Interim / Quarterly Report • Sep 6, 2017
Interim / Quarterly Report
Open in ViewerOpens in native device viewer
Après un taux de croissance de 0,5 % au 1er trimestre, le PIB de la zone euro a progressé de 0,6 %, au deuxième trimestre, marquant ainsi sa plus forte évolution sur les 18 derniers mois (+2,1% en année pleine en 2016). Les économies les plus dynamiques ont été l'Espagne (+0,8%) et l'Allemagne (+0,6%). L'environnement du groupe a bénéficié de cette conjoncture avec une consommation alimentaire des ménages de la zone euro en augmentation de 1,7% sur la période.
Après une forte hausse en début d'année, avec un cours atteignant 52,14 € en février 2017, le cours du brent a retrouvé un niveau très bas : 41,76€/ baril en juin 2017, sensiblement comparable à celui de juin 2016.
| PIB dans les pays d'implantation du groupe |
Consommation alimentaire des ménages |
|||
|---|---|---|---|---|
| T1 | T2 | 1er semestre au 2017 |
||
| Zone euro |
0,5 | 0,6 | 1,7% | |
| France | 0,5 | 0,5 | 3,6% | |
| Italie | 0,4 | 0,4 | ‐0,6% | |
| Espagne | 0,8 | 0,9 | 2,0% | |
| Portugal | 1,0 | 0,2 | 2,2% | |
| Belgique | 0,6 | 0,5 | ‐0,8% | |
| Pays‐Bas | 0,6 | 0,5 | ‐0,6% | |
| Suisse | 0,3 | n.c | 0,1% |
1 Source : Eurostat
L'environnement économique s'améliore dans tous les pays européens où le groupe est implanté, avec des particularités pour certains d'entre eux :
Au premier semestre 2017, la production agroalimentaire dans la zone euro s'est maintenue (+0,5%).
En France, en avril 2017, seules les productions du secteur de la transformation de fruits et légumes avaient progressé (+11,7 %). Les autres secteurs ont marqué le pas, avec un repli plus prononcé pour les activités de transformation et de conservation de viande (respectivement, -3,2 % et-3,6 %) et pour celles des produits laitiers (-3,4 %).
L'on observe des tensions sur les résultats chez les Industriels de l'Agro-Alimentaire (IAA), consécutives à la guerre des prix menée par la grande distribution et à la remontée du cours des matières premières.
Confrontés à de nouveaux entrants issus du e-commerce et à des marges qui s'érodent sur fond de guerre des prix persistante, les acteurs de la grande distribution investissent de nouveaux territoires. Pour assurer leur pérennité, ces derniers proposent : de nouveaux formats de distribution (magasins de proximité, espace snacking au sein des magasins, points de vente spécialisés bio), de nouveaux services (entrée sur le marché des box-repas de Carrefour et Auchan) et de nouveaux partenariats pour tenter de répondre à des nouvelles habitudes de consommation.
Le secteur de la restauration hors domicile est marqué par la montée en gamme de son offre fast food avec le développement, notamment, de chaînes de hamburgers haut de gamme (Big Fernand, Five Guys, Carl's Jr). L'offre santé (bio, produits « sans », produits locaux) s'accroît également afin de faire face aux attentes de clients de plus en plus soucieux de l'origine, de la traçabilité et de la qualité nutritionnelle des produits consommés.
Le marché de la RHD est marqué par la forte croissance de la livraison à domicile, portée par les jeunes urbains. La livraison de repas, qui représentait un marché de 1,7 milliard d'euros en 2016, a gagné 20 % en France en valeur entre septembre 2016 et mars 2017, par rapport à la même période de l'année précédente.
Au premier semestre 2017, le groupe affiche un chiffre d'affaires de 1 433,0 M€, soit une progression de 5,4% (5,2% à périmètre constant), par rapport au premier semestre 2016.
Eléments marquants du premier semestre 2017 :
Le 1er semestre 2017 a confirmé le retour de la croissance organique déjà observé en fin 2016, conjuguée à un prix du carburant favorable. Le chiffre d'affaires a progressé de 5,6% au total (+3,5% en volume).
Le segment du mid-market s'est révélé particulièrement dynamique. En revanche, les activités GMS ont marqué un léger fléchissement, notamment en raison de l'arrêt progressif d'un dossier pour une enseigne de GMS en Bretagne.
Au cours de la période, un second épisode de grippe aviaire a touché la région Sud-Ouest, contraignant les éleveurs à des mesures sanitaires qui ont impacté l'activité commerciale de cette région qui ne profite pas de la dynamique observée au plan national.
Le 1er semestre a également vu le lancement opérationnel de la Business unit STEF Seafood, dédiée au pilotage de l'activité des produits de la mer.
L'ouverture de la plateforme de massification à Châteaubourg, près de Rennes, affectée au traitement des flux provenant de Bretagne et à destination du territoire national, a constitué une étape importante dans l'évolution du modèle du pôle Transport France.
Le résultat opérationnel de 26,8 M€, en nette amélioration par rapport au 1er semestre 2016, est le fruit d'une croissance retrouvée, d'un effet carburant favorable et d'une bonne maitrise des coûts de production.
Sur le semestre, le chiffre d'affaires de STEF Logistique France a progressé de 3,5%. Cette croissance a été essentiellement tirée par les activités RHD et le Frais et Tempéré Sec Alimentaire (FTSA). En revanche, le Surgelé est en repli sur la période, comparé à la forte activité enregistrée au cours du premier semestre 2016.
Avec la création d'une business unit dédiée à la restauration hors domicile (RHD) et sous l'effet de son plan de transformation, le chiffre d'affaires de la RHD a progressé de quasiment 7% au 1er semestre. Cependant, cette performance reste en deçà des attentes en termes de résultat, du fait d'une montée en puissance plus lente que prévu de la principale chaîne cliente. La filière a poursuivi la spécialisation de son organisation et de ses outils, notamment avec le développement de systèmes de traçabilité et d'interface client avec l'appui de STEF IT, filiale du groupe en charge de la conception et de l'intégration des solutions logicielles.
Affichant une progression de plus de 5%, l'activité IAA TSA (produits thermosensibles) confirme sa dynamique et conforte le choix d'investissement du groupe dans un outil immobilier dédié à cette activité à Orléans Nord. L'activité IAA produits Frais a progressé de plus de 4%. Le schéma directeur Ile de France s'est vu complété avec la mise en service du site de Darvault (Nemours) et celui de Chaponnay (Lyon), début juillet. Le groupe dispose désormais des capacités nécessaires pour accompagner son plan de développement à moyen terme sur ce segment.
