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Mauna Kea Technologies

Annual Report Nov 2, 2017

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Annual Report

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Société anonyme au capital de 766 273,52 euros Siège social : 9 rue d'Enghien 75010 Paris 431 268 028 R.C.S. Paris

Rapport Financier Annuel 2016

SOMMAIRE

Sommaire 2
Rapport d'activité
Rapport de gestion sur les comptes consolidés3
Rapport de gestion sur les comptes sociaux 14
Rapport sur la Responsabilité Sociale, Environnementale et Sociétale 55
Rapport de l'organisme tiers indépendant sur les informations sociales, environnementales et sociétales
consolidées figurant dans le rapport de gestion 80

Comptes consolidés

Comptes consolidés selon les normes IFRS au 31 décembre 201684
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 121

Comptes annuels

Comptes annuels de l'exercice au 31 décembre 2016 124
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels 149

Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés .......151 Rapport des commissaires aux comptes, établi en application de l'article L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapport du président du conseil d'administration de la société Mauna Kea Technologies................................................................................................................................................................................152 Attestation de la personne responsable du rapport financier annuel.................................................................. 154

RAPPORT DE GESTION SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS

1. PRÉAMBULE

Le Conseil d'administration, lors de sa séance du 21 mars 2017 a procédé à l'examen des comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2016 et a arrêté lesdits comptes. Ces comptes consolidés ont été établis selon le référentiel IFRS.

2. SITUATION DU GROUPE AU COURS DE L'EXERCICE ECOULE

2.1 Compte rendu de l'activité et évènements importants au cours de l'exercice 2016

Mauna Kea Technologies est une entreprise mondiale de dispositifs médicaux dont la mission est de maximiser les diagnostics et aux traitements grâce à une visualisation directe au niveau cellulaire. Le produit phare de la Société, le Cellvizio, a reçu des accords de commercialisation pour une large gamme d'applications dans plus de 40 pays dont les États-Unis, l'Europe, le Japon, la Chine, le Canada, le Brésil et le Mexique.

Au 31 décembre 2016, le groupe Mauna Kea Technologies est constitué d'une équipe pluridisciplinaire de 76 collaborateurs, bénéficie d'une base installée de plus de 500 équipements dans plus de 40 pays, et a réalisé depuis sa création un chiffre d'affaires cumulé d'environ 70,3 millions d'euros, dont 8,8 millions d'euros sur l'exercice 2016.

Les faits marquants de l'exercice ont été les suivants :

L'obtention de nouveaux tarifs de remboursements aux Etats-Unis et d'autorisations réglementaires

Autorisation de la FDA pour la commercialisation des minisondes

En mai 2016 : feu vert de la FDA aux Etats-Unis pour la commercialisation des minisondes dédiées à la chirurgie en proche infrarouge pour les applications urologiques et chirurgicales.

La chirurgie assistée par l'image associée aux systèmes de fluorescence macroscopique peropératoire permet aux chirurgiens de bénéficier d'un guidage anatomique plus précis. L'évaluation cellulaire des tissus par fluorescence, au niveau microscopique, devrait ajouter des informations immédiatement utilisables pour optimiser le guidage des actes chirurgicaux. L'ensemble des acteurs majeurs en chirurgie laparoscopique utilisent aujourd'hui des systèmes pour lesquels ces nouvelles sondes seront compatibles et donc complémentaires ;

Relèvement du taux de remboursement dans les hôpitaux et dans les centres de chirurgie ambulatoire aux Etats-unis

En novembre 2016 : Les Centers for Medicare and Medicaid Services (CMS), l'organisme qui fixe les remboursements des soins de santé aux Etats-Unis, ont publié les conditions de remboursement définitives pour les actes réalisés à l'hôpital et dans les centres de chirurgie ambulatoire pour 2017. Ces nouveaux taux de remboursement augmentent pour les indications de reflux gastro-œsophagien et d'œsophage de Barrett, récemment recommandées par l'ASGS (American Society of General Surgeons), l'AGA (American gastroenterological Association) et le CAP (College of American Pathologists), et pour l'imagerie des kystes pancréatiques, soutenue par des données cliniques de grande qualité présentées récemment. Un relèvement de 131 % du taux de remboursement pour les procédures réalisées dans les hôpitaux, et de +86 % pour les procédures réalisées dans les centres de chirurgie ambulatoire ;

Résultats cliniques et conférences - la valeur médicale de la biopsie optique

En février 2016 : fin du recrutement des 200 patients de l'Etude Contact II sur la caractérisation des kystes du pancréas avec l'endoscopie confocale par aiguille. Nouvelles preuves cliniques de l'efficacité de l'endomicroscopie par aiguille (nCLE) pour la caractérisation des kystes pancréatiques. Publication de deux nouvelles revues cliniques sur le nCLE ;

En avril 2016 : collaboration de recherche clinique avec Edinburgh Molecular Imaging pour étudier le potentiel d'une association entre les marqueurs d'imagerie optique in vivo d'EM Imaging et la plateforme d'endomicroscopie confocale laser de Mauna Kea Technologies pour le diagnostic de cancers. L'association de nouveaux marqueurs d'imagerie moléculaire et d'une technique de visualisation avancée, telle que l'endomicroscopie, est une voie de recherche prometteuse pour améliorer le diagnostic personnalisédes cancers ;

En mai 2016 : présentation du Cellvizio par Cook Medical au Congrès annuel de l'Association américaine d'urologie, un des plus importants rassemblements au monde en Urologie offrant aux participants l'accès aux dernières recherches, lignes directrices et autres avancées majeures en médecine urologique ;

En mai 2016 : au congrès mondial des pathologies bronchiques et de pneumologie interventionnelle, la plateforme Cellvizio a été présentée à l'occasion d'un symposium clé sur le système d'endomicroscopie confocale par minisonde, en complément de plusieurs autres présentations réalisées par des équipes internationales de premier plan ;

En mai 2016 : une forte présence de sa plateforme Cellvizio® lors de deux évènements majeurs de gastroentérologie.

Le premier de ces deux rendez-vous est la Digestive Disease Week (« DDW ») qui est le principal rassemblement international de praticiens et de chercheurs dans les domaines de la gastro- entérologie, de l'hépatologie, de l'endoscopie et de la chirurgie gastro-intestinale.

Le second rendez-vous était le 91e Congrès de la Société japonaise d'endoscopie digestive (« JGES »), qui s'est tenu àTokyo ;

En septembre 2016 : recommandation du Cellvizio® par l'American Society of General Surgeons (ASGS) comme partie intégrante de l'évaluation complète et des décisions thérapeutiques pour le traitement de l'œsophage de Barrett (ou endobrachyœsophage) et du reflux gastro-œsophagien (RGO) ;

En octobre 2016 : lancement de la première étude sur l'apport du Cellvizio en chirurgie cardiaque pédiatrique.

Le projet piloté par l'University of Utah School of Medicine et la Harvard Medical School est financé par une subvention du National Institutes of Health (NIH). Cette étude de chirurgie cardiaque explorera pour la première fois une nouvelle indication fondamentale en chirurgie cardiaque pédiatrique, complétant les travaux de recherche réalisés sur l'utilisation de Cellvizio dans un nombre sans cesse croissant de procédures chirurgicales ;

En octobre 2016 : l'étude clinique CONTACT confirme l'efficacité clinique de l'endomicroscopie par aiguille avec Cellvizio pour la caractérisation des kystes pancréatiques lors de la semaine européenne de gastroentérologie (UEGW) 2016. 217 patients ont été recrutés dans 5 hôpitaux et cliniques français. Les résultats obtenus valident et renforcent les résultats publiés précédemment sur l'apport de la technologie nCLE (CONTACT I étude pilote, DETECT, INSPECT) dans le diagnostic des lésions kystiques du pancréas ;

En novembre 2016 : publication des résultats de l'étude PERSEE dans les revues Surgical Endoscopy et European Journal of Gastroenterology & Hepatology. L'étude Persée démontre l'applicabilité du Cellvizio dans la chirurgie des cancers digestifs ;

Partenariat

Extension de partenariat stratégique avec Fujifilm China

En février 2016, suite à la récente homologation du Cellvizio 100 par la FDA chinoise, Fujifilm China est désormais en position idéale pour lancer le Cellvizio pour les applications bilio-pancréatiques au sein de sa gamme leader de produits d'échoendoscopie. Fujifilm China commercialisera Cellvizio pour les applications gastroentérologiques et pulmonaires en Chine, et intégrera désormais la plateforme Cellvizio dans son offre commerciale de systèmes d'endoscopie avancée.

Partenariat exclusif en urologie avec Cook Médical

En mai 2016, Cook medical présente la plateforme Cellvizio au Congrès annuel de l'Association américaine d'urologie (American Urological Association - AUA).

2.2 Recherche et développement, innovations et nouveaux produits

La Recherche et Développement

A fin décembre 2016, l'équipe de Recherche et Développement comptait 27 collaborateurs (docteurs, ingénieurs, ou techniciens) couvrant les domaines d'expertise nécessaires au développement des produits et des technologies du Groupe, à savoir :

  • optique et optoélectronique,
  • mathématiques appliquées au traitement de l'image,
  • électronique numérique et analogique,
  • développement logiciel,
  • micro-mécanique, matériaux et procédés d'assemblage de précision.

L'équipe de R&D partage avec les spécialistes de l'équipe des Affaires Cliniques et les Chefs de Produit les connaissances médicales et biologiques sur les applications et l'utilisation des produits.

Un pôle de Recherche & Développement structuré

Le pôle Recherche et Développement est constitué de deux départements placés sous la responsabilité du Directeur de l'Innovation, comme le représente le schéma ci-dessous.

Chaque département de R&D agit au sein de la Société en tant que centre d'expertise pour assurer, pendant tout le cycle de vie du produit, tous les travaux qui relèvent de sa compétence, de la conception initiale au support à la production.

La R&D amont

La Société s'est organisée pour se doter des moyens nécessaires pour inspirer directement les innovations technologiques qui lui permettront de développer son marché et d'en conquérir de nouveaux en étudiant toutes les solutions susceptibles de favoriser la mise au point de toute solution innovante capable d'améliorer le soin apporté aux patients.

Une veille scientifique et technologique est effectuée en continu sous le pilotage de la Direction de l'Innovation. Elle vise à identifier et valider l'intérêt de technologies ou composants émergents pour rester à la pointe de la technologie tout en limitant tout risque d'obsolescence de composants clef en identifiant en amont des solutions techniques alternatives.

Les études amont qui découlent de cette veille sont réalisées par les équipes des départements de R&D, soit en interne, soit à travers des collaborations externes. Elles peuvent constituer la phase préliminaire d'évaluation de faisabilité permettant de décider de l'ouverture d'un projet de développement produit.

Au plan clinique, la Société mène des travaux en collaboration avec différents hôpitaux pour évaluer l'intérêt potentiel et le caractère utilisable de la technologie Cellvizio dans de nouvelles indications.

