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SIPEF

Quarterly Report Oct 18, 2018

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Quarterly Report

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Déclaration intermédiaire du groupe SIPEF

au 30 septembre 2018 (9m/18)

  • La propre production d'huile de palme du Groupe a progressé de 11,5% durant le troisième trimestre, résultant en une progression de 8,4% à fin septembre.
  • Les volumes d'huile de palme dans les propres plantations indonésiennes présentent une forte hausse (+11,3%), tandis que le recul de la production enregistré au premier trimestre en Papouasie-Nouvelle-Guinée a été entièrement neutralisé (+1,8%).
  • De bonnes récoltes et des stocks élevés pour la plupart des huiles végétales ont provoqué une baisse trimestrielle des prix de presque USD 100 par tonne sur le marché spot de l'huile de palme, aboutissant à un cours de USD 540 par tonne CIF Rotterdam à la fin septembre.
  • La production attrayante de biodiesel, sur fond de prix du pétrole brut plus élevés, ainsi que le programme de mélange en Indonésie vont soutenir la demande d'huile de palme au cours du quatrième trimestre et entraîner une réduction progressive des stocks d'ici début 2019.
  • SIPEF, à ce jour, a déjà vendu 78% de sa production d'huile de palme pour 2018, et ce, à USD 694 par tonne CIF Rotterdam, primes incluses.
  • En dépit de volumes en hausse et de gains d'efficacité, les prévisions relatives à une baisse persistante des prix de l'huile de palme pour le quatrième trimestre affecteront très certainement le résultat récurrent du deuxième semestre, en conséquence de quoi les résultats annuels de l'exercice 2018 seront sensiblement plus faibles que ceux de l'exercice 2017.
  • Les programmes d'investissement dans le cadre de l'extension dans le Sud-Sumatra, en Indonésie, se poursuivent inlassablement : 10 278 hectares sont déjà cultivés à Musi Rawas, tandis que la replantation limitée et l'extension de Dendymarker ont déjà été lancées.

1. Rapport de gestion intermédiaire

Productions du groupe

Productions du groupe
2018 (en tonnes) Propre Tiers Q3/18 YoY% Propre Tiers YTD
Q3/18
YoY%
Huile de palme 79 700 15 778 95 478 12,99% 217 512 44 168 261 680 6,35%
Caoutchouc 1 792 0 1 792 5,60% 5 917 0 5 917 -3,33%
Thé 473 0 473 -18,17% 1 658 0 1 658 -5,09%
Bananes 7 262 0 7 262 -0,56% 20 563 0 20 563 -7,02%
2017 (en tonnes) Propre Tiers Q3/17 Propre Tiers YTD
Q3/17
Huile de palme 71 492 13 012 84 504 200 652 45 393 246 045
Caoutchouc 1 697 0 1 697 6 121 0 6 121
Thé 578 0 578 1 747 0 1 747
Bananes 7 303 0 7 303 22 115 0 22 115

Après une production annuelle exceptionnelle en 2017, marquée par une progression de 12,7% de la production propre d'huile de palme au troisième trimestre, nous constatons à nouveau une croissance de 11,5% sur cette même période en 2018. Cette progression trimestrielle est tirée par chacun des trois centres de production matures de Sumatra, Indonésie : le groupe Tolan Tiga (+1,9%), le groupe plus récent UMW/TUM (+11,3%) et les plantations d'Agro Muko à Bengkulu (+16,3%). Cette croissance est bien sûr tout d'abord le fruit de conditions météorologiques favorables aux palmiers à huile à Sumatra en 2018, mais aussi, et surtout, de gains d'efficacité réalisés dans les jeunes hectares plantés. Dans le Sud-Sumatra, où tous les fruits de Musi Rawas et de Dendymarker sont traités dans notre propre usine depuis la fin juin, la production d'huile de palme s'est élevée à plus de 2 000 tonnes au cours du troisième trimestre.

La même tendance a été observée dans nos propres plantations d'huile de palme en Papouasie-Nouvelle-Guinée, où la production a progressé de 7,8% au troisième trimestre comparativement à la même période l'année dernière. En conséquence, les pertes de production précédemment enregistrées au premier trimestre, en raison de précipitations saisonnières intenses, ont à présent cédé la place à une hausse des volumes de 1,8% sur les neuf premiers mois de l'année.

