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SIPEF

Earnings Release Oct 19, 2017

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Earnings Release

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE 2017

Information réglementée | Septembre 2017

Déclaration intermédiaire

du groupe SIPEF au 30 septembre 2017 (9m/17)

  • • La production totale d'huile de palme a augmenté de 16,5% au cours des neuf premiers mois de l'année, et même de 17,6 % au troisième trimestre.
  • Les prix sur le marché de l'huile de palme ont bondi de USD 625/tonne fin juin à USD 695/tonne CIF Rotterdam fin septembre.
  • Le résultat récurrent pour l'année 2017 complète sera nettement supérieur à celui de l'année dernière.
  • Le flux de trésorerie disponible positif nous permet de poursuivre l'extension, modérée mais non moins fructueuse, de nos activités dans le Sud-Sumatra, en Indonésie.

1. Rapport de gestion intermédiaire

1.1. Productions du groupe

Troisième Trimestre Year To Date
2017 (En tonnes) Propre Tiers Q3/17 YoY % Propre Tiers Q3/17 YoY %
Huile de palme 71 132 12 965 84 097 17,61% 200 292 45 346 245 638 16,46%
Caoutchouc 1 697 0 1 697 0,95% 6 121 0 6 121 -13,67%
Thé 578 0 578 -23,34% 1 747 0 1 747 -22,73%
Bananes 7 303 0 7 303 11,79% 22 115 0 22 115 18,14%
2016 (En tonnes) Propre Tiers Q3/16 Propre Tiers Q3/16
Huile de palme 63 092 8 412 71 504 175 516 35 406 210 922
Caoutchouc 1 681 0 1 681 6 915 175 7 090
Thé 754 0 754 2 261 0 2 261
Bananes 6 533 0 6 533 18 719 0 18 719

La tendance générale à la hausse des productions d'huile de palme s'est poursuivie au cours du troisième trimestre au sein du groupe SIPEF. Comparativement aux plus faibles volumes de 2016 imputables au phénomène El Niño, le pourcentage de croissance s'est même renforcé pour s'établir à 17,6% au troisième trimestre, et les volumes de production cumulés pour les neuf premiers mois de l'année sont en progression de 16,5% par rapport à la même période en 2016.

La Papouasie-Nouvelle-Guinée a pu continuer de bénéficier de conditions agronomiques favorables donnant lieu à des chiffres de croissance supérieurs à 50% comparativement au troisième trimestre de l'année dernière, surtout parmi les jeunes plants. Des précipitations bien réparties dans le temps ont stimulé la production de fruits cette année et facilité les récoltes de façon à aboutir à des pourcentages moyens d'extraction d'huile de palme supérieurs à 24,6%. À telle enseigne que nous avons enregistré une hausse de la production générale fin septembre de 33,9% pour les plantations propres et de 30,3% pour les plantations des agriculteurs villageois.

SIPEF 2017 | 1 Malgré des précipitations plutôt abondantes au troisième trimestre, les plantations plus matures du Nord-Sumatra étaient en augmentation de 7,2% par rapport aux volumes du troisième trimestre 2016, ce qui contraste avec les plantations d'UMW/TUM, de plus faible élévation, dont la récolte a été plus difficile et qui ont vu leur croissance légèrement reculer à 4,6%. Les volumes annuels, compte tenu

de chiffres de croissance de 15,3% et 7,1% respectivement, surpassent nettement les volumes enregistrés au cours des neuf premiers mois de 2016. Grâce aux programmes de replantation intensive, les plantations d'Agro Muko dans la province de Bengkulu ont vu leurs volumes se maintenir par rapport à l'année dernière, tel qu'escompté. Une tendance qui devrait se poursuivre dans les prochaines années.

Les productions de caoutchouc de nos plantations indonésiennes se sont maintenues par rapport à l'année dernière. À Timbang Deli dans le Nord-Sumatra, la conversion partielle des zones de caoutchouc en parcelles expérimentales destinées au développement de semences de palmiers de qualité a influencé négativement les volumes de latex transformé. À l'inverse, on observe une croissance des rendements dans les jeunes plantations de caoutchouc d'Agro Muko.