Les études amont menées en collaboration avec des laboratoires académiques sont souvent cofinancées pour optimiser les frais de recherche à travers des subventions ou des bourses de thèse de doctorat. À titre d'exemple, on peut citer le projet d'atlas intelligent ou « Smart Atlas » qui permet la recherche de similarités entre images par leur contenu. Ce « Smart Atlas » intégrerait un historique de séquences d'observations sous Cellvizio et effectuerait une comparaison immédiate d'images de référence avec les images d'une procédure en cours. Cette étude a fait l'objet d'un travail de thèse démarré en 2008 en collaboration étroite et sous la direction de Nicholas Ayache, chef du laboratoire Asclepios de l'INRIA à Sophia Antipolis. Il s'est poursuivi depuis 2012 sous la forme d'un contrat i-Lab entre l'INRIA et la Société, dans lequel sont intervenus, en plus des ingénieurs du Groupe, deux ingénieurs de l'INRIA experts en traitement d'image. Ce projet de « Smart Atlas » débouchera sur une utilisation commerciale innovante : proposer aux utilisateurs du Cellvizio des fonctionnalités de CAD (Computer Aided Diagnosis), c'est-à-dire une assistance dans l'interprétation des images produites.

La R&D appliquée à l'amélioration des produits actuels et à l'optimisation de leur fabrication (support produit)

Les équipes de Recherche et Développement ont pour mission de faire évoluer les solutions existantes dans une démarche d'amélioration continue, à l'écoute de leurs clients internes et externes, avec comme missions :

  • d'assurer et d'améliorer la fabrication des produits dans le cadre d'une démarche « lean ». À cette fin, des réunions mensuelles entre chaque département R&D, l'équipe de production et l'équipe support sont organisées.
  • de développer de nouvelles fonctionnalités ou des améliorations de performances sur les produits existants. Les améliorations sont mises en œuvre après analyse des besoins d'amélioration exprimés par les clients, et de leur faisabilité technique par les chefs de produit marketing.

Un effort particulier est mis sur la validation de nouveaux procédés de désinfection ou de stérilisation des Minisondes Confocales afin de permettre l'utilisation du système conformément aux règles d'hygiène en vigueur dans les différents pays de commercialisation.

Le développement technique produit

Au titre de cette mission, les équipes de Recherche et Développement, et plus largement l'ensemble des membres du département Opérations, interviennent avec les chefs de produit et les responsables affaires cliniques dans le développement de nouveaux produits dans le cadre de la gestion de projets de l'entreprise.

Parmi les projets majeurs en cours de développement, peuvent être cités :

Le Cellvizio de nouvelle génération, ou « GEN3 » : ce programme vise le renouvellement de l'offre de Mauna Kea Technologies, par de nouveaux produits développés autour de briques technologiques repensées, incluant des composants plus performants, plus miniaturisés, et moins coûteux. Forte d'une modularité accrue, la ligne de produits issue de la Gen3 s'intègrera beaucoup plus facilement dans les différentes configurations d'un établissement hospitalier, optimisant ainsi l'usage et le service rendu, tout en maintenant la qualité de l'image et sa valeur diagnostique.

Le développement de la Gen3 est aussi l'occasion pour le pôle R&D de repenser les solutions proposées par la Société pour continuer d'en réduire les coûts de fabrication et tout en augmenter leur pérennité. C'est une action transversale, qui concerne aussi bien le système (le capital Equipment) que les minisondes (les consommables).

Le projet « PERSEE » : véritable vitrine technologique pour la Société, ce projet a obtenu en avril 2010 une aide de 7,6 M€ de la part d'OSEO et se terminera en Aout 2018. « PERSEE » est un projet de recherche et développement industriel qui permettra le développement d'un endomicroscope flexible, miniature et robotisé, destiné à l'exploration minimalement invasive de la cavité abdominale. Celui-ci a pour ambition d'offrir aux patients souffrant d'un cancer la possibilité d'opter pour la meilleure stratégie thérapeutique, entre chirurgie, chimiothérapie ou radiothérapie.

Les partenaires du projet « PERSEE » travaillent ainsi à la combinaison du Cellvizio et de moyens robotisés, qui permettront d'explorer la cavité abdominale au travers d'une simple incision, à la recherche d'informations essentielles à la prise de décision des chirurgiens. La Société est le chef de file de ce projet collaboratif aux côtés d'EndoControl, développeur de solutions robotisées d'aide au geste chirurgical et médical, de l'Institut des Systèmes Intelligents et de Robotique (ISIR) de l'université Pierre et Marie Curie, du Département des Pathologies Digestives de l'Institut Mutualiste Montsouris (IMM), et des départements d'Imagerie Cellulaire, de Gastroentérologie et de Biopathologie de l'Institut de cancérologie Gustave Roussy (IGR). Le projet PERSEE est structuré en quatre phases successives, dont la dernière devait se terminer en Aout 2018. Dans la pratique, la troisième de ces phases s'est terminée en juillet 2015, et le rapport de fin d'étape 3 a été remis à BPI France en mai 2016. Depuis juillet 2015, BPI France et les partenaires du projet étudient ensemble l'entrée dans la quatrième phase, commencée en 2016, pour une période de 2 ans. Ce n'est qu'à son terme que le projet PERSEE sera terminé.

2.3 Activité de Recherche Clinique

Témoignant de l'intérêt croissant des médecins pour la biopsie optique, l'endomicroscopie a fait l'objet de 176 publications cliniques au cours de l'année 2016 contre 145 en 2015, faisant de 2016 une année record pour le nombre de nouvelles publications cliniques.

Entre les périodes 2007 et 2016, ce sont plus de 900 publications toutes indications confondues qui on été publiées.

En 2016, plusieurs articles parus dans des revues à comité de lecture, ont confirmé les bénéfices de l'endomicroscopie confocale laser par aiguille (nCLE) pour la reconnaissance des différents types de kystes pancréatiques ou encore les perspectives de l'utilisation de la technologie in vivo au cours de procédures chirurgicales. Certains travaux de recherches dont Mauna Kea était partie prenante (PERSEE, IR) ont été présentés à différents congrès comme DDW, SAGES et UEGW.

2.4 Ventes et marketing

En marketing, le Groupe disposait fin 2016 d'une équipe de 10 personnes, qui couvre les activités de Marketing Opérationnel (France, Europe, USA et Asie), l'activité de développement produits Systèmes et Sondes ainsi que les Affaires Cliniques et la communication marketing.

Les ventes sont réalisées en direct en France et aux Etats-Unis et par l'intermédiaire de distributeurs dans le reste de l'Europe et en Asie.

En vente, en zone EMEA, fin 2016, l'équipe est composée de 3 personnes.

Aux Etats-Unis, à fin décembre 2016, l'équipe de ventes comprend 6 personnes.

Le General Manager Asie-Pacifique a été muté à Boston pour prendre la direction des ventes mondiales, avec un focus important sur les Etats-Unis.

Au total, fin 2016, le Groupe dispose d'une force de vente de 11 personnes dirigée par un directeur des ventes contre 14 au 31 décembre 2015.

Cette variation est expliquée majoritairement par l'arrêt de la commercialisation en direct en Allemagne, mais également par des départs de collaborateurs en France et aux Etats-Unis, qui n'ont pas été remplacés compte tenu de la nouvelle stratégie de distribution de la Société. Néanmoins, de nouveaux commerciaux étaient en cours de recrutement à la fin de l'année 2016 aux Etats-Unis.

2.5 Ressources Humaines

Les effectifs du Groupe se portent à 76 personnes en fin d'année 2016, contre 91 en fin d'année 2015.

L'objectif de la société est d'encourager le développement continu des compétences des collaborateurs avec une exigence permanente : faire coïncider les demandes individuelles des salariés et les objectifs et besoins identifiés par l'entreprise.

La politique de formation découle directement des revues de performance et de développement des collaborateurs et de la stratégie de l'entreprise.

Les principaux axes de formation définis par l'entreprise sont les suivants :

  • Investir dans les montées en compétence directement liées au profil de poste sur lesquelles des écarts sont constatés
  • Préparer les évolutions des salariés dans leurs missions actuelles et futures, et favoriser ainsi leur employabilité et leur mobilité
  • Accompagner ou anticiper les changements, notamment dans les secteurs des technologies ou encore de l'organisation.

Le nombre de formation est resté stable en 2016 avec 0,86 heure en moyenne par mois et par salarié. L'accent a été mis sur les compétences techniques métiers nécessaires à l'évolution de Mauna Kea Technologies mais aussi à l'évolution professionnelle et personnelle des salariés.

Répartition des heures de formation :

2.6 Financement et structure du capital

Au 31 décembre 2016, la société dispose d'une trésorerie et équivalents de trésorerie 9,1 millions d'Euros.

Compte tenu de ses perspectives de ventes (y compris celles issues de partenariats signés) et de l'encaissement de son crédit d'impôt recherche 2015, de la mise en place d'un emprunt obligataire contracté en février 2017 et au regard de ses cash-flow prévisionnels, la Société a procédé à une revue spécifique de son risque de liquidité et elle considère être en mesure de faire face à ses échéances jusqu'au 31 décembre 2017.

2.7 Progrès réalisés et difficultés rencontrées

L'exercice 2016 s'est avéré décisif pour la mise en œuvre de notre plan stratégique actualisé, ce qui a impacté la performance commerciale. La Société est néanmoins parvenue à améliorer significativement son résultat opérationnel en rationalisant sa structure de coûts de manière à abaisser les charges opérationnelles fixes. La flexibilité financière accrue devrait favoriser la poursuite de l'élargissement de la base mondiale d'utilisateurs.

La Marge Brute a, quant à elle, été préservée.

L'année 2016 a été marquée par des étapes importantes dans les domaines réglementaires, du remboursement et des études cliniques, mais surtout d'une part par les recommandations provenant de société savantes aux Etats-Unis et d'autre part par le relèvement des taux de remboursement par Medicare.

La commercialisation avec Cook Medical, partenaire exclusif en urologie, a connu un bon démarrage sur la première moitié de 2016. Néanmoins l'activité avec ce partenaire a connu des difficultés en fin d'année en raison de problématiques réglementaires et administratives. Le Groupe, en collaboration avec le partenaire, s'attachent à trouver des solutions.

3. Situation du Groupe au cours de l'exercice écoulé

3.1 Activité du Groupe

3.1.1 Chiffre d'affaires et ventes:

Ventes de l'exercice 2016

(en K€) – Normes IFRS 2016 2015 Variation %
1er trimestre 1 954 1 855 5%
2e trimestre 2 511 2 170 16%
3e trimestre 2 108 1 867 13%
4e trimestre 2 213 2 655 (17%)
CA total 8 787 8 547 3%

Ventes de l'exercice 2016 par catégorie

(en K€) – Normes IFRS 2016 2015 Variation %
Systèmes 4 217 5 190 (19%)
Consommables 2 941 2 474 19%
Services 1 629 884 84%
CA total 8 787 8 547 3%

La société a livré 54 systèmes Cellvizio au cours de l'exercice 2016, dont 6 systèmes dans le cadre du programme de consignation lancé récemment, contre 51 systèmes en 2015. La société a livré 43 systèmes en Clinique et 11 systèmes en Préclinique en 2016, contre respectivement 38 systèmes et 13 systèmes en 2015. Le nombre d'unités de sondes vendues a augmenté de 7% à 716 unités, contre 669 unités en 2015. Le nombre de « reorders » de sondes (sondes vendues à des clients existants) a augmenté de 492 en 2015 à 541 en 2016, soit une croissance de 10% en glissement annuel. En valeur en 2016, les ventes de « reorders » de sondes ont augmenté de 34%. Ces croissances des ventes de sondes en glissement annuel, et particulièrement du taux de renouvellement des commandes et des ventes, reflètent l'utilisation grandissante des systèmes Cellvizio, notamment aux États-Unis, parallèlement à l'accroissement de la base installée.

