Interim / Quarterly Report • Aug 29, 2013
Interim / Quarterly Report
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STEF • SA au capital de 13 515 649 euros • 999 990 005 RCS Paris • Identifiant TVA FR 05 999 990 005 93 boulevard Malesherbes 75008 Paris • Tél. 01 40 74 29 00 • Fax : 01 40 74 27 90 • www.stef.com
| I. | Rapport d'activité du premier semestre 2013 | Page | 4 |
|---|---|---|---|
| II. | Comptes consolidés intermédiaires résumés du semestre clos au 30 juin 2013 |
Page 21 | |
| III. | Attestation du responsable du rapport financier semestriel | Page 38 | |
| IV. | Rapport des Commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle 2013 |
Page 41 |
Le premier semestre 2013 a marqué la fin de la récession, en zone euro, avec un PIB en hausse de +0,3% au deuxième trimestre.
Après un début d'année difficile, l'économie a manifesté plusieurs signaux positifs à l'approche de l'été:
Les prix du carburant retrouvent des niveaux proches de 2011, après l'envol de 2012. Au premier semestre, l'indice CNR s'affiche en baisse de 2,9% par rapport à 2012.
La France a connu un rebond de croissance au cours du deuxième trimestre mais les dépenses d'investissement restent en baisse et le chômage progresse.
Les défaillances d'entreprises sont reparties à la hausse au deuxième trimestre par rapport à 2012, s'approchant des niveaux de 2009, au plus fort de la crise1 (15 000 jugements au second trimestre).
Le sommet de la crise est peut-être passé en Espagne. Le pays trouve un regain de compétitivité et les entreprises se repositionnent à l'export pour compenser la chute de la consommation intérieure.
Les enquêtes de la Commission européenne font ressortir un redressement tendanciel de la confiance.
1Source étude Altarès de juillet 2013
A la suite d'un programme d'ajustement rigoureux de deux ans, la situation économique du Portugal se redresse.
Sous l'effet d'une compétitivité accrue, les exportations de biens et services s'accélèrent, mais le marché intérieur reste déprimé.
La hausse du chômage a été particulièrement forte, à 17,6% de la population active en mai (contre 15,5% un an plus tôt).
Alors que le programme des réformes s'est arrêté, la croissance tarde à revenir.
La consommation privée a reculé de 0,5% au premier trimestre 2013, touchant son plus bas niveau depuis le début des années 2000.
Cependant, le rythme de contraction de l'activité s'est atténué en Italie. Le PIB se stabilise à - 0,2% au deuxième trimestre, après avoir baissé de 0,6% et 0,9% au cours des trimestres précédents.
L'économie belge a stagné au premier semestre 2013. La baisse de la demande intérieure a pesé sur l'activité économique, le commerce extérieur a soutenu l'activité.
Alors que l'économie de la plupart des pays de la zone euro stagne ou régresse, l'économie suisse poursuit sa croissance, du fait d'une forte demande intérieure. La consommation privée demeure un pilier important du développement économique du pays.
La production des industries agroalimentaires se maintient à la baisse dans les grands pays européens. Hormis le Portugal où la production agroalimentaire a augmenté de 3,6% en juin sur douze mois glissants, les baisses les plus sévères ont été enregistrées en Espagne et en France.
Au cours du premier semestre 2013, le secteur de l'industrie alimentaire a été secoué par la crise du « horsegate » (détection de viande de cheval dans des plats surgelés préparés avec du bœuf). Des contrôles sont intervenus chez de nombreux industriels en Europe, générant des retraits massifs de produits des rayons des grandes surfaces et la défiance des consommateurs.
La France a été le pays le plus touché, avec une chute des ventes de plats cuisinés surgelés à base de bœuf de près de 50%. Les distributeurs ont été durablement affectés par la chute de la consommation. Emportés par la crise, plusieurs fabricants français, clients du groupe STEF, ont été placés en redressement judiciaire.
Par ailleurs, les conditions climatiques du premier semestre et en particulier, la météo peu favorable du printemps, ont contribué au ralentissement général de la consommation des produits alimentaires traités par le groupe.
Alors que l'inflation a ralenti au cours du premier semestre, le taux d'inflation des prix alimentaires a été plus élevé que sur l'ensemble des produits non alimentaires.
Les négociations entre les acteurs de la grande distribution, distributeurs et industriels, se sont tendues en 2013, dans un contexte de conquête de parts de marché sur un secteur en baisse.
L'alimentation continue d'être l'un des postes sacrifiés du budget des populations européennes.
Nota : Les indicateurs figurent en annexe.
Le chiffre d'affaires du groupe a connu une progression de 3,6% au premier semestre 2013, pour s'établir à 1.257 M€. Les activités transport et logistique France ont bénéficié de l'apport de l'activité des sociétés acquises en 2012 et du démarrage de nouveaux dossiers.
Le chiffre d'affaires du pôle Transport France s'établit à 545,4 M€, en recul de -2,7% par rapport au premier semestre 2012.
Cette situation s'explique par :
Le premier semestre a été marqué, en particulier, par les difficultés de la filière des produits gras dans le Sud-Ouest.
La présence commerciale des équipes de STEF Transport sur l'activité groupage mid-market a permis de compenser l'érosion du marché, en particulier sur les clients grands comptes.
Le marché français du transport frigorifique se caractérise par deux tendances :
Dans cet environnement, le résultat opérationnel du réseau Transport France atteint 3,2% du chiffre d'affaires.
Le plan d'amélioration de la performance opérationnelle du réseau Transport fait ressortir :
Le pôle Logistique France affiche une croissance de chiffre d'affaires de 8,4%, tirée par l'effet de la variation du périmètre restauration avec l'acquisition de KLS, spécialiste de la logistique pour les enseignes de la restauration et le démarrage d'un contrat de prestation long terme avec un opérateur de la restauration, à l'automne 2012.
Le périmètre frais confirme sa bonne dynamique commerciale avec une croissance du chiffre d'affaires clients de 7%.
Les périmètres Surgelé, GMS et Restauration, sont pénalisés par le ralentissement de la consommation alimentaire.
Le résultat opérationnel contient un produit exceptionnel enregistré au titre de l'indemnisation d'un sinistre par les assureurs pour 8,5 M€. Hormis cet élément non récurrent, celui-ci est en recul, du fait, principalement :
Les activités européennes de STEF ont bien résisté sur la période avec un chiffre d'affaires et un résultat stables.
Dans un contexte de crise économique, les deux principaux pays d'implantation du groupe ont vu leur chiffre d'affaires régresser (-5% pour l'Espagne, -1% pour l'Italie). Les autres pays enregistrent des augmentations significatives.
La stabilité du résultat opérationnel de STEF International est une performance dans un tel contexte. Elle est due, pour l'essentiel, aux efforts de rigueur et de maîtrise des coûts d'exploitation et permet d'envisager sereinement le second semestre.
Le chiffre d'affaires a légèrement régressé sous l'effet des actions engagées en 2012 et notamment des arbitrages opérés sur le fonds de commerce des clients grands comptes. Un repositionnement très actif sur le Mid-Market a permis de compenser presque intégralement ces pertes de dossiers. Dans un pays encore en crise, les perspectives sur ce segment de marché sont encourageantes.
Le groupe a revu son dispositif opérationnel en Sicile.
De même qu'en Italie, dans un contexte de baisse des volumes de consommation et des prix, les donneurs d'ordre européens sont en recherche d'économies d'échelle et opèrent des changements de modèles logistiques. Dans ce contexte, STEF IBERIA a perdu deux dossiers significatifs en logistique et en organisation transport.
Les efforts commerciaux entrepris sur le segment du Mid-Market au premier semestre ne permettent pas encore de compenser ces pertes. Toutefois, STEF IBERIA poursuit ses actions pour renforcer sa présence sur le marché des prestations logistiques.
La croissance externe opérée en 2012 a apporté une contribution positive aux résultats au premier semestre 2013. Les performances sont toutefois affectées par une pression concurrentielle et tarifaire très forte dans un environnement économique tendu.
