AI Terminal

MODULE: AI_ANALYST
Interactive Q&A, Risk Assessment, Summarization
MODULE: DATA_EXTRACT
Excel Export, XBRL Parsing, Table Digitization
MODULE: PEER_COMP
Sector Benchmarking, Sentiment Analysis
SYSTEM ACCESS LOCKED
Authenticate / Register Log In

SEB S.A.

Interim / Quarterly Report Oct 12, 2015

1637_ir_2015-10-12_19a786c6-f5d9-46df-b184-f0519a3bf9a1.pdf

Interim / Quarterly Report

Open in Viewer

Opens in native device viewer

1 PROFIL ET CHIFFRES CLÉS 1
2 RAPPORT DE GESTION
Faits marquants
Activité
5
5
6
11
3ÉLÉMENTS FINANCIERS
Compte de résultat consolidé 11
État du résultat global consolidé
Bilan consolidé
11
12
Tableau des fl ux de trésorerie consolidés 13
Évolution des capitaux propres consolidés 14
Notes sur les comptes consolidés résumés 15
Rapport des Commissaires aux Comptes
sur l'information fi nancière semestrielle 2015
26
Déclaration de la personne physique responsable
du Rapport Financier Semestriel
27

PROFIL ET CHIFFRES CLÉS

Le Groupe SEB acteur de son temps

Présent dans près de 150 pays, le Groupe SEB a conquis de fortes positions sur les différents continents grâce à une offre produits ample et très diversifi ée, valorisée par un portefeuille exceptionnel de marques. Il est aujourd'hui la référence mondiale du Petit Équipement Domestique. Son succès repose sur sa capacité à innover et à inventer la vie quotidienne de demain, avec l'ambition d'apporter du mieux-vivre dans toutes les maisons du monde.

Un Groupe multispécialiste

ARTICLES CULINAIRES

Poêles, casseroles, faitouts, moules, plats à four, autocuiseurs, boîtes de conservation, ustensiles de cuisine…

ÉLECTRIQUE CULINAIRE

Cuisson électrique : friteuses, cuiseurs à riz, plaques à induction, autocuiseurs électriques, barbecues, appareils de repas conviviaux, gaufriers, grill-viande, grille-pain, fours posables, cuiseurs vapeur, machines à pain, multicuiseurs.

Préparation : robots pâtissiers, batteurs, mixeurs, blenders, petits préparateurs, robots cuiseurs, cafetières filtre ou à dosettes, machines espresso, bouilloires électriques, fontaines à eau chaude, machines à bière, extracteurs de lait de soja.

SOIN DE LA MAISON ET DE LA PERSONNE

Soin de la personne : appareils de coiffure, d'épilation, de bien-être, pèse-personnes.

Soin du linge : fers et générateurs de vapeur, machines à laver semi-automatiques, défroisseurs.

Soin de la maison : aspirateurs balais, traîneaux avec ou sans sac, à main et sans fi l, ventilateurs, appareils de chauffage et de traitement de l'air.

Des positions de premier plan

Articles culinaires – Autocuiseurs – Fers et générateurs de vapeur – Bouilloires – Grille-pain – Repas conviviaux – Mixeurs – Friteuses – Grills et barbecues – Gaufriers/croque gaufres – Presse-agrumes – Robots culinaires – Cafetières fi ltre – Épilateurs électriques – Cuiseurs à riz.

Un leadership qui s'appuie sur des marques à forte notoriété

  • Marques à vocation mondiale : All-Clad, Krups, Lagostina, Moulinex, Rowenta et Tefal
  • Marques au leadership local : Calor/Seb (France et Belgique), T-fal/Mirro/Wear Ever/AirBake (Amérique du Nord), Arno/Panex/Rochedo/Clock/Samurai/Imusa/Umco (Amérique du Sud), Supor (Chine), AsiaVina (Vietnam) et Maharaja Whiteline (Inde)

Au 30 juin 2015

RÉSULTATS CONSOLIDÉS GROUPE SEB

(en millions €) 1er semestre 2014* 1er semestre 2015
Ventes 1 827 2 113
Résultat opérationnel d'activité 88 146
Autres produits et charges (7) (15)
Résultat d'exploitation 70 122
Résultat net part du Groupe 23 54

* Après application IFRIC 21.

+ DÉTAIL DE L'ÉVOLUTION DES VENTES SEMESTRIELLES

(en millions €)

S1 2014

S1 2015

+ DÉTAIL DE L'ÉVOLUTION DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL D'ACTIVITÉ

1

+ DETTE FINANCIÈRE NETTE AU 30 JUIN

+ÉVOLUTION DE L'ENDETTEMENT SUR 6 MOIS

+ÉVOLUTION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT PAR SEMESTRE

+ COURS DE BOURSE

2. RAPPORT DE GESTION

Faits marquants

ENVIRONNEMENT GÉNÉRAL

L'activité du 1er semestre s'est déroulée dans un environnement de croissance économique généralement faible :

  • les signes de reprise se sont confirmés en zone euro grâce notamment à une consommation plus dynamique et une amélioration de la confi ance des entreprises et des ménages. La zone a donc vu sa croissance économique accélérer légèrement par rapport à 2014, tirée par l'Allemagne et l'Espagne ;
  • aux États-Unis, à l'instar de 2014, l'économie a été perturbée par des événements non récurrents (conditions météorologiques, grèves dans les ports de la côte Ouest, impact de la chute des prix du baril sur l'investissement minier et pétrolier…). Outre ces différents facteurs, l'environnement y est resté favorable (chômage en baisse, hausse du revenu disponible des ménages) ;
  • les marchés émergents ont, une nouvelle fois, eu des évolutions très contrastées. La Russie a connu une forte récession alimentée par la chute des prix du pétrole, la dévaluation du rouble et un taux d'infl ation autour de 15 %. Le Brésil est entré en récession conduisant à une baisse de la consommation des ménages et une hausse du taux de chômage. En Chine, l'économie est restée en croissance solide, confi rmant toutefois le ralentissement progressif de ces dernières années.

Dans cet environnement, le marché du Petit Équipement Domestique a été globalement porteursur le 1er semestre quoique contrasté selon les régions. Le climat est resté très concurrentiel et les offres promotionnelles ou les opérations de fi délisation ont été nombreuses. Ces dernières refl ètent une concurrence exacerbée entre les enseignes et une course à la fréquentation des magasins. Face aux incertitudes actuelles, les distributeurs maintiennent une politique de gestion serrée de leurs stocks qui a des conséquences sur les ventes et sur le besoin en fonds de roulement de leurs fournisseurs.

Devises

Au 1er semestre 2015, le Groupe a une nouvelle fois été confronté à de fortes variations de devises avec des effets contrastés sur sa performance. Sur la base des taux de change moyens, les devises de fonctionnement du Groupe se sont majoritairement appréciées par rapport à l'euro avec, par exemple, le yen (+ 3,6 %), la livre sterling (+ 12,1 %), le won coréen (+ 17,1 %), la livre turque (+ 3,6 %), le dollar australien (+ 5,0 %), le dollar canadien (+ 9,1 %) etc. impactant positivement les ventes et les résultats du Groupe. Le rouble a constitué une exception notable et a poursuivi le mouvement de baisse entamé en 2013 (- 25,6 %) tandis que la hryvnia ukrainienne chutait à nouveau (- 40,1 %). Dans une moindre mesure, le real brésilien a continué de s'affaiblir (- 4,9 %) confi rmant la tendance des années précédentes. L'appréciation du yuan chinois et du dollar américain constatée au deuxième semestre 2014 s'est encore amplifi ée au premier semestre 2015 pour atteindre 21,7 % et 22,8 % respectivement. Dans ces deux devises, le Groupe a des coûts supérieurs à ses revenus du fait de sa structure d'achat. Leur hausse, à l'inverse des autres devises, a donc eu un impact négatif sur la rentabilité du Groupe au premier semestre 2015 bien qu'atténué par l'effet des couvertures. La variation des devises a eu, au total, un impact positif sur le chiffre d'affaires du Groupe au premier semestre (+ 127 millions d'euros) mais négatif sur le résultat opérationnel d'activité du premier semestre (- 32 millions d'euros).

Coût des matières premières et transport

Les métaux ont eu une tendance baissière au premier semestre 2015 : stabilité de l'aluminium avec un cours moyen à 1 800 dollars/t mais avec un recul notable en fi n de période (1 700 dollars), forte baisse du nickel (composant de certains aciers inoxydables) avec un cours moyen à 13 700 dollars/t (- 17 % vs. 2014) et un cours inférieur à 11 500 dollars/t en fi n de période. Le cuivre a également vu ses prix baisser avec un cours moyen de 6 900 dollars/t (- 15 % vs. 2014). Afi n de lisser dans la durée les effets de variations parfois brutales des cours des métaux, le Groupe procède à des couvertures partielles de ses besoins (sur l'aluminium et sur le nickel) qui le protègent en cas de hausse marquée des cours, mais qui se traduisent par une certaine inertie en cas de baisse.

Le prix du baril de pétrole baisse fortement sur le semestre avec un cours moyen de 59 dollars (- 46 % par rapport au 1er semestre 2014). Parallèlement, les prix des matières plastiques ont été orientés à la baisse avec, notamment, un recul des prix du polypropylène en Europe malgré une progression en fi n de période.

Le coût du transport routier est resté stable, aidé par un prix de carburant faible sur la période.

Du côté du fret maritime (Asie Pacifique/Europe/Amérique), les négociations tarifaires conclues fi n 2014 s'étaient traduites par des hausses de prix sur début 2015, mais qui ont ensuite été revues à la baisse. Le marché reste toujours extrêmement volatile.

