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Stef Group

Annual Report Apr 29, 2015

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Annual Report

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Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris

Exercice social : du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2014

RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2014

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 1 sur 151

SOMMAIRE

Attestation du responsable du rapport financier 2014 4
Rapport de gestion du conseil d'administration 6
Rapport de l'organisme tiers indépendant, sur les informations
sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant
dans le rapport de gestion 68
Comptes consolidés 2014 72
Comptes annuels 2014 122
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 2014 144

Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 2014 ......................... 148

Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris

Attestation du responsable du rapport financier 2014

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 3 sur 151

DECLARATION DU RESPONSABLE DU RAPPORT FINANCIER EXERCICE 2014

J'atteste conformément aux dispositions de l'article 222.3 du règlement général de l'AMF, qu'à ma connaissance, les comptes au 31 décembre 2014 sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans le périmètre de la consolidation du Groupe STEF et que le rapport de gestion présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquelles elles sont confrontées.

Paris, Le 28 avril 2015

STEF • SA au capital de 13 165 649 euros • 999 990 005 RCS Paris • Identifiant TVA FR 05 999 990 005 93 boulevard Malesherbes 75008 Paris • Tél. 01 40 74 29 00 • Fax : 01 40 74 27 90 • www.stef.com

Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris

Rapport de gestion du Conseil d'administration

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 5 sur 151

L'ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE DU GROUPE

REPRISE FAIBLE ET INEGALE EN ZONE EURO, SOUS PRESSION DEFLATIONNISTE

Si l'année 2014 a confirmé la reprise amorcée fin 2013, la croissance du PIB s'est avérée plus lente que prévue : +0,9% en zone euro alors que la croissance mondiale atteint +3%.

Le redressement économique observé est à nuancer : la situation s'éclaircit sur le marché ibérique (+1,4% en Espagne, +1% au Portugal), la reprise est robuste en Allemagne (+1,6%), tandis qu'elle reste fragile en France (+0,4%) et que l'Italie est en récession (-0,4%) pour la quatrième fois en six ans.

Evolution du PIB (source : estimation Eurostat – Avril 2015)

Zone
Euro
18 pays
FR BE IT ES PT NL CH
+0.9% +0,4% +1% -0.4% +1,4% +0,9% +0.9% +2%

Les principaux défis de la zone euro demeurent le taux d'endettement public qui poursuit son envolée (92,1% au T3 2014, vs 91,1% au T3 2013) et le taux de chômage (11,6%) qui baisse toutefois pour la première fois depuis 2007.

En 2014, l'inflation a atteint son niveau le plus bas en cinq ans : 0,4 % en moyenne annuelle, contre 1,4% en 2013. Ce recul s'explique par la chute des prix de l'énergie et des produits alimentaires (-0,1% en 2014, vs +2,7% en 2013).

Inflation 2014 (source : Eurostat)

Zone
Euro
FR BE IT ES PT NL CH
Total +0,4% +0.6% +0.5% +0.2% -0.2% -0,2% +0.3% 0%
Alimentaire -0.1% -0.7% -0.4% 0% -0.3% -1.4% -0.1% +1.1%

RECUL DES PRIX DE L'ENERGIE

Les prix du pétrole ont chuté en 2014, avec un baril de Brent à 74 euros en moyenne. Les prix du carburant ont fortement baissé à partir du mois de septembre, avec des conséquences différentes selon les pays où STEF opère. Ces évolutions ont une incidence sur le chiffre d'affaires facturé, principalement en France.

PRIX DE L'ELECTRICITE

Depuis 2007, les prix de l'électricité pour consommateurs industriels ont augmenté en France (+26%), Belgique (+8,4%) et sur le marché ibérique (+28%).

Europe : Prix de l'électricité pour consommateurs industriels ( tranche IF entre 70 000 et 150 000 MWh) - Source Eurostat

Prix au premier semestre 2014 (Kilowatt/heure hors taxe)

Zone
Euro
FR BE IT ES PT NL
0,0621 0,0561 0,0617 0,0711 0,0681 0,0633 0,0701

CONSOMMATION ALIMENTAIRE DES MENAGES

Evolution de la consommation alimentaire des ménages en 2014 (source Eurostat)
Zone
Euro
FR BE IT ES PT NL CH
Versus A-1 +0.3% -1.1% +0.6% -0,4% +0.6% -0.3% +1,2% + 0,5%

Si le pouvoir d'achat des ménages a été soutenu par la baisse prolongée des prix du pétrole et par une inflation faible, la consommation alimentaire ne s'est pour autant pas redressée dans la zone euro (+1%) (1).

INDUSTRIE AGRO-ALIMENTAIRE

Evolution du volume de production en 2014 (source Eurostat au 05/02/2015)

Zone
Euro
FR BE IT ES PT NL
Industrie
alimentaire
+0.9% -0.2% -0.8% +0.9% +3,7% +0.4% +2,2%

En Europe, la production des industries agroalimentaires progresse légèrement par rapport à 2013. Un décalage existe toutefois entre le Nord et le Sud : les industries françaises et belges restent pénalisées par un manque de compétitivité alors que les industries portugaises et espagnoles voient leurs exportations progresser, grâce à un meilleur rapport compétitivité-coût.

Trois grandes tendances s'accélèrent depuis un an :

  • L'internationalisation des activités, portée par le mouvement de concentration du secteur ;
  • Le développement des circuits alternatifs aux circuits de distribution traditionnel : circuits courts, magasins d'industriels en produits régionaux, magasins de proximité dédiés aux produits frais, drive… ;

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 7 sur 151 1 Evolution du CA du commerce de détail de produits alimentaires

• La volatilité de la demande : hausse de la production mondiale dans un contexte de baisse des prix alimentaires, ralentissement de la demande chinoise, crises agroalimentaires successives (embargo russe, crise sanitaire porcine) diminuent la visibilité des industriels.

Dans ce contexte, les acteurs procèdent à des recentrages stratégiques sur des marques leaders et sur leur cœur de métier d'industriels. De ce fait, ils sont à la recherche de solutions de massification afin de gagner en efficacité et de minimiser le poids financier de leur organisation supply chain.

GRANDE DISTRIBUTION

La guerre des prix entre distributeurs s'est accentuée en 2014. Pour la première fois depuis 2008, la part de marché des marques de distributeurs en Europe a diminué de 0,1% par rapport à 2013(2). Les marques nationales ont regagné des parts de marchés grâce aux promotions. Toutefois, les marques de distributeurs restent dominantes sur le frais et le surgelé (31% de part de marché). Pour redresser leurs marges, les distributeurs européens se réorganisent à travers le rapprochement de centrales d'achats.

Les ventes en ligne poursuivent leur progression : le drive (+13% de chiffre d'affaires en France en 2014) s'exporte en Espagne et les casiers réfrigérés apparaissent dans les métropoles européennes.

RESTAURATION HORS DOMICILE

La restauration figure parmi les premiers postes d'arbitrage des ménages. Pour s'adapter, la restauration commerciale développe les concepts innovants (food trucks et fast food haut de gamme) et renforce les animations commerciales thématiques. Le modèle de la franchise s'impose dans un marché stable par une forte dynamique d'ouverture de points de vente. La restauration collective, quant à elle, poursuit son mouvement de consolidation, avec des opérations de fusions acquisitions.

TRANSPORT & LOGISTIQUE

Dans un contexte de forte volatilité des flux alimentaires, le secteur du transport et de la logistique est fragilisé. Le taux de marge des entreprises est au plus bas et le niveau de défaillances toujours élevé. Pour améliorer leurs performances, les acteurs locaux se regroupent tandis que les acteurs internationaux misent sur la croissance externe et le lancement de nouvelles offres.

MARITIME

Le marché du transport maritime n'échappe pas à la crise. Le nombre de passagers transportés à destination ou en provenance de la Corse est en repli de 4,3 % (-7,5% entre le Continent français et la Corse et +3,6% depuis l'Italie). En même temps, l'aérien multiplie ses offres et voit son trafic croître de 3,9% sous l'impulsion du low-cost. Le trafic de marchandises entre la Corse et le Continent français est en recul de 0,9%.

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 8 sur 151 2 Source : IRI worldwide study

LES SECTEURS D'ACTIVITE DE STEF

Les activités, cœur de métier du groupe (transport et prestations logistiques sous température dirigée), couvrent l'ensemble des gammes de température :

Frais 2 - 4°C Surgelé Thermosensible
8-15°C
Sec & Ambiant
75% 14% 6% 5%

Le groupe est organisé autour de quatre secteurs opérationnels :

  • le Pôle Transport France regroupe dans un réseau unique et sous la bannière, STEF TRANSPORT, l'ensemble des activités transport frais et surgelés ainsi que le transport des produits de la mer. Ce pôle intègre également l'organisation des transports internationaux au départ de la France.
  • le Pôle Logistique France gère, sous la dénomination STEF LOGISTIQUE, les prestations logistiques de produits alimentaires surgelés, frais, thermosensibles et secs pour les industriels, la grande distribution et la restauration hors foyer.
  • le Pôle STEF International concentre les activités domestiques hors France, c'est-à-dire l'Italie, l'Espagne, le Portugal, le Benelux, la Suisse et la Tunisie. Le pôle international couvre également les activités de flux européens.
  • le Pôle Maritime : La Méridionale assure un service de transport maritime de passagers et de fret, entre le Continent et la Corse dans le cadre d'une délégation de service public.

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 9 sur 151

ACTIVITE DU GROUPE EN 2014

Apres un premier semestre marqué par une conjoncture plutôt défavorable en France et une consommation alimentaire en baisse, STEF a progressivement retrouvé le chemin de la croissance.

Malgré un environnement concurrentiel tendu et une faible progression de la demande intérieure, STEF a progressé en s'adaptant aux transformations du secteur alimentaire européen avec un excellence opérationnelle reconnue et grâce à une infrastructure de services de proximité qui profite à tous les types de clients.

Etapes majeures de la vie du groupe en 2014 :

  • L'intégration opérationnelle réussie des flux de la société EBREX France, spécialiste du transport et de la logistique sous température dirigée. Les synergies avec les activités de STEF ont été immédiatement mises en place, du fait de la complémentarité des réseaux de groupage des deux entités et des capacités d'optimisation des volumes transportés.
  • Le renforcement de la présence en Europe. Le pôle des Activités Européennes confirme, pour la deuxième année, son rôle de relais de croissance du chiffre d'affaires et du résultat du groupe. De nouvelles opportunités se sont ouvertes avec l'intégration de la société Speksnijder Transport aux Pays Bas. En dépit d'un contexte toujours peu favorable dans le Sud de l'Europe, l'Italie, l'Espagne et la Suisse ont connu une croissance supérieure à leurs marchés.
  • La reconnaissance de la politique énergétique du Groupe avec l'obtention de la certification ISO 50 001 par Bureau Veritas pour son système de management de l'énergie. Ce résultat est le fruit d'une politique initiée depuis deux ans. Le groupe s'est ainsi doté d'outils de rationalisation de ses consommations, le plaçant dans une configuration favorable dans la perspective d'ouverture à la concurrence des marchés de l'électricité.

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 10 sur 151

TRANSPORT France

STEF Transport confirme son positionnement stratégique : la livraison massifiée de produits alimentaires, principalement sous température dirigée.

Face aux enjeux de réduction des stocks et de révision des schémas d'approvisionnement imposés par les enseignes de distribution, les industriels ont à résoudre une équation logistique complexe : la baisse des coûts et l'amélioration du taux de service, en particulier par l'augmentation des fréquences de livraison. Les contraintes de fraîcheur, caractéristiques des produits frais, permettent à STEF Transport de se différencier à l'échelle d'un territoire national, par la taille de son réseau, grâce à une expertise forte dans l'organisation des flux tendus et à sa capacité à traiter ensemble des produits issus des différentes filières (voir infra).

Le réseau STEF Transport s'attache à renforcer les conditions d'attractivité de sa gamme d'offres en développant tout à la fois :

  • la couverture nationale du territoire et la densité du maillage régional,
  • sa capacité à organiser les flux par type de distribution (point de masse, distribution de détail), en apportant au marché la valeur créée par une recherche de massification optimale,
  • la différenciation du service attendu par les différentes typologies de clients destinataires.

L'année a été marquée par l'ouverture du réseau de transport à l'apport des flux de la société EBREX, acquise fin 2013. La fusion des deux réseaux est intervenue dès le 13 janvier 2014, pour créer un réseau unique.

A fin décembre 2014, STEF Transport emploie 8 100 collaborateurs, répartis sur 85 sites. Le réseau utilise un parc de 4 400 véhicules (tracteurs et porteurs), dont près de la moitié est détenue en propre.

ANALYSE PAR FILIERES

La croissance réalisée, via l'intégration d'EBREX, modifie sensiblement les équilibres par filière.

Chiffre d'affaires de STEF Transport par filière :

Domestique
Frais Sec & tempéré Surgelé Produits de la mer Restauration
76 % 5 % 12 % 6 % 1%

TRANSPORT DES PRODUITS FRAIS ET COMPATIBLES

Avec l'acquisition d'EBREX, STEF Transport a renforcé sa position dans le groupage de produits frais, à position majoritaire dans son activité, pour une croissance de chiffre d'affaires de plus de 8%. L'élargissement des offres de massification, mais aussi l'extension des offres de livraison auprès du commerce de détail sont les enjeux majeurs d'une action commerciale qui s'efforce de répondre au besoin de diversification des industriels de l'agro-alimentaire. A ce titre, STEF Transport a renforcé son offre vers les stations d'autoroute à travers un partenariat avec un industriel leader sur ce marché très spécifique.

Afin de densifier les flux à destination de son réseau de distribution, STEF développe une offre de livraison combinant les produits compatibles aux produits frais : vins et produits chocolatés sont les filières les plus largement représentées. La capillarité du réseau et sa capacité à assurer des livraisons en flux de groupage très tendus constituent une forte valeur d'usage pour tous les canaux de distribution.

TRANSPORT DES PRODUITS SURGELES

La croissance de STEF sur ce segment est supérieure au marché (+12%). En adaptant son dispositif opérationnel et par l'adossement des activités Surgelé et Frais, STEF propose une offre de transport différenciée en groupage dont les enjeux sont un plan de transport toute France, avec une fréquence de livraison quasi quotidienne et des délais de traitement souvent proches du jour A : expédié / jour B : livré.

TRANSPORT DES PRODUITS DE LA MER

Marché de produits frais traditionnel opéré par STEF, le marché des produits de la mer se caractérise par un approvisionnement mondial et un niveau de consommation qui continue de se rétracter.

STEF s'est adapté à cet environnement par :

  • La modification de son réseau d'approvisionnement, avec la cession des activités en Ecosse et la constitution d'un réseau de partenaires européens sous la marque Seafoodways, permettant de développer une offre de collecte européenne, dans laquelle STEF joue un rôle d'opérateur de référence ;
  • La centralisation de l'organisation commerciale de la filière à Boulogne sur Mer, centre névralgique du commerce des produits de la mer en France ;
  • La création d'une offre globale : transport amont, préparation de commande et livraison de détail.

LOGISTIQUE France

STEF Logistique France est segmenté opérationnellement en quatre activités :

  • Logistique globale de massification des produits surgelés, frais et thermosensibles, pour tous les opérateurs de la chaîne agroalimentaire ;
  • Logistique dédiée pour le compte d'enseignes GMS ;
  • Logistique dédiée pour les besoins de la RHD en général et ceux des opérateurs de la restauration commerciale chaînée, en particulier ;
  • Logistique de proximité pour le compte d'industriels ou de distributeurs.

EVOLUTION DE L'ACTIVITE

Le pôle Logistique France affiche une croissance de chiffre d'affaires de +4,6%, tirée par le développement de l'activité de Restauration hors domicile (RHD) et par le démarrage d'un contrat logistique pour le compte d'une enseigne de la grande distribution.

A périmètre constant, l'activité est restée stable, ponctuée par d'importantes fluctuations des volumes traités, largement impactée par les campagnes promotionnelles.

LOGISTIQUE GLOBALE DE MASSIFICATION PRODUITS FRAIS, SURGELES ET THERMOSENSIBLES

Les activités de STEF Logistique progressent rapidement sur ce segment. La volonté de STEF Logistique est de s'adapter aux besoins de ses clients par la maîtrise des coûts logistiques dans un contexte de baisse de la consommation.

STEF Logistique a mis en œuvre un plan directeur visant à accompagner le développement de ses clients, actuels et à venir, dans l'évolution de leurs schémas d'approvisionnement orientés vers la massification des produits finis frais industriels à destination de la GMS et de la RHD.

Sur le segment thermosensible, les activités, tant régulières que saisonnières, se sont fortement développées, avec des perspectives soutenues.

LOGISTIQUE DEDIEE GMS

Cette activité contribue à la performance opérationnelle des enseignes de distribution qui s'adressent à STEF. Les compétences de STEF dans ce domaine s'exercent principalement sur les activités de logistique des produits frais en flux tendus, mais aussi sur les activités de logistique des produits surgelés en flux stockés.

En 2014, l'activité s'est caractérisée par une stagnation des volumes en produits frais et par une régression des volumes en produits surgelés et ce, alors même que les assortiments et référencements de produits requis par les clients augmentent très significativement.

Le fait marquant de l'année 2014 restera l'accélération de l'évolution des schémas directeurs logistiques pour la GMS. STEF accompagne ces changements par son savoir-faire en matière de gestion des projets de transformation. Le groupe a ainsi accompagné un client distributeur dans son plan de transformation logistique, comportant notamment la mise en œuvre d'une chaîne de tri mécanisée pour les produits frais.

LOGISTIQUE RHD

STEF Logistique cible principalement la restauration commerciale chaînée et apporte par son offre, une nouvelle dynamique dans le processus d'approvisionnement des restaurants.

L'activité générale a été tirée par l'apport de nouveaux dossiers et par la forte dynamique d'ouverture de restaurants des enseignes clientes.

Avec l'appui du pôle transport, STEF Logistique maîtrise les exigences de ce marché grâce à l'utilisation de véhicules bi-température pour assurer la livraison simultanée des produits secs, frais et surgelés, dans des créneaux horaires contractualisés : le taux de ponctualité est supérieur à 95%.

LOGISTIQUE DE PROXIMITE

Cette activité reste extrêmement localisée et est très liée aux spécificités des bassins agroalimentaires. STEF Logistique se positionne naturellement sur ce segment et diversifie son offre pour s'adapter à la demande de ses clients en prestations à valeur ajoutée (co-packing et comanufacturing) sur toutes les gammes de températures.

Cette volonté d'accompagner les marchés de proximité s'appuie sur la capacité du groupe à adapter son parc immobilier, notamment en surgelé :

  • Cession du site de Sablé sur Sarthe à un client industriel majeur ;
  • Investissement à Dijon pour l'activité d'industriels locaux, producteurs de sirop de cassis.

STEF INTERNATIONAL

En 2014, STEF International a modifié son organisation avec la mise en place de trois clusters :

  • Italie-Suisse
  • Espagne-Portugal
  • Benelux

La création d'une direction commune par cluster répond à l'objectif de positionner le management du groupe au plus près de ses zones d'activité.

Le périmètre de STEF International intègre l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Suisse, le Benelux et une activité de flux internationaux au départ de tous les pays dans lesquels le groupe est implanté et avec l'Allemagne et les pays d'Europe de l'Est.

A travers ses réseaux domestiques et avec l'appui de quelques réseaux partenaires, STEF est en capacité d'accompagner le développement clients sur quinze pays en Europe.

STEF International poursuit le maillage de ses marchés domestiques et conforte ainsi sa position d'acteur de référence en logistique et transport sous température dirigée sur ces territoires.

En 2014, l'acquisition de la société Speksnijder Transport, située à Bodegraven, près de Rotterdam aux Pays Bas, a parfaitement mis en valeur cette politique : elle permet au groupe de disposer d'une implantation immédiatement opérationnelle sur le territoire néerlandais et de développer ainsi les autres activités du groupe à partir de ce site.

Dans un contexte toujours peu favorable en 2014 dans le sud de l'Europe, les activités de STEF International ont affiché une forte progression, concrétisant les efforts de développement et de rationalisation sur ses marchés ciblés.

ITALIE

L'Italie est le deuxième pays du groupe STEF en termes d'activités. STEF a poursuivi en Italie sa dynamique de prise de parts de marché pour afficher un taux de croissance du chiffre d'affaires de 8%.

Les efforts réalisés en matière de qualité de service clients et de gestion des moyens ont permis à STEF d'améliorer la compétitivité de son offre et de conforter son image de leader sur un marché italien en pleine transformation. Grâce à l'externalisation des parcs clients, le Midmarket progresse de plus de 15% et des succès ont été enregistrés sur le segment des clients grands comptes.

Les investissements réalisés en matière de froid sur l'ensemble du réseau pour accompagner ces évolutions ont permis d'aborder de nouvelles filières offrant de réelles perspectives de développement (viande, volaille et produits de quatrième gamme).

STEF affirme son ambition qui est de devenir l'opérateur de référence en transport et en logistique des produits frais sur l'ensemble du territoire italien et renforce son dispositif à cet effet :

  • L'intégration de la société Trentino Fresco, en juillet, complète efficacement le dispositif du groupe dans la région du Nord-Est de l'Italie ;
  • des projets de construction immobilière à Bologne et à Rome sont prévus en 2015.

L'entreprise a obtenu en avril 2014 le renouvellement de sa certification ISO 9001 pour son système de management par la qualité.

SUISSE

STEF Suisse, positionné très majoritairement sur les activités surgelé, confirme la solidité de son modèle avec une croissance à deux chiffres et l'amélioration de son résultat opérationnel.

Afin de dynamiser son offre en logistique des produits frais, le groupe envisage un projet de construction immobilière en Suisse alémanique avec l'acquisition d'un terrain industriel dans la zone de Kölliken, proche de l'agglomération de Zurich.

ESPAGNE

Après un premier semestre marqué par une stagnation des volumes de consommation, la seconde partie de l'année a présenté des signes d'amélioration de l'économie. Elle s'est achevée par une consommation soutenue durant la période festive de fin d'année.

STEF poursuit son cap : renforcer sa conquête de parts de marché et devenir l'opérateur de référence sur les métiers du groupage et de la logistique pour les produits frais et surgelés en Espagne.

STEF a fait évoluer son organisation pour assurer son développement sur son marché avec la spécialisation de ses outils logistiques pour le surgelé et la structuration d'un réseau de transport en groupage adapté au territoire. Cette politique a porté ses fruits en 2014. En témoignent l'augmentation significative du chiffre d'affaires et la nette amélioration du taux de remplissage des entrepôts surgelés (+ 10% par rapport à 2013).

PORTUGAL

Les changements de modèles logistiques opérés par certains clients grands comptes au Portugal ont conduit STEF à adapter ses modes opératoires et à se renforcer sur des secteurs tels que la RHD. STEF a intégré le dynamisme des industriels portugais dans leur stratégie d'exportation en Europe, ce qui a permis d'enregistrer une croissance de chiffre d'affaires de 1,7%.

Pour 2015, STEF concentrera ses efforts sur la spécialisation de ses dispositifs, transport et logistique, à Lisbonne.

BENELUX

Aux Pays-Bas, en septembre 2014, le groupe a acquis la société Speksnijder Transport. Cette opération qui vise à faire de cette société un centre de livraison et de ramasse aux Pays-Bas est en parfaite harmonie avec les ambitions du groupe et les caractéristiques de son dispositif transport et logistique en Europe. Elle a été motivée par le développement des flux internationaux et par le dynamisme de l'économie agro-alimentaire aux Pays-Bas, au départ du port de Rotterdam et de l'aéroport de Schiphol.

En Belgique, STEF a renforcé son taux de pénétration sur le marché des activités logistiques. L'apport de dossiers nouveaux et la mise en performance des exploitations ont permis d'améliorer significativement le niveau de résultat des activités logistique et transport.

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 17 sur 151

MARITIME

La Méridionale assure un service public de transport maritime de passagers et de fret, basé sur l'exploitation de navires mixtes, entre le port de Marseille et les ports de Corse, dans le cadre d'une délégation de service public.

Les liaisons maritimes entre le continent, la Corse et la Sardaigne, sont réalisées avec 3 navires rouliers mixtes au départ de Marseille : PIANA, KALLISTE et GIROLATA, dont la capacité totale est de 6 800 mètres linéaires, soit l'équivalent de 500 remorques et de 1 900 passagers avec leurs voitures. Le programme prévisionnel d'activité représente plus de 1 000 traversées annuelles.

L'année 2014 a vu démarrer la nouvelle délégation de service public pour la desserte maritime de la Corse, conclue avec la Collectivité Territoriale de Corse pour la desserte des ports corses à partir de Marseille, d'une durée de dix ans.

En 2014, le trafic global, fret et passagers, entre le Continent français et la Corse s'est révélé morose : -7,5 % pour les passagers et -0,9% pour le fret. Le trafic passagers, en particulier, a pâti de la concurrence de compagnies de navigation au départ de l'Italie et du transport aérien à bas coût. Dans ce contexte, malgré les conflits sociaux qui ont affecté l'activité du port de Marseille au premier semestre et en dépit de la baisse tendancielle de ses marchés, La Méridionale affiche une bonne résistance de ses activités.

  • L'activité de transport de passagers a diminué dans une proportion moindre que son marché (-2,2 %), avec 257000 passagers transportés entre Marseille et la Corse et 13 000 entre Marseille et la Sardaigne.
  • L'activité de fret s'est améliorée, avec une progression de 1,9% du nombre de mètres linéaires, soit 759 000 mètres transportés. La Méridionale a maintenu sa position de leader sur les ports de Bastia et d'Ajaccio, via Marseille.

Les résultats comprennent le coût de possession du PIANA et d'importantes dépenses d'entretien des navires, liées à l'allongement de leurs durées d'utilisation et à l'évolution de la règlementation en matière de sécurité. Le navire SCANDOLA est frété jusqu'en février 2016.

La fin de l'année a été marquée par la mise en redressement judiciaire de la SNCM, compagnie co-délégataire, aux côtés de La Méridionale, de la délégation de service public pour la desserte des ports corses. La Méridionale maintient son engagement d'assurer la permanence des liaisons maritimes avec la Corse, dans des conditions de sécurité et de fiabilité optimales pour l'ensemble des usagers et dans la continuité de son modèle économique centré sur l'exploitation de cargos mixtes.

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 18 sur 151

AUTRES ACTIVITES

Pour l'exercice de ses métiers, le groupe s'appuie sur deux pôles d'expertise :

  • le Pôle Systèmes d'Information, STEF INFORMATION ET TECHNOLOGIES, rassemble les équipes spécialisées opérant sur l'informatique métier, l'informatique client et l'informatique de gestion.
  • le Pôle Immobilier, IMMOSTEF, gère le patrimoine immobilier du groupe.

SYSTEMES D'INFORMATION

  • STEF Information et Technologies (STEF IT) édite des logiciels, intègre et maintient les systèmes d'information dont le groupe a besoin pour accompagner ses clients et améliorer la productivité des métiers ;
  • STEF IT apporte les solutions d'amélioration de l'outil SAP, utilisé pour les activités ;
  • STEF IT réalise des applications pour des clients de STEF, industriels et distributeurs.

SUPPORT A L'EFFICACITE DES METIERS DU GROUPE

En 2014, STEF a mis en place, pour ses activités transport, une architecture matérielle performante, évolutive et hautement sécurisée.

En 2014, une application de gestion unifiée du service après-vente a été déployée au niveau européen. M-Track est un outil d'informatique embarquée qui garantit la traçabilité des opérations de ramasse et de livraison. Il est désormais pleinement opérationnel en France, en Espagne et au Portugal. Il a pour vocation à être déployé sur l'ensemble des pays.

Avec le projet CRM (Gestion de la Relation Clients), STEF s'est lancé dans un programme pluriannuel d'harmonisation des données et d'encadrement de la relation clients. Le module dédié au pilotage des équipes commerciales a été déployé en Europe.

En logistique, STEF a déployé la dernière version de son logiciel de gestion d'entreposage WMS, avec l'apport de nouvelles fonctionnalités.

GESTION ET PRODUCTIVITE ADMINISTRATIVE

STEF IT déploie des outils destinés à améliorer la productivité des opérations administratives au sein du Groupe : gestion de la maintenance des véhicules et du patrimoine immobilier, module de gestion de paie SAP/HR, gestion informatisée des contrats du groupe (contrathèque), outil numérique de pilotage du recrutement par Internet, choix d'un outil d'élaboration budgétaire groupe.

NOUVEAUX SERVICES POUR LES CLIENTS DU GROUPE

STEF IT a fait évoluer son offre de pilotage des décisions d'achat et d'approvisionnement dédiée aux clients GMS en intégrant la filière des produits frais traditionnels.

IMMOBILIER

PATRIMOINE IMMOBILIER

STEF privilégie une politique de détention de ses actifs immobiliers. Le groupe exerce ses activités en Europe en s'appuyant sur 225 entrepôts et plates-formes, pour un volume global d'entreposage de 6 767 000 m3 et une surface de plates-formes transport de 447 600 m2 . La quasi-totalité de ces bâtiments est la propriété de STEF.

Une large partie des immeubles appartenant au groupe est logée dans une structure dédiée, IMMOSTEF, qui assure, par ailleurs, la gestion de la totalité du parc immobilier du groupe.

GESTION IMMOBILIERE

IMMOSTEF rassemble au sein de son organisation les compétences dédiées à la conception, à la construction des nouvelles installations, ainsi qu'à la maintenance et à la gestion technique des outils d'exploitation utilisés par les sociétés du groupe.

IMMOSTEF intervient également dans la valorisation d'anciens sites d'exploitation, devenus obsolètes, certains étant cédés après obtention de nouvelles autorisations de construire et affectés à d'autres usages. En 2014, trois sites en France ont ainsi été cédés : Sablé sur Sarthe, Bordeaux (Bruges) et Toulouse.

PRINCIPALES REALISATIONS EN 2014

Achats immobiliers et réserves foncières

    1. Suisse : acquisition d'un terrain à Bussigny sur lequel le groupe exploite déjà un entrepôt et réservation d'un terrain à Kölliken (Suisse Alémanique), destiné à la construction d'une plateforme d'entreposage et de transport ;
    1. Italie : acquisition d'un terrain à Bologne pour entreprendre, en 2015, la construction d'une nouvelle plateforme transport ;
    1. Lyon : acquisition d'un immeuble à usage de bureaux en VEFA (vente en l'état futur d'achèvement)

Construction ou extension d'entrepôts et plates-formes

    1. Construction d'une plateforme frigorifique de 8.930 m2 à Bischheim, près de Strasbourg, comportant 4.640 m2 sous température positive. Ce site a obtenu la certification NF HQETM Bâtiments tertiaires - classement AFILOG 2 étoiles ;
    1. Extension du site de Fauverney, près de Dijon, dotée de chambres froides négatives de 40.000 m 3 ;
    1. Première tranche de la reconstruction du site logistique de Vitry sur Seine, comportant deux chambres froides négatives de 68.000 m3 , pour une surface totale construite de 12.300 m2 ;
    1. Extension du site logistique de Brignais (Lyon), pour une surface totale construite de 5.380 m2 .

Travaux engagés en 2014

Plusieurs chantiers de construction et de rénovation lourde ont été engagés pour être livrés en 2015 (en particulier, Vitry sur Seine (2ème tranche de reconstruction), Mions (Lyon Est), Niort et Athis Mons).

Rénovation des sites

Conformément à la règlementation européenne, le groupe clôture son programme de remplacement des fluides frigorigènes HCFC de type R22 par des fluides naturels, tels que l'ammoniac et le CO2 .

SYSTEME DE MANAGEMENT DE L'ENERGIE

En 2014, dans le cadre de sa démarche RSE, STEF a signé la « Charte pour l'efficacité énergétique des bâtiments tertiaires3 ». La signature de cette charte représente le complément des dispositifs mis en place par le groupe pour la conception, la construction et la maintenance d'entrepôts et de platesformes dans un objectif permanent d'amélioration de l'efficacité énergétique de ses bâtiments.

En 2012, STEF a déployé le programme « EDEN » qui intègre des audits énergétiques et la mise en œuvre de plans d'actions ainsi que le recours à des solutions techniques les plus économes en énergie. Le groupe a également créé le « Passeport énergétique », synthèse des audits énergie réalisés sur les sites, avec affichage de la performance en consommation électrique et les économies potentielles à réaliser.

Enfin, en 2014, STEF a obtenu la certification ISO 50 001 pour la mise en œuvre de son système de management de l'énergie, déployé sur l'ensemble de ses sites en France. Ce programme vise à garantir la maîtrise des consommations d'énergie sur la durée et l'amélioration continue des pratiques et des usages dans tous les modes opératoires.

3 La « Charte pour l'efficacité énergétique des bâtiments tertiaires » s'inscrit dans le cadre de la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement qui prévoit une obligation pour le parc tertiaire d'engager des travaux de rénovation énergétique dans un délai de 8 ans, à compter de 2012.

DEVELOPPEMENT DURABLE

METHODOLOGIE DE REPORTING

Les informations relatives aux impacts environnementaux, sociaux et sociétaux des activités de STEF sont publiées conformément aux obligations issues de l'article 225 de la loi Grenelle 2 et de l'article R.225-105-1 du Code de commerce.

PERIMETRE

En 2014, les informations, tant quantitatives que qualitatives, concernant la partie environnementale sont fournies sur le périmètre du groupe (France et pays européens – hors Pays-Bas4 ).

En 2014, la partie sociale incluant les effectifs au 31 décembre et leurs déclinaisons sont fournies sur le périmètre du groupe. Pour les autres indicateurs, les données de la Compagnie méridionale de manutention (CMM), spécifiques et non significatives 5 , ainsi que les données des sociétés intégrées en cours d'année (Speksnijder et Stef Trento), ont été exclues.

Hormis ces règles de base, les différences de périmètre sont précisées pour les indicateurs concernés.

SELECTION DES INFORMATIONS ET INDICATEURS DU REPORTING

Les informations ont été sélectionnées pour leur pertinence par rapport aux principaux impacts environnementaux et sociaux de STEF, eu égard à son cœur de métier et aux enjeux de responsabilité sociale et environnementale (RSE) identifiés comme stratégiques pour le groupe. Ces indicateurs permettent de mesurer les performances issues de ses plans d'actions.

