Earnings Release • Mar 30, 2010
Earnings Release
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Inédite et profonde, la crise mondiale a fortement impacté Wendel tout au long de l'année de 2009 ainsi que l'ensemble de ses filiales et participations. Pour autant, l'année a révélé de belles réussites opérationnelles : Bureau Veritas a crû et a amélioré ses marges ; Saint-Gobain a accentué, avec succès, ses plans d'économies ; Legrand a maintenu sa marge opérationnelle à un niveau remarquable qui constitue un nouveau plancher, très supérieur à celui des bas de cycle précédents ; Stallergenes a réalisé une croissance de son résultat net pour la 9ème année consécutive et s'est assuré de nouveaux relais de croissance majeurs. Tout en s'adaptant de manière très réactive à la conjoncture, Materis et Stahl ont transformé avec succès leurs structures financières et Deutsch est sur la même voie.
Frédéric Lemoine, Président du Directoire, a déclaré :
« La bonne nouvelle émane de la qualité des performances des filiales et participations de Wendel qui traversent la crise de façon remarquable et dont les résultats valident notre stratégie d'investir dans des sociétés leaders. En outre, depuis la nomination il y a un an d'un nouveau Directoire, Wendel a franchi des étapes décisives et engagé une nouvelle dynamique. Comme nous l'avions annoncé en mai 2009, le résultat net de Wendel fait cependant apparaitre une perte importante liée aux effets conjugués de la perte technique de dilution sur les titres Saint-Gobain et de la crise économique et financière. Pour autant, grâce à la restructuration réussie de sa dette et de celle de ses filiales non cotées ainsi qu'à la réalisation de plus-values importantes, le Groupe s'est doté de marges de manœuvre financières qui lui donnent du temps pour soutenir et développer ses participations, en cohérence avec sa stratégie d'investisseur de long terme. Wendel poursuivra ainsi une politique d'investissement active et sélective, directement ou à travers ses filiales, dans la croissance à long terme d'entreprises portées par l'innovation et l'exposition aux pays émergents. »
| (en millions d'euros) | 2008 | 2009 |
|---|---|---|
| Filiales consolidées | 934.7 | 537,2 |
| Financement, frais généraux et impôts | (415.5) | (384, 3) |
| Résultat net des activités (1) | 519.2 | 152,9 |
| Dont Résultat net des activités (1) part du groupe | 395.3 | 6, 4 |
| Résultat non récurrent (2) | (292.0) | (961,7) |
| Résultat net total | 227,2 | (808, 8) |
| Dont Résultat net part du groupe | 158.1 | (918, 3) |
| (en millions d'euros) | 2008 | 2009 |
|---|---|---|
| Bureau Veritas | 241,8 | 278,5 |
| Materis | 33,0 | 0,1 |
| Deutsch | 31,7 | (8,2) |
| Stallergenes | 19,0 | 22,2 |
| Editis | (5, 3) | $\overline{\phantom{m}}$ |
| Oranje-Nassau | 78,0 | 13,8 |
| Saint-Gobain | 398.3 | 115.0 |
| Legrand | 138,2 | 115,7 |
| Stahl | (0, 1) | 0,0 |
| Total contribution des sociétés | 934.7 | 537,2 |
| Frais généraux | (39, 3) | (43, 4) |
| Amortissements, provisions et charges de stock-options | (4,0) | (1,6) |
| Sous-total | (43, 3) | (45, 0) |
| Management fees | 2,2 | (0,2) |
| Total Frais généraux | (41, 1) | (45, 2) |
| Frais financiers nets | (75, 4) | (117,1) |
| Coûts de financement liés à Saint-Gobain (2) | (298, 9) | (222, 1) |
| Total Frais Financiers | (374, 3) | (339,1) |
| Résultat net des activités (1) | 519.2 | 152,9 |
| dont part du groupe (1) | 395,3 | 6,4 |
Le Conseil de surveillance, réuni le 29 mars 2010, a examiné les comptes individuels et consolidés de Wendel tels qu'arrêtés par le Directoire. Ces comptes ont été audités avant leur publication.
Le chiffre d'affaires consolidé du Groupe est en baisse limitée à 4 865 M€ (-3,4%), notamment grâce aux bonnes performances de Bureau Veritas et de Stallergenes. Les sociétés mises en équivalence ont, quant à elle, connu des baisses de chiffre d'affaires marquées (détails en annexe 1).
