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SEB S.A.

Interim / Quarterly Report Jul 29, 2014

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Interim / Quarterly Report

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RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL au 30 juin 2014

1 PROFIL ET CHIFFRES CLÉS 1

2

RAPPORT DE GESTION 5
Faits marquants 5
Activité 6
Commentaires sur les comptes 9
Structure fi nancière 9

Perspectives 9

3 ÉLÉMENTS FINANCIERS 10 Comptes consolidés résumés au 30 juin 2014 10 Compte de résultat consolidé 10 État du résultat global consolidé 10 Bilan consolidé 11 Tableau des fl ux de trésorerie consolidés 12 Évolution des capitaux propres consolidés 13 Notes sur les comptes consolidés résumés 14 Rapport des Commissaires aux comptes sur l'information fi nancière semestrielle 201427 Déclaration de la personne physique responsable du Rapport fi nancier semestriel 28

PROFIL ET CHIFFRES CLÉS

Le Groupe SEB acteur de son temps

Présent dans près de 150 pays, le Groupe SEB a conquis de fortes positions sur les différents continents grâce à une offre produits ample et très diversifiée, valorisée par un portefeuille exceptionnel de marques. Il est aujourd'hui le leader mondial du Petit Équipement Domestique.

Son succès repose sur sa capacité à innover et à inventer la vie quotidienne de demain.

Un groupe multispécialiste

ARTICLES CULINAIRES

Poêles, casseroles, faitouts, moules, plats à four, autocuiseurs, cuiseurs à basse pression, ustensiles de cuisine…

ÉLECTRIQUE CULINAIRE

Cuisson électrique : friteuses, fours posables, cuiseurs à riz, plaques à induction, autocuiseurs électriques, barbecues, appareils de repas conviviaux, gaufriers, grille-viande, grille-pain, cuiseurs vapeur, machines à pain…

Préparation : robots, batteurs, mixeurs, blenders, centrifugeuses, petits préparateurs, cafetières fi ltre ou à dosettes, machines espresso, bouilloires électriques, machines à bière, extracteurs de lait de soja…

SOIN DE LA MAISON ET DE LA PERSONNE

Soin de la personne : appareils de coiffure et d'épilation, pèse-personnes, appareils de massage…

Soin du linge : fers et générateurs de vapeur, machines à laver semi-automatiques, défroisseurs…

Soin de la maison : aspirateurs balais, traîneaux avec ou sans sac, à main et sans fi l, ventilateurs, appareils de chauffage et de traitement de l'air…

Des positions mondiales

Articles culinaires – Autocuiseurs – Fers et générateurs de vapeur – Bouilloires – Grille-pain – Friteuses – Repas conviviaux – Pesage (pèse-personnes et balances de cuisine)

Machines à café espresso – Fours posables – Grills et barbecues – Gaufriers/Croque-gaufres – Presse-agrumes 2

1

Robots culinaires – Cafetières fi ltre – Épilateurs électriques

UN LEADERSHIP QUI S'APPUIE SUR DES MARQUES À FORTE NOTORIÉTÉ :

  • Marques mondiales : All-Clad, Krups, Lagostina, Moulinex, Rowenta et Tefal
  • Marques régionales : Calor/Seb (France et Belgique), T-fal/Mirro/WearEver/AirBake (Amérique du Nord), Arno/ Panex/Rochedo/Clock/Samurai/Imusa/Umco (Amérique du Sud), AsiaVina/ Supor, (Asie) Maharaja Whiteline (Inde).

Au 30 juin 2014

RÉSULTATS CONSOLIDÉS GROUPE SEB

Détail de l'évolution des ventes semestrielles

(en millions €)

(en millions €) 1er semestre 2013 1er semestre 2014
Ventes 1 835 1 827
Résultat opérationnel d'activité 137 91
Autres produits et charges (4) (7 )
Résultat d'exploitation 117 74
Résultat net part du Groupe 52 25

S1 2013

S1 2014

Détail de l'évolution du résultat opérationnel d'activité

Dette financière nette au 30 juin

(Ratio au 30/06)

2

Évolution de l'endettement sur 6 mois

Évolution du besoin en fonds de roulement par semestre

(en % des ventes)

Cours de Bourse

2 2. RAPPORT DE GESTION

Faits marquants

ENVIRONNEMENT GÉNÉRAL

L'activité du 1er semestre s'est déroulée dans un environnement économique contrasté :

  • la zone Euro a montré des signes de reprise modeste avec une consommation restant néanmoins toujours morose. La confi ance des consommateurs s'améliore progressivement mais les ménages restent pénalisés par les mesures d'austérité et un taux de chômage élevé dans les pays d'Europe du Sud. Des pressions défl ationnistes ont globalement pesé sur le secteur de la distribution ;
  • aux États-Unis, même si l'environnement économique a été perturbé par un épisode de fortes intempéries au début de l'année, le contexte est resté globalement favorable. L'amélioration de la confi ance des consommateurs et la baisse du chômage se sont traduites dans une légère reprise de la consommation des ménages ;
  • les marchés émergents ont, quant à eux, connu des évolutions très contrastées. La consommation en Russie a été impactée par le fort ralentissement de l'économie depuis mi-2013, à cela s'ajoutant les incertitudes liées à un confl it en Ukraine et à de potentielles représailles économiques. Le contexte économique au Brésil est resté incertain conjuguant ralentissement de la croissance et infl ation élevée. La plupart des économies des pays émergents ont été marquées par une forte baisse de leur devise dans le prolongement de la tendance observée au deuxième semestre 2013. En Chine, l'économie a gardé une bonne dynamique, en léger ralentissement par rapport à l'an dernier.

Dans cet environnement, le marché du Petit Équipement Domestique a été globalement résistant sur le 1er semestre. Le climat est resté très concurrentiel et les offres promotionnelles ou les opérations de fi délisation ont été nombreuses. Ces dernières refl ètent une concurrence exacerbée entre les enseignes et une course à la fréquentation des magasins. Face aux incertitudes actuelles, les distributeurs maintiennent une politique de gestion serrée de leurs stocks qui a des conséquences sur les ventes et sur le besoin en fonds de roulement de leurs fournisseurs.

Devises

Au 1er semestre 2014, sur la base des taux de change moyens, les devises de fonctionnement du Groupe se sont très majoritairement dépréciées par rapport à l'euro dans la continuité du mouvement observé en 2013, au deuxième semestre notamment. Outre cette tendance très nettement baissière, la volatilité des cours a été particulièrement forte. Le rouble a connu une baisse marquée (- 15,1 %) amplifi ée au premier trimestre par les tensions géopolitiques entre Russie et Ukraine. Plusieurs autres devises importantes ont également signifi cativement baissé : le yen (- 10,8 %), le real (- 14,6 %), la lire turque (- 19,7 %), le dollar australien (- 13,6 %), le dollar canadien (- 11,3 %), le peso colombien (- 10,6 %) etc. impactant négativement les ventes et les résultats du Groupe. Quelques rares devises se sont appréciées comme la livre sterling (+ 3,5 %) ou le won coréen (+ 0,7 %). Le yuan chinois et le dollar américain ont enregistré une baisse plus limitée de 3,9 % et 4,2 % respectivement. Dans ces deux devises, le Groupe a des coûts supérieurs à ses revenus du fait de sa structure d'achat. Leur baisse, à l'inverse des autres devises, a donc eu un impact positif sur la rentabilité du Groupe au premier semestre 2014 largement plus que compensé par la baisse des autres devises mentionnées précédemment. La variation des devises a eu un effet de - 107 millions d'euros sur le chiffre d'affaires du Groupe au 1er semestre (contre - 10 millions d'euros au 1er semestre 2013, soit un écart de 97 millions d'euros entre les deux périodes). La stabilisation des cours au deuxième trimestre, si elle venait à se confi rmer sur la deuxième partie de l'année, laisserait entrevoir un impact plus limité sur le deuxième semestre.

L'ensemble de ces variations, défavorables sur le chiffre d'affaires, ont eu un impact négatif sur le résultat opérationnel d'activité du premier semestre.

Coût des matières premières et transport

Les métaux ont connu des évolutions contrastées au premier semestre 2014 : baisse de l'aluminium avec un cours moyen à 1 750 dollars/t (- 5 % vs 2013) avec une forte remontée sur la fi n de période pour atteindre plus de 1 900 dollars, montée continue du nickel (composant de certains aciers inoxydables) sur fonds de tension sur les approvisionnements avec un cours moyen à 16 500 dollars/t (+ 10 % vs 2013) et un point haut actuel autour de 19 000 dollars. Afi n de lisser dans la durée les effets de variations parfois brutales des cours des métaux, le Groupe procède à des couvertures partielles de ses besoins (sur l'aluminium et sur le nickel) qui le protègent en cas de hausse marquée des cours, mais qui se traduisent par une certaine inertie en cas de baisse.

Parallèlement, les prix des matières plastiques ont connu des évolutions contrastées avec une légère hausse de prix en Europe et en Asie sur les commodités et une hausse sensible sur les marchés américains en raison du renchérissement du coût des matières de base. Le prix du baril de pétrole oscille sur le semestre entre 105 et 110 dollars.

Le coût du transport routier est resté stable sur la période contrairement au fret aérien qui augmente signifi cativement en lien avec un nouveau mode de calcul des prix imposé par les compagnies. Cette hausse est néanmoins compensée par une meilleure utilisation de ce type de transport.

Du côté du fret maritime (Asie Pacifi que/Europe), nous avons bénéfi cié de prix assez bas sur le premier semestre 2014. Le marché reste néanmoins très volatile avec la perspective de mise en place de nouvelles alliances entre armateurs.

NOMINATIONS AU CONSEIL D'ADMINISTRATION

Le 15 mai 2014, l'Assemblée générale des actionnaires de SEB S.A. a approuvé la nomination de M. Bruno Bich en qualité d'administrateur pour une durée de 4 ans, en remplacement de M. Norbert Dentressangle dont le mandat expirait. L'Assemblée générale a ratifi é la cooptation de la SICAV Fonds Stratégique de Participation (FSP) en qualité d'administrateur en remplacement de M. Philippe Lenain démissionnaire. Le FSP est représenté par Mme Catherine Pourre. L'Assemblée générale a également ratifi é la cooptation en qualité d'administrateur de la société FFP Invest, représentée par M. Christian Peugeot, en remplacement de la société FFP.