Ventes 2016 par zone géographique avec répartition Clinique / Préclinique

(en K€) – Normes IFRS 2016 2015 Variation %
Amériques 3 811 3 603 6%
Clinique 3 350 2 875 16%
Préclinique 461 728 (37%)
Asie-Pacifique 2 853 2 491 15%
Clinique 1 890 1 573 20%
Préclinique 962 918 5%
EMEA 2 124 2 453 (13%)
Clinique 2 022 1 634 24%
Préclinique 102 820 (88%)
CA total Clinique 7 261 6 082 19%
CA total Préclinique 1 526 2 465 (38%)
CA total 8 787 8 547 3%

3.1.2 Autres revenus

Les autres revenus proviennent principalement de la part non activée du Crédit d'Impôt Recherche pour 828 K€.

3.1.3 Coût de production et marge brute

Le coût des produits vendus ressort à 2 720 K€ pour 2016 contre 2 534 K€ pour 2015, correspondant respectivement à 31% et 30% du chiffre d'affaires. La marge brute s'établit à 69% en 2016 contre 70% en 2015. Cette baisse de 1 point reflète la stabilité des efforts importants entrepris par la Société en 2015 et qui se poursuit en 2016 afin d'optimiser ses approvisionnements, ainsi que le rebond des États-Unis qui soutiennent un prix de vente moyen plus élevé.

3.1.4 Frais de Recherche et de Développement

Au cours de l'exercice 2016, l'équipe de Recherche et de Développement a concentré ses efforts sur le projet de la prochaine génération de systèmes. Les frais de développement liés à ce produit n'ont pas été activés dans les comptes, les recherches étant encore dans une phase très amont de développement.

En charges de l'exercice 2016, les dépenses de Recherche et de Développement se sont élevées à 4 445 K€ contre 4 648 K€ pour l'exercice 2015.

En 2016, la part annuelle des frais de développement activés est nulle. La Société maintient un fort niveau de dépenses de Recherche et Développement portant essentiellement sur de la recherche et de développement dans la continuité des projets menés depuis plusieurs années.

3.1.5 Frais de Marketing et de Vente

Ils constituent le poste de dépenses le plus important. Ces frais sont en baisse de -28% passant de 11 665 K€ en 2015 à 8 366 K€ en 2016.

Ce poste reste le premier poste de dépenses de la Société et représente 43% de la totalité des charges opérationnelles de l'année 2016.

Ce poste comprend les dépenses ventes et marketing mais également les dépenses liés aux recherches cliniques et aux frais logistiques et supply directement liés aux ventes.

3.1.6 Frais Généraux

Les frais généraux sont en hausse de 5% par rapport à 2015, passant de 3 642 K€ en 2015 à 3 843 K€ en 2016.

3.1.7 Paiements fondés sur des actions

Comme au cours des exercices précédents, le Groupe a continué à octroyer des stock-options à ses employés aux Etats-Unis, ainsi que des BSA à ses administrateurs indépendants. N'étant plus autorisé à émettre des BSPCE, le Groupe a mis en place en 2016 un nouveau plan d'actions gratuites de performance dont les conditions ont été votées et acceptées par les actionnaires lors de l'assemblée générale du 4 mai 2016.

Le coût global de la charge affectée à ces attributions au titre de 2016 ressort à 285 K€ contre 450 K€ en 2015.

3.1.8 Résultat Opérationnel

Les charges opérationnelles s'élèvent à 19 660 K€ sur l'ensemble de l'année contre 22 939 K€ sur l'année 2015, soit une baisse de 14% dont la composante principale est la baisse des frais de marketing et de vente. En conséquence de cette baisse et de l'augmentation modérée de 3% du chiffre d'affaires le résultat opérationnel de l'exercice 2016 s'établit à -9 990 K€ contre -12 726 K€ tenant compte de 232 K€ d'autres produits et charges opérationnels en 2015.

3.1.9 Résultat Net

Après prise en compte d'un résultat financier de 246 K€ au 31 décembre 2016 contre 84K€ au 31 décembre 2015, le résultat net de la Société s'établit à -9 744 K€ contre -12 643 K€ au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2015.

3.1.10 Trésorerie et équivalents de trésorerie

La trésorerie et équivalents de trésorerie au 31 décembre 2016 ressort à 9 053 K€ contre 10 620 K€ au 31 décembre 2015.

3.2 RISQUES ET INCERTITUDES - TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES

Les principaux instruments financiers de la Société sont constitués d'actifs financiers, de trésorerie et de titres de placement. L'objectif de la gestion de ces instruments est de permettre le financement des activités de la Société. La politique de la Société est de ne pas souscrire d'instruments financiers à des fins de spéculation.

Les risques principaux auxquels la Société est exposée sont le risque de taux d'intérêt, le risque de crédit et le risque de change.

Risque de change

Les principales devises pour lesquelles la Société est exposée à un risque de change significatif sont l'US dollar et le yen.

La filiale Mauna Kea Technologies Inc, établie dans l'Etat du Delaware, a pour objet la distribution et la commercialisation des produits du Groupe aux Etats-Unis. Dans ce cadre, elle est financée intégralement par la maison mère avec laquelle elle a mis en place 3 conventions :

  • une convention de trésorerie pour un compte courant en USD ;
  • un accord de distribution ;
  • un contrat de services (Management fees).

Le principal risque de change auquel est confronté le Groupe concerne l'évolution de la parité Euro/USD. En effet, le Groupe commercialise ses produits et services aux Etats-Unis via sa filiale Mauna Kea Technologies Inc où l'ensemble des produits et charges - y compris l'achat de Cellvizio et sondes auprès de Mauna Kea Technologies SA- est libellé en US dollar, monnaie fonctionnelle de la filiale. Le Groupe est ainsi exposé à la variation du taux de change EUR/USD, par l'intermédiaire de cette filiale.

L'effet d'une variation des taux de change impacte de la même façon le résultat et les capitaux propres de la Société, comme suit :

  • Une variation de la parité EUR/USD de +10% générerait une amélioration du résultat de 267 K€ au 31 décembre 2016 ;

  • Une variation de la parité EUR/USD de -10% générerait une dégradation du résultat de (326) K€ au 31 décembre 2016.

Risque de taux d'intérêt

L'exposition de la Société au risque de taux d'intérêt concerne principalement les équivalents de trésorerie et les titres de placement. Ceux-ci sont composés de OPCVM monétaires et de comptes à terme. Les variations de taux d'intérêt ont une incidence directe sur le taux de rémunération de ces placements et les flux de trésorerie générés.

Au 31 décembre 2016, les dettes financières de la Société ne sont pas soumises au risque de taux d'intérêt car il s'agit principalement d'avances remboursables à taux zéro d'un montant global non actualisé de 3 038 K€ détaillé en Note 11 : Emprunts et dettes financières.

A ce jour, la Société a contracté un financement non-dilutif de 7,0 M€ auprès d'IPF Partners, un fonds spécialisé de financement alternatif pour les sociétés européennes de croissance du secteur Santé. Ce financement est constitué de 7 000 000 d'obligations composé de deux tranches d'obligations: la première d'un montant de 4,0 M€ a été émise le 8 février 2017 ; la seconde portant sur les 3,0 M€ restants sera disponible au cours des 12 mois suivants, sous conditions d'atteintes d'objectifs préétablis. Le taux d'intérêt annuel sur ces obligations est fixé à l'EURIBOR 3 mois + 8,5%.

Risque de crédit

Selon l'expérience de la Société, le versement de certains financements publics de dépenses de recherche est soumis à un risque de crédit.

La Société exerce une gestion prudente de sa trésorerie disponible. La trésorerie et équivalents comprennent seulement les disponibilités.

Le risque de crédit lié à la trésorerie, aux équivalents de trésorerie et aux instruments financiers courants n'est pas significatif en regard de la qualité des institutions financières co-contractantes.

Concernant ses clients, la société n'a pas de concentration importante de risque de crédit. Le Groupe a mis en place des politiques lui permettant de s'assurer que ses clients ont un historique de risque de crédit approprié.

Les relations avec les parties liées font l'objet de la note 22 de l'annexe aux comptes consolidés.

3.3 Evolutions prévisibles et perspectives d'avenir

La société focalise principalement ses efforts sur le marché américain dont les conditions ont très favorablement évolué.

Par ailleurs, le déroulement de notre plan stratégique « Vision 2020 » qui fera de Mauna Kea Technologies un acteur clé de la transformation numérique de la médecine et de la chirurgie est bien engagé. Après avoir réussi à faire venir le microscope dans le corps du patient, la Société est en train d'y apporter le laboratoire connecté du futur, avec toute la puissance des nouvelles techniques d'intelligence artificielle disponibles aujourd'hui dans le cloud et l'avènement de marqueurs moléculaires de nouvelle génération.

3.4 Evénements importants survenus depuis la clôture de l'exercice écoulé jusqu'à l'établissement du présent rapport

Mise en place d'un financement par emprunt obligataire de 7 M€

Le 8 février 2017, la Société a annoncé l'obtention d'un financement non-dilutif de 7,0 M€ auprès d'IPF Partners, un fonds spécialisé de financement alternatif pour les sociétés européennes de croissance du secteur Santé.

Ce financement est constitué de 7 000 000 d'obligations composées en deux tranches : la première d'un montant de 4,0 M€ a été émise le 8 février 2017 ; la seconde portant sur les 3,0 M€ restants sera disponible au cours des 12 mois suivants, sous conditions d'atteintes d'objectifs préétablis. Le taux d'intérêt annuel sur ces obligations est fixé à l'EURIBOR 3 mois + 8,5% ;

Supériorité de l'endomicroscopie dans le diagnostic du cancer de l'estomac in vivo

Le 2 mars 2017, la société a annoncé la publication d'une synthèse générale de l'équipe du Singapore Gastric Cancer Consortium dans une revue à comité de lecture qui souligne les performances supérieures de l'endomicroscopie en termes d'amélioration du rendement diagnostique dans le cancer gastrique. L'utilisation de l'endomicroscopie permet en outre la réduction des deux tiers du nombre de biopsies nécessaires pour confirmer le diagnostic.

RAPPORT DE GESTION SUR LES COMPTES SOCIAUX

Mesdames, Messieurs,

Nous vous présentons le rapport de gestion sur les activités de la Société pendant l'exercice ouvert le 1er janvier 2016 et clos le 31 décembre 2016 et soumettons à votre approbation les comptes annuels de cet exercice.

Nous vous proposons en outre de procéder à l'affectation des résultats de l'exercice clos le 31 décembre 2016 et d'approuver les conventions visées aux articles L. 225-38 et suivants du code de commerce conclues au cours de l'exercice écoulé.

Lors de l'assemblée, vous entendrez également la lecture des rapports des commissaires aux comptes.

Nous vous rappelons que les rapports des commissaires aux comptes, les rapports du conseil d'administration et les comptes annuels ont été mis à votre disposition au siège social dans les conditions légales et réglementaires, afin que vous puissiez en prendre connaissance.

Les comptes au 31 décembre 2016, comportant le bilan, le compte de résultat et l'annexe, ont été établis suivant les normes, principes et méthodes du plan comptable.