La contribution économique de l'ensemble des entreprises du Groupe est de 537,2 M€, en retrait de -42,5% par rapport à 2008. Les contributions au résultat de Wendel de Bureau Veritas et de Stallergenes affichent des progressions de respectivement +15,2% et +16,8%. Les contributions des sociétés positionnées dans les différents secteurs de la construction (Materis, Saint-Gobain, Legrand), et celles de Deutsch et de Stahl sont en fort retrait. Dans ce contexte, l'ensemble des charges liées à la structure financière et au fonctionnement sont restées sous contrôle à 384,3 M€, à un niveau légèrement inférieur à celui de l'année précédente (415,5 M€). Au total, le résultat net des activités est de 152,9 M€ et le résultat net des activités part du Groupe est de 6,4 M€.
Le résultat non récurrent est de -961,7 M€. Il comprend des éléments positifs tels 626 M€ de plusvalues de cession (notamment cessions des activités pétrolières et gazières d'Oranje-Nassau, et de blocs d'actions Bureau Veritas et Legrand). Il est affecté d'autre part par -1 007 M€ d'impact net lié à l'ajustement de la valeur des titres Saint-Gobain au bilan consolidé de Wendel (comprenant des pertes de dilution pour -782,2 M€, des dépréciations d'actifs pour - 290,2 M€ et le produit de cession de BSA pour +65,5 M€) ainsi que par -225 M€ liés à l'ajustement de la valeur des protections. Il comprend également les charges liées aux allocations d'écarts d'acquisition pour -172 M€, les autres dépréciations et ajustements à la valeur de marché pour -140 M€ et enfin les autres éléments non récurrents pour -44 M€.
Malgré le ralentissement en fin d'année, le chiffre d'affaires de l'exercice 2009 est en progression de +3,9% à 2 647,8 M€. La croissance organique s'élève à +1,9% sur l'année (dont +6,0% au 1er semestre et -1,8% au 2nd semestre). Dans un contexte de récession mondiale, les activités ont globalement bien résisté, grâce à leur caractère récurrent et à la poursuite de la croissance dans les économies émergentes dans lesquelles Bureau Veritas réalise désormais 42% de son chiffre d'affaires.
Le résultat net ajusté part du Groupe 2009 s'établit à 273,5 M€, en hausse de +18,2% par rapport à 2008.
La marge opérationnelle ajustée a augmenté de 120 points de base, pour atteindre 16,4% en 2009 (contre 15,2% en 2008). Cette progression a été constatée sur l'ensemble de l'année, traduisant l'amélioration des processus opérationnels, principalement dans les divisions Biens de Consommation, Industrie et Certification, l'impact des programmes de contrôle des coûts sur l'ensemble des opérations de Bureau Veritas et la capacité d'adaptation de l'organisation face à un ralentissement plus marqué dans certaines divisions et certains pays.
Le cash-flow libre s'est élevé à 310,1 M€ en 2009, soit une progression de +63,8% par rapport à 2008. Cette forte augmentation combinée au ralentissement de la politique d'acquisition a permis à Bureau Veritas de réduire son endettement financier net de 228,4 M€, à 679,3 M€ contre 907,7 M€ au 31 décembre 2008.
Pour 2010, Bureau Veritas anticipe un retour progressif à la croissance organique au cours de la seconde partie de l'exercice dès lors que les activités des divisions cycliques (Hygiène, Sécurité & Environnement ; Construction ; Mines et Minéraux) auront cessé de décroître. Bureau Veritas se donne pour objectif de maintenir le niveau de la marge opérationnelle sur l'ensemble de l'exercice 2010. Par ailleurs, la forte génération de trésorerie sera utilisée pour relancer activement sa stratégie de croissance externe.
Le Conseil d'administration de Bureau Veritas a décidé de proposer à l'Assemblée générale du 1er juin 2010 un dividende de 0,84€ par action, en hausse de 17%.
(Mise en équivalence)
Le chiffre d'affaires consolidé de Saint-Gobain s'élève à 37 786 M€, en retrait de -13,7%. La croissance interne ressort à -13,2% sur l'ensemble de l'année.
Au 2nd semestre, la croissance interne ressort à -10,8%, en amélioration par rapport au 1er semestre. Le résultat d'exploitation, en baisse de -39,3% à 2 216 M€, a bénéficié d'une nette amélioration d'un semestre sur l'autre (+38%), tout comme la marge d'exploitation, qui s'élève à 6,7% du chiffre d'affaires au 2nd semestre contre 5,0% au 1er semestre, grâce notamment aux économies de coûts réalisées.