Les activités exercées par STEF ne sont pas de nature à impacter les sols sur lesquels se trouvent les plateformes et ne justifient pas de comptabiliser des provisions pour risque environnemental.

COLLECTE ET CALCUL DES INFORMATIONS

Les modalités de remontée des informations sont définies au sein d'un protocole interne (base annuelle, réalisée sur les douze mois de l'année civile), à partir de fiches techniques décrivant les méthodes de calcul, de collecte et de contrôle des indicateurs RSE.

VERIFICATION EXTERNE

Les informations liées aux exigences de l'Art. 225 de la loi Grenelle 2 et de l'article R.225-105-1 du Code de commerce ont fait l'objet d'une vérification par un organisme tiers indépendant. Elles sont regroupées dans un tableau de correspondance (annexe 1) pour en faciliter la recherche.

5 Effectif de 13 personnes

4 La société Speksnijder a été acquise en septembre 2014

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 22 sur 151

ENVIRONNEMENT

ORGANISATION ET POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT DURABLE

La politique de Développement durable de STEF est coordonnée par la Direction du Développement durable, à partir des actions définies par un Comité stratégique.

Les engagements prioritaires de cette politique s'inscrivent dans le plan stratégique à moyen terme de l'entreprise et sont axés sur :

  • La maitrise dans la durée des impacts environnementaux du transport et de la logistique du froid ;
  • Le développement de solutions métiers innovantes, performantes et durables au service de la performance du groupe et de ses clients ;
  • L'amélioration continue du modèle de responsabilité sociale du groupe.

La politique mise en œuvre est basée sur l'anticipation des réglementations, la maitrise de l'énergie consommée tant par les équipements que par les bâtiments et le recours à des modes opératoires pour la réalisation des prestations ayant pour effet d'améliorer les performances économiques et environnementales des activités.

MESURE ET REDUCTION DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX DU TRANSPORT ET DE LA LOGISTIQUE DU FROID

MESURE DE L'EMPREINTE CARBONE

Disposant de deux calculateurs CO2 attestés par Bureau Veritas Certification, STEF est en mesure de fournir à ses clients :

  • l'empreinte carbone pour les prestations de transport ayant un point de chargement ou de déchargement en France ;

  • l'empreinte carbone des prestations logistiques réalisées pour leur compte.

REDUCTION DE L'EMPREINTE CARBONE DES ACTIVITES DE TRANSPORT

STEF Transport France a signé en 2009 sa première « Charte d'engagements volontaires de réduction des émissions de CO2 des transporteurs routiers de marchandises » proposée par l'ADEME. Ces engagements ont été renouvelés en 2012 pour une nouvelle période de

trois ans. Fin 2014, les objectifs de réduction des émissions de CO2 de 8% (gCO2 à la tonne kilomètre) ont été atteints.

Parmi les indicateurs environnementaux suivis par STEF, la mesure de l'émission de gCO2/t.km paraît la plus pertinente, compte tenu de son activité. Celle-ci intègre les estimations d'émissions de CO2 liées à la sous-traitance transport des activités en France.

Evolution de l'émission de gCO2 / tonne.kilomètre :

Après trois années de réduction continue, il est à observer une légère remontée de cet indicateur. La baisse régulière des consommations de carburants, associée à un parc de véhicules STEF propres, régulièrement renouvelés ont pour conséquence une consommation qui semble maintenant optimisée. Deux facteurs conjoncturels ont joué un rôle en 2014 :

  • les conditions d'exploitation ont été temporairement modifiées en 2014 avec l'intégration des sites d'exploitation de la société EBREX et le développement de l'activité RHD a généré des flux de transport et de distribution accrus ;
  • la remontée relative de l'indicateur (+2,3%) est à mettre en regard avec l'évolution naturelle de l'activité (+7,8% des tonnes livrées, + 8,6% de kilomètres parcourus).

REDUCTION DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX LIES AUX MOYENS DE PRODUCTION

STEF travaille sur la réduction de l'empreinte carbone liée à son activité par la maitrise des consommations d'énergie (démarche ISO 50.001) et des consommations d'eau (tours de refroidissement et lavage des véhicules) et par une politique suivie de gestion des déchets.

VEHICULES

REDUCTION DE LA CONSOMMATION DE CARBURANTS

Le suivi permanent des consommations de carburants, le renouvellement régulier de la flotte et la formation des conducteurs ont permis d'atteindre, en 2014, l'objectif de consommation fixé pour les tracteurs en parc propre, soit 31,5 litres / 100 km.

REDUCTION DES POLLUANTS

STEF favorise une politique ambitieuse de renouvellement régulier de son propre parc de tracteurs et de porteurs, avec la mise en exploitation de véhicules aux normes Euro VI :

DES SITES ECONOMES EN ENERGIE ET INTEGRES DANS LEUR ENVIRONNEMENT

IMMOSTEF, filiale dédiée, gère la conception, la construction et la maintenance des entrepôts et plates-formes du groupe en améliorant constamment leur efficacité énergétique. En octobre 2014, le parc, en France, (soit 77% des sites du groupe) a été labellisé au titre de la norme ISO 50 001.

Le développement de l'activité, tant en France qu'en Europe, (+7,8% de tonnes livrées) induit naturellement une augmentation de la consommation totale d'énergie (+ 3,9%). Toutefois, l'analyse à périmètre constant met en valeur une réduction de 2% par an, conforme aux objectifs fixés.

REDUCTION DES CONSOMMATIONS D'EAU

L'eau est essentiellement utilisée pour le fonctionnement des tours aéroréfrigérantes (TAR) nécessaires au fonctionnement des installations frigorifiques et pour le lavage des véhicules d'exploitation. Selon les sites, les besoins en eau sont assurés par le réseau de ville (81%) et par des forages (18%). Les sites de transport récents sont pourvus de dispositifs de récupération des eaux de pluies (1%).

Lors du renouvellement des installations frigorifiques, de nouveaux procédés destinés à réduire les consommations sont installés. Pour la production de froid, les équipements de condensation à air, en lieu et place de condensation à eau, permettent d'optimiser les quantités utilisées (-3% par rapport à 2013).

RECONVERSION DES INSTALLATIONS FRIGORIFIQUES AVEC DES FLUIDES FRIGORIGENES NATURELS

Conformément à la réglementation, STEF finalise le plan de reconversion de ses installations frigorifiques fonctionnant avec des fluides HCFC en :

  • privilégiant les fluides naturels (ammoniac et dioxyde de carbone) pour les installations en froid négatif (entrepôts de stockage) ;
  • limitant les charges de fluides frigorigènes (HFC-R134a) avec distribution par frigoporteur (Mono Ethylène Glycol) pour les installations à froid positif (plates-formes de transport).

Ces mêmes principes sont retenus pour les nouvelles constructions.

GESTION DES DECHETS ET TRI-SELECTIF POUR RECYCLAGE

STEF déploie une politique de gestion des déchets sur l'ensemble de ses sites avec deux objectifs : réduire le gisement et améliorer en permanence le taux de recyclage et de valorisation des déchets non dangereux (DND) : papiers, carton, films d'emballage, bois, métaux, verre, produits alimentaires valorisables.

Le traitement des déchets classés dangereux (DD)6 fait l'objet d'un traitement via des filières agréées.

Malgré le développement de l'activité en 2014, le gisement a baissé de -5% par rapport à 2013. Le taux de recyclage et de valorisation des déchets s'est amélioré. Il est de 52% (soit 15 063 tonnes), contre 46% en 2013.

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 28 sur 151 6 Fluides frigorigènes, liquides de refroidissement, lubrifiants usagés, PCB/PCT

La Méridionale poursuit sa démarche de réduction de l'empreinte carbone de ses activités par l'optimisation régime moteurs / pas d'hélice de ses navires, afin d'assurer une vitesse de navigation au meilleur rendement.

Hors rotations exceptionnelles, les objectifs 2014 ont été dépassés et la consommation spécifique de la flotte a diminué de 0,53%.

Deux actions seront engagées en 2015 :

  • le changement des hélices du GIROLATA, pour un objectif de baisse de consommation de 15% en mer ;
  • la connexion électrique des navires à quai, avec un enjeu d'économie de 2 000 tonnes équivalent pétrole par an.

Par ailleurs, l'organisation du traitement des déchets a été améliorée et le nombre d'enlèvements a été réduit de 17%.

OPTIMISATION DES SOLUTIONS TRANSPORT ET LOGISTIQUE

A l'écoute de ses clients, STEF recherche en permanence de nouvelles solutions de traitement des flux, tant en logistique qu'en transport, afin d'offrir un service performant, économique et qualitatif. Cette démarche passe par une remise en cause des schémas existants (organisation, mutualisation des flux, densification des chargements) et par la recherche de moyens de production innovants (motorisation, production du froid).

Les contraintes d'exploitation ne permettent pas, pour l'heure, de développer massivement des solutions de report modal (ferroviaire, fluvial, maritime), notamment en température dirigée, mais STEF reste attentif à ces alternatives et les expérimente systématiquement.

DISTRIBUTION URBAINE

Les phénomènes récurrents de pollution observés dans les agglomérations et les interrogations sur leurs effets à long terme sur la santé, incitent les communes concernées à envisager des restrictions

de circulation, à court terme, notamment en centre-ville. STEF, en qualité de logisticien frigorifique, s'associe le plus largement possible aux réflexions en cours à différents niveaux politiques et professionnels et conduit une veille technologique active pour anticiper au mieux les enjeux du futur. A ce titre, différentes expérimentations sont conduites sur le terrain :

  • Le site de distribution urbaine de la ville de Lyon est doté d'un parc de douze porteurs frigorifiques, équipés d'une technologie de production de froid cryogénique à l'azote, développée en partenariat avec un industriel. Les enjeux sont une réduction des émissions polluantes de 80% et la suppression totale des nuisances sonores liées à la production frigorifique.
  • Différents types de véhicules équipés de motorisations alternatives au diesel sont testés dans le réseau, souvent dans le cadre de partenariats avec des clients.

Dans le cadre de sa politique RSE, STEF s'est engagé dans l'élaboration d'une charte éthique qui intègrera des règles de bonne conduite des affaires et d'une charte d'achats, pour un déploiement prévu en 2015.

POLITIQUE SOCIALE

Les engagements prioritaires de la politique de Ressources humaines du groupe STEF se déclinent autour de trois axes :

  • L'accompagnement de la croissance européenne du groupe
  • Le développement de l'engagement du groupe dans sa responsabilité sociale
  • Le maintien de la qualité du dialogue social

EFFECTIFS GROUPE AU 31 DECEMBRE 2014

Au 31 décembre 2014, les effectifs sociaux groupe (CDI et CDD) représentent 15 556 personnes, soit une grande stabilité par rapport à décembre 2013 (+ 66 personnes). Cette augmentation est due, en partie, à l'évolution du périmètre, suite à l'acquisition de Speksnijder (156 personnes) et de Stef Trento en Italie (13 personnes).

Ces chiffres ne prennent pas en compte les contrats aidés qui représentent 253 personnes au 31 décembre 2014 (principalement, les contrats d'apprentissage et de professionnalisation) et les intérimaires, dont le nombre a augmenté par rapport à 2013 (3661 contre 3408)7 . En incluant tous les contrats, les effectifs du groupe ont augmenté de 1,7 % sur la période.

CDI + CDD 31/12/2012 31/12/2013 31/12/2014
Transport France (STEF Transport) 7 463 8356 8096
Logistique France (STEF Logistique) 3 352 3426 3450
Activités Européennes (STEF International) 2 621 2652 2886
Maritime (La Méridionale, principalement) 5328 510 557
Autres activités et fonctions centrales 532 546 567
TOTAL GROUPE 14 500 15 490 15 556
DONT EBREX (TRANSPORT ET LOGISTIQUE) 1 019

EFFECTIFS PAR POLES D'ACTIVITE

7 Nombre d'heures d'intérim au cours du mois de décembre 2014 / 151,67 (nombre légal mensuel d'heures de travail ). 8 Les personnes en suspension d'activité ou en longue maladie sont exclues de ce chiffre.

EFFECTIFS PAR PAYS

31/12/2012 31/12/2013 31/12/2014 Variation
2013 / 2014
Effectifs France 11 914 12 877 12 735 -1,1%
Effectifs hors France, dont 2 586 2 613 2 821 8,0%
Espagne 1 261 1 228 1 249 1,7%
Portugal 440 425 440 3,5%
Italie 489 5209 574 10,4%
Belgique 289 317 470 48,3%
Royaume-Uni 34 33 -100,0%
Suisse 73 90 88 -2,2%
TOTAL GROUPE 14 500 15 490 15 556 0,4%

Les effectifs du pôle international ont augmenté dans leur globalité avec des évolutions contrastées, suivant les pays et selon l'évolution de l'activité.

EFFECTIFS PAR SEXE

La population féminine est stable, représentant, fin 2014, 19,9 % des effectifs, contre 19,7 % fin 2013. La part de l'emploi des femmes est variable selon les pays :

% des femmes dans France Espagne Portugal Italie Benelux Suisse Total
les effectifs
Périmètre groupe 18,7% 28,0% 25,0% 33,3% 9,8% 9,1% 19,9%

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 32 sur 151 9 Les CDI et CDD « aidés » italiens ont été inclus en 2013 dans l'effectif.

EFFECTIFS PAR CATEGORIES

La structure des effectifs par catégories est restée très stable sur les trois dernières années. Cette répartition est largement impactée par les caractéristiques françaises puisque, hors France, les salariés classés dans la catégorie « cadre » ne représentent que 2,9 % des effectifs.

Catégories (EUROPE) 201210 2013 2014
Cadres 11,1% 11,1% 11,2%
Maîtrises et Hautes
Maîtrises
17,8% 17,9% 17,8%
Employés 14,6% 14,0% 14,4%
Ouvriers 56,5% 57,0% 56,7%
- dont Ouvriers roulants 21,2% 23,0% 22,2%
- dont Ouvriers
sédentaires
33,2% 32,3% 32,6%
- dont Ouvriers navigants 2,0% 1,7% 1,9%

EFFECTIFS PAR TRANCHES D'AGE

Les effectifs groupe, CDI et CDD, se répartissent de la façon suivante au 31 décembre 2014 :

Cette répartition est stable par rapport à l'année précédente, ce qui témoigne d'un renouvellement harmonieux des effectifs, malgré un turn-over faible.

La situation est variable selon les pays. Ainsi, au Portugal, 66% des effectifs ont moins de 40 ans, alors que cette catégorie représente 41,5 % des effectifs en France.

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 33 sur 151 10 Pour la Belgique, l'effectif par catégories en 2012 a été reconstitué à partir des effectifs 2013.

TURN-OVER

En 2014, le turn-over11 a été de 7,4 %. Ce taux, relativement bas, s'explique par la politique sociale conduite par l'entreprise et par la conjoncture économique avec les tensions induites sur le marché du travail.

  • Entrées CDI : 987 embauches ou titularisations, dont 847 en France ;
  • Sorties CDI : 1234 sorties comprenant des départs en retraite ou en congé de fin d'activité (dispositif ouvert aux conducteurs répondant à des critères d'âge et d'ancienneté de conduite), des ruptures conventionnelles ou des sorties de périmètre et des licenciements.

REMUNERATION

En complément de la rémunération de base, révisée annuellement dans chaque filiale, la politique de rémunération de STEF peut inclure des éléments de rémunération variable en fonction de l'atteinte d'objectifs qualitatifs et quantitatifs (intéressement et participation au sein de chaque filiale en France) ainsi que des avantages, tels que la garantie médico-chirurgicale et la prévoyance.

En 2014, par rapport à 2013, hors effet de reprise EBREX, la masse salariale12 a augmenté de 1,9 %, pour une progression de l'effectif social moyen de 0,5%13. Cet écart moyen de 1,4 % s'explique par le résultat des négociations annuelles, l'augmentation de l'ancienneté dans le groupe et le renforcement des compétences.

ORGANISATION DU TRAVAIL

Le groupe respecte les principes définis par les conventions de l'Organisation Internationale du Travail.

L'organisation du travail chez STEF est en corrélation avec l'activité. Ainsi, en 2014, 18,5 % des heures travaillées étaient des heures de nuit (contre 17,4% en 2013), notamment dans le transport où les livraisons doivent être faites avant l'ouverture des magasins14 .

France Espagne Portugal Italie Belgique Suisse Total
Taux d'heures de nuit 20,4% 10,0% 19,0% 6,2% 18,0% 0,9% 18,5%

Il n'existe aucun travail posté.

L'absentéisme pour cause de maladie ou d'accident du travail15 est stable : 5% (4,9% en 2013).

11 CDI (embauches + sorties) /2/ effectif au 31 décembre 2014, y compris reprises et cessions

12 Compte « Rémunération du Personnel », n°641 du Plan comptable général, qui inclut les salaires, congés, primes et gratifications et indemnités (hors indemnités de départ à la retraite)

13 Moyenne des effectifs fin de mois CDI et CDD, sauf pour l'Italie et la Méridionale dont le calcul est en ETP

14Hors Méridionale car les temps de travail sont régis par des règles et des roulements spécifiques

15 Dont maladies professionnelles et accidents de trajet, hors maternité/paternité ; tous les contrats sont pris en compte, sauf pour la Méridionale où les alternants (contrats aidés) sont exclus. Il s'agit du ratio : jours calendaires perdus par nombre de jours calendaires théoriques. En Italie, le décompte est pratiqué en jours ouvrés ; les données des sociétés STEF Trento et Speksnijder, intégrées en 2014 ne font pas partie de l'indicateur. Pour la Méridionale, le nombre de jours calendaires théoriques est uniquement fonction des entréessorties et du temps de travail

DÉVELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES

GESTION DES MOBILITES ET DES PARCOURS PROFESSIONNELS

Le groupe a choisi de privilégier la mobilité et la promotion interne pour se développer, avec un objectif qui est de pourvoir 70 % des postes de cadres et d'agents de maîtrise en interne.

Des dispositifs d'accompagnement et de gestion des carrières des collaborateurs ont été mis en place : entretiens de développement, bilans de compétences et revues de postes-clés sont des éléments de cette politique. Ces outils, déployés à tous les niveaux, favorisent l'accès des collaborateurs à de nouvelles responsabilités, qu'elles soient transversales ou hiérarchiques et permettent de prévoir l'accompagnement le plus adapté.

Une bourse de l'emploi est en place depuis deux ans. En 2014, 149 postes ont été publiés par ce biais (contre 102 en 2013). Celle-ci offre également des opportunités en Italie, en Suisse et en Espagne.

RECRUTEMENT

STEF oriente sa politique de recrutement vers les jeunes diplômés.

La politique « Pépinière », qui leur est dédiée, a été créée pour préparer les jeunes diplômés à des postes de management. Au 31 décembre, 183 jeunes collaborateurs suivaient un cycle d'intégration et de formation de deux ans au sein des filiales du groupe.

De plus, des partenariats sont noués avec des universités, notamment en Espagne, au Portugal et en Italie.

En France, les dispositifs d'alternance sont largement utilisés : à fin 2014, 114 apprentis et 119 contrats de professionnalisation font partie des effectifs.

DEVELOPPEMENT DES COMPETENCES - FORMATION

Chez STEF, les outils au service du développement des compétences sont la mise en situation professionnelle, l'évaluation des compétences, la formation et l'accompagnement collectif ou individualisé.

En 2014, le nombre d'heures de formation dispensées dans le groupe s'est élevé à 202 739 heures (contre 190 288 en 2013), soit 13,4 heures par collaborateur16 .

Les axes stratégiques de la formation sont :

  • Le développement de l'employabilité des salariés, notamment celle des ouvriers et des employés, visant le maintien ou l'évolution de leur savoir-faire métier ;
  • le renforcement de la culture managériale et des compétences techniques des managers ;
  • la professionnalisation de la politique de tutorat ;
  • l'appropriation des principes et des pratiques relatives à la Santé et à la Sécurité au Travail (SST).

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 35 sur 151 16Nombre d'heures de formation rapporté à l'effectif moyen mensuel CDI + CDD

MAITRISE DES SAVOIRS FONDAMENTAUX

La formation portant sur la maîtrise des savoirs fondamentaux (lecture, écriture, calcul et techniques d'apprentissage) s'adresse aux salariés souhaitant consolider leurs savoirs de base. En France, à date, plus de 20 000 heures de formation ont été dispensées. Plus de 800 salariés sont en cours de formation et plus de 70 sites se sont lancés dans la démarche. L'objectif est d'accompagner ensuite les volontaires dans une démarche de Validation des acquis de l'expérience (VAE). Ces actions sont progressivement déployées en Europe. L'Espagne, en particulier, a reçu le prix « Entrepreneurs et Emploi » du journal économique L'Expansion pour ce projet.

INNOVATIONS PEDAGOGIQUES

En France, les formations métiers ont été réécrites selon une démarche « compétences », qui les rend modulables pour s'adapter aux besoins de chaque salarié.

Par ailleurs, depuis 2013, STEF s'est doté d'une plateforme d'apprentissage en ligne pour permettre aux collaborateurs de se former sur les sujets de leur choix.

INSTITUT DES METIERS DU FROID (IMF)

L'Institut des métiers du froid est l'organisme de formation du groupe dédié à la transmission en interne des compétences métiers et de la connaissance des applicatifs. L'IMF compte plus de 140 formateurs permanents ou occasionnels, agréés et labellisés, qui ont vocation à intervenir partout en Europe. En 2014, l'IMF a accueilli 4 017 stagiaires et a dispensé 52 399 heures de formation.

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 36 sur 151

RESPONSABILITE SOCIALE

DIVERSITE ET EGALITE PROFESSIONNELLE

Le groupe a intégré dans sa politique de Ressources humaines les principes de non-discrimination dans les conditions d'accès à l'emploi, d'exercice des emplois et de traitement de ses salariés et ce, dans tous les pays d'implantation. STEF considère que la diversité est source de richesse, d'efficience et fait partie de sa responsabilité sociétale.

Une équipe dédiée est en charge des missions Handicap et Diversité. Dans les autres pays, la direction des Ressources humaines s'assure du respect et de la promotion de ces principes.

HANDICAP

L'intégration de salariés en situation de handicap est mesurable dans les pays dans lesquels une législation spécifique existe (Espagne, France et Italie). Sur ce périmètre, le taux d'emploi atteint 4,18% au 31 décembre 2014.

En France, en 2014, l'accent se poursuit sur le maintien dans l'emploi et l'évolution professionnelle de ces salariés. Les « Journées découverte métiers » ont permis à ceux d'entre eux qui le souhaitaient, de travailler sur leur évolution professionnelle ; elles ont été récompensées par les prix OCIRP et Cercle Humania. L'évolution du taux d'emploi des salariés en situation de handicap atteste de la politique volontariste de STEF sur le sujet : celui-ci est passé, en 8 ans, de 2,78% à 4,51%.

Dans les filiales européennes, des partenariats se développent avec des associations d'insertion de personnes avec un handicap (activités de sous-traitance en Espagne, activité de co-packing en Belgique).

EGALITE PROFESSIONNELLE H/F

En France, un accord-cadre signé en mars 2013 a permis aux filiales de mettre en place, à leur niveau, un accord ou un plan d'actions. Une campagne de sensibilisation a été menée le 8 mars, à l'occasion de la Journée internationale de la femme.

SENIORS

En France, les mesures spécifiques adaptées aux séniors pour les accompagner dans leur gestion de carrière sont déployées : formations spécifiques pour « dynamiser sa seconde partie de carrière » ou « anticiper sa cessation d'activité ».

SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL (SST)

En France, l'année 2014 a vu la démarche SST se renforcer avec la mutualisation, en France, du réseau des animateurs prévention, ainsi que les plans d'actions SST associés.

Les différents outils (document unique d'évaluation des risques, visites terrains, analyse des accidents du travail) et programmes (Challenge SST, outil informatique dédié) mis en œuvre, déployés et optimisés en 2014, ont permis une meilleure maîtrise des situations de danger et des risques majeurs. Le taux de fréquence des accidents avec arrêt est de 46,3 pour 881 accidents avec arrêt, le taux de gravité est de 2,8.

Chacun des autres pays d'implantation poursuit ses actions et une coordination se met en place pour partager les bonnes pratiques. Pour l'ensemble du groupe, le taux de fréquence des accidents avec arrêt est de 44,5 pour 1105 accidents avec arrêt, le taux de gravité est de 2,5.

QUALITE DE VIE AU TRAVAIL

La promotion de la qualité de vie au travail recouvre l'ensemble des actions qui ont pour objet de contribuer à la performance de l'entreprise par la prise en compte et l'amélioration des conditions d'exercice des emplois. En France, une équipe est dédiée à ce sujet ; dans les autres pays, la Direction des ressources humaines ou la Direction métier met en place les actions nécessaires.

ERGONOMIE

L'ergonomie a pour objectif d'adapter le travail afin de contribuer à la préservation de la santé des salariés. En France, le Groupe poursuit la démarche de diagnostic d'exposition aux facteurs de pénibilité, pour l'ensemble des métiers des filiales concernées. Parallèlement, des interventions ergonomiques sont réalisées (aménagement d'espaces de travail administratif et de lignes de conditionnement).

PSYCHOLOGIE DU TRAVAIL

En 2014, en France, l'axe principal a été celui de la prévention des risques psychosociaux (RPS). La signature d'un accord dans ce domaine a permis de structurer les actions de prévention. Dans ce cadre, des actions de sensibilisation, des diagnostics approfondis sur site et des actions d'accompagnement individuel ont été engagés.

RELATIONS SOCIALES

Chez STEF, la permanence du dialogue représente le socle des relations sociales.

Les instances légales - délégués du personnel, comités d'entreprise et CHSCT - sont présentes dans les filiales et établissements du groupe, suivant la réglementation propre à chaque pays.

A des niveaux supérieurs de l'organisation, des instances supra-légales - coordonnateurs syndicaux et comités de réseau, transport et logistique - complètent les dispositifs légaux que sont le Comité d'entreprise européen et le Comité de groupe. Ce dispositif favorise un dialogue riche à chaque niveau pertinent de l'organisation.

Dans cet esprit, pour prendre en compte l'évolution du périmètre du groupe et de ses pratiques, des avenants à la constitution du Comité de groupe et à l'accord de droit syndical ont été signés en 2013. Ce cadre modernisé a permis de signer deux accords en 2014 ( prime partage des profits et risques psychosociaux).

ACTIONNARIAT SALARIE

Avec 16,8% du capital de STEF détenus par ses salariés par l'intermédiaire d'un Fonds Commun de Placement d'Entreprise, STEF a fait du principe d'association des salariés à son capital, un modèle unique dans son secteur d'activité.

Ce dispositif est indissociable de l'histoire et de la culture d'entreprise du groupe et le maintien d'un haut niveau d'actionnariat salarié est considéré comme un levier d'efficacité de STEF dans ses métiers. L'actionnariat salarié est devenu, au fil des années, un outil de motivation salariale et renforce le sentiment d'appartenance des salariés. Il représente un élément fort de cohésion sociale.

64% des salariés, en France, sont aujourd'hui actionnaires du FCPE STEF. Celui-ci est progressivement déployé dans les pays où STEF est implanté.

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 39 sur 151

ENGAGEMENTS SOCIETAUX

MESURES PRISES EN FAVEUR DE LA SANTE ET DE LA SECURITE DES CONSOMMATEURS

STEF a l'obligation de garantir le respect de la chaîne du froid et celui de la traçabilité des produits qui lui sont confiés. Pour répondre à ces exigences, STEF déploie sur ses sites :

  • des systèmes de mesure et d'enregistrement de température pendant les périodes d'exploitation (véhicules et immobilier),
  • des systèmes de télésurveillance pour les périodes hors exploitation,
  • des systèmes d'information qui assurent la traçabilité des marchandises confiées et qui permettraient de répondre à toute demande d'identification et de localisation.

STEF a mis en place un Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS) en France, lequel décrit les mesures permettant d'assurer l'hygiène et la sécurité sanitaire des activités du groupe vis à vis d'éventuels risques biologiques, physiques et chimiques. Le bon déploiement de ce Plan est conforté par des audits de conformité, accompagnés de plans d'actions. Les sites en France disposent d'un agrément sanitaire, la démarche est systématiquement engagée pour ceux qui sont intégrés en cours d'année.

MECENAT

STEF choisit de s'impliquer sur le long terme dans des actions construites avec des partenaires implantés, comme lui, dans le tissu régional, et qui correspondent à son expertise et à ses valeurs.

STEF apporte son soutien aux associations « Sport dans la ville » en région lyonnaise et « Nos quartiers ont du talent », en région parisienne. Celles-ci ont, notamment, pour ambition d'aider des jeunes en difficulté à s'insérer dans le monde de l'entreprise. Elles portent, dans le même temps, les valeurs de solidarité et de persévérance qui caractérisent le groupe.

Depuis 2008, STEF soutient l'équipe de France paralympique. Dans le cadre du renouvellement de son partenariat, STEF est partenaire officiel de la commission « Ski Handisport » et soutiendra les activités de loisirs ainsi que les compétitions nationales et internationales organisées par la Fédération Française Handisport.

En 2014, STEF a renouvelé pour trois ans sa convention de mécénat avec les Restos du Cœur qui porte sur l'insertion professionnelle de bénéficiaires, la formation de bénévoles, le mécénat de compétences et l'aide logistique pour la campagne annuelle et les dons d'industriels. Plus de 7000 palettes de denrées alimentaires ont été transportées en 2014.

En Espagne, le groupe a noué un partenariat avec l'Association des fabricants et distributeurs (AECOC) afin de collecter des denrées vers les entrepôts de la banque alimentaire espagnole. 1500 tonnes ont été acheminées en 2014 pour cette mission dont l'enjeu est la lutte contre le gaspillage alimentaire et contre la production de déchets.

DIALOGUE AVEC LES PARTIES PRENANTES

STEF veille à maintenir des liens étroits avec les organismes et syndicats professionnels représentatifs de la profession (Association Française du Froid, Institut International du Froid, TLF, Transfigoroute, UNTF, USNEF, ECSLA). En tant que spécialiste de la température dirigée en Europe, STEF participe à des travaux et réflexions sur des projets d'évolution réglementaire (Club Demeter, Observatoire Environnement Energie et Transport).

Par ailleurs, en tant qu'employeur, le groupe tisse, dans les régions et dans les pays où il est implanté, des relations avec les universités et les acteurs de l'insertion professionnelle.

PRESERVATION DE LA BIODIVERSITE

Lors de ses projets de constructions de type ICPE (installations classées pour la protection de l'environnement), nécessitant une autorisation préfectorale d'exploiter, STEF respecte les dispositions relatives aux études d'impact en matière de biodiversité, y compris les prescriptions relatives à la préservation des zones humides.

Dans le Maritime, La Méridionale veille à la préservation de l'environnement : participation de ses collaborateurs à des opérations de nettoyage des calanques, communication sur la propreté en mer, sensibilisation des enfants au milieu maritime. En 2014, elle a été lauréat du trophée « Charte Bleue » décerné par Armateurs de France, pour l'ensemble de ses actions.

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 41 sur 151

FACTEURS DE RISQUES

La Société a procédé à une revue des risques qui pourraient avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière ou ses résultats et considère, à sa meilleure connaissance, qu'il n'y a pas d'autres risques significatifs ou susceptibles d'avoir un effet défavorable significatif, hormis ceux présentés.

RISQUES LIES AUX ACTIVITES DU GROUPE

Risques macro-économiques liés à la conjoncture de certaines zones géographiques

La situation économique dans les pays d'implantation que sont l'Italie, l'Espagne et le Portugal pourrait se traduire par une baisse de chiffre d'affaires et de rentabilité des filiales concernées. Afin de limiter son exposition à ces risques macro-économiques, STEF oriente sa stratégie sur la recherche d'un équilibre entre, d'une part, les deux principaux pôles d'activité, le transport et la logistique, d'autre part, la diversification de son portefeuille de clients entre les grands comptes et le midmarket.

Risque de destruction des outils d'exploitation

L'activité du groupe est centrée sur les denrées périssables et les produits à contrainte de température et de date. Il est donc exposé au risque de destruction des outils d'exploitation et à celui de la rupture de la chaîne du froid, avec leurs conséquences sur les marchandises confiées.

Pour pallier ces risques et réduire les conséquences dommageables d'une problématique de cet ordre, l'organisation du groupe et le maillage territorial de ses implantations lui permettraient de faire face, dans un délai rapide, à l'impossibilité d'utiliser un ou plusieurs de ses outils d'exploitation.

La Direction d'exploitation a pour mission permanente de prévoir et de mettre en œuvre des solutions pour assurer la continuité de l'exploitation en dépit des aléas qui se présentent (climatiques, sociaux ou d'ordre accidentel).

Risque de rupture de la chaîne du froid

Le groupe a mis en place des procédures de sécurisation et de contrôle de la chaîne du froid.

Les outils immobiliers sont équipés de systèmes d'enregistrement de température pendant l'exploitation et de systèmes de télésurveillance pour les périodes hors exploitation.

L'objectif est de réduire au maximum les risques de destruction d'un bâtiment ou d'endommagement des marchandises confiées, notamment par suite du déclenchement d'un incendie. Ainsi, les conséquences d'un risque incendie paraissent limitées à l'échelle du groupe, le nombre d'entrepôts et de plates-formes exploités permettant de transférer rapidement les flux affectés par le dommage vers un autre site.

Par ailleurs, STEF a mis en place un programme de maintenance et investit chaque année dans la mise en sécurité de ses sites, de façon à prévenir tout incident et à réduire au maximum les risques de survenance d'un sinistre et pour en minimiser la portée, en cas de survenance. Une direction dédiée, la Direction technique immobilier, est en charge de ces actions et une politique harmonisée de prévention est déployée à l'échelle du groupe, s'appuyant sur des outils d'évaluation et de suivi des recommandations.

