Registration Form • Apr 6, 2021
Registration Form
Open in ViewerOpens in native device viewer
intégrant le Rapport financier annuel



Altamir en bref 2 Entretien avec Maurice Tchenio, Président de la Gérance 4
| 4 Informations sur la Société | |||
|---|---|---|---|
| et son capital | 159 | ||
| 4.1 Capital social RFA | 160 | ||
| 4.2 Principaux actionnaires | 165 | ||
| 4.3 Cadre juridique et fiscal de la SCR |
169 | ||
| 4.4 Statuts | 173 | ||
| 4.5 Conventions réglementées | 176 | ||
| 5 Informations | |||
| complémentaires | 179 | ||
| 5.1 | Responsable du Document d'Enregistrement Universel RFA |
180 | |
| 5.2 Responsables du contrôle des comptes |
181 | ||
| 5.3 Documents accessibles au public |
182 | ||
| 5.4 Référence à des comptes historiques |
183 | ||
| 5.5 | Table de concordance | 184 | |
| 5.6 | Glossaire | 189 |
Les éléments du Rapport Financier Annuel sont identifiés à l'aide du pictogramme RFA

intégrant le Rapport financier annuel
2020

Ce document d'enregistrement universel a été déposé auprès de l'AMF le 6 avril 2021, en sa qualité d'autorité compétente au titre du règlement (UE) n°2017/1129, sans approbation préalable conformément à l'article 9 dudit règlement.
Le document d'enregistrement universel peut être utilisé aux fins d'une offre au public de titres financiers ou de l'admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s'il est complété par une note d'opération et le cas échéant, un résumé et tous les amendements apportés au document d'enregistrement universel. L'ensemble alors formé est approuvé par l'AMF conformément au règlement (UE) n°2017/1129.

Société cotée de Private Equity créée en 1995 pour permettre à tout investisseur d'accéder par la bourse à la classe d'actifs du Private Equity, une des plus performantes sur la durée.
Une stratégie d'investissement fondée sur le financement de la croissance et la spécialisation sectorielle. Principalement au travers et avec les fonds gérés par deux leaders du Private Equity sur leur marché respectif :
(basée à Londres)




Désinvestissements 159M€

Un portefeuille d'entreprises en croissance, diversifié par secteur, par taille (PME et grandes entreprises) et par zones géographiques (Europe, Amérique du Nord, Émergents)
16 sociétés représentant
80 % (1)
au 31 décembre 2020
de la valeur totale du portefeuille
4 secteurs de spécialisation
SANTÉ
4 % du portefeuille (1) 7 sociétés

57 % du portefeuille (1) 21 sociétés
55 sociétés
dont 46 non cotées et 9 cotées (PME, grandes entreprises)
SERVICES

15 % du portefeuille (1) 17 sociétés

24 % du portefeuille (1) 10 sociétés
8 nouvelles sociétés acquises en 2020
(1) En juste valeur au 31/12/2020
| STRATÉGIE | CAPITAL | |
|---|---|---|
| Croître et créer de la valeur pour l'actionnaire |
Public 35 % |
|
| Cette stratégie ambitieuse se traduit par les deux objectifs suivants : l Accroître la valeur de l'ANR par action en surperformant les indices de référence. l Avoir une politique de distribution de dividende pérenne, simple et attractive : 2 à 3 % de l'ANR au 31 décembre. |
65 % Maurice Tchenio, pionnier du Private Equity, premier actionnaire d'Altamir |
|
| Investir principalement à travers les fonds Apax |
||
| l La stratégie d'Altamir s'appuie sur celle d'Apax : accompagnement de sociétés en croissance, spécialisation sectorielle, opérations de LBO ou capital développement avec une position d'actionnaire majoritaire ou de référence. l Allocation aux fonds principaux lancés tous les 3-4 ans par les sociétés Apax Partners. |
FISCALITÉ Une fiscalité avantageuse pour les investisseurs de long terme : statut de SCR |
|
| Saisir des opportunités de croissance grâce aux investissements directs |
(Société de Capital Risque) |
|
| l Renforcer l'exposition sur certaines sociétés grâce aux co-investissements réalisés aux cotés des fonds Apax (7 sociétés au 31 décembre). l Investir sur des segments particulièrement porteurs (Apax Development spécialisé sur les small caps et Apax Digital dans le numérique). l Investir avec un horizon qui dépasse la durée habituelle |
des fonds grâce au statut evergreen.
Président de la Gérance

L'ANR d'Altamir a continué à progresser en 2020 (+ 13,7 % sur l'année), après une décennie de croissance ininterrompue.
En 2020, dans le contexte particulièrement incertain et volatil de la crise sanitaire, l'ANR d'Altamir a enregistré une croissance remarquable de 13,7 %, après une progression record de 30,8 % en 2019.
La Société a connu une bonne année en termes d'activité. Six sociétés ont été cédées, avec un uplift moyen de 25 %, pour près de 159M€ de produits de cession. Ce montant, inférieur à celui de 2019, reste néanmoins significatif. En outre, 113M€ ont été investis dans huit sociétés, un montant à peu près comparable à celui de 2019 si l'on exclut l'investissement à court terme de 70,5M€ dans le fonds Aho20.
Altamir a par ailleurs renforcé de façon significative sa capacité de financement, portant ses lignes de crédit à 90M€ contre 30M€ en début d'année 2020.
Ces performances ont permis de reconsidérer le dividende versé au titre de 2019. Cette année, nous proposerons un dividende par action de 1,09€, dont 0,92€ au titre de l'exercice 2020 (3 % de l'ANR au 31 décembre 2020) et 0,17€ correspondant à un rattrapage au titre de l'exercice 2019 en vue de porter le dividende 2019 à 3 % de l'ANR.
En 2021, les risques liés à la pandémie restent significatifs et nous restons donc prudents, même si le début d'année a été particulièrement dynamique pour Altamir en termes d'activité.
2020 a été une année pleine de bouleversements dans notre vie quotidienne, avec des impacts significatifs sur la santé, le bien-être de certaines populations et l'économie. Cela s'est traduit par une forte volatilité de l'activité de capital investissement.
Certes, c'est un grand soulagement de pouvoir désormais être optimiste sur les perspectives futures. Cependant, même si le pire est derrière nous, les effets de la crise se feront sentir pendant longtemps et nous devons les prendre pleinement en considération. Cette période a en effet été révélatrice des forces et des faiblesses des entreprises, de la société, voire des pays.
Mes prévisions pour l'année se sont heureusement révélées inexactes mais je ne regrette pas d'avoir été prudent. Ma crainte, au début de l'année 2020, était de nous voir confrontés à une situation comparable à celle de la crise financière de 2008, avec une stagnation similaire de l'activité d'investissement. En fin de compte, le secteur du private equity en Europe a surmonté la volatilité et s'est nettement ressaisi au second semestre en établissant de nouveaux records en matière d'investissements et de cessions.
Compte tenu de mes prévisions initiales, nous avons abordé avec prudence le premier semestre 2020 et avons significativement augmenté les lignes de crédit d'Altamir en portant leur montant total de 30M€ à 90M€. Cependant, par la suite, il est apparu que ce financement supplémentaire n'était pas nécessaire.
S'agissant de l'activité, tant en termes d'investissements qu'en termes de désinvestissements, Altamir a connu une bonne année. Nous avons cédé six sociétés, avec un uplift moyen de 25 %, pour près de 159M€ de produits de cession. Ce montant, certes inférieur à celui de 2019, reste significatif. En outre, nous avons investi un total de 113M€ dans huit sociétés, soit un montant à peu près comparable à celui de 2019 si l'on exclut l'investissement à court terme de 70,5M€ dans le fonds Aho20 (anciennement Apax France VII).
L'Actif Net Réévalué (ANR) a enregistré une hausse de 13,7 % en 2020, contre une progression de 30,8 % en 2019.
Cette croissance de l'ANR est d'autant plus remarquable que le total de nos produits de cessions en 2020 n'a atteint que le tiers de celui réalisé en 2019 et que nous avons subi un effet de change défavorable de 24M€, contre un effet positif de 7M€ en 2019, ces deux différences expliquant à elles seules six à sept points de pourcentage de croissance.
La performance d'Altamir en 2020 nous a en outre permis de reconsidérer le dividende versé au titre de 2019. L'an dernier, nous avions prévu de distribuer un dividende de 0,83€ par action, soit 3 % de l'ANR. Cependant, au vu des fortes incertitudes, et afin de préserver la trésorerie, nous avons ramené ce montant à 0,66€, équivalent à celui de l'année précédente et donc inférieur à notre objectif de 3 % de l'ANR, que nous avions atteint pendant neuf années consécutives. Cette année, nous proposerons un dividende par action de 1,09€, dont 0,92€ au titre de l'exercice 2020 (3 % de l'ANR au 31 décembre 2020) et 0,17€ correspondant à un rattrapage au titre de l'exercice 2019 en vue de porter le dividende 2019 à 3 % de l'ANR.
Le fait que 2020 se soit avérée une année d'activité normale dans une période qui ne l'était résolument pas, témoigne de la résilience de notre modèle. Celui-ci avait déjà fait ses preuves et nous pouvons désormais dire que nous l'avons testé dans des conditions encore plus extrêmes. Ce modèle cible les secteurs les plus prometteurs et identifie au sein de ces segments les entreprises qui présentent les meilleures perspectives de croissance de l'EBITDA et des cash-flows et, donc, un potentiel élevé de revalorisation de leurs multiples.
Cette création de valeur est le fruit des efforts engagés par les équipes de grande qualité qui dirigent les sociétés de notre portefeuille et de la valeur ajoutée créée par les équipes d'Apax, sur lesquelles Altamir s'appuie pour obtenir ces résultats chaque année. La notoriété de la marque Apax, atout qui nous semble très compliqué à répliquer, lui permet de se positionner comme un partenaire de référence auprès des entreprises les plus prometteuses et de recruter et motiver les meilleurs talents au service d'une stratégie éprouvée en matière de création de valeur.

Le fait que 2020 se soit avérée une année d'activité normale, dans une période qui ne l'était résolument pas, témoigne de la résilience de notre modèle.
Au moment de l'OPA d'Amboise en 2018, j'avais indiqué au marché qu'Altamir tirerait parti de son statut de société evergreen pour investir dans des sociétés prometteuses avec un horizon de temps plus long que les fonds traditionnels de private equity. L'acquisition de THOM Group, en janvier, en est une première illustration.
Nous avons engagé la première étape menant à cette transaction en 2019, quand nous avons racheté 80 % des parts des investisseurs dans le fonds Apax France VII, dans le cadre d'une opération sur le marché secondaire qui nous a permis de renforcer nos positions dans THOM Group. Lorsque Bridgepoint a décidé de vendre sa participation majoritaire dans la société, nous avons décidé de la lui racheter. Ainsi, nous avons cédé notre participation pour 104M€ puis réinvesti en direct 100M€ dans THOM Group pour en devenir l'actionnaire de référence à une valorisation très attractive.
Cet investissement poursuit notre longue histoire avec la société, qui a commencé en 2008, et traduit notre conviction forte que la position de leader de THOM Group sur le secteur de la bijouterie accessible et son équipe de direction de qualité exceptionnelle offrent encore un potentiel important de création de valeur.
Ma première conclusion est que les crises sont imprévisibles, impitoyables et inévitables, et qu'il convient donc de s'y préparer. La pandémie a ébranlé des secteurs entiers de l'économie, n'épargnant pas les sociétés même les mieux gérées, ce qui confirme l'importance d'adopter une gestion prudente des risques. Altamir doit bien entendu détenir un portefeuille diversifié, mais il est aussi indispensable de gérer prudemment la trésorerie de manière à pouvoir honorer nos engagements dans les périodes les plus difficiles. La crise sanitaire n'a pas été aussi dramatique que je le redoutais pour l'industrie du private equity, mais rien ne dit qu'il en ira de même la prochaine fois.

La seconde conclusion que je tire est que les crises accentuent les inégalités et qu'il appartient à ceux qui le peuvent de contribuer à les atténuer. Pour notre part, nous ne sommes pas inactifs. En 2010 j'ai créé une fondation de Venture Philanthropy, la Fondation AlphaOmega, dans le but de soutenir des associations qui œuvrent pour la réussite scolaire et l'insertion professionnelle des jeunes issus de milieux modestes. Grâce à nos ressources financières et à notre expérience du private equity, nous accompagnons sept associations qui épaulent 320 000 jeunes au total.
Pour atteindre cet impact social, la Fondation se finance grâce aux produits de sa dotation en capital de 45M€ et des 80M€ de fonds de partage qui lui ont été consentis par le réseau de partenaires d'Altamir, actifs dont la gestion est effectuée pro bono par les équipes d'Amboise Partners. Investir pour avoir un impact positif sur la Société est un engagement indispensable, aux côtés des principes ESG qui sont au cœur de la philosophie d'investissement et de gestion d'Altamir et des fonds Apax par le biais desquels nous investissons.
Nous avons connu un début d'année 2021 particulièrement dynamique. Fin février, le montant de nos investissements dépassait déjà celui de l'année 2020, tandis que nos cessions étaient supérieures de près de 50 % au montant de l'an dernier. Cependant, les risques liés à la pandémie restent significatifs. Nous restons donc prudents et anticipons un contexte volatil à court terme.
Comme nous anticipons que cette volatilité va se reproduire dans les années à venir, nous avons décidé de présenter des objectifs sur les cinq prochaines années en moyenne annualisée, plutôt que des objectifs à 12 mois. Je suis convaincu qu'avec ces indicateurs à moyen terme, nos actionnaires seront mieux à même d'apprécier notre performance en regard de nos objectifs à long terme.
Investir pour avoir un impact positif sur la société est un engagement indispensable, aux côtés des principes ESG qui sont au cœur de la philosophie d'investissement et de gestion d'Altamir et des fonds Apax par les biais desquels nous investissons.

1.3.11 Investissement responsable 65
| 1.4 Commentaires sur l'exercice | 70 | ||
|---|---|---|---|
| 1.4.1 | Contexte et performance | 70 | |
| 1.4.2 | Activité de la Société RFA | 70 | |
| 1.4.3 Autres faits marquants de l'exercice |
72 | ||
| 1.4.4 | Événements post-clôture | 72 | |
| 1.4.5 Informations sur les tendances RFA |
72 | ||
| 1.4.6 Prévisions ou estimations de résultats |
72 | ||
| 1.4.7 | Situation financière | 73 | |
| 1.4.8 | Méthodes de valorisation | 76 | |
| 1.4.9 | Ressources de la Société | 77 | |
| 1.4.10 Délais de paiement | 77 | ||
| 1.4.11 Tableau des résultats statutaires et autres éléments caractéristiques de la Société au cours des cinq derniers exercices (Décret n° 67-236 |
|||
| du 23 mars 1967) | 78 | ||
| 1.4.12 Prises de participation ou de contrôle |
78 | ||
| 1.5 Procédure de contrôle | |||
| interne | 79 | ||
| 1.6 Facteurs de risques RFA | 82 | ||
| 1.6.1 | Introduction – les principes | 82 | |
| 1.6.2 Présentation des risques | 82 | ||
ALTAMIR Document d'Enregistrement Universel 2020 9
Actif Net Réévalué par action au 31 décembre de chaque année, en euros (part des associés commanditaires porteurs d'actions ordinaires)

Évolution de l'ANR Total Return (dividendes réinvestis) sur 1, 3, 5 et 10 ans au 31 décembre 2020

Altamir NAV TR LPX Europe NAV (index) Sources : Données Altamir et LPX au 31/01/2021
représentent 80 % du portefeuille en juste valeur
| Au 31 décembre 2020 | Prix de revient résiduel en M€ |
Juste valeur en M€ |
% du portefeuille en juste valeur |
|---|---|---|---|
| Marlink | 47,4 | 176,4 | 14 % |
| THOM Group (1) | 88,7 | 104,1 | 8 % |
| Expereo | 37,6 | 91,8 | 7 % |
| BIP | 32,4 | 88,4 | 7 % |
| Snacks Développement | 38,2 | 73,1 | 6 % |
| ThoughtWorks | 6,9 | 72,1 | 6 % |
| InfoVista | 42,2 | 69,3 | 5 % |
| Entoria | 48,8 | 50,9 | 4 % |
| Alain Afflelou (1) (2) | 41,9 | 50,2 | 4 % |
| AEB | 38,8 | 46,9 | 4 % |
| Destiny | 28,0 | 38,8 | 3 % |
| Sandaya | 21,6 | 37,5 | 3 % |
| Odigo | 36,7 | 36,7 | 3 % |
| Graitec | 34,4 | 34,4 | 3 % |
| Paycor | 7,1 | 22,3 | 2 % |
| Vocalcom | 10,7 | 21,5 | 1 % |
| TOTAL DES 16 PREMIÈRES PARTICIPATIONS | 561,4 | 1 014,5 | 80 % |
| TOP DES 20 PREMIÈRES PARTICIPATIONS | 594,0 | 1 075,2 | 85 % |
| TOP DES 30 PREMIÈRES PARTICIPATIONS | 637,7 | 1 168,5 | 92 % |
| TOP DES 40 PREMIÈRES PARTICIPATIONS | 678,9 | 1 223,7 | 97 % |
| 55 SOCIETES + FONDS D'INVESTISSEMENTS | 716,1 | 1 266,7 | 100 % |
(1) En incluant la quote-part d'Aho20.
(2) En tenant compte de la part minoritaire, la juste valeur est de 67,7M€ et la quote-part d'intérêt minoritaire de 17,5M€.

% du portefeuille en juste valeur au 31/12/2020

% du portefeuille en juste valeur au 31/12/2020

% du portefeuille en prix de revient au 31/12/2020


Variation de l'Ebitda d'une année sur l'autre à taux de change constant, en %, pondérée par le coût résiduel de chaque société pour Altamir et par la capitalisation boursière pour les 36 sociétés non financières du CAC 40


Multiples moyens au 31 décembre pondérés par le poids de chaque société dans le prix de revient résiduel total du portefeuille

Échantillon de 30 sociétés valorisées par l'EBITDA, (i.e. 78 % du portefeuille à la juste valeur) pondérées par leur coût résiduel.
Multiples moyens au 31 décembre pondérés par le poids de chaque société dans le prix de revient résiduel total du portefeuille

Échantillon de 45 sociétés (excluant les sociétés financières et les sociétés cédées)
Montants investis et engagés en millions d'euros ; nombre de participations nouvelles par année

Désinvestissements
Cessions réalisées ou signées en millions d'euros

Comptes consolidés IFRS au 31 décembre de chaque années, en millions d'euros

Au 31 décembre 2020 (base : 30 juin 2012), en euros

Rendement global annualisé sur 1, 3, 5 et 10 ans au 31 décembre 2020

Sources : Données Altamir et LPX au 31/12/2020 * CAC Mid & Small GR index non disponible avant 2011

(1) Ce montant serait payé en 2021 avec le dividende de l'année 2020.
L'action Altamir est cotée sur Euronext Paris :
Altamir est présente dans les indices :
| 2018 | 2019 | 2020 | |
|---|---|---|---|
| Cours d'ouverture au 01/01/N | 15,24€ | 12,64€ | 16,65€ |
| Cours de clôture au 31/12/N | 12,64€ | 16,65€ | 19,95€ |
| Cours le plus haut | 17,34€ (le 11/05/2018) |
17,50€ (le 04-07/10/2019) |
21,00€ (le 07/12/2020) |
| Cours le plus bas | 12,50€ (le 28/12/2018) |
12,44€ (le 07/01/2019) |
13,55€ (le 30/03/2020) |
| Cours de clôture moyen | 15,48€ | 16,12€ | 16,95€ |
| Volume moyen journalier en nombre de titres échangés | 36 023 | 4 048 | 5 634 |
| Volume moyen journalier (en euros) | 588 182 | 64 854 | 96 768 |
| Nombre d'actions 31/12/N | 36 512 301 | 36 512 301 | 36 512 301 |
| Capitalisation boursière au 31/12/N (en millions d'euros) | 461,5 | 607,9 | 728,4 |
Les transactions OTC et sur les plateformes alternatives ne sont pas intégrées dans ces chiffres.
La structure de l'actionnariat au 28 septembre 2019 est la suivante :

Depuis 2013, le dividende revenant aux actions ordinaires est calculé en prenant comme assiette la valeur de l'ANR au 31 décembre de chaque exercice auquel est appliqué un taux compris dans une fourchette allant de 2 à 3 %.
Le gérant a pris acte de la position du Conseil de Surveillance de fixer le dividende à verser à 1,09€, dont 0,92€ au titre de l'exercice 2020 (soit 3 % de l'ANR au 31/12) et 0,17€ correspondant à un rattrapage au titre de l'exercice 2019. Ce dernier montant correspond à la différence entre 3 % de l'ANR au 31 décembre 2019 et le dividende qui a finalement été versé au titre de l'année 2019 suite à la révision à la baisse du dividende proposé à l'assemblée générale de 2020.
À titre d'illustration, le calcul du dividende est présenté dans le tableau ci-dessous pour les exercices 2020, 2019 et 2018. Le dividende proposé au titre de 2020 est ainsi en forte hausse par rapport à 2019.
| Calcul du dividende 2020 |
Calcul du dividende 2019 |
Calcul du dividende 2018 |
|
|---|---|---|---|
| Assiette | ANR au 31/12/2020 | ANR au 31/12/2019 | ANR au 31/12/2018 |
| Montant | 1 128,2M€ | 1 013,2M€ | 792,9M€ |
| Taux | 3,5 % | 2,4 % | 3 % |
| Montant du dividende revenant aux actions ordinaires | 39 798 408€ | 24 098 119€ | 24 098 119€ |
| Dividende par action ordinaire | 1,09€ | 0,66€ | 0,66€ |
| Dividende par action ordinaire proforma du rattrapage 2019 | 0,92€ | 0,83€ | 0,66€ |
Altamir entretient des relations régulières avec la Communauté Financière.
La Société publie un communiqué de presse sur l'évolution de l'ANR chaque trimestre. Elle effectue une communication plus complète à l'occasion des clôtures semestrielles et annuelles, avec à chaque fois une réunion d'information ouverte aux analystes et investisseurs, organisée en collaboration avec la SFAF (société française des analystes financiers), ainsi qu'un webcast en anglais pour les investisseurs internationaux.
Par ailleurs, des rencontres régulières sont organisées avec les analystes financiers et les investisseurs sous la forme de roadshows, rendez-vous individuels ou conférences téléphoniques. Ces différents événements permettent à la Communauté Financière d'échanger avec la Gérance sur la stratégie de la Société, ses résultats et ses perspectives.
Toute opération d'investissement ou de désinvestissement d'un montant supérieur à 10M€ donne lieu à un communiqué de presse. L'ensemble de l'information diffusée par Altamir est disponible en versions française et anglaise sur le site Internet : www.altamir.fr.
Les informations figurant sur le site Internet ne font pas partie du présent Document d'Enregistrement Universel. À ce titre ces informations n'ont pas été examinées par l'AMF.
Les documents juridiques sont consultables au siège de la Société : 1, rue Paul Cézanne – 75008 Paris
| 27 avril à 10 heures | Assemblée générale des actionnaires |
|---|---|
| 11 mai après bourse | Communiqué de presse sur l'ANR au 31 mars 2021 |
| 9 septembre après bourse | Communiqué de presse sur les comptes semestriels et l'ANR au 30 juin 2021 |
| 10 septembre à 8h30 | Réunion SFAF |
| 4 novembre après bourse | Communiqué de presse sur l'ANR au 30 septembre 2021 |
La Société signale au marché qu'elle a, comme le recommande l'AMF, fixé à trois semaines la période d'embargo précédant la publication des communiqués sur les résultats annuels et semestriels.
Altamir est une société cotée de Private Equity (Euronext Paris, Compartiment B) dont l'actif net réévalué (ANR) s'élève à plus de 1Md€. Elle a été créée en 1995 pour permettre à tout investisseur d'accéder par la bourse à la classe d'actifs du Private Equity, une des plus performantes sur la durée.
La Société investit prioritairement au travers et aux côtés des fonds gérés par Apax Partners SAS et Apax Partners LLP, deux acteurs de référence qui ont plus de 45 ans d'expérience dans le métier de l'investissement. Actionnaires majoritaires ou de référence, les fonds Apax réalisent des opérations de capitaltransmission et capital-développement et accompagnent les dirigeants d'entreprises dans la mise en œuvre d'objectifs ambitieux de création de valeur.
Altamir offre ainsi aux investisseurs l'accès à un portefeuille d'entreprises à fort potentiel de croissance, diversifié par géographie et par taille, dans les quatre secteurs de spécialisation d'Apax : TMT (Technologies-Media-Telecom), Consumer, Santé et Services.
La Société a opté depuis sa création pour le régime fiscal de SCR (Société de Capital-Risque). Elle est à ce titre exonérée d'impôt sur les sociétés et ses actionnaires peuvent bénéficier d'avantages fiscaux sous certaines conditions de conservation des titres et de réinvestissement des dividendes.
Altamir n'est pas un fonds d'investissement alternatif (FIA) au regard de l'exemption applicable pour les sociétés holding mentionnée au sens du 7 du V de l'article L.532-9 du Code Monétaire et Financier. Néanmoins, cela ne préjuge pas de toute position contraire que pourraient prendre les autorités européennes ou les juridictions compétentes à l'avenir.
Afin de créer sur la durée de la valeur pour les actionnaires, Altamir poursuit les objectifs suivants :
Avant 2011, Altamir co-investissait aux côtés des fonds gérés par Apax Partners SA (1), et détient dans son portefeuille au 31 décembre 2020 deux participations issues de cette activité historique : Alain Afflelou et THOM Group.
Depuis 2011, Altamir investit à la fois au travers des fonds gérés par Apax Partners et en co-investissement aux côtés de ces mêmes fonds :
Altamir continuera à investir en priorité avec Apax Partners. Néanmoins, comme annoncé au moment de l'OPA d'Amboise sur Altamir en 2018, la politique d'investissement de la Société peut être amenée à évoluer pour saisir des opportunités d'investissements sur des marchés porteurs comme l'Asie ou sur des segments de marché dont l'horizon d'investissement dépasse la durée habituelle des fonds de Private Equity, qui est comprise entre 7 et 10 ans. Ainsi, le 25 janvier 2021, Altamir a annoncé avoir investi en direct 100 millions d'euros dans la holding de contrôle de THOM Group, devenant ainsi son actionnaire de référence.
La stratégie d'Altamir est claire, différenciée et éprouvée. Elle s'appuie sur celle d'Apax Partners qui consiste à :
Altamir est une société en commandite par actions (SCA) qui comprend deux catégories d'associés : des associés commanditaires (actionnaires) et un associé commandité qui est aussi le gérant (voir aussi paragraphe 2.1.1).
La gestion de la Société est assurée par le gérant commandité, sous le contrôle du Conseil de Surveillance qui représente les actionnaires.
Le gérant commandité est Altamir Gérance, société anonyme qui a pour Président-Directeur Général Maurice Tchenio.
Altamir Gérance a pour mission d'élaborer la stratégie d'Altamir, d'animer son développement et d'arrêter les principales décisions de gestion et de les mettre en œuvre.
Le Conseil d'Administration d'Altamir Gérance est composé de cinq membres qui apportent leur expérience de professionnels du Private Equity et de dirigeants d'entreprise (voir biographies paragraphe 2.1.2) :
Le Conseil de Surveillance d'Altamir exerce le contrôle permanent de la gestion de la Société et décide des propositions d'affectation du résultat à soumettre à l'assemblée générale. Il est consulté par le gérant sur l'application des règles d'évaluation des sociétés du portefeuille et les éventuels conflits d'intérêt.
Altamir est dotée d'un Conseil de Surveillance composé au 31 décembre 2020 de quatre membres qui apportent leur expérience de chefs d'entreprises et d'experts acquise dans les secteurs de spécialisation d'Altamir (voir biographies paragraphe 2.1.4). Trois d'entre eux sont indépendants. Ils sont nommés pour des mandats de deux ans renouvelables.
Deux censeurs nommés pour deux ans assistent au Conseil de Surveillance avec voix consultative :
RSM Paris EY (ex-Ernst & Young et Autres)

Président

Gérard Hascoët Censeur



Apax Partners a été fondé en 1972 par Maurice Tchenio en France et Ronald Cohen en Angleterre, qui se sont ensuite associés avec Alan Patricof aux États-Unis en 1976. Le Groupe s'est organisé autour de sociétés indépendantes dans chaque pays, partageant la même stratégie, la même culture d'entreprise et les mêmes pratiques, tout en étant détenues par les associés locaux et en gérant des fonds nationaux. Il s'est développé sur ce modèle dans les principaux pays européens.
Au début des années 2000, les diverses entités nationales, à l'exception de la France, ont fusionné en une seule société de gestion, Apax Partners LLP, dans le but de lever des fonds de taille significative à l'international et de faire évoluer la stratégie d'investissement vers des transactions visant des sociétés mid caps ayant une valeur d'entreprise supérieure à 500M€ (large mid caps). L'entité française a décidé de conserver son positionnement mid-market et de rester indépendante.
De 1983 (date de création du premier fonds français Apax CR) à 2006 (date de levée du fonds Apax France VII) Apax Partners SA était la société de gestion des fonds français. Elle est le conseil en investissements d'Altamir depuis sa création en 1995.
Dans le cadre du plan de succession qui a conduit Maurice Tchenio, fondateur d'Apax Partners SA, à transmettre fin 2010 les rênes de l'activité de gestion des fonds français à ses associés, une nouvelle société a été créée : Apax Partners MidMarket SAS, présidée par Eddie Misrahi.
Les deux sociétés de gestion françaises ont changé de dénomination sociale : Apax Partners MidMarket SAS est devenue Apax Partners SAS le 1er octobre 2017 et Apax Partners SA est devenue Amboise Partners SA le 1er janvier 2018.
Aujourd'hui, deux entités juridiques distinctes opèrent sous la marque Apax Partners, sans lien capitalistique entre elles : Apax Partners SAS, société de gestion des fonds français, et Apax Partners LLP qui gère les fonds internationaux. Du fait de leur histoire commune, Apax Partners SAS et Apax Partners LLP partagent une stratégie d'investissement fondée sur le financement de la croissance et la spécialisation sectorielle, tout en se positionnant sur des marchés complémentaires en termes de zones géographiques et de tailles d'entreprise.
Dans la suite de ce document, nous utiliserons les termes suivants :
« Apax Partners France » pour couvrir les activités des fonds français gérés successivement par Apax Partners SA et Apax Partners SAS ;
« Apax Partners » ou « Apax » pour couvrir les activités des fonds gérés par Apax Partners France et Apax Partners LLP.
Apax Partners SAS est un acteur majeur du Private Equity en Europe continentale. Basée à Paris et présidée par Eddie Misrahi, la société compte une équipe d'une trentaine de professionnels de l'investissement organisés par secteur.
Apax Partners SAS est la société de gestion des fonds Apax France VIII levé en 2011 (704M€), Apax France IX levé en 2016 (1,030Md€), Apax France X levé en 2020 (hard cap : 1,4Md€), et Apax Development (fonds de 255M€ spécialisé sur le segment des small caps en France).
Au global, les fonds gérés et conseillés par Apax Partners SAS s'élèvent à plus de 4Mds€. Ils accompagnent sur la durée la croissance d'entreprises de taille moyenne (100M€ à 500M€ de valeur d'entreprise) ou plus petite (de 50M€ à 100M€) en Europe continentale.
Pour en savoir + www.apax.fr
Apax Partners LLP, dont le siège est à Londres, est un des principaux acteurs du Private Equity dans le monde. La société investit en Europe (hors France), en Amérique du Nord et dans les principaux pays émergents (Chine, Inde). Elle dispose pour cela d'une équipe de plus de 120 professionnels de l'investissement, organisés par secteur et répartis dans sept bureaux (Londres, New York, Munich, Tel-Aviv, Mumbai, Shanghai et Hong Kong).
Les fonds gérés et conseillés par Apax Partners LLP s'élèvent à plus de 60Mds\$. Ils accompagnent sur la durée la croissance de grandes entreprises dont la valeur varie de 500M€ à 3Mds€. Les derniers fonds levés sont Apax VIII LP en 2013 (7,5Mds\$), Apax IX LP en 2016 (9Mds\$), Apax X LP en 2020 (11,8Mds€), et Apax Digital en 2017 (fonds de 1,1Md\$ spécialisé dans les sociétés à forte composante technologique).
Pour en savoir + www.apax.com

* % du portefeuille en juste valeur
NB : Apax Partners SAS et Apax Partners LLP sont des entités indépendantes sans aucun lien capitalistique entre elles ou avec Altamir Gérance, Amboise Partners SAS et Maurice Tchenio.


Au 31 décembre 2020, le portefeuille d'Altamir est valorisé en IFRS à 1 266,7M€ (contre 1 059,6M€ au 31 décembre 2019). Il est composé de 55 sociétés (contre 51 au 31 décembre 2019), dont 46 sociétés non cotées (plus de 98 % du portefeuille en juste valeur) et 9 sociétés cotées (Duck Creek Technologies, Verint Systems, KAR Global, TietoEVRY, Guotai, Huarong, Manappuram, Shriram, Zensar).
Il n'inclut pas les sociétés Crystal, Mentaal Beter et Azentio Software pour lesquelles les transactions n'ont pas été finalisées en 2020. En revanche, il inclut la société Boats Group (dont la cession a été finalisée en février 2021).
Au cours de l'année 2020, les sociétés du portefeuille d'Altamir ont enregistré une progression de 13,1 % de leur EBITDA moyen – pondéré par le montant résiduel investi dans chaque société.

ALTAMIR Document d'Enregistrement Universel 2020 23
Le portefeuille d'Altamir en montant résiduel investi et par sociétés se ventile ainsi au 31 décembre 2020 :
| TMT (Technologies - Media - Telecom) |
Année d'investissement |
Taux de détention du capital de la société opérationnelle |
Montant résiduel investi (en milliers d'euros) |
Stade de développement |
|---|---|---|---|---|
| Marlink (1) | 2016 | 27,52 % | 47 382 | LBO |
| InfoVista (1) | 2016 | 23,13 % | 42 189 | LBO |
| Expereo | 2018 | 16,63 % | 37 641 | LBO |
| Odigo (1) | 2020 | 19,11 % | 36 697 | LBO |
| Graitec (1) | 2020 | 20,30 % | 34 447 | LBO |
| Bip | 2018 | 18,76 % | 32 389 | LBO |
| Destiny | 2020 | 22,94 % | 28 037 | LBO |
| Vocalcom | 2011 | 18,54 % | 10 709 | Développement |
| Inmarsat | 2019 | 5,80 % | 7 624 | LBO |
| Paycor | 2018 | 0,85 % | 7 133 | LBO |
| ThoughtWorks (1) | 2017 | 2,27 % | 6 943 | LBO |
| Coalfire | 2020 | 1,69 % | 5 004 | LBO |
| Genius Sports Group | 2018 | 1,09 % | 4 157 | LBO |
| MyCase | 2020 | 1,84 % | 3 241 | LBO |
| Fractal Analytics | 2019 | 0,92 % | 2 950 | LBO |
| Verint Systems (2) | 2020 | 0,11 % | 2 643 | LBO |
| Attenti | 2017 | 1,70 % | 2 448 | LBO |
| Zensar Technologies (2) | 2015 | 0,22 % | 1 169 | LBO |
| ECi Software Solutions | 2017 | 0,33 % | 1 046 | LBO |
| TietoEVRY (2) | 2015 | 0,16 % | 5 | LBO |
| Duck Creek Technologies (2) | 2016 | 0,28 % | 0 | LBO |
| 313 853 |
| Unilabs | 2017 | 1,01 % | 9 542 | LBO |
|---|---|---|---|---|
| Candela | 2017 | 1,62 % | 5 860 | LBO |
| Vyaire Medical | 2016 | 0,96 % | 5 412 | LBO |
| InnovAge | 2020 | 0,88 % | 5 224 | LBO |
| Healthium MedTech | 2018 | 1,66 % | 3 121 | LBO |
| Kepro | 2017 | 1,42 % | 2 841 | LBO |
| Ideal Protein | 2015 | 0,63 % | 153 | LBO |
| 32 153 |
(1) Également en co-investissement. (2) Société cotée. n.s. : non significatif.
| SERVICES | Année d'investissement |
Taux de détention du capital de la société opérationnelle |
Montant résiduel investi (en milliers d'euros) |
Stade de développement |
|---|---|---|---|---|
| Entoria (1) | 2017 | 17,09 % | 48 763 | LBO |
| AEB | 2018 | 23,98 % | 38 801 | LBO |
| Assured Partners | 2019 | 0,41 % | 8 945 | LBO |
| Authority Brands | 2018 | 1,55 % | 5 794 | LBO |
| KAR Global (2) | 2020 | 0,00 % | 5 333 | LBO |
| Tosca Services | 2017 | 1,21 % | 5 108 | LBO |
| SafetyKleen | 2017 | 1,54 % | 4 485 | LBO |
| Lexitas | 2019 | 1,40 % | 3 952 | LBO |
| Guotai Junan Securities (2) | 2017 | 0,04 % | 3 800 | LBO |
| Shriram City Union Finance (2) | 2015 | 0,22 % | 3 601 | Développement |
| Baltic Classifieds Group | 2019 | 1,42 % | 3 315 | LBO |
| Quality Distribution | 2015 | 0,72 % | 2 412 | LBO |
| ADCO Group | 2019 | 1,09 % | 1 843 | LBO |
| Gama Life | 2019 | 1,39 % | 1 362 | LBO |
| Manappuram Finance (2) | 2017 | 0,17 % | 1 217 | LBO |
| Boats Group | 2016 | 1,56% | 984 | LBO |
| Huarong (2) | 2014 | n.s. | 416 | LBO |
| 140 133 |
| THOM Group | 2010 | 21,50 % | 88 653 | LBO |
|---|---|---|---|---|
| Alain Afflelou | 2012 | 12,32 % | 41 850 | LBO |
| Snacks Développement (1) | 2013 | 25,00 % | 38 182 | LBO |
| Sandaya | 2016 | 9,62 % | 21 620 | LBO |
| Trade Me | 2019 | 1,03 % | 9 918 | LBO |
| MATCHESFASHION.COM | 2017 | 1,03 % | 8 124 | LBO |
| Cadence Education | 2020 | 1,87 % | 7 725 | LBO |
| Wehkamp | 2015 | 0,96 % | 3 273 | LBO |
| Cole Haan | 2013 | 1,02 % | 1 832 | LBO |
| Huayue Education | 2019 | 0,49 % | 1 363 | LBO |
| 222 541 |
| Apax Devt. Fund | 2018 | 7,27 % | 4 814 | |
|---|---|---|---|---|
| Apax Digital Fund | 2018 | 0,49 % | 2 491 | |
| 7 305 |
TOTAL 715 985
Les 16 sociétés qui représentent 80 % de la juste valeur du portefeuille au 31 décembre 2020 font l'objet d'une présentation détaillée dans les pages suivantes.
Les 39 autres sociétés représentent 20 % de la juste valeur du portefeuille au 31 décembre 2020.
Elles sont présentés succinctement sur chaque page de soussecteur. Le chiffre d'affaires mentionné est converti en millions d'euros sur la base des taux de change au 31/12/2020.



Activités tirées par la demande en transformation digitale et en data.
Potentiel de croissance des marges des sociétés principalement lié à la fidélisation des comptes clients et à la réduction des coûts (SG&A).

Très bonne performance globale du secteur dans le contexte de la crise sanitaire, à l'exception des activités liées au retail ou au tourisme.
Activités liées à des prestations sur sites (Lexitas) impactées par le confinement du 2e trimestre. Multiples de valorisation à fin 2020 supérieurs à ceux d'avant crise.


Société de conseil spécialisée dans la fourniture de prestations visant à réduire le risque de cyberattaques, notamment pour les sociétés fournissant des prestations en SaaS.


Société de conseil cotée qui fournit des logiciels et des prestations de conseil, principalement en transformation digitale, à des clients d'envergure internationale, principalement dans le retail, l'assurance et la technologie.

109 M€ CHIFFRE D'AFFAIRES ANNUEL
Un des principaux fournisseurs américains de solutions technologiques utilisées par les cabinets d'avocats, les assureurs et les services juridiques des entreprises dans le cadre de litiges.


Société cotée leader dans les services informatiques en Suède et en Norvège, particulièrement bien positionnée auprès des mid caps et sur le segment des Fintechs.


CHIFFRE D'AFFAIRES ANNUEL
Société de conseil basée à Mumbai, spécialisée dans la résolution de problèmes complexes, avec des compétences pointues en intelligence artificielle et machine learning.
Bip est une société de conseil en management, technologie de l'information et transformation numérique issue d'un spin-off de Deloitte en 2003. Il s'agit du quatrième plus grand cabinet de conseil d'Italie, pays où elle continue de réaliser la majeure partie de son chiffre d'affaires. Bip emploie plus de 3 300 personnes et compte plus de 800 clients, principalement des grands comptes dans différents secteurs tels que les Télécoms/Média, l'énergie, les services publics ou encore les services financiers.
Bip intervient sur un marché en forte croissance, notamment en Italie où le secteur du conseil rattrape son retard sur les autres pays européens, avec une progression annuelle du marché de 7 % depuis 2013 et une croissance attendue supérieure à 5 % pour les prochaines années.
Le positionnement de Bip, à mi-chemin entre le conseil en management traditionnel et les services informatiques, lui permet de nettement surperformer la croissance du marché du conseil en Italie. Son modèle économique est particulièrement efficace, caractérisé par un taux d'occupation élevé et des frais généraux, commerciaux et marketing limités. La société peut ainsi proposer une offre rentable avec un personnel hautement qualifié.
Le positionnement éprouvé de BIP et son avantage compétitif dans le digital devraient lui permettre de surperformer la croissance du marché italien, tout en continuant à développer ses solutions numériques et sa présence à l'international, notamment au moyen d'acquisitions ciblées.

L'activité de BIP est restée bien orientée en 2020 malgré la crise de la Covid-19.
Le chiffre d'affaires issu de l'activité transformation digitale a connu une demande soutenue – progressant de 32 % en 2020 par rapport à 2019 – et représente aujourd'hui près de 29 % du chiffre d'affaires total de Bip.
BIP a finalisé la plus grande acquisition de son histoire en juillet, celle de Chaucer Consulting, qui permet au groupe de renforcer significativement son exposition au Royaume-Uni, de mettre un pied aux États-Unis et d'augmenter la part de son chiffre d'affaires provenant de l'international. En novembre, Chaucer a, par ailleurs, racheté un cabinet de conseil basé au Royaume-Uni et spécialisé dans le digital.
En 2020, les résultats de BIP ont une nouvelle fois dépassé les prévisions du budget et du business plan, tant en termes de chiffre d'affaires (croissance de 18 % vs 2019) que d'EBITDA (hausse de 26 % vs 2019).
La croissance éprouvée de l'entreprise, son excellente performance opérationnelle et sa capacité à générer du cash devraient constituer des éléments extrêmement attractifs pour la cession à terme. Celle-ci pourrait prendre la forme d'une introduction en bourse, d'un LBO tertiaire ou d'une cession à un acquéreur stratégique.

ThoughtWorks est une entreprise leader dans la transformation digitale et le développement de logiciels, qui accompagne ses clients dans la résolution de problèmes technologiques complexes. Basée à Chicago, la société compte plus de 8 000 collaborateurs répartis sur 45 bureaux dans 17 pays. Spécialisée dans la conception et la réalisation de logiciels sur mesure pour les entreprises du Fortune 1000, ThoughtWorks est considérée comme un acteur de référence dans l'accompagnement des entreprises pour la résolution des problématiques les plus complexes en transformation digitale. Les fonds Apax ont acquis ThoughtWorks en octobre 2017.
L'expérience significative que possède Apax dans le secteur des services en technologies s'est avérée déterminante dans la concrétisation de la transaction. Pour avoir contribué avec succès à la réalisation d'opérations de croissance externe de sociétés similaires, Apax est convaincu que la transformation digitale est un secteur à fort potentiel de croissance, les sociétés investissant de plus en plus dans ce domaine pour

rester concurrentielles. ThoughtWorks se distingue par sa position de leader grâce à la notoriété de sa marque, à sa réputation en matière d'innovation et au savoir-faire de ses équipes. La thèse d'investissement consiste à accompagner ThoughtWorks dans l'accélération de sa croissance et l'amélioration de ses marges, tout en préservant sa spécificité en termes de recrutement des meilleurs talents et de différentiation sur le marché.
Apax déploie au sein de ThoughtWorks les meilleures pratiques acquises suite aux investissements réalisés précédemment dans ce secteur. La société présente notamment un potentiel d'accélération de sa croissance grâce à une meilleure gestion de ses comptes clients, une amélioration de ses marges et la mise en place d'une stratégie commerciale plus ciblée.
Conjointement avec la direction, Apax a lancé plusieurs initiatives qui portent sur : i) l'amélioration de la gestion des comptes clients et d'exploration de données (datamining) pour renforcer la demande ; ii) le recrutement des meilleurs talents, ainsi que de postes clefs de direction pour renforcer certaines équipes régionales ; iii) des investissements ciblés dans les nouvelles technologies pour renforcer la différentiation et accélérer la croissance de la société ; iv) le développement des équipes support, en particulier sur le plan financier, pour soutenir la croissance de l'activité ; et v) l'optimisation des frais administratifs et généraux et l'amélioration des marges, un projet épaulé par l'équipe Operational Excellence d'Apax Partners LLP.
ThoughtWorks a poursuivi sa croissance en 2020, avec un chiffre d'affaires en hausse de 8 % (à taux de change constants), malgré l'impact de la crise sanitaire liée à la Covid-19 en début d'année. Alors que les secteurs du tourisme et de la distribution, notamment, ont souffert de la crise sanitaire, la société a bénéficié de son positionnement sur des segments considérés comme stratégiques par ses clients et de son exposition prépondérante à des entreprises de taille significative, diversifiées géographiquement et ayant une situation financière solide.
ThoughtWorks connaît une croissance à deux chiffres dans la plupart des pays dans lesquels elle est implantée, à l'exception de la Chine, de l'Australie et du Brésil.
La progression de sa marge d'EBITDA est tirée essentiellement par des économies sur les frais généraux, commerciaux et marketing.
La cession de ThoughtWorks devrait prendre la forme d'une introduction en bourse, avec un processus de préparation engagé.


* Hors Odigo, MyCase et Verint.
Activités tirées par la migration vers un modèle en SaaS, avec des contrats sous forme d'abonnements (qui se substituent aux licences) générant des revenus récurrents. Track-record d'Apax en matière de carve-outs (sociétés Duck Creek, Verint Systems et MyCase).
Hors Graitec et Odigo (valorisées au coût car intégrées en 2020), la juste valeur des Solutions logicielles au 31/12/2020 est de 151,5M€ pour un coût résiduel de 71,1M€.
Graitec
Secteur globalement très bien orienté dans le contexte de la crise sanitaire :



CHIFFRE D'AFFAIRES ANNUEL
Carve-out de la société AppFolio, spécialisé dans la fourniture de solutions logicielles en SaaS à destination des professions juridiques (gestion, facturation, reporting et solutions pour le paiement).


Fournisseur de premier plan de soutions logicielles ERP aux PME américaines présentes dans 4 secteurs : l'industrie manufacturière, le bâtiment et la construction, les services (sur site et informatiques) et le commerce.


3e fournisseur mondial de solutions logicielles de données en temps réel pour les organisations sportives. Plus de 500 organisations clientes dans le monde entier.
2e acteur dans le domaine des logiciels SaaS pour le marché
Société cotée qui emploie environ 1 200 employés dans 10 sites (États-Unis, Royaume-Uni, Espagne, Inde et Australie).
de l'assurance dommage aux US.
CHIFFRE D'AFFAIRES ANNUEL
177 M€
CHIFFRE D'AFFAIRES ANNUEL
Société cotée. Activité Customer Engagement (carve-out) spécialisée dans la fourniture de logiciels dédiés à l'amélioration de la performance des employés dans les centres de contact. Potentiel de croissance significatif lié à la transition vers des solutions en SaaS.

InfoVista est un des principaux éditeurs de solutions logicielles pour la gestion de la performance des réseaux. Depuis l'acquisition de TEMS en septembre 2016, la société bénéficie d'une envergure véritablement mondiale, avec un équilibre géographique entre l'Amérique (env. 35 % des ventes), l'Europe (env. 35 % dont moins de 10 % en France), et l'Asie, le Moyen-Orient et l'Afrique (env. 30 %).
L'offre InfoVista se compose de quatre solutions principales :
InfoVista est un leader mondial dans le domaine des solutions de performance réseau et application avec un positionnement haut de gamme et une valeur ajoutée réelle pour les clients (les 10 premiers opérateurs télécoms sont tous des clients d'InfoVista).
La société opère sur un marché en croissance : du fait du déploiement constant de nouvelles technologies, les opérateurs télécoms consacrent des budgets de plus en plus importants à la planification et à l'optimisation des réseaux

et à la garantie de service ; par ailleurs, dans les entreprises à forte composante technologique, compte tenu de la complexité des réseaux et de la profusion d'applications, la gestion de la performance de ces applications doit être optimisée.
Le modèle économique d'InfoVista est résilient avec (i) une base de clientèle diversifiée et stable comprenant 1 200 clients, (ii) plus de 50 % du chiffre d'affaires généré par l'activité récurrente de maintenance, (iii) 70 à 80 % de taux de pénétration chez les grands opérateurs télécoms et (iv) une structure peu capitalistique générant des cash-flows élevés.
La société est par ailleurs bien implantée à l'international avec une présence directe dans une vingtaine de pays et des produits distribués dans plus de 120 pays. Elle a démontré sa capacité à faire de la croissance externe et dispose de nombreuses opportunités pour acquérir de nouvelles technologies et/ou entrer sur des marchés connexes en poursuivant sa stratégie de build-up.
La thèse d'investissement d'Apax est d'aider InfoVista à générer des revenus supplémentaires par l'intégration des activités d'Ipanema (acquise en 2015), de poursuivre sa stratégie d'acquisitions, et de devenir un leader dans le domaine de l'optimisation de la performance des réseaux fixes et mobiles.
En 2017, la société a mis en œuvre avec succès un plan de restructuration pour i) intégrer pleinement les activités de TEMS, ii) générer des synergies de coûts importantes au sein du nouvel ensemble et iii) renforcer l'équipe de direction et les équipes commerciales et marketing.
Depuis 2018, InfoVista se concentre sur la refonte de son organisation commerciale et marketing pour redynamiser son activité.
Le nouveau PDG, Jose Duarte, a été nommé en janvier 2019 avec pour feuille de route l'accélération de la croissance et la hausse de la rentabilité à travers un nouveau plan stratégique pluriannuel.
En juillet 2019, la société a mis en place une nouvelle organisation commerciale, basée sur les clients et les solutions et non plus sur les zones géographiques. Construit autour de deux business units (Global Enterprise et Global Networks), ce nouveau modèle économique devrait monter en puissance et permettre à InfoVista de bénéficier de la croissance future, notamment dans les marchés du SD-WAN et de la 5G.
Sur les six premiers mois de l'exercice 2020/2021, le recul du chiffre d'affaires (- 6 %) s'explique principalement par l'impact de la crise sanitaire sur l'activité Maintenance et Services alors que la business unit Global Network a réalisé des performances en ligne avec son plan, soutenue par le développement des activités liées au déploiement de la 5G. Grâce aux efforts de rationalisation des coûts, l'EBITDA est en hausse de 15 % sur cette période.
Combinant un modèle économique résilient, une forte croissance, une très bonne performance opérationnelle et une forte génération de cash, InfoVista devrait susciter l'intérêt d'investisseurs financiers et d'acquéreurs stratégiques.


Odigo est un éditeur européen de premier plan de logiciels CCaaS (Contact Center as a Service) doté d'un positionnement unique axé sur les centres de contact d'envergure (plus de 250 postes de travail).
La société propose une plateforme technologique de pointe développée à partir de modules internes (canal voix entrant, serveur vocal interactif, moteur de routage…) et totalement ouverte à l'intégration de fonctionnalités tierces innovantes (à l'image de Google AI), accompagnée d'une offre de services de bout en bout.
Elle bénéficie d'une activité sur le cloud génératrice de revenus récurrents, soutenue par une clientèle fidèle de grandes entreprises dans une vingtaine de pays.
Odigo emploie environ 650 personnes dans cinq pays principaux (France, Espagne, Royaume-Uni, Benelux et Allemagne).
Odigo est positionnée sur le marché des logiciels CCaaS en croissance rapide et relativement atomisé. La société est l'un des premiers fournisseurs européens de solutions omnicanales de pointe, caractérisées par un solide avantage compétitif en termes de facilité d'intégration, de renommée, d'expérience et d'interface utilisateurs.
Odigo bénéficie d'un modèle économique fondé sur des revenus récurrents, plus de 90 % de son chiffre d'affaires provenant des revenus du cloud issus de la vente de logiciels et de solutions de télécommunication. Le taux de résiliation est très faible, les solutions de la société étant intégrées aux systèmes informatiques de ses clients.
La migration vers un modèle SaaS exclusif se poursuit, de manière à améliorer sensiblement la marge brute. Odigo est dirigée par une équipe solide qui a la capacité de mener à bien cette ambitieuse transformation.

Apax entend créer de la valeur en parachevant la transition en cours d'Odigo vers un modèle exclusivement SaaS et en faisant de la société le leader européen des solutions CCaaS. En outre, Apax souhaite accélérer le développement d'Odigo en Europe, notamment au Royaume-Uni, étant donné la notoriété accrue de sa marque et ses références solides. Enfin, la transformation digitale devrait créer de la valeur avec une offre de produits qui inclura des fonctionnalités digitales innovantes (à l'instar de l'IA) et permettra d'améliorer l'efficacité opérationnelle.
Le closing de l'investissement est intervenu le 30 décembre 2020.
Le plan de transformation en cours est en bonne voie avec les premiers bêta-testeurs de l'hébergement dans le cloud et une version logicielle unique disponible pour les nouveaux clients à partir de 2021. Odigo continue de renforcer sa position au Royaume-Uni, avec l'obtention récente de plusieurs contrats importants.
Suite à l'acquisition par Apax, le conseil d'administration d'Odigo a été renforcé par l'arrivée de deux membres indépendants disposant d'une solide expérience dans le domaine des solutions SaaS.
Le chiffre d'affaires d'Odigo a progressé de 5 % en 2020 et son EBITDA est resté stable, dans le contexte de la crise sanitaire.
La thèse d'investissement consiste à créer un spécialiste paneuropéen des solutions SaaS. À la sortie, Odigo devrait ainsi susciter l'intérêt d'acquéreurs aussi bien stratégiques que financiers.


Créé en 1986, Graitec est le troisième revendeur à valeur ajoutée (VAR) de produits Autodesk à l'échelle mondiale et le deuxième en Europe avec environ 102 000 abonnés. La société est l'un des principaux fournisseurs de solutions logicielles propriétaires à destination des professionnels du marché du BIM et de leurs 57 000 clients, dont la plupart sont facturés sous forme d'abonnements.
Spécialisé dans l'édition de logiciels, Graitec a repositionné son activité en 2013 suite à la cession d'une partie de son portefeuille à Autodesk (premier fournisseur mondial de solutions BIM). Le groupe a ensuite connu un développement rapide par croissance organique et via des acquisitions ciblées, portant son chiffre d'affaires à 126M€ en 2020.
Graitec a mis au point une suite complète de logiciels propriétaires autour de quatre domaines :
Sous la direction d'un entrepreneur visionnaire, Graitec exerce ses activités sur le marché dynamique du BIM. Ce marché, qui pèse 6,4M€, devrait croître à un rythme annuel moyen de l'ordre de 17 %, car le secteur du bâtiment est

encore peu digitalisé et la croissance de la productivité est faible. Les solutions BIM sont au cœur de la transformation digitale de l'industrie du BTP car elles brisent les silos qui existent entre les parties prenantes en les remplaçant par un modèle de conception 3D collaborative enrichi de modules complémentaires spécifiques pour chaque aspect d'un projet de construction.
Le modèle économique de Graitec est résilient, avec : i) un portefeuille diversifié de clients; ii) environ 75 % de revenus récurrents (issus des abonnements et de la maintenance) ; et iii) une structure peu capitalistique conduisant à une génération de cash-flow solide et à un fonds de roulement négatif.
La société est par ailleurs bien implantée à l'international avec une présence directe dans une vingtaine de pays. Elle a démontré sa capacité à se développer par acquisitions et dispose de nombreuses opportunités pour acquérir des VAR additionnels ou de nouvelles technologies en vue de compléter son offre de services.
La thèse d'investissement consiste à faire de Graitec le leader non américain du BIM en capitalisant sur la forte croissance de son activité de VAR pour accélérer le déploiement de ses propres solutions logicielles, et via des acquisitions ciblées.
Dix mois après l'investissement dans la société, dans le contexte de la pandémie de Covid-19, les efforts de l'équipe de direction se sont principalement concentrés sur la protection du personnel, les relations avec les clients, la liquidité et la profitabilité. Cependant, le management a pour objectifs de :
Le chiffre d'affaires a progressé de 7 % sur l'année (+ 3 % hors acquisitions), avec des évolutions contrastées : la très bonne performance de l'activité de revente des solutions Autodesk Platinum et Gold (facturée sous forme d'abonnements) a compensé le recul des ventes de logiciels propriétaires et des services, impactés par le report de certains projets en raison de la crise sanitaire. L'EBITDA est en très léger recul (- 1 %) en raison d'un mix produits défavorable.
Combinant un modèle économique fondé sur des revenus récurrents, un positionnement sur un marché en croissance, une performance organique solide et un taux de conversion en cash élevé, Graitec devrait susciter un vif intérêt de la part d'investisseurs financiers et d'acquéreurs stratégiques à la sortie. À ce moment-là, une introduction en bourse pourrait être également envisagée en fonction de la taille de la société.


PAYS États-Unis JUSTE VALEUR 22,3M€ DATE DE L'INVESTISSEMENT 2018 SECTEUR

% DU PORTEFEUILLE EN JUSTE VALEUR
Paycor est un fournisseur de premier plan de logiciels de gestion de la paie et des ressources humaines dédiés aux petites et moyennes entreprises aux États-Unis. Son offre produits comprend les procédures de recrutement et d'intégration des nouveaux salariés, la gestion des rémunérations, ainsi que des services de suivi du temps de présence des salariés, pour contribuer à garantir le bon fonctionnement des processus RH. Basée à Cincinnati, dans l'Ohio, Paycor emploie environ 1 800 salariés et compte près de 28 000 clients.
Apax dispose d'une grande expérience dans le domaine des logiciels, Paycor représentant le huitième investissement réalisé par Apax Partners LLP depuis 2008 dans ce secteur. Capitalisant sur ses investissements précédents, l'équipe a identifié le sous-secteur des logiciels de gestion de la paie et des ressources humaines comme étant particulièrement attractif en raison de sa taille, de son taux de croissance, de sa fragmentation et de l'adoption croissante de solutions basées sur le cloud à la place des produits traditionnels et/ou internalisés. Paycor se distingue des autres acteurs du marché par l'étendue de sa gamme de solutions, la vigueur de sa croissance organique et son approche orientée clients.
La thèse d'investissement consiste à accélérer la croissance en investissant dans l'organisation commerciale et marketing, l'innovation produits et les infrastructures pour gagner des parts de marché. L'amélioration des marges passe par la croissance organique de l'activité et par des opérations de fusions et acquisitions.
L'acquisition de Paycor a été finalisée en novembre 2018. Depuis cette date, Apax a lancé, en lien avec la société, plusieurs initiatives importantes, telles que : i) le remaniement de postes clés au sein du management (le CEO/fondateur est ainsi devenu Président et un nouveau CEO a été embauché), ii) des actions ciblées sur l'amélioration de la productivité, iii) la mobilisation des compétences de l'Operational Excellence Practice d'Apax pour intensifier les efforts de marketing digital déployés par la société, et iv) la réalisation de petites acquisitions complémentaires (ex. : l'acquisition de Ximble, solution de planning des salariés disponible sur le cloud, pour renforcer l'offre en matière de gestion du temps des salariés).
Après avoir subi un ralentissement significatif de la demande pour ses prestations relatives à la paie et à la gestion des ressources humaines pendant la première moitié de l'année (impactées par la hausse du chômage dans le contexte de l'épidémie de Covid-19), l'activité de Paycor a fortement rebondi depuis juillet dernier. Pendant le deuxième semestre, les ventes de licences ont progressé de 27 % par rapport à l'année précédente.
La cession de Paycor devrait prendre la forme d'une introduction en bourse, avec un processus de préparation engagé.