Les plans d'actions menés par Saint-Gobain en 2009 ont porté leurs fruits :
Le résultat net courant part du Groupe s'établit à 617 M€ sur l'année, après s'être redressé au 2nd semestre de +94%.
Saint-Gobain s'attend à une année 2010 globalement meilleure que 2009. Dans la continuité de son plan d'actions 2009, le Groupe va continuer à optimiser ses prix de vente et a pour objectif de réaliser 200 M€ d'économies additionnelles, portant à 600 M€ le montant des économies prévues en 2010 par rapport à 2009. Ceci devrait permettre une forte croissance de ses résultats et de ses marges d'exploitation. En parallèle, Saint-Gobain continuera à mener une stratégie de développement volontaire avec comme priorité les pays émergents, l'efficacité énergétique et le solaire.
Le Conseil d'administration a exprimé le souhait unanime de réunifier les fonctions de Président et de Directeur général de Saint-Gobain. Il se propose, sous réserve de la réélection de Pierre-André de Chalendar à son mandat d'administrateur lors de l'Assemblée générale qui se tiendra le 3 juin 2010, de nommer celui-ci Président-directeur général de Saint-Gobain.
Wendel se réjouit des relations confiantes qui ont pu se renforcer tout au long des douze derniers mois avec le groupe Saint-Gobain et continuera d'apporter sa contribution au Conseil d'administration. Frédéric Lemoine ayant rejoint récemment le Comité des comptes, Wendel est désormais représenté dans les 3 comités spécialisés du Conseil.
Le Conseil d'administration de Saint-Gobain a décidé, lors de sa réunion du 25 février, de proposer à l'Assemblée générale du 3 juin 2010 de distribuer un dividende de 1€ par action (en numéraire ou en titres), inchangé par rapport à 2008.
Le chiffre d'affaires de Legrand pour 2009 s'élève à 3 577,5 M€, en retrait de -13,9% à structure et taux de change constants par rapport à 2008.
Le résultat opérationnel ajusté récurrent est en recul de -15,6% à 629,5 M€. La marge opérationnelle ajustée récurrente s'établit à 17,6% des ventes, presque stable comparée à celle de 2008 (17,7%). Cette quasi-stabilité résulte de l'adaptation continue des dépenses de Legrand à l'évolution de ses ventes : les coûts de production cumulés aux frais administratifs et commerciaux ont été réduits de -15,3% en 2009 à structure et taux de change constants. Les investissements en innovation se sont poursuivis en 2009 avec un rythme soutenu de sorties de nouveaux produits et un niveau de R&D nette qui a augmenté en proportion du chiffre d'affaires, passant de 4,4% en 2008 à 4,8% en 2009.
Le résultat net part du Groupe s'établit à 289,8 M€ en 2009 contre 349,9 M€ en 2008.
En hausse de 225 M€ à 655 M€, le cash flow libre s'élève à un niveau exceptionnel de 18,3% du chiffre d'affaires qui résulte du bon niveau de marge, de la forte réduction du besoin en fonds de roulement (BFR) et d'une bonne maîtrise des investissements industriels nets des produits de cession.
En 2009, Legrand a renforcé sa structure financière avec une dette nette en baisse de 522 M€ à 1,3 Md€. Ainsi, Legrand dispose des moyens pour financer la poursuite de sa politique de croissance externe, un élément essentiel de son modèle économique.
Pour 2010, Legrand anticipe un retour à la croissance du chiffre d'affaires au cours de l'exercice, grâce notamment à la reprise dans les pays émergents (30% du chiffre d'affaires consolidé). Dans ces conditions, Legrand considère le niveau de marge opérationnelle ajustée atteint en 2009 comme un nouveau plancher, très supérieur à celui des bas de cycle précédents.
A plus long terme, Legrand a fait le choix de poursuivre ses efforts d'innovation pour répondre à l'accélération de trois besoins fondamentaux dans les bâtiments neufs et existants : réduire les consommations d'énergie et développer l'utilisation d'énergies renouvelables, répondre aux attentes universelles en termes de communication et d'interconnexion et prendre en compte le vieillissement de la population mondiale.