Risque sanitaire

Le Plan de Maitrise Sanitaire (PMS) de STEF décrit les mesures permettant d'assurer l'hygiène et la sécurité sanitaire des activités du groupe vis à vis d'éventuels risques biologiques, physiques et chimiques. Le PMS s'inscrit dans le cadre de la réglementation européenne, dite « Paquet Hygiène ». En application de cette réglementation, STEF a mis en place au travers de son PMS des mesures de maîtrise de ce risque : Bonnes Pratiques d'Hygiène (BPH), des procédures basées sur l'HACCP (système d'identification, d'évaluation et de maîtrise des dangers significatifs au regard de la sécurité des aliments), ainsi que des procédures de traçabilité et de gestion des produits non conformes.

Respect des normes environnementales

Les sites du groupe doivent respecter les normes applicables en matière d'environnement. Les projets immobiliers sont réalisées dans le respect de la réglementation propre aux installations classées pour le respect de l'environnement (ICPE), prennent en compte les impacts environnementaux selon les prescriptions de la Charte AFILOG « plateforme logistique durable » et les préconisations du référentiel HQE (Haute Qualité Environnementale) propre aux entrepôts frigorifiques.

Risque routier

Le risque routier est inhérent à l'activité Transport. STEF fait de la sécurité routière une priorité. La maîtrise du risque routier s'effectue par un plan de formation à la sécurité (hors formation obligatoire), représentant, en 2014, 9000 heures, 3200 conducteurs formés régulièrement, 20 formateurs spécialistes de la sécurité routière. Par ailleurs, un plan de prévention spécifique est déployé. Ces actions permettent une amélioration régulière de la fréquence de la sinistralité.

Risque lié aux systèmes d'information

Du fait de sa dépendance aux flux d'informations qui circulent en permanence et à leur nécessaire sécurisation, la sauvegarde et la sécurité des données sont une priorité. C'est pourquoi, un pôle d'expertise dédié aux systèmes d'information est présent dans l'organisation, STEF Information et Technologies. La sécurisation des données, leur restauration rapide en cas d'incident affectant les unités centrales et le maintien de l'inviolabilité des systèmes d'information constituent un enjeu fondamental de la relation avec les clients.

Assurances et couverture des risques

Le groupe dispose, au travers de ses programmes d'assurances, tant en dommages/pertes d'exploitation qu'en responsabilité civile, d'une couverture aussi adaptée que possible aux responsabilités qu'il assume. Une politique prudente en matière de garanties et de franchises, revalidée périodiquement pour répondre aux évolutions des marchés et à la croissance du groupe, doublée d'une politique volontariste de prévention et de formation, réduit l'exposition du groupe aux conséquences d'un important sinistre.

Délégation de service public pour la desserte de la Corse

La Méridionale exerce une convention de Délégation de Service Public (DSP) pour la desserte de la Corse, via le port de Marseille, conclue avec la Collectivité Territoriale de Corse et son établissement public, l'Office des Transports de la Corse, dans le cadre d'un partenariat conjoint, non solidaire avec la SNCM.

En cas de redressement judiciaire d'un co-délégataire, la DSP contient des dispositions spécifiques permettant d'assurer la continuité de la desserte territoriale pendant une période donnée. La défaillance d'un partenaire est sans effets immédiats sur la situation du co-délégataire restant qui continue de remplir ses propres obligations au titre de la convention.

RISQUES DE MARCHE

Risque de liquidité

Les besoins de trésorerie du groupe sont assurés, majoritairement, par les lignes de crédit obtenues au niveau de la société mère. STEF dispose, au 31 décembre 2014, de 23 lignes de crédit confirmées à moyen terme, totalisant 298 M€. Elles sont utilisées à hauteur de 183 M€ au 31 décembre 2014. Les tirages sont effectués pour des périodes comprises entre un et trois mois et portent intérêt au taux du jour du tirage. La durée de vie initiale de ces lignes varie entre 4 et 5 ans.

La société STEF dispose également de crédits spot totalisant 37 M€, utilisés à hauteur de 23 M€ au 31 Décembre 2014 et d'autorisations de découverts, sans échéances convenues, totalisant 90 M€, dont 32 utilisées au 31 décembre 2014. Les besoins de trésorerie courants des filiales sont assurés principalement par la maison mère, via une convention de centralisation de trésorerie européenne.

Les lignes de crédit confirmées, non utilisées, et les autorisations de découverts disponibles et crédits spot, combinées avec une bonne planification des flux, assurent au Groupe une excellente maîtrise de son risque de liquidité.

Certaines lignes et emprunts sont assortis d'engagements de la part du groupe, notamment le respect de ratios financiers. Les principaux ratios sont les suivants : EBITDA / Charges financières nettes supérieur à 6 ou 6,5 et Endettement Net / Fonds Propres inférieur à 1,7. Au 31 Décembre 2014, environ 50% de la dette financière brute du Groupe est assortie de covenants financiers. A cette date, le Groupe respecte l'ensemble des engagements attachés aux financements dont il dispose.

La Société a procédé à une revue spécifique de son risque de liquidité et elle considère être en mesure de faire face à ses échéances à venir.

Risque de taux d'intérêt

En 2014, le Groupe a profité de la baisse des taux d'intérêts pour passer à taux fixe une partie de son endettement via la mise en place de couvertures de taux.

L'endettement financier consolidé du Groupe est aujourd'hui majoritairement à taux fixe, qu'il s'agisse des tirages à court terme sur lignes confirmées ou de l'endettement en crédit-bail et en prêt long terme hypothécaire qui constituent les deux modes habituels de financement des immobilisations.

Au 31 décembre 2014, la part de la dette à taux variable, après couverture, représentait 41% de la dette financière brute du groupe. Le détail de l'exposition du Groupe au risque de taux d'intérêts est présenté dans la note 4.25 de l'annexe aux comptes consolidés.

L'objectif du groupe, s'agissant de la gestion du risque de taux d'intérêt, est de poursuivre une logique de micro-couverture au fur et à mesure de la signature de nouveaux contrats de financements immobiliers. Cette politique de couverture doit permettre, à terme, d'optimiser l'adossement des instruments de couverture aux dettes sous-jacentes, tout en améliorant son efficacité et en respectant les obligations comptables en termes de comptabilité de couverture.

Risque de change

L'essentiel des flux en dehors de la zone euro concerne la Suisse, dont l'activité représente une faible part du chiffre d'affaires du Groupe. Sur ce périmètre, les revenus et les coûts associés sont comptabilisés en francs suisses, ce qui limite l'impact d'une variation du taux de change €/CHF sur les résultats du Groupe.

Risque de crédit clients

La politique de dépréciation des créances clients chez STEF est la suivante : les créances considérées comme douteuses, selon une approche juridique ou financière, sont dépréciées pour la totalité du montant jugé non recouvrable. Les créances jugées litigieuses ou incertaines et en particulier, toutes les créances âgées de plus de 6 mois, qui n'entrent pas dans la catégorie précédente, font l'objet d'une dépréciation de la totalité de leur montant hors taxes.

Le Groupe a souscrit un contrat d'assurance-crédit auprès d'un partenaire notoire, concernant les activités de transport routier et maritime en France et la totalité des activités des pays Européens.

Par ailleurs, pour le transport, le mécanisme de « l'action directe » (loi Gayssot) du transporteur à l'égard de l'expéditeur et/ou du destinataire final de la marchandise et pour l'activité logistique, le droit de rétention sur les marchandises de l'entrepositaire permettent de réduire considérablement le risque de non recouvrement des créances commerciales.

Enfin, aucun client ne représente plus de 5% du chiffre d'affaires du groupe, ce qui limite le risque que la défaillance de l'un d'entre eux ait des effets significatifs sur les résultats du groupe.

Risque sur le gazole

En tant que consommateur important de gazole pour ses activités, STEF est exposé aux variations du prix de ce carburant. En France, un dispositif réglementaire permet de répercuter, en pied de facture, les variations de prix du gazole aux clients, limitant ainsi très fortement l'exposition résiduelle à ce risque. Aussi, la mise en place d'instruments de couverture sur ce produit n'est pas privilégiée à ce stade.

RISQUE DE DEFAILLANCE DU SYSTEME DE CONTROLE INTERNE

Le Groupe a mis en place un dispositif de contrôle interne, sur le périmètre de consolidation, destiné à améliorer la maîtrise des activités et l'efficacité de ses opérations. Comme tout système de contrôle, le système de contrôle interne, aussi complet soit-il, ne peut offrir qu'une assurance raisonnable, mais en aucun cas une garantie absolue que les risques auxquels est exposé le Groupe soient totalement éliminés. Pour l'exercice 2014, les audits internes réalisés n'ont pas révélé de défaillance du contrôle interne ayant pu entraîner des risques substantiels.

PROCEDURES, CONTROLES FISCAUX ET LITIGES

A la connaissance de la Société, il n'existe pas de procédure gouvernementale, judiciaire ou d'arbitrage, y compris toute procédure dont la société a connaissance, en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d'avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois, des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la société et/ou du groupe. L'évaluation des provisions constituées en date d'arrêté des comptes est jugée pertinente par la Société.

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 46 sur 151

COMPTES CONSOLIDÉS

(En M€)
Chiffre d'affaires annuel 2014 2013 Variation
Activités du groupe 2 395 2 275 5,3%
Ventes réalisées pour compte de tiers* 371 358 3,5%
Chiffre d'affaires total du groupe 2 765 2 633 5,0%

*Les ventes réalisées pour compte de tiers représentent le chiffre d'affaires de négoce réalisé pour les clients de la logistique de restauration et trouvent leur contrepartie en « achat de marchandises ».

L'évolution du chiffre d'affaires du Groupe a été principalement marquée par les effets de l'acquisition d'Ebrex (3 mois d'activité en 2013, contre 12 mois en 2014) et l'accélération du développement des activités à l'International.

(En M€)

Secteurs d'activité Chiffre d'affaires Résultat opérationnel
2014 2013 2014 2013

Transport France
1 219 1 161 50,1 58,7

Logistique France
486 465 18.4 21,1

International
553 513 28,8 17,7


Maritime
112 108 5,0 1,7

Autres activités
395 386 -0.3 -1,8

Total
2 765 2 633 101,9 97,4

TRANSPORT FRANCE

Les résultats du pôle Transport France ont été affectés en 2014 par deux facteurs majeurs :

  • l'intégration des flux d'Ebrex et ses effets opérationnels au cours du premier semestre ;
  • la forte volatilité de la consommation alimentaire dans un contexte de stagnation et de concurrence entre les enseignes de la GMS.

La fin de l'année a permis de constater une amélioration de la qualité opérationnelle et de la rentabilité.

LOGISTIQUE FRANCE

L'activité de la logistique France a bénéficié, en 2014, d'un dossier majeur de RHD apporté par Ebrex et de l'ouverture réussie d'une nouvelle plate-forme GMS en région Midi-Pyrénées. Les efforts de structuration des activités RHD et de maîtrise des dépenses d'exploitation et de la masse salariale ont contribué à l'augmentation des marges de cette activité.

Le résultat opérationnel est cependant en baisse en 2014 pour s'établir à 17,8 M€. En effet, le résultat opérationnel 2013 intégrait un produit d'indemnisation des assurances de 7 M€ relatif à un sinistre intervenu en 2012 à Corbas.

INTERNATIONAL

Dans un contexte toujours peu favorable en 2014 en Europe du Sud, les activités internationales ont affiché une forte progression, concrétisant les efforts de développement du Groupe sur des marchés ciblés, proches de la France.

Le groupe a confirmé la bonne tendance observée en Italie avec un développement important sur le segment des clients de taille moyenne et les grands comptes export.

Le groupe a accéléré son développement en Europe du Nord avec l'acquisition de la société Speksnijder Transport aux Pays-Bas, qui a contribué à un apport d'environ 5 M€ de chiffres d'affaires en 2014 (sur 4 mois).

MARITIME

En 2014, pour la première année de la nouvelle Délégation de service public, la Méridionale a atteint ses objectifs de résultats, malgré les conflits sociaux qui ont affecté le port de Marseille. Le nombre de passagers transportés vers la Corse a baissé de 2,2% sur l'année, alors que l'activité fret a mieux résisté avec une progression des volumes de 1,9%.

2014 2013 Variation
M€ M€ En %
Chiffre d'affaires 2 765 2 633 +5,0
Résultat opérationnel 101,9 97,4 +4,7
Résultat financier (14,6) (13,7)
Résultat avant impôt 87,4 83,6 +4,5
Charge d'impôt (22,9) (25,2)
Part des sociétés en équivalence + 2,4 + 1,8
Résultat net 66,9 60,2 +11,1
- dont part du Groupe 65,1 60,2 +8,2
- dont intérêts minoritaires 1,8 0,1
Résultat par action en euros (de base) 5.28 4.65 13,6
Résultat par action en euros (dilué) 5.27 4.65 13,4

Le résultat opérationnel du groupe a bénéficié de la hausse du CICE (18,5 M€ contre 11,7 M€ sur l'exercice 2013) et de celle de la contribution des activités européennes.

La marge opérationnelle est stable entre 2013 et 2014, à 4,3% du chiffre d'affaires (hors activité négoce pour compte de tiers).

Malgré une nouvelle baisse des taux d'intérêts intervenue à partir de mai 2014, la charge financière du groupe a augmenté par rapport à 2013 suite à la politique d'investissements menée (croissance externe et investissements dans le patrimoine immobilier),

La charge d'impôts a diminué (26,2% du résultat imposable, contre 30,2% en 2013) grâce au CICE (produit non imposable) et à l'augmentation de la part du résultat imposable réalisée hors de France, où le groupe est soumis à un taux d'IS inférieur à celui de la France.

La contribution des sociétés mises en équivalence a augmenté pour s'établir à 2,4 M€ contre 1,8 M€ en 2013, grâce notamment à l'amélioration du résultat du groupe Primever (détention à 33,33%) et des Messageries Laitières (détention à 38,69%).

La baisse du taux d'imposition du groupe, conjuguée à l'amélioration des performances des sociétés mises en équivalence, a permis une progression du résultat net de 11,1% à 66,9 M€. La progression du résultat net est ramenée à 8,2% pour la part du groupe après restitution aux minoritaires de la quote-part de plus-value de cession réalisée sur la vente d'un immeuble de bureaux à Bordeaux.

Le groupe a investi en 2014 de façon importante dans son patrimoine immobilier :

  • Construction d'un nouveau site transport à Strasbourg (Bischheim),
  • Extension de 3 entrepôts logistiques (Fauverney Dijon, Corbas et Brignais, près de Lyon),
  • Rénovation significative d'un hub logistique en région parisienne (Vitry),
  • Acquisition d'un terrain en Suisse.

Ce programme d'investissement a été complété avec l'acquisition de la société Speksnijder au 1er septembre 2014. Cette opération a permis au groupe de devenir propriétaire d'un site de transport sous température dirigée idéalement situé entre Amsterdam et Rotterdam.

En complément de ce programme d'investissement significatif, le groupe a fait l'acquisition de 630 000 actions STEF sur le marché pour un montant global de 28.3 M€. Cette opération a un effet ciseaux sur le taux d'endettement (baisse des fonds propres et hausse de la dette) et explique pour partie l'augmentation du gearing qui passe de 1,08 à 1,17 à fin décembre 2014. Retraité de cette opération sur le capital, le gearing 2014 ressortirait à 1,04.

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La société STEF, holding pure, regroupe les directions fonctionnelles groupe et détient des ensembles immobiliers donnés en location aux sociétés d'exploitation. Le chiffre d'affaires, constitué de locations et de prestations essentiellement internes au groupe, s'élève à 14,3 M€, contre 11,9 M€ en 2013 suite à la hausse des revenus locatifs immobiliers. Les produits imputables à des tiers, reprises sur dépréciations et autres produits, représentent 36,9 M€, à comparer à 32,3 M€ pour 2013. Il s'agit principalement des frais de groupe facturés à l'ensemble des filiales.

Les produits financiers, essentiellement composés de revenus de participations, s'élèvent 34,1 M€ contre 37,1 M€ en 2013. La variation des produits financiers sur l'exercice s'explique principalement par des reprises de dépréciation de titres de participation en 2013. Les intérêts et produits et charges financières assimilés représentent une charge nette de 4,4 M€ contre 2,9 M€ en 2013. Cette variation s'explique par une hausse du montant des intérêts d'emprunt moyen terme.

Les charges financières prennent en compte une provision de 5 M€ pour engagement financier lié au financement du navire Piana. Au total, la baisse du résultat financier est de 3,5 M€.

Le résultat exceptionnel s'élève à 0,1 M€, contre un charge nette de 3 M€ en 2013. L'exercice 2013 avait été marqué par une moins-value de 3,1 M€ relative à l'annulation des BSAAR acquis par STEF dans le cadre de l'échange des bons contre des actions STEF auto-détenues.

En 2014, la société a constaté une économie d'impôt de 7,2 M€ (STEF est tête de groupe fiscal), contre 6,2 M€ au titre de 2013. En effet, le régime de l'intégration fiscale prévu par l'article 223 A du CGI permet notamment, du fait du principe de compensation entre les différents résultats des sociétés du groupe, d'obtenir un produit d'impôt.

Au final, le résultat net de la maison mère est bénéficiaire de 29,5 M€, quasiment inchangé par rapport à 2013.

Proposition d'affectation :

formant un total disponible de 88 575 096 €
Report à nouveau 59 052 792 €
Résultat de l'exercice 29 522 304 €

Qui sera affecté de la façon suivante :

Distribution d'un dividende de 1,70 € par action,

soit une distribution globale théorique de 22 381 603 €
Au report à nouveau à hauteur de 66 193 493 €

La société détenant certaines de ses propres actions lors de la mise en paiement du dividende, la somme correspondant au montant du dividende qui ne serait pas versée au titre de ces actions, sera affectée au compte de report à nouveau.

La mise en paiement du dividende aura lieu à partir du jeudi 28 mai 2015.

DIVIDENDES DISTRIBUES AU TITRE DES TROIS PRECEDENTS EXERCICES

Exercice Nombre d'actions Dividende distribué par
action (a)
2011 13.515.649 1,38
2012 13.515.649 1,45
2013 13.515.649 1,50

(a) Distribution intégralement éligible à l'abattement fiscal de 40 %.

Conformément à l'article 223 quinquies du CGI, il est indiqué qu'il n'y a pas eu de frais généraux ayant donné lieu à réintégration dans le bénéfice imposable au titre de l'article 39-5 du CGI. Par ailleurs, la Société n'a pas enregistré de charges visées à l'article 39-4 du même code.

Le tableau des résultats des cinq derniers exercices de STEF figure en annexe aux comptes sociaux.

CONVENTIONS REGLEMENTEES

Les conventions de gestion centralisée de trésorerie entre STEF et ses filiales ont été requalifiées de courantes par le Conseil d'administration en 2014 pour deux motifs :

  • la procédure relative aux conventions réglementées n'est plus applicable aux conventions conclues entre deux sociétés dont l'une détient la totalité du capital de l'autre ;

  • les prestations, objet de ces conventions, entrent dans la conduite habituelle des affaires du groupe.

Les conventions antérieures sont examinées par le Conseil d'administration conformément à la loi.

RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT

En 2014, les projets innovants représentent une enveloppe de 150 K€. Ils concernent la politique de développement durable du Groupe (carburant alternatif au gazole pour les véhicules, systèmes pour réduire la consommation d'énergie destinée au fonctionnement des plateformes ; cf. chapitre portant sur le développement durable) et l'évolution du système d'information central du Groupe.

ECHEANCIER FOURNISSEURS DE STEF PAR DATE D'ECHEANCE (EN €)

dont échéance
Solde Fournisseurs Total échue de 1 à 31 jours de 32 à 61 jours au-delà
31.12.2014 6.822.965 2.668.139 3.664.026 490.800 0
31.12.2013 12.429.459 5.261.652 6.949.144 218.663 0

EVOLUTION DU PERIMETRE - PRISES DE PARTICIPATION REALISEES EN 2014

Acquisitions, créations, cessions :

France :

Création de la société STEF Logistique Montbartier ;

Acquisition de 15,7 % du capital de STEF Logistique Plouénan, portant la participation de STEF SA à 94,8%.

Italie :

Apport du fonds de commerce de la société Trentino Fresco à la société ST1 Food Srl, renommée STEF Trento Srl, sans changement du pourcentage de détention de 51 %.

Pays- Bas :

Acquisition de 100 % du capital de Speksnijder Transport BV et de ses filiales Speksnijder DHZ et Speksnijder Bodegraven.

Royaume-Uni :

Cession de la totalité du capital de deux filiales de STEF Transport : STEF Transport Limited et Seagull Transport Limited.

Réorganisations internes :

France :

Transmission universelle de patrimoine des sociétés SNC de la Prairie, SNC Les mares en Cotentin et SNC Perpignan Canal Royal à leur société mère Immostef ;

Transmission universelle de patrimoine de la société STEF Transport Bordeaux Pessac à la société STEF Transport Bordeaux Bègles.

Suisse :

Liquidation de la société sans activité TFE Transport AG.

Le détail des filiales et participations figure en annexe aux comptes consolidés.

GOUVERNANCE

Les fonctions de Président et de Directeur Général sont dissociées. Le choix de ce mode de gouvernance a été déterminé compte tenu de l'évolution des activités du groupe, notamment au niveau européen et de sa structure opérationnelle décentralisée.

La Présidence de STEF est assurée par M. Francis Lemor.

La Direction Générale est confiée à M. Jean-Pierre Sancier.

Deux Directeurs Généraux Délégués complètent cette organisation :

  • M. Serge Capitaine, en charge du commerce et du marketing,
  • M. Stanislas Lemor, en charge de l'administration et des finances.

M. Bruno Duquenne, Directeur Général Délégué, en charge des activités européennes, a fait valoir ses droits à la retraite à compter du 1er juillet 2014 et son mandat de Directeur Général Délégué a cessé à cette date. Les fonctions opérationnelles de M. Bruno Duquenne sont assurées depuis cette date, en fonction de la taille et de l'implantation des entités qui étaient sous sa supervision, par MM. J.P. Sancier, S.Capitaine et S. Lemor.

MODIFICATIONS AU SEIN DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

Le mandat de M. Xavier Ogier du Terrail s'est achevé le 14 mai 2014, date de l'assemblée générale des actionnaires. Mme Elisabeth Ducottet a été nommée administrateur lors de cette même assemblée.

En application de la loi du 14 juin 2013, dite de sécurisation de l'emploi, deux administrateurs représentant les salariés sont entrés en fonction le 28 janvier 2015, l'un, désigné par le Comité d'entreprise de la Société, M. Alain Georges et le second, désigné par le Comité d'entreprise européen, M. Jean-Michel Delalande.

Les mandats de MM. Giuily et de Lambilly s'achèvent le 20 mai 2015 à l'issue de l'Assemblée générale. Le Conseil d'administration sera composé de 14 membres.

MANDATS ET FONCTIONS EXERCES PAR LES ADMINISTRATEURS EN 2014

M. Francis Lemor, Président du Conseil d'administration, administrateur depuis 1983

Président du Conseil d'administration, et, depuis le 17 mars 2014, Président Directeur Général de la société Union Economique et Financière (UEF) Représentant légal, depuis le 17 mars 2014, de la société UEF, Président de la Société Européenne de Logistique du Froid Administrateur d'Atlantique Management Président du Conseil d'administration d'Immostef Administrateur de la Compagnie Méridionale de Navigation (CMN) Administrateur de STEF Iberia (Espagne)

Administrateur de STEF Suisse

M. Gilles Bouthillier, administrateur depuis 1997

Administrateur de Worms Services Maritimes

M. Alain Bréau, administrateur depuis 2004

Président de Superga Invest et de SST, Directeur général de Temis Movimoda, administrateur de Superga Lux, gérant de la SCI du 4, rue du Hoguet, représentant permanent de Superga Invest , Président de Manifesto, Directeur de Manifesto UK.

Mme Elisabeth Ducottet, administratrice depuis 2014

Gérante de Holding Thuasne, Présidente de Thuasne Management, mandats de présidence et de direction dans des sociétés membres du groupe Thuasne en Europe, associé gérant de la SCI Val du Parc, administratrice d'Universcience et Museal Luxembourg.

M. Jean-Charles Fromage, administrateur depuis 2005 Administrateur d'Atlantique Management Administrateur de la Compagnie Méridionale de Navigation (CMN) Président du Conseil d'administration de STEF Iberia (Espagne), Gérant de Stef Portugal-Logistica e Transporte LDA Président du Conseil d'administration de STEF Italia S.P.A., STEF Italia Holding S.R.L. et de STEF Logistics Italia Srl, Administrateur de Stef International Italia S.P.A. (Italie) Représentant permanent de STEF Transport au Conseil d'administration de Froid Combi, de Prim@ever et de GST Prim@ever Représentant permanent de STEF au Conseil d'administration de la société Immostef, Administrateur de STEF Suisse

M. Eric Giuily, administrateur depuis 1992 Président de Clai SAS, administrateur de Socoma.

M. Emmanuel Hau, administrateur depuis 2007 Administrateur de Aedian SA.

Mme Estelle Hensgen-Stoller, administratrice depuis 2013

M. Bernard Jolivet, Vice-président de STEF, administrateur depuis 1996 Président Directeur Général d'Atlantique Management Représentant permanent de STEF au Conseil d'administration de STEF Logistique Plouenan

M. Robert de Lambilly, administrateur depuis 2007

Président de STIM d'Orbigny, administrateur de la Compagnie Méridionale de Navigation (CMN), Président du Conseil d'administration de la Compagnie Méridionale de Navigation (CMN) (jusqu'au 20 juin 2014)

Mme Murielle Lemoine, administratrice depuis 2011 Administratrice d'Immostef

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 54 sur 151

M. Dominique Nouvellet, administrateur depuis 2003

Administrateur de Siparex Associés, de Tuninvest Finance Group (Tunisie), de Morocco Capital Invest (Maroc) et de Beltone Financial (Luxembourg)

M. Xavier Ogier du Terrail, administrateur de 2001 à 2014

Président de Financière de l'Aven SAS

Allianz Vie, représentée par M. Peter Etzenbach, administrateur depuis 1997

Atlantique Management, représentée par M. François de Cosnac, administrateur depuis 2010

M. François de Cosnac est administrateur d'Immostef et d'UEF, représentant permanent de la société UEF, administrateur d'Atlantique Management,

Président de Gerignac SAS et de Géribourg, gérant de FDC Conseil Patrimoine, Vice-Président du Conseil de surveillance d'Auris Gestion Privée.

Représentant légal de la société UEF, Président de la Société Européenne de Logistique du Froid jusqu'au 17 mars 2014.

La Société a adopté le code de gouvernance Middlenext. Le Conseil d'administration comprend six administrateurs indépendants au sens des critères du code Middlenext. Il s'agit de Mesdames Ducottet et Lemoine, MM. Bouthillier, Bréau, Giuily, et Hau.

MANDATS ET FONCTIONS EXERCES PAR LES MEMBRES DE LA DIRECTION GENERALE EN 2014

M. Jean–Pierre Sancier, Directeur Général

Président de STEF Transport

Administrateur de STEF Italia Holding, de STEF Italia S.P.A. et de STEF Logistics Italia S.R.L Administrateur de STEF Iberia (Espagne) et de TFE Transport AG (Suisse) (jusqu'au 13 août 2014)

M. Serge Capitaine, Directeur Général Délégué

Administrateur de TFE International Limited (G.B.)

M. Bruno Duquenne, Directeur Général Délégué, jusqu'au 1er juillet 2014

Administrateur de Société Immostef Directeur Général Délégué de STEF Transport (jusqu'au 30 juin 2014) Administrateur et Vice-Président de STEF Suisse SA (Suisse) Administrateur de Olano Caudete Logistica S.L., de STEF Los Olivos et de STEF Iberia (Espagne) Gérant de STEF Portugal-Logistica e Transporte, Lda (Portugal) Président du Conseil d'administration de STEF Logistics Courcelles, de STEF Logistics Saintes et de STEF Transport Saintes (Belgique) Administrateur de STEF International Italia S.P.A., de STEF Italia Holding S.L.R., de STEF Italia S.P.A. et de STEF Logistics Italia S.R.L (Italie)

M. Stanislas Lemor, Directeur Général Délégué

Administrateur de STEF Transport Saintes et de STEF Logistics Saintes (Belgique) Administrateur de STEF Italia Holding S.R.L., de STEF Italia S.P.A. et de STEF Logistics Italia S.R.L., de STEF International Italia S.P.A (Italie) Administrateur de STEF Iberia (Espagne) Représentant permanent de STEF Logistique au Conseil d'administration de GEFA Administrateur d'UEF

REMUNERATION DES MANDATAIRES SOCIAUX

La rémunération du Président du Conseil d'administration, du Directeur général et celle des Directeurs généraux délégués sont fixées par le Conseil d'administration, sur proposition du Comité des rémunérations des mandataires sociaux. Ce comité, composé de Mme M. Lemoine et de MM. G.Bouthillier et P.Etzenbach, se détermine chaque année en fonction des performances globales du groupe et d'éléments objectifs de comparaison.

Mme E. Hensgen Stoller, Directrice Comptes-Clés Logistique France, est rémunérée dans le cadre de son contrat de travail.

Les membres du Conseil d'Administration reçoivent des jetons de présence dont l'enveloppe globale a été fixée à 75.000 € par l'Assemblée générale des actionnaires. Une quote-part supplémentaire de 12.000 € est réservée aux administrateurs, membres du Comité d'audit.

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 56 sur 151

REMUNERATIONS, NETTES DE PRELEVEMENTS SOCIAUX, VERSEES AUX MANDATAIRES SOCIAUX :

En euros Jetons de
présence
Rémunération
fixe
Rémunération
variable
Rémunération
exceptionnelle
Avantages en
nature
2014 2014 2014 (1) 2014 (2) 2014
Administrateurs
Francis Lemor,-
Président du Conseil 11 215 178 497 86 814 5 016
d'administration
Bernard Jolivet,
Vice-président
8 715 55 000
Gilles Bouthillier 3 629
Alain Bréau 4 839
Elisabeth Ducottet 3 629
Jean-Charles Fromage 11 535 67 423 165 000
Eric Giuily 2 419
Emmanuel Hau 10 048
Estelle Hensgen-Stoller 6 048 50 506 7 118 2 546
Robert de Lambilly 7 715 100 107 (3) 123 198
Murielle Lemoine 9 548
Dominique Nouvellet 8 839
Xavier Ogier du Terrail 3 753
Allianz Vie,
représentée par Peter
6 048
Etzenbach
Atlantique Management,
représentée par François de 9 548
Cosnac
Direction générale
Jean-Pierre Sancier, 232 948 112 314 6 449
Directeur Général
Serge Capitaine, 196 629 94 218 4 392
Directeur Général Délégué
Bruno Duquenne,
Directeur Général Délégué,
jusqu'au 1er juillet 2014
3 500 380 870 (4) 92 682 1 746
Stanislas Lemor,
Directeur Général Délégué
177 794 76 775 3 042

(1) versée en 2014 au titre de l'exercice 2013. Ces rémunérations variables sont fixées en fonction des performances globales du groupe STEF et d'éléments objectifs de comparaison.

(2) le Conseil d'administration a alloué à MM. B. Jolivet et J.C. Fromage une rémunération exceptionnelle au titre des missions de conseil qui leur ont été confiées à compter du 1er juillet 2012 et qui sont détaillées ci-dessous.

(3) dont 56 375 euros d'indemnité conventionnelle de départ à la retraite.

(4) dont 279 827 euros d'indemnité conventionnelle de départ à la retraite.

Les contrats de travail de MM. J.P. Sancier, S. Capitaine et S. Lemor contiennent des dispositions relatives aux indemnités à leur verser en cas de rupture du contrat de travail, entrant dans le champ des conventions et engagements réglementés relevant de l'article L.225-42-1 du Code de commerce. Conformément à la loi, les engagements excédant les limites conventionnelles ont été soumis au respect de critères de performances, appréciés au regard de celles de la Société et qui sont la réalisation d'une croissance annuelle du chiffre d'affaires et du résultat opérationnel consolidés au moins égale à 3 %. Ces engagements ont été approuvés par l'assemblée générale des actionnaires de la Société.

Le contrat de travail de M. B. Duquenne contenait des dispositions relatives aux indemnités à lui verser en cas de rupture du contrat de travail, entrant dans le champ des conventions et engagements réglementés relevant de l'article L.225-42-1 du Code de commerce. M. B. Duquenne, ayant fait valoir ses droits à la retraite au 1er juillet 2014, ces engagements n'ont pas trouvé à s'appliquer.

Deux conventions ont été conclues avec MM. B. Jolivet et J.C. Fromage, anciens Directeurs généraux délégués :

M. B. Jolivet a pour mission de conseiller le Président et d'assurer, le cas échéant, la présidence du Conseil d'administration en cas d'empêchement du Président. Il peut se voir confier des missions de représentation des intérêts du groupe auprès des administrations, des pouvoirs publics et des instances professionnelles.

M. J.C. Fromage assure la présidence des filiales espagnoles, portugaises et italiennes et assiste le groupe dans les opérations de croissance externe et dans la recherche de nouveaux marchés.

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 58 sur 151

RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL

Au 31 décembre 2014, le capital social s'élève à 13 515 649 €, composé de 13 515 649 actions d'une valeur nominale de 1€. Il n'a subi aucune variation au cours de l'exercice 2014.

Une réduction du capital par annulation de 350 000 actions auto-détenues a été décidée par le Conseil d'administration le 28 janvier 2015, sur délégation de l'assemblée générale des actionnaires.

REPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE AU 31 DECEMBRE 2014

9 455 881 actions bénéficiaient d'un droit de vote double en vertu des dispositions de l'article 19 des statuts de la Société.