RAPPORT DE GESTION

1. Présentation du groupe Mauna Kea (le « Groupe »)

1.1. Présentation de l'activité du Groupe

Mauna Kea Technologies est une entreprise mondiale de dispositifs médicaux dont la mission est de maximiser les diagnostics et aux traitements grâce à une visualisation directe au niveau cellulaire. Le produit phare de la Société, le Cellvizio, a reçu des accords de commercialisation pour une large gamme d'applications dans plus de 40 pays dont les États-Unis, l'Europe, le Japon, la Chine, le Canada, le Brésil et le Mexique.

Au 31 décembre 2016, le groupe Mauna Kea Technologies est constitué d'une équipe pluridisciplinaire de 76 collaborateurs, bénéficie d'une base installée de plus de 500 équipements dans plus de 40 pays, et a réalisé depuis sa création un chiffre d'affaires cumulé d'environ 70,3 millions d'euros, dont 8,8 millions d'euros sur l'exercice 2016.

Son siège social en France est situé au 9 rue d'Enghien, 75010 Paris. Le siège commercial de sa filiale aux Etats-Unis, Mauna Kea Technologies Inc. est situé à Boston, Massachusetts (MA).

1.2. Faits marquants de l'exercice écoulé

1.2.1 L'obtention de nouveaux codes de remboursements et d'autorisations réglementaires

Autorisation de la FDA pour la commercialisation des minisondes

En mai 2016 : feu vert de la FDA aux Etats-Unis pour la commercialisation des minisondes dédiées à la chirurgie en proche infrarouge pour les applications urologiques et chirurgicales.

La chirurgie assistée par l'image associée aux systèmes de fluorescence macroscopique peropératoire permet aux chirurgiens de bénéficier d'un guidage anatomique plus précis. L'évaluation cellulaire des tissus par fluorescence, au niveau microscopique, devrait ajouter des informations immédiatement utilisables pour optimiser le guidage des actes chirurgicaux. L'ensemble des acteurs majeurs en chirurgie laparoscopique utilisent aujourd'hui des systèmes pour lesquels ces nouvelles sondes seront compatibles et donc complémentaires ;

Relèvement du taux de remboursement dans les hôpitaux et dans les centres de chirurgie ambulatoire aux Etats-unis

En novembre 2016 : Les Centers for Medicare and Medicaid Services (CMS), l'organisme qui fixe les remboursements des soins de santé aux Etats-Unis, ont publié les conditions de remboursement définitives pour les actes chirurgicaux réalisés à l'hôpital et dans les centres de chirurgie ambulatoire pour 2017. Ces nouveaux taux de remboursement augmentent pour les indications de reflux gastroœsophagien et d'œsophage de Barrett, récemment recommandées par l'ASGS (American Society of General Surgeons), l'AGA (American gastroenterological Association) et le CAP (College of American Pathologists) et pour l'imagerie des kystes pancréatiques, soutenue par des données cliniques de grande qualité présentées récemment. Un relèvement de 131 % du taux de remboursement pour les procédures réalisées dans les hôpitaux, et de +86 % pour les procédures réalisées dans les centres de chirurgie ambulatoire ;

1.2.2 Résultats cliniques et conférences – la valeur de la biopsie optique

En février 2016 : fin du recrutement des 200 patients de l'Etude Contact II sur la caractérisation des kystes du pancréas avec l'endoscopie confocale par aiguille. Nouvelles preuves cliniques de l'efficacité de l'endomicroscopie par aiguille (nCLE) pour la caractérisation des kystes pancréatiques. Publication de deux nouvelles revues cliniques sur le nCLE ;

En avril 2016 : collaboration de recherche clinique avec Edinburgh Molecular Imaging pour étudier le potentiel d'une association entre les marqueurs d'imagerie optique in vivo d'EM Imaging et la plateforme d'endomicroscopie confocale laser de Mauna Kea Technologies pour le diagnostic de cancers. L'association de nouveaux marqueurs d'imagerie moléculaire et d'une technique de visualisation avancée, telle que l'endomicroscopie, est une voie de recherche prometteuse pour améliorer le diagnostic personnalisédes cancers ;

En mai 2016 : présentation du Cellvizio par Cook Medical au Congrès annuel de l'Association américaine d'urologie, un des plus importants rassemblements au monde en Urologie offrant aux participants l'accès aux dernières recherches, lignes directrices et autres avancées majeures en médecine urologique ;

En mai 2016 : au congrès mondial des pathologies bronchiques et de pneumologie interventionnelle, la plateforme Cellvizio a été présentée à l'occasion d'un symposium clé sur le système d'endomicroscopie confocale par minisonde, en complément de plusieurs autres présentations réalisées par des équipes internationales de premier plan ;

En mai 2016 : une forte présence de sa plateforme Cellvizio® lors de deux évènements majeurs de gastroentérologie.

Le premier de ces deux rendez-vous est la Digestive Disease Week (« DDW ») qui est le principal rassemblement international de praticiens et de chercheurs dans les domaines de la gastro- entérologie, de l'hépatologie, de l'endoscopie et de la chirurgie gastro-intestinale.

Le second rendez-vous était le 91e Congrès de la Société japonaise d'endoscopie digestive (« JGES »), qui s'est tenu àTokyo ;

En septembre 2016 : recommandation du Cellvizio® par l'American Society of General Surgeons (ASGS) comme partie intégrante de l'évaluation complète et des décisions thérapeutiques pour le traitement de l'œsophage de Barrett (ou endobrachyœsophage) et du reflux gastro-œsophagien (RGO) ;

En octobre 2016 : lancement de la première étude sur l'apport du Cellvizio en chirurgie cardiaque pédiatrique.

Le projet piloté par l'University of Utah School of Medicine et la Harvard Medical School est financé par une subvention du National Institutes of Health (NIH). Cette étude de chirurgie cardiaque explorera pour la première fois une nouvelle indication fondamentale en chirurgie cardiaque pédiatrique, complétant les travaux de recherche réalisés sur l'utilisation de Cellvizio dans un nombre sans cesse croissant de procédures chirurgicales ;

En octobre 2016 : l'étude clinique CONTACT confirme l'efficacité clinique de l'endomicroscopie par aiguille avec Cellvizio pour la caractérisation des kystes pancréatiques lors de la semaine européenne de gastroentérologie (UEGW) 2016. 217 patients ont été recrutés dans 5 hôpitaux et cliniques français. Les résultats obtenus valident et renforcent les résultats publiés précédemment sur l'apport de la technologie nCLE (CONTACT I étude pilote, DETECT, INSPECT) dans le diagnostic des lésions kystiques du pancréas ;

En novembre 2016 : publication des résultats de l'étude PERSEE dans les revues Surgical Endoscopy et European Journal of Gastroenterology & Hepatology. L'étude Persée démontre l'applicabilité du Cellvizio dans la chirurgie des cancers digestifs ;

1.2.3 Partenariats

Extension de partenariat stratégique avec Fujifilm China

En février 2016, suite à la récente homologation du Cellvizio 100 par la FDA chinoise, Fujifilm China est désormais en position idéale pour lancer le Cellvizio pour les applications bilio-pancréatiques au sein de sa gamme leader de produits d'échoendoscopie. Fujifilm China commercialisera Cellvizio pour les applications gastroentérologiques et pulmonaires en Chine, et intégrera désormais la plateforme Cellvizio dans son offre commerciale de systèmes d'endoscopie avancée.

Partenariat exclusif en urologie avec Cook Médical

En mai 2016, Cook medical présente la plateforme Cellvizio au Congrès annuel de l'Association américaine d'urologie (American Urological Association - AUA).

2. Examen des comptes et résultats

Les comptes annuels de l'exercice clos le 31 décembre 2016 que nous soumettons à votre approbation ont été établis conformément aux règles de présentation et aux méthodes d'évaluation prévues par la réglementation en vigueur.

Compte de résultat

Notre chiffre d'affaires net s'est élevé à la somme de 7 331 438 euros contre 7 368 575 euros pour l'exercice précédent, soit une baisse de 0,50%.

Il convient de rajouter à cette somme -55 378 euros, correspondant à la variation de produits finis pour - 105 846 euros et 50 468 euros de produits annexes.

En conséquence, nos produits d'exploitation s'élèvent à la somme globale de 7 276 060 euros contre 8 770 810 euros pour l'exercice précédent, soit une baisse de 17,04 %.

Nos charges d'exploitation se sont élevées à 15 246 511 euros, contre 18 069 083 euros pour l'exercice précédent, soit une baisse de 15,62% et comprennent les postes suivants :

- Achats de marchandises 22 341 €
- Achats de matières premières et autres approvisionnements : 1 465 966 €
- Variation de stocks : 56 049 €
- Autres achats et charges externes : 5 712 622 €
- Impôts et taxes : 178 529 €
- Salaires et traitements : 4 664 788 €
- Charges sociales : 2 069 015 €
- Dotations aux amortissements et aux provisions : 261 653 €
- Dotations aux dépréciations : 606 478 €
- Autres charges : 209 070 €

Le résultat d'exploitation est déficitaire de -7 970 451 euros contre un résultat déficitaire de -9 298 273 euros pour l'exercice précédent.

Nos produits financiers et nos charges financières se sont élevés respectivement à la somme de 943 832 euros et de 4 403 481 euros, soit un résultat financier déficitaire de -3 459 648 euros contre un déficit de -7 390 627 euros pour l'exercice précédent. Cette perte s'explique essentiellement par la dépréciation du compte courant de la filiale américaine pour un montant de 4 206 624 euros.

En conséquence le résultat courant avant impôts s'élève à -11 430 099 euros contre un résultat négatif de -16 688 900 euros pour l'exercice précédent.

Le résultat exceptionnel s'établit à une perte de -43 655 euros contre une perte de -369 euros lors de l'exercice précédent.

Compte tenu du Crédit d'Impôt Recherche qui s'élève à la somme de 828 232 euros et des autres crédits d'impôt à hauteur de 35 399 euros, le résultat de l'exercice se solde par une perte de -10 610 123 euros contre une perte de -15 424 674 euros pour l'exercice 2015.

Bilan

Actif

Les immobilisations incorporelles s'élèvent à la somme nette de 171 373 euros.

Les immobilisations corporelles s'élèvent à la somme nette de 724 106 euros.

Les immobilisations financières s'élèvent, au 31 décembre 2016, à la somme nette de 1 141 307 euros.

L'actif circulant s'élève à la somme nette de 15 414 255 euros, les charges constatées d'avance à 191 070 euros.

Passif :

Le capital social s'établit à la somme de 800 074 euros au 31 décembre 2016, contre 647 068 euros au terme de l'exercice précédent, et les primes d'émission et de fusion représentant à la somme totale de 72 381 803 euros au 31 décembre 2016.

Les autres réserves s'élèvent à 19 560 euros au 31 décembre 2016.

Le solde du compte de report à nouveau s'élève à – 60 194 362 euros au 31 décembre 2016.

Situation d'endettement de la Société au regard du volume et de la complexité des affaires

Le poste Dettes s'élève à la somme 4 685 650 euros (contre 4 568 104 euros pour l'exercice précédent), constitué principalement :

- de dettes fournisseurs et comptes rattachés pour : 2 951 646 €
- de dettes fiscales et sociales pour : 1 498 553 €
- d'autres dettes pour : 54 486 €
- de produits constatés d'avance pour : 180 966 €

En application de l'article L. 441-6-1 du code de commerce, nous vous précisons que les dettes fournisseurs d'un montant total de 1 508 094 euros, contre 1 178 506 euros pour l'exercice précédent, se décomposent selon les dates d'échéances comme suit :

Exercice 2016 Exercice 2015
(en euros) (en euros)
Moins de 60 jours 1 010 994 818 714
De 60 à 90 jours 91 999 26 734
De 90 à 180 jours 92 691 2 249
De 180 jours à 9 mois : 11 478 134
Plus de 9 mois : 300 931 330 675

Le tableau des résultats des cinq derniers exercices figure en annexe 1 au présent rapport.

