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Robertet

Annual Report (ESEF) Apr 28, 2025

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Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Les transactions avec les participations ne donnant pas le contrôle en 2023 concernent principalement : la variation de la juste valeur du put sur 40 % du capital de la société Astier Demarest pour + 1 006 K€ ; la reconnaissance des participations ne donnant pas le contrôle dans la société Sonarome évalués à la juste valeur pour + 7 999 K€, et la reconnaissance de la juste valeur d'un put sur 15 % du capital de Sonarome pour - 8 667 K€ enregistrée en déduction des participations ne donnant pas le contrôle à hauteur de - 8 038 K€ et de capitaux propres pour le solde, soit - 629 K€ ; le rachat de participations à hauteur de 22 % du capital de la société Robertet Africa Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Les transactions avec les participations ne donnant pas le contrôle en 2024 concernent principalement : la variation de la juste valeur du put sur 10 % du capital de la société Astier Demarest pour + 382 K€ ; lla variation de la juste valeur du put sur 15 % du capital de la société Sonarome pour - 367 K€ ; l’entrée dans le périmètre de consolidation de la société Robertet Middle East FZ pour 28 K€. Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Les transactions avec les participations ne donnant pas le contrôle en 2023 concernent principalement : la variation de la juste valeur du put sur 40 % du capital de la société Astier Demarest pour + 1 006 K€ ; la reconnaissance des participations ne donnant pas le contrôle dans la société Sonarome évalués à la juste valeur pour + 7 999 K€, et la reconnaissance de la juste valeur d'un put sur 15 % du capital de Sonarome pour - 8 667 K€ enregistrée en déduction des participations ne donnant pas le contrôle à hauteur de - 8 038 K€ et de capitaux propres pour le solde, soit - 629 K€ ; le rachat de participations à hauteur de 22 % du capital de la société Robertet Africa Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Les transactions avec les participations ne donnant pas le contrôle en 2024 concernent principalement : la variation de la juste valeur du put sur 10 % du capital de la société Astier Demarest pour + 382 K€ ; lla variation de la juste valeur du put sur 15 % du capital de la société Sonarome pour - 367 K€ ; l’entrée dans le périmètre de consolidation de la société Robertet Middle East FZ pour 28 K€. Les transactions avec les participations ne donnant pas le contrôle en 2023 concernent principalement : la variation de la juste valeur du put sur 40 % du capital de la société Astier Demarest pour + 1 006 K€ ; la reconnaissance des participations ne donnant pas le contrôle dans la société Sonarome évalués à la juste valeur pour + 7 999 K€, et la reconnaissance de la juste valeur d'un put sur 15 % du capital de Sonarome pour - 8 667 K€ enregistrée en déduction des participations ne donnant pas le contrôle à hauteur de - 8 038 K€ et de capitaux propres pour le solde, soit - 629 K€ ; le rachat de participations à hauteur de 22 % du capital de la société Robertet Africa Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Les transactions avec les participations ne donnant pas le contrôle en 2024 concernent principalement : la variation de la juste valeur du put sur 10 % du capital de la société Astier Demarest pour + 382 K€ ; lla variation de la juste valeur du put sur 15 % du capital de la société Sonarome pour - 367 K€ ; l’entrée dans le périmètre de consolidation de la société Robertet Middle East FZ pour 28 K€. Les transactions avec les participations ne donnant pas le contrôle en 2023 concernent principalement : la variation de la juste valeur du put sur 40 % du capital de la société Astier Demarest pour + 1 006 K€ ; la reconnaissance des participations ne donnant pas le contrôle dans la société Sonarome évalués à la juste valeur pour + 7 999 K€, et la reconnaissance de la juste valeur d'un put sur 15 % du capital de Sonarome pour - 8 667 K€ enregistrée en déduction des participations ne donnant pas le contrôle à hauteur de - 8 038 K€ et de capitaux propres pour le solde, soit - 629 K€ ; le rachat de participations à hauteur de 22 % du capital de la société Robertet Africa Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l’application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d’entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l’exercice). Les transactions avec les participations ne donnant pas le contrôle en 2024 concernent principalement : la variation de la juste valeur du put sur 10 % du capital de la société Astier Demarest pour + 382 K€ ; lla variation de la juste valeur du put sur 15 % du capital de la société Sonarome pour - 367 K€ ; l’entrée dans le périmètre de consolidation de la société Robertet Middle East FZ pour 28 K€. Il s'agit principalement des décaissements de trésorerie liés à l’acquisition de Phasex Corporation et de l’entrée de la société Robertet Middle East FZ. EVCP : état consolidé des variations des capitaux propres. Il s'agit principalement des décaissements de trésorerie liés à l’acquisition de Phasex Corporation et de l’entrée de la société Robertet Middle East FZ. EVCP : état consolidé des variations des capitaux propres. iso4217:EUR iso4217:EUR xbrli:shares 969500EUEC3HIYQOCS92 2023-01-01 2023-12-31 969500EUEC3HIYQOCS92 2024-01-01 2024-12-31 969500EUEC3HIYQOCS92 2023-12-31 969500EUEC3HIYQOCS92 2024-12-31 969500EUEC3HIYQOCS92 2022-12-31 969500EUEC3HIYQOCS92 2022-12-31 ifrs-full:EquityAttributableToOwnersOfParentMember 969500EUEC3HIYQOCS92 2023-01-01 2023-12-31 ifrs-full:EquityAttributableToOwnersOfParentMember 969500EUEC3HIYQOCS92 2023-12-31 ifrs-full:EquityAttributableToOwnersOfParentMember 969500EUEC3HIYQOCS92 2024-01-01 2024-12-31 ifrs-full:EquityAttributableToOwnersOfParentMember 969500EUEC3HIYQOCS92 2024-12-31 ifrs-full:EquityAttributableToOwnersOfParentMember 969500EUEC3HIYQOCS92 2022-12-31 ifrs-full:SharePremiumMember 969500EUEC3HIYQOCS92 2023-12-31 ifrs-full:SharePremiumMember 969500EUEC3HIYQOCS92 2024-01-01 2024-12-31 ifrs-full:SharePremiumMember 969500EUEC3HIYQOCS92 2024-12-31 ifrs-full:SharePremiumMember 969500EUEC3HIYQOCS92 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du résultat de l'exercice....................... 38 État consolidé du résultat global...................................... 39 État consolidé de la situation financière....................40 État consolidé des variations des capitaux propres .................................................................. 41 État consolidé des flux de trésorerie..............................42 Notes aux états financiers consolidés ..........................44 — 04 77 COMPTES SOCIAUX 04 Membres du conseil d'administration Compte de résultat...................................................................... 78 Bilan......................................................................................................... 79 Tableau de flux de trésorerie................................................80 05 Le mot du Président 06 Notes annexes aux comptes................................................. 81 — L'entretien avec le Directeur Général 07 Global Leadership Team 97 08 RAPPORT SUR LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE Notre identité 16 Mode d'exercice de la Direction Générale et limitation éventuelle de ses pouvoirs.....................99 Notre modèle d'affaires Composition du conseil d'administration................ 101 Organisation et fonctionnement du conseil d'administration................................................104 Conventions réglementées et conventions courantes conclues à des conditions normales..107 Rémunération et avantage des administrateurs et des dirigeants mandataires sociaux......................108 Données boursières....................................................................121 3 —— 123 ATTESTATION DES RESPONSABLES DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2024 — 125 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES — 137 GROUPE ROBERTET Liste des filiales, succursales et bureaux de repré- sentation du Groupe Robertet......................................... 138 140 RAPPORT DE DURABILITÉ Informations générales..........................................................145 Informations environnementales....................................171 Informations sociales...............................................................229 Informations de gouvernance.......................................... 281 Annexes : IRO-2 exigences de publication au titre des ESRS couvertes par le rapport de durabilité de l'entreprise.......................................................................................289 Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations du Règlement Taxonomie....................................................................................... 295 — 4 — MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION CHRISTOPHE MAUBERT Vice-Président Membre du Comité RSE CATHERINE CANOVAS COLETTE ROBERT ISABELLE DE CREMOUX Membre du Comité d’audit Présidente du Comité des Rémunérations Présidente du Comité RSE Présidente du Comité d’audit LUCIE MAUREL-AUBERT ALAIN MOYNOT LA SOCIÉTÉ MAUBERT SA, représentée par ELIE VANNIER Membre du Comité des Rémunérations Membre du Comité RSE Président du Comité d'audit jusque juin 2024 5 —— LE MOT DU PRÉSIDENT L’ANNÉE 2024 MARQUE UN JALON DANS L’HISTOIRE DE ROBERTET. Je tiens à exprimer ma sincère gratitude à nos clients pour leur fidélité et à saluer l’engagement exception- nel de nos équipes. Les résultats peuvent être qualifiés d'excellents. Un chiffre d'affaires de 807,6 millions d'euros en croissance de 12% et un résultat net de 90,1 millions d’euros en augmentation de 20% ne peuvent que nous satisfaire. Dans une industrie fondée sur la confiance et l’exper- tise, Robertet conjugue savoir-faire, agilité et audace. Ces valeurs, inscrites dans l’histoire de notre famille, se perpétuent grâce à la passion et au talent de celles et ceux qui nourrissent notre succès. Ces performances illustrent notre engagement envers l'excellence et le développement durable. La qualité de nos produits, notre capacité à innover et notre approche responsable forment les piliers de notre réussite. Le respect du passé et l’obsession de l'avenir de- meurent plus que jamais notre boussole. PHILIPPE MAUBERT Président du Conseil d'Administration Dans un marché en mutation, Robertet parvient à pré- server son indépendance et son ancrage familial, tout en invitant de nouveaux partenaires. L’entrée au capital de nouveaux actionnaires ré- pond à cette volonté de contribuer à la pérennité de l’entreprise. 6 — L'ENTRETIEN AVEC LE DIRECTEUR GÉNÉRAL ENTRETIEN AVEC LE DIRECTEUR GÉNÉRAL JÉRÔME BRUHAT SUR LES FAITS MARQUANTS DE L'ANNÉE 2024. Quels ont été les raisons de cette performance ? Il faut d'abord saluer l'engagement de nos équipes partout dans le monde. Je ressens partout leur passion, leur audace et leur expertise, dans un esprit bienveillant et familial. Les nouveaux marchés en Asie, Moyen-Orient et Amérique latine ont été très dynamiques tandis que nos marchés plus matures en Europe et aux États-Unis ont aussi bien évolué. En particulier la parfumerie rencontre un franc succès auprès des grandes marques de demain, tandis que notre division historique des ingrédients naturels est à nouveau en croissance. Dans quel contexte a évolué le Groupe en 2024 ? Chacun de nous peut observer les désordres géopolitiques, la remise en cause des règles du commerce mondial et du développement industriel. Pour servir nos clients dans ce contexte imprévisible, notre indépendance, notre agilité et notre expertise du naturel sont nos plus grandes forces. Comment jugez-vous la performance de la société ? Quels sont vos objectifs pour l'année 2025 ? On peut parler de résultats exceptionnels en 2024 car toutes nos divisions et toutes nos régions ont progressé significativement. Je retiens la croissance du chiffre d'affaires organique supérieure à +10 %, soit deux fois plus que notre moyenne historique. Notre EBITDA dépasse 157 millions d'euros, c'est presque deux fois plus qu'en 2019. Notre résultat net dépasse 90 millions d'euros et progresse de plus de 20% par rapport à 2023. C’est une année pleine d’incertitudes et nous restons vigilants. Nous devons plus que jamais maintenir notre leadership du naturel qui est notre force. Nous voulons aussi conquérir des marchés où nous étions moins présents, comme en Asie ou en Amérique latine. Continuer la modernisation et les investissements dans nos systèmes d'information, nos initiatives en faveur du développement durable, de la création et de l'innovation. Avant tout, l'approche sur-mesure auprès de nos clients et l'obsession de la qualité des produits doivent rester nos préoccupations quotidiennes. JÉRÔME BRUHAT Directeur Général 7 —— CHRISTOPHE MAUBERT OLIVIER MAUBERT Directeur de l'Innovation Directeur Division Health and Beauty Directeur Division Parfumerie ARTHUR LE TOURNEUR D’ISON JULIEN MAUBERT Directeur Division Matières Premières Directeur RSE Directeur de la Croissance GLOBAL LEADERSHIP TEAM HERVÉ BELLON MARK BAILEY Directeur des Opérations Directeur Division Arômes STÉPHANIE GROULT ISABELLE PARDIES Directrice des Achats Directrice Financière CATHERINE GADRAS Directrice des Affaires Réglementaires et de la Sécurité Produits JEAN-DANIEL DOR Directeur des Projets CLÉLIA REVINCI Directrice de la Communication et du Digital EUGÉNIE COSSART Directrice Juridique et Ethique GUILLAUME CASTEL ARNAUD ADRIAN Directeur des Systèmes d’Information Directeur Amérique du Nord 8 — NOTRE IDENTITÉ HISTOIRE Fondé en 1850, le Groupe Robertet est une entre- prise familiale basée à Grasse en France, le berceau de la parfumerie dans le monde. Ses activités prin- cipales sont le sourcing puis la transformation de matières premières végétales en extraits naturels aromatiques ou non. Ces extraits sont ensuite utili- sés pour la création d’arômes, de parfums et d’actifs. Grâce à une approche particulièrement intégrée de l’approvisionnement, Robertet a développé une vé- ritable expertise sur les naturels, faisant aujourd’hui du Groupe un des leaders mondiaux des matières premières aromatiques naturelles. Répartition du chiffre d’affaires 2024 par activité LES 4 ACTIVITÉS DE ROBERTET: LES MATIÈRES PREMIÈRES NATURELLES 24% Robertet fournit des ingrédients naturels pour l’industrie des arômes, de la parfumerie et des actifs santé et beauté. Son expertise va du sourcing des plantes jusqu’aux processus industriels d’extraction, de fractionnement et de purification, alliant tradition et innovation dans ses méthodes et son savoir-faire. LA PARFUMERIE 39% Les parfums créés sont les signatures olfactives des plus petites aux plus grandes marques nationales ou internationales d’eaux de toilette, de produits d’hygiène corporelle ou de produits d’entretien. 34% LES ARÔMES Ils aromatisent toutes sortes de produits alimentaires ou pharmaceutiques, des boissons jusqu’aux produits laitiers en passant, entre autres, par la confiserie et les plats cuisinés. HEALTH AND BEAUTY 3% Derniers nés, issus de notre recherche de valeur ajoutée sur nos extraits naturels, ce sont des ingrédients clés pour les produits de santé et de beauté. 9 — Chiffre d’affaires 2024 ROBERTET, UN LEADER MONDIAL DES INGRÉDIENTS NATURELS 808 MILLIONS D'EUROS 1615 matières premières naturelles sourcées dans 60 pays différents +12% par rapport à 2023 7ème place mondiale dans le secteur arômes et parfums Répartition du chiffre d’affaires 2024 par zone géographique 31 sites industriels dans le monde 33% Amérique du Nord — +80 38% pays desservis par notre présence Europe commerciale — dans le monde 16% Asie 17 — centres de création et 8% de recherche dans le monde Amérique Latine — 5% 2 587 Afrique et Moyen-Orient collaborateurs au 31 décembre 2024 10 — DIVISION MATIÈRES PREMIÈRES La division Matières Premières, pilier historique de Robertet, s’appuie sur un sourcing d’une diversité et d’une intégration inégalées dans l’industrie. Elle poursuit une dynamique de croissance solide afin d’accompagner le développement des autres di- visions et de ses clients privilégiés, en proposant des solutions naturelles toujours plus innovantes et durables. L’année 2024 a été marquée par une forte pro- gression à l’échelle mondiale, avec une croissance significative de +16,9 % par rapport à 2023, sur toutes les catégories d’ingrédients. Après une année 2023 en demi-teinte, il était essentiel de retrouver un élan positif, en particulier sur le marché américain. D’autre part nous observons une accélération por- tée par les ingrédients destinés à la parfumerie fine. L’innovation a également été au cœur de notre stra- tégie en 2024. La gamme CleanRscent a poursuivi son expansion avec une offre enrichie et diversifiée. Parallèlement, nous avons renforcé notre engage- ment en matière de sourcing responsable et de gestion durable de nos filières, avec 64 filières la- bellisées RSE. Notre culture profondément ancrée dans le développement durable nous permet d’ob- tenir le niveau Platinum pour EcoVadis. L’ACQUISITION DE PHASEX AUX ÉTATS-UNIS CONSTITUE UNE ÉTAPE CLÉ DANS NOTRE AMBITION DE RENFORCER NOTRE LEADERSHIP MONDIAL DU NATUREL. Cet investissement stratégique dans une technologie d’extraction verte enrichit notre expertise et notre capacité. Grâce à l’extraction au CO₂ supercritique, nous élargissons notre palette d’ingrédients naturels tout en optimisant leur pureté et leur durabilité. Forts d’une excellence industrielle reconnue, nous maîtrisons l’ensemble des techniques d’extraction, nous permettant ainsi d’offrir des solutions sur mesure et innovantes à nos partenaires. Cette dynamique confirme notre ambition : conti- nuer à proposer des matières premières naturelles d’excellence, intégrant toujours plus de durabilité, innovant dans nos processus, tout en poursuivant notre expansion internationale avec la volonté affir- mée de produire au plus près des marchés locaux. 11 — DIVISION PARFUMERIE Notre division Parfumerie a enregistré en 2024 une croissance remarquable de 16 %, portée par l’en- semble des régions, sans exception. Nos marchés historiques, notamment l’Europe avec une progres- sion de 10 % et les États-Unis avec une hausse de 7 %, ont poursuivi leur expansion. Aux États-Unis, bien que la croissance soit légèrement inférieure à celle des autres zones, elle reste exceptionnelle, d’autant plus qu’elle succède à une année 2023 record où nous avions enregistré une augmen- tation de plus de 30 %. En 2024, nous souhaitons mettre en lumière la montée en puissance de l’Asie et de l’Amérique du Sud, qui occupent une place de plus en plus significative dans la répar- tition de notre chiffre d’affaires. Historiquement moins développées chez Robertet que pour cer- tains de nos concurrents, ces régions affichent aujourd’hui une croissance organique de plus de 25 %. Cette dynamique s’explique notamment par l’essor de la parfumerie fine haut de gamme, autre- fois concentrée en Europe et aux États-Unis, qui se développe partout, comme en Chine, au Brésil et au Moyen-Orient. Parallèlement, nous accompa- gnons l’émergence de nouvelles marques destinées aux jeunes générations, en particulier dans les seg- ments de l’hygiène-beauté. Enfin, nous renforçons notre présence auprès des grands acteurs na- tionaux, notamment en Asie du Sud-Est, sur des segments de produits plus fonctionnels tels que les détergents et les parfums d’ambiance, illus- trant ainsi notre capacité à saisir les opportunités de croissance à travers le monde. Cette performance illustre la solidité de notre modèle et de nos atouts distinctifs. LA QUALITÉ ET LA CRÉATIVITÉ DE NOS COMPOSITIONS, SOUTENUES PAR NOTRE EXPERTISE UNIQUE DANS LES PRODUITS NATURELS, SONT AU CŒUR DE NOTRE SUCCÈS. Notre agilité nous permet d’accompagner de nouveaux acteurs à fort potentiel tout en consolidant notre présence auprès de nos clients historiques. Nous avons également élargi notre activité à des segments complémentaires comme l’hygiène-beauté et les produits pour la maison, où notre approche créative constitue une alternative différenciante. Notre maîtrise des produits naturels est un levier clé, garantissant une qualité irréprochable ainsi qu’une transparence et une traçabilité exemplaires des ingrédients. Cet engagement, particulièrement apprécié des grands groupes internationaux, s’ins- crit dans une dynamique plus large où les critères RSE jouent un rôle central. Cet ancrage renforce notre positionnement et notre attractivité sur le long terme. 12 — DIVISION ARÔMES Notre division Arômes se distingue par une offre de solutions gustative de qualité, alliant l’héritage naturel de Robertet à des techniques d’extraction innovantes, une créativité affirmée et des services fiables. Notre passion pour le goût et l’excellence naturelle, ainsi que notre savoir-faire en arômes, extraits, modulateurs et arômes en poudre, reflète notre parfaite compréhension des marchés, des catégories et des consommateurs dans diverses applications (boissons, produits laitiers, pharma- ceutiques, confiserie, boulangerie, culinaire). Nous sommes reconnus pour nos solutions sur mesure et notre engagement à bâtir des relations durables. Notre équipe d’experts passionnés fournit des services de haute qualité grâce à une excellente compréhension de l’expérience consommateur et une maîtrise des technologies sensorielles, d’appli- cation et de neuroscience, soutenue par l’IA. Nous innovons sans cesse pour proposer des goûts natu- rels, authentiques et distinctifs, adaptés à chaque marché. EN 2024, LA DIVISION A CONNU UNE SOLIDE PERFORMANCE, GAGNANT EN DYNAMISME DANS LES MARCHÉS ÉMERGENTS COMME L’ASIE ET L’AMÉRIQUE LATINE, TOUT EN MAINTENANT DE BONS RÉSULTATS EN EUROPE ET EN AMÉRIQUE DU NORD. Des initiatives marketing ciblées sur les tendances et les « proactivités » », telles que les substituts à la poudre de cacao ont généré de nouvelles op- portunités commerciales. Avec la Direction des Opérations, nous avons su répondre aux défis lo- gistiques liés à une demande soutenue. Pour renforcer notre présence chez les clients inter- nationaux, nous avons intensifié nos projets sur des marchés clés, rejoignant de nouvelles listes de four- nisseurs agréés et obtenant des distinctions. En Asie du Sud-Est, nous avons lancé de nouvelles initiatives de croissance et tissé des partenariats ouvrant l’ac- cès à des clients locaux et marchés inexplorés. En Inde, nos nouvelles capacités avec Sonarome, société acquise en décembre 2023, ont permis de réaliser des progrès et d'attirer les principaux clients mondiaux dans cette région. Aux États-Unis, nous avons connu notre premier succès avec Dimension Flavors, une nouvelle gamme d’arômes modula- teurs offrant une sensation en bouche et un goût supérieur. À l'avenir, nous resterons focalisés sur la croissance via l’expansion mondiale de nos activités, tout en soutenant la croissance de nos clients avec des so- lutions innovantes et différenciantes. 13 — DIVISION HEALTH AND BEAUTY Créée il y a près de dix ans, notre division Health and Beauty repose sur deux principes fondamen- taux. D’une part, en tant que leader mondial des ingrédients naturels, Robertet utilisait jusqu’alors uniquement la partie volatile des biomasses, re- présentant souvent moins de 1 % de celles-ci. La création de cette division nous a permis de valoriser ces fractions non volatiles afin d’apporter des bé- néfices supplémentaires en matière de bien-être, de santé et de beauté. D’autre part, son originalité réside dans sa complémentarité avec nos activi- tés historiques en arômes et parfums, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour les secteurs de l’ali- mentation, des boissons et des cosmétiques. L’année 2024 a été marquée par une croissance de près de 10 %, portée par le succès de nos grands produits, comme la "SOD" aux États-Unis et en Europe. "Keranat" a également réalisé de belles per- formances grâce à des lancements stratégiques en Allemagne et en Corée du Sud. "Lipowheat" pour- suit son développement, nous conduisant à investir dans l’augmentation de nos capacités de produc- tion. D’un point de vue géographique, les États-Unis ont affiché d’excellents résultats, conséquence di- recte de nos investissements en renforcement commercial. Cette dynamique se poursuivra en 2025 avec de nouveaux recrutements. En Europe, bien que la croissance soit plus modérée, ce marché demeure essentiel. En Asie, notre présence renfor- cée commence à porter ses fruits, notamment en Corée du Sud et au Japon. Dans cette optique, nous ouvrirons une filiale en Australie au premier trimestre 2025 afin de mieux accompagner nos clients stratégiques. L’année 2024 a également été marquée par le lancement de Damasty, un com- plexe innovant issu de la valorisation des pétales de roses résiduels des productions d’huiles essen- tielles. Ses propriétés cliniquement prouvées en font un ingrédient de choix pour la protection et l’éclat de la peau. En complément, AQ3-Rose, un extrait de rose biotech, a été présenté lors du salon In-Cosmetic. Par ailleurs, notre partenariat avec la société italienne Aethera Biotech sur la production d’extraits par multiplication cellulaire illustre notre volonté de renforcer notre présence sur le marché de la cosmétique. AVEC UNE CROISSANCE SOUTENUE, DES INVESTISSEMENTS CIBLÉS ET DES INNOVATIONS STRATÉGIQUES, 2024 MARQUE UNE ÉTAPE CLÉ POUR HEALTH AND BEAUTY, consolidant notre engagement à accompagner nos clients sur les marchés mondiaux. En plaçant l’innovation et l’excellence au cœur de notre stratégie, nous renforçons notre position et bâtissons les fondations d’un avenir brillant et durable pour la division. 14 — ACQUISITIONS PHASEX, ÉTATS-UNIS Depuis toujours, Robertet est à la pointe de l’extraction au CO₂ supercritique, s’appuyant sur un partenaire emblématique en Europe pour offrir des solutions innovantes et durables. L’acquisition de Phasex, pion- nier en la matière aux États-Unis, vient renforcer notre stratégie en nous dotant de cette expertise clé pour mieux répondre aux besoins de nos clients américains. Cette opération illustre notre engagement constant en faveur d’une innovation responsable, alliant perfor- mance, naturalité et respect de l’environnement. L’extraction au CO₂ supercritique incarne une avancée majeure dans le respect de la matière première et de l’environnement. Cette méthode innovante, qui repose sur l’utilisation du dioxyde de carbone à l’état supercri- tique – une phase intermédiaire entre le liquide et le gaz –, permet d’extraire avec une grande précision les composés les plus précieux d’une biomasse solide ou liquide. Contrairement aux solvants traditionnels, le CO₂ est une alternative propre et durable, offrant une extraction douce qui préserve l’intégrité des arômes et des principes actifs. Fondée en 1981 par Val Krukonis, une référence mon- diale de l’extraction au CO₂ supercritique, Phasex s’est imposée comme un acteur incontournable dans le développement de procédés d’extraction écologiques. Son expertise s’étend à trois segments stratégiques : les produits naturels, la biopharmaceu- tique et les polymères. Grâce à une approche unique alliant recherche avancée et production à grande échelle, Phasex a su créer des solutions sur mesure pour de nombreuses industries en quête de pureté et d’efficacité. Grâce à un savoir-faire technique reconnu et à une maîtrise des fluides supercritiques, Phasex a obtenu de nombreux brevets et s’est imposée comme un par- tenaire stratégique pour les marques recherchant des solutions naturelles et performantes. Son intégration au sein de Robertet ouvre la voie à de nouvelles pers- pectives dans la valorisation des matières premières naturelles, en parfaite adéquation avec notre mission : « Futuring Naturals ». AVEC PHASEX, NOUS AFFIRMONS PLUS QUE JAMAIS NOTRE ENGAGEMENT EN FAVEUR D’UNE INDUSTRIE PLUS RESPONSABLE, OÙ L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE ET LA PRÉSERVATION DU VIVANT AVANCENT MAIN DANS LA MAIN. 15 —— SONAROME, INDE adaptées aux attentes du marché indien, tout en ex- plorant de nouvelles opportunités à l’exportation. L’acquisition de Sonarome fin 2023 a marqué une étape clé dans la stratégie de développement de Robertet en Inde, où le groupe était déjà implanté de- puis 20 ans. Ce marché en pleine expansion offre un fort potentiel pour les arômes et les fragrances. Fondée il y a plus de 40 ans à Bangalore, Sonarome est une en- treprise familiale qui s'est imposée comme un acteur majeur en Inde, reconnu pour son expertise technique, sa capacité d’innovation et sa compréhension fine des préférences locales. L’expansion de nos capacités de production a éga- lement été une priorité cette année. En investissant dans l’optimisation des infrastructures et l’amélioration des processus, nous avons renforcé notre compétitivité tout en maintenant un niveau de qualité irrépro- chable. Par ailleurs, notre engagement en faveur du développement durable s’est traduit par des initiatives concrètes visant à réduire notre empreinte carbone et à favoriser l’utilisation d’ingrédients écoresponsables. Cette acquisition s’inscrit pleinement dans la volonté de Robertet de renforcer sa présence dans les mar- chés émergents et d’accélérer son développement en Inde, où la demande pour des arômes et des parfums de qualité ne cesse de croître. Grâce à Sonarome, nous bénéficions d’une implantation locale solide, d’une unité de production moderne et d’un réseau de clients bien établi. L’intégration de Sonarome au sein du groupe Robertet progresse de manière positive. Nos équipes travaillent activement à harmoniser les processus, aligner les stra- tégies commerciales et maximiser les synergies entre nos expertises respectives. Cette transition progressive nous permet de tirer pleinement parti du potentiel de Sonarome tout en préservant son identité et son ancrage local. 2025 sera une année charnière pour finaliser cette intégration et consolider encore davan- tage notre position sur le marché indien, avec une ambition de croissance forte et durable. En 2024, nous avons intensifié notre intégra- tion avec Sonarome en développant des synergies entre nos équipes. Nos laboratoires de recherche et développement travaillent conjointement pour as- socier l’expertise de Robertet au savoir-faire local de Sonarome. Cette complémentarité nous permet d’innover et de proposer des solutions parfaitement Avec Sonarome, Robertet a complété et intensifié sa présence en Inde, laissant augurer de fortes crois- sances sur ce marché d’avenir. 16 — NOTRE MODÈLE D’AFFAIRES FIN DE VIE DES DÉCHETS MATIÈRE ASSEMBLAGE SYNTHÉTIQUES EXTRAITS NATURELS ARÔMES NATURELLES MATIÈRES PREMIÈRES PARFUMS EXTRAITS NATURELS ACTIFS EXTRACTION AGRO-ALIMENTAIRE PHARMACIE PRODUITS VENDUS À NOS CLIENTS PARFUMERIE FINE, COSMÉTIQUE, HYGIÈNE DU LINGE ET DE LA MAISON CONCURRENTS NUTRICOSMÉTIQUE COSMÉTIQUE SECTEURS / CLIENTS Renforcer notre rôle d’expert sur le marché du naturel et du bio Transmettre nos sa- voir-faire Explorer le naturel pour proposer les produits de demain Assurer la pérennité de l’approvisionnement Développer durablement le lien avec nos filières 17 — CRÉATION DE VALEUR RESSOURCES CLÉS Résultats financiers Capital financier • Chiffre d’affairesꢀ: 808 M€. • Résultat net consolidéꢀ: 90,1 M€. • Fonds propresꢀ:ꢀ552,1 M€. • Capital social de 5.8 M€ détenu à 37,6ꢀ% par la famille Maubert. Résultats industriels • 62,7ꢀ% des droits de vote détenus par la famille Maubert. • 35 996 tonnes de produits vendus par le Groupe. • 262 310 commandes de produits livrées • Investissements industrielsꢀ:ꢀ38,6 M€. Capital industriel Résultats intellectuels • 31 sites de transformation et/ou d’assemblage dans le monde. • 26 nouveaux extraits avec une validation industrielle. • 7 ingrédients développés avec notre technologie d'extraction brevetée, CleanRScentTM • + 80 pays desservis par notre présence commerciale dans le monde. Capital intellectuel Résultats sociaux • Un savoir-faire ancestral datant de 1850 • 355 embauches. • 4 secteurs d’activité valorisant nos savoir-faire et connaissances sur le naturel. • 88ꢀ% de collaborateurs ayant bénéficié d’une formation dans l’année. • 17 centres de création dans le monde. • 1 accélérateur de start-ups. Capital social Résultats relationnels • 92ꢀ% des fournisseurs d'ingrédients naturels couverts par un partenariat long-terme, en volume. • 56 % des achats de matières premières stratégiques couverts par un audit ou une labellisation RSE, en volume. • 2ꢀ441 collaborateurs (hors Sonarome et Aroma Esencial). • 44ꢀ% de femmes et 56ꢀ% d'hommes. Capital relationnel Résultats environnementaux • 4ꢀ% des matières premières naturelles achetées bio, en volume. • 1ꢀ226 fournisseurs d'ingrédients naturels (sur 2024). Capital environnemental • 70ꢀ% de déchets valorisés. • 43 068 tonnes de matières premières achetées dont 57ꢀ% de matières premières naturelles, en volume. • 9ꢀ% d’énergie renouvelable dans la consommation totale d'énergie. • 97 228 MWh d’énergie consommée. • 422 856 m3 d’eau consommée • 0,54 tonnes CO2 scopes 1 & 2 émis par tonne de produits vendus. • 11,7 m3 d’eau consommée par tonne de produits vendus. 18 — 19 —— RAPPORT DE GESTION Exercice clos le 31 décembre 2024 20 — ROBERTET S’EST FIXÉ LA La division Health & Beauty a connu une année contras- tée entre les deux semestres : un premier marqué par des retards de production et un deuxième de rattra- page et d’accélération. Elle représente 3 % du Groupe et a cru de +9,5 % en chiffre d’affaires sur un an (+9,5 % aussi en organique). Les produits-phares actifs et natu- rels connaissent un fort intérêt des clients tandis que la division poursuit son implantation commerciale mon- diale et l’élargissement de sa base de clients. MISSION D’INVENTER LE FUTUR DU NATUREL. CETTE MISSION A CONTINUÉ DE S’ACCOMPLIR EN 2024, QUI FUT UNE BELLE ANNÉE D'ACCÉLÉRATION POUR LE GROUPE ROBERTET DANS UN CONTEXTE GÉNÉRAL DE GRANDE INSTABILITÉ ET D'INCERTITUDE. Le Groupe Robertet est d’ores et déjà fortement inter- nationalisé avec 84 % de son chiffre d’affaires hors de France et 62 % hors d’Europe. En effet, nous vivons une époque de perturbations géopolitiques et de tensions auxquelles une entreprise très internationale comme Robertet est exposée. Pour répondre au mieux aux besoins de nos clients, notre agilité, notre indépendance et notre continuité stra- tégique sont des atouts essentiels, en restant fidèles à notre expertise et leadership mondial du naturel. L’Europe reste la première région avec 38 % des ventes et une croissance annuelle de + 8,2 % en 2024. L’Europe du Sud et la parfumerie au Royaume-Uni ont pu contri- buer à la croissance. Le Moyen-Orient, livré depuis la France, connaît un franc succès. L’implantation histo- rique à Grasse se renforce et représente l’engagement à long terme de l’entreprise. Les résultats de 2024 peuvent être qualifiés d'excellents avec une croissance du chiffre d'affaires de +12 % et une croissance du résultat net de +20,7 %. L’Amérique du Nord est une région importante pour le Groupe. Elle représente 33 % des ventes et a pu croître de +5,6 % en 2024 (+5,8 % à taux constant). Toutes les divisions ont contribué à cette performance, en parti- culier la Parfumerie et les Matières premières, grâce à la fois au dynamisme des nouvelles marques et à la confiance de nos clients historiques. Le chiffre d'affaires net consolidé publié du Groupe atteint 807,6 millions d'euros, en croissance totale de +12 %, tandis que la croissance organique est de +10,3 %. La croissance externe de 17,2 millions d'euros ajoute +2,4 % de croissance tandis que les effets de change ont été négatifs à hauteur de - 0,7 %. L’Asie est une région de conquête et de croissance pour nos équipes. Représentant 16 % du Groupe, elle croît en 2024 de +24,9 % par rapport à 2023 (+26,5 % en organique). La Chine, l’Indonésie, le Vietnam sont les principaux pays ayant contribué à notre croissance. On peut se réjouir de l’attrait grandissant du naturel en Asie et de la montée en gamme de marques locales de grande qualité. Toutes les divisions et toutes les régions sont en crois- sance. La division des Matières premières a connu en 2024 un redressement notable et repris sa trajectoire de crois- sance. Elle représente 24 % du Groupe et son chiffre d’affaires croît de +16,9 % par rapport à 2023 (+16,3 % en organique). Elle est depuis toujours au cœur de l’acti- vité de la société et représente son savoir-faire emblé- matique. Le restockage de certains clients, la légère reprise de l'aromathérapie aux États-Unis, le retour en grâce du bio et la santé de la parfumerie de luxe ont été à l'origine de cette performance. L’Amérique du Sud est aussi une région de croissance pour Robertet avec une implantation locale industrielle déjà forte. Elle représente 8 % du Groupe et a augmen- té ses ventes de +22 % en 2024 (+31 % en organique). La parfumerie connaît un grand succès dans tous les pays avec un modèle créatif et agile qui est reconnu et apprécié auprès d’une nouvelle génération de clients. La division Parfumerie a accéléré son rythme de crois- sance grâce à son positionnement unique et son dy- namisme commercial et créatif. La plus importante division du Groupe, elle représente 39 % de la société et augmente son chiffre d’affaires de +16 % en un an (+15,7 % en organique). Le dynamisme de la parfumerie fine et la proximité avec des clients de nouvelle généra- tion ont permis une performance exceptionnelle dans toutes les régions, notamment en Chine, au Moyen- Orient et au Brésil. La contribution de la croissance externe est de +2,4 % en 2024, soit un chiffre d’affaires additionnel de 17,2 millions d’euros. L’acquisition en décembre 2023 de la société indienne Sonarome apporte une bonne im- plantation industrielle et commerciale en Inde sur la catégorie des arômes, sur laquelle Robertet était qua- siment absente, ainsi qu’une activité en parfumerie significative en Afrique. Par ailleurs, l’acquisition en novembre 2024 de la société Phasex aux États-Unis nous apporte une activité d’extraction de dernière génération au CO2 supercritique et l’opportunité de constituer une offre d’ingrédients américains produits localement pour nos clients locaux. La division Arômes poursuit son ascension grâce à une expertise en arômes naturels reconnue par ses clients de toute taille. Elle représente 34 % du Groupe et a réussi une hausse annuelle de son chiffre d’affaires de +4,9 % en 2024 (+0,7 % en organique). La demande pour des arômes naturels de forte valeur ajoutée reste soutenue et l’acquisition de Sonarome en Inde depuis décembre 2023 a nourri la croissance. 21 — La rentabilité mesurée en EBITDA s’est améliorée en 2024. L’EBITDA a atteint 157,1 millions d’euros, en crois- sance de +18 % par rapport à 2023. Il représente 19,4 % du chiffre d’affaires, à comparer au niveau de 18,4 % en 2023. Cette performance est due à des coûts d’appro- visionnement en marchandises qui étaient en baisse relative au premier semestre 2024 avant d’augmenter à nouveau depuis la mi-année. En revanche, les coûts externes ont augmenté, notamment les frais d’énergie, d’informatique et de voyages, tandis que les frais de personnel augmentent fortement en raison de l’aug- mentation des effectifs et des hausses de salaires. une opération « Accelerated Book Building », approu- vée par l’Autorité des Marchés Financiers en France. À cette occasion, notre actionnaire familial de contrôle, Maubert SA, a réaffirmé sa volonté d’indépendance et annoncé un renforcement de sa position. LES AXES STRATÉGIQUES DE LA SOCIÉTÉ SONT RESTÉS INCHANGÉS : L’INNOVATION ET LA CRÉATION, LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET LA GLOBALISATION DE L’ENTREPRISE. La profitabilité mesurée en résultat net a augmenté en 2024 de + 20,7 % pour atteindre 90,1 millions d’eu- ros, soit 11,2 % du chiffre d’affaires. Cette performance vient de la meilleure rentabilité opérationnelle mais aussi d’un résultat financier en amélioration, qui profite d’une moindre charge de la dette et de bons résultats de placement de la trésorerie. En revanche, les amor- tissements sont en hausse sous l’effet d’une reprise des investissements en équipement industriel et en informatique. L’innovation est dynamique et accélérée grâce au cré- dit d’impôt recherche qui permet d’approfondir nos connaissances de la matière vivante, de ses processus d’extraction, du recyclage et de la valorisation des pro- duits dérivés ainsi que l’analyse approfondie des émo- tions des consommateurs. Le développement durable est au cœur de l’expertise du naturel de Robertet. Le Groupe continue d’avancer en 2024 sur sa trajectoire fixée pour 2030, avec une performance saluée par l’obtention du statut Platine octroyé par l’institut Ecovadis, démontrant que Rober- tet appartient au groupe du 1 % des entreprises les plus performantes en durabilité. Le cash flow est aussi en forte amélioration grâce à la performance de l’activité et un meilleur contrôle des stocks mondiaux, qui ont été réduits de 9 jours de ventes. Ce cash flow (free cash flow) atteint en 2024 un niveau de 74 millions d’euros, en hausse de 53 millions par rapport à 2023. La globalisation s’est accentuée avec des performances fortes en Asie, au Moyen-Orient et Amérique Latine. En Indonésie et au Mexique, nous renforçons actuel- lement notre présence industrielle. Nous investissons aussi dans nos 17 centres de création, notamment en 2024 à Shanghai, Guangzhou, Singapour et Mexico. Nos services de support aux filiales, notamment en infor- matique, en communication et en développement durable se sont aussi renforcés. L’année 2024 a aussi vu un changement significatif de la composition de l’actionnariat du Groupe Robertet. Le deuxième actionnaire de Robertet, DSM-Firmenich, a vendu sa participation en novembre 2024. Agissant de concert avec la holding Maubert SA, deux nouveaux actionnaires, le Fond Stratégique de Participations et Peugeot Invest Assets, ont acquis chacun à hauteur de 7 % du capital. Le reste de la participation de DSM a été placé auprès de multiples investisseurs financiers par NOUS RENDONS HOMMAGE À L’ENSEMBLE DE NOS 2500 COLLABORATEURS DANS LE MONDE, QUI ENCORE EN 2024, ONT DÉMONTRÉ UN FORT ENGAGEMENT QUOTIDIEN ET UNE EXPERTISE DE HAUT NIVEAU. Face aux incertitudes et risques qui demeurent, Robertet envisage l’année 2025 avec prudence et stabilité. OBJECTIF À LONG TERME La volonté de doubler le chiffre d'affaires sur une période de 10 ans, mentionnée par Monsieur Philippe Maubert en 2020, est toujours affirmée avec force cette année, soit un objectif de croissance moyenne composée de 6,4 % sur cette décennie. A ce jour la croissance moyenne annuelle depuis 2020 s’établit à +10,7 %, l’objectif étant donc dépassé de plus de 4 points au 31/12/2024. 22 — PRINCIPAUX INDICATEURS (EN MILLIERS D'EUROS) 2023 2024 Variation 12,0 % Chiffre d'affaires 721 129 807 609 157 066 Excédent brut d'exploitation (Ebitda) 133 048 18,1 % % du chiffre d'affaires 18,4 % 111 441 19,4% Résultat opérationnel courant 125 256 12,4 % % du chiffre d'affaires 15,4 % 15,5% RÉSULTAT NET (PART DU GROUPE) 74 598 90 068 20,7 % Capitaux propres (Part du Groupe) 465 687 (153 039) 406 153 551 805 (97 689) 419 630 Trésorerie courante nette1 Actifs courants - Passifs courants 2023 2024 Chiffre d'affaires à taux constant 2 741 909 713 854 812 714 Chiffre d'affaires à périmètre constant 3 790 454 Chiffre d'affaires à taux et périmètre constant 4 734 468 795 300 1 Trésorerie nette = trésorerie et équivalents de trésorerie + autres actifs financiers courants - passifs financiers court terme et long terme - dettes locatives court terme et long terme 2 Il s’agit du chiffre d'affaires N converti pour les chiffres d'affaires en devises autres que l’euro au taux moyen N-1. 3 Il s’agit du chiffre d'affaires N hors acquisitions de l’exercice de l’an- née N. 4 Il s’agit du cumul des définitions 2 et 3 . 23 — • un système standardisé de reporting financier et de consolidation qui permet d’établir les états financiers suivant les principes du Groupe, et PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES • un processus formalisé de remontée et d’analyse des autres informations publiées dans les documents de référence du Groupe. La responsabilité de la mise en œuvre de ces procé- dures incombe aux Directions Financières de chacune des entités du Groupe. ORGANISATION L’existence de circuits de décision courts avec la mise en place d’un Group Leader Team rattaché à la Direc- tion Générale, associée à des valeurs d’entreprises lar- gement diffusées dans toutes les entités du Groupe et une volonté d’amélioration continue des processus opérationnels, sont le gage d’un environnement de contrôle fort et fiable. La Direction Générale ainsi que la Direction Financière du Groupe effectuent régulièrement des visites dans les filiales opérationnelles pour le suivi des perfor- mances, procédures, audits de sujets ponctuels, mise en place ou suivi de plans d’actions. FACTEURS DE RISQUES DÉMARCHE ET MÉTHODE Les activités de contrôle sont menées à tous les niveaux hiérarchiques et fonctionnels du Groupe. Le contrôle interne est donc organisé dans la perspec- tive de contribuer notamment à l’assurance que les comptes sociaux et consolidés reflètent de façon sin- cère et objective la situation patrimoniale du Groupe et fournissent une appréciation raisonnable des risques éventuels de toute nature auxquels il est susceptible de faire face qui pourraient nuire à la réalisation des objectifs assignés au contrôle interne. Nous reconnaissons que dans notre industrie dyna- mique de l'arôme et du parfum, la gestion efficace des risques est une composante essentielle de notre stratégie. Notre société, en tant qu'entreprise familiale internationale, est consciente des défis variés et évo- lutifs auxquels elle est confrontée. Pour garantir une gestion proactive des risques, nous avons établi un pro- cessus robuste de gestion des risques, basé sur une cartographie des risques, et la définition de stratégies et dispositifs de maîtrise pour les couvrir. OBJECTIFS ET MOYENS La politique définie vise à satisfaire aux exigences lé- gales et à assurer un suivi aussi homogène, systéma- tique et formalisé que possible des risques encourus. Cette démarche associe les responsables opérationnels sans alourdir les modes de fonctionnement internes au Groupe. Ce processus consiste à identifier, évaluer et surveiller les effets de l’incertitude qui peuvent compromettre l’atteinte des objectifs de Robertet, et repose sur une évaluation holistique des menaces potentielles qui pourraient affecter notre performance opérationnelle, financière et stratégique, mais aussi impacter l’humain et l’environnement. La démarche dans laquelle nous inscrivons la cartographie est basée sur des entretiens approfondis avec notre comité de direction et les prin- cipales fonctions centrales, activités et pays à travers le Groupe (une trentaine de personnes interviewées). Le suivi des risques s’inscrit dans le cadre des repor- tings social et environnemental, comptable et financier. Une cartographie des risques couvrant l’ensemble des activités du Groupe a été établie en 2023, et est revue annuellement, soit via un suivi des actions à déployer, soit par un nouvel exercice de mise à jour de la carto- graphie des risques. Notre engagement envers la gestion des risques ne se limite pas à la simple identification des menaces, nous nous efforçons également de mettre en place des mesures de contrôle efficaces pour atténuer ces risques et protéger la valeur de notre entreprise. En continuant à réévaluer et à ajuster notre dispositif de maîtrise des risques, nous sommes résolus à maintenir une posture proactive face aux défis changeants de notre environnement. Il s’agit : • de recenser les principales sources de risques identi- fiables, internes ou externes, et • d’évaluer selon une échelle qualitative la criticité de ces risques en prenant en compte leur impact poten- tiel, la probabilité d’occurrence et le degré de maîtrise pour les divers événements les constituant. En ce qui concerne les processus d’élaboration des in- formations financières publiées, des procédures spéci- fiques sont mises en oeuvre, incluant principalement : 24 — Par ailleurs, le Groupe s’est doté d’une politique d’as - Dans cette section, nous présentons nos principaux risques et les stratégies d'atténuation correspondantes. Nous demeurons engagés à maintenir une transpa- rence totale en ce qui concerne notre exposition aux risques, tout en mettant en évidence notre engage- ment envers la gestion prudente et proactive de ces risques pour assurer la pérennité et la croissance du- rable de notre entreprise. surance qui lui permet de se couvrir contre les risques majeurs et assurables qui pourraient avoir un impact sur ses ressources humaines et ses actifs. Il a mis en place des programmes d’assurance globaux (notam- ment pour les risques Responsabilité Civile vis-à-vis des tiers et Responsabilité Civile des mandataires so- ciaux) ainsi que des couvertures harmonisées et des garanties optimales des différentes entités du Groupe (notamment pour les risques de dommages et pertes d’exploitation, cyber, transport, construction). PRINCIPALES CATÉGORIES DE RISQUES — L’exercice de cartographie des risques a été effectué en 2023, et réalisé via des entretiens individuels, suivis d’une validation des risques et de leur criticité nette en atelier rassemblant toutes les parties prenantes de l’exercice, et d’une présentation au Comité d’audit. Ce Comité d’Audit a suivi cet exercice et suivra ses mises à jour, et pilote les actions qui en découlent. Les risques identifiés en 2023 sont toujours actuels en fin d’exercice 2024. Les actions de maitrise ont été complétées tout au long de l’année, et à ce stade, le niveau de criticité nette de chaque risque se maintient. Robertet hiérarchise ses risques majeurs en fonction de leur criticité nette, qui correspond au niveau d’im- pact et de probabilité d’occurrence en prenant en compte les éléments de maîtrise de risques en place. Les risques sont catégorisés pour simplifier le pilotage des actions qui en découlent, comme suit : 1• Risques opérationnels et technologiques 2• Risques stratégiques 3• Risques de Ressources Humaines 4• Risques sociétaux et environnementaux 5• Risques juridiques et de conformité réglementaire 6• Risques financiers Cet exercice permet à Robertet, au-delà de préserver la valeur de l'entreprise et protéger les intérêts des ac- tionnaires, de saisir les opportunités stratégiques pour accroître la valeur de l'entreprise. Catégorie de risque Titre du risque Niveau de criticité nette Référence Risques opérationnels et technologiques Cyberattaques ++++ +++ 1.1 Risques d’approvisionnement en matières premières 1.2 Obsolescence des systèmes d’informations Défaut qualité produit +++ ++ 1.3 1.4 2.1 Risques stratégiques Conduite du changement et globalisation du groupe +++ Alignement aux besoins clients en termes d'inno- vation et R&D ++ 2.2 Mise en œuvre opérationnelle de la stratégie Dépendance du Groupe à certaines usines Concurrence ++ ++ + 2.3 2.4 2.5 3.1 Risques de Ressources Humaines Perte des connaissances des personnes clés Difficulté à recruter et retenir des talents +++ +++ ++ 3.2 3.3 Manque temporaire de personnel disponible qualifié en usine Risques sociétaux et environnementaux Exposition réputationnelle du Groupe via ses tiers en matière de RSE +++ ++ 4.1 Accident industriel (incendie, explosion, catas- trophe naturelle, etc.) 4.2 Risques juridiques et de conformité réglementaire Augmentation de la pression réglementaire Non-conformité aux réglementations Fraude majeure ++ ++ + 5.1 5.2 6.1 6.2 Risques financiers Risque fiscal + La criticité nette s’évalue sur une échelle de 1 (+) à 4 (++++) 25 — Titre du risque Description du risque Dispositifs de maîtrise en place 1.RISQUES OPÉRATIONNELS ET TECHNOLOGIQUES 1.1. Cyberattaques Les systèmes d'information peuvent se montrer vulné- rables face aux techniques d’intrusions malveillantes de plus en plus robustes et sophistiquées (ex : phishing, ransomware, etc.). • Des actions de détection des vulnérabilités sont réguliè- rement effectuées notamment via audits. • Des actions de sensibilisation face aux risques tech- nologiques sont menées auprès des employés (ex : campagne anti-phishing). Une cyber-attaque peut entraîner le détournement d’ac- tifs de l’entreprise (brevet, informations confidentielles) généralement accompagnée d’une demande de rançon. Cela peut également avoir un impact sur les opérations du groupe et la capacité à traiter avec la clientèle. • Un plan de reprise d’activité (DRP) est régulièrement testé afin de répondre aux attentes du plan de continuité opérationnel. Enfin, les risques sont cartographiés selon la norme ISO 27001. 1.2. Pénurie de matières premières Dans le contexte du changement climatique et des évènements climatiques extrêmes qu'il engendre, des crises géopolitiques (embargo sur mono sources notam- ment) et économiques multiples, ainsi que du fait de la concurrence accrue dans le secteur d'activité de Robertet, le groupe pourrait être confronté à des difficultés d'appro- visionnement et à la raréfaction des matières premières naturelles. Une incapacité à se fournir aurait pour conséquences potentielles une baisse de rendement et une aug- mentation des coûts de production, si les difficultés d'approvisionnement étaient liées à la fluctuation des prix des ressources, ou/et une perturbation de la chaîne logistique pour l'acheminement des matières premières, dans le cas d'une crise géopolitique par exemple. • La Direction des Achats met en place des contrats d’ap- provisionnement avec les producteurs afin de maîtriser les prix et fiabiliser les quantités et cherche à diversifier au maximum ses sources. • Une politique d’achats responsables est maintenant en place dans le Groupe, 50 % des filières stratégiques du Groupe sont certifiées. • Le Groupe a par ailleurs noué des partenariats long terme avec des producteurs locaux de matières pre- mières sensibles dans une démarche de développement durable et de maîtrise de la qualité des produits, des quantités produites et de leur prix. La part des achats réalisés et couverts par les contrats long terme en 2024 représente 80 % des achats consommés contre 55 % en 2023. 1.3. Obsolescence des systèmes d’information Une obsolescence des systèmes d'information, au-delà de concourir au risque de cybersécurité, peut engendrer une incapacité à maintenir les systèmes et donc à poursuivre les activités. Un retard dans la digitalisation pourrait induire moins de productivité et de rentabilité pour le groupe et pénaliser l'attractivité de la marque de Robertet par rapport à ses concurrents. • Un plan à moyen terme est en cours de déploiement au niveau du Groupe afin de répondre aux enjeux d'ob- solescence et de vulnérabilité potentielle des systèmes d’information. Il implique le déploiement de systèmes d’information de pointe pour piloter notamment les produits de manière homogène à travers toutes les filiales du Groupe. • En 2024, un projet de sécurisation des compétences IT spécifiques clés et rares, a été déployé et achevé, permettant d’assurer une continuité d’accès à ces com- pétences, en interne ou en externe. 1.4. Défaut qualité produit Le risque de défaut de qualité d’un produit quel qu’en soit la cause (allergène, bactériologie, pesticide) pourrait entraîner des dommages corporels. Par ailleurs, des défauts moins graves pourraient néanmoins com- promettre la satisfaction de nos clients, altérer notre réputation et entraîner des pertes financières et des enjeux légaux. Le Groupe met en œuvre des procédures rigoureuses de contrôle qualité à chaque étape de la production, ainsi que des programmes de surveillance continue pour garantir la conformité aux normes les plus élevées de qualité et de sécurité. Le dispositif de suivi Qualité des produits est structuré et piloté afin de prévenir tout risque lié à un défaut de qualité produit (suivi des pesticides interdits, suivi des réclamations clients dans une démarche d’améliora- tion continue, veille sur affaires réglementaires sécurité produits). En 2024, l’équipe a été renforcée avec deux recrutements. 2.RISQUES STRATÉGIQUES 2.1. Conduite du changement et glo- balisation du groupe La conduite du changement et la globalisation repré- Le Groupe a fait évoluer son organisation vers davantage de responsabilités transversales à l’échelle du groupe. Un nouveau mode de communication clair et transparent avec des comités et échanges via d’autres canaux a été mis en place à travers le groupe incluant toutes les activi- tés et pays pour diffuser efficacement la vision stratégique et les objectifs. L’utilisation de nouveaux systèmes d’information collabo- ratifs et de plateformes numériques est de plus en plus généralisée pour favoriser la communication transversale, la collaboration et le partage des meilleures pratiques à travers l'ensemble de l'organisation. sentent des défis majeurs pour notre entreprise alors que nous poursuivons nos ambitions de croissance organique et externe. Un alignement de notre modèle sur nos objec- tifs stratégiques est nécessaire. En effet, une décentralisation importante des processus, des outils et des équipes pourrait compromettre la diffu- sion d'une culture et d'une vision stratégique communes à tous les acteurs du Groupe, entravant ainsi notre capa- cité à atteindre cet alignement. Il a notamment été mis en place un nouvel outil de reporting et de gestion, partagée à travers tout le Groupe et permettant d’obtenir en temps réel les éléments finan- ciers de chaque entité du Groupe. 2.2. Alignement aux besoins clients en termes d'innovation et R&D Notre entreprise opère dans un secteur hautement concurrentiel où l'innovation et la recherche et développe- ment (R&D) sont des facteurs clés de différenciation et de croissance. Le risque d'alignement aux besoins clients en termes d'innovation et de R&D est une préoccupation majeure. Un écart entre nos initiatives d'innovation et les attentes évolutives de nos clients pourrait compromettre notre compétitivité et notre position sur le marché. • Pour atténuer ce risque, un nouveau pôle Innovation Groupe a été créé en 2024. Villa Blu a évolué depuis un accélérateur de start-up vers un hub d’innovations partenaire. A ce titre, un partenariat a notamment été activé en 2024 avec une start-up d’inno- vation agronomique. En parallèle, un département est dédié à la recherche et au développement (R&D) de produits et services adaptés aux besoins des clients. • Nous avons mis en place des processus agiles de feedback et de test & learn avec nos clients, ainsi que des collaborations étroites avec nos partenaires et fournisseurs pour rester à la pointe des tendances du marché et répondre rapidement aux besoins évolutifs de nos clients, et à notre engagement durable. Robertet a acquis un BioPod, une technologie avancée offrant aux clients des produits naturels au service d’une industrie durable. 26 — Titre du risque Description du risque Dispositifs de maîtrise en place 2.3. Mise en œuvre opérationnelle de la stratégie Un facteur de risque réside dans la capacité de traduire avec succès nos objectifs stratégiques en actions concrètes et mesurables. Les obstacles potentiels tels que la résistance au changement, les contraintes budgétaires, et les limitations de ressources humaines peuvent com- promettre la réalisation de nos ambitions stratégiques. Cela pourrait entraîner un manque à gagner, une perte de parts de marché, ou une diminution des marges de Robertet. Pour atténuer ce risque, nous avons mis en place des structures de gouvernance solides, clarifié les rôles et responsabilités, et développé des indicateurs de per- formance clés pour suivre la progression de la mise en œuvre stratégique. En outre, nous favorisons une culture d'agilité et d'adaptabilité, encourageant l'innovation et la collaboration à tous les niveaux de l'organisation afin de garantir une exécution efficace de notre stratégie et d'assurer notre succès à long terme. A ce titre, nous avons organisé en 2024 un séminaire pour le Group Leader Team et les responsables de régions, afin de définir la feuille de route pour atteindre la stratégie 2030, intitulée Seed to Success 2030. Cette feuille de route présente des objectifs et actions concrètes sous-jacentes. 2.4. Dépendance du Groupe à certaines usines En situation de croissance continue, les filiales pourraient être impactées dans leur activité et en difficulté pour suivre le rythme de production si elles dépendaient trop de certaines usines. Ces impacts pourraient avoir des conséquences économiques pour le groupe Robertet. Le groupe dispose d’un dispositif de continuité d’activité et d’une réactivité pour basculer les opérations de produc- tion d’une usine à l’autre. Par ailleurs, plusieurs usines s’équipent pour être en mesure de supporter à la fois plusieurs des étapes de production. L’année 2024 a été marquée par l'acquisition de l'améri- cain Phasex, un spécialiste de l'extraction au CO2 super critique, qui vient compléter les capacités de l’usine de Grasse en matière d’extraction de produits naturels. 2.5. Concurrence La place de Robertet comme leader sur le marché du naturel pourrait être menacée par une concurrence accrue des acteurs de ce secteur d’activité. Robertet a une approche proactive, axée sur l'innovation, la différenciation des produits et moyens de production. De plus, nous investissons dans la veille stratégique et sommes actifs sur le marché des acquisitions afin de nous permettre de maintenir notre position de leader. 3.RISQUES DE RESSOURCES HUMAINES 3.1. Perte des connais- sances des personnes clés La perte des connaissances des personnes clés au sein de notre entreprise pourrait compromettre notre capacité à maintenir notre avantage concurrentiel et assurer la continuité de nos opérations. Les départs inattendus ou prévus de collaborateurs clés, notamment ceux possédant une expertise technique ou stratégique unique, peuvent entraîner une perte de savoir-faire, une diminution de la productivité et un impact négatif sur notre performance globale. Pour atténuer ce risque, nous avons notamment mis en place une séparation des mandats de Président et Directeur Général, un suivi des départs anticipés afin de préparer les successions, et un dispositif d’identification des compétences clés. 3.2. Difficulté à recruter et retenir des talents Le recrutement de nouveaux collaborateurs peut être entravé du fait d’une tension sur le marché et d’un manque de profils maîtrisant des compétences requises pour des postes spécifiques et techniques. • Afin d’enrichir et transmettre les talents de ses parfumeurs, Robertet dispose de sa propre école de parfumerie qui forme, durant deux années, les élèves parfumeurs dédiés à l’ensemble des centres créatifs internationaux du Groupe. • Des actions de partenariats avec des filières d’apprentis- sage externes sont également en place. • En 2024, un nouveau poste dédié au recrutement a été créé et pourvu. • La valorisation des employés est constamment rééva- luée pour être au plus près des attentes du marché et des collaborateurs (benchmark, entretiens de sorties, etc.). Des revues annuelles de performance permettent notamment aux employés de se développer continuelle- ment, et des annonces de mobilité interne sont publiées régulièrement. • Une étude Qualité de Vie au Travail a été menée en 2024 en France auprès de l’ensemble du personnel. 3.3. Manque tempo- raire de personnel disponible qualifié en usine Plusieurs facteurs peuvent générer un manque de personnel qualifié en usine et nécessiter de fonctionner temporairement en effectif réduit ou d'utiliser un taux plus élevé d'intérimaire. Un manque de personnel disponible qualifié en usine peut perturber le fonctionnement de l'organisation, les équipes, diminuer la productivité et la performance, voire empêcher le maintien de tout ou partie de l'activité de façon temporaire. • Le recours au personnel intérimaire est encadré afin de pallier les indisponibilités de personnel. • Des indicateurs sont également mis en place par Robertet afin d’analyser et détecter les postes nécessi- tant un renforcement. En 2024, 80 études de poste ont été menées pour améliorer les postes dans 60 % des cas, et moderniser les centres de création. • Un catalogue de formation pour l’ensemble du per- sonnel est disponible, ainsi qu’une newsletter interne, auxquels les employés d’usine peuvent accéder grâce à leurs postes partagés. 4.RISQUES SOCIÉTAUX ET ENVIRONNEMENTAUX 4.1. Exposition L'exposition réputationnelle du Groupe via ses tiers en matière de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) pourrait impacter notre image de marque et nos relations avec nos parties prenantes. Les actions ou les pratiques non conformes aux normes éthiques ou aux attentes en matière de RSE de nos fournisseurs, partenaires ou sous-traitants peuvent avoir des répercussions négatives sur notre réputation, ainsi que sur la confiance de nos clients, investisseurs et autres parties prenantes. • Les fournisseurs du groupe font l’objet d’une évaluation afin de nous assurer que l’ensemble des attendus en matière de RSE sont conformes. réputationnelle du Groupe via ses tiers en matière de RSE • Robertet s’assure également auprès de ses fournisseurs qu’ils adhèrent aux exigences portées en termes de respect de l’environnement et des droits humains via la signature d’une charte éthique, mais aussi d’audits de conformités. Le Groupe accompagne ses tiers dans le cadre de son devoir de vigilance à mettre en œuvre les éléments permettant de sécuriser le respect des attentes et bonnes pratiques en matière de RSE. Robertet a été classé dans le top 50 des entreprises les plus responsables par Le Point en 2023. En signant le Global Compact des Nations Unies, en nous soumet- tant volontairement à des évaluations externes comme Ecovadis (Platinium en 2024), CDP ou Sedex et en faisant auditer nos filières stratégiques d’approvisionnement, nous maintenons nos efforts en termes d’amélioration continue pour combiner nos résultats financiers et nos engagements sociétaux. 27 — Titre du risque Description du risque Dispositifs de maîtrise en place 4.2. Accident indus- triel (ex : incendie, explosion, catas- Un accident industriel de type explosion ou incendie d'une usine, quel qu'en soit la cause (intrusion, acte de malveillance, catastrophe naturelle) pourrait avoir des conséquences sur la santé et la sécurité (accident corporel), sur la continuité d'activité (inopérabilité d'un site), et sur l'environnement (pollution de l'air et du sol environnant). • La sécurité et la protection de l’environnement est une préoccupation permanente du Groupe qui va au-delà des mesures prescrites par les lois et réglementations en vigueur dans les pays dans lesquels le Groupe opère. Une analyse de 96 scénarios possibles a été menée dont 15 avec des risques importants pour pallier les risques d'incendie et d'explosion. trophe naturelle, etc.) La réglementation en matière de pollution de l'eau (station d'épuration), de l'air (mesure de COV) et du sol (zone de stockage des produits dangereux) est suivie et respectée. • Un plan de continuité d’activité est en place. • En 2024, un grand nombre d’investissements a été réa- lisé, dans le cadre de la sécurisation continue des sites et notamment une seconde entrée pour le site de Grasse, une nouvelle zone de stockage pour les produits inflam- mables, ou encore l’amélioration des formations. 5.RISQUES DE CONFORMITÉ 5.1. Augmentation de la pression réglementaire Robertet fait face à un grand nombre de réglementa- tions qui demandent aux entreprises toujours plus de transparence et de traçabilité, nécessitent de se doter de compétences et de temps pour assurer leur correct déploiement et suivi. La multiplication des exigences réglementaires expose les équipes, l’activité mais aussi la réputation de Robertet en cas de défaillance. Le Groupe a renforcé ses équipes, notamment en créant une Direction juridique (fin 2022), et a complété son équipe RSE. Une Directrice de l’Ethique a été nommée en 2024, et un comité sous-jacent a été créé. Par ailleurs, le Groupe dispose d’une équipe réglemen- taire (produits) globale et d’équipes locales. Au-delà d’un accompagnement externe sur les sujets de CSRD, le groupe travaille également sur le déploiement d’un nouvel outil de gestion de produits permettant une meilleure traçabilité et harmonisation au sein du Groupe. 5.2. Non-conformité aux réglementations Une défaillance dans le respect des réglementations pourrait conduire à des sanctions pénales et/ou admi- nistratives, une atteinte à la réputation et à l’image de l’entreprise, voire une suspension des activités. Le Groupe a travaillé sur le déploiement et l’application des attendus en termes de conformité notamment à la loi Sapin II et à la CSRD. Robertet a également renforcé son organisation interne dans le domaine juridique afin de s'occuper de ces enjeux actuels et à venir. Enfin, la veille sur les affaires réglementaires est externalisée. 6.RISQUES FINANCIERS 6.1. Fraude majeure Le détournement d'un montant financier significatif, Le Groupe met notamment en application les points suivants afin de couvrir au mieux le risque de fraude : • Actions de prévention auprès des collaborateurs. • Utilisation de Swift pour les paiements avec une plate- forme de communication gérée par Sage, incluant un module anti-fraude pour éviter des virements vers des personnes interdites. en interne ou en externe, dû par exemple à l'usurpation d’identité d’un collaborateur ou d'un dirigeant, une modification de RIB inappropriée, ou des malversations autres, exposerait Robertet à un préjudice financier et à une atteinte à sa réputation. • Audits annuels pour s’assurer que les procédures sont conformes à Swift. • Formation spécifique à la fraude pour les comptables • Contrôle et séparation des tâches en place pour la créa- tion ou la modification de RIB et déploiement en cours d’un module permettant le contrôle des RIB en France. • Contrôle sur les encours clients avec un plafond fixé par client, et blocage des commandes si cet encours est atteint. En 2024, un outil de vérification des données bancaires a été mis en place, permettant de valider la conformité de ces éléments avant tout paiement. 6.2. Risque fiscal Dans un contexte international marqué par une forte mobilisation de l’OCDE et des Etats membres de l’UE pour limiter l’érosion des bases taxables et les transferts de profits réels ou supposés, Robertet fait face à l’émer- gence de réglementations plus nombreuses et exigeantes notamment en matière de prix de transfert. L'incapacité à produire la documentation exigée et démontrer le respect des pratiques définies entraînerait un risque de redressement fiscal et de réputation. • Robertet n’est pas implanté dans les pays à faible fiscalité. • Le Groupe dispose d’une documentation à jour de sa politique de prix de transfert. 28 — à 5 423 242,50 euros, par annulation de 136 292 actions de la société auto-détenues d’une valeur nominale de 2,50 euros chacune sous la condition suspensive de l’octroi par l’Autorité des marchés financiers d’une dé- cision de dérogation, purgée de tout recours, à l’obliga- tion pour Maubert SA, en ce compris de concert avec Fonds Stratégique de Participations et Peugeot Invest Assets si ce concert entre en vigueur, de déposer un projet d’offre publique d’acquisition sur les titres de la société Robertet SA à raison du franchissement du seuil de 1 % du capital sur une période de 12 mois, pour une participation comprise entre 30 % et 50 %, résultant de l’annulation d’actions conjuguée à l’acquisition directe ou indirecte auprès de DSM-Firmenich de 15 007 cer- tificats d’investissement. La réalisation de la condition suspensive et en conséquence la réalisation définitive Prises de participation intervenues au cours de l’exercice Robertet USA a procédé à l’acquisition de la société Phasex, société basée dans le North Andover, Massa- chusetts (Etats-unis) acquise le 1er novembre 2024 pour la totalité de ses titres et pour un prix d’acquisition de 6,1 millions de dollars US, entièrement financé par les fonds propres. Robertet SA a procédé en juillet 2024 au rachat d’une partie des minoritaires de la société Astier Demarest à hauteur de 30 %. Elle détient désormais 90 % de cette entité. Évènements postérieurs à la clôture de l’exercice de cette réduction de capital a été constatée le 26 fé vrier 2025 par le Directeur Général. - Réduction du capital social Le Conseil d’administration a décidé, le 11 décembre 2024, une réduction de capital d’un montant de 340 730 euros, pour le ramener de 5 763 972,50 euros Le capital social de Robertet est alors réparti comme suit : Maubert SA 737 601 128 348 36,3% 6,3% 14 12 0,0% 0,0% 737 615 123 360 34% 137 223 _ 137 223 14 756 1 475 202 227 184 1 612 425 241 940 54,5% 8,2% 53,1% 8,0% Famille 5,9% Maubert1 FSP 113 662 113 662 5,6% 5,6% 51 000 51 000 37,0% 37,0% 164 662 164 662 7,6% 7,6% _ _ 113 662 113 662 _ _ 113 662 113 662 3,8% 3,8% 3,7% 3,7% Peugeot Invest Assets DSM- Firmenich _ 0,0% 15 007 10,9% 14 007 0,7% _ _ _ _ 0,0% 0,0% Autres 863 130 75 000 42,5% 3,7% 20 811 _ 15,1% 0,0% 883 941 75 000 40,7% 3,5% 621 _ 850 349 _ 26 804 _ 877 153 _ 29,6% 0,0% 28,9% 2,5% Auto- contrôle TOTAL 2 031 403 100% 137 844 100,0% 2 169 247 100% 137 844 1 229 652 1 729 190 2 958 842 100% 100% 1 N’agissant pas dans le cadre d’un concert. 29 — Franchissement de seuil chacun une participation de 7,1 % du capital de Rober- tet qui se décompose en un bloc d’actions ordinaires (4,9 % du capital) et des certificats d’investissement (2,2 % du capital). Cette entrée, rendue possible par le désengagement de DSM-Firmenich, fait l’objet d’ac- cords avec Maubert SA, la holding familiale détenant le contrôle de Robertet, visant à renforcer sur le long terme la gouvernance, la structure actionnariale et l’in- dépendance de Robertet. Les sociétés Maubert SA, Peugeot Invest Assets et le Fonds Stratégique de Participations ont déclaré avoir franchi de concert en hausse, le 26 février 2025, les seuils de 5 %, 10 %, 15 %, 20 %,25 %, 30 %, 1⁄3 % et 50 % du capital et des droits de vote de la société. Ce fran- chissement résulte de l’annulation des 136 292 actions susmentionnée. Reconstitution d’actions Une convention a été conclue le 11 novembre 2024 entre Maubert SA et DSM-Firmenich aux termes de laquelle : Le Conseil d’administration, en date du 12 février 2025, a constaté et pris acte de la reconstitution de quarante-cinq (45) certificats d’investissement et quarante-cinq (45) certificats de droit de vote en qua- rante-cinq (45) actions, intervenue le 27 décembre 2024 conformément aux dispositions de l’article L.228-30 du Code de commerce. • Maubert SA bénéficie d’une option d’achat aux termes de laquelle elle a la faculté d’acquérir auprès de DSM-Firmenich, directement ou indirectement, d’ici au 11 septembre 2025, 15 007 certificats d’investis- sement (« CI ») de Robertet auprès de DSM-Firmenich. Recherche et développement La société consacre de façon permanente environ 8 % • Dans l’hypothèse où Maubert SA n’aurait pas exercé son option d’achat, DSM-Firmenich bénéficie d’une option de vente aux termes de laquelle elle a la faculté de vendre à Maubert SA 15 007 CI de Robertet entre le 11 septembre et le 11 novembre 2025. de son chiffre d’affaires aux actions de recherche, créa - tion et développement. La société mère a bénéficié en 2024 de 1 415 985 euros au titre du crédit d’impôt recherche. Etant précisé que : Répartition du capital, contrôle et ac- tions d’autocontrôle • L’option d’achat et l’option de vente ne peuvent être exercées que pour la totalité des 15 007 CI de Robertet. Au 31 décembre 2024, le capital est composé de 2 305 589 valeurs mobilières réparties entre 2 167 745 actions et 137 844 certificats d’investissement dont il est rappelé que ces derniers ne jouissent pas du droit de vote. • Aucun droit de vote n’est attaché aux CI de Robertet ; en cas d’exercice de son option d’achat, Maubert SA ne verrait pas son nombre total de droits de vote aug- menter, dans la mesure où elle est d’ores et déjà en possession des certificats de droits de vote (« CDV ») correspondants, donnant droit à des droits de vote simples. 2023 2024 Actions 2 167 745 137 844 2 305 589 2 167 745 137 844 2 305 589 Certificats d'investissement TOTAL • L’exercice par Maubert SA de son option d’achat au- rait pour conséquence une augmentation du nombre d’actions qu’elle détient à hauteur de 15 007 actions du fait de la reconstitution en actions des 15 007 CI acquis avec le nombre de CDV correspondants qu’elle détient par ailleurs, conformément aux dispositions de l’article L228-30 du code de commerce. Il n’existe aucune restriction statutaire à l’exercice des droits de vote et aux transferts de titres. La société dispose de 211 292 titres en autocontrôle au 31/12/2024. En parallèle, Maubert SA, le Fonds Stratégique de Par - ticipations et Peugeot Invest Assets ont conclu le 11 novembre 2024 un accord qui confère au Fonds Stra- tégique de Participations et à Peugeot Invest Assets la faculté de reconstituer des actions ordinaires à partir de leurs certificats d’investissements à compter de mai 2030, en échangeant une partie de ces derniers contre des CDV détenus par Maubert SA. La parité d’échange convenue est de 8,5 CDV pour 1 CI. Si le Fonds Stra- tégique de Participations et Peugeot Invest Assets exercent leur option d’échange, Maubert SA aura la faculté alternative d’acquérir en numéraire les CI pré- sentés à l’échange par le Fonds Stratégique de Partici- pations et par Peugeot Invest Assets jusqu’à environ 1 % du capital chacun, à un prix calculé par référence à leur prix d’acquisition augmenté d’un rendement annuel. Les actions détenues au nominatif depuis plus de cinq ans bénéficient d’un droit de vote double. En novembre 2024, la société a vu son actionnariat évo- luer par l’entrée du Fonds Stratégique de Participations et de Peugeot Invest Assets aux côtés de Maubert SA qui s’est renforcée. Les deux nouveaux actionnaires ont permis la sortie du capital, pour l’essentiel, de DSM-Fir - menich dans une opération de marché (procédure ac- célérée de construction d’un livre d’ordre) qui élargit le flottant de la société. Dans le cadre de cette opération, le Fonds Stratégique de Participations et Peugeot Invest Assets ont acquis 30 — Maubert SA, le Fonds Stratégique de Participations et Peugeot Invest Assets ont également conclu le 11 novembre 2024 un accord d’actionnaires constitutif d’une action de concert vis-à-vis de Robertet, qui est entrée en vigueur le 25 février 2025, date à laquelle la décision de dérogation à une OPA obligatoire de l’Au- torité des marchés financiers en date du 12 février 2025 a été purgée de tout recours. Cet accord comprend les principales stipulations suivantes : sera fixée par le Conseil d’administration, celle-ci ne pouvant être inférieure à un an. Les bénéficiaires de- vront, le cas échéant, conserver ces actions pendant une durée, fixée par le Conseil d’administration, au moins égale à celle nécessaire pour que la durée cu- mulée des périodes d'acquisition et, le cas échéant, de conservation ne puissent être inférieures à deux ans. Les actions gratuitement attribuées aux mandataires sociaux de la Société et des sociétés liées devront être conservées par ces derniers au nominatif pour au moins un tiers d’entre elles jusqu’à la cessation de leurs fonctions, cette obligation de conservation étant toutefois limitée à un nombre d’actions dont la valeur sur la base de la moyenne du cours de bourse de l’ac- tion de la société sur les 20 cours de bourse suivant la publication des résultats correspondant à 3 années de rémunération fixe alors en vigueur, montant au-delà duquel les mandataires sociaux pourront disposer li- brement des titres acquis. • une représentation du Fonds Stratégique de Partici- pations et de Peugeot Invest Assets au Conseil d’ad- ministration de Robertet en tant qu’indépendants, à raison d’un siège chacun, aux côtés d’une majorité d’administrateurs désignés par Maubert SA ; et • l’engagement du Fonds Stratégique de Participations et de Peugeot Invest Assets de renoncer à l’acquisition d’une partie de leurs droits de vote double au terme du délai statutaire de 5 ans, de manière à préserver en tant que de besoin la majorité des droits de vote de Maubert SA, sans toutefois abaisser sous 5 % des droits de vote leurs participations individuelles. Opérations réalisées par les dirigeants ou administrateurs et les personnes qui leur sont liées sur les titres de la société Il est précisé que le Fonds Stratégique de Participa- tions et Peugeot Invest Assets ne bénéficieront pas de droit de veto et n’exerceront pas de contrôle conjoint sur Robertet, qui demeurera contrôlé par Maubert SA, et que la disposition de leurs titres et l’exercice de leurs droits de votes ne fera l’objet d’aucune restriction contractuelle. M. Jérôme Bruhat a déclaré : • l’attribution de 284 actions gratuites. Le nombre d’actions attribuées gratuitement à M. Jé- rôme BRUHAT sous conditions de performance sera déclaré à l’issue de la période d’acquisition. Pour plus d’informations, il convient de se référer au rapport sur le gouvernement d’entreprise. La répartition du capital est la suivante : % du capital % droits de vote simple % droits de vote totaux M. Christophe Maubert a déclaré : Maubert SA 1 Famille Maubert 2 FSP 31,99% 5,57% 41,77% 6,13% 5,43% 5,43% 41,24% - 54,51% 8,14% 3,84% 3,84% 29,67% - • l’attribution de 340 actions gratuites, • la cession de 1 200 actions au prix unitaire de 871 euros. 7,14% Proposition d’affectation du résultat Le Conseil d'administration, propose de fixer le divi- dende par action à 10,00 euros. Peugeot Invest Autres 7,14% 38,99% 9,17% La proposition d'affectation du résultat de l'exercice est donc la suivante : Auto-contrôle TOTAUX 100,00% 100,00% 100,00% Dividendes Réserves 20 960 460,00 euros 45 109 737,94 euros 66 070 197,94 euros 1 Des éléments d’informations sur le pacte d’actionnaires Maubert SA sont disponibles dans la note d’information de Robertet dans le cadre de l’offre publique d’achat simplifiée. TOTAL 2 N’agissant pas dans le cadre d’un concert. Participation des salariés au capital social Le total de la distribution proposée sera donc de 20 960 460,00 euros, soit par action et par certificat d'investissement : Dans le cadre du Plan d’Épargne Entreprise, il est dé- tenu par les salariés 0,35 % du capital et 0,55 % des droits de vote. Dividendes : 10,00 € Conditions de conservation des actions attribuées gratuitement Ce montant est calculé sur la base de 2 094 297 ac- tions et certificats d’investissements (211 292 actions possédées par la Société ne donnant pas droit aux di- videndes) composant le capital social au 31 décembre L’attribution des actions aux bénéficiaires sera défini- tive au terme d’une période d’acquisition dont la durée 31 — 2024 et ajusté en fonction du nombre d’actions émises entre le 1er janvier 2025 et la date de paiement de ce dividende à la suite de l’acquisition définitive d’actions nouvelles attribuées gratuitement et ayant droit audit dividende. Exercice Distribution globale Distribution par action/CI 2021 2022 2023 18 502 200 17 755 845 17 779 433 8,00€ 8,50€ 8,50€ Dans le cas où, lors de la mise en paiement, la Société détiendrait certaines de ses propres actions au-delà des 211 292 indiqué ci-avant, le bénéfice distribuable correspondant au dividende non versé en raison de la détention desdites actions, serait affecté au compte « Autres réserves ». Dépenses non déductibles fiscalement par application de l’article 39-4 du CGI Nous vous précisons, par application de l'article 223 quater du Code général des impôts, que le montant des dépenses et charges visées à l'article 39-4 dudit code correspondant aux amortissements et taxes sur véhicules de tourisme non déductibles fiscalement, qui s'élèvent à un montant global de 257 999 euros, ont donné lieu à une imposition de 66 641 euros. Le paiement du dividende de l'exercice 2024 sera assu - ré le 1er juillet 2025 par UPTEVIA Corporate trust, 14 rue Rouget de Lisle 92130 Issy-les-Moulineaux. Il est rappelé que les dividendes et distributions assi- milées perçus par des personnes physiques résidentes fiscales françaises sont soumis lors de leur versement, sauf exceptions, à un prélèvement forfaitaire non libé- ratoire (PFNL) au taux de 12,8 % perçu à titre d'acompte ainsi qu'aux prélèvements sociaux à hauteur de 17,2 %. Ces sommes sont déclarées et payées au plus tard le 15 du mois suivant celui du versement des dividendes. Seront également proposées à l’Assemblée Générale Mixte qui se tiendra au siège de la société le 4 juin pro- chain les résolutions suivantes : Examen et autorisation préalable des conven- tions réglementées poursuivies, renouvelées ou conclues au cours de l’exercice clos au 31 dé- cembre 2024 Il est proposé d’approuver les termes du rapport spécial des Commissaires aux comptes concernant les conven- tions ou opérations entrant dans le cadre des articles L.225-38 et suivants du Code de commerce. Peuvent demander à être dispensées du prélèvement forfaitaire non libératoire les personnes physiques ap- partenant à un foyer fiscal dont le revenu fiscal de référence de l'avant-dernière année est inférieur à 50 000 € (contribuables célibataires, divorcés ou veufs) ou 75 000 € (contribuables soumis à une imposition commune). La dispense doit être demandée sous la forme d'une attestation sur l'honneur auprès de l'éta- blissement payeur au plus tard le 30 novembre de l'an- née précédant celle du paiement. Nomination de Fonds Stratégique de Participa- tions en qualité d’administrateur Conformément aux accords entre le Fonds Stratégique de Participations, Peugeot Invest Assets et Maubert SA tels que visés ci-dessus, il est proposé de nommer la société Fonds Stratégique de Participations en qualité d’administrateur, avec effet à l’issue de la prochaine assemblée générale, pour une période de cinq (5) ans qui se terminera à l’issue de l’assemblée générale des actionnaires de la Société qui statuera en 2030 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2029. L'année suivante, les dividendes sont déclarés avec l'en- semble des revenus et soumis à l'impôt sur le revenu : soit au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 12,8 %, pour les personnes physiques qui y ont intérêt et sur option, soit au barème progressif après application, le cas échéant, d'un abattement de 40 % (réfaction pré- vue à l'article 158, 3-2° du Code général des impôts). Les sommes versées au titre du prélèvement forfaitaire non libératoire s'imputent, selon le cas, sur le PFU ou l'impôt calculé au barème progressif. Nomination de Peugeot Invest Assets en qualité d’administrateur Conformément aux accords entre le Fonds Stratégique de Participations, Peugeot Invest Assets et Maubert SA tels que visés ci-dessus, il est proposé de nommer la société Peugeot Invest Assets en qualité d’adminis- trateur, avec effet à l’issue de la prochaine assemblée générale, pour une période de cinq (5) ans qui se termi- nera à l’issue de l’assemblée générale des actionnaires de la Société qui statuera en 2030 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2029. Concernant les dividendes versés aux non-résidents, ils font en principe l'objet d'une retenue à la source. Pour les bénéficiaires personnes physiques, le taux de la retenue à la source est fixé en principe à 12,8 % (sauf si le revenu est payé dans un ETNC et sous réserve des conventions internationales). Le PFNL et les prélèvements sociaux (dividendes versés aux personnes physiques résidentes fiscales françaises), ainsi que les retenues à la source (dividendes versés aux non-résidents) sont télédéclarés et télépayés au moyen d'un formulaire n° 2777-SD au plus tard le 15 du mois suivant le paiement des revenus par la société. Pour se conformer aux dispositions de l’article 243 bis du Code général des impôts, il est rappelé que le mon- tant des dividendes mis en paiement au titre des trois derniers exercices a été les suivants : 32 — Nomination de Victoire LE TOURNEUR D’ISON en qualité d’administrateur Approbation de la politique de rémunération du Président du Conseil d’administration pour l’exer- cice 2025 Il est proposé d’approuver, en application de l’article L22-10-8 du Code de commerce, la politique de rému- nération du Président du Conseil d’administration pour l’exercice 2025 telle qu’elle est présentée dans le rap- port sur le gouvernement d’entreprise visé à l’article L225-37 du Code de commerce. Conformément aux accords entre le Fonds Stratégique de Participations, Peugeot Invest Assets et Maubert SA tels que visés ci-dessus, il est proposé de nommer Madame Victoire LE TOURNEUR D’ISON en qualité d’administrateur, avec effet à l’issue de la prochaine assemblée générale, pour une période de cinq (5) ans qui se terminera à l’issue de l’assemblée générale des actionnaires de la Société qui statuera en 2030 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2029. Approbation de la politique de rémunération du Directeur Général pour l’exercice 2025 Nomination de Georges MAUBERT en qualité d’administrateur Il est proposé d’approuver, en application de l’article L22-10-8 du Code de commerce, la politique de rému- nération du Directeur Général pour l’exercice 2025 telle qu’elle est présentée dans le rapport sur le gouverne- ment d’entreprise visé à l’article L225-37 du Code de commerce. Conformément aux accords entre le Fonds Stratégique de Participations, Peugeot Invest Assets et Maubert SA tels que visés ci-dessus, il est proposé de nommer Mon- sieur Georges MAUBERT en qualité d’administrateur, avec effet à l’issue de la prochaine assemblée générale, pour une période de cinq (5) ans qui se terminera à l’issue de l’assemblée générale des actionnaires de la Société qui statuera en 2030 sur les comptes de l’exer- cice clos le 31 décembre 2029. Approbation de la politique de rémunération des administrateurs pour l’exercice 2025 Il est proposé d’approuver, en application de l’article L22-10-8 du Code de commerce, la politique de rému- nération des administrateurs pour l’exercice 2025 telle qu’elle est présentée dans le rapport sur le gouverne- ment d’entreprise visé à l’article L225-37 du Code de commerce. Approbation des informations relatives à la rému- nération des mandataires sociaux mentionnées à l’article L22-10-9 du Code de commerce pour l’exercice clos le 31 décembre 2024 Il est proposé d’approuver, en application de l’article L22-10-34 I du Code de commerce, les informations mentionnées à l’article L22-10-9 du Code de commerce qui sont présentées dans le rapport sur le gouverne- ment d’entreprise visé à l’article L225-37 du Code de commerce. Fixation du montant de la rémunération annuelle globale des administrateurs Au vu de la hausse du nombre d’administrateurs, il est proposé de fixer, à compter de l’exercice 2025, le montant maximal de la somme fixe annuelle prévue par l’article L225-45 du Code de commerce à allouer aux administrateurs en rémunération de leur activité, à trois cent quatre-vingt mille euros (380 000 €), et ce jusqu’à ce qu’il en soit décidé autrement par l’Assem- blée Générale. Approbation des éléments de rémunération versés ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 à Monsieur Philippe MAUBERT, Président du Conseil d’administration Il est proposé d’approuver, en application de l’article L22-10-34 II du Code de commerce, les éléments fixes, variables, de long terme et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, versés au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 ou attribués au titre du même exercice à Monsieur Phi- lippe MAUBERT, Président du Conseil d’administration, qui sont présentés dans le rapport sur le gouverne- ment d’entreprise visé à l’article L225-37 du Code de commerce. Autorisation de rachat par la Société de ses propres actions Il est proposé d’autoriser le Conseil d’administration à acheter des actions de la Société, avec faculté de délégation au Directeur Général, conformément aux articles L225-210 et suivants et L22-10-62 et suivants du Code de commerce et au Règlement (UE) n° 596/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014, dans les conditions suivantes. La Société pourra acheter ses propres actions selon les modalités définies par les lois et règlements en vigueur notamment en vue de : Approbation des éléments de rémunération versés ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 à Monsieur Jérôme BRUHAT, Directeur Général Il est proposé d’approuver, en application de l’article L22-10-34 II du Code de commerce, les éléments fixes, variables, de long terme et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, versés au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 ou attribués au titre du même exercice à Monsieur Jé- rôme BRUHAT, Directeur Général, qui sont présentés dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise visé à l’article L225-37 du Code de commerce. • leur annulation par voie de réduction de capital ; • leur attribution ou cession aux salariés et mandataires sociaux de la Société et des sociétés liées, dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi française ou étrangère, notamment dans le cadre de la participation aux fruits de l’expansion de l’entre- prise, d’attributions gratuites d’actions, de tous plans d’actionnariat des salariés ainsi que de réaliser toute opération de couverture afférente aux plans d’action- nariat des salariés précités ; 33 — • d’assurer l’animation du marché secondaire ou la liquidité de l’action de la Société par l’intermédiaire d’un prestataire de service d’investissement au tra- vers d’un contrat de liquidité conforme à la pratique admise par la réglementation, étant précisé que dans ce cadre, le nombre d’actions pris en compte pour le calcul de la limite susvisée correspond au nombre d’actions achetées, déduction faite du nombre d’ac- tions revendues ; et Le Conseil d’administration aura la faculté d’affecter et de réaffecter à l’un ou l’autre de ces objectifs la totalité des actions détenues par la Société, dans le respect et sous les limites de la réglementation applicable. Tous pouvoirs seront conférés au Conseil d’administra- tion, avec faculté de délégation, pour mettre en œuvre la présente résolution et plus généralement faire tout ce qui sera nécessaire. Modifications de l’article 12 des statuts de la So- ciété (« Conseil d’administration - Nomination et révocation des administrateurs ») Il est proposé de modifier l’article 12 des statuts de la Société (« Conseil d’administration - Nomination et révocation des administrateurs »), lequel serait rédigé comme suit : • leur conservation et remise ultérieure (à titre de paie- ment, d’échange ou autre) dans le cadre d’opérations de croissance externe, de fusion, de scission ou d’ap- port. Le prix d’achat par action ne pourra pas être supérieur à 1 000 euros (hors frais), sous réserve des ajustements liés aux éventuelles opérations sur le capital de la So- ciété. « La Société est administrée par un Conseil d'Adminis- tration composé de trois membres au moins et de dix- huit membres au plus, sous réserve de la dérogation prévue par la loi en cas de fusion. Le nombre d’actions que la Société pourra acquérir ne pourra excéder : En cours de vie sociale, les administrateurs sont nom- més, renouvelés ou révoqués par l'Assemblée Générale Ordinaire. Ils sont toujours rééligibles. • pour les actions acquises en vue de leur conservation et remise ultérieure (à titre de paiement, d’échange ou autre) dans le cadre d’opérations de croissance ex- terne, de fusion, de scission ou d’apport : un nombre d’actions représentant jusqu’à 5 % du capital de la So- ciété à la date de réalisation de ces rachats ; Toute nomination intervenue en violation des dispo- sitions précédentes est nulle, à l'exception de celles auxquelles il peut être procédé à titre provisoire. • pour les actions acquises en vue d’une autre finalité : un nombre d’actions représentant jusqu’à 10 % du capital de la Société à la date de réalisation de ces rachats ; et La durée des fonctions des administrateurs est fixée à cinq années ; elles prennent fin à l'issue de la réunion de l'Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé et tenue dans l'an- née au cours de laquelle expire leur mandat. • étant entendu que la Société ne pourrait à aucun moment détenir plus de 10 % de son propre capital. Nul ne peut être nommé administrateur si, ayant dé- passé l'âge de soixante-quinze ans, sa nomination a pour effet de porter à plus du tiers des membres du Conseil le nombre d'administrateurs ayant dépassé cet âge. Lorsque cette limite est dépassée, l'adminis- trateur le plus âgé est réputé démissionnaire d'office à l’issue de l’assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel le dé- passement aura lieu. Soit à ce jour, un maximum de 216 924 actions, pour un montant maximal de 216 924 000 euros. L’acquisition, la cession, l’échange ou le transfert de ces actions pourront être effectués par tous moyens, en une ou plusieurs fois, notamment sur le marché ou de gré à gré, y compris en tout ou partie, par l’acquisition, la cession, l’échange ou le transfert de blocs d’actions. Ces moyens incluent, le cas échéant, l’utilisation de tous instruments financiers et produits dérivés. Les administrateurs peuvent être des personnes phy- siques ou des personnes morales. Dans ce cas, celles-ci doivent, lors de leur nomination, désigner un repré- sentant permanent, soumis aux mêmes conditions et obligations et qui encourt les mêmes responsabilités que s'il était administrateur en son nom propre, sans préjudice de la responsabilité solidaire de la personne morale qu'il représente. Ces opérations pourront être effectuées à tout mo- ment, en une ou plusieurs fois aux époques que le Conseil d’administration ou sur délégation le Directeur Général déterminera, dans le respect de la réglemen- tation en vigueur à la date des opérations considérées. L’autorisation prendra effet à la date de l’assemblée du 4 juin 2025 et prendra fin à l’expiration d’un délai de 18 mois à compter de ladite assemblée. Si la personne morale révoque le mandat de son re- présentant permanent, elle est tenue de notifier sans délai à la société, par lettre recommandée, cette révo- cation ainsi que l'identité de son nouveau représentant permanent. Il en est de même en cas de décès ou de démission du représentant permanent. Elle privera d’effet à compter de ce jour, à hauteur de la partie non utilisée, toute autorisation antérieure ayant le même objet. 34 — La désignation du représentant permanent ainsi que la cessation de son mandat sont soumises aux mêmes formalités de publicité que s'il était administrateur en son nom propre. » ment à un compte de réserve indisponible des sommes nécessaires à la libération des actions nouvelles à attribuer, • décider, le moment venu, la ou les augmenta- tions de capital par incorporation de réserves, primes ou bénéfices corrélatives à l’émission des actions nouvelles attribuées gratuitement, Autorisation à donner au Conseil d’administration en vue d’attribuer gratuitement des actions aux membres du personnel salarié et/ou certains man- dataires sociaux • procéder aux acquisitions des actions néces- saires dans le cadre du programme de rachat d’actions et les affecter au plan d’attribution, Il est proposé d’autoriser le Conseil d’administration, à procéder, en une ou plusieurs fois, conformément aux articles L225-197-1, L225-197-2 et L22-10-59 du Code de commerce, à l’attribution d’actions ordinaires de la Société, existantes ou à émettre, au profit : • déterminer les incidences sur les droits des bénéfi- ciaires, des opérations modifiant le capital ou sus- ceptibles d’affecter la valeur des actions attribuées et réalisées pendant la période d’acquisition et, en consé- quence, modifier ou ajuster, si nécessaire, le nombre des actions attribuées pour préserver les droits des bénéficiaires ; • des membres du personnel salarié de la Société ou des sociétés ou groupements d’intérêt économique qui lui sont liés directement ou indirectement au sens de l’article L225-197-2 du Code de commerce, • et/ou des mandataires sociaux qui répondent aux conditions fixées par l’article L225-197-1 du Code de commerce. • décider de fixer ou non une obligation de conser- vation à l’issue de la période d’acquisition et le cas échéant en déterminer la durée et prendre toutes mesures utiles pour assurer son respect par les bé- néficiaires ; Le nombre total d’actions attribuées gratuitement au titre de la présente autorisation ne pourra dépasser 1 % du capital social au jour de la décision d’attribution. A ce plafond s’ajoutera, le cas échéant, le montant no- minal de l’augmentation de capital nécessaire pour préserver les droits des bénéficiaires d’attributions gratuites d’actions en cas d’opérations sur le capital de la Société pendant la période d’acquisition. • généralement, faire dans le cadre de la législation en vigueur tout ce que la mise en œuvre de la présente autorisation rendra nécessaire. La présente autorisation emporterait de plein droit re- nonciation des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions nouvelles émises par incorpo- ration de réserves, primes et bénéfices. L’attribution des actions aux bénéficiaires sera défini- tive au terme d’une période d’acquisition dont la durée sera fixée par le Conseil d’administration, celle-ci ne pouvant être inférieure à un an. Les bénéficiaires de- vront, le cas échéant, conserver ces actions pendant une durée, fixée par le Conseil d’administration, au moins égale à celle nécessaire pour que la durée cu- mulée des périodes d'acquisition et, le cas échéant, de conservation ne puissent être inférieures à deux ans. Elle serait donnée pour une durée de trente-huit (38) mois à compter du jour de l’assemblée. Elle priverait d’effet, à compter de l’assemblée, à hau- teur, le cas échéant, de la partie non utilisée, toute au- torisation antérieure ayant le même objet. Autorisation donnée au Conseil d’administration de réduire le capital par annulation des actions ac- quises par la Société dans le cadre de l’article L22- Par exception, l’attribution définitive interviendra avant le terme de la période d’acquisition en cas d’invalidité du bénéficiaire correspondant au classement dans la deuxième ou la troisième des catégories prévues à l’ar- ticle L341-4 du Code de la sécurité sociale. 