NOMINATIONS AU CONSEIL D'ADMINISTRATION

Le 12 mai 2015, l'Assemblée générale des actionnaires de SEB S.A. a approuvé la nomination de M. William Gairard en qualité d'administrateur pour une durée de 4 ans, en remplacement de M. Jacques Gairard dont le mandat expirait. Les mandats de M. Hubert Fèvre et M. Cédric Lescure arrivant à échéance à cette même Assemblée, ont été renouvelés pour une durée de 4 ans.

LE GROUPE A CÉLÉBRÉ LES 40 ANS DE SA COTATION À PARIS

Le 27 mai 1975, le Groupe SEB, qui avait déjà à l'époque 120 ans, entrait à la Bourse de Paris. La décision d'être introduit en bourse relevait d'une volonté de renforcer ses capacités de fi nancement, en levant des fonds, de permettre à ses collaborateurs d'être associés au capital, de gagner en visibilité et en transparence.

Mercredi 27 mai 2015, le Groupe SEB a ainsi été l'hôte d'Euronext à Paris pour une cérémonie d'ouverture des marchés financiers européens. Après le décompte des 10 dernières secondes avant l'ouverture des marchés Européens, Thierry de La Tour d'Artaise, Président-Directeur Général du Groupe SEB, a sonné la mythique cloche qui, à l'origine et jusqu'à la dématérialisation des actions, annonçait l'ouverture et la clôture des marchés fi nanciers.

Activité

Variations en %*
Ventes
(en millions €)
1er semestre 2015 1er semestre 2014 Parités courantes Périmètre et
parités constants
France 294 267 + 10,6 + 10,6
Autres pays de l'Europe occidentale 381 363 + 5,1 + 3,3
Amérique du Nord 246 192 + 27,8 + 8,4
Amérique du Sud 174 173 + 0,4 + 3,5
Asie Pacifi que 727 540 + 34,6 + 14,0
Europe centrale, Russie et autres pays 291 292 - 0,4 + 7,1
TOTAL 2 113 1 827 + 15,7 + 8,7
Variations en % *
Ventes
(en millions €)
2e trimestre 2015 2e trimestre 2014 Parités courantes Périmètre et
parités constants
France 150 137 + 9,3 + 9,3
Autres pays de l'Europe occidentale 194 180 + 7,7 + 6,0
Amérique du Nord 129 99 + 30,4 + 10,3
Amérique du Sud 91 92 - 0,3 + 6,7
Asie Pacifi que 320 236 + 35,3 + 12,7
Europe centrale, Russie et autres pays 140 141 - 1,3 + 0,4
TOTAL 1 024 885 + 15,6 + 7,9

* Calculées sur chiffres non arrondis.

L e Groupe SEB a réalisé au 1er semestre 2015 des ventes de 2 113 millions d'euros, en hausse de 15,7 %, incluant un effet devises positif de 127 millions d'euros. Les ventes progressent de 8,7 % à périmètre et taux de change constants.

PERFORMANCE PRODUITS

Articles culinaires

L'activité du Groupe dans les articles culinaires a été en croissance soutenue au premier semestre mais avec des performances contrastées selon les zones géographiques. L'activité a fortement progressé en France grâce à plusieurs opérations de fi délisation de taille importante profi tant aux gammes de poêles et casseroles à manche amovible Ingenio ainsi qu'à Lagostina. En Chine, le Groupe a enregistré une nouvelle forte croissance sur l'ensemble de ses lignes de produits renforçant une fois de plus ses parts de marché. Après un exercice 2014 diffi cile au Japon, les ventes retrouvent le chemin de la progression. L'Amérique du Nord a été particulièrement dynamique portée notamment par des nouveaux référencements de T-fal dans la distribution. À l'inverse, l'activité est restée compliquée au Brésil et a été pénalisée en Europe par la non-récurrence d'une opération commerciale majeure menée en Allemagne début 2014.

Les ventes d'autocuiseurs se sont redressées grâce à de bonnes performances au Japon, États-Unis, Canada et France notamment. Enfi n, le Groupe a poursuivi son développement dans les ustensiles de cuisine grâce au partenariat avec Bradshaw et à des avancées en France, Japon, Chine et Corée du Sud.

Électrique culinaire

Le Groupe a enregistré une croissance solide de ses ventes en Électrique culinaire au premier semestre. La cuisson électrique a fortement progressé grâce à la très bonne performance de Supor en cuiseurs à riz et en autocuiseurs électriques notamment. L'activité a également bénéfi cié de la croissance du multicuiseur Cookeo tiré par d'excellentes performances en France et par le lancement de sa version connectée, Cookeo Connect. La famille des friteuses a été en croissance soutenue grâce aux gammes Uno/Super Uno et Versalio.

En préparation des aliments, l'activité a légèrement progressé. Elle a bénéfi cié du développement des ventes du robot cuiseur Cuisine Companion avec, notamment, une opération commerciale d'envergure en Italie et un lancement en Australie. Les blenders ont vu leurs ventes progresser, en particulier, au Moyen-Orient, au Japon et en France. À l'inverse, l'activité est restée diffi cile en hachoirs à viande, notamment en Russie ainsi qu'en râ p eurs-éminceurs.

La préparation des boissons a réalisé une solide performance. Les ventes de Dolce Gusto se sont fortement développées en particulier en Russie, France et Amérique Latine. L'activité a continué de progresser en machines à café tout automatiques en Allemagne et Russie principalement. Les bouilloires retrouvent une croissance forte grâce à un rebond de l'activité au Japon après un exercice 2014 particulièrement diffi cile.

Soin du linge et de la maison

Dans un marché mondial du repassage en légère baisse, les ventes du Groupe en soin du linge ont progressé au premier semestre. Les fers vapeurs ont profi té d'une excellente dynamique commerciale en Grande Bretagne, Japon, Espagne et Italie. Les défroisseurs continuent leurs avancées sur tous les marchés. Ce produit, principalement distribué en Amérique du Nord, a vu ses ventes se développer en Europe, Moyen-Orient et démarrer en Chine. Les générateurs vapeur ont eux aussi bénéfi cié d'une solide vitalité en particulier dans les marchés britannique, néerlandais, turque et au Moyen-Orient notamment.

Les ventes en entretien de la maison ont enregistré une croissance à deux chiffres. Le Groupe détient une longueur d'avance sur la concurrence depuis la mise en place d'un label énergétique pour les aspirateurs au 1er septembre 2014 en Europe, dans le cadre de la directive Eco-Desing. Avec une gamme entièrement conforme à la nouvelle réglementation et parmi les mieux positionnées par rapport aux différents critères de performance mis en évidence par l'étiquetage, le Groupe a donc pu sensiblement renforcer ses positions. L'activité a fortement progressé en aspirateurs sans sac, grâce au succès de Silence Force Multicyclonic, modèle ultra-silencieux et été tonique en aspirateurs avec sac dans la plupart des marchés. La gamme Air Force d'aspirateurs sans fi l a continué son développement en Europe. En confort domestique, l'activité a progressé, tirée principalement par une bonne dynamique en ventilateurs en Amérique Latine.

Soin de la personne

En soin de la personne, l'activité du Groupe a connu une croissance solide. Les ventes en coiffure ont bénéfi cié du lancement réussi du boucleur So Curls et des sèche-cheveux, en particulier en France, Espagne et Russie. Le lisseur Steampod, produit associant une technologie Rowenta et un cosmétique L'Oréal, a fortement progressé sur le semestre. L'épilation est ressortie en légère croissance dans un marché peu dynamique tandis que le pesage a connu un premier semestre diffi cile.

PERFORMANCE GÉOGRAPHIQUE

Présent dans près de 150 pays, le Groupe SEB a réalisé au 1er semestre 2015des ventes réparties comme suit :

+RÉPARTITION DES VENTES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE

France : toujours une forte dynamique

Dans un environnement général plutôt morose, le marché du petit équipement domestique a bénéfi cié au 1er semestre d'une bonne vitalité, tirée notamment par les aspirateurs, l'électrique et les articles culinaires. Avec une croissance de 10,6 % de ses ventes sur la période, le Groupe SEB a été un moteur déterminant de la progression du marché. C'est particulièrement le cas en articles culinaires, où, au-delà d'une activité courante bien orientée, nous avons mis en place avec des enseignes de la grande distribution alimentaire trois programmes de fi délisation portant soit sur la gamme Tefal Ingenio, soit sur des produits Lagostina. La dynamique ainsi créée a profi té aussi bien aux poêles et casseroles qu'aux autocuiseurs et elle s'est concrétisée par un renforcement de nos positions sur le marché.

En petit électroménager, les produits gagnants ont été les aspirateurs, grâce notamment à l'avance prise sur la concurrence dans le cadre de la nouvelle réglementation européenne en matière d'éco-design et d'éco-label, le multicuiseur Cookeo y compris sa version « digitale » Cookeo Connect, le robot cuiseur Cu isine Companion, les cafetières Dolce Gusto, etc. L'activité a été en revanche plus difficile en repassage, dans un marché en baisse.

Autres pays de l'E urope O ccidentale : bonne vitalité quasi-gé né rale

Dans un marché du Petit Equipement Domestique plutôt tonique, le Groupe SEB a vu sa croissance s'accélérer à + 6 % au 2e trimestre. Cette dynamique solide est portée par presque toutes les catégories de produits (repassage, aspirateurs, café, cuisson électrique, préparation des aliments…) et elle est nourrie par la grande majorité des pays. En Allemagne, le chiffre d'affaires du semestre a été pénalisé par la non-récurrence d'un important programme de fi délisation mené au 1er trimestre 2014, mais l'activité courante a progressé de 9 %, tirée en particulier par les cafetières expresso automatiques, les aspirateurs et OptiGrill. Au Royaume-Uni, la forte dynamique des dernières années s'est poursuivie, s'appuyant notamment sur de nouvelles avancées en soin du linge, le succès continu d'Actifry et le développement de l'activité en articles culinaires. Il en a été de même en Espagne où nous avons une fois encore surperformé un marché très porteur, toutes familles de produits confondues, ainsi qu'en Italie, où l'activité, très solide en aspirateurs et en repassage, a été dynamisée par une opération exceptionnelle sur Cuisine Companion.

On soulignera que hors effet du programme de fi délité mentionné plus haut, notre croissance organique dans la zone s'élèverait à 7,4 % au 2e trimestre et 8,2 % au 1er semestre.

Amé rique du N ord : accé lé ration de la croissance au 2e trimestre

La progression très vigoureuse du chiffre d'affaires publié est à mettre au compte à la fois d'une croissance organique très solide et de l'appréciation du dollar face à l'euro. Après un 1er trimestre déjà robuste, celle-ci s'est accélérée au 2e trimestre.

Aux Etats-Unis, la croissance de nos ventes a été assez linéaire sur le semestre, s'établissant à + 6,3 % à taux de change et périmètre constants. Le Groupe a réalisé des performances très satisfaisantes en articles culinaires, continuant à gagner des parts de marché grâce à l'extension de la distribution de T-Fal, y compris sur internet, à l'élargissement de l'offre de produits ethniques d'Imusa et à la bonne tenue de l'activité d'All-Clad sur le segment premium. En produits électriques, nos ventes ont été soutenues en soin du linge et nous avons bénéficié du démarrage satisfaisant des ventilateurs et humidifi cateurs, lancés récemment sous marque Rowenta.

Au Canada, malgré un 2e trimestre stable, les ventes semestrielles du Groupe sont en progression solide, dopées par une forte dynamique de Lagostina en articles culinaires alors que l'activité de petit électroménager a été pénalisée par les hausses de prix passées en début d'année.

Au Mexique, le chiffre d'affaires a progressé à deux chiffres, refl étant une activité récurrente en légère progression, dynamisé par la mise en place au 2e trimestre d'un nouveau programme de fi délité avec un de nos distributeurs.

Amé rique du S ud : redressement de l'activité dans un contexte incertain

L'activité du Groupe en Amérique du Sud se caractérise par une grande volatilité d'un trimestre à l'autre. Après un début d'année mou, nos ventes se sont bien reprises au 2e trimestre, mais dans un environnement général incertain.

Au Brésil, le Groupe doit faire face à la fois au ralentissement économique, à l'affaiblissement continu du real et à une consommation atone qui exigent la mise en œuvre d'une politique de prix agile, alternant hausses de prix justifi ées par les effets des parités et promotions pour rester dans le marché. Pour autant, nous enregistrons au 2e trimestre un net redressement de nos ventes avec des caractéristiques différentes du 1er trimestre : activité perturbée en articles culinaires et retour à une croissance soutenue en petit électroménager grâce au succès confi rmé de Dolce Gusto ainsi qu'à plusieurs campagnes promotionnelles réussies en ventilateurs et en machines à laver.

En Colombie, la croissance du chiffre d'affaires a été tirée par une dynamique forte dans la quasi-totalité des produits électriques (ventilateurs, fers à repasser, préparateurs culinaires, blenders,…) alors que l'activité en articles culinaires a été plus mitigée.

Asie P acifique : poursuite d'une forte croissance

A l'instar du 1er trimestre, le Groupe a réalisé au 30 juin sur cette zone une très robuste progression de ses ventes en euros, composée d'une part d'une solide croissance organique, à mettre au compte de nos activités en Chine au Japon et en Corée du Sud et, d'autre part, de l'effet du renforcement du yuan.

En Chine, Supor a poursuivi son développement et a surperformé très largement le marché grâce à l'activation de ses atouts majeurs : l'enrichissement de son offre par l'innovation et l'ouverture de nouvelles catégories, l'extension territoriale et l'essor rapide et continu de sa présence en ligne.

Au Japon, après une année 2014 très diffi cile, le réajustement de notre politique tarifaire porte ses fruits dans un environnement général un peu moins pénalisant que l'an dernier ; nos ventes ont ainsi repris une courbe ascendante et nous récupérons progressivement les parts de marché perdues en 2014 aussi bien en articles culinaires qu'en bouilloires et en fers.

En Corée du Sud, l'activité a été bien orientée, nourrie notamment par une bonne dynamique en articles culinaires, en aspirateurs et en préparation des aliments.

Dans les autres pays de la zone, l'activité a été plus contrastée : en croissance soutenue au Vietnam et en Australie, plus diffi cile en Thaïlande et en Malaisie…

Europe C entrale, R ussie, autres pays : un bon 1er semestre mais contrasté

Après un début d'année dynamique, l'activité du Groupe a nettement marqué le pas au 2e trimestre et ce ralentissement est à mettre au compte de la Russie et de l'Ukraine.

En Russie, malgré un environnement général dégradé (contexte sociopolitique, devise, consommation…) et la mise en œuvre de hausses de prix très importantes pour compenser l'effet des parités, le Groupe a réalisé des ventes en croissance soutenue au 1er semestre. Cette progression provient, surtout, des programmes de fi délisation menés au 1er trimestre avec deux distributeurs, tandis que le 2e trimestre était davantage ponctué de promotions ciblées. La situation reste donc fragile et continue à inciter à la prudence.

En Ukraine, après un 1er trimestre étonnamment dynamique, notre activité a été rattrapée par le contexte diffi cile du pays et nos ventes ont fortement chuté au 2e trimestre.

Dans la quasi-totalité des autres pays, la tendance est positive pour le Groupe. En Europe Centrale, la croissance se poursuit sur un mode tonique dans pratiquement tous les marchés, Pologne et République Tchèque en tête. En Turquie, le Groupe a enregistré un très bon niveau d'activité sur la période, avec en particulier des avancées importantes en repassage, aspirateurs et soin de la personne. Nous avons eu en outre l'opportunité de reprendre la gestion directe de 16 magasins sous franchise. En Inde, le développement rapide se poursuit à travers notamment une forte dynamique produits et des gains de Maharaja Whiteline dans la distribution.

3

Résultat Opérationnel d'Activité

A fi n juin 2015, le Résultat Opérationnel d'Activité (ROPA) s'établit à 146 M€, contre 88 M€ au 1er semestre 2014, soit une progression de 66 %. Il s'entend après prise en compte d'un effet devises négatif de 32 M€, provenant essentiellement de l'appréciation du dollar et du yuan par rapport à l'euro, qui impacte défavorablement nos achats. A périmètre et taux de change constants, le ROPA du 1er semestre s'élève à 178 M€, représentant plus du double du montant au 30 juin 2014.

Les facteurs de l'évolution, à taux de change et périmètre constants, du Résultat Opérationnel d'Activité du 1er semestre sont les suivants :

■ Un effet volume positif de 41 M€, lié à la croissance organique forte des ventes ;

  • Un effet prix–mix positif de 50 M€, refl étant notamment les hausses de prix passées au 1er semestre ;
  • Des économies de production de 17 M€ provenant à la fois des achats, d'une meilleure absorption des coûts industriels et de la poursuite des mesures de productivité… ;
  • Des investissements accrus de 8 M€ en moyens moteurs (R&D, publicité et marketing) ;
  • Un effet de levier sur les frais, qui augmentent deux fois moins vite que les ventes en organique.

Il est rappelé, comme à l'accoutumée, que le ROPA du 1er semestre n'est pas représentatif de l'année pleine et ne saurait donc être extrapolé.

Résultat d'exploitation et résultat net

Le Résultat d'Exploitation du 1er semestre s'élève à 122 M€, en progression de 74 %, directement liée à la croissance du ROPA.

Le poste Intéressement et Participation, à -9 M€, est en légère baisse par rapport au montant à fi n juin 2014. Les « Autres produits et charges » s'élèvent à -15 M€, incluant notamment des charges de restructuration concernant le site de Lourdes ainsi que le Brésil.

Le Résultat fi nancier s'établit à -23 M€, le différentiel de -2 M€ par rapport au 1er semestre 2014 étant essentiellement dû à des pertes de change (dévaluation du bolivar en particulier).

Le Résultat net ressort à 54 M€, multiplié par 2,3 par rapport à la même période l'an dernier.

On soulignera que le taux d'impôt se réduit fortement du fait principalement d'un mix-pays plus favorable. Par ailleurs, la part des minoritaires dans les résultats est en forte hausse, refl étant à la fois l'amélioration de la rentabilité de Supor et l'effet devises positif sur ses résultats.

Structure fi nancière

Au 30 juin 2015, les capitaux propres du Groupe s'élèvent à 1 841 M€, renforcés de 117 M€ par rapport au 31 décembre 2014.

La dette nette au 30 juin 2015 s'élève à 453 M€, en amélioration de 79 M€ par rapport au 30 juin 2014 et stable par rapport à fi n 2014. Le Groupe a généré au 1er semestre 2015 une trésorerie d'exploitation de 81 M€, un peu en-deçà du montant dégagé sur les 6 premiers

Perspectives 2015

A l'issue d'un excellent 1er semestre, nous anticipons un second semestre de bonne qualité compte tenu de comparatifs 2014 plus exigeants. Pour les mois à venir, nous tablons en effet sur une tenue satisfaisante des marchés mais demeurons prudents quant à l'évolution de la conjoncture et de la consommation en Russie ainsi qu'au Brésil.

Notre croissance s'appuiera sur une dynamique produits solide, enrichie de nombreuses innovations et portée par des investissements accrus en moyens moteurs.

mois de 2014. Ce léger tassement est lié à l'évolution du besoin en fonds de roulement, dans un contexte de forte croissance des ventes.

Au 30 juin 2015, le ratio dette / fonds propres est de 25 % et le ratio dette / EBITDA est de 0,93. Le groupe poursuit donc la consolidation de sa structure fi nancière et continue à s'appuyer sur une architecture de fi nancement diversifi ée.

Compte-tenu de l'avance prise au 1er semestre et de ces perspectives plutôt porteuses, le Groupe SEB revoit à la hausse ses objectifs 2015, visant dorénavant :

  • Une croissance organique de ses ventes supérieure à 6 % ;
  • Une progression de son ROPA à taux de change et périmètre constants supérieure à 30 %. Sur la base d'un effet devises aujourd'hui estimé à environ - 80 M€, le ROPA 2015 publié devrait dépasser 400 M€.

ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE

Début juillet 2015, un accord a été conclu avec des fonds gérés par Triton en vue d'acheter 100 % des titres d'OBH Nordica group, un acteur majeur du marché du petit électroménager (PEM) en Scandinavie. L'acquisition sera fi nalisée à la fi n du mois d'août, qui constitue également la fi n de l'exercice social d'OBH Nordica.

Fondée en 2002 et basée à Sundbyberg, au Nord de Stockholm, OBH Nordica commercialise une large gamme de petit équipement de cuisine (appareils électriques et articles culinaires), représentant 80 % de ses ventes, ainsi que des produits de soin de la personne et de la maison. La société détient des positions de premier plan dans les pays nordiques grâce à une politique d'innovation interne forte et à la mise en œuvre d'une stratégie de marque unique, bénéfi ciant d'une notoriété très élevée en Suède, au Danemark, en Finlande et en Norvège. OBH Nordica a par ailleurs développé une présence solide dans tous les réseaux de distribution, avec un accès à quelque 4 200 points de vente.

OBH Nordica a réalisé en 2014 un chiffre d'affaires de 612 millions de couronnes suédoises (environ 65 millions d'euros) et détient une part de marché en valeur de 7 % en petit électroménager dans les pays nordiques. Déjà leader en articles culinaires en Scandinavie, le Groupe SEB est en position de challenger en PEM dans cette zone et il tirera donc le meilleur parti de l'acquisition d'OBH Nordica pour renforcer signifi cativement sa présence sur le marché en atteignant une taille critique, en améliorant la dynamique produits et en déployant des synergies entre les deux entités. Le rapprochement des deux entreprises, complémentaires, permettra au Groupe SEB de mieux servir ses clients et ses consommateurs fi naux.

3. ÉLÉMENTS FINANCIERS

Comptes consolidés résumés au 30 juin 2015

Compte de résultat consolidé

(en millions €) 30/06/2015
6 mois
30/06/2014
6 mois *
31/12/2014
12 mois
Produits des activités ordinaires (note 3) 2 113,1 1 826,7 4 253,1
Frais opérationnels (note 4) (1 967,1) (1 738,8) (3 885,1)
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL D'ACTIVITÉ 146,0 87,9 368,0
Intéressement et participation (note 5) (8,4) (10,3) (33,3)
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT 137,6 77,6 334,7
Autres produits et charges d'exploitation (note 6) (15,1) (7,4) (21,0)
RÉSULTAT D'EXPLOITATION 122,5 70,2 313,7
Coût de l'endettement fi nancier (note 7) (13,6) (14,3) (31,2)
Autres produits et charges fi nanciers (note 7) (9,4) (7,4) (17,8)
Résultat des entreprises associées
RÉSULTAT AVANT IMPÔT 99,5 48,5 264,7
Impôt sur les résultats (note 8) (24,9) (13,3) (71,2)
RÉSULTAT NET 74,6 35,2 193,5
Part des minoritaires (20,4) (12,3) (23,6)
RÉSULTAT NET REVENANT À SEB S.A. 54,2 22,9 170,0
RÉSULTAT NET REVENANT À SEB S.A. PAR ACTION (en unités)
Résultat net de base par action 1,10 0,47 3,49
Résultat net dilué par action 1,09 0,47 3,45

* Après application IFRIC 21.

Les notes 1 à 16 sur les comptes consolidés font partie intégrante des états fi nanciers.

État du résultat global consolidé

(en millions €) 30/06/2015
6 mois
30/06/2014
6 mois *
31/12/2014
12 mois
Résultat net avant part des minoritaires 74,6 35,2 193,5
Écarts de conversion 108,6 (4,7) 69,8
Couvertures des fl ux de trésorerie futurs 0,4 4,7 35,1
Réévaluation des avantages au personnel nette d'impôts (a) (b) 0,0 (5,2) (9,4)
Gains et pertes enregistrés en capitaux propres 109,0 (5,2) 95,6
TOTAL DES GAINS ET PERTES 183,6 30,0 289,1
Part des minoritaires (35,8) (10,1) (39,5)
TOTAL DES GAINS ET PERTES, PART DU GROUPE 147,8 19,9 249,6

* Après application IFRIC 21.

(a) Éléments non recyclables en résultat.

(b) Dont effet d'impôts différés 2,8 millions d'euros au 30/06/2014.

Bilan consolidé

ACTIF
(en millions €)
30/06/2015 30/06/2014 * 31/12/2014
Goodwill 553,7 466,4 512,1
Autres immobilisations incorporelles 483,5 443,5 464,1
Immobilisations corporelles 603,4 560,7 587,1
Participations dans les entreprises associées
Autres participations 18,1 14,6 16,0
Autres actifs fi nanciers non courants 15,2 13,4 13,9
Impôts différés 47,0 55,2 34,9
Autres actifs non courants 4,2 5,2 5,9
Instruments dérivés actifs non courants 10,4 8,5
ACTIFS NON COURANTS 1 735,5 1 559,0 1 642,5
Stocks et en-cours 895,6 794,9 822,8
Clients 641,4 540,9 768,3
Autres créances courantes 127,4 134,6 137,8
Impôt courant 42,0 25,3 35,0
Instruments dérivés actifs courants 57,2 5,1 50,9
Autres placements fi nanciers (note 12) 150,9 172,5
Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 12) 306,6 342,9 341,4
ACTIFS COURANTS 2 221,1 1 843,7 2 328,7
TOTAL ACTIF 3 956,6 3 402,7 3 971,2
PASSIF
(en millions €) 30/06/2015 30/06/2014 * 31/12/2014
Capital 50,2 50,2 50,2
Réserves consolidées 1 659,3 1 353,8 1 579,9
Actions propres (note 9) (65,5) (85,9) (79,0)
Capitaux propres Groupe 1 644,0 1 316,0 1 551,0
Intérêts minoritaires 197,3 145,5 173,5
CAPITAUX PROPRES DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ 1 841,3 1 461,5 1 724,5
Impôts différés 58,3 61,5 65,3
Provisions non courantes (note 11) 201,8 191,5 192,9
Dettes fi nancières non courantes (note 12) 232,9 628,4 576,9
Autres passifs non courants 41,9 36,9 38,4
Instruments dérivés passifs non courants 0,2 1,9
PASSIFS NON COURANTS 535,1 918,3 875,4
Provisions courantes (note 11) 55,7 45,9 55,6
Fournisseurs 578,3 490,1 637,3
Autres passifs courants 222,5 209,0 260,3
Impôt exigible 38,8 24,2 20,8
Instruments dérivés passifs courants 10,2 7,3 8,2
Dettes fi nancières courantes (note 12) 674,7 246,4 389,1
PASSIFS COURANTS 1 580,2 1 022,9 1 371,3
TOTAL PASSIF 3 956,6 3 402,7 3 971,2

* Après application IFRIC 21.

Les notes 1 à 16 sur les comptes consolidés font partie intégrante des états fi nanciers.

Tableau des fl ux de trésorerie consolidés

(en millions €) 30/06/2015
6 mois
30/06/2014
6 mois *
31/12/2014
12 mois
RÉSULTAT NET REVENANT À SEB S.A. 54,2 22,9 170,0
Amortissements et dotations aux provisions sur immobilisations 63,7 57,2 122,8
Variation des provisions 7,2 (2,2) 3,7
Pertes et gains latents sur instruments fi nanciers (7,6) (1,5) (6,3)
Charges et produits liés aux stock-options 6,9 4,6 10,2
Plus ou (moins) values sur cessions d'actifs 0,7 0,4 2,7
Autres éléments 3,5
Résultat part des minoritaires 20,4 12,3 23,6
Charge d'impôt (exigible et différé) 24,9 14,4 71,2
Coût de l'endettement fi nancier net 13,9 14,2 31,2
CAPACITÉ D'AUTOFINANCEMENT (a) 187,8 122,3 429,2
Variation des stocks et en-cours (41,5) (53,9) (70,2)
Variation des clients 138,4 206,2 (28,9)
Variation des fournisseurs (83,8) (49,2) 72,8
Variation autres dettes et autres créances (29,1) (47,0) (6,1)
Impôts versés (35,0) (28,3) (94,6)
Intérêts versés (13,9) (14,2) (31,2)
TRÉSORERIE PROVENANT DE L'EXPLOITATION 122,9 135,9 271,0
Encaissements sur cessions d'actifs 2,7 5,5 6,6
Investissements corporels (57,9) (119,6) (187,6)
Investissements logiciels et incorporels (10,5) (7,9) (13,4)
Autres investissements fi nanciers 32,3 4,4 (171,1)
Acquisitions (nettes de la trésorerie des sociétés acquises) 6,0 5,9
Incidence des autres variations de périmètre
TRÉSORERIE AFFECTÉE À DES OPÉRATIONS D'INVESTISSEMENT (33,4) (111,6) (359,7)
Variation de la dette fi nancière non courante (344,0) 1,4 (50,1)
Variation de la dette fi nancière courante 292,2 4,6 173,8
Augmentation de capital
Transactions entre actionnaires (18,0) (23,2)
Mouvements sur actions propres 4,5 (8,5) (6,0)
Dividendes versés (y compris minoritaires) (85,4) (78,1) (78,0)
TRÉSORERIE AFFECTÉE À DES OPÉRATIONS DE FINANCEMENT (132,8) (98,6) 16,5
Incidence des variations de taux de change 8,5 (9,1) (12,7)
VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE (34,8) (83,4) (84,9)
Trésorerie en début d'exercice 341,4 426,3 426,3
Trésorerie en fi n d'exercice 306,6 342,9 341,4

(a) Avant coût de l'endettement fi nancier net et impôt.

* Après application IFRIC 21.

Évolution des capitaux propres consolidés

(en millions €) Capital Primes Réserves
consolidées
Écart de
conversion
Actions
propres
Capitaux
propres
part du Groupe
Intérêts
minoritaires
Capitaux
propres de
l'ensemble
consolidé
AU 31 DÉCEMBRE 2013 50,2 88,1 1 243,1 83,0 (74,7) 1 389,7 142,6 1 532,3
Résultat net de la période 22,9 22,9 12,3 35,2
Gains et pertes
enregistrés en capitaux
propres
(0,5) (2,5) (3,0) (2,2) (5,2)
Total des gains et pertes 22,4 (2,5) 19,9 10,1 30,0
Distribution de
dividendes
(70,2) (70,2) (7,8) (78,0)
Augmentation de capital
Mouvements actions
propres
(11,2) (11,2) (11,2)
Plus (moins)-values
après impôt sur cessions
d'actions propres
1,8 1,8 1,8
Option de souscription
ou d'achat d'actions
3,1 3,1 3,1
Autres mouvements (17,1) (17,1) 0,6 (16,5)
AU 30 JUIN 2014 * 50,2 88,1 1 183,1 80,5 (85,9) 1 316,0 145,5 1 461,5
Résultat net de la période 147,1 147,1 11,3 158,4
Gains et pertes
enregistrés en capitaux
propres
26,2 56,5 0,1 82,8 18,1 100,9
Total des gains et pertes 173,3 56,5 0,1 229,9 29,4 259,3
Distribution de
dividendes
Augmentation de capital
Mouvements actions
propres
6,8 6,8 6,8
Plus (moins)-values
après impôt sur cessions
d'actions propres
(2,8) (2,8) (2,8)
Option de souscription
ou d'achat d'actions
4,0 4,0 4,0
Autres mouvements (2,8) (2,9) (1,4) (4,3)
AU 31 DÉCEMBRE 2014 50,2 88,1 1 354,8 137,0 (79,0) 1 551,0 173,5 1 724,5
Résultat net de la période 54,2 54,2 20,4 74,6
Gains et pertes
enregistrés en capitaux
propres
0,4 93,2 93,6 15,4 109,0
Total des gains et pertes 54,6 93,2 147,8 35,8 183,6
Distribution de
dividendes
(73,6) (73,6) (11,8) (85,4)
Augmentation de capital
Mouvements actions
propres
13,5 13,5 13,5
Plus (moins)-values
après impôt sur cessions
d'actions propres
(5,9) (5,9) (5,9)
Option de souscription
ou d'achat d'actions
6,9 6,9 6,9
Autres mouvements 4,3 4,3 (0,2) 4,1
AU 30 JUIN 2015 50,2 88,1 1 341,1 230,2 (65,5) 1 644,0 197,3 1 841,3

* Après application IFRIC 21.

3

Notes sur les comptes consolidés résumés

CHIFFRES AU 30 JUIN 2015 EN MILLIONS D'EUROS

Le Groupe SEB, composé de SEB S.A. et de ses filiales, est la référence mondiale de la conception, fabrication et commercialisation d'articles culinaires et de petit équipement électroménager : poêles et casseroles antiadhésives, autocuiseurs, fers et générateurs vapeur, machines à café, bouilloires et préparateurs culinaires notamment.

La société SEB S.A. a son siège social Chemin du Petit-Bois à Écully (69130) et est cotée sur le marché Eurolist d'Euronext-Paris (code ISIN : FR0000121709 SK).

Les comptes consolidés résumés du premier semestre 2015 ont été arrêtés par le Conseil d'administration du 22 juillet 2015.

NOTE 1 PRINCIPES COMPTABLES

Les états fi nanciers consolidés résumés au 30 juin 2015 ont été établis conformément à la norme IAS 34 relative à l'information fi nancière intermédiaire.

S'agissant de comptes résumés, ils n'incluent pas toute l'information requise par le référentiel IFRS pour l'établissement des états fi nanciers annuels et doivent donc être lus en relation avec les états fi nanciers consolidés du Groupe au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2014 qui fi gurent dans le Document de référence déposé auprès de l'Autorité des marchés fi nanciers (AMF) le 26 mars 2015. Ce document est consultable sur les sites du Groupe (www.groupeseb.com) et de l'AMF (www.amf-france.org) et il peut être obtenu auprès du Groupe à l'adresse indiquée ci-dessus.

Les principes comptables retenus pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires résumés sont conformes aux normes et interprétations IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne et applicables au 30 juin 2015, qui sont disponibles sur le site Internet de la Commission européenne (http://ec.europa.eu/internal_market/ accounting/ias/index_fr.htm).

Ces principes comptables sont identiques à ceux appliqués pour l'établissement des états fi nanciers consolidés annuels de 2014 à l'exception de l'impôt sur les résultats, de l'intéressement et de la participation qui sont déterminés sur la base d'une projection de l'exercice (note 8 – Impôt sur les résultats et note 5 – Intéressement et participation). En outre, la comparabilité des comptes semestriels et annuels peut être affectée par la nature saisonnière des activités du Groupe qui réalise sur le second semestre un volume d'affaires supérieur à celui du premier semestre.

Le Groupe a adopté les normes, amendements et interprétations suivants qui sont applicables au 1er janvier 2015. Leur date d'application coïncide avec celle de l'IASB :

■ IFRIC 21 « Droits ou taxes » : cette interprétation rappelle que les taxes doivent être comptabilisées conformément à leur fait générateur tel que défi ni par la loi indépendamment de leur assiette de calcul. L'application de cette norme est sans effet signifi catif sur les comptes annuels. L'impact sur le résultat net du 30 juin 2015 est de 2,1 millions d'euros. Les comptes au 30 juin 2014 ont été retraités d'un montant identique à celui de 2015 ;

  • amendements à IAS 16 (immobilisations corporelles) et IAS 38 (immobilisations incorporelles) portant sur les modes d'amortissement acceptables. L'IASB a ainsi précisé que l'utilisation d'une méthode d'amortissement fondée sur les revenus n'est pas appropriée car ne permet pas de refl éter la consommation des avantages économiques liés à un actif incorporel. Cette présomption pouvant être réfutée dans certaines circonstances ;
  • amendement à IFRS 11 « accords conjoints » traitant de l'acquisition d'une participation dans une entreprise commune ;
  • amendement à IAS 19 « avantage au personnel » qui s'applique aux contributions des membres du personnel ou des tiers à des régimes à prestations défi nies. Certaines contributions pouvant désormais être comptabilisées en déduction du coût des services rendus de la période pendant laquelle le service est rendu ;
  • améliorations annuelles des normes IFRS (décembre 2013) applicables au 1er juillet 2014 : ces amendements concernent principalement, les informations relatives aux parties liées (IAS 24) et plus particulièrement des clarifi cations portant sur la notion de prestations du personnel « clé » de la Direction, les paiements fondés sur des actions (IFRS 2) et notamment une clarifi cation de la notion de « conditions d'acquisition », l'information sectorielle (IFRS 8) et l'information à fournir sur les critères de regroupement ainsi que la réconciliation des actifs par secteur avec l'ensemble des actifs de l'entité, la clarifi cation de la notion de juste valeur pour les créances et dettes court terme et la possibilité de compenser des actifs et passifs fi nanciers (IFRS 13 Évaluation à la juste valeur), et, la comptabilisation d'une contrepartie conditionnelle lors de regroupements d'entreprise (IFRS 3).

Ces nouveaux textes n'ont pas eu d'incidence signifi cative sur les résultats et la situation fi nancière du Groupe.

Les normes et interprétations d'application facultative au 30 juin 2015 n'ont pas été appliquées par anticipation. Le Groupe n'anticipe toutefois pas d'impacts significatifs liés à l'application de ces nouveaux textes.

NOTE 2 ÉVOLUTION DU PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION

Atakoy

En date du 30 juin 2015, le Groupe a repris une partie de l'activité Retail d'un de ses anciens distributeurs en Turquie. Cette opération a donné lieu à l'estimation provisoire d'un goodwill d'environ 3 millions d'euros.

Réorganisation juridique en Allemagne

Une réorganisation juridique est en cours de réalisation en Allemagne. Au 30 juin 2015, cette opération n'a aucun impact sur les comptes consolidés.

NOTE 3 INFORMATION SECTORIELLE

Conformément à la norme IFRS 8 – Segments opérationnels, l'information présentée ci-après pour chaque secteur opérationnel est identique à celle présentée aux principaux décideurs opérationnels (les membres du Comité exécutif) pour l'évaluation des performances des secteurs et la prise de décision concernant l'affectation des ressources.

Les informations internes revues et utilisées par les principaux décideurs opérationnels reposent sur une présentation par zone géographique. Le Comité exécutif évalue la performance des secteurs sur la base :

Note 3.1. PAR ZONE D'IMPLANTATION D'ACTIFS

  • du produit des activités ordinaires et du résultat d'exploitation ; et
  • des capitaux nets investis défi nis comme la somme des actifs sectoriels (goodwill, immobilisations corporelles et incorporelles, stocks et créances clients) et des passifs sectoriels (dettes fournisseurs, autres dettes opérationnelles et provisions).

La performance en matière de fi nancement et de trésorerie et la fi scalité sur le résultat sont suivies au niveau du Groupe et ne sont pas allouées par secteur.

(en millions €) France Autres pays
d'Europe
occidentale (a)
Amérique
du Nord
Amérique
du Sud
Asie/
Pacifi que
Europe
centrale,
Russie et
Autres pays
Transactions
intra
Groupe
Total
30/06/2015
Produits des activités ordinaires
Produits inter-secteurs 292,7 364,1 238,7 173,5 701,6 261,8 2 032,5
Produits externes 332,1 37,9 0,3 4,0 482,2 6,9 (782,6) 80,6
TOTAL PRODUITS DES
ACTIVITÉS ORDINAIRES
624,8 402,0 239,0 177,5 1 183,8 268,7 (782,6) 2 113,1
Résultat
Résultat opérationnel d'activité 20,1 20,6 (3,5) 4,6 93,8 31,4 (21,1) 146,0
Résultat d'exploitation 3,3 20,7 (3,7) (0,5) 93,8 29,9 (21,1) 122,5
Résultat fi nancier (23,1)
Part du résultat net
dans les entreprises associées
Impôt sur résultat (24,9)
RÉSULTAT NET 74,6
Bilan consolidé
Actifs sectoriels 730,6 396,8 459,9 423,4 1 360,3 309,9 (371,8) 3 309,2
Actifs fi nanciers 558,4
Actifs d'impôts 89,0
ACTIF TOTAL 3 956,6
Passifs sectoriels 435,8 249,2 120,4 99,6 375,6 127,7 (308,1) 1 100,2
Dettes fi nancières 918,0
Passifs d'impôts 97,1
Capitaux propres 1 841,3
PASSIF TOTAL 3 956,6
Autres informations
Investissements corporels
et incorporels
35,4 2,3 2,0 10,0 13,6 1,4 64,7
Dotations aux amortissements 30,9 2,7 4,0 4,2 20,2 1,1 63,2
Pertes de valeur comptabilisées
en résultat
0,5 0,5

(a) « Autres pays d'Europe occidentale » comprend uniquement l'Europe des 15 hors France avant l'élargissement aux nouveaux pays entrants, toujours classés en « Europe centrale, Russie et Autres pays ».

Les « produits inter-secteurs » correspondent aux ventes hors Groupe réalisées par les sociétés basées dans la zone concernée.

Les « produits externes » correspondent aux ventes totales (internes au Groupe et hors Groupe), réalisées à l'extérieur de la zone par les sociétés basées dans la zone.

Toutes les transactions internes sont établies sur une base de marché, à des termes et conditions similaires à ceux qui seraient proposés à des tierces parties.

(en millions €)
occidentale (a)
France *
du Nord
du Sud
Pacifi que
Autres pays
Groupe
30/06/2014
Produits des activités
ordinaires
Produits inter-secteurs
264,2
347,1
186,8
172,6
492,6
257,3
Produits externes
311,1
33,4
0,1
2,8
433,0
5,8
(680,3)
TOTAL PRODUITS DES
ACTIVITÉS ORDINAIRES
575,3
380,5
187,0
175,4
925,7
263,2
(680,3)
Résultat
Résultat opérationnel
d'activité
2,1
11,0
(8,7)
3,3
81,4
28,1
(29,3)
Résultat d'exploitation
(8,7)
10,2
(9,1)
(1,8)
80,9
28,0
(29,3)
Résultat fi nancier
Part du résultat net
dans les entreprises associées
Impôt sur résultat
RÉSULTAT NET
Bilan consolidé
Actifs sectoriels
715,9
361,7
374,7
437,7
1 115,0
251,1
(309,9)
Actifs fi nanciers
Actifs d'impôts
ACTIF TOTAL
Passifs sectoriels
415,6
231,6
84,1
87,8
293,8
107,2
(248,7)
Dettes fi nancières
Passifs d'impôts
Total *
1 720,7
106,1
1 826,7
87,9
70,2
(21,6)
(13,3)
35,2
2 946,2
376,0
80,5
3 402,7
971,4
882,1
85,7
Capitaux propres 1 463,6
PASSIF TOTAL 3 402,7
Autres informations
Investissements corporels
et incorporels
107,2
2,3
1,4
5,7
9,5
1,3
127,4
Dotations aux amortissements
30,9
3,0
3,3
4,6
14,7
0,6
57,1
Pertes de valeur
comptabilisées en résultat
0,1
0,1

(a) « Autres pays d'Europe occidentale » comprend uniquement l'Europe des 15 hors France avant l'élargissement aux nouveaux pays entrants, toujours classés en « Europe centrale, Russie et Autres pays ».

* Après application IFRIC 21.

Autres pays
d'Europe
Amérique Amérique Asie/ Europe
centrale,
Russie et
Transactions
intra
(en millions €) France occidentale (a) du Nord du Sud Pacifi que Autres pays Groupe Total
2014
Produits des activités ordinaires
Produits inter-secteurs 696,2 818,0 481,5 419,7 1 021,0 597,7 4 034,2
Produits externes 691,4 77,4 0,5 7,4 981,5 12,3 (1 551,4) 218,9
TOTAL PRODUIT
DES ACTIVITÉS ORDINAIRES
1 387,2 895,4 482,0 427,1 2 002,5 609,9 (1 551,4) 4 253,1
Résultat
Résultat opérationnel d'activité 78,7 49,9 2,0 25,3 159,1 60,6 (7,6) 368,0
Résultat d'exploitation 42,5 47,4 0,9 11,6 158,7 60,2 (7,6) 313,7
Résultat fi nancier (49,0)
Part du résultat net
dans les entreprises associées
Impôt sur résultat (71,2)
RÉSULTAT NET 193,5
Bilan consolidé
Actifs sectoriels 726,2 440,7 427,5 441,0 1 228,5 319,4 (285,2) 3 298,1
Actifs fi nanciers 603,2
Actifs d'impôts 69,9
ACTIF TOTAL 3 971,2
Passifs sectoriels 474,7 272,4 88,2 93,6 376,0 116,9 (237,3) 1 184,5
Dettes fi nancières 976,1
Passifs d'impôts 86,0
Capitaux propres 1 724,5
PASSIF TOTAL 3 971,2
Autres informations
Investissements corporels
et incorporels
144,8 4,8 2,9 11,7 32,8 4,0 201,1
Dotations aux amortissements 65,3 5,7 6,9 9,3 31,2 1,8 120,2
Pertes de valeur comptabilisées
en résultat
0,2 2,6 2,8

(a) « Autres pays d'Europe occidentale » comprend uniquement l'Europe des 15 avant l'élargissement aux nouveaux pays entrants toujours classés en « Europe centrale, Russie et autres pays ».

Note 3.2. PRODUITS DES ACTIVITÉS ORDINAIRES PAR ZONE DE COMMERCIALISATION ET PAR SECTEURS D'ACTIVITÉ

(en millions €) 30/06/2015
6 mois
30/06/2014
6 mois
31/12/2014
12 mois
France 293,9 265,7 699,7
Autres pays d'Europe occidentale (a) 381,5 362,6 849,5
Amérique du Nord 245,8 192,7 495,7
Amérique du Sud 174,2 173,4 420,9
Asie/Pacifi que 726,8 540,0 1 132,5
Europe centrale, Russie et autres pays 291,0 292,2 654,9
TOTAL 2 113,1 1 826,7 4 253,1

(a) « Autres pays d'Europe occidentale » comprend uniquement l'Europe des 15 hors France et avant l'élargissement aux nouveaux pays entrants toujours classés en « Europe centrale, Russie et Autres pays ».

(en millions €) 30/06/2015
6 mois
30/06/2014
6 mois
31/12/2014
12 mois
Articles culinaires 699,7 586,2 1 340,7
Petit électroménager 1 413,4 1 240,5 2 912,4
TOTAL 2 113,1 1 826,7 4 253,1

NOTE 4 FRAIS OPÉRATIONNELS

(en millions €) 30/06/2015
6 mois
30/06/2014
6 mois *
31/12/2014
12 mois
Coût des ventes (1 321,7) (1 145,8) (2 639,0)
Frais de recherche et développement (42,3) (36,9) (81,6)
Publicité (36,0) (43,2) (104,1)
Frais commerciaux et administratifs (567,1) (512,9) (1 060,4)
FRAIS OPÉRATIONNELS (1 967,1) (1 738,8) (3 885,1)

* Après application IFRIC 21.

NOTE 5 INTÉRESSEMENT ET PARTICIPATION

Les charges d'intéressement et de participation du semestre sont calculées en appliquant aux charges annuelles estimées le taux d'avancement des résultats des sociétés concernées.

NOTE 6 AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION

(en millions €) 30/06/2015
6 mois
30/06/2014
6 mois
31/12/2014
12 mois
Charges de restructuration (9,4) (7,5) (20,0)
Dépréciation d'actifs (0,5)
Divers et réalisation d'actifs (5,2) 0,1 (1,0)
AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION (15,1) (7,4) (21,0)

Note 6.1. CHARGES DE RESTRUCTURATION

Les charges de restructuration du premier semestre 2015 concernent essentiellement :

  • des dépenses de réorganisation destinées à restaurer la compétitivité du site de Lourdes pour 6,3 millions d'euros ;
  • des frais liés à la réorganisation industrielle et commerciale de la fi liale brésilienne pour 1,7 million d'euros ;
  • le suivi du plan de réorganisation de notre activité Retail en Amérique du Sud pour 1,1 million d'euros.

Au 30 juin 2014, les charges de restructurations étaient principalement liées à l'arrêt de l'activité Pesage à Rumilly pour 1,4 million d'euros, une réorganistion des forces de vente en Espagne pour 0,9 million d'euros, le suivi du plan de réorganisation de l'activité Retail en Amérique du Sud pour 2,3 millions d'euros et des frais liés à la réorganisation industrielle et commerciale de la fi liale brésilienne pour 2,8 millions d'euros.

Au 31 décembre 2014, les diverses mesures de réorganisation engagées sur le premier semestre avaient été poursuivies. Ainsi, les frais de réorganisation au Brésil s'élevaient à 7,4 millions d'euros, les frais liés au redimensionnement de l'activité Retail en Amérique du Sud à 3,8 millions d'euros. En complément de ces mesures, l'annonce de la fermeture du site de Copacabana en Colombie avait généré une charge de 1,9 million d'euros et la réorganisation des forces de ventes en Allemagne engagée sur le second semestre 2014 avait généré une charge additionnelle de 1,4 million d'euros.

Note 6.2. DÉPRÉCIATION D'ACTIFS

Compte tenu du caractère saisonnier de l'activité, le Groupe procède à la réalisation des tests de pertes de valeur lors de la clôture annuelle. Au 30 juin 2015, le Groupe a procédé à la revue des indicateurs de perte de valeur susceptibles d'entraîner une réduction de la valeur nette comptable des marques et des écarts d'acquisition comptabilisés.

Aucun indice de perte de valeur n'a été identifi é sur ces éléments incorporels.

Seuls quelques actifs non signifi catifs ont été dépréciés dans le cadre de la réorganisation du site de Lourdes.

Note 6.3. DIVERS ET RÉALISATION D'ACTIFS

Au 30 juin 2015, le Groupe a constaté dans ses comptes :

  • une provision de 3 millions d'euros au titre de frais complémentaires liés à la dépollution d'un terrain au Brésil ;
  • une indemnité de 1,2 million d'euros inhérente à la clôture d'un litige avec un ancien distributeur en Turquie.

Au premier semestre 2014, des dépenses liées à la dépollution d'un terrain au Brésil étaient venues neutraliser l'encaissement de 1,9 million d'euros au titre de la garantie de passif octroyée dans le cadre de l'acquisition d'IMUSA en février 2011.

Au 31 décembre 2014 l'abandon de certains projets stratégiques au Brésil était venu compléter les éléments enregistrés au cours du premier semestre.

NOTE 7 RÉSULTAT FINANCIER

(en millions €) 30/06/2015
6 mois
30/06/2014
6 mois
31/12/2014
12 mois
COÛT DE L'ENDETTEMENT FINANCIER (13,6) (14,3) (31,2)
Frais fi nanciers/avantages au personnel long terme (1,6) (2,2) (4,4)
Pertes, gains de change et instruments fi nanciers (2,9) (1,6) (1,7)
Autres (4,9) (3,6) (11,7)
AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS (9,4) (7,4) (17,8)

Les frais financiers sur les avantages au personnel à long terme correspondent à la différence entre la charge liée à la « désactualisation » annuelle des engagements et les rendements attendus des actifs financiers détenus en couverture de ces engagements, ainsi que des charges de « désactualisation » des autres dettes et provisions à long terme.

Les gains et pertes de change liés aux transactions commerciales en devises sont enregistrés en résultat opérationnel d'activité.

Les écarts de change sur les opérations de couverture liées au fi nancement sont comptabilisés en résultat fi nancier ainsi que les coûts de mise en place de ces instruments de couverture.

NOTE 8 IMPÔT SUR LES RÉSULTATS

La charge d'impôt du semestre est calculée en appliquant, au résultat avant impôt de la période, le taux effectif moyen estimé pour l'exercice. Ce calcul est réalisé individuellement au niveau de chaque entité fi scale consolidée.

La différence entre le taux effectif de 25 % et le taux normal en France de 38 % s'analyse comme suit :

(en %) 30/06/2015
6 mois
30/06/2014
6 mois
31/12/2014
12 mois
TAUX NORMAL D'IMPÔT 38,0 38,0 38,0
Effet des différences de taux d'imposition (a) (22,3) (16,1) (17,6)
Pertes fi scales sans constatation d'actifs nets d'impôts différés (b) 3,1 2,8 4,3
Activation et utilisation de défi cits fi scaux antérieurs (1,2) (0,7) (2,2)
Autres (c) 7,4 4,0 4,4
TAUX EFFECTIF D'IMPÔT 25,0 28,0 26,9

(a) Les variations enregistrées dans l'effet des différences de taux d'imposition dépendent de la part de la France dans le résultat consolidé.

(b) Les pertes fi scales sans constatation d'actif net d'impôt différé concernent des fi liales d'Amérique du Sud et d'Asie non signifi catives prises isolément.

(c) La ligne « Autres » comprend principalement des impôts de distribution, la taxe sur les dividendes et des provisions pour contrôle fi scal.

NOTE 9 ACTIONS PROPRES

Au 30 juin 2015, le capital social est composé de 50 169 049 actions d'un nominal de 1 euro.

Au cours du premier semestre 2015, le Groupe a acquis 550 428 actions au prix moyen pondéré de 73,15 euros et a cédé sur le marché 800 867 actions au prix moyen de 55,92 euros.

Au 30 juin 2015, le Groupe détient 1 040 803 actions propres au cours moyen de 62,88 euros (1 421 447 au 30 juin 2014 au cours moyen de 60,46 euros et 1 291 242 au 31 décembre 2014 au cours moyen de 61,18 euros).

La part du Capital Social autodétenue a évolué de la façon suivante :

Réalisations
(en nombre d'actions) 1er semestre 2015
6 mois
1er semestre 2014
6 mois
Exercice 2014
12 mois
DÉTENTIONS À L'OUVERTURE 1 291 242 1 412 347 1 412 347
Achats d'actions
Contrats de rachat 198 850 300 000 425 000
Contrats de liquidité 351 578 339 784 604 510
Ventes d'actions
Cessions (361 965) (353 431) (616 859)
Levées d'options d'achat (438 902) (277 253) (533 756)
Annulations d'actions
DÉTENTIONS À LA CLÔTURE 1 040 803 1 421 447 1 291 242

NOTE 10 AVANTAGES AU PERSONNEL

Au 30 juin 2015, le Groupe n'a pas jugé nécessaire de modifi er ses hypothèses en matière de taux d'actualisation pour calculer les engagements de retraite.

Pour rappel, les taux utilisés au 31 décembre 2014 étaient de 1,5 % et 2 % selon la duration des engagements.

NOTE 11 AUTRES PROVISIONS

30/06/2015 30/06/2014
(en millions €) non courantes courantes non courantes courantes non courantes courantes
Retraite et engagements
assimilés
148,5 9,3 143,9 7,3 146,4 12,7
Garantie après-vente 4,4 20,5 5,4 19,4 5,0 19,7
Litiges en cours et autres
risques
38,3 20,4 36,2 15,7 36,2 16,3
Provision pour
restructuration
7,0 9,0 6,0 3,5 5,3 6,9
TOTAL 202,0 55,4 191,5 45,9 192,9 55,6

Les provisions sont affectées en provisions courantes ou non courantes en fonction de leur part respective à moins d'un an et plus d'un an.

L'évolution des autres provisions (hors retraites et engagements assimilés) sur l'exercice s'analyse de la façon suivante :

(en millions €) 01/01/2015 Dotations Reprises
non utilisées
Utilisations Autres
mouvements *
30/06/2015
Garantie après-vente 24,7 9,7 0,3 9,6 0,4 24,9
Litiges en cours et autres
risques
52,5 8,4 0,9 3,6 2,3 58,7
Provision pour
restructuration
12,2 6,4 0,2 2,0 (0,4) 16,0
TOTAL 89,4 24,5 1,4 15,1 2,3 99,6

* Les « autres mouvements » comprennent les écarts de conversion et les mouvements de périmètre.

TOTAL 84,9 19,5 3,1 20,1 4,9 86,1
Provision pour
restructuration
12,9 2,4 1,5 4,3 9,5
Litiges en cours et autres
risques
47,8 5,8 1,6 4,4 4,3 51,9
Garantie après-vente 24,2 11,3 11,4 0,6 24,7
(en millions €) 01/01/2014 Dotations Reprises
non utilisées
Utilisations Autres
mouvements *
30/06/2014

* Les « autres mouvements » comprennent les écarts de conversion et les mouvements de périmètre.

(en millions €) 01/01/2014 Dotations Reprises non
utilisées
Utilisations Autres
mouvements *
31/12/2014
Garantie après-vente 24,2 16,7 16,5 0,3 24,7
Litiges en cours et autres
risques
47,8 10,3 2,9 9,3 6,6 52,5
Provision pour
restructuration
12,9 7,0 1,7 5,9 (0,1) 12,2
TOTAL 84,9 34,0 4,6 31,7 6,8 89,4

* Les « autres mouvements » comprennent les écarts de conversion et les mouvements de périmètre.

La ventilation de la provision pour restructuration est la suivante :

(en millions €) 30/06/2015 30/06/2014 31/12/2014
Frais de personnel 14,8 8,5 11,7
Frais d'arrêt 1,2 1,0 0,5
TOTAL 16,0 9,5 12,2

NOTE 12 ENDETTEMENT FINANCIER NET

(en millions €) 30/06/2015 30/06/2014 31/12/2014
Dette obligataire 299,4 299,9
Dettes bancaires 24,6 26,9 23,4
Dettes leasing 2,6 2,3 2,2
Autres dettes fi nancières (y compris placements privés) 180,8 268,6 220,8
Participation des salariés 24,9 31,2 30,6
DETTES FINANCIÈRES NON COURANTES 232,9 628,4 576,9
Dette obligataire 299,7
Dettes bancaires 44,3 47,5 49,6
Billets de trésorerie 115,0 75,0 155,0
Part à moins d'un an des dettes non courantes 215,7 123,9 184,5
DETTES FINANCIÈRES COURANTES 674,7 246,4 389,1
ENDETTEMENT FINANCIER BRUT 907,6 874,8 966,0
Trésorerie et équivalents de trésorerie nets (306,6) (342,9) (341,4)
Autres placements fi nanciers courants (149,9) (172,5)
Instruments dérivés (nets) 1,6 (0,4) 1,0
ENDETTEMENT FINANCIER NET 452,7 531,5 453,1

L'endettement financier net comprend l'ensemble des dettes fi nancières courantes et non courantes diminuées de la trésorerie et équivalents de trésorerie ainsi que des instruments dérivés liés au fi nancement du Groupe qui ont une échéance inférieure à un an et sont cessibles facilement. Il comprend également des placements fi nanciers court terme sans risque de changement de valeur signifi catif mais dont l'échéance à la date de souscription est supérieure à 3 mois.