BERTRAND NEUSCHWANDER EST NOMMÉ DIRECTEUR GÉNÉRAL DÉLÉGUÉ DU GROUPE SEB

Le Conseil d'administration, sur proposition de son Président Thierry de La Tour d'Artaise, a nommé Bertrand Neuschwander Directeur Général Délégué du Groupe SEB. Le Groupe, qui a doublé de taille depuis dix ans, souhaite par cette nomination renforcer son effi cacité opérationnelle et accélérer son développement. Au titre de ses nouvelles fonctions, Bertrand Neuschwander assurera sous la direction de Thierry de La Tour d'Artaise, Président-Directeur Général, la conduite opérationnelle du Groupe SEB. Ingénieur diplômé de l'Institut National Agronomique de Paris-Grignon et titulaire d'un MBA de l'INSEAD, Bertrand Neuschwander a été Directeur Général de Devanlay/Lacoste après avoir, pendant 9 ans, dirigé la société Aubert. Il avait commencé sa vie professionnelle en 1987 chez Arthur Andersen, avant d'intégrer Apax Partners & Cie en 1991. En 2010, il a rejoint le Groupe SEB, d'abord en tant que Directeur Général Adjoint, en charge des Activités puis depuis 2012 comme Directeur Général Adjoint, en charge de la Stratégie et des Activités.

LE GROUPE SEB PREND LE CONTRÔLE TOTAL DE MAHARAJA WHITELINE

Le Groupe a annoncé le 13 mai 2014 la fi nalisation d'un accord avec son partenaire indien pour l'acquisition du solde de 45 % du capital de Maharaja Whiteline. Après l'acquisition de 55 % du capital en décembre 2011, le Groupe SEB détient ainsi 100 % de l'entreprise. Cette prise de contrôle totale confi rme l'ambition du Groupe SEB de se développer en Inde et d'accélérer la croissance de Maharaja Whiteline. Celle-ci passe en particulier par une forte dynamique de produits nouveaux, soutenue par l'expertise reconnue du Groupe au plan mondial en matière d'innovation, ainsi que par des relations renforcées avec les distributeurs. M. Sunil Wadhwa, qui a précédemment assuré la Direction Générale de la société Usha International Ltd, reste en charge de la Direction Opérationnelle de Maharaja Whiteline.

ARRÊT DE LA PRODUCTION DE PÈSE-PERSONNES ET DE BALANCES DE MÉNAGE À RUMILLY

Le Groupe a annoncé un projet d'arrêt de la production de pèse- personnes et de balances de ménage chez Tefal à Rumilly d'ici la fi n de l'année 2014. Cet arrêt de production n'aura pas d'impact sur l'emploi. À l'issue du processus d'information et de consultation du CE et du CHSCT les 36 salariés de production se verront proposer une nouvelle affectation au sein de l'activité articles culinaires non électrique de Rumilly ainsi qu'un accompagnement social et individuel (parrainage, formation…) visant à faciliter leur réaffectation. Le pôle de compétence et d'expertise « pesage » de même que le pôle innovation « systèmes intelligents » employant 11 personnes seront également maintenus sur Rumilly.

Activité

Variations en % *
Ventes
(en millions €)
1er semestre 2013 1er semestre 2014 Parités courantes Périmètre et parités
constants
France 262 266 + 1,4 + 1,4
Autres pays de l'Europe occidentale 338 363 + 7,4 + 7,0
Amérique du Nord 197 193 - 2,5 + 1,3
Amérique du Sud 194 173 - 10,7 + 4,6
Asie Pacifi que 522 540 + 3,5 + 11,1
Europe centrale, Russie et autres pays 322 292 - 9,3 - 3,4
TOTAL 1 835 1 827 - 0,5 + 4,7
Variations en % *
Ventes
(en millions €)
2e
trimestre 2013
2e
trimestre 2014
Parités courantes Périmètre et parités
constants
France 136 137 + 0,4 + 0,4
Autres pays de l'Europe occidentale 177 180 + 1,6 + 1,3
Amérique du Nord 102 99 - 2,7 + 2,5
Amérique du Sud 97 92 - 5,6 + 6,2
Asie Pacifi que 239 236 - 0,8 + 9,3
Europe centrale, Russie et autres pays 153 141 - 7,9 - 3,0
TOTAL 904 885 - 2,1 + 3,2

* Calculées sur chiffres non arrondis.

Le marché du Petit Équipement Domestique est resté plutôt bien orienté et résilient, du fait d'une relative bonne tenue de la demande au plan global, mais avec des à-coups selon les trimestres et des situations géographiquement contrastées. Il se caractérise en outre par un contexte très concurrentiel et promotionnel, alimenté à la fois par nos concurrents qui pratiquent des prix bas et par la distribution qui conjugue offres spéciales et déstockages.

Dans cet environnement, le Groupe SEB a réalisé au 1er semestre 2014 des ventes de 1 827 millions d'euros, en repli de 0,5 %, incluant un effet devises négatif de 107 millions d'euros. Les ventes progressent de 4,7 % à périmètre et taux de change constants.

PERFORMANCE PRODUITS

Articles culinaires

L'activité du Groupe dans les articles culinaires a progressé au premier semestre mais avec des performances très contrastées selon les zones géographiques. En particulier, l'activité a souffert en France de la nonrécurrence d'opérations commerciales, au Japon, suite aux hausses de prix et au changement de taux de TVA au 1er avril, et aux États-Unis. Ces évolutions ont été plus que compensées par une activité très soutenue en Allemagne, où une opération de fi délisation de grande envergure avec un distributeur commencée au 2e trimestre 2013 s'est poursuivie au 1er trimestre 2014, ainsi que par des ventes solides au Moyen-Orient et Amérique latine. En Chine, le Groupe a continué de croître de manière soutenue avec une progression généralisée de toutes les lignes de produits conduisant à de nouveaux gains de parts de marché.

Les ventes d'autocuiseurs se sont stabilisées avec plusieurs marchés bien orientés comme le Japon, le Canada, le Brésil ou le Moyen-Orient alors que le marché français est resté diffi cile. Enfi n, le Groupe a poursuivi son développement dans les ustensiles de cuisine grâce en particulier aux boîtes de conservation Glasslock et au partenariat avec Bradshaw.

Électrique culinaire

Le Groupe a maintenu ses ventes en Électrique culinaire au premier semestre. La cuisson électrique a réalisé des ventes soutenues grâce à la très bonne performance de Supor en cuiseurs à riz notamment. L'activité a également bénéfi cié du lancement réussi d'Optigrill, en particulier sur le marché nord-américain. La famille des friteuses a été en croissance soutenue grâce à l'arrivée de deux nouvelles gammes, Filtra One et Super Uno, et à la poursuite de la croissance d'Actifry tirée par de très bonnes performances au Moyen-Orient et en Allemagne.

En préparation des aliments, l'activité bénéficie du fort développement des ventes du nouveau robot cuiseur Cuisine Companion tandis que les robots pâtissiers poursuivent leur croissance. Les blenders bénéfi cient du développement de nouvelles positions en Afrique. À l'inverse, les ventes reculent en hachoirs à viande impactées par une activité très diffi cile en Russie.

La préparation des boissons est en légère croissance avec une activité soutenue dans les partenariats. Les ventes de machines Nespresso bénéfi cient du lancement d'un nouveau modèle, Inissia, tandis que Dolce Gusto continue son développement malgré la non-récurrence d'une importante opération de fi délisation l'an dernier en Espagne. L'activité a été bien orientée en machines à café tout automatiques grâce à de nouvelles avancées sur le marché allemand. Les machines à bière ont pour leur part connu un bon premier semestre grâce au lancement d'un nouveau modèle, The Sub, et à l'impact favorable de la coupe du monde de football. À l'inverse, le Groupe a souffert en bouilloires, avec une baisse essentiellement concentrée sur le Japon.

Soin du linge et de la maison

Les ventes du Groupe en soin du linge ont enregistré une progression solide et ont été tirées en particulier par les générateurs vapeur sous l'impulsion de la gamme Smart Technology qui a rencontré un succès important dans de nombreux pays et notamment en Allemagne, en Turquie et au Moyen-Orient. Les fers vapeur ont également été en croissance solide grâce à une excellente dynamique commerciale au Royaume-Uni et au Mexique. À l'inverse, l'activité a été tendue au Japon sur fonds de destockage. Les ventes de machines à laver non-automatiques, produit typique du marché brésilien, ont marqué le pas, en raison d'un contexte particulièrement concurrentiel.

Les ventes en entretien de la maison ont poursuivi leur croissance notamment en aspirateurs balais qui ont bénéfi cié du succès de la nouvelle gamme Air Force Lithium en France et en Espagne et à la poursuite du déploiement international de cette famille de produits. Dans les aspirateurs traineaux, l'activité bénéfi cie surtout de nouvelles avancées en aspirateurs sans sac où l'extension de la gamme de produits permet d'enregistrer une croissance soutenue. En confort domestique, les ventes sont restées toniques grâce aux ventilateurs qui ont profi té de conditions climatiques favorables en Amérique du Sud mais également grâce au développement de cette activité en Europe, Thaïlande et aux États-Unis.

Soin de la personne

En soin de la personne, l'activité du Groupe a été en repli au premier semestre. Malgré des avancées dans certains pays d'Europe centrale et le lancement réussi de volume' 24en Russie, les ventes en coiffure ont souffert essentiellement de la non-récurrence d'une opération de fi délisation et d'un décalage de commandes au deuxième semestre du lisseur Steampod. La bonne performance des épilateurs sans douleur Soft Extrême, en particulier en France et en Italie, n'a pas permis de compenser la baisse d'activité de cette famille de produits. Enfi n, en pesage les ventes ressortent en léger repli.

PERFORMANCE GÉOGRAPHIQUE

Présent dans près de 150 pays, le Groupe SEB a réalisé au 1er semestre 2014 des ventes réparties comme suit :

Répartition des ventes par zone géographique

En France, dans un marché plutôt bien orienté mais fortement concurrentiel, le Groupe SEB a confi rmé au 1er semestre le retour à la croissance qu'il avait entamée au second semestre 2013. La progression des ventes, légère, s'explique par une activité qui est restée diffi cile en articles culinaires – du fait d'un programme de fi délité concurrent et de la baisse du marché des autocuiseurs – mais qui a été tonique en petit électroménager. Sur ce segment, le Groupe a signifi cativement surperformé le marché et a ainsi renforcé ses positions. Parmi les produits champions du semestre fi gurent le robot cuiseur Cuisine Companion, moteur pour la catégorie des préparateurs culinaires, les générateurs vapeur, dynamisés par les nouveaux modèles, le multicuiseur Cookeo, la machine à bière pression BeerTender, portée par l'effet de la coupe du monde de football, et les cafetières à dosettes Dolce Gusto et Nespresso, qui ont réalisé des ventes en forte croissance. Ces performances solides en produits électriques ont été réalisées dans l' ensemble des canaux de distribution, des grandes surfaces alimentaires aux sites de vente en ligne, en passant par les enseignes des spécialistes.

