Annual Report • Mar 31, 2014
Annual Report
Open in ViewerOpens in native device viewer
Rapport Annuel 2013
Groupe chimique international, Solvay accompagne l'industrie dans la recherche et la mise en œuvre parmi lesquels l'énergie et l'environnement, l'automobile et l'aéronautique, l'électricité et l'électronique, avec s'affirmer en leader, s'engager pour une chimie durable et se réinventer en permanence.
collaborateurs 29400 117
sites et une présence dans 56 pays
*Demandons plus à la chimie
2013
en
En 1863, un jeune inventeur, Ernest Solvay, dépose son premier brevet pour la « fabrication industrielle du carbonate de sodium à partir d'ammoniaque » et crée, avec ses proches, Solvay & Cie. La stratégie de l'entreprise – mondiale et partenariale – est portée par une conviction : le progrès scientifique se doit de servir l'humanité. Fort de cette vision, Solvay se positionne dès lors en précurseur en matière sociale, industrielle et scientifique. C'est ce même esprit pionnier qui a conduit Solvay à s'impliquer dans le projet Solar Impulse et à innover dans le domaine de la chimie responsable. Esprit pionnier
À partir de 1872, Solvay & Cie engage une internationalisation accélérée, visant à se rapprocher de ses sources d'approvisionnement et de ses clients industriels. En 1913, Solvay & Cie est le premier industriel mondial présent en Europe (dont la Russie) et aux États-Unis. 90 % du carbonate de sodium industriel mondial est alors produit selon le procédé Solvay. Sa culture d'entreprise décentralisée est aujourd'hui encore un atout pour le Groupe, engagé dans une expansion rapide en Asie, aux
Solvay est à l'origine de nombreuses innovations sociales : guidé par ses idéaux humanistes, le Groupe met en place dès 1878, un système complet de sécurité sociale interne, instaure la journée de huit heures (1897), puis les premiers congés payés pour les ouvriers (1913). Aujourd'hui encore, ses pratiques sociales constituent l'un de ses points forts, reconnu par ses parties prenantes.
La longévité de Solvay s'explique par sa capacité à opérer des ruptures. Périodes de diversification et de recentrage se succèdent ainsi dans son histoire. Resté longtemps monoproduit, le Groupe engage en 1949 sa première diversification et devient le plus gros producteur de PVC en Europe.
Plus tard, après le choc pétrolier de 1973, Solvay investit avec succès le domaine des sciences de la vie. Il se sépare de cette branche en 2009, et prend un nouveau virage en se focalisant sur la chimie de spécialité.
En 2011, Solvay effectue la plus importante opération de son histoire en acquérant Rhodia. Propulsé parmi les leaders mondiaux de l'industrie chimique, le Groupe réaffirme son ambition et se réorganise. Solvay est aujourd'hui un groupe en voie d'accélération, résolument orienté vers la création de valeur, toujours en pointe, responsable, toujours agile et plus attentif que jamais aux opportunités offertes par ses marchés. Tourné vers l'avenir
2013
Afin de permettre une comparaison pertinente d'une année sur l'autre, les données de l'année 2012 ont été retraitées, en application des normes IFRS, comme indiqué dans la note de bas de page ci-dessous.
a Dépenses d'investissements
Millions d'euros
Nombre d'accidents du travail avec absence au travail de plus d'un jour.
MTAR: Medical Treatment Accident Rate Nombre d'accidents du travail induisant un traitement médical (autre que les premiers soins).
(1) Voir Rapport Développement Durable 2013: http://www.solvay.com/en/media/publications/index.html
(2) Ces données incluent les activités Chlorovinyles, qui font l'objet d'un projet de coentreprise avec Ineos. (3) Ces données n'incluent pas les activités Chlorovinyles.
Durabilité, responsabilité: jamais ces sujets n'ont été aussi cruciaux pour l'humanité. Partout dans le monde, nous sommes en quête de solutions. Des solutions qui limitent l'impact du changement climatique, qui permettent de produire plus avec moins de ressources, qui répondent aux besoins et aspirations à la santé et au bien-être de plus d'un milliard de nouveaux consommateurs.
Nos 3 leviers
de performance
Construire un leader fort, acteur de la recomposition de l'industrie chimique mondiale. S'affirmer comme un modèle de chimie durable, capable d'attirer et de développer les talents qui imaginent, conçoivent et produisent des solutions répondant aux grands enjeux de société.
de créer de la valeur pour l'ensemble de ses parties prenantes.
De par son offre diversifiée, Solvay cherche à améliorer les performances et le confort d'utilisation des produits de la vie quotidienne. Ses solutions à base de tensioactifs de spécialité, ses polymères et ses fluides fluorés contribuent à l'efficacité des détergents et produits d'hygiène. Ses polymères, fibres et fils polyamide sont utilisés par l'industrie textile pour créer des vêtements de haute performance. La gamme d'acétate de cellulose sert le marché des filtres à cigarettes. Pour les professionnels de la santé, le Groupe développe une large palette de produits incluant des polymères de spécialité pour implants médicaux biocompatibles, ainsi que des intermédiaires de synthèse et du bicarbonate de sodium pour tablettes effervescentes.
L'offre Solvay rend possible la conception de bâtiments plus durables, plus sains et moins consommateurs d'énergie. Ses solutions servent à la fabrication de verres plats et de structures de fenêtres à double ou triple vitrage répondant à des contraintes environnementales exigeantes. Les produits fluorés permettent la production de mousses isolantes de haute qualité ; les solvants biodégradables sont utilisés dans les peintures et revêtements « verts ». Enfin, les polymères fluorés et les plastiques techniques augmentent la résistance au feu des composants et câbles électriques.
Solvay propose au marché automobile des polyamides, des polymères spéciaux et des matériaux composites qui améliorent les performances et contribuent sensiblement à l'allégement des véhicules. Les électrolytes fluorés et sels de lithium améliorent l'efficacité des batteries. Les solutions de Solvay permettent aux constructeurs automobiles de répondre aux exigences de normes mondiales toujours plus élevées, comme les formulations à base d'oxyde de terres rares destinées à la catalyse et les silices en matière d'étiquetage des pneus. Sur le marché de l'aéronautique, les propriétés de résistance (chimique, mécanique, thermique) des solutions avancées de Solvay contribuent à la performance et à la sécurité des avions.
Les polymères de spécialité Solvay ouvrent aux industriels de nouveaux horizons en matière de design, sécurité et performance : ils participent aux progrès des tablettes et smartphones, de la technologie OLED, des écrans rigides et souples, des processeurs et mémoires d'ordinateurs et des semiconducteurs à base de terres rares. Pour l'industrie des connecteurs électriques, Solvay développe des produits fluorés et des polyamides spécifiques aux propriétés coupecircuits et retardateurs de flamme. Il propose aussi des solutions écoresponsables : recyclage des terres rares, polyamides biosourcés.
Automobile & aéronautique 17 %
Biens de consommation & santé 25 %
Répartition du chiffre d'affaires 2013
Les produits et solutions Solvay répondent aux besoins des acteurs de l'ensemble de la chaîne alimentaire. En amont, ses dérivés du guar, ses composés fluorés et ses solvants protègent les cultures et améliorent leur productivité, dans le respect de l'environnement. En aval, la gamme de vanilline contribue à une alimentation plus saine : par exemple, elle permet une réduction des graisses et des sucres dans les aliments industriels. Le bicarbonate de sodium favorise l'équilibre alimentaire et préserve la santé animale. Enfin, l'acétate de cellulose est utilisé pour fabriquer des emballages alimentaires écoresponsables.
Solvay accompagne les marchés de l'énergie dans leur recherche d'amélioration des performances et de moindres coûts. Ses solutions à base de guar ou de tensioactifs sont utilisées pour l'extraction du pétrole et du gaz. Ses films PVDF améliorent le rendement et la résistance des panneaux solaires ; ses sels de lithium augmentent la performance des batteries. Ses procédés et solutions sont utilisés pour produire de l'énergie à partir de biomasse. Solvay met à disposition de ses clients industriels son expertise en matière d'optimisation énergétique. Par ailleurs, le Groupe propose des solutions pour réduire la pollution dans l'air, l'eau et les sols.
Solvay fournit aux industries des agents de procédés et des intermédiaires qui répondent à leurs enjeux de compétitivité et de performances environnementales.
du chiffre d'affaires 33%
centres de R&I 8
EUROPE ASIE-PACIFIQUE ET RESTE DU MONDE
du chiffre d'affaires 31%
centres de R&I 4
AMÉRIQUE DU NORD AMÉRIQUE LATINE
du chiffre d'affaires 25%
sites industriels 33
centres de R&I 2
du chiffre d'affaires 11%
7 sites industriels
centre de R&I 1
Solvay a renforcé son positionen croissance (cf. page procédé à des acquisitions.
Avec le groupe chimique Ineos, projet de création d'une en chlorovinyles à parts égales pour créer un leader mondial du PVC*.
américaine Chemlogics,
de chimie de spécialité de la société Erca Química, Ltda. au Brésil. Accord avec Shanghai 3F spéciaux fluorés (Chine).
Signature d'un accord entre Solvay et la société Braskem, premier producteur de PVC au Brésil, portant sur la cession de la participation de 70,59 % de Solvay dans Solvay Indupa.
Le Prix Solvay pour la Chimie du Futur est attribué au Pr Peter G. Schultz.
L'arôme vanille GOVANILTM de Solvay reçoit le Prix ICIS de la Meilleure Innovation Produit.
Parmi les nombreux lancements 2013:
Finalisation avec succès d'enregistrement de REACH.
Partenariat avec le groupe visant l'augmentation progressive de la part d'EPICEROL®
Partenariat avec la société brésilienne GranBio portant basée sur la biomasse. Mise en service prévue en 2015.
Entrée dans le Dow Jones Sustainability Index Europe (DJSI Europe), indice extraresponsabilité sociale Partenariat avec CDC Climat et Marubeni pour proposer de l'efficacité énergétique.
obligation hybride perpétuelle
ABruxelles (Belgique): un millier de personnes assistent, en présence du couple royal, à « Odyseo, la chimie des rêves », un spectacle De la Belgique à la Chine, de la Bulgarie au Brésil, des États-Unis à l'Allemagne, les équipes Solvay ont fêté le siècle et demi du Groupe avec leurs clients et partenaires.
créé pour Solvay.
NICOLAS BOËL JEAN-PIERRE CLAMADIEU
_Après avoir consacré 2012 à l'intégration et à la mise en place de sa nouvelle organisation, Solvay a accéléré sa transformation en 2013 en s'appuyant sur sa longue et riche histoire.
Cette année de transformation a été marquée par le lancement de projets structurants, qui contribuent à recentrer le portefeuille d'activités de Solvay sur des marchés porteurs. La constitution d'une coentreprise avec Ineos en Europe et la cession des activités de PVC en Amérique latine, l'acquisition de Chemlogics aux États-Unis, sont autant de projets qui contribuent à faire de Solvay un groupe encore plus innovant, tourné vers les marchés en croissance, moins cyclique et créateur de valeur à long terme.
Dans le même temps, Solvay a poursuivi sa stratégie d'investissements sélectifs, qui contribue à renforcer son portefeuille d'activités et ses positions de leader dans des régions en forte croissance, plus particulièrement en Asie.
Ces transformations d'envergure se sont opérées dans un environnement économique difficile, en particulier en Europe et en Amérique latine. C'est pourtant dans ce contexte que nous avons réaffirmé notre stratégie de croissance ambitieuse.
En 2013, Solvay a célébré son 150e anniversaire, un grand motif de fierté et une occasion unique de nous rassembler autour des valeurs qui font le ciment du Groupe: l'éthique et la culture de responsabilité, la recherche de l'excellence, la passion de l'innovation au service de la planète. C'est autour d'elles que s'articulent les orientations stratégiques de Solvay.
Le Prix Solvay pour la Chimie du Futur, remis en fin d'année, est un bel exemple de la volonté du Groupe de cultiver l'esprit pionnier et la passion de la science portés par son fondateur.
Le Groupe aborde 2014 avec les meilleurs atouts pour réaliser son ambition: un actionnariat stable qui lui donne les moyens de conjuguer vision long terme et capacité d'adaptation, une ambition stratégique réaffirmée et une feuille de route claire, une culture d'excellence et d'innovation. Partout dans le monde, l'énergie et le professionnalisme des équipes permettent de déployer la stratégie de Solvay avec rapidité et efficacité, et de mieux servir chaque jour ses clients. Mobilisées autour d'une même culture de responsabilité et de performance, ces équipes font la force de Solvay, et nous tenons à les remercier pour leur engagement.
Ainsi Solvay peut-il aborder l'avenir avec confiance et poursuivre son ambition d'être un modèle de chimie durable.
u NICOLAS BOËL, PRÉSIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
u JEAN-PIERRE CLAMADIEU, PRÉSIDENT DU COMITÉ EXÉCUTIF ET CEO
"Cette transformation nous permet de nous engager sur un objectif de performance ambitieux à l'horizon 2016."
_Jean-Pierre Clamadieu: En 2013, Solvay a accéléré sa transformation avec l'ambition de devenir un groupe à plus forte croissance, moins cyclique et plus rentable. C'est le sens des évolutions de portefeuille que nous avons engagées. L'acquisition de Chemlogics aux États-Unis permet de renforcer nos positions dans les formulations destinées à l'extraction du pétrole et du gaz et nous avons par ailleurs engagé la sortie progressive de l'activité Chlorovinyles en Europe et en Amérique latine. Tirant parti des expériences menées et des savoir-faire acquis par nos équipes nous avons généralisé les démarches d'excellence dans l'ensemble de nos activités. Cette transformation en profondeur se poursuivra en 2014 et au-delà. Elle nous permet de nous fixer un objectif de performance ambitieux à l'horizon 2016.
_J.P. C.: En 2013 nous avons souffert d'un environnement macroéconomique peu porteur, particulièrement en Europe. Malgré cela, et si l'on exclut la fin programmée des crédits carbone et les impacts de la bulle spéculative concernant le guar, notre performance opérationnelle est restée globalement stable, grâce en particulier à notre capacité à défendre nos marges. Ceci démontre la solidité de notre portefeuille d'activités. Parmi nos moteurs de croissance, soulignons l'excellente performance de Specialty Polymers dans un environnement difficile grâce à ses programmes d'excellence, les résultats records de Silica qui a bénéficié de sa position de leadership sur le marché du pneu et la croissance d'Aroma Performance porté par le très dynamique marché des arômes alimentaires.
_ J.-P. C.: Chez Solvay, l'excellence opérationnelle mobilise tous les collaborateurs du Groupe dans une démarche de progrès permanent. En 2013 nous avons lancé plus de 120 programmes portant tant sur l'organisation de la production que sur la gestion de la supply chain, de l'innovation, du marketing ou encore de la relation client. Et les résultats sont prometteurs. Les plans d'efficacité énergétique que nous déployons sur tous nos sites devraient permettre une réduction de notre facture énergétique de plus de 100 millions d'euros d'ici 2016. Des « Académies » se créent par ailleurs progressivement pour renforcer les compétences et les performances des métiers clefs du Groupe. En 2013, la priorité a ainsi été donnée au développement de l'excellence commerciale.
Le cap de l'innovation est fixé: mettre en œuvre notre vision d'une chimie au service d'un développement responsable répondant aux grands enjeux sociétaux. Ces enjeux, nous les partageons bien sûr avec nos clients, qui nous sollicitent sur des questions de plus en plus complexes, et attendent de nous les solutions qui leur permettront de faire la différence sur leurs propres marchés. La mission de nos chercheurs est de tirer parti de notre expertise en matériaux et formulations avancés pour imaginer, par exemple, des solutions au service d'une mobilité durable, d'une transition énergétique efficace ou d'une agriculture responsable. Nous voulons ainsi répondre aux défis posés par la croissance démographique ou la raréfaction des ressources, sans oublier la lutte contre les émissions de CO2 .
_ J.-P. C. : Dans un monde en évolution très rapide, il faut s'adapter et réagir vite pour saisir les opportunités et répondre aux nouveaux défis, c'est l'objectif de notre organisation décentralisée. Autonomie et responsabilité des collaborateurs sont les clefs de notre culture de performance. Nous considérons leur professionnalisme et leur engagement comme des « actifs », que nous développons en favorisant la diversité des expériences. Mon rôle, celui du Comité Exécutif et, au-delà, de l'ensemble des membres du « Leadership Council » est de donner une direction claire, d'aligner les énergies et d'aider chacun à comprendre comment il peut contribuer à ce projet collectif. Et nous devons être au quotidien de vrais agents de changement, aussi près que possible du terrain où évoluent nos équipes.
_ J.-P. C. : Nous voulons faire de Solvay un leader mondial de la chimie reconnu pour son engagement au service de ses clients, sa recherche permanente de l'excellence opérationnelle et la qualité de ses innovations au service d'un développement plus durable. Fort de son histoire et d'une structure actionnariale qui lui donne les moyens de ses ambitions à long terme, le groupe Solvay mène sa transformation avec détermination.
C'est ainsi que nous construirons un véritable modèle de chimie durable.
a Le Comité Exécutif (Comex) s'assure de la réalisation des objectifs et optimise l'allocation des ressources entre les différentes Global Business Units (GBU). Agissant de manière collégiale, il est collectivement responsable de la performance globale et de la protection des intérêts du Groupe. Au 1er janvier 2014, le Comex est composé de six membres ; chacun d'eux supervise un certain nombre de GBU, Fonctions ou Zones. Le Président du Comité Exécutif et le Directeur Général Finances assument également ce rôle de superviseur, en plus de leurs responsabilités spécifiques respectives.
u JEAN-PIERRE CLAMADIEU PRÉSIDENT DU COMITÉ EXÉCUTIF ET CEO
u KARIM HAJJAR DIRECTEUR GÉNÉRAL FINANCES
JACQUES VAN RIJCKEVORSEL
u ROGER KEARNS
VINCENT DE CUYPER
u PASCAL JUÉRY
a Le Comex s'appuie sur le Leadership Council, dont la mission est de rassembler et partager l'information nécessaire pour alimenter les échanges et favoriser ainsi l'alignement du Comex, des Présidents de GBU, des Directeurs Généraux de Fonctions, des Présidents de Zones et du Directeur Général de Business Services. Le Leadership Council se réunit tous les quatre mois autour d'un agenda formalisé.
u T. BENNER SILICA
u A. BROUHNS PUBLIC AFFAIRS/EUROPE
G. BUCCO MULTI BUSINESS UNIT COMMERCIAL NETWORK
E. BUTSTRAEN NOVECARE
u M. CHOLLET STRATEGY
u C. CLEMENTE SODA ASH & DERIVATIVES
u G. COLLETTE INDUSTRIAL
u F. CONSTANT SOLVIN
u G. CRAUSER PEROXIDES
u H. DU RARE EARTH SYSTEMS
u M. DEFOURNY CORPORATE SECRETARY & COMMUNICATION
u F. FERRAROLI FIBRAS
u S. DESORMIERE MARKETING & SALES
u O. FERRARY ACETOW
u A. DI DONFRANCESCO SPECIALTY POLYMERS
*Au 01/04/2014.
F. HINCKER ENGINEERING PLASTICS
V. KAMEL POLYAMIDE & INTERMEDIATES
J. KHELIFF SUSTAINABLE DEVELOPMENT
u X. LANCKSWEIRT BUSINESS SERVICES
u J.-P. LABROUE GENERAL COUNSEL
u M. LACEY NORTH AMERICA
u M. LAUDENBACH ASIA PACIFIC(1)
u O. LIMA LATIN AMERICA
u J. MATIAS COATIS
u J.-M. MESLAND CHLOROVINYLS
u L. NELTNER RESEARCH & INNOVATION
u D. RAGE AROMA PERFORMANCE
u P. ROSIER ENERGY SERVICES
K. SAKSIDA PROCUREMENT & SUPPLY CHAIN EXCELLENCE
u J.-F. SERRIER INTELLECTUAL ASSETS
u DIRECTION DE GBU
C. TANDEAU DE MARSAC HUMAN RESOURCES
u
u B. VAN DER WIELEN EMERGING BIOCHEMICALS
u B. WILKES SPECIAL CHEMICALS
u M. YBERT ASIA PACIFIC(2)
(1) Président de Zone à partir du 01/07/2014. (2) Président de Zone jusqu'au 30/06/2014.
a Solvay s'est engagé en 2013 dans une transformation, portée par une organisation efficace et une culture de performance affirmée. Un nouveau modèle de chimie durable est en marche: inventif, mondial, centré sur des activités sources de croissance, capable de générer un retour sur investissement et un niveau de cash plus élevés.
Pour réussir sa transformation, Solvay s'appuie sur la mobilisation de 29400 collaborateurs, répartis dans 56 pays. Faire en sorte que chacun contribue au changement et s'approprie les nouvelles ambitions du Groupe est la première mission des Ressources Humaines (RH). En proposant un environnement de travail motivant, en se focalisant sur le développement des personnes, en déployant une culture de responsabilité et de performance, elles participent activement à la réussite du Groupe.
_Depuis 2013, l'organisation de Solvay est « BU centrique », fondée sur l'autonomie et la responsabilisation des équipes de direction des Global Business Units (GBU). Moteur du changement, les Ressources Humaines adaptent leur vision et leurs missions aux nouveaux enjeux: accompagner au quotidien les entités opérationnelles, favoriser le développement des collaborateurs et accroître l'attractivité de Solvay auprès des talents d'aujourd'hui et de demain. Ces objectifs mobilisent 600 personnes à travers le monde. Structurée pour répondre de façon réactive aux besoins locaux exprimés par les GBU, l'équipe RH apporte également au Groupe une vision mondiale de ses besoins en compétences. En 2013, cette équipe s'est attachée à renforcer la cohésion du Groupe en harmonisant les politiques et les processus, et en œuvrant au déploiement de sa nouvelle culture de performance et de responsabilité.
Pour accompagner le Groupe dans l'évolution de son périmètre, de nouvelles façons de travailler sont mises en place.
Identifiée comme un puissant levier de cohésion et de motivation, la mobilité interne est encouragée par une politique qui invite les talents à sortir de leur « silo » culturel et de compétences. Dans les régions en croissance, l'accent est également mis sur le recrutement et la fidélisation des collaborateurs locaux, en particulier en Asie. Cette dimension multiculturelle s'avère un réel atout, alors que le Groupe multiplie les opérations de croissance externe: elle facilite l'intégration des nouvelles équipes issues des acquisitions, telles que, en 2013, Chemlogics aux États-Unis et Erca Química, Ltda. au Brésil. La nouvelle culture fait l'objet d'un déploiement mondial. Partout, des actions sont mises en œuvre pour en favoriser l'appropriation: sensibilisation de l'encadrement, formations délivrées en interne, intégration des modèles de comportement dans l'entretien annuel d'évaluation.
L'amélioration permanente des compétences et l'intégration par chacun d'une exigence d'excellence sont les clés de la performance individuelle et collective : c'est le postulat du programme « Performance, Development and Career » déployé en 2013. Son objectif: évaluer la performance des collaborateurs, développer les compétences comportementales liées à la nouvelle culture du Groupe, définir des plans de développement individuels et renforcer la discussion sur les évolutions de carrière. En 2013, les managers ont été formés à un nouvel outil d'entretien annuel : le PDCR*, destiné à favoriser l'évolution des collaborateurs dans le Groupe selon un processus unique. Il sera déployé progressivement dans les sites. Ce programme intègre des formations destinées à renforcer les compétences en management et leadership des dirigeants. En 2013, ces modules ont été adaptés aux nouveaux enjeux et complétés par des « Académies » professionnalisantes, axées sur les compétences métiers.
Dans la ligne de son objectif de croissance responsable, le Groupe est attentif à ce que ses développements s'effectuent dans un cadre qui garantit aux collaborateurs leur sécurité et leur bien-être au travail, ainsi que le respect de leurs droits sociaux fondamentaux. C'est l'objet de l'accord de responsabilité sociale noué en 2013 avec IndustriALL Global Union, la Fédération mondiale des syndicats de travailleurs de la chimie (page 36).
* Performance, Development and Career Review: Revue de Performance, de Développement et de Carrière.
Priorité des GBU en 2013, l'excellence commerciale fait partie des programmes que dispense le Groupe, au travers de son « Académie Commerciale », aux collaborateurs de la fonction marketing et aux commerciaux. Sa spécificité: proposer un cursus transversal de sensibilisation aux fondamentaux du marketing et aux mécanismes de capture de la valeur.
Solvay a structuré ses métiers en cinq Segments Opérationnels, chacun reflétant un business model spécifique et rassemblant des Global Business Units (GBU) aux dynamiques de croissance et aux enjeux de compétitivité similaires. Chacune est responsable de sa stratégie et dispose des leviers opérationnels pour la mettre en œuvre. Toutes sont focalisées sur un objectif commun: la création de valeur pour le Groupe dans le respect de ses engagements responsables.
Suite à l'accord de principe signé le 7 mai 2013 par Solvay et Ineos en vue d'intégrer leurs activités Chlorovinyles au sein d'une coentreprise à parts égales et à la notification de ce projet auprès de la Commission européenne, les activités Chlorovinyles de Solvay sont désormais présentées en « Actifs détenus en vue de la vente » dans son Bilan et en « Activités non poursuivies » dans son compte de résultat. À ce titre, elles ne figurent pas dans la présentation ci-dessus. De plus, les activités de compounds dans les Chlorovinyles (Plastic Integration), qui ne sont pas intégrées au projet de coentreprise avec Ineos, sont présentées en « Actifs détenus en vue de la vente » depuis le 31 décembre 2013.
_Novecare développe des technologies de pointe qui agissent sur le comportement des fluides et leur confèrent des propriétés nettoyantes, adoucissantes, hydratantes, gélifiantes, texturantes, pénétrantes ou dispersantes. On les retrouve dans les shampoings, les détergents, les peintures, les lubrifiants, la protection des plantes, l'extraction minière et pétrolière.
Depuis 2010, la GBU est engagée dans une stratégie de croissance ambitieuse, avec pour objectif d'accompagner l'expansion des marchés de grande consommation − notamment en Asie. Elle investit également des marchés de niche avec une offre de spécialités à haute valeur ajoutée. Novecare s'appuie sur un réseau mondial de 28 sites de production et de 10 centres et labos de R&I, développant des solutions innovantes répondant aux enjeux du développement durable.
Identifiée comme un partenaire de référence par les prestataires de services pour l'extraction pétrolière et gazière, la GBU a élargi son portefeuille de spécialités en réalisant l'acquisition de la société américaine Chemlogics. Novecare intègre, par cette opération, un savoir-faire reconnu en formulations sur mesure pour la stimulation et la cimentation des puits, et renforce significativement sa présence sur un marché américain de l'énergie en plein essor. La GBU est aujourd'hui en mesure d'offrir aux grands acteurs pétroliers une palette complète de produits et technologies innovants, leur permettant d'extraire le pétrole et le gaz de manière plus compétitive et plus durable, tout en assurant une meilleure gestion de l'eau.
Partout dans le monde, Novecare augmente ses capacités industrielles pour répondre aux besoins du marché mondial.
L'acquisition de Chemlogics permet à Solvay d'étendre significativement son offre de technologies dans l'extraction non conventionnelle du pétrole et du gaz: les savoir-faire dans les réducteurs de friction, les non-émulsifiants et les technologies d'extraction naturelle de Chemlogics complètent ceux développés par la GBU dans les tensioactifs, les polymères naturels et les solvants « verts ». Le modèle d'innovation rapide de Chemlogics et sa forte proximité avec ses clients seront également les leviers de l'accélération du Groupe en Amérique du Nord.
Chemlogics en bref: 277 collaborateurs - Chiffre d'affaires : 500 millions de dollars en 2013 – Actifs : 3 usines d'une capacité de production annuelle supérieure à 300000 t, 8 centres de formulation et 6 centres de recherche.
En novembre 2013, la GBU a doublé sa capacité de production de tensioactifs en Amérique latine en intégrant les actifs de chimie de spécialité du groupe brésilien Erca Química, Ltda. Elle s'ouvre ainsi un meilleur accès à l'un des plus grands marchés de l'hygiène-beauté et de l'agrochimie au monde. Pour mieux accompagner ses clients en Europe centrale et en Europe de l'Est, la GBU a engagé la construction d'une nouvelle usine de tensioactifs de spécialité à Genthin (Allemagne). aa
aa À cet investissement s'ajoutent ceux réalisés dans les sites européens existants afin d'accroître et d'optimiser la production. La GBU lance la construction de nouvelles installations d'alcoxylation(1) au Texas (États-Unis) et à Singapour afin de fournir dans les meilleures conditions les marchés très dynamiques de la construction et de l'industrie manufacturière.
Sur le marché des dérivés du guar, Novecare conforte son leadership par des innovations de rupture, répondant à la forte demande en solutions durables de l'agrochimie et du secteur pétrolier. Parmi les nouveautés mises sur le marché en 2013, STARGUAR® – une solution « prête à mélanger » pour la protection des cultures – permet aux exploitants d'ajuster les dosages aux surfaces concernées.
La GBU a également augmenté significativement ses capacités. Ses investissements se sont portés sur l'usine de Vernon au Texas (États-Unis), qui fournit principalement le marché de l'extraction pétrolière en Amérique du Nord. En Chine, l'extension de l'usine de Zhangjiagang répond à la forte demande du marché asiatique de l'hygiène-beauté. Avec son troisième site de production à Melle (France), Solvay est le seul acteur dans le domaine des dérivés du guar à pouvoir accompagner ses clients sur trois continents.
(1) L'alcoxylation est un procédé qui permet de fabriquer les monomères destinés à la production de tensioactifs.
a Premier producteur en Amérique latine de phénols et dérivés ; leader dans le domaine des solvants oxygénés a Chiffre d'affaires 2013 : 486 millions d'euros – 1 site industriel*
_Coatis utilise pour ses développements plusieurs leviers : une offre de produits de substitution qui répondent aux enjeux actuels du développement durable, une présence historique en Amérique latine, un portefeuille de produits compétitifs et un accès privilégié à des matières premières biosourcées (éthanol et glycérol). Produits sur le site de Paulínia, au sud-est du Brésil, les phénols et dérivés servent à l'élaboration de résines de synthèse utilisées dans les fonderies, la construction ou les abrasifs. Sa capacité de production permet à la GBU de répondre à la croissance constante du marché en Amérique latine et d'augmenter sa part de marché.
Les solvants oxygénés de Coatis sont utilisés en substitution des solvants chlorés, en raison de leur faible toxicité, de leur biodégradabilité et de leur pouvoir solvant élevé.
En 2013, Coatis a confirmé le développement de son offre de solvants biosourcés en élargissant la gamme AUGEO™, solvants innovants issus de glycérine (matière première renouvelable, dérivée du biodiesel).
La GBU a également lancé un projet de production de bio n-butanol à partir de bagasse, ressource renouvelable issue du concassage de cannes à sucre.
Fort de l'expérience avec Cobalt Technology, Coatis s'est associée à une société brésilienne de biotechnologie, GranBio, en vue de la fabrication à moindres coûts du bio n-butanol à partir de résidus de cannes à sucre. L'ambition à moyen terme est de construire plusieurs bioraffineries adossées à des usines de production de sucre au Brésil, puis dans d'autres pays d'Amérique latine. Elles veulent capter ainsi de nouveaux marchés auprès des opérateurs de la chimie et des producteurs de carburants.
a Premier producteur mondial de diphénols et dérivés fluoro-aliphatiques ; premier producteur mondial d'acide triflique et de sel de lithium pour les marchés agro-pharma, électronique et batteries ; premier producteur mondial d'arômes vanille pour les industries alimentaires ; premier producteur mondial d'intermédiaires diphénols pour les industries des monomères appliqués à la pétrochimie
a Chiffre d'affaires 2013 : 365 millions d'euros – 5 sites industriels*
_La stratégie de croissance d'Aroma Performance s'appuie sur une forte présence mondiale, au plus près de ses clients, et sur la valorisation de deux chaînes de production – diphénols et dérivés fluorés – complètement intégrées.
Premier producteur mondial de vanilline, Aroma Performance est le partenaire de référence des fabricants d'arômes et de parfums. Son leadership repose sur sa capacité à répondre à des réglementations strictes en matière de sécurité alimentaire et de préservation de l'environnement. En 2013, la GBU a élargi son portefeuille de vanillines naturelles élaborées par biofermentation. Complétant ses marques phare, RHOVANIL® et RHODIAROME®, la nouvelle gamme GOVANIL™ ouvre des horizons prometteurs aux acteurs de l'industrie alimentaire en quête de différenciation. Pour répondre à la demande croissante de ses marchés, Aroma Performance a doublé les capacités de son site de Melle (France) et entamé la construction d'une nouvelle unité de production de vanilline à Zhenjiang (Chine), opérationnelle fin 2014. La capacité totale de production de vanilline de Solvay augmentera de 40 % grâce à ces investissements. Ce projet s'accompagne de la création d'un centre d'expertise dédié à l'élaboration et à l'application des arômes vanille en Asie: le centre Vanil'expert, installé dans le centre de R&I de Shanghai. L'ouverture d'un autre centre de R&I à Singapour est prévue courant 2014 pour soutenir les besoins de ses clients dans la région. Aroma Performance s'affirme comme le plus mondial des acteurs du secteur, avec des plates-formes de production totalement intégrées en Amérique du Nord, Europe et Asie.
La GBU produit également des intermédiaires de synthèse pour l'industrie pharmaceutique, l'agrochimie et l'électronique, des stabilisateurs de monomères pour la pétrochimie ainsi que des solutions de stockage d'énergie. Ses dérivés fluoro-aliphatiques sont de plus en plus utilisés dans les applications électroniques, et ses sels de lithium (LiTFSI) sont devenus une composante essentielle des batteries Li-ion pour véhicules électriques. Fournisseur de référence de deux filiales du groupe Bolloré, leader mondial dans le stockage de l'énergie, Aroma Performance a doublé la capacité de ces produits sur son site français de Salindres afin d'accompagner la croissance de ces marchés. La GBU a également accru sa présence auprès des industries agrochimiques, en proposant un nouveau service de codéveloppement de molécules sur mesure.
Nouvelle génération d'arômes vanille destinée à l'industrie alimentaire, GOVANILTM présente une intensité de 20 % supérieure aux arômes standards et une longueur en bouche sans précédent. Ces propriétés permettent plus particulièrement de compenser la réduction de matière grasse ou de sucre dans les recettes de biscuit, de chocolat et de gâteau. La gamme, déclinée aujourd'hui en trois produits (standard, intense et naturel), fait l'objet d'un déploiement mondial. Elle a remporté en 2013 le Prix ICIS de l'Innovation. ICIS est l'un des plus grands fournisseurs mondiaux de contenus et d'informations sur les secteurs de la chimie et de l'énergie.
Moteurs de croissance, les activités du Segment Advanced Materials contribuent à la performance
a Premier producteur mondial de polymères de spécialité et de polymères haute performance
a Chiffre d'affaires 2013 : 1 288 millions d'euros – 14 sites industriels*
_Avec une offre de plus de 1500 produits,
Specialty Polymers propose la plus large gamme de polymères spéciaux au monde. Ses solutions sont issues de quatre technologies, dans lesquelles la GBU détient une expertise sans équivalent: les polymères aromatiques − qui couvrent le spectre des applications des polymères de haute performance –, les polymères à haute barrière d'étanchéité, les polymères fluorés et les composés haute performance à liaison croisée. Sa stratégie de création de valeur s'appuie sur trois leviers: l'innovation, une croissance accélérée sur des marchés à hautes barrières d'entrée et l'excellence opérationnelle. Anticipant la hausse continue de la demande de technologies et d'énergies « propres » dans toutes les régions du monde, la GBU concentre ses développements sur des secteurs très dynamiques, tels que l'aéronautique et les transports, le traitement de l'eau, les dispositifs intelligents (smart devices), l'énergie et les soins de santé.
Specialty Polymers s'appuie sur un réseau de 10 centres et labos de R&I répartis sur trois continents. La GBU réalise un tiers de son chiffre d'affaires avec des produits et applications de moins de cinq ans.
Afin de maintenir un flux constant de technologies et produits nouveaux, la GBU travaille en partenariat avec ses clients à la conception de solutions spécifiques. Ainsi, pour le marché hautement spécialisé de la canalisation sous-marine, la GBU a développé un PVDF ultraflexible: ce matériau fluoré extrudable, mis en œuvre avec une technologie spécifique, facilite la remise en état des canalisations sous-marines. En 2013, Specialty Polymers a enrichi son offre de polyamides
haute performance (HPPA) KALIX®, destinée aux marchés des smartphones, en y introduisant trois nouvelles gammes de polyamides biosourcés : KALIX® 3000 – le premier polyphtalamide amorphe (PPA) –, KALIX® 2000 – une gamme de polyamides semi-cristallins aux performances exceptionnelles sous impacts extérieurs — et KALIX® HPPA 5000 – des polyamides halogénés retardateurs de flamme. aa
SOLEF® PVDF (polyfluorure de vinylidène) est un polymère à haute valeur ajoutée, essentiel à plusieurs secteurs d'activité : transports, énergies alternatives, électronique, filtration d'eau, extraction pétrole, etc. Depuis plusieurs années, son développement dans des secteurs à forte croissance justifie des augmentations de capacité partout dans le monde. En 2013, une nouvelle ligne de production a permis d'accroître de 50 % la production du site de Tavaux (France) et de mieux servir un marché européen très actif. La gamme SOLEF® PVDF est utilisée notamment dans les batteries des véhicules hybrides et électriques, dans le domaine de l'extraction du pétrole et du gaz, dans les membranes des équipements de purification des eaux usées, ou encore dans le stockage de l'énergie d'appareils électroniques.
aa Les propriétés mécaniques de cette dernière innovation l'amèneront à se substituer à certains métaux, dont l'aluminium et le magnésium. Sur le marché de l'énergie, pour lequel Specialty Polymers développe des solutions d'efficacité énergétique, ses membranes contribuent aux avancées des voitures à zéro émission et au développement de sources d'énergies alternatives.
Accroître sa présence en Asie est une autre priorité de la GBU, qui y déploie d'importantes capacités en R&I et en production. Les partenariats sont des vecteurs privilégiés pour mener à bien cette stratégie: la GBU a conclu, avec la société chinoise Shanghai 3F New Materials (SH3F), un accord en vue de la création d'une coentreprise, pour accélérer la production de polymères de spécialité en Chine. Basée à Changshu, province du Jiangsu, en Chine, la nouvelle unité produira des monomères fluorés TFE et des polymères fluorés PTFE haute performance. Specialty Polymers pourra ainsi développer une production de proximité pour les marchés de l'automobile, du photovoltaïque, des batteries lithium-ion, des membranes pour la purification d'eau et des applications pour pétrole et gaz.
Afin de mieux tirer parti de la demande mondiale en matériaux toujours plus légers, résistants et recyclables, la GBU a acquis
une participation dans la société Aonix Advanced Materials, un développeur de matériaux composites avancés et de systèmes industriels. Avec ce partenaire, Specialty Polymers développera et commercialisera mondialement de nouvelles offres dans les composés thermoplastiques.
a Inventeur de la silice hautement dispersible et leader mondial des applications pour pneumatiques à basse consommation d'énergie
a Chiffre d'affaires 2013 : 416 millions d'euros – 8 sites industriels*
_Silica fournit des solutions innovantes pour les fabricants de pneumatiques, ainsi que des applications pour de nombreux autres segments de marché: dentifrice, alimentation, produits industriels, articles en caoutchouc. La GBU développe son activité au travers de partenariats étroits avec ses clients, nourris par l'innovation et une présence mondiale forte.
La silice hautement dispersible (HDS), commercialisée sous la gamme ZEOSIL®, est devenue la référence de l'industrie du pneumatique, notamment pour la production de pneus économes en énergie. Utilisés pour améliorer la résistance au roulement des pneus, les produits ZEOSIL® HDS permettent de réduire la consommation de carburant d'un véhicule de 5 à 7 %. Le développement international de la technologie HDS bénéficie du niveau d'exigence élevé des nombreuses normes gouvernementales qui encadrent les industries de l'automobile et du pneumatique.
En 2013, la GBU a augmenté la capacité de production du site de Qingdao (Chine) et entamé la construction d'une nouvelle
unité à Wloclawek (Pologne). Ces investissements constituent une nouvelle étape dans sa croissance organique, jalonnée par la création de l'usine de Qingdao en 2010, puis par des augmentations de capacité aux États-Unis (2011) et en France (2012). À l'horizon 2015, ils permettront à Silica de doubler sa capacité de production de silice hautement dispersible par rapport à la situation de 2009.
D'une capacité de 85000t, la future usine de Silica en Pologne produira plusieurs gammes de ZEOSIL®, notamment ZEOSIL® PREMIUM, une nouvelle génération de silice hautement dispersible améliorant l'efficacité énergétique des pneus et leurs performances. La GBU est ainsi bien placée pour accompagner la croissance de ses clients en Europe centrale, en Europe de l'Est et en Russie.
a Premier fournisseur mondial de formulations de spécialité à base de terres rares, avec une part de marché mondial supérieure à 25 %
a Chiffre d'affaires 2013 : 298 millions d'euros – 5 sites industriels*
_Les terres rares sont composées de 17 éléments naturels non ferreux, présents dans la croûte terrestre sous forme de minerai. Elles sont particulièrement prisées pour leurs exceptionnelles propriétés catalytiques, magnétiques, de luminescence ou d'abrasion.
Rare Earth Systems dispose d'une expertise unique dans les technologies de séparation et le traitement des terres rares. Son offre contribue à de nombreuses innovations utilisées dans la vie quotidienne, telles que les lampes fluorescentes compactes, les écrans de télévision LCD, les semi-conducteurs et condensateurs pour ordinateurs portables ou tablettes, les équipements médicaux, etc.
Forte de son savoir-faire industriel, de sa présence mondiale et de sa R&I de proximité, Rare Earth Systems s'affirme comme un partenaire stratégique des marchés de la catalyse automobile, de l'électronique et du recyclage de poudres luminophores. La GBU est le premier fournisseur mondial de l'industrie automobile en additifs pour filtres à particules et en oxydes mixtes pour catalyseurs. Également premier producteur mondial d'abrasifs
à base de cérium pour semi-conducteurs, la GBU a renforcé ses positions en 2013 en lançant ZENUS™, un abrasif d'oxyde de cérium colloïdal haute précision.
Depuis 2012, Rare Earth Systems développe une technologie de recyclage des poudres luminescentes contenues dans les lampes fluorescentes. Ce procédé permet de préserver les ressources en terres rares et de fiabiliser les approvisionnements en terbium du marché européen.
a Leader mondial de spécialités à base de fluor, strontium et baryum a Chiffre d'affaires 2013 : 549 millions d'euros – 21 sites industriels*
_Pour accompagner ses clients au plus près de leurs besoins, la GBU Special Chemicals s'appuie sur ses leaderships dans des technologies de pointe, l'intégration des matières premières, une présence industrielle et un réseau mondial de centres de R&I.
La GBU fournit des solutions à haute valeur ajoutée à des marchés de niche: automobile, électronique, matériaux de haute performance, conservation et stockage de l'énergie. Reconnu comme une référence par l'industrie, son produit phare de flux de brasage NOCOLOK® est utilisé dans la fabrication des échangeurs de chaleur en aluminium pour automobile, des systèmes de climatisation résidentiels et des échangeurs de chaleur industriels. La GBU produit également des mousses d'agents de gonflage – SOLKANE® – pour l'isolation thermique, ainsi que des intermédiaires fluorés pour l'agrochimie. Pour le marché de l'électronique, elle développe des procédés chimiques ultrapurs en milieu humide pour semi-conducteurs, ainsi que des sels de baryum pour composants passifs.
L'innovation et l'expansion géographique sont deux leviers stratégiques pour Special Chemicals. La GBU est particulièrement active en Asie, où elle capte la forte croissance des marchés régionaux de l'automobile et de l'électronique. En 2013, la coentreprise chinoise Lansol, détenue par Solvay et la société Sinochem Lantian, a posé la première pierre d'une nouvelle unité NOCOLOK® basée à Quzhou (province du Zhejiang). La GBU a également implanté un nouveau centre R&I en Corée afin de renforcer ses capacités de recherche dans les écrans, l'électronique et le stockage de l'énergie.
Au 1er janvier 2014, Essential Chemicals a été scindée en deux GBU: Soda Ash & Derivatives
_Activité historique de Solvay, la production de carbonate de sodium et de bicarbonate de sodium connaît depuis 150 ans une progression continue à l'échelle mondiale, directement liée à la croissance de la population et à l'augmentation du pouvoir d'achat. Le carbonate de sodium sert principalement les industries du verre et de la détergence. Le bicarbonate de sodium s'adresse en priorité aux marchés de l'alimentation humaine et animale, de la santé et de la neutralisation des fumées acides. À titre d'exemple, la gamme SOLVAIR SOLUTIONS® aide les industriels à contrôler leurs émissions atmosphériques. En 2013, la GBU Soda Ash & Derivatives a annoncé la construction de la plus grande usine de bicarbonate de sodium d'Asie du Sud-Est. Implantée en Thaïlande, elle produira, dès 2015, plus de 100 000 t de bicarbonate par an, destinées aux marchés de l'alimentation et de la santé, en forte croissance en Asie. Parallèlement, la GBU a engagé un programme d'excellence opérationnelle et d'optimisation de ses capacités industrielles afin d'accroître, d'ici 2015, sa compétitivité en Amérique du Nord et en Europe. La GBU a notamment décidé de développer son activité de carbonate de sodium naturel à Green River (Wyoming), aux États-Unis.
_L'eau oxygénée (H2O2) est principalement utilisée par l'industrie papetière pour le blanchiment de la pâte à papier. Ses propriétés intéressent également de nombreux marchés tels que la chimie, l'industrie alimentaire, le textile ou l'environnement. Leader mondial de cette technologie, Peroxides développe des applications et des procédés innovants à destination de ses segments de marché. Son activité bénéficie d'une forte consommation de pâte à papier et de la demande de dérivés de spécialité à haute valeur ajoutée partout dans le monde. Sa capacité d'innovation et son agilité sont deux points forts de Peroxides. Ainsi, pour répondre aux attentes de ses clients situés dans des zones reculées (en Amérique du Sud notamment), elle développe depuis 2013 un nouveau concept de mini-usine implantée sur les sites de production de ses clients. Les besoins croissants de l'industrie en oxyde de propylène* sont un autre levier de croissance: la GBU valorise sa compétence unique au monde dans la construction de méga-usines productrices d'H2O2 pour la production d'oxyde de propylène dans le cadre de partenariats HPPO (Peroxyde d'Hydrogène pour Oxyde de Propylène).
* Un intermédiaire dans la fabrication du polyuréthane, polymère très répandu aux nombreuses applications dans des produits de grande consommation et industriels.
En 2013, a démarré la construction de l'une des plus grandes usines mondiales de production d'H2O2 pour la production d'oxyde de propylène. L'unité est située à Jubail, en Arabie saoudite, sur le complexe chimique de Sadara.
Exploitée par Saudi Hydrogen Peroxide Company, coentreprise récemment créée par Sadara Chemical Company et le groupe Solvay, elle produira plus de 300000 t d'H2O2 par an. Il s'agit de la troisième méga-usine de ce type exploitée par Solvay dans le cadre de ses partenariats, après la plus grande usine du monde, située à Map Ta Phut (Thaïlande), et celle d'Anvers en Belgique. Solvay consolide ainsi son leadership mondial dans une technologie adaptée à des marchés d'envergure.
(1) Le retraitement de ces données selon la norme IFRS 11 est disponible sur la rubrique Investors du site www.solvay.com (2) Nombre de sites où la GBU opère. Un seul site peut être partagé par plusieurs GBU.
_Acetow est un partenaire de référence des fabricants de filtres à cigarettes et l'un des premiers fournisseurs du secteur industriel en flocons d'acétate de cellulose. L'acétate de cellulose d'Acetow est fabriqué à partir de matière première biosourcée, une pâte à bois provenant de forêts renouvelables. Ses câbles d'acétate de cellulose couvrent toutes les variétés de filtres à cigarettes. Acetow propose des produits et services innovants : RHODIA FILTER TOW® pour les cigarettes ultrafines, une nouvelle gamme de filtres colorés, RHODIA FILTER SORB™ pour une filtration optimisée, et RHODIA DE-TOW™ pour une dégradation plus rapide des filtres usagés. La stratégie de croissance de la GBU s'appuie sur deux axes: le dynamisme des activités traditionnelles et la conquête de nouveaux marchés par une offre de produits répondant aux enjeux de développement durable. Acetow a conclu un accord de licence pour fabriquer et commercialiser la technologie d'acétylation ACCOYA®, un procédé qui augmente la résistance du bois utilisé en extérieur. La GBU développe également un bioplastique d'acétate de cellulose sous la marque OCALIO™, facile à mouler et utilisable dans nombre de produits de consommation usuels.
Parmi les innovations développées par Acetow, la gamme RHODIA DE-TOWTM présente des performances améliorées de dégradation par rapport à l'acétate de cellulose standard. Cette solution favorise les synergies entre photodégradation et biodégradation, et accélère sensiblement le processus de dégradation.
a Numéro 1 de la régénération d'acide sulfurique aux États-Unis
a Chiffre d'affaires 2013 : 288 millions d'euros – 7 sites industriels*
_Eco Services est le premier acteur pour la régénération de l'acide sulfurique aux États-Unis. La GBU intervient auprès des grandes raffineries de la Côte Ouest, du Middle West, du golfe du Mexique et du Canada. Elle fournit également en acide sulfurique vierge de grands clients industriels américains. Les performances d'Eco Services reposent sur la fiabilité et la qualité de ses services rendus, son efficacité opérationnelle et son expertise en matière de logistique. En ligne avec les engagements du Groupe pour le développement durable, Eco Services a été le premier producteur d'acide sulfurique à signer un accord avec l'Environmental Protection Agency américaine pour diminuer son empreinte environnementale. Eco Services a atteint, en début de l'année 2014, l'objectif de réduire de plus de 90 % ses émissions totales de dioxyde de soufre, dans le cadre de l'accord initié en 2007.
a Inventeur et leader mondial de la technologie EPICEROL® ; un des principaux producteurs de chlorovinyle du Sud-Est asiatique
a Chiffre d'affaires 2013 : 424 millions d'euros – 1 site industriel*
_La GBU Emerging Biochemicals regroupe les activités de développement et production de chlorovinyle et d'épichlorhydrine sur base EPICEROL® (1). Via la filiale thaïlandaise Vinythai Public Company Ltd, la GBU produit des résines de PVC vendues sous la marque SIAMVIC® et de la soude caustique sous forme de base solide, soluble dans l'eau. Elle est le premier producteur mondial d'épichlorhydrine biosourcée – ou EPICEROL® –, une technologie innovante fondée sur la transformation de la glycérine. Compétitive et présentant une empreinte environnementale sensiblement réduite, c'est une alternative performante au procédé classique. En Thaïlande, la GBU a obtenu le « certificat d'industrie "verte", niveau 4 », haute distinction en matière de RSE décernée par le Ministère Thaïlandais de l'Industrie. L'Industrial Estate Authority of Thailand lui a également attribué un Trophée d'Or pour ses initiatives sociales et environnementales. (1) Matière première servant à la production de résines époxydes.
En 2013, Sovay a conclu avec AkzoNobel, le premier producteur mondial de revêtements et peintures, un contrat d'approvisionnement en épichlorhydrine biosourcée EPICEROL® d'une durée de trois ans renouvelable. La stratégie d'AkzoNobel vise à augmenter progressivement la part des solutions durables dans ses produits.
la chaîne polyamide 6.6. Exposées à des marchés cycliques, les GBU de ce Segment ont engagé
a Chiffre d'affaires 2013 : 1 557 millions d'euros – 16 sites industriels*
_Polyamide & Intermediates (P&I) fournit une grande variété de marchés, dont les plastiques techniques, le textile, les fibres et fils industriels, les vernis et adhésifs, le traitement du cuir. En 2013, la GBU a engagé un programme d'excellence commerciale et amélioré la flexibilité de ses outils industriels. P&I a également investi pour améliorer l'efficacité énergétique de sa chaîne de production d'acide adipique de Chalampé (France), qui réduira significativement ses coûts énergétiques. Pour atteindre son objectif de croissance rentable, la GBU s'appuie sur la maîtrise de ses productions, ses spécialités à valeur ajoutée et le lancement de nouveaux polymères et molécules.
_Les fils et fibres à base de polyamide 6.6 fabriqués par Fibras sont utilisés dans de nombreuses applications textiles et industrielles. Très axée sur l'innovation, Fibras a développé une expertise spécifique en conception de fils pour les textiles intelligents. Commercialisées sous les marques AMNI® et EMANA®, ces innovations bénéficient de la reconnaissance des autorités sanitaires brésiliennes. La fibre EMANA® comprend des biocristaux qui réagissent à la chaleur du corps. EMANA® est particulièrement appréciée par les fabricants de textiles pour ses effets cosmétiques, bénéfiques pour la peau et pour la performance physique. En 2013, l'intégration d'EMANA® dans les fibres d'un jean, créant le premier « jean technologique » au monde, ouvre de nouvelles et vastes perspectives mondiales à la marque.
_Engineering Plastics conçoit, fabrique et commercialise sous la marque TECHNYL® une gamme complète de matériaux de haute performance. Leur efficacité mécanique, thermique et leur résistance au feu répondent aux attentes de marchés exigeants : automobile et transport, construction et énergie, biens de consommation et équipements industriels, etc. En 2013, Engineering Plastics a célébré le 60e anniversaire de la marque TECHNYL® en segmentant ses solutions en quatre offres différenciées : le remplacement du métal, la protection contre le feu, la gestion thermique et la barrière aux fluides. Impliquée en amont des projets de ses clients, la GBU leur propose notamment une expertise unique en simulation avancée et prototypage, des tests applicatifs dédiés et des laboratoires certifiés. De cette démarche est née SINTERLINE TECHNYL POWDERS™, une gamme de poudres pour prototypage laser qui permet de fabriquer en un temps record des pièces complexes en 3D.
En 2013, Engineering Plastics a lancé TECHNYL® ONE, une nouvelle technologie brevetée, conçue pour aider les fabricants d'équipements électriques à relever les défis de la miniaturisation. Lancée au salon Kunststoff de Düsseldorf (Allemagne), cette innovation offre notamment une performance électrique supérieure à celle des plastiques haute performance standards, tout en éliminant les problèmes de corrosion.
Suite à l'accord de principe signé le 7 mai 2013 par Solvay et Ineos en vue d'intégrer leurs activités Chlorovinyles au sein d'une coentreprise à parts égales et à la notification de ce projet auprès de la Commission européenne, les activités Chlorovinyles de Solvay sont désormais présentées en « Actifs détenus en vue de la vente » dans son Bilan et en « Activités non poursuivies » dans son compte de résultat. À ce titre, elles ne figurent pas dans la présentation ci-dessus. De plus, les activités de compounds dans les Chlorovinyles (Plastic Integration), qui ne sont pas intégrées au projet de coentreprise avec Ineos, sont présentées en « Actifs détenus en vue de la vente » depuis le 31 décembre 2013.
Corporate & Business Services
a Chiffre d'affaires 2013 : 67 millions d'euros – 1 site industriel*
_La vocation de la GBU Energy Services est d'améliorer la consommation énergétique et de contribuer à la réduction des émissions de CO2 de Solvay – avec un objectif d'impact sur le REBITDA de plus de 100 millions d'euros à l'horizon 2016. Solvay est le premier client d'Energy Services. La GBU a pour mission d'optimiser ses achats d'énergie (1 milliard d'euros en 2013), de déployer le programme d'efficacité énergétique Solwatt sur les sites du Groupe et d'opérer un parc mondial d'autoproduction d'énergie qui représentera une capacité installée de 1000 MW.
Energy Services met à disposition d'industriels tiers les expertises développées pour Solvay.
Son offre Energy & CO2 Management Services (ECMS) leur propose de diminuer globalement leur facture énergétique de 10 à 20 %, grâce à un accès compétitif à l'énergie ainsi que des services de gestion du CO2 et d'efficacité énergétique. La GBU propose également aux industriels d'optimiser la rentabilité de leurs installations de production d'énergie à l'échelle européenne.
Anticipant les tendances futures du marché de l'énergie, Energy Services développe des activités Cleantech fondées sur la recherche de sources innovantes d'énergies alternatives. En 2013, Energy Services a créé avec CDC Climat (filiale à 100 % de la Caisse des Dépôts) et Marubeni une coentreprise destinée à financer des projets d'efficacité énergétique dans la zone Euro. Le premier investissement de cette coentreprise a été réalisé à l'usine de terres rares de Solvay de La Rochelle (France).
Initié en 2011, le programme Solwatt a pour objectif d'aider les sites industriels à réduire progressivement leur consommation d'énergie. L'ambition est de baisser ces coûts d'au moins 10 % en trois ans et de créer au sein des entités une culture durable d'efficacité énergétique. Procédés, production, maintenance: les plans d'amélioration continue mis en œuvre impliquent tous les collaborateurs de chaque site. Le programme est aujourd'hui déployé dans 33 unités de Solvay — représentant 59 % de la facture énergétique du Groupe — et affiche des résultats en ligne avec les objectifs. Depuis 2013, Solwatt est commercialisé auprès de tiers.
_Business Services regroupe dans une organisation par processus l'ensemble des services informatiques et des principaux départements administratifs du Groupe (comptabilité; crédit, service clients, douanes ; paie et administration du personnel; approvisionnements). Business Services fournit quotidiennement ses services aux milliers de clients et collaborateurs du Groupe dans le monde. En 2013, Business Services a engagé sa transformation en une organisation mondiale de services partagés, dont l'objectif est de faire de Solvay une référence en matière de qualité de services, d'efficacité des processus, d'optimisation des coûts et de création de valeur.
a Solvay est convaincu que la chimie a des réponses à apporter aux enjeux du développement durable et que le succès du Groupe repose sur sa capacité à y répondre, tant au niveau de son offre de solutions que de la façon dont il opère. Cette conviction guide ses orientations stratégiques ainsi que l'allocation de ses ressources.
La démarche de responsabilité sociale et environnementale (RSE) Solvay Way joue un rôle central dans la vision du Groupe, qui est de bâtir un modèle de chimie durable. Levier de croissance, Solvay Way a ainsi pour vocation de développer, par des pratiques et des productions responsables, une chimie durable, respectueuse de la planète et contribuant à l'émergence de modes de vie et de consommation plus sûrs et plus sains.
Jacques Kheliff, Directeur du Développement Durable de Solvay
Solvay Way traduit en actions concrètes notre ambition pour un développement plus durable. Nous avons conçu cette démarche exigeante,
et le référentiel associé, de manière à ce que chaque acteur du Groupe – du manager à l'opérateur – s'approprie l'engagement développement durable de Solvay. La force de la démarche, c'est son pragmatisme. Intégrant les programmes et les indicateurs existants, elle ne cherche pas à révolutionner, mais à questionner: elle invite chaque entité, chaque collaborateur
à s'interroger sur l'impact de son activité, de ses pratiques, de ses processus, de ses produits vis-à-vis de ses parties prenantes. Tous nos collaborateurs, à tous les niveaux, ont des rôles spécifiques à jouer dans Solvay Way. C'est pourquoi, notamment, la rémunération variable de nos 7500 managers est liée à la RSE à hauteur de 10 %, signe fort de l'engagement de Solvay dans le développement durable. Déjà, 100 % des entités ont réalisé l'évaluation de leurs pratiques et déterminé leurs axes de progrès pour 2014 : cette appropriation rapide reflète la forte mobilisation interne et constitue un gage de réussite pour la réalisation de nos objectifs 2020.
_Le développement durable est une préoccupation majeure pour les chimistes. À l'origine de la transformation des ressources naturelles en ressources industrielles, ils doivent assumer à la fois leur responsabilité économique et sociale et celle de l'empreinte environnementale de leurs produits. Ces enjeux, Solvay les a très tôt pris en compte dans ses processus et ses façons de faire.
Aujourd'hui, le Groupe en a fait un moteur de sa stratégie, et la majorité de ses activités est déjà orientée vers des marchés mus par les exigences et les opportunités liées aux grands enjeux planétaires.
Déployée en 2013, la démarche de responsabilité Solvay Way vise à accélérer l'avancée du Groupe vers une chimie durable. Elle a pour objectifs prioritaires: l'atteinte de l'excellence en matière de sécurité, de santé et d'hygiène professionnelle pour les personnes présentes sur les sites; la réalisation d'une part croissante du chiffre d'affaires avec des produits répondant aux enjeux du développement durable; l'amélioration continue des performances des technologies et procédés; la réduction de l'empreinte environnementale; le développement d'un dialogue social riche et équilibré. Ancrée dans la réalité quotidienne des métiers, Solvay Way est mise en œuvre au travers d'un référentiel construit à partir des meilleures pratiques du Groupe.
Solvay a choisi d'aligner sa démarche sur les références mondiales les plus exigeantes. Signataire du Pacte mondial des Nations Unies, le Groupe publie chaque année un rapport détaillé sur ses activités. Il adhère également aux engagements de la charte mondiale Responsible Care, programme d'amélioration continue initié par l'industrie chimique, et aux Principes directeurs pour les entreprises multinationales de l'OCDE.
Pour en savoir plus, consultez le rapport Développement Durable ou rendez-vous sur le site www.solvay.com
_Le référentiel de pratiques Solvay Way comporte 48 axes d'amélioration, structurés sous forme de 23 engagements auprès des parties prenantes. Cette grille est utilisée par les entités du Groupe pour évaluer leurs pratiques. En 2013, sous l'impulsion de la direction Développement Durable, relayée par un réseau de 200 champions et correspondants, le référentiel a été déployé dans l'ensemble des sites, lesquels ont procédé à leur première autoévaluation. Ce bilan annuel leur a permis de définir un plan d'action pour progresser encore dans leur façon d'exercer leurs métiers.
Le référentiel Solvay Way est conforme à la nouvelle norme internationale ISO 26000, et ses performances sont évaluées et vérifiées chaque année par des audits extérieurs. Solvay est membre actif de l'International Integrated Reporting Council * l'IIRC et fait partie du groupe de travail pilote qui vise à valoriser les données financières et extrafinancières au sein d'un rapport intégré.
Solvay a identifié 13 objectifs prioritaires autour de cinq thématiques, concernant les champs de la préservation de l'environnement, l'innovation, la sécurité et le développement des collaborateurs. Sont visées notamment la réduction de 10 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) et de consommation d'énergie primaire, ou encore la réduction de 25 % des émissions dans l'air de substances avec un potentiel d'acidification. Une action d'envergure sera menée pour que l'ensemble des nouveaux produits répondent aux critères les plus élevés mesurés par l'outil Sustainable Portfolio Management (SPM).
Le Groupe s'engage aussi à réaliser une analyse de risques pour chacun de ses sites dans les cinq années à venir, et à former tous ses collaborateurs à la démarche Solvay Way.
Clients_Solvay s'est engagé à innover, analyser et développer ses marchés en intégrant la RSE. Le Groupe s'est également engagé à appliquer cette démarche dans les relations avec ses clients, notamment en matière de maîtrise des risques liés aux produits. Face à des clients confrontés à des réglementations toujours plus strictes et à des demandes toujours plus exigeantes des consommateurs, Solvay veille à la sécurité de ses produits tout au long de leur vie et travaille en permanence à en réduire l'impact. aa
* Conseil international pour un reporting intégré.
Atteindre l'excellence en matière de sécurité, santé et hygiène du travail pour toutes les personnes sur nos sites.
Réaliser une part croissante de notre chiffre d'affaires dans les marchés ou avec un portefeuille d'activités répondant aux exigences du développement durable.
Améliorer continuellement la compréhension et la performance de nos technologies, procédés et produits, de manière à réduire leur impact sur l'environnement et à prévenir les blessures des personnes tout au long des cycles de vie de nos produits.
Réduire les émissions de GES, la consommation d'énergie et d'eau, et les impacts négatifs sur la qualité des sols, de l'eau et de l'air, ainsi que l'utilisation des ressources, en particulier celles non renouvelables.
Développer un dialogue social riche et équilibré avec les représentants du personnel au niveau national et international.
aa À l'écoute des marchés, le Groupe développe une vision prospective qui permet d'anticiper leurs besoins et d'orienter la R&I. Toutes ses innovations sont évaluées au regard des critères de la méthodologie SPM.
Collaborateurs_Solvay s'est engagé auprès de ses collaborateurs en matière de sécurité et santé au travail. Il leur garantit le respect de leurs droits sociaux fondamentaux, ainsi qu'un traitement équitable. Il s'est également engagé à favoriser la qualité du dialogue social et à mobiliser les salariés.
Précurseur en matière de politique sociale, Solvay considère que les talents du Groupe sont sa principale richesse et que les faire s'épanouir fait partie de sa mission : il s'est engagé à développer les compétences et l'employabilité des collaborateurs.
Planète_Solvay s'est engagé à promouvoir la gestion de l'environnement, à préserver les ressources naturelles, à limiter l'impact environnemental de ses activités, à préserver la biodiversité et à exercer une influence responsable. L'ambition de Solvay est de proposer une chimie respectant toujours mieux son environnement, tant dans ses produits que dans sa manière d'opérer. Le Groupe s'attache à réduire l'empreinte environnementale de ses procédés de fabrication et à améliorer son efficacité énergétique. La priorité est donnée à l'utilisation de matières renouvelables et recyclées, en consommant toujours moins d'énergie et de ressources. La préservation des ressources en eau est un axe d'actions essentiel: l'objectif d'ici à 2020 est de réduire de 20 % les émissions de substances ayant un potentiel d'eutrophisation et de réduire de 10 % l'usage d'eaux souterraines et d'eau potable.
Investisseurs_Solvay s'est engagé à générer de la valeur et à gérer le risque de façon responsable, à assurer la diffusion et le respect des bonnes pratiques de gestion et de gouvernance, et à communiquer de manière éthique et transparente.
Jyrki Raina, Secrétaire Général d'IndustriALL Global Union
Notre mission consiste à veiller à ce que les groupes multinationaux
agissent de façon correcte et digne, en respectant les droits de leurs salariés partout dans le monde. L'accord mondial de RSE signé avec Solvay représente une étape importante dans notre action. Il établit que le dialogue social peut s'envisager à un niveau international, et qu'il a beaucoup à apporter à un groupe mondial. Solvay s'engage à respecter les normes
sociales internationales dans toutes ses activités – et également dans les pays qui n'ont pas encore ratifié ces conventions. Il s'engage aussi à faire
évaluer ses pratiques sur site : c'est un processus très impliquant, et pour Solvay et pour nous. Chaque année, nous mènerons deux missions d'évaluation sur site : l'une axée sur la sécurité, l'autre sur l'application de l'accord dans tous ses aspects – protection de l'environnement, niveau des salaires, relations avec les fournisseurs. Concrètement, nos représentants iront à la rencontre des salariés pour étudier les pratiques du Groupe in situ et proposer des axes d'amélioration. Cet accord concrétise la vision d'IndustriALL – un dialogue social source de progrès mutuels –, une vision que nous sommes heureux de voir partagée par Solvay.
Solvay participe à la création et à la mise en œuvre d'« Ensemble pour le développement durable », une initiative regroupant six grandes entreprises de chimie qui vise à renforcer la transparence et la durabilité des pratiques d'approvisionnement.
Elle repose sur des audits et des évaluations régulières des pratiques responsables des fournisseurs, sur la base de critères sociaux et environnementaux. L'avantage pour les fournisseurs est de n'avoir désormais qu'un seul formulaire à renseigner, accessible à tous les donneurs d'ordre sur une plate-forme en ligne. En 2013, pendant la phase pilote, Solvay a mené plus de 500 évaluations et audits.
En 2013, la performance de la démarche RSE du Groupe a été reconnue avec l'intégration de l'indice DJSI Europe. Solvay est également référencé dans les indices extrafinanciers FTSE4Good et NYSE Euronext Vigeo Monde 120.
En adoptant les pratiques de gouvernance les plus exigeantes et en publiant les résultats et la vision stratégique du Groupe de façon régulière et complète, Solvay répond aux exigences de transparence et de rigueur demandées par les autorités de marché et attendues des investisseurs. Sa reconnaissance par des agences de notation extrafinancière en 2013 contribue à la valeur du Groupe.
Fournisseurs_Solvay s'est engagé à évaluer les performances de ses acheteurs. Il s'est également engagé à optimiser les relations avec ses fournisseurs en suivant deux priorités : définir les prérequis de la responsabilité qu'il attend d'eux et les intégrer dans ses procédures de sélection; gérer et évaluer leurs performances en matière de RSE. Solvay souhaite établir avec ses fournisseurs des relations de confiance, fondées sur une éthique partagée et des principes clairs, avec un objectif: créer de la valeur durable pour tous. Leur implication aux côtés du Groupe est nourrie par des campagnes d'information, des rencontres régulières, des formations, des évaluations.
Communautés_Solvay s'est engagé à assurer l'intégration durable de ses sites dans leur région d'implantation par la maîtrise des risques industriels, ainsi que de ceux liés à la chaîne d'approvisionnement, et par le renforcement permanent de sa démarche de prévention. Solvay a noué des relations de confiance avec les populations vivant à proximité de ses sites industriels, entretenues par le dialogue, une information claire et des processus stricts de maîtrise des risques et des nuisances. Les flux de transport font l'objet d'une vigilance toute particulière, qui mobilise l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement.