3. Progrès réalisés ou difficultés rencontrées

L'exercice 2016 s'est avéré décisif pour la mise en œuvre de notre plan stratégique actualisé, ce qui a impacté la performance commerciale. La Société est néanmoins parvenue à améliorer significativement tant sa marge brute que son résultat opérationnel en rationalisant sa structure de coûts de manière à abaisser les charges opérationnelles fixes. La flexibilité financière accrue devrait favoriser la poursuite de l'élargissement de la base mondiale d'utilisateurs. La Marge Brute a, quant à elle, été préservée.

L'année 2016 a été marquée par des étapes importantes dans les domaines réglementaires, du remboursement et des études cliniques, mais surtout d'une part par les recommandations provenant de société savantes aux Etats-Unis et d'autre part par le relèvement des taux de remboursement par Medicare.

L'année 2016 a été marquée également par l'extension de partenariat stratégique avec Fujifilm China en 2016 pour lancer le Cellvizio pour les applications bilio-pancréatiques au sein de sa gamme leader de produits d'échoendoscopie. Fujifilm China commercialisera Cellvizio pour les applications gastroentérologiques et pulmonaires en Chine, et intégrera désormais la plateforme Cellvizio dans son offre commerciale de systèmes d'endoscopie avancée.

La commercialisation avec Cook Medical, partenaire exclusif en urologie, a connu un bon démarrage sur la première moitié de 2016. Néanmoins l'activité avec ce partenaire a connu des difficultés en fin d'année en raison de problématiques réglementaires et administratives. Le Groupe, en collaboration avec le partenaire, s'attachent à trouver des solutions.

4. Principaux risques et incertitudes auxquels la Société et le Groupe sont confrontés – Utilisation des instruments financiers

Les risques liés à l'activité de la Société, la couverture de ces risques et les assurances y afférents sont décrits en Annexe B du présent rapport de gestion.

5. Activité en matière de recherche et développement

A fin décembre 2016, l'équipe de Recherche et Développement comptait 27 collaborateurs (docteurs, ingénieurs, ou techniciens) couvrant les domaines d'expertise nécessaires au développement des produits et des technologies du Groupe, à savoir :

  • optique et optoélectronique,

  • mathématiques appliquées au traitement de l'image,

  • électronique numérique et analogique,
  • développement logiciel,
  • micro-mécanique, matériaux et procédés d'assemblage de précision.

L'équipe de R&D partage avec les spécialistes de l'équipe des Affaires Cliniques et les Chefs de Produit les connaissances médicales et biologiques sur les applications et l'utilisation des produits.

Un pôle de Recherche & Développement structuré

Le pôle Recherche et Développement est constitué de deux départements placés sous la responsabilité du Directeur de l'Innovation, comme le représente le schéma ci-dessous.

Chaque département de R&D agit au sein de la Société en tant que centre d'expertise pour assurer, pendant tout le cycle de vie du produit, tous les travaux qui relèvent de sa compétence, de la conception initiale au support à la production.

La R&D amont

La Société s'est organisée pour se doter des moyens nécessaires pour inspirer directement les innovations technologiques qui lui permettront de développer son marché et d'en conquérir de nouveaux en étudiant toutes les solutions susceptibles de favoriser la mise au point de toute solution innovante capable d'améliorer le soin apporté aux patients.

Une veille scientifique et technologique est effectuée en continu sous le pilotage de la Direction de l'Innovation. Elle vise à identifier et valider l'intérêt de technologies ou composants émergents pour rester à la pointe de la technologie tout en limitant tout risque d'obsolescence de composants clef en identifiant en amont des solutions techniques alternatives.

Les études amont qui découlent de cette veille sont réalisées par les équipes des départements de R&D, soit en interne, soit à travers des collaborations externes. Elles peuvent constituer la phase préliminaire d'évaluation de faisabilité permettant de décider de l'ouverture d'un projet de développement produit.

Au plan clinique, la Société mène des travaux en collaboration avec différents hôpitaux pour évaluer l'intérêt potentiel et le caractère utilisable de la technologie Cellvizio dans de nouvelles indications.

Les études amont menées en collaboration avec des laboratoires académiques sont souvent cofinancées pour optimiser les frais de recherche à travers des subventions ou des bourses de thèse de doctorat.

À titre d'exemple, on peut citer le projet d'atlas intelligent ou « Smart Atlas » qui permet la recherche de similarités entre images par leur contenu. Ce « Smart Atlas » intégrerait un historique de séquences d'observations sous Cellvizio et effectuerait une comparaison immédiate d'images de référence avec les images d'une procédure en cours. Cette étude a fait l'objet d'un travail de thèse démarré en 2008 en collaboration étroite et sous la direction de Nicholas Ayache, chef du laboratoire Asclepios de l'INRIA à Sophia Antipolis. Il s'est poursuivi depuis 2012 sous la forme d'un contrat i-Lab entre l'INRIA et la Société, dans lequel sont intervenus, en plus des ingénieurs du Groupe, deux ingénieurs de l'INRIA experts en traitement d'image. Ce projet de « Smart Atlas » débouchera sur une utilisation commerciale innovante : proposer aux utilisateurs du Cellvizio des fonctionnalités de CAD (Computer Aided Diagnosis), c'est-à-dire une assistance dans l'interprétation des images produites.

La R&D appliquée à l'amélioration des produits actuels et à l'optimisation de leur fabrication (support produit)

Les équipes de Recherche et Développement ont pour mission de faire évoluer les solutions existantes dans une démarche d'amélioration continue, à l'écoute de leurs clients internes et externes, avec comme missions :

  • d'assurer et d'améliorer la fabrication des produits dans le cadre d'une démarche « lean ». A cette fin, des réunions mensuelles entre chaque département R&D, l'équipe de production et l'équipe support sont organisées.

  • de développer de nouvelles fonctionnalités ou des améliorations de performances sur les produits existants. Les améliorations sont mises en œuvre après analyse des besoins d'amélioration exprimés par les clients, et de leur faisabilité technique par les chefs de produit marketing

Un effort particulier est mis sur la validation de nouveaux procédés de désinfection ou de stérilisation des Minisondes Confocales afin de permettre l'utilisation du système conformément aux règles d'hygiène en vigueur dans les établissements de santé des différents pays de commercialisation.

Le développement technique produit

Au titre de cette mission, les équipes de Recherche et Développement, et plus largement l'ensemble des membres du département Opérations, interviennent avec les chefs de produit et les responsables affaires cliniques dans le développement de nouveaux produits dans le cadre de la gestion de projets de l'entreprise.

Parmi les projets majeurs en cours de développement, peuvent être cités :

Le Cellvizio de nouvelle génération, ou « GEN3 » : ce programme vise le renouvellement de l'offre de Mauna Kea Technologies, par de nouveaux produits développés autour de briques technologiques repensées, incluant des composants plus performants, plus miniaturisés, et moins coûteux. Forte d'une modularité accrue, la ligne de produits issue de la Gen3 s'intègrera beaucoup plus facilement dans les différentes configurations d'un établissement hospitalier, optimisant ainsi l'usage et le service rendu, tout en maintenant la qualité de l'image et sa valeur diagnostique.

Le développement de la Gen3 est aussi l'occasion pour le pôle R&D de repenser les solutions proposées par la Société pour continuer d'en réduire les coûts de fabrication et tout en augmenter leur pérennité. C'est une action transversale, qui concerne aussi bien le système (le capital Equipment) que les minisondes (les consommables).

Le projet « PERSEE » : véritable vitrine technologique pour la Société, ce projet a obtenu en avril 2010 une aide de 7,6 M€ de la part d'OSEO et se terminera en Aout 2018. « PERSEE » est un projet de recherche et développement industriel qui permettra le développement d'un endomicroscope flexible, miniature et robotisé, destiné à l'exploration minimalement invasive de la cavité abdominale. Celui-ci a pour ambition d'offrir aux patients souffrant d'un cancer la possibilité d'opter pour la meilleure stratégie thérapeutique, entre chirurgie, chimiothérapie ou radiothérapie. Les partenaires du projet « PERSEE » travaillent ainsi à la combinaison du Cellvizio et de moyens robotisés, qui permettront d'explorer la cavité abdominale au travers d'une simple incision, à la recherche d'informations essentielles à la prise de décision des chirurgiens.

La Société est le chef de file de ce projet collaboratif aux côtés d'EndoControl, développeur de solutions robotisées d'aide au geste chirurgical et médical, de l'Institut des Systèmes Intelligents et de Robotique (ISIR) de l'université Pierre et Marie Curie, du Département des Pathologies Digestives de l'Institut Mutualiste Montsouris (IMM), et des départements d'Imagerie Cellulaire, de Gastroentérologie et de Biopathologie de l'Institut de cancérologie Gustave Roussy (IGR). Le projet PERSEE est structuré en quatre phases successives, dont la dernière devait se terminer en Aout 2018. Dans la pratique, la troisième de ces phases s'est terminée en juillet 2015, et le rapport de fin d'étape 3 a été remis à BPI France en mai 2016. Depuis juillet 2015, BPI France et les partenaires du projet étudient ensemble l'entrée dans la quatrième phase, commencée en 2016, pour une période de 2 ans. Ce n'est qu'à son terme que le projet PERSEE sera terminé.

6. Evolution prévisible et perspectives d'avenir de la Société

La société focalise principalement ses efforts sur le marché américain dont les conditions ont très favorablement évolué.

Par ailleurs, le déroulement de notre plan stratégique « Vision 2020 » qui fera de Mauna Kea Technologies un acteur clé de la transformation numérique de la médecine et de la chirurgie est bien engagé. Après avoir réussi à faire venir le microscope dans le corps du patient, la Société est en train d'y apporter le laboratoire connecté du futur, avec toute la puissance des nouvelles techniques d'intelligence artificielle disponibles aujourd'hui dans le cloud et l'avènement de marqueurs moléculaires de nouvelle génération.

L'hypothèse de continuité d'exploitation a été retenue par le Conseil d'Administration compte tenu du niveau de trésorerie à fin décembre 2016, des perspectives de ventes (y compris celles issues de partenariats signés), de l'encaissement de son crédit d'impôt recherche 2015, de la mise en place d'un emprunt obligataire contracté en février 2017 et au regard de ses cash-flow prévisionnels. La Société a procédé à une revue spécifique de son risque de liquidité et elle considère être en mesure de faire face à ses échéances jusqu'au 31 décembre 2017.