Dans les autres pays de l'Europe occidentale, le marché a été globalement en croissance au 1er semestre, avec un certain ralentissement toutefois en fi n de période. À l'instar de 2013, il est resté contrasté selon les familles de produits et les pays. Dans ce contexte, le Groupe SEB a réalisé sur les 6 premiers mois une belle progression de son chiffre d'affaires, avec le maintien d'une croissance, certes légère, au 2e trimestre, sur la base d'un historique 2013 élevé. Les ventes ont été particulièrement vigoureuses en Allemagne, bénéfi ciant d'une bonne tenue du cœur de l'activité (repassage, aspirateurs, machines à café Nespresso et expresso automatiques) et de la prolongation d'une opération de fi délisation en articles culinaires engagée au 4 e trimestre 2013. Nous avons réalisé un 1er semestre très tonique en Belgique et gardé une dynamique ferme au Royaume-Uni grâce aux produits champions qui alimentent la croissance depuis près de 3 ans et grâce au succès d'Optigrill. En Italie, dans un marché atone, le Groupe a poursuivi ses avancées et conforté ses parts de marché en petit électroménager. Enfi n, dans la péninsule ibérique, l' activité a été en retrait au Portugal après le fort rebond de 2013 ; elle est en revanche restée soutenue en Espagne, malgré une base de comparaison extrêmement forte au 2e trimestre 2013 (opération de fi délisation Dolce Gusto), avec un renforcement de nos positions dans plusieurs familles de produits clés.

En Amérique du Nord, les ventes semestrielles du Groupe sont en retrait à parités courantes, pénalisées par la dépréciation des devises face à l'euro, mais en légère croissance à taux de change constants. Aux États-Unis, après un 1er trimestre marqué par de fortes intempéries ayant impacté la consommation et entraîné le maintien d'un niveau de stocks élevé dans la distribution, le marché et notre activité sont restés contrastés selon les catégories. En articles culinaires, les ventes se sont inscrites en repli en entrée et en cœur de gamme, sur la base d'historiques élevés. Elles ont a contrario fortement progressé sur le segment « hispanique » adressé par Imusa ainsi qu'en haut de gamme avec le succès des nouvelles gammes d'All-Clad, co-brandées avec le label du chef Thomas Keller. En petit électroménager, l'activité a été plus tendue en repassage dans un contexte de concurrence avivée, alors que les ventes d'Optigrill ont connu un essor très rapide. Au Canada, malgré les hausses de prix passées pour contrer l'affaiblissement du dollar canadien face à l'euro, la bonne dynamique s'est poursuivie sur les produits champions (articles culinaires, Actifry ), rejoints par Optigrill et les aspirateurs, nouvellement lancés. Au Mexique, après un début d'année morose, la tendance s'est inversée au 2e trimestre avec un chiffre d'affaires en progression solide à parité constante.

En Amérique du Sud, la baisse importante des ventes est à mettre au compte de la dépréciation des principales devises de fonctionnement du Groupe (real et peso colombien notamment) par rapport à l'euro sur le continent. Le chiffre d'affaires progresse en revanche fermement à taux de change constants, refl étant une activité bien orientée. Au Brésil, le contexte monétaire a conduit le Groupe à passer des augmentations de prix pour compenser en particulier le renchérissement des achats de production. Après des négociations diffi ciles avec les clients, qui ont pénalisé l'activité du 1er trimestre, les ventes se sont redressées au 2e trimestre. La croissance a été portée par la préparation des aliments, le repassage, Dolce Gusto, ainsi que par un rebond marqué en articles culinaires. En Colombie, le Groupe doit la croissance organique de ses ventes semestrielles aux ventilateurs, alors que la non-récurrence d'opérations promotionnelles réalisées en 2013 a pénalisé les catégories préparation des aliments et articles culinaires.

En Asie-Pacifi que, au-delà des enjeux devises importants qui affectent l'évolution du chiffre d'affaires en euros, la croissance organique robuste des ventes refl ète une activité généralement bien orientée sur la zone hors Japon. Dans ce pays, où le Groupe fait face à un enjeu devise majeur, notre chiffre d'affaires est en recul très marqué sous les effets cumulés d'une consommation sous pression, de déstockages importants dans la distribution, des hausses de prix passées pour compenser partiellement l'impact de la faiblesse du yen sur la rentabilité de la filiale japonaise, de l'augmentation de la TVA au 1er avril dernier… La conjugaison de ces facteurs défavorables a entraîné au 1er semestre une dégradation de notre activité supérieure à nos anticipations, malgré la mise en œuvre d'actions de redressement locales fortes. La vitalité des ventes en Asie-Pacifi que est portée largement par la très forte dynamique en Chine, qui est au 1er semestre 2014 le 1er pays du Groupe en valeur. Supor a en effet réalisé une excellente performance sur son marché domestique, aussi bien en articles culinaires (woks, autocuiseurs, poêles et casseroles ) qu'en petit électroménager (cuiseurs à riz, autocuiseurs électriques, plaques à induction mobiles …) avec de nouveaux gains, signifi catifs, de parts de marché. Ces derniers sont à la fois alimentés par l'innovation, par la poursuite du déploiement territorial de Supor dans les villes de rang 3 et 4 ainsi que par la progression rapide des ventes en ligne. Par ailleurs, en Corée, Malaisie et Thaïlande, l'activité du Groupe a été en forte progression à parités constantes et la Thaïlande est entrée dans le palmarès des 20 premiers pays en chiffre d'affaires malgré les récents événements politiques.

En Europe centrale, Russie et autres pays (Turquie, Moyen-Orient, Afrique…), à l'instar du 1er trimestre, c'est la seule zone affi chant une baisse des ventes à parités constantes. De fait, la dépréciation du rouble, de la livre turque et de la hryvnia ukrainienne, notamment, face à l'euro constitue un enjeu de compétitivité important et impacte négativement l'activité. S'y est ajoutée la crise ukrainienne, avec des conséquences évidentes sur le climat général et la consommation dans les pays concernés. Le Groupe a donc évolué dans un environnement tendu. En Russie, dans un contexte de ralentissement marqué de la demande et de multiplications des promotions, la pression concurrentielle s'est exacerbée, avec en particulier l'émergence d'acteurs « locaux » très agressifs commercialement. Dans ces circonstances, nos ventes semestrielles ont reculé au-delà de nos prévisions. En Pologne, l'activité s'est améliorée au 2e trimestre mais reste néanmoins en léger retrait à devises constantes à fi n juin du fait de la non-récurrence d'un programme de fi délisation. En Turquie, après deux années diffi ciles et des hausses de prix répétées, le Groupe a renoué avec la croissance organique, grâce notamment à une forte dynamique en repassage, aspirateurs et préparateurs culinaires, soutenue par des moyens moteurs. Le développement se poursuit au Moyen-Orient et les ventes progressent vite en Egypte. Enfi n, en Inde, la relance forte de Maharaja Whiteline se traduit par une progression solide du chiffre d'affaires de la société.

2 Commentaires sur les comptes

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL D'ACTIVITÉ

À fin juin 2014, le résultat opérationnel d'activité (ROPA) s'établit à 91 millions d'euros, en ligne avec nos anticipations. Il inclut un effet devises négatif de 45 millions d'euros, qui refl ète principalement la dépréciation du yen, du rouble, du real face à l'euro, ainsi qu'un effet périmètre de - 2 millions d'euros. À périmètre et taux de change constants, le ROPA du 1er semestre s'élève à 138 millions d'euros, stable par rapport aux 137 millions d'euros du 1er semestre 2013.

Il est rappelé que le ROPA du 1er semestre n'est pas représentatif de l'année pleine et ne saurait être extrapolé.

Les facteurs de l'évolution du résultat opérationnel d'activité du 1er semestre sont les suivants :

  • l'effet volume est positif de 28 millions d'euros, sous l'impact favorable de la croissance organique des ventes ;
  • l'effet prix mix, est très légèrement positif (1 million d'euros) et composé d'éléments hétérogènes qui parfois se contrebalancent : augmentations de prix dans certains pays, offensives promotionnelles par ailleurs, mixproduit et pays … ;
  • les coûts industriels (Achats, prix de revient) s'améliorent de 3 millions d'euros : cette évolution inclut l'impact des actions de productivité industrielle et de prix d'achat améliorés (détente des cours des certaines matières premières), partiellement compensé sur le semestre par de la sous-ab sorption industrielle ;

  • les moyens moteurs ont été renforcés de 19 millions d'euros ;

  • les frais de structure augmentent de 12 millions d'euros dont la moitié liée au renforcement de nos structures commerciales .

RÉSULTAT D'EXPLOITATION ET RÉSULTAT NET

Le Résultat d'Exploitation du 1er semestre s'élève à 74 millions d'euros. Le recul marqué par rapport aux 117 millions d'euros du 1er semestre 2013 est directement lié à celui du ROPA. En effet, le poste Intéressement et Participation, à - 10 millions d'euros, est allégé de 6 millions d'euros par rapport au montant à fi n juin 2013, mais il est pratiquement compensé par une augmentation des autres charges d'exploitation, qui passent de - 4 millions d'euros à - 8 millions d'euros (essentiellement diverses charges de restructuration, dont 5 millions d'euros au Brésil).

Le Résultat fi nancier est de - 21 millions d'euros. L'amélioration par rapport aux - 25 millions d'euros affi chés à fi n juin 2013 provient à la fois des frais fi nanciers et de résultats de change moins pénalisants qu'au 1er semestre 2013.

Dans ces conditions, le Résultat net s'établit à 25 millions d'euros, et sa diminution de 27 millions d'euros s'explique intégralement par la baisse du résultat opérationnel d'activité. On soulignera que la charge d'impôt diminue fortement du fait d'une assiette plus faible et que la stabilité des intérêts minoritaires refl ète l'impact de la dépréciation du yuan sur les minoritaires de Supor.

Structure fi nancière

Au 30 juin 2014, les capitaux propres du Groupe s'élèvent à 1 464 millions d'euros, en légère baisse par rapport à fi n 2013 (du fait d'une distribution de dividendes supérieure au résultat de la période et de l'imputation sur les fonds propres du rachat du solde de 45 % de Maharaja Whiteline).

La dette nette à fi n juin 2014 est de 532 millions d'euros, en hausse de 116 millions d'euros par rapport au 31 décembre 2013. Le Groupe a généré au 1er semestre une solide trésorerie d'exploitation, de 91 millions d'euros. La dette nette à fi n juin s'entend après paiement du dividende (- 78 millions d'euros), investissement dans le nouveau siège social à Écully (Rhône) pour un montant de 70 millions d'euros, acquisition des minoritaires de Maharaja Whiteline et rachats d'actions propres.

Au 30 juin 2014, le ratio dette/fonds propres est de 36 % et le ratio dette/ EBITDA est de 1,22. La structure fi nancière du Groupe reste donc saine et solide, avec une architecture de fi nancement diversifi ée.

Perspectives

Dans un environnement macro-économique qui restera incertain et volatile, nos anticipations pour la fi n de l'année sont néanmoins un peu plus positives.

Au plan géographique, nous sommes raisonnablement optimistes sur la conjoncture au second semestre en Europe ainsi qu'en Amérique du Nord et confi ants dans le maintien d'une dynamique solide en Asie hors Japon, toujours portée par la Chine. Nous sommes en revanche prudents sur l'évolution de l'économie et de la consommation au Brésil. En Russie et au Japon, après un 1er semestre extrêmement diffi cile, nous anticipons un contexte légèrement plus favorable.

Le moteur de l'innovation, qui a déjà porté la croissance organique de nos ventes au 1er semestre, continuera à jouer son rôle de catalyseur, en particulier à partir de l'automne. Nous poursuivons en parallèle la mise en œuvre et le déploiement de notre plan d'amélioration opérationnelle et de simplifi cation, qui a délivré un certain nombre de résultats tangibles dès le 1er semestre.

Les dernières semaines ont apporté une légère détente sur le front des devises qui devrait atténuer l'effet très pénalisant des parités sur les performances du Groupe au second semestre. La marge de manœuvre qui résultera de cette amélioration nous permettra éventuellement de soutenir davantage notre activité dans les marchés les plus diffi ciles.

Dans ces circonstances, le Groupe vise à assurer en 2014 une croissance organique soutenue de ses ventes et une amélioration signifi cative, supérieure à celle de 2013, de son résultat opérationnel d'activité à parités constantes.

3. ÉLÉMENTS FINANCIERS

Comptes consolidés résumés au 30 juin 2014

Compte de résultat consolidé

(en millions €) 30/06/2014 6 mois 30/06/2013 6 mois 31/12/2013 12 mois
Produits des activités ordinaires (note 3) 1 826,7 1 835,2 4 161,3
Frais opérationnels (note 4) (1 735,4) (1 698,1) (3 750,9)
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL D'ACTIVITÉ 91,3 137,1 410,4
Intéressement et participation (note 5) (10,3) (15,5) (37,2)
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT 81,0 121,6 373,2
Autres produits et charges d'exploitation (note 6) (7,4) (4,1) (9,5)
RÉSULTAT D'EXPLOITATION 73,6 117,5 363,8
Coût de l'endettement fi nancier (note 7) (14,3) (15,5) (31,0)
Autres produits et charges fi nanciers (note 7) (7,4) (9,9) (23,9)
Résultat des entreprises associées
RÉSULTAT AVANT IMPÔT 51,9 92,1 308,9
Impôt sur les résultats (note 8) (14,6) (27,1) (87,2)
RÉSULTAT NET 37,3 65,0 221,7
Part des minoritaires (12,3) (12,9) (22,0)
RÉSULTAT NET REVENANT À SEB S.A. 25,0 52,1 199,8
RÉSULTAT NET REVENANT À SEB S.A. PAR ACTION (en unités)
Résultat net de base par action 0,49 1,08 4,13
Résultat net dilué par action 0,48 1,07 4,08

Les notes 1 à 16 sur les comptes consolidés font partie intégrante des états fi nanciers.

État du résultat global consolidé

(en millions €) 30/06/2014 6 mois 30/06/2013 6 mois 31/12/2013 12 mois
Résultat net avant part des minoritaires 37,3 65,0 221,7
Écarts de conversion (4,7) (6,0) (81,2)
Couvertures des fl ux de trésorerie futurs 4,7 (0,9) (12,5)
Réévaluation des avantages au personnel nette d'impôts (a) (b) (5,2) (2,0) 0,2
Gains et pertes enregistrés en capitaux propres (5,2) (8,9) (93,5)
TOTAL DES GAINS ET PERTES 32,1 56,1 128,2
Part des minoritaires (10,1) (16,2) (19,2)
TOTAL DES GAINS ET PERTES, PART DU GROUPE 22,0 39,9 109,0

(a) Éléments non recyclables en résultat.

(b) Dont effet d'impôts différés 2,8 millions d'euros au 30/06/2014 et 0,9 million d'euros au 30/06/2013.

3

Bilan consolidé

ACTIF
(en millions €)
30/06/2014 30/06/2013 31/12/2013
Goodwill 466,4 467,3 448,2
Autres immobilisations incorporelles 443,5 432,3 411,8
Immobilisations corporelles 560,7 496,7 485,9
Participations dans les entreprises associées
Autres participations 14,6 38,6 57,4
Autres actifs fi nanciers non courants 13,4 10,9 9,5
52,0
Impôts différés 55,2 72,2
Autres actifs non courants 5,2 5,4 6,0
Instruments dérivés actifs non courants
ACTIFS NON COURANTS 1 559,0 1 523,4 1 470,8
Stocks et en-cours 794,9 780,4 731,1
Clients 540,9 533,4 740,2
Autres créances courantes 134,6 114,6 116,7
Impôt exigible 25,3 21,7 33,3
Instruments dérivés actifs courants 5,1 17,9 2,8
Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 12) 342,9 416,0 426,3
ACTIFS COURANTS 1 843,7 1 884,0 2 050,4
TOTAL ACTIF 3 402,7 3 407,4 3 521,2
PASSIF
(en millions €) 30/06/2014 30/06/2013 31/12/2013
Capital 50,2 50,2 50,2
Réserves consolidées 1 353,8 1 348,1 1 414,2
Actions propres (note 9) (85,9) (83,6) (74,7)
Capitaux propres Groupe 1 318,1 1 314,7 1 389,7
Intérêts minoritaires 145,5 139,8 142,6
CAPITAUX PROPRES DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ 1 463,6 1 454,5 1 532,3
Impôts différés 61,5 77,9 71,3
Provisions non courantes (note 11) 191,5 184,5 180,9
Dettes fi nancières non courantes (note 12) 628,4 649,5 627,0
Autres passifs non courants 36,9 33,4 33,3
Instruments dérivés passifs non courants
PASSIFS NON COURANTS 918,3 945,3 912,5
Provisions courantes (note 11) 45,9 42,4 45,6
Fournisseurs 490,1 445,1 524,8
Autres passifs courants 206,9 201,1 251,3
Impôt exigible 24,2 25,4 26,6
Instruments dérivés passifs courants 7,3 8,8 13,5
Dettes fi nancières courantes (note 12) 246,4 284,8 214,6
PASSIFS COURANTS 1 020,8 1 007,6 1 076,4
TOTAL PASSIF 3 402,7 3 407,4 3 521,2

Les notes 1 à 16 sur les comptes consolidés font partie intégrante des états fi nanciers.

Tableau des fl ux de trésorerie consolidés

(en millions €) 30/06/2014 6 mois 30/06/2013 6 mois 31/12/2013 12 mois
RÉSULTAT NET REVENANT À SEB S.A. 25,0 52,1 199,8
Amortissements et dotations aux provisions sur immobilisations 57,2 54,1 111,7
Variation des provisions (2,2) (4,9) 8,9
Pertes et gains latents sur instruments fi nanciers (1,5) (5,0) (2,9)
Charges et produits liés aux stock-options 4,6 2,0 6,0
Plus ou (moins) values sur cessions d'actifs 0,4 0,8 (3,2)
Autres éléments
Résultat part des minoritaires 12,3 12,9 22,0
Charge d'impôt (exigible et différé) 14,4 33,1 86,5
Coût de l'endettement fi nancier net 14,2 15,4 31,2
CAPACITÉ D'AUTOFINANCEMENT (a) 124,4 160,5 459,9
Variation des stocks et en-cours (53,9) (114,2) (89,4)
Variation des clients 206,2 292,2 37,3
Variation des fournisseurs (49,2) (61,0) 36,1
Variation autres dettes et autres créances (49,1) (66,9) (23,4)
Impôts versés (28,3) (47,8) (91,2)
Intérêts versés (14,2) (15,4) (31,2)
TRÉSORERIE PROVENANT DE L'EXPLOITATION 135,9 147,2 298,1
Encaissements sur cessions d'actifs 5,5 0,7 11,5
Investissements corporels (119,6) (55,9) (114,2)
Investissements logiciels et incorporels (7,9) (6,4) (12,8)
Autres investissements fi nanciers 4,4 (2,5) (3,1)
Acquisitions (nettes de la trésorerie des sociétés acquises) 6,0 (25,2)
Incidence des autres variations de périmètre
TRÉSORERIE AFFECTÉE À DES OPÉRATIONS D'INVESTISSEMENT (111,6) (64,1) (143,8)
Variation de la dette fi nancière non courante 1,4 (4,2) 39,2
Variation de la dette fi nancière courante 4,6 (6,8) (132,4)
Augmentation de capital
Transactions entre actionnaires (18,0) 0,7 (10,2)
Mouvements sur actions propres (8,5) 7,6 21,2
Dividendes versés (y compris minoritaires) (78,1) (73,6) (73,6)
TRÉSORERIE AFFECTÉE À DES OPÉRATIONS DE FINANCEMENT (98,6) (76,3) (155,9)
Incidence des variations de taux de change (9,1) 10,5 29,1
VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE (83,4) 17,3 27,6
Trésorerie en début d'exercice 426,3 398,7 398,7
Trésorerie en fi n d'exercice 342,9 416,0 426,3

(a) Avant coût de l'endettement fi nancier net et impôt.