Joel Quintart, Occupational Safety Corporate Process Manager
L'une des priorités de Solvay est d'abaisser en
permanence son MTAR (taux de fréquence des accidents du travail nécessitant un traitement médical). Nous avons engagé il y a deux ans d'importantes opérations de prévention des risques, en mettant à plat les principaux scénarios accidentogènes, en analysant systématiquement les accidents, et en lançant des actions de
sensibilisation auprès des managers et des collaborateurs. Le MTAR est passé en deux ans de 2,92 à 1,06 accident par million d'heures travaillées. L'objectif est de l'abaisser encore plus, en opérant un changement sur les comportements. Les opérateurs seront formés à acquérir de nouveaux réflexes de prévention. Nous comptons aussi généraliser à l'ensemble du Groupe les améliorations apportées aux équipements ayant posé problème.
GRETA VANMARCKE, CORPORATE PROCESS MANAGER OF PRODUCT REGULATORY AFFAIRS & PRODUCT STEWARDSHIP
Pour nous, gérer nos produits de manière responsable signifie faire toujours mieux et aller plus loin que les réglementations, qu'elles soient européennes, avec REACH, ou nationales. Ainsi, nous avons initié, au niveau mondial, une démarche volontaire de suivi des « Substances extrêmement préoccupantes(1) » afin de les restreindre autant que possible. Mon équipe est chargée de veiller à l'application mondiale des réglementations et de s'assurer de la conformité des procédures internes. Nous sommes fiers de la reconnaissance que nous apporte cette expertise : depuis 2014 par exemple, Solvay préside la Strategy Implementation Group (SIG) Product Stewardship du CEFIC(2).
MICHEL WASHER, DEPUTY CHIEF SUSTAINABILITY OFFICER
Nous disposons chez Solvay d'un formidable outil: la méthodologie Sustainable Portfolio Management (SPM). Un axe de la matrice SPM mesure l'impact de nos procédés de production; l'autre axe évalue l'alignement de nos produits avec les besoins du développement durable. Nous avons déjà analysé 65 % de notre chiffre d'affaires avec cette méthode, nous devrions en avoir analysé au moins 80 % fin 2015, et nous voulons avoir 20 % de notre chiffre d'affaires dans la catégorie « Star(3) » de SPM en 2020. Nous sommes fiers de cette approche qui est reconnue comme une référence, et que nous rendrons disponible à tous avec l'aide du consultant qui nous a aidés à la mettre au point.
SANDRINE ROCHAT,GBU ENGINEERING PLASTICS – GLOBAL HSE & PRODUCT STEWARDSHIP MANAGER, SOLVAY WAY CHAMPION PHILIPPE ROSIER, PRESIDENT OF ENERGY SERVICES
En tant que « Champion », je suis chargée de la promotion et du déploiement des bonnes pratiques Solvay Way dans ma GBU. Depuis cette année, 10 % de la rémunération variable des managers est corrélée à l'atteinte d'objectifs concrets de développement durable. Il est clair que ce « bonus » a favorisé le déploiement efficace de la démarche partout dans le monde et la réalisation rapide de nos deux principaux objectifs de l'année: référencement du Groupe par des indices extrafinanciers majeurs et, dans tous les sites, formation, mobilisation des équipes et réalisation des autoévaluations Solvay Way.
Pour Solvay, la transition énergétique est à la fois un enjeu et un marché d'avenir. Nous y contribuons de plusieurs façons: par nos procédés respectueux de l'environnement et aussi en participant à la montée en puissance des énergies du futur. Par exemple, nous proposons au marché de l'extraction du gaz, très dynamique aux États-Unis, des solutions préservant les ressources en eau. En matière d'énergies nouvelles, nous investissons dans l'industrie de la biomasse torréfiée, un combustible pouvant se substituer au charbon pour la production d'électricité et de chaleur à grande échelle. Nous déployons également notre programme d'efficacité énergétique Solwatt sur les sites du Groupe, avec l'objectif de réduire d'encore 10 % la consommation d'énergie du Groupe d'ici à 2020.
(1) SVHC: « substances of very high concern ». Elles comprennent les substances identifiées par le programme REACH comme cancérigènes, mutagènes, et toxiques pour la reproduction (CMR). (2) Confédération Européenne des Fédérations de l'Industrie Chimique. (3) SPM Star: aligné avec les besoins du développement durable ET connaissant une croissance accélérée.
a Solvay mène une recherche scientifique et une innovation d'excellence pour la mise au point de produits et procédés performants, compétitifs et durables. Parce qu'il est prioritaire pour le Groupe de contribuer, à son échelle, à la création de solutions qui répondent aux besoins présents et à venir d'une planète, qui comptera bientôt 9 milliards d'habitants.
6503 km parcourus sans carburant aux États-Unis : mission accomplie pour l'avion solaire Solar Impulse.
La planète connaît d'importantes mutations liées à l'activité humaine, avec des enjeux sous-jacents majeurs: accès à la santé et au bien-être, changement climatique, raréfaction des ressources. Solvay a fait le choix d'y consacrer ses capacités de recherche et d'innovation: 22 % du chiffre d'affaires 2013 est réalisé avec des produits, des technologies et des applications de moins de cinq ans(1).
_Animée par l'esprit pionnier de Solvay, la Recherche et Innovation (R&I) a pour mission de contribuer à la croissance responsable du Groupe en s'appuyant sur les mégatendances sociétales.
La R&I focalise ses efforts autour de six axes d'innovation, identifiés comme décisifs pour une croissance pérenne.
Matériaux avancés: ses expertises dans le domaine des polymères et de la formulation permettent au Groupe de concevoir de nouveaux matériaux fonctionnels, plus légers, plus sûrs et plus performants.
Énergie durable: Solvay contribue au développement de solutions alternatives à la consommation d'énergies fossiles : batteries de nouvelle génération, photovoltaïque, bioénergies.
Électronique organique: pour améliorer la durabilité des éclairages et des écrans, Solvay développe des matériaux toujours moins coûteux, plus performants et plus résistants. Procédés écoconçus: il s'agit de développer pour Solvay et ses clients des innovations de rupture favorisant une moindre consommation de matières premières et d'énergie, la diminution des rejets et la réduction des investissements.
Formulations avancées: son expertise en formulations permet à Solvay de créer des produits responsables, qui apportent des solutions à des enjeux planétaires ou qui contribuent à la santé et au bienêtre des consommateurs.
Chimie renouvelable : l'innovation dans le domaine des matières premières renouvelables ou recyclées contribue à l'évolution du portefeuille de produits et procédés.
Adossée à un réseau mondial et nourrie d'apports extérieurs, la R&I Solvay est configurée pour saisir les opportunités d'innovation et les transformer en applications concrètes, durables et créatrices de valeur pour le Groupe et ses marchés.
Louis Neltner, Directeur de la Recherche et de l'Innovation, Solvay
Chez Solvay, nous sommes convaincus que l'on ne peut progresser qu'au contact
d'autres modes de pensée et d'approche. Nos relations étroites avec le secteur académique, développées partout dans le monde, notamment au sein de laboratoires mixtes*, enrichissent nos travaux à la lumière de la vision à long terme de la recherche fondamentale.
En Europe, nous travaillons avec d'autres chimistes dans les pôles de compétitivité et les instituts d'excellence pour faire progresser la chimie du végétal, les écotechnologies
et les énergies décarbonées. Nous systématisons aussi la recherche collaborative avec nos clients. Enfin, nous avons choisi d'investir, directement ou via des fonds d'investissement, dans des start-ups disposant d'expertises de pointe dans des domaines identifiés comme porteurs : biotechnologies, photovoltaïque et matériaux avancés. À titre d'exemple, grâce au partenariat noué avec la société Aonix Advanced Materials, nous allons accélérer le développement de matériaux composites thermoplastiques recyclables, légers et performants, en particulier pour le marché de l'électronique.
* Solvay a ainsi noué des collaborations étroites avec le Centre National de Recherche Scientifique français (CNRS) et plusieurs universités dans le monde au sein de laboratoires mixtes: Polymères avancés à Lyon, Laboratoire du futur à Bordeaux (France), Fluides complexes à Bristol (États-Unis), Laboratoire national scientifique et technologique du bioéthanol (Brésil) et Laboratoire des produits écoefficaces (E2P2L) à Shanghai (Chine).
La spécificité de la R&I Solvay est d'être globale et interconnectée. Son réseau mondial est articulé en 15 centres majeurs de R&I engagés dans une dynamique de fertilisation croisée, en 11 laboratoires avancés et quatre unités mixtes en partenariat avec des institutions renommées de recherche publique ou des universités, ainsi qu'en de nombreux laboratoires d'application propres aux GBU, implantés sur quatre continents. Cette proximité géographique avec les marchés et les clients favorise une innovation pertinente et rapidement opérationnelle.
Par ailleurs, le Groupe se positionne résolument au cœur d'un écosystème global d'innovation. Sa politique d'innovation ouverte (open innovation) lui permet d'enrichir sa vision, de compléter ses compétences et d'identifier des opportunités de développement à long terme. Plus de 100 projets collaboratifs ont émergé de recherches conjointes avec des clients, le monde académique ou encore des expertises de pointe.
Comme tout le Groupe, la R&I est engagée dans une démarche d'amélioration continue visant à accroître son efficacité et à raccourcir les délais de mise sur le marché. Nos chercheurs travaillent en relation étroite avec les Fonctions Marketing et Industrielle sur des projets répondant aux besoins présents et à venir des marchés finaux. Responsabilité, compétitivité des coûts et adéquation avec les grandes tendances sont les critères appliqués très en amont. Extension de la méthodologie Sustainable Portfolio Management (SPM), une démarche d'écoconception est mise en œuvre depuis 2013. Elle sera progressivement appliquée à l'ensemble du portefeuille de projets. Dans ce cadre, chaque nouveau concept fait l'objet d'une évaluation tout au long de son développement afin d'en mesurer l'empreinte environnementale et l'acceptation sociétale.
En France, le Laboratoire du futur(2) conçoit des outils de pointe et des méthodologies de recherche « haut débit » pour raccourcir les délais de mise sur le marché des innovations.
(1) Ces termes incluent les nouveaux produits ou des produits existants bénéficiant de nouveaux procédés mis en œuvre il y a moins de cinq ans, destinés à des applications nouvelles ou existantes. (2) Pôle de recherche mixte associant Solvay, le CNRS et l'Université de Bordeaux-1.
En Asie, trois grands centres de R&I « multi-BU » facilitent la fertilisation croisée entre les différents marchés et technologies. À Séoul (Corée), la R&I se consacre à l'électronique et aux plastiques techniques. En Inde, le nouveau centre de Vadodara se focalise sur la chimie renouvelable et les sciences des matériaux. Le centre de Shanghai (Chine) soutient le développement régional des GBU. Il héberge une unité mixte de recherche dédiée à l'éco-innovation, qui associe Solvay à des universités chinoises et françaises. Solvay dispose par ailleurs en Asie d'une douzaine de laboratoires d'applications ou d'amélioration de procédés et d'innovation. Parmi eux, le laboratoire de Singapour, dédié aux marchés de l'hygiènebeauté, l'agrochimie, le pétrole & gaz.
Le marché mondial des transports est en expansion, et avec lui la consommation d'énergie et les émissions de CO2. Comment faire pour maîtriser et réduire les impacts? Quelles alternatives proposer? Face à la pression des réglementations et des consommateurs, les industriels du secteur des transports cherchent des solutions. La Recherche et Innovation de Solvay met à leur disposition ses expertises en structure des matériaux et dépollution automobile, pour améliorer les technologies existantes et préparer l'avenir.
Alors que les ressources en énergies fossiles de la planète s'amenuisent, comment s'assurer de solutions de substitution? Quel cap fixer à la transition énergétique? Comment aider les consommateurs et les industries à améliorer leurs performances? Face à ces problématiques qui la concernent au premier plan, la R&I de Solvay est force de propositions. Ses équipes travaillent sur deux axes: l'économie des ressources par l'optimisation des consommations et la compétitivité des énergies alternatives.
| 1. | Rapport de gestion | 48 |
|---|---|---|
| 2. | États financiers | 65 |
| 3. | Rapport du commissaire | 142 |
| 4. | Déclaration en matière de responsabilité |
144 |
| Risque stratégique de marché et de croissance |
149 |
|---|---|
| Risque inhérent à la chaîne d'approvisionnement et à la production |
150 |
| Risque réglementaire, politique et juridique |
151 |
| Gouvernance d'entreprise et risques liés aux procédures internes |
152 |
| Risque financier | 153 |
| Risque lié aux produits | 155 |
| Risque lié aux personnes | 156 |
| Risque environnemental | 158 |
| Risque lié à l'information et aux technologies |
159 |
| 160 | |
| 161 | |
| de l'information (IT) 10 Risque lié à la réputation 11 Litiges importants |
| 1 | Structure juridique et actionnariat de Solvay SA |
164 |
|---|---|---|
| 2 | Politique en matière de capital social et de dividende 165 |
|
| 3 | Assemblées Générales des actionnaires |
167 |
| 4 | Conseil d'Administration | 170 |
| 5 | Comité Exécutif | 179 |
| 6 | Rapport de rémunération | 181 |
| 7 | Rôle de coordination des Présidents entre le Conseil d'Administration et le Comité Exécutif |
187 |
| 8 | Principales caractéristiques des systèmes de gestion des risques et de contrôle interne |
188 |
| 9 | Audit externe | 190 |
| 10 Code de Conduite | 190 | |
| 11 Prévention du délit d'initié | 191 | |
| 12 Organisation interne du groupe Solvay |
191 | |
| 13 Relations avec les actionnaires et les investisseurs |
191 | |
a Les résultats financiers de Solvay en 2013 ont démontré qu'en tenant compte des éléments exceptionnels, le Groupe a réussi à maintenir le même niveau de REBITDA qu'en 2012, en dépit d'un environnement macroéconomique difficile. Solvay a accéléré sa transformation en un groupe à plus forte croissance, moins cyclique et plus rentable, tout en renforçant son bilan et en générant un niveau élevé de Free Cash Flow.
| 1. | Rapport de gestion | 48 | |
|---|---|---|---|
| 1.1 | Faits marquants de l'année 2013 | 48 | |
| 1.2 | Analyse et performance de l'activité | 49 | |
| Convention suivie dans l'analyse de gestion Analyse des résultats consolidés pour la période comptable |
49 | ||
| se terminant le 31 décembre 2013 Analyse des résultats de la société mère |
50 | ||
| (Solvay SA) Événements postérieurs à la période |
61 | ||
| de reporting et perspectives | 62 | ||
| Gestion des risques | 62 | ||
| Instruments financiers | 62 | ||
| Comité d'audit | 62 | ||
| 1.3 | Déclaration de gouvernance d'entreprise Informations financières supplémentaires 63 |
62 | |
| Données financières historiques Resultat par action |
63 63 |
||
| Dividende | 63 | ||
| Données historiques consolidées par action en IFRS |
64 | ||
| 2. | États financiers | 65 | |
| 2.1 | États financiers consolidés | 66 | |
| Compte de résultats consolidés | 66 | ||
| État du résultat global | 67 | ||
| Tableau des flux de trésorerie Flux de trésorerie des activités abandonnées |
68 68 |
||
| État de situation financière (bilan) | 69 | ||
| État des variations des capitaux propres | 70 | ||
| 2.2 | Notes relatives aux états financiers consolidés |
71 | |
| Bilan abrégé de Solvay SA Compte de résultats abrégé de Solvay SA |
141 141 |
||
| 3. | Rapport du commissaire | 142 | |
| 4. | Déclaration en matière | ||
| de responsabilité | 144 |
Le rapport de gestion pour la période comptable se terminant le 31 décembre 2013, repris aux pages 48 à 64, 149 à 161 (Gestion des risques) et 164 à 196 (Gouvernance d'entreprise), a été préparé conformément aux articles 96 et 119 du Code belge des Sociétés et a été approuvé par le Conseil d'Administration du 24 février 2014. Il porte aussi bien sur les comptes consolidés du groupe Solvay que sur les comptes statutaires de Solvay SA.
Dans cette section, Solvay présente son compte de résultat 2012 retraité pour prendre en compte :
Le terme « retraité » doit être interprété dans ce document sur la base des considérations susmentionnées, sauf spécification contraire.
Les activités chlorovinyles Europe sont présentées en tant que « Actifs destinés à la vente » dans le Bilan (sur une seule ligne) et en tant que « Activités non poursuivies » dans le compte de résultat.
À partir du 31 décembre 2013, Benvic (l'activité de compounds de PVC) est présentée en tant que « Actifs destinés la vente » dans le Bilan, mais en tant que « Activités poursuivies » dans le compte de résultat.
Chemlogics est consolidé dans les états financiers depuis le 1er novembre 2013.
Par ailleurs, Solvay présente des indicateurs de performance du compte de résultat ajusté qui excluent les impacts comptables non cash de l'Allocation du Prix d'Acquisition (PPA) de Rhodia.
| Ajusté | |||
|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2013 | 2012 retraité | |
| Chiffre d'affaires net | 9 938 | 10 515 | |
| REBITDA | 1 663 | 1 896 | |
| REBITDA en % du chiffre d'affaires net | 17 % | 18 % | |
| REBIT | 1 035 | 1 303 | |
| Amortissements totaux | 603 | 593 | |
| EBIT | 796 | 1 357 | |
| Résultat net (part Solvay) | 378 | 690 | |
| Résultat par action (de base) (En euros) | 4,54 | 8,37 | |
| Dépenses de recherche | 237 | 247 | |
| Dépenses d'investissements (activités poursuivies) | 708 | 640 | |
| Dépenses d'investissements (activités abandonnées) | 102 | 145 | |
| Free cash flow | 524 | 787 |
Outre les comptes consolidés IFRS pour 2012 (historiques et retraités) et 2013 proposés aux pages 65 à 141 (États financiers) du présent rapport, Solvay présente les informations et analyses relatives au compte de résultats « ajusté » afin de donner une appréciation plus significative de la performance économique et financière du Groupe et de ses secteurs d'activités entre les périodes.
Les indicateurs du compte de résultats ajusté pour les exercices 2012 et 2013 excluent les impacts comptables non cash de l'Allocation du Prix d'Acquisition (PPA) de Rhodia.
Sauf mention contraire, les comparaisons d'une année sur l'autre doivent être considérées sur une base ajustée pour 2012 et 2013 et sur une base retraitée pour 2012.
Par ailleurs, sur une base pro forma, les chiffres historiques 2011 de Solvay ont été présentés afin de comptabiliser les résultats de Rhodia, comme si l'acquisition avait eu lieu au 1er janvier 2011. De même, ces chiffres historiques ont été retraités pour harmoniser les méthodes comptables utilisées par Rhodia et Solvay avant leur rapprochement, en alignant ces méthodes avec celles les plus utilisées actuellement par le nouveau Groupe. Par ailleurs, les résultats pro forma excluent les impacts i) de l'allocation du prix d'acquisition, ii) des coûts d'acquisition non récurrents liés à l'OPA sur Rhodia et, iii) des produits financiers des dépôts de trésorerie et investissements.
Le terme « chiffre d'affaires net » correspond aux ventes de biens et de prestations de services à valeur ajoutée liées aux savoir-faire et cœur de métier de Solvay. Il ne comprend pas les autres produits de l'activité qui portent essentiellement sur les transactions de négoce de matières premières et d'utilités et les autres revenus qualifiés d'accessoires par le Groupe (par exemple les contrats temporaires).
En outre, pour ses analyses et ses communications financières, Solvay utilise des indicateurs (1) non GAAP dont les définitions sont les suivantes :
W le REBITDA se définit comme le résultat opérationnel avant dépréciation et amortissement, éléments non-récurrents, et des effets temporaires de l'ajustement des stocks Rhodia et Chemlogics à la Juste valeur ainsi que les gains/(pertes) provenant des résultats financiers (non capitalisés) de Rusvinyl ;
Solvay estime que ces mesures sont des outils utiles pour analyser et expliquer les évolutions et les tendances des résultats historiques de ses activités, en permettant de comparer la performance sur une base cohérente. Néanmoins, ils ne sont pas soumis à l'audit et ne permettent pas de mesurer la performance au sens des IFRS. Les méthodes utilisées par Solvay pour calculer ces évolutions peuvent différer de celles auxquelles ont recours d'autres entreprises.
(1) Principes comptables généralement reconnus.
| IFRS | Ajusté | |||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2013 | 2012 retraité |
2013 | 2012 retraité |
| Chiffre d'affaires | 10 367 | 10 910 | 10 367 | 10 910 |
| Autres produits de l'activité | 429 | 395 | 429 | 395 |
| Chiffre d'affaires net | 9 938 | 10 515 | 9 938 | 10 515 |
| Coût des ventes | -8 043 | -8 547 | -8 043 | -8 502 |
| Marge Brute | 2 324 | 2 364 | 2 324 | 2 409 |
| Frais commerciaux et administratifs | -1 199 | -1 076 | -1 199 | -1 076 |
| Frais de recherche et développement | -237 | -247 | -237 | -247 |
| Autres charges et produits d'exploitation | -94 | -97 | 55 | 35 |
| Résultat des entreprises associées et coentreprises comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence |
92 | 183 | 92 | 183 |
| REBIT | 886 | 1 127 | 1 035 | 1 303 |
| Éléments non récurrents | -239 | 55 | -239 | 55 |
| EBIT | 647 | 1 181 | 796 | 1 357 |
| Résultat net | 315 | 580 | 422 | 707 |
| Participations ne donnant pas le contrôle | -44 | -17 | -44 | -17 |
| Résultat net (part Solvay) | 270 | 563 | 378 | 690 |
| Résultat par action (de base) (En euros) | 3,25 | 6,84 | 4,54 | 8,37 |
Le tableau ci-après rapproche les résultats IFRS (incluant les impacts de l'allocation du prix d'acquisition de Rhodia) des résultats ajustés (excluant les impacts sans effet de trésorerie de l'allocation du prix d'acquisition) pour l'exercice 2013.
| En millions d'euros | 2013 | 2012 retraité |
|---|---|---|
| EBIT IFRS | 647 | 1 181 |
| Éléments non récurrents (-) | 239 | -55 |
| REBIT IFRS | 886 | 1 127 |
| Ajustements des inventaires de Rhodia à la juste valeur (PPA) | 0 | 45 |
| Pertes provenant de RusVinyl (phase pré-opérationnelle) comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence | 11 | 0 |
| Ajustements du plan de rétention de Chemlogics | 1 | 0 |
| Ajustements des stocks de Chemlogics à la juste valeur (PPA) | 13 | 0 |
| Amortissements récurrents IFRS | 752 | 724 |
| REBITDA (Indicateur clé de perfomance du compte de résultats suivi par la Direction) | 1 663 | 1 896 |
| Évolution du chiffre d'affaires net En millions d'euros |
Chiffre d'affaires net 2012 retraité |
Volume | Prix | Effets de change |
Périmètre | Chiffre d'affaires net 2013 |
Évolution |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Groupe | 10 515 | -183 | -202 | -328 | 136 | 9 938 | -5 % |
| Advanced Formulations | 2 565 | -49 | -61 | -121 | 98 | 2 432 | -5 % |
| Advanced Materials | 2 743 | -20 | -98 | -94 | 19 | 2 550 | -7 % |
| Performance Chemicals | 3 162 | 43 | -25 | -57 | 2 | 3 125 | -1 % |
| Functional Polymers | 1 888 | -61 | -31 | -51 | 17 | 1 762 | -7 % |
| Corporate & Business Services | 157 | -97 | 13 | -6 | 0 | 67 | -57 % |
* Les effets de change incluent les effets de conversion ainsi que les effets transactionnels sur les prix de vente.
Le chiffre d'affaires net du Groupe s'est élevé à 9 938 millions d'euros (10 515 millions d'euros en 2012), en recul de 5 % par rapport à l'année précédente, en raison de la baisse des volumes de -2 %, d'un impact prix négatif de -2 % dans un contexte déflationniste des coûts des matières premières, d'un effet de change défavorable de -3 %, et d'un effet périmètre de +1 %. En excluant les ventes de CER, les volumes ont diminué de 1 %. Le chiffre d'affaires net a baissé de 5 % pour Advanced Formulations, de 7 % pour Advanced Materials, de 1 % pour Performance Chemicals et de 7 % pour Functional Polymers.
Le coût des ventes sur une base ajustée s'est élevé à 8 043 millions d'euros, en baisse de 5,5 % comparé à l'année précédente. Plus de la moitié de cette baisse était due aux effets des cours de change étrangers, et plus particulièrement à la perte de valeur du réal brésilien, du dollar américain et du yen japonais par rapport à l'euro. Le reste de la baisse des coûts des ventes était principalement dû à des prix de matières premières moins élevés dans un contexte déflationniste
général dans la plupart des activités et dans une moindre mesure à l'impact positif des initiatives d'excellence quant à l'amélioration de la compétitivité.
Le coût des ventes en 2013 en IFRS s'est élevé à 8 043 millions d'euros. Ce montant comprenait un impact de -13 millions d'euros correspondant aux effets temporaires de l'ajustement des stocks relatif à l'acquisition de Chemlogics.
Les frais commerciaux et administratifs de 1 199 millions d'euros en 2013 (tous deux sur une base IFRS et ajustée) ont augmenté de 123 millions d'euros soit de 11,4 % comparé à l'année précédente. Cette augmentation est principalement due à l'acquisition de Chemlogics, à l'inflation existante dans les diverses régions opérationnelles du Groupe et à certaines dépenses exceptionnelles particulièrement liées à l'intégration de Solvay et de Rhodia.
Les frais de recherche et développement de 237 millions d'euros en 2013 (tous deux sur une base IFRS et ajustée) ont diminué de 4 % comparé à l'année précédente mais sont restés stables à 2,3 % du chiffre d'affaires net. La baisse des coûts était due à une augmentation des frais de développement capitalisés alors que le décaissement total pour la recherche et le développement a augmenté de 3 % comparé à 2012.
Les autres charges et produits d'exploitation en 2013 se sont élevés à 55 millions d'euros sur une base ajustée, comparé aux 35 millions d'euros en 2012. En 2013, le solde des autres charges et produits comprend principalement le réalignement des politiques d'assurance du Groupe qui a mené à une reprise de provisions de 22 millions d'euros.
Sur une base IFRS, les autres produits et charges d'exploitation s'élèvent à -94 millions d'euros, ou à un écart de -149 millions d'euros avec les comptes ajustés et correspondant à la dépréciation de l'allocation du prix d'acquisition sur les immobilisations dans le cadre de l'acquisition de Rhodia. Veuillez vous référer à la Note 6 des états financiers consolidés.
Le bénéfice des entreprises associées et coentreprises, comptabilisé selon la méthode de mise en équivalence, s'est élevé à 92 millions d'euros comparé aux 183 millions d'euros enregistrés en 2012. Les contributeurs les plus importants en 2013 ont été Hindustan Gum & Chemicals, Solvay Sodi, Deven et Peroxidos Do Brasil.
La baisse de 91 millions d'euros résulte dans une large mesure de la diminution du résultat de la coentreprise de guar natif indienne Hindustan Gum & Chemicals (Hichem) suite à des conditions de marché du guar exceptionnelles en 2012.
| Variations du REBITDA ajusté |
2012 | Effets de | Volume | Coût des | Autres, | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | retraité | Structure | change | et mix | Prix | ventes | Coûts fixes | JV incluses | 2013 |
| Groupe | 1 896 | 16 | -36 | -126 | -202 | 205 | -36 | -55 | 1 663 |
Malgré un environnement macro-économique difficile et une base de comparaison élevée, le REBITDA ressort à 1 663 millions d'euros contre 1 896 millions d'euros en 2012. Il est globalement stable si l'on tient compte de la disparition prévue des ventes de CER, des effets exceptionnels du guar ainsi que des premiers résultats de Chemlogics.
Le pricing power a été globalement préservé dans un contexte déflationniste des coûts de matières premières, la réduction de nos prix de vente de -202 millions d'euros ayant été plus que compensée par les 205 millions d'euros d'économies réalisées sur les achats de matières premières et d'énergie. Par Segment Opérationnel, le pricing power d'Advanced Materials et d'Engineering Plastics (faisant partie de Functional Polymers) a compensé l'érosion des marges
Les charges d'amortissement se sont élevées à -603 millions d'euros en 2013 sur une base ajustée contre -593 millions d'euros en 2012.
Sur une base IFRS, les charges d'amortissement s'élèvent à -752 millions d'euros en 2013, ou à un écart de -149 millions d'euros avec les comptes ajustés et correspondant à la dépréciation de l'allocation du prix d'acquisition sur les immobilisations dans le cadre de l'acquisition de Rhodia.
Les éléments non récurrents représentent -239 millions d'euros contre 55 millions d'euros en 2012. Ils comprennent des dépenses de restructuration, principalement liées à l'activité carbonate de d'Advanced Formulations, qui s'explique par l'impact des dérivés du guar qui a pesé sur les résultats de Novecare. Les initiatives d'excellence au sein des différents métiers et fonctions ont permis d'atténuer de manière considérable les effets de l'inflation sur la base de coûts fixes du Groupe.
L'évolution du REBITDA par segment se répartit comme suit : Advanced Formulations -29 %, Advanced Materials 3 %, Performance Chemicals -3 % et Functional Polymers -7 %.
La marge de REBITDA du Groupe sur le chiffre d'affaires net est de 16,7 % cette année contre 18 % en 2012
sodium et aux programmes d'intégration pour -115 millions d'euros. Les charges de dépréciation s'élèvent à -65 millions d'euros (Benvic et Plextronics). On note également -59 millions d'euros de provisions environnementales et pour contentieux. A titre de rappel, 2012 inclut une reprise partielle de 149 millions d'euros sur charge de dépréciation portant sur l'activité carbonate de sodium.
L'EBIT ajusté, en baisse de -41 %, ressort à 796 millions d'euros contre 1 357 millions d'euros en 2012. Il comprend des charges d'amortissement et de dépréciation de -603 millions d'euros. En normes IFRS, l'EBIT ressort à 647 millions d'euros. La différence entre le chiffre IFRS et le chiffre ajusté vient de la dépréciation de 149 millions d'euros dans le cadre du PPA de Rhodia.
| Ajusté | ||||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2013 | 2012 retraité | Évolution | |
| Chiffre d'affaires net | 9 938 | 10 515 | -5 % | |
| Advanced Formulations | 2 432 | 2 565 | -5 % | |
| Advanced Materials | 2 551 | 2 743 | -7 % | |
| Performance Chemicals | 3 125 | 3 162 | -1 % | |
| Functional Polymers | 1 763 | 1 888 | -7 % | |
| Corporate & Business Services | 67 | 157 | -57 % | |
| REBITDA | 1 663 | 1 896 | -12 % | |
| Advanced Formulations | 369 | 518 | -29 % | |
| Advanced Materials | 646 | 627 | 3 % | |
| Performance Chemicals | 724 | 750 | -3 % | |
| Functional Polymers | 93 | 100 | -7 % | |
| Corporate & Business Services | -169 | -99 | -71 % | |
| EBIT | 796 | 1 357 | -41 % | |
| Advanced Formulations | 235 | 427 | -45 % | |
| Advanced Materials | 460 | 453 | 2 % | |
| Performance Chemicals | 457 | 680 | -33 % | |
| Functional Polymers | -37 | 100 | -137 % | |
| Corporate & Business Services | -319 | -302 | -6 % |
| En millions d'euros | 2013 | 2012 retraité | Évolution |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires net | 2 432 | 2 565 | -5 % |
| Novecare | 1 581 | 1 684 | -6 % |
| Coatis | 486 | 506 | -4 % |
| Aroma Performance | 365 | 376 | -3 % |
| REBITDA | 369 | 518 | -29 % |
Le chiffre d'affaires net d'Advanced Formulations ressort à 2 432 millions d'euros (contre 2 565 millions d'euros en 2012) tandis que le REBITDA atteint 369 millions d'euros (contre 518 millions d'euros en 2012).
La performance de Advanced Formulations a été surtout impactée en 2013 par l'effet négatif de l'activité guar de Novecare : (I) la non-récurrence du profit exceptionnel de 2012 lié aux prix élevés dans notre JV Hichem qui représente une diminution d'environ 100 millions d'euros, (ii) une importante compression des marges qui représente un impact de -50 millions d'euros sur l'année. Les autres activités de Novecare sont en hausse, en particulier l'agro, le pétrole et le gaz (à l'exclusion du guar) et les revêtements.
La performance de Coatis s'est améliorée au cours de l'année grâce à un pricing power positif lié à l'indexation du chiffre d'affaires sur le dollar US et ceci, en dépit des difficultés économiques persistantes au Brésil.
Aroma Performance continue de croître dans les arômes alimentaires. Par ailleurs, la hausse des volumes de produits fluorés a été neutralisée par la diminution du prix de l'hydroquinone (nous nous comparons toujours à une année 2012 particulièrement élevée en termes de prix suite à une réduction de l'offre du fait d'une panne chez l'un de nos principaux concurrents).
| Produits par GBU | Applications | Marchés | Marques | Concurrents |
|---|---|---|---|---|
| Novecare | ||||
| Surfactants | Dispersion, mousse, | Agroalimentaire & Agriculture Biens de consommation |
AGRHO®, STARGUAR®, AGHRO N-PROTECT®, SOPROPHOR®, RHODOLINE® |
AKZO Nobel, BASF, Clariant, Croda, Dow, Koch, Huntsman, Lamberti Grp |
| Amines | traitement et modification de surface, intermédiaire, gel, |
& Solutions Santé | RHODIASOLV® | Oxiteno, Stepan |
| Polymères synthétiques et naturels |
rhéologie | Applications Industrielles Énergie & Environnement |
SIPOMER®, JAGUAR® MIRACARE®, RHEOMER® |
|
| Chimie du phosphore | MACKAM®, PROBAN®, TIGUAR®, TOLCIDE® |
|||
| Coatis | ||||
| Phenol et dérivés | Résines synthétiques, composés de moulage, polycarbonate, additifs de polymères |
Biens de consommation | Dow, Ineos, Shell | |
| Solvants cétoniques | Adhésifs, cosmétiques, extraction minière |
& Solutions Santé Automobile & Aéronautique Bâtiment & Construction |
Arkema, Sasol, Halterman | |
| Solvants acétiques | Encres, dégraissants, | Applications Industrielles | Celanese, Ineos, Eastman | |
| Solvants à base de glycérine |
produits de formation de film, solubilisation des actifs et des résines |
Agroalimentaire & Agriculture | AUGEO™ | |
| Aroma Performance | ||||
| Vanilline naturelle | Arômes, parfums | Agroalimentaire & Agriculture Biens de consommation & Solutions Santé |
RHOVANIL® NATURAL, GOVANIL™ NATURAL |
Borregaard, Jiaxin, plusieurs concurrents chinois de petite taille (Jilin, Anhui), principaux F&Fs (arômes et parfums) pour la formulation de l'arôme vanille Govanil™ (Prova, Givaudan, Firmenich) |
| Vanilline & ethylvanilline | RHOVANIL®, RHODIAROME®, GOVANIL™, GOVANIL™ INTENSE, RHOVEA™ |
|||
| Guaiacol, pyrocatechol | Arômes, parfums, protection des cultures |
Agroalimentaire & Agriculture Biens de consommation & Solutions Santé |
Camlin | |
| Bois de santal | Parfums | Biens de consommation & Solutions Santé |
RHODIANTAL® ORIGINAL, RHODIANTAL® CANDALUM |
Plusieurs petites entreprises indiennes |
| Hydroquinone | Stabilisateurs de monomères, anti-oxydants |
Biens de consommation & Solutions Santé |
Camlin, Eastman, Goodyear, Mitsui, Ube, Sanjili, Nalco, GE Betz, Evonik, AH Marks |
|
| MeHQ, TBC | Stabilisateurs de monomères | Agroalimentaire & Agriculture | Central Glass, Sinochem, Syngenta, BASF, Bayer Cropscience |
|
| Acide triflique, acide triflique anhydride (AT, ATA) et dérivés (LiTFSI, TFSK) |
Applications antistatiques, stockage de l'énergie |
Automobile & Aéronautique Applications Industrielles Biens de consommation & Solutions Santé Agroalimentaire & Agriculture |
Central Glass, 3M, sociétés asiatiques |
|
| Cyclopentanone | Parfums, électronique | Biens de consommation & Solutions Santé Applications Industrielles |
RHODIASOLV® XPT | BASF, Nippon Zeon, CST, sociétés chinoises |
| Ajusté | ||||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2013 | 2012 retraité | Évolution | |
| Chiffre d'affaires net | 2 551 | 2 743 | -7 % | |
| Specialty Polymers | 1 288 | 1 348 | -4 % | |
| Silica | 416 | 382 | 9 % | |
| Rare Earth Systems | 298 | 434 | -31 % | |
| Special Chemicals | 549 | 579 | -5 % | |
| REBITDA | 646 | 627 | 3 % |
Le chiffre d'affaires net d'Advanced Materials ressort à 2 551 millions d'euros (contre 2 743 millions d'euros en 2012). Le REBITDA a augmenté de 3 % à 646 millions d'euros, notamment grâce à un mix produit et un pricing power favorables.
Cette bonne performance est nourrie par Specialty Polymers, Silica et Special Chemicals. Rare Earth Systems a été pénalisé par la poursuite de la baisse des prix des terres rares et l'érosion correspondante des marges, qui s'est toutefois stabilisée au cours de l'année. Specialty Polymers est en croissance dans un environnement difficile grâce aux résultats de ses programmes d'excellence. Silica a bénéficié de sa position solide sur le marché des pneus à basse consommation et Special Chemicals a finalisé avec succès la cession des activités déficitaires de Life Science.
| Produits par GBU | Applications | Marchés | Marques | Concurrents |
|---|---|---|---|---|
| Specialty Polymers | ||||
| Solutions Santé et Biens | Biens de consommation | SOLVIVA®, UDEL® PSU, DIOFAN® PVDC |
Victrex, BASF, AGC | |
| de consommation | & Solutions Santé | RADEL® PPSU, IXEF® PARA, IXAN® PVDC, AMODEL® PPA |
Sabic, EMS, BASF | |
| TECNOFLON®, AMODEL® PPA |
DuPont, Dyneon, Daikin, EMS, DSM |
|||
| Arômes Fluoropolymères |
Automobile, système de transport perfectionné |
Automobile & Aéronautique | RADEL® PPSU & FOAMS, AJEDIUM FILMS, KETASPIRE® PEEK, TORLON® PAI |
Sabic, Evonik, Victrex |
| Polymères à haute barrière Composés réticulés |
Dispositifs intelligents, électricité, électronique |
Électricité & Électronique | IXEF® PARA, AMODEL® PPA, COGEGUM® XLPO |
EMS, DuPont, PolyOne |
| chimiquement | Industriels | Applications Industrielles | SOLEF® PVDF, HALAR® ECTFE, FOMBLIN® PFPE |
Arkema, Dyneon, DuPont, 3M |
| SOLEF® PVDF, KETASPIRE® PEEK, TORLON® PAI |
Arkema, Victrex, Evonik | |||
| Énergie, eau | Énergie & Environnement | SOLEF® PVDF | Kureha, Arkema | |
| SOLEF® PVDF, UDEL® PSU | BASF, Arkema | |||
| Construction | Bâtiment & Construction | SOLEF® PVDF, RADEL® PPSU, UDEL® PSU |
BASF, Arkema | |
| Silica | ||||
| Silice hautement dispersible (SHD) |
Pneus à basse consommation d'énergie |
Automobile & Aéronautique ZEOSIL®, ZEOSIL® PREMIUM | Evonik, PPG, OSC | |
| Renforcement des polymères | Automobile & Aéronautique Applications Industrielles |
ZEOSIL® | Evonik, PPG, OSC | |
| Silice précipitée (conventionnelle) |
Hygiène buccale (dentifrice) | Biens de consommation & Solutions Santé |
TIXOSIL® | JM Huber, PQ Corporation, WR Grace, Evonik, OSC |
| Nutrition | Agroalimentaire & Agriculture | TIXOSIL® | JM Huber, PQ Corporation, WR Grace, Evonik, OSC |
|
| Rare Earth Systems | ||||
| Formulations à base d'oxide de terres rares |
Catalyseurs automobiles | Automobile & Aéronautique | OPTALYS®, ACTALYS®, EOLYS® |
DKK, MEL Chemicals |
| Eclairage à basse consommation d'énergie |
Électricité & Électronique | LUMINOSTAR® | Nichia | |
| Polissage de dispositifs à semiconducteur |
Électricité & Électronique | ZENUS® | Nikki, DA Nano |
| Produits par GBU | Applications | Marchés | Marques | Concurrents |
|---|---|---|---|---|
| Special Chemicals | ||||
| Fluoride d'hydrogène | Raffineries, traitements du métal et des surfaces, industrie chimique |
Applications Industrielles | DuPont, Honeywell, Lanxess, DDF, 3F, Mexichem, China Yingpeng, Zheijang Sanmei, Shandong donuye Group |
|
| Ingénierie de la haute tension, produits chimiques liquides pour nettoyer et décaper les copeaux, produits chimiques pour piles Li |
Électricité & Électronique | FOR C4 F6 : SIFREN® |
Kemeite, Liming, Henan Huaneng Fluoride and others, HaloPolymer, Asahi Glass, Kanto Denka, Show Denko, Cental Glas, Linde, AirProducts |
|
| Composés à base de fluor | Isolation, économies d'énergie | Bâtiment & Construction | SOLKANE®, IXOL | Honeywell, Arkema, DuPont, Albarnali, Chemtura |
| Produits de brasage, réfrigérants |
Automobile & Aéronautique Applications Industrielles |
NOCOLOK®, SOLKATHERM® SES36 |
DuPont, Honeywell | |
| Solvants (nettoyage de précision) |
Applications Industrielles | SOLVOKANE® | DuPont, Honeywell, Arkema, Central Glass, Asahi, 3M |
|
| TFAC, TFA, TFAH, TFAEt, TFK, ETFBO, Autre CF3 |
Éléments de base dans les matières actives, intermédiaires |
Biens de consommation & Solutions Santé, Agroalimentaires & Agriculture |
Halocarbon, SRF, Sinochem, Lantian |
|
| Solkane 227ph, Solkane 134a ph |
Gaz propulseurs des sprays pour l'asthme et autres sprays médicaux |
Biens de consommation & Solutions Santé |
SOLKANE® | Mexichem, DuPont |
| Carbonate de calcium | Etanchéïté | Bâtiment & Construction | SOCAL®, WINNOFIL® | Shiraishi-Omya, SMI (UK), Cales de Llierca |
| précipité (CCP) | Peinture | Bâtiment & Construction | SOCAL® | Schaefer Kalk |
| Plastisol | Automobile | SOCAL®, WINNOFIL® | Cales de Llierca, SMI | |
| Qualité électronique H2O2 et HF et NF4 F |
Semiconducteurs, affichages, photovoltaïque |
Électricité & Électronique | BASF, Stella Chemifa, Honeywell, Dongwoo Finechem |
|
| Peintures, revêtements, piles, plastiques, papier |
Automobile & Aéronautique Électricité & Électronique Bâtiment & Construction |
Sachtleben, Chinese producers |
||
| Composés de baryum | Condensateurs céramiques, affichage et verres photovoltaïques |
Électricité & Électronique | Sakai Chemicals, Nippon Chemicals |
|
| Composés de strontium | Affichages et verres photovoltaïques, ferrites |
Électricité & Électronique | Sakai Chemicals, Nippon Chemicals |
| Ajusté | |||
|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2013 | 2012 retraité | Évolution |
| Chiffre d'affaires net | 3 125 | 3 162 | -1 % |
| Essential Chemicals | 1 756 | 1 811 | -3 % |
| Acetow | 658 | 616 | 7 % |
| Eco Services | 288 | 314 | -8 % |
| Emerging Biochemicals | 424 | 421 | 1 % |
| REBITDA | 724 | 750 | -3 % |
Le chiffre d'affaires net de Performance Chemicals ressort à 3 125 millions d'euros (contre 3 162 millions d'euros en 2012) et son REBITDA à 724 millions d'euros (750 millions d'euros en 2012). Les résultats record d'Acetow n'ont pas suffi à compenser les résultats d'Emerging Biochemicals.
Essential Chemicals a publié un excellent REBITDA malgré des conditions de marché difficiles dans le secteur du verre plat début 2013, et malgré la pression sur les prix dans certains marchés à l'exportation. Cette performance a également été soutenue grâce à une amélioration des résultats des opérations de Green River aux États-Unis. L'objectif de 100 millions d'euros de réduction de coûts (d'ici la fin de l'année 2015) est en passe d'être atteint et la fermeture de l'usine Povoa a été finalisée en janvier 2014.
Acetow a bénéficié d'une forte demande et d'un bon pricing power. Les volumes d'Eco Services sont restés stables, alors qu'Emerging Biochemicals subissait une faiblesse de la demande tant dans les PVC que l'épichlorohydrine et une pression concurrentielle sur les prix.
| Produits par GBU | Applications | Marchés | Marques | Concurrents |
|---|---|---|---|---|
| Essential Chemicals | ||||
| Soda Ash & Derivatives | ||||
| Fluidifiant dans le verre plat | Bâtiment & Construction Automobile & Aéronautique Énergie & Environnement |
SOLVAY SODA® DENSE | ||
| NA2 CO3 soude caustique |
Fluidifiant dans le verre de conditionnement |
Agroalimentaire & Agriculture Biens de consommation & Solutions Santé |
SOLVAY SODA® DENSE | Tata Chemicals, FMC, Ciech, Sisecam, Nirma, Bashkim, OCI, Eti-Soda, |
| Adoucisseur dans les détergents |
Biens de consommation & Solutions Santé |
SOLVAY SODA® LIGHT | Novacarb | |
| Métallurgie | Applications Industrielles | SOLVAY SODA®, DENSE | ||
| Compléments alimentaires pour animaux, compléments alimentaires |
Agroalimentaire & Agriculture | BICAR Z®, BICAR® FCC, BI PROTEC® |
Church & Dwight, FMC, Natural Soda, Tata Chemicals, Sisecam, |
|
| NaHCO3 bicarbonate de sodium |
Produits de nettoyage à base de gaz de carneau |
Énergie & Environnement Applications Industrielles |
SOLVAIR® | Ciech, Bashkim, Eti-Soda, Novacarb |
| Compléments pharmaceutiques |
Biens de consommation & Solutions Santé |
BICAR® PHARMA, BICAR® CODEX |
||
| Peroxides | ||||
| Blanchissement de la pâte de bois et du papier |
Biens de consommation & Solutions de Santé |
INTEROX® | Arkema, Evonik, FMC, EKA, Kemira, OCI |
|
| Peroxide d'hydrogène | Désinfection et conditionnement aseptique |
Agroalimentaire & Agriculture | INTEROX®, PARAMOVE® | Arkema, Evonik, FMC, MGC |
| Métaux et extraction minières, synthèse chimique d'HPPO |
Applications Industrielles | INTEROX® | Arkema, Evonik, FMC, MGC | |
| Acide peracétique | Désinfection et conditionnement aseptique |
Agroalimentaire & Agriculture Énergie & Environnement |
PROXITANE®, OXYSTRONG® | Evonik, Kemira, FMC |
| Percarbonate de sodium | Blanchissement de poudre détergente |
Biens de consommation & Solutions Santé |
OXYPER® | Evonik, Kemira, OCI, FMC |
| Acetow | ||||
| Câble d'acétate de cellulose | RHODIA® FILTERTOW | Celanese, Eastman, Daicel/ Mitsubishi, sociétés chinoises (Jinan, Henan, Xinyang) |
||
| Câble d'acétate de cellulose | Filtres de cigarettes | RHODIA DE-TOWTM | ||
| Flocons d'acétate de cellulose/silice |
Biens de consommation & Solutions Santé |
RHODIA FILTERSORBTM | ||
| Câble d'acétate de cellulose | RHODIA COLOURED TOWTM | |||
| Flocons d'acétate de cellulose |
Câble pour filtres, fil, plastiques et films |
RHODIA ACETOL® | Celanese, Eastman, Daicel/ Mitsubishi, Pacetati, Fergana |
|
| Acide nitrique | Mousses, engrais | Automobile & Aéronautique Agroalimentaire & Agriculture |
TARANISTM | Yara, Borealis, BASF |
| Acétate de cellulose composé |
Conditionnement de cosmétiques et d'aliments, de jouets, de verres, d'appareils électroniques |
Biens de consommation & Solutions Santé |
OCALIOTM | Eastman, DuPont, Braskem |
| Bois acétylé | Applications extérieures telles que les fenêtres, les portes, les ponts, les revêtements, les volets etc. ainsi que pour les travaux de construction |
Biens de consommation & Solutions Santé |
ACCOYA® |
| Produits par GBU | Applications | Marchés | Marques | Concurrents | ||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Eco Services | ||||||
| H2 SO4 régénéré |
Industries chimiques de raffinage |
Applications Industrielles Énergie & Environnement |
Chemtrade, Dupont, PVS | |||
| Acide sulfurique oléum | Nylon, papier, extraction, agriculture traitement des eaux |
Biens de consommation & Solutions Santé Énergie & Environnement |
Chemtrade, Cornerstone, Dupont, PVS, Rentech, Southern States, divers affineurs, diverses entreprises de production d'engrais, importations |
|||
| Alun | Extraction, agriculture, traitement des eaux |
Énergie & Environnement | Chemtrade, Kemira, Thatcher | |||
| Emerging Biochemicals | ||||||
| PVC | Tuyau, raccords, profilés, fils, câbles |
Bâtiment & Construction | SIAMVIC® | Thai Plastic & Chemical PCL | ||
| Films, feuilles | Biens de consommation & Solutions Santé Applications Industrielles |
|||||
| NaOH soude caustique | Multiples applications | Biens de consommation & Solutions Santé Applications Industrielles Agroalimentaire & Agriculture |
AGC Chemicals (Thailande) | |||
| Epichlorohydrine biologique | Résines époxydiques | Bâtiment & Construction Électricité & Électronique |
EPICEROL® | Samsung Fine Chemicals Dow |
||
| Epichlorohydrine | Biens de consommation & Solutions Santé Aéronautique & Automobile |
| Ajusté | ||||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2013 | 2012 retraité | Évolution | |
| Chiffre d'affaires net | 1 763 | 1 888 | -7 % | |
| Polyamide | 1 557 | 1 688 | -8 % | |
| Chlorovinyles | 206 | 200 | 3 % | |
| REBITDA | 93 | 100 | -7 % |
Le chiffre d'affaires net de Functional Polymers s'établit à 1 763 millions d'euros, en recul de 7 % par rapport à 2012 (1 888 millions d'euros) et le REBITDA du segment baisse de 7 % à 93 millions d'euros.
Le travail de repositionnement de Engineering Plastics a permis d'améliorer ses résultats grâce à l'augmentation des volumes et à un pricing power important. Ces résultats ont toutefois été contrebalancés par un environnement concurrentiel difficile pour Polyamide & Intermediates et Fibras.
La performance de l'activité chlorovinyles en Europe qui devrait être apportée à la joint venture avec Ineos est globalement en ligne avec 2012. Le chiffre d'affaires net s'élève à 1 904 millions d'euros et le REBITDA à 153 millions d'euros en 2013.
| Produits par GBU | Applications | Marchés | Marques | Concurrents |
|---|---|---|---|---|
| Polyamide | ||||
| Polyamide & Intermediates | ||||
| Acide adipique | Polyamide 6.6, autres produits pour l'application du polyuréthane et de |
Applications Industrielles Automobile & Aéronautique Biens de consommation |
RHODIACID™ | Invista, Ascend, CSM-CPEC, CNPC, BASF, Radici, Asahi, Lanxess |
| Hexaméthylènediamine | revêtements, plastifiants | & Solutions Santé, Bâtiment & Construction, Électricité & Électronique |
RHODIAMINE™ | Invista, Ascend, BASF, Radici, CPEC |
| Résine polyamide : W PA 6.6 W PA 6.10 W PA 6.10/6.T |
Composés plastiques des plastiques techniques, fils industriels et applications de fibres, câble à pneux, airbags |
Applications Industrielles Automobile & Aéronautique Biens de consommation & Solutions Santé Bâtiment & Construction, Électricité & Électronique |
STABAMID® | Invista, Ascend, BASF, Radici, Asahi |
| Engineering Plastics | ||||
| Composés de polyamide 6.6 |
TECHNYL® TECHNYL STAR® |
DuPont, BASF, Radici, Nilit, Ascend, Invista |
||
| Composés de polyamide 6 | TECHNYL® TECHNYL STAR® |
BASF, Lanxess, DSM, DuPont, Radici |
||
| Composés de polyamide recyclés |
Remplacement du métal, protection contre l'incendie, gestion thermique, barrière contre les liquides |
Automobile & Aéronautique | TECHNYL® R TECHNYL® ECO 4EARTH® |
Very fragmented competition |
| Composés de polyamide à longue chaine |
Électricité & Électronique Biens de consommation |
TECHNYL EXTEN® | Arkema, Evonik, EMS, UBE | |
| Composés de polyamide haute température |
& Solutions Santé Applications Industrielles |
TECHNYL® ONE | DuPont, EMS, DSM | |
| Poudres de polyamide | Frittage laser | POUDRES SINTERLINE™ TECHNYL® |
Evonik, Arkema | |
| Création, services de simulation |
Remplacement des métaux, protection contre l'incendie, gestion thermique, barrière contre les liquides |
MMI™ TECHNYL® DESIGN | BASF | |
| Fibras | ||||
| Fils textiles | Habillement | Biens de consommation & Solutions Santé |
AMNI® EMANA® |
Hyosung, Taekwang, Nilit, Acelon, LeaLea, Fujian |
| Fibre discontinue | Abrasifs | Biens de consommation & Solutions Santé |
Invista | |
| Fils industriels | Fils à coudre, bandage, caoutchouc industriel |
Biens de consommation & Solutions Santé Automobile & Aéronautique Applications Industrielles |
Kordsa, Enka, CSM, SRF |
| Ajusté | ||||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2013 | 2012 retraité | Évolution | |
| Chiffre d'affaires net | 67 | 157 | -57 % | |
| Energy Services | 67 | 154 | -57 % | |
| Autres Corporate & Business Services | 0 | 3 | n.m. | |
| REBITDA | -169 | -99 | -71 % |
Le chiffre d'affaires net et le REBITDA pour 2013 s'élèvent respectivement à 67 millions d'euros et -169 millions d'euros. La fin des ventes de CER a entraîné une chute du REBITDA de 90 millions d'euros par rapport à 2012.
Les programmes d'excellence au sein des différentes fonctions du Groupe ont permis de neutraliser l'augmentation des coûts. Par ailleurs, les coûts liés aux célébrations des 150 ans du Groupe et aux nouveaux efforts de promotion de la marque institutionnelle ont été compensés par un impact positif exceptionnel lié au réalignement des polices d'assurance au sein du Groupe.
Les dépenses énergétiques sont une composante importante de la structure de coûts du Groupe. Les dépenses énergétiques nettes représentent près de 0,9 milliard d'euros en 2013. Les sources d'énergie se répartissent entre l'électricité et le gaz (près de 70 %), le coke, le charbon et l'anthracite (environ 15%) et la vapeur et autres (près de 15 %). Depuis de nombreuses années, le groupe Solvay mène une politique énergétique dynamique. Rappelons à cet égard que Solvay gère un parc de production d'énergie qui représente à ce jour une puissance installée totale de 1 000 MW.
Au sein du Groupe, Energy Services est dédiée à l'optimisation de la facture énergétique et des émissions de carbone de Solvay. En outre, Energy Services a lancé Solwatt, une importante initiative d'excellence en matière d'efficacité énergétique opérationnelle. Celleci a pour objectif de réduire la consommation d'énergie et d'optimiser la production d'énergie sur les sites. Solwatt inclut également la planification à moyen et long terme de la consommation d'énergie par site. Elle sera progressivement développée et s'appliquera à tous les sites de production du Groupe d'ici 2015. L'objectif consiste à réduire la facture d'énergétique du Groupe de 10 % à l'horizon 2016.
| IFRS | Ajusté | |||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2013 | 2012 retraité | 2013 | 2012 retraité |
| EBIT | 647 | 1 181 | 796 | 1 357 |
| Charges financières nettes, dont : | ||||
| W Coûts des emprunts | -187 | -167 | -187 | -167 |
| W Intérêts sur prêts et placements à court terme | 25 | 16 | 25 | 16 |
| W Autres charges et produits sur endettement net | -2 | -8 | -2 | -8 |
| W Coût d'actualisation des provisions | -87 | -200 | -87 | -200 |
| Gains/pertes sur participations disponibles à la vente | 40 | -3 | 40 | -3 |
| Résultat avant impôts | 437 | 820 | 585 | 997 |
| Charges d'impôts | -187 | -241 | -229 | -291 |
| Résultat des activités poursuivies | 249 | 579 | 357 | 705 |
| Résultat des activités abandonnées | 65 | 1 | 65 | 2 |
| Résultat net | 315 | 580 | 422 | 707 |
| Participations ne donnant pas le contrôle | -44 | -17 | -44 | -17 |
| Résultat net (part Solvay) | 270 | 563 | 378 | 690 |
Les charges financières nettes s'élèvent à -210 millions d'euros contre -360 millions d'euros en 2012. Les coûts d'emprunt s'élèvent à -162 millions d'euros contre -151 millions d'euros en 2012 et comprenaient un produit non-récurrent de 17 millions d'euros lié à la décision d'exercer l'option d'achat 2014 des 500 millions d'euros d'obligations hybrides Rhodia HY à échéance 2018.
Le coût d'actualisation des provisions pour réserves environnementales et charges de retraite baisse à -87 millions d'euros contre -200 millions d'euros l'an passé. Cela est principalement dû aux réserves environnementales qui en 2013 comprennent un impact ponctuel positif de 41 millions d'euros en raison d'une hausse des taux d'escompte, tandis qu'en 2012, la baisse des taux d'escompte a eu un impact négatif de 50 millions d'euros.
Les revenus issus de la vente de titres de participation s'élèvent à 40 millions d'euros contre -2 millions d'euros en 2012. Ils sont essentiellement le fruit d'un gain en capital de 36 millions d'euros sur la cession d'un investissement financier non-stratégique.
La charge d'impôts ajustée est de -229 millions d'euros contre 291 millions d'euros en 2012. Elle comprend des provisions d'un montant de -68 millions d'euros liées à l'exercice précédent ainsi que la comptabilisation de 40 millions d'euros d'impôts différés, ce qui nous amène à un taux nominal d'imposition de 46 % (ou 35 % si l'on tient compte des éléments non-récurrents).
Le résultat net des activités cédées s'élève à 65 millions d'euros contre 1 million d'euros en 2012. Le résultat net comprend trois principaux éléments : le résultat net de 27 millions d'euros des activités chlorovinyles en Europe devant être apportées à la joint venture avec Ineos, la dépréciation non cash de la juste valeur de Solvay Indupa pour -68 millions d'euros et le dernier paiement de 100 millions d'euros reçu pour la cession des activités pharma.
Le résultat net ajusté ressort à 422 millions d'euros (contre 707 millions d'euros en 2012). Le résultat net (part du Groupe) ressort à 378 millions d'euros et le bénéfice ajusté par action à 4,54 euros. En normes IFRS, le résultat net (part du Groupe) ressort à 270 millions d'euros.
Investissements
La dette financière nette s'élève à 1 102 millions d'euros à fin décembre 2013, contre 1 125 millions d'euros pour la même période de 2012, soit une réduction de 23 millions d'euros. La dette brute a baissé de 3 652 millions d'euros fin 2012 à 3 515 millions d'euros fin 2013, en utilisant les liquidités disponibles pour rembourser les dettes. En 2014 Solvay a la possibilité de rembourser 500 millions d'euros d'obligations EMTN (arrivant à échéance en janvier 2014) et a décidé d'exercer la première option de rachat en 2014 liée à 500 millions d'euros d'obligations à haut rendement Rhodia arrivant à échéance en 2018.
En novembre 2013, suite à l'acquisition de Chemlogics pour un montant de 1 345 millions de dollars US financée avec les liquidités disponibles, le Groupe a émis 1,2 milliard d'euros de titres hybrides (considérés comme des capitaux propres au titre des IFRS) dans le but de renforcer son bilan avant le refinancement de ses échéances de dettes à partir de 2014.
Les capitaux propres s'élèvent à 7 453 millions d'euros fin 2013, contre 6 574 millions d'euros fin 2012.
Fin 2013, le ratio d'endettement net sur capitaux propres était de 14,8 %.
Les notations à long et court termes de Solvay sont respectivement Baa1/P2 (perspective négative) chez Moody's et BBB+/ A2 (perspective stable) chez Standard & Poor's.
Le Free cash flow s'élevait à 524 millions d'euros, et comprenait les flux de trésorerie des activités abandonnées pour 235 millions d'euros.
Les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles s'élevaient à 1 278 millions d'euros contre 1 457 millions d'euros l'année dernière. En plus du résultat net de 315 millions d'euros, ils comprenaient :
Les flux de trésorerie liés aux activités d'investissement s'élevaient à -1 732 millions d'euros et comprenaient l'acquisition de Chemlogics pour 881 millions d'euros et des dépenses d'investissement pour 810 millions d'euros, y compris 102 millions d'euros liés aux activités abandonnées.
Outre les dépenses d'investissements liées à la santé, la sécurité, l'environnement et la maintenance, le Groupe a investi de manière sélective dans un certain nombre de projets stratégiques, la priorité étant donnée aux activités et aux régions ayant un potentiel de croissance supérieur et durable. Plusieurs investissements de croissance ont été réalisés en 2013 dans les activités moteurs de croissance et hautement résilientes du Groupe. Les plus significatifs ont été les suivants :
Recherche & innovation
W l'usine de tensioactifs en Allemagne pour développer et produire des solutions destinés à des clients de Solvay servant les marchés de la cosmétique, de la détergence et des applications industrielles en Europe centrale et de l'est ;
| En millions d'euros | Coûts Recherche & Innovation en 2013 |
|---|---|
| Advanced Formulations | 52 |
| Advanced Materials | 90 |
| Performance Chemicals | 20 |
| Functional Polymers | 22 |
| Corporate & Business Services | 53 |
| GROUPE | 237 |
Les coûts en Recherche & Innovation en 2013 se sont élevés à 237 millions d'euros.
La politique et l'organisation en matière de Recherche & Innovation sont décrites de la page 39 à la page 43 de ce rapport.
Le groupe Solvay employait 29 400 personnes équivalents temps plein au 31 décembre 2013, contre 29 100 au 31 décembre 2012. Des informations complémentaires concernant les Ressources Humaines et l'organisation du Groupe sont disponibles de la page 20 à la page 22 de ce rapport.
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Résultat de l'exercice à affecter | 359 | 933 |
| Report à nouveau | 4 174 | 3 513 |
| TOTAL DISPONIBLE POUR L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ACTIONNAIRES | 4 533 | 4 446 |
| Affectations : | ||
| Dividende brut | 271 | 271 |
| Report à nouveau | 4 262 | 4 175 |
| TOTAL | 4 533 | 4 446 |
Solvay SA est une Société Anonyme de droit belge dont le siège social est situé au 310, rue de Ransbeek à 1120 Bruxelles. Solvay SA est constituée de deux filiales : Solvay SA France (25 rue de Clichy, 75009 Paris, France) et Solvay SA Italie (Via Piave 6, 57013 Rosignano, Italie).
Les comptes de Solvay SA sont établis conformément aux principes comptables généralement reconnus en Belgique et incluent ses filiales françaises et italiennes.
Les activités principales de Solvay SA consistent, d'une part, à détenir et gérer un certain nombre de participations dans des sociétés du Groupe et, d'autre part, à financer le Groupe à partir des marchés bancaires et obligataires. Par ailleurs, elle gère le centre de recherche de Neder-Over-Heembeek (Belgique) ainsi qu'un nombre très limité d'activités industrielles et commerciales non filialisées.
Le résultat d'exploitation représente le solde des coûts de fonctionnement du siège partiellement compensés par les revenus des activités industrielles et commerciales non filialisées.
Le bénéfice courant avant impôts s'élève à 220 millions d'euros fin 2013, contre 1 062 millions d'euros l'année passée. Le bénéfice courant comprend les dividendes reçus de ses différentes participations (535 millions d'euros en 2013) ainsi que le différentiel entre les intérêts versés et encaissés sur ses activités de financement.
Le solde des résultats exceptionnels s'élève à 102 millions d'euros en 2013 contre -149 millions d'euros en 2012. Le principal élément (147 millions d'euros) résulte des reprises sur dépréciations de certaines participations.
En 2013, le bénéfice net de Solvay SA s'élevait à 359 millions d'euros contre 933 millions d'euros en 2012.
En l'absence de transferts aux réserves exonérées d'impôt, le bénéfice net reporté de 4 533 millions d'euros est disponible aux fins de distribution.
La récente dévaluation importante du peso argentin (ARS) va avoir un impact négatif supplémentaire sur les résultats de la vente de Solvay Indupa.
Début 2014, le Groupe a annoncé l'examen d'un projet de désinvestissement de ses activités Eco Services (Performance Chemicals). Eco Services opère dans le recyclage de l'acide sulfurique, dans l'industrie du gaz et du pétrole aux États-Unis.
Aucun autre événement significatif n'a eu lieu après la période de reporting.
Depuis le début l'année, certains de nos marchés finaux montrent de légers signes de reprise et le Groupe est bien placé pour tirer parti d'un meilleur environnement macroéconomique. Bien que prudent, Solvay est confiant dans sa capacité à améliorer son REBITDA en 2014, notamment grâce aux résultats de ses programmes d'excellence.
La gestion des risques (processus, risques identifiés et actions entreprises pour les réduire) est décrite aux pages 148 à 161 du rapport annuel 2013.
La gestion des risques financiers et toute utilisation d'instruments financiers pour les couvrir sont décrites aux pages 153 et 154 du présent Rapport.
La mission, la composition et le mode de fonctionnement du Comité d'Audit sont décrits de la page 170 à 178 du présent Rapport.
La Déclaration de gouvernance d'entreprise est disponible aux pages 164 à 196 du présent Rapport. Elle comprend, entre autres, une description de la structure juridique et de l'actionnariat de Solvay, de sa politique en matière de capital social et de dividende, du mode de fonctionnement des Assemblées Générales, de la composition et du mode de fonctionnement du Conseil d'Administration et de ses Comités, de la composition et du mode de fonctionnement du Comité Exécutif, la politique de rémunération et le dernier rapport de rémunération, une description des principales caractéristiques des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, les mesures prises par Solvay afin de se conformer aux règles belges en matière d'opérations d'initiés et une description du Code de Conduite du Groupe.
| En millions d'euros | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 |
|---|---|---|---|---|---|
| Chiffres d'affaires | 8 485 | 7 109 | 8 109 | 12 831 | 10 367 |
| Chiffre d'affaires net | 8 001 | 12 435 | 9 938 | ||
| REBITDA | 1 439 | 1 051 | 1 208 | 2 022 | 1 663 |
| REBITDA en % du chiffre d'affaires | 17 | 15 | 15 | 16 | 17 |
| REBIT | 969 | 633 | 748 | 1 227 | 886 |
| Amortissements totaux | 496 | 717 | 455 | 794 | 752 |
| EBIT | 864 | 305 | 560 | 1 275 | 647 |
| Résultat net, part Solvay | 515 | 1 777 | 247 | 584 | 270 |
| Résultat par action (de base) (en euros) | 6,28 | 21,85 | 3,04 | 7,10 | 3,25 |
| Dépenses de recherche | 555 | 181 | 156 | 261 | 247 |
| Dépenses d'investissement | 567 | 538 | 4 797 | 826 | 1 809 |
| Free cash flow | 327 | 787 | 524 | ||
| Données financières | |||||
| Capitaux propres* | 5 160 | 6 839 | 6 653 | 6 596 | 7 453 |
| Endettement net | 1 333 | -2 902 | 1 760 | 1 125 | 1 102 |
| Endettement net/capitaux propres (en %) | 26 | NA | 26 | 17 | 15 |
| Dividende brut par action (en euros) | 2,93 | 3,07 | 3,07 | 3,20 | 3,20 |
| Distribution brute aux actionnaires de Solvay | 241 | 240 | 250 | 271 | 271 |
| Données du personnel | |||||
| Effectifs au 31 décembre | 28 204 | 16 785 | 29 121 | 29 103 | 29 389 |
| Dépenses de personnel | 2 016 | 1 339 | 1 422 | 2 302 | 2 143 |
* Les capitaux propres 2013 comprennent les titres hybrides.
| Ajusté | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2011 proforma | 2012 | 2012 retraité | 2013 | ||
| Chiffre d'affaires net | 12 693 | 12 435 | 10 515 | 9 938 | ||
| REBITDA | 2 068 | 2 067 | 1 896 | 1 663 | ||
| REBITDA en % du chiffre d'affaires | 16 | 17 | 18 | 17 | ||
| REBIT | 1 408 | 1 403 | 1 303 | 1 035 | ||
| Amortissements totaux | 655 | 663 | 593 | 603 | ||
| EBIT | 1 425 | 1 451 | 1 357 | 796 | ||
| Résultat net (part Solvay) | 710 | 690 | 378 | |||
| Résultat par action (de base) (en euros) | 8,63 | 8,37 | 4,54 | |||
| Dépenses de recherche | 218 | 261 | 247 | 237 | ||
| Dépenses d'investissement | 1 058 | 826 | 826 | 1 809 | ||
| Free cash flow | 656 | 787 | 787 | 524 |
Sur une base ajustée, le résultat de base par action s'est élevé à 4,54 euros en 2013 contre 8,37 euros en 2012 en raison de l'évolution du résultat d'exploitation.