Les plantations de thé de Java, en Indonésie, ont été confrontées à une baisse de la production aussi au troisième trimestre. Le nombre d'heures d'ensoleillement pour cette année est inférieur d'environ 25% par rapport au nombre d'heures moyen enregistré pendant les dix dernières années, ce qui n'est pas sans effet sur la croissance des feuilles des théiers. Par conséquent, la production est en repli de 22,7% par rapport à l'année dernière à la même période.

Le développement des nouvelles plantations de bananes en Côte d'Ivoire se poursuit modérément, et la plantation de Motobé a retrouvé son rythme de production normal après une morne année 2016, de sorte que, à fin septembre, Plantations Eglin affichait une production en hausse de 18,1% par rapport aux neuf premiers mois de 2016.

1.2. Marchés

Prix moyens du marché
YTD Q3/17 YTD Q3/16 YTD Q4/16
en USD/tonne*
Huile de palme CIF Rotterdam 719 683 700
Caoutchouc RSS3 FOB Singapore 2 121 1 501 1 605
Thé Mombasa 2 804 2 255 2 298
Bananes FOT Europe 892 919 905

* World Commodity Price Data

Au cours du troisième trimestre, plusieurs tendances ont commencé à se dégager sur le marché de l'huile de palme :

1) la production n'a pas été aussi forte qu'escompté et les rendements par hectare sont restés plutôt modérés;

2) la demande a été beaucoup plus forte que prévu, dans un contexte où il a fallu réalimenter les stocks, et

3) l'huile de palme affiche un prix concurrentiel par rapport aux autres huiles végétales.

Même si les stocks devraient très certainement croître au cours du second semestre, cela ne posera pas problème outre mesure. Le marché du biodiesel a subi plusieurs modifications : alors que l'ester méthylique de soja argentin est frappé de lourdes taxes aux États-Unis, c'est l'inverse qui se produit en Europe où l'on a assisté à une baisse drastique des taxes à l'importation. Le marché est toujours en train de digérer les impacts que ces mesures seront susceptibles d'avoir sur l'utilisation d'huile de palme en Europe comme matière première pour la fabrication de biocarburants, mais il y a fort à parier que l'offre argentine finisse par l'emporter. À la mi-septembre, le marché de l'huile de palme a connu un pic et il a été question d'un marché inversé pendant quelques semaines, confirmant l'étroitesse attendue du marché. L'huile de palme se négociait au début du trimestre à USD 625/tonne, avant de voir son cours grimper à USD 695/tonne CIF Rotterdam à fin septembre.

L'évolution de l'huile de palmiste (« palm kernel oil » ou PKO), dont le cours est monté en flèche, a une nouvelle fois prouvé que l'impact en matière de production était plus important pour les huiles lauriques. Bien que son « partenaire parmi les huiles lauriques », c'est-à-dire l'huile de noix de coco, ait perdu une bonne partie de sa prime en raison de l'amélioration de la production, l'huile de palmiste (PKO) a affiché une grande volatilité. Son cours est ainsi passé de USD 930/tonne début juillet à USD 1 250/tonne CIF Rotterdam fin septembre.

Le marché du caoutchouc a affiché une forte volatilité au cours du trimestre, en dépit d'une performance stable pendant pratiquement tout le trimestre grâce à une demande forte soutenue par la hausse des prix du pétrole. Cela étant, cette évolution fut suivie par une forte spéculation chinoise au début du mois de septembre engendrant une nouvelle hausse des prix sur le marché des futures. Cela étant, l'intérêt pour les achats physiques s'est estompé, donnant lieu à un recul des prix vers le bas de la fourchette. Les prix du SICOM RSS3 ont enregistré une forte hausse de USD 1 735/tonne à plus de USD 2 000/tonne pendant une courte période au début du mois de septembre, avant de clôturer le mois à USD 1 715/tonne.

Les prix du thé à la criée de Mombasa ont évolué à des niveaux élevés en juillet à l'approche de l'élection présidentielle kényane, tandis que les principaux conditionneurs ont continué de constituer des stocks. À la suite des élections début août, les prix du thé à la criée de Mombasa sont repartis légèrement à la baisse alors que les acheteurs étaient déjà bien couverts. À l'annonce de la tenue d'une nouvelle élection présidentielle au Kenya (prévue pour le 26 octobre), les prix se sont à nouveau appréciés pour atteindre un pic fin septembre.

1.3. Perspectives

Productions.

À l'entame du quatrième trimestre, nous observons des productions en léger recul comparativement aux volumes considérables enregistrés l'année dernière au cours du même trimestre. Tant pour ce qui concerne le Nord-Sumatra et Benkulu que la Papouasie-Nouvelle-Guinée, nous n'envisageons pas de voir l'énorme pic de production du quatrième trimestre 2016 totalement se répéter, bien que nous ayons bon espoir de dépasser 10% de croissance pour les productions totales d'huile de palme pour le groupe.

Sauf en cas de surprise du côté des conditions météorologiques, les rendements à l'hectare élevés des cultures de caoutchouc d'Agro Muko dans la province de Bengkulu devraient générer une légère progression du volume annuel de nos productions de caoutchouc en Indonésie. Au quatrième trimestre, nous devrions de surcroît être en mesure de compenser partiellement les pertes de production de thé grâce à une augmentation du nombre d'heures d'ensoleillement. Les volumes de bananes devraient eux aussi progresser au quatrième trimestre en raison d'une amélioration de la qualité d'exportation.

Marchés.

Il semblerait que la production d'huile de palme ait déjà atteint son pic au cours du troisième trimestre de cette année, et vu le niveau soutenu de la demande, l'accumulation de stocks considérables semble peu probable. La demande a été solide grâce au prix compétitif auquel se négocie l'huile de palme et à la nécessité de réalimenter les stocks à travers toute la chaîne d'approvisionnement. La récolte de fèves de soja est à nouveau excellente aux États-Unis, quoique le cours ait déjà intégré cette donnée. Tous les regards sont désormais rivés sur les semis en Amérique du Sud, où les conditions sont loin d'être idéales : il fait trop humide en Argentine et trop sec dans de nombreuses parties du Brésil. Pour ce qui concerne le premier semestre 2018, l'huile de palme pourra toujours compter sur un environnement de stocks restreints, et lorsque l'on regarde sa compétitivité actuelle, il n'y a aucune raison pour que l'huile de palme perde de sa valeur. Quoi qu'il en soit, son grand atout résidera du côté des mandats sur le biodiesel, grâce aux changements en cours dans l'UE et aux États-Unis en matière de taxation, ainsi que du côté d'une possible augmentation des volumes en Indonésie, en Malaisie et en Chine. La hausse des cours du pétrole devrait sans doute jouer en faveur d'un accroissement du mandat. Voilà pourquoi nous sommes optimistes quant à l'idée que les prix resteront stables pour le reste de l'année et au cours du premier semestre 2018, étant donné que l'huile de palme affiche un prix concurrentiel face aux huiles concurrentes.

Le marché du caoutchouc est revenu dans la fourchette de prix habituelle, et il se trouve plus précisément dans le bas de cette fourchette. Les dernières années ont permis d'indiquer que les producteurs ralentissent le rythme à partir de ces niveaux. Le marché devrait dès lors reprendre un peu de vigueur. Cela dit, nous n'avons pas très bon espoir d'assister à de quelconques hausses des cours, et pensons que le marché évoluera dans cette fourchette étroite.

La production de thé au Kenya arrive progressivement à son niveau culminant et, comme les principaux conditionneurs ont accumulé de beaux stocks, les prix devraient se stabiliser aux niveaux actuels. Néanmoins, si la nouvelle élection au Kenya venait à perturber l'offre, les prix devraient alors repartir à la hausse.

Résultats.

Profitant d'un marché haussier au fil des derniers mois, nous avons à ce jour vendu près de 95% des volumes de production attendus au prix moyen de USD 755/tonne CIF Rotterdam, primes incluses, soit à un prix supérieur de 5,3% par rapport au prix moyen de l'année dernière à la même période.

Grâce à une envolée des prix au premier trimestre de cette année, les ventes de caoutchouc naturel ont été réalisées au prix moyen de USD 2 032/tonne FOB, soit à des prix supérieurs de 40,3% par rapport aux prix de vente moyens pratiqués l'année dernière à la même période. Puisque la presque totalité de la production attendue a déjà été vendue, nous n'attendons plus de nouvelles modifications pour ce qui concerne la contribution aux résultats déjà enregistrée pour ce secteur.