Une progression encore plus marquée a été observée pour les productions des agriculteurs villageois en Papouasie-Nouvelle-Guinée : une hausse de la production de 14,2% au troisième trimestre a permis de ramener les pertes accumulées à fin mars de -31,9% à -6,2% à ce jour.

Grâce à la forte croissance des volumes des propres plantations de 11,5% intervenue au troisième trimestre, le volume annuel cumulé pour les plantations propres a bondi de 8,4% à fin septembre. Ainsi, la production totale d'huile de palme du Groupe affiche déjà une progression de 6,4% par rapport à la même période de l'année dernière, bien qu'elle ait été quelque peu ralentie par la faible vitesse de réaction des agriculteurs villageois aux conditions agricoles favorables.

En ce qui concerne nos plantations de caoutchouc en Indonésie, nous avons enregistré des chiffres de production très variables en fonction des conditions météorologiques, et donc de la refoliation. Dans le Nord-Sumatra, après une période de refoliation vigoureuse au cours du deuxième trimestre, la production est repartie à la hausse, affichant une croissance de 4,4%, bien que, au niveau cumulé, nous accusions toujours un recul de -16,4% par rapport aux volumes de l'an dernier. Dans les plantations de MAS Palembang, nous avons dû faire face à une maladie foliaire rare qui a retardé la refoliation, engendrant une baisse de la production de -31,6% pour le troisième trimestre et une baisse cumulée de -11,0% pour l'ensemble de l'année. Pour Agro Muko, à Bengkulu, où les jeunes plantations ont gagné en maturité, le troisième trimestre s'est révélé exceptionnel avec une hausse de la production de 45,4%, de sorte que le volume annuel affiche déjà une croissance de 24,5% comparativement aux neuf premiers mois de l'année dernière.

Les plantations de thé de Cibuni, Java, en Indonésie, ont été confrontées au troisième trimestre à des conditions météorologiques variables qui n'ont pas été favorables à la croissance des feuilles. Nous devons dès lors constater une nouvelle baisse de la production pour le trimestre (-18,2%) ainsi que du volume annuel (-5,1%) par rapport à la même période l'année dernière.

En Côte d'Ivoire, la production de bananes a enregistré un troisième trimestre similaire au troisième trimestre 2017. Malgré la croissance de la production des nouvelles extensions dans la zone de plantation Azaguié 2, la production totale des neuf premiers mois demeure inférieure de -7,0% par rapport au volume atteint en septembre 2017, à telle enseigne que le volume des exportations pour les trois plantations existantes est resté considérablement en deçà des attentes. Une restructuration de la direction et le renforcement des normes de qualité lors des opérations de récolte et de conditionnement devraient cependant apporter des améliorations dans les prochains mois.

Prix moyens du marché
En USD/tonne YTD Q3/18 YTD Q3/17 YTD Q4/17
Huile de palme* CIF Rotterdam 631 719 715
Caoutchouc** RSS3 FOB Singapore 1 619 2 121 1 995
Thé** Mombasa 2 653 2 980 2 971
Bananes*** CFR Europe 665 689 684
* Oilworld Price Data
*** CIRAD Price Data ( en EUR)
** World Bank Commodity Price Data (updated database)

Marchés

À la fin du troisième trimestre, la production malaisienne accusait toujours un retard par rapport aux neuf premiers mois de 2017. La production indonésienne, cependant, s'est très bien comportée en 2018, malgré des signes d'essoufflement pour la fin d'année. Cette situation est pour l'heure masquée par des problèmes logistiques majeurs. En effet, les réservoirs dans les raffineries sont pleins, une situation qui explique la récente faiblesse du marché physique de l'huile.

En Inde, la demande d'huile de palme a lentement remonté, en raison de la mise en place d'une hausse des taxes sur les huiles liquides, appliquée en guise de contre-mesure. En août et en septembre, les chiffres des importations se sont révélés en constante augmentation, mais pas suffisamment pour compenser le fait que la demande indienne était inférieure de près d'un million de tonnes par rapport aux prévisions.

La guerre commerciale qui oppose les États-Unis à la Chine a donné lieu à l'établissement d'un droit d'importation de 25% sur le soja américain importé en Chine, entraînant des effets très négatifs pour les agriculteurs américains, mais pas seulement. C'est en réalité l'ensemble du marché des produits agricoles qui se retrouve ainsi impacté, et l'incertitude quant à la suite des événements nuit à l'activité commerciale.

Le marché pétrolier a flirté à plusieurs reprises avec la barre des USD 80 le baril, avant de finalement franchir ce seuil à la fin du mois de septembre. Le fioul a suivi la même tendance, si bien que l'écart entre l'huile de palme et le fioul (POGO) a bondi à USD 230 sur le marché spot et était toujours annoncé à USD 180 pour le premier trimestre 2019. Tout cela a stimulé les mélanges discrétionnaires de biodiesel. On note, à cet égard, des transferts de biodiesel vers la Chine et l'Afrique.

En Indonésie, le gouvernement a finalement accordé une plus grande latitude afin d'atteindre son objectif de 20% de mélange de biodiesel. Le gouvernement de Widodo, qui semble davantage se préoccuper de la roupie indonésienne, a commandé le minimum d'importations de diesel régulier et a valorisé les mélanges de biodiesel de palme. Ces deux mesures devraient se révéler payantes pour la roupie. Les volumes ont progressé dans les usines de biodiesel, en dépit de la persistance de certains problèmes logistiques, qui devraient cependant disparaître à l'heure où les marges du biodiesel s'envolent. On peut dès lors s'attendre prochainement à voir le taux d'utilisation des capacités de production atteindre son maximum.

Parallèlement, les récoltes de soja et de tournesol se sont révélées excellentes, de sorte que les huiles produites à partir de ces deux cultures ont bataillé ferme pour s'arroger des parts de marché, avec un impact négatif sur l'huile de palme.

Le marché de l'huile de palme a subi de fortes pertes et a tenté de conquérir la demande à des niveaux inférieurs. Il a baissé en continu, de USD 625 par tonne CIF Rotterdam à USD 540 par tonne à la fin du mois de septembre.

L'huile de palmiste (palm kernel oil − PKO) a, quant à elle, dû affronter la concurrence de l'huile de noix de coco pour conquérir la demande. Cela étant, la baisse récente des prix de ces deux produits sous les USD 1 000 par tonne a déclenché une demande suffisante aussi bien sur le marché spot que le marché à terme. Le cours de l'huile de palmiste a oscillé entre USD 890 et USD 820 par tonne CIF Rotterdam, soit dans une fourchette très étroite au regard de sa performance historique récente.

Le marché du caoutchouc a, lui, affiché une activité pour le moins atone, évoluant dans une fourchette étroite. La prime pour toutes les qualités de latex a diminué et la demande des consommateurs était au ralenti durant l'été. Les stocks portuaires chinois sont toujours très importants et, compte tenu du fait que la Chine devrait être le moteur de la croissance de la demande de caoutchouc, il est difficile d'envisager une forte hausse tant que les stocks resteront élevés. Les prix du SICOM RSS3 ont fluctué entre USD 1 500 et USD 1 400 par tonne.

La production de thé au Kenya a continué à enregistrer des performances supérieures par rapport à la même période en 2017. Toutefois, si la demande a été bonne, les prix à l'enchère de Mombasa, notre marché de référence, n'ont évolué qu'à la marge, au cours du troisième trimestre 2018.

En raison d'une météo estivale chaude et de l'importation importante de « bananes dollars » d'Amérique centrale, les cours de la banane sur le marché spot européen ont été sous pression pendant tout l'été. Toutefois, depuis le mois de septembre, ce marché affiche à nouveau des prix en hausse, alimentés par une amélioration de la consommation ainsi que des problèmes d'importation en provenance du Cameroun et du Costa Rica, en raison de grèves.

Perspectives

1.3.1. Productions

Comparativement aux trimestres précédents, le début du quatrième trimestre présente, par rapport à la même période l'année dernière, une augmentation durable des volumes de production de fruits de palmier et d'huile de palme, et ce, dans toutes les plantations du groupe SIPEF. Après la très forte croissance du troisième trimestre, nous continuons d'observer une excellente fructification. Aussi, et compte tenu du fait que les prévisions pour les derniers mois de l'année sont également positives pour nos plantations propres en Papouasie-Nouvelle-Guinée, nous maintenons notre prévision de croissance à au moins 9% pour notre production d'huile de palme.