Sur une base IFRS, le résultat de base par action s'est élevé à 3,25 euros en 2013 contre 6,84 euros en 2012.
Le 24 février 2014, le Conseil d'Administration a décidé de proposer à l'Assemblée Générale des actionnaires du 13 mai 2014 le paiement d'un dividende total brut de 3,20 euros par action (2,40 euros net par action).
Le dividende pour l'exercice 2013, stable par rapport à celui de 2012, est en accord avec la politique de dividende du Groupe qui consiste à maintenir un dividende stable à croissant dans la mesure du possible et, si possible, à ne pas le diminuer. Le dividende n'a jamais été réduit depuis 30 ans et a été augmenté certaines années.
Compte tenu de l'acompte de dividende de 1,3333 euro brut par action (1,00 euro net par action, coupon n° 93) payé le 23 janvier 2014, le solde de dividende pour 2013, équivalent à 1,8667 euro brut par action (1,40 euro net par action, coupon n° 94), sera versé le 20 mai 2014. Les actions Solvay seront négociées « ex-dividende » sur NYSE euronext dès le 15 mai 2014.
| En euros | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013* |
|---|---|---|---|---|---|
| Capitaux propres* | 57,87 | 78,95 | 75,79 | 80,14 | 89,63 |
| REBITDA | 16,74 | 12,92 | 14,87 | 24,57 | 20,00 |
| Résultat net | 6,28 | 21,85 | 3,04 | 7,10 | 3,25 |
| Résultat net (hors activités abandonnées) | 2,59 | 0,62 | 3,51 | 7,08 | 2,47 |
| Résultat net dilué | 6,28 | 21,80 | 3,03 | 7,06 | 3,22 |
| Résultat net dilué (hors activités abandonnées) | 2,59 | 0,62 | 3,49 | 7,04 | 2,45 |
| Nombre d'actions (base) (en milliers) au 31 décembre |
84 701 | 84 701 | 84 701 | 84 701 | 84 701 |
| Nombre moyen d'actions (en milliers) (de base) pour le calcul du résultat par action IFRS |
82 143 | 81 320 | 81 224 | 82 305 | 83 151 |
| Nombre moyen d'actions (en milliers) (de base) pour le calcul du résultat dilué par action IFRS |
82 186 | 81 499 | 81 546 | 82 696 | 83 843 |
| Dividende brut | 2,93 | 3,07 | 3,07 | 3,20 | 3,20 |
| Dividende net par action | 2,20 | 2,30 | 2,30 | 2,40 | 2,40 |
| Cours le plus haut | 77,8 | 81,9 | 111,6 | 109,8 | 118,9 |
| Cours le plus bas | 42,0 | 67,8 | 61,5 | 62,1 | 97,4 |
| Cours au 31 décembre | 75,6 | 79,8 | 63,7 | 108,6 | 115,0 |
| PER au 31 décembre | 12,0 | 3,6 | 21,0 | 15,30 | 35,42 |
| Rendement sur dividende net (en %) | 3 | 3 | 3 | 2 | 2 |
| Rendement sur dividende brut | 4 | 4 | 4 | 3 | 3 |
| Volume annuel (En milliers de titres) | 71 259 | 47 028 | 63 462 | 77 846 | 54 437 |
| Volume annuel (En millions d'euros) | 4 414 | 3 481 | 5 522 | 6 796 | 5 960 |
| Capitalisation boursière au 31 décembre (En milliards d'euros) |
6,4 | 6,8 | 5,4 | 9,2 | 9,8 |
| Taux de rotation (En %) | 85 | 56 | 78 | 92 | 63 |
| Taux de rotation ajusté du flottant (En %) | 122 | 80 | 111 | 131 | 94 |
* Les capitaux propres 2013 comprennent les titres hybrides.
Le 24 février 2014, le Conseil d'Administration a autorisé la publication des états financiers qui suivent. Ils ont été établis conformément aux méthodes comptables IFRS décrites dans les pages suivantes.
| En millions d'euros | Notes | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | (1) (2) | 10 367 | 10 910 |
| Produits des activités non stratégiques | 429 | 395 | |
| Chiffre d'affaires net | 9 938 | 10 515 | |
| Coût des ventes | -8 043 | -8 546 | |
| Marge brute | 2 324 | 2 364 | |
| Frais commerciaux et administratifs | -1 199 | -1 076 | |
| Frais de recherche et développement | -237 | -247 | |
| Autres charges et produits d'exploitation | (4) | -94 | -97 |
| Résultat des entreprises associées et coentreprises comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence |
(5) | 92 | 183 |
| REBIT | 886 | 1 127 | |
| Éléments non récurrents | (6) | -239 | 55 |
| EBIT | 647 | 1 181 | |
| Coût d'emprunts | (7) | -187 | -167 |
| Intérêts sur prêts et produits de placements à court terme | (7) | 25 | 16 |
| Autres charges et produits sur endettement net | (7) | -2 | -8 |
| Coût d'actualisation des provisions | (7) | -87 | -200 |
| Revenus/pertes sur participations disponibles à la vente | 40 | -3 | |
| Résultat avant impôts | 437 | 820 | |
| Charges d'impôts | (8) | -187 | -241 |
| Résultat des activités poursuivies | 249 | 579 | |
| Résultat des activités abandonnées | (13) | 65 | 1 |
| Résultat net de l'année | (12) | 315 | 580 |
| Participations ne donnant pas le contrôle | -44 | -17 | |
| Résultat net (part Solvay) | (9) | 270 | 563 |
| Résultat de base par action des activités poursuivies (En euros) | (11) | 2,47 | 6,28 |
| Résultat de base par action des activités abandonnées (En euros) | 0,78 | 0,56 | |
| Résultat de base par action (En euros) | 3,25 | 6,84 | |
| Résultat dilué par action des activités poursuivies (En euros) | (11) | 2,45 | 6,25 |
| Résultat dilué par action des activités abandonnées (En euros) | 0,78 | 0,56 | |
| Résultat dilué par action (En euros) | 3,23 | 6,81 | |
| RATIOS | |||
| Marge brute en % du chiffre d'affaires | 22,4 % | 21,7 % | |
| Ratio de couverture des intérêts | 5,4 | 7,1 | |
| Charges d'impôts/Résultat avant impôts (%) | 42,9 % | 29,4 % |
| En millions d'euros | Notes | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|
| REBITDA | (3) | 1 663 | 1 896 |
| Résultat net ajusté | (10) | 422 | 707 |
| En millions d'euros | Notes | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|
| Résultat net de l'année | 315 | 580 | |
| Autres éléments du résultat global | |||
| Elements recyclables | |||
| Hyperinflation | (14) | 30 | |
| Profits et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente | (14) | -23 | 14 |
| Profits et pertes sur instruments de couverture dans une couverture de flux de trésorerie |
(14) | -9 | 11 |
| Écarts de conversion | (14) | -356 | -129 |
| Elements non recyclables | |||
| Réévaluations du passif net au titre des prestations définies | (14) | 109 | -419 |
| Charges d'impôts relatives aux éléments recyclables et non recyclables. | |||
| Charges d'impôt relatives aux autres éléments du résultat global | (14) | -38 | 44 |
| Autres éléments du résultat global après effets d'impôt liés | -287 | -478 | |
| Résultat global de l'année | 28 | 102 | |
| attribué aux : | |||
| W propriétaires de la société mère | 25 | 101 | |
| W participations ne donnant pas le contrôle | 3 | 1 |
Les montants ci-après incluent les effets des activités abandonnées.
| En millions d'euros Notes |
2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Résultat net | 315 | 580 |
| W Amortissements et dépréciations d'actifs (1) (15) |
929 | 794 |
| W Résultat des entreprises associées et coentreprises comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence |
-93 | -184 |
| W Charges financières nettes et Revenus/pertes sur participations disponibles à la vente |
245 | 401 |
| W Charges d'impôts (16) |
232 | 295 |
| Variation du fonds de roulement (17) |
54 | 54 |
| Variation des provisions (18) |
-245 | -310 |
| Dividendes reçus des entreprises associées et coentreprises comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence |
83 | 53 |
| Impôts payés (16) |
-262 | -179 |
| Autres (19) |
20 | -47 |
| Flux de trésorerie des activités opérationnelles | 1 278 | 1 457 |
| Acquisition (-) de filiales (20) |
-878 | -2 |
| Acquisition (-) de participations - Autres (20) |
-121 | -39 |
| Prêts à des sociétés associées et filiales non consolidées (20) |
-23 | 0 |
| Cession (+) de participations (20) |
44 | 191 |
| Acquisition (-) d'immobilisations corporelles et incorporelles (20) |
-810 | -785 |
| Cession (+) d'immobilisations corporelles et incorporelles (20) |
33 | 109 |
| Dividende de placements disponibles à la vente | 4 | 1 |
| Variation des actifs financiers non courants | 18 | 4 |
| Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement | -1 732 | -520 |
| Augmentation (+) / remboursement (-) de capital | 0 | -28 |
| Produit de l'émission d'obligations classé en capitaux propres (21) |
1 191 | 0 |
| Acquisition (-) / cession (+) d'actions propres | -1 | 142 |
| Variation nette des emprunts | -120 | -379 |
| Variation des autres actifs financiers courants | 205 | -294 |
| Intérêts payés | -198 | -176 |
| Dividendes payés | -343 | -278 |
| Autres (22) |
-61 | -67 |
| Flux de trésorerie provenant des activités de financement | 672 | -1 081 |
| Variation nette de trésorerie | 218 | -144 |
| Écarts de conversion | -53 | -22 |
| Trésorerie à l'ouverture | 1 778 | 1 943 |
| Trésorerie à la clôture (2) (33) |
1 943 | 1 778 |
| FREE CASH FLOW DES ACTIVITÉS POURSUIVIES (3) | 290 | 679 |
| FREE CASH FLOW DES ACTIVITÉS ABONDONNÉES (3) | 235 | 108 |
| TOTAL FREE CASH FLOW | 524 | 787 |
(1) Sur immobilisations corporelles et incorporelles et goodwill.
(2) Inclus la trésorerie comprise en actifs détenus en vue de la vente (EUR 11 millions en 2013 et EUR 10 millions en 2012).
(3) Free Cash Flow = Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles (dividendes reçus de sociétés mises en équivalence inclus) + flux de trésorerie liés aux activités d'investissement (hors acquisition et cession de filiales et autres participations).
Les notes suivent les états financiers.
| En millions d'euros | Notes | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|
| Flux de trésorerie des activités opérationnelles | 337 | 252 | |
| Flux de trésorerie d'investissement | -102 | -144 | |
| Flux de trésorerie de financement | -22 | -29 | |
| VARIATION NETTE DE TRÉSORERIE | (23) | 213 | 79 |
| En millions d'euros Notes |
2013 | 2012 |
|---|---|---|
| ACTIF | ||
| Actifs non courants | 11 191 | 11 602 |
| Immobilisations incorporelles (25) |
1 620 | 1 462 |
| Goodwill (26) |
3 096 | 2 717 |
| Immobilisations corporelles (27) |
4 679 | 5 393 |
| Participations disponibles à la vente (28) |
38 | 66 |
| Participations dans des entreprises associées et coentreprises (29) |
889 | 869 |
| Autres participations (30) |
111 | 123 |
| Actifs d'impôts différés (8b) |
502 | 548 |
| Prêts et autres actifs long terme (34) |
257 | 424 |
| Actifs courants | 7 242 | 6 728 |
| Stocks (31) |
1 267 | 1 422 |
| Créances commerciales (34) |
1 322 | 1 657 |
| Créances d'impôt courant | 35 | 13 |
| Autres créances courantes - Instruments financiers (34) |
481 | 758 |
| Autres créances courantes - Autres | 583 | 685 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (33) |
1 932 | 1 768 |
| Actifs détenus en vue de la vente (13) |
1 621 | 425 |
| Total de l'actif | 18 433 | 18 330 |
| PASSIF | ||
| Total des capitaux propres | 7 453 | 6 574 |
| Capital social | 1 271 | 1 271 |
| Réserves | 5 804 | 4 859 |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 378 | 443 |
| Passifs non courants | 6 838 | 8 226 |
| Provisions à long terme : avantages du personnel (32) |
2 684 | 2 987 |
| Autres provisions à long terme (32) |
773 | 1 214 |
| Passifs d'impôts différés (8b) |
469 | 489 |
| Dettes financières à long terme (33) |
2 745 | 3 321 |
| Autres passifs long terme | 166 | 216 |
| Passifs courants | 4 142 | 3 530 |
| Provisions à court terme : avantages du personnel (32) |
63 | |
| Autres provisions à court terme (32) |
339 | 243 |
| Dettes financières à court terme (33) |
769 | 331 |
| Dettes commerciales (34) |
1 353 | 1 617 |
| Dettes d'impôt courant | 17 | 69 |
| Dividendes à payer | 112 | 103 |
| Autres passifs courants | 602 | 768 |
| Passifs associés à des actifs détenus en vue de la vente (13) |
949 | 337 |
| Total du passif | 18 433 | 18 330 |
| RATIOS | ||
| Ratio d'endettement net sur capitaux propres | 14,8 % | 17,1 % |
Endettement net = dettes financières à court et long terme - trésorerie et équivalents de trésorerie. Les notes suivent les états financiers.
| Capitaux propres attribuables aux porteurs de capitaux propres de la société mère | ||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Réserves de réévaluation (juste valeur) |
||||||||||||
| En millions d'euros |
Capital social |
Primes d'émission |
Résultats non distribués |
Obligations Actions hybrides propres |
Écarts de conversion |
Participations disponibles à la vente |
Couvertures de flux de trésorerie |
Régimes à prestations définies |
Total des réserves |
Participations ne donnant pas le contrôle |
Total capitaux propres |
|
| Solde au 31 décembre |
||||||||||||
| 2011 | 1 271 | 18 | 5 693 | -292 | -332 | 3 | 12 | -217 | 4 885 | 497 | 6 653 | |
| IAS 19 révisée Solde au 31 décembre 2011 |
1 271 | 18 | -19 5 674 |
-292 | -332 | 3 | 12 | -217 | -19 4 866 |
-1 496 |
-20 6 633 |
|
| Résultat net de la période |
563 | 563 | 17 | 580 | ||||||||
| Autres éléments du résultat global |
-121 | 14 | 3 | -358 | -462 | -16 | -478 | |||||
| Résultat global | 563 | -121 | 14 | 3 | -358 | 101 | 1 | 102 | ||||
| Coût des stock options |
11 | 11 | 11 | |||||||||
| Dividendes | -255 | -255 | -25 | -280 | ||||||||
| Acquisition/ vente d'actions propres |
143 | 143 | 143 | |||||||||
| Augmentation (diminution) par le biais de variation de participation sans perte de contrôle |
-1 | -1 | -31 | -32 | ||||||||
| Autres | 5 | -11 | -6 | 3 | -3 | |||||||
| Solde au 31 décembre 2012 |
1 271 | 18 | 5 997 | -160 | -453 | 17 | 15 | -575 | 4 860 | 443 | 6 574 | |
| Résultat net de la période |
270 | 270 | 44 | 315 | ||||||||
| Autres éléments du résultat global dont hyperinflation (1) |
20 | -315 | -23 | -9 | 81 | -245 | -41 | -287 | ||||
| Résultat | ||||||||||||
| global Obligations hybrides (2) |
291 | 1 194 | -315 | -23 | -9 | 81 | 25 1 194 |
3 | 28 1 194 |
|||
| Coût des stock-options |
10 | 10 | 10 | |||||||||
| Dividendes | -276 | -276 | -76 | -352 | ||||||||
| Acquisition/ vente d'actions propres |
-1 | -1 | -1 | |||||||||
| Résultat sur cession d'actions propres |
-29 | 29 | 0 | 0 | ||||||||
| Augmentation (diminution) par le biais de variation de participation sans perte de contrôle |
-8 | -8 | 8 | |||||||||
| Solde au 31 décembre 2013 |
1 271 | 18 | 5 985 | 1 194 | -132 | -768 | -6 | 6 | -494 | 5 804 | 378 | 7 453 |
(1) L'impact sur les capitaux propres suite à l'application d'IAS 29, résultant principalement du retraitement d'actifs non monétaires (en immobilisations corporelles) afin de refléter le pouvoir d'achat au 31 décembre 2013, en utilisant un indice général des prix à partir de la date à laquelle ils ont été comptabilisés pour la première fois.
(2) Suite à l'acquisition de Chemlogics et afin de renforcer la structure du capital de Solvay, des obligations hybrides ont été émises pour un montant de 1,2 milliard d'euros. Ce type de titres correspondent à un Instrument de capitaux propres dans la mesure où les critères d'IAS 32 sont remplis.
| IFRS accounting policies Principes comptables IFRS |
54 71 |
|
|---|---|---|
| d'estimations | Critical accounting judgments and key sources Jugements comptables déterminants et of estimation uncertainty principales sources d'incertitude en matière |
67 86 |
| General description of the segments Description générale des Segments Opérationnels |
68 87 |
|
| Notes to the income statement Notes relatives au compte de résultats Financial data by business segment |
69 88 xx |
|
| NOTE 1 NOTE 1 NOTE 2 NOTE 3 |
Données financières par segment (Compte de Financial data by country and region résultats par segment après reclassement en activités Cross margin abandonnées pour chlorovinyles et Solvay Indupa) |
xx xx 88 |
| NOTE 4 NOTE 2 |
Commercial and administrative costs Chiffre d'affaires par pays et région (activités poursuivies) |
xx 90 |
| NOTE 5 NOTE 3 |
Research and development costs REBITDA (indicateurs non IFRS) |
xx 92 |
| NOTE 6 NOTE 4 NOTE 7 |
Other operating gains and losses Autres charges et produits d'exploitation (compris dans le REBITDA) Earnings from joint ventures and associates accounted |
xx 92 |
| NOTE 5 NOTE 8 |
for using the equity method Résultat des entreprises associées et coentreprises comptabilisées selon la méthode de mise en REBITA (recurring EBITDA) équivalence (compris dans le REBITDA) |
xx xx 93 |
| NOTE 9 NOTE 6 |
Non-recurring items Éléments non récurrents |
xx 93 |
| NOTE 10 NOTE 7 |
Net financial charges Charges financières nettes |
xx 94 |
| NOTE 11 NOTE 8 |
Income taxes and deferred taxes Impôts sur le résultat et impôts différés |
xx 95 |
| NOTE 12 NOTE 9 |
Group net income Résultat net |
xx 97 |
| NOTE 13 NOTE 10 |
Earnings per share Résultat net ajusté (indicateurs non IFRS) |
xx 97 |
| NOTE 14 NOTE 11 |
Personnel expenses Résultat par action |
xx 97 |
| NOTE 15 NOTE 12 |
Discontinued operations and assets held for sale Charges du personnel |
xx 98 |
| NOTE 13 | Activités abandonnées et actifs détenus en vue de la vente Notes to the statement of comprehensive income |
98 79 |
| NOTE 16 | Notes relatives à l'état du résultat global Consolidated statement of comprehensive income |
100 xx |
| NOTE 14 | État du résultat global consolidé Notes to the statement of cash flows |
100 80 |
| NOTE 19 NOTE 15 |
Changes in provisions Amortissements et dépréciations d'actifs |
xx 101 |
|---|---|---|
| NOTE 20 NOTE 16 |
Other non-operating and non cash items Charges d'impôts |
xx 101 |
| NOTE 21 NOTE 17 |
Cash flows linked to the acquisition / Variation du fonds de roulement |
101 |
| NOTE 18 | disposal of assets and investments Variation des provisions |
xx 101 |
| NOTE 22 NOTE 19 NOTE 23 |
Capital increase / redemption Autres éléments non opérationnels Cash flows from discontinued operations et sans effet de trésorerie |
xx xx 101 |
| NOTE 24 NOTE 20 |
Options and acquisition / sale of treasury shares Flux de trésorerie liés à l'acquisition/cession des immobilisations et participations |
xx 101 |
| NOTE 21 | Notes to the statement of financial position Produit de l'émission obligataire classée en capitaux propres (balance sheet) |
102 83 |
|---|---|---|
| NOTE 22 NOTE 25 |
Autres flux de trésorerie provenant des activités Intangible assets de financement |
xx 102 |
| NOTE 26 | Goodwill | xx |
| NOTE 23 | Flux de trésorerie des activités abandonnées | 102 |
| NOTE 27 | Tangible assets (including finance leases) | xx |
| NOTE 24 | Options et acquisition/vente d'actions propres | 102 |
| NOTE 29 | Investments in associates and joint ventures Notes relatives à l'état de situation financière |
xx 104 |
|---|---|---|
| NOTE 30 NOTE 25 NOTE 31 |
Other investments Immobilisations incorporelles Inventories |
xx 104 xx |
| NOTE 26 NOTE 32 |
Goodwill Provisions |
105 xx |
| NOTE 27 NOTE 33 |
Immobilisations corporelles Net indebtedness (y compris les contrats de location-financement) |
xx 107 |
| NOTE 34 NOTE 28 |
Financial instruments and financial risk management Participations disponibles à la vente |
xx 108 |
| NOTE 29 | Participations dans des entreprises associées et coentreprises Notes to the statement of changes in equity |
109 112 |
| NOTE 30 | Autres participations | 109 |
| NOTE 31 | Stocks | 109 |
| NOTE 32 | Miscellaneous notes Provisions |
113 110 |
| NOTE 33 NOTE 35 |
Endettement net Commitments to acquire tangible and intangible asset |
117 xx |
| NOTE 34 NOTE 36 |
Instruments financiers et gestion des risques financiers Dividends proposed for distribution but not yet |
119 |
| NOTE 39 NOTE 40 Autres notes |
Related parties Events after the reporting period |
xx xx 131 |
|---|---|---|
| NOTE 41 NOTE 35 |
Policy in respect of capital Engagements en vue d'acquérir des immobilisations corporelles et incorporelles |
xx 131 |
| NOTE 36 | Dividendes proposés à la distribution mais non encore 2013 consolidation scope comptabilisés au titre de distribution aux actionnaires |
115 131 |
| NOTE 37 | Passifs éventuels | 131 |
| NOTE 38 | List of companies included in the consolidation Coentreprises et entreprises associées |
116 131 |
| NOTE 39 | Parties liées | 132 |
| NOTE 40 | Événements postérieurs à la période de reporting | 133 |
| NOTE 41 | Politique en matière de capital social | 133 |
| Périmètre de consolidation 2013 | 133 |
NOTE 38 Joint ventures and associates xx
Les principaux principes comptables adoptés dans l'établissement de ces comptes consolidés sont les suivants :
Solvay (la « Société ») est une Société Anonyme de droit belge cotée sur NYSE Euronext Bruxelles et également sur NYSE Euronext Paris. Les activités principales de la Société, de ses filiales, de ses coentreprises et des entreprises associées (dénommées collectivement « le Groupe ») sont décrites à la Note 1 portant sur l'information sectorielle.
Les états financiers consolidés du Groupe pour l'exercice clos au 31 décembre 2013 ont été établis conformément au référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards, Normes internationales d'information financière) tel qu'adopté par l'Union européenne.
L'impact des amendements à IAS 19 sur les états financiers du Groupe sont présentés dans le paragraphe sur les changements de principes comptables. Les autres amendements susmentionnés et leurs interprétations ont un impact limité sur les informations à fournir.
La norme IFRS 11 annule et remplace IAS 31 Participations dans des coentreprises et établit qu'une coentreprise (c'est-à-dire un accord par lequel Solvay exerce un contrôle conjoint avec une ou plusieurs autres parties) peut être classée comme une coentreprise ou une activité commune. Dans ce dernier cas, Solvay a des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à l'accord conjoint. Par conséquent, les participations de Solvay dans les activités communes sont traitées selon une méthode similaire à la consolidation proportionnelle. Concernant les accords conjoints classés comme des coentreprises, les participations connexes sont comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence, en cohérence avec les principes comptables du Groupe conformément à IAS 31.
L'application initiale de IFRS 11 en 2014 affectera donc le traitement comptable des partenariats suivants classés comme des activités communes :
À la connaissance de la direction, les normes, interprétations et amendements aux normes susmentionnés n'auront pas d'incidence significative sur les états financiers consolidés.
En 2011, l'IASB a publié une version révisée de l'IAS 19 Avantages du personnel, applicable pour les périodes annuelles ouvertes à compter du 1er janvier 2013. Solvay a appliqué la norme révisée IAS 19 pour la première fois dans ses états financiers consolidés condensés au 31 mars 2013.
L'impact de la révision de l'IAS 19 sur l'évaluation des provisions liées est limité à l'inclusion des taxes sur les cotisations.
Les états financiers comparatifs ont été retraités pour inclure les effets de la norme IAS 19 révisée au 31 décembre 2011. Ce retraitement a impacté les résultats non distribués (-20 millions d'euros) et les provisions pour avantages du personnel (20 millions d'euros).
Dans le compte de résultats consolidés clos au 31 décembre 2012, le résultat net a été impacté négativement à hauteur de 21 millions d'euros en raison principalement du remplacement du coût financier sur les obligations au titre des régimes à prestations définies et du rendement attendu des actifs du régime par un coût financier net basé sur les prestations définies nettes et le taux d'actualisation.
Les états financiers consolidés sont présentés en millions d'euros, monnaie fonctionnelle de la société mère. Les états financiers consolidés du Groupe ont été établis sur la base du coût historique, à l'exception des participations détenues à des fins de transaction et disponibles à la vente, qui sont évaluées à leur juste valeur. Les actifs financiers n'ayant pas de prix cotés sur un marché actif et dont la juste valeur ne peut être évaluée de façon fiable, sont évalués à leur coût. Sauf mention contraire, les méthodes comptables ont été appliquées de façon cohérente par rapport à l'année précédente.
La préparation des états financiers nécessite de retenir des estimations et de formuler des jugements et hypothèses qui affectent les modalités d'application des méthodes comptables ainsi que les montants figurant dans les états financiers. Les domaines pour lesquels les estimations et les hypothèses sont significatives au regard des états financiers consolidés sont présentés dans la note relative aux « Jugements comptables déterminants et principales sources d'incertitude en matière d'estimation ».
Les états financiers consolidés comprennent les états financiers de la Société et ceux des entités qu'elle contrôle (ses filiales). La Société détient le contrôle lorsqu'elle a le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d'une entité afin d'obtenir des avantages de ses activités. Le contrôle majoritaire est présumé exister dans les sociétés dans lesquelles Solvay détient, directement ou indirectement, plus de 50 % des droits de vote. Pour apprécier ce contrôle, sont pris en compte les droits de vote potentiels immédiatement exerçables ou convertibles détenus par Solvay et ses filiales.
Les résultats des filiales acquises ou cédées au cours de l'exercice sont compris dans le compte de résultats consolidé à compter de la date effective de l'acquisition et jusqu'à la date effective de la cession, selon le cas.
Si nécessaire, des ajustements sont apportés aux états financiers des filiales afin que leurs méthodes comptables concordent avec celles utilisées par le Groupe.
L'ensemble des transactions, soldes, produits et charges intra-groupe est intégralement éliminé.
Les participations ne donnant pas le contrôle dans les filiales sont présentées distinctement des capitaux propres du Groupe. Les participations ne donnant pas le contrôle sont évaluées initialement à la juste valeur ou à la part proportionnelle de la participation ne donnant pas le contrôle dans les montants comptabilisés de l'actif net identifiable de l'entreprise acquise. Le choix de la base d'évaluation s'effectue au cas par cas pour chaque acquisition. Après l'acquisition, la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle correspond à la comptabilisation initiale de ces participations à laquelle s'ajoute la part de ces participations dans les variations ultérieures de capitaux propres. Le résultat global est attribué aux participations ne donnant pas le contrôle, même si cela se traduit par un solde déficitaire pour ces dernières.
Les changements dans les participations du Groupe dans une filiale qui ne se traduisent pas par une perte de contrôle sont traités comptablement comme des opérations de capitaux propres. Les valeurs comptables des participations du Groupe et des participations ne donnant pas le contrôle sont ajustées pour tenir compte des changements survenant dans leurs participations respectives dans la filiale. Tout écart entre le montant de l'ajustement des participations ne donnant pas le contrôle et la juste valeur de la contrepartie versée ou reçue est comptabilisé directement dans les capitaux propres.
Lorsque le Groupe perd le contrôle d'une filiale, le profit ou la perte sur cette cession est calculé(e) comme l'écart entre i) le total de la juste valeur de la contrepartie reçue et de la juste valeur de toute participation conservée et ii) la valeur comptable antérieure des actifs (y compris le goodwill) et des passifs de la filiale ainsi que de toute participation ne donnant pas le contrôle. Concernant la filiale, les montants antérieurement comptabilisés en autres éléments du résultat global sont constatés (c'est-à-dire reclassés en résultat ou transférés directement en résultats non distribués) de la manière qui serait requise si les actifs et passifs concernés étaient cédés. La juste valeur d'une participation conservée dans l'ancienne filiale à la date de la perte du contrôle doit être considérée comme étant la juste valeur lors de la comptabilisation initiale aux fins de la comptabilisation ultérieure selon IAS 39 Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation ou, le cas échéant, le coût, lors de la comptabilisation initiale, d'une participation dans une entreprise associée ou une entité contrôlée conjointement.
Les acquisitions de filiales sont comptabilisées selon la méthode de l'acquisition. Pour chaque acquisition, la contrepartie est évaluée en fonction de la somme des justes valeurs (à la date d'acquisition) des actifs transférés, des passifs contractés ou repris, des instruments de capitaux propres émis par le Groupe en échange du contrôle de l'entreprise acquise. Les frais connexes à l'acquisition sont comptabilisés en résultat lorsqu'ils sont encourus.
Le cas échéant, la contrepartie transférée lors d'une acquisition inclut tout actif ou passif résultant d'un accord de contrepartie éventuelle, évaluée à sa juste valeur à la date d'acquisition. Les variations ultérieures de ces justes valeurs sont ajustées en fonction du coût d'acquisition lorsqu'elles répondent aux conditions d'ajustement de la période d'évaluation (voir ci-après). Toutes les autres variations ultérieures de juste valeur de la contrepartie éventuelle présentée comme actif ou passif sont comptabilisées conformément aux normes IFRS applicables. Les variations de juste valeur de la contrepartie éventuelle classée comme capitaux propres ne sont pas comptabilisées.
Dans le cas d'un regroupement d'entreprises réalisé par étapes, les participations détenues antérieurement par le Groupe dans l'entreprise acquise doivent être réévaluées à la juste valeur à la date d'acquisition (date de prise de contrôle par le Groupe) ; le cas échéant, le profit ou la perte qui en résulte est comptabilisé(e) en résultat. Les montants provenant des participations dans l'entreprise acquise avant la date d'acquisition et ayant été précédemment comptabilisés en autres éléments du résultat global sont reclassés en résultat si un tel traitement est approprié en cas de cession de la participation.
Les actifs, les passifs et passifs éventuels identifiables de l'entreprise acquise qui répondent aux critères de comptabilisation d'IFRS 3 (2008) sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d'acquisition à l'exception :
Si la comptabilisation initiale d'un regroupement d'entreprises est inachevée au terme de la période de présentation de l'information financière au cours de laquelle le regroupement d'entreprises survient, le Groupe doit présenter les montants provisoires relatifs aux éléments pour lesquels la comptabilisation est inachevée. Ces montants provisoires sont ajustés durant la période d'évaluation (voir paragraphe ci-après), ou les actifs ou passifs additionnels sont comptabilisés pour tenir compte d'informations nouvelles à propos des faits et des circonstances qui prévalaient à la date d'acquisition et qui, s'ils avaient été connus, auraient affecté l'évaluation des montants comptabilisés à cette date.
La période d'évaluation est la période comprise entre la date d'acquisition et la date à laquelle le Groupe obtient des informations exhaustives à propos des faits et des circonstances qui prévalaient à la date d'acquisition ; cette période ne peut excéder un an à compter de la date d'acquisition.
Une entreprise associée est une entité dans laquelle le Groupe exerce une influence notable, et qui n'est ni une filiale ni une participation dans une coentreprise. Par influence notable, il est entendu le pouvoir de participer aux décisions de politique financière et opérationnelle de l'entreprise concernée ; il ne s'agit pas d'exercer un contrôle ni un contrôle conjoint sur ces mêmes politiques.
Les résultats, ainsi que les actifs et passifs des entreprises associées sont comptabilisés dans les présents états financiers selon la méthode de la mise en équivalence, sauf si la participation est classée comme détenue en vue de la vente ; dans ce cas, celle-ci est comptabilisée conformément à IFRS 5, Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées. Selon la méthode de la mise en équivalence, les participations dans des entreprises associées sont inscrites aux états financiers consolidés à leur coût d'acquisition ajusté en fonction des mouvements post-acquisition dans la part du Groupe de l'actif net de l'entreprise associée, minoré de toute perte de valeur dans le montant des participations individuelles. Lorsque les pertes d'une entreprise associée sont supérieures à la participation du Groupe dans cette dernière (y compris toute participation à long terme qui, en substance, s'inscrit dans la participation nette du Groupe dans l'entreprise associée), elles sont uniquement comptabilisées dans la mesure où le Groupe a une obligation légale ou implicite de le faire ou s'il a effectué des paiements pour le compte de l'entreprise associée concernée.
Tout excédent du coût d'acquisition sur la part revenant au Groupe de la juste valeur nette des actifs, des passifs et des passifs éventuels identifiables de l'entreprise associée constaté à la date d'acquisition est comptabilisé à titre de goodwill. Le goodwill est inclus dans la valeur comptable de la participation et il fait l'objet de tests de valeur dans le cadre de cette participation. Tout excédent de la part revenant au Groupe de la juste valeur nette des actifs, des passifs et des passifs éventuels identifiables par rapport au coût d'acquisition, après réévaluation, est immédiatement comptabilisé en résultat.
Les profits et pertes résultant de transactions entre une entité du Groupe et une entreprise associée sont éliminés à hauteur de la participation du Groupe dans l'entreprise associée concernée.
Une coentreprise est un accord contractuel en vertu duquel le Groupe et d'autres parties conviennent d'exercer une activité économique sous contrôle conjoint.
Les coentreprises qui impliquent la création d'une entité distincte dans laquelle chaque coentrepreneur détient une participation constituent des entités contrôlées conjointement. Le Groupe comptabilise ses participations dans des entités contrôlées conjointement en utilisant la méthode de la mise en équivalence (voir le point 5 Participations dans des entreprises associées).
Nous renvoyons le lecteur à la note 26 pour la comptabilisation du goodwill suite à l'acquisition d'une participation du Groupe dans une entité contrôlée conjointement.
Dans le cas de transactions entre le Groupe et ses entités contrôlées conjointement, les gains et pertes latents sont éliminés à hauteur de la participation du Groupe dans la coentreprise.
Le goodwill constaté sur un regroupement d'entreprises est comptabilisé en tant qu'actif à la date d'obtention du contrôle (la date d'acquisition). Le goodwill est évalué comme étant l'excédent du total de la contrepartie transférée sur la part acquise par le Groupe dans la juste valeur des actifs nets identifiables de l'entité à la date d'acquisition. La contrepartie transférée correspond à la somme des justes valeurs des actifs transférés et des dettes contractées vis-à-vis des propriétaires antérieurs de l'entreprise acquise et des parts de capitaux propres émises par l'acquéreur.
Le Groupe comptabilise les participations ne donnant pas le contrôle au cas par cas pour chaque acquisition, à la juste valeur ou à la part proportionnelle de la participation ne donnant pas le contrôle dans les montants comptabilisés de l'actif net identifiable de l'entreprise acquise.
Si, après réévaluation, la participation du Groupe dans la juste valeur des actifs nets identifiables de l'entreprise acquise est supérieure au montant de la contrepartie transférée, l'écart est comptabilisé directement en résultats.
Le goodwill n'est pas amorti mais est soumis à la dépréciation. Un test de dépréciation est réalisé chaque année ou plus fréquemment en cas d'indices de pertes de valeur.
Pour les besoins des tests de dépréciation, le goodwill est affecté à chacune des unités génératrices de trésorerie (ou groupes d'unités génératrices de trésorerie, UGT) du Groupe, conformément aux dispositions d'IAS 36 Dépréciation d'actifs.
Une unité génératrice de trésorerie correspond au plus petit groupe d'actifs identifiables générant des entrées de trésorerie largement indépendantes des autres groupes d'actifs.
Ces tests consistent à comparer la valeur comptable des actifs (ou des UGT) à leur valeur recouvrable. La valeur recouvrable d'un actif (UGT) correspond à la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de la vente et la valeur d'utilité. Lorsque la valeur recouvrable de l'unité génératrice de trésorerie est inférieure à sa valeur comptable, la perte de valeur est affectée en priorité à la réduction de la valeur comptable de tout goodwill affecté à l'unité et est, par la suite, imputée aux autres actifs de l'unité au prorata de la valeur comptable de chaque actif de l'unité. Les pertes de valeur affectées à un goodwill ne sont pas réversibles au cours d'une période ultérieure.
À la sortie d'une filiale, le goodwill qui en découle est pris en compte dans la détermination du résultat net de la sortie.
Les états financiers individuels de chaque entité du Groupe sont établis dans la devise de l'environnement économique principal dans lequel l'entité exerce ses activités (sa monnaie fonctionnelle). Pour les besoins des états financiers consolidés, les résultats et la position financière de chaque entité du Groupe sont libellés en Euros (EUR), qui constitue la monnaie fonctionnelle de la Société ainsi que la monnaie de présentation de ses états financiers consolidés.
Dans le cadre de la préparation des états financiers de chaque entité du Groupe, les transactions libellées dans une monnaie autre que la monnaie fonctionnelle de l'entité sont comptabilisées en appliquant le cours du change en vigueur à la date des transactions. À chaque date de clôture, les éléments monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis en utilisant le cours du change à la date de clôture.
Les éléments non monétaires comptabilisés à la juste valeur et libellés en monnaie étrangère sont convertis de nouveau en utilisant les cours de change en vigueur à la date de clôture à laquelle cette juste valeur a été déterminée. Les éléments non monétaires qui sont évalués au coût historique et libellés en monnaie étrangère ne sont pas reconvertis.
Les écarts de change sont comptabilisés en résultat de la période au cours de laquelle ils surviennent, sauf dans les cas suivants :
Aux fins de la présentation des états financiers consolidés, les actifs et passifs liés aux établissements du Groupe à l'étranger sont libellés en Euros en appliquant les cours de clôture. Les éléments de produits et de charges sont convertis au cours de change moyen pour la période. Les écarts de change résultant, le cas échéant, de cette conversion sont comptabilisés en autres éléments du résultat global et cumulés dans les capitaux propres (attribués le cas échéant aux participations ne donnant pas le contrôle) au titre d'« Écarts de conversion ».
Lors de la sortie totale d'un établissement à l'étranger (sortie de la totalité de la participation du Groupe dans un établissement à l'étranger, sortie donnant lieu à une perte de contrôle dans une filiale qui a un établissement à l'étranger, perte du contrôle conjoint sur une entité contrôlée conjointement qui a un établissement à l'étranger, ou perte d'influence notable sur une entreprise associée qui a un établissement à l'étranger), le montant cumulé des écarts de change en rapport avec cet établissement attribuable au Groupe est reclassé en résultat. Tous les écarts de change attribués auparavant aux participations ne donnant pas le contrôle sont décomptabilisés, mais ne sont pas reclassés en résultat.
Dans le cas d'une sortie partielle (sans perte de contrôle) d'une filiale qui a un établissement à l'étranger, la part proportionnelle des écarts de change cumulés est réattribuée aux participations ne donnant pas le contrôle et n'est pas comptabilisée en résultat. Pour toutes les autres sorties partielles (dans des entreprises associées ou des entités contrôlées conjointement mais sans changement de base comptable), la part proportionnelle des écarts de change cumulés est reclassée en résultat net.
Les ajustements concernant le goodwill et la juste valeur suite à l'acquisition d'un établissement à l'étranger sont traités comme des actifs ou des passifs de l'établissement à l'étranger et convertis au cours de clôture.
Les principaux taux de change sont présentés ci-dessous :
| Taux de clôture | Taux moyen | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2013 | 2012 | 2013 | 2012 | |||
| 1 Euro = | ||||||
| Livre Sterling | GBP | 0,8337 | 0,8161 | 0,8493 | 0,8109 | |
| Dollar américain | USD | 1,3791 | 1,3194 | 1,3280 | 1,2848 | |
| Peso argentin | ARS | 8,9834 | 6,4823 | 7,2770 | 5,8481 | |
| Réal brésilien | BRL | 3,2576 | 2,7036 | 2,8674 | 2,5084 | |
| Baht thaïlandais | THB | 45,1780 | 40,3470 | 40,8222 | 39,9277 | |
| Yuan Renminbi | CNY | 8,3491 | 8,2207 | 8,1645 | 8,1053 | |
| Yen japonais | JPY | 144,7200 | 113,6100 | 129,6464 | 102,4916 | |
| Venezuela Bolivar Fuerte | VEF | 8,6789 | 5,6726 | 8,0595 | 5,5303 |
Le Groupe offre à ses salariés différents avantages postérieurs à l'emploi et d'autres avantages à long terme. Ces avantages résultent des législations applicables dans certains pays, d'accords contractuels conclus par le Groupe avec ses employés ou d'obligations implicites.
Les avantages postérieurs à l'emploi relèvent de régimes à cotisations définies ou de régimes à prestations définies.
Les régimes à cotisations définies impliquent le versement de cotisations fixes à une entité distincte, libérant ainsi l'employeur de toute obligation ultérieure. Cette entité est seule responsable du versement aux salariés des sommes qui leur sont dues. De ce fait, une fois les cotisations payées, aucun passif ne figure dans les états financiers de Solvay. Les cotisations sont comptabilisées comme frais de personnel quand elles sont encourues.
Les régimes à prestations définies désignent tous les régimes autres que les régimes à cotisations définies.
Ces régimes concernent principalement :
En considérant les projections de salaires de fin de carrière (méthode des unités de crédit projetées) sur une base individuelle, les avantages postérieurs à l'emploi sont évalués en appliquant une méthode qui se base sur des hypothèses en termes de taux d'actualisation, d'espérance de vie, de rotation du personnel, de salaires, de réévaluation d'annuité, de hausse des coûts médicaux et d'actualisation des montants à payer. Les hypothèses propres à chaque régime tiennent compte des contextes économiques et démographiques locaux.
Les taux d'actualisation sont les taux d'intérêt d'obligations d'entreprises de haute qualité libellées dans la devise dans laquelle les avantages seront versés, et qui présentent des maturités proches de la durée de l'engagement de retraite correspondant.
Le montant comptabilisé au titre des engagements postérieurs à l'emploi correspond à la différence entre la valeur actuelle des obligations futures et la juste valeur des actifs du régime destinés à les couvrir. Lorsque le résultat de ce calcul est un déficit, une obligation est constatée au passif du bilan. Dans le cas contraire, un actif net limité au montant le plus faible entre l'excédent du régime à prestations définies et la valeur actuelle de tout remboursement futur du régime ou de toute diminution des cotisations futures du régime est constaté.
Le coût des prestations définies se compose du coût des services et des intérêts nets sur le passif net ou l'actif net, comptabilisés tous deux en résultat, et des réévaluations du passif net ou de l'actif net, comptabilisés en autres éléments du résultat global.
Le coût des services se compose du coûts des services actuels, du coûts des services passés résultant des amendements aux régimes ou des pertes ou gains sur les réductions et liquidations.
Les charges d'intérêt résultant de la désactualisation financière des obligations au titre des prestations, les produits financiers sur les actifs des régimes (obtenus en multipliant la juste valeur des actifs des régimes par le taux d'actualisation), ainsi que les intérêts sur l'effet du plafonnement des actifs sont présentés en résultat financier.
Les réévaluations du passif net ou de l'actif net se composent :
Les autres avantages à long terme, tels que les médailles du travail, sont comptabilisés de la même façon que les avantages postérieurs à l'emploi, mais les réévaluations sont intégralement comptabilisées en résultat dans l'exercice au cours duquel ils surviennent.
Les évaluations actuarielles des engagements de retraite et autres avantages à long terme sont réalisées par des actuaires indépendants.
Les éléments non récurrents comprennent principalement :
L'impôt exigible dû est fondé sur le bénéfice imposable de l'exercice. Le bénéfice imposable diffère du bénéfice comptabilisé dans le compte de résultats consolidé car des éléments de produits et de charges sont imposables ou déductibles au cours d'autres exercices, de même que des éléments ne sont jamais imposables ni déductibles. Le passif d'impôt exigible du Groupe est calculé en fonction des taux d'impôt qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la fin de la période de présentation de l'information financière.
L'impôt différé est déterminé en fonction des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et des passifs dans les états financiers et les bases fiscales correspondantes utilisées dans le calcul du bénéfice imposable.
Les impôts différés sont calculés par entité fiscale. En général, les passifs d'impôt différé sont comptabilisés pour toutes les différences temporelles imposables.
Des actifs d'impôt différé sont généralement comptabilisés pour toutes les différences temporelles déductibles dans la mesure où il est probable que des bénéfices imposables, auxquels ces différences temporelles déductibles seront imputées, seront disponibles.
Les éléments suivants ne donnent pas lieu à la comptabilisation d'impôt différé :
Les passifs d'impôt différé sont comptabilisés pour les différences temporelles imposables liées à des participations dans des filiales, entreprises associées et coentreprises, sauf si le Groupe est capable de contrôler le renversement de la différence temporelle et s'il est probable que la différence temporelle ne s'inversera pas dans un avenir prévisible. Les actifs d'impôt différé découlant des différences temporelles déductibles liées à de telles participations et investissements sont uniquement comptabilisés s'il est probable que les bénéfices imposables auxquels sont imputer des différences temporelles seront suffisants et que ces différences temporelles s'inverseront dans un avenir prévisible.
La valeur comptable des actifs d'impôt différé est revue au terme de chaque période de présentation de l'information financière et elle est réduite s'il n'est plus probable qu'un bénéfice imposable suffisant sera disponible pour permettre le recouvrement de la totalité ou d'une partie de l'actif.
Les actifs et passifs d'impôt différé sont évalués aux taux d'impôt dont l'application est attendue sur la période au cours de laquelle le passif sera réglé ou l'actif réalisé, sur la base des taux d'impôt (et des réglementations fiscales) qui ont été adoptés ou quasi adoptés au terme de la période de présentation de l'information financière. L'évaluation des actifs et passifs d'impôt différé reflète les conséquences fiscales qui résulteraient de la façon dont le Groupe s'attend, au terme de la période de présentation de l'information financière, à recouvrer ou régler la valeur comptable de ses actifs et passifs.
Les actifs et passifs d'impôt différé sont compensés si le Groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser des actifs et passifs d'impôt exigible et lorsqu'ils concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même administration fiscale et, enfin, si le Groupe a l'intention de faire ou de recevoir un paiement net.
L'impôt exigible et l'impôt différé sont comptabilisés en produits ou en charges et compris dans le résultat net de la période, sauf s'ils concernent des montants comptabilisés hors résultat net (soit en autres éléments du résultat global soit directement en capitaux propres), auquel cas l'impôt est également comptabilisé hors résultat net, ou lorsque l'impôt est généré par la comptabilisation initiale d'un regroupement d'entreprises. Dans le cas d'un regroupement d'entreprises, l'effet fiscal est pris en compte dans la comptabilisation de ce regroupement.
Les contrats de location sont classés en tant que contrats de locationfinancement lorsque les termes du contrat transfèrent au preneur la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété. Tous les autres contrats de location sont classés en tant que contrats de location simple.
Les contrats n'ayant pas la forme légale d'un contrat de location sont analysés conformément à IFRIC 4 afin de déterminer s'ils contiennent ou non un contrat de location à comptabiliser conformément à IAS 17.
Les actifs détenus en vertu de contrats de location-financement sont initialement comptabilisés à titre d'actifs du Groupe, à leur juste valeur déterminée au commencement du contrat, ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actuelle des paiements minimaux au titre de la location. La dette correspondante envers le bailleur est reprise dans l'état de situation financière (bilan) comme une dette de location-financement.
Les actifs détenus dans le cadre de contrats de location-financement sont amortis sur leur durée d'utilité attendue sur la même base que les actifs en propriété ou, si elle est plus courte, sur la durée de la location.
Les paiements au titre de la location sont ventilés entre les charges financières et la réduction de la dette locative et ce, à un taux d'intérêt constant par rapport au solde des dettes restantes. Les charges d'amortissement sont comptabilisées directement en résultat à moins qu'elles ne soient directement attribuables à un actif qualifié, auquel cas elles sont inscrites à l'actif selon la politique générale du Groupe en matière de coûts d'emprunt (Voir point 17 ci-après). Les loyers conditionnels sont comptabilisés en charges des périodes au cours desquelles ils sont encourus.
Les paiements au titre des contrats de location simple sont comptabilisés en charges selon une base linéaire pendant toute la durée du contrat de location, à moins qu'une autre base systématique soit plus représentative de l'échelonnement dans le temps des avantages économiques tirés de l'actif loué. Les loyers conditionnels des contrats de location simple sont comptabilisés en charges de la période au cours de laquelle ils sont encourus.
Dans l'éventualité où des avantages ont été reçus dans le cadre de la conclusion des contrats de location simple, ces avantages sont comptabilisés à titre de passif. Le profit cumulé des avantages est comptabilisé comme une diminution de la charge locative sur une base linéaire, à moins qu'une autre méthode systématique soit plus représentative de l'échelonnement dans le temps des avantages économiques tirés de l'actif loué.
Les immobilisations incorporelles acquises lors d'un regroupement d'entreprises sont évaluées initialement à leur juste valeur. Les immobilisations incorporelles qui sont acquises séparément ou développées en interne sont mesurées au coût historique.
Après leur comptabilisation initiale, les immobilisations incorporelles sont comptabilisées à leur coût ou à la juste valeur après déduction du cumul des amortissements et de celui des pertes de valeur.
Les dépenses ultérieures sont inscrites à l'actif uniquement si elles augmentent les avantages économiques futurs associés à l'immobilisation spécifique correspondante. Les autres dépenses sont comptabilisées en charges lorsqu'elles sont encourues.
Les immobilisations incorporelles sont amorties sur une base linéaire au cours de leur durée d'utilité estimée. Les durées et méthodes d'amortissement sont révisées à chaque date de clôture. Toute évolution survenant dans la durée d'utilité d'une immobilisation incorporelle est comptabilisée de manière prospective comme un changement d'estimation comptable.
| Brevets et marques | 2 - 20 ans |
|---|---|
| Logiciels | 3 - 5 ans |
| Frais de développement | 2 - 5 ans |
| Autres immobilisations incorporelles | 5 - 20 ans |
Les dépenses relatives aux licences, brevets, marques et droits similaires acquis sont immobilisées et étalées linéairement sur leur durée contractuelle, le cas échéant, ou sur la durée d'utilité estimée que l'on estime normalement ne pas dépasser 20 ans.
Les dépenses de recherche sont comptabilisées en charges de la période au cours de laquelle elles sont encourues.
Les dépenses de développement sont inscrites à l'actif si, et seulement si, toutes les conditions suivantes sont remplies :
Les dépenses de développement inscrites à l'actif sont amorties sur une base linéaire au cours de leur durée d'utilité.
Les dépenses inscrites à l'actif incluent les charges de personnel, les coûts des matières et services utilisés directement affectés aux projets concernés, une quote-part appropriée de frais généraux et, le cas échéant, les intérêts intercalaires. Elles sont amorties à compter de la commercialisation des produits concernés ou de l'utilisation des procédés industriels concernés sur la durée estimée des avantages économiques attendus du projet. Elles font l'objet d'un test de perte de valeur en cas d'indices de perte de valeur et annuellement pour les projets en cours de développement (Voir Note 16).
Les dépenses de développement qui ne répondent pas aux conditions susmentionnées sont comptabilisées en charges lorsqu'elles sont encourues.
Les autres immobilisations incorporelles comprennent principalement des listes de clients et autres immobilisations incorporelles à caractère commercial, telles que les noms de marques, acquises séparément ou lors d'un regroupement d'entreprises. Ces immobilisations sont amorties sur une base linéaire au cours de leur durée d'utilité estimée.
Dans le cadre du dispositif instauré par l'Union européenne pour inciter les industriels à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, le Groupe s'est vu octroyer des quotas d'émission de dioxyde de carbone (CO2 ) pour certaines de ses installations. Le Groupe s'est également engagé dans des projets entrant dans le champ du « Mécanisme pour un Développement Propre » (MDP) prévus dans le protocole de Kyoto. Dans le cadre de ces projets, le Groupe a déployé des installations visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre des sites concernés, en contrepartie de quoi il reçoit des Crédits d'émissions certifiés (Certified Emission Reductions, CER).
Les quotas sont alloués dans le cadre des plans nationaux d'allocation dont la troisième période de référence est de huit ans à compter de janvier 2013. Les quotas délivrés au cours de la troisième période le sont généralement à titre gratuit et sont valables pendant toute la période de référence tant qu'ils ne sont pas utilisés. Les quotas sont librement négociables dès leur attribution et peuvent faire l'objet d'achats ou de ventes, notamment en cas d'insuffisance ou d'excédent des quotas alloués au regard des émissions réelles.
En l'absence de norme ou d'interprétation de l'IASB concernant le traitement comptable des crédits d'émission de CO2 , le Groupe applique le modèle de production/commercial selon lequel :
Dans le cadre des projets entrant dans le champ du MDP, le Groupe a déployé sur ses sites d'Onsan (Corée du Sud) et de Paulinia (Brésil) des installations visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de ces sites. Lorsque, après vérification par des experts indépendants, ces émissions se situent en deçà des niveaux de référence fixés par l'UNFCCC, le Groupe reçoit des crédits d'émission certifiés (CER) qui sont librement cessibles. Energy Services est chargée de vendre les CER.
Les CER attribués sont comptabilisés en stocks au plus faible de leur coût ou de leur valeur nette de réalisation. Le coût des CER attribués correspond principalement à l'amortissement des unités de réduction des émissions de gaz.
Les ventes de CER réalisées entre participants à des projets de MDP et sur des marchés organisés sont comptabilisées en chiffre d'affaires lors de la livraison des CER, c'est-à-dire lors de leur inscription au registre de l'UNFCCC.
Afin de gérer son exposition au risque de variations futures de cours des CER, le Groupe a mis en place des contrats de vente à terme de CER, avec ou sans garantie de livraison. Lorsque, de par leurs caractéristiques, ces contrats constituent des instruments financiers dérivés au sens de la norme IAS 39 Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation, ils sont comptabilisés et évalués selon les règles décrites au point 23 Comptabilité de couverture. Dans le cas contraire, ils constituent des engagements hors bilan.
Outre la commercialisation des CER, Energy Services s'est engagé dans le développement d'activités de négoce, d'arbitrage et de couverture sur instruments « CO2 » ainsi que dans le développement d'activité d'« origination ». Le produit net ou la charge nette de ces activités est comptabilisé(e), après élimination des opérations intragroupe, en chiffre d'affaires net ou coût des ventes tant pour la composante « Industrielle », où Energy Services commercialise les CER produits par Solvay, que pour la composante « négoce », où Energy Services réalise des achats/ventes de CER et d'EUA.
Les appels de marge liés aux instruments dérivés souscrits par Energy Services sont comptabilisés en « Autres actifs financiers courants » dans le cadre de dépôts de garantie versés, et en « Emprunts et dettes financières » en cas de dépôts de garantie reçus.
Les dépenses d'immobilisations corporelles du Groupe sont comptabilisées en tant qu'actif à leur coût d'acquisition lorsqu'elles satisfont aux critères suivants :
Les immobilisations corporelles figurent au bilan à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. Le coût d'une immobilisation corporelle comprend son coût d'acquisition ou de production ainsi que tous les coûts directement attribuables à sa mise en état d'utilisation y compris, le cas échéant, les coûts d'emprunts encourus pendant la période de construction.
Les composants d'une immobilisation corporelle ayant des durées d'utilité différentes sont comptabilisés distinctement.
Les immobilisations corporelles sont décomptabilisées lors de leur cession ou abandon. Tout profit ou perte résultant de la décomptabilisation d'une immobilisation corporelle est inclus(e) dans le résultat de l'exercice de sa décomptabilisation.
Les terrains ne sont pas amortis.
Les durées d'utilité estimées, les valeurs résiduelles et la méthode d'amortissement sont revues à chaque clôture, tout changement d'estimation comptable étant comptabilisé de façon prospective.
L'amortissement est calculé sur une base linéaire en fonction des durées d'utilité présentées ci-après :
| 30 - 40 ans |
|---|
| 3 - 5 ans |
| 10 - 20 ans |
| 5 - 20 ans |
La charge d'amortissement est incluse au compte de résultats sur les lignes « coût des ventes », « frais commerciaux et administratifs » et « frais de recherche et développement ».
Les dépenses ultérieures encourues pour le remplacement d'un composant d'une immobilisation corporelle sont inscrites en immobilisations corporelles uniquement si elles respectent les critères généraux susmentionnés.
La valeur comptable des éléments remplacés est sortie de l'actif immobilisé.
Tous les frais de réparation et de maintenance sont comptabilisés au compte de résultats au cours de la période durant laquelle ils sont encourus.
Au titre de son activité industrielle, Solvay engage des dépenses de grosses réparations pluriannuelles sur la plupart de ses sites. Ces dépenses permettent de maintenir le bon état de fonctionnement de certaines installations sans pour autant modifier leur durée d'utilité. Ces dépenses sont considérées comme une composante spécifique des immobilisations corporelles concernées et sont amorties sur la durée bénéficiant de ces avantages économiques, c'est-à-dire la durée d'inter campagne entre ces grosses réparations.
Les coûts de démantèlement et de réhabilitation sont inclus dans le coût initial d'une immobilisation corporelle lorsque le Groupe a une obligation légale ou implicite de démantèlement ou de réhabilitation.
En règle générale, Solvay n'a pas d'obligation actuelle, légale ou implicite, de démantèlement et/ou de remise en état de ses sites en exploitation selon les critères de la norme IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels, une telle obligation n'étant susceptible d'apparaître que lors de la cessation définitive des activités d'un site. En revanche, les coûts de démantèlement des sites ou des installations définitivement arrêtés, sont provisionnés lorsqu'il existe une obligation juridique (du fait d'une demande ou injonction des autorités compétentes), ou lorsqu'il n'existe pas d'alternative technique au démantèlement pour assurer la mise en sécurité des sites ou installations abandonnés.
À chaque date de clôture, le Groupe revoit les valeurs comptables de ses immobilisations corporelles et incorporelles afin de déterminer s'il existe un quelconque indice que ces actifs ont subi une perte de valeur. Si un tel indice existe, la valeur recouvrable de l'actif est estimée en vue de déterminer le montant de la perte de valeur (le cas échéant). S'il est impossible d'estimer la valeur recouvrable de l'actif pris individuellement, le Groupe évalue la valeur recouvrable de l'unité génératrice de trésorerie à laquelle appartient cet actif. Si un mode d'affectation raisonnable et cohérent peut être déterminé, les actifs de support sont également affectés à des unités génératrices de trésorerie prises individuellement ; sinon, ils sont affectés au plus petit groupe d'unités génératrices de trésorerie pour lequel un mode d'affectation raisonnable et cohérent peut être déterminé.
La valeur recouvrable correspond à la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de la vente et la valeur d'utilité. Dans le cadre de l'évaluation de la valeur d'utilité, les flux de trésorerie futurs estimés sont actualisés à leur valeur actuelle par application d'un taux d'actualisation avant impôt qui reflète les appréciations actuelles du marché de la valeur temps de l'argent et des risques spécifiques à l'actif pour lesquels les estimations des flux de trésorerie futurs n'ont pas été ajustées.
Si la valeur recouvrable estimée d'un actif (ou d'une unité génératrice de trésorerie) est inférieure à sa valeur comptable, la valeur comptable de l'actif (ou de l'unité génératrice de trésorerie) est ramenée à sa valeur recouvrable. Une perte de valeur est immédiatement comptabilisée en résultat.
Si une perte de valeur est reprise ultérieurement, la valeur comptable de l'actif (ou de l'unité génératrice de trésorerie) est augmentée à hauteur de l'estimation révisée de sa valeur recouvrable, dans la mesure où cette valeur comptable augmentée n'est pas supérieure à la valeur comptable qui aurait été déterminée si aucune perte de valeur n'avait été comptabilisée pour cet actif (ou cette unité génératrice de trésorerie) au cours d'exercices antérieurs. La reprise d'une perte de valeur est immédiatement comptabilisée en résultat.
Les coûts d'emprunt qui sont directement attribuables à l'acquisition, à la construction ou à la production d'actifs qualifiés, lesquels exigent une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisés ou vendus, sont incorporés dans le coût de ces actifs, jusqu'à ce que les actifs soient pratiquement prêts pour leur utilisation ou vente prévue.
Les produits obtenus du placement temporaire de fonds empruntés précisément en vue des dépenses relatives à un actif qualifié sont déduits des coûts d'emprunt incorporables au coût de l'actif.
Tous les autres coûts d'emprunt sont comptabilisés en résultat dans la période au cours de laquelle ils sont engagés.
Les subventions publiques ne sont pas comptabilisées tant qu'il n'existe pas une assurance raisonnable que le Groupe se conformera aux conditions attachées à ces subventions et que ces subventions seront reçues.
Les subventions publiques liées à l'achat d'immobilisations corporelles sont déduites du coût de ces immobilisations. Elles sont comptabilisées au bilan à leur valeur attendue au moment de l'octroi gouvernemental initial et corrigées, si nécessaire, après l'octroi final. La subvention est amortie sur la durée d'amortissement des actifs sous-jacents.
Les autres subventions publiques sont comptabilisées en résultat, sur une base systématique sur les périodes nécessaires pour les rattacher aux coûts qu'elles sont censées compenser. Les subventions publiques à recevoir qui prennent le caractère d'une créance, soit en compensation de charges ou de pertes déjà engagées, soit pour apporter un soutien financier immédiat au Groupe sans coûts futurs liés, sont comptabilisées en résultat dans la période au cours de laquelle la créance devient acquise.
Les stocks sont évalués au plus faible de leur coût d'acquisition (matières premières et marchandises) ou de leur coût de production (encours de fabrication et produits finis) et de la valeur nette de réalisation. La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé, diminué de tous les coûts estimés pour rendre le produit prêt à la vente, y compris les frais de marketing, de vente et de distribution. La valeur des stocks est déterminée suivant la méthode du « Prix moyen pondéré » ou du « Premier entré – Premier sorti » (FIFO). Les stocks de nature et utilisation similaires sont évalués selon la même méthode.
Le coût des stocks comprend les coûts d'acquisition, de transformation et autres coûts encourus pour amener les stocks à l'endroit et dans l'état où ils se trouvent.
Tous les actifs financiers sont comptabilisés et décomptabilisés à la date de transaction si l'achat ou la vente d'un actif financier a été effectué(e) en vertu d'un contrat dont les modalités imposent la livraison de cet actif dans le délai fixé par le marché concerné, et ils sont initialement évalués à la juste valeur, augmentée des coûts de transaction, sauf pour les actifs financiers évalués à leur juste valeur par le biais du résultat net, lesquels sont initialement évalués à la juste valeur.
Un actif financier est qualifié de courant lorsque l'échéance des flux de trésorerie attendus de l'instrument est inférieure à un an.
À la date de comptabilisation initiale, Solvay détermine la classification de l'actif financier dans l'une des quatre catégories comptables prévues par la norme IAS 39 Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation, selon la finalité de l'acquisition. Cette classification détermine la méthode d'évaluation de l'actif financier aux clôtures ultérieures : au coût amorti ou à la juste valeur.
Le coût amorti d'un actif financier est le montant auquel est évalué cet actif financier lors de sa comptabilisation initiale, diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l'amortissement cumulé calculé par la méthode du taux d'intérêt effectif, de toute différence entre ce montant initial et le montant à l'échéance.
Pour les instruments cotés sur un marché actif, la juste valeur correspond à un prix de marché (niveau 1). Pour les instruments qui ne sont pas cotés sur un marché actif, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques d'évaluation incluant la référence à des transactions récentes effectuées à des conditions normales de concurrence ou des transactions sur des instruments en substance similaires (niveau 2), ou l'analyse des flux de trésorerie actualisés intégrant, le plus possible, des hypothèses cohérentes avec les données observables sur les marchés (niveau 3). Toutefois, lorsqu'il est impossible d'estimer raisonnablement la juste valeur d'un instrument de capitaux propres, ce dernier est évalué au coût.
La méthode du taux d'intérêt effectif est une méthode de calcul du coût amorti d'un instrument de dette et d'affectation des produits financiers au cours de la période concernée. Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les encaissements ou décaissements de trésorerie futurs estimés (y compris l'intégralité des commissions sur les points payés ou reçus qui font partie intégrante du taux d'intérêt effectif, des coûts de transaction et des autres surcotes ou décotes) sur la durée de vie prévue de l'instrument de dette ou, selon les cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette lors de la comptabilisation initiale.
Pour les instruments de dette autres que les actifs financiers désignés comme étant évalués à la juste valeur par le biais du résultat net, des produits sont comptabilisés selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Néanmoins, le mode linéaire est appliqué chaque fois qu'il s'avère être une bonne approximation du coût amorti, c'est-à-dire lorsque la différence entre ces deux méthodes est considérée comme n'étant pas importante au niveau du Groupe.
Les actifs financiers sont classés comme actifs financiers à la juste valeur par le biais du résultat net s'ils sont détenus à des fins de transaction. Les actifs financiers à la juste valeur par le biais du résultat net sont comptabilisés à la juste valeur et tout profit ou toute perte qui en résulte est comptabilisé(e) en résultat. Un actif financier est classé dans cette catégorie s'il est acquis principalement à des fins de vente à court terme. Les dérivés sont également classés dans cette catégorie, sauf s'ils sont désignés comme étant des instruments de couverture efficaces.
Les effets de dette assorties de paiements fixes ou déterminables et d'une échéance fixe, que le Groupe a l'intention manifeste et la capacité de conserver jusqu'à leur échéance, sont classés au titre de placements détenus jusqu'à leur échéance. Les placements détenus jusqu'à leur échéance sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif, diminué de toute perte de valeur, les produits étant comptabilisés sur la base d'un rendement effectif.
Les actifs disponibles à la vente comprennent les participations dans des sociétés qui ne sont pas acquises principalement afin d'être vendues à court terme et qui ne sont ni consolidées ni comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence. Les actifs de cette catégorie sont évalués à la juste valeur et tout profit ou perte qui en résulte est comptabilisé(e) immédiatement dans les autres éléments du résultat global, sauf dans le cas de pertes de valeur, auquel cas la perte cumulée en capitaux propres est recyclée en résultat. Néanmoins, ces actifs financiers peuvent être évalués au coût s'il n'y pas de prix cotés sur un marché actif et que la juste valeur ne peut être évaluée de façon fiable par le biais de méthodes d'évaluation alternatives.
Les prêts et créances sont des actifs financiers non dérivés avec des paiements fixes ou déterminables non cotés sur un marché actif. Les prêts et créances du Groupe comprennent la trésorerie et les équivalents de trésorerie, les créances commerciales, et autres actifs non courants, exception faite des excédents de fonds de pension. Les équivalents de trésorerie sont des placements à court terme, très liquides, qui sont facilement convertibles en un montant connu de trésorerie, qui ont une échéance originale de trois mois (ou moins) et qui sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur. Les prêts et créances sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif, diminué de toute perte de valeur. Les produits d'intérêt sont comptabilisés en appliquant le taux d'intérêt effectif, sauf pour les créances à court terme ou lorsque l'écart avec la méthode linéaire serait non significatif.
La perte de valeur d'un actif financier évalué au coût amorti correspond à la différence entre sa valeur comptable et la valeur des flux de trésorerie futurs estimés, actualisée au taux d'intérêt effectif d'origine. La perte de valeur d'un actif financier disponible à la vente est calculée par référence à sa juste valeur actuelle.
Un test de dépréciation est réalisé, sur une base individuelle, pour chaque actif financier significatif. Les autres actifs sont testés par groupes présentant des caractéristiques de risques de crédit similaires.
Les pertes de valeur sont comptabilisées au compte de résultats. S'agissant des actifs disponibles à la vente, en cas de perte de valeur, le cumul des variations négatives de juste valeur antérieurement comptabilisées en capitaux propres est transféré au compte de résultats.
La perte de valeur est reprise, si la reprise peut être objectivement liée à un évènement survenant après sa comptabilisation. Pour les actifs financiers évalués au coût amorti et les actifs financiers disponibles à la vente, la reprise est comptabilisée en résultat. Cependant, pour les actifs financiers disponibles à la vente qui représentent des instruments de capitaux propres, la reprise est comptabilisée directement en capitaux propres. Les pertes de valeur relatives aux actifs comptabilisés au coût ne sont pas reprises.