En raison d'une forte baisse des volumes de production de thé cette année, le chiffre d'affaires pour cette activité est lui aussi dès lors presque fixé, à un prix de vente moyen de USD 2 600/tonne FOB, soit le même prix qu'à la même période l'an dernier.

Du fait des cours relativement stables de nos principales monnaies locales (IDR et PGK) face à l'USD et partiellement en raison de la faible volatilité des prix du diesel et des engrais, nous pensons que le prix de revient unitaire devrait se maintenir aux niveaux favorables actuels. En outre, rien n'indique pour l'heure que le régime indonésien de taxation à l'exportation en vigueur pour l'huile de palme puisse faire l'objet de quelconques modifications à court terme.

Hormis ces indicateurs, nous ne nous attendons pas à voir les résultats du deuxième semestre se hisser au niveau de ceux du premier semestre. Nous devrions néanmoins parvenir à générer des résultats récurrents notablement meilleurs en comparaison avec l'exercice 2016.

Flux de trésorerie et expansion.

La politique d'investissement du groupe SIPEF reste centrée sur les replantations habituelles des cultures matures de même que sur l'extension des activités d'huile de palme à Sumatra, en Indonésie. En Papouasie-Nouvelle-Guinée, nous poursuivons le développement des zones préalablement plantées afin d'optimiser la rentabilité des trois usines. L'extension limitée des plantations de bananes en Côte d'Ivoire s'est achevée cette année par la plantation de 60 hectares supplémentaires.

Nous avons par ailleurs achevé l'acquisition de 95% des parts de l'entreprise de plantation PT Dendymarker Indah Lestari (DIL), dont la gestion a été transférée au groupe SIPEF au 1er août. L'optimisation des activités de plantation actuellement déficitaires, la réhabilitation de l'usine d'huile de palme et la replantation graduelle des arbres ayant une vingtaine d'années constituent nos principales priorités, de façon à pouvoir rentabiliser le plus rapidement possible l'extension de nos activités à Musi Rawas. Nous prévoyons de commencer la replantation encore cette année au quatrième trimestre.

L'extension de concessions en trois endroits différents à Musi Rawas se poursuit également avec succès. Sur les neuf derniers mois, 1 336 hectares supplémentaires ont été indemnisés et 2 260 hectares supplémentaires ont été préparés ou plantés, pour un total de 8 357 hectares cultivés, ce qui représente 65,9% du total des 12 690 hectares compensés. Nous comptons aujourd'hui plus de 1 000 hectares en production et les fruits récoltés sont provisoirement vendus sur les marchés locaux. Outre l'extension des surfaces plantées, notre politique d'investissement est également axée sur l'extension des voies d'accès internes et des zones d'habitation pour les ouvriers et la direction locale.

Suite à l'acquisition d'une participation supplémentaire dans PT Agro Muko et, plus récemment, à l'acquisition de DIL, les deux partiellement financées par une augmentation de capital réussie en mai, l'endettement financier net a fortement augmenté. Cette dette, qui sera pour une partie significative dès octobre 2017 convertie en une dette financière structurelle, sera graduellement éliminée par un cash-flow opérationnel positif.

Traduction : ce communiqué de presse est disponible en néerlandais, français et anglais. La version néerlandaise est la version originale, tandis que les autres versions en sont des traductions libres. Nous avons tout mis en œuvre afin d'éviter toute différence entre les versions linguistiques, mais s'il devait malgré tout en subsister, la version néerlandaise primerait.

Schoten, le 19 octobre 2017

Pour de plus amples informations, veuillez contacter:

F. Van Hoydonck, administrateur délégué (mobile +32 478 92 92 82)

J. Nelis, chief financial officer

Tel.: +32 3 641 97 00 Fax : +32 3 646 57 05

[email protected] www.sipef.com (section "investors") SIPEF est une société agro-industrielle belge cotée sur Euronext Bruxelles. La société détient essentiellement des participations majoritaires dans des entreprises tropicales qu'elle gère et exploite. Le groupe est diversifié géographiquement et produit plusieurs matières premières de base, principalement de l'huile de palme. Les investissements sont généralement à long terme dans des pays en développement.

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