Le Conseil d'administration de Legrand proposera à l'approbation de l'Assemblée générale du 27 mai 2010 le versement d'un dividende de 0,7€ par action, identique à celui de l'exercice précédent.
Le chiffre d'affaires 2009, en hausse de +13% par rapport à 2008 à 192,8 M€, a dépassé les objectifs. Cette croissance a été principalement générée par les marchés de l'Europe du Nord et la voie sublinguale (qui représente plus de 85% des ventes 2009) alors que les marchés de l'Europe du Sud ont connu un regain d'activité encourageant au quatrième trimestre.
Les résultats sur l'ensemble de l'année sont en nette progression. La marge opérationnelle s'établit à 16,7% du chiffre d'affaires et la marge nette à 11,5%, à comparer respectivement à 16,5% et 11,1% en 2008. La croissance de 28,9% des dépenses de R&D nette marque la poursuite de la dynamique de développement des comprimés de désensibilisation.
Dans un contexte d'investissement soutenu, le cash flow libre, à 17,5 M€, est multiplié par 3,7 par rapport à celui de 2008. La réduction du BFR, associée à la qualité des performances opérationnelles en 2009, permet à Stallergenes, pour la première fois en 10 ans, de clôturer l'année avec une trésorerie nette positive (4,9 M€).
Malgré le contexte économique difficile, Stallergenes envisage pour 2010 une nouvelle progression de son activité, supérieure à 8%, et de ses marges. L'aboutissement de la procédure de reconnaissance mutuelle du 27 novembre 2009 par une autorisation de mise sur le marché d'Oralair®
dans 22 pays d'Europe, fournira un relais de croissance essentiel pour Stallergenes à court et moyen termes.
Le Conseil d'administration de Stallergenes proposera à l'approbation de l'Assemblée générale du 28 mai 2010 la distribution d'un dividende de 0,55€ par action, en hausse de +22% par rapport à l'exercice précédent.
En 2009, Materis, un des leaders mondiaux de la chimie de spécialités pour la construction, a réalisé un chiffre d'affaires de 1 703,5 M€, en baisse de -8,7%. Materis a connu au cours du 2nd semestre une amélioration de son activité mois après mois et a ainsi contenu la baisse de sa croissance organique à -5,5%, à comparer à une baisse de -10,9% au 1er semestre.
Le résultat opérationnel ajusté ressort à 184,9 M€, en baisse de -13,9% ; la marge opérationnelle s'établit à 10,9% du chiffre d'affaires (contre 11,5% en 2008). La rentabilité opérationnelle a été préservée grâce à la mise en œuvre de plans d'adaptation significatifs et efficaces. Ainsi, sur l'année, Materis a tiré bénéfice de l'optimisation de sa gamme de prix et de l'amélioration de son offre produits, conjuguées à des réductions de coûts (-60 M€).
Le succès de la restructuration de sa dette soutenue par Wendel et par les 650 investisseurs managers de Materis (réinvestissement de 45 M€) a permis à la Société de restructurer avec succès sa dette bancaire, de sécuriser sa trésorerie jusqu'en 2013, d'ajuster ses covenants bancaires au contexte économique et de disposer d'une ligne de financement complémentaire de 100 M€. La dette financière nette de Materis est ainsi en légère baisse à 1 757 M€, grâce à une génération de trésorerie solide dans un contexte de marché dégradé et malgré l'impact des frais liés à la renégociation bancaire. Materis a également poursuivi une gestion active de son besoin en fonds de roulement dont les effets devraient perdurer en 2010.
En 2009, Deutsch, spécialiste mondial des connecteurs de haute performance, a enregistré un chiffre d'affaires de 446,6 M\$, en baisse de -32,3% par rapport à 2008. A périmètre constant, la baisse d'activité est particulièrement marquée pour l'activité industrielle pénalisée par son exposition au marché américain des camions (-49,7%, hors LADD, distributeur de la division industrielle de Deutsch aux Etats-Unis). Elle a été moindre pour les activités aéronautique et transport (-18,4%). L'activité offshore affiche une bonne résistance, avec une croissance organique de + 6%. Sur le 4ème trimestre 2009, Deutsch enregistre un redémarrage progressif de son activité (-14,5% contre -35,2% sur les neuf premiers mois de l'année).
Pour l'année, le résultat opérationnel ajusté baisse de -60% pour atteindre 51,4 M\$. La marge opérationnelle s'établit à 11,5% du chiffre d'affaires, contre 19,6% en 2008.