10-62 du Code de commerce Il est proposé d’autoriser le Conseil d’administration, conformément à l’article L22-10-62 du Code de com- merce, à annuler en une ou plusieurs fois, tout ou partie des actions détenues par la Société au titre de l’article L22-10-62 du Code de commerce, dans la limite de 10 % du capital social existant au jour de l’annulation par périodes de vingt-quatre mois. Tous pouvoirs seraient conférés au Conseil d’adminis- tration à l’effet de : • fixer les conditions et, le cas échéant, les critères d’at- tribution définitive des actions ; • déterminer l’identité des bénéficiaires ainsi que le nombre d’actions attribuées à chacun d’eux ; Tous pouvoirs seraient conférés au Conseil d’adminis- tration, avec faculté de délégation, pour : • le cas échéant : • procéder à la réduction de capital par annulation des actions ; • constater l’existence de réserves suffisantes et procéder lors de chaque attribution au vire- 35 — • arrêter le montant définitif de la réduction de capital ; • en fixer les modalités et en constater la réalisation ; Franchissement de seuils Les franchissements de seuil suivants ont été portés à la connaissance de la Société au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 : • imputer la différence entre la valeur comptable des actions annulées et leur montant nominal sur tous postes de réserves et primes disponibles ; • FSP/ Isalt : franchissement du seuil à la hausse de 5 % le 15/11/2024 par acquisition de titres • procéder à la modification corrélative des statuts ; et • Peugeot Invest : franchissement du seuil à la hausse de 5 % le 15/11/2024 par acquisition de titres • plus généralement, accomplir toutes formalités et faire le nécessaire pour la mise en œuvre de la pré- sente résolution. • DSM Firmenich, franchissement de seuils à la baisse de 20 %, 15 %, 10 % et 5 % par cession de bloc de titres le 14/11/2024 La présente autorisation serait donnée pour une du- rée de vingt quatre mois à compter du jour de la pré- sente Assemblée et prive d’effet, à compter de ce jour, à hauteur de la partie non utilisée, toute autorisation antérieure ayant le même objet. Opérations réalisées par Robertet sur ses propres titres en 2024 Pour rappel, la Société a procédé au rachat de 225 989 de ses propres actions au cours de l’exercice 2022. Information annuelle sur les attributions d’actions gratuites Au 31 décembre 2023, la Société détenait 216 616 de ses propres actions représentant alors 9,40 % de son capital et 9.99 % du total de ses actions. Conformément à la loi, l’Assemblée Générale Ordinaire annuelle sera informée, dans un rapport spécial établi à cet effet par le Conseil d’administration, des attributions d’actions gratuites effectuées en vertu de l’autorisation consentie aux termes de la vingt-troisième résolution prise en assemblée générale des actionnaires de la So- ciété en date du 14 juin 2022. Ce rapport devra contenir toutes les mentions visées à l’article L225-197-4 du Code de commerce. Au cours de l’exercice 2024, la Société a procédé aux opérations suivantes sur ses propres actions : • attribution de 2 775 actions la cadre d’attributions d’actions gratuites au profit de mandataires sociaux et salariés ; • cession de 2 549 actions dans le cadre du rachat d’une part des minoritaires de la société Astier Demarest Suivi des résolutions adoptées précé- demment et toujours en vigueur Total des actions auto-détenues par la Société Autorisation donnée au Conseil d’administration en vue d’attribuer gratuitement des actions aux membres du personnel salarié et/ou certains man- Situation au 31 décembre 2023 Situation au 31 décembre 2024 216 616 211 292 dataires sociaux Situation au 31 décembre 2024 Nombre d’actions auto-détenues En pourcentage du capital social Cette autorisation a été décidée lors de l’assemblée générale en date du 14 juin 2022 pour une durée de trente-huit (38) mois. Elle est toujours en vigueur et arrivera à échéance en août 2025. Il est alors proposé à l’assemblée du 4 juin 2025 de doter le Conseil d'Admi- nistration d’une nouvelle autorisation. 211 292 9,17% VALEUR DES ACTIONS AUTO-DÉTENUES Valeur nominale 528 230 Autorisation donnée au Conseil d’administration de réduire le capital par annulation des actions ac- quises par la Société dans le cadre de l’article L22- Valeur d'achat brute Valeur de marché 186 993 420 179 175 616 10-62 du Code de commerce Cette autorisation a été décidée lors de l’assemblée générale en date du 12 juin 2024 pour une durée de vingt-quatre mois et arrivera à échéance en juin 2026. Le Conseil d’administration a d’ores et déjà utilisé une partie de cette autorisation lors de la réduction de ca- pital du 26 février 2025. Il est alors proposé à l’assem- blée du 4 juin 2025 de doter le Conseil d'Administration d’une nouvelle autorisation. 36 — Délais de paiement des fournisseurs Factures reçues échues non réglées au 31/12/2024 (tableau prévu au 1 de l'article D.441-4-1°) Retard Total Achats 0 jour de 1 à 30 jours de 31 à 60 jours de 61 à 90 jours 91 jours à plus Total HT échu (1 jour et plus) Factures reçues Nombre 182 161 115 62 127 465 Montant 662 321 0,33% 3 559 390 1,79% 602 326 0,30% 568 610 0,29% 1 384 636 0,70% 6 114 962 % Total C.A. HT. 199 044 552 3,07% Délais de paiement des clients Factures émises échues non réglées au 31/12/2024 (tableau prévu au 1 de l'article D.441-4-1°) Retard Total Ventes 0 jour de 1 à 30 jours de 31 à 60 jours de 61 à 90 jours 91 jours à plus Total HT échu (1 jour et plus) Factures émises Nombre 699 276 275 111 935 1 597 Montant 6 629 708 1,93% 4 028 162 1,18% 4 427 341 1,29% 1 075 277 0,31% 11 628 444 3,39% 21 159 224 % Total C.A. HT. 342 735 709 6,17% Honoraires des commissaires aux comptes en milliers d'euros Robertet est cotée au Compartiment A de l'Eurolist Paris - Code ISIN FR0000039091 KPMG Cogeparc Montant 2024 2023 Autres Montant 2024 2023 % % Montant % En milliers d'euros 2024 2023 2024 2023 2024 2023 2024 2023 AUDIT Commissariat aux comptes, certification, examens des comptes individuels et consolidés 360 331 100% 100% 134 104 100% 100% 235 206 52% 60% Émetteur 201 159 178 153 55% 45% 54% 46% 80 54 76 28 60% 40% 73% 27% Filiales intégrées globalement 235 206 52% 60% SOUS-TOTAL 360 331 100% 100% 134 104 100% 100% 235 206 52% 60% SERVICES AUTRES QUE LA CERTIFICATION DES COMPTES Juridique, fiscal, social Autres 222 138 48% 40% SOUS-TOTAL TOTAL 360 331 100% 100% 134 104 100% 100% 449 344 100% 100% 37 — COMPTES CONSOLIDÉS Exercice clos le 31 décembre 2024 — 38 ÉTAT CONSOLIDÉ DU RÉSULTAT DE L'EXERCICE En milliers d'euros Note 31 déc 23 31 déc 24 Chiffre d'affaires 12 721 129 807 609 PRODUITS DES ACTIVITÉS ORDINAIRES 721 129 807 609 Autres produits opérationnels 14 14 443 4 820 Achats consommés (329 344) (352 422) Charges externes (105 500) (116 628) Charges de personnel (159 730) (177 856) Impôts et taxes (7 950) (8 457) Dotations aux amortissements, provisions et reprises 13 (20 396) (31 242) Pertes de valeur des créances clients, autres débiteurs et actifs sur contrats (477) (450) Autres charges opérationnelles 14 (734) (117) RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT 12 111 441 125 256 Cessions d'actifs 346 (162) RÉSULTAT OPÉRATIONNEL 111 787 125 094 Quote-part dans le résultat net des sociétés mises en équivalence 352 380 RÉSULTAT OPÉRATIONNEL APRÈS QUOTE-PART DU 112 139 RÉSULTAT NET DES SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE 125 474 Produits de trésorerie et d'équivalents trésorerie 2 971 5 649 Coût de l'endettement financier brut (9 198) (11 350) Coût financier net 15 (6 227) (5 701) Autres produits et charges financiers 15 (5 702) 1 351 RÉSULTAT AVANT IMPÔT 100 209 121 124 Impôts courants et différés 16 (25 384) (30 545) RÉSULTAT NET DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ 74 826 90 580 Part revenant aux participations ne donnant pas le contrôle 227 511 Résultat net (Part du Groupe) 12 74 598 90 068 RÉSULTAT NET DE BASE PAR ACTION (EN EUROS) 21 35,71 43,06 RÉSULTAT NET DILUÉ (EN EUROS) 21 35,71 43,06 39 — ÉTAT CONSOLIDÉ DU RÉSULTAT GLOBAL En milliers d'euros Note 31 déc 23 31 déc 24 RÉSULTAT NET 74 826 90 580 Éléments recyclables (8 641) 10 159 Variation des écarts de conversion EVCP 1 (7 681) 11 127 Swaps de taux (1 294) (1 304) Impôt sur les swaps de taux 334 337 Éléments non recyclables (321) 62 Réévaluation du passif (de l'actif) net des régimes à prestations définies 8 (432) 84 Impôt sur la réévaluation du passif (de l'actif) net des régimes à prestations 112 définies (23) RÉSULTAT GLOBAL EVCP1 65 864 100 800 Part revenant aux actionnaires de Robertet SA EVCP1 65 642 100 252 Part revenant aux participations ne donnant pas le contrôle EVCP1 222 548 1 EVCP : état consolidé des variations des capitaux propres. — 40 ÉTAT CONSOLIDÉ DE LA SITUATION FINANCIÈRE En milliers d'euros Note 31 déc 23 1 31 déc 24 ACTIFS NON COURANTS 12 368 646 389 994 Goodwill 2 81 517 83 154 Immobilisations incorporelles 3.1 79 916 78 773 Immobilisations corporelles 3.2 164 703 178 252 Droits d'utilisation 3.3 14 619 22 885 Actifs financiers 4.1 18 381 16 417 Participation dans les entreprises associées 4.2 3 537 3 768 Impôts différés 16 5 972 6 744 ACTIFS COURANTS 570 355 618 192 Stocks et encours 5 231 667 239 958 Créances clients et comptes rattachés 6 139 610 155 994 Autres créances et comptes de régularisation 7 21 736 22 826 Actifs d'impôts exigibles 16 4 755 3 069 Autres actifs financiers courants 4.3 29 829 35 334 Trésorerie et équivalents de trésorerie 18 142 758 158 133 Actifs destinés à être cédés - 2 878 TOTAL ACTIFS 939 001 1 008 186 CAPITAUX PROPRES 466 593 552 112 Capital 5 764 5 764 Primes d'émission 61 945 67 218 Réserves consolidées 397 978 478 824 Capitaux propres (Part du Groupe) 465 687 551 805 Participations ne donnant pas le contrôle 906 307 PASSIFS NON COURANTS 308 205 257 511 Provisions - part non courante 8 644 792 Avantage au personnel - part non courante 8 11 311 11 353 Dettes financières - part non courante 9.1 251 819 201 182 Dettes locatives - part non courante 9.2 11 419 18 337 Impôts différés 16 33 012 25 847 PASSIFS COURANTS 164 202 198 562 Provisions - part courante 8 - 1 852 Avantage au personnel - part courante 8 1 120 1 386 Dettes financières - part courante 9.1 58 085 66 111 Dettes locatives - part courante 9.2 4 304 5 526 Passifs d'impôts exigibles 4 120 10 449 Fournisseurs 54 498 62 867 Autres passifs courants 10 42 076 47 494 Passifs liées aux actifs destinés à être cédés - 2 879 TOTAL CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS 939 001 1 008 186 1 Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l'application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d'entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l'exercice). 41 — ÉTAT CONSOLIDÉ DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES En milliers d'euros Capital Primes consolidées Réserves Réserves de conversion Actions propres Capitaux propres Part du Groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres TOTAL CAPITAUX 5 781 PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2022 61 945 544 870 6 442 (204 048) 414 990 798 415 787 Résultat net 74 598 74 598 227 74 826 Autres éléments du (1 276) résultat global (7 680) (8 956) (6) (8 962) Résultat global 73 322 (7 680) 65 642 222 65 864 Dividendes versés (17 756) (17 756) - (17 756) Transactions avec 340 les participations ne donnant pas le contrôle et variations des dettes de put sur minoritaires 2 340 (113) 227 Attribution d'actions 2 429 gratuites 2 429 - 2 429 Réduction de capital (17) 17 - - - Autres variations 42 42 - 42 Total des autres (17) variations des capitaux propres (14 945) 17 (14 945) (113) (15 058) TOTAL CAPITAUX 5 764 PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2023 1 61 945 603 247 (1 238) (204 031) 465 687 906 466 593 Résultat net 90 068 90 068 511 90 580 Autres éléments du (906) résultat global 11 090 10 184 37 10 221 Résultat global 89 162 11 090 100 253 548 100 800 Dividendes versés (17 779) (17 779) - (17 779) Transactions avec 1 191 les participations ne donnant pas le contrôle et variations des dettes de put sur minoritaires 3 1 191 (1 147) 44 Attribution d'actions 2 167 gratuites 2 167 - 2 167 Autres variations 5 273 (4 986) 287 - 287 Total des autres 5 273 variations des capitaux propres (19 407) (14 134) (1 147) (15 282) TOTAL CAPITAUX 5 764 PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2024 67 218 673 002 9 852 (204 031) 551 805 307 552 112 1 Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l'application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d'entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l'exercice). 2 Les transactions avec les participations ne donnant pas le contrôle en 2023 concernent principalement : • la variation de la juste valeur du put sur 40 % du capital de la société Astier Demarest pour + 1 006 K€ ; • la reconnaissance des participations ne donnant pas le contrôle dans la société Sonarome évalués à la juste valeur pour + 7 999 K€, et la reconnaissance de la juste valeur d'un put sur 15 % du capital de Sonarome pour - 8 667 K€ enregistrée en déduction des participations ne donnant pas le contrôle à hauteur de - 8 038 K€ et de capitaux propres pour le solde, soit - 629 K€ ; • le rachat de participations à hauteur de 22 % du capital de la société Robertet Africa. 3 Les transactions avec les participations ne donnant pas le contrôle en 2024 concernent principalement : • la variation de la juste valeur du put sur 10 % du capital de la société Astier Demarest pour + 382 K€ ; • la variation de la juste valeur du put sur 15 % du capital de la société Sonarome pour - 367 K€ ; • l'entrée dans le périmètre de consolidation de la société Robertet Middle East FZ pour 28 K€. — 42 ÉTAT CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE En milliers d'euros Note 31 déc 23 31 déc 24 Résultat net consolidé 12 74 598 90 068 Part des participations ne donnant pas le contrôle 227 511 Élimination du résultat net des sociétés mises en équivalence (202) (230) Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 13 23 520 24 601 Dotations nettes aux provisions 1 356 2 899 (Plus) / Moins-value sur cessions actifs (346) 162 Charges et produits sans incidence trésorerie (1 532) 2 167 Charges d'impôt exigible et différé 16 25 380 30 479 Coût de l'endettement financier net 5 447 1 953 Effet de l'hyperinflation 1 030 1 108 Capacité d'autofinancement avant coût de l'endettement 129 478 financier net et impôt 153 718 Intérêts versés (8 880) (11 499) Intérêts reçus 3 751 9 396 Impôts versés (24 398) (29 776) Capacité d'autofinancement après coût de l'endettement 99 950 financier net et impôt 121 839 Variation des stocks 5 12 169 (6 176) Variation des créances clients et autres comptes débiteurs 6 (7 118) (15 394) Variation des dettes fournisseurs et autres comptes créditeurs (3 184) 12 145 Incidence de la variation du besoin en fonds de roulement 18 1 867 (9 425) FLUX NET DE TRÉSORERIE GÉNÉRÉ PAR L'ACTIVITÉ 101 817 112 414 Investissements industriels 3 (17 347) (38 595) Investissements financiers (19 167) (6 379) Cessions d'actifs 4 406 11 972 Acquisition de filiales, nettes de la trésorerie acquise 2 (49 104) (5 330) FLUX NET DE TRÉSORERIE LIÉ AUX OPÉRATIONS (81 212) D'INVESTISSEMENT (38 333) Dividendes versés par la société mère EVCP 1 (22 261) (17 779) Souscriptions d'emprunts 55 000 10 203 Remboursements d'emprunts (33 568) (52 623) Augmentation des autres passifs financiers 5 105 7 581 Diminution des autres passifs financiers (6 581) (6 312) TRÉSORERIE PROVENANT DES OPÉRATIONS (2 304) DE FINANCEMENT (58 930) 43 — En milliers d'euros Note 31 déc 23 31 déc 24 INCIDENCE DES VARIATIONS MONÉTAIRES (1 444) SUR LA TRÉSORERIE 1 480 VARIATION GLOBALE DE LA TRÉSORERIE 16 857 16 630 Trésorerie nette à l'ouverture 122 423 139 280 Trésorerie nette à la clôture 18 139 280 155 910 1 EVCP : état consolidé des variations des capitaux propres. 2 Il s'agit principalement des décaissements de trésorerie liés à l'acquisition de Phasex Corporation et de l'entrée de la société Robertet Middle East FZ. — 44 NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ÉVÉNEMENTS SIGNIFICATIFS DE L'EXERCICE À la suite de l'acquisition de la société indienne Sona- rome le 1er décembre 2023, le processus d'allocation du prix d'acquisition et d'évaluation des actifs et des passifs a été réalisé et a entrainé la comptabilisation d'un goodwill de 18 millions d'euros affecté à la division Arômes. L'évolution du goodwill par rapport à sa première éva- luation au 31 décembre 2023 pour 46,3 millions d'euros résulte de l'identification et de la valorisation en actifs incorporels de formules pour 8,5 millions d'euros, de marques pour 4,7 millions d'euros et d'un portefeuille de clientèle pour 24,1 millions d'euros, de la valorisation d'actifs corporels pour 2,9 millions d'euros et d'impôts différés nets pour 11,7 millions d'euros. Il a été procédé en date du 9 juillet 2024 au rachat an- ticipé d'une quote-part de minoritaires à hauteur de 30 % au sein de la société Astier Demarest pour un prix global de 6 960 milliers d'euros, payé en partie en nu- méraire et en partie par dation en actions Robertet SA. Il résulte de cette opération une détention par Robertet SA de 90 % de la société Astier Demarest. Un processus de mise en vente de l'entité Sirius a été initié en juillet 2024 avec l'aide d'un cabinet spécialisé externe. Une offre ferme de rachat a été émise en date du 10 décembre 2024 par le management de Sirius accompagné d'investisseurs privés. Cette offre porte sur une acquisition à hauteur de 100 % des titres pour 1 euro avec apurement préalable par le vendeur de la quasi-totalité des dettes financières de l'entité. Elle a été acceptée par Robertet en date du 18 décembre 2024. La cession de cette entité n'est pas effective au 31 décembre 2024 et les actifs et passifs ont été respec- tivement présentés en actifs destinés à la vente et en passifs destinés à la vente au bilan consolidé. Deux nouveaux contrats de swaps sur les emprunts OPAS et Sonarome ont été mis en place par la société mère afin de limiter son exposition au risque de taux. Ils se détaillent comme suit : • Un contrat de swaps mis en place le 14 juin 2024 à hauteur de 50 % du prêt lié à l'acquisition Sonarome au taux fixe de 2,95 % 45 — • Un contrat de swaps mis en place le 1er août 2024 cou- vrant 25 % du prêt lié à l'acquisition Sonarome et 25 % du prêt lié à l'OPAS au taux fixe de 2,65 % Ainsi ces deux prêts sont couverts à hauteur de 75 % par des contrats de swaps, un premier contrat de swaps à hauteur de 50 % du prêt OPAS ayant été déjà souscrit en septembre 2022 pour un taux fixe de 2,605 %. Robertet USA a procédé le 1er novembre 2024 à l'acqui- sition de la société Phasex Corporation, société basée dans le North Andover, Massachusetts (États-Unis), pour la totalité de ses titres et pour un prix d'acquisi- tion de 6,1 millions de dollars US, entièrement financé par fonds propres. Cette transaction permet au Groupe Robertet : • d'acquérir un acteur industriel pionnier dans l'extrac- tion au CO2 supercritique pour produits naturels, une technologie plus respectueuse de l'environnement et innovante ; • d'ajouter de nouvelles capacités et d'augmenter les capacités de production pour mieux servir les clients en Amérique du Nord ; • de développer fortement l'activité Matières premières par des nouvelles gammes de produits, notamment issues de la biomasse américaine, et de produits bio- logiques certifiés par l'USDA. Ce regroupement d'entreprise a entraîné la comptabi- lisation d'un goodwill provisoire de 1,3 millions d'euros (1,5 million de dollars US), déterminé par l'approche méthodologique en conformité avec les dispositions IFRS 3 et affecté à la division Matières premières. Les principaux actifs et passifs acquis sont des éléments industriels et commerciaux liés à l'activité de cette entité. En conformité avec IFRS 3, les montants pro- visoires comptabilisés pourraient être ajustés dans le délai d'affectation légal. Le montant des produits et activités ordinaires et des profits depuis la date d'acquisition s'élèvent respecti- vement à 357 K€ et -304 K€. — 46 NOTE 1 - PRINCIPES COMPTABLES ET RÈGLES DE CONSOLIDATION 1.1. CONTEXTE GÉNÉRAL Robertet SA est une société anonyme de droit français. Le siège social est situé 37 avenue Sidi Brahim à Grasse. Elle a pour principale activité la création de produits aromatiques destinés principalement aux industries de la parfumerie et de l'agroalimentaire. Les comptes consolidés du Groupe Robertet, dénom- mé ci-après « le Groupe », ont été arrêtés par le Conseil d'administration le 11 avril 2025 et seront soumis le 4 juin 2025, pour approbation à l'assemblée générale des actionnaires qui dispose du pouvoir de les faire modifier. Du fait de sa cotation dans un pays de l'Union Eu- ropéenne et conformément au Règlement (CE) n°1606/2002 du 19 juillet 2002, les comptes consolidés du Groupe pour l'exercice clos au 31 décembre 2024 sont établis et publiés conformément au référentiel des normes comptables internationales IFRS (Inter- national Financial Reporting Standards), tel qu'adop- té dans l'Union Européenne. Il comprend les normes IFRS et IAS approuvées par l'International Accounting Standards Board (IASB), ainsi que les interprétations émanant de l'International Financial Reporting Inter- pretations Committee (IFRIC). 18/12/24) Pour la présentation des comptes consolidés de l'exer- cice 2024, le Groupe a appliqué les nouvelles normes et interprétations suivantes, entrées en vigueur au niveau européen et applicables obligatoirement aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2024. Résultat attendu IASB Date d'adoption UE Date d'appli- cation UE Modifications d'IAS 1 - 01/01/24 Classement des passifs en tant que passifs cou- rants ou non courants (y compris les derniers amendements publiés le 31/10/22) 19/12/23 01/01/24 Modifications d'IFRS 16 - 01/01/24 Passif de location relatif à une cession-ball (publié par l'ASB le 22/09/22) 20/11/23 01/01/24 Modifications d'IAS 7 01/01/24 et l'IFRS 7 - Accords de financement de fournis- seurs 1 (publié par l'ASB le 25/05/23) 15/05/24 01/01/24 Ces nouveaux textes n'ont pas eu d'incidence significa- tive sur les comptes consolidés du Groupe. Le Groupe a par ailleurs commencé à analyser les im- pacts des normes et interprétations qui seront obliga- toirement applicables aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2025 : • Texte IFRS applicable par anticipation aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2024 Date d'ap- plication IASB Date d'adoption UE Date d'appli- cation UE Modifications d'IAS 21 - Absence de converti- bilité (publié par l'IASB le 15/08/23) 01/01/25 12/11/24 01/01/25 • Textes IFRS publiés mais non encore applicables Date d'ap- plication IASB Date d'adoption UE Date d'appli- cation UE Modifications d'IFRS 9 et IFRS 7 - Contrats d'achat d'énergie renouvelable (publié par l'ASB le 01/01/26 Modifications d'IFRS 9 et IFRS 7 - Classification et évaluation des instru- ments financiers (publié par l'ASB le 30/05/24) 01/01/26 Améliorations annuelles 01/01/26 - IFRS 1, IFRS 7, IFRS 9, IFRS 10 et IAS 7 (publié par l'ASB le 18/07/24) IFRS 18 - Présentation et informations à fournir dans les états financiers (publié par l'ASB le 09/04/24) 01/01/27 IFRS 19 - Information à fournir par les filliales sans obligation d'infor- mation publique (publié par l'ASB le 09/05/24) 01/01/27 Le Groupe n'anticipe pas d'incidence significative sur ses comptes consolidés 47 — 1.2. BASES D'ÉVALUATION UTILISÉES POUR L'ÉTABLISSEMENT DES COMPTES CONSOLIDÉS Les comptes des sociétés du Groupe, établis selon les règles comptables en vigueur dans leurs pays respec- tifs, font l'objet de retraitements afin d'être en confor- mité avec les principes comptables du Groupe. Les critères de liquidité et d'exigibilité des divers postes du bilan sont précisés, lorsque requis, dans les notes annexes correspondantes. Les modalités d'évaluation des postes du bilan sont décrites dans les paragraphes ci-dessous : immobili- sations incorporelles et corporelles, stocks et en-cours et créances clients. 1.3. MÉTHODES DE CONSOLIDATION Conformément à IFRS 10 - États financiers consolidés, nos états financiers consolidés incluent les comptes de toutes les entités que Robertet SA contrôle direc- tement ou indirectement, quel que soit son niveau de participation dans les capitaux propres de ces entités et les entreprises associées ou sous influence notable. Les filiales relatives aux sociétés contrôlées sont conso- lidées par intégration globale. Les entreprises sur lesquelles Robertet SA exerce un contrôle conjoint ou une influence notable sont conso- lidées par mise en équivalence. Les titres des sociétés ne remplissant pas ces critères sont inscrits en titres de participation. Les créances, dettes, produits et charges réciproques sont éliminés en totalité pour les entreprises consoli- dées, de même que les résultats internes au Groupe (dividendes, plus-values, marges en stock, …). Toutes les sociétés ont été consolidées sur la base des comptes arrêtés au 31 décembre 2024. . 1.4. CONVERSION DES COMPTES EX- PRIMÉS EN DEVISES La monnaie de fonctionnement des filiales étrangères du Groupe est la monnaie locale en vigueur. Les bilans des sociétés dont la monnaie fonction- nelle n'est pas l'euro sont convertis en euro au taux de change de clôture et leurs comptes de résultat et flux de trésorerie au taux de change moyen de l'exercice. La différence de conversion en résultant est inscrite en autres éléments du résultat global au sein de la ru- brique « Écarts de conversion ». 1.5. CONVERSION DES TRANSACTIONS LIBELLÉES EN DEVISES Les transactions libellées dans une monnaie autre que la monnaie de fonctionnement sont converties au taux de change en vigueur au moment de la transaction. En fin d'exercice, les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis au taux de change de clôture. Les écarts de change en résultant sont reconnus dans la rubrique résultat de change et présentés en produits et charges financiers. L'Argentine et la Turquie sont considérées comme des économies en hyperinflation selon la norme IAS 29 - Information financière dans les économies hype- rinflationnistes respectivement depuis 2018 et 2022. En application de cette norme : • les éléments non monétaires du bilan sont retraités à l'aide d'un indice général des prix ; • les éléments du compte de résultat et de l'état du résultat global en devise locale sont retraités en ap- pliquant la variation de l'indice général des prix à compter de l'enregistrement initial des éléments de produits et de charges dans les états financiers ; • le bilan, le compte de résultat et l'état du résultat glo- bal sont convertis en euros au taux de conversion de la clôture de la période considérée ; • le retraitement des réserves au titre de l'indexation des éléments de capitaux propres sont présentés en variation des écarts de conversion dans l'état du résul- tat global et en écarts de conversion dans la variation des capitaux propres consolidés. 1.6. RECOURS À DES ESTIMATIONS L'établissement des états financiers conformément au cadre conceptuel des normes IFRS, nécessite d'effec- tuer des estimations et de formuler des hypothèses qui affectent les montants figurant dans ces états finan- ciers. Les principaux éléments concernés par l'utilisa- tion d'estimations et d'hypothèses sont les méthodes de valorisation utilisées pour identifier et évaluer les actifs incorporels dans le cadre des regroupements d'entreprises, la dépréciation des actifs non financiers, les avantages du personnel, les provisions pour risques, les dépréciations de stocks et de créances et la détermi- nation de la durée de location et des paiements inclus dans la dette de loyer des actifs loués. Ces estimations sont fondées sur les meilleures infor- mations dont la direction dispose à la date d'arrêté des comptes. Une évolution divergente des estimations et des hypothèses retenues pourrait avoir un impact sur les montants comptabilisés dans les états financiers. — 48 1.7. REGROUPEMENT D'ENTREPRISES Tous les éléments identifiables d'actif acquis et d'élé- ments de passif acquis ou éventuels sont comptabilisés à leur juste valeur à la date du transfert de contrôle au profit du Groupe (date d'acquisition), indépendam- ment de la prise en compte de toute participation ne donnant pas le contrôle. Le coût d'un regroupement d'entreprises est égal au prix d'acquisition. Tout excédent du coût d'acquisition sur la juste valeur de l'actif net acquis, du passif et des passifs éventuels comptabilisés, est inscrit à l'actif en goodwill. Dans le cadre de son développement, le Groupe a été amené à faire des opérations de croissance externe et à reconnaître plusieurs goodwill. Les goodwill ne sont pas amortis, mais, conformément à IAS 36, ils font l'objet d'un test de dépréciation dès l'apparition d'indices de pertes de valeur et au mini- mum une fois par an. 1.8. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES — Conformément aux critères établis par la norme IAS 38, un actif incorporel est comptabilisé à l'actif de l'état de la situation financière s'il est probable que des avan- tages économiques futurs attribuables à l'actif iront au Groupe. Les immobilisations incorporelles dont la durée de vie ne peut être définie (marques) font l'objet d'une revue annuelle afin de s'assurer que la durée d'utilité n'est pas devenue finie. Les immobilisations incorporelles à durée d'utilité fi- nie font l'objet d'un amortissement suivant le mode linéaire, dès lors que l'actif est prêt à être utilisé. Au cours de la durée de vie d'une immobilisation incor- porelle, il peut apparaître que l'estimation de sa durée d'utilité est devenue inadéquate. Ainsi que le prévoit IAS 38, la durée d'amortissement et le mode d'amor- tissement de cette immobilisation sont réexaminés et si la durée d'utilité attendue de l'actif est différente des estimations antérieures, la durée d'amortissement est modifiée en conséquence. IMMOBILISATIONS CORPORELLES — Valeur brute Conformément à IAS 16 la valeur brute des immobili- sations corporelles correspond à leur coût d'acquisition ou de production. Elle ne fait l'objet d'aucune réévalua- tion. Les valeurs résiduelles sont en général considérées comme nulles. Conformément à IAS 23, le coût des emprunts direc- tement attribuable à leur acquisition est inclus dans le coût des immobilisations. Les frais d'entretien et de réparation sont enregistrés en charges dès qu'ils sont encourus, sauf ceux engagés pour une augmentation de productivité ou la prolon- gation de la durée d'utilité du bien. Les immobilisations financées au moyen de contrats de location, telles que définies par IFRS 16, sont présentées à l'actif pour la valeur actualisée des paiements futurs ou la valeur de marché si elle est inférieure. Ces immo- bilisations sont amorties selon le mode et les durées d'utilité décrits ci-après. La dette de loyers est initialement évaluée à la valeur actualisée des loyers dus non encore payés à la date de début du contrat. Le taux d'actualisation utilisé corres- pond au taux d'intérêt implicite du contrat ou, s'il ne peut être aisément déterminé, au taux d'emprunt mar- ginal du Groupe. C'est ce dernier taux que le Groupe emploie généralement comme taux d'actualisation. Le Groupe détermine son taux d'emprunt marginal à partir des taux d'intérêt accordés par différentes sources de financement externes et procède à cer- tains ajustements pour tenir compte des conditions du contrat et du type d'actif loué. Les paiements de loyers pris en compte pour l'évalua- tion de la dette de loyers se composent : • des loyers fixes, y compris ceux fixes en substance ; • des loyers variables indexés sur un indice ou un taux, initialement mesurés sur la base de l'indice ou du taux en question à la date de début du contrat ; • des montants payables au titre de la garantie de va- leur résiduelle ; • et du prix d'exercice d'une option d'achat que le Groupe est raisonnablement certain d'exercer, des loyers payés au cours de la période de renouvellement si le Groupe est raisonnablement certain d'exercer une option de prolongation et des pénalités de résiliation anticipées du contrat de location, à moins que le Groupe ne soit raisonnablement certain de ne pas résilier le contrat par anticipation. La dette de loyers est évaluée à la méthode du coût amorti au taux d'intérêt effectif. Elle est réévaluée en cas de modification des loyers futurs dû à un change- ment d'indice ou de taux (cas de loyers variables), en cas de changement du montant attendu au titre de la garantie de valeur résiduelle le cas échéant, et en- fin si la Direction change formellement ses intentions concernant l'exercice d'une option d'achat, d'extension ou de résiliation. Lorsqu'une dette de loyers est ainsi réévaluée, la valeur comptable de l'actif « droit d'utilisation » est ajustée en conséquence ou bien l'ajustement est porté au compte de résultat si la valeur comptable de l'actif « droit d'uti- lisation » a été réduite à zéro. 49 — Le Groupe a choisi de ne pas comptabiliser d'actif « droit d'utilisation » ni de dette de loyers sur les contrats de location d'actifs de faible valeur et/ou de courte du- rée (inférieure ou égale à 12 mois), conformément aux exemptions prévues par IFRS 16. Le Groupe comptabi- lise les loyers relatifs à ces contrats en charges, sur une base linéaire pendant la durée du contrat. Amortissement En application d'IAS 16, le Groupe utilise des durées d'amortissement différenciées pour chacun des com- posants significatifs d'un même actif immobilisé dès lors que l'un des composants a une durée d'utilité dif-férente de l'immobilisation principale à laquelle il se rapporte. L'amortissement est calculé suivant la méthode li- néaire, en fonction des durées d'utilisation suivantes : • Constructions..20ou40ans •Installations techniques.5ou10ans •Autres immobilisations..4à8ans 1.9. PERTE DE VALEUR DES GOODWILL ET DES ACTIFS IMMOBILISÉS Selon la norme IAS 36, la valeur des goodwill et des immobilisations corporelles et incorporelles est testée dès l'apparition d'indices de pertes de valeur, passés et au minimum une fois par an pour les actifs à durée d'utilité indéterminée.. Pour ce test, les immobilisations sont regroupées en Unités Génératrices de Trésorerie ou unités de repor- ting (UGT). Les UGT sont des ensembles homogènes d'actifs dont l'utilisation continue génère des entrées de trésorerie qui sont largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d'autres groupes d'actifs. Lorsque la valeur recouvrable d'une UGT est inférieure à sa valeur nette comptable, une perte de valeur est comptabilisée en compte de résultat en charge non courante. La valeur recouvrable de l'UGT est la valeur la plus élevée entre la valeur de marché diminuée des coûts de vente et la valeur d'utilité. La valeur d'utilité est déterminée à partir de projections actualisées des flux futurs de trésorerie d'exploitation sur une durée de 5 ans et d'une valeur terminale évaluée sur la base d'une capitalisation à l'infini de ces mêmes flux. Ces projections sont validées par le management. Des calculs de sensibilité permettent de mesurer l'exposi- tion du Groupe à des variations significatives en ma- tière de taux d'actualisation et de ratio de rentabilité (EBITDA/chiffre d'affaires). Pour ces projections de flux de trésorerie, le taux d'ac- tualisation est basé sur la méthode du coût moyen pondéré du capital et les taux de croissance à l'infini sont retenus en fonction des anticipations de crois- sance de marché. 1.10. ACTIFS FINANCIERS Les actifs financiers comprennent des titres de parti- cipation, des dépôts et cautionnement, des créances rattachées à des participations, des placements finan- ciers à long terme et des prêts. Le Groupe classe ses actifs selon les catégories sui- vantes : les actifs financiers au coût amorti, les actifs financiers évalués à la juste valeur par le résultat et les actifs financiers évalués à la juste valeur en contrepartie des autres éléments du résultat global. La Direction détermine la classification lors de la comptabilisation initiale. Les titres de participation représentent les intérêts du Groupe dans le capital de sociétés non consolidées. Ils sont comptabilisés à leur juste valeur. Les gains et pertes, réalisés ou non, provenant des va- riations de juste valeur des titres de participation non consolidés et classés irrévocablement à la juste valeur par le résultat sont immédiatement comptabilisés en compte de résultat. Les gains et pertes, réalisés ou non, provenant des variations de juste valeur des titres de participation non consolidés et classés irrévocable- ment sur option en actifs financiers à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global sont enregistrés en autres éléments du résultat global et n'impactent jamais le compte de résultat. Les autres actifs financiers sont comptabilisés au coût amorti. Les gains et les pertes sont comptabilisés en résultat au travers du mécanisme du coût amorti lorsque les actifs sont décomptabilisés ou dépréciés. Les prêts et placements long terme sont comptabilisés au coût amorti suivant la méthode du taux d'intérêt effectif. À chaque clôture, le Groupe détermine des déprécia- tions en utilisant le modèle des pertes de crédit atten- dues (« expected credit loss model ou ECL »). Les titres détenus à des fins de transaction sont éva- lués en juste valeur et les pertes et profits latents sont comptabilisés au compte de résultat en produits de trésorerie et équivalents de trésorerie. Les achats et ventes d'actifs financiers sont générale- ment comptabilisés à la date de la transaction. PARTICIPATION DANS LES ENTREPRISES ASSOCIÉES — Les sociétés dans lesquelles Robertet exerce un contrôle conjoint sont consolidées par mise en équi- valence. Les titres sont alors initialement comptabili- sés au prix payé augmenté des coûts d'acquisition. Le goodwill est compris dans la valeur des titres mis en équivalence. Les titres mis en équivalence font l'objet d'un test de dépréciation dès lors qu'il existe des indications objec- — 50 tives de perte de valeur durable. Une dépréciation est comptabilisée si la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, la valeur recouvrable étant la plus élevée entre la valeur d'utilité et la juste valeur nette des coûts de transaction. La dépréciation peut être reprise si la valeur recouvrable excède à nouveau la valeur comptable. 1.11. STOCKS ET EN-COURS Conformément à IAS 2, les stocks sont évalués au plus faible de leur coût de revient et de leur valeur nette de réalisation. Les coûts de revient sont calculés selon la méthode du coût moyen pondéré. La valeur nette de réalisation représente le prix de vente estimé dans le cours normal de l'activité, diminué des coûts attendus pour l'achèvement ou la réalisation de la vente. La méthodologie de calcul de la provision pour dé- préciation des stocks consiste en un abattement de la valeur des produits en stocks en fonction de la nature des produits et de leur ancienneté de sorte que, in fine, tous les produits ayant plus de 5 ans sont dépréciés à 100 %, à l'exception des éléments dont la valeur d'uti- lité n'est pas sensible à la durée de détention tels que les emballages. En complément, la dépréciation est ajustée d'une part sur la valeur d'utilité des matières premières, appréciée dans la capacité à écouler les matières premières stockées dans les produits finis, et d'autre part sur la valeur de réalisation des stocks de produits finis analysée référence par référence par les contrôles de gestion du Groupe. Les produits en stock sont régulièrement contrôlés et ceux qui sont inutilisables sont détruits 1.12. CRÉANCES ET DETTES COMMERCIALES Les créances et dettes commerciales sont enregistrées initialement à leur juste valeur. La juste valeur des créances clients et des dettes fournisseurs est assimilée à leur valeur comptable compte tenu des échéances de paiement généralement inférieures à 3 mois. Ces créances et dettes commerciales sont ensuite comp- tabilisées au coût amorti. Les créances clients peuvent, le cas échéant, faire l'objet d'une dépréciation en fonction soit d'un risque com- mercial soit d'un risque politique ou monétaire sur certains pays. Le Groupe applique le modèle de dépréciation modé- lisant les pertes de crédit attendues en utilisant une matrice de dépréciation. Une analyse régulière des taux réels de pertes sur clients est réalisée sur chaque en- tité significative du Groupe. Par ailleurs, le Groupe est sensibilisé à l'évolution des conflits internationaux et aux tensions géopolitiques. Il est donc particulièrement vigilant dans la prise en compte du risque pays dans la détermination des provisions clients. 1.13. TITRES D'AUTOCONTRÔLE Les titres d'autocontrôle sont enregistrés pour leur coût d'acquisition en diminution des capitaux propres. Les résultats de cession de ces titres sont imputés directe- ment dans les capitaux propres et ne contribuent pas au résultat de l'exercice. 1.14. TRÉSORERIE La trésorerie se décompose en soldes bancaires et les équivalents de trésorerie se composent de placements offrant une grande liquidité, dont la date d'échéance est généralement inférieure à trois mois lors de leur acquisition. 1.15. PROVISIONS Conformément à IAS 37, les provisions comptabilisées sont constituées en fonction d'évaluations au cas par cas des risques et charges correspondants. Une pro- vision est constituée chaque fois que les organes de Direction du Groupe ont la connaissance d'une obliga- tion juridique ou implicite résultant d'un évènement passé, qui pourrait engendrer une sortie probable de ressources. Les provisions sont ventilées entre passif courant et passif non courant en fonction de l'échéance attendue du terme du risque. Les provisions dont l'échéance est à plus d'un an sont actualisées, si l'im- pact est significatif. 1.16. ENGAGEMENTS DE RETRAITE ET ASSIMILÉS Ces engagements sont comptabilisés au bilan dans la rubrique « Avantages au personnel ». Ils comprennent les engagements relatifs aux indemnités de fin de carrière, médailles du travail ainsi que ceux relatifs aux régimes à prestations définies dont la gestion n'est pas complètement externalisée. Pour déterminer la valeur actualisée de l'obligation au titre de chaque régime, le Groupe utilise la méthode rétrospective avec projection de salaire de fin de carrière selon la méthode dite des unités de crédit projetées. La valorisation des engage- ments et des actifs de couverture est effectuée chaque année et tient compte, notamment pour la valorisation des engagements, de l'ancienneté, de l'espérance de vie, du taux de rotation du personnel par catégorie ainsi que des hypothèses économiques telles que les taux d'inflation et d'actualisation. La part à moins d'un an des provisions pour engage- ments de retraites et pour autres avantages au person - nel est présentée dans les passifs courants. Les réévaluations du passif (de l'actif) net des régimes à prestations définies (« écarts actuariels ») sont constatés dans les autres éléments du résultat global conformé- ment à IAS 19. 51 — 1.17. PLANS DE SOUSCRIPTION ET D'ACHAT D'ACTIONS Conformément à IFRS 2, le Groupe comptabilise une charge compensatoire pour tous les instruments sur actions propres octroyés à ses salariés. Le Groupe ré- alise régulièrement des opérations d'octroi d'options de souscription ou d'achat d'actions à un prix unitaire convenu. Lors de l'octroi d'options, le Groupe évalue la juste va- leur des instruments à la date d'octroi en utilisant le modèle mathématique Black & Scholes. Les évolutions de valeur postérieures à la date d'octroi sont sans effet sur cette évaluation. Cette juste valeur est constatée linéairement dans le résultat opérationnel courant sur la période d'acquisition des droits avec contrepartie di- recte en capitaux propres. aux clients. 1.18. IMPÔTS Conformément aux dispositions d'IAS 12, les impôts différés sont constitués selon la méthode du report variable et de la conception étendue sur les différences temporaires entre les valeurs comptables des actifs et des passifs et leurs valeurs fiscales (déficits fiscaux in- clus). Les impôts différés sont calculés par application de la législation fiscale en vigueur. Les actifs d'impôts différés ne font l'objet de la constatation d'un actif d'im- pôt différé que si leur récupération est probable. Les actifs et passifs d'impôts différés ne font pas l'objet d'un calcul d'actualisation. Au bilan, le Groupe compense les actifs et passifs d'im- pôt différé si l'entité possède un droit légal de compen- ser les impôts courants actifs et passifs et si les actifs et passifs d'impôt différé relèvent de natures d'impôt levées par la même autorité de taxation. Les impôts différés calculés sur des éléments imputés en capitaux propres ou en autres éléments du résul - tat global sont comptabilisés respectivement en capi- taux propres ou en autres éléments du résultat global. Les crédits d'impôt recherche sont comptabilisés aux termes d'IAS 20 comme une subvention et sont ins- crits en compte de résultat dans la rubrique « Autres produits opérationnels ». 1.19. VENTES DE PRODUITS Le chiffre d'affaires est comptabilisé conformément à IFRS 15, qui définit le cadre de reconnaissance du reve- nu sur la base d'un processus en 5 étapes : • Identification du contrat. • Identification des obligations de prestation. • Détermination du prix de la transaction. • Allocation du prix de la transaction. • Comptabilisation du revenu. Ce modèle prévoit que le chiffre d'affaires soit compta- bilisé lorsqu'une société transfère le contrôle des biens ou services à un client pour le montant qu'elle s'attend à recevoir. En fonction des critères, le chiffre d'affaires sera comptabilisé, soit de manière continue d'une fa- çon qui représente la performance de la société, soit à une date donnée quand le contrôle des biens et ser- vices est transféré au client. Un certain degré de jugement peut être requis pour déterminer le moment auquel s'opère le transfert de contrôle, à un point donné ou au fur et à mesure de l'exécution de la performance. Le chiffre d'affaires est constaté net de remises et ristournes accordées 1.20. ÉVALUATION ET COMPTABILISA- TION DES INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS Afin de gérer son exposition aux risques de change et de taux, l'entreprise utilise des instruments finan- ciers cotés sur des marchés organisés ou conclus de gré à gré avec des contreparties de premier rang. La politique de l'entreprise est de ne pas opérer sur les marchés financiers à des fins spéculatives. Pour qu'un dérivé de change ou de taux soit éligible à la comptabilité de couverture (de flux futurs ou de juste valeur) il est nécessaire de définir et documenter la relation de couverture et de démontrer son efficacité tout au long de sa vie. Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre les variations de valeur d'actifs, de passifs ou d'engagements fermes. Une cou- verture de flux futurs permet de se prémunir contre les variations de valeurs de flux futurs de trésorerie. Les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur. Généralement les instruments dérivés utilisés par le Groupe sont qualifiés comptablement d'instruments de couverture ; dans ce cas, la variation de juste valeur de ces instruments dérivés est enregis- trée en autres éléments du résultat global. 1.21. AUTRES PASSIFS FINANCIERS Les autres passifs financiers sont essentiellement com- posés d'emprunts auprès des établissements de crédit et de dettes relatives aux contrats de location-finan- cement. Ces passifs financiers sont comptabilisés au coût amorti. Le Groupe a opté pour l'application des dispositions d'IFRS 10 pour la comptabilisation des engagements d'achat de participations ne donnant pas le contrôle (put sur minoritaires), en conséquence : — 52 • L'obligation contractuelle pour le Groupe de rache- ter des participations ne donnant pas le contrôle en contrepartie de trésorerie donne lieu à la comptabi- lisation d'une dette pour la valeur actualisée du prix d'exercice de l'option. • La contrepartie de cette dette et ses variations ulté- rieures, exception faite des effets de la désactualisa- tion de la dette, sont comptabilisées déduction des participations ne donnant pas le contrôle et, le cas échéant, en déduction des capitaux propres part du Groupe pour le solde. • Les effets de la désactualisation de la dette sont enre- gistrés en charges financières. 1.22. RÉSULTAT PAR ACTION Le résultat de base par action est calculé en divisant le résultat net part du groupe par le nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation, au cours de l'exercice. Le résultat dilué par action est calculé en divisant le ré- sultat net part du groupe retraité par le nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation, majoré de toutes les actions ordinaires potentielles dilutives. Les actions ordinaires potentielles dilutives com- prennent notamment les stocks options et les actions gratuites émis par le Groupe. Les titres d'autocontrôle ne contribuent pas au résultat de base par action et au résultat dilué par action. 1.23. FRAIS DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT Les dépenses de recherche et développement sont comptabilisés en charges dans la mesure où les critères de reconnaissance en tant qu'actif ne sont pas remplis selon la Direction. 1.24. POLITIQUE DE GESTION DES FONDS PROPRES La société n'est soumise à aucune obligation spécifique d'ordre réglementaire ou contractuel en matière de ca- pital social. L'arbitrage entre financement externe et augmentation de capital est réalisé au cas par cas en fonction des circonstances et des besoins. 1.25. INFORMATION SECTORIELLE Le Groupe Robertet fonctionne sur un schéma d'orga- nisation orienté selon deux axes principaux : • Les Directions de Divisions ont pour mission d'élaborer la stratégie mondiale sur les familles de produits dont elles ont la charge. Elles assurent le développement des nouveaux produits, de leur conception à la mise en œuvre des stratégies industrielles, et sont respon- sables du marketing (gammes, prix, moyens publici- taires, circuits de distribution, …). • Les Directions Générales continentales sont char- gées de développer les positions du Groupe sur leurs zones géographiques respectives. Le Groupe compte trois Directions : Europe, Amériques et autres pays du Monde. Dans le cadre de la stratégie commerciale et marketing définie par les Directions de Divisions, elles gèrent les réseaux commerciaux. En conséquence, l'information sectorielle présentée est une information par divisions, ces dernières étant par ailleurs considérées comme des UGT (Unité Génératrice de Trésorerie). 1.26. RÉSULTAT OPÉRATIONNEL ET RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT Le résultat opérationnel courant correspond au résul- tat opérationnel retraité des résultats sur cessions des immobilisations corporelles et incorporelles. 53 — NOTE 2 - GOODWILL Les goodwill se décomposent comme suit : En milliers d'euros 31 déc 23 1 31 déc 24 DIVISION ARÔMES Valeur Brute 37 424 37 424 Dépréciation VALEUR NETTE 37 424 37 424 DIVISION PARFUMERIE Valeur Brute 17 808 17 808 Dépréciation VALEUR NETTE 17 808 17 808 DIVISION MATIÈRES PREMIÈRES Valeur Brute 26 285 27 922 Dépréciation VALEUR NETTE 26 285 27 922 TOTAL VALEURS 81 517 NETTES 83 154 1 Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l'application rétrospective de la détermi- nation provisoire du goodwill concernant le regroupement d'entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l'exercice). L'évolution des valeurs nettes s'analyse ainsi : En milliers d'euros 31 déc 23 1 31 déc 24 Valeurs nettes comptables 61 608 à l'ouverture 81 517 Acquisitions 2 20 203 Changement de méthode de consolidation 1 346 Écart de conversion (294) 291 TOTAL 81 517 83 154 La détermination du goodwill provisoire de Phasex Cor- poration a été calculé comme suit, des ajustements pouvant être apportés à ces valeurs dans les douze mois qui suivent l'acquisition : Acquisition Phasex Corporation milliers d'euros En En milliers de dollars US Prix d'acquisition implicite 100 % 5 546 6 037 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la date d'acquisition 69 75 PRIX PAYÉ POUR L'ACQUISITION IMPLICITE DE 100 % NETTE DE LA TRÉSORERIE ACQUISE 5 477 5 962 Actifs identifiables acquis 7 946 8 649 Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles 6 535 7 113 Immobilisations financières 17 18 Stocks et en-cours 44 48 Créances clients 421 458 Impôts différés nets 49 53 Autres créances 880 959 Passifs assumés (3 815) (4 152) Dettes financières (3 125) (3 401) Dettes fournisseurs (18) (20) Autres dettes (672) (731) JUSTE VALEUR DES ACTIFS NETS ACQUIS 4 131 4 497 GOODWILL 1 346 1 465 1 Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l'application rétrospective de la détermi- nation provisoire du goodwill concernant le regroupement d'entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l'exercice). 2 Il s'agit en 2024 du goodwill provisoire relatif à l'acquisition de la société Phasex, entité consolidée en intégration globale sur le second semestre 2024. Le goodwill provisoire de Phasex est affecté à l'UGT Matières pre- mières en lien avec l'activité de cette société. — 54 Les goodwill sont alloués à des Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) en fonction de l'activité à laquelle ils se rapportent. Les UGT définies correspondent aux divisions : Arômes, Parfumerie et Matières Premières. Il a été procédé à un test de valeur des UGT au 31 dé cembre 2024 auxquelles il a été affecté un goodwill. Ce test a été déterminé en utilisant les projections à 5 ans des flux de trésorerie générés par les ventes de chaque division. Au-delà de ces 5 années, une valeur terminale a été déterminée à partir d'un taux de croissance de 2 % (in- changé par rapport à la clôture au 31 décembre 2023). L'actualisation de ces flux nets d'impôt est effectuée à un taux de 9,20 % (inchangé par rapport au 31 dé- % cembre 2023). Ce taux est après impôt. Notre approche qui consiste à utiliser un taux d'actua- lisation commun aux trois UGT est une approche sim- plifiée, satisfaite par les marges de confort constatée sur les trois divisions. Les valeurs nettes comptables et les valeurs recou- vrables pour les trois UGT du Groupe sont les suivantes : En milliers d'euros Matières Parfumerie premières Arômes Valeur nette 204 055 comptable 143 105 273 499 VALEUR 246 515 RECOU- VRABLE 667 054 527 633 L'analyse des goodwill n'a fait apparaître aucun indice de perte de valeur à la clôture de l'exercice 2024. Le résultat des tests confirme ainsi qu'il n'y a pas ma- +0,1 tière à dépréciation des actifs affectés à ces UGT au 31 décembre 2024 (résultat identique constaté au 31 décembre 2023). TEST DE SENSIBILITÉ — Le Groupe effectue des tests de sensibilité sur les prin- cipales hypothèses. Les principaux résultats de ces tests - sont présentés ci-après. Un taux de croissance perpétuel nul n'entraînerait au- cune dépréciation. Le niveau de taux d'actualisation (hypothèse-clé) pour lequel la valeur recouvrable est égale à la valeur comp- table (après prise en compte de tous les effets résultant de ce changement sur les autres variables utilisées) est : Division Arômes : 16,51 Division Parfumerie : 40,00 % Division Matières premières : 10,79 % La variation du ratio EBITDA/CA pour laquelle la valeur recouvrable est égale à la valeur comptable (après prise en compte de tous les effets résultant de ce change- ment sur les autres variables utilisées) est : Division Arômes : -8,42 Points de base du ratio EBITDA/CA Division Parfumerie : -15,60 Points de base du ratio EBITDA/CA Division Matières premières : Point de base du ratio EBITDA/CA 55 — NOTE 3 - IMMOBILISATIONS INCORPORELLES, CORPORELLES ET DROITS D'UTILISATION 3.1. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Immobilisations incorporelles (en milliers d'euros) 231 Valeur au 31 déc Écart de Acquisitions conversion Cessions Autres mouvements Variation de périmètre Valeur au 31 déc 24 Valeur brute 88 753 1 481 773 (57) 2 344 93 293 Amortissements (en milliers d'euros) Valeur au 31 déc 23 Écart de Dotations conversion Reprises Autres mouvements Variation de périmètre Valeur au 31 déc 24 Amortissements 8 837 132 5 043 (38) 547 14 520 VALEUR NETTE 79 916 78 773 Immobilisations incorporelles (en milliers d'euros) Valeur au 31 déc 22 Écart de Acquisitions conversion Cessions Autres mouvements Variation de périmètre Valeur au 31 déc 23 Valeur brute 44 058 265 2 179 (50) 966 41 335 88 753 Amortissements (en milliers d'euros) Valeur au 31 déc 22 Écart de Dotations conversion Reprises Autres mouvements Variation de périmètre Valeur au 31 déc 23 Amortissements 6 089 92 2 668 (32) 20 8 837 VALEUR NETTE 37 969 79 916 1 Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l'application rétrospective de la détermina- tion provisoire du goodwill concernant le regroupement d'entreprises Sonarome (cf. note sur les évènements significatifs de l'exercice). 3.2. IMMOBILISATIONS CORPORELLES Immobilisations corporelles (en milliers d'euros) Valeur au 31 déc 23 1 Écart de Acquisitions conversion Cessions Autres mouvements Variation de périmètre Valeur au 31 déc 24 Terrains et 31 962 aménagements (236) 58 (129) 596 32 251 Constructions 193 845 2 771 2 749 (452) 742 524 200 179 Installations techniques 194 310 1 981 6 434 (1 417) (19 704) 1 962 183 564 Autres immobilisations 21 064 535 1 150 (409) 18 992 201 41 533 Immobilisations en 7 813 cours 155 17 631 (97) (2 872) 933 23 563 TOTAL 448 993 5 206 28 022 (2 504) (2 246) 3 620 481 090 1 Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l'application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d'entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l'exercice). — 56 Amortissements (en milliers d'euros) Valeur au 31 déc 23 1 Écart de Dotations conversion Reprises Autres mouvements Variation de périmètre Valeur au 31 déc 24 Terrains et 4 092 aménagements 4 401 (129) 10 4 379 Constructions 100 424 1 898 6 559 (378) (265) 108 239 Installations techniques 162 829 1 993 7 624 (1 373) (16 834) 154 237 Autres immobilisations 16 944 553 2 513 (350) 16 300 22 35 982 TOTAL 284 290 4 448 17 097 (2 230) (789) 22 302 838 VALEUR NETTE 164 703 178 252 1 Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l'application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d'entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l'exercice). Les principales acquisitions de l'exercice concernent essentiellement des investissements techniques et industriels réalisés en France, aux États-Unis ainsi et au Mexique ainsi que des projets informatiques globaux initiée par la maison-mère. Immobilisations corporelles (en milliers d'euros) Valeur au 31 déc 22 Écart de Acquisitions conversion Cessions Autres mouvements Variation de périmètre Valeur au 31 déc 23 Terrains et 29 459 aménagements (745) 32 840 2 375 31 962 Constructions 183 379 (2 726) 3 909 (100) 5 897 3 486 193 845 Installations techniques 182 839 (3 757) 5 721 (888) 3 207 7 188 194 310 Autres immobilisations 19 191 (297) 983 (157) 314 1 030 21 064 Immobilisations en 11 387 cours (32) 3 609 (7 282) 130 7 813 TOTAL 426 256 (7 557) 14 254 (1 145) 2 976 14 209 448 993 Amortissements (en milliers d'euros) Valeur au 31 déc 22 Écart de Dotations conversion Reprises Autres mouvements Variation de périmètre Valeur au 31 déc 23 Terrains et 3 988 aménagements (29) 119 14 4 092 Constructions 95 945 (1 744) 6 541 (28) (1 063) 773 100 424 Installations techniques 151 609 (2 734) 8 278 (853) 2 576 3 953 162 829 Autres immobilisations 14 823 (133) 1 421 (104) 328 609 16 944 TOTAL 266 365 (4 640) 16 359 (985) 1 855 5 335 284 290 VALEUR NETTE 159 890 164 703 57 — 3.3. DROITS D'UTILISATION Les variations des droits d'utilisation au cours des exercices 2023 et 2024 s'analysent comme suit : Droits d'utilisation (en milliers d'euros) Valeur au 31 déc 23 Écart de Acquisitions conversion Cessions Autres mouvements Variation de périmètre Valeur au 31 déc 24 Constructions 21 221 465 9 502 (216) 1 426 32 399 Installations techniques 13 115 288 168 (2) (2 660) 10 908 Autres immobilisations 8 330 (123) 130 (3 680) 90 3 428 8 176 TOTAL 42 667 630 9 800 (3 898) (1 144) 3 428 51 483 Amortissements (en milliers d'euros) Valeur au 31 déc 23 Écart de Dotations conversion Reprises Autres mouvements Variation de périmètre Valeur au 31 déc 24 Constructions 14 390 294 2 683 (54) (388) 16 924 Installations techniques 8 746 133 (62) (2 173) 6 644 Autres immobilisations 4 912 39 (159) 239 5 030 TOTAL 28 048 466 2 462 (54) (2 323) 28 598 VALEUR NETTE 14 619 22 885 Le montant de la charge de loyer résiduelle au 31 décembre 2024 s'élève à 2,2 millions d'euros et représente les loyers résultant de contrats de location non capitalisés en vertu des exemptions prévues par IFRS 16. Droits d'utilisation (en milliers d'euros) Valeur au 31 déc 22 Écart de Acquisitions conversion Cessions Autres mouvements Variation de périmètre Valeur au 31 déc 23 Constructions 21 041 (673) 918 (65) 21 221 Installations techniques 13 910 (106) (689) 13 115 Autres immobilisations 7 822 (58) 731 (165) 8 330 TOTAL 42 773 (837) 960 (230) 42 667 Amortissements (en milliers d'euros) Valeur au 31 déc 22 Écart de Dotations conversion Reprises Autres mouvements Variation de périmètre Valeur au 31 déc 23 Constructions 13 920 (550) 1 034 (14) 14 390 Installations techniques 9 388 2 (644) 8 746 Autres immobilisations 4 699 (42) 337 (83) 1 4 912 TOTAL 28 006 (590) 727 (97) 1 28 048 VALEUR NETTE 14 767 14 619 — 58 NOTE 4 - ACTIFS FINANCIERS 4.1. ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS En milliers d'euros 31 déc 23 31 déc 24 Titres de participations 2 004 2 890 Créances rattachées à des participations 5 150 5 219 Autres titres immobilisés 1 5 934 1 093 Prêts 66 45 Autres actifs financiers 5 226 7 170 TOTAL 18 381 16 417 1 Il s'agit de placements à long terme de la filiale américaine Robertet USA Inc. Le détail des titres de participations s'analyse comme suit au 31 décembre 2024 : En milliers d'euros Valeur brute Dépréciation Valeur nette % de détention Capitaux propres Résultat Finca Carrasquilla 1 500 1 500 50% 1 730 (164) Autres 2 740 1 350 1 390 TOTAL 4 240 1 350 2 890 Le détail des titres de participations s'analysait comme suit au 31 décembre 2023 : En milliers d'euros Valeur brute Dépréciation Valeur nette % de détention Capitaux propres Résultat Finca Carrasquilla 1 500 1 500 50% 1 894 (233) Autres 1 854 1 350 504 TOTAL 3 354 1 350 2 004 4.2. PARTICIPATION DANS LES ENTREPRISES ASSOCIÉES Comptes individuels des sociétés mises en équivalence Au 31 décembre 2024 (en milliers d'euros) Total bilan Chiffre d'affaires Résultat Capitaux propres HITEX SAS (quote-part détention 50%) 9 318 4 330 763 5 919 Comptes individuels des sociétés mises en équivalence Au 31 décembre 2023 (en milliers d'euros) Total bilan Chiffre d'affaires Résultat Capitaux propres HITEX SAS (quote-part détention 50%) 9 180 3 772 703 5 456 59 — La variation de valeur des participations dans les en- treprises associées s'analyse ainsi : En milliers d'euros Valeur à l'ouverture 3 537 Dividendes versés (150) Quote-part de résultat 381 VALEUR À LA CLÔTURE 3 768 4.3. ACTIFS FINANCIERS COURANTS En milliers d'euros 31 déc 23 31 déc 24 Placements de trésorerie à court terme 29 829 35 334 TOTAL 29 829 35 334 NOTE 5 - STOCKS Les stocks au 31 décembre 2024 se répartissent de la façon suivante : En milliers d'euros 31 déc 23 31 déc 24 Matières premières 150 478 162 289 En-cours et produits finis 89 257 85 329 Valeur brute 239 736 247 618 Dépréciation (8 069) (7 660) VALEUR NETTE 231 667 239 958 Les dépréciations s'analysent comme suit : En milliers d'euros 31 déc 23 31 déc 24 SOLDE 9 955 À L'OUVERTURE DE LA PÉRIODE 8 069 Variation de périmètre 284 Augmentations 3 518 4 918 En milliers d'euros Reprises et utilisations (5 879) (3 606) Écart de conversion (217) 120 Autres 408 (1 841) SOLDE À LA CLÔTURE 8 069 DE LA PÉRIODE 7 660 NOTE 6 - CRÉANCES CLIENTS Les créances clients se répartissent par zones géogra- phiques comme suit : En milliers d'euros 31 déc 23 31 déc 24 Europe 45 793 58 568 Amérique du Nord 46 881 49 044 Amérique du Sud 11 978 18 703 Asie 31 946 25 979 Autres pays 12 655 13 400 TOTAL CRÉANCES 149 253 BRUTES 165 694 Dépréciation (9 643) (9 700) TOTAL CRÉANCES NETTES 139 610 155 994 Les dépréciations des créances clients s'analysent comme suit : En milliers d'euros 31 déc 23 31 déc 24 SOLDE À L'OUVERTURE DE LA PÉRIODE 10 120 9 643 Augmentations 1 343 1 335 Variation de périmètre 888 13 Reprises et utilisations (2 606) (1 261) Écart de conversion 12 - Autres mouvements (115) (29) SOLDE À LA CLÔTURE DE LA PÉRIODE 9 643 9 700 NOTE 7 - AUTRES ACTIFS COURANTS Les autres actifs courants du Groupe se décomposent au 31 décembre 2024 de la manière suivante : 31 déc 23 31 déc 24 Charges constatées d'avance 7 470 6 096 Autres créances 14 266 16 730 TOTAL AUTRES CRÉANCES ET COMPTES DE RÉGULARISATION 21 736 22 826 Actifs d'impôts exigibles 4 755 3 069 TOTAL 26 491 25 895 — 60 NOTE 8 - PROVISIONS ET AVANTAGES AU PERSONNEL En milliers d'euros Ouverture Dotations Utilisations Variation du taux de change Autres Clôture INDEMNITÉS RETRAITE 1 9 528 2 619 (2 325) 24 (178) 9 667 Autres engagements envers 2 903 le personnel 2 619 (109) (342) 3 071 Autres risques 3 644 2 021 (9) (12) 2 644 TOTAL PROVISIONS 13 075 ET AVANTAGES AU PERSONNEL 5 259 (2 444) (330) (178) 15 382 Dont passifs courants 1 120 3 237 Dont passifs non courants 11 955 12 145 1ꢀ Provisions retraite : le Groupe participe à la constitution des retraites de son personnel conformément aux lois et usages des pays dans lesquels les so- ciétés du Groupe exercent leur activité. Le Groupe a, par ailleurs, des engagements contractuels de retraite complémentaire, d'indemnités de départ de fin de carrière et de prévoyance dont il a la responsabilité. Les engagements actuariels correspondants sont pris en charge soit sous forme de cotisations versées à des organismes indépendants responsables de leur service et de la gestion des fonds, soit sous forme de provisions. Les engagements en France représentent 91,8 % des provisions retraite du Groupe au 31 décembre 2024 (contre 92,7 % des provisions du Groupe au 31 décembre 2023), c'est la raison pour laquelle sont détaillées uniquement les hypothèses concernant la France. 2 Autres engagements envers le personnel : ils correspondent principalement à une provision pour départ pour l'entité mexicaine, cette somme doit être versée à tout salarié quittant l'entreprise sauf en cas de démission. Le versement de cette prime à un salarié licencié constitue un accord transactionnel. 3 Autres risques : les autres risques correspondent essentiellement à des risques sociaux, fiscaux et commerciaux. INDEMNITÉS DE FIN DE CARRIÈRE — Les principales hypothèses retenues lors de l'évaluation des engagements sont les suivantes : Taux de rotation du personnel 2023 2024 De 16 à 30 ans 7,1% 7,1% De 31 à 41 ans 3,3% 3,3% De 42 à 49 ans 1,7% 1,7% De 50 à 65 ans 0,4% 0,4% L'espérance de vie a été estimée en utilisant la table Insee 2024. Les taux d'actualisation sont définis par référence à un taux de marché à la date de clôture basé sur les obligations d'entités de première catégorie. Il est éta- bli à 3,35 % au 31 décembre 2024 (contre 3,20 % au 31 décembre 2023). La variation afférente à ces engagements se décom- pose de la façon suivante : En milliers d'euros 2023 2024 Coût annuel des services rendus 514 555 Frais financiers sur engagements 296 278 Gains et pertes actuariels (130) (675) TOTAL 680 158 D'après une analyse de sensibilité, l'incidence de varia- tion du taux d'actualisation sur ces indemnités de fin de carrière est la suivante : En milliers d'euros 2,85% 3,35% 3,85% Montant des indemnités de fin de carrière 9 284 8 874 8 487 61 — NOTE 9 - PASSIFS FINANCIERS Les différentes catégories de passifs financiers sont les suivantes : 31 déc 23 31 déc 24 En milliers d'euros Total Courant Non courant Total Courant Non courant Dettes financières 309 904 58 085 251 819 267 293 66 111 201 182 Dettes locatives 15 723 4 304 11 419 23 863 5 526 18 337 Dettes fournisseurs 54 498 54 498 62 867 62 867 Autres créditeurs 42 076 42 076 47 494 47 494 TOTAL 422 201 158 963 263 238 401 517 181 998 219 519 9.1 DETTES FINANCIÈRES Analyse par type de dettes Emprunts bancaires 279 216 240 327 Concours bancaires 3 479 2 223 Autres dettes financières 1 25 007 23 158 Comptes-courants d'associés 2 202 1 585 TOTAL 309 904 267 293 1 Ces dettes intègrent principalement : • Une dette financière de 2 106 K€ au titre d'une dette de put sur 10 % du capital de la société Astier Demarest, exerçable au 30 septembre 2027 (dette financière de 6 743 K€ au 31 décembre 2023 au titre d'une dette de put sur 40 % du capital de la société). La variation de cette dette financière est principalement liée à l'acquisition effective au 9 juillet 2024 de 30 % du capital de la société Astier Demarest. • Une dette financière de 5 633 K€ au titre de l'acquisition en 2022 du Groupe Maverick (Omega Ingredients), sur la base d'une clause de révi- sion de prix (dette financière de 5 292 K€ au 31 décembre 2023). • Une dette financière de 10 572 K€ au titre d'une dette de put sur 15 % du capital de la société Sonarome (dette financière de 8 667 K€ au 31 décembre 2023). Analyse par échéances de remboursement et par devise (en milliers d'euros) 31 déc 23 31 déc 24 (en milliers d'euros) 31 déc 23 31 déc 24 À moins d'un an 1 58 085 66 111 À plus d'un an et moins de cinq ans 231 178 185 568 À plus de cinq ans 20 641 15 614 TOTAL 309 904 267 293 Dont en euros 277 603 234 319 Dont en dollars US 15 665 14 149 Autres devises 16 636 18 825 1 La part à moins d'un an des dettes financières se décompose ainsi : Répartition des dettes à moins d'un an (en milliers d'euros) 31 déc 23 31 déc 24 Emprunts bancaires 51 853 60 044 Autres dettes financières 2 753 3 843 Concours bancaires 3 479 2 223 TOTAL 58 085 66 111 En milliers d'euros Moins de 1 mois Entre 1 et 3 mois Entre 3 et 6 mois Plus de 6 mois Total Emprunts bancaires 2 067 1 562 2 893 53 522 60 044 Autres dettes financières 2 3 2 699 1 139 3 843 Concours bancaires 2 223 2 223 TOTAL 2 069 1 565 5 592 56 884 66 111 — 62 La répartition des emprunts à taux fixe et à taux variable est la suivante (cette répartition tient compte de la mise en place d'un instrument de couverture) : En milliers d'euros 31 déc 23 31 déc 24 Emprunts à taux fixe 133 859 132 839 Emprunts à taux variable 145 357 107 488 TOTAL 279 216 240 327 Le détail des emprunts se décompose comme suit à fin 2024 : Entité du Groupe Banque Capital restant dû en milliers d'euros Année du dernier Taux d'intérêt remboursement Devise Robertet SA (holding) BNP 3 196 2028 1,65% EUR BNP 2 000 2026 EURIBOR 3 mois + 0,29% EUR Palatine 421 2025 0,43% EUR BPI 1 510 2026 0,38% EUR CMU 1 675 2026 0,29% EUR CMU 6 104 2029 0,39% EUR BPI 4 500 2029 0,51% EUR BNP 151 338 2027 50% EURIBOR 1 mois + 0,80% et 50% 2,60% + 0,80% EUR BNP 10 000 2031 5,00% EUR BNP 35 758 2027 EURIBOR 1 mois + 1,10% EUR Palatine 4 482 2031 3,70% EUR BNP 5 000 2029 3,37% EUR Intérêts courus 557 EUR swaps 1 408 EUR Astier Demarest BPMED 31 2026 1,30% EUR BNP 144 2026 0,75% EUR SG 141 2026 0,57% EUR BPMED 142 2026 0,73% EUR Bionov CIC 15 2025 2,12% EUR Robertet Bio BNP 81 2026 0,40% EUR BNP 9 2025 0,40% EUR BNP 20 2025 0,40% EUR BNP 182 2027 0,90% EUR Aroma Esencial S.L. Caixa Bank 135 2027 4,97% EUR Robertet USA Inc. PNC Bank 8 882 7,10% USD 63 — Entité du Groupe Banque Capital restant dû en milliers d'euros Année du dernier Taux d'intérêt remboursement Devise Omega Ingredients Natwest 159 2037 5,46% GBP Natwest 130 2041 4,10% GBP Natwest 165 2032 5,81% GBP Natwest 389 2042 4,10% GBP Natwest 300 2041 3,80% GBP Robertet Asia Credit Industriel Et Commercial, Singapore Branch 1 268 2025 1,10% + SORA SGD Robertet do Brasil BCO Brasil 187 2025 19,00% BRL TOTAL 240 327 Il existe des covenants sur certains des emprunts de la maison-mère et de Robertet USA Inc. Pour Robertet SA, le solde total à la clôture de l'exercice s'élève à 151 337 milliers d'euros et ces covenants sont respectés (ratio de levier EBITDA consolidé / Dette nette consolidée). Des contrats de swaps ont été conclus, au titre d'instrument de couverture, sur l'emprunt BNP de Robertet SA pour 151 337 milliers d'euros. Ils se détaillent ainsi : • Un contrat de swaps mis en place le 14 juin 2024 à hauteur de 50 % du prêt lié à l'acquisition Sonarome au taux fixe de 2,95 % • Un contrat de swaps mis en place le 1er août 2024 cou- vrant 25 % du prêt lié à l'acquisition Sonarome et 25 % du prêt lié à l'OPAS au taux fixe de 2,65 % • Un contrat de swaps à hauteur de 50 % du prêt OPAS souscrit en septembre 2022 pour un taux fixe de 2,605 %. Pour Robertet USA Inc., une dette financière d'un mon- tant de 9,2 millions de dollars est souscrite auprès de la banque américaine PNC Bank. Cette dette financière est assortie de covenants (ratio de levier et ratio de cou- verture du service de la dette) qui sont respectés à la clôture de l'exercice. 9.2. DETTES LOCATIVES Ces dettes représentent le passif financier du Groupe sur l'ensemble de ses contrats de location conformément aux dispositions d'IFRS 16. En milliers d'euros Ouverture Nouveaux contrats et renouvellements Remboursements et résiliations Entrée de périmètre et autres mouvements Écarts de conversion Clôture Obligations locatives 15 723 6 570 (2 001) 3 349 223 23 863 Dont passifs courants 4 304 5 526 Dont passifs 11 419 non courants 18 337 Analyse par échéance de remboursement (en milliers d'euros) 31 déc 23 31 déc 24 A moins d'un an 4 304 5 526 A plus d'un an et moins de cinq ans 8 037 12 256 A plus de cinq ans 3 381 6 081 TOTAL 15 723 23 863 Dont en euros 4 168 4 363 Dont en dollars US 7 153 11 009 Autres devises 4 401 8 492 — 64 NOTE 10 - AUTRES PASSIFS COURANTS Les autres passifs courants du Groupe se répar- tissent au 31 décembre 2024 comme suit : En milliers d'euros 31 déc 23 31 déc 24 Dettes fiscales et sociales 32 683 34 941 Autres dettes 5 584 5 848 Produits constatés d'avance 3 809 6 704 TOTAL 42 076 47 494 NOTE 11 - INSTRUMENTS FINANCIERS La gestion des risques est assurée par la Direction du Groupe selon le contexte des marchés financiers et en fonction des procédures établies par le Groupe. RISQUES DE CHANGE — Une part prépondérante des ventes du Groupe est réalisée dans des monnaies autres que l'euro, en particulier le dollar américain, la livre sterling, le réal brésilien, le peso mexicain et le yen japonais. Le chiffre d'affaires en devises est converti en euros dans les comptes consolidés du Groupe. Ces ventes en devises sont réalisées principalement par les filiales du Groupe dans leur monnaie fonc- tionnelle, ne générant pas de risque de change tran- sactionnel à leur niveau. Le Groupe a recours à des instruments financiers dérivés, comportant des risques hors bilan pour gérer son exposition aux risques de change. Ces instruments financiers sont destinés uniquement à couvrir les risques sur des transactions futures ou des engagements fermes. Le Groupe n'utilise pas d'instruments dérivés à des fins spéculatives. La situation globale du portefeuille de change est la suivante : 31 déc 23 31 déc 24 Nominal Juste Nominal valeur Juste valeur Change à terme USD 6 000 K$ 5 529 K€ 10 500 K$ 9 798 K€ 65 — RISQUES MATIÈRES PREMIÈRES — Le risque matières premières au niveau du Groupe reste peu significatif étant donné la grande diversité de matières premières utilisées et la diversification des approvisionnements. Le Groupe Robertet est peu sou- mis à des risques d'approvisionnement. Le Groupe n'a pas mis en place d'instruments de couverture pour ses achats, car la grande majorité des matières premières achetées ne sont pas cotées sur des marchés. RISQUES DE TAUX — L'exposition aux risques de taux de la société résulte principalement des lignes de crédit et des emprunts à taux variable. RISQUE DE CONTREPARTIE — Dans le cadre des contrats relatifs à ces produits déri - vés, le Groupe est soumis à des risques de contrepar- tie. Toutefois, le Groupe, contractant uniquement avec des banques et des institutions financières de premier rang, estime que ces risques ne sont pas significatifs. RISQUE DE CRÉDIT — Les états suivants présentent la ventilation des créances clients au 31 décembre 2023 et 2024 : Au 31 décembre 2023 (en milliers d'euros) Créances en souffrance Créances à échoir Moins de 3 mois De 3 à 6 mois Plus de 6 Créances dépréciées mois Total France 13 961 3 573 657 459 (389) 18 261 Europe (hors France) 23 084 3 006 191 863 (1 328) 25 816 Amérique du Sud 6 274 1 050 240 4 413 (3 604) 8 373 Amérique du Nord 36 966 8 231 591 1 094 (1 230) 45 652 Asie et Océanie 22 591 6 087 979 2 288 (1 835) 30 110 Autres 7 103 2 603 573 2 376 (1 257) 11 398 CRÉANCES 109 979 CLIENTS 24 550 3 231 11 493 (9 643) 139 610 % DU CHIFFRE 15,25% D'AFFAIRES 3,40% 0,45% 1,59% -1,34% 19,36% Au 31 décembre 2024 (en milliers d'euros) Créances en souffrance Créances à échoir Moins de 3 mois De 3 à 6 mois Plus de 6 Créances dépréciées mois Total France 21 736 4 299 206 428 (395) 26 273 Europe (hors France) 24 272 5 724 361 1 543 (1 546) 30 354 Amérique du Sud 12 529 2 056 74 4 044 (3 640) 15 063 Amérique du Nord 36 662 9 338 968 2 077 (1 557) 47 487 Asie et Océanie 17 241 5 841 963 1 934 (1 764) 24 215 Autres 6 984 4 434 573 1 409 (797) 12 603 CRÉANCES 119 424 CLIENTS 31 692 3 144 11 435 (9 700) 155 994 % DU CHIFFRE 14,79% D'AFFAIRES 3,92% 0,39% 1,42% -1,20% 19,32% — 66 HIÉRARCHIE DE JUSTE VALEUR — La norme IFRS 7 requiert de classer les actifs et passifs financiers supprimer à la juste valeur selon les trois niveaux suivants : • Niveau 1 : instrument coté sur un marché actif. • Niveau 2 : instrument évalué à partir de techniques de valorisation s'appuyant sur des données de marché ob- servables. • Niveau 3 : instrument évalué à partir de techniques de valorisation s'appuyant sur des données de marché non observables. Au 31 décembre 2023 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total Actifs à la juste valeur Placements de trésorerie à court terme 29 829 29 829 Valeurs mobilières de placement 52 967 52 967 TOTAL DES ACTIFS À LA JUSTE VALEUR 82 796 82 796 Passifs à la juste valeur Dérivés de taux (swaps) 103 103 TOTAL DES ACTIFS À LA JUSTE VALEUR 103 103 Au 31 décembre 2024 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total Actifs à la juste valeur Placements de trésorerie à court terme 35 334 35 334 Valeurs mobilières de placement 85 591 85 591 TOTAL DES ACTIFS À LA JUSTE VALEUR 120 925 120 925 Passifs à la juste valeur Dérivés de taux (swaps) 1 408 1 408 TOTAL DES ACTIFS À LA JUSTE VALEUR 1 408 1 408 Il n'y a pas eu pour les actifs financiers du Groupe de transfert de catégorie au cours de l'exercice. 67 — NOTE 12 - INFORMATIONS SECTORIELLES Conformément à IFRS 8, le Groupe fournit une infor- mation sectorielle telle qu'utilisée en interne par le PDO (principal décideur opérationnel). Le PDO est la Direction Générale du Groupe Robertet, présidée par Monsieur Philippe Maubert. Le niveau d'information sectorielle du Groupe est le secteur d'activité. La ventilation est faite sur les trois divisions du Groupe : • Matières premières • Parfumerie • Arômes Au 31 décembre 2023 1 Total Matières premières Parfumerie Arômes Chiffres d'affaires consolidé 721 129 187 312 273 873 259 944 EBITDA courant 133 048 26 276 55 087 51 685 Résultat opérationnel courant 111 441 19 836 47 259 44 346 Résultat net Part du Groupe 74 598 9 813 32 806 31 979 Goodwill 81 517 26 285 17 808 37 424 Immobilisations corporelles et droits d'utilisation 179 322 45 322 73 354 60 646 Acquisitions d'immobilisations 15 214 3 534 5 172 6 508 Dotation aux amortissements 23 520 6 780 8 640 8 100 Actif courant hors trésorerie 427 597 156 431 114 443 156 723 Passif courant hors provision et financier 100 693 27 792 32 014 40 887 1 Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l'application rétrospective de la détermination provisoire du goodwill concernant le regroupement d'entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l'exercice). Au 31 décembre 2024 Total Matières premières Parfumerie Arômes Chiffres d'affaires consolidé 807 609 216 989 318 368 272 253 EBITDA courant 157 063 28 100 70 004 58 959 Résultat opérationnel courant 125 256 15 873 62 532 46 850 Résultat net Part du Groupe 90 068 8 806 47 081 34 182 Goodwill 83 154 27 922 17 808 37 424 Immobilisations corporelles et droits d'utilisation 201 137 61 095 60 059 79 982 Acquisitions d'immobilisations 37 822 7 014 12 678 18 131 Dotation aux amortissements 27 933 9 721 6 949 11 262 Actif courant hors trésorerie 460 059 156 247 109 640 194 173 Passif courant hors provision et financier 123 688 41 208 44 392 38 088 Analyse par zone géographique des ventes de produits et des actifs non courants : Au 31 décembre 2023 Total France Europe (hors France) États-Unis Autres Chiffres d'affaires consolidé 721 129 128 882 152 158 256 902 183 187 Actifs non courants 356 775 124 006 60 901 87 636 84 231 Au 31 décembre 2024 Total France Europe (hors France) États-Unis Autres Chiffres d'affaires consolidé 807 609 129 217 177 674 266 511 234 207 Actifs non courants 389 994 128 269 60 811 101 144 99 770 Le reporting interne destiné au PDO est organisé suivant les secteurs opérationnels identifiés ci-dessus : — 68 NOTE 13 - DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET AUX PROVISIONS En milliers d'euros 31 déc 23 31 déc 24 Amortissements sur 23 520 immobilisations 27 933 Dotations et reprises sur (2 647) provisions1 3 759 TOTAL 20 873 31 692 1 Les dotations et reprises sur provisions concernent les stocks, les créances et les provisions pour risques et charges (cf. notes 5, 6 et 8). NOTE 14 - AUTRES PRO- DUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS En milliers d'euros 31 déc 23 31 déc 24 Production immobilisée 18 21 Subventions d'exploitation 2 121 2 413 Autres produits opérationnels 10 229 2 175 Autres produits exceptionnels 2 074 212 TOTAL AUTRES 14 443 PRODUITS OPÉRATIONNELS 4 820 Autres charges exceptionnelles (734) (117) TOTAL AUTRES (734) CHARGES OPÉRATIONNELLES (117) Les autres produits opérationnels de l'exercice 2023 cor- respondaient principalement à la variation à la baisse de la dette liée à la clause de révision du prix d'acqui- sition du Groupe Maverick (Omega Ingredients) en conséquence de la révision à la baisse des hypothèses de performance opérationnelle prévisionnelles prises en compte dans l'estimation de cette dette. 69 — NOTE 16 - IMPÔT La charge d'impôt de l'année est calculée en appliquant, au résultat avant impôt de la période, le taux effectif moyen estimé pour l'exercice. Ce calcul est réalisé individuellement au niveau de chaque entité fiscale consolidée du Groupe. 31 déc 23 31 déc 24 En milliers d'euros Résultat net Résultat net avant impôt Charges/Produits d'impôt avant impôt Charges/Produits d'impôt Sociétés françaises du Groupe 42 782 (12 837) 41 385 (11 359) Autres sociétés du Groupe 57 075 (12 547) 79 359 (19 185) TOTAL 99 858 (25 384) 120 744 (30 545) NOTE 15 - RÉSULTAT FINANCIER En milliers d'euros 31 déc 23 31 déc 24 Intérêts d'emprunts et charges assimilées (9 198) (11 350) Produits de valeurs mobilières 2 971 5 649 Coût financier net (6 227) (5 701) Pertes de change (6 171) (1 590) Gains de change 4 014 5 995 Autres (3 545) (3 055) Autres produits et charges financiers (5 702) 1 351 TOTAL (11 929) (4 350) En milliers d'euros 31 déc 23 31 déc 24 En milliers d'euros Impôt courant (25 012) (37 916) Impôt différé net (372) 7 371 IMPÔT (25 384) (30 545) Les actifs et passifs d'impôts s'analysent comme suit : En milliers d'euros 31 déc 23 1 31 déc 24 Variation Impôt différé Actif 5 972 6 744 772 Impôt différé 33 012 Passif 25 847 (7 166) Impôt différé Net (27 040) (19 103) 7 938 1 Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l'application rétrospective de la détermi- nation provisoire du goodwill concernant le regroupement d'entreprises Sonarome (cf. note sur les événements significatifs de l'exercice). 31 déc 23 1 31 déc 24 Impôts différés nets au 1er jan- vier : actifs/(passifs) (14 808) (27 040) Constatés en capitaux propres 407 726 Entrée de périmètre (12 191) 52 (Charge) / produit (372) 7 371 Écarts de conversion (76) (212) TOTAL (27 040) (19 103) Dont impôts différés passifs 33 012 25 847 Dont impôts différés actifs 5 972 6 744 1 Montants publiés issus des comptes consolidés annuels au 31 décembre 2023 retraités des incidences de l'application rétrospective de la détermi- nation provisoire du goodwill concernant le regroupement d'entreprises Sonarome (cf. note sur les évènements significatifs de l'exercice). La réconciliation de la charge d'impôt théorique du Groupe calculée au taux d'impôt applicable en France (25,83 % en 2024 et 2023) et la charge d'impôt effective se présente comme suit : — 70 En milliers d'euros 31 déc 23 31 déc 24 Résultat net avant impôts 99 858 120 744 Taux d'impôt courant en 25,83 % France 25,83 % (Charges) / Produits d'impôts (25 793) théoriques au taux d'impôt courant en France (31 188) Impact des différences 2 670 permanentes (924) Effet du différentiel de taux (427) courant des pays étrangers (2 011) Impact des déficits fiscaux non (477) reconnus 415 1 Impact des crédits d'impôts 137 313 Impact des différences de taux 96 (différé/courant) 2 878 Impact des redressements fiscaux (1 620) Autres 30 (26) (Charges) / produits d'impôts nets (25 384) (30 545) TAUX EFFECTIF 25,42 % D'IMPÔT DU GROUPE 25,30 % Le taux d'imposition français est constitué du taux d'impôt sur les sociétés 25,00 %, augmenté des contri- butions additionnelles en vigueur en 2024, qui portent le taux global d'imposition des bénéfices à 25,83 % (comme en 2023). Les impôts différés sur les filiales américaines et fran- çaises prennent en compte l'évolution des taux d'impôt futurs. Les déficits reportables de chaque entité sont revus et analysés à chaque clôture. Leur activation dans les comptes est décidée sur la base des hypothèses suivantes : • Forte probabilité de bénéfices à horizon 3 ans. • Délais de report en avant de ces déficits largement au-delà des 3 ans (20 ans ou illimités). Dès lors, aucun Impôt Différé Actif n'est activé sur les pertes fiscales des filiales en réorganisation ou en cours de développement : • Robertet Andina S.A.S : impôt différé non activé de 307 K€. • Robertet South Africa : impôt différé non activé de 579 K€. • Sirius : impôt différé non activé de 128 K€. • Robertet do Brasil Indústria e Comércio Ltda : impôt différé non activé de 261 K€. NOTE 17 - ENGAGEMENTS HORS BILAN 17.1. ENGAGEMENTS DONNÉS ET REÇUS Les procédures mises en place par le Groupe per- mettent de recenser l'ensemble des engagements et sans omettre d'engagements significatifs. Engagements donnés (en milliers d'euros) 31 déc 23 31 déc 24 Cautions envers le Trésor public 37 Cautions installations classées/ 266 autorisation exploitation 165 Autres engagements 1 269 185 TOTAL 1 572 351 Engagements reçus (en milliers d'euros) 31 déc 23 31 déc 24 Intérêts à recevoir sur comptes à terme 1 277 852 TOTAL 1 277 852 17.2. LITIGES Chacun des litiges connus, dans lesquels Robertet ou des sociétés du Groupe sont impliquées, a fait l'objet d'un examen à la date d'arrêté des comptes et, après avis des conseils juridiques, les provisions jugées néces- saires ont, le cas échéant, été constituées pour couvrir les risques estimés. NOTE 18 - TRÉSORERIE Trésorerie nette (en milliers d'euros) 31 déc 23 31 déc 24 Disponibilités 89 792 72 543 Valeurs mobilières de placement 52 967 85 591 Découverts bancaires (3 479) (2 223) TOTAL 139 280 155 910 71 — ANALYSE DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT — Analyse de la variation du besoin en fonds de roulement (en milliers d'euros) 31 déc 23 Flux de change et autres Flux de variation de périmètre Flux de trésorerie 31 déc 24 Stocks et en-cours 239 736 334 46 7 502 247 618 Créances clients et autres comptes débiteurs 171 060 512 1 551 15 835 188 958 Dettes fournisseurs et autres comptes (96 574) créditeurs (136) (1 507) (12 145) (110 361) BESOIN EN FONDS 314 222 DE ROULEMENT BRUT 710 91 11 192 326 214 Dépréciations (17 782) 1 764 (12) (1 767) (17 798) BESOIN EN FONDS 296 439 DE ROULEMENT NET 2 474 79 9 425 308 417 Les valeurs mobilières de placements sont composées de certificats de dépôts et autres produits de placements à court terme. En milliers d'euros 31 déc 23 Variation Diff. de conversion 31 déc 24 Valeurs mobilières de placement 52 967 32 456 168 85 591 INVENTAIRE DES VALEURS MOBILIÈRES DE PLACEMENT — En milliers d'euros 2023 2024 Certificat de dépôt 5 296 33 942 Robertet USA Inc. 5 296 23 189 Robertet SA (holding) 10 754 Autres placements à terme 47 671 51 649 Robertet SA (holding) 33 259 32 614 Robertet de Mexico S.A. de C.V 5 090 7 304 Astier Demarest 10 Arco 2 500 Robertet Argentina S.A.I.C 977 787 Robertet do Brasil Indústria e Comércio Ltda 510 73 Robertet España S.A. 1 1 Robertet Flavours & Fragrances India Pvt. Ltd 1 088 1 349 Robertet India Private Limited 218 2 474 Sonarome Private Limited 3 588 6 156 Villa Blu 440 880 TOTAL GÉNÉRAL 52 967 85 591 — 72 NOTE 19 - EFFECTIFS DU GROUPE Au 31 décembre 2024, les effectifs du Groupe se dé- compose comme suit : Catégorie 31 déc 23 31 déc 24 Cadres 719 703 Employés 923 1 032 Production 716 852 TOTAL 2 358 2 587 NOTE 20 - COMPOSITION DU CAPITAL SOCIAL Le capital social est composé au 31 décembre 2024 de 2 167 745 actions d'une valeur nominale de 2,50 euros, entièrement libérées, et de 137 844 certificats d'investisse- ments (inchangé par rapport au 31 décembre 2023). Il est attribué un droit de vote double aux actions nominatives détenues depuis plus de cinq ans, leur nombre est au 31 décembre 2024 de 863 545 droits. Au 31 décembre 2024, le Groupe familial détient 47,90 % des droits de vote simple représentant 62,65 % des droits de vote totaux (contre 43,07 % des droits de vote simple représentant 62,44 % des droits de vote totaux au 31 dé- cembre 2023). Il sera proposé à la prochaine Assemblée Générale la mise en distribution d'un dividende de 10,00 euros par action. NOTE 21 - CALCUL DU RÉSULTAT PAR ACTION Le calcul des résultats de base et dilué par action pour les périodes closes les 31 décembre 2023 et 2024 est présenté ci-dessous : Résultat de base 31 déc 23 31 déc 24 Résultat net revenant 74 598 aux actionnaires de la Société (en milliers d'euros) 90 068 Nombre moyen pondéré 2 089 d'actions ordinaires et certificats d'investissement en circulation (en milliers) 2 092 RÉSULTAT NET 35,71 DE BASE PAR ACTION (EN EUROS) 43,06 Résultat dilué 31 déc 23 31 déc 24 Résultat net revenant aux action- 74 598 naires de la Société (en milliers d'euros) 90 068 Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires et certificats d'investissement en circulation (en milliers) 2 089 2 092 Nombre moyen pondéré 2 089 d'actions pris en compte pour le calcul du résultat dilué (en milliers) 2 092 RÉSULTAT NET 35,71 DILUÉ PAR ACTION (EN EUROS) 43,06 Le certificat d'investissement est une fraction du capi- tal dénué de droit de vote. NOTE 22 - ÉVÈNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔ- TURE Le Conseil d'administration a décidé, le 11 décembre 2024, une réduction de capital d'un montant de 340 730 euros, pour le ramener de 5 763 972,50 euros à 5 423 242,50 euros, par annulation de 136 292 actions de la société au- to-détenues d'une valeur nominale de 2,50 euros cha- cune sous la condition suspensive de l'octroi par l'Autori- té des marchés financiers d'une décision de dérogation, purgée de tout recours, à l'obligation pour Maubert SA, en ce compris de concert avec Fonds Stratégique de Par- ticipations et Peugeot Invest Assets si ce concert entre en vigueur, de déposer un projet d'offre publique d'acqui- sition sur les titres de la société Robertet SA à raison du franchissement du seuil de 1 % du capital sur une période de 12 mois, pour une participation comprise entre 30 % et 50 %, résultant de l'annulation d'actions conjuguée à l'ac- quisition directe ou indirecte auprès de DSM-Firmenich de 15 007 certificats d'investissement. La réalisation de la condition suspensive et en conséquence la réalisation définitive de cette réduction de capital a été constatée le 26 février 2025 par le Directeur Général. Une offre ferme sous conditions suspensives, concernant la vente de la société Sirius, a été signée en date du 10 avril 2025. 73 — NOTE 23 - INFORMATIONS SUR LES PARTIES LIÉES Les transactions avec les entreprises liées sont uniquement des achats ou ventes de matières premières de la maison-mère à ces dernières. Les achats de la maison mère à ces entreprises liées s'élèvent pour l'année 2024 à 2 871 milliers d'euros (2 352 milliers d'euros pour l'exercice 2023), et les ventes à 125 milliers d'euros (12 milliers d'euros pour l'exercice 2023). Les transactions éliminées en consolidation ne sont pas décrites ici. Les autres parties liées concernées sont les membres du Conseil d'administration. Les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux sont détaillés dans la note suivante. NOTE 24 - RÉMUNÉRATIONS DES DIRIGEANTS Les rémunérations et avantages assimilés aux membres du Conseil d'Administration et aux dirigeants mandataires sociaux, dues sur les exercices 2023 et 2024 s'établissent comme suit : En euros 2023 2024 Rémunération du Comité de Direction 2 306 003 2 504 108 Les rémunérations comprennent la partie fixe et variable hors charges sociales patronales RÉMUNÉRATIONS ET AVANTAGES ATTRIBUÉS / VERSÉS AU TITRE DE L'EXERCICE 2024 — Le détail des rémunérations et avantages dus et versés aux dirigeants mandataires sociaux (y compris la valorisation des attributions gratuites d'actions, « AGA ») pour l'exercice est le suivant : M. Philippe MAUBERT Président du Conseil d'administration M. Jérôme BRUHAT Directeur Général Montants dus Montants versés Montants dus Montants versés Rémunération fixe 250 000 € 250 000 € 500 000 € 500 000 € Proportion relative de 63 % la rémunération fixe 63 % 27 % - Rémunération variable annuelle - - 411 758 € - Proportion relative de la rémunération variable - - 22 % - Rémunération long terme (valorisation des AGA) - - 650 000 € - Proportion de la rémunération long terme - - 35 % - Rémunérations d'une entreprise 101 591 € du Groupe 101 591 € 27 707 € 27 707 € Rémunération Conseil 30 000 € d'administration 30 000 € - - Indemnité de prise de fonctions (valorisation des AGA) - - 250 000 € - Avantages en nature 14 350 € (véhicule de fonction et GSC) 14 350 € 17 702 € 17 702 € TOTAL 395 941 € 395 941 € 1 857 167 € 545 409 € — 74 ÉLÉMENTS DE RÉMUNÉRATION DES MEMBRES DU CONSEIL D'ADMINISTRATION AU TITRE DE L'EXERCICE 2024 — Conseil d'administration Comité d'audit Comité des rémunérations Comité RSE Total M. Philippe MAUBERT 30 000 € - - - 30 000 € M. Christophe MAUBERT 30 000 € - - 5 000 € 35 000 € Mme Catherine CANOVAS 30 000 € 7 500 € - - 37 500 € M. Alain MOYNOT 18 000 € 7 500 € - - 25 500 € Mme Colette ROBERT 30 000 € - 10 000 € 10 000 € 50 000 € MAUBERT SA 30 000 € - - - 30 000 € Mme Isabelle DE CREMOUX 26 500 € 10 000 € - - 36 500 € Mme Lucie AUBERT 26 500 € - 5 000 € 5 000 € 36 500 € TOTAL 221 000 € 25 000 € 15 000 € 20 000 € 281 000 € NOTE 25 - FRAIS DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT Les frais de recherche et développement représentent pour l'année 2024 comme pour l'année 2023 environ 8 % du chiffre d'affaires consolidé. 75 — NOTE 26 - LISTE DES SOCIÉTÉS CONSOLIDÉES Entités Pays % de contrôle Méthode de consolidation Robertet SA France Société mère Robertet South Africa Afrique du Sud 100% INTÉGRATION GLOBALE Robertet GmbH Allemagne 100% Robertet Argentina S.A.I.C Argentine 100% Robertet do Brasil Indústria e Comércio Ltda Brésil 100% Robertet Bulgaria EOOD Bulgarie 100% Robertet (Shanghai) International Trading Co. Ltd Chine 100% Robertet Flavors & Fragrances (Beijing) Co. Ltd Chine 100% Robertet Andina S.A.S Colombie 100% Robertet Korea Ltd Corée du Sud 100% Robertet Middle East FZ LLD Emirats Arabes Unis 100% Aroma Esencial S.L. Espagne 100% Robertet España S.A. Espagne 100% Robertet USA Inc. Etats-Unis 100% Robertet Flavors Inc. Etats-Unis 100% Robertet Fragrances Creative Center Inc. Etats-Unis 100% Phasex Corporation Etats-Unis 100% Robertet Canada Inc. Canada 100% Astier Demarest France 90% Bionov France 100% Robertet Africa France 100% Robertet Bio France 100% Sirius France 100% Villa Blu France 100% Robertet Flavours & Fragrances India Pvt. Ltd Inde 100% Robertet India Private Limited Inde 100% Sonarome Private Limited Inde 85% PT Robertet Group Indonesia Indonésie 67% Robertet Italia S.r.l Italie 100% Robertet Japan Ltd Japon 100% Robertet de Mexico S.A. de C.V Mexique 100% Robertet UK Limited Royaume-Uni 100% Maverick Active Holding Royaume-Uni 100% Omega Ingredients Limited Royaume-Uni 100% Omega Corp Etats-Unis 100% Robertet Asia Pte Ltd Singapour 100% Robertet SA Suisse 100% Senir Kasabasi Turquie 100% Hitex France 50% Mise en équivalence 76 — 77 —— COMPTES SOCIAUX Exercice clos le 31 décembre 2024 78 — COMPTE DE RÉSULTAT (EN MILLIERS D'EUROS) Note 2.13 31/12/23 31/12/24 CHIFFRE D'AFFAIRES Production stockée 310 039 11 052 342 736 (6 977) 4 122 Autres produits d'exploitation TOTAL DES PRODUITS D'EXPLOITATION Achats 4 345 325 436 (138 672) (7 231) 339 881 (150 516) 10 026 (67 984) 131 407 (67 385) (5 200) 58 822 (9 018) (579) Variation des stocks Charges externes (58 600) 120 933 (60 714) (4 604) 55 614 (8 306) 1 163 VALEUR AJOUTÉE Charges de personnel Impôts et taxes EXCÉDENT BRUT D'EXPLOITATION Dotations aux amortissements Dotations aux provisions et reprises RÉSULTAT D'EXPLOITATION Charges et produits financiers RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT Charges et produits exceptionnels Impôts sur les bénéfices 48 472 13 196 49 225 32 028 81 253 2.14 61 668 2 256 2.15 2.17 3 041 (8 372) 55 552 (3 685) 51 867 (14 191) 70 103 (4 033) 66 070 RÉSULTAT NET AVANT PARTICIPATION Participation et intéressement BÉNÉFICE NET 79 — BILAN (EN MILLIERS D'EUROS) Actif Note 31/12/23 31/12/24 Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Immobilisations financières TOTAL ACTIF IMMOBILISÉ Stocks 2.1 3 218 3 555 2.1 et 2.2 2.3 73 501 78 437 361 112 443 104 117 500 75 697 19 395 65 669 4 312 343 011 419 730 114 336 69 857 20 174 76 996 6 805 2.4 2.5 2.5 2.6 2.6 Clients et comptes rattachés Créances diverses Disponibilités Comptes de régularisation TOTAL ACTIF CIRCULANT TOTAL ACTIF 288 168 707 898 282 573 725 677 Passif Note 31/12/23 31/12/24 Capital 2.19 5 764 279 732 1 5 764 313 819 - Réserves Subventions d'investissements Report à nouveau 968 968 Résultat de l'exercice Provisions réglementées TOTAL CAPITAUX PROPRES 51 867 31 623 369 955 66 070 28 772 415 394 2.8 2.7 2.8 2.9 2.10 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES DETTES FINANCIÈRES 11 576 12 540 268 857 57 510 228 866 68 876 725 677 DETTES D'EXPLOITATION TOTAL PASSIF 707 898 80 — TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE (EN MILLIERS D'EUROS) Note 31/12/23 31/12/24 Bénéfice net Amortissements des immobilisations corporelles 51 867 8 306 10 610 4 66 070 9 018 (19 195) (189) 2.2 Dotations nettes aux provisions Plus/moins-value sur cessions d'actifs Boni de fusion 2 (17 931) 52 856 (5 722) 5 012 1 185 - Marge brute d'autofinancement Variation des stocks 55 704 (3 164) (4 094) 11 376 2.4 2.5 Variation des créances clients et autres comptes débiteurs Variation des dettes fournisseurs et autres comptes créditeurs 2.10 Variation du besoin en fonds de roulement de l'exercice 475 4 117 TRÉSORERIE PROVENANT DE L'EXPLOITATION 53 331 (37 630) (9 553) 5 631 59 821 (5 466) (14 315) 5 852 Acquisition de filiales, nette de la trésorerie acquise 1 Investissements industriels 2.1 Autres mouvements sur actifs financiers Cessions et réalisations d'actifs - 229 TRÉSORERIE PROVENANT DES OPÉRATIONS D'INVESTISSEMENT (41 552) (13 699) Dividendes versés (17 756) 55 706 (28 020) 376 (17 779) 10 557 Souscriptions d'emprunts 2.9 2.9 Remboursements d'emprunts Variation nette des autres dettes financières (48 322) (1 091) TRÉSORERIE PROVENANT DES OPÉRATIONS DE FINANCEMENT 10 306 (56 635) VARIATION GLOBALE DE LA TRÉSORERIE 22 085 53 817 (10 513) 75 902 65 389 (10 513) Disponibilités, valeurs mobilières et découverts bancaires au 1er janvier Disponibilités, valeurs mobilières et découverts bancaires au 31 décembre VARIATION GLOBALE DE LA TRÉSORERIE 75 902 22 085 SITUATION DE LA TRÉSORERIE Disponibilités Concours bancaires NET 2.6 2.9 76 996 (1 094) 75 902 65 669 (280) 65 389 1 Acquisition de titres de la société Astier Demarest pour 6 967 K€ et de la société Robertet Group Indonesia pour 462 K€ 2 Boni de fusion Arco. 81 —— NOTES ANNEXES AUX COMPTES ÉVÉNEMENTS SIGNIFICATIFS DE L'EXERCICE Il a été procédé en date du 9 juillet 2024 au rachat an- ticipé d’une quote- part de minoritaires à hauteur de 30 % au sein de la société Astier Demarest pour un prix global de 6 960 milliers d’euros, payé en partie en nu- méraire et en partie par dation en actions Robertet SA. Deux nouveaux contrats de swaps sur les emprunts OPAS et Sonarome ont été mis en place par la société afin de limiter son exposition au risque de taux. Ils se détaillent comme suit : • Un contrat de swaps mis en place le 14 juin 2024 à hauteur de 50 % du prêt lié à l’acquisition Sonarome au taux fixe de 2,95 % Il résulte de cette opération une détention par Robertet SA de 90 % de la société Astier Demarest. Un processus de mise en vente de l’entité Sirius a été initié sur juillet 2024 avec l’aide d’un cabinet spécialisé externe. Une offre ferme de rachat a été émise en date du 10 décembre 2024 par le management de Sirius accompagné d’investisseurs privés. Cette offre porte sur une acquisition à hauteur de 100 % des titres pour 1 euro avec apurement préalable par le vendeur de la quasi-totalité des dettes financières de l’entité. Elle a été acceptée par Robertet en date du 18 décembre 2024. • Un contrat de swaps mis en place le 1er août 2024 cou- vrant 25 % du prêt lié à l’acquisition Sonarome et 25 % du prêt lié à l’OPAS au taux fixe de 2,65 % Ainsi ces deux prêts sont couverts à hauteur de 75 % par des contrats de swaps, un premier contrat de swaps à hauteur de 50 % du prêt OPAS ayant été déjà souscrit en septembre 2022 pour un taux fixe de 2,605 %. ÉVÉNEMENTS POST CLÔTURE Le 4 janvier 2025, la société Robertet Africa a été absor- bée par Robertet SA via une transmission universelle du patrimoine. entre la date de clôture des comptes au 31 décembre 2024 et la date du conseil d’administration ayant arrêté ces comptes, le 11 avril 2025. Aucun autre évènement significatif de nature à modi- fier les éléments financiers présentés n’est intervenu 82 — NOTE 1 - PRINCIPES COMPTABLES ET MÉTHODES D'ÉVALUATION A. PRINCIPES critères, dont la quote-part de capitaux propres ou se- lon le cas la valeur de marché et les perspectives de rentabilité. Les comptes annuels pour l’exercice clos le 31 décembre 2024 sont établis en conformité avec les dispositions légales et réglementaires actuellement en vigueur en France (Code de commerce et règlement ANC 2014-03 et suivants relatif au plan comptable général). Les autres immobilisations financières sont également évaluées au coût historique d’acquisition. Une provi- sion pour dépréciation est éventuellement constatée lorsque la valeur d'inventaire (valeur de marché ou si- tuation nette) s'avère inférieure. B. IMMOBILISATIONS CORPORELLES Les immobilisations corporelles figurent au bilan à leur coût d’acquisition. Les amortissements sont calculés selon la méthode linéaire, en fonction des durées d’uti- lisation suivantes : D. STOCKS ET EN-COURS Les stocks sont évalués au plus bas de leur coût de revient et leur valeur de marché. Le coût de revient des stocks correspond au coût moyen pondéré, le coût d’ac- quisition comprenant tous les frais accessoires d’achat. • Constructions..........................................................20 ou 40 ans • Constructions légères .........................................................8 ans • Matériel de transport............................................... 