Le repositionnement des activités logistiques sur les produits frais génère une dynamique de croissance du chiffre d'affaires dont les effets ne se traduisent pas dans les résultats du premier semestre, marqué par les coûts de démarrage d'un dossier majeur pour un industriel des produits laitiers.
Le fait marquant du premier semestre reste l'implantation du groupe en Suisse alémanique, avec le rachat d'un entrepôt à Kriens. Le démarrage des activités de transport avec l'Italie a affecté temporairement les résultats.
Bien que n'étant pas implanté directement dans ce pays, STEF International réalise un chiffre d'affaires significatif au départ de l'Allemagne. La compétitivité des industriels de l'agroalimentaire allemands a dopé la croissance du groupe sur les flux à destination de la France et de la péninsule ibérique.
Au cours de la période, STEF a dû réorganiser son dispositif de livraison en Allemagne, en raison du défaut d'un distributeur historique. Cette adaptation a été réalisée sans incidence sur le fonds de commerce et sur la qualité de services rendue aux clients du groupe.
Le marché maritime entre le continent français et la Corse est en repli de 3% pour l'activité passagers et de 3,7% pour l'activité fret.
Le port de Marseille subit une forte érosion au niveau du trafic fret avec la Corse (-9,9%), en raison du contexte de marché, ainsi que de la très forte évolution de l'offre à bas prix au départ de Toulon. Cette dernière permet à ce port d'enregistrer une croissance de son activité de 14,4% avec les deux compagnies qui y opèrent désormais.
Grâce notamment, à son positionnement différencié, à une stratégie de communication constante depuis 2009, ainsi qu'à sa politique tarifaire, La Méridionale réalise une bonne performance sur le segment passagers (nombre de passagers transportés : + 4,8% ; recette unitaire : + 2,4%).
En ce qui concerne le fret, La Méridionale n'a pas suivi la forte pression tarifaire pratiquée au départ de Toulon. Elle affiche une belle résistance sur Marseille, mais les volumes transportés sont en baisse sur le semestre de 5,7%.
Le navire Scandola a été frété pour une période allant de février à novembre 2013.
Les perspectives pour la haute saison sont encourageantes pour le secteur passagers avec des réservations sensiblement identiques aux chiffres records de l'année 2012.
Les négociations en vue du renouvellement de la délégation de service public maritime sont largement avancées, dans la perspective de la conclusion, à l'automne, d'une convention pour les dix années à venir.
STEF Information et Technologies (STEF IT) édite des logiciels, intègre et maintient les systèmes d'information du Groupe. Au premier semestre 2013, le pôle «Systèmes d'Information» a poursuivi ses actions d'harmonisation, de modernisation et d'intégration des outils pour l'ensemble des activités du Groupe en Europe.
STEF IT intervient dans le cadre de la sécurisation du fonctionnement des infrastructures et des logiciels utilisés dans le groupe, apporte son support à l'efficacité des métiers opérés par le groupe et à l'amélioration de la productivité administrative (travaux de dématérialisation).
Le groupe a décidé de renforcer ses capacités de prospection et de suivi de la relation clients dans le cadre du lancement du projet CRM (Customer Relationship Management). Le choix s'est porté sur le logiciel Sales Force. Ce projet sera déployé sur l'ensemble des implantations du groupe au plus tard le 30 juin 2014.
Le renouvellement et la modernisation du parc immobilier se sont poursuivis au premier semestre 2013. Parmi les engagements et investissements réalisés, quelques opérations d'importance sont à souligner :
Reprise d'une plateforme frigorifique à Ifs (près de Caen) de 5.420 m² et de 27.000 m3 sous froid positif et négatif,
L'acquisition d'un entrepôt surgelé à Kriens (Suisse alémanique), de 4160 m² et 21.850 m3 sous froid négatif
Par ailleurs, plusieurs chantiers de construction sont en cours à Vitry sur Seine, Nantes, Strasbourg, Lyon et Dijon, représentant une capacité totale de 20.000 m² et 250.000 m3 .
Enfin, STEF a poursuivi son programme de remplacement du fluide frigorigène R22 des installations frigorifiques, lequel est maintenant réalisé à plus de 80 % au niveau du Groupe. Les fluides naturels, ammoniac et CO2, sont privilégiés dans ces remplacements.
Au 30 juin 2013, par rapport à 2012, les effectifs du Groupe (CDI et CDD) ont évolué de la façon suivante :
| 30/06/2012 | 31/12/2012 | 30/06/2013 | |
|---|---|---|---|
| STEF Transport | 7 597 | 7 463 | 7 473 |
| STEF Logistique | 3 228 | 3 352 | 3 329 |
| Activités Européennes | 2 631 | 2 621 | 2 642 |
| Maritime | 501 | 532 | 547 |
| Autres activités et fonctions centrales | 547 | 532 | 546 |
| TOTAL Groupe | 14 504 | 14 500 | 14 537 |
| 30/06/2012 | 31/12/2012 | 30/06/2013 | |
| Effectifs France | 11 909 | 11 914 | 11 928 |
| Effectifs Hors France | 2 595 | 2 586 | 2 609 |
| dont Espagne | 1 310 | 1 261 | 1 220 |
| dont Portugal | 426 | 440 | 435 |
| dont Italie | 474 | 489 | 511 |
| dont Belgique | 282 | 289 | 326 |
| dont Royaume-Uni | 37 | 34 | 34 |
| dont Suisse | 66 | 73 | 83 |
| TOTAL Groupe | 14 504 | 14 500 | 14 537 |
Les effectifs du groupe (CDD+CDI) s'élèvent à 14.537, ils sont stables par rapport à décembre 2012 (+0.26 %).
En France, l'accroissement du périmètre des activités a contribué à l'évolution des effectifs :
Le groupe n'a pas connu d'évolutions significatives de son périmètre au cours du premier semestre 2013.
Deux opérations ont été réalisées :
L'impact de ces acquisitions sur les résultats du groupe n'est pas significatif.
| Cumul semestriel | 2013 | 2012 | % |
|---|---|---|---|
| Transport France | 545,4 | 560,5 | - 2,7% |
| Logistique France | 224,6 | 207,2 | + 8,4% |
| Activités Européennes | 244,5 | 244,5 | - |
| Sous total | 1 014,6 | 1 012,2 | + 0,2% |
| Maritime | 52,0 | 51,3 | + 1,5% |
| Autres activités (dont négoce) | 190,4 | 149,8 | + 27,1% |
| Total Groupe | 1 257,0 | 1 213,3 | + 3,6% |
Le chiffre d'affaires du groupe est resté stable au premier semestre 2013 par rapport à l'année précédente. La progression du chiffre d'affaires global tient à la reprise de la société KLS en novembre 2012 qui représente une hausse de 3,2% du chiffre d'affaires logistique France et une augmentation de 25,4% du chiffre d'affaires des « Autres activités » pour la part du négoce attachée à ce métier.
Malgré la stagnation des volumes d'activités due à une météo particulièrement défavorable dans un contexte de crise économique peu propice à la consommation, le résultat opérationnel affiche une bonne résistance avec un repli limité à 2,1%, grâce notamment à un produit exceptionnel enregistré au titre de l'indemnisation d'assurance d'un sinistre (8M€). Hors éléments non récurrents, le résultat opérationnel est en baisse de 24,4%.
Les activités françaises du groupe, malgré l'allègement du coût du travail lié au Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE) (5,4M€ sur le semestre), sont les plus pénalisées, alors que les autres activités poursuivent leur redressement.
Compte tenu de ces éléments, la marge opérationnelle reste stable à 2,6% du chiffre d'affaires, contre 2,7% sur la même période en 2012.
| Cumul semestriel | 2013 | 2012* | Variation |
|---|---|---|---|
| Millions d'euros | Millions d'euros | En % | |
| Chiffre d'Affaires | 1 257,0 | 1 213,3 | + 3,6 |
| Bénéfice opérationnel | 32,1 | 32,8 | - 2,1 |
| Résultat financier | (6,7) | (7,9) | |
| Résultat avant impôt | 25,4 | 24,9 | + 2,3 |
| Charge d'impôt | (7,3) | (7,5) | |
| Part du résultat des entreprises mises en équivalence | 0,6 | 0,4 | |
| Résultat net | 18,7 | 17,7 | + 5,5 |
| - dont part du Groupe | 18,8 | 17,8 | + 5,2 |
| - dont intérêts minoritaires | -0,1 | -0,1 |
*Les données publiées au titre de 2012 ont été retraitées de l'impact lié à l'application rétrospective de la norme IAS 19 révisée portant sur les avantages au personnel (résultat net revu à la baisse de 0,1 M€).