Vocalcom est un fournisseur de logiciels et de technologies multicanales pour les centres de contact.
Créée en 1995 par un entrepreneur visionnaire, Vocalcom propose aujourd'hui une gamme diversifiée de solutions et services autour de Hermes, son logiciel phare, à plus de 1 000 clients répartis dans une cinquantaine de pays. Elle comprend des produits SaaS disponibles sur le cloud, des ventes de licence, de la maintenance et des services associés (installation, formation, conseil, etc.).
Basée à Paris, la société emploie plus de 200 personnes et réalise plus de 60 % de son chiffre d'affaires hors de France, en particulier sur les marchés émergents, comme le Brésil et l'Afrique du Nord.
La société a réussi sa transformation, notamment la réorganisation de son management et l'évolution de son modèle, qui est passé de la vente de licences à une offre de solutions SaaS disponibles dans le cloud.

Vocalcom dispose d'un panel de solutions particulièrement fourni, qui permet à ses clients :
La thèse d'investissement consiste à accélérer la croissance de Vocalcom à l'international et d'en faire un des leaders dans le domaine de la gestion des centres de contact et des relations clients.
Au moment de l'investissement, le modèle économique de Vocalcom était basé sur la vente de licences avec des revenus encaissés au moment de la signature des contrats alors que le modèle SaaS fonctionne sous forme d'abonnement, avec des revenus comptabilisés et encaissés de façon récurrente tout au long de la vie du contrat.
Cette migration vers un modèle en SaaS a permis de porter à environ 70 % le pourcentage de revenus récurrents, ce qui donne une grande visibilité sur le cash généré par la société.
Vocalcom dispose désormais d'une plateforme solide pour déployer une stratégie de création de valeur basée sur la croissance des marchés SaaS/Cloud sur lesquels la demande est forte.
Entre 2012 et 2018, avec le soutien d'Apax, les équipes de Vocalcom et son fondateur ont réalisé des investissements complémentaires, permettant d'accélérer le développement de la société.
En 2015, Vocalcom a mis en place une nouvelle organisation, avec l'arrivée d'un nouveau CEO et d'un nouveau Président.
En décembre 2019, Vocalcom a cédé Opportunity, sa filiale spécialisée dans la gestion automatisée de la relation clients, pour se concentrer sur l'offre de solutions SaaS basées sur le cloud, un segment à forte croissance.
Vocalcom a réalisé une performance satisfaisante dans le contexte de la crise sanitaire. Son chiffre d'affaires est resté stable en 2020, tiré par les activités en mode Saas, qui ont enregistré une croissance de 7 %, compensant le recul des ventes de licences, services et produits Hardware, impactés par la crise sanitaire. Le recentrage sur les activités SaaS/ cloud, facturées sous forme d'abonnements (qui représentent la moitié des ventes à fin 2020) donne à la société une visibilité accrue sur ses revenus.
L'amélioration des performances opérationnelles et financières de la société pourrait conduire Apax à envisager une cession totale, si de potentiels acquéreurs se manifestaient.


Demande en solutions de communication tirée à la fois par la forte hausse de la mobilité à l'échelle mondiale, l'internationalisation des entreprises et l'explosion de la consommation de bande passante (liée à la data). Savoir-faire significatif d'Apax dans le secteur :
Récurrence des revenus (modèle de facturation sous forme d'abonnements).
Très bonnes performances globales en 2020, en dépit du ralentissement des activités liées au transport. Montée en gamme avec une offre croissante de services à haute valeur ajoutée :
Intégration de Destiny dans le portefeuille, 1er build-up Post closing : cession d'une partie du capital d'Expereo à Vitruvian Partners (Apax restant actionnaire minoritaire de la société à travers le fonds Apax France IX).




CHIFFRE D'AFFAIRES ANNUEL
Société leader dans la fourniture de solutions de communication (voix et data) par satellite, acquise par Apax Partners LLP en 2019 au sein d'un consortium de 4 investisseurs.
Basée au Royaume-Uni, Inmarsat emploie plus de 1 800 collaborateurs dans le monde entier.
Avec un dispositif de 2 constellations géostationnaires et 14 satellites, Inmarsat équipe les secteurs maritime et aérien mais également terrestre (dans des zones isolées).
En 2020, les activités ont globalement bien résisté à la crise sanitaire, à l'exception de l'aérien. Les réductions de coûts ont permis d'atténuer l'impact de la diminution du chiffre d'affaires sur l'EBITDA.


Marlink est l'un des principaux fournisseurs de solutions de communication par satellite dans le monde. La société équipe à la fois les entreprises du secteur maritime et des milliers d'utilisateurs opérant dans des environnements difficiles (extraction minière, production d'énergie et humanitaire), qui nécessitent des services de connectivité mobile et fixe extrêmement fiables. Implantée dans 14 pays à travers l'Europe, l'Asie, le Moyen-Orient et l'Amérique, Marlink commercialise ses produits en direct ou à travers un réseau de distribution d'environ 400 revendeurs dans le monde.
Marlink est un leader mondial des services de communication par satellite dans le domaine civil. La société recouvre le périmètre des activités civiles de Vizada, une ancienne société du portefeuille d'Apax/Altamir cédée au groupe Airbus en 2011. Les activités maritimes, sur lesquelles elle est leader mondial, représentent la plus grosse part de son chiffre d'affaires. Ses ventes sont tirées par le VSAT maritime à bandes de fréquence « ka et ku », un segment attractif et en pleine expansion. La société est bien positionnée pour capter la croissance du marché grâce à (i) une offre de produits complète, (ii) un réseau de distribution mondial et (iii) une base de clientèle large et diversifiée.

La thèse d'investissement repose sur différents leviers de création de valeur : (i) accélérer le développement du VSAT ; (ii) développer des services à valeur ajoutée au-delà des services de connexion afin d'augmenter le revenu moyen par abonné (ARPU) et de fidéliser la clientèle ; (iii) se renforcer sur les principaux marchés verticaux dans le domaine terrestre (pétrole/gaz onshore, extraction minière, médias et humanitaire) ; (iv) améliorer la rentabilité grâce à une meilleure efficacité opérationnelle et à l'externalisation des activités d'installation et de maintenance ; (v) consolider une industrie très fragmentée.
Marlink a activement poursuivi sa stratégie de croissance aussi bien interne qu'externe. En novembre 2016, soit six mois après l'acquisition par Apax, la société a acquis la société italienne Telemar, créant ainsi le leader mondial des communications, solutions numériques et de la maintenance d'équipements dans le secteur maritime. Le nouveau groupe équipe plus d'un navire sur trois dans le monde.
En 2017, la société a acquis Palantir – le spécialiste norvégien des solutions informatiques embarquées – ainsi que deux fournisseurs de services : RadioHolland (400 navires équipés VSAT dans le segment de la marine marchande) et LiveWire (45 navires équipés VSAT sur le segment de la plaisance).
En 2018, Marlink a finalisé l'acquisition d'OmniAccess, leader des solutions de connexion haut débit à destination des super-yachts et des compagnies de croisière de luxe.
En décembre 2020, Marlink a signé l'acquisition de son concurrent direct, la société ITC Global, renforçant ainsi le poids de sa division Énergie Entreprises.
Ces transactions ont donné naissance au leader mondial des services VSAT maritime avec un chiffre d'affaires annuel de près de 500M\$, environ 1 000 salariés et une base installée VSAT de plus de 6 400 navires.
Marlink continue d'accélérer le développement de son offre de services VSAT à plus forte marge, qui se substitue progressivement à l'activité historique basée sur la technologie MSS. L'intégration de Telemar a été réalisée avec succès et a contribué activement à l'expansion de Marlink dans le VSAT grâce à la captation de nouveaux abonnés et à la migration des abonnés existants vers le réseau de Marlink. Depuis le recrutement d'un nouveau responsable en 2017, les activités terrestres font preuve d'une performance solide et d'une très forte dynamique commerciale.
Marlink a affiché une très bonne performance en 2020 malgré la crise sanitaire liée à la Covid-19, avec un recul du chiffre d'affaires limité à - 2 % et un EBITDA en hausse de + 4 % par rapport à 2019.
Dans le contexte de la consolidation du marché qui est en cours, la société pourrait être cédée soit à un acteur stratégique désireux de renforcer sa présence dans le secteur maritime soit à un investisseur financier attiré par la position de leader et le potentiel de croissance de Marlink.


Expereo est l'un des principaux fournisseurs mondiaux de connectivité Internet et de services managés. La société gère plus de 10 700 sites uniques dans plus de 195 pays et compte une clientèle de plus de 1 300 multinationales.
Son cœur de métier consiste à fournir et gérer la connectivité Internet de ses clients multinationaux à partir d'un réseau de près de 3 300 fournisseurs. Elle propose par ailleurs des services technologiques à haute valeur ajoutée, tels que des solutions d'accélération cloud et SD-WAN, permettant d'augmenter la performance et la flexibilité des réseaux des clients.
Expereo détient des positions fortes sur les marchés mondiaux très attractifs des services cloud et des réseaux SD-WAN. Acycliques et en forte croissance, ces marchés bénéficient de tendances de long terme solides, telles que la migration globale des réseaux privés vers les réseaux IP, l'augmentation de la consommation de bande passante et l'internationalisation des entreprises.
Expereo offre des solutions et des technologies différenciées et innovantes. La société est pilotée par une équipe de direction solide, dotée d'une vision stratégique claire et qui a prouvé sa capacité à réaliser ses objectifs. Grâce au réseau unique de partenaires locaux et à la plateforme technologique qu'elle a développée, elle dispose d'un portefeuille XDN bien calibré pour accélérer l'agilité des réseaux d'entreprises et faciliter ainsi la transformation digitale de ses clients.
La société affiche d'excellentes performances, son chiffre d'affaires ayant enregistré une croissance à deux chiffres au cours des dernières années. Elle a noué des relations à long terme avec un nombre important de grands comptes et de partenaires commerciaux de premier plan. Son modèle économique combine une forte résilience (les abonnements représentent plus de 90 % du chiffre d'affaires) et un potentiel de croissance élevé avec des investissements limités.
L'objectif est d'accélérer la croissance d'Expereo en enrichissant son portefeuille de produits, en réalisant des acquisitions complémentaires et en offrant un niveau d'excellence toujours plus élevé dans l'exécution de la stratégie et la qualité des prestations fournies à travers le monde.

Depuis son acquisition par Apax Partners SAS en septembre 2018, Expereo a enregistré une performance parfaitement conforme à son plan de développement. Elle a mis en œuvre plusieurs initiatives destinées à accroître son efficacité opérationnelle et à améliorer ses produits, telles que :
En 2020, l'acquisition de Global Internet, une plateforme technologique de pointe, a permis à Expereo de renforcer sensiblement son leadership mondial dans les canaux indirects. Avec son siège social à Amsterdam, Global Internet est le deuxième agrégateur de connectivité IP derrière Expereo.
Malgré la crise sanitaire liée à la Covid-19, Expereo a poursuivi sa croissance organique et l'investissement dans ses activités. En 2020, son chiffre d'affaires pro forma a progressé de plus de 40 % par rapport à l'exercice précédent. Les ventes directes ont surperformé et représentent désormais 30 % de son activité mensuelle récurrente et 75 % de son carnet de commandes. Des services de valeur ajoutée, tels que le SD-WAN et l'accélération cloud ont également connu une forte progression.
Le 27 janvier 2021, Apax Partners SAS a signé la cession partielle d'Expereo à des fonds gérés par Vitruvian Partners. Le closing de l'opération devrait intervenir au mois de mai. Cette cession partielle permet de cristalliser une partie de la valeur substantielle créée après seulement deux ans d'accompagnement. Elle permettra également à Expereo de bénéficier d'opportunités de build-up plus importantes et de soutenir son développement aux États-Unis, afin d'accélérer sa position de leader dans un secteur encore émergent.


Destiny, dont le siège social est installé à Bruxelles, est un opérateur télécom alternatif B2B qui propose une offre complète de services de connectivité et de téléphonie (fixe et mobile), enrichis par des solutions de Communications Unifiées sous forme de Service (Unified Communications as a Service ; UCaaS) et d'autres services à valeur ajoutée dans le cloud. Très bien implanté sur le marché des PME, Destiny est le quatrième opérateur de télécommunications en Belgique et de loin le premier opérateur alternatif. La société détient en outre une position de solide « challenger » sur les marchés néerlandais et français.
Dirigé par une équipe fondatrice à l'esprit très entrepreneurial, Destiny fournit des services de communications UCaaS et cloud de grande qualité. Sur le marché belge, son taux de croissance est plus élevé que celui des autres opérateurs B2B de services de télécommunications et cloud.

La société sert un segment très attractif, qui affiche une croissance à deux chiffres, portée par l'adoption croissante des services cloud sur un marché où la pénétration des concurrents est encore faible. Grâce à sa technologie différenciée et à son offre de services innovants, Destiny est parfaitement positionnée pour continuer à prospérer sur le marché européen du cloud et des télécommunications, un marché encore très fragmenté qui offre de nombreuses opportunités de build-ups.
L'objectif d'Apax est d'accélérer la croissance de Destiny en poursuivant une stratégie ambitieuse d'acquisitions et d'internationalisation et en renforçant l'organisation et la plateforme technologique de la société afin de créer un leader paneuropéen des services cloud et UCaaS.
En 2020, Destiny a réalisé deux acquisitions et a obtenu l'exclusivité pour quatre nouvelles opérations.
Durant l'année, quatre initiatives importantes visant à améliorer l'efficacité opérationnelle ont été réalisées ou lancées :
La société a réalisé une excellente performance en 2020, qui se traduit par une croissance de 12 % de son chiffre d'affaires et une progression de 26 % de son EBITDA (intégrant l'impact des build-ups). La crise liée à la Covid-19 a montré la résilience du business model de la société, avec une demande soutenue en solutions de communication (liée notamment à la généralisation du télétravail) et une migration continue des entreprises vers les solutions disponibles sur le cloud.
La croissance très soutenue de la société, sa technologie différenciée et ses fondamentaux solides (revenus récurrents, conversion en cash) devraient représenter des aspects très attractifs lors du désinvestissement. Ce dernier pourrait prendre la forme d'une cession à un repreneur industriel, d'un LBO tertiaire ou d'une introduction en Bourse.



Gains de parts de marché permettant d'optimiser les flux et donc d'améliorer les marges pour les sociétés Safety Kleen, Tosca, Quality Distribution et ADCO (route businesses).
Build-ups significatifs chez Tosca (acquisition transformante de Contraload) et 8 build-ups pour ADCO depuis l'acquisition par Apax Partners LLP en 2019.


Principal fournisseur européen de solutions d'installations sanitaires mobiles, à destination des entreprises de BTP et organisateurs d'évènements publics.
Présence sur l'ensemble de la chaîne de valeur.

CHIFFRE D'AFFAIRES ANNUEL
Fournisseur de solutions de surveillance électronique.
dégraissage et le nettoyage des
Expansion géographique, renforcement de l'offre produits et synergies suite à l'intégration de Polymer Logistics (société acquise en 2019) et de Contraload.


CHIFFRE D'AFFAIRES ANNUEL
Acteur majeur dans la franchise de services d'aide à la personne : 9 marques différentes, dont 5 acquises depuis 2018. Plus de 1 900 franchisés aux US, au Canada et en Amérique latine.


AEB Group est un leader mondial des ingrédients biotechnologiques, des services connexes et des équipements pour les marchés des produits alimentaires, du vin et des boissons. Forte d'une présence unique sur les cinq continents, la société emploie plus de 300 personnes, dont environ 170 agents et représentants commerciaux dans 15 pays. Elle compte huit unités de production, quatre centres de recherche et développement et sept laboratoires de contrôle qualité dans le monde et collabore avec plus de 20 universités et instituts de recherche pour favoriser l'innovation permanente.
AEB propose à ses clients des solutions fortement différenciées grâce à une gamme de 600 produits exclusifs et à des équipements spécialisés, spécifiquement conçus pour les marchés du vin, de la bière, des jus, du cidre et de l'industrie alimentaire.
Le marché sur lequel opère AEB est relativement fragmenté (la part de marché combinée des cinq premiers acteurs avoisine 55 %) et présente un potentiel de consolidation future. Il se caractérise par sa résilience, une faible sensibilité aux cycles économiques et des barrières élevées à l'entrée.

AEB est bien positionnée pour renforcer son statut de leader sur ce marché résilient et en croissance. La société bénéficie d'une équipe de direction solide, d'une culture de l'innovation continue et de l'expérience d'un réseau d'agents et de représentants commerciaux sans équivalent chez ses concurrents.
AEB possède un modèle économique attractif qui combine rentabilité, forte récurrence des revenus, et conversion en cash significative.
La thèse d'investissement repose sur l'expérience d'AEB, sur les compétences de ses équipes en matière d'innovation ainsi que sur une stratégie de développement clairement définie.
Apax a l'intention de continuer à étendre la couverture internationale de la société et pilotera une politique ambitieuse d'acquisitions en s'appuyant sur son réseau d'agents et de commerciaux à l'international.
Apax procédera également à la transformation digitale de l'entreprise, visant à réduire son coût d'acquisition client et à optimiser sa politique commerciale grâce à des solutions basées sur la data, et en capitalisant sur son équipe d'experts à l'échelle mondiale.
Une nouvelle filiale a été créée en Chine pour servir les clients locaux. En février 2019, AEB a acheté Danmil, société danoise de produits de filtration, qui présente un potentiel de croissance significatif. Les performances de Danmil sont en ligne avec son plan.
Des discussions sont en cours avec certaines cibles potentielles en France et en Italie.
AEB a bien résisté à la crise sanitaire, avec un recul limité de son chiffre d'affaires sur l'année (- 4 %), en dépit d'une consommation de vin et de bière en forte baisse dans le circuit CHR. La réduction des coûts, notamment les frais de déplacement et les dépenses liées aux salons et manifestations, s'est traduite par une progression de 8 % de l'EBITDA. L'activité Produits pour la filtration (Danmil), acquise en 2019, a réalisé une très bonne performance en 2020 et l'activité Équipements est en cours de redressement sous l'impulsion de son nouveau CEO.
L'objectif est de créer le leader mondial incontesté des solutions destinées à améliorer les processus naturels dans les secteurs du vin et de la bière, puis de le céder à un acquéreur stratégique ou financier.


* Hors Manappuram, Guotai, Shriram et Huarong.


1 230 M€ CHIFFRE D'AFFAIRES ANNUEL
Un des principaux courtiers d'assurance indépendants aux États-Unis avec des bureaux dans plus de 30 États ainsi qu'à Londres.
Plus de 225 bureaux dans 36 États américains, offrant des services de courtage IARD aux entreprises et aux particuliers.

Une des principales sociétés financières chinoises, basée et cotée à Shangai. Présente dans l'activité de courtage, la banque d'investissement, la gestion d'actifs et le crédit.


CHIFFRE D'AFFAIRES ANNUEL
Un des leaders indiens en matière de services financiers : prêts sur gages et financement de deux roues et prêts aux PME.
Réseau décentralisé de près de 1 000 points de vente au Sud de l'Inde permettant d'adresser une clientèle non couverte par les services financiers traditionnels.

Gamalife, plateforme européenne proposant des produits d'épargne et d'assurance vie, constituée à partir de la société portugaise GNB Vida, ancienne filiale de la banque Novo Banco, 4e acteur du secteur sur le marché portugais.
Croissance par acquisitions sur un secteur fragmenté où la plupart des acteurs sont des filiales non stratégiques d'établissements financiers.


Société cotée à Bombay, 2e prêteur sur gages en Inde, particulièrement bien implanté dans les régions rurales et péri-urbaines.
Acteur significatif de la micro-finance (> 5M de clients).

Huarong, premier gestionnaire d'actifs chinois par la taille, offre une large gamme de services financiers, avec une spécialisation
dans les prêts non performants et prêts aux PME. Société cotée à Hong Kong, 31 succursales sur l'ensemble du territoire national.


Fondé en 2000, Entoria (ex Ciprés Assurances) est un courtier grossiste spécialisé dans l'assurance santé et prévoyance, qui conçoit, souscrit et gère des programmes d'assurance santé et prévoyance dédiés aux travailleurs indépendants ainsi qu'aux dirigeants et salariés des PME et TPE.
La société leur propose une gamme de produits et services visant à sécuriser leurs revenus, préserver leur patrimoine et leur santé et les protéger contre les accidents de la vie.
Pour accélérer sa croissance interne, Ciprés a acquis le courtier Axelliance en août 2018, une étape majeure dans sa stratégie de développement. Disposant d'un savoir-faire reconnu dans l'assurance santé et prévoyance ainsi que dans l'assurance dommages, Axelliance apporte des compétences nouvelles à Ciprés. Elle s'adresse en effet principalement aux PME et TPE ainsi qu'aux travailleurs indépendants et ses produits sont commercialisés aussi bien en direct que par le biais d'un réseau de courtiers.
Entoria possède un modèle économique attractif basé sur la récurrence, la prévisibilité, une rentabilité élevée et une forte génération de cash.
Le marché sous-jacent des grossistes en santé et prévoyance représente un segment d'environ 1Md€ pour un marché français totalisant 11Mds€, qui croît d'environ 7 % par an et bénéficie d'importantes barrières à l'entrée.

Entoria est bien placée pour tirer parti de cette croissance, compte tenu de son positionnement de spécialiste, de son leadership et d'une image favorable auprès des assureurs et des courtiers. Le plan de développement consiste à élargir le réseau de courtiers, à bénéficier d'un accroissement du volume d'activité de courtage et à diversifier l'offre de produits.
Entoria travaille à la transformation digitale de l'ensemble de ses processus à travers la refonte de son logiciel interne. L'objectif est de disposer d'un 'front', d'un 'middle' et d'un 'back office' intégrés et de pouvoir gérer la diversification des produits, notamment pour tirer parti de l'intégration d'Axelliance. À cette fin, Entoria a déployé en 2018 un extranet destiné à son réseau de courtiers, qui permet à leurs clients de souscrire à une solution multiproduits entièrement numérique, accompagnée d'un service de signature électronique sécurisée. Il permet également aux courtiers de gérer leurs comptes clients. La modernisation de cet extranet est un axe prioritaire du plan digital 2020-2021, et l'objectif prioritaire du nouveau directeur Marketing et Digital recruté en décembre 2020.
En parallèle, Entoria a lancé en 2020 un nouveau site Internet pour les clients finaux, visant à faciliter la gestion des flux pour les responsables RH des entreprises individuelles et des PME, site très bien accueilli à ce jour.
3,5 ans après l'investissement, bien que le chiffre d'affaires et l'EBITDA d'Entoria aient augmenté par rapport aux niveaux observés à la date de la prise de participation (sous l'effet de la croissance organique et de l'acquisition d'Axelliance en 2018), la performance de la société est inférieure aux attentes. Dans ce contexte, Apax a nommé Fabrice Jollois, ancien Directeur-Général adjoint du groupe Gan Assurances, à la fonction de Président d'Entoria à compter de janvier 2021. Il succédera à Laurent Ouazana, fondateur et Président-Directeur général d'Entoria jusqu'en 2018, qui restera impliqué dans la société en tant que membre du Conseil de surveillance. Dans le même temps, l'équipe de direction a été renforcée avec la nomination d'un nouveau directeur Financier et d'un directeur Marketing et Digital en 2020. D'autres recrutements sont prévus pour épauler le nouveau Président d'Entoria dans la relance de la société. Entoria continue de présenter des fondamentaux très solides sur lesquels s'appuyer pour la mise en œuvre de la stratégie, incluant une offre de produits de grande qualité, un réseau de courtiers robuste et des relations solides avec les assureurs.
Le chiffre d'affaires et l'EBITDA d'Entoria ont reculé de respectivement 18 % et 24 % en 2020, impactés par le ralentissement de l'activité lié aux confinements, par une performance commerciale moindre qu'attendue sur la nouvelle offre de produits et par la révision des termes de certains contrats négociés avec les assureurs.
Grâce à sa structure peu capitalistique, la société est fortement génératrice de cash-flows. Elle dispose d'un potentiel de croissance significatif qui repose sur l'expansion de son réseau de courtiers et de nouvelles offres produits. À terme, Entoria devrait intéresser des acquéreurs aussi bien financiers que stratégiques

Boats Group

* Hors Boats et KAR Global.
Très fort know-how d'Apax Partners LLP dans le soussecteur des places de marché en ligne (11 transactions, en incluant les participations gérées par Apax Digital).
Très grande réactivité des sociétés, qui a permis à l'activité de rebondir fortement à partir de juin et de revenir au niveau antérieur à la crise, voire de le dépasser et de gagner des parts de marché :
Très bonnes perspectives 2021 pour l'ensemble des sociétés.

CHIFFRE D'AFFAIRES ANNUEL
Principale plateforme de places de marché digitales de véhicules, biens immobiliers et offres d'emploi en Nouvelle-Zélande.
Principale place de marché généraliste pour les produits neufs et d'occasion.
4e site Web le plus visité dans le pays.
65 % des Néo-Zélandais équipés d'Internet visitent le site au moins une fois par mois.

Opérateur de plateformes d'annonces classées en ligne généralistes et spécialisées (secteurs de l'automobile, de l'immobilier et de l'emploi).
Portefeuille de plateformes parmi les plus fréquentées dans les pays baltes avec plus de 50 millions de visiteurs par mois.

CHIFFRE D'AFFAIRES ANNUEL
Principale place de marché digitale pour les petites annonces de bateaux de plaisance en Amérique du Nord et en Europe. Fournisseur de logiciels de commercialisation aux acteurs et revendeurs de l'industrie nautique.
Environ 65 millions de visiteurs par an sur ses sites Web, principalement : BoatTrader.com, YachtWorld.com et Boats.com.

Plateforme B2B de mise en relation des acheteurs et revendeurs en gros de véhicules (environ 4 millions de véhicules vendus chaque année sur la plateforme).
Fournisseur de solutions technologiques et de services marketing annexes aux ventes : financement, logistique, prestations de réparation.

Secteur fortement impacté par la crise sanitaire notamment pendant le confinement de mi-mars à mi-mai :
Rebond de l'activité dans la plupart des sociétés dès le mois de juin.
Accélération du déploiement des plans de transformation digitale, avec une montée en puissance des ventes en ligne pour tous les acteurs du secteur.



Réseau de 240 écoles dans 26 États américains visant à préparer les enfants âgés de 6 mois à 5 ans à l'excellence lors de leur entrée à l'école primaire.
Cible en priorité les ménages aisés des grandes agglomérations américaines.

CHIFFRE D'AFFAIRES ANNUEL
Société spécialisée dans la vente en ligne de prêt à porter de luxe (plus de 700 créateurs référencés, émergents ou établis).
95 % du chiffre d'affaires réalisé en ligne, principalement au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Australie et en Corée du Sud.

CHIFFRE D'AFFAIRES ANNUEL
Un des leaders américains du design et de la distribution de chaussures haut de gamme, de vêtements et d'accessoires, depuis 1928.
Produits commercialisés dans les grands magasins, via un réseau de boutiques en propre et également sur internet.

Premier site de vente en ligne d'articles de mode, d'électronique et d'équipements pour la maison et le jardin aux Pays-Bas (165 millions de visites /an).
Cible principalement une clientèle familiale de la classe moyenne.
Très fort taux de notoriété (95 %) auprès des foyers hollandais.
Un des principaux fournisseurs de solutions d'aide à l'apprentissage de la langue chinoise (off et on-line), présent auprès de 5 000 écoles (2,6 millions d'élèves) dans 134 villes de taille moyenne en Chine (28 provinces sur 34 adressées).
CHIFFRE D'AFFAIRES ANNUEL
60 M€

PAYS France JUSTE VALEUR 104,1M€ % DU PORTEFEUILLE EN JUSTE VALEUR 8,2% DATE DE L'INVESTISSEMENT 2010 COÛT RÉSIDUEL 88,7M€ SECTEUR

THOM Group est un leader de la distribution de la bijouterie en Europe, né en 2010 de la fusion des deux principaux acteurs français du secteur, Histoire d'Or et Marc Orian.
Après l'acquisition en 2016 des enseignes Stroili Oro en Italie et Oro Vivo en Allemagne, le groupe est désormais présent en France, en Italie, en Allemagne et en Belgique à travers un réseau de plus de 1 000 magasins en propre, principalement situés en centres commerciaux et sous les quatre enseignes suivantes : Histoire d'Or, Marc Orian, Stroili et Oro Vivo.
THOM Group occupe une position de leader sur un marché stable et fragmenté, dégageant des marges élevées et sur lequel la taille constitue un avantage concurrentiel important. Ses enseignes, situées dans des lieux stratégiques, se démarquent de celles de ses concurrents et s'appuient sur un mode de fonctionnement particulièrement performant. L'équipe dirigeante, de qualité exceptionnelle, expérimentée et très impliquée, possède une solide connaissance des deux entités Histoire d'Or et Marc Orian.
THOM Group affiche un potentiel de croissance important et Altamir entend poursuivre la transformation du groupe mis en œuvre depuis 2010 avec Apax : renforcement des positions à l'international, digitalisation du modèle économique – avec la montée en puissance de l'e-commerce – et développement d'un réseau de points de vente fonctionnant sur le principe de l'affiliation.
Depuis l'investissement et la fusion Histoire d'Or/Marc Orian, diverses initiatives créatrices de valeur ont été mises en place. Plusieurs dizaines de magasins ont été ouverts en France et en Belgique. En 2014, le groupe a réalisé plusieurs acquisitions, dont la plus significative est celle de 43 magasins Piery. Il s'est aussi développé à l'international, avec l'acquisition de deux chaînes de bijouterie dans le Nord de l'Italie et l'ouverture de plusieurs magasins dans ce pays. En 2013, un site de vente en ligne et une stratégie CRM/marketing digitalisée ont été lancés.
En juillet 2014, le groupe a émis un emprunt obligataire de 345M€ pour refinancer sa dette existante, financer l'acquisition

des magasins Piery et rembourser une partie des obligations convertibles des actionnaires, une transaction qui a permis à Altamir de recouvrer 40 % de sa participation initiale.
En octobre 2016, THOM Group a racheté le groupe Stroili, première chaîne de distribution de bijoux en Italie (369 magasins), ainsi que la filiale d'Oro Vivo en Allemagne (38 magasins), donnant ainsi naissance au premier distributeur européen de bijoux avec plus de 1 000 points de vente, plus de 5 000 employés et un chiffre d'affaires pro forma de plus de 600M€.
En juillet 2017, le groupe a refinancé sa dette obligataire avec un emprunt à terme de 565M€ lui permettant de réduire significativement ses charges d'intérêts annuelles.
En octobre 2019, THOM Europe a été rebaptisé THOM Group pour refléter l'ambition internationale du groupe.
THOM Group a montré une très bonne résilience à la crise sanitaire, avec un recul de son chiffre d'affaires et de son EBITDA limités à respectivement 9,4 % et 8,7 % sur l'exercice 2019/2020 (clos le 30 septembre) et une stabilité de son EBITDA sur les trois premiers mois de l'exercice 2020/2021 (correspondant au quatrième trimestre de l'année 2020) alors que le chiffre d'affaires reculait de 9 %, sous l'effet des confinements et couvre-feux mis en place à partir du mois de novembre. Cette bonne performance s'explique par un très fort rebond de l'activité sur la période juin/septembre et par la montée en puissance des ventes réalisées en ligne (+ 101 % sur le seul quatrième trimestre contre + 35 % sur l'ensemble de l'année 2020), dans le cadre de l'accélération de la stratégie omni-canale déployée depuis 2018.
À la suite de la décision de l'actionnaire majoritaire Bridgepoint de vendre sa participation dans la société THOM Group, Apax Partners SAS, Altamir et les fonds gérés par Amboise Partners SA ont cédé leur participation dans la société.
Parallèlement, Altamir a décidé d'acquérir l'intégralité du capital de la holding de contrôle de THOM Group, en partenariat avec l'équipe de direction et de nouveaux actionnaires. Altamir a ainsi investi en direct 100M€ dans la nouvelle entité et est devenu l'actionnaire de référence de THOM Group.
L'opération a été finalisée le 26 février 2021.

Snacks Développement est un des principaux fournisseurs de produits salés apéritifs à marque distributeur. Depuis plus de 20 ans, la société a développé son savoir-faire en créant des gammes de qualité en snacks extrudés, tuiles et crackers.
En tenant compte des activités de Kolak, société britannique acquise en 2016, et d'Ibersnacks, société espagnole acquise en octobre 2018, Snacks Développement produit environ 2,5 milliards de sachets de produits salés apéritifs pour les principales chaînes de distribution alimentaire en Europe, notamment celles basées en France, au Royaume-Uni, en Espagne, en Italie et au Benelux. Sa production annuelle dépasse 100 000 tonnes.
Snacks Développement est un leader paneuropéen des produits salés apéritifs à marque distributeur. La société fabrique des produits de qualité supérieure, possède des usines à la pointe du progrès et a déjà enregistré plusieurs succès à l'international. Elle s'emploie à lancer en permanence de nouveaux produits en suivant un processus d'innovation structuré. Ses gammes se distinguent par leur qualité dans la plupart des tests comparatifs à l'aveugle.

Snacks Développement opère sur un marché européen de taille significative, rentable et en pleine expansion, celui des produits apéritifs, (i) avec des gammes de produits communes à plusieurs pays (ex. : les tuiles), (ii) sur lequel la pénétration des marques de distributeurs est croissante, (iii) avec des barrières à l'entrée.
Snacks Développement a pour ambition de devenir un leader européen des produits apéritifs à marque distributeur. Elle poursuivra sa croissance par le biais de l'innovation produit et d'investissements dans ses sites de production. La société cherche également à se développer via des acquisitions en Europe.
Depuis l'investissement, Snacks Développement s'est concentrée sur plusieurs leviers créateurs de valeur. La société a augmenté ses ventes en France en élargissant sa gamme de produits apéritifs à marque distributeur et en utilisant de nouveaux canaux de distribution. Les ventes à l'international ont également progressé, tirées par l'augmentation des volumes de tuiles vendus à certains distributeurs européens.
En octobre 2016, Snacks Développement a acquis la société Kolak, un des principaux producteurs de chips et snacks au Royaume-Uni avec un chiffre d'affaires d'environ 140M€. Cette acquisition lui permet d'élargir sa gamme de produits aux chips et pop-corn.
En septembre 2018, Snacks Développement a acquis la société espagnole Ibersnacks. Avec un chiffre d'affaires d'environ 80M€, Ibersnacks est le fournisseur privilégié de produits salés apéritifs à marque distributeur auprès de Mercadona, premier distributeur alimentaire en Espagne. Cette acquisition permet à Snacks Développement d'augmenter sa taille, de diversifier son offre produits et d'élargir son empreinte géographique.
Le nouvel ensemble emploie environ 1 900 personnes sur huit sites de production, avec une présence commerciale dans dix pays européens.
La croissance organique du chiffre d'affaires de Snacks Développement pour l'exercice 2020/2021 (clos le 31 janvier) devrait être de 3 % par rapport à l'exercice précédent, reflétant le dynamisme de l'activité sur le marché français, qui compense une moindre performance commerciale au Royaume-Uni et l'impact négatif du taux de change EUR/GBP.
Le leadership de l'entreprise dans toute l'Europe de l'Ouest et son profil de croissance susciteront l'intérêt des acheteurs stratégiques et financiers.


Alain Afflelou est une chaîne de distribution d'optique leader en France et en Espagne. Depuis l'ouverture de son premier magasin en 1972, le groupe s'est considérablement développé et se positionne en tant que franchiseur de produits d'optique et d'aides auditives.
Au 31 octobre 2020, la société disposait d'un réseau de 1 430 points de vente, dont 959 en France, 332 en Espagne et 139 dans 11 autres pays.
Intervenant sur le marché vaste et résilient de l'optique, Alain Afflelou présente un modèle économique solide fondé sur la franchise, qui bénéficie d'une marque à forte notoriété et d'un savoir-faire en matière de marketing, de communication et de produits exclusifs.
Axé sur les services et l'intermédiation, ce modèle est attractif, peu consommateur de capitaux et à coûts fixes limités.
L'objectif est de développer l'un des premiers franchiseurs européens de produits d'optique et d'aides auditives, avec une forte concentration sur l'Europe du Sud. Le groupe dispose d'un fort potentiel de croissance via l'ouverture de magasins sur ses principaux marchés, l'expansion à l'international, le développement de nouveaux produits et métiers et la rénovation de boutiques.
En mars 2017, accompagné par des sociétés de conseil de premier plan, le groupe a lancé une initiative de transformation digitale axée sur une refonte du parcours client ainsi que sur une revue des processus internes. Un nouveau Chief Digital Officer expérimenté a été embauché en novembre 2019 pour accélérer la mise en œuvre de cette initiative.

Le groupe continue de développer son activité d'aides auditives, qui compte déjà près de 300 points de vente, principalement sous forme de corners dans les magasins d'optique.
Sur l'exercice 2019/2020 (clos le 31 juillet) le chiffre d'affaires d'Alain Afflelou a reculé de 17 % et l'EBITDA de 34 %, impactés par la fermeture de la totalité des points de vente pendant le confinement de mi-mars à mi-mai. La mise en place d'un protocole sanitaire strict dans les magasins ainsi que l'accélération de la transformation digitale (très forte croissance des ventes en ligne, prises de rendez-vous sur Internet et montée en puissance du marketing digital) ont permis à l'activité de rebondir fortement dès le mois de juin.
Au premier trimestre de l'exercice en cours (d'août à octobre 2020), le chiffre d'affaires réseaux du groupe a progressé de 15 %, tiré par un fort rebond post-confinement.
Dans un environnement toujours concurrentiel, le groupe continue de faire mieux que son marché grâce à la montée en puissance de ses réseaux fermés, à la poursuite des efforts commerciaux et aux lancements de nouveaux produits tels que Magic ou les collections exclusives.
Le groupe poursuit activement son expansion en France et à l'international via l'ouverture de nouveaux magasins et des acquisitions.
De par la forte notoriété de sa marque, sa position de leader dans la franchise optique et son modèle économique peu capitalistique et fortement générateur de trésorerie, Alain Afflelou devrait susciter l'intérêt d'un certain nombre d'acquéreurs.


Créé en 2011, Sandaya est un opérateur intégré de campings haut de gamme qui s'est développé par l'acquisition successive de campings indépendants. Le groupe gère 29 campings quatre et cinq étoiles en France, en Belgique et en Espagne, principalement situés en bord de mer. Ils offrent un hébergement de grande qualité (mobile homes, lodges, chalets, emplacements pour tentes, caravanes et campingcars) et un large éventail de loisirs et de services (centres aquatiques, activités pour les enfants, aires de jeux, etc.).
Sa clientèle est française (52 % des réservations), ainsi que néerlandaise, belge, britannique et allemande.
Le modèle économique de Sandaya est basé sur la maîtrise de la chaîne de valeur des campings à travers : (i) la propriété du foncier (ou bail long terme) sur des sites de premier choix en bord de mer ; (ii) la propriété des équipements, fréquemment renouvelés conformément au positionnement haut de gamme du groupe ; (iii) la gestion directe de chaque site, en y déployant les meilleures pratiques du groupe et en procédant à un suivi de l'expérience client de manière systématique ; et (iv) une commercialisation directe via un site de vente en ligne, un centre d'appels, un catalogue papier et des commerciaux spécialisés auprès des comités d'entreprise.
Sandaya évolue sur un marché en croissance, résilient et très fragmenté, avec pour tendances de fond la montée en gamme et la consolidation du secteur.

La société propose une offre commerciale haut de gamme et différenciée, bâtie sur un modèle de « marque intégrée » permettant d'optimiser le chiffre d'affaires par la gestion du taux d'occupation et des tarifs, un strict contrôle du coût du foncier, de l'exploitation et de la distribution, ainsi qu'une stratégie de marque cohérente.
L'équipe de direction est composée d'entrepreneurs visionnaires, anciens dirigeants d'acteurs majeurs du secteur de l'hôtellerie de loisirs (Pierre et Vacances et Center Parcs), ayant fait leurs preuves en matière de consolidation après avoir négocié, intégré et optimisé avec succès 20 acquisitions de 2011 à octobre 2019.
Sandaya présente un fort potentiel de croissance, à la fois organique et par croissance externe.
La thèse d'investissement repose sur les leviers suivants : (i) la croissance externe : consolidation d'un marché des campings haut de gamme très fragmenté pour bénéficier d'économies d'échelle ; (ii) l'optimisation des leviers commerciaux grâce au numérique : yield management, augmentation du taux d'occupation, accroissement des ventes en ligne, etc. ; (iii) l'internationalisation : renforcement de la présence commerciale dans certains pays européens pour optimiser le taux d'occupation et les tarifs hors saison ; et (iv) l'optimisation de la structure financière : refinancement de la filiale détentrice du foncier pour dégager les ressources financières nécessaires à de nouvelles acquisitions.
À la fin de l'année 2020, Sandaya avait déjà acquis 21 campings (rajoutant 9 073 emplacements, + 196 % par rapport au périmètre lors de l'acquisition par Apax). Un certain nombre d'opportunités d'acquisition supplémentaires sont étudiées pour les saisons 2021 et 2022.
La société travaille également à l'optimisation du RevPar (Revenue Per Available Room) à périmètre constant, en remplaçant les tour-opérateurs et les emplacements vides par des mobile homes détenus en propre.
Par ailleurs, elle a renforcé son équipe de direction avec l'arrivée d'un directeur général en charge des ventes, du marketing et du numérique, d'un directeur financier, d'un responsable de fusions-acquisitions et d'un directeur des opérations. Depuis trois ans, elle a réalisé d'importants investissements pour développer la notoriété de la marque et optimiser les ventes en ligne pour les saisons à venir.
Depuis le début de la crise de Covid-19 en mars 2020, l'activité de la société a été significativement impactée. Tous les sites ont été fermés jusqu'au 19 juin 2020.
Pour l'exercice 2019/2020 (clos le 31 octobre), la société a réalisé un chiffre d'affaires en baisse de 6 % par rapport à l'exercice précédent, sous l'effet d'un recul de l'activité à périmètre constant (26 sites) lié à la fermeture des sites pendant 2,5 mois, compensé par l'acquisition de trois sites au début de la saison et un très bon niveau d'activité pendant la période de juillet-août.
Apax a annoncé le 8 mars 2021 avoir signé un accord portant sur la cession de Sandaya à un fonds géré par InfraVia.


* Hors InnovAge.
Année très contrastée selon les sociétés :

1 296 M€ CHIFFRE D'AFFAIRES ANNUEL
Un des leaders européens du secteur du diagnostic, qui offre des services en médecine de laboratoire, en imagerie et en pathologie dans 15 pays avec plus de 1 200 employés.
Leader européen en imagerie et pathologie numériques depuis l'acquisition de TMC en 2017.

Un des principaux prestataires de services de coordination de soins et d'assurance qualité, destinés notamment aux organismes payeurs américains au niveau fédéral et de chaque État.


CHIFFRE D'AFFAIRES ANNUEL
Fournisseur mondial de solutions de pointe destinées à un large éventail d'actes médico-esthétiques tels que le remodelage corporel, l'épilation, le détatouage, la réduction des rides ou le traitement de l'acné, des varices et de la cellulite.


Un leader mondial dans les domaines du diagnostic respiratoire, de la ventilation et du suivi postanesthésique.
Carve-out de la division Solutions respiratoires du groupe Becton Dickinson.
Fournisseur de solutions pour la perte de poids (protocole complet) et le bienêtre. Partenariats conclus avec plus de 3 000 cabinets médicaux, cliniques, chiropracteurs et pharmacies.

prestations transférées à domicile ou en télémédecine, permettant la protection des bénéficiaires du programme (pour mémoire : personnes âgées et/ou fragiles). • Activités de Candela et Healthium fortement impactées par le confinement de mars à mai (car prestations sur sites) ; très fort rebond en deuxième partie d'année (report de l'activité). Très bonne maîtrise des coûts dans le contexte de crise sanitaire, avec un impact favorable sur la marge d'EBITDA.
473 M€ CHIFFRE D'AFFAIRES ANNUEL
Société spécialisée dans les prestations sociales et médicales pour le maintien des personnes malades ou âgées dans le cadre du programme PACE (Programme of All Inclusive Care for the Elderly). Plus de 6 400 personnes âgées accompagnées dans 16 centres dédiés, à leur domicile ou en téléconsultation.


Premier fournisseur indépendant de matériel médical et chirurgical en Inde.
5 sites de production en Inde, force de vente d'environ 400 commerciaux et 1 300 distributeurs, particulièrement bien positionnée sur le marché des nursing homes indiennes (hôpitaux de petite taille).
En 2018, réaffirmant sa stratégie ambitieuse de croissance et de création de valeur sur la durée, Altamir a décidé de faire évoluer sa politique d'investissement et de prendre des engagements dans deux nouveaux fonds : Apax Development, lancé par Apax Partners SAS sur le segment small caps en France, et Apax Digital, lancé par Apax Partners LLP sur le marché mondial des entreprises à forte composante technologique.
L'objectif d'Altamir est de saisir de nouvelles opportunités sur des marchés porteurs, tout en capitalisant sur les avantages compétitifs d'Apax Partners : l'expertise sectorielle et la capacité à créer de la valeur via la transformation digitale, la croissance externe et l'internationalisation.