Actions % capital Droits
de vote
théoriques
% droits de
vote
théoriques
Droits
de vote
exerçables
(*)
% droits
de vote
exerçables
Atlantique Management (1) 3 998 697 29,59% 7 959 265 34,65% 7 959 265 36,54%
FCPE STEF (2) 2 211 813 16,36% 4 411 480 19,20% 4 411 480 20,25%
Société des Personnels de la Financière de
l'Atlantique (S.P.F.A) (1)
1 221 239 9,04% 2 437 841 10,62% 2 437 841 11,19%
Union Economique et Financière (UEF) (3) 950 459 7,03% 1 896 081 8,25% 1 896 081 8,70%
Société Européenne de Logistique du
Froid (4)
737 809 5,46% 1 471 371 6,41% 1 471 371 6,75%
M. Francis Lemor (5) 63 787 0,47% 127 319 0,55% 127 319 0,58%
Sous/total – action de concert 9 183 804 67,95% 18 303 357 79,68% 18 303 357 84,01%
Auto-détention 1 187 116 8,78% 1 187 116 5,17% 0 0,00%
Autres
(actionnaires détenant moins de 5% du
capital)
3 144 729 23,27% 3 481 057 15,15% 3 481 057 15,99%
Total 13 515 649 100,00% 22 971 530 100,00% 21 784 414 100,00%

(*) Hors les droits de vote attachés aux actions privées de droit de vote (auto-détention, etc.)

(1) SA contrôlées par des dirigeants et cadres de STEF,

(2) Le FCPE STEF est géré par Natixis Interépargne et regroupe des salariés de STEF,

(3) SA contrôlée par la famille Lemor,

(4) SAS détenue à 51 % par la société Union Economique et Financière et détenue pour le reste par des dirigeants et cadres de STEF,

(5) Président du Conseil d'administration.

Franchissements de seuil :

Bestinver Gestion, SGIIC, société anonyme de droit espagnol agissant pour le compte de fonds sous gestion, a déclaré avoir franchi à la baisse les seuils de 10% du capital et de 5% des droits de vote, le 8 octobre 2014, puis de 5% du capital, le 9 octobre 2014.

Dispositions statutaires relatives au changement de contrôle

Les statuts de la Société ne contiennent pas de dispositions qui auraient pour effet de retarder, différer ou entraver un changement de contrôle.

DELEGATIONS DE COMPETENCE EN MATIERE D'AUGMENTATION DE CAPITAL

L'Assemblée Générale du 15 mai 2013 a délégué sa compétence au Conseil d'Administration en vue de procéder à l'émission d'actions ordinaires et / ou des valeurs mobilières donnant accès au capital et / ou à l'attribution de titres de créance et ce, avec maintien du droit préférentiel de souscription.

Caractéristiques
de la délégation
Montant maximal
nominal autorisé
en euros
Montant
consommé au
31/12/2014
en euros
Solde
en euros
Échéance de la
délégation
Augmentation de
capital
1 500 000 0 1 500 000 14 juillet 2015
Titres de créance
susceptibles
d'être émis
150 000 000 0 150 000 000 14 juillet 2015

VALEURS MOBILIERES DONNANT ACCES AU CAPITAL – BONS DE SOUSCRIPTION ET / OU D'ACHAT D'ACTIONS REMBOURSABLES (BSAAR)

Nombre de
BSAAR
émis
Date de
début
d'exercice
Date de fin
d'exercice
Prix
d'exercice
Nombre de
BSAAR
exercés au
31 décembre
2014
Nombre de
BSAAR
annulés au
31 décembre
2014
Nombre de
BSAAR
restant à
exercer
904 976 21/07/2010 20/07/2015 51,20 € 234 885 023 19 719

Les actions correspondant à l'exercice des bons d'achat d'actions et à l'échange des BSAAR ont été prélevées sur les actions auto-détenues par la Société.

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 60 sur 151

ACQUISITION PAR LA SOCIETE DE SES PROPRES ACTIONS

Résumé des opérations réalisées dans l'année par la société et portant sur ses propres actions :

Destination des titres
détenus en autocontrôle
Comptes
annuels au
31/12/2013
Titres
acquis en
2014
Titres
cédés en
2014
Titres
transférés
en 2014
Comptes
annuels au
31/12/2014
Animation du cours par
l'intermédiaire d'un contrat
de liquidité
15 992 202 539 -206 368 12 163
Couverture de valeurs
mobilières donnant droit à
l'attribution d'actions
19 905 -186
(1)
19 719
Couverture d'attribution
d'actions aux salariés dans
le cadre du plan d'épargne
d'entreprise
34 240 30 000 -2 910
(2)
61 330
Remise en paiement ou en
échange dans le cadre
d'une acquisition
400 000 250 000 650 000
Actions propres en voie
d'annulation (3)
350 000 350 000
Autres 93 904 93 904
Total 564 041 832 539 -206 368 -3 096 1 187 116

(1) lors de l'exercice de 186 bons d'achat d'actions.

(2) lors de l'attribution d'actions aux salariés dans le cadre du plan d'épargne d'entreprise.

(3) annulation décidée le 28 janvier 2015 par le Conseil d'administration.

STEF a acquis, les 8 et 10 septembre 2014, 630 000 titres pour un montant brut moyen de 44,93 €.

PROGRAMME DE RACHAT D'ACTIONS 2014

Durant l'exercice 2014, deux programmes de rachat d'actions se sont succédés.

Chaque programme, d'une durée maximale de 18 mois, a fait l'objet d'un descriptif de ses finalités et modalités, en application de l'article 241-2 du Règlement général de l'AMF.

  • Programme de rachat voté par l'Assemblée Générale des actionnaires du 15 mai 2013, aux termes de la 8ème résolution : le cours maximal à l'achat a été fixé à 60 €, pour une part maximale de capital à acquérir de 10 %.
  • Programme de rachat voté par l'Assemblée Générale des actionnaires du 14 mai 2014, aux termes de la 9ème résolution : le cours maximal à l'achat a été fixé à 70 €, pour une part maximale de capital à acquérir de 10 %.

CONTRAT DE LIQUIDITE

Un contrat de liquidité sur Euronext Paris a été confié à la société de bourse Gilbert Dupont.

Ce contrat est conforme à la Charte de déontologie établie par l'Association française des entreprises d'investissement approuvée par la décision de l'AMF du 22 mars 2005.

Au 31 décembre 2014, le solde d'auto-détention au titre du contrat de liquidité s'établit à 12 163 actions.

COURS DE BOURSE

Entre le 2 janvier et le 31 décembre 2014, le cours a évolué entre 39,00 € au plus bas et 64,00 € au plus haut.

Sur la même période, la moyenne des titres échangés quotidiennement s'établit à 11 960. Le cours moyen annuel s'établit à 53,35 €.

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 62 sur 151

EVENEMENTS IMPORTANTS INTERVENUS DANS LE GROUPE ENTRE LA DATE DE CLOTURE ET LA DATE D'ETABLISSEMENT DU PRESENT RAPPORT

Réduction du capital social par annulation d'actions auto détenues

Le 28 janvier 2015, le Conseil d'administration a décidé d'annuler 350 000 actions auto-détenues, soit 2,59 % du capital social. A la suite de cette annulation, le capital social de STEF a été ramené à 13 165 649 actions, d'une valeur nominale de 1 €, soit un montant de 13 165 649 €.

Répartition du capital et des droits de vote au 31 janvier 2015, à l'issue de l'opération :

(9 455 881 actions bénéficiaient d'un droit de vote double)

Actions % capital Droits
de vote
théoriques
% droits
de vote
théorique
s
Droits
de vote
exerçables
(*)
% droits
de vote
exerçabl
es
Atlantique Management (1) 3 998 697 30,37% 7 959 265 35,18% 7 959 265 36,53%
FCPE STEF (2) 2 211 813 16,80% 4 411 480 19,50% 4 411 480 20,25%
Société des Personnels de la
Financière de l'Atlantique (S.P.F.A)
(1)
1 221 239 9,29% 2 437 841 10,79% 2 437 841 11,19%
Union Economique et
Financière (UEF) (3)
950 459 7,22% 1 896 081 8,38% 1 896 081 8,70%
Société Européenne de
Logistique du Froid (4)
737 809 5,60% 1 471 371 6,50% 1 471 371 6,75%
M. Francis Lemor (5) 63 787 0,48% 127 319 0,56% 127 319 0,58%
Sous/total – action de concert 9 183 804 69,76% 18 303 357 80,91% 18 303 357 84,00%
Auto-détention
Autres
835 106 6,34% 835 106 3,69% 0 0,00%
(actionnaires détenant moins
de 5% du capital)
3 146 739 23,90% 3 483 067 15,40% 3 483 067 16,00%
Total 13 165 649 100,00% 22 621 530 100,00% 21 786 424 100,00%

(*) Hors les droits de vote attachés aux actions privées de droit de vote (auto-détention, etc.)

(1) SA contrôlées par des dirigeants et cadres de STEF,

(2) Le FCPE STEF est géré par Natixis Interépargne et regroupe des salariés de STEF,

(3) SA contrôlée par la famille Lemor,

(4) SAS détenue à 51 % par la société Union Economique et Financière et détenue pour le reste par des dirigeants et cadres de STEF,

(5) Président du Conseil d'administration.

En conséquence de la réduction du capital de STEF, la société Atlantique Management a déclaré avoir franchi , le 28 janvier 2015, à la hausse le seuil de 30% du capital de STEF.

L'Autorité des Marchés Financiers (AMF) avait octroyé à la société Atlantique Management, à titre préalable, une dérogation à l'obligation de dépôt d'un projet d'offre publique portant sur les titres STEF, sur le fondement des articles 234-8, 234-9 6ème et 234-10 de son Règlement Général.

PERSPECTIVES 2015

En 2015, l'environnement réglementaire et fiscal des pays d'Europe du Sud semble évoluer dans un sens plus favorable aux entreprises.

En France, dans un contexte de baisse des coûts de l'énergie, le réseau de transport aura pour objectif de revenir au niveau de performance existant avant l'intégration d'Ebrex et le réseau Logistique poursuivra les adaptations rendues nécessaires par le développement des activités de restauration hors domicile et l'accompagnement de la transformation des schémas logistiques de la grande distribution.

Pour les activités internationales, 2015 sera une année de consolidation des performances historiques obtenues en 2014 et de développement d'outils immobiliers nécessaires à la couverture géographique des différents réseaux, principalement en Italie et en Suisse.

En 2015, la Méridionale œuvrera à l'intensification de la notoriété de sa marque et à la maîtrise des dépenses d'entretien des navires. Elle restera attentive aux problématiques liées à l'évolution du dossier du co- délégataire du service public entre la Corse et Marseille.

Enfin, le groupe STEF poursuivra sa politique sélective d'investissements dans ses outils d'exploitation, notamment immobiliers, et de cessions ciblées d'actifs non exploités.

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 64 sur 151

Annexe 1 – RSE

Tableau de concordance

(Art. 225 de la loi Grenelle 2 et décret d'application no 2012-557 du 24 avril 2012)

Informations sociales
a) Emploi :
– effectif total, répartition des salariés par sexe, par âge et par zone géographique ;
– embauches et licenciements ;
– rémunérations et leur évolution ;
p. 31-34
b) Organisation du travail
–organisation du temps de travail ; absentéisme ;
– respect de la liberté d'association et du droit de négociation collective ;
– élimination des discriminations en matière d'emploi et de profession ;
– élimination du travail forcé ou obligatoire ; abolition effective du travail des enfants ;
p.34-36
c) Relations sociales :
– organisation du dialogue social, ( procédures d'information et de consultation du personnel et négociations) ;
– bilan des accords collectifs ;
p.38-41
d) Santé et sécurité :
– conditions de santé et de sécurité au travail ;
– bilan des accords avec les organisations syndicales ou les représentants du personnel / santé et sécurité au
travail ;
– accidents du travail (fréquence, gravité, maladies professionnelles) ;
P.37-38
e) Formation : Politique en matière de formation ; nombre total d'heures de formation ; p.35-36
f) Egalité de traitement :
– mesures prises en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes ;
– mesures prises en faveur de l'emploi et de l'insertion des personnes handicapées ;
– politique de lutte contre les discriminations
g) Respect des stipulations des conventions fondamentales de l'OIT :
p.37
Informations environnementales
a) Politique générale en matière environnementale :
– organisation de la société pour prendre en compte les questions environnementales et, le cas échéant, les
démarches d'évaluation ou de certification en matière d'environnement ;
– actions de formation et d'information des salariés menées en matière de protection de l'environnement ;
– moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions ;
– montant des provisions et garanties pour risques en matière d'environnement ;
p.22-29
NEANT
b) Pollution et gestion des déchets :
– mesures de prévention, de réduction de rejets dans l'air, l'eau et le sol affectant gravement l'environnement ;
– mesures de prévention, de recyclage et d'élimination des déchets ;
– prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de pollution spécifique à une activité ;
p.28
c) Utilisation durable des ressources :
– consommation d'eau et approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales ;
– consommation de matières premières et mesures prises pour améliorer l'efficacité dans leur utilisation ;
– consommation d'énergie, mesures prises pour améliorer l'efficacité énergétique et recours aux énergies
renouvelables ;
- utilisation des sols ;
p.21-
P23-29
N/A
d) Changement climatique :
– rejets de gaz à effet de serre ;
- adaptation aux conséquences du changement climatique ;
p.23-24
e) Protection de la biodiversité : mesures prises pour préserver et développer la biodiversité ; p.41
Engagements sociétaux
a) Impact territorial, économique et social de l'activité de la société :
– en matière d'emploi et de développement régional sur les populations riveraines ou locales ;
b) Relations entretenues avec les personnes ou les organisations intéressées par l'activité de la société,
(associations d'insertion, les établissements d'enseignement, les associations de défense de l'environnement,
les associations de consommateurs et les populations riveraines ) :
– conditions du dialogue avec ces personnes ou organisations ;
– actions de partenariat ou de mécénat ;
p.37-41
c) Sous-traitance et fournisseurs :
– prise en compte dans la politique d'achat des enjeux sociaux et environnementaux ;
– importance de la sous-traitance et prise en compte dans les relations avec les fournisseurs de leur
responsabilité RSE ;
p.30
d) Loyauté des pratiques :
– actions engagées pour prévenir la corruption ;
– mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs ;
p.30
e) Autres actions engagées en faveur des droits de l'homme. N/A

Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris

Rapport de l'organisme tiers indépendant, Sur les informations sociales, environnementales et sociétales Consolidées figurant dans le rapport de gestion

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 67 sur 151

MAZARS SAS

61, rue Henri Regnault 92075 Paris – La Défense Cedex

Groupe STEF 93 boulevard Malesherbes 75008 Paris

Rapport de l'organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion

Exercice clos le 31 décembre 2014

Aux actionnaires,

En notre qualité d'organisme tiers indépendant, membre du réseau Mazars, commissaire aux comptes de la société STEF, accrédité par le COFRAC sous le numéro 3-105817, nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l'exercice clos le 31 décembre 2014, présentées dans le rapport de gestion (ci-après les « Informations RSE »), en application des dispositions de l'article L.225-102-1 du code de commerce.

Responsabilité de la société

Il appartient au Conseil d'administration d'établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l'article R.225-105-1 du code de commerce, préparées conformément aux référentiels utilisés par la société (ci-après les « Référentiels »), dont un résumé figure dans le rapport de gestion et disponibles sur demande au siège de la société.

Indépendance et contrôle qualité

Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l'article L.822-11 du code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes professionnelles et des textes légaux et réglementaires applicables.

Responsabilité de l'Organisme Tiers Indépendant

Il nous appartient, sur la base de nos travaux :

  • d'attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l'objet, en cas d'omission, d'une explication en application du troisième alinéa de l'article R.225- 105 du code de commerce (Attestation de présence des Informations RSE) ;
  • d'exprimer une conclusion d'assurance modérée sur le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, dans tous leurs aspects significatifs, de manière sincère conformément aux Référentiels (Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE).

Nos travaux ont été effectués par une équipe de 3 personnes entre janvier et mars 2015 pour une durée d'environ 4 semaines.

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 68 sur 151 17 dont la portée est disponible sur le site www.cofrac.fr

Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément aux normes professionnelles applicables en France et à l'arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l'organisme tiers indépendant conduit sa mission et, concernant l'avis motivé de sincérité, à la norme internationale ISAE 300018 .

1. Attestation de présence des Informations RSE

Nous avons pris connaissance, sur la base d'entretiens avec les responsables des directions concernées, de l'exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l'activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent.

Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l'article R.225-105-1 du code de commerce.

En cas d'absence de certaines informations consolidées, nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l'article R.225-105 alinéa 3 du code de commerce.

Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses filiales au sens de l'article L.233-1 et les sociétés qu'elle contrôle au sens de l'article L.233-3 du code de commerce avec les limites précisées dans la note méthodologique présentée au paragraphe « Méthodologie de reporting » du rapport de gestion.

Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées ci-dessus, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations RSE requises.

2. Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE

Nature et étendue des travaux

Nous avons mené une quinzaine d'entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations RSE, auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, afin :

  • d'apprécier le caractère approprié des Référentiels au regard de leur pertinence, leur exhaustivité, leur fiabilité, leur neutralité, leur caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur ;
  • de vérifier la mise en place d'un processus de collecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à l'exhaustivité et à la cohérence des Informations RSE et prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration des Informations RSE.

Nous avons déterminé la nature et l'étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l'importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles.

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 69 sur 151 18 ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical financial information

Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus importantes19 :

  • au niveau de l'entité consolidante, nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les informations qualitatives (organisation, politiques, actions), nous avons mis en œuvre des procédures analytiques sur les informations quantitatives et vérifié, sur la base de sondages, les calculs ainsi que la consolidation des données et nous avons vérifié leur cohérence et leur concordance avec les autres informations figurant dans le rapport de gestion ;
  • au niveau d'un échantillon représentatif d'entités que nous avons sélectionnées20 en fonction de leur activité, de leur contribution aux indicateurs consolidés, de leur implantation et d'une analyse de risque, nous avons mené des entretiens pour vérifier la correcte application des procédures et mis en œuvre des tests de détail sur la base d'échantillonnages, consistant à vérifier les calculs effectués et à rapprocher les données des pièces justificatives.

L'échantillon ainsi sélectionné représente en moyenne 81% des effectifs et entre 76% et 100% des informations quantitatives environnementales.

Pour les autres informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société.

Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l'absence totale ou partielle de certaines informations.

Nous estimons que les méthodes d'échantillonnage et tailles d'échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d'assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Du fait du recours à l'utilisation de techniques d'échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d'information et de contrôle interne, le risque de non-détection d'une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé.

Conclusion

Sur la base de nos travaux, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément aux Référentiels.

Fait à Paris La Défense, le 21 avril 2015

L'organisme tiers indépendant

19 Informations sociales : effectifs fin de période, répartition par sexe et par âge, nombre d'heures de formation, turn-over, taux d'absentéisme. Informations environnementales : consommation d'eau des sites, consommation d'électricité, consommation de Gazole au 100km en parc propre, émission de CO2 – geqCO2/tonne.kilomètre, répartition du parc propre selon la Norme Euro. Information sociétales : mesures prises en faveur de la santé et la sécurité des consommateurs.

20 Informations sociales : sur le site de Paris, sur le site de Fauverney à Dijon et sur le site de Marseille (CMN et CMM). Information environnementales et sociétales : sur le site de Gerland en région Lyonnaise et sur le site de Fauverney à Dijon.

Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris

Comptes consolidés 2014

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 71 sur 151

Comptes consolidés COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ (En milliers d'euros)

note Exercice 2014 Exercice 2013 variation
CHIFFRE D'AFFAIRES 4.1 2 765 397 2 633 128 5,0%
Consommations en provenance des tiers 4.2 (1 789 634) (1 716 264) 4,3%
Impôts, taxes et versements assimilés (61 471) (57 572) 6,8%
Charges de personnel 4.3 (731 040) (688 634) 6,2%
Dotations aux amortissements (90 576) (83 684) 8,2%
(Dotations) Reprises nettes aux dépréciations et provisions 4.4 684 480
Autres produits et charges opérationnels 4.5 8 587 9 923
BENEFICE OPERATIONNEL 101 947 97 377 4,7%
Charges financières 4.6 (15 397) (14 565)
Produits financiers 4.6 808 819
Résultat Financier (14 589) (13 746) -6,1%
RESULTAT AVANT IMPÔT 87 358 83 631 4,5%
Charge d'impôt 4.7 (22 925) (25 229)
Quote-part du résultat des entreprises mises en équivalence 4.13 2 448 1 821
RESULTAT 66 881 60 223 11,1%
* dont part du Groupe 65 075 60 153 8,2%
* dont intérêts minoritaires 1 806 70
EBITDA 4.8 191 839 180 581 6,2%
Résultat par action : (en euros) (en euros)
- de base : 4.19 5,28 4,65 13,6%
- dilué : 4.19 5,27 4,65 13,4%

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 72 sur 151

Comptes consolidés BILAN CONSOLIDÉ (En milliers d'euros)

A C T I FS note 31 décembre 2014 31 décembre 2013
Actifs non courants
Ecarts d'acquisition 4.9 132 259 131 561
Autres immobilisations incorporelles 4.10 27 495 26 410
Immobilisations corporelles 4.11 911 944 865 592
Actifs financiers non courants 4.12 32 596 34 406
Participations dans les entreprises associées 4.13 16
310
14 789
Actifs d'impôt différé 4.14 27 984 27 410
Total de l'actif non courant 1 148 588 1 100 168
Actifs courants
Stocks et en cours 4.15 41 152 41 280
Clients 4.16 437 797 424 721
Autres créances et actifs financiers courants 148 40
2
147 703
Actif d'impôt courant 27 372 16 030
Trésorerie et équivalents de trésorerie (a) 4.17 46 2
52
53 558
Actifs classés comme détenus en vue de la vente - 1 010
Total de l'actif courant 700 975 684 302
Total des actifs 1 849 563 1 784 470
CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS
Capitaux propres
Capital 13 516 13 516
Primes 4 284 4 284
Réserves 419 243 406 290
Capitaux propres part du Groupe 4.18 437 043 424 090
Intérêts minoritaires 3 525 4 128
Total des Capitaux propres 440 568 428 218
Passifs non courants
Provisions non courantes 4.22 32 866 35 397
Passifs d'impôt différé 4.14 44 790 45 228
Dettes financières non courantes (b) 4.20 413 704 385 011
Total du passif non courant 491 360 465 636
Passifs courants
Dettes fournisseurs 422 006 405 590
Provisions courantes 4.22 12 797 13 148
Autres dettes courantes 334 865 341 629
Dette d'impôt courant 905 983
Dettes financières courantes (c ) 4.20 147 062 129 266
Passifs classés comme détenus en vue de la vente - -
Total du passif courant 917 635 890 616
Total des capitaux propres et passifs 1 849 563 1 784 470
Endettement net (b) + (c ) - (a) 514 514 460 719
Ratio Endettement net /Total des capitaux propres 1,
17
1,08

Comptes consolidés ÉTAT DU RESULTAT GLOBAL CONSOLIDÉ (En milliers d'euros)

note Exercice 2014 Exercice 2013
RESULTAT DE LA PERIODE 66 881 60 223
Gains ou pertes actuariels sur régimes de retraite 4.21 82 1 508
Charge d'impôt sur les éléments non recyclables 4.14 (239) (404)
Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui ne sont pas
reclassés ultérieurement en résultat (157) 1 104
Ecart de change résultant des activités à l'étranger 35 77
Part efficace des variations de juste valeur des dérivés de
couverture de flux de trésorerie (7 061) 6 329
Charge d'impôt sur les éléments recyclables 4.14 2 734 (2 272)
Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui sont
reclassés ultérieurement en résultat (4 292) 4 134
Résultat Global de la période 62 432 65 461
* dont part du Groupe 60 626 65 391
* dont intérêts minoritaires 1 806 70

VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS (En milliers d'euros)

Capital Primes Réserves
consolidées
Réserves
de
conversion
Actions
propres
Réserve de
juste valeur
Total attribuable
aux actionnaires
de STEF
Part des
minoritaires
Total Capitaux
Propres
Capitaux propres au 31 décembre 2012 13 516 4 284 396 283 (398) (27 299) (9 833) 376 553 4 594 381 147
Dividendes versés (18 653) (18 653) (121) (18 774)
Achats et ventes d'actions propres
Opérations avec les intérêts minoritaires
799 799
0
(415) 799
(415)
Total des transactions avec les actionnaires 0 0 (18 653) 0 799 0 (17 854) (536) (18 390)
Résultat global de la période 0 0 61 257 4 134 65 391 70 65 461
Capitaux propres au 31 décembre 2013 13 516 4 284 438 887 (398) (26 500) (5 699) 424 090 4 128 428 218
Capitaux propres au 31 décembre 2013 13 516 4 284 438 887 (398) (26 500) (5 699) 424 090 4 128 428 218
Dividendes versés (19 438) (19 438) (2 079) (21 517)
Achats et ventes d'actions propres (28 133) (28 133) (28 133)
Opérations avec les intérêts minoritaires (102) (102) (330) (432)
Total des transactions avec les actionnaires 0 0 (19 540) 0 (28 133) 0 (47 673) (2 409) (50 082)
Résultat global de la période 0 0 64 918 35 (4 327) 60 626 1 806 62 432
Capitaux propres au 31 décembre 2014 13 516 4 284 484 265 (363) (54 633) (10 026) 437 043 3 525 440 568

Comptes consolidés TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE (En milliers d'euros)

note Exercice 2014 Exercice 2013
Résultat de la période 66 881 60 223
+/- Dotations nettes aux amortissements, dépréciations d'actifs non 89 892 85 100
courants et provisions
+/- Plus ou moins values de cession d'actifs non courants 4.5 (6 428) (2 885)
+/- Quote-part de résultat des entreprises associées 4.13 (2 448) (1 821)
+/- Variation de juste valeur des instruments dérivés 0 0
+/- Variation des écarts de conversion 448 67
+/- Autres produits et charges sans incidence sur la trésorerie 0 578
- Impôts différés 4.14 1 354 3 200
Capacité d'autofinancement (A) 149 699 144 462
+/- Variation du Besoin en Fonds de Roulement lié à l'activité (B ) (12 504) (34 155)
FLUX NET DE TRESORERIE GENERE PAR L'ACTIVITE (C )=(A+B) 137 195 110 307
- Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles 4.10 (8 634) (12 043)
- Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles 4.11 (125 226) (103 348)
+/- Variation des prêts et avances consentis + actifs financiers (7 194) (792)
- Différés de paiement liés aux acquisitions d'immobilisations (1 202) (1 250)
-/+ Encaissements et décaissements liés aux acquisitions et cessions de
filiales nets de la trésorerie acquise (**) (3 010) (9 202)
+ Encaissements liés aux cessions d'immobilisations corporelles et 15 642 7 049
incorporelles
+ Dividendes reçus sur instruments de capitaux propres 927 853
FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS D'INVESTISSEMENT (D ) (128 697) (118 733)
+/- Achats et ventes d'actions propres (28 133) 799
- Dividendes versés aux actionnaires de STEF (19 438) (18 653)
- Dividendes versés aux minoritaires des filiales (2 077) (121)
+ Encaissements liés aux nouveaux emprunts 143 786 149 949
- Remboursements d'emprunts (94 983) (158 792)
FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS DE FINANCEMENT (E) (845) (26 818)
Trésorerie nette à l'ouverture * 7 728 42 972
Trésorerie nette à la clôture * 15 381 7 728
VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE (C+D+E) (*) 7 653 (35 244)
Les trésoreries nettes à la clôture s'analysent comme suit : * 31/12/2014 31/12/2013
Trésorerie et équivalents de trésorerie 46 252 53 558
Découverts bancaires et crédits spot (30 871) (45 830)
** 31/12/2014 31/12/2013
Coût d'achat des titres des entreprises acquises (6 350) (20 082)
Trésorerie acquise 39 10 880
Décaissement net (6 311) (9 202)
Prix de vente des titres des entreprises cédées 2 278
Remboursement du C/C 5 856
Trésorerie cédée -4 833
Encaissement net 3 301

15 381 7 728

1 Référentiel comptable 78
2 Principes comptables 79
2.1 Règles et modalités de consolidation 79
2.2 Écarts d'acquisition 80
2.3 Acquisition d'intérêts minoritaires 81
2.4 Autres immobilisations incorporelles 81
2.5 Immobilisations corporelles 81
2.6 Actifs financiers non dérivés 82
2.7 Dépréciation des écarts d'acquisition et des immobilisations 82
2.8 Stocks 83
2.9 Actifs non courants détenus en vue de la vente 83
2.10 Impôt sur les bénéfices 83
2.11 Avantages au personnel 84
2.12 Passifs financiers non dérivés 84
2.13 Instruments dérivés 84
2.14 Provisions 85
2.15 Actions propres 85
2.16 Contrats de location 85
2.17 Conversion monétaire 86
2.18 Produits des activités ordinaires 86
2.19 Information sectorielle 86
2.20 Options en matière de présentation 86
2.21 Indicateurs non comptables 87
3 Périmètre de consolidation 87
3.1 Évolution du périmètre 87
3.2 Changements intervenus en 2014 87
3.2.1 Acquisitions, créations 87
3.2.2 Acquisition d'intérêts minoritaires 88
3.2.3 Cessions, liquidations, TUP 88
3.2.4 Ecart d'acquisition d'EBREX 89
3.3 Changements intervenus en 2013 89
3.3.1 Acquisitions, créations 89
3.3.2 Cessions, liquidations 89
4 Notes explicatives sur les comptes 90
4.1 Information sectorielle 90
4.1.1 Informations par secteurs 90
4.1.2 Informations par zones géographiques 91
4.2 Consommations en provenance des tiers 92
4.3 Charges de personnel 92
4.4 Dotations nettes des reprises aux dépréciations et provisions 92
4.5 Autres produits et charges opérationnels 93
4.6 Produits et charges financiers 93
4.7 Charge d'impôt sur les bénéfices 94
4.8 EBITDA 94
4.9 Écarts d'acquisition 95
4.10 Immobilisations incorporelles 97
4.11 Immobilisations corporelles 98
4.12 Actifs financiers non courants 99
4.13 Entreprises associées 99
4.14 Actifs et passifs d'impôt différé 100
4.15 Stocks 101
4.16 Clients 101
4.17 Trésorerie et équivalents de trésorerie 102
4.18 Capitaux propres 102
4.19 Résultat par action 103
4.20 Dettes financières 104
4.21 Avantages au personnel 105
4.22 Provisions 107
4.23 Instruments dilutifs 108
4.24 Gestion des risques financiers 108
4.25 Locations simples 113
4.26 Opérations avec des parties liées 113
4.27 Gestion du capital 114
4.28 Honoraires des Commissaires aux comptes 115
4.29 Passifs éventuels 115
4.30 Convention de délégation de service public 115
4.31 Événements postérieurs à la clôture 115
5 Liste des sociétés consolidées 116

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDES – EXERCICE 2014

La société STEF et ses filiales (ci-après STEF ou le Groupe) ont pour principales activités le transport routier et la logistique sous température contrôlée ainsi que le transport maritime.

La société mère, STEF S.A. est une société de droit français dont le siège situé à Paris 8ème – 93, boulevard Malesherbes et dont les actions sont inscrites au compartiment B de NYSE Euronext Paris.

Ces états financiers ont été arrêtés par le conseil d'administration de la société réuni le 19 mars 2015. Ils ne seront définitifs qu'à l'issue de leur approbation par l'assemblée générale ordinaire des actionnaires qui se tiendra le 20 mai 2015. Sauf indication contraire, les états financiers consolidés sont présentés en euro qui est la monnaie fonctionnelle de STEF, arrondi au millier le plus proche.

1- Référentiel comptable

Les états financiers consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2014 de la société STEF sont établis conformément au référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards), tel qu'adopté dans l'Union Européenne et applicable à l'exercice clos le 31 décembre 2014.

Le référentiel IFRS est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l'adresse suivante : htpp://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.

Les états financiers consolidés sont préparés sur la base du coût historique, à l'exception des instruments financiers dérivés, des actifs financiers classés comme disponibles à la vente et des équivalents de trésorerie qui sont évalués en juste valeur.

Les principes comptables retenus sont identiques à ceux utilisés pour la préparation des comptes consolidés annuels de l'exercice clos au 31 décembre 2013.

Toutefois, le Groupe a appliqué les amendements et révisions des normes et interprétations suivants dont l'application au sein de l'Union Européenne est devenue obligatoire au 1er janvier 2014 :

  • IFRS 10 « Etats financiers consolidés » ;
  • IFRS 11 « Partenariats » ;
  • IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités » ;
  • Amendements IAS 28 (2011) « Participations dans des entreprises associées et des coentreprises ».
  • Amendements IAS 32 « Compensation actifs/passifs financiers »
  • Amendements IAS 36 « Information à fournir relative à la valeur recouvrable des actifs non financiers» ;
  • Amendements IAS 39 « Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couverture »

L'analyse menée par le Groupe sur ses participations, et ce sur l'ensemble des périodes présentées, a montré que la nouvelle définition du contrôle donnée par IFRS 10 ne modifie pas le périmètre de consolidation du Groupe. Les autres normes sont sans incidence significative sur les comptes consolidés du Groupe.

Un certain nombre de normes, amendements de normes et interprétations adoptés par l'Union européenne en 2014 ne sont pas encore en vigueur pour l'exercice clos le 31 décembre 2014, et n'ont donc pas été appliqués pour la préparation des états financiers consolidés. Il s'agit notamment des normes IFRS 15 et IFRS 9.

Le Groupe n'a pas souhaité procéder à une application anticipée de l'interprétation IFRIC 21 « Taxes », et de l'amendement à IAS 19 « Cotisations des membres du personnel ». L'impact sur les comptes consolidés semestriels du Groupe de l'application de ces normes est en cours.

La préparation des états financiers selon les normes IFRS nécessite, de la part de la Direction, l'exercice du jugement, d'effectuer des estimations et de faire des hypothèses qui ont un impact sur l'application des méthodes comptables, sur les montants comptabilisés de certains actifs, passifs, produits et charges ainsi que sur certaines informations données en notes annexes. Les estimations et hypothèses retenues sont celles que la Direction considère comme étant les plus pertinentes et réalisables, compte tenu de l'environnement du Groupe et des retours d'expérience disponibles.

En raison du caractère incertain inhérent à ces estimations, les montants définitifs peuvent se révéler différents de ceux initialement estimés. Pour limiter ces incertitudes, les estimations et hypothèses font l'objet de revues périodiques et les modifications apportées sont immédiatement comptabilisées.