7. Evénements importants survenus depuis la clôture de l'exercice social

Mise en place d'un financement par emprunt obligataire de 7 M€

Le 8 février 2017, la Société a annoncé l'obtention d'un financement non-dilutif de 7,0 M€ auprès d'IPF Partners, un fonds spécialisé de financement alternatif pour les sociétés européennes de croissance du secteur Santé. Ce financement est constitué de 7 000 000 d'obligations composées en deux tranches : la première d'un montant de 4,0 M€ a été émise le 8 février 2017 ; la seconde portant sur les 3,0 M€ restants sera disponible au cours des 12 mois suivants, sous conditions d'atteintes d'objectifs préétablis. Le taux d'intérêt annuel sur ces obligations est fixé à l'EURIBOR 3 mois + 8,5% ;

Supériorité de l'endomicroscopie dans le diagnostic du cancer de l'estomac in vivo

Le 2 mars 2017, la société a annoncé la publication d'une synthèse générale de l'équipe du Singapore Gastric Cancer Consortium1 dans une revue à comité de lecture qui souligne les performances supérieures de l'endomicroscopie en termes d'amélioration du rendement diagnostique dans le cancer gastrique. L'utilisation de l'endomicroscopie permet en outre la réduction des deux tiers du nombre de biopsies nécessaires pour confirmer le diagnostic.

8. Participation des salariés au capital

Au 31 décembre 2016, il n'existe pas de participation des salariés au sens de l'article L.225-102 du code de commerce.

Les rapports du conseil d'administration sur les attributions d'options de souscriptions d'actions et les attributions gratuites d'actions ont été mis à votre disposition.

9. Direction générale de la Société

Monsieur Alexandre Loiseau assure les fonctions de directeur général de la Société. Ainsi, la Société est représentée à l'égard des tiers par Monsieur Alexandre Loiseau en tant que directeur général.

10. Informations concernant les mandataires sociaux

Conformément aux dispositions de l'article L. 225-102-1 du code de commerce, nous vous rendons compte ci-après de la rémunération totale et des avantages de toute nature versés durant l'exercice écoulé à chaque mandataire social, tant par la Société que par des sociétés contrôlées par la Société au sens de l'article L. 233-16 du code de commerce :

Rémunérations des mandataires sociaux

L'information ci-après est établie en se référant au code de gouvernement d'entreprise pour les valeurs moyennes et petites tel qu'il a été publié en décembre 2016 par MiddleNext.

Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions gratuites attribuées à chaque dirigeant mandataire social

Exercice 2016 Exercice 2015
Alexandre LOISEAU – directeur général
Rémunérations dues au titre de l'exercice 265 357 € 244 457 €
Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice 70 240 (*) Néant

(*) Attribution de 160 000 actions de préférence

Tableau récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social

Les tableaux suivants présentent les rémunérations dues aux mandataires sociaux dirigeants au titre des exercices clos les 31 décembre 2016 et 2015 et les rémunérations perçues par ces mêmes personnes au cours de ces mêmes exercices.

Exercice 2016 Exercice 2015
Montants
dus
Montants
versés
Montants
dus
Montants
versés
Alexandre LOISEAU –
directeur général
Rémunération fixe 205 000 € 205 000 € 205 000 € 205 000 €
Rémunération variable (1) 45 850 € 24 500 € 25 113 € 0 €
Rémunération exceptionnelle 0 € 0 € 0 € 0 €
Jetons de présence 0 € 0 € 0 € 0 €
Avantages en nature 14 507 € 14 507 € 14 344 € 14 344 €
Total 265 357 € 244 007 € 244 457 € 219 344 €

(1) Prime due au titre de l'exercice précédent

M. Pierre Forest, ayant occupé le poste de Directeur Général délégué entre le 1er juin 2016 et le 18 janvier 2017 a reçu la rémunération fixe de 131 250 EUR, des avantages en nature pour 2 512 EUR et une rémunération variable de 15 750 EUR au titre de la période du 1er juin 2016 au 31 décembre 2016.

Vous trouverez en annexe C au présent rapport le rapport du conseil d'administration sur les projets de résolutions relatifs aux principes et critères applicables à la détermination, à la répartition et à l'attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature attribuables au président et au directeur général

Le tableau suivant apporte des précisions quant aux conditions de rémunération et autres avantages consentis au mandataire social :

Dirigeants
mandataires
sociaux
Contrat de travail Régime
de
retraite
supplémentaire
Indemnités
susceptibles
d'être
raison
changement
fonction
ou
avantages dus ou
dus
à
de
la
cessation ou du
de
Indemnités
relatives
clause
concurrence
à
une
de
non
Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non
Alexandre Loiseau,
Directeur général
X X X X
Date
début
mandat :
AGO du 25 mai 2011
Date fin mandat : A l'issue de l'assemblée générale annuelle statuant sur les comptes de
l'exercice clos le 31 décembre 2016

Enfin, vous trouverez ci-après la liste des mandats et fonctions exercés par les mandataires sociaux dans toute(s) société(s) :

Nom et fonction
exercée dans la Société
Principales fonctions exercées
dans toute(s) société(s)
Autres mandats exercés dans toute(s)
société(s)
Chris McFadden –
Président du conseil
d'administration
Foundation Radiology Group,
administrateur indépendant
ValueCentric, LLC, administrateur
indépendant
Canyon Healthcare Partners,
Associé Directeur
The Natural History Museum of the
Adirondacks
Administrateur et Directeur
InnovaTel Telepsychiatry, Président du
conseil d'administration
Alexandre Loiseau –
Directeur général
Néant Mauna Kea Technologies Inc, Directeur
général
Nom et fonction
exercée dans la Société
Principales fonctions exercées
dans toute(s) société(s)
Autres mandats exercés dans toute(s)
société(s)
Jean-Luc Boulnois –
administrateur
indépendant
Quadrature LLC, Président
Directeur Général
FineHeart, Président du Conseil
d'administration
Fiberoptic Components, administrateur
Marie Meynadier –
administrateur
indépendant
EOS Imaging, Directrice générale Stentys, administrateur
Joseph Devivo Directeur Général de InTouch
Health
ALSAC/St. Jude, administrateur

11. prises de participations significatives dans des sociétés ayant leur siège en France, ou prises de contrôle de telles sociétés ; cessions de telles participations

Conformément aux dispositions de l'article L. 233-6 du Code du commerce, nous vous informons que la Société n'a, au cours de l'exercice, pris aucune participation ni cédé de participation.

12. Activités des filiales et des sociétés contrôlées

Au 31 décembre 2016, la Société détenait la filiale suivante :

Mauna Kea Technologies, Inc. : Anciennement basée à Suwanee, Georgia, Mauna Kea Technologies Inc., a été créée en 2005 et est désormais située à Boston (Massachusetts). Cette entité assure la commercialisation des produits du Groupe sur le territoire américain ainsi qu'une interface avec les autorités réglementaires (FDA). Au 31 décembre 2016, elle comptait 10 collaborateurs et affichait un chiffre d'affaires de 2 527 K\$ (soit 2 284 K€) et une perte nette de 3 246 K\$ (soit -2 933 K€).

13. Renseignements relatifs à la répartition du capital et à l'autocontrôle – Programme de rachat d'actions

Conformément aux dispositions de l'article L. 233-13 du Code de commerce et compte tenu des informations reçues en application des articles L. 233-7 et L. 233-12 dudit code, nous vous indiquons ciaprès l'identité des actionnaires détenant directement ou indirectement plus du vingtième, du dixième, des trois vingtièmes, du cinquième, du quart, du tiers, de la moitié, des deux tiers, des dix-huit vingtièmes ou des dix-neuf vingtièmes du capital social ou des droits de vote aux assemblées générales de la Société à la date du 31 décembre 2016 :

Actionnaires Situation au 31 décembre 2016
Nombre d'actions % du capital % des droits de vote
The Capital Group Companies,
Inc
803,599 4.02% 4.02%
Seventure 597,338 2.99% 4.97%
Alexandre Loiseau 549,240 2.75% 5.38%

La Société a conclu un contrat signé le 24 mai 2012 avec la société GILBERT DUPONT SNC lui confiant la gestion de son contrat de liquidité.

En vertu de ce contrat, la Société détenait au 31 décembre 2016, 23 681 actions, représentant 0,12% de son capital.

A cette date, la valeur en portefeuille s'élevait à 715 016,62 euros, sur la base du cours de clôture au 31 décembre 2016, soit 3,02 euros.

Au cours de l'exercice 2016 dans le cadre de ce contrat, 972 502 actions ont été achetées au cours moyen de 2,82 euros et 985 184 actions ont été vendues au cours moyen de 2,79 euros.

La Société a n'a pas procédé au rachat de ses propres actions pour d'autres motifs.

La Société n'a pas donné avis à une autre société par actions qu'elle détient plus de 10% de son capital. La Société ne détient pas de participations croisées et n'a donc pas procédé à l'aliénation d'actions.

14. Restrictions imposées par le conseil en matière de levée des options consenties ou de vente des actions attribuées gratuitement aux dirigeants.

Le dirigeant mandataire social n'est pas titulaire d'options.

15. Modifications intervenues au cours de l'exercice dans la composition du capital

Nombre Valeur
nominale
(euros)
Capital
social
(euros)
1.
Actions composant le capital social au
début de l'exercice
16.176.707 0,04 647.068,28
2.
Actions émises au cours de l'exercice
Augmentation de capital 2 980 131 0,04 119.205,24
Exercices de BSA 845 000 0,04 33.800,00
Actions composant le capital social
en fin d'exercice
20.001.838 0,04 800.073,52

16. Evolution du titre – Risque de variation de cours

Sur l'année 2016, il s'est échangé 64 746 273 titres de la Société sur le marché réglementé de NYSE Euronext Paris.

Le titre est coté 2,99 euros à la date d'établissement du présent rapport au 23 mars 2017.

Le cours de fermeture le plus bas enregistré s'est situé à 1,52 euros le 1 er août 2016 et le cours le plus haut à 4,21 euros le 19 septembre 2016.

La capitalisation boursière de la Société à la date d'établissement du présent rapport ressortait à 57 M euros.

17. Etat récapitulatif des opérations des dirigeants et des personnes mentionnées à l'article L. 621-18-2 du code monétaire et financier sur les titres de la Société réalisées au cours de l'exercice

Néant

18. Informations requises par l'article L. 225-100-3 du code de commerce

18.1. Structure du capital de la Société

Actionnaires Nombre d'actions % du capital
Alexandre Loiseau 549 240 2,75%
Sous-total
« Conseil
d'administration »
(*)
549 240 2,75%
Autres actionnaires détenant plus de 5% du capital ou ayant déclaré des franchissement
de seuil
Seventure 201 326 1,00%
The Capital Group Companies Inc 803 599 4,02%
Inocap 1 099 560 5,50%
Sous-total "Actionnaires détenant plus
de 5% du capital »
2 104 485 10,52%
Seventure 396 012 1,98%
"Autres au nominatif" 702 691 3,51%
Flottant autres 16 249 410 81,18%
TOTAL 20 001 838 100,00%

(*) Dans sa composition actuelle

18.2. Restrictions statutaires à l'exercice des droits de vote et aux transferts d'actions ou les clauses portées à la connaissance de la Société en application de l'article L. 233-11 du code de commerce

Néant

18.3. Participations directes ou indirectes dans le capital de la Société dont elle a connaissance en vertu des article L. 233-7 et L. 233-12 du code de commerce

Voir section 13 ci-dessus.

18.4. Liste des détenteurs de tous titres comportant des droits de contrôle spéciaux et la description de ceux-ci

La Société n'a pas connaissance de l'existence de droits de contrôle spéciaux.