La baisse des frais financiers s'explique par la chute des taux d'intérêts à un niveau extrêmement bas, alors que le niveau d'endettement du groupe est stable par rapport au premier semestre 2012.
Le taux effectif d'impôts est en diminution à 26,7% du résultat imposable contre 30,3% au titre du premier semestre 2012. L'allégement de l'imposition du groupe est principalement dû au CICE. Cet élément fait plus que compenser la nouvelle taxe de 3% sur les dividendes, payée par le groupe pour la première fois en 2013 (0,5 M€).
La quote-part du résultat des entreprises mises en équivalence est en amélioration de 0,2 M€ sur le semestre.
Le résultat net part du groupe ressort ainsi en amélioration de 5,2% sur le semestre, la baisse des frais financiers et du taux d'imposition du groupe permettant de compenser la dégradation du bénéfice opérationnel.
Les capitaux propres consolidés représentent 384,6 M€, contre 381,9 M€ au 31 décembre 2012 (après retraitement IAS19R), sachant que la société a distribué 18,7 M€ au titre du dividende 2012 et que le traitement lié à la norme IAS19R, qui nécessite de reconnaître les écarts actuariels liés aux engagements de retraite, a eu un impact négatif sur les capitaux propres de 6,3M€ au 31 décembre 2012.
Grâce au renforcement des fonds du groupe, le ratio de l'endettement financier net sur capitaux propres totaux est en amélioration à 1,34 au 30 juin 2013, contre 1,48 à fin juin 2012 (après retraitement IAS19R).
Malgré une hausse sensible de la capacité d'autofinancement, le flux de trésorerie généré par l'activité est en baisse, du fait d'une dégradation du fonds de roulement à la clôture des comptes semestriels. Cette variation est liée à une situation calendaire défavorable (le dernier jour du mois de juin était un dimanche) et à des opérations diverses (indemnité d'assurance à percevoir, créance CICE, autres). Cette situation est ponctuelle et ne reflète pas la bonne gestion du poste clients par le groupe, l'encours global moyen ayant baissé de 0,7 jour sur le semestre par rapport à 2012 (45,4 jours vs 46,1 en 2012).
Le montant des investissements nets réalisés au premier semestre est en légère augmentation, (+2,2 M€ pour les investissements immobiliers), alors que les cessions d'actifs sont moins importantes qu'en 2012 (-7,9 M€), année particulièrement riche à ce sujet.
La nature, les termes et les montants des opérations avec les parties liées n'ont pas connu d'évolution significative au cours du 1er semestre 2013.
A la date du présent rapport financier, il n'y a pas de modification significative par rapport au rapport annuel 2012.
Plus particulièrement, il n'y a pas de modification ou d'incertitude relative aux principaux facteurs de risques exposés dans le rapport annuel 2012 et qui seraient susceptibles d'avoir un impact significatif sur l'activité et les résultats du second semestre 2013.
L'emprunt obligataire (OBSAAR), contracté par le Groupe en 2008 a été remboursé selon son échéancier, le 21 juillet 2013 pour sa totalité soit 100 millions d'euros par utilisation des lignes de crédits bancaires.
Le groupe est en négociation exclusive avec l'actionnaire d'EBREX France en vue de la prise de contrôle de cette société. La société EBREX France a réalisé un chiffre d'affaires de 141,3 millions d'euros en 2012 et emploie 1 125 salariés, répartis sur 21 sites.
Cette opération reste soumise à l'approbation de l'Autorité française de la concurrence et à la sortie d'EBREX France de son plan de sauvegarde.
Au premier semestre 2013, malgré la stagnation des volumes d'activité de ses filières clientes et dans un environnement économique peu propice à la consommation, le groupe a réussi à afficher une progression de son chiffre d'affaires, en même temps qu'une bonne résistance de son résultat opérationnel.
STEF a su adapter son dispositif d'exploitation aux évolutions de la consommation alimentaire sur les marchés où il intervient et aux mutations des schémas logistiques de ses clients.
Un plan spécifique de réduction des frais généraux a été élaboré à l'échelle du groupe et portera ses fruits au second semestre 2013.
Le groupe se prépare à une accélération de son plan de développement avec des dossiers qui pourraient déboucher dans les douze prochains mois.
Grâce à la solidité de son bilan intermédiaire au 30 juin, STEF dispose des moyens pour mener à bien sa politique de croissance externe et son programme d'investissements immobiliers.
| T vs T-1 | Zone Euro | FR | BE | IT | ES | PT | NL | CH | UK |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| T1 2013 | -0,3% | -0,2% | +0,0% | -0,6% | -0,5% | -0,4% | -0,4% | +0,8% | +0,3% |
| T1 2012 | -0,1% | +0,0% | +0,1% | -1,0% | -0,4% | -0,1% | -0,3% | +0,4% | +0,0% |
(source Eurostat)
| T vs T-1 | Zone Euro | FR | BE | IT | ES | PT | NL | CH | UK |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| T2 2013 | 0,3% | 0,5% | +0,1% | -0,2% | -0,1% | +1,1% | -0,2% | n.d | +0,6% |
| T2 2012 | -0,2% | -0,3% | -0,4% | -0,6% | -0,4% | -1,1% | +0,4% | -0,1% | -0,5% |
(source Eurostat)
| Zone Euro | FR | BE | IT | ES | PT | NL | CH | UK | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| er semestre 1 |
+0,0% | -1,9% | +1,2%* | +0,2% | -1,9% | +3,9% | n.d. | n.d. | -2,6% |
| 2013 Vs 2012 | |||||||||
| er semestre 1 |
-0,9% | -0,3% | +0,3% | -2,3% | -2,6% | -1,4% | n.d. | n.d. | -0,9% |
| 2012 Vs 2011 |
*Donnée à fin mai2013
| Zone Euro | FR | BE | IT | ES | PT | NL | CH | UK | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| er semestre 1 2013 Vs 2012 |
-1,4% | -0,3% | +1,1% | -3,2% | -6,3% | -0,8% | -1,1% | +0,0% | -1,2% |
| er semestre 1 2012 Vs 2011 |
-1,2% | -1,2% | +0,5% | -2,1% | -3,0% | -4,7% | -0,9% | +1,1% | +0,5% |
| A C T I FS | note | 30 juin 2013 | 31 décembre 2012 |
|---|---|---|---|
| (1) | |||
| Actifs non courants | |||
| Ecarts d'acquisition | 15 | 111 175 | 111 175 |
| Autres immobilisations incorporelles | 16 | 20 241 | 23 201 |
| Immobilisations corporelles | 16 | 803 248 | 793 876 |
| Actifs financiers non courants | 37 637 | 38 182 | |
| Participations dans les entreprises associées | 22 | 13 6 20 |
13 832 |
| Actifs d'impôt différé | 26 439 | 28 843 | |
| Total de l'actif non courant | 1 012 360 | 1 009 109 | |
| Actifs courants | |||
| Stocks et en cours | 37 286 | 35 441 | |
| Clients | 395 780 | 398 178 | |
| Autres créances et actifs financiers courants | 142 47 2 |
148 163 | |
| Actif d'impôt courant | 25 916 | 3 936 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (a) | 51 915 | 82 334 | |
| Actifs classés comme détenus en vue de la vente | 17 | 71 5 |
715 |
| Total de l'actif courant | 654 084 | 668 767 | |