L'utilisation d'estimations et hypothèses revêt une importance particulière dans les domaines suivants :

  • détermination des durées d'utilisation des immobilisations (note 2.5)
  • détermination de la valeur recouvrable des actifs non financiers à long terme (notes 4.10, 4.11 et 4.12)
  • qualification des contrats de location (note 2.16)
  • évaluation des actifs et passifs identifiables acquis dans le cadre de regroupements d'entreprises (note 3.4)
  • reconnaissance des impôts différés actifs (notes 2.10 et 4.15)

2- Principes comptables

Les méthodes comptables, présentées ci-après, ont été appliquées de manière constante à l'ensemble des exercices présentés dans les états financiers.

2.1 Règles et modalités de consolidation

Filiales

Les comptes des entités contrôlées sont consolidés suivant la méthode de l'intégration globale. Le contrôle sur une entité est acquis lorsque STEF dispose, d'une manière directe ou indirecte, du droit de prendre les décisions d'ordre opérationnel et financier sur une entité, de manière à bénéficier de ses activités.

Le contrôle sur une entité est présumé lorsque STEF détient, d'une manière directe ou indirecte, le pouvoir sur l'entité et est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l'entité. STEF a également la capacité d'exercer son pouvoir sur l'entité de manière à influer sur le montant des rendements qu'elle obtient. L'appréciation de l'existence du contrôle se fonde, non seulement sur les droits de vote dont dispose le Groupe, mais également sur ceux susceptibles d'être obtenus grâce à l'exercice d'options, si ces options sont immédiatement exerçables. L'intégration des comptes d'une entité débute à la date de prise de contrôle et prend fin lorsque celui-ci cesse.

Entreprises associées

La mise en équivalence est appliquée aux titres des entités contrôlées conjointement ou dans lesquelles le Groupe dispose d'une influence notable sans pouvoir en exercer le contrôle. L'influence notable est présumée lorsque le Groupe dispose, directement ou indirectement, d'au moins 20 % des droits de vote. La mise en équivalence débute lorsque l'influence notable est obtenue et cesse lorsqu'elle disparaît.

Elimination des opérations et résultats intragroupe

Les créances, dettes et transactions entre filiales, sont intégralement éliminées. Les profits internes, réalisés à l'occasion de cessions d'actifs, sont également éliminés de même que les pertes internes, sauf si celles-ci sont indicatives de pertes de valeur.

Les profits et pertes internes entre le Groupe et les entreprises associées sont éliminés en proportion de la participation du Groupe dans ces entreprises.

2.2 Écarts d'acquisition

Les acquisitions de filiales et de participations dans des entreprises associées sont comptabilisées selon la méthode de l'acquisition.

Lors de la transition aux IFRS, le Groupe a choisi de ne pas retraiter les regroupements d'entreprises antérieurs au 1er janvier 2004. Pour ces regroupements, les écarts d'acquisition correspondent aux montants comptabilisés selon le référentiel comptable antérieur du Groupe.

Les écarts d'acquisition provenant d'acquisitions postérieures au 1er janvier 2004 et antérieures au 1er janvier 2010 sont égaux à la différence existant, à la date d'acquisition, entre le coût d'acquisition et la part acquise dans la juste valeur des actifs, des passifs et des passifs éventuels identifiables.

Le groupe évalue l'écart d'acquisition à la date d'acquisition comme :

  • la juste valeur de la contrepartie transférée, plus

  • le montant comptabilisé pour toute participation minoritaire de l'entreprise acquise ; plus, si l'acquisition est réalisée par étapes, la juste valeur de toute participation précédemment détenue dans la société ; moins

  • le montant net comptabilisé (généralement à la juste valeur) au titre des actifs et des passifs, et de certains passifs éventuels identifiables.

Quand la différence est négative, un profit au titre de l'acquisition avantageuse, est comptabilisé immédiatement en résultat.

Les écarts d'acquisition sont évalués à leur coût, diminué du cumul des dépréciations. Ils font l'objet, a minima, d'un test de dépréciation annuel ou dès survenance d'un événement indicatif d'une perte de valeur.

2.3 Acquisition d'intérêts minoritaires

Les acquisitions d'intérêts minoritaires sont comptabilisées comme des transactions avec les propriétaires agissant en cette qualité et il ne résulte, en conséquence, aucun écart d'acquisition de telles transactions. Les ajustements de participations minoritaires sont déterminés sur la base de la quote-part dans les actifs nets de la filiale.

2.4 Autres immobilisations incorporelles

Les immobilisations incorporelles, autres que les écarts d'acquisition, sont principalement constituées de logiciels informatiques, créés de manière interne ou acquis. Ils figurent au bilan à leur coût d'acquisition ou de production. Ils sont amortis linéairement sur leur durée estimée d'utilisation qui actuellement n'excède pas cinq ans.

Les coûts de développement des logiciels à usage interne ou destinés à être commercialisés, sont immobilisés à partir du jour où certaines conditions sont réunies, en particulier lorsqu'il est démontré que ces logiciels génèreront des avantages économiques futurs probables du fait d'une amélioration significative des processus d'exploitation, et que le Groupe dispose des ressources techniques et financières suffisantes pour les mener à bien et a l'intention de les utiliser ou de les commercialiser.

2.5 Immobilisations corporelles

Les immobilisations corporelles sont principalement constituées par des entrepôts frigorifiques, des plates-formes, des véhicules de transport, des navires transbordeurs et des immeubles de bureau. S'agissant des immobilisations réévaluées antérieurement au 1er janvier 2004, date de transition aux normes IFRS, leurs valeurs réévaluées ont été présumées correspondre à leur coût d'acquisition à cette date.

Les amortissements sont déterminés de manière linéaire sur la durée d'utilité estimée des immobilisations corporelles. La base amortissable est leur coût, à l'exception des entrepôts et plates-formes récents, pour lesquels la base amortissable est égale à 90 % du coût. Lorsque certains éléments des constructions ont des durées d'utilité inférieures à la durée d'utilité de l'ensemble de la construction, ils sont amortis sur leur durée d'utilité propre. Les terrains ne sont pas amortis. Les durées d'utilité, estimées à compter de la livraison à neuf sont les suivantes :

Entrepôts et plates-formes : 25 – 30 ans
Extensions ultérieures : 20 ans
Immeubles du siège social : 40 ans
Matériel et installation de production : 10 ans
Agencements et installations : 6 à 10 ans
Navires : 20 ans
Matériel de transport : 5 à 9 ans
Mobilier de bureau : 7 à 10 ans
Matériel informatique : 3 à 5 ans

Les coûts d'emprunts directement attribuables à l'acquisition, la construction et la production d'un actif qualifié sont incorporés au coût de l'actif. Les actifs qualifiés sont les navires acquis à neuf, dont la durée de construction excède largement 12 mois.

2.6 Actifs financiers non dérivés

Les actifs financiers comprennent les créances liées à l'exploitation, la trésorerie, les équivalents de trésorerie, les titres de participation classés comme disponibles à la vente, les prêts et les dépôts et cautionnements. Ils sont comptabilisés, initialement, à la juste valeur augmentés des coûts d'acquisition sauf dans le cas des actifs évalués à la juste valeur par résultat.

Les créances clients et les autres créances d'exploitation ayant des échéances courtes figurent à l'actif à leur valeur nominale qui est proche de leur juste valeur. En cas de défaillance des débiteurs et d'indication objective de perte de valeur, les créances clients font l'objet de dépréciations pour que leurs montants nets reflètent les flux de trésorerie espérés.

Les prêts sans intérêt, consentis à des organismes dans le cadre de la contribution obligatoire des employeurs à l'effort de construction, sont enregistrés initialement à la juste valeur qui correspond à leur montant actualisé à la date du versement. La différence avec le montant versé est enregistrée en charges au moment du versement.

Les instruments de capitaux propres (titres de participation non consolidés) sont classés comme disponibles à la vente et évalués à leur juste valeur, les variations de juste valeur ultérieures étant comptabilisées dans les autres éléments du résultat global, à l'exception des dépréciations qui sont inscrites en résultat. Les instruments non cotés, dont la juste valeur ne peut être déterminée de manière sûre, sont évalués à leur coût, diminué le cas échéant du cumul des dépréciations ultérieures. Les dépréciations comptabilisées sur les instruments de capitaux propres ne sont jamais reprises ultérieurement par résultat (la plus-value réalisée est cependant comptabilisée en résultat lors de la cession).

Les équivalents de trésorerie sont des investissements à court terme, très liquides, facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de variation de valeur. Le groupe STEF a opté pour une gestion de ces actifs à leur juste valeur, les variations de juste valeur ultérieures étant portées en résultat.

2.7 Dépréciation des écarts d'acquisition et des immobilisations

La norme IAS 36 prescrit de s'assurer que la valeur comptable des immobilisations incorporelles (y compris les écarts d'acquisition) et corporelles, n'excède pas leur valeur recouvrable.

Cette vérification a lieu systématiquement, une fois par an, pour les écarts d'acquisition, les éléments incorporels à durée de vie indéterminée et ceux en cours de développement. Elle est effectuée pour les autres immobilisations lorsqu'il existe un indice de perte de valeur.

La valeur recouvrable d'une immobilisation est la valeur la plus élevée entre sa valeur d'utilité et sa juste valeur, nette des coûts de la vente. La valeur d'utilité d'une immobilisation est la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs attendus de son utilisation. Les immobilisations qui ne produisent pas des flux de trésorerie suffisamment autonomes sont regroupées en unités génératrices de trésorerie qui correspondent aux plus petits groupes d'immobilisations produisant des flux de trésorerie autonomes. Les écarts d'acquisition sont affectés aux unités génératrices de trésorerie qui bénéficient des synergies des regroupements d'entreprises correspondants.

Les flux de trésorerie futurs attendus d'une immobilisation ou d'une unité génératrice de trésorerie sont établis sur la base d'une projection budgétaire à 5 ans et d'une valeur terminale déterminée par capitalisation d'un flux normatif, obtenu par extrapolation du dernier flux de l'horizon explicite du plan d'affaires, affecté d'un taux de croissance spécifique à l'activité concernée. Les flux ainsi obtenus sont actualisés à un taux déterminé, sur la base du coût moyen pondéré du capital.

Une dépréciation est constatée si la valeur comptable d'une immobilisation ou d'une unité génératrice de trésorerie est supérieure à sa valeur recouvrable. Cette dépréciation est d'abord affectée à la réduction de la valeur comptable de tout écart d'acquisition attaché à l'unité génératrice de trésorerie, puis à celle de la valeur comptable des autres actifs de l'unité. Une dépréciation constatée au titre d'un écart d'acquisition ne peut pas être reprise.

2.8 Stocks

Les principaux stocks sont constitués de carburants, de pièces détachées, d'emballages commerciaux et de matières consommables et de marchandises de l'activité restauration. Ils sont évalués à leur coût d'acquisition et, pour la plupart, valorisés selon la méthode premier entré/premier sorti (FIFO). Les stocks endommagés font l'objet d'une dépréciation, évaluée sur la base de leur valeur probable de réalisation.

2.9 Actifs non courants détenus en vue de la vente

Les actifs non courants (ou groupes d'actifs et de passifs détenus en vue de la vente), dont la valeur comptable sera recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par leur utilisation continue, sont classés au bilan comme actifs détenus en vue de la vente. A compter de leur classement sous cette rubrique, ils sont comptabilisés pour le montant le plus faible entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente. Les immobilisations incorporelles et les immobilisations corporelles amortissables ne sont plus amorties à compter de leur classement en actifs détenus en vue de la vente.

2.10 Impôt sur les bénéfices

La charge (ou le produit) d'impôt sur les bénéfices comprend, d'une part, l'impôt exigible au titre de l'exercice, d'autre part, la charge ou le produit d'impôts différés. Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés en résultat sauf s'ils se rattachent à un regroupement d'entreprises ou à des éléments qui sont comptabilisés directement en capitaux propres ou en autres éléments du résultat global, auxquels cas ils sont comptabilisés en capitaux propres, ou en autres éléments du résultat global.

Des impôts différés sont calculés par entité fiscale lorsqu'il existe des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et des passifs et leurs valeurs fiscales. Ils sont évalués en appliquant les taux d'impôt qui seront en vigueur au moment du dénouement des différences temporelles, sur la base de législations fiscales adoptées ou quasiment adoptées à la date de clôture.

Les actifs d'impôt différé ne sont comptabilisés au titre des différences temporaires déductibles et des pertes fiscales reportables et crédits d'impôt non utilisés que dans la mesure où il est probable que les entités fiscales concernées disposeront de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces actifs pourront s'imputer. Ils sont examinés à chaque date de clôture.

Le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi accordé aux entreprises par le gouvernement français au 1er janvier 2013 est établi sur la base annuelle des rémunérations inférieures ou égales à 2,5 fois le SMIC. Ce produit est comptabilisé en minoration des charges de personnel. Il représente 6% de la base annuelle éligible en 2014 contre 4% en 2013.

2.11 Avantages au personnel

Avantages postérieurs à l'emploi

Les avantages post-emploi à prestations définies consentis par le Groupe sont comptabilisés au passif au fur et à mesure de l'acquisition des droits. Ils sont évalués selon la méthode actuarielle des unités de crédit projetées, appliquée à une estimation des salaires au moment du versement des indemnités. Les écarts actuariels provenant des changements d'hypothèses et des différences entre les prévisions et les montants versés sont comptabilisés en autres éléments du résultat global.

La juste valeur des fonds cantonnés auprès de compagnies d'assurance pour couvrir l'engagement, est déduite du passif. Les différences entre le rendement réel des fonds cantonnés et le produit financier comptabilisé en résultat, sur la base du taux actuariel retenu pour calculer la dette actuarielle, sont comptabilisés en autres éléments du résultat global.

Autres avantages à long terme

Les autres avantages à long terme sont des rémunérations versées plus d'un après le terme de la période au cours de laquelle la prestation a été rendue par le salarié. Ils sont comptabilisés au fur et à mesure de l'acquisition des droits par les salariés, et évalués selon les mêmes modalités que les indemnités de fin de carrière. Toutefois, les écarts actuariels qui en résultent sont immédiatement constatés en résultat.

Les engagements avantages post-emploi et les autres avantages à long terme sont évalués par un actuaire indépendant.

2.12 Passifs financiers non dérivés

Les passifs financiers comprennent les emprunts, les dettes financières ainsi que celles engendrées par les opérations d'exploitation (fournisseurs et autres). Lors de leur comptabilisation initiale, ils sont évalués à leur juste valeur, nette des coûts de transaction. Dans le cas des dettes d'exploitation, du fait de leurs échéances très courtes, leur juste valeur correspond à leur valeur nominale. Les passifs financiers sont ultérieurement évalués au coût amorti, selon la méthode du taux d'intérêt effectif.

Le groupe ne possède pas d'instruments composés au 31 décembre 2014.

2.13 Instruments dérivés

Des instruments dérivés sont mis en place par le Groupe pour gérer son exposition au risque de taux d'intérêt lié à son endettement. Ces instruments sont initialement comptabilisés à la juste valeur. Même lorsque l'objectif du Groupe est de couvrir économiquement un risque, certains instruments dérivés ne remplissent pas les conditions imposées par la norme IAS 39 pour être qualifiés de couverture comptable. Dans ce cas, les variations de valeur ultérieures sont enregistrées en résultat.

Lorsqu'un dérivé a pu être qualifié d'instrument de couverture, les variations ultérieures de la juste valeur sont comptabilisées comme suit:

  • s'il s'agit d'une couverture de juste valeur (échange de flux d'intérêts fixes contre des flux variables), celles-ci sont inscrites en résultat, sous la même rubrique que les ajustements de la juste valeur de la dette au titre du risque couvert
  • s'il s'agit d'une couverture de flux futurs de trésorerie (échange de flux d'intérêts variables contre des flux fixes), celles-ci sont enregistrées comme autres éléments du résultat global, pour la partie efficace de la couverture, et sont, par la suite, transférées en résultat lors de la comptabilisation des flux d'intérêts faisant l'objet de la couverture. La part inefficace est, quant à elle, constatée en résultat.

2.14 Provisions

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant comporte un certain degré d'incertitude. Elles sont comptabilisées lorsque le Groupe doit faire face à une obligation actuelle, juridique ou implicite, résultant d'événements passés, que l'obligation peut être estimée de façon fiable et qu'il est probable qu'il en résultera une sortie de ressource. Elles sont évaluées pour le montant le plus probable de décaissement à effectuer.

Les provisions pour litiges commerciaux consécutifs à des avaries survenues lors de l'exécution des prestations de transport et de logistique sont évaluées au cas par cas sur la base des réclamations reçues ou connues à la clôture de l'exercice.

2.15 Actions propres

Les montants décaissés par le Groupe pour l'acquisition d'actions STEF (actions propres) sont présentés en déduction des capitaux propres. Lorsque les actions propres sont vendues ou remises en circulation, les montants encaissés ont pour contrepartie les capitaux propres. Les cessions d'actions propres en tant qu'opération entre actionnaires n'engendrent aucun résultat.

2.16 Contrats de location

STEF utilise des contrats de location pour financer une partie de ses immobilisations corporelles, telles que des véhicules "porteurs" et des "semi-remorques", et de l'immobilier d'exploitation (entrepôts, plates-formes). Ces locations sont considérées comme des financements lorsqu'elles transfèrent au groupe l'essentiel des risques et des avantages procurés par les actifs loués; tel est notamment, le cas lorsque les contrats donnent au Groupe la faculté de devenir propriétaire en fin de location, dans des conditions suffisamment incitatives à la date de signature des contrats, pour qu'il soit très probable que le Groupe exerce son option d'achat en fin de contrat.

Lorsqu'un contrat de location a, lors de sa mise en place, les caractéristiques d'un financement, les immobilisations corporelles sont inscrites à l'actif pour un montant égal à leur juste valeur ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des loyers futurs minimaux; en contrepartie, une dette est comptabilisée au passif et se réduit au fur et à mesure du paiement des loyers, pour la part correspondant à l'amortissement de la dette.

Les loyers dus au titre des locations simples sont pris en charge au cours des périodes au titre desquelles ils sont appelés. En cas de loyers dégressifs, STEF procède à leur étalement de manière linéaire sur la durée du contrat et constate les excédents de loyers, à l'actif, en charges constatées d'avance.

2.17 Conversion monétaire

Les créances et les dettes en monnaies étrangères sont converties au cours du change en vigueur à la clôture de l'exercice. Les écarts de conversion correspondants sont enregistrés en résultat, à l'exception de ceux relatifs à des créances et dettes qui font partie, en substance, des investissements nets dans les filiales étrangères et qui sont comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

Les actifs et les passifs des filiales étrangères, dont la monnaie de fonctionnement n'est pas l'euro, sont convertis au cours du change en vigueur à la clôture de l'exercice. Les charges et les produits sont convertis au cours moyen de l'exercice qui, sauf fluctuations importantes des cours, est considéré comme approchant les cours en vigueur aux dates des transactions. Les écarts de conversion qui en résultent sont comptabilisés en autres éléments du résultat global.

2.18 Produits des activités ordinaires

Les produits des activités ordinaires sont évalués à la juste valeur de la contrepartie à recevoir, nette des remises et rabais accordés. Ils sont enregistrés lorsqu'il est probable que la contrepartie soit recouvrée et lorsque le degré d'accomplissement des prestations et les coûts associés peuvent être mesurés de façon fiable, quel que soit le type d'activité concernée.

Les produits des activités de transport sont reconnus lorsque la prestation est achevée.

Les produits des activités logistiques sont reconnus au fur et à mesure de l'exécution des prestations convenues.

Les produits provenant des activités maritimes incluent les contributions de l'Office des Transports de Corse prévues au contrat de délégation de service public.

2.19 Information sectorielle

Un secteur opérationnel est une composante du Groupe :

  • qui se livre à des activités dont elle est susceptible de retirer des produits et d'encourir des charges, y compris des produits et des charges liées à des transactions avec d'autres composantes du Groupe.
  • dont le résultat opérationnel du secteur est régulièrement examiné par la Direction Générale en vue de prendre des décisions quant aux ressources à affecter au secteur et d'évaluer sa performance et
  • pour laquelle des informations financières distinctes sont disponibles.

2.20 Options en matière de présentation

Le Groupe a choisi de présenter, par nature, les charges opérationnelles au compte de résultat.

La charge de l'exercice au titre des régimes de retraite à prestations définies est incluse dans les charges opérationnelles pour son montant total y compris la composante financière.

Les « autres produits et charges opérationnels » comprennent les plus et moins-values sur cessions d'actifs non courants, les dépréciations d'actifs non courants ainsi que les produits et charges opérationnels de montants significatifs, liés à des événements ou opérations inhabituels et qui sont de nature à altérer la comparabilité des exercices.

Le résultat net de change, est présenté en produits financiers (gain net) ou en charges financières (perte nette).

Les flux de trésorerie engendrés par l'activité sont présentés, selon la méthode indirecte, dans le tableau des flux de trésorerie.

2.21 Indicateurs non comptables

Le Groupe présente dans ses états financiers les indicateurs de performance suivants :

EBITDA : cet indicateur est égal au bénéfice opérationnel avant dotations aux amortissements des immobilisations, dépréciations des immobilisations y compris les pertes de valeur des éléments incorporels, dotations/(reprises) sur provisions et écarts d'acquisition négatifs.

Endettement net : cet indicateur est égal au total des dettes financières courantes et non courantes, diminué de la trésorerie et des équivalents de trésorerie.

3- Périmètre de consolidation

3.1 Évolution du périmètre

Filiales Entreprises
associées
Total
Nombre de sociétés au 31 décembre 2013 : 227 9 236
Speksnijder (Pays Bas) 3
STEF Logistique Montbartier (création) 1
STEF Transport Limited (cession) -1
Seagull (cession) -1
STEF Transport Bordeaux Pessac (TUP) -1
SNC de la Prairie (TUP) -1
SNC Les mares en Cotentin (TUP) -1
SNC Perpignan Canal Royal (TUP) -1
TFE AG Bale (liquidation) -1
Nombre de sociétés au 31 décembre 2014 : 224 9 233

3.2 Changements intervenus en 2014

3.2.1 Acquisitions, créations

Le Groupe a finalisé fin juin, une opération d'apport de fonds de commerce dans sa filiale italienne STEF TRENTO, sans changement de son pourcentage de détention (51%).

Le groupe a acquis fin août 2014, la totalité des titres du Groupe néerlandais SPEKSNIJDER comprenant 3 sociétés. L'impact provisoire de cette acquisition est décrit dans le tableau cidessous :

Noms des entités acquises SPEKSNIJDER TRANSPORT HOLDING et
ses filiales SPEKSNIJDER DHZ,
SPEKSNIJDER Bodegraven
Transport routier et logistique sous
Description de l'activité température dirigée
Localisation BODEGRAVEN (Pays-Bas)
Date d'acquisition 31 août 2014
Pourcentage d'instruments de capitaux propres acquis
conférant droits de vote
100,00%
Détail des activités dont le Groupe a décidé de se
séparer
Néant
Emission d'instrument de capitaux propres Non
En milliers d'euros
Prix du regroupement payé en liquidités 5 700 K€
Juste valeur des actifs acquis et des passifs assumés 3 904 K€
Ecart d'acquisition (Profit sur acquisition) 1 796 K€
du 01/01 au
31/08/2014 depuis l'acquisition *
Chiffre d'affaires 11 643 K€ 5 226 K€
Résultat Opérationnel 933 K€
517 K€
*Contributif au groupe STEF

3.2.2 Acquisition d'intérêts minoritaires

Le groupe a augmenté sa participation dans le capital de la société STEF Logistique Plouenan de 15,7 %. Ce qui porte sa détention à 94,8% à fin 2014.

3.2.3 Cessions, liquidations, TUP

Le Groupe a cédé en janvier la totalité des titres qu'il détenait dans deux sociétés britanniques, STEF Transport Limited et Seagull.

Le groupe a procédé à la liquidation d'une société sans activité située en Suisse : TFE AG BALE

Fin décembre, les sociétés SNC de la Prairie, SNC Les mares en Cotentin et SNC Perpignan Canal Royal ont fait l'objet d'une Transmission Universelle de Patrimoine dans leur société mère IMMOSTEF.

La société STEF Transport Bordeaux Pessac a fait également l'objet d'une Transmission Universelle de Patrimoine dans la société STEF Transport Bordeaux Bègles.

3.2.4 Ecart d'acquisition d'EBREX

Le Groupe a arrêté de manière définitive au 31/12/14 l'écart d'acquisition des sociétés EBREX. Il s'élève à 19,2 M€. La variation par rapport au montant du 31/12/13 s'explique par l'absence de paiement de l'ajustement du prix de 1,25 M€.

3.3 Changements intervenus en 2013

3.3.1 Acquisitions, créations

Au cours de l'exercice 2013, le Groupe a :

Acquis 100%, en octobre les titres de la société EBREX France et de sa filiale EBREX Logistique France, renommée STEF Logistique Salon de Provence. L'impact provisoire de cette acquisition est décrit dans le tableau ci-dessous :

Noms des entités acquises EBREX France et sa filiale STEF
LOGISTIQUE SALON DE PROVENCE
Transport routier et logistique sous
Description de l'activité température dirigée
Localisation THIAIS (France)
Date d'acquisition 1er octobre 2013
Pourcentage d'instruments de capitaux propres acquis
conférant droits de vote
Détail des activités dont le Groupe a décidé de se
100,00%
séparer Néant
Emission d'instrument de capitaux propres Non
En milliers d'euros
Prix du regroupement payé en liquidités 10 000 K€
Juste valeur des actifs acquis et des passifs assumés (10 307 K€)
Ecart d'acquisition (Profit sur acquisition) 20 307 K€
du 01/01 au
30/09/2013
depuis l'acquisition
*
Chiffre d'affaires 99 254 K€ 32 754 K€
Résultat Opérationnel -5 627 K€ -891 K€
*Contributif au groupe STEF

Acquis, en novembre, la totalité des parts sociales des SCI Actixia (renommée SCI FRESH 5) et SCI Actibrex (renommée SCI FRESH 7) ainsi que les 12 sites immobiliers qu'elles détiennent en pleine propriété et les dettes liés à leurs financements. Ces sites sont exploités par les sociétés EBREX.

3.3.2 Cessions, liquidations

Le Groupe a procédé, fin décembre 2013, à la liquidation de sa filiale italienne SDR Sicilia.

4- Notes explicatives sur les comptes

4.1 Information sectorielle

L'information sectorielle consiste en une analyse des données consolidées par activités et par zones géographiques. L'information sectorielle, fournie ci-dessous, résulte de l'organisation du Groupe et de son mode de « Reporting » interne.

Il est rappelé que le Groupe identifie et présente, en application d'IFRS 8 « Secteurs opérationnels », quatre secteurs opérationnels basés sur l'information transmise, en interne, à la Direction Générale qui est le principal décideur opérationnel du Groupe.

Ces quatre secteurs représentent les quatre principales activités du Groupe qui opère chacune de ses activités en France au travers de 2 entités distinctes, STEF Logistique pour la logistique et STEF TRANSPORT pour le transport. Le développement international du Groupe se fait sous des entités juridiques regroupant le transport et la logistique. L'activité maritime est, elle, très distincte. Les informations concernant les résultats des secteurs sont incluses dans les tableaux ci-après. La performance de chacun des secteurs présentés est évaluée par la direction générale sur la base de leur résultat opérationnel.

4.1.1 Informations par secteurs

2014 Transport Logistique International Maritime Autres Données
consolidées
Chiffre d'affaires des activités 1 218 776 485 910 553 042 112 209 395 460 2 765 397
Résultat d'exploitation courant 47 703 18 246 27 131 5 627 (5 348) 93 360
Autres charges et produits opérationnels 2 347 163 1 638 (608) 5 047 8 587
Résultat opérationnel des activités 50 051 18 409 28 769 5 019 (301) 101 947
Charges financières nettes (3 021) (2 107) (3 640) (6 413) 592 (14 589)
Charges d'impôt sur les bénéfices (16 532) (7 231) (7 045) (72) 7 954 (22 925)
Quote-part du résultat net des entreprises associées 0 173 526 0 1 749 2 448
RESULTAT 66 881
Actifs des activités 700 464 411 374 459 597 161 429 116 699 1 849 563
Actifs non affectés -
Total des actifs 1 849 563
dont écarts d'acquisition 85 754 1 216 35 619 8 128 1 542 132 259
dont actifs non courants détenus en vue de la vente 0
dont entreprises associées 0 4 061 2 896 0 9 353 16 310
Passifs des activités 412 905 168 121 198 696 23 927 38 955 842 604
Passifs non affectés et capitaux propres 1 006 959
Total des passifs 1 849 563
Montant des amortissements et dépréciations comptabilisés
au cours de l'exercice 29 363 19 491 18 549 10 374 12 800 90 576
2013 Transport Logistique International Maritime Autres Données
consolidées
Chiffre d'affaires des activités 1 161 362 464 689 512 988 108 408 385 681 2 633 128
Résultat d'exploitation courant 55 052 14 440 17 324 1 707 (1 068) 87 454
Autres charges et produits opérationnels 3 714 6 705 315 17 (828) 9 923
Résultat opérationnel des activités 58 765 21 145 17 639 1 724 (1 896) 97 377
Charges financières nettes (2 934) (2 039) (3 698) (6 294) 1 219 (13 746)
Charges d'impôt sur les bénéfices (16 576) (10 701) (5 364) (37) 7 449 (25 229)
Quote-part du résultat net des entreprises associées 0 150 179 0 1 493 1 821
RESULTAT 60 223
Actifs des activités
Actifs non affectés
769 943 320 515 429 844 175 488 88 681 1 784 470
-
Total des actifs 1 784 470
dont écarts d'acquisition 86 852 1 216 33 823 8 128 1 542 131 561
dont actifs non courants détenus en vue de la vente 1 010 1 010
dont entreprises associées 0 3 916 2 374 0 8 499 14 789
Passifs des activités 480 263 107 492 190 766 27 978 35 477 841 975
Passifs non affectés et capitaux propres 942 495
Total des passifs 1 784 470
Montant des amortissements et dépréciations
comptabilisés au cours de l'exercice
25 106 17 951 17 299 12 259 11 069 83 684

Le secteur « Autres » comprend principalement l'activité dite de négoce RHD (Restauration hors Domicile). Cette activité de négoce, qui n'est pas génératrice de résultat, n'est pas représentative de la valeur ajoutée que le Groupe propose à ses clients et de ce fait ne présente pas un secteur spécifique à ce titre.

Les actifs des activités sont constitués de la totalité des actifs du bilan. Les passifs non affectés sont les dettes financières. Ces dernières, dans la mesure où le financement du Groupe est assuré par une structure centrale, ne peuvent être raisonnablement affectées.

4.1.2 Informations par zones géographiques

France Autres régions Données
consolidées
2014
Chiffre d'affaires 2 161 743 603 654 2 765 397
Actifs non courants des zones 856 375 292 213 1 148 588
2013
Chiffre d'affaires 2 064 084 569 044 2 633 128
Actifs non courants des zones 825 964 274 204 1 100 168

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 91 sur 151

4.2 Consommations en provenance des tiers

2014 2013
Achats hors énergie (dont marchandises RHD) 403 052 390 457
Achats de gazole et autres carburants 140 206 142 479
Achats d'autres énergies 44 647 42 461
Sous-traitance 781 281 743 513
Loyers et charges locatives 82 095 78 663
Entretien et maintenance 70 304 66 019
Personnels externes et rémunérations d'intermédiaires 145 668 141 162
Assurances et avaries 52 251 45 859
Services extérieurs et divers 70 131 65 651
Total : 1 789 634 1 716 264

La sous-traitance comprend principalement les charges d'affrètement et de traction liées aux activités de transports.

Les consommations en provenance de tiers comprennent en 2014, l'effet année pleine des activités EBREX intégrées au 4ème trimestre 2013 et l'impact sur 4 mois de Speksnijder.

4.3 Charges de personnel

2014 2013
Salaires et rémunérations 506 174 468 298
Charges sociales 203 467 197 340
Charges nettes d'indemnités de départ à la retraite 4 173 4 173
Intéressement et Participation des salariés 17 226 18 823
Total : 731 040 688 634

Les charges sociales incluent les charges de l'exercice au titre des médailles du travail. Les éléments relatifs aux engagements en matière d'indemnités de départ à la retraite sont analysés en note 4.22.

Le produit de CICE positionné en minoration des charges sociales représente 18,5 millions d'euros en 2014 (11,7 M€ en 2013).

4.4 Dotations nettes des reprises aux dépréciations et provisions

2014 2013
Dépréciation des stocks (11) 22
Dépréciation des créances clients 1 051 (299)
Dépréciation d'autres actifs financiers (1 521) (451)
Mouvements nets sur provisions 1 165 1 208
Total : 684 480

Les mouvements de provisions sont analysés en note 4.22.

4.5 Autres produits et charges opérationnels

2014 2013
Plus-values de cessions immobilières 2 877 1 738
Plus ou moins values sur cessions de titres 1 817
Plus-values de cession d'autres immobilisations corporelles
(véhicules et autres) 1 339 1 147
Indemnités et dégrèvements 2 583 6 983
Divers (29) 55
Montant net 8 587 9 923

Les plus ou moins-values immobilières nettes réalisées en 2014 comprennent principalement la cession du site immobilier de Bruges (Gironde) pour 2,8 M€.

Les « indemnités et dégrèvements » en 2013 étaient principalement constituées d'une indemnité d'assurance sur un sinistre immobilier.

4.6 Produits et charges financiers

2014 2013
Produits financiers
Produits nets perçus des actifs disponibles à la vente 709 810
Dividendes perçus des actifs disponibles à la vente 99 9
Charges financières
Charges d'intérêts sur passifs financiers au coût amorti (15 397) (14 565)
Part inefficace des intruments qualifiés de couverture
Charges financières nettes (14 589) (13 746)

La dette du groupe est en majeure partie à taux variable (voir note 4.24).

Le résultat financier profite de la baisse des taux (Euribor 3M à 0.21% en moyenne sur 2014 contre 0.22% en 2013) malgré l'augmentation de l'endettement.