Grâce à l'accroissement du nombre d'hectares matures dans les plantations de Musi Rawas et à la normalisation progressive de la production dans les plantations de Dendymarker acquises l'année dernière, les volumes d'huile de palme seront à nouveau en hausse au quatrième trimestre dans la nouvelle zone d'extension du Sud-Sumatra, où l'usine existante verra ses capacités doubler en 2019.

En dépit de perturbations provisoires sur le plan de la production dans les plantations de caoutchouc de MAS Palembang, nous ne pensons pas que la baisse des volumes de caoutchouc observée ces derniers temps se poursuivra en fin d'année ; nous anticipons plutôt un rétablissement des volumes annuels. S'agissant des productions décevantes de thé à Cibuni, Java, les prévisions restent plutôt négatives. Et en ce qui concerne la production de bananes en Côte d'Ivoire, les mesures mises en place afin d'améliorer les volumes des exportations vers l'Europe ne porteront probablement pas leurs fruits avant le début 2019, ce qui aura des conséquences directes sur la contribution de cette activité au résultat de l'exercice en cours.

1.3.2. Marchés

Le marché de l'huile de palme est actuellement en période de production maximale et devra probablement composer avec des stocks élevés jusqu'à la fin de l'année. Néanmoins, sa compétitivité-prix par rapport aux huiles concurrentes, de même que sur le marché du biodiesel, devrait attirer une demande suffisante pour permettre une réduction assez rapide des stocks au début 2019. De son côté, l'Indonésie devrait parvenir à atteindre 20% de mélange de biodiesel d'ici la fin de cette année, un pourcentage qui progressera vraisemblablement encore l'année prochaine. Il est cependant peu probable que l'Indonésie atteigne son objectif de 30% de mélange en 2019, dans un contexte où l'on redoute un manque de capacité. Toutefois, compte tenu de la rentabilité des mélanges discrétionnaires, on peut s'attendre à voir toutes les capacités tourner à plein régime. Notons que l'industrie du biodiesel pourrait consommer 4 à 5 millions de tonnes d'huile de palme supplémentaires en 2019.

Vu la croissance de production plutôt limitée qui se profile en 2019, cette demande supplémentaire de biodiesel devrait très certainement s'avérer suffisante pour pousser les marchés considérablement à la hausse. Les perspectives baissières relatives au soja sont davantage une histoire de protéines, mais elles pourraient influer défavorablement sur l'huile de palme. L'incertitude entourant la « guerre commerciale » entre les États-Unis et la Chine pourrait pousser nos marchés dans n'importe quelle direction. D'autre part, une nouvelle hausse du pétrole aurait pour effet de renforcer la hausse de l'huile de palme. Nous sommes confiants dans le net renforcement du marché de l'huile de palme en 2019.

Le marché du caoutchouc reste quant à lui morose et, à moins de nouveaux développements, il y a fort à parier qu'il continue à évoluer dans une fourchette étroite.

La demande de thé à l'enchère de Mombasa atteindra son pic habituel au cours du quatrième trimestre, bien que l'approvisionnement suffisant au Kenya en limitera la hausse. Nous nous attendons à ce que le cours du thé reste dans les limites de sa fourchette, avec de légers rebonds.

1.3.3. Résultats

À ce jour, nous avons vendu 78% de nos volumes de l'huile de palme prévisionnels au prix moyen de USD 694 par tonne CIF Rotterdam, primes incluses, contre 95% à USD 755 par tonne CIF Rotterdam à la même date l'an dernier.

Malgré l'affaissement considérable du marché de l'huile de palme au cours du trimestre précédent, nous continuons à écouler peu à peu nos volumes en hausse. Compte tenu du niveau des prix actuel (USD 535 par tonne CIF Rotterdam) et attendu pour le quatrième trimestre, la vente des 22% restants de notre production annuelle aura sans conteste pour effet de faire baisser la moyenne des ventes que nous avions jusqu'à présent obtenue sur le marché.

En ce qui concerne le caoutchouc, nous avons vendu 80% des volumes de production attendus, au prix moyen de USD 1 548 par tonne FOB, ce qui représente 23,8% de moins que le niveau de prix obtenu à la même période l'année dernière, un niveau inférieur également au prix de production moyen pour nos plantations de caoutchouc indonésiennes. Malgré des réductions de coûts, les niveaux de prix attendus pour le reste de l'année sont également assez faibles, si bien que nous anticipons une contribution au résultat négative de ce segment d'activité à la clôture de l'exercice.