4 et 5 ans • Agencements, installations...................... 5, 8 et 20 ans • Installations techniques.....................................5 ou 10 ans • Matériels de bureau...............................................................5 ans Les en-cours de production et les produits finis sont va- lorisés à leur coût réel de fabrication incluant les coûts directs et indirects de production. Une provision pour dépréciation est constatée dès lors que la valeur probable de réalisation du stock est infé- rieure à sa valeur comptable. L’entreprise enregistre en amortissement dérogatoire la différence entre l’amortissement fiscal et l’amortis- sement économique. E. CLIENTS ET COMPTES RATTACHÉS Les clients et comptes rattachés sont évalués à leur valeur nominale. Lorsque des circonstances ou événements indiquent qu’une immobilisation a pu perdre de la valeur, l’entre- prise procède à l’examen de la valeur actuelle de cette immobilisation. La valeur actuelle est la valeur la plus élevée entre la valeur vénale et la valeur d’usage. La valeur d’usage est estimée par actualisation des flux de trésorerie futurs attendus de cette immobilisation dans le cadre des conditions d’utilisation prévues par l’entreprise. La valeur vénale correspond au prix de cession, net de frais, qui pourrait être obtenu par l’en- treprise dans le cadre d’une transaction réalisée à des conditions normales de marché. Un amortissement ex- ceptionnel est comptabilisé lorsque la valeur actuelle d’une immobilisation devient durablement inférieure à sa valeur nette comptable. Des provisions pour dépréciation sont constituées en fonction soit d'un risque commercial, soit d'un risque politique ou monétaire dans certains pays. F. VALEURS MOBILIÈRES DE PLACEMENT Les valeurs mobilières de placement sont évaluées à leur prix de revient ; une provision pour dépréciation est comptabilisée si la valeur de marché se révèle in- férieure. G. INSTRUMENTS FINANCIERS Instruments de change : Il est fait application des règlements CRC 2004-06 du 23/11/2004 relatif à la définition, comptabilisation et éva- luation des actifs et CRC 2002-10 du 12/12/2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs. Afin de gérer son exposition aux risques de change, l’entreprise utilise des instruments financiers cotés sur des marchés organisés ou conclus de gré à gré avec des contreparties de premier rang. C. IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES La politique de l’entreprise est de ne pas opérer sur les marchés financiers à des fins spéculatives mais d'affecter les contrats à la couverture d'engagements fermes ou de transactions futures dont la réalisation est hautement probable. Les titres de participation figurent au bilan à leur coût d’acquisition. Une provision pour dépréciation est constituée lorsque la valeur d’utilité devient dura- blement inférieure à leur valeur comptable. La valeur recouvrable est déterminée sur la base des différents 83 — J. PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES Les produits et les charges résultant de l’utilisation d’instruments financiers dérivés sont enregistrés dans le résultat financier ou le résultat d’exploitation selon la nature des opérations lorsque la transaction est dé- nouée. Des provisions sont comptabilisées pour des risques et charges définis quant à leur objet et dont l’échéance ou le montant ne peuvent être fixés de façon précise et lorsqu’il existe une obligation vis-à-vis de tiers et qu’il est certain ou probable que cette obligation provoque- ra une sortie de ressources sans contrepartie au moins équivalente. À la clôture, une provision est constatée, le cas échéant, correspondant à la perte latente de la valeur de marché de l’instrument financier à cette date. Instruments de taux : K. ENGAGEMENTS DE RETRAITE L’exposition aux risques de taux de la société résulte principalement des lignes de crédit et des emprunts à taux variables. Les résultats dégagés par les swaps de taux d’intérêt qui couvrent des éléments du passif financier sont comptabilisés en net dans le résultat financier. La société applique la recommandation CNC 2003-R.01 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite. Les engagements résultant de régimes de retraites à prestations définies sont provisionnés au bilan. Ils sont déterminés selon la méthode des unités de crédit pro- jetées sur la base d’évaluations actuarielles effectuées lors de chaque clôture. H. RÉSULTAT EXCEPTIONNEL Les charges et produits exceptionnels sont constitués des éléments significatifs qui en raison de leur nature, de leur caractère inhabituel et de leur non-récurrence ne peuvent être considérés comme inhérents à l'ac- tivité opérationnelle de la société, tels que les plus ou moins-values de cession, les charges de restructuration ou les amortissements exceptionnels. Les écarts actuariels sont comptabilisés immédiate ment en résultat. - La société applique la recommandation IFRIC. L. CHIFFRE D’AFFAIRES I. UTILISATION D’ESTIMATIONS Le chiffre d’affaires est enregistré au moment du trans- fert de propriété des produits. Il est constaté net de remises et ristournes accordées aux clients. La préparation des comptes sociaux, conformément aux principes comptables généralement admis, néces- site la prise en compte d’estimations et d’hypothèses réalisées par la direction de l’entreprise et pouvant af- fecter les montants d’actifs et passifs figurant au bilan, les actifs et passifs éventuels mentionnés en annexe, ainsi que les charges et produits du compte de résultat. Il est possible que la réalité se révèle différente de ces estimations et hypothèses. M. FRAIS DE RECHERCHE ET DE DÉVELOPPEMENT Les frais de recherche et développement sont passés en charges de l'exercice au cours duquel ils sont en- courus. Les principaux éléments concernés par l’utilisation d’estimations et d’hypothèses sont : N. OPÉRATIONS EN DEVISES Les charges et produits en devises sont enregistrés pour leur contre-valeur au cours moyen mensuel. Les dettes, créances et disponibilités en devises figurent pour leur contre-valeur au cours de fin d’exercice. Les pertes et les gains de change sont comptabilisés dans le résultat d’exploitation ou dans le résultat financier selon la nature des opérations réalisées. • les engagements sociaux (note 2.8), • les provisions (note 2.8). Ces estimations et hypothèses font l’objet de révisions et d’analyses régulières qui intègrent les données his- toriques ainsi que les données prévisionnelles considé- rées comme les plus probables. Des tests de dépréciation sont également réalisés sur les titres de participation. 84 — NOTE 2 - COMPLÉMENTS D'INFORMATION (EN MILLIERS D'EUROS) 2.1 MOUVEMENTS SUR IMMOBILISATIONS Les principales acquisitions de l'exercice (14 M€) concernent des chantiers en cours pour 9,8 M€ dont 4,5 M€ relatifs à des projets informatiques et 2,4 M€ à la construction d'une chambre froide. À noter également l'acquisition d'installations techniques pour 3 M€. Valeur au 31/12/23 Autres mouvements reclassement Acquisitions Cessions Valeur au 31/12/24 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Logiciels 4 779 855 366 82 5 227 855 Autres Immobilisations en cours TOTAL 378 378 5 634 366 460 6 459 IMMOBILISATIONS CORPORELLES Terrains 10 431 21 (129) (196) (1 114) (198) 10 323 Constructions 104 557 103 049 12 780 4 704 1 027 980 1 204 2 983 267 106 592 105 897 12 893 Installations techniques Autres immobilisations Immobilisations en cours TOTAL 45 (2 438) (366) 9 402 13 855 11 667 235 520 (1 637) 247 372 2.2 MOUVEMENTS SUR AMORTISSEMENTS Valeur au 31/12/23 Autres mouvements Dotations Diminutions Valeur au 31/12/24 Logiciels 2 407 488 2 895 3 773 Terrains 3 804 98 (129) Constructions Installations techniques Autres immobilisations TOTAL 57 619 89 340 11 255 3 682 3 908 841 (173) 61 129 92 135 11 898 171 830 (1 114) (198) (1 613) 164 426 9 018 85 — 2.3 IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES Valeur brute Valeur au 31/12/23 Autres Acquisitions Diminution C/C et AGA Valeur au 31/12/24 mouvements1 Participations 171 485 16 983 331 10 318 1 503 4 (16) 181 787 12 098 332 Créances rattachées à des participations Autres immobilisations financières Actions propres Opas (6 388) (2) 191 698 380 496 (4 625) (11 031) 187 073 381 289 TOTAL 11 824 Provisions Valeur au 31/12/23 Autres mouvements Dotations Reprises Valeur au 31/12/24 Participations 12 682 150 488 (1 142) 12 028 150 Créances rattachées à des participations Actions propres Opas TOTAL 24 654 37 485 (16 654) 8 000 20 177 488 (17 796) VALEUR NETTE 343 011 361 112 1 Attribution d'actions gratuites 4 625 K€. 2.4 STOCKS Désignation Méthode de valorisation 31/12/23 31/12/24 Matières premières Provision sur matières premières En-cours et produits finis Provision sur produits finis Marchandises Coût moyen pondéré ou cours du jour si inférieur 47 797 (912) 57 822 (984) Coût de production 69 188 (780) 43 62 254 (1 592) TOTAL 114 336 117 500 86 — 2.5 CRÉANCES Toutes les créances clients et autres créances diverses sont à moins d'un an. Détail des créances diverses Fournisseurs débiteurs Créances sociales 31/12/23 13 672 56 31/12/24 16 645 47 Créances fiscales 5 291 786 2 054 83 Produits à recevoir Créances diverses 370 565 TOTAL 20 174 19 395 2.6 COMPTES DE RÉGULARISATIONS ET DISPONIBILITÉS 31/12/23 31/12/24 CHARGES CONSTATÉES D'AVANCE 4 623 3 351 Achats 3 249 1 373 1 236 1 190 2 161 905 Frais généraux FRAIS D'ÉMISSION D'EMPRUNT À ÉTALER ÉCART DE CONVERSION ACTIF 946 56 Prêts 64 Clients 242 359 281 Fournisseurs Produits à recevoir 56 TOTAL COMPTE DE 6 805 4 312 1 540 RÉGULARISATION ACTIF ÉCART DE CONVERSION PASSIF 159 Fournisseurs Clients 138 424 25 Prêts 13 9 Agents 856 235 6 241 Produits à recevoir PRODUITS CONSTATÉS D'AVANCE 3 730 3 889 TOTAL COMPTE DE RÉGULARISATION PASSIF 7 781 Soldes bancaires 76 966 30 65 653 17 Caisses TOTAL DISPONIBILITÉS 76 996 65 669 87 — 2.7 VARIATION DES CAPITAUX PROPRES Titres Capital Actions Certificats d'investissement Primes d'émission Réserves Provisions réglementées Capitaux propres SITUATION AU 31 DÉCEMBRE 2022 2 175 031 137 844 5 782 61 945 237 218 33 883 338 827 Dividendes versés (17 756) (17 756) (18) Réduction de capital (7 286) (18) Variation des provisions réglementées (2 260) (2 260) Actions propres / réduction de capital (5 978) (5 978) TUP ARCO 5 273 5 273 Résultat de l'exercice 51 867 51 867 369 955 SITUATION AU 31 DÉCEMBRE 2023 2 167 745 137 844 5 764 67 218 265 351 31 623 (2 852) 28 772 Dividendes versés (17 779) (17 779) (2 852) Variation des provisions réglementées Résultat de l'exercice 66 070 66 070 415 394 SITUATION AU 31 DÉCEMBRE 2024 2 167 745 137 844 5 764 67 218 313 642 88 — 2.8 ÉTAT DES PROVISIONS Provisions au 31/12/23 Dotations2 Utilisations2 Reprises (provisions non utilisées)2 Provisions au 31/12/24 PROVISIONS RÉGLEMENTÉES Provision pour hausse des prix 1 31 623 3 067 2 640 427 5 918 28 772 24 749 4 023 28 027 5 918 Amortissements dérogatoires 3 596 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES 11 576 3 087 2 122 12 540 Provision litiges 250 894 233 1 144 8 692 211 Provision retraites 3 8 460 220 Provision médailles du travail Provision écart de conversion actif Provision actions gratuites Provision pour risques divers 9 946 1 699 1 891 1 223 56 1 103 858 1 579 859 PROVISIONS SUR ACTIF CIRCULANT 10 264 3 507 4 256 9 515 Clients Stocks 7 573 2 692 930 1 565 6 938 2 576 2 576 2 692 1 dont part à moins d'un an : 3 698 K€ 2 L'impact des dotations, utilisations et reprises s'élève à 2 637 K€ et se ventile ainsi : 3 Pour les provisions retraites : ENGAGEMENTS À L'OUVERTURE 8 460 537 Dotation 5 736 Reprise 5 488 891 Net Coût des services rendus Résultat d'exploitation Résultat financier Résultat exceptionnel TOTAL 248 Coût financier 270 858 (33) Gains et pertes actuariels ENGAGEMENTS À LA CLÔTURE (574) 8 692 3 067 5 918 (2 852) (2 637) 9 660 12 297 Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi (indemnité de fin de carrière) font l’objet d’une comptabilisation en pro- vision pour risques et charges. Les engagements sont déterminés selon la méthode des « unités de crédit projetées ». Ils tiennent compte d’hypothèses actuarielles, notamment de taux d’actualisation, de taux d’augmentation des salaires, de taux de rotation du personnel et de taux de mortalité. Les principales hypothèses retenues sont les suivantes : 2023 2024 Taux de rotation du personnel De 16 ans à 30 ans 2023 7,1% 2024 7,1% Taux de croissance des salaires Taux d’actualisation 4 2% 2% 3,20% 3,35% De 31 ans à 41 ans 3,3% 1,7% 3,3% 1,7% De 42 ans à 49 ans 4 Le taux d’actualisation retenu est déterminé par référence au taux iBoxx Corporate AA10+ de rendement des obligations privées de première qualité (entreprises notées « AA ») De 50 ans à 65 ans 0,4% 0,4% L’espérance de vie a été estimée en utilisant la table Insee. 89 — 2.10 DETTES D'EXPLOITATION La charge / produit afférente à ces engagements se dé - compose de la façon suivante : Toutes les dettes d'exploitation sont exigibles à moins d'un an, elles se décomposent comme suit : En milliers d'euros 2023 500 2024 537 Coût annuel des services rendus Frais financiers sur engagements Gains et pertes actuariels 31/12/23 27 042 9 650 8 092 1 137 31/12/24 26 759 10 205 8 797 7 162 289 270 Fournisseurs et comptes rattachés Personnel et comptes rattachés Organismes sociaux (170) 619 (574) 232 CHARGE (›0)/PRODUIT (‹0) État, impôts et taxes Commissions à payer Autres charges à payer Écart de conversion 5 184 6 057 2 116 La variation des engagements de retraite et assimilés se ventile comme suit : 2 517 159 1 540 En milliers d'euros Engagements à l’ouverture Coût de la période 2023 7 841 619 2024 8 460 232 Produits constatés d'avance TOTAL 3 730 57 510 6 241 68 876 ENGAGEMENTS À LA CLÔTURE 8 460 8 692 2.11 ENGAGEMENTS 2.9 DETTES FINANCIÈRES Engagements donnés 31/12/23 31/12/24 Consentis à l'égard des entreprises liées Cautions envers le Trésor public Cautions installations classées TOTAL 27 234 37 22 284 1 31/12/23 31/12/24 ANALYSE PAR CATÉGORIE DE DETTES 266 165 Emprunts à long et moyen terme Concours bancaires courants Autres dettes financières TOTAL 265 554 1 099 227 457 280 27 538 22 450 2 205 1 129 Put sur minoritaires : Astier 268 857 228 866 2 106 k€ Sonarome ANALYSE PAR ÉCHÉANCE DE REMBOURSEMENT 10 572 k€ A moins d'un an 51 439 56 214 A plus d'un an et moins de cinq ans A plus de cinq ans 209 044 8 375 165 871 6 782 Complément de prix à payer pour Omega Ingre- dients : 5 634 k€ TOTAL 268 857 228 866 ANALYSE DES MOUVEMENTS PAR EMPRUNT 2.12 SURETÉS RÉELLES DONNÉES Néant Souscription d'emprunts sur l'exercice 55 706 (2 802) 10 557 Remboursement d'emprunts sur l'exercice (48 653) VARIATION NETTE 27 686 (38 096) ANALYSE DES DETTES FINANCIÈRES PAR DEVISE Dettes financières libellées en Euros 268 857 228 866 228 866 TOTAL 268 857 90 — 2.13 VENTILATION DU CHIFFRE D'AFFAIRES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE ET PAR SECTEUR D'ACTIVITÉ 2.15 RÉSULTAT EXCEPTIONNEL 31/12/23 31/12/24 Dotations et reprises aux provisions réglementées 2 260 2 852 31/12/23 31/12/24 Résultat net de cession des immobilisations (4) 189 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE TOTAL 2 256 3 041 Europe 218 148 230 337 21 733 7 302 Amérique du Nord Amérique du Sud et Caraïbes Asie et Pacifique 12 542 6 607 2.16 SITUATION FISCALE LATENTE 49 128 23 613 310 039 51 737 31 627 342 736 Afrique et Moyen Orient TOTAL 31/12/23 31/12/24 Impôt latent à payer sur provisions réglementées 8 168 7 432 3 277 134 PAR SECTEUR D'ACTIVITÉ Impôt payé d'avance sur participation et provisions retraite 3 367 121 Matières premières 103 204 116 377 90 459 310 039 120 049 128 522 94 165 Compositions pour la parfumerie Arômes alimentaires TOTAL Impôt payé d'avance sur contribution sociale de solidarité 342 736 2.17 VENTILATION DE L'IMPÔT 2.14 RÉSULTAT FINANCIER Résultat avant impôt Impôt dû Résultat net Courant 81 253 3 041 15 922 784 65 331 2 257 31/12/23 31/12/24 24 584 (6 411) Exceptionnel Dividendes 12 833 (6 045) 17 931 Participation et intéressement (4 033) (936) (3 097) Intérêts sur dettes financières Boni de fusion ARCO Crédit d'impôts (1 580) 1 580 Abandon de créance Sirius Escomptes accordés et reçus (2 654) (77) TOTAL 80 261 14 191 66 070 (72) Frais de banque, charges et produits financiers divers (388) (394) Les crédits d'impôts se répartissent comme suit en 2024 : Dotation / Reprise provision financière (11 064) 16 979 32 028 C1réd4it I1m6pôt Recherche : K€ TOTAL 13 196 Crédit Impôt Mécénat : 164K€ Total : 1 580K€ 91 —— 2.18 EFFECTIF MOYEN 31/12/23 31/12/24 Cadres 191 219 314 153 225 911 Agents de maîtrise Employés Ouvriers 312 152 217 872 TOTAL Les heures disponibles restantes dans le cadre du nouveau dispositif de Compte Personnel de Formation mis en place à partir du 1er janvier 2015 sont entièrement reportables. L’effectif du personnel intérimaire s’élève à 91 au 31 décembre 2024 contre 77 au 31 décembre 2023. 2.19 COMPOSITION DU CAPITAL SOCIAL Le capital est composé de 2 167 745 actions et de 137 844 cer - tificats d'investissement d'une valeur nominale de 2,50 €. Il est attribué un droit de vote double aux actions nomina- tives détenues depuis plus de cinq ans. 2.20 CHARGES À PAYER 31/12/23 31/12/24 Intérêts courus 706 557 Fournisseurs et comptes rattachés 5 759 4 206 Dettes fiscales et sociales Divers 9 785 84 10 257 117 TOTAL 16 334 15 138 2.21 PRODUITS À RECEVOIR 31/12/23 31/12/24 Royalties 105 5 Dividendes à recevoir Intérêts à recevoir Divers 76 331 345 786 779 7 862 Total 92 — 2.22 ÉLÉMENTS CONCERNANT LES ENTREPRISES LIÉES Montant concernant les entreprises Liées avec lesquelles la Société a un lien de participation BILAN Participations 166 868 7 930 12 747 12 204 1 665 2 890 2 301 Créances rattachées à des participations Créances clients et comptes rattachés Avances fournisseurs Dettes fournisseurs Produits à recevoir 648 Autres dettes 1 223 COMPTE DE RÉSULTAT Chiffre d'affaires 60 012 479 Autres produits Achats de matières premières Commissions agents 22 990 5 644 24 584 297 Produits de participation Produits financiers 2.23 INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS La situation globale du portefeuille de change est la suivante : 31/12/23 31/12/24 Nominal Juste valeur Nominal Juste valeur 9 798 K€ Change à terme USD 6 000 K$ 5 529 K€ 10 500 K$ 2.24 RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS La rémunération allouée aux dirigeants mandataires sociaux pour l’exercice 2024 s’élève à 2 504 108 euros contre 2 306 003 euros en 2023. Ces rémunérations sont détaillées dans les notes aux états financiers consolidés. 93 — 2.25 FILIALES ET PARTICIPATIONS Valeur d'inventaire des titres Prêts et avances consentis Cautions et avals donnés Capital1 Réserves et report à nouveau1 % Dividendes reçus2 Résultat du détenu dernier exercice2 Brut Provision Net Robertet GmbH 542 67 475 25 448 100,00 100,00 2 Robertet Argentina S.A.I.C. 161 161 5 178 (1 226) 332 Robertet do Brasil Industria e Comercio Ltda 5 757 5 757 162 5 986 7 313 100,00 2 825 Robertet España SA 162 60 4 646 100,00 2 400 18 505 3 104 Robertet USA 24 509 120 24 509 120 637 26 187 242 (1) 100,00 100,00 38 316 323 Robertet Italia S.r.l. Robertet 299 139 299 139 592 195 6 188 12 173 100,00 100,00 364 650 Japan Ltd Robertet de Mexico S.A. de C.V. 4 949 Robertet UK Ltd 1 012 1 012 138 8 133 100,00 865 504 513 Robertet SA 38 38 64 762 100,00 100,00 133 Senir Kasabasi 1 777 1 077 460 701 185 1 396 (880) Robertet South Africa 460 12 290 127 (1 953) 1 945 100,00 100,00 54 52 Robertet 12 Flavours & Fragrances India Pvt Ltd Robertet Flavours & Fragrances (Bejing) Co. Ltd 6 889 6 889 7 209 8 820 100,00 4 001 Robertet Korea Ltd 84 84 87 (132) 100,00 100,00 (55) 378 Robertet Shanghai International Trading Co. Ltd 365 365 340 3 370 1 303 Robertet Bio Hitex 7 701 1 564 900 7 701 1 564 900 810 106 270 900 8 648 4 886 (246) 100,00 50,00 836 763 290 1 641 150 Robertet Bulgaria EOOD 100,00 Robertet Asia Pte Ltd 266 266 272 9 069 (711) 100,00 100,00 100,00 494 3 758 219 Robertet Andina S.A.S. 4 779 12 077 3 459 1 319 12 077 2 320 160 Bionov 800 5 686 2 567 94 — Valeur d'inventaire des titres Prêts et avances consentis Cautions et avals donnés Capital1 Réserves et report à nouveau1 % Dividendes reçus2 Résultat du détenu dernier exercice2 Brut Provision Net Robertet 10 143 10 143 289 91 5 133 339 34 100,00 100,00 67,00 1 656 200 196 India Pvt Ltd Robertet Africa 289 668 155 50 PT Robertet Group Indonesia 72 596 236 660 Sirius 5 459 5 459 2 147 2 106 635 700 (316) 100,00 90,00 1 064 1 150 Astier Demarest 17 978 17 978 16 418 1 891 1 936 7 059 Omega Ingredients Ltd 16 418 5 634 3 899 (1 426) 100,00 (92) Sonarome Pvt Ltd 46 796 10 057 46 796 10 057 10 572 180 10 7 263 4 865 85,00 4 516 (76) Aroma Esencial SL 100,00 Villa Blu 100 25 100 25 1 920 100 25 (571) 30 100,00 100,00 (437) 19 Robertet Middle East FZ-LLC SOUS- TOTAL 177 547 10 678 166 868 7 748 22 099 Autres 2 2 Serei No 151 151 185 3 2 906 (1 106) 49,00 47,00 50,00 (422) (164) Nengone Fragrant Garden SA 99 99 98 Finca 1 500 1 500 1488 3 000 Carrasquillas S.L. Robertet Istanbul 822 822 1 100,00 31,77 Ziethel 1 Fleur de Vie Sambuka 1 150 2 1 150 1 2 186 Alponics Valais 31 31 Sepimo Sam 62 62 Taif Rose Company 120 120 IS Finances SAS 100 100 25 TOTAL 181 586 11 828 169 758 9 546 22 284 1 Montant en devise converti au taux de clôture. 2 Montant en devise converti au taux moyen annuel. 95 — RÉSULTATS FINANCIERS AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES — 2020 2021 2022 2023 2024 SITUATION FINANCIÈRE EN FIN D'EXERCICE Capital social 5 776 5 779 5 782 5 764 5 764 Nombre d'actions 2 172 547 137 848 2,50 2 173 831 137 844 2,50 2 175 031 137 844 2,50 2 167 745 137 844 2,50 2 167 745 137 844 2,50 Nombre de certificats d'investissement Valeur nominale des titres RÉSULTAT GLOBAL DES OPÉRATIONS Chiffre d'affaires hors taxes 258 043 46 337 293 444 71 101 316 643 61 374 310 039 67 381 342 736 89 858 Bénéfice avant impôt, dotation aux amortissements et provisions Impôt sur les bénéfices 7 307 14 191 9 397 8 372 14 191 Bénéfice après impôt, dotation aux amortissements et provisions 25 427 47 037 45 297 51 867 66 070 Montant des bénéfices distribués 12 938 18 493 17 756 17 779 20 953 RÉSULTAT DES OPÉRATIONS RÉDUIT À UN SEUL TITRE Bénéfice avant impôt, 20,06 11,01 30,76 20,35 8,00 26,54 19,58 8,50 29,23 22,50 8,50 38,97 28,66 10,00 dotation aux amortissements et provisions Bénéfice après impôt, dotation aux amortissements et provisions Dividende versé à chaque titre 5,60 PERSONNEL Nombre de salariés 833 828 834 872 911 Montant de la masse salariale 36 136 17 466 37 422 18 385 39 484 18 627 41 246 20 448 44 131 24 317 Montant versé au titre des avantages sociaux (Sécurité sociale, oeuvres sociales, etc.) 96 — 97 —— RAPPORT SUR LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE Exercice clos le 31 décembre 2024 98 — En conformité avec l’article L.225-37 du Code de commerce, le Président du Conseil d’administration a rédigé le présent rapport pour rendre compte aux actionnaires de la composition, des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil, des procédures de contrôle interne et de gestion des risques en place dans l’entreprise. Le Conseil d’administration a pris connaissance des élé- ments figurant dans la rubrique « points de vigilance » dudit Code. Ce dernier considère que tous les points du Code de gouvernance sont respectés. Les modalités particulières relatives à la participation des actionnaires à l’Assemblée Générale sont définies aux articles 22 et suivants du Titre VII « Assemblées gé- nérales » des statuts de Robertet disponibles sur le site internet de la société https://www.robertet.com/. En matière de gouvernement d’entreprise, la socié- té se réfère aux recommandations du Code de gou- vernement d’entreprise pour les « ETI » élaboré par MIDDLENEXT disponible sur le site internet https:// www.middlenext.com/, tout en tenant compte des re- commandations du Code Afep Medef. 99 — 1. MODE D'EXERCICE DE LA DIRECTION GÉNÉRALE ET LIMITATION ÉVENTUELLE DE SES POUVOIRS Conformément aux meilleures pratiques de gouver- nement d’entreprise, le Conseil d’administration de la société a mené en 2021 un travail approfondi en vue de préparer la succession de M. Philippe MAUBERT, Président Directeur Général. A l’issue de cette réflexion et dans le cadre d’une évolution majeure de la gou- vernance de la société, le Conseil d’administration a jugé essentiel pour la société d’assurer une transition harmonieuse, de dissocier les fonctions de Président et de Directeur Général. Il fait bénéficier le Conseil d’administration et le Direc- teur Général de son expérience, ses conseils et apporte une contribution active à la définition de la stratégie de développement de la société ainsi qu’à sa mise en œuvre tout en veillant au respect des valeurs et de la culture de Robertet. Le Président du Conseil d’administration a pour prin- cipales missions : • de conseiller de manière avisée le Directeur Général sur tous les sujets relevant de la gestion de la société, Par décision du Conseil d’administration tenu à l’issue de l’Assemblée Générale approuvant les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2021, M. Philippe MAU- BERT a été renouvelé dans ses fonctions de Président du Conseil d’administration et M. Jérôme BRUHAT a été nommé Directeur Général avec effet au 1er juillet 2022. • de veiller à la mise en œuvre par le Directeur Général des stratégies définies par le Conseil d’administration ; il est dans ce cadre tenu informé par le Directeur Général sur tous sujets et évènements significatifs re- latifs aux stratégies de la société tels que les projets d’acquisition ou de cession, les opérations financières importantes, les nominations aux fonctions clés de la société, Cette nouvelle organisation permet d’assurer une dis- tinction plus marquée et articulée entre, d’une part, les fonctions de définition de la stratégie et de contrôle, qui relèvent de la compétence du Conseil d’administra- tion dirigé par son Président, supervisé par l’animation de Maubert SA, et d’autre part, les fonctions opération- nelles et exécutives, qui relèvent de la compétence de la Direction Générale. • de traiter tous conflits d’intérêts, • en coordination avec le Directeur Général, de repré- senter la société, aussi bien au plan national qu’inter- national, auprès des parties prenantes, des pouvoirs publics, des institutions financières, des principaux actionnaires et/ou des principaux partenaires com- merciaux de la société. RÔLE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Le Président organise et dirige les travaux du Conseil d’administration, dont il rend compte à l’Assemblée Gé- nérale. Il fixe le calendrier et l’ordre du jour des réunions du Conseil d’administration qu’il convoque et anime. RÔLE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la société dans le respect des limites fixées par le Conseil d’administration. Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l’objet social et de ceux que la loi attribue expres- sément aux assemblées d’actionnaires et au Conseil d’administration. Le Président veille au bon fonctionnement du Conseil d’administration et de ses comités. Il s’assure que les administrateurs reçoivent les informations nécessaires à l’exercice de leurs missions et, plus généralement, qu’ils sont en mesure de participer aux travaux du Conseil d’administration et de ses Comités. En coordination étroite avec le Président du Conseil d’administration, le Directeur Général communique en toute transparence avec tous les administrateurs et les tient régulièrement informés de l’ensemble des aspects de la marche de la société et de ses performances. Pour l’exercice de ses missions générales et spécifiques, le Président du Conseil d’administration dispose de tous les moyens matériels nécessaires à leur accom- plissement et agit en étroite collaboration avec le Di- recteur Général qui assure seul la direction et la gestion opérationnelle de la société. Il est tenu de communiquer au Président du Conseil d’administration toute information utile pour l’anima- tion des travaux du Conseil d’administration et des Comités. Le Président veille à développer et maintenir une rela- tion confiante et régulière entre le Conseil d’adminis- tration et le Directeur Général afin de garantir la mise en œuvre par lui des orientations définies par le Conseil d’administration. Il représente la société dans ses rapports avec les tiers. 100 — SYNTHÈSE DES MANDATS ET CONTRATS DES DIRIGEANTS MAN- DATAIRES SOCIAUX — Il est précisé que des limitations aux pouvoirs du Direc- teur Général sont fixées par le Conseil d’administration. Le Directeur Général doit ainsi obtenir l’autorisation du Conseil d’administration dans les domaines suivants : Les dirigeants mandataires sociaux sont actuellement les suivants : • conclusion ou modification de toute convention, quelle que soit sa nature, entre les sociétés du groupe et/ou avec tous affiliés, en ce compris toute convention réglementée au sens de l’article L. 225-38 du Code de commerce, • M. Philippe MAUBERT, Président du Conseil d’ad- ministration, • M. Jérôme BRUHAT, Directeur Général. • conclusion de toute convention intra-groupe, Synthèse sur le mandat des dirigeants mandataires sociaux • octroi de cautions, avals ou garanties, constitution de sûretés ou garanties, Année de • autorisation de toute mutation (cession, apport, do- nation, location, etc.) d’actifs hors le cours normal des affaires, nomination Échéance du mandat ou de dernier renouvellement • création, acquisition ou cession de participations ou de filiales, ou acquisition, cession ou location de fonds de commerce, M. Philippe MAUBERT Président du Conseil d’administration AGO sur les 2024 2022 comptes 2028 • règlement de tout litige d’un montant unitaire supé- rieur à 500 000 euros, M. Jérôme BRUHAT Directeur Général Durée indéterminée • modification des contrats de crédits et des docu- ments associés (e.g. documents de sûretés/garanties/ conventions de subordination) et réalisation de toute opération constitutive d’un cas de défaut au titre du contrat considéré. Les conditions de révocation des dirigeants manda- taires sociaux sont celles définies par le Code de com- merce. Synthèse sur le contrat de travail des dirigeants mandataires sociaux Pour accomplir l’ensemble de ces missions, le Directeur Général peut s’appuyer sur les ressources de la Société mais également sur l’expérience de la holding d’anima- tion MAUBERT SA dont certains administrateurs sont des membres de la famille MAUBERT qui ont réalisé l’essentiel de leur carrière au sein du Groupe Robertet et qui en connaissent l’ensemble des rouages, ce dont ils en font bénéficier au Groupe Robertet en plus de leur expérience. Il n’existe aucun contrat de travail entre l’un quel- conque des dirigeants mandataires sociaux et la so- ciété Robertet. Synthèse sur le contrat de prestations de services des dirigeants mandataires sociaux Il n’existe aucun contrat de prestations de services entre l’un quelconque des dirigeants mandataires so- ciaux et la société Robertet. 101 — 2. COMPOSITION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION LISTE DES MANDATS DES ADMINISTRATEURS 2023. Mandat venant à échéance à l’issue de l’assem- blée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2027. PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION — Mme Lucie MAUREL, épouse AUBERT Administrateur indépendant M. Philippe MAUBERT Née le 18/02/1962 à MARSEILLE, de nationalité Française. Né le 28/01/1952 à NICE, de nationalité Française, Mandatée par l’assemblée générale du 14 juin 2023. Mandat venant à échéance à l’issue de l’assemblée gé- nérale statuant sur les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2027. Mandat renouvelé par l’assemblée générale du 12 juin 2024. Mandat venant à échéance à l’issue de l’assem- blée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2028. Mme Lucie MAUREL épouse AUBERT est également : • Administrateur d’OP Mobility, Présidente de son Co- mité des Nominations et de la RSE et Membre du Comité des Comptes. ADMINISTRATEURS — M. Christophe MAUBERT La société MAUBERT SA Vice-Président du Conseil d’administration Né le 03/07/1959 à NICE, de nationalité Française, société anonyme au capital social de 225 900 euros dont le siège et sis 37, avenue Sidi Brahim - 06130 GRASSE, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de GRASSE sous le numéro 397 588 039. Man- datée par l’assemblée générale du 14 juin 2022, venant à échéance à l’issue de l’assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2026. Mandat renouvelé par l’assemblée générale du 12 juin 2024. Mandat venant à échéance à l’issue de l’assem- blée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2028. Mme Catherine MAUBERT, épouse CANOVAS-GUTTERIEZ Représentée par M. Elie VANNIER, son représentant permanent. Née le 11/01/1951 à NICE, de nationalité Française, M. Alain MOYNOT Mandat renouvelé par l’assemblée générale du 12 juin 2024. Mandat venant à échéance à l’issue de l’assem- blée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2028. Administrateur indépendant Né le 30/10/1945 à BOIS COLOMBES, de nationalité Française, Mandat renouvelé par l’assemblée générale du 14 juin 2022. Mandat venant à échéance à l’issue de l’assem- blée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2026 ; néanmoins, M. Alain MOYNOT a démissionné lors du Conseil d’administration du 12 juin 2024. Mme Isabelle CONSTANT, épouse DE CREMOUX Administrateur indépendant Née le 05/05/1969 à PARIS, de nationalité Française. Cooptée par l’assemblée générale du 14 juin 2023 en remplacement de Mme Gilberte LOMBARD pour la durée du mandat initial venant à échéance à l’issue de l’assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2026. M. MOYNOT est également : • Administrateur de la Compagnie Financière de l’Odet et Président de son Comité d’audit. Mme Isabelle CONSTANT épouse DE CREMOUX est également : • Associé gérant d’Almo finances, associé gérant de CSM Investissement, gérant de SCI MAG. • Administrateur de Maat Pharma. Mme Colette MASSYN, épouse ROBERT Administrateur indépendant Née le 14/08/1949 à MENTON, de nationalité Française. Mandat renouvelé par l’assemblée générale du 14 juin 102 — LE CONSEIL D’ADMINISTRATION EST DONC AU 31 DÉCEMBRE 2024 COMPOSÉ DE 7 ADMINISTRATEURS DONT 3 MEMBRES SONT QUALIFIÉS D’INDÉPENDANTS, ET 4 SONT DES FEMMES. appelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé et tenue dans l'année au cours de laquelle expire leur mandat. Conformément au Code Middlenext, la durée des man - dats a été adaptée à Robertet. En raison de son histoire et de son approche long terme qui ont fait son succès, il est pertinent qu'un membre du Conseil d'Adminis- tration soit habilité à disposer d'un mandat de durée suffisante afin de contribuer efficacement au succès du Groupe. La durée des fonctions des administrateurs est fixée à cinq années ; elles prennent fin à l'issue de la réunion de l'Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires Tableau de synthèse de la composition du Conseil d’administration et des Comités au cours de l’exercice 2024 Année de Administrateur indépendant nomination Échéance du mandat Comité d'audit Comité des rémunérations Comité RSE Conseil ou de dernier renouvellement AGO sur les comptes de 2028 M. Philippe MAUBERT Non Non Non Oui Oui Oui Oui Non 2024 2024 2024 2022 2022 2022 2023 2022 Président Membre1 Président Membre AGO sur les comptes de 2028 M. Christophe MAUBERT Vice- Président Membre AGO sur les comptes de 2028 Mme Catherine CANOVAS Membre Membre Membre Membre Membre Membre Membre AGO sur les comptes de 2026 Mme Colette ROBERT Président AGO sur les comptes de 2026 M. Alain Président2 Président MOYNOT1 AGO sur les comptes de 2026 Mme Isabelle DE CREMOUX AGO sur les comptes de 2027 Mme Lucie AUBERT Membre AGO sur les comptes de 2026 MAUBERT SA M. Elie VANNIER Les conditions de révocation des membres du Conseil d’administration sont celles définies par le Code de commerce. 1 Membre du Comité des rémunérations à compter du 11 décembre 2024. 2 Administrateur et président du comité d’audit jusqu’au 12 juin 2024. 103 — ÉVOLUTIONS PRÉVUES EN 2025 SUR LA COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION NOMINATION DE PEUGEOT INVEST ASSETS EN QUALITÉ D’ADMINISTRATEUR — NOMINATION DE MADAME VICTOIRE LE TOURNEUR D’ISON EN QUALITÉ D’ADMINISTRATEUR Conformément aux accords entre le Fonds Stratégique de Participations, Peugeot Invest Assets et Maubert SA tels que visés dans le rapport de gestion, l’Assemblée Générale se prononcera sur la nomination en qualité d’administrateur de la société Peugeot Invest Assets, société par actions simplifiée dont le siège est situé 66, avenue Charles de Gaulle à Neuilly-sur-Seine (92200), immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Nanterre sous le numéro 535 360 564, avec effet à l’issue de l’Assemblée Générale, pour une période de cinq (5) ans qui se terminera à l’issue de l’assemblée générale des actionnaires de la Société qui statuera en 2030 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2029. — Conformément aux accords entre le Fonds Stratégique de Participations, Peugeot Invest Assets et Maubert SA tels que visés dans le rapport de gestion, l’Assemblée Générale se prononcera sur la nomination en qualité d’administrateur de Madame Victoire LE TOURNEUR D’ISON, née le 29 mars 1978 à Neuilly-sur-Seine (92), de nationalité française, avec effet à l’issue de l’Assemblée Générale, pour une période de cinq (5) ans qui se termi- nera à l’issue de l’assemblée générale des actionnaires de la Société qui statuera en 2030 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2029. ADMINISTRATEURS INDÉPENDANTS ET SITUATION 2024 NOMINATION DE MONSIEUR GEORGES MAUBERT EN QUALITÉ D’ADMINISTRATEUR — Le Conseil d’administration retient les cinq critères du code Middlenext énumérés ci-après permettant de jus- tifier l’indépendance des administrateurs qui se carac- térise par l’absence de relation financière, contractuelle, familiale ou de proximité significative susceptible d’al- térer l’indépendance du jugement. Conformément aux accords entre le Fonds Stratégique de Participations, Peugeot Invest Assets et Maubert SA tels que visés dans le rapport de gestion, l’Assemblée Générale se prononcera sur la nomination en qualité d’administrateur de Monsieur Georges MAUBERT, né le 23 février 1988 à Grasse (06), de nationalité française, avec effet à l’issue de l’Assemblée Générale, pour une période de cinq (5) ans qui se terminera à l’issue de l’assemblée générale des actionnaires de la Société qui statuera en 2030 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2029. L’administrateur indépendant doit : • ne pas avoir été, au cours des cinq dernières années, et ne pas être salarié ni mandataire social dirigeant de Robertet ou d’une société de son groupe ; • ne pas avoir été, au cours des deux dernières années, et ne pas être en relation d’affaires significative avec Robertet ou son groupe (client, fournisseur, concur- rent, prestataire, créancier, banquier, etc.) ; NOMINATION DU FONDS STRATÉGIQUE DE PARTICIPATIONS EN QUALITÉ D’ADMINISTRATEUR — • ne pas être actionnaire de référence de Robertet ou détenir un pourcentage de droit de vote significatif ; • ne pas avoir de relation de proximité ou de lien familial proche avec un mandataire social ou un actionnaire de référence ; Conformément aux accords entre le Fonds Stratégique de Participations, Peugeot Invest Assets et Maubert SA tels que visés dans le rapport de gestion, l’Assemblée Générale se prononcera sur la nomination en qualité d’administrateur de la société Fonds Stratégique de Participations, société d'investissement à capital va- riable dont le siège est situé 14 boulevard de la Made- leine à Paris (75008), immatriculée au registre du com- merce et des sociétés de Paris sous le numéro 753 519 891, avec effet à l’issue de l’Assemblée Générale, pour une période de cinq (5) ans qui se terminera à l’issue de l’assemblée générale des actionnaires de la Société qui statuera en 2030 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2029. • ne pas avoir été, au cours des six dernières années, commissaire aux comptes de Robertet. En 2024, trois membres dont la situation a été exami- née par le Conseil d’administration dans le cadre de la rédaction du présent rapport répondent à ces critères : Mme Colette ROBERT, Mme Isabelle DE CREMOUX et Mme Lucie AUBERT (et M. Alain MOYNOT jusqu’au 12 juin 2024). 104 — POLITIQUE DE DIVERSITÉ ET D’ÉQUITÉ AU SEIN DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA SOCIÉTÉ ROBERTET Robertet est attaché à promouvoir une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein de l’entreprise. Le Conseil d’administration compte sept administrateurs dont quatre femmes et trois hommes, conformément à l’article L22-10-3 du Code de commerce sur la proportion équilibrée des hommes et des femmes au sein du Conseil. Le Conseil d’administration est composé de manière équilibrée également grâce à une mixité satisfaisante en termes d’âge (deux membres sur sept ayant moins de 65 ans, trois membres sur sept ayant entre 65 et 75 ans et deux membres sur sept ayant plus de 75 ans) et de profils professionnels au regard de l’expérience de chacun des membres (décrite dans la liste des mandats des administrateurs exercés au 31 décembre 2024). La préservation de cette juste représentation des femmes et des hommes au sein du Conseil d’administration ainsi que cette diversité en matière d’âge et de profils professionnels fait partie des critères essentiels de sélection des candidats. La diversité des compétences est également un axe majeur de la composition du Conseil d’administration. L’ex- périence du secteur des matières premières naturelles, de la parfumerie, des arômes et des actifs, ainsi que l’ex- pertise de la gouvernance des entreprises cotées familiales favorisant la capitalisation des atouts au service d’une croissance rentable et durable sont parmi les compétences essentielles pour garantir le bon fonctionnement du Conseil d’administration. Le Conseil d’administration a pris acte qu’un accord sur l’égalité professionnelle est en place dans l’entreprise, faisant l’objet d’un suivi régulier. SYNTHÈSE DES CONTRATS DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE CONTRAT DE TRAVAIL DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION — Conditions de rupture et préavis Contrat de travail Date de début Date de Fin M. Philippe MAUBERT Non Oui 01/01/1977 11/10/1982 30/06/2022 - Départ en retraite M. Christophe MAUBERT CCN industries chimiques Il n’existe aucun contrat de travail entre l’un quelconque des autres administrateurs et la société Robertet. SUR LE CONTRAT DE PRESTATIONS DE SERVICES DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION — Il n’existe aucun contrat de prestations de services entre l’un quelconque des administrateurs et la société Robertet. 3. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION CONSEIL D'ADMINISTRATION 2024, avec un taux de présence des administrateurs de 95 %. TRAVAUX DU CONSEIL D'ADMINISTRATION — La réunion du Conseil d’administration de février 2024 a essentiellement eu pour but d’examiner les premiers éléments de l’exercice écoulé et les perspectives de l’exercice en cours ainsi que le rapport du comité d’au- dit sur le contrôle interne. C’est également au cours de ce conseil qu’a été présenté un rapport du comité RSE avec une revue de la stratégie RSE. La rémunération Les travaux du Conseil d’administration sont organisés conformément à la loi et aux statuts de la société. Le Conseil d’administration s’est réuni à 5 reprises en 105 — des dirigeants a été fixée au Conseil du mois d’avril sur proposition du Comité des rémunérations. décembre 2024. Les représentants du Comité social et économique ont assisté à l’ensemble des réunions tenues en 2024. Les réunions d’avril et septembre ont principalement eu pour objet d’arrêter les comptes annuels et semes- triels après avis du Comité d’audit. FORMATION DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION — La réunion de décembre a quant à elle eu pour princi- pal objet d’examiner et définir les principales orienta- tions stratégiques de la société. En 2024, les administrateurs ont bénéficié de forma- tions et de sensibilisation à la thématique, aux critères et à la mise en œuvre de la responsabilité sociale et environnementale. Les Commissaires aux comptes ont assisté aux réunions du Conseil qui se sont tenues en 2024 sauf celle de Assiduité individuelle des administrateurs en 2024 aux réunions du Conseil d’adminis- tration et de ses Comités Conseil d'administration Comité de rémunérations Comité d'audit Comité RSE M. Philippe MAUBERT 100% 100% M. Christophe MAUBERT 100% Mme Catherine CANOVAS 100% 100% Mme Colette ROBERT M. Alain MOYNOT 1 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% Mme Isabelle DE CREMOUX 80% 80% 100% Mme Lucie AUBERT MAUBERT SA M. Elie VANNIER 1 Administrateur et président du comité d’audit jusqu’au 12 juin 2024. CONFLITS D’INTÉRÊTS — L’ÉVALUATION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION — Chaque administrateur a l’obligation de faire part au Conseil d’administration de la survenance d’une situa- tion de conflit d’intérêts, même potentiel, entre l’intérêt de Robertet et son intérêt personnel. De même, avant chaque réunion du Conseil, l’administrateur s’engage à déclarer, en fonction de l’ordre du jour, ses éventuels conflits d’intérêts. Les membres du Conseil d’administration ont procédé en 2024 à une auto évaluation du fonctionnement du Conseil d’administration, du Comité d’audit et du Comi- té RSE au moyen d’un questionnaire adressé à chacun des administrateurs, portant notamment sur la com- position et le fonctionnement du Conseil d’administra- tion, les missions dévolues au Conseil d’administration, l’accès à l’information, la formation des administrateurs, la stratégie du Conseil d’administration, les comités du Conseil d’administration. A cet égard, il doit s’abstenir d’assister au débat et de participer aux délibérations et au vote de tout sujet sur lequel il serait en situation de conflit d’intérêts avérés ou potentiels. Sur la base des informations recueillies, les membres du Conseil d’administration, au cours de la séance du 12 février 2025, ont présenté et débattu les résultats de cette auto-évaluation. Il en ressort principalement que toutes les missions essentielles du Conseil d’admi- nistration sont remplies (notamment l’information des administrateurs sur l’étendue de leurs responsabilités et de leurs missions, le rôle de surveillance et la mission en matière de stratégie du Conseil d’administration). La revue annuelle des conflits intérêts ainsi que la mise en place d’un plan général de formation des administra- teurs ont été évoqués comme des points d’améliora- tion. L’évaluation du Comité d’audit et du Comité RSE révèle un bon fonctionnement de ces Comités. En cas de conflit d’intérêt, le Conseil d’administration, après analyse dudit conflit et de ses suites par le Comité des rémunérations le cas échéant, prend les mesures adéquates afin de gérer celui-ci. Par ailleurs, le Groupe Robertet a renforcé sa politique de conflits d’intérêts en mettant en place en 2024 des présentations dédiées sur ce sujet en aux employés du Groupe et des outils de déclaration mis à jour, ainsi qu’un Comité (composé de la direction des ressources humaines, de la direction juridique et ethique de la direction anti-corruption) à même de statuer sur ces questions. 106 — LES COMITÉS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Les membres du Comité déterminent pour leur partie fixe, variable et de long terme la rémunération des di- rigeants en s’appuyant sur des facteurs tant qualitatifs que quantitatifs en fonction des performances globales du Groupe et d’éléments objectifs de comparaison. LE COMITÉ D'AUDIT — Le Comité se réunit généralement deux fois par an, en février et avril, pour examiner les éléments constitu- tifs de la rémunération des dirigeants sur la base des performances financières et extra financières relatives à l’exercice écoulé et pour déterminer les objectifs fi- nanciers et extra-financiers des dirigeants pour l’année en cours. Il est composé de deux membres : Mme Isabelle DE CREMOUX qui en est la Présidente, Mme Catherine CANOVAS-GUTTERIEZ. Le Comité d’audit a pour missions essentielles : • de procéder à l’examen des comptes annuels, semes- triels ; En 2024, il s’est réuni 3 fois en raison d’une revue détail- lée de la politique de rémunération des mandataires sociaux, à la fois ex post et ex ante. • d’examiner la pertinence et la permanence des mé- thodes comptables adoptées pour l’établissement des comptes sociaux et consolidés ; LE COMITÉ RSE — • d’examiner le périmètre de consolidation et, le cas échéant, les raisons pour lesquelles certaines sociétés n’y seraient pas ou n’y seraient plus ; Il est composé de trois membres : Mme Colette ROBERT qui en est la Présidente, Mme Lucie AUBERT, • de s’assurer de la mise en place des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, de l’adé- quation des missions menées par la société relative à ces enjeux et des contrôles effectués sur les risques identifiés ; M. Christophe MAUBERT. Ils se font accompagner par le Comité RSE interne de l'entreprise formé d'une équipe pluridisciplinaire et qualifiée. • d’examiner les questions relatives à la nomination, au renouvellement ou à la révocation des Commissaires aux comptes de la Société ; Le Comité RSE a pour missions essentielles : • de veiller au respect des principes garantissant l’indé- pendance des Commissaires aux comptes ; • de s'assurer de la prise en compte des sujets de res- ponsabilité sociale et environnementale de l'entre- prise dans la stratégie du groupe définie par la Di- rection Générale et dans sa mise en œuvre ; • d’examiner les conclusions des Commissaires aux comptes et leurs recommandations, ainsi que les suites qui leur sont données ; • de s'assurer du respect des valeurs et des engage- ments RSE adoptés par l'entreprise ; • d’examiner la cartographie des risques Groupe et de s’assurer des plans d’action entrepris sur les points de risques majeurs identifiés. • d'examiner les plans d'actions associés à la stratégie sociale et environnementale de l'entreprise ; Au cours de l’exercice 2024, le Comité d’audit s’est réuni 4 fois, en présence d’un représentant de la Direction Générale, de la Direction Financière et des Commis- saires aux comptes. • de suivre la performance RSE afin de rendre compte régulièrement des résultats et des progrès réalisés auprès du Conseil d'administration ; • de fournir au comité de rémunération les critères de rémunération variable extra-financiers des dirigeants ; LE COMITÉ DES RÉMUNÉRATIONS — • de travailler en lien avec le Comité d’audit en lui com- muniquant en particulier la liste des risques extra-fi- nanciers de l’entreprise. Il est composé de trois membres : Mme Colette ROBERT qui en est la Présidente, Mme Lucie AUBERT, En 2024, le Comité s’est réuni 5 fois. À partir de 2025, la fréquence des réunions sera réduite à quatre réunions annuelles afin de les aligner avec les autres comités du Conseil d’administration. M. Philippe MAUBERT, nommé par le Conseil d’ad- ministration lors de sa séance du 11 décembre 2024. Une fois par an, le Comité RSE établit un bilan complet sur la stratégie et la performance RSE du Groupe au- près du Conseil d’administration entier. La détermination de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux est du ressort du Conseil d’admi - nistration qui prend ses décisions après avis du Comité des rémunérations. 107 — 4. CONVENTIONS RÉGLEMENTÉES ET CONVENTIONS COURANTES CONCLUES À DES CONDITIONS NORMALES À la connaissance du Conseil, aucune nouvelle conven- tion n’est intervenue, directement ou par personne interposée, entre, d’une part, l’un des mandataires so- ciaux de Robertet ou l’un des actionnaires disposant d’une fraction des droits de vote supérieure à 10 % de la société et, d’autre part, une autre société contrôlée par Robertet au sens de l’article L233-3 du Code de com- merce (article L225-37-4 deuxièmement du Code de commerce), ceci sans préjudice d’éventuelles conven- tions portant sur des opérations courantes conclues à des conditions normales et de l’application de la poli- tique de rémunération. dure porte sur les conventions conclues entre Robertet et les administrateurs, le Président du Conseil d’admi- nistration et le Directeur Général de Robertet ou les personnes physiques qui leur sont étroitement liées, leurs sociétés patrimoniales ainsi que les personnes morales dans lesquelles ils ont un intérêt (mandat ou détention de capital). LES INTÉRESSÉS DOIVENT FOURNIR SUR BASE CONTINUE À LA SOCIÉTÉ, LA LISTE DES CONVENTIONS MENTIONNÉES CI-DESSUS. LE CONSEIL D’ADMINISTRATION ÉVALUE CES CONVENTIONS DANS LE RESPECT DES CONDITIONS LÉGALES.. En application de l’article L225-39 du Code de com- merce, le Conseil d’administration a mis en place une procédure permettant d’évaluer régulièrement si les conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales (conventions dites « libres ») remplissent bien ces conditions. Cette procé- 108 — 5. RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES DES ADMINISTRATEURS ET DES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX POLITIQUE DE RÉMUNERATION DES ADMINISTRATEURS ET DES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX POUR 2025 SOUMISE AU VOTE EX ANTE DES ACTIONNAIRES LORS DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 4 JUIN 2025 Règles de répartition Montant (en euros) par administrateur CONSEIL D'ADMINISTRATION La présente politique de rémunération, établie par le Conseil d’administration, sur proposition du Comité des rémunérations, en application des textes légaux issus de l’ordonnance n°2019-1234 et du décret n°2019-1235 en date du 27 novembre 2019, décrit toutes les compo- santes de la rémunération fixe, variable, exceptionnelle ou de long terme, et explique le processus de décision suivi pour sa détermination, sa révision annuelle et sa mise en œuvre. Montant fixe 12 500 3 500 Montant par séance Montant (en euros) forfaitaire COMITÉ D'AUDIT Président Membre 15 000 7 500 Cette politique de rémunération respecte la politique de long terme de la société, son intérêt et sa stratégie commerciale. Elle est ainsi attachée à favoriser la conti- nuité et la valorisation du patrimoine social. COMITÉ DES RÉMUNÉRATIONS Président Membre 10 000 5 000 Les dirigeants sont garants de cette volonté de trans- mission dans le temps et d’équilibre raisonnable qui se traduit dans la structure de leur rémunération. COMITÉ RSE POLITIQUE DE RÉMUNÉRATION DES ADMINISTRATEURS — Président Membre 10 000 5 000 La somme fixe annuelle attribuée aux administrateurs est proposée par le Conseil d’administration et déci- dée par l’Assemblée Générale. Le versement de cette rémunération est décidé conformément aux règles de répartition fixées par le Conseil d’administration sur re- commandation du Comité des rémunérations dans la limite de la somme fixe annuelle. Cette politique de rémunération des membres du Conseil d’administration fera l’objet de la 14ème ré- solution présentée à l’Assemblée Générale du 4 juin 2025, rédigée comme suit : « L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport sur le gouvernement d’entreprise visé à l’article L225-37 du Code de commerce, approuve, en application de l’article L22-10-8 du Code de commerce, la politique de rémunération des admi- nistrateurs pour l’exercice 2025 telle qu’elle y est présentée. » Le montant de cette rémunération réparti entre les administrateurs comporte une part variable prépon- dérante en fonction de l’assiduité de ces derniers, qui a été fixé par le Conseil d’administration à 58%, et une part fixe de 42%. La fixation du montant maximum de la somme annuelle à verser au Conseil d’Administration pour la rémunération de ses membres fera l’objet de la 15ème résolution présentée à l’Assemblée Générale du 4 juin 2025, rédigée comme suit : La répartition de la rémunération des membres du Co- mité d’audit, du Comité de rémunération et du Comité RSE est définie de manière forfaitaire. Aucun autre type de rémunération n’est versé aux ad- ministrateurs non-exécutifs. «L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, décide de fixer, à compter de l’exer- cice 2025, le montant maximal de la somme fixe annuelle prévue par l’article L225-45 du Code de commerce à allouer aux administrateurs en rémunération de leur activité, à trois cent quatre-vingt mille euros (380 000 €), et ce jusqu’à ce qu’il en soit décidé autrement par l’Assemblée Générale. » Il est proposé à l’Assemblée Générale du 4 juin 2025 de fixer le montant maximum de la somme annuelle à verser au Conseil d’administration pour la rémunération de ses membres à 380 000 euros selon la répartition suivante : 109 — POLITIQUE DE RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX — tiques existantes pour l’exercice des fonctions de même type, adaptées le cas échéant lorsque le mandataire social exerce des fonctions nouvelles ou un nouveau mandat sans équivalent. Les modalités de la détermination, révision et mise en œuvre de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux ainsi que les avantages dont ceux-ci bénéfi- cient, sont décidés par le Conseil d’administration sur proposition du Comité des rémunérations. La rému- nération des dirigeants mandataires sociaux, une fois déterminée par le Conseil d’administration, fait l’objet d’un vote des actionnaires lors de l’Assemblée Générale. De la même manière, en cas de départ d’un dirigeant mandataire social en cours d’exercice, sa rémunéra- tion sera attribuée et/ou versée au prorata du temps de l’exercice concerné, à l’exception de la rémunération long terme qui fera l’objet d’une décision particulière motivée du Conseil d’administration, sur recomman- dation du Comité des rémunérations. Le Comité des rémunérations prend en compte pour cela, notamment : Au regard de la recommandation R21 du Code Middle- Next, un système de participation dérogatoire a été mis en place au profit de l’ensemble des salariés par préférence à un mécanisme d’actions gratuites. • les principes d’exhaustivité, d’équilibre, de comparabi- lité, de cohérence, d’intelligibilité et de mesure, Les actions gratuitement attribuées aux mandataires sociaux de Robertet et des sociétés liées devront être conservées par ces derniers au nominatif pour au moins un tiers d’entre elles jusqu’à la cessation de leurs fonctions, cette obligation de conservation étant toutefois limitée à un nombre d’actions dont la valeur sur la base de la moyenne du cours de bourse de l’ac- tion de la société sur les 20 cours de bourse suivant la publication des résultats correspond à 3 années de rémunération fixe alors en vigueur, montant au-delà duquel les mandataires sociaux pourront disposer li- brement des titres acquis. • la politique d’entreprise de la société, • l’intérêt et la stratégie de la société, • l’intérêt durable de la société, • les performances et l’évolution annuelle et plurian- nuelle de la société ainsi que des dirigeants manda- taires sociaux, • les conditions de rémunération et d’emploi des sa- lariés, • les rémunérations issues d’un panel de sociétés cotées de taille similaire à Robertet ou réajustées par rapport à sa taille aux fins de maintenir une rémunération compétitive. Dans l’hypothèse où des circonstances exceptionnelles (restructuration, acquisition, cession, évènement signi- ficatif susceptible d’avoir une importance matérielle sur la société, son chiffre d’affaires, ses résultats ou son cours de bourse) le nécessiteraient, le Conseil d’admi- nistration pourra demander au Comité des rémunéra- tions son avis sur une dérogation aux principes de ré- munération variable, exceptionnelle ou de long terme. L’avis du Comité des rémunérations sera communiqué au Conseil d’administration qui pourra alors déroger auxdits principes et devra remettre un rapport sur cette dérogation à la plus prochaine Assemblée Générale des actionnaires. Le Comité des rémunérations a également un rôle d’évaluation annuelle de la politique de rémunération. A l’issue de chaque exercice clos, il fait part au Conseil d’administration de l’adéquation de la politique de ré- munération avec les objectifs rappelés en préambule, et, le cas échéant, propose de la réviser. Le Comité des rémunérations prendra également en compte les votes des actionnaires dans ses propositions de révision an- nuelle. Afin de prévenir les conflits d’intérêts, les dirigeants mandataires sociaux se trouvant, même potentielle- ment, de façon directe ou par personne interposée, en En cas de refus d’approbation de la présente politique de rémunération par l’Assemblée, la politique de ré- munération précédemment approuvée continue de s’appliquer. Le Conseil d’administration présentera alors à la prochaine Assemblée Générale une politique de rémunération révisée en y indiquant de quelle façon ont été pris en compte les votes des actionnaires. situation de conflit d’intérêt sur le vote de leur rémuné - ration ou par leur influence sur les critères de celles-ci, doivent en informer le Conseil d’administration. En cas de conflit d’intérêt, le Conseil d’administration, après analyse dudit conflit et de ses suites par le Comité des rémunérations, prend les mesures adéquates afin de gérer celui-ci. Il est également précisé que, conformément à l’article L22-10-34 II du Code de commerce, les éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés ou attri- bués au titre de l’exercice en cours feront l’objet d’un vote lors de l’Assemblée Générale l’année suivante. Les éléments variables et/ou exceptionnels, attribués au titre de l’exercice en cours, ne seront versés qu’après l’approbation par l’Assemblée Générale de l’année suivante. En cas de nomination ou renouvellement d’un diri- geant mandataire social postérieurement à l’Assem- blée Générale des actionnaires ayant voté sur la po- litique de rémunération de l’année, sa rémunération sera déterminée au prorata du temps de l’exercice écoulé par le Conseil d’administration, sur proposition du Comité des rémunérations, conformément aux pra- 110 — POLITIQUE DE RÉMUNÉRATION APPLICABLE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION — Éléments de rémunérations Rémunération fixe La rémunération fixe annuelle du Président du Conseil d’administration est déterminée sur la base des éléments suivants : • responsabilités et missions attachées à ces fonc- tions, lesquelles sont prévues par la loi ainsi que par le règlement intérieur du Conseil d’administration et visant notamment à assurer la bonne gouver- nance et le bon fonctionnement des organes so- ciaux de la Société (Conseil d’administration et ses comités, Assemblée Générale des actionnaires) ; • compétences, expériences, expertises et parcours du titulaire de cette fonction ; • étude externe sur la rémunération des présidents des conseils de sociétés du SBF 120 ; • comparaison par rapport à un panel de référence de sociétés comparables. Cette rémunération est versée mensuellement. La rémunération fixe du Président du Conseil d’ad- ministration n’est revue qu’à intervalle de temps relativement long, la périodicité minimale retenue pour la révision de la rémunération fixe est de 3 ans. La rémunération fixe peut toutefois être revue par le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des rémunérations et en lien avec la poli- tique d’augmentations générales pratiquée dans la société. En cas d’augmentation significative, le Conseil d’ad- ministration explique les raisons justifiant cette aug- mentation. Rémunération en tant que membre du Conseil d’administration Le Président du Conseil d’administration perçoit une rémunération liée à son mandat d’administrateur conformément à la politique de rémunération des membres du Conseil d’administration. Rémunération d’une entreprise du groupe Le Président du Conseil d’administration, lorsqu’il est également membre du Conseil d’administration d’une autre société du groupe, peut percevoir une rémunération à ce titre. Avantages de toute nature Le Président du Conseil d’administration peut dis- poser d’un véhicule de fonction. 111 — vue qu’à intervalle de temps relativement long, la périodicité minimale retenue pour la révision de la rémunération fixe est de 3 ans. La rémunération fixe peut toutefois être revue annuellement par le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des rémunérations et en lien avec la politique d’augmen- tations générales pratiquée dans la société. Principes de rémunération arrêtés pour M. Philippe MAUBERT, Président du Conseil d'administration, pour 2025 Le montant de la rémunération fixe annuelle Rémunération fixe 250 000€ de M. Philippe MAUBERT a été décidé par le Conseil d’administration, sur recommanda- tion du Comité des rémunérations, lors de sa séance du 20 avril 2022. Montant inchangé. Le Conseil d’administration s’engage, dans le cadre de la révision, à prendre en considération les principes de cohérence et de modération notamment par rap- port aux rémunérations fixes des autres mandataires sociaux et salariés de la société, et à l’évolution de la situation de celle-ci. Avantage de toute nature M. Philippe MAUBERT dispose d’un véhicule de fonction. Cette politique de rémunération du Président du Conseil d’administration fera l’objet de la 12ème ré- solution présentée à l’Assemblée Générale du 4 juin 2025, rédigée comme suit : En cas d’augmentation significative, le Conseil d’ad- ministration explique les raisons justifiant cette aug- mentation. Rémunération variable annuelle « L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport sur le gouvernement d’entreprise visé à l’article L225-37 du Code de commerce, approuve, en application de l’article L22-10-8 du Code de commerce, la politique de rémunération du Président du Conseil d’administra- tion pour l’exercice 2025 telle qu’elle y est présentée. » La rémunération variable est octroyée sous conditions de performance collectives et/ou individuelles selon des critères variés, de nature financière et extra financière, fixés annuellement par le Conseil d’administration en fonction de la stratégie de la société, sur recommanda- tion du Comité des rémunérations. Ils font notamment référence au bénéfice du Groupe, au chiffre d’affaires Groupe ou autres critères financiers définis. Les critères extra financiers reflètent la politique RSE de Robertet, intégrée depuis longtemps dans la culture et les pra- tiques du groupe tant au plan environnemental que des relations sociales. Ces critères sont en particulier liés au développement de la production responsable, de la gestion du capital humain et aux performances managériales le cas échéant. POLITIQUE DE RÉMUNÉRATION APPLICABLE AU DIRECTEUR GÉNÉRAL — Éléments de rémunérations Rémunération fixe La rémunération fixe annuelle du Directeur Général est déterminée en fonction de facteurs fixés par le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des rémunérations, à savoir : Le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des Rémunérations, examine chaque année les différents critères, leur pondération et les niveaux de performance attendus et fixe : • les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux d’un panel de sociétés cotées de taille similaire à Ro- bertet ou réajustées par rapport à sa taille aux fins de maintenir une rémunération compétitive, • le seuil en deçà duquel aucune rémunération variable n’est due ; • le niveau cible de rémunération variable due lorsque chaque critère est atteint ; et • les rémunérations des dirigeants ou cadres supérieurs des sociétés françaises ou étrangères du Groupe, • le plafond de la rémunération variable en cas de sur- performance. • l’historique du niveau de rémunération des dirigeants ayant eu un contrat de travail antérieurement, Les principes de calcul de la rémunération variable annuelle incluant les critères applicables et leur pon- dération figurent dans le tableau « Principes de rému- nération arrêtés pour M. Jérôme BRUHAT, Directeur Général, pour 2025 » ci-dessous. • les évolutions des responsabilités, • le contexte du métier et du marché de référence. Cette rémunération est versée mensuellement. Les critères financiers (chiffre d’affaires consolidé, EBIT- DA, bénéfice net part du Groupe) déterminent 75% de la rémunération variable annuelle et les critères extra-fi- nanciers (critères RSE et management) déterminent les 25% restant. Le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des rémunérations, peut verser une prime d’expatriation au Directeur Général qui exercerait ses fonctions partiellement à l’étranger. La rémunération fixe du Directeur Général n’est re- 112 — L’intégration de critères RSE dans la rémunération variable et de long terme associés à la performance économique permet non seulement de renforcer la compétitivité de l’entreprise, mais aussi de renforcer son image et de favoriser un développement régulier et conforme aux engagements du Groupe en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale. Rémunération de long terme et actions de perfor- mance Un plan d’attribution d’actions de performance est mis en place chaque année afin d’inciter le Directeur Géné- ral à inscrire ses actions dans le long terme, le fidéliser et favoriser l’alignement de ses intérêts avec l’intérêt social de la société et de ses actionnaires. Les actions de performance sont attribuées par le Conseil d’administration, sur recommandation du Co- mité des rémunérations, à période constante et régu- lière, à l’issue de l’Assemblée Générale approuvant le dernier exercice social clos. En incitant notamment le Directeur Général à atteindre des objectifs RSE, Robertet démontre son engagement à long terme pour un développement durable et res- ponsable. En 2024, les quatre critères RSE inclus dans la rému- nération variable étaient : L’acquisition définitive des actions est soumise à des conditions de performance qui sont constatées au terme d’une période d’acquisition de 3 ans à compter de la date d’attribution. 1 La réduction de l'intensité carbone, mesurée en émis- sions scope 1 & 2 par tonne vendue (poids de 25%) ; 2 La réduction de l’intensité hydrique, mesurée en consommation d’eau en m3 par tonne vendue (poids de 25%) ; Les critères de performance portent sur la totalité des actions attribuées au Directeur Général et prennent en compte de manière cumulée : 3 L’augmentation de la part de filières auditées ou cer- tifiées RSE, en nombre, parmi les filières naturelles stratégiques du Groupe (poids de 25%) ; • la croissance du chiffre d’affaires, • la croissance de l’EBITDA, • le développement durable au travers de critères RSE. 4 La réduction du taux de fréquence des accidents du travail (poids de 25%). Les principes de calcul de la rémunération de long terme incluant les critères applicables et leur pondé- ration figurent dans le tableau « Principes de rému- nération arrêtés pour M. Jérôme BRUHAT, Directeur Général, pour 2025 » ci-dessous. Cette approche permet de mieux aligner la stratégie de rémunération avec les valeurs de l’entreprise en matière de gouvernance et de croissance responsable. Conformément à la recommandation de l’AMF n°2012- 02 du 9 février 2012 modifiée le 5 janvier 2022, le ni- veau de réalisation attendu des critères a été établi de manière précise mais n’est pas rendu public pour des raisons de confidentialité. Les critères financiers (chiffre d’affaires consolidé, EBITDA) déterminent 80% de la rémunération variable annuelle et les critères extra-financiers (critères RSE) déterminent les 20% restant. Dans un souci de cohérence et de continuité, les cri- tères RSE sont également intégrés dans la rémuné- ration à long terme, assurant ainsi que les décisions stratégiques de Robertet permettent une croissance responsable et conforme aux engagements environ- nementaux, sociaux et sociétaux du Groupe. Cette approche renforce l'alignement entre la rémunération du Directeur Général et les valeurs fondamentales de l'entreprise, soutenant une performance pérenne et l'attractivité. Le montant de la rémunération variable annuelle est égal aux résultats cumulés des rémunérations attachées à la réalisation des critères selon les seuils ci-dessus. Son montant cible est fixé à 70 % de la ré munération fixe. - Le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des rémunérations, examine le niveau d’at- teinte des critères de performance prévus pour la ré- munération variable en déterminant le niveau de réali- sation des critères grâce, notamment, à la comparaison avec les éléments concernés antérieurs et, auquel cas, arrête le montant de la rémunération variable annuelle du Directeur Général en prenant en compte les prin- cipes rappelés en préambule ainsi que les objectifs de la société et les missions confiées. Cette rémunération est versée sur l’exercice suivant celui ayant servi à l’ap- préciation des critères. Conformément à la recommandation de l’AMF n°2012- 02 du 9 février 2012 modifiée le 5 janvier 2022, le ni- veau de réalisation attendu des critères a été établi de manière précise mais n’est pas rendu public pour des raisons de confidentialité. Le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des rémunérations, examine l’atteinte des cri- tères de performance prévus pour la rémunération de long terme en déterminant son niveau de réalisation et auquel cas arrête le montant de la rémunération de long terme du Directeur Général en prenant en compte les principes rappelés en préambule ainsi que les ob- jectifs de la société et les missions confiées. 113 — Rémunération exceptionnelle En cas de mise en œuvre ou d’accomplissement de projets exceptionnels relevant de circonstances particulières liés à leur importance, aux difficultés et à l’implication de la part du Directeur Général, ce dernier peut bénéficier d’une rémunération excep- tionnelle. Dans ce cas, le Conseil d’administration sur avis du Comité des rémunérations motive nécessairement le versement de cette rémunération et explicite la réali - sation du projet permettant au Directeur Général de bénéficier de cette rémunération exceptionnelle. Rémunération d’une entreprise du groupe Le Directeur Général, lorsqu’il est également membre du Conseil d’administration d’une autre société du groupe, peut percevoir une rémunération à ce titre. Avantages de toute nature Le Directeur Général dispose d’un véhicule de fonction. Indemnité en cas de cessation de fonctions En cas de révocation ou de non-renouvellement de son mandat social sauf pour faute grave ou lourde au sens de la jurisprudence de la chambre sociale de la Cour de cassation, le Directeur Général peut percevoir une indemnité dont le montant maximal serait égal à un an de rémunération fixe et de rémunération va- riable annuelle, sur la base de la dernière rémunéra- tion lui ayant été versée lors des douze derniers mois précédant sa révocation, et égal à deux ans en cas de révocation découlant directement ou indirectement d’un changement de contrôle de la société au sens de l’article L233-1 du Code de commerce ou d’une fusion de la société. Assurance chômage Afin de tenir compte de l’absence de contrat de travail au bénéfice du Directeur Général, la Société contracte et prend en charge auprès de l’Association Garantie sociale des chefs et dirigeants d’entreprise (GSC) une assurance chômage privée permettant de faire bénéfi - cier le Directeur Général d’indemnités en cas de perte de son activité professionnelle. Indemnité de prise de fonctions En cas de nomination d’un Directeur Général venant d’une société extérieure au groupe Robertet, le Conseil d’administration peut décider de lui accorder une in- demnité de prise de fonction sous forme d’attribution d’actions visant à compenser la perte de rémunération ou d’avantages antérieurs. Ces actions sans condition de performance sont struc- turées sur une période de 3 ans : une période d’acquisi- tion d’un an, suivie d’une période de conservation des actions de 2 ans. 114 — Principes de rémunération arrêtés pour M. Jérôme BRUHAT, Directeur Général, pour 2025 Rémunération fixe Lors de sa scéance du 11 avril 2025, le Conseil d'administration, sur recommandation du Comité des rémunérations, a annuelle sur 12 mois modifié à la hausse le montant de la rémunération fixe annuelle de M. Jérôme BRUHAT. 530 000€ Les critères de performance de la rémunération variable annuelle sont : Nature des critères Détails des critères Pondération Chiffres d'affaire consolidés EBITDA 30% 25% 20% Financiers Bénéfices net part du Groupe Rémunération variable annuelle Montant cible : 70% de la rémunération fixe Total 75% Critères RSE (chacun comptant pour 1⁄4) : • Réduction de l’intensité carbone • Réduction de l’intensité hydrique 20% Extra- financiers • Augmentation de la part des fillières auditées ou certifiés RSE • Réduction du taux de fréquence des accidents du travail 5% Critère de management Total 25% Il pourra être attribué l’équivalent de 650.000 euros d’actions gratuites, sur la base de la moyenne du cours de bourse de l’action de la société sur les 20 cours de bourse suivant la publication des résultats. L’acquisition définitive des actions est soumise à des conditions de performance qui sont constatées au terme d’une période d’acquisition de 3 ans à compter de la date d’attribution. Nature des critères Détails des critères Pondération Chiffres d'affaire consolidés 40% 40% 80% Rémunération de long terme (actions de performance) EBITDA Total Financiers Critères RSE (chacun comptant pour 1⁄4) : • Réduction de l’intensité carbone Extra- financiers • Réduction de l’intensité hydrique 20% 20% • Augmentation de la part des fillières auditées ou certifiés RSE • Réduction du taux de fréquence des accidents du travail Total Pour rappel, dans le cadre de sa prise de fonction et afin de compenser partiellement la perte chez son ancien employeur d’une part d’actions gratuites à réalisation hautement probable et d’autre part du bénéfice d’un régime de retraite à prestations définies, perte subie en raison de l’acceptation de ce nouveau mandat, il a été décidé qu’il sera attribué à M. Jérôme BRUHAT une indemnité de prise de fonction sous la forme d’actions gratuites sans conditions de performance comme suit : • pour une valeur de 250 000 euros, attribuées par le Conseil d’administration à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2021 qui s’est tenue en juin 2022 ; • pour une valeur de 250 000 euros, attribuées par le Conseil d’administration à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2022 qui s'est tenue en juin 2023 ; • pour une valeur de 250 000 euros, attribuées par le Conseil d’administration à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2023 qui s’est tenue en juin 2024 ; • pour une valeur de 250 000 euros, attribuées par le Conseil d’administration à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024 qui se tiendra en juin 2025, à condition qu’il soit toujours mandataire social de la société au jour de l’attribution ; Indemnité de prise de fonction • pour une valeur de 1 000 000 euros attribuées par le Conseil d’administration à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre de l’année précédant celle où il quittera la société pour faire valoir ses droits à la retraite, à condition qu’il soit toujours mandataire social de la société au jour de l’attribution. Le montant des actions ci-dessus sera égal à la contrevaleur en actions sur la base des 20 derniers cours de bourse suivants la publication des résultats Ces actions gratuites sans condition de performance sont structurées sur une période de 3 ans : une période d’acquisi- tion d’un an, suivie d’une période de conservation des actions de 2 ans. 115 — En cas de révocation ou de non-renouvellement du mandat social M. Jérôme BRUHAT, sauf pour faute grave ou lourde au sens de la jurisprudence de la chambre sociale de la Cour de cassation, il sera versé à M. Jérôme BRUHAT une indemnité de départ égale à un an de rémunération fixe et de rémunération variable annuelle, sur la base de la dernière rémunération lui ayant été versée lors des douze derniers mois précédant sa révocation. En cas de révocation découlant directement d’un changement de contrôle de la société au sens de l’article L233-1 du Code de commerce ou d’une fusion de la société, il sera versé à M. Jérôme BRUHAT une indemnité de départ égale à deux ans de rémunération fixe et de rémunération variable annuelle, sur la base de la dernière rémunération lui ayant été versée lors des douze derniers mois précédant sa révocation. Indemnité en cas de cessation de fonctions Avantages de toute nature M. BRUHAT dispose d’un véhicule de fonction et d’une garantie sociale des chefs et dirigeants d’entreprise. Cette politique de rémunération du Directeur Géné- ral fera l’objet de la 13ème résolution présentée à l’As- semblée Générale du 4 juin 2025, rédigée comme suit : « L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport sur le gouvernement d’entreprise visé à l’article L225-37 du Code de commerce, approuve, en application de l’article L22-10-8 du Code de commerce, la politique de rémunération du Directeur Général pour l’exercice 2025 telle qu’elle y est présentée. » 116 — INFORMATIONS RELATIVES À LA RÉMUNERATION DES MANDATAIRES SOCIAUX MENTIONNÉES À L’ARTICLE L22-10-9 DU CODE DE COMMERCE SOUMISES AU VOTE EX POST DES ACTIONNAIRES LORS DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 4 JUIN 2025 ÉLÉMENTS DE RÉMUNERATION DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION AU TITRE DE L’EXERCICE 2024 Conformément à la politique de rémunération, la ré- partition de la rémunération des administrateurs est calculée en fonction de la participation effective de ces derniers aux réunions du Conseil. — La répartition de la rémunération des membres du Comité d’audit, du Comité des rémunérations et du Comité RSE est définie de manière forfaitaire. Comité d'audit Comité des rémunérations Conseil d'administration Comité RSE Total M. Philippe MAUBERT 1 M. Christophe MAUBERT Mme Catherine CANOVAS M. Alain MOYNOT 2 Mme Colette ROBERT MAUBERT SA 30 000€ 30 000€ 30 000€ 18 000€ 30 000€ 30 000€ 26 500€ 26 500€ 221 000€ 30 000€ 35 000€ 37 500€ 25 500€ 50 000€ 30 000€ 36 500€ 36 500€ 281 000€ 5 000€ 7 500€ 7 500€ 10 000€ 10 000€ Mme Isabelle DE CREMOUX Mme Lucie AUBERT TOTAL 10 000€ 5 000€ 5 000€ 25 000€ 15 000€ 20 000€ ÉLÉMENTS DE RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES DES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX AU TITRE DE L'EXERCICE 2024 l’exercice écoulé, des critères de performance fixés dans le cadre de leur rémunération variable annuelle et rémunération de long terme traduisant l’intérêt à moyen et long terme de la société, a fixé les montants de ces rémunérations. — Le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des rémunérations, a déterminé les montants des divers éléments de rémunération des dirigeants mandataires sociaux sur la base et en respectant la politique approuvée lors de l’Assemblée Générale le 12 juin 2024. L’ensemble des éléments de rémunération versés et/ ou attribués aux dirigeants mandataires sociaux, no- tamment la rémunération variable annuelle et la ré- munération de long terme liée à la performance par le biais de l’attribution d’actions gratuites, a pour objet de renforcer, sur la durée, la convergence d’intérêts des dirigeants mandataires sociaux et contribue de ce fait aux intérêts de la société, à ses performances à long terme ainsi qu’à sa pérennité. Le Conseil d’administration, constatant la réalisation par chaque dirigeant mandataire social, au cours de 1 Au vu de la nomination de M. Philippe Maubert au Comité des rémunérations le 11 décembre 2024, aucune rémunération ne lui a été versée à ce titre. 2 Pour la période du 1er janvier 2024 au 12 juin 2024. 117 — Rémunérations et avantages attribués/versés au titre de l'exercice 2024 Détails des rémunérations et avantages dus et versés aux dirigeants mandataires sociaux M. Philippe MAUBERT Président du Conseil d’administration M. Jérôme BRUHAT Directeur Général Montants dus Montants versés Montants dus Montants versés Rémunération fixe 250 000 € 63 % 250 000 € 63 % 500 000 € 27 % 500 000 € Proportion relative de la rémunération fixe Rémunération variable annuelle 411 758 € Proportion relative des rémunérations variables et exceptionnelles 22 % Rémunération long terme (valorisation des AGA) Proportion de la rémunération long terme Rémunérations d’une entreprise du Groupe Rémunération Conseil d’administration 650 000 € 35 % 101 591 € 30 000 € 101 591 € 30 000 € 27 707 € 27 707 € Indemnité de prise de fonctions (valorisation des AGA) 250 000 € Avantages en nature (véhicule de fonction et GSC) 14 350 € 14 350 € 17 702 € 17 702 € TOTAL 395 941 € 395 941 € 1 857 167 € 545 409 € NB. : Ce tableau intègre la valorisation des Attributions Gratuites d’Actions. ATTRIBUTIONS GRATUITES D'ACTIONS • 739 actions au profit de M. Jérôme BRUHAT au titre de la rémunération long terme, En 2024, le Conseil d’administration sur recommanda- tion du Comité des rémunérations a attribué : • 284 actions au profit de M. Jérôme BRUHAT au titre de l’indemnité de prise de fonctions. Comparaison des rémunérations des dirigeants mandataires sociaux et salariés Présentation des ratios entre le niveau de la rémunération de chacun de ces dirigeants et, d'une part, la rému- nération moyenne sur une base équivalent temps plein des salariés de la société autres que les mandataires sociaux (qui s’élève à 47 933 € pour 2024), et d'autre part, la rémunération médiane sur une base équivalent temps plein des salariés de la société autres que les mandataires sociaux (qui s’élève à 39 493 € pour 2024). Ratio rémunération dirigeant/rémunération moyenne salariés Ratio rémunération dirigeant / rémunération médiane salariés Rémunération totale 2024 (cf. tableau précédent) M. Philippe MAUBERT Président du Conseil d’administration 395 941 € 8 10 M. Jérôme BRUHAT Directeur Général 1 857 167 € 39 47 118 — Comparaison des évolutions annuelles Présentation d’ensemble et permettant la comparaison sur plusieurs exercices de l'évolution annuelle de la rémunération, des performances de la société, de la rémunération moyenne sur une base équivalent temps plein des salariés de la société, autres que les dirigeants précités, et des ratios visés au paragraphe précédent. Évolution en % 2020 2021 2022 -7,51% +6,01% 2023 2024 Rémunération totale des dirigeants 1 Performance de la société 4 +2,54% 2 -4,65% +23,83% 42,02% -44,89% 3 -1,87% +9,37% 3 +20,74 % Rémunération moyenne sur une base temps plein des salariés de la société 5 +5,10% -2,44% -3,50% +4,26% +18,77% +21,22% +4,29% -10,81% -7,31% +0,40% -45,11% -46,05% +1,98 % +7,25 % +4,64 % Ratio rémunération dirigeants / rémunération moyenne salariés 5 Ratio rémunération dirigeants / rémunération médiane salariés 5 Ces informations relatives à la rémunération des man- dataires sociaux mentionnées à l’article L22-10-9 du Code de commerce feront l’objet de la 9ème résolu- tion présentée à l’Assemblée Générale du 4 juin 2025, rédigée comme suit : « L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport sur le gouvernement d’entreprise visé à l’article L225-37 du Code de commerce, approuve, en application de l’article L22-10-34 I du Code de commerce, les infor- mations mentionnées à l’article L22-10-9 du Code de commerce qui y sont présentées. » 1 Intègre la rémunération long terme (AGA) pour chacune des années. 2 Compte tenu de la situation économique liée au coronavirus la rémunération variable 2019 avait été volontairement diminuée de 25 % sur proposition des dirigeants. 3 M. Philippe Maubert et M. Jérôme Bruhat demeurant les seuls dirigeants mandataires sociaux dans la mesure où il n’y a plus de Directeurs Généraux Délégués 4 Bénéfice net consolidé 5 Les salariés de Robertet SA qui représentent 91 % des effectifs France. Rémunération moyenne et médiane sont affectées par les variations d’effectifs. 119 — ÉLÉMENTS DE RÉMUNÉRATION VERSÉS OU ATTRIBUÉS AU TITRE DE L'EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2024 DES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX SOUMISES AU VOTE EX POST DES ACTIONNAIRES LORS DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 4 JUIN 2025 Rémunérations et avantages versés à M. Philippe MAUBERT, Président du Conseil d’administration, pour l’exercice 2024 ou attribués au titre du même exercice Éléments de la rémunération due ou attribuée Au titre de l'exercice 2023 Au titre de l'exercice 2024 Présentation La rémunération fixe de M. Philippe MAUBERT a été déter- minée par le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des rémunérations, en prenant en compte les facteurs préétablis. Rémunération fixe 125 000€ 250 000€ Rémunérations d'une entreprise du Groupe Rémunération liée aux mandats d’administrateur dans des sociétés du groupe. 99 548 € 30 000 € 16 020 € 101 591 € 30 000 € 14 350 € M. Philippe MAUBERT bénéficie d’une rémunération conformément à la politique de rémunération des membres du Conseil d’administration. Rémunération Conseil d'administration Avantages en nature Véhicule de fonction. TOTAL RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES 395 568€ 395 941 € Aucune autre rémunération et aucun autre avantage de toute nature (tels que retraite chapeau, indemnité de départ ou encore indemnité de non-concurrence), n’a été versé ou attribué à M. Philippe MAUBERT durant l’exercice 2024, de la part des sociétés contrôlées et de la société contrôlante. « L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport sur le gouvernement d’entreprise visé à l’article L225- 37 du Code de commerce, approuve, en application de l’article L22-10-34 II du Code de commerce, les élé- ments fixes, variables, de long terme et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, versés au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 ou attribués au titre du même exercice à Monsieur Philippe MAUBERT, Président du Conseil d’administration, qui y sont présentés » Les éléments de rémunération versés ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 à M. Philippe MAUBERT, Président du Conseil d’adminis- tration, feront l’objet de la 10ème résolution présen- tée à l’Assemblée Générale du 4 juin 2025, rédigée comme suit : 120 — Rémunérations et avantages versés à M. Jérôme BRUHAT, Directeur Général, pour l’exercice 2024 ou attribués au titre du même exercice Éléments de la rémunération due ou attribuée Au titre de l'exercice 2023 Au titre de l'exercice 2024 Présentation La rémunération fixe de M. Jérôme BRUHAT a été détermi- née par le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des rémunérations, en prenant en compte les facteurs préétablis. Rémunération fixe 500 000€ 500 000€ Le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des rémunérations, a déterminé le pourcentage de réalisation des critères de performance : Nature Pondé- ration Réalisation effective des Détails des critères critères Chiffres d'affaire consolidés EBITDA 30% 25% 20% 36% 30% 24% Bénéfices net part du Groupe Critères RSE (chacun comptant pour 1⁄4) : Rémunération variable annuelle 236 109€ 411 758 € • Réduction de l’intensité carbone • Réduction de l’intensité hydrique • Augmentation de la part des fillières auditées ou certifiés RSE • Réduction du taux de fréquence des accidents du travail 20% 27,65% Critère de management 5% Le seuil en deçà duquel aucune rémunération variable n’est due, le niveau cible de rémunération variable due lorsque chaque critère est atteint et le plafond de la rémunération variable en cas de surperformance ont été fixés par le Conseil d’administration pour chaque critère mais ne sont pas rendus publiques pour des raisons de confidentialité. Rémunération exceptionnelle Rémunération de long terme Indemnité de prise de fonction 25 000€ - Valorisation des 739 actions de performance attribuées à M. Jérôme BRUHAT (voir ci-dessous). 650 000€ 250 000€ 650 000€ 250 000€ Valorisation des 284 actions attribuées à M. Jérôme BRUHAT (voir ci-dessous).. Véhicule de fonction et assurance GSC * (En 2023 seul le véhicule de fonction avait été pris en charge par Robertet SA. La différence entre 2023 et 2024 est constituée par la GSC) Avantages en nature 3 326€ 17 702 € TOTAL RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES 1 664 435€ 1 857 167 € Attributions gratuites d’actions Au titre de l'exercice 2023 Au titre de l'exercice 2024 Présentation Le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des rémunérations, a attribué le 12 juin 2024, 739 actions de performance à M. Jérôme BRUHAT sur la base d’un titre à 880€ (moyenne des 20 cours suivant la publica- tion des résultats). Ces actions ne seront définitivement acquises, en tout ou partie, qu’après atteinte des conditions de performance constatées au terme d’une période d’acquisition de 3 ans à compter de la date d’attribution. Rémunération de long terme (actions de performance) 745 actions 739 actions Le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des rémunérations, a attribué le 12 juin 2024 284 actions à M. Jérôme BRUHAT sur la base d’un titre à 880€ (moyenne des 20 cours suivant la publication des résultats). Ces actions sans condition de performance sont structu- rées sur une période de 3 ans : une période d’acquisition d’un an, suivie d’une période de conservation des actions de 2 ans. Indemnité de prise de fonction (actions) 287 actions1 284 actions 1 Actions acquises définitivement le 14 juin 2024 et soumises à une période de conservation de 2 ans, soit jusqu’au 14 juin 2026. 121 — Aucune autre rémunération et aucun autre avantage de toute nature (tels que retraite chapeau, indemnité de départ ou encore indemnité de non-concurrence), n’a été versé ou attribué à M. Jérôme BRUHAT durant l’exercice 2024, de la part des sociétés contrôlées et de la société contrôlante. « L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport sur le gouvernement d’entreprise visé à l’article L225- 37 du Code de commerce, approuve, en application de l’article L22-10-34 II du Code de commerce, les élé- ments fixes, variables, de long terme et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, versés au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 ou attribués au titre du même exercice à Monsieur Jérôme BRUHAT, Directeur Général, qui y sont présentés. » Les éléments de rémunération versés ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 à M. Jérôme BRUHAT, Directeur Général, feront l’objet de la 11ème résolution présentée à l’Assemblée Géné- rale du 4 juin 2025, rédigée comme suit : 6. DONNÉES BOURSIÈRES Opérations réalisées sur les titres de la société par les dirigeants ou administrateurs et les personnes qui leur sont liées. Franchissements de seuils (au cours de l'exercice 2024) La société DSM-Firmenich a déclaré avoir franchi à la baisse, le 14 novembre 2024, les seuils de 20 % et 15 % du capital et 10 % et 5 % du capital et des droits de vote de la société Robertet. Au titre de l'exercice 2024 : M. Jérôme Bruhat a déclaré : La société Fonds Stratégique de Participations a dé- claré avoir franchi à la hausse, le 15 novembre 2024, le seuil de 5 % du capital de la société Robertet. • l’attribution de 284 actions gratuites au titre de l’exer- cice 2024. Le nombre d’actions attribuées gratuitement à M. Jérôme Bruhat sous conditions de performance sera déclaré à l’issue de la période d’acquisition. La société Peugeot Invest Assets a déclaré avoir franchi à la hausse, le 15 novembre 2024, le seuil de 5 % du capital de la société Robertet. M. Christophe Maubert a déclaré : • l’attribution de 340 actions gratuites, Relations avec les Investisseurs Le site internet www.robertet.com comprend un volet destiné à la communication financière régulièrement mis à jour. • la cession de 1 200 actions au prix unitaire de 871 euros Informations susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique Robertet SA détient, au 31 décembre 2024, 211 292 ac- tions d’autocontrôle. Il permet d’obtenir et de télécharger l’information fi- nancière du Groupe, communiqués, rapports financiers annuels et semestriels. Un droit de vote double est dévolu à toutes les actions détenues au nominatif depuis au moins 5 ans. Le total des droits de vote double au 31 décembre 2024 était de 863 545 dont 849 178, soit 98,5 % étaient détenus par le groupe familial Maubert. Les dirigeants rencontrent analystes et investisseurs chaque fois qu’il sont sollicités et participent chaque année à des réunions avec ces derniers, sur les places financières de Paris ou Londres. 1 Actions acquises définitivement le 14 juin 2024 et soumises à une période de conservation de 2 ans, soit jusqu’au 14 juin 2026. 122 — ATTESTATION DES RESPONSABLES DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2024 Exercice clos le 31 décembre 2024 PHILIPPE MAUBERT JÉRÔME BRUHAT Président du Conseil d'Administration Directeur Général Grasse, le 11 Avril 2025 ATTESTATION DES RESPONSABLES DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2024 Nous attestons, à notre connaissance, que les comptes annuels et les comptes consolidés sont établis conformé - ment aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle et honnête des éléments d’actif et de passif, de la situation financière et des profits ou pertes de l’émetteur et de l'ensemble des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation, et que le rapport de gestion ci-joint présente un tableau fidèle de l'évolution, des résultats et de la situation financière de l’émetteur et de l'ensemble des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation, ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées et qu’il a été établi conformément aux normes d’information en matière de durabilité applicables. 125 — RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES Exercice clos le 31 décembre 2024 126 — RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS ROBERTET S.A. JUSTIFICATION DES APPRÉCIATIONS - POINTS CLÉS DE L'AUDIT Exercice clos le 31 décembre 2024 En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives à la jus- tification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre ju- gement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Robertet S.A. 37 avenue Sidi Brahim - BP 52100 06131 Grasse Cedex À l'Assemblée générale de la société Robertet S.A., OPINION En exécution de la mission qui nous a été confiée par l'assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Robertet S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des élé- ments de ces comptes annuels pris isolément. Nous certifions que les comptes annuels sont, au re- gard des règles et principes comptables français, ré- guliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. RÉFÉRENTIEL D'AUDIT — Point clé de l'audit Réponse d'audit apportée Au 31 décembre 2024, les titres de participation sont inscrits au bilan pour une valeur nette comptable de 169,8 millions d'euros. Ils sont comptabilisés à leur date d'entrée à leur coût d'acquisition. Nous avons pris connaissance des modalités mises en œuvre par la Direction pour estimer la valeur d'utilité des titres de participation. Nos travaux ont consisté princi- palement à apprécier : L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. FONDEMENT DE L'OPINION Lorsque la valeur d'utilité • Sur la base des informations qui nous ont été commu- niquées, si l'estimation de la valeur d'utilité des titres déterminée par la direction est fondée sur une justification appropriée de la méthode d'évaluation et des éléments chiffrés utilisés ; RÉFÉRENTIEL D'AUDIT — des titres est inférieure à leur valeur comptable, une dépréciation est constituée du montant de la différence. Comme indiqué dans la note C "Immobilisations financières" de l'annexe aux comptes annuels, la valeur d'utilité est estimée par la société Robertet S.A. sur la base d'une analyse multicritères tenant compte de la quote-part des capitaux propres de la filiale, ou selon le cas, de valeur de marché et des perspectives de rentabilité de la filiale considérée. Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. • Lorsque la valeur d'utilité des titres de participation a été déterminée en faisant réfé- rence à la valeur de marché et des perspectives de rentabilité, si les hypothèses retenues présentent un caractère Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie "Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels" du présent rapport. raisonnable et qu'elles sont supportées par une documen- tation probante ; Nous avons considéré que l'évaluation des titres de par- ticipation constitue un point clé de l'audit compte tenu du jugement exercé par la société dans son choix des éléments à considérer pour l'estimation de la valeur d'utilité de ces titres et en raison de leur important significative dans les comptes annuels. INDÉPENDANCE — • Le caractère approprié des informations présentées dans les notes C "Immobilisations financières" et 2.3 "Immobilisations financières" de l'annexe aux comptes annuels. Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le res- pect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la pro- fession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services in- terdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. COGEPARC ROBERTET S.A. KPMG SA Le Thélémos Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2024 12 quai du Commerce 69009 Lyon 480 avenue du Prado 13008 Marseille 127 —— VÉRIFICATIONS SPÉCIFIQUES RAPPORT SUR LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil d'administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-4, L.22- 10-10 et L.22-10-09 du code de commerce. aux vérifications spécifiques prévues par les textes lé gaux et réglementaires. - INFORMATIONS DONNÉES DANS LE RAPPORT DE GESTION ET DANS LES AUTRES DOCUMENTS SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES COMPTES ANNUELS ADRESSÉS AUX ACTIONNAIRES Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.22-10-09 du code de com- merce sur les rémunérations et avantages versés ou attribuées aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises dans son périmètre de consolidation. Sur la base des travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations. — Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sin - cérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adres- sés aux actionnaires. Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D.441-6 du code de commerce. AUTRES INFORMATIONS — En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de partici- pation et de contrôle et à l'identité des détenteurs du ROBERTET S.A. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2024 128 — capital ou des droits de vote vous ont été communi- quées dans le rapport de gestion. comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. AUTRES VÉRIFICATIONS OU INFORMATIONS PRÉVUES PAR LES TEXTES LÉGAUX ET RÉGLEMENTAIRES Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comp- table et financière. FORMAT DE PRÉSENTATION DES COMPTES ANNUELS INCLUS DANS LE RAPPORT FINANCIER ANNUEL — Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes an- nuels et consolidés présentés selon le format d’informa- tion électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la pré- sentation des comptes annuels inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L. 451-1-2 du code monétaire et financier, établis sous la responsabi- lité du Président du Conseil d'administration. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration. RESPONSABILITÉS DES COMMISSAIRES AUX COMPTES RELATIVES À L’AUDIT DES COMPTES ANNUELS OBJECTIF ET DÉMARCHE D'AUDIT — Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raison- nable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assu- rance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assu- rance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé confor- mément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie signi- ficative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme signifi- catives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Sur la base de nos travaux, nous concluons que la pré- sentation des comptes annuels inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects signi- ficatifs, le format d'information électronique unique européen. DÉSIGNATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Robertet S.A. par l'assemblée générale du 14 juin 2022 pour le cabinet KPMG SA et du 8 juin 2010 pour le cabinet COGEPARC. Au 31 décembre 2024, le cabinet KPMG SA était dans la 3ème année de sa mission sans interruption et le cabinet COGEPARC dans la 15ème année sans interruption. Comme précisé par l'article L.821-55 du code de com- merce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. RESPONSABILITÉS DE LA DIRECTION ET DES PERSONNES CONSTITUANT LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE RELATIVES AUX COMPTES ANNUELS Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement pro- fessionnel tout au long de cet audit. En outre : Il appartient à la direction d’établir des comptes an- nuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. • il identifie et évalue les risques que les comptes an- nuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, définit et met en œuvre des procédures d'audit face à ces risques, et recueille des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d'une anomalie significative provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significative résultant d'une erreur, car la Lors de l’établissement des comptes annuels, il in- combe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces ROBERTET S.A. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2024 129 — fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; Nous fournissons également au comité d’audit la dé- claration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.821-27 à L.821-34 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'au- dit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. • il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l'audit afin de définir des procédures d'audit ap- propriées en la circonstance, et non dans le but d'ex- primer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne ; • il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; Marseille, le 16 avril 2025 KPMG SA Lyon, le 16 avril 2025 COGEPARC • il apprécie le caractère approprié de l'application par la direction de la convention comptable de continuité d'exploitation et, selon les éléments collectés, l'exis- tence ou non d'une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s'appuie sur les éléments collectés jusqu'à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation. S'il conclut à l'existence d'une incertitude significative, il attire l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; Loïc Herrmann Associé Christian Laurain Associé • il apprécie la présentation d'ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. RAPPORT AU COMITÉ D'AUDIT — Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous por- tons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’informa- tion comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies signifi- catives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. ROBERTET S.A. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2024 130 — RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS ROBERTET S.A. JUSTIFICATION DES APPRÉCIATIONS - POINTS CLÉS DE L'AUDIT Exercice clos le 31 décembre 2024 Robertet S.A. En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives à la justifica- tion de nos appréciations, nous portons à votre connais- sance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les ré- ponses que nous avons apportées face à ces risques. 37 avenue Sidi Brahim - BP 52100 06131 Grasse Cedex À l'Assemblée générale de la société Robertet S.A., OPINION En exécution de la mission qui nous a été confiée par l'assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Robertet S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion ex- primée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolé- ment. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au re- gard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union eu- ropéenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. ÉVALUATION DES GOODWILL — Point clé de l'audit Réponse d'audit apportée Dans le cadre de son déve- loppement, le groupe a été amené à faire des opérations de croissance externe et à comptabiliser plusieurs good- will. Au 31 décembre 2024, leur valeur nette comptable s’élève à 83,2 m€. Nous avons pris connaissance des modalités de mise en œuvre des tests de dépré- ciation de chacune des UGT auxquels sont affectés les good- will, retenues par le Groupe Robertet. Sur la base de ces informations, nos travaux ont notamment consisté à : L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. FONDEMENT DE L'OPINION RÉFÉRENTIEL D'AUDIT — Ces goodwill ont été alloués à des unités génératrices de trésorerie (UGT), définies en fonction des domaines d’acti- vité du groupe, soit les divisions Arômes, Parfumerie et Matières Premières. • Apprécier le caractère raison- nable des hypothèses clés retenues pour la détermina- tion des projections de flux de trésorerie au regard des plans d’affaires du Groupe et du contexte économique et financier dans lequel le Groupe opère ; Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. La Direction réalise un test de dépréciation de la valeur de ces goodwill dès l’apparition d’in- dices de perte de valeur et au minimum une fois par an. Les modalités du test de déprécia- tion mis en œuvre, qui s’appuie sur la comparaison entre la valeur recouvrable et la valeur nette comptable de chaque UGT à laquelle les goodwill ont été affectés, ainsi que le détail des principales hypothèses retenues, sont décrits en notes 1.7 « Regroupement d’entre- prise », 1.9 « Perte de valeur des goodwill et des actifs Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie "Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés" du présent rapport. • Apprécier, avec l’aide de nos spécialistes en évaluation, la pertinence des modèles d’éva- luation utilisés, des taux de croissance à l’infini et des taux d’actualisation appliqués, en les comparant à notre propre estimation de taux. Nous avons également vérifié le correct calcul de ces modèles et leur cohérence avec les principales données source ; INDÉPENDANCE — Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le res- pect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la pro- fession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services in- terdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. immobilisés » et 2 « Goodwill » de l’annexe aux comptes consolidés. COGEPARC ROBERTET S.A. KPMG SA Le Thélémos Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2024 12 quai du Commerce 69009 Lyon 480 avenue du Prado 13008 Marseille 131 — la présentation des comptes consolidés inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L. 451-1-2 du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Président du conseil d'administration. S'agissant de comptes consolidés, nos diligences com- prennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité. Point clé de l'audit Réponse d'audit apportée Le test de dépréciation effec- tué par la Direction sur les goodwill intègre dans chacune des UGT une part importante de jugements et d’hypothèses de la Direction, portant notam- ment sur : • Comparer les prévisions retenues pour les périodes précédentes avec les réa- lisations correspondantes afin d’apprécier la qualité du processus d’élaboration des budgets ; Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses as- pects significatifs, le format d'information électronique unique européen. • Les flux de trésorerie futurs estimés pour chaque UGT, et en particulier les projections de ventes et les coûts futurs ; • Contrôler, par sondages, l’exac- titude arithmétique des tests de dépréciation réalisés par le Groupe ; • Le taux d’actualisation et le taux de croissance à l’infini utilisés pour la projection de ces flux. • Obtenir et examiner les ana- lyses de sensibilité´ effectuées par le Groupe et les comparer à nos propres analyses, afin d’apprécier si les tests de sen- sibilité conduits sur une base de variations raisonnablement possibles des hypothèses clés, ne conduiraient pas à une En raison des limites techniques inhérentes au macro-balisage des comptes consolidés selon le for- mat d'information électronique unique européen, il est possible que le contenu de certaines balises des notes annexes ne soit pas restitué de manière identique aux comptes consolidés joints au présent rapport. En conséquence, une varia- tion de ces hypothèses est susceptible de modifier de façon significative la valeur recouvrable de ces UGT. dépréciation des goodwill ; Dans ce contexte, nous avons considéré que l’évaluation des goodwill affectés aux UGT constitue un point clé de l’audit. • Apprécier le caractère approprié des informations présentées dans les notes 1.7 « Regroupement d’entre- prise », 1.9 « Perte de valeur des goodwill et des actifs immobilisés » et 2 « Goodwill »de l’annexe aux comptes consolidés. DÉSIGNATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Robertet S.A. Par l'assemblée générale du 14 juin 2022 pour le cabinet KPMG SA et du 8 juin 2010 pour le cabinet COGEPARC. Au 31 décembre 2024, le cabinet KPMG SA était dans la 3ème année de sa mission sans interruption et le cabinet COGEPARC dans la 15ème année. VÉRIFICATIONS SPÉCIFIQUES Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes lé - gaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sin- cérité et leur concordance avec les comptes consolidés. AUTRES VÉRIFICATIONS OU INFORMATIONS PRÉVUES PAR LES TEXTES LÉGAUX ET RÉGLEMENTAIRES FORMAT DE PRÉSENTATION DES COMPTES CONSOLIDÉS INCLUS DANS LE RAPPORT FINANCIER ANNUEL — Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes an- nuels et consolidés présentés selon le format d’infor- mation électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement euro- péen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans ROBERTET S.A. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2024 132 — RESPONSABILITÉS DE LA DIRECTION ET DES PERSONNES CONSTITUANT LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE RELATIVES AUX COMPTES Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement pro- fessionnel tout au long de cet audit. En outre : CONSOLIDÉS • il identifie et évalue les risques que les comptes conso- lidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, définit et met en œuvre des procédures d'audit face à ces risques, et recueille des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d'une anomalie significative provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significative résultant d'une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; Il appartient à la direction d’établir des comptes conso- lidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes conso- lidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il in- combe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. • il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l'audit afin de définir des procédures d'audit ap- propriées en la circonstance, et non dans le but d'ex- primer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne ; Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comp- table et financière. • il apprécie le caractère approprié des méthodes comp- tables retenues et le caractère raisonnable des estima- tions comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; • il apprécie le caractère approprié de l'application par la direction de la convention comptable de continuité d'exploitation et, selon les éléments collectés, l'exis- tence ou non d'une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à pour- suivre son exploitation. Cette appréciation s'appuie sur les éléments collectés jusqu'à la date de son rap- port, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation. S'il conclut à l'existence d'une incertitude significative, il attire l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. RESPONSABILITÉS DES COMMISSAIRES AUX COMPTES RELATIVES À L’AUDIT DES COMPTES CONSOLIDÉS OBJECTIF ET DÉMARCHE D'AUDIT — Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d'obtenir l'assurance rai- sonnable que les comptes consolidés pris dans leur en- semble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme signifi- catives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. • il apprécie la présentation d'ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; • concernant l'information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu'il estime suffisants et appro- priés pour exprimer une opinion sur les comptes conso- lidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l'audit des comptes consolidés ainsi que de l'opinion exprimée sur ces comptes. Comme précisé par l'article L.821-55 du code de com- merce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la ges- tion de votre société. ROBERTET S.A. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2024 133 — RAPPORT AU COMITÉ D'AUDIT — déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.821-27 à L.821-34 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'au- dit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous por- tons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’informa- tion comptable et financière. Marseille, le 16 avril 2025 KPMG SA Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies signifi- catives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Lyon, le 16 avril 2025 COGEPARC Loïc Herrmann Associé Christian Laurain Associé Nous fournissons également au comité d’audit la 134 — RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS RÉGLEMENTÉES ROBERTET S.A. nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur appro- bation. Assemblée générale d'approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024 Robertet S.A. 37 avenue Sidi Brahim - BP 52100 06131 Grasse Cedex Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà ap- prouvées par l'Assemblée générale. À l'Assemblée générale de la société Robertet S.A., En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des com- missaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les docu- ments de base dont elles sont issues. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caracté- ristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l'intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions dé- couvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à COGEPARC ROBERTET S.A. KPMG SA Le Thélémos Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions 12 quai du Commerce 69009 Lyon réglementées - Assemblée générale d'approbation des compte de l’exercice clos le 31 décembre 2024 480 avenue du Prado 13008 Marseille 135 — CONVENTIONS SOUMISES À L’APPROBATION DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE - Madame Catherine Canovas, membre du Conseil d'administration de Robertet S.A. et Présidente de la société Maubert S.A. ; CONVENTIONS AUTORISÉES ET - Monsieur Christophe Maubert, membre du Conseil d'administration de Robertet S.A. et Conseil d'admi- nistration de Maubert S.A. CONCLUES AU COURS DE L’EXER- CICE ÉCOULÉ — • Nature : Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée et conclue au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l'As- semblée générale en application des dispositions de l’article L.225-38 du code de commerce. Votre société a conclu avec la société Maubert S.A. un contrat d'animation de Groupe le 31 juillet 2009. • Modalités : La redevance est calculée sur le montant des frais en- gagés majorés d'une marge de 5 %. La charge comp- tabilisée s'élève à 78.871 euros hors taxes au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024. CONVENTIONS DÉJÀ APPROUVÉES PAR L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE CONVENTIONS APPROUVÉES AU COURS D’EXERCICES ANTÉRIEURS DONT L’EXÉCUTION S’EST POURSUIVIE AU COURS DE L’EXERCICE ÉCOULÉ Marseille, le 16 avril 2025 KPMG SA Lyon, le 16 avril 2025 COGEPARC — Loïc Herrmann Associé En application de l’article R.225-30 du code de com- merce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l'Assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursui- vie au cours de l’exercice écoulé. Christian Laurain Associé AVEC LA SOCIÉTÉ MAUBERT S.A. — Convention portant sur un contrat d’animation du Groupe avec la Société Maubert S.A. Convention portant sur un contrat d’animation du Groupe avec la Société Maubert S.A. • Administrateurs Communs : - Monsieur Philippe Maubert, Président de Robertet S.A. et membre du Conseil d'administration de Mau- bert S.A. ; ROBERTET S.A. Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées Assemblée générale d'approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024 136 — 137 —— GROUPE ROBERTET Exercice clos le 31 décembre 2024 138 — LISTE DES FILIALES, SUCCURSALES ET BUREAUX DE REPRÉSENTATION DU GROUPE ROBERTET Centres de création Parfumerie Centres de création Arômes Sites industriels Zones Pays Statut Filiale Filiale Nom de l'entité Adresse Robertet South Africa Dinie Estates Road, Waterkloof Area, Rustenburg, 0299, Afrique du Sud Afrique Afrique du Sud Argentine oui oui non oui non oui Robertet Argentina S.A.I.C Santos Dumont 2 646, Ciudad Autónoma de Buenos Aires, Argentine Robertet Do Brasil Industria E Commercio Ltda. Aladema amazonas, 628, Alphaville - Barueri - Sao Paulo, cep 06454-070, Brésil Brésil oui oui oui oui oui oui Filiale Filiale Robertet Andina S.A.S Calle 21 A nº69B-87, Bodega UC16 – Zona Industrial Montevideo, Bogota DC, Colombie Amérique du Sud Colombie Real Mayorazgo – Piso 34, Torre M – Mitikah, Xoco, Benito Juarez, CP 03330, CDMX, Mexique Robertet de Mexico S.A. de C.V Mexique oui oui oui Filiale Manufacturing site Año de Juarez 65, Granjas de San Antonio, Iztapalapa, CP 09070, CDMX, Mexique Robertet Canada Inc. 80 Telson Road, Markham Ontario LSR 1E5, Canada Canada oui non oui oui Filiale Filiale Robertet Fragrances Creative Center Inc. 730 Fifth Avenue, New York New York 10019, États-Unis États-Unis non non 400 International Drive, Mount Olive, New Jersey 07828, États-Unis États-Unis États-Unis États-Unis non oui oui oui non oui non non non Filiale Filiale Filiale Robertet USA Inc. Phasex corporation Robertet Inc Amérique du Nord 125 Flagship Drive, North Andover, MA 01845, États-Unis 400 International Drive, Mount Olive, New Jersey 07828, États-Unis Incorporation au : 400 International Drive, Mount Olive, New Jersey 07828, États-Unis Robertet Flavours Inc. États-Unis Chine oui oui non oui oui oui Filiale Filiale Site : 10 Colonial Dr., Piscataway, NJ 08854, États-Unis Robertet Flavors & Fragrances (Beijing) Company Ltd No.4, Leyuan nanyi street. Yanqi economic deve- lopment zone. , Huairou district. 101407, Pékin, Chine, Room 302, Building 3, No. 66, 74 Yuyao Road, Jing'an District, Shanghai, Chine Chine Chine non non oui oui oui oui Succursale Succursale Shanghai Branch Room 3201 (Zibian No. Unit 3208 – 3209), 08-09. 32 floor. Dongzhao building. No. 515 Dongfeng Road, Yuexiu District, Guangzhou, Chine Guangzhou Branch Robertet (Shanghai) International Trading Co. Ltd Room 716, No. 88 Taigu Road, China (Shanghai) Pilot Free Trade Zone. Shanghai, Chine Chine non oui oui Filiale Corée du Sud (République de Corée) No. 1501~1502, 620 Yangcheon-ro, Gangseo-gu, Seoul, Corée du Sud non oui non oui non non Filiale Filiale Robertet Korea LTD Robertet Flavours & Fragrances India Pvt. Ltd Unit A-2, tower A, 10th floor, Urmi estate, Ganpatrao kadam marg, lower parel (west) Mumbai, Mumbai city MH 400013, Inde Inde Bureaux : Unit No. A1, 10th Floor, Tower A, Urmi Estate, 95, Ganpatrao Kadam Marg, Lower Parel (W), Mumbai, Mumbai City, Maharashtra, 400013, Inde Asie Robertet India Private Limited Inde oui non non Filiale Usine à Goa : Plot No. 84-85-86, Pilerne Industrial estate, Pilerne bardez north goa goa, Inde) Sonarome Private Limited Plot No. 34, 35 & 36, KIADB Industrial Area, Doddaballapur, Bangalore 561-203, Inde Inde oui oui non oui oui non oui Filiale Filiale Filiale PT Robertet Group Indonesia Dipo Tower 15th fl, Jl. Gatot Subroto kav 51-52 Jakarta 10260, Indonésie Indonésie Japon non non 2-7-13 Nihonbashi Bakuro-cho, Chuo-ku, Tokyo, Japon (zip 103-0002) Robertet Japan Ltd Robertet Philippine Bureau de repré- sentation F1 City center building, Unit UG-A, 32nd street cor- ner, 5th avenue, Fort Bonifacio Taguig city, NCR, Fourth district, Philippines Philippines Singapour Thaïlande non oui non oui non oui Robertet Asia Pte Ltd 22 Pioneer Crescen #02-07 West park bizcentral, Singapour 628556 Filiale 79/2 S.P.D. Building, 2nd Floor, Krungthonburi Road, Khlongtonsai Sub-District, Khlongsan District, Bangkok 10600, Thaïlande non non non Succursale Robertet Thailand Bureau de représen- tation The Representative Office of Robertet Sa in Ho Chi Minh City Room 1103, 11th Floor Harbor View Towe+A12:I52r No. 35 Nguyen Hue, Ben Nghe Ward, District 1, Ho Chi Minh City, Vietnam Vietnam non non non 139 — Centres de création Parfumerie Centres de création Arômes Sites industriels Zones Pays Statut Nom de l'entité Adresse Allemagne non oui non non non non Filiale Robertet GmbH Rodenkirchenerstarasse 93, 50997 Köln, Allemagne Destileriya Dolno Sahrane, main road E871, ZIP code 6161, Dolno Sahrane, Pavel Banya Manicipility, region Stara Zagora, Bulgarie Robertet Bulgaria EOOD Bulgarie Croatie Filiale Filiale, joint-ven- ture Čakovec (Grad Čakovec), Ulica bana Josipa Jelačića 22B, Croatie non non non Sambuca Aroma Esencial, S.L. Parcela 7, Polígon Industrial Pont – Xetmar, Cornellà del Terri, 17844 – Girona, Espagne Espagne Espagne oui non non non non Filiale Filiale Robertet España, S.A. Calle Muntaner, No. 479, 3-4, Barcelona 08021, Espagne non Filiale, joint-ven- ture Finca Carrasquilla, S.L. Calle Pau Claris, No. 139, Principal – 2, Barcelona 08009, Espagne Espagne France oui oui non non non non Quart du Plan, Route de la Paoute, 06130 Grasse, France Filiale Astier Demarest Établissement secondaire : 60 Route de la Paoute, 06130 Grasse, France France France non oui non non non non Filiale Villa Blu Hitex 9 traverse du Prado 06130 Grasse, France Filiale, joint-ven- ture rue Louis Lefevre Utile 50000 Vannes, France Établissement principal : 37 avenue Sidi Brahim 06130 Grasse, France Établissements secondaires : 48 avenue Jean Maubert 06130 Grasse, France 108 route du Plan 06130 Grasse, France 10 avenue Yves Emmanuel Baudoin 06130 Grasse, France France oui oui oui Holding Robertet SA Europe 45 boulevard Marcel Pagnol 06130 Grasse, France 24 rue Emile Meunier, 75116 Paris, France 15 avenue du Vigueirat ZA les Moutouses 13630 Eyragues, France France oui non non Filiale Bionov Établissement secondaire : 939 Rue de la Croix Verte, 34000 Montpellier, France 57 chemin de la Métairies Haute 81580 Cambounet sur le Sor, France France France Italie non oui non non non non non non Filiale Filiale Filiale Sirius Robertet Bio 20, ZI Rhône Vallée Sud – 07250 Le Pouzin, France Robertet Italia S.R.L Via Giuseppe FRUA 22 CAP 20146 Milano, Italie non Robertet UK Limited Kings Rd, Haslemere, Surrey, GU27 2QU, Royaume-Uni Royaume-Uni Royaume-Uni oui oui oui non oui Filiale Filiale Omega Ingredients Ltd. Hydra House, Orion Ave, Great Blakenham, Ipswich, Suffolk, IP6 0LW, Royaume-Uni non Maverick active Holding Limited Hydra House, Orion Ave, Great Blakenham, Ipswich, Suffolk, IP6 0LW, Royaume-Uni Royaume-Uni Suisse non non oui non non non non non non Filiale Filiale Filiale Robertet SA rue de Lausanne au 45A/47A – 1201, Genève, Suisse No. 293-1 Yeni Mahalle Cumhuriyet Caddesi Keciborlu 32702, Isparta, Turquie Turquie Senir Kasabasi Robertet Aroma Ve Esans Sanayi ve Ticaret Limited Sirketi. Acıbadem Mah. Pıtrak Sokak No. 1 İç Kapı No. 3 Üsküdar / Istanbul. Tax nr : 730945601, Acibadem, Istanbul, Turquie Turquie non non non Filiale Filiale, joint-ven- ture Arabie Taif Rose Company for Perfumes oui non oui non oui Riyadh, Arabie saoudite saoudite Moyen- Orient Office 211 – DSP Laboratory Complex, Dubai Science Park, P.O. Box 500689, Dubai, Émirats arabes unis Émirats arabes unis Robertet Middle East Fz LLC non Filiale 140 — — RAPPORT DE DURABILITÉ Exercice clos le 31 décembre 2024 141 —— SOMMAIRE P.145 INFORMATIONS GÉNÉRALES — P.171 INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES — P.229 INFORMATIONS SOCIALES — P.281 INFORMATIONS DE GOUVERNANCE — P.289 ANNEXES : IRO-2 EXIGENCES DE PUBLICATION AU TITRE DES ESRS COUVERTES PAR LE RAPPORT DE DURABILITÉ DE L'ENTREPRISE — P.295 RAPPORT DE CERTIFICATION DES INFORMATIONS EN MATIÈRE DE DURABILITÉ ET DE CONTRÔLE DES EXIGENCES DE PUBLICATION DES INFORMATIONS DU RÈGLEMENT TAXONOMIE 142 —— LE MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL En 2024, Robertet a défini sa mission autour d’un concept clé : FUTURING NATURALS. Cette mission, qui ancre le positionnement de l’entreprise dans les naturels tout en l’orientant vers l’innovation et le futur, s’applique parfaitement à l’approche RSE (Responsa- bilité Sociale des Entreprises) de Robertet. vérifiées ou certifiées par l’UEBT (Union for Ethical BioTrade). Fruit d’un accompagnement de nos équipes sur plu- sieurs années, ces labellisations sont un signal fort en ce qui concerne la performance sociale et environnemen- tale de nos filières, mais indiquent aussi un réel travail de collaboration et de partenariat avec nos fournisseurs. Pour un Groupe comme Robertet qui célèbrera en 2025 ses 175 ans d’existence, fort d’un engagement familial à long-terme, l’engagement social et environnemental que représente la RSE est une condition de la pérennité et de la performance de son modèle d’affaires. Pour le pilier de la Transformation, Robertet a dévelop- pé un plan de décarbonation pour ses scopes 1, 2 et 3. Tout au long de l’année, des ateliers ont été menés avec les équipes concernées afin d’identifier les projets perti- nents à mener pour réduire nos émissions carbone sur les dix prochaines années. Ce plan de décarbonation s’est basé sur des objectifs définis à l’aide des outils de la Science-Based Targets initiative (SBTi). Robertet maintient son engagement à adopter une ambition climatique élevée et à soumettre de nouveaux objectifs climat auprès de SBTi au cours de l’année à venir, et qui tiendront compte du chemin important déjà par- couru. En attendant de franchir cette nouvelle étape, le Groupe a pu en 2024 réduire son intensité carbone (émissions scopes 1 & 2 par tonne de produit vendu) de 34 % par rapport à 2020. L’eau étant également un enjeu majeur, Robertet a aussi diminué son intensité hydrique de 36 % depuis 2020. La stratégie RSE de Robertet comporte neuf enga- gements clés, appartenant à trois grands piliers : l’Ap- provisionnement, la Transformation, et la Création et l’Innovation. Ces piliers reflètent le modèle de dévelop- pement unique de Robertet, Seed to Scent™, fondé sur un engagement fort au niveau des filières d’ingré- dients naturels. Collectivement, ils visent à adresser les impacts sociaux et environnementaux du Groupe mais aussi à assurer sa résilience et sa pérennité sur le long terme. Pour le pilier du Sourcing, Robertet a continué à aug- menter le nombre de ses filières labellisées RSE. Fin 2024, 64 filières du Groupe étaient porteuses d’une labellisation Fair For Life, Forest Stewardship Coun- cil, Rainforest Alliance, FairWild ou RSPO, ou étaient 143 —— La RSE étant un enjeu majeur de ressources humaines, la priorité du Groupe a été le renforcement de sa culture de la sécurité. Chaque semaine, des « quart d’heure de la sécurité » ont lieu pour former et sen- sibiliser nos équipes. En 2024, pour la première fois à Grasse, un « Safety Day » a été organisé et a donné lieu à de nombreuses animations en lien avec la sécurité. En 2025, cette manifestation sera étendue au niveau du Groupe. Ces initiatives commencent à porter leurs fruits : en 2024, le taux de fréquence des accidents du travail du Groupe a diminué de 34% par rapport à 2023. 2024, Robertet comptait 250 produits labellisés RSE (dont environ 120 certifiés RSPO). Nos autres priorités incluent le calcul et la réduction de l’empreinte carbone de nos produits, l’upcycling, ainsi que le développement de procédés alternatifs, à l’instar de notre gamme CleanRScent™. Cette gamme d’ingrédients naturels est basée sur l’utilisation d’une technologie d’extraction brevetée par Robertet, utili- sant un solvant biodégradable à moindre impact sur la santé et l’environnement. La réponse de nos clients est très prometteuse. Par ailleurs, afin de mobiliser les collaborateurs dans l’aventure collective qu’est la RSE, Robertet a créé pour la première fois un module de formation « fait mai- son » sur la RSE, spécifique aux activités et probléma- tiques propres de Robertet. Lancée en fin d’année sur la plateforme d’apprentissage sur internet « Robertet eAcademy », cette formation a pour but de sensibiliser l’ensemble des salariés du Groupe à la stratégie RSE de Robertet. Enfin, une nouveauté majeure et transversale cette année est la production de notre premier rapport de durabilité. Il acte un changement important dans la manière de reporter notre performance RSE. Nous avons amorcé cette évolution pour l'exercice 2024 et continuerons à nous améliorer pour l'exercice 2025. Reconnaissance de l’ensemble de ces progrès, Robertet a atteint un score EcoVadis de 83/100 en 2024 et obtenu la plus haute médaille « Platinum ». Robertet poursuit sa mobilisation sur ces sujets de RSE avec énergie et détermination pour les années à venir. Pour le pilier Création & Innovation, Robertet a poursui- vi la transformation de son offre avec le développement de produits promouvant la durabilité. Parmi ceux-ci se trouvent les produits labellisés RSE : véritables aboutissements de chaînes de certifications allant de nos filières jusqu’à nos sites de production, fin JÉRÔME BRUHAT Directeur Général 144 —— 145 —— 01 INFORMATIONS GÉNÉRALES 146 —— 01 BASE DE PRÉPARATION BP-1 PRINCIPES GÉNÉRAUX POUR LA PRÉPARA- TION DU RAPPORT DE DURABILITÉ — PÉRIODE DE REPORTING Le présent rapport de durabilité est préparé confor- mément à la Directive (UE) 2022/2464, dite CSRD, qui modifie le règlement (UE) no 537/2014 et les Directives 2004/109/CE, 2006/43/CE et 2013/34/UE sur la publica- tion d’informations en matière de durabilité par les entreprises concernées. Les textes définitifs liés à la directive CSRD, les ESRS, ont été adoptés par la Com- mission européenne, par voie d’acte délégué, le 31 juillet 2023. Le groupe Robertet est soumis à la transposition française par voie d’ordonnance de cette Directive ainsi qu’aux mesures réglementaires associées. Le présent rapport a donc été établi conformément aux pres- criptions des normes européennes et aux dispositions réglementaires françaises en matière de publication des informations, telles que prescrites dans les ESRS. Ces informations comprennent les impacts des enjeux de durabilité sur l’entreprise d’une part, et les impacts de l’entreprise sur les enjeux de durabilité d’autre part, faisant référence au concept de double matérialité. En l’absence du règlement RTS à la rédaction du ce rap- port, celui-ci ne contient pas d’informations balisées telles que prévues à l’article 29 quinquies de la directive 2013/34/UE. Toutefois, ces dispositions ont été antici- pées et seront prises en compte pour l’exercice suivant. Les informations publiées dans ce rapport de durabi- lité couvrent la période allant du 1 janvier 2024 au 31 décembre 2024. PÉRIMÈTRE DE REPORTING Le périmètre de consolidation du rapport de durabilité présenté ci-après est aligné avec celui du périmètre de consolidation financière, à quelques différences près. Ces différences sont les suivantes : • Le rapport de durabilité exclut les filiales Robertet Afri- ca, Aroma Esencial et Sonarome. Robertet Africa est un bureau commercial dont les données sociales et environnementales sont négligeables. Aroma Esencial et Sonarome sont deux entités acquises en 2023. Au- cune de ces deux entreprises n'a réalisé de reporting RSE par le passé. Robertet n'a pas été en mesure de les intégrer dans un délai raisonnable pour la collecte des indicateurs de l'exercice 2024. Elles seront inté- grées au périmètre de durabilité pour l'exercice 2025. Ces trois filiales représentent environ 5% des effectifs du Groupe et environ 3 % du chiffre d'affaires conso- lidé 2024. 147 — • Le rapport de durabilité inclut entièrement la société Hitex, qui est détenue à 50% financièrement. non exclusif de ces entités. L'ensemble de ces joint ventures ont des activités d'extraction de matières premières et sont généralement considérées comme des fournisseurs d'ingrédients naturels du Groupe. Dans le rapport de durabilité, ces joint ventures ont été considérées dans les ESRS où les enjeux sont ma- tériels sur l'amont de la chaine de valeur, soit G1, E1, E3, E4, S2 et S3. Dans l'ESRS E1, le bilan carbone des joint ventures a été estimé dans la catégorie 15 du scope 3. • Le rapport de durabilité exclut les antennes et bureaux de représentation de Robertet en Turquie, au Vietnam, en Thailande et aux Philippines. • Robertet détient des parts dans six joint ventures: BNS (Madagascar), Fragrant Garden (Madagascar), Serei no Nengone (Nouvelle-Calédonie), Sambuka (Croatie), Finca Carasquilla (Espagne) et Rose Taif Company for Perfumes (Arabie Saoudite). Cette dernière (Rose Taif Company for Perfumes) n'était pas opérationnelle en 2024 et n'a donc pas été prise en compte. Pour les cinq premières, la part de détention du capital par Robertet varie entre 47 % et 80 %. Il peut être consi- déré que Robertet a un contrôle opérationnel mais Le périmètre du rapport de durabilité 2024 inclut les entités juridiques suivantes. Le cas échéant, leur nom usuel est indiqué entre parenthèse et est celui qui sera repris tout au long du présent rapport. SIEGE SOCIAL : Robertet SA (Grasse). Sont regroupés sous Robertet SA (Grasse), les différents sites de production à Grasse, l'établissement secondaire de Robertet situé à Paris, les bureaux de Aroma (Grasse) et l'entité Villa Blu. Filiales de production Filiales commerciales Robertet Canada INC. Robertet South Africa Robertet GmbH Robertet Japan Ltd Astier Demarest S.A. Hitex (Robertet Canada) (Robertet Afrique du Sud) (Robertet Allemagne) (Robertet Japon) Robertet USA Inc., Robertet Flavors Inc., Robertet Inc. (regroupant Robertet Fragrances Creative Center Inc. à New York) Robertet Flavours & Fragrances, (Beijing) Company Ltd (Robertet Chine) (regroupant les succursales de Robertet à Shanghai et Guangzhou) Robertet EspaÑa S.A (Robertet Espagne) Robertet Korea Ltd. (Robertet Corée) Robertet Bio Bionov Robertet Italia S.R.L (Robertet Italie) PT Robertet Group Indonesia (Robertet Indonésie) Sirius Robertet S.A. (Suisse) (Robertet Suisse) (Robertet USA) Robertet UK Ltd. (Robertet UK) Robertet Mexico S.A de C.V (Robertet Mexique) Robertet (Shanghai) International Trading Co. Ltd Maverick Active Robertet Flavors & Fragrances India Pvt. Ltd, Robertet India Private Limited Holdings Limited, Omega Ingredients Ltd (Omega Ingredients) Robertet Andina S.A.S (Robertet Colombie) Robertet Middle East Fz LLC (Robertet Dubai) (Robertet Inde) Robertet Bulgaria EOOD (Robertet Bulgarie) Robertet do Brazil Industria e Comercio LTDA Robertet Asie Pte Ltd (Robertet Asie (Singapour)) Senir Kasabasi (Robertet Turquie) (Robertet Brésil) Robertet Argentina S.A.I.C (Robertet Argentine) Les filiales de production sont les filiales qui ont des sites industriels et des activités de fabrication de pro- duits. Les filiales commerciales sont les filiales qui sont exclusivement dédiées à des activités de vente. Une filiale qui a à la fois des activités de production et de négoce sera catégorisée comme étant une filiale de production. cela est précisé dans les tableaux des indicateurs concernés. INFORMATIONS SUR LA CHAINE DE VALEUR Toute la chaine de valeur a été prise en compte lors de l’analyse de double matérialité. Certains enjeux ont été définis comme étant matériels en amont de la chaine de valeur, ou en aval. Cela est précisé dans l’analyse de double matérialité ainsi qu’au sein des ESRS concernés. Le périmètre de reporting décrit ci-dessus s'applique à l'ensemble des indicateurs publiés dans le rapport de durabilité. Dans le cas où des exceptions s'appliquent, 148 — • Facteur d’émission spécifique calculé par un client, un fournisseur ou une association sectorielle, utilisant une méthodologie reconnue ; BP-2 PUBLICATIONS D’INFORMATIONS LIÉES À DES CIRCONS- • Facteur d’émission spécifique ou proche existant dans une base de données type Agribalyse ou Ecoinvent ; TANCES SPÉCIFIQUES — • Facteur d’émission calculé par des consultants ex- ternes sur la base de paramètres pertinents, tels qu’un facteur d’émission de la matière première brute dispo- nible et de données de production disponibles pour des matières premières transformées (par ex. huiles essentielles) ; HORIZONS TEMPORELS Sauf si précision contraire, les horizons de temps utilisés dans le rapport de durabilité sont les mêmes que ceux préconisés par la CSRD, à savoir : • Facteur d’émission attribué par regroupement, sur la base de la catégorie de la matière première achetée. • pour l'horizon temporel à court terme : moins de un an • pour l'horizon temporel à moyen terme : entre 1 an et 5 ans L'ensemble des détails méthodologiques, limitations et sources d'incertitude relatives au bilan carbone Groupe sont présentées dans l'ESRS E1, section E1-6. • pour l'horizon temporel à long terme : plus de 5 ans Robertet est conscient que l’obtention de facteurs d’émissions plus précis est essentiel à la robustesse du bilan carbone calculé par le Groupe, ainsi qu’à la pertinence du plan de décarbonation, notamment sur le Scope 3. Pour y remédier, Robertet a acquis en 2024 un logiciel permettant de réaliser des Analyses de Cycle de Vie et élaboré un plan d’amélioration de facteurs d’émissions particulièrement importants dans les achats du Groupe. En parallèle, les équipes Achats et RSE ont prévu de contacter un grand nombre de fournisseurs pour enquérir de la disponibilité de fac- teurs d’émissions pour les produits achetés. Néanmoins, ces travaux seront réalisés sur le moyen à long terme car il apparaît évident, qu’aujourd’hui, ces calculs sont chronophages et il est difficile pour les entreprises de couvrir un large éventail de leurs portefeuilles produits. ESTIMATIONS CONCERNANT LA CHAINE DE VALEUR Certaines données ont fait l’objet d’estimations lorsque les données réelles n’étaient pas disponibles. Il s’agit notamment des données suivantes : • Déchets et eau : les volumes de déchets produits, les types de traitement des déchets en fin de vie, et la consommation d'eau des filiales commerciales ont été estimés sur la base de données publiques disponibles comprenant des moyennes par habitant. • Déchets et eau : pour les filiales de production, lorsque les factures n'étaient pas disponibles pour le mois de décembre, des estimations ont été réalisées sur la base des mois précédents. Certaines quantités (notamment Robertet Turquie) ont été estimées sur la base des quantités entrantes et des procédés de fabrication, à défaut de pouvoir déterminer leurs poids en sortie d'usine. CHANGEMENTS ET ERREURS DE RE- PORTING A l’exception des nouveaux points de données liés aux ESRS, il n’y a pas eu de changements matériels sur les indicateurs déjà reportés par le Groupe dans sa Décla- ration de Performance Extra-Financière 2023. • Emissions de gaz à effet de serre : des estimations ont été faites pour de nombreux postes, notamment dans le scope 3. L'ensemble des détails méthodologiques est fourni dans l'ESRS E1, section E1-6. Dans le cas où des données des années précédentes ont été corrigées, un astérisque le signale et précise la nature de la correction. • Toutes les données environnementales : ces données ont été estimées pour les filiales commerciales Rober - tet Espagne, Robertet Italie et Robertet Genève, sur la base de données précédentes et de leurs effectifs. Ces filiales représentent moins de 1% du bilan carbone Scopes 1, 2 & 3 du Groupe. INCORPORATION D’INFORMATIONS AU MOYEN DE RENVOIS Une partie des exigences de publication suivantes ont été incorporées au moyen de renvois vers d'autres sec- tions du Rapport financier annuel: SOURCES D’INCERTITUDE Les principales sources d’incertitude concernent les facteurs d’émissions utilisés pour les achats de ma- tières premières, naturelles et synthétiques (Scope 3, catégorie 1). En effet, Robertet achète une très grande diversité de matières premières et très peu d’entre elles disposent d’un facteur d’émission pré- cis dans les bases de données telles qu’Ecoinvent ou Agribalyse. Les facteurs d’émissions de ces achats ont globalement suivi la hiérarchie suivante : • ESRS 2 GOV-1 Le rôle des organes d'administration, de direction et de surveillance: renvoi au Rapport sur le Gouvernement d'Entreprise et au Rapport de Gestion; • ESRS 2 GOV-3 Intégration des résultats en matière de durabilité dans les systèmes d'incitation: renvoi au Rapport sur le Gouvernement d'Entreprise; • ESRS 2 SBM-1 Stratégie, modèle économique et chaine de valeur: renvoi à l'Introduction du Rapport financier annuel. 149 —— 150 —— 02 GOUVERNANCE GOV-1 RÔLE DES ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE — COMPOSITION ET DIVERSITÉ DES MEMBRES DES ORGANES D’ADMINIS- TRATION, DE DIRECTION ET DE SUR- VEILLANCE le Groupe Robertet : se référer à la section relative aux Procédures de contrôle interne et de gestion des risques du Rapport de gestion, inclus dans le Rapport financier annuel. Ces risques incluent, mais ne se li- mitent évidemment pas, aux risques liés à la durabilité. Pour toutes les informations requises dans cette exi- gence de publication GOV-1, se référer aux sections II. Composition du Conseil d’administration et III. Organi- sation et fonctionnement du Conseil d’administration du Rapport sur le Gouvernement d’Entreprise, inclus dans le Rapport financier annuel 2024. Les impacts, risques et opportunités relatifs à la dura- bilité sont, eux, supervisés par deux principaux comi- tés RSE, dont les rôles et responsabilités sont explicités ci-dessous. 1. Le Comité RSE du Conseil d’Adminis- tration RÔLES ET RESPONSABILITÉS DES ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEIL- LANCE DANS LA SUPERVISION DE LA GESTION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITÉS MATÉRIELS En 2024, ce comité était composé de trois membres, indépendants à 67%: • Mme Colette ROBERT, membre indépendante et Pré- sidente de ce Comité ; • Mme Lucie AUBERT, membre indépendante ; Le Comité d’Audit est responsable de la surveillance du processus de gestion des risques stratégiques pour • M. Christophe MAUBERT, membre non-indépendant. 151 — Ses missions sont : Ses missions sont : • De s'assurer de la prise en compte des enjeux de RSE dans la stratégie du Groupe définie par la Direction Générale et dans sa mise en œuvre ; • D’établir et de réviser la stratégie RSE en s’assurant qu’elle répond aux impacts, risques et opportunités les plus matériels pour Robertet ; • De s'assurer du respect des valeurs et des engage- ments RSE adoptés par l'entreprise ; • De déterminer les cibles, objectifs et plans d’actions à mettre en place dans le cadre de cette stratégie ; • D’examiner les plans d'actions associés à la stratégie RSE du Groupe et de superviser la bonne gestion des incidences, risques et opportunités les plus matériels ; • D’orienter les travaux et les priorités de l’équipe RSE ; • De suivre la progression des projets et de la perfor- mance RSE du Groupe ; • De suivre la performance RSE afin de rendre compte régulièrement des résultats et des progrès réalisés auprès du Conseil d'administration ; • D’assurer la conformité aux réglementations relatives à la durabilité auxquelles le Groupe est soumis. En 2024, le Comité s’est réuni cinq fois et, de manière similaire au Comité RSE du conseil d’administration, la fréquence des réunions sera ajustée à quatre réunions par an en 2025. • De fournir au Comité de rémunération les critères de rémunération variable extra-financiers des dirigeants ; • De travailler en lien avec le Comité d’audit en lui com- muniquant en particulier la liste des risques extra-fi- nanciers de l’entreprise. EXPERTISE ET COMPÉTENCES DES ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE EN CE QUI CONCERNE LES ENJEUX DE DURABILITÉ En 2024, le Comité s’est réuni cinq fois. A partir de 2025, la fréquence des réunions sera réduite à quatre réunions annuelles afin de les aligner avec les autres comités du Conseil d’administration. Fin 2023 et début 2024, Robertet a organisé avec un prestataire externe une formation d’une durée totale de 4.5 jours entièrement dédiée à la RSE. La formation a été dispensée à l’ensemble des membres du Group Leadership Team de Robertet, aux membres du Comité RSE du Conseil d’administration, et à certains direc- teurs ayant des fonctions clés liées à la RSE. Une fois par an, le Comité RSE établit un bilan complet sur la stratégie et la performance RSE du Groupe au- près du Conseil d’administration entier. 2. Le Comité RSE du Group Leadership Team En 2024, ce comité était composé de huit membres de la direction incluant la Direction Générale et les services suivants : Finance, Opérations, Achats, Division Matières Premières & RSE, Division Parfumerie, Division Arômes, Division Health & Beauty et Innovation. L’objectif de cette formation RSE personnalisée, était de fournir aux participants une meilleure compréhension des notions, enjeux, réglementations et standards rela- tifs à la RSE. Outre des enseignements classiques sur les piliers sociaux, environnementaux et gouvernance de la RSE, la formation a également inclus l’intervention d’ex- perts externes et la réalisation d’une Fresque du Climat. Il est présidé par Julien Maubert, Directeur RSE & Divi- sion Matière Première, qui relaie les sujets relatifs à la durabilité auprès du Group Leadership Team. GOV-2 INFORMATIONS TRANSMISES AUX ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE DE L’ENTREPRISE ET ENJEUX DE DURABILITÉS TRAITÉS PAR CES ORGANES — Les sujets généralement traités par les Comités RSE du Conseil d’administration et du Group Leadership Team incluent : • Une mise à jour du statut et de la progression des dif- férents projets déployés par le Groupe pour atteindre ses objectifs RSE et gérer ses impacts, risques et op- portunités matériels. • D’éventuels nouveaux objectifs, stratégies et plan d’ac - tions à discuter et à valider collectivement. • Une analyse des résultats de la performance RSE du 152 — Groupe, notamment ceux issus du rapport de durabi- lité, mais aussi d’évaluations externes telles que CDP et EcoVadis. 3. L’augmentation de la part de filières auditées ou certifiées RSE, en nombre, parmi les filières naturelles stratégiques du Groupe (poids de 25 %) • Des éléments de contexte, en particulier les évolu- tions réglementaires relatives à la durabilité et les demandes spécifiques en matière de RSE émanant des principaux clients du Groupe. 4. La réduction du taux de fréquence des accidents du travail (poids de 25 %) Les indicateurs de performance sur lesquels sont basés ces critères font partie des indicateurs straté- giques du Groupe et sont tous suivis depuis au moins 2020. Conformément à la recommandation de l'AMF n°2012-02 du 9 février 2012 modifiée le 5 janvier 2022, le niveau de réalisation attendu des critères a été établi de manière précise mais n'est pas rendu public pour des raisons de confidentialité. Comme mentionné dans GOV-1, en 2024, les deux Co- mités RSE de Robertet se sont réunis cinq fois. Les impacts, risques et opportunités matériels qui ont été abordés durant l’année incluent : • Les droits humains, avec le développement d’une nouvelle approche, de nouveaux objectifs et d’un plan d’actions à activer d’ici 2030 ; La définition des critères RSE, le calcul de la perfor- mance et le calcul de la rémunération variable effec- tive (liée à la RSE) pour l’année en cours est effectuée conjointement par les services RSE et Ressources Humaines de Robertet, sous la supervision et la res- ponsabilité du Comité de rémunération du Conseil d’administration. • Le climat, avec le calcul du premier bilan carbone de Robertet sur les trois scopes, la préparation d’une ac- créditation de nouveaux objectifs de réduction car- bone auprès du Science Based Targets initiative et la définition de plans de décarbonation au niveau du Groupe, pour les scopes 1, 2 et 3 ; Pour plus de détails sur la politique de rémunération applicable au Directeur Général, se référer à la section V du Rapport sur le Gouvernement d'Entreprise du Rapport financier annuel. • Les labellisations RSE de nos produits, avec l’augmen- tation du nombre de standards adoptés et de sites de production audités ainsi que le développement d’une stratégie de commercialisation des produits labellisés ; Enfin, il est important de préciser que tous les autres membres du Group Leadership Team ont également les quatre critères RSE présentés ci-dessous dans leur rémunération variable annuelle. Le poids de ces critères dans la rémunération variable totale est de 10 %. • Le reporting de durabilité, avec les travaux de mise en conformité avec la directive CSRD et la sélection de l’organisme en charge de l’audit du rapport de durabilité ; •La déforestation, essentiellement sous le prisme de la mise en conformité avec le règlement européen sur la déforestation importée. GOV-3 INTÉGRATION DES RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DURABI- LITÉ DANS LES SYS- TÈMES D’INCITATION — En 2023, Robertet a décidé d'inclure des critères RSE dans la rémunération variable du Directeur Général. Ces critères représentent 20 % de la rémunération variable annuelle, ainsi que 20 % de la rémunération long terme. En 2024, les quatre critères RSE inclus dans la rému- nération variable étaient : 1. La réduction de l'intensité carbone, mesurée en émissions scope 1 & 2 par tonne vendue (poids de 25 %) 2. La réduction de l’intensité hydrique, mesurée en consommation d’eau en m3 par tonne vendue (poids de 25 %) 153 — de fiabiliser le processus de collecte en fournissant aux référents les définitions, modes de calcul, unités, périmètres et données historiques de chaque indica- teur. Elle permet également de fiabiliser le processus de consolidation en le rendant automatique, et donc moins sujet à des erreurs de manipulation humaine.Une fois les campagnes de collectes terminées, trois niveaux de vérification sont opérés. Les données mises à jour sont vérifiées par les référents RSE chargés d’assurer la cohérence des données d’ensemble et d’expliquer les variations de plus de 15 % d’une année sur l’autre. Ces données sont ensuite revues par l’équipe RSE en central qui s’occupe de la consolidation au niveau du Groupe. Elles peuvent alors faire l’objet de questionnements ou de modifications avant d’être auditées par l’organisme tiers indépendant, qui constitue la dernière étape de vérification. GOV-4 DÉCLARATION SUR LA DILIGENCE RAI- SONNABLE — Le tableau de correspondance ci-dessous indique où se trouvent dans le rapport de durabilité les informa- tions relatives aux éléments essentiels de la diligence raisonnable : ÉLÉMENTS ESSENTIELS DE LA VIGILANCE RAISONNABLE PARAGRAPHES DANS L’ÉTAT DE DURABILITÉ a) Intégrer la vigilance raison- nable dans la gouvernance, la stratégie et le modèle économique ESRS 2 GOV-1, ESRS GOV-2, ESRS 2 SBM-1, ESRS 2 SBM-3 Le service RSE est responsable du processus global de collecte, de consolidation, de coordination et de contrôle des données figurant dans le rapport de durabilité. b) Dialoguer avec les parties prenantes affectées à toutes les étapes du processus de vigilance raisonnable Les principaux risques de reporting comprennent : ESRS 2 SBM-2, ESRS 2 IRO-1 ESRS 2 SBM-3, ESRS 2 IRO-1 • Des données incorrectes, qui peuvent être liées à des erreurs de saisie, des erreurs d’unités ou des erreurs dans la compréhension des définitions ou modes de calcul ; c) Identifier et évaluer les impacts négatifs • Des données incomplètes et livrées trop tardivement, menant éventuellement à des estimations ; • Des données imprécises, ce qui concerne principalement les facteurs d’émissions des émissions carbone (se référer à BP-2). d) Agir pour remédier à ces impacts négatifs MDR-A dans l’ensemble des ESRS E1 à E5 et S1 à S4 Le système de vérification susmentionné vise à prévenir et à remédier aux données incorrectes et incomplètes, du moins les cas les plus matériels. Dans les cas où des estimations doivent être réalisées, la matérialité de l’estimation en question est également évaluée. La matérialité est définie par plusieurs paramètres : 1/ la nature de la filiale qui a fourni la donnée (par exemple une filiale de production sera priorisée par rapport à une filiale commerciale), 2/ la taille de la filiale (en termes d’effectifs et de production), 3/ la matérialité intrinsèque de la donnée (stratégique ou non) et 4/ la matérialité relative de la donnée (part élevée ou faible dans le calcul de l’indicateur) et du poids de la filiale (part élevée ou faible en termes d’impact sur l’indicateur). MDR-M et MDR-T dans l’en- semble des ESRS E1 à E5 et S1 à S4 e) Suivre l’efficacité de ces efforts et communiquer GOV-5 GESTION DES RISQUES ET CONTRÔLES INTERNES CONCERNANT L’INFOR- MATION EN MATIÈRE DE DURABILITÉ En ce qui concerne l’imprécision des facteurs d’émissions, un plan d’actions a été défini pour les améliorer progressivement au cours des prochaines années (se référer à BP-2). — Les données présentes dans le rapport de durabilité sont renseignées chaque année pour la période du 1er janvier au 31 décembre et proviennent majoritairement de données primaires ou réelles. Ces données sont col- lectées et mises à jour par les référents RSE du Groupe pour l’exercice concerné. Il existe un référent principal par filiale pouvant s’appuyer sur des référents métiers présents au sein des filiales. Les données sont insérées dans une plateforme de reporting RSE dédiée. Mise en place en 2024, cette plateforme de reporting comporte une section ESG et une section carbone. Elle permet À la fin de chaque période de reporting, un processus d’amélioration continue est mis en place afin d’adresser les principales sources de risque et de continuer à fiabiliser le processus de reporting des années suivantes. Les enjeux identifiés au cours de la période de reporting sont résumés et communiqués au sein des Comités RSE du Group Leadership Team et du Conseil d’administration. Les membres du Comité d’administration sont également invités à participer à la restitution de l’audit du rapport de durabilité, réalisé par l’organisme tiers indépendant. 154 —— 03 STRATÉGIE RELATION ENTRE LA STRATÉGIE RSE ET LES PRODUITS, CATÉGORIES DE CLIENTS ET ZONES GÉOGRAPHIQUES DE L’ENTREPRISE SBM-1 STRATÉGIE, MODÈLE ÉCONOMIQUE ET CHAÎNE DE VALEUR La stratégie RSE 2030 de Robertet s’applique à l’en- semble de ses produits, clients et zones géographiques. Son exécution peut en revanche être différenciée, en fonction des contextes et spécificités de chacun – par exemple, les règles de labellisation des produits seront différentes selon si elles s’appliquent à un ingrédient naturel ou à une composition. De même, le plan de décarbonation s’appliquera différemment selon le mix énergétique de chaque pays. Les clients globaux ou européens de Robertet, faisant face à des réglementa- tions plus élevées et/ou des exigences fortes de la part de leurs consommateurs en matière de durabilité, ont eux-mêmes des exigences plus ambitieuses vis-à-vis de la performance RSE de Robertet. Le Groupe Robertet comprend quatre grandes divisions: la division Matières Premières, la division Parfumerie, la division Arômes et la division Health & Beauty. Plus de détails sur les activités, produits et chiffres d'affaires res- pectifs de ces divisions sont disponibles en Introduction du Rapport financier annuel. Sont également présentés dans cette Introduction des chiffres clés, dont la répar- tition du chiffre d'affaires de Robertet par zone géogra- phique. STRATÉGIE RSE La stratégie RSE du Groupe, qui a été révisée en 2024, comporte neuf engagements clés, appartenant à trois grands piliers : le Sourcing, la Transformation, et la Créa- tion et l’Innovation. Ces piliers reflètent le modèle de développement unique de Robertet, Seed to Scent™, fondé sur un engagement fort au niveau des filières d’ingrédients naturels. 155 — STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2030 GOUVERNANCE ET TRANSPARENCE I. Sourcing 1. Renforcer la durabilité de nos achats et de nos fillières d'ingrédients naturels 2. Protéger, restaurer et régénérer la biodiversité dans notre chaîne d'approvisionnement 3. Améliorer la qualité de vie de nos producteurs et communautés locales I. Transformation 4. Accélérer nos actions d'atténuation et d'adaptation au changement climatique 5. Préserver les ressources naturelles 6. Garantir la santé et la sécurité au travail 7. Favoriser le développement et l'engagement des salariés III. Création & innovation 8. Innover pour accroître la durabilité de nos produits 9. Développer des produits sûrs et sains pour les consommateurs RELATION ENTRE LA STRATÉGIE RSE ET L’ANALYSE DE DOUBLE MATÉRIALITÉ Lors de l’élaboration de l’analyse de double matérialité de Robertet, fin 2023, trois catégories d’enjeux ont été identifiés : des enjeux stratégiques (forts impacts financiers et sur les parties prenantes), des enjeux importants (impacts financiers ou sur les parties prenantes élevés voire moyens) et des enjeux non-matériels. Se référer à la section ESRS 2 IRO-1 pour plus de détails. Ces résultats ont nourri le processus de révision de la stratégie RSE de Robertet début 2024. Le Groupe s’est assuré que les enjeux les plus matériels, ou stratégiques, selon la double ma- térialité, étaient adressés dans la stratégie RSE par des engagements adéquats. Ces enjeux stratégiques incluent le climat (atténuation et adaptation, dans nos opérations propres et sur l’amont de notre chaine de valeur), l’eau (dans nos opérations et sur l’amont), la biodiversité (sur l’amont exclusivement), et les droits humains (sur l’amont exclusivement). 156 — PRINCIPAUX OBJECTIFS RSE Objectifs 2030 Description Pourcentage de fournisseurs d’ingrédients naturels du Groupe évalués sous l’angle de la RSE, au moins tous 100 % 100 % >80ꢀ% 15 % les trois ans (en nombre) Pourcentage de filières naturelles stratégiques couvertes par une vérification ou une labellisation RSE (en nombre) Pourcentage d’achats réalisés auprès de partenaires long terme, d’une durée de plus de trois ans (en mon- tant d’achat) Pourcentage de matières premières naturelles achetées, certifiées biologiques (en volume) Pourcentage de filières prioritaires ayant des actions en place pour prévenir les risques de droits humains (en nombre) 100ꢀ% 100ꢀ% Pourcentage de filières prioritaires ayant des actions en place pour établir un salaire décent auprès des producteurs (en nombre) Pourcentage de réduction de l’intensité des émissions Scope 1 & 2 par tonne de produits vendus, par rapport à 2020 60 % 25 % 20 % Pourcentage de réduction absolue des émissions Scope 1 & 2 par rapport à 2020 Pourcentage de réduction de l’intensité de la consommation d’eau en m3 par tonne de produits vendus, par rapport à 2020 Pourcentage de valorisation (tous types confondus) des déchets dangereux et non dangereux Taux de fréquence des accidents du travail (hors intérimaires) Taux d’absentéisme des collaborateurs >70 % <9 <4 % >70 % 50 % Pourcentage de collaborateurs ayant reçu au moins une formation pendant l’année Pourcentage de femmes dans l’effectif total En cours Pourcentage d’augmentation de la part de produits ayant au moins un attribut RSE Pourcentage de réclamations justifiées sur le total de commandes de produits livrés de définition 0% La performance vis-à-vis de ces objectifs stratégiques est présentée dans des tableaux dans les sections relatives aux cibles dans les ESRS concernés, soit les ESRS S1, S2, S3, S4, ainsi que les ESRS E1, E3, E4 et E5. 157 — MODÈLE ÉCONOMIQUE ET CHAÎNE DE VALEUR traction, dont l’activité consiste à fabriquer des extraits d’ingrédients d’origine exclusivement naturelle, et des sites de mélange, dont l’activité consiste à assembler des ingrédients d’origine naturelle et/ou synthétique pour l’industrie des parfums et des arômes. Robertet opère également des centres de création dont les par- fumeurs et aromaticiens créent et innovent pour les clients du Groupe. Robertet est un acteur clé du sourcing, de la transfor- mation et de la création de produits pour l’industrie des arômes et des parfums, à partir d’ingrédients naturels. Le Groupe opère aujourd’hui 31 sites industriels et est présent dans plus de 25 pays, en prenant en compte ses filiales de production, ses filliales commerciales, ses joint ventures et ses bureaux de représentation. Dans Les produits de Robertet sont représentés dans quatre divisions : les Matières Premières, la Parfumerie, les Arômes et Health & Beauty (actifs pour la santé et la beauté). Les produits et les clients des divisions Parfu- merie et Arômes peuvent ensuite être catégories par grands groupes de produits, par exemple la parfumerie fine, les cosmétiques ou les produits d’hygiène pour la Parfumerie, et le laitier, les boissons et le culinaire pour les Arômes. Robertet est un acteur en « B-to-B » et ne vend pas directement aux consommateurs et utilisateurs finaux. Ses clients incorporent les produits du Groupe, qu’il s’agisse d’ingrédients, parfums, actifs ou arômes, dans leurs propres produits finis. sa chaine de valeur amont, Robertet collabore étroi - tement avec des fournisseurs de matières premières naturelles et synthétiques, des fournisseurs d’embal- lages, et des fournisseurs d’autres catégories de biens et services (par exemple : équipements industriels, technologie, etc.). Les matières premières naturelles peuvent être brutes (par exemple : pétales de fleur, gommes, résines, feuilles…), pré-transformées (par exemple : concrète) ou transformées. Robertet entre- tient des relations privilégiées avec les fournisseurs de certaines filières d’ingrédients naturels stratégiques, avec notamment la mise en place de partenariats de long terme. Dans certains cas, Robertet peut détenir des participations minoritaires ou majoritaires dans le capital de fournisseurs stratégiques, devenant ainsi des joint ventures. Pour une représentation visuelle du modèle écono- mique de Robertet, ainsi que des chiffres clés illustrant les principales ressources et principaux postes de créa- tion de valeur de l'entreprise, se référer à l'Introduction du Rapport financier annuel. Robertet procède ensuite à l'extraction et à la transfor- mation de ces ingrédients achetés. Le Groupe opère deux grands types de sites industriels : des sites d’ex- SBM-2 INTÉRÊTS ET POINTS DE VUE DES PARTIES PRENANTES — Le Groupe Robertet évolue dans un environnement constitué d’acteurs ayant une influence sur son ac- tivité, sa stratégie, ses valeurs et son ambition. Il est donc essentiel pour Robertet d’identifier ses parties prenantes, et d’échanger avec elles afin de connaître leurs attentes, leurs intérêts raisonnables ainsi que leurs besoins en information. • Rang 1ꢀ:ꢀles parties prenantes sont directement né- cessaires au fonctionnement de Robertet et à la pé- rennité de son offre. • Rang 2ꢀ:ꢀles parties prenantes peuvent avoir une in- fluence significative sur un projet ou sur l’activité. • Rang 3ꢀ:ꢀles parties prenantes ont une influence limi- tée ou ponctuelle sur un projet ou sur l’activité. La cartographie ci-dessous liste les catégories de par- ties prenantes avec lesquelles Robertet est en interac- tion selon trois niveaux. 158 — SPHÈRE COMMERCIALE SPHÈRE SOCIALE Agences d’intérim Prestataires et sous-traitants Consommateurs finaux Concurrents Clients Représentants du personnel et syndicats Fournisseurs de rang 2 Organismes de formation et écoles Collaborateurs Fournisseurs de rang 1 Fournisseurs de rang 3 Organisations professionnelles Investisseurs Régulateurs et autorités publiques Médias Actionnaires Banques et assurances Collectivités & riverains Agences de notation financière Institutions financières Communautés locales ONG et associations SPHÈRE SPHÈRE FINANCIÈRE PUBLIQUE & SOCIÉTALE 159 —— 160 — DIALOGUE AVEC LES PARTIES PRENANTES Chaque année, le Groupe prend en considération dans l’exercice de ses activités, les attentes et intérêts raisonnables de ses parties prenantes. Robertet a résumé dans le tableau ci-dessous leurs principales attentes, les modalités de dialogue ainsi que les réponses apportées. Parties prenantes Leurs impacts sur Robertet Modalités d'information et de dialogue Réponses apportées par le Groupe Leurs attentes • Santé et sécurité au travail • Conditions de travail • Sur la qualité du tra- vail et du produit • Information et communica- tion via des mails, l’intranet, la newsletter mensuelle, les managers et le discours annuel du directeur général • Systèmes de management de la santé et sécurité • Sur le service aux clients • Commission Santé, Sécurité et Conditions de travail • Formation professionnelle et employabilité • Sur la réputation de l’entreprise • Entretiens professionnels • Juste rémunération et partage de la valeur • Consultation via des enquêtes, sondages ou «boîtes à idées» • Formations et apprentissage • Accords collectifs et conventions • Intéressement et participation • Sur le climat social • Egalité des chances et des traitements Collaborateurs • Sur l’implication au travail et dans la vie de l’entreprise • Médiation pour la résolution d’incidents tels que des alertes éthiques • Protection des données personnelles • Système d’alerte éthique (discrimina- tion, harcèlement, corruption) • Sur l’absentéisme et le taux de turn-over • Information accessible et communication claire • Programme de diligence raisonnable sur la sécurité de l’information et procédure d’alerte • Compréhension du projet d’entreprise et de la stratégie • Communication de la stratégie par la Direction • Respect des exigences (délais, qualité, sécurité, réglementations) • Sur le chiffre d’af- faires et le résultat net du Groupe, et donc, sur les effectifs • Consultation des clients sur leurs besoins via des réunions d’échange avec nos commerciaux • Traitement des réclamations et des questionnaires spécifiques par le Service Qualité • Rapport qualité/prix des produits • Plan d’actions suite aux audits clients réguliers • Négociations commerciales • Sur la réputation et la notoriété • Continuité des • Coopération pour la mise en place de projets ou partena- riats spécifiques • Politiques Qualité et Sécurité des aliments approvisionnements • Sur la stabilité de la production et des achats de matières premières • Traçabilité des matières premières • Visite des sites industriels de Robertet et de ses filières par les clients • Information et communi- cation sur nos produits et notre performance RSE via le site internet, les réseaux sociaux, la publication du rapport RSE, le partage de nos scores Sedex, Ecovadis, et CDP Clients • Transparence des informations • Politique achat responsable • Audit et certifications RSE de nos filières • Sur les innovations produits • Gestion des risques sociaux et environne- mentaux dans la chaine d’approvisionnement • Mise en place de projets de dévelop- pement commun • Code de conduite Robertet • Innovation • Loyauté des pratiques • Cahier des charges clair et précis • Sur la continuité de la production et la capacité du Groupe à livrer ses clients • Information et communica- tion de la performance du fournisseur, par exemple via un bilan annuel • Politique achats responsables • Partenariats long-terme • Pérennité de la relation commerciale • Accompagnement technique et financier • Sur les coûts des achats et la rentabilité • Négociations commerciales • Respect des tarifications • Evaluation et audit des fournisseurs • Visites terrain, diagnostics internes • Respect des délais de paiement Fournisseurs • Sur la gestion des risques sociaux et environnementaux et donc la réputa- tion de Robertet • Recueil d’informations et de données RSE • Accompagnement dans l’amélioration des pratiques RSE • Coopération pour la mise en place de projets ou partena- riats spécifiques • Sur la qualité, la sécurité et la confor- mité des produits 161 — Parties prenantes Leurs impacts sur Robertet Modalités d'information et de dialogue Réponses apportées par le Groupe Leurs attentes • Croissance pérenne de l’en- treprise et des dividendes. • Sur les apports de capitaux • Information et communi- cation via la participation régulière à des réunions investisseurs, et la publi- cation sur le site internet de communiqués, et • Amélioration de la performance financière et • Augmentation du chiffre d’affaires et rentabilité du Groupe • Sur le soutien au développement extra-financière du Groupe • Stabilité et indépendance de l’actionnariat Actionnaires, investisseurs, banques, agences de notation financière • Sur la réputation • Information sur la gou- vernance et la gestion des risques du rapport financier et extra- financier • Exemplarité sur la gestion de l’entreprise • Consultations et échanges d’information • Respect du Code Middlenext • Respect de la charte éthique • Information sur les résultats, l’évolution des indicateurs RSE ainsi que les actions mises en place • Négociations financières • Codécision et cogestion via les assemblées générales des actionnaires au siège • Loyauté des pratiques • Respect des réglementa- tions et du droit social • Sur le climat social • Consultations via des réu- nions régulières • Participation de la Direction et autres responsables concernés dans les réunions avec les représentants du personnel • Sur la réputation de l’entreprise • Information, consultation et dialogue constructif avec la Direction, les services des Ressources Humaines et le personnel • Négociations collectives • Sur l’amélioration des conditions de travail et de la qua- lité de vie au travail • Information et communica- tion par email Représentants du personnel et syndicat • Respect des dispositifs légaux de représentation du personnel • Mise à disposition des moyens nécessaires • Moyens adéquats pour exercer leurs fonctions • Sur la garantie des intérêts des collaborateurs • Accords collectifs • Respect de la réglementa- tion et des exigences • Sur les pratiques de l’entreprise • Communication de docu- ments réglementaires • Respect de la réglementation appli- cable (financière, environnement, sécurité, exigence produit, religieuse, etc) • Transparence de l’information • Sur les autorisations d’exploiter • Contrôles réguliers par les admi- nistrations publiques fiscales, environnementales et sociales. Régulateurs et autorités publiques • Sur les attributions de subventions • Participations à des conférences, groupes de travail • Réponses aux sollicitations spécifiques • Promotion et développe- ment collectifs de l’industrie • Sur la représenta- tion collective des intérêts du secteur • Information, consultation et communication via des réunions régulières • Présence dans les conseils d’admi- nistration de plusieurs fédérations et associations professionnelles • Partage des connaissances Associations ou orga- nisations profession- nelles • Sur la mise en conformité et les pratiques de l’entreprise • Coopération au sein de groupes de travail et projets thématiques • Participation à des initiatives collectives • Respect des règles d’anti-concurrence • Animation de projet sur expertise • Signature de la charte de développe- ment durable de l’IFRA-IOFI • Respect des règles de concurrence loyale • Sur la réputation • Coopération sur des projets pré-compétitifs notam- ment au sein d’associations professionnelles • Respect de la charte éthique et des règles d’anti-concurrence • Sur le chiffre d’af- faires et la part de marchés du Groupe • Respect de la propriété intellectuelle • Contribution aux projets pré-com- pétitifs au sein d’associations professionnelles Concurrents • Sur l’innovation • Sur les pratiques de l’entreprise • Sur les pratiques de l’entreprise • Coopération au sein de groupes de travail et projets thématiques • Création d’emplois et recrutement local • Sur la réputation et notam- ment la capacité à recruter • Sur la réputation • Sur la notoriété • Politique de prévention des risques industriels • Recueil de plaintes Collectivités et riverains • Sur le développement de projets impactant le territoire • Gestion de l’environnement, mesures d’atténuation des pollutions et nuisances • Création d’emploi • Sur la capacité à recruter • Information et communi- cation via le site internet Robertet • Recrutement local • Mise en place de partenariats • Mécénat • Mécénat et contribution à leurs activités • Sur la réputation • Consultation d’ONG (notamment l’UEBT) ou d’associations • Sur les pratiques de l’entreprise Communautés locales, ONG et associations • Recueil des attentes des communautés locales • Coopération sur des projets communs 162 — Parties prenantes Leurs impacts sur Robertet Modalités d'information et de dialogue Réponses apportées par le Groupe Leurs attentes • Informations précises, claires et fiables sur les missions à réaliser • Sur la qualité, la sécurité et la confor- mité des produits • Information et communica- tion via la diffusion d’offres d’emploi ou de missions • Etablissement de contrats • Formation sur les tâches et missions à accomplir • Formation et développe- ment des compétences • Sur la continuité des opérations du Groupe • Coopération technique Prestataires de services (dont agences d’in- térimaires) et sous-traitants • Prise en compte de la santé et sécu- rité au même titre que les salariés permanents • Santé et sécurité au travail, bonnes conditions de travail • Sur le service aux clients • Recrutement permanent si possible • Pérennité de la relation commerciale • Sur la gestion de l’emploi et le recrutement • Respect des tarifications et des délais de paiement • Partenariats et débouchés professionnels pour les étudiants et apprentis • Sur la formation et le développement des compétences des effectifs • Information et communica- tion via l’espace carrière du site internet Robertet et la diffusion d’offres de stages ou d’emploi • Cours ponctuels dispensés par les salariés de Robertet au sein des écoles • Partage des savoir- faire et compétences • Accueil de stagiaires et d’alternants • Mise en place de thèses • Sur l’identification et le développe- ment des talents • Consultation d’organismes de formation Organismes de formation et écoles • Financement de travaux de recherche • Conventions de partenariat • Réunions de suivi des apprentis et stagiaires • Financement de formation ou d’apprentissage • Cahiers des charges clairs • Respect des délais de paiement • Informations claires, fiables et pertinentes • Sur la réputation et la notoriété du Groupe • Information et communi- cation via le site internet de Robertet, les réseaux sociaux ou des communi- qués de presse • Publications sur les réseaux sociaux • Réponses à des sollicitations spéci- fiques et interviews • Disponibilité des interlocuteurs Média • Sur la confiance des autres parties prenantes 163 — PRISE EN COMPTE DES INTÉRÊTS DES PARTIES PRENANTES DANS LA STRATÉGIE RSE INFORMATION DES ORGANES D’ADMINIS- TRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEIL- LANCE DES POINTS DE VUE ET INTÉRÊTS DES PARTIES PRENANTES EN MATIÈRE Au-delà de la réalisation (et la mise à jour) de l’analyse de double matérialité, qui comprend un processus de consultation des parties prenantes (se référer à ESRS 2 IRO-1 pour plus d’informations), Robertet échange régulièrement sur des enjeux de RSE avec ses four- nisseurs, ses clients, ses collaborateurs, les associa- tions professionnelles, les banques, les investisseurs et analystes, les régulateurs et autorités publiques, et les ONGs. Avec les fournisseurs et les clients en par- ticulier, Robertet cherche à développer des relations partenariales de long-terme afin de faire progresser collectivement les enjeux sociaux et environnementaux les plus matériels, qui sont souvent complexes et néces- sitent une mutualisation des efforts. Les demandes des clients relatives à des produits plus durables influent également sur la stratégie RSE de l’entreprise et ses développements en termes d’innovation. DE DURABILITÉ Le Comité RSE du Group Leadership Team est consti- tué des dirigeants des services les plus exposés à la RSE et aux parties prenantes les plus concernées, à savoir les directeurs des quatre divisions du Groupe (clients), du service Achats (fournisseurs), du service Finance (investisseurs, analystes, banques), et des Opérations (collaborateurs, sous-traitants, intérimaires). Cette re- présentativité permet de faire remonter les préoccupa- tions et enjeux des parties prenantes, et de les intégrer dans les décisions prises lors des réunions du Comité. Le Comité RSE du Conseil d’administration est, quant à lui, informé des principales demandes et intérêts des parties prenantes clés au travers notamment de décisions portant sur la stratégie RSE, de mises à jour sur la progression des projets et la transmission d’élé- ments sur le contexte interne et externe de l’entreprise en matière de RSE. SBM-3 IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITÉS IMPORTANTS ET LEUR LIEN AVEC LA STRATÉGIE ET LE MODÈLE ÉCONOMIQUE — Le tableau ci-dessous résume les enjeux importants identifiés comme étant matériels pour le Groupe Ro- bertet, suite à l’analyse de double matérialité réalisée fin 2023 (se référer à ESRS 2 IRO-1 pour plus de détails sur la méthodologie adoptée). Chaque enjeu est asso- cié à des incidences, risques et opportunités, qui sont présentés dans des tableaux récapitulatifs en introduc- tion de chaque ESRS, puis détaillés dans les sections SBM-3 et IRO-1 au sein de ces ESRS. Le tableau précise où se concentrent les incidences, risques et opportuni- tés sur la chaine de valeur. Toutes les activités et géo- graphies du Groupe sont concernées par ces enjeux. 164 — Amont de la chaîne de valeur Aval de la chaîne de valeur Opérations propres ENVIRONNEMENT Enjeux Atténuation du changement climatique Adaptation au changement climatique Rejets et pollutions X X X X X X E1 CHANGEMENT CLIMATIQUE E2 POLLUTION E3 RESSOURCES AQUATIQUES ET MARINES Consommation d’eau X X E4 BIODIVERSITÉ ET ECOSYSTÈMES Impact sur la biodiversité Minimisation de l’utilisation des ressources Gestion des déchets E5 UTILISATION DES RESSOURCES ET ECONOMIE CIRCULAIRE X X X Amont de la chaîne de valeur Aval de la chaîne de valeur Opérations propres SOCIAL Enjeux Santé et sécurité X X X X Non-discrimination et équité de traitement Formation et compétences Conditions de travail S1 EFFECTIFS Santé, sécurité et conditions de travail Respect des droits humains Communautés locales X X X S2 TRAVAILLEURS DE LA CHAINE DE VALEUR S3 COMMUNAUTÉS TOUCHÉES Sécurité des produits mis sur le marché X X S4 CONSOMMATEURS ET UTILISATEURS FINAUX Santé et bien-être des consommateurs finaux Amont de la chaîne de valeur Aval de la chaîne de valeur GOUVERNANCE Opérations propres Enjeux Ethique des affaires X X G1 CONDUITE DES AFFAIRES Lobbying responsable Partenariats équitables avec les fournisseurs X 165 — EFFETS DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITÉS MATÉRIELS SUR LE MODÈLE ÉCONOMIQUE, LA CHAINE DE VALEUR ET LA STRATÉGIE RSE La réalisation de l’analyse de double matérialité fin 2023 a permis au Groupe de réviser sa stratégie RSE en 2024, en s’assurant que les enjeux les plus matériels étaient bien adressés par des engagements et objectifs adéquats. Le ta- bleau ci-dessous reflète l’alignement entre la stratégie RSE de Robertet et les ESRS présentés dans la directive CSRD. Piliers de la stratégie RSE ESRS couverts Gouvernance & Transparence ESRS G1 Conduite des Affaires ESRS S2 Travailleurs de la chaine de valeur, ESRS S3 Communautés touchées, ESRS E1 Changement climatique, ESRS E3 Ressources aquatiques et marines, ESRS E4 Biodiversité et écosystèmes Sourcing ESRS S1 Effectifs, ESRS E1 Changement climatique, ESRS E2 Pollution, ESRS E3 Ressources aqua- tiques et marine, ESRS E5 Ressources et Economie Circulaire Transformation Création & Innovation ESRS S4 Consommateurs et utilisateurs finaux L’analyse de double matérialité et la révision de la stra- tégie ont par ailleurs mis en valeur des enjeux qui né- cessitaient un travail plus approfondi. C’est le cas, par exemple, de l’adaptation au changement climatique, de la consommation d’eau en amont de la chaine de valeur, ou encore de la biodiversité. Ces sujets feront l’objet d’études et de plans d’actions dans les années à venir. • Les ingrédients naturels sont issus de la biodiversité et donc de ressources renouvelables, et non de res- sources fossiles. Souvent, la culture de ces plantes sou- tient l’emploi, fournit un revenu à un grand nombre de personnes et diversifie les activités et produits cultivés localement. • Les plantes à parfums sont souvent liées à des sa- voir-faire uniques et font partie du patrimoine culturel des communautés ou sociétés dont elles sont origi- naires. IMPACTS MATÉRIELS DE L’ENTREPRISE La stratégie et le modèle économique de Robertet re- posent sur un élément clé différenciant, qui est son positionnement sur les ingrédients naturels, et se fo- calisent sur une industrie, qui est celle des arômes et de la parfumerie. • L’approche d’intégration verticale et la volonté de Robertet de nouer des partenariats de long terme avec ses fournisseurs permettent la mise en place de meilleures pratiques sociales et environnementales, ainsi que des labellisations de commerce équitable et/ou de durabilité. Des impacts négatifs spécifiques découlent de la na- ture des activités du Groupe : • Aspect encore peu exploré mais à fort potentiel pour Robertet, la mise en place de projets d'agroécologie peut permettre l'accélération de la séquestration car- bone, notamment dans les sols. • Le sourcing et l’approvisionnement en ingrédients naturels nécessitent des surfaces agricoles ou fores- tières, des ressources en eau et en énergie, ainsi que de la main d’œuvre pour semer, cultiver et récolter les matières végétales. • Le développement de la division Health & Beauty ou encore d’une catégorie « Positive Food » met l’accent sur la recherche d’impacts positifs sur la santé des consommateurs finaux. • L’extraction des ingrédients naturels et la fabrication de produits pour la parfumerie et les arômes néces- sitent des processus de transformation chimiques et des activités industrielles, qui consomment des res- sources et génèrent des pollutions. EFFETS FINANCIERS ACTUELS ET FUTURS LIÉS AUX RISQUES ET OPPORTUNITÉS EN MATIÈRE DE DURABILITÉ • Les produits finis dans lesquels les ingrédients ou compositions du Groupe sont incorporés produisent à leur tour des déchets et peuvent avoir des incidences sur la santé des consommateurs et utilisateurs finaux. Les effets financiers des risques RSE les plus significa- tifs sont inclus dans le système de gestion global des risques de Robertet. Dans le cadre plus spécifique de la directive CSRD, le Groupe a initié en 2024 des tra- vaux pour estimer les effets financiers de risques plus granulaires, ainsi que d'opportunités, relatifs à certains ESRS comme le changement climatique. Néanmoins, la stratégie et le modèle économique du Groupe comportent également des impacts positifs spécifiques, notamment : 166 — RÉSILIENCE DE LA STRATÉGIE ET DU MODÈLE ÉCONOMIQUE DE ROBERTET En parallèle, Robertet a aussi élaboré un plan de décar- bonation pour les scopes 1, 2 et 3 qui comporte des es- timations d’investissements (Capex) sur les prochaines dix années. Robertet affinera ces projections et pour- suivra ces travaux en 2025, en vue d’une publication plus détaillée sur ce sujet dans ses prochains rapports de durabilité. Les principaux risques bruts liés à la durabilité, pouvant affecter la résilience de la stratégie et du modèle éco- nomique de Robertet à court ou moyen terme, sont : A ce jour, Robertet n’identifie pas de risque significatif à court terme d’ajustement des valeurs comptables de ses actifs et passifs déclarés dans ses états financiers. Risques affectant la résilience de la stratégie et du modèle économique Réponses apportées par Robertet Perturbations ou ruptures d’approvisionnement en matières premières, pouvant être causées par : • Diversification des sources d’approvisionnement • Perte de la biodiversité • Changement climatique • Perturbation du cycle de l’eau • Evénements géopolitiques • Concurrence accrue • Développement de filières, intégration verticale, investissement de long terme dans les filières • Évaluation des risques, audits et projets de réduction des impacts sociaux et environnementaux • Diversification des sites de production, plans de continuité de l’activité Ralentissements ou arrêts temporaires de la production, pouvant être causés par : • Optimisation de la consommation d’eau • Manques d’eau et conflits d’usages • Fortes chaleurs • Investissements permettant de mieux réguler les températures dans les sites Dégradation de la qualité des produits et/ou du service client, pouvant être causée par : • Recours encadré à du personnel intérimaire • Renforcement de la formation, mise en place de cahiers de compagnonnage • Manque temporaire de personnel • Perte de connaissances et de savoir-faire • Difficulté à attirer ou retenir les talents • Enquêtes et plans d’actions pour la qualité de vie au travail Dégradation de la réputation de Robertet, pouvant être causée par : • Signatures de la charte éthique fournisseur • Evaluations RSE des filières d’ingrédients naturels, visites terrain • Atteinte aux droits humains ou impact grave sur l’environnement • Controverse médiatique • Audits et certification RSE des filières les plus stratégiques pour Robertet AUTRES EXIGENCES DE PUBLICATION Il n’y a pas eu de changements matériels dans l’identification d’impacts, risques ou opportunités par rapport à la période de reporting précédente. Robertet n'a pas identifié d'impacts, risques et opportunités spécifiques non couverts par les ESRS. En revanche, le Groupe a défini des indicateurs stratégiques qui viennent en complément des indicateurs requis par la CSRD : se référer au tableau des objectifs RSE dans la section SBM-1. Ces indicateurs stratégiques comprennent notamment les indicateurs d'intensité carbone et intensité hydrique par tonne de produit vendu, présentés dans les ESRS E1 et E3 respectivement. Ils comprennent également les indicateurs relatifs à la la- bellisation RSE des filières d'ingrédients naturels de Robertet. Ces derniers sont présentés dans les ESRS S2, S3 et E4. 167 — 167 —— 04 GESTION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPOR- TUNITÉS IRO-1 DESCRIPTION DES PROCESSUS D’IDENTIFICATION ET D’ÉVALUATION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTU- NITÉS IMPORTANTS — ÉTAPE 2 Fin 2023 et début 2024, Robertet a mené son analyse de double matérialité, en ligne avec les lignes direc- trices de la directive CSRD. Le processus de double matérialité est résumé ci-dessous. IDENTIFICATION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITÉS — A travers une série d’ateliers, l’équipe RSE a ensuite listé les impacts négatifs et positifs, ainsi que les risques et opportunités, liés à chacun des enjeux identifiés. L’équipe a également listé les parties prenantes affec- tées par chaque enjeu, ainsi que les horizons temporels probables de réalisation des impacts, risques et oppor- tunités. Les risques ont été catégorisés par typologie, par exemple : réglementaires, réputationnels, financiers ou opérationnels. ÉTAPE 1 IDENTIFICATION DES ENJEUX DE DURABILITÉ PERTINENTS — Sur la base des ESRS, l’équipe RSE de Robertet a collec- tivement identifié l’ensemble des enjeux de durabilité qui étaient pertinents au regard du secteur, des im- plantations géographiques et des activités spécifiques du Groupe. Les enjeux ont été passés en revue en pre- nant en compte l'ensemble de la chaine de valeur: l'amont (fournisseurs de rang 1 et plus, en particulier sur les filières d'ingrédients naturels), les opérations propres, et l'aval. Un total de 24 enjeux a été défini. 168 — ÉTAPE 3 Matérialité d’impact ÉVALUATION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITÉS — • Tous les services ont noté les enjeux relatifs aux res- sources humaines et à la gouvernance • Seulement certains services pertinents ont noté les enjeux environnementaux Robertet a lancé une consultation de parties prenantes internes et externes afin d’évaluer la matérialité des impacts, risques et opportunités identifiés. L’évaluation a été menée différemment pour la matérialité d’impact et la matérialité financière : • Le taux de participation a été satisfaisant, avec 84 % des personnes interrogées qui ont contribué à l’éva- luation de la matérialité d’impact. La matérialité d’impact Matérialité financière Les participants ont noté : • Seuls les services RSE, Commerciaux et Finance ont noté la matérialité financière. • La sévérité des impacts réels ou potentiels, en prenant en compte (mais sans noter ces aspects de façon gra- nulaire) la gravité des impacts, leur étendue et leur caractère irrémédiable. Une échelle d’impact a été fournie (notes de 1 à 4) avec des exemples illustrant les différents niveaux d’impacts, allant de « insignifiant » à « très fort ». • Le taux de participation a été également satisfaisant, avec 89 % des personnes interrogées qui ont contribué à l’évaluation de la matérialité financière. Pour la consultation de parties prenantes externes, Ro- bertet a identifié des personnes clés parmi les groupes suivants : administrateurs, clients, fournisseurs, orga- nisations professionnelles, associations et organismes de certification, syndicats du personnel, et partenaires bancaires. Les parties prenantes externes n’ont noté que la matérialité d’impact. Un taux de participation plus faible a été obtenu, de 40 %. • La probabilité des impacts, sur une échelle de 1 à 4 (« très faible » à « très élevée ») et sur un horizon tem- porel de cinq ans (moyen terme). La pondération de la sévérité des impacts et de leur probabilité a donné le score de matérialité d’impact. La matérialité financière ÉTAPE 4 PONDÉRATION ET ÉVALUATION FINALE — Les participants ont noté : • La magnitude de l'effet financier réel ou potentiel des risques et opportunités. Une échelle d’impact financier a été fournie (notes de 1 à 4), avec des four- chettes d’impact sur l’EBITDA allant de « insignifiant » à « très fort ». En adoptant la règle « 1 personne = 1 voix », les enjeux placés sur une matrice de double matérialité étaient malheureusement très proches les uns des autres, avec de nombreuses notes « moyennes » (2 ou 3). L’équipe RSE a alors décidé de surpondérer ses évaluations, me- nant à une distinction plus nette de la matérialité des enjeux. Ont ainsi pu être distinguées trois catégories d’enjeux : les enjeux stratégiques (très matériels), les enjeux importants (matériels) et les enjeux secondaires (non-matériels). • La probabilité des impacts, sur une échelle de 1 à 4 (« très faible » à « très élevée ») et sur un horizon tem- porel de cinq ans (moyen terme). La pondération de l’effet financier et de sa probabilité a donné le score de matérialité financière. Pour consulter ses parties prenantes, Robertet a opté pour l’administration de questionnaires d’évaluation. Une soixantaine de collaborateurs a été identifiée pour la consultation interne, choisie afin de représenter : L’étape finale du processus de double matérialité a consisté en un atelier avec les membres du Comité RSE du Group Leadership Team. L’objectif de l’atelier était de présenter les résultats de l’analyse et de s’aligner sur les catégories d’enjeux, et notamment ceux éva- lués comme étant non-matériels. Finalement, 21 enjeux matériels ont été retenus, et trois confirmés comme étant non-matériels. Ces trois enjeux avaient une note moyenne de matérialité d’impact et une note moyenne de matérialité financière égales ou inférieures à 4 (sur un total possible de 16). Ces résultats finaux ont été présenté au Comité RSE du Conseil d’administration, qui les a validés. 1. l’ensemble des services les plus concernés par les enjeux de durabilité (RSE, Achats, Production, Qualité, Réglementaire, Commerciaux, Ressources Humaines, R&D, Finance, Communication…) 2. l’ensemble des divisions et régions géographiques du Groupe Le périmètre d’évaluation a été personnalisé en fonc- tion des services : 169 — ÉTAPE 5 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS FINAUX — Opérations propres Chaîne d'approvisionnement Aval Niveau de matérialité Enjeux Atténuation du changement climatique Adaptation au changement climatique Consommation d’eau STRATÉGIQUE Impact sur la biodiversité Respect des droits humains Santé et sécurité au travail Non-discrimination et équité de traitement Formation et compétences Conditions de travail Communautés locales Santé, sécurité et conditions de travail Rejets et pollutions IMPORTANT Minimisation de l’utilisation des ressources Gestion des déchets Sécurité des produits mis sur le marché Santé et bien-être des consommateurs finaux Éthique des affaires Partenariats équitables avec les fournisseurs Lobbying responsable Trois enjeux ont été identifiés comme étant non-matériels: les pollutions liées à la mise sur le marché des produits (aval), l'impact sur la biodiversité (au niveau des opérations propres uniquement) et les communautés locales (au niveau des opérations propres uniquement). INTÉGRATION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITÉS DANS LE PROCESSUS DE GESTION DE L’ENTREPRISE MISES À JOUR DE L’ANALYSE DE DOUBLE MATÉRIALITÉ Robertet avait, par le passé, effectué une analyse de matérialité « simple », prenant en compte les intérêts de ses parties prenantes et ceux de l’entreprise. Le Groupe a donc conduit pour la première fois en 2023/2024 cette analyse de double matérialité. Il est prévu de mettre à jour cette analyse tous les trois à cinq ans, au travers de consultations de parties prenantes plus ciblées. A partir de 2025, le Comité RSE confirmera une fois par an la nécessité ou non de mettre à jour l'analyse de ma- térialité, sur la base des évolutions organisationnelles et réglementaires (ou tout autre élément de contexte externe) affectant le Groupe. La gestion des risques est effectuée à deux niveaux : • L’analyse des risques globaux de l’entreprise, révisée en 2023, alloue des responsabilités aux membres du Group Leadership Team pour la prévention et la gestion de ces risques. Certains de ces risques cor- respondent à des risques liés à la durabilité. Les plans d’actions découlant de cette analyse de risques sont mis à jour tous les ans dans le rapport financier annuel. • L’analyse des impacts, risques et opportunités liés spécifiquement à la durabilité, révisée fin 2023 pour l’exercice de double matérialité de la CSRD, est inté- grée dans la stratégie RSE de Robertet et sous la res- ponsabilité de l’équipe RSE. Les actions découlant de la stratégie RSE sont mises à jour tous les ans dans le rapport de durabilité du Groupe. IRO-2 EXIGENCES DE PUBLICATION AU TITRE DES ESRS COUVERTE PAR L’ÉTAT DE DURABILITÉ DE L’ENTREPRISE — La table des matières listant l’ensemble des exigences de publication et leur localisation dans le rapport de dura- bilité est présentée en annexe 1 du présent rapport. 