Les passifs financiers sont classés comme passifs financiers à la juste valeur par le biais du résultat net ou comme passifs financiers évalués au coût amorti.
Les passifs financiers sont classés comme passifs financiers à la juste valeur par le biais du résultat net s'ils sont détenus à des fins de transaction. Les passifs financiers à la juste valeur par le biais du résultat net sont évalués à la juste valeur et tout profit ou toute perte qui en résulte est comptabilisé(e) en résultat. Un passif financier est classé dans cette catégorie s'il est acquis principalement pour être vendu à court terme. Les dérivés sont également classés dans cette catégorie, sauf s'ils sont désignés comme étant des instruments de couverture efficaces.
Les passifs financiers évalués au coût amorti, y compris les emprunts, sont initialement évalués à la juste valeur, déduction faite des coûts de transaction. Ces passifs financiers sont ultérieurement évalués au coût amorti au moyen de la méthode du taux d'intérêt effectif, la charge d'intérêt étant comptabilisée selon le rendement effectif.
La méthode du taux d'intérêt effectif est une méthode de calcul du coût amorti d'un passif financier et d'affectation de la charge financière au cours de la période concernée. Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue du passif financier ou, si cela est approprié, sur une période plus courte, à la valeur comptable nette lors de la comptabilisation initiale.
Les passifs financiers au coût amorti du Groupe consistent en des dettes financières non courantes, d'autres passifs non courants, des dettes financières courantes, des dettes commerciales et des dividendes à payer inclus dans les autres passifs courants.
Le Groupe conclut divers instruments financiers dérivés pour gérer son exposition aux risques de taux d'intérêt, risque de change, risque de matières premières, y compris les contrats de change à terme et options, des swaps de taux d'intérêt, des swaps de devises, des options et swaps de matières premières, ainsi que des contrats d'achat et de vente d'énergie. Davantage de détails sur les instruments financiers dérivés sont présentés à la Note 34.
Les dérivés sont initialement comptabilisés à la juste valeur à la date à laquelle le contrat dérivé est conclu et ultérieurement évalués à leur juste valeur au terme de la période de présentation de l'information financière. Le profit ou la perte qui en découle est immédiatement comptabilisé(e) en produit financier ou charge financière à moins que le dérivé ne soit désigné comme un instrument de couverture efficace, dans ce cas, le moment de comptabilisation aux résultats dépend de la nature de la relation de couverture. Le Groupe désigne certains dérivés soit comme couvertures de la juste valeur d'actifs ou de passifs comptabilisés ou d'engagements fermes (couvertures de juste valeur), soit comme couvertures de transactions prévues hautement probables ou du risque de change lié aux engagements fermes (couvertures de flux de trésorerie), ou soit comme couvertures de l'investissement net dans des établissements à l'étranger.
Un dérivé avec une juste valeur positive est comptabilisé comme un actif financier, tandis qu'un dérivé avec une juste valeur négative est comptabilisé comme un passif financier. Un dérivé est présenté comme actif non courant ou comme passif non courant si la durée résiduelle jusqu'à l'échéance de l'instrument est supérieure à 12 mois et si on ne s'attend pas à ce que l'actif soit réalisé ou le passif réglé dans un délai de 12 mois. Les autres dérivés sont présentés comme actifs courants ou comme passifs courants.
Le Groupe désigne certains instruments de couverture, notamment des dérivés, des dérivés incorporés et des instruments non dérivés au titre du risque de change, des risques liés aux prix de l'énergie ou aux droits d'émission de CO2 , comme couvertures de juste valeur, couvertures de flux de trésorerie ou couvertures de l'investissement net dans des établissements à l'étranger. Les couvertures pour le risque de change lié aux engagements fermes sont comptabilisées comme couvertures de flux de trésorerie.
Au moment de la création de la relation de couverture, l'entité prépare une documentation décrivant la relation entre l'instrument de couverture et l'élément couvert ainsi que ses objectifs en matière de gestion des risques et sa stratégie pour effectuer diverses transactions de couverture. Par ailleurs, à la création de la couverture et régulièrement par la suite, le Groupe présente une documentation confirmant si l'instrument de couverture utilisé dans la relation de couverture est hautement efficace pour compenser les variations de la juste valeur ou des flux de trésorerie de l'élément couvert.
La Note 34 présente en détail les justes valeurs des instruments dérivés utilisés à des fins de couverture.
Les variations de la juste valeur de dérivés, désignés et répondant aux critères de couvertures de juste valeur sont immédiatement comptabilisées en résultat, de même que toute variation de la juste valeur de l'actif ou du passif couvert attribuable au risque couvert. La variation de la juste valeur de l'instrument de couverture et la variation de l'élément couvert attribuable au risque couvert sont comptabilisées au poste de l'élément couvert dans le compte de résultats.
La comptabilité de couverture cesse lorsque le Groupe annule la relation de couverture, ou lorsque l'instrument de couverture arrive à maturité, s'il est vendu, résilié ou exercé, ou encore si la couverture ne satisfait plus aux critères de comptabilité de couverture.
La partie efficace des variations de la juste valeur des dérivés qui sont désignés et qui répondent aux critères de couvertures de flux de trésorerie est comptabilisée dans les autres éléments du résultat global. Le profit ou la perte lié(e) à la partie inefficace est immédiatement comptabilisé(e) en résultat, au poste « Autres charges et produits financiers » du compte de résultats.
Les montants comptabilisés auparavant dans les autres éléments du résultat global et cumulés en capitaux propres sont reclassés en résultat dans les périodes au cours desquelles l'élément couvert est comptabilisé en résultat, au même poste du compte de résultats que celui de l'élément couvert comptabilisé. Toutefois, si une transaction prévue couverte entraîne la comptabilisation d'un actif ou d'un passif non financier, les profits et pertes qui ont précédemment été différés en capitaux propres sont sortis des capitaux propres pour être pris en compte dans l'évaluation initiale du coût de l'actif ou du passif non financier.
La comptabilité de couverture cesse lorsque le Groupe annule la relation de couverture, ou lorsque l'instrument de couverture arrive à maturité, s'il est vendu, résilié ou exercé, ou encore si la couverture ne satisfait plus aux critères de comptabilité de couverture. Tout profit cumulé ou toute perte cumulée dans les capitaux propres à ce moment reste comptabilisé(e) en capitaux propres et est comptabilisé(e) lorsque la transaction prévue est finalement inscrite aux résultats. Lorsqu'une transaction prévue n'est plus susceptible de se réaliser, la perte ou le profit cumulé(e) qui avait été différé(e) en capitaux propres est immédiatement comptabilisé(e) en résultat.
Les couvertures de l'investissement net dans des établissements à l'étranger sont comptabilisées de la même manière que les couvertures de flux de trésorerie. Tout profit ou toute perte sur l'instrument de couverture lié(e) à la partie efficace de la couverture est comptabilisé(e) dans les autres éléments du résultat global et dans la réserve cumulée liée à l'écart de change. Le profit ou la perte lié(e) à la partie inefficace est immédiatement comptabilisé(e) en résultat net, au poste « Autres charges et produits financiers » du compte de résultats.
Les profits et pertes sur l'instrument de couverture lié à la partie efficace de la couverture cumulée dans la réserve liée à l'écart de conversion sont reclassés en résultat à l'instar des écarts de change liés aux établissements à l'étranger tels que décrits au point 8 ci-avant.
Les actions ordinaires sont classées en capitaux propres. Les actions préférentielles obligatoirement remboursables sont classées en dettes.
Les surcoûts directement imputables à l'émission de nouvelles actions ordinaires ou options sont présentés dans les capitaux propres, en déduction, net d'impôts, du produit.
Les réserves comprennent :
Les participations ne donnant pas le contrôle représentent la part de l'actif net et du résultat net d'une filiale du Groupe. Cette part représente les intérêts qui ne sont pas directement détenus par la société mère ou indirectement par le biais de filiales.
Elles sont évaluées à la juste valeur ou à la part proportionnelle de la participation ne donnant pas le contrôle dans les montants comptabilisés de l'actif net identifiable de l'entreprise acquise.
Les provisions sont comptabilisées si le Groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d'un événement passé, s'il est probable que le Groupe sera tenu d'éteindre l'obligation et si le montant de l'obligation peut être estimé de manière fiable.
Le montant comptabilisé en provision est la meilleure estimation de la contrepartie nécessaire à l'extinction de l'obligation actuelle à la fin de la période de présentation de l'information financière, en tenant compte des risques et incertitudes relatifs à l'obligation. Si une provision est évaluée en fonction des estimations de flux de trésorerie nécessaires pour éteindre l'obligation actuelle, sa valeur comptable correspond à la valeur actuelle de ces flux de trésorerie.
S'il est prévu qu'une partie ou la totalité des avantages économiques nécessaires à l'extinction d'une provision sera recouvrée d'un tiers, un montant à recevoir est comptabilisé comme un actif si on a la quasicertitude que le remboursement sera reçu et si le montant à recevoir peut être évalué de façon fiable.
Les obligations actuelles résultant de contrats déficitaires sont comptabilisées et évaluées comme des provisions. Un contrat est considéré comme déficitaire lorsque le Groupe a conclu un contrat pour lequel les coûts inévitables pour satisfaire aux obligations contractuelles sont supérieurs aux avantages économiques attendus du contrat.
Une provision pour restructuration est comptabilisée lorsque le Groupe a mis au point un plan formalisé et détaillé de restructuration et a créé, chez les personnes concernées, une attente fondée qu'il mettra en œuvre la restructuration, soit en commençant à exécuter le plan, soit en leur annonçant ses principales caractéristiques. L'évaluation d'une provision pour restructuration doit uniquement tenir compte des dépenses directement liées à la restructuration, c'est-à-dire les dépenses qui sont à la fois nécessairement entraînées par la restructuration et non liées aux activités poursuivies par l'entité.
Solvay procède périodiquement à l'examen de l'ensemble de ses risques environnementaux et des provisions correspondantes. Solvay évalue ces provisions au mieux de sa connaissance des lois et réglementations applicables, de la nature et de l'étendue des pollutions, des techniques de dépollution et des autres informations disponibles.
Les variations de taux d'actualisation sont comptabilisées en résultat financier.
L'économie vénézuélienne étant considérée comme une économie hyperinflationniste, le Groupe a appliqué les directives comptables hyperinflationnistes d'IAS 29 Information financière dans les économies hyperinflationnistes à ses opérations vénézuéliennes. Les états financiers sont basés sur la convention des coûts historiques et ont été retraités pour prendre en compte les effets de l'inflation conformément à IAS 29.
L'indice utilisé pour traduire les valeurs actuelles est le taux d'inflation publié par Banco Central de Venezuela.
| Au 31 décembre 2013 | |
|---|---|
| Indice au 31 décembre 2013 | 1 264 |
| Mouvement sur l'année | 56,2 % |
Un Segment Opérationnel est une composante du Groupe qui se livre à des activités ordinaires dont il peut tirer des produits et pour lesquelles il peut engager des charges, dont les résultats opérationnels sont régulièrement examinés par le principal décideur opérationnel et pour lesquelles des informations financières distinctes sont disponibles. Le principal décideur opérationnel du groupe Solvay est le Chief Executive Officer.
Le chiffre d'affaires et autres produits de l'activité sont évalués à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir. Ils sont comptabilisés nets des retours, remises et des avantages commerciaux consentis et des taxes sur vente.
Le chiffre d'affaires comprend les ventes de biens (produits et marchandises) et les prestations de services à valeur ajoutée correspondant au savoir-faire de Solvay.
Les autres produits de l'activité comprennent essentiellement les transactions de négoce de matières et d'utilités et les autres revenus qualifiés d'accessoires par le Groupe (comme les contrats temporaires consécutifs à des cessions d'activités).
Le chiffre d'affaires et les autres produits sont comptabilisés lorsque l'ensemble des conditions suivantes a été satisfait :
W l'entité ne continue à être impliquée ni dans la gestion, telle qu'elle incombe normalement au propriétaire, ni dans le contrôle effectif des biens vendus ;
W le montant des produits des activités ordinaires peut être évalué de façon fiable ;
Les actifs non courants et les groupes destinés à être cédés sont classés comme détenus en vue de la vente s'il est prévu que leur valeur comptable sera recouvrée principalement par le biais d'une transaction de vente plutôt que par la poursuite des activités. Cette condition est remplie seulement lorsque la vente est fortement probable et que l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) est disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel. Pour que la vente soit hautement probable, la direction doit s'être engagée à l'égard d'un plan de vente de l'actif (ou du groupe destiné à être cédé), et un programme actif pour trouver un acheteur et mener à bien le plan doit avoir été entrepris. De plus, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être activement commercialisé en vue de la vente à un prix qui est raisonnable par rapport à sa juste valeur actuelle. Par ailleurs, la vente devrait répondre, dans l'année suivant sa classification, aux critères de comptabilisation au titre de vente réalisée.
Une activité abandonnée est une composante d'une entité dont l'entité s'est séparée ou bien qui est classée comme détenue en vue de la vente et qui représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte et pouvant être identifiée distinctement à des fins opérationnelles et d'information financière.
Un Groupe engagé à l'égard d'un plan de vente impliquant la perte de contrôle d'une filiale doit classer tous les actifs et passifs de cette filiale comme détenus en vue de la vente lorsque les critères établis cidessus sont remplis, que le Groupe conserve ou non une participation ne donnant pas le contrôle dans son ancienne filiale après la vente.
Les actifs non courants (et les groupes destinés à être cédés) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable antérieure et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente. Tout excédent de la valeur comptable sur la juste valeur diminuée des coûts de la vente est présenté comme une perte de valeur. L'amortissement de tels actifs cesse dès leur classification comme détenus en vue de la vente. L'information bilancielle comparative pour toutes périodes antérieures n'est pas retraitée afin de refléter la nouvelle classification dans l'état de situation financière (bilan).
Les charges financières comprennent :
Les produits financiers comprennent les produits d'intérêts des actifs de régimes de retraite, les produits de trésorerie et les dividendes.
Les pertes ou profits nets de change sur éléments financiers ainsi que les variations de juste valeur des instruments financiers dérivés sont présentés respectivement en produits financiers ou charges financières, à l'exception des variations de juste valeur des dérivés qui sont comptabilisées au même poste que la transaction couverte.
Tous les intérêts sur emprunts sont comptabilisés en charges financières lorsqu'ils sont encourus, à l'exception des coûts d'emprunt attribuables à l'acquisition, la construction et la production d'une immobilisation corporelle ou incorporelle éligible, qui sont incorporés au coût de l'immobilisation conformément au traitement comptable prévu par la norme IAS 23 Coûts d'emprunt.
Solvay a mis en place des programmes de rémunération, notamment des programmes de rémunération dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglés en instruments de capitaux propres.
La juste valeur des services reçus des employés en contrepartie des instruments de capitaux propres qui leur sont octroyés représente une charge. Cette charge est comptabilisée sur une base linéaire dans le compte de résultats tout au long de la période d'acquisition des droits relatifs à ces instruments de capitaux propres, l'ajustement y afférent étant comptabilisé en capitaux propres.
La juste valeur des services reçus est évaluée par référence à la juste valeur des instruments de capitaux propres à la date d'attribution.
À chaque date de clôture, le Groupe procède à une réévaluation des options susceptibles d'être acquises. L'impact de la révision de cette estimation est comptabilisé en résultat en contrepartie d'un ajustement correspondant dans les capitaux propres.
Conformément à IAS 1 Présentation des états financiers, une société peut choisir de présenter soit un état unique du résultat global, soit deux, c'est-à-dire un compte de résultats suivi immédiatement par un état du résultat global. Le Groupe a décidé d'appliquer la seconde option.
Les composantes des autres éléments du résultat global sont présentées avant effets d'impôt liés, en présentant par ailleurs le montant total d'impôt relatif à ces éléments.
Les actifs éventuels ne sont pas comptabilisés dans les états financiers. Ils sont décrits dans les notes si une sortie d'avantages économiques est probable.
Les passifs financiers ne sont pas comptabilisés dans les états financiers, sauf s'ils résultent d'un regroupement d'entreprises. Ils sont décrits dans les notes sauf si la probabilité d'une perte est faible.
Les événements postérieurs à la date de clôture qui fournissent des informations supplémentaires sur la situation du Groupe à la date de clôture (événements postérieurs à la date de clôture donnant lieu à des ajustements) sont reflétés dans les états financiers. Les événements postérieurs à la date de clôture ne donnant pas lieu à des ajustements sont présentés dans les notes s'ils sont significatifs.
La communication financière met l'accent sur deux outils non IFRS :
Le Groupe effectue des tests annuels de dépréciation du goodwill et des unités génératrices de trésorerie pour lesquelles des indices tendent à démontrer que la valeur comptable pourrait excéder la valeur recouvrable. Cette analyse exige que la direction estime les flux de trésorerie futurs attendus provenant des unités génératrices de trésorerie et qu'elle applique un taux d'actualisation approprié pour calculer la valeur actuelle.
Davantage de détails sont fournis à la Note 26.
La valeur comptable d'un actif d'impôt différé doit être revue à la fin de chaque période de présentation de l'information financière. Une entité doit réduire la valeur comptable d'un actif d'impôt différé dans la mesure où il n'est plus probable qu'un bénéfice imposable suffisant sera disponible pour permettre d'utiliser l'avantage de tout ou partie de cet actif d'impôt différé. Une telle réduction est reprise dans la mesure où il devient probable que des bénéfices imposables suffisants seront disponibles.
Le Corporate Tax Competence Center, qui a une vue d'ensemble de la situation des impôts différés du Groupe, est systématiquement impliqué dans l'évaluation des actifs d'impôts différés.
Davantage de détails sont fournis à la Note 8.B.
Les hypothèses actuarielles utilisées pour déterminer l'engagement de pension au 31 décembre ainsi que son coût annuel figurent à la Note 32. L'ensemble des programmes d'avantages du personnel est évalué annuellement par des actuaires indépendants. La direction établit globalement les taux d'actualisation et d'inflation ; les autres hypothèses (telles que les futures augmentations de salaire et les taux attendus d'accroissement des dépenses médicales) sont définies à l'échelon local. Tous les programmes sont supervisés par le département central des Ressources Humaines du Groupe, avec l'aide d'un actuaire central pour contrôler la recevabilité des résultats et l'uniformité des rapports.
Les provisions environnementales sont gérées et coordonnées conjointement par un centre de compétence en réparation environnementale et le département financier du Groupe.
Les prévisions en matière de dépenses sont actualisées conformément aux normes IFRS.
Les taux d'actualisation fixés par zone géographique correspondent au taux moyen de placement sans risque d'une obligation d'État à 10 ans. Ces taux sont fixés annuellement par le département financier de Solvay et peuvent être révisés en fonction de l'évolution des paramètres économiques du pays concerné.
Afin de refléter le temps qui passe, les provisions sont majorées chaque année au pro rata du taux d'actualisation défini précédemment. Davantage de détails sont fournis à la Note 32.
Tous les litiges juridiques importants (1) (ou menace de litige) sont examinés par les juristes d'entreprise de Solvay, avec l'aide, le cas échéant, de conseillers externes, au moins tous les trimestres. Cet examen comprend une évaluation de la nécessité d'inscrire des provisions ou d'ajuster les provisions existantes, en concertation avec le Département financier de Solvay et le Service assurances. Le rapport qui en résulte est soumis au Comité Exécutif par le Group General Counsel puis au Comité d'Audit et au Conseil d'Administration.
Conformément à IFRS 3 Regroupements d'entreprises, le Groupe réévalue à la juste valeur les actifs, passifs et passifs éventuels acquis lors d'un regroupement d'entreprises à la juste valeur. Si possible, les ajustements à la juste valeur sont basés sur des évaluations externes ou des modèles de valorisation, par exemple pour les passifs éventuels et les immobilisations incorporelles qui n'étaient pas comptabilisés par l'entreprise acquise. Des benchmarks internes sont souvent utilisés pour évaluer des installations de production spécifiques. Toutes ces méthodes de valorisation utilisent diverses hypothèses, telles que les estimations de flux de trésorerie futurs, la durée d'utilité économique restante, etc.
Les actifs sont classés comme détenus en vue de la vente s'il est prévu que leur valeur comptable sera recouvrée par le biais d'une transaction de vente plutôt que par la poursuite des activités. Cette condition est remplie seulement lorsque la vente est fortement probable et que l'actif est disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel. La direction doit s'engager à l'égard de la vente qui devrait remplir les conditions nécessaires à sa comptabilisation en tant que vente réalisée dans l'année suivant sa classification. Néanmoins, un actif peut rester dans cette catégorie plus d'un an s'il n'est pas vendu en raison d'événements ou de circonstances indépendantes de la volonté du Groupe.
L'activité chlorovinyles a été reclassée en groupe destiné à être cédé détenu en vue de la vente. Le périmètre des actifs et passifs devant faire l'objet de la contribution de Solvay dans une coentreprise détenue à parts égale (50/50) fait toujours l'objet de certaines incertitudes.
(1) Une procédure similaire est mise en œuvre pour les litiges fiscaux.
Depuis le 1er janvier 2013, Solvay est organisé en cinq Segments Opérationnels.
Advanced Formulations est au service des marchés de produits de grande consommation. Son offre de produits croissante s'adresse aux grandes tendances de la société : la croissance démographique, le pouvoir d'achat croissant des pays émergents, l'apparition de nouveaux modes de consommation, et une demande de produits plus sûrs, plus durables et des solutions à base de matériaux renouvelables. Après l'acquisition de Chemlogics et l'augmentation relative conséquente du marché des hydrocarbures comparé aux produits de consommation, le segment Consumer Chemicals a été rebaptisé « Advanced Formulations » début 2014.
Advanced Materials offre des applications de très haute performance pour l'aéronautique, les trains à grande vitesse, la santé, les pneus à basse consommation d'énergie, le contrôle des émissions des véhicules automobiles, les batteries de smartphones et de véhicules hybrides.
Performance Chemicals opère au sein des marchés matures et résistants, où la réussite est basée sur les économies d'échelle, la compétitivité et la qualité des services.
Functional Polymers comprend des solutions à base de polyamide servant principalement les marchés de l'automobile, la construction, l'électronique/électrique et divers marchés de produits de consommation.
Corporate & Business Services comprend la GBU Energy Services et des Fonctions Corporate telles que Business Services. La mission d'Energy Services consiste à optimiser la consommation d'énergie et à réduire les émissions.
Les informations par segment pour l'année 2013 sont présentées ci-après :
| 2013 En millions d'euros Compte de résultats |
Advanced Formulations |
Advanced Materials |
Performance Chemicals |
Functional Polymers |
Corporate & Business Services |
Total Groupe |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires net | 2 436 | 2 566 | 3 167 | 1 856 | 67 | 10 092 |
| W Ventes intersectorielles | -4 | -15 | -42 | -93 | -154 | |
| Chiffre d'affaires externe | 2 432 | 2 551 | 3 125 | 1 763 | 67 | 9 938 |
| Marge brute | 535 | 847 | 687 | 171 | 85 | 2 325 |
| REBIT | 211 | 451 | 512 | -29 | -259 | 886 |
| Y compris le résultat des entreprises associées et coentreprises |
22 | 5 | 74 | -6 | -4 | 91 |
| Amortissements | 144 | 195 | 212 | 111 | 91 | 752 |
| Ajustements pour les indicateurs de performance clés suivis par la Direction |
14 | 11 | 25 | |||
| REBITDA | 369 | 646 | 724 | 93 | -169 | 1 663 |
| Éléments non récurrents | -15 | -27 | -73 | -28 | -97 | -239 |
| EBIT | 196 | 424 | 440 | -57 | -356 | 647 |
| Charges financières nettes | -210 | |||||
| Charge d'impôts | -187 | |||||
| Résultat des activités abandonnées | 65 | |||||
| Résultat net | 315 |
| État de situation financière et autres | Advanced Formulations |
Advanced Materials |
Performance Chemicals |
Functional Polymers |
Corporate & Business Services |
Total Groupe |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Dépenses d'investissements (activités poursuivies) |
136 | 213 | 187 | 74 | 99 | 708 |
| Dépenses d'investissements (activités abandonnées) |
102 | 102 | ||||
| Investissements (activités poursuivies) | 881 | 1 | 18 | 86 | 13 | 999 |
| Fonds de roulement | ||||||
| Stocks | 281 | 489 | 264 | 217 | 16 | 1 267 |
| Créances commerciales | 295 | 327 | 468 | 201 | 31 | 1 322 |
| Dettes commerciales | 286 | 240 | 384 | 232 | 212 | 1 353 |
Les dépenses d'investissements sont liées aux immobilisations corporelles et incorporelles.
Les informations par segment pour l'année 2012 sont présentées ci-après :
| 2012 En millions d'euros |
Advanced | Advanced | Performance | Functional | Corporate & Business |
|
|---|---|---|---|---|---|---|
| Compte de résultats | Formulations | Materials | Chemicals | Polymers | Services | Total Groupe |
| Chiffre d'affaires net | 2 573 | 2 779 | 3 189 | 1 970 | 157 | 10 667 |
| W Ventes intersectorielles | -8 | -36 | -27 | -82 | -152 | |
| Chiffre d'affaires externe | 2 565 | 2 743 | 3 162 | 1 888 | 157 | 10 515 |
| Marge brute | 571 | 818 | 695 | 149 | 131 | 2 364 |
| REBIT | 388 | 403 | 541 | -15 | -190 | 1 127 |
| Y compris le résultat des entreprises associées et coentreprises |
129 | 5 | 53 | 2 | -6 | 183 |
| Amortissements | 130 | 196 | 209 | 115 | 74 | 724 |
| Ajustements pour les indicateurs de performance clés suivis par la Direction |
28 | 17 | 45 | |||
| REBITDA | 518 | 627 | 750 | 100 | -99 | 1 896 |
| Éléments non récurrents | 0 | -15 | 122 | 98 | -149 | 55 |
| EBIT | 388 | 388 | 663 | 83 | -339 | 1 181 |
| Charges financières nettes | -361 | |||||
| Charge d'impôts | -241 | |||||
| Résultat des activités abandonnées | 2 | |||||
| Résultat net | 580 |
| État de situation financière et autres | Advanced Formulations |
Advanced Materials |
Performance Chemicals |
Functional Polymers |
Corporate & Business Services |
Total Groupe |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Dépenses d'investissements (activités poursuivies) |
115 | 198 | 201 | 65 | 61 | 640 |
| Dépenses d'investissements (activités abandonnées) |
145 | 145 | ||||
| Investissements (activités poursuivies) | 4 | 16 | 12 | 9 | 41 | |
| Fonds de roulement | ||||||
| Stocks | 250 | 507 | 267 | 373 | 25 | 1 422 |
| Créances commerciales | 267 | 357 | 500 | 491 | 43 | 1 657 |
| Dettes commerciales | 280 | 246 | 349 | 533 | 208 | 1 617 |
Les ventes externes nettes par pôle d'activités sont présentées ci-après :
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Advanced Formulations | 2 432 | 2 565 |
| Novecare | 1 581 | 1 684 |
| Aroma Performance | 365 | 376 |
| Coatis | 486 | 506 |
| Advanced Materials | 2 551 | 2 743 |
| Specialty Polymers | 1 288 | 1 348 |
| Silica | 416 | 382 |
| Rare Earth Systems | 298 | 434 |
| Special Chemicals | 549 | 579 |
| Performance Chemicals | 3 125 | 3 162 |
| Essential Chemicals | 1 756 | 1 811 |
| Acetow | 658 | 616 |
| Eco Services | 288 | 314 |
| Emerging Biochemicals | 424 | 421 |
| Functional Polymers | 1 763 | 1 888 |
| Polyamides | 1 557 | 1 688 |
| Chlorovinyles | 206 | 200 |
| Corporate & Business Services | 67 | 157 |
| Energy Services | 67 | 154 |
| Autres Corporate & Business Services | 0 | 3 |
| TOTAL | 9 938 | 10 515 |
Les ventes du Groupe par destination se présentent comme suit :
| En millions d'euros | 2013 | % | 2012 | % |
|---|---|---|---|---|
| Belgique | 126 | 1 % | 141 | 3 % |
| Allemagne | 929 | 9 % | 962 | 9 % |
| Italie | 490 | 5 % | 519 | 6 % |
| France | 812 | 8 % | 832 | 10 % |
| Royaume-Uni | 271 | 3 % | 329 | 3 % |
| Espagne | 277 | 3 % | 283 | 3 % |
| Union européenne - autres | 641 | 6 % | 645 | 8 % |
| Union européenne | 3 545 | 34 % | 3 711 | 42 % |
| Autres pays européens | 263 | 3 % | 197 | 2 % |
| États-Unis | 2 095 | 20 % | 2 325 | 18 % |
| Canada | 108 | 1 % | 133 | 1 % |
| Amérique du Nord | 2 203 | 21 % | 2 458 | 19 % |
| Brésil | 883 | 9 % | 914 | 7 % |
| Mexique | 114 | 1 % | 117 | 1 % |
| Amérique latine - autres | 172 | 2 % | 180 | 2 % |
| Amérique latine | 1 170 | 11 % | 1 211 | 10 % |
| Russie | 173 | 2 % | 158 | 1 % |
| Turquie | 81 | 1 % | 79 | 1 % |
| Chine | 757 | 7 % | 793 | 6 % |
| Inde | 176 | 2 % | 173 | 1 % |
| Japon | 349 | 3 % | 402 | 3 % |
| Corée du Sud | 350 | 3 % | 342 | 3 % |
| Thailande | 406 | 4 % | 440 | 3 % |
| Egypte | 55 | 1 % | 55 | 0 % |
| Autres | 837 | 8 % | 892 | 7 % |
| Asie et reste du monde | 3 186 | 31 % | 3 334 | 27 % |
| TOTAL | 10 367 | 100 % | 10 910 | 100 % |
Le chiffre d'affaires net par destination proforma Chemlogics, comme si l'acquisition de Chemlogics avait eu lieu le 1er janvier 2013, est présenté dans les pages « Profil du Groupe ».
Les capitaux investis et les dépenses d'investissements par pays et région pour les activités poursuivies sont présentés ci-après :
| Capitaux investis | Dépenses d'investissement | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2013 | % | 2012 | % | 2013 | % | 2012 | % |
| Belgique | 2 554 | 21 % | 3 579 | 29 % | -21 | 1 % | -32 | 9 % |
| Allemagne | 688 | 6 % | 968 | 8 % | -45 | 3 % | -57 | 8 % |
| Italie | 678 | 6 % | 707 | 6 % | -62 | 4 % | -61 | 8 % |
| France | 2 531 | 21 % | 2 000 | 16 % | -200 | 12 % | -192 | 31% |
| Royaume-Uni | 86 | 1 % | 205 | 2 % | -8 | 0 % | -7 | 1 % |
| Espagne | 225 | 2 % | 274 | 2 % | -16 | 1 % | -10 | 2 % |
| Union européenne - autres | 201 | 2 % | 233 | 2 % | -34 | 2 % | -7 | 1 % |
| Union européenne | 6 963 | 58 % | 7 967 | 64 % | -386 | 23 % | -366 | 59 % |
| Autres pays européens | 3 | 0 % | -10 | 0 % | -5 | 0 % | 0 | 0 % |
| États-Unis | 2 356 | 20 % | 1 689 | 14 % | -998 | 58 % | -105 | 13 % |
| Canada | 2 | 0 % | 1 | 0 % | 0 | 0 % | 0 | 0 % |
| Amérique du Nord | 2 358 | 20 % | 1 690 | 14 % | -998 | 58 % | -105 | 13 % |
| Brésil | 475 | 4 % | 834 | 7 % | -39 | 2 % | -55 | 9 % |
| Argentine | 68 | 1 % | 71 | 1 % | 0 | 0 % | 0 | 1 % |
| Amérique latine - autres | 68 | 1 % | 45 | 0 % | -1 | 0 % | -1 | 0 % |
| Amérique latine | 611 | 5 % | 951 | 8 % | -40 | 2% | -56 | 9 % |
| Russie | 413 | 3 % | 380 | 3 % | -91 | 5 % | -1 | 0 % |
| Turquie | 0 | 0 % | 0 | 0 % | 0 | 0 % | 0 | 0 % |
| Thailande | 404 | 3 % | 483 | 4 % | -11 | 1 % | -44 | 5 % |
| Chine | 581 | 5 % | 467 | 4 % | -98 | 6 % | -69 | 8 % |
| Corée du Sud | 174 | 1 % | 139 | 1 % | -24 | 1 % | -10 | 1 % |
| Inde | 167 | 1 % | 210 | 2 % | -6 | 0 % | -11 | 1 % |
| Singapour | 32 | 0 % | 34 | 0 % | -8 | 0 % | 0 | 0 % |
| Japon | 53 | 0 % | 59 | 0 % | - 3 | 0% | -1 | 0 % |
| Egypte | 106 | 1 % | 109 | 1 % | -10 | 1 % | -12 | 1 % |
| Autres | 60 | 1 % | 32 | 0 % | -27 | 2 % | -6 | 1 % |
| Asie et reste du monde | 1 990 | 17 % | 1 913 | 15 % | -278 | 16 % | -154 | 19 % |
| TOTAL | 11 924 | 100 % | 12 510 | 100 % | -1 707 | 100 % | -681 | 100 % |
Les capitaux investis comprennent les actifs non courants (hors impôts différés), les stocks et les créances et dettes commerciales. Les dépenses d'investissements comprennent les dépenses relatives aux investissements et aux immobilisations corporelles et incorporelles.
Le REBITDA pour les activités poursuivies correspond à l'outil non IFRS utilisé par la direction pour contrôler les performances des segments et pour attribuer les ressources.
Le REBITDA est obtenu comme suit :
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| EBIT IFRS | 647 | 1 181 |
| Éléments non récurrents | 239 | -55 |
| REBIT | 886 | 1 127 |
| Ajustement des inventaires de Rhodia à la juste valeur (PPA) | 0 | 45 |
| Quote-part du résultat de RusVinyl (phase pré-opérationnelle) | 11 | 0 |
| Ajustement du plan de rétention de Chemlogics | 1 | 0 |
| Ajustement des stocks de Chemlogics à la juste valeur (PPA) | 13 | 0 |
| Amortissements récurrents IFRS | 752 | 724 |
| REBITDA (KPI DU COMPTE DE RÉSULTATS SUIVIS PAR LA DIRECTION) | 1 663 | 1 896 |
Au sein d'un environnement macroéconomique difficile et par rapport à une base de comparaison élevée, le REBITDA s'est élevé à 1 663 millions d'euros (1 896 millions d'euros l'année précédente), essentiellement inchangé en prenant en compte les revenus exceptionnels de l'année précédente de 190 millions d'euros (élimination du CER et guar natif) et l'évolution défavorable temporaire des dérivés de guar.
Le pricing power était satisfaisant dans un contexte de déflation des matières premières : la baisse de nos prix de vente de -202 millions d'euros a été plus que compensée par les économies de matières premières et d'énergie s'élevant à 205 millions d'euros. Par Segment Opérationnel, le pricing power d'Advanced Materials et Engineering Plastics (au sein de Functional Polymers) a permis de compenser une compression des marges importante dans notre activité de dérivés de guar (au sein d'Advanced Formulations). Des initiatives d'excellence au sein des activités et des fonctions ont permis de compenser considérablement la composante d'inflation des coûts fixes du Groupe
Le REBITDA en glissement annuel par segment opérationnel se présente comme suit : Advanced Formulations -29 %, Advanced Materials 3 %, Performance Chemicals -3 % et Functional Polymers -7 %.
La marge de REBITDA du Groupe sur le chiffre d'affaires net s'élève à 16,7 % comparé à 18,0 % l'année précédente.
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Revenus de participations et intérêts sur prêts aux coentreprises et sociétés non consolidées | 7 | 8 |
| Frais de démarrage, d'études préliminaires et d'établissement | -24 | -35 |
| Résultat récurrent de cession d'immobilisations | 10 | 7 |
| Résultat de change | 4 | 0 |
| Amortissement d'incorporels suite au PPA de Rhodia | -148 | -131 |
| Solde des autres produits et charges | 57 | 54 |
| Autres charges et produits d'exploitation | -94 | -97 |
En 2013, le solde des autres charges et produits inclut principalement la réorientation des politiques d'assurance du Groupe qui ont mené à la reprise de provisions d'un montant de 22 millions d'euros.
Le résultat net des coentreprises fait partie du REBIT du Groupe et s'élève à 92 millions d'euros en 2013, contre 183 millions d'euros en 2012. La diminution principale est liée au résultat net généré par l'activité de guar d'Hindustan Gum & Chemicals Ltd en Inde.
Les éléments non récurrents comprennent principalement :
W les coûts d'acquisition de nouvelles entreprises ;
W les résultats sur ventes de biens immobiliers non directement liés à une activité opérationnelle ;
Les éléments non récurrents pour les activités poursuivies se présentent comme suit :
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Frais de restructuration | -115 | -110 |
| Frais liés aux activités discontinues | -32 | -7 |
| Frais de fusion et acquisition et gains/pertes en capital | -22 | 53 |
| Litiges importants | -5 | -25 |
| Dépréciations | -65 | 144 |
| Éléments non récurrents | -239 | 55 |
En 2013, les éléments non récurrents sont principalement liés :
En 2012, les éléments non récurrents sont principalement liés :
W à la perte de valeur de l'UGT Soda Ash inscrite en 2010 qui a été partiellement reprise (149 millions d'euros) ;
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Coûts d'emprunt - Charge d'intérêt sur passifs financiers au coût amorti | -187 | -167 |
| Produit d'intérêt sur trésorerie et équivalents de trésorerie | 24 | 14 |
| Produit d'intérêt sur autres créances courantes - Instruments financiers | 1 | 2 |
| Autres charges et produits sur endettement net | -2 | -8 |
| Coût d'actualisation des provisions | -87 | -200 |
| Charges financières nettes | -250 | -358 |
Des détails sur « Autres créances courantes – instruments financiers » et sur « Trésorerie et équivalents de trésorerie » sont disponibles à la Note 33.
Les charges financières nettes fin 2012 et 2013 ne comprennent pas les charges financières nettes pour Indupa et pour les activités de chlorovinyles comprises dans la proposition de coentreprise avec Ineos, enregistrée dans les activités abandonnées.
Les charges financières nettes s'élevaient à 250 millions d'euros fin 2013 contre 358 millions d'euros fin 2012.
Fin 2013, des produits et charges d'environ 9 millions d'euros ont été enregistrés respectivement dans « Produits d'intérêts de trésorerie et équivalents de trésorerie » et « Coûts des emprunts ». Ils sont liés aux investissements effectués dans des instruments de trésorerie évalués au coût amorti conformément aux IFRS. Les amortissements ont été comptabilisés en charges et ont été compensés par la part des intérêts courus comptabilisés en produits d'intérêts.
L'évolution du coûts des emprunts fin 2013 comparé à 2012 s'explique en partie également par le fait que les charges financières de 2012 comprenaient un produit non récurrent et sans effet de trésorerie de 17 millions d'euros lié à la décision d'exercer l'option de rachat en 2014 concernant l'obligation senior Rhodia de 500 millions d'euros, à échéance 2018.
Les autres charges et produits sur endettement net ont diminué, passant de -8 millions d'euros fin 2012 à -2 millions d'euros fin 2013.
Fin 2013, ils comprenaient un résultat net positif lié à la valorisation au prix du marché d'un swap de taux d'intérêt (5,2 millions d'euros) qui avait été négocié début 2013 afin de sécuriser un financement potentiel en 2014, et qui n'est désormais plus nécessaire selon les décisions de la direction (voir la Note 34 Risques de taux d'intérêt). Ce produit a été contrebalancé par des pertes financières.
Le coût d'actualisation des provisions a baissé de 200 millions d'euros fin 2012 à 87 millions d'euros fin 2013. Cette diminution (-113 millions d'euros) est principalement due à la somme des trois impacts suivants :
La charge d'impôt se ventile comme suit :
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Impôts courants relatifs à l'année en cours | -154 | -232 |
| Impôts courants relatifs aux années antérieures | -36 | 7 |
| Impôts différés | 6 | 4 |
| Impact fiscal des changements de taux d'impôt nominaux sur les impôts différés | -4 | -20 |
| TOTAL | -187 | -241 |
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Impôts sur éléments portés directement en capitaux propres | -34 | 50 |
| TOTAL | -34 | 50 |
La charge d'impôt effective a été réconciliée avec la charge d'impôt théorique obtenue en appliquant, dans chaque pays où le groupe Solvay est implanté, le taux d'impôt nominal en vigueur au résultat avant impôts de chacune des entités du Groupe.
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Résultat avant impôts | 437 | 819 |
| Réconciliation de la charge d'impôt | ||
| Charge totale d'impôt des entités du Groupe calculée sur base des taux locaux nominaux respectifs | -125 | -241 |
| Taux nominal moyen pondéré | 29% | 29% |
| Effet d'impôt des différences permanentes | -58 | 115 |
| Effet d'impôt des variations de taux d'impôt | -4 | -20 |
| Effet d'impôt des ajustements d'impôts courants et différés relatifs aux exercices antérieurs | 15 | 6 |
| Actifs d'impôt différé non comptabilisés | -15 | -101 |
| Charge d'impôts effective | -187 | -241 |
| Taux d'impôts effectif* | 43% | 29% |
* Charge d'impôt (+)/crédit d'impôt (-)
Le taux d'impôt effectif du Groupe (43 %) est nettement supérieur au taux nominal moyen pondéré (29 %), résultant principalement de charges non récurrentes qui ne sont pas à l'abri de l'impôt (voir la Note 6 : Coûts de dépréciation et de restructuration sans crédit d'impôt).
Les impôts différés comptabilisés dans l'état de situation financière (bilan) sont liés aux catégories suivantes :
| 2013 En millions d'euros |
Solde d'ouverture |
Comptabilisé au compte de résultats |
Comptabilisé dans les autres élements du résultat global |
Effets des cours de change |
Acquisitions/ Cessions |
Autres | Transfert aux actifs détenus en vue de la vente |
Solde de clôture |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Différences temporelles | ||||||||
| Obligations en matière d'avantages du personnel |
731 | -15 | -41 | -6 | -1 | -29 | 639 | |
| Provisions autres que pour les avantages du personnel |
367 | -37 | -16 | -25 | 289 | |||
| Immobilisations corporelles | -635 | -23 | 28 | -2 | 86 | -546 | ||
| Goodwill | 47 | -8 | 39 | |||||
| Pertes fiscales | 1 644 | 119 | -22 | -1 | -90 | 1 649 | ||
| Crédits d'impôt | 127 | 4 | -1 | -4 | 126 | |||
| Actifs détenus en vue de la vente |
-55 | -6 | 5 | 16 | 40 | 0 | ||
| Autres | -37 | -4 | -8 | -1 | 3 | 22 | -26 | |
| Total (montant net) | 2 187 | 30 | -49 | -18 | 2 | 19 | 0 | 2 172 |
| Actifs d'impôt différé non comptabilisés - Activités poursuivies |
-2 194 | -44 | 10 | 27 | 62 | -2 139 | ||
| Actifs d'impôt différé non comptabilisés - Actifs détenus en vue de la vente |
45 | 16 | -5 | 7 | -62 | 0 | ||
| Total actifs d'impôt différé non comptabilisés |
-2 149 | -28 | 10 | 26 | -5 | 7 | 0 | -2 139 |
| TOTAL | 38 | 2 | -38 | 8 | -3 | 25 | 0 | 33 |
| Actifs d'impôt différé comptabilisés à l'état de situation financière (bilan) |
527 | 502 | ||||||
| Passifs d'impôt différé comptabilisés à l'état de situation financière (bilan) |
-489 | -469 |
| 2012 En millions d'euros |
Solde d'ouverture |
Comptabilisé au compte de résultats |
Comptabilisé dans les autres élements du résultat global |
Effets des cours de change |
Acquisitions/ Cessions |
Autres | Reclassement* | Solde de clôture |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Différences temporelles | ||||||||
| Obligations en matière d'avantages du personnel |
673 | -107 | 118 | 1 | 685 | 46 | 731 | |
| Provisions autres que pour les avantages du personnel |
336 | -27 | -8 | 301 | 66 | 367 | ||
| Immobilisations corporelles | -710 | 29 | 14 | -2 | -669 | 33 | -635 | |
| Goodwill | 60 | -11 | 49 | -1 | 47 | |||
| Pertes fiscales | 1 613 | 202 | -4 | 1 811 | -167 | 1 644 | ||
| Crédits d'impôt | 124 | -16 | 108 | 19 | 127 | |||
| Actifs détenus en vue de la vente |
0 | -17 | -37 | -54 | -1 | -55 | ||
| Autres | 22 | 10 | -8 | 3 | 27 | -65 | -37 | |
| Total (montant net) | 2 118 | 62 | 110 | 6 | -39 | 2 258 | -70 | 2 187 |
| Actifs d'impôt différé non comptabilisés - Activités poursuivies |
-2 034 | -149 | -65 | 2 | 2 | -2 244 | 50 | -2 194 |
| Actifs d'impôt différé non comptabilisés - Actifs détenus en vue de la vente |
0 | 39 | 5 | 44 | 1 | 45 | ||
| Total actifs d'impôt différé non comptabilisés |
-2 034 | -110 | -65 | 2 | 7 | -2 200 | 51 | -2 149 |
| TOTAL | 84 | -47 | 45 | 8 | -32 | 58 | -20 | 38 |
| Actifs d'impôt différé comptabilisés à l'état de situation financière (bilan) |
796 | 547 | -20 | 527 | ||||
| Passifs d'impôt différé comptabilisés à l'état de situation financière (bilan) |
-712 | -489 | -489 |
* Le reclassement au 31 décembre 2012 correspond :
W au reclassement relatif à la comptabilisation de différences temporelles (-50 millions d'euros) neutralisées par les ajustements (+50 millions d'euros) ;
W au reclassement entre les impôts différés et exigibles de 20 millions d'euros.
Toutes les pertes fiscales reportées du Groupe ont généré des actifs d'impôt différé, excepté certaines qui n'ont pas été comptabilisées. Les pertes fiscales reportées ayant généré des actifs d'impôt différé sont présentées selon leur date d'expiration ci-après.
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Endéans 1 an | 39 | 2 |
| Endéans 2 ans | 33 | 0 |
| Endéans 3 ans | 44 | 0 |
| Endéans 4 ans | 14 | 0 |
| Endéans 5 ans ou plus | 146 | 239 |
| Non limitées dans le temps | 554 | 622 |
| TOTAL | 830 | 863 |
Le résultat net s'élève à 315 millions d'euros contre 580 millions d'euros en 2012. Cette baisse du résultat net est principalement due à :
W un REBITDA plus faible (-233 millions d'euros) ;
Le résultat net ajusté exclue du résultat net IFRS le principal impact de l'affectation du prix d'acquisition de Rhodia lié à l'amortissement des immobilisations incorporelles (après impôts).
Le résultat net ajusté est calculé comme suit :
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| RÉSULTAT NET IFRS | 315 | 580 |
| Ajustements au résultat net IFRS | ||
| Ajustement des inventaires de Rhodia à la juste valeur (PPA) | 0 | 45 |
| Amortissement du PPA des immobilisations incorporelles | 148 | 131 |
| Impôt sur les ajustements | -41 | -50 |
| RÉSULTAT NET AJUSTÉ | 422 | 707 |
| Nombre d'actions (en milliers) | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires (de base) | 83 151 | 82 305 |
| Effet dilutif des droits de souscription | 692 | 391 |
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires (dilué) | 83 843 | 82 696 |
| 2013 | 2012 | |||
|---|---|---|---|---|
| Base | Dilué | Base | Dilué | |
| Résultat net de l'année (part de Solvay), y compris les activités abandonnées (en milliers d'euros) |
270 477 | 270 477 | 563 036 | 563 036 |
| Résultat net de l'année (part de Solvay), hors activités abandonnées (en milliers d'euros) |
205 345 | 205 345 | 516 804 | 516 804 |
| Résultat par action (y compris les activités abandonnées) (en euros) | 3,25 | 3,23 | 6,84 | 6,81 |
| Résultat par action (hors activités abandonnées) (en euros) | 2,47 | 2,45 | 6,28 | 6,25 |
Le résultat de base par action est obtenu en divisant le résultat net par le nombre d'actions.
Le résultat dilué par action est obtenu en divisant le résultat net par le nombre d'actions, majoré du nombre d'actions potentiellement dilutives liées à l'émission d'options sur actions. Pour le calcul du résultat dilué par action, aucun ajustement n'a été effectué au résultat net de l'année (part Solvay).
Les informations complètes par action, y compris le dividende par action, sont disponibles dans le rapport de gestion.
Le cours moyen de clôture durant l'exercice 2013 était de 109,96 euros par action (2012 : 87,92 euros par action). Les options sur actions suivantes sont hors de la monnaie (out of the money) et, par conséquent anti-dilutives, pour la période sous revue, mais elles peuvent potentiellement diluer le résultat de base par action dans le futur (Voir Note 24 « Options et acquisition/vente d'actions propres »).
| Date d'attribution | Prix d'exercice | Nombre attribué | Nombre en circulation |
|---|---|---|---|
| 25 Mars 2013 | 111,01 | 405 716 | 405 716 |
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Salaires et avantages sociaux directs | -1 376 | -1 366 |
| Cotisation de l'employeur à la sécurité sociale | -322 | -306 |
| Pensions et Assurances | -215 | -116 |
| Autres charges du personnel | -103 | -113 |
| Provisions pour avantages du personnel | -127 | -220 |
| TOTAL | -2 143 | -2 122 |
Suite à la demande d'autorisation auprès de l'UE pour le projet de coentreprise sur les activités chlorovinyles, Solvay présente les activités concernées depuis le 30 septembre 2013 en activités abandonnées.
Le 6 mai 2013, Solvay et Ineos ont signé une Lettre d'intention visant à regrouper leurs activités européennes de chlorovinyles dans une coentreprise détenue à parts égales (50/50). La coentreprise regrouperait les actifs des deux groupes à travers toute la chaîne de chlorovinyles, y-compris le PVC, la soude caustique et les dérivés chlorés. RusVinyl, la coentreprise russe de Solvay dans les chlorovinyles avec Sibur, n'est pas comprise dans la transaction. En septembre 2013, Solvay et Ineos ont transmis leur demande d'autorisation de leur projet en matière de concurrence à la Commission européenne. Sous réserve d'être autorisée, la coentreprise sera formée au cours du premier semestre 2014.
Indupa (chlorovinyles Amérique du Sud) reste classée en activités abandonnées, la réalisation de la transaction étant prévue pour 2014 après la signature en décembre 2013 d'une Convention d'achat d'actions avec Braskem. La réalisation de la transaction est subordonnée à l'approbation des autorités antitrust brésiliennes.
Benvic (Composés PVC) est un actif détenu en vue de la vente et n'est pas classé en activités abandonnées étant donné qu'il ne représente pas une ligne d'activité principale.
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 2 510 | 2 462 |
| Activités abandonnées | ||
| Perte comptabilisée suite à la réévaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente | -68 | -102 |
| EBIT Pharma (ajustements après cession) | 105 | 102 |
| EBIT chlorovinyles | 80 | 89 |
| EBIT Solvay Indupa | -28 | |
| Résultat financier Pharma | 0 | 3 |
| Résultat financier chlorovinyles | -11 | -18 |
| Résultat financiers Solvay Indupa | -26 | |
| Charges d'impôts chlorovinyles | -42 | -31 |
| Charges d'impôts Solvay Indupa | 11 | |
| RÉSULTAT TOTAL DES ACTIVITÉS ABANDONNÉES | 65 | 1 |
| attribué aux : | ||
| W propriétaires de la société mère | 65 | 46 |
| W participations ne donnant pas le contrôle | 0 | -45 |
Les activités abandonnées comprennent :
Le résultat net des activités abandonnées de Solvay Indupa en 2013 résulte de la perte de valeur liée à la variation de la juste valeur après signature de la convention d'achat d'actions avec Braskem en décembre 2013 (-68 millions d'euros en 2013).
La différence de change relative à Solvay Indupa et sa société mère Solvay Argentine s'élève à -51 millions d'euros fin 2013 et sera transférée au compte de résultats à la date de clôture.
Le résultat net de chlorovinyles Europe s'élève à 27 millions d'euros en 2013 contre 41 millions d'euros en 2012.
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Immobilisations corporelles | 763 | 225 |
| Goodwill | 142 | 0 |
| Autres immobilisations incorporelles | 7 | 0 |
| Partcipations | 14 | 18 |
| Stocks | 216 | 52 |
| Créances commerciales et autres créances | 469 | 120 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 11 | 10 |
| Actifs détenus en vue de la vente | 1 621 | 425 |
| Passifs non courants | 422 | 102 |
| Fournisseurs et autres créditeurs | 527 | 235 |
| Passifs associés à des actifs détenus en vue de la vente | 949 | 337 |
| ACTIFS NETS ASSOCIÉS DIRECTEMENT À UN GROUPE DESTINÉ À ÊTRE CÉDÉ | 672 | 88 |
| Inclus dans les autres élements du résultat global | ||
| Écart de conversion (1) | -61 | -24 |
| Régimes à prestations définies (2) | -27 | -1 |
| RÉSERVE DU GROUPE DES ACTIVITÉS DESTINÉES À ÊTRE CÉDÉES ET CLASSÉES COMME DÉTENUES EN VUE DE LA VENTE |
-88 | -25 |
(1) Y-compris -51 millions d'euros de quote-part Solvay dans les écarts de conversion de Solvay Indupa en 2013.
(2) Principalement associés à chlorovinyles en 2013.
Les actifs détenus en vue de la vente au 31 décembre 2013 comprennent :
En 2012 les actifs détenus en vue de la vente étaient principalement liés à Indupa (80 millions d'euros).
La juste valeur d'Indupa en 2012 se basait sur le cours de l'action à la Bourse de Buenos Aires. En décembre 2013, la juste valeur diminuée des coûts de la vente résulte de la convention d'achat signée avec Braskem au titre des intérêts de Solvay et des conditions devant prévaloir dans le cadre de l'appel d'offre réglementé lié aux intérêts minoritaires.
La juste valeur de Benvic se base sur le prix d'acquisition attendu dans le cadre des négociations avec les acheteurs potentiels.
| 2013 | 2012 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Montant avant impôts |
charge(-) crédit (+) d'impôts |
Montant après impôts |
Montant avant impôts |
charge(-) crédit (+) d'impôts |
Montant après impôts |
| Profits et pertes relatifs à l'hyperinflation | 30 | -10 | 20 | 0 | ||
| Recyclage de l'hyperinflation | 0 | 0 | ||||
| Recyclage de l'hyperinflation dépréciés pendant l'année* |
0 | 0 | ||||
| Hyperinflation | 30 | -10 | 20 | 0 | 0 | 0 |
| Profits et pertes relatifs à la réévaluation d'actifs financiers disponibles à la vente |
-3 | -3 | 12 | 12 | ||
| Reclassification des actifs financiers disponibles à la vente cédés pendant l'année* |
-20 | -20 | 0 | |||
| Reclassification des actifs financiers disponibles à la vente dépréciés pendant l'année* |
0 | 2 | 2 | |||
| Actifs financiers disponibles à la vente | -23 | 0 | -23 | 14 | 0 | 14 |
| Partie efficace des profits et des pertes sur instruments de couverture dans une couverture de flux de trésorerie |
35 | 35 | 24 | -5 | 19 | |
| Reclassification vers le compte de résultats* | -44 | -44 | -13 | -3 | -16 | |
| Reclassification vers les valeurs comptables initiales des éléments couverts* |
0 | 0 | ||||
| Couvertures de flux de trésorerie | -9 | 0 | -9 | 11 | -8 | 3 |
| Écarts de conversion survenus dans l'année | -356 | -356 | -129 | -1 | -130 | |
| Reclassification des écarts de conversion liés à des établissements à l'étranger cédées pendant l'année |
0 | 0 | ||||
| Écarts de conversion sur établissements à l'étranger |
-356 | 0 | -356 | -129 | -1 | -130 |
| Écarts actuariels non comptabilisés dans des régimes à prestations définies |
109 | -28 | 81 | -419 | 53 | -366 |
| Autres éléments du résultat global | -249 | -38 | -287 | -523 | 44 | -478 |
* Voir note 34.
L'économie vénézuélienne étant considérée comme une économie hyperinflationniste, le Groupe a appliqué les directives comptables hyperinflationnistes d'IAS 29 Information financière dans les économies hyperinflationnistes à ses opérations vénézuéliennes. Les états financiers sont basés sur la convention des coûts historiques et ont été retraités pour prendre compte les effets de l'inflation conformément à IAS 29 (20 millions d'euros après impôts).
Le recyclage des actifs financiers disponibles à la vente (-20 millions d'euros après impôts) cédés au cours de l'année concerne la vente de toutes les actions AGEAS détenues par le Groupe.
(voir la note 34 : -9 millions d'euros)
Le profit (35 millions d'euros après impôts) est lié à la partie efficace des variations de juste valeur des couvertures de flux de trésorerie (couverture de flux de trésorerie de devises pour un montant de 29 millions d'euros).
Le recyclage de couverture de flux de trésorerie (-44 millions d'euros après impôts) correspond principalement aux couvertures de flux de trésorerie de devises de -43 millions d'euros.
Les écarts totaux s'élèvent à -356 millions d'euros, dont - 315 millions d'euros pour la part du Groupe. Le solde augmente ainsi de -423 millions d'euros (à fin 2012) à -780 millions d'euros (à fin 2013).
Les principales variations sont liées à une perte de valeur du dollar américain (-86 millions d'euros), du réal brésilien (-71 millions d'euros), du baht de Thaïlande (-36 millions d'euros), du peso argentin (-38 millions d'euros), du rouble russe (-47 millions d'euros) et de la roupie indienne (-25 millions d'euros) par rapport à l'euro.
En 2013, le total des amortissements et dépréciations d'actifs s'élève à -929 millions d'euros, dont :
Les charges d'impôts en 2013 (232 millions d'euros) comprennent 45 millions d'euros au titre des activités abandonnées
Les charges d'impôts payées en 2013 se sont élevées à 262 millions d'euros dont 11 millions d'euros pour les activités abandonnées.
La variation du fonds de roulement s'élevait à 54 millions d'euros en 2013, dont -29 millions d'euros pour les activités poursuivies et +83 millions d'euros pour les activités abandonnées, principalement dû à chlorovinyles.
Le montant (-245 millions d'euros) comprend :
Pour l'année 2013, les autres éléments non opérationnels et sans effet de trésorerie (20 millions d'euros) comprennent : les dépréciations d'actifs financiers non courants, les gains et les pertes liés à la vente d'actifs immobilisés et autres produits et charges non-récurrents sans effet de trésorerie tels que le coût d'options sur actions.
| Acquisitions | Cessions | Total |
|---|---|---|
| -878 | -6 | -884 |
| -104 | -104 | |
| -10 | 50 | 40 |
| -7 | -7 | |
| -999 | 44 | -955 |
| -810 | 33 | -777 |
| -1 809 | 77 | -1 732 |
| Acquisitions | Cessions | Total |
|---|---|---|
| -2 | -2 | |
| 180 | 180 | |
| -9 | 1 | -8 |
| -30 | 9 | -21 |
| -41 | 191 | 149 |
| -785 | 109 | -676 |
| -826 | 300 | -526 |
L'acquisition de filiales (878 millions d'euros) est principalement liée à l'acquisition de Chemlogics et se compose de la contrepartie totale de l'apport en numéraire (888 millions d'euros), net de la trésorerie détenue par la Société lors de l'acquisition (7 millions d'euros).
La cession d'investissements en 2013 fait référence à la vente des actions AGEAS (50 millions d'euros).
L'acquisition de filiales et de coentreprises (104 millions d'euros) est principalement liée à l'augmentation de capital dans la coentreprise RusVinyl PVC (86 millions d'euros) et dans la coentreprise Hydrogène Péroxyde avec Sadara en Arabie Saoudite (24 millions d'euros).
L'acquisition d'immobilisation corporelles/incorporelles en 2013 (-810 millions d'euros) concerne divers projets, la réalisation de certains s'étendant sur plusieurs années :
L'acquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles liées aux activités abandonnées s'élève à -102 millions d'euros.
Suite à l'acquisition de Chemlogics et afin de renforcer la structure du capital de Solvay, une obligation hybride a été émise pour un montant de 1,2 milliard d'euros. Cette obligation correspond à un Instrument de capitaux propres dans la mesure où les critères d'IAS 32 sont respectés. Le montant inscrit dans l'état des flux de trésorerie correspond à la trésorerie reçue après déduction des frais encourus à l'émission.
La classification de l'obligation hybride en capitaux propres est basée sur IAS 32, principalement en raison du caractère discrétionnaire de tous les paiements :
Les coupons liés aux 1,2 milliard d'euros d'obligations hybrides émises fin 2013 (700 millions d'euros NC5.5 à 4,199 % et 500 millions d'euros NC10 à 5,425 %) et traités en capitaux propres conformément aux IFRS sont inscrits en dividendes après déclaration (voir les états des variations des capitaux propres).
Les autres flux de trésorerie provenant des activités de financement (-61 millions d'euros) comprennent les paiements au titre de la clause de liquidités liée aux paiements fondés sur des actions signée dans le cadre de l'acquisition de Rhodia (-32 millions d'euros)
En 2013, les flux de trésorerie des activités abandonnées (213 millions d'euros) résultent d'un milestone relatif au médicament vedette Androgel et à des indemnités d'assurance, liés à la cession des activités pharmaceutiques (128 millions d'euros) et aux flux de trésorerie totaux de l'activité Indupa en Amérique latine (6 millions d'euros) et de chlorovinyles reclassée en activité abandonnée (80 millions d'euros).
Fin 2012, le Groupe détenait 1 735 010 actions propres, pour couvrir le plan d'options sur actions proposé aux dirigeants du Groupe. Fin décembre 2013, le Groupe détenait 1 529 870 actions propres, inscrites en déduction des capitaux propres consolidés.
Comme chaque année depuis 1999, le Conseil d'Administration a renouvelé le plan d'options sur actions proposé aux dirigeants (environ 73 personnes) dans le but de les associer davantage au développement à long terme du Groupe. La plupart des personnes concernées a souscrit aux options offertes en 2013 à un prix d'exercice de 111,01 euros représentant la moyenne du cours de l'action sur les 30 jours qui précédaient l'offre.
La période d'acquisition des droits de 3 ans est suivie d'une période d'exercice de 5 ans au terme de laquelle toute option non exercée expire. Le règlement s'effectue en titres.
| Options sur actions | 2002 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 |
|---|---|---|---|---|---|
| Nombre d'options sur actions attribuées et en circulation au 31/12/2012 |
21 700 | 372 900 | 498 100 | 457 200 | 228 450 |
| Options sur actions attribuées | |||||
| Pertes de droits et options expirées | -2 000 | ||||
| Options sur actions exercées | -21 700 | -253 460 | -87 900 | -151 900 | -81 550 |
| Nombre d'options sur actions au 31/12/2013 | 0 | 119 440 | 408 200 | 305 300 | 146 900 |
| Options sur actions exerçables au 31/12/2013 | 0 | 119 440 | 408 200 | 305 300 | 146 900 |
| Prix d'exercice (EUR) | 63,76 | 97,30 | 109,09 | 96,79 | 58,81 |
| Juste valeur des options à la date d'évaluation (EUR) | 9,60 | 10,12 | 21,20 | 18,68 | 14,95 |
| Options sur actions | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 |
|---|---|---|---|---|---|
| Nombre d'options sur actions attribuées et en circulation au 31/12/2012 |
555 600 | 431 900 | 414 750 | 781 347 | |
| Options sur actions attribuées | 405 716 | ||||
| Pertes de droits et options expirées | -1 500 | -1 500 | -1 500 | ||
| Options sur actions exercées | -305 300 | ||||
| Nombre d'options sur actions au 31/12/2013 | 250 300 | 430 400 | 413 250 | 779 847 | 405 716 |
| Options sur actions exerçables au 31/12/2013 | 274 100 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Prix d'exercice (EUR) | 72,34 | 76,49 | 65,71 | 88,71 | 111,01 |
| Juste valeur des options à la date d'évaluation (EUR) | 19,85 | 15,58 | 13,54 | 22,53 | 21,32 |
| 2013 | 2012 | |||
|---|---|---|---|---|
| Nombre d'options sur actions |
Prix d'exercice moyen pondéré |
Nombre d'options sur actions |
Prix d'exercice moyen pondéré |
|
| Au 1 janvier | 3 761 947 | 84,92 | 3 654 073 | 82,18 |
| Attribuées durant l'année | 405 716 | 111,01 | 781 347 | 88,71 |
| Pertes de droits et options expirées pendant l'année | -6 500 | 86,85 | -5 500 | 82,88 |
| Exercées pendant l'année | -901 810 | 85,63 | -667 973 | 74,36 |
| Au 31 décembre | 3 259 353 | 87,97 | 3 761 947 | 84,92 |
| Exerçables au 31 décembre | 1 253 940 | 1 578 350 |
En 2013, les options sur actions représentaient une charge de 10,5 millions d'euros calculée par un tiers selon le modèle de Monte-Carlo et enregistrée au compte de résultats au poste des « frais commerciaux et administratifs ».
Ce modèle attribue une valeur aux options en tenant compte du fait que certaines seront exercées avant leur échéance.
La valeur de l'option repose sur :
W le cours du sous-jacent (action Solvay) : 106,85 euros le 25 mars 2013 ;
Moyenne pondérée de la durée de vie contractuelle restante :
Ce modèle attribue une valeur aux options en tenant compte du fait que certaines seront exercées avant leur échéance.
| En années | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Plan d'options sur actions 2002 | 0,0 | 0,9 |
| Plan d'options sur actions 2005 | 4,8 | 3,7 |
| Plan d'options sur actions 2006 | 2,7 | 3,5 |
| Plan d'options sur actions 2007 | 4,0 | 4,8 |
| Plan d'options sur actions 2008 | 3,0 | 4,0 |
| Plan d'options sur actions 2009 | 3,9 | 4,9 |
| Plan d'options sur actions 2010 | 5,0 | 6,0 |
| Plan d'options sur actions 2011 | 5,9 | 6,9 |
| Plan d'options sur actions 2012 | 6,1 | 7,1 |
| Plan d'options sur actions 2013 | 7,2 | - |
| Frais de | Autres immobilisations |
|||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | développement | Brevets et marques | incorporelles | Total |
| Valeur comptable brute | ||||
| Au 31 décembre 2011 | 134 | 934 | 946 | 2 014 |
| Dépense d'investissements | 24 | 4 | 21 | 49 |
| Cessions | -3 | -3 | ||
| Écarts de conversion | -1 | -13 | -3 | -17 |
| Autres | -10 | 24 | -22 | -7 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | -13 | -13 | ||
| Au 31 décembre 2012 | 147 | 933 | 941 | 2 022 |
| Dépense d'investissements | 42 | 1 | 27 | 70 |
| Cessions | -11 | -5 | -16 | |
| Acquisitions par voie de regroupements d'entreprises | 30 | 1 | 289 | 319 |
| Écarts de conversion | -2 | -25 | -9 | -36 |
| Autres | 1 | 9 | -54 | -45 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | -2 | -8 | 5 | -4 |
| AU 31 DÉCEMBRE 2013 | 205 | 906 | 1 199 | 2 310 |
| Amortissements cumulés | ||||
| Au 31 décembre 2011 | -41 | -285 | -69 | -395 |
| Amortissements | -16 | -71 | -111 | -198 |
| Cessions et désaffectations | 2 | 2 | ||
| Écarts de conversion | 4 | 3 | 7 | |
| Autres | 5 | 5 | 2 | 12 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | 13 | 13 | ||
| Au 31 décembre 2012 | -53 | -332 | -175 | -559 |
| Amortissements | -18 | -78 | -117 | -213 |
| Cessions et désaffectations | 4 | -6 | -2 | |
| Écarts de conversion | 10 | 3 | 13 | |
| Autres | 12 | 8 | 53 | 73 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | 4 | -6 | -2 | |
| AU 31 DÉCEMBRE 2013 | -58 | -384 | -248 | -690 |
| Valeur comptable nette | ||||
| Au 31 décembre 2011 | 93 | 649 | 877 | 1 619 |
| Au 31 décembre 2012 | 94 | 601 | 766 | 1 462 |
| AU 31 DÉCEMBRE 2013 | 146 | 522 | 951 | 1 620 |
La valeur comptable des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2011 repose principalement sur l'acquisition de relations commerciales (696 millions d'euros, inclus dans les autres immobilisations incorporelles) et sur des technologies liées à Rhodia (555 millions d'euros). L'amortissement moyen de ces immobilisations est de 11 ans.
| En millions d'euros | Total |
|---|---|
| Valeur comptable brute | |
| Au 31 décembre 2011 | 2 717 |
| Issus d'acquisitions | 1 |
| Autres | -1 |
| Au 31 décembre 2012 | 2 717 |
| Issus d'acquisitions | 533 |
| Pertes de valeur | -4 |
| Écarts de conversion | -9 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | -141 |
| AU 31 DÉCEMBRE 2013 | 3 096 |
En 2013, le goodwill a augmenté de 383 millions d'euros suite à :
Le 31 octobre 2013, Solvay a acquis 100 % de la société de capitaux privés Chemlogics, qui propose des produits réduisant les frottements lors du forage. Cette acquisition permet à la Business Unit Novecare de Solvay de devenir un leader du marché en pleine croissance du pétrole et du gaz avec un large portefeuille de solutions chimiques sur mesure.