3 Évolution des capitaux propres consolidés

(en millions €) Capital Primes Réserves
consolidées
Écart de
conversion
Actions
propres
Capitaux propres
Part du Groupe
Intérêts
minoritaires
Capitaux
propres de
l'ensemble
consolidé
AU 1ER JANVIER 2013 50,2 88,1 1 123,0 161,5 (91,1) 1 331,8 130,3 1 462,1
Résultat net de la période 52,1 52,1 12,9 65,0
Gains et pertes enregistrés
en capitaux propres
Total des gains et pertes
(2,9)
49,2
(9,3)
(9,3)
(12,2)
39,9
3,3
16,2
(8,9)
56,1
Distribution de dividendes (66,1) (66,1) (7,5) (73,6)
Augmentation de capital
Mouvements actions propres 7,6 7,6 7,6
Plus (moins)-values après impôt
sur cessions d'actions propres
(0,1) (0,1) (0,1)
Option de souscription ou d'achat d'actions 2,2 2,2 2,2
Autres mouvements (0,6) (0,6) 0,9 0,3
AU 30 JUIN 2013 50,2 88,1 1 107,6 152,2 (83,5) 1 314,7 139,9 1 454,6
Résultat net de la période 147,7 147,7 9,1 156,8
Gains et pertes enregistrés
en capitaux propres
(9,4) (69,2) (78,6) (6,0) (84,6)
Total des gains et pertes 138,3 (69,2) 69,1 3,1 72,2
Distribution de dividendes
Augmentation de capital
Mouvements actions propres 8,8 8,8 8,8
Plus (moins)-values après impôt
sur cessions d'actions propres
3,2 3,2 3,2
Option de souscription ou d'achat d'actions 3,8 3,8 3,8
Autres mouvements (9,8) (9,9) (0,4) (10,3)
AU 31 DÉCEMBRE 2013 50,2 88,1 1 243,1 83,0 (74,7) 1 389,7 142,6 1 532,3
Résultat net de la période 25,0 25,0 12,3 37,3
Gains et pertes enregistrés
en capitaux propres
(0,5) (2,5) (3,0) (2,2) (5,2)
Total des gains et pertes 24,5 (2,5) 22,0 10,1 32,1
Distribution de dividendes (70,2) (70,2) (7,8) (78,0)
Augmentation de capital
Mouvements actions propres (11,2) (11,2) (11,2)
Plus (moins)-values après impôt
sur cessions d'actions propres
1,8 1,8 1,8
Option de souscription ou d'achat d'actions 3,1 3,1 3,1
Autres mouvements (17,1) (17,1) 0,6 (16,5)
AU 30 JUIN 2014 50,2 88,1 1 185,2 80,5 (85,9) 1 318,1 145,5 1 463,6

Notes sur les comptes consolidés résumés

CHIFFRES AU 30 JUIN 2014 EN MILLIONS D'EUROS

Le Groupe SEB, composé de SEB S.A. et de ses fi liales, est l'un des leaders mondiaux de la conception, fabrication et commercialisation d'articles culinaires et de petit équipement électroménager : poêles et casseroles antiadhésives, autocuiseurs, fers et générateurs vapeur, machines à café, bouilloires et préparateurs culinaires notamment.

La société SEB S.A. a son siège social Chemin du Petit-Bois à Écully (69130) et est cotée sur le marché Eurolist d'Euronext-Paris (code ISIN : FR0000121709 SK).

Les comptes consolidés résumés du premier semestre 2014 ont été arrêtés par le Conseil d'administration du 22 juillet 2014.

NOTE 1 PRINCIPES COMPTABLES

Les états financiers consolidés résumés au 30 juin 2014 ont été établis conformément à la norme IAS 34 relative à l'information fi nancière intermédiaire.

S'agissant de comptes résumés, ils n'incluent pas toute l'information requise par le référentiel IFRS pour l'établissement des états fi nanciers annuels et doivent donc être lus en relation avec les états fi nanciers consolidés du Groupe au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2013 qui fi gurent dans le Document de référence déposé auprès de l'Autorité des marchés fi nanciers (AMF) le 27 mars 2014. Ce document est consultable sur les sites du Groupe (www.groupeseb.com) et de l'AMF (www.amf-france.org) et il peut être obtenu auprès du Groupe à l'adresse indiquée ci-dessus.

Les principes comptables retenus pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires résumés sont conformes aux normes et interprétations IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne et applicables au 30 juin 2014, qui sont disponibles sur le site Internet de la Commission européenne (http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm).

Ces principes comptables sont identiques à ceux appliqués pour l'établissement des états fi nanciers consolidés annuels de 2013 à l'exception de l'impôt sur les résultats, de l'intéressement et de la participation qui sont déterminés sur la base d'une projection de l'exercice (note 8 – Impôt sur les résultats et note 5 – Intéressement et participation). En outre, la comparabilité des comptes semestriels et annuels peut être affectée par la nature saisonnière des activités du Groupe qui réalise sur le second semestre un volume d'affaires supérieur à celui du premier semestre.

Le Groupe a adopté les normes, amendements et interprétations suivants qui sont applicables au 1er janvier 2014. Leur date d'application coïncide avec celle de l'IASB :

  • « Pack Consolidation » : IFRS 10 États Financiers consolidés, IFRS 11 Accords conjoints ; IFRS 12 Informations à fournir sur les participations dans d'autres entités ; Amendements à IAS 27 États fi nanciers individuels, Amendements à IAS 28 Participations dans des entreprises associées et dans des coentreprises ;
  • amendement à IAS 32 « Présentation des instruments fi nanciers ». Cet amendement concerne plus précisément la compensation des actifs et passifs fi nanciers ;
  • amendement à IAS 36 « Dépréciation des actifs » : cet amendement concerne les informations à fournir et plus particulièrement la valeur recouvrable des actifs fi nanciers.

Ces nouveaux textes n'ont pas eu d'incidence signifi cative sur les résultats et la situation fi nancière du Groupe.

Les normes et interprétations d'application facultative au 30 juin 2014 n'ont pas été appliquées par anticipation. Le Groupe n'anticipe toutefois pas d'impacts signifi catifs liés à l'application de ces nouveaux textes.

NOTE 2 ÉVOLUTION DU PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION

Coranco

Le Groupe SEB a conclu le 16 décembre 2013 l'acquisition de la société canadienne CORANCO afi n de prendre le contrôle direct de la commercialisation des produits sous marque Lagostina au Canada. Cette société est consolidée depuis le 1er janvier 2014.

L'estimation provisoire au 30 juin 2014 de la juste valeur nette des actifs et passifs identifi ables lors de la prise de contrôle en date du 16 décembre 2013 se décompose de la manière suivante :

(en millions €) 16 décembre 2013
Actifs immobilisés (a) 19,3
Stocks 1,2
Clients et autres créances 2,4
Dette nette 4,0
Fournisseurs et autres dettes (1,9)
Autres actifs nets 0,1
ACTIF NET TOTAL 25,1
POURCENTAGE DE DÉTENTION 100 %
ACTIF NET TOTAL ACQUIS 25,1
Intérêts minoritaires
DÉCAISSEMENT POUR L'ACQUISITION
DE CORANCO 25,1
Goodwill 0,0

(a) Dont droit d'utilisation de la licence Lagostina sur la durée résiduelle du contrat.

Maharaja Whiteline

Le Groupe SEB avait pris, le 16 décembre 2011, une participation majoritaire dans la société indienne Maharaja Whiteline qui est un des principaux acteurs du petit électroménager en Inde. Créée en 1976, Maharaja Whiteline est une société dont la marque est historiquement implantée dans le Nord et l'Ouest de l'Inde. Dans un marché encore très atomisé, elle fait partie des leaders avec un portefeuille de produits qui couvre plusieurs familles du Petit Équipement Domestique. Maharaja Whiteline est notamment une marque reconnue en mixeurs broyeurs, appareils emblématiques de l'électrique culinaire en Inde. La société s'appuie sur un réseau de 330 distributeurs et ses produits sont présents dans plus de 26 000 points de vente. Elle avait réalisé sur l'exercice 2010/2011 (exercice clos le 31 mars) un chiffre d'affaires de 21 millions d'euros, et connaissait une croissance annuelle moyenne de 25 %.

Cette société dispose d'un site de production à Baddi, dans l'état de l'Himachal Pradesh, au nord de l'Inde, et emploie quelques 350 personnes.

Depuis cette acquisition, le Groupe SEB détenait 55 % du capital de l'entreprise, le solde restant aux mains de son fondateur, Harish Kumar et de sa famille. Le Groupe avait décidé de ne pas consolider cette société en 2012 et 2013 compte tenu notamment d'une fi abilité insuffi sante des chiffres et de son caractère peu signifi catif dans les agrégats du Groupe. La participation dans cette société était donc présentée sur la ligne « autres participations » du bilan consolidé.

Les performances économiques de Maharaja Whiteline étant inférieures aux hypothèses retenues lors de l'acquisition des titres de la société, une dépréciation avait également été comptabilisée en 2012 en autres produits et charges fi nanciers à hauteur de 25,3 millions d'euros. Une dépréciation complémentaire de 7,5 millions d'euros a, par la suite, été comptabilisée en 2013 en autres produits et charges fi nanciers, ramenant ainsi la valeur nette des titres à 20 millions d'euros.

À compter du 1er janvier 2014, cette société est consolidée par intégration globale, le Groupe considérant avoir pris effectivement le contrôle de cette société fi n 2013. L'estimation provisoire au 30 juin 2014 de la juste valeur nette des actifs et passifs identifi ables lors de la prise de contrôle en date du 1er janvier 2014 se décompose de la manière suivante :

(en millions €) 1er janvier 2014
Actifs immobilisés (a) 14,9
Stocks 3,9
Clients et autres créances 1,7
Dette nette (7,2)
Fournisseurs et autres dettes (3,1)
Autres passifs nets (9,5)
ACTIF NET TOTAL 0,7
POURCENTAGE DE DÉTENTION 55 %
ACTIF NET TOTAL ACQUIS 0,4
Intérêts minoritaires 0,3
VALEUR D'ENTREE DE MAHARAJA WHITELINE 20,1
Goodwill 19,7

(a) Dont marque Maharaja Whiteline estimée provisoirement par des experts indépendants à 9,5 millions d'euros.