L'activité GMS (grande distribution) dédiée a légèrement progressé, tirée par des volumes en augmentation auprès de la plupart des enseignes et par l'accroissement des capacités offertes à une enseigne pour ses activités Surgelé et e-commerce en région parisienne. La croissance modeste d'ensemble est due à l'arrêt d'un dossier au cours du second trimestre.
L'activité Surgelé a enregistré un coefficient de remplissage de ses entrepôts de 86%, inférieur de près de 3 points par rapport au niveau record de 2016. Les activités IAA de flux (préparation de commande) sont également en retrait.
Le résultat opérationnel du pôle Logistique France s'inscrit à 1,9 M€, du fait des coûts de démarrage de deux sites, des écarts constatés dans le développement de l'activité RHD et d'une hausse des prix de l'électricité (+1M€ par rapport à la même période en 2016).
STEF International a clôturé le premier semestre 2017 avec un chiffre d'affaires en hausse de 10,1% (9,2% à périmètre constant) et un résultat en progression de 13%, par rapport au premier semestre 2016. La dynamique a été particulièrement forte en péninsule Ibérique (+9,5%) et en Italie (+9,8%).
Les coûts de transformation liés aux travaux de construction des plates-formes de Bodegraven (Pays Bas) et Kolliken (Suisse) ont minoré la rentabilité opérationnelle de ces deux pays.
L'acquisition de la société BADOSA, en Espagne, représente la seule variation de périmètre sur la période ; elle représente un impact de +1,2 M€ sur l'évolution du chiffre d'affaires du semestre.
Dans la continuité de 2016, l'Italie a maintenu sa forte dynamique de croissance avec une hausse du chiffre d'affaires proche de 10% au 1er semestre. Celle-ci a été particulièrement présente dans les activités de groupage et de lots complets, tant dans les activités domestiques, qu'internationales. Le développement commercial soutenu et l'élargissement de la gamme de services proposés ont amplifié cette tendance.
Les perspectives de développement confortent les ambitions du groupe en Italie qui s'appuient sur un dispositif immobilier en permanente adaptation et sur le renforcement de ses forces vives.
Dans un contexte de reprise progressive de la consommation, le chiffre d'affaires des activités de STEF en Espagne a progressé de 7% à périmètre constant, porté principalement par l'évolution des activités de groupage frais et de restauration.
La performance économique a fortement progressé, conséquence des actions de spécialisation des sites par métiers conduites en 2016 et de transformation du fonds de commerce.
Le réseau de groupage frais a été renforcé avec l'acquisition, en juin 2017, de la société Transports BADOSA, qui complète le positionnement du groupe dans le Nord-Est du pays, région de production de référence sur certaines typologies de produits (viande, charcuterie).
Au Portugal, la forte dynamique commerciale s'est concrétisée par une progression de chiffre d'affaires de plus de 12% par rapport au premier semestre 2016.
L'activité domestique a été soutenue, à la fois en transport groupage et en logistique, grâce au développement des activités de restauration et au démarrage d'un contrat avec un grand compte européen, fin 2016.
STEF Portugal poursuit l'adaptation de son dispositif immobilier : le site de Lisbonne est doté, depuis mi-juillet, d'une extension dédiée au Surgelé, lui permettant de doubler sa capacité de stockage en froid négatif.
L'activité au Benelux a bénéficié de l'effet des mutualisations et des synergies créées depuis l'intégration de la société Vers-Express aux Pays Bas en 2016.
Aux Pays Bas, les volumes transportés ont été poussés par une dynamique commerciale forte : la capacité du réseau de groupage se trouvera renforcée avec la livraison d'une extension de la plate-forme à Bodegraven, prévue au second semestre.
En Belgique, la croissance a été tirée par le démarrage d'un important dossier logistique traité sur le site logistique de Saintes et par le renouvellement d'un contrat logistique pour un acteur de la grande distribution, opéré sur le site de Courcelles.
L'activité du premier semestre s'est révélée satisfaisante.
La livraison de la plate-forme multi-températures de Kölliken, en zone alémanique près de Zurich, interviendra fin 2017. Celle-ci sera le pivot d'un dispositif composé de quatre sites sur le territoire suisse, permettant d'offrir une gamme de services complète, transport et logistique dédiée aux produits surgelés, intégrant une offre produits frais.
En parallèle, STEF poursuit son rapprochement avec le premier groupe laitier suisse au sein d'un partenariat destiné à créer un réseau conjoint de logistique et de distribution de produits alimentaires frais (+2°C / +4°C).
Les activités de flux européens sont restées bien orientées avec une progression de 7,3%, principalement liée à une dynamique des flux au départ de l'Allemagne vers la France.
Pour La Méridionale, le premier semestre s'est caractérisé par une bonne dynamique, notamment en comparaison d'un début d'année 2016 marqué par des blocages d'activité pénalisants.
La performance commerciale est à l'origine de la progression du chiffre d'affaires de + 4,6 % et compense l'effet de base défavorable lié à la baisse d'activité sur la Sardaigne et à l'arrêt des frètements du SCANDOLA et du MONTE D'ORO au cours du 1er semestre 2016 :
Le résultat opérationnel est négatif, compte tenu de l'effet de base défavorable susmentionné. Pour mémoire, le résultat de 9,4 M€ en 2016 intégrait la plus-value de cession du navire SCANDOLA
Les perspectives pour la saison estivale sont positives sur l'ensemble des trafics.
La Méridionale a remporté, conjointement avec son partenaire Corsica-Linea, l'appel d'offre pour une DSP, dite « de raccordement », d'une durée de vingt mois pour la période du 1er octobre 2017 au 31 mai 2019.
Au-delà de ce délai, un appel d'offre pour une nouvelle DSP d'une période de 10 ans, devrait être lancé. Le mode de gestion de celle-ci est en cours d'élaboration par l'autorité organisatrice corse.
IMMOSTEF accompagne la dynamique de développement du groupe par une adaptation permanente de son outil immobilier, par une politique d'acquisition soutenue et des chantiers de reconfiguration et de rénovation.