le segment small cap en France, Apax Partners dispose d'une équipe de 11 professionnels, qui gèrent le fonds Apax Development, dont la taille est de 255M€.
En France, le segment small cap est un marché dynamique et attractif en termes de prix et de potentiel de croissance des entreprises. Avec Apax Development, la stratégie d'Apax Partners SAS consiste à prendre des participations majoritaires dans des sociétés valorisées à moins de 100M€ dans ses quatre secteurs de spécialisation (TMT, Consumer, Santé et Services), une stratégie complémentaire à celle de ses autres fonds, qui investissent dans des entreprises ayant des valorisations supérieures à 100M€.
En octobre 2018, Altamir a souscrit à hauteur de 15M€ dans le fonds Apax Development.
Au cours de l'année 2020, Apax Development a investi dans la société éditrice du logiciel de gestion de la Trésorerie et des Risques Diapason. Cet investissement s'ajoute aux trois participations détenues dans Éric Bompard, Maison Routin et Rayonnance.
Fort d'une expérience de plus de 30 ans et d'une expertise approfondie de l'investissement dans le secteur des technologies et des télécommunications, Apax Partners LLP dispose d'une équipe de 19 professionnels dédiée à la gestion du fonds Apax Digital, d'un montant de 1,1Md\$.
La stratégie d'investissement d'Apax Digital consiste à prendre des participations majoritaires ou minoritaires dans des entreprises du secteur des technologies et du numérique qui ont une taille inférieure à celle des entreprises des fonds Apax VIII LP, Apax IX LP et Apax X LP. Les sociétés ciblées sont situées dans le périmètre d'Apax LLP, à savoir l'Europe, l'Amérique du Nord, la Chine, l'Inde et Israël.
Au cours de l'année 2020, Apax Digital a investi dans trois nouvelles sociétés, toutes basées aux États-Unis, ce qui porte à 10 le nombre de participations détenues par le fonds au 31 décembre 2020 : Accurate Background (fournisseur de solutions pour la sélection automatisée des candidats dans les processus de recrutement) Payfone (fournisseur de solutions d'identification et d'authentification sécurisées via les téléphones portables), et Pricefx (un leader dans l'édition de solutions logicielles de pricing en SaaS).
| Investissement résiduel | Valorisation | Investissement résiduel | Valorisation |
|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | (en millions d'euros) | (en millions d'euros) | (en millions d'euros) |
| 4,8 | 4,4 | 2,5 | 4,7 |
Le Private Equity consiste à investir dans une société non cotée, généralement dans le but d'accompagner le développement de son activité et d'améliorer sa performance.
Selon le modèle du Private Equity, une équipe de gestionnaires de fonds professionnels acquiert une participation dans une société privée, en suivant généralement une thèse d'investissement spécifique et un plan de création de valeur détaillé. En général, les investisseurs en Private Equity garantissent l'alignement des intérêts de toutes les parties prenantes, à savoir ceux de l'équipe de direction des sociétés, des apporteurs de capitaux dans les fonds de Private Equity et des gestionnaires de ces fonds, afin que les sociétés dans lesquelles ils investissent soient gérées du mieux possible.
Le modèle d'actionnariat en Private Equity peut s'appliquer à un large éventail d'entreprises, quels que soient leur catégorie, leur taille, leur secteur ou leur zone géographique. Il existe de nombreux cas dans la vie d'une entreprise où le rôle du Private Equity est clé, en particulier lors d'un changement de taille de l'entreprise, un changement d'actionnariat, un changement d'orientation stratégique ou un changement de structure et d'activités. Le point commun de toutes les sociétés concernées est l'existence d'un potentiel de croissance qui n'a pas été complètement exploité. Le Private Equity cherche à libérer ce potentiel par le biais de plans de création de valeur spécifiques.
La performance du Private Equity est généralement mesurée et évaluée en termes de multiples des montants investis et de Taux de Rentabilité Interne (TRI).
Le modèle du Private Equity présente plusieurs avantages qui favorisent la création de valeur et la réalisation de plus-values à long terme :
Les sociétés cotées de Private Equity (Listed Private Equity/ LPE), comme Altamir, sont des sociétés cotées qui investissent dans un portefeuille constitué principalement d'entreprises non cotées. Les parts de ces fonds cotés sont négociées en bourse de la même manière et aux côtés des actions d'autres sociétés industrielles et financières cotées.
Les fonds de Private Equity cotés offrent les mêmes rendements sous-jacents que les fonds de Private Equity traditionnels, mais sont accessibles sans montant minimum d'investissement ou périodes de blocage. Parmi les autres avantages de ces fonds cotés, citons leur exposition à plusieurs millésimes de fonds et le fait que le capital est déployé quasi immédiatement (sans devoir attendre les appels de fonds après l'identification d'une opportunité d'investissement, comme c'est le cas pour le Private Equity traditionnel). Par ailleurs, les actions des sociétés de Private Equity cotées affichent souvent un écart par rapport à leur valeur liquidative sous-jacente (un avantage ou un inconvénient, selon la perspective choisie).
Ils peuvent être regroupés en quatre catégories :
a) Les honoraires de gestion sont calculés sur les capitaux souscrits pendant la période dite d'investissement du fonds (cinq à six ans) et ensuite pour les quatre à cinq années restantes soit sur la même assiette avec un taux dégressif, soit sur les capitaux investis (en prix de revient) avec un taux identique ou inférieur.
Pendant la période d'investissement les taux pratiqués varient en fonction de la taille du fonds : de 1,5 % pour les fonds de taille supérieure à 3Mds€ à 2 % pour les fonds de taille inférieure à 1,5-2Mds€.
b) Ces honoraires de gestion couvrent l'ensemble des fonctions nécessaires à la bonne gestion du fonds à l'exception des frais de fonctionnement, qui sont décrits plus loin.
Ces honoraires sont facturés par les sociétés de gestion directement aux sociétés du portefeuille et n'apparaissent pas en comptabilité dans les coûts supportés par les fonds.
Les honoraires de transaction sont facturés au moment de l'acquisition et/ou de la cession d'une entreprise par le fonds et s'élèvent généralement à 1 % ou 2 % du montant global de la transaction. Les honoraires de suivi sont facturés annuellement sur une base forfaitaire.
Ces pratiques en termes de taux et d'assiette sont très diverses d'une société de gestion à une autre. Dans la plupart des cas, ces honoraires perçus directement des sociétés du portefeuille viennent en déduction des honoraires de gestion annuels payés par les fonds.
Ils sont de trois ordres :
Le carried interest se définit comme la participation aux bénéfices des gestionnaires d'un fonds de Private Equity, en fonction de la performance du fonds. Il s'agit de la part des gains réalisés par le fonds qui revient à ses gestionnaires, en général 20 % des plus-values réalisées au-delà d'un TRI annuel minimum (ou hurdle rate) qui est le plus souvent de 8 %, après prise en compte des frais de gestion. Si le TRI minimum n'est pas atteint, aucun carried interest n'est dû. Si le TRI minimum est atteint, alors le carried interest est dû sur l'intégralité des plus-values nettes des frais de gestion.
Il y a aujourd'hui deux grandes pratiques :
Ces fonds supportent des coûts à deux niveaux :
Comptablement, les fonds de fonds ne font apparaître que les coûts directs, les coûts indirects sont pris en compte dans la performance nette des fonds sous-jacents.
Les sociétés cotées de Private Equity sont des structures qui n'ont pas de limitation de vie dans le temps contrairement aux fonds qui ont une durée de vie de dix ans en général et qui ont vocation à s'auto-liquider.
Ces sociétés sont amenées naturellement à faire évoluer leur stratégie d'investissement et leurs modes de fonctionnement dans le temps. Comme les investissements se font dans des entreprises non cotées avec un horizon de long terme, les périodes de transition sont très longues pour passer d'une configuration A (résultant de la stratégie initiale) à une configuration B (traduction de la nouvelle stratégie).
Enfin, l'origine des sociétés cotées de Private Equity est très diverse : holding traditionnelle ou sociétés financières qui ont opté pour le modèle Private Equity, sociétés créées par des sociétés de gestion spécialisées dans la gestion de fonds de Private Equity, etc.
Alors que les fonds de Private Equity peuvent être, selon leurs stratégies, classés dans des catégories bien identifiées, et à l'intérieur de chaque catégorie sont généralement très comparables entre eux sous tous leurs aspects, il n'en va pas de même pour les sociétés cotées. Celles-ci sont beaucoup moins nombreuses que les fonds, et sont en général plus hybrides :
l dans leurs modes de fonctionnement :
On retrouve, tout d'abord, les quatre mêmes catégories de coûts que celles des fonds de Private Equity, avec, dans la catégorie des frais spécifiques de fonctionnement, des coûts
(1) Aussi bien les frais de gestion que le carried interest.
en général plus élevés du fait de la cotation et deux catégories de coûts supplémentaires :
Les sociétés autogérées, qui emploient les équipes de gestion et supportent tous les coûts liés aux processus d'investissement, de création de valeur et de désinvestissement, ne paient pas d'honoraires de gestion par définition. De même le carried interest attribué aux équipes prend des formes très variées (bonus, actions gratuites, stock-options, etc.).
Pour les sociétés qui investissent une partie de leurs actifs au travers de fonds, deux grands choix comptables sont possibles :
• le carried interest éventuel payé par la société cotée. En conséquence, les frais supportés par les fonds sousjacents ainsi que le carried interest payé par ces fonds n'apparaissent pas en lecture directe dans les comptes de la société cotée.
Il est extrêmement difficile aujourd'hui pour un actionnaire de comparer les coûts totaux de gestion des diverses sociétés cotées faute de transparence sur l'ensemble des coûts, Altamir étant comme indiqué ci-après une exception.
Même la comparaison des coûts directs nécessite de bien comprendre la nature de l'activité exercée (co-investissements aux cotés des fonds ou investissements au travers de fonds), le poids respectif de ces deux modes d'investissement s'ils cohabitent, et enfin les structures juridiques et les méthodes comptables utilisées.
Dans l'hypothèse où les coûts totaux ou directs des sociétés que l'on souhaite comparer ont pu être appréhendés, une dernière question demeure :
Quel dénominateur utiliser pour comparer les frais d'une structure à une autre ?
a) Quel dénominateur utiliser pour l'approche par les coûts totaux ?
| Le ratio : | Total des coûts | n'est pas pertinent |
|---|---|---|
| Actif Net Réévalué |
à partir du moment où l'on intègre dans le total des coûts les honoraires de gestion payés au niveau des fonds sous-jacents. En effet, comme ces honoraires de gestion sont calculés sur les capitaux souscrits dans ces fonds, et qu'il y a un très fort décalage dans le temps, en général trois à quatre ans, pour déployer ces capitaux et un délai minimum de deux ans pour qu'un investissement commence à s'apprécier, il en résulte que les coûts s'accroissent alors que l'ANR pendant deux ou trois ans ne s'accroît pas du fait de ces investissements (la fameuse courbe en J).
De ce fait, nous préconisons de choisir le ratio utilisé pour comparer les frais des fonds de Private Equity qui investissent en direct, à savoir :
L'utilisation de ce ratio pour une société cotée de Private Equity nécessite deux ajustements :
l'ANR moyen étant la moyenne de l'ANR d'ouverture et de clôture.
Co-investissement avec les fonds gérés par Apax Partners SA (aujourd'hui Amboise Partners SA), jusqu'au FPCI Apax France VII (aujourd'hui Aho20)
Depuis sa création en décembre 1995, Altamir a co-investi pari passu avec les fonds gérés par Apax Partners SA. Au 31 mars 2006, une nouvelle société, Amboise Investissement, a été créée et introduite en bourse. Également conseillée par Apax Partners SA, elle a co-investi pari passu avec les fonds gérés par Apax Partners SA et Altamir. Leurs portefeuilles respectifs étant composés des mêmes sociétés, Altamir et Amboise Investissement ont fusionné le 4 juin 2007, la Société prenant le nom d'Altamir Amboise. Cette dernière a conservé la vocation de co-investir aux mêmes conditions et en proportion des fonds gérés dans tout projet retenu pour les Fonds Professionnels de Capital Investissement (FPCI) gérés par Apax Partners SA. La Société et Apax Partners SA (aujourd'hui Amboise Partners SA) ont conclu, en avril 2007, une charte définissant toutes les règles de co-investissement (« charte de co-investissement »), qui donnait notamment à Altamir la faculté d'ajuster son taux de co-investissement au début de chaque semestre civil pour les six mois à venir en fonction de sa trésorerie prévisionnelle.
Le FPCI Apax France VII, renommé Aho20, est totalement investi depuis fin 2012 et ne peut donc plus réaliser de nouvelles acquisitions.
Altamir n'a plus d'engagement résiduel aux côtés du fonds Aho20, mais la Société peut être amenée à faire des investissements complémentaires dans les participations du portefeuille. Dans ce cas, le pourcentage de répartition entre Altamir et Aho20 est celui appliqué lors de l'investissement initial (et non celui en vigueur à la date de l'investissement complémentaire, si celui-ci est différent).
Au 31 décembre 2020, Aho20 ne détient plus que deux participations du portefeuille d'Altamir, Alain Afflelou et THOM Group (cette dernière ayant été cédée le 26 février 2021), ainsi que le carried interest dû aux porteurs de parts du fonds.
Dans le cadre du plan de succession de Maurice Tchenio, fondateur d'Apax Partners SA, la responsabilité du développement d'Apax Partners France a été transmise fin 2010 à ses associés, sous la conduite d'Eddie Misrahi. À cet effet, une nouvelle société de gestion a été créée : Apax Partners MidMarket SAS (aujourd'hui Apax Partners SAS) agréée par l'Autorité des Marchés Financiers.
Dès lors, depuis le lancement du fonds Apax France VIII, il n'y a plus unicité de pouvoir décisionnel entre Altamir Gérance et la société de gestion gérant le FPCI Apax France VIII.
Cette situation a conduit à décider qu'Altamir investirait dorénavant au travers des FPCI Apax France et non plus dans chaque société individuellement aux côtés des FPCI.
En pratique, dans l'ancienne configuration, les décisions d'investissement d'Altamir aux côtés des fonds Apax France consistaient à déterminer un pourcentage de coinvestissement au lancement de chaque nouveau fonds et, au début de chaque semestre, à ajuster ce pourcentage en fonction de la trésorerie disponible d'Altamir. Dans la nouvelle configuration, les décisions à prendre sont quasiment identiques : la Gérance d'Altamir décide au lancement de chaque fonds d'un montant minimum et maximum qu'elle souhaite investir dans ce fonds. Et elle a la faculté d'ajuster ce montant au début de chaque semestre (clause d'optout). Dans les deux configurations, le gérant de la Société n'a aucune influence sur les décisions d'investissement et de désinvestissement.
Altamir investit dans un FPCI dénommé « Apax France VIII-B » dont Altamir est le seul investisseur, alors que les autres investisseurs sont regroupés dans un FPCI dénommé « Apax France VIII-A ». Les règles de fonctionnement ont été conçues de manière à permettre à Altamir de reconnaître, dans ses résultats, les plus-values de cession dès leur réalisation, afin d'assurer la plus grande transparence comptable possible.
L'assemblée générale du 29 avril 2009 a approuvé les modifications statutaires résultant de ce nouveau mode de fonctionnement. En 2011, quand Altamir a investi dans le FPCI Apax France VIII-B, toutes les mesures ont été prises pour qu'il n'y ait ni changement au niveau de la reconnaissance du résultat, ni double facturation des honoraires de gestion.
De même, de manière à éviter un double prélèvement de carried interest sur les performances du FPCI Apax France VIII-B, la fraction du résultat d'Altamir en provenance de ce fonds est exclue de l'assiette de calcul des droits à bénéfices de l'Associé Commandité et des porteurs d'actions B.
Une mise à jour des statuts a été votée par l'assemblée générale mixte du 29 mars 2012 afin d'étendre ce mode de fonctionnement aux futurs fonds ou entités gérés par Apax Partners SAS ainsi qu'à ceux conseillés par Apax Partners LLP.
La souscription totale d'Altamir dans Apax France VIII-B est de 277M€.
Altamir s'était engagée à investir entre 226M€ et 306M€ dans le fonds Apax France IX-B. En décembre 2019, la Société a réalisé une opération secondaire en reprenant un engagement de 13M€ auprès d'un investisseur du fonds Apax France IX-A, portant donc l'engagement total dans le fonds Apax France IX à 318,9M€.
En 2018, Altamir a souscrit à hauteur de 15M€ dans le fonds Apax Development (255M€), qui cible le segment des entreprises small cap en France.
En 2019, Altamir a pris l'engagement d'investir 350M€ dans le fonds Apax France X-B. Cet engagement pourra être ajusté tous les 6 mois en fonction de la trésorerie prévisionnelle de la Société.
En 2012, Altamir a élargi sa politique d'investissement à l'international. Dans ce contexte, Altamir a pris la décision d'investir dans les fonds gérés par Apax LLP, ce qui permet à Altamir :
En 2012, Altamir a investi 60M€ dans le fonds Apax VIII LP. En 2016, la Société a investi 138M€ dans le fonds Apax IX LP. En 2019, Altamir a pris l'engagement d'investir 180M€ dans le fonds Apax X LP. Ce montant a été porté à 200M€ en janvier 2021.
Altamir ne bénéficie pas de clauses d'ajustement semestriel de son niveau d'investissement dans les fonds gérés par Apax Partners LLP.
En 2018, Altamir a également repris un engagement de 5M\$ dans le fonds Apax Digital. Ce fonds – d'un montant de 1,1Md\$ – cible les sociétés à forte composante technologique.
Lorsqu'un investissement identifié par Apax Partners pour le compte de ses fonds nécessite une mise de capitaux supérieure à celle voulue pour les fonds, il est proposé, la plupart du temps, aux investisseurs des fonds de co-investir dans ces sociétés s'ils le souhaitent. Pour optimiser la gestion de sa trésorerie, Altamir a indiqué aux deux sociétés de gestion, Apax Partners SAS et Apax Partners LLP, son intérêt d'être invitée dans des opérations de co-investissement. Le premier co-investissement de ce type est intervenu en décembre 2013 aux côtés d'Apax France VIII dans Snacks Développement. Deux autres co-investissements ont été réalisés en 2016 dans les sociétés Marlink et InfoVista, deux autres en 2017 dans les sociétés Entoria et ThoughtWorks. En 2020, Altamir a investi, respectivement aux côtés des fonds Apax France IX et Apax France X, dans deux nouvelles sociétés : Graitec et Odigo, ce qui porte à 7 le nombre de co-investissements réalisés au 31 décembre 2020.
Un des enjeux majeurs pour une société cotée de Private Equity est la gestion de sa trésorerie. Contrairement aux fonds de Private Equity qui laissent la responsabilité de la gestion de la trésorerie à leurs souscripteurs (chaque nouvel investissement est financé par appel de fonds auprès des porteurs de parts et les produits de cession sont redistribués instantanément), une société cotée finance les nouveaux investissements grâce à sa trésorerie disponible, celle-ci étant alimentée par les cessions réalisées.
La gestion de la trésorerie d'une société cotée de Private Equity doit donc éviter deux écueils : le premier est d'avoir trop de trésorerie, ce qui obère la performance, le second est de ne pas être à même de faire face aux engagements de souscription pris vis-à-vis des fonds dans lesquels elle investit, ce qui se traduirait par des pénalités très lourdes ou un appel au marché dans de très mauvaises conditions.
Une des solutions pourrait alors être le recours à l'endettement : Altamir estime que cette stratégie constitue un facteur de risque important ; par ailleurs, son statut fiscal de SCR (Société de Capital-Risque) limite son potentiel d'endettement à 10 % de la situation nette sociale (soit environ 73,6M€ à fin décembre 2020). La stratégie financière d'Altamir consiste à mettre en place des lignes de crédit pour le montant maximum statutairement autorisé, et à n'utiliser ces lignes de crédit que pour faire face aux décalages qui peuvent se produire dans le temps entre produits de cession et investissements.
La Gérance considère que pour optimiser la performance à long terme d'Altamir, deux conditions doivent être requises :
Pour atteindre ces objectifs, tous les 3-4 ans, au moment où les nouveaux fonds Apax sont lancés, le Conseil d'Administration de la Gérance et le Conseil de Surveillance d'Altamir font une projection des cessions attendues sur les 3 à 4 années à venir pour déterminer le montant global pouvant être investi, en tenant compte des impératifs liés aux coûts de gestion et à la politique de dividendes.
Comme bien évidemment les prévisions de cession comportent un aléa et que les engagements de souscription dans les fonds sont irrévocables et comportent des pénalités importantes en cas d'incapacité de les honorer, la Gérance dispose de trois mécanismes pour faire face à ces imprévus :
Il est à noter que l'introduction des co-investissements dans la politique d'investissement d'Altamir apporte une flexibilité supplémentaire à la baisse comme à la hausse pour atteindre l'objectif d'être investi à 100 % par rapport à la situation nette sociale.
Il faut également noter que les co-investissements aux côtés des fonds Apax ne supportent ni honoraires de gestion ni carried interest de la part de ces fonds. Ils entrent en revanche dans l'assiette des honoraires de gestion et du carried interest dus à Altamir Gérance et aux porteurs d'actions B.
Altamir est gérée par son gérant Altamir Gérance, qui est également l'associé commandité. Altamir est conseillée pour ses investissements par Amboise Partners SA. Altamir et Altamir Gérance n'ont pas de salarié.
Altamir comme Apax Partners SA, Apax Partners SAS et Apax Partners LLP ont eu depuis leur création comme politique de déduire du montant des honoraires de gestion facturés aux fonds les honoraires de transaction et de suivi facturés directement aux sociétés du portefeuille.
Les coûts de gestion supportés par Altamir sont définis dans les statuts de la Société depuis l'origine. Ils incluent :
Les porteurs d'actions B et l'associé commandité ne perçoivent du carried interest que sur les investissements réalisés en direct :
Le carried interest est calculé sur la base du résultat net social retraité. Ce résultat prend en compte les plus-values réalisées et les moins-values latentes (dépréciations sur titres) mais ne prend pas en compte les plus-values latentes, contrairement au résultat IFRS qui est utilisé pour établir l'Actif Net Réévalué (ANR). Il ne prend pas en compte les produits financiers générés par les placements de trésorerie. En revanche, il prend en compte la somme des résultats négatifs retraitée des exercices antérieurs si ceux-ci n'ont pas été déjà apurés.
* L'absence de cette clause n'a pas pénalisé les actionnaires puisque le TRI brut sur toutes les cessions d'opérations de LBO et capitaldéveloppement depuis la création d'Altamir à la date du 31 décembre 2020 s'élève à 13,6 %(1), donc très largement supérieur au TRI minimum généralement pratiqué de 8 %.
Les coûts indirects facturés au niveau des fonds Apax dans lesquels Altamir investit sont identiques à ceux que paient tous les autres investisseurs dans ces fonds et sont donc aux conditions de marché à la date à laquelle ces fonds se sont créés. Ils comprennent :
Les honoraires de gestion pour les fonds Apax France VIII-B, Apax France IX, Apax VIII LP, Apax IX LP, Apax X LP, Apax Development et Apax Digital ont été payés ou comptabilisés en 2020 sur la base des barèmes indiqués ci-après :
| Fonds | Honoraires de gestion |
|---|---|
| Apax France VIII-B | 0,85 % TTC sur les capitaux souscrits (période post-investissement) |
| Apax France IX | 1,50 % TTC sur les capitaux souscrits (période post-investissement) |
| Apax VIII LP | 1,27 % TTC sur les capitaux nets investis (période post-investissement) |
| Apax IX LP | 1,15 % TTC sur les capitaux nets investis (période post-investissement) |
| Apax X LP | 1,33 % TTC sur les capitaux souscrits (période d'investissement) |
| Apax Development | 1,93 % TTC sur les capitaux souscrits (période d'investissement) |
| Apax Digital | 1,63 % TTC sur les capitaux souscrits (période d'investissement) |
| Apax France VIII-B | 20 % des plus-values réalisées ou latentes au-delà d'un TRI annuel minimum de 8 % (hurdle |
|---|---|
| Apax France IX | rate) dû aux gestionnaires de ces fonds, à savoir Apax Partners SAS et Apax Partners LLP |
| Apax VIII LP | |
| Apax IX LP | |
| Apax France X-B | |
| Apax X LP | |
| Apax Development Apax Digital |
Au 31 décembre 2020, les fonds Apax France VIII, Apax France IX, Apax VIII LP, Apax IX LP, Apax X LP et Apax Digital ont un TRI supérieur au hurdle rate. Apax France X et Apax Development, qui sont au début de leur période d'investissement, ne sont pas en position de plus-value latente.
Précisons qu'Altamir a opté pour une politique comptable conservatrice qui consiste à comptabiliser la provision de carried interest même si une année donnée le hurdle rate n'est pas atteint.
Altamir poursuit une stratégie ambitieuse de croissance et de création de valeur, qui a été réaffirmée en 2018 lors de l'OPA réalisée, à travers la société holding Amboise SAS, par son principal actionnaire Maurice Tchenio, qui est également le Président-Directeur Général d'Altamir Gérance.
Cette stratégie se traduit par les objectifs suivants :
Altamir investissant principalement au travers des fonds Apax, sa stratégie s'appuie sur celle d'Apax Partners : tous les 3/4 ans, lorsque les sociétés de gestion Apax Partners SAS et Apax Partners LLP lancent une nouvelle génération de fonds, le Conseil d'Administration de la Gérance et le Conseil de Surveillance d'Altamir font une projection des cessions attendues sur les 3 à 4 années à venir pour décider du montant qui sera investi par Altamir dans ces nouveaux fonds, en tenant compte des impératifs liés aux coûts de gestion et à la politique de dividendes.
Ainsi, en 2015-2016, les Conseils avaient approuvé une recommandation de la Gérance d'allouer environ 500M€ sur la période 2016-2019, qui ont été investis de la façon suivante :
En 2019, la Gérance a décidé d'investir 750 M€ sur la période 2020/2023 :
Au-delà des montants alloués aux fonds principaux gérés par Apax Partners SAS et Apax Partners LLP, la stratégie d'investissement d'Altamir s'adapte aux évolutions du marché. La Gérance considère en effet que l'accroissement de la taille de la Société et l'évolution de l'industrie du Private Equity offrent de nouvelles perspectives de croissance, au travers d'investissements dans de nouvelles zones géographiques ou sur de nouveaux segments de marché.
Les sociétés Apax Partners SAS et Apax Partners LLP ont déjà entrepris d'infléchir leur stratégie et d'élargir leur offre de produits : ainsi, Apax Partners SAS a lancé Apax Development, un FPCI dont l'objectif est de prendre des participations majoritaires dans des sociétés présentes sur le segment small cap en France, et Apax Partners LLP a lancé le fonds Apax Digital, avec pour stratégie d'investissement des prises de participations significatives dans des entreprises du secteur des technologies et du numérique ayant une taille inférieure à celle des entreprises des fonds Apax VIII LP, Apax IX LP et Apax X LP, et qui sont situées dans le périmètre d'investissement d'Apax Partners LLP, à savoir l'Europe, l'Amérique du Nord, la Chine, l'Inde et Israël.
En 2018, après consultation du Conseil de Surveillance, le Conseil d'Administration d'Altamir Gérance a décidé de souscrire à hauteur de 15M€ dans le fonds Apax Development et à hauteur de 5M\$ dans le fonds Apax Digital, sachant que ces montants seront investis sur les années 2018/2021. L'objectif pour Altamir est de saisir de nouvelles opportunités d'investissement sur des marchés à forte croissance tout en capitalisant sur les avantages compétitifs d'Apax Partners : l'expertise sectorielle et la capacité à créer de la valeur via la transformation digitale, la croissance externe et l'internationalisation.
Par ailleurs, toujours avec l'objectif de faire croître l'ANR, Altamir souhaite pouvoir saisir de nouvelles opportunités d'investissements : à un horizon de quatre ans, la Société pourrait investir hors du giron Apax pour renforcer son exposition sur l'Asie ; elle peut également, du fait de son statut assimilable à un fonds evergreen (c'est-à-dire sans maturité), se positionner sur des opportunités d'investissement dont l'horizon dépasse la durée habituelle des fonds de Private Equity comprise entre 7 et 10 ans.
La stratégie d'Apax Partners consiste à accompagner des sociétés à fort potentiel de croissance, essentiellement en LBO et en capital-développement.
Les fonds gérés par Apax Partners investissent dans des entreprises de croissance, dans leurs secteurs de spécialisation, avec pour objectif d'en faire des entreprises leaders dans leur secteur.
Les participations sont acquises avec un horizon moyen de détention de cinq ans.
Ces entreprises sont caractérisées par des fondamentaux solides, les principaux critères d'investissement étant les suivants :
La stratégie d'Apax Partners est d'investir dans quatre secteurs de spécialisation : TMT (Technologies, Media et Telecom), Consumer, Santé, Services.
Les équipes d'investissement sont organisées autour de ces secteurs de spécialisation. Pour chaque secteur, Apax Partners SAS et Apax Partners LLP disposent d'équipes dédiées. Avec une trentaine de professionnels à Paris et plus de 120 dans les sept bureaux d'Apax LLP à travers le monde, les équipes d'investissement d'Apax Partners sont parmi les plus importantes et les plus expérimentées dans le Private Equity en France et à l'international.
Chaque participation, de son acquisition à sa cession, en passant par son développement, est suivie par l'équipe responsable de l'investissement. Apax Partners a fait le choix d'avoir, dans chaque secteur, des spécialistes confirmés.
Grâce à cette équipe étoffée, Apax Partners peut en même temps (i) travailler activement à la recherche d'opportunités, (ii) conduire des missions de due diligences approfondies sur différentes transactions, (iii) fournir une réelle assistance aux sociétés de son portefeuille et (iv) entretenir en permanence le dialogue avec ses investisseurs.
Les principaux avantages concurrentiels découlant de cette stratégie de spécialisation sectorielle sont les suivants :
Une acquisition de société par une opération de type LBO se fait en général au travers d'une ou plusieurs sociétés holding constituées spécifiquement pour réaliser l'acquisition. Le montant de l'acquisition est financé par une combinaison de dette à long terme (généralement avec une échéance minimum de sept ans) et de fonds propres. La plus grande partie de la dette est remboursable in fine, et une partie des intérêts est également payée lors de la revente de la Société. Les actifs ou actions de la Société sous-jacente sont la seule garantie fournie aux créanciers, le fonds lui-même ne donnant aucune garantie. Par conséquent, en cas de défaut, seuls les fonds propres investis dans l'opération sont à risque, les autres actifs détenus par le fonds de Private Equity ne sont pas à risque. On parle de dette sans recours.
Apax Partners s'est toujours attaché à prendre des participations majoritaires ou minoritaires significatives, ce qui permet d'avoir une position forte pour négocier les conditions d'entrée, d'avoir un impact plus important sur la stratégie de l'entreprise et d'influer fortement sur la date et le processus de sortie. Apax Partners estime qu'il est ainsi plus facile de créer de la valeur.
Forts d'une solide expérience industrielle et commerciale, les directeurs associés sont en effet en mesure d'apporter une aide concrète aux dirigeants des sociétés du portefeuille, afin de relever les défis et d'exploiter toutes les opportunités.
Les équipes d'investissement sectorielles formulent des conseils sur les principales initiatives stratégiques et opérationnelles grâce aux connaissances approfondies qu'elles ont de leurs secteurs respectifs.
Au sein d'Apax Partners LLP, elles bénéficient du support de l'équipe Operational Excellence, qui apporte une contribution essentielle à la stratégie de création de valeur d'Apax, centrée autour de la transformation digitale. Cette équipe d'une vingtaine d'experts accompagne les sociétés du portefeuille dans des domaines aussi variés que le pricing produits, l'intelligence artificielle, l'usage de la data ou le management du capital humain.
Au sein d'Apax Partners SAS, les équipes d'investissement sectorielles s'appuient sur un Chief Digital Officer chargé d'accompagner les sociétés du portefeuille dans leur transformation digitale, une Directrice des financements (Debt director) et une Directrice Business Development.
Apax Partners SAS et Apax Partners LLP sont des firmes entrepreneuriales s'appuyant sur des procédures internes éprouvées. Leur capital est détenu, directement ou indirectement, à 90 % minimum par leurs directeurs associés. Elles sont gérées au travers de comités permanents pour la définition et le suivi de la stratégie, la mise en œuvre du processus d'investissement et de désinvestissement et la gestion opérationnelle. Elles disposent, en outre, de systèmes de gestion informatique intégrés mis au point au fil des ans et reposant sur des logiciels de qualité.
Apax Partners SAS et Apax Partners LLP ont des comités distincts mais similaires dans leur finalité.
Le processus d'investissement est géré par trois comités :
Les opportunités d'investissement peuvent être identifiées :
l principalement par les équipes sectorielles d'Apax Partners, grâce à leurs compétences, leur expérience et leurs contacts, avec l'aide d'outils et programmes de marketing ad hoc ;
l mais également grâce au réseau d'intermédiaires mis en place et cultivé par Apax Partners.
Les opportunités d'investissement identifiées donnent lieu à des travaux préliminaires, définis par le responsable de l'équipe d'investissement. Cette première phase vise à déterminer rapidement, d'une part, si le dossier paraît conforme à la stratégie et aux critères d'investissement des fonds, et d'autre part, quelle priorité et quels moyens doivent lui être affectés.
Si le dossier est retenu, l'équipe rédige un document contenant les informations permettant de valider qu'il correspond, a priori, à la stratégie d'investissement, ainsi que des recommandations sur la taille de l'investissement considéré et les modalités d'approche du dossier (due diligences, négociations, montage, etc.).
Sur la base de ce document, discuté au cours de leur réunion hebdomadaire, les directeurs associés décident la poursuite ou non de l'examen du dossier, l'élargissement éventuel de l'équipe d'investissement et la composition du groupe d'Orientation qui suivra le processus d'investissement le cas échéant.
Le groupe d'Orientation, en collaboration avec les équipes d'investissement, veille à la bonne exécution du plan de due diligences et s'assure, tout au long du processus, que des conditions satisfaisantes ont été négociées préalablement à toute décision d'investissement.
En règle générale, les équipes d'investissement ont recours à de nombreux cabinets de conseil externes pour faire des études et audit :
Des études de valorisation sont menées avec l'appui de banques spécialisées, et la recherche de financements appropriés – notamment dans les opérations de LBO – est menée conjointement avec les banques partenaires. Enfin, le recours à des avocats réputés est indispensable pour la rédaction de nombreux actes juridiques (Share Purchase Agreement, pacte d'actionnaires, contrats avec l'équipe de direction sur les systèmes de rémunération et d'incitation).
Un rapport synthétique sur l'opportunité de réaliser, ou non, l'acquisition est présentée par l'équipe d'investissement au Comité d'Investissement qui décide, ou non, d'y donner suite.
Pour chaque étape du processus, un système rigoureux de délégations de pouvoirs a été mis en place.
Pour tout nouvel investissement un plan de création de valeur est partagé avec l'équipe de direction de la société qui aura la charge de le mettre en œuvre.
Le suivi opérationnel et financier des participations est effectué par l'équipe d'investissement qui rencontre régulièrement la direction de chaque société de son portefeuille, au cours de Conseils d'Administration ou lors de réunions de reporting.
Dans le cadre du suivi du développement du potentiel, de la croissance et de la valorisation des sociétés en portefeuille, l'équipe transversale d'Apax Partners LLP – Operational Excellence – est fréquemment sollicitée pour soutenir et optimiser la création de valeur d'une société donnée dans le cadre de projets spécifiques.
Un suivi mensuel des principaux indicateurs financiers et opérationnels de l'ensemble des sociétés du portefeuille est réalisé par l'ensemble des associés.
Le Comité de Suivi se réunit autour de l'équipe d'investissement en charge de chaque société du portefeuille, qui rédige un rapport servant de base à la réunion. Ce comité se réunit tout au long de la période d'investissement. Il revoit le plan postacquisition et fait un état des lieux des progrès accomplis depuis la date de l'investissement.
En outre, une revue complète du portefeuille par l'ensemble des directeurs associés a lieu deux fois par an avec pour objectif l'actualisation du dossier d'investissement et des TRI et multiples attendus pour chaque société du portefeuille. Ces projections actualisées sont ensuite reprises dans un rapport qui sert à piloter la gestion de la performance globale d'Apax Partners.
Apax Partners a, par ailleurs, mis en place un ensemble de procédures administratives et de contrôle interne permettant le suivi, la vérification, la gestion et l'archivage de l'ensemble des opérations financières et administratives liées aux investissements et à la gestion des fonds.
La valorisation des actifs inscrits dans le portefeuille des fonds est effectuée selon des principes décrits dans les annexes des comptes consolidés.
Le Conseil d'Administration d'Altamir Gérance définit la stratégie d'investissement d'Altamir et sa politique d'allocation d'actifs sur trois à cinq ans. Les décisions d'investissement ou de désinvestissement dans les fonds sont également prises au niveau du Conseil d'Administration. Concernant les décisions de co-investissement elles sont déléguées au président du Conseil d'Administration. Le Conseil veille au respect des règles d'allocation d'actifs et à la responsabilité du suivi de la performance des investissements réalisés.
Pour ses décisions d'investissement dans les fonds, de coinvestissement et de désinvestissement, Altamir a recours aux services d'Amboise Partners SA (voir ci-après le Contrat de conseil en investissements et la charte de co-investissement, sachant que cette dernière prendra fin lorsque le portefeuille historique aura été cédé).
Après étude des dossiers par son équipe, le Comité d'Investissement ou de Désinvestissement d'Amboise Partners SA, composé de Maurice Tchenio et Patrick de Giovanni, formule des recommandations à Altamir Gérance.
Le Contrat de conseil en investissements liant Altamir et Amboise Partners, dont la conclusion a été autorisée par le Conseil de Surveillance d'Altamir du 12 octobre 2006, prévoit la fourniture par Amboise Partners SA à Altamir des services inhérents à la gestion d'un portefeuille de Private Equity, tels que :
Il est rémunéré par le versement d'honoraires dont les modalités de calcul et les montants sont décrits au paragraphe 2.3.
Ce Contrat de conseil en investissements a été conclu pour une durée indéterminée. Toutefois, chacune des parties peut le résilier par anticipation et de plein droit si l'autre partie manque à l'une quelconque de ses obligations à son titre et n'y a pas remédié dans les trente jours à compter d'une mise en demeure.
En 2020, le contrat de Conseil en investissements a porté principalement sur les opérations suivantes :
iii) création de valeur :
Il est rappelé que la Société a conclu le 23 avril 2007, avec Apax Partners SA (aujourd'hui Amboise Partners SA), la charte de co-investissement dont les principales caractéristiques sont exposées ci-dessous. Le fonds Apax France VII étant totalement investi, cette charte ne s'applique plus qu'aux réinvestissements dans le portefeuille existant ainsi qu'aux désinvestissements. Elle prendra fin quand le portefeuille historique aura été cédé.
Toute modification de cette charte doit être autorisée par le Conseil de Surveillance, statuant sur rapport de la Gérance, à la majorité des deux tiers des voix des membres présents ou représentés.
Elle est organisée autour des grands principes suivants :
i) Amboise Partners SA s'engage à proposer à Altamir de participer pari passu, à hauteur du pourcentage précité, à tout investissement réalisé par le FPCI Apax France VII ;
La société Altamir n'a pas de salarié. Elle est gérée par Altamir Gérance dont le Conseil d'Administration composé de cinq membres et présidé par Maurice Tchenio définit la stratégie d'investissement et la politique d'allocation d'actifs. Altamir Gérance n'a pas de salarié et s'appuie sur le Contrat de conseil en investissements conclu entre Altamir et Amboise Partners SA.
Amboise Partners SA (anciennement Apax Partners SA) est la société de gestion des fonds français, depuis le premier créé en 1983 (Apax CR) jusqu'au fonds Apax France VII levé en 2006. Basée à Paris, la société compte une équipe de cinq dirigeants dont trois directeurs associés : Maurice Tchenio (Président Directeur Général), Patrick de Giovanni et Romain Tchenio.
Patrick de Giovanni – (75 ans) Patrick de Giovanni a rejoint Apax Partners en 1983 en qualité de directeur associé, lors de la création du premier fonds. Ancien élève de l'École polytechnique, il a débuté sa carrière chez Cofror, société de conseil française spécialisée dans les systèmes de gestion informatique, avant de rejoindre pendant quatre ans le groupe Neiman (équipements automobiles) en tant que contrôleur de gestion. Après trois années passées au service des études industrielles de la Société Générale, il s'est associé à un entrepreneur pour redresser Criss, une entreprise de robinetterie industrielle. Chez Apax Partners, il a réalisé un grand nombre d'investissement dans des entreprises industrielles et de services aux entreprises et dans tous les types d'opérations (venture, développement, LBO). Il est ancien président de l'AFIC (Association Française des Investisseurs pour la Croissance, devenue France Invest en 2018).
Claire Peyssard-Moses – (47 ans) Diplômée d'HEC en 1996, Claire Peyssard-Moses a débuté sa carrière en tant qu'analyste de gestion à la direction financière du groupe Lafarge. Elle occupe ensuite différents postes au sein de directions de la communication financière de groupes du CAC 40. En 2006, elle intègre le Contrôle Financier de Saint-Gobain où elle participe aux différents projets de cession des activités Conditionnement (Verallia). Elle rejoint Verallia en 2010, lors du projet d'IPO, pour prendre en charge les Relations Investisseurs et la Communication. En 2015, elle est nommée Directrice Relations Investisseurs et Contrôle Financier de Verallia, où elle s'occupe notamment des opérations successives de refinancement dans le cadre du LBO mené par Apollo. Elle est Directrice Relations Investisseurs et Communication d'Altamir depuis octobre 2018.
Éric Sabia – (42 ans) Diplômé de l'École supérieure de commerce de Montpellier et détenteur d'un Bachelor of Arts in Management in Business Administration (BA in MBA) de l'Université de Reading au Royaume-Uni, Éric Sabia a débuté sa carrière en 2003 chez PricewaterhouseCoopers au Luxembourg puis à Paris où il a occupé pendant cinq ans les fonctions de Superviseur – Auditeur au sein du département Financial Services. Il bénéficie d'une solide expérience du métier du Private Equity après huit ans passés chez Fondinvest Capital, société de gestion de fonds de fonds, où il a occupé le poste de directeur financier adjoint à partir de mars 2008, puis celui de directeur financier à partir de janvier 2013. Il est directeur financier d'Altamir depuis août 2016.
Maurice Tchenio – (77 ans) Maurice Tchenio est président d'Altamir Gérance et Président-Directeur Général d'Amboise Partners SA. Il est également président de la Fondation AlphaOmega. Maurice Tchenio a débuté sa carrière comme professeur assistant de finances à HEC, puis chargé de mission à l'Institut de Développement Industriel (IDI) de Paris, banque d'affaires spécialisée dans les investissements en actions. En 1972, avec Ronald Cohen et Alan Patricof, il fonde Apax Partners qui est aujourd'hui un des leaders mondiaux du Private Equity. De 1972 à 2010, il est Président-Directeur Général d'Apax Partners SA, la branche française du Groupe. En 1995, il crée Altamir, une société cotée de Private Equity. En 2010, il crée AlphaOmega, a venture philanthropy foundation, une fondation reconnue d'utilité publique. Il est co-fondateur de l'AFIC (Association Française des Investisseurs pour la Croissance, devenue France Invest en 2018) et ancien administrateur de l'EVCA (European Private Equity and Venture Capital Association, devenue Invest Europe). Maurice Tchenio est diplômé d'HEC et de la Harvard Business School où il obtint son diplôme et le titre de Baker Scholar avec haute distinction.
Romain Tchenio – (45 ans) est diplômé de l'ESCP Europe. Il a débuté sa carrière comme analyste financier chez Pricewaterhouse Coopers Corporate Finance. Il rejoint Toupargel en 2004, en qualité de responsable d'agence à Marseille. En 2006, il est nommé directeur régional Sud-Est avant de devenir directeur commercial, poste qu'il occupera de 2010 à 2013 où il est nommé directeur général de Toupargel Groupe, puis Président-Directeur Général en janvier 2017. Il a rejoint la société Amboise Partners SA le 1er janvier 2020.
Apax Partners SAS est la société de gestion des fonds Apax France VIII (704M€), Apax France IX (1,030 Md€), Apax France X (hard cap : 1,4Md€) et Apax Development (255M€). Elle est le conseil en investissements d'Amboise Partners SA pour le portefeuille historique.
Basée à Paris et présidée par Eddie Misrahi, Apax Partners SAS possède une équipe d'investissement d'une trentaine de professionnels, dont neuf directeurs associés : Eddie Misrahi, Marc Benatar, Damien de Bettignies, Bruno Candelier, Guillaume Cousseran, Eric Hamou, Bertrand Pivin, Thomas Simon et Thomas de Villeneuve. Les associés ont une ancienneté moyenne de 15 ans chez Apax. Ils ont une connaissance approfondie des secteurs dans lesquels ils investissent et ont occupé auparavant des postes de direction en entreprise ou dans des cabinets de conseil.
Le fonds Apax Development est géré par une équipe dédiée de onze professionnels, dirigés par Caroline Rémus. Elle compte trois autres directeurs associés : Bérenger Mistral, Isabelle Hermetet et Olivier Le Gall.
Les équipes d'investissement d'Apax Partners SAS sont organisées par secteur et s'appuient sur des spécialistes dans différents domaines : Business Development, Financements, Relations Investisseurs, Digital et ESG.
Eddie Misrahi – (66 ans) Eddie Misrahi a rejoint Apax Partners en 1991 en tant que directeur associé, responsable des investissements dans le domaine des TMT. Il a accompagné la croissance de jeunes sociétés innovantes ou de sociétés plus matures dans le cadre de projets de développement ou de transmission. Eddie Misrahi est devenu directeur général délégué d'Apax Partners SA (devenue Amboise Partners SA) en 2007 et Président-Directeur Général d'Apax Partners SAS (ex-Apax Partners MidMarket) en 2008. Il a commencé sa carrière chez McKinsey & Company à Paris puis à Mexico avant de travailler aux États-Unis dans un groupe américain de télécommunications. Il a été président de l'AFIC (Association Française des Investisseurs pour la Croissance, devenue France Invest) de 2007 à 2008. Eddie est diplômé de l'École Polytechnique et est titulaire d'un MBA de la Harvard Business School.
Apax Partners LLP est la société de gestion des fonds Apax VIII LP (7,5Mds\$), Apax IX LP (9,0Mds\$), Apax X LP (11,8Mds€) et Apax Digital (1,1Md\$).
Basée à Londres, et co-dirigée par Andrew Sillitoe (Londres) et Mitch Truwit (New York), l'équipe d'Apax Partners LLP compte plus de 120 professionnels de l'investissement, dont 32 Partners.
Ces professionnels sont organisés en quatre équipes sectorielles (TMT, Consumer, Santé, Services) réparties sur sept bureaux dans le monde (Londres, New York, Munich, Tel-Aviv, Mumbai, Shanghai et Hong Kong).
Le fonds Apax Digital est géré par une équipe dédiée de 19 personnes, dont deux directeurs : Marcelo Gigliari et Dan O'Keefe.
Les équipes d'investissement d'Apax Partners LLP travaillent en étroite collaboration avec les responsables de l'équipe Operational Excellence (une vingtaine de personnes) qui fournit un soutien direct aux équipes dirigeantes pour accélérer la création de valeur, et avec l'équipe Capital Markets (3 personnes) qui élabore des solutions de financement innovantes pour les sociétés du portefeuille.
Andrew Sillitoe – (48 ans), co-CEO d'Apax Partners, est également directeur associé au sein de l'équipe Technologies et Télécommunications. Il est aussi membre des Comités Exécutif et d'Investissement. Basé à Londres depuis qu'il a rejoint la Société en 1998, il s'est spécialisé depuis dans le secteur des technologies et télécommunications. Andrew Sillitoe a contribué à la réalisation de plusieurs opérations, dont Inmarsat, Intelsat, King, Orange, TDC, TIVIT and Unilabs. Avant son arrivée chez Apax Partners, Andrew Sillitoe était consultant chez LEK, où il conseillait des clients sur des acquisitions dans divers domaines d'activité. Il est titulaire d'une maîtrise en politique, philosophie et économie de l'université d'Oxford et d'un MBA de l'INSEAD.
Mitch Truwit – (52 ans) est co-CEO d'Apax Partners, Président d'Apax Digital et également administrateur de l'Apax Foundation. Avant de rejoindre Apax Partners en 2006, Mitch Truwit a été Président-Directeur Général d'Orbitz Worldwide, une filiale de Travelport, de 2005 à 2006. Auparavant, de 2001 à 2005, il fut vice-président exécutif et directeur d'exploitation (COO) de priceline.com. Mitch Truwit est diplômé du Vassar College, où il a obtenu une licence en sciences politiques. Il est aussi titulaire d'un MBA de la Harvard Business School. Il est membre du Conseil d'Administration de Boats Group, de Quality Distribution Inc et de Trade Me. Auparavant, il était membre des Conseils d'Administration d'Advantage Sales & Marketing, d'Answers, d'Assured Partners, de Bankrate, de Dealer.com, de Garda World, de Hub International et de Trader Canada. Il est administrateur de la Apax Foundation, du Street Squash, programme de développement à l'intention des jeunes du quartier de Harlem, du John McEnroe Tennis Project et du Posse.
Altamir est une société de portefeuille qui a pour objet l'acquisition, la gestion et la cession de valeurs mobilières françaises ou étrangères. Compte tenu de la nature de son activité et du fait que la Société ne dispose d'aucun salarié ni d'aucun bâtiment, les informations sociales, sociétales et environnementales ne sont pas pertinentes. Par ailleurs, la société n'est pas soumise à l'obligation d'établir une déclaration de performance extra-financière (article L.225-102-1 du Code de Commerce) car elle n'excède pas les seuils fixés en la matière.
Altamir est dirigée par Altamir Gérance SA, qui définit la politique d'investissement et assure la gestion courante de la Société. Altamir entretient un dialogue permanent avec ses actionnaires, la communauté financière (investisseurs privés ou institutionnels, analystes, journalistes) et l'AMF. Ce dialogue est assuré par le président de la Gérance, le directeur financier et la directrice des relations investisseurs et de la communication.
Les contacts avec les investisseurs et analystes se font dans le cadre d'entretiens individuels ou de rendez-vous plus formels comme l'assemblée générale annuelle, les deux réunions d'information organisées avec la SFAF à Paris, et deux webcasts (en anglais) qui ont lieu à l'occasion de la sortie des résultats annuels et semestriels. Altamir participe également chaque année à des road shows et évènements organisés par des sociétés spécialisées pour lui permettre de rencontrer ses actionnaires ou des investisseurs potentiels, français et étrangers.
En matière de communication financière, Altamir suit la réglementation et les recommandations de l'AMF qui veille à l'information et à la protection des investisseurs. À ce titre, Altamir Gérance assure la diffusion effective et intégrale de l'information réglementée concernant Altamir, ainsi que l'égalité d'information entre les différents investisseurs.
Toute nouvelle information relative aux comptes d'Altamir, au portefeuille ou à des obligations réglementaires fait l'objet d'un communiqué, disponible en français et en anglais, qui est diffusé largement par voie électronique (via un diffuseur professionnel agréé) et mis en ligne sur le site Internet www.altamir.fr.
Une communication plus complète est effectuée à l'occasion des clôtures annuelles et semestrielles (Document d'Enregistrement Universel intégrant le rapport financier annuel et rapport semestriel). Altamir est membre du CLIFF (association française des professionnels de la communication financière), ce qui lui permet d'échanger avec les autres sociétés cotées de la place sur les meilleures pratiques à adopter.
Altamir investit principalement au travers ou avec les fonds gérés par les deux sociétés de gestion Apax Partners SAS et Apax Partners LLP. À ce titre, Altamir s'appuie sur le savoir-faire des équipes d'Apax pour identifier de nouvelles opportunités d'investissement, gérer les sociétés en portefeuille et créer de la valeur.
Les deux sociétés Apax Partners ont été signataires des PRI (Principles for Responsible Investment) dès 2011, faisant de l'investissement responsable une partie intégrante de leur politique d'investissement. Pour cela, elles ont mis en place un ensemble de processus permettant de respecter ces principes sur l'ensemble du périmètre et sur la globalité du cycle d'investissement, des due diligences jusqu'au suivi postinvestissement.
Depuis quelques années, elles ont franchi une étape supplémentaire en formalisant chacune une politique ESG (Environnement, Social, Gouvernance) avec pour objectifs de pérenniser la performance des entreprises et d'optimiser ainsi la création de valeur.
Ces processus contribuent à faire de l'investissement dans Altamir un investissement responsable d'un point de vue environnemental, social et sociétal.
En 2011, les deux sociétés de gestion Apax Partners SAS et Apax Partners LLP décident d'adopter une stratégie environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) globale et signent les PRI (Principes pour l'Investissement Responsable), s'engageant ainsi à intégrer les critères responsables dans leur gestion et politique d'investissement (www.unpri.org).
Les Principes pour l'Investissement Responsable ont été conçus par un groupe d'investisseurs institutionnels en écho à l'importance croissante des problématiques environnementales, sociales et de gouvernance. Parrainée par l'ONU, cette initiative regroupe plus de 3 000 signataires, qui représentent plus de 110Mds\$ d'actifs sous gestion. Elle vise à promouvoir un système financier mondial pérenne et économiquement efficace, qui récompense les investissements responsables à long terme et profite à l'environnement comme à la société toute entière.
Ces six Principes sont les suivants :
Les deux sociétés Apax participent activement aux réflexions de place et contribuent au développement des pratiques ESG au sein de la profession du Private Equity. À titre d'exemple, Apax Partners SAS est membre du Comité de Pilotage de la commission ESG de France Invest (ex-Association Française des Investisseurs pour la Croissance).
Apax Partners SAS est par ailleurs à l'origine, avec quatre de ses confrères, de l'Initiative Carbone 2020 lancée en 2015 pour la lutte contre les effets du changement climatique, premier engagement pris par la profession du Private Equity français pour la mesure, la gestion et la réduction des émissions de gaz à effet de serre des sociétés de leur portefeuille. Cette initiative regroupe à fin 2020 plus de 36 signataires.
Lancée en 2015, lors de la COP21, par cinq fonds de capital investissement français dont Apax Partners SAS, l'Initiative Carbone 2020 (Ic20) a été rebaptisée Initiative Climat 2020 en 2017. Elle est devenue l'Initiative Climat International (iCI) lors de son adoption par les PRI (Principles for Responsible Investment) au Climate Finance Day de novembre 2018. Cette plateforme d'échange permet de mobiliser les acteurs du capital investissement qui souhaitent participer de façon active à la lutte contre le dérèglement climatique. Les signataires mettent en place des outils et des méthodologies concrets et opérationnels pour aider les équipes d'investissement, d'une part, à intégrer les enjeux climatiques dans les phases de décision d'investissement et, d'autre part, à réaliser l'évaluation d'une empreinte carbone. Chaque année, les signataires de l'Initiative Climat 2020 se réunissent au cours d'ateliers de travail sur des thématiques telles que les infrastructures ou la formation et la sensibilisation des managers. À fin 2020, 36 signataires (représentant plus de 40 % des montants gérés par le capital investissement français) avaient rejoint l'iC France. Le soutien des PRI depuis 2018 donne une visibilité internationale et une reconnaissance forte à cette démarche engagée par les acteurs du capital investissement français.
Les deux sociétés Apax Partners ont affecté des ressources dédiées pour déployer et piloter leur plan d'action ESG :
La responsabilité est une partie intégrante de l'approche d'Apax en matière d'investissement, et couvre l'ensemble du cycle d'investissement, des due diligences menées avant l'acquisition jusqu'au suivi post-investissement :
Étant le plus souvent actionnaires majoritaires ou de référence au travers des fonds qu'elles gèrent, les deux sociétés Apax Partners ont la capacité d'agir sur la stratégie des entreprises et peuvent ainsi les accompagner dans le déploiement de leur politique ESG. Leur influence respective porte sur une vingtaine d'entreprises représentant un effectif global d'environ 20 000 salariés pour Apax Partners SAS, et sur une trentaine d'entreprises représentant plus de 100 000 salariés pour Apax Partners LLP.
Pour favoriser le reporting des données ESG les deux sociétés Apax Partners ont déployé des logiciels dédiés. Ainsi, Apax Partners SAS a mis en place en 2020 sa plateforme numérique Reporting 21 qui permet de collecter de façon rapide et efficace les données de toutes les entreprises de son portefeuille, afin d'obtenir un reporting précis, complet et percutant en matière d'ESG.
Les informations collectées et retraitées par les deux sociétés de gestion sont communiquées à leurs investisseurs dans le cadre d'un reporting semestriel sur la performance des fonds et des sociétés du portefeuille. Une synthèse fait l'objet d'une communication plus large, disponible en ligne sur les sites www.apax.fr et www.apax.com. Apax Partners SAS publie sur son site Internet une section Responsabilité qui décrit sa politique ESG, et présente, dans son rapport annuel, les démarches et initiatives des sociétés du portefeuille et un bilan social de l'ensemble du portefeuille (effectifs, masse salariale, politiques sociales). Apax Partners LLP publie chaque année un rapport spécifique (Sustainability Report) qui décrit également sa politique ESG et donne une synthèse des chiffres collectés auprès des sociétés du portefeuille sur la base de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance.
L'empreinte environnementale directe des deux sociétés de gestion Apax est limitée, du fait de la nature même de leur activité. Toutes deux ont toutefois réalisé un bilan carbone, ce qui a permis de sensibiliser les équipes et de mettre en place des procédures de fonctionnement respectueuses de l'environnement.
Au sein même du portefeuille de participations, l'impact environnemental est relativement faible étant donné que les quatre secteurs d'investissement d'Apax sont peu capitalistiques. Néanmoins, les sociétés gérées par Apax Partners SAS (une vingtaine de participations au 31 décembre 2020) ont mis en place des indicateurs de suivi en matière d'émission de CO2 et d'intensité carbone, indicateurs qui font l'objet d'un reporting annuel. Une charte d'achats responsables a par ailleurs été signée par 7 sociétés, 9 participations ont mis en place un suivi de leurs fournisseurs et 6 sociétés réalisent des audits ESG de leurs fournisseurs. Une attention particulière est portée aux achats de matières premières.
Afin de répondre à l'objectif de protection de la planète tout en permettant aux sociétés d'exercer leurs activités de façon pérenne, Apax Partners LLP a, de son côté, défini les cinq objectifs prioritaires suivants en termes de responsabilité environnementale.

Les principaux indicateurs suivis au sein du portefeuille sont les suivants : consommation d'électricité, consommation de papier et emballages, production de déchets et accidentologie en matière environnementale.
Sur le plan social, Apax Partners SAS emploie environ 50 personnes dont une trentaine de professionnels de l'investissement, et Apax Partners LLP emploie plus de 230 personnes dont plus de 120 professionnels de l'investissement répartis sur sept bureaux dans le monde. Ces professionnels sont recrutés selon des critères d'excellence (grandes écoles, MBA, expériences internationales). Les deux sociétés jouissent d'une notoriété et d'un leadership qui attirent les meilleurs talents. Leur politique sociale contribue à les fidéliser et à les motiver : bonnes conditions de travail, politique de rémunération compétitive et incitative au regard des pratiques du marché (intéressement aux résultats de la Société et aux performances des fonds), programmes de formation individuels et collectifs, processus d'évaluation structuré, perspectives d'évolution et de promotion en interne.
Les deux sociétés ont défini des objectifs ambitieux en termes de diversité et d'égalité professionnelle :
| Apax Partners LLP | A rejoint, aux côtés de grands noms du Private Equity international, un programme global visant à promouvoir la diversité, l'égalité et l'inclusion, tant au sein des sociétés de gestion que dans les participations qu'elles gèrent. l Les 46 signataires de cette initiative s'engagent à fixer des objectifs ambitieux en matière de recrutement et de rétention, appuyés par des données chiffrées en matière de recrutement par genre et par ethnie notamment. l Les signataires s'engagent à recruter un responsable dédié au sein de leur organisation et à former leurs collaborateurs. Ainsi, un associé responsable de l'inclusion et de la diversité a été nommé par Apax Partners LLP pour veiller à la mise en pratique de ces objectifs. |
S'assure que les sociétés du portefeuille respectent : l les règlementations locales en matière de droit du travail ; l mettent en place des processus visant à améliorer les conditions de travail de leurs salariés (santé, sécurité, élimination du recours au travail forcé -notamment celui des enfants – et lutte contre le harcèlement). |
|---|---|---|
| Apax Partners SAS | A signé la charte sur la diversité élaborée par les membres de France Invest : l Équipes Apax partners SAS : objectif d'atteindre 25 % de femmes occupant des postes senior à horizon 2030 et 30 % à horizon 2035. l Sociétés du portefeuille : objectif d'atteindre 40 % de femmes dans les équipes de direction à horizon 2030, sachant que 78 % des participations avaient mis en place un plan diversité à fin 2019. |
Met l'accent sur : l le déploiement de programmes de formation ; l la répartition des bénéfices au sein des sociétés du portefeuille. |
Au niveau de leur activité, les deux sociétés de gestion ont toujours veillé à ce que les meilleures pratiques soient mises en œuvre au sein des sociétés dans lesquelles elles sont actionnaires, notamment en termes de gouvernance (alignement des intérêts entre les actionnaires et l'équipe de direction, composition des Conseils, indépendance des administrateurs, Comités d'Audit…). Elles ont par ailleurs exclu de leur univers d'investissement certains secteurs d'activité (ex. armement, tabac).
Tant Apax Partners SAS qu'Apax Partners LLP s'assurent que les entreprises de leur portefeuille respectent les lois et réglementation anti-corruption et mettent en place des Codes de Conduite et d'Ethique, lorsqu'elles n'en sont pas déjà dotées. La cybersécurité est également un enjeu majeur pour les deux sociétés et Apax Partners LLP a mis en place une fonction dédiée dans plus de 70 % des participations qu'elle gère.
La mise en œuvre des grands principes de l'ESG, aussi bien dans les sociétés de gestion que dans les participations qu'elles détiennent, fait partie intégrante des décisions d'investissement d'Altamir dans les fonds gérés par Apax Partners SAS et Apax Partners LLP.
Altamir et Amboise Partners SA, sa société de conseil en investissement, ont considéré dès 2010 qu'une étape supplémentaire devait être franchie, à savoir aider à la résolution des grands problèmes sociétaux par une approche d'Impact Investing.
C'est la raison d'être d'AlphaOmega, fondation pionnière en matière de Venture Philanthropy créée par Maurice Tchenio en 2010, qui s'est fixé comme objectif la réussite éducative des jeunes français issus de milieux modestes.
Appliquant au monde caritatif les méthodes d'accompagnement du Private Equity, la Venture philanthropy consiste à sélectionner les meilleurs acteurs sociaux et à les soutenir dans la durée en leur apportant le financement et l'accompagnement en compétences indispensables pour changer d'échelle et relancer l'ascenseur social. En complément de ses équipes internes, la Fondation agit en partenariat avec les investisseurs et mécènes de compétences les plus réputés pour renforcer la structuration des associations accompagnées et maximiser ainsi leur impact sociétal.
Pour lutter contre le décrochage scolaire, la Fondation a découpé le parcours d'un élève en étapes clés de la maternelle jusqu'aux études supérieures. À ces différentes étapes, elle a identifié des moments charnières de risque de décrochage. C'est à chacun de ces moments charnières qu'interviennent les sept associations référentes qui ont été sélectionnées par la Fondation pour leur leadership en matière d'éducation et d'emploi des jeunes d'origine modeste en France. Ces associations réussissent à réduire ces risques de décrochage avec leur propre méthodologie et des solutions innovantes qu'elles déploient dans de nombreux territoires grâce à une exceptionnelle capacité de mobilisation et d'engagement.
La Fondation est convaincue qu'en s'appuyant sur ces acteurs très agiles et expérimentés, le problème de l'échec scolaire pourra être résolu, à condition de massifier leur action pour accompagner un maximum de jeunes. Aujourd'hui, les sept associations accompagnent 320 000 jeunes et 55 000 enseignants, soit 10 % de leurs cibles en moyenne ; l'objectif de la Fondation est de porter ce chiffre à 50 % en 5 ans.
Les équipes d'Amboise Partners SA interviennent pro bono pour investir à 100 % en Private Equity la dotation en capital de la Fondation et gérer les fonds de partage dont les produits financent la Fondation. Altamir, en tant qu'investisseur de taille significative au sein des fonds gérés par Apax, se voit proposer des opportunités de co-investissements dont elle fait bénéficier la Fondation.
En 2020, dans un environnement marqué par la crise sanitaire liée à la Covid-19, la situation économique a connu 2 phases : une en début d'année avec un très fort ralentissement de l'activité lié aux différentes mesures de confinement mises en place à travers le monde ; une seconde à partir du mois de mai marquée par un net redémarrage de l'économie.
Dans ce contexte, le marché du Private Equity a réalisé une très bonne année, avec des niveaux records en termes de montants investis et désinvestis, et des multiples de valorisation qui ont poursuivi leur ascension pour atteindre en Europe le niveau record de 12,6x EBITDA.
Dans ce contexte, Altamir a connu une activité soutenue. La Société a investi et engagé 113,1M€, principalement au travers de huit nouveaux investissements – en Europe et aux États-Unis – pour un montant total de 103,8M€. En matière de désinvestissements, le montant des cessions totales et partielles réalisées sur l'année s'élève à 158,9M€. Les sociétés du portefeuille ont continué à enregistrer de très bonnes performances opérationnelles, principalement du fait de la croissance organique mais également des acquisitions réalisées sur l'année.
l L'Actif Net Réévalué (ANR), calculé en normes IFRS, est de 30,90€ par action au 31 décembre 2020, part des commanditaires titulaires d'actions ordinaires. En incluant le dividende de 0,66€ par action versé en mai 2020, la hausse de l'Actif Net Réévalué par action ressort à 13,7 % sur l'année 2020, après une progression record de 30,8 % en 2019. Hors dividende, la progression est de 11,4 % par rapport au 31 décembre 2019 (27,75€).
Les sociétés du portefeuille ont à nouveau réalisé de très bonnes performances opérationnelles au cours de l'exercice, l'Ebitda moyen du portefeuille, pondéré par le montant résiduel investi dans chaque société, progressant de 13,1 %.
L'Actif Net Réévalué est l'indicateur financier le plus pertinent pour appréhender l'activité de la Société. Il est calculé en procédant à une évaluation des titres de participation sur la base des recommandations de l'International Private Equity Valuation Organisation (IPEV) : cette organisation regroupe un grand nombre d'associations professionnelles dont Invest Europe (anciennement EVCA). L'ANR par action est net de la quote-part revenant à l'associé commandité et aux titulaires d'actions B, ainsi que des provisions de carried des fonds dans lesquels la Société investit.
l Le résultat net consolidé se traduit par un résultat positif de 139,1M€ au 31 décembre 2020 (contre 245,1M€ au 31 décembre 2019). Il correspond principalement à l'ensemble des variations de juste valeur des sociétés du portefeuille et aux écarts de valorisation sur les cessions de la période, déduction faite des frais de gestion et de fonctionnement ainsi que des provisions de carried interest.
Les chiffres ci-après incluent l'ensemble des fonds dans lesquels Altamir investit ou co-investit..
La Société a investi et engagé 113,1M€ au cours de l'exercice 2020, contre 198,5M€ en 2019.
Le volume de cessions et revenus réalisés ou signés sur l'exercice s'élève à 158,9M€ (377,9M€ en 2019) et se décompose en produits de cessions pour 158,2M€ (341,7M€ en 2019) et revenus pour 0,7M€ (36,2M€ en 2019).
Les 158,2M€ de produits de cessions se décomposent en :
Les 0,7M€ de revenus sont principalement issus du dividende versé par Neuraxpharm.
La trésorerie nette d'Altamir au 31 décembre 2020 ressort dans les comptes sociaux à 42,2M€ contre une trésorerie nette de 79,1M€ au 31 décembre 2019.
La Société dispose de lignes de crédit court terme à hauteur de 60M€ (55M€ au 31 décembre 2020). Elle travaille actuellement à l'extension de leur montant.
Rappelons qu'en tant que SCR (Société de Capital-Risque), l'endettement d'Altamir est limité à 10 % de la situation nette comptable, soit un montant de 73,6M€ au 31 décembre 2020.
Le fonds Aho20 (anciennement Apax France VII) est entièrement investi. Altamir a néanmoins l'obligation d'accompagner ce fonds dans des investissements complémentaires dans les sociétés du portefeuille au prorata de son engagement initial.
Altamir s'est engagée à investir 276,7M€ dans le fonds Apax France VIII. Le fonds est totalement appelé au 31 décembre 2020.
Altamir s'est engagée à investir 60M€ dans le fonds Apax VIII LP. Le fonds est totalement appelé au 31 décembre 2020. Le fonds est susceptible de rappeler 3,8M€ de distributions.
Altamir s'était engagée à investir entre 226M€ et 306M€ dans le fonds Apax France IX-B. En décembre 2019, la Société a réalisé une opération secondaire en reprenant un engagement de 13M€ auprès d'un investisseur du fonds Apax France IX-A, portant donc l'engagement total dans le fonds Apax France IX à 319M€. Au 31 décembre 2020, le fonds est totalement investi, mais le dernier investissement réalisé en février 2020 n'a pas encore été appelé, car financé par des lignes de crédit. Au 31 décembre 2020, le montant appelé est de 285,9M€, les capitaux restant à appeler s'élèvent à 33,1M€.
Altamir s'est engagée à investir 138M€ dans le fonds Apax IX LP. Le montant des capitaux restant à appeler s'élève à 3M€ au 31 décembre 2020. Le fonds est également susceptible de rappeler 6,9M€ de distributions.
Altamir s'est engagée à investir 5,1M\$ (soit 4,5M€) dans le fonds Turing Equity Co, véhicule de co-investissement dans la société ThoughtWorks. Dès le closing de l'opération, le fonds a effectué le règlement de sa quote-part de l'investissement et ne conserve au 31 décembre 2020 qu'un engagement résiduel de 0,6M\$ (soit 0,5M€).
Altamir s'est engagée à investir 15M€ dans le fonds Apax Development. Le montant appelé au 31 décembre 2020 est de 5M€. Le fonds a déjà réalisé 4 investissements dont le dernier a été financé par des lignes de crédit. Le montant des capitaux restant à appeler s'élève à 10M€ au 31 décembre 2020.
Altamir s'est engagée à investir 5M\$ dans le fonds Apax Digital. Le fonds a déjà réalisé 10 investissements dont les 3 derniers, d'un montant total de 0,8M\$ (0,7M€), ont été financés par des lignes de crédit. Le montant des engagements résiduels s'élève à 2,5M\$ (1,9M€) au 31 décembre 2020.
Altamir s'est engagée à investir 350M€ dans le fonds Apax France X. La Société a la possibilité d'ajuster à la baisse, à hauteur de 80M€ maximum, son engagement en fonction de ses prévisions de trésorerie. Le fonds a déjà réalisé 3 investissements dont un seul est finalisé au 31 décembre 2020. À cette même date, le fonds a réalisé un seul appel de fonds pour 8,8M€, les capitaux restant à appeler s'élèvent donc à 341,2M€.
Altamir s'est engagée à investir 180M€ dans le fonds Apax X LP. Le fonds a déjà réalisé 7 investissements dont le dernier n'est pas finalisé au 31 décembre 2020. Le fonds a réalisé un seul appel de fonds pour 2,2M€, les capitaux restant à appeler s'élèvent donc à 177,8M€. En janvier 2021, la Gérance a décidé de porter à 200M€ l'engagement d'Altamir dans le fonds.
Enfin, certaines participations de co-investissement ont été rassemblées dans un FPCI dénommé Astra. Altamir est l'unique investisseur de ce fonds d'une taille de 65,5M€ et qui a été appelé pratiquement intégralement dès sa constitution. Au 31 décembre 2020, les capitaux restant à appeler s'élèvent à 0,1M€.
L'engagement total résiduel maximum au 31 décembre 2020 est donc de 598,4M€, dont 136,0M€ déjà investis mais non appelés.
Le portefeuille au 31 décembre 2020 est constitué de 55 participations, dans des sociétés en croissance, réparties dans les quatre secteurs de spécialisation d'Altamir.
La Société a distribué un dividende de 0,66€ par action ordinaire aux associés commanditaires le 28 mai 2020.
Afin de faciliter la gestion de ses participations, la Société a décidé de rassembler dans un FPCI dénommé Astra certains de ses co-investissements. À cette occasion, elle a également apporté des titres IVO Fixed Income. La Société consolide ce véhicule à 100 %.
L'épidémie de coronavirus, toujours en cours lors de la finalisation de ce document, pourrait avoir un impact sur l'économie et donc peser sur la performance des sociétés du portefeuille. La Gérance en a tenu compte pour la détermination des valorisations au 31 décembre 2020 et de ses objectifs pour l'année 2021.
Le 26 février 2021, Altamir a cédé pour 104M€ sa quote-part dans le capital de THOM Group (qui était détenu directement et via le fonds Aho20), et a réinvesti 100M€, en partenariat avec l'équipe de direction et de nouveaux actionnaires, pour acquérir l'intégralité du capital de la holding de contrôle de la société, en devenant ainsi l'actionnaire de référence.
Apax Partners SAS a signé un accord portant sur la cession partielle de la société Expereo, dont elle restera actionnaire minoritaire aux côtés de son nouvel actionnaire Vitruvian Partners et de l'équipe de direction.
Apax Partners SAS a également annoncé la cession totale de la société Sandaya (un leader de l'hôtellerie de plein air) à un fonds géré par InfraVia.
Apax Partners LLP a annoncé l'acquisition, via le fonds Apax X LP, des sociétés PIB Group, un leader du courtage en assurances, et Herjavec Group, un spécialiste des solutions de cybersécurité.
Par ailleurs, suite à la cession par Apax Partners LLP de sa participation dans Idealista (qui était détenue via le fonds Apax VIII LP) et au rachat par cette dernière de la société casa.it, le fonds Apax X LP a pris une participation minoritaire dans la société aux côtés de ses nouveaux actionnaires. Apax Partners LLP a également annoncé le 4 mars dernier la cotation sur le Nasdaq des titres de la société InnovAge, dont le cours de bourse traduit un uplift supérieur à 100 % pour Altamir.
Enfin, Apax Digital a annoncé la cession de l'une de ses participations et Apax Development l'acquisition d'une nouvelle société.
Le marché du Private Equity continue de connaître un fort développement. En 2020, les levées de fonds en Europe se sont élevées à 592Mds\$, en hausse de + 8 % par rapport à 2019, se rapprochant du record de 2018 (628Mds\$ - source : rapport Bain sur le marché du Private Equity).
Si le nombre d'opérations s'inscrit en baisse de 24 % par rapport à l'année passée, le montant total de l'activité reste globalement stable, ce qui signifie qu'elle a été soutenue par des opérations de taille significative.
Les investissements se sont élevés à 181,0Mds€ en 2020 contre 156,9Mds€ en 2019. Quant aux désinvestissements par le biais des fusions/acquisitions, ils ont atteint 169Mds€ en 2020 contre 129,3Mds€ en 2019.
Pour les cinq prochaines années, sauf évènement extérieur majeur, la Gérance table sur un montant total investi de 170M€ par an en moyenne – incluant les investissements complémentaires, et sur un montant de produits de cession de 230M€ par an en moyenne.
La performance des sociétés en portefeuille devrait rester bien orientée, avec une croissance organique de l'EBITDA moyen d'environ 7 % par an.
L'information financière la plus représentative est l'Actif Net Réévalué (ANR) par action. Celui-ci est obtenu à partir du bilan IFRS.
Au 31 décembre 2020, l'Actif Net Réévalué (ANR) calculé en normes IFRS atteint 30,90€ par action, part des commanditaires porteurs d'actions ordinaires, soit une hausse de 13,7 % en incluant le dividende de 0,66€ versé au cours de l'exercice. Cette variation représente une hausse de 11,4 % sur un an (27,75€ au 31 décembre 2019).
Les principaux éléments des comptes consolidés (IFRS) et des comptes sociaux sont présentés ci-après.
| (en milliers d'euros) | 2020 | 2019 | 2018 |
|---|---|---|---|
| Variation de juste valeur du portefeuille | 194 063 | 234 174 | 79 271 |
| Écarts de valorisation sur cessions de la période | 24 743 | 82 123 | - 10 535 |
| Autres revenus nets du portefeuille | 652 | 130 | 756 |
| RÉSULTAT DU PORTEFEUILLE DE PARTICIPATIONS | 219 458 | 316 427 | 69 492 |
| Achats et autres charges externes | - 28 274 | - 24 034 | - 23 657 |
| Résultat opérationnel brut | 191 003 | 292 105 | 45 576 |
| Résultat opérationnel net | 150 355 | 234 400 | 31 576 |
| Produits financiers nets revenant aux actions ordinaires | - 11 257 | 10 656 | - 1 270 |
| RÉSULTAT NET REVENANT AUX ACTIONS ORDINAIRES | 139 098 | 245 056 | 30 306 |
Ainsi, il sera demandé aux actionnaires réunis en assemblée générale le 27 avril 2021 de bien vouloir approuver les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2020 se soldant par un bénéfice de 139 098 262€.
Les 194,1M€ de variation de juste valeur de l'année 2020 s'expliquent principalement par la forte hausse des multiples de valorisation des sociétés en portefeuille ainsi que par la croissance de leur EBITDA.
Les plus-values nettes de cession de la période, qui s'élèvent à 24,7M€, reflètent l'écart entre le prix de cession réel des titres cédés et leur juste valeur en normes IFRS au 31 décembre de l'exercice précédent (et non la plus-value réalisée par rapport au prix de revient).
Les autres revenus nets du portefeuille, soit un montant de 0,7M€, se composent essentiellement des dividendes versés par les sociétés du fonds Apax IX LP.
Les achats et autres charges externes se sont élevés à 28,3M€ TTC en 2020, en hausse de 17,6 % par rapport à 2019 pour une croissance de 13,7 % de l'ANR. Cette variation est liée à la hausse des honoraires facturés par la Gérance et à la hausse des frais prélevés par les fonds (voir note 17 des comptes consolidés). En 2019, les achats et autres charges externes étaient restés stable alors que l'ANR connaissait une croissance de 27,8 % (hors dividende).
Le résultat opérationnel brut prend en compte les charges d'exploitation de l'exercice.
Le résultat opérationnel net se calcule en enlevant du résultat opérationnel brut la quote-part de résultat revenant au commandité, aux titulaires d'actions B et aux porteurs de parts de carried interest des fonds au travers desquels Altamir investit.
Le résultat net revenant aux actionnaires commanditaires prend en compte les produits de placement et les intérêts et charges assimilées.
| (en milliers d'euros) | 2020 | 2019 | 2018 |
|---|---|---|---|
| Total actifs non courants | 1 267 086 | 1 060 054 | 999 201 |
| Total actifs courants | 93 516 | 113 352 | 25 375 |
| TOTAL ACTIF | 1 360 602 | 1 173 407 | 1 024 576 |
| Total capitaux propres | 1 128 247 | 1 013 220 | 792 929 |
| Provision carried interest revenant aux commandités et porteurs d'actions B | 19 693 | 28 743 | 10 157 |
| Provision carried interest des fonds | 99 211 | 98 887 | 59 769 |
| Autres passifs courants | 113 451 | 32 557 | 161 721 |
| TOTAL PASSIF ET CAPITAUX PROPRES | 1 360 602 | 1 173 407 | 1 024 576 |
L'évolution des actifs non courants composés de l'ensemble des lignes de participations détenues, en direct ou au travers des fonds Apax France VIII, Apax France IX, Apax France X, Apax VIII LP, Apax IX LP, Apax X LP, Apax Digital et Apax Development s'explique principalement par les investissements et cessions réalisés ainsi que par la création de valeur des sociétés du portefeuille.
L'évolution des capitaux propres de la période est la suivante :
| (en milliers d'euros) | |
|---|---|
| Capitaux propres au 31 décembre 2019 | 1 013 220 |
| Résultat IFRS de la période | 139 098 |
| Opérations sur actions propres | 7 |
| Distribution de dividendes aux actionnaires porteurs d'actions A | - 24 079 |
| CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2020 | 1 128 247 |
Compte tenu de son activité spécifique, la Société n'affiche pas de chiffre d'affaires.
Le résultat net comptable n'est pas représentatif de la qualité du portefeuille d'Altamir et de ses performances. En effet, contrairement aux normes comptables IFRS, la comptabilité sociale ne prend en compte que les dépréciations sur titres, mais n'intègre pas les plus-values latentes.
Le résultat comptable positif de l'exercice 2020 est de 62,2M€, à comparer à un résultat de 155,8M€ pour l'exercice 2019.
Ainsi, il sera demandé aux actionnaires réunis en assemblée générale le 27 avril 2021 de bien vouloir approuver les comptes sociaux de l'exercice clos le 31 décembre 2020 se soldant par un bénéfice de 62 244 603€.
Il se décompose comme suit :
| (en milliers d'euros) | 2020 | 2019 | 2018 |
|---|---|---|---|
| Résultat des opérations en revenus | - 11 599 | - 9 280 | - 10 568 |
| Résultat des opérations en capital | 73 689 | 164 980 | 21 771 |
| Produits exceptionnels | 170 | 131 | 85 |
| Charges exceptionnelles | 16 | 5 | 149 |
| ACHATS ET AUTRES CHARGES EXTERNES | |||
| RÉSULTAT NET | 62 245 | 155 827 | 11 139 |
Afin de rendre l'information plus compréhensible sur l'activité des sociétés du portefeuille, les produits (dividendes et intérêts) ainsi que les éventuelles dotations sur les intérêts à recevoir et les pertes sur créances sont présentés dans la rubrique « Opérations en Capital ».
Un montant net de 0,6M€ a été doté en 2020 afin d'annuler les intérêts courus sur des obligations convertibles ou titres équivalents. En effet, ces intérêts sont, d'une part, déjà compris
dans la valorisation des sociétés (en IFRS) et d'autre part, généralement inclus dans le prix de vente des sociétés, sans que celles-ci aient à les payer directement.
Les achats et autres charges externes se sont élevés à 10,6M€ TTC contre 9,1M€ en 2019. Cette hausse s'explique par la hausse de la base de calcul, à savoir les capitaux propres sociaux (Note 3.1.3 des annexes aux comptes sociaux).
Le résultat des opérations en capital s'analyse comme suit :
| (en milliers d'euros) | 2020 | 2019 | 2018 |
|---|---|---|---|
| Plus-values brutes réalisées | 67 654 | 197 911 | 21 430 |
| Reprises de provisions sur cessions et pertes | 0 | 0 | 0 |
| S/TOTAL GAINS RÉALISÉS DE L'EXERCICE | 67 654 | 197 911 | 21 430 |
| Charges liées aux cessions de la période | - 46 090 | - 20 892 | - 3 201 |
| Dotations aux provisions pour carried interest | 0 | - 27 938 | - 3 847 |
| Provisions pour dépréciation | - 7 390 | - 7 657 | - 20 255 |
| Reprises de provisions sur titres de participations | 55 997 | 15 136 | 19 054 |
| S/TOTAL PRODUITS LATENTS | 2 517 | -41 351 | -8 249 |
| Revenus liés, intérêts et dividendes | 3 518 | 8 420 | 8 591 |
| RÉSULTAT DES OPÉRATIONS EN CAPITAL | 73 689 | 164 980 | 21 771 |
Les plus-values brutes réalisées, qui s'élèvent à 67,7M€ reflètent l'écart entre le prix des titres cédés et leur prix de revient résiduel au moment de la cession. Elles ne prennent donc en compte ni la quote-part de frais de gestion liés aux investissements réalisés au travers des fonds (enregistrée en charges), ni la quote-part de plus-value revenant aux porteurs de parts de carried interest des fonds (enregistrée en dette au passif ou en charge une fois que le fonds a soldé le catch-up). Ces deux derniers postes s'élèvent respectivement à 7,3M€ et 38,8M€ au titre de l'exercice écoulé.
Le total du bilan au 31 décembre 2020 s'élève à 805,5M€ contre 763,6M€ au 31 décembre 2019.
Il se décompose comme suit :
| (en milliers d'euros) | 2020 | 2019 | 2018 |
|---|---|---|---|
| Titres immobilisés de l'activité de portefeuille | 656 725 | 478 442 | 566 564 |
| Titres de participation | 55 875 | 54 439 | 61 635 |
| Créances rattachées aux titres de participation | 11 448 | 12 300 | 33 484 |
| Autres immobilisations financières | 997 | 71 424 | 904 |
| S/TOTAL ACTIF IMMOBILISÉ | 725 045 | 616 606 | 662 586 |
| Créances diverses | 30 168 | 60 371 | 14 374 |
| Valeurs mobilières de placement | 49 239 | 81 892 | 15 000 |
| Disponibilités | 1 044 | 4 660 | 4 849 |
| Charges constatées d'avance | 28 | 25 | 34 |
| S/TOTAL ACTIF CIRCULANT | 80 478 | 146 948 | 34 257 |
| TOTAL ACTIF | 805 524 | 763 554 | 696 843 |
L'actif immobilisé est composé de l'ensemble des investissements réalisés par la société. Les créances diverses correspondent à l'écart entre les montants appelés par les fonds et les montants investis par ces derniers dans les sociétés sous-jacentes.
| (en milliers d'euros) | 2020 | 2019 | 2018 |
|---|---|---|---|
| Capital | 219 260 | 219 260 | 219 260 |
| Primes | 107 761 | 107 761 | 107 761 |
| Réserves | 346 281 | 225 156 | 238 023 |
| Report à nouveau | 39 | 19 | 91 |
| Résultat de l'exercice | 62 245 | 155 827 | 11 139 |
| S/TOTAL CAPITAUX PROPRES | 735 585 | 708 022 | 576 274 |
| Provision pour carried interest des fonds Apax | 0 | 43 305 | 15 367 |
| S/TOTAL PROVISIONS | 0 | 43 305 | 15 367 |
| Dettes financières diverses | 8 090 | 7 475 | 33 422 |
| Dettes fournisseurs | 1 777 | 502 | 1 760 |
| Autres dettes | 60 072 | 4 251 | 70 020 |
| S/TOTAL DETTES | 69 939 | 12 227 | 105 202 |
| TOTAL PASSIF | 805 524 | 763 554 | 696 843 |
Les dettes financières correspondent aux lignes de crédit utilisées au 31 décembre 2020. Les autres dettes sont principalement composées des dettes vis-à-vis des fonds Apax France X et Apax X LP.
Au 31 décembre 2020, les engagements hors bilan se montent à 598,4M€ :
Altamir et ses participations ont fait face à la crise sanitaire due à la Covid-19. La crise a eu des impacts hétérogènes sur les états financiers des participations sur l'année 2020. Le cas échéant ces dernières ont dû actualiser leurs prévisions d'activité et/ou adapter leur structure de coût. Les sociétés ont par ailleurs porté une vigilance accrue à leur niveau de liquidité et ont, le cas échéant, sollicité les différents mécanismes d'aides mis en place.
Les exercices de valorisation réalisés pour cette clôture ont pris en compte ces différents éléments, chacune des sociétés de gestion ayant pris soin de s'interroger sur la pertinence d'ajuster ses méthodes de valorisation afin de refléter le plus fidèlement possible la valeur des participations. Ainsi, dans la très grande majorité des cas, les méthodes sont restées inchangées, certains ajustements n'ayant été effectués que dans des situations bien spécifiques (activité très saisonnière, etc.). Enfin, certaines opérations d'acquisitions ou de cessions ont été décalées.
Les sociétés du portefeuille, détenues en direct ou par l'intermédiaire d'un des fonds Apax, sont valorisées par les sociétés de gestion des fonds. Ces valorisations sont revues par les Commissaires aux Comptes des fonds et approuvées par les Comités Consultatifs des fonds.
La politique d'Altamir est de suivre les valorisations effectuées par les sociétés de gestion des fonds.
Avant leur adoption finale, les valorisations sont revues par la direction d'Altamir Gérance, par les Commissaires aux Comptes d'Altamir, par le Comité d'Audit du Conseil de Surveillance d'Altamir et par le Conseil de Surveillance dans son ensemble.
Les sociétés de gestion des fonds Apax valorisent leurs portefeuilles selon les principes de la juste valeur, conformément aux recommandations de l'IPEV (International Private Equity Valuation organisation).
Les gérants des fonds Apax ont toujours eu une politique de valorisation prudente, comme le démontre l'uplift obtenu historiquement lors des cessions (prix de vente supérieur à la dernière valorisation comptabilisée avant la cession).
Les sociétés non cotées sont valorisées chaque semestre, et les sociétés cotées chaque trimestre.
| Pour les participations non cotées | Pour les participations non cotées | Pour les sociétés |
|---|---|---|
| détenues depuis plus d'un an : | détenues depuis moins d'un an : | cotées : |
| Les valorisations sont généralement basées sur un échantillon de multiples comparables (sociétés cotées et transactions récentes). Apax Partners SAS peut appliquer un ajustement (1) à la baisse allant jusqu'à 20 %. Apax Partners LLP n'apporte en principe aucun ajustement, les investissements étant réalisés dans des sociétés de taille plus importante. |
Apax Partners SAS valorise les sociétés au prix de revient, sauf dans des situations particulières. Apax Partners LLP valorise usuellement les participations de Capital Développement à une valeur proche du prix de revient ; les investissements Buy-Out peuvent être revalorisés dès le premier jour de leur détention. |
Au dernier cours de bourse de la période, sauf restriction de négociabilité ou autre cas exceptionnel. |
(1) Cet ajustement à la baisse correspond à un ajustement de liquidité allant de 0 à 20 % en se basant sur la qualité de la performance, la position d'Apax Partners/ Altamir dans le capital (minoritaire vs majoritaire, droits de sortie, etc.), le niveau d'activité des fusions/acquisitions dans le secteur, l'influence et le poids du management lors de la sortie et la liquidité des comparables.
Au 31 décembre 2020, le total des lignes de crédit autorisées pour Altamir se monte à 60M€ (55M€ au 31 décembre 2020) contre 30M€ à fin 2019. La Société a ainsi étendu ses capacités d'endettement et elle travaille actuellement à l'extension de ses montants pour les porter au maximum autorisé, à savoir 10 % de la situation nette sociale (73,6M€ au 31 décembre 2020).
La Société présente ci-dessous les délais de paiement clients et fournisseurs, étant précisé qu'elle n'a pas de clients. Les délais de paiement fournisseurs à la date de clôture sont les suivants :
| Article D.441- 6 du Code de Commerce : factures reçues non réglées à la date de clôture de l'exercice dont le terme est échu |
Article D.441-6 du Code de Commerce : factures émises non réglées à la date de clôture de l'exercice dont le terme est échu |
|||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 0 jour (indicatif) |
1 à 30 jours |
31 à 60 jours |
61 à 90 jours |
91 jours et plus |
Total (1 jour et plus) |
0 jour (indicatif) |
1 à 30 jours |
31 à 60 jours |
61 à 90 jours |
91 jours et plus |
Total (1 jour et plus) |
|
| (A) Tranche de retard de paiement | ||||||||||||
| Nombre de factures concernées |
2 | 10 | ||||||||||
| Montant total des factures concernées TTC (en euros) |
1 337,05 | 338 662,52 333 572,10 | 0,00 | 0,00 | 672 234,62 | |||||||
| Pourcentage du montant total des achats TTC de l'exercice |
0,01 % | 3,35 % | 3,30 % | 0,00 % | 0,00 % | 6,65 % | ||||||
| Pourcentage du chiffre d'affaires HT de l'exercice |
||||||||||||
| (B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées | ||||||||||||
| Nombre de factures exclues |
||||||||||||
| Montant total des factures exclues |
||||||||||||
| (C) Délais de paiement de référence utilisés (contractuel ou délai légal – article L.441-10 du Code de Commerce) | ||||||||||||
| Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement |
- Délais contractuels indiqués sur chaque facture |
| Date d'arrêté | 31/12/2016 | 31/12/2017 | 31/12/2018 | 31/12/2019 | 31/12/2020 |
|---|---|---|---|---|---|
| CAPITAL EN FIN D'EXERCICE | |||||
| Capital social | 219 259 626 | 219 259 626 | 219 259 626 | 219 259 626 | 219 259 626 |
| Nombre d'actions ordinaires | 36 512 301 | 36 512 301 | 36 512 301 | 36 512 301 | 36 512 301 |
| Nombre d'actions de préférence B sans droit de vote | 18 582 | 18 582 | 18 582 | 18 582 | 18 582 |
| Nombre maximal d'actions B futures à créer : | |||||
| • par conversion/remboursement d'obligations | |||||
| • par exercice de BSA B | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| OPÉRATIONS ET RÉSULTAT | |||||
| Chiffre d'affaires (HT) | |||||
| Résultat avant impôts, participation, dotations aux amortissements & provisions |
72 578 999 | 40 237 901 | 16 187 684 | 176 285 359 | 13 637 820 |
| Impôt sur les bénéfices | |||||
| Participation des salariés | |||||
| Résultat après impôts, participation, dotations aux amortissements & provisions |
79 331 454 | 69 886 629 | 11 139 091 | 155 826 503 | 62 244 603 |
| Résultat distribué | 37 474 817 | 34 368 929 | 24 098 119 | 33 641 180 | |
| RÉSULTAT PAR ACTION | |||||
| Résultat avant impôts, participation, dotations aux amortissements & provisions |
|||||
| • actions ordinaires | n.s. | n.s. | n.s. | n.s. | |
| • actions de préférence B | n.s. | n.s. | n.s. | n.s. | |
| Résultat après impôts, participation, dotations aux amortissements & provisions |
|||||
| • actions ordinaires | 2,17 | 1,91 | 0,31 | 4,27 | 1,70 |
| • actions de préférence B | |||||
| Dividende distribué | 0,65 | 0,65 | 0,66 | 0,66 | |
| PERSONNEL | |||||
| Effectif moyen salariés | |||||
| Montant masse salariale | |||||
| Montant des sommes versées en avantages sociaux (sécurité sociale, œuvres sociales) |
n.s. : il n'est pas cohérent d'éclater le résultat entre actions ordinaires et actions B avant prise en compte des dotations aux provisions et amortissements et de l'impôt, puisque statutairement la quote-part de résultat attribuable aux actions B ne peut être déterminée qu'à partir du résultat net comptable lui-même retraité
La société n'a effectué aucun investissement en direct durant l'exercice 2020.
La Société investit dans les fonds Apax France VIII, Apax France IX et Apax France X au travers des FPCI Apax France VIII-B, Apax France IX-B et Apax France X-B qui lui sont dédiés ainsi que dans les fonds Apax France IX-A et Apax Development Fund, tous gérés par la société Apax Partners SAS, et dans les fonds Apax VIII LP, Apax IX LP, Apax X LP et Apax Digital conseillés par la société Apax Partners LLP.
Amboise Partners SA et Altamir se réfèrent aux principes de contrôle interne décrits par le COSO report (Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission).
La traduction française du COSO définit le contrôle interne ainsi :
« Globalement, le contrôle interne est un processus mis en œuvre par la direction générale, la hiérarchie, le personnel d'une entreprise, et destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation d'objectifs entrant dans les catégories suivantes :
Ce même rapport précise les composantes du contrôle interne :
Un système de contrôle interne conçu pour répondre aux différents objectifs décrits ci-dessus ne donne pas cependant la certitude que les objectifs fixés seront atteints et ce, en raison des limites inhérentes à toute procédure.
L'objectif spécifique d'Amboise Partners SA et d'Altamir dans le cadre de la réalisation et de l'optimisation de leurs activités se ventile en trois éléments : 1) identification et réalisation des meilleurs investissements possibles répondant à la stratégie de la Société, 2) suivi de la performance des sociétés du portefeuille et du respect du plan agréé avec leurs dirigeants, 3) protection des actifs propres ou gérés pour le compte de tiers, en contrôlant les flux financiers, les valeurs financières et les titres du portefeuille.
Rappelons qu'Altamir investit principalement dans les fonds gérés par Apax Partners SAS et dans les fonds conseillés par Apax Partners LLP. Occasionnellement, Altamir co-investit avec ces fonds. Les procédures relatives à Altamir sont donc indissociables de celles d'Apax Partners.
Rappelons également qu'Altamir s'appuie sur son conseil en investissement, Amboise Partners SA.
Dans la suite de ce document, sauf précision, le terme « la Société » désignera à la fois Amboise Partners SA et Altamir. La Société tient à jour un recueil de procédures et de contrôle interne. Ce dernier est révisé et complété régulièrement. Sa dernière mise à jour complète date de décembre 2018 et il est mis à jour périodiquement.
La Société a avancé sur plusieurs chantiers dont principalement :
Parmi les contrôles effectués en cours d'année, citons comme l'année passée :
Aucune anomalie significative n'a été relevée. La Société reste vigilante et les procédures continueront à être renforcées dans tous les domaines identifiés.
Rappelons que le paragraphe II de l'article 242 quinquies du Code Général des Impôts et l'article 171 AS bis de l'annexe II ont instauré, depuis la clôture du 31 décembre 2006, une déclaration fiscale détaillée permettant à l'administration fiscale de contrôler le respect du quota de 50 % des SCR. Cette déclaration, établie sur la base des informations au 31 décembre, est déposée chaque année auprès de l'administration fiscale.
La Société a comme objet l'investissement dans des titres de sociétés, en principe non cotées, soit en direct, soit au travers de véhicules d'investissement tels que Fonds Professionnels de Capital Investissement (FPCI) ou entités européennes de Private Equity.
Altamir continue à créer de la valeur et de désinvestir aux côtés du fonds Apax France VII géré par la société de gestion Amboise Partners SA. Depuis 2011, Altamir investit au travers des fonds Apax gérés par la société de gestion Apax Partners SAS localisée à Paris et depuis 2012, dans les fonds Apax conseillés par la société Apax Partners LLP localisée à Londres. Occasionnellement, la Société peut co-investir avec ces fonds. Pour ce faire, elle s'appuie sur des équipes d'investissement et sur des équipes de support.
En ce qui concerne l'information comptable et financière, le premier objectif du contrôle interne concerne le contrôle des flux et des actifs.
Pour ce faire, les modalités suivantes sont mises en œuvre :
Rappelons que le Conseil de Surveillance d'Altamir a créé un Comité d'Audit qui peut se faire assister par les Commissaires aux Comptes de la Société.
Le deuxième objectif est la fiabilité des informations financières. Il se traduit principalement par des contrôles croisés entre les données issues de la comptabilité et celles issues du système de gestion de titres. Une automatisation de plus en plus développée permet de limiter les risques d'erreurs humaines.
Le troisième objectif concerne la conformité aux lois et aux réglementations en vigueur. Tout est mis en œuvre pour s'assurer du respect des textes généraux, mais aussi de la réglementation propre aux Sociétés de Capital Risque (quotas de titres éligibles au statut de SCR) et à celle des sociétés cotées.
Les deux sociétés de gestion ont nommé chacune un Responsable de la Conformité et du Contrôle Interne (RCCI). Les règles de déontologie font partie intégrante du règlement intérieur. Les RCCI ont décidé d'externaliser, sous leur responsabilité, l'exécution des travaux de contrôle de second niveau relatif au respect de la conformité et du contrôle interne des sociétés de gestion à la société PCI. Cette assistance s'inscrit dans le cadre des articles 313-72 à 313-76 du Règlement Général de l'AMF s'appliquant aux sociétés de gestion qui ont vocation à déléguer ou externaliser certaines fonctions.
Amboise Partners SA et Apax Partners SAS sont des Sociétés de Gestion de Portefeuille (SGP) agréées par l'AMF. En tant que SGP, elles sont membres d'une association professionnelle française, France Invest. Celle-ci a publié un Code de Déontologie et des guides de référence. Par ailleurs, Amboise Partners SA, Apax Partners SAS, et donc Altamir, se conforment aux règles de valorisation et méthodes de l'IPEV (International Private Equity and Venture Capital Valuation Guidelines), développées entre autres par France Invest, Invest Europe et le BVCA, de même qu'elles se réfèrent aux normes du COSO en matière de contrôle interne.
Apax Partners LLP est réglementée par la FCA et est membre de l'association britannique BVCA, ayant des règles et des Codes équivalents à ceux de France Invest. Elle est également membre de l'association européenne, Invest Europe.
La gestion des données financières et comptables repose sur l'utilisation de deux progiciels :
l Depuis cette année, la suite Netsuite, développé par la société Oracle pour la comptabilité générale et la paie. La société a réalisé avec succès la migration de ses données de Sage 100 (ancienne solution) vers Netsuite au cours de l'année ;
l Depuis 2014, Capital Venture 3 (CV3) édité par Klee Group, pour la gestion des titres des FPCI et d'Altamir, et pour l'établissement des états financiers et des états analytiques.
CV3 a été déployé avec une interface CRM et un hébergement externalisé. L'intégralité des données du portefeuille d'Altamir depuis sa création a été reprise et un reporting personnalisé a été développé.
Les états financiers IFRS sont réalisés à partir des comptes sociaux issus de Netsuite, mais au travers de fichiers Excel. Un processus très précis permet de passer des comptes sociaux aux comptes IFRS et d'effectuer les analyses de conformité. La Société continue à étudier l'acquisition d'un logiciel dédié à la production des états IFRS.
L'ensemble des systèmes est diffusé auprès de nombreux utilisateurs, en France pour le système comptable et dans le monde entier pour CV3. Ils sont bien documentés.
Les deux systèmes transactionnels sont utilisés de manière indépendante, d'un côté par la direction comptable (Netsuite), de l'autre par le Fund Administration (CV3). Ceci donne lieu à des rapprochements et des contrôles au moment des synthèses.
Le cabinet PCI, au titre du contrôle de second niveau, revoit régulièrement le respect des process et s'assure de leur mise à jour en cas de changement.
Le Comité d'Audit est également amené à s'assurer du respect des process en place. Après avoir effectué ses investigations, il fait part de ses remarques et recommandations au Conseil de Surveillance.
Le reporting d'une société de gestion de portefeuille ou d'une Société de Capital-Risque repose en particulier sur la valorisation des titres détenus en portefeuille.
l Pour les investissements réalisés pari passu avec les fonds gérés par Amboise Partners SA :
Ce rapport n'a pas pour objet de décrire les procédures en détail. Au travers de la description de l'organisation et des principes de contrôle interne, nous avons synthétisé les grands axes de fonctionnement du contrôle interne de la Société.
L'année 2020 a vu, entre autres choses, la poursuite des actions en matière de contrôle interne, de lutte contre le blanchiment d'argent, de financement du terrorisme, ainsi que des développements additionnels sur le progiciel et les outils de reporting. La société a également déployé rapidement un certain nombre de solution techniques/informatiques afin de permettre aux salariés de pouvoir continuer à travailler dans de bonnes conditions étant donné les circonstances rencontrées à partir de mars 2020.
L'année 2021 verra la poursuite de nos efforts et la mise en œuvre d'actions correctives si nous-mêmes ou nos contrôleurs relevons des faiblesses ou des omissions.
Les investisseurs sont invités à prendre en considération l'ensemble des informations figurant dans le présent document et repris dans le présent rapport du gérant, avant de se décider à acquérir ou souscrire des valeurs mobilières de la Société. Les travaux portant sur l'identification des facteurs de risque, leur impact sur la Société, la probabilité d'occurrence et les mesures de gestion de ces risques tels que décrits plus loin ont été réalisés sur la base des performances et de la situation de la Société au 31 décembre 2020. Ces travaux, approuvés par le Comité d'Audit du 7 novembre 2019 et par le Conseil de Surveillance du 15 janvier 2020, ont été révisés par le Conseil de Surveillance du 9 mars 2021.
La Société considère qu'il n'y a pas, à la date du dépôt du présent document, d'autres risques significatifs que ceux présentés ci-dessous.
Les facteurs de risques sont présentés dans un nombre limité de catégories en fonction de leur nature. Dans chaque catégorie, les risques les plus matériels sont présentés en premier. Le tableau ci-dessous présente le niveau de risque et la tendance mesurés pour chacun des risques identifiés par la Société : l'impact net est calculé en partant de l'importance du risque pour la Société, pondéré par des facteurs spécifiques qui limitent cet impact. La probabilité d'occurrence prend en compte les facteurs liés au marché et à l'environnement actuel de la Société. Le niveau de risque est évalué en pondérant l'impact net par la probabilité d'occurrence. Enfin, la tendance indique l'évolution attendue à horizon 1 an.
| Probabilité | Niveau de risque (impact |
Tendance identifiée |
|||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nature du risque | Impact net | d'occurrence | net/probabilité) | pour le risque | |||
| RISQUES OPÉRATIONNELS | |||||||
| Contre-performance des sociétés du portefeuille |
Modéré | Possible | Assez élevé | Stable | |||
| Absence de liquidité des participations (désinvestissements) |
Significatif | Possible | Moyen | En baisse | |||
| Capacité à investir | Modéré | Peu probable | Faible | Stable | |||
| RISQUES DE MARCHÉ | |||||||
| Forte baisse des multiples entraînant une chute des valorisations |
Significatif | Probable | Élevé | En hausse | |||
| Manque de liquidité du titre Altamir | Significatif | Probable | Élevé | Stable | |||
| RISQUES FINANCIERS | |||||||
| Insuffisance de cash | Significatif | Peu probable | Faible | Stable | |||
| Excès de cash | Modéré | Possible | Faible | En hausse | |||
| Augmentation des taux d'intérêt | Modéré | Possible | Faible | Stable | |||
| Évolution défavorable des taux de change | Modéré | Possible | Faible | Stable | |||
| RISQUES LIÉS AUX HOMMES CLÉS | |||||||
| Départ, indisponibilité prolongée ou décès de Maurice Tchenio |
Significatif | Possible | Assez élevé | Stable | |||
| Départ, indisponibilité prolongée ou décès d'un des membres des équipes d'investissement d'Apax Partners SAS ou Apax Partners LLP |
Modéré | Possible | Faible | Stable | |||
| RISQUES JURIDIQUES ET FISCAUX | |||||||
| Remise en cause du statut de SCR | Modéré | Peu probable | Faible | Stable |
Sont décrits précisément ci-dessous les risques présentés dans le tableau ainsi que, pour chacun d'entre eux, les mesures de gestion mises en place.
Une forte dégradation de la situation d'une ou de plusieurs société(s) détenue(s) au sein du portefeuille, se matérialisant par des performances réelles bien inférieures à celles du business plan, pourrait avoir un impact très significatif : en effet, étant donné que la plupart des acquisitions sont réalisées sous forme de LBO, la(les) société(s) ne serait(en) plus en mesure de servir la dette d'acquisition dans les conditions envisagées à l'origine, conduisant à une dépréciation significative de l'investissement, voire une perte totale. Pour Altamir, cela se traduirait par des plans de trésorerie erronés car basés sur une mauvaise appréciation des cash-flows générés notamment par la (les) société(s) du portefeuille concernée(s). Altamir se verrait dans l'incapacité de répondre aux appels des fonds dès lors que le montant de sa trésorerie disponible serait bien inférieur à ce qu'elle avait anticipé. Cela pourrait également se traduire par un profit warning, avec un impact significatif sur le cours de bourse d'Altamir.
L'impact de la contre-performance d'une (de certaines) société(s) est néanmoins atténué par la diversification du portefeuille d'Altamir (une cinquantaine de sociétés).
Par ailleurs, la probabilité que ce risque se matérialise est atténuée par la connaissance approfondie qu'ont les équipes de gestion de leurs secteurs respectifs ainsi que par les due diligences menées avant l'investissement sur chacune des sociétés ciblées.
Le montant de trésorerie dont dispose Altamir est critique pour répondre aux appels de capitaux des fonds ; or il dépend principalement de sa capacité à récupérer, d'une part, les capitaux investis et, d'autre part, les éventuelles plus-values résultant de la cession totale ou partielle des participations que la Société détient.
Il ne peut être garanti que les sociétés dans lesquelles Altamir a ou aura investi, en direct ou par l'intermédiaire des fonds Apax Partners SAS et Apax Partners LLP, pourront faire l'objet d'une cession. En cas de difficulté à céder ses investissements, tant en termes de délai que de conditions de prix, Altamir pourrait être empêchée de mener à bien sa stratégie d'investissement et donc voir sa performance obérée.
À terme, une diminution de la performance pourrait conduire les potentiels investisseurs à se désintéresser du titre Altamir, avec un impact potentiel sur l'évolution de son cours de bourse.
Pour chacun des investissements potentiels étudiés, les sociétés de gestion des fonds Apax intègrent dans leur processus l'analyse des scénarios de sortie, ce qui minimise le risque d'absence de liquidité.
La diversification sectorielle et géographique du portefeuille d'Altamir, ainsi que son exposition à différents millésimes d'acquisition, minimise également le risque d'absence de liquidité.
La performance d'Altamir dépend principalement de la capacité des sociétés de gestion des fonds Apax Partners à identifier, sélectionner, acquérir et céder des participations en générant des plus-values significatives. Or, il existe un nombre croissant d'acteurs dans le Private Equity, et ce, en particulier sur les opérations les plus importantes, pour lesquelles le marché est mondialisé et la concurrence de plus en plus forte. Ces acteurs ont pour certains une capacité financière supérieure à celle des fonds gérés par Apax Partners, leur permettant d'intervenir sur des transactions de taille importante avec un avantage concurrentiel. D'autres peuvent avoir des exigences de retour sur investissement moins élevées que celles des sociétés de gestion Apax, ce qui leur permet d'offrir aux vendeurs un prix supérieur pour le même investissement. Si les sociétés de gestion Apax se voyaient durablement écartées par les vendeurs au profit de leurs concurrents, cela impacterait à terme la performance d'Altamir.
La qualité, la taille des équipes ainsi que la notoriété de la marque « Apax » représentent des avantages compétitifs significatifs. Par ailleurs, la spécialisation sectorielle d'Altamir et des fonds Apax permettent d'identifier les opportunités en amont (deals propriétaires) et souvent d'éviter un processus d'enchères trop disputées. Enfin, le potentiel d'investissement est multiplié par l'exposition aux fonds gérés par Apax Partners LLP, société qui a la faculté d'investir au plan mondial.
Les sociétés non cotées détenues dans le portefeuille d'Altamir (qui représentent la quasi-intégralité de la fair market value au 31 décembre 2020) sont valorisées en partie sur la base des multiples de sociétés cotées et en partie sur des multiples de transactions privées récentes. Or, depuis plusieurs années, les multiples constatés sur les transactions sont en hausse constante et atteignent des niveaux très élevés, notamment dans le secteur des Tech & Telco – qui représente aujourd'hui plus de la moitié du portefeuille d'Altamir. Une baisse significative des multiples (en cas de retournement de cycle) aurait un impact négatif sur la valorisation du portefeuille d'Altamir et donc sur l'attractivité du titre en bourse avec un potentiel désintérêt des investisseurs pour la valeur.
À terme, la performance d'Altamir pourrait être obérée par les moindres plus-values constatées au moment de la cession des participations.
Les scénarios de création de valeur réalisés par les équipes des sociétés de gestion des fonds Apax n'intègrent pas en général de hausse des multiples mais se basent principalement sur l'amélioration de la performance intrinsèque des sociétés acquises.
Par ailleurs, si les multiples fournissent bien un élément de calcul de la juste valeur à une date donnée, la valeur de sortie des investissements repose sur des négociations de gré à gré, où la position stratégique des sociétés ou leur capacité à générer du cash-flow prend le pas sur les comparables.
Du fait d'un flottant de taille réduite (35 %) le nombre d'actions Altamir échangées quotidiennement sur le marché boursier est faible. Ainsi, un intervenant voulant vendre sur le marché un bloc d'actions de taille significative peut être susceptible de faire décaler sensiblement la valeur du titre à la baisse. Dans le cadre d'une exécution d'ordre urgente, il pourrait éventuellement être dans l'impossibilité de céder tous ses titres, faute de liquidité suffisante. De façon identique, un intervenant souhaitant acheter un bloc d'actions de taille importante peut faire décaler sensiblement la valeur du titre à la hausse. Dans le cadre d'une exécution d'ordre urgente, il pourrait éventuellement se trouver dans l'impossibilité d'acquérir tous les titres qu'il souhaitait, faute de liquidité suffisante.
La liquidité d'Altamir a sensiblement diminué suite à l'OPA lancée par la société Amboise SAS, qui a permis à cette dernière de porter à 65 % sa participation dans la Société. Néanmoins, toutes les sociétés de Private Equity, y compris, celles dont le flottant est plus important que celui d'Altamir, ont une liquidité relativement faible. Par ailleurs, Altamir dispose encore d'un nombre considérable d'actions négociables et leur valeur va croître parallèlement à l'augmentation de la valeur d'Altamir.
Altamir a souscrit des engagements significatifs dans les fonds dans lesquels elle investit (Apax France VIII-B, Apax France IX-B, Apax France X-B, Apax Development, Apax VIII LP, Apax IX LP, Apax X LP et Apax Digital), qui peuvent être appelés à tout moment avec un préavis d'une dizaine de jours. Les ressources pour répondre à ces engagements proviennent de la trésorerie disponible, des produits de cession des participations et éventuellement des lignes de découvert, étant précisé que du fait de son statut de SCR, l'endettement financier de la société est limité à 10 % de son actif net social. Si la société devait se retrouver à court de trésorerie, elle serait donc dans l'incapacité de faire face aux appels de capitaux et perdrait donc une partie de ses droits sur les fonds dans lesquels elle a investi.
Les engagements de la Société envers les fonds gérés par Apax Partners SAS et Apax Partners LLP ont été déterminés dans une fourchette permettant de répondre aux appels de fonds en fonction de la trésorerie anticipée. De plus, les fonds dans lesquels investit Altamir ont mis en place des lignes de crédit à 12 mois leur permettant de ne pas appeler les fonds à chaque investissement – ce qui accroît la visibilité sur les appels de fonds à venir – et la Société elle-même dispose d'une ligne de crédit correspondant à 10 % de sa situation nette sociale dont elle ne se sert que pour financer le gap. Enfin, en ce qui concerne ses engagements dans le fonds Apax France X-B, la Société dispose de la faculté d'ajuster à la baisse son engagement maximum dans le fonds, à hauteur de 80M€ maximum.
Suite à la réalisation de plusieurs cessions dans de très bonnes conditions, Altamir pourrait se retrouver en situation de recevoir de très importantes distributions qui pourraient l'amener à disposer d'un montant de trésorerie significatif. La maximisation de la performance de la société passe par un niveau d'investissement le plus élevé possible. Par conséquent, si une proportion significative de son actif net devait être constitué de liquidités, cela diluerait sa performance.
Étant donné que la performance de la Société dépend notamment de sa capacité à avoir le niveau de capitaux investis le plus élevé possible, elle pourrait être diluée par un montant de liquidité excessif détenu au sein des actifs.
Altamir a toujours fait en sorte que sa trésorerie soit placée dans les meilleures conditions. En fonction des prévisions établies pour le court et le moyen terme, cette dernière est placée sur différents supports de manière à optimiser les retours. Si le montant de trésorerie disponible devenait structurellement élevé, la Société augmenterait le montant alloué aux co-investissements.
La majeure partie du portefeuille de la Société est constituée d'opérations avec effet de levier (type LBO/LBI) consistant à acquérir une participation par l'intermédiaire d'une société holding, généralement dédiée à la détention de cette participation, au moyen d'un emprunt bancaire financé par les cash-flows nets (principalement dividendes) qui remonteront de la participation. Certaines de ces opérations comportent un effet de levier significatif. L'impact d'une hausse des taux d'intérêts serait très modéré sur les performances. Au niveau d'Altamir elle se traduirait par un renchérissement du coût des lignes de crédit.
Mesures de gestion du risque
Les ratios d'endettement (dette globale/Ebitda LTM) sont très surveillés par les équipes d'investissement et maintenus à des niveaux prudents. Une partie significative des financements mis en place dans les sociétés holding (LBO) sont bullet (remboursement du capital au moment de la cession), ce qui allège considérablement le service de la dette pendant la phase de détention. Il est également important de noter que chacune des opérations de LBO étant indépendante des autres, les difficultés éventuelles rencontrées sur l'une n'ont aucun impact sur les autres.
Altamir ne recourt pas à l'endettement pour financer ses acquisitions. Les lignes de crédit en place au niveau de la Société sont uniquement utilisées afin de faire face aux décalages de trésorerie entre les encaissements (cessions de participations) et les décaissements (acquisitions de participations). L'endettement est par ailleurs limité statutairement à 10 % de ses fonds propres sociaux.
Altamir a pour objectif d'investir, directement ou indirectement, au travers des fonds gérés par les sociétés de gestion Apax Partners. Pour les FPCI gérés par Apax Partners SAS, la majeure partie des investissements est réalisée en France et dans des sociétés qui ont pour monnaie fonctionnelle l'euro. Cependant, certains investissements sont libellés en devises ; leur valeur est donc susceptible de varier en fonction des taux de change.
Les engagements pris dans les fonds gérés par Apax LLP sont également exprimés en euros. Néanmoins, ces fonds ont eux-mêmes une stratégie d'investissement mondiale et certains investissements, libellés en devises, pourraient voir leur valorisation affectée par des écarts de taux de change à la date de clôture ou lors de leur cession.
L'effet des taux de change est pris en compte au moment de la décision d'investissement mais surtout dans le choix de la période de désinvestissement pour prendre en compte une évolution des changes favorable. À titre illustratif, la part des investissements libellés en devises s'élève à 37,9 % au 31/12/2020.
M. Maurice Tchenio est le fondateur et actionnaire majoritaire d'Altamir, dont il détient 65 % du capital. Il détient à lui seul le contrôle capitalistique de la société Amboise Partners SA, conseil en investissement d'Altamir, et de la société Altamir Gérance SA, gérant et associé commandité de la Société. Il joue donc un rôle majeur dans les décisions d'investissement, notamment dans les périodes où Altamir fixe le plan d'allocation de ses actifs pour les 4/5 années suivantes mais également pour tous les investissements réalisés en direct (co-investissements ou investissements stratégiques) ; pour mémoire, sur la période 2020/2023, les objectifs d'investissements réalisés en direct représentent 200M€ sur un total de 770M€ d'actifs alloués.
Le départ, l'indisponibilité prolongée ou le décès de Maurice Tchenio pourraient donc avoir un effet défavorable significatif sur l'activité et l'organisation d'Amboise Partners SA et d'Altamir Gérance, et par voie de conséquence sur l'activité d'Altamir et ses perspectives.
Les montants investis au travers des fonds (soit 570M€ pour la période 2020/2023) sont gérés par les équipes des sociétés de gestion Apax Partners SAS et Apax Partners LLP. Amboise Partners SA et Altamir Gérance n'interviennent à aucun moment dans les décisions de gestion prises par les équipes d'Apax Partners.
Par ailleurs, en cas de décès ou d'incapacité prolongée de M. Maurice Tchenio, un plan de succession a été défini au plan organisationnel. Il en est de même au niveau capitalistique.
La performance d'Altamir dépend en grande partie de la capacité des associés des sociétés de gestion Apax à identifier et sélectionner les sociétés cibles en amont, à mener avec succès des acquisitions et à négocier des sorties dans les meilleures conditions possibles. L'expérience, la connaissance du marché et l'expertise sectorielle des associés sont un atout majeur dans la réussite des opérations menées par les sociétés de gestion.
Le départ, l'indisponibilité prolongée ou le décès de l'un des associés d'Apax Partners SAS ou d'Apax Partners LLP pourrait donc avoir un effet défavorable significatif sur l'activité d'Altamir.
Le fait que les secteurs soient couverts par plusieurs associés avec en support des équipes expérimentées, au sein desquelles de futurs associés ont été identifiés, limitent les risques de perturbations liées à des départs éventuels. Par ailleurs, la taille des équipes et le caractère collégial des décisions d'investissement, de suivi des participations et de désinvestissement tendent à limiter ce risque.
Enfin, le fait qu'Altamir ait diversifié ses partenariats avec Apax Partners SAS et Apax Partners LLP atténue également le risque.

Du fait de son statut de SCR, la Société bénéficie d'un certain nombre d'avantages qui ont pour contrepartie certaines contraintes, comme le respect du quota de titres éligibles définis par l'article 1er-1 modifié de la loi n° 85-695 du 11 juillet 1985. Il est donc possible, bien que la plupart des investissements effectués par les fonds gérés par Apax France répondent aux critères d'éligibilité définis par ces dispositions, que la Société soit amenée à renoncer à la réalisation d'un investissement, ou à devoir céder par anticipation une ou plusieurs participations, de manière à conserver le bénéfice de ce régime.
Par ailleurs, bien que la Société apporte le plus grand soin au suivi du respect des contraintes auxquelles le statut de SCR est subordonné, le non-respect de certaines conditions pourrait entraîner la perte du régime fiscal de SCR et, par voie de conséquence, la perte rétroactive des avantages fiscaux dont ont bénéficié les actionnaires.
Le montant des engagements souscrits dans les différents fonds Apax France et Apax LLP est déterminé avant tout en vue de respecter à court terme, mais également à moyen et long terme, les contraintes liées au statut de SCR.
Les contraintes liées au niveau d'endettement sont traitées dans la partie risques financiers.
| 2.3 Honoraires de gestion | 103 | |
|---|---|---|
| 2.4 Observations du Conseil de Surveillance à l'assemblée |
104 | |
| 2.4.1 | Comptes de l'exercice | 104 |
| 2.4.2 Proposition d'affectation des résultats |
104 | |
| 2.4.3 Rachat d'actions ordinaires | 105 | |
| 2.4.4 Commissaires aux Comptes | 105 | |
| 2.4.5 Organes sociaux – | ||
durée des mandats 105 2.4.6 Liquidité du titre 105 2.4.7 Conventions réglementées 105 2.4.8 Say on pay 106
ALTAMIR Document d'Enregistrement Universel 2020 87
Les éléments du Rapport Financier Annuel sont identifiés à l'aide du pictogramme RFA
Cette partie constitue le rapport du Conseil de Surveillance sur le gouvernement d'entreprise, établi en application des dispositions de l'article L.226-10-1 du Code de Commerce.
Les diligences ayant sous-tendu la préparation et l'élaboration du présent rapport sont les suivantes : le rapport a été élaboré par le Conseil de Surveillance en liaison avec les services internes de la Société. Il a été approuvé par le Conseil de Surveillance lors de sa réunion du 9 mars 2021.
Altamir adhère au Code de gouvernement d'entreprise des sociétés cotées Afep-Medef de décembre 2008, mis à jour en janvier 2020 et disponible sur le site : www.medef.com. La Société respecte intégralement les recommandations du Code.
Il est rappelé que, en tant que société en commandite par actions, la Société comprend deux catégories d'associés qui disposent de droits et de responsabilités très différents :
De ce fait, les décisions collectives nécessitent l'approbation à la fois des commanditaires titulaires d'actions ordinaires (qui sont appelés à statuer en assemblée générale) et du commandité. Toutefois, la désignation et la révocation des membres du Conseil de Surveillance sont de la compétence exclusive des commanditaires titulaires d'actions ordinaires, tandis que la nomination et la révocation du gérant sont de la compétence exclusive du commandité. Par ailleurs, la nomination et la révocation des Commissaires aux Comptes et des censeurs, la distribution des dividendes de l'exercice et l'approbation des conventions soumises à autorisation sont également de la compétence exclusive des commanditaires titulaires d'actions ordinaires.
Enfin, les décisions collectives modifiant les droits des commanditaires titulaires d'actions B sont également soumises à leur approbation dans le cadre d'une assemblée spéciale.
Le gérant dispose pour sa part des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société. Dans les rapports avec les associés, le gérant détient les pouvoirs les plus étendus pour faire tout acte de gestion courante. Le gérant a, en particulier, la responsabilité d'identifier, d'évaluer et de décider les investissements et désinvestissements de la Société. Pour accomplir sa mission, il peut se faire assister par tous experts et conseils de son choix et, en particulier, la société Amboise Partners SA (la « société de conseil en investissements ») qui conseillera la Société pour ses investissements et désinvestissements, sans toutefois avoir de pouvoir de décision sur la gestion de celle-ci. Les relations entre la Société et la société de conseil en investissements sont régies par un Contrat de conseil en investissements et une charte de co-investissement dont les termes sont approuvés dans le cadre de l'article L.226-10 du Code de Commerce. Cette dernière prendra fin lorsque les deux dernières sociétés du portefeuille historique – Alain Afflelou et THOM Group – auront été cédées.
L'associé commandité de la Société, qui en est aussi le gérant, est la société Altamir Gérance, société anonyme au capital de 1 000 000€, immatriculée au Registre du Commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 402 098 917, dont le siège est 1, rue Paul Cézanne 75008 Paris.
Les fonctions de gérant sont à durée indéterminée.
Au cours de l'existence de la Société, la nomination du gérant est de la compétence exclusive de l'associé commandité.
Les fonctions du gérant prennent fin par le décès, l'incapacité, l'interdiction, le redressement ou la liquidation judiciaire, la révocation, la démission ou le dépassement de l'âge de 75 ans. Cette limite d'âge a été portée à 80 ans pour ce qui concerne M. Maurice Tchenio, en sa qualité de dirigeant de la société Altamir Gérance, gérant de la Société.
La révocation de tout gérant est prononcée par l'associé commandité.
Lorsque le gérant a la qualité d'associé commandité, la perte de cette qualité entraîne simultanément, automatiquement et de plein droit la perte de sa qualité de gérant.
La société Altamir Gérance possède un Conseil d'Administration composé de cinq membres qui apportent leur expérience de professionnels du Private Equity et de dirigeants d'entreprise.
Peter Gale – (64 ans) est responsable Private Equity et directeur des investissements de Hermes GPE. Peter Gale est chargé des décisions concernant les investissements de Private Equity et tous les aspects du processus d'investissement Private Equity d'Hermes GPE. Il dirige le programme de co-investissement et prend les décisions relatives à l'allocation et à la stratégie de construction de portefeuille des clients individuels. Il possède plus de 35 années d'expérience de l'investissement, dont 27 dans le Private Equity. Peter Gale est membre du Comité de Direction d'Hermes GPE et président du Comité d'Investissement en Private Equity. Il a été auparavant directeur général et directeur des investissements au sein de Gartmore Private Equity, la société qui est devenue Hermes GPE. Il avait occupé précédemment le poste de directeur des investissements au National Westminster Bank Pension Fund (futur RBS Group Pension Fund), où il s'occupait de tous les investissements et a lancé les programmes de Private Equity et de coinvestissement. Il a été pendant 23 ans administrateur de HgCapital Trust (anciennement Mercury Grosvenor Trust plc). Peter Gale est titulaire d'un MSc en économie de l'université d'Oxford et d'une licence en économie de l'université d'Exeter.
James Mara – (74 ans) a été pendant 20 ans directeur général de GE Asset Management jusqu'en 2014. Il a créé pendant cette période une société internationale de Private Equity d'un capital de 2Mds\$, levé et géré deux fonds de LBO internationaux et réalisé de nombreux investissements en Europe, en Russie, en Asie du Nord et du Sud-Est et en Amérique latine. Il avait auparavant été trésorier adjoint à Londres pendant cinq ans, apportant les financements nécessaires à l'équipe GE chargée des fusions et acquisitions dans le monde. Avant son entrée dans le groupe GE, James Mara avait dirigé la trésorerie de RJR Nabisco à Londres pendant quatre ans, après avoir occupé plusieurs postes de responsable fiscalité pour des entreprises américaines. James Mara est titulaire d'une maîtrise en droit fiscal (LLM) de l'université de Boston, d'un doctorat en droit (JD) de l'université du Connecticut et d'un Bachelor of Science (BS) de l'université de Fairfield.
Eddie Misrahi – (66 ans) a rejoint Apax Partners en 1991 en tant que directeur associé, responsable des investissements dans le domaine des TMT. Il a accompagné la croissance de jeunes sociétés innovantes ou de sociétés plus matures dans le cadre de projets de développement ou de transmission. Eddie Misrahi est devenu directeur général délégué d'Apax Partners SA en 2007 et Président-Directeur Général d'Apax Partners SAS en 2008. Il a commencé sa carrière chez McKinsey & Company à Paris puis à Mexico avant de travailler aux États-Unis dans un groupe américain de télécommunications. Il a été président de l'AFIC (Association Française des Investisseurs en Capital devenue France Invest) de 2007 à 2008. Eddie est diplômé de l'École Polytechnique et est titulaire d'un MBA de la Harvard Business School.
Maurice Tchenio – (77 ans) est président d'Altamir Gérance et Président-Directeur Général d'Amboise Partners SA (ex-Apax Partners SA). Il est également président de la Fondation AlphaOmega. Maurice Tchenio a débuté sa carrière comme professeur assistant de finances à HEC, puis chargé de mission à l'Institut de Développement Industriel (IDI) de Paris, banque d'affaires spécialisée dans les investissements en actions. En 1972, il fonde avec Ronald Cohen et Alan Patricof Apax Partners, qui est aujourd'hui un des leaders mondiaux du Private Equity. De 1972 à 2010, il est Président-Directeur Général d'Apax Partners, la branche française du Groupe. En 1995, il crée Altamir, une société cotée de Private Equity. En 2010, il crée AlphaOmega, a venture philanthropy foundation, une fondation reconnue d'utilité publique. Il est co-fondateur de l'Association Française des Investisseurs en Capital (AFIC devenue France Invest en 2018) et ancien administrateur de l'EVCA (European Private Equity and Venture Capital Association devenue Invest Europe). Maurice Tchenio est diplômé d'HEC et de la Harvard Business School où il obtint son diplôme et le titre de Baker Scholar avec haute distinction.
Romain Tchenio – (45 ans) est diplômé de l'ESCP Europe. Il a débuté sa carrière comme analyste financier chez Pricewaterhouse Coopers Corporate Finance. Il rejoint Toupargel en 2004, en qualité de responsable d'agence à Marseille. En 2006, il est nommé directeur régional Sud-Est avant de devenir directeur commercial, poste qu'il occupera de 2010 à 2013 où il est nommé directeur général de Toupargel Groupe, puis Président-Directeur Général en janvier 2017. Il a rejoint la société Amboise Partners SA le 1er janvier 2020.
La société Altamir Gérance n'exerce aucun mandat social autre que celui de gérant de la Société.
Conformément à la rubrique 12.1 des Annexes 1 et 2 du règlement européen délégué 2019/980, les postes et mandats de M. Maurice Tchenio figurent dans le paragraphe 2.1.5.
Conformément aux dispositions de l'article 20.4 des statuts et de l'article 1.1 du règlement intérieur du Conseil, toute modification de la charte de co-investissement conclue entre la Société et la société Amboise Partners SA doit être autorisée par le Conseil de Surveillance, statuant sur le rapport de la Gérance, à la majorité des deux-tiers des voix des membres présents ou représentés.
Conformément aux dispositions de l'article 20.3 des statuts et de l'article 1 du règlement intérieur du Conseil, le Conseil de Surveillance est consulté par le gérant :
Par ailleurs, en application de l'article 1.1 du règlement intérieur du Conseil, le Conseil de Surveillance est également consulté préalablement à l'acceptation par le gérant de nouveaux mandats dans une autre société cotée.
Il n'existe pas d'autre limitation formelle aux pouvoirs de la Gérance. Le Conseil de Surveillance considère cependant que les procédures en place permettent de considérer que la Gérance ne peut pas exercer ses pouvoirs de manière abusive.
Il est rappelé que la Société investit pari passu avec le FPCI AHO20 et son fonds nourricier, gérés par Amboise Partners SA, et investit directement dans les FPCI gérés par Apax Partners SAS et dans les fonds conseillés par Apax Partners LLP. La Société co-investit également aux côtés des fonds gérés et conseillés par ces dernières.
La société Amboise Partners SA est dirigée par M. Maurice Tchenio, qui contrôle et dirige la société Altamir Gérance SA, gérant de la Société. Les conflits d'intérêts potentiels pouvant résulter de cette situation sont couverts par la charte de coinvestissement conclue entre Amboise Partners SA et Altamir exposée au paragraphe 1.3.8. Des précisions sur les conflits d'intérêts figurent au paragraphe 2.1.6.
Le plan de succession des dirigeants a été validé par le Conseil de Surveillance. Ce dernier, réuni sous forme de Comité des Nominations et des Rémunérations, l'a revu pour la dernière fois le 9 mars 2021. Ainsi, la succession de Maurice Tchenio est organisée pour deux types de situation : 1) en cas d'empêchement de M. Maurice Tchenio, la succession est organisée aussi bien sur le plan managérial que sur le plan patrimonial, afin de garantir la continuité de l'activité et assurer la pérennité de l'entreprise ; 2) dans le cadre d'un passage de témoin, M. Maurice Tchenio entretient un dialogue avec un certain nombre de successeurs potentiels qui ont déjà montré un vif intérêt et qui répondent à un certain nombre de critères (dirigeant/associé senior d'une firme de Private Equity, issu de préférence des équipes Apax, ayant démontré sa capacité à lever des fonds, avec une connaissance approfondie d'Altamir).
Conformément aux statuts de la Société, le Conseil de Surveillance exerce le contrôle permanent de la gestion de la Société et il décide de l'affectation des bénéfices à soumettre à l'assemblée. Par ailleurs, le Conseil de Surveillance est consulté par le gérant sur l'application des règles d'évaluation des sociétés du portefeuille et les éventuels conflits d'intérêts. Toute modification de la charte de co-investissement conclue entre la Société et la société Amboise Partners SA doit être autorisée par le Conseil de Surveillance, statuant sur le rapport de la Gérance, à la majorité des deux-tiers des voix des membres présents ou représentés (article 20.4 des statuts).
Le rôle du président du Conseil de Surveillance est essentiellement de diriger les séances et de garder un contact régulier avec le gérant afin d'être informé de tout événement exceptionnel pouvant nécessiter une réunion extraordinaire du Conseil de Surveillance. Il est également fortement impliqué dans la préparation de l'assemblée générale annuelle.
La composition et le rôle du Conseil de Surveillance sont définis dans les statuts de la Société aux articles 18 à 20.
En résumé :
réunions du Conseil :
l M. Gérard Hascoët ; l M. Philippe Santini.
Il est également à noter que deux censeurs assistent aux
Le Conseil de Surveillance est composé de quatre membres :
| Membre du Conseil |
Âge, sexe et nationalité |
Début du 1er mandat Ancienneté Fin du mandat |
Situation d'indépendance |
Fonctions principales exercées hors Société |
Expertise et expérience |
Nombre d'actions détenues |
Comité d'Audit |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Jean Estin | 70 ans Homme Française |
26 avril 2018 2 ans AG à tenir en 2022 |
Indépendant | Président Fondateur de Estin & Co |
Conseil en stratégie et M&A |
1 000 | Non |
| Marleen Groen | 64 ans Femme Néerlandaise |
24 avril 2014 5 ans AG du 27 avril 2021 |
Indépendant | Membre de plusieurs Conseils d'Administration d'organismes caritatifs |
Expertise du Private Equity et des services financiers |
1 000 | Présidente |
| Anne Landon | 61 ans Femme Française |
29 avril 2019 1 an AG à tenir en 2022 |
Indépendant | Directeur Corporate Advisory et Développement de la Banque Transatlantique |
Expertise financière, bancaire et du Private Equity |
1 088 | Membre |
| Jean-Hugues Loyez |
72 ans Homme Française |
4 juin 2007 12 ans AG à tenir en 2022 |
Non Indépendant |
Business Angel Président de A&A Partners |
Expertise du secteur Consumer |
412 221 | Non |
Les membres du Conseil détiennent au total 415 309 actions à la date d'établissement de ce rapport.
Il est également précisé qu'aucun membre du Conseil n'exerce de mandat dans une société cotée (hors Groupe). Il est également précisé que la Société ne possède pas de Comité spécifique des Nominations et des Rémunérations, mais que le Conseil de Surveillance se réunit au moins une fois par an pour examiner les questions relatives à la rémunération de la Gérance et des membres du Conseil, et à la composition du Conseil et du Comité d'Audit (voir partie sur le Comité des Nominations et des Rémunérations).
Le Conseil comprenant en son sein deux femmes et deux hommes, la parité homme-femme est en adéquation avec les dispositions légales (art. L.226-4-1 et art. L.22-10-74 du Code de Commerce).
Les membres du Conseil sont de nationalité française, à l'exception de Mme Groen qui est de nationalité néerlandaise.
Plus de la moitié des membres du Conseil sont des personnalités indépendantes conformément aux critères énoncés au paragraphe 8.5 du Code Afep-Medef rappelés dans le tableau ci-après. En effet, seul M. Jean-Hugues Loyez, membre du Conseil de Surveillance depuis le 4 juin 2007, n'est pas considéré comme indépendant au vu du critère du Code Afep-Medef relatif à une ancienneté requise de moins de 12 ans. Les membres du Conseil de Surveillance prennent cependant acte que M. Loyez agit et a toujours agi en toute indépendance. De plus, son rôle de président et sa contribution au sein du Conseil sont essentiels pour Altamir.
Aucun des membres du Conseil n'a eu de relations d'affaires avec la Société au cours de l'exercice 2020.
Il est expressément précisé que M. Jean-Hugues Loyez, président du Conseil de Surveillance, bien que non indépendant au regard des critères énoncés par le Code Afep-Medef, n'a entretenu aucune relation d'affaire avec la Société au cours de l'année écoulée. Il n'a, par ailleurs, perçu aucune rémunération variable en numéraire ou en titres ni aucune rémunération liée à la performance de la Société.
La composition du Conseil n'a pas évolué depuis le 31 décembre 2019. Toutefois, lors de la réunion du Conseil de Surveillance, réuni sous forme de Comité des Nominations et des Rémunérations, le 5 novembre 2020, M. Jean-Hugues Loyez a informé le Conseil de son souhait de démissionner de sa fonction de président du Conseil de Surveillance à partir du 1er janvier 2021, tout en restant membre du Conseil de Surveillance. Ce dernier, réuni à cette date sous forme de
Comité des Nominations et des Rémunérations, a donc choisi de nommer M. Jean Estin en qualité de président du Conseil de Surveillance, pour la durée restante de son mandat, soit jusqu'à l'issue de l'assemblée générale à tenir en 2022 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé.
De plus, MM. Philippe Santini et Gérard Hascoët, auparavant membres du Conseil de Surveillance, sont devenus censeurs à la suite de l'assemblée générale du 29 avril 2019.
Suivant les critères du Code Afep-Medef sont considérés comme indépendants :
| Critères d'indépendance* | Jean-Hugues Loyez |
Anne Landon |
Marleen Groen |
Jean Estin |
Explications en cas de non conformité |
|---|---|---|---|---|---|
| Ne pas être ni avoir été au cours des 5 dernières années : |
Oui | Oui | Oui | Oui | / |
| • salarié ou dirigeant mandataire social exécutif de la Société ni salarié, dirigeant mandataire social exécutif ou membre du Conseil d'une société que la Société consolide, ni salarié, dirigeant mandataire social exécutif ou membre du Conseil de sa société mère ou d'une société que celle-ci consolide |
|||||
| • dirigeant mandataire social exécutif d'une société dans laquelle la Société détient directement ou indirectement un mandat de membre du Conseil ou dans laquelle un salarié ou un dirigeant mandataire social exécutif de la Société (actuel ou l'ayant été depuis moins de 5 ans) détient un mandat de membre du Conseil |
|||||
| Ne pas être client, fournisseur, banquier d'affaires, banquier de financement significatif de la Société ou de son Groupe ou pour lequel la Société ou son Groupe représente une part significative de l'activité |
Oui | Oui | Oui | Oui | / |
| Ne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire social |
Oui | Oui | Oui | Oui | / |
| Ne pas avoir été Commissaire aux Comptes de la Société au cours des cinq années précédentes |
Oui | Oui | Oui | Oui | / |
| Ne pas être membre du Conseil de la Société depuis plus de 12 ans |
Non | Oui | Oui | Oui | / |
| Ne pas être un actionnaire participant au contrôle de la Société ou de sa société mère (seuil de 10 % en capital ou en droits de vote) |
Oui | Oui | Oui | Oui | / |
| CONCLUSION | Non indépendant | Indépendante | Indépendante | Indépendant |
* Les dirigeants mandataires sociaux exécutifs s'entendent du Président-Directeur Général, du directeur général, du ou des directeurs généraux délégués des sociétés anonymes à Conseil d'Administration, du président et des membres du directoire des sociétés anonymes à directoire et Conseil de Surveillance et des gérants des sociétés en commandite par actions.
L'assemblée générale du 27 avril 2021 aura à se prononcer sur le renouvellement de Mme Marleen Groen en tant que membre du Conseil de Surveillance ainsi que le renouvellement des censeurs, MM. Philippe Santini et Gérard Hascoët.
Chaque année et lors de chaque proposition de renouvellement ou de nomination, le Conseil de Surveillance examine l'indépendance des candidats. Il a ainsi, lors de sa réunion du 9 mars 2021 sous forme de Comité des Nominations et des Rémunérations, conclu que M. Jean Estin, Mme Marleen Groen et Mme Anne Landon remplissent l'ensemble des critères d'indépendance précités et peuvent en conséquence être qualifiés de membres indépendants.
Concernant les membres du Conseil en fonction, dont le renouvellement sera soumis à la prochaine assemblée, les conclusions du Comité des Nominations et des Rémunérations sur leur indépendance figurent ci-dessus.
Conformément au règlement intérieur du Conseil de Surveillance, chaque membre détient au minimum 1 000 actions de la Société.
L'ensemble des membres détenait, directement ou indirectement, 415 309 actions au 31 décembre 2020.
| (en nombre de titres) | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| M. Jean Estin | 1 000 | 1 000 |
| Mme Marleen Groen | 1 000 | 1 000 |
| Mme Anne Landon | 1 088 | 1 043 |
| M. Jean-Hugues Loyez | 412 221 | 412 221 |
| TOTAL | 415 309 | 415 264 |
Mme Anne Landon a acquis 45 actions au cours de l'année 2020. Cette acquisition a fait l'objet d'une déclaration à l'AMF enregistrée sous le numéro 2020DD723969.
Comme précisé plus haut, le nombre d'actions détenues par les membres du Conseil de Surveillance est de 415 309 à la date d'établissement de ce rapport.
La Société n'ayant pas de salarié, il n'y a donc pas de représentants du personnel au Conseil de Surveillance.
Dans le cadre de leur mandat, les membres du Conseil de Surveillance sont domiciliés au siège de la Société : 1 rue Paul Cézanne – 75008 Paris.
La dernière version du règlement a été soumise au Conseil du 2 février 2017 et validée par ce dernier lors de sa réunion du 6 mars 2017.
Disponible sur le site Internet de la Société, ce document couvre les domaines suivants :
Le Conseil de Surveillance s'est réuni neuf fois au cours de l'année 2020. Le taux de présence aux réunions du Conseil a été de 100 % soit :
| M. Jean-Hugues Loyez | 100 % |
|---|---|
| Mme Marleen Groen | 100 % |
| M. Jean Estin | 100 % |
| Mme Anne Landon | 100 % |
| M. Gérard Hascoët | 100 % |
| M. Philippe Santini | 100 % |
Au cours de 2020, le Conseil a notamment été impliqué dans les différentes communications réalisées par la Société en relation avec l'évolution de la situation sanitaire liée à la Covid-19.
Le Conseil a aussi examiné les rapports de la Gérance sur les valorisations des sociétés du portefeuille, les situations trimestrielles et les arrêtés semestriel et annuel, ainsi que le reporting analytique. Il a également revu la stratégie d'investissement et les projections de trésorerie. Il a, en particulier, revu en détail les méthodes de valorisation d'après les dernières recommandations de l'IPEV (International Private Equity Valuations) auxquelles la Société se réfère.
Il a donc pu travailler et statuer en connaissance de cause sur les comptes et la communication financière de la Société.
Le Conseil a également tenu le 5 novembre 2020 une réunion sans la présence de la Gérance, consacrée au fonctionnement du Conseil de Surveillance et de ses différents comités. Il en ressort que le Conseil de Surveillance fonctionne correctement, les documents qui lui sont remis lui permettant d'effectuer son travail de façon optimale.
Par ailleurs, le Conseil de Surveillance effectue régulièrement une auto-évaluation à partir d'un questionnaire complété par chacun de ses membres. La dernière auto-évaluation a été réalisée en novembre 2019 (voir partie sur les travaux et modes de fonctionnement du Comité des Nominations et des Rémunérations).
Conformément aux dispositions du règlement intérieur :
Le Conseil de Surveillance a créé en 2003 un Comité d'Audit constitué au 31 décembre 2020 de deux membres : Mme Marleen Groen (présidente, membre indépendant) et Mme Anne Landon (membre indépendant). Toutes deux possèdent des compétences en matière financière et comptable, et sont indépendantes selon les critères du Code Afep-Medef. Le comité rend systématiquement compte au Conseil de Surveillance de l'ensemble de ses travaux et des remarques qu'il a pu émettre.
Le taux de présence aux réunions du Comité d'Audit est de 100 % pour l'ensemble des membres.
Mme Marleen Groen est une dirigeante d'entreprise expérimentée, spécifiquement reconnue comme compétente en matière financière et comptable. Elle a plus de 30 ans d'expérience dans les services financiers, dont 18 ans sur les marchés secondaires du Private Equity. Avant de devenir Senior Advisor chez Stepstone, Marleen Groen fut la fondatrice principale de Greenpark Capital Ltd (société de capital investissement spécialisée dans le marché secondaire).
Anne Landon est membre du Comité de Direction de la Banque Transatlantique, directeur du Département Corporate Advisory et Développement. Diplômée de Sciences-Po Paris, elle a débuté sa carrière à la Banque Indosuez, où elle a occupé différentes fonctions, d'abord au Département des Participations, puis successivement responsable Origination en Equity Capital Markets, puis en charge des IPO, puis responsable Corporate Finance du groupe sectoriel Consumer Goods and Leisure. Elle a rejoint la Banque Transatlantique en 2005 où elle est en charge de l'accompagnement de dirigeants d'entreprise et de l'expertise Investment Solutions, incluant notamment le Private Equity, les couvertures, les produits structurés et l'allocation d'actifs.
Le rôle du Comité d'Audit est précisé dans le règlement intérieur du Conseil de Surveillance, résumé ci-après.
Conformément aux dispositions de l'article L.823-19 du Code de Commerce et aux recommandations du Code Afep-Medef, le comité est notamment chargé des missions suivantes :
Au cours de l'année 2020, le Comité d'Audit s'est réuni quatre fois pour exercer son contrôle sur les comptes de la Société et étudier les procédures de contrôle interne mises en place par la Gérance. Le taux de participation de chacun des membres à ces réunions s'est élevé à 100 %.
Dans le cadre de ses travaux, qui ont principalement consisté en la revue des comptes sociaux et consolidés, du reporting analytique, des valorisations des sociétés du portefeuille et du reporting de la Gérance, le Comité d'Audit a auditionné les Commissaires aux Comptes et la direction financière lors des arrêtés trimestriels. Il a également auditionné le cabinet PCI, contrôleur interne délégué des sociétés de gestion Apax Partners SAS et Amboise Partners SA.
Les travaux du Comité d'Audit ont couvert chacun des points définis par l'article L.823-19 du Code de Commerce et le rapport du groupe de travail de l'AMF du 22 juillet 2010, présidé par M. Poupart-Lafarge, à savoir le suivi :
Le comité a revu systématiquement :
Le comité a régulièrement rendu compte de ses travaux au Conseil de Surveillance. Si le Conseil de Surveillance se tient dans la foulée du Comité d'Audit, ce dernier a considéré que le délai d'examen des comptes était raisonnable du fait que certains membres résident à l'étranger.
Pour 2021, le Comité d'Audit continuera de se réunir tous les trois mois, avant chaque arrêté trimestriel. Il prendra en compte toutes les missions prévues par les textes. Le Comité d'Audit pourra bénéficier :
Le Conseil de Surveillance d'Altamir a décidé de se réunir sous forme de Comité des Nominations et des Rémunérations au moins une fois par an pour examiner les questions relatives à la rémunération de la Gérance et des membres du Conseil, et à la composition du Conseil et du Comité d'Audit.
Le Conseil de Surveillance s'est réuni deux fois au cours de l'année 2020 sous forme de Comité des Nominations et des Rémunérations. Le taux de présence aux réunions du Comité a été de 100 % soit :
| M. Jean Estin | 100 % |
|---|---|
| Mme Marleen Groen | 100 % |
| Mme Anne Landon | 100 % |
| M. Jean-Hugues Loyez | 100 % |
| M. Gérard Hascoët | 100 % |
| M. Philippe Santini | 100 % |
Une première réunion s'est tenue le 10 mars 2020. Cette réunion a été consacrée à la définition de la politique de rémunération de la Gérance et des membres du Conseil de Surveillance. En effet, suite aux dernières évolutions législatives, la loi oblige dorénavant les sociétés en commandite par actions (SCA) cotées à présenter et faire approuver par l'assemblée de commanditaires et par le commandité la rémunération de la Gérance, sur le même principe que ce qui est fait dans les Sociétés Anonymes (SA). Le texte prévoit désormais que la rémunération de la Gérance est allouée conformément au nouveau dispositif du say on pay. Ce nouveau dispositif prévoit que l'associé commandité détermine la politique de rémunération du gérant, après avis consultatif du Conseil de Surveillance et en tenant compte, le cas échéant, des principes et conditions prévus par les statuts.
L'ensemble de ces points a fait l'objet d'une présentation détaillée au Conseil qui a, entre autres, vérifié la conformité de ces sujets avec les dispositions statutaires.
Une deuxième réunion, qui s'est tenue le 7 novembre 2020, a été consacrée à la composition du Conseil de Surveillance. En effet, suite au souhait de M. Jean-Hugues Loyez de démissionner de sa fonction de président du Conseil de Surveillance à partir du 1er janvier 2021, il convenait de désigner un nouveau président du Conseil. Le Conseil a ainsi décidé de désigner M. Jean Estin en qualité de président du Conseil de Surveillance à compter du 1er janvier 2021.
Lors de sa réunion du 12 mars 2019, le Conseil de Surveillance avait décidé de réduire le nombre de ses membres, mais de nommer des censeurs et de prévoir la possibilité de les rémunérer. Cette proposition avait été validée en assemblée générale par la modification des articles 21 et 23.6 des statuts. Les censeurs sont donc aujourd'hui nommés pour une durée de deux ans et rémunérés dans la limite de l'enveloppe définie par l'assemblée générale des actionnaires. Les modalités de leur rémunération sont décrites dans le paragraphe 2.2.1.
L'assemblée générale du 29 avril 2019 avait ainsi validé les nominations de MM. Gérard Hascoët et Philippe Santini en tant que censeurs pour une durée de deux ans, soit jusqu'à l'assemblée générale à tenir en 2021. En effet, ces derniers, qui étaient auparavant membres du Conseil de Surveillance, bénéficient d'une très bonne connaissance de la Société et il a été jugé opportun de pouvoir bénéficier de leur expérience, particulièrement au moment où la Société devait arrêter les montants à allouer pour les quatre années à venir, notamment dans les nouveaux fonds Apax. Leur renouvellement sera proposé – pour un dernier mandat – lors de l'assemblée générale du 27 avril 2021.
M. Jean Estin (70 ans) est le président et fondateur d'Estin & Co, un cabinet international spécialisé dans le conseil en stratégie avec des bureaux à Paris, Londres, Zurich, New York et Shanghai. Il a plus de 40 ans d'expérience dans le conseil en stratégie et la direction générale d'entreprises. Avant de fonder Estin & Co, il a été successivement au Boston Consulting Group, directeur général adjoint de Carrier SA (groupe United Technologies), directeur général de Strategic Planning Associates Inc. en France et au Royaume-Uni, président Europe et responsable monde des activités de conseil de direction générale de Mercer Management Consulting Inc. (aujourd'hui Oliver Wyman), administrateur de Mercer Management Consulting Inc. et de The Mercer Consulting Group Inc. (New York). Jean Estin est diplômé de l'École des Hautes Études Commerciales de Paris (HEC).
Mme Marleen Groen (64 ans) a été nommée membre du Conseil de Surveillance pour la première fois le 24 avril 2014. Marleen Groen a été Senior Advisor chez Stepstone, une société spécialisée dans le Private Equity. Avec plus de 30 ans d'expérience dans les services financiers, Marleen Groen a passé 20 ans à travailler sur le marché secondaire du Private Equity. Avant de devenir Senior Advisor chez Stepstone, Marleen a fondé Greenpark Capital Ltd, une société leader spécialisée dans le marché secondaire du capital investissement mid-market basée à Londres. Elle est titulaire d'une maîtrise (avec mention) de Leiden University et d'un MBA de la Rotterdam School of Management aux Pays-Bas. Elle est d'origine néerlandaise et parle couramment l'anglais, l'allemand et le français. Marleen est membre du Conseil d'Administration des organismes caritatifs suivants : l'African Wildlife Foundation (AWF) et l'African Wildlife Foundation UK Ltd (AWF UK).
Mme Anne Landon (61 ans) est membre du Comité de Direction de la Banque Transatlantique, directeur du Département Corporate Advisory et Développement. Diplômée de Sciences-Po Paris, elle a débuté sa carrière à la Banque Indosuez, où elle a occupé différentes fonctions, d'abord au Département des Participations, puis successivement responsable Origination en Equity Capital Markets, puis en charge des IPO, puis responsable Corporate Finance du groupe sectoriel Consumer Goods and Leisure. Elle a rejoint la Banque Transatlantique en 2005 où elle est en charge de l'accompagnement de dirigeants d'entreprise et de l'expertise Investment Solutions, incluant notamment le Private Equity, les couvertures, les produits structurés et l'allocation d'actifs. Elle est administrateur de Banque Transatlantique Belgium et de Dubly Transatlantique Gestion.
M. Jean-Hugues Loyez (72 ans) assume les fonctions de président du Conseil de Surveillance depuis le 3 mars 2015. Il était précédemment membre du Conseil de Surveillance d'Amboise Investissement. Diplômé de l'IBM Institute, il a fait toute sa carrière au sein du groupe Castorama, dont il a été directeur général de 1984 à 1992 et Président-Directeur Général de 1992 à 2002. Depuis 2002, il intervient en tant qu'investisseur privé et business angel. Il est président de A&A Partners.
Pour information, nous rappelons également les biographies des censeurs :
M. Gérard Hascoët (71 ans) a été nommé membre du Collège des censeurs le 16 avril 1996, puis membre du Conseil de Surveillance de la Société le 28 avril 2004. Gérard Hascoët a occupé des fonctions de direction dans la division médicale du groupe Thomson puis a été président fondateur et a dirigé successivement Technomed International, IMMI, et Sometec. Il a ensuite dirigé SpineVision. Plus récemment, il a été le fondateur de MD Start. Il est, à ce jour Venture Partner de Sofinnova Partners, président du Conseil d'Administration de EOS Imaging, président du Conseil d'Administration de Corwave SA, président du Conseil d'Administration de Ablacare SAS, président du Conseil d'Administration de Moon Surgical SAS, président de MD Start SAS, gérant de MD Start Gmbh & Co. KG (Allemagne), administrateur de Pixium Vision et administrateur de Precardia SAS. Il est Ingénieur diplômé de l'ECE Paris.
M. Philippe Santini (77 ans) a été nommé membre du Conseil de Surveillance de la Société pour la première fois le 26 avril 2006. Philippe Santini est diplômé de l'IEP de Paris et du Program Management Development de Harvard Business School. Il est également licencié en lettres et en anglais et possède un diplôme d'études supérieures de lettres. Il fut directeur général du groupe Havas, président d'Avenir Havas Media puis Président-Directeur Général d'Aprovia (presse professionnelle), Président-Directeur Général du groupe Industries Services Info (GISI). Il est président de PHS Consultants SAS. Il est aussi administrateur et président du Comité d'Audit des Galeries Lafayette et Administrateur de la Redoute.
Premier mandat de membre du Conseil de Surveillance : 26 avril 2018
Dernier renouvellement : 28 avril 2020
Date d'échéance du mandat : assemblée générale à tenir en 2022 et appelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé
Membre d'un organe d'administration, de direction ou de surveillance
Premier mandat de membre du Conseil de Surveillance : cooptée par le Conseil de Surveillance du 4 mars 2014
Dernier renouvellement : 29 avril 2019
Date d'échéance du mandat : assemblée générale à tenir en 2021 et appelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé
Membre d'un organe d'administration, de direction ou de surveillance
Premier mandat de membre du Conseil de Surveillance : 29 avril 2019
Dernier renouvellement : 28 avril 2020
Date d'échéance du mandat : assemblée générale à tenir en 2022 et appelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé
Membre d'un organe d'administration, de direction ou de surveillance
Premier mandat de membre du Conseil de Surveillance : 4 juin 2007
Dernier renouvellement : 28 avril 2020
Date d'échéance du mandat : assemblée générale à tenir en 2022 et appelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé
Membre d'un organe d'administration, de direction ou de surveillance
Tous les mandats des membres du Conseil de Surveillance d'Altamir sont exercés dans des sociétés hors Groupe.
Ci-dessous liste des mandats sociaux occupés par le représentant de la Gérance, M. Maurice Tchenio
À la connaissance de la Société, et au jour de l'établissement du présent Document d'Enregistrement Universel, la société Altamir Gérance, son dirigeant et les membres du Conseil de Surveillance d'Altamir :
l n'ont été empêchés par aucun tribunal d'agir en qualité de membre d'un organe d'administration, de direction ou de surveillance d'un émetteur ou d'intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d'un émetteur au cours des cinq dernières années.
Une action ut singuli a été engagée par Moneta Asset Management à l'encontre d'Altamir Gérance et de M. Maurice Tchenio concernant une 'supposée' double facturation des honoraires de gestion. Le tribunal a rendu son jugement le 17 avril 2020, déboutant Moneta Asset Management de l'ensemble de ses demandes et la condamnant à verser des dommages et intérêts significatifs à M. Maurice Tchenio, Altamir et Altamir Gérance. Moneta Asset Management a fait appel de cette décision.
Lors de ses travaux, le Conseil n'a eu connaissance d'aucun conflit d'intérêt entre la Société, un membre du Conseil ou la Gérance.
À la connaissance de la Société et au jour de l'établissement du présent Document d'Enregistrement Universel, aucun conflit d'intérêts n'est identifié entre les devoirs, à l'égard de la Société, de la Gérance ou des membres du Conseil de Surveillance et leurs intérêts privés ou autres devoirs.
Il n'existe, à la connaissance de la Société, aucun lien familial entre les membres des organes de direction et de surveillance de la Société.
À la connaissance de la Société et au jour de l'établissement du présent document, il n'existe pas d'arrangement ou d'accord conclu avec les principaux actionnaires, des clients ou des fournisseurs aux termes desquels l'un des membres du Conseil de Surveillance ou de la Gérance a été sélectionné en cette qualité.
À la connaissance de la Société et au jour de l'établissement du présent document, il n'existe aucune restriction acceptée par les membres du Conseil de Surveillance et par la Gérance concernant la cession de leur participation dans le capital de la Société.
À la connaissance de la Société et au jour de l'établissement du présent document, il n'existe aucun contrat de service liant les membres du Conseil de Surveillance ou de la Gérance à l'émetteur ou à l'une quelconque de ses filiales et prévoyant l'octroi d'avantages aux termes d'un tel contrat en dehors des contrats de services cités dans ce document, et de la rémunération du gérant prévue à l'article 17.1 des statuts de la Société (paragraphe 2.2.2).
À la connaissance de la Société, les dirigeants n'ont aucun intérêt dans les sociétés du portefeuille d'Altamir à l'exception de titres de sociétés cotées pour lesquels ils ont fait les déclarations d'usage auprès du Responsable de la Conformité et du Contrôle Interne (RCCI) d'Apax Partners SAS.
Le règlement intérieur du Conseil de Surveillance décrit les règles destinées à éviter les conflits d'intérêts. Il prévoit à cet égard que :
Dans une situation laissant apparaître ou pouvant laisser apparaître un conflit entre l'intérêt social et son intérêt personnel, direct ou indirect, le membre du Conseil de Surveillance concerné doit :
Ainsi, selon le cas, il devra :
À défaut de respecter ces règles d'abstention, voire de retrait, la responsabilité de membre du Conseil de Surveillance pourrait être engagée.
En outre, le président du Conseil de Surveillance et le gérant ne seront pas tenus de transmettre au(x) membre(s) du Conseil de Surveillance, dont ils ont des motifs sérieux de penser qu'ils sont en situation de conflit d'intérêts, des informations ou documents afférents au sujet conflictuel, et informeront le Conseil de Surveillance de cette absence de transmission.
Les modalités relatives à la participation des actionnaires à l'assemblée générale sont décrites à l'article 23 des statuts, dont l'extrait figure au paragraphe 4.4.
La Gérance bénéficie d'une délégation de compétence consentie par l'assemblée générale du 29 avril 2019, pour une durée de 26 mois, à l'effet d'augmenter le capital par émission d'actions avec suppression de droit préférentiel de souscription au profit des adhérents d'un plan d'épargne d'entreprise en application des articles L.3332-18 et suivants du Code du Travail dans la limite de 10 000€. Cette délégation n'a pas été utilisée.
La Société est constituée sous forme de société en commandite par actions. Elle ne peut, en pratique, pas faire l'objet d'une Offre Publique d'Achat entraînant prise de contrôle par un actionnaire commanditaire majoritaire.
En application de l'article L.22-10-11 du Code de Commerce (sur renvoi de l'article L.22-10-78 du Code de Commerce), nous vous précisons les points suivants :
Conventions intervenues, directement ou par personne interposée, (i) entre un mandataire social ou un actionnaire disposant d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 % et (ii) une société dont le capital est détenu, directement ou indirectement, à plus de 50 % par la Société (à l'exception des conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales)
Une nouvelle convention est intervenue sur l'exercice 2020. Altamir a rassemblé une partie de ses participations de co-investissement dans le FPCI Astra que la Société détient à 100 %. Le FPCI a en parallèle mis en place une ligne de crédit de 30M€, afin d'accroître la flexibilité financière d'Altamir. Amboise Partners SA, conseil en investissement d'Altamir, est la société de gestion du FPCI Astra. Toutefois, afin d'éviter toute double facturation, les honoraires perçus par Amboise Partners à ce titre sont déduits à 100 % des honoraires de gestion facturés à Altamir par Altamir Gérance et par Amboise Partners SA au titre du contrat de conseil en investissement.
Il n'existe aucune autre convention entre un mandataire social ou un actionnaire disposant d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 % et une société dont le capital est détenu, directement ou indirectement, à plus de 50 % par la Société.
Après avis consultatif du Conseil de Surveillance et en tenant compte des recommandations du Code Afep-Medef ainsi que des dispositions statutaires, l'associé commandité a établi une politique de rémunération de la Gérance conforme à l'intérêt social de la Société, contribuant à sa pérennité et s'inscrivant dans la stratégie qui vise notamment à faire croître l'ANR, telle que décrite au paragraphe 1.3.6.
La politique de rémunération de la Gérance est mise en œuvre par le Conseil de Surveillance. Tant en matière d'avis consultatif sur la politique (détermination, révision et dérogation) que de mise en œuvre de cette politique, les avis et décision du Conseil de Surveillance sont rendus et pris hors la présence de la Gérance.
Le Conseil de Surveillance a également arrêté les éléments de la politique de rémunération s'appliquant à ses membres en s'assurant que cette politique respecte les principes susvisés. Sa révision et sa mise en œuvre sont également réalisées par le Conseil de Surveillance.
Aucun élément de rémunération, de quelque nature que ce soit, ne pourra être déterminé, attribué ou versé par la Société, ni aucun engagement pris par la Société s'il n'est pas conforme à la politique de rémunération approuvée ou, en son absence, aux rémunérations ou aux pratiques existant au sein de la Société. En cas de circonstances exceptionnelles, et sous réserve de respecter les conditions ci-après définies, l'associé commandité en ce qui concerne la Gérance ou, le Conseil de Surveillance en ce qui concerne ses membres, pourra déroger de façon temporaire à l'application de la politique de rémunération conformément au deuxième alinéa du III de l'article L.22-10-76 du Code de Commerce concernant l'ensemble de la politique décrite ci-après.
Ils vérifieront au préalable que cette dérogation est conforme aux dispositions statutaires et à l'intérêt social et qu'elle est nécessaire pour garantir la pérennité ou la viabilité de la Société et motiveront leur décision afin que la justification retenue soit portée à la connaissance des actionnaires dans le prochain rapport sur le gouvernement d'entreprise.
L'associé commandité ne pourra décider de déroger à la politique de rémunération de la Gérance que sur proposition du Conseil de Surveillance dument étayée.
La Société n'ayant pas de salarié, il n'y a donc pas eu lieu de prendre en compte les conditions de rémunération et d'emploi des salariés de la Société dans le cadre du processus de décision suivi pour la détermination et la révision de la politique de rémunération de la Gérance et des membres du Conseil de Surveillance.
Conformément à l'article 21 des statuts de la Société, l'assemblée générale du 28 avril 2017 a fixé dans sa dixième résolution à caractère ordinaire la rémunération globale des membres du Conseil – qui inclut celle des censeurs – à la somme annuelle de 290 000€ valable pour l'exercice en cours jusqu'à nouvelle décision de l'assemblée générale.
Les critères de répartition de la somme fixe annuelle allouée par l'assemblée générale aux membres du Conseil, également valables pour les censeurs, ont été fixés par le Conseil et sont les suivants :
Ainsi, la part variable de la rémunération liée à l'assiduité est prépondérante par rapport à la partie fixe conformément aux recommandations du Code Afep-Medef.
L'exercice de missions particulières peut donner lieu à une rémunération supplémentaire exceptionnelle soumise alors au régime des conventions réglementées.
Il est précisé que le président du Conseil de Surveillance perçoit une somme supplémentaire au titre de ses fonctions de président et que les membres du Comité d'Audit bénéficient également d'une somme additionnelle au titre de leur participation à ce comité, étant précisé que le président du Comité d'Audit reçoit un montant supérieur à celui de ses autres membres.
En cas de nomination, cooptation ou cessation du mandat en cours d'exercice, il sera effectué un pro rata temporis.
Les rémunérations versées et attribuées au titre de 2019 et 2020 sont mentionnées ci-après.
| Montants attribués en 2020 au titre de l'exercice 2020 |
Montants versés en 2020 au titre de l'exercice 2019 |
Montants versés en 2019 au titre de l'exercice 2018 |
|
|---|---|---|---|
| M. Jean Besson | - | - | 20 714 |
| M. Jean Estin | 40 000 | 40 000 | 22 286 |
| Mme Sophie Etchandy-Stabile | - | 7 000 | 47 000 |
| Mme Marleen Groen* | 56 000 | 56 000 | 53 000 |
| M. Gérard Hascoët | 30 000 | 34 000 | 45 000 |
| Mme Anne Landon* | 48 000 | 42 000 | - |
| M. Jean-Hugues Loyez | 62 000 | 62 000 | 61 000 |
| M. Philippe Santini | 30 000 | 33 000 | 39 000 |
| TOTAL | 266 000 | 274 000 | 288 000 |
* Membre du Comité d'Audit
L'assemblée générale du 27 avril 2021 aura à se prononcer sur la rémunération du président du Conseil de Surveillance au titre de l'exercice 2020 telle qu'exposée dans le tableau ci-dessus, voir partie sur le Say on Pay (paragraphe 2.4.8).
Il n'y a pas d'autres mandataires sociaux personnes physiques que les membres du Conseil de Surveillance.
À compter de l'exercice 2020, et en application des dispositions des articles L.226-8 et L.226-8.1 du Code de Commerce issus de l'Ordonnance n° 2019-1234 du 27 novembre 2019 (désormais codifiés aux articles L.22-10-75 et L.22-10-76), la rémunération du gérant est désormais déterminée conformément à une politique de rémunération dont les éléments sont établis par les associés commandités délibérant après avis consultatif du Conseil de Surveillance. Cette politique, décrite ci-dessous, a été approuvée par l'assemblée générale du 28 avril 2020.
La rémunération d'Altamir Gérance, versée sous forme d'honoraires, se compose uniquement d'un montant annuel fixe de 350 000€HT, sous réserve que le résultat du calcul de la rémunération de la gérance tel qu'il est défini dans les statuts soit au moins égal à ce montant. Dans la négative, la rémunération sera égale au résultat du calcul issu des statuts.
Pour satisfaire aux dispositions du deuxième alinéa du III de l'article L.225-100 du Code de Commerce issu de l'Ordonnance n° 2019-1234 du 27 novembre 2019 (désormais codifié au dernier alinéa de l'article L.22-10-34), le versement de la rémunération du gérant au titre de chaque exercice est dorénavant effectué à l'issue de l'assemblée générale ayant statué sur les comptes de cet exercice et approuvé les éléments de cette rémunération.
L'article 17.1 des statuts prévoit que la rémunération du gérant est égale à la différence entre :
En cas d'augmentation de capital en cours d'année un ajustement est effectué pro rata temporis.
En pratique, les capitaux propres de la Société ayant été depuis 2011 constamment supérieurs à la somme du capital social et des primes, ce sont eux qui servent d'assiette pour le calcul des honoraires bruts de gestion de 2 % (1 % sur leur valeur au 31 décembre et 1 % sur leur valeur au 30 juin).
gestion facturés par toute entité de gestion Apax par le taux annuel moyen TTC des honoraires de gestion de ces FPCI. En cas de variation de cette valeur en cours d'année, cette somme est calculée pro rata temporis.
Cette disposition vise à éviter que la quote-part des actifs de la Société investie dans des fonds Apax supporte des honoraires de gestion à la fois au niveau de ces fonds et au niveau de la Société.
2.b) Les honoraires versés par la Société à Amboise Partners SA au titre du Contrat de conseil en investissements qui les lie (cf. en page 63).
Ces honoraires sont égaux à 95 % de la différence entre les honoraires bruts de gestion visés au paragraphe 1. ci-dessus et la quote-part des honoraires de gestion des fonds Apax sous-jacents mentionnée au paragraphe 2.a), sous déduction le cas échéant des encaissements directs d'Amboise Partners SA tels que décrits au chapitre 2.3 qui suit.
En conséquence, la rémunération de la Gérance est statutairement égale à la différence entre les honoraires bruts de gestion visés au paragraphe 1. ci-dessus et, d'une part, la quote-part des honoraires de gestion des fonds Apax sousjacents mentionnée au paragraphe 2.a), et, d'autre part, les honoraires versés par la Société à Amboise Partners SA tels que décrits au paragraphe 2.b).
L'article 17.1 des statuts prévoit par ailleurs que le pourcentage (correspondant à la quote-part de la Société) du montant de tous honoraires, jetons de présence et commissions perçus par Altamir Gérance dans le cadre de transactions concernant des actifs de la Société et de ceux versés par les sociétés du portefeuille vient en diminution de la rémunération versée à la Gérance.
Dans le cas où Altamir Gérance percevrait des rémunérations directes des sociétés du portefeuille ou de tiers dans le cadre de la gestion des actifs de la Société, les sommes perçues viendraient en déduction des honoraires à verser par Altamir à Altamir Gérance.
Au titre de 2019 et 2020, les éléments du calcul de la rémunération de la Gérance ont été les suivants :
| (en euros et HT) | 2020 | 2019* |
|---|---|---|
| Honoraires bruts (1) | 13 745 719 | 11 982 027 |
| Honoraires déduits au titre d'Apax France VIII-B (2) | - 572 431 | - 1 329 481 |
| Honoraires déduits au titre d'Apax France IX-A et Apax France IX-B (2) | - 3 708 251 | - 3 071 316 |
| Honoraires déduits au titre d'Apax France X-B (2) | - 5 569 | - |
| Honoraires déduits au titre d'Apax VIII LP (2) | - 314 322 | -398 946 |
| Honoraires déduits au titre d'Apax IX LP (2) | - 1 473 290 | - 1 133 932 |
| Honoraires déduits au titre d'Apax X LP (2) | - 226 251 | - |
| Honoraires déduits au titre des co-investissements (2) | - 153 999 | -91 717 |
| Honoraires nets (3) = (1) - (2) | 7 291 608 | 5 956 635 |
| Déduction des honoraires d'Amboise Partners SA (4) = 95 % (3) | - 6 927 027 | - 5 658 804 |
| RÉMUNÉRATION D'ALTAMIR GÉRANCE (5) = (3) + (4) | 364 581 | 297 832 |
| Honoraires et commissions perçues directement par Altamir Gérance | 0 | 0 |
| Plafonnement des honoraires à 275 000€ HT | - 89 581 | 0 |
| RÉMUNÉRATION VERSÉE PAR ALTAMIR À ALTAMIR GÉRANCE | 275 000 | 297 832 |
* Ces montants ont été versés au cours de l'exercice 2019 et attribués au titre de ce même exercice.
L'assemblée générale du 27 avril 2021 aura à se prononcer sur la rémunération de la Gérance au titre de l'exercice 2020 telle qu'exposée dans le tableau ci-dessus, voir partie sur le Say on Pay (paragraphe 2.4.8).
Cette partie correspond aux informations sur les mandats et contrats de prestations de services des mandataires sociaux passés avec la Société.
Au titre du Contrat de conseil en investissements qui lie la Société et Amboise Partners SA, l'article 17.1 des statuts prévoit le versement d'honoraires dont la règle de calcul est exposée au paragraphe 2.2.2.1) ci-dessus.
L'article 17.1 des statuts prévoit par ailleurs que le pourcentage (correspondant à la quote-part de la Société) du montant de tous honoraires, jetons de présence et commissions perçus par Amboise Partners dans le cadre de transactions concernant des actifs de la Société et de ceux versés par les sociétés du portefeuille vient en diminution de la rémunération versée à Amboise Partners SA.
Dans le cas où Amboise Partners percevrait des rémunérations directes des sociétés du portefeuille ou de tiers dans le cadre de la gestion des actifs de la Société, les sommes perçues viendraient en déduction des honoraires à payer par Altamir à Amboise Partners SA.
Le Contrat de conseil en investissements a été conclu pour une durée indéterminée. Son éventuelle résiliation doit faire l'objet d'un préavis de 30 jours en cas de manquement d'une des parties à ses obligations resté sans réponse.
Au titre de 2019 et 2020, les honoraires ont été les suivants :
| (en euros et HT) | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| Honoraires versés au titre du Contrat de conseil | 7 291 608 | 5 956 635 |
| Honoraires et commissions perçus directement par Amboise Partners SA | 0 | 0 |
| RÉMUNÉRATION VERSÉE PAR ALTAMIR À AMBOISE PARTNERS SA | 7 291 608 | 5 956 635 |
En substitution de contrats antérieurs, Altamir Gérance et Altamir ont signé, le 9 juillet 2013, un contrat de prestation de services couvrant la tenue de la comptabilité de la Société, la gestion comptable du portefeuille, la direction financière et les relations actionnaires et investisseurs.
Les modalités économiques de cette convention sont présentées ci-dessous :
l en rémunération des prestations de tenue de la comptabilité de la Société et de la gestion comptable du portefeuille, un montant d'honoraires annuel a été défini sur la base du coût effectif d'un comptable diplômé ETP et d'un employé administratif ETP (coûts réels annuels après consultation de prestataires extérieurs) ;
Ce contrat a été conclu pour une durée d'un an et est reconductible tacitement. Son éventuelle résiliation doit faire l'objet d'un préavis de trois mois.
Au titre de 2019 et 2020, les honoraires liés à ces prestations ont été les suivants :
| (en euros et TTC) | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| Honoraires | 831 661 | 806 409 |
Ce paragraphe relate les observations effectuées par le Conseil de Surveillance à l'assemblée générale en application des dispositions de l'article L.226-9 du Code de Commerce.
Le Conseil de Surveillance a pu exercer sa mission de contrôle conformément à la loi et examiner les documents mis à sa disposition par la Gérance.
Le Conseil de Surveillance a été informé de l'ensemble des opérations d'investissement et de désinvestissement intervenues au cours de l'exercice dans le cadre de sa mission de contrôle de la gestion. Sans s'immiscer dans cette dernière, il n'a pas d'observation particulière à formuler à cet égard.
Les honoraires et frais de gestion ont été analysés par le Comité d'Audit et le Conseil de Surveillance, et revus par les Commissaires aux Comptes. Ils sont décrits dans le présent document.
Après avoir pris connaissance des comptes sociaux, des comptes consolidés (IFRS) et des documents comptables, avoir entendu l'avis des Commissaires aux Comptes et du Comité d'Audit et avoir posé les questions appropriées à la Gérance, le Conseil de Surveillance n'a pas d'observation particulière à formuler sur les comptes sociaux et consolidés de l'exercice 2020.
Il n'a relevé aucune inexactitude ou irrégularité dans les comptes présentés par la Gérance.
Le résultat net social de l'exercice clos le 31 décembre 2020 se traduit par un bénéfice de 62 244 603€.
A. Conformément aux statuts, le dividende revenant à l'associé commandité et aux porteurs d'actions B se monte à 2 106 936€ soit respectivement 210 694€ et 1 896 242€.
Ceci correspond à 20 % du résultat net retraité au 31 décembre 2020 tel que défini dans les statuts et présenté dans le présent document.
Le montant du dividende revenant à chaque action de préférence B sera réparti entre les actions B ayant droit au dividende à la date de détachement du coupon.
B. Il sera proposé à l'assemblée la distribution aux titulaires d'actions ordinaires d'un dividende de 39 798 408€ soit un dividende brut par action ordinaire de 1,09€, dont 0,92€ au titre de l'exercice 2020 (soit 3 % de l'ANR au 31 décembre 2020) et 0,17€ correspondant à un rattrapage au titre de l'exercice 2019 (afin de porter le montant total du dividende à 3 % de l'ANR au 31 décembre 2019).
En proposant ce montant de dividende, le Conseil de Surveillance entend poursuivre la mise en œuvre de la politique d'Altamir en la matière qui a été rendue publique en 2013. Cette politique, arrêtée par le Conseil de Surveillance, est cohérente avec la stratégie d'investissement mise en œuvre par la gérance et présentée régulièrement au Conseil. Cette politique d'investissement s'inscrit dans un objectif de croissance.
Ces dividendes sont prélevés sur les plus-values réalisées par la Société sur des titres de participation détenus depuis plus de deux ans. Il est précisé que, concernant les actionnaires personnes physiques résidentes de France, les sommes ainsi distribuées ne sont pas éligibles à la réfaction de 40 % prévue à l'article 158-3-2° du Code Général des Impôts.
Il est précisé que le paiement du dividende revenant aux actions ordinaires sera effectué le 27 mai 2021 soit un détachement du coupon le 25 mai 2021.
Au cas où, lors de la date du détachement du coupon, la Société détiendrait certaines de ses propres actions ordinaires, les sommes correspondant aux dividendes non versés à raison de ces actions seraient affectées au report à nouveau.
| Revenus non éligibles à la réfaction | ||||
|---|---|---|---|---|
| Au titre de l'exercice | Dividendes | Autres revenus distribués aux associés commandités |
Revenus éligibles à la réfaction |
|
| 2019 | 33 641 181€ (1) | 1 060 340€ | - | |
| 2018 | 24 098 119€ (2) | 0€ | - | |
| 2017 | 34 368 928€ (3) | 1 181 770€ | - |
(1) Dont 9 543 062€ de dividende pour les titulaires d'actions de préférence B et 24 098 119€ de dividende pour les titulaires d'actions ordinaires, étant précisé que ce dernier montant inclut le montant du dividende correspondant aux actions ordinaires auto-détenues non versé et affecté au compte report à nouveau. (2) 24 098 119€ de dividende pour les titulaires d'actions ordinaires, étant précisé que ce dernier montant inclut le montant du dividende correspondant aux actions ordinaires auto-détenues non versé et affecté au compte report à nouveau.
(3) Dont 10 635 932€ de dividende pour les titulaires d'actions de préférence B et 23 732 996€ de dividende pour les titulaires d'actions ordinaires, étant précisé que ce dernier montant inclut le montant du dividende correspondant aux actions ordinaires autodétenues non versé et affecté au compte report à nouveau.
Le Conseil de Surveillance a étudié le sujet du rachat d'actions par la Société.
Au plan légal, toute décision en matière de rachat d'actions ne relève pas du Conseil de Surveillance mais des actionnaires qui peuvent conférer une autorisation en la matière à la Gérance à l'occasion de l'assemblée générale annuelle.
Au-delà de l'aspect juridique, le Conseil de Surveillance maintient son point de vue quant à la manière de minimiser la décote : il estime que la réduction de la décote passe par une performance régulière sur le long terme, une politique de dividende constante et attrayante, la transparence de l'information, des méthodes de valorisation rigoureuses et une absence d'effet de levier au niveau de la Société.
Le projet de résolution relatif au programme de rachat d'actions a pour seul objectif l'animation du titre au travers d'un contrat de liquidité.
Les informations sur les Commissaires aux Comptes figurent au chapitre 5.2 du présent document.
Il sera proposé, lors de l'assemblée générale du 27 avril 2021, de reconduire pour deux années dans sa fonction de membre du Conseil de Surveillance Mme Marleen Groen.
Le Conseil de Surveillance, qui comprend deux hommes et deux femmes, respecte les dispositions légales en matière de parité hommes-femmes.
Altamir a utilisé au cours de l'année 2020 son programme de rachat d'actions propres en vue d'assurer la liquidité ou d'animer le marché du titre. Un nouveau programme sera proposé lors de l'assemblée générale du 27 avril 2021. Il sera mis en œuvre avec le même objectif.
Le Conseil de Surveillance a constaté que la convention réglementée concernant le Contrat de conseil en investissements conclu entre Altamir et Amboise Partners SA, en vigueur depuis 2006, est restée inchangée durant l'exercice écoulé (le fonctionnement de cette convention est détaillé dans le présent document). Le Conseil a réexaminé cette convention, lors de sa réunion du 9 mars 2021, et a conclu à l'intérêt de son maintien pour la Société, ce dont les Commissaires aux Comptes ont été informés.
Une nouvelle convention est intervenue sur l'exercice 2020. Altamir a rassemblé une partie de ses participations de coinvestissement dans le FPCI Astra que la Société détient à 100 %. Le FPCI a en parallèle mis en place une ligne de crédit de 30M€, afin d'accroître la flexibilité financière d'Altamir. Amboise Partners SA, conseil en investissement d'Altamir, est la société de gestion du FPCI Astra. Toutefois, afin d'éviter toute double facturation, les honoraires perçus par Amboise Partners à ce titre sont déduits à 100 % des honoraires de gestion facturés à Altamir par Altamir Gérance et par Amboise Partners SA au titre du contrat de conseil en investissement.
Il n'existe aucune autre convention entre un mandataire social ou un actionnaire disposant d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 % et une société dont le capital est détenu, directement ou indirectement, à plus de 50 % par la Société.
Lors de ses travaux, le Conseil n'a eu connaissance d'aucun conflit d'intérêt entre la Société, un membre du Conseil ou la Gérance.
L'assemblée générale du 27 avril 2021 aura à se prononcer sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2020 à la société Altamir Gérance, gérante de la société, ainsi qu'à Jean-Hugues Loyez, président du Conseil de Surveillance. En application des dispositions du Guide d'application du Code Afep-Medef, les détails des éléments de cette rémunération sont présentés ci-dessous sous forme de tableaux.
| Éléments de la rémunération soumis au vote |
Montants versés au cours de l'exercice écoulé |
Montants attribués au titre de l'exercice écoulé |
Présentation |
|---|---|---|---|
| Rémunération fixe | 0 | 275 000€ | Montant conforme à la nouvelle politique de rémunération approuvée en 2020 |
| Rémunération variable annuelle | N/A | N/A | N/A |
Pour satisfaire aux dispositions du deuxième alinéa du III de l'article L.225-100 du Code de Commerce issu de l'Ordonnance n° 2019-1234 du dernier alinéa de l'article L.22-10-34 du Code de Commerce, le versement de la rémunération du gérant au titre de chaque exercice est dorénavant effectué à l'issue de l'assemblée générale ayant statué sur les comptes de cet exercice et approuvé les éléments de cette rémunération. Ce montant sera donc versé postérieurement à l'assemblée du 27 avril 2021 si la résolution est adoptée.
| Éléments de la rémunération | Montants versés | Montants attribués | Présentation |
|---|---|---|---|
| soumis au vote | au cours de l'exercice écoulé | au titre de l'exercice écoulé | |
| Rémunération au titre du mandat de membre du Conseil de Surveillance |
62 000€ | 62 000€ | M. Jean-Hugues Loyez est président du Conseil de Surveillance et a assisté à l'ensemble des réunions du Conseil en 2020 |
Depuis le 1er janvier 2020, et en application des dispositions des articles L.226-8 et L.226-8.1 du Code de Commerce issus de l'Ordonnance n° 2019-1234 du 27 novembre 2019 (désormais codifiés au dernier alinéa de l'article L.22-10-34), la rémunération d'Altamir Gérance est désormais déterminée conformément à une politique de rémunération dont les éléments sont établis par les associés commandités délibérant après avis consultatif du Conseil de Surveillance. Cette politique, décrite au paragraphe 2.2.2 du présent document, fera l'objet d'un vote en assemblée générale.
Depuis le 1er janvier 2020, et en application des dispositions des articles L.226-8 et L.226-8.1 du Code de Commerce issus de l'Ordonnance n° 2019-1234 du 27 novembre 2019, la rémunération des membres du Conseil de Surveillance est désormais déterminée conformément à une politique de rémunération qui est décrite au paragraphe 2.2.1 du présent Document d'Enregistrement Universel. Elle fera l'objet d'un vote en assemblée générale.
Votre Conseil de Surveillance n'a pas d'observation particulière à formuler ni sur les comptes sociaux et consolidés de l'exercice, ni sur le contenu du rapport de la Gérance qui fait état des opérations de gestion, ni sur l'ordre du jour et le texte des projets de résolutions proposées par cette dernière qu'il vous invite à approuver par votre vote.
Le Conseil de Surveillance
3.2 Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés RFA 135
ALTAMIR Document d'Enregistrement Universel 2020 107
3.5 Liste des filiales et participations 158
3
Les éléments du Rapport Financier Annuel sont identifiés à l'aide du pictogramme RFA
| Note (en euros) |
31/12/2020 12 mois |
31/12/2019 12 mois |
|---|---|---|
| Variations de juste valeur | 194 063 124 | 234 173 862 |
| Écarts de valorisation sur cessions de la période 15 |
24 743 271 | 82 122 469 |
| Autres revenus du portefeuille 16 |
651 746 | 130 233 |
| RÉSULTAT DU PORTEFEUILLE DE PARTICIPATIONS | 219 458 140 | 316 426 565 |
| Achats et autres charges externes 17 |
- 28 273 958 | - 24 034 178 |
| Impôts, taxes et versements assimilés | - 245 | - 140 |
| Autres produits | 93 111 | 301 |
| Autres charges 18 |
- 274 000 | - 288 000 |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL BRUT | 191 003 048 | 292 104 547 |
| Provision carried interest commandité et aux porteurs d'actions B 12 |
- 1 553 081 | - 18 586 308 |
| Provision carried interest des fonds Apax | - 39 094 528 | - 39 117 972 |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL NET | 150 355 440 | 234 400 267 |
| Produits des placements de trésorerie 19 |
0 | 2 806 949 |
| Produits financiers 20 |
211 353 | 8 991 797 |
| Intérêts & charges assimilées 21 |
- 11 468 530 | - 1 143 240 |
| Autres charges financières | 0 | 0 |
| RÉSULTAT NET REVENANT AUX ACTIONNAIRES ORDINAIRES | 139 098 262 | 245 055 772 |
| Résultat par action 23 |
3,81 | 6,71 |
| Résultat par action dilué 23 |
3,81 | 6,71 |
| (en euros) | Note | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|---|
| RÉSULTAT NET DE LA PÉRIODE | 139 098 262 | 245 055 772 | |
| Gains (pertes) actuariels sur avantages postérieurs à l'emploi | |||
| Impôts sur les éléments non recyclables | |||
| Éléments non recyclables en résultat | |||
| Gains (pertes) sur actifs financiers disponibles à la vente | |||
| Gains (pertes) sur instruments financiers de couverture | |||
| Écarts de conversion | |||
| Impôts sur les éléments recyclables | |||
| Éléments recyclables en résultat | |||
| Autres éléments du résultat global | |||
| RÉSULTAT GLOBAL CONSOLIDÉ | 139 098 262 | 245 055 772 | |
| Attribuable : | |||
| • aux propriétaires de la société mère | 139 098 262 | 245 055 772 | |
| • aux participations ne donnant pas le contrôle |
| Note (en euros) |
31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Actifs non courants | ||
| Portefeuille d'investissement 7 |
1 266 677 789 | 980 442 589 |
| Autres actifs financiers non courants 8 |
379 683 | 79 601 517 |
| Créances diverses | 28 344 | 10 344 |
| TOTAL ACTIFS NON COURANTS | 1 267 085 815 | 1 060 054 451 |
| Actifs courants | ||
| Créances diverses | 306 686 | 231 163 |
| Autres actifs financiers courants 9 |
16 398 357 | 28 252 077 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie 10 |
76 810 725 | 84 869 110 |
| TOTAL ACTIFS COURANTS | 93 515 768 | 113 352 349 |
| TOTAL ACTIF | 1 360 601 582 | 1 173 406 799 |
| Note (en euros) |
31/12/2020 | 31/12/2019 | |
|---|---|---|---|
| Capitaux propres | |||
| Capital | 11 | 219 259 626 | 219 259 626 |
| Primes | 102 492 980 | 102 492 980 | |
| Réserves | 667 395 744 | 446 411 543 | |
| Résultat de l'exercice | 139 098 262 | 245 055 772 | |
| TOTAL CAPITAUX PROPRES | 1 128 246 612 | 1 013 219 921 | |
| Autres passifs non courants | |||
| Provision pour carried interest commandité et porteurs d'actions B 12 |
19 692 904 | 28 743 225 | |
| Provision pour carried interest des fonds Apax 13 |
99 210 640 | 98 886 789 | |
| TOTAL AUTRES PASSIFS NON COURANTS | 118 903 544 | 127 630 013 | |
| Autres passifs courants | |||
| Dettes financières diverses 14 |
98 118 054 | 29 793 927 | |
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 4 727 836 | 439 744 | |
| Autres dettes | 10 605 530 | 2 323 188 | |
| TOTAL AUTRES PASSIFS COURANTS | 113 451 421 | 32 556 858 | |
| TOTAL PASSIF | 1 360 601 582 | 1 173 406 799 |
| (en euros) | Capital social |
Prime | Actions propres |
Réserves | Résultat de l'exercice |
TOTAL |
|---|---|---|---|---|---|---|
| CAPITAUX PROPRES 31 DÉCEMBRE 2018 | 219 259 626 | 102 492 980 | - 627 240 | 441 497 737 | 30 306 225 | 792 929 329 |
| Résultat de la période | 245 055 772 | 245 055 772 | ||||
| TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES COMPTABILISÉS AU TITRE DE LA PÉRIODE |
0 | 0 | 0 | 0 | 245 055 772 | 245 055 772 |
| Opérations sur actions propres | 63 428 | - 749 800 | - 686 372 | |||
| Affectation du résultat | 30 306 225 | - 30 306 225 | 0 | |||
| Distribution de dividendes aux porteurs d'actions ordinaires |
- 24 078 809 | - 24 078 809 | ||||
| CAPITAUX PROPRES 31 DÉCEMBRE 2019 | 219 259 626 | 102 492 980 | - 563 812 | 446 975 353 | 245 055 772 | 1 013 219 921 |
| (en euros) | Capital social |
Prime | Actions propres |
Réserves | Résultat de l'exercice |
TOTAL |
|---|---|---|---|---|---|---|
| CAPITAUX PROPRES 31 DÉCEMBRE 2019 | 219 259 626 | 102 492 980 | - 563 812 | 446 975 353 | 245 055 772 | 1 013 219 921 |
| Résultat de la période | 139 098 262 | 139 098 262 | ||||
| TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES COMPTABILISÉS AU TITRE DE LA PÉRIODE |
0 | 0 | 0 | 0 | 139 098 262 | 139 098 262 |
| Opérations sur actions propres | - 53 720 | 60 740 | 7 020 | |||
| Affectation du résultat | 245 055 772 - 245 055 772 | 0 | ||||
| Distribution de dividendes aux porteurs d'actions ordinaires |
- 24 078 590 | - 24 078 590 | ||||
| CAPITAUX PROPRES 31 DÉCEMBRE 2020 | 219 259 626 | 102 492 980 | - 617 532 | 668 013 276 | 139 098 262 | 1 128 246 612 |
| Note (en euros) |
31/12/2020 12 mois |
31/12/2019 12 mois |
|---|---|---|
| Acquisitions de participations | - 153 139 257 | - 55 358 445 |
| Appel de fonds versés par les porteurs de parts de carried interest* | 666 353 | 851 000 |
| Octroi de comptes courants aux sociétés du portefeuille | - 467 034 | - 1 985 435 |
| Remboursement de comptes courants par les sociétés du portefeuille | 0 | 12 489 575 |
| TOTAL DES INVESTISSEMENTS | - 152 939 938 | - 44 003 304 |
| Cessions de participations | 156 628 310 | 379 622 325 |
| Intérêts et autres produits du portefeuille encaissés | 651 746 | 73 943 |
| Dividendes encaissés | 0 | 56 290 |
| TOTAL DES PRODUITS DE CESSION | 157 280 055 | 379 752 558 |
| Distribution par les fonds aux porteurs de parts de carried interest | - 38 770 676 | 0 |
| Charges opérationnelles | - 28 273 958 | - 24 034 178 |
| Variation du fonds de roulement | - 3 538 128 | - 10 004 418 |
| Produits exceptionnels divers | 93 100 | 0 |
| FLUX DE TRÉSORERIE OPÉRATIONNELS | - 66 149 545 | 301 710 659 |
| Émission d'emprunt | 94 772 484 | 9 086 947 |
| Remboursement d'emprunt | - 26 448 356 | -138 520 031 |
| VARIATION DES EMPRUNTS BANCAIRES | 68 324 128 | - 129 433 084 |
| Placement France VII/Monceau/Étoile II | -70 450 824 | |
| Placement Generali/Allianz - Cession | 22 013 590 | - 7 023 769 |
| Variation des produits de placements de trésorerie** | -752 530 | 2 806 949 |
| Produits de placements encaissés | 0 | 0 |
| Dividendes versés aux actionnaires A | - 24 078 590 | - 24 078 809 |
| Part revenant aux commandités et aux porteurs d'actions B | 0 | 0 |
| Dépôts et cautions | 36 900 | 0 |
| Opérations sur actions propres | 0 | 0 |
| FLUX DE TRÉSORERIE DE FINANCEMENT | 65 543 498 | - 228 179 537 |
| VARIATION NETTE DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE | -606 047 | 73 531 122 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture | 77 396 747 | 3 865 626 |
| TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE À LA CLÔTURE 10 |
76 790 700 | 77 396 747 |
* Classé en 2019 en flux de trésorerie de financement.
** Classé en 2019 en flux de trésorerie opérationnels.
La Société souhaite fournir une information transparente et exhaustive au marché en ce qui concerne les coûts et dettes relatives aux investissements qu'elle réalise aussi bien en direct qu'au travers des fonds Apax :
Cette présentation permet de mettre en évidence l'intégralité des frais supportés par Altamir, l'intégralité des dettes financières, y compris celles liées aux appels de fonds à venir et l'intégralité du carried interest, aussi bien celui lié aux investissements réalisés en direct que celui lié aux investissements réalisés au travers des fonds Apax.

La présentation en net des fonds sous influence notable aurait conduit aux tableaux présentés ci-dessous, étant précisé que les fonds Apax France VIII-B, Apax France IX-B, Apax France X-B et Astra sont consolidés, ils ne font donc pas l'objet d'ajustements :
| 31/12/2020 | |||
|---|---|---|---|
| (en euros) | États primaires | Ajustements | États modifiés |
| ACTIFS NON COURANTS | |||
| Immobilisations incorporelles | 0 | 0 | |
| Portefeuille d'investissement | 1 266 677 789 | - 57 583 602 | 1 209 094 187 |
| Autres actifs financiers | 379 683 | 379 683 | |
| Créances diverses | 28 344 | - 28 344 | 0 |
| TOTAL ACTIFS NON COURANTS | 1 267 085 815 | - 57 611 946 | 1 209 473 869 |
| ACTIFS COURANTS | |||
| Créances diverses | 306 686 | - 29 478 | 277 209 |
| Autres actifs financiers courants | 16 398 357 | - 16 387 457 | 10 900 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 76 810 725 | - 432 157 | 76 378 568 |
| TOTAL ACTIFS COURANTS | 93 515 768 | - 16 849 091 | 76 666 677 |
| TOTAL ACTIF | 1 360 601 582 | - 74 461 037 | 1 286 140 545 |
| 31/12/2020 | ||||
|---|---|---|---|---|
| (en euros) | États primaires | Ajustements | États modifiés | |
| CAPITAUX PROPRES | ||||
| Capital | 219 259 626 | 219 259 626 | ||
| Primes | 102 492 980 | 102 492 980 | ||
| Réserves | 667 395 744 | 667 395 744 | ||
| Résultat de l'exercice | 139 098 262 | 139 098 262 | ||
| TOTAL CAPITAUX PROPRES | 1 128 246 612 | 0 | 1 128 246 612 | |
| Provisions Carried Actions B | 19 692 904 | 19 692 904 | ||
| Autres dettes | 99 210 640 | - 34 851 740 | 64 358 900 | |
| AUTRES PASSIFS NON COURANTS | 99 210 640 | - 34 851 740 | 64 358 900 | |
| Dettes financières diverses | 98 118 054 | - 39 488 285 | 58 629 769 | |
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 4 727 836 | - 118 912 | 4 608 925 | |
| Autres dettes | 10 605 530 | - 2 101 | 10 603 430 | |
| AUTRES PASSIFS COURANTS | 113 451 421 | - 39 609 297 | 73 842 124 | |
| TOTAL PASSIF ET CAPITAUX PROPRES | 1 360 601 582 | - 74 461 037 | 1 286 140 545 |
| 2020 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en euros) | États primaires | Ajustements | États modifiés | ||
| Variations de juste valeur | 194 063 124 | - 18 731 473 | 176 974 191 | ||
| Écarts de valorisation sur cessions de la période | 24 743 271 | - 2 898 753 | 20 201 978 | ||
| Autres revenus du portefeuille | 651 746 | - 582 681 | 69 065 | ||
| RÉSULTAT DU PORTEFEUILLE DE PARTICIPATIONS | 219 458 140 | - 22 212 906 | 197 245 234 | ||
| Achats et autres charges externes | - 28 273 958 | 7 635 174 | - 20 638 784 | ||
| Impôts, taxes et versements assimilés | - 245 | - 245 | |||
| Autres produits | 93 111 | 93 111 | |||
| Autres charges | - 274 000 | - 274 000 | |||
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL BRUT | 191 003 048 | - 14 577 732 | 176 425 316 | ||
| Provision carried interest actions B | - 1 553 081 | - 1 553 081 | |||
| Provision carried interest Apax Funds | - 39 094 528 | 15 165 302 | - 23 929 225 | ||
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL NET | 150 355 440 | 587 570 | 150 943 010 | ||
| Produits des placements de trésorerie | 0 | 0 | |||
| Produits financiers | 211 353 | 211 353 | |||
| Intérêts & charges assimilées | - 11 468 530 | - 587 570 | - 12 056 100 | ||
| Autres charges financières | 0 | 0 | |||
| RÉSULTAT NET REVENANT AUX ACTIONNAIRES ORDINAIRES | 139 098 262 | 0 | 139 098 262 |

| NOTE 1 | Entité présentant les états financiers | 115 | NOTE 13 Provision carried interest des fonds Apax | 126 |
|---|---|---|---|---|
| NOTE 2 | Base de préparation | 115 | NOTE 14 Dettes financières diverses courantes | 126 |
| NOTE 3 | Principales méthodes comptables | 116 | NOTE 15 Écarts de valorisation sur cessions de la période |
126 |
| NOTE 4 Détermination de la juste valeur et des méthodes de valorisation utilisées |
117 | NOTE 16 Autres revenus du portefeuille | 126 | |
| NOTE 5 | Événements importants de l'exercice | 118 | NOTE 17 Achats et autres charges externes TTC | 127 |
| NOTE 6 Détail des instruments financiers | NOTE 18 Autres charges | 128 | ||
| dans le bilan consolidé et dans l'état du résultat consolidé |
119 | NOTE 19 Produits des placements de trésorerie | 128 | |
| NOTE 7 | Portefeuille d'investissements | 123 | NOTE 20 Produits financiers | 128 |
| NOTE 8 Autres actifs financiers non courants | 124 | NOTE 21 Intérêts et charges assimilées | 128 | |
| NOTE 9 Autres actifs financiers courants | 124 | NOTE 22 Sensibilité | 129 | |
| NOTE 10 Trésorerie et équivalents de trésorerie | 125 | NOTE 23 Résultat par action | 131 | |
| NOTE 11 Capitaux propres | 125 | NOTE 24 Parties liées | 132 | |
| NOTE 12 Provision Carried Interest commandité et porteurs d'actions B |
125 | NOTE 25 Passifs éventuels | 133 | |
Altamir (la « Société ») est une société en commandite par actions (SCA) régie par les articles L.226.1 à L226.14 et les articles L.22-10-74 à L.22-10-78 du Code de Commerce. Domiciliée en France, elle a pour activité principale la prise de participations dans toutes sociétés. La Société a opté pour le régime des Sociétés de Capital Risque (SCR) à compter de l'exercice 1996.
Altamir présente des comptes consolidés intégrant le FPCI Apax France VIII-B qu'elle détient à 99,90 %, le FPCI Apax France IX-B qu'elle détient à 99 %, le FPCI Apax France X-B qu'elle détient à 99 % et le FPCI Astra qu'elle détient à 99,9 %.
En application du règlement européen n°1606/2002 du 19 juillet 2002, les comptes consolidés d'Altamir au 31 décembre 2020 sont établis suivant les normes comptables internationales IAS/IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne et disponibles sur le site https://ec.europa. eu/info/business-economy-euro/company-reporting-andauditing/company-reporting/financial-reporting_en#ifrsfinancial-statements.
Les règles et méthodes comptables appliquées dans les états financiers annuels sont identiques à celles utilisées dans les comptes consolidés au 31 décembre 2019, dans la mesure où les nouveaux textes IFRS (normes, amendements de normes ou interprétations de l'IFRS Interpretations Committee) devenus applicables à compter du 1er janvier 2020 n'ont pas eu d'impact sur les comptes consolidés du Groupe.
Les présents états financiers consolidés couvrent l'exercice du 1er janvier au 31 décembre 2020. Ils ont été arrêtés par le Gérant le 8 mars 2021.
Les états financiers établis sous le référentiel IFRS sont préparés sur la base d'une évaluation à la juste valeur des éléments suivants :
Les méthodes utilisées pour évaluer la juste valeur sont examinées en note 3.
Les états financiers établis sous le référentiel IFRS sont présentés en euro qui est la monnaie fonctionnelle de la Société.
La préparation des états financiers selon les normes IFRS nécessite de la part de la direction l'exercice du jugement, d'effectuer des estimations et de faire des hypothèses qui ont un impact sur l'application des méthodes comptables et sur les montants des actifs et des passifs, des produits et des charges. Les valeurs réelles peuvent être différentes des valeurs estimées.
Les estimations et les hypothèses sous-jacentes sont réexaminées de façon continue. L'impact des changements d'estimation comptable est comptabilisé au cours de la période du changement et de toutes les périodes ultérieures affectées.
Plus spécifiquement, les informations sur les principales sources d'incertitude relatives aux estimations et les jugements exercés pour appliquer les méthodes comptables, qui ont l'impact le plus significatif sur les montants comptabilisés dans les états financiers, sont décrites dans la note 3 sur la détermination de la juste valeur.
De plus, Altamir et ses participations ont fait face à la crise sanitaire due à la Covid-19. La Société et ses participations ont tout mis en œuvre pour assurer la sécurité de leurs salariés et la continuité des opérations.
La crise a eu des impacts hétérogènes sur les états financiers des participations sur l'année 2020. Le cas échéant, ces dernières ont dû actualiser leurs prévisions d'activité et/ou adapter leur structure de coût. Les sociétés ont par ailleurs porté une vigilance accrue à leur niveau de liquidité et ont, le cas échéant, sollicité les différents mécanismes d'aide mis en place.
Les exercices de valorisation réalisés pour cette clôture ont pris en compte ces différents éléments, chacune des sociétés de gestion ayant pris soin de s'interroger sur la pertinence d'ajuster ses méthodes de valorisation afin de refléter le plus fidèlement possible la valeur des participations. Ainsi, dans

la très grande majorité des cas, les méthodes sont restées inchangées, certains ajustements n'ayant été effectués que dans des situations bien spécifiques (activité très saisonnière, etc.). Enfin, certaines opérations d'acquisitions ou de cessions ont été décalées.
La continuité d'exploitation se fonde sur des hypothèses-clés dont la disponibilité de trésorerie suffisante jusqu'au 31 décembre 2021. La Société dispose de 55M€ de lignes de crédit dont 8M€ ont été utilisés au 31 décembre 2020, de 72,8M€ d'équivalents de trésorerie et de 16,4M€ d'autres actifs financiers que la Société considère comme de la trésorerie.
De plus, l'ensemble des fonds dans lesquels la Société investit ont recours à leur niveau à des lignes de financement qui permettent d'anticiper les décaissements avec une visibilité à 12 mois.
Au 31 décembre 2020, il existe une situation de contrôle des FPCI Apax France VIII-B, Apax France IX-B, Apax France X-B et Astra dont Altamir détient plus de 50 % des parts. Ils sont consolidés suivant la méthode de l'intégration globale.
S'agissant des participations dans lesquelles le pourcentage de contrôle détenu par Altamir est compris entre 20 % et 50 %, Altamir ne dispose pas de représentant dans l'organe exécutif de ces sociétés et de ce fait n'est pas en situation de partage du contrôle de son activité économique. Ces participations sont donc réputées être sous influence notable. Toutefois, la Société a choisi de consolider ces participations suivant la méthode de l'intégration globale, tout en présentant en pages 112 et 113 les états financiers tels qu'ils auraient été si la Société n'avait pas utilisé cette méthode.
Les méthodes comptables exposées ci-dessous ont été appliquées d'une façon permanente à l'ensemble des périodes présentées dans les états financiers établis sous le référentiel IFRS. L'application des nouveaux textes ou amendements adoptés par l'UE, d'application obligatoire au 1er janvier 2020 n'ont pas eu d'effets significatifs sur les états financiers.
La Société a retenu l'option juste valeur par compte de résultat prévue par la norme IFRS 9, comme principe de valorisation des instruments de capitaux propres dans lesquels Altamir investit. En effet, le suivi de la performance et la gestion de ces titres sont réalisés sur la base de la juste valeur. Dans les cas où la Société exerce une influence notable, l'option de comptabilisation à la juste valeur par résultat prévue par la norme IAS 28 pour les sociétés de capital risque est également retenue.
En application de l'option juste valeur, ces instruments sont donc valorisés à leur juste valeur à l'actif du bilan, les variations de juste valeur positives et négatives étant enregistrées dans le résultat de la période. Ils sont présentés au bilan au sein de la rubrique « Portefeuille d'investissement » et l'impact des variations de juste valeur est présenté sur la ligne « Variations de juste valeur » au sein du compte de résultat.
Les principes de détermination de la juste valeur sont détaillés en note 4.
Dans le cadre de ses prises de participation, Altamir peut être amenée à souscrire à des instruments hybrides, tels que des obligations convertibles en actions et des obligations remboursables en actions. Pour ce type d'instruments comportant des dérivés incorporés, Altamir a opté pour une comptabilisation à la juste valeur par résultat conformément à IFRS 9. A chaque arrêté comptable, les instruments hybrides détenus sont réévalués à la juste valeur et les variations de juste valeur (positives ou négatives) impactent le compte de résultat.
Ces instruments hybrides sont présentés au bilan au sein de la rubrique « Portefeuille d'investissement » et l'impact des variations de juste valeur est présenté sur la ligne « Variations de juste valeur » au sein du compte de résultat.
En application d'IFRS 9, les instruments du type bons de souscription d'actions sont qualifiés de dérivés et valorisés au bilan à leur juste valeur. Les variations de juste valeur positives et négatives sont enregistrées dans le résultat de la période dans le poste « Variations de juste valeur ». La juste valeur est déterminée notamment sur la base de la valeur intrinsèque de l'option de conversion, à partir du prix des actions sousjacentes estimé à la date de clôture.
En application d'IFRS 9, ces investissements sont classés en « prêts et créances » et valorisés au coût amorti. Les produits d'intérêts y afférant sont rattachés au résultat de l'exercice dans le poste « autres revenus du portefeuille » suivant la méthode du taux d'intérêt effectif.
La Société a émis des actions B qui donnent accès à leurs détenteurs à un dividende prioritaire égal à 18 % du résultat net comptable retraité tel que défini dans les statuts à l'article 25.2. Par ailleurs, une somme égale à 2 %, calculée sur la même base, est due à l'associé commandité.
La rémunération des porteurs d'ations B et de l'associé commandité est considérée comme étant due dès la constatation d'un profit net retraité. La rémunération de ces actions, ainsi que les actions elles-mêmes, sont considérées comme des dettes, en application des critères d'analyse d'IAS 32.
La rémunération due aux porteurs d'actions B et à l'associé commandité est calculée en tenant compte des plus et moins-values latentes et est comptabilisée en résultat. La dette est constatée et figure au passif à la clôture. En application des statuts, les sommes versées aux porteurs d'actions B et à l'associé commandité ne prennent pas en compte les plus-values latentes.
Enfin, selon IAS 32, les actions propres sont comptabilisées en déduction des capitaux propres.
Les excédents de trésorerie de la Société sont investis sous forme de parts de SICAV monétaires euro et dépôts à terme qui répondent à la définition des équivalents de trésorerie selon IAS 7 (Placements à court terme, très liquides qui sont facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur). Ils peuvent également être investis dans des produits obligataires ayant un objectif d'investissement à plus long terme.
La Société a par ailleurs retenu comme principe de valorisation de ce portefeuille l'option juste valeur prévue par la norme IFRS 9. Les plus ou moins-values latentes à la clôture sont donc enregistrées en résultat de l'exercice. Les revenus des dépôts à terme et des SICAV sont enregistrés à la ligne « Produits des placements de trésorerie ».
La Société a opté pour le statut de SCR à compter de l'exercice clos au 31 décembre 1996. Ce statut nécessite de respecter certains critères notamment la limitation de l'endettement à 10 % des capitaux propres sociaux et l'éligibilité des titres détenus. La législation sur les SCR applicable à compter de l'exercice 2001 exonère tous les produits de l'impôt sur les sociétés.
La Société ne récupère pas la TVA. La TVA non déductible est comptabilisée en charge au compte de résultat.
La Société exerce exclusivement l'activité de capital investissement et investit principalement en zone euro.
Les principes de valorisation en juste valeur retenus sont conformes à la norme IFRS 13 :
Il s'agit des sociétés dont les titres sont cotés sur un marché actif (« cotées »).
Les titres des sociétés cotées sont évalués au dernier cours de bourse.
Il s'agit de sociétés dont les titres ne sont pas cotés sur un marché actif (« non cotées »), mais dont la valorisation se réfère à des données observables directement ou indirectement ; les données observables étant des données qui sont élaborées à l'aide des données de marché, par exemple les informations publiées sur des événements ou des transactions réelles, et qui reflètent les hypothèses que les participants de marché utiliseraient pour fixer le prix de l'actif ou du passif.
Un ajustement apporté à une donnée de niveau 2 ayant un impact significatif sur la juste valeur peut aboutir à une juste valeur classée au niveau 3 s'il fait appel à des données non observables.
Il s'agit également de sociétés dont les titres ne sont pas cotés sur un marché actif (« non cotées »), et dont la valorisation se réfère à des données non observables.
3

La Société a investi et engagé 113,1M€ au cours de l'exercice 2020, contre 198,5M€ en 2019.
• le solde, soit 5,1M€, correspondant à des investissements complémentaires dans plusieurs sociétés du portefeuille.
Le volume de cessions et revenus réalisés ou signés sur l'exercice s'élève à 158,9M€ (377,9M€ en 2019) et se décompose en produits de cessions pour 158,2M€ (341,7M€ en 2019) et revenus pour 0,7M€ (36,2M€ en 2019).
Les 158,2M€ de cessions totales se décomposent en :
Les 0,7M€ de revenus sont principalement issus du dividende versé par Neuraxpharm.
Le 26 février 2021, Altamir a cédé pour 104 millions d'euros sa quote-part dans le capital de THOM Group (qui était détenu directement et via le fonds AHO20), et a réinvesti 100 millions d'euros, en partenariat avec l'équipe de direction et de nouveaux actionnaires, pour acquérir l'intégralité du capital de holding de contrôle de la société, en devenant ainsi l'actionnaire de référence.
Apax Partners SAS a signé un accord portant sur la cession partielle de la société Expereo, dont elle restera actionnaire minoritaire, aux côtés de son nouvel actionnaire, Vitruvian Partners, et de l'équipe de direction.
Apax Partners SAS a également annoncé la cession de la société Sandaya (leader de l'hôtellerie de plein air) à un fonds géré par InfraVia.
3
Apax Partners LLP a annoncé l'acquisition, via le fonds Apax X LP, des sociétés PIB Group, un leader du courtage en assurances, et Herjavec Group, un spécialiste des solutions de cybersécurité.
Par ailleurs, suite à la cession par Apax Partners LLP de sa participation dans Idealista (qui était détenue via le fonds Apax VIII LP) et au rachat par cette dernière de la société www.casa.it,
le fonds Apax X LP a pris une participation minoritaire dans la société aux côtés de ses nouveaux actionnaires. Apax Partners LLP a également annoncé le début de la cotation sur le Nasdaq des titres de la société InnovAge.
Enfin, Apax Digital a annoncé une cession significative et Apax Development l'acquisition d'une nouvelle société.
| 31 décembre 2020 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Juste valeur par compte de résultat |
Dettes financières/ |
Actifs hors | ||||
| (en euros) | Sur option | Dérivés | Prêts et créances |
Trésorerie au coût amorti |
du champs IAS 39 |
Total |
| Actif | ||||||
| Immobilisations incorporelles | ||||||
| Portefeuille d'investissements (1) | 1 249 365 958 | 17 311 830 | 1 266 677 789 | |||
| Autres actifs financiers | 0 | 379 683 | 379 683 | |||
| Créances diverses | 28 344 | 28 344 | ||||
| TOTAL ACTIFS NON COURANTS | 1 249 394 302 | 0 | 17 691 513 | 0 | 0 | 1 267 085 815 |
| Créances diverses | 278 760 | 27 927 | 306 686 | |||
| Autres actifs financiers courants | 16 398 357 | 16 398 357 | ||||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 76 810 725 | 76 810 725 | ||||
| TOTAL ACTIFS COURANTS | 93 487 842 | 0 | 0 | 0 | 27 927 | 93 515 768 |
| TOTAL ACTIF | 1 342 882 144 | 0 | 17 691 513 | 0 | 27 927 | 1 360 601 582 |
| 31 décembre 2020 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Juste valeur par compte de résultat |
Dettes financières/ |
Actifs hors | ||||
| (en euros) | Sur option | Dérivés | Prêts et créances |
Trésorerie au coût amorti |
du champs IAS 39 |
Total |
| Passif | ||||||
| Provision carried interest commandité et aux porteurs d'actions B |
19 692 904 | 0 | 0 | 0 | 0 | 19 692 904 |
| Provision carried interest des fonds Apax | 99 210 640 | 99 210 640 | ||||
| AUTRES PASSIFS NON COURANTS | 118 903 544 | 0 | 0 | 0 | 0 | 118 903 544 |
| Dettes financières diverses | 98 118 054 | 98 118 054 | ||||
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 4 727 836 | 4 727 836 | ||||
| Autres dettes | 10 605 530 | 10 605 530 | ||||
| AUTRES PASSIFS COURANTS | 0 | 0 | 0 | 113 451 421 | 0 | 113 451 421 |
| TOTAL PASSIF | 118 903 544 | 0 | 0 | 113 451 421 | 0 | 232 354 965 |
| (1) Portefeuille d'investissements | ||||||
| niveau 1 - coté sur un marché actif | 33 452 583 | |||||
| niveau 2 - évaluation suivant des techniques de valorisation s'appuyant sur des données de marché observables |
1 152 247 915 | |||||
| niveau 3 - s'appuyant sur des données non observables |
80 977 291 |
| 31 décembre 2019 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Juste valeur par compte de résultat |
Dettes financières/ |
Actifs hors | |||||
| (en euros) | Sur option | Dérivés | Prêts et créances |
Trésorerie au coût amorti |
du champs IAS 39 |
Total | |
| Actif | |||||||
| Immobilisations incorporelles | |||||||
| Portefeuille d'investissements (1) | 963 654 636 | 16 787 953 | 980 442 589 | ||||
| Autres actifs financiers | 79 228 853 | 372 665 | 79 601 517 | ||||
| Créances diverses | 10 344 | 10 344 | |||||
| TOTAL ACTIFS NON COURANTS | 1 042 893 833 | 0 | 17 160 618 | 0 | 0 | 1 060 054 451 | |
| Créances diverses | 206 437 | 24 726 | 231 163 | ||||
| Autres actifs financiers courants | 28 252 077 | 28 252 077 | |||||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 84 869 110 | 84 869 110 | |||||
| TOTAL ACTIFS COURANTS | 113 327 623 | 0 | 0 | 0 | 24 726 | 113 352 349 | |
| TOTAL ACTIF | 1 156 221 456 | 0 | 17 160 618 | 0 | 24 726 | 1 173 406 799 |
| 31 décembre 2019 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en euros) | Juste valeur par compte de résultat |
Dettes financières/ |
Actifs hors | ||||
| Sur option | Dérivés | Prêts et créances |
Trésorerie au coût amorti |
du champs IAS 39 |
Total | ||
| Passif | |||||||
| Provision carried interest commandité et aux porteurs d'actions B |
28 743 225 | 0 | 0 | 0 | 0 | 28 743 225 | |
| Provision carried interest des fonds Apax | 98 886 789 | 98 886 789 | |||||
| AUTRES PASSIFS NON COURANTS | 127 630 013 | 0 | 0 | 0 | 0 | 127 630 013 | |
| Dettes financières diverses | 29 793 927 | 29 793 927 | |||||
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 439 744 | 439 744 | |||||
| Autres dettes | 2 323 188 | 2 323 188 | |||||
| AUTRES PASSIFS COURANTS | 0 | 0 | 0 | 32 556 858 | 0 | 32 556 858 | |
| TOTAL PASSIF | 127 630 013 | 0 | 0 | 32 556 858 | 0 | 160 186 872 | |
| (1) Portefeuille d'investissements | |||||||
| niveau 1 - coté sur un marché actif | 23 449 429 | ||||||
| niveau 2 - évaluation suivant des techniques de valorisation s'appuyant sur des données de marché observables |
951 100 443 | ||||||
| niveau 3 - s'appuyant sur des données non observables |
5 892 716 |
| 31 décembre 2020 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Juste valeur par compte de résultat |
Prêts et | Dettes financières |
Instruments non |
|||
| (en euros) | Sur option | Dérivés | créances | au coût | financiers | Total |
| Variations de juste valeur (1) | 194 006 280 | 56 844 | 194 063 124 | |||
| Écarts de valorisation sur cessions de la période |
24 740 896 | 2 375 | 24 743 271 | |||
| Autres revenus du portefeuille | 0 | 651 746 | 651 746 | |||
| RÉSULTAT DU PORTEFEUILLE DE PARTICIPATIONS |
218 747 177 | 0 | 710 964 | 0 | 0 | 219 458 140 |
| Achats et autres charges externes | - 28 273 958 | - 28 273 958 | ||||
| Impôts, taxes et versements assimilés | - 245 | - 245 | ||||
| Autres produits | 93 111 | 93 111 | ||||
| Autres charges | - 274 000 | - 274 000 | ||||
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL BRUT | 218 747 177 | 0 | 710 964 | 0 | - 28 455 092 | 191 003 048 |
| Provision carried interest des fonds Apax | - 39 094 528 | - 39 094 528 | ||||
| Provision carried interest commandité et aux porteurs d'actions B |
- 1 553 081 | - 1 553 081 | ||||
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL NET | 178 099 568 | 0 | 710 964 | 0 | - 28 455 092 | 150 355 440 |
| Produits des placements de trésorerie | 0 | 0 | ||||
| Produits financiers | 211 353 | 211 353 | ||||
| Intérêts & charges assimilées | - 11 468 530 | - 11 468 530 | ||||
| Autres charges financières | 0 | 0 | ||||
| RÉSULTAT NET REVENANT AUX ACTIONNAIRES ORDINAIRES |
166 842 391 | 0 | 710 964 | 0 | - 28 455 092 | 139 098 262 |
| (1) Variations de juste valeur du portefeuille | ||||||
| niveau 1 - coté sur un marché actif | 14 128 557 | |||||
| niveau 2 - évaluation suivant des techniques de valorisation s'appuyant sur des données de marché observables |
168 586 392 | |||||
| niveau 3 - s'appuyant sur des données non observables |
11 348 175 | |||||
Annulation des autres actifs financiers en valeur
| 31 décembre 2019 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Juste valeur par compte de résultat |
Dettes | Instruments | |||||
| (en euros) | Sur option | Dérivés | Prêts et créances |
financières au coût |
non financiers |
Total | |
| Variations de juste valeur (1) | 234 169 550 | 4 312 | 234 173 862 | ||||
| Écarts de valorisation sur cessions de la période |
80 421 922 | 1 700 547 | 82 122 469 | ||||
| Autres revenus du portefeuille | 56 291 | 73 943 | 130 233 | ||||
| RÉSULTAT DU PORTEFEUILLE DE PARTICIPATIONS |
314 647 763 | 0 | 1 778 802 | 0 | 0 | 316 426 565 | |
| Achats et autres charges externes | - 24 034 178 | -24 034 178 | |||||
| Impôts, taxes et versements assimilés | -140 | -140 | |||||
| Autres produits | 301 | 301 | |||||
| Autres charges | -288 000 | - 288 000 | |||||
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL BRUT | 314 647 763 | 0 | 1 778 802 | 0 | -24 322 018 | 292 104 547 | |
| Provision carried interest des fonds Apax | - 39 117 972 | - 39 117 972 | |||||
| Provision carried interest commandité et aux porteurs d'actions B |
- 18 586 308 | - 18 586 308 | |||||
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL NET | 256 943 483 | 0 | 1 778 802 | 0 | -24 322 018 | 234 400 266 | |
| Produits des placements de trésorerie | 2 806 949 | 2 806 949 | |||||
| Produits financiers | 8 991 797 | 8 991 797 | |||||
| Intérêts & charges assimilées | -1 143 240 | - 1 143 240 | |||||
| Autres charges financières | 0 | 0 | |||||
| RÉSULTAT NET REVENANT AUX ACTIONNAIRES ORDINAIRES |
267 598 988 | 0 | 1 778 802 | 0 | - 24 322 018 | 245 055 772 | |
| (1) Variations de juste valeur du portefeuille | |||||||
| niveau 1 - coté sur un marché actif | - 2 147 184 | ||||||
| niveau 2 - évaluation suivant des techniques de valorisation s'appuyant sur des données de marché observables |
236 343 675 | ||||||
| niveau 3 - s'appuyant sur des données non observables |
- 22 629 | ||||||
| Annulation des autres actifs financiers |
en valeur
Sur l'exercice, les variations du portefeuille de participations, incluant le reclassement de la participation dans Aho20, se présentent comme suit :
| (en euros) | Portefeuille |
|---|---|
| JUSTE VALEUR AU 31 DÉCEMBRE 2019 | 980 442 589 |
| Acquisitions de participations | 223 590 081 |
| Mouvements sur comptes courants | 467 034 |
| Cessions | - 131 885 039 |
| Variations de juste valeur | 194 063 124 |
| JUSTE VALEUR AU 31 DÉCEMBRE 2020 | 1 266 677 789 |
| dont variations de juste valeur positives | 252 431 942 |
| dont variations de juste valeur négatives | - 58 368 818 |
Les variations, sur la période, du portefeuille de participations de niveau 3 se présentent comme suit :
| (en euros) | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| JUSTE VALEUR DÉBUT DE PÉRIODE | 5 892 716 | 2 465 381 |
| Acquisitions* | 72 245 105 | 3 655 032 |
| Cessions | - 9 762 598 | - 205 068 |
| Transfert valorisation niveau 2 à niveau 3 | 4 596 746 | - |
| Variations de juste valeur | 8 005 321 | - 22 629 |
| JUSTE VALEUR FIN DE PÉRIODE | 80 977 291 | 5 892 716 |
* Ce montant comprend pour l'exercice 2020 le reclassement de la participation dans Aho20 (cf. note 8).
Les variations, sur la période, du portefeuille de participations de niveau 2 se présentent comme suit :
| (en euros) | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| JUSTE VALEUR DÉBUT DE PÉRIODE | 951 100 443 | 940 549 282 |
| Acquisitions | 141 393 583 | 40 942 514 |
| Cessions | - 97 463 384 | - 293 010 328 |
| Transfert valorisation niveau 1 à niveau 2 | - | 26 275 299 |
| Transfert valorisation niveau 2 à niveau 1 | - 6 772 373 | - |
| Transfert valorisation niveau 2 à niveau 3 | - 4 596 746 | - |
| Variations de juste valeur | 168 586 392 | 236 343 675 |
| JUSTE VALEUR FIN DE PÉRIODE | 1 152 247 915 | 951 100 443 |
Les variations, sur la période, du portefeuille de participations de niveau 1 se présentent comme suit :
| (en euros) | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| JUSTE VALEUR DÉBUT DE PÉRIODE | 23 449 429 | 55 899 615 |
| Acquisitions | 10 418 427 | 256 758 |
| Cessions | - 24 659 057 | - 4 284 460 |
| Transfert valorisation niveau 1 à niveau 2 | - | - 26 275 299 |
| Transfert valorisation niveau 2 à niveau 1 | 6 772 373 | - |
| Variations de juste valeur | 17 471 411 | - 2 147 184 |
| JUSTE VALEUR FIN DE PÉRIODE | 33 452 583 | 23 449 429 |

Les méthodes de valorisation se basent sur la détermination de la juste valeur dans la note 3 :
| 31/12/2020 | 31/12/2019 | |
|---|---|---|
| % des instruments cotés dans le portefeuille | 2,6 % | 2,4 % |
| % des instruments cotés dans l'ANR | 2,4 % | 2,3 % |
Le portefeuille se décompose comme suit en fonction du degré de maturité des investissements et du secteur d'activité de la Société :
| (en euros) | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| STADE DE DÉVELOPPEMENT | ||
| LBO | 1 239 784 447 | 950 579 203 |
| Développement | 26 893 342 | 29 863 386 |
| TOTAL PORTEFEUILLE | 1 266 677 789 | 980 442 589 |
| (en euros) | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| SECTEUR | ||
| Services | 175 563 698 | 235 952 581 |
| TMT | 676 492 880 | 462 303 263 |
| Consumer | 360 552 926 | 224 598 575 |
| Santé | 49 673 206 | 54 034 313 |
| Autres | 4 395 079 | 3 553 857 |
| TOTAL PORTEFEUILLE | 1 266 677 789 | 980 442 589 |
Au 31 décembre 2019, étaient comptabilisées en Autres actifs financiers non courants les parts du FPCI Apax France VII (renommé AHO20) acquises dans le cadre de l'offre faite à l'ensemble des porteurs de parts du fonds de racheter leurs parts à la valeur liquidative du 30 juin 2019. Ces immobilisations financières ont été reclassées en 2020 en Portefeuille d'investissement.
Les autres actifs financiers courants correspondent notamment à deux créances de 4,5M€ auprès d'Apax VIII LP et de 11,9M€ auprès d'Apax IX LP. Ces créances correspondent aux appels qui n'ont pas encore été investis.
3
Ce poste se décompose de la façon suivante :
| (en euros) | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Sicav* | 61 914 818 | 62 667 348 |
| Dépôts à terme | - | - |
| Disponibilités | 14 895 907 | 22 201 762 |
| TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE | 76 810 725 | 84 869 110 |
| Découvert bancaire | - 20 024 | - 7 472 362 |
| TRÉSORERIE FIGURANT DANS LE TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE | 76 790 700 | 77 396 747 |
* Dont 10M€ sont nantis (voir paragraphe sur les titres nantis).
Le nombre d'actions en circulation pour chacune des catégories est présenté ci-dessous :
| 31/12/2020 | 31/12/2019 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en nombre de parts) | Actions ordinaires |
Actions B | Actions ordinaires |
Actions B |
| Actions émises en début de période | 36 512 301 | 18 582 | 36 512 301 | 18 582 |
| Actions émises en fin de période | 36 512 301 | 18 582 | 36 512 301 | 18 582 |
| Actions propres détenues | 29 200 | 12 164 | 27 835 | 12 164 |
| Actions en circulation en fin de période | 36 483 101 | 6 418 | 36 484 466 | 6 418 |
| ANR PAR ACTION EN CIRCULATION (CAPITAUX PROPRES IFRS/NOMBRE ACTIONS ORDINAIRES) |
30,93 | 27,77 |
| 31/12/2020 | 31/12/2019 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en euros) | Actions ordinaires |
Actions B | Total | Actions ordinaires |
Actions B | Total |
| Valeur nominale fin de période | 6,00 | 10,00 | 6,00 | 10,00 | ||
| CAPITAL SOCIAL | 219 073 806 | 185 820 | 219 259 626 | 219 073 806 | 185 820 | 219 259 626 |
Le dividende versé aux actionnaires commanditaires en 2020 au titre de l'exercice 2019 représente un montant de 0,66€ par action ordinaire en circulation (hors actions propres). L'ANR par action ordinaire en circulation (actions propres déduites) s'élève à 30,93€ au 31 décembre 2020 (27,77€ au 31 décembre 2019).
La variation de la part revenant aux commandités et aux porteurs d'actions B sur la période est expliquée ci-dessous :
| (en euros) | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Ouverture | 28 743 225 | 10 156 916 |
| Montant distribué mais non versé au cours de l'exercice | - 10 603 402 | - |
| Part revenant aux commandités et porteurs d'actions B sur le résultat de l'exercice | 1 553 081 | 18 586 308 |
| PART REVENANT AUX COMMANDITÉS ET PORTEURS D'ACTIONS B | 19 692 904 | 28 743 225 |
La provision a augmenté de 1,6M€ sur l'année en lien avec l'augmentation des valorisations et des plus-values réalisées sur les participations ouvrant droit à carried interest.

Cette provision de 99,2M€ correspond aux plus-values latentes dues aux porteurs de parts de carried interest des fonds Apax France VIII-B, Apax France IX-A, Apax France IX-B, Apax France X-B, Apax Digital, Apax VIII LP, Apax IX LP et Apax X LP respectivement pour 26,1M€, 1,6M€, 38,1M€, 0,2M€, 0,4M€, 7,6M€, 24,7M€ et 0,6M€ compte tenu de la performance de ces fonds. Ces dettes sont à plus d'un an, sauf celles relative au fonds Apax France VIII-B et Apax VIII LP, lesquelles sont susceptibles d'être partiellement réglées sur l'exercice 2021.
Au 31 décembre 2020, ce poste est de 98,1M€. Il comprend les lignes de crédit des fonds Apax France IX-B pour 23,9M€, celles d'Apax France IX-A pour 1,0M€, celles d'Apax France X-B pour 26,7M€, celles d'Altamir pour 8M€, celles d'Apax X LP pour 36,9M€, celles du fonds Apax Development pour 0,9M€ et celle du fonds Apax Digital pour 0,7M€.
| (en euros) | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Prix de cession | 156 628 310 | 379 622 325 |
| Juste valeur en début de période | 131 885 039 | 297 499 856 |
| IMPACT RÉSULTAT | 24 743 271 | 82 122 469 |
| • dont écarts de valorisation sur cessions positifs | 40 015 751 | 93 965 631 |
| • dont écarts de valorisation sur cessions négatifs | - 15 272 480 | - 11 843 162 |
Les autres revenus du portefeuille se détaillent comme suit :
| (en euros) | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| Intérêts et autres produits du portefeuille encaissés | 651 746 | 73 943 |
| Dividendes | - | 56 290 |
| TOTAL | 651 746 | 130 233 |
| (en euros) | 2020 | 2019 | 2018 |
|---|---|---|---|
| Frais directs TTC (1) | 10 556 595 | 9 079 948 | 9 708 894 |
| Honoraires de gestion Altamir Gérance HT | 7 202 055 | 5 956 635 | 6 121 679 |
| Tva non récupérable sur les honoraires de gestion Altamir Gérance | 1 440 411 | 1 191 327 | 1 224 336 |
| Autres honoraires et charges TTC | 1 914 129 | 1 931 986 | 2 362 879 |
| • dont refacturation des prestations comptables, financières & relations investisseurs | 831 661 | 806 409 | 857 615 |
| • dont frais liés aux lignes de découvert | 292 101 | 83 868 | 228 894 |
| • dont frais liés au portefeuille détenu en direct | 44 347 | 38 114 | - 140 348 |
| Frais indirects TTC | 17 717 363 | 14 954 230 | 13 948 001 |
| Honoraires de gestion prélevés par Apax Partners SAS et Apax Partners LLP | 12 943 641 | 11 446 902 | 10 198 808 |
| Frais de fonctionnement des fonds gérés par Apax Partners SAS et Apax Partners LLP | 4 773 722 | 3 507 328 | 3 749 193 |
| TOTAL CHARGES ET ACHATS EXTERNES (2) | 28 273 958 | 24 034 178 | 23 656 896 |
| Investissements aux coûts historiques | 132 776 157 | 137 190 496 | 107 802 761 |
| Engagements de souscription dans les fonds Apax | 1 062 531 053 | 851 557 199 | 820 898 321 |
| CAPITAUX ENGAGÉS ET INVESTIS | 1 195 307 210 | 988 747 694 | 928 701 082 |
| (1) ANR moyen entre N et N-1 (2) Moyenne des capitaux engagés et investis entre N et N-1 |
0,99 % 2,59 % |
1,01 % 2,51 % |
1,23 % 2,46 % |
Au 31 décembre 2020, les frais directs ont représenté 0,99 % de l'ANR moyen et les frais totaux 2,59 % des capitaux moyens souscrits et investis, contre respectivement 1,01 % et 2,51 % en 2019.
La rémunération de la Gérance (0,3M€ HT) et les honoraires d'Amboise Partners SA (6,9M€ HT), soit un total TTC de 8,6M€ ont été calculés en application de l'article 17.1 des statuts de la Société. Ce montant est en augmentation par rapport à l'exercice précédent du fait de la baisse des bases de déduction des fonds (principalement des fonds Apax France VIII-B et Apax VIII LP), qui s'explique par un montant investi en 2020 moindre qu'en 2019.
Les autres honoraires et charges de 1,9M€ comprennent – outre les trois postes détaillés dans le tableau ci-dessus – 0,8M€ d'honoraires juridiques, de commissariat aux comptes et de frais liés à la cotation. Leur montant est globalement stable sur les trois dernières années en dehors des frais liés aux lignes de découvert qui sont en hausse suite à la signature de nouveaux contrats.
Les frais indirects sont en hausse de 18,5 %, passant de 14,9M€ au 31 décembre 2019 à 17,7M€ au 31 décembre 2020. Cette variation s'explique notamment par la prise en compte des frais d'Apax France X-B pour la première fois et ceux d'Apax X LP sur une année complète.

| Membre du réseau Ernst & Young | RSM France | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montant HT | % | Montant HT | % | |||||
| (en euros) | 2020 | 2019 | 2020 | 2019 | 2020 | 2019 | 2020 | 2019 |
| Audit | ||||||||
| Commissaire aux Comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés |
||||||||
| • Émetteur | 116 300 | 122 800 | 60 % | 62 % | 78 000 | 76 500 | 40 % | 38 % |
| • Filiales intégrées globalement |
||||||||
| Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux Comptes |
||||||||
| • Émetteur | ||||||||
| • Filiales intégrées globalement |
||||||||
| SOUS-TOTAL | 116 300 | 122 800 | 60 % | 62 % | 78 000 | 76 500 | 40 % | 38 % |
| Autres prestations rendues par les réseaux aux filiales intégrées globalement |
||||||||
| Juridique, fiscal, social | ||||||||
| Autres | 10 000 | 10 000 | 53 % | 100 % | 9 000 | 0 | 47 % | 0 % |
| SOUS-TOTAL | ||||||||
| TOTAL | 126 300 | 132 800 | 59 % | 63 % | 87 000 | 76 500 | 41 % | 37 % |
En application du décret n° 2008-1487 du 20/12/08, les honoraires des Commissaires aux Comptes se décomposent ainsi :
Le solde de ce poste correspond aux jetons de présence versés en 2020.
Suite au reclassement des parts du FPCI AHO20 (voir note 8), la plus-value latente de ces dernières, qui était enregistrée en produits des placements de trésorerie en 2019, apparait dorénavant dans le résultat du portefeuille de participations.
Les produits financiers correspondent principalement aux produits de cession des contrats de capitalisation Allianz et Generali.
Ce poste comprend principalement les intérêts sur les lignes de crédit et sur le découvert bancaire. Toutefois, la forte variation par rapport à 2019 est liée au reclassement de la participation dans Aho20 tel que décrit dans la note 8.
3
Altamir n'utilise pas d'instruments financiers dérivés pour se couvrir ou pour s'exposer aux risques de marchés (cours de bourse, taux, change et crédit).
Altamir détient, directement ou indirectement via des sociétés holdings, un certain nombre de titres cotés et peut donc être affectée par une éventuelle évolution négative des cours de bourse de ces valeurs. Une baisse des cours de bourse à un instant donné se traduirait comptablement par la baisse de la valorisation du portefeuille et de l'Actif Net Réévalué de la Société. Cette baisse serait enregistrée au compte de résultat par une perte sur la ligne « Variations de juste valeur du portefeuille ».
Enfin, une baisse des cours de bourse serait également susceptible d'impacter les plus-values ou moins-values réalisées lors des éventuelles cessions en bourse de ces valeurs par Altamir.
Au 31 décembre 2020, les sociétés cotées représentent 2,6 % du portefeuille (2,4 % au 31 décembre 2019). Il s'agit de titres de sociétés du portefeuille introduites en bourse ainsi que de LBO sur des sociétés cotées.
Une variation de 10 % à la baisse des cours de bourse de ces titres cotés aurait un impact de 3,3M€ sur la valorisation du portefeuille au 31 décembre 2020.
Par ailleurs, certains titres non cotés sont évalués en partie sur la base de multiples de comparables de sociétés cotées, et en partie sur des multiples de transactions privées récentes.
Néanmoins, la valeur finale des investissements va reposer sur des négociations de gré à gré, transactions non cotées par définition, où la position stratégique des sociétés ou leur capacité à générer du cash-flow prend le pas sur les comparables boursiers. Pour information, la sensibilité à – 10 % des multiples de comparables des sociétés cotées se monte à 72,3M€.
Dans le cadre des opérations avec effet de levier, Altamir est indirectement soumise au risque d'augmentation du coût de l'endettement et au risque de ne pas trouver de financement ou de ne pas pouvoir financer les nouvelles opérations envisagées à des conditions permettant une rentabilité satisfaisante.
Les actifs financiers comportant un taux sont représentés par des comptes courants ou des valeurs telles que des obligations émises par des sociétés entrant dans le portefeuille d'investissement. Ces actifs financiers sont supposés être remboursés ou convertis à l'échéance. Ils ne représentent donc pas de risque en termes de taux proprement dit.
Altamir n'a pas de passif financier significatif soumis au risque de taux.
Altamir a pour objectif d'investir essentiellement en France ou dans la zone euro. Cependant, certains investissements qu'Altamir a réalisés, à aujourd'hui, sont libellés indirectement en devises, leur valeur est donc susceptible de varier en fonction des taux de change.
Au 31 décembre 2020, les valeurs d'actif exprimées en devises sont les titres et créances de 39 sur les 55 sociétés du portefeuille qui représentent 480,1M€ soit 40,9 % de l'actif (377,6M€ soit 32,2 % de l'actif au 31 décembre 2019).
L'exposition du portefeuille par devises est la suivante :
| 31/12/2020 | 31/12/2019 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en euros) | Portefeuille d'investissement US Dollars (USD) |
Créances diverses US Dollars (USD) |
Portefeuille d'investissement US Dollars (USD) |
Créances diverses US Dollars (USD) |
|
| Actifs | 423 475 129 | 328 389 118 | |||
| Passifs | |||||
| Position nette avant gestion | 423 475 129 | 0 | 328 389 118 | 0 | |
| Position hors bilan | |||||
| Position nette après gestion | 423 475 129 | 0 | 328 389 118 | 0 | |
| IMPACT EN EUROS D'UNE VARIATION DU COURS DE CHANGE DE 10 % |
42 347 513 | 0 | 32 838 912 | 0 |
| 31/12/2020 | 31/12/2019 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en euros) | Portefeuille d'investissement Hong Kong Dollars (HKD) |
Créances diverses Hong Kong Dollars (HKD) |
Portefeuille d'investissement Hong Kong Dollars (HKD) |
Créances diverses Hong Kong Dollars (HKD) |
||
| Actifs | 1 956 229 | 2 951 068 | ||||
| Passifs | ||||||
| Position nette avant gestion | 1 956 229 | 0 | 2 951 068 | 0 | ||
| Position hors bilan | ||||||
| Position nette après gestion | 1 956 229 | 0 | 2 951 068 | 0 | ||
| IMPACT EN EUROS D'UNE VARIATION DU COURS DE CHANGE DE 10 % |
195 623 | 0 | 295 107 | 0 |
| 31/12/2020 | 31/12/2019 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en euros) | Portefeuille d'investissement Roupie indienne (INR) |
Créances diverses Roupie indienne (INR) |
Portefeuille d'investissement Roupie indienne (INR) |
Créances diverses Roupie indienne (INR) |
|
| Actifs | 6 809 171 | 8 309 186 | |||
| Passifs | |||||
| Position nette avant gestion | 6 809 171 | 0 | 8 309 186 | 0 | |
| Position hors bilan | |||||
| Position nette après gestion | 6 809 171 | 0 | 8 309 186 | 0 | |
| IMPACT EN EUROS D'UNE VARIATION DU COURS DE CHANGE DE 10 % |
680 917 | 0 | 830 919 | 0 |
| 31/12/2020 | 31/12/2019 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en euros) | Portefeuille d'investissement Livre Sterling (GBP) |
Créances diverses Livre Sterling (GBP) |
Portefeuille d'investissement Livre Sterling (GBP) |
Créances diverses Livre Sterling (GBP) |
|
| Actifs | 30 307 773 | 24 299 707 | |||
| Passifs | |||||
| Position nette avant gestion | 30 307 773 | 0 | 24 299 707 | 0 | |
| Position hors bilan | |||||
| Position nette après gestion | 30 307 773 | 0 | 24 299 707 | 0 | |
| IMPACT EN EUROS D'UNE VARIATION DU COURS DE CHANGE DE 10 % |
3 030 777 | 0 | 2 429 971 | 0 |
| 31/12/2020 | 31/12/2019 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en euros) | Portefeuille d'investissement Chinese Yuan (CNY) |
Créances diverses Chinese Yuan (CNY) |
Portefeuille d'investissement Chinese Yuan (CNY) |
Créances diverses Chinese Yuan (CNY) |
| Actifs | 2 158 177 | 1 492 687 | ||
| Passifs | ||||
| Position nette avant gestion | 2 158 177 | 0 | 1 492 687 | 0 |
| Position hors bilan | ||||
| Position nette après gestion | 2 158 177 | 0 | 1 492 687 | 0 |
| IMPACT EN EUROS D'UNE VARIATION DU COURS DE CHANGE DE 10 % |
215 818 | 0 | 149 269 | 0 |
| 31/12/2020 | 31/12/2019 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en euros) | Portefeuille d'investissement Dollar néo zélandais (NZD) |
Créances diverses Dollar néo zélandais (NZD) |
Portefeuille d'investissement Dollar néo zélandais (NZD) |
Créances diverses Dollar néo zélandais (NZD) |
| Actifs | 15 362 241 | 12 140 524 | ||
| Passifs | ||||
| Position nette avant gestion | 15 362 241 | 0 | 12 140 524 | 0 |
| Position hors bilan | ||||
| Position nette après gestion | 15 362 241 | 0 | 12 140 524 | 0 |
| IMPACT EN EUROS D'UNE VARIATION DU COURS DE CHANGE DE 10 % |
1 536 224 | 0 | 1 214 052 | 0 |
Altamir n'effectue aucune couverture de change. L'effet change est pris en compte au moment des décisions d'investissement et de désinvestissement et donc dans le calcul de la rentabilité. Il est non significatif par rapport aux plus-values attendues sur les participations.
Le nombre moyen pondéré d'actions en circulation est déterminé en tenant compte de la neutralisation des actions propres.
| 2020 | 2019 | |
|---|---|---|
| Résultat par action normal | ||
| Numérateur (en euros) | ||
| RÉSULTAT DE LA PÉRIODE ATTRIBUABLE AUX PORTEURS D'ACTIONS ORDINAIRES | 139 098 262 | 245 055 772 |
| Dénominateur | ||
| Nombre d'actions en début de période | 36 512 301 | 36 512 301 |
| Effet des actions propres | - 28 998 | - 32 335 |
| Effet augmentation de capital | ||
| NOMBRE MOYEN D'ACTIONS PONDÉRÉ SUR LA PÉRIODE (NORMAL) | 36 483 303 | 36 479 966 |
| Résultat par action (normal) | 3,81 | 6,72 |
| Résultat par action (dilué) | 3,81 | 6,72 |

En application de la norme IAS24, les parties liées sont les suivantes :
Amboise Partners SA en tant que conseil en investissement et Altamir Gérance, en tant que Gérant, ont facturé respectivement 6 927 027€ HT et 275 027€ HT à la Société, soit un total de 8 642 466€ TTC au titre de 2020 (contre respectivement 5 658 804€ HT et 297 831€ HT sur l'année 2019).
Au 31 décembre 2020 le montant restant à payer est de 1,5M€ (il n'y avait pas de montant à payer au 31 décembre 2019). Il n'y a pas de montant à recevoir au 31 décembre 2020 (388 349€ au 31 décembre 2019).
L'influence notable est présumée lorsque la participation de la Société est supérieure à 20 %.
Elles constituent des parties liées. Les soldes à la clôture ainsi que les transactions de l'exercice avec ces sociétés sont présentées ci-dessous :
| (en euros) | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Compte de résultat | ||
| Écarts de valorisation sur cessions de la période | - 470 135 | 44 003 337 |
| Variations de juste valeur | 72 995 363 | 111 074 528 |
| Autres revenus du portefeuille | - | - |
| Bilan | ||
| Portefeuille de participations | 611 039 997 | 445 443 561 |
| Créances diverses | - | - |
La rémunération versée aux membres du Conseil de Surveillance en 2020 au titre de 2019 s'élève à 274 000€.
Les passifs éventuels de la société se présentent comme suit :
| (en euros) | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Obligations d'achats irrévocables (engagements d'investissements) | 515 843 | 515 843 |
| Autres obligations à long terme (garanties de passif et autres) | 0 | 6 184 051 |
| TOTAL | 515 843 | 6 699 894 |
| Engagements d'investissement d'Altamir dans Apax France VIII-B | 0 | 6 887 068 |
| Engagements d'investissement d'Altamir dans Apax France IX-A | 1 319 026 | 2 771 663 |
| Engagements d'investissement d'Altamir dans Apax France IX-B | 31 764 654 | 65 912 880 |
| Engagements d'investissement d'Altamir dans Apax France X-B | 341 250 000 | 350 000 000 |
| Engagements d'investissement d'Altamir dans Apax IX LP | 2 995 135 | 11 220 796 |
| Engagements d'investissement d'Altamir dans Apax X LP | 177 840 000 | 180 000 000 |
| Engagements d'investissement d'Altamir dans Astra | 70 295 | 0 |
| Engagements d'investissement d'Altamir dans Apax Development Fund | 10 035 000 | 12 750 000 |
| Engagements d'investissement d'Altamir dans Apax Digital | 1 936 122 | 3 240 862 |
| TOTAL | 567 726 076 | 639 483 163 |
Les tableaux ci-dessus présentent les engagements de souscription non encore appelés au 31 décembre 2020 et au 31 décembre 2019.
Altamir a un engagement de 276,7M€ dans le fonds Apax France VIII-B. Au 31 décembre 2020, l'engagement était intégralement appelé.
Altamir s'était engagé à investir entre 226M€ et 306M€ dans le fonds Apax France IX-B. En décembre 2019, la Société a réalisé une opération secondaire en reprenant un engagement de 13M€ auprès d'un investisseur du fonds Apax France IX-A, portant donc l'engagement total dans le fonds Apax France IX à 318,9M€. Au 30 juin 2020, avec neuf investissements, le fonds est totalement investi. Les closing des deux derniers investissements sont intervenus respectivement en janvier et février 2020 pour un montant total de 55,1M€, financé par des lignes de crédit à hauteur de 28M€. Au 31 décembre 2020, le montant appelé étant de 285,9M€, les capitaux restant à appeler s'élèvent à 33,1M€.
Altamir s'est engagé à investir entre 270M€ et 350M€ dans le fonds Apax France X-B. Au 31 décembre 2020, le montant appelé de 8,7M€. Néanmoins, le montant investi, mais non appelé par le fonds car financé par recours à des lignes de crédit, était de 70,1M€.
Altamir a un engagement de 138M€ dans le fonds Apax IX LP. Au 31 décembre 2020, le montant appelé était de 135M€. Néanmoins, le montant investi, mais non appelé par le fonds car financé par recours à des lignes de crédit, était de 0,5M€.
Altamir a un engagement de 180M€ dans le fonds Apax X LP. Au 31 décembre 2020, le montant appelé était de 2,2M€. Néanmoins, le montant investi, mais non appelé par le fonds car financé par recours à des lignes de crédit, était de 34,1M€.
Altamir s'est engagé à investir 65,5M€ dans le fonds Astra. Au 31 décembre 2020, le montant appelé était de 65,4M€.
Altamir s'est engagé à investir un montant de 15M€ dans le fonds Apax Development Fund. Au 31 décembre 2020, le montant appelé était de 5M€. Néanmoins, le montant investi, mais non appelé par le fonds car financé par recours à des lignes de crédit, était de 2,5M€.
Altamir s'est engagé à investir un montant de 4,3M€ dans le fonds Apax Digital. Au 31 décembre 2020, le montant appelé était de 2,3M€. Néanmoins, le montant investi, mais non appelé par le fonds car financé par recours à des lignes de crédit, était de 0,7M€.
Par ailleurs, ne sont pas inclus dans le tableau ci-dessus les distributions effectuées par les fonds qui peuvent être rappelées par la société de gestion pour faire face à des besoins de trésorerie des fonds, principalement pour les investissements complémentaires dans leur portefeuille.
Au 31 décembre 2020, les sommes distribuées pouvant être rappelées s'élèvent à 3,8M€ pour le fonds Apax VIII LP et 6,9M€ pour le fonds Apax IX LP.

| Sociétés | Engagements au 31/12/2019 |
Investissements dans la période |
Annulation des engagements au 31/12/2020 |
Nouveaux engagements au 31/12/2020 |
Engagements au 31/12/2020 |
|---|---|---|---|---|---|
| Titres cotés | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Engagement d'investissement dans Turing Equity Co LP |
515 843 | 515 843 | |||
| Titres non cotés | 515 843 | 0 | 0 | 0 | 515 843 |
| TOTAL | 515 843 | 0 | 0 | 0 | 515 843 |
Néant
Un engagement a été donné à certains managers des sociétés THOM Group, Snacks Développement, Entoria, InfoVista, Destiny, AEB et Odigo de racheter leurs actions et obligations en cas de départ. Ces engagements ne sont pas significatifs au 31 décembre 2020.
Une caution a été donnée par le Fonds Apax France IX-B à la Banque Transatlantique dans le cadre de l'investissement dans Sandaya pour le financement des acquisitions futures.
Dans le cadre de la cession de la société Melita, un earn-out d'un montant maximum de 30M€ a été consenti par l'acquéreur en fonction des activités haut débit fixe de Melita en Italie jusqu'à la sortie de l'acheteur. Cet earn-out est estimé à 2,1M€ euros au 31 décembre 2020 pour Altamir soit 25 % de l'earn-out total.
Néant.
l Au profit de la banque Transatlantique
Au 31 décembre 2020, 25 000 000 parts A du FPCI Apax France IX-B ont été nanties en face d'une ligne de crédit pour un montant de 15M€, non utilisée au 31 décembre 2020. Les titres nantis couvrent 150 % des montants accordés sur la base de valorisation des parts du FPCI Apax France IX-B au 30 juin 2020.
l Au profit de la banque Neuflize OBC Au 31 décembre 2020, 14 864 731 parts A du FPCI Apax France IX-B ont été nanties en face d'une ligne de crédit pour un montant de 10M€, utilisée à hauteur de 8M€ au 31 décembre 2020.
Les titres nantis couvrent 150 % des montants accordés sur la base de valorisation des parts du FPCI Apax France IX-B au 30 juin 2020.
À l'Assemblée Générale de la société Altamir,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l'audit des comptes consolidés de la société Altamir relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2020, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des Commissaires aux Comptes relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance prévues par le Code de Commerce et par le Code de Déontologie de la profession de Commissaire aux Comptes sur la période du 1er janvier 2020 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du Règlement (UE) n° 537/2014.
La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l'audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d'avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l'organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits.
C'est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823 9 et R.823 7 du Code de Commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
| Risque identifié | Notre réponse |
|---|---|
| Au 31 décembre 2020, le portefeuille d'investissements s'élève à 1 267M€ soit 93,1 % du total bilan actif. Ce poste correspond aux instruments de capitaux propres, aux instruments en titres hybrides, aux instruments dérivés et aux prêts et créances comme indiqué en note 3.2.1 de l'annexe aux comptes consolidés du 31 décembre 2020. Les instruments de capitaux propres, en titres |
Nous avons pris connaissance des procédures définies par le gérant de votre société et les gérants des Fonds Professionnels de Capital Investissement au travers desquels votre société investit pour la détermination de la juste valeur du portefeuille d'investissements. |
| hybrides et les instruments dérivés sont comptabilisés à leur juste valeur. Les prêts et créances sont quant à eux valorisés au coût amorti. |
Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés et avec des experts en évaluation intégrés dans l'équipe d'audit, nos travaux ont notamment consisté à : |
| Compte tenu de leur importance significative dans les comptes consolidés, de la complexité des modèles utilisés, de leur sensibilité aux variations de données, aux hypothèses sur lesquelles se fondent les estimations, et du jugement nécessaire à l'appréciation de la juste valeur, nous considérons que l'évaluation du portefeuille d'investissements constitue un point clé de l'audit des comptes au 31 décembre 2020. |
• rapprocher, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, les données et des hypothèses chiffrées sous tendant l'estimation de ces valeurs avec les données de marché et/ou macro-économiques disponibles en date de clôture ; • analyser la méthode d'évaluation retenue pour les principales lignes du portefeuille d'investissements, intégrant les hypothèses de la direction prenant en compte le contexte de pandémie de Covid-19 ; |
| Par ailleurs, la crise sanitaire de la Covid-19 a eu des impacts hétérogènes sur les états financiers des participations sur l'année 2020, et ces impacts ont été pris en compte le cas échéant dans les hypothèses retenues pour l'évaluation des participations à la clôture. |
• examiner la documentation contractuelle propres à chaque investissement ; • tester par sondages l'exactitude arithmétique des calculs des justes valeurs retenues par la Société. |
Nous avons par ailleurs examiné le caractère approprié des informations présentées dans la note 7 de l'annexe aux comptes consolidés.
Votre société a opté pour le régime des sociétés de capital-risque (SCR) qui lui confère un cadre juridique et fiscal spécifique, adapté à son objet social qui est la gestion d'un portefeuille de valeurs mobilières. Le régime SCR n'est accordé qu'aux sociétés qui satisfont à certaines conditions réglementaires cumulatives.
Compte tenu des conditions très restrictives du statut de SCR (notamment la limitation de l'endettement et l'éligibilité des investissements, comme indiqué dans la note 3.2.4 de l'annexe aux comptes consolidés) dont le non-respect supprimerait l'exonération fiscale dont bénéficie la société, nous avons considéré que le respect des conditions réglementaires du régime fiscal de SCR constitue un point clé de l'audit des comptes au 31 décembre 2020.
Nous avons, à partir de discussions avec la direction, pris connaissance des procédures mises en place par le gérant pour identifier les évolutions réglementaires relatives au statut de SCR et pour suivre le respect des conditions par la Société.
Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés, nos travaux ont consisté à apprécier le respect des critères d'éligibilité du statut de SCR, avec des experts en fiscalité intégrés dans l'équipe d'audit.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe du gérant.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Conformément au III de l'article 222-3 du Règlement général de l'AMF, la direction de votre Société nous a informés de sa décision de reporter l'application du format d'information électronique unique tel que défini par le Règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021. En conséquence, le présent rapport ne comporte pas de conclusion sur le respect de ce format dans la présentation des comptes consolidés
destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L. 451-1-2 du Code Monétaire et Financier.
Le cabinet ERNST & YOUNG et Autres a été nommé Commissaire aux Comptes par l'assemblée générale du 22 avril 1999. Le cabinet RSM Paris a succédé au cours de l'exercice 2013 au cabinet titulaire démissionnaire.
Au 31 décembre 2020, le cabinet RSM PARIS était dans la huitième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la vingt-deuxième année.
Antérieurement au cabinet ERNST & YOUNG et Autres (anciennement dénommé Barbier Frinault et Autres), le cabinet Barbier Frinault et Associés était Commissaire aux Comptes depuis 1993, date de constitution de la Société.
Il appartient à la direction d'établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la Société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la Société ou de cesser son activité.
Il incombe au Comité d'Audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le gérant.
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L.823 10 1 du Code de Commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
3
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le Commissaire aux Comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
mettre en cause la continuité d'exploitation. S'il conclut à l'existence d'une incertitude significative, il attire l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ;
Nous remettons au Comité d'Audit un rapport qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d'Audit figurent les risques d'anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au Comité d'Audit la déclaration prévue par l'article 6 du Règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L. 822 10 à L. 822 14 du Code de Commerce et dans le Code de Déontologie de la profession de Commissaire aux Comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris et Paris-La Défense, le 2 avril 2021 Les Commissaires aux Comptes
RSM Paris ERNST & YOUNG et Autres Ratana Lyvong Henri-Pierre Navas Marie Le Treut
| 31/12/2020 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en euros) | 31/12/2018 | 31/12/2019 | Brut | Amortissements Provisions |
Net |
| Capital souscrit non appelé | |||||
| ACTIF IMMOBILISÉ | |||||
| Immobilisations incorporelles | |||||
| Frais d'établissement | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Concessions, brevets et marques | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Immobilisations corporelles | |||||
| Mobilier et matériel de bureau | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Matériel de transport | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Installations et agencements | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Immobilisations financières nettes | |||||
| Titres immobilisés de l'Activité du Portefeuille | 566 563 645 | 478 442 159 | 659 171 021 | 2 445 739 | 656 725 283 |
| Autres TIAP | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Créances rattachées aux TIAP | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Titres de participations | 61 635 330 | 54 439 307 | 55 875 301 | 0 | 55 875 301 |
| Créances rattachées aux TP | 33 483 545 | 12 300 365 | 11 447 554 | 0 | 11 447 554 |
| Autres créances | 0 | 0 | 34 768 573 | 34 768 573 | 0 |
| Autres immobilisations financières | 903 556 | 71 424 200 | 997 215 | 0 | 997 215 |
| TOTAL (I) | 662 586 075 | 616 606 032 | 762 259 664 | 37 214 312 | 725 045 352 |
| ACTIF CIRCULANT | |||||
| Créances diverses | 14 374 212 | 60 371 438 | 31 269 655 | 1 101 799 | 30 167 856 |
| Valeurs mobilières de placement | 15 000 000 | 81 892 161 | 49 238 776 | 49 238 776 | |
| Disponibilités | 4 849 303 | 4 659 769 | 1 043 580 | 0 | 1 043 580 |
| TOTAL (II) | 34 223 515 | 146 923 368 | 81 552 011 | 1 101 799 | 80 450 212 |
| Charges constatées d'avance | 33 764 | 24 726 | 27 927 | 27 927 | |
| Écarts de conversion d'actif | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| TOTAL (III) | 33 764 | 24 726 | 27 927 | 27 927 | |
| TOTAL ACTIF (I)+(II)+(III) | 696 843 354 | 763 554 125 | 843 839 602 | 38 316 111 | 805 523 491 |
| Engagements donnés: | |||||
| Engag. Complémentaires | 0 | 0 | 0 | ||
| Engag. Nveaux investissements | 515 843 | 515 843 | 515 843 | ||
| Autres engagements | 258 894 274 | 638 967 320 | 567 210 233 |

| (en euros) | 31/12/2018 | 31/12/2019 | 31/12/2020 |
|---|---|---|---|
| Capitaux propres | |||
| Capital | 219 259 626 | 219 259 626 | 219 259 626 |
| Primes | 107 760 744 | 107 760 744 | 107 760 744 |
| Réserves | 238 023 476 | 225 155 772 | 346 280 754 |
| Report à nouveau | 91 324 | 19 309 | 38 838 |
| Résultat de l'exercice | 11 139 091 | 155 826 503 | 62 244 603 |
| TOTAL (I) | 576 274 260 | 708 021 954 | 735 584 565 |
| Provisions pour risques et charges | 15 366 790 | 43 304 883 | 0 |
| TOTAL (II) | 15 366 790 | 43 304 883 | 0 |
| Dettes | |||
| Dettes financières divers | 33 422 027 | 7 474 583 | 8 089 725 |
| Dettes sur immobilisations | 0 | 0 | 0 |
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 1 760 268 | 501 767 | 1 777 172 |
| Dettes fiscales et sociales | 0 | 0 | 0 |
| Autres dettes | 70 020 010 | 4 250 939 | 60 072 029 |
| TOTAL (III) | 105 202 304 | 12 227 288 | 69 938 926 |
| TOTAL (I) + (II) + (III) | 696 843 354 | 763 554 125 | 805 523 491 |
| 3.3.3 | COMPTE DE RÉSULTAT AU 31 DÉCEMBRE 2020 | |
|---|---|---|
| (en euros) | 31/12/2018 | 31/12/2019 | 31/12/2020 |
|---|---|---|---|
| 1. OPÉRATIONS ET REVENUS | |||
| Commissions et courtages | |||
| Produits financiers | |||
| Produits des placements de trésorerie | 217 157 | 258 661 | 211 353 |
| Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement | 0 | 0 | 0 |
| Autres produits financiers | 0 | 0 | 0 |
| Reprise de provisions | 0 | 0 | 0 |
| Autres produits | 0 | 301 | 11 |
| Transferts de charges | 0 | 0 | 0 |
| Charges d'exploitation | |||
| Achats et autres charges extérieures | 9 708 894 | 9 079 948 | 10 556 595 |
| Salaires et charges sociales | 0 | 0 | 0 |
| Impôts, taxes et versements assimilés | 161 | 140 | 245 |
| Dotations aux amortissements et aux provisions | 0 | 0 | 0 |
| Charges financières | |||
| Intérêts et charges assimilées | 788 586 | 170 567 | 339 507 |
| Charge nette sur cessions des valeurs mobilières de placement | 0 | 0 | 639 718 |
| Dotations aux provisions pour dépréciation | 0 | 0 | 0 |
| Autres charges financières | 0 | 0 | 0 |
| Autres charges | 288 000 | 288 000 | 274 000 |
| RÉSULTAT DES OPÉRATIONS EN REVENUS (AVANT I.S.) | - 10 568 484 | - 9 279 695 | - 11 598 701 |
| 2. OPÉRATIONS EN CAPITAL | |||
| Produits | |||
| Plus-values de cessions de titres immobilisés | 41 471 603 | 226 423 610 | 73 124 189 |
| Reprises de provisions | 19 053 941 | 15 136 414 | 55 996 730 |
| Autres produits | 8 590 768 | 8 420 307 | 3 518 419 |
| Charges | |||
| Moins-values de cessions de titres immobilisés | 20 041 750 | 28 513 530 | 5 469 871 |
| Dotation aux provisions pour dépréciation | 24 102 534 | 35 595 270 | 7 389 947 |
| Autres charges | 3 200 677 | 20 891 853 | 46 090 054 |
| RÉSULTAT DES OPÉRATIONS EN CAPITAL | 21 771 352 | 164 979 678 | 73 689 466 |
| Produits exceptionnels | 84 777 | 131 139 | 169 578 |
| Charges exceptionnelles | 148 554 | 4 618 | 15 740 |
| Impôt sur les sociétés | |||
| RÉSULTAT NET TOTAL | 11 139 091 | 155 826 503 | 62 244 603 |

| NOTE 1 Activité et évènements importants de l'exercice |
142 | NOTE 3 Notes relatives à certains postes du compte de résultat |
151 |
|---|---|---|---|
| NOTE 2 Règles et méthodes comptables | 144 | NOTE 4 Autres informations | 153 |
Altamir est une société en commandite par actions (SCA) régie par les articles L.226.1 à L.226.14 et les articles L.22-10-74 à L.22-10-78 du Code de Commerce. Elle a pour activité principale la prise de participations dans toutes sociétés. La Société a opté pour le régime des Sociétés de Capital Risque (SCR) à compter de l'exercice 1996.
La Société investit, depuis 2011, principalement au travers des fonds gérés par les sociétés de gestion Apax Partners SAS et Apax Partners LLP. Occasionnellement, elle co-investit en direct avec ces fonds. D'autre part, la société peut réaliser des investissements complémentaires en direct dans son portefeuille historique.
L'épidémie de coronavirus, toujours en cours lors de la finalisation de ce document, pourrait avoir un impact sur l'économie et donc peser sur la performance des sociétés du portefeuille. La Gérance en a tenu compte pour la détermination des valorisations à fin décembre 2020 et de ses objectifs pour l'année 2021.
La Société a investi 108,5M€. Le volume des cessions et revenus s'élève à 142,4M€ au cours de l'exercice.
| Sociétés/Fonds | Montants investis | Cessions |
|---|---|---|
| THOM Group | 15 784 135 | |
| European Jewellers I SA | 15 784 135 | |
| Apax France VIII-B | 6 887 068 | 77 794 433 |
| Apax France IX-A | 1 452 637 | |
| Apax France X-B | 8 540 313 | |
| Apax France IX-B | 34 148 225 | |
| Apax VIII LP | 1 794 835 | 33 512 522 |
| Apax IX LP | 8 225 661 | 5 635 673 |
| Apax X LP | 2 160 000 | |
| Aho 20 | 4 804 942 | |
| Monceau France VII | 262 511 | |
| Apax Development Fund | 2 715 000 | |
| Apax Digital | 1 252 827 | 84 877 |
| Apia Vista | 380 059 | |
| Apia BIM | 5 066 667 | |
| Apia odigo | 10 046 529 | |
| Astra | 10 040 000 | |
| SOUS-TOTAL | 108 493 958 | 137 879 094 |
| Titres Cotés | ||
| Altrafin Participations (Altran) | 4 471 786 | |
| SOUS-TOTAL | 0 | 4 471 786 |
| TOTAL | 108 493 958 | 142 350 880 |
| Sociétés en global | Prix de cession |
Plus value | Moins value | Reprise de provision |
Impact sur le résultat |
|---|---|---|---|---|---|
| Titres non cotés | |||||
| Cession totale | 83 813 150 | 65 497 400 | 3 824 367 | 61 673 033 | |
| Cession partielle | 21 754 399 | 0 | 204 593 | - 204 593 | |
| Titres cotés | |||||
| Cession totale | 12 613 408 | 0 | 1 427 403 | - 1 427 403 | |
| Cession partielle | 12 870 412 | 7 626 789 | 13 507 | 7 613 282 | |
| TOTAL | 131 051 369 | 73 124 189 | 5 469 871 | 0* | 67 654 318 |
Altamir et ses participations ont fait face à la crise sanitaire due à la Covid-19. La Société et ses participations ont tout mis en œuvre pour assurer la sécurité de leurs salariés et la continuité des opérations.
La crise a eu des impacts hétérogènes sur les états financiers des participations sur l'année 2020. Le cas échéant ces dernières ont dû actualiser leurs prévisions d'activité et/ou adapter leur structure de coût. Les sociétés ont par ailleurs porté une vigilance accrue à leur niveau de liquidité et ont, le cas échéant, sollicité les différents mécanismes d'aides mis en place.
Les exercices de valorisation réalisés pour cette clôture ont pris en compte ces différents éléments, chacune des sociétés de gestion ayant pris soin de s'interroger sur la pertinence d'ajuster ses méthodes de valorisation afin de refléter le plus fidèlement possible la valeur des participations. Ainsi, dans la très grande majorité des cas, les méthodes sont restées inchangées, certains ajustements n'ayant été effectués que dans des situations bien spécifiques (activité très saisonnière, etc.). Enfin, certaines opérations d'acquisitions ou de cessions ont été décalées.
Afin de faciliter la gestion de ses participations, la Société a décidé de rassembler des co-investissements dans un Fonds Professionnel de Capital Investissement dénommé Astra. À cette occasion, la Société a également apporté des titres IVO Fixed Income.
Le 26 février 2021, Altamir a cédé pour 104 millions d'euros sa quote-part dans le capital de THOM Group (qui était détenu directement et via le fonds AHO20), et a réinvesti 100M€, en partenariat avec l'équipe de direction et de nouveaux actionnaires, pour acquérir l'intégralité du capital de holding de contrôle de la société, en devenant ainsi l'actionnaire de référence.
Apax Partners SAS a signé un accord portant sur la cession partielle de la société Expereo, dont elle restera actionnaire minoritaire, aux côtés de son nouvel actionnaire, Vitruvian Partners, et de l'équipe de direction.
Apax Partners SAS a également annoncé la cession de la société Sandaya (leader de l'hôtellerie de plein air) à un fonds géré par InfraVia.
Apax Partners LLP a annoncé l'acquisition, via le fonds Apax X LP, des sociétés PIB Group, un leader du courtage en assurances, et Herjavec Group, un spécialiste des solutions de cybersécurité.
Par ailleurs, suite à la cession par Apax Partners LLP de sa participation dans Idealista (qui était détenue via le fonds Apax VIII LP) et au rachat par cette dernière de la société www.casa.it, le fonds Apax X LP a pris une participation minoritaire dans la société aux côtés de ses nouveaux actionnaires. Apax Partners LLP a également annoncé le début de la cotation sur le Nasdaq des titres de la société InnovAge.
Enfin, Apax Digital a annoncé une cession significative et Apax Development l'acquisition d'une nouvelle société.
Le dividende versé aux actionnaires commanditaires en 2020 au titre de l'exercice 2019 a représenté un montant de 0,66€ par action ordinaire en circulation (hors actions propres), soit un total de 24 098 119€. Un dividende statutaire a été attribué mais non versé à l'associé commandité et aux porteurs d'actions B au titre de l'exercice 2019 respectivement pour 1 060 340€ et 9 543 061€. Le montant total distribué au titre de l'exercice 2019 s'élève donc à 34 701 520€.

| (en milliers d'euros) | Capital social |
Primes | Réserves | Report à nouveau |
Résultat de l'exercice |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Capitaux propres au 31/12/2019 | 219 260 | 107 761 | 225 155 | 19 | 155 827 | 708 022 |
| Résultat année 2020 | 62 245 | 62 245 | ||||
| Distribution de dividendes | - 34 702 | - 34 702 | ||||
| Affectation du résultat N-1 | 121 125 | - 121 125 | 0 | |||
| Affectation du résultat N-1 actions auto-détenues | 20 | 20 | ||||
| CAPITAUX PROPRES AU 31/12/2020 | 219 260 | 107 761 | 346 280 | 39 | 62 245 | 735 585 |
| 31/12/2018 | 31/12/2019 | 31/12/2020 | ||||
| Nombre d'actions ordinaires | 36 512 301 | 36 512 301 | 36 512 301* | |||
| Valeur nominale des actions ordinaires | 6 | 6 | 6 | |||
| Montant en euros | 219 073 806 | 219 073 806 | 219 073 806 | |||
| Nombre d'actions de préférence B | 18 582 | 18 582 | 18 582** | |||
| Valeur nominale des actions de préférence B | 10 | 10 | 10 | |||
| Montant en euros | 185 820 | 185 820 | 185 820 | |||
| TOTAL | 219 259 626 | 219 259 626 | 219 259 626 |
(*) Dont 29 200 auto-détenues par Altamir au 31 décembre 2020.
(**) Dont 12 164 auto-détenues par Altamir au 31 décembre 2020.
Les comptes annuels sont présentés conformément aux dispositions législatives et réglementaires actuellement en vigueur en France et en particulier préconisées par le Plan Comptable Général, conformément au règlement de l'ANC N° 2014-03 du 5 juin 2014 modifié par le règlement 2016-07 du 4 novembre 2016, le règlement 2017-03 du 3 novembre 2017, le règlement 2018-07 du 10 décembre 2018 et le règlement N° 2020-05 du 24 juillet 2020.
Les TIAP correspondent aux investissements dans les fonds Apax France VIII-B, Apax France IX-A, Apax France IX-B, Apax France X-B, Apax VIII LP, Apax IX LP, Apax X LP, Astra, AHO20, Monceau France VII, Apia Odigo, Apax Digital, Apax Development Fund et la société civile Etoile II.
Conformément à la réglementation comptable des sociétés commerciales, les titres de participation (TP), les TIAP et les créances rattachées aux titres de participation sont comptabilisés à leur valeur d'acquisition. Ils peuvent donner lieu à dépréciation, mais pas à réévaluation. Le gérant effectue une revue des titres cotés et non cotés lors de chaque clôture et arrêté semestriel. Lorsque la valeur d'inventaire du titre de l'activité de portefeuille, du titre de participation ou de la créance rattachée est inférieure à sa valeur d'acquisition, une provision pour dépréciation est constituée du montant de la différence. Les valeurs d'inventaire correspondent ainsi à la valeur d'inventaire pour les TIAP et la valeur d'utilité pour les TP et les créances rattachées.
Au 31 décembre 2020, les dépréciations comptabilisées notamment pour les fonds FPCI Apax France X-B et FPCI Apax Development Fund, calculées à partir de leur valeur liquidative à cette date, s'élèvent respectivement à 2,2M€ et 0,2M€, soit un total de 2,4M€.
Au 31 décembre 2020, il n'y a pas de provision pour dépréciation des titres et des créances rattachées aux TP.
Les sorties sont calculées sur la base du premier entré, premier sorti.
Les créances en devises sur sociétés étrangères sont évaluées au taux de change à la date de clôture des comptes. Une provision pour risques et charges est constatée en cas de baisse de la devise concernée par rapport à l'euro. Cette règle s'applique tant en valeur comptable qu'en valeur estimée.
Il s'agit des sociétés dont les titres sont cotés sur un marché actif (« cotées »).
Les titres des sociétés cotées sont évalués au dernier cours de bourse.
Il s'agit de sociétés dont les titres ne sont pas cotés sur un marché actif (« non cotées »), mais dont la valorisation se réfère à des données observables directement ou indirectement ; les données observables étant des données qui sont élaborées à l'aide des données de marché, par exemple les informations publiées sur des événements ou des transactions réelles, et qui reflètent les hypothèses que les participants de marché utiliseraient pour fixer le prix de l'actif ou du passif.
Un ajustement apporté à une donnée de niveau 2 ayant un impact significatif sur la juste valeur peut aboutir à une juste valeur classée au niveau 3 s'il fait appel à des données non observables.
Il s'agit également de sociétés dont les titres ne sont pas cotés sur un marché actif (« non cotées »), et dont la valorisation se réfère à des données non observables.
La valeur d'inventaire des TIAP correspond à la somme pour chaque fonds en portefeuille, des capitaux apportés, diminué le cas échéant des provisions constatées sur chaque fonds.
Ce compte correspond aux intérêts courus sur titres de participations.
La Société a constaté que ces produits étaient généralement inclus dans le prix d'acquisition par des tiers et non payés par la société débitrice. Ils sont donc compris dans la valorisation des sociétés. C'est pourquoi ils sont comptabilisés dans un premier temps en produits financiers à recevoir, puis dépréciés à 100 %.
La Société a donné un mandat à ODDO BHF pour intervenir pour son compte sur le marché Eurolist B d'Euronext à Paris afin d'assurer l'animation du marché secondaire et la liquidité de l'action. Le compte d'immobilisations financières comprend au 31 décembre 2020, 29 200 actions pour un montant de 495,9K€ et 379,7K€ en trésorerie et équivalents de trésorerie.
Aucune provision n'a été constatée au 31 décembre 2020.
S'ajoutent également 12 164 actions B rachetées par Altamir en 2015 pour 121,6K€ (10€ de valeur nominale unitaire).
De plus, au 31 décembre 2019 étaient comptabilisées en « Autres immobilisations financières » les parts du FPCI Apax France VII (renommé AHO20) acquises dans le cadre de l'offre à l'ensemble des porteurs de parts du fonds de racheter leurs parts à la valeur liquidative du 30 juin 2019. Ces immobilisations financières ont été reclassées en 2020 en TIAP.
| Montant à l'ouverture de l'exercice | Montant au 31 décembre 2020 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Exercice au 31/12/2020 | Valeur comptable brute |
Valeur comptable nette |
Valeur estimative |
Valeur comptable brute |
Valeur comptable nette |
Valeur estimative |
|
| Fractions du portefeuille évaluées : | |||||||
| • au coût de revient | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| • à une valorisation inférieure au coût de revient |
|||||||
| • sur la base du cours de bourse | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| • d'après la situation nette | |||||||
| • d'après la situation nette réestimée | |||||||
| (Fonds : parts A et parts de sociétés civiles) | 479 432 | 478 429 | 859 886 | 624 327 | 621 881 | 1 122 765 | |
| (Fonds parts E et B) | 13 | 13 | 0 | 34 844 | 34 844 | 35 679 | |
| • d'après une valeur de rendement ou de rentabilité |
54 439 | 54 439 | 108 171 | 55 875 | 55 875 | 96 736 | |
| • d'après d'autres méthodes | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Sous-total TIAP | 479 446 | 478 442 | 859 886 | 659 171 | 656 725 | 1 158 444 | |
| Sous-total Titres de participations | 54 439 | 54 439 | 108 171 | 55 875 | 55 875 | 96 736 | |
| TOTAL | 533 885 | 532 881 | 968 058 | 715 046 | 712 601 | 1 255 179 | |
| Total créances rattachées | 12 300 | 12 300 | 12 385 | 11 448 | 11 448 | 11 498 | |
| TOTAL DU PORTEFEUILLE | 546 186 | 545 182 | 980 443 | 726 494 | 724 048 | 1 266 678 | |
| Provisions comptables | 1 004 | 2 446 | |||||
| Plus-values latentes non comptabilisées | 435 261* | 542 630* |
* Les plus-values latentes non comptabilisées comprennent celles liées aux investissements dans les fonds Apax France VIII-B, Apax France IX-B, Apax France IX-A, Apax France X-B, Apax VIII LP, Apax IX LP, Apax X LP, Astra, Apia Odigo, Apax Digital, Apax Development Fund, Aho20, Monceau France VII et la société civile Étoile II. Ces fonds ayant recours à des lignes de crédit au 31 décembre 2020, les montants ayant servis à financer ces investissements n'ont pas tous été versés par Altamir et ne sont donc pas compris dans les Valeur Comptable Brute et Valeur Comptable Nette alors que la Valeur d'Inventaire comprend la valorisation de ces investissements financés par les lignes de crédit.
| Valeur du portefeuille | ||||
|---|---|---|---|---|
| Mouvements de l'exercice (en milliers d'euros) |
Valeur nette comptable | Valeur d'inventaire | ||
| Montant à l'ouverture de l'exercice | 545 182 | 980 443 | ||
| Acquisitions de l'exercice* | 185 487 | 224 057 | ||
| Cessions de l'exercice** | - 5 178 | - 156 628 | ||
| Reprise de dépréciation sur titres cédés | ||||
| Plus-values sur cessions de titres | ||||
| • détenus au début de l'exercice | ||||
| • acquis dans l'exercice | 24 743 | |||
| Variation de la provision pour dépréciation du portefeuille | - 1 442 | |||
| Autres variations de plus-values latentes | ||||
| • sur titres acquis dans l'exercice | ||||
| • sur titres acquis antérieurement | 194 063 | |||
| Distribution par les sociétés du portefeuille | ||||
| MONTANT À LA CLÔTURE | 724 048 | 1 266 678 |
* Le montant indiqué à la ligne « acquisitions de l'exercice » correspond, pour la colonne « valeur nette comptable », aux acquisitions d'Altamir et à la différence entre les appels de capitaux et les distributions des fonds au travers desquels Altamir investit, et pour la colonne « valeur d'inventaire » au montant total des investissements réalisés par Altamir et l'ensemble des fonds au travers desquels Altamir investit. Il comprend le reclassement des titres Aho20.
** Le montant indiqué à la ligne « cession de l'exercice » correspond, pour la colonne « valeur nette comptable », à la valeur comptable des éléments d'actifs cédés et pour la colonne « valeur d'inventaire » à leur prix de cession.
Analyse de la variation des provisions sur titres de participations et créances rattachées
| En milliers d'euros | 31/12/2019 | Dotations | Rep. Prov. sur cession | Autres Rep. Prov. | 31/12/2020 |
|---|---|---|---|---|---|
| PROVISION | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Aucune dotation ni reprise n'est intervenue sur l'exercice 2020.
Évolution de la plus-value latente non enregistrée dans les comptes annuels
| En milliers d'euros | 31/12/2019 | 31/12/2020 |
|---|---|---|
| VALEUR ESTIMATIVE | 435 261 | 542 630 |
Tableau de variation des intérêts courus bruts
| En milliers d'euros | 31/12/2019 | Augmentations | Diminutions | 31/12/2020 |
|---|---|---|---|---|
| Intérêts courus sur créances rattachées aux TP | 42 614 | 4 043 | 11 889 | 34 769 |
Tableau de variation de provisions sur intérêts courus bruts
| En milliers d'euros | 31/12/2019 | Augmentations | Diminutions | 31/12/2020 |
|---|---|---|---|---|
| Provisions intérêts courus sur créances rattachées aux TP | 42 614 | 4 043 | 11 889 | 34 769 |
Les intérêts courus sont totalement dépréciés sur les obligations convertibles ou titres équivalents. En effet, la société a constaté que ces produits étaient généralement inclus dans le prix d'acquisition par des tiers et non payés directement par la société débitrice.
Il s'agit d'une créance vis-à-vis des fonds en portefeuille correspondant à l'écart entre les montants appelés par ces derniers et les montants investis dans leur portefeuille. Ce montant brut s'élève à 31,3M€. Au 31 décembre 2020, une créance détenue vis-à-vis d'Apax Development Fund pour 1,1M€ a été dépréciée à 100 % compte de tenue de la valeur liquidative de ce fonds à cette date.
Il y a 1M€ de disponibilités au 31 décembre 2020.
Altamir dispose de lignes de crédit court terme à hauteur de 55M€ à échéance fin 2021 dont 8M€ sont utilisés au 31 décembre 2020. Rappelons qu'en tant que SCR, l'endettement d'Altamir est limité à 10 % de la situation nette comptable, soit à un montant de 73,6M€ au 31 décembre 2020.
Pour information, la Société a négocié un complément de 5M€ auprès de la Banque Neuflize OBC en janvier 2021, portant ses lignes de crédit à 60M€.
Les titres de placements sont valorisés au coût historique. Les plus-values de cessions sont calculées par différence entre le prix de vente et le prix d'achat moyen pondéré. La Société ne matérialise pas de plus-values latentes en comptabilité. Cependant sont comptabilisés en intérêt courus à recevoir les intérêts non échus au 31 décembre 2020, sur les certificats de dépôt, les dépôts à terme, les titres de créances négociables et les contrats de capitalisation.
Les autres valeurs mobilières correspondent à un contrat de capitalisation Generali pour 10K€. Au 31 décembre 2020, la plus-value latente comptabilisée sur ces titres de placement est de 0,1K€.
Les titres de placement comprennent également des titres IVO Fixed Income pour 49,2M€.
À la clôture de l'exercice, aucune dépréciation sur les titres de placement n'a été comptabilisée.

| Quantité | Prix unitaire (en euros) |
Valeur comptable (en milliers d'euros) |
Valeur de marché au 31/12/2020 (en milliers d'euros) |
|
|---|---|---|---|---|
| Autres valeurs mobilières | ||||
| IVO Fixed Income | 486 979 | 49 229 | 50 884 | |
| Generali | 1 | 10 | 11 |
Aucune provision n'a été comptabilisée au 31 décembre 2020.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2019 | 31/12/2020 |
|---|---|---|
| Charges constatées d'avance | 25 | 28 |
Elles sont constituées principalement de charges de publicité, d'assurances et d'honoraires.
Au 31 décembre 2020, la provision pour risques et charges correspondant au carried interest potentiel sur les fonds Apax France VIII-B et Apax VIII LP a été intégralement reprise, le carried ayant été réglé aux porteurs de parts concernés.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2019 | 31/12/2020 |
|---|---|---|
| Dettes financières diverses | 7 475 | 8 090 |
| TOTAL | 7 475 | 8 090 |
Il s'agit principalement du tirage sur la ligne de Crédit consentie par la banque Neuflize OBC pour 8M€.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2019 | 31/12/2020 |
|---|---|---|
| Dettes fournisseurs | 502 | 1 777 |
| Dettes fiscales et sociales | 0 | 0 |
| Autres dettes | 4 251 | 60 072 |
| TOTAL | 4 753 | 61 849 |
Les dettes fournisseurs (1,8M€) correspondent principalement à des factures non parvenues concernant des honoraires à payer à la Gérance, des avocats, commissaires aux comptes et à des prestations de service.
Les autres dettes correspondent pour 45,4M€ aux derniers investissements réalisés par les fonds Apax pour lesquels les appels de capitaux ne sont pas encore intervenus.
Ce poste comprend également les dividendes au titre de l'exercice 2019 non versés à l'associé commandité et aux porteurs d'actions B pour 10,6M€ ainsi que 4M€ de dette vis-à-vis d'Apax France X-B correspondant à l'appel de fonds n°1 qui n'a pas été versé en totalité.
Toutes ces dettes sont à moins d'un an.
| Liquidité de l'actif | Degré d'exigibilité du passif | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Échéances | Échéances | |||||||
| Créances (a) | Montant brut |
à moins 1 an |
à plus 1 an |
Dettes (b) | Montant brut |
à moins 1 an |
à plus 1 an |
à plus 5 an |
| Créances de l'actif immobilisé |
Emprunts obligataires convertibles (1) |
|||||||
| Créances rattachées à des participations |
46 216 128 | 0 | 46 216 128 | Autres emprunts obligataires (1) |
||||
| Prêts (1) | Emprunts (1) et dettes auprès des établissements de crédit dont : |
|||||||
| Autres immobilisations financières |
379 683 | 379 683 | 0 | • à 1 an au maximum à l'origine |
89 725 | 89 725 | ||
| Créances de l'actif circulant |
• à plus de 1 an à l'origine |
8 000 000 | 8 000 000 | |||||
| Créances Clients et Comptes rattachés |
Emprunts et dettes financières divers (1) (2) |
|||||||
| Créances fiscales et sociales |
Dettes Fournisseurs et Comptes rattachés |
1 777 172 | 1 777 172 | |||||
| Groupe et associés | Dettes fiscales et sociales |
|||||||
| Débiteurs divers | 31 269 655 | 31 269 655 | 0 | Dettes sur immobilisations et Comptes rattachés |
||||
| Capital souscrit – appelé, non versé |
Groupe et associés | 14 643 743 | 14 643 743 | |||||
| Charges constatées d'avance |
27 927 | 27 927 | 0 | Autres dettes | 45 428 286 | 45 428 286 | ||
| Produits constatés d'avance |
||||||||
| TOTAL | 77 893 393 | 31 677 265 | 46 216 128 | TOTAL | 69 938 926 | 61 938 926 | 8 000 000 | |
| (1) Prêts accordés en cours d'exercice |
(1) Emprunts souscrits en cours d'exercice |
19 000 000 | ||||||
| Prêts récupérés en cours d'exercice |
Emprunts remboursés en cours d'exercice |
11 000 000 | ||||||
| (2) Dont envers les associés (indication du poste concerné) |
(a) Non compris les avances et acomptes versés sur commandes en cours.
(b) Non compris les avances et acomptes reçus sur commandes en cours.
La continuité d'exploitation se fonde sur des hypothèses clés dont la disponibilité de trésorerie suffisante jusqu'au 31 décembre 2021. La Société dispose de 55M€ de lignes de crédit (60M€ depuis fin janvier 2021) dont 8M€ sont utilisées au 31 décembre 2020, de 72,8M€ d'équivalents de trésorerie et de 16,4M€ d'autres actifs financiers que la Société considère comme de la trésorerie.

Tableau récapitulatif des obligations et engagements
| Paiements dus par période | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Obligations contractuelles | Total au 31/12/2019 |
Total au 31/12/2020 |
À moins d'un an |
De un à cinq ans |
À plus de cinq ans |
| Obligations en matière de location-financement | |||||
| Contrats de location simple | |||||
| Obligations d'achats irrévocables (engagements d'investissements) |
|||||
| Autres obligations à long terme (garanties de passif et autres) |
639 483 163 | 567 726 076 | 136 021 383 | 431 704 693 | 0 |
| TOTAL | 639 483 163 | 567 726 076 | 136 021 383 | 431 704 693 | 0 |
La présentation ci-dessus mentionne l'ensemble des engagements hors bilan selon les normes comptables en vigueur. Le tableau ci-dessous détaille les obligations d'achats irrévocables dont les montants sont inclus dans le tableau ci-dessus.
Tableau de suivi des engagements à investir
| Sociétés | Engagements au 31/12/2019 |
Investissements dans la période |
Annulation des engagements au 31/12/2020 |
Nouveaux engagements au 31/12/2020 |
Engagements au 31/12/2020 |
|---|---|---|---|---|---|
| Titres cotés | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Engagements d'investissement dans Turing Equity Co LP |
515 843 | 515 843 | |||
| Titres non cotés | 515 843 | 0 | 0 | 0 | 515 843 |
| TOTAL | 515 843 | 0 | 0 | 0 | 515 843 |
Un engagement a été donné à certains managers des sociétés THOM Group, Snacks Développement, Entoria, InfoVista, Destiny, AEB et Odigo de racheter leurs actions et obligations en cas de départ. Ces engagements ne sont pas significatifs au 31 décembre 2020.
Une caution a été donnée par le Fonds Apax France IX-B à la Banque Transatlantique dans le cadre de l'investissement dans Sandaya pour le financement des acquisitions futures.
Dans le cadre de la cession de la société Melita, un earn-out d'un montant maximum de 30M€ a été consenti par l'acquéreur en fonction des activités haut débit fixe de Melita en Italie jusqu'à la sortie de l'acheteur. Cet earn-out est estimé à 2,1M€ euros au 31 décembre 2020 pour Altamir soit 25 % de l'earn-out total.
Néant
l Au profit de la banque Transatlantique : Au 31 décembre 2020, 25 000 000 parts A du FPCI Apax France IX-B ont été nanties en face d'une ligne de crédit pour un montant de 15M€, non utilisée au 31 décembre 2020.
Les titres nantis couvrent 150 % des montants accordés sur la base de valorisation des parts du FPCI Apax France IX-B au 30 juin 2020.
Les titres nantis couvrent 150 % des montants accordés sur la base de valorisation des parts du FPCI Apax France IX-B au 30 juin 2020.
3
| (en milliers d'euros) | 2018 | 2019 | 2020 |
|---|---|---|---|
| Produits des placements de trésorerie | 217 | 259 | 211 |
| Produits nets sur cession de valeurs mobilières de placement | 0 | 0 | 0 |
| Autres produits financiers | 0 | 0 | 0 |
| Reprises de provisions | 0 | 0 | 0 |
| TOTAL | 217 | 259 | 211 |
Les produits des placements de trésorerie sont constitués des intérêts courus sur les contrats de capitalisation et les dépôts à terme.
| (en milliers d'euros) | 2018 | 2019 | 2020 |
|---|---|---|---|
| Intérêts et charges assimilées | 789 | 171 | 340 |
| Charges nettes sur cession de valeurs mobilières de placement | 0 | 0 | 640 |
| Dotation aux provisions | 0 | 0 | 0 |
| TOTAL | 789 | 171 | 979 |
Les intérêts correspondent principalement aux intérêts versés relatifs aux lignes de crédits tirées durant l'année.
Les charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement correspondent à la moins-value réalisée lors du transfert des titres de placement d'IVO Fixed Income.
| (en milliers d'euros) | 2018 | 2019 | 2020 |
|---|---|---|---|
| Rémunération d'Altamir Gérance (1) | 306 | 298 | 275 |
| Honoraires d'Amboise Partners SA (2) | 5 816 | 5 659 | 6 927 |
| TVA sur (1) et (2) | 1 224 | 1 191 | 1 440 |
| Autres charges | 2 363 | 1 932 | 1 914 |
| TOTAL | 9 709 | 9 080 | 10 557 |
La rémunération de la Gérance (0,3M€ HT) et les honoraires d'Amboise Partners SA (6,9M€ HT), soit un total TTC de 8,6M€ ont été calculés en application de l'article 17.1 des statuts de la Société. Ce montant est en augmentation par rapport à l'exercice précédent du fait de la baisse des bases de déduction des fonds (principalement des fonds Apax France VIII-B et Apax VIII LP), qui s'explique par un montant investi en 2020 moindre qu'en 2019.
Les autres honoraires et charges de 1,9M€ TTC incluent principalement :
Néant

| (en milliers d'euros) | 2019 | 2020 |
|---|---|---|
| Plus-values de cession de TP/TIAP | 226 424 | 73 124 |
| Reprises de provisions | 15 136 | 55 997 |
| Autres produits | 8 420 | 3 518 |
| TOTAL | 249 980 | 132 639 |
Le montant des reprises de provisions comprend notamment 44,1M€ liés à la reprise de provision pour risques et charges correspondant au carried potentiel sur les fonds Apax France VIII-B et Apax VIII LP. Le carried ayant été réglé aux porteurs de parts concernés, la provision a été entièrement reprise.
| (en milliers d'euros) | 2019 | 2020 |
|---|---|---|
| Moins-values de cession de TP/TIAP | 28 514 | 5 470 |
| Dotations aux provisions pour carried interest | 27 938 | 0 |
| Provisions pour dépréciation | 7 657 | 7 390 |
| Autres charges | 20 892 | 46 090 |
| TOTAL | 85 001 | 58 950 |
Le montant des autres charges correspond notamment à la quote-part de frais de gestion liés aux cessions des investissements réalisés au travers des fonds pour 7,3M€. De plus, ce poste comprend également la charge de carried interest qui a été versé aux porteurs de parts sur les fonds Apax France VIII-B et Apax VIII LP pour 38,8M€.
La Société a opté pour le statut de SCR à compter de l'exercice clos au 31/12/1996. Ce statut nécessite de respecter certains critères notamment la limitation de l'endettement à 10 % des capitaux propres sociaux et l'éligibilité des titres détenus. La législation sur les SCR applicable à compter de l'exercice 2001 exonère tous les produits de l'impôt sur les sociétés.
La Société ne récupère pas la TVA. La TVA non déductible est donc comptabilisée en charge au compte de résultat.
| (en milliers d'euros) | 2019 | 2020 |
|---|---|---|
| CHARGES EXCEPTIONNELLES | 5 | 16 |
| (en milliers d'euros) | 2019 | 2020 |
|---|---|---|
| PRODUITS EXCEPTIONNELS | 131 | 170 |
La Société n'a pas de salarié, et il n'existe aucun plan de stockoptions.
Au titre de l'année 2020, le résultat fait apparaître un bénéfice de 62 244 603€. La Société a un report à nouveau créditeur de 38 838€ qui correspond aux résultats non distribués de 2019.
L'associé commandité et les porteurs d'actions B ont droit à une quote-part du bénéfice distribuable dont les modalités de calcul sont reprises dans les statuts de la Société (article 25), soit au titre de l'exercice 2020 un montant de 2 104 037€.
À l'Assemblée Générale de la société Altamir,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l'audit des comptes annuels de la société Altamir relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2020, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Société à la fin de cet exercice.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d'Audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des Commissaires aux Comptes relatives à l'audit des comptes annuels » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance prévues par le Code de Commerce et par le Code de Déontologie de la profession de Commissaire aux Comptes sur la période du 1er janvier 2020 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du Règlement (UE) n° 537/2014.
La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l'audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d'avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l'organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits.
C'est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823 9 et R.823 7 du Code de Commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
Nous avons pris connaissance des procédures définies par le gérant pour la détermination de la valeur d'inventaire des titres immobilisés de l'activité du portefeuille, des titres de participation
Dans le cadre de notre audit des comptes annuels, et avec des experts en évaluation intégrés dans l'équipe d'audit, nos travaux
• analyser la méthode d'évaluation retenue pour les principales lignes du portefeuille d'investissements, intégrant les hypothèses de la direction prenant en compte le contexte de pandémie de
• examiner la documentation contractuelle et les clauses spécifiques propres à chaque investissement ;
• rapprocher, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, les données et hypothèses chiffrées soustendant l'estimation de ces valeurs avec les données de marché et/ou macro-économiques disponibles en date de clôture ; • tester par sondages l'exactitude arithmétique des calculs des
Nous avons par ailleurs examiné le caractère approprié des informations présentées dans la note 2.1 de l'annexe aux comptes
valeurs d'inventaire retenues par la Société.
et des créances rattachées aux titres de participation
(le « portefeuille d'investissements »).
ont notamment consisté à :
Covid-19 ;
annuels.
Au 31 décembre 2020, les titres immobilisés de l'activité du portefeuille, les titres de participation et les créances rattachées aux titres de participation s'élèvent respectivement en valeur nette à 1 158M€, 96,7M€ et 11,5M€. Ces éléments sont comptabilisés à leur valeur d'acquisition comme indiqué dans la note 2.1 de l'annexe aux comptes annuels. Ils peuvent donner lieu à une dépréciation mais ne peuvent pas être réévalués.
Lorsque la valeur d'inventaire du titre de l'activité de portefeuille, du titre de participation ou de la créance rattachée est inférieure à sa valeur d'acquisition, une provision pour dépréciation est constituée du montant de la différence. Comme présenté dans la note 2.1 de l'annexe aux comptes annuels, la valeur d'inventaire de ces éléments repose sur différentes méthodes d'évaluation et requiert l'exercice du jugement de la direction.
Compte tenu de leur importance significative dans les comptes de la Société, de la complexité des modèles utilisés, de leur sensibilité aux variations de données, aux hypothèses sur lesquelles se fondent les estimations et du jugement nécessaire à l'appréciation de leur valeur d'inventaire, nous considérons que l'évaluation de ces actifs constitue un point clé de l'audit des comptes au 31 décembre 2020.
Par ailleurs, la crise sanitaire de la Covid-19 a eu des impacts hétérogènes sur les états financiers des participations sur l'année 2020, et ces impacts ont été pris en compte le cas échéant dans les hypothèses retenues pour la valorisation des participations à la clôture.
Votre société a opté pour le régime des sociétés de capital-risque (SCR) qui lui confère un cadre juridique et fiscal spécifique, adapté à son objet social qui est la gestion d'un portefeuille de valeurs mobilières. Le régime SCR n'est accordé qu'aux sociétés qui satisfont à certaines conditions réglementaires cumulatives.
Compte tenu des conditions très restrictives du statut de SCR (notamment la limitation de l'endettement et l'éligibilité des investissements, comme indiqué dans la note 3.2.3 de l'annexe aux comptes annuels) dont le non-respect supprimerait l'exonération fiscale dont bénéficie la Société, nous avons considéré que le respect des conditions réglementaires du régime fiscal de SCR constitue un point clé de l'audit des comptes au 31 décembre 2020.
Nous avons, à partir de discussions avec la direction, pris connaissance des procédures mises en place par le gérant pour identifier les évolutions réglementaires relatives au statut de SCR et pour suivre le respect des conditions par la Société.
Dans le cadre de notre audit des comptes annuels, nos travaux ont consisté à apprécier le respect des critères d'éligibilité du statut de SCR, avec des experts en fiscalité intégrés dans l'équipe d'audit.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du gérant et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires.
Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D.441-6 du Code de Commerce.
Nous attestons de l'existence, dans le rapport du Conseil de Surveillance sur le gouvernement d'entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-4, L.22-10-10 et L.22-10-9 du Code de commerce.
3
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L.22-10-9 du Code de Commerce sur les rémunérations et avantages versés ou attribués aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises dans le périmètre de consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l'identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Conformément au III de l'article 222-3 du Règlement Général de l'AMF, la direction de votre société nous a informés de sa décision de reporter l'application du format d'information électronique unique tel que défini par le Règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021. En conséquence, le présent rapport ne comporte pas de conclusion sur le respect de ce format dans la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L.451-1-2 du Code Monétaire et Financier.
Le cabinet ERNST & YOUNG et Autres a été nommé Commissaire aux Comptes par l'assemblée générale du 22 avril 1999. Le cabinet RSM Paris a succédé au cours de l'exercice 2013 au cabinet titulaire démissionnaire.
Au 31 décembre 2020, le cabinet RSM PARIS était dans la huitième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la vingt-deuxième année.
Antérieurement au cabinet ERNST & YOUNG et Autres (anciennement dénommé Barbier Frinault et Autres), le cabinet Barbier Frinault et Associés était commissaire aux comptes depuis 1993, date de constitution de la Société.
Il appartient à la direction d'établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la Société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la Société ou de cesser son activité.
Il incombe au Comité d'Audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le gérant.
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L.823 10 1 du Code de Commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le Commissaire aux Comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ;
l il apprécie la présentation d'ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous jacents de manière à en donner une image fidèle.
Nous remettons au Comité d'Audit un rapport qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d'Audit figurent les risques d'anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
3
Nous fournissons également au Comité d'Audit la déclaration prévue par l'article 6 du Règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L.822 10 à L.822 14 du Code de Commerce et dans le Code de Déontologie de la profession de Commissaire aux Comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d'Audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris et Paris-La Défense, le 2 avril 2021 Les Commissaires aux Comptes
RSM Paris ERNST & YOUNG et Autres Ratana Lyvong Henri-Pierre Navas Marie Le Treut
| et report à part du par la et avals HT du Résultats par la nouveau avant capital Société et donnés dernier du dernier Société au Filiales et Capital affectation des détenu non encore par la exercice exercice cours de participations et primes résultats (%) Brute Nette remboursés Société écoulé clos l'exercice Notes A - TITRES DONT LA VALEUR BRUTE EXCÈDE 1 % DU CAPITAL D'ALTAMIR 1. Filiales (détenues à + de 50 %) Néant 2. Participations (détenues entre 10 et 50 %) 338 026 970 - 22 721 014 11,40 % 38 535 950 38 535 950 194 944 0 0 - 27 885 482 0 30/09/20 THOM Group (European Jewellers I SA) 41 av. de la Gare L-1611 Luxembourg N° Siren : NA B - AUTRES TITRES DÉTENUS À + DE 5 % OU REPRÉSENTANT + DE 5 % DU CAPITAL D'ALTAMIR 1. Filiales (détenues à + de 50 %) Néant 2. Participations (détenues entre 10 et 50 %) Afflelou (Lion/ 119 290 948 -124 532 707 6,95 % 8 365 655 8 365 655 11 252 610 0 0 - 145 977 274 0 31/07/20 Seneca Lux TopCo) 7 rue Lou-Hemmer L-1748 Luxembourg N° Siren : NA Altran (Altrafin 19 381 - 152 191 301 100,00 % 100 100 0 0 0 154 024 936 0 31/12/19 Participations) 1 rue Paul Cézanne 75008 Paris N° Siren : 503 722 449 C - ENSEMBLE DES AUTRES PARTICIPATIONS 8 973 595 8 973 595 0 0 |
(en euros) | Valeur comptables des titres détenus |
Prêts et avances |
Montant des |
Chiffre | Dividendes | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Réserves | Quote | consentis | cautions | d'affaires | encaissés | ||||||
| TOTAL GÉNÉRAL € 55 875 301 55 875 301 11 447 554 0 |
* Le premier nom de la société correspond à la société opérationnelle, le deuxième nom correspond à la société Holding dans laquelle Altamir a investi. Les chiffres donnés sont ceux de la société Holding.
N/D = Non disponible
4
| 4.3 Cadre juridique et fiscal | |
|---|---|
| de la SCR | 169 |
| 4.3.1 Cadre juridique et fiscal |
169 |
| 4.3.2 Fiscalité | 170 |
| 4.4Statuts | 173 |
4.5.1 Conventions réglementées 176 4.5.2 Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions et engagements réglementés 176
4
ALTAMIR Document d'Enregistrement Universel 2020 159
Aucune opération portant sur le capital n'est intervenue depuis septembre 2008.
Au 31 décembre 2020, le capital social est divisé en 36 512 301 actions ordinaires d'une valeur nominale de 6€ et de 18 582 actions de préférence (dénommées « actions B ») de 10€ de valeur nominale, représentant 36 512 301 droits de vote théoriques (les actions B n'ayant pas de droit de vote) et 36 483 101 droits de vote réels. La différence entre le nombre de droits de vote théoriques et réels correspond au nombre d'actions auto-détenues.
La Société n'a pas attribué de stock-options ni d'actions gratuites.
| Nombre d'actions | Valeur | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Opération | avant | après | nominale Francs/Euros |
Prime émission |
Capital social Francs/Euros |
|
| 1993 | Constitution | 2 500 | 100FF (15,2€) |
0 | 250 000FF (38 112€) |
|
| 16/05/1995 | Libération du capital | 2 500 | 100FF (15,2€) |
0 | 250 000FF (38 112€) |
|
| 16/05/1995 | Augmentation du capital | 2 500 | 3 000 | 100FF (15,2€) |
0 | 300 000FF (45 735€) |
| 01/06/1995 | Élévation du nominal | 3 000 | 3 | 100 000FF (15 245€) |
0 | 300 000FF (45 735€) |
| 01/06/1995 | Augmentation du capital | 3 | 15 | 100 000FF (15 245€) |
0 | 1 500 000FF (228 673€) |
| 30/11/1995 | Augmentation du capital | 15 | 815 | 100 000FF (15 245€) |
0 | 81 500 000FF (12 424 595€) |
| 22/04/1998 | Division du nominal | 815 | 101 875 | 800FF (121,96€) |
0 | 81 500 000FF (12 424 595€) |
| 07/07/1998 | Augmentation de capital | 101 875 | 313 875 | 800FF (121,96€) |
250FF (38,11€) |
251 100 000FF (38 279 948€) |
| 31/07/1999 | Augmentation de capital par exercice de BSA |
313 875 | 314 696 | 800FF (121,96€) |
0 | 251 756 800FF (38 380 077€) |
| 28/04/2000 | Augmentation de capital par exercice de BSA |
314 696 | 320 770 | 800FF (121,96€) |
0 | 256 616 000FF (39 121 109€) |
| 30/06/2000 | Augmentation de capital par exercice des ORA |
320 770 | 490 361 | 800FF (121,96€) |
250FF (38,11€) |
392 288 800FF (59 804 427€) |
| 20/12/2000 | Augmentation de capital par exercice de BSA |
490 361 | 532 824 | 800FF (121,96€) |
0 | 426 259 200FF (64 982 796€) |
| 30/11/2006 | Augmentation de capital suite à la fusion avec société Européenne Kléber |
539 041 actions ordinaires |
539 041 actions ordinaires |
100€ | 53 990 330€ | |
| Création de 8 623 actions B de préférence sans droit de vote |
8 623 actions B |
10€ | ||||
| 04/06/2007 | Augmentation de capital par incorporation de prime d'émission et élévation de la valeur nominale des actions ordinaires à 102€, puis division des actions à raison de 17 actions de 6€ par action. Augmentation de capital suite à la fusion avec Amboise Investissement |
539 041 actions ordinaires |
18 968 897 actions ordinaires |
6€ | 113 999 202€ | |
| Création de 9 805 200 actions ordinaires et 9 959 actions B de préférence sans droit de vote |
8 623 actions B |
18 582 actions B |
10€ | |||
| 10/07/2007 | Augmentation de capital en numéraire |
18 968 897 actions ordinaires |
29 638 901 actions ordinaires |
6€ | 178 019 226€ | |
| 18 582 actions B | 18 582 actions B | 10€ | ||||
| 31/03/2008 | Augmentation de capital en numéraire suite à l'exercice de 360 021 BSA « mars 2008 » |
29 638 901 actions ordinaires |
31 776 725 actions ordinaires |
6€ | 190 846 170€ | |
| 18 582 actions B | 18 582 actions B | 10€ | ||||
| 21/05/2008 | Paiement partiel du dividende en actions |
31 776 725 actions ordinaires |
33 064 680 actions ordinaires |
6€ | 198 573 900€ | |
| 18 582 actions B | 18 582 actions B | 10€ | ||||
| 29/09/2008 | Augmentation de capital en numéraire suite à l'exercice de 13 159 873 BSA « septembre 2008 » |
33 064 680 actions ordinaires |
36 512 301 actions ordinaires |
6€ | 219 259 626€ | |
| 18 582 actions B | 18 582 actions B | 10€ |
À ce jour, il n'y a aucun capital potentiel.
Un programme de rachat de ses actions par la Société dans le but exclusif d'assurer l'animation du marché secondaire ou la liquidité de l'action a été autorisé par l'assemblée générale du 28 avril 2020. Il est limité à 1 % des titres compte tenu des réserves disponibles.
Ce programme permet à la Société d'animer le marché au travers d'un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l'AMAFI (Association française des Marchés Financiers) admise par la réglementation.
Il répond aux caractéristiques suivantes :
Le nombre total d'actions susceptibles d'être rachetées ne peut excéder 1 % du capital. À titre indicatif, ce pourcentage correspond à 365 123 actions sur la base du capital au 31 décembre 2020.
Le prix maximal unitaire d'achat ne doit pas excéder 22€ (hors frais d'acquisition).
Le montant maximum ainsi susceptible d'être consacré par la Société au rachat de ses propres actions est, en toute hypothèse, plafonné à 8 032 706€.
Ces achats d'actions pourront être opérés par tous moyens, y compris par voie d'acquisition de blocs de titres, et aux époques que la Gérance appréciera, étant précisé que cette dernière ne pourra, sauf autorisation préalable par l'assemblée générale, faire usage de la présente autorisation en période d'offre publique initiée par un tiers visant les titres de la société et ce, jusqu'à la fin de la période d'offre.
La Société n'entend pas utiliser des mécanismes optionnels ou instruments dérivés.
Cette autorisation a été donnée pour une période de 18 mois.
Le financement du programme de rachat d'actions est assuré au moyen de la trésorerie de la Société.
Conformément aux dispositions de l'article 241-2 du Règlement Général de l'AMF, le présent descriptif a pour objectif de préciser les finalités et les modalités du programme de rachat de ses propres actions par la Société. Ce programme sera soumis à l'autorisation de l'assemblée générale du 27 avril 2021. L'avis préalable a été publié au BALO du 22 mars 2021.
Nombre de titres détenus de manière directe et indirecte : 24 599 représentant moins de 0,1 % du capital de la Société.
La totalité de ces actions est affectée à l'objectif d'animation du cours, par l'intermédiaire d'un contrat de liquidité AMAFI.
Rappelons que, depuis le 2 novembre 2009, la mise en œuvre du contrat de liquidité est confiée à ODDO BHF.
Un nouveau programme de rachat d'actions est proposé à l'assemblée générale. Ses caractéristiques sont les suivantes :
Le bilan de ce programme pour l'année 2020 est le suivant, étant précisé que l'intégralité de ces opérations a été réalisée dans le cadre du contrat de liquidité :
| Quantité | Montants (€) | Prix moyen (€) | |
|---|---|---|---|
| Achat | 52 631 | 881 367 | 16,74 |
| Vente | 51 266 | 888 385 | 17,33 |
Ces transactions se sont traduites par un résultat, net de reprises et dotations aux provisions, de 60 738€ pour l'exercice clôturant au 31 décembre 2020.
Au 31 décembre 2020, le nombre d'actions auto-détenues s'élève à 29 200, soit environ 0,08 % du capital social, et est intégralement affecté à l'objectif d'animation du cours au travers du contrat de liquidité.
La valeur au cours de clôture, au 31 décembre 2020, s'élève à 582 540€.
La valeur au prix de revient (moyenne pondérée) s'élève à 495 892€.
La valeur nominale globale s'élève à 175 200€.
Les honoraires totaux du contrat de liquidité, frais de transaction inclus, s'élèvent à 45 000€ HT.
Les actions auto-détenues n'ont fait l'objet d'aucune utilisation ni réallocation au cours de l'exercice 2020.
Au 31 décembre 2020, les moyens suivants figuraient au compte de liquidité :
l 29 200 titres ;
l 379 683€ en espèces et SICAV de trésorerie.
Pour information, le bilan du contrat pour l'année 2019 était le suivant :
| Quantité | Montants (€) | Prix moyen (€) | |
|---|---|---|---|
| Achat | 46 982 | 752 389 | 16,01 |
| Vente | 59 147 | 942 338 | 15,93 |
Ces transactions s'étaient traduites par un résultat net de reprises de provisions et dotations aux provisions de 57 642€ pour la Société.
Compte tenu de l'exonération d'impôt sur les sociétés dont bénéficient les SCR sur l'intégralité de leurs plus-values, la SCR Altamir n'est pas imposable sur les plus-values résultant des opérations de rachat de ses propres actions.
Les spécificités des différents régimes fiscaux sont présentées au paragraphe 4.3.
4