170 —— 171 —— 02 ENVIRONNEMENT 172 —— ESRS E1 CHANGEMENT CLIMATIQUE INTRODUCTION — Le tableau ci-dessous présente les principaux enjeux de Robertet relatifs au changement climatique, et les inci- dences, risques et opportunités associés les plus matériels.. Type d'IRO Chaîne de valeur Horizon temporel Enjeu Description Émissions de gaz à effet de serre ayant notamment pour effet d’augmenter les températures, perturber le cycle de l’eau, dégrader la biodiversité et accélérer les phénomènes climatiques extrêmes Toute la chaine de valeur Emissions de gaz à effet de serre Incidence négative CT CT Perturbations ou ruptures d’approvisionnement en matières premières naturelles du fait des conséquences du changement climatique Adaptation du changement climatique Risque Amont Adaptation du Opérations propres Arrêt temporaire de l’activité des sites de production dû aux effets du changement climatique Risque MT MT MT MT changement climatique Atténuation du changement climatique Opérations propres Augmentation des coûts liés à la transition des marchés vers un monde bas carbone Risque Atténuation du changement climatique Opérations propres Pertes de marché liés à une préférence pour des produits ayant une plus faible empreinte carbone Risque Atténuation du changement climatique Opérations propres Innovation et développement de procédés et produits moins carbonés Opportunité CT = court terme, MT = moyen terme, LT = long terme 173 — ESRS 2 GOV-3 — INTÉGRATION DES PERFORMANCES EN MATIÈRE DE DURABILITÉ DANS LES MÉCA- NISMES INCITATIFS ment concernées (notamment les Achats, les Opéra- tions et, dans une moindre mesure, la Logistique) pour identifier et définir ensemble une liste de projets et d'approches pour amener le Groupe à atteindre les réductions escomptées. — Gouvernance Robertet envisage de soumettre ces nouveaux objec- tifs climatiques pour accréditation auprès de SBTi au cours de l'année 2025. En attendant que ces objectifs soient formellement accrédités et officialisés, Robertet continue de communiquer publiquement sur ses an- ciens objectifs, limités aux Scopes 1 & 2. En 2023, Robertet a décidé d'inclure des critères RSE dans la rémunération variable des membres de la di- rection du Groupe, afin de les encourager à prendre en compte la performance extra-financière dans leurs ac- tivités. Ces critères RSE s'appliquent à la rémunération variable annuelle et long-terme du Directeur Général (poids de 20 % dans la rémunération variable totale dans les deux cas), ainsi qu'aux autres membres du Group Leadership Team (poids de 10 % dans la rému- nération variable annuelle). Robertet a travaillé sur un plan de décarbonation Scopes 1 & 2 d'une part, et un plan de décarbonation Scope 3 d'autre part. Dans les deux cas, Robertet s'est focalisé sur les trajectoires nécessaires pour atteindre ses futurs objectifs à court terme (à horizon 2033). L'intensité carbone, mesurée en émissions scope 1 & 2 par tonne vendue, fait partie des quatre critères RSE inclus dans la rémunération variable. Ces deux plans de décarbonation ont été présentés et validés par le Comité RSE du Group Leadership Team, puis par le Comité RSE du Conseil d'administration. L'objectif déterminé pour la rémunération variable est aligné avec l'objectif du Groupe à horizon 2030, soit une réduction de 60 % de l'intensité carbone scope 1 et 2, par rapport à 2020. Plan de décarbonation Scopes 1 & 2 Robertet a identifié : • Cinq projets de réduction des émissions du scope 1, représentant collectivement une réduction estimée d'environ 74 600 tCO2e. Ces cinq projets concernent, en premier lieu, des projets de réduction de la de- mande à la source et des projets d'efficacité énergé- tique. Viennent ensuite des projets de substitutions d'énergies (par exemple : électrification) et, enfin, des projets relatifs aux véhicules opérés par l'entreprise. Ces projets se focalisent sur les sites de production les plus émissifs, que ce soit en valeur absolue ou en intensité, et incluent notamment Robertet SA (Grasse), Robertet USA, Robertet Bulgarie et Robertet Turquie. Pour plus d'informations sur ces critères RSE, se référer à l'ESRS 2 GOV-3 en introduction du rapport de dura- bilité. E1-1 — PLAN DE TRANSITION POUR L’ATTÉNUATION DU CHANGEMENT CLIMATIQUE — Stratégie 2024 est une année de transition pour Robertet en ce qui concerne son engagement et ses objectifs relatifs au changement climatique. En effet, en 2020, le Groupe s'était fixé des objectifs de réduction de ses émissions Scope 1 & 2 ; mais n'avait pas d'objectif pour le Scope 3 ni établi d'alignement avec un scénario de réchauffe- ment climatique limité à 1.5°C. • Deux projets de réduction des émissions du scope 2, c'est à dire l'achat ou la production d'électricité d'ori- gine renouvelable. Ces deux projets représentent collectivement une réduction estimée d'environ 68 800 tCO2e. À ce jour, neuf filiales ont été identifiées comme étant prioritaires pour un passage à une élec- tricité renouvelable, sur la base de leur intensité élec- trique mais aussi de la nature du mix électrique local. Au cours de l'année 2024, Robertet a entrepris de cal- culer son premier bilan carbone Groupe sur les Scopes 1, 2 et 3, puis a utilisé les outils de la Science-Based Tar- gets initiative (SBTi) pour comprendre quels seraient ses nouveaux objectifs climatiques selon le Standard Net Zero, à court terme (à horizon 2033) et à long terme (horizon 2050), avec une année de référence à 2023. Le Standard Net Zero de SBTi permet la fixation d'objectifs sur une période de 5 à 10 ans après l'année de réfé- rence. Robertet a ainsi choisi la période maximale de 10 ans, et n'a par conséquent pas d'objectif à horizon 2030. Une première estimation des investissements (Capex), coûts opérationnels (Opex) et réductions carbone a été effectuée pour l'ensemble de ces projets Scopes 1 & 2, et devra être affinée au fur et à mesure de la mise en œuvre effective du plan. Le plan des investissements (Capex) a été estimé sur la base de devis actuels et passés, et des connaissances d'experts internes, ainsi qu'un certain nombre d'autres critères. Ce plan n'a pas été conçu selon les critères de la Taxonomie verte mais les investissements concernés feront l'objet d'une ana- lyse dans les années à venir. À partir de ces hypothèses, Robertet a organisé plu- sieurs groupes de travail avec les équipes principale- 174 — Plan de décarbonation Scope 3 Les plans de décarbonation Scopes 1, 2 et 3, ainsi que les éventuels futurs objectifs climatiques de Robertet, ont été soumis pour discussion et approbation aux Co- mités RSE du Group Leadership Team et du Conseil d'Administration, et ont été validés. Robertet a défini trois approches complémentaires à mettre en œuvre simultanément pour la réduction de ses émissions liées aux achats : • l'engagement de fournisseurs dans une trajectoire de décarbonation ; — Ces plans ont été définis en 2024 et finalisés début 2025 : il est donc trop tôt pour effectuer une description des progrès réalisés. Néanmoins, Robertet ayant par le passé défini des objectifs pour ses émissions Scope 1 & 2, plusieurs projets ont déjà été menés ou sont en cours de réalisation. Ils sont décrits dans la section E1-3 de cet ESRS. • le soutien technique et/ou financier dans des projets de décarbonation couvrant l'amont agricole et/ou l'amont industriel ; • l'amélioration continue de la précision des facteurs d'émission utilisés et des méthodologies employées de manière générale. D'autres actions seront également progressivement définies pour les autres catégories du scope 3, telles que le fret, la fin de vie des produits et les déplace- ments professionnels. ESRS 2 SBM-3 — INCIDENCES, RISQUES ET OPPORTUNITÉS IMPOR- TANTS ET LEUR INTERACTION AVEC LA STRATÉGIE ET LE MODÈLE ÉCO- NOMIQUE Robertet n'a pour l'instant pas estimé le coût de ce plan de décarbonation Scope 3, mais a prévu de le faire lorsque le Groupe aura initié son processus d'en- gagement avec un premier groupe de fournisseurs et partenaires clés. — Robertet a identifié les risques physiques liés au chan- gement climatique suivants : • le changement climatique accélère l'érosion de la biodiversité et augmente la raréfaction de certaines ressources naturelles achetées par Robertet pour la fabrication d'extraits ; — Robertet n'a à ce jour pas effectué d'analyse formelle de ses actifs et produits sous l'angle des émissions car- bone et de leur éventuel risque de transition. • le changement climatique augmente l'intensité et la fréquence d'événements météorologiques extrêmes, menant à des arrêts temporaires d'activité au niveau des fournisseurs de Robertet ou au niveau de ses opé- rations propres ; — Robertet n'a pas procédé à la collecte de données re- latives aux montants de Capex significatifs investis en 2024 sur des activités économiques liées au charbon, au pétrole et au gaz. • les effets du réchauffement climatique altèrent les notes olfactives et la qualité de certaines matières premières ; — Robertet n'est pas exclu des indices de référence des Accords de Paris, ne dérivant aucun revenu de la pro- duction de charbon, pétrole, gaz ou électricité. • le changement climatique perturbe le cycle de l'eau et accroît la raréfaction des ressources en eau, affec- tant la production de nos fournisseurs ou directement celle de Robertet. — Le Groupe a identifié les risques de transition suivants : Le plan de décarbonation est intégré dans la straté- gie commerciale globale du Groupe dans le sens où sa mise en œuvre est exigée et suivie par un certain • la volonté des pays et marchés de transitionner vers une économie bas carbone peut mener à l'augmenta- tion des coûts des énergies fossiles, rendant les coûts de production plus élevés ; nombre de clients, qui souhaitent par ailleurs une ré - duction des émissions liées aux produits spécifiques achetés à Robertet. • la mise en place de taxes carbone pourrait également augmenter les coûts de production de Robertet ; Les investissements (Capex) associés au plan de décar- bonation sont des estimations que le Groupe va affiner au fur et à mesure de son avancement ; néanmoins il est déjà prévu d'intégrer ces premières estimations dans la planification financière du Groupe afin d'anti- ciper d'éventuels enjeux de financement. • Robertet peut mettre en place des investissements en faveur d'une transition bas carbone qui ne soient pas rentables et/ou peu valorisables et donc affecter la rentabilité de l'entreprise ; • les clients de Robertet pourraient se détourner de certaines matières premières pour des raisons d'em- preinte carbone élevées. — — 175 — Robertet n'a pas effectué d'analyse formelle de sa rési- lience face au changement climatique, mais envisage de le faire, a minima pour ses filières naturelles stra- tégiques dans un premier temps, au cours de l'année à venir. Ces trois enjeux ont été évalués comme étant très ma- tériels, et donc stratégiques, pour l'entreprise. Une cinquantaine de parties prenantes internes (ef- fectifs du Groupe) ont participé à cette évaluation ; ainsi qu'une quinzaine de parties prenantes externes, comprenant des clients, fournisseurs, administrateurs et divers partenaires stratégiques du Groupe.Une fois ces enjeux identifiés, Robertet a procédé à une analyse interne plus fine des incidences, risques et opportu- nités liés au changement climatique, avec davantage de granularité en comparaison à l'analyse de double matérialité. Cette analyse s'est appuyée sur : Les points suivants peuvent néanmoins être mention- nés : • sur la chaine d'approvisionnement, la stratégie de di- versification du nombre de matières premières et de filières d'ingrédients naturels de Robertet, ainsi que son expertise dans le développement de filières et de partenariats fournisseurs, permettent de réduire le risque de dépendance vis à vis de sources d'appro- visionnement qui seraient impactées par le change- ment climatique. • le bilan carbone scope 1, 2 et 3 de l'exercice 2023, qui permet d'identifier les principales sources d'émissions, et • sur les opérations propres, la stratégie de diversifica - • la réalisation de quelques empreintes carbone pro- duits, qui a permis d'identifier, pour quelques ingré- dients naturels stratégiques, la répartition des émis- sions sur le cycle de vie de ces produits. tion des sites de production de Robertet, optant pour une multitude de sites locaux implantés au plus près des marchés, permet également de réduire les risques de production (possibilité de transférer certaines ac- tivités d'un site à un autre lorsqu'un site est affecté par les conséquences du changement climatique). Les émissions de gaz à effet de serre de Robertet contribuent ainsi aux incidences principales suivantes : • réchauffement du climat Ces éléments concernent essentiellement les risques physiques du changement climatique. • perturbation du cycle de l'eau (inondations / séche- resses) En ce qui concerne les risques de transition, les élé- ments suivants peuvent être soulignés : • impact social des canicules et autres phénomènes météorologiques extrêmes • la définition en 2024 de plans de décarbonation de- vrait permettre au Groupe d'anticiper et de prévenir d'éventuelles réglementations et/ou taxes relatives aux émissions carbone. • dégradation de la biodiversité et des écosystèmes • perturbation des rendements agricoles, diminution de la résilience des plantes • l'acquisition d'un outil d'Analyse de Cycle de Vie (ACV) devrait permettre à Robertet de calculer plus finement les empreintes carbone de ses produits et d'identifier des leviers de réduction. — Principaux risques physiques liés au changement cli- matique : • le changement climatique accélère l'érosion de la biodiversité et augmente la raréfaction de certaines ressources naturelles achetées par Robertet pour la fabrication d'extraits ; ESRS 2 IRO-1 — DESCRIPTION DES PROCESSUS PERMETTANT D’IDENTIFIER ET D’ÉVALUER LES INCIDENCES, RISQUES ET OPPOR- TUNITÉS IMPORTANTS LIÉS AU CHANGEMENT CLIMATIQUE — • le changement climatique augmente l'intensité et la fréquence d'événements météorologiques extrêmes, menant à des arrêts temporaires d'activité au niveau des fournisseurs de Robertet ou au niveau de ses opé- rations propres ; Gestion des incidences, risques et opportunités Lors de son analyse de double matérialité, trois enjeux liés au changement climatique ont été identifiés et soumis pour consultation et évaluation auprès des par- ties prenantes du Groupe : • les effets du réchauffement climatique altèrent les notes olfactives et la qualité de certaines matières premières ; • le changement climatique perturbe le cycle de l'eau et accroît la raréfaction des ressources en eau, affec- tant la production de nos fournisseurs ou directement celle de Robertet. • l'atténuation du changement climatique au niveau de la chaine d'approvisionnement • l'atténuation du changement climatique au niveau des opérations propres • l'adaptation au changement climatique sur toute la chaine de valeur 176 — Ces risques physiques n'ont pas été évalués de manière plus fine, selon des scénarios climatiques différents et des horizons temporels différents. Robertet n'a pas non plus réalisé une analyse plus granulaire de ces risques, c'est à dire l'identification des actifs, sites, fournisseurs ou produits qui seraient plus ou moins affectés ou exposés aux risques climatiques. A priori, la division rents. Robertet n'a pas non plus réalisé une analyse plus granulaire de ces risques et opportunités, c'est à dire l'identification des actifs, sites, fournisseurs ou produits qui seraient plus ou moins affectés ou exposés à ces risques et opportunités. A priori, la division Matières Premières seraient la plus exposée à la fois aux risques de transition et aux oppor- tunités, étant responsable directement du sourcing et de la fabrication d'extraits naturels. Les divisions Parfu- merie et Arômes, dont les produits sont des composi- tions intégrant une multitude d'ingrédients, seraient théoriquement moins affectées par des risques ou op- portunités portant sur un ingrédient naturel spécifique, par effet de "dilution". Matières Premières seraient la plus exposée étant res - ponsable directement du sourcing et de la fabrication d'extraits naturels ; tandis que les divisions Parfume- rie et Arômes pourraient, théoriquement, davantage s'adapter à des pénuries ou changements de qualité en ajustant leur palette. — Principaux risques de transition liés au changement climatique : E1-2 — POLITIQUES LIÉES À L’ATTÉNUATION DU CHANGEMENT CLIMATIQUE ET À L’ADAPTATION À CELUI-CI • la volonté des pays et marchés de transitionner vers une économie bas carbone peut mener à l'augmenta- tion des coûts des énergies fossiles, rendant les coûts de production plus élevés ; — En ce qui concerne ses opérations propres, Robertet dispose des politiques de durabilité générales sui- vantes : • la mise en place de taxes carbone pourrait également augmenter les coûts de production de Robertet ; • Robertet peut mettre en place des investissements en faveur d'une transition bas carbone qui ne soient pas rentables et/ou peu valorisables et donc affecter la rentabilité de l'entreprise ; • la Charte Ethique du Groupe, qui fait référence à la maîtrise des consommations et des rejets du Groupe, ainsi que la mise en place de bonnes pratiques agri- coles ; • les clients de Robertet pourraient se détourner de certaines matières premières pour des raisons d'em- preinte carbone élevées. • le Pacte Mondial des Nations Unies, qui engage entre autres les entreprises à adopter des technologies ré- duisant l'impact environnemental ; Principales opportunités liées au changement clima- tique : • la Charte de durabilité de l'IFRA-IOFI, qui engage ses signataires à contribuer à l'atténuation du changement climatique et à la réduction de l'empreinte environne- mentale des produits. • la mise en place de projets d'efficacité énergétiques ou d'énergies renouvelables peut, à terme, générer des économies sur les coûts de l'énergie ; Au niveau de sa chaine d'approvisionnement, le Groupe diffuse à ses fournisseurs les politiques suivantes : • la décarbonation effective des opérations du Groupe, et son impact sur la décarbonation des produits, peut renforcer les relations commerciales avec les clients de Robertet cherchant des produits à faibles émissions carbone ; • la Charte Ethique Fournisseurs, qui encourage les fournisseurs à minimiser leur impact environnemental et à adopter de bonnes pratiques agricoles ; • la Politique d'Achats Responsables, qui précisent que les fournisseurs doivent : • certains clients peuvent par ailleurs souhaiter co-fi- nancer ou contribuer à des projets de réduction car- bone, menant là aussi à des relations plus étroites et avec des bénéfices mutuels ; * chercher à comprendre l'environnement dans lequel ils évoluent afin de limiter leurs impacts sur la biodiversité ; • une bonne performance en termes de réduction des émissions peut faciliter l'obtention de financements externes et/ou un meilleur accès au capital ; * chercher à réduire l'impact de leurs activités sur l'environnement et plus spécifiquement leur empreinte carbone ; • la volonté de décarboner les produits du Groupe peut favoriser l'innovation et le développement de produits nouveaux, à plus faible intensité carbone. * ne pas s'engager dans des activités de défores- tation et de conversion des terres et, lorsque cela est pertinent, s'engager dans des labellisations telles que RSPO, FSC et PEFC, les forêts étant d'importants puits de carbone ; Ces risques de transition et opportunités n'ont pas été évalués de manière plus fine, selon des scénarios climatiques différents et des horizons temporels diffé- 177 — * améliorer leurs pratiques de lutte intégrée des ravageurs ou les pratiques d'agroécologie, en ré- duisant l'utilisation de produits phytosanitaires ; • Robertet Turquie : en 2023, la filiale a procédé à des travaux d'isolation thermique sur différents outils in - dustriels afin de réduire les pertes énergétiques et la consommation de gaz. En 2024, l'isolation d'un bâ- timent (murs et toit) a été amélioré, ce qui aura un impact positif sur le confort thermique des salariés, et réduira aussi les pertes énergétiques. La filiale a égale- ment investi dans une nouvelle pompe à chaleur dans ses bureaux administratifs, afin de remplacer une an- cienne chaudière fonctionnant au charbon et au bois. Cette pompe à chaleur devrait réduire les besoins en énergie des bureaux, ainsi que les émissions associées. * s'engager dans un processus de décarbonation et travailler main dans la main avec leur propre chaine de valeur pour collectivement réduire leurs impacts environnementaux. Les politiques susmentionnées sont applicables à tout le Groupe et ont été signées par le Direction Générale, à l'exception de la Politique Achats Responsables qui est co-signée par la Direction Achats. • Robertet SA (Grasse) : en 2024, des matelas isolants ont été installés sur des accessoires de tuyauterie (par exemple: vannes, purgeurs, robinets, conduits) afin de réduire les pertes de calories et consommer moins de gaz et d'eau. Ces matelas isolants ont été mis en place sur les deux sites de production de Grasse, Sidi Brahim et Le Plan. Ils protègent aussi les collaborateurs des risques de brûlure au niveau de ces points chauds. La réduction carbone estimée est de 1000 tCO2e sur dix ans. — Enfin, la stratégie RSE de Robertet, qui est suivie et supervisée par les Comités RSE du Groupe (se référer à l'ESRS 2 GOV-1), comprend également un engagement pertinent pour cet ESRS : l'engagement #4 visant à accélérer les actions d'atténuation et d'adaptation au changement climatique. Cette stratégie et les objec- tifs associés sont présentés dans l'ESRS 2 SBM-1. Au- jourd'hui, l'essentiel des travaux stratégiques de Rober- tet se sont focalisés sur l'atténuation du changement climatique. A moyen terme, il est envisagé d'également définir une approche pour l'adaptation au changement climatique. 2. Achat et/ou production d'électricité d'origine re- nouvelable • Robertet Brésil : 100 % de l’électricité utilisée par notre usine au Brésil provient de sources renouvelables. La filiale a opéré ce changement de contrat d’électrici- té en septembre 2024. Cette électricité renouvelable devrait permettre à Robertet Brésil de réduire ses émissions carbone d’environ 40 tonnes de CO2 par an. E1-3 — ACTIONS ET RESSOURCES EN RAPPORT AVEC LES POLITIQUES EN MATIÈRE DE CHANGEMENT CLIMATIQUE — • Robertet USA : la filiale a depuis plusieurs années des panneaux solaires sur ses bâtiments. Ceux-ci lui ont permis de générer 7 % de sa consommation totale d'électricité en 2024. Robertet USA a également dé- cidé, en 2024, de basculer la totalité de sa consom- mation d'électricité restante, pour ses deux sites de production, sur un contrat d'électricité d'origine re- nouvelable. Cela a représenté une baisse d'environ 3700 tCO2e pour cette année. Les actions du Groupe en matière de changement cli- matique peuvent être dissociées en deux groupes : les actions pertinentes pour les émissions Scope 1 & 2, qui relèvent essentiellement d'actions dans le périmètre opérationnel du Groupe, et les actions pertinentes pour les émissions Scope 3, qui relèvent principalement (mais pas exclusivement) de la chaine d'approvisionnement. Actions menées pour les Scopes 1 & 2 • Robertet Inde et Robertet Bulgarie : ces deux filiales ont développés des projets de production d'électrici- té renouvelable courant 2024, dont le démarrage est prévu début 2025. Pour l'Inde, les panneaux solaires prévus devraient réduire les émissions carbone de la filiale d'environ 22 tCO2e par an. Pour la Bulgarie, les panneaux solaires devraient couvrir environ un tiers des besoins en électricité du site. Comme mentionné précédemment, en 2024, Robertet a initié des ateliers de travail avec ses équipes internes afin de développer un plan de décarbonation Scopes 1 & 2, qui a été présenté plus haut. Ce plan de décarbo- nation comprend des projets à mener sur la décennie à venir (2024-2033). Sont listées ci-dessous les actions qui ont été récemment déployées, ou sont déjà en cours de déploiement sur l'exercice 2024. Actions menées pour le Scope 3 1. Réduction des besoins en énergie et efficacité énergétique Comme mentionné précédemment, en 2024, Robertet a initié des ateliers de travail avec ses équipes internes afin de développer un plan de décarbonation Scope 3, qui a été présenté plus haut. Ce plan de décarbonation comprend des projets à mener sur la décennie à venir (2024-2033). Sont listées ci-dessous les actions qui ont été récemment déployées, ou sont déjà en cours de déploiement sur l'exercice 2024. Chaque année, des investissements sont réalisés afin de réduire la consommation d'énergie à la source, et d'optimiser l'utilisation qui en est faite. 178 — 1. Projets de réduction relatifs aux achats La grande majorité des émissions scope 3 de Robertet sont liées aux achats, et en particulier des achats de matières premières. • Questionnaires d'évaluation des fournisseurs et ma- tières premières naturelles : depuis plusieurs années, Robertet évalue ses fournisseurs et ses matières pre- mières naturelles sous l'angle de la RSE. En 2024, après deux ans de R&D, Robertet a transitionné ce système d'évaluation à une plateforme digitale afin de faciliter la coordination, le traitement et l'analyse de ces questionnaires. Ces deux questionnaires incluent des questions liées au changement climatique, telles que l'optimisation de l'énergie, la production d'électri- cité renouvelable, le recours à des bonnes pratiques agricoles, l'utilisation d'intrants, les pratiques de pré- servation des sols ou encore l'existence de labels ou de certifications environnementales. En 2025, seront intégrées dans ces questionnaires des demandes sup- plémentaires pour mieux connaître les engagements climatiques des fournisseurs de naturels de Robertet, et collecter davantage de données liées aux émissions carbone de leurs produits. • Robertet mène depuis longtemps des projets d'agroé- cologie, d'agroforesterie ou de reforestation, qui au - jourd'hui n'ont pas été quantifié d'un point de vue des réductions carbone. Peuvent néanmoins être mentionnés les exemples suivants : * Replantation annuelle de plants d'ylang-ylang à Madagascar et reforestation sur 32 hectares de terrain. * Projet expérimental de couverts végétaux sur la filière rose en Turquie afin de réduire l'utili- sation d'intrants. * Projet de séquestration carbone développé en 2024 pour la filière rose en Bulgarie, lancé en décembre 2024. 2. Projets de réduction relatifs aux autres catégories scope 3 • Robertet Bulgarie : en 2024, la filiale a investi dans une voiture hybride pour les déplacements de ses salariés (véhicule partagé entre plusieurs personnes). • Robertet SA (Grasse) : depuis plusieurs années, des voitures électriques sont privilégiées pour les voitures de fonction ainsi que des véhicules utilisés pour les déplacements inter- ou intra-sites. • Robertet Turquie : en 2024, un ensemble de projets a été mené par la filiale, dont la sélection d'un fournis- seur d'alcool plus proche de son site de production, afin de limiter la distance et donc les émissions car- bone associées. 179 — E1-4 – CIBLES LIÉES À L’ATTÉNUATION DU CHANGEMENT CLIMATIQUE ET À L’ADAPTATION À CELUI-CI Ces objectifs excluent les absorptions de carbone, les crédits carbone et les émissions évitées. Aucune mé- thode scientifique de type Science-Based Targets ini- tiative (SBTi) n'a été utilisée. — En 2024, le Groupe a travaillé à la redéfinition de ses objectifs climatiques, dans le but de s'aligner avec le Standard Net Zero de la SBTi et un scénario de réchauf- fement climatique limité à 1.5°C. Robertet a prévu de soumettre un dossier d'accréditation de ces nouveaux objectifs en 2025. Dès qu'ils seront accrédités et offi- cialisés, le Groupe communiquera sur ces objectifs, qui couvrent, eux, les scopes 1, 2 et 3. En attendant, les objectifs existants restent en vigueur. Métriques et cibles En 2020, Robertet s'est fixé les objectifs climatiques suivants : • Réduire de 25 % les émissions totales Scopes 1 & 2 du Groupe d'ici 2030, et de 42 % d'ici 2040 ; • Réduire de 60% son intensité carbone (émissions Scopes 1 & 2 par tonne de produit vendu) d'ici 2030. Les objectifs climatiques 2030 actuels du Groupe Ro- bertet sont des objectifs qui couvrent les émissions Scopes 1 & 2 de façon cumulée, et non distincte. Dans les deux cas, l'année de référence est 2020 et ces objectifs couvrent l'entièreté du Groupe, selon le péri- mètre défini dans l'ESRS 2. Aucune exclusion de type d'émission de gaz à effet de serre n'a été effectuée. Performance vis-à-vis des cibles du Groupe Robertet liées au changement climatique 2020 Evolution 2030 Objectif (année 2024 (objectif) (en %) 2020-2024 de référence) Emissions scopes 1 & 2 totales • dont scope 1 21 895 tCO2e 19 422 tCO2e 16 421 tCO2e -11,3 % +3 % -25 % 16 123 tCO2e 5 772 tCO2e 16 613 tCO2e 2 808 tCO2e • dont scope 2 -51,4 % Intensité carbone (émissions scopes 1 & 2 par tonne de produit vendu) 0,82 tCO2e/t 0,54 tCO2e/t 0,33 tCO2e/t -34,1 % -60 % Les émissions scopes 1 & 2 ci-dessus ont été calcu- lées selon les règles du GHG Protocol. Pour le calcul de l’intensité carbone, les émissions scopes 1 & 2 sont divisées par la production vendue, en tonne, au cours de l’exercice. La production vendue est la somme de toutes les ventes, en tonnes, déclarées par les filiales de production du Groupe, à l'exception de Robertet SA qui déclare sa production fabriquée. Les ventes des filiales commerciales sont exclues, puisqu'elles ne fa- briquent pas et leurs ventes sont déjà comptabilisées au niveau des filiales de production. Robertet pilote sa performance climat sur la base de l'intensité par tonne vendue, plutôt que par euro de chiffre d'affaires. En effet, étant une entreprise industrielle, il paraît plus pertinent de suivre et de réduire les émissions liées à la production. toire de l’intensité carbone est elle aussi positive. L’es- sentiel des réductions ont été opérées dans la catégorie Scope 2, grâce au passage à 100 % d’électricité issue de sources renouvelables de la filiale Robertet USA. — Le plan de décarbonation de Robertet a été présenté dans la section E1-1. De premières estimations ont été réalisées pour les réductions carbone associées à des groupements de projets, pour le scope 1 et le scope 2. Au fur et à mesure que le Groupe affinera ces estima- tions, projet par projet, des informations plus détaillées seront fournies dans les prochains rapports de dura- bilité. Le plan de décarbonation a été basé sur la volonté d'at- teindre des objectifs climatiques dans un scénario de réchauffement limité à 1.5°C, mais le plan lui-même n'a pas été modélisé selon plusieurs scénarios de réchauf- fement climatique. Les résultats 2024 présentés dans le tableau ci-dessus sont encourageants, avec une réduction des émissions scopes 1 & 2 en valeur absolue de 11,4 % par rapport à 2020, et ce malgré la croissance du Groupe1. La trajec- 1 En notant cependant que le périmètre du rapport de durabilité exclut les entités Sonarome et Aroma Esencial, acquises en 2023. Le Groupe a néanmoins bénéficié d’une croissance organique sur cette période. 180 — E1-5 — CONSOMMATION D’ÉNERGIE ET MIX ÉNERGÉTIQUE — Consommation d'énergie 2022 2023 2024 1. Consommation de combustible provenant de charbon et des produits à base de charbon 2 584 MWh 2 842 MWh 2 147 MWh 2. Consommation de combustible provenant du pétrole brut et de produit pétroliers 4 077 MWh 59 607 MWh 0 4 690 MWh 59 838 MWh 0 3 392 MWh 58 269 MWh 0 3. Consommation de combustible provenant du gaz naturel 4. Consommation de combustible provenant d'autres sources fossiles 5. Consommation d'éléctricité achetées à partir de sources fossiles 32 157 MWh 98 425 MWh 32 819 MWh 100 189 MWh 24 531 MWh 88 339 MWh 6. Consommation d'énergie fossile (somme des lignes 1 à 5) Part des sources fossiles dans la consommation totale 7. Consommation provenant de sources nucléaires 97% 96% 91 % Non disponible Non disponible Non disponible Part de la consommation provenant de sources nucléaires dans la consommation total d'énergie Non disponible Non disponible Non disponible 8. Consommation de combustible provenant de sources renouvelables 1 MWh 1 MWh 0 MWh 9. Consommation d'éléctricité achetée à partir de sources renouvelables 3 017 MWh 4 121 MWh 8 324 MWh 565 MWh 10. Consommation d'énergie renouvelable autoproduite Non disponible Non disponible 11. Consommation totale d'énergie renouvelable (somme des lignes 8 à 10) 3 018 MWh 3% 4 122 MWh 4% 8 889 MWh Part des sources renouvelables dans la consommation totale d'énergie 9 % Consommation totale d'énergie (somme des lignes 6, 7 et 11) 101 443 MWh 104 311 MWh 97 228 MWh Les données relatives à la consommation d’énergie sont toutes des données de consommation finale, en MWh PCI (Pouvoir Calorifique Inférieur). Robertet n’utilise pas de combustibles à des fins autres qu’éner- gétiques. ou de relevés de compteurs. Dans certaines filiales commerciales, en 2024, la consommation d’énergie a été estimée sur la base des données de 2023 et de leurs effectifs. La consommation d’énergie de ces fi- liales commerciales est négligeable en comparaison à celle des filiales de production. Les données relatives à la consommation d’énergie sont toutes des données primaires, issues de factures 181 —— La consommation de combustibles provenant du pétrole brut et de produits pétroliers incluent les consommations de gazole, d'essence, de fioul et de propane. En 2024 Robertet n'a pas été en capacité de disso- cier la part renouvelable, fossile ou nucléaire de sa consommation d'électricité "classique". La totalité de la consommation d'électricité a donc été caté- gorisée comme issue de "sources fossiles". Seules les consommations d'électricité renouvelable liées à des contrats d'achats ou à de la production ont été caté- gorisées comme issues de "sources renouvelables". — Intensité énergétique 2022 2023 2024 Consommation totale d'énergie par millier d'euros de revenus 0,14 MWh /k€ 0,14 MWh /k€ 0,12 MWh /k€ Le revenu net correspond au chiffre d’affaires conso- lidé Groupe tel que présenté dans le rapport finan- cier annuel, déduit du chiffre d’affaires des entités Sonarome, Robertet Africa et Aroma Esencial, qui sont exclues du périmètre du rapport de durabi- lité. L’ensemble de la consommation d’énergie et du chiffre d’affaires de Robertet sont considérés comme relevant d’un « secteur à fort impact clima- tique », l’ensemble des activités de Robertet pouvant être affiliées au secteur de l’industrie manufactu- rière. 182 — E1-6 — ÉMISSIONS BRUTES DE GES DE PÉRIMÈTRES 1, 2, 3 ET ÉMISSIONS TOTALES DE GES — Émissions de gaz à effet de serre 2020 (année 2030 2023 2024 de référence) (objectif) Émissions 21 895 tCO2e 24 019 tCO2e 19 422 tCO2e 16 421 tCO2e scopes 1 & 2 totales 17 572 tCO2e Non disponible 6 447 tCO2e 16 613 tCO2e 7 923 tCO2e 2 808 tCO2e Émissions scope 1 16 123 tCO2e Non disponible 5 772 tCO2e Émissions scope 2 (localisation) Émissions scope 2 (marché) En cours Émission totales scope 3 Non disponible 344 700 tCO2e 389 078 tCO2e de définition2 Catégorie 1 Bien et services achetées Catégorie 2 Biens d'investissement 280 997 tCO2e 330 267 tCO2e 6 375 tCO2e 3 180 tCO2e Catégorie 3 Activités relevant des combustible et de l'énergie non incluses dans Scope 1 & 2 Non applicable Non applicable Catégorie 4 Transport et distribution en amont Catégorie 5 Déchets produits lors de l'exploitation Catégorie 6 Voyages d'affaires 14 581 tCO2e 4 985 tCO2e 2 194 tCO2e 13 031 tCO2e 2 496 tCO2e 2 750 tCO2e 2 398 tCO2e Non applicable 13 044 tCO2e Non disponible Non disponible 19 860 tCO2e Non applicable Non applicable 2 052 tCO2e Catégorie 7 Déplacement domicile-travail Catégorie 8 Actifs loués en amont 2 085 tCO2e Non applicable 16 688 tCO2e Non disponible Non disponible 14 625 tCO2e Non applicable Non applicable 2 171 tCO2e Catégorie 9 Acheminement en aval Catégorie 10 Transformation des produits vendus Catégorie 11 Utilisation des produits vendus Catégorie 12 Traitement en fin de vie des produits vendus Catégorie 13 Actifs louée en aval Catégorie 14 Franchises Catégorie 15 Investissements Émissions totales (Scopes 1, 2 & 3) 368 720 tCO2e 408 500 tCO2e Non disponible Émissions totales fondées sur la localisation Émissions totales fondées sur le marché 413 614 tCO2e 368 720 tCO2e 408 500 tCO2e 2 A ce jour, Robertet a des objectifs pour ses émissions scopes 1 & 2 mais n’a pas d’objectif pour ses émissions scope 3. Ces travaux sont en cours, et le Groupe ambitionne se soumettre son dossier d’accréditation à SBTi en 2025. Une fois officialisés, Robertet pourra communiquer sur ses nouveaux objectifs scopes 1, 2 & 3 l’année prochaine * Les données scope 1 & 2 de 2023 ont été recalculées après la publication du Rapport RSE 2023, suite à la mise à jour de quelques facteurs d'émissions. Les données présentées ici diffèrent donc légèrement de celles publiées précédemment. 183 — Répartition des émissions de gaz à effet de serre subissent des récoltes plus ou moins bonnes selon les années. Par ailleurs, les facteurs d’émissions disponibles montrent de grandes disparités, avec des variations supérieures à un facteur de 1000 au sein d’une même catégorie (par ex. huile essentielle). en 2023 en 2024 4% 5% 1% 2% * D’autre part, un nombre très limité de facteurs d’émissions et donc une grande incertitude sur la majorité des facteurs d’émissions utilisés, souvent issus d’estimations ou de rapprochements avec d’autres catégories de produits. 93% 95% Scope 1 Scope 2 Scope 3 Notes méthodologiques — Robertet a réalisé son bilan carbone sur les scopes 1, 2 et 3 selon les principes du GHG Protocol. Tous les types d’émissions de gaz à effet de serre ont été pris en compte. Le périmètre du bilan carbone est équiva- lent au périmètre du rapport de durabilité, c’est-à-dire l’ensemble des filiales consolidées du Groupe, y compris l’entité Hitex (dont les émissions carbone ont été inté- grées à 100 % même si détenue qu’à 50 %), et excluant les filiales Sonarome, Aroma Esencial et Robertet Africa. Résultats Plusieurs enseignements clés peuvent être tirés des données présentées dans les tableaux et graphiques ci-dessus : • L’augmentation des émissions absolues de Scopes 1, 2 & 3 de 10,8 % entre 2023 et 2024 est globalement cohérente avec l’augmentation du chiffre d’affaires du Groupe ; Robertet n’a pas d’émissions biogéniques résultant de la combustion de biomasse. Robertet n’a pas procédé en 2024 à l’absorption ou à l’achat de crédits carbone. • Néanmoins, l’évolution au sein des Scopes montrent deux tendances différentes. Les émissions absolues de Scopes 1 & 2, sous responsabilité et contrôle direct de Robertet, ont diminué de 19 % par rapport à 2023 et sont passées pour la première fois sous le seuil des quantités émises en 2020, et ce, malgré la croissance du Groupe. Une grande partie de cette baisse est due au passage à de l’électricité 100 % renouvelable de la filiale Robertet USA. Scope 1 Les émissions scope 1 de Robertet incluent les émis- sions directes de sources fixes (par ex. consommation de gaz et de charbon) et de sources mobiles (par ex. essence et gasoil), ainsi que les émissions directes fu gitives (par ex. réfrigérants). - • Les émissions de Scope 3 ont, elles, augmenté de 12,9 % par rapport à 2023. Comme pour toutes les en- treprises, ces émissions sont plus difficiles à maîtriser, étant situées hors du champ opérationnel de Rober- tet. La définition d’un plan de décarbonation pour le Scope 3 en 2024 /2025 devrait permettre d’initier un mouvement de réduction, mais celui-ci prendra indé- niablement du temps à se mettre en œuvre, au vu de la typologie de fournisseurs (nombreuses PMEs), de leur localisation et de la fragmentation des achats du Groupe (plus de 1600 matières premières naturelles différentes). Robertet n’a pas d’émissions scope 1 résultant de sys- tèmes d’échanges de quotas d’émissions réglementées. Les sources des facteurs d’émissions des catégories du scope 1 sont essentiellement issues de la Base Empreinte de l’ADEME, avec également des facteurs d’émissions issus de revue littéraire pour les fluides ré- frigérants. Scope 2 Historiquement, Robertet calculait les émissions de scope 2 en prenant le facteur d'émissions du mix énergétique de chaque pays et en utilisant un facteur d'émissions spécifique à l'électricité renouvelable en cas de recours à de la production ou à de l'achat d'élec- tricité renouvelable. • Par ailleurs, même si cette évolution est cohérente avec l’augmentation du chiffre d’affaires, il est impor- tant de rappeler que les données d’émissions de la Ca- tégorie 1 Achats de biens et services, qui représentent la grande majorité des émissions de Scope 3, font face à deux enjeux majeurs : Pour la distinction entre émissions scope 2 fondées sur le marché et fondées sur la localisation pour 2024, Ro- bertet a procédé de la manière suivante : * D’une part, la fluctuation des quantités et des typologies d’achats effectués d’une année à l’autre, qui peut faire significativement faire varier les émissions. En effet, Robertet achète une grande diversité d’ingrédients naturels, qui • pour les émissions fondées sur la localisation, le calcul a été fait en utilisant uniquement les émissions basées sur le mix énergétique, sans prendre en compte la production ou l'achat d'électricité renouvelable. 184 — • pour les émissions fondées sur le marché, Robertet n'ayant pu collecter les facteurs d'émissions des four- nisseurs d'électricité spécifiques de chacune des fi- liales (à l'exception du contrat d'électricité de Robertet SA pour ses sites grassois), la méthodologie employée historiquement a été utilisée, c'est à dire le recours au mix énergétique des pays mais en prenant en compte la production ou l'achat d'électricité renouvelable. * Un facteur d’émissions précis n’existe pas, dans quel cas le facteur d’émissions de la famille chimique la plus proche est utilisé (par exemple : ester, cétone, aldéhyde...) ; * Si aucun facteur d’émissions proche n’est dis- ponible, le facteur d’émissions générique « base inorganique » ou « ingrédient chimique orga- nique » est utilisé. Les facteurs d’émissions du scope 2 sont essentielle- ment issus de la Base Empreinte de l’ADEME. Au total, Robertet utilise 29 facteurs d’émissions diffé- rents pour ses achats d’ingrédients synthétiques. Scope 3 • Pour les achats d’emballages, le poids (en kg) est col - Catégorie 1 : Achats de biens et services lecté et associé à un facteur d’émissions pertinent, selon la typologie de matériaux d’emballages (par ex. plastiques, métaux, verres, cartons, bois, etc.). • Pour les achats de matières premières naturelles, les volumes achetés (en kg) ont été collectés auprès de l’ensemble des filiales du périmètre de reporting. Un facteur d’émissions a ensuite été attribué à ces achats selon plusieurs cas de figures : • Pour les achats d’autres biens et de services, le mon- tant en valeur (en euros) est récupéré auprès du ser- vice Finance et un facteur d’émissions pertinent est attribué. * Un facteur d’émissions précis existe dans les bases de données Agribalyse ou EcoInvent ; Les sources des facteurs d’émissions pour l’ensemble des émissions de Scope 3, Catégorie 1 sont : Agribalyse, Ecoinvent, la Base Empreinte (ADEME) ainsi que des facteurs d’émissions calculés pour Robertet par des entreprises spécialisées externes. * Un facteur d’émissions précis a été fourni par un client, un fournisseur ou une autre source externe, calculé selon une méthodologie esti- mée robuste par Robertet car alignée sur des normes internationales ; Catégorie 2 : Biens d'investissement * Un facteur d’émissions précis n’existe pas, mais peut être estimé à partir de facteurs d’émissions précis existants pour la biomasse d’origine (par exemple, une rose), d’informations sur les ren- dements, et de facteurs d’émissions pour les procédés (par exemple, l’hydrodistillation) ; Cette catégorie comprend les émissions liées à divers types de bâtiments, parkings, équipements industriels, équipements informatiques et mobiliers. Les données utilisées sont exprimées soit en valeur monétaire, soit en volumes. Catégorie 3 : Activités relevant des secteurs des com- bustibles et de l’énergie (non inclues dans les scopes 1 & 2) * Un facteur d’émissions précis n’existe pas et ne peut pas être estimé à partir d’un facteur d’émissions existant pour la biomasse ou le procédé, dans quel cas un rapprochement à un autre facteur d’émissions est effectué sur la base du procédé d’extraction utilisé et de la ty- pologie de l’ingrédient avec des regroupements par famille (fruits, fleurs, bois…). Cette catégorie n’a pas été jugée applicable, l’ensemble des émissions pertinentes étant incluses dans les scopes 1 & 2. Catégorie 4 : Transport et distribution en amont Cette catégorie comprend les émissions de fret amont, c’est-à-dire liées aux transports entre les fournisseurs et les filiales du Groupe. Ces données primaires (en vo- lume et distance) sont collectées auprès de chacune des filiales. Les émissions sont différenciées selon le mode de transport (aérien, routier ou maritime) et les facteurs d’émissions appliqués aux tonnes transportées ainsi qu’aux kilomètres parcourus (t.km). En 2024, une partie des données liées au transport d’emballages et de consommables achetés par Robertet SA n’était pas disponible : seul l’unité était disponible, et non le poids des achats transportés. Des estimations ont été réali- sées pour certains emballages, mais les emballages et consommables restants (sans poids associés) n’ont pas été comptabilisés. Ces émissions ne sont pas estimées matérielles, leur contribution au bilan carbone Groupe étant estimée à moins de 1 %. * Dans le cas des matières premières achetées transformées, si aucun facteur d’émissions proche n’est disponible, un facteur d'émissions générique "huile" est utilisé. Au total, Robertet utilise 287 facteurs d’émissions diffé- rents pour ses achats d’ingrédients naturels. • Pour les achats de matières premières synthétiques, les volumes achetés (en kg) ont également été collec- tés auprès des filiales incluses dans le périmètre de reporting. Les facteurs d’émissions ont été attribués selon les cas de figures suivants : * Un facteur d’émissions précis existe dans les bases de données Agribalyse ou EcoInvent ; 185 — Catégorie 5 : Déchets produits lors de l’exploitation courus (t.km). Les émissions comptabilisées sont les émissions nettes, c’est-à-dire déduites de tous « dou- blons » entre filiales : le transport entre deux filiales du Groupe n’est considéré que dans l’empreinte carbone de la filiale qui achète ou reçoit le produit. Cette catégorie comprend les émissions liées aux déchets générés par les processus de production du Groupe. Ces données sont collectées en volumes (tonnes) par chacune des filiales du Groupe, et asso- ciées à un facteur d’émissions pertinent selon perti- nent selon leur typologie et les différents fins de vie des matériaux (recyclage, incinération, compostage, etc.). Catégorie 10 : Transformation des produits vendus Les produits de Robertet, qu’ils soient des ingrédients naturels, des parfums ou des arômes, sont incorporés comme ingrédients dans une multitude de produits : produits alimentaires variés (boissons, produits laitiers, plats préparés, compléments alimentaires…), produits d’hygiène, parfumerie fine, cosmétiques, bougies… Ro- bert et ne réalise pas de suivi de l’utilisation précise de ses produits dans ceux de ses clients, et ne peut donc pas faire une estimation des émissions liées à la manière dont ceux-ci sont transformés en aval de sa chaine de valeur. Catégorie 6 : Voyages d’affaires Cette catégorie estime les émissions de tous les dé - placements professionnels réalisés par les salariés du Groupe. Un facteur d’émissions pertinent est attribué en fonction du type de transport utilisé (avion, train, voiture, etc.) et du nombre de kilomètres parcourus. Catégorie 7 : Déplacements domicile-travail des sa- lariés Catégorie 11 : Utilisation des produits vendus Cette catégorie estime les émissions liées aux trajets domicile-travail des salariés, en utilisant des hypo- thèses sur le nombre de kilomètres parcourus et les types de transport utilisés (par ex. voiture, transport en commun…). Ces données ne sont pas recalculées chaque année et se basent sur le dernier plan de mobilité des sociétés, les variations étant considé- rées comme non matérielles (catégorie représentant moins de 1% du bilan carbone du Groupe) au vu du faible turnover de certaines filiales. Pour Robertet SA (Grasse), sont également incluses les émissions des visiteurs des deux sites de production. En 2024, ces émissions ont été estimées sur la base d’une extrac- tion des données réelles sur le premier trimestre de 2024, puis extrapolées au restant de l’année. Robertet SA, en tant que siège social, est la filiale qui reçoit le plus de visiteurs ; les émissions liées aux visites des autres filiales sont jugées faibles et non-matérielles. La problématique est la même ici que pour la catégo- rie 10. Robertet ne peut aujourd’hui pas mesurer les émissions liées à l’utilisation de ses produits. Catégorie 12 : Traitement en fin de vie des produits vendus Pour cette catégorie, même si Robertet n’a pas d’in- fluence et donc qu'une responsabilité indirecte quant aux produits finis dans lesquels ses ingrédients, par- fums ou arômes sont incorporés, le Groupe a procédé à une estimation des émissions associées à la fin de vie de ses produits. Ces émissions proviennent à la fois du contenant (emballages des produits finis) et du contenu de ces produits finis. Cette estimation est effectuée au niveau du Groupe, sur la base des ventes de chaque division. Un facteur d’émission moyen a été estimé pour chaque division (Parfumerie, Arômes, Matières Premières, et Health & Beauty) sur la base des divers produits vendus par les clients de cette di- vision. Des hypothèses sont utilisées pour estimer la répartition des ventes par sous-catégorie de produits, la typologie d’emballages des produits finis, ainsi que la part de pertes (produits restants ou inutilisés jetés par les consommateurs et utilisateurs finaux). Catégorie 8 : Actifs loués en amont En 2024, Robertet n’avait pas d’actifs loués en amont – cette catégorie est donc non-applicable. Catégorie 9 : Acheminement en aval Cette catégorie comprend les émissions de fret aval, c’est-à-dire liées aux transports des produits finis vers les clients, ainsi que les émissions de fret interne, entre filiales du Groupe Robertet. Ces données sont collec- tées auprès de chacune des filiales. Les émissions sont différenciées selon le mode de transport (aérien, rou- tier ou maritime) et les facteurs d’émissions appliqués aux tonnes transportées ainsi qu’aux kilomètres par- Catégorie 13 : Actifs loués en aval En 2024, Robertet n’avait pas d’actifs loués en aval – cette catégorie est donc non-applicable. Catégorie 14 : Franchises Robertet n’opère pas de franchises – cette catégorie est donc non-applicable. 186 — Intensité carbone 2023 2024 Emissions totales (scopes 1, 2 & 3) par millier d'euros de revenu net Fondées sur la localisation Non disponible 0,5 tCO2e/k€ Emissions totales (scopes 1, 2 & 3) par millier d'euros de revenu net Fondées sur le marché 0,5 tCO2e/k€ Non disponible 10,6 tCO2e/t 0,5 tCO2e/k€ 11,5 tCO2e/t 11,3 tCO2e/t Emissions totales (scopes 1, 2 & 3) par tonne de produit vendu Fondées sur la localisation Emissions totales (scopes 1, 2 & 3) par tonne de produit vendu Fondées sur le marché Catégorie 15 : Investissements Résultats Dans cette catégorie, Robertet a fait une estimation des émissions de Scopes 1 & 2 de ses joint ventures : BNS, Serei No Nengone, Fragrant Garden, Sambuka et Finca Carasquilla. La joint venture Taif Rose Company for Per- fume n’a pas été estimée, n’étant pas encore opération- nelle à fin décembre 2024. Pour les cinq joint ventures actives, en 2024, Robertet a fait une estimation sur la base de l’intensité carbone Scopes 1 & 2 de sa filiale Robertet Bulgarie, des effectifs de 2023 de chaque joint venture, et du pourcentage de capital détenu par le Groupe. L’intensité carbone de la filiale Robertet Bul- garie est jugée pertinente car cette filiale est un site d’extraction de matières premières naturelles, et c'est également l'activité principale des cinq joint ventures susmentionnées. Ces cinq JVs sont des fournisseurs de matières premières naturelles du Groupe, et les émis- sions liées à ces achats sont par ailleurs inclus dans le Scope 3, Catégorie 1 du bilan carbone de Robertet. L'augmentation de l'intensité carbone (émissions scopes 1, 2 & 3 divisée par la production vendue) de 6,6 % est principalement due à l'augmentation des émissions de scope 3 catégorie 1 (achats), qui sont dé-corrélées de tous les efforts de réduction des émis- sions réalisés au niveau de la production (qui, eux, se vi- sualisent dans le tableau dans la section E1-4). Comme expliqué plus haut, les émissions de scope 3 catégorie 1 subissent des fluctuations importantes liées aux quan- tités mais aussi à la typologie des achats effectués, ainsi que l'évolution des facteurs d'émissions. Notes méthodologiques Le revenu net correspond au chiffre d’affaires consolidé Groupe tel que présenté dans le rapport financier an- nuel, déduit du chiffre d’affaires des entités Sonarome, Robertet Africa et Aroma Esencial, qui sont exclues du périmètre du rapport de durabilité. La production ven- due correspond aux volumes totaux de produits vendus par Robertet (même périmètre que ci-dessus), nets de toutes ventes intra-filiales, au cours de l’année. L’en- semble des émissions carbone, de la production ven- due et du chiffre d’affaires de Robertet sont considérés comme relevant d’un « secteur à fort impact climatique », l’ensemble des activités de Robertet pouvant être affiliées au secteur de l’industrie manufacturière. 187 — E1-7 — PROJETS D’ABSORPTION ET D’ATTÉNUATION DES GES FINANCÉS AU MOYEN DE CRÉDITS CARBONE — E1-8 — TARIFICATION INTERNE DU CARBONE — Robertet n'applique pas de mécanismes de tarification interne du carbone. Robertet n'a à ce jour pas mesuré les absorptions et stockage d'émissions de gaz à effet de serre résultant de ses projets, en particulier dans sa chaine d'approvi- sionnement. Ces projets incluent des projets d'agroé- cologie (qui pourraient davantage séquestrer du car- bone dans les sols), des projets d'agroforesterie (qui pourraient davantage séquestrer du carbone dans les arbres) et des projets de reforestation. E1-9 — INCIDENCES FINANCIÈRES ESCOMPTÉES DES RISQUES PHYSIQUES ET DE TRANSITION IMPORTANTS ET OPPORTUNITÉS POTENTIELLES LIÉES AU CHANGEMENT CLIMATIQUE — Robertet n'a pas non plus mesuré les réductions ou ab- sorptions d'émissions résultant de projets en dehors de sa chaine de valeur. A noter : jusqu'à ce jour, le Groupe n'a pas procédé à l'achat de crédits carbone. Robertet n'a pas procédé à l'estimation des incidences financières liées aux risques et opportunités importants en matière de changement climatique. — En 2024, Robertet a défini un plan de décarbonation pour ses scopes 1, 2 et 3 et s'est uniquement focalisé sur l'identification de projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Lorsque ce plan aura été stabilisé et sa mise en œuvre initiée, Robertet débutera l'identi- fication d'opportunités liées à l'absorption d'émissions carbone dans sa chaine de valeur. 188 —— ESRS E2 POLLUTION INTRODUCTION — Le tableau ci-dessous présente les principaux enjeux de Robertet relatifs aux pollutions, et les incidences, risques et opportunités associés les plus matériels. Type d'IRO Chaîne de valeur Horizon temporel Enjeu Description Pollution de l’eau, de l’air et des sols Incidence négative Opérations propres Rejets de polluants via les effluents et émissions atmosphériques inhérentes aux activités de production CT CT CT Amendes, sanctions, arrêt temporaire d’activité et atteinte à la réputation en cas d’incident grave menant à une pollution accidentelle Pollution de l’eau, de l’air et des sols Opérations propres Risque Pollution de l’eau, de l’air et des sols Opérations propres Innovation et développement de procédés et produits moins polluants Opportunité CT = court terme, MT = moyen terme, LT = long terme 189 — ESRS 2 IRO-1 — DESCRIPTION DES PROCÉDURES DE RECENSE- MENT ET D’ÉVALUATION DES INCIDENCES, RISQUES ET OPPORTUNITÉS IMPORTANTS EN MATIÈRE DE POLLUTION — Les sites d'extraction et de mélange sont susceptibles d'utiliser (et donc de générer), dans de très faibles pro- portions, des substances extrêmement préoccupantes. Enfin, les filiales commerciales sont, elles, négligeables du point de vue des pollutions, étant uniquement constituées de bureaux et d'activités tertiaires. — Gestion des incidences, risques et opportunités Évaluation des dépendances et incidences Dans le cadre de son analyse de double matérialité, Robertet a identifié la pollution de l'air, de l'eau et des sols comme étant un enjeu matériel pour ses propres opérations. L'enjeu des pollutions en amont de sa chaine de valeur n'a pas été évaluée dans le cadre de la consultation de parties prenantes internes et externes, Robertet n'a pas identifié de dépendances majeures liées aux pollutions de ses activités de production. Pour les rejets d'eaux, les dépendances portent es- sentiellement sur le bon fonctionnement des stations d'épuration, dans les filiales de production qui en sont équipées (notamment Robertet SA (Grasse), Robertet Brésil, Robertet Argentine, Robertet Chine et Robertet Inde). cet enjeu ayant été prédéfini comme étant non-maté - riel, surtout en comparaison avec d'autres enjeux tels que le climat, l'eau, la biodiversité et les droits humains. L'enjeu des pollutions en aval de la chaine de valeur a été évalué et catégorisé comme étant non-matériel. En effet, les risques pour l'entreprise liées à d'éventuelles restrictions d'utilisation de substances préoccupantes, au regard de leur nombre et des quantités utilisées par le Groupe, ont été estimés faibles. Le Groupe a, par contre, identifié deux principales in- cidences en matière de pollution : • les rejets dans l'air, l'eau et les sols, et, dans une moindre mesure, L'enjeu des pollutions de l'air, de l'eau et des sols pour nos propres opérations a été soumis à consultation de parties prenantes ; mais il n'y avait pas de représen- tants des communautés situées à proximité des sites de production du Groupe parmi les parties prenantes externes interrogées. En effet, la consultation a été réalisées auprès d'administrateurs, banques, clients, fournisseurs et organismes d'audit et de certification, mais n'ont pas inclus les communautés touchées par nos opérations directes. • les nuisances olfactives et sonores. Ces deux incidences sont estimées comme étant à forte probabilité, puisqu'elles ont lieu, mais leur gra- vité est estimée faible pour les nuisances olfactives et sonores, et modérée pour les rejets dans l'air, l'eau et les sols, étant généralement bien réglementés (et donc maintenus sous certains seuils de sécurité) dans la ma- jorité des pays où opère le Groupe. Pour donner plus de précisions sur la nature de ces incidences : — Localisation des pollutions • les rejets dans l'air sont formés suite à des réactions physico-chimiques impliquant le dioxyde de soufre (SOx), les oxydes d'azote (NOx) ou les Composés Or- ganiques Volatils (COV). Ces derniers (COVs) peuvent être issus de l'utilisation de solvant dans les processus d'extraction ; L'ensemble des sites de production du Groupe sont concernés par l'enjeu des pollutions de l'air, de l'eau et des sols. Néanmoins, les sites d'extraction d'ingré- dients naturels sont davantage exposés à ces enjeux, puisqu'ils utilisent des solvants dans une majorité des procédés d'extraction. Ces solvants peuvent émettre des Composés Organiques Volatils (COV) dans l'air et se retrouver sous forme de traces dans les effluents. • les rejets dans l'eau peuvent contenir des polluants et donc être prétraités avant de rejoindre les réseaux d'assainissement locaux. Les sites d'extraction d'ingrédients naturels de Rober- tet sont aujourd'hui situés à Grasse (deux sites de pro- duction) ainsi qu'en Turquie, en Bulgarie et en Afrique du Sud. Sont également considérés comme des sites d'extraction les sites des filiales Robertet Bio, Hitex et Bionov, toutes les trois localisées en France. Ces sites procèdent tous, au travers de diverses techniques et procédés d'extraction, à la transformation d'ingrédients naturels. Le Groupe ne procède généralement pas à des rejets dans les sols, sauf dans un site où l'épandage des eaux est effectué dans des bassins adjacents à l'usine. Le Groupe n'a pas identifié les microplastiques comme étant, à ce jour, un enjeu matériel. Robertet n'introduit pas délibérément de microplastiques dans ses produits ni dans ses processus de fabrication. — Les sites de mélange sont globalement moins géné- rateurs de pollutions de l'air, de l'eau ou des sols, en comparaison avec les sites d'extraction. 190 — E2-1 — POLITIQUES EN MATIÈRE DE POLLUTION — Analyse des risques et opportunités Robertet a identifié deux risques majeurs liés aux pol- lution de l'air, de l'eau et des sols : Robertet dispose des politiques de durabilité générales suivantes, applicables au Groupe et signées par la Di- rection Générale : • un incident industriel pourrait mener à un déverse- ment ou à des émissions incontrôlées, menant à une amende, ou un arrêt temporaire de production, ou encore une atteinte à la réputation du Groupe ; • la Charte Ethique du Groupe, qui mentionne le res- pect des bonnes pratiques de fabrication, l'améliora- tion des procédés industriels et la maîtrise des rejets afin de diminuer l'impact de l'activité; • des niveaux excessifs de contaminants (de façon chronique et non accidentelle) dans les eaux, l'air ou les sols pourraient mener à des sanctions voire à une interdiction d'opérer. • le Pacte Mondial des Nations Unies, qui engage les entreprises à respecter le principe de précaution et à adopter des technologies réduisant l'impact envi- ronnemental; Il existe également un risque plus modéré lié à l'utili- sation de substances préoccupantes et extrêmement préoccupantes. Dans le cas d'interdictions de ces substances, le Groupe doit en effet ajuster ses achats et opérer à des substitutions et des reformulations de ses produits, menant ainsi à des pertes d'efficience dans sa production. • la Charte de durabilité de l'IFRA-IOFI, qui encourage ses membres à adopter les principes de la chimie verte. La stratégie RSE de Robertet, qui est suivie et supervi- sée par les Comités RSE du Groupe (se référer à l'ESRS 2 GOV-1), comprend un engagement - l'engagement #5 sur la préservation des ressources naturelles - qui couvre entre autres les enjeux relatifs aux pollutions. Cette stratégie et les objectifs associés sont présentés dans l'ESRS 2 SBM-1. Une opportunité principale a été identifiée en lien avec l'enjeu des pollutions: il s'agit du développement de technologies ou de procédés d'extraction moins polluants (à l'instar de la technologie CleanRScent dé- veloppée par Robertet) qui pourraient constituer des innovations intéressantes pour les clients, élargir la pa- lette d'ingrédients naturels proposés par le Groupe, et ainsi être générateurs de revenus. Enfin, Robertet a une Politique de Prévention des Ac- cidents Majeurs, datant de janvier 2021 et signée par le Président Directeur Général, dans laquelle Robertet s'engage à prévenir les accidents majeurs et à réduire les conséquences d'éventuels accidents. Elle comprend entre autres des engagements en matière de définition et de communication des responsabilités, de forma- tion du personnel, de prévention des risques avec les sociétés extérieures intervenant sur les sites du Groupe, d'identification des risques d'accidents majeurs, d'iden- tification des situations d'urgence prévisibles, de tests et d'analyse des accidents et presqu'accidents. — Préparation et reporting des résultats Comme mentionné précédemment, les rejets et nui- sances sont généralement strictement réglementées dans les pays où opère Robertet, et les risques d'inci - dents ou de pollutions au-delà des seuils réglemen- taires ont une probabilité d'occurrence plutôt faible. Néanmoins, en cas d'occurrence, l'impact pourrait être significatif pour l'entreprise, tant par les sanctions pos- sibles que par les arrêts de production qui pourraient s'ensuivre. L'importance est donc, au global, perçue comme étant moyenne. — La Politique de Prévention des Accidents Majeurs de Robertet couvre tous types d'incidents industriels ma - — jeurs, pouvant notamment entrainer des pollutions ou rejets accidentels dans l'air, l'eau ou les sols. Elle ne cible pas de polluants ou de substances particulières. Comme mentionné précédemment, les sites d'extrac- tion d'ingrédients naturels, et particulièrement ceux qui utilisent des solvants dans leurs processus d'extraction, sont les plus exposés à l'enjeu des pollutions. — La Politique de Prévention des Accidents Majeurs porte à la fois sur la prévention des incidences négatives sur les sites industriels du Groupe, et à la réduction de ces incidences en cas d'accident ou de situation d'urgence. En termes d'activités, il n'y a pas de division au sein du Groupe qui soit davantage associée aux incidences, risques et opportunités susmentionnées, puisqu'elles fabriquent ou utilisent toutes des extraits, et contri- buent toutes à la production de rejets et nuisances. Elle ne porte pas sur la substitution ou la réduction de l'utilisation de substances préoccupantes ou extrê- mement préoccupantes, qui relève davantage d'un 191 — enjeu réglementaire au niveau des produits. Pour ces substances, en collaboration avec les associations pro- fessionnelles internationales telles que l'IFRA et l'IOFI, Robertet suit de façon continue les évolutions régle- mentaires afin d'anticiper d'éventuelles interdictions. * Robertet a également conçu et breveté un procédé d'extraction au dimethyl carbonate (DMC), solvant reconnu comme étant facile- ment biodégradable selon l'OCDE 301, non CMR (cancérigène, mutagène et reprotoxique), peu inflammable, miscible et non polaire. Ce procé- dé, qui se substitue à l'extraction à l'hexane, est le fruit de dix années de travail des équipes R&D de la division Matières Premières. La gamme qui a été développée en 2023, appelée CleanR- Scent, s'étoffe d'année en année. En 2024, elle était constituée de six extraits : des absolues de maté, tonka, vanille, ciste, cyprès et bourgeon de cassis. E2-2 — ACTIONS ET RESSOURCES RELATIVES À LA POLLUTION — 1. Rejets dans l'air, l'eau et les sols Actions relatives aux rejets dans l'air : • Mesure et déclaration des émissions de COVs: la quan- tité de COV émis dans l'air est calculée annuellement par trois filiales: Robertet SA (Grasse), Robertet USA et Robertet Chine. En Chine, un système de détection des COV fonctionnant 24h/24 a été installé. A Grasse, Robertet dispose en plus d'un schéma de maîtrise des émissions de COV permettant d'identifier les sources d'émission, de quantifier les rejets et de mettre en place des dispositifs adaptés. • Captation et traitement des émissions : de manière générale, le travail à froid est favorisé pour limiter les émissions de COVs à la source. Des systèmes per- mettent aussi de capturer et traiter une partie des émissions de COVs, comme des condenseurs ou des laveurs de gaz. Quelques exemples d'actions spéci- fiques aux filiales de production peuvent être citées : * Robertet Brésil a installé en 2023 un système d'aspiration pour capter et traiter par un filtre à charbon les émanations d'alcool et de gaz dans la zone de lavage. • Réduction des émissions dans l'air hors COVs : en 2024, Robertet Turquie a changé le système de chauf- fage des bureaux et opté pour une pompe à chaleur, qui diminuera la pollution de l'air. * En 2023, Robertet SA (Grasse) a défini un plan à trois ans pour mieux capter et réduire les pol- luants dans l'air (notamment les COVs et ma- tières en suspension). • Réduction de l'utilisation des solvants : la standardisa- tion des fabrications et la mise en place de modes opératoires permettent d'optimiser la consommation de solvant. * Hitex a mis en place un détecteur de CO2 pour contrôler la qualité de l'air et agir rapidement lorsque celle-ci est dégradée. • Réutilisation des solvants: Robertet réutilise autant que possible les solvants tels que l'hexane et l'alcool, pour l'extraction d'une même plante, d'une récolte à une autre. Au cours du processus d’extraction, les sol- vants sont mis en œuvre plusieurs fois pour procéder à une extraction la plus exhaustive possible de la par- tie aromatique présente dans les matières premières naturelles. A l’issue de ce processus, les solvants uti- lisés pour la fabrication sont récupérés. Ces solvants récupérés sont dénommés « solvants parfumés ». Leur qualité est vérifiée. Si besoin, ils sont distillés pour ob- tenir la pureté requise. Ils sont alors appelés « solvants rectifiés ». Les solvants « parfumés » et les solvants "rectifiés" sont conservés pour être réutilisés dans la prochaine fabrication. * Robertet Bulgarie a installé un collecteur de poussière dans son unité de fabrication de pel- lets pour réduire la pollution de l'air et améliorer les conditions de travail des collaborateurs. Actions relatives aux rejets dans l'eau : Les actions du Groupe sont les suivantes : • Cinq filiales disposent d'une station d'épuration pour traiter leurs effluents : Robertet SA (Grasse), Robertet Brésil, Robertet Argentine, Robertet Chine et Robertet Inde. En 2024, Robertet Chine a investi dans un sys- tème de chauffage pour améliorer la performance de sa station d'épuration pendant l'hiver. • Utilisation de technologies ou solvants moins toxiques pour la santé et pour l'environnement : • La qualité des effluents est régulièrement suivie et analysée, avec notamment la mesure de la Demande Chimique en Oxygène (DCO), Demande Biochimique en Oxygène (DBO) et Matières en Suspension (MES). En 2024, Robertet Bulgarie a investi dans un outil permettant une mesure et une analyse plus robustes de la qualité et de la quantité des effluents en sortie d'usine. * Robertet développe l'utilisation de l'extraction au CO2 supercritique, qui ne nécessite pas de solvant organique volatil. Le CO2 est neutre, non toxique et ne génère pas de déchets polluants. Robertet a breveté un procédé d'extraction au CO2 supercritique de certaines fleurs fraîches, telles que la rose, le jasmin, l'oranger et la tu- béreuse. La division Arômes a également déve- loppé une large gamme d'arômes issu du CO2 supercritique, comme des variétés de baies, le sésame, le gingembre ou encore le café. 192 — Actions relatives aux rejets dans les sols : 3. Substances extrêmement préoccupantes Comme mentionné précédemment, Robertet n'effec- tue généralement pas de rejets dans les sols. Les sites de production sont en rétention avec des systèmes de captage des écoulements pour éviter les pollutions accidentelles. Cependant, un site de production pro- cède actuellement à des rejets réguliers dans les sols, n'ayant pas la possibilité d'envoyer ses effluents en sta- tion d'épuration municipale. Un plan d'actions est en cours de développement pour améliorer le traitement et donc la qualité des rejets de ce site. Robertet participe à différents comités au niveau des associations professionnelles internationales et na- tionales, ce qui permet au Groupe de pouvoir antici- per d'éventuelles restrictions ou interdictions sur des substances dont la classification est modifiée. Robertet procède alors à la recherche d'alternatives et à la refor- mulation des produits concernés. E2-3 — CIBLES LIÉES À LA POLLUTION — • Au sein des sites grassois de Robertet SA, qui sont classés SEVESO seuil haut par la réglementation sur les Installations Classées pour la Protection de l'Envi- ronnement, des systèmes de rétention et des réseaux de collecte empêchent la survenue d'infiltrations dans les sols en cas de déversements accidentels. L'étan- chéité de ces installations est régulièrement vérifiée. Enfin, un Plan de Modernisation des Installations In- dustrielles (PMII) permet d'assurer la maintenance des équipements industriels comme les rétentions, tuyauteries et cuves de stockage. Métriques et cibles Le Groupe n'a pas de cible spécifique à atteindre en matière de pollution, mais a néanmoins pour objectif permanent de n'avoir aucune mise en demeure par les instances environnementales pour des raisons de pollutions (dans l'air, l'eau ou les sols) ou de nuisances (olfactives ou sonores) au niveau de ses sites de pro- duction. Au vu des faibles volumes achetés et utilisés par Rober- tet, le Groupe n'a pas d'objectif spécifique concernant les substances préoccupantes ou substances extrême- ment préoccupantes. • En Bulgarie, en 2024, Robertet a construit une nou- velle unité de stockage des déchets végétaux issus des processus de transformation. L'installation est cimentée et ne permet pas d'infiltration dans les sols. — L'objectif de Robertet en matière de pollutions relève de la conformité réglementaire, et est donc un objectif non volontaire. 2. Nuisances olfactives et sonores La fabrication de produits aromatiques sur les sites in - dustriels de Robertet peut ponctuellement générer des odeurs. Même si elles ne présentent pas de risque pour l'environnement ou la santé, Robertet met en place des mesures, telles que des filtres anti-odeurs en sortie des systèmes de ventilation, afin de réduire les nuisances olfactives pour le voisinage immédiat. Un dialogue est également maintenu avec les municipalités et les rive- rains pour permettre la remontée de plaintes. E2-4 — POLLUTION DE L’AIR, DE L’EAU ET DES SOLS — Les rejets dans l'air peuvent contenir les polluants sui- vants : SOx, NOx, MES et COVs. Les rejets dans l'eau peuvent contenir des résidus de solvants, de produits de nettoyage et d'autres polluants. Robertet s'efforce par ailleurs de limiter le bruit engen- dré par ses activités de production, à la fois pour ses propres salariés travaillant à proximité d'équipements bruyants, et pour les riverains. Ces équipements sont isolés phoniquement (par ex. silencieux sur les chau- dières, capotage de pompes) ou, dans la mesure du possible, éloignées des limites de propriété. Certains équipements (chaudières, brûleurs ou pompes) ont aussi été remplacés par des équipements plus mo- dernes et plus silencieux. Enfin, des mesures du ni- veau de bruit en limite de propriété sont réalisées dans certains sites. Par exemple, les sites de production à Grasse, étant classés ICPE, sont soumis à une limite de 60 décibels de jour et 50 décibels de nuit, à un mètre des barrières des sites. — Les données sur les polluants rejetés dans l’air, l’eau et les sols ne sont à ce jour pas disponibles de façon consolidée au niveau du Groupe Robertet. 193 — Néanmoins, les données de DCO (Demande Chimique en Oxygène) et de DBO (Demande Biochimique en Oxygène) de 2023 et 2024 sont disponibles pour cha- cune des filiales opérant une station d'épuration : Production utilisant des substances extrêmement préoccupantes En 2024, Robertet a utilisé 75 945 kg de substances extrêmement préoccupantes (telles que catégorisées par la réglementation REACH) dans les processus de production de six filiales de production : Robertet SA (Grasse), Robertet Inde, Robertet Mexique, Robertet Singapour, Robertet USA et Astier Demarest, qui re- présentent 81 % du chiffre d'affaires du Groupe. Les données pour les autres filiales de production n'étaient pas disponibles, les difficultés étant à la fois de claire- ment identifier ces substances et ensuite de les tracer dans les ordres de fabrication. L'objectif sera d'inclure toutes ces filiales manquantes dans le périmètre du prochain exercice. Demande Chimique en Oxygène 2023 2024 Robertet Argentine Robertet Brésil 20 mg/L 1 291 mg/L 354 mg/L 306 mg/L 112 mg/L 27 mg/L 2 032 mg/L 286 mg/L 287 mg/L 104 mg/L Robertet Chine Robertet SA (Grasse) Robertet Inde Le volume de substances extrêmement préoccupantes engagées dans les processus de production représente environ 0,2 % de la production totale vendue de ces six filiales au cours de l'année. Demande Biochimique en Oxygène Substances préoccupantes Robertet n’est à ce jour pas en capacité de collecter des données consolidées sur l’achat ou l’utilisation en production de substances préoccupantes (Substances of Concern). 2023 2024 Robertet Argentine Robertet Brésil 4 mg/L 12 mg/L 251 mg/L 74 mg/L 64 mg/L 20 mg/L 420 mg/L 116 mg/L 85 mg/L 25 mg/L E2-6 — INCIDENCES FINANCIÈRES ESCOMPTÉES DES INCIDENCES, RISQUES ET OPPORTUNITÉS LIÉS À LA POLLUTION Robertet Chine Robertet SA (Grasse) Robertet Inde — Robertet n'a pas procédé à l'estimation des incidences financières liées aux risques et opportunités importants en matière de pollution. La DCO mesure la totalité des substances oxydables dans l'eau, en mg O2/L. La DBO mesure la quantité de matières organiques biodégradables en cinq jours par oxydation biochimique, contenue dans l'eau. E2-5 — SUBSTANCES PRÉOCCUPANTES ET SUBSTANCES EXTRÊMEMENT PRÉOCCUPANTES — Achats de substances extrêmement préoccupantes Une faible proportion des matières premières achetées par Robertet sont des substances catégorisées comme étant des substances extrêmement préoccupantes (Substances of Very High Concern) par la réglemen- tation REACH. En 2024, Robertet a acheté une dizaine de ces subs- tances, pour un volume représentant 100 040 kg. Ce volume représente 0,2 % des volumes de matières pre- mières achetées par le Groupe. 194 —— ESRS E3 RESSOURCES AQUATIQUES ET MARINES INTRODUCTION — Le tableau ci-dessous présente les principaux enjeux de Robertet relatifs aux ressources aquatiques, et les inci- dences, risques et opportunités associés les plus matériels. Type d'IRO Chaîne de valeur Horizon temporel Enjeu Description Amont & Opérations propres Incidence négative Prélèvements en eau pour les activités de culture et de transfor- mation, pouvant contribuer à un stress hydrique local Consommation d’eau CT CT MT Amont & Opérations propres Incidence négative Rejets aqueux liés aux processus de production, pouvant dégra- der la qualité des eaux Pollution de l'eau Perturbations ou ruptures d’approvisionnement en matières premières naturelles du fait de sécheresses ou de manque d’eau (au niveau agricole et/ou industriel) Consommation d’eau Risque Amont Opérations propres Perturbations ou restrictions des activités de production à cause d’un manque d’eau (quantité et/ou qualité) Consommation d’eau Consommation d’eau Risque MT LT Opérations propres Innovation et développement de procédés et produits moins gourmands en eau Opportunité CT = court terme, MT = moyen terme, LT = long terme 195 — ESRS 2 IRO-1 — DESCRIPTION DES PROCÉDURES D'IDENTIFICATION ET D’ÉVALUATION DES INCIDENCES, RISQUES ET OPPORTUNITÉS IM- PORTANTS LIÉS AUX RESSOURCES AQUATIQUES ET MARINES — Dans la chaine d'approvisionnement : Les fournisseurs d'ingrédients naturels sont a prio- ri les plus exposés au sujet de l'eau, en comparaison aux fournisseurs d'ingrédients de synthèse, et aux fournisseurs de services. Ces fournisseurs de naturels produisent soit des matières premières brutes, soit des matières pré-transformées. Dans les deux cas, l'eau peut être considérée comme un enjeu essentiel au ni- veau de l'amont agricole, et évidemment de façon plus importante dans les zones de stress hydrique et/ou ex- posées aux conséquences du changement climatique. Dans le cas de matières premières pré-transformées, s'ajoute également le besoin en eau liés aux procédés industriels, qui s'approchent des activités d'extraction de Robertet. Gestion des incidences, risques et opportunités L'eau est une ressource cruciale dans les processus industriels de Robertet, car elle est utilisée à diverses étapes de la production, du refroidissement des ma - chines à la fabrication des produits. Dans le cadre de notre analyse de double matérialité, nous avons identifié deux enjeux de durabilité prin- cipaux : Robertet s'approvisionne en ingrédients naturels dans plus de 60 pays dans le monde, dont une partie im- portante se situe dans des zones où le réchauffement climatique induit déjà, et induira de façon croissante dans le futur, une disponibilité plus limitée de la res- source en eau. • Limiter l'impact sur la ressource en eau au niveau de la chaîne de valeur amont (fournisseurs) ; • Limiter l'impact sur la ressource en eau et favoriser un usage raisonné de l'eau dans la production de Robertet. — L'analyse de double matérialité a été réalisée par le biais d'une consultation de parties prenantes internes et externes. Parmi les parties prenantes externes, des fournisseurs et organisations d'évaluation ou de certifi- cation RSE ont été sollicités et ont ainsi permis la prise en compte de leur opinion vis à vis des enjeux relatifs à l'eau sur les communautés touchées en amont de la chaine de valeur de Robertet; néanmoins, nous n'avons pas mené de consultation directe auprès de ces com- munautés sur le sujet de l'eau. Tous les ans, Robertet identifie ses sites de production situés dans des zones de stress hydrique selon l'Aque - duct Water Risk Atlas du World Resources Institute (WRI). En 2024, trois sites de production étaient dans des pays à risque hydrique élevé : deux sites industriels en Inde (Mumbai et Goa) et un site industriel en Chine. Ces trois sites opèrent des activités de mélange uni- quement. À ce jour, Robertet n'a pas réalisé d'analyse des risques hydriques au niveau de ses filières d'ingrédients natu- rels. Ces travaux seront effectués dans les prochaines années. — Localisation des incidences sur l'eau Dans les opérations propres : — Globalement, Robertet opère trois types d'activités : des activités d'extraction d'ingrédients naturels, des activi- tés de mélange (pour la parfumerie et les arômes) et des activités commerciales. Les activités d'extraction sont généralement fortement consommatrices d'eau, car l'eau est nécessaire aux processus de distillation et d'extraction par solvant volatil. D'autres procédés industriels, comme l'atomisation, peuvent également utiliser beaucoup d'eau. Les activités de mélange sont, elles, généralement moins intensives en eau. La consommation d'eau sert essentiellement les pro- cessus de nettoyage et, dans une moindre mesure, à la composition des produits eux-mêmes. Enfin, les activités commerciales sont réalisées dans des bu- reaux et sont donc négligeables d'un point de vue de la consommation en eau. Évaluation des dépendances et incidences Dans les opérations propres : Robertet est fortement dépendant des ressources en eau. Une réduction de la disponibilité de l'eau induirait une limitation de la production. Les sites d'extraction du Groupe, qui sont les plus intensifs en eau (à la tonne produite), ne sont aujourd'hui pas localisés dans des pays à risque hydrique très élevé ; néanmoins, le ré- chauffement climatique pourrait avoir pour effet d'aug- menter ce niveau de risque dans les années à venir. Les incidences sur l'eau des activités de production comprennent : • des incidences directes : d'une part, la consommation d'eau des activités de Robertet induit un prélèvement sur les ressources aquatiques locales et, d'autre part, * Il est important de noter toutefois qu'aucune étude n'a été réalisée par le Groupe pour comparer les besoins en eau des ingrédients de synthèse (qui peuvent être d'origine naturelle) et ceux des ingrédients naturels 196 — les rejets et déchets générés par les sites peuvent af- fecter la qualité des eaux locales. en revanche être compensée par la mise en place de mesures d'optimisation, de recyclage et/ou de réutili- sation de l'eau. • des incidences indirectes : les émissions de gaz à effet de serre de Robertet contribuent au réchauffement climatique, qui a notamment pour conséquence la perturbation du cycle de l'eau. — Très peu de ressources marines sont présentes dans les achats de Robertet : la dépendance envers ce type de ressource est donc faible, et l'enjeu estimé non-ma- tériel. — Dans la chaine d'approvisionnement : — Bien que Robertet n'ait pas fait une analyse fine de la localisation de ses fournisseurs ou matières premières les plus exposés au stress hydrique, il peut être affirmé de manière générale que les filières d'ingrédients na- turels sont très dépendantes des ressources en eau, à la fois pour l'amont agricole (irrigation des cultures) et pour les processus de transformation industriels. De la même manière que pour les opérations propres de Ro- bertet, le réchauffement climatique aura pour consé- quence certaine un accroissement du risque hydrique, qu'il sera important d'évaluer et d'anticiper au cas par cas. Une réduction de la disponibilité en eau (eaux de rivière, eaux souterraines, etc.) pourrait directement af- fecter les pratiques d'irrigation des agriculteurs ; mais une réduction ou un bouleversement de la pluviomé- trie pourrait également rendre les précipitations trop faibles et nécessiter que des agriculteurs augmentent leurs prélèvements en eaux souterraines ou de surface. Analyse des risques et opportunités Robertet a identifié plusieurs risques physiques liés à la consommation des ressources marines et aqua- tiques. En effet, l'eau est un service de provisionnement majeur pour Robertet. En amont, une disponibilité ré- duite de l'eau ou des pénuries d'eau pourraient avoir un impact significatif sur la capacité des fournisseurs de Robertet à cultiver des plantes (au niveau agricole) ou à les transformer (au niveau industriel), affectant ainsi les volumes et les coûts des matières premières naturelles achetées par Robertet. De même, pour ses opérations, une disponibilité réduite de l'eau ou des pénuries d'eau pourraient avoir un impact significatif sur la capacité de Robertet à fonctionner et à gérer ses processus de production, entraînant ainsi une baisse des revenus. La diminution de la qualité de l'eau peut entraîner des problèmes de processus ainsi que des problèmes de qualité des produits, affectant ainsi les coûts de Robertet. Les incidences sur l'eau des activités de production d'ingrédients naturels, en amont de la chaine de valeur de Robertet, sont de même nature que les incidences des opérations propres de Robertet : Robertet a identifié un risque de transition principal lié aux cadres politiques et réglementaires. Au niveau na- tional et surtout au niveau local, les autorités pourraient imposer aux entreprises de réduire leur consommation d'eau de manière significative pour éviter des pénu- ries temporaires d'eau et des conflits d'usage en cas de fortes périodes de sécheresse par exemple. • des incidences directes par la consommation d'eau et la production de rejets et/ou de déchets, qui peuvent affecter la quantité et la qualité de l'eau disponible localement, • des incidences indirectes, via les émissions de gaz à effet de serre qui contribuent au changement clima- tique et donc aux enjeux de disponibilité de l'eau. — Le développement de processus de production et de produits innovants, moins gourmands en eau, consti- tue plusieurs opportunités à la fois opérationnelles, économiques, et réputationnelles. — La gravité de la dépendance de Robertet et de sa chaine de valeur amont sur l'eau a été estimée élevée, puisque l'absence ou la réduction des ressources en eau peuvent directement limiter la production. Les inci- dences négatives ont été quant à elles estimées plutôt modérées, les sites de production de Robertet ainsi que les activités des fournisseurs de naturels étant de tailles généralement modérées également - néanmoins, Ro- bertet n'a pas conduit d'analyse précise de ces impacts. — Préparation et reporting des résultats Comme indiqué précédemment, les sites de produc- tion de Robertet en Inde (Mumbai, Goa) et en Chine sont dans des pays classés comme étant à risque hy- drique très élevé. Les sites de production de Rober- tet en Turquie, Afrique du Sud, Brésil et Mexique sont quant à eux classés comme étant à risque hydrique modéré à élevé. L'augmentation des incidences sur l'eau dépend de la localisation des sites de production et des filières d'in- grédients naturels (zones de stress hydrique ou non) ainsi que des scénarios de réchauffement climatique (nécessitant une plus ou moins grande consomma- tion d'eau supplémentaire). Cette augmentation peut 197 — Nous n'avons pas réalisé l'analyse des risques hydriques pour l'ensemble de nos activités d'approvisionnement. Peuvent néanmoins être cités le Maroc, l'Egypte, la Tu- nisie, Haiti, l'Indonésie, Madagascar ou encore la Soma- lie, comme étant des pays à risque hydrique élevé et parmi lesquels Robertet s'approvisionne en ingrédients naturels stratégiques. la restauration de la biodiversité sur la chaine d'approvi- sionnement englobe les enjeux du changement clima- tique, de l'eau et de la biodiversité car, sur des filières d'ingrédients naturels, ces enjeux sont interconnectés et interdépendants. L'engagement #5 sur la préser- vation des ressources naturelles couvre l'enjeu de la consommation d'eau dans nos sites industriels. Cette stratégie et les objectifs associés sont présentés dans l'ESRS 2 SBM-1. — Robertet n'achète à ce jour que très peu de ressources marines et cet enjeu n'est donc pas estimé matériel pour le Groupe. Les politiques susmentionnées traitent essentiellement de l'enjeu de la gestion de l'eau, à la fois l'optimisation de son utilisation (quantité d'eau) et la prévention et la réduction de sa pollution (qualité de l'eau). À ce jour, elles n'incluent pas d'engagement direct à concevoir des produits plus économes en eau. Elles n'incluent pas non plus d'engagement spécifique concernant les opérations ou filières d'approvisionnement exposées à des risques de stress hydrique. Une réflexion est néan- moins en cours en ce qui concerne ce dernier point ; l'approche envisagée sera communiquée en 2025. — L'ensemble des divisions de Robertet sont concernées par les incidences, risques et opportunités susmention- nées, avec peut-être une plus forte exposition pour la division Matières Premières, qui est positionnée exclu- sivement sur la fabrication d'ingrédients naturels. E3-1 — POLITIQUES EN MATIÈRE DE RESSOURCES AQUATIQUES ET MA- — RINES — Robertet n'a pas adopté de politique particulière en ce qui concerne les océans et les mers. Le Groupe fabrique des produits qui viennent essentiellement d'écosystèmes terrestres. Bien que l'entreprise ait des incidences indirectes sur les océans et les mers au tra- vers de ses rejets par exemple (ou encore par le biais de ses émissions de gaz à effet de serre), cet enjeu est estimé non-matériel en comparaison aux incidences du Groupe sur les ressources aquatiques terrestres. Au niveau de ses opérations propres, Robertet dispose des politiques Groupe suivantes : • la Charte Ethique du Groupe, qui mentionne la pro- tection des ressources naturelles, la maîtrise des consommations et le recours à de bonnes pratiques de fabrication ; • le Pacte Mondial des Nations Unies, dont Robertet est signataire, qui engage les entreprises à respecter le principe de précaution et à adopter des technologies réduisant l'impact environnemental ; E3-2 — ACTIONS ET RESSOURCES RELATIVES AUX RESSOURCES AQUATIQUES ET MARINES — • la Charte de durabilité de l'IFRA-IOFI, dont Robertet est également signataire, qui engage ses membres à optimiser leurs consommations d'eau. 1. Dans les opérations propres Le Groupe encourage l'ensemble de ses filiales et sites de production à adopter des initiatives permettant de réduire la consommation d'eau, et donc d'adresser les risques principalement physiques liés à l'eau. Il peut s'agir de projets d'optimisation, de recyclage ou de ré- utilisation de l'eau : Au niveau de sa chaine d'approvisionnement, Rober- tet a développé deux politiques, la Charte Ethique Fournisseurs et la Politique d'Achats Responsable, qui demandent toutes les deux aux fournisseurs de mini- miser leur impact sur l'environnement, de prévenir les pollutions de l'eau, et d'adopter de bonnes pratiques agricoles. Projets de réduction de la consommation en eau : • Ces dernières années, Robertet SA a investi dans plu- sieurs projets tels que l'achat de skids thermiques pour ne plus utiliser de vapeur, le remplacement des équipements fonctionnant en eau perdue, et les pro- cédés de Nettoyage en Place (NEP). Cette méthode de nettoyage intégrée dans les équipements industriels permet d'éviter l'arrêt de la production, de contrôler le débit d'eau et de réduire les consommations d'eau tout en respectant les protocoles d'hygiène et de qua- lité stricts du Groupe. L'ensemble de ces politiques s'appliquent au Groupe et sont signées par la Direction Générale, à l'exception de la Politique Achats Responsables qui est co-signée par la Direction Achats. — La stratégie RSE de Robertet, qui est suivie et supervi- sée par les Comités RSE du Groupe (se référer à l'ESRS 2 GOV-1), comprend deux engagements pertinents pour cet ESRS. L'engagement #2 sur la protection et 198 — • Robertet Inde (dont les sites sont localisés dans des zones de stress hydrique élevé) a investi dans des pompes à vides ainsi qu’un variateur, qui permettent de recycler l’eau et de limiter les consommations éner- gétiques. En 2024, la filiale a également installé un pulvérisateur manuel dont le débit peut être ajusté lors du nettoyage des équipements, ce qui devrait permettre une réduction de la consommation d'eau de 3000 litres par mois. 2. Dans la chaîne d'approvisionnement : Robertet a mis en place un système d'évaluation des risques RSE au niveau des pays, couplé à des question- naires d'évaluation ciblant 1/ les fournisseurs d'ingré- dients naturels et 2/ les matières premières fournies. L'eau fait partie intégrante des critères RSE évalués, aux côtés d'autres critères sociaux, environnementaux et de gouvernance. Le Groupe vise à encourager l'adoption de bonnes pra- tiques agricoles et peut être amené à accompagner des producteurs sur des projets de réduction de l'eau. Par exemple : • En 2023, Robertet Turquie a installé des compteurs d’eau et procédé à l'amélioration du système de réu- tilisation des eaux de refroidissement. • Robertet Mexique a mis en place plusieurs mesures telles que : un système de NEP par pulvérisation dans son atelier de séchage ; l'ajustement du débit des équipements sanitaires, des robinets de douche à minuterie, et une campagne de sensibilisation des employés pour promouvoir la conservation de l'eau. • en 2024, Robertet Turquie a investi dans des pluvio- mètres et formé les producteurs de rose à l'améliora- tion de leurs pratiques d'irrigation, ainsi qu'à la récu- pération de l'eau de pluie. • il y a quelques années, Robertet a installé un sys- tème d'irrigation en goutte à goutte, enterré et sous pression, sur 70 hectares de terrain sur la ferme ex- périmentale de la Finca Carasquillas, une de ses joint ventures. • Robertet Asie (Singapour) a installé des compteurs d'eau dans la division Arômes afin de déterminer plus précisément la consommation d'eau, et mettre en œuvre des mesures de réduction. Robertet n'a à ce jour pas réalisé d'analyse exhaustive des filières d'ingrédients naturels spécifiquement ex- posés à un risque hydrique élevé. Lorsque ces travaux seront réalisés, le Groupe pourra davantage cibler les opportunités de collaboration avec ses fournisseurs sur le sujet de l'eau, qui sera très certainement lié par ailleurs au sujet de l'adaptation au changement cli- matique. • En 2024, Robertet Brésil a déployé un système de me- sure de la consommation d'eau spécifique aux proces- sus de nettoyage, afin de standardiser les quantités d'eau et de produits utilisés. Une réduction de 10 % de la consommation d'eau est attendue par le site. En 2023, la filiale avait organisé une journée entière de sensibilisation sur la thématique de l'eau, avec un intervenant externe, et à laquelle plus de 100 salariés avaient participé. E3-3 — CIBLES EN MATIÈRE DE RES- SOURCES AQUATIQUES ET MARINES — Projets de récupération et de réemploi de l'eau : • Robertet Brésil, Canada, UK (Omega Ingredients) et Chine ont mis en place des systèmes de récupération des eaux de pluie ; Métriques et cibles Le Groupe Robertet s'est fixé un objectif de 20% de réduction de sa consommation d'eau par tonne ven- due à horizon 2030 par rapport au niveau de 2020. Les consommations d'eau sont suivies mensuellement par toutes les filiales de production et reportées au travers de tableaux de bord consolidés au niveau du Groupe. • Robertet Afrique du Sud utilise des réservoirs d'eau pour collecter les eaux de débordement et les réin- jecter dans le système ; • Robertet Inde utilise l'eau issue de la station d'épura- tion, après analyses externes, pour arroser les jardin ; — • Dans plusieurs sites équipés de stations d'épuration, une partie de l'eau est réutilisée en interne, notam- ment pour les tours aéroréfrigérantes. Cet objectif de réduction de l'intensité hydrique vise à la fois à réduire les incidences négatives des opérations du Groupe sur l'eau (prélèvements pouvant affecter la disponibilité des ressources locales) et à réduire les risques physiques et de transition liés à l'eau (risque de limitation de la production). Robertet n'a pas à ce jour défini d'objectif spécifique aux sites de production situés dans des zones de stress hydrique. — 199 — Performance vis-à-vis des cibles du Groupe Robertet liées à la consommation d’eau 2020 Évolution 2020-2024 2030 Objectif (année 2024 (objectif) (en %) de référence) Intensité hydrique (consommation totale d’eau en m3 par tonne de produit vendu) 18,2 m3/t 11,7 m3/t 14,6 m3/t -36 % -20 % L'intensité hydrique correspond à la consomma- tion totale d'eau en m3 (c'est-à-dire l'ensemble des prélèvements en eau), divisée par la production to- tale vendue. La production vendue est la somme de toutes les ventes, en tonnes, déclarées par les filiales de production du Groupe, à l'exception de Robertet SA qui déclare sa production fabriquée. Les ventes des filiales commerciales sont exclues, puisqu'elles ne fa- briquent pas et leurs ventes sont déjà comptabilisées au niveau des filiales de production. Robertet pilote sa performance eau sur la base de l'intensité par tonne vendue, plutôt que par euro de chiffre d'affaires. En effet, étant une entreprise industrielle, il paraît plus per- tinent de suivre et de réduire la consommation liée à la production. tive l'atteinte de l'objectif de 20 % que le Groupe s'était initialement fixé pour 2030. En 2025, de nouveaux ob- jectifs de réduction de la consommation d'eau seront fixés. — Robertet n'a pas fixé de cible relative à l'utilisation des ressources marines, ces dernières représentant une très faible proportion des achats du Groupe et donc un enjeu non-matériel. — Robertet n'a pas défini d'objectif concernant la réduc- tion de la consommation d'eau au niveau de sa chaine d'approvisionnement, et notamment ses filières d'in- grédients naturels. Bien que l'enjeu soit matériel pour l'entreprise, la fixation d'objectif suppose la mise en place d'un processus de collecte, de consolidation et de suivi de données de consommation d'eau de ces filières ce qui, étant donné la nature et la grande di- versité des filières de Robertet, constitue un réel défi pour le Groupe. — En 2024, Robertet a poursuivi la réduction de son in- tensité hydrique, grâce notamment à des économies d'eau réalisées au sein de Robertet SA (Grasse) mais aussi dans d'autres filiales, tel que décrit dans la section E3-2. La baisse de 36 % de l'intensité hydrique par rap- port à 2020 confirme pour la deuxième année consécu- E3-4 — CONSOMMATION D’EAU Consommation d’eau 2022 2023 2024 524 282 m3 4,5% 453 799 m3 5,1% 422 856 m3 3,6% Consommation d’eau totale Dont % dans des pays à risque hydrique élevé et très élevé Quantité d'eau recyclée et réutilisée Quantité d'eau stockée 31 311 m3 Non disponible 45 440 m3 33 195 m3 Non disponible Non disponible — Toutes les données de consommation d’eau sont réelles pour les filiales de production : les relevés sont effectués au compteur ou via des factures. En revanche, des esti- mations des consommations d'eau sont faites pour les filiales commerciales qui, souvent, n'ont pas de comp- teurs individuels et partagent des bureaux. Ces esti- mations sont basées sur la consommation moyenne d'un habitant du pays, multipliée par le nombre de collaborateurs. L'objectif du Groupe de réduire de 20 % son intensité hydrique (par tonne vendue) d'ici 2030 est volontaire, et non obligatoire. La consommation d'eau totale correspond aux volumes prélevés. Sur l'exercice 2024, Robertet n'a pas pu col- lecter de données suffisamment fiables pour publier la consommation d'eau "nette", c'est à dire les prélève- ments déduits des rejets (effluents). Robertet essaiera de collecter ces données sur les rejets en 2025, ou à défaut procédera à des estimations. Les filiales localisées dans des pays à risque hydrique élevé et très élevé ont été identifiées grâce à l'outil Aqueduct (Water Risk Atlas) du World Resources Ins- 200 — titute. En 2024, les filiales considérées comme étant dans ces zones à risque hydrique élevé et très élevé sont : Robertet Inde, Robertet Chine, Robertet Indo- nésie et Robertet Dubai. Les deux premières sont des filiales de production tandis que les deux dernières sont des filiales commerciales. L'ensemble de leurs consommations d'eau ont été comptabilisées pour calculer le pourcentage de la consommation d'eau du Groupe localisée dans des pays à risque hydrique élevé et très élevé. rent au sein de la même installation ou dans une autre installation de l'entreprise (réutilisation). La majeure partie des eaux recyclées et réutilisées du Groupe en 2024 sont une estimation des eaux réutilisées par les tours aéroréfrigérantes en Bulgarie. La quantité d'eau stockée correspond à des volumes d'eau stockés (y compris via récupération d'eau de pluie) pour diverses raisons: lavage des équipements, ir- rigation, sécurité (prévention des incendies). La majeure partie des eaux stockées par le Groupe en 2024 provient de Robertet Inde, qui utilise deux bassins: l'un pour le nettoyage des équipements industriels ou d'autres uti- lisations dans les usines, l'autre en cas d'incendie. Cette donnée n'était pas collectée avant 2024. La quantité d'eau recyclée et réutilisée correspond aux eaux usées (traitées ou non) qui sont utilisées plus d'une fois avant d'être rejetées. Il peut s'agir du même processus (recyclage interne) ou d'un processus diffé- Intensité hydrique 2022 2023 2024 0,7 m3/k€ 14,9 m3/t 0,6 m3/k€ 13,0 m3/t 0,5 m3/k€ 11,7 m3/t Consommation d’eau totale par millier d’euros de chiffre d’affaires Consommation d’eau totale par tonne de produit vendu Le chiffre d’affaires utilisé au dénominateur du premier indicateur ci-dessus correspond au chiffre d’affaires net consolidé Groupe tel que présenté dans le rapport financier annuel, déduit du chiffre d’affaires des entités Sona- rome, Robertet Africa et Aroma Esencial, qui sont exclues du périmètre du rapport de durabilité. La production vendue, utilisée au dénominateur du deuxième indicateur, correspond aux volumes totaux de produits vendus par Robertet (même périmètre que ci-dessus), nets de toutes ventes intra-filiales, au cours de l’année. E3-5 — INCIDENCES FINANCIÈRES ESCOMPTÉES DES INCIDENCES, RISQUES ET OPPORTUNITÉS LIÉS AUX RESSOURCES AQUATIQUES ET MARINES — Robertet n'a pas évalué les incidences financières escomptées des risques et opportunités liés aux ressources aquatiques. 201 —— 202 —— ESRS E4 BIODIVERSITÉ ET ÉCOSYSTÈMES INTRODUCTION — Le tableau ci-dessous présente les principaux enjeux de Robertet relatifs à la biodiversité et aux écosystèmes, et les incidences, risques et opportunités associés les plus matériels. Type d'IRO Chaîne de valeur Horizon temporel Enjeu Description Impacts directs sur la perte de biodiversité Incidence négative Déforestation et/ou conversion des terres liés à une forte de- mande pour des matières premières naturelles Amont Amont CT CT Impacts sur l’état des espèces Incidence négative Augmentation de la vulnérabilité d’espèces menacées à cause de leur surexploitation Dégradation de la biodiversité et des services écosystémiques à cause du changement climatique et de pollutions (par ex. pratiques agricoles non durables) Impacts sur les Incidence négative Amont Amont Amont Amont Amont Amont CT MT LT écosystèmes Perturbations et ruptures d’approvisionnement liées à de plus faibles rendements, des qualités dégradées et des fluctuations de marché Impacts sur les écosystèmes Risque Perturbations et ruptures d’approvisionnement liées à des conflits d’usage des terres et de l’eau, donnant la priorité à d’autres cultures que les plantes à parfums Impacts sur les écosystèmes Risque Perturbations et ruptures d’approvisionnement liées à des réglementations et normes plus strictes relatives à l’utilisation d’ingrédients issus de la biodiversité Impacts directs sur la perte de biodiversité Risque MT MT CT Résilience et renforcement du positionnement stratégique de Robertet sur les naturels via la protection voire la restauration de la biodiversité Impacts directs sur la perte de biodiversité Opportunité Opportunité Développement d’une offre de produits labellisés, incluant des critères de protection de la biodiversité, répondant à la demande de clients Impacts sur les écosystèmes CT = court terme, MT = moyen terme, LT = long terme 203 — E4-1 — PLAN DE TRANSITION ET PRISE EN CONSIDÉRATION DE LA BIODIVERSITÉ ET DES ÉCO- SYSTÈMES DANS LA STRATÉGIE ET LE MODÈLE ÉCONOMIQUE — Évaluation de la résilience de la stratégie et du modèle économique vis-à-vis des risques liés à la biodiversité Robertet a développé un savoir-faire dans le sour- cing et la fabrication d'ingrédients naturels, qui com- prend la capacité à faire face à la variabilité inhérente du vivant : la récolte d'une année peut être bonne, et l'année suivante être désastreuse. Ainsi, sur de nom- breuses filières, Robertet a su diversifier ses sources d'approvisionnement, soit en collaborant avec plusieurs fournisseurs, soit en sécurisant plusieurs origines. Néan- moins, certaines filières sont uniques, car les caracté- ristiques olfactives ou gustatives liées aux terroirs dans lesquels sont cultivées les plantes sont singulières et difficilement substituables. C'est ainsi que Robertet a également développé une approche d'intégration verticale, permettant au Groupe d'être davantage impliqué dans le développement de certaines filières stratégiques. Cela permet entre autres à l'entreprise de promouvoir de meilleures pratiques de culture et/ou de collecte, voire de construire des projets à long terme de préservation de la biodiversité, en partenariat avec ses fournisseurs. Stratégie Depuis 1850, le Groupe Robertet est dédiée au sourcing, à la fabrication et à la création d'ingrédients naturels pour l'industrie des arômes et des parfums. Hors ca- tégories menthes et citrus, Robertet est aujourd'hui devenu le leader mondial des naturels pour cette in- dustrie. Ce positionnement a mené l'entreprise à dé- velopper une très large palette d'ingrédients. Reflet de cette diversité, en 2024, le Groupe a acheté plus de 1600 matières premières naturelles différentes, auprès de plus de 60 pays différents. La matérialité de la biodiversité pour le Groupe est donc une évidence : • Robertet a indirectement des incidences négatives et positives sur la biodiversité car ses fournisseurs et producteurs cultivent et récoltent une grande diver- sité de plantes. — Les risques pris en compte dans l'évaluation de la ré- silience de Robertet incluent essentiellement les rup- tures ou difficultés d'approvisionnement et la dégrada- tion de la qualité des ingrédients naturels achetés. Ces risques peuvent être la conséquence du changement climatique (y compris ses répercussions en termes de disponibilité de l'eau pour irriguer les cultures), de la surexploitation des ressources et, dans une moindre mesure, de la conversion des terres ou de pollutions. Au-delà de ces risques physiques, il peut également y avoir des risques liés aux réglementations, menant à des restrictions ou difficultés d'approvisionnement sur des catégories d'ingrédients (par ex. ingrédients à haut risque de déforestation). • Robertet est très dépendant de la biodiversité puisque ce sont les extraits naturels de plantes qui sont au cœur de sa stratégie, font sa différence et sa réputa- tion, et représentent une partie significative de son chiffre d'affaires. • La dégradation et la perte de la biodiversité et des services écosystémiques peuvent donc créer d'impor- tants risques de rupture d'approvisionnement et de perte de qualité pour des produits clés. • À l'inverse, la préservation de la biodiversité représente une opportunité pour le développement de nouveaux extraits naturels et, plus largement, pour la valorisation d'une offre d'origine renouvelable. — Il est important toutefois de noter que ces incidences, dépendances, risques et opportunités portent sur la biodiversité située en amont de la chaîne de valeur de Robertet. Le Groupe ne possédant que très peu de terres (dans la majorité des cas, quelques hectares situés autour de sites de production et/ou utilisés à des fins d'expérimentation), l'approvisionnement en ingrédients naturels s'opère auprès de fournisseurs et partenaires extérieurs à son périmètre opérationnel. Il a donc été considéré que la biodiversité était un enjeu très matériel au niveau de sa chaîne d'approvisionne- ment, mais non-matériel pour ses sites de production, qui sont souvent localisés dans des zones industrielles ou urbaines. Des hypothèses ont été utilisées pour estimer que les risques liés à la biodiversité sur les opérations propres de Robertet, et en aval de sa chaine de valeur, étaient non-matériels. Un grand nombre de sites de produc- tion du Groupe étant situés dans des zones urbaines ou semi-urbaines, le risque lié à la biodiversité a été jugé faible. Ce raisonnement s'applique également aux risques en aval de la chaine de valeur de Robertet, les sites de production des clients du Groupe étant eux aussi généralement situés dans des zones industrielles. — 204 — L'évaluation de la résilience du Groupe vis-à-vis de la biodiversité sera affinée courant 2025 avec un état des lieux plus approfondi des incidences, dépendances, risques et opportunités liés à la biodiversité du Groupe Robertet, ainsi que des projections plus précises selon différents horizons temporels. "en danger" et "en danger critique" de l'UICN. Certaines de ses filières sont déjà réglementées via la Convention CITES, à l'instar du bois de guaïac du Paraguay. ESRS 2 IRO-1 — DESCRIPTION DES PROCÉDURES D’IDENTIFICATION ET D’ÉVALUATION DES INCIDENCES, RISQUES ET OPPORTUNITÉS IMPOR- TANTS LIÉS À LA BIODIVERSITÉ ET AUX ÉCOSYSTÈMES — En attendant cette étude plus approfondie et spé- cifique aux risques liés à la biodiversité, il est estimé — qu'aujourd'hui le modèle de Robertet est raisonnable - ment résilient, grâce à son large portefeuille d'ingré- dients naturels, son approche envers la diversification (de fournisseurs et d'origines), son savoir-faire et sa stratégie de développement à long terme des filières (se traduisant par des partenariats et/ou des investis- sements sur l'amont de la filière). Gestion des incidences, risques et opportunités Comme mentionné précédemment, l'enjeu de la bio- diversité au niveau des opérations propres de Robertet a été catégorisé comme étant non-matériel. L'identi- fication et l'évaluation des incidences sur la biodiver- sité présentées ci-dessous sont uniquement liées à la chaine de valeur amont (chaine d'approvisionnement) de Robertet. — Robertet n'a pas procédé à une consultation formelle de tous ses partenaires et fournisseurs d'ingrédients naturels au sujet des risques liés à la biodiversité ; néan- moins, les relations de proximité nouées avec certains fournisseurs stratégiques nous permettent d'avoir une bonne connaissance des contextes et enjeux locaux, qu'ils soient d'ordre géopolitiques (par ex. conflits), éco- nomiques, sociaux ou environnementaux. La contribution directe ou indirecte de Robertet aux vecteurs d'incidences sur la perte de biodiversité in- cluent : I. le changement climatique : Robertet émet des gaz à effet de serre qui contribuent au changement cli- matique et ont des effets néfastes sur la biodiversité (perturbation du cycle de l'eau, hausse des tempéra- tures, événements climatiques extrêmes, etc.). Dans de nombreux cas, et notamment avec ces four- nisseurs stratégiques, des parties prenantes sont consultées et les risques sont identifiés collectivement. II. le changement d'affectation des terres : l'expansion de filières en amont de la chaine de valeur peut me- ner à un accroissement des surfaces cultivées et à une augmentation de l'eau prélevée. Par ailleurs, Robertet s'approvisionne en ingrédients associés à des risques élevés de déforestation (par exemple : café, cacao, bois). ESRS 2 SBM-3 – INCIDENCES, RISQUES ET OPPORTUNITÉS IMPOR- TANTS ET LEUR LIEN AVEC LA STRA- TÉGIE ET LE MODÈLE ÉCONOMIQUE — III. l'exploitation directe : les fournisseurs de Rober- tet cultivent et/ou collectent à l'état sauvage des matières premières naturelles (fleurs, fruits, bois, résines, racines, feuilles, etc.). Des pressions exces- sives sur les ressources et/ou la surexploitation de ces plantes, en particulier celles qui sont récoltées à l'état sauvage, pourraient les rendre vulnérables ou menacées d'extinction. L'enjeu de la biodiversité au niveau des opérations propres de Robertet a été évalué comme étant non-matériel. — Au niveau de ses filières d'approvisionnement, Robertet n'a pas fait d'étude précise permettant d'identifier les incidences négatives importantes sous le prisme de la dégradation des terres, de la désertification et/ou de l'imperméabilisation des sols. Le Groupe sait néan- moins, notamment au travers de ses visites terrain et de l'accompagnement agronomique de certaines filières, que certaines cultures sont liées à des risques de défo- restation et/ou de dégradation des sols. IV. la pollution : l'activité agricole en amont de la chaine d'approvisionnement de Robertet peut mener à une utilisation d'engrais et produits phytosanitaires, qui peuvent avoir des conséquences négatives sur la biodiversité. L'activité industrielle des fournisseurs de Robertet peut, quant à elle, générer des pollu- tions (rejets dans l'eau, l'air et les sols, production de déchets) qui elles aussi peuvent affecter la bio- diversité locale. — En 2024, Robertet a réalisé une première analyse de ses achats de matières premières naturelles en 2023 au re- gard de la liste rouge de l'UICN. Sept filières ont été ini- tialement identifiées dans les catégories "vulnérables", Le Groupe n'a pas identifié de contribution significative à l'augmentation d'espèces exotiques envahissantes, qui est un autre vecteur de perte de la biodiversité. 205 — Robertet n'a pas procédé à une évaluation précise et quantifiée de ces incidences. Ce sont des travaux que l'entreprise réalisera certainement dans les prochaines années. fortes fluctuations de marché et à une difficulté pour Robertet de planifier ses activités d'approvisionne- ment et de production ; • des études ou controverses négatives autour de cer- taines filières pourraient contribuer à une perception négative des ingrédients naturels, menant à une ré- duction des revenus du Groupe ; — Robertet est directement dépendant à l'égard de la biodiversité et des services écosystémiques d''appro- visionnement, étant spécialisé dans le sourcing, l'ex- traction et la fabrication d'ingrédients naturels issus de plantes aromatiques. Cette dépendance est élevée et très matérielle pour l'entreprise. • la mise en place de réglementations, normes et stan- dards nationaux, européens ou internationaux sur la biodiversité pourrait rendre plus difficile l'approvision- nement de certaines matières premières naturelles, réduisant là aussi la diversité de l'offre et les revenus du Groupe. Robertet est également dépendant d'autres services écosystémiques, tels que les services de régulation du climat, des flux hydriques, des maladies et de la polli- nisation ; ainsi que les services de soutien (cycles de l'eau, formation des sols, photosynthèse). Ces services écosystémiques sont déjà perturbés sous l'effet du changement climatique, et sont certainement amenés à l'être davantage dans les années à venir. Le change- ment climatique peut effectivement affecter la disponi- bilité en eau pour l'irrigation des plantes ; le rendement des cultures ; et la qualité organoleptique des plantes. Au-delà de l'amont agricole, le changement climatique peut également affecter les activités industrielles des fournisseurs de Robertet, en réduisant la disponibilité de l'eau pour les processus d'extraction, et/ou via des événements climatiques extrêmes. À l'inverse, les opportunités pour Robertet liées à la biodiversité incluent : • la protection d'espèces menacées, la mise en place de projets de préservation de la biodiversité, et l'adoption de bonnes pratiques agricoles peuvent toutes amé- liorer la résilience et sécuriser les approvisionnements des filières de naturels de Robertet ; • le maintien voire l'augmentation de la diversité des filières naturelles et donc d'extraits de Robertet peut davantage renforcer le leadership de l'entreprise sur les naturels ; • la collaboration avec les fournisseurs et les clients de Robertet dans la mise en place de projets en faveur de la biodiversité peut renforcer ces relations sur le long terme, faire de Robertet un partenaire privilégié, et permettre par ailleurs de mutualiser les coûts ; — Les risques physiques liés à la biodiversité et aux éco- systèmes incluent les risques suivants : • les actions de prévention des risques liés à la bio- diversité peuvent permettre à Robertet d'anticiper les réglementations et de faciliter sa future mise en conformité. • la baisse de rendement et de la qualité des matières premières naturelles achetées par le Groupe pourrait limiter la disponibilité et/ou augmenter les coûts des produits vendus par Robertet ; — • le statut menacé de certaines espèces pourrait limiter la diversité du portefeuille de produits naturels pro- posés par Robertet ; Les risques systémiques, comprenant par exemple les risques d'effondrement d'un écosystème entier, accroitraient les risques physiques et de transition susmentionnés en affectant des régions ou géogra- phies entières, ou des catégories de matières premières entières. • la déforestation pourrait directement affecter la dis- ponibilité de certaines matières, notamment celles dérivées de bois, et donc les extraits associés. Les risques de transition liés à la biodiversité et aux écosystèmes incluent les risques suivants : — Robertet n'a pas mené de consultations auprès de toutes les communautés touchées au sujet de l'éva- luation globale des incidences de l'entreprise sur la bio- diversité et les écosystèmes. En revanche, dans le cas de filières labellisées, les parties prenantes et commu- nautés touchées sont généralement consultées sur les enjeux de la filière, qu'ils soient économiques, sociaux et/ou environnementaux. • la baisse de rendements agricoles et le manque de disponibilité d'eau pourraient mener à des conflits d'usages des terres et à la dépriorisation de plantes aromatiques au profit d'autres cultures, ce qui pourrait limiter les volumes disponibles et/ou augmenter les coûts des produits vendus par le Groupe ; • les variations de disponibilité et de qualité des ma- tières premières naturelles pourraient mener à de 206 — E4-2 — POLITIQUES LIÉES À LA BIO- DIVERSITÉ ET AUX ÉCOSYSTÈMES — des charges de standards internationaux lorsque cela est pertinent, * se conformer aux réglementations applicables pour l'utilisation de pesticides et substances dangereuses, La stratégie RSE de Robertet, qui est suivie et supervi- sée par les Comités RSE du Groupe (se référer à l'ESRS 2 GOV-1), comprend un engagement relatif à la bio- diversité et aux écosystèmes: l'engagement #2 sur la protection, la restauration et la régénération de la biodiversité dans sa chaine d'approvisionnement (se référer à l'ESRS 2 SBM-1). Cet engagement n'a pas en- core fait l'objet d'un travail approfondi d'identification des dépendances, incidences, risques et opportunités exhaustifs du Groupe vis à vis de la biodiversité, ni de fixation d'objectifs stratégiques. Ces travaux sont prévus pour 2025. * adopter des pratiques agroécologie ou d'agri- culture régénératrice pour réduire l'utilisation de produits phytosanitaires. La Charte Ethique Fournisseurs et la Politique Achats Responsables s'appliquent au Groupe et sont toutes les deux signées par la Direction Générale, à l'exception de la Politique Achats Responsables qui est co-signée par la Direction Achats. La Charte Ethique Fournisseur est envoyée pour signature à l'ensemble des fournis- seurs de matières premières. A partir de 2025, il sera également demandé aux fournisseurs de matières pre- mières naturelles de lire et valider la Politique Achats Responsables. En attendant que ces analyses soient effectuées, le Groupe peut mentionner différents niveaux de poli- tiques existantes qui font directement ou indirecte- ment référence à la biodiversité : Parmi les politiques susmentionnées : De manière transversale : • La charte de durabilité de l'IFRA IOFI comporte des engagements sur d'autres vecteurs d'incidence di- rects sur la perte de la biodiversité tels que 1/ le chan- gement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre et 2/ la réduction des pollutions (déchets, principes de la chimie verte) ; • la Charte Ethique du Groupe fait référence à la pro- tection de l'environnement et aux bonnes pratiques agricoles ; • le Pacte Mondial des Nations Unies fait également référence au principe de précaution et à la responsa- bilité environnementale ; • La politique d'achats responsables de Robertet fait référence 1/ à la réduction des émissions de gaz à effet • la Charte de durabilité de l'IFRA-IOFI exige de ses si- gnataires un engagement à protéger et à restaurer la biodiversité, et à une utilisation durable des ressources issues d'écosystèmes naturels. de serre, 2/ au respect des réglementations concer - nant le traitement des déchets et eaux usées, et 3/ la prévention des pollutions de l'air, du sol et de l'eau. Plus spécifiques aux activités d'approvisionnement : La politique d'achats responsables mentionne égale- ment la dépendance du Groupe vis à vis de la biodiver- sité et des services écosystémiques rendus notamment par les forêts. • la Charte Ethique Fournisseurs encourage les four- nisseurs de Robertet à minimiser leur impact sur l'environnement et à adopter de bonnes pratiques agricoles ; — • la Politique d'Achats Responsables précise que les fournisseurs doivent : La politique d'achats responsables couvre les princi- pales incidences liées à la biodiversité, et notamment : la déforestation et la conversion des terres, l'utilisation d'engrais et produits phytosanitaires, l'utilisation directe de ressources issues de la biodiversité, le changement climatique et les pollutions. * chercher à comprendre l'environnement dans lequel ils évoluent afin de limiter leurs impacts sur la biodiversité, * respecter le partage juste et équitable des avantages découlant de l'utilisation de la biodi- versité (conformément au Protocole de Nagoya), — Les politiques relatives à l'approvisionnement durable de Robertet (charte éthique fournisseurs, politique d'achats responsables) couvrent la majorité des inci- dences, risques et opportunités matériels identifiés. * adapter leurs activités afin de préserver et d'utiliser durablement la biodiversité par le biais de pratiques agricoles et de collecte qui permettent une régénération des plantes, — * s'interdire toute activité de déforestation, net- toyage de surfaces par brûlage ou conversions des terres, et respecter notamment les cahiers 207 — La politique d'achats responsables de Robertet enjoint les fournisseurs à fournir des informations sur l'amont de la chaine d'approvisionnement, jusqu'au niveau de production primaire, afin de soutenir les besoins de traçabilité et de transparence du Groupe. Dans certains cas, et notamment le cas de filières parti- culièrement stratégiques, Robertet peut travailler avec ses fournisseurs à l'obtention d'une labellisation. À ce jour, Robertet utilise six différents standards de durabili - té : Fair For Life (FFL), Union for Ethical BioTrade (UEBT), Rainforest Alliance, FairWild, Forest Stewardship Coun- cil (FSC) et Roundtable for Sustainable Palm Oil (RSPO). Tous incluent des critères économiques, sociaux et en- vironnementaux. Plus particulièrement, l'UEBT dispose de standards de vérification et de certification dédiés aux secteurs utilisant des ingrédients issus de la bio- diversité, et comporte ainsi des exigences spécifiques en ce qui concerne la mise en place de plans d'actions pour la biodiversité. — Les politiques relatives à l'approvisionnement durable de Robertet englobent la production et l'approvision- nement de matières premières naturelles. En revanche, elles ne requièrent pas des fournisseurs une surveil- lance ou une communication régulière auprès de Ro- bertet concernant l'état de la biodiversité des filières concernées. Au-delà des labellisations, Robertet vise à accompagner et à soutenir de nombreux producteurs et agriculteurs dans l'adoption de bonnes pratiques agricoles : La politique d'achats responsables de Robertet traite de deux conséquences sociales liées aux enjeux de la biodiversité : • Le Groupe dispose d'une équipe d'agronomes qui fournit ainsi du soutien technique à certaines filières et peut concevoir des projets d'agroécologie et/ou d'agroforesterie dans le but, entre autres, de limiter la pression des pratiques agricoles sur les écosystèmes. • le respect du Protocole de Nagoya, qui encadre le par- tage juste et équitable des avantages découlant de l'utilisation de la biodiversité ; et • la conformité avec les réglementations relatives aux pesticides et substances dangereuses, qui peuvent affecter la santé de leurs utilisateurs. • Certains sites de production locaux, comme Robertet Bulgarie et Robertet Turquie, ont également recruté en 2024 des agronomes dont les missions sont de sensibiliser et former les agriculteurs, notamment de rose, sur l'adoption de pratiques agroécologiques. Tous les ans, ces filiales distribuent aux producteurs de rose un calendrier contenant la liste des pesticides autorisés, avec des recommandations sur le stockage et l'utilisation de ces produits, ainsi que des informa- tions sur la gestion de l'irrigation, les engrais et les maladies de culture. En Turquie, en 2023, des essais de couvert végétal ont été initiés sur trois parcelles distinctes pour enrichir le sol, favoriser les insectes bé- néfiques et augmenter la résilience des rosiers. Ces essais, poursuivis en 2024, et les méthodes associées, seront proposés aux plus de 800 producteurs de rose de la filière lorsque leurs effets seront démontrés. — Robertet n'a pas adopté de politique spécifique sur la biodiversité dans ou à proximité de ses sites industriels, sur les pratiques foncières durables ou sur les océans - ces enjeux ayant été catégorisés comme étant non-ma- tériels pour le Groupe. E4-3 — ACTIONS ET RESSOURCES LIÉES À LA BIODIVERSITÉ ET AUX ÉCOSYSTÈMES — Pour l'ensemble de ses achats de matières premières naturelles, Robertet a mis en place un dispositif d'éva- luation des risques et de la performance RSE compre- nant : • Un autre exemple est la filière maté au Brésil, où plu- sieurs actions en faveur de la biodiversité sont me- nées : création d'une pépinière pour des recherches agronomiques, alternance de récolte des parties hautes et basses de l'arbuste, arrêt de l'utilisation de pesticides et fongicides, et plantation d'araucarias endémiques entre les parcelles de maté. Les arau- carias, espèces sur la liste rouge de l'IUCN, apportent de l'ombre aux plants de maté et hébergent des oi- seaux qui sont les prédateurs d'insectes ravageurs de la culture du maté. • une évaluation du risque "brut" au niveau des pays, grâce à une base de données externe, puis • une double évaluation RSE du fournisseur (en tant qu'entité) et de la matière première cultivée ou récol- tée, à travers des questionnaires conçus par Robertet pour sa chaine d'approvisionnement. Les impacts sur la biodiversité et les écosystèmes font partie intégrante de ce dispositif d'évaluation. Robertet promeut par ailleurs l'agriculture certifiée bio- logique, et qui n'a donc aucun recours à des engrais et pesticides de synthèse. La filiale Robertet Bio est ainsi entièrement dédiée au sourcing, à la transformation et à la commercialisation d'ingrédients naturels certifiés biologiques. Lorsque les risques sont estimés modérés ou élevés, Robertet peut accompagner ses fournisseurs dans la mise en place et le suivi d'un plan d'actions, et/ou mandater des études d'impacts, diagnostics et audits internes ou externes pour s'assurer que ces risques sont minimisés. 208 — Enfin, en complément de ces mesures visant à réduire les incidences négatives sur la biodiversité, Robertet peut mener des projets de préservation et de restau- ration : Au-delà de cet exemple spécifique au Protocole de Nagoya, Robertet n'a pas de procédure formelle de consultation et/ou d'intégration des savoirs locaux et autochtones dans ses actions en faveur de la biodiversité. Néanmoins, le Groupe vise à toujours travailler étroitement avec ses fournisseurs et partenaires locaux dans la mise en œuvre d'actions de durabilité, et les solutions sont donc toujours co-conçues, voire conçues initialement par les fournisseurs. Des exemples incluent le projet de plantation d'araucarias sur la filière maté du Brésil ou encore le recours à des ânes pour le transport du bois de santal en Nouvelle Calédonie. • À Madagascar, Robertet et sa joint venture, Fragrant Garden, ont décidé de ne jamais exploiter environ 20 hectares de biodiversité protégée. Sur un autre terrain de 32 hectares, une forêt est entretenue avec replan- tation d'espèces locales. Tous les trois à quatre ans, un recensement des espèces de faune et flore locales est mené en collaboration avec une équipe du zoo d'Antananarivo. • En Nouvelle Calédonie, Robertet et sa joint venture, Serei No Nengone, ont décider de planter dix arbres de santal pour chaque arbre abattu. Par ailleurs, pour faciliter le travail des collecteurs de bois de santal tout en limitant l'impact de l'activité sur la forêt, Serei No Nengone a fait l'acquisition de 16 ânes pour le transport du bois. Le bien-être animal a été placé au cœur de ce projet avec l'achat de matériel de bât sur mesure, et de bonnes conditions de vie (surfaces minimum de pâture, abris). E4-4 – CIBLES LIÉES À LA BIODIVERSITÉ ET AUX ÉCOSYSTÈMES — Métriques et cibles Robertet n'a pas encore défini de stratégie biodiversité et ambitionne de le faire dans les prochaines années. Le Groupe dispose néanmoins de deux objectifs relatifs à la biodiversité : — • Un objectif impactant directement la biodiversité est l'objectif de s'approvisionner à 15 % en matières premières naturelles certifiées biologiques, en volume, d'ici 2030. Robertet n'a pas eu recours à des compensations en faveur de la biodiversité dans ses plans d'actions. — • Un objectif impactant indirectement la biodiversité est l'objectif d'auditer ou de labelliser 100% des filières naturelles stratégiques du Groupe d'ici 2030. L'ensemble des standards RSE utilisés par Robertet pour les audits et labellisations comprennent des critères relatifs à la protection de la biodiversité. En 2024, Robertet a mis en place plusieurs outils afin de s'assurer de sa conformité avec le Protocole de Nagoya : • un groupe de travail pluridisciplinaire interne, incluant les équipes R&D, achats, réglementaire et RSE ; • l'acquisition de fiches pays développées par l'UEBT, permettant d'avoir des informations pratiques sur le respect du Protocole de Nagoya dans de nombreux pays du monde ; — Tout projet de labellisation ou de certification, qu'il s'agisse d'agriculture biologique ou de standard plus large de durabilité (tel que FFL ou UEBT), est mené avec le consentement et l'aval des fournisseurs de Robertet. Le choix même du standard est souvent décidé de façon collégiale. Robertet peut être le porteur de la certification, et donc financer le coût de l'audit. • la mise à jour d'un arbre de décision interne, listant toutes les étapes à suivre à partir du démarrage d'un projet de R&D. Le Groupe a continué son processus de diligence pour la mise en œuvre du Protocole de Nagoya pour le bô khet, une matière première naturelle sourcée au Vietnam. Fin 2024, Robertet a soumis auprès du Ministère de l'Environnement vietnamien un dossier de demande d'accès et une proposition de partage des avantages avec une communauté locale qui participe au Vietnam à la cueillette sauvage du bô khet. — Les objectifs de Robertet susmentionnés n'ont pas été fondés sur des seuils écologiques ou des attributions d'incidences. — Performance vis-à-vis des cibles du Groupe Robertet liées à la biodiversité 2022 2023 2024 4% 2030 (objectif) Pourcentage de matières premières naturelles certifiées biologiques (en volume) 3% 4% 15% Pourcentage de filières naturelles stratégiques couvertes par un audit de vérification ou une labellisation RSE (en nombre) 71,4% 78,6% 82,1% 100% 209 — Les objectifs n'ont pas non plus été alignés sur le cadre mondial de Kunming-Montréal ou d'autres cadres équivalents aux niveaux européens ou français. Les cibles liées à la biodiversité de Robertet portent sur les approvisionnements en matières premières natu- relles du Groupe. Ceux-ci se font dans plus de 60 pays du monde entier. Concernant l’indicateur sur les certifications biolo- giques : ont été comptabilisés tous les achats de ma- tières premières naturelles porteuses d’une certifica- tion biologique (selon un label reconnu tel que le label biologique européen ou le National Organic Program aux Etats-Unis). — Robertet n'a pas eu recours à des compensations en faveur de la biodiversité dans la définition de ses cibles. — Concernant l'indicateur sur les filières stratégiques vé- rifiées ou labellisées RSE : Robertet dispose d’une liste de filières naturelles (s'entendant ici comme un couple matière première / pays d'origine) estimées comme étant stratégiques pour le Groupe, notamment en raison de leur contribution au chiffre d’affaires ou à la réputation de l’entreprise. Sur ces filières, l’ambition de labellisation RSE de Robertet est plus forte. Une filière naturelle stratégique est estimée couverte par une vé- rification ou une labellisation RSE si au moins un four- nisseur dans cette filière a eu un audit de vérification UEBT (quel que soit le résultat, positif ou négatif) au cours des trois dernières années ou est porteur d’une labellisation Fair For Life, Forest Stewardship Council, Rainforest Alliance, FairWild ou RSPO) valide au cours de l’année. En d’autres mots, si une filière est constituée de plusieurs fournisseurs et que l’un d’eux est couvert par un audit de vérification UEBT ou une labellisation RSE, la filière est comptabilisée. La cible portant sur la certification biologique relève des mesures de minimisation des incidences négatives sur la biodiversité. La cible portant sur les audits et la- bellisations de durabilité relève de plusieurs types de mesures, notamment l'évitement (par ex. la non-défo- restation ou l'interdiction d'utiliser des espèces mena- cées), la minimisation (par ex. réduction des intrants, réduction des émissions de gaz à effet de serre et des pollutions) et la restauration (par ex. projets de préser - vation de la biodiversité). E4-5 — MÉTRIQUES D’INCIDENCE LIÉES À L’ALTÉRATION DE LA BIODIVERSITÉ ET DES ÉCOSYSTÈMES — L'analyse de double matérialité de Robertet a établi que l'enjeu de la biodiversité était non-matériel au niveau de ses opérations propres. Par conséquent, le Groupe ne publie pas les métriques présentées dans E4-5 portant sur les opérations propres. — L'objectif relatif à l'approvisionnement en matières pre- mières naturelles certifiées biologiques se rapporte di- rectement aux incidences négatives liées à l'utilisation d'engrais et pesticides de synthèse. Comme mentionné dans E4-4, Robertet n’a pas encore défini de stratégie biodiversité et n’a donc pas de mé- triques identifiées pour mesurer sa performance sur cet enjeu au niveau de sa chaine d’approvisionnement. Le Groupe suit néanmoins sa performance sur deux indicateurs relatifs à la biodiversité, le pourcentage d’ingrédients naturels achetés certifiés biologiques et le pourcentage de filières stratégiques couvertes par une vérification ou une certification RSE. Ces deux mé- triques sont publiées dans E4-4. L'objectif relatif aux audits et aux labellisations des fi- lières naturelles stratégiques du Groupe se rapporte de manière plus indirecte à plusieurs incidences négatives sur la biodiversité, car il s'agit de critères inclus parmi d'autres dans les standards et par ailleurs ceux-ci dif- fèrent les uns des autres. Néanmoins, la plupart des standards utilisés par Robertet comportent explicite- ment des critères liés à la biodiversité, tels que : • la non-déforestation et la non-conversion des terres ; E4-6 — INCIDENCES FINANCIÈRES ESCOMPTÉES DES RISQUES ET OPPORTUNITÉS LIÉS À LA BIODIVERSITÉ ET AUX ÉCOSYSTÈMES — • la réduction du recours aux engrais de synthèse et produits phytosanitaires ; • l'optimisation de la consommation d'eau et la réduc- tion de la production de déchets et pollutions ; • la réduction des émissions de gaz à effet de serre ; Robertet n'a pas évalué les incidences financières es- comptées des risques et opportunités liés à la biodi- versité et aux écosystèmes. • la prise en compte du statut menacé ou vulnérable des espèces ; • la mise en œuvre de diagnostics et plans d'actions en faveur de la biodiversité. — 210 —— ESRS E5 UTILISATION DES RESSOURCES ET ÉCONOMIE CIRCULAIRE INTRODUCTION — Le tableau ci-dessous présente les principaux enjeux de Robertet relatifs aux ressources et à l'économie circulaire, et les incidences, risques et opportunités associés les plus matériels. Type d'IRO Chaîne de valeur Horizon temporel Enjeu Description Opérations propres et aval Incidence négative Pollutions liées à la génération de déchets dangereux et non dangereux mis en décharge Déchets CT Opérations propres Augmentation des coûts liés à la moindre disponibilité ou qualité des ressources utilisées dans les processus de production Utilisation de ressources Déchets Risque Risque MT MT Opérations propres Augmentation des coûts liés à la collecte et au traitement des déchets Opérations propres Innovation et développement de procédés et produits favorisant l’économie circulaire, tels que les produits upcyclés Économie circulaire Opportunité CT CT = court terme, MT = moyen terme, LT = long terme 211 — ESRS 2 IRO-1 — DESCRIPTION DES PROCÉDURES D'IDENTIFI- CATION ET D’ÉVALUATION DES INCIDENCES, RISQUES ET OP- PORTUNITÉS IMPORTANTS LIÉS À L’UTILISATION DES RESSOURCES ET À L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE — procèdent tous, au travers de diverses techniques et procédés d'extraction, à la transformation d'ingrédients naturels. En ce qui concerne l'enjeu de la production de déchets en aval de la chaine de valeur, il s'agit essentiellement des déchets d'emballages fournis avec les produits, que les clients de Robertet doivent gérer et valoriser. Les clients de Robertet, toutes divisions confondues, sont présents dans de nombreux pays à travers le monde. Gestion des incidences, risques et opportunités Dans le cadre de son analyse de double matérialité, Robertet a identifié l'utilisation des ressources et la ges- tion des déchets comme étant deux enjeux matériels au niveau de ses opérations propres. La gestion des déchets dans l'aval de sa chaine de valeur a également été identifiée comme un sujet matériel, notamment au travers des emballages de ses produits. En revanche, l'économie circulaire n'a pas été estimé matérielle pour l'amont de la chaine de valeur du Groupe, surtout en comparaison avec d'autres sujets très matériels tels que le climat, l'eau, la biodiversité et les droits humains. — Évaluation des dépendances et incidences La principale dépendance de Robertet en termes d'économie circulaire est sa dépendance envers les prestataires d'enlèvement, de traitement et de valori- sation des déchets. En effet, dans le cas où un de ces prestataires aurait une défaillance ou des difficultés à opérer, Robertet devrait stocker ses déchets sur ses sites en attendant un enlèvement, ce qui présenterait à termes des difficultés opérationnelles. — Au niveau de ses opérations propres tout comme en aval de sa chaine de valeur, au niveau de ses clients, les incidences négatives liées à l'économie circulaire consistent essentiellement en la pollution de l'air, de l'eau et des sols des déchets non recyclés et non va- lorisés. En effet, des déchets mis en décharge ou in- cinérés produisent des émissions dans l'air ayant des impacts sur la santé et sur l'environnement et, dans une moindre mesure, peuvent également polluer les eaux et les sols. L'analyse de double matérialité de Robertet a été sou- mise à consultation et évaluation auprès de parties prenantes internes et externes. Parmi ces derniers, le Groupe a sollicité des fournisseurs, des clients, des administrateurs et d'autres partenaires stratégiques. Robertet n'a pas directement consulté des représen- tants des communautés touchées par ses opérations propres ; il peut néanmoins être considéré que les four- nisseurs et clients ayant participé à l'analyse ont évalué les enjeux de durabilité sous le prisme de leurs intérêts et également de ceux des communautés situées en amont et en aval de la chaine de valeur. En termes d'utilisation des ressources, pour Robertet, l'incidence principale réside en l'utilisation excessive ou non nécessaire de ressources, qu'elles soient d'ori- gine renouvelable (générant ainsi une pression sur la biodiversité et les écosystèmes) ou non-renouvelable (contribuant ainsi à la déplétion des ressources), pour la fabrication de ses produits. — Localisation des incidences sur les ressources et l'économie circulaire L'ensemble des sites de production du Groupe sont concernés par l'enjeu de l'utilisation des ressources et de l'économie circulaire. Ces sites sont localisés dans 14 pays différents. — Analyse des risques et opportunités Robertet a identifié les risques suivants : Pour l'utilisation de ressources : Les sites d'extraction d'ingrédients naturels ont des enjeux spécifiques, à la fois : • Un risque physique lié à l'épuisement des ressources, qu'elles consistent en des matières premières natu- relles (celles-ci étant au centre du positionnement et de l'expertise de Robertet) ou synthétiques (celles-ci entrant dans la composition des parfums et arômes du Groupe), de ressources utilisées à des fins d'em- ballages, ou encore de ressources telles que l'eau, l'énergie et les solvants essentiels aux processus de fabrication. • au niveau de l'utilisation des ressources, parce qu'ils sont amenés à traiter et extraire des produits à partir de matières premières brutes et/ou fraîches, et • au niveau de la production de déchets, parce qu'ils auront notamment de grands volumes de drêches et autres déchets végétaux à valoriser, à la suite des processus d'extraction. Les sites d'extraction d'ingrédients naturels de Rober- tet sont aujourd'hui situés à Grasse (deux sites de pro- duction) ainsi qu'en Turquie, en Bulgarie et en Afrique du Sud. Sont également considérés comme des sites d'extraction les sites des filiales Robertet Bio, Hitex et Bionov, toutes les trois localisées en France. Ces sites Pour la production de déchets : • Plusieurs risques de transition pour nos propres opé- rations, notamment : 1/ l'augmentation des coûts de gestion et de traitement des déchets, et 2/ d'éven- tuelles amendes ou sanctions pour non-conformité, 212 — dans le cas où Robertet n'arriverait pas à anticiper ou à se conformer avec de futures réglementations na- tionales, européennes ou internationales en termes de gestion des emballages et des déchets. nature particulière de leurs ressources entrantes et de leurs déchets végétaux. Quant aux activités du Groupe, les enjeux des res- sources et des déchets sont matériels pour toutes les divisions de Robertet, mais ici aussi avec une maté- rialité plus forte pour la division Matières Premières, positionnée exclusivement sur la fabrication d'extraits naturels et d'origine renouvelable. • Un risque de transition à la croisée entre nos opé- rations propres et celles de nos clients en aval de la chaine de valeur : les évolutions normatives ou ré- glementaires pourraient modifier les exigences des clients de Robertet en matière d'emballages et les faire privilégier d'autres fournisseurs de produits, ou nécessiter des coûts d'adaptation importants au ni- veau des opérations de Robertet. E5-1 — POLITIQUES EN MATIÈRE D’UTILISATION DES RESSOURCES ET D’ÉCONOMIE CIRCULAIRE — Le Groupe a identifié trois principales opportunités liées à l'utilisation des ressources et à l'économie circulaire : Robertet dispose des politiques de durabilité générales suivantes : • L'optimisation des ressources entrantes (c'est à dire la possibilité de produire un même volume avec moins de ressources) et la réduction des volumes de déchets pourraient permettre à l'entreprise de réaliser des éco- nomies et de réduire son bilan carbone ; • la Charte Ethique du Groupe, qui mentionne la sau- vegarde des ressources naturelles, l'amélioration des procédés industriels et la maîtrise des rejets afin de diminuer l'impact de l'activité ; • La demande pour des ressources d'origine naturelle et renouvelable, versus des ressources d'origine pétro- chimique et non-renouvelable, constitue une oppor- tunité pour Robertet, dont la force et la spécialisation réside dans les naturels ; • le Pacte Mondial des Nations Unies, qui engage les entreprises à respecter le principe de précaution et à adopter des technologies réduisant l'impact envi- ronnemental ; • la Charte de durabilité de l'IFRA-IOFI, qui engage ses membres à réduire leurs déchets et à mieux intégrer les principes d'une économie circulaire. • Le développement de produits ou gammes de pro- duits réduisant la production de déchets, à l'instar de la gamme d'ingrédients upcyclés CycleScent de Ro- bertet, peut être attractif pour les clients du Groupe et donc générer davantage de revenus. Ces politiques s'appliquent au Groupe et sont signées par la Direction Générale. — — La stratégie RSE de Robertet, qui est suivie et supervi- sée par les Comités RSE du Groupe (se référer à l'ESRS 2 GOV-1), comprend un engagement pertinent pour cet ESRS: l'engagement #5 sur la préservation des ressources naturelles. Cet engagement couvre notam- ment l'enjeu des déchets et de l'économie circulaire. Cette stratégie et les objectifs associés sont présentés dans l'ESRS 2 SBM-1. Préparation et reporting des résultats En ce qui concerne l'utilisation des ressources, la pro- babilité d'occurrence des risques d'épuisement des ressources sont plutôt faibles à court et moyen terme, au regard de la grande diversité des sources d'appro- visionnement de Robertet. Les opportunités liées à l'optimisation des ressources et à la promotion des ingrédients naturels ont potentiellement un impact financier significatif mais une probabilité d'occurrence modérée. Ainsi, globalement, cet enjeu est estimé d'im- portance moyenne pour le Groupe. Robertet n'a pas de politique sur les déchets men- tionnant explicitement le respect de la hiérarchie des déchets, visant à d'abord limiter les déchets générés à la source, puis à réutiliser et recycler les déchets, et enfin d'opter pour l'élimination uniquement en dernier recours. En ce qui concerne la gestion des déchets dans nos propres opérations ainsi qu'en aval de notre chaine de valeur, les probabilités d'occurrence et les niveaux de gravité sont estimés modérés pour le Groupe, no- tamment parce qu'il est assumé que les éventuelles évolutions normatives ou réglementaires se feront de manière progressive, permettant une adaptation adé- quate des opérations du Groupe. — Robertet est spécialisé dans le sourcing et la transfor- mation d'ingrédients naturels. Ces ingrédients naturels sont issus de ressources renouvelables, c’est-à-dire de différentes parties d'arbres et de plantes (graines, ré- sines, écorces, fleurs, fruits, feuilles). L'abandon de l'uti- lisation de ces ressources "vierges" n'auraient pas de sens pour Robertet puisqu'une fois les extraits produits, ceux-ci sont soit évaporés (par exemple : parfum et eau Ces enjeux sont donc tous les deux d'une importance moyenne pour l'ensemble des sites de production du Groupe, avec une plus forte exposition néanmoins pour les sites d'extraction d'ingrédients naturels, de par la 213 — de toilette), soit rincés (par exemple : produits cosmé- tiques), soit consommés (par exemple : arômes) - ils ne sont donc pas, en définitive, récupérable dans une lo- gique de circularité. En revanche, le positionnement de Robertet sur le naturel, et donc l'origine renouvelable, est d'importance ici puisque, sous condition d'une uti- lisation durable de la biodiversité, ces ressources de- vraient continuer à être disponibles sur le long terme. Cet enjeu - l'utilisation durable de la biodiversité - et de manière plus générale, l'enjeu de disponibilité des ma- tières premières naturelles qui est mis à risque avec le changement climatique et la perturbation du cycle de l'eau, sont très matériels pour le Groupe et sont traités dans les ESRS E1, E3 et E4. en premier lieu à fabriquer une huile essentielle. Ces hydrolats sont réalisés - entre autres - à partir de mé- lisse, camomille, menthe poivrée, romarin, thym, rose, lavande, fleur de sureau ou encore de fleur d'oranger. • La récente division Health & Beauty de Robertet vise à développer de nouveaux actifs santé et beauté, à partir de sous-produits ou co-produits de processus de fabrication dédiés premièrement aux industries du parfum ou des arômes. La division a ainsi innové avec un produit upcyclé issu de la valorisation des eaux ré - siduaires de l'hydrodistillation de la rose : DAMASTY. Ce produit a des effets antioxydants positifs démontrés sur la peau. Un autre exemple parmi d'autres, est le développement d'un ingrédient actif (ayant des pro- priétés cardiovasculaires) pour des aliments et bois- sons fonctionnelles, réalisé à partir d'un co-produit de l'huile essentielle de bergamote. Robertet n'a pas de politique formelle au sujet de l'up- cycling, mais a recours à l'achat de matières premières upcyclées, et a également investi via son équipe de R&D Matières Premières dans le développement et la fabrication d'ingrédients upcyclés. Dans les deux cas, l'upcycling signifie ici la valorisation en produits à haute valeur ajoutée de sous-produits ou co-produits de processus de fabrication primaires, qu'il s'agisse de nos propres processus ou de ceux d'industries externes. 3. Réutilisation des ressources • Bionov réutilise les palox en plastique servant à trans- porter les matières premières entre ses fournisseurs et l'usine, à chaque campagne de récolte des melons ; • Robertet SA (Grasse), ainsi que d'autres sites d'extrac- tions tels qu'en Turquie, en Bulgarie et en Afrique du Sud, réutilisent les solvants tels que l'hexane et l'alcool afin de limiter la génération de déchets chimiques. Au cours du processus d’extraction, les solvants sont mis en œuvre plusieurs fois pour procéder à une extrac- tion la plus exhaustive possible de la partie aroma- tique présente dans les matières premières naturelles. A l’issue de ce processus, les solvants utilisés pour la fabrication sont récupérés. Ces solvants récupérés sont dénommés « solvants parfumés ». Leur qualité est vérifiée. Si besoin, ils sont distillés pour obtenir la pureté requise. Ils sont alors appelés « solvants rectifiés ». Les solvants « parfumés » et les solvants "rectifiés" sont conservés pour être réutilisés dans la prochaine fabrication. Les pourcentages de solvants recyclés en 2024 sont présentés dans la section E5-4. E5-2 — ACTIONS ET RESSOURCES RELATIVES À L’UTILISATION DES RESSOURCES ET À L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE — Les actions du Groupe en matière d'utilisation des res- sources et d'économie circulaire incluent les exemples suivants : 1. Réduction des déchets d'emballages à la source • Robertet SA (Grasse) a réduit l'utilisation de plastique dans ses emballages par la mise en place du cerclage des fûts sans films plastiques. • En 2024, Robertet Inde a remplacé ses palettes en bois par des palettes en métal pour son système de stockage. Les palettes en métal sont plus solides et durent davantage dans le temps, réduisant ainsi les achats de nouvelles palettes de la filiale. 4. Recyclage et valorisation matière • Les déchets végétaux servent à la fabrication de com- post normé dans de nombreuses filiales. Ces déchets végétaux peuvent aussi, comme ceux de Robertet USA, être utilisés comme matière première dans l'in- dustrie de l'alimentation animale. 2. Optimisation de l'utilisation des ressources • Robertet SA (Grasse) a lancé en 2021 une gamme d'in- grédients naturels upcyclés, appelée CycleScent. Ces ingrédients sont issus de la valorisation de sous-pro- duits ou co-produits provenant soit de nos propres procédés d'extraction, soit d'autres industries. CycleS- cent inclut par exemple des extraits de bois de chêne, développés à partir de copeaux issus de l'industrie de la tonnellerie (fabrication de fûts de chêne pour les vins et spiritueux). Un autre exemple est l'extrait de caroube, développé à partir de co-produits de l'indus- trie alimentaire (farines de caroube). • Robertet Bulgarie transforme depuis 2021 ses déchets végétaux en granulés de chauffage, qui sont utilisés sur place et/ou vendus à des entreprises externes. • Le tri sélectif continue d'être renforcé dans l'ensemble des filiales. • Depuis 2023, Robertet SA a mis en place la collecte et le recyclage de ses touches à sentir, à la fois au sein de ses bureaux parisiens et grassois, grâce à une startup nommée Green Touch. Cette dernière a par ailleurs intégré en 2024 l'accélérateur de startups de Rober- tet, Villa Blu. • Robertet Bio a développé de nombreux hydrolats, qui sont des co-produits de l'hydrodistillation visant 214 — • En 2024, Robertet Bulgarie a trouvé un nouveau dé- bouché pour ses fûts en métal auprès d'une entre- prise qui les réutilise. La filiale a également installé une nouvelle presse permettant de mieux séparer les eaux des déchets végétaux, et ainsi davantage valoriser ces déchets végétaux en compost. Le pourcentage de déchets dangereux et non dange- reux valorisés comprend le poids total (en tonnes) de déchets valorisés, quel que soit le mode de valorisation (matière ou énergétique). Le dénominateur est le poids total de déchets produits par le Groupe au cours de l’année. • Robertet Turquie a installé en 2023 un bac de collecte pour les emballages dangereux ayant contenu des engrais et pesticides, à destination des producteurs de rose du village d'Ilyas. Cela a été reproduit en 2024 et étendu au village de Senir, à proximité de l'usine. La filiale a également prévu, comme en Bulgarie, d'ins- taller une presse afin de mieux séparer les eaux des déchets végétaux. La baisse significative de la part de déchets valorisés entre 2023 et 2024 s'explique principalement par la classification en déchets éliminés des volumes de dé- chets végétaux de la filiale Robertet Turquie. En effet, ces déchets végétaux étaient historiquement classifiés comme étant compostés mais, en 2024, Robertet n'a pas pu collecter de preuves suffisantes permettant de confirmer cette valorisation en compostage. Ce sujet sera investigué en 2025. 5. Valorisation énergétique — • Robertet SA (Grasse) a déployé en 2024 une nouvelle filière de CSR (Combustibles Solides de Récupération). Au delà des cinq flux traditionnels de recyclage (plas- tiques, métaux, papiers/cartons, bois et biodéchets), les poubelles de bureau, les pots en plastique non souillés, les pipettes de laboratoire, les filtres de pro- duction et les polystyrènes, sont désormais valorisés énergétiquement. Comme mentionné précédemment, fixer un objectif de réduction de matières premières renouvelables vierges n'aurait pas de sens pour Robertet, étant donné que le sourcing et la fabrication d'ingrédients naturels est au cœur de la stratégie et du modèle économique de l'entreprise, et que ces ingrédients ne sont pas re- cyclables et ne peuvent donc pas être incorporés sous forme d'ingrédients recyclés dans de nouveaux pro- duits. E5-3 — CIBLES RELATIVES À L’UTI- LISATION DES RESSOURCES ET À L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE — Pour Robertet, les enjeux les plus matériels sont de promouvoir et préserver la diversité de matières pre- mières naturelles et renouvelables proposées par le Groupe, en adressant les incidences et les risques liés au changement climatique, à l'eau et à la biodiversité. Métriques et cibles Robertet a pour objectif d'atteindre un taux de valo- risation des déchets (dangereux et non-dangereux) d'au moins 70 % d'ici 2030. Cet objectif comprend la valorisation matière et énergétique. — Les objectifs de Robertet en matière de sourcing du- rable sont traités dans les ESRS S2 et S3 (pour les as- pects sociaux) et dans les ESRS E1, E3 et E4 (pour les aspects environnementaux). — Le Groupe ne s'est pas fixé d'objectifs concernant la réduction ou la circularité de ressources entrantes (qu'il s'agisse de matières premières ou d'emballages), ni concernant l'éco-conception de ses produits. — L'objectif d'atteindre un taux de valorisation (matière et énergétique) des déchets dangereux et non-dangereux d'au moins 70 %, est un objectif volontaire. Performance vis-à-vis des cibles du Groupe Robertet liées à l’économie circulaire E5-4 — RESSOURCES ENTRANTES — Les ressources entrantes pertinentes à mentionner dans le cadre des incidences, risques et opportunités en termes d'économie circulaire sont : 2030 2022 2023 2024 (objectif) Pourcentage de déchets dangereux et non dangereux valorisés • les matières premières naturelles: ces ingrédients sont majoritairement issus de plantes (graines, feuilles, fruits, fleurs, branches, résines, bois...) ; 63% 83% 70% 70% • les matières premières synthétiques, qui peuvent être d'origine naturelle ou pétrochimique ; 215 — • les emballages primaires, secondaires et tertiaires ; • les ressources nécessaires aux processus de fabrica tion, telles que l'eau, l'énergie, les solvants et produits de nettoyage ; de deux variétés botaniques différentes (par exemple: rose damascena et rose centifolia) sont comptabilisées comme deux achats différents là où cette distinction est disponible. - Pour les pourcentages en volume et en valeur, lors de la comptabilisation des matières premières vérifiées ou certifiées RSE, l'ensemble des achats de l'année sont pris en compte, indépendamment de la date précise à laquelle l'attestation ou la labellisation a été obtenue. • les outils et équipements nécessaires à l'extraction et à la fabrication des produits. — Métriques relatives aux ressources entrantes : ma- tières premières naturelles Métriques relatives aux ressources entrantes : sol- vants réutilisés 2023 2024 Robertet n’a à ce jour pas la possibilité d’identifier et de mesurer tous les composants ou matières secon- daires réutilisés ou recyclés, utilisés pour fabriquer les produits du Groupe. Achats de matières premières naturelles, en volume 24 398 t 24 614 t Une exception porte néanmoins sur les solvants. En effet, les solvants d’extraction sont réutilisés autant que possible dans les sites de production et leur taux de réutilisation est mesuré. Le tableau ci-dessous fournit les données de réutilisation des solvants des filiales d’extraction Robertet SA (Grasse), Robertet Turquie et Robertet Bulgarie. Pourcentage d'achats de matières premières naturelles couvertes par une vérification ou une certification RSE En nombre 22 % 8 % 17 % 12 % 15 % En volume En valeur 2024 15 % Taux de solvant recyclé, Robertet SA (Grasse) 66 % Taux de solvant recyclé, Robertet Bulgarie 85 % Les achats de matières premières naturelles com- prennent tous les achats de matières premières brutes végétales ou animales (par exemple : feuilles, fleurs, gommes…) et toutes les matières premières naturelles transformées (par exemple : extraits, huiles essentielles, concrètes, absolues…). Ils comprennent également les alcools aromatiques naturels et les bases naturelles. Sont en revanche exclus les molécules naturelles, les matières premières synthétiques (même si d’origine naturelle), les solvants et alcools d’extraction, les ma- tières premières destinées aux laboratoires, les embal- lages et les consommables. Taux de solvant recyclé, Robertet Turquie 85 % Les taux de solvant recyclé correspondent aux quanti- tés (en kg) de solvants recyclés, tels que déclarés dans les ordres de fabrication internes des produits, divisés par la quantité totale de solvants utilisés dans les pro- ductions des filiales concernées. E5-5 – RESSOURCES SORTANTES — Les volumes sont calculés sur la base des données d'achats réelles de toutes les filiales, et pour tous les achats réalisés au cours de l'exercice donné. Les ressources sortantes pertinentes à mentionner dans le cadre des incidences, risques et opportunités en termes d'économie circulaire sont : Une matière première naturelle est estimée couverte par une vérification ou une certification RSE si elle est porteuse d’une attestation UEBT (avec niveau Res- ponsibly Sourced ou Ethically Sourced) ou d’une la- bellisation Agriculture Biologique, Fair For Life, Forest Stewardship Council, Rainforest Alliance, FairWild ou RSPO valide au cours de l’année. • Les produits fabriqués par Robertet, qui peuvent être des extraits d'ingrédients naturels, des parfums, des arômes ou des actifs santé et beauté ; • Les emballages associés à ces produits, qui servent à la conservation et au transport interne (intra-sites) ou externe (auprès des clients) des produits ; Pour les pourcentages en nombre, sont comptabili- sés tous les achats du Groupe, déduits de tous "dou- blons" (achat commun entre deux filiales). Les achats • Les eaux usées et les solvants ne pouvant plus être réutilisés ; 216 — • Les déchets d'emballages (utilisés par Robertet et non ceux fournis aux clients), déchets végétaux et autres déchets liés aux activités de production et tertiaires (outils, équipements, déchets de bureaux). Les principes de l'économie circulaire sont surtout pertinents pour les emballages de Robertet. Malheu- reusement, Robertet n'est pas à ce jour en capacité de mesurer et donc de reporter le pourcentage de ses emballages qui sont réutilisables ou recyclables. — — Les principes de l'économie circulaire tels que la ré- utilisabilité, la réparabilité, le démontage, le recondi- tionnement ou le recyclage ne s'appliquent pas aux produits fabriqués par le Groupe, qui sont soit évaporés, soit rincés, soit consommés. Le seul scénario où ces principes s'appliquent sont celui de l'upcycling, où des produits à haute valeur ajoutée sont fabriqués à partir de sous-produits ou co-produits qui théoriquement pourraient être jetés au lieu d'être utilisés. Robertet achète des matières premières upcyclées par des tiers, et fabrique également ses propres matières premières, upcyclées en interne. Aujourd'hui, Robertet ne mesure pas le poids des matières premières upcyclées, ni dans le poids total de ses achats ni dans celui de ses produits fabriqués. La pérennité des produits commercialisés par Rober - tet varie grandement selon ses catégories (parfums, arômes) et ses applications (par ex. boissons, produits laitiers). Robertet ne dispose pas d'informations per- mettant de comparer la pérennité de ses produits par rapport la moyenne du secteur. Néanmoins, les exigences de pérennité, notamment dans le secteur agroalimentaire, sont très réglementées. — Robertet ne mesure pas aujourd'hui le pourcentage de contenu recyclé ou recyclable dans ses emballages. — Métriques relatives au traitement des déchets 2022 2023 2024 Quantité totale de déchets produite (1+2) 1. Quantité de déchets valorisés 12 832 t 8 035 t 4 737 t 3 299 t 4 797 t 4 091 t 706 t 11 265 t 9 389 t 8 066 t 2 067 t 1 875 t 1 822 t 54 t 9 614 t 6 708 t 3 853 t 2 855 t 2 905 t 2 444 t 461 t 1a. Quantité de déchets non dangereux valorisés 1b. Quantité de déchets dangereux valorisés 2. Quantité de déchets éliminés 2a. Quantité de déchets non dangereux éliminés 2b. Quantité de déchets dangereux éliminés Les principaux déchets produits par Robertet sont : à Robertet Turquie pour les déchets végétaux, les vo- lumes sont estimés. Pour les filiales commerciales, dont • des déchets non-dangereux, composés en grande partie de déchets végétaux (drêches) mais aussi de déchets d'emballages (plastique, métal, papiers/car- tons, verre, bois) et de boues issues de stations d'épu- ration ; la collecte se fait généralement avec les déchets ména - gers des villes, Robertet effectue des estimations de vo- lumes sur la base des effectifs et de données moyennes sur la quantité de déchets générés par habitant. E5-6 — INCIDENCES FINANCIÈRES ESCOMPTÉES DES INCIDENCES, RISQUES ET OPPORTUNITÉS LIÉS À L’UTILISATION DES RESSOURCES ET À L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE — • des déchets dangereux, composés majoritairement de solvants, d'eaux de chimie, d'emballages, et de dé- chets de laboratoires. — Robertet ne produit pas de déchets radioactifs. Robertet n'a pas procédé à l'estimation des incidences financières escomptées des risques et opportunités importants liés à l'utilisation des ressources et à l'éco- nomie circulaire. — Pour la majorité des filiales de production, les données de déchets sont issues de mesures directes, les volumes étant suivis via des bordereaux de suivi des déchets ou des factures. Dans certains cas néanmoins, comme 217 — 217 —— TAXONOMIE Les informations ci-dessous comprennent les exi- gences de publication de l’Article 8 du Règlement Eu- ropéen sur la Taxonomie pour l’exercice 2024. Pour la première fois, Robertet a l’obligation d’identifier la part de son chiffre d’affaires, de ses dépenses d’investisse- ments (Capex) et de ses dépenses d’exploitation (Opex) éligibles et alignées aux six objectifs environnementaux du Règlement Taxonomie : Robertet en a conclu que ses activités économiques principales n’étaient pas éligibles à la taxonomie – en d’autres mots, la part des activités économiques éligibles à la taxonomie dans le chiffre d’affaires du Groupe est de 0 %. En effet, les activités principales du Groupe sont le sourcing, la fabrication et la commercialisation d’ex- traits naturels, d’arômes et de parfums. N’ont pas été considérées ici les activités ne générant pas de chiffre d’affaires, telles que les activités de construction de nouveaux sites de production ou encore le transport de produits. 1. Atténuation du changement climatique 2. Adaptation au changement climatique 3. Utilisation durable de l’eau et des ressources ma- rines Méthodologie de calcul 4. Economie circulaire La part des activités économiques éligibles à la taxo- nomie a été obtenue en divisant le chiffre d’affaires tiré de produits et services associés à des activités écono- miques éligibles à la taxonomie (numérateur) par le chiffre d’affaires total du Groupe (dénominateur). Le chiffre d'affaires total est basé sur le chiffre d'affaires net consolidé, conformément à IAS 1.82(a). 5. Prévention et réduction de la pollution 6. Prévention et restauration de la biodiversité et des écosystèmes CHIFFRE D’AFFAIRES Robertet a examiné chaque activité économique éli- gible à la taxonomie répertoriée dans les Actes Délé- gués relatifs aux objectifs environnementaux, au regard de l’activité industrielle du Groupe. 218 — DÉPENSES OPÉRATIONNELLES (OPEX) suivants : • 5,6 % des Capex sont éligibles à au moins un objectif environnemental Les Opex à analyser dans le cadre du règlement taxo- nomie incluent les dépenses opérationnelles liées à la Recherche et Développement (R&D), à la maintenance et aux contrats de location courte durée. Après analyse des actes délégués et des activités réalisées par Ro- bertet dans ces trois domaines, le Groupe en conclut qu'aucune de ses dépenses opérationnelles (soit 0% des Opex) n'est éligible à la taxonomie pour l'année 2024. • 0,7 % des Capex sont alignés à au moins un objectif environnemental Les pourcentages présentés ci-dessus excluent tout double-comptage. Les Capex éligibles et alignés n'ont été comptabilisés que dans un seul objectif environ- nemental. Robertet n’a à ce jour pas de plan Capex à moyen ou long terme visant spécifiquement à l’alignement d’in- vestissements aux objectifs environnementaux de la taxonomie, ou à l’expansion de projets d’investisse- ments déjà alignés sur la taxonomie. Néanmoins, le Groupe souhaite souligner que certaines dépenses opérationnelles liées à des activités de R&D et de maintenance ont des intérêts similaires à ceux du règlement taxonomie. Par exemple, • les équipes R&D de la Division Matières Premières mènent des projets visant à favoriser l'upcycling ou à développer des procédés ou technologies d'extraction moins polluants, en substitution à l'hexane, tels que le CO2 supercritique ou le dimethyl carbonate. Méthodologie de calcul Selon le règlement sur la taxonomie, l’indicateur clé de performance relatifs aux Capex est calculé en divisant les Capex éligibles à la taxonomie (numérateur) par le total des Capex Groupe (dénominateur). • les équipes de Maintenance mènent des projets visant à améliorer l'efficacité énergétique, réduire l'intensité carbone des process industriels, optimiser la consom- mation d'eau, améliorer les systèmes de prévention des pollutions ou encore améliorer le traitement des déchets. Le total des Capex Groupe (dénominateur) com- prend les acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles réalisées au cours de l’exercice avant amortissement et avant toute remesure, y compris les remesures résultant des réévaluations et de déprécia- tions, à l’exclusion des variations de la juste valeur. Il comprend également les entrées d’actifs au titre du droit d’utilisation et les entrées résultants de regroupe- ments d’entreprises. Le goodwill n’est pas inclus dans En ce qui concerne la R&D, une revue des dossiers de Crédit Impôt Recherche sur 2024 a permis d'observer que plus de 160 000 euros de dépenses de personnel R&D ont été affectées à des projets d'upcycling ou de développement de procédés alternatifs. les Capex, car il n’est pas défini comme une immobili - sation incorporelle selon IAS 3812. Pour plus de détails sur les méthodes comptables relatives aux Capex, se référer à la Note 1 « Principes comptables et règles de consolidation » de notre rapport financier annuel. Le total de nos Capex peut être rapproché de nos états financiers consolidés, dans le tableau « Etat des flux de trésorerie », ligne "Investissements industriels et loca- tions financement". Méthodologie de calcul Selon le règlement sur la taxonomie, l’indicateur clé de performance relatif aux Opex est calculé en divi- sant les Opex éligibles à la taxonomie (numérateur) par le total des Opex selon la définition du règlement taxonomie (dénominateur). Les Opex définis par le règlement taxonomie (dénominateur) comprennent les coûts directs non-inscrits à l’actifs liés à la R&D, la rénovation des bâtiments, les contrats de location à court terme, l’entretien et la réparation, et toute autre dépense directe liée à l’entretien courant d’immobili- sations corporelles. Les Capex éligibles à la taxonomie (numérateur) sont la somme de toutes les dépenses d’investissement réalisées en 2024, classifiées comme étant éligibles aux objectifs environnementaux de la taxonomie. Ces données sont collectées par l’équipe RSE auprès de différents responsables (référents RSE, équipes fi- nance ou opérations) au sein des filiales du Groupe. En 2024, ces derniers ont été formés sur le règlement sur la taxonomie et plus particulièrement sur les dif- férentes catégories d’éligibilité au sein des six objec- tifs environnementaux. Ils ont donc eu cette année la responsabilité de classifier leurs Capex éligibles, sur la base de leurs connaissances techniques relatives aux investissements réalisés, et l’équipe RSE a ensuite fait une revue de cohérence d’ensemble. Comme mentionné plus haut, il n'a pas été possible sur 2024 de démontrer l'éligibilité des activités de R&D ou de maintenance de Robertet à la taxonomie. Le Groupe déclare donc l’ensemble de ses Opex comme non-éli- gibles à la taxonomie. DÉPENSES D’INVESTISSEMENT (CAPEX) Robertet a procédé à l’analyse de ses Capex éligibles et alignés aux six objectifs environnementaux de la taxo- nomie verte. Les résultats pour l’exercice 2024 sont les 219 — Analyse de l’alignement des Capex 3. Pour les garanties minimales : Robertet a des politiques, actions et résultats relatifs aux quatre thématiques des garanties minimales. Comme en 2023, Robertet a focalisé son effort d’ana- lyse de l’alignement sur les Capex supérieurs à 40 000 euros, ainsi que des Capex dont les montants sont infé- rieurs mais se retrouvant plusieurs fois, et pouvant donc être regroupés et analysés ensemble. C’est le cas par exemple de dépenses liées à l’achat d’ampoules LED, de prises de recharge pour les véhicules électriques ou encore de dispositifs (peintures réfléchissantes, films solaires) visant à réduire la chaleur dans les bâtiments. • Droits de l’homme et du travail : se référer aux sec- tions ESRS S1-1, S1-17, S2-1, G1-1, G1-3 et G1-4. Robertet a une charte éthique Groupe et une charte éthique fournisseurs, une politique d’achats responsables et une politique sur la prévention du travail des enfants. Le Groupe a également une stratégie droits humains visant à prévenir les risques au sein de ses filières d’ap- provisionnement les plus exposées. En 2024, Robertet n'a pas reçu de signalement pour incident grave en matière de droits de l'homme affectant ses effectifs - se référer à l'ESRS S1, section S1-17 pour plus d'infor- mations sur les cas, plaintes et incidences graves en matière de droits humains. Une fois ces Capex identifiés, l’équipe RSE a collecté des informations plus détaillées auprès des responsables concernés, afin de voir si des documents étaient dis- ponibles pour étayer les différents critères d’examen technique (contribution substantielle et absence de préjudice important). Seuls ont été retenus pour le calcul de l’alignement en 2024 les Capex pour lesquels la documentation nécessaire était disponible. • Corruption : se référer aux sections ESRS G1-3 et G1-4. Robertet a un code de conduite et un programme anti-corruption. En 2024, Robertet n’a reçu aucune alerte pour de potentiels faits de corruption et n’a pas eu de condamnation en matière de corruption. 1. Pour la contribution substantielle : Robertet a col- lecté les informations techniques nécessaires pour s’assurer que les critères de contribution substan- tielle étaient remplis. • Fiscalité : le Groupe Robertet s'engage à être en conformité avec les réglementations fiscales appli- cables dans chacun des pays où le Groupe est implan- té et à s'assurer qu'aucun montage juridique, fiscale ou financier n'est développé dans le Groupe dans un objectif d'évasion fiscale. Robertet applique une poli- tique de flux intra-Groupe conforme avec les principes de l'OCDE. En 2024, Robertet n'a reçu aucun signa- lement pour évasion fiscale de la part des autorités 2. Pour l’absence de préjudice important (« Do No Significant Harm ») : la majorité des Capex analysés devaient respecter les critères liés à l’adaptation au changement climatique. Robertet n'a pas de plan formel d'adaptation au changement climatique, mais a néanmoins identifié les sites les plus expo- sés au risque climatique selon le WorldRiskIndex 2024 de Bündnis Entwicklung Hilft / IFHV. Le ni- veau de risque est établi pour 193 pays du monde selon deux critères: l'exposition à des événements climatiques extrêmes (comprenant les risques de tsunami, cyclone, montée des eaux, inondation etc.) et la vulnérabilité (elle-même composée de trois dimensions regardant notamment la capa- cité des sociétés à faire face et à s'adapter à ces événements). Pour plus de détails sur la méthodo- logie employée par le WorldRiskIndex, se référer à: https://weltrisikobericht.de/worldriskreport/. Dans certains sites à risque, des actions d'adaptation ont été mises en place, comme une Commission Cha- leur pour les sites de production à Grasse. • Éthique des affaires : se référer à la section ESRS G1-1. Robertet a une charte éthique Groupe, une charte éthique fournisseurs, une charte éthique commer- ciale, et est signataire du Code ETI (Ethical Trading Initiative), de la charte de durabilité de l’IFRA-IOFI et du Pacte Mondial des Nations Unies. En 2024, le Groupe Robertet n'a pas été condamné pour des faits relatifs à l'une des thématiques ci-dessus. Ces éléments nous permettent de statuer favorable- ment sur la dernière étape de vérification et de pouvoir affirmer l’alignement pour les Capex éligibles remplis- sant les autres conditions du règlement taxonomie. Tableau 1 – Part des activités économiques éligibles et non éligibles à la taxonomie dans le chiffre d’affaires, les Capex et les Opex du Groupe Total (en m€) Part d'activités économiques éligibles à la taxonomie (en %) Part d'activités économiques alignées à la taxonomie (en %) Chiffres d'affaires 807,6 22,1 0 % 0 % Dépenses d’exploitation (OpEx) Dépenses d’investissement (CapEx) 0 % 0 % 38,6 5,6 % 0,7 % 220 — Tableau 2 – Chiffre d’affaires, Capex et Opex individuellement éligibles à la taxonomie et activités économiques afférentes Chiffre d’affaires 2024 Critères de contribution substantielle Activités économiques OUI; NON; N/ EL OUI; NON; N/EL OUI; NON; N/EL OUI; NON; N/EL OUI; NON; N/EL OUI; NON; N/EL k€ % A. ACTIVITÉS ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE (A) A.1. Activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxinomie) Chiffre d'affaires des activités durables sur le plan environnemen- tal (alignées sur la taxinomie) 0 0% N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL Dont habilitantes Dont transitoires 0 0 0% 0% A.2 Activités éligibles mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) Chiffre d'affaires des activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemen- tal (non alignées sur la taxinomie) 0 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% A. Chiffre d'affaires des activités éligibles à la taxinomie (A.1 + A.2) 0 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% B. ACTIVITÉS NON ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE Chiffre d'affaires des activités non 807 609 100% éligibles à la taxinomie TOTAL (A+B) 807 609 100% Part du chiffre d’affaires / chiffre d’affaires total Alignée sur la taxinomie par objectif Éligible à la taxinomie par objectif CCM CCA WTR CE 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% PPC BIO 221 — Critères d'absence de préjudice important - Critères DNSH OUI/NON OUI/NON OUI/NON OUI/NON OUI/NON OUI/NON OUI/NON % (H) (T) NON NON NON NON NON NON NON 0% NON NON NON NON NON NON NON NON NON NON NON NON NON NON 0% 0% H T 0% 0% 222 — 2024 Critères de contribution substantielle CAPEX Activités économiques OUI; NON; N/ EL OUI; NON; N/EL OUI; NON; N/EL OUI; NON; N/EL OUI; NON; N/EL OUI; NO N/EL € % A. ACTIVITÉS ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE A.1. Activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxinomie) Collecte et transport de déchets non dan- CCM 5.5 CCM 7.4 117 089€ 100 781€ 0,3% 0,3% OUI OUI N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL geureux à la source Installation, maintenance et réparation de stations de recharge pour véhicules électriques à l'intérieur de bâtiments Installation, maintenance et réparation d'instruments et de dispositifs de mesure, de régulation et de contrôle de la perfor- mance énergétique des bâtiments CCM 7.5 58 870€ 0,2% OUI N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL CapEx des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxinomie) 276 740€ 0,7% 0,7% 0% 0% 0% 0% 0% Dont habilitantes Dont transitoires 100 781€ 58 870€ 36% 21% 36% 21% 0% 0% 0% 0% 0% A.2 Activités éligibles mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) Réseaux de chaleur / froid CCM 4.15 CCM 4.16 38 338€ 17 982€ 0,1% 0% EL EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL Installation et exploitation de pompes à chaleur électriques Construction, extension et exploitation de réseaux de captage, de traitement et de distribution CCM 5.1 CCM 5.2 CCM 5.3 105 165€ 7 088€ 0,3% 0% EL EL EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL Renouvellement de réseaux de captage, de traitement et de distribution Construction, extension et exploitation de réseaux de collecte et de traitement des eaux usées 406 171€ 1,1% Collecte et transport déchets non dange- reux triés à la source CCM 5.5 CCM 6.5 3 149€ 0% EL EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL Transport par motos, voitures particulières et véhicule utilitaire légers 31 889€ 0,1% Installation, maintenance et réparation d'équipements favorisant l'efficacité énergéique CCM 7.3 1 253 010€ 3,2% EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL Installation, maintenance et réparation d'instruments et de dispositifs de mesure, de régulation et de contrôle de la perfor- mance énergétique des bâtiments CCM 7.5 CE 2.3 5 914€ 8 946€ 0% 0% N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL Collecte et transport déchets dangereux et non dangereux Collecte et transport déchets dangereux PPC 2.1 WTR 1.1 1 421€ 1 353€ 0% 0% N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL Technologies de contrôle des fuites d'eau CapEx des activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie) 1 880 426€ 4,9% 5,6% 4,8% 5,6% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% A. CapEx des activités éligibles à la taxino- mie (A.1 + A.2) 2 157 166€ B. ACTIVITÉS NON ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE CapEx des activités non éligibles à la taxinomie 36 438 232€ 94,4% TOTAL (A+B) 38 595 398€ 100% 223 — Critères d'absence de préjudice important - Critères DNSH ON; OUI/NON OUI/NON OUI/NON OUI/NON OUI/NON OUI/NON OUI/NON % (T) OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI 0% 0,1% H H OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI 0% 1% OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI 97% 3% H T 0,4% 0% 0,3% 0% 0,2% 0,2% 0% 5,3% 0% 0% 0,2% 0,2% 9% 10% 224 — Part des CapEx/Total des CapEx Alignée sur la taxinomie par objectif Éligible à la taxinomie par objectif CCM 0,7 % 5,6 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % CCA 0 % WTR 0 % CE 0 % PPC 0 % BIO 0 % 2024 Critères de contribution substantielle OPEX Activités économiques OUI; NON; N/EL OUI; NON; N/EL OUI; NON; N/EL OUI; NON; N/EL OUI; NON; N/EL OUI; NON; N/EL k€ A. ACTIVITÉS ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE (A) % A.1. Activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxinomie) OpEx des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxinomie) 0 0% NON NON NON NON NON NON NON NON NON NON NON NON Dont habilitantes Dont transitoires 0 0 0% 0% A.2 Activités éligibles mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) OpEx des activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur 0 0% 0% NON NON NON NON NON NON NON NON NON NON NON NON le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) A. OpEx des activités éligibles à la taxinomie (A.1 + A.2) 0 B. ACTIVITÉS NON ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE OpEx des activités non éligibles à la taxinomie 22 125 100 % TOTAL (A+B) 22 125 100 % 225 — Critères d'absence de préjudice important - Critères DNSH OUI/NON OUI/NON OUI/NON OUI/NON OUI/NON OUI/NON OUI/NON % (H) (T) NON NON NON NON NON NON NON 0% NON NON NON NON NON NON NON NON NON NON NON NON NON NON 0% 0% H T 0 % 0 % 226 — Part des Opex / total des Opex Alignée sur la taxinomie par objectif Éligible à la taxinomie par objectif CCM CCA WTR CE 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % PPC BIO Tableau 3 – Activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile Activités liées à l'énergie nucléaire L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de recherche, de développement, de 1 démonstration et de déploiement d’installations innovantes de production d’électricité à partir NON de processus nucléaires avec un minimum de déchets issus du cycle du combustible. L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction et d’exploitation sûre de nouvelles installations nucléaires de production d’électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d’hydro- 2 NON gène, y compris leurs mises à niveau de sûreté, utilisant les meilleures technologies disponibles. L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités d’exploitation sûre d’installations nu- cléaires existantes de production d’électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d’hydrogène, à 3 NON partir d’énergie nucléaire, y compris leurs mises à niveau de sûreté. Activités liées au gaz fossile L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction ou d’exploitation d’ins- tallations de production d’électricité à partir de combustibles fossiles gazeux. 4 5 NON L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état et d’exploitation d’installations de production combinée de chaleur/froid et d’électricité à partir de NON combustibles fossiles gazeux. L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état ou d’exploitation d’installations de production de chaleur qui produisent de la chaleur/du froid à NON partir de combustibles fossiles gazeux. 6 227 —— 228 —— 229 —— 03 SOCIAL 230 —— ESRS S1 COLLABORATEURS INTRODUCTION — Le tableau ci-dessous présente les principaux enjeux de Robertet relatifs aux collaborateurs, et les incidences, risques et opportunités associés les plus matériels.. Type d'IRO Chaîne de valeur Horizon temporel Enjeu Description Droits humains Incidence négative Opérations propres Atteinte à la santé physique et mentale des salariés en cas de violation des droits humains, y compris de discriminations CT CT et discriminations Santé, sécurité et conditions de travail Atteinte à la santé physique et mentale des salariés en cas d’acci- dents, de maladies professionnelles ou de mauvaises conditions de travail Incidence négative Opérations propres Incidence positive Opérations propres Amélioration des conditions de travail au travers de négociations collectives Dialogue social CT CT Formation et compétences Incidence positive Opérations propres Développement des compétences et de la carrière profession- nelle des salariés Droits humains Opérations propres Poursuites judiciaires, amendes et atteinte à la réputation de l’entreprise en cas de violation des droits humains Risque Risque CT CT et discriminations Opérations propres Arrêt temporaire de la production et coûts financiers liés aux accidents et maladies professionnelles Santé et sécurité Désengagement des salariés, baisse de la productivité et aug- mentation du turnover et de l’absentéisme liés à des conditions de travail et/ou à des rémunérations jugées insatisfaisantes Conditions de travail et rémunération Opérations propres Risque Risque CT CT Formation et compétences Opérations propres Perte des savoir-faire et évasion des talents en cas de mauvaise gestion des compétences et des carrières CT = court terme, MT = moyen terme, LT = long terme 231 — ESRS 2 SBM-2 — INTÉRÊTS ESRS 2 SBM-3 — INCIDENCES, RISQUES ET OPPORTUNITÉS IMPOR- TANTS ET LEUR INTERACTION AVEC LA STRATÉGIE ET LE MODÈLE ÉCO- NOMIQUE ET POINTS DE VUE DES PARTIES IN- TÉRESSÉES — Stratégie — L'amélioration de la gestion des enjeux de ressources humaines fait partie des principaux axes de la stratégie du Groupe. Gestion des incidences, risques et opportunités Les principales incidences réelles ou potentielles sur les effectifs, sont liées aux domaines suivants : En 2024, Robertet SA a développé une enquête sur la qualité de vie au travail afin de recueillir le point de vue des salariés sur divers sujets, tels que la santé et sécuri- té, la diversité et l'inclusion, la formation, les conditions • Droits humains • Conditions de travail • Rémunérations de travail et le management. Elle a été lancée en jan - vier 2025. D'autres entités du Groupe, comme Rober- tet USA, ont également mené des enquêtes similaires auprès des salariés par le passé. Robertet USA organise par ailleurs des réunions régulières avec l'ensemble de ses salariés, durant lesquelles la direction partage des informations sur les résultats et la performance de la filiale. Les salariés sont encouragés à prendre la parole et à poser des questions pendant ces réunions. • Santé et sécurité • Inégalités et discriminations • Développement des compétences • Dialogue social • Emplois Par ailleurs, Robertet dispose de représentants du personnel dans 41 % de ses filiales. Ces représentants permettent de faire remonter les préoccupations de l'ensemble des salariés, et d'instaurer un dialogue constructif, avec la direction de l'entreprise. Des manquements ou insuffisances dans ces do- maines peuvent mener à la dégradation de la santé physique ou mentale des collaborateurs. À l'inverse, une bonne gestion de ces sujets peut mener à une meilleure qualité de vie (au travail et hors travail) et un plus grand bien-être des salariés. Les informations recueillies permettent d'identifier les principaux enjeux et axes d'améliorations relatifs aux effectifs du Groupe, qui pourront ensuite nourrir le plan d'actions de ce pilier de notre stratégie. Ces incidences sont pour la plupart liées à la stratégie de l'entreprise en matière de ressources humaines. Certaines, comme les rémunérations ou la santé et la sécurité, et bien qu'elles puissent être spécifiquement adressées par l'entreprise, sont également influencées par des contextes sectoriels et/ou géographiques. Robertet est un groupe familial créé en 1850. Il est aussi un groupe en forte croissance, ce qui est dû à la fois à une croissance organique et à l'acquisition d'un certain nombre d'entreprises à travers le monde. Historique- ment basé à Grasse, le Groupe s'est aussi internatio- nalisé avec des sites de production dans désormais 14 pays. Toutes ces évolutions (globalisation, croissance, nouvelles entités), qui font partie intégrante de la stra- tégie de Robertet, doivent être associées à des mesures d'accompagnement des salariés dans cette transfor- mation, notamment en termes de conditions de tra- vail, de formations, et d'harmonisation des politiques de gestion des ressources humaines. — L'ensemble des personnes des effectifs du Groupe Ro- bertet sont incluses dans les informations présentées dans le présent ESRS S1. — La grande majorité des effectifs du Groupe sont des sa- lariés. Robertet fait également appel à des intérimaires, des sous-traitants et des travailleurs indépendants, notamment pour effectuer des missions temporaires. — 232 — Incidences positives et négatives Les opportunités liées aux effectifs sont, quant à eux, principalement d'ordre opérationnels : une bonne gestion des compétences et carrières des salariés, des conditions de travail améliorées, un climat social positif et un sentiment d'inclusivité, peuvent tous contribuer à accroître l'engagement, la satisfaction et la productivité des salariés, ainsi qu'à une baisse du turnover. Les incidences négatives réelles ou potentielles sont principalement des incidences répandues ou systé- miques, liées à la nature des activités sectorielles ou plus spécifiquement aux politiques de ressources hu- maines du Groupe. Il peut néanmoins y avoir des cas d'incidences néga- tives ponctuelles sur les effectifs, comme par exemple lors d'accidents ou d'incidents industriels. — Les plans de décarbonation scopes 1, 2 et 3 en cours de développement par le Groupe Robertet ne prévoient pas d'incidences négatives particulières sur les effectifs. Au contraire, les projets de décarbonation semblent plutôt mener à un léger renforcement des équipes (notamment Opérations et Achats/Sourcing), ainsi qu'à une montée en compétences et en expertise des équipes existantes - en conclusion, donc, à des inci- dences positives pour les effectifs. Les incidences positives sur les effectifs, liées notam- ment à l'adoption de politiques et bonnes pratiques dans les domaines de la santé et sécurité, de la for- mation, des conditions de travail et du dialogue social, bénéficient à l'ensemble des salariés du Groupe, sans distinction particulière en termes de catégories de sa- lariés ou de géographies. — — Les incidences positives liées à la croissance du Groupe et à l'augmentation des emplois ont en revanche été particulièrement fortes en 2024 sur les régions de l'Amérique du Sud et de l'Asie (Nord et Sud-Est). Les effectifs ont néanmoins également augmenté, mais dans une moindre mesure, dans les autres régions (Eu- rope, Moyen-Orient et Amérique du Nord). Robertet n'a pas identifié de risque important de travail forcé ou obligatoire au sein de ses activités de production, quelles que soient leurs localisations géo- graphiques. — Robertet n'a pas identifié de risque important de tra- vail des enfants au sein de ses activités de production, quelles que soient leurs localisations géographiques. — Risques et opportunités — Les risques de Robertet liés à ses effectifs sont : Au sein des effectifs salariés de Robertet, la catégorie des ouvriers travaillant au sein des usines de produc- tion est davantage exposée à des conditions de travail difficiles (par ex. horaires décalés) et à de plus forts risques en matière de santé et sécurité (par ex. risque chimique). • Opérationnels : de mauvaises conditions de travail et de santé et sécurité, de faibles rémunérations, un manque de valorisation des compétences, un dialogue social négatif ou encore des situations de discrimination, peuvent tous contribuer à un désen- gagement des salariés avec une perte de producti- vité, une perte de talents et/ou un fort absentéisme ou turnover. Parmi les non-salariés, les intérimaires font potentielle- ment face aux mêmes enjeux de conditions de travail et de santé et sécurité, mais peuvent être encore plus exposés car moins familiarisés avec les procédures, équipements et locaux du Groupe. • Réglementaires : le non-respect des droits humains (notamment égalité et non-discrimination) et des droits du travail (horaires, temps de repos etc.) peuvent entrainer des sanctions, des amendes voire des poursuites judiciaires. — Certains risques sont liés aux effectifs travaillant dans des géographies spécifiques, par exemple : • Financiers : la survenue d'accidents fréquents et/ou graves peut engendrer des coûts importants pour l'entreprise (arrêts de l'outil de production, arrêts des salariés victimes des accidents). • certaines filiales (France, Etats-Unis) opèrent sur des marchés du travail en tension, où il peut être diffi- cile de recruter et où les enjeux de transmission du savoir-faire, de rétention des talents et de baisse du turnover sont donc accrus ; • Réputationnels : des incidents graves concernant la santé et la sécurité, les discriminations ou les droits humains et droits du travail, peuvent porter atteinte à la réputation de l'entreprise, auprès de ses salariés et futurs candidats, mais aussi auprès de ses clients et autres parties prenantes. • certaines filiales opèrent dans des pays dont les lé- gislations sont moins strictes (ou moins contrôlées) qu'en Europe, ce qui peut mener à des risques plus élevés en matière de santé et sécurité ou de condi- tions de travail. 233 —— 234 — S1-1 — POLITIQUES LIÉES AUX EF- FECTIFS DE L’ENTREPRISE — • l'outil d'alerte éthique / Navex diffusé et accessible à l'ensemble des effectifs du Groupe. Ce dispositif per- met aux effectifs de signaler des violations ou man- quements dans des domaines variés, et notamment le respect des droits de l'homme. Le Groupe Robertet dispose de plusieurs politiques ayant pour objectif la gestion d'incidences sur son personnel. Celles-ci incluent : — • La charte éthique de Robertet, qui mentionne les su- jets du travail des enfants, du respect des droits des salariés, et de la santé et sécurité au travail. Le code de conduite ETI est basé sur les conventions de l'Organisation Internationale du Travail (OIT). Le Pacte Mondial est basé sur les conventions et déclarations fondamentales des Nations Unies. • Le code de conduite de l'ETI (Ethical Trading Initia- tive), signé par Robertet en 2022, qui comprend des engagements sur le libre choix de l'emploi, la liber- té d'association, l'hygiène et la sécurité, le travail des enfants, le salaire minimum et les horaires de travail. — La Charte Ethique du Groupe fait explicitement réfé- rence à la prévention du travail des enfants. Elle ne fait en revanche pas de mention explicite du sujet du travail forcé, en dehors d'une référence au respect du droit à la dignité de chacun. • Le Pacte Mondial de l'ONU, signé par Robertet en 2020, qui comprend des engagements sur les droits de l'homme et les normes internationales de travail. Le Code de Conduite de l'ETI fait explicitement réfé- rence au choix libre de l'emploi et au travail des enfants. Ces codes, chartes et politiques ont été signées au ni- veau du Groupe, par la Direction Générale, et couvrent l'ensemble des collaborateurs de Robertet à travers le monde. En ce qui concerne le Pacte Mondial des Nations Unies, le principe 4 porte sur l'élimination de toutes les formes de travail forcé ou obligatoire, tandis que le principe 5 porte sur l'abolition effective du travail des enfants La stratégie RSE de Robertet, qui est suivie et supervi- sée par les Comités RSE du Groupe (se référer à l'ESRS 2 GOV-1), comprend également des engagements perti- nents pour cet ESRS: l'engagement #6 dédié à la santé et la sécurité au travail et l'engagement #7 sur le déve- loppement et l'engagement des salariés, qui englobe notamment les enjeux de formation et développement des compétences, dialogue social, diversité et inclusion, et qualité de vie au travail. Cette stratégie et les objectifs associés sont présentés dans l'ESRS 2 SBM-1. Politiques liées à la santé et à la sécurité au travail Robertet a mis en place une politique Santé et Sécurité au niveau du Groupe en 2024, de manière à harmoniser et à englober l'ensemble des politiques et plans d'ac- tions déjà existants au sein de certaines filiales. Le système de prévention des accidents de travail de Robertet s'articule autour de trois axes : Enfin, certaines filiales ont en sus des politiques ou chartes qui ne s'appliquent qu'à leurs salariés. C'est le cas par exemple de Robertet Asia (Singapour) qui a rédigé un Manuel Salariés (Employee Handbook), qui inclut des engagements concernant les rémunérations, la santé et la sécurité et l'équité de traitement. Rober- tet Chine dispose également d'un Manuel Salarié qui comprend des engagements sur l'équité de traitement et la non-discrimination. • l'évaluation des risques professionnels pour assurer des mesures de prévention efficaces, • la formation des collaborateurs afin d'améliorer la culture sécurité du Groupe, • la mise à disposition d'équipements de sécurité et de matériel spécifiquement adaptés. — Politiques liées à la non-discrimination (y compris au harcèlement), à la diversité et à l'égalité des chances — Politiques liées aux droits de l'homme La charte éthique du Groupe est diffusée à l'ensemble des effectifs. Robertet s'engage à éliminer les discriminations et à promouvoir l'égalité des chances au travers de sa Charte Ethique, ainsi qu'à travers la signature de Code de Conduite ETI et du Pacte Mondial des Nations Unies. Robertet a mis en place plusieurs mesures pour prendre connaissance d'incidences sur le respect des droits de l'homme de ses effectifs, et être en mesure d'y remédier : Par ailleurs, certaines filiales ont développé des poli- tiques spécifiques sur ces sujets. Par exemple, Robertet USA dispose d'une politique Diversité, Equité et Inclu- sion depuis 2020. Robertet Asie (Singapour) a adopté des lignes directrices sur la non-discrimination (stan- dard Tripartite TAFEP) issues du Ministère du Travail de Singapour. • les audits SMETA 4-piliers de certaines filiales. Le réfé- rentiel SMETA 4-piliers porte sur les thématiques sui- vantes : normes de travail, éthique des affaires, santé et sécurité, et environnement. 235 — Robertet Asie a également élaboré une politique sur le Harcèlement au Travail en 2021. Elle couvre tous types de harcèlements, tels que le harcèlement verbal, phy- sique, sexuel et le cyberharcèlement. avec les organisations syndicales un accord sur l'éga- lité professionnelle entre les hommes et les femmes, qui couvre le recrutement, la rémunération, la promo- tion et la mobilité professionnelle, l'articulation entre vie professionnelle et responsabilité familiale, la for- mation, ainsi que les conditions de travail et d'emploi. A l'index d'égalité hommes/femmes, Robertet SA a obtenu en 2024 le score de 74/100. Cet index français, sur 100 points, est calculé à partir de cinq critères : l'écart de rémunération H/F, l'écart de répartition des augmentations individuelles, l'écart de répartition des promotions, le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé maternité, et la parité parmi les dix plus hautes rémunérations. — Notre Charte Ethique Groupe fait référence aux motifs de discrimination suivants : le genre, la race, le han- dicap, la situation familiale, les préférences sexuelles, l'âge, les origines sociales et culturelles, les opinions politiques, philosophiques et religieuses. La Charte Ethique mentionne que la diversité et la non-discrimination doivent être préservées dès l'em- bauche et tout au long de la vie en entreprise. — Certaines filiales ont adopté des politiques plus pré- cises sur ces aspects. Par exemple, les lignes directrices adoptées par Robertet Asia (Singapour) évoquent ex- plicitement la nécessité d'adopter des pratiques équi- tables lors des activités de recrutement, d'embauche, de promotion, de formation et de développement, et d'évaluation de la performance. Au-delà des procédures spécifiques mentionnées ci-dessus (concernant le handicap, le harcèlement et l'égalité hommes/femmes), Robertet n'a pas de procé- dures Groupe visant à prévenir et à atténuer les discri- minations au sein de ses effectifs. Néanmoins, comme mentionné précédemment, certaines filiales ont mis en place de telles actions au niveau local. Par exemple, Robertet USA a mis en place une stratégie triennale sur 2021-2024 sur la diversité et l'inclusion. Cette stratégie inclut la promotion de profils diversifiés lors de l'ouver- ture de nouveaux postes, afin de mieux représenter la diversité culturelle et ethnique dans ses effectifs. Tout au long de l'année, des événements célébrant la di- versité sont également organisés au sein de la filiale. — Robertet n'a pas pris d'engagements stratégiques visant à inclure ou avoir des actions positives sur des groupes de personnes en particulier. Robertet a adopté des approches spécifiques pour les personnes atteintes de handicap, pour les personnes victimes de harcèlement, et pour les femmes. S1-2 — PROCESSUS D’INTERACTION AU SUJET DES INCIDENCES AVEC LES EFFECTIFS DE L’ENTREPRISE ET LEURS REPRÉSENTANTS — • Pour les personnes en situation de handicap : un référent handicap a été nommé dans chacune des filiales du Groupe. Ils sont en charge de l'accessibilité et du bien-être des personnes handicapées au sein des effectifs. La Charte Ethique du Groupe encourage le dialogue social avec les Instances Représentatives du Personnel (IRPs). En France et dans certaines filiales à l'interna- tional, le dialogue social est structuré, avec des IRPs (délégués du personnel et syndicaux, Comité Social Economique, Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail) qui se réunissent régulièrement. • Pour les personnes victimes de harcèlement : en 2023, un référent harcèlement a été nommé dans chacune des filiales également. Ils ont la responsabilité de gé- rer les alertes liées au harcèlement, et de lancer les procédures d'enquête. Un guide a été élaboré par Robertet SA (Grasse) pour aider les personnes vic- times de harcèlement à décrire les préjudices subis, les éventuels témoins, les personnes mises en cause, les mesures prises et les conséquences immédiates. Robertet Inde a par ailleurs une politique spécifique sur le harcèlement sexuel, et a mis en place un co- mité de prévention du harcèlement sexuel composé d'une majorité de femmes et de membres externes experts sur le sujet. Ce comité se réunit quatre fois par an. Enfin, en 2024, la filiale a organisé une session de sensibilisation sur le harcèlement sexuel - au total, 99 % de ses effectifs ont ainsi été sensibilisés. Au sein de Robertet SA, le Directeur Général du Groupe participe à chacune des réunions du Comité Social Economique, ainsi que les responsables Ressources Humaines de la filiale. Au-delà de ces réunions avec les IRPs, certaines filiales consultent leurs salariés par le biais de sondages ou en- quêtes internes. C'est le cas, par exemple, de Robertet USA qui a mené une enquête en 2022, ou encore de Robertet Brésil en 2021 puis en 2023. En 2024, Robertet SA a également décidé de recueillir le point de vue de l'ensemble de ses salariés par le biais d'une enquête sur la qualité de vie au travail. • Pour les femmes : certaines filiales ont mis en place des mesures spécifiques. Par exemple, Robertet SA (Grasse) a signé en 2022 (pour une durée de trois ans) — 236 — Les interactions avec le personnel se font soit par le biais de représentants (IRPs), soit directement auprès des effectifs (par ex. enquêtes de satisfaction). Les résul- tats et enseignements de ces interactions nourrissent les décisions et politiques relatives aux ressources hu- maines du Groupe. Les effectifs sont globalement consultés soit de ma- nière directe (sondages et enquêtes locales) soit indi- recte (représentants du personnel). Lors de sondages ou d'enquêtes directes, les résultats sont généralement diffusés avec les effectifs de la filiale concernée, et un plan d'actions mis en place. C'est le cas notamment de Robertet USA, qui fait ensuite un bilan des progrès accomplis au bout de un à deux ans. Lors de consul- tations indirectes via des représentants du personnel, des procès-verbaux sont généralement rédigés puis envoyés par email aux effectifs de la filiale. Cette com- munication permet aux salariés de suivre la manière dont les différents enjeux ou thèmes abordés sont trai- tés dans le temps. — Les réunions du Comité Social Economique de Ro- bertet SA se font tous les mois. Les enquêtes directes auprès des salariés se font de façon régulière; leur fré- quence exacte varie selon les cas. — La fonction et le rôle le plus élevé au sein de l'entreprise auxquels incombe la responsabilité de veiller à ce que ces interactions avec le personnel aient lieu, est le Di- recteur Général du Groupe. — Jusqu'à aujourd'hui, les principales informations four - nies aux effectifs sur la réduction des émissions car- bone du Groupe l'ont été par le biais de la newsletter interne, qui dispose d'une section dédiée à la RSE de manière générale. Une formation sur la RSE a égale- ment été développée en 2024 pour l'ensemble des col- laborateurs de Robertet, et inclut brièvement le sujet du changement climatique et de la décarbonation. Le Groupe Robertet n'a pas d'accord-cadre global relatif au respect des droits de l'homme. En revanche, des ac- cords sont conclus au niveau local, au sein de certaines filiales, avec leurs représentants du personnel. Ces ac- cords peuvent porter sur divers sujets tels que la flexibi- lité horaire, le télétravail, les rémunérations ou l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. Robertet n'anticipe pas de bouleversements majeurs sur ses effectifs (qu'il s'agisse d'emplois, de compé- tences, de formation ou de santé et sécurité) liés à la mise en oeuvre des plans de décarbonation du Groupe. — L'efficacité des interactions de Robertet avec ses effec- tifs peut s'évaluer de diverses manières : — • en ce qui concerne les accords avec les représentants du personnel, les indicateurs incluent le nombre d'ac- cords signés et le nombre d'accords renouvelés. Robertet essaie progressivement d'étendre l'acces- sibilité de ses différents canaux de communication aux préférences linguistiques de ses effectifs, désor- mais présents dans de nombreux pays du monde. La newsletter interne est ainsi diffusée en anglais et en français, tout comme les annonces réalisées par email en interne. L'intranet est, lui, disponible en français, an- glais et espagnol. Certaines filiales, à l'instar de Robertet Chine, organisent par ailleurs des formations à l'anglais à leurs équipes. • en ce qui concerne les enquêtes directes auprès des effectifs, un indicateur clé est le pourcentage de par- ticipation des salariés à ces enquêtes. — Pour les enquêtes directes auprès des effectifs, un en - jeu consiste à recueillir les points de vue des ouvriers de production qui ne disposent pas toujours d'accès à des outils digitaux. En 2024, lorsque Robertet SA a préparé le lancement de son enquête sur la qualité de vie au travail, une attention particulière a été donnée à la mise à disposition d'ordinateurs partagés et à la sen- sibilisation des responsables d'ateliers, afin que tous les travailleurs de production aient le temps et les moyens d'y répondre sur leur temps de travail. Un des enjeux en matière de communication est la diffusion des informations auprès du personnel n'ayant pas d'email ou d'accès à des ordinateurs. L'équipe in- formatique du Groupe a travaillé en 2024 à la création de comptes informatiques pour tous ces salariés. Ces comptes permettent aux salariés d'avoir une adresse email Robertet, de consulter l'intranet et d'accéder à la Robertet eAcademy pour se former. Des ordinateurs ont également été mis à disposition dans les sites de production de Robertet SA à Grasse. Des dispositifs similaires seront déployés, à terme, dans d'autres fi- liales du Groupe. Evidemment, pour pallier l'absence d'accès aux informations digitales, les sites du Groupe disposent de divers lieux d'affichage où des notes d'in- formations importantes sont fournies aux salariés. — Robertet dispose de plusieurs canaux de communica - tion afin d'informer les effectifs d'actualités concernant l'ensemble du Groupe, notamment : des annonces par email venant de la Direction Générale, la newsletter mensuelle et l'intranet. 237 —— S1-3 — PROCÉDURES DE RÉPARA- TION DES INCIDENCES NÉGATIVES ET CANAUX PERMETTANT AUX TRA- VAILLEURS DE L’ENTREPRISE DE FAIRE PART DE LEURS PRÉOCCUPA- TIONS importantes sur les effectifs. Il existe en revanche des procédures au niveau des filiales, qui couvrent diverses thématiques : par exemple, le traitement d'un accident du travail ou la survenue d'un cas de discrimination. — — Les différentes filiales du Groupe ont mis en place di- vers mécanismes permettant à leurs effectifs de faire part directement de leurs préoccupations. Il peut s'agir de leur hiérarchie directe, des responsables régionaux, des représentants du personnel, du Comité Social Eco- nomique (pour les salariés de Robertet SA), de "boîtes à plaintes" anonymes ou encore de sondages et en- quêtes internes. En 2024, Robertet a renforcé son dispositif d'alertes éthiques en s'équipant d'un service d'assistance ex- terne, appelé Navex. Cet outil permet aux effectifs du Groupe, ainsi qu'aux personnes ayant un lien avec l'entreprise (par ex. candidats, anciens salariés, admi- nistrateurs, sous-traitants, consultants...) de procéder à un signalement. Enfin, comme mentionné, les effectifs du Groupe peuvent procéder à un signalement via l'outil d'alerte éthique / Navex. Robertet dispose d'un plan en cours de déploiement pour généraliser l'accès de l'ensemble des effectifs aux emails et outils nécessitant une connexion internet, permettant ainsi à un plus grand nombre d'avoir accès aux dispositifs de réclamation digitaux. Ce service vient harmoniser et complémenter différents dispositifs existants au sein des filiales. Par exemple, Ro- bertet Asie (Singapour), Robertet Turquie, Robertet USA et Robertet Chine ont des politiques locales sur la ré- solution d'incidents relatifs aux effectifs. Ces politiques précisent les motifs de signalement possibles ainsi que les procédures de prise en charge des réclamations et/ ou alertes.Robertet n'a pas de procédure Groupe vi- sant à structurer sa réponse à des incidences négatives — 238 — Les mécanismes de réclamation et l'outil d'alerte éthique / Navex couvrent tous types de questions liées aux travailleurs, notamment : l'anti-compétition, la confidentialité, les conflits d'intérêts, la corruption, la discrimination, le harcèlement, la protection de l'envi- ronnement, et la santé et sécurité. Actions relatives à la santé et sécurité au travail Les actions prises au cours de l'année 2024 pour prévenir ou atténuer des incidences négatives impor- tantes sur les effectifs incluent les actions suivantes sur la santé et sécurité au travail : • Création d'un Manuel Santé et Sécurité Groupe, pré- cisant les rôles et responsabilités des managers et salariés en termes de santé et sécurité, les engage- ments et objectifs du Groupe, ainsi que les principales composantes du programme sécurité de Robertet ; — L'outil d'alerte éthique / Navex est disponible sur le site internet de Robertet et sur la page d'accueil de l'intra- net. Lors de sa mise en place, la procédure a été com- muniquée par email à l'ensemble des effectifs, en 2024. Elle a également été mise en consultation auprès de Comité Social Economique, annexée au règlement in- térieur et citée dans le code anti-corruption du Groupe. Enfin, elle est présentée avec l'ensemble des chartes éthiques Robertet à chaque nouvel entrant. • Organisation d'une journée de sensibilisation à la sé- curité, appelée "Safety Day", dans les sites de produc- tion à Grasse de Robertet SA, avec des animations portant sur divers types de risques professionnels, et d'une semaine entière dédiée à la sécurité en mars 2024 au sein de Robertet Inde, avec là aussi diverses activités organisées pour les effectifs ; — Robertet s'engage à traiter un signalement dans un délai raisonnable de trois mois maximum. L'enquête interne qui en découle est validée par la Direction de l'entité concernée préalablement à son lancement. • Diverses actions de prévention des risques, comme à Robertet Brésil où un atelier de production a été réaménagé afin de réduire la manutention manuelle et le risque d'accident, ou encore à Robertet Inde où un nouveau tank d'eau a été installé en cas d’incen- die ; Dans sa procédure sur les alertes éthiques, Robertet s'engage à protéger l'identité du lanceur d'alerte ainsi que celle des facilitateurs ; les faits signalés ; et l'identité de la ou les personnes ou organismes visés par l'alerte. Aucune information ne peut être divulguée sans le consentement du lanceur d'alerte et des facilitateurs, sauf en cas d'obligation judiciaire. Le lanceur d'alerte et les facilitateurs sont également tenus à la confiden- tialité de l'identité des personnes ou organismes objets de l'alerte. • Organisation d'une formation de trois jours, dispensée à environ 40 collaborateurs de Robertet SA (Grasse), pour devenir Equipiers de Seconde Intervention. Ces collaborateurs se sont portés volontaires pour agir en cas d'incident industriel (explosion, incendie) et éviter une propagation en attendant la venue des secours. Cette formation sera poursuivie avec des entraîne- ments réguliers à partir de 2025 ; • Élaboration d'un partenariat entre Robertet Asie (Singapour) et le Singapore Civil Defence Force pour mettre en place un programme de formation sur la gestion de crise et les premiers secours ; S1-4 — ACTIONS CONCERNANT LES INCIDENCES IMPORTANTES, AP- PROCHES VISANT À ATTÉNUER LES RISQUES IMPORTANTS ET À SAISIR LES OPPORTUNITÉS IMPORTANTES CONCERNANT LES EFFECTIFS DE L’ENTREPRISE, ET EFFICACITÉ DE CES ACTIONS ET APPROCHES — • Déploiement de cinq formations à destination de 30 managers de Robertet SA sur l'absentéisme médical, dans le but de les aider à préparer le retour d'un salarié absent pour raisons médicales, à mieux l'accueillir et à le réintégrer à son poste. Aujourd'hui, les incidences négatives et positives im- portantes de Robertet sur les effectifs sont principa- lement gérées localement, au niveau des filiales du Groupe. Selon la taille de ces filiales, il peut y avoir des fonctions et équipes dédiées aux ressources humaines, ou cette gestion peut être intégrée dans la fonction de l'équipe dirigeante de l'entité. Cette approche dé- centralisée permet aux directions des filiales d'adopter les actions les plus adaptées aux contextes et besoins spécifiques de leurs équipes locales. — Au-delà de ces actualités sur 2024, Robertet et ses fi- liales ont plusieurs mesures permanentes pour pré- venir les incidents de santé et sécurité au travail : • Les filiales organisent régulièrement des sessions de sensibilisation et de formations sur la santé et sécurité pour leurs salariés. Robertet USA, par exemple, déploie ces formations tous les mois dans ses deux sites de production. Ces formations peuvent porter sur le port des Equipements de Protection Individuelle (EPI), la manutention, la manipulation de produits dangereux ou encore les risques incendies. — 239 — • Depuis 2023, Robertet SA (Grasse) et Robertet Turquie organisent des "quart d'heure sécurité" hebdoma- daires dans tous les ateliers de production. Les sujets sont préparés par les équipes Hygiène, Santé Sécurité et Environnement (HSE) et mis à disposition des res- ponsables d'ateliers. 2. Bien-être et engagement des salariés • Préparation de la première enquête sur la qualité de vie au travail des salariés de Robertet SA, lancée en début d'année 2025 ; • Réduction du temps de travail pour les salariés de l'usine de Robertet Bulgarie, suite à la mise en place d'une technologie permettant de réduire le service d'une heure ; • Les filiales procèdent également à des évaluations régulières des risques professionnels, afin d'identifier et de classer les situations dangereuses pour chaque poste de travail, et mettre en place des mesures de prévention adaptées. • Organisation de sessions de yoga au sein de Robertet Inde, financées par l'entreprise. Plus de 60 salariés y ont participé. • Les effectifs exposés au risque chimique sont suivis au travers de visites médicales régulières. Au-delà de ces nouveautés sur 2024, Robertet et ses filiales ont également des mesures permanentes vi- sant à créer des incidences positives sur ses effectifs, et notamment : • Des études et des investissements sont réalisés pour améliorer l'ergonomie de certains postes de travail, et ainsi réduire les risques de troubles musculosque- lettiques. 1. Diversité, équité et inclusion • Robertet SA dispose d'une Commission Santé, Sé- curité et Conditions de Travail (CSSCT) qui se réunit trimestriellement, pour traiter collectivement des risques professionnels et des conditions de travail dans les sites de Grasse. • Organisation d'événements sur la diversité tout au long de l'année au sein de plusieurs filiales, telles que Robertet USA et Robertet Brésil ; • Sessions de formation des salariés de Robertet USA sur la diversité et la non-discrimination, pendant lesquelles les collaborateurs ayant été témoins ou victimes d'incidents sont invités à partager leurs ex- périences ; • Des procédures d'urgence sont en place et testées périodiquement dans les sites de production, afin de faire face aux risques industriels tels que les risques d'explosion et d'incendie. Ces procédures incluent des mesures à adopter pour reporter, investiguer et remédier à des incidents. • Organisation d'une réunion d'information avec une ONG par Robertet Turquie, sur le sujet des inégalités entre les hommes et les femmes. Les femmes sala- riées de la filiale, ainsi que les femmes travaillant dans les champs de rose, ont été conviées. • Depuis 2023 également, plusieurs indicateurs clés re- latifs à la santé et sécurité sont reportés tous les mois par toutes les filiales de production dans un tableau de bord consolidé. 2. Bien-être et engagement des salariés • Mise en place d'un comité sur l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée au sein de Robertet Co- lombie, qui se réunit tous les trimestres ; Actions visant à créer des incidences positives Les actions menées en 2024 pour créer des inci- dences positives pour les effectifs comprennent les actions suivantes : • Possibilité de télé-travailler pour certaines catégories de salariés, et dans certaines filiales (par ex. Robertet SA, Robertet Brésil, Robertet Asie et Robertet Inde) ; 1. Formation et développement des compétences • Déploiement de la plateforme eAcademy de Robertet à quasiment toutes les filiales du Groupe en juin 2024, avec nomination d'ambassadeurs locaux pour pro- mouvoir la plateforme auprès des effectifs des filiales. A fin novembre 2024, 845 salariés étaient utilisateurs de la plateforme. • Mise en place d'horaires flexibles au sein de Robertet SA, afin de fournir davantage de souplesse aux salariés sur les horaires d'arrivée, de pause et de départ. 3. Santé des salariés • Introduction d'une incitation financière à la santé et à la forme physique par Robertet Asie (Singapour), qui peut être utilisée pour l'achat d'une assurance médi- cale supplémentaire, l'adhésion à une salle de sport, l'achat d'équipement sportif ou la participation à des activités sportives. • Développement d'une première formation "maison" sur la RSE, réalisée par les équipes Formation et RSE internes de Robertet, sur la stratégie RSE du Groupe. Cette formation, disponible via la Robertet eAcade- my, vise à permettre à chaque salarié de connaître et prendre part à la démarche RSE du Groupe. Elle a été diffusée début novembre 2024 en anglais et en français, et sera traduite dans d'autres langues cou- rant 2025. — 240 — Évaluation de l'efficacité des actions relatives aux effectifs • Déploiement de divers outils et parcours de forma- tion au management dans plusieurs filiales (par ex. Robertet USA, Robertet SA, Robertet Inde, Robertet Mexico et Robertet Asie), afin de guider les managers dans leurs rôles, et notamment la conduite d'entre- tiens professionnels ; Des indicateurs tels que l'absentéisme et le turno- ver sont suivis et reportés annuellement, à un niveau consolidé Groupe et au niveau des filiales. Pour les en- tités organisant régulièrement des sondages ou en- quêtes sur le bien-être et l'engagement des salariés, les résultats permettent également de suivre l'efficacité des actions menées pour les effectifs. Certaines entités se soumettent par ailleurs à des audits externes, par ex. SMETA 4-piliers, qui incluent des critères relatifs aux effectifs. Enfin, le Groupe répond tous les ans au questionnaire d'évaluation d'EcoVadis, dont une des sections porte sur la gestion des ressources humaines. • Organisation d'entretiens d'évaluation (dans cer- taines filiales) et d'entretiens professionnels (dans tout le Groupe) pour que les salariés puissent expri- mer d'éventuels besoins de formation au regard des évolutions de leurs postes ainsi que leurs souhaits de développement professionnel dans le Groupe ; • Maintien et extension aux filiales de la plateforme Ro- bertet eAcademy, qui permet aux effectifs du Groupe de se former en continu via plus de 2000 contenus en libre accès ; ex. SMETA 4-piliers, qui incluent des critères relatifs aux effectifs. Enfin, le Groupe répond tous les ans au questionnaire d'évaluation d'EcoVadis, dont une des sections porte sur la gestion des ressources humaines. • Maintien du dialogue social, à la fois via des canaux de consultation directs et indirects avec des instances de représentation du personnel. — Organisations dédiées à la gestion des incidences Pour atténuer les risques liés à la perte de compé- tences et de savoir-faire clés, Robertet dispose des programmes suivants : Pour des incidences négatives relatives à la santé et la sécurité au travail, il existe des Comités santé et sécurité locaux, au niveau des filiales, permettant de discuter de mesures appropriées à adopter suite à des incidents. • L'École de parfumerie interne de Robertet SA forme deux à trois parfumeurs juniors tous les deux ans. Les objectifs sont de favoriser la diversité et l'originalité des profils, et de préserver le savoir-faire grassois, en particulier l'emploi d'extraits naturels en création par- fumerie. Pour l'ensemble des signalements émis en interne ou via l'outil d'alerte éthique / Navex, au niveau du Groupe, un Comité Ethique a été mis en place en 2024 et l'une de ses responsabilités est de valider avec la Direction de l'entité concernée les contours de l'enquête à mener. • Des cahiers de compagnonnage ont été développés en 2024 par les services Formation, Qualité et Sécu- rité pour accompagner et optimiser la montée en compétences de nouveaux salariés sur des postes opérationnels (production, maintenance) à Grasse. Le collaborateur est formé par un référent qui trans- met ses connaissances et suit l'apprentissage de fa- çon structurée. La démarche est articulée autour des quatre piliers de la Direction Industrielle : la sécurité, la qualité, la maîtrise des procédés, et le respect des res- sources naturelles. Sur 2024, une vingtaine de cahiers ont été mis en place, et deux groupes de référents ont été formés à la fin de l'année. — Risques et opportunités liés aux effectifs Pour atténuer les risques liés aux incidences négatives en matière de santé et sécurité au travail, Robertet a mis en place plusieurs mesures mentionnées précé- demment, telles qu'un programme sécurité Groupe ainsi que des journées de sensibilisation et de forma- tion de ses effectifs. Certaines filiales ont également des audits santé et sécurité externes, tels que Robertet USA (audits OSHA annuels) et Robertet Asie (audit WSHC tous les trois ans). • Robertet Turquie a créé une méthode de suivi des savoir-faire à l'aide d'une matrice de compétences. Elle servira à mieux préparer et accompagner l'intégration des nouveaux entrants. Pour atténuer les risques liés au recrutement et à la rétention de talents, les mesures suivantes peuvent être mentionnées : • Renforcement de la politique recrutement de Rober- — tet SA, ainsi que du parcours d'intégration des nou veaux entrants ; - Une des principales nouveautés en 2024 a été la créa- tion d'une enquête sur la qualité de vie au travail des salariés de Robertet SA. Cette enquête permettra d'identifier les points forts et points d'amélioration des politiques de la filiale et de mettre en place un plan d'action adéquat, dans l'objectif final de favoriser l'engagement et la satisfaction des salariés au travail. • Plan de formation centralisé pour les entités Rober- tet SA et Bionov, permettant aux équipes de formuler leurs demandes tous les ans et de bénéficier de for- mations obligatoires et volontaires ; 241 — S1-5 — CIBLES LIÉES À LA GESTION DES INCIDENCES NÉGATIVES IM- PORTANTES, À LA PROMOTION DES INCIDENCES POSITIVES ET À LA GESTION DES RISQUES ET OPPOR- TUNITÉS IMPORTANTS Les risques liés au recrutement et à la rétention des ta- lents, à la perte de compétences et de savoir-faire clés, et à la disponibilité de personnel qualifié dans les sites de production, sont tous intégrés dans le plan global de gestion des risques du Groupe Robertet. — — Globalement, deux types d'équipes sont responsables des incidences importantes sur les effectifs : les équipes en charge de la santé et sécurité au travail d'une part, et les équipes en charge des ressources humaines d'autre part. Selon la taille des filiales, ces équipes peuvent être dédiées ou intégrées dans des fonctions plus larges. Métriques et cibles Robertet s'est fixé plusieurs objectifs à horizon 2030, dont les principaux sont : • Réduire le taux de fréquence des accidents du travail en dessous de 9 ; • Réduire le taux d'absentéisme en dessous de 4 % ; • Délivrer annuellement une formation à plus de 70 % des salariés ; • Atteindre la parité sur l'effectif global. Performance vis-à-vis des cibles du Groupe liées aux effectifs 2023 2030 2024 8,07 (objectif) Évolution 2023-2024 Taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt (hors intérimaires) 12,29 <9 -34 % -4 % +6 % -2 % Taux d'absentéisme 4,6 % 83 % 45 % 4,4 % 88 % 44 % <4% >70% 50% Pourcentage de salariés ayant eu au moins une formation pendant l'année Pourcentage de femmes dans l'effectif global — Concernant le pourcentage de salariés ayant eu au moins une formation dans l'année, le calcul consiste à diviser le nombre de collaborateurs ayant eu au moins une formation dans l'année, par l'effectif total. Pour des détails sur les méthodologies, se référer aux sections S1-14 pour le taux de fréquence des accidents du travail et S1-6 pour le pourcentage de femmes dans l'effectif. Tous types de formations sont comptabilisés. Le nu- mérateur exclut tout "doublon": si un collaborateur reçoit deux formations, il ne compte qu'une seule fois. L'effectif total correspond au nombre total de collabo- rateurs ayant été en contrat avec l'entreprise au cours de l'année. Concernant le taux d'absentéisme, le calcul est effec- tué en divisant le nombre total de jours d'absence par le nombre total de jours théoriques travaillés. Le nombre total de jours d'absence comprend toutes les absences pour maladies, accidents du travail et de tra- jet, maladies professionnelles, congés sans solde, ab- sences autorisées et non autorisées. Sont exclus des jours d'absence les jours d'absence pour congés payés, congés familiaux et congés paternité et maternité. Le nombre total de jours théoriques travaillés correspond à la somme des jours ouvrés dans l'année, déduit du nombre de jours de congés pays et RTT applicables. Pour les salariés à temps partiel, un calcul au prorata est effectué. S1-6 — CARACTÉRISTIQUES DES SA- LARIÉS DE L’ENTREPRISE — L’effectif total du Groupe Robertet en 2024 était de 2 441 salariés, soit une augmentation de 3,5 % par rapport à 2023. Le périmètre de reporting de 2024 ex- cluant les acquisitions réalisées par Robertet en 2023 (Sonarome et Aroma Esencial), cette augmentation de l’effectif est liée à la croissance organique du Groupe. 242 — Répartition de l'effectif par sexe Répartition de l’effectif par type de contrat et par sexe (en 2024) Sexe 2022 2023 2024 1 363 Non Femme Homme Autres Total Communiqué Masculin 1 276 1298 Nombre de salarié (effectif) 1 078 982 96 1 363 Nombre de salarié permanents 1 288 Nombre de salariés temporaires 0 0 2 441 2 270 171 Féminin 947 0 1 060 0 1 078 0 Autres 0 0 Non déclaré Total Salariés 0 0 0 75 0 0 2 223 2 358 2 441 Nombre de salarié au nombre d'heures non garanti 0 0 0 0 0 Répartition de l'effectif par pays Répartition de l’effectif par type de contrat et par région (en 2024) Nombre de salariés 2024 Pays Afrique Amérique Latine Amérique du Nord États-Unis France 394 Europe Asie & Moyen- Orient Total 1 043 Nombre de salarié (effectif) 34 202 1 286 1 196 90 321 242 79 598 2 441 2 270 171 Autres pays (filiales de production) 914 Nombre de salarié permanents 34 200 598 Nombre de salariés temporaires Autres pays (bureaux commerciaux) 90 Total 2 441 0 2 0 Nombre de salarié au nombre d'heures non garanti Conformément aux exigences de publication de la CSRD, le tableau ci-dessus détaille les effectifs par pays lorsque ces derniers représentent plus de 10% de l'ef- fectif total du Groupe. Les effectifs des autres filiales (filiales de production d'une part, filiales commerciales d'autre part) ont été agrégés. 0 0 0 0 0 0 Toutes les données d'effectifs dans les tableaux ci-des- sus sont en effectifs (et non en Equivalent Temps Plein) et au 31 décembre de l'année. Tous les collaborateurs sont pris en compte, qu'ils aient des contrats perma- nents ou temporaires. Les intérimaires, prestataires, apprentis et stagiaires sont exclus. Concernant la répartition par sexe, seules les catégo- ries homme et femme sont répertoriées. La catégorie "autres" n'a pas été recensée auprès des collaborateurs. La répartition des effectifs liste la somme des effectifs présents dans chaque pays pour les filiales de produc- tion. Les effectifs des filiales commerciales ont été agré- gés dans la dernière ligne, "autres pays". Les contrats temporaires incluent tous les contrats ayant une durée déterminée, c'est à dire qui prend fin à l'expiration d'une période spécifique ou à l'achève- ment d'une tâche spécifique assortie d'une estimation de temps. A contrario, les contrats permanents sont des contrats (à temps plein ou à temps partiel) qui n'ont pas de période déterminée ou une date de fin. 243 — Départs et turnover Sexe 2022 363 2023 259 2024 355 Nombre de départs Taux de turnover 15,6 % 14,4 % 15,9 % Le nombre de départs comprend tous les départs pour motifs suivants: démission, licenciement économique, licenciement pour autre motif, départ en retraite, refus de renouvellement de CDD de la part du collabora- teurs, refus de renouvellement de CDD de la part de en effectif (et non en ETP). Le pourcentage d’intéri- maires représente le nombre d’intérimaires divisé par la somme des effectifs du Groupe dans l’année et du nombre d’intérimaires. l'entreprise, départ d'un accord commun entre l'entre prise et le collaborateur et décès. - S1-8 — COUVERTURE DES NÉGOCIA- TIONS COLLECTIVES ET DIALOGUE SOCIAL — Le taux de turnover correspond à la somme des dé- parts et des embauches durant l'année, divisée par deux, puis divisée par l'effectif total. Le nombre de dé- part est défini ci-dessus. Le nombre d'embauches com- prend toutes les embauches, quelle que soit la nature du contrat (permanent ou temporaire). L'effectif total correspond au nombre de collaborateurs ayant été en contrat avec l'entreprise au cours de l'année. Couverture des négociations collectives Le pourcentage de salariés du Groupe couverts par un accord collectif au 31/12/2024 était de 54,6 %. Dans l’Espace Economique Européen, le seul pays dans lequel Robertet a un effectif supérieur à 50 salariés et qui représente plus de 10 % de l’effectif total, est la France. En France, en 2024, le pourcentage de salariés couvert par un accord collectif était de 85,5 %. S1-7 — CARACTÉRISTIQUES DES TRAVAILLEURS EXTERNES FAISANT PARTIE DES EFFECTIFS DE L’EN- TREPRISE — — Pourcentage de salariés couverts par des accords collectifs, par région Robertet collabore avec des agences lui permettant d’avoir recours à du personnel intérimaire, afin de pal- lier un manque temporaire de personnel permanent ou une augmentation ponctuelle de l’activité. Ces in- térimaires ne sont pas comptabilisés dans les effectifs de Robertet présentés dans la section ESRS S1-6, mais leur nombre est néanmoins mesuré et les politiques de l’entreprise leur sont applicables. 2024 Europe (France incluse) 76,2 % Asie 52,3 % Robertet a également recours à des sous-traitants et des travailleurs indépendants, qui effectuent par exemple des travaux de maintenance sur les sites de production ou fournissent des services externalisés, mais leur nombre n’est pas mesuré ou suivi. Afrique & Moyen-Orient 65,0 % Amérique Latine 72,2 % Amérique du Nord 0 % Personnel intérimaire Le pourcentage de salariés couverts par des accords collectifs correspond au nombre de collaborateurs couverts par des accords, divisé par l'effectif total (c'est à dire le nombre total de collaborateurs ayant été en contrat avec l'entreprise au cours de l'année). Les ac- cords collectifs pris en compte sont tous les accords entre l'entreprise et les représentants du personnel ou syndicaux, ou directement avec les salariés, sur l'appli- cation de règles du code de travail dans l'entreprise. 2022 2023 2024 Nombre 1 155 1 011 1 034 d'interimaires Pourcentage d'intérimaires 34,2 % 30,0 % 28,9 % Le nombre d’intérimaire présenté dans le tableau ci-dessus comprend le nombre total d’intérimaires ayant travaillé pour l’entreprise au cours de l’année, 244 — Dialogue social En 2024, le pourcentage de salariés du Groupe représentés par une instance de représentation du personnel était de 53,0 %. En France, seul pays où les effectifs de l’entreprise sont supérieurs à 50 salariés et à 10 % de l’effectif total, ce pourcentage était de 91,2 %. Couverture des négociations collectives & dialogue social Couverture des négociations collectives Dialogue social Représentation sur le lieu de travail (EEE uniquement) Salariés - EEE Salariés - non EEE Taux de couverture (pour les pays avec > 50 salariés représentant > 10 % du total des salariés) (estimation pour les régions avec > 50 salariés représentant > 10 % du total des salariés) (pour les pays avec > 50 salariés représentant > 10 % du total des salariés) 0 - 19 % Amérique du Nord 20 - 39 % 40 - 59 % Asie Afrique & Moyen-Orient, Europe, Amérique Latine 60 - 79 % 80 - 100 % France France Il n’y a pas d’accord conclu en vue de la représentation des salariés par un comité d’entreprise européen. Le taux de couverture des négociations collectives est calculé en divisant le nombre de collaborateurs représentés par des instances de représentation du personnel, par l'effectif total (soit le nombre total de collaborateurs ayant été en contrat avec l'entreprise au cours de l'année). S1-9 — MÉTRIQUES DE DIVERSITÉ — Répartition de l’effectif par sexe au niveau de l’en- cadrement supérieur (en 2024) Répartition de l’effectif par tranche d'âge (en 2024) En nombre En pourcentage 64 % En nombre 450 En pourcentage 18,4 % Hommes Femmes 52 29 81 Moins de 30 ans 30 ans à 50 ans Plus de 50 ans 36 % 1 294 53,0 % Total 100 % 697 28,6 % La définition utilisée par Robertet pour mesurer «l’en- cadrement supérieur » dans le tableau ci-dessus cor- respond aux effectifs ayant un coefficient entre 660 et 880 dans la Convention Collective Nationale des Indus- tries Chimiques. Il s’agit globalement des membres du Group Leadership Team et des comités de direction, les directeurs de division, de service et de filiale Total 2 441 100 % Les pourcentages d'effectifs par tranche d'âge ont été calculé en divisant le nombre de collaborateurs appartenant à la tranche d'âge (au 31 décembre de l'année) par l'effectif total (soit le nombre total de collaborateurs ayant été en contrat avec l'entreprise au cours de l'année). 245 — S1-10 — SALAIRES DÉCENTS — de formation (présentiel ou e-learning), qu’elles soient dispensées en interne ou en externe. Sont exclus de cet indicateur les formations dispensées aux intérimaires, prestataires et stagiaires, ainsi que les heures de pré- sence en entreprise de salariés en contrat d’appren- tissage. Tous les salariés du Groupe perçoivent un salaire dé- cent, conformément aux indices de référence appli- cables. S1-11 — PROTECTION SOCIALE — S1-14 — MÉTRIQUES DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉ — Le Groupe n'a pas collecté en 2024 les indicateurs re- latifs à la protection sociale. Pourcentage des effectifs couvert par un système de management de la santé et sécurité S1-12 — PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP — 2022 2023 2024 Pourcentage de salariés en situation de handicap dans le Groupe Salarié couverts par un système de management de la santé et sécurité 49 % 48 % 90 % 2023 2024 Le pourcentage ci-dessus est calculé en divisant le nombre de collaborateurs couverts par un système de management de la santé et sécurité fondé sur des exigences légales ou normes reconnues (sans toutefois nécessiter une certification externe), par l'effectif total (au 31 décembre de l'année). 1,9 % 2,0 % Sont pris en compte les salariés reconnus comme tra- vailleurs handicapés par un organisme ou une institu- tion, et dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur. L'augmentation du pourcentage en 2024 est due à une erreur de reporting sur la filiale Robertet SA (Grasse) en 2022 et 2023. Les sites de production grassois étaient bel et bien déjà couverts par un système de manage- ment de la santé et sécurité, mais leurs effectifs n'ont pas été comptabilisés. S1-13 — MÉTRIQUES DE LA FORMA- TION ET DU DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES — En 2024, il n’y a pas eu de décès dus à des accidents ou maladies professionnelles au sein du Groupe Ro- bertet. Cela s’applique à la fois aux effectifs de Robertet et aux intérimaires travaillant pour le Groupe au cours de l’année. Pourcentage de salariés ayant eu une évaluation annuelle 2024 Métriques sur les accidents et maladies profes- sionnelles Hommes 47,4 % Femmes 48,5 % 2022 2023 2024 Nombre d'accidents de travail avec arrêt 33 49 34 Le pourcentage de salariés ayant eu une évaluation annuelle est calculé en divisant le nombre de collabo- rateurs (hommes ou femmes) ayant eu un entretien ou une évaluation au cours de l'année, divisé par le nombre total de collaborateurs (hommes ou femmes). Nombre de jours perdus 775 1 069 3 986 841 Nombre d'heures travaillées (en milliers) 3 595 4 216 Nombre moyen d'heures de formation par salarié Taux de fréquence Taux de gravité 9,18 12,29 0,27 8,07 0,20 2022 2023 2024 0,22 11,7h 13h 16,6h Nombre de maladie professionnelles 10 3 1 Sont comptabilisées toutes les formations (manage- ment, métiers, produits, langues…) et tous les modes Sont comptabilisés les accidents du travail ainsi que les accidents de trajet des salariés si ceux-ci ont été 246 — organisés par l'entreprise, et ont mené à au moins un jour d'arrêt. Sont exclus les accidents de travail et de trajet des intérimaires. Pour l'exercice 2024, Robertet n'a pas pu collecter le nombre d'accidents du travail sans arrêt, comme requis par la directive CSRD. En ef- fet, historiquement, Robertet ne mesurait que les ac- cidents du travail avec arrêt et l'exigence d'inclure les accidents sans arrêt a été observée trop tardivement dans le processus de collecte. Ainsi, les données remon- tées n'étaient pas suffisamment fiables ni exhaustives. Elles seront intégrées à partir de 2025. • le ratio de rémunération annuelle totale de la per- sonne la plus payée par rapport à la rémunération annuelle médiane de tous les salariés. En effet, Robertet ne dispose pas d'un outil informa- tique permettant la collecte des salaires individuels de chacun des collaborateurs, dans toutes les filiales du Groupe. L'acquisition d'un tel outil est en cours d'étude. Robertet s'engage dans tous les cas à améliorer ce pro- cessus de collecte et à publier ces deux métriques en 2025. Sur un périmètre limité, le ratio entre la rémunération du Directeur Général et la rémunération médiane des salariés de la filiale Robertet SA (et non de l’ensemble du Groupe) est publié dans la section V du Rapport sur le Gouvernement d’Entreprise inclus dans le Rapport financier annuel. Le taux de fréquence est calculé en divisant le nombre d’accidents avec arrêt par le nombre total d’heures tra- vaillées, multiplié par 1 000 000. Le nombre d'heures travaillées a été calculé sur la base des heures travail- lées réelles, sauf pour Robertet USA où une estimation des heures travaillées théoriques a été faite. Le taux de gravité correspond au nombre de jours perdus pour accidents de travail divisé par le nombre total d’heures travaillées, multiplié par 1 000. Le nombre de maladies professionnelles sont les maladies professionnelles re- connues par la sécurité sociale, selon la réglementation locale. S1-17 — CAS, PLAINTES ET INCI- DENCES GRAVES EN MATIÈRE DE DROITS DE L’HOMME — Métriques sur les incidences graves en matière de droits de l'homme La performance du Groupe en termes de santé et sécu - rité s'est nettement améliorée entre 2023 et 2024, tant au niveau du taux de fréquence que du taux de gravité. Il est probable que ces résultats reflètent les actions entreprises pour davantage sensibiliser les salariés et renforcer une culture de la sécurité, analyser les acci- dents et suivre la performance filiale par filiale, à travers tout le Groupe. Ces actions seront poursuivies en 2025. 2024 Nombre total d'incidents de discrimination, y compris 3 3 de harcèlement 1 Nombre de plaintes déposées par l'intermédiaire de canaux permettant aux effectifs de l'entreprise de faire part de leurs préoccupations 1 S1-15 — MÉTRIQUES D’ÉQUILIBRE Montant des amendes, pénalités et indemnisations des dommages résultant d'incidents et plaintes mentionnés ci-dessus 1 ENTRE VIE PROFESSIONNELLE ET 0€ VIE PRIVÉE — Nombre d'incidents graves en matière de droits de l'homme affectant les effectifs de l'entreprise Métriques sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée 0 Montant des amendes, sanctions et indemnisations résultant des cas décrits ci-dessus 2024 0€ Pourcentage de salariés ayant droit à des congés familiaux 73,0 % 1 Ces trois indicateurs sont limités en 2024 au périmètre de de Robertet SA (environ 38 % de l'effectif total). En effet, l'outil d'alerte éthique / Navex a été mis en place en milieu d'année 2024 et est venu complémenter d'autres mécanismes d'alertes existants (par exemple le signalement d'in- cidents directement auprès des managers, de l'équipe RH, du Directeur Anticorruption ou encore du Directeur Juridique). Si l'outil d'alerte éthique Navex permet la centralisation des signalements, ce n'est pas le cas de ces autres mécanismes. Ainsi, lors du processus de collecte des données de 2024, Robertet s'est rendu compte que les informations fournies via Pourcentage de salariés concernés ayant pris un congés 8,7 % familial Sont comptabilisés dans les congés familiaux les congés maternité et paternité, les congés parentaux, les congés pour soins donnés aux proches et les congés d’aides prévues par les législations nationales ou les conventions collectives. Navex n'étaient pas complètes car ne capturaient pas d'éventuels inci - dents signalés autrement. Ce reporting sera amélioré et étendu à tout le Groupe en 2025. Les trois incidents signalés étaient, à la date de publication de ce rapport, en cours d'instruction et n'étaient donc pas encore confirmés. S1-16 — MÉTRIQUES DE RÉMUNÉRA- TION (ÉCART DE RÉMUNÉRATION ET RÉMUNÉRATION TOTALE) — Le Groupe Robertet n’a pas eu la possibilité en 2024 de collecter des données consolidées Groupe pour calculer : • l'écart de rémunération entre les hommes et les femmes ; 247 —— 248 —— ESRS S2 TRAVAILLEURS DE LA CHAÎNE DE VALEUR INTRODUCTION — Le tableau ci-dessous présente les principaux enjeux de Robertet relatifs aux travailleurs de la chaine de valeur, et les incidences, risques et opportunités associés les plus matériels. Type d'IRO Chaîne de valeur Horizon temporel Enjeu Description Incidence négative Difficultés matérielles liées à une rémunération insuffisante pour assurer un niveau de vie décent Salaires décents Amont Amont CT CT Incidence négative Atteinte à l’intégrité physique et à la santé des travailleurs en cas de violation des droits humains et des droits du travail Droits humains Atteinte à la santé physique et mentale des travailleurs en cas d’accidents, de maladies professionnelles ou de mauvaises conditions de travail Santé, sécurité et Incidence négative Amont Amont Amont CT CT CT conditions de travail Incidence positive Emplois Création d’emplois et diversification des revenus Perturbations des approvisionnements et dégradation de la qua- lité des matières premières en cas de non-maîtrise des enjeux de santé et sécurité et des conditions de travail Santé, sécurité et conditions de travail Risque Sanctions, amendes et atteinte à la réputation de l’entreprise en cas de violation des droits humains Droits humains Salaires décents Risque Risque Amont Amont CT CT Atteinte à la réputation de l’entreprise, désintérêt des travailleurs envers la filière, en cas de rémunération jugée insuffisante Développement d’une offre de produits labellisés, incluant des critères de respect des droits humains et de commerce équitable, répondant à la demande des clients Droits humains & salaires décents Opportunité Amont CT CT = court terme, MT = moyen terme, LT = long terme 249 — ESRS 2 SBM-2 — INTÉRÊTS ET entendu que Robertet, étant un acteur majeur des na- turels, possède une influence bien plus forte auprès de ses fournisseurs d'ingrédients naturels, qu'après d'autres catégories de fournisseurs (ingrédients de synthèse, emballages, services). POINTS DE VUE DES PARTIES INTÉ- RESSÉES — Stratégie — Les intérêts et points de vue des travailleurs de la chaine d'approvisionnement de Robertet peuvent être affectés par les relations d'affaires entretenues entre Robertet et ses fournisseurs de rang 1, et entre ces fournisseurs de rang 1 et les acteurs plus en amont de la chaine (rang 2 et plus). Les activités de Rober- tet peuvent indirectement avoir une influence sur la stabilité de l'emploi et les conditions de travail de ces travailleurs. Pour les fournisseurs d'ingrédients naturels, les inci- dences réelles ou potentielles sur les travailleurs de la chaîne de valeur sont prises en compte dans la straté- gie d'achats de l'entreprise. L'analyse des risques, com- prenant les incidences potentielles sur les travailleurs dans notre chaine d'approvisionnement, mène à une gestion différenciée de nos achats. Plus les risques et incidences réelles ou potentielles sont élevés, plus le Groupe Robertet aura tendance à s'impliquer dans la filière avec des études, projets, et partenariats long terme avec les fournisseurs. Le Groupe Robertet prend en compte les intérêts des travailleurs de sa chaîne d'approvisionnement, en par- ticulier des ingrédients naturels, qui sont la catégorie d'achats la plus matérielle en termes d'incidences, de risques et d'opportunités. Cette prise en compte s'ef- fectue de multiples manières : Pour les fournisseurs d'ingrédients naturels, les inci- dences réelles ou potentielles sur les travailleurs de la chaîne d'approvisionnement peuvent résulter de plu- sieurs aspects : • Signature de notre charte éthique, incluant le respect des droits humains et du travail ; Au niveau des cueilleurs et agriculteurs (généralement rang 2 et plus) : • Questionnaires d'évaluation RSE de nos fournisseurs et des matières premières fournies, incluant des ques- tions sur les critères sociaux ; 1. les traditions sociales et culturelles, telles que l'im- plication d'enfants dans les cueillettes de fleurs dans le cadre d'activités familiales, ou la structure même des filières, qui sont parfois complexes (nombreux rangs et typologies d'acteurs impli- qués) ; • Visites terrain ; • Démarche d'audits et de certifications ; • Partenariats de long terme, dans lesquels Robertet peut s'engager sur des volumes sur au moins trois ans, contribuer au préfinancement de récoltes, investir dans de nouvelles installations industrielles, fournir un appui technique et agronomique, coconstruire des projets locaux, etc. 2. la nature saisonnière des produits issus de l'agri - culture, qui implique une saison haute et tempo- raire où une large main d'œuvre est sollicitée ; 3. la nature périssable et fragile de certains produits issus de l’agriculture : si la récolte et la transfor- mation ne se font pas dans les temps impartis, la production peut être perdue ; ESRS 2 SBM-3 — INCIDENCES, RISQUES ET OPPORTUNITÉS IMPOR- TANTS ET INTERACTION AVEC LA STRATÉGIE ET LE MODÈLE ÉCONO- MIQUE Au niveau des travailleurs de nos fournisseurs (rang 1) : 1. la typologie de procédés d'extraction des matières premières naturelles, par exemple hydrodistillation ou extraction par solvant volatil, qui comportent des risques de santé et sécurité spécifiques ; — Liens entre la stratégie et le modèle d'affaires de Robertet et les travailleurs de la chaine de valeur 2. la nature saisonnière des produits, dont certains doivent être extraits ou transformés peu après la récolte. Les incidences réelles et potentielles sur les travailleurs de la chaîne de valeur peuvent être liées à la manière dont le Groupe Robertet interagit avec ses fournisseurs, ainsi que les conditions et exigences intégrées à ces relations. Les risques et les opportunités liés aux travailleurs de la chaîne d'approvisionnement, pour les ingrédients naturels en particulier, ont mené à une stratégie ambi- tieuse d'évaluation, d'audit et de certification, allant des filières jusqu'aux produits transformés commercialisés aux clients de Robertet. L'influence de Robertet est variable car elle dépend de la taille des fournisseurs et de la proportion relative des achats du Groupe dans le chiffre d'affaires des fournis- seurs. Bien qu'il y ait des exceptions, il est globalement — 250 — Incidences négatives et positives sociales complexes et peuvent comprendre des risques élevés d'exposition au travail des enfants, au travail for- cé ou au travail obligatoire. L'ensemble des travailleurs de la chaîne de valeur sur lesquels l'entreprise est susceptible d'avoir des inci- dences importantes sont inclus dans les informations publiées dans l'ESRS 2. En revanche, dans le présent ESRS S2, un focus est fait sur les travailleurs des chaînes d'approvisionnement d'ingrédients naturels, car cette catégorie d'achats est celle sur laquelle le Groupe Ro- bertet a le plus d'influence et de contrôle de par son positionnement sur les naturels au sein de l'industrie des parfums et des arômes. Robertet établit et met régulièrement à jour une liste de filières naturelles qui sont particulièrement straté- giques pour l'entreprise. Ces filières sont associées à des pays d'origines. Selon les bases de données aux- quelles nous avons accès, les risques et pays concernés sont les suivants : • Travail des enfants : Brésil, Turquie, Egypte, Inde, Indo- nésie, Madagascar, Salvador, Afrique de l'Ouest, Chine — • Travail forcé : Brésil, Inde, Indonésie, Afrique de l'Ouest, Chine Les travailleurs de la chaîne de valeur de Robertet peuvent être catégorisés de la façon suivante : Il est important de noter que ces informations sont issues de bases de données externes et représentent un risque moyen brut uniquement lié au pays et non pas au couple matière première/fournisseur de Rober- tet. Ces informations ne sont pas spécifiques à notre industrie, ni à nos filières. I. les prestataires de services des usines qui se rendent sur nos sites pour des missions de main- tenance, de réparation, de formation, d’achemi- nement ; II. les travailleurs de nos fournisseurs de rang 1, 2 et plus. Nos achats comprennent plusieurs catégo- ries : les achats de matières premières naturelles ou synthétiques, les achats d'emballages et les achats de services. Au sein des achats de naturels en particulier, il peut y avoir une grande diversi- té de tailles et typologies d’acteurs : agriculteurs, producteurs et collecteurs de matières végétales, transformateurs de matières végétales (par ex. Distillateurs et extracteurs), coopératives, indus- triels et distributeurs. Pour l'ensemble de ses achats d'ingrédients naturels, Robertet administre deux questionnaires RSE, l'un pour ses fournisseurs et l'autre pour les matières pre- mières fournies. Les résultats de ces questionnaires per- mettent au Groupe d'évaluer le risque résiduel lié à ses achats de naturels. Ils sont renouvelés tous les trois ans. Pour la grande majorité de ses filières stratégiques, le Groupe Robertet accompagne ses fournisseurs et travaille avec des organismes de certification indépen- dants pour réaliser des évaluations et audits sociaux et environnementaux. III. les travailleurs de la chaine de valeur aval, c'est à dire les salariés de nos clients ; — IV. les travailleurs des entreprises dans lesquelles Ro- bertet détient des participations minoritaires ou co-détenues en joint-ventures. Dans la majorité des cas, ces entreprises assurent la récolte et la transformation de matières premières naturelles stratégiques pour le Groupe. Les incidences négatives importantes potentielles sur les travailleurs de nos chaines d'approvisionnement in- cluent : le non-respect des droits humains et des droits du travail, des rémunérations insuffisantes, de mau - vaises conditions de travail, de mauvaises conditions de santé et sécurité, ainsi qu'une instabilité des emplois. La catégorie III (travailleurs de la chaîne de valeur aval) est considérée comme étant non matérielle pour Ro- bertet en termes d'incidences, de risques et d'opportu- nités, et ne sera donc pas couverte dans notre réponse à l'ESRS S2. Les incidences négatives importantes sur les travail- leurs de nos chaines d'approvisionnement sont plu- tôt de nature "répandues ou systémiques" car elles concernent des secteurs entiers, voire des géogra- phies entières, et sont liées à une multiplicité de fac- teurs (culturels, sociaux, économiques, politiques...). Le contexte agricole est particulièrement exposé à ces in- cidences car son caractère saisonnier induit souvent de fortes amplitudes horaires lors des périodes de récolte et s'ajoute à d'autres paramètres tels qu'une main d'œuvre peu qualifiée, des activités souvent fa- miliales et informelles, des zones géographiquement isolées, etc. Les travailleurs les plus vulnérables aux incidences né- gatives se trouvent essentiellement dans la catégorie II, qui peut comprendre des agriculteurs ayant de petites ou grandes exploitations ; des travailleurs migrants ; des travailleurs saisonniers ; et des travailleurs dans des entreprises industrielles localisées dans des pays où les risques de violation des droits humains et du travail sont élevés. — Certaines géographies peuvent également être parti- culièrement exposées due à des conflits ou contexte géopolitiques difficiles, ou à des réglementations et lois locales moins strictes ou moins contrôlées que dans d'autres pays. Le Groupe Robertet s'approvisionne en plus de 1 600 matières premières naturelles auprès de plus de 60 pays dans le monde entier. De nombreux pays pré- sentent des situations géopolitiques, économiques et 251 — Les incidences négatives ponctuelles sur les travailleurs de nos chaînes d'approvisionnement, notamment en termes d'emplois, peuvent résulter des conditions cli- matiques (par ex. inondations, glissements de terrain, sécheresses) impactant les récoltes ou, plus globale- ment, des fluctuations de la demande sur le marché. etc.) peut mener à des problèmes d'approvisionne- ment, à la fois en quantité et en qualité, pour Robertet. • Réputationnels : toute atteinte grave aux droits hu- mains des travailleurs de la chaine d'approvisionne- ment (rang 1, 2 et au-delà) peut directement affecter la réputation de Robertet dans son industrie et in- directement affecter ses clients et ses fournisseurs. — Les incidences positives sur les travailleurs de nos chaînes d'approvisionnement incluent la création d'emplois, l'amélioration de la qualité et des conditions de travail, et l'amélioration des conditions de vie. • Réglementaires : avec les lois sur le devoir de vigilance existantes (en France notamment) et à venir (en Eu- rope), la mauvaise gestion des risques de violation de droits humains pourra être sanctionnée, soit au niveau de Robertet soit au niveau de ses clients. Ces incidences positives peuvent être le résultat de plusieurs leviers : Les principales opportunités liées aux travailleurs de la chaine d'approvisionnement sont : • la charte éthique et la politique d'achats responsables du Groupe, qui exigent des fournisseurs le respect des droits humains et du travail ainsi que des engage- ments en faveur de leurs salariés ; • Opérationnelles : des travailleurs dans la chaîne d'ap- provisionnement dont les droits sont respectés, opé- rant dans de bonnes conditions de travail, et recevant des rémunérations décentes, permettent de stabiliser et pérenniser les filières et achats du Groupe, et aussi de garantir une meilleure qualité des produits. • les questionnaires d'évaluations RSE, qui requièrent ou encouragent nos fournisseurs à améliorer leurs pratiques sociales et environnementales ; • Commerciales : la mise en place d'actions et de certi- fications au niveau de filières à risque permettent de minimiser ces risques et de sécuriser les ventes auprès de clients souhaitant s'approvisionner en ingrédients labellisés. • notre démarche d'audits et de certifications, qui mènent à l'identification et à la mise en place d'ac- tions sociales et environnementales, dans le cadre d'une amélioration continue ; • la volonté du Groupe d'apporter un soutien technique et financier à ses fournisseurs, et de nouer des parte- nariats de long terme, dans lesquels Robertet s'investit et influence la mise en œuvre de meilleures pratiques sociales. Les travailleurs tout en amont de la chaine d'approvi- sionnement, au niveau agricole, sont sans doute davan- tage exposé à des risques car le caractère saisonnier de l'agriculture induit souvent de fortes amplitudes ho- raires lors des périodes de récolte et s'ajoute à d'autres paramètres tels qu'une main d'œuvre peu qualifiée, des activités souvent familiales, des zones géographi- quement isolées, etc. Au-delà de ces démarches proactives, il pourrait être noté que les activités en amont de la chaîne d'approvi- sionnement - la récolte de plantes et autres ingrédients naturels - contribuent souvent à la diversification des revenus des travailleurs locaux et permettent la créa- tion de filières non vivrières sources d'emplois. Robertet identifie et détermine ces risques au travers de ses visites terrain ainsi que l'analyse des question- naires d'évaluations et résultats d'audits. Ces incidences concernent non seulement les tra- vailleurs de nos fournisseurs de rang 1, mais aussi les — travailleurs plus en amont de la chaîne d'approvision - Les risques et les opportunités concernent à la fois les travailleurs des fournisseurs de rang 1 de Robertet, et les travailleurs en amont de la chaîne d'approvision- nement (rang 2 et plus), dans les filières d'ingrédients naturels de Robertet. nement (de rang 2 et plus), tels que les agriculteurs et cueilleurs. Enfin, nos démarches se focalisent dans les pays et les filières les plus à risque. Lorsque les pays présentent des risques socio-économiques élevés, des audits ou certifications axées sur le commerce équi- table sont souvent privilégiés. — La dépendance vis à vis des travailleurs de la chaine de valeur est un sujet pertinent pour tous les achats du Groupe, et en particulier les filières naturelles stra- tégiques et les filières sur lesquels Robertet n'a qu'un seul fournisseur. Néanmoins, sur cette typologie de filières, Robertet a justement entrepris des projets et partenariats visant à améliorer les conditions sociales et environnementales des filières sur le long terme. — Risques et opportunités Les principaux risques liés aux travailleurs dans la chaine d'approvisionnement sont : • Opérationnels : une main d'œuvre instable (par ex. pas assez qualifiée, peu engagée, pas assez rémunérée, 252 —— S2-1 — POLITIQUES RELATIVES AUX TRAVAILLEURS DE LA CHAÎNE DE signataire de plusieurs chartes incluant des engage- ments relatifs aux travailleurs dans la chaine de valeur : VALEUR — • Le Pacte Mondial des Nations Unies, signé en 2020 • La charte du développement durable de l'IFRA-IOFI, signée en 2020 Robertet a adopté plusieurs politiques pour gérer les incidences importantes sur les travailleurs de la chaine de valeur : • Le code de conduite de l'Ethical Trading Initiative (ETI), signé en 2022 • la Charte Ethique Fournisseurs, que le Groupe de- mande à tous ses fournisseurs de signer, engage ces derniers à respecter les droits humains et les droits du travail à promouvoir la santé et la sécurité au tra- vail, à respecter l'environnement et les bonnes pra- tiques agricoles, à respect les pratiques commerciales éthiques, etc. Ces politiques et chartes couvrent l'ensemble du Groupe et ont été signées par la Direction Générale, à l'exception de la Politique Achats Responsables qui est co-signée par la Direction Achats. Robertet demande à ses fournisseurs de matières premières de signer la Charte Ethique Fournisseurs. A partir de 2025, les four- nisseurs de matières premières naturelles auront égale- ment à lire et valider la Politique Achats Responsables. • la Politique Achats Responsables du Groupe Rober- tet décrit les principes et normes éthiques, sociales et environnementales attendues de la part de tous les fournisseurs. Le Groupe Robertet est également membre de l'Union for Ethical BioTrade (UEBT) depuis 2021. L'adhésion à l'UEBT requiert de s'engager, entre autres, à la gestion des risques sur les hommes et la biodiversité liés au sourcing d'ingrédients issus de la biodiversité. • la Politique sur la Prévention du Travail des Enfants énonce la position du Groupe via à vis du travail des enfants et des jeunes travailleurs. Enfin, la stratégie RSE de Robertet, qui est suivie et En dehors de ces politiques, le Groupe Robertet est 253 — supervisée par les Comités RSE du Groupe (se référer à l'ESRS 2 GOV-1), comprend un engagement pertinent pour cet ESRS : l'engagement #3 sur l'amélioration de la qualité de vie des producteurs et communautés lo- cales dans notre chaine d'approvisionnement d'ingré- dients naturels. Cette stratégie et les objectifs associés sont présentés dans l'ESRS 2 SBM-1. Lorsque des incidences sur les droits de l'homme sont identifiées et avérées, Robertet travaille avec ses fournisseurs sur la mise en place de plans d'actions et de mesures correctives. Souvent, il s'agit de problé- matiques systémiques complexes et qui ne peuvent rarement être résolues en un court laps de temps. Il est important que les fournisseurs soient réellement enga- gés dans des améliorations, mais aussi que Robertet les soutienne sur le long terme. Ce n'est que lorsqu'aucune action corrective n'est mise en place, que Robertet en- visage d'arrêter les achats avec le fournisseur concerné. — Politiques spécifiques relatives aux droits de l'homme — Dans le cadre de l'engagement #3 de sa stratégie RSE, Robertet a récemment établi une stratégie et des ob- jectifs concernant le respect des droits humains dans sa chaine d'approvisionnement. La politique achats responsables et la charte éthique fournisseurs de Robertet mentionnent explicitement les sujets du travail des enfants et du travail forcé. La politique sur la prévention du travail des enfants, comme son nom l'indique, porte exclusivement sur le travail des enfants. Cette stratégie a été bâtie sur une approche visant à identifier objectivement, puis prioriser les filières les plus à risque. Les critères de sélection sont les suivants : Comme mentionné ci-dessus, la stratégie Droits hu- mains du Groupe se focalise (mais ne se limite pas) sur les risques de travail des enfants, travail forcé et travail informel. • la catégorie d'achats (les achats de naturels sont prio- risés) ; • le montant des achats (la valeur, plutôt que les vo- lumes, sont priorisés) ; — • la nature stratégique de la filière. La politique achats responsables du Groupe Robertet fait référence aux normes et standards internationaux réglementaires suivants : Une approche visant à identifier, puis prioriser les risques de droits humains a également été établie. Sur la base de réglementations majeures telles que la CSRD ou la Corporate Sustainability Due Diligence Directive (CSDDD), ainsi que les informations fournies dans des bases de données, nous avons priorisé trois types de risques de droits humains : le travail des en- fants, le travail forcé, et le travail informel. • Organisation Internationale du Travail (OTI) • Initiative pour le commerce éthique (ETI) • Pacte mondial (UNGC) • Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) En regroupant ces deux approches (concernant le choix des filières et des risques de droits humains), nous avons construit une liste prioritaire de filières. Ce sont ces filières qui sont visées par notre stratégie, qui comporte deux objectifs : • Bonnes Pratiques Agricole et de Collecte (GACP) • Bonnes Pratiques de Fabrication (GMP) • Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources géné- tiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation 1. D'ici 2030, Robertet mettra en place des ac- tions pour atténuer les risques liés aux droits de l'homme dans 100 % de ses chaînes d'approvision- nement prioritaires. • Réglementation européenne REACH sur les subs- tances dangereuses. 2. D'ici 2030, Robertet s'assurera que des salaires décents sont payés aux producteurs locaux dans 100 % de ses chaînes d'approvisionnement prio- ritaires. En 2024, un média a diffusé un reportage mettant en lumière des cas de travail des enfants dans la filière jasmin en Egypte. Robertet n'a pas été directement visé ou mentionné par ce reportage, mais le sujet de- meure d'importance pour nous et notre fournisseur local. Robertet collabore depuis de nombreuses années avec ce fournisseur, notamment sur le risque de travail des enfants. En 2022, nous avions déjà initié ensemble une labellisation de commerce équitable, pour adresser entre autres les enjeux socio-économiques de la filière. Ce reportage a néanmoins fait prendre conscience, et ce à toute l'industrie, de la nécessité d'accélérer les ac- tions en faveur de l'élimination du travail des enfants. La stratégie Droits humains du Groupe Robertet, tout comme sa démarche d'évaluation et de certification, se déploie sous la condition importante que les four- nisseurs concernés soient favorables et engagés dans ces initiatives. Les plans d'actions sont co-construits et non imposés. — 254 — S2-2 — PROCESSUS D’INTERACTION AU SUJET DES INCIDENCES AVEC LES TRAVAILLEURS DE LA CHAÎNE DE VALEUR comité de décision du Fonds, mais n'est en aucun cas seul décisionnaire). De cette façon, les projets financés par le Fonds comblent des besoins réels exprimés par la communauté locale. — — Au-delà de l'adoption des politiques et chartes men- tionnées précédemment, le Groupe Robertet interagit de plusieurs manières avec les travailleurs de ses four- nisseurs de rang 1 et leurs représentants : Les types d'interactions entre Robertet et les travail- leurs de la chaîne de valeur varient en fonction de la nature de la relation d'achat et de la mise en place ou non de projets communs. Dans les cas où des parte- nariats sont noués et des projets conduits ensemble, les interactions prennent d'abord la forme de consul- tations, de formations, de sessions d'information puis de participation active aux projets. Une fois les projets en cours de déploiement, nos équipes interagissent régulièrement avec les porteurs de projets locaux afin de suivre la progression des actions. • les visites terrain permettent à nos équipes de se rendre sur place, de visiter les sites de nos fournis- seurs et d'aller à la rencontre de leurs propres équipes ; • tous les trois ans, Robertet évalue ses fournisseurs d'in- grédients naturels au travers d'un double question- naire, l'un portant sur le fournisseur en tant qu'entité, et l'autre portant sur chacune des matières premières naturelles produites par ce fournisseur. Ces question- naires couvrent les enjeux de droits humains et de conditions de travail, de protection de l'environne- ment, de traçabilité, de bonnes pratiques agricoles, — La fonction et le rôle le plus élevé au sein du Groupe Robertet, portant sur les relations avec les fournisseurs et la prise en compte des intérêts des travailleurs de la chaîne de valeur, est la fonction de Direction Achats Groupe. Celle-ci est représentée au sein du comité exécutif (Group Leadership Team) du Groupe Robertet. etc. Ils sont envoyés au fournisseur de rang 1 de Rober - tet, mais concernent également les acteurs en amont (rang 2 et plus) de la chaine d’approvisionnement ; • lorsque Robertet et un fournisseur décident ensemble de viser une certification afin de faire reconnaître les bonnes pratiques adoptées et la maîtrise des risques sociaux et environnementaux, nos équipes effectuent dans une majorité des cas un diagnostic RSE de la filière, pendant lequel les besoins et avis des travail- leurs sont recueillis. Il faut également noterque de nombreux audits et évaluations exigent des auditeurs des entretiens individuels avec les salariés afin de les interroger sur leurs conditions de travail. — L'efficacité des interactions avec les travailleurs de la chaîne de valeur peut être mesurée à travers l'en- semble des dispositifs établis avec les fournisseurs, c’est-à-dire les visites terrain, les questionnaires d'éva- luation (renouvelées tous les trois ans) et les audits. Les audits menant à des résultats positifs (atteinte de niveaux de vérification ou de certification reconnus par des tierces parties) permettent également de valider la mise en place de certaines bonnes pratiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur. — Selon les besoins identifiés lors des processus men- tionnés ci-dessus (visites terrain, évaluations, audits…), Robertet et ses fournisseurs vont décider ensemble de plans d'actions et de mesures à mettre en place pour améliorer les conditions de travail des travailleurs de la chaine de valeur. — Lorsque des travailleurs sont identifiés comme étant particulièrement vulnérables ou à risques d'incidences négatives, le Groupe Robertet peut lancer des études et diagnostics, en amont de la conception de projets. Un exemple est l'étude socio-économiques comman- ditée en 2023 par Robertet en Bulgarie, portant sur la communauté Rom travaillant dans les champs de rose. Réalisée par une association indépendante, cette en- quête anonyme a été menée auprès de 600 cueilleurs de la communauté Rom. Elle visait à mieux connaître la situation de ces cueilleurs, par exemple leur niveau d'éducation et de qualification, et à recueillir leurs at- tentes par rapport à leur emploi dans la filière de la rose. Les interactions de Robertet se font principalement avec les représentants légitimes des travailleurs de la chaîne de valeur, mais les équipes Achats et Sourcing vont également souvent sur le terrain à la rencontre des différents acteurs de la chaîne de valeur, en particu- lier dans les filières naturelles stratégiques du Groupe. Une mention pourrait être ajoutée sur les filières la- bellisées Fair For Life (FFL). En effet, le standard FFL requiert qu'un Fonds de développement équitable soit créé et financé à hauteur de 5% au moins du montant des achats entre Robertet et le fournisseur labellisé. Ce Fonds doit être gouverné par des représentants de la communauté locale, et non par Robertet ou par son fournisseur (un membre de ce dernier fait partie du 255 — S2-3 — PROCÉDURES VISANT À REMÉDIER AUX INCIDENCES NÉGA- TIVES ET CANAUX PERMETTANT AUX TRAVAILLEURS DE LA CHAÎNE DE VALEUR DE FAIRE PART DE LEURS PRÉOCCUPATIONS Il est à noter que, dans le cas spécifique de filières qui sont labellisées, les travailleurs de la chaîne de valeur ont la possibilité de faire remonter des préoccupations ou des manquements aux organismes de certification. — — Le Groupe Robertet n'a pas de procédure générale pour procéder à la réparation d'incidences négatives importantes sur les travailleurs de la chaîne de valeur. Dans de telles situations, l'approche adoptée est à adapter au cas par cas, en fonction de nombreux pa- ramètres tels que la nature systémique et généralisée ou non de l'incidence, l'étendue et l'ampleur de l'inci- dence, la relation avec le fournisseur, etc. La politique d'achats responsables du Groupe Robertet mentionne les mécanismes de réclamation disponibles aux travailleurs de la chaîne de valeur et nos fournis- seurs. En résumé, nous encourageons nos fournisseurs à signaler toute préoccupation liée à l'éthique à leur interlocuteur Robertet habituels au sein de nos filiales, ou de solliciter directement les services Achats ou RSE du Groupe. Ces signalements peuvent être réalisés de manière confidentielle. — Comme indiqué précédemment, la politique achats responsables du Groupe Robertet mentionne qu'il est possible de signaler des préoccupations à leur interlo- cuteur local habituel ou aux services Achats ou RSE du Groupe. Dans les cas particuliers des filières labellisées, les travailleurs de la chaîne de valeur peuvent contacter les organismes de certification. Au-delà de ces options, Robertet n'a pas mis en place de canaux ou dispositifs formels pour gérer ce type de signalements. Le Groupe Robertet a un dispositif d'alerte, mais ce- lui-ci n'est pour l'instant disponible qu'aux salariés du Groupe, ou personnes ayant un lien avec le Groupe (par exemple : administrateurs, candidats, sous-traitants). Il n'est donc pas communiqué ou disponible aux travail- leurs de la chaîne de valeur. — 256 — La Politique Achats Responsables est diffusée par les équipes Achats du Groupe par email, à l'ensemble des fournisseurs d'ingrédients naturels. A partir de 2025, il sera également demandé aux fournisseurs de confir- mer leur lecture et validation de cette Politique. négatives sur les travailleurs de la chaîne d'approvi- sionnement. Il s'agit principalement de quatre types d’outils : • Les études et diagnostics visant à mieux identifier et comprendre les risques et éventuelles incidences négatives ; — Le Groupe n'ayant pas de mécanisme ou d'outil formel permettant des signalements, au-delà de son dispositif d'alerte interne (disponible aux salariés et personnes ayant des relations avec le Groupe), il n'existe pas de processus officiel de surveillance ou de reporting pour des signalements provenant de travailleurs de la chaîne de valeur. • Les formations et sessions de sensibilisation, ainsi que, plus largement, du soutien technique ; • La mise en place de projets locaux visant à directe- ment adresser ou résoudre les problématiques identi- fiées, par ex. construction d'écoles et centres d'accueil pour les enfants, financement de centres médicaux, revue des itinéraires techniques agronomiques, dis- tribution de matériel de protection de la santé et sé- curité des travailleurs, etc. — Dans les cas particuliers où les fournisseurs du Groupe Robertet sont évalués ou audités par des tierces parties (par exemple par l'UEBT ou des organismes indépen- dants pour les labellisations Fair For Life, Rainforest Alliance, etc.), les travailleurs de la chaîne de valeur sont souvent interviewés et/ou peuvent faire remon- ter aux évaluateurs ou auditeurs leurs préoccupations. Les rapports d'audit permettent ainsi à Robertet et ses fournisseurs d'être informés de ces éventuelles préoc- cupations ou problématiques. • La vérification ou la certification via des tierces parties. Les standards RSE utilisés aujourd'hui par le Groupe sont : Fair For Life (FFL), Union for Ethical BioTrade (UEBT), Forest Stewardship Council® (FSC®), Rainfo- rest Alliance, FairWild, et Roundtable for Sustainable Palm Oil (RSPO). Les filières prioritaires sur lesquelles ces actions sont en cours de déploiement ou prévues à horizon 2030 sont : La politique achats responsables indique que les signa- lements peuvent être réalisés de manière confidentielle auprès du Groupe Robertet. Néanmoins, le Groupe n'a pas établi de procédure formelle visant à protéger ces personnes de toute représailles. 1. les filières naturelles stratégiques à risque élevé et 2. les filières naturelles les plus importantes en mon- tant d'achat et à risque élevé. — Dans le cadre des audits RSE réalisés au sein de nos filières, les entretiens avec les salariés se font soit de façon collective, soit de façon individuelle, mais dans tous les cas ces entretiens sont conduits uniquement avec l'évaluateur ou l'auditeur, et les conclusions sont anonymisées, garantissant ainsi l'anonymat aux par- ticipants. Lorsque des incidences négatives sont identifiées, par exemple lors d'une visite terrain ou lors d'une évalua- tion ou d'un audit tierce partie, nous collaborons avec le fournisseur concerné pour co-construire et implé- menter un plan d'actions correctif. Dans certains cas, une approche collective et secto- rielle peut être envisagée, afin de mutualiser et d'ho- mogénéiser les efforts au niveau d'une filière et d'une géographie entière avec tous les autres acteurs de l'industrie. S2-4 — ACTIONS CONCERNANT LES INCIDENCES IMPORTANTES SUR LES TRAVAILLEURS DE LA CHAÎNE DE VALEUR, APPROCHES VISANT À GÉRER LES RISQUES IM- PORTANTS ET À SAISIR LES OPPOR- TUNITÉS IMPORTANTES CONCER- NANT LES TRAVAILLEURS DE LA CHAÎNE DE VALEUR, ET EFFICACITÉ DE CES ACTIONS C'est le cas par exemple de la rose en Turquie, où Ro- bertet Turquie s'est associé à la coalition "Harvesting the Future". Cette coalition mène plusieurs travaux vi- sant à améliorer les conditions de travail des produc- teurs et travailleurs de la filière rose en Turquie. Des actions sont également menées individuellement par Robertet avec les acteurs de sa filière. En 2024, Robertet Turquie a dispensé des formations aux producteurs et intermédiaires de la culture de la rose concernant le respect des droits de l'homme et du travail, afin de prévenir des risques relatifs notamment à l'emploi de travailleurs migrants. Toujours en 2024, Robertet Tur- quie s'est également associé à une autre entreprise de la filière rose pour mettre en place un centre d'accueil pour les enfants dans une zone géographiquement éloignée. — Actions relatives aux incidences négatives ou po- sitives Dans le cadre de sa stratégie droits humains, le Groupe Robertet a défini un ensemble d'outils ou d'actions dis- ponibles pour réduire les risques de violation des droits humains et, plus largement, les risques d'incidences * Numéro de licence FSC Robertet SA: FSC-C186820 257 — En Bulgarie, la filiale de Robertet a aussi organisé en 2024 des formations pour ses producteurs de rose, sur des sujets aussi divers que la santé et la sécurité, les premiers secours, l'utilisation de pesticides et la bio- diversité. Robertet met en place des plans d'actions soit au ni- veau individuel avec son ou ses fournisseurs concernés, soit de façon collective (mais toujours en partenariat avec son ou ses fournisseurs). Ce n'est que lorsque les plans d'actions ne sont pas mis en place et/ou qu'un fournisseur ne se montre pas en capacité d'opérer des améliorations, que Robertet décide de rechercher un approvisionnement alternatif. — En ce qui concerne les incidences positives, une men- tion peut être faite des labellisations de commerce équitable d'un certain nombre de nos filières. Le stan- dard Fair For Life (FFL) en particulier, comporte plu- sieurs exigences de nature positive pour les travailleurs de la chaîne de valeur. Ces exigences comprennent no- tamment : le calcul et le paiement d'un salaire décent, la détermination d'un prix plancher et le paiement d'un premium de 5 % minimum au-dessus du prix du marché, et la création d'un Fonds de développement équitable. Ce Fonds, financé à hauteur d'au moins 5 % du montant d'achats de Robertet avec le fournisseur concerné, permet de mettre en place des projets bé- néficiant à la communauté locale, et donc notamment — Les équipes Achats et Sourcing du Groupe veillent à ce que les actions correctives aient été mises en place. Des visites terrain, évaluations ou audits peuvent être réalisés par la suite afin de confirmer les améliorations. — L'approche générale lors d'une incidence négative im- portante concernant les travailleurs de la chaîne de va- leur est de collaborer avec le fournisseur concerné afin de concevoir et déployer un plan d'actions approprié. Les initiatives favorisant des incidences positives impor- tantes incluent la mise en place de projets locaux bé- néficiant aux communautés locales et aux travailleurs de la chaine de valeur, telles que la construction et le financement d'écoles, d'infrastructures et de centres médicaux. Elles incluent également les vérifications et certifications, qui exigent d'adopter de nombreuses aux travailleurs de la chaîne de valeur. En 2024, des fournisseurs de Robertet ont obtenu la labellisation FFL pour la première fois dans les filières suivantes : le maté au Brésil, le jasmin et la tubéreuse en Inde, la Tonka au Vénézuela et l'ambrette au Salvador. — bonnes pratiques économiques, sociales et environ - Dans le cadre de projets mis en place avec les fournis- seurs, y compris les projets s'inscrivant dans des actions sectorielles et collectives, des indicateurs de perfor- mance sont généralement établis avec nos fournisseurs afin de suivre la progression et mesurer l'efficacité des actions menées. nementales. En 2024, le Groupe Robertet a directement ou indi- rectement (via ses fournisseurs) obtenu la labellisation RSE de six nouvelles filières, portant le nombre total de filières naturelles labellisées RSE à 64 à fin décembre 2024. Dans le cadre des évaluations et audits tierce partie de nos fournisseurs, les résultats et rapports permettent également de suivre les progrès accomplis. Dans la grande majorité des cas, ces évaluations et audits doivent être renouvelés tous les ans, assurant ainsi un suivi plutôt régulier des actions menés et de leurs ré- sultats. Les vérifications et certifications s'inscrivent toutes dans des démarches d'amélioration continue et en- couragent donc, lors de leurs renouvellements (géné- ralement annuels), la mesure des progrès accomplis. — Mesures visant à gérer les risques et opportunités — Les mesures prises par le Groupe Robertet pour atté- nuer les risques liés aux incidences sur les travailleurs de la chaîne de valeur comprennent entre autres : Approches générales pour la gestion des incidences Pour tous types de projets impactant nos fournisseurs, leurs producteurs ou autres acteurs dans le rang 2 et plus, et les filières de manière générale, le processus privilégié par Robertet est celui de la collaboration. Le Groupe Robertet reconnaît la connaissance et l'ex- pertise détenue par les fournisseurs. Ils sont les plus à mêmes d'être force de proposition et d'établir des plans d'actions dont les mesures seront appropriées au vu du contexte et des enjeux locaux. • un système d'évaluation des risques des fournisseurs d'ingrédients naturels, couplés avec des visites terrain et interactions régulières avec les fournisseurs, per- mettant la mise en place de plans d'actions ; • une approche partenariale menant à des relations de confiance et de long terme avec un certain nombre de fournisseurs stratégiques ; — 258 — • une démarche d'intégration verticale, dans laquelle Robertet peut prendre des participations minoritaires et/ou créer des joint-ventures avec des acteurs de sa chaine d'approvisionnement, afin d'avoir une plus grande influence et un plus grand contrôle sur les pratiques sociales et environnementales de la filière ; les risques de travail des enfants, de travail forcé, de faibles rémunérations, de travail informel, de mauvaises conditions de travail, etc. Tous types d'évolutions extérieures, qu'il s'agisse des réglementations, des contextes économiques ou po- litiques, ou des phénomènes climatiques, peuvent af- fecter les travailleurs de la chaîne d'approvisionnement de façon négative, et donc accentuer les risques d'ap- provisionnement du Groupe Robertet, en particulier dans ses filières stratégiques. • une stratégie de diversification des sources d'approvi- sionnement, nécessaire pour de nombreuses raisons (sécurisation des approvisionnements pour faire face aux aléas climatiques et autres risques pouvant affec- ter les volumes et qualités disponibles), comprenant des niveaux de risques sociaux élevés. La mise en place de partenariats de long terme avec les fournisseurs est un moyen essentiel d'éviter la survenue d'incidences négatives importantes sur les travailleurs de la chaine de valeur. En effet, le fait de s'engager sur des volumes, de pré-financer des récoltes, de fi- nancer de nouvelles installations industrielles, ou en- core de s'accorder sur des prix planchers (comme cela est par ailleurs exigé dans certains standards comme FFL) permet aux fournisseurs d'avoir de la visibilité sur leurs activités sur plusieurs années. Cette visibilité peut leur permettre d'anticiper les emplois, de réaliser des investissements (pour les outils de production, mais aussi sociaux et environnementaux), et de fidéliser leurs salariés. — Les mesures prises pour saisir les opportunités impor- tantes concernant les travailleurs de la chaine d'appro- visionnement comprennent entre autres : • la volonté de calculer et assurer le paiement de sa- laires décents dans les filières naturelles prioritaires du Groupe, et l'extension à un plus grand nombre de filières notre démarche de vérification et de certifica- tion RSE. Ces mesures devraient contribuer à la sta- bilité et la pérennité des filières concernées, et donc sécuriser les approvisionnements du Groupe. Enfin, le fait d'acheter des produits labellisés, et notam- ment des produits labellisés commerce équitable, sou- tient directement l'adoption de meilleures pratiques pour les travailleurs de la chaine de valeur. Comme mentionné précédemment, le standard FFL en particu- lier requiert le calcul et le paiement de salaires décents, la détermination d'un prix plancher pour couvrir les coûts de production, le paiement d'un premium d'au moins 5% au-dessus des prix du marché, et la création d'un Fonds de développement équitable. FFL requiert également un engagement en volumes sur une durée minimale de trois ans. • la certification des principaux sites de production du Groupe, afin de pouvoir transmettre à ses clients les différentes certifications obtenues au niveau des fi- lières, en les maintenant tout au long de la chaine de valeur, jusqu'au produit fini. Ainsi, les sites de pro- duction de Robertet SA à Grasse sont désormais por- teurs des labellisations FFL, Rainforest Alliance, FSC et RSPO. Un portefeuille grandissant de produits finis (par ex. huiles essentielles, absolues) labellisés est donc désormais disponible auprès des clients du Groupe, dont un nombre croissant cherche à s'approvisionner en ingrédients certifiés. En 2024, un média a diffusé un reportage mettant en lumière des cas de travail des enfants dans la filière jasmin en Egypte. Robertet n'a pas été directement visé ou mentionné par ce reportage, mais le sujet de- meure d'importance pour nous et notre fournisseur local. Robertet collabore depuis de nombreuses années avec ce fournisseur, notamment sur le risque de travail des enfants. En 2022, nous avions déjà initié ensemble une labellisation de commerce équitable, pour adresser entre autres les enjeux socio-économiques de la filière. Ce reportage a néanmoins fait prendre conscience, et ce à toute l'industrie, de la nécessité d'accélérer les ac- tions en faveur de l'élimination du travail des enfants. — Robertet procède à trois évaluations différentes des risques pour ses achats d'ingrédients naturels : • le risque pays brut est évalué via une base de données externe (mise à jour régulièrement) ; • le risque résiduel ou risque net, spécifique à la filière, est évalué via deux questionnaires (renouvelés tous les trois ans), développés par Robertet et spécifiques à la nature de sa chaine d'approvisionnement : 1. un questionnaire par fournisseur, qui couvre la dé- marche RSE du fournisseur en tant qu'entreprise ; La labellisation FFL et l'audit annuel permettent de suivre les progrès accomplis et d'évaluer l'efficacité des actions menées. Une action collective a également été montée avec de nombreux acteurs de toute la chaine de valeur, et une évaluation d'impact permettra là aussi d'évaluer l'efficacité de ses dispositifs. 2. un questionnaire par matière première, qui couvre les sujets de traçabilité, d'organisation de la filière (nombre et types d'intermédiaires) et les pratiques agricoles. Ces trois évaluations de risques incluent des risques liés aux travailleurs de la chaîne de valeur, c'est à dire — 259 —— Les ressources financières allouées à la prévention d'incidences négatives en faveur des travailleurs de la chaîne d'approvisionnement concernent principale- ment les frais d'évaluation et de certification des filières (ceux-ci peuvent être pris en charge soit par le four- nisseur, soit par Robertet) et des sites de production du Groupe. Des ressources financières sont également allouées aux projets locaux hors labellisations, y compris les actions collectives. d'ici 2030. Ces actions peuvent être globalement de quatre types : des études / diagnostics, des sessions de sensibilisation / formation, le financement de projets locaux, et des évaluations et certifications tierce partie. Cet objectif a été fixé fin 2024 et commencera à être mesuré en 2025. Le Groupe s'est également fixé pour objectif de s'assu- rer que des salaires décents seront payés aux produc- teurs locaux dans 100 % de ses chaînes d'approvision- nement prioritaires, d'ici 2030. Des ressources humaines sont évidemment aussi al- louées à ces sujets, en premier lieu au sein de l'équipe Achats et Sourcing, mais aussi au sein des équipes RSE, Matières Premières, Assurance Qualité et Réglemen- taire. Pour calculer ces salaires décents, Robertet s'appuie- ra dans la mesure du possible sur des outils et cadres méthodologiques internationaux reconnus. Cet objectif a aussi été fixé fin 2024 et commencera à être mesuré en 2025. S2-5 — CIBLES LIÉES À LA GESTION DES INCIDENCES NÉGATIVES IM- PORTANTES, À LA PROMOTION DES INCIDENCES POSITIVES ET À LA GESTION DES RISQUES ET OPPOR- TUNITÉS IMPORTANTS — Dans le cadre de l'engagement #1 relatif au sourcing durable de la stratégie RSE de Robertet, le Groupe s'est fixé plusieurs objectifs dont les trois principaux sont : — • évaluer 100 % des fournisseurs d'ingrédients naturels du Groupe sous l'angle de la RSE, en nombre, et de renouveler l'exercice tous les trois ans ; Cibles Dans le cadre de l'engagement #3 relatif aux droits hu- mains de la stratégie RSE de Robertet, le Groupe s'est fixé pour objectif de mettre en place des actions pour atténuer les risques liés aux droits de l'homme dans 100 % de ses chaînes d'approvisionnement prioritaires, • conduire un audit de vérification ou de labellisation RSE sur 100 % de ses filières naturelles stratégiques, en nombre ; 260 — • réaliser plus de 80 % des achats, en montant, auprès de partenaires long terme (collaboration de plus de trois ans). fournisseurs de naturels seront donc lancées en 2025 via la nouvelle plateforme digitale du Groupe. Les mé- triques de performance sur le pourcentage de four- nisseurs, en nombre, ayant répondu à cette évaluation RSE, seront publiées à partir de l'exercice 2025. Concernant le premier objectif, le système d'évalua- tion RSE des fournisseurs a été rénové et digitalisé par Robertet courant 2024. Toutes les évaluations RSE des Performance du Groupe vis-à-vis des cibles sur le sourcing responsable 2030 (objectif) Évolution 2023-2024 2023 2024 Pourcentage de filières naturelles stratégiques couvertes par un audit de vérification ou une labellisation RSE, en nombre 78,6 % 92 % 82,1 % 94 % 100 % >80 % +4 % +2 % Pourcentage d'achats réalisés auprès de fournisseurs d'ingrédients naturels couverts par un partenariat long-terme, en valeur (montant d'achat) Pour les définitions et notes méthodologiques relatives à ces indicateurs, se référer aux tableaux de métriques présentés ci-après. En 2024, Robertet a poursuivi sa démarche d'audit au sein de ses filières naturelles stratégiques avec une légère progression du pourcentage (en nombre) de filières auditées ou labellisées. Les labellisations Fair For Life des filières tonka Vénézuela et ambrette Salvador ont notamment contribué à cette progression. Elément indispensable à la coopération entre Robertet et ses fournisseurs, le Groupe a également maintenu sa volonté de s'engager sur la durée avec ses fournisseurs d'ingrédients naturels, avec 94% de ses achats en valeur effectués auprès de fournisseurs partenaires depuis au moins trois ans. Métriques liées aux audits, vérifications et certi- fications RSE des filières d’ingrédients naturels Ethically Sourced) ou d'une labellisation Fair For Life, Forest Stewardship Council, Rainforest Alliance, FairWild ou RSPO valide au cours de l'année. Toutes les filières d'ingrédients naturels Pour le deuxième indicateur, la même définition s'ap- plique que pour le premier, à l'exception de l'inclusion de la certification biologique. 2022 2023 2024 64 Pour les indicateurs en nombre, sont comptabilisés tous les achats de naturels du Groupe, déduits de tous "dou- blons" (achat commun entre deux filiales). Les achats de deux variétés botaniques différentes (par exemple : rose damascena et rose centifolia) sont comptabilisés comme deux achats différents là où cette distinction est disponible. Nombre de filières naturelles (couple matière première / fournisseur) couvertes par une vérification ou une labellisation RSE 58 Pourcentage d'achats de matières premières naturelles couvertes par une vérification ou une labellisation RSE Pour les pourcentages en volume et en valeur, les achats de matières premières vérifiées ou labellisées RSE sont comptabilisées. L'ensemble des achats de l'année sont pris en compte, indépendamment de la date précise à laquelle l'attestation ou la labellisation a été obtenue. en nombre en volume en valeur 22 % 8% 17 % 12 % 15 % 15 % En 2024, Robertet a continué à augmenter le nombre de filières couvertes par une vérification ou une label- lisation RSE. Les pourcentages de matières premières achetées labellisées en nombre et en volume ont lé- gèrement fluctué entre 2023 et 2024, indiquant une légère baisse du nombre de matières labellisées mais représentant des volumes plus conséquents. Pour le premier indicateur ci-dessus, une filière (qui s'entend ici comme un couple matière première / four- nisseur) est estimée couverte par une vérification ou une labellisation RSE si ce couple est porteur d'une at- testation UEBT (avec niveau Responsably Sourced ou 261 — Filières d’ingrédients naturels stratégiques fournisseur de Robertet ou en ayant une équivalente, revue et validée par Robertet, depuis le lancement du dispositif en 2022. La signature de la charte éthique n'est pas requise annuellement: lorsqu'un fournisseur a signé la charte éthique une fois, il est comptabilisé de manière définitive. Robertet dispose en interne d’une liste de filières natu- relles (s'entendant ici comme un couple matière pre- mière / pays d'origine) estimées comme étant straté- giques pour le Groupe, notamment en raison de leur contribution au chiffre d’affaires ou à la réputation de l’entreprise. Sur ces filières, l’ambition de labellisation RSE de Robertet est plus forte. Pourcentage de fournisseurs d’ingrédients naturels couvert par un partenariat long terme 2022 2023 2024 2022 2023 2024 Pourcentage de filières naturelles stratégiques (couple matière première / pays d'origine) couvertes par un audit de vérification ou une labellisation RSE, en nombre Pourcentage de fournisseurs de naturels couvert par un partenariat long-terme 71,4 % 78,6 % 82,1 % en nombre en volume en valeur 79 % 51 % 55 % 80 % 93 % 92 % 81 % 92 % 94 % Pourcentage d'achats réalisés auprès de filières naturelles stratégiques couvertes par un audit de vérification ou une labellisation RSE, en volume 42 % 47 % 56 % Sont comptabilisés les fournisseurs d’ingrédients natu- rels avec qui Robertet a un partenariat de long-terme, c’est-à-dire d’au moins trois ans. Pour le premier indicateur ci-dessus, une filière natu- relle stratégique est estimée couverte par une vérifica- tion ou une labellisation RSE si au moins un fournisseur dans cette filière a eu un audit de vérification UEBT (quel que soit le résultat, positif ou négatif) au cours des trois dernières années ou est porteur d’une labellisation Fair For Life, Forest Stewardship Council, Rainforest Al- liance, FairWild ou RSPO) valide au cours de l’année. En d’autres mots, si une filière est constituée de plusieurs fournisseurs et que l’un d’eux est couvert par un audit de vérification UEBT ou une labellisation RSE, la filière est comptabilisée. — Ces cibles ont été établies conjointement par les ser- vices RSE et Achats/Sourcing, ces derniers connaissant très bien la situation des fournisseurs et des travailleurs de la chaîne d'approvisionnement concernés par ces objectifs. — Les deux objectifs de la stratégie droits humains ont été récemment établis et commenceront à être mesurés en 2025. La plupart des autres objectifs (relatifs à l'en- gagement #1 de la stratégie RSE) ont eux été établis en 2020 et sont suivis annuellement par les services Achats/Sourcing et RSE. Pour le deuxième indicateur, la même définition s'ap- plique que pour le premier indicateur, sauf qu'il inclut également la certification biologique. L'ensemble des achats de l'année sont pris en compte, indépendam- ment de la date précise à laquelle l'attestation ou la labellisation a été obtenue. — — Le Groupe Robertet n'a pas construit de procédure formelle pour recenser d'éventuelles améliorations à apporter, mais ajuste évidemment continuellement ses stratégies et plans d'actions en fonction des per- formances observées, ainsi que d'éventuels retours ou suggestions provenant de ses parties prenantes clés. Autres métriques relatives au sourcing responsable Pourcentage de fournisseurs de matières premières ayant signé la charte éthique Robertet 2022 2023 2024 Pourcentage de fournisseurs de matières premières ayant signé la charte éthique Robertet, en nombre 50 % 81 % 94 % Sont comptabilisés tous les fournisseurs de matières premières du Groupe ayant signé la charte éthique 262 —— ESRS S3 COMMUNAUTÉS TOUCHÉES INTRODUCTION — Le tableau ci-dessous présente les principaux enjeux de Robertet relatifs aux communautés touchées, et les inci- dences, risques et opportunités associés les plus matériels. Type d'IRO Chaîne de valeur Horizon temporel Enjeu Description Diminution des ressources naturelles disponibles aux commu- nautés touchées à cause de leur utilisation par les fournisseurs du Groupe Incidence négative Accès aux ressources Amont MT Contribution aux infrastructures, équipements et services de santé, éducation, eau et énergie via des pratiques d’achats équitables Développement Incidence positive Amont Amont Amont CT CT CT socio-économique Atteinte à la réputation de l’entreprise, désintérêt des travailleurs envers la filière, en cas de rémunération jugée insuffisante Droits humains Risque Développement d’une offre de produits labellisés, incluant des critères de respect des droits humains et de commerce équitable, répondant à la demande des clients Droits humains & salaires décents Opportunité CT = court terme, MT = moyen terme, LT = long terme 263 — ESRS 2 SBM-2 — INTÉRÊTS ET POINTS DE VUE DES PARTIES INTÉRESSÉES celles des autres typologies d'achats (ingrédients de synthèse, emballages, services). Pour ces communautés indirectement concernées par les filières d'ingrédients naturels, les incidences réelles ou potentielles rentrent en considération dans la straté- gie d'achats de l'entreprise. L'analyse de risques menée au niveau des pays, puis au niveau du couple matière première / fournisseur, permet une gestion différen- ciée des achats. Plus les risques et incidences réelles ou potentielles sont élevés, plus le Groupe Robertet aura tendance à s'impliquer dans la filière avec des études, projets et partenariats long terme, qui pourront tous indirectement affecter les communautés locales. — Stratégie Les intérêts et points de vue des communautés tou- chées dans la chaine d'approvisionnement de Robertet peuvent être affectés par les relations d'affaires entre- tenues entre Robertet et ses fournisseurs de rang 1, et entre ces fournisseurs de rang 1 et les acteurs plus en amont de la chaine (rang 2 et plus). Les activités de Robertet peuvent indirectement avoir une influence sur la qualité de vie des communautés locales via des aspects économiques (par ex. retombées des emplois et salaires des travailleurs), sociaux (par ex. accès à la santé, à l'éducation, aux infrastructures) et environne- mentaux (par ex. usages de l'eau et de la biodiversité). — Les risques et les opportunités liés aux communautés touchées, pour les ingrédients naturels en particulier, ont mené à une stratégie ambitieuse d'évaluation, d'audit et de certification, allant des filières jusqu'aux produits transformés commercialisés auprès des clients de Robertet. — Le Groupe Robertet prend en compte dans sa straté- gie d'achats et de sourcing les caractéristiques écono- miques, sociales et environnementales des commu- nautés touchées par ses activités d'approvisionnement, principalement par les mécanismes suivants : — Incidences négatives et positives L'ensemble des communautés touchées sur lesquelles Robertet est susceptible d'avoir des incidences impor- tantes sont incluses dans les informations publiées dans l'ESRS 2. En revanche, dans le présent ESRS S3, un focus est fait sur les communautés touchées par nos filières d'ingrédients naturels, car cette catégorie d'achats est la plus matérielle pour le Groupe: elle est celle sur laquelle Robertet a le plus d'influence et de contrôle de par son positionnement sur les naturels au sein de l'industrie des parfums et des arômes. • Évaluation des risques bruts des pays, permettant d'identifier des critères de risques particulièrement saillants ; • Visites terrain de nos équipes Achats et Sourcing ; • Démarche d'audit et de certification. ESRS 2 SBM-3 — INCIDENCES, RISQUES ET OPPORTUNITÉS IMPOR- TANTS ET INTERACTION AVEC LA STRATÉGIE ET LE MODÈLE ÉCONO- MIQUE Les communautés susceptibles d'être concernées par les incidences importantes du fait des activités de l'en- treprise sont : — I. les communautés vivant ou travaillant à proximité des sites de production de l'entreprise ; Liens entre la stratégie et le modèle d'affaires de Robertet et les communautés touchées II. les communautés en amont de la chaine de valeur de l'entreprise, affectées par ses activités d'approvi- sionnement, notamment en ingrédients naturels; et les communautés en aval de la chaine de valeur, affectées par les activités de ses clients ; Les incidences réelles et potentielles sur les commu- nautés touchées peuvent être indirectement liées à la manière dont le Groupe Robertet interagit avec ses fournisseurs, ainsi que les conditions et exigences intégrées à ces relations. En effet, les conditions éco- nomiques, sociales et environnementales de Rober- tet dans ses relations fournisseurs peuvent affecter les travailleurs de la chaîne de valeur et donc, par effet ricochet, affecter leurs familles et communautés. L'in- fluence de Robertet est variable car elle dépend du poids relatif de l'entreprise dans la filière et le secteur géographique concernés. Bien qu'il y ait des excep- tions, il est globalement entendu que Robertet pos- sède une influence plus forte auprès des communautés concernées par ses filières d'ingrédients naturels, que III. les communautés situées à l'extrémité de la chaine de valeur amont (agriculteurs, producteurs, cueil- leurs) et en aval (consommateurs et utilisateurs finaux) ; IV. les communautés de peuples autochtones. Il a été décidé, lors de l'analyse de double matérialité, que les communautés de la catégorie I. vivant ou tra- vaillant à proximité des sites de production, ainsi que les communautés en aval de la chaine de valeur (une 264 — partie des catégories II. et III.) n'étaient pas matérielles pour l'entreprise, en comparaison notamment aux communautés situées tout au long de la chaine d'ap- provisionnement de Robertet, et en particulier dans ses filières d'ingrédients naturels. Ces communautés comprennent la catégorie IV. c'est à dire les peuples autochtones. • la charte éthique, la politique achats responsables et les questionnaires d'évaluations RSE du Groupe, qui incitent nos fournisseurs à investir dans les territoires et améliorer le bien-être des communautés locales ; • notre démarche d'audit et de certification, qui peuvent ici aussi mener à des actions bénéfiques pour les communautés locales. La labellisation Fair For Life (FFL), en particulier, exige la création d'un Fonds de développement équitable gouverné par des représen- tants de la communauté locale, pour le financement de projets répondant à des besoins locaux. — Les incidences négatives importantes potentielles sur les communautés locales incluent: la surexploitation et les conflits autour de l'utilisation de ressources na- turelles (par ex. eau, plantes, terres), l'instabilité des em- plois, et une insuffisante redistribution de la valeur éco- nomique (par ex. salaires des travailleurs de la chaine d'approvisionnement, impôts et taxes). • la volonté du Groupe d'apporter un soutien technique et financier à ses fournisseurs, ce qui mène à un trans- fert d'expertise et de savoir-faire et éventuellement au maintien d'une plus grande valeur ajoutée sur le ter- ritoire (par ex. investissements dans des installations de distillation, permettant de créer localement une activité à plus forte valeur ajoutée); Ces incidences négatives potentielles sont plutôt de nature "répandues ou systémiques" car elles sont soit liées à la typologie des activités du secteur et des pro- duits naturels aromatiques (par ex. usage de terres pour cultiver les plantes, caractère saisonnier des emplois agricoles), soit liées aux contextes des géographies concernées (par ex. faibles qualifications et revenus, réglementations moins strictes ou moins contrôlées qu'ailleurs). • la mise en place de projets environnementaux, par ex. de reforestation, d'agroécologie ou d'agroforesterie, permettant une réduction de l'utilisation d'intrants dans les cultures ou une amélioration des services écosystémiques. Ces incidences concernent les communautés vivant ou travaillant à proximité des sites des fournisseurs de rang 1 du Groupe mais également et surtout les communau- tés plus en amont de la chaine d'approvisionnement, tels que les agriculteurs et cueilleurs. — Robertet effectue une analyse des risques écono- miques, sociaux et environnementaux au niveau des pays, avant de procéder à une analyse de la perfor- mance RSE de ses fournisseurs et matières premières naturelles. Cette évaluation du risque pays, couplée aux visites terrain de nos équipes Achats et Sourcing, peut informer de la présence de certains critères de risques particuliers (par ex. isolement géographique menant à un accès insuffisant à des infrastructures de santé ou d'éducation, situations de conflits et de migrations, discriminations envers les femmes ou envers des po- pulations de certaines origines géographiques ou eth- niques). Les questionnaires d'évaluation de Robertet, portant sur ses fournisseurs et matières premières na- turelles, peuvent également informer d'autres risques, comme par exemple des filières dont l'organisation est complexe (nombreux acteurs et intermédiaires). — Risques et opportunités Les principaux risques liés aux communautés touchées sont : • Opérationnels : en cas de manque d'adhésion envers les pratiques et activités de Robertet sur les territoires, les communautés touchées peuvent désengager les producteurs, agriculteurs et fournisseurs au profit d'autres filières ou d'autres acteurs concurrents de Robertet, menant ainsi à des difficultés d'approvision- nement pour le Groupe ; • Réglementaires : les communautés touchées pour- raient, directement ou par le biais d'associations ou d'ONGs, poursuivre Robertet en justice pour atteintes aux droits humains ou à l'environnement, dans le cadre notamment de la future directive européenne sur le devoir de vigilance. Dans ces cas, lorsque des risques élevés sont identifiés, Robertet peut commanditer des études ou évaluations d'impacts afin de davantage comprendre et analyser ces risques, et adapter ses plans d'actions en consé- quence.Les incidences positives sur les communautés locales incluent la création d'emplois et de revenus, le renforcement des capacités agricoles et industrielles, et l'accès à des services et infrastructures améliorant la qualité de vie (par ex. eau, électricité, santé, éducation). Les principales opportunités sont : • Opérationnelles : le développement socio-écono- mique des territoires via des pratiques d'achats res- ponsables, permet de gagner la confiance et l'engage- ment des communautés locales, ce qui peut ensuite favoriser le bon déroulement des activités d'approvi- sionnement du Groupe ; Ces incidences positives peuvent être le résultat de plusieurs leviers : 265 — • Commerciales : la mise en place d'actions et de cer- tifications au niveau de filières à risque permet de minimiser ces risques et de sécuriser les ventes auprès de clients souhaitant s'approvisionner en ingrédients labellisés. naturels. Cette stratégie et les objectifs associés sont présentés dans l'ESRS 2 SBM-1. — En 2024, Robertet a décidé d'améliorer son système d'identification des risques RSE pays en investissant dans une base de données qui agrège et met à jour régulièrement un grand nombre de critères de risques pour l'ensemble des pays du monde. Après deux ans de développement, Robertet a également mis au point une plateforme digitale pour plus facilement adminis- trer, coordonner et analyser les questionnaires d'évalua- tion fournisseur / matières premières pour la totalité de ses achats d'ingrédients naturels. Ainsi, l'approche du Groupe reste la même qu'auparavant, mais les outils qui la sous-tendent ont été améliorés. — Les risques et les opportunités concernent principale- ment les communautés affectées indirectement par les filières d'ingrédients naturels, et en particulier celles opérant tout en amont de la chaine d'approvisionne- ment (agriculteurs, producteurs, cueilleurs). — La dépendance vis-à-vis des communautés locales est un sujet pertinent, en particulier dans le cas des filières naturelles stratégiques pour Robertet. En effet, le risque de désengagement des travailleurs et communautés en faveur d'autres filières peut déstabiliser les appro- visionnements du Groupe. Néanmoins, sur cette ty- pologie de filières, Robertet a justement entrepris des projets et partenariats visant à améliorer les conditions de vie des communautés locales sur le long terme. — Les politiques et chartes mentionnées ci-dessus s'ap- pliquent à tous les fournisseurs de matières premières de Robertet, et donc par extension peuvent affecter toutes les communautés indirectement touchées. Les mécanismes d'évaluation des risques pays, et d'évalua- tion de la performance des fournisseurs et matières premières, s'appliquent aux filières d'ingrédients natu- rels et donc en particulier aux communautés affectées par ces filières. S3-1 — POLITIQUES RELATIVES AUX COMMUNAUTÉS TOUCHÉES — — Robertet a adopté plusieurs politiques visant principa - lement ses fournisseurs, telles que sa charte éthique fournisseurs, sa politique d'achats responsables et sa politique sur la prévention du travail des enfants ; néan- moins, par l'adoption de bonnes pratiques sociales et environnementales, ces politiques peuvent avoir un effet ricochet positif sur les familles et communautés liées aux personnes travaillant pour ces fournisseurs. Robertet dispose par ailleurs d'une politique interne sur le respect du Protocole de Nagoya, qui encadre l'accès et l'utilisation durable d'ingrédients issus de la biodi- versité, ainsi que le partage équitable des avantages en découlant. Le Protocole de Nagoya, et son application dans les lois de nombreux pays, vise particulièrement le respect des droits des populations autochtones. En dehors de ces politiques, le Groupe Robertet est signataire de plusieurs chartes reconnues internatio- nalement : Au-delà de sa politique sur le Protocole de Nagoya, Ro- bertet n'a pas adopté de politique spécifique dédiée à la prévention et à la réparation des incidences sur les peuples autochtones. • Le Pacte Mondial des Nations Unies, signé en 2020 • La charte de durabilité de l'IFRA-IOFI, signée en 2020 — Politiques spécifiques relatives aux droits de l'homme • Le code de conduite de l'Ethical Trading Initiative (ETI), signé en 2022. Dans le cadre de l'engagement #3 de sa stratégie RSE, Robertet a récemment établi une stratégie et des ob- jectifs concernant le respect des droits humains dans sa chaine d'approvisionnement, qui par extension af- fectera les communautés vivant ou travaillant dans les territoires concernés. Le Groupe Robertet est également membre de l'Union for Ethical BioTrade (UEBT) depuis 2021. L'adhésion à l'UEBT requiert de s'engager, entre autres, envers la gestion des risques sur les hommes et l'environnement liés au sourcing d'ingrédients issus de la biodiversité. Enfin, la stratégie RSE de Robertet, qui est suivie et supervisée par les Comités RSE du Groupe (se référer à l'ESRS 2 GOV-1), comprend un engagement pertinent pour cet ESRS: l'engagement #3 sur l'amélioration de la qualité de vie des producteurs et communautés locales dans notre chaine d'approvisionnement d'ingrédients Cette stratégie a été bâtie sur plusieurs critères (voir ESRS S2 pour plus de détails), y compris le niveau de risques de violation des droits humains des pays auprès desquels nous nous approvisionnons. 