Constructions livrées au 1er semestre :
Constructions engagées et à livrer au 2ème semestre :
Au 30 juin 2017, les effectifs du Groupe (CDI et CDD) ont évolué de la façon suivante, par rapport au 30 juin 2016 :
| 30/06/2016 | 30/06/2017 | |
|---|---|---|
| STEF Transport | 7851 | 7954 |
| STEF Logistique | 3619 | 3892 |
| STEF International | 3058 | 3 487 |
| Maritime | 532 | 540 |
| Autres activités et fonctions centrales | 609 | 608 |
| TOTAL Groupe | 15 669 | 16 481 |
| 30/06/2016 | 30/06/2017 | |
|---|---|---|
| Effectifs France | 12 672 | 13 052 |
| Effectifs Hors France | 2 997 | 3 429 |
| dont Espagne | 1299 | 1561 |
| dont Portugal | 393 | 485 |
| dont Italie | 655 | 684 |
| dont Belgique | 323 | 363 |
| dont Pays-Bas | 240 | 235 |
| dont Suisse | 87 | 101 |
| TOTAL Groupe | 15 669 | 16 481 |
Les effectifs du groupe (CDI et CDD) s'élèvent au 30 juin 2017 à 16 481, soit une progression de 5,2 % par rapport au 30 juin 2016.
En France comme à l'international, deux principaux facteurs expliquent cette évolution :
Augmentation de l'activité (+ 4.6% à périmètre constant), intégration de Transports BADOSA en Espagne (76 personnes) et ouverture de plusieurs sites en France (dont Darvault et Orléans Nord pour la Logistique et Chateaubourg pour le Transport) ;
Titularisation d'intérimaires en CDD ou CDI, le groupe STEF s'étant inscrit dans une démarche durable de diminution de l'emploi temporaire.
Modification du périmètre de consolidation au cours du premier semestre 2017 :
| Cumul semestriel (en millions d'euros) |
2016 | 2017 | Variation % |
A périmètre constant % |
|---|---|---|---|---|
| Transport France | 584,4 | 617,0 | 5,6% | 5,6% |
| Logistique France | 247,7 | 256,2 | 3,5% | 3,5% |
| Activités Internationales | 300,8 | 331,2 | 10,1% | 9,2% |
| Sous-total Transport et Logistique | 1 132,8 | 1 204,4 | 6,3% | 6,1% |
| Maritime | 47,6 | 49,8 | 4,5% | 4,5% |
| Autres | 178,9 | 178,8 | 0,0% | 0,0% |
| TOTAL | 1 359,3 | 1 433,0 | 5,4% | 5,2% |
Toutes les activités du groupe sont bien orientées au premier semestre 2017. Le chiffre d'affaires progresse de 5,4%, porté par une consommation alimentaire dynamique, notamment en France.
| Cumul semestriel (En millions d'euros) |
2016 | 2017 | Variation en % |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 1 359,3 | 1 433,0 | 5,4% |
| Résultat opérationnel | 49,2 | 44,9 | -8,8% |
| Résultat financier | (6,9) | (5,1) | |
| Résultat avant impôt | 42,3 | 39,8 | -5,9% |
| Charge d'impôt | (10,6) | (10,7) | |
| Part du résultat des entreprises mises en équivalence | (0,7) | 1,7 | |
| Résultat net | 31,0 | 30,8 | -0,7% |
| - dont part du Groupe |
30,8 | 30,7 | -0,3% |
| - dont intérêts minoritaires |
0,2 | 0,1 |
Le résultat opérationnel du Groupe est en baisse de 8,8% sur le semestre. Pour mémoire, le premier semestre 2016 intégrait la plus-value de cession, nette de participation, du navire Scandola. Retraité de cette cession, le résultat opérationnel du premier semestre 2017 ressort en hausse de 6,4%.
Les charges financières du groupe baissent sous l'effet combiné de taux d'intérêts toujours très bas, de la montée en puissance du programme de billets de trésorerie et de la baisse du coût financier du navire Piana.
Le groupe maintient un taux effectif d'impôts bien inférieur au taux légal d'imposition en France, par l'effet combiné :
Le résultat des sociétés mises en équivalence est en forte progression, comparativement à une année 2016 marquée par une charge exceptionnelle enregistrée sur la société Norfrigo.
Le résultat net part de Groupe ressort à 30,7 M€, stable par rapport au premier semestre 2016.
Les capitaux propres consolidés s'élèvent à 567,7 M€ contre 559,4 M€ au 31 décembre 2016. Cette évolution intègre notamment la distribution de 27,6 M€ au titre du dividende 2016.
La capacité d'autofinancement est en augmentation, principalement grâce au flux de trésorerie généré par l'activité.
Le groupe a maintenu un programme d'investissements soutenu avec 79,6 M€ investis sur la période.
La nature, les termes et les montants des opérations avec les parties liées n'ont pas connu d'évolution significative au cours du 1er semestre 2017.
A la date du présent rapport financier, il n'y a pas de modification significative par rapport au rapport annuel 2016.
Plus particulièrement, il n'y a pas de modification ou d'incertitude relative aux principaux facteurs de risques exposés dans le rapport annuel 2016 et qui seraient susceptibles d'avoir un impact significatif sur l'activité et les résultats du second semestre 2017.
Néant.
Au premier semestre, le groupe STEF a tiré profit d'un courant économique porteur et d'une croissance généralisée de la consommation dans les pays où il est présent.
Les fondamentaux sont solides. Pour autant, certaines données de l'environnement requièrent une attention particulière. STEF doit adapter ses moyens d'exploitation à une saisonnalité accrue des activités de ses donneurs d'ordre et à une transformation progressive des modes de consommation alimentaire. Par ailleurs, le groupe constate une raréfaction du parc de véhicules poids lourds sur le marché, de même qu'un début de pénurie de chauffeurs, se traduisant pas des tensions sur le prix de la sous-traitance transport.