À l'inverse, pour les activités de thé, nous enregistrons pour le moment une augmentation du prix moyen de vente de 6,5% par rapport à la même période en 2017.

Grâce à la hausse de la production et à la relative faiblesse des devises locales – l'IDR en Indonésie et le PGK en Papouasie-Nouvelle-Guinée – face à l'USD, nous parvenons à contenir les hausses limitées des prix des engrais et du diesel. Aussi, nos coûts de production unitaires, exprimés en USD, restent stables par rapport à l'an dernier.

Au regard de la baisse sensible des prix de vente de l'huile de palme et du caoutchouc, nous anticipons que le résultat récurrent du deuxième semestre 2018 se rapprochera de celui du premier semestre, de telle façon que nous nous voyons contraints de constater que le résultat annuel récurrent sera sensiblement plus faible qu'en 2017.

1.3.4. Flux de trésorerie et expansion

Hormis les investissements habituels de remplacement et de replantation des anciennes plantations, et en dépit de la chute provisoire des prix de l'huile de palme, SIPEF poursuit l'extension de ses activités d'huile de palme dans le Sud-Sumatra, en Indonésie, c'est-à-dire la mise en œuvre des projets de Musi Rawas et de Dendymarker.

S'agissant de Musi Rawas, sur les quatre concessions centralisées en trois entreprises, l'indemnisation des terres, suivie de la préparation du terrain et de la plantation de palmiers à huile, s'est poursuivie avec succès. Au cours des neuf premiers mois, 1 695 hectares supplémentaires ont été indemnisés et 1 053 hectares nets ont été préparés ou plantés de façon à atteindre un total de 10 278 hectares cultivés, soit 68,6% du total des 14 978 hectares indemnisés, dont actuellement 2 179 hectares destinés à être plantés par les agriculteurs villageois (plasma) et 12 799 hectares par nos soins. La production de fruits de palmier des 2 137 hectares matures est entièrement traitée dans notre propre usine depuis le troisième trimestre.

Les licences supplémentaires pour un total de 8 641 hectares, annoncées précédemment au cours de l'année, jouxtant entièrement les concessions existantes d'Agro Muara Rupit (AMR) et d'Agro Kati Lama (AKL), ont été soumises à des procédures de vérification pour le développement de plantations durables de palmiers à huile. Dans ce cadre, des consultants adresseront un rapport aux autorités locales et à la Table ronde sur l'huile de palme durable (Roundtable on Sustainable Palm Oil - RSPO). Le lancement de l'exploitation de ces plantations est prévu pour le premier trimestre 2019.

Après un assainissement en profondeur des plantations matures, nous avons également lancé la replantation limitée des anciennes plantations de palmiers de Dendymarker au troisième trimestre, qui sont situées entre les quatre concessions de Musi Rawas. 333 hectares ont déjà été replantés, tandis que nous avons également commencé à procéder à l'indemnisation d'une zone d'extension de 2 005 hectares, dont nous anticipons que 80% seront progressivement convertis en plantations de palmiers à huile.

Nous sommes en mesure de conclure que, grâce à l'acquisition de concessions supplémentaires plus tôt dans l'année, la voie est libre pour permettre l'extension du groupe SIPEF, qui, en l'espace de cinq ans, se rapprochera des 100 000 hectares en propre, dont 80 000 ont déjà été plantés à ce jour et dont la base d'approvisionnement atteindra les 120 000 hectares.

Traduction: ce communiqué de presse est disponible en néerlandais, français et anglais. La version néerlandaise est la version originale, tandis que les autres versions en sont des traductions libres. Nous avons tout mis en œuvre afin d'éviter toute différence entre les versions linguistiques, mais s'il devait malgré tout en subsister, la version néerlandaise primerait.

Schoten, le 18 octobre 2018

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Tel.: +32 3 641 97 00 Fax : +32 3 646 57 05

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SIPEF est une société agro-industrielle belge cotée sur Euronext Bruxelles et spécialisée dans la production - certifiée durable - de matières premières agricoles tropicales, principalement l'huile de palme brute ainsi que des produits d'huile de palme. Ces activités à forte intensité de capital sont concentrées en Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en Côte d'Ivoire, et se caractérisent par une très large implication des parties prenantes, ce qui soutient durablement les investissements à long terme.

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