L'acquisition de Chemlogics génèrera d'importantes synergies. Les synergies proviendront d'une base clients élargie et cette offre complète de produits et de technologies innovants permettra aux acteurs des services pétroliers du monde entier d'extraire le pétrole et le gaz à prix compétitif et en sécurité tout en réduisant la consommation d'eau. Le goodwill de 529 millions d'euros issu de l'acquisition reflète les synergies attendues de l'acquisition et le potentiel de croissance.
Ce goodwill devrait être déductible des charges d'impôts américaines sur 15 ans.
Le tableau suivant résume la contrepartie payée pour Chemlogics et les montants des actifs et passifs repris comptabilisés provisoirement à la date d'acquisition.
| CONTREPARTIE TOTALE TRANSFÉRÉE (EN NUMÉRAIRE) | |
|---|---|
| Montant des actifs acquis et des passifs identifiables repris comptabilisés | 359 |
| Immobilisations corporelles | 30 |
| Immobilisations incorporelles | 317 |
| Stocks | 56 |
| Fonds de roulement non industriel | -6 |
| Comptes débiteurs et créditeurs | 22 |
| Endettement net | -60 |
| GOODWILL | 529 |
La juste valeur des immobilisations incorporelles correspond principalement aux relations commerciales.
Le produit compris dans l'état du résultat global consolidé depuis le 31 octobre 2013 correspondant à la participation de Chemlogics s'élevait à 58 millions d'euros. Chemlogics a également contribué à un résultat d'exploitation (REBIT) de 7 millions d'euros au cours de la même période.
Si Chemlogics avait été consolidée à partir du 1er janvier 2013, l'état du résultat global consolidé aurait présenté un chiffre d'affaires net de 10 258 millions d'euros et un résultat d'exploitation (REBIT) de 962 millions d'euros.
La contrepartie éventuelle (60 millions d'euros) est comprise dans le prix d'acquisition et est liée à la réalisation d'objectifs de performance.
La convention d'achat comprend un plan de maintien de 17 millions d'euros pour les salariés indispensables pour des services à venir. Ce coût est comptabilisé dans le REBIT au cours de la période d'attribution de trois ans.
Les coûts d'acquisition s'élevaient à 5 millions d'euros et sont enregistrés dans les éléments non récurrents.
Le montant payé pour l'acquisition est de 881 millions d'euros après déduction de 7 millions d'euros de trésorerie acquise.
Le goodwill acquis dans un regroupement d'entreprises est affecté aux différentes unités génératrices de trésorerie (UGT) ou groupes d'UGT (secteurs opérationnels) dont on s'attend à ce qu'elles/ils bénéficient du regroupement d'entreprises.
Les valeurs comptables du goodwill et des pertes de valeur y afférentes ont été allouées comme suit :
| Transfert aux actifs Mouve détenus en Solde ments de la Solde de vue de la Acquisitions Déprécia Écarts de En millions d'euros d'ouverture période clôture vente et cessions tions conversion Groupe d'UGT (Secteurs opérationnels) Advanced Formulations 221 221 Advanced Materials 485 485 Performance Chemicals 166 166 Functional Polymers 9 9 -9 Unités génératrices de trésorerie (1) Novecare 477 1 478 529 -6 Polyamides 170 170 Rare Earth Systems 161 161 Specialty Polymers 186 186 -1 Acetow 120 120 Soda ash and derivatives EMEA 120 120 Chlorovinyles Europe 122 122 -122 Coatis 82 82 Silica 72 72 Aroma Performance 49 49 Energy Services 49 49 Fluorochemicals 50 50 4 0 Eco Services 42 42 Soda ash and derivatives NAFTA 42 42 Hydrogen Peroxyde Europe 20 20 Emerging Biochemicals 20 20 Hydrogen Peroxyde Mercosul 14 14 Olefins 11 11 -11 Hydrogen Peroxyde NAFTA 7 7 Hydrogen Peroxyde Asia 11 11 -1 PCC 4 4 Plastics Integration 4 4 -4 PVC Mercosur 2 2 0 TOTAL GOODWILL 2 716 1 2 717 -141 533 -4 -8 |
2012 | 2013 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Solde de clôture |
|||||||
| 221 | |||||||
| 485 | |||||||
| 166 | |||||||
| 0 | |||||||
| 1 001 | |||||||
| 170 | |||||||
| 161 | |||||||
| 185 | |||||||
| 120 | |||||||
| 120 | |||||||
| 0 | |||||||
| 82 | |||||||
| 72 | |||||||
| 49 | |||||||
| 49 | |||||||
| 53 | |||||||
| 42 | |||||||
| 42 | |||||||
| 20 | |||||||
| 20 | |||||||
| 14 | |||||||
| 0 | |||||||
| 7 | |||||||
| 10 | |||||||
| 4 | |||||||
| 0 | |||||||
| 2 | |||||||
| 3 096 |
(1) Suite à l'intégration de Rhodia et au plan de restructuration Horizon, les périmètres des UGT a été revu, entraînant la réduction de leur nombre.
Conformément à la méthodologie adoptée par le Groupe pour la mise en œuvre des tests de dépréciation (voir chapitre 7 des principes comptables IFRS), la valeur recouvrable des unités génératrices de trésorerie (UGT) ou des groupes d'UGT correspond à leur valeur d'utilité, par définition égale à la somme des flux de trésorerie nets issue des dernières prévisions pour chaque UGT ou groupe d'UGT et déterminée sur la base des méthodes suivantes :
W un plan d'affaires sur un horizon à cinq ans préparé par la direction en fonction des hypothèses de croissance et de rentabilité, en prenant en compte les performances passées, les évolutions prévisibles du contexte économique et des développements attendus sur les marchés ;
Les principales hypothèses retenues en 2013 pour la mise en œuvre des tests de valeur annuels sont les suivantes :
Le coût moyen pondéré du capital utilisé pour les futurs flux de trésorerie actualisés était de 8,2% en 2013 (8,7% en 2012).
Le taux de croissance à long terme était établi entre 1 % et 4 % selon l'UGT.
D'autres hypothèses importantes sont spécifiques à chaque UGT (prix de l'énergie, prix de vente, devise, inflation...).
Les tests de dépréciation réalisés au 31 décembre 2013 n'ont conduit à enregistrer aucune perte de valeur du goodwill, les montants recouvrables des groupes d'UGT étant sensiblement plus élevés que leurs valeurs comptables.
Une évolution raisonnable portant sur une hypothèse importante sur laquelle repose la valeur recouvrable des UGT n'entraînerait pas de perte de valeur pour les UGT concernées.
La différence entre la valeur comptable d'une UGT et sa valeur d'utilité représente, dans tous les cas, plus de 10 % de la valeur comptable.
| En millions d'euros | Terrains et bâtiments |
Agencements et matériel |
Autres immobilisations corporelles |
Immobilisations en cours |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Valeur comptable brute | |||||
| Au 31 décembre 2011 | 3 119 | 12 325 | 323 | 719 | 16 486 |
| Dépenses d'investissements | 34 | 187 | 3 | 515 | 739 |
| Cessions et désaffectations | -74 | -99 | -23 | -197 | |
| Acquisitions par voie de regroupements d'entreprises |
1 | 7 | -6 | -2 | -1 |
| Écarts de conversion | -35 | -181 | -4 | -8 | -229 |
| Autres | 70 | 550 | -44 | -654 | -78 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | -88 | -551 | -34 | -672 | |
| Au 31 décembre 2012 | 3 026 | 12 238 | 248 | 536 | 16 048 |
| Dépenses d'investissements | 5 | 78 | 4 | 654 | 741 |
| Cessions et désaffectations | -39 | -195 | -29 | -14 | -277 |
| Acquisitions par voie de regroupements d'entreprises |
14 | 18 | 5 | 9 | 45 |
| Écarts de conversion | -90 | -441 | -13 | -20 | -564 |
| Autres | 97 | 299 | 215 | -600 | 11 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | -348 | -2 272 | -45 | -30 | -2 694 |
| AU 31 DÉCEMBRE 2013 | 2 665 | 9 725 | 385 | 536 | 13 311 |
| Amortissements cumulés | |||||
| Au 31 décembre 2011 | -1 647 | -8 910 | -254 | -34 | -10 846 |
| Amortissements | -76 | -537 | -16 | 1 | -628 |
| Dépréciations d'actifs | -15 | -98 | -2 | -115 | |
| Reprise de perte de valeur | 48 | 68 | 32 | 148 | |
| Cessions et désaffectations | 41 | 93 | 23 | 158 | |
| Écarts de conversion | 12 | 89 | 3 | 105 | |
| Autres | 8 | 24 | 43 | 2 | 76 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | 42 | 405 | 447 | ||
| Au 31 décembre 2012 | -1 588 | -8 865 | -200 | -2 | -10 655 |
| Amortissements | -66 | -594 | -26 | -685 | |
| Dépréciations d'actifs | -16 | -33 | -48 | ||
| Reprise dépréciations d'actifs | 1 | 1 | |||
| Cessions et désaffectations | 30 | 196 | 28 | 254 | |
| Écarts de conversion | 33 | 277 | 11 | 321 | |
| Autres | 5 | 146 | -154 | 2 | -1 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | 246 | 1 895 | 39 | 2 181 | |
| AU 31 DÉCEMBRE 2013 | -1 354 | -6 976 | -302 | 0 | -8 632 |
| Valeur comptable nette | |||||
| Au 31 décembre 2011 | 1 472 | 3 415 | 69 | 685 | 5 640 |
| Au 31 décembre 2012 | 1 438 | 3 374 | 47 | 534 | 5 393 |
| AU 31 DÉCEMBRE 2013 | 1 311 | 2 749 | 84 | 536 | 4 679 |
| En millions d'euros | Terrains et bâtiments | Agencements et matériel |
Total |
|---|---|---|---|
| Valeur comptable nette des contrats de location-financement compris dans le tableau précédent |
1 | 6 | 7 |
Les valeurs comptables des engagements au titre de location-financement sont proches de leurs justes valeurs.
| Loyers minimaux au titre de la location-financement |
Valeur actuelle des paiements minimaux au titre de la location-financement |
|||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2013 | 2012 | 2013 | 2012 |
| Montants payables dans le cadre des contrats de location-financement |
||||
| Dans 1 an | 1 | 2 | 1 | 2 |
| De la 2ème à la 5ème année incluse | 2 | 2 | 2 | 1 |
| Au-delà de 5 ans | 0 | 1 | 0 | 1 |
| Moins : charges financières futures | -1 | -1 | -1 | -1 |
| Valeur actuelle des paiements minimaux au titre des contrats de location-financement |
2 | 4 | 2 | 3 |
| Moins : montant dû pour réglement dans les 12 mois | 0 | 2 | ||
| Montant dû pour réglement après 12 mois | 2 | 1 |
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Montant total des paiements minimaux au titre des contrats de location simple comptabilisés dans le résultat de l'exercice |
84 | 71 |
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Dans 1 an | 80 | 75 |
| De la 2ème à la 5ème année incluse | 245 | 253 |
| Au-delà de 5 ans | 95 | 148 |
| MONTANT TOTAL DES PAIEMENT MINIMAUX FUTURS AU TITRE DES CONTRATS DE LOCATION SIMPLE NON RÉSILIABLES |
420 | 476 |
Les contrats de location simple sont principalement liés à la logistique.
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| VALEUR COMPTABLE AU 1ER JANVIER | 66 | 80 |
| Acquisition de New Business Development ('NBD') | 10 | 9 |
| Profits et pertes relatifs à la réévaluation d'actifs financiers disponibles à la vente | -3 | 13 |
| Actifs financiers disponibles à la vente cédées pendant l'année | -35 | 0 |
| Actifs financiers disponibles à la vente dépréciés pendant l'année | 0 | -4 |
| Transfert de Plextronics vers entreprises associées | 0 | -31 |
| VALEUR COMPTABLE AU 31 DÉCEMBRE | 38 | 66 |
| Dont comptabilisé directement en capitaux propres | -23 | 16 |
En 2013, la cession d'actifs financiers disponibles à la vente est liée à la cession de toutes les actions AGEAS détenues par le Groupe.
En 2012, le gain sur la réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente (+12 millions d'euros) était principalement lié à la variation au prix du marché de la participation dans AGEAS.
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| VALEUR COMPTABLE AU 1ER JANVIER | 869 | 704 |
| Augmentation/réduction de capital | 104 | 0 |
| Reprise de la dépréciation de la coentreprise Soda Ash | 0 | 34 |
| Résultat net des entreprises associées et coentreprises | 93 | 183 |
| Dividendes reçus des entreprises associées et coentreprises | -83 | -53 |
| Transfert de Plextronics hors des actifs disponibles à la vente | 0 | 31 |
| Dépréciation de la coentreprise Plextronics | -14 | 0 |
| Transfert de autres participations | 5 | 0 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | 0 | -18 |
| Écarts de conversion | -88 | -10 |
| Autres | 3 | -2 |
| VALEUR COMPTABLE AU 31 DÉCEMBRE | 889 | 869 |
| Dont : | ||
| Participations dans des entreprises associées | 496 | 594 |
| Participations dans des coentreprises | 393 | 275 |
En 2013 l'augmentation de capital est principalement liée à la participation dans RusVinyl (86 millions d'euros) et dans Saudi Hydrogen Peroxyde (24 millions d'euros). Les écarts de conversion sont principalement liés à l'amortissement du rouble russe, du baht thaïlandais, du réal brésilien et de la roupie indienne comparé à l'euro.
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| VALEUR COMPTABLE AU 1ER JANVIER | 123 | 123 |
| Cédées en cours d'année | -3 | -8 |
| Acquises en cours d'année | 0 | 19 |
| Augmentation/réduction de capital | 7 | 0 |
| Changements de méthode de consolidation | -5 | -1 |
| Changement dans le périmètre de consolidation | -5 | 0 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente' | -1 | 0 |
| Liquidations | 0 | 0 |
| Dépréciation | -8 | -8 |
| Reprise de dépréciation d'actifs | 4 | 0 |
| Autres | -1 | -1 |
| VALEUR COMPTABLE AU 31 DÉCEMBRE | 111 | 123 |
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Produits finis | 760 | 848 |
| Matières premières et fournitures | 518 | 592 |
| En cours de fabrication | 45 | 36 |
| Autres stocks | 0 | 7 |
| TOTAL | 1 323 | 1 483 |
| Réductions de valeur | -55 | -61 |
| TOTAL NET | 1 267 | 1 422 |
| En millions d'euros | Avantages du personnel |
Restructurations | Environnement | Litiges | Autres | Total |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Au 31 décembre 2012* | 2 986 | 63 | 800 | 544 | 113 | 4 506 |
| Dotations | 77 | 113 | 86 | 144 | 19 | 440 |
| Reprises | -1 | -23 | -56 | -124 | -39 | -243 |
| Utilisations | -214 | -54 | -80 | -252 | -17 | -617 |
| Effet de la désactualisation | 108 | -11 | 3 | -2 | 97 | |
| Écarts actuariels comptabilisés en capitaux propres | -109 | -109 | ||||
| Écarts de conversion | -20 | -30 | -10 | -4 | -64 | |
| Transfert aux passifs associés à des actifs détenus en vue de la vente |
-148 | -3 | -65 | -1 | -2 | -220 |
| Autres | 5 | 12 | -15 | 7 | -5 | 6 |
| AU 31 DÉCEMBRE 2013 | 2 684 | 108 | 629 | 312 | 63 | 3 796 |
| Dont provisions courantes | 0 | 101 | 126 | 93 | 19 | 339 |
* Tous les chiffres présentés comprennent l'impact d'IAS 19 révisée.
Au total, les provisions ont diminué de 710 millions d'euros.
Les principaux événements à signaler en 2013 sont :
W la mise en œuvre des plans de restructuration suivants :
W l'intégration de Rhodia pour un impact total en résultat de 46 millions d'euros,
La direction estime l'utilisation des provisions (autres que les avantages du personnel) (sorties de trésorerie) comme suit :
| En millions d'euros | Endéans 5 ans | Entre 5 et 10 ans | Au-delà de 10 ans | Total |
|---|---|---|---|---|
| Total provisions environnementales | 321 | 137 | 171 | 629 |
| Total provisions pour litiges | 274 | 38 | 312 | |
| Total autres provisions | 125 | 18 | 28 | 171 |
| TOTAL | 720 | 194 | 199 | 1 112 |
Tous les chiffres comparatifs de l'année 2012 ont été mis à jour conformément à l'IAS 19 révisée.
À la fin de l'année, les provisions pour avantages du personnel se composaient comme suit :
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Avantages postérieurs à l'emploi | 2 538 | 2 832 |
| Autres avantages à long terme | 68 | 76 |
| Avantages du personnel qui ne sont pas évalués selon IAS 19 | 36 | 26 |
| Indemnités de fin de contrat de travail | 42 | 53 |
| AVANTAGES DU PERSONNEL | 2 684 | 2 986 |
Les avantages postérieurs à l'emploi relèvent de régimes à cotisations définies et de régimes à prestations définies.
Les régimes à cotisations définies sont des régimes en vertu desquels la Société verse des cotisations déterminées à une entité ou un fonds distinct(e), en accord avec les dispositions du régime. Lorsque les cotisations ont été payées, il n'y a pas d'obligation supplémentaire pour la Société.
Pour les régimes à cotisations définies, Solvay verse des contributions à des fonds de pension sous administration publique ou privée ou à des compagnies d'assurance. Pour l'année 2013, les dépenses s'élèvent à 16 millions d'euros contre 15 millions d'euros pour l'année 2012.
Tous les régimes qui ne sont pas à cotisations définies sont présumés être à prestations définies. Ces régimes sont soit financés à l'extérieur par des fonds de pension ou des compagnies d'assurance (« régimes capitalisés »), soit financés au sein du Groupe (« régimes non capitalisés »). L'ensemble des programmes est évalué annuellement par des actuaires indépendants.
Les chiffres présentés comme indemnités de fin de contrat de travail sont principalement composés de programmes de préretraite en Belgique et en Allemagne.
Aux États-Unis, Solvay contribue à quatre régimes de retraite interentreprises selon des conventions collectives qui couvrent certains de ses employés syndiqués.
Chacun des régimes interentreprises est un régime à prestations définies. Aucun de ces régimes interentreprises ne fournit une allocation de ses actifs, passifs ou coûts aux employés qui cotisent à ces régimes. Aucun de ces régimes interentreprises ne fournit d'informations suffisantes pour permettre à Solvay, ou à d'autres employeurs qui cotisent à ces régimes, de considérer le régime interentreprises comme un régime à prestations définies. Par conséquent, la Société participe à chaque régime interentreprises en considérant qu'il s'agit d'un régime à cotisations définies.
Pour les régimes interentreprises, Solvay a payé moins d'un million d'euros au titre des contributions annuelles au cours de l'année 2013.
Le passif net résulte de la compensation des provisions et des actifs de régime inscrits à l'actif.
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Provisions | 2 538 | 2 832 |
| Actifs du plan comptabilisés | -3 | -3 |
| Passif net | 2 535 | 2 829 |
| Charge opérationnelle | 57 | 46 |
| Charge financière | 94 | 115 |
Ces dernières années, le Groupe a minimisé son exposition au risque lié aux régimes à prestations définies en convertissant les régimes actuels en régimes de retraite présentant un profil de risque moindre pour services futurs (les régimes hybrides, les régimes de retraite à solde de caisse, les régimes à cotisations définies) ou en les refusant aux nouveaux arrivants.
Solvay procède à un suivi permanent des risques/de l'exposition du Groupe, en particulier pour les risques suivants :
Bien qu'elles soient censées surpasser les obligations d'entreprises sur le long terme, les actions créent une volatilité et un risque à court terme. Afin de limiter ce risque, l'objectif global des régimes de retraite par capitalisation consiste à équilibrer les investissements entre actions et obligations. L'allocation aux actions est soumise à un suivi afin de s'assurer de son adéquation avec les objectifs à long terme des régimes et de la Société, respectivement.
Une diminution du rendement des obligations va accroître la valeur du passif des régimes à des fins de comptabilité. Pour les régimes par capitalisation, cela sera partiellement compensé par une augmentation de la valeur des parts des obligations détenues par les régimes.
Les obligations en matière d'avantages du personnel sont liées à l'inflation, et une inflation plus importante entraînera la hausse du passif (bien que, dans la plupart des cas, des plafonnements soient mis en place concernant le niveau des hausses inflationnistes afin de constituer une protection en cas d'inflation particulièrement importante). Une partie des actifs n'est pas affectée par l'inflation ou est faiblement corrélée à cette dernière ; de ce fait, une hausse de l'inflation provoquera également la hausse du déficit.
La plupart des obligations des régimes visent à apporter des avantages aux bénéficiaires durant leur vie. Avec l'allongement de l'espérance de vie, le passif va immanquablement augmenter.
Ce risque est limité car les principaux régimes en devises étrangères sont capitalisés et la plupart de leurs actifs sont libellés dans la devise qui sera utilisée pour le paiement des prestations.
Pour les régimes entièrement ou partiellement capitalisés, le Groupe est exposé au risque d'un financement externe soumis à des contraintes réglementaires. Cela ne devrait avoir aucun impact sur les obligations au titre des régimes à prestations définies mais pourrait exposer le Groupe à d'importantes sorties de trésorerie.
Pour plus d'informations sur la gestion des risques du groupe Solvay, veuillez vous référer à la section « Gestion des risques ».
Ces provisions sont principalement constituées pour la couverture d'avantages postérieurs à l'emploi, accordés par la plupart des sociétés du Groupe, soit en accord avec les règles et pratiques locales, soit à la suite de pratiques établies qui génèrent des obligations implicites.
En 2013, les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi les plus importants se trouvent au Royaume-Uni, en France, aux États-Unis, en Allemagne et en Belgique. Ces cinq pays représentent 94 % des engagements totaux au titre des régimes à prestations définies.
| 2013 | 2012 | |
|---|---|---|
| Royaume Uni | 32 % | 28 % |
| France | 25 % | 25 % |
| États-Unis | 15 % | 16 % |
| Allemagne | 14 % | 15 % |
| Belgique | 8 % | 10 % |
| Autres pays | 6 % | 6 % |
Solvay contribue à quelques régimes à prestations définies au Royaume-Uni, le régime le plus important étant celui de Rhodia UK Ltd. Il s'agit d'un régime de retraite par capitalisation, avec droit à un taux d'acquisition d'un pourcentage du salaire par année de service. Il a été fermé aux nouveaux arrivants en 2003 et remplacé par un régime à cotisations définies.
Le régime est inclus dans un vaste cadre réglementaire et s'y conforme (par ex. : loi sur les régimes de retraite de 1993, loi sur les pensions de 1995, loi de finances de 2004, loi sur les pensions de 2004, loi sur les pensions de 2007 et loi sur les pensions de 2008). Au Royaume-Uni, la législation exige un financement prudent des régimes de retraite.
Globalement, environ 9 % du passif est imputable aux employés actuels, 23 % aux anciens employés et 68 % aux retraités actuels.
Solvay contribue à différents régimes à prestations définies en France : le régime obligatoire des retraites, mais aussi deux régimes complémentaires fermés et un ouvert.
Le régime principal est destiné à tous les employés, actuels ou retraités, ayant cotisé au régime avant qu'il ne soit fermé dans les années 70. Il offre une garantie complète par rapport au salaire de fin de carrière et n'est pas capitalisé.
Globalement, environ 92 % du passif est imputable aux retraités actuels.
Solvay contribue à trois régimes à prestations définies différents aux États-Unis ; deux d'entre-eux sont fermés aux nouveaux arrivants et le troisième, un régime de retraite à solde de caisse, est ouvert. Tous ces régimes sont capitalisés.
Solvay contribue à quatre régimes à prestations définies différents en Allemagne ; deux d'entre-eux sont fermés aux nouveaux arrivants et deux sont ouverts. Comme cela est souvent le cas en Allemagne, tous ces plans sont non capitalisés. Selon ces régimes, les employés peuvent prétendre à des pensions annuelles basées sur leurs années de service et leur salaire.
Solvay contribue à deux régimes à prestations définies en Belgique. Il s'agit de régimes de retraite capitalisés fermés aux nouveaux arrivants, depuis 2006 pour celui destiné aux cadres, et depuis 2004 pour celui destiné aux ouvriers et aux employés. Les prestations associées à ces régimes sont adaptées chaque année en fonction de l'augmentation de salaire annuelle et de l'inflation (« gestion dynamique »). Comme souvent en Belgique, en raison d'une imposition forfaitaire favorable pour les retraites, la plupart des prestations sont payées de façon forfaitaire.
De plus, Solvay contribue à deux régimes à cotisations définies ouverts. Il s'agit de régimes de retraite par capitalisation ouverts depuis début 2007 pour celui destiné aux cadres, et depuis début 2005 pour celui destiné aux ouvriers et aux employés. Les participants peuvent choisir parmi quatre types de fonds d'investissement (de l'investissement « prudent » au « dynamique »). Toutefois, quel que soit leur choix, la législation belge prévoit que l'employeur doit garantir un rendement de 3,25 % de la contribution de l'employeur et de 3,75 % de la contribution personnelle, ce qui crée un passif potentiel pour la Société.
Les obligations au titre des régimes à prestations définies correspondent au montant maximum entre les comptes actuels et le solde des comptes calculé avec le rendement minimum garanti.
La plupart des obligations sont associées à des régimes de retraite. Dans certains pays (principalement aux États-Unis), il existe également des régimes médicaux postérieurs à l'emploi, qui représentent moins de 5 % du total des obligations au titre des régimes à prestations définies.
Les montants passés en charge concernant ces régimes sont les suivants :
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Coût des services rendus : employeur | 48 | 46 |
| Coût financier | 177 | 209 |
| Produit financier | -83 | -94 |
| Frais administratifs payés | 10 | 6 |
| Coût des services passés (y compris les réductions de plans) | -1 | 2 |
| Pertes/gains (-) sur liquidations de plans | 0 | -8 |
| CHARGE NETTE COMPTABILISÉE DANS LE COMPTE DE RÉSULTATS - RÉGIMES À | ||
| PRESTATIONS DÉFINIES | 151 | 161 |
| Réévaluations | -109 | 423 |
| RÉÉVALUATIONS COMPTABILISÉES EN AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL | -109 | 423 |
La charge de ces régimes est comptabilisée en coût des ventes, en frais commerciaux et administratifs, en frais de recherche et développement, en autres charges et produits d'exploitation ou financiers et en éléments non récurrents.
En 2012, le règlement du Plan de pension américain aux participants différés a été réalisé et s'est traduit par un résultat net positif de 8 millions d'euros (diminution des obligations au titre des régimes à prestations définies et des actifs du régime de, respectivement, 30 millions d'euros et 22 millions d'euros).
Les montants inscrits à l'état de situation financière pour des régimes à prestations définies sont les suivants :
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Obligations à prestations définies - plans financés | 2 562 | 2 762 |
| Juste valeur des actifs du plan en fin de période | -1 907 | -1 931 |
| DÉFICIT DES PLANS FINANCÉS | 655 | 831 |
| Obligations à prestations définies - plans non financés | 1 880 | 1 997 |
| DEFICIT/SURPLUS (-) DE FINANCEMENT | 2 535 | 2 828 |
| Montants non comptabilisés comme actif suite au plafonnement des actifs | 0 | 1 |
| OBLIGATION NETTE AU BILAN | 2 535 | 2 829 |
| Obligation comptabilisée au bilan | 2 538 | 2 832 |
| Actif comptabilisé au bilan | -3 | -3 |
La diminution du passif net à 294 millions d'euros entre 2012 et 2013 s'explique principalement par :
Les obligations au titre des prestations définies ont évolué comme suit:
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| OBLIGATIONS À PRESTATIONS DÉFINIES EN DÉBUT DE PÉRIODE | 4 759 | 4 259 |
| Coût des services rendus : employeur | 48 | 46 |
| Coût financier | 177 | 209 |
| Contributions réelles de l'employé | 4 | 4 |
| Coût des services passés (y compris les réductions de plans) | -1 | 2 |
| Liquidations de plans | 0 | -30 |
| Réévaluations comptabilisées en autres éléments du résultat global | -19 | 532 |
| Gains et pertes actuariels liés aux changements d'hypothèses démographiques | 46 | |
| Gains et pertes actuariels liés aux changements d'hypothèses économiques | -35 | |
| Gains et pertes actuariels liés à l'expérience | -30 | |
| Avantages payés | -256 | -276 |
| Écarts de conversion | -89 | -7 |
| Reclassements | -4 | 22 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | -178 | -4 |
| OBLIGATIONS À PRESTATIONS DÉFINIES EN FIN DE PÉRIODE | 4 442 | 4 759 |
| Obligations à prestations définies - plans financés | 2 562 | 2 762 |
| Obligations à prestations définies - plans non-financés | 1 880 | 1 997 |
En 2012, le règlement du Plan de pension américain aux participants différés a été réalisé et s'est traduit par une diminution des obligations au titre des régimes à prestations définies de 30 millions d'euros.
En 2013, la classification comme « Actifs détenus en vue de la vente » des activités de chlorovinyles a entraîné une diminution des obligations au titre des régimes à prestations définies de 173 millions d'euros.
La juste valeur des actifs du régime a évolué comme suit :
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| JUSTE VALEUR DES ACTIFS DU PLAN EN DÉBUT DE PÉRIODE | 1 931 | 1 818 |
| Produit financier | 83 | 94 |
| Réévaluations comptabilisées en autres éléments du résultat global | 90 | 106 |
| Rendement sur actifs de couverture (hors montants inclus en Produit financier) | 90 | - |
| Contributions réelle de l'employeur | 185 | 212 |
| Contributions réelles de l'employé | 4 | 4 |
| Frais administratifs payés | -10 | -6 |
| Liquidations de plans | 0 | -22 |
| Avantages payés | -256 | -276 |
| Écarts de conversion | -72 | -8 |
| Reclassements | 1 | 10 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | -48 | 0 |
| JUSTE VALEUR DES ACTIFS DU PLAN EN FIN DE PÉRIODE | 1 907 | 1 931 |
| Rendement réel des actifs du plan | 172 | 200 |
Le rendement total des actifs du régime s'élève à 172 millions d'euros. Ce résultat relativement positif est lié aux conditions de marchés favorables qui ont impacté de manière positive le portefeuille d'actifs durant l'année.
En 2012, le règlement du Plan de pension américain aux participants différés a été réalisé et s'est traduit par une diminution des actifs du régime de 22 millions d'euros.
En 2013, la classification comme « Actifs détenus en vue de la vente » des activités de chlorovinyles a entraîné une diminution des actifs du régime de 48 millions d'euros.
En 2013, le montant des cotisations en espèces du Groupe (y compris les paiements de prestations directes) s'est élevé à 185 millions d'euros, dont 82 millions de cotisations aux régimes de retraite et 103 millions d'euros de paiements de prestations directes.
Sauf changements significatifs dans l'environnement réglementaire (voir la section « Risque réglementaire » ci-dessus), les cotisations en espèces du Groupe pour 2014 seront dans la continuité de celles de l'année 2013.
Les principales catégories d'actifs du régime sont les suivantes :
| 2013 | 2012 | |
|---|---|---|
| % du total | % du total | |
| Actions | 40 % | 36 % |
| Obligations d'États | 13 % | 16 % |
| Obligations de sociétés | 24 % | 25 % |
| Immobilier | 2 % | 2 % |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 1 % | 1 % |
| Dérivés | 0 % | 0 % |
| Fonds d'investissements | 8 % | 9 % |
| Contrats d'assurance | 1 % | 0 % |
| Dettes structurées (LDI) | 8 % | 9 % |
| Autres | 2 % | 2 % |
| TOTAL | 100 % | 100 % |
Au 31 décembre 2012 et 2013, la proportion d'actifs du régime non cotés est négligeable.
Concernant les actifs investis, il faut souligner que ces actifs ne comprennent pas de participation directe dans les actions du groupe Solvay ni dans des biens immobiliers ou d'autres actifs occupés ou utilisés par Solvay Ceci n'exclut pas la présence d'actions Solvay dans des investissements de type « fonds commun de placement ».
Évolutions du passif net au cours de l'exercice :
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Montant net comptabilisé au début de la période | 2 829 | 2 446 |
| Charge nette comptabilisée en résultats - Régimes à prestations définies | 151 | 161 |
| Contributions réelle de l'employeur/avantages payés directement | -185 | -212 |
| Réévaluations | -109 | 423 |
| Reclassements | -4 | 12 |
| Écarts de conversion | -17 | 2 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | -130 | -4 |
| Montant net comptabilisé en fin de période | 2 535 | 2 829 |
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Effet de la limite du paragraphe 58(b) et IFRIC 14 au début de période | 1 | 4 |
| Charges d'intérêts liées à la limite du paragraphe 58(b) et IFRIC 14 | 0 | 0 |
| Variation de l'effet de la limite du paragraphe 58(b) et IFRIC 14 | -1 | -3 |
| Effet de la limite du paragraphe 58(b) et IFRIC 14 en fin de période | 0 | 1 |
L'impact des variations du plafonnement des actifs comptabilisées en autres éléments du résultat global s'élève à 1 million d'euros. Ces impacts concernent les régimes du Brésil, du Portugal et de la Suisse.
Hypothèses actuarielles utilisées afin de déterminer l'obligation au titre des prestations définies au 31 décembre.
Ces hypothèses ne sont pas liées à un secteur spécifique.
| Zone Euro | Royaume-Uni | États-Unis | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2013 | 2012 | 2013 | 2012 | 2013 | 2012 | ||
| Taux d'actualisation | 3,25 % | 3,25 % | 4,50 % | 4,25 % | 4,75 % | 3,75 % | |
| Taux attendus pour de futures augmentations de salaires |
2,50 % - 4,50 % | 2,50 % - 4,50 % | 3,50 % - 3,75 % | 3,00 % - 3,25% | 2,75 % - 4,25% | 3,00 % - 4,50% | |
| Taux d'inflation | 2,00 % | 2,00 % | 3,25 % | 2,50 % | 2,50 % | 2,50 % | |
| Taux attendus d'accroissement des retraites |
0,00 % - 2,00 % | 0,00 % - 2,00 % | 3,25 % | 2,50 % | NA | NA | |
| Taux attendus d'accroissement des dépenses médicales |
2,00 % | 2,00 % | 6,4 % | 6,5 % | 4,75 % - 7,25 % | 5,00 % - 7,50 % |
Ces hypothèses ne sont pas liées à un secteur spécifique.
| Zone Euro | Royaume-Uni | États-Unis | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2013 | 2012 | 2013 | 2012 | 2013 | 2012 | ||
| Taux d'actualisation | 3,25 % | 4,75 % | 4,25 % | 4,75 % | 3,75 % | 4,75 % | |
| Taux attendus pour de futures augmentations de salaires |
2,50 % - 4,50 % | 3,00 % - 4,50% | 3,00 % - 3,25% | 3,25 % | 3,00% - 4,50% | 4,5 % | |
| Taux d'inflation | 2,00 % | 2,00 % | 2,50 % | 2,75 % | 2,50 % | 2,50 % | |
| Taux attendus d'accroissement des retraites |
0,00 % - 2,00 % | 0,00 % - 2,00 % | 2,50 % | 2,75 % | NA | NA | |
| Taux attendus d'accroissement des dépenses médicales |
2,00 % | 2,00 % | 6,5 % | 6,5 % | 5,00 % - 7,50 % | 5,00 % - 7,50 % |
Les hypothèses actuarielles utilisées afin de déterminer l'obligation au titre des prestations définies au 31 décembre sont basées sur la durée des engagements en matière d'avantages du personnel :
| Zone Euro | Royaume Uni | États-Unis | |
|---|---|---|---|
| Durée (en années) | 11,5 | 15,3 | 11,1 |
La sensibilité à un changement de pourcentage dans les taux d'actualisation sur les obligations au titre des prestations définies est la suivante :
| En millions d'euros | Augmentation de 0,25 % |
Diminution de 0,25 % |
|---|---|---|
| Zone Euro | -68 | 72 |
| Royaume-Uni | -49 | 52 |
| États-Unis | -20 | 21 |
| Autres | -7 | 7 |
| TOTAL | -144 | 152 |
La sensibilité à un changement de pourcentage dans les taux d'inflation sur les obligations au titre des prestations définies est la suivante :
| En millions d'euros | Augmentation de 0,25 % |
Diminution de 0,25 % |
|---|---|---|
| Zone Euro | 71 | -67 |
| Royaume-Uni | 41 | -39 |
| États-Unis | -6 | 6 |
| Autres | -2 | 1 |
| TOTAL | 105 | -98 |
La sensibilité à un changement de pourcentage dans les taux d'augmentation des salaires sur les obligations au titre des prestations définies est la suivante :
| En millions d'euros | Augmentation de 0,25 % |
Diminution de 0,25 % |
|---|---|---|
| Zone Euro | 23 | -22 |
| Royaume-Uni | 4 | -3 |
| États-Unis | 2 | -2 |
| Autres | 2 | -2 |
| TOTAL | 30 | -29 |
Ces provisions s'élèvent à 108 millions d'euros, contre 63 millions d'euros à fin 2012.
Les principales provisions à fin 2013 servent à couvrir :
Ces provisions s'élèvent à 629 millions d'euros, contre 800 millions d'euros à fin 2012.
Elles visent à couvrir les risques et charges des principales problématiques suivantes :
contamination des sols et des nappes souterraines. La plupart de ces provisions pourra être utilisée sur un horizon de 10 à 20 ans ;
Les montants estimés sont actualisés en fonction de la date probable de survenance des dépenses. Ces provisions, outre les mises à jour annuelles, sont ajustées chaque année pour tenir compte du rapprochement de l'échéance.
Les provisions pour litiges s'établissent à 312 millions d'euros à fin 2013, contre 544 millions d'euros à fin 2012.
Les principales provisions à fin 2013 servent à couvrir :
L'endettement net du Groupe correspond au solde entre les dettes financières et les autres créances courantes – Instruments financiers, ainsi que la trésorerie et équivalents de trésorerie. À fin 2013, l'endettement net se chiffrait à 1 102 millions d'euros, contre 1 125 millions d'euros à fin 2012.
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Dettes financières | 3 515 | 3 652 |
| W Autres créances courantes - Instruments financiers | -481 | -758 |
| W Trésorerie et équivalents de trésorerie | -1 932 | -1 768 |
| ENDETTEMENT NET | 1 102 | 1 125 |
Passifs (+) / Actifs (-)
La notation à long terme de Solvay a été confirmée par deux agences de notation : BBB+ (perspectives stables) pour Standard and Poor's et Baa1 (perspectives négatives) pour Moody's.
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Prêts subordonnés | 498 | 504 |
| Emprunts obligataires | 1 839 | 2 366 |
| Dettes de locations-financement à long terme | 3 | 3 |
| Dettes à long terme envers des institutions financières | 300 | 366 |
| Autres dettes à long terme | 105 | 82 |
| Montant dû endéans 12 mois (indiqué sous dettes courantes) | 519 | 60 |
| Autres emprunts à court terme (y compris les découverts) | 250 | 271 |
| TOTAL DETTE FINANCIÈRE (COURT ET LONG TERME) | 3 515 | 3 652 |
Les emprunts les plus importants échéant au-delà de 2013 sont :
| 2013 | 2012 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros (sauf mention contraire) |
Montant nominal |
Coupon | Echéance | Sécurisé | Coût amorti |
Juste valeur |
Coût amorti |
Juste valeur |
||
| Émission d'obligations EMTN par Solvay SA (Belgique) |
500 | 4,99 % | 2014 | Non | 500 | 500 | 496 | 520 | ||
| Émission d'obligations EMTN par Solvay SA (Belgique) |
500 | 300 | 4,75 % | 2018 | Non | 490 | 567 | 490 | 558 | |
| 200 | (tap) | 5,71 % | ||||||||
| Retail | 500 | 5,01 % | 2015 | Non | 499 | 530 | 499 | 548 | ||
| Banque Européenne d'Investissement |
300 | 3,90 % | 2016 | Non | 300 | 327 | 300 | 336 | ||
| Dette fortement subordonnée émise par Solvay Finance SA (France) avec le support de Solvay SA (Belgique) |
500 | (1) | 6,375 % | 2104 | Non | 498 | 530 | 497 | 538 | |
| Obligation senior Rhodia | 500 | (2) | 7,00 % | 2018 | Non | 521 | 528 | 530 | 559 | |
| Obligation senior Rhodia (400 millions USD) |
303 | (2)(3) | 6,875 % | 2020 | Non | 330 | 327 | 350 | 346 | |
| TOTAL | 3 103 | 3 138 | 3 308 | 3 162 | 3 405 |
(1) Cette dette a reçu un traitement partagé entre capitaux propres (50 %) et dette (50 %) par les agences de notation Moody's et Standard & Poor's. Selon les normes IFRS, cependant, elle est traitée à 100 % comme de la dette. Cette dette est subordonnée aux autres dettes du Groupe et fait l'objet d'une cotation au Luxembourg. Le coupon payé est à taux fixe pendant les dix premières années. En 2016, le coupon devient flottant (Euribor 3 mois + 335 points de base) jusqu'à son échéance en 2104. Solvay dispose d'une option pour le rachat au pair à compter de 2016. L'émetteur dispose d'une option de non-paiement du coupon selon les règles du mécanisme de report du coupon.
(2) Les obligations senior de 500 millions d'euros à 7,00 % à échéance 2018 et de 400 millions de dollars US à 6,875 % (toutes deux remboursables respectivement en 2014 et 2015) ont été consolidées dans les comptes du groupe Solvay à leur valeur de marché à la date d'acquisition (septembre 2011) ; en 2012, la direction a décidé d'exercer, en 2014, son option d'achat sur la dette senior Rhodia de 500 millions d'euros.
(3) Equivalent à 400 millions de dollars US ; 1 euro = 1,3791 dollars US (31 décembre 2013).
Aucun défaut sur la dette financière susmentionnée n'a été enregistré. Il n'y a pas de covenants financiers sur Solvay SA, Rhodia SA ni sur aucun autre véhicule financier détenu par le Groupe.
Tant les obligations senior non garanties en circulation de Solvay que celles de Rhodia ont la notation « BBB+ », selon S&P. Selon Moody's, il y a un degré de différence entre les notations des obligations non garanties de Solvay (Baa1) et celles de Rhodia (Baa2).
La direction estime que la juste valeur de la dette à taux flottant (358 millions d'euros) ne diverge pas de manière significative de sa valeur faciale (358 millions d'euros – voir également la Note 34 sur la gestion du risque de taux d'intérêt). Les dettes à long terme sont évaluées au coût amorti. La juste valeur est déterminée sur la base des prix cotés sur le marché fin 2013.
En novembre 2013, suite à l'acquisition de Chemlogics pour un montant de 1 345 millions de dollars US financée avec la trésorerie disponible, le Groupe a émis 1,2 milliard d'euros de titres hybrides (considérés comme des capitaux propres au titre des IFRS) dans le but de renforcer davantage le bilan du Groupe avant le refinancement des échéances des dettes à partir de 2014.
L'ensemble de la trésorerie disponible, qui cumule les « autres créances courantes – instruments financiers » et la « trésorerie et équivalents de trésorerie », s'élevait à 2 413 millions d'euros à fin 2013, contre 2 526 millions d'euros à fin 2012. La « trésorerie et équivalents de trésorerie » inclut un montant de 17 millions d'euros limité au contexte de l'acquisition de Chemlogics.
A fin 2013, une partie de cette trésorerie est investie par Solvay SA et Solvay CICC conformément à des critères spécifiques dans les instruments suivants :
| En millions d'euros | Classification | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|
| Fonds de trésorerie | Actifs disponibles à la vente |
366 | 663 |
| Obligations et billets de trésorerie à plus de 3 mois | Actifs détenus jusqu'à échéance |
95 | 0 |
| Autres actifs financiers courants | 20 | 95 | |
| AUTRES CRÉANCES COURANTES - INSTRUMENTS FINANCIERS | 481 | 758 |
« Autres créances courantes – instruments financiers » incluaient « Fonds communs de placement », « Obligations et billets de trésorerie à plus de 3 mois » et « Autres actifs financiers courants ».
Les instruments sous-jacents dans les fonds communs de placement sont évalués quotidiennement. Cependant, les fonds sont gérés de telle façon que la valeur totale de l'actif net de chaque fonds est stable.
Les « autres actifs financiers courants » comprennent principalement les actifs financiers évalués à la juste valeur par le biais du résultat net. Depuis 2012, cela comprend les « intérêts à recevoir ».
La direction a fait le choix de considérer les obligations et les billets de trésorerie à plus de 3 mois comme des actifs détenus jusqu'à échéance ; ils ne sont donc pas réévalués au prix du marché.
La trésorerie et équivalents de trésorerie s'élève à 1 932 millions d'euros à fin 2013 contre 1 768 millions d'euros à fin 2012.
| En millions d'euros | Classification | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|
| Valeurs mobilières de placement | Actifs disponibles à la vente |
27 | 291 |
| Dépôts à terme | Prêts et créances | 381 | 378 |
| Obligations et billets de trésorerie à moins de 3 mois | Actifs détenus jusqu'à échéance |
632 | 137 |
| Trésorerie | Prêts et créances | 892 | 961 |
| TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE | 1 932 | 1 768 |
La valeur comptable est la juste valeur des actions, des titres à revenu fixe et des dépôts à terme.
La direction a fait le choix de considérer les obligations et les billets de trésorerie à moins de 3 mois comme des actifs détenus jusqu'à échéance ; ils ne sont donc pas réévalués au prix du marché.
La juste valeur des immobilisations incorporelles correspond principalement aux relations commerciales.
Le tableau suivant donne un aperçu de la valeur comptable de tous les instruments financiers par classe et par catégorie tels que définis par IAS 39 – Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation.
| 2013 | 2012 | |
|---|---|---|
| En millions d'euros | Valeur comptable | Valeur comptable |
| Détenus à des fins de transaction | 31 | 54 |
| Couverture de flux de trésorerie | 22 | 21 |
| Participations disponibles à la vente - New Business Development/AGEAS | 38 | 66 |
| Prêts et créances (inclut les créances commerciales, les prêts et autres actifs long terme à l'exception des excédents de fonds de pension ) |
1 689 | 2 078 |
| Autres créances courantes - instruments financiers (classification : voir page précédente) | 481 | 758 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (classification : voir page précédente) | 1 932 | 1 768 |
| TOTAL ACTIFS FINANCIERS | 4 192 | 4 745 |
| Détenus à des fins de transaction | -3 | -50 |
| Couverture de flux de trésorerie | -12 | -6 |
| Passifs financiers évalués au coût amorti (inclut les dettes financières à long terme, les autres passifs long terme, les dettes financières à court terme, les dettes commerciales et les dividendes à payer inclus dans les autres passifs courants) |
-5 146 | -5 589 |
| Dettes de location-financement | -3 | -3 |
| TOTAL PASSIFS FINANCIERS | -5 165 | -5 647 |
Les actifs financiers classés comme détenus à des fins de transaction et considérés comme des relations de comptabilité de couverture sont présentés dans « Autres créances courantes - autres ».
L'activité de New Business Development (NBD) de Solvay a développé un portefeuille de Corporate Venturing comprenant des placements directs dans des sociétés en phase de lancement et des investissements dans des fonds de capital risque. Tous ces investissements sont liés à l'activité de NBD. Ils sont tous évalués à la juste valeur selon les directives d'évaluation publiées par l'European Private Equity and Venture Capital Association.
Les justes valeurs des actifs et passifs financiers à des termes et conditions standards et négociés sur des marchés actifs et liquides sont les prix cotés du marché.
Les justes valeurs des instruments dérivés sont calculées sur la base des prix cotés. Si de tels prix ne sont pas disponibles, une analyse de flux de trésorerie actualisés est effectuée en utilisant la courbe de rendement applicable à la durée des instruments pour les dérivés non optionnels et des modèles d'évaluation d'options pour les dérivés optionnels.
Les contrats de change à terme sont évalués sur la base des taux de change à terme cotés et des courbes de rendement dérivées des taux d'intérêt cotés dont les échéances des contrats correspondent.
Les swaps de taux d'intérêt sont évalués à la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs estimés et actualisés sur la base des courbes de rendements applicables, dérivées des taux d'intérêts cotés.
Les swaps et options de prix d'énergie (taux fixe contre taux flottant) sont évalués sur la base des prix d'énergie cotés à terme et des courbes de rendement dérivées des taux d'intérêt cotés dont les échéances correspondent aux swaps. Les options sont évaluées sur la base de la valeur actuelle des gains prévus pondérés selon les probabilités, en utilisant des formules de référence du marché.
Les justes valeurs des autres actifs et passifs financiers (hors ceux décrits ci-avant) sont déterminées conformément aux modèles d'évaluation généralement admis sur la base d'analyses de flux de trésorerie actualisés.
Le tableau ci-après fournit une analyse des instruments financiers qui sont évalués après la comptabilisation initiale à leur juste valeur. Ils sont regroupés en niveaux de 1 à 3 en fonction de la visibilité de leur juste valeur :
Conformément aux règles internes du Groupe, la détermination du niveau de juste valeur incombe au service de la trésorerie pour les instruments financiers dérivés et les dettes financières, à la Business Unit Energy Services pour les instruments financiers dérivés relatifs à l'énergie, et au service financier pour les actifs financiers.
| 2013 | 2012 | Niveau de juste | |||
|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Valeur comptable | Juste valeur | Valeur comptable | Juste valeur | valeur |
| Prêts et créances | |||||
| Prêts et créances (inclut les créances commerciales, les prêts et autres actifs non courant à l'exception des excédents de fonds de pension) |
1 689 | 1 689 | 2 078 | 2 078 | 2 |
| Autres créances courantes - instruments financiers |
|||||
| Obligations et billets de trésorerie à plus de 3 mois | 95 | 95 | 0 | 0 | 1 |
| Autres actifs financiers courants | 20 | 20 | 95 | 95 | 2 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | |||||
| Dépôts à terme | 381 | 381 | 378 | 378 | 2 |
| Obligations et billets de trésorerie à moins de 3 mois | 632 | 632 | 137 | 137 | 1 |
| Trésorerie | 892 | 892 | 961 | 961 | 2 |
| TOTAL ACTIFS FINANCIERS | 3 709 | 3 709 | 3 649 | 3 649 | |
| Emprunts subordonnés et emprunts obligataires | -2 838 | -2 981 | -2 427 | -2 609 | 1 |
| Dettes financières à court et long terme | -677 | -704 | -1 225 | -1 284 | 2 |
| Autres passifs non courants, dettes commerciales et dividendes à payer inclus dans les autres passifs courants |
-1 631 | -1 631 | -1 938 | -1 938 | 2 |
| Dettes de location-financement | -3 | -3 | -3 | -3 | 2 |
| TOTAL PASSIFS FINANCIERS | -5 149 | -5 319 | -5 592 | -5 834 |
| 2013 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total | |||
| Détenus à des fins de transaction | |||||||
| W Contrats de change | 2 | 2 | |||||
| W Swaps et contrats à terme d'énergie | 3 | 3 | |||||
| W Contrats à terme de certificats CO2 | 3 | 2 | 5 | ||||
| W Swaps de taux d'intérêt | 5 | 5 | |||||
| W Swaps sur cours de l'action Solvay | 15 | 15 | |||||
| Couverture de flux de trésorerie | |||||||
| W Contrats de change et swaps | 18 | 18 | |||||
| W Swaps et contrats à terme d'énergie | 2 | 2 | |||||
| W Contrats à terme de certificats CO2 | |||||||
| W Swaps sur cours de l'action Solvay | 1 | 1 | |||||
| Participations disponibles à la vente | |||||||
| W New Business Development | 38 | 38 | |||||
| W Autres créances courantes - instruments financiers (Fonds de trésorerie) |
366 | 366 | |||||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | |||||||
| W Actions | 27 | 27 | |||||
| TOTAL ACTIFS FINANCIERS | 397 | 49 | 38 | 484 | |||
| Détenus à des fins de transaction | |||||||
| W Contrats de change | |||||||
| W Swaps et contrats à terme d'énergie | |||||||
| W Contrats à terme de certificats CO2 | -1 | -1 | -3 | ||||
| Couverture de flux de trésorerie | |||||||
| W Contrats de change et swaps | -5 | -5 | |||||
| W Swaps et contrats à terme d'énergie | -1 | -1 | |||||
| W Contrats à terme de certificats CO2 | -6 | -6 | |||||
| TOTAL PASSIFS FINANCIERS | -8 | -7 | -16 |
| 2012 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total | |||
| Détenus à des fins de transaction | |||||||
| W Contrats de change et swaps | 3 | 3 | |||||
| W Swaps et contrats à terme d'énergie | 5 | 5 | |||||
| W Contrats à terme de certificats CO2 | 39 | 7 | 46 | ||||
| Couverture de flux de trésorerie | |||||||
| W Contrats de change et swaps | 20 | 20 | |||||
| W Swaps de taux d'intérêt | 1 | 1 | |||||
| Participations disponibles à la vente | |||||||
| W New Business Development | 31 | 31 | |||||
| W AGEAS (auparavant Fortis) | 35 | 35 | |||||
| W Autres créances courantes - instruments financiers (Fonds commun de placement) |
663 | 663 | |||||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | |||||||
| W Actions | 291 | 291 | |||||
| TOTAL ACTIFS FINANCIERS | 989 | 63 | 43 | 1 095 | |||
| Détenus à des fins de transaction | |||||||
| W Contrats et swaps de change | -6 | -6 | |||||
| W Swaps et contrats à terme d'énergie | -1 | -1 | |||||
| W Contrats à terme de certificats CO2 | -26 | -18 | -43 | ||||
| Couverture de flux de trésorerie | |||||||
| W Contrats et swaps de change | -6 | -6 | |||||
| TOTAL PASSIFS FINANCIERS | -39 | -18 | -56 |
La catégorie « Détenus à des fins de transaction » comprend en général des instruments financiers utilisés pour la gestion de la trésorerie, du risque de change, de matières premières ou de carbone. Ils ne sont cependant pas documentés de manière à pouvoir être qualifiés d'instruments de couverture.
| 2013 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| À la juste valeur par le biais du compte de résultats |
Disponibles à la vente | ||||||
| En millions d'euros | Dérivés | Non dérivés | Actions | Autres | Total | ||
| Solde d'ouverture au 1er janvier | -7 | 31 | 24 | ||||
| Pertes ou gains totaux | |||||||
| W Comptabilisés au compte de résultats | 7 | 7 | |||||
| W Comptabilisés en autres éléments du résultat global |
-3 | -3 | |||||
| Acquisitions | 10 | 10 | |||||
| Solde de clôture au 31 décembre | 0 | 38 | 38 |
| À la juste valeur par le biais du compte de résultats |
Disponibles à la vente | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Dérivés | Non dérivés | Actions | Autres | Total |
| Solde d'ouverture au 1er janvier | -11 | 61 | 50 | ||
| Pertes ou gains totaux | |||||
| W Comptabilisés au compte de résultats | 4 | -8 | -4 | ||
| W Comptabilisés en autres éléments du résultat global |
|||||
| Acquisitions | 9 | 9 | |||
| Reclassification des actifs financiers disponibles à la vente vers participations dans des entreprises |
|||||
| associées | -31 | -31 | |||
| Solde de clôture au 31 décembre | -7 | 31 | 24 |
Les produits et charges sur instruments financiers comptabilisés au compte de résultats se répartissent comme suit :
| Comptabilisé dans le compte de résultats Reclassification des capitaux propres des couvertures de flux de trésorerie de devises 38 -14 Reclassification des capitaux propres des couvertures de flux de trésorerie de prix d'énergie -1 27 Variations de la juste valeur des instruments financiers détenus à des fins de transaction (énergie/droits d'émission CO2 ) -5 0 Comptabilisé dans la marge brute 31 13 Intérêts sur prêts et créances 96 1 Partie inefficace des fluctuations de juste valeur des couvertures de flux de trésorerie (énergie/droits d'émission CO2 ) 1 0 Variations de la juste valeur des instruments financiers détenus à des fins de transaction (énergie/droits d'émission CO2 ) -2 4 Variations de la juste valeur des instruments financiers détenus à des fins de transaction (devise) 5 0 Reclassification des capitaux propres des couvertures de flux de trésorerie de devises 5 0 Reclassification des capitaux propres des couvertures de flux de trésorerie de prix d'énergie -3 0 Partie inefficace des fluctuations de juste valeur des couvertures de flux de trésorerie de devises 1 0 Comptabilisé dans les autres charges et produits d'exploitation 103 5 Variations de la juste valeur des instruments financiers détenus à des fins de transaction (énergie/droits d'émission CO2 ) -4 0 Variations de la juste valeur des instruments financiers détenus à des fins de transaction (Swaps sur cours de l'action Solvay) 1 0 Comptabilisé dans les charges et produits non récurrents d'exploitation -2 0 Coût d'emprunt - Charge d'intérêt sur passifs financiers évalués au coût amorti -187 -167 Intérêts sur trésorerie et équivalents de trésorerie 24 16 Intérêts sur autres actifs courants - instruments financiers 1 2 Autres charges et produits sur endettement net -2 -8 Comptabilisé dans les charges sur endettement net -163 -157 Produits/pertes sur participations disponibles à la vente 2 0 Plus-value sur participations disponibles à la vente comptabilisée dans le compte de résultats 16 0 Reclassification des capitaux propres des pertes et gains non réalisés liés à la cession d'actifs financiers disponibles à la vente 20 0 Reclassification des capitaux propres des pertes de valeur (dépréciations) sur actifs financiers disponibles à la vente 0 -2 Resultat de la mise en équivalence 92 184 TOTAL COMPTABILISÉ DANS LE COMPTE DE RÉSULTATS 99 43 |
En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|
* Voir tableau suivant.
La couverture de flux de trésorerie de devises correspond aux contrats à terme visant à couvrir les flux prévus en devises, principalement en USD, JPY, BRL, RUB et KRW.
Les instruments financiers détenus à des fins de transactions (devise) concernent des contrats de change à terme liés à la gestion de l'exposition aux variations des taux de change du Groupe qui n'ont pas été qualifiés comme « couverture ».
Les produits et charges sur instruments financiers comptabilités dans les capitaux propres se répartissent comme suit :
| Activités poursuivies | ||
|---|---|---|
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
| Variation nette de la juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente | -3 | 12 |
| Reclassification vers le compte de résultats des pertes et gains non réalisés liés à la cession d'actifs financiers disponibles à la vente |
-20 | 0 |
| Reclassification vers le compte de résultats des pertes de valeur (dépréciations) sur actifs financiers disponibles à la vente |
0 | 2 |
| Total actifs financiers disponibles à la vente | -23 | 14 |
| Partie efficace des variations de juste valeur des couvertures de flux de trésorerie | 35 | 24 |
| Reclassification vers le compte de résultats des couvertures de flux de trésorerie de devises | -43 | 14 |
| Reclassification vers le compte de résultats des couvertures de flux de trésorerie de prix d'énergie | 4 | -27 |
| Reclassification vers le compte de résultats des couvertures de trésorie des swaps de taux d'intérêt | -5 | 0 |
| Total couvertures de flux de trésorerie | -9 | 11 |
| TOTAL | -32 | 25 |
Pour les actifs financiers disponibles à la vente, les changements concernent essentiellement les actions AGEAS.
En 2013, la reclassification vers le compte de résultats des pertes et gains non comptabilisés liés à la cession d'actifs financiers disponibles à la vente est associée à la cession des actions AGEAS.
En 2012, la variation nette de la juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente comptabilisée directement en capitaux propres concerne principalement les actions AGEAS.
Voir le point n° 2 dans la section relative à la gouvernance d'entreprise.
Groupe est exposé à des risques de marché liés aux variations des taux de change, des taux d'intérêt et d'autres prix de marché (prix de l'énergie, crédits-carbone et prix des instruments de capitaux propres). Le groupe Solvay a recours à des instruments financiers dérivés pour se couvrir contre des risques de change, de taux d'intérêt, de prix de l'énergie et de crédits-carbone clairement identifiés (instruments de couverture). Cependant, les critères requis pour appliquer la comptabilité de couverture conformément aux IFRS ne sont pas remplis dans tous les cas. Cela signifie que cette comptabilisation ne peut pas toujours être effectuée lorsque le Groupe couvre ses risques économiques. La politique de couverture du risque de change du Groupe repose principalement sur les principes de financement de ses activités dans la devise locale, sur la couverture systématique du risque de change transactionnel (voir ci-après) au moment de l'émission de factures (risques certains) et sur le suivi et la couverture, le cas échéant, des positions sur les taux de change générées par les activités du Groupe, compte tenu des flux de trésorerie attendus.
En outre, le Groupe est également exposé au risque de liquidité et au risque de crédit.
Le Groupe n'entre ni ne négocie dans des instruments financiers, y compris les instruments financiers dérivés, pour des raisons spéculatives.
Voir « Risque de change » dans la section « Gestion des risques » du présent rapport.
Le Groupe entreprend des transactions libellées en devises étrangères ; par conséquent, il en résulte une exposition aux variations des taux de change. Les expositions aux taux de change sont gérées dans le cadre de paramètres approuvés en utilisant des contrats de change à terme ou d'autres dérivés tels que des options de change.
Le risque de change du Groupe peut être divisé en deux catégories : le risque de conversion et le risque transactionnel.
Le risque de conversion est le risque qui affecte les comptes consolidés du Groupe concernant les filiales opérant dans une devise autre que l'euro (la monnaie fonctionnelle du Groupe). Les principales autres devises sont le dollar américain, le yuan chinois, le réal brésilien et le rouble russe.
Les variations des taux de change, plus particulièrement celui du dollar américain et du réal brésilien, peuvent affecter les résultats. Au cours de l'année 2013, le taux de change EUR/USD a varié de 1,3194 début janvier à 1,3791 fin décembre. Au cours de l'année 2012, le taux de change EUR/USD a varié de 1,2935 début janvier à 1,3194 fin décembre.
Durant l'année 2013 et 2012, le groupe Solvay n'a pas couvert le risque de change des établissements à l'étranger.
Il s'agit du risque de change lié à une transaction spécifique comme l'achat ou la vente par une société du Groupe dans une devise autre que sa monnaie fonctionnelle.
Le Groupe gère le risque transactionnel sur les créances et emprunts au niveau de Solvay CICC en Belgique et localement pour des sociétés affiliées brésiliennes et sud-coréennes.
Le choix de la devise d'emprunt dépend essentiellement des opportunités offertes sur les différents marchés. Cela signifie que la devise choisie n'est pas nécessairement celle du pays dans lequel les fonds seront investis. Toutefois, le financement des entités opérationnelles se fait essentiellement dans la devise locale de ces dernières, cette devise étant, le cas échéant, obtenue par des swaps de devises au départ de la devise dont dispose la société financière. Le coût de ces swaps de devises est inclus dans les charges sur emprunts. Ceci permet de limiter le risque de change, tant pour la société financière que pour celle utilisant finalement les fonds.
Dans les pays émergents, il n'est pas toujours possible d'emprunter dans la monnaie locale soit parce que les marchés financiers locaux sont trop limités, soit parce que les fonds n'y sont pas disponibles ou bien encore car les conditions financières sont trop onéreuses. Dans de tels cas, le Groupe doit emprunter dans une devise différente. Néanmoins, chaque fois que cela a été possible, le Groupe a saisi les occasions de refinancer en devises locales ses emprunts dans les pays émergents.
La position en devises étrangères du Groupe est centralisée à Solvay CICC. La position centralisée en devises est donc gérée selon les règles et les limites spécifiques définies par le Groupe.
Les principaux outils de gestion sont l'achat et la vente de devises au comptant et à terme, la vente de devises à terme et l'achat d'options.
Le Groupe utilise des dérivés afin de couvrir des risques de change clairement identifiés (instruments de couverture). Fin 2013, concernant son exposition future, le Groupe a couvert les ventes prévisionnelles pour un montant nominal de 693 millions de dollars US sur les ventes et 26 millions de dollars US sur les achats (521 millions d'euros) et 12 599 millions de yens japonais (87 millions d'euros).
La gestion quotidienne des risques transactionnels est principalement réalisée à Solvay CICC par le biais de contrats au comptant ou à terme. Les contrats à terme sont comptabilisés comme étant détenus à des fins de transactions.
Le tableau suivant présente les contrats de change à terme existants à la fin de la période :
| Montant notionnel | Juste valeur actifs | Juste valeur passifs | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2013 | 2012 | 2013 | 2012 | 2013 | 2012 |
| Détenus à des fins de transaction | ||||||
| W Contrats de change | 177 | 684 | 2 | 3 | 0 | -6 |
| Couverture de flux de trésorerie | ||||||
| W Contrats de change | 608 | 682 | 18 | 20 | -5 | -6 |
| TOTAL | 785 | 1 366 | 20 | 23 | -6 | -12 |
Le tableau suivant présente les détails de la sensibilité du Groupe en termes de résultats et de capitaux propres à une augmentation et à une diminution de 10 % de l'EUR par rapport aux USD et JPY et du BRL par rapport à l'USD.
Le taux de sensibilité de 10 % correspond à l'évaluation de la part de la direction d'une variation raisonnablement possible des taux de change. L'analyse de sensibilité tient uniquement compte des actifs et passifs libellés en devises en circulation et permet d'ajuster leur conversion à la fin de l'exercice pour refléter une variation de 10 % des taux de change. L'analyse de sensibilité tient compte des prêts externes ainsi que des prêts aux établissements à l'étranger au sein du Groupe lorsque les prêts sont libellés en devises autres que les monnaies fonctionnelles du prêteur ou de l'emprunteur. Elle comprend également les dérivés de change (non qualifiés comptablement de couverture).
Un nombre positif indique une augmentation du résultat ou des capitaux propres lorsque l'EUR s'apprécie de 10 % comparativement à l'USD ou le JPY (il en va de même pour le BRL par rapport à l'USD).
Une dépréciation de 10 % de l'EUR comparativement à l'USD ou le JPY aurait un effet comparable sur le résultat ou les capitaux propres, et les soldes seraient négatifs (il en irait de même pour le BRL par rapport à l'USD).
| Renforcement de l'EUR vs USD | Renforcement de l'EUR vs JPY | Renforcement du BRL vs USD | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2013 | 2012 | 2013 | 2012 | 2013 | 2012 |
| Résultats | 8 | 7 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Capitaux propres | 30 | 37 | 9 | 10 | 12 | 17 |
Voir « Risques de taux d'intérêt » dans la section « Gestion des risques » du présent rapport.
Le risque de taux d'intérêt est géré au niveau du Groupe.
Le Groupe est exposé à un risque de taux d'intérêt puisque les entités du Groupe empruntent des fonds à taux fixe et à taux variable. Le Groupe gère ce risque en maintenant une composition adéquate d'emprunts à taux fixe et à taux variable.
Au 31 décembre 2013, environ 3,1 milliards d'euros de la dette brute du Groupe étaient à taux fixe. Principalement :
W les émissions d'obligations (EMTN) : 500 millions d'euros à échéance 2018 (valeur comptable : 490 millions d'euros) et 500 millions d'euros à échéance 2014 (valeur comptable : 500 millions d'euros) et retail : 500 millions d'euros à échéance 2015 (valeur comptable : 499 millions d'euros) ;
En novembre 2013, suite à l'acquisition de Chemlogics pour un montant de 1 345 millions de dollars US financée avec les liquidités disponibles, le Groupe a émis 1,2 milliard d'euros de titres hybrides (considérés comme des capitaux propres au titre des IFRS) dans le but de renforcer davantage le bilan du Groupe avant son refinancement des échéances des dettes à partir de 2014.
L'exposition aux taux d'intérêt par devise est présentée ci-après :
| En millions d'euros | Au 31 décembre 2013 | Au 31 décembre 2012 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Devise | Taux fixe | Taux flottant | Total | Taux fixe | Taux flottant | Total | |
| Passifs financiers | |||||||
| EUR | -2 814 | -206 | -3 020 | -2 801 | -227 | -3 028 | |
| USD | -332 | -11 | -343 | -304 | -122 | -426 | |
| JPY | -1 | -1 | 0 | ||||
| BRL | -1 | -34 | -36 | -54 | -54 | ||
| Autres | -9 | -106 | -115 | -18 | -126 | -144 | |
| Total | -3 157 | -358 | -3 515 | -3 123 | -529 | -3 652 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | |||||||
| EUR | 1 217 | 1 217 | 542 | 542 | |||
| USD | 287 | 287 | 699 | 699 | |||
| JPY | 28 | 28 | 26 | 26 | |||
| BRL | 96 | 96 | 137 | 137 | |||
| Autres | 303 | 303 | 365 | 365 | |||
| Total | 0 | 1 932 | 1 932 | 0 | 1 768 | 1 768 | |
| Autres actifs courants | |||||||
| EUR | 480 | 480 | 1 186 | 1 186 | |||
| USD | 0 | -72 | -72 | ||||
| JPY | 0 | -246 | -246 | ||||
| BRL | 0 | 0 | |||||
| Autres | 1 | 1 | -110 | -110 | |||
| Total | 0 | 481 | 481 | 0 | 758 | 758 | |
| TOTAL | -3 157 | 2 056 | -1 102 | -3 123 | 1 997 | -1 125 |
En 2013, 90 % des dettes financières sont contractées au taux fixe moyen de 5,58 % avec une durée d'environ 3 ans ; la première échéance significative de remboursement de la dette n'intervient pas avant 2014. En tenant compte de l'émission de titres hybrides (considérés comme des capitaux propres au titre des IFRS) à hauteur de 1,2 milliard d'euros, le taux fixe moyen est égal à 5,34 % avec une durée d'environ 4 ans.
En 2012, 86 % des dettes financières étaient contractées au taux fixe moyen de 5,58 % avec une durée de moins de 4 ans.
Les analyses de sensibilité qui suivent ont été effectuées sur la base de l'exposition des instruments dérivés et non dérivés aux taux d'intérêt au terme de la période de présentation de l'information financière. En ce qui concerne les dettes à taux variable, l'analyse a été préparée en supposant que le montant de la dette dû au terme de la période de présentation de l'information financière était dû tout au long de l'exercice. Une augmentation ou une diminution de 1 % est utilisée pour présenter le risque de taux d'intérêt, en interne, à la direction : ce pourcentage représente l'évaluation faite par la direction des variations raisonnablement possibles des taux d'intérêt.
L'impact des variations des taux d'intérêt à fin 2013 était le suivant :
augmenté de près de 21 millions d'euros (2012 : +23 millions d'euros),
W si les taux d'intérêt avaient diminué de 1 % et que toutes les autres variables étaient restées constantes, le résultat aurait diminué de près de 16 millions d'euros (2012 : -14 millions d'euros).
Début 2013, le Groupe a mis en place des swaps de taux d'intérêt désignés comme des instruments de couverture. L'objectif initial était de sécuriser un financement potentiel en 2014, qui est devenu inutile suite à l'émission des titres hybrides à hauteur de 1 200 millions d'euros fin 2013. Fin 2013, la valorisation au prix du marché d'un swap de taux d'intérêt (+5,2 millions d'euros) est comprise dans les charges financières nettes.
| Montant notionnel | Juste valeur actifs | Juste valeur passifs | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2013 | 2012 | 2013 | 2012 | 2013 | 2012 |
| Détenus à des fins de transaction | ||||||
| W Instruments de taux d'intérêt (swap) | 500 | 0 | 5 | 0 | 0 | 0 |
Une variation soudaine de 1 % des taux d'intérêt en fin d'année n'aurait pas d'impact significatif sur le résultat, toutes les autres variables étant considérées comme constantes.
Le Groupe couvre une grande partie de ses besoins en charbon, en gaz et en électricité en Europe et aux États-Unis par des achats sur la base d'indices de marché liquide et volatile. Pour réduire la volatilité du prix de l'énergie, le Groupe a mis en place une politique pour transformer un prix variable en prix fixe en se basant sur des contrats swaps. La plupart de ces contrats de couverture remplissent les critères de comptabilisation de couvertures tels que définis par les normes IFRS. La couverture réalisée au moyen de l'achat d'énergie physique au prix fixe est qualifiée comme « utilisation propre », lorsqu'elle est réalisée. De la même manière, l'exposition du Groupe aux fluctuations des prix du CO2 est partiellement couverte par des achats à terme d'EUA, qui satisfont aux critères de la comptabilité de couverture ou d'exemption d'utilisation propre.
Enfin, une certaine exposition aux écarts (spreads) gaz-électricité ou charbon-électricité peut résulter de la production d'électricité sur les sites Solvay (principalement d'unités de cogénération en Europe) et peut être couverte par des achats et des ventes à terme ou par des systèmes optionnels.
La couverture financière des risques liés aux prix de l'énergie et du CO2 est gérée de façon centralisée par Energy Services au nom des entités du Groupe. Energy Services effectue également des transactions de CO2 et d'énergie, dont l'exposition résiduelle aux prix est également maintenue proche de zéro.
Le tableau suivant présente les montants notionnels de principal et les justes valeurs des swaps de prix de l'énergie et dérivés CO2 en cours au terme de la période de présentation de l'information financière.
| Montant notionnel | Juste valeur actifs | Juste valeur passifs | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2013 | 2012 | 2013 | 2012 | 2013 | 2012 |
| Détenus à des fins de transaction | ||||||
| W Swaps et contrats à terme d'énergie | 254 | 44 | 3 | 5 | 0 | -1 |
| W Options CO2 | 0 | 86 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| W Contrats à terme de certificats CO2 | 170 | 208 | 5 | 46 | -3 | -43 |
| Couverture de flux de trésorerie* | ||||||
| W Swaps et contrats à terme d'énergie | 26 | 48 | 2 | 0 | -1 | 0 |
| W Contrats à terme de certificats CO2 | 28 | 24 | 0 | 0 | -6 | 0 |
| TOTAL | 479 | 410 | 11 | 51 | -10 | - 44 |
* Moins d'un an.
Voir « Risque de contrepartie » dans la section « Gestion des risques » du présent rapport.
La valeur comptable des créances commerciales est une bonne approximation de leur juste valeur à la date de clôture de l'état de situation financière (bilan).
Il n'existe pas de concentration significative de risque de crédit au niveau du Groupe dans la mesure où le risque lié aux créances est réparti sur un grand nombre de clients et de marchés.
La balance âgée des créances commerciales, autres créances courantes – autres, prêts et autres actifs non courants se présente comme suit :
| dont créances sans réduction de valeur | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2013 En millions d'euros |
Total | avec réduction de valeur |
non échues | échues depuis moins de 30 jours |
échues depuis 30 à 60 jours |
échues depuis 60 à 90 jours |
échues depuis plus de 90 jours |
|
| Créances commerciales | 1 322 | 56 | 1 062 | 135 | 35 | 5 | 29 | |
| Autres créances courantes - autres | 582 | 26 | 320 | 119 | 21 | 5 | 91 | |
| Prêts et autres actifs non courants | 257 | 36 | 221 | |||||
| TOTAL | 2 161 | 118 | 1 602 | 254 | 57 | 10 | 120 |
| dont créances sans réduction de valeur | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2012 En millions d'euros |
Total | avec réduction de valeur |
non échues | échues depuis moins de 30 jours |
échues depuis 30 à 60 jours |
échues depuis 60 à 90 jours |
échues depuis plus de 90 jours |
||
| Créances commerciales | 1 657 | 47 | 1 489 | 68 | 9 | 1 | 43 | ||
| Autres créances courantes - autres | 685 | 4 | 662 | 10 | 3 | 5 | |||
| Prêts et autres actifs non courants | 424 | 39 | 385 | ||||||
| TOTAL | 2 766 | 91 | 2 536 | 78 | 12 | 1 | 49 |
Les « Autres créances courantes – autres » correspondent essentiellement aux autres créances, aux charges à reporter et aux produits à recevoir.
Les autres actifs non courants se composent essentiellement des excédents des fonds de pension et d'autres créances à plus d'un an. Ce solde comprend un dépôt en trésorerie effectué comme garantie pour la bonne exécution de l'amende imposée par la Commission européenne concernant les règles antitrust.
Pour le risque de crédit lié aux autres actifs financiers, nous nous référons à la note 33.
Voir « Risque de liquidité » dans la section « Gestion des risques » du présent rapport.
Le risque de liquidité concerne la capacité de Solvay à servir et à refinancer sa dette (y compris les emprunts émis), ainsi qu'à financer ses activités.
Ceci dépend de sa capacité à générer des liquidités à partir de ses opérations et à ne pas surpayer ses acquisitions.
Le Comité des Finances donne son opinion sur la gestion adéquate du risque de liquidité pour gérer le financement à court, à moyen et à long terme ainsi que les obligations en matière de gestion des liquidités du Groupe.
Le Groupe gère le risque de liquidité en conservant des réserves appropriées, en maintenant des facilités bancaires et des facilités d'emprunt de réserve, en suivant de près les flux de trésorerie projetés et réels ainsi qu'en faisant concorder les échéances des actifs et des passifs financiers.
Le Groupe échelonne dans le temps les échéances de ses sources de financement afin de limiter les montants à refinancer chaque année.
En 2013, en tenant compte de l'émission de titres hybrides (considérés comme des capitaux propres au titre des IFRS) à hauteur de 1,2 milliard d'euros, la durée moyenne était d'environ 4 ans.
Le tableau ci-après présente le détail des échéances contractuelles résiduelles du Groupe pour ses passifs financiers ayant des périodes de remboursement convenues. Les tableaux ont été préparés à partir des flux de trésorerie non actualisés liés aux passifs financiers selon la date la plus rapprochée à laquelle le Groupe pourrait être tenu d'effectuer un paiement. Le tableau comprend les flux de trésorerie liés aux intérêts et au principal. Dans la mesure où les flux d'intérêt sont à taux variable, le montant non actualisé est obtenu à partir des courbes de taux d'intérêt au terme de la période de présentation de l'information financière. L'échéance contractuelle est fondée sur la date la plus rapprochée à laquelle le Groupe pourrait être tenu d'effectuer un paiement.
| 2013 En millions d'euros |
Total | à la demande ou dans un an |
dans la 2e année | dans les années 3 à 5 |
après 5 ans |
|---|---|---|---|---|---|
| Sorties de trésorerie liées aux passifs financiers : | 5 766 | ||||
| Autres passifs non courants | 166 | 166 | |||
| Dettes financières à court terme | 769 | 769 | |||
| Dettes commerciales | 1 353 | 1 353 | |||
| Passifs d'impôt courant | 17 | 17 | |||
| Dividendes à payer | 112 | 112 | |||
| Autres passifs court terme | 602 | 602 | |||
| Dettes financières à long terme | 2 745 | 533 | 1 852 | 361 | |
| TOTAL DETTES FINANCIÈRES TOTALES (À COURT ET LONG TERME) |
3 515 | 769 | 533 | 1 852 | 361 |
| 2012 En millions d'euros Total |
à la demande ou dans un an |
dans la 2e année | dans les années 3 à 5 |
après 5 ans |
|---|---|---|---|---|
| Sorties de trésorerie liées aux passifs financiers : 6 425 |
||||
| Autres passifs non courants 216 |
216 | |||
| Dettes financières à court terme 331 |
331 | |||
| Dettes commerciales 1 617 |
1 617 | |||
| Passifs d'impôt courant 69 |
69 | |||
| Dividendes à payer 103 |
103 | |||
| Autres passifs courants 768 |
768 | |||
| Dettes financières à long terme 3 321 |
1 067 | 1 339 | 915 | |
| TOTAL DETTES FINANCIÈRES TOTALES (À COURT ET LONG TERME) 3 652 |
331 | 1 067 | 1 339 | 915 |
Outre les sources de financement susmentionnées, le Groupe a également accès aux instruments suivants :
deux programmes sont couverts par des lignes de crédit de backup (voir ci-dessous) ;
Les écarts totaux s'élèvent à -356 millions d'euros, dont -315 millions d'euros pour la part du Groupe. Le solde augmente ainsi de -423 millions d'euros (à fin 2012) à -780 millions d'euros (à fin 2013).
Les principales variations sont liées à une perte de valeur de l'USD, du BRL, du THB, du RUB et de l'INR par rapport à l'EUR.
Ces différences représentent les valorisations aux prix du marché des participations disponibles à la vente et des instruments financiers dérivés utilisés à des fins de couverture.
En 2013, la variation négative de -23 millions d'euros afférente aux participations disponibles à la vente est principalement liée à la cession des actions AGEAS.
Les écarts de juste valeur comprennent également les valorisations aux prix du marché des instruments financiers comptabilisés selon l'IAS 39, comme couverture de flux de trésorerie. Seule la partie efficace de la couverture est comptabilisée dans les capitaux propres, le solde venant influencer directement le résultat. La variation survenue dans cette partie efficace, comptabilisée dans les écarts de juste valeur, s'élève à +6 millions d'euros à fin 2013.
Lorsque l'instrument financier, désigné comme couverture, arrive à échéance, sa valeur comptabilisée en capitaux propres est reclassée vers le compte de résultats.
L'augmentation des capitaux propres liés aux régimes de retraite à prestations définies résulte des changements d'hypothèses actuarielles (évolution dans les taux d'actualisation et, dans une moindre mesure, écart entre le rendement réel des actifs du régime et le rendement attendu).
Les informations relatives au dividende proposé à l'Assemblée Générale se trouvent dans le Rapport de gestion.
| 2013 | 2012 | |
|---|---|---|
| Actions émises et entièrement payées au 1er janvier | 84 701 | 84 701 |
| Augmentation de capital | 0 | 0 |
| Actions émises et entièrement payées au 31 décembre | 84 701 | 84 701 |
| Actions propres détenues au 31 décembre | 1 530 | 1 735 |
| VALEUR AU PAIR | 15 EUROS/ACTION 15 EUROS/ACTION |
(1) Voir les données consolidées par action dans les informations financières par action mentionnée dans le rapport de gestion.
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Engagements en vue de l'acquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles | 161 | 76 |
| dont : coentreprises | 13 | 8 |
Le Conseil d'Administration proposera à l'Assemblée Générale des actionnaires un dividende brut de 3,20 euros. Compte tenu de l'acompte de dividende distribué en janvier 2014, les dividendes proposés mais non encore comptabilisés au titre de distribution aux actionnaires s'élèvent à 156 millions d'euros.
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Dettes et engagements de parties tierces garantis par la société | 946 | 783 |
| Passifs éventuels environnementaux | 216 | 170 |
| Litiges et autres engagements importants | 21 | 2 |
Les dettes et engagements de tierces parties garantis par la Société représentent essentiellement des garanties émises dans le cadre :
montant en principal du projet de finance de RusVinyl équivalent à 750 millions d'euros, plus les intérêts et les frais ;
W du paiement de la TVA (185 millions d'euros).
Dans le cadre de la revue annuelle des passifs éventuels, des passifs éventuels environnementaux pour un montant total de 216 millions d'euros ont été identifiés. Le risque lié à ces passifs est considéré comme étant faible.
Les coentreprises et les entreprises associées sont consolidées selon la méthode de la mise en équivalence. Le tableau ci-après présente le bilan résumé des coentreprises et entreprises associées comme si la consolidation proportionnelle était appliquée.
| 2013 | 2012 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Coentreprises | Entreprises associées |
Total | Coentreprises | Entreprises associées |
Total |
| Actifs non courants | 326 | 825 | 1 151 | 618 | 125 | 743 |
| Actifs courants | 290 | 209 | 498 | 242 | 112 | 355 |
| Passifs non courants | 98 | 396 | 493 | 9 | 116 | 125 |
| Passifs courants | 125 | 143 | 267 | 31 | 73 | 104 |
| Chiffre d'affaires | 410 | 314 | 724 | 531 | 196 | 727 |
| Résultat net | 79 | 13 | 92 | 159 | 60 | 218 |
Les soldes et transactions entre Solvay SA et ses filiales, qui constituent des parties liées de Solvay SA, n'ont pas été pris en compte dans la consolidation et ne sont pas inclus dans la présente note. Les détails des transactions entre le Groupe et d'autres parties liées sont présentés ci-après.
| Vente de biens | Achat de biens | |||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2013 | 2012 | 2013 | 2012 |
| Coentreprises | 7 | 132 | 44 | 236 |
| Entreprises associées | 24 | 53 | 22 | 32 |
| Autres parties liées | 10 | 5 | 18 | 4 |
| TOTAL | 41 | 190 | 84 | 272 |
| Montants dus par des parties liées | Montants dus à des parties liées | |||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2013 | 2012 | 2013 | 2012 |
| Coentreprises | 5 | 75 | 43 | 57 |
| Entreprises associées | 1 | 13 | 2 | 21 |
| Autres parties liées | 20 | 2 | 9 | 0 |
| TOTAL | 26 | 90 | 55 | 78 |
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Prêts aux principaux dirigeants | 0 | 0 |
| Prêts aux coentreprises | 0 | 0 |
| Prêts aux entreprises associées | 50 | 37 |
| Prêts à d'autres parties liées | 32 | 51 |
| TOTAL | 82 | 88 |
Montants dûs au titre de l'exercice (salaire) ou obligations existantes à la fin de l'exercice (autres éléments) :
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Salaires, charges et avantages à court terme | 2 | 3 |
| Avantages à long terme | 20 | 21 |
| TOTAL | 21 | 24 |
| Cumul des options de souscription d'actions et des actions gratuites accordées | 497 157 | 746 427 |
Montants payés durant l'exercice :
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Salaires, charges et avantages à court terme (1) | 9 | 9 |
| Avantages à long terme (1) | 1 | 17 |
| TOTAL | 10 | 25 |
| Cout relatif à la souscription d'actions et des actions gratuites accordées | 2 | 2 |
(1) Hors charges sociales et fiscales de l'employeur
La récente dévaluation importante du peso argentin (ARS) va avoir un impact négatif supplémentaire sur les résultats de la vente de Solvay Indupa.
Début 2014, une procédure d'examen relative au désinvestissement d'Eco Services (Performance Chemicals) a été initiée. Eco Services opère dans le recyclage de l'acide sulfurique, dans l'industrie du gaz et du pétrole aux États-Unis.
Aucun autre événement significatif n'a eu lieu après la période de reporting.
Voir la Note 2 dans la section relative à la gouvernance d'entreprise du présent rapport.
Le Groupe est constitué de Solvay SA et d'un ensemble de 367 filiales et entreprises associées implantées dans 56 pays.
Parmi celles-ci, 204 sont totalement consolidées, quatre le sont par intégration proportionnelle et 27 le sont par la méthode de mise en équivalence, les 132 autres ne satisfont pas aux critères d'importance.
Conformément aux principes de matérialité, certaines sociétés non significatives en termes de taille n'ont pas été incluses dans le périmètre de consolidation. Les sociétés sont considérées comme n'étant pas significatives lorsqu'elles ne dépassent aucun des trois seuils suivants durant deux années consécutives, s'agissant de leur contribution aux comptes du Groupe :
Les sociétés ne répondant pas à ces critères sont néanmoins consolidées lorsque le Groupe estime qu'elles ont un potentiel de développement rapide, ou qu'elles détiennent des titres d'autres sociétés consolidées conformément aux critères susmentionnés.
Globalement, les sociétés non consolidées n'ont pas d'importance significative sur les données consolidées du Groupe, leur impact global sur le bénéfice net du Groupe étant de l'ordre de 0,1 %.
La liste complète des sociétés est déposée à la Banque nationale de Belgique en annexe au rapport annuel et peut être obtenue auprès du siège de la Société.
| Pays | Société | Commentaire |
|---|---|---|
| ALLEMAGNE | Solvin GmbH & Co. KG - PVDC | création |
| Solvay Energy Services Deutschland GmbH | création | |
| CHINE | Solvay High Performance Materials R&D (Shanghai) Co., Ltd., Shanghai |
atteint les critères de consolidation |
| Solvay (Beijing) Energy Technology Co., Ltd | atteint les critères de consolidation | |
| Zheijiang Lansol Fluorchem Co., Ltd | atteint les critères de consolidation | |
| ESPAGNE | Solvay Energy Services Iberica, S.L. | atteint les critères de consolidation |
| ITALIE | Solvay Energy Services Italia S.r.l. | création |
| POLOGNE | Solvay Advanced Silicas Poland Sp. z o.o. | création |
| SINGAPOUR | Solvay Fluor Holding (Asia-Pacific) Pte. Ltd. | atteint les critères de consolidation |
| THAILANDE | Solvay Asia Pacific Company Ltd | atteint les critères de consolidation |
| ARABIE SAOUDITE | Saudi Hydrogen Peroxide Co. | nouvelle société |
| VIETNAM | Rhodia Nuoc Trong Biogas LLC | atteint les critères de consolidation |
| Pays | Société | Commentaire |
|---|---|---|
| BELGIQUE | Peptisyntha SA | vendue à CordenPharma |
| FRANCE | Solvay Organics France SAS | vendue à Melchior investissement et industries |
| CHINE | Guangxi Laibin Bioqi New Energy Co.Ltd | vendue à Guangxi Bijia Biological Technology Co., Ltd. |
| ITALIE | Solvay Specialty Polymers Management S.r.l. | fusion avec Solvay S.A. |
| Solvay Finanziaria S.p.A. | fusion avec Solvay S.A. | |
| Solvay Fluor Italia S.p.A. | fusion avec Solvay Specialty Polymers Italy S.p.A. | |
| ETATS-UNIS | Rhodia Funding Inc | fusion avec Solvay Inc. |
Indication du pourcentage détenu.
Le pourcentage de droits de vote est très proche du taux de détention.
| BELGIQUE | |
|---|---|
| Carrières les Petons S.P.R.L., Walcourt | 100 |
| Financière Solvay S.A., Bruxelles | 99,9 |
| Rhodia Belgium SA, Bruxelles | 100 |
| Solvay Benvic & Cie Belgium S.N.C., Bruxelles | 100 |
| Solvay Chemicals International S.A., Bruxelles | 100 |
| Solvay Chimie S.A., Bruxelles | 100 |
| Solvay Coordination Internationale des Crédits Commerciaux S.A., Bruxelles | 100 |
| Solvay Energy S.A., Bruxelles | 100 |
| Solvay Nafta Development and Financing S.A., Bruxelles | 100 |
| Solvay Participations Belgique S.A., Bruxelles | 100 |
| Solvay Pharmaceuticals S.A. - Management Services, Bruxelles | 100 |
| Solvay Specialty Polymers Belgium SA/NV | 100 |
| Solvay Stock Option Management S.P.R.L., Bruxelles | 100 |
| Solvic S.A., Bruxelles | 75 |
| Solvin S.A., Bruxelles | 75 |
| LUXEMBOURG | |
| Caredor S.A., Strassen | 100 |
| Solvay Finance (Luxembourg) SA, Luxembourg | 100 |
| Solvay Hortensia S.A., Luxembourg | 100 |
| Solvay Luxembourg S.a.r.l., Luxembourg | 100 |
| PAYS-BAS | |
| Rhodia International Holdings B.V., Den Haag | 100 |
| Solvay Chemicals and Plastics Holding B.V., Linne-Herten | 100 |
| Solvay Chemie B.V., Linne-Herten | 100 |
| Solvay Holding Nederland B.V., Linne-Herten | 100 |
| Solvin Holding Nederland B.V., Linne-Herten | 59,4 |
| FRANCE | |
| Cogénération Chalampe S.A.S., Puteaux | 100 |
| RHOD V S.N.C., Courbevoie | 100 |
| RHOD W S.N.C., Courbevoie | 100 |
| Rhodia Chimie S.A.S., Aubervilliers | 100 |
| Rhodia Energy GHG S.A.S., Puteaux | 100 |
| Rhodia Finance S.A.S., Courbevoie | 100 |
| Rhodia Laboratoire du Futur S.A.S., Pessac | 100 |
| Rhodia Operations S.A.S., Aubervilliers | 100 |
| Rhodia Participations S.N.C., Courbevoie | 100 |
| Rhodia S.A., Courbevoie | 100 |
| Rhodianyl S.A.S., Saint-Fons | 100 |
| Solvay - Carbonate - France S.A.S., Paris | 100 |
| Solvay - Electrolyse - France S.A.S., Paris | 100 |
| Solvay - Fluorés - France S.A.S., Paris | 100 |
| Solvay - Olefines - France S.A.S., Paris | 100 |
| Solvay - Spécialités - France S.A.S., Paris | 100 |
| Solvay Benvic Europe - France S.A.S., Paris | 100 |
| Solvay Energie France S.A.S., Paris | 100 |
| Solvay Energy Services S.A.S., Puteaux | 100 |
| Solvay Finance France S.A., Paris | 100 |
| Solvay Finance S.A., Paris | 100 |
| Solvay Participations France S.A., Paris | 100 |
| Solvay Speciality Polymers France S.A.S., Paris | 100 |
| Solvin France S.A., Paris | 75 |
| ITALIE | |
|---|---|
| SIS Italia S.p.A., Bollate | 100 |
| Società Elettrochimica Solfuri e Cloroderivati (ELESO) S.p.A., Bollate | 100 |
| Società Generale per l'Industria della Magnesia (SGIM) S.p.A., Angera | 100 |
| Solvay Bario e Derivati S.p.A., Massa | 100 |
| Solvay Benvic Europe - Italia S.p.A, Ferrara | 100 |
| Solvay Chimica Bussi S.p.A., Rosignano | 100 |
| Solvay Chimica Italia S.p.A., Milano | 100 |
| Solvay Energy Services Italia S.r.l. | 100 |
| Solvay Solutions Italia S.p.A., Milano | 100 |
| Solvay Specialty Polymers Italy S.p.A., Milano | 100 |
| Solvin Italia S.p.A., Ferrara | 75 |
| ALLEMAGNE | |
| Girindus AG, Hannovre | 82 |
| Horizon Immobilien AG, Hannovre | 100 |
| Salzgewinnungsgesellschaft Westfalen mbH & Co. KG, Hannovre* | 65 |
| Solvay Acetow GmbH, Freiburg | 100 |
| Solvay Chemicals mbH, Hannovre | 100 |
| Solvay Energy Services Deutschland GmbH, Hannovre | 100 |
| Solvay Fluor GmbH, Hannovre | 100 |
| Solvay GmbH, Hannovre | 100 |
| Solvay Holding GmbH, Freiburg | 100 |
| Solvay Infra Bad Hoenningen GmbH, Hannovre | 100 |
| Solvay Organics GmbH, Hannovre | 100 |
| Solvay P&S GmbH, Freiburg | 100 |
| Solvay Specialty Polymers Germany GmbH, Hannovre | 100 |
| Solvay Verwaltungs-und Vermittlungs GmbH, Hannovre | 100 |
| Solvin GmbH & Co. KG, Hannovre | 75 |
| Solvin GmbH & Co. KG - PVDC, Rheinberg | 75 |
| Solvin Holding GmbH, Hannovre | 75 |
| ESPAGNE | |
| Solvay Quimica S.L., Barcelona | 100 |
| Solvay Ibérica S.L., Barcelona | 100 |
| Solvin Spain S.L., Martorell | 75 |
| Solvay Benvic Europe - Iberica S.A., Barcelona | 100 |
| Solvay Energy Services Iberica, S.L., Madrid | 100 |
| Solvay Solutions Espana S.L., Madrid | 100 |
| SUISSE | |
| Solvay (Schweiz) AG, Bad Zurzach | 100 |
| Solvay Vinyls Holding AG, Bad Zurzach | 100 |
| Sopargest - Société de participation et de gestion S.A., Fribourg | 100 |
| PORTUGAL | |
| 3S Solvay Shared Services-Sociedade de Serviços Partilhados Unipessoal Lda, Carnaxide | 100 |
| Solvay Interox - Produtos Peroxidados SA, Povoa | 100 |
| Solvay Portugal - Produtos Quimicos SA, Povoa | 100 |
| AUTRICHE | |
| Solvay Österreich GmbH, Wien | 100 |
* Société en commandite allemande, qui fait usage de l'exemption présentée à la Section 264 (b) du code de commerce allemand, pour ne pas publier ses états financiers annuels.
| ROYAUME-UNI | |
|---|---|
| Holmes Chapel Trading Ltd, Watford | 100 |
| McIntyre Group Ltd, Watford | 100 |
| Rhodia Holdings Ltd, Watford | 100 |
| Rhodia International Holdings Ltd, Oldbury | 100 |
| Rhodia Limited, Watford | 100 |
| Rhodia Organique Fine Ltd, Watford | 100 |
| Rhodia Overseas Ltd, Watford | 100 |
| Rhodia Pharma Solutions Holdings Ltd, Cramlington | 100 |
| Rhodia Pharma Solutions Ltd, Cramlington | 100 |
| Rhodia Reorganisation, Watford | 100 |
| Rhodia UK Ltd, Watford | 100 |
| Solvay Chemicals Ltd, Warrington | 100 |
| Solvay Interox Ltd, Warrington | 100 |
| Solvay Speciality Chemicals Ltd, Warrington | 100 |
| Solvay UK Holding Company Ltd, Warrington | 100 |
| IRLANDE | |
| Solvay Finance Ireland Unlimited, Dublin | 100 |
| FINLANDE | |
| Solvay Chemicals Finland Oy, Voikkaa | 100 |
| POLOGNE | |
| Rhodia Polyamide Polska Sp z.o.o., Gorzow Wielkopolski | 100 |
| Solvay Advanced Silicas Poland Sp. z o.o. | 100 |
| BULGARIE | |
| Solvay Bulgaria EAD, Devnya | 100 |
| RUSSIE | |
| Sertow OOO, Serpukhov Khimi | 100 |
| EGYPTE | |
| Solvay Alexandria Sodium Carbonate Co., Alexandria | 100 |
| ETATS-UNIS | |
| Alcolac Inc., Cranbury | 100 |
| American Soda LLP, Parachute, Co. | 100 |
| Ausimont Industries, Inc., Wilmington, DE | 100 |
| Girindus America Inc., Cincinnati, OH | 82,1 |
| Heat Treatment Services Inc., Cranbury | 100 |
| Peptisyntha, Inc., Torrance, CA | 100 |
| Rhodia India Holding Inc., Cranbury | 100 |
| Rocky Mountain Coal Company, LLC, Houston, TX | 100 |
| Solvay America Holdings, Inc., Houston, TX | 100 |
| Solvay America Inc., Houston, TX | 100 |
| Solvay Chemicals, Inc., Houston, TX | 100 |
| Solvay Finance (America) LLC, Houston, TX | 100 |
| Solvay Financial Services Inc., Wilmington | 100 |
| Solvay Fluorides, LLC., Greenwich, CT | 100 |
| Solvay Holding Inc., Cranbury | 100 |
| Solvay Information Services NAFTA, LLC, Houston, TX | 100 |
| Solvay Soda Ash Expansion JV, Houston, TX | 80 |
| Solvay Soda Ash Joint Venture, Houston, TX | 80 |
| Solvay Specialty Polymers USA, LLC, Alpharetta, GA | 100 |
| Solvay USA Inc., Cranbury | 100 |
| CANADA | |
| Rhodia Canada Inc., Toronto | 100 |
| MEXIQUE | |
|---|---|
| Rhodia de Mexico SA de CV, Mexico | 100 |
| Rhodia Especialidades SA de CV, Mexico | 100 |
| Solvay Fluor Mexico S.A. de C.V., Ciudad Juarez | 100 |
| Solvay Mexicana S. de R.L. de C.V., Monterrey | 100 |
| Solvay Quimica Y Minera Servicios SA de CV, Monterrey | 100 |
| Solvay Quimica Y Minera Ventas SA de CV, Monterrey | 100 |
| BRESIL | |
| Cogeracao de Energia Electricica Paraiso SA, Brotas | 100 |
| Rhodia Brazil Ltda, Sao Paolo | 100 |
| Rhodia Energy Brazil Ltda, Paulinia | 100 |
| Rhodia Poliamida Brasil Ltda, Sao Paolo | 100 |
| Rhodia Poliamida e Especialidades Ltda, Sao Paolo | 100 |
| Rhopart-Participacoes Servidos e Comercio Ltda, Sao Paolo | 100 |
| Solvay do Brasil Ltda, Sao Paulo | 100 |
| Solvay Indupa do Brasil SA, Sao Paulo | 69,9 |
| ARGENTINE | |
| Solvay Argentina SA, Buenos Aires | 100 |
| Solvay Indupa S.A.I.C., Bahia Blanca | 69,9 |
| Solvay Quimica SA, Buenos Aires | 100 |
| VENEZUELA | |
| Rhodia Silices de Venezuela C.A., Barquisimeto | 100 |
| URUGUAY | |
| Alaver SA, Montevideo | 100 |
| Fairway Investimentos SA, Montevideo | 100 |
| Zamin Company S/A, Montevideo | 100 |
| AUSTRALIE | |
| Rhodia Chemicals Pty Ltd, Sydney | 100 |
| Solvay Interox Pty Ltd, Banksmeadow | 100 |
| NOUVELLE-ZELANDE | |
| Solvay New Zealand Ltd, Auckland | 100 |
| JAPON | |
| Anan Kasei Co. Ltd, Anan City | 67 |
| Nippon Solvay KK, Tokyo | 100 |
| Rhodia Japan K.K., Tokyo | 100 |
| Rhodia Nicca Ltd, Tokyo | 60 |
| Solvay Specialty Polymers Japan KK, Minato Ku-Tokyo | 100 |
| CHINE | |
| Baotou Solvay Rare Earths Company Ltd, Baotou | 55 |
| Beijing Rhodia Eastern Chemical Co., Ltd, Beijing | 60 |
| Liyang Solvay Rare Earth New Material Co., Ltd, Liyang City | 96,3 |
| Rhodia Hong Kong Ltd, Hong Kong | 100 |
| Solvay (Beijing) Energy Technology Co., Ltd, Beijing | 100 |
| Solvay (Shanghai) Engineering Plastics Co., Ltd | 100 |
| Solvay (Shanghai) International Trading Co., Ltd, Shanghai | 100 |
| Solvay (Shanghai) Ltd, Shanghai | 100 |
| Solvay (Zhangjiagang) Specialty Chemicals Co. Ltd, Suzhou | 100 |
| Solvay (Zhenjiang) Chemicals Co., Ltd, Zhenjiang New area | 100 |
| Solvay Biochemical (Taixing) Co. Ltd, Shanghai | 59 |
| Solvay Chemicals (Shanghai) Co. Ltd, Shanghai | 100 |
| Solvay China Co., Ltd, Shanghai | |
| Solvay Fine Chemical Additives (Qingdao) Co., Ltd, Qingdao | 100 |
| 100 | |
| Solvay Hengchang (Zhangjiagang) Specialty Chemical Co., Ltd, Zhangjiagang City | 70 |
| Solvay High Performance Materials R &D (Shanghai) Co., Ltd., Shanghai | 100 |
| Solvay Silica Qingdao Co., Ltd, Qingdao | 100 |
| Solvay Speciality Polymers (Changshu) Co. Ltd, Changshu | 100 |
| Zhejiang Lansol Fluorchem Co., Ltd, Zhejiang Zhuhai Solvay Specialty Chemicals Co. Ltd, Zhuhai City |
55 100 |
| THAILANDE | |
|---|---|
| Advanced Biochemical (Thailand) Company Ltd, Bangkok | 58,8 |
| Solvay (Bangpoo) Specialty Chemicals Ltd, Bangkok | 100 |
| Solvay Asia Pacific Company Ltd, Bangkok | 100 |
| Solvay Peroxythai Ltd, Bangkok | 100 |
| Vinythai Public Company Ltd, Bangkok | 58,8 |
| SINGAPOUR | |
| Rhodia Amines Chemicals Pte Ltd, Singapour | 100 |
| Solvay Fluor Holding (Asia-Pacific) Pte. Ltd., Singapour | 100 |
| Solvay Singapore Pte Ltd, Singapour | 100 |
| Solvay Specialty Chemicals Asia Pacific Pte. Ltd., Singapour | 100 |
| Vinythai Holding Pte Ltd., Singapour | 58,8 |
| INDE | |
| Rhodia Polymers & Specialties India Private Limited, Mumbai | 100 |
| Rhodia Specialty Chemicals India Limited, Mumbai | 72,9 |
| Solvay Specialities India Private Limited, Mumbai | 100 |
| Sunshield Chemicals Limited, Mumbai | 62,4 |
| ILES CAIMAN | |
| Blair International Insurance (Cayman) Ltd, Georgetown | 100 |
| COREE DU SUD | |
| Daehan Solvay Special Chemicals Co., Ltd, Seoul | 100 |
| Solvay Chemicals Korea Co. Ltd, Seoul | 100 |
| Solvay Energy Services Korea Co. Ltd, Seoul | 100 |
| Solvay Korea Co. Ltd, Seoul | 100 |
| Solvay Silica Korea Co. Ltd, Incheon | 100 |
| Solvay Specialty Polymers Korea Company Ltd, Seoul | 100 |
| NAMIBIE | |
| Okorusu Fluorspar (Pty) Ltd, Otjiwarongo | 100 |
| Okorusu Holdings (Pty) Ltd, Windhoek | 100 |
| FRANCE | |
|---|---|
| Butachimie S.N.C., Courbevoie | 50 |
| Hexagas S.A.S., Puteaux | 50 |
| ALLEMAGNE | |
| Warmeverbundkraftwerk Freiburg GmbH, Freiburg | 49,9 |
| ETATS-UNIS | |
| Primester, Kingsport TN | 50 |
| BELGIQUE | |
|---|---|
| BASF Interox H2 O2 Production N.V., Bruxelles |
50 |
| PAYS-BAS | |
| MTP HP JV C.V., Weesp | 50 |
| MTP HP JV Management bv, Weesp | 50 |
| FRANCE | |
| GIE Chime Salindres, Salindres | 50 |
| GIE Osiris, Roussillon | 34,8 |
| ALLEMAGNE | |
| Solvay & CPC Barium Strontium GmbH & Co. KG, Hannovre | 75 |
| Solvay & CPC Barium Strontium International GmbH, Hannovre | 75 |
| AUTRICHE | |
| Solvay Sisecam Holding AG, Vienne | 75 |
| POLOGNE | |
| Zaklad Energoeloctryczny Energo-Stil Sp. z o.o., Gorzow Wielkopolski | 25 |
| BULGARIE | |
| Deven AD, Devnya | 75 |
| Solvay Sodi AD, Devnya | 75 |
| RUSSIE | |
| Poligran OAO, Tver | 50 |
| Rusvinyl OOO, Moscou | 29,7 |
| Soligran ZAO, Moscou Aptekars | 50 |
| ETATS-UNIS | |
| Plextronics, Inc., Pittsburgh | 47,3 |
| MEXIQUE | |
| Silicatos y Derivados S.A. DE C.V. | 20 |
| Solvay & CPC Barium Strontium Monterrey S. de R.L. de C.V., Monterrey | 75 |
| Solvay & CPC Barium Strontium Reynosa S. de R.L. de C.V., Reynosa | 75 |
| BRESIL | |
| Dacarto Benvic SA, Santo André | 50 |
| Peroxidos do Brasil Ltda, Sao Paulo | 69,4 |
| ARGENTINE | |
| Solalban Energia S.A., Bahia Blanca | 40,5 |
| CHINE | |
| Qingdao Hiwin Solvay Chemicals Co. Ltd, Qingdao | 30 |
| THAILANDE | |
| MTP HP JV (Thailand) Ltd, Bangkok | 50 |
| INDONESIE | |
| Solvay Manyar P.T., Gresik | 50 |
| INDE | |
| Hindustan Gum & Chemicals Ltd, New Delhi | 50 |
| VIETNAM | |
| Rhodia Nuoc Trong Biogas LLC, Ho Chi Minh City | 75 |
| ARABIE SAOUDITE | |
| Saudi Hydrogen Peroxide Co., Jubail | 50 |
Les états financiers annuels de Solvay SA sont présentés ci-après de manière abrégée. Conformément au Code belge des Sociétés, les états financiers annuels de Solvay SA, le Rapport de gestion et le rapport du commissaire seront déposés à la Banque Nationale de Belgique.
Ces documents sont également disponibles gratuitement sur le site internet ou sur demande à :
Solvay SA Rue de Ransbeek, 310 B – 1120 Bruxelles
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| ACTIF | ||
| Actifs Immobilisés | 12 229 | 10 767 |
| Frais d'établissement et immobilisations incorporelles | 102 | 93 |
| Immobilisations corporelles | 68 | 60 |
| Immobilisations financières | 12 059 | 10 614 |
| Actifs circulants | 1 066 | 1 327 |
| Stocks | 3 | 11 |
| Créances commerciales | 194 | 148 |
| Autres créances | 735 | 613 |
| Placements de trésorerie et valeurs disponibles | 115 | 529 |
| Charges à reporter - produits acquis | 19 | 26 |
| TOTAL DU PASSIF | 13 295 | 12 094 |
| PASSIF | ||
| Capitaux propres | 7 500 | 7 413 |
| Capital | 1 271 | 1 271 |
| Primes d'émission | 18 | 18 |
| Réserves | 1 948 | 1 948 |
| Bénéfice reporté | 4 262 | 4 175 |
| Subventions à l'investissements | 1 | 1 |
| Provisions et impôts différés | 333 | 375 |
| Dettes financières | 4 856 | 3 695 |
| W à plus d'un an | 3 005 | 2 303 |
| W à un an au plus | 1 851 | 1 392 |
| Dettes commerciales | 156 | 149 |
| Autres dettes | 336 | 346 |
| Charges à imputer - produits à reporter | 114 | 116 |
| TOTAL DU PASSIF | 13 295 | 12 094 |
| En millions d'euros | 2013 | 2012 |
|---|---|---|
| Produits d'exploitation | 1 000 | 798 |
| Chiffres d'affaires | 325 | 295 |
| Autres produits d'exploitation | 675 | 503 |
| Charges d'exploitation | -1 202 | -1 010 |
| Résultat d'exploitation | -202 | -212 |
| Charges et produits financiers | 422 | 1 274 |
| Bénéfice courant avant impôts | 220 | 1 062 |
| Résultats exceptionnels | 102 | -149 |
| Résultat de l'exercice avant impôts | 322 | 913 |
| Charges d'impôts | 37 | 20 |
| Résultat de l'exercice | 359 | 933 |
| Transfert (-) / Prélèvement (+) aux réserves immunisées | ||
| Résultat de l'exercice à affecter | 359 | 933 |
Rapport du commissaire à l'assemblée générale sur les états financiers consolidés clôturés le 31 décembre 2013
Conformément aux dispositions légales, nous vous faisons rapport dans le cadre de notre mandat de commissaire. Ce rapport inclut notre rapport sur les états financiers consolidés, ainsi que notre rapport sur d'autres obligations légales et réglementaires. Ces états financiers consolidés comprennent la situation financière consolidée clôturée le 31 décembre 2013, le compte de résultats consolidé, l'état consolidé du résultat global, l'état consolidé des variations des capitaux propres et le tableau consolidé des flux de trésorerie pour l'exercice clôturé à cette date, ainsi que le résumé des principales méthodes comptables et les autres notes explicatives.
Nous avons procédé au contrôle des états financiers consolidés de Solvay SA (la « société ») et de ses filiales (conjointement le « groupe »), établis en conformité avec les normes internationales d'information financière (International Financial Reporting Standards - IFRS) telles qu'adoptées par l'Union européenne et les dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique. Le total de l'actif mentionné dans la situation financière consolidée s'élève à 18 433 million d'euros et le bénéfice consolidé (part du groupe) de l'exercice s'élève à 270 million d'euros.
Le conseil d'administration est responsable de l'établissement d'états financiers consolidés donnant une image fidèle conformément aux normes internationales d'information financière telles qu'adoptées par l'Union européenne et aux dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique, ainsi que de la mise en place du contrôle interne qu'il estime nécessaire à l'établissement d'états financiers consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers consolidés sur base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les normes internationales d'audit (International Standard on Auditing - ISA). Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux exigences déontologiques ainsi que de planifier et de réaliser l'audit en vue d'obtenir une assurance raisonnable que les états financiers consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants repris et les informations fournies dans les états financiers consolidés. Le choix des procédures mises en œuvre, y compris l'évaluation des risques que les états financiers consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, relève du jugement du commissaire. En procédant à cette évaluation des risques, le commissaire prend en compte le contrôle interne du groupe relatif à l'établissement d'états financiers consolidés donnant une image fidèle, cela afin de définir des procédures d'audit appropriées selon les circonstances, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne du groupe. Un audit consiste également à apprécier le caractère approprié des méthodes comptables retenues, le caractère raisonnable des estimations comptables faites par le conseil d'administration, et la présentation d'ensemble des états financiers consolidés. Nous avons obtenu des préposés du groupe et du conseil d'administration les explications et informations requises pour notre audit.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
A notre avis, les états financiers consolidés de Solvay SA donnent une image fidèle du patrimoine et de la situation financière du groupe au 31 décembre 2013, ainsi que de ses résultats et de ses flux de trésorerie pour l'exercice clôturé à cette date, conformément aux normes internationales d'information financière telles qu'adoptées par l'Union européenne et aux dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique.
Le conseil d'administration est responsable de l'établissement et du contenu du rapport de gestion sur les états financiers consolidés.
Dans le cadre de notre mandat et conformément à la norme belge complémentaire aux normes internationales d'audit applicables en Belgique, notre responsabilité est de vérifier, dans tous les aspects significatifs, le respect de certaines obligations légales et réglementaires. Sur cette base, nous faisons la déclaration complémentaire suivante qui n'est pas de nature à modifier la portée de notre opinion sur les états financiers consolidés:
W Le rapport de gestion sur les états financiers consolidés traite des informations requises par la loi, concorde avec les états financiers consolidés et ne comprend pas d'incohérences significatives par rapport aux informations dont nous avons eu connaissance dans le cadre de notre mandat.
Diegem, le 27 février 2014
Le commissaire DELOITTE Reviseurs d'Entreprises SC s.f.d. SCRL Représentée par Eric Nys
Le Conseil d'Administration déclare, qu'à sa connaissance :
Président du Conseil d'Administration Président du Comité Exécutif et CEO
Nicolas Boël Jean-Pierre Clamadieu
Administrateur
a En 2013, l'accent a été mis sur la création d'un profil de risque englobant toutes les Global Business Units et les Fonctions. Par ailleurs, pour le traitement des risques qui se situent en dehors de la zone de tolérance, un profil est en cours de création.
Ce chapitre est une annexe au Rapport de Gestion
| 1 | Risque stratégique de marché et de croissance |
149 |
|---|---|---|
| 2 | Risque inhérent à la chaîne d'approvisionnement et à la production |
150 |
| 3 | Risque réglementaire, politique et juridique |
151 |
| 4 | Gouvernance d'entreprise et risques liés aux procédures internes |
152 |
| 5 | Risque financier | 153 |
| 6 | Risque lié aux produits | 155 |
| 7 | Risque lié aux personnes | 156 |
| 8 | Risque environnemental | 158 |
| 9 | Risque lié à l'information et aux technologies de l'information (IT) |
159 |
| 10 | Risque lié à la réputation | 160 |
| 11 | Litiges importants | 161 |
La prise de risques calculés dans le respect de la vision du Groupe et de son Code de Conduite, mais également dans le respect des lois et réglementations, est inhérente au développement des affaires et des activités industrielles du groupe Solvay. La politique ERM (Enterprise Risk Management, Gestion du risque d'entreprise) prévoit que le Groupe identifie, quantifie, évalue et gère tous les risques et opportunités potentiellement significatifs pour l'activité en appliquant une gestion systématique des risques intégrée aux décisions et actions stratégiques et commerciales. Solvay contrôle également les effets des changements climatiques dans la mesure où les risques et opportunités y afférents pourraient nuire aux objectifs du Groupe. La gestion des risques est perçue comme un outil de gestion essentiel qui contribue à prendre les décisions nécessaires à l'atteinte des objectifs à court, moyen et long terme de la Société.
En 2013, sur la base de la norme de gestion des risques de FERMA (Federation of European Risk Management Associations, Fédération des associations européennes de gestion des risques), Solvay a poursuivi son engagement à garantir qu'une approche commune de la gestion des risques soit déployée à tous les niveaux de son organisation. Au sein du département Audit Interne et Gestion des Risques, une équipe ERM développe des outils, apporte des conseils et propose des stratégies pour aider les entités à gérer leurs risques de manière plus systématique.
En 2013, priorité a été donnée à un vaste exercice d'identification des risques portant sur l'ensemble des Business Units et des Fonctions. La gouvernance du risque est renforcée par le Comité de Gestion des Risques du Groupe.
Lorsque les risques évalués n'entrent pas dans les limites définies de la tolérance aux risques, des actions sont développées, mises en œuvre et contrôlées. Les résultats sont transmis au département Gestion des Risques puis, accompagnés de la Stratégie, au Comité Exécutif. Ils sont consolidés et, par la suite, évalués pour élaborer un profil de risques Groupe qui est proposé au Comité de Gestion des Risques du Groupe.
Le processus de contrôle interne est appliqué aux processus du Groupe les plus importants. La méthodologie repose sur les étapes suivantes : (i) analyse du risque tout au long du processus par le responsable dudit processus assisté d'experts du département Gestion des Risques, (ii) élaboration de contrôles visant à réduire les risques, (iii) déploiement de ces contrôles et (iv) évaluation de l'efficacité desdits contrôles par l'audit interne. Des contrôles internes efficaces réduisent également le risque d'erreurs en matière de reporting financier. Nous vous invitons à consulter les pages 188 et 189 du rapport annuel 2013 de Solvay pour une description détaillée du système de contrôle interne du groupe Solvay.
En ce qui concerne les Droits de l'Homme, les problématiques de Solvay sont essentiellement liées au travail, à la santé et à la sécurité (voir 7 ci-après). Fort de ses opérations en expansion dans les pays émergents, Solvay réévalue en permanence son impact en matière de Droits de l'Homme.
Dans un contexte mondial d'incertitude économique et politique, d'équilibre des forces en évolution, de dynamiques de croissance diverses, de raccourcissement des cycles de marché, de volatilité des prix des matières premières et de l'énergie et de rapidité des avancées technologiques, Solvay estime qu'un contrôle et une gestion efficaces des risques sont primordiaux pour assurer la pérennité et la croissance de l'entreprise.
Solvay a défini 10 catégories de risque :
L'objectif du présent rapport est de décrire les principaux risques associés à chaque catégorie et d'indiquer les actions entreprises par le Groupe pour réduire ces risques. L'ordre de présentation de ces catégories de risques ne reflète pas leur degré de gravité ou de probabilité. Les efforts d'atténuation des risques décrits ne peuvent garantir la non-survenance des risques, mais attestent des efforts déployés par le Groupe en vue de réduire son exposition aux risques de manière préventive.
Le risque stratégique est l'exposition de Solvay aux évolutions sur les marchés ou dans le cadre de son environnement compétitif, ainsi que le risque de prises de mauvaises décisions stratégiques. Les avancées technologiques permettant de développer des produits de substitution ou des procédés de fabrication plus compétitifs, le ralentissement de l'économie, les fluctuations importantes des prix et de la disponibilité de l'énergie et des matières premières, l'échec du lancement d'un nouveau produit, la réduction de la demande sur les marchés principaux du Groupe liée à l'instauration d'une nouvelle législation ou à des agissements de la concurrence, des événements affectant ses principaux clients, de nouveaux entrants sur un marché, une guerre des prix ainsi que des déséquilibres marqués entre l'offre et la demande sur ses marchés sont autant d'exemples de ce type de risque.
Les diverses activités au sein de Solvay génèrent une grande variété de risques, certains d'entre eux étant susceptibles d'affecter le Groupe dans son ensemble. Toutefois, cette diversification contribue à réduire le risque global, dans la mesure où les diverses activités, processus, politiques et structures du Groupe permettent de compenser certains risques entre eux, simplement grâce à un portefeuille équilibré de produits, ses marchés finaux, son empreinte industrielle et sa portée géographique.
L'impact potentiel des événements préjudiciables est évalué et pris en charge au niveau des GBU et du Groupe et implique plus spécifiquement :
Pour Solvay, le développement des ventes est une source importante d'opportunités et de risques. Le Groupe estime que son chiffre d'affaires connaîtra une croissance pérenne dans le cadre de sa planification stratégique, stimulée notamment par une croissance supérieure à la moyenne mondiale dans les régions émergentes et celles qui connaissent un développement rapide. Ce phénomène crée des opportunités dont Solvay souhaite se saisir en élargissant sa présence dans les pays correspondants. Ainsi, en 2013, le Groupe a annoncé des investissements dans de nouvelles usines de PVDF et de vanilline en Chine, une nouvelle usine de silice en Pologne, une nouvelle usine de bicarbonate en Thaïlande et une nouvelle usine d'alcoxylation à Singapour. Par ailleurs, Solvay construit actuellement une nouvelle usine de peroxyde d'hydrogène en coentreprise en Arabie saoudite. Toutefois, les risques potentiels associés à la baisse durable de la demande mondiale de produits chimiques et à l'augmentation de la concurrence ont conduit Solvay à élaborer et annoncer des projets visant à rationaliser davantage ses opérations et à accélérer sa croissance grâce à de nouveaux produits et marchés.
En outre, selon les estimations du Groupe, le faible coût de l'énergie dans certaines régions devrait continuer de favoriser son développement. C'est notamment le cas des États-Unis où l'exploitation du gaz de schiste crée des opportunités commerciales et met au défi les gros consommateurs d'énergie d'autres régions. Le Groupe prend en charge ces risques et opportunités, et d'autres encore, grâce à une gestion active de son portefeuille. À titre d'exemple, Solvay a annoncé un projet de cession de ses activités PVC en Amérique du Sud et la constitution d'une coentreprise avec INEOS pour son activité PVC européenne. Toujours en 2013, le Groupe a procédé à l'acquisition de Chemlogics, qui accroît son exposition à une croissance rentable supérieure à la moyenne dans le secteur en plein essor des gaz de schiste aux États-Unis. Pour cette acquisition comme d'autres, les risques et opportunités ont été évalués dans le cadre des vérifications préalables (due diligence). Ces opérations permettent au Groupe d'équilibrer sa présence géographique en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. Il est ainsi en mesure de minimiser l'impact global des éventuelles variations économiques et politiques dans une région donnée et de tirer profit d'environnements où la croissance est plus forte.
Par ailleurs, la Fonction Recherche & Innovation développe de nouveaux produits, technologies et activités pour répondre à la demande de clients et de marchés attractifs en pleine croissance, tels que les matériaux légers, les technologies de recyclage, la protection et le rendement des cultures, la mobilité durable, etc.
Le risque inhérent à la chaîne d'approvisionnement et à la production dans les unités de production et au cours du transport concerne les risques associés aux matières premières, aux fournisseurs, aux unités de production et de stockage, et enfin, au transport amont-aval. Parmi ces risques figurent les défaillances ou dommages importants des équipements, les catastrophes naturelles, les accidents industriels et de transport, les grèves et les pénuries importantes de matières premières, de services publics ou d'équipements cruciaux.
La répartition géographique des unités de production dans le monde entier permet de réduire l'impact général lié au fait qu'une unité de production soit endommagée ou voie son activité interrompue. Certains produits de spécialité sont toutefois uniquement produits dans une seule usine.
Les principaux risques sont pris en charge par des politiques et des programmes de contrôle dédiés tels que le processus de prévention des sinistres touchant les biens, les procédures de gestion de la sécurité des procédés, les politiques sanitaires et sécuritaires, le processus de qualification et d'évaluation des fournisseurs, les systèmes intégrés d'optimisation de la chaîne d'approvisionnement et de planification des ressources, les PIU (plans d'intervention d'urgence), les procédures de gestion de crise aux niveaux local et Groupe, la planification de la continuité des activités (y compris pour les risques pandémiques) et le partage d'expériences pour les responsables de la fabrication et de la chaîne d'approvisionnement.
Solvay souscrit une assurance pour réduire l'impact financier d'événements susceptibles de causer d'importants dommages et de provoquer une interruption de l'approvisionnement. Le programme de prévention des sinistres touchant les biens est mis en œuvre avec l'aide d'un vaste réseau d'ingénieurs spécialisés en gestion des risques désignés par les assurances et se concentrant sur la prévention et la limitation des dommages aux biens et sur la perte de profit suite à un incendie, une explosion, une émanation chimique accidentelle et tout autre imprévu préjudiciable. Ce programme a été renforcé à l'échelle du Groupe depuis janvier 2012. Il prévoit :
Outre les participations qu'il détient dans différentes mines et carrières d'extraction de fluorine, de trona, de calcaire, de sel et de célestite, Solvay réduit le risque d'interruption de son approvisionnement en matières premières (disponibilité, fiabilité et prix) en associant :
W la diversification des approvisionnements en matières premières ;
W le développement de partenariats avec des fournisseurs de référence ;
En ce qui concerne l'approvisionnement en énergie, Solvay n'a cessé de mettre en œuvre, depuis de nombreuses années, des programmes visant à réduire sa consommation énergétique. Si Solvay possède des activités industrielles très consommatrices d'énergie, principalement en Europe (usines de carbonate de sodium synthétique, chlorure de vinyle, polyamides), il est également à la tête d'un panel d'activités industrielles dont la consommation d'énergie représente un pourcentage relativement faible du prix de vente, notamment l'activité polymères fluorés des GBU Specialty Polymers et Novecare. Pour le Groupe, un approvisionnement énergétique sûr et fiable est particulièrement important et, pour s'en assurer, il a pris les initiatives stratégiques suivantes :
Solvay a créé Energy Services, qui a pour mission d'optimiser la facture énergétique et les émissions de CO2 pour le Groupe et des tiers. Energy Services optimise l'achat et la consommation d'énergie pour le Groupe et accompagne les GBU dans leur gestion de l'énergie et des émissions de CO2 .
Le groupe Solvay s'est engagé à atteindre des objectifs ambitieux de réduction de CO2 .
Le risque réglementaire relève de l'exposition de Solvay à des évolutions tant législatives que réglementaires. Entrent dans cette catégorie des événements tels que la régulation publique des prix, l'imposition, les politiques tarifaires ou les nouvelles réglementations interdisant un produit, ou imposant des restrictions en matière de fabrication, de commercialisation et d'utilisation rendant sa production injustifiable. Solvay pourrait se retrouver exposé à d'importantes hausses des coûts ou à des interruptions d'activité en répercussion de nouvelles lois ou réglementations, ou encore d'une interprétation ou d'une application plus stricte des textes existants par les tribunaux ou les autorités.
Solvay doit obtenir et conserver les autorisations réglementaires pour faire fonctionner ses moyens de production et vendre ses produits. Compte tenu de l'implantation internationale du Groupe, ces autorisations réglementaires émanent d'autorités ou d'agences établies dans de nombreux pays. Le retrait d'une autorisation obtenue antérieurement ou le fait de ne pas obtenir une autorisation peut avoir un effet préjudiciable sur la continuité des activités du Groupe et sur ses résultats opérationnels.
Pour l'Europe en particulier, toutes les substances fabriquées ou employées dans les activités de Solvay requièrent un enregistrement conformément à la réglementation REACH et, par conséquent, un respect des échéances imposées par cette réglementation, le tout en marge des autres prescriptions préexistantes. À la deuxième échéance pour l'enregistrement REACH, fixée au 1er juin 2013, 175 dossiers avaient été enregistrés avec succès par l'ECHA (European Chemicals Agency, Agence européenne des produits chimiques), dont 59 en 2012 et 116 en 2013. La prochaine échéance pour l'enregistrement REACH est fixée au 31 mai 2018.
Le risque politique est l'exposition de Solvay à des circonstances au cours desquelles l'autorité publique ne s'exerce plus normalement. Ce risque peut résulter d'une crise sociale, d'une instabilité politique, d'une guerre civile, d'une nationalisation ou d'actes de terrorisme dans des pays où le Groupe opère ou vend des produits – entraînant des retards ou des pertes dans les livraisons de produits ou l'indisponibilité de certaines matières premières, des services publics, de la logistique ou des moyens de transport.
Le risque juridique est l'exposition du Groupe aux procédures judiciaires et administratives existantes et potentielles. Par le simple fait d'exercer des activités commerciales, Solvay s'expose à des conflits et à des litiges. Ceux-ci peuvent déboucher sur des résultats défavorables (voir note sur les litiges importants ci-après). Dans l'exercice normal de ses activités, le Groupe est ou peut être partie dans des procédures judiciaires ou administratives. Voir page 161 pour un aperçu des procédures judiciaires en instance impliquant le Groupe et considérées comme présentant des risques potentiellement majeurs. Le Groupe est particulièrement exposé au risque juridique dans les domaines de la responsabilité liée aux produits, des obligations contractuelles, des lois antitrust, des violations de brevets, des évaluations fiscales et des questions environnementales.
L'activité du Groupe repose sur la maîtrise de ses technologies-clés et sur sa capacité à innover. La remise en cause, par des tiers, du droit de Solvay d'utiliser certaines technologies pourrait avoir une incidence sur ses activités. Par ailleurs, l'insuffisante protection de ses innovations par Solvay pourrait être de nature à limiter son potentiel de développement.
La répartition géographique du Groupe dans le monde entier permet de réduire l'incidence de conséquences réglementaires et politiques défavorables.
Une conception et un contrôle adéquats des produits et de leurs processus de production contribuent à gérer les risques réglementaires et juridiques, de même que les dépôts de demandes, en temps opportun, des autorisations nécessaires.
Le risque politique et réglementaire, au sein et en dehors de l'Union européenne, est minimisé par le travail permanent, et les interactions avec les pouvoirs publics, du gouvernement et du département des Affaires Publiques et via l'ambassade belge locale.
Afin de gérer le risque juridique, Solvay dispose, en interne, de ressources spécialisées en droit, propriété intellectuelle et réglementation. Il a également recours à des ressources professionnelles externes supplémentaires, le cas échéant. Par ailleurs, le Groupe constitue des provisions financières adaptées. Conscient des risques juridiques, le Groupe a mis sur pied des formations spécifiques, le partage d'informations, des procédures d'auto-évaluation et des audits internes.
Dans l'industrie chimique, le savoir-faire technologique peut être protégé par le secret de fabrication, ce qui constitue souvent une bonne alternative à la protection par un brevet. Néanmoins, le cas échéant, Solvay brevète ses nouveaux produits et procédés et s'efforce constamment de protéger ses informations confidentielles ainsi que sa position de leader en matière de savoir-faire technologique pour ses procédés de production. Solvay met en œuvre une politique de protection de ses innovations et de son savoir-faire et prend des précautions particulières pour les protéger, tant dans le choix de ses partenaires en recherche et développement que dans la localisation de ses activités de recherche.
En ce qui concerne les risques politiques, les actions entreprises par Solvay se font dans le cadre d'un partage des risques avec des partenaires locaux ou institutionnels, et d'un suivi des évolutions politiques dans les zones sensibles.
Solvay a adopté le Code belge de Gouvernance d'entreprise de 2009.
En matière de gouvernance d'entreprise, chaque année, Solvay publie un rapport annuel consacré à la mise en œuvre des recommandations de ce Code conformément au principe « appliquer ou expliquer » (comply or explain) (disponible sur www.solvay.com).
À l'échelle du Groupe, Solvay dispose d'un Code de Conduite et adopte des politiques et procédures destinées à renforcer sa bonne gouvernance.
Le risque lié aux procédures internes correspond à l'exposition de Solvay au risque de non-respect du Code de Conduite et des politiques et procédures qui le sous-tendent. L'échec de l'intégration d'une société acquise, l'incapacité à mettre en œuvre une bonne gouvernance dans une coentreprise, une implication directe ou non dans des atteintes aux Droits de l'Homme, l'incapacité à mettre en œuvre des stratégies en matière de ressources humaines, la perte de certains personnels clés, des erreurs de reporting financier, la corruption et l'échec à appliquer des contrôles internes sont autant d'exemples de ce type de risque.
Solvay dispose d'un dispositif de suivi de la conformité placé sous l'autorité du Directeur Juridique Groupe pour renforcer une culture basée sur l'éthique et la conformité à l'échelle du Groupe et pour promouvoir et contrôler la conformité avec le droit applicable, le Code de Conduite du Groupe et les politiques et procédures sous-jacentes. Des responsables de la conformité (Compliance Officers) ont été désignés dans les quatre régions où le Groupe opère.
Des formations, dispensées par la Fonction Legal & Compliance, sont organisées pour garantir qu'une conduite éthique et respectueuse préside à la façon dont Solvay fait des affaires et pour prévenir des comportements à risque dans certains domaines spécifiques tels que la concurrence ou la corruption. Régulièrement, des campagnes sont organisées pour assurer la formation des nouvelles recrues et maintenir le niveau adéquat de sensibilisation au sein de l'ensemble du Groupe. Le Département Conformité, en collaboration avec l'Audit Interne, le Département Juridique et d'autres départements ou Fonctions, contrôle la conformité avec les lois en vigueur et le Code de Conduite de Solvay. Toute violation de ce Code entraînera des sanctions en accord avec le règlement intérieur et les lois en vigueur. Le signalement des infractions est encouragé et plusieurs canaux sont proposés aux employés, notamment le recours aux Compliance Officers. Dans la plupart des pays où le Groupe est actif, Solvay a introduit la Solvay Ethics Helpline, une ressource externe au travers de laquelle les employés peuvent signaler leurs préoccupations en matière d'éthique ou de conformité, dans leur propre langue.
Le processus de contrôle interne est appliqué aux processus commerciaux les plus importants. La méthodologie repose sur les étapes suivantes : (i) analyse du risque tout au long du processus par le responsable dudit processus assisté d'experts du département Gestion des Risques, (ii) élaboration de contrôles visant à réduire les risques, (iii) déploiement de ces contrôles et (iv) évaluation de l'efficacité desdits contrôles par l'audit interne. Des contrôles internes efficaces réduisent également le risque d'erreurs en matière de reporting financier. Nous vous invitons à consulter les pages 188 et 189 du rapport annuel 2013 de Solvay pour une description détaillée du système de contrôle interne du groupe Solvay.
Le risque financier correspond à l'exposition de Solvay au risque de liquidité, de change, de taux d'intérêt, de contrepartie (risque crédit), d'incapacité à financer les engagements de pension, ainsi qu'au risque fiscal, principalement au risque de conformité fiscale et au risque lié aux prix de transfert.
Le risque de liquidité est lié à la capacité de Solvay à servir et à refinancer sa dette (y compris les emprunts émis), ainsi qu'à financer ses activités ; il dépend de sa capacité à générer des liquidités de ses activités et à ne pas surpayer ces acquisitions.
En ce qui concerne le risque de change, Solvay y est naturellement exposé en raison de ses activités internationales. Dans sa structure actuelle, le Groupe est principalement exposé au risque EUR/USD, étant donné que les activités globales du Groupe génèrent un flux positif net en USD. De ce fait, une perte de valeur du dollar génère en règle générale une baisse de revenus pour Solvay. Dans une moindre mesure, le Groupe est également exposé au risque EUR/JPY et BRL/ USD. Une analyse de sensibilité à ces devises peut être consultée dans la partie financière du présent rapport annuel (pages 124 et 125).
Le risque de taux d'intérêt est l'exposition de Solvay aux fluctuations des taux d'intérêt.
Solvay est exposé au risque de contrepartie dans le cadre de la gestion de ses liquidités et de la gestion du risque de change et de taux d'intérêt, ainsi que dans ses relations commerciales avec les clients.
En ce qui concerne le risque de sous-financement des engagements de pension, Solvay est exposé à un certain nombre de régimes à prestations définies. Les fluctuations des taux d'actualisation, des salaires et de la sécurité sociale, de la longévité et de l'équivalence de l'actif et du passif peuvent avoir un impact important sur les obligations liées à ces plans de retraite. Au niveau des régimes capitalisés, les risques liés aux investissements doivent être gérés en tenant compte de l'équilibre risque-rendement. Si les régimes sont sous-financés, Solvay est principalement exposé aux risques d'inflation et de taux d'intérêt. De plus amples renseignements sont fournis dans la Note 32 des états financiers consolidés, pages 110 à 112 du présent document.
Les risques financiers sont analysés, évalués et gérés par la Fonction Finance du Groupe (Trésorerie et Fiscalité). Les efforts en matière de prévention et de limitation des pertes impliquent un certain nombre d'activités telles que :
W des taux d'intérêts fixes ;
W des régimes de pension hybrides, des régimes de retraite à solde de caisse et des régimes à cotisations définies ;
Historiquement, le Groupe a la réputation d'avoir un profil financier prudent comme illustré par sa notation BBB+ (1) (BBB+ pour Standard & Poor's, Baa1 pour Moody). Son profil de liquidité est solide grâce, principalement, à des emprunts obligataires à long terme (pour un total de 4 milliards d'euros, dont 500 millions d'euros ayant une première maturité significative en 2014 et 1,2 milliard d'euros de titres hybrides considérés comme des capitaux propres au titre des IFRS) et à de substantielles réserves de liquidités (trésorerie et lignes de crédit confirmées comprenant deux lignes de crédit syndiquées de, respectivement, 1 milliard d'euros et 550 millions d'euros, et une ligne de crédit de 300 millions d'euros auprès de la Banque Européenne d'Investissement). En outre, le Groupe a également accès à un programme de Billets de Trésorerie belges pour un montant de 1 milliard d'euros ou, comme alternative, à un programme de papier commercial américain pour 500 millions de dollars. La discipline financière reste conservatrice.
La diversification géographique de la production et des ventes fournit une couverture naturelle du risque de change, étant donné la combinaison qui en résulte entre un flux entrant et une base de dépenses en monnaie locale. En outre, Solvay surveille étroitement le marché des changes et se couvre, dès que cela est nécessaire, sur des durées généralement comprises entre un an et 18 mois. En pratique, Solvay souscrit des contrats à terme et des contrats d'option assurant la valeur (en EUR et/ou en USD) des flux en devises au cours des mois qui suivent. Le Groupe gère son risque de change sur les créances et les emprunts à l'aide du CICC (la banque interne du Groupe) en Belgique pour toutes les sociétés affiliées du Groupe, dès que nécessaire, afin de s'engager dans ces opérations de couverture, et à l'aide de sociétés financières affiliées locales pour les autres régions.
Dans sa structure actuelle, le Groupe a bloqué la plus grande partie de son endettement net à des taux d'intérêt fixes. Solvay suit de près le marché des taux d'intérêt et s'engage dans des swaps de taux d'intérêt dès que nécessaire.
Solvay gère le risque de contrepartie financière en travaillant avec des institutions bancaires de premier ordre (sélection basée sur les principaux systèmes de notation) et réduit toute concentration de risques en limitant son exposition auprès de chacune de ces banques à un certain seuil fixé en fonction de la notation de crédit de l'institution en question.
(1) À l'heure où nous publions le présent rapport annuel.
En outre, Solvay place des avoirs dans des fonds monétaires bénéficiant d'une notation élevée et investit dans des titres de créances à court terme d'émetteurs souverains à la notation élevée, au moment jugé opportun.
Par ailleurs, le groupe Solvay gère son risque lié aux clients externes et au recouvrement grâce à un solide réseau de gestionnaires de crédit et de percepteurs basés dans les zones et pays où le Groupe opère.
Les processus de gestion et de recouvrement du crédit s'appuient sur un ensemble de procédures détaillées et sont gérés par des Comités de crédits à l'échelle du Groupe et des GBU. Au cours des dernières années, ces mesures de limitation des pertes ont conduit à un taux faible record de défauts de paiement des clients.
Solvay a défini des orientations en matière de gouvernance des fonds de pension pour maximiser son influence sur les décisions des fonds de pension nationaux dans les limites autorisées par les lois locales, en particulier pour les décisions ayant trait aux investissements et au financement, au choix des conseillers, aux désignations des mandataires désignés par l'employeur pour les caisses de retraite locales et d'autres décisions portant sur la gestion des coûts.
Le Groupe a minimisé son exposition au risque lié aux régimes à prestations définies en convertissant les régimes actuels en régimes de retraite présentant un profil de risque moindre pour services futurs ou sans les proposer aux nouveaux arrivants. Les plans hybrides, les régimes de retraite à solde de caisse et les régimes à cotisations définies sont des exemples de plans présentant un profil de risque moindre.
Une analyse globale de gestion des actifs-passifs (Asset Liability Management, ALM) des régimes de retraite du Groupe représentant plus de 90 % des engagements de pension du Groupe est réalisée périodiquement, la dernière ayant eu lieu en 2012, pour identifier et gérer les risques correspondants sur une base globale.
Solvay souligne l'importance de la conformité fiscale. Il surveille les procédures et systèmes grâce à des revues internes et des audits réalisés par des consultants externes reconnus. Des contrôles internes dédiés aux processus de conformité fiscale sont établis pour limiter l'occurrence de possibles erreurs ou défaillances.
Solvay a établi des politiques et des procédures de prix de transfert visant à répondre aux exigences des autorités. Celles-ci sont en cours de mises à jour.
La documentation des prix de transfert est préparée chaque année pour chaque entité juridique concernée du Groupe, avec l'aide d'experts internes ou externes et dans le respect des exigences de l'OCDE, afin de démontrer que la tarification transversale revêt un caractère de concurrence normale. L'existence et la disponibilité au moment voulu de la documentation sont régulièrement auditées par le département de l'Audit Interne. Des spécialistes internes en prix de transfert assistent les entreprises dans la mise en place de prix intragroupe conformes avec la politique de prix de transfert.
Les efforts en matière de prévention et de limitation des risques de litiges fiscaux sont basés sur une analyse approfondie des fusions, acquisitions et désinvestissements, ou des changements organisationnels et opérationnels qui sont proposés, avec l'aide d'experts externes ou de cabinets d'avocats lorsque les montants en jeu l'exigent. Les évolutions au niveau des lois et de la réglementation sont également surveillées afin de s'adapter aux nouvelles situations.
Solvay, à l'instar de toute autre entreprise contribuable, est actuellement confronté à une importante inflation de ses augmentations d'impôts et à l'introduction de nombreuses dispositions fiscales nouvelles. Le département Fiscalité de Solvay accorde une attention particulière à l'interprétation et à l'application correctes de ces nouvelles règles fiscales afin d'éviter de futurs litiges.
Le risque de responsabilité liée aux produits est l'exposition de Solvay aux dommages matériels ou corporels à des tiers ou à leur propriété suite à l'utilisation d'un produit de Solvay, ainsi qu'aux litiges qui s'ensuivent. La responsabilité liée aux produits peut résulter de produits non conformes aux spécifications, d'un usage impropre ou d'effets qui n'auraient pas été identifiés précédemment, d'erreurs dans la fabrication se traduisant par des produits défectueux, la contamination de produits, l'altération de la qualité du produit ou de recommandations inappropriées en termes de santé et de sécurité. Un produit défectueux peut entraîner une exposition au risque de responsabilité pour un dommage matériel ou corporel et éventuellement conduire à un rappel du produit. Le risque de responsabilité liée aux produits est généralement plus élevé pour des produits utilisés dans des applications sanitaires ou alimentaires que pour d'autres types d'applications. En général, les produits présentant des dangers potentiels majeurs sont vendus aux industriels accompagnés des spécifications correspondantes, et pas directement aux consommateurs.
Le risque lié au développement produit correspond à l'exposition de Solvay à des évolutions défavorables lors du développement de nouveaux produits et technologies ou du déploiement d'un procédé à plus grande échelle.
Solvay contrôle la qualité et la pureté de ses produits fabriqués grâce à des programmes d'assurance qualité et de contrôle qualité, en supervisant les procédés industriels et en mettant en œuvre une gestion globale des données relatives aux compositions.
L'exposition à la responsabilité liée aux produits est minimisée grâce à des programmes de Product Stewardship (gestion responsable des produits), programmes qui donnent des informations idoines ainsi qu'une assistance technique aux clients et qui garantissent une bonne compréhension des conditions d'une utilisation et d'un maniement en toute sécurité. Solvay accorde un soin tout particulier à fournir des informations exhaustives et claires sur l'usage auxquels les produits sont destinés ainsi que sur les dangers potentiels, sous la forme, entre autres documents, de fiches de données de sécurité, d'étiquetage, de déclarations de conformité réglementaire. Citons par exemple, les conditions pour une utilisation et un maniement en toute sécurité, le niveau de dangerosité, les mesures d'urgence de premiers secours et les numéros de téléphone d'urgence qui sont disponibles dans la langue des clients du Groupe. Les procédures de rappel de produits, telles que décrites dans les programmes de Product Stewardship, les systèmes de gestion et le processus de gestion des soins de santé sont également développées et déployées.
En matière de développement de produits, Solvay consacre d'importantes ressources à la R&I. L'innovation constitue la pierre angulaire de la stratégie du Groupe et Solvay estime d'ailleurs que faire face aux défis que pose le développement de produits constitue bien plus une opportunité qu'un risque pour l'entreprise.
Un processus de gestion de projet précis garantit une utilisation optimale des ressources pour accompagner, au moment opportun, un nouveau produit, du stade de projet à celui de son lancement sur le marché.
Au sein de la Fonction R&I, l'équipe New Business Development gère les investissements du Groupe dans des projets de recherche internes et externes, dans des start-ups et des fonds de capitalrisque ; ceci permet à Solvay de rester à l'avant-garde des activités émergentes telles que les énergies renouvelables de substitution et l'électronique organique. Elle s'appuie également sur un système de partage des risques via des partenariats public-privé ou d'autres formes d'innovation ouverte pour le développement de technologies d'avant-garde.
Les accidents d'employés ou de tiers sur les sites du Groupe sont généralement liés à des défaillances dans la gestion de la sécurité en matière de risques sur le lieu de travail. Les accidents de personnes incluent les contacts avec des produits chimiques (chauds, corrosifs ou toxiques) qui se déversent à partir de cuves, de pompes ou de tuyauteries, ainsi que les accidents causés par une explosion ou la chute d'objets, les chutes lors de travaux réalisés en hauteur ou lors de l'utilisation d'équipements mécaniques ou mobiles.
Les accidents de prestataires incluent les chutes lors de travaux de construction ou de maintenance en hauteur, l'utilisation d'outils et l'interaction avec des équipements durant des interventions de maintenance, ainsi que les accidents dus au non-respect des procédures de permis de travaux.
Le risque de causer des blessures aux riverains des sites ou au public est généralement la conséquence d'accidents majeurs survenus au niveau des procédés sur des sites de production ou lors du transport.
Les maladies professionnelles, y compris les maladies chroniques résultant d'expositions à des risques professionnels, sont, pour la plupart, liées à des expositions passées qui ont des effets sur la santé après une longue période de latence, notamment les maladies liées à l'exposition à l'amiante.
Le risque pandémique peut toucher les employés, ainsi que leurs familles et toute la Société dans son ensemble.
La sécurité des personnes est la priorité numéro un dans la gestion des activités de Solvay. Des politiques, procédures, normes et programmes HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement) pour chaque domaine HSE sont mis en œuvre sur tous nos sites. Le Groupe possède une longue expérience en matière de bonnes performances sécuritaires. L'intégration et le partage des bonnes pratiques issues des deux entités antérieures ont permis des progrès notables. La compréhension et la gestion des facteurs humains et organisationnels sont indispensables à la sécurité. Les initiatives en matière de sécurité fixent des objectifs ambitieux, tout en établissant des programmes de sécurité comportementale et d'amélioration de la culture de la sécurité des dirigeants, des employés et des prestataires. La plupart des sites disposent déjà d'un système intégré de gestion HSE interne L'un des objectifs du nouveau Groupe est de mettre en place un système de gestion HSE pour l'ensemble du Groupe.
L'objectif final du Groupe est de parvenir au zéro accident. Des résultats de sécurité intégrés sont disponibles depuis début 2011. Le taux d'accident avec arrêt de travail du Groupe (accidents du travail avec arrêt par million d'heures de travail) a, cette année encore, atteint une valeur record de 0,8. Le taux d'accident avec traitement médical (MTAR, accidents du travail induisant un traitement médical par million d'heures de travail) a atteint une valeur record de 1,1 fin 2013. Ces chiffres attestent d'une amélioration constante de la sécurité ces deux dernières années. Sont pris en compte les employés dûment enregistrés, mais également les prestataires externes et les travailleurs temporaires. Les résultats en matière de sécurité sont présentés tous les mois au Comité Exécutif et envoyés à chaque GBU.
En 2012, une nouvelle initiative en matière de sécurité a été lancée par le Comité Exécutif pour améliorer les pratiques du leadership en matière de sécurité et permettre ainsi aux dirigeants de démontrer leur engagement dans ce domaine. Des objectifs ont été fixés pour une amélioration constante du taux d'accidents avec traitement médical, des accidents par contact avec des substances chimiques et des accidents aux conséquences irréversibles. Une communication régulière sur les enseignements à tirer de ces situations améliore la sensibilisation à ces dernières et permet d'en éviter la répétition dans le même site de production et de R&I ou dans d'autres.
Des recherches internes et externes existantes, des initiatives universitaires ou inter-entreprises sont contrôlées pour identifier de nouvelles approches sécuritaires (initiatives ICSI – Institut pour une Culture de Sécurité Industrielle –, EPSC – European Process Safety Centre, Centre européen de sécurité des procédés – ou CEFIC (European Chemical Industry Council, Conseil européen de l'industrie chimique).
Solvay a mis en place un groupe de travail de préparation à une pandémie mondiale concernant tous les sites et toutes les activités ; celui-ci s'appuie sur un réseau fiable de coordinateurs préparé à mettre en œuvre des procédures de prévention et de limitation de pandémie aux niveaux régionaux et locaux.
Les principaux éléments de la gestion de la sécurité des prestataires s'organisent selon cinq étapes successives : (i) qualification et présélection, (ii) définition du travail à effectuer et analyse des risques, (iii) définition du contrat (contexte, règles, pénalités et acceptation), (iv) exécution, gestion et réception des travaux et (v) évaluation HSE du prestataire, feedback et actions. Cela inclut également la planification de la prévention, la formation complémentaire à des risques spécifiques pour la santé et la sécurité, ainsi qu'un contrôle et un feedback pendant et après la réalisation des travaux. Grâce à de tels éléments de gestion, la performance sécuritaire des prestataires s'est significativement améliorée au cours des dernières années.
Les visiteurs sur les sites de Solvay sont expressément informés des risques et des règles de sécurité à suivre dès leur arrivée. La sécurité des procédés concerne la protection des personnes, des biens et de l'environnement face aux conséquences d'incidents liés aux procédés. L'objectif de Solvay est d'assurer la performance d'une gestion de la sécurité des procédés (PSM, Process Safety Management) uniforme, centralisée et sans égal. La responsabilité de la PSM est confiée à
l'équipe HSE et Solvay s'est donné pour objectif de soumettre chaque installation à une analyse des risques avant 2020. Cet objectif ambitieux sera atteint grâce à des méthodologies, des outils et des ressources dédiées clairement définis. Le concept des systèmes PSM, tel qu'appliqué aux États-Unis où il est obligatoire et doit se conformer aux exigences de l'OSHA (Operational Safety and Health Administration) et de l'EPA (Environmental Protection Agency, Agence américaine de protection de l'environnement), est également utilisé pour supporter les systèmes de gestion de la sécurité dans d'autres régions, dont l'Europe, où il est conforme à la réglementation Seveso.
Le risque d'un accident lié au transport de produits chimiques dangereux est réduit par l'optimisation des itinéraires de transport, le recours à des transporteurs sélectionnés et contrôlés et, enfin, par l'assistance d'urgence internationale de Carechem en cas d'accidents. Par ailleurs, tous les efforts sont faits pour minimiser le nombre des activités de transport notamment en recourant à des unités de production intégrée de produits dangereux intermédiaires. En matière de sécurité, Solvay suit les recommandations d'associations telles qu'Eurochlor, ECVM (European Council of Vinyl Manufacturers, Conseil européen des producteurs de vinyle) ou CTEF (Comité Technique Européen du Fluor), et de programmes tels que Responsible Care®.
Pour la gestion et l'évaluation des risques, des approches conservatrices réduisent l'exposition réelle lorsque de nouveaux dangers se présentent. Ces approches conservatrices sont partagées et appliquées à l'échelle mondiale par l'équipe toxicologique et sont également soutenues par le Comité interne « Solvay Acceptable Exposure Limit » présidé par le médecin conseil du Groupe.
Solvay s'appuie sur ses propres experts et coopère activement avec des réseaux externes. Une large priorité est donnée aux nanomatériaux et aux nanotechnologies, aux perturbateurs endocriniens ainsi qu'aux applications de produits de Solvay dans le domaine de la santé.
Depuis des décennies, Solvay dispose d'un suivi des maladies professionnelles à l'échelle mondiale et d'un programme solide en matière d'hygiène industrielle reposant sur une évaluation complète de la conformité vis-à-vis des normes d'hygiène au travail. Afin de garantir des standards élevés en matière de prévention de la santé au travail pour les employés, Solvay a lancé les modules « Hygiène professionnelle » (2006) et « Santé » (2008) du système MEDEXIS IH-OH, de manière à gérer des données complètes sur l'hygiène, ainsi que sur le suivi médical, et ce, en vue d'harmoniser et d'optimiser les programmes de surveillance médicale. Les principes du système MEDEXIS IH-OH seront progressivement étendus à l'ensemble du Groupe et partagés via un outil IT unique et uniforme. Il est conçu pour identifier les foyers de nouvelles et potentielles maladies professionnelles ayant des causes sous-jacentes multiples, et ceci afin d'améliorer l'exposition individuelle et collective ainsi que la traçabilité médicale et de faciliter le travail quotidien des médecins et des hygiénistes de Solvay.
Le risque environnemental est l'exposition de Solvay au risque d'émanation subite ou sur le long terme d'une substance chimique due à des équipements industriels défaillants, à des accidents de transport ou à des problèmes de production entraînant des taux d'émission dépassant les seuils autorisés. De nombreux sites de Solvay sont régis par des réglementations sur les établissements industriels à risque majeur.
Un dépassement des seuils d'émissions autorisés peut se traduire par des sanctions administratives ou pénales, par une issue défavorable des litiges et par le risque de perdre des autorisations d'exploitation.
Comme la plupart des autres entreprises industrielles, Solvay doit gérer l'historique de contamination des sols sur certains de ses sites et y remédier, ainsi que se conformer aux évolutions à venir de la législation environnementale. En Europe et ailleurs, la responsabilité environnementale et le principe du « pollueur-payeur » sont de plus en plus intégrés à la législation environnementale, en vue de prévenir et de réparer les dommages environnementaux. Pour la première fois, les dommages environnementaux affectant les terres, les eaux, les habitats naturels et les espèces protégées ont été regroupés en un volet unique de la législation européenne.
Par rapport à ce qui était auparavant en vigueur en Europe, la législation introduit un périmètre toujours plus étendu en termes de responsabilité légale pour la décontamination des sols et inclut des exigences en matière de réparation primaire, de réparation complémentaire et, enfin, de réparation compensatoire. Plus généralement, à l'échelle planétaire, les autorités demandent de plus en plus une gestion du patrimoine environnemental des sols et des nappes souterraines. Pour Solvay, le risque réside en particulier dans le fait que la Directive européenne sur la responsabilité environnementale entraînera une augmentation des coûts liés à la réparation et, dans ce contexte, un certain nombre de procédures administratives sont en cours pour définir la nécessité de la réparation et la façon de l'aborder.
Le risque inhérent au changement climatique est une réalité qui implique des conséquences potentielles : augmentation du niveau des mers, fréquence et intensité accrues des ouragans et typhons, pénurie d'eau, séismes, tsunamis et inondations. En outre, un certain nombre de sites de production est exposé au risque de pénurie d'eau.
Pour Solvay, la protection de l'environnement constitue un aspect-clé de la gestion de ses activités. Des mesures de prévention bien définies concernant la pollution et les accidents sont mises en œuvre depuis longtemps au sein de Solvay. Solvay met en place des systèmes de gestion HSE intégrés de type ISO 14001 pour l'environnement ou directement ISO 14001 dans tous les sites concernés. Des politiques et des programmes de contrôle du risque sont mis en œuvre dans toutes les unités de production et autres installations, et sont progressivement déployés dans les usines nouvellement acquises. Plus précisément, le Groupe a entrepris les démarches nécessaires, et va même au-delà, afin de respecter les réglementations relatives aux risques majeurs, notamment via des mesures détaillées de prévention des accidents.
Les sites dont les sols sont historiquement pollués font l'objet d'un suivi et d'une gestion rigoureux menés par une équipe mondiale dédiée. Celle-ci reçoit une formation de sensibilisation à la réglementation et se charge de mettre à jour régulièrement les provisions nécessaires au suivi et à la réparation des dommages selon un processus d'audit défini. Le Groupe a développé un savoir-faire interne en matière de gestion des sols. La caractérisation des risques dans l'ensemble des sites concernés s'inscrit dans la politique de Solvay. Des études hydrologiques et les caractérisations des sols sont effectuées afin d'identifier les problèmes potentiels, d'évaluer les risques pour les nappes phréatiques et d'aborder les mesures de réparation ou de confinement nécessaires avec les autorités. Un certain nombre de ces actions ont été effectuées ou sont en cours.
Le respect de la législation en vigueur est totalement intégré aux systèmes de gestion de l'environnement et fait l'objet d'un suivi constant par tous les sites de Solvay. Des actions correctives sont mises en œuvre dès que nécessaire, en étroite collaboration avec les autorités environnementales pour garantir qu'aucun effet indésirable ne se produise sur l'environnement.
Solvay contrôle également les effets des changements climatiques dans la mesure où les risques et opportunités y afférents pourraient nuire aux objectifs du Groupe. Dans une certaine mesure, le risque est couvert par la répartition géographique des sites de production et des marchés servis par ses produits.
Concernant le risque de pénurie d'eau, les approches de limitation des risques reposent sur le recours à d'autres sources d'approvisionnement en eau, au recyclage et à la réduction de la consommation suite à l'identification de sites présentant un risque possible. La répartition géographique des unités de production dans le monde entier permet de réduire l'impact général lié au fait qu'une unité de production soit endommagée ou voie son activité interrompue suite à une pénurie d'eau.
Pour Solvay, les risques liés à l'information et aux Services d'Information concernent la fraude, la manipulation ou la destruction d'informations, l'incapacité à assurer la continuité des services d'information et des activités commerciales, ainsi que l'incapacité à protéger des données confidentielles, critiques ou sensibles. En 2013, les Services d'Information des deux entités antérieures ont été fusionnés et intégrés au sein de la nouvelle entité Solvay Business Services, sans négliger l'élimination des risques définie par cette nouvelle organisation pour le groupe Solvay.
Les contrôles internes des Services d'Information ont été conçus, mis en œuvre et évalués à des fins de consolidation financière au niveau du Groupe. La gestion des liquidités (gestion de crédit/liquidités/ opérations bancaires entrantes-sortantes et fonds de roulement) est optimisée dans l'ensemble du groupe Solvay en réduisant les risques inhérents à l'existence de deux processus distincts dans deux environnements différents.
Au niveau du groupe Solvay (pour les deux entités après rapprochement), les Services d'Information sont certifiés ISO 9001/2008.
Lors de la fusion des deux organisations de Services d'Information, une adresse électronique unique a été mise en place pour tous les utilisateurs finaux afin de réduire les risques en matière de contrôle des accès. En ne mettant en œuvre qu'un seul Centre de Données avec redondance automatique sur un site de secours, l'organisation des Services d'Information a réduit le risque d'interruption de la continuité des services pour toute l'entreprise. De la même manière, les risques d'insuffisance en matière de sécurité ont été réduits grâce à la mise en œuvre d'un seul réseau dédié géré sur le plan mondial.
Les contrôles internes des Services d'Information concernant le Centre de Données mondial et le réseau global ont été conçus, mis en œuvre et évalués en 2013.
Pour 2014, un programme de cyber-risques sera mis en place afin de réduire les risques auxquels l'entreprise pourrait être confrontée dans les années à venir.
Le risque lié à la réputation provient de l'exposition de Solvay à la détérioration de sa réputation aux yeux de ses différentes parties prenantes. Des atteintes à la réputation peuvent résulter de la matérialisation de l'un des risques cités dans les autres catégories de risques du présent chapitre ou de tout événement de crise inattendu, concret, supposé ou allégué et de la publicité qui s'ensuit. Ce risque peut également provenir de la survenue d'un quelconque événement ou action associé au nom de Solvay et qui serait contraire à l'éthique, à la législation ou aux principes de gouvernance d'entreprise et qui, d'une manière générale, ne satisferait pas aux attentes des parties prenantes de Solvay.
Les atteintes à la réputation de l'entreprise peuvent être propagées et amplifiées par l'internet et les sites de réseaux sociaux.
La réputation d'une entreprise est un atout majeur. Perdre sa réputation peut conduire à un affaiblissement de sa position concurrentielle et à une destruction de sa valeur. Le risque lié à la réputation repose sur la perception subjective et variée que les diverses parties prenantes d'une société ont de cette dernière. La confiance est un ingrédient fondamental de la réputation d'une société.
Au-delà d'une bonne gestion globale de la réputation placée sous l'égide de la Fonction Corporate Communication, les systèmes et les pratiques de contrôle, dont la préparation et l'anticipation des crises, une communication efficace (à la fois claire, cohérente et transmise en temps opportun) et des relations solides sur le long terme avec les principales parties prenantes, au sein ou en dehors de l'entreprise, contribuent à construire et consolider sur le long terme la confiance, élément fondamental de la réputation.
Par ailleurs, Solvay participe à des programmes spécifiques mis en œuvre par les principales organisations corporatives, afin d'améliorer la réputation de l'industrie chimique dans son ensemble. Des membres du Comité Exécutif de Solvay ont récemment été actifs en tant que Présidents de l'ICCA (International Council of Chemical Associations, Conseil international des associations de la chimie), du CEFIC (European Chemical Industry Council, Conseil européen de l'industrie chimique) et de Plastics Europe.
Solvay a établi des processus, des systèmes, des plans et programmes de communication pour créer, développer et maintenir un flux régulier de dialogue avec ses principales parties prenantes, y compris en situation de crise : les actionnaires et la communauté financière, les employés, les clients et fournisseurs, les autorités, les communautés locales et les leaders d'opinion. La palette d'outils dont dispose le Groupe comprend différents médias électroniques et imprimés à vocation interne ou externe adaptés à chaque type de public. Solvay entretient des relations actives avec la presse, tant au niveau du Groupe qu'à l'échelle locale, au travers de contacts directs, de communiqués de presse, de conférences, ainsi que de visites, de journées portes ouvertes et autres événements réservés aux communautés riveraines de ses principaux sites. Le Groupe a également adopté pour ses employés une série de recommandations et de conseils concernant l'utilisation des réseaux sociaux.
Des valeurs claires et des formations sur les pratiques prônées par le Code de Conduite, associées à un niveau élevé de gouvernance d'entreprise, contribuent à prévenir les comportements susceptibles d'exposer le Groupe au risque de réputation.
Solvay met en œuvre des systèmes de gestion et de communication efficaces dans le but d'être alerté rapidement en cas de crises, réelles ou latentes, et d'assurer une réponse adéquate en cas d'événements défavorables soudains et inattendus qui peuvent potentiellement nuire à la réputation du Groupe. Des responsables et employés dédiés sont formés pour faire face à de telles situations. Des simulations de crises sont organisées régulièrement dans les différentes entités du Groupe.
Compte tenu de la diversité de ses activités et de sa portée géographique, le groupe Solvay est exposé à des risques juridiques, en particulier dans le domaine de la responsabilité « produit », des relations contractuelles, des lois antitrust, des litiges concernant des brevets, des évaluations fiscales et des domaines HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement). Dans ce contexte, les litiges sont inévitables et parfois nécessaires pour défendre les droits et les intérêts du Groupe.
L'issue des procédures ne peut être prévue avec certitude. Il est dès lors possible que les tribunaux prennent des décisions défavorables sans appel, qui peuvent conduire à des responsabilités (et des dépenses) qui ne sont pas couvertes ou entièrement couvertes par des provisions ou des assurances et qui peuvent avoir des conséquences significatives sur les résultats et bénéfices du Groupe.
Les procédures judiciaires en cours impliquant le groupe Solvay et que l'on estime comporter des risques majeurs sont reprises ciaprès. La liste des procédures juridiques décrites ci-après n'est pas exhaustive.
Le fait que ces litiges soient repris ci-après est sans relation avec le bien-fondé de l'affaire. Dans toutes les affaires qui suivent, Solvay se défend vigoureusement et croit au bien-fondé de sa défense.
Dans certains cas, Solvay a inscrit des réserves/provisions, conformément à la réglementation comptable, pour couvrir le risque financier et/ou les coûts de sa défense (voir Note 32 des états financiers consolidés, pages 110 à 116 du rapport annuel 2013).
En mai 2006, la Commission européenne a imposé des amendes pour un montant total de 193 millions d'euros à Solvay (dont Ausimont SpA acquise par Solvay en 2002) pour des infractions présumées aux règles de la concurrence sur le marché des péroxygènes. Solvay a fait appel de la décision de la Commission européenne, suite à quoi le Tribunal de l'Union européenne a réduit l'amende à 139,5 millions d'euros pour Solvay SA et 12,8 millions d'euros pour Specialty Polymers Italy SpA. Ce montant réduit a été confirmé par la Cour de Justice de l'Union européenne en décembre 2013. Des poursuites civiles conjointes ont été entamées devant le Tribunal de Dortmund (Allemagne) en 2009 contre Solvay et d'autres fabricants en invoquant une prétendue violation de la loi antitrust et en réclamant des dommages aux fabricants sur une base conjointe et solidaire. Le montant du litige s'élève approximativement à 240 millions d'euros (hors intérêts) pour l'ensemble des six défendeurs. Diverses questions quant à la compétence du Tribunal de Dortmund ont été renvoyées devant la Cour de Justice de l'Union européenne. Entre-temps, la procédure devant le Tribunal de Dortmund est suspendue.
Au Brésil, Solvay fait face à des litiges administratifs liés à des activités d'entente présumée sur plusieurs marchés. Le CADE (Conseil administratif de défense économique, l'autorité antitrust brésilienne) a infligé des amendes à Solvay et à d'autres en mai 2012 en lien avec l'activité H2 O2 (la part de Solvay dans ces amendes se chiffre à 29,6 millions d'euros). Solvay a intenté une action contestant ces amendes administratives devant la Cour fédérale brésilienne.
Depuis 2002, à Ferrara (Italie), des poursuites pénales sont en instance devant la Cour pénale de Ferrara à l'encontre de quatre anciens employés de Solvay sur des allégations de conduite illégale qui remonte à avant 1975 en relation avec deux cas d'anciens employés PVC malades pour avoir été supposément exposés au VCM (chlorure de vinyle monomère). L'affaire a été rejetée par le juge de première instance de la Cour pénale de Ferrara en avril 2012 et plusieurs parties civiles ont fait appel de cette décision. Solvay pourrait être exposé à des actions en responsabilité civile en cas d'issue défavorable des poursuites.
En octobre 2009, à Spinetta Marengo (Italie), le procureur a inculpé plusieurs personnes (dont des employés ou d'anciens employés de Solvay et d'Ausimont SpA) pour des infractions pénales présumées à des lois environnementales. Le procès est en instance devant la Cour d'Assises d'Alessandria. Solvay et Solvay Specialty Polymers Italy (auparavant Solvay Solexis), une filiale de Solvay et successeur légal d'Ausimont SpA, pourraient être exposés à des poursuites en responsabilité civile en cas d'issue défavorable des poursuites.
À Bussi (Italie), le procureur a inculpé plusieurs personnes (dont d'anciens employés d'Ausimont SpA – acquise par Solvay en 2002) pour des infractions pénales présumées à des lois environnementales (catastrophe écologique) et pour des infractions pénales à la santé publique (empoisonnement intentionnel de l'eau potable). Le procès est en instance. Le risque que Solvay Specialty Polymers Italy (auparavant Solvay Solexis, filiale de Solvay et successeur légal d'Ausimont SpA) soit exposée à des actions en responsabilité civile est négligeable.
D'une manière générale, les autorités sont de plus en plus actives pour demander une amélioration de la gestion du patrimoine environnemental des sols et nappes souterraines des entreprises industrielles. En conséquence, Solvay est impliqué dans des procédures judiciaires liées à l'environnement pour un nombre limité de ses sites, dont la plupart sont des sites d'Ausimont SpA (acquise en 2002) et qui concernent une contamination du sol ou l'enfouissement de déchets.
Le cadre de la vente des activités pharmaceutiques en février 2010, les accords contractuels ont permis la définition de conditions pour l'allocation et la répartition des responsabilités issues des activités avant la vente.
À quelques exceptions près, l'exposition de Solvay à des indemnités envers Abbott pour des responsabilités issues des activités vendues est limitée à un montant total représentant 500 millions d'euros et est limitée dans le temps.
Cela comprend l'indemnisation pour certaines responsabilités potentielles dans le cadre du litige américain sur les traitements hormonaux substitutifs (THS). D'anciens utilisateurs de produits THS avaient entamé des milliers de poursuites judiciaires aux États-Unis à l'encontre des fabricants de ces produits. Au 31 décembre 2013, Solvay avait en substance résolu l'ensemble des procédures liées au THS intentées contre son ancienne société affiliée.
a En 2013, l'effort constant pour renforcer la culture de conformité aux valeurs de Solvay fut à l'origine de l'établissement d'une nouvelle édition du Code de Conduite, fournissant notamment des lignes directrices concernant le comportement à adopter au bureau, dans les activités et lors de la représentation du Groupe. Dans toutes les zones au sein desquelles le Groupe est actif, les responsables de la conformité (Compliance Officers) développent un programme visant à renforcer une culture basée sur l'éthique et la conformité aux valeurs de Solvay. Un service externe d'assistance téléphonique est disponible pour que chacun puisse faire part de ses difficultés éventuelles en matière d'éthique, avec la garantie d'une parfaite confidentialité.
Ce chapitre est une annexe au Rapport de Gestion
| 1 | Structure juridique et actionnariat de Solvay SA |
164 |
|---|---|---|
| 2 | Politique en matière de capital social et de dividende |
165 |
| 3 | Assemblées Générales des actionnaires |
167 |
| 4 | Conseil d'Administration | 170 |
| 5 | Comité Exécutif | 179 |
| 6 | Rapport de rémunération | 181 |
| 7 | Rôle de coordination des Présidents entre le Conseil d'Administration et le Comité Exécutif |
187 |
| 8 | Principales caractéristiques des systèmes de gestion des risques et de contrôle interne |
188 |
| 9 | Audit externe | 190 |
| 10 | Code de Conduite | 190 |
| 11 | Prévention du délit d'initié | 191 |
| 12 | Organisation interne du groupe Solvay |
191 |
| 13 | Relations avec les actionnaires et les investisseurs |
191 |
| Annexes | ||
| 14 | Missions du Comité d'Audit | 194 |
| 15 | Politique de rémunération des Directeurs Généraux |
195 |
Le groupe Solvay a adopté le Code belge de Gouvernance d'entreprise 2009 comme son code de référence en matière de gouvernance. Le présent rapport présente l'application des recommandations de ce Code suivant le principe « appliquer ou expliquer » (comply or explain). Le Code belge de Gouvernance d'entreprise 2009 est disponible sur le site Internet de GUBERNA (www.guberna.be).
1.1 Solvay SA est une société anonyme de droit belge. L'adresse de son siège social est : 310, Rue de Ransbeek, 1120 Bruxelles, Belgique.
Ses statuts sont consultables sur le site internet de Solvay à l'adresse suivante : www.solvay.com.
1.2 Ses actions sont nominatives ou dématérialisées. Depuis le 1er janvier 2008, il n'est plus possible de recevoir des titres papier (porteur). Les titres au porteur qui se trouvaient déjà dans un compte de valeurs mobilières ont automatiquement été convertis en titres dématérialisés. Par ailleurs, suite à la résolution adoptée par l'Assemblée Générale du 8 mai 2007, les titres au porteur émis par la Société qui n'ont pas été inscrits en compte titres dématérialisés ou transformés en titres nominatifs au 1er juillet 2011 ont été convertis automatiquement en titres dématérialisés.
Au 31 décembre 2013, le capital de Solvay SA était représenté par 84 701 133 actions. Chaque action donne droit à une voix en cas de vote (sauf les actions qui seraient détenues par Solvay SA ou ses filiales dont le droit de vote est suspendu). Toutes les actions sont égales et ordinaires.
L'action Solvay est cotée sur NYSE Euronext Bruxelles. En outre, elle est admise à la cotation sur NYSE Euronext Paris depuis le 23 janvier 2012. Elle est présente dans toute une série d'indices :
En septembre 2013, Solvay a été coté à l'indice européen Dow Jones Sustainability Index (DJSI Europe). L'indice DJSI constitue l'indice de premier plan mondial non financier des sociétés les plus efficientes dans le domaine de la responsabilité sociale et environnementale.
Depuis le 15 février 2007, Solvay Stock Option Management SPRL a mandaté la banque Rothschild & Cie, dans le cadre d'un contrat de liquidité, pour améliorer la liquidité du titre sur NYSE Euronext Bruxelles. Ce mandat est resté d'application en 2013.
1.3 L'actionnaire principal de Solvay SA est la société Solvac SA qui, au 31 décembre 2013, détenait un peu plus de 30 % du capital et des droits de vote de Solvay. Solvac SA a procédé aux déclarations de transparence ad hoc chaque fois qu'elle a franchi un seuil légal ou statutaire de déclaration. Elle a également procédé aux notifications requises par la loi sur les offres publiques d'achat.
Solvac SA est une société anonyme de droit belge dont les actions sont admises à la cotation sur NYSE Euronext Bruxelles. Son actionnariat est réservé aux personnes physiques et est exclusivement nominatif. La très grande partie du capital (environ 80 %) est détenue par des membres des familles fondatrices de Solvay SA.
JPMorgan Asset Management Holdings Inc. a notifié à Solvay qu'au 21 novembre 2012, la participation totale des diverses sociétés que Solvay contrôle atteignait 3,03 % soit 2 562 505 actions.
Par ailleurs, en date du 31 décembre 2013, Solvay Stock Option Management SPRL possédait 1,81 % des actions émises par Solvay SA (1 529 870 actions) notamment pour couvrir le programme de stock-options de Solvay (voir détails au point 2.1 « Politique en matière de capital social »).
Les déclarations de transparence les plus récentes sont disponibles sur le site internet www.solvay.com.
Le reste des actions est détenu par :
La Société a été informée que des actionnaires individuels qui détiennent directement une participation dans Solvay SA ont décidé de se consulter lorsque des questions d'une importance particulièrement stratégique viennent à être soumises par le Conseil d'Administration à l'Assemblée Générale. Chacun de ces actionnaires reste cependant tout à fait libre de son vote. Aucun d'entre eux, seul ou de concert, n'atteint le seuil initial de détention de 3 % requérant une déclaration de transparence ;
1.4 Lors de l'Assemblée Générale de mai 2013, des actions ont été déposées et des votes exprimés à hauteur de 59,38 % du capital de Solvay SA.
1.5 Au 31 décembre 2013, Solvay SA ne détenait aucune participation requérant une déclaration de transparence légale ou statutaire.
2.1.1 Depuis sa transformation en société anonyme et son entrée en Bourse en 1967, la Société n'a pas fait d'appel public à ses actionnaires pour augmenter son capital social. Elle s'est autofinancée sur ses résultats et ne distribue qu'une partie de ceux-ci (voir « Politique en matière de dividende » ci-après).
2.1.2 Le Conseil d'Administration a été autorisé, par l'Assemblée Générale Extraordinaire du 12 mai 2009, pour une période de cinq ans à compter de cette date, à acquérir ou céder en Bourse des actions de la Société à concurrence de 20 % maximum de son capital (soit 16 940 000 actions), à un cours compris entre 20 et 150 euros. Cette autorisation n'a pas été utilisée en 2013.
Il sera proposé que l'Assemblée Générale Extraordinaire du 13 mai 2014 reconduise cette autorisation pour une nouvelle période de cinq ans et modifie la fourchette de prix entre 20 et 200 euros.
2.1.3 En décembre 1999, la Société a mis en place un nouveau programme annuel de stock-options pour les dirigeants du Groupe dans le monde. Ces programmes sont couverts, en partie ou en totalité, par le rachat en Bourse par le groupe Solvay de ses propres actions. Depuis janvier 2007, le programme de couverture est géré par Solvay Stock Option Management SPRL. Ce programme de couverture a fait l'objet d'une autorisation de cinq ans par l'Assemblée Générale Extraordinaire du 12 mai 2009.
En février 2013, avec effet en mars 2013, le Conseil d'Administration a attribué, sur proposition du Comité des Rémunérations, des stockoptions à près de 75 cadres supérieurs du Groupe. Ce plan de stockoptions inclut M. Jean-Pierre Clamadieu et M. Bernard de Laguiche (également Administrateurs). M. J.-P. Clamadieu et M. B. de Laguiche se sont abstenus, pour raison éthique, de participer aux délibérations du Conseil d'Administration qui les concernait en matière de stockoptions.
Le Conseil d'Administration a pris acte de leur déclaration d'abstention et a considéré que leur participation au plan relevait de l'article 523 § 3.2 du Code belge des Sociétés qui traite des opérations habituelles conclues dans des conditions et sous les garanties normales de marché pour des opérations de même nature.
M. Clamadieu a accepté 35 178 options ; M. de Laguiche 11 726 options.
Au 31 décembre 2013, la détention par Solvay Stock Option Management SPRL de titres émis par Solvay SA représentait 1,81 % (1 529 870 actions) du capital social de la Société.
En 2013, des stock-options représentant un total de 901 810 actions ont été exercées (sachant que les options sont, en principe, exerçables pendant cinq ans après une période de gel de trois ans).
Les stock-options exercées se répartissent comme suit :
Le droit de vote et au dividende de Solvay SA est suspendu pendant toute la période d'auto-détention.
Notons enfin que dans le cadre de l'offre publique d'achat de Solvay SA pour les actions de Rhodia, des contrats de liquidité ont été conclus avec des employés bénéficiaires d'actions gratuites ou d'options portant sur des actions Rhodia, afin de leur permettre de conserver leurs droits et de vendre leurs actions Rhodia pendant une durée déterminée après la clôture de l'offre publique d'achat. L'exposition relative aux actions gratuites est totalement couverte.
| Date d'émission | Prix d'exercice (En euros) |
Période d'exercice | Taux d'acceptation |
|---|---|---|---|
| 2001 | 62,25 | 02/2005-12/2009 | 98,6 % |
| 2002 | 63,76 | 02/2006-12/2010 | 98,4 % |
| 2003 | 65,83 | 02/2007-12/2011 | 97,3 % |
| 2004 | 82,88 | 02/2008-12/2012 | 96,4 % |
| 2005 | 97,30 | 02/2009-12/2013 | 98,8 % |
| 2006 | 109,09 | 02/2010-12/2014 | 97,2 % |
| 2007 | 96,79 | 01/2011-12/2015 | 97,6 % |
| 2008 | 58,81 | 01/2012-12/2016 | 96,9 % |
| 2009 | 72,34 | 01/2013-12/2017 | 98,2 % |
| 2010 | 76,49 | 01/2014-12/2018 | 98,1 % |
| 2011 | 65,71 | 01/2015-12/2019 | 93,8 % |
| 2012 | 88,71 | 01/2016-03/2020 | 97,2 % |
| 2013 | 111,01 | 01/2017-03/2021 | 100 % |
2.1.4 Indépendamment de l'autorisation dont il est question au paragraphe 2.1.2 ci-dessus et dans un contexte de défense, la Société a la possibilité de racheter ses propres titres en Bourse à hauteur de 20 % du capital souscrit, sans être soumise à un plancher ou un plafond de cours, en cas de menace d'un dommage grave et imminent tel que, par exemple, lors d'une offre publique d'achat hostile.
Cette modalité a été renouvelée en mai 2011 pour une période de trois ans lors d'une Assemblée Générale Extraordinaire.
Il sera proposé que l'Assemblée Générale Extraordinaire du 13 mai 2014 reconduise cette autorisation pour une nouvelle période de trois ans.
2.2.1 La politique du Conseil d'Administration consiste à proposer à l'Assemblée Générale des actionnaires d'augmenter le dividende chaque fois que possible et, autant que faire se peut, de ne jamais le diminuer. Cette politique a été suivie pendant de nombreuses années. Le graphique ci-dessous en est l'illustration sur les 20 dernières années.
2.2.2 Le paiement du dividende annuel s'effectue en deux tranches, sous forme d'un acompte et d'un solde. La méthode de fixation de l'acompte intègre une estimation de 40 % (arrondi) du dividende total de l'exercice précédent et tient compte des résultats sur les neuf premiers mois de l'exercice en cours.
Par conséquent, pour l'exercice 2013, un acompte sur dividende de 1,3333 euro brut par action (1,00 euro net après précompte mobilier belge de 25 %) a été approuvé par le Conseil d'Administration du 24 octobre 2013.
Cet acompte sur dividende, payé le 23 janvier 2014, est à valoir sur le dividende total de l'exercice 2013.
En ce qui concerne le solde, le Conseil d'Administration propose, lors de l'établissement des états financiers annuels, un dividende qu'il soumet à l'approbation de l'Assemblée Générale Ordinaire dans la ligne de la politique décrite précédemment.
La deuxième tranche de dividende, soit le solde après déduction de l'acompte, est payable en mai.
Pour l'exercice 2013, le dividende proposé à l'Assemblée Générale du 13 mai 2014 se monte à 3,20 euros bruts par action (2,40 euros nets par action), stable, par rapport à celui de 2012. Compte tenu de l'acompte sur dividende payé le 23 janvier 2014, le solde de 1,8667 euro brut par action (1,40 euros net par action) sera payable à partir du 20 mai 2014.
2.2.3 Les actionnaires qui ont opté pour des titres nominatifs reçoivent l'acompte et le solde du dividende automatiquement et gratuitement par virement au compte bancaire qu'ils ont renseigné et ce, à la date de mise en paiement. Les actionnaires qui possèdent des titres dématérialisés reçoivent leur dividende via leur banque ou à leur initiative suivant les arrangements qu'ils ont pris.
Les coupons représentatifs de l'acompte et du solde du dividende sont payables auprès de KBC Bank SA et CBC Banque SA :
2.2.4 À ce jour, la Société n'a pas proposé de dividende optionnel à ses actionnaires, c'est-à-dire payable en actions nouvelles plutôt qu'en espèces. Cette option n'offre d'ailleurs aucun avantage fiscal ou financier en Belgique qui la rendrait attractive pour les actionnaires.
Il faut noter que la loi belge du 20 décembre 2010 concernant l'exercice de certains droits des actionnaires de sociétés cotées a modifié les dispositions du Code belge des Sociétés relatives à la tenue des Assemblées Générales. Les statuts de Solvay SA ont été adaptés en conséquence.
L'Assemblée Générale Ordinaire Annuelle de la Société se tient chaque année le deuxième mardi du mois de mai à 10h30 au siège social ou à tout autre endroit indiqué dans l'avis de convocation.
Lorsqu'une Assemblée Générale Extraordinaire est nécessaire, le Conseil d'Administration s'efforce de l'organiser immédiatement avant ou après l'Assemblée Générale Ordinaire Annuelle.
L'Assemblée Générale est convoquée par le Conseil d'Administration, qui fixe également son ordre du jour. Les actionnaires peuvent toutefois demander la convocation d'une Assemblée Générale et fixer son ordre du jour pour autant qu'ils représentent ensemble 20 % du capital ainsi que le prescrit le Code belge des Sociétés. Un ou plusieurs actionnaire(s) possédant ensemble au moins 3 % du capital peu(ven)t également requérir, dans les conditions prévues par le Code belge des Sociétés, d'inscrire des points à l'ordre du jour de toute Assemblée Générale et de déposer des propositions de résolution concernant des points à inscrire ou inscrits à l'ordre du jour d'une Assemblée déjà convoquée.
L'ordre du jour d'une Assemblée Générale Ordinaire inclut généralement les points suivants :
W la fixation du dividende de l'exercice ;
W la décharge aux Administrateurs et au commissaire pour l'exercice ;
L'Assemblée Générale Extraordinaire est requise en particulier pour tous les sujets qui touchent au contenu des statuts de la Société. Lorsque le Conseil d'Administration établit un rapport spécial en vue d'une Assemblée Générale Extraordinaire, ce rapport spécial est joint à la convocation et est publié sur le site internet de la Société.
La convocation aux Assemblées Générales contient notamment le lieu, la date et l'heure de la séance, l'ordre du jour, les rapports, les propositions de décision pour chaque point soumis au vote ainsi que la procédure pour participer à la réunion ou pour se faire représenter.
Les actionnaires possédant des titres nominatifs reçoivent, à l'adresse qu'ils ont indiquée, une convocation par lettre ordinaire avec notamment les formulaires d'avis de participation et de procuration, sauf si les destinataires ont individuellement, expressément et par écrit, accepté de recevoir la convocation et les documents joints moyennant un autre moyen de communication. Les actionnaires qui possèdent des titres dématérialisés sont convoqués par voie de presse. Ces avis de convocation sont publiés dans la presse officielle belge (Moniteur belge) et dans la presse financière, notamment belge francophone et néerlandophone. Les principales banques établies en Belgique reçoivent également la documentation nécessaire pour la relayer aux actionnaires Solvay faisant partie de leur clientèle.
3.4.1 Depuis le 1er janvier 2012, la procédure d'enregistrement est obligatoire pour participer et voter en Assemblée Générale.
Les actionnaires doivent procéder à l'enregistrement de leurs titres le 14e jour calendaire à minuit (heure belge) qui précède l'Assemblée Générale concernée.
Pour les actionnaires possédant des actions nominatives, la procédure est automatique, l'enregistrement des titres résultant de leur inscription dans le registre des actions nominatives à la date d'enregistrement.
L'enregistrement des titres dématérialisés est effectif dès leur inscription dans les comptes d'un teneur de compte agréé ou d'un organisme de liquidation.
Les actionnaires sont admis aux Assemblées Générales et peuvent y exercer leur droit de vote avec les actions ayant fait l'objet de la procédure d'enregistrement légale sans qu'il soit tenu compte du nombre d'actions dont ils sont titulaires le jour de l'Assemblée Générale concernée.
3.4.2 Les actionnaires doivent par ailleurs indiquer à la Société et, le cas échéant, à la personne qu'ils ont désignée à cette fin, leur volonté de participer à l'Assemblée Générale au plus tard le sixième jour calendaire qui précède la date de l'Assemblée Générale. Les titulaires d'actions nominatives devront envoyer à la Société l'original signé de leur avis de participation, en utilisant à cette fin le formulaire joint à leur avis de convocation.
Les titulaires d'actions dématérialisées feront parvenir à la Société une attestation du teneur de compte agréé ou de l'organisme de liquidation certifiant le nombre d'actions inscrites au nom des actionnaires dans leurs comptes à la date d'enregistrement et pour lequel l'actionnaire souhaite participer à l'Assemblée Générale.
Des informations plus détaillées quant aux modalités de participation à l'Assemblée Générale seront mises à disposition des actionnaires sur le site de la Société (http://www.solvay.com/en/investors/ shareholders-meeting/index.html).
3.4.3 L'exercice du droit de vote sur des actions indivises (usufruit/ nue propriété) ou démembrées ou appartenant à un mineur d'âge, ou encore, à une personne juridiquement incapable suit des règles légales et statutaires particulières dont le point commun est la désignation d'un représentant unique pour l'exercice du droit de vote. À défaut, le droit de vote est suspendu jusqu'à désignation.
3.4.4 Les actionnaires votent aux Assemblées Générales en personne ou par procuration. Le formulaire de procuration est établi par le Conseil d'Administration et est disponible sur le site de la Société dès convocation de l'Assemblée Générale concernée. Les procurations doivent parvenir à l'adresse postale indiquée ou, le cas échéant, à l'adresse électronique mentionnée dans la convocation au plus tard le sixième jour calendaire précédant la date de l'Assemblée Générale.
Le mandataire désigné ne doit pas nécessairement être un actionnaire de la Société.
Au cas où certains actionnaires exerceraient leur droit d'ajouter des points ou des propositions de décisions à l'ordre du jour d'une Assemblée Générale, les procurations déjà notifiées à la Société restent valables pour les sujets qu'elles couvrent. Concernant les nouveaux points, il convient de se référer aux dispositions du Code belge des Sociétés.
Le mandataire désigné ne peut s'écarter des instructions de vote spécifiques qui lui ont été données par un actionnaire, sauf exceptions prévues par le Code belge des Sociétés.
À défaut d'instructions spécifiques sur chacun des points à l'ordre du jour, le mandataire qui se trouve dans une situation de conflit d'intérêts potentiel avec son mandant, au sens de l'article 547bis, § 4 du Code belge des Sociétés, ne pourra pas voter.
Les procurations non valables ne seront pas comptabilisées. Les abstentions exprimées de manière formelle lors du vote ou sur les procurations sont comptabilisées comme telles.
3.4.5 Chaque actionnaire ayant satisfait aux formalités d'admission à l'Assemblée Générale a le droit de poser des questions par écrit concernant les points inscrits à l'ordre du jour. Ces questions peuvent être adressées par courrier au siège social ou par voie électronique à l'adresse e-mail indiquée dans la convocation. Les questions écrites doivent parvenir à la Société au plus tard le sixième jour calendaire précédant la date de l'Assemblée Générale.
3.5.1 L'Assemblée Générale des actionnaires est présidée par le Président du Conseil d'Administration ou, en son absence, par un Administrateur délégué à cette mission par ses collègues.
Le Président dirige les débats en suivant les pratiques applicables en Belgique aux Assemblées délibérantes. Il veille à ce que les questions de l'Assemblée trouvent des réponses tout en faisant respecter l'ordre du jour et les engagements de confidentialité. Il nomme le secrétaire, qui est habituellement le Secrétaire Général de la Société, et désigne deux actionnaires comme scrutateurs.
3.5.2 Le vote des résolutions en Assemblée Générale Ordinaire est acquis à la majorité simple des voix des actionnaires présents et représentés en suivant la règle « une action vaut une voix ».
3.5.3 Pour l'Assemblée Générale Extraordinaire, la Société respecte les règles légales de quorum et de majorité.
3.5.4 Le vote est, en règle générale, public et s'effectue à main levée ou par voie électronique. Le décompte et le résultat de chaque vote sont donnés immédiatement.
Une procédure de vote par bulletin secret est prévue dans des cas exceptionnels, si une personne en particulier est concernée.
Cette procédure n'a jamais été demandée à ce jour. Cette règle statutaire a été modifiée lors de l'Assemblée Générale Extraordinaire du 9 mai 2006 qui prévoit un seuil de 1 % du capital à atteindre par un ou plusieurs actionnaires agissant ensemble, et ce, uniquement lorsqu'un mandat fait l'objet de plusieurs candidatures.
Le procès-verbal de l'Assemblée Générale est dressé et adopté par les actionnaires à l'issue de la réunion.
Il est signé par le Président, le secrétaire, les scrutateurs ainsi que les actionnaires qui le souhaitent. En cas d'Assemblée Générale Extraordinaire, le procès-verbal est notarié.
3.5.5 Le procès-verbal comportant les résultats des votes est rendu public sur le site Internet de la Société (www.solvay.com) au plus tard le 15e jour calendaire suivant la date de l'Assemblée Générale. Les procès-verbaux des Assemblées Générales les plus récentes sont également disponibles sur le site internet de la Société (www. solvay.com). Des copies ou extraits officiels peuvent être obtenus sur demande par les actionnaires, notamment sous la signature du Président du Conseil d'Administration.
La documentation relative aux Assemblées Générales (convocation, ordre du jour, procuration, avis de participation, rapport annuel, rapport spécial du Conseil d'Administration s'il existe, etc.) est disponible chaque année sur le site Internet www.solvay.com dès la convocation à l'Assemblée et, au moins, jusqu'à la tenue de l'Assemblée concernée.
Cette documentation est disponible dans sa version officielle en langues française et néerlandaise, et en langue anglaise (traduction libre).
Le Conseil d'Administration est l'instance de direction la plus élevée de la Société.
La loi lui attribue tous les pouvoirs qui ne sont pas, légalement ou statutairement, du ressort de l'Assemblée Générale.
Dans le cas de Solvay SA, le Conseil d'Administration s'est réservé des domaines-clés et a délégué le reste de ses pouvoirs à un Comité Exécutif (voir ci-après).
Il n'a pas opté pour la création d'un Comité de Direction (Comité de Direction/Directiecomité) au sens de la loi belge.
Les principaux domaines-clés que le Conseil d'Administration s'est réservé sont les suivants :
2 l'établissement des stratégies et des politiques générales du Groupe ;
3 l'approbation des cadres de référence du contrôle interne et de la gestion des risques ;
Dans l'ensemble des domaines relevant de sa compétence exclusive, le Conseil d'Administration travaille en collaboration étroite avec le Comité Exécutif, lequel a notamment pour tâche de préparer la plupart des propositions de résolutions du Conseil d'Administration.
4.2.1 Les membres du Conseil d'Administration disposent des informations requises pour remplir leur fonction via des dossiers qui leur sont établis sur instruction du Président et qui leur sont transmis par le Secrétaire Général plusieurs jours avant chaque séance.
Ils peuvent recueillir, en outre, des informations utiles complémentaires de tout type, en s'adressant au Président du Conseil d'Administration, au Président du Comité Exécutif ou au Secrétaire Général, suivant la nature de leur question. Les décisions de recourir, si nécessaire, à une expertise externe relèvent du Conseil d'Administration, pour tous les sujets relevant de sa compétence.
4.2.2 La Société est valablement représentée vis-à-vis des tiers par une double signature émanant des personnes ayant les qualités suivantes : le Président du Conseil d'Administration et/ou les Administrateurs membres du Comité Exécutif. Toutefois, pour les actes relevant de la gestion quotidienne de la Société, la signature d'un seul Administrateur, membre du Comité Exécutif, est suffisante. En vertu des résolutions du Conseil d'Administration en date du 21 octobre 2012 et du 30 juillet 2013, le Comité Exécutif a autorisé, pour des fonctions de gestion quotidienne et pour d'autres pouvoirs délégués au Comité Exécutif, la signature de l'un des membres du Comité Exécutif ainsi que la signature de chaque Directeur Général du Groupe agissant en coordination avec le Président du Conseil d'Administration ou le Président du Comité Exécutif. Par ailleurs, des délégations de pouvoirs peuvent être accordées au cas par cas en fonction des nécessités.
4.2.3 Sous réserve des dispositions établies au point 2.1.4. (article 523 du Code belge des Sociétés), les Administrateurs de la Société n'ont pas été confrontés, en 2012, à des situations de conflit d'intérêts nécessitant la mise en œuvre des procédures légales prévues par le Code belge des Sociétés.
Par contre, dans un nombre très limité de cas, certains membres ont préféré, dans un souci éthique, s'abstenir de participer à des délibérations et à des votes.
Au 31 décembre 2013, le Conseil d'Administration se composait de 15 membres (voir page 174 et 175).
Lors de l'Assemblée Générale Ordinaire du 13 mai 2014, le Conseil d'Administration proposera :
Les Administrateurs sont nommés par l'Assemblée Générale Ordinaire pour un mandat de quatre ans. Leur mandat est renouvelable.
La limite d'âge pour les membres du Conseil d'Administration a été fixée au jour de l'Assemblée Générale Annuelle qui suit leur 70e anniversaire.
Le Conseil d'Administration applique notamment les principaux critères suivants lorsqu'il propose à l'Assemblée Générale Ordinaire un candidat Administrateur :
À cet égard, au 31 décembre 2013, neuf Administrateurs non exécutifs sur 14 ont été reconnus indépendants par l'Assemblée Générale Ordinaire ;
La loi belge et les statuts de la Société autorisent les candidatures spontanées au mandat d'Administrateur pour autant qu'elles soient adressées à la Société par écrit au moins 40 jours avant l'Assemblée Générale Ordinaire.
Conformément à la loi, le Conseil d'Administration, qui se composait de 12 hommes et trois femmes au 31 décembre 2013, veillera, lors de ses prochains renouvellements, à respecter, dans les délais impartis, l'obligation de compter au moins un tiers de femmes dans ses rangs.
Le Président du Conseil d'Administration recueille, en collaboration avec le Président du Comité des Nominations, les informations lui permettant de s'assurer que les critères retenus sont réunis au moment des nominations, des renouvellements et en cours de mandat.
Le Conseil d'Administration fixe, en se basant sur la loi belge, les critères pour déterminer l'indépendance des Administrateurs. Chaque Administrateur respectant ces critères est présenté à l'Assemblée Générale Ordinaire pour confirmation.
Les critères légaux d'indépendance tels que repris à l'article 526ter du Code belge des Sociétés (introduits par la loi belge du 17 décembre 2008, article 16, sont les suivants :
3 durant une période de trois années précédant sa nomination, ne pas avoir fait partie du personnel de direction, au sens de l'article 19.2, de la loi belge du 20 septembre 1948 portant organisation de l'économie, de la Société ou d'une société ou personne liée à celle-ci au sens de l'article 11 du Code belge des Sociétés ;
4 ne pas avoir reçu de rémunération ou tout autre avantage significatif de nature patrimoniale de la Société ou d'une société ou personne liée à celle-ci au sens de l'article 11 du Code belge des Sociétés, en dehors des tantièmes et honoraires perçus comme membre non exécutif de l'organe de direction ou membre de l'organe de surveillance ;
b) s'il détient des droits sociaux qui représentent une quotité inférieure à 10 % :
W par l'addition de ces droits avec ceux détenus dans la même société par des sociétés dont l'Administrateur indépendant a le contrôle, ces droits de propriété ne peuvent atteindre un dixième du capital, des fonds propres ou d'une catégorie d'actions de la Société,
ou
W l'utilisation de ces actions ou l'exercice des droits y afférents ne peuvent être soumis à des dispositions contractuelles ou à des engagements unilatéraux auxquels le membre indépendant de l'organe de direction a souscrit,
c) ne représenter en aucune manière un actionnaire satisfaisant aux conditions du présent point ;
6 ne pas entretenir, ni avoir entretenu au cours du dernier exercice, une relation d'affaires significative avec la Société ou une société ou personne liée à celle-ci au sens de l'article 11 du Code belge des Sociétés, ni directement ni en qualité d'associé, d'actionnaire, de membre de l'organe de direction ou de membre du personnel de direction, au sens de l'article 19.2 de la loi du 20 septembre 1948 portant sur l'organisation de l'économie, d'une société ou personne entretenant une telle relation ;
À cet égard, au 31 décembre 2013, neuf Administrateurs non exécutifs sur 14 ont été reconnus indépendants par l'Assemblée Générale Ordinaire ;
M. Jean-Pierre Clamadieu, Président du Comité Exécutif et CEO, n'a pas été reconnu indépendant lors du renouvellement de son mandat d'Administrateur en 2013 (critère n° 1) ;
M. Bernard de Laguiche, Membre du Comité Exécutif, n'a pas été reconnu indépendant lors du renouvellement de son mandat d'Administrateur en 2013 (critère n° 1) ;
M. Nicolas Boël, M. Denis Solvay, M. Jean-Marie Solvay et le Chevalier Guy de Selliers de Moranville, Administrateurs de la Société depuis plus de 12 ans, ne sont pas indépendants pour cette raison (critère n° 2).
| Date de Naissance |
Année de la première nomination |
Mandats Solvay SA et date d'échéance du mandat d'Administrateur |
Diplômes et activités en dehors de Solvay | Présence aux séances du Conseil d'Administration en 2013 (en fonction de la date de nomination) |
|
|---|---|---|---|---|---|
| M. Nicolas Boël (B) | 1962 | 1998 2017 Président du Conseil d'Administration, Président du Comité des Finances et Président du Comité des Rémunérations, Membre du Comité des Nominations |
Licence en Sciences économiques (Université Catholique de Louvain), Master of Business Administration (College of William and Mary, USA) Administrateur de Sofina. |
7/7 | |
| M. Jean-Pierre Clamadieu (F) * |
1958 | 2012 2017 Président du Comité Exécutif et CEO, Administrateur et Membre du Comité des Finances |
Diplôme d'Ingénieur de l'École des Mines (Paris) Administrateur d'Axa, de Faurecia. |
||
| M. Bernard de Laguiche (F/BR) * |
1959 | 2006 2017 | Licence en Économie et Administration des Membre du Comité Exécutif entreprises (Lic. oec. HSG – Université de Saint jusqu'au 30 septembre 2013, Gall, Suisse). Administrateur délégué de Solvac SA, Administrateur et Membre Président du Conseil d'Administration Peroxidos do du Comité des Finances Brasil Ltda, Curitiba. |
7/7 | |
| M. Jean-Marie Solvay (B) |
1956 | 1991 2016 Administrateur et Membre de l'Innovation Board |
Advanced Management Programme – Insead. CEO de Albrecht RE Immobilien GmbH & Co. KG.Berlin (Allemagne), Administrateur de Heliocentris GmbH & Co. KG, .Berlin (Allemagne), Président du Conseil des International Solvay Institutes. |
7/7 | |
| Chevalier Guy 1952 1993 2017 Diplôme d'Ingénieur civil en ingénierie mécanique de Selliers Administrateur, membre et Licence en Sciences économiques (Université de Moranville (B) des Comités d'Audit catholique de Louvain). Président et co-fondateur et des Finances de HCF International Advisers, Vice-Président du Conseil et Président du Risk and Capital Committee d'Ageas SA, Président du Conseil d'Administration d'Ageas Royaume-Uni, Membre du Conseil d'Administration d'Ivanhoe Mines Ltd. (Canada), Membre du Conseil de Surveillance et Président du Risk Committee d'Advanced Metallurgical Group (Pays-Bas) et divers autres mandats au sein de sociétés non cotées. |
7/7 | ||||
| M. Denis Solvay (B) | 1957 | 1997 2014 Administrateur, Membre des Comités des Rémunérations et des Nominations |
Business engineering – Solvay Business School (Université Libre de Bruxelles). Administrateur d'Eurogentec et d'Abelag Holding. |
7/7 | |
| M. Jean 1943 2002 Administrateur indépendant Doctorat en Droit et Diplôme en Administration van Zeebroeck (B) Membre des Comités des Rémunérations et des Nominations jusqu'au 14 mai 2013 |
des Entreprises (Université Catholique de Louvain), Licence en Droit Économique (Université Libre de Bruxelles), Master en Droit comparé (Université du Michigan – USA). General Counsel de 3B-Fibreglass Company. |
2/3 | |||
| M. Jean-Martin Folz (F) |
1947 | 2002 2014 Administrateur indépendant, Membre du Comité des Rémunérations et Président du Comité des Nominations |
École Polytechnique et Ingénieur des Mines (France). Ancien Président du Conseil de Gestion de PSA Peugeot-Citroën, Administrateur de Saint-Gobain, de Société Générale, d'Alstom et d'Axa. |
7/7 | |
| Prof. Dr Bernhard Scheuble (D) |
1953 | 2006 2014 Administrateur indépendant, Président du Comité d'Audit |
Master en physique nucléaire et Docteur en physique des écrans (Université de Fribourg – Allemagne) Ancien Président du Comité Exécutif de Merck KGaA (Darmstadt) et ancien Membre du Conseil d'Administration d'E. Merck OHG. |
7/7 | |
| M. Anton van Rossum (PB) |
1945 | 2006 2014 Administrateur indépendant, Membre du Comité d'Audit |
Licence en Économie et Administration des entreprises (Université Erasme Rotterdam) Membre du Conseil d'Administration de Crédit Suisse (Zurich) et de Munich Re (Munich), Président du Conseil d'Administration de Royal Vopak, de l'Université Erasme et de l'Institut Néerlandais de l'Économie (Rotterdam). |
6/7 |
Présence
| Date de Naissance |
Année de la première nomination |
Mandats Solvay SA et date d'échéance du mandat d'Administrateur |
Diplômes et activités en dehors de Solvay | aux séances du Conseil d'Administration en 2013 (en fonction de la date de nomination) |
|
|---|---|---|---|---|---|
| M. Charles Casimir-Lambert (B/S) |
1967 | 2007 2015 Administrateur indépendant, Membre du Comité d'Audit |
MBA Columbia Business School (New York), 7/7 London Business School (Londres) – Licence et Maîtrise (lic. oec. HSG) en Économie, Gestion et Finance (Université de Saint-Gall – Suisse). Suivi d'intérêts familiaux divers à travers le monde. |
7/7 | |
| Mme Petra Mateos Aparicio Morales (ES) |
N/D | 2009 Administrateur indépendant, Membre du Comité des Finances jusqu'au 14 mai 2013 |
Ph.D. en Sciences Économiques et Administration des entreprises (Université Complutense, Madrid – Espagne) Ancienne Présidente Exécutive de Hispasat (Espagne et International), ancienne Présidente de Hisdesat ; Professeur titulaire de finance à l'Université en Administration des Entreprises, UNED (Madrid). Board of Trustees d'ANECA. Membre de l'International Consultative Board of Science, Université et Société de CRUE (Conférence des recteurs des universités espagnoles), Vice-Présidente de la Chambre de Commerce Espagne-États-Unis. |
3/3 | |
| M. Hervé Coppens d'Eeckenbrugge (B) |
1957 | 2009 2017 Administrateur indépendant, Membre du Comité des Finances Membre du Comité d'Audit depuis le 31 juillet 2013 |
Licence en Droit à l'Université de Louvain-la-Neuve (Belgique) ; Diplôme en Sciences Économiques et Commerciales à l'ICHEC (Belgique). Jusqu'au 30 juin 2013, Directeur groupe Petercam SA, Directeur de Vital Renewable Energy Company LLC (Delaware). |
7/7 | |
| M. Yves-Thibault de Silguy (F) |
1948 | 2010 2015 Administrateur indépendant, Membre des Comités des Rémunérations et des Nominations Membre du Comité des Finances depuis le 31 juillet 2013 |
Licence en droit de l'Université de Rennes, DES de droit public de l'Université de Paris I, diplôme de l'Institut d'Études Politiques de Paris et de l'École Nationale d'Administration. Vice-Président et Administrateur référent du Conseil d'Administration du groupe VINCI, Administrateur de LVMH, Président du Conseil de Surveillance de Sofisport (France) et Administrateur de la banque VTB (Moscou), Président de YTSeuropaconsultants. |
5/7 | |
| Mme Evelyn du Monceau (B) |
1950 | 2010 2017 Administrateur indépendant, Membre des Comités des Rémunérations et des Nominations |
Licence en Sciences Économiques Appliquées de l'Université Catholique de Louvain. Vice-Présidente du Conseil d'Administration et Présidente du Comité des Rémunérations et des Nominations de UCB SA, Membre du Conseil d'Administration de la Financière de Tubize SA, Administrateur de FBNet Belgium, Membre de la Commission de Gouvernance d'Entreprise. |
7/7 | |
| Mme Françoise de Viron (B) |
1955 | 2013 2017 Administrateur indépendant, Membre du Comité des Rémunérations et des Nominations depuis le 31 juillet 2013 |
Doctorat en Sciences (UCL, Louvain-la-Neuve) Master en Sociologie (UCL, Louvain-la-Neuve). Professeur à l'Ecole d'Education et de Formation et à la Louvain School of Management (UCL). Chercheur au sein du CRECIS (Centre for Research in Entrepreneurial Change and Innovative Strategies), du GIRSEF (Groupe Interdisciplinaire de Recherche en Socialisation, Education et Formation) et du RIFA (Groupe de Recherche Interdisciplinaire en Formation d'Adultes) à l'UCL. |
4/4 | |
| Mme Amparo Moraleda Martinez (ES) |
1964 | 2013 2017 Administrateur indépendant, Membre du Comité des Rémunérations et des Nominations depuis le 31 juillet 2013 |
Degree in Industrial Engineering, ICAI (Espagne) MBA, IESE Business School (Espagne) Ancien General Manager d'IBM Espagne, Portugal, Grèce, Israël et Turquie. Ancien Chief Operating Officer, International Division (Espagne) et ancien Acting CEO, Scottish Power (UK) d'Iberdrola. Membre des Conseils d'Administration des sociétés cotées suivantes : Alstom (France), Faurecia (France), Corporacion Financiera Alba (Espagne) et Melia Hotels International (Espagne). Membre du Consejo rector du Consejo Superior d'Investigaciones Cientificas. |
4/4 |
* Activité à temps plein dans le groupe Solvay.