Pour la seconde partie de l'année, STEF entend poursuivre sa politique d'arbitrage d'actifs immobiliers et sa dynamique de développement à l'international, avec la mise en service de nouvelles capacités, notamment en Suisse et aux Pays Bas.
| A C T I FS | |||
|---|---|---|---|
| note | 30 juin 2017 | 31 décembre 2016 | |
| Actifs non courants | |||
| Ecarts d'acquisition | 14 | 139 691 | 137 018 |
| Autres immobilisations incorporelles | 18 476 | 20 919 | |
| Immobilisations corporelles | 15 | 1 023 788 | 1 000 304 |
| Actifs financiers non courants | 26 352 |
28 475 | |
| Participations dans les entreprises associées | 20 | 27 227 | 22 906 |
| Actifs d'impôt différé | 26 701 | 23 482 | |
| Total de l'actif non courant | 1 262 235 | 1 233 104 | |
| Actifs courants | |||
| Stocks et en cours | 39 430 | 36 677 | |
| Clients | 438 215 | 455 263 | |
| Autres créances et actifs financiers courants | 97 165 | 122 308 | |
| Actif d'impôt courant | 11 981 | 20 596 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (a) | 34 019 | 51 526 | |
| Total de l'actif courant | 620 810 | 686 370 | |
| Total des actifs | 1 883 045 | 1 919 474 | |
| CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS | |||
| Capitaux propres | |||
| Capital | 13 166 | 13 166 | |
| Primes | - | - | |
| Réserves | 552 212 | 543 866 | |
| Capitaux propres part du Groupe | 16 | 565 378 | 557 032 |
| Intérêts minoritaires | 2 298 | 2 327 | |
| Total des Capitaux propres | 567 676 | 559 359 | |
| Passifs non courants | |||
| Provisions non courantes | 17 | 39 281 | 45 095 |
| Passifs d'impôt différé | 40 156 | 39 945 | |
| Dettes financières non courantes (b) | 18 | 252 624 |
329 374 |
| Total du passif non courant | 332 061 | 414 414 | |
| Passifs courants | |||
| Dettes fournisseurs | 315 931 | 356 802 | |
| Provisions courantes | 17 | 14 651 | 13 000 |
| Autres dettes courantes | 331 523 | 333 247 | |
| Dette d'impôt courant | - | 1 305 | |
| Dettes financières courantes (c ) | 18 | 321 203 | 241 347 |
| Total du passif courant | 983 308 | 945 701 | |
| Total des capitaux propres et passifs | 1 883 045 | 1 919 474 | |
| Endettement net (b) + (c ) - (a) | 539 808 | 519 195 | |
| Ratio Endettement net /Total des capitaux propres | 0,95 | 0,93 |
| 1er semestre | 1er semestre | Evolution | ||
|---|---|---|---|---|
| note | 2017 | 2016 | ||
| CHIFFRE D'AFFAIRES | 8 | 1 433 019 | 1 359 329 | 5,4% |
| Consommations en provenance des tiers | 9 | (916 500) | (860 032) | 6,6% |
| Impôts, taxes et versements assimilés | (32 387) | (31 532) | 2,7% | |
| Charges de personnel | (390 031) | (379 588) | 2,8% | |
| Dotations aux amortissements | (51 433) | (51 024) | 0,8% | |
| (Dotations) Reprises nettes aux provisions | 991 | 3 256 | -69,6% | |
| Autres produits et charges opérationnels | 10 | 1 220 | 8 819 | -86,2% |
| RESULTAT OPERATIONNEL | 8 | 44 879 | 49 228 | -8,8% |
| Charges financières | 11 | (5 081) | (6 942) | |
| Produits financiers | 11 | 0 | 0 | |
| Résultat Financier | (5 081) | (6 942) | -26,8% | |
| RESULTAT AVANT IMPÔT | 8 | 39 798 | 42 286 | -5,9% |
| Charge d'impôt | 12 | (10 747) | (10 573) | |
| Quote-part du résultat des entreprises mises en | ||||
| équivalence | 20 | 1 691 | (741) | |
| RESULTAT DE LA PERIODE | 30 742 | 30 972 | -0,7% | |
| * dont part du Groupe | 30 672 | 30 774 | -0,3% | |
| * dont intérêts minoritaires | 70 | 198 | ||
| EBITDA | 13 | 95 321 | 96 996 | -1,7% |
| Résultat par action : | (en euros) | (en euros) | ||
| - de base : | 2,50 | 2,51 | ||
| - dilué : | 2,49 | 2,51 |
| 1er semestre 2017 |
1er semestre 2016 |
|
|---|---|---|
| RESULTAT DE LA PERIODE | 30 742 | 30 972 |
| Gains ou pertes actuariels sur régimes de retraite | 1 338 | (2 951) |
| Charge d'impôt sur les éléments non recyclables | (407) | 1 016 |
| Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui ne | ||
| sont pas reclassés ultérieurement en résultat | 931 | (1 935) |
| Ecart de change résultant des activités à l'étranger | (597) | (452) |
| Part efficace des variations de juste valeur des | ||
| dérivés de couverture de flux de trésorerie | 3 684 | (1 541) |
| Charge d'impôt sur les éléments recyclables | (1 005) | 109 |
| Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui sont | ||
| reclassés ultérieurement en résultat | 2 082 | (1 884) |
| Résultat Global de la période | 33 754 | 27 153 |
| * dont part du Groupe | 33 684 | 26 955 |
| * dont intérêts minoritaires | 70 | 198 |
| Capital | Primes | Réserves consolidées |
Réserves de conversion |
Actions propres |
Réserve de juste valeur |
Total attribuable aux actionnaires de STEF |
Part des minoritaires |
Total Capitaux Propres |
|
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Capitaux propres au 1er janvier 2016 | 13 166 | 0 | 528 315 | 694 | (42 424) | (7 387) | 492 364 | 2 026 | 494 390 |
| Dividendes versés | (23 925) | (23 925) | (23 925) | ||||||
| Achats et ventes d'actions propres | 138 | 138 | 138 | ||||||
| Opération d'annulation d'actions propres | 0 | 0 | |||||||
| Opérations avec les intérêts minoritaires | 0 | 0 | |||||||
| Total des transactions avec les | |||||||||
| actionnaires | 0 | 0 | (23 925) | 0 | 138 | 0 | (23 787) | 0 | (23 787) |
| Résultat global de la période | 28 839 | (452) | (1 432) | 26 955 | 198 | 27 153 | |||
| Capitaux propres au 30 juin 2016 | 13 166 | 0 | 533 229 | 242 | (42 286) | (8 819) | 495 532 | 2 224 | 497 756 |
| Capitaux propres au 1er janvier 2017 | 13 166 | 590 798 | 923 | (41 352) | (6 502) | 557 032 | 2 327 | 559 360 | |
| Dividendes versés | (27 650) | (27 650) | (27 650) | ||||||
| Achats et ventes d'actions propres | 211 | 211 | 211 | ||||||
| Autres opérations en actions | 2 001 | 2 001 | 2 001 | ||||||
| Opérations avec les intérêts minoritaires | 100 | 100 | (100) | 0 | |||||
| Total des transactions avec les | |||||||||
| actionnaires | 0 | 0 | (25 549) | 0 | 211 | 0 | (25 338) | (100) | (25 438) |