Depuis 2013, le dividende revenant aux actions ordinaires est calculé en prenant comme assiette la valeur de l'ANR au 31 décembre de chaque exercice auquel est appliqué un taux compris dans une fourchette allant de 2 à 3 % et il est mis en paiement aux époques et lieux désignés par la Gérance dans un délai maximal de neuf mois à compter de la clôture de l'exercice, sous réserve de la prolongation de ce délai par justice.
Conformément aux usages de l'industrie du Private Equity, l'associé commandité et ses équipes perçoivent en tant que dividende et statutairement, 20 % des gains nets (le carried interest) sur les investissements réalisés en direct et non pas à travers les fonds Apax. En application de l'article 25 des statuts, les 20 % se répartissent à hauteur de 2 % pour l'associé commandité et 18 % pour les titulaires d'actions B. Le mode de calcul de ce résultat retraité à partir du résultat ressortant des comptes sociaux est exposé au paragraphe 4.4.
Il convient de noter que la perception de ces 20 % sur les co-investissements est soumise à l'atteinte d'un taux de rendement prioritaire de 8 %. Le fonctionnement de ce dernier est décrit à l'article 25.3 des statuts.
Les dividendes versés aux actions ordinaires et aux actions B au titre des cinq derniers exercices ont été les suivants :
| En ¤/action | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 |
|---|---|---|---|---|---|
| Actions ordinaires | 0,56 | 0,65 | 0,65 | 0,66 | 0,66 |
| Actions B | 813,58 | 2 141,14 | 1 657,20 | - | 1 486,92 |
Conformément aux dispositions légales, les dividendes non réclamés dans un délai de cinq ans à compter de la date de leur mise en paiement sont prescrits et font l'objet d'un reversement à l'État.
Il n'y a pas eu de variation significative du capital depuis la clôture du dernier exercice.
| Au 31/12/2020 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actionnaires | Nombre d'actions |
% du capital |
Droits de vote théoriques |
% droits de vote théoriques |
Droits de vote exerçables en AG |
% droits de vote exerçables en AG |
||
| Amboise SAS | 23 504 862 | 64,34 % | 23 504 862 | 64,38 % | 23 504 862 | 64,42 % | ||
| Amboise Partners SA | 226 310 | 0,62 % | 226 310 | 0,62 % | 226 310 | 0,62 % | ||
| Sous-total Maurice Tchenio et sociétés apparentées |
23 731 172 | 64,96 % | 23 731 172 | 65,00 % | 23 731 172 | 65,04 % | ||
| Public | 10 899 327 | 29,84 % | 10 899 327 | 29,85 % | 10 899 327 | 29,88 % | ||
| TT Investissements | 1 852 602 | 5,07 % | 1 852 602 | 5,07 % | 1 852 602 | 5,08 % | ||
| Auto-détention | 29 200 | 0,08 % | 29 200 | 0,08 % | 0 | 0 % | ||
| TOTAL ACTIONS ORDINAIRES | 36 512 301 | 99,95 % | 36 512 301 | 100 % | 36 484 466 | 100 % | ||
| Actions B | 18 582 | 0,05 % | ||||||
| TOTAL GÉNÉRAL | 36 530 883 | 100 % | 100 % | 100 % |
| Au 31/12/2019 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actionnaires | Nombre d'actions |
% du capital |
Droits de vote théoriques |
% droits de vote théoriques |
Droits de vote exerçables en AG |
% droits de vote exerçables en AG |
|
| Amboise SAS | 23 504 862 | 64,34 % | 23 504 862 | 64,38 % | 23 504 862 | 64,42 % | |
| Amboise Partners SA | 226 310 | 0,62 % | 226 310 | 0,62 % | 226 310 | 0,62 % | |
| Sous-total Maurice Tchenio et sociétés apparentées |
23 731 172 | 64,96 % | 23 731 172 | 65,00 % | 23 731 172 | 65,04 % | |
| Public | 10 900 692 | 29,84 % | 10 900 692 | 29,85 % | 10 900 692 | 29,88 % | |
| TT Investissements | 1 852 602 | 5,07 % | 1 852 602 | 5,07 % | 1 852 602 | 5,08 % | |
| Auto-détention | 27 835 | 0,08 % | 27 835 | 0,08 % | 0 | 0 % | |
| TOTAL ACTIONS ORDINAIRES | 36 512 301 | 99,95 % | 36 512 301 | 100 % | 36 484 466 | 100 % | |
| Actions B | 18 582 | 0,05 % | |||||
| TOTAL GÉNÉRAL | 36 530 883 | 100 % | 100 % | 100 % |
| Au 31/12/2018 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actionnaires | Nombre d'actions |
% du capital |
Droits de vote théoriques |
% droits de vote théoriques |
Droits de vote exerçables en AG |
% droits de vote exerçables en AG |
|
| Amboise SAS | 23 504 862 | 64,34 % | 23 504 862 | 64,38 % | 23 504 862 | 64,45 % | |
| Amboise Partners SA | 226 310 | 0,62 % | 226 310 | 0,62 % | 226 310 | 0,62 % | |
| Sous-total Maurice Tchenio et sociétés apparentées |
23 731 172 | 64,96 % | 23 731 172 | 65,00 % | 23 731 172 | 65,07 % | |
| Public | 10 888 527 | 29,81 % | 10 888 527 | 29,82 % | 10 888 527 | 29,85 % | |
| TT Investissements | 1 852 602 | 5,07 % | 1 852 602 | 5,07 % | 1 852 602 | 5,08 % | |
| Auto-détention | 40 000 | 0,11 % | 40 000 | 0,11 % | 0 | 0 % | |
| TOTAL ACTIONS ORDINAIRES | 36 512 301 | 99,95 % | 36 512 301 | 100 % | 36 472 301 | 100 % | |
| Actions B | 18 582 | 0,05 % | |||||
| TOTAL GÉNÉRAL | 36 530 883 | 100 % | 100 % | 100 % |
À la connaissance de la Société, il n'existe aucun autre actionnaire détenant directement ou indirectement, seul ou de concert, plus de 5 % du capital ou des droits de vote.
Les actions B sont représentatives du carried interest, c'est-àdire de la rémunération qui a pour objet d'aligner les intérêts des actionnaires et ceux de l'équipe d'investissement (partage 80/20 du bénéfice net social retraité).
La répartition de ce carried interest entre les divers individus fluctue nécessairement dans le temps (départs, nouveaux arrivants, évolution de la contribution des uns et des autres). Dans les fonds de Private Equity (FPCI), une nouvelle répartition est fixée à chaque nouveau fonds ; ainsi, par exemple, la répartition du carried interest dans le fonds Apax France VII est différente de celle de France VI ; et ces deux répartitions peuvent cohabiter puisqu'il s'agit de deux entités séparées.
Dans le cadre d'Altamir, les investissements faits aux côtés des fonds Apax France VI et Apax France VII (renommé Aho20) sont logés dans la même entité juridique. Or lors de la répartition du carried interest des fonds Apax France VI et Apax France VII, la Gérance a pris l'engagement de répartir le carried payé par Altamir sur les mêmes bases que celles des fonds France VI et France VII. En pratique le mécanisme fixé pour mettre en œuvre cette promesse était de rester dans la configuration du carried de France VI jusqu'à ce que les droits à carried de France VI soient satisfaits et de passer ensuite dans la configuration France VII.
Pour respecter ces proportions, la solution retenue a consisté à faire racheter, au nominal (10€ par action), par la Société, en mai 2015 et avant le paiement du dividende, 11 173 actions B sur les 18 582 actions B existantes dans des proportions différentes pour chaque détenteur d'actions B afin d'obtenir le résultat susvisé.
Pour passer définitivement dans la configuration France VII qui est maintenant requise pour toutes les distributions à venir, une opération similaire de rachat de 991 actions B au nominal de 10€ est intervenue le 28 décembre 2015, ramenant ainsi le nombre total d'actions B en circulation à 6 418.
À la suite de ces rachats, chaque associé d'Apax détient la même proportion de carried interest sur les investissements réalisés par Altamir en co-investissement avec le fonds Apax France VII que celle qu'il détient pour les investissements réalisés par le FPCI Apax France VII.
Ce rééquilibrage est dans l'intérêt des actionnaires d'Altamir dans la mesure où il permet d'aligner les intérêts économiques entre les associés d'Apax qui gèrent le portefeuille des co-investissements d'Altamir avec les objectifs de création de valeur.
La Société n'ayant pas vocation à conserver ces actions B à court terme, il avait été proposé lors de l'assemblée générale du 15 avril 2016, de procéder à leur annulation et à la réduction du capital social corrélative. Cette résolution n'ayant pas été adoptée, les actions B ont été conservées.
Quand tous les investissements effectués aux côtés du fonds Apax France VII auront été cédés, il sera procédé à une nouvelle répartition des actions B au sein de l'équipe d'investissement. Les actions B détenues par Altamir seront, à cette occasion, revendues aux différents bénéficiaires.
Il est enfin précisé que la réduction du nombre d'actions B ne modifie en aucune façon la quote-part des bénéfices qui revient aux actionnaires détenteurs d'actions ordinaires.
| 2018 | 2019 | 2020 | |
|---|---|---|---|
| Actions B | Actions B | Actions B | |
| Altamir Gérance (Maurice Tchenio) | 715 | 715 | 715 |
| Autres associés | 5 703 | 5 703 | 5 703 |
| Altamir | 12 164 | 12 164 | 12 164 |
Les autres associés détenteurs d'actions B sont : Martine Clavel, Monique Cohen, Hervé Descazeaux, Patrick de Giovani, Eddie Misrahi, Alan Patricof, Bertrand Pivin, Isabelle Rambaud, Gilles Rigal et Claude Rosevègue.
Un tableau retraçant l'évolution du capital de la Société depuis sa constitution jusqu'à la date d'établissement du présent document figure au paragraphe 4.1.2.
En application des articles L.233-7 et suivants du Code de Commerce, nous vous informons qu'aucun franchissement de seuil n'a été déclaré au cours de l'exercice.
La participation des mandataires sociaux dans Altamir au 31 décembre 2020 est la suivante :
| Nom | Situation au 31/12/2020 |
Situation au 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Gérance | ||
| M. Maurice Tchenio, Président-Directeur Général d'Altamir Gérance | 23 731 172 | 23 731 172 |
| Membres du Conseil de Surveillance au 31/12/2020 | ||
| M. Jean Estin | 1 000 | 1 000 |
| Mme Marleen Groen | 1 000 | 1 000 |
| Mme Anne Landon | 1 088 | 1 043 |
| M. Jean-Hugues Loyez (président du Conseil de Surveillance) | 412 221 | 412 221 |

Les opérations sur titres réalisées en 2020 par les dirigeants sont détaillées ci-après :
| Nom du déclarant et fonction | Anne Landon, membre du Conseil de Surveillance |
|---|---|
| Nature de l'opération et instruments visés | Acquisition d'actions |
| Lieu de l'opération | Euronext Paris |
| Montant global | 702€ |
| Prix moyen/Nombre d'actions acquises | 15,60€/45 |
Néant
Le dirigeant fondateur d'Altamir est l'associé commandité. Le nombre d'actions ordinaires qu'il détient est indiqué au paragraphe 4.2.4 ci-avant.
À la connaissance de la Société et au jour de l'établissement du présent document, il n'existe pas d'engagement de conservation de titres Altamir.
Suite à l'offre publique d'achat initiée en mai 2018, la société Amboise SAS détient, directement et indirectement par l'intermédiaire de la société Amboise Partners SA, 23 731 172 titres Altamir, représentant autant de droits de vote, soit 65 % des actions ordinaires en circulation et des droits de vote de la Société.
Altamir, société en commandite par actions, a opté lors de sa création, en 1995 pour le régime de Société de Capital-Risque (SCR).
Ce régime offre sous certaines conditions, une fiscalité avantageuse tant pour les actionnaires que pour la Société.
Le régime des SCR est défini par la loi n° 85-695 du 11 juillet 1985, dans sa version en vigueur au 31 juillet 2014, ainsi que par les dispositions réglementaires du Code Général des Impôts et par la doctrine administrative BOI-IS-CHAMP-30-50-10-20130311 du 11 mars 2013 et BOI-IS-CHAMP-30-50-20-20130429 du 29 avril 2013. Il est entendu que ces textes, ou l'interprétation qui leur est donnée, peuvent être modifiés dans le futur.
La présentation suivante est un résumé des principales règles et contraintes applicables aux SCR ainsi que des assouplissements définis par ces textes. Elle n'est donc pas exhaustive.
Sont également éligibles au Quota :
4
Le résumé suivant décrit la fiscalité applicable aux SCR et à leurs investisseurs sous les lois en vigueur au 1er janvier 2021. Il est fondé sur les conseils fiscaux reçus de DLA Piper par la société Altamir. Les lois, et l'interprétation qui leur est donnée, peuvent changer dans le futur.
Ce résumé vous est communiqué à titre purement informatif et devra être complété par des avis personnalisés de sorte de déterminer avec l'aide de vos conseils, le régime fiscal qui vous est applicable en tant qu'actionnaire de la SCR Altamir. Il ne saurait en aucune manière être considéré comme un traitement exhaustif de la fiscalité des investisseurs de la SCR Altamir ni comme un conseil à part entière qui vous serait fourni par la société Altamir ou par le cabinet DLA Piper.
Seront seulement envisagés dans le présent document les traitements fiscaux concernant des actionnaires personnes physiques ou morales, résidentes de France ou non, applicables aux plus-values de cession d'actions de la SCR et les distributions issues de plus-values réalisées par la SCR. L'intégralité des dividendes versés par Altamir étant issue actuellement de plus-values de cession de titres de participation (1), seul le traitement de ce cas de figure sera repris dans la suite de ce document. Le régime applicable aux distributions issues de plus-values de cession d'autres titres ne sera pas envisagé dans le présent document.
Le cas des États et Territoires Non Coopératifs (2) ne sera pas traité dans ce document.
De la même façon, le cas de détention supérieure à 25 % par des non-résidents dans la SCR ne sera pas traité car cette situation ne concerne pas la Société à l'heure actuelle.
Tout actionnaire ou toute personne envisageant de devenir actionnaire de la SCR Altamir devra dès lors, s'il le juge utile, se rapprocher de ses propres conseils, avant tout investissement dans la SCR Altamir, avant toute perception de distribution provenant de la SCR Altamir ou avant toute cession des actions qu'il détient dans la SCR Altamir, afin de déterminer le régime fiscal applicable aux sommes qui lui seraient distribuées par la SCR Altamir ou le régime fiscal applicable aux plus-values ou moins-values qu'il pourrait éventuellement réaliser sur les cessions d'actions de la SCR Altamir.
En principe, les produits perçus et plus-values réalisées par Altamir bénéficient d'une exonération totale d'impôt sur les sociétés (« IS ») à son niveau.
* Chapitre rédigé par le cabinet DLA Piper.
La mise à jour par arrêté du 26 février 2021 entraîne les conséquences suivantes :
• À partir du 1er juin 2021, seront ajoutés deux pays afin de prendre en considération la dernière mise à jour de la liste « noire » de l'Union européenne du 22 février 2021 : La Dominique et les Palaos.
En conséquence, à partir du 1er juin 2021, la liste comprendra : Anguilla, les îles Vierges britanniques, les Seychelles, les Samoa américaines, Fidji, Guam, Samoa, la Dominique, les Palaos, le Panama, Trinidad et Tobago, les îles Vierges américaines et Vanuatu.
(1) Les titres de participation sont les titres de capital des sociétés du portefeuille dont la SCR a détenu 5 % du capital de la société émettrice pendant deux ans au moins. Pour l'appréciation du pourcentage de 5 % sont également pris en compte les titres détenus par d'autres FPCI ou SCR agissant de concert avec la SCR dans le cadre d'un contrat conclu en vue d'acquérir ces titres.
(2) La liste des ETNC a été mise à jour par arrêté du ministre chargé de l'Économie et du Budget le 26 février 2021. Du 1er avril 2020 au 3 mars 2021, la liste des ETNC comprenait : Anguilla, les Bahamas, les îles Vierges britanniques, les Seychelles, le Panama, les Samoa américaines, Fidji, Guam, Oman, Samoa, Trinidad et Tobago, les îles Vierges américaines et Vanuatu.
| A/RÉSIDENTS EN FRANCE | |
|---|---|
| 1) Personnes physiques | |
| Plus-values sur cession d'actions de la SCR et Distributions de dividendes par la SCR (3) |
|
| l L'actionnaire a pris, lors de l'acquisition de ses actions, un engagement de conservation de 5 ans qu'il a respecté |
l Exonération d'impôt sur le revenu sur les plus-values et sur les distributions (5) |
| et a satisfait pendant cette période de 5 ans à la condition de réinvestissement des distributions de la SCR soit en achat d'actions de la SCR ou en compte-courant dans la SCR (4) |
l Prélèvements sociaux (prélevés à la source) : • Sur les plus-values de cession d'actions de la SCR : - Par principe : 17,2 % sur les gains nets retirés de la cession d'actions de la SCR - Par dérogation : 15,5 % sur la fraction des gains nets acquise ou constatée (i) avant le 1er janvier 2018 ou (ii) au cours |
| des 5 premières années suivant la date de souscription ou d'acquisition des actions de la SCR lorsque ces actions ont été acquises ou souscrites entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2017 (6) • Sur les distributions issues de plus-values de cession de titres de participation par la SCR : 17,2 % |
|
| Plus-values sur cession d'actions de la SCR et Distributions de dividendes par la SCR (3) |
|
| l Actions de la SCR (i) n'ayant pas fait l'objet d'un engagement de conservation ou (ii) cédées avant 5 ans quand l'engagement de conservation a été pris ou (iii) cédées sans que l'obligation |
l Prélèvement forfaitaire unique de 30 % (imposition à l'impôt sur le revenu au taux de 12,8 % auquel s'ajoutent les prélèvements sociaux au taux de 17,2 %) (5) (8) |
| de réinvestissement ait été satisfaite (7) | ou |
| l Option expresse et irrévocable pour l'imposition au barème progressif de l'impôt sur le revenu de tous les revenus de capitaux mobiliers, (avec application d'un abattement de 50 % si les actions ont été détenues depuis au moins 2 ans ou 65 % si les actions ont été détenues depuis au moins 8 ans concernant les seules actions acquises avant le 1er janvier 2018) (5) (8). S'ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux sur le montant avant abattement (9) |
|
| 2) Personnes morales soumises à l'IS | |
| Plus-values sur cession d'actions de la SCR | Régime d'imposition |
| l Cession d'actions détenues depuis au moins 5 ans (10) : | |
| 1) À hauteur de l'actif représenté par des titres de participation détenus par la SCR (1)* |
0 % |
| 2) À hauteur de l'actif qui n'est pas représenté par des titres de participation détenus par la SCR |
15 % (11) |
| l Cession des actions détenues depuis moins de 5 ans | 26,5 % (11) (12) |
| Distributions de dividendes par la SCR (3) | Régime d'imposition |
| l Les dividendes distribués par Altamir proviennent actuellement exclusivement de plus-values réalisées sur titres de participations (1) (13) |
l Exonération totale |
* À titre d'exemple, ce ratio est de 8,4 % au 31/12/2020.
de la SCR au moment de la cession ou au cours des 5 années précédentes
2) Personnes morales (n'ayant pas d'établissement stable en France)
l Détention de 25 % ou moins des droits dans les bénéfices de la SCR au moment de la cession ou au cours des 5 années précédentes
l Pas d'imposition en France
l Pas d'imposition en France
l Retenue à la source de 26,5 % (15) sauf si dispositions conventionnelles plus favorables (en général 15 %) et sous réserve de l'accomplissement des formalités conventionnelles
(10) Les plus-values de cession d'actions de la SCR sont soumises au régime de long terme lorsque ces actions sont détenues depuis au moins cinq ans (imposition au taux de 0 % ou 15 %) :
Altamir – 1, rue Paul Cézanne – 75008 Paris – France Tel : 01 53 65 01 00 (www.altamir.fr)
La Société a été constituée le 15 mars 1993 afin de bénéficier de l'expérience et du savoir-faire des équipes d'Apax Partners dans le domaine de l'investissement en fonds propres. Constituée sous la forme d'une société anonyme, elle a été transformée en société en commandite par actions par l'AGE du 1er juin 1995.
La durée de vie de la Société est de 99 ans et expirera le 27 avril 2092 (sauf dissolution anticipée ou prorogation).
La Société existe sous la forme de société en commandite par actions au capital de 219 259 626€, régie par la législation française et notamment par les articles L.226-1 et suivants du Code de Commerce entre :
Son capital est divisé en 36 512 301 actions ordinaires de 6€ chacune de valeur nominale et 18 582 actions de préférence (dénommées « actions B ») de 10€ chacune de valeur nominale. Le capital est intégralement libéré.
La transmission des actions ordinaires est libre. Elle s'opère dans les conditions prévues par la loi.
Les actions B (et toute valeur mobilière susceptible d'y donner accès) ne peuvent être souscrites ou acquises que par les personnes suivantes :
Chaque exercice social a une durée d'une année, qui commence le 1er janvier et finit le 31 décembre.
La Société a pour objet :
La Société est immatriculée au Registre du Commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 390 965 895 – Code d'activité : 6420Z.
4
Le numéro d'identifiant d'entité juridique de la Société est le suivant : 969500U4BPYFRAOQ3Z75
L'assemblée approuve les comptes de l'exercice écoulé et constate l'existence de bénéfices distribuables. Il est expressément précisé que les frais engagés par l'associé commandité dans l'intérêt de la Société lui seront remboursés sur présentation de justificatifs et seront inclus dans les charges de la Société.
Au titre de chaque exercice, et sous réserve des dispositions de l'article 25.3, la Société verse à l'associé commandité et aux titulaires d'actions B, à titre de dividendes, aux époques et lieux désignés par la Gérance, dans un délai maximal de neuf mois à compter de la clôture de l'exercice, une somme globale égale à 20 % du résultat retraité de cet exercice, selon la répartition suivante : 2 % pour l'associé commandité et 18 % pour les titulaires d'actions B.
Le résultat retraité, β, est défini comme suit
β = [RN - (1-τ) P] - α - γ
où
l RN est égal au résultat net de l'exercice, tel qu'il ressort des comptes approuvés par l'assemblée générale ordinaire annuelle, déduction faite des plus-values nettes non externalisées générées à l'occasion d'opérations de restructurations internes (par exemple fusions, apports partiels d'actifs, scissions) concernant la Société ellemême ou les sociétés dans lesquelles elle détient des participations.
l τ est égal au taux de l'impôt sur les sociétés (y compris les éventuelles contributions additionnelles) auquel a été effectivement soumis le montant P défini ci-après.
Lorsque la cession totale d'une participation acquise par la Société depuis le 19 décembre 2013 en co-investissement avec un ou des fonds Apax (un « co-investissement ») fait ressortir un taux de rentabilité interne (« TRI ») sur ce coinvestissement inférieur à 8 % (après prise en compte des droits de l'associé commandité et des titulaires d'actions B) et si l'impact de cette cession sur le résultat retraité β de l'exercice est positif, alors le dividende défini à l'article 25.2 ci-dessus n'est dû à l'associé commandité et aux titulaires d'actions B que pour autant que le TRI global dégagé par l'ensemble des co-investissements cédés soit supérieur à 8 %.
À défaut, le dividende défini à l'article 25.2 ci-dessus n'est pas dû au titre de l'année de cession et le versement de son montant est reporté jusqu'à la distribution de dividendes suivant la date à laquelle le TRI global dégagé par l'ensemble des co-investissements cédés est devenu supérieur à 8 %.
Au titre de chaque exercice, la Société verse par ailleurs aux titulaires d'actions B, en tant que dividendes, aux époques et lieux désignés par la Gérance, dans un délai maximal de neuf mois à compter de la clôture de l'exercice, une somme globale égale à 18 % du résultat retraité de cet exercice tel que défini ci-dessus.
Le solde du bénéfice distribuable revient aux actionnaires. Son affectation est décidée par l'assemblée générale ordinaire, sur proposition du Conseil de Surveillance.
Sur proposition du Conseil de Surveillance, l'assemblée générale peut décider le prélèvement sur le solde des bénéfices revenant aux actionnaires des sommes qu'elle juge convenables de reporter à nouveau au profit des actionnaires ou d'affecter à un ou plusieurs fonds de réserve extraordinaires, généraux ou spéciaux, non productifs d'intérêts, sur lesquels l'associé commandité n'a, en cette qualité, aucun droit. Ce ou ces fonds de réserve peuvent également être incorporés au capital.
Les dividendes sont mis en paiement aux époques et lieux désignés par la gérance dans un délai maximal de neuf mois à compter de la clôture de l'exercice, sous réserve de la prolongation de ce délai par justice.
Sur proposition du Conseil de Surveillance, l'assemblée a la faculté d'accorder à chaque actionnaire, qu'il soit titulaire d'actions ordinaires ou d'actions B, pour tout ou partie du dividende ou des acomptes sur dividendes, une option entre le paiement en numéraire ou le paiement en actions ordinaires, dans les conditions fixées par la loi.
Le boni éventuel de liquidation est attribué par priorité aux seuls actionnaires à concurrence, pour chaque catégorie (titulaires d'actions ordinaires et d'actions B), du montant des apports en capital et prime d'émission ou de fusion que les actionnaires de cette catégorie auront faits à la Société.
Le solde éventuel est ensuite attribué aux seuls titulaires d'actions ordinaires à concurrence du montant des réserves constituées par affectation des bénéfices.
Le solde final éventuel est attribué à concurrence de 80 % aux titulaires d'actions ordinaires, de 18 % aux titulaires d'actions B et de 2 % à l'associé commandité.
Les actions émises par la Société sont nominatives jusqu'à leur entière libération. Les actions entièrement libérées sont nominatives ou, dès lors qu'elles sont inscrites à la Cote Officielle, au porteur, au choix de l'actionnaire. Elles donnent lieu à une inscription en compte dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi.
La Société peut, à tout moment, conformément aux dispositions légales et réglementaires, demander au dépositaire central des renseignements lui permettant d'identifier les détenteurs de titres conférant, immédiatement ou à terme, le droit de vote aux assemblées, ainsi que la quantité de titres détenus par chacun d'eux et, le cas échéant, les restrictions dont les titres peuvent être frappés.
Les actions B sont obligatoirement nominatives.
Les droits et obligations attachés aux actions résultent des textes en vigueur et des statuts.
« Toute modification des droits attachés aux actions B doit être approuvée par une assemblée spéciale des actionnaires titulaires d'actions B. »
Chaque action ordinaire donne droit à une voix au sein des assemblées générales d'actionnaires.
Les actions entièrement libérées pour lesquelles il est justifié d'une inscription nominative depuis deux ans au moins au nom du même actionnaire ne bénéficient pas d'un droit de vote double.
Pour rappel, l'alinéa ci-dessus a été rajouté lors de l'assemblée générale mixte du 24 avril 2014 afin de confirmer le droit de vote simple et l'absence de droits de vote double suite à la modification des dispositions de l'article L.225-123 du Code de Commerce par la loi n° 2014-384 du 29 mars 2014 visant à reconquérir l'économie réelle, dite loi Florange (désormais codifié à l'article L.22-10-46).
Le droit de vote appartient à l'usufruitier dans les assemblées générales ordinaires et au nu-propriétaire dans les assemblées générales extraordinaires ou spéciales.
Les actions B n'ont pas de droit de vote, sauf dans le cadre des assemblées spéciales de titulaires d'actions B réunies en application de l'article L.225-99 du Code de Commerce.
Les assemblées générales sont convoquées dans les conditions fixées par la loi. Leur réunion a lieu au siège social ou en tout autre endroit précisé dans l'avis de convocation. Le droit de participer à l'assemblée générale est justifié par l'inscription en compte des titres au nom de l'actionnaire ou de l'intermédiaire inscrit pour son compte (en application du septième alinéa de l'article L.228-1 du Code de Commerce), au deuxième jour ouvré précédent l'assemblée à 0 heure, heure de Paris, soit dans les comptes titres nominatifs tenus par la Société, soit dans les comptes titres au porteur tenus par l'intermédiaire habilité. Peut également assister aux assemblées toute personne invitée par la Gérance ou par le président du Conseil de Surveillance.
L'associé commandité est représenté par son représentant légal ou par toute personne, actionnaire ou non, mandatée par lui.
Les assemblées sont présidées par la Gérance ou, à défaut par l'associé commandité ou, encore à défaut, par le président du Conseil de Surveillance.
Les assemblées générales ordinaires et extraordinaires, statuant dans les conditions prévues par la loi exercent leurs fonctions conformément à celle-ci.
Sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité, les actionnaires qui participent à l'assemblée par des moyens de télétransmission (visioconférence ou de télécommunication) permettant leur identification et garantissant leur participation effective.
Sauf pour la nomination et la révocation des membres du Conseil de Surveillance, la nomination et la révocation des Commissaires aux Comptes, la nomination et la révocation du ou des censeurs la distribution des dividendes de l'exercice et l'approbation des conventions soumises à autorisation, aucune décision des assemblées n'est valablement prise si elle n'est pas approuvée par écrit par l'associé commandité au plus tard à la clôture de l'assemblée ayant voté la décision en cause. La Gérance de la Société a tous pouvoirs pour constater cette approbation, qui doit être annexée au procèsverbal de l'assemblée concernée.
Le rapport spécial des Commissaires aux Comptes ne mentionne aucune convention de la nature de celles visées aux articles L.226-10 et suivants du Code de Commerce.
Le Conseil de Surveillance a constaté que la convention réglementée concernant le contrat de conseil en investissements conclu entre Altamir et Amboise Partners SA (ex-Apax Partners SA), en vigueur depuis 2006, est restée inchangée durant l'exercice écoulé (le fonctionnement de cette convention est détaillé au paragraphe 1.3.8 du présent document).
Le Conseil a réexaminé cette convention, lors de sa réunion du 9 mars 2021, et a conclu à l'intérêt de son maintien pour la société, ce dont les commissaires aux comptes ont été informés.
Cette convention réglementée est décrite dans le rapport spécial des Commissaires aux Comptes.
Lors de ses travaux, le Conseil n'a eu connaissance d'aucun conflit d'intérêt entre la Société, un membre du Conseil ou la Gérance.
À l'Assemblée Générale de la société Altamir,
En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l'intérêt pour la Société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l'occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d'autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l'article R.226-2 du Code de Commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l'article R.226-2 du Code de Commerce relatives à l'exécution, au cours de l'exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l'assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention autorisée et conclue au cours de l'exercice écoulé à soumettre à l'approbation de l'assemblée générale en application des dispositions de l'article L.226-10 du Code de Commerce.
En application de l'article L.226-10 et L.823-12 du Code de Commerce, nous vous signalons que la convention suivante n'a pas fait l'objet d'une autorisation préalable de votre conseil de surveillance.
Il nous appartient de vous communiquer les circonstances en raison desquelles la procédure d'autorisation n'a pas été suivie.
M. Maurice Tchenio, président-directeur général des sociétés Amboise Partners S.A. et Altamir Gérance, gérant de votre société.
Au cours de l'exercice, votre société a rassemblé certaines de ses participations de co-investissement dans un véhicule dédié visant à en simplifier la gestion. Ce véhicule a pris la forme d'un fonds professionnel de capital investissement (FPCI) et la gestion en a été confiée à la Société Amboise Partners S.A. Cette dernière facture en contrepartie de la gestion du FPCI une commission de gestion qui est donc indirectement payée par votre société.
Le montant annuel de la commission s'élève à 15 000€. Il est précisé que l'intégralité de la commission de gestion facturée par la société Amboise Partners S.A. sera déduite de la commission de gestion facturée par la gérance à la Société.
Motifs justifiant de l'intérêt de la convention pour la Société Votre conseil a motivé cette convention de la façon suivante : « L'intérêt de cette convention réside dans la très bonne connaissance par Amboise Partners du portefeuille de coinvestissement d'Altamir. »
Par omission, cette opération n'a pas fait l'objet d'un vote formel de votre conseil de surveillance.
Nous vous précisons que, lors de sa réunion du 9 mars 2021, votre conseil de surveillance a décidé d'autoriser a posteriori cette convention.
En application de l'article R.226-2 du Code de Commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l'assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé.
M. Maurice Tchenio, président-directeur général des sociétés Amboise Partners S.A. et Altamir Gérance, gérant de votre société.
La société Amboise Partners S.A. a conclu avec votre société, le 30 novembre 2006, un contrat de conseil en investissements, qui prévoit la fourniture par la société Amboise Partners S.A. à votre société des services résumés ci-après :
l Conseils relatifs aux opérations d'investissement et de désinvestissement des actifs de votre société, conformément à la politique d'investissement de cette dernière.
Ce contrat de conseil en investissements a été autorisé par le conseil de surveillance de votre société lors de sa réunion du 12 octobre 2006. Le conseil de surveillance a réexaminé l'intérêt économique de cette convention le 9 mars 2021 et s'est prononcé en faveur de son maintien.
Ce contrat est rémunéré par le versement d'une somme correspondant à 95 % du montant de la rémunération du gérant, prévue par les statuts, étant précisé que toute somme perçue par la société Amboise Partners S.A. dans le cadre de transactions concernant les actifs de votre société ou toute somme qui lui a été versée par les sociétés du portefeuille au titre de ce contrat vient réduire à due concurrence la rémunération due.
Ce contrat de conseil en investissements a été conclu pour une durée indéterminée. Toutefois, chacune des parties peut le résilier par anticipation et de plein droit si l'autre partie manque à l'une quelconque de ses obligations et n'y a pas remédié dans les trente jours à compter de la mise en demeure.
Pour l'exercice 2020, la rémunération de la société Amboise Partners S.A. a été facturée à hauteur de 8 312 433€ toutes taxes comprises.
Paris et Paris-La Défense, le 2 avril 2021 Les Commissaires aux Comptes
RSM Paris ERNST & YOUNG et Autres Ratana Lyvong Henri-Pierre Navas Marie Le Treut 4

| 5.1 Responsable du Document d'Enregistrement Universel RFA |
180 | 5.4 Référence à des comptes historiques |
183 |
|---|---|---|---|
| 5.5 Table de concordance | 184 | ||
| 5.2 Responsables du contrôle des comptes |
181 | 5.5.1 Document d'Enregistrement Universel |
184 |
| 5.5.2 Rapport financier annuel et rapport de la gérance |
187 | ||
| 5.3 Documents accessibles | |||
| au public | 182 | 5.6 Glossaire | 189 |
ALTAMIR Document d'Enregistrement Universel 2020 179
5
Maurice Tchenio, Président-Directeur Général de la Gérance.
J'atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent Document d'Enregistrement Universel sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d'omission de nature à en altérer la portée.
J'atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion dont la table de concordance figure au paragraphe 5.5.2 du présent document présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation et qu'il décrit les principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.
Paris, le 6 avril 2021,
Pour Altamir Gérance SA
Maurice Tchenio, Président-Directeur Général
EY (anciennement Ernst & Young et Autres), représentée par Mme Marie Le Treut et M. Henri-Pierre Navas,
1, place des Saisons, 92400 Courbevoie
Membre de la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de Versailles,
Commissaire aux Comptes de la Société renouvelé par l'assemblée générale mixte du 28 avril 2017, pour un mandat de six exercices expirant après l'assemblée générale à tenir dans l'année 2023 en vue de statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2022.
La société RSM Paris représentée par M. Ratana Lyvong,
26, rue Cambacérès, 75008 Paris
Membre de la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de Paris,
Commissaire aux Comptes renouvelé par l'assemblée générale ordinaire du 26 avril 2018, pour un mandat de six exercices expirant après l'assemblée générale à tenir dans l'année 2024 en vue de statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2023.
Pendant la durée de validité du Document d'Enregistrement Universel, les documents suivants peuvent être consultés suivant les modalités indiquées :
ALTAMIR Document d'Enregistrement Universel 2020 183
5
En application de l'article 19 du règlement européen 2017/2019, les éléments suivants sont inclus par référence dans le présent Document d'Enregistrement Universel :
Afin de faciliter la lecture du présent Document d'Enregistrement Universel, la table de concordance présentée ci-dessous permet d'identifier les principales informations requises par les annexes 1 et 2 du règlement européen délégué n° 2019/980 du 14 mars 2019 :
| Nouvelles références URD |
SECTIONS/RUBRIQUES | Référence | Pages |
|---|---|---|---|
| 1 | PERSONNES RESPONSABLES, INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, RAPPORTS D'EXPERTS ET APPROBATION DE L'AUTORITÉ COMPÉTENTE |
||
| 1.1 | Personnes responsables des informations | 5.1 | 180 |
| 1.2 | Attestation des responsables du document | 5.1 | 180 |
| 1.3 | Déclaration d'expert | N/A | |
| 1.4 | Autres attestations en cas d'informations provenant de tiers | N/A | |
| 1.5 | Déclaration relative à l'approbation du document | N/A | |
| 2 | CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES | ||
| 2.1 | Coordonnées | 5.2 | 181 |
| 2.2 | Changements | N/A | |
| 3 | FACTEURS DE RISQUES | ||
| 3.1 | Description des risques importants | 1.6 | 82 |
| 4 | INFORMATIONS CONCERNANT L'ÉMETTEUR | ||
| 4.1 | Raison sociale et nom commercial | 4.4 | 173 |
| 4.2 | Enregistrement au RCS et identifiant (LEI) | 4.4 | 173,174 |
| 4.3 | Date de constitution et durée | 4.4 | 173 |
| 4.4 | Siège social – forme juridique – législation applicable – site web – autres | 4.4 | 173 |
| 5 | APERÇU DES ACTIVITÉS | ||
| 5.1 | Principales activités | ||
| 5.1.1 | Nature des opérations et principales activités | Information sur les activités de la société |
52 |
| 5.1.2 | Nouveaux produits et/ou services | N/A | |
| 5.2 | Principaux marchés | 1.3.1 | 52 |
| 5.3 | Évènements importants | 1.4 | 70 |
| 5.4 | Stratégie et objectifs financiers et non financiers | 1.3.6 | 59 |
| 5.5 | Degré de dépendance | N/A | |
| 5.6 | Position concurrentielle | 1.3.1 | 52 |
| 5.7 | Investissements | ||
| 5.7.1 | Investissements importants réalisés | 1.2.4, 1.2.5 | 26, 51 |
| 5.7.2 | Investissements importants en cours ou engagements fermes | 1.4.2 | 70 |
| 5.7.3 | Coentreprises et participations significatives | N/A | |
| 5.7.4 | Impact environnemental de l'utilisation des immobilisations corporelles | N/A | |
| 6 | STRUCTURE ORGANISATIONNELLE | ||
| 6.1 | Description sommaire du groupe/Organigramme | 1.2.2 | 22 |
| 6.2 | Liste des filiales importantes | 3.5 | 158 |
| 7 | EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT | ||
| 7.1 | Situation financière | ||
| 7.1.1 | Exposé de l'évolution et résultat des activités | 1.4.1, 1.4.2 | 70 |
| 7.1.2 | Évolutions future et activités en matière de recherche et de développement | N/A |
| Nouvelles références |
|||
|---|---|---|---|
| URD | SECTIONS/RUBRIQUES | Référence | Pages |
| 7.2 | Résultats d'exploitation | 3.1 | 108 |
| 7.2.1 | Facteurs importants | 1.4 | 70 |
| 7.2.2 | Changements importants du chiffre d'affaires net ou des produits nets | N/A | |
| 8 | TRÉSORERIE ET CAPITAUX | ||
| 8.1 | Capitaux de l'émetteur | 4.1 | 160 |
| 8.2 | Flux de trésorerie | 3.1.5 | 111 |
| 8.3 | Besoins de financement et structure de financement | 3.1.6 | 114 |
| 8.4 | Restriction à l'utilisation des capitaux | N/A | |
| 8.5 | Sources de financement attendues | 1.3.4 | 57 |
| 9 | ENVIRONNEMENT RÉGLEMENTAIRE | ||
| 9.1 | Description de l'environnement réglementaire et des facteurs extérieurs influants |
N/A | |
| 10 | INFORMATIONS SUR LES TENDANCES | ||
| 10.1 | a) Principales tendances récentes | 1.4.5 | 72 |
| b) Changement significatif de performance financière du groupe depuis la clôture |
1.4.4 | 72 | |
| 10.2 | Élément susceptible d'influer sensiblement sur les perspectives | 1.4.4 | 72 |
| 11 | PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE | ||
| 11.1 | Prévision ou estimation du bénéfice en cours | N/A | |
| 11.2 | Principales hypothèses | 1.4.6 | 72 |
| 11.3 | Attestation sur la prévision ou l'estimation du bénéfice | N/A | |
| 12 | ORGANES D'ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE |
||
| 12.1 | Informations concernant les membres des organes d'administration et de direction de la société |
2.1 | 88 |
| 12.2 | Conflits d'intérêts | 2.1.2, 2.1.6 | 90, 98 |
| 13 | RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES | ||
| 13.1 | Rémunérations et avantages versés ou octroyés | 2.2 | 100 |
| 13.2 | Provisions pour retraite ou autres | N/A | |
| 14 | FONCTIONNEMENT DES ORGANES D'ADMINISTRATION ET DE DIRECTION | ||
| 14.1 | Durée des mandats | 2.1.5 | 96 |
| 14.2 | Contrats de service | 1.3.8 | 63 |
| 14.3 | Comités | 2.1.3 | 90 |
| 14.4 | Conformité aux règles du gouvernement d'entreprise | 2 | 88 |
| 14.5 | Incidences significatives potentielles et modifications futures de la gouvernance |
N/A | |
| 15 | SALARIÉS | ||
| 15.1 | Répartition des salariés | N/A | |
| 15.2 | Participations et stock-options | 4.1.3 | 162 |
| 15.3 | Accord de participation des salariés au capital | N/A | |
| 16 | PRINCIPAUX ACTIONNAIRES | ||
| 16.1 | Répartition du capital | 4.2.1 | 165 |
| 16.2 | Droits de vote différents | 4.2.1 | 165 |
| 16.3 | Contrôle de l'émetteur | 4.2.6 | 168 |
| 16.4 | Accord d'actionnaires | 4.2.5 | 168 |
| 17 | TRANSACTIONS AVEC DES PARTIES LIÉES | ||
| 17.1 | Détail des transactions | 4.5 | 176 |
| Nouvelles références URD |
SECTIONS/RUBRIQUES | Référence | Pages |
|---|---|---|---|
| 18 | INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT L'ACTIF ET LE PASSIF, LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L'ÉMETTEUR |
||
| 18.1 | Informations financières historiques | ||
| 18.1.1 | Informations financières historiques auditées | 3.1, 3.3 | 108-113, 139-141 |
| 18.1.2 | Changement de date de référence comptable | N/A | |
| 18.1.3 | Normes comptables | NOTE 3 | 116 |
| 18.1.4 | Changement de référentiel comptable | NOTE 2 | 115 |
| 18.1.5 | Contenu minimal des informations financières auditées | 3.1, 3.3 | 108-113 139-141 |
| 18.1.6 | États financiers consolidés | 3.1 | 108 |
| 18.1.7 | Date des dernières informations financières | Comptes annuels sociaux | 139 |
| Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels |
154 | ||
| Comptes annuels consolidés | 108 | ||
| Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés |
135 | ||
| 18.3.2 | Autres informations auditées | N/A | |
| 18.3.3 | Informations financières non auditées | N/A | |
| 18.4 | Informations financières pro forma | ||
| 18.4.1 | Modification significative des valeurs brutes | N/A | |
| 18.5 | Politique en matière de dividendes | ||
| 18.5.1 | Description | 1.1.6 | 18 |
| 18.5.2 | Montant du dividende par action | 1.1.6 | 18 |
| 18.6 | Procédures judiciaires et d'arbitrage | 2.1.6 | 97 |
| 18.6.1 | Procédures significatives | 2.1.6 | 97 |
| 18.7 | Changement significatif de la situation financière de l'émetteur | 1.4.7 | 73 |
| 18.7.1 | Changement significatif depuis la clôture | N/A | |
| 19 | INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES | ||
| 19.1 | Capital social | ||
| 19.1.1 | Montant du capital émis | 4.1.1 | 160 |
| 19.1.2 | Actions non représentatives du capital | N/A | |
| 19.1.3 | Actions autodétenues | 4.1.4 | 162 |
| 19.1.4 | Valeurs mobilières | N/A | |
| 19.1.5 | Conditions de droit d'acquisition et/ou toute obligation | N/A | |
| 19.1.6 | Option ou accord | N/A | |
| 19.1.7 | Historique du capital social | 4.1.2 | 161 |
| 19.2 | Acte constitutif et statuts | ||
| 19.2.1 | Inscription au registre et objet | 4.4 | 173 |
| 19.2.2 | Catégories d'actions existantes | 4.4 | 173 |
| 19.2.3 | Disposition impactant un changement de contrôle | N/A | |
| 20 | CONTRATS IMPORTANTS | ||
| 20.1 | Résumé de chaque contrat | N/A | |
| 21 | DOCUMENTS DISPONIBLES | ||
| 21.1 | Déclaration sur les documents consultables | 5.3 | 182 |
La table de concordance du rapport financier annuel et du rapport de gestion ci-dessous, qui comporte les principales rubriques exigées par le Code du Commerce, renvoie aux pages du présent Document d'Enregistrement Universel.
| Rubrique | Informations pour |
Paragraphes | Pages |
|---|---|---|---|
| 1. L'attestation du responsable | RFA | § 5.1 | 180 |
| 2. Comptes sociaux | RFA | § 3.3 | 139 |
| 3. Comptes consolidés | RFA | § 3.1 | 108 |
| 4. Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes sociaux | RFA | § 3.4 | 154 |
| 5. Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés | RFA | § 3.2 | 135 |
| 6. Rapport de gestion | |||
| 6.1. Informations sur l'activité de la Société | § 1.4 | 70 | |
| • Situation de la Société et du Groupe durant l'exercice écoulé, évolution prévisible et événements importants survenus depuis la clôture Art. L.232-1 II + V L.233-26 du Code de Commerce |
§ 1.4.2 | 70 | |
| • Activités et résultats de la Société et du Groupe par branche d'activité Art. L.233-6 du Code de Commerce |
§ 1.4.2 | 70 | |
| • Analyse objective et exhaustive de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière (notamment de la situation d'endettement) de la Société et du Groupe Art. L.225-100-1 du Code de Commerce |
RFA | § 1.4.2 | 70 |
| • Indicateurs clés de performance de nature financière et le cas échéant, de nature non financière de la Société et du Groupe Art. L.225-100-1 du Code de Commerce |
RFA | § 1.1 | 10 |
| • Principaux risques et incertitudes de la Société et du Groupe Art. L.225-100-1 du Code de Commerce |
RFA | § 1.6 | 82 |
| • Procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière de la Société et du Groupe Art. L.22-10-35 du Code de Commerce |
§ 1.5 | 79 | |
| • Objectif et politique de couverture des transactions pour lesquelles il est fait usage de la comptabilité de couverture de la Société et du Groupe • Exposition aux risques de prix, de crédit, de liquidité et de trésorerie de la Société et du Groupe • Utilisation d'instruments financiers de la Société et du Groupe Art. L.225-100-1 du Code de Commerce |
RFA | § 1.6 | 82 |
| • Risques financiers liés aux effets du changement climatique et présentation des mesures prises pour les réduire (stratégie bas carbone) de la Société et du Groupe Art. L.22-10-35 du Code de Commerce |
N/A | N/A | |
| • Activité en matière de recherche et développement de la Société et du Groupe Art. L.232-1 II + V ; art. L.233-26 du Code de Commerce |
N/A | N/A | |
| • Succursales Art. L.232-1 II + V du Code de Commerce |
N/A | N/A | |
| 6.2. Informations juridiques, financières et fiscales de la Société | |||
| • Répartition et évolution de l'actionnariat Art. L.233-13 du Code de Commerce |
§ 4.2.1 | 165 | |
| • Nom des sociétés contrôlées participant et part du capital de la société qu'elles détiennent Art. L.233-13 du Code de Commerce |
N/A | N/A | |
| • Prises de participation significatives de l'exercice dans des sociétés ayant leur siège social sur le territoire français Art. L.233-6 du Code de Commerce |
§ 1.4.12 | 78 | |
| • Participations croisées Art. R.233-19 du Code de Commerce |
N/A | N/A | |
| • Acquisition et cession par la Société de ses propres actions (rachat d'actions) Art. L.225-211 du Code de Commerce |
RFA | § 4.1.4 | 162 |
| • État de la participation des salariés au capital social Art. L.225-102 du Code de Commerce |
N/A | N/A | |
| • Ajustements des titres donnant accès au capital en cas d'opérations financières. Art. R.228-91 du Code de Commerce |
N/A | N/A |
| Informations | |||
|---|---|---|---|
| Rubrique | pour | Paragraphes | Pages |
| • Ajustements des titres donnant accès au capital et les stock-options en cas de rachats d'actions Art. R.228.90 et R.225-138 du Code de Commerce |
N/A | N/A | |
| • Dividendes mis en distribution au titre des trois exercices précédents Art. 243 bis du Code Général des Impôts |
§ 2.4.2 | 104 | |
| • Dépenses et charges non déductibles fiscalement Art. 223 quater du Code Général des Impôts |
N/A | N/A | |
| • Injonctions ou sanctions pécuniaires pour des pratiques anticoncurrentielles Art. L.464-2 I al. 5 du Code de Commerce |
N/A | N/A | |
| • Délai de paiement et décomposition du solde des dettes fournisseurs et clients Art. L.441-6-1, D.441-4 du Code de Commerce |
§ 1.4.10 | 77 | |
| • Montant des prêts interentreprises Art. L.511-6 du Code Monétaire et Financier |
N/A | N/A | |
| • Informations relatives à l'exploitation d'une installation SEVESO (art. L.515-8C de l'environnement) Art. L.225-102-4, L.225-102-5 du Code de Commerce |
N/A | N/A | |
| • Plan de vigilance Art. L.225-102-4, L.225-102.5 du Code de Commerce |
N/A | N/A | |
| 6.3. Informations portant sur les mandataires sociaux | |||
| • État récapitulatif des opérations sur titres des personnes exerçant des responsabilités dirigeants et des personnes étroitement liées Art. L.621-18-2 du Code Monétaire et Financier ; art. 223-26 du Règlement Général de l'AMF |
§ 4.2.3 | 167 | |
| 6.4. Informations RSE de la Société | § 1.3.11 | 65 | |
| • Prise en compte des conséquences sociales et environnementales de l'activité et des engagements sociétaux en faveur du développement durable, de l'économie circulaire et en faveur de la lutte contre les discriminations et de la promotion des diversités Art. L.225-102-1, al. 5 à 8, R.225-104, R.225-105 et R.225-105-2-II du Code de Commerce |
§ 1.3.11 | 65 |
| Rubrique | Paragraphes | Pages |
|---|---|---|
| Rapport sur les paiements aux gouvernements Art. L.225-102-3 du Code de Commerce |
N/A | N/A |
| Tableau des résultats de la Société au cours de chacun des cinq derniers exercices Art. R.225-102 du Code de Commerce |
§ 1.4.11 | 78 |
| Rapport sur le gouvernement d'entreprise Art. L.225-37-4 et L.22.-10-8 à L.22-10-11, L.226-10-1 et L.22-10-78 du Code de Commerce |
§ 2 | 88 |
L'Actif Net Réévalué est l'indicateur financier le plus pertinent pour appréhender l'activité de la Société. Il correspond aux capitaux propres en IFRS (comptes consolidés) de la Société, c'est-à-dire à la valeur totale de ses actifs moins son passif. Il est calculé en procédant à une évaluation des titres de participation sur la base des recommandations de l'International Private Equity Valuation Organisation (IPEV) et prend en compte aussi bien les plus-values latentes que les moins-values latentes.
L'ANR par action est la valeur des capitaux propres en IFRS (comptes consolidés) de la Société ramenée à une action ordinaire. Il est calculé en divisant les capitaux propres de la Société par le nombre total d'actions ordinaires en circulation. L'ANR par action est net de la quote-part revenant à l'associé commandité et aux titulaires d'actions B, ainsi que des provisions de carried des fonds dans lesquels la Société investit.
Les actions B sont des actions de préférence attribuées aux membres de l'équipe de gestion des fonds Apax et qui donnent droit à un intéressement à la performance appelé carried interest.
Action conférant les mêmes droits (droit de vote, droit préférentiel de souscription, droit aux dividendes…), de sorte que les droits de leurs titulaires sont proportionnels à la quotité du capital qu'ils détiennent.
Acquisition menée par une entreprise reprise en LBO destinée à constituer un groupe plus important, plus rentable grâce aux synergies mises en œuvre et donc avec une meilleure valorisation pour ses actionnaires lors de sa cession ultérieure.
Plan de développement stratégique de la Société sur trois à cinq ans avec plan d'action détaillé dans les domaines commerciaux, concurrence, produits, techniques, moyens de production, investissements, hommes, informatique, financiers, etc.
Un bon de souscription d'actions (BSA) émis par une société donne le droit de souscrire de nouvelles actions de cette société.
Le capital-développement est un segment du capitalinvestissement (au même titre que le capital-transmission/ LBO) dont le but est de financer des entreprises qui ont atteint une taille significative et sont bénéficiaires. L'investissement en fonds propres, généralement minoritaire, doit servir à financer le développement de l'entreprise.
Prise de participation en capital dans des entreprises généralement non cotées. Le capital-investissement est un soutien fondamental de l'entreprise non cotée tout au long de son existence. Il finance le démarrage (capital-risque), le développement (capital-développement), la transmission ou l'acquisition (LBO/capital-transmission) de l'entreprise.
Étape finale d'une opération avec la signature par l'ensemble des participants (dirigeants et investisseurs financiers) de la documentation juridique (pacte d'actionnaires notamment) et décaissement des fonds.
Intéressement à la performance revenant aux équipes des sociétés de gestion calculé sur la base des produits et des plus- values d'un fonds de capital-investissement (généralement 20 %).
Dans le cas d'Altamir, l'équipe de gestion perçoit statutairement 20 % des gains nets (le carried interest) qui se répartissent comme suit : 2 % pour l'associé commandité et 18 % pour les titulaires d'actions B qui sont les membres de l'équipe de gestion. Depuis la création d'Altamir, le carried interest est calculé sur la base du résultat net social retraité. Ce résultat prend en compte les plus-values réalisées et les moins-values latentes (dépréciation sur titres) mais ne prend pas en compte les plus-values latentes contrairement au résultat IFRS qui est utilisé pour établir l'Actif Net Réévalué (ANR).
Investissement direct dans une société aux côtés d'un fonds de Private Equity, dans des conditions de prix, de terme et de droit équivalentes.
Les actions de sociétés de Private Equity cotées se négocient souvent avec une décote sur l'ANR, c'est-à-dire à un cours de bourse inférieur à l'ANR par action. La décote est la différence entre le cours de l'action et l'ANR par action, exprimée en pourcentage de l'ANR.
Le dividende est la rémunération versée aux actionnaires en contrepartie de leur investissement au capital de l'entreprise. C'est la part des bénéfices distribuables qui, sur proposition du Conseil de Surveillance et décision de l'assemblée générale, est versée à chaque titulaire d'une action.
Ensemble des mesures d'analyse et de contrôle des informations permettant à l'investisseur en capital de fonder son jugement sur l'activité, la situation financière, les résultats, les perspectives de développement et l'organisation de l'entreprise qui fait l'objet d'un projet d'acquisition.
Earnings Before Interest and taxes, il représente le résultat avant intérêts et impôts, l'équivalent du résultat opérationnel.
Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortisation, il représente le résultat avant frais financiers, impôts, amortissements corporels et amortissement du goodwill, l'équivalent de l'excédent brut d'exploitation.
Effet multiplicateur de la rentabilité des capitaux propres résultant du recours au financement externe.
Le capital que chaque investisseur d'un fonds de Private Equity accepte d'engager sur la durée du fonds et qui sera appelé au fur et à mesure de la réalisation des investissements.
Environnement, Social, Gouvernance.
Une structure evergreen est une société d'investissement à durée indéterminée contrairement aux fonds de Private Equity (FPCI) qui ont en général une durée de vie de 10 ans.
Association professionnelle créée en 1984 qui regroupe la quasi-totalité des investisseurs en capital en France. Elle a pour mission d'assurer la promotion du capital-investissement et de participer à son développement en fédérant l'ensemble des acteurs de la place (www.franceinvest.eu).
Le FPCI (fonds professionnel de capital investissement) est la nouvelle dénomination de l'ancien FCPR (fonds commun de placement à risque). Le FPCI est un fonds d'investissement qui n'a pas de personnalité morale. Il est géré par une société de gestion, agréée par l'Autorité des marchés financiers (AMF), qui agit au nom et pour le compte du FPCI, le représente et l'engage. Ses actifs doivent être constitués, pour 50 % au moins, de titres qui ne sont pas admis aux négociations sur un marché.
Véhicule regroupant des investisseurs en vue de faire des investissements en capital-investissement et d'en partager les résultats.
Fonds de Private Equity dont l'activité principale consiste à investir dans d'autres fonds de Private Equity. Les investisseurs dans les fonds de fonds peuvent ainsi augmenter leur niveau de diversification.
Un fonds de Private Equity qui acquiert des participations majoritaires dans des sociétés établies.
Redevance payée chaque année au gestionnaire d'un fonds pour couvrir les coûts d'exploitation et d'administration du fonds, habituellement un pourcentage du montant souscrit dans le fonds.
Taux de rentabilité minimale accordée aux investisseurs d'un fonds de Private Equity en dessous duquel aucun intéressement à la performance n'est payé aux gestionnaires du fonds.
Dans le cas d'Altamir et de sa politique d'investissement mise en place en 2011, il est de 8 % pour les investissements réalisés au travers des fonds Apax, ainsi que pour les coinvestissements réalisés aux côtés de ces fonds.
Recommandations illustrant les meilleures pratiques en matière d'évaluation de portefeuille de capital-investissement.
L'introduction en bourse est une opération financière qui consiste pour une société à la mise en vente de ses titres de capital, ou actions, sur un marché boursier. Cette ouverture du capital au public permet de lever des capitaux, d'accroître sa notoriété et de faire appel aux marchés financiers en cas de besoin.
Un investissement dans une société existante du portefeuille.
Association professionnelle européenne des investisseurs en Private Equity, capital-risque et infrastructures (www. investeurope.eu).
La juste valeur (ou fair value) est une norme comptable consistant à valoriser les actifs et les passifs sur la base d'une estimation de leur valeur de marché.
Structure d'investissement fiscalement transparente, principalement utilisée par les gestionnaires anglo-saxons et dont la durée de vie est en général de 10 ans. Le LP est géré par une société de gestion indépendante, le General Partner (GP). Il a pour investisseurs des Limited Partners (LPs) qui ont une responsabilité limitée et ne sont pas impliqués dans la gestion du fonds au jour le jour, mais reçoivent régulièrement des rapports détaillés sur les participations du fonds.
Acquisition d'une entreprise par des investisseurs en capital, associés aux dirigeants de l'entreprise achetée, dans le cadre d'un montage financier comportant une proportion plus ou moins importante de dette (effet de levier) et dont le remboursement est prévu par un prélèvement sur les cashflows futurs.
Last Twelve Months. S'utilise pour un indicateur financier qui porte sur les 12 derniers mois.
Mesure la performance des capitaux investis mais ne fait pas intervenir le facteur temps à la différence du TRI et est donc très complémentaire de celui-ci pour apprécier la qualité de la performance réalisée par les investisseurs en capitaux.
Le rapport entre la dette et l'Ebitda de l'entreprise.
Le rapport entre la valorisation de l'entreprise et son Ebitda.
NAV TR (ANR Total Return) mesure la performance de l'ANR dividende inclus ; elle est calculée en faisant l'hypothèse que le dividende versé est réinvesti dans la société.
Une plus-value (ou gain en capital) de même qu'une moinsvalue (perte de valeur à la revente) est la différence positive ou négative entre le montant de la cession d'un titre et son prix d'acquisition.
Prise de participation en capital dans des entreprises généralement non cotées. Le capital-investissement est un soutien fondamental de l'entreprise non cotée tout au long de son existence. Il finance le démarrage (capital-risque), le développement (capital-développement), la transmission ou l'acquisition (LBO/capital-transmission) de l'entreprise.
Opération qui consiste à racheter la totalité des actions d'une société cotée avec l'intention de la retirer de la cote.
Opération qui consiste à modifier la structure d'endettement d'une entreprise, le plus souvent pour augmenter le niveau de la dette et réduire les fonds propres, de manière à faire remonter une partie de leur mise aux investisseurs en Private Equity.
Le dividende annuel perçu par action, exprimé en pourcentage du cours de bourse.
La société en commandite par actions permet une dissociation complète de la gestion et de la détention du capital dans l'entreprise. En effet, la SCA est une société dont le capital est divisé en actions, mais qui comprend deux catégories d'associés :
sont choisis généralement le ou les gérants de la société, les actionnaires commanditaires ne pouvant devenir gérants.
Ce sont les statuts qui définissent les modalités de désignation des gérants actuels et futurs. Le ou les gérants sont investis des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la société. Ils ne peuvent être révoqués que dans les conditions prévues dans les statuts.
Altamir a opté dès l'origine pour le statut de SCR qui lui confère un cadre juridique et fiscal spécifique, adapté à son objet social qui est la gestion d'un portefeuille de valeurs mobilières. Le statut de SCR impose certaines contraintes dont les principales sont les suivantes :
En contrepartie des contraintes liées à ce statut, la société de capital-risque bénéficie d'un régime fiscal avantageux. De même, les actionnaires des SCR bénéficient sous certaines conditions d'un régime fiscal de faveur.
Cession d'un investissement via la vente à un acquéreur stratégique, à un investisseur financier ou via une introduction en bourse.
Création d'une entreprise nouvelle, une entité juridiquement et financièrement indépendante de son groupe d'origine.
Mesure le taux de rendement annualisé des capitaux investis. Il est utilisé pour mesurer la performance des opérations de capital-investissement.
Le TSR correspond au taux de rentabilité d'une action sur une période donnée et intègre les dividendes reçus et la plusvalue réalisée.
Différence positive entre le prix de cession d'un investissement et le montant auquel il était valorisé par le gestionnaire du fonds avant la cession.
La valeur d'une entreprise (Enterprise Value ou EV) correspond à la valeur de marché de l'outil industriel et commercial. Elle est égale à la somme de la valeur de marché des capitaux propres (capitalisation boursière si l'entreprise est cotée) et de la valeur de marché de l'endettement net.
Conception et réalisation : SEITOSEI Crédits photographiques : iStock, Serge Verglas, tous droits réservés.
Document imprimé en France sur papier issu de forêts gérées durablement.



1, rue Paul Cézanne - 75008 Paris Tél. : 01 53 65 01 00 - Email : [email protected] www.altamir.fr
Société en Commandite par Actions RCS Paris B 390 965 895
Building tools?
Free accounts include 100 API calls/year for testing.
Have a question? We'll get back to you promptly.