| Total des actifs | 1 666 444 | 1 677 876 | |
| CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS | |||
| Capitaux propres | |||
| Capital | 13 516 | 13 516 | |
| Primes | 4 284 | 4 284 | |
| Réserves | 362 641 | 359 466 | |
| Capitaux propres part du Groupe | 18 | 380 441 | 377 266 |
| Intérêts minoritaires | 4 192 | 4 594 | |
| Total des Capitaux propres | 384 633 | 381 860 | |
| Passifs non courants | |||
| Provisions non courantes | 19 | 33 042 | 33 422 |
| Passifs d'impôt différé | 40 324 | 40 685 | |
| Dettes financières non courantes (b) | 20 | 317 878 | 313 205 |
| Total du passif non courant | 391 244 | 387 312 | |
| Passifs courants | |||
| Dettes fournisseurs | 318 440 | 388 931 | |
| Provisions courantes | 19 | 10 972 | 11 645 |
| Autres dettes courantes | 302 094 | 308 049 | |
| Dette d'impôt courant | 10 379 | 11 469 | |
| Dettes financières courantes (c ) | 20 | 248 455 | 188 383 |
| Passifs classés comme détenus en vue de la vente | 17 | 2 27 |
227 |
| Total du passif courant | 890 567 | 908 704 | |
| Total des capitaux propres et passifs | 1 666 444 | 1 677 876 | |
| Endettement net (b) + (c ) - (a) | 514 418 | 419 254 | |
| Ratio Endettement net /Total des capitaux propres | 1, 34 |
1,10 |
(1) Les données publiées au titre du 31 décembre 2012 ont été retraitées de l'impact lié à l'application rétrospective de la norme IAS 19 révisée "Avantages au personnel" (Cf paragraphe 8)
(En milliers d'euros)
| 1er semestre 2013 |
1er semestre 2012 (1) |
Exercice 2012 (1) |
Evolution 2013/2012 |
||
|---|---|---|---|---|---|
| CHIFFRE D'AFFAIRES | note | ||||
| 9 | 1 256 961 | 1 213 338 | 2 502 269 | 3,6% | |
| Consommations en provenance des tiers | 10 | (824 470) | (779 540) | (1 604 238) | 5,8% |
| Impôts, taxes et versements assimilés | (23 730) | (23 395) | (57 464) | 1,4% | |
| Charges de personnel | (346 455) | (342 176) | (677 241) | 1,3% | |
| Dotations aux amortissements | (41 311) | (40 556) | (81 255) | 1,9% | |
| (Dotations) Reprises nettes aux provisions | 1 610 | 2 121 | 3 727 | ||
| Autres produits et charges opérationnels | 11 | 9 502 | 2 990 | 10 520 | |
| BENEFICE OPERATIONNEL | 9 | 32 107 | 32 782 | 96 318 | -2,1% |
| Charges financières | 12 | (6 718) | (8 091) | (14 582) | |
| Produits financiers | 12 | 39 | 162 | 812 | |
| Résultat Financier | (6 679) | (7 929) | (13 770) | -15,8% | |
| RESULTAT AVANT IMPÔT | 9 | 25 428 | 24 853 | 82 548 | 2,3% |
| Charge d'impôt | 13 | (7 347) | (7 517) | (28 728) | -2,3% |
| Quote-part du résultat des entreprises mises en | |||||
| équivalence | 22 | 648 | 411 | 1 417 | |
| RESULTAT DE LA PERIODE | 18 729 | 17 747 | 55 237 | 5,5% | |
| * dont part du Groupe | 18 768 | 17 838 | 55 316 | 5,2% | |
| * dont intérêts minoritaires | (39) | (91) | (79) | ||
| EBITDA (1) | 14 | 71 808 | 71 217 | 173 600 | 0,8% |
| Résultat par action : | (en euros) | (en euros) | (en euros) | ||
| - de base : | 18 | 1,46 | 1,38 | 4,30 | |
| - dilué : | 18 | 1,46 | 1,38 | 4,30 |
(1) Les données publiées au titre du 31 décembre 2012 et au 30 juin 2012 ont été retraitées de l'impact lié à l'application rétrospective de la norme IAS 19 révisée "Avantages au personnel" (Cf paragraphe 8)
| 1er semestre 2013 |
1er semestre 2012 (1) |
Exercice 2012 (1) |
|
|---|---|---|---|
| RESULTAT DE LA PERIODE | 18 729 | 17 747 | 55 237 |
| Gains ou pertes actuariels sur régimes de retraite | 666 | (3 217) | (6 434) |
| Charge d'impôt sur les éléments non recyclables | (240) | 1 161 | 2 323 |
| Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui ne | |||
| sont pas reclassés ultérieurement en résultat | 426 | (2 056) | (4 111) |
| Ecart de change résultant des activités à l'étranger | (240) | 133 | 349 |
| Part efficace des variations de juste valeur des | |||
| dérivés de couverture de flux de trésorerie | 4 865 | (3 516) | (7 918) |
| Charge d'impôt sur les éléments recyclables | (1 720) | 1 248 | 2 713 |
| Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui | |||
| sont reclassés ultérieurement en résultat | 2 905 | (2 135) | (4 856) |
| Résultat Global de la période | 22 060 | 13 557 | 46 269 |
| * dont part du Groupe | 22 099 | 13 648 | 46 348 |
| * dont intérêts minoritaires | (39) | (91) | (79) |
(1) Les données publiées au titre du 31 décembre 2012 ont été retraitées de l'impact lié à l'application rétrospective de la norme IAS 19 révisée "Avantages au personnel" (Cf paragraphe 8)
| (En milliers d'euros) | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Capital | Primes | Réserves consolidées |
Réserves de conversion |
Actions propres |
Réserve de juste valeur |
Total attribuable aux actionnaires de STEF |
Part des minoritaires |
Total Capitaux Propres |
|
| Capitaux propres au 1er janvier 1012 | 13 516 | 4 284 | 365 560 | (398) | (25 321) | (4 977) | 352 664 | 4 789 | 357 453 |
| Augmentation de capital | 0 | 0 | |||||||
| Réduction de capital | 0 | 0 | |||||||
| Dividendes versés | (17 750) | (17 750) | (127) | (17 877) | |||||
| Retraitement lié à la norme IAS 19 révisée (1) | (2 018) | (2 018) | (2 018) | ||||||
| Effet de la variation des taux de change | 0 | 8 | 8 | ||||||
| Achats et ventes d'actions propres | (1 900) | (1 900) | (1 900) | ||||||
| Opérations avec les intérêts minoritaires | 0 | 0 | |||||||
| Total des transactions avec les actionnaires | 0 | 0 | (19 768) | 0 | (1 900) | 0 | (21 668) | (119) | (21 787) |
| Résultat global de la période | 15 783 | (2 135) | 13 648 | (91) | 13 557 | ||||
| Capitaux propres au 30 juin 2012 | 13 516 | 4 284 | 361 575 | (398) | (27 221) | (7 112) | 344 644 | 4 579 | 349 223 |
| Capitaux propres au 1er janvier 2013 | 13 516 | 4 284 | 403 329 | (149) | (27 299) | (10 082) | 383 599 | 4 594 | 388 193 |
| Augmentation de capital | 0 | 0 | |||||||
| Réduction de capital | 0 | 0 | |||||||
| Dividendes versés | (18 653) | (18 653) | (121) | (18 774) | |||||
| Retraitement lié à la norme IAS 19 révisée (1) | (6 332) | (6 332) | (6 332) | ||||||
| Effet de la variation des taux de change | 0 | 0 | |||||||
| Achats et ventes d'actions propres | (271) | (271) | (271) | ||||||
| Opérations avec les intérêts minoritaires | 0 | (242) | (242) | ||||||
| Total des transactions avec les actionnaires | 0 | 0 | (24 985) | 0 | (271) | 0 | (25 256) | (363) | (25 619) |
| Résultat global de la période | 19 194 | 2 905 | 22 099 | (39) | 22 060 | ||||
| Capitaux propres au 30 juin 2013 | 13 516 | 4 284 | 397 537 | (149) | (27 570) | (7 177) | 380 441 | 4 192 | 384 633 |
(1) Les données publiées au titre du 31 décembre 2012 ont été retraitées de l'impact lié à l'application rétrospective de la norme IAS 19 révisée "Avantages au personnel".
| 1er semestre 2013 |
1er semestre 2012 (1) |
31/12/2012 (1) | |
|---|---|---|---|
| Résultat de la période | 18 728 | 17 746 | 55 237 |
| +/- Dotations nettes aux amortissements, dépréciations d'actifs | 40 664 | 39 732 | 78 692 |
| non courants et provisions | |||
| +/- Plus ou moins values de cession d'actifs non courants | (892) | (2 975) | (10 934) |
| +/- Quote-part de résultat des entreprises associées | (648) | (411) | (1 417) |
| +/- Variation en juste valeur des instruments dérivés | (30) | 107 | 8 |
| +/- Variation des écarts de conversion | 278 | ||
| +/- Autres produits et charges sans incidence sur la trésorerie | 520 | 514 | 782 |
| - Impôts différés | (248) | (1 999) | (4 838) |
| Capacité d'autofinancement (A) | 58 094 | 52 714 | 117 808 |
| +/- Variation du Besoin en Fonds de Roulement lié à l'activité (B ) | (91 565) | (31 862) | 51 610 |
| FLUX NET DE TRESO RERIE GENERE PAR L'ACTIVITE (C )=(A+B) |
(33 471) | 20 852 | 169 418 |
| - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations | |||
| incorporelles | (706) | (1 493) | (8 753) |
| - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles | (49 234) | (47 016) | (99 244) |
| +/- Variation des prêts et avances consentis + actifs financiers | 158 | (640) | (3 077) |
| -/+ Encaissements et décaissements liés aux acquisitions et cessions | (237) | (4 474) | 1 815 |
| de filiales nets de la trésorerie acquise (*) | |||
| + Encaissements liés aux cessions d'immobilisations corporelles et | 1 723 | 9 576 | 19 490 |
| incorporelles | |||
| + Subventions d'investissement reçues | 1 150 | ||
| + Dividendes reçus des entreprises associées | 128 | 774 | 689 |
| FLUX NET DE TRESO RERIE LIE AUX O PERATIO NS D'INVESTISSEMENT (D ) |
(47 018) | (43 273) | (89 080) |
| +/- Achats et ventes d'actions propres | (271) | (1 883) | (1 978) |
| - Dividendes versés aux propriétaires de STEF | (18 653) | (17 750) | (17 750) |
| - Dividendes versés aux minoritaires des filiales | (125) | (127) | (127) |
| + Encaissements liés aux nouveaux emprunts | 81 691 | 81 157 | 64 519 |
| - Remboursements d'emprunts | (29 018) | (42 419) | (90 376) |
| FLUX NET DE TRESO RERIE LIE AUX O PERATIO NS DE FINANCEMENT (E) |
33 624 | 18 978 | (45 712) |
| Trésorerie nette à l'ouverture | 42 972 | 8 346 | 8 346 |
| Trésorerie nette à la clôture | (3 893) | 4 903 | 42 972 |
| = VARIATIO N DE LA TRESO RERIE NETTE (C+D+E) | (46 865) | (3 443) | 34 626 |
| Montant de l'impôt versé dans la période : | (25 916) | (16 836) | |
| Les trésoreries nettes à la clôture s'analysent comme suit : | 1er semestre 2013 |
1er semestre 2012 |
31 décembre 2012 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 51 915 | 74 236 | 82 334 |
| Découverts bancaires et crédits à court terme (note 20) | (55 808) | (69 333) | (39 362) |
| (3 893) | 4 903 | 42 972 |
| (3 893) | 4 903 | 42 972 | |
|---|---|---|---|
| (*) | 1er semestre 2013 |
1er semestre 2012 |
31 décembre 2012 |
| Coût d'achat des titres des entreprises acquises | (237) | (5 511) | (4 172) |
| Trésorerie acquise | 1 037 | 5 987 | |
| Décaissement net | (237) | (4 474) | 1 815 |
(1) Les données publiées au titre du 31 décembre 2012 ont été retraitées de l'impact lié à l'application rétrospective de la norme IAS 19 révisée "Avantages au personnel" (Cf paragraphe 8)
STEF S.A. est une société anonyme de droit français ayant son siège social à Paris et dont les actions sont inscrites au compartiment B de NYSE Euronext Paris. Les comptes consolidés intermédiaires résumés du semestre clos le 30 juin 2013 comprennent STEF S.A. et ses filiales, l'ensemble étant désigné comme « le Groupe » ainsi que la quote-part du Groupe dans les entreprises associées. Sauf indication contraire, ils sont présentés en euros, arrondis au millier le plus proche.
Ces comptes consolidés intermédiaires résumés ont été arrêtés par le Conseil d'Administration de STEF S.A du 29 août 2013.
Les comptes consolidés intermédiaires résumés du semestre clos le 30 juin 2013 ont été établis conformément à la norme IAS 34 « Information financière intermédiaire » du référentiel International Financial Reporting Standards (IFRS), tel qu'adopté par l'Union européenne. Ces comptes intermédiaires résumés ne comportent pas l'intégralité des informations requises pour les comptes annuels et doivent être lus en liaison avec les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2012.
• Principes comptables
Les méthodes comptables appliquées par le Groupe pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires sont identiques à celles appliquées aux comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2012, auxquels il convient de se référer, à l'exception des normes, amendements de normes et interprétations applicables pour la première fois en 2013 et des méthodes d'évaluation spécifiques aux arrêtés intermédiaires décrites au paragraphe 4 ci-dessous.
• Nouvelles normes, amendements de normes et interprétations d'application obligatoire
Le Groupe a pris en compte les amendements et révisions des normes et interprétations ci-dessous dans la préparation des états financiers consolidés. Ces amendements et interprétations ont été approuvés par l'Union Européenne et leur application est obligatoire :
requiert désormais la comptabilisation immédiate en résultat du coût des services passés qui auparavant étaient étalés sur la durée moyenne résiduelle des droits du personnel restant à acquérir. Enfin, la norme requiert désormais de calculer et présenter une charge/produit d'intérêt net de la période sur le passif/l'actif net des prestations définies en appliquant le taux d'actualisation utilisé pour évaluer les obligations au titre des prestations définies, au passif/à l'actif net, tous deux déterminés en début d'exercice. Auparavant, le Groupe déterminait les produits financiers générés par les actifs de régime sur la base du taux de rendement attendu à long terme.
L'impact de cet amendement sur l'information comparative au 30 juin 2012 et au 31 décembre 2012 est présenté au paragraphe 8.
• IFRS 13 « Mesure de la juste valeur » : La norme remplace et développe les informations à fournir sur l'évaluation à la juste valeur des autres IFRS, dont IFRS 7 « Instruments financiers : Informations à fournir ». Certaines de ces informations, en ce qui concerne les instruments financiers, sont nécessaires à l'établissement des états financiers intermédiaires. Le Groupe a donc inclus des informations supplémentaires (analyse des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur en fonction des niveaux de hiérarchie de juste valeur), telles que détaillées dans la note 21. Conformément aux dispositions transitoires d'IFRS 13, le Groupe a appliqué les nouvelles dispositions sur l'évaluation à la juste valeur de manière prospective, et n'a pas produit de données comparatives pour les nouvelles informations à fournir. Par conséquent, les modifications n'ont pas eu d'impact significatif sur l'évaluation des actifs et passifs du Groupe.
• Les normes IFRS 10 « Etats financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités » sont applicables dans l'Union européenne aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014.
Elles sont associées aux amendements des normes IAS 27 (2011) « Etats financiers individuels » et IAS 28 (2011) « Participations dans des entreprises associées et des co-entreprises ».
Le groupe n'a pas souhaité procéder à une application anticipée de ces normes mais conclut, sur la base d'une analyse préliminaire, que l'impact sur les comptes consolidés du Groupe sera faible.
La préparation des comptes consolidés intermédiaires nécessite, de la part de la direction du Groupe, l'exercice du jugement, d'effectuer des estimations et de faire des hypothèses qui ont un impact sur l'application des méthodes comptables et sur les valeurs retenues pour arrêter les comptes. En particulier, les valeurs réelles définitives peuvent se révéler différentes des valeurs estimées.