Durement touché par la crise, Deutsch a accentué ses efforts d'adaptation et accéléré la mise en place de plans de restructuration drastiques (réduction du temps de travail et fermeture de trois sites de production). Deutsch a ainsi doublé les économies de coûts initialement prévues : 33 M\$ dans l'activité industrielle et 22 M\$ dans l'activité aéronautique. Dans cet environnement économique dégradé, Deutsch a également mis l'accent sur la génération de trésorerie sans toutefois réduire ses investissements de R&D. La gestion active du besoin en fonds de roulement, en baisse de -59 M\$ sur 2009, la rationalisation des investissements, limités à 16 M\$, ainsi que les économies de coûts substantielles ont compensé la baisse de la marge opérationnelle et permis de réduire l'endettement net de Deutsch de -18 M\$ par rapport à 2008. La dette nette atteint 696 M\$ fin 2009.
Dans un environnement économique qui reste marqué par un manque de visibilité, Deutsch poursuit ses plans d'actions afin de préserver sa rentabilité et renforcer sa génération de trésorerie.
Le chiffre d'affaires du leader mondial des produits de finition pour le cuir et des revêtements de haute performance s'élève à 253,5 M€ en 2009, en repli de -14,2% par rapport à 2008. Un point bas a été atteint au 1er trimestre 2009 avec une forte dégradation des volumes dans toutes les activités, accentuée par des effets de déstockage dans les secteurs de l'automobile, de l'ameublement, de la chaussure et de la maroquinerie. A partir du 2nd trimestre 2009, Stahl a connu une amélioration progressive de ses ventes soutenue par des gains de part de marché et le redressement des marchés sous-jacents, conduisant à un retour à une croissance organique soutenue au cours du 2nd semestre à +10,7% contre -33,2% au 1er semestre.
Le résultat opérationnel ajusté de 30,1 M€ est en baisse de -23%. La marge opérationnelle ressort à 11,9% (contre 13,2% en 2008). Cette bonne résistance résulte d'une maîtrise efficace des prix de vente et d'un plan de réduction des frais fixes (rationalisation des capacités industrielles et fermeture de sites de production).
La dette financière nette de Stahl s'élève à 335 M€ fin 2009 (avant restructuration financière) contre 317 M€ fin 2008.
Priorité de l'année 2009, le renforcement de la flexibilité financière s'est traduit en premier lieu par la réduction de la dette financière de -1 138 M€ par rapport au point haut de mars 2009.
Par ailleurs, le Groupe a allongé de plus d'un an et demi l'ensemble de sa dette bancaire avec appels de marge pour le financement de la participation Saint-Gobain, la maturité moyenne de cette dette étant dorénavant de 4 ans et demi. Au 31 décembre 2009, elle s'élève au total à 2 986 M€, en baisse de -478 M€.
De plus, la dette sans appel de marge a été réduite de -547 M€ et s'établit au 31 décembre 2009 à 1 548 M€.
Enfin, Wendel a poursuivi l'optimisation de sa dette obligataire. Elle a ainsi procédé à une opération d'échange partiel de sa souche 2011 en obligations 2014 (pour 113 M€ de nominal 2011), assortie d'une émission de 174 M€ d'obligations à échéance 2014. Wendel a également racheté puis annulé une partie de la souche 2011. Au 31 décembre 2009, la dette obligataire s'élève à 2 666 M€. Wendel a poursuivi début 2010 sa stratégie d'optimisation en rachetant et annulant 70 M€ d'obligations échéance février 2011, dont le montant est désormais de 396 M€.
Au 31 décembre 2009, la trésorerie de Wendel s'élève à 2 179 M€. Au cours de l'exercice 2009, le Groupe a multiplié par 1,6 sa trésorerie libre de tout nantissement qui s'élève à 1 496 M€ au 31 décembre. Wendel dispose par ailleurs de 2 100 M€ de lignes de crédit non utilisées.
Parallèlement, actionnaire actif, Wendel a cédé certains actifs pour 1 059 M€, réalisant ainsi 626 M€ de plus-values.
A la suite des cessions annoncées le 3 décembre 2009, Wendel a poursuivi son programme de cession de protections sur la participation Saint-Gobain. Au total, Wendel a vendu 10,1 millions de puts, soit 31% de sa position de protection nette. Le produit de cession, d'un montant de 193,5 M€, a été affecté au remboursement de 547 M€ de dettes bancaires sans appel de marge. Au 31 décembre 2009, 75% des actions Saint-Gobain étaient exposées aux variations de cours, ce qui est toujours le cas.