266 — Pour les filières les plus prioritaires, Robertet s'est fixé deux objectifs : La politique achats responsables du Groupe Robertet fait référence aux normes et standards élaborés par les organisations internationales suivantes : 1. D'ici 2030, Robertet mettra en place des ac- tions pour atténuer les risques liés aux droits de l'homme dans 100% de ses chaînes d'approvision- nement prioritaires. • Organisation Internationale du Travail (OTI) • Initiative pour le commerce éthique (ETI) • Pacte mondial (UNGC) 2. D'ici 2030, Robertet s'assurera que des salaires décents sont payés aux producteurs locaux dans 100% de ses chaînes d'approvisionnement priori- taires. • Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) • Bonnes Pratiques Agricole et de Collecte (GACP) • Bonnes Pratiques de Fabrication (GMP) Bien que ces objectifs visent les risques et les salaires des travailleurs de la chaine d'approvisionnement, les mesures adoptées affecteront inévitablement leurs fa- milles et communautés qui leur dépendent. • Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources géné- tiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation — • Réglementation européenne REACH sur les subs- tances dangereuses Selon la taille et la complexité des filières avec les- quelles nous engageons notre démarche de sourcing responsable, nos équipes Achats et Sourcing peuvent être amenés à interagir et consulter des membres des communautés touchées. Notre stratégie de certifica- tion de nos filières peut également mener à de telles interactions, comme c'est le cas notamment avec la labellisation FFL, qui nécessite la mise en place d'un Fonds de développement équitable gérés par des re- présentants de la communauté locale. Enfin, dans le cadre de l'application du Protocole de Nagoya, Robertet peut engager un partenariat avec des communautés locales pour établir des contrats d'accès et de partage des avantages découlant de l'utilisation d'ingrédients issus de la biodiversité. En 2024, un média a diffusé un reportage mettant en lumière des cas de travail des enfants dans la filière jasmin en Egypte. Robertet n'a pas été directement visé ou mentionné par ce reportage, mais le sujet de- meure d'importance pour nous et notre fournisseur local. Robertet collabore depuis de nombreuses années avec ce fournisseur, notamment sur le risque de travail des enfants. En 2022, nous avions déjà initié ensemble une labellisation de commerce équitable, pour adresser entre autres les enjeux socio-économiques de la filière. Ce reportage a néanmoins fait prendre conscience, et ce à toute l'industrie, de la nécessité d'accélérer les ac- tions en faveur de l'élimination du travail des enfants. — S3-2 — PROCESSUS D’INTERACTION AU SUJET DES INCIDENCES AVEC LES COMMUNAUTÉS TOUCHÉES — Lorsque des incidences sur les droits de l'homme sont identifiées et avérées, Robertet travaille avec ses fournisseurs sur la mise en place de plans d'actions et de mesures correctives. Souvent, il s'agit de problé- matiques systémiques complexes et qui ne peuvent rarement être résolues en un court laps de temps. Il est important que les fournisseurs soient réellement enga- gés dans ces démarches, mais aussi que Robertet les soutienne sur le long terme. Ce n'est que lorsqu'aucune amélioration n'est constatée sur plusieurs années, que Robertet envisage de se désengager de la filière et/ou de rechercher une autre source d'approvisionnement (autre pays d'origine pour une même matière première naturelle). Avec les communautés concernées par nos activités de sourcing et d'achats de matières premières naturelles, qui sont les communautés identifiées comme étant les plus matérielles pour Robertet, l'entreprise interagit de plusieurs manières avec elles: • les visites terrain permettent à nos équipes de se rendre sur place, et par exemple de visiter les champs et villages de producteurs; • lors d'évaluations ou d'audits internes ou externes, selon le type de standards et/ou de projets, des en- tretiens peuvent être réalisés avec des représentants des communautés touchées par les activités d'appro- visionnement du Groupe; — Robertet n'est à ce jour pas impliqué dans des litiges juridiques relatifs aux droits humains, ni à des litiges relatifs aux droits fonciers ou aux droits des peuples autochtones. • dans le cadre de la labellisation FFL, un Fonds FFL est créé et gouverné par des représentants des com- munautés affectées, et ce comité établit un reporting annuel sur la manière dont le Fonds a été dépensé; 267 — • dans le cadre de l'application du Protocole de Nagoya, Robertet peut être amené à établir des contrats d'ac- cès et de partage des avantages avec les communau- tés dans lesquelles les ingrédients naturels concernés par Nagoya sont sourcés. Les types et fréquences d'interaction avec les com- munautés locales varient en fonction de la nature de la relation d'achat et de la mise en place ou non de projets communs. Lorsque des partenariats de long terme sont noués avec les fournisseurs de rang 1 et des projets menés sur l'ensemble de la filière, les in- teractions avec les communautés touchées peuvent prendre la forme de consultations, de formations ou de sessions d'information. Une fois les projets en cours de déploiement, nos équipes interagissent régulière- ment avec les porteurs de projets locaux afin de suivre la progression des actions. — Robertet prend en considération le respect du droit des peuples autochtones essentiellement via l'appli- cation du Protocole de Nagoya dans les pays et pour les produits concernés. Le Protocole de Nagoya est une réglementation complexe, dont la mise en œuvre au niveau des pays signataires est parfois encore en cours de définition. Depuis plusieurs années, Robertet s'est doté d'un outil interne permettant à ses équipes de suivre un processus afin de déterminer si certains pro- duits rentrent ou non dans le champ d'application du Protocole. Néanmoins, en 2024, face à la complexité et à l'évolution des réglementations nationales sur les permis et partages des avantages liés à l'utilisation de la biodiversité, Robertet a décidé de renforcer ses compétences à travers : 1/ la création d'un groupe de travail interne, comprenant notamment les équipes R&D, Réglementaire, Achats et RSE, et 2/ l'accès à un outil externe comprenant des fiches pratiques sur l'ap- plication de Nagoya dans certains pays clés. — La fonction et le rôle le plus élevé au sein du Groupe Robertet, portant sur la prise en compte des intérêts des communautés touchées par nos activités d'ap- provisionnement, est la fonction de Direction Achats Groupe. Celle-ci est représentée au sein du comité exécutif (Group Leadership Team) du Groupe Robertet. — L'entreprise n'a pas de processus formel de mesure de l'efficacité de ses interactions avec les communautés touchées. Dans le cas de filières auditées, les résultats positifs (atteinte de niveaux de vérification ou de cer- tification reconnus par des tierces parties) permettent d'une manière indirecte d'évaluer la mise en oeuvre de bonnes pratiques affectant ces communautés. De manière concrète, Robertet a été impliqué jusqu'à présent dans un cas, c'est à dire l'achat d'un ingrédient naturel entrant dans le champ d'application du Proto- cole de Nagoya, au Vietnam. Robertet a construit un dossier de demande d'accès et de partage des avan- tages, en collaboration avec le représentant d'une commune qui fait partie des zones de collecte de cet ingrédient au niveau national. Le dossier est à ce jour toujours en cours d'instruction. — Lorsque des risques sont identifiés sur une filière, le Groupe Robertet peut lancer des études et diagnos- tics, en amont de la conception de projets. Ces études peuvent porter sur des travailleurs de la chaîne de va- leur perçus comme étant vulnérables ou à risque, et/ou plus largement sur leurs communautés. Un exemple est l'étude socio-économique commanditée en 2023 par Robertet en Bulgarie, portant sur la communauté Rom travaillant dans les champs de rose. Réalisée par une association indépendante, cette enquête anonyme a été menée auprès de 600 cueilleurs de la commu- nauté Rom. Elle visait à mieux connaître la situation de ces cueilleurs, par exemple leur niveau d'éducation et de qualification, et à recueillir leurs attentes par rapport à leur emploi dans la filière de la rose. Comme mentionné précédemment, selon la taille et la complexité des filières avec lesquelles nous enga- geons notre démarche de sourcing responsable, nos équipes Achats et Sourcing peuvent être amenés à in- teragir et à consulter directement des membres des communautés touchées. Néanmoins, dans la majorité des cas, la prise en compte des enjeux et besoins des communautés touchées se fait au travers de représen- tants et d'intermédiaires légitimes, et notamment des fournisseurs de rang 1 de l'entreprise. En effet, nous estimons que nos partenaires locaux sont les mieux à même de connaître le contexte et les besoins de leurs communautés. Robertet a au final peu d'approvisionnements qui affectent des peuples autochtones. Aujourd'hui, en dehors de l'application du Protocole de Nagoya qui encadre en partie l'utilisation d'ingrédients issus de la biodiversité et son impact sur les peuples autochtones, l'entreprise n'a pas de procédure formelle prescrivant une manière à suivre pour garantir le respect de leurs droits. Dans le cas des filières labellisées FFL, un Fonds de développement équitable est gouverné par un comité qui inclut un représentant de notre fournisseur mais également de plusieurs membres représentants de la communauté locale. Ces représentants se font les porte-paroles des besoins exprimés par les habitants et populations concernées indirectement par la filière en question. 268 —— 269 — S3-3 — PROCÉDURES VISANT À REMÉDIER AUX INCIDENCES NÉ- GATIVES ET CANAUX PERMETTANT AUX COMMUNAUTÉS TOUCHÉES DE FAIRE PART DE LEURS PRÉOCCUPA- TIONS Le Groupe n'ayant pas de mécanisme formel permet- tant des signalements de la part des communautés touchées, au-delà de son dispositif d'alerte interne (disponible aux salariés et personnes ayant des rela- tions avec le Groupe), il n'existe pas de processus de surveillance ou de reporting pour de tels signalements. — — Le Groupe Robertet a un dispositif d'alerte mais ce- lui-ci n'est pour l'instant disponible qu'aux salariés du Groupe, ou à des personnes ayant un lien avec le Groupe (par exemple: administrateurs, candidats, sous-traitants). Il n'est donc pas communiqué ou dis- ponible aux membres des communautés touchées de façon plus large par nos activités. Robertet n'a aujourd'hui pas de politique particulière en place pour protéger des représailles des membres des communautés touchées qui feraient part de leurs préoccupations ou besoins auprès de ses fournisseurs ou partenaires locaux. S3-4 — ACTIONS CONCERNANT LES INCIDENCES IMPORTANTES SUR LES COMMUNAUTÉS TOUCHÉES, APPROCHES VISANT À GÉRER LES RISQUES IMPORTANTS ET À SAISIR LES OPPORTUNITÉS IMPORTANTES CONCERNANT LES COMMUNAUTÉS TOUCHÉES, ET EFFICACITÉ DE CES ACTIONS Il est à noter que, dans le cas spécifique de filières la- bellisées FFL, la présence de représentants de la com- munauté locale dans le Comité gouvernant le Fonds de développement équitable, peut permettre la remontée d'incidences négatives concernant les activités de Ro- bertet et/ou de ses partenaires locaux. — Le Groupe Robertet n'a pas de procédure générale pour procéder à la réparation d'incidences négatives importantes sur les communautés touchées. Dans de telles situations, l'approche adoptée est à adapter au cas par cas, en fonction de nombreux paramètres tels que la nature systémique et généralisée ou non de l'incidence, l'étendue et l'ampleur de l'incidence, la relation avec le ou les partenaires locaux, etc. — Actions relatives aux incidences négatives et po- sitives L'approche générale lors d'une incidence négative im- portante sur les communautés touchées, dans le cadre des activités d'approvisionnement du Groupe dans ses filières d'ingrédients naturels, est de collaborer avec le fournisseur concerné afin de concevoir et déployer un plan d'actions approprié. — Robertet n'a pas mis en place de canaux ou dispositifs formels pour gérer des signalements provenant direc- tement de membres ou représentants des communau- tés touchées. L'entreprise reste néanmoins attentive au recueil d'informations de ses partenaires et fournis- seurs locaux, qui eux sont en relation directe avec les membres des communautés touchées et peuvent ain- si faire part de préoccupations ou besoins spécifiques auprès de Robertet. Les initiatives favorisant des incidences positives impor- tantes incluent la mise en place de projets locaux bé- néficiant aux communautés locales et aux travailleurs de la chaine de valeur, telles que la construction et le financement d'écoles, d'infrastructures et de centres médicaux. Par exemple, en 2023, Robertet Turquie a financé l'installation de canalisations afin de permettre au village de Güneykent d'avoir accès à l'eau pour l'irri- gation de ses champs de rose. En 2024, au travers de sa participation à la coalition "Harvesting the Future", Ro- bertet Turquie a contribué à la réalisation d'une étude sur les salaires décents dans la filière de la rose en Tur- quie. Les résultats seront évalués pour les producteurs de rose ainsi que les travailleurs du site de production. — Comme mentionné précédemment, dans le cas spé- cifique de filières labellisées FFL, la présence de re- présentants de la communauté locale dans le Comité gouvernant le Fonds de développement équitable, peut permettre la remontée de préoccupations ou de besoins exprimés par cette communauté. Par ailleurs, certains standards RSE intègrent des pro- grammes d'investissements sociaux, notamment les standards de commerce équitable comme FairWild ou Fair For Life. En effet, ces deux standards exigent la création d'un Fonds de développement équitable. Ces Fonds, financés à hauteur d'au moins 5% du montant d'achats de Robertet avec ses fournisseurs, permettent de mettre en place des projets bénéficiant à la commu- nauté locale. En 2024, des fournisseurs de Robertet ont — Il n'y a à ce jour pas de processus formel au travers duquel Robertet encourage la remontée de préoccupa- tions ou besoins de la part des communautés touchées auprès de ses fournisseurs et partenaires locaux. — 270 — obtenu la labellisation FFL pour la première fois dans les filières suivantes : le maté au Brésil, le jasmin et la tubéreuse en Inde, la Tonka au Vénézuela et l'ambrette au Salvador. Ces labellisations s'ajoutent à d'autres fi- lières labellisées par le passé, et renouvelées, telles que la filière vanille à Madagascar, le patchouli au Burundi, le jasmin en Egypte ou la rose en Turquie. 1. un questionnaire par fournisseur, qui couvre la dé- marche RSE du fournisseur en tant qu’entreprise ; 2. un questionnaire par matière première, qui couvre les sujets de traçabilité, d'organisation de la filière (nombre et types d'intermédiaires) et les pratiques agricoles. Ces trois évaluations de risques incluent des risques liés aux communautés touchées : l'évaluation du risque pays comprend les risques couvrant l'ensemble de la population (à un niveau national et/ou régional dans certains cas) et l'évaluation de la filière comprend des questions relatives à l'implication du fournisseur dans le développement socio-économique du territoire et des communautés locales. Les différents Fonds de développement équitable actifs dans ces filières peuvent servir à une grande diversité de projets sociaux. A titre d’exemple : dans notre fi- lière vanille à Madagascar, le Fonds finance les activités d'une ONG, BNS CARE, qui en 2024 a investi dans la construction de puits, la construction d'un bâtiment scolaire et l'installation de lampadaires solaires. Dans notre filière jasmin en Egypte, le Fonds finance une assurance socio-médicale pour les agriculteurs et leurs familles. Dans le cadre de sa stratégie droits humains, le Groupe Robertet a défini un ensemble d'outils ou d'actions disponibles pour réduire les risques de violation des droits humains et, plus largement, les risques d'inci- dences négatives sur les travailleurs de la chaîne d'ap- provisionnement. Etant donné la porosité de la relation entre travailleurs de la chaine d'approvisionnement et l'ensemble des membres de la communauté (par ex. le paiement d'un salaire décent à un travailleur de la filière va bénéficier à sa famille et plus largement à sa communauté, le soutien à la scolarisation des enfants des travailleurs va bénéficier aux enfants des autres ha- bitants du village, etc.), nous considérons que les outils ci-dessous, détaillés dans l'ESRS S2, peuvent également affecter les communautés touchées. — En 2024, le Groupe Robertet a directement ou indi- rectement (via ses fournisseurs) obtenu la labellisation RSE de six nouvelles filières, portant le nombre total de filières naturelles labellisées RSE à 64 à fin décembre 2024. Au-delà des labellisations, Robertet s'est aussi investi dans de nouvelles actions collectives sectorielles. Les labellisations RSE s'inscrivent toutes dans des dé- marches d'amélioration continue et encouragent donc, lors de leurs renouvellements (généralement annuels), la mesure des progrès accomplis. — La stratégie Droits humains de Robertet s'appuie prin- cipalement sur quatre types d’outils : Tous types d'évolutions extérieures, qu'il s'agisse des réglementations, des contextes économiques ou po- litiques, ou des phénomènes climatiques, peuvent affecter les travailleurs de la chaîne d'approvisionne- ment ainsi que les communautés touchées de façon négative, et donc accentuer les risques d'approvision- nement du Groupe Robertet, en particulier dans ses filières stratégiques. Un exemple fut, en 2024, l'aug- mentation des conflits en Haiti, menant à la suspension par l'organisme de certification de la labellisation FFL de notre filière vetiver, en raison de l'impossibilité de procéder à un audit sur place. • Les études et diagnostics visant à mieux identifier et comprendre les risques et éventuelles incidences négatives ; • Les formations et sessions de sensibilisation, ainsi que, plus largement, du soutien technique ; • La mise en place de projets locaux visant à directe- ment adresser ou résoudre les problématiques identi- fiées, par ex. construction d'écoles et centres d'accueil pour les enfants, financement de centres médicaux, revue des itinéraires techniques agronomiques, etc. — • La vérification ou la certification via des tierces parties. Les standards RSE utilisés aujourd'hui par le Groupe sont : Fair For Life (FFL), Union for Ethical BioTrade (UEBT), Forest Stewardship Council (FSC), Rainforest Alliance, FairWild, et Roundtable for Sustainable Palm Oil (RSPO). Robertet procède à trois différentes évaluations des risques pour ses achats d'ingrédients naturels : • le risque pays brut est évalué via une base de données externe (mise à jour régulièrement) • le risque résiduel ou risque net, spécifique à la filière, est évalué via deux questionnaires (renouvelés tous les trois ans), développés par Robertet et spécifiques à la nature de sa chaine d’approvisionnement : Les filières prioritaires sur lesquelles ces actions sont en cours de déploiement ou prévues à horizon 2030 sont : 1. les filières naturelles stratégiques à risque élevé 2. les filières naturelles les plus importantes en mon- tant d'achat et à risque élevé. — 271 — Lorsque des incidences négatives sont identifiées, par exemple lors d'une visite terrain ou lors d'une évalua- tion ou d'un audit tierce partie, nous collaborons avec le fournisseur concerné pour co-construire et implé- menter un plan d'actions correctif. Comme expliqué précédemment, Robertet met en place des plans d'actions soit au niveau individuel avec son ou ses fournisseurs concernés, soit de façon col- lective (mais toujours en partenariat avec son ou ses fournisseurs). L'approche adoptée est à adapter au cas par cas, en fonction de nombreux paramètres tels que la nature systémique et généralisée ou non de l'inci- dence, l'étendue et l'ampleur de l'incidence, la relation avec le ou les partenaires locaux, etc. Dans certains cas, une approche collective et secto- rielle peut être envisagée, afin de mutualiser et d'ho- mogénéiser les efforts au niveau d'une filière et d'une géographie entière avec tous les autres acteurs de l'industrie. Il est important de noter que Robertet n'a pas d'objec- tifs d'acquisition ou d'exploitation directes de terres. Certains terrains ont été acquis par le passé, notam- ment lorsqu'il s'agissait de champs situés à proximité d'usines, pouvant servir à des expérimentations à petite échelle. En dehors de ces cas exceptionnels, Robertet privilégie plutôt les partenariats avec des fournisseurs, coopératives ou producteurs, qui eux ont la proprié- té des terres ainsi que la connaissance associée à la culture et la récolte des plantes. — En ce qui concerne les incidences positives, une men- tion peut être faite des labellisations de commerce équitable d'un certain nombre de nos filières. Le standard Fair For Life (FFL) en particulier, comporte plusieurs exigences de nature positive pour les com- munautés touchées. Ces exigences comprennent no- tamment la création d'un Fonds de développement équitable. Ce Fonds, financé à hauteur d'au moins 5% du montant d'achats de Robertet avec le fournisseur concerné, permet de mettre en place des projets bé- néficiant à la communauté locale. En 2024, des fournis- seurs de Robertet ont obtenu la labellisation FFL pour la première fois dans les filières suivantes : le maté au Brésil, le jasmin et la tubéreuse en Inde, la Tonka au Vénézuela et l'ambrette au Salvador. Lors d'incidences négatives importantes, les équipes Achats et Sourcing du Groupe veillent à ce que les actions correctives aient été mises en place par les fournisseurs et partenaires locaux. Des visites terrain, évaluations ou audits peuvent être réalisés par la suite afin de confirmer les améliorations. — Mesures visant à gérer les risques et opportunités — Les mesures prises par le Groupe Robertet pour atté- nuer les risques liés aux incidences sur les communau- tés touchées comprennent entre autres : Dans le cadre de projets mis en place avec les four- nisseurs (dont certains peuvent affecter les commu- nautés locales), y compris les projets d'inscrivant dans des actions sectorielles et collectives, des indicateurs de performance sont généralement établis avec nos fournisseurs afin de suivre la progression et mesurer l'efficacité des actions menées. • un système d'évaluation des risques associés aux fi- lières d'ingrédients naturels, couplé à des visites ter- rain et interactions régulières avec les fournisseurs, permettant la mise en place de plans d’actions ; Dans le cadre des évaluations et audits tierce partie de nos fournisseurs, les résultats et rapports permettent également de suivre les progrès accomplis. Dans la grande majorité des cas, ces évaluations et audits doivent être renouvelés tous les ans, assurant ainsi un suivi plutôt régulier des actions menés et de leurs ré- sultats. • une approche partenariale menant à des relations de confiance et de long terme avec un certain nombre de fournisseurs stratégiques, permettant par ailleurs une meilleure connaissance des communautés tou- chées ; • une démarche d'intégration verticale, dans laquelle Robertet peut prendre des participations minoritaires et/ou créer des joint-ventures avec des acteurs de sa chaine d'approvisionnement, afin d'avoir une plus grande influence et un plus grand contrôle sur les pratiques sociales et environnementales de la filière ; — Approches générales pour la gestion des incidences Pour tous types de projets impactant les communautés touchées dans nos filières d'ingrédients naturels, le pro- cessus est celui de la collaboration. Le Groupe Robertet reconnaît la connaissance et l'expertise détenue par ses fournisseurs et partenaires locaux. Ils sont les plus à mêmes d'être forces de proposition et d'établir des plans d'actions dont les mesures seront appropriées au vu du contexte et des enjeux locaux. • une stratégie de diversification des sources d'approvi- sionnement, nécessaire pour de nombreuses raisons (sécurisation des approvisionnements pour faire face aux aléas climatiques et autres risques pouvant affec- ter les volumes et qualités disponibles), comprenant des raisons de risques sociaux élevés. — — 272 — Les mesures prises pour saisir les opportunités impor- tantes concernant les communautés touchées com- prennent entre autres: En 2024, un média a diffusé un reportage mettant en lumière des cas de travail des enfants dans la filière jasmin en Egypte. Robertet n'a pas été directement visé ou mentionné par ce reportage, mais le sujet de- meure d'importance pour nous et notre fournisseur local. Robertet collabore depuis de nombreuses années avec ce fournisseur, notamment sur le risque de travail des enfants. En 2022, nous avions déjà initié ensemble une labellisation de commerce équitable, pour adresser entre autres les enjeux socio-économiques de la filière. Ce reportage a néanmoins fait prendre conscience, et ce à toute l'industrie, de la nécessité d'accélérer les ac- tions en faveur de l'élimination du travail des enfants. • le calcul et le paiement de salaires décents dans les filières naturelles prioritaires du Groupe, et l'extension à un plus grand nombre de filières notre démarche de vérification et de certification RSE. Les deux consti- tuent d'importants leviers pour l'amélioration de la qualité de vie des familles et communautés touchées dans ces filières. Ces mesures devraient ainsi contri- buer à la stabilité et la pérennité des filières concer- nées, et donc sécuriser les approvisionnements du Groupe. La labellisation FFL et l'audit annuel associé permettent de suivre les progrès accomplis et d'évaluer l'efficacité des actions menées. Une action collective a également été montée avec de nombreux acteurs de toute la chaine de valeur, et une évaluation d'impact permettra là aussi d'évaluer l'efficacité de ses dispositifs. • la certification des principaux sites de production du Groupe, afin de pouvoir transmettre à ses clients les différentes certifications obtenues au niveau des fi- lières, en les maintenant tout au long de la chaine de valeur, jusqu'au produit fini. Ainsi, les sites de pro- duction de Robertet SA à Grasse sont désormais por- teurs des labellisations FFL, Rainforest Alliance, FSC et RSPO. Un portefeuille grandissant de produits finis (par ex. huiles essentielles, absolues) labellisés est donc désormais disponible auprès des clients du Groupe, dont un nombre croissant cherche à s'approvisionner en ingrédients certifiés. Les ressources financières allouées à la prévention d'incidences négatives concernant les travailleurs de la chaîne d'approvisionnement et les communautés touchées concernent principalement les frais d'évalua- tion et de certification des filières (ceux-ci peuvent être pris en charge soit par le fournisseur, soit par Robertet) et des sites de production du Groupe. Des ressources financières sont également allouées aux projets locaux hors labellisations, y compris les actions collectives. — La mise en place de partenariats de long terme avec les fournisseurs est un moyen essentiel d'éviter de causer des incidences négatives importantes sur les travailleurs de la chaine de valeur et les communau- tés touchées, car le fait de s'engager sur des volumes, de préfinancer des récoltes, de financer de nouvelles installations industrielles, ou encore de s'accorder sur des prix planchers (comme cela est par ailleurs exi- gé dans certains standards comme FFL) permet aux fournisseurs d'avoir de la visibilité sur leurs activités sur plusieurs années. Cette visibilité peut leur permettre d'anticiper les emplois, de réaliser des investissements (pour les outils de production mais aussi sociaux et en- vironnementaux), et de fidéliser leurs salariés. Tous ces éléments, par ricochet, contribuent à la stabilité des filières et donc des communautés touchées. Des ressources humaines sont évidemment aussi al- louées à ces sujets, en premier lieu au sein de l'équipe Achats et Sourcing, mais aussi au sein des équipes RSE, Matières Premières, Assurance Qualité et Réglemen- taire. S3-5 — CIBLES LIÉES À LA GESTION DES INCIDENCES NÉGATIVES IMPORTANTES, À LA PROMOTION DES INCIDENCES POSITIVES ET À LA GESTION DES RISQUES ET OPPORTUNITÉS IMPORTANTS — Métriques et cibles Enfin, le fait d'acheter des produits labellisés, et notam- ment des produits labellisés commerce équitable, sou- tient directement l'adoption de meilleures pratiques pour les travailleurs de la chaine de valeur ainsi que pour les communautés locales. Comme mentionné précédemment, le standard FFL en particulier requiert le calcul et le paiement de salaires décents, la déter- mination d'un prix plancher pour couvrir les coûts de production, le paiement d'un premium d'au moins 5% au-dessus des prix du marché, et la création d'un Fonds de développement équitable. FFL requiert également un engagement en volumes sur une durée minimale de trois ans. Dans le cadre de l'engagement #3 relatif aux droits hu- mains de la stratégie RSE de Robertet, le Groupe s'est fixé pour objectif de mettre en place des actions pour atténuer les risques liés aux droits de l'homme dans 100% de ses chaînes d'approvisionnement prioritaires, d'ici 2030. Ces actions peuvent être globalement de quatre types : des études / diagnostics, des sessions de sensibilisation / formation, le financement de projets locaux, et des évaluations et certifications tierce partie. Cet objectif a été fixé fin 2024 et commencera à être mesuré en 2025. — — 273 — Le Groupe s'est également fixé pour objectif de s'as- surer que des salaires décents seront payés aux pro Montant versés à des projets bénéficiant les com- munautés locales, en euros - ducteurs locaux dans 100 % de ses chaînes d'appro- visionnement prioritaires, d'ici 2030. Pour calculer ces salaires décents, Robertet s'appuiera dans la mesure du possible sur des outils et cadres méthodologiques internationaux reconnus. 2022 2023 2024 Montant versés à des projets bénéficiant les communautés locales dans la chaine d'approvisionnement 370 357 € 353 867 € 660 841 € Cet objectif a aussi été fixé fin 2024 et commencera à être mesuré en 2025. Bien que ces objectifs visent en premier lieu les tra- vailleurs de la chaine de valeur, nous estimons qu'ils affecteront indirectement leurs familles et leurs com- munautés locales. Les montants ci-dessus correspondent à la somme des montants versés par les filiales du Groupe à des projets bénéficiant la chaine d'approvisionnement, en particu- lier d'ingrédients naturels. Ces montants incluent les montants versés dans le cadre de Fonds de développe- ment équitable, ainsi que des montants versés directe- ment pour des projets liées aux communautés locales. — Dans le cadre de l'engagement #1 relatif au sourcing durable de la stratégie RSE de Robertet, le Groupe s'est fixé plusieurs objectifs dont les trois principaux sont: — • évaluer 100 % des fournisseurs d'ingrédients naturels du Groupe sous l'angle de la RSE, en nombre, et de renouveler l'exercice tous les trois ans; Ces cibles ont été établies conjointement par les ser- vices RSE et Achats/Sourcing, ces derniers connaissant très bien la situation des fournisseurs, des travailleurs de la chaîne d'approvisionnement et des communau- tés touchées concernés par ces objectifs. • conduire un audit de vérification ou de labellisation RSE sur 100 % de ses filières naturelles stratégiques, en nombre; — • réaliser plus de 80 % des achats, en montant, auprès de partenaires long terme (collaboration de plus de trois ans). Les deux objectifs de la stratégie droits humains ont été récemment établis et commenceront à être mesurés en 2025. La plupart des autres objectifs (relatifs à l'en- gagement #1 de la stratégie RSE) ont eux été établis en 2020 et sont suivis annuellement par les services Achats/Sourcing et RSE. Concernant le premier objectif, le système d'évalua- tion RSE des fournisseurs a été rénové et digitalisé par Robertet courant 2024. Toutes les évaluations RSE des fournisseurs de naturels seront donc lancées en 2025 via la nouvelle plateforme digitale du Groupe. Les mé- triques de performance sur le pourcentage de four- nisseurs, en nombre, ayant répondu à cette évaluation RSE, seront publiées à partir de l'exercice 2025. — Le Groupe Robertet n'a pas construit de procédure formelle pour recenser d'éventuelles améliorations à apporter à sa démarche mais ajuste évidemment continuellement ses stratégies et plans d'actions en fonction des performances observées, ainsi que d'éven- tuels retours ou suggestions provenant de ses parties prenantes clés. Concernant les deux autres objectifs, et plus largement les métriques relatives aux vérifications et labellisations RSE ainsi que le sourcing responsable, se référer aux tableaux présentés dans la section ESRS S2 S2-5. — Les évaluations et audits RSE utilisés par Robertet in- cluent généralement des critères relatifs au développe - ment socio-économique des communautés touchées. Certains standards, tels que les standards de commerce équitable Fair For Life et FairWild, exigent la création d’un Fonds dédié au financement de projets destinés aux communautés locales. En dehors des labellisations RSE, le Groupe peut également être amené à financer directement des projets économiques, sociaux ou en- vironnementaux sur ses territoires d’implantation et/ ou de sourcing. 274 —— ESRS S4 CONSOMMATEURS ET UTILISATEURS FINAUX INTRODUCTION — Le tableau ci-dessous présente les principaux enjeux de Robertet relatifs aux consommateurs et utilisateurs finaux, et les incidences, risques et opportunités associés les plus matériels. Type d'IRO Chaîne de valeur Horizon temporel Enjeu Description Incidence négative Atteinte à la santé des consommateurs finaux en cas d’incident lié à la sécurité alimentaire Sécurité des produits Aval Aval Aval CT CT CT Santé et bien-être des consommateurs Incidence négative Contribution indirecte à des problématiques de santé liés au tabac ou à l’alcool Pertes de marchés et de clients en cas de réclamations ou rap- pels de produits Sécurité des produits Risque Innovation et développement de produits ayant un bénéfice san- té ou permettant aux clients de l’entreprise d’améliorer le profil nutritionnel de leurs recettes Santé et bien-être des consommateurs Opportunité Aval CT CT = court terme, MT = moyen terme, LT = long terme 275 — ESRS 2 SBM-2 — INTÉRÊTS ET POINTS DE VUE DES PARTIES INTÉRESSÉES — les développements des divisions Arômes et Health & Beauty, qui intègrent ces dimensions dans leur dé- marche d’innovation et de formulation. Stratégie I n c i d e n c e s n é g a t i v e s e t p o s i t i v e s Robertet n'a pas de relation directe avec les consom - Qualité et sécurité des produits mateurs et utilisateurs finaux et ne peut donc pas se porter garant de la prise en compte de leurs intérêts et droits par ses clients, qui incorporent les produits de Robertet comme des ingrédients dans leurs produits finis. Malgré cela, les consommateurs et utilisateurs finaux sont bel et bien identifiés par Robertet comme un groupe de parties prenantes importantes, dont la santé et le bien-être sont à considérer. Les incidences négatives potentielles liées à des défauts de qualité peuvent inclure, pour les clients de Robertet, des plaintes, des procédures de rappel ou des retraits du marché; et pour les consommateurs et utilisateurs finaux, des incidences sur leur santé (par exemple, al- lergies, irritations). Santé et bien-être des consommateurs — Bien que certaines préoccupations de santé publique soient associées à la consommation excessive de sel, de sucre, de matières grasses, d’alcool ou de tabac, les incidences négatives potentielles liées aux ingrédients et produits aromatiques fabriqués par Robertet doivent être considérées au regard de leur très faible concen- tration dans les produits finis. L’impact de ces facteurs, qui relève principalement de la formulation des pro- duits finis et des habitudes de consommation, varie selon les pays en fonction des cultures alimentaires et des réglementations en vigueur. Robertet a identifié deux principaux enjeux relatifs aux consommateurs et utilisateurs finaux : 1. La qualité et la sécurité des produits fabriqués par Robertet : l'enjeu est ici de s'assurer que nos pro- duits n'auront pas d'incidences négatives sur la santé des consommateurs et utilisateurs finaux se- lon les réglementations en vigueur, qui encadrent notamment les sujets de toxicité des substances, les allergènes, etc. 2. La santé et le bien-être des consommateurs fi- naux : l'enjeu ici est au contraire plutôt de travailler à l'amélioration d'incidences positives sur la santé et le bien-être des consommateurs via l'innovation et la proposition de produits pouvant, par exemple (mais pas uniquement), améliorer le profil nutri- tionnel des recettes de nos clients. Robertet ne commercialise pas de produits finis et n’est donc pas responsable de leur conception ou de leur mise sur le marché. Toutefois, soucieux d’accom- pagner ses clients dans l’élaboration d’alternatives plus équilibrées, le Groupe, notamment à travers sa division Arômes, a développé une expertise permettant d’allé- ger les recettes en sel, sucre ou lipides. — ESRS 2 SBM-3 — INCIDENCES, RISQUES ET OPPORTUNITÉS IMPOR- TANTS ET INTERACTION AVEC LA STRATÉGIE ET LE MODÈLE ÉCONO- MIQUE Bien que les produits fabriqués par Robertet (ingré- dients naturels, arômes, parfums) ne soient pas des- tinés à la vente directe aux consommateurs finaux, ils entrent dans la composition d’une large gamme de produits finis, tels que les aliments, les produits d’hy- giène, les cosmétiques, les parfums, les compléments alimentaires et certains médicaments. — Les enjeux de sécurité des produits mis sur le mar- ché, ainsi que leur impact sur la santé et le bien-être des consommateurs finaux, ont été identifiés comme étant matériels lors de l'élaboration de notre analyse de double matérialité. Ils étaient déjà inclus dans la stratégie RSE du Groupe et ont ainsi été maintenus dans la stratégie revue en 2023, regroupés ensemble dans l'engagement #9. Au-delà de leur intégration dans la stratégie RSE, la sécurité des produits mis sur le marché constitue un pilier fondamental des équipes, notamment des Affaires Réglementaires et de l'Assu- rance Qualité, dont l'objectif premier est de garantir la conformité et la sécurité des produits dans un cadre réglementaire strict. Par ailleurs, la prise en compte des attentes en matière de santé et de bien-être guide Robertet développe ses produits en réponse à un ca- hier des charges défini par ses clients, qui précise no- tamment le périmètre de commercialisation, le profil des consommateurs ciblés et la zone géographique concernée. Ainsi, la responsabilité de la formulation finale et de la mise sur le marché de ces produits re- lève des fabricants qui les intègrent dans leurs propres créations. Dans ce cadre, certains produits finis contenant des ingrédients Robertet peuvent être destinés à des caté- gories de consommateurs considérées comme vulné- rables avec de possibles incidences indirectes sur cette population. La réglementation européenne prévoit 276 — néanmoins des mesures spécifiques d’information et de protection des consommateurs, telles que l’étique- tage obligatoire (Nutri-Score, valeurs nutritionnelles, pictogrammes d’information, composition détaillée des produits). Il y a plutôt des opportunités à proposer une offre in- novante, avec des gammes de produits plus sains pour les consommateurs. — Les risques et opportunités liés aux enjeux de cet ESRS concernent tous les consommateurs et utilisateurs fi- naux, mais sont davantage accrus lorsqu'ils sont liés aux types de consommateurs vulnérables décrits ci-dessus. Les catégories de consommateurs identifiées comme particulièrement sensibles sont : • Les personnes souffrant de maladies (diabète, obésité) ou d’addictions, pour lesquelles certains produits ali- mentaires, ainsi que ceux du secteur de l’alcool et du tabac, peuvent présenter des enjeux de santé. S4-1 — POLITIQUES RELATIVES AUX CONSOMMATEURS ET UTILISATEURS FINAUX — • Les enfants et adolescents, dont l’exposition à certains produits peut nécessiter une vigilance accrue. La stratégie RSE de Robertet, qui est suivie et supervi- sée par les Comités RSE du Groupe (se référer à l'ESRS 2 GOV-1), comprend un engagement pertinent pour cet ESRS: l'engagement #9 sur le développement de produits sûrs et sains pour les consommateurs. Cette stratégie et les objectifs associés sont présentés dans l'ESRS 2 SBM-1. • Les consommateurs de produits du secteur du ta- bac et de l’alcool, soumis à des règles d’information et d’étiquetage particulièrement strictes. — Les activités de Robertet contribuent positivement à la santé et au bien-être des consommateurs et utilisa- teurs finaux à travers plusieurs axes. Le développement d’actifs santé et d’ingrédients aromatiques aux effets avérés sur la santé permet d’apporter des solutions adaptées aux besoins spécifiques de certains consom- mateurs. De même, l’expertise de Robertet en modula- tion sensorielle aide à réduire la teneur en sel, sucre, li- pides dans les formulations de ses clients. La promotion d’ingrédients naturels et certifiés biologiques répond également aux attentes croissantes des consomma- teurs en quête de produits plus authentiques et trans- parents. Enfin, au-delà de ces aspects nutritionnels et fonctionnels, les goûts et les odeurs jouent un rôle es- sentiel dans le bien-être émotionnel, en contribuant au plaisir sensoriel et à l’expérience positive associée à l’alimentation et aux produits du quotidien. Qualité et sécurité des produits Robertet, en tant qu’industrie affiliée au secteur de la chimie, applique toutes les exigences réglementaires applicable à ce secteur quelle que soit la zone géogra- phique d’implantation. La Charte Ethique du Groupe mentionne l’importance de la sécurité et de la qualité des produits. Plus spéci- fiquement, Robertet a une Politique Sécurité et Qua- lité des aliments au niveau Groupe et toutes les filiales ayant des activités Arômes sont certifiées Global Food Safety Initiative (GFSI), à l’exception de Robertet Argen- tine dont la certification est prévue en 2025. Robertet a également mis en place un système de management certifié ISO 9001 dans 30 % de ses filiales de production. Ce système de management requiert la mise en place d'une politique qualité mais aussi d'objectifs, de pro- cessus et procédures, de fiches d'instructions, et d'une analyse SWOT couvrant l'ensemble des opérations et activités des sites concernés. Robertet s'assure de res- pecter les réglementations sur la sécurité alimentaire applicables à toutes les divisions du Groupe. Un suivi et une classification des réclamations clients est effectué tous les mois, au sein de chaque division et pour l'en- semble du Groupe. Risques et opportunités Qualité et sécurité des produits Les principaux risques liés à la qualité et à la sécurité des produits sont : • réglementaires : risques de non-conformité avec les réglementations en vigueur ; • opérationnels : perturbation des chaînes de produc- tion ; — • réputationnels : perte de confiance des parties pre- nantes de l'entreprise ; et Les systèmes de management de la qualité, ainsi que toutes les procédures associées (par ex. suivi des ré- clamations clients) ne sont pas spécifiques à certains groupes de consommateurs ou utilisateurs finaux; en revanche, les systèmes de management de la sécurité des denrées alimentaires sont dédiés aux arômes et matières premières naturelles utilisées en alimentaires, et donc aux consommateurs de produits alimentaires. • financiers : retraits de produits, pertes de clients. Santé et bien-être des consommateurs Les risques relèvent essentiellement de la réputation ainsi que de la perte de marchés liés à un mauvais ali- gnement avec les attentes des consommateurs. — 277 — La Charte Ethique est diffusée et accessible à tous les collaborateurs de l'entreprise. réduction d'ingrédients controversés (par exemple, sel, sucre, lipides, alcool), ou via des actifs bénéfiques pour la santé. Cette prise en compte se fait essentiellement par le biais d'études de marché et de rapports de ten- dances. Des tests triangulaires sont réalisés en interne pour vérifier la finalité du produit (ex. sucré ou salé) et/ ou pour comparer différents produits entre eux. Dans certains cas, de façon ponctuelle et le plus souvent à la demande du client, Robertet peut également me- ner des tests auprès de panels de consommateurs afin de comparer différentes recettes, leur efficacité et leur appréciation. La Politique Sécurité et Qualité des aliments est dis- ponible sur la plateforme de gestion documentaire interne du Groupe, à disposition de chaque site. — Santé et bien-être des consommateurs Robertet ne dispose pas aujourd'hui d'une politique assortie d'objectifs sur la santé et le bien-être des consommateurs. Des réflexions seront menées sur ce sujet en 2025.. — — Les études de marché et, le cas échéant, les tests consommateurs, permettent de guider le développe- ment et la sélection de différentes formules et ingré- dients aromatiques, pouvant ensuite réduire la teneur en ingrédients controversés des produits finis de nos clients. Politiques spécifiques relatives aux Droits de l'Homme Robertet n'a pas d'interactions ou de contacts directs avec les consommateurs et utilisateurs finaux ; et n'a pas non plus de contrôle ou de responsabilité sur les interactions menées par ses clients avec ces consom- mateurs et utilisateurs finaux. L'entreprise n'a ainsi pas d'impact possible sur le respect ou non des droits de l'homme au niveau des consommateurs et utilisateurs finaux, à l'exception peut-être du droit à la sécurité au travers d'un potentiel risque lié à la sécurité sanitaire et la qualité de ses produits. Les mesures visant à remé- dier à une potentielle telle atteinte sont les mêmes que celles de notre système de management de la qualité ainsi que, plus largement, nos systèmes de mises en conformité avec les évolutions réglementaires enca- drant le développement de nos produits. Lorsque ces tests sont réalisés, ils le sont avec une sélection de participants volontaires et se déclarant consommateurs des produits étudiés sur la base de questions simples et abordables pour un non-expert. Pour des études plus approfondies, ces tests peuvent être externalisés afin de recruter un panel complet et représentatif de consommateurs. Les clients de Robertet évaluent et revoient ces tests consommateurs, et décident de l'utilisation ou non de leurs résultats. Robertet s’appuie également sur ces tests pour renforcer la crédibilité scientifique et sen- sorielle des ingrédients développés. — — Robertet n'a pas de politique relative aux consomma- teurs et utilisateurs finaux alignée sur des instruments internationaux tels que mentionnés dans la CSRD. Les directeurs des divisions Arômes et Health & Beauty, tous deux membres du Group Leadership Team de Ro- bertet, ont la responsabilité des stratégies produits et cela inclut, entre autres, le développement et la pro- motion d'arômes Fix'Sense (permettant notamment la réduction de sel, sucre et lipides) et d'ingrédients ou actifs à bénéfice santé. En ce qui concerne la possibilité de faire des signa- lements pour des cas de non-respect des droits de l'homme : Robertet a mis en place en 2024 un ou- til d'alerte éthique / Navex déployé à travers tout le Groupe. S4-3 — PROCÉDURES VISANT À REMÉDIER AUX INCIDENCES NÉGA- TIVES ET CANAUX PERMETTANT AUX CONSOMMATEURS ET UTILISATEURS FINAUX DE FAIRE PART DE LEURS PRÉOCCUPATIONS S4-2 — PROCESSUS D’INTERACTION AU SUJET DES INCIDENCES AVEC LES CONSOMMATEURS ET UTILISA- TEURS FINAUX — — Robertet n'a pas de processus généralisés d'interac- tion avec les consommateurs et utilisateurs finaux, n'ayant pas de lien direct avec ceux-ci. Robertet prend en compte les incidences positives ou négatives réelles ou potentielles sur la santé et le bien-être des consom- mateurs pour les produits finis de ses clients afin de pouvoir proposer des alternatives via des solutions aromatiques (gamme Fix'Sense) qui permettent une Robertet n'a pas de relations directes avec les consom- mateurs et utilisateurs finaux. Les produits fabriqués par Robertet (par ex. ingrédients naturels, parfums, arômes) sont toujours incorporés dans des produits finis vendus par ses clients à des consommateurs et utilisateurs finaux. Robertet n'a pas de contrôle sur le type de produits finis commercialisés par ses clients. 278 — Dans le cadre de l'enjeu de sécurité des produits (sé- curité sanitaire, innocuité, qualité), Robertet fournit à ses clients des informations relatives au bon dosage et à une utilisation sûre de ses ingrédients dans leurs produits finis. Le Groupe a aussi mis en place des procédures pour coopérer avec ses clients (et non les consommateurs et utilisateurs finaux) pour suivre et qualifier les réclamations et, si nécessaire, procéder à des retraits ou rappels de produits. • La mise en place d'un processus d'homologation des nouveaux fournisseurs, qui intègre la qualité et la sé- curité alimentaire des produits comme critères dans le processus d'achats. • Des contrôles qualité sur les matières premières ré- ceptionnées. • Sur certains sites de production, le déploiement de normes de qualité reconnues à l'international telles que ISO 9001, FSSC 22000 ou SQFI. Dans le cadre de l'enjeu sur la santé et le bien-être des consommateurs finaux, Robertet coopère avec ses clients (et non avec les consommateurs et utilisateurs finaux) lorsque ceux-ci souhaitent réduire la teneur en ingrédients controversés (par ex. sucre, sel, lipides, al- cool) de leurs produits. • Des audits internes et externes afin d'évaluer la per- formance du Groupe sur les sujets de la qualité et de la sécurité des produits. Le suivi et l'évaluation de l'efficacité des dispositifs de qualité et sécurité des produits (notamment réclama- tions clients, rappels produits etc.) sont réalisés annuel- lement dans le cadre des systèmes de management de la qualité et de la sécurité alimentaire. Le principal cas de figure où une "réparation" pourrait être exigée serait un incident qualité ou sécurité ali- mentaire qui nécessiterait le retrait d'un produit fabri- qué par Robertet ou le retrait d'un produit fini fabriqué par un client qui incorporerait un ingrédient Robertet. Dans le cadre de nos systèmes de management de la qualité et de la sécurité alimentaire, des procédures sont en place pour assurer la gestion et le suivi d'un retrait de produit. Les risques liés à des défauts ou incidents de qualité produits sont identifiés et intégrés dans la cartographie générale des risques de l'entreprise, et donc incorporés dans le plan d'actions associé. — Ces trois dernières années, Robertet n'a pas eu à pro- céder à un rappel de produits pour un incident grave lié à la qualité ou la sécurité de ses produits. S4-4 — ACTIONS CONCERNANT LES INCIDENCES IMPORTANTES SUR LES CONSOMMATEURS ET UTILISA- TEURS FINAUX, APPROCHES VISANT À GÉRER LES RISQUES IMPORTANTS ET À SAISIR LES OPPORTUNITÉS IMPORTANTES CONCERNANT LES CONSOMMATEURS ET UTILISATEURS FINAUX, ET EFFICACITÉ DE CES AC- TIONS — Des équipes sont dédiées aux contrôles et à l'assu- rance qualité, ainsi qu'à la sécurité alimentaire, dans l’ensemble des sites de production du Groupe. Santé et bien-être des consommateurs — Les actions mises en œuvre incluent : Qualité et sécurité des produits • Le développement d'une expertise et d'outils pour la création de solutions aromatiques, appelées Fix'Sense, pour moduler la perception des goûts des consom- mateurs et ainsi permettre aux clients (entre autres) une éventuelle réduction d'ingrédients controversés comme le sucre, le sel, les lipides ou l'alcool. Les actions mises en œuvre par Robertet pour assurer la qualité et la sécurité de ses produits incluent : • La mise en place d’une organisation au niveau du Groupe pour la gestion de la qualité, afin d'avoir un tableau de bord, des outils et des procédures homo gènes et communs à toutes les filiales du Groupe. - • Le développement de nouveaux ingrédients actifs ayant des bénéfices prouvés sur la santé des consom- mateurs, via la division Health & Beauty de Robertet. • La participation à l'évaluation toxicologique des ingré- dients utilisés par le secteur, en collaboration avec les associations sectorielles IFRA et IOFI, dans une logique d’harmonisation des connaissances des produits au sein de la profession. • A la croisée des divisions Health & Beauty et Arômes de Robertet, la création d'une équipe dédiée au "Po- sitive Food" visant à développer des formulations ali- mentaires fonctionnelles intégrant des extraits actifs ayant eux aussi des bénéfices sur la santé et le bien- être des consommateurs finaux. • L'évaluation de la sécurité des produits via des études de risques menées pour les matières premières à usage alimentaire. Lorsqu'un couple matière pre- mière/fournisseur est à risque élevé, il est considéré comme critique et un plan de surveillance est mis en place. 279 — L'évaluation des solutions aromatiques permettant une éventuelle réduction d'ingrédients comme le sucre, le sel ou les lipides est effectuée via des tests internes per- mettant de vérifier la performance gustative et senso- rielle des formules. Si besoin, des tests consommateurs encadrés sont réalisés. des réclamations produits, des non-conformités et des commandes livrées sans défaut, se fait en collaboration avec les clients, qui nous informent de ces dernières. Ces indicateurs sont régulièrement suivis, puis consoli- dés et discutés lors des revues annuelles des processus de qualité, avec la définition d'enseignements clés et de plans d'actions pour l'année suivante. — — Bien que Robertet soit une entreprise en "B-to-B" et sans relation directe avec les consommateurs et utilisa- teurs finaux, il est nécessaire de suivre les tendances et l'évolution des attentes de ces derniers afin de proposer des produits pertinents à nos clients. Robertet s’appuie sur des études de marché, rapports de tendances et autres systèmes de veille médias pour suivre ces évo- lutions avec l'appui de son service marketing. Bien que le Groupe ait l'ambition de promouvoir une meilleure santé des consommateurs finaux en déve- loppant notamment des arômes permettant d'amélio- rer le profil nutritionnel des recettes, Robertet n'a pas aujourd'hui d'objectif quantitatif relatif à la santé et au bien-être des consommateurs et utilisateurs finaux. S4-5 — CIBLES LIÉES À LA GESTION DES INCIDENCES NÉGATIVES IM- PORTANTES, À LA PROMOTION DES INCIDENCES POSITIVES ET À LA GESTION DES RISQUES ET OPPOR- TUNITÉS IMPORTANTS — Métriques et cibles Robertet a un objectif Groupe d’atteindre zéro récla- mations pour corps étrangers et, de manière générale, zéro réclamations liées à la sécurité des aliments. Ro- bertet a aussi pour objectif d’avoir aucune non-confor- mité critique ou majeure liée à la sécurité des aliments lors d’audits de certifications et/ou clients. Les différentes filiales et divisions du Groupe ont égale- ment des objectifs personnalisés relatifs aux nombres de réclamations produits. Métriques liées à la qualité et à la sécurité des pro- duits 2022 2023 2024 Pourcentage de réclamations justifiées sur le total de commandes de produits livrés 0,25 % 0,29 % 0,33 % Les réclamations justifiées sont des réclamations clients pour lesquelles une défaillance de la part du Groupe a été établie ou avérée. Il peut s’agir d’un dé- faut de produit, mais aussi des services associés (par exemple : erreur de livraison, facturation incorrecte). — Les cibles sont fixées dans le cadre des processus de management de la qualité et basés sur la performance réelle de l'entreprise et de ses divisions. Le recensement 280 —— 281 —— 04 GOUVERNANCE 282 —— ESRS G1 CONDUITE DES AFFAIRES INTRODUCTION — Le tableau ci-dessous présente les principaux enjeux de Robertet relatifs à la conduite des affaires, et les incidences, risques et opportunités associés les plus matériels. Enjeu Type d'IRO Chaîne de valeur Horizon temporel Description Mise en danger potentielle du lanceur d’alerte en cas de dénonciation de pratiques non éthiques Incidence négative Opérations propres CT Ethique des affaires Pratiques d’achats équitables permettant le développement économique et social des fournisseurs, leur stabilité, capacité à plani- fier et à investir sur le long terme Relations fournisseurs Incidence positive Amont CT Préjudices financiers, moraux et physiques aux fournisseurs du fait de pratiques d’af- faires non éthiques Relations Incidence négative Amont CT CT fournisseurs Lobbying responsable Incidence positive Contribution à la défense des intérêts et l’évolution positive des pratiques du secteur Opérations propres Amendes, sanctions et perte de confiance des parties prenantes en cas de condam- nation pour non-respect de l’éthique des affaires Risque Opérations propres CT CT Ethique des affaires Sécurisation des approvisionnements au tra- vers d’une collaboration plus étroite et d’un climat de confiance avec les fournisseurs de naturels Relations fournisseurs Opportunité Amont CT = court terme, MT = moyen terme, LT = long terme 283 — G1-1 – CULTURE D’ENTREPRISE ET POLITIQUES EN MATIÈRE DE CONDUITE DES AFFAIRES Ces documents ont été diffusés aux employés du Groupe, aux fournisseurs et clients du Groupe et sont régulièrement mis à jour. — Un programme de formation Groupe en ma- tière de droit de la concurrence et des bonnes pratiques associées, avec le support d'avocats spécialisés dans ce domaine, a été mis en place fin 2024 pour se poursuivre en 2025. Il vise à sensibiliser les employés aux règles dans ce domaine. Ce programme de formation sera complété en 2025 par la diffusion d'un Guide sur les Bonnes Pratiques en matière de concurrence. Le Groupe Robertet a établi différentes procédures et chartes en lien avec une conduite éthique des affaires, à savoir : • une Charte Ethique Groupe, complétée par deux chartes: une Charte Ethique Fournisseurs et une Charte Ethique Commerciale ; • un Code de Conduite Anti-Corruption ; • une Politique de Prévention du Travail des Enfants ; • une Politique Achats Responsables. Une fonction de Directeur Ethique Groupe a également été créée fin 2024 avec la mise en place d'un comité éthique. L'objectif de cette nouvelle fonction est de ren- forcer une culture d'entreprise qui donne la priorité à la transparence, à l'équité et au respect des normes éthiques. Le rôle comprend notamment la garantie du respect des réglementations, le suivi et l'évaluation des programmes et contrôles liés à l'éthique, la gestion du système d'alertes éthiques et la mise à jour des forma- tions et politiques liées à l'éthique. Le comité éthique est composé d'un Directeur Ethique ainsi que de trois dirigeants représentant les régions Amérique du Nord, Europe et Asie du Sud-Est. Il a pour responsabilité de définir les priorités et actions pertinentes pour Robertet Le Groupe est également signataire du Code de Conduite ETI (Ethical Trading Initiative) et du Pacte Mondial des Nations Unies, qui engage entre autres les entreprises à agir contre la corruption. Toutes ces politiques et chartes ont été signées par la Direction Générale, à l'exception de la Politique Achats Responsables qui a été co-signée par la Di- rection Achats. 284 — et de recommander des mesures de long terme pour améliorer la culture éthique du Groupe. Pour renforcer le respect de l'éthique des affaires au niveau du Groupe, Robertet organise trois grands types de formations anti-corruption suivies par le service for- mation, renouvelées tous les trois ans, et qui, toutes abordent la procédure d'alerte susmentionnée : En 2025, un audit complet des procédures et chartes dans le domaine éthique sera réalisé à travers le Groupe. Par ailleurs, un code de conduite en matière fiscale sera mis en place. Les efforts seront poursuivis en matière de conformité à la Loi Sapin 2. • Un module de formation e-learning, personnalisé pour Robertet, pour les fonctions ciblées à risque, car réa- lisant des transactions commerciales et en contact avec des tiers (commerciaux, acheteurs, référents an- ticorruption dans les filiales et bureaux...) ; — Une procédure d'alerte éthique Groupe a été mise en place en 2024, traduite dans de nombreuses langues et diffusée à tout le Groupe, pour application dans toutes les filiales, succursales et bureaux. Cette procédure d'alerte éthique a été présentée à l'ensemble des colla- borateurs, y compris au Comité Social et Economique de Robertet SA. Une sensibilisation a également été réalisée par les Directions Juridique et Anti-Corruption aux Directeurs et référents du Groupe. • Des formations complémentaires plus opération- nelles et des formations métiers (achats, comptabi- lité) conformément au plan d'action pour maitriser les risques évalués dans la cartographie des risques ; • Des formations spécifiques destinées aux instances di- rigeantes (Conseil d'administration, Group Leadership Team, Directeurs globaux et de régions). Cette procédure est accompagnée par la mise à dispo- sition d'un outil d'alerte éthique / Navex. Cet outil est accessible sur le site internet du Groupe (www.robertet. com), ainsi que son intranet. G1-2 – GESTION DES RELATIONS AVEC LES FOURNISSEURS — Robertet dispose de plusieurs politiques relatives à sa relation avec ses fournisseurs : Les mesures prises pour protéger les lanceurs d'alerte sont décrites dans la procédure, avec une prise en compte de la loi Wassermann. • la Charte Ethique Fournisseurs, que le Groupe de- mande à tous ses fournisseurs de signer ; et 2023 2024 3 • la Politique Achats Responsables. La Charte Ethique Fournisseurs décrit les exigences du Groupe quant au respect des droits humains et droits du travail, au respect de l'environnement, et au respect de l'éthique des affaires. Nombre d'incidents signalés via la procédure d'alerte éthique 0 La Politique Achats Responsables décrit de façon plus détaillée la stratégie RSE de Robertet et les normes éthiques, sociales et environnementales attendues de la part de tous les fournisseurs. Le nombre d'incidents signalés présenté dans le ta- bleau ci-dessus ne comprend que les incidents signa- lés au niveau de Robertet SA. L'année prochaine, ce reporting sera étendu à tout le Groupe. En 2024, trois incidents ont été signalés; ils sont en cours d'instruction et, à la date de publication de ce rapport, ils ne sont pas encore confirmés. Pour ses achats d'ingrédients naturels, Robertet pro- cède à trois évaluations de risques : • une évaluation du risque pays brut dans lequel se situe le fournisseur, via une base de données externe ; Enfin, Robertet procède tous les ans au renouvellement d'audits SMETA 4-piliers dans un certain nombre de ses filiales. Ces audits portent sur quatre thématiques: l'éthique des affaires, l'environnement, les normes du travail et la santé et sécurité. Le pilier sur l'éthique des affaire porte plus précisément sur la lutte contre la corruption, le respect des lois fiscales et l'absence de pratiques discriminatoires. En 2024, 30 % des filiales de production de Robertet étaient couvertes par un audit SMETA 4 piliers, couvrant 68 % des effectifs du Groupe. • une évaluation du risque résiduel ou risque net, spé- cifique à la filière, via deux questionnaires (renouvelés tous les trois ans), développés par Robertet et spéci- fiques à la nature de sa chaine d'approvisionnement : 1. un questionnaire par fournisseur, qui couvre la dé- marche RSE du fournisseur en tant qu'entreprise ; 2. un questionnaire par matière première, qui couvre entre autres les sujets de traçabilité, d'organisation de la filière (nombre et types d'intermédiaires) et les pratiques agricoles. En 2025, le Groupe continuera à renforcer ses efforts en matière de conformité éthique. — — 285 — G1-3 – PRÉVENTION ET DÉTECTION Ces évaluations de risque contribuent à la stratégie d'achats du Groupe, qui repose sur quatre grandes ca- tégories de fournisseurs, différenciées par les niveaux d'importance stratégique associés aux matières pre- mières naturelles achetées. DE LA CORRUPTION ET DES POTS- DE-VIN — En 2024, Robertet a mis à jour son code de conduite anticorruption, qui a été diffusé à travers le Groupe. Ce code a également été présenté au CSE de Robertet SA. Des précisions ont notamment été apportées sur la politique en matière de cadeaux, et sur les alertes éthiques. Cette nouvelle version du code de conduite anticorruption a été annexée au règlement intérieur de Robertet SA. 1. Les fournisseurs courants ou "spots" auxquels Ro- bertet fait des achats traditionnels ; 2. Les fournisseurs avec lesquels Robertet noue des partenariats de long terme (de plus de trois ans). Reflets d'une volonté de développement mutuel, ces partenariats sont des relations gagnant-ga- gnant. Pour Robertet, ils permettent de sécuriser les approvisionnements avec une garantie sur les volumes. Pour le fournisseur, ils apportent une ga- rantie de revenus et une pérennité de leur activité sur le long terme. L'ensemble des huit mesures prévues par la loi Sapin II est mis en oeuvre à travers tout le Groupe. Le dé- ploiement du dispositif anticorruption dans les filiales et bureaux du Groupe est coordonné par la Direction Conformité Anticorruption. Le déploiement est présen - 3. Les participations minoritaires et joint ventures. Robertet en compte six à ce jour: BNS (Madagas- car), Serei No Nengone (Nouvelle Calédonie), Finca Carasquilla (Espagne), Sambuka (Croatie), Fragrant Garden (Madagascar) et, créée récemment, Rose Taif Company for Perfumes (Arabie Saoudite). té trimestriellement à la Direction Générale et tous les semestres à la Global Leadership Team. Les respon- sables des grandes zones géographiques du Groupe s'assurent que l'ensemble des référents anticorruption des filiales et bureaux ont bien intégré leur responsa- bilité de déployer le dispositif anticorruption. 4. Les sites de production en propre. Ces sites per- mettent d'être au plus près des producteurs et de la matière première brute recherchée. Ils per- mettent également d'avoir plus de contrôle sur les pratiques sociales et environnementales des filières. Les huit mesures du programmes anticorruption sont les suivantes : • Une cartographie des risques est effectuée pour iden- tifier et hiérarchiser les risques d'exposition du Groupe. • Le code de conduite anticorruption susmentionné est appliqué à tout le Groupe et définit les différents types de comportements à proscrire car susceptibles de ca- ractériser des faits de corruption. Le code de conduite précise à tous les salariés comment lancer une alerte et les informe des sanctions en cas de violation du code. — Lorsque des risques sont identifiés, Robertet réalise des visites terrain et collabore avec le fournisseur pour implémenter un plan d'actions correctif. Le Groupe peut également mandater des études, diagnostics et évaluations (internes ou externes). • Un dispositif d'alerte interne et externe (mentionné dans la section G1-1), permettant aux salariés de si- gnaler en toute confidentialité des comportements contraires au code de conduite. — S'engager dans des partenariats équitables est un point clé dans la relation que Robertet souhaite entretenir avec ses fournisseurs, et en particulier les PME. En effet, de nombreux fournisseurs d'ingrédients naturels de Robertet sont de petites structures, spécialisées dans leurs pays respectifs dans la production et/ou la trans- formation de matières premières naturelles. Le respect des délais de paiement est donc tout particulièrement important pour ces fournisseurs. • Un programme de formation, ciblant notamment les salariés les plus exposés (pour plus de détails, se réfé- rer à la section G1-1). • Au niveau de Robertet SA, chaque service responsable d'un type de tiers définit la liste des tiers les plus cri- tiques à évaluer. Ces tiers sont ensuite enregistrés et évalués avec un outil automatisé. Pour plus de détails sur les délais de paiement du Groupe, se référer à la section G1-6 de cet ESRS. • Une procédure de contrôles comptables spécifique à l'anticorruption permet de renforcer les mesures de maîtrise contre la corruption. Ces contrôles sont défi- nis dans des fiches selon les critères de l'Agence Fran- çaise Anticorruption et sont contrôlées chaque année. • Tous les ans, des contrôles de troisième niveau du dis- positif anticorruption sont réalisés par un organisme tiers indépendant. — 286 — G1-4 – CAS DE CORRUPTION OU DE VERSEMENT DE POTS-DE-VIN — Les alertes peuvent être déposées par les salariés au travers de différents moyens: • via le manager, l'équipe Ressources Humaines, la Direction Conformité Anticorruption ou Direction Juridique ; En 2024, Robertet n'a reçu aucune alerte pour de po- tentiels faits de corruption. Des alertes éthiques ont été reçues, mais pour des problématiques de ressources humaines. • via l'outil d'alerte éthique / Navex. Les alertes sont alors reçues de façon confidentielle par un référent désigné au niveau de chaque filiale ; — • via l'une des autorités compétentes mentionnées dans le décret n°2022-1284, au défenseur des droits ou à l'autorité judiciaire. En 2024, le Groupe Robertet n'a pas eu de condamna- tion en matière de corruption. Le Groupe n'a pas non plus payé d'amendes pour infraction à la législation sur la lutte contre la corruption et les actes de corruption. — La procédure de gestion des enquêtes internes est prévue pour 2025. G1-5 – INFLUENCE POLITIQUE ET ACTIVITÉS DE LOBBYING — — En 2024, Robertet n'a pas apporté de contribution fi- nancière directe ou indirecte à des partis politiques ou à des personnes ayant une fonction politique. Le code de conduite anti-corruption et l'outil d'alerte éthique / Navex sont disponibles en externe via notre site internet www.robertet.com. En revanche, Robertet contribue financièrement aux associations professionnelles et sectorielles mention- nées ci-dessous. Le montant des cotisations n'a pas pu être collecté pour l'exercice 2024, mais le sera en 2025. — Plusieurs types de formations anticorruption sont dis- pensées par Robertet: pour plus de détails, se référer à la section G1-1 plus haut. — — Robertet n'a pas eu de déclaration spécifique à faire à la HATVP car n'agit que par l'intermédiaire de ses associations qui la représentent. 2023 2024 46% — Pourcentage de collaborateurs formés sur l'anticorruption 34% Robertet est membre de l’IFRA, de PRODAROM, de CAFFCI, de l’IOFI, de l’EFFA, du SNIAA, de l’UNIJUS CST, de l’UIVEC, de la FEMA, de la DFCG, de l’ANSA, et de la French Tech Côte d’azur. Ces associations profession- nelles sont pour la majorité des associations spécifiques aux secteurs des parfums ou des arômes, et agissent au niveau international, européen, national ou local. Leurs objectifs sont globalement de promouvoir les intérêts de ces secteurs et de faire évoluer positivement les pra- tiques collectives. Pourcentage de collaborateurs les plus exposés formés à l'anticorruption 88% 90% Ces indicateurs sont suivis par le service Formation et comptabilisent les formations anticorruption dispen- sées aux collaborateurs du Groupe. Une liste des colla- borateurs les plus exposés au risque de corruption est maintenue et mise à jour en interne. Le pourcentage de collaborateurs les plus exposés formés à l'anticor- ruption recense tous les collaborateurs exposés qui ont été formés au moins une fois à l'anticorruption ces der- nières cinq années. Robertet peut être membre des conseils d'administra- tion de ces associations ou peut contribuer au travers de comités ou groupes de travail dédiés à des sujets spécifiques, tels que les évolutions réglementaires et techniques, la sécurité des produits ou encore la RSE. A titre d'exemple, en 2024, Robertet a participé à des groupes de travail sur les Substances Naturelles Com- plexes, la Convention CITES, le Protocole de Nagoya, la règlementation REACH, la gestion des risques ou encore les techniques analytiques pour la parfumerie. 287 — G1-6 – PRATIQUES EN MATIÈRE DE PAIEMENT — et le pourcentage du chiffre d'affaires hors taxe que représentent les factures reçues échues non réglées, catégorisées par périodes: 1 à 30 jours, 31 à 60 jours, 61 à 90 jours, et 91 jours et plus. Ce tableau est présenté dans le Rapport de gestion du Rapport financier annuel. Robertet respecte en France la loi LME, à sa- voir, pour les entreprises françaises, le délai de paiement est fixé à 45 jours fin de mois ou 60 jours à compter de la date d'émission de la facture et 30 jours pour les transporteurs transitaires. Ces informations ventilées par catégorie de fournisseurs ne sont pas disponibles. L'ensemble de ces omissions sont dues au fait que Robertet ne dispose pas de logiciel informatique per- mettant d'automatiquement collecter et consolider au niveau Groupe ces données. Robertet essaiera d'adres- ser ces omissions sur l'exercice 2025. Dans les autres pays, notamment en Colombie (45 jours date de facture), Espagne (60 jours date de facture), et Afrique du Sud (30 jours date de facture, sauf pour les transporteurs, 7 jours), les délais de paiement imposés par la loi sont respectés. — Dans tous les autres pays, c'est le délai contractuel librement négocié qui s'applique. Robertet n'a pas de procédure judiciaire en cours sur les délais de paiement. — Robertet n'a pas pu, pour l'exercice 2024, collecter des données sur le délai moyen (en nombre de jours) né- cessaire pour payer une facture à compter de la date à laquelle le délai de paiement contractuel ou statuaire commence à courir. Le Groupe publie, pour Robertet SA (maison mère) uniquement, les données sur le nombre, le montant 288 —— 289 —— 05 ANNEXES 290 — ESRS Exigence de publication Page INFORMATIONS GÉNÉRALES BP-1 Principes généraux pour la préparation du Rapport de durabilité Publication d'informations liées à des circonstances spécifiques Rôle des organes d'administration, de direction et de surveillance 146 148 150 BP-2 GOV-1 Informations transmises aux organes d'administration, de direction et de surveillance de l'entreprise et enjeux de dura- bilités traités par ces organes GOV-2 151 ESRS 2 GOV-3 GOV-4 GOV-5 SBM-1 SBM-2 SBM-3 IRO-1 Intégration des résultats en matière de durabilité dans les systèmes d'incitation 152 153 153 154 157 163 167 169 Informations générales Déclaration sur la diligence raisonnable Gestion des risques et contrôles internes concernant l'information en matière de durabilité Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur Intérêts et points de vue des parties prenantes Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction avec la stratégie et le modèle d'affaires Description des processus d'identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités importants Exigences de publication au titre des ESRS couverte par l'état de durabilité de l'entreprise ENVIRONNEMENT IRO-2 E1-1 Plan de transition pour l’atténuation du changement climatique 173 173 ESRS 2 GOV-3 Intégration de la performance liée à la durabilité dans les systèmes d’incitation ESRS 2 IRO-1 Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, des risques et des opportunités importants liés au climat 175 174 ESRS 2 SBM-3 Impacts, risques et opportunités importants et leur interaction avec la stratégie et le modèle d’affaires E1-2 E1-3 E1-4 E1-5 E1-6 E1-7 E1-8 Politiques relatives à l’atténuation et à l’adaptation au changement climatique Actions et ressources en rapport avec les politiques de lutte contre le changement climatique Cibles liées à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci Consommation d'énergie et mix énergétique 176 177 179 180 182 187 187 E1 Changement climatique Emissions brutes de GES des scopes 1, 2, 3 et émissions totales de GES Projets d’absorption et d'atténuation des GES financés au moyen de crédits carbone Tarification interne du carbone Effets financiers anticipés des risques physiques et de transition importants et opportunités potentielles liées au chan- gement climatique E1-9 187 189 ESRS 2 IRO-1 Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, des risques et des opportunités liés à la pollution matérielle E2-1 Politiques en matière de pollution 190 191 E2-2 E2-3 E2-4 E2-5 E2-6 Actions et ressources relatives à la pollution E2 Cibles en matière de pollution 192 192 193 193 Pollution Pollution de l’air, de l’eau et des sols Substances préoccupantes et substances extrêmement préoccupantes Incidences financières escomptées des risques et opportunités importants en matière de pollution ESRS 2 IRO-1 Description des procédures d'identification et d'évaluation des impacts, risques et opportunités importants liés aux ressources aquatiques et marines 195 E3-1 E3-2 E3-3 E3-4 E3-5 Politiques en matière de ressources aquatiques et marines Actions et ressources relatives aux ressources aquatiques et marines Cibles en matière de ressources aquatiques et marines 197 197 198 199 200 E3 Ressources aquatiques et marines Consommation d'eau Incidences financières escomptées des incidences, risques et opportunités liés aux ressources aquatiques et marines 291 — ESRS Exigence de publication Page E4-1 Plan de transition et prise en compte de la biodiversité et des écosystèmes dans la stratégie et le modèle d’affaires 203 ESRS 2 SBM-3 Impacts, risques et opportunités importants et leur interaction avec la stratégie et le modèle d’affaires 204 204 ESRS 2 IRO-1 Description des processus d'identification et d'évaluation des impacts, risques, dépendances et opportunités impor- tants liés à la biodiversité et aux écosystèmes E4 E4-2 E4-3 E4-4 E4-5 E4-6 Politiques liées à la biodiversité et aux écosystèmes 206 207 208 209 209 Biodiversité et éco- systèmes Actions et ressources liées à la biodiversité et aux écosystèmes Cibles liées à la biodiversité et aux écosystèmes Métriques d’impact liées à l'altération de la biodiversité et des écosystèmes Incidences financières escomptées des risques et opportunités importants liés à la biodiversité et aux écosystèmes ESRS 2 IRO-1 Description des processus d'identification et d'évaluation des impacts, risques et opportunités importants liés à l'utilisa- tion des ressources et à l'économie circulaire 211 E5-1 E5-2 E5-3 E5-4 E5-5 Politiques en matière d'utilisation des ressources et d'économie circulaire Actions et ressources relatives à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire Cibles relatives à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire Ressources entrantes 212 213 214 214 215 E5 Utilisation des res- sources et économie circulaire Ressources sortantes Incidences financières escomptées des incidences, risques et opportunités liés à l'utilisation des ressources et à l’écono- mie circulaire E5-6 216 SOCIAL ESRS 2 SBM-2 Intérêts et point de vue des parties intéressées 231 231 ESRS 2 SBM-3 Impacts, risques et opportunités importants et leur interaction avec la stratégie et le modèle d’affaires S1-1 Politiques liées aux effectifs de l'entreprise 234 235 S1-2 Processus d'interaction au sujet des incidences avec les effectifs de l'entreprise et leurs représentants Procédures de réparation des incidences négatives et canaux permettant aux travailleurs de l'entreprise de faire part de leurs préoccupations S1-3 S1-4 S1-5 237 238 241 Actions concernant les incidences importantes, approches visant à atténuer les risques importants et à saisir les oppor- tunités importantes concernant les effectifs de l'entreprise, et efficacité de ces actions et approches Cibles liées à la gestion des incidences négatives importantes, à la promotion des incidences positives et à la gestion des risques et opportunités importants S1-6 Caractéristiques des salariés de l'entreprise Caractéristiques des travailleurs non-salariés faisant partie des effectifs de l'entreprise Couverture des négociations collectives et dialogue social Métriques de diversité 241 243 243 244 245 245 245 245 245 246 246 246 S1 S1-7 Effectifs de l'entreprise S1-8 S1-9 S1-10 S1-11 S1-12 S1-13 S1-14 S1-15 S1-16 S1-17 Salaires décents Protection sociale Personnes en situation de handicap Métriques de la formation et du développement des compétences Métriques de santé et sécurité Métriques d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée Métriques de rémunération Cas, plaintes et incidences graves en matière de droits de l'homme 292 — ESRS 2 SBM-2 Intérêts et point de vue des parties intéressées 249 249 ESRS 2 SBM-3 Impacts, risques et opportunités importants et leur interaction avec la stratégie et le modèle d’affaires S2-1 Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur 253 254 S2 S2-2 Processus d'interaction au sujet des incidences avec les travailleurs de la chaîne de valeur Travailleurs de la chaîne de valeur Procédures visant à remédier aux incidences négatives et canaux permettant aux travailleurs de la chaîne de valeur de fair part de leurs préoccupations S2-3 S2-4 S2-5 255 256 Actions concernant les incidences importantes sur les travailleurs de la chaîne de valeur, approches visant à gérer les risques importants et à saisir les opportunités importantes concernant les travailleurs de la chaîne de valeur, et effica- cité de ces actions Cibles liées à la gestion des incidences négatives importantes, à la promotion des incidences positives et à la gestion des risques et opportunités importants 259 263 263 ESRS 2 SBM-2 Intérêts et point de vue des parties intéressées ESRS 2 SBM-3 Impacts, risques et opportunités importants et leur interaction avec la stratégie et le modèle d’affaires S3-1 Politiques relatives aux communautées touchées 265 266 S3 S3-2 Processus d'interaction au sujet des incidences avec les communautées touchées Communau- tés touchées Procédures visant à remédier aux incidences négatives et canaux permettant aux communautés touchées de fair part de leurs préoccupations S3-3 S3-4 S3-5 269 269 272 275 275 Actions concernant les incidences importantes sur les communautés touchées, approches visant à gérer les risques importants et à saisir les opportunités importantes concernant les communautés touchées, et efficacité de ces actions Cibles liées à la gestion des incidences négatives importantes, à la promotion des incidences positives et à la gestion des risques et opportunités importants ESRS 2 SBM-2 Intérêts et point de vue des parties intéressées ESRS 2 SBM-3 Impacts, risques et opportunités importants et leur interaction avec la stratégie et le modèle d’affaires S4-1 S4-2 Politiques relatives aux consommateurs et utilisateurs finaux 276 277 S4 Processus d'interaction au sujet des incidences avec les consommateurs et utilisateurs finaux Consomma- teurs et utilisateurs finaux Procédures visant à remédier aux incidences négatives et canaux permettant aux consommateurs et utilisateurs finaux de faire part de leurs préoccupations S4-3 S4-4 S4-5 277 278 279 Actions concernant les incidences importantes sur les consommateurs et utilisateurs finaux, approches visant à gérer les risques importants et à saisir les opportunités importantes concernant les consommateurs et utilisateurs finaux, et efficacité de ces actions Cibles liées à la gestion des incidences négatives importantes, à la promotion des incidences positives et à la gestion des risques et opportunités importants GOUVERNANCE ESRS 2 GOV-1 Rôle des organes d'administration, de direction et de surveillance 150 167 ESRS 2 IRO-1 Description des procédures d'identification et d'évaluation des impacts, risques et opportunités importants G1-1 Culture d'entreprise et politiques en matière de conduite des affaires Gestion des relations avec les fournisseurs 283 284 285 286 286 287 G1 G1-2 G1-3 G1-4 G1-5 G1-6 Conduite des affaires Prévention et détection de la corruption et des pots-de-vin Cas avérés de corruption ou versements avérés de pots-de-vin Influence politique et activités de lobbying Pratiques en matière de paiement 293 — 294 —— 295 —— 06 RAPPORT DE CERTIFICATION DES INFORMATIONS EN MATIÈRE DE DURABILITÉ ET DE CONTRÔLE DES EXIGENCES DE PUBLICATION DES INFORMATIONS DU RÈGLEMENT TAXONOMIE 296 — RAPPORT DE CERTIFICATION DES INFORMATIONS EN MATIÈRE DE DURABILITÉ ET DE CONTRÔLE DES EXIGENCES DE PUBLICATION DES INFORMATIONS PRÉVUES À L'ARTICLE 8 DU RÈGLEMENT (UE) 2020/852 ROBERTET S.A. • la conformité des informations en matière de durabili- té incluses dans l’Etat de durabilité avec les exigences de l’article L.233-28-4 du code de commerce, y com- pris avec les ESRS ; et Exercice clos le 31 décembre 2024 Robertet S.A. 37 avenue Sidi Brahim - BP 52100 06131 Grasse Cedex • le respect des exigences de publication des informa- tions prévues à l'article 8 du règlement (UE) 2020/852. À l’assemblée générale de la société Robertet S.A., Le présent rapport est émis en notre qualité de com- missaire aux comptes de la société Robertet S.A. Il porte sur les informations en matière de durabilité et les informations prévues à l'article 8 du règlement (UE) 2020/852, relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2024 et incluses dans la section Rapport de durabilité du rapport de gestion (ci-après « l’Etat de durabilité »). L’exercice de cette mission est réalisé en conformité avec les règles déontologiques, y compris d’indépen- dance, et les règles de qualité prescrites par le code de commerce. Il est également régi par les lignes directrices de la Haute Autorité de l’Audit « Mission de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 ». En application de l’article L.233-28-4 du code de com- merce, la société Robertet S.A. est tenue d’inclure les informations précitées au sein d’une section distincte du rapport de gestion. Ces informations ont été éta- blies dans un contexte de première application des articles précités caractérisé par des incertitudes sur l’interprétation des textes, le recours à des estimations significatives, l’absence de pratiques et de cadre établis notamment pour l’analyse de double matérialité ainsi que par un dispositif de contrôle interne évolutif. Elles permettent de comprendre les impacts de l'activité du Groupe sur les enjeux de durabilité, ainsi que la ma- nière dont ces enjeux influent sur l'évolution des af- faires du Groupe, de ses résultats et de sa situation. Les enjeux de durabilité comprennent les enjeux environ- nementaux, sociaux et de gouvernement d'entreprise. Dans les trois parties distinctes du rapport qui suivent, nous présentons, pour chacun des axes de notre mis- sion, la nature des vérifications que nous avons opérées, les conclusions que nous en avons tirées, et, à l’appui de ces conclusions, les éléments qui ont fait l’objet, de notre part, d’une attention particulière et les diligences que nous avons mises en œuvre au titre de ces élé- ments. Nous attirons votre attention sur le fait que nous n’exprimons pas de conclusion sur ces éléments pris isolément et qu’il convient de considérer que les dili- gences explicitées s’inscrivent dans le contexte global de la formation des conclusions émises sur chacun des trois axes de notre mission. Enfin, lorsqu’il nous semble nécessaire d’attirer votre attention sur une ou plusieurs informations en matière de durabilité fournies par la société Robertet S.A. dans son rapport de gestion, nous formulons un paragraphe d’observations. En application du II de l’article L.821-54 du code précité notre mission consiste à mettre en œuvre les travaux nécessaires à l’émission d’un avis, exprimant une assu- rance limitée, portant sur : • la conformité aux normes d'information en matière de durabilité adoptées en vertu de l'article 29 ter de la directive (UE) 2013/34 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2022 (ci-après ESRS pour European Sustainability Reporting Standards) du pro- cessus mis en œuvre par la société Robertet S.A. pour déterminer les informations publiées, et le respect de l'obligation de consultation du comité social et écono- mique prévue au sixième alinéa de l'article L. 2312-17 du code du travail ; LIMITES DE NOTRE MISSION Notre mission ayant pour objectif d’exprimer une as- surance limitée, la nature (choix des techniques de contrôle) des travaux, leur étendue (amplitude), et leur durée, sont moindres que ceux nécessaires à l’obten- tion d’une assurance raisonnable. En outre, cette mission ne consiste pas à garantir la COGEPARC ROBERTET S.A. KPMG SA Le Thélémos Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle 12 quai du Commerce 69009 Lyon des exigences de publication des informations du Règlement Taxonomie Exercice clos le 31 décembre 2024 480 avenue du Prado 13008 Marseille 297 — CONFORMITÉ AUX ESRS DU PRO- CESSUS MIS EN ŒUVRE PAR LA SOCIÉTÉ ROBERTET S.A. POUR DÉ- TERMINER LES INFORMATIONS PU- BLIÉES, ET RESPECT DE L'OBLIGA- TION DE CONSULTATION DU COMITÉ SOCIAL ET ÉCONOMIQUE PRÉVUE AU SIXIÈME ALINÉA DE L'ARTICLE L.2312-17 DU CODE DU TRAVAIL viabilité ou la qualité de la gestion de la société Ro- bertet S.A., notamment à porter une appréciation, qui dépasserait la conformité aux prescriptions d’informa- tion des ESRS sur la pertinence des choix opérés par la société Robertet S.A. en termes de plans d’action, de cibles, de politiques, d’analyses de scénarios et de plans de transition. Elle permet cependant d’exprimer des conclusions concernant le processus de détermination des infor- mations en matière de durabilité publiées, les infor- mations elles-mêmes, et les informations publiées en application de l'article 8 du règlement (UE) 2020/852, quant à l’absence d’identification ou, au contraire, l’identification, d’erreurs, omissions ou incohérences d’une importance telle qu’elles seraient susceptibles d’influencer les décisions que pourraient prendre les lecteurs des informations objet de nos vérifications. NATURE DES VÉRIFICATIONS OPÉ- RÉES — Nos travaux ont consisté à vérifier que : • le processus défini et mis en œuvre par la société Robertet S.A. lui a permis, conformément aux ESRS, d’identifier et d’évaluer ses impacts, risques et opportunités liés aux enjeux de durabilité, et d’identifier ceux de ces impacts, risques et opportunités matériels qui ont conduit à la publication des informations en matière de durabilité dans l’Etat de durabilité, et Notre mission ne porte pas sur les éventuelles données comparatives. • les informations fournies sur ce processus sont également conformes aux ESRS. En outre, nous avons contrôlé le respect de l’obligation de consultation du comité social et économique. ROBERTET S.A. Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations du Règlement Taxonomie Exercice clos le 31 décembre 2024 298 — CONCLUSION DES VÉRIFICATIONS OPÉRÉES — Les informations relatives à l’identification des impacts, risques et opportunités sont mentionnées au sein de la note « SBM-3 Impacts, risques et opportunités im- portants et leur lien avec la stratégie et le modèle éco nomique » de l’Etat de durabilité. - Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions ou inco- hérences importantes concernant la conformité du processus mis en œuvre par la société Robertet S.A. avec les ESRS. Nous avons pris connaissance du processus mis en œuvre par le Groupe concernant l’identification des impacts (négatifs ou positifs), risques et opportunités (« IRO »), réels ou potentiels, en lien avec les enjeux de durabilité mentionnés dans le paragraphe AR 16 des « Exigences d’application » de la norme ESRS 1 et le cas échéant, ceux qui sont spécifiques au Groupe, tel que présenté dans la note « IRO-1 Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités importants » de l’Etat de durabilité. ELÉMENTS QUI ONT FAIT L’OBJET D’UNE ATTENTION PARTICULIÈRE — Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la conformité aux ESRS du processus mis en œuvre par la société Robertet S.A. pour déterminer les informations publiées. En particulier, nous avons apprécié la démarche mise en place par le Groupe pour déterminer ses impacts et ses dépendances, qui peuvent être source de risques ou d’opportunités, notamment le dialogue mis en œuvre, le cas échéant, avec les parties prenantes. • Concernant l’identification des parties prenantes Les informations relatives à l’identification des parties prenantes sont mentionnées au sein de l’Etat de du- rabilité. Nous avons également apprécié l’exhaustivité des ac- tivités comprises dans le périmètre retenu pour l’iden- tification des IRO. Nous avons pris connaissance de l’analyse réalisée par le Groupe pour identifier : Nous avons pris connaissance des tableaux des IRO identifiés présenté en introduction de chaque ESRS de l’Etat de durabilité, incluant notamment la description de leur répartition dans les activités propres et la chaîne de valeur, ainsi que de leur horizon temporel (court, moyen ou long terme), et apprécié la cohérence de ce tableau avec notre connaissance du Groupe et, le cas échéant, avec les analyses de risques menées par les entités du Groupe. - les parties prenantes, qui peuvent affecter les entités du périmètre des informations ou peuvent être affec- tées par elles, par leurs activités et relations d’affaires directes ou indirectes dans la chaîne de valeur ; - les principaux utilisateurs des états de durabilité (y compris les principaux utilisateurs des états finan- ciers). Nous avons apprécié : Nous nous sommes entretenus avec la direction et les personnes que nous avons jugé appropriées et avons inspecté la documentation disponible. Nos diligences ont notamment consisté à : - l’approche utilisée par le Groupe pour recueillir les informations au titre des filiales ; - la manière dont le Groupe a considéré la liste des sujets de durabilité énumérés par la norme ESRS 1 (AR 16) dans son analyse ; - apprécier la cohérence des principales parties pre- nantes identifiées par le Groupe avec la nature de ses activités et son implantation géographique, en tenant compte de ses relations d’affaires et de sa chaîne de valeur ; - la cohérence des impacts, risques et opportunités réels et potentiels identifiés par le Groupe avec les analyses sectorielles disponibles ; - exercer notre esprit critique pour apprécier le carac- tère représentatif des parties prenantes identifiées par le Groupe ; - la cohérence des impacts, risques et opportunités actuels et potentiels identifiés par le Groupe, notam- ment ceux qui lui sont spécifiques, car non couverts ou insuffisamment couverts par les normes ESRS avec notre connaissance du Groupe ; - apprécier le caractère approprié de la description don- née dans la note « SBM-2 Intérêts et points de vue des parties prenantes » de l’Etat de durabilité, notam- ment, en ce qui concerne les modalités de collecte des intérêts et des points de vue des parties prenantes mises en place par le Groupe. - La manière dont les enjeux climatiques ont été abor- dés par le Groupe à travers les différents horizons temporels. • Concernant l’identification des impacts, risques et opportunités (« IRO ») - si le Groupe a pris en compte les risques et opportu- nités pouvant découler d’événements à la fois passés et futurs du fait de ses activités propres ou de ses rela- ROBERTET S.A. Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations du Règlement Taxonomie Exercice clos le 31 décembre 2024 299 — tions d’affaires, y compris les actions entreprises pour gérer certains impacts ou risques ; vement à ces informations est approprié ; et • sur la base d’une sélection, fondée sur notre analyse des risques de non-conformité des informations fournies et des attentes de leurs utilisateurs, que ces informations ne présentent pas d’erreurs, omissions, incohérences importantes, c’est-à-dire susceptibles d’influencer le jugement ou les décisions des utilisa- teurs de ces informations. - si le Groupe a tenu compte de ses dépendances aux ressources naturelles, humaines et/ou sociales dans l’identification des risques et opportunités. • Concernant l’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière Les informations relatives à l’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière sont mention- nées dans la note « IRO-1 Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités importants » dans l’Etat de durabilité. CONCLUSION DES VÉRIFICATIONS OPÉRÉES — Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions, incohé- rences importantes concernant la conformité des in formations en matière de durabilité incluses dans la section « Rapport de durabilité » du rapport de gestion du Groupe, avec les exigences de l’article L.233-28-4 du code de commerce, y compris avec les ESRS. Nous avons pris connaissance, par entretien avec la di- rection et inspection de la documentation disponible, du processus d’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière mis en œuvre par le Groupe, et apprécié sa conformité au regard des critères définis par ESRS 1. - Nous avons notamment apprécié la façon dont le Groupe a établi et appliqué les critères de matérialité de l’information définis par la norme ESRS 1, y compris relatifs à la fixation de seuils, pour déterminer les infor- mations matérielles publiées au titre des indicateurs relatifs aux IRO matériels identifiés conformément aux normes ESRS thématiques concernées. OBSERVATIONS — Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-des- sus, nous attirons votre attention sur les informations figurant dans la note « BP-1 Principes généraux pour la préparation du rapport de durabilité » concernant le périmètre des informations de durabilité et les notes « S1-14 — Métriques de santé et de sécurité », S1-16 — Métriques de rémunération », « S1-17 — Cas, plaintes et incidences graves en matière de droits de l’homme », « G1-6 – Pratiques en matière de paiement » qui ex- posent les raisons pour lesquelles certains indicateurs ne sont pas ou partiellement publiés. CONFORMITÉ DES INFORMATIONS EN MATIÈRE DE DURABILITÉ INCLUSES DANS LA SECTION « RAPPORT DE DURABILITÉ » DU RAPPORT DE GESTION DU GROUPE AVEC LES EXIGENCES DE L’ARTICLE L.233-28-4 DU CODE DE COMMERCE, Y COMPRIS AVEC LES ESRS. ELÉMENTS QUI ONT FAIT L’OBJET D’UNE ATTENTION PARTICULIÈRE — NATURE DES VÉRIFICATIONS OPÉRÉES — Les informations publiées au titre du bilan d’émission de gaz à effet de serre sont mentionnées dans la note « E1-6 — Émissions brutes de GES de périmètres 1, 2, 3 et émissions totales de GES » de l’Etat de durabilité. Nos travaux ont consisté à vérifier que, conformément aux prescriptions légales et règlementaires, y compris aux ESRS : Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concer- nant la conformité aux ESRS de ces informations. • les renseignements fournis permettent de com- prendre les modalités de préparation et de gouver- nance des informations en matière de durabilité incluses dans la note « GOV-1 Rôle des organes d’admi- nistration, de direction et de surveillance » de l’Etat de durabilité, y compris les modalités de détermination des informations relatives à la chaîne de valeur et les exemptions de divulgation retenues ; • la présentation de ces informations en garantit la lisi- bilité et la compréhensibilité ; • le périmètre retenu par la société Robertet S.A. relati- ROBERTET S.A. Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations du Règlement Taxonomie Exercice clos le 31 décembre 2024 300 — En ce qui concerne les informations publiées au titre du bilan d’émission gaz à effet de serre : - nous avons vérifié l’exactitude arithmétique des calculs servant à établir ces informations. - nous avons pris connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par l’entité visant à la conformité des informa- tions publiées ; RESPECT DES EXIGENCES DE PUBLICATION DES INFORMATIONS PRÉVUES À L’ARTICLE 8 DU RÈGLEMENT (UE) 2020/852 - nous avons apprécié la cohérence du périmètre consi- déré pour l’évaluation du bilan d’émissions de gaz à effet de serre avec le périmètre des états financiers consolidés et la chaîne de valeur amont et aval ; NATURE DES VÉRIFICATIONS OPÉRÉES — - nous avons pris connaissance du protocole d’établis- sement de l’inventaire des émissions de gaz à effet de serre utilisé par l’entité pour établir le bilan d’émis- sions de gaz à effet de serre et apprécié ses modalités d’application, sur une sélection de catégories d’émis- sions et de sites sur le scope 1 et scope 2; Nos travaux ont consisté à vérifier le processus mis en œuvre par la société Robertet S.A. pour déterminer le caractère éligible et aligné des activités des entités comprises dans la consolidation. Ils ont également consisté à vérifier les informations publiées en application de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, ce qui implique la vérification : • concernant les émissions relatives au scope 3, nous avons : • de la conformité aux règles de présentation de ces informations qui en garantissent la lisibilité et la com- préhensibilité ; • apprécié la justification des inclusions et exclusions des différentes catégories et la transparence des in- formations données à ce titre, • sur la base d’une sélection, de l’absence d’erreurs, omissions, incohérences importantes dans les infor- mations fournies, c’est-à-dire susceptibles d’influencer le jugement ou les décisions des utilisateurs de ces informations. • apprécié le processus de collecte d’informations, • réconcilié les données de base avec la comptabilité, lorsque les informations sous- jacentes étaient issues des systèmes comptables et financiers ; - nous avons apprécié le caractère approprié des fac- teurs d’émission utilisés et le calcul des conversions afférentes ainsi que les hypothèses de calcul et d’ex- trapolation, compte tenu de l'incertitude inhérente à l’état des connaissances scientifiques ou écono- miques et à la qualité des données externes utilisées ; CONCLUSION DES VÉRIFICATIONS OPÉRÉES — Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions, incohé rences importantes concernant le respect des exi- gences de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852. - - pour les données physiques (telles que la consomma- tion d’énergie), nous avons rapproché, sur la base de sondages, les données sous-jacentes servant à l’éla- boration du bilan d’émissions de gaz à effet de serre avec les pièces justificatives ; ELÉMENTS QUI ONT FAIT L’OBJET D’UNE ATTENTION PARTICULIÈRE — - nous avons mis en œuvre des procédures analytiques ; Nous avons déterminé qu’il n’y avait pas de tels élé- ments à communiquer dans notre rapport. - en ce qui concerne les estimations que nous avons jugé structurantes auxquelles l’entité a eu recours, pour l’élaboration de son bilan d’émission de gaz à effet de serre : Marseille, le 16 avril 2025 KPMG SA Lyon, le 16 avril 2025 COGEPARC • par entretien avec la direction, nous avons pris connaissance de la méthodologie de calcul des don- nées estimées et des sources d’informations sur les- quelles reposent ces estimations; Loïc Herrmann Associé Christian Laurain Associé • nous avons apprécié si les méthodes ont été appli- quées de manière cohérente ou s'il y a eu des chan- gements depuis la période précédente, et si ces chan- gements sont appropriés ; ROBERTET S.A. Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations du Règlement Taxonomie Exercice clos le 31 décembre 2024 Ce rapport s'inscrit dans une démarche d'éco-conception. __ www.robertet.com

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