Le 21 avril 2014, le Groupe SEB a acquis les 45 % des titres de la société Maharaja Whiteline détenus précédemment par son partenaire portant ainsi sa participation à 100 %. Cette opération entre actionnaires est venue directement impacter les capitaux propres du Groupe. Le Groupe SEB est ensuite venu recapitaliser cette fi liale à hauteur de 8,5 millions d'euros.

Key ingredient

Un accord transactionnel a été signé le 21 décembre 2013 avec l'ancien dirigeant de Key Ingredient pour l'acquisition de ses actions (30 % du capital). Les conditions suspensives ayant été levées début 2014, le Groupe SEB détient dorénavant 100 % des titres de cette société.

Par ailleurs, le Groupe a créé dé but 2014, une fi liale en Afrique du Sud nommée Groupe SEB South Africa.

NOTE 3 INFORMATION SECTORIELLE

Conformément à la norme IFRS 8 – Segments opérationnels, l'information présentée ci-après pour chaque secteur opérationnel est identique à celle présentée aux principaux décideurs opérationnels (les membres du Comité exécutif) pour l'évaluation des performances des secteurs et la prise de décision concernant l'affectation des ressources.

Les informations internes revues et utilisées par les principaux décideurs opérationnels reposent sur une présentation par zone géographique. Le Comité exécutif évalue la performance des secteurs sur la base :

  • du produit des activités ordinaires et du résultat d'exploitation ; et
  • des capitaux nets investis défi nis comme la somme des actifs sectoriels (goodwill, immobilisations corporelles et incorporelles, stocks et créances clients) et des passifs sectoriels (dettes fournisseurs, autres dettes opérationnelles et provisions).

La performance en matière de fi nancement et de trésorerie et la fi scalité sur le résultat sont suivies au niveau du Groupe et ne sont pas allouées par secteur.

Note 3.1. PAR ZONE D'IMPLANTATION D'ACTIFS

(en millions €) France Autres pays
d'Europe
occidentale (a)
Amérique
du Nord
Amérique du Sud Asie/Pacifique Europe
centrale,
Russie et
Autres pays
Transactions
intra-Groupe
Total
30/06/2014
Produits des activités ordinaires
Produits inter-secteurs 264,2 347,1 186,8 172,6 492,6 257,3 0,0 1 720,7
Produits externes 311,1 33,4 0,1 2,8 433,0 5,8 (680,3) 106,1
TOTAL PRODUITS DES ACTIVITÉS
ORDINAIRES
575,3 380,5 187,0 175,4 925,7 263,2 (680,3) 1 826,7
Résultat
Résultat opérationnel d'activité 5,5 11,0 (8,7) 3,3 81,4 28,1 (29,3) 91,3
Résultat d'exploitation (5,3) 10,2 (9,1) (1,8) 80,9 28,0 (29,3) 73,6
Résultat fi nancier (21,6)
Part du résultat net
dans les entreprises associées
0,0
Impôt sur résultat (14,6)
RÉSULTAT NET 37,3
Bilan consolidé
Actifs sectoriels 715,9 361,7 374,7 437,7 1 115,0 251,1 (309,9) 2 946,2
Actifs fi nanciers 376,0
Actifs d'impôts 80,5
ACTIF TOTAL 3 402,7
Passifs sectoriels 415,6 231,6 84,1 87,8 293,8 107,2 (248,7) 971,4
Dettes fi nancières 882,1
Passifs d'impôts 85,7
Capitaux propres 1 463,6
PASSIF TOTAL 3 402,7
Autres informations
Investissements corporels et incorporels 107,2 2,3 1,4 5,7 9,5 1,3 127,4
Dotations aux amortissements 30,9 3,0 3,3 4,6 14,7 0,6 57,1
Pertes de valeur comptabilisées en résultat 0,1 0,1

(a) « Autres pays d'Europe occidentale » comprend uniquement l'Europe des 15 hors France avant l'élargissement aux nouveaux pays entrants, toujours classés en « Europe centrale, Russie et Autres pays ».

Les « produits inter-secteurs » correspondent aux ventes hors Groupe réalisées par les sociétés basées dans la zone concernée.

Toutes les transactions internes sont établies sur une base de marché, à des termes et conditions similaires à ceux qui seraient proposés à des tierces parties.

Les « produits externes » correspondent aux ventes totales (internes au Groupe et hors Groupe), réalisées à l'extérieur de la zone par les sociétés basées dans la zone.

(en millions €) France Autres pays
d'Europe
occidentale (a)
Amérique
du Nord
Amérique du Sud Asie/Pacifique Europe
centrale,
Russie et
Autres pays
Transactions
intra-Groupe
Total
30/06/2013
Produits des activités ordinaires
Produits inter-secteurs 261,3 321,4 193,0 193,5 450,8 291,1 0,0 1 711,0
Produits externes 333,7 35,2 0,2 3,8 442,7 5,8 (697,4) 124,2
TOTAL PRODUITS DES ACTIVITÉS
ORDINAIRES
595,0 356,5 193,2 197,3 893,5 297,0 (697,4) 1 835,2
Résultat
Résultat opérationnel d'activité 23,2 7,3 (10,9) 10,4 84,8 41,0 (18,7) 137,1
Résultat d'exploitation 5,1 7,1 (11,5) 7,5 84,8 43,1 (18,7) 117,5
Résultat fi nancier (25,4)
Part du résultat net
dans les entreprises associées
Impôt sur résultat (27,1)
RÉSULTAT NET 65,0
Bilan consolidé
Actifs sectoriels 650,2 355,4 369,4 428,8 1 059,2 269,3 (302,3) 2 830,0
Actifs fi nanciers 483,4
Actifs d'impôts 94,0
ACTIF TOTAL 3 407,4
Passifs sectoriels 399,7 238,2 68,0 98,5 242,2 106,9 (246,9) 906,5
Dettes fi nancières 943,0
Passifs d'impôts 103,3
Capitaux propres 1 454,6
PASSIF TOTAL 3 407,4
Autres informations
Investissements corporels et incorporels 33,5 3,3 2,0 12,1 10,6 0,7 62,3
Dotations aux amortissements 28,9 3,3 2,3 5,3 13,6 0,7 54,1
Pertes de valeur comptabilisées en résultat

(a) « Autres pays d'Europe occidentale » comprend uniquement l'Europe des 15 hors France avant l'élargissement aux nouveaux pays entrants, toujours classés en « Europe centrale, Russie et Autres pays ».

Autres pays Europe
centrale,
(en millions €) France d'Europe
occidentale (a)
Amérique
du Nord
Amérique du Sud Asie/Pacifique Russie et
Autres pays
Transactions
intra-Groupe
Total
2013
Produits des activités ordinaires
Produits inter-secteurs 664,5 792,1 457,3 425,3 960,6 631,6 0,0 3 931,4
Produits externes 721,7 78,0 0,5 8,0 955,3 5,7 (1 539,3) 229,9
TOTAL PRODUIT
DES ACTIVITÉS ORDINAIRES
1 386,2 870,1 457,8 433,3 1 915,9 637,3 (1 539,3) 4 161,3
Résultat
Résultat opérationnel d'activité 73,5 47,6 (3,3) 25,0 174,8 88,7 4,1 410,4
Résultat d'exploitation 35,7 47,1 (7,2) 18,7 174,8 90,6 4,1 363,8
Résultat fi nancier (54,8)
Part du résultat net
dans les entreprises associées
Impôt sur résultat (87,2)
RÉSULTAT NET 221,7
Bilan consolidé
Actifs sectoriels 628,3 430,0 351,8 415,7 1 082,3 299,2 (267,5) 2 939,8
Actifs fi nanciers 496,1
Actifs d'impôts 85,3
ACTIF TOTAL 3 521,2
Passifs sectoriels 427,1 274,9 63,0 87,3 306,7 98,8 (221,8) 1 036,0
Dettes fi nancières 855,0
Passifs d'impôts 98,0
Capitaux propres 1 532,2
PASSIF TOTAL 3 521,2
Autres informations
Investissements corporels et incorporels 70,5 5,8 3,5 16,5 28,8 1,9 127,0
Dotations aux amortissements 61,4 6,4 4,4 9,9 27,7 1,4 111,2
Pertes de valeur comptabilisées en résultat 0,5 0,5

(a) « Autres pays d'Europe occidentale » comprend uniquement l'Europe des 15 avant l'élargissement aux nouveaux pays entrants toujours classés en « Europe centrale, Russie et autres pays ».

Note 3.2. PRODUITS DES ACTIVITÉS ORDINAIRES PAR ZONE DE COMMERCIALISATION ET PAR SECTEURS D'ACTIVITÉ

(en millions €) 30/06/2014 6 mois 30/06/2013 6 mois 31/12/2013 12 mois
France 265,7 262,0 665,8
Autres pays d'Europe occidentale (a) 362,6 337,8 820,6
Amérique du Nord 192,7 197,5 468,0
Amérique du Sud 173,4 194,1 426,4
Asie/Pacifi que 540,0 521,7 1 087,1
Europe centrale, Russie et autres pays 292,2 322,1 693,4
TOTAL 1 826,7 1 835,2 4 161,3

(a) « Autres pays d'Europe occidentale » comprend uniquement l'Europe des 15 hors France et avant l'élargissement aux nouveaux pays entrants toujours classés en « Europe centrale, Russie et Autres pays ».

(en millions €) 30/06/2014 6 mois 30/06/2013 6 mois 31/12/2013 12 mois
Articles culinaires 586,2 596,9 1 329,6
Petit électroménager 1 240,5 1 238,3 2 831,7
TOTAL 1 826,7 1 835,2 4 161,3

NOTE 4 FRAIS OPÉRATIONNELS

(en millions €) 30/06/2014 6 mois 30/06/2013 6 mois 31/12/2013 12 mois
Coût des ventes (1 144,2) (1 124,5) (2 543,0)
Frais de recherche et développement (36,9) (34,6) (75,6)
Publicité (43,2) (42,6) (108,9)
Frais commerciaux et administratifs (511,1) (496,4) (1 023,4)
FRAIS OPÉRATIONNELS (1 734,6) (1 698,1) (3 750,9)

NOTE 5 INTÉRESSEMENT ET PARTICIPATION

Les charges d'intéressement et de participation du semestre sont calculées en appliquant aux charges annuelles estimées le taux d'avancement des résultats des sociétés concernées.

NOTE 6 AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION

(en millions €) 30/06/2014 6 mois 30/06/2013 6 mois 31/12/2013 12 mois
Charges de restructuration (7,5) (3,3) (9,0)
Dépréciation d'actifs (0,5)
Divers et réalisation d'actifs 0,1 (0,8)
AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION (7,4) (4,1) (9,5)

Note 6.1. CHARGES DE RESTRUCTURATION

Les charges de restructuration du premier semestre 2014 concernent essentiellement :

  • des frais liés à la réorganisation industrielle et commerciale de la fi liale brésilienne pour 2,8 millions d'euros ;
  • le suivi du plan de réorganisation de notre réseau de magasins propres en Amérique du Sud pour 2,3 millions d'euros ;
  • des mesures de réorganisation de la force de vente en Espagne pour 0,9 million d'euros ;
  • divers frais liés à l'arrêt de l'activité Pesage à Rumilly en France pour 1,4 million d'euros.

Au 30 juin 2013, les charges de restructuration concernaient un plan d'aménagement de fin de carrière à Saint Jean de Bournay en France pour 1,2 million d'euros et une réorganisation de notre réseau de magasins propres en Amérique du Sud ainsi que la fermeture d'une ligne de production de moteurs au Brésil pour 1,8 million d'euros.

Au 31 décembre 2013, les charges de restructuration concernaient principalement le redimensionnement de l'activité Retail en Amérique du Sud (Brésil, Chili, Pérou) pour environ 3,6 millions d'euros et une redéfi nition de la force de vente aux États-Unis pour 3,4 millions d'euros.

Note 6.2. DÉPRÉCIATION D'ACTIFS

Compte tenu du caractère saisonnier de l'activité, le Groupe procède à la réalisation des tests de pertes de valeur lors de la clôture annuelle. Au 30 juin 2014, le Groupe a procédé à la revue des indicateurs de perte de valeur susceptibles d'entraîner une réduction de la valeur nette comptable des marques et des écarts d'acquisition comptabilisés.

Aucun indice de perte de valeur n'a été identifi é sur ces éléments incorporels.

Note 6.3. DIVERS ET RÉALISATION D'ACTIFS

Au 30 juin 2014, le Groupe a constaté dans ses comptes :

  • l'encaissement de 1,9 million d'euros au titre de la garantie de passif octroyée dans le cadre de l'acquisition d'Imusa en février 2011 est venue neutraliser ;
  • des dépenses résiduelles de dépollution d'un terrain au Brésil.

Au premier semestre 2013, les autres produits et charges constituaient une charge nette de 0,8 million d'euros essentiellement composée de frais engagés par le Groupe dans le cadre du litige avec le minoritaire en Inde.

Au 31 décembre 2013 une plus value de cession de 4,8 millions d'euros dégagée lors de la vente d'un immeuble détenu à Lyon dans le cadre du déménagement de certaines équipes sur le site d'Écully, est venue contrebalancer divers coûts non signifi catifs dont des dépenses juridiques liées au litige avec le minoritaire en Inde.

NOTE 7 RÉSULTAT FINANCIER

(en millions €) 30/06/2014 6 mois 30/06/2013 6 mois 31/12/2013 12 mois
COÛT DE L'ENDETTEMENT FINANCIER (14,3) (15,5) (31,0)
Frais fi nanciers/avantages au personnel long terme (2,2) (2,1) (4,7)
Pertes et gains de change (1,2) (2,5) (7,2)
Coût des instruments fi nanciers (0,4) (1,8) 5,4
Autres (3,6) (3,5) (17,4)
AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS (7,4) (9,9) (23,9)

Les frais financiers sur les avantages au personnel à long terme correspondent à la différence entre la charge liée à la « désactualisation » annuelle des engagements et les rendements attendus des actifs fi nanciers détenus en couverture de ces engagements, ainsi que des charges de « désactualisation » des autres dettes et provisions à long terme.

Les gains et pertes de change liés aux transactions commerciales en devises sont enregistrés en résultat opérationnel d'activité.

Les écarts de change sur les opérations de couverture liées au fi nancement sont comptabilisés en résultat fi nancier ainsi que les coûts de mise en place de ces instruments de couverture.

Au 31 décembre 2013, la ligne « Autres » contenait notamment la dépréciation des titres non consolidés de Maharaja Whiteline à hauteur de 7,5 millions d'euros.

NOTE 8 IMPÔT SUR LES RÉSULTATS

La charge d'impôt du semestre est calculée en appliquant, au résultat avant impôt de la période, le taux effectif moyen estimé pour l'exercice. Ce calcul est réalisé individuellement au niveau de chaque entité fi scale consolidée.

La différence entre le taux effectif de 28 % et le taux normal en France de 38 % s'analyse comme suit :

(en %) 30/06/2014 6 mois 30/06/2013 6 mois 31/12/2013 12 mois
TAUX NORMAL D'IMPÔT 38,0 36,1 38,0
Effet des différences de taux d'imposition (a) (16,1) (10,5) (15,5)
Pertes fi scales sans constatation d'actifs nets d'impôts différés (b) 2,8 0,6 2,4
Activation et utilisation de défi cits fi scaux antérieurs (0,7) (1,2) (1,7)
Autres (c) 4,0 4,4 5,0
TAUX EFFECTIF D'IMPÔT 28,0 29,4 28,2

(a) Les variations enregistrées dans l'effet des différences de taux d'imposition dépendent de la part de la France dans le résultat consolidé.

(b) Les pertes fi scales sans constatation d'actif net d'impôt différé concernent principalement les États-Unis d'Amérique.

(c) La ligne « Autres » comprend principalement des impôts de distribution, la taxe sur les dividendes et des provisions pour contrôle fi scal. Au 31 décembre 2013, la non-déductibilité de la dépréciation des titres Maharaja (0,8 %) venait également impacter le taux effectif.

NOTE 9 ACTIONS PROPRES

Au 30 juin 2014, le capital social est composé de 50 169 049 actions d'un nominal de 1 euro.

Au 30 juin 2014, le Groupe détient 1 421 447 actions propres au cours moyen de 60,46 euros (1 809 169 au 30 juin 2013 au cours moyen de 46,16 euros et 1 412 347 au 31 décembre 2013 au cours moyen de 52,85 euros).

Au cours du premier semestre 2014, le Groupe a acquis 639 784 actions au prix moyen pondéré de 60,74 euros et a cédé sur le marché 630 684 actions au prix moyen de 47,97 euros.

La part du Capital Social autodétenue a évolué de la façon suivante :

Réalisations
(en nombre d'actions) 1er semestre 2014
6 mois
1er semestre 2013 6 mois Exercice 2013 12 mois
DÉTENTIONS À L'OUVERTURE 1 412 347 2 050 102 2 050 102
Achats d'actions
Contrats de rachat 300 000 46 319 54 075
Contrats de liquidité 339 784 509 464 813 739
Ventes d'actions
Cessions (353 431) (526 884) (802 996)
Levées d'options d'achat (277 253) (269 832) (702 573)
Annulations d'actions
DÉTENTIONS À LA CLÔTURE 1 421 447 1 809 169 1 412 347

NOTE 10 AVANTAGES AU PERSONNEL

Au 30 juin 2014, le Groupe a mis à jour le taux d'actualisation utilisé pour calculer les engagements de retraite en France et en Allemagne, ces deux pays représentant 90 % de l'engagement total du Groupe.

Le taux utilisé au 30 juin 2014 pour ces deux pays est de 2,5 % au lieu de 3 % au 31 décembre 2013. Cette baisse du taux, partiellement compensée par un rendement de nos fonds supérieur au taux actuariel, se traduit par une augmentation des provisions pour retraite de 8,1 millions d'euros au 30 juin 2014.

NOTE 11 AUTRES PROVISIONS

30/06/2014 30/06/2013 31/12/2013
(en millions €) non courantes courantes non courantes courantes non courantes courantes
Retraite et engagements assimilés 143,9 7,3 140,5 4,2 133,9 7,7
Garantie après-vente 5,4 19,4 4,6 19,8 5,9 18,3
Litiges en cours et autres risques 36,2 15,7 31,2 15,5 32,5 15,3
Provision pour restructuration 6,0 3,5 8,2 2,9 8,6 4,3
TOTAL 191,5 45,9 184,5 42,4 180,9 45,6

Les provisions sont affectées en provisions courantes ou non courantes en fonction de leur part respective à moins d'un an et plus d'un an.

L'évolution des autres provisions (hors retraites et engagements assimilés) sur l'exercice s'analyse de la façon suivante :

(en millions €) 01/01/2014 Dotations Reprises
non utilisées
Utilisations Autres
mouvements (a)
30/06/2014
Garantie après-vente 24,2 11,3 11,4 0,6 24,7
Litiges en cours et autres risques 47,8 5,8 1,6 4,4 4,3 51,9
Provision pour restructuration 12,9 2,4 1,5 4,3 9,5
TOTAL 84,9 19,5 3,1 20,1 4,9 86,1

(a) Les « autres mouvements » comprennent les écarts de conversion et les mouvements de périmètre.

(en millions €) 01/01/2013 Dotations Reprises
non utilisées
Utilisations Autres
mouvements (a)
30/06/2013
Garantie après-vente 27,3 10,3 3,4 9,5 (0,4) 24,4
Litiges en cours et autres risques 50,3 2,9 3,1 2,9 (0,5) 46,7
Provision pour restructuration 10,9 1,3 0,2 1,1 0,2 11,1
TOTAL 88,5 14,5 6,7 13,5 (0,7) 82,2

(a) Les « autres mouvements » comprennent les écarts de conversion et les mouvements de périmètre.

(en millions €) 01/01/2013 Dotations Reprises
non utilisées
Utilisations Autres
mouvements (a)
31/12/2013
Garantie après-vente 27,3 15,3 3,2 14,2 (1,0) 24,2
Litiges en cours et autres risques 50,3 11,7 5,7 5,3 (3,2) 47,8
Provision pour restructuration 10,9 5,2 0,8 2,3 (0,1) 12,9
TOTAL 88,5 32,2 9,7 21,8 (4,3) 84,9

(a) Les « autres mouvements » comprennent les écarts de conversion et les mouvements de périmètre.

La ventilation de la provision pour restructuration est la suivante :

(en millions €) 30/06/2014 30/06/2013 31/12/2013
Frais de personnel 8,5 10,2 12,4
Frais d'arrêt 1,0 0,9 0,5
TOTAL 9,5 11,1 12,9

NOTE 12 ENDETTEMENT FINANCIER NET

(en millions €) 30/06/2014 30/06/2013 31/12/2013
Dette obligataire 298,5 298,5 298,5
Dettes bancaires 27,8 46,8 26,8
Dettes leasing 2,3 2,3 2,1
Autres dettes fi nancières (y compris placements privés) 268,6 267,6 268,3
Participation des salariés 31,2 34,3 31,3
DETTES FINANCIÈRES NON COURANTES 628,4 649,5 627,0
Dettes bancaires 47,5 61,7 44,6
Billets de trésorerie 75,0 90,0 76,0
Part à moins d'un an des dettes non courantes 123,9 133,1 94,0
DETTES FINANCIÈRES COURANTES 246,4 284,8 214,6
ENDETTEMENT FINANCIER BRUT 874,8 934,3 841,6
Trésorerie et équivalents de trésorerie nets (342,9) (416,0) (426,3)
Actifs fi nanciers court terme
Instruments dérivés (nets) (0,4) (1,8) 0,5
ENDETTEMENT FINANCIER NET 531,5 516,5 415,8

L'endettement fi nancier net comprend l'ensemble des dettes fi nancières courantes et non courantes diminuées de la trésorerie et équivalents de trésorerie ainsi que des instruments dérivés liés au fi nancement du Groupe qui ont une échéance inférieure à un an et sont cessibles facilement.

Le Groupe prévoyant la souscription de placements fi nanciers court terme sans risque de changement de valeur signifi catif mais dont l'échéance à la date de souscription est supérieure à 3 mois, a décidé d'amender sa défi nition de l'endettement fi nancier net afi n d'intégrer ces nouveaux types de placements.

Aucun placement fi nancier de cette nature n'étant utilisé pour l'instant, cette modifi cation est sans incidence sur l'endettement fi nancier net publié antérieurement.

NOTE 13 JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS

Note 13.1. INSTRUMENTS FINANCIERS

30/06/2014 Ventilation par catégorie d'instruments
(en millions €) Valeur
comptable
Juste
valeur
Juste valeur
par résultat
(hors dérivés)
Actifs
disponibles
à la vente
Prêts
et créances
Dettes
au coût
amorti
Instruments
dérivés
Actifs
Autres participations 8,9 8,9 8,9
Autres actifs fi nanciers non courants 13,4 13,4 13,4
Autres actifs non courants 5,2 5,2 5,2
Clients 540,9 540,9 540,9
Autres créances courantes hors charges
constatées d'avance
12,7 12,7 12,7
Instruments dérivés 5,1 5,1 5,1
Trésorerie et équivalents de trésorerie 342,9 342,9 342,9
TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS 929,1 929,1 342,9 8,9 572,1 5,1
Passifs
Emprunts et dettes fi nancières non courantes 628,4 648,9 648,9
Autres passifs non courants 1,7 1,7 1,7
Fournisseurs 490,1 490,1 490,1
Autres passifs courants 22,3 22,3 22,3
Instruments dérivés 7,3 7,3 7,3
Dettes fi nancières courantes 246,4 246,4 246,4
TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS 1 396,2 1 416,7 1 409,4 7,3
30/06/2013 Ventilation par catégorie d'instruments
(en millions €) Valeur
comptable
Juste
valeur
Juste valeur
par résultat
(hors dérivés)
Actifs
disponibles
à la vente
Prêts
et créances
Dettes
au coût
amorti
Instruments
dérivés
Actifs
Autres participations − hors Maharaja 8,8 8,8 8,8
Autres actifs fi nanciers non courants 10,9 10,9 10,9
Autres actifs non courants 5,4 5,4 5,4
Clients 533,3 533,3 533,3
Autres créances courantes hors charges
constatées d'avance *
20,3 20,3 20,3
Instruments dérivés 17,9 17,9 17,9
Trésorerie et équivalents de trésorerie 416,0 416,0 416,0
TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS 1 012,6 1 012,6 416,0 8,8 569,9 17,9
Passifs
Emprunts et dettes fi nancières non courantes 649,5 668,4 668,4
Autres passifs non courants * 0,8 0,8 0,8
Fournisseurs 445,1 445,1 445,1
Autres passifs courants * 18,0 18,0 18,0
Instruments dérivés 8,8 8,8 8,8
Dettes fi nancières courantes 284,8 284,8 284,8
TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS 1 406,9 1 425,9 1 417,1 8,8

* Hors dettes fi scales et sociales.

Les actifs fi nanciers comprennent les participations, les actifs courants représentant les créances d'exploitation (hors dettes fi scales et sociales), des titres de créances ou des titres de placement.

La juste valeur des créances clients et autres créances courantes (actifs détenus jusqu'à l'échéance) est équivalente à leur valeur comptable compte tenu de leur échéance à court terme.

Les actifs fi nanciers non courants comprennent des titres de participations non consolidés, certaines créances afférentes ainsi que des créances dont l'échéance est supérieure à un an.

Ces actifs fi nanciers sont maintenus au bilan à leur coût d'acquisition, représentatif de leur juste valeur, en l'absence d'un marché actif.

Les passifs fi nanciers comprennent les emprunts, les autres fi nancements et découverts bancaires et les dettes d'exploitation (hors dettes fi scales et sociales).

Les emprunts et dettes fi nancières, en l'absence de prix coté sur un marché actif, sont évalués à partir des fl ux de trésorerie futurs, emprunt par emprunt, en actualisant ces fl ux à la date de clôture sur la base du taux observé sur le marché à la clôture pour des types d'emprunts similaires et en tenant compte du spread moyen émetteur du Groupe.

Note 13.2. INFORMATIONS SUR LES ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS COMPTABILISÉS EN JUSTE VALEUR

Conformément à l'amendement d'IFRS 7, le tableau suivant présente les éléments comptabilisés en juste valeur par classe d'instruments fi nanciers selon la hiérarchie suivante :

  • niveau 1 : instrument coté sur un marché actif ;
  • niveau 2 : évaluation faisant appel à des techniques de valorisations simples s'appuyant sur des données de marché observables ;
  • niveau 3 : évaluation faisant appel à des données non observables sur le marché.
30/06/2014
(en millions €) Total Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Actifs
Instruments dérivés 5,1 5,1
Trésorerie et équivalents de trésorerie 342,9 342,9
TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS
COMPTABILISÉS EN JUSTE VALEUR
348,0 342,9 5,1
Passifs
Instruments dérivés 7,3 7,3
TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS
COMPTABILISÉS À LA JUSTE VALEUR
7,3 7,3

Le portefeuille d'instruments fi nanciers dérivés utilisés par le Groupe dans le cadre de sa gestion des risques comporte principalement des ventes et achats à terme de devises, des swaps de change et des swaps sur matières premières. La juste valeur de ces contrats est déterminée à l'aide de modèles internes de valorisation basés sur des données observables et peut-être considérée de niveau 2.

NOTE 14 FAITS EXCEPTIONNELS ET LITIGES

Parc Mail

Le 13 janvier 2014, le Groupe SEB s'est porté acquéreur du site immobilier Parc Mail à Écully sur lequel étaient logées déjà diverses activités et une partie des équipes corporate. Courant 2016, il accueillera toutes les fonctions du siège qui seront donc regroupées sur un seul et même site en région lyonnaise dans le but d'améliorer le fonctionnement et l'efficacité des structures.

Le coût total relatif à cet ensemble immobilier – bâtiments existants et constructions à venir, aménagements, frais et honoraires – devrait être de l'ordre d'une centaine de millions d'euros, dont environ 70 millions d'euros ont été décaissés au 30 juin 2014.

NOTE 15 TRANSACTIONS AVEC DES PARTIES LIÉES

Il n'y a aucune autre transaction signifi cative sur la période avec des parties liées, ni d'évolution quant à la nature des transactions telles que décrites dans la note 31 du Document de référence 2013.

NOTE 16 ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE

Asia Fan

Le 10 juillet 2014, le Groupe SEB a acquis la majorité des intérêts minoritaires précédemment détenus par les actionnaires fondateurs dans sa filiale vietnamienne dont le contrôle avait été pris le 31 mai 2011. Cette opération entre actionnaires ramenant sa participation à 95 % viendra directement impacter les capitaux propres du Groupe.

À la date d'arrêté des comptes par le Conseil d'administration, le 22 juillet 2014, aucun autre événement signifi catif n'est intervenu.

3 Rapport des Commissaires aux Comptes sur l'information fi nancière semestrielle 2014

PÉRIODE DU 1ER JANVIER AU 30 JUIN 2014

Mesdames, Messieurs les actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confi ée par votre Assemblée générale et en application de l'article L. 451-1-2 III du Code monétaire et fi nancier, nous avons procédé à :

• l'examen limité des comptes semestriels consolidés résumés de la société SEB S.A., relatifs à la période du 1er janvier 2014 au 30 juin 2014, tels qu'ils sont joints au présent Rapport ;

I. Conclusion sur les comptes

Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la Direction en charge des aspects comptables et fi nanciers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies signifi catives obtenue dans le cadre d'un

II. Vérifi cation spécifi que

Nous avons également procédé à la vérifi cation des informations données dans le Rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité.

• la vérification des informations données dans le Rapport semestriel d'activité.

Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité du Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.

examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.

Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies signifi catives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34 – norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne – relative à l'information fi nancière intermédiaire.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés résumés.

Lyon et Villeurbanne, le 23 juillet 2014

Les Commissaires aux Comptes

PRICEWATERHOUSECOOPERSAudit

Nicolas BRUNETAUD

DELOITTE & ASSOCIÉS

Gérard BADIN

Déclaration de la personne physique responsable du Rapport fi nancier semestriel

J'atteste que, à ma connaissance,

  • les comptes résumés pour le semestre écoulé sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fi dèle du patrimoine, de la situation fi nancière et du résultat de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation ;
  • le Rapport semestriel d'activité ci-joint présente un tableau fi dèle des événements importants survenus au cours des six premiers mois de l'exercice et de leur incidence sur les comptes, des principales transactions avec les parties liées ainsi qu'une description des principaux risques et des principales incertitudes pour les six mois restants de l'exercice.

Écully, le 23 juillet 2014

Le Président-Directeur Général

Thierry de La Tour d'Artaise

Groupe SEB Les 4 M - Chemin du Petit Bois - BP 172 69134 Ecully Cedex France Téléphone : +33 (0)4 72 18 18 18 www.groupeseb.com

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