3

NOTE 13 JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS

Note 13.1. INSTRUMENTS FINANCIERS

30/06/2015 Ventilation par catégorie d'instruments
(en millions €) Valeur
comptable
Juste
valeur
Juste valeur
par résultat
(hors dérivés)
Actifs
disponibles
à la vente
Prêts et
créances
Dettes au
coût amorti
Instruments
dérivés
Actifs
Autres participations 12,4 12,4 12,4
Autres actifs fi nanciers non courants 15,2 15,2 15,2
Autres actifs non courants 4,2 4,2 4,2
Clients 641,4 641,4 641,4
Autres créances courantes hors
charges constatées d'avance *
29,3 29,3 29,3
Instruments dérivés 67,6 67,6 67,6
Autres placements fi nanciers 150,9 150,9 150,9
Trésorerie et équivalents de trésorerie 306,6 306,6 306,6
TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS 1 227,6 1 227,6 457,5 12,4 690,1 67,6
Passifs
Emprunts et dettes fi nancières
non courantes
232,9 233,6 233,6
Autres passifs non courants 2,0 2,0 2,0
Fournisseurs 578,2 578,2 578,2
Autres passifs courants * 22,7 22,7 22,7
Instruments dérivés 10,4 10,4 10,4
Dettes fi nancières courantes 674,7 686,2 686,2
TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS 1 520,9 1 533,1 1 522,7 10,4

* Hors dettes fi scales et sociales.

30/06/2014 Ventilation par catégorie d'instruments
(en millions €) Valeur
comptable
Juste
valeur
Juste valeur
par résultat
(hors dérivés)
Actifs
disponibles
à la vente
Prêts
et créances
Dettes au
coût amorti
Instruments
dérivés
Actifs
Autres participations − hors Maharaja 8,9 8,9 8,9
Autres actifs fi nanciers non courants 13,4 13,4 13,4
Autres actifs non courants 5,2 5,2 5,2
Clients 540,9 540,9 540,9
Autres créances courantes hors
charges constatées d'avance *
12,7 12,7 12,7
Instruments dérivés 5,1 5,1 5,1
Trésorerie et équivalents de trésorerie 342,9 342,9 342,9
TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS 929,1 929,1 342,9 8,9 572,1 5,1
Passifs
Emprunts et dettes fi nancières
non courantes
628,4 648,9 648,9
Autres passifs non courants * 1,7 1,7 1,7
Fournisseurs 490,1 490,1 490,1
Autres passifs courants * 22,3 22,3 22,3
Instruments dérivés 7,3 7,3 7,3
Dettes fi nancières courantes 246,4 246,4 246,4
TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS 1 396,2 1 416,7 1 409,4 7,3

* Hors dettes fi scales et sociales.

Les actifs fi nanciers comprennent les participations, les actifs courants représentant les créances d'exploitation (hors dettes fiscales et sociales), des titres de créances ou des titres de placement.

La juste valeur des créances clients et autres créances courantes (actifs détenus jusqu'à l'échéance) est équivalente à leur valeur comptable compte tenu de leur échéance à court terme.

Les actifs financiers non courants comprennent des titres de participations non consolidés, certaines créances afférentes ainsi que des créances dont l'échéance est supérieure à un an.

Ces actifs fi nanciers sont maintenus au bilan à leur coût d'acquisition, représentatif de leur juste valeur, en l'absence d'un marché actif.

Les passifs financiers comprennent les emprunts, les autres fi nancements et découverts bancaires et les dettes d'exploitation (hors dettes fi scales et sociales).

Les emprunts et dettes fi nancières, en l'absence de prix coté sur un marché actif, sont évalués à partir des fl ux de trésorerie futurs, emprunt par emprunt, en actualisant ces fl ux à la date de clôture sur la base du taux observé sur le marché à la clôture pour des types d'emprunts similaires et en tenant compte du spread moyen émetteur du Groupe.

Note 13.2. INFORMATIONS SUR LES ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS COMPTABILISÉS EN JUSTE VALEUR

Conformément à l'amendement d'IFRS 7, le tableau suivant présente les éléments comptabilisés en juste valeur par classe d'instruments fi nanciers selon la hiérarchie suivante :

  • niveau 1 : instrument coté sur un marché actif ;
  • niveau 2 : évaluation faisant appel à des techniques de valorisations simples s'appuyant sur des données de marché observables ;
  • niveau 3 : évaluation faisant appel à des données non observables sur le marché.
(en millions €) 30/06/2015
Total Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Actifs
Instruments dérivés 67,6 67,6
Autres placements fi nanciers 149,9 149,9
Trésorerie et équivalents de trésorerie 306,6 306,6
TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS
COMPTABILISÉS EN JUSTE VALEUR
524,1 456,5 67,6
Passifs
Instruments dérivés 10,4 10,4
TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS
COMPTABILISÉS À LA JUSTE VALEUR
10,4 10,4

Le portefeuille d'instruments fi nanciers dérivés utilisés par le Groupe dans le cadre de sa gestion des risques comporte principalement des ventes et achats à terme de devises, des swaps de change et des swaps sur matières premières. La juste valeur de ces contrats est déterminée à l'aide de modèles internes de valorisation basés sur des données observables et peut-être considérée de niveau 2.

NOTE 14 FAITS EXCEPTIONNELS ET LITIGES

Au cours du premier semestre 2015, aucun fait exceptionnel ou litige signifi catif n'est venu impacter la situation fi nancière du Groupe.

NOTE 15 TRANSACTIONS AVEC DES PARTIES LIÉES

Il n'y a aucune autre transaction signifi cative sur la période avec des parties liées, ni d'évolution quant à la nature des transactions telles que décrites dans la note 30 du Document de référence 2014.

NOTE 16 ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE

OBH Nordica

Début juillet 2015, un accord a été conclu avec des fonds gérés par Triton en vue d'acheter 100 % des titres d'OBH Nordica Group, un acteur majeur du marché du petit électroménager (PEM) en Scandinavie. L'acquisition sera fi nalisée à la fi n du mois d'août, qui constitue également la fi n de l'exercice social d'OBH Nordica.

Fondée en 2002 et basée à Sundbyberg, au Nord de Stockholm, OBH Nordica commercialise une large gamme de petit équipement de cuisine (appareils électriques et articles culinaires), représentant 80 % de ses ventes, ainsi que des produits de soin de la personne et de la maison. La société détient des positions de premier plan dans les pays nordiques grâce à une politique d'innovation interne forte et à la mise en œuvre d'une stratégie de marque unique, bénéfi ciant d'une notoriété très élevée en Suède, au Danemark, en Finlande et en Norvège. OBH Nordica a par ailleurs développé une présence solide dans tous les réseaux de distribution, avec un accès à quelque 4 200 points de vente.

OBH Nordica a réalisé en 2014 un chiffre d'affaires de 612 millions de couronnes suédoises (environ 65 millions d'euros) et détient une part de marché en valeur de 7 % en petit électroménager dans les pays nordiques.

Supor

Le 31 décembre 2014, le Groupe SEB a pris l'engagement de racheter 10 millions d'actions Supor (1,58 % du capital) à la famille fondatrice Su. La transaction se fera au prix de 17,5 yuans par action. Fin juin 2015, les autorités chinoises ont autorisé cette transaction qui est désormais en cours de fi nalisation.

À la date d'arrêté des comptes par le Conseil d'administration, le 22 juillet 2015, aucun autre événement signifi catif n'est intervenu.

Rapport des Commissaires aux Comptes sur l'information fi nancière semestrielle 2015

PERIODE DU 1ER JANVIER AU 30 JUIN 2015

Aux actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confi ée par votre Assemblée générale et en application de l'article L. 451-1-2 III du Code monétaire et fi nancier, nous avons procédé à :

  • l'examen limité des comptes semestriels consolidés résumés de la société SEB S.A., relatifs à la période du 1er janvier 2015 au 30 juin 2015, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
  • la vérifi cation des informations données dans le rapport semestriel d'activité.

Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité du Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.

Conclusion sur les comptes

Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et fi nanciers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies signifi catives obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.

Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies signifi catives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34 – norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne – relative à l'information fi nancière intermédiaire.

Vérifi cation spécifi que

Nous avons également procédé à la vérifi cation des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés résumés.

Fait à Courbevoie et à Lyon, le 22 juillet 2015 Les Commissaires aux Comptes

PricewaterhouseCoopers Audit Mazars

Nicolas Brunetaud Christine Dubus Thierry Colin

Déclaration de la personne physique responsable du Rapport Financier Semestriel

J'atteste, qu'à ma connaissance,

  • les comptes résumés pour le semestre écoulé sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fi dèle du patrimoine, de la situation fi nancière et du résultat de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation ;
  • le Rapport semestriel d'activité ci-joint présente un tableau fi dèle des événements importants survenus au cours des six premiers mois de l'exercice et de leur incidence sur les comptes, des principales transactions avec les parties liées ainsi qu'une description des principaux risques et des principales incertitudes pour les six mois restants de l'exercice.

Écully, le 22juillet 2015 Le Président-Directeur Général

Thierry de La Tour d'Artaise

Groupe SEB Les 4 M - Chemin du Petit Bois - BP 172 69134 Ecully Cedex France Téléphone : +33 (0)4 72 18 18 18

Talk to a Data Expert

Have a question? We'll get back to you promptly.