Le Conseil d'Administration soumet à l'approbation de l'Assemblée Générale Ordinaire la nomination, le renouvellement, la démission voire la révocation d'un Administrateur. Il lui soumet également le vote sur l'indépendance des Administrateurs remplissant les critères y relatifs, après en avoir informé le Conseil d'Entreprise. Il veille également au préalable à prendre l'avis du Comité des Nominations qui est chargé de définir et d'évaluer le profil de tout nouveau candidat au regard des critères de désignation et de compétences spécifiques qu'il détermine.
L'Assemblée Générale Ordinaire statue sur les propositions du Conseil d'Administration dans ce domaine à la majorité simple. En cas de vacance d'un mandat en cours d'exercice, le Conseil d'Administration a la faculté d'y pourvoir, à charge pour lui de faire ratifier sa décision par la première Assemblée Générale Ordinaire suivante.
Le Conseil d'Administration s'est réuni sept fois en 2013. Il est prévu de le réunir ordinairement cinq fois en 2014.
Les dates des réunions ordinaires sont fixées par le Conseil d'Administration lui-même, plus d'un an avant le début de l'exercice. Des réunions supplémentaires peuvent être fixées, si nécessaire, à l'initiative du Président du Conseil d'Administration, après consultation du Président du Comité Exécutif.
L'ordre du jour de chaque réunion est fixé par le Président du Conseil d'Administration après consultation avec le Président du Comité Exécutif.
Le Secrétaire Général est chargé, sous la supervision du Président du Conseil d'Administration, d'organiser les réunions, d'envoyer les convocations, l'ordre du jour et le dossier contenant, point par point, les informations nécessaires pour les décisions à prendre.
Dans la mesure du possible, il veille à ce que les Administrateurs reçoivent la convocation et le dossier complet au moins cinq jours avant la réunion. Le Secrétaire Général rédige les procès-verbaux des réunions du Conseil d'Administration.
Il en soumet le projet au Président et ensuite à tous les membres. Les procès-verbaux définitifs et approuvés à la réunion suivante sont signés par tous les Administrateurs ayant pris part aux délibérations.
Le Conseil d'Administration prend ses décisions de manière collégiale à la majorité simple. Certaines décisions considérées, par les statuts de la Société, comme particulièrement importantes requièrent une majorité des trois quarts de ses membres. Le Conseil d'Administration ne peut délibérer valablement que si la moitié de ses membres est présente ou représentée. La participation aux séances étant très élevée, le Conseil d'Administration n'a jamais été en situation de ne pas pouvoir délibérer.
Le Conseil d'Administration a procédé, en 2013, à une évaluation portant notamment sur sa propre composition, son fonctionnement, son information et les interactions avec la direction, la composition et le fonctionnement des Comités créés par le Conseil. Les membres du Conseil d'Administration ont été invités à s'exprimer sur ces différents points au cours d'entretiens conduits à partir d'un questionnaire et menés par un consultant externe. Les améliorations relevées à la fin de cette procédure d'évaluation tiennent à l'optimisation de la durée des réunions, ainsi qu'aux interactions, contacts et échanges avec la direction et les Comités au sein du Conseil d'Administration, ainsi qu'à des changements mineurs apportés à l'organisation des réunions. La prochaine évaluation du Conseil d'Administration aura lieu en 2015.
Des sessions d'informations sont organisées pour les nouveaux Administrateurs ; elles ont pour but de leur permettre de connaître le groupe Solvay aussi rapidement que possible. Ce programme comprend une revue de la stratégie et des activités du Groupe, les principaux défis en termes de croissance, de compétitivité et d'innovation et également les finances, la recherche et développement, la gestion des ressources humaines, les aspects juridiques, la conformité et l'organisation générale. Ce programme est ouvert à tous les Administrateurs qui le souhaitent.
Il comporte également la visite de sites industriels ou de recherche.
Tous les mandats des membres des divers Comités arriveront à échéance le 13 mai 2014, à la date de l'Assemblée Générale Ordinaire. La nouvelle composition des Comités reflètera les départs/nominations au sein du Conseil d'Administration à cette date. Elle prendra effet le 14 mai 2014 pour une durée de deux ans et prendra fin à la date de l'Assemblée Générale Ordinaire qui se tiendra en 2016.
En 2013, le Comité d'Audit était composé du Prof. Dr Bernhard Scheuble (Président), du Chevalier Guy de Selliers de Moranville, de M. Anton van Rossum, de M. Charles Casimir-Lambert et de M. Hervé Coppens d'Eeckenbrugge (depuis le 31 juillet 2013). Ils sont Administrateurs non exécutifs indépendants à l'exception du Chevalier Guy de Selliers de Moranville. Le secrétariat de ce Comité est assuré par un juriste interne du Groupe.
Ce Comité s'est réuni cinq fois en 2013, dont quatre avant le Conseil d'Administration ayant à son ordre du jour la publication de résultats périodiques (trimestriels, semestriels et annuels).
La participation aux réunions du Comité d'Audit a été très soutenue (96 %).
La mission du Comité d'Audit est établie dans le document « Missions du Comité d'Audit » (Annexe 1, section 14). Elle intègre les dispositions prévues à l'article 526bis de la loi belge sur les Sociétés.
Les principales missions du Comité d'Audit sont les suivantes :
À chacune de ses séances, le Comité d'Audit entend les rapports du CFO, du responsable du Group Service Audit Interne et du Commissaire chargé de l'audit externe (Deloitte, représenté par M. Eric Nys). Il examine également le rapport trimestriel du Group General Counsel à propos des litiges significatifs en cours, ainsi que les rapports sur les litiges fiscaux et de propriété intellectuelle. Il se réunit seul avec le commissaire chargé de l'audit externe chaque fois qu'il l'estime utile. Le Président du Comité Exécutif et CEO (M. Jean-Pierre Clamadieu) est invité une fois par an, à débattre des grands risques auxquels le Groupe est exposé.
Les Administrateurs, membres de ce Comité d'Audit, remplissent le critère de compétence de par leur formation et l'expérience acquise au cours de leurs fonctions antérieures (voir la section 4.3 relative à la composition du Conseil d'Administration).
En 2013, jusqu'à l'Assemblée Générale Ordinaire du 14 mai 2013, le Comité des Finances était composé de M. Nicolas Boël (Président), M. Jean-Pierre Clamadieu (Président du Comité Exécutif) et M. Bernard de Laguiche (Membre du Comité Exécutif et CFO) et de trois Administrateurs, Mme Petra Mateos-Aparicio Morales, le Chevalier Guy de Selliers de Moranville, M. Hervé Coppens d'Eeckenbrugge. Avec effet au 31 juillet 2013, M. Yves-Thibault de Silguy en est devenu Membre, en remplacement de Mme Petra Mateos et depuis le 1er octobre 2013, M. Karim Hajjar (en remplacement de M. Bernard de Laguiche en tant que Membre du Comité Exécutif et CFO) est invité à participer aux réunions du Comité des Finances. Il convient de préciser que M. Bernard de Laguiche reste Membre du Comité des Finances.
Le secrétaire de ce Comité est M. Michel Defourny.
Ce Comité s'est réuni cinq fois en 2013. La participation des membres du Comité des Finances a été très soutenue (93 %).
Le Comité donne son avis sur des questions financières, telles que le niveau du dividende et de son acompte, le niveau et les devises d'endettement au vu de l'évolution des taux d'intérêts, la couverture des risques de change et des risques énergétiques, la politique de rachat de titres propres, le contenu de la communication financière, le financement de grands investissements, etc. Il finalise la préparation des communiqués de presse concernant les résultats trimestriels. Il peut également être appelé à donner des avis concernant les politiques du Conseil d'Administration sur les sujets précités.
En 2013, jusqu'à l'Assemblée Générale Ordinaire du 14 mai 2013, le Comité des Rémunérations était composé de M. Nicolas Boël (Président), MM. Denis Solvay, Jean van Zeebroeck, Jean-Martin Folz, Yves-Thibault de Silguy et de Mme Evelyn du Monceau.
Avec effet au 31 juillet 2013, Mme Françoise de Viron a repris le mandat de Membre du Comité des Rémunération laissé vacant par M. Jean van Zeebroeck après l'Assemblée Générale Ordinaire du 14 mai 2013, et Mme Amparo Moraleda a également été nommée Membre du Comité des Rémunérations.
La majorité des membres de ce Comité a le statut d'Administrateur indépendant au sens de la loi.
Le Président du Comité Exécutif est invité aux réunions, sauf pour les sujets qui le concernent personnellement.
Le secrétaire de ce Comité est M. Michel Defourny.
Le Directeur General Ressources Humaines Groupe prépare les réunions et y assiste.
Ce Comité s'est réuni deux fois en 2013. La participation des membres du Comité des Rémunérations a été très soutenue (100 %).
Le Comité des Rémunérations remplit les missions qui lui sont dévolues par la loi.
En particulier, il conseille le Conseil d'Administration sur la politique et le niveau des rémunérations des membres du Conseil d'Administration et du Comité Exécutif ; il est, chaque année, informé de la rémunération de la Direction Générale. Il donne également son avis au Conseil d'Administration et/ou au Comité Exécutif sur les principales politiques du Groupe en matière de rémunération (y compris les plans de rémunération variable long terme). Il prépare également le rapport de rémunération.
Le Comité des Rémunérations dispose de l'expertise nécessaire pour l'exercice de ses missions.
En 2013, jusqu'à l'Assemblée Générale Ordinaire du 14 mai 2013, le Comité des Nominations était composé de M. Jean-Martin Folz (Président), MM. Denis Solvay, Jean van Zeebroeck, Jean-Martin Folz, Yves-Thibault de Silguy et de Mme Evelyn du Monceau.
Depuis le 31 juillet 2013, Mme Françoise de Viron assume le mandat de Membre du Comité des Nominations laissé vacant par M. Jean van Zeebroeck après l'Assemblée Générale Ordinaire du 14 mai 2013, et Mme Amparo Moraleda a également été nommée Membre du Comité des Nominations.
Le Comité des Nominations est composé majoritairement d'Administrateurs non exécutifs indépendants.
Le Président du Comité Exécutif est invité aux réunions, sauf pour les sujets qui le concernent personnellement.
Le secrétaire de ce Comité est M. Michel Defourny.
Le Comité s'est réuni trois fois en 2013. La participation des membres du Comité des Nominations a été très soutenue (100 %).
Le Comité des Nominations donne son avis sur les nominations au sein du Conseil d'Administration (Présidence, nouveaux membres, renouvellement et Comités), aux postes du Comité Exécutif (Présidence et membres) ainsi qu'aux fonctions de la Direction Générale.
5.1.1 Le Conseil d'Administration définit le rôle et la mission du Comité Exécutif.
La principale décision concernant la délégation de pouvoirs remonte au 24 octobre 2012. Elle a pris effet le 1er janvier 2013.
Dans le même temps, le Conseil d'Administration a approuvé les règles internes du Comité Exécutif.
5.1.2 Le Comité Exécutif s'est vu confier collégialement par le Conseil d'Administration les principales tâches suivantes :
W les décisions en matière d'acquisitions et désinvestissements (y compris de propriété intellectuelle) dont le montant maximum est fixé à 50 millions d'euros (dettes et autres engagements inclus). Le Conseil d'Administration est informé des décisions portant sur des montants supérieurs à 10 millions d'euros ;
W les décisions sur les dépenses d'investissements dont le montant maximum est fixé à 50 millions d'euros. Le Conseil d'Administration est informé des décisions portant sur des montants supérieurs à 10 millions d'euros ;
L'exécution des décisions du Comité Exécutif et le suivi de ses recommandations sont délégués au membre du Comité Exécutif (ou à un autre Directeur Général) en charge de l'activité ou de la Fonction correspondant à la décision ou la recommandation.
Dans sa résolution en date du 24 octobre 2012, le Conseil d'Administration a étendu le droit du Comité Exécutif à déléguer ses pouvoirs, sous sa responsabilité et conformément aux procédures et aux limites autorisées établies par le Comité Exécutif, à un ou plusieurs de ses membres, aux Directeurs Généraux du Groupe et/ ou aux responsables des Global Business Units et des Fonctions. Il a, en particulier, délégué aux responsables des GBU le pouvoir d'entreprendre les transactions de fusions-acquisitions engageantes et les dépenses d'investissements jusqu'à un montant maximum fixé à 10 millions d'euros.
Au 31 décembre 2013, le Comité Exécutif se composait de six membres. M. Bernard de Laguiche a démissionné de ses fonctions de membre du Comité Exécutif et de CFO le 30 septembre 2013. Avec effet au 1er octobre 2013, M. Karim Hajjar a été nommé Membre du Comité Exécutif et CFO. Avec effet au 1er janvier 2014, M. Pascal Juéry a été nommé Membre du Comité Exécutif, en remplacement de M. Gilles Auffret qui a quitté le Comité Exécutif le 31 décembre 2013.
Les membres du Comité Exécutif sont nommés par le Conseil d'Administration pour un mandat renouvelable de deux ans. Le Conseil d'Administration a fixé une limite d'âge de 65 ans pour l'exercice d'un mandat au Comité Exécutif. Une dérogation à cette règle a été accordée par le Conseil d'Administration du 14 décembre 2011 en faveur de M. Gilles Auffret, dont le mandat a été renouvelé pour une nouvelle période de deux ans jusqu'à fin 2013. Cette dérogation était justifiée par la transition en cours du fait de l'intégration de Rhodia au sein du groupe Solvay.
Le Comité Exécutif est un organe collégial composé de cadres issus habituellement de la direction du Groupe. Depuis le 1er janvier 2013 chaque membre du Comité Exécutif s'est vu confier la surveillance d'un certain nombre de GBU/Fonctions ; le Président du Comité Exécutif et le CFO exercent ces nouvelles attributions en plus de leurs responsabilités spécifiques respectives.
Tous les membres du Comité Exécutif sont sous contrat dans le groupe Solvay, à l'exception de M. Jean-Pierre Clamadieu qui a le statut d'indépendant.
Le Président du Comité Exécutif est désigné par le Conseil d'Administration sur proposition du Président du Conseil d'Administration et sur avis du Comité des Nominations et du Président sortant du Comité Exécutif.
Les autres membres du Comité Exécutif sont également désignés par le Conseil d'Administration, mais sur proposition du Président du Comité Exécutif en accord avec le Président du Conseil d'Administration et sur avis du Comité des Nominations et du Comité Exécutif.
L'évaluation des performances des membres du Comité Exécutif est effectuée annuellement par le Président du Comité Exécutif. Elle est effectuée conjointement avec le Président du Conseil d'Administration et le Comité des Rémunérations, à l'occasion des propositions de fixation de la rémunération variable.
Les performances du Président du Comité Exécutif sont évaluées annuellement par le Comité des Rémunérations.
| Année de naissance |
Année de la première nomination |
Échéance des mandats Diplômes et principales activités au sein de Solvay | Présence aux réunions (en fonction de la date de nomination) |
||
|---|---|---|---|---|---|
| M. Jean-Pierre Clamadieu (F) |
1958 | 2011 | 2015 Diplôme d'Ingénieur de l'École des Mines (Paris) Président du Comité Exécutif et CEO |
12/12 | |
| M. Bernard de Laguiche (F/BR) |
1959 | 1998 | A renoncé à son mandat de Membre du Comité Exécutif et de CFO le 30 septembre 2013 |
Licence en Économie et Administration des entreprises (Lic. oec. HSG – Université de Saint-Gall, Suisse). Membre du Comité Exécutif et CFO |
9/9 |
| M. Jacques van Rijckevorsel (B) |
1950 | 2000 | 2015 Ingénieur civil en mécanique (Université catholique de Louvain). Études approfondies en Génie chimique (Université Libre de Bruxelles). AMP Harvard, Membre du Comité Exécutif |
12/12 | |
| M. Vincent De Cuyper (B) |
1961 | 2006 | 2014 Ingénieur chimique (Université catholique de Louvain), Master en Industrial Management (Université catholique de Louvain), AMP Harvard. Membre du Comité Exécutif |
12/12 | |
| M. Roger Kearns (US) |
1963 | 2008 | 2014 Bachelor of Science – Engineering Arts (Georgetown College – Georgetown), Bachelor of Science – Chemical Engineering (Georgia Institute of Technology – Atlanta), MBA (Stanford University). Membre du Comité Exécutif |
12/12 | |
| M. Gilles Auffret (F) | 1947 | 2011 | Départ à la retraite le 31 décembre 2013 |
Ingénieur de l'École Polytechnique, diplômé de l'École Nationale d'Administration (ENA), de l'École des Sciences Politiques et de l'École Nationale de la Statistique et de l'Administration Économique (ENSAE). Membre du Comité Exécutif |
12/12 |
| M. Karim Hajjar (Royaume-Uni) |
1963 | 2013 | 2015 BSC (Hons) Economics (The City University, London) Chartered Accountancy (ICAEW) Qualifi cation. Membre du Comité Exécutif et CFO |
3/3 |
5.4.1 Le Comité Exécutif s'est réuni 12 fois en 2013. Les réunions se tiennent habituellement au siège social, mais peuvent aussi se tenir ailleurs sur décision du Président du Comité Exécutif. Le Comité Exécutif fixe les dates des réunions avant le début de l'exercice. Des réunions supplémentaires peuvent être convoquées sur décision du Président du Comité Exécutif. Ce dernier fixe l'ordre du jour sur la base, entre autres, des propositions qui lui sont adressées par les membres du Comité Exécutif.
5.4.2 Le Secrétaire Général, qui est commun au Conseil d'Administration et au Comité Exécutif, est chargé, sous la supervision du Président du Comité Exécutif, d'organiser les réunions, d'envoyer les avis de convocation et l'ordre du jour.
Les documents et informations relatifs aux points à l'ordre du jour sont mis à la disposition des membres du Comité Exécutif préalablement aux réunions.
Le Secrétaire Général établit les procès-verbaux qui recensent les décisions prises au cours des réunions. Ceux-ci sont lus et approuvés au terme de chaque séance. Ils sont immédiatement diffusés. Ils ne sont pas signés, mais le Président du Comité Exécutif et le Secrétaire Général peuvent en délivrer des copies d'extraits certifiées conformes.
Précisons que le Comité Exécutif a organisé certaines réunions en télé- ou en vidéo-conférence.
5.4.3 Le Comité Exécutif prend ses décisions à la majorité simple, le Président du Comité Exécutif disposant d'une voix prépondérante. Si le Président du Comité Exécutif se retrouve en minorité, il peut, s'il le désire, en référer au Conseil d'Administration qui statuera sur la question. En pratique toutefois, la quasi-totalité des décisions du Comité Exécutif sont prises à l'unanimité ce qui implique que le Président n'a pas fait usage à ce jour de sa voix prépondérante. L'assiduité aux séances a été de 100 % en 2013.
Les questions soumises au Comité Exécutif sont présentées et abordées en présence des responsables des entités concernées (GBU, Fonctions). Il constitue toutefois, pour les projets importants, des équipes de travail ad hoc pilotées principalement par des membres du Comité Exécutif choisis en fonction des compétences à mettre en œuvre.
Le mandat d'Administrateur de Solvay SA est rétribué par des émoluments fixes dont la base commune est déterminée par l'Assemblée Générale Ordinaire et le complément éventuel par le Conseil d'Administration sur la base de l'article 27 des statuts, à savoir : « Les Administrateurs reçoivent, à charge des frais généraux, des émoluments dont l'Assemblée Générale détermine le montant et les modalités. »
« La décision de l'Assemblée Générale est maintenue jusqu'à décision contraire. »
« Le Conseil d'Administration est autorisé à accorder aux Administrateurs chargés de fonctions spéciales (Président, Vice-Président, Administrateurs chargés de la gestion quotidienne, membres du Comité Exécutif) des émoluments fixes, en sus des émoluments prévus au paragraphe précédent. »
« En outre, les Administrateurs chargés de la gestion quotidienne ont chacun droit à une rémunération variable déterminée par le Conseil d'Administration sur la base de leurs performances individuelles et des résultats consolidés du groupe Solvay. »
« Les sommes visées aux deux alinéas qui précèdent sont également prélevées sur les frais généraux. »
b) Pour les membres du Comité Exécutif : la politique de rémunération est décidée par le Conseil d'Administration sur propositions du Comité des Rémunérations.
En 2012, le Groupe a revu sa politique de rémunération afin de garantir une meilleure adéquation avec les pratiques du marché et de renforcer le lien entre la rémunération variable et la performance économique. Cette nouvelle politique de rémunération figure en Annexe 2 du présent document. Elle introduit un plan de rémunération variable à court terme, nouveau et harmonisé, et redéfinit le programme de rémunération variable à long terme, qui est en partie lié à l'atteinte d'un niveau de performance du Groupe prédéfini et pluriannuel. Elle est entrée en vigueur en 2013.
fixe complémentaire de 250 000 euros bruts en 2013 en raison de la charge de travail et de la responsabilité afférentes à cette tâche ;
Le Président du Conseil d'Administration est le seul Administrateur non exécutif à disposer d'une infrastructure permanente fournie par le Groupe (bureau, secrétariat, véhicule). Les autres Administrateurs non exécutifs reçoivent l'appui logistique du Secrétariat Général en fonction de leurs besoins. La Société veille par ailleurs à souscrire des polices d'assurances usuelles pour couvrir les activités que les membres du Conseil d'Administration exercent dans le cadre de leur mandat.
b) Pour les membres du Comité Exécutif : la rémunération du Président et des membres du Comité Exécutif est déterminée comme un montant brut global. Elle comprend dès lors non seulement la rémunération brute perçue de Solvay SA, mais aussi celle, que ce soit au titre contractuel ou comme mandataire social, reçue des sociétés dans le monde dans lesquelles Solvay SA possède des participations majoritaires ou autres.
La rémunération individuelle est fixée par le Conseil d'Administration sur recommandations du Comité des Rémunérations.
En Annexe 2, section 15, figure la politique de rémunération adoptée par le Conseil d'Administration en 2012. Elle ne s'applique pas à M. Clamadieu, dont la rémunération globale est régie par des dispositions spécifiques ; le niveau et la structure de la rémunération globale sont alignés sur les pratiques du marché pour une fonction similaire occupée dans une entreprise comparable.
| 2012 | 2013 | |||
|---|---|---|---|---|
| Rémunération En euros |
Montant brut | Dont jetons de présence du Conseil d'Administration et des Comités |
Montant brut | Dont jetons de présence du Conseil d'Administration et des Comités |
| A. Michielsen (1) | ||||
| W Émoluments fixes + jetons de présence | 28 419,37 | 16 000,00 | ||
| W Complément de rémunération article 27 | 86 025,54 | |||
| W Rémunération pour droits à la retraite complémentaire | 161 344,22 | |||
| N. Boël | ||||
| W Émoluments fixes + jetons de présence | 65 500,04 | 30 500,00 | 63 000,00 | 28 000,00 |
| W Complément de rémunération article 27 (2) | 161 290,30 | 250 000,00 | ||
| D. Solvay | 73 000,04 | 38 000,00 | 70 500,04 | 35 500,00 |
| C. Jourquin (3) | 28 607,54 | 16 000,00 | ||
| J-P. Clamadieu (4) | 34 580,67 | 12 000,00 | 63 000,00 | 28 000,00 |
| J-M. Solvay | 63 000,04 | 28 000,00 | 63 000,04 | 28 000,00 |
| G. de Selliers de Moranville | 85 000,04 | 50 000,00 | 99 500,04 | 64 500,00 |
| J. van Zeebroeck | 73 000,04 | 38 000,00 | 23 389,80 | 10 500,00 |
| J-M. Folz | 69 000,04 | 34 000,00 | 79 500,04 | 44 500,00 |
| B. de Laguiche | 63 000,04 | 28 000,00 | 65 500,04 | 30 500,00 |
| B. Scheuble | 87 000,04 | 52 000,00 | 99 000,04 | 64 000,00 |
| A. Van Rossum | 71 000,04 | 36 000,00 | 75 000,04 | 40 000,00 |
| C. Casimir-Lambert | 79 000,04 | 44 000,00 | 87 000,04 | 52 000,00 |
| H. Coppens d'Eeckenbrugge | 73 000,04 | 38 000,00 | 83 500,04 | 48 500,00 |
| Mme P. Mateos-Aparicio Morales | 73 000,04 | 38 000,00 | 27 389,80 | 14 500,00 |
| Mme E. du Monceau | 73 000,04 | 38 000,00 | 70 500,04 | 35 500,00 |
| Y-T. de Silguy | 69 000,04 | 34 000,00 | 65 000,04 | 30 000,00 |
| Mme A. Moraleda | 40 610,24 | 18 500,00 | ||
| Mme F. de Viron | 40 610,24 | 18 500,00 | ||
| 1 516 768,20 | 570 500,00 | 1 366 000,52 | 591 000,00 |
(1) Jusqu'au 8 mai 2012.
(2) À compter du 9 mai 2012.
(3) Jusqu'au 10 mai 2012.
(4) À compter du 11 mai 2012.
Le salaire de base du Président du Comité Exécutif a été maintenu à 1 million d'euros en 2013. La Rémunération variable court terme a été fixée à 100 % de ce salaire de base, avec un maximum de 150 %. Conformément à la politique de rémunération du Groupe, les Rémunérations variables long terme reposent sur un mix à 50/50 entre stock-options et unités d'actions de performance. En 2013, cette attribution s'est élevée à 1,5 million d'euros.
Le Président du Comité Exécutif ne reçoit pas d'actions dans le cadre de sa rémunération globale. En matière de droits à la pension extralégale, en raison de son statut d'indépendant en Belgique, il a un régime contractuel individuel spécifique, avec ses propres règles en matière de pension, de décès et d'invalidité.
| Rémunération et autres avantages accordés au Président du Comité Exécutif jusqu'au 10 mai 2012. (C. Jourquin) |
|||||
|---|---|---|---|---|---|
| En euros | 2012 | 2013 | |||
| Rémunération de base | 279 817 | ||||
| Rémunération variable | 0 | ||||
| Pension et couverture décès et invalidité (coûts payés ou provisionnés) | 0 | ||||
| Autres composantes de la rémunération (1) | 5 641 |
| Rémunération et autres avantages accordés au Président du Comité Exécutif à compter du 11 mai 2012. (J-P. Clamadieu) |
||||
|---|---|---|---|---|
| En euros | 2012 | 2013 | ||
| Rémunération de base | 640 000 | 1 000 000 | ||
| Rémunération variable | 775 467 | 1 100 000 | ||
| Pension et couverture décès et invalidité (coûts payés ou provisionnés) | 309 750 | 626 274 | ||
| Autres composantes de la rémunération (1) | 4 650 | 46 927 |
(1) Véhicules de société, correction de la rémunération de base de 2012.
| du Comité Exécutif En euros |
2012 (2) | 2013 (3) |
|---|---|---|
| Rémunération de base | 3 207 214 | 2 502 169 |
| Rémunération variable | 2 630 344 | 1 646 328 |
| Pension et couverture décès et invalidité (coûts payés ou provisionnés) | 697 382 | 1 164 234 |
| Autres composantes de la rémunération (1) | 81 328 | 82 172 |
(1) Indemnités de représentation, chèque-repas, véhicule de société, indemnités de logement, etc.
(2) J-P. Clamadieu (jusqu'au 10 mai 2012), B. de Laguiche, J. van Rijckevorsel, V. De Cuyper, J-M. Mesland, R. Kearns, G. Auffret.
(3) B. de Laguiche (jusqu'au 30 septembre 2013), J. van Rijckevorsel, V. De Cuyper, R. Kearns, G. Auffret, K. Hajjar (à compter du 1er octobre 2013).
La rémunération variable a consisté en une prime annuelle fondée sur la performance réalisée comparé à des objectifs de performances collectifs prédéfinis du Groupe, la performance du membre du Comité Exécutif telle que mesurée par rapport à une série d'objectifs prédéterminés et le développement durable du Groupe.
La loi belge (article 520ter du Code belge des Sociétés) prévoit qu'à partir de l'exercice 2011, sauf dispositions statutaires contraires ou approbation expresse de l'Assemblée Générale des actionnaires, un quart au moins de la rémunération variable des membres du Comité Exécutif doit être basé sur des critères de performance prédéterminés et objectivement mesurables sur une période d'au moins deux ans et un autre quart au moins doit être basé sur des critères de performance prédéterminés et objectivement mesurables sur une période d'au moins trois ans.
La politique de rémunération a été redéfinie en 2012. La nouvelle politique de rémunération, décrite en Annexe 2 du présent document, est entrée en vigueur en 2013. Elle est totalement conforme à l'article 520 ter du Code belge des Sociétés.
Les membres du Comité Exécutif perçoivent des stock-options et des unités d'actions de performance comme détaillé ci-après. Par contre, ils ne reçoivent pas d'actions.
Les dépenses des membres du Comité Exécutif, y compris celles du Président, sont régies par les mêmes règles que celles applicables à tous les cadres du Groupe, à savoir la justification, poste par poste, de tous les frais professionnels. Les frais privés ne sont pas pris en charge.
En cas de frais mixtes, professionnels et privés (par exemple en matière de véhicules), une règle proportionnelle est appliquée, comme à tous les cadres au même poste.
En matière d'assurance, la Société prend pour les membres du Comité Exécutif le même type de couverture que pour ses cadres supérieurs.
En matière de pensions et de couverture de retraite et décès, les membres du Comité Exécutif se voient accorder des prestations reposant, en principe, sur les dispositions des plans applicables aux cadres supérieurs dans leur pays de base.
La couverture retraite et décès de MM. Clamadieu et Auffret reflète les mêmes conditions que celles dont ils bénéficiaient chez Rhodia. Concernant M. Clamadieu, elle se matérialise par un engagement formel de la part de Solvay SA.
En 2013, le Conseil d'Administration a attribué, sur proposition du Comité des Rémunérations, des stock-options à quelque 75 cadres supérieurs du Groupe. Le prix d'exercice s'élève à 111,01 euros par option, avec une période d'acquisition de trois ans. Il a été attribué aux membres du Comité Exécutif un total de 97 490 options en 2013, contre 174 427 en 2012.
En supplément des stock-options et pour la première fois, le Conseil d'Administration a attribué des Unités d'Actions de Performance (PSU) à quelque 450 dirigeants du Groupe, prévoyant un paiement au terme de trois ans, à condition que les objectifs de performance prédéfinis soient atteints. Un total de 19 778 unités d'actions de performance ont été attribuées à l'ensemble des membres du Comité Exécutif en 2013.
| Pays | Nom | Fonction | Nombre de stock-options |
Nombre d'unités d'actions de performance |
|---|---|---|---|---|
| Belgique | Clamadieu, Jean-Pierre | Président du Comité Exécutif | 35 178 | 7 136 |
| Belgique | de Laguiche, Bernard | Membre du Comité Exécutif | 11 726 | 2 379 |
| Belgique | van Rijckevorsel Jacques | Membre du Comité Exécutif | 11 726 | 2 379 |
| Belgique | De Cuyper, Vincent | Membre du Comité Exécutif | 11 726 | 2 379 |
| Belgique | Kearns, Roger | Membre du Comité Exécutif | 11 726 | 2 379 |
| France | Auffret, Gilles | Membre du Comité Exécutif | 15 408 | 3 126 |
| TOTAL | 97 490 | 19 778 |
| Stock-options | 31/12/13 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Pays | Nom | détenues au 31/12/12 |
attribuées en mars 2013 |
exercées en 2013 |
arrivées à échéance en 2013 |
détenues | exerçables | non exerçables |
| Belgique | Clamadieu, Jean-Pierre | 61 266 | 35 178 | 0 | 0 | 96 444 | 0 | 96 444 |
| Belgique | de Laguiche, Bernard (jusqu'au 30/09/2013) |
120 000 | 11 726 | 23 760 | 0 | 107 966 | 56 240 | 51 726 |
| Belgique | van Rijckevorsel, Jacques | 114 000 | 11 726 | 35 000 | 0 | 90 726 | 43 000 | 47 726 |
| Belgique | De Cuyper, Vincent | 92 000 | 11 726 | 26 500 | 0 | 77 226 | 31 500 | 45 726 |
| Thaïlande | Kearns, Roger | 76 500 | 11 726 | 8 000 | 0 | 80 226 | 38 500 | 41 726 |
| France | Auffret, Gilles | 29 161 | 15 408 | 0 | 0 | 44 569 | 0 | 44 569 |
| TOTAL | 492 927 | 97 490 | 93 260 | 0 | 497 157 | 169 240 | 327 917 |
Les membres du Comité Exécutif, y compris le Président, ont, dans le cadre de leurs responsabilités, des mandats d'Administrateur dans les filiales du Groupe.
Lorsque ces mandats sont rémunérés, cette rémunération est intégrée dans les montants cités précédemment, que le mandat soit assumé en salarié ou à titre indépendant au sens de la législation locale.
Aucun membre du Comité Exécutif, y compris le Président, ne bénéficiera d'une indemnité de départ liée à l'exercice de son mandat. En cas de cessation anticipée de l'exercice de leur fonction, seul le système légal est d'application.
Le contrat de M. Jean-Pierre Clamadieu contient une clause de nonconcurrence d'une durée de 24 mois, la rémunération prévue ne pouvant excéder douze mois de salaire.
Le 30 septembre 2013, M. Bernard de Laguiche a quitté le Comité Exécutif sans indemnité de départ.
Le 31 décembre 2013, M. Gilles Auffret a quitté le Comité Exécutif pour prendre sa retraite sans indemnité de départ.
Les contrats des membres du Comité Exécutif ne comportent pas de clause prévoyant un droit de recouvrement de la rémunération variable en cas d'information financière erronée.
Le Président du Conseil d'Administration et le Président du Comité Exécutif travaillent de concert, grâce à un dialogue constructif et des échanges fréquents, pour harmoniser les travaux respectifs du Conseil d'Administration (y compris ses Comités) et du Comité Exécutif. À cet effet, les mesures suivantes ont été mises en place :
Le groupe Solvay a instauré un système de contrôle interne visant à fournir une assurance raisonnable en termes de (i) conformité aux lois et règlements en vigueur, (ii) mise en œuvre des politiques et objectifs fixés par la Société, (iii) fiabilité des informations financières et non financières et (iv) efficacité des processus internes, en particulier ceux contribuant à la protection de ses actifs.
Ce système s'articule autour des cinq composantes suivantes : l'environnement de contrôle, le processus d'évaluation des risques, les activités de contrôle, les systèmes d'information et de communication, communication de l'information financière comprise, et le suivi du contrôle interne.
Notre environnement de contrôle se compose des différents éléments suivants :
La prise de risques calculés dans le respect des lois, des réglementations et du Code de Conduite est inhérente au développement des affaires et des activités industrielles du groupe Solvay. La politique de Gestion du risque d'entreprise (ERM) prévoit que le Groupe identifie, quantifie, évalue et gère tous les risques et opportunités potentiellement significatifs pour l'activité en appliquant une gestion systématique des risques intégrée aux décisions et actions stratégiques et commerciales. La Gestion du risque d'entreprise est perçue comme un outil de gestion essentiel, qui contribue à la prise des décisions nécessaires à la réalisation des objectifs à court, moyen et long terme de la Société.
Le département d'Audit Interne et de Gestion des Risques (IA/RM) est chargé d'établir un système global et cohérent de gestion des risques au sein du Groupe.
Solvay a adopté le cadre de référence FERMA pour la gestion des risques. Ce cadre structure le processus de gestion des risques lors des phases suivantes, en considérant les objectifs stratégiques de l'organisation :
De plus amples informations à ce propos sont disponibles dans la section « Gestion des Risques » du présent rapport annuel, notamment à propos des principaux risques auxquels est confronté le Groupe et des actions entreprises afin des les éviter ou de les atténuer.
La direction est responsable du contrôle interne des opérations.
Des activités de contrôle sont établies en fonction des enjeux inhérents à chaque processus concerné.
En ce qui concerne les contrôles des données financières, ces contrôles sont mis en œuvre tout au long du processus de reporting : les données financières sont consolidées mensuellement et analysées à chaque niveau de responsabilité de la Société (par exemple, le responsable financier local, le contrôleur et la direction de l'activité concernée, Group Accounting et Reporting et le Comité Exécutif) et de différentes façons, par exemple, par l'analyse des variances, par des contrôles de plausibilité et de cohérence, par l'analyse de ratios ou encore par référence aux projections établies. Les résultats sont également validés trimestriellement par le Comité d'Audit en tenant compte des travaux effectués par l'auditeur externe.
Le contrôle des données financières est facilité par l'utilisation d'ERP communs, par une organisation basée sur de grands processus financiers gérés de façon centralisée et intégrés, le cas échéant, dans les Centres de Services Partagés et par l'application de procédures uniformes.
Le Comité d'Audit est chargé du suivi de l'efficacité des systèmes de contrôle interne. Il supervise le travail du Group Service Audit Interne en matière de suivi financier, opérationnel et de la conformité. Il vérifie en particulier le périmètre, les programmes et les résultats du travail d'audit interne et s'assure que ses recommandations sont bien mises en œuvre. La mission du Comité d'Audit est décrite en détails à l'Annexe 1 de la présente Déclaration de Gouvernance d'entreprise.
Le Group Service Audit Interne évalue de façon indépendante l'efficacité du système de contrôle interne. La mission d'audit interne couvre en particulier les domaines suivants :
Les missions d'audit interne sont planifiées et définies au niveau de leur contenu sur la base d'une analyse des risques ; les contrôles se concentrent sur les domaines perçus comme les plus risqués. Toutes les entités du Groupe sont auditées par l'audit interne au moins tous les trois ans.
Les recommandations du Group Service Audit Interne sont mises en œuvre par la direction.
D'autres entités réalisent des activités de même ordre dans des domaines très spécifiques. Par exemple :
Un service d'assistance téléphonique en matière d'éthique (Ethics Helpline), géré par une tierce partie, est progressivement mis à disposition des employés afin de leur permettre de signaler toute violation potentielle de façon confidentielle.
Le groupe Solvay publie ses résultats trimestriellement. La communication de ces résultats fait l'objet de différents contrôles et validations avant publication :
Le contrôle de la situation financière de la Société, de ses états financiers et de leur conformité avec le Code belge des Sociétés et les statuts, celui des opérations à constater dans les états financiers, est confié à un ou plusieurs commissaires désignés par l'Assemblée Générale des actionnaires parmi les membres, personnes physiques ou morales, de l'Institut belge des Réviseurs d'Entreprises.
La mission et les pouvoirs du ou des commissaire(s) sont ceux qui leur sont reconnus par la loi.
L'Assemblée Générale détermine le nombre de commissaires et fixe leurs honoraires conformément à la loi. Les commissaires ont, en outre, droit au remboursement de leurs frais de déplacement pour le contrôle des sites industriels et des locaux administratifs de la Société.
L'Assemblée Générale peut aussi désigner un ou plusieurs commissaire(s) suppléant(s). Les commissaires sont nommés pour un mandat de trois ans renouvelable. Ils ne peuvent être révoqués par l'Assemblée Générale que pour des motifs valables.
Le mandat de commissaire de Deloitte Réviseurs d'Entreprises SC s.f.d. SCRL a été reconduit par l'Assemblée Générale Ordinaire de 2013 pour trois ans.
Deloitte Réviseurs d'Entreprises SC s.f.d. SCR est représentée par M. Eric Nys. M. Frank Verhaegen a été désigné par l'Assemblée Générale Ordinaire de 2013 comme commissaire suppléant de Deloitte Réviseurs d'Entreprises SC s.f.d. SCRL pour la même durée.
Les honoraires d'audit annuels s'élèvent à 1 146 300 euros et incluent l'audit des comptes statutaires de Solvay SA ainsi que celui des comptes consolidés du Groupe.
Le Code de Conduite de Solvay définit le cadre dans lequel Solvay souhaite mener ses affaires et comment il souhaite interagir avec l'ensemble de ses parties prenantes d'une façon éthique et en toute conformité. Il repose sur une forte tradition de valeurs historiquement enracinées dans la culture du Groupe. Ce Code s'applique à chaque employé de Solvay, partout où le Groupe opère et mène ses affaires.
Le Code de Conduite de Solvay fournit des orientations générales à tous les employés du Groupe sur la façon de se comporter sur leur lieu de travail, dans les activités de Solvay et lorsqu'ils représentent Solvay vis-à-vis de leur entourage. Ce document n'étant pas exhaustif, il ne prévoit pas toutes les situations auxquelles peuvent être confrontés les employés dans leur quotidien professionnel. En revanche, il souligne les principes qui permettent de les guider et qui constituent la base des politiques du Groupe.
Le Code de Conduite s'inscrit dans les efforts constants du Groupe pour maintenir et renforcer la confiance, à la fois entre tous ses employés et entre le Groupe et ses partenaires, y compris ses employés, leurs représentants, les actionnaires, les clients et fournisseurs, les agences gouvernementales ou toutes autres tierces parties.
Pour obtenir l'implication la plus large de tous ses employés dans la mise en œuvre du Code, le Groupe continuera de promouvoir un dialogue social riche et équilibré entre la direction et les partenaires sociaux.
Le groupe Solvay veille à l'application du Code par le biais de diverses mesures, dont des programmes de formations ciblées, dans l'optique de minimiser le risque de violation, en prévoyant, le cas échéant, des sanctions claires.
La Fonction Groupe Legal and Compliance, placée sous l'autorité du Directeur Général Juridique Groupe, favorise ou renforce la culture de la conformité. Le Group Service Ethics and Compliance a plus particulièrement comme objectif de renforcer une culture basée sur l'éthique et sur la conformité aux valeurs de Solvay et à son Code de Conduite. Des responsables de la conformité (Compliance Officers) ont été désignés dans les quatre régions où le Groupe opère. Ils sont aidés par un réseau d'employés expérimentés qui ont pour mission, outre leurs autres attributions, de soutenir les activités menées en la matière.
Le Groupe encourage ses employés à aborder toute difficulté ou question éventuelle quant à l'application du Code de Conduite avec des supérieurs ou d'autres interlocuteurs identifiés (Compliance Officers, juristes, Ressources Humaines).
En outre, il met progressivement en place, au niveau mondial, la possibilité de s'adresser à un service d'assistance téléphonique en matière d'éthique (Ethics Helpline) ; ce service externe permet de faire part de ses difficultés ou de poser des questions à l'oral, avec la garantie d'une parfaite confidentialité. Ce service est géré en conformité avec les lois applicables et en particulier avec les lois régissant la protection des données.
Dans les coentreprises, les représentants au Conseil d'Administration s'efforcent de faire adopter des règles qui sont en ligne avec le Code de Conduite du Groupe.
Le Groupe a mis en place une politique en matière de prévention du délit d'initié ainsi qu'un guide contenant des règles strictes en matière de confidentialité et de non-usage d'« informations privilégiées » tant pour les initiés réguliers que pour les initiés occasionnels. Cette politique et ce guide ont été largement diffusés au sein du Groupe.
L'interprétation et le contrôle du respect de ces règles sont confiés à un Comité de Transparence composé du Secrétaire Général du Groupe (Président), qui est également Directeur Général de la Communication, du CFO, du Directeur Général Juridique Groupe et du Directeur Général Ressources Humaines Groupe. En particulier, ce Comité conseille le Conseil d'Administration et le Comité Exécutif ainsi que tout employé qui serait confronté à une situation difficile.
Cette politique est appliquée aussi bien par le Comité Exécutif que par le Conseil d'Administration.
Par ailleurs, en conformité avec la loi belge du 2 août 2002, les personnes exerçant des responsabilités dirigeantes au sein du Groupe et les personnes qui leur sont étroitement liées à savoir :
ont été informées de l'obligation qui leur incombe de faire une déclaration à l'Autorité belge des Services et Marchés Financiers (FSMA) de toute opération de leur part concernant des actions Solvay ; cette obligation leur est régulièrement rappelée.
L'organisation interne du groupe Solvay est décrite en page 22 du présent rapport annuel.
Les actions Solvay sont à la fois cotées sur NYSE Euronext Bruxelles – cotation primaire – et, depuis janvier 2012, sur NYSE Euronext Paris, sous le code mnémonique unique SOLB. Par ailleurs, Solvay a rejoint l'indice CAC 40 le 21 septembre 2012. Ces événements reflètent tous deux la longue histoire du Groupe en France ainsi que son poids économique.
Au 31 décembre 2013, le cours de l'action Solvay s'élevait à 115 euros, contre 108,6 euros fin 2011. En 2012, le cours moyen a été de 110 euros et le cours le plus haut de 118,9 euros (7 mai 2013).
Le volume moyen des opérations quotidiennes tel que renseigné par Euronext s'est élevé à 213 237 titres en 2013, contre 304 000 titres en 2012.
Tout au long de l'exercice, l'équipe Relations Investisseurs s'est efforcée, le plus efficacement possible et en temps opportun, de communiquer et de présenter les faits et développements pertinents concernant Solvay, tant au plan financier que stratégique, aux divers groupes d'investisseurs, analystes financiers et de crédit ainsi qu'aux autres parties prenantes du monde entier. À cette fin, durant l'année, l'équipe Relations Investisseurs a entretenu des contacts réguliers avec les analystes financiers, les investisseurs institutionnels et individuels, notamment via des mises à jour de faits relatifs aux tendances financières et stratégiques et l'organisation de présentations spécifiques, de visites et de roadshows.
Le Groupe veille tout particulièrement à ce que tous ses actionnaires reçoivent un traitement équitable.
La politique du Groupe en matière de communication consiste à diffuser, dès que raisonnablement possible, les informations d'intérêt significatif pour le marché sous la forme de communiqués de presse et/ou de conférences de presse, ainsi que de présentations publiques disponibles sur le site internet institutionnel du Groupe.
Solvay SA
Relations Investisseurs
Rue de Ransbeek, 310
B-1120 Bruxelles (Belgique)
e-mail : [email protected]
Internet : www.solvay.com
Le Groupe entretient, depuis de nombreuses années, des relations très étroites avec les investisseurs individuels, que ce soit en participant à des salons et conférences et en fournissant, sur demande, des informations régulières sur la vie du Groupe (communiqués de presse, rapport annuel, etc.).
En 2013, le groupe Solvay a poursuivi activement ses rencontres avec les investisseurs individuels en Belgique et a développé de nouvelles initiatives en ce sens en France.
À titre d'exemples :
Par ailleurs, à l'occasion du 150e anniversaire du Groupe, trois représentations du spectacle Odyseo The Chemistry of Dreams ont été proposées en présence d'actionnaires, soit un total de 3 000 participants.
Des roadshows et des rencontres avec les dirigeants du Groupe sont organisés régulièrement pour les professionnels internationaux de la finance (analystes, gestionnaires de portefeuille, presse, etc.). Solvay entretient également un dialogue actif sur sa politique de Développement Durable et ses paramètres en la matière, et multiplie les opportunités d'interactions avec les investisseurs soucieux des valeurs liées à la responsabilité sociale d'entreprise.
En 2013, plus de 600 contacts au total ont été établis lors de rencontres et d'événements organisés en Europe (Bruxelles, Londres, Paris, Francfort, Genève, Zurich, Edimbourg, Dublin, Amsterdam, Luxembourg, Stockholm, etc.) ainsi qu'aux États-Unis.
Par ailleurs, le 27 novembre 2013, Solvay a organisé son Capital Markets Day à Londres, auquel 90 participants sur site et 120 participants en webdiffusion directe ont participé. Au cours de cet événement d'une journée, la direction de Solvay a confirmé sa vision stratégique et annoncé ses nouvelles ambitions pour 2016.
Par ailleurs, des conférences téléphoniques avec la direction sont systématiquement organisées, chaque trimestre, pour commenter les résultats du Groupe.
Des pages internet dédiées aux actionnaires et investisseurs – www. solvay.com/en/investors – mettent à la disposition de ces derniers les informations publiques financières et stratégiques du Groupe les plus récentes. En 2013, le site a été intégralement repensé de manière à fournir de nouveaux services utiles. Par ailleurs, il est désormais disponible en trois langues (anglais, français et néerlandais). Se basant sur une conception adaptée aux besoins, il offre une expérience visuelle optimale, quel que soit le terminal avec lequel on le consulte.
Il continue à donner la liste des analystes spécialisés qui suivent le Groupe. Il offre également la possibilité de s'inscrire à un Club d'investisseurs afin de recevoir des notifications par e-mail en trois langues contenant de nombreuses informations : ordre du jour des réunions dont l'Assemblée Générale Annuelle, amendements des statuts, rapports spéciaux du Conseil d'Administration, publication du rapport annuel, comptes sociaux de la société mère, paiement des dividendes, etc.
p Cours de l'action Solvay et volumes des opérations entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2013
Le Comité d'Audit compte un Président et au minimum deux autres membres, tous trois Administrateurs non exécutifs et dont au moins deux Administrateurs sont indépendants. Les membres de ce Comité d'Audit sont, en outre, compétents en la matière de par leur formation et l'expérience acquise au cours de leurs fonctions antérieures.
Le Comité d'Audit invite les personnes suivantes à intervenir lors de ses réunions :
Le Comité d'Audit se réunit au moins quatre fois par an, préalablement à la publication des résultats annuels, semestriels et trimestriels. Des réunions supplémentaires peuvent être organisées pour débattre et convenir du périmètre des plans d'audit et des coûts d'audit et discuter d'autres questions importantes relatives à la mission du Comité d'Audit.
a) Le Comité d'Audit veille à ce que le rapport et les comptes annuels, les états financiers périodiques et toute autre communication financière importante du Groupe respectent les principes comptables généralement acceptés (IFRS pour le Groupe, droit comptable belge pour la maison mère). Ces documents doivent donner une image juste et pertinente des affaires du Groupe et de la maison mère et satisfaire à toutes les dispositions légales et boursières.
b) Le Comité d'Audit examine régulièrement les stratégies et pratiques comptables appliquées pour préparer les états financiers du Groupe et s'assure de leur conformité aux bonnes pratiques et exigences des normes comptables appropriées.
c) Le Comité d'Audit examine régulièrement le périmètre de l'audit externe et sa mise en œuvre dans l'ensemble du Groupe.
Le Comité d'Audit étudie les recommandations de l'audit externe et le rapport remis par le commissaire au Conseil d'Administration.
d) Le Comité d'Audit surveille l'efficacité des systèmes de contrôle interne du Groupe, et en particulier des contrôles financiers, opérationnels et de conformité, ainsi que de la gestion des risques. Le Comité d'Audit s'assure également que les systèmes de traitement électronique de l'information utilisés pour générer les données financières répondent aux normes applicables.
e) En matière d'audit interne, le Comité d'Audit vérifie le périmètre/les programmes/les résultats du travail du département d'Audit Interne et veille à ce que l'organisation de l'audit interne dispose des ressources adéquates.
Le Comité d'Audit s'assure du suivi à bon escient des recommandations de l'audit interne.
f) Le Comité d'Audit vérifie et surveille l'indépendance du commissaire externe en particulier pour les services complémentaires qui lui seraient demandés en dehors de sa mission légale. À cet égard, le Comité d'Audit propose le commissaire au Conseil d'Administration, lequel transmet la candidature pour approbation et nomination (y compris la fixation de la rémunération) par l'Assemblée Générale Ordinaire.
De plus, sur proposition du CEO et du CFO, le Comité d'Audit participe au choix du responsable du département Audit Interne et Gestion des Risques.
g) Le Comité d'Audit examine les domaines à risque susceptibles d'avoir une incidence significative sur la situation financière du Groupe. Ces risques incluent, par exemple, le risque de change, les litiges juridiques importants, les questions environnementales, celles liées à la responsabilité liée aux produits, etc.
Lors de son examen, le Comité d'Audit étudie les procédures en place afin d'identifier ces risques importants et de quantifier leur impact potentiel sur le Groupe et sur le fonctionnement des systèmes de contrôle.
Comme il constitue un Comité du Conseil d'Administration du Groupe, le Comité d'Audit rédige un procès-verbal de chacune de ses réunions, qu'il soumet au Conseil d'Administration.
Solvay évalue les pratiques de la concurrence en prenant pour référence une sélection d'entreprises européennes, actives dans les secteurs chimique et industriel, d'envergure internationale et dont le chiffre d'affaires annuel et les effectifs sont relativement proches des siens. La composition de ce groupe est revue régulièrement pour s'assurer qu'il continue à refléter l'orientation stratégique de l'entreprise.
Pour les cadres originaires d'un pays non européen et basés hors d'Europe, les pratiques de leur pays d'origine (idéalement mesurées par rapport au secteur chimique) servent de référence. Les données relatives au marché international sont obtenues auprès des services de consultants internationalement reconnus et spécialisés en matière de rémunération.
L'objectif de Solvay est d'offrir des niveaux de rémunération totale proches de la médiane du marché de référence ciblé pour des performances normales et proches du quartile supérieur du marché en cas de performances collectives et individuelles exceptionnelles.
La rémunération des Directeurs Généraux est composée du salaire de base (réévalué chaque année), de rémunérations variables court terme, de rémunérations variables long terme et d'autres avantages.
En 2012, le Groupe a revu sa politique de rémunération afin de garantir une meilleure adéquation des rémunérations variables court terme et long terme avec les pratiques du marché et de renforcer le lien entre la rémunération variable et la performance économique. La nouvelle politique de rémunération, effective à compter de 2013, s'applique aux membres du Comité Exécutif, aux Directeurs Généraux et aux responsables des GBU importantes.
La politique de rémunération est constituée d'un programme de rémunération variable court terme (STI), prévoyant des primes annuelles liées à la performance du Groupe ainsi qu'une rémunération variable long terme (LTI) liée à la performance globale du Groupe.
Les rémunérations variables court terme sont en partie liées à la performance du Groupe et en partie liées aux résultats individuels.
La rémunération variable cible varie, selon le niveau du poste occupé, entre 50 % (pour les Directeurs Généraux et les responsables des GBU importantes) et 60 % (pour les membres du Comité Exécutif) du salaire de base. Ce niveau cible se décompose en trois éléments pondérés comme suit :
La rémunération variable réelle peut varier entre 0 % en cas de mauvaises performances et 200 % de la rémunération cible en cas de performances collectives et individuelles exceptionnelles.
Les rémunérations variables long terme reposent sur un mix à 50/50 entre stock-options (SOP) et d'unités d'actions de performance (PSU).
Le budget alloué aux stock-options vise un meilleur positionnement sur le marché et le nombre de stock-options attribuées n'est pas prédéfini, mais calculé en fonction du budget alloué sur base de la juste valeur des stock-options (selon le modèle de Monte-Carlo) à la date d'attribution.
Le plan d'unités d'actions de performance prévoit un paiement en cash au terme de trois ans sous réserve d'atteinte d'objectifs de performance préétablis (REBITDA, CFROI), avec un ajustement de +/- 20 % en fonction de la performance réelle par rapport aux objectifs initiaux préétablis. Le versement minimum peut varier entre 0 (si la performance minimum requise ou le « seuil » n'est pas atteint), 80 % si le « seuil » minimum de performance est atteint et jusqu'à 120 % pour une performance dépassant le plafond de performance préétabli.
Le Comité Exécutif (ou le Conseil d'Administration en ce qui concerne les membres du Comité Exécutif) peut, à son entière discrétion, décider/recommander des gratifications individuelles de + ou - 50 % par rapport au montant cible de rémunération variable long terme octroyé à un individu afin de récompenser des résultats ou des circonstances spécifiques ou exceptionnelles ou signaler une performance insuffisante, tout en respectant la répartition à 50/50 entre stock-options et unités d'actions de performance.
Chaque programme annuel de rémunération variable long terme est soumis à l'approbation préalable du Conseil d'Administration.
Le Comité Exécutif (ou le Conseil d'Administration en ce qui concerne les membres du Comité Exécutif) peut, à sa seule discrétion, évaluer l'atteinte des objectifs et le Comité Exécutif (ou le Conseil d'Administration en ce qui concerne les membres du Comité Exécutif) peut également réévaluer les objectifs à atteindre en cas d'évolution significative du périmètre ou de toute autre circonstance imprévue.
Les Directeurs Généraux se voient accorder des prestations de retraite, de décès et d'invalidité reposant, en principe, sur les dispositions des régimes applicables dans leur pays d'origine. D'autres avantages, tels que des prestations en matière de soins médicaux, de véhicules de société ou d'indemnités pour usage de véhicule personnel, sont également proposés selon les règles applicables dans le pays d'accueil. La nature et l'importance de ces autres avantages sont largement conformes aux pratiques médianes du marché.
| RÉMUNÉRATION VARIABLE COURT TERME – STI | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Comex | Autres Directeurs Généraux et responsables de grandes GBU | ||||||
| Divisé en trois composantes | Divisé en trois composantes | ||||||
| Cible STI en % du salaire |
Performance individuelle |
Performance du Groupe |
Indicateur de développement durable |
Cible STI en % du salaire |
Performance individuelle |
Performance du Groupe |
Indicateur de développement durable |
| 60 % | 30 % | 60 % | 10 % | 50 % | 30 % | 60 % | 10 % |
La rémunération STI réelle peut varier entre 0 % et 200 % en fonction du niveau de performance individuelle ou du Groupe.
| RÉMUNÉRATION VARIABLE LONG TERME – LTI | ||
|---|---|---|
| Comex | Autres Directeurs Généraux et responsables de grandes GBU |
|
| Unités d'actions | Attribution cible | Attribution cible |
| de performance | 250 000 euros | 200 000 euros |
Le nombre correspondant d'unités d'actions de performance est déterminé à la date d'attribution, sur la base de la juste valeur des unités d'actions de performance.
Entre 0 % et 120 % du nombre d'unités d'actions en fonction de l'atteinte réelle sur une période de trois ans des objectifs de performance du Groupe.
| Comex | Autres Directeurs Généraux et responsables de grandes GBU |
|
|---|---|---|
| Attribution cible | Attribution cible | |
| Stock-options | 250 000 euros | 200 000 euros |
Le nombre correspondant de stock-options est déterminé à la date d'attribution, sur la base de la juste valeur de marché des stock-options.
W Chaque programme de rémunération variable long terme est soumis à l'approbation préalable du Conseil d'Administration.
W Le Conseil d'Administration peut décider de gratifications individuelles de +/- 50 % de la cible afin de récompenser des résultats ou des circonstances spécifiques ou signaler une performance insuffisante, tout en respectant la répartition à 50/50 entre stock-options et unités d'actions de performance.
1) À l'exclusion de M. Clamadieu dont la rémunération est régie par des accords particuliers.
2) Le Conseil d'Administration évalue l'atteinte des objectifs et peut également réévaluer ces objectifs en cas de changements significatifs du périmètre ou de toutes autres circonstances imprévues.
Agence américaine de protection de l'environnement : Les États-Unis L'Agence américaine de protection de l'environnement (Environmental Protection Agency) (EPA ou parfois USEPA) est une agence du gouvernement fédéral des États-Unis créée dans le but de protéger la santé humaine et l'environnement, en rédigeant et en veillant à faire appliquer des réglementations basées sur des lois adoptées au Congrès.
Carechem : Carechem 24 est un service de conseils téléphoniques multilingues qui propose une mise en relation avec une équipe de professionnels formés, 24 heures sur 24 et 365 jours par an. Carechem 24 propose aux entreprises du monde entier une assistance d'urgence en cas d'incident impliquant des matières dangereuses.
CEFIC : European Chemical Industry Council, (Conseil européen de l'industrie chimique).
CEO : Chief Executive Officer.
CFO : Chief Financial Officer.
Code de Conduite : Solvay exprime son engagement en matière de comportement responsable et d'intégrité, tout en s'appuyant sur la croissance durable de ses activités et sur sa bonne réputation dans les communautés où le Groupe opère.
Comex : Comité Exécutif.
FERMA : Fédération européenne des associations de risk managers (Federation of European Risk Management Associations).
Fiches de données de sécurité : Les fiches de données de sécurité sont les principaux outils existants pour s'assurer que les fabricants et les importateurs fournissent suffisamment d'informations, tout au long de la chaîne d'approvisionnement, pour permettre une utilisation en toute sécurité de leurs substances et mélanges.
GBU : Global Business Unit.
HPPA : Polyamide Haute performance.
HPPO : Oxyde de Propylène à base de Peroxyde d'Hydrogène.
Identification des risques : Outil de gestion systématique des risques développé par Solvay, reposant sur la méthode ZHA (Zurich Hazard Analysis), qui soutient la politique et le cadre de gestion des risques. Il repose sur des exercices de travail en équipe et utilise la probabilité et la gravité pour mesurer les risques.
ISO 9001 : La norme ISO 9001 définit un ensemble de conditions pour l'instauration d'un système de gestion de qualité au sein d'une organisation, quelle que soit sa taille ou son activité.
ISO 14001 : La famille ISO 14000 répond à diverses problématiques liées au management environnemental. Elle propose aux entreprises et organisations des outils pratiques visant à identifier et à contrôler leur impact environnemental et à constamment améliorer leur performance environnementale. ISO 14001 : 2004 et ISO 14004 : 2004 concernent les systèmes de management environnemental.
ISO 26000 : L'ISO 26000 est une norme qui présente les lignes directrices aux organisations pour opérer de manière socialement responsable. La norme a été publiée en 2010 au terme de cinq années de négociations entre un très grand nombre de parties prenantes dans le monde entier. Des représentants des gouvernements, des ONG, de l'industrie, des groupes de consommateurs et du monde du travail ont été impliqués dans son élaboration. Elle représente donc un consensus international.
LCD : écran à cristaux liquides (Liquid Crystal Display).
LTAR : Taux d'accidents avec arrêt de travail (Lost Time Accident Rate).
MTAR : Taux d'accidents avec traitement médical (Medical Treatment Accident Rate).
OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Économiques.
OLED : Diode électroluminescente organique (Organic Light-Emitting Diode).
Open innovation : Innovation enrichie de l'expertise externe, via des partenariats avec le monde universitaire et des participations dans des start-ups, directement ou par des fonds d'investissements.
PDCR : Performance, Développement et Bilan de carrière.
PPA : Polyphthalamides.
Processus de contrôle interne : Ce processus est appliqué aux processus d'entreprise les plus importants et repose sur les étapes et activités suivantes : (i) analyse des risques du processus, (ii) conception de contrôles visant à réduire ces risques, (iii) déploiement des contrôles en question, (iv) évaluation de l'efficacité des contrôles par l'audit interne.
Processus de prévention des sinistres : La prévention des sinistres vise à maintenir le flux de production et la rentabilité des sites industriels en proposant une limitation des risques. Elle permet également d'améliorer la protection des personnes et de l'environnement.
Product Stewardship (Gestion responsable des produits) :
Approche responsable de gestion des risques tout au long du cycle de vie d'un produit, de sa conception à sa fin de vie.
PTFE : poly tétrafluoroéthylène.
PVC : Polychlorure de vinyle.
PVDF : Polyfluorure de vinylidène.
R&I : Recherche & Innovation.
REACH : REACH est le règlement de la Communauté européenne sur les substances chimiques et leur utilisation en toute sécurité (CE 1907/2006). Il concerne l'Enregistrement, l'Évaluation, l'Autorisation des substances chimiques ainsi que les Restrictions applicables à ces substances. Le texte est entré en vigueur le 1er juin 2007.
Réglementations Seveso : Réglementations sur la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses. Ces réglementations (souvent dénommées « Réglementation COMAH » ou « Directive Seveso ») mettent en œuvre la Directive européenne 96/82/CE. Elles s'appliquent uniquement aux sites où des quantités importantes de substances dangereuses sont stockées.
Responsible Care® : Responsible Care® est l'unique initiative du secteur chimique mondial pour améliorer la santé et la performance environnementale, renforcer la sécurité et dialoguer avec les parties prenantes au sujet des produits et des processus.
RSE : Responsabilité sociale d'entreprise.
SHD : Silice Hautement Dispersible.
Tolérance aux risques : Ligne précise, fonction de la probabilité et de la gravité, qui matérialise la séparation entre les risques acceptables et les risques inacceptables, suite à une analyse d'identification des risques.
SPM : Gestion du Portefeuille Durable (Sustainable Portfolio Management).
TFE : Tetrafluoroéthylène.
VCM : Chlorure de vinyle monomère.
Capitaux propres (par action) : Capitaux propres divisés par le nombre moyen d'actions pour le calcul des résultats IFRS. Le même dénominateur est utilisé pour calculer le cash-flow et le REBITDA par action.
Charges nettes sur emprunt : Les charges sur emprunt comprennent les charges sur emprunt moins les intérêts sur prêts et produits de placement à terme, plus les autres charges et produits sur endettement net, moins les coûts d'actualisation des provisions (essentiellement relatives aux passifs de pensions et aux provisions environnementales).
CFROI : Rendement sur investissement des flux de trésorerie (Cash Flow Return On Investment).
Couverture naturelle de change : Une couverture naturelle est un investissement qui réduit un risque indésirable en appariant les flux de trésorerie (par exemple, les produits et les charges).
DJ Stoxx : Le Dow Jones Stoxx est un indice boursier européen composé des 665 valeurs européennes les plus importantes.
DJ Euro Stoxx : Le Dow Jones Euro Stoxx est un indice boursier paneuropéen qui regroupe les 326 valeurs les plus importantes de l'indice Dow Jones général, appartenant aux onze pays de la zone euro.
EBIT : Résultat opérationnel.
Free Cash Flow : Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles (dividendes reçus de sociétés mises en équivalence inclus) + flux de trésorerie liés aux activités d'investissement (hors acquisition et cession de filiales et autres participations).
FTSEurofirst 300 : L'indice FTSEurofirst 300 suit la performance des actions, dans la zone européenne, des 300 plus importantes sociétés en termes de capitalisation boursière de l'indice FTSE Developed Europe.
IFRS : Normes internationales d'information financière (International Financial Reporting Standards).
LTI : Rémunération variable long terme (Long Term Incentive).
M&A : Fusions et Acquisitions.
NYSE Euronext : Opérateur mondial de marchés financiers et fournisseur de technologies de négociation.
OCI : Autres éléments du résultat global.
PPA : Allocation du prix d'acquisition – Les impacts de l'allocation du prix d'acquisition résultent de la réévaluation des actifs, des passifs et des passifs éventuels de Rhodia à la juste valeur à la date d'acquisition (IFRS 3).
PSU : Unités d'actions de performance.
REBIT : Résultat opérationnel récurrent.
REBITDA : Résultat opérationnel avant dotation nette aux amortissements, éléments non récurrents, charges financières et charges d'impôts liées aux acquisitions Rhodia et Chemlogics et gains/(pertes) pré-opérationnels de Rusvinyl provenant des frais financiers (non capitalisés).
Rendement du dividende (net) : Dividende net divisé par le cours de clôture au 31 décembre.
Rendement du dividende (brut) : Dividende brut divisé par le cours de clôture au 31 décembre.
Résultat de base par action : Résultat net part Solvay divisé par le nombre moyen d'actions pour le calcul du résultat par action IFRS.
Résultat dilué par action (EUR) : Résultat net part Solvay divisé par le nombre moyen d'actions pour le calcul du résultat dilué par action IFRS.
ROE : Rendement des capitaux propres.
SOP : Stock-options.
STI : Rémunération variable court terme (Short Term Incentive).
Taux de rotation : Volume total d'actions échangées sur l'année divisé par le nombre total d'actions cotées, selon la définition d'Euronext.
Taux de rotation ajusté du flottant (%) : Taux de rotation ajusté en fonction du pourcentage des actions cotées détenues par le public, selon la définition d'Euronext.
Annonce des résultats du premier trimestre 2014 (7h30 GMT+1, communiqué de presse)
Assemblée Générale des actionnaires (10h30 GMT+1)
Cotation ex-dividende (coupon n° 94)
Paiement du solde du dividende de l'exercice 2013 (coupon n° 94)
Annonce des résultats du deuxième trimestre 2014 et des six premiers mois de l'année 2014 (7h30 GMT+1, communiqué de presse)
Annonce des résultats du troisième trimestre 2014 et des neufs premiers mois de l'année 2014, annonce de l'acompte du dividende pour l'exercice 2014 (7h30 GMT+1, communiqué de presse)
This report is also available in English. Het jaarverslag is ook beschikbaar in het Nederlands.
Conception et réalisation :
– 12695
Direction de publication : Solvay Secrétariat Général et Communication
Rédaction : L'écriture stratégique
Corbis, Fotolia, GettyImages, Shutterstock, Solvay, Jean-Michel Byl, Christophe Raynaud de Lage, Didier Vandenbosch, Solar Impulse / Jean Revillard
Imprimé sur papier issu de forêts gérées durablement.
Rue de Ransbeek, 310 1120 Bruxelles Belgique T: + 32 2 264 2111 F: + 32 2 264 3061
www.solvay.com
www.facebook.com/solvaygroup www.twitter.com/solvaygroup
Building tools?
Free accounts include 100 API calls/year for testing.
Have a question? We'll get back to you promptly.