La crise économique a rendu nécessaire la restructuration de la dette financière qui avait été contractée en 2006 lors de l'acquisition de Stahl, Deutsch et Materis au vu des plans de développement prévus à l'époque. Ce programme a été mené avec succès en 2009 avec le soutien actif de Wendel et il touche à sa fin.
* % déterminés sur la base des montants investis en capital et prêts d'actionnaires.
L'actif net réévalué s'élève à 56,9 € par action au 23 mars 2010 (détails en annexe 2 ci-après), soit un doublement par rapport à 28€ au 31 décembre 2008. La décote sur l'ANR s'élève à 24,5% au 23 mars 2010.
La méthodologie de calcul a été précisée le 31 août 2009 et demeure inchangée. Elle est par ailleurs conforme aux recommandations de l'European Venture Capital Association.
Compte tenu du renforcement de la situation financière et des perspectives du Groupe, le Directoire a décidé, après autorisation du Conseil de surveillance, de proposer à la prochaine Assemblée générale du 4 juin 2010 le maintien du dividende à 1 euro par action.
Les filiales et participations du Groupe ont toutes démontré des capacités de résistance exceptionnelles à la crise qui leur ont permis de tenir ou de dépasser les engagements rigoureux de leurs plans d'actions. Elles l'ont fait en préservant leurs potentiels de croissance et d'innovation et se trouvent ainsi renforcées et idéalement positionnées pour tirer parti de la reprise.
Dans un environnement économique encore difficile en 2010, les sociétés de Groupe restent prudentes dans les économies développées. Cependant, toutes celles ayant connu des ralentissements d'activité en 2009 anticipent des perspectives de reprise de leur activité dans le courant de l'année 2010, essentiellement au cours du 2nd semestre. Elles poursuivent par ailleurs avec détermination leur développement dans les pays émergents, associés à des plans d'adaptation continus dans les pays matures.
Tout en conservant une gestion prudente de ses actifs et de sa structure financière et en les adaptant à l'évolution de la conjoncture économique et boursière, Wendel entend poursuivre sur la période 2010-2013 sa stratégie de création de valeur à travers cinq leviers :
La composition du Conseil de Surveillance va évoluer en 2010.
Seront ainsi soumises au vote des actionnaires lors de la prochaine Assemblée Générale :
Madame Béatrice Dautresme, administrateur indépendant, n'a pas souhaité solliciter le renouvellement de son mandat qui vient à expiration cette année.
Les documents relatifs à la présentation des résultats annuels, à l'ANR et aux états financiers sont disponibles sur le site internet du Groupe à partir du 30 mars 2010 (wendelgroup.com).
Wendel est l'une des toute premières sociétés d'investissement cotées en Europe. Elle investit en France et à l'étranger, dans des sociétés leaders dans leur secteur : Bureau Veritas, Legrand, Saint-Gobain, Materis, Deutsch, Stallergenes, Oranje-Nassau et Stahl, dans lesquelles elle joue un rôle actif d'actionnaire industriel. Elle met en œuvre des stratégies de développement à long terme qui consistent à amplifier la croissance et la rentabilité de sociétés afin d'accroître leurs positions de leader.
Le chiffre d'affaires consolidé de Wendel s'est élevé à 4,9 Mds€ en 2009. Wendel est cotée sur l'Eurolist d'Euronext Paris. Notation attribuée par Standard & Poor's : Long terme, BB, perspective négative – Court terme, B depuis le 12 février 2009.
Anne-Lise BAPST : + 33 (0) 1 42 85 63 24 Laurent MARIE : + 33 (0)1 42 85 91 31 [email protected] [email protected]
Christèle LION : + 33 (0) 1 42 85 91 27 Olivier ALLOT : + 33 (0) 1 42 85 63 73 [email protected] [email protected]
| en millions d'euros) | 2008 | 2009 | Variation | Croissance organique |
|---|---|---|---|---|
| Bureau Veritas | 2549.4 | 2647,8 | 3,9% | 1,9% |
| Deutsch | 451.6 | 321,3 | $-28,8%$ | $-30,7%$ |
| Materis | 1866,5 | 1703,5 | $-8,7%$ | $-8,3%$ |
| Stallergenes | 170.9 | 192.8 | 12.8% | 12% |
| Chiffre d'affaires consolidé | 5038,4 | 4865,5 | $-3,4%$ | $-4,5%$ |
| (en millions d'euros) | 2008 | 2009 | Variation | Croissance organique |
|---|---|---|---|---|
| Legrand | 4 202,4 | 3577.5 | $-14.9%$ | $-13.9%$ |
| Saint-Gobain | 43 800,0 | 37786,0 | $-13,7%$ | $-13,2%$ |
| Stahl | 295.6 | 253,5 | $-14.2%$ | $-13.7%$ |
| (en millions d'euros) | 23/03/2010 | ||
|---|---|---|---|
| Participations cotées par société · Saint-Gobain - Bureau Veritas - Legrand - Stallergenes |
Nombre de titres 89.8 millions 56.3 millions 65.6 millions 6.1 millions |
$Cours$ (1) 35,59€ 38,34€ 23,71€ 58,51€ |
7 2 6 6 3 1 9 7 2 1 5 8 1555 356 |
| Participations non cotées (Deutsch, Materis, Stahl et VGG / AVR) Autres actifs et passifs de Wendel et holdings (2) |
377 30 |
||
| Trésorerie et placements financiers (3) | 1954 | ||
| Actif Brut Réévalué | 9627 | ||
| Dette obligataire Wendel | (2651) | ||
| Dette bancaire liée au financement Saint-Gobain | (4559) | ||
| Valeur nette des protections liées au financement Saint-Gobain (4) | 454 | ||
| Actif Net Réévalué | 2872 | ||
| Nombre d'actions | 50 436 175 | ||
| Actif Net Réévalué par action | 56,9€ | ||
| Moyenne des 20 derniers cours de bourse de Wendel | 43,0€ | ||
| Prime (Décote) sur l'ANR | $(24,5)\%$ |
| 2009 | Contribution des sociétés |
Holdings | Total Opérations |
|---|---|---|---|
| Résultat net récurrent des activités | |||
| Résultat opérationnel | 685,2 | (49,7) | 635,6 |
| Résultat financier | (256,6) | (334,5) | (591,1) |
| Charges d'impôt | (138,2) | (0,1) | (138,3) |
| Quote‐part du résultat net des sociétés mises en équivalence | 230,6 | ‐ | 230,6 |
| Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou destinées à être cédées | 16,1 | ‐ | 16,1 |
| Résultat net récurrent des activités | 537,2 | (384,3) | 152,9 |
| Résultat net récurrent des activités ‐ part du Groupe | 390,7 | (384,4) | 6,4 |
| Résultat opérationnel | (239,1) | 98,5 | (140,6) |
| Résultat financier | (37,1) | (148,6) | (185,6) |
| Charges d'impôt | 47,9 | 1,6 | 49,4 |
| Quote‐part du résultat net des sociétés mises en équivalence | (1 192,8) | 161,6 | (1 031,2) |
| Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou destinées à être cédées | 346,3 | ‐ | 346,3 |
| Résultat net non récurrent | (1 074,8) | 113,1 | (961,7) |
| dont: | |||
| ‐ Eléments non récurrents | (a) (522,5) |
(c) 113,1 |
(409,4) |
| ‐ Effets liés aux écarts d'acquisition | (172,2) | ‐ | (172,2) |
| ‐ Dépréciations d'actifs | (b) (380,1) |
‐ | (380,1) |
| Résultat net non récurrent ‐ part du Groupe | (1 037,8) | 113,1 | (924,6) |
| Résultat net consolidé | (537,7) | (271,2) | (808,8) |
| Résultat net consolidé ‐ part des minoritaires | 109,4 | 0,1 | 109,4 |
| Résultat net consolidé ‐ part du Groupe | (647,0) | (271,2) | (918,3) |
a) dont :
résultat de cession des activités pétrolières et gazières d'Oranje-Nassau pour +346,3 M€ ;
perte de dilution Saint-Gobain pour -782,2 M€ sur l'exercice 2009 ;
coûts de restructuration pour -29,2 M€.
(b) dépréciations d'actifs Saint-Gobain chez Wendel pour -225,4 M€, et chez Saint-Gobain pour -64,9 M€, Materis pour -63,4 M€, Deutsch pour -19,6 M€ et Legrand pour -5,0 M€.
(c) dont :
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