4.7 Charge d'impôt sur les bénéfices

Analyse de la charge d'impôt sur les bénéfices au compte de résultat :

2014 2013
Charge d'impôt courant
- Taxe de 3% sur les dividendes (583) (560)
- Autres (20 697) (21 469)
Sous-total charge d'impôt courant (21 280) (22 029)
Charge/ produit d'impôt différé (1 645) (3 200)
Total charge d'impôt sur les bénéfices (22 925) (25 229)

Analyse de la différence entre la charge théorique d'impôt calculée sur la base des taux d'imposition applicables à la société mère et la charge effective :

Bénéfice avant impôt 2014
87 358
2013
83 631
Impôt théorique au taux de (impôt courant): 38,00%
(33 196)
38,00%
(31 780)
Produit de CICE non soumis à l'impôt
Incidence des résulats de l'activité maritime soumis à la taxe au
7 030 4 471
tonnage 1 297 (142)
Incidence fiscale du financement du Piana
Déficits n'ayant pas donné lieu à impôts différés actif
1 613
(422)
3 533
(849)
Différentiel de taux d'impôt à l'étranger 1 928 1 091
Effet de la quote part de frais et charges sur les dividendes (982) (969)
Taxe de 3 % sur les dividendes (583) (560)
Autres différences permanentes 390 (25)
Impôt effectif (22 925) (25 229)
Taux effectif d'impôt 26,24% 30,17%

4.8 EBITDA

2014 2013
Bénéfice opérationnel 101 947 97 377
Dotations nettes aux amortissements 90 576 83 684
Dotations nettes sur dépréciations et
provisions (684) (480)
Total EBITDA 191 839 180 581

4.9 Écarts d'acquisition

31 décembre 2014 31 décembre 2013
Valeur nette au 1er janvier 131 561 111 175
Acquisition de filiales et d'activités 698 20 386
Cession de filiales -
Dépréciations
Valeur nette au 31 décembre 132 259 131 561

Les acquisitions de filiales et activités en 2014 se composent de :

  • l'écart d'acquisition provisoire dégagé lors de l'acquisition de SPEKSNIJDER pour 1,8 M€
  • minoré du complément de prix de 1,25 M€ non versé par le Groupe sur les titres d'EBREX

Des tests de dépréciation ont été effectués à la clôture de l'exercice 2014, conformément à la méthodologie décrite en note 2.7. Pour ce besoin, les écarts d'acquisition sont affectés aux unités génératrices de trésorerie (UGT) qui correspondent aux quatre secteurs opérationnels du Groupe.

Les valeurs d'utilité des UGT, qui correspondent aux flux de trésorerie futurs actualisés, ont été déterminées sur la base des principales hypothèses suivantes :

Transport Logistique International Maritime
Taux
d'actualisation
8.1% 8.1% 8.1% 8.1%
Taux de croissance
à long terme
1.5% 2.3% 2.4% -

Le taux d'actualisation correspond au coût moyen pondéré du capital incluant les paramètres généralement admis (bêta, prime de risque du marché). Ce taux tient compte de l'effet d'impôt.

Pour ce qui concerne l'UGT Maritime, les flux de trésorerie futurs ont été estimés sur cinq ans tandis que la valeur terminale de l'UGT a été déterminée à partir de la valeur vénale estimée, à dire d'experts, des navires.

Ventilation par secteurs des écarts d'acquisition (en milliers d'euros)

Transport Logistique International Maritime Autres Total
Ecarts d'acquisition et actifs incorporels à 102 650 2 455 36 902 8 386 9 361 159 754
durée d'utilité indéterminée

Analyse de sensibilité

Le tableau ci-dessous indique, pour chacune des unités génératrices de trésorerie, la marge des tests correspondant à la différence entre la valeur recouvrable et la valeur comptable résultant d'une part d'une variation des taux de croissance (baisse d'1pt), d'autre part d'une variation du taux d'actualisation (hausse d'1pt).

Hypothèses retenues :

Les taux de croissance nominatifs varient de :

Transport 1.5% à 0.5%
Logistique 2.3% à 1.3%

International 2.4% à 1.4%

Le taux d'actualisation (WACC) varie de 8,1% à 9,1%

Résultat des tests :

Le taux d'actualisation qui conduirait à des valeurs recouvrables égales aux valeurs nettes comptables se situe à 18,15 %.

en millions d'euros Marge de résistance à la variation des taux
31/12/2014 de croissance
(baisse de 1pt)
d'actualisation
(hausse de 1pt)
Transport 544 516
Logistique 234 220
Maritime 118 117
STEF International 304 287
TOTAL 1 200
1 140

4.10 Immobilisations incorporelles

Autres
Valeurs brutes Logiciels immobilisations Total
incorporelles
Au 1er janvier 2013 102 239 18 681 120 920
Acquisitions 8 813 2 141 10 954
Mouvements de périmètre 384 1 508 1 892
Autres variations 407 (693) (286)
Cessions et mises au rebut (4 833) (418) (5 251)
Au 31 décembre 2013 107 010 21 219 128 229
Acquisitions 7 258 1 376 8 634
Mouvements de périmètre (117) 409 292
Autres variations (1 573) 620 (953)
Cessions et mises au rebut (547) (233) (780)
Au 31 décembre 2014 112 031 23 391 135 422
Autres
Amortissements et dépréciations Logiciels immobilisations Total
incorporelles
Au 1er janvier 2013 87 313 10 406 97 719
Dotations 7 435 16 7 451
Mouvements de périmètre 358 1 508 1 866
Autres mouvements (68) (231) (299)
Reprises et cessions (4 804) (114) (4 918)
Au 31 décembre 2013 90 234 11 585 101 819
Dotations 7 433 119 7 552
Mouvements de périmètre (117) (117)
Autres mouvements (609) (124) (733)
Reprises et cessions (538) (56) (594)
Au 31 décembre 2014 96 403 11 524 107 927
Valeur nette comptable au 31 décembre 2013 16 776 9 634 26 410
Valeur nette comptable au 31 décembre 2014 15 628 11 867 27 495

4.11 Immobilisations corporelles

Valeurs brutes Terrains et Matériel de Navires Autres Total
constructions transport
Au 1er janvier 2013 857 893 85 427 308 545 412 676 1 664 541
Acquisitions 64 988 8 965 64 280 138 233
Mouvements de périmètre 20 370 124 2 402 22 896
Cessions et mises au rebut (9 577) (7 224) (13 162) (29 963)
Autres variations 11 169 (24) (10 681) 464
Au 31 décembre 2013 944 843 87 268 308 545 455 515 1 796 171
Acquisitions 39 835 12 585 75 440 127 860
Mouvements de périmètre 5 772 6 699 480 12 951
Cessions et mises au rebut (22 156) (5 097) (25 300) (52 553)
Autres variations 26 965 21 (23 511) 3 475
Au 31 décembre 2014 995 259 101 476 308 545 482 624 1 887 904
Terrains et Matériel de
Amortissements et dépréciations constructions transport Navires Autres Total
Au 1er janvier 2013 347 378 71 609 179 889 271 789 870 665
Augmentations 29 800 5 741 11 755 29 187 76 483
Mouvements de périmètre 3 149 113 972 4 234
Cessions et mises au rebut (7 238) (6 477) (12 370) (26 085)
Autres variations 4 246 (17) 43 4 272
Au 31 décembre 2013 377 335 70 969 191 644 289 621 929 569
Augmentations 33 515 7 198 9 996 32 324 83 033
Mouvements de périmètre (471) 3 778 147 3 454
Cessions et mises au rebut (16 194) (4 360) (22 873) (43 427)
Autres variations 2 620 21 690 3 331
Au 31 décembre 2014 396 805 77 606 201 640 299 909 975 960
Valeur nette comptable au 31
décembre 2013 567 508 16 299 116 901 165 894 866 602
- des actifs non courants détenus en
vue de la vente (1 010) (1 010)
- des actifs non courants 566 498 16 299 116 901 165 894 865 592
Valeur nette comptable au 31
décembre 2014 598 454 23 870 106 905 182 715 911 944
- des actifs non courants détenus en
vue de la vente 0
- des actifs non courants 598 454 23 870 106 905 182 715 911 944

Au 31 décembre 2013, la rubrique « Valeur des actifs non courants détenus en vue de la vente » comprenait le site de Sablé dont l'acte de vente définitif a été signé en mars 2014.

Les mouvements de périmètre, en 2014, correspondent principalement aux immobilisations provenant de l'acquisition des sociétés SPEKSNIJDER

Par ailleurs, les valeurs nettes comptables ci-dessus incluent des immobilisations en cours pour un montant de 32 908 milliers d'euros (contre 32 134 milliers d'euros au 31 décembre 2013)

Les commandes fermes d'immobilisations corporelles au 31 décembre 2014, non encore exécutées, s'élèvent à 37 408 milliers d'euros (contre 37 611 d'euros au 31 décembre 2013).

La valeur nette comptable des immobilisations utilisées par le Groupe, par le biais de contrats de location financement, s'analyse comme suit :

31-déc.-14 31-déc.-13
- Véhicules 4 177 3 750
- Installations techniques 2 422 4 311
- Plateformes et entrepôts 107 303 114 587
- Terrains attachés 33 048 32 953
Total : 146 950 155 601

4.12 Actifs financiers non courants

31 décembre 2014 31 décembre 2013
Participations non consolidées 6 813 4 031
Prêts et créances 20 167 19 370
Autres actifs financiers non courants 5 616 11 005
Total : 32 596 34 406

Les prêts et créances comprennent principalement les prêts versés dans le cadre de la participation à l'effort de construction pour 14 248 milliers d'euros en 2014 (14 313 milliers d'euros en 2013). Les autres actifs financiers non courants comprennent principalement une créance relative à la restitution par les banques prêteuses d'un avantage fiscal propre au financement d'un navire.

4.13 Entreprises associées

Les sociétés, dans lesquelles le Groupe détient des participations mises en équivalence, sont citées au paragraphe 5. Les données issues des états financiers des sociétés dont les titres sont mis en équivalence sont les suivantes :

part du groupe Total chiffre Total des Total des Actif net de la Valeur de mise Résultat Quote part
2014 d'affaires actifs passifs société en équivalence net résultat
BRIGANTINE DE NAVIGATION (1) 100,00% 8 3 5 5 3 ) ( 3 ) (
FROIDCOMBI 25,50% 16 284 5 665 4 255 1 410 360 141 ) ( 36 ) (
GEFA 34,02% 2 930 6 936 1 539 5 397 4 061 509 173
MESSAGERIES LAITIERES 38,69% 70 199 39 867 24 611 15 256 7 232 2 887 1 117
OLANO SEAFOOD IBERICA 32,00% 25 915 10 958 6 174 4 784 1 877 1 481 474
OLANO VALENCIA 20,00% 1 206 ) ( 1 206 662 95 19
SDR SUD 20,00% 1 784 ) ( 1 784 357 170 34
STEFOVER TUNISIE 49,00% 223 246 ) ( 246 178 18 9
GROUPE PRIMEVER 33,33% 73 194 40 074 35 334 4 740 1 580 1 983 661
TOTAL 188 745 103 508 68 680 34 828 16 310 6 999 2 448

(1) société sans activité ou en cours de liquidation 0 -

part du groupe Total chiffre Total des Total des Actif net de la Valeur de mise Résultat Quote part
2013 d'affaires actifs passifs société en équivalence net résultat
BRIGANTINE DE NAVIGATION (1) 100,00% 10 3 7 7 7 ) ( 7 ) (
FROIDCOMBI 25,50% 14 997 6 212 4 539 1 673 427 247 63
GEFA 34,02% 2 604 6 535 1 562 4 973 3 917 441 150
MESSAGERIES LAITIERES 38,69% 62 777 38 306 23 995 14 311 6 873 2 274 880
OLANO SEAFOOD IBERICA 32,00% 20 335 3 304 ) ( 3 304 1 403 541 173
OLANO VALENCIA 20,00% 2 543 7 288 6 176 1 112 643 40 8
SDR SUD 20,00% 1 636 ) ( 1 636 327 5 ) ( 1 ) (
STEFOVER TUNISIE 49,00% 235 175 66 ) ( 241 161 18 9
GROUPE PRIMEVER 33,33% 73 194 40 074 36 983 3 091 1 030 1 638 546
TOTAL 176 685 98 600 68 252 30 348 14 789 5 188 1 821

(1) sociétés sans activité ou en cours de liquidation - 0 -

Le groupe n'est partie prenante dans aucune co-entreprise.

4.14 Actifs et passifs d'impôt différé

Les principales natures d'impôt différé, ainsi que leurs variations au cours de l'exercice sont les suivantes :

1er janvier Variations Autres Variations du 31 décembre
2014 2014 au compte de variations résultat net 2014
résultat global
Actifs d'impôt différé
Impots différés nets provenant des comptes sociaux 942 (269) 60 733
Différences temporaires fiscales 5 415 (701) (7) 4 707
Actualisation des prêts à l'effort construction 2 124 697 2 821
Ecarts actuariels IAS 19 R 2 759 9 (239) 2 529
Juste valeur des instruments de couverture 3 276 (48) 24 2 735 5 987
Déficits reportables 4 879 (765) 4 114
Prestations internes immobilisées 1 856 342 2 198
Résultats internes 481 54 535
Levées d'option crédit bail 4 410 (238) 4 172
Lease back 82 (21) (2) 59
Provisions retraite 983 (652) 331
Autres 203 (334) (71) (202)
Total actifs d'impôt différé 27 410 (1 935) 13 2 496 27 984
Passifs d'impôt différé
Amortissements dérogatoires (14 968) (2 103) (17 071)
Différentiel d'amortissement d'immobilisations corp. (797) 291 (6) (512)
Immobilisations corporelles en location-financement (19 336) 1 044 116 (18 176)
Réévaluation d'immobilisations (7 301) 948 (100) (6 453)
Opérations sur actions propres 37 (76) (39)
OBSAAR 47 47
Impôt de fusion (2 995) 292 17 (2 686)
Ecarts de conversion 15 185 (170) 30
Autres 70 70
Total passifs d'impôt différé (45 228) 581 27 (170) (44 790)
Impact net (17 818) (1 354) 40 2 326 (16 806)
Variations Variations du
2013 1er janvier au compte de Autres résultat net 31 décembre
2013 résultat variations global 2013
Actifs d'impôt différé
Impots différés nets provenant des comptes sociaux 1 329 60 (346) (101) 942
Différences temporaires fiscales 5 721 (451) 145 5 415
Actualisation des prêts à l'effort construction 1 757 367 2 124
Ecarts actuariels IAS 19 R 3 163 (404) 2 759
Juste valeur des instruments de couverture 5 183 8 229 (2 144) 3 276
Déficits reportables 4 911 (32) 4 879
Prestations internes immobilisées 1 104 752 1 856
Résultats internes 393 88 481
Levées d'option crédit bail 4 416 (6) 4 410
Lease back 97 (15) 82
Provisions retraite (51) 1 034 983
Autres 355 (317) 165 203
Total actifs d'impôt différé 28 429 403 1 227 (2 649) 27 410
Passifs d'impôt différé
Amortissements dérogatoires (12 459) (2 509) (14 968)
Différentiel d'amortissement d'immobilisations corp. (1 053) 256 (797)
Immobilisations corporelles en location-financement (18 671) 120 (785) (19 336)
Réévaluation d'immobilisations (7 357) 245 (189) (7 301)
Opérations sur actions propres (527) 564 37
OBSAAR (164) 211 47
Impôt de fusion (527) (2 468) (2 995)
Ecarts de conversion (27) 46 (4) 15
Autres 100 (68) 38 70
Total passifs d'impôt différé (40 685) (3 603) (940) 0 (45 228)
Imposition différée des actifs cédés
Impact net
(227)
(12 483)
(3 200) 227
514
(2 649) 0
(17 818)

Les autres variations comprennent les impacts des entrées de périmètre.

Le Groupe estime que, sur la base des plans d'actions engagés localement et des prévisions de résultat qui en découlent et qui ont été établies sur la base d'hypothèses prudentes, les filiales porteuses de ces actifs disposeront dans un avenir prévisible de bénéfices imposables suffisants sur lesquels les actifs d'impôts différés reconnus pourront s'imputer.

L'ensemble des bases d'impôts différés non reconnues, au titre des pertes reportables, s'élève à fin 2014 à 40 millions d'euros, dont 26 millions d'euros sur la France et 10 millions d'euros sur l'Italie. En 2013, ces pertes reportables représentaient 46 millions d'euros dont 26 millions sur la France et 13 millions d'euros sur l'Italie.

Les positions nettes d'impôts différés par pays se présentent comme suit :

2014 France Belgique Espagne Italie Portugal Total groupe
Impôts différés (17 437) (1 131) 653 970 139 (16 806)
2013 France Belgique Espagne Italie Portugal Total groupe
Impôts différés (19 008) (1 051) 988 920 333 (17 818)

4.15 Stocks

31-déc.-14 31-déc.-13
Matières premières et fournitures 17 805 16 356
Marchandises RHD 22 757 24 532
Autres 629 420
Total 41 191 41 308
Dépréciations (39) (28)
Coût net des stocks 41 152 41 280

Les stocks de marchandises RHD résultent des activités de négoce pour le compte de certaines enseignes de la restauration.

4.16 Clients

31-déc.-14 31-déc.-13
Montant brut des créances clients 450 177 438 190
Dépréciations (12 380) (13 469)
Net 437 797 424 721

Les mouvements de dépréciations des créances clients, constatés en résultat en 2014 et 2013 sont mentionnés en note 4.4. Il n'y a pas de client important au sens d'IFRS 8.

4.17 Trésorerie et équivalents de trésorerie

31-déc.-14 31-déc.-13
VMP et placements 318 14 556
Trésorerie active 45 934 39 002
Total trésorerie et équivalents de trésorerie 46 252 53 558

4.18 Capitaux propres

Le nombre d'actions composant le capital social est de 13 515 649 actions de valeur nominale de 1€ au 31 décembre 2014. Il est inchangé par rapport au 31 décembre 2013.

Le conseil d'administration réunit le 19 mars 2015 a fixé à 1,70 euro par action le dividende à verser au titre de l'exercice 2014 (1,50 euro au titre de l'exercice 2013). Ce dividende n'est pas comptabilisé dans les états financiers consolidés 2014 et constituera une dette de la société s'il est approuvé par l'Assemblée Générale des actionnaires.

Pour assurer un certain volume d'échange sur le titre, le Groupe a conclu un contrat de liquidité avec un établissement financier.

4.19 Résultat par action

Le résultat non dilué par action est déterminé en divisant le bénéfice net attribuable aux actionnaires de STEF par le nombre moyen pondéré d'actions en circulation au cours de l'exercice.

Le nombre moyen pondéré d'actions en circulation est déterminé en tenant compte (i) des actions émises à la suite de l'exercice d'options de souscription par les bénéficiaires de ces options, (ii) des actions propres acquises par le Groupe qui sont déduites et (iii) des actions propres attribuées aux bénéficiaires d'options d'achat d'actions qui exercent leurs options d'achat.

Le calcul du résultat dilué par action est effectué sur la base d'un nombre d'actions majoré par l'effet de l'exercice de l'ensemble de ces instruments.

Le rapprochement entre les actions existantes au début de l'exercice et le nombre moyen pondéré d'actions retenu dans les calculs des résultats par action est le suivant :

exercice 2014 exercice 2013
Nombre d'actions de capital au 1er janvier 13 515 649 13 515 649
- émission d'actions à la suite de l'exercice d'options de souscription - -
- annulation d'actions à la suite de réduction de capital - -
Nombre d'actions de capital au 31 décembre (a) 13 515 649 13 515 649
Pondération des mouvements de l'exercice (b)
Nombre d'actions propres détenues au 1er janvier 564 041 660 290
Achat d'actions au cours de la période 832 539 142 509
- remise d'actions propres à la suite de l'exercice d'options d'achats
d'actions, d'annulation et de cessions d'actions (209 464) (238 758)
Nombre d'actions propres à fin de période (c ) 1 187 116 564 041
Pondération des mouvements de l'exercice (d)
Nombre moyen pondéré d'actions au cours de l'exercice pour le calcul
du résultat non dilué (a) + (b) - (c ) - (d) 12 328 533 12 951 608
Nombre de BSAAR 19 719 19 905
Pondération (19 905)
Nombre moyen pondéré d'actions retenu pour le calcul du résultat par
action dilué 12 348 252 12 951 608
RESULTAT part de Groupe en K€ 65 075 60 223
Résultat par action en Euro :
- Non dilué : 5,28 4,65
- Dilué : 5,27 4,65

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 103 sur 151

4.20 Dettes financières

31 décembre 2014 31 décembre 2013
Dettes financières non courantes
Emprunts bancaires et tirages de lignes de crédit
confirmées à plus d'un an 345 498 314 110
Dettes liées à des locations financement 54 149 63 016
Juste valeur des instruments financiers dérivés 14 0
57
7 885
Total des dettes non courantes 413 704 385 011
Dettes financières courantes
Part à moins d'un an des :
- Emprunt obligataire - 264
- Emprunts bancaires et de lignes de crédit spot 95 473 61 759
- Dettes liées à des locations financement 11 750 12 927
- Dettes financières diverses 2 910 2 538
Intérêts courus non échus 1 015 1 888
Juste valeur des instruments financiers dérivés 5 04
3
4 060
Découverts bancaires et crédits à court terme 30 871 45 830
Total des dettes courantes 147 062 129 266
Total des dettes financières 560 766 514 277

Pour financer ces investissements immobiliers, le Groupe a fait appel principalement à des emprunts bancaires.

Les caractéristiques des emprunts bancaires et des lignes de crédit sont présentées en note 4.24.

L'exigibilité des dettes financières se présente, comme suit, au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2013 :

2014 Total Moins d'un
an
Échéances plus
d'un an et moins
de cinq ans
Plus de cinq
ans
Emprunt obligataire -
Emprunts bancaires et tirages
sur lignes de crédits 460 072 100 517 262 835 96 720
Location financement 65 899 11 750 40 010 14 139
Découverts bancaires 30 871 30 871
Dettes financières diverses 3 924 3 924
560 766 147 062 302 845 110 859
2013 Total Moins d'un
an
Échéances plus
d'un an et moins
de cinq ans
Plus de cinq
ans
Emprunt obligataire 264 264
Emprunts bancaires et tirages
sur lignes de crédits 375 868 61 759 208 858 105 251
Location financement 75 943 12 927 37 356 25 660
Découverts bancaires 45 830 45 830
Dettes financières diverses 16 372 8 487 8 618 -
733

L'exposition du Groupe aux risques de change, de taux et de liquidité du fait de son endettement financier sont analysés en note 4.24.

129 267 514 277 254 832 130 178

4.21 Avantages au personnel

La présente note concerne d'une part les avantages post-emploi à prestations définies qui incluent les indemnités de départ à la retraite en France et les indemnités de fin de contrat de travail en Italie, d'autre part les autres avantages à long terme qui incluent les médailles du travail en France.

31 décembre 2014 31 décembre 2013
Indemnités de départ à la retraite
- Dette actuarielle 46 073 47 202
- Actifs de couverture (28 252) (27 692)
s/total Indemnités de départ à la retraite 17 821 19 510
Médailles du travail 9 154 10 023
Total 26 975 29 533

Les montants nets comptabilisés au bilan s'analysent comme suit :

La variation des montants nets comptabilisés au bilan est la suivante :

31 décembre 2014 31 décembre 2013
Montant au 1er janvier 19 510 16 903
Charge de l'exercice (voir ci-dessous) 1 120 4 173
Regroupement d'entreprises 2 939
Variation des écarts actuariels (25) (1 509)
(Prime versée) / remboursement reçu des compagnies
d'assurance 269 128
Prestations payées (3 052) (3 124)
Montant au 31 décembre 17 821 19 510

Variation de la dette actuarielle

31 décembre 2014 31 décembre 2013
Montant au 1er janvier 47 202 43 912
Projection de la dette actuarielle au 31 décembre 47 361 48 336
Modification de régime Entrepôt Frigorifique (2 091)
Ecarts actuariels liés à :
- des hypothèses démographiques 0 (1 845)
- des hypothèses financières 1 101 (1 166)
- des ajustements d'expérience (298) 1 877
Montant au 31 décembre 46 073 47 202

L'échéancier des versements des prestations théoriques est le suivant :

Années 2015 2016 2017 2018 2019
Versements des prestations théoriques 2 067 985 1 893 1 919 1 949

La réconciliation entre la valeur des actifs de couverture, à l'ouverture et à la clôture des derniers exercices, est présentée ci-dessous :

Juste valeur des actifs au 31 décembre 2012 27 009
Produit financier pour 2013 810
Remboursements sur prestations reçus des fonds (127)
Juste valeur des actifs au 31 décembre 2013 27 692
Produit financier pour 2014 829
Remboursements sur prestations reçus des fonds (269)
Juste valeur des actifs au 31 décembre 2014 28 252

La charge de l'exercice a été comptabilisée en charges opérationnelles. Les fonds cantonnés, gérés en euros, sont déposés auprès d'investisseurs institutionnels en France. Ils bénéficient de la garantie en capital et, pour l'essentiel, d'une garantie de rendement minimal. Les fonds cantonnés auprès des contrats d'assurances sont composés d'actifs en euros (part principale) et d'actifs diversifiés, offrant pour certains une garantie minimale de taux et dans tous les cas une garantie en capital.

Les principales hypothèses retenues pour évaluer la dette actuarielle, au titre des indemnités de départ à la retraite, sont les suivantes :

31 décembre 2014 31 décembre 2013
Taux d'actualisation 1,75% 3,00%
Taux prévu d'augmentation des salaires 2 ou 2,5 % 3 ou 3,5 %
Taux de rendement attendu des fonds cantonnés 3% 3%
Age de départ à la retraite De 58 à 62 ans De 58 à 62 ans

L'âge de départ en retraite dépend de la qualification des salariés et des secteurs d'activité au sein desquels ils sont employés. Il est, par ailleurs, retenu, comme hypothèse, que les salariés quittent le Groupe sur la base d'une demande de départ volontaire. Par conséquent, les indemnités qui leur sont versées en France sont assujetties à charges sociales conformément à la loi Fillon de 2003 et aux lois ultérieures de financement de la sécurité sociale.

Un test de sensibilité a été effectué avec un taux d'actualisation variant de 0,25% par rapport au taux ci-dessus. Il conduit à une diminution de l'engagement de 2,76 % ou à une augmentation de 2,90 % selon le sens de la variation du taux d'actualisation.

4.22 Provisions

Le détail des provisions pour risques et charges au bilan est le suivant :

31 décembre
2014
31 décembre
2013
Indemnités de départ à la retraite (cf note 4.21) 17 821 19 510
Médailles du travail 9 154 10 023
Provisions litiges 12 764 12 606
Autres provisions 5 924 6 406
Total 45 663 48 545

L'évolution des provisions, autres que celles relatives aux indemnités de départ à la retraite se présente comme suit :

Medailles
du travail Litiges Autres Total
Au 1er janvier 2014 10 023 12 606 6 406 29 035
Mouvements de périmètre 878 878
Autres variations (635) 632 (3)
Dotations 2 759 10 935 2 541 16 235
Reprises (3 628) (10 142) (4 533) (18 303)
Au 31 décembre 2014 9 154 12 764 5 924 27 842
Non courantes 9 154 2 966 2 925 15 045
Courantes 9 798 2 999 12 797
Au 31 décembre 2014 9 154 12 764 5 924 27 842
Au 1er janvier 2013 9 203 11 011 8 249 28 463
Mouvements de périmètre 1 036 1 036
Autres variations 58 (69) (11)
Dotations 2 079 10 270 1 263 13 612
Reprises (1 317) (9 711) (3 037) (14 065)
Au 31 décembre 2013 10 023 12 606 6 406 29 035
Non courantes 10 023 2 960 2 904 15 887
Courantes 9 646 3 502 13 148
Au 31 décembre 2013 10 023 12 606 6 406 29 035

La provision pour litiges couvre, pour la part courante, les coûts engendrés par les avaries intervenues pendant les prestations de transport, manutention ou entreposage et pour la part non courante la prise en compte de risques dans des contentieux divers.

Les autres provisions couvrent des risques fiscaux et sociaux ainsi que des risques liés à l'activité maritime.

4.23 Instruments dilutifs

31/12/2014 31/12/2013
Nombre Nombre
Nombre d'options existantes en début de période 19 905 902 130
Options exercées pendant la période
Options sur BSAAR exercées pendant la période (186) (2)
Options exercées dans le cadre de l'offre de rachat de 11-2013 (882 223)
Options accordées pendant la période
Nombre d'options existantes en fin de période 19 719 19 905

4.24 Gestion des risques financiers

Risque de crédit-client

Aucun client ne représente plus de 5 % du chiffre d'affaires du Groupe, ce qui limite le risque que la défaillance de l'un d'entre eux puisse avoir des effets significatifs sur les résultats et la situation financière du Groupe. Le groupe dispose également d'un contrat d'assurance contre le risque de défaillance de ses clients qui est renouvelé de manière permanente.

Les placements financiers sont constitués de titres de premier rang et sont négociés avec des banques, elles-mêmes de premier rang.

Le Groupe souscrit des dérivés de gré à gré avec des banques de première catégorie dans le cadre de conventions qui prévoient de compenser les montants dus à et à recevoir en cas de défaillance de l'une des parties contractantes.

Ces accords de compensation conditionnels ne respectent pas les critères de la norme IAS 32 pour permettre la compensation des dérivés actifs et passifs au bilan.

Risque de taux d'intérêt

L'endettement financier consolidé du Groupe est aujourd'hui essentiellement à taux fixe. La structure de la dette financière par type de taux, après prise en compte des instruments de couverture en place, est la suivante :

2014 2013
Taux fixes Taux variables Taux fixes Taux variables
Emprunts obligataires - - 264
Emprunts bancaires 288 840 152 132 185 107 190 761
Dettes liées à des locations financement 40 500 25 398 35 938 40 005
Dettes financières diverses 3 925 19 100 4 427 11 945
Découverts bancaires et crédits à court terme - 30 871 45 830
Total des dettes financières après couverture 333 265 227 501 225 736 288 541

L'objectif du Groupe en termes de gestion du risque de taux d'intérêt est de poursuivre une logique de micro-couverture au fur et à mesure de la signature de nouveaux contrats de financements immobiliers tout en maintenant une veille active de l'évolution des taux d'intérêts afin de couvrir, lorsque les conditions de marché sont favorables, les autres financements du Groupe.

Cette politique de couverture du Groupe doit permettre d'optimiser l'adossement des instruments de couverture aux dettes sous-jacentes tout en améliorant son efficacité et en respectant les obligations comptables en terme de comptabilité de couverture.

En France, 5 nouveaux swaps de taux d'intérêts représentant un montant d'environ 115 millions d'euros se sont ajoutés aux 20 swaps de taux souscrits entre 2009 et 2013, totalisant un notionnel cumulé couvert de 260 millions d'euros au 31 décembre 2014. En 2014 le groupe a profité de la baisse des taux d'intérêt afin de convertir une partie de la dette à taux fixe en souscrivant deux swaps adossés aux lignes de crédit moyen terme pour un nominal de 80 millions d'euros, sur une durée de trois ans. Les autres swaps de taux sont parfaitement adossés aux financements longs en termes de durée et de notionnel amortissable. Leur échéance est fonction de la durée du financement sous-jacent, soit entre 9 et 15 ans à l'origine.

En Espagne, deux nouveaux swaps représentant un montant de 6 millions d'euros ont été souscrits sur l'exercice 2014 afin de couvrir une partie de la dette en crédit-bail.

Par ailleurs un swap de taux d'intérêts permet de couvrir le financement de la plateforme de Torrejon, pour un notionnel couvert de 9 millions d'euros sur une durée résiduelle de 6 ans.

En Italie, la filiale STEF ITALIA dispose d'un swap de taux parfaitement adossé au financement de la plateforme de Tavazzano, pour un nominal de 9 millions d'euros arrivant à échéance en 2022.

En Belgique, la filiale STEF LOGISTICS SAINTES dispose d'un swap de taux parfaitement adossé au financement de sa plateforme de Saintes, pour un nominal d'environ 4 millions d'euros arrivant à échéance en 2024.

Au Pays-Bas, la filiale Speksnijder acquise en septembre 2014 dispose d'un swap de taux pour un nominal d'un million d'euros arrivant à échéance en 2020.

Analyse de sensibilité au risque de taux :

Une variation de 50 points de base des taux d'intérêts, à la date de clôture, aurait eu pour conséquence une augmentation (diminution) des capitaux propres et du résultat (avant impôt) à hauteur des montants indiqués ci-dessous. Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables sont supposées constantes.

(-) Débit / (+) Crédit Impact sur le Compte de résultat Impact sur le rés ultat global
Hausse
de 50 bps
Baisse
de 50 bps
Hausse
de 50 bps
Baisse
de 50 bps
Charges d'intérêt sur actifs/passifs à taux variable 1 042 (1 042)
Variation de JV des dérivés 5 673 (5 873)
Impact net 1 042 (1 042) 5 673 (5 873)

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 109 sur 151

Exposition du bilan au 31 décembre 2014 au risque de taux

Courant Non courant
Taux fixe Taux variable Taux fixe Taux variable
Passifs financiers portant intérêts* 30 871 93 898 416 898
Autres actifs financiers 0 (25 783) (6 813)
Trésorerie et équivalents de trésorerie (46 252) - -
Exposition nette avant prise en compte des dérivés - (15 381) 68 115 410 085
Dérivés - - 288 453 (288 453)
Exposition nette après prise en compte des dérivés - (15 381) 356 568 121 632

* Hors juste valeur des instruments dérivés

Risque de change

Les activités du Groupe sont essentiellement localisées dans la zone Euro (France, Espagne, Portugal, Benelux, Italie) et elles ne comportent que peu d'échanges avec d'autres zones monétaires à l'exception du Royaume Uni et de la Suisse.

Par ailleurs, les dettes financières du Groupe sont intégralement libellées en euros ou dans la monnaie fonctionnelle des filiales qui les portent, de sorte que le Groupe n'a pas d'exposition au risque de variation des taux de change à raison de son endettement.