| Résultat global de la période | 31 602 | (597) | 2 679 | 33 684 | 71 | 33 755 | |||
| Capitaux propres au 30 juin 2017 | 13 166 | 0 | 596 851 | 326 | (41 141) | (3 824) | 565 378 | 2 298 | 567 676 |
(En milliers d'euros)
| 1er semestre 2017 |
1er semestre 2016 |
31 décembre 2016 | |
|---|---|---|---|
| Résultat de la période | 30 742 | 30 972 | 87 366 |
| +/- Dotations nettes aux amortissements, dépréciations d'actifs non | |||
| courants et provisions | 49 383 | 49 538 | 112 349 |
| +/- Plus ou moins values de cession d'actifs non courants | 19 | (9 072) | (9 049) |
| +/- Quote-part de résultat des entreprises associées | (1 691) | 741 | (820) |
| +/- Variation en juste valeur des instruments dérivés | 382 | 302 | 68 |
| +/- Autres charges et produits sans incidence sur la trésorerie | 2 001 | ||
| - Impôts différés | 0 | 0 | (2 087) |
| Capacité d'autofinancement (A) | 80 836 | 72 481 | 187 827 |
| Elimination de la charge (produit) d'impôt | 10 747 | 10 573 | 24 867 |
| Impôts payés (hors CICE) | (15 112) | (12 919) | (23 957) |
| Variations des autres éléments du BFR | 9 652 | (15 218) | (8 300) |
| +/- Variation du Besoin en Fonds de Roulement lié à l'activité (B ) | 5 287 | (17 564) | (7 390) |
| FLUX NET DE TRESORERIE GENERE PAR L'ACTIVITE | |||
| (C )=(A+B) | 86 123 | 54 917 | 180 437 |
| - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles | (2 202) | (4 388) | (8 889) |
| - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles | (77 381) | (68 948) | (145 956) |
| +/- Variation des prêts et avances consentis + actifs financiers | 2 134 | (1 100) | (2 302) |
| -/+ Encaissements et décaissements liés aux acquisitions et cessions | (7 424) | (2 100) | (2 271) |
| de filiales nets de la trésorerie acquise (*) | |||
| + Encaissements liés aux cessions d'immobilisations corporelles et | 1 656 | 12 024 | 14 966 |
| incorporelles | |||
| + Dividendes reçus des entreprises associées | 1 087 | 1 102 | 1 647 |
| FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS D'INVESTISSEMENT (D ) |
(82 130) | (63 410) | (142 805) |
| +/- Achats et ventes d'actions propres | 211 | 138 | 1 072 |
| - Dividendes versés aux propriétaires de STEF | (27 650) | (23 925) | (23 925) |
| - Dividendes versés aux minoritaires des filiales | 0 | 0 | 0 |
| + Encaissements liés aux nouveaux emprunts | 108 804 | 113 414 | 243 370 |
| - Remboursements d'emprunts | (125 047) | (96 119) | (251 386) |
| FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS DE | (43 682) | (6 492) | (30 869) |
| FINANCEMENT (E) | |||
| Trésorerie nette à l'ouverture | 13 934 | 7 171 | 7 171 |
| Trésorerie nette à la clôture | (25 755) | (7 814) | 13 934 |
| = VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE (C+D+E) | (39 689) | (14 985) | 6 763 |
| 1er semestre | 1er semestre | ||
| Les trésoreries nettes à la clôture s'analysent comme suit : | 2017 | 2016 | 31 décembre 2016 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 34 019 | 66 502 | 51 526 |
| Découverts bancaires et crédits à court terme (note 18) | (59 774) | (74 316) | (37 592) |
| (25 755) | (7 814) | 13 934 | |
| (*) | 1er semestre | 1er semestre | 31 décembre 2016 |
| 2017 | 2016 | ||
| Coût d'achat des titres des entreprises acquises | (6 246) | (2 100) | (2 324) |
| Trésorerie acquise/sortie de trésorerie des entreprises cédées | (1 178) | 53 | |
| Décaissement net | (7 424) | (2 100) | (2 271) |
STEF S.A. est une société anonyme de droit français ayant son siège social à Paris et dont les actions sont inscrites au compartiment B de NYSE Euronext Paris. Les comptes consolidés intermédiaires résumés du semestre clos le 30 juin 2017 comprennent STEF S.A. et ses filiales, l'ensemble étant désigné comme « le Groupe » ainsi que la quote-part du Groupe dans les entreprises associées. Sauf indication contraire, ils sont présentés en euros, arrondis au millier le plus proche.
Ces comptes consolidés intermédiaires résumés ont été arrêtés par le Conseil d'Administration de STEF S.A du 6 septembre 2017.
Les comptes consolidés intermédiaires résumés du semestre clos le 30 juin 2017 ont été établis conformément à la norme IAS 34 « Information financière intermédiaire » du référentiel International Financial Reporting Standards (IFRS), tel qu'adopté par l'Union européenne. Ces comptes intermédiaires résumés ne comportent pas l'intégralité des informations requises pour les comptes annuels et doivent être lus en liaison avec les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2016.
Les méthodes comptables appliquées par le Groupe pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires sont identiques à celles appliquées aux comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2016, auxquels il convient de se référer, à l'exception des normes, amendements de normes et interprétations applicables pour la première fois en 2017 et des méthodes d'évaluation spécifiques aux arrêtés intermédiaires décrites au paragraphe 4 ci-dessous.
Seule la norme IFRS 12- Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités est d'application obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017. Cette norme n'a pas d'incidence sur les comptes consolidés du Groupe au 30 juin 2017.
Le Groupe n'a pas appliqué de norme, amendement ou interprétation de façon anticipée.
sur la comptabilisation du revenu, applicable à compter du 1er janvier 2018, le Groupe a procédé à une analyse d'impact sur les principales typologies de ses contrats. Les analyses concluent à ce stade à une absence d'impact significatif sur les activités Logistique et Transport. S'agissant de l'activité Maritime, l'analyse du traitement de la compensation financière reçue par la Méridionale de l'OTC sera poursuivie sur le second semestre notamment afin de déterminer le rythme de reconnaissance de ce produit en cours d'exercice.
L'impact d'IFRS 16, relative aux contrats de location, est en cours d'évaluation. Le Groupe a commencé à établir, en collaboration avec les services concernés, un état des lieux des contrats de location mobiliers et immobiliers. Trois grandes familles de contrats se distinguent, les baux immobiliers, les véhicules et le matériel de manutention.
Rapport financier semestriel 2017 06/09/2017 Page 21 / 35
La norme IFRS9 sur les Instruments financiers, d'application obligatoire à compter du 1er janvier 2018, est en cours d'analyse.
La préparation des comptes consolidés intermédiaires nécessite, de la part de la direction du Groupe, l'exercice du jugement, d'effectuer des estimations et de faire des hypothèses qui ont un impact sur l'application des méthodes comptables et sur les valeurs retenues pour arrêter les comptes. En particulier, les valeurs réelles définitives peuvent se révéler différentes des valeurs estimées.
Ainsi, pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires, les jugements significatifs exercés pour l'application des méthodes comptables du Groupe et les sources principales d'incertitude relatives aux estimations restent identiques à ceux et celles décrits dans les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2016.
Les méthodes d'évaluation spécifiques appliquées aux arrêtés intermédiaires sont les suivantes :
L'activité du second semestre est généralement plus soutenue que celle du premier en raison de la concentration de la période estivale et de la période festive de fin d'année. Les résultats opérationnels du premier semestre sont, de ce fait, traditionnellement inférieurs à ceux du second semestre.
Les variations du périmètre de consolidation au 30 juin 2017 sont les suivantes :
Le Groupe couvre le risque de taux sur la dette à taux variable liée aux financements immobiliers et maritime à long terme par l'intermédiaire de swaps de taux parfaitement adossés.
Au 30 juin 2017, le montant notionnel total des instruments destinés à couvrir le risque de taux sur la dette à taux variable s'élève à 200 M€ contre 248 M€ au 31 décembre 2016.
L'exposition du Groupe au risque de crédit client n'a pas enregistré d'évolution défavorable au cours du semestre écoulé. Aucun de ses clients n'est d'une taille telle que sa défaillance puisse avoir un effet significatif sur la situation financière du Groupe qui, nonobstant les mécanismes de protection dont il dispose du fait de la réglementation applicable, continue à recourir à l'assurancecrédit dans le secteur du transport et pour l'ensemble de ses activités internationales.
opère essentiellement dans la zone euro et son exposition aux variations de cours des autres monnaies demeure faible.
Concernant enfin le risque de liquidité, le Groupe demeure peu exposé compte tenu des marges existantes sur les lignes de crédit disponibles en raison de sa politique active de centralisation de la trésorerie en France et dans ses principales filiales européennes.
| 1er semestre 2017 | Transport | Logistique | International | Maritime | Autres | Données consolidées |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires externe | 616 987 | 256 217 | 331 191 | 49 775 | 178 849 | 1 433 019 |
| Résultat opérationnel | 26 823 | 1 942 | 15 482 | 1 271 - | 1 903 | 44 879 |
| Résultat avant impôt | 25 048 | 797 | 14 094 | 2 650 - | 2 509 | 39 798 |
| 1er semestre 2016 | Transport | Logistique | International | Maritime | Autres | Données consolidées |
| Chiffre d'affaires externe | 584 363 | 247 665 | 300 790 | 47 639 | 178 872 | 1 359 329 |
| Résultat opérationnel | 16 798 | 6 652 | 13 739 | 9 384 | 2 655 | 49 228 |
| Résultat avant impôt | 15 148 | 5 618 | 12 198 | 6 207 | 3 115 | 42 286 |
Le chiffre d'affaires du secteur « Autres activités » inclut le négoce de marchandises pour le compte de tiers, pour 168,2 M€ au 1er semestre 2017 contre 169 M€ au 1er semestre 2016.
Le résultat de l'activité Logistique est pénalisé par un taux de remplissage de ses entrepôts surgelés en baisse de 2,7 points et par la montée en performance de nouveaux sites
Le résultat opérationnel du secteur maritime comprenait en 2016 l'impact de la cession du navire Scandola pour 7 M€ (net de la charge de participation).
| 1er semestre | 1er semestre | |
|---|---|---|
| 2017 | 2016 | |
| Achats hors énergie (dont marchandises RHD) | 184 628 | 184 301 |
| Achats de gazole et autres carburants | 59 796 | 49 593 |
| Achats d'autres énergies | 21 349 | 19 937 |
| Sous-traitance | 426 084 | 392 070 |
| Loyers et charges locatives | 40 016 | 40 786 |
| Entretien et maintenance | 39 853 | 37 725 |
| Personnels externes et rémunérations d'intermédiaires | 78 898 |
75 197 |
| Assurances et avaries | 22 160 | 22 778 |
| Services extérieurs et divers | 43 716 | 37 645 |
| Total : | 916 500 | 860 032 |
La variation de ce poste s'explique principalement par :
Ce poste comprend notamment, en 2017, une indemnité obtenue auprès d'un de nos fournisseurs. En 2016, il tenait compte de la plus-value de cession réalisée sur le Navire Scandola pour 9,1 M€.
| 1er semestre | 1er semestre | |
|---|---|---|
| 2017 | 2016 | |
| Produits financiers | ||
| Dividendes perçus des actifs disponibles à la vente | 0 | |
| Produit de juste valeur des actifs et passifs financiers désignés à la | ||
| juste valeur par le résultat | 0 | |
| Charges financières | ||
| Charges nettes d'intérêt sur passifs financiers au coût amorti | (4 641) | (6 621) |
| Charge de juste valeur des actifs et passifs financiers désignés à la | ||
| juste valeur par le résultat | (381) | (302) |
| Perte de change nette | (59) | (19) |
| CHARGES FINANCIERES NETTES | (5 081) | (6 942) |
Les taux d'intérêt ont continué à baisser au 1er semestre 2017 et notamment l'Euribor 3 mois qui s'élève en moyenne à -0,33 contre -0,22 au 30 juin 2016.