Ainsi, pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires, les jugements significatifs exercés pour l'application des méthodes comptables du Groupe et les sources principales d'incertitude relatives aux estimations restent identiques à ceux et celles décrits dans les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2012.
Les méthodes d'évaluation spécifiques appliquées aux arrêtés intermédiaires sont les suivantes :
la charge d'impôt du semestre est évaluée en appliquant au résultat avant impôt du semestre le taux d'impôt effectif moyen estimé pour l'ensemble de l'exercice ;
les charges relatives à l'intéressement contractuel du personnel, à la participation légale des salariés et aux avantages résultant des régimes à prestations définies correspondent à la moitié des charges estimées pour l'ensemble de l'exercice.
le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi accordé aux entreprises par le gouvernement français au 1er janvier 2013 est basé sur une estimation annuelle des rémunérations inférieures ou égales à 2,5 fois le SMIC. Ce produit est comptabilisé en minoration des charges de personnel.
Les montants reconnus au titre des engagements de retraite dans le bilan consolidé au 30 juin sont déterminés en ajustant la valeur nette comptable à l'ouverture des droits accumulés, des frais d'intérêts, des gains et pertes actuariels et des cotisations au plan en fonction des montants estimés en 2012 pour 2013.
L'activité du second semestre est généralement plus soutenue que celle du premier en raison de la concentration de la période estivale et de la période festive de fin d'année sur le second semestre. Les résultats opérationnels du premier semestre sont, de ce fait, traditionnellement inférieurs à ceux du second.
Le périmètre de consolidation n'a connu aucune évolution depuis le 31 décembre 2012. Toutefois, le groupe a procédé à la reprise à la barre du tribunal de Commerce de l'activité de groupage des transports Gringore puis à son intégration au sein de sa filiale Transport Frigorifique de Normandie. Cette activité représente un chiffre d'affaires annuel de l'ordre de 10 millions d'euros et un effectif de 63 personnes.
Le Groupe n'a pas modifié sa stratégie de gestion de son exposition au risque de taux d'intérêt à raison de son endettement financier. Il couvre le risque de taux sur la dette à taux variable issue de crédits immobiliers à long terme par l'intermédiaire de swaps de taux parfaitement adossés. Au 30 juin 2013, le montant notionnel total des instruments destinés à couvrir le risque de taux sur la dette à taux variable s'élève à 169 millions d'euros contre178 millions d'euros au 31 décembre 2012.
L'exposition du Groupe au risque de crédit client n'a pas enregistrée d'évolution significative au cours du semestre écoulé. Aucun de ses clients n'est d'une taille telle que sa défaillance puisse avoir un effet significatif sur la situation financière du Groupe qui, nonobstant les mécanismes de protection dont il dispose du fait de la réglementation applicable, continue à recourir à l'assurance-crédit dans le secteur du transport et pour l'ensemble de ses activités internationales.
En ce qui concerne le risque de change, le Groupe opère essentiellement dans la zone Euro et son exposition aux variations de cours des autres monnaies demeure faible.
Concernant enfin le risque de liquidité, le Groupe a mis en place une politique de centralisation de trésorerie effective en France et qui se déploie progressivement dans chacune des filiales européennes.
L'impact de l'application rétrospective de l'amendement à la norme IAS 19 révisée sur les comptes publiés au 31 décembre 2012 est présenté ci-dessous :
| A C T I FS | 31/12/2012 publié |
retraitement IAS 19 révisée |
31/12/2012 retraité |
|
|---|---|---|---|---|
| Actifs d'impot différé | 25 266 | 3 577 | 28 843 | |
| CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS | ||||
| Capitaux propres part du Groupe Provisions non courantes |
383 599 23 512 |
-6 333 9 910 |
377 266 33 422 |
|
| RATIO ENDETTEMENT NET/ TOTAL CAPITAUX PROPRES |
1,08 | 0,02 | 1,10 |
| COMPTE DE RESULTAT | 31/12/2012 publié |
retraitement IAS 19 révisée |
31/12/2012 retraité |
|
|---|---|---|---|---|
| (Dotations) Reprises nettes aux provisions | 4 045 | (318) | 3 727 | |
| BENEFICE OPERATIONNEL | 4 045 | (318) | 3 727 | |
| Charge d'impôt | (28 843) | 115 | (28 728) | |
| RESULTAT DE LA PERIODE | 55 440 | (203) | 55 237 | |
| RESULTAT PAR ACTION | 4,32 | -0,02 | 4,30 |
| AUTRES ELEMENTS DU RESULTAT GLOBAL | 31/12/2012 | retraitement IAS | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|
| publié | 19 révisée | retraité | |
| Gains ou pertes actuariels sur régimes de retraite | (6 434) | (6 434) | |
| Charge d'impôt sur les éléments non recyclables | 2 323 | 2 323 | |
| Autres éléments du résultat global, nets d'impôts qui ne sont pas reclassés ultérieurement en résultat |
0 | (4 111) | (4 111) |
| TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE | 31/12/2012 | retraitement IAS | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|
| publié | 19 révisée | retraité | |
| Résultat de la période | 55 440 | (203) | 55 237 |
| +/- Dotations nettes aux amortissements, dépréciations d'actifs non courants et provisions |
78 374 | 318 | 78 692 |
| - Impôts différés | (4 723) | (115) | (4 838) |
L'impact de l'application rétrospective de l'amendement à la norme IAS 19 révisée sur les comptes publiés au 30 juin 2012 est présenté ci-dessous :
| COMPTE DE RESULTAT | 30/06/2012 publié |
retraitement IAS 19 révisée |
30/06/2012 retraité |
|
|---|---|---|---|---|
| (Dotations) Reprises nettes aux provisions | 2 280 | (159) | 2 121 | |
| BENEFICE OPERATIONNEL | 2 280 | (159) | 2 121 | |
| Charge d'impôt | (7 574) | 57 | (7 517) | |
| RESULTAT PART DU GROUPE | 17 940 | (102) | 17 838 | |
| RESULTAT PAR ACTION | 1,39 | -0,01 | 1,38 |
| AUTRES ELEMENTS DU RESULTAT GLOBAL | 30/06/2012 | retraitement IAS | 30/06/2012 |
|---|---|---|---|
| publié | 19 révisée | retraité | |
| Gains ou pertes actuariels sur régimes de retraite | (3 217) | (3 217) | |
| Charge d'impôt sur les éléments non recyclables | 1 161 | 1 161 | |
| Autres éléments du résultat global, nets d'impôts qui ne sont pas reclassés ultérieurement en résultat |
0 | (2 056) | (2 056) |
| TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE | 30/06/2012 publié |
retraitement IAS 19 révisée |
30/06/2012 retraité |
|
|---|---|---|---|---|
| Résultat de la période | 17 849 | (102) | 17 747 | |
| +/- Dotations nettes aux amortissements, dépréciations d'actifs non courants et provisions |
39 573 | 159 | 39 732 | |
| - Impôts différés | (1 942) | (57) | (1 999) |
| 1er semestre 2013 | Transport | Logistique | International | Maritime | Autres | Données consolidées |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires externe | 545 387 | 224 639 | 244 533 | 52 018 | 190 385 | 1 256 961 |
| Résultat opérationnel | 17 553 | 10 829 | 4 897 | - 3 214 |
2 042 | 32 107 |
| Résultat avant impôt | 16 289 | 9 626 | 2 971 | - 6 233 |
2 775 | 25 428 |
| 1er semestre 2012 (1) | Transport | Logistique | International | Maritime | Autres | Données consolidées |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires externe | 560 527 | 207 179 | 244 529 | 51 258 | 149 845 | 1 213 338 |
| Résultat opérationnel | 23 957 | 7 846 | 5 263 | - 4 727 |
443 | 32 782 |
| Résultat avant impôt | 22 487 | 7 387 | 2 927 | - 7 797 |
- 151 |
24 853 |
(1) Les données publiées au titre du 30 juin 2012 ont été retraitées de l'impact lié à l'application rétrospective de la norme IAS 19 révisée "Avantages au personnel" (Cf paragraphe 8)
Le chiffre d'affaires des autres activités inclut le négoce de marchandises pour le compte de tiers, pour 176 millions d'euros au 1er semestre 2013 contre 135 millions d'euros au 1er semestre 2012. L'acquisition, fin 2012, d'une société dans le secteur de la Restauration Hors Domicile explique cette croissance.
Le résultat de l'activité Logistique comprend au 1er semestre 2013 une indemnité d'assurance à recevoir de 8 M€ relative au sinistre d'un entrepôt dans la région lyonnaise.
| 1er semestre 2013 |
1er semestre 2012 |
|
|---|---|---|
| Achats de gazole, d'énergie et autres consommables | 8 1 473 |
86 220 |
| Achats de matières premières et consommables | 20 872 | 22 348 |
| Achats de marchandises RHD* | 177 246 | 135 806 |
| Sous-traitance | 348 872 | 340 831 |
| Locations, Entretiens, Assurances, litiges | 96 678 | 96 269 |
| Personnel extérieur, intermédiaires, honoraires | 62 0 42 |
60 179 |
| Transports, déplacements, communications, péages | 26 649 |
26 724 |
| Publicité, services bancaires | 2 885 | 3 900 |
| Autres charges externes | 7 753 | 7 263 |
| Total des consommations en provenance des tiers | 824 470 |
779 540 |
* RHD : Restauration Hors Domicile
L'évolution du poste « achats de marchandises RHD » est liée à l'acquisition fin 2012 d'une société dans le secteur de la Restauration Hors Domicile.
Ce poste comprend d'une part une indemnité d'assurance à recevoir de 8 M€ relative au sinistre d'un entrepôt dans la région lyonnaise, d'autre part des plus values générées par des cessions de véhicules pour environ 0,8 millions d'euros et enfin des indemnités et subventions diverses reçues pour 0,7 millions d'euros.
| 1er semestre | 1er semestre | |
|---|---|---|
| 2013 | 2012 | |
| Produits financiers | ||
| Produits nets de cession perçus des actifs disponibles à la vente | 4 | |
| Dividendes perçus des actifs disponibles à la vente | 9 | 55 |
| Profit de change net | 103 | |
| Variation de juste valeur des actifs et passifs financiers désignés à | ||
| la juste valeur par le résultat | 30 | |
| Charges financières | ||
| Charges nettes d'intérêt sur passifs financiers au coût amorti | (6 692) | (7 984) |
| Perte de change nette | (26) | |
| Variation de juste valeur des actifs et passifs financiers désignés à | ||
| la juste valeur par le résultat | (107) | |
| CHARGES FINANCIERES NETTES | (6 679) | (7 929) |
La baisse des charges financières s'explique par des taux d'intérêts très bas sur les dettes à court et moyen termes.
Le taux effectif moyen s'élève à 26,69 % pour le semestre clos le 30 juin 2013 contre 30,28 % pour la même période de 2012. Il s'applique au résultat avant impôt et avant dépréciations d'écarts d'acquisition et écarts d'acquisition négatifs éventuels. La charge d'impôt de la période comprend également la taxe de 3 % sur les dividendes applicable à compter de l'exercice 2013 pour 0,5 millions d'euros.
L'écart entre le taux légal d'imposition en France, soit 36,10 %, et le taux effectif d'imposition est principalement dû au Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi qui n'est pas imposable, et aux économies d'impôts engendrées par le montage financier mis en place pour le Navire Piana.
| 1er semestre 2013 |
1er semestre 2012 (1) |
|
|---|---|---|
| Bénéfice opérationnel Dotations nettes aux amortissements Dotations nettes sur dépréciations et provisions |
32 107 41 311 (1 610) |
32 782 40 556 (2 121) |
| Total EBITDA | 71 808 | 71 217 |
(1) Les données publiées au titre de l'année 2012 ont été retraitées de l'impact lié à l'application rétrospective de la norme IAS 19 révisée "Avantages au personnel"
Les écarts d'acquisition n'ont pas évolué au cours du semestre écoulé. Le Groupe n'a pas identifié d'indice de perte de valeur sur ses écarts d'acquisition et actifs incorporels à durée de vie indéfinie au cours du semestre clos le 30 juin 2013.
L'augmentation des immobilisations corporelles provient essentiellement de l'acquisition d'un site logistique en Suisse alémanique et de la construction ou l'extension des sites de Nemours, Nantes et Vitry.
Comme au 31 décembre dernier, ce poste comprend l'ensemble immobilier situé à proximité d'Orléans qui fait toujours l'objet d'une recherche active en vue de sa cession.
Le capital social de STEF S.A est composé, au 30 juin 2013, de 13 515 649 actions libérées d'une valeur nominale de 1 euro.
Les bons de souscription et/ou d'acquisition d'actions mis en circulation à l'occasion de l'émission des OBSAAR de juillet 2008 restent sans effet dilutif compte tenu de leur prix d'exercice au regard du cours de bourse actuel de l'action STEF.
Le dividende versé au premier semestre 2013, au titre du résultat de l'exercice 2012, s'est élevé à 1,45 Euro par action.
L'impact à l'ouverture de la période de l'amendement de la norme IAS 19 sur les capitaux propres est présenté au paragraphe 8.
La variation des provisions, se traduit par une reprise nette de 1,6 million d'euros au premier semestre 2013.
Cette variation résulte principalement :
L'impact à l'ouverture de la période de l'amendement de la norme IAS 19 sur le montant des provisions comptabilisées au titre des engagements de retraite est présenté au paragraphe 8.
Ils s'analysent comme suit :
| 30 juin 2013 | 31 décembre 2012 | |
|---|---|---|
| Dettes financières non courantes | ||
| Emprunts bancaires et tirages de lignes de crédit | ||
| confirmées à plus d'un an | 239 431 | 226 704 |
| Dettes liées à des locations financement | 67 621 | 71 804 |
| Juste valeur des instruments financiers dérivés | 10 8 26 |
14 697 |
| Total des dettes non courantes | 317 878 | 313 205 |
| Dettes financières courantes | ||
| Part à moins d'un an des: | ||
| - Emprunt obligataire OBSAAR | 99 942 | 99 422 |
| - Emprunts bancaires et de lignes de crédit spot | 80 920 | 36 454 |
| - Dettes liées à des locations financement | 9 341 | 9 777 |
| - Dettes financières diverses | 857 | 783 |
| Intérêts courus non échus | 1 587 | 1 557 |
| Juste valeur des instruments financiers dérivés | 1 02 8 |
|
| Découverts bancaires et crédits à court terme | 55 808 | 39 362 |
| Total des dettes courantes | 248 455 | 188 383 |
| Total des dettes financières | 566 333 | 501 588 |
| 2013 | 31 décembre 2012 |
nouveaux emprunts |
rembour sements |
Variation des taux de change |
autres variations nettes |
30 juin 2013 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| OBSAAR | 99 422 | 520 | 99 942 | |||
| Emprunts bancaires et tirages de lignes de crédit Dettes liées à des locations financement |
263 158 81 581 |
81 441 250 |
24 149 - 4 869 - |
99 - | 320 351 76 962 |
|
| Dettes financières diverses & ICNE | 2 344 | 100 | 2 444 | |||
| Découverts bancaires et crédits à court terme | 39 362 | 16 446 | 55 808 | |||
| Juste valeur des instruments financiers dérivés | 15 721 | - 4 895 |
10 826 | |||
| Total : | 501 588 | 81 691 | - 29 018 |
99 - | 12 171 | 566 333 |
Et ont évolué comme suit au cours du semestre écoulé :
La structure de la dette du Groupe par catégorie de taux n'a pas connu d'évolution significative au cours du 1er semestre 2013. Celle-ci est à taux variable pour environ 60 % de son montant total en principal.
Les lignes de crédit confirmées à plus d'un an et non utilisées au 30 juin 2013 s'élèvent à 105 millions d'euros (119 millions d'euros au 31 décembre 2012). Les lignes de crédit confirmées à court terme et les découverts accordés par les banques non utilisés au 30 juin 2013 s'élèvent à 126 millions d'euros (117 millions d'euros au 31 décembre 2012).
| Valeur au | Actifs | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| bilan | Juste valeur | disponibles à | Prêts et | |||
| 30/06/2013 | Juste valeur | par résultat | la vente | Créances | ||
| Titres de participation non consolidés | 214 | 214 | 214 | |||
| Autres actifs financiers non courants | 22 852 | 22 852 | 22 852 | |||
| Prêts et créances des activités de financement | 13 19 9 |
13 199 | 13 199 | |||
| Titres de placement | 1 372 | 1 372 | 1 372 | |||
| s/total : actifs financiers non courants | 37 637 | 37 637 | - | 1 586 | 36 051 | |
| Clients | 395 780 | 395 780 | 395 780 | |||
| Autres débiteurs | 168 388 | 168 388 | 168 388 | |||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 51 915 | 51 915 | 51 915 | |||
| Actifs | 653 720 | 653 720 | 51 915 | 1 586 | 600 219 |
| Instruments | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Valeur au | dérivés | Passifs non | |||
| bilan | Dettes au | qualifiés de | qualifiés de | ||
| 30/06/2013 | Juste valeur | coût amorti | couverture | financiers | |
| Passifs financiers non courants | 10 826 | 10 826 | 10 826 | ||
| Dettes des activités de financement | 499 699 | 499 699 | 422 737 | 76 962 | |
| Passifs financiers courants | 55 808 | 55 808 | 55 808 | ||
| s/total : dettes financières | 566 333 | 566 333 | 478 545 | 10 826 | 76 962 |
| Fournisseurs | 318 440 | 318 440 | 318 440 | ||
| Autres créanciers | 312 473 | 312 473 | 312 473 | ||
| Passifs | 1 197 246 | 1 197 246 | 1 109 458 | 10 826 | 76 962 |
Les instruments financiers à la juste valeur sont classés selon le niveau de hiérarchie suivant :
Niveau 1 : instruments financiers faisant l'objet de cotation sur un marché actif ;
Niveau 2 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant sur des paramètres observables ;
Niveau 3 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant pour tout ou partie sur des paramètres non observables.
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | |
|---|---|---|---|
| Actifs financiers disponibles à la vente | 1 586 | ||
| Trésorerie et équivalent de trésorerie | 51 915 | ||
| Actifs | 51 915 | 1 586 | |
| Instruments dérivés | 10 826 | ||
| Passifs | 10 826 |
La juste valeur des swaps de taux d'intérêt, et les options reposent sur les cotations effectuées par des intermédiaires financiers. Le groupe s'assure que ces cotations sont raisonnables en valorisant les swaps par actualisation des flux de trésorerie futurs estimés et les options à partir de modèle de valorisation (type Black & Scholes).
La juste valeur des « dettes fournisseurs » et « créances clients » correspond à la valeur comptable au bilan car l'actualisation des flux de trésorerie présente un impact non significatif compte tenu des faibles délais de paiement et de règlement.
La juste valeur des dettes à taux variables est sensiblement égale à la valeur comptable au risque de crédit près.
Les parties liées, par rapport au Groupe STEF, sont les entreprises associées, les administrateurs (y compris les membres de la direction générale du Groupe) ainsi que les structures d'actionnariat des cadres et dirigeants non administrateurs et le fonds commun de placement des salariés.
La nature, les termes et les montants des opérations avec les parties liées n'ont connu aucune évolution significative au cours du 1er semestre 2013.
La valeur des titres et la quote-part du Groupe dans les résultats des entreprises associées se décomposent comme suit :
| 2 013 | part groupe |
Total chiffre d'affaires |
Total des actifs |
Total des passifs |
Actif net de la société |
Valeur de mise en équivalence |
Résultat net |
Quote part résultat |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| BRIGANTINE DE NAVIGATION (1) | 100,00% | 10 | 5 | 5 | 5 | 2 ) ( | 2 ) ( | |
| FROIDCOMBI | 25,50% | 7 160 | 5 200 | 3 376 | 1 824 | 465 | 400 | 102 |
| GEFA | 34,02% | 1 167 | 6 136 | 1 463 | 4 673 | 1 590 | 141 | 48 |
| MESSAGERIES LAITIERES | 38,69% | 28 594 | 35 460 | 22 661 | 12 799 | 4 952 | 770 | 298 |
| OLANO SEAFOOD IBERICA | 32,00% | 11 294 | 9 546 | 6 528 | 3 018 | 966 | 256 | 82 |
| OLANO VALENCIA | 20,00% | 1 167 | 233 | 90 | 18 | |||
| SDR SUD | 20,00% | 704 | 678 | ( 900 ) |
1 578 | 316 | 65 ) ( | 13 ) ( |
| STEFOVER TUNISIE | 49,00% | 140 | 260 | 127 | 35 | 17 | ||
| TRANSCOSATAL DEVELOPPEMENT | 33,33% | 35 332 | 35 053 | 33 311 | 1 742 | 581 | 294 | 98 |
| TOTAL | 84 391 | 92 083 | 66 444 | 27 066 | 9 235 | 1 919 | 648 |
(1) sociétés sans activité ou en cours de liquidation
Les engagements hors bilan mentionnés dans l'annexe aux comptes consolidés de l'exercice 2012, n'ont pas connu d'évolution significative au cours du 1er semestre 2013.
L'emprunt obligataire (OBSAAR), contracté par le Groupe en 2008 a été remboursé selon son échéancier, le 21 juillet 2013 pour sa totalité soit 100 millions d'euros par utilisation des lignes de crédits bancaires.
Dans le cadre de sa croissance externe, le groupe est en négociation exclusive avec l'actionnaire d'EBREX France en vue de la prise de contrôle de cette société. La société EBREX France a réalisé un chiffre d'affaires de 141,3 millions d'euros en 2012. Elle emploie 1 125 salariés, répartis sur 21 sites.
Cette opération reste soumise à l'approbation de l'Autorité française de la concurrence et à la sortie d'EBREX France de son plan de sauvegarde.
J'atteste, à ma connaissance, que les comptes consolidés résumés au 30 juin 2013 sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'ensemble des entreprises comprises dans le périmètre de la consolidation du groupe STEF et que le rapport d'activité du premier semestre 2013 présente un tableau fidèle des informations mentionnées à l'article 222-6 du règlement général de l'A.M.F.
Fait à Paris, le 29 août 2013
Stanislas LEMOR Directeur Général Délégué à L'Administration et aux Finances
STEF • SA au capital de 13 515 649 euros • 999 990 005 RCS Paris • Identifiant TVA FR 05 999 990 005 93 boulevard Malesherbes 75008 Paris • Tél. 01 40 74 29 00 • Fax : 01 40 74 27 90 • www.stef.com
KPMG AUDIT IS MAZARS Immeuble Le Palatin Exaltis 3, cours du Triangle 61 rue Henri Regnault 92939 Paris La Défense Cedex 92400 Courbevoie France France
Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle Période du 1er janvier au 30 juin 2013
Période du 1er janvier au 30 juin 2013 STEF S.A. 93, boulevard Malesherbes – 75008 Paris Ce rapport contient 17 pages
Rapport financier semestriel 2013 29/08/2013 Page 40 / 42
STEF S.A. Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle 29 août 2013
Siège social : 93, boulevard Malesherbes – 75008 Paris Capital social : €.13 515 649
Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle
Période du 1er janvier au 30 juin 2013
Mesdames, Messieurs les Actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, et en application de l'article L. 451-1-2 III du Code monétaire et financier, nous avons procédé à :
Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité de votre Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France.
Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34, norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne relative à l'information financière intermédiaire.
Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les notes 3 et 8 de l'annexe aux comptes consolidés intermédiaires résumés qui exposent les changements de méthode comptable effectués au 1er janvier 2013 et leurs impacts sur ces comptes ainsi que sur l'information financière comparative.
STEF S.A. Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle 29 août 2013
Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés résumés.
Fait à Paris La Défense et Courbevoie, le 29 août 2013
Les commissaires aux comptes
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