Risque de liquidité

Le Groupe dispose d'une gestion centralisée de trésorerie qui lui assure la maîtrise de l'ensemble des disponibilités de ses filiales.

Les besoins de trésorerie du Groupe sont assurés, majoritairement, par les lignes de crédit obtenues au niveau de la société mère. STEF dispose au 31 décembre 2014, de 23 lignes de crédit confirmées à moyen terme, totalisant 298 millions d'euros. Elles sont utilisées à hauteur de 183 millions au 31 décembre 2014. Les tirages sont effectués pour des périodes comprises entre un et trois mois et portent intérêt au taux du jour du tirage. La durée de vie initiale de ces lignes varie entre 4 et 5 ans.

La société STEF dispose également de crédits spot totalisant 37 millions d'euros, utilisés à hauteur de 23 millions d'euros au 31 décembre 2014 et d'autorisations de découverts, sans échéances convenues, totalisant 90 millions d'euros dont 31 utilisées au 31 décembre 2014. Les besoins de trésorerie courants des filiales sont assurés principalement par la maison mère via une convention de centralisation de trésorerie européenne.

Les lignes de crédit confirmées, non utilisées, et les autorisations de découverts disponibles et crédits spot, combinées avec une bonne planification des flux, assurent au Groupe une excellente maîtrise de son risque de liquidité.

Certaines lignes et emprunts sont assortis d'engagements de la part du groupe, notamment le respect de ratios financiers. Les principaux ratios sont les suivants : EBITDA / Charges financières nettes supérieur à 6 ou 6,5 et Endettement Net / Fonds Propres inférieur à 1,7. Au 31 décembre 2014, le Groupe respecte l'ensemble des engagements attachés aux financements dont il dispose.

Les flux de trésorerie contractuels attachés aux passifs financiers et aux dettes de locations financement s'analysent comme suit :

2014 Échéances des flux de trésorerie contractuels
Valeur
comptable
Flux de
trésorerie
contractuels
Moins d'un an Plus d'un an et
moins de cinq
ans
Plus de cinq
ans
Emprunts bancaires 440 972 441 044 93 875 252 991 94 178
Location financement 65 899 65 965 11 816 40 010 14 139
Découverts bancaires 30 871 30 871 30 871 - -
Passifs financiers dérivés 19 100 19 972 5 044 12 386 2 542
Dettes financières diverses 3 924 3 924 3 924 - -
s/total dettes financières 560 766 561 776 145 530 305 387 110 859
Fournisseurs 422 006 422 006 422 006
Autres dettes courantes 335 770 335 770 335 770
Total 1 318 542 1 319 552 903 306 305 387 110 859
2013 Échéances des flux de trésorerie contractuels
Valeur
comptable
Flux de
trésorerie
contractuels
Moins d'un an Plus d'un an et
moins de cinq
ans
Plus de cinq
ans
Emprunts obligataires 264 264 264
Emprunts bancaires 375 868 376 258 62 149 208 858 105 251
Location financement 75 943 76 166 13 150 37 356 25 660
Découverts bancaires 45 830 45 830 45 830
Passifs financiers dérivés 11 945 12 509 4 624 8 618 (733)
Dettes financières diverses 4 427 4 427 4 427
s/total dettes financières 514 277 515 454 130 444 254 832 130 178
Fournisseurs 405 590 405 590 405 590
Autres dettes courantes 342 612 342 613 342 613
Total 1 262 479 1 263 657 878 647 254 832 130 178

Risque sur le gazole

En tant que consommateur important de gazole, STEF qui est exposé aux variations du prix de ce carburant n'envisage pas, pour le moment, de procéder à des achats d'instruments de couverture. Outre les mécanismes de répercussion de cette charge, le Groupe privilégie surtout l'optimisation des achats avec des acheteurs dédiés ainsi que la mise en œuvre de mesures visant à réduire les consommations des véhicules.

Information sur la juste valeur des instruments financiers par catégorie

Valeur au bilan
31/12/2014
Juste valeur par
résultat
Actifs disponibles
à la vente
Prêts et Créances Actifs non qualifiés
de financiers
Titres de participation non consolidés 120 120
Autres actifs financiers non courants 13 992 13 992
Prêts et créances des activités de financement 14 248 14 248
Titres de placement 4 236 4 236
s/total : actifs financiers non courants 32 596 - 4 356 28 240 -
Clients 437 797 437 797
Autres débiteurs 175 774 175 774
Trésorerie et équivalents de trésorerie 46 252 46 252
Actifs 692 419 46 252 4 356 641 811 -
Valeur au bilan Juste valeur par Dettes au coût Instruments dérivés Passifs non qualifiés
31/12/2014 résultat amorti qualifiés de couverture de financiers
Passifs financiers non courants 19 100 19 100
Dettes des activités de financement 510 795 444 896 65 899
Passifs financiers courants 30 871 30 871
s/total : dettes financières 560 766 - 475 767 19 100 65 899
Fournisseurs 422 006 422 006
Autres créanciers 335 770 335 770
Passifs 1 318 542 - 1 233 543 19 100 65 899
Valeur au bilan
31/12/2013
Juste valeur par
résultat
Actifs disponibles
à la vente
Prêts et Créances Actifs non qualifiés
de financiers
Titres de participation non consolidés 212 212
Autres actifs financiers non courants 18 349 18 349
Prêts et créances des activités de financement 14 485 14 485
Titres de placement 1 360 1 360
s/total : actifs financiers non courants 34 406 - 1 572 32 834 -
Clients 424 721 424 721
Autres débiteurs 163 733 163 733
Trésorerie et équivalents de trésorerie 53 558 53 558
Actifs 676 418 53 558 1 572 621 288 -
Valeur au bilan Juste valeur par Dettes au coût Instruments dérivés Passifs non qualifiés
31/12/2013 résultat amorti qualifiés de couverture de financiers
Passifs financiers non courants 11 945 11 945
Dettes des activités de financement 456 502 380 559 75 943
Passifs financiers courants 45 830 45 830
s/total : dettes financières 514 277 - 426 389 11 945 75 943
Fournisseurs 405 590 405 590
Autres créanciers 342 612 342 612
Passifs 1 262 479 - 1 174 591 11 945 75 943

Les actifs et passifs financiers n'entrant pas dans le champ d'application de la norme IAS 39 sont principalement constitués de dettes de location financement.

Hiérarchie des justes valeurs au 31 décembre 2014

Les instruments financiers à la juste valeur sont classés selon le niveau de hiérarchie suivant :

  • Niveau 1 : instruments financiers faisant l'objet de cotation sur un marché actif ;

  • Niveau 2 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant sur des paramètres observables ;

  • Niveau 3 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant pour tout ou partie sur des paramètres non observables.

Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Actifs financiers disponibles à la vente 4 356
Trésorerie et équivalent de trésorerie 46 252
Actifs - 50 608
Instruments dérivés 19 100
Passifs 19 100

Portefeuille des dérivés au 31 décembre 2014

Part efficace
comptabilisée en
Résultat Net Global Nominal Taux de
Juste valeur A l'actif Au passif de la période couvert Maturité référence
Swaps (19 100) 0 (19 100) (7 061) 288 454 juin-26 Euribor

Méthode de détermination des justes valeurs

La juste valeur des swaps de taux d'intérêt, et les options reposent sur les cotations effectuées par des intermédiaires financiers. Le groupe s'assure que ces cotations sont raisonnables en valorisant les swaps par actualisation des flux de trésorerie futurs estimés et les options à partir de modèle de valorisation (type Black & Sholes).

La juste valeur des « dettes fournisseurs » et « créances clients » correspond à la valeur comptable au bilan car l'actualisation des flux de trésorerie présente un impact non significatif compte tenu des faibles délais de paiement et de règlement.

La juste valeur des dettes à taux variables est sensiblement égale à la valeur comptable au risque de crédit près.

4.25 Locations simples

Les loyers comptabilisés en charge au titre des contrats de locations simples sur immobilier, matériels de transports et autres matériels se sont élevés, en 2014, à 81 813 milliers d'euros (77 952 milliers d'euros en 2013).

4.26 Opérations avec des parties liées

Les parties liées par rapport à STEF sont les entreprises associées, ses administrateurs et ses dirigeants. Sont également dans cette position les structures d'actionnariat de cadres et de dirigeants ainsi que le fonds commun de placement des salariés qui, en agissant de concert, contrôlent 84,01% des droits de vote à l'assemblée de STEF.

Les rémunérations nettes et autres avantages versés aux administrateurs et aux dirigeants ont été les suivants, en euros :

2014 2013
Traitements et salaires 1 620 675 2 196 847
Jetons de présence 111 028 111 031
Total 1 731 703 2 307 878
Avantages à court terme : 1 395 501 2 307 878
Avantages postérieurs à l'emploi : 336 202 Néant
Avantages à long terme : Néant Néant
Indemités de fin de contrat de travail : Néant Néant
Paiements en actions Néant Néant

Les salaires et traitements présentés donnent, sur une base annuelle, le cumul des rémunérations nettes ainsi que les avantages versés aux anciens et nouveaux administrateurs et dirigeants.

Les soldes et transactions avec les entreprises associées s'analysent comme suit :

Soldes au 31 décembre 2014 Transactions de l'exercice
Clients Fournisseurs Prêts LT Compte -
courant
Ventes de
biens ou de
services
Achats de
biens ou de
services
Brigantine de Navigation (1)
Transcosatal
Froid Combi
155 (103) 4 1 276 (20)
Messageries Laitières
Olano Seafood Iberica
3 435 (12) 2 457 2 253 27 539 (69)
Olano Valencia
Stefover Tunisie
26 4
Soldes au 31 décembre 2013 Transactions de l'exercice
Clients Fournisseurs Prêts LT Compte -
courant
Ventes de
biens ou de
services
Achats de
biens ou de
services
Brigantine de Navigation (1) 6
Transcosatal 241 567 (233)
Froid Combi
Messageries Laitières 2 988 (11) 2 457 1 499 23 704 (147)
Olano Seafood Iberica
Olano Valencia 5
Stefover Tunisie 2 (352)

(1) Société sans activité ou en cours de liquidation.

Toutes les transactions effectuées avec les parties liées sont facturées aux conditions normales du marché. Il n'est pas intervenu de transaction significative, en 2014 et 2013, entre le Groupe, d'une part, et les structures d'actionnariat de cadres et de dirigeants et le fonds commun de placement des salariés d'autre part.

4.27 Gestion du capital

La politique du Groupe consiste à maintenir une base de capital solide, afin de préserver la confiance des investisseurs, des créanciers, du marché, de soutenir le développement futur de l'activité et d'assurer la liquidité du titre.

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 114 sur 151

4.28 Honoraires des Commissaires aux comptes

Cabinet Mazars Cabinet KPMG
Montants
%
Montants %
En K€ 2014 2013 2014 2013 2014 2013 2014 2013
AUDIT
I) Commissariat aux comptes, certification, examen
des comptes individuels et consolidés 819 905 96% 97% 734 800 100% 100%
a) Émetteur 103 129 12% 14% 148 156 20% 19%
b) Filiales intégrées globalement 716 776 84% 83% 586 644 80% 81%
II) Autres diligences et prestations directement
liées à la mission du commissaire aux comptes 37 25 4% 3% 0% 0%
a) Émetteur 21 2% 0% 0% 0%
b) Filiales intégrées globalement 16 25 2% 3% 0% 0%
Sous-total 856 930 100% 100% 734 800 100% 100%
AUTRES PRESTATIONS
Autres prestations rendues par les réseaux aux
filiales intégrées globalement
a) Juridique, fiscal, social
b) Autres
Sous-total 0 0 0% 0% 0 0 0% 0%
TOTAL 856 930 100% 100% 734 800 100% 100%

Les honoraires des autres cabinets s'élèvent à 124 K€ pour l'année 2014.

4.29 Passifs éventuels

Dans le cadre normal de ses activités, le Groupe peut être défendeur dans des litiges et contentieux. Il comptabilise une provision à chaque fois qu'il estime probable un dénouement défavorable devant se traduire par une sortie de ressources dont le montant peut être estimé de manière fiable. Au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2013, il n'existait aucun litige ou contentieux susceptible d'avoir des incidences significatives sur la situation financière du Groupe et ses résultats futurs.

4.30 Convention de délégation de service public

L'activité maritime de STEF est essentiellement exercée par la CMN qui assure la desserte de la Corse en vertu d'une convention de délégation de service public conclue avec l'Office des Transports de Corse (OTC).

Dans le cadre de la précédente délégation de service public qui a pris fin le 31 décembre 2013, il subsiste une créance de 15,2 M€ vis-à-vis de l'Office des Transports Corse au titre de surcharges combustibles. Le Groupe estime que cette créance est juridiquement fondée.

Une nouvelle convention signée le 24 septembre 2013 a pris effet le 1er janvier 2014 pour une durée de 10 ans. Cette convention autorise la CMN à assurer l'exploitation de trois cargos mixtes rouliers dans le cadre de la continuité territoriale.

4.31 Événements postérieurs à la clôture

Par décision du conseil d'administration du 28 janvier 2015, le Groupe a procédé à l'annulation de 350 000 titres auto détenus ramenant le capital social à 13.165.649 d'une valeur nominale de 1 euro.

5- Liste des sociétés consolidées

En application des règles énoncées au paragraphe 2.1 ci-dessus les sociétés suivantes sont comprises dans les états financiers consolidés:

SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT Pourcentage de contrôle
31-déc-14 31-déc-13
Société STEF-SA (Mère)
Atlantique SA (Espagne) 100% 100%
Bretagne Frigo 100% 100%
Entrepôts Frigorifiques de Nord et de l'Est (EFNE) 100% 100%
Entrepôts Frigorifiques de Normandie Loire (EFNL) 100% 100%
Entrepôts Frigorifiques du Sud-Ouest (EFSO) 100% 100%
FSD 100% 100%
GIE STEF Geodis 50% 50%
Institut des métiers du froid 100% 100%
SCI Bruges Conteneurs 51% 51%
SLD Aix-en-Provence 100% 100%
SNC Navale STEF-TFE 100% 100%
SNC PIANA 100% 100%
SNC STEF-TFE Services 100% 100%
STEF Information et Technologies 100% 100%
STEF Logistics Courcelles (Belgique) 100% 100%
STEF Logistics Saintes (Belgique) 100% 100%
STEF Logistique Plouénan (détenue par STEF Logistqiue à 16%) 95% 79%
STEF Nederland (Pays-Bas) 100% 100%
Speksnijder Transport BV et ses filiales 100% -
Speksnijder Bodegraven 100% -
Speksnijder Transport DHZ BV 100% -
STEF Suisse 99% 99%
Immostef et ses filiales : 100% 100%
Frigaurice 100% 100%
Normandie Souchet 100% 100%
SCI BV 18 100% 100%
SCI des Vallions 100% 100%
SCI Actixia (renommée SCI Fresh 5) 100% 100%
SCI Actibrex (renommée SCI Fresh 7) 100% 100%
SCI Immo 100% 100%
SCI Immotrans 42 100% 100%
SCI PPI 45 100% 100%
SNC Adour Cap de Gascogne 100% 100%
SNC Agen Champs de Lassalle 100% 100%
SNC Allonnes Entrepôts 100% 100%
SNC Atton Logistique 100% 100%
SNC Bondoufle La Haie Fleurie 100% 100%
SNC Brignais Charvolin 100% 100%
SNC Burnhaupt Les Mulhouse 100% 100%
SNC Carros La Manda 100% 100%
SNC Cavaillon Le Castanie 100% 100%
SNC Cergy Frais 100% 100%
SNC Cergy Froid 100% 100%
SNC de La Prairie - 100%
SNC de la Vesvroise 100% 100%
SNC Donzenac Entrepôts 100% 100%
SNC Donzenac La Maleyrie 100% 100%
SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT Pourcentage de contrôle
31-déc-14 31-déc-13
SNC France Platesformes 100% 100%
SNC Gap Plan de L'Ardier 100% 100%
SNC Immotrans 49 100% 100%
SNC Immotrans 56 100% 100%
SNC Immotrans 69 100% 100%
SNC La Pointe de Pessac 100% 100%
SNC Les Essarts Sainte-Florence 100% 100%
SNC Les Mares en Cotentin - 100%
SNC Louverne Les Guicherons 100% 100%
SNC Mâcon Est Replonges 100% 100%
SNC Mions La Perrinière (Guilberville) 100% 100%
SNC Perpignan Canal Royal - 100%
SNC Plan d'Orgon sur Durance 100% 100%
SNC Reims La Pompelle 100% 100%
SNC Saran Les Champs Rouges 100% 100%
SNC St Herblain Chasseloire 100% 100%
SNC Strasbourg Pont de L'Europe 100% 100%
SNC Toussieu Chabroud 100% 100%
SNC Trangé Le Bois Chardon 100% 100%
SNC Valence Pont des Anglais 100% 100%
Société des Glacières et frigorifiques de St Nazaire (SGN)
et sa filiale : 100% 100%
SNC Loudéac Froid 100% 100%
STEF Logistique et ses filiales : 100% 100%
KL Services (KLS) 100% 100%
STEF Logistique Aix 100% 100%
STEF Logistique Alsace 100% 100%
STEF Logistique Arnage 100% 100%
STEF Logistique Atton 100% 100%
STEF Logistique Aurice 100% 100%
STEF Logistique Bain de Bretagne 100% 100%
STEF Logistique Bondoufle 100% 100%
STEF Logistique Bourgogne 100% 100%
STEF Logistique Bretagne Nord 100% 100%
STEF Logistique Bretagne Sud 100% 100%
STEF Logistique Cergy 100% 100%
STEF Logistique Distribution Cergy 100% 100%
STEF Logistique Distribution Montsoult 100% 100%
STEF Logistique Distribution Vitry 100% 100%
STEF Logistique Givors 100% 100%
STEF Logistique Tigery 100% 100%
STEF Logistique Le Plessis Belleville 100% 100%
STEF Logistique Lesquin 100% 100%
STEF Logistique Lorraine Surgelés 100% 100%
STEF Logistique Mediterranée 100% 100%
STEF Logistique Midi-Pyrénées Limousin 100% 100%
STEF Logistique Montbartier 100% -
STEF Logistique Montsoult 100% 100%
STEF Logistique Moulins-Les-Metz 100% 100%
STEF Logistique Nemours 100% 100%
STEF Logistique Niort 100% 100%
STEF Logistique Nord 100% 100%
STEF Logistique Normandie 100% 100%
STEF Logistique Pays de Loire 100% 100%
SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT Pourcentage de contrôle
31-déc-14 31-déc-13
STEF Logistique Pessac 100% 100%
STEF Logistique Rhône-Alpes 100% 100%
STEF Logistique Rouen 100% 100%
STEF Logistique Saint-Dizier 100% 100%
STEF Logistique Saint-Sever 100% 100%
STEF Logistique Santé 100% 100%
STEF Logistique Sorgues 100% 100%
STEF Logistique Tours 100% 100%
STEF Logistique Toussieu 100% 100%
STEF Logistique Vénissieux 100% 100%
STEF Logistique Vitry 100% 100%
STEF Restauration France 100% 100%
STEF Tempéré et sec alimentaire 100% 100%
STEF Transport Bordeaux Pessac - 100%
STEF Transport Montsoult 100% 100%
STEF TSA Rhône Alpes 100% 100%
Stim D'Orbigny et ses filiales : 100% 100%
Atlantique Développement 100% 100%
Financière Immobilère et Maritime (FIM) 100% 100%
Sata-Minfos 100% 100%
Compagnie Méridionale de Participation (CMP) et sa filiale : 100% 100%
Compagnie Méridionale de Navigation (CMN)
et ses filiales : 98% 98%
A.M.C 98% 98%
Cie Méridionale de Manutention (CMM) 98% 98%
STEF Transport et ses filiales : 100% 100%
Dispack 100% 100%
Ebrex France et sa filiale : 100% 100%
Ebrex Logistique (renommée STEF Logistique Salon de Provence) 100% 100%
Immotrans 35 100% 100%
Seagull Transport Ltd (Royaume-Uni) - 100%
STEF Eurofrischfracht 100% 100%
STEF International Est 100% 100%
STEF International Nord Ouest 100% 100%
STEF International Ouest 100% 100%
STEF International Sud-Est 100% 100%
STEF International Sud-Ouest 100% 100%
STEF Logistique Caen 100% 100%
STEF Logistique Vannes 100% 100%
STEF Transport Agen 100% 100%
STEF Transport Allonnes 100% 100%
STEF Transport Alpes 100% 100%
STEF Transport Angers 100% 100%
STEF Transport Avignon 100% 100%
STEF Transport Bordeaux Bègles 100% 100%
STEF Transport Boulogne 100% 100%
STEF Transport Bourges 100% 100%
STEF Transport Brive 100% 100%
STEF Transport Caen 100% 100%
STEF Transport Cavaillon 100% 100%
STEF Transport Chaulnes 100% 100%
STEF Transport Clermont-Ferrand 100% 100%
SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT Pourcentage de contrôle
31-déc-14 31-déc-13
STEF Transport Côte d'Azur 100% 100%
STEF Transport Dijon 100% 100%
STEF Transport Epinal 100% 100%
STEF Transport Ifs 100% 100%
STEF Transport Investissement 100% 100%
STEF Transport Landivisiau 100% 100%
STEF Transport Langres 100% 100%
STEF Transport Laval 100% 100%
STEF Transport Le Mans 100% 100%
STEF Transport Le Rheu 100% 100%
STEF Transport Lesquin 100% 100%
STEF Transport Lille 100% 100%
STEF Transport Limited (Royaume-Uni) - 100%
STEF Transport Limoges 100% 100%
STEF Transport Lorient 100% 100%
STEF Transport Lyon 100% 100%
STEF Transport Lyon Feyzin 100% 100%
STEF Transport Mâcon 100% 100%
STEF Transport Marseille 100% 100%
STEF Transport Metz 100% 100%
STEF Transport Metz Nord 100% 100%
STEF Transport Montpellier 100% 100%
STEF Transport Mulhouse 100% 100%
STEF Transport Nantes Carquefou 100% 100%
STEF Transport Narbonne 100% 100%
STEF Transport Niort 1-La Crèche 100% 100%
STEF Transport Niort 2-La Crèche 100% 100%
STEF Transport Orléans 100% 100%
STEF Transport Paris Athis 100% 100%
STEF Transport Paris Plessis Belleville 100% 100%
STEF Transport Paris Rungis 100% 100%
STEF Transport Paris Vitry 100% 100%
STEF Transport Pilotage France 100% 100%
STEF Transport Plan d'Orgon 100% 100%
STEF Transport Quimper 100% 100%
STEF Transport Reims 100% 100%
STEF Transport Rennes 100% 100%
STEF Transport Rennes Chantepie 100% 100%
STEF Transport Rethel 100% 100%
STEF Transport Rouen 100% 100%
STEF Transport Saint Amand 100% 100%
STEF Transport Saint Brieuc 100% 100%
STEF Transport Saintes (Belgique) 100% 100%
STEF Transport Saint-Sever 100% 100%
STEF Transport Strasbourg 100% 100%
STEF Transport Tarbes 100% 100%
STEF Transport Toulouse 100% 100%
STEF Transport Tours 100% 100%
STEF Transport Toussieu 100% 100%
STEF Transport Valence 100% 100%
SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT Pourcentage de contrôle
31-déc-14 31-déc-13
STEF Transport Vannes 100% 100%
STEF Transport Velaines 100% 100%
STEF Transport Vendée 100% 100%
STEF Transport Vire 100% 100%
Stefover 100% 100%
TFE International Ltd (Royaume-Uni) 100% 100%
TFE Transport AG (Suisse) - 100%
Tradimar Bordeaux 100% 100%
Transport Frigorifique de Normandie 100% 100%
Transports Frigorifiques des Alpes (TFA) 100% 100%
Transports Frigorifiques Spadis et sa filiale : 100% 100%
STEF Transport St-Etienne 100% 100%
STEF Italia Holding et ses filiales : 100% 100%
STEF Logistics Italia Srl 100% 100%
STEF Italia SpA et ses filiales : 100% 100%
Calabria Dist Log 46% 46%
Immostef Italia (détenue à 49% par Immostef France) 100% 100%
SLF Sicilia 97% 97%
STEF Trento 51% 51%
STEF International Italia SpA 100% 100%
STEF Seafood Italia Srl 100% 100%
STEF Iberia et ses filiales : 100% 100%
Immostef Portugal 100% 100%
Logirest Slu 100% 100%
STEF Los Olivos 100% 100%
STEF Portugal-Logistica E Transporte, Lda 90% 90%
Immostef Espana et sa filiale : 100% 100%
Friomerk et sa filiale: 100% 100%
Euromerk 100% 100%
SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE Pourcentage de contrôle
31-déc-14 31-déc-13
Participation de STEF SA :
Société Brigantine de Navigation ¹ 100% 100%
Participations de STEF Transport :
Froidcombi 25% 25%
Messageries Laitières 39% 39%
Olano Valencia (Espagne) 20% 20%
Stefover Tunisie (filiale de Stefover) 49% 49%
Transcosatal Développement 33% 33%
Olano Seafood Iberica 32% 32%
Participations de STEF Logistique :
GEFA 34% 34%
Participations de STEF Italia Spa :
SDR Sud Srl 20% 20%

(1) Société sans activité ou en cours de liquidation

Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris

Comptes Annuels 2014

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 121 sur 151

COMPTES ANNUELS – BILAN AU 31 DECEMBRE 2014

ACTIF – EN EUROS

EXERCICE 2014 EXERCICE 2013
ACTIF BRUT AMORTISSEMENTS NET NET
& DEPRECIATIONS
Immobilisations incorporelles
I Logiciels et licences informatiques 42 498 731 38 507 930
3 990 801 4 129 014
M Fonds commercial 1 682 842 1 590 518 92 324 92 324
M Mali de fusion 815 661 815 661 815 661
O
B
I Immobilisations corporelles
L Terrains 15 272 337
337 583
14 934 754 15 273 877
I Constructions 101 353 453 42 781 391 58 572 062 42 467 401
S Matériel et installations spécifiques 54 756 277 36 299 264
18 457 013 12 607 829
A Matériel de transport 379 310
292 729
86 581 77 742
T Mobilier,matériel et agencements de bureau 3 770 156 3 448 383
321 773
372 604
I Immobilisations en cours 3 638 891 3 638 891 19 535 814
O
N Immobilisations financières
S Participations 218 354 546
16 282 665
202 071 881 196 144 621
Créances rattachées 53 379 764 18 355 038
35 024 726 36 417 502
Prêts 1 336 542 1 336 542 1 291 345
Autres titres Immobilisés 548 334 7 931 540 402 804 770
Autres immobilisations financières 3 114 606 1 500 000 1 614 606 114 606
Total I 500 901 450
159 403 433
341 498 017 330 145 111
A
C
T Créances d'exploitation
I Clients et comptes rattachés 10 131 611 744 497 9 387 114 7 585 215
F Autres créances 34 996 594 450 000 34 546 594 30 403 903
C Comptes-courants avec les sociétés du groupe 403 744 440 703 778 403 040 662 381 035 043
I
R Valeurs mobilières de placement 50 951 778 199 500 50 752 278 22 732 961
C
U Disponibilités 12 384 680 12 384 680 2 574 854
L
A Charges constatées d'avance 328 399 328 399 378 728
N
T Ecart de conversion 149 149 669
Total II 512 537 650
2 097 775
510 439 875 444 711 372
TOTAL I + II 1 013 439 099 161 501 207 851 937 892 774 856 483

COMPTES ANNUELS – BILAN AU 31 DECEMBRE 2014

PASSIF – EN EUROS

P A S S I F Avant affectation
Exercice 2014 Exercice 2013
S Capital social 13 515 649 13 515 649
I Prime d'émission d'apport et de fusion 7 257 142
7 257 142
T Réserve légale 1 396 485 1 396 485
U Réserve réglementée …………
A Réserves facultatives………………………………. 16 980 530 16 980 530
T Report à nouveau 59 052 792 56 311 437
I Résultat de l'exercice 29 522 304 29 457 162
O
N Situation nette 127 724 902 124 918 405
N Provisions réglementées 7 004 999 6 263 241
E
T Capitaux propres
Total I 134 729 901
131 181 645
T
E
PROVI- Provisions pour risques et charges 10 993 871 3 694 751
SIONS Total II 10 993 871 3 694 751
Dettes financières
Emprunt obligataire 0 0
Emprunts auprès des établissements de crédit 266 065 457 220 470 102
Emprunts et dettes financières divers 8 609 292 106
D Comptes-courants avec les sociétés du groupe ……… 412 623 458 387 145 354
E 678 697 524 607 907 562
T
T Dettes d'exploitation
E Fournisseurs et comptes rattachés 6 815 322 10 069 880
S Dettes fiscales et sociales 7 114 780 7 393 764
Dettes diverses
Fournisseurs d'immobilisations …………………… 2 279 899 3 183 589
Autres dettes ………………………………………… 11 302 535 11 375 616
Compte
de ré- Ecart de conversion…………………………………… 4 060 49 675
gulari
sation Total III 706 214 120 639 980 086
TOTAL I + II + III 851 937 892 774 856 482

COMPTES ANNUELS – COMPTES DE RESULTAT 2014 – EN EUROS

DESIGNATION EXERCICE 2014 EXERCICE 2013
EXPLOITATION
Produits d'exploitation
Montant du chiffre d'affaires : 14 278 398 11 895 658
. Entrepôts prestations de services 14 278 398 11 895 658
Production de l'exercice
Charges d'exploitation
14 278 398 11 895 658
Consommations en provenance des tiers : 16 082 250 14 031 238
. Achats de sous-traitance 191 249 82 473
. Achats non stockés 798 452 255 975
. Services extérieurs :
- personnel extérieur 325 751 233 773
- Autres services extérieurs 14 766 796 13 459 017
Valeur ajoutée (1 803 851) (2 135 580)
Charges imputables à des tiers refacturés 26 735 412 26 280 183
Impôts, taxes et versements assimilés : 3 663 617 3 108 338
Charges de personnel : 20 898 648 19 023 725
. Salaires et traitements 12 989 847 11 882 068
. Charges sociales 7 908 801 7 141 658
Excédent brut d'exploitation 369 295 2 012 540
Reprises sur dépréciations et transferts de charges 3 855 307
1 246 208
Autres produits 6 327 880 4 820 542
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions : 11 949 671 9 185 416
. Sur immobilisations 8 776 367 7 423 838
. Sur actif circulant 223 305 759 459
. Pour risques et charges 2 950 000 1 002 119
Résultat d'exploitation (1 397 190) (1 106 126)

COMPTES ANNUELS – COMPTES DE RESULTAT 2014 (SUITE) – EN EUROS

DESIGNATION EXERCICE 2014 EXERCICE 2013
FINANCIER
Produits financiers 34 071 294 37 059 106
. De participations 27 151 469 26 357 607
. Autres intérêts et produits assimilés……… 6 060 011 5 830 469
. Reprises sur provisions et dépréciations…… 859 814 4 871 031
Charges financières 10 276 669 9 677 108
. Dotations aux provisions et dépréciations… 4 854 618 5 683 793
. Intérêts et charges assimilées 5 422 050 3 993 315
Résultat financier 23 794 625 27 381 999
Résultat courant avant impôt 22 397 435 26 275 872
EXCEPTIONNEL
Produits exceptionnels 3 407 004 2 192 816
. Sur opérations de gestion 1 887 543 87 594
. Sur opérations de capital :
- produits de cessions d'éléments d'actifs immobilisés 545 777 1 399 988
. Reprises sur provisions et amortissements
- sur provisions réglementées 973 684 705 233
Charges exceptionnelles 3 527 008 5 165 064
. Sur opérations de gestion 580 018 38 029
. Sur opérations de capital :
- valeurs comptables des éléments immobilisés cédés 1 231 548 4 296 799
- charges exceptionnelles diverses………… 0 0
. Dotations aux amortissements et aux provisions :
- aux provisions réglementées 1 715 442 830 236
Résultat exceptionnel -120 004 -2 972 249
Impôts sur les bénéfices : (7 244 874) (6 153 538)
- Intégration fiscale - charge 17 379 005 19 456 723
- Intégration fiscale - produit (24 623 879) (25 610 261)
Résultat net 29 522 305 29 457 162

ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS - EXERCICE 2014

1-EVENEMENTS SIGNIFICATIFS DE L'EXERCICE

L'exercice social clos le 31 décembre 2014 a une durée de 12 mois.

Il n'y a pas de modification substantielle dans les méthodes d'évaluation, les principes et règles comptables ni dans les activités opérationnelles qui altèrent la comparabilité des comptes annuels par rapport à l'exercice précédent à l'exception de point mentionné en §2.1

2-PRINCIPES, REGLES ET METHODES COMPTABLES

Les comptes annuels de la société ont été établis en conformité avec les dispositions du Code de Commerce (article L123-12 à L123-28) et les règlements de l'Autorité des Normes Comptables (ANC).

Sauf indication explicite contraire, les montants mentionnés dans la présente annexe sont exprimés en milliers d'euros.

La méthode de base retenue pour l'évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques.

2.1. Changement de méthode comptable concernant les engagements en matière de départ à la retraite

La société applique pour la première fois en 2014 la recommandation n° 2013-02 du 7 novembre 2013 de l'Autorité des Normes Comptables relative aux règles d'évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires pour les comptes annuels et les comptes consolidés établis selon les normes comptables françaises. La société a fait le choix d'appliquer la méthode 2 décrite dans cette recommandation ce qui implique qu'elle reconnaîtra désormais immédiatement en résultat de l'exercice les écarts actuariels nés sur cette même période.

Conformément aux dispositions relatives à la première application de cette recommandation, la société STEF SA a comptabilisé, pour l'ensemble de ses régimes, la totalité des écarts actuariels accumulés et des coûts des services passés non amortis à la date d'ouverture de l'exercice du changement directement en « report à nouveau ».

Le montant comptabilisé en capitaux propres à ce titre s'élève à 7 278 K€ en 2014. Le détail des éléments concernant les indemnités de fin de carrière est précisé § 2.10 et §3.4.1

2.2. Immobilisations incorporelles

Les immobilisations incorporelles, qui comprennent principalement :

  • des licences et logiciels informatiques acquis
  • des fonds de commerce
  • un mali technique de fusion

sont évaluées à leur coût d'acquisition (prix d'achat et frais accessoires, hors frais d'acquisition) ou à leur coût de production. Les licences et logiciels sont amortis sur leur durée d'utilité (maximum 5 ans).