18.5. Mécanismes de contrôle prévus dans un éventuel système d'actionnariat du personnel, quand les droits de contrôle ne sont pas exercés par ce dernier

La Société n'a pas mis en place des systèmes d'actionnariat du personnel susceptible de contenir des mécanismes de contrôle lors que les droits de contrôle ne sont pas exercés par le personnel.

18.6. Règles applicables à la nomination et au remplacement des membres du Conseil d'Administration ainsi qu'à la modification des statuts

Les règles applicables en cette matière sont statutaires et sont conformes à la loi.

18.7. Pouvoirs du conseil d'administration, en particulier l'émission ou le rachat d'actions

L'assemblée générale mixte de la Société du 4 mai 2016 a autorisé le conseil à mettre en œuvre, pour une durée de dix-huit mois à compter de l'assemblée, un programme de rachat des actions de la Société dans le cadre des dispositions des articles L. 225-209 et suivants du code de commerce et des pratiques de marché admises par l'Autorité des marchés financiers. Les principaux termes de cette autorisation sont les suivants :

Nombre maximum d'actions pouvant être achetées : 10% du nombre total d'actions, à quelque moment que ce soit, étant précisé que, lorsque les actions sont acquises dans le but de favoriser la liquidité des actions de la Société, le nombre d'actions pris en compte pour le calcul de cette limite correspond au nombre d'actions achetées déduction faite du nombre d'actions revendues pendant la durée de l'autorisation et lorsqu'elles le sont en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport, le nombre d'actions acquises ne peut excéder 5% du nombre total d'actions ; Prix d'achat maximum (hors frais et commission) : 30 euros par action hors frais et commissions, avec un plafond global de 5 000 000 €.

Objectifs des rachats d'actions :

  • assurer la liquidité des actions de la Société dans le cadre d'un contrat de liquidité à conclure avec un prestataire de services d'investissement, conforme à une charte de déontologie reconnue par l'Autorité des marchés financiers ;

  • honorer des obligations liées à des programmes d'options d'achat d'actions, d'attributions gratuites d'actions, d'épargne salariale ou autres allocations d'actions aux salariés et dirigeants de la Société ou des sociétés qui lui sont liées ;

  • remettre des actions à l'occasion de l'exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital ;

  • acheter des actions pour conservation et remise ultérieure à l'échange ou en paiement dans le cadre d'opérations éventuelles de croissance externe ; ou

  • annuler tout ou partie des actions ainsi rachetées ;

  • 18.8. Accords conclus par la Société qui sont modifiés ou prennent fin en cas de changement de contrôle de la Société

Néant

18.9. Accords prévoyant des indemnités pour les mandataires sociaux dirigeants ou les salariés, s'ils démissionnent ou sont licenciés sans cause réelle ou sérieuse ou si leur emploi prend fin en raison d'une offre publique

Voir la section 10 ci-dessus.

19. Informations sociales et environnementales requises par l'article R. 225-105-1 du code de commerce

Se référer au rapport sur la Responsabilité Sociale d'Entreprise.

AFFECTATION DU RESULTAT

Nous vous proposons d'affecter les pertes de l'exercice clos le 31 décembre 2016, soit la somme de 10 610 123 euros, au compte « report à nouveau » débiteur qui sera ainsi porté à (70 804 485) euros.

RAPPEL DES DIVIDENDES DISTRIBUES

Conformément à la loi, nous vous rappelons que la Société n'a pas versé de dividende au cours des trois derniers exercices.

DEPENSES NON DEDUCTIBLES FISCALEMENT

En application de l'article 223 quater du Code Général des Impôts, vous voudrez bien approuver le montant des dépenses somptuaires et charges non déductibles visées à l'article 39-4 de ce code, qui s'élève à 10 176 euro.

CONVENTIONS REGLEMENTEES

Vous entendrez lecture du rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions visées aux articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce.

Nous vous précisons qu'aucune nouvelle convention n'a été conclue au cours de l'exercice 2016. Depuis l'établissement du présent rapport, aucune nouvelle convention réglementée n'a été soumise à l'autorisation du conseil d'administration.

Nous vous informons par ailleurs qu'aucune convention n'a été conclue, au cours de l'exercice écoulé, entre un dirigeant ou un actionnaire significatif de la Société et une filiale de la Société.

RAPPORT DU PRESIDENT

Au présent rapport est joint en annexe D le rapport du président du conseil d'administration sur le fonctionnement du conseil et les procédures de contrôle interne mises en place par la Société.

DELEGATIONS EN MATIERE D'AUGMENTATION DE CAPITAL

Conformément aux dispositions de l'article L. 225-100, alinéa 4, du code de commerce, vous trouverez joint au présent rapport en annexe E un tableau récapitulatif des délégations de compétence et de pouvoirs accordées par l'assemblée générale au directoire en matière d'augmentation de capital par application des dispositions des articles L. 225-129-1 et L. 225-129-2 dudit code en cours de validité. Le tableau fait apparaître l'utilisation faite de ces délégations au cours de l'exercice.

Les rapports complémentaires établis par le conseil d'administration et les commissaires aux comptes lors de l'utilisation par le directoire des délégations qui lui ont été consenties ont été mis à votre disposition en application des dispositions légales.

Le conseil d'administration

____________________________________

ANNEXE A Tableau des résultats des cinq derniers exercices sociaux

Nature des Indications /
Périodes
31/12/2016 31/12/2015 31/12/2014 31/12/2013 31/12/2012
Durée de l'exercice 12 mois 12 mois 12 mois 12 mois 12 mois
I - Situation financière en fin d'exercice
a ) Capital social 800 074 647 068 559 701 552 138 542 470
b ) Nombre d'actions émises
c ) Nombre d'obligations convertibles en
actions
II - Résultat global des opérations effectives
a ) Chiffre d'affaires hors taxes 7 331 438 7 368 575 11 655 908 8 756 328 9 338 236
b ) Bénéfice avant impôt,
amortissements & provisions
-6 335 344 -8 169 270 -7 368 551 -8 197 744 -6 034 517
c ) Impôt sur les bénéfices - 863 531 - 1 264 596 -1 311 400 -1 078 192 - 1 102 328
d ) Bénéfice après impôt, mais avant
amortissements & provisions
- 5 491 713 - 6 904 674 -6 057 151 -7 119 552 - 4 932 189
e ) Bénéfice après impôt, amortissements
& provisions
-10 610 123 -15 424 674 -14 741 711 -11 413 995 -10 372 281
f ) Montants des bénéfices distribués
g ) Participation des salariés
III - Résultat des opérations réduit à une seule action
a ) Bénéfice après impôt, mais avant
amortissements
b ) Bénéfice après impôt,
amortissements provisions
c ) Dividende versé à chaque action
IV - Personnel :
a ) Nombre de salariés
b ) Montant de la masse salariale 4 664 788 5 959 220 6 280 833 5 920 956 5 680 370
c ) Montant des sommes versées au titre
des avantages sociaux
2 069 015 2 546 525 2 746 803 2 529 464 2 390 902

ANNEXE B

Principaux risques et incertitudes auxquels la Société est confrontée – Utilisation des instruments financiers par la Société

Les principaux instruments financiers du Groupe sont constitués d'actifs financiers, de trésorerie et de titres de placement. L'objectif de la gestion de ces instruments est de permettre le financement des activités de la Société. La politique du Groupe est de ne pas souscrire d'instruments financiers à des fins de spéculation. En 2013, la Société a acquis pour la première fois un instrument financier dérivé de couverture des flux futurs de trésorerie.

Les risques principaux auxquels le Groupe est exposé sont le risque de taux d'intérêt, le risque de crédit et le risque de change.

Risque de change

Les principales devises pour lesquelles le Groupe est exposé à un risque de change significatif sont l'US dollar et le yen.

La filiale Mauna Kea Technologies Inc, établie dans l'Etat de Géorgie, a pour objet la distribution et la commercialisation des produits du Groupe aux Etats-Unis. Dans ce cadre, elle est financée intégralement par la maison mère avec laquelle elle a mis en place 3 conventions :

  • une convention de trésorerie pour un compte courant en USD ;
  • un accord de distribution ;
  • un contrat de services (Management fees).

Le principal risque de change auquel est confronté le Groupe concerne l'évolution de la parité Euro/USD. En effet, le Groupe commercialise ses produits et services aux Etats-Unis via sa filiale Mauna Kea Technologies Inc où l'ensemble des produits et charges - y compris l'achat de Cellvizio et sondes auprès de Mauna Kea Technologies SA- est libellé en US dollar, monnaie fonctionnelle de la filiale. Le Groupe est ainsi exposé à la variation du taux de change EUR/USD, par l'intermédiaire de cette filiale.

L'effet d'une variation des taux de change impacte de la même façon le résultat et les capitaux propres du Groupe, comme suit :

Une variation de la parité EUR/USD de +10% générerait une amélioration du résultat de 267 K€ au 31 décembre 2016 ;

Une variation de la parité EUR/USD de -10% générerait une dégradation du résultat de (326) K€ au 31 décembre 2016.

Risque de taux d'intérêt

L'exposition de la Société au risque de taux d'intérêt concerne principalement les équivalents de trésorerie et les titres de placement. Ceux-ci sont composés de OPCVM monétaires et de comptes à terme. Les variations de taux d'intérêt ont une incidence directe sur le taux de rémunération de ces placements et les flux de trésorerie générés.

Au 31 décembre 2016, les dettes financières de la Société ne sont pas soumises au risque de taux d'intérêt car il s'agit principalement d'avances remboursables à taux zéro d'un montant global non actualisé de 3 038 K€ détaillé en Note 11 : Emprunts et dettes financières.

A ce jour, la Société a contracté un financement non-dilutif de 7,0 M€ auprès d'IPF Partners, un fonds spécialisé de financement alternatif pour les sociétés européennes de croissance du secteur Santé.

Ce financement est composé de deux tranches d'obligations: la première d'un montant de 4,0 M€ a été émise ce jour ; la seconde portant sur les 3,0 M€ restants sera disponible au cours des 12 mois suivants, sous conditions d'atteintes d'objectifs préétablis.

Ce financement est constitué de 7 000 000 d'obligations assorties de sûretés pour une valeur totale de 7,0 M€. Le taux d'intérêt annuel sur ces obligations est fixé à l'EURIBOR 3 mois + 8,5%. La durée de la première tranche est fixée à 5 années (dont 18 mois sans remboursement de capital), et la seconde à 4 années (dont 12 mois sans remboursement de capital).

Risque de crédit

Selon l'expérience de la Société, le versement de certains financements publics de dépenses de recherche est soumis à un risque de crédit.

La Société exerce une gestion prudente de sa trésorerie disponible. La trésorerie et équivalents comprennent seulement.

Le risque de crédit lié à la trésorerie, aux équivalents de trésorerie et aux instruments financiers courants n'est pas significatif en regard de la qualité des institutions financières co-contractantes.

Concernant ses clients, la société n'a pas de concentration importante de risque de crédit. Le Groupe a mis en place des politiques lui permettant de s'assurer que ses clients ont un historique de risque de crédit approprié.

ANNEXE C

MAUNA KEA TECHNOLOGIES

Société anonyme au capital de 766.273,52 euros Siège social : 9, rue d'Enghien – 75010 Paris 431 268 028 R.C.S. Paris

________________________

Rapport du conseil d'administration sur les projets de résolutions relatifs aux principes et critères applicables à la détermination, à la répartition et à l'attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature attribuables au président et au directeur général

______________

En application de l'article L. 225-37-2 du code de commerce, le conseil d'administration soumet à l'approbation de l'assemblée générale les principes et critères applicables à la détermination, à la répartition et à l'attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature attribuables aux président et directeur général en raison de l'exercice leur mandat pour l'exercice 2017 et constituant la politique de rémunération les concernant.