Le taux d'impôt effectif supporté au cours du premier semestre 2017 s'élève à 27 % contre 25 % au cours de la même période de 2016. En excluant les résultats du Maritime, le taux effectif ressort à 25,2 %, contre 27,2% au 1er semestre 2016.
| 1er semestre 2017 |
1er semestre 2016 |
|
|---|---|---|
| Résultat opérationnel Dotations nettes aux amortissements Dotations (reprises) nettes sur dépréciations et provisions |
44 879 51 433 (991) |
49 228 51 024 (3 256) |
| TOTAL | 95 321 | 96 996 |
Les écarts d'acquisition évoluent de 2,7 M€ sur la période du fait de l'acquisition de la société Transports Badosa (Espagne). Cet écart d'acquisition est en cours d'affectation à la date de clôture.
Le Groupe n'a pas identifié d'indice de perte de valeur sur ses écarts d'acquisition et actifs incorporels à durée de vie indéfinie au cours du semestre clos le 30 juin 2017.
Les principales acquisitions d'immobilisations corporelles de la période (hors investissements de maintien) portent sur :
Le capital social de STEF S.A est composé, au 30 juin 2017, de 13 165 649 actions libérées d'une valeur nominale de 1 euro. Le dividende versé au premier semestre 2017, au titre du résultat de l'exercice 2016, s'est élevé à 2,25 euros par action.
L'évolution des provisions pour risques et charges se présente comme suit :
| 31 décembre 2016 | Dotations | Reprises | Autres | 30 juin 2017 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Indemnités de départ à la retraite | 22 000 | 1 489 | (1 048) | (1 287) | 21 154 |
| Médailles du travail | 9 817 | 433 | (164) | (5) | 10 081 |
| Provisions litiges | 12 370 | 8 290 | (8 782) | 11 878 | |
| Autres provisions | 13 908 | 3 457 | (6 546) | 10 819 | |
| TOTAL | 58 095 | 13 669 | (16 540) | (1 292) | 53 932 |
La colonne « autres » comprend principalement les écarts actuariels sur les provisions de départ à la retraite constatés sur le semestre.
Ils s'analysent comme suit :
| 30 juin 2017 | 31 décembre 2016 | |
|---|---|---|
| Dettes financières non courantes | ||
| Emprunts bancaires et tirages de lignes de crédit | ||
| confirmées à plus d'un an | 216 086 | 279 533 |
| Dettes liées à des locations financement | 29 978 | 40 392 |
| Juste valeur des instruments financiers dérivés | 6 560 | 9 449 |
| Total des dettes non courantes | 252 624 | 329 374 |
| Dettes financières courantes | ||
| Part à moins d'un an des : | ||
| - Emprunts bancaires et lignes de crédit spot | 53 525 | 38 996 |
| - Billets de trésorerie | 191 500 | 147 500 |
| - Dettes liées à des locations financement | 9 294 | 10 081 |
| - Dettes financières diverses | 3 336 | 2 992 |
| Juste valeur des instruments financiers dérivés | 3 774 | 4 186 |
| Découverts bancaires et crédits à court terme | 59 774 | 37 592 |
| Total des dettes courantes | 321 203 | 241 347 |
| Total des dettes financières | 573 827 | 570 721 |
Et ont évolué comme suit au cours du semestre écoulé :
| 31 décembre 2016 |
nouveaux emorunts |
rembon- sements |
Monvements a. sérimètre |
autres yar la tions net ter |
30 Juln 2017 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Emergats bancaires et tirages de lignes de crédit Dettes liées à des locations financement |
53.53 52.73 |
63 C - 863 |
ന്നത (1388) |
÷ 79 |
78 93 |
39 F S 提出。 |
| Eillets de trésorerie Dettes financières diverses & JCNE |
计编 292 |
49 | g. | 191 SH 33R |
||
| Déceuverts bancaires et crédits à court terme Juste valeurdes instruments financiers dérivés |
5152. 13 G.W |
138 | 誤する 333 |
59 T.L 18,333 |
||
| Lotal : | 770 721 | 108 80 4 | (125 047 | 2 M I | 17318 | -73827 |
L'endettement financier consolidé du Groupe est pour partie à taux fixe et pour partie à taux variable.
Les besoins de trésorerie courante nécessaire à l'exploitation du Groupe sont assurés, majoritairement, par les lignes de crédit obtenues au niveau de la société mère. Le Groupe dispose de 13 lignes de crédit confirmées à moyen terme, totalisant 172 M€, non utilisées au 30 juin 2017 (15 lignes de crédit disponibles au 31 décembre 2016 pour 185 M€ dont 86 M€ étaient utilisées).
Le Groupe dispose également de crédits spot totalisant 32 M€, utilisés à hauteur de 17 M€ au 30 juin 2017 (non utilisées au 31 décembre 2016) et d'autorisations de découvert, sans échéance convenue, totalisant 99 M€ (99 M€ au 31 décembre 2016) dont 60 M€ utilisés au 30 juin 2017 (38 M€ au 31 décembre 2016).
Depuis février 2016, afin de compléter et diversifier sa base de prêteurs et de réaliser des économies de charges financières, le Groupe a mis en place un programme de billets de trésorerie d'un montant plafond de 250 M€. Ces billets sont émis par STEF SA sur des maturités allant de 1 jour à 1 an. L'encours du programme au 30 juin 2017 est de 192 M€ (148 M€ au 31 décembre 2016).
| Valeur au | Actifs | |||
|---|---|---|---|---|
| bilan | Juste valeur | disponibles | Prêts et | |
| 30/06/2017 | par résultat | à la vente | Créances | |
| Titres de participation non consolidés | 204 | 204 | ||
| Autres actifs financiers non courants | 18 245 |
18 245 | ||
| Prêts et créances des activités de financement | 7 809 | 7 809 | ||
| Titres de placement | 94 | 94 | ||
| s/total : actifs financiers non courants | 26 352 | - | 298 | 26 054 |
| Clients | 438 215 | 438 215 | ||
| Autres débiteurs | 109 146 | 109 146 | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 34 019 | 34 019 | ||
| Actifs | 607 732 | 34 019 | 298 | 573 415 |
| Instruments | ||||
|---|---|---|---|---|
| Valeur au | dérivés | Passifs non | ||
| bilan | Dettes au | qualifiés de | qualifiés de | |
| 30/06/2017 | coût amorti | couverture | financiers | |
| Passifs financiers dérivés | 10 334 | 10 334 | ||
| Dettes des activités de financement | 503 719 | 464 448 | 39 271 | |
| Découverts bancaires | 59 774 |
59 774 | ||
| s/total : dettes financières | 573 827 | 524 222 | 10 334 | 39 271 |
| Fournisseurs | 315 931 | 315 931 | ||
| Autres créanciers | 331 523 | 331 523 | ||
| Passifs | 1 221 281 | 1 171 676 | 10 334 | 39 271 |
Les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur sont classés selon le niveau de hiérarchie suivant :
Niveau 1 : instruments financiers faisant l'objet de cotation sur un marché actif ;
Niveau 2 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant sur des paramètres observables ;
Niveau 3 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant pour tout ou partie sur des paramètres non observables.
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | |
|---|---|---|---|
| Actifs financiers disponibles à la vente | 298 | ||
| Trésorerie et équivalent de trésorerie | 34 019 | ||
| Actifs | 34 317 | ||
| Instruments dérivés | 10 334 | ||
| Passifs | 10 334 |
La juste valeur des swaps de taux d'intérêt, et les options reposent sur les cotations effectuées par des intermédiaires financiers. Le Groupe s'assure que ces cotations sont raisonnables en valorisant les swaps par actualisation des flux de trésorerie futurs estimés et les options à partir de modèle de valorisation (type Black & Scholes).
La juste valeur des « dettes fournisseurs » et « créances clients » correspond à la valeur comptable au bilan car l'actualisation des flux de trésorerie présente un impact non significatif compte tenu des faibles délais de paiement et de règlement.
La juste valeur des dettes à taux variables est sensiblement égale à la valeur comptable au risque de crédit près.
Les parties liées, par rapport au Groupe STEF, sont les entreprises associées, les administrateurs (y compris les membres de la direction générale du Groupe) ainsi que les structures d'actionnariat des cadres et dirigeants non administrateurs et le fonds commun de placement des salariés.
La nature, les termes et les montants des opérations avec les parties liées n'ont connu aucune évolution significative au cours du 1er semestre 2017.
La valeur des titres et la quote-part du Groupe dans les résultats des entreprises associées se décomposent comme suit :
| 30-juin-17 | Part groupe |
Total chiffre d'affaires |
Total des actifs |
Total des passifs hors capitaux propres |
Actif net de la société |
Valeur de mise en équivalence |
Résultat net |
Quote part résultat |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| FROIDCOMBI | 25,50% | 8 377 | 9 291 | 6 762 | 2 529 | 645 | 827 | 211 |
| MESSAGERIES LAITIERES | 38,69% | 38 725 | 30 575 | 15 675 | 14 900 | 7 102 | 1 611 | 623 |
| NETKO | 40,00% | NC | NC | NC | 304 | 235 | 29 | 12 |
| NORFRIGO | 37,65% | NC | NC | NC | 24 334 | 6 285 | 150 ) ( | 56 ) ( |
| OLANO SEAFOOD IBERICA | 32,00% | NC | NC | NC | 4 369 | 1 744 | 232 ) ( | 74 ) ( |
| OLANO VALENCIA | 20,00% | NC | NC | NC | 1 639 | 749 | 148 ) ( | 30 ) ( |
| QSL- STEF | 49,00% | NC | NC | NC | 504 | 247 | 4 | 2 |
| NORMANDIE LOGISTICS OVERSEAS | 38,69% | NC | NC | NC | 9 000 | 3 482 | - | |
| STEFOVER TUNISIE | 49,00% | NC | NC | NC | 155 | 133 | 23 | 12 |
| GROUPE PRIMEVER | 49,00% | NC | NC | NC | 12 058 | 6 606 | 2 023 | 991 |
| TOTAL | 69 792 | 27 227 | 3 987 | 1 691 |
NC informations non communiquées
L'activité maritime de STEF est essentiellement exercée par la Méridionale qui assure la desserte de la Corse en vertu d'une convention de délégation de service public conclue avec l'Office des Transports de Corse (OTC).
Une nouvelle convention signée le 24 septembre 2013 avait pris effet le 1er janvier 2014 pour une durée de 10 ans. Cette convention autorisait la Méridionale à assurer l'exploitation de trois cargos mixtes rouliers dans le cadre de la continuité territoriale.
Le 25 juillet 2016, la Méridionale a déposé sa candidature auprès de l'OTC pour l'attribution d'une Délégation de Service Public transitoire entre le 1er octobre 2016 et le 30 septembre 2017.
Fin juillet 2017, la Méridionale a été retenue pour une nouvelle DSP en partenariat avec Corsica Linea qui prendra effet le 1er octobre 2017 pour une durée de vingt mois.
Néant.
III.
J'atteste, à ma connaissance, que les comptes consolidés résumés au 30 juin 2017 sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'ensemble des entreprises comprises dans le périmètre de la consolidation du groupe STEF et que le rapport d'activité du premier semestre 2017 présente un tableau fidèle des informations mentionnées à l'article 222‐6 du règlement général de l'A.M.F.
Fait à Paris, le 5 septembre 2017
Stanislas LEMOR Directeur Général Délégué à L'Administration et aux Finances
KPMG AUDIT IS MAZARS Tour EQHO Exaltis 2 avenue Gambetta 61 rue Henri Regnault CS 60055 92400 Courbevoie 92066 Paris La Défense Cedex France France
Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle Période du 1er janvier au 30 juin 2017
Période du 1er janvier au 30 juin 2017 STEF S.A. 93, boulevard Malesherbes – 75008 Paris Ce rapport contient 15 pages
STEF S.A. Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle 6 septembre 2017
Siège social : 93, boulevard Malesherbes – 75008 Paris Capital social : €.13 165 649
Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle
Période du 1er janvier 2017 au 30 juin 2017
Aux Actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, et en application de l'article L. 451-1-2 III du Code monétaire et financier, nous avons procédé à :
Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France.
Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34 - norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne relative à l'information financière intermédiaire.
STEF S.A. Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle 6 septembre 2017
Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés résumés.
Fait à Paris La Défense et Courbevoie, le 6 septembre 2017
Les commissaires aux comptes
KPMG Audit IS MAZARS
Benoît Lebrun Jérémie Lerondeau Olivier Thireau Associé Associé Associé
Building tools?
Free accounts include 100 API calls/year for testing.
Have a question? We'll get back to you promptly.