Les fonds de commerce et mali technique de fusion étant des actifs d'une durée d'utilisation indéterminable, ces immobilisations incorporelles sont soumises à un test de dépréciation en cas d'indice de perte de valeur.

2.3. Immobilisations corporelles

Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d'acquisition ou à leur coût de production, à l'exclusion de toutes charges financières.

Les amortissements figurant à l'actif sont calculés, suivant le mode linéaire, sur la durée d'utilisation estimée pour chaque catégorie d'immobilisations :

Immeuble du siège social : 40 ans
Constructions d'origine : 25 ans sur la base de 90 % de la valeur brute.
Constructions postérieures : 20 ans sur la base de 90 % de la valeur brute.
Installations spécifiques : 10 ans
Installations, agencements, aménagements : 6 à 10 ans
Outillage industriel : 5 ans
Matériel industriel : 4 ans
Matériel de bureau : 8 ans
Matériels informatiques : 3 ou 4 ans
Matériels de transport : 5 ou 9 ans

Les immobilisations corporelles sont soumises à un test de dépréciation en cas d'indice de perte de valeur.

2.4. Immobilisations financières

Les titres de participation et les autres titres immobilisés sont inscrits au bilan à leur coût d'acquisition y compris les honoraires et frais d'actes liés à l'acquisition des titres.

A la clôture, une dépréciation est constatée lorsque la valeur d'utilité des participations est inférieure à la valeur comptable. La valeur d'utilité est estimée en fonction de la quote-part de capitaux propres de la société ainsi que de ses perspectives d'activité, de rentabilité et des plusvalues latentes immobilières.

2.5 Créances

Les créances, dont les créances clients, sont valorisées à leur valeur nominale. Les créances sur les clients font l'objet le cas échéant, d'une dépréciation calculée sur la base du risque de non recouvrement:

  • les créances douteuses sont dépréciées en totalité de leur valeur hors taxe.

  • les créances jugées incertaines sont également dépréciées de la totalité de leur valeur hors taxe dès lors que leur ancienneté excède 6 mois sauf si une partie de la créance bénéficie d'une transaction, d'un concordat ou d'une réelle possibilité de récupération.

Les autres créances comprennent essentiellement une créance d'IS, les avoirs fournisseurs et la TVA à récupérer.

2.6. Valeurs mobilières de placement

Les valeurs mobilières de placement autres que les actions propres sont comptabilisées à leur prix d'acquisition et donnent lieu, le cas échéant, à des dépréciations pour les ramener à leur valeur de marché ou à leur valeur liquidative.

2.7. Actions propres

Les actions de la société, acquises dans le cadre des programmes de rachat, sont classées en Autres Titres Immobilisés ou en Valeurs Mobilières de Placement en fonction de leur affectation d'origine ou ultérieure.

Les actions explicitement destinées à être attribuées aux dirigeants et cadres dans le cadre des plans d'options ou de bons d'acquisition d'actions en cours sont classées en Valeurs Mobilières de Placement, de même que celles acquises dans le cadre d'un Plan d'Epargne Européen et celles destinées à être remises en paiement ou échangées dans le cadre d'une opération de croissance externe.

Les titres acquis dans le cadre du contrat de liquidité pour l'animation boursière du titre sont portés en Autres Titres Immobilisés.

Une dépréciation est constatée à la clôture de l'exercice lorsque leur valeur d'inventaire, déterminée par référence au cours de bourse moyen du dernier mois de l'exercice, est inférieure à leur coût d'acquisition, sauf en ce qui concerne les actions destinées à être annulées.

2.8. Revenus des participations, des autres titres immobilisés

Les dividendes sont affectés comptablement à la date de l'assemblée générale ayant décidé des distributions, étant observé qu'en fin d'exercice sont également pris en compte les coupons détachés avant le 31 décembre et qui seraient effectivement encaissés au début de l'exercice suivant.

2.9. Impôt sur les bénéfices

STEF SA est la tête de groupe fiscal. A ce titre, elle comptabilise, d'une part, le produit d'impôt en provenance des filiales intégrées au groupe fiscal et, d'autre part, la charge d'impôt calculée au niveau du groupe fiscal.

Les impôts différés ne sont pas comptabilisés.

2.10. Engagements en matière de départ à la retraite

Les avantages post-emploi à prestations définies consentis par le groupe sont constitués des indemnités de fin de carrière versées lors du départ à la retraite et dont le montant est fonction du dernier salaire et de l'ancienneté acquise.

L'engagement correspondant est géré dans le cadre d'un contrat groupe, par STEF, qui par ailleurs a versé des fonds cantonnés auprès de compagnies d'assurances.

Le calcul des engagements est effectué par un actuaire indépendant en application de la méthode actuarielle.

Les droits acquis à la clôture de l'exercice sont définis par la Convention Collective dont relève chaque société et refacturés à celles-ci par STEF qui rembourse en contrepartie les indemnités réellement versées. Ces droits sont évalués sur la base du départ volontaire du salarié et sont ainsi calculés charges sociales comprises.

Ils sont évalués en conformité avec les dernières évolutions législatives.

Les principales données actuarielles sont les suivantes :

  • Taux d'actualisation : 1.75 % contre 3 % au 31 décembre 2013.
  • Profil de carrière égal à: 2 % pour la catégorie E.T.A.M et 2.5 % pour la catégorie Cadres.
  • Taux de rendement des fonds estimé à : 3 %.
  • Tables de mortalités séparées TGH 05 et TGF 05

Comme évoqué en §2.1, la totalité des écarts actuariels accumulés et des coûts des services passés non amortis à la date d'ouverture de l'exercice du changement directement en «report à nouveau ».

2.11. Médailles du travail

La provision destinée à couvrir les droits conventionnels des salariés, liés à l'attribution de médailles du travail, est calculée selon les mêmes méthodes et les mêmes hypothèses actuarielles que celles retenues en matière d'indemnités de fin de carrière. Les écarts actuariels sont immédiatement comptabilisés en résultat. Les règles d'attribution des médailles, propres à la société, ont été prises en compte. Le montant de l'engagement, ainsi calculé, figure en provisions pour risques et charges, à la clôture de l'exercice.

2.12 Provisions réglementées

Les provisions réglementées comprennent, à la clôture de l'exercice, les amortissements dérogatoires. Les amortissements dérogatoires résultent des différences existantes entre les bases et entre les durées d'amortissement fiscal et comptable des immobilisations.

2.13 Instruments dérivés

La société utilise des instruments dérivés de taux pour réduire son exposition à la variation des taux d'intérêts, principalement à raison de ses emprunts bancaires et lignes de crédit à taux variables.

Les produits et charges résultant de l'utilisation de ces instruments sont constatés en résultat, de manière symétrique à l'enregistrement des charges et des produits des opérations couvertes, lorsqu'ils sont comptablement qualifiés de couverture.

Lorsqu'ils ne sont pas qualifiés comptablement de couverture, ces instruments sont évalués de la manière suivante :

-les pertes nettes latentes, calculées sur les instruments négociés de gré à gré sont intégralement provisionnées.

-les gains nets latents sur les instruments négociés de gré à gré sont enregistrés en résultat, uniquement au dénouement de l'opération.

-les gains et pertes latents dégagés sur les instruments négociés sur les marchés organisés sont reconnus directement en résultat.

2.14 Frais d'émission d'emprunts

Les frais liés à l'émission d'emprunts sont comptabilisés en résultat.

3-Compléments d'information relatifs au bilan et au compte de résultat

3.1. Immobilisations incorporelles

• Valeurs brutes

31/12/2013 Fus ions A c quis itions S orties 31/12/2014
Fonds c om m erc ial
M ali de fus ion
1 683
816
1 683
816
Logic iels 40 523 1 976 42 499
Tota l 43 022 0 1 976 0 44 997

Le mali technique de fusion provient de la TUP CEFO.

● Amortissements et dépréciations

31/12/2013 Reprises Dépréciations Dotations 31/12/2014
Fonds com m ercial
Logiciels
1 591
36 394
2 114 1 591
38 508
Tota l 37 985 0 0 2 114 40 099
Va le urs ne tte s 5 037 4 898

3.2. Immobilisations corporelles

• Valeurs brutes

31/12/2013 Acquisitions Transferts Cessions/ mises
au rebut
31/12/2014
Terrains et
aménagements terrains
15 590 25 (343) 15 272
Constructions 82 987 5 096 15 750 (2 480) 101 353
Matériel et installations 49 429 4 815 3.627 (3 115) 54 756
Autres 4 597 98 (546) 4 149
Immobilisations en cours 19 536 3 480 (19 377) 3 639
Total 172 139 13 514 0 (6 484) 179 169

Les transferts traduisent la mise en service des immobilisations en cours.

• Amortissements et dépréciations

31/12/2013 Dotations Diminutions 31/12/2014
Terrains et aménagements terrains 316 34 (13) 337
Constructions 40 520 3 941 (1 680) 42 781
Matériel et installations 36 820 2 547 (3 068) 36 299
Autres 4 148 139 (546) 3 741
Total 81 804 6 661 (5 307) 83 158
Valeurs nettes 90 335 96 011

3.3. Immobilisations financières

• Valeurs brutes

31/12/2013 Augmentations Diminutions 31/12/2014
Participations
Créances rattachées à des participations
Autres Titres immobilisés
213 287
51 625
805
5 067
7 080
0
(5 325)
(257)
218 354
53 380
548
Autres 1 407 3 049 (4) 4 452
Total 267 124 15 196 (5 586) 276 734

Les principales variations des immobilisations financières ont porté sur :

Titres de participations :

• L'augmentation correspond principalement à l'acquisition des titres de STEF NEDERLAND et son augmentation de capital dont la valeur comptable des titres s'élève à 5.000 milliers d'euros.

Créances rattachées :

  • L'augmentation de 7.080 milliers d'euros correspond à :
  • o l'avance de différé fiscal de la filiale SNC PIANA de 3.147 milliers d'euros,
  • o à la remontée des bénéfices de l'exercice 2014 des SNC/SCI pour un total de 3.403 milliers d'euros,
  • o et aux intérêts courus de la SNC PIANA à hauteur de 529 milliers d'euros.
  • La diminution de 5.325 milliers d'euros correspond au remboursement des prêts de la SNC PIANA.

Autres Titres immobilisés

• Ils sont constitués de 12.163 actions Stef auto détenues (voir notes 2.6 et 3.5).

Autres

• Montant essentiellement constitué d'une créance au titre de l'appel en garantie à première demande dans le domaine du maritime (3.000 milliers d'euros) et de prêts au titre de l'aide à la construction (1.325 milliers d'euros).

3.4. Tableau des dépréciations et provisions

Les mouvements ayant affecté les provisions au cours de l'exercice s'établissent comme suit :

Reprises
Provisions
au 31/12/13
Dotations Utilisation Non
utilisation
Provisions
au 31/12/14
-Provisions réglementées (amort dérogatoires)
- Provisions pour Médailles du Travail
- Autres provisions pour risques (1)
- Autres provisions pour charges (1)
6 263
321
3 299
74
1 715
10 228
(973)
(34)
(2 850)
(44)
7 005
287
10 677
30
Dépréciations
- Autres immobilisations
- Titres de participation
(2)
- Créances de participation
(3)
- Autres titres immobilisés
(4)
- Autres immobilisations financières
(5)
- Clients comptes rattachés
- Titres de placement
(6)
- Comptes courants
(7)
- Autres créances d'exploitation
(8)
0
17 143
15 208
0
0
715
0
704
450
3 147
8
1 500
223
199
(860)
(194)
0
16 283
18 355
8
1 500
744
199
704
450
Total 44 177 17 020 (3 901) (1 054) 56 242
Résultat d'exploitation
Résultat Financier
Résultat Exceptionnel
Capitaux propres
3 173
4 854
1 715
7 278
(3 122)
(860)
(973)

(1) Autres provisions pour risques et charges :

  • Provision pour engagements en matière d'indemnités de départ à la retraite pour 10.601 milliers d'euros, s'analysant comme suit :
en milliers d'euros 2014 2013 2012
valeur actuarielle des engagements 38 589 37 671 37 436
écarts actuariels différés (7 278) (8 762)
EVOLUTION DE LA PROVISION
Provision à l'ouverture (31 déc 2013) 3 224
Retraitement à l'ouverture (EBREX) 2 950
Retraitement écarts actuariels à l'ouverture 7 278
Provision à l'ouverture (1er janv 2014) 13 452
Charge / Produit de l'exercice (*) - 317
Prestations payées - 2 534
Retrait du fond -
Provision au 31 déc 2014 10 601

(*) dont 2 091 K€ de modification de régime Entrepôt Frigorifique

Les fonds cantonnés, gérés en euros, sont déposés auprès d'investisseurs institutionnels en France. Ils bénéficient de la garantie en capital et, pour l'essentiel, d'une garantie de rendement minimal. Les fonds cantonnés auprès des contrats d'assurances sont composés d'actifs en euros (part principale) et d'actifs diversifiés, offrant pour certains une garantie minimale de taux et dans tous les cas une garantie en capital.

  • Autres provisions à hauteur de 76 milliers d'euros.

(2) Dépréciations des titres de participation :

  • Reprise des titres EFNE à hauteur de 860 milliers d'euros

(3) Dépréciation des créances de participation :

  • dépréciation à raison de l'engagement financier liée au financement du navire « Le Piana » pour 3.147 milliers d'euros.

(4) Dépréciation des autres titres immobilisés :

  • dépréciation à hauteur de 8 milliers d'euros sur actions propres Stef (destination non affectée) par application de la comparaison avec le cours moyen de décembre 2014.

(5) Dépréciation des autres immobilisations financières :

  • dépréciation de la créance au titre de l'appel en garantie à première demande dans le domaine du maritime à hauteur de 1.500 milliers d'euros

(6) Titres de placement :

  • dépréciation à hauteur de 199 milliers d'euros sur actions propres Stef (destination non affectée) par application de la comparaison avec le cours moyen de décembre 2014.

(7) Dépréciation des comptes courants :

  • dépréciation du compte courant Atlantique SA pour 704 milliers d'euros

(8) Dépréciation des autres créances d'exploitation :

  • dépréciation de la créance « 1855 » (prix différé de la cession des Chais de la Transat) pour 450 milliers d'euros.

3.5. Capitaux propres

Les capitaux propres de la société ont évolué, comme suit, durant l'exercice :

Au
31/12/13
Variation Affectation
du résultat
de
l'exercice
Dividende
versé
Résultat
de
l'exercice
Au
31/12/14
Capital 13 516 13 516
Prime d'émission et d'apport 7 257 7 257
Réserve légale 1 396 1 396
Autres réserves 16 981 16 981
Report à nouveau 56 311 (7 278) 29 457 (19 437) 59 053
Résultat 29 457 (29 457) 29 522 29 522
Sous total Situation nette 124 918 (7 278) 0 (19 437) 29 522 127 725
Provisions réglementées 6 263 742 7 005
Subventions 0
Capitaux propres 131 181 (6 536) 0 (19 437) 29 522 134 730

Le capital social est composé de 13.515.649 actions de 1 euro. Aucun mouvement sur le capital n'est intervenu en 2014.

La répartition du capital au 31 décembre 2014 est la suivante :

Pourcentage
Atlantique Management 29,59%
FCPE des salariés du groupe 16,36%
Société des Personnels de la Financière de l'Atlantique 9,04%
Union Economique et Financière 7,03%
Société Européenne de Logisitique du Froid 5,46%
Autres membres de l'action de concert 0,47%
Auto-détention 8,78%
Autres (actionnaires détenant moins de 5% du capital) 23,27%
Total 100%

Actions propres

Au 31.12.2014, la société STEF détenait 1.187.116 actions propres pour un montant brut de 51.501 milliers d'euros, détaillé comme suit :

Détention en
Nature de l'opération Nombre d'actions Autres titres
Immobilisés
(K€)
V.M.P. (K€)
- Contrat de liquidité 12 163 548
- Actions détenues dans le
cadre d'un contrat de rachat
affectées à des plans déterminés
non encore affectées
61 330
350 000
2 140
15 717
- Actions détenues
au titre des BSAAR
personnes physiques identifiées
non identifiés
19 719
0
854
- Actions affectées au paiement ou à l'échange
dans le cadre de croissance externe
650 000 28 176
- Autres actions 93 904 4 066
TOTAL 1 187 116 548 50 953
Dépréciation des titres
Dépréciation des titres non encore affectées
(comparaison au cours moyen de 12/2014
de 44,43 €/action)
8 199

3.6. Etat des créances et des dettes par échéance

• 3.6.1 Tableau des créances

Total Dont à moins
d'un an
Dont à plus
d'un an
Dont avec les
entreprises
liées
Créances rattachées à des participations 53 380 3 403 49 977 53 380
Autres créances financières 0 0 0
Créances d'exploitation (clients)
Créances d'exploitation (autres)
Comptes courants avec les sociétés du groupe
10 132
34 996
403 744
10 132
34 996
403 744
8 621
0
403 744
Total 502 252 452 275 49 977 465 745

• 3.6.2 Tableau des dettes

Total Moins d'un
an
Plus d'un
an moins
de cinq
Plus de
cinq ans
Dont avec les
entreprises liées
Dettes auprès des établissements de crédit
Emprunt Obligataire
266 066
0
106 530 146 710 12 826
Dettes financières diverses 9 9 4
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 6 815 6 815 3 818
Dettes fiscales et sociales 7 115 7 115
Comptes courants avec les sociétés du groupe 412 623 412 623 412 623
Dettes diverses 13 582 13 582
Total 706 210 546 674 146 710 12 826 416 445

Les comptes courants se composent essentiellement d'avances de trésorerie, accordées aux filiales ou consenties par celles-ci et pour lesquelles aucune échéance n'est arrêtée.

3.7 Dettes financières

2014 2013
Emprunt Obligataire 0 0
Emprunt à long terme 35 668 11 197
Tirage sur des lignes de crédit à moyen terme 182 570 151 600
Crédit Spot 23 000 18 000
Découverts bancaires 24 827 39 673
Autres dettes diverses 0 292
Total des dettes financières 266 065 220 762

Rappel :

En juillet 2008, STEF a procédé à l'émission, avec maintien du droit préférentiel de souscription, d'un emprunt obligataire d'un montant nominal de 100 M€ représenté par 452.488 obligations à bons de souscription et/ou d'actions remboursables (OBSAAR), 2 bons (BSAAR) étant attachés à chaque obligation. Ces obligations ont été souscrites à hauteur de 98% par un groupe de banques françaises, le solde par le public. Les banques ont cédé la totalité des BSAAR attachés aux obligations qu'elles ont souscrites à certains actionnaires de la société ainsi qu'à une centaine de cadres du Groupe.

Les lignes de crédit moyen-terme au 31 décembre 2014 s'élèvent à 298.400 milliers d'euros dont une part non utilisée de 115.830 milliers d'euros. Les dates d'échéance de ces lignes s'échelonnent sur plusieurs années.

Au 31 décembre 2014, la quasi-totalité des emprunts bancaires et lignes de crédit est à taux variable.

Au 31 décembre 2014 la totalité des dettes financières est libellée en euros.

3.8. Instruments dérivés

La stratégie de couverture opérée par le groupe se traduit par la souscription de swaps de taux d'intérêts. Ces swaps de taux sont parfaitement adossés aux financements longs, que ce soit en terme de durée ou de notionnel amortissable. Leur échéance est fonction de la durée du financement sous-jacent, soit entre 9 et 12 ans.

Le total couvert par les 16 swaps en cours au 31/12/2014 est de 160,1 M€. La valeur « Mark to Market » au 31.12.2014 de ces instruments est de – 5 582 K€.

Lorsque les éléments couverts sont portés par les filiales, des contrats miroirs sont conclus entre STEF et les filiales concernées.

3.9. Charges constatées d'avance

Elles correspondent principalement à des charges diverses précomptées.

3.10. Produits à recevoir et charges à payer

Les produits à recevoir et charges à payer s'élèvent respectivement à 11 975 et 7 769 milliers d'euros au 31 décembre 2014.

3.11. Chiffre d'affaires

Activités 2014 2013 2012
Locations matériels et autres
Locations immobilières
1 820
12 458
1 904
9 991
1 795
9 131
14 278 11 895 10 926

3.12. Opérations avec les entreprises liées

Produits
Main d'œuvre et frais de déplacements
Mise à disposition immobilière
Facturation de frais communs de Groupe
Redevances de concessions et de licences
Revenus de titres de participations
Intérêts des comptes - courants
Autres produits
Total des produits
1 556
11 797
17 927
2026
27 150
2 308
7 270
70 034
Charges
Honoraires mandat de gestion immobilier 683
Locations immobilières 220
Coûts informatiques métier 4 416
Personnel détaché 333
Frais communs de groupe 688
Intérêts sur comptes courants 491
Autres charges 2 857
Total des charges 9 688
en milliers
Créances avec les entreprises liées d'euros
Créances rattachées à des participations 53 380
Travaux et charges à refacturer 1 311
Comptes courants débiteurs 403 704
Créances clients 7 310
465 705
Dettes avec les entreprises liées
Dettes rattachés à des participations 4
Factures non parvenues 852
Comptes courants créditeurs 412 623
Dettes fournisseurs 2 966
416 445

La liste des transactions effectuées par la société avec des parties liées (au sens d'IAS 24) n'est pas indiquée car ces transactions sont, soit conclues à des conditions normales de marché, soit exclues du champ d'application du règlement n°2010-02.

3.13. Résultat financier

Le résultat financier est positif et s'élève à 23 795 milliers d'euros. Il se compose des éléments suivants :

De dividendes encaissés pour 23 748 milliers d'euros et de bénéfice de l'exercice des SNC/SCI à hauteur de 3 403 milliers d'euros.

D'autres produits financiers pour 6 920 milliers d'euros dont 2 308 milliers d'euros d'intérêts sur les comptes-courants, 3 752 milliers d'euros de produits financiers facturés aux filiales principalement à la SNC Piana au titre des prêts, 860 milliers d'euros de reprise de provisions sur titres des filiales.

Une dotation aux dépréciations sur actifs financiers pour 3 147 milliers d'euros liée aux engagements de financement du navire « Le Piana » , pour 1 500 milliers au titre de l'appel en garantie à première demande dans le domaine du maritime et 208 milliers d'euros concernant les actions propres Stef.

Les intérêts et charges assimilées augmentent de 3 993 à 5 422 milliers d'euros.

3.14 Résultat exceptionnel

Les principaux éléments qui composent le résultat exceptionnel sont :

En charges :

  • Des dotations aux amortissements dérogatoires pour 1 715 milliers d'euros.
  • De la valeur nette comptable des cessions d'immobilisations pour 1.231 milliers d'euros.

En produits :

  • Les remises exceptionnelles de prestations d'Interim pour 1 764 milliers d'euros.

  • Les produits de cessions d'immobilisations à hauteur de 546 milliers d'euros.

  • Les reprises d'amortissements dérogatoires pour 974 milliers d'euros.

Les mouvements sur amortissements dérogatoires constituent un produit net de 741 milliers d'euros.

3.15. Engagements hors bilan.

• 3.15.1 En matière de cautions données

STEF s'est porté caution de certaines de ses filiales au titre de contrats de financements immobiliers. Ces cautions s'élèvent à 130 282 milliers d'euros au 31 décembre 2014.

Par ailleurs STEF a délivré une caution bancaire de 3 millions d'euros pour garantir la bonne exécution de la convention de délégation de service public conclue avec l'Office des Transports de Corse.

De plus, STEF s'est porté caution dans le cadre du crédit-bail d'un navire.

3.16. Situation fiscale

Depuis 1997, la société est tête de groupe d'intégration fiscale. Le Groupe fiscal se compose de 147 filiales.

Les conventions passées avec les filiales du groupe fiscal d'intégration mentionnent expressément qu'il n'y a pas d'obligation pour la société tête de groupe de reverser, pendant la période d'intégration comme en cas de sortie du groupe d'une filiale, les déficits fiscaux réalisés par cette dernière et utilisés par le groupe. De ce fait, la société n'a constaté aucune provision à ce titre.

Un produit d'impôt de 7 623 milliers d'euros a été constaté au titre de l'intégration fiscale.

Le solde de déficits utilisés par la société mère et potentiellement restituable aux filiales s'élève à 94 millions d'Euros.

3.17. Effectifs

Les effectifs moyens de la société se répartissent comme suit :

Perm anents
Cadres
Haute Maîtrises
Maîtrises
Employés
125
2
18
17
Total 162

Au titre de l'exercice précédent, les effectifs permanents étaient de 151.

3.18. Rémunération des organes d'administration

Les rémunérations nettes totales et les jetons de présence versés aux membres du Conseil d'Administration se sont élevés à 2 309 milliers d'euros en 2014 contre 2 308 milliers d'euros en 2013.

3.19. Evénements post-clôture

Par décision du conseil d'administration du 28 janvier 2015, le Groupe a procédé à l'annulation de 350 000 titres auto détenus ramenant le capital social à 13.165.649 d'une valeur nominale de 1 euro.

LISTE DES FILIALES ET PARTICIPATIONS

LISTE DES FILIALES ET PARTICIPATIONS
STEF SA AU 31/12/2014 CAPITAL CAPITAUX PROPRES
AUTRES QUE LE CAPITAL
QUOTE-PART
DE CAPITAL
BRUTE VALEUR COMPTABLE DES TITRES DETENUS
NETTE
PRETS ET AVANCES
CONSENTIS ET NON REMB
MONTANT DES CAUTIONS
ET AVALS DONNES
CHIFFRE D'AFFAIRE HT
DU DERNIER EXERCICE
RESULTATS
(bénéfice ou perte
DIVIDENDES ENCAISSES
AU COURS
DETENUE PAR LA SOCIETE ECOULE du dernier exercice clos) DE L'EXERCICE
A- Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital
1 - Filiales (détenues à + de 50%)
1 STEF TRANSPORT(PARIS) 15 000 000 53 195 032 100,00% 84 105 892 84 105 892 193 266 101 51 256 874 12 365 678 21 062 346
300 BRETAGNE FRIGO(PARIS) 7 597 550 16 667 508 100,00% 16 559 386 16 559 386 1 223 154 680 815 498 200
320 ENTR. FRIGO NORMANDIE LOI(PARIS) 4 117 500 3 272 177 100,00% 5 131 999 5 131 999 441 570 864 763 399 600
340 ENTR. FRIGORIFIQUE NORD E(PARIS) 686 250 407 443 100,00% 2 212 585 2 212 585 354 248 566 325 57 555
620 STIM D'ORBIGNY(PARIS) 1 800 000 10 803 780 100,00% 11 223 243 11 223 243 37 390 510 220 000 (228 573 )
330 ENTR. FRIGO DU SUD-OUEST(PARIS) 2 821 250 1 916 790 100,00% 3 333 110 3 333 110 328 416 94 059 399 600
350 F.S.D.(PARIS) 16 663 005 8 119 400 100,00% 28 483 634 28 483 634 2 885 815 50 441
552 SGN GLACIERES FRIGO ST NA(PARIS) 2 000 000 472 656 100,00% 4 958 450 2 433 999 78 672 37 967
581 STEF LOGISTIQUE(PARIS) 8 000 000 7 203 589 100,00% 9 545 687 9 545 687 6 092 090 2 962 678
610 STEF Information et Techn(PARIS) 400 000 4 999 999 100,00% 2 076 687 2 076 687 51 520 826 944 495 450 000
675 BRIGANTINE DE NAVIGATION 41 587 n/a 100,00% 381 618 6 801 n/a n/a
695 SLD AIX EN PROVENCE(AIX-EN-PROVENCE) 300 000 2 752 971 100,00% 19 170 020 7 077 520 1 560 008 824 325 410 743
00L1 STEF NEDERLAND 5 018 000 (158 015 ) 100,00% 5 000 001 5 000 001 1 042 061 3 811 600 1 265
500 SNC STEF-TFE SERVICES(PARIS) 10 000 810 832 99,99% 10 000 10 000 13 497 705 807 012
766 STEF LOGISTICS COURCELLES(COURCELLES) 264 000 399 708 99,99% 770 000 770 000 986 781 6 866 159 137 227
765 STEF LOGISTICS SAINTES(SAINTES) 1 052 000 1 166 663 99,98% 1 315 000 1 315 000 3 279 824 3 904 000 21 513 673 433 746
693 INSTITUT DES METIERS DU F(PARIS) 15 245 619 160 99,90% 15 228 15 228 1 026 030 251 548 0
900 STEF SUISSE(SATIGNY) 1 189 397 10 774 248 99,60% 7 324 723 7 324 723 674 580 20 534 501 1 800 089
673 ATLANTIQUE SA 601 000 n/a 99,60% 805 375 (0 ) 703 778 n/a n/a
528 IMMOSTEF(PARIS) 6 800 000 29 409 980 88,37% 12 947 765 12 947 765 43 173 337 57 209 439 12 383 950 4 759 034
062A NAVALE STEF-TFE(PARIS) 10 000 (9 485 ) 80,00% 8 000 0 0 342
583 ENTREPOTS FRIGORIFIQUES D(PLOUENAN) 820 000 1 334 441 94,82% 1 011 557 1 011 557 1 405 741 163 300 49 842
655 SCI BRUGES CONTENEURS(BRUGES CEDEX) 2 394 250 3 857 666 50,96% 1 372 041 1 372 041 171 377 3 857 666
2 - Participations (détenues entre 10 et 50%)
679 SNC PIANA 1 000
-
(27 643 397 ) 45,00% 450 450 48 012 742 10 339 181 (10 928 503 )
B - Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1% du capital
Sociétés du groupe 4 195 4 195 56 186 614 15 315 270 15 910 672
Divers hors groupe 587 898 110 377 1 828

Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 2014

KPMG AUDIT IS Immeuble Le Palatin 3 cours du Triangle CS 80039 92939 Paris La Défense Cedex France

MAZARS Exaltis 61 rue Henri Regnault 92 400 Courbevoie France

STEF S.A.

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

Exercice clos le 31 décembre 2014 STEF S.A. 93, boulevard Malesherbes – 75008 Paris Ce rapport contient 45 pages

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 144 sur 151

STEF S.A Rapport des commissaires aux comptes Sur les comptes consolidés 21 avril 2015

STEF S.A.

Siège social : 93, boulevard Malesherbes – 75008 Paris Capital social : €.13 165 649

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

Exercice clos le 31 décembre 2014

Mesdames, Messieurs les Actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2014, sur :

le contrôle des comptes consolidés de la société STEF S.A., tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

la justification de nos appréciations ;

la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

1 Opinion sur les comptes consolidés

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 145 sur 151

STEF S.A Rapport des commissaires aux comptes Sur les comptes consolidés 21 avril 2015

2 Justification des appréciations

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Lors de la préparation de ses comptes consolidés, STEF S.A. procède à des estimations qui ont des incidences sur certains actifs, passifs, produits et charges, dans les domaines indiqués en note 1 de l'annexe aux comptes consolidés tels que l'estimation des durées d'utilisation des immobilisations et l'estimation de la valeur recouvrable des immobilisations. Nous avons, pour l'ensemble de ces domaines, vérifié le caractère approprié des méthodes comptables suivies, examiné la cohérence des hypothèses retenues, leur documentation et leur traduction chiffrée, et nous avons sur ces bases procédé à l'appréciation du caractère raisonnable des estimations effectuées et vérifié le caractère approprié de l'information donnée dans les notes de l'annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

3 Vérification spécifique

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

Fait à Paris La Défense et Courbevoie, le 21 avril 2015

Les commissaires aux comptes

Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels 2014

29 04 2015 Rapport Financier Annuel 2014 Page 147 sur 151

KPMG AUDIT IS Immeuble Le Palatin 3 cours du Triangle CS 80039 92939 Paris La Défense Cedex France

MAZARS Exaltis 61 rue Henri Regnault 92 400 Courbevoie France

STEF S.A.

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

Exercice clos le 31 décembre 2014 STEF S.A. 93, boulevard Malesherbes - 75008 Paris Ce rapport contient 25 pages

STEF S.A Rapport des commissaires aux comptes Sur les comptes annuels 21 avril 2015

STEF S.A.

Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 Paris Capital social : €.13 165 649

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

Exercice clos le 31 décembre 2014

Mesdames, Messieurs les Actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2014, sur :

  • le contrôle des comptes annuels de la société STEF S.A., tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
  • la justification de nos appréciations ;
  • les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

1 Opinion sur les comptes annuels

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.1 de l'annexe qui expose le changement de méthode comptable opéré sur l'exercice faisant suite à la première application de la recommandation n° 2013-02 du 7 novembre 2013 de l'Autorité des Normes Comptables relative aux règles

STEF S.A Rapport des commissaires aux comptes Sur les comptes annuels 21 avril 2015

d'évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires pour les comptes annuels et qui précise l'impact de ce changement sur les capitaux propres de la société.

2 Justification des appréciations

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

  • Les titres de participation détenus par votre société sont évalués selon les modalités décrites en note 2.4 de l'annexe. Nos travaux ont consisté à examiner les données et hypothèses sur lesquelles se fonde l'estimation des valeurs recouvrables de ces titres, à vérifier les calculs effectués par votre société et à vérifier que les notes 2.4, 3.3 et 3.4 donnent une information appropriée.
  • Les engagements et provisions pour indemnités de fin de carrière des salariés sont évalués et comptabilisés selon les modalités décrites en note 2.10 de l'annexe. Sur la base de l'évaluation réalisée par un actuaire externe, nos travaux ont consisté à examiner les données et hypothèses utilisées, et à vérifier que les notes 2.10 et 3.4 donnent une information appropriée.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

3 Vérifications et informations spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration et dans les documents adressés aux Actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L. 225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations.

STEF S.A Rapport des commissaires aux comptes Sur les comptes annuels 21 avril 2015

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l'identité des détenteurs du capital vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

Fait à Paris La Défense et Courbevoie, le 21 avril 2015

Les commissaires aux comptes

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