Ces principes et critères, arrêtés par le conseil d'administration sur recommandation du comité des rémunérations, sont présentés ci-après :

Eléments de rémunération Principes Critères de détermination
Rémunération fixe Le président ne perçoit aucune
rémunération au titre de son
mandat de président du conseil
d'administration
N/A
Jetons de présence Le président se voit attribuer
des jetons de présence
Comme chaque administrateur,
le président peut recevoir des
jetons de présence dont le
montant est décidé par le
conseil (dans la limite de
l'enveloppe votée en assemblée
générale) et des principes
arrêtés par le conseil, en
fonction de son assiduité et du
temps qu'il consacre à sa
fonction, y compris, le cas
échéant, au sein du ou des
comités mis en place par le
conseil.

Pour Monsieur Christopher McFadden, président du conseil d'administration :

Par ailleurs, le président peut se voir offrir la faculté de souscrire, à titre onéreux, des bons de souscription d'actions sous condition de présence.

Eléments de rémunération Principes Critères de détermination
Rémunération fixe Le directeur général perçoit
une rémunération fixe payable
en 12 mensualités
Le montant annuel brut de
cette rémunération fixe a été
fixé à 205 000 euros au titre de
l'exercice 2017
Rémunération variable Le directeur général perçoit
une rémunération variable
égale à 50 % de sa
rémunération fixe pour 100 %
des objectifs atteints.
Cette rémunération variable est
basée sur des objectifs société
fixés par le comité de
rémunération.
Avantages en nature Mise à disposition d'un véhicule
de société
Assurance GSC

Par ailleurs, le directeur général peut se voir attribuer des options de souscription d'actions et des actions gratuites sous condition de présence et de performance.

Nous vous proposons d'approuver les principes et critères tels que présentés dans ce rapport.

En application de l'article L. 225-100 du code de commerce, les montants résultant de la mise en œuvre de ces principes et critères seront soumis à l'approbation des actionnaires lors de l'assemblée générale statuant sur les comptes de l'exercice 2017, le versement des rémunérations variables est conditionné à l'approbation par ladite assemblée générale.

Le conseil d'administration

ANNEXE D

MAUNA KEA TECHNOLOGIES Société anonyme au capital de 766 273,52 euros Siège social : 9, rue d'Enghien – 75010 Paris 431 268 028 R.C.S. Paris

_____________________

RAPPORT DU PRESIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE, LE CONTROLE INTERNE ET LA GESTION DES RISQUES

Mesdames, Messieurs,

Conformément aux dispositions de l'article L. 225-37 du code de commerce, j'ai l'honneur de vous rendre compte dans le présent rapport, en ma qualité de président du conseil d'administration, de la composition, des conditions de préparation et d'organisation des travaux de ce conseil au cours de l'exercice 2016 ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société.

Ce rapport, préparé par la direction administrative et financière de la Société, a été approuvé par le conseil d'administration lors de sa réunion du 21 mars 2017.

1. Gouvernement d'entreprise

1.1. Modalités du gouvernement d'entreprise

Jusqu'au 25 mai 2011, la Société était constituée sous la forme d'une société par actions simplifiée. Dans le cadre son introduction en bourse, la Société a été transformée, le 25 mai 2011 en société anonyme à conseil d'administration et a adopté de nouvelles règles de gouvernance. La Société est administré par un conseil d'administration et dirigée par un directeur général.

Le conseil d'administration, lors de sa séance du 25 mai 2011, s'est doté d'un règlement intérieur qui précise notamment, le rôle et la composition du conseil, les principes de conduite et les obligations des membres du conseil d'administration de la Société et les modalités de fonctionnement du conseil d'administration et des comités et précise les règles de détermination de la rémunération de leurs membres.

Le conseil est soumis aux dispositions du code de commerce, des articles 11 à 13 des statuts de la Société et du règlement intérieur qu'il a adopté.

Le conseil est chargé notamment :

  • de déterminer les orientations de l'activité de la Société et de veiller à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d'actionnaires et dans la limite de l'objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent,

  • de nommer le président du conseil, le directeur général et les directeurs généraux délégués et de fixer leur rémunération,

  • d'autoriser les conventions et engagements visés aux articles L. 225-38 et L. 225-42-1 du code de commerce, et

  • de proposer à l'assemblée générale des actionnaires la désignation des commissaires aux comptes,

  • d'approuver le rapport du président du conseil sur le gouvernement d'entreprise et le contrôle interne, et

  • d'établir les projets de résolutions visés à l'article L. 225-37-2 du code de commerce et le rapport y afférent.

Il veille à la qualité de l'information fournie aux actionnaires ainsi qu'aux marchés.

Conformément aux dispositions de l'article L. 225-35 alinéa 4 du code de commerce, le Conseil doit également approuver de façon préalable les cautions, avals et garanties.

La Société a choisi de se référer, pour organiser sa gouvernance, au code de gouvernement d'entreprise pour les valeurs moyennes et petites tel qu'il a été publié en décembre 2009 et révisé en septembre 2016 par MiddleNext et validé en tant que code de référence par l'Autorité des marchés financiers (le « Code MiddleNext »).

Lors de sa séance du 21 mars 2017, le conseil d'administration, conformément à la recommandation n°19 du Code Middlenext a pris connaissance des points de vigilance dudit code et s'est engagé à les revoir régulièrement.

Le conseil a initié une démarche visant à se mettre progressivement en conformité avec les recommandations du Code Middlenext tel que revu dans son édition de septembre 2016 et a, à cet effet, modifié son règlement intérieur, lors du conseil d'administration du 21 mars 2017.

1.2. Composition du Conseil d'administration

Au 31 décembre 2016, le conseil d'administration de la Société est constitué de 5 administrateurs. Aucun censeur n'a été désigné à ce jour.

Nom ou
dénomination
sociale
Fonction Date de
nomination
Date de fin de mandat Comité
Chris
McFadden
Président du
conseil
d'administration,
administrateur
indépendant
AGO du
11/06/2014
A l'issue de
l'assemblée générale
annuelle statuant sur
les comptes de
l'exercice clos le 31
décembre 2016
Comité d'audit
Comité des
rémunérations -
président
Alexandre
Loiseau
Administrateur et
directeur général
AGO du
25/05/2011,
renouvelé
lors de l'AGO
du
11/06/2014
A l'issue de
l'assemblée générale
annuelle statuant sur
les comptes de
l'exercice clos le 31
décembre 2016
N/A
Jean-Luc
Boulnois
Administrateur
indépendant
AGO du
11/06/2014
A l'issue de
l'assemblée générale
annuelle statuant sur
les comptes de
l'exercice clos le 31
décembre 2016
Comité d'audit -
président
Joseph Devivo Administrateur
indépendant
AGO du
04/05/2016
A l'issue de
l'assemblée générale
annuelle statuant sur
les comptes de
l'exercice clos le 31
décembre 2018
Comité d'audit
Marie
Meynadier
Administrateur
indépendant
AGO du
11/06/2014
A l'issue de
l'assemblée générale
annuelle statuant sur
les comptes de
l'exercice clos le 31
décembre 2016
Comité des
rémunérations

Conformément à la recommandation n°1 du Code Middlenext, les administrateurs dirigeants n'exercent pas plus de deux autres mandats.

1.2.1 Représentation équilibrée des hommes et des femmes

Le conseil compte une femme parmi ses cinq membres. La nomination d'un nouveau membre du conseil d'administration de sexe féminin est proposée à l'assemblée générale des actionnaires appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2016 devant se réunir le 3 mai 2017. La Société sera, sous réserve l'adoption de la résolution relative à cette nomination par l'assemblée générale, en conformité avec la loi du 27 janvier 2011 sur la représentation équilibrée des hommes et des femmes au sein des conseils, le conseil d'administration étant composé de moins de huit membres, l'écart entre le nombre d'administrateurs de chaque sexe ne sera pas supérieur à deux.

1.2.2. Administrateurs indépendants

Conformément à son règlement intérieur, le conseil d'administration a décidé de retenir la définition de l'indépendance proposée par le Code Middlenext en sa recommandation n°3 « Composition du Conseil », laquelle se caractérise par les cinq critères suivants :

  • n'être ni salarié ou mandataire social dirigeant de la Société, ni salarié ou mandataire social dirigeant de l'une des sociétés de son groupe et ne pas l'avoir été au cours des cinq dernières années ;

  • ne pas être, et ne pas avoir été au cours des deux dernières années, en relation d'affaires significative avec la Société ou son groupe (client, fournisseur, concurrent, prestataire, créancier, banquier etc…) ;

  • ne pas être actionnaire de référence de la Société ou détenir un pourcentage de droit de vote significatif ;

  • ne pas avoir de relation de proximité ou de lien familial proche avec un mandataire social ou un actionnaire de référence de la Société; et

  • ne pas avoir été commissaire aux comptes de la Société au cours des six dernières années.

Dans sa séance du 21 mars 2017, le conseil d'administration a validé que quatre de ses membres remplissaient tous les critères, à savoir Messieurs McFadden, Jean-Luc Boulnois, Joseph Devivo et Madame Marie Meynadier. Il a également validé que Madame Jennifer F. Tseng, dont la nomination est proposée au vote de la prochaine assemblée générale des actionnaires remplissait également tous ces critères.

Tous les ans, le conseil d'administration examine au cas par cas la situation de ses membres vis-à-vis des critères ci-dessus.

1.2.3 Durée des mandats

Les membres du conseil d'administration sont nommés par l'assemblée générale ordinaire pour une durée de 3 ans. Cette durée est adaptée aux spécificités de la Société. Le renouvellement des administrateurs n'est pas échelonné, comme le recommande le code Middlenext (recommandation n° 9). En effet, tous les membres sont renouvelés à la même échéance.

1.2.4 Règles de déontologie

Le règlement intérieur, le code de déontologie et la charte de communication financière ont été validés par le conseil d'administration. Ces documents rappellent les règles que doivent suivre les membres du Conseil, conformément à la recommandation n°1 du code Middlenext.

1.2.5. Choix des administrateurs

Lors de la nomination ou du renouvellement du mandat de chaque administrateur, une information sur son expérience, sa compétence et la liste des mandats exercés est communiquée dans le document de référence et à l'assemblée générale. Ces informations sont mises en lignes sur le site internet de la Société, comme le prévoit le code Middlenext dans sa recommandation n°8. La nomination ou le renouvellement de chaque administrateur fait l'objet d'une résolution distincte soumise au vote des actionnaires.

1.3. Conditions de préparation et d'organisation des travaux du conseil

Le Conseil d'administration de la Société s'est doté d'un règlement intérieur, conformément à la recommandation n°7 du Code Middlenext. Ce document, validé par le conseil d'administration dans sa séance du 25 mai et modifié par le conseil d'administration dans sa séance du 21 mars 2017, et disponible sur le site internet de la Société.

En conformité avec la recommandation n°2, ce règlement intérieur prévoit dans l'article « obligation de révélation » relatif à prévention des conflits d'intérêts l'obligation pour un administrateur se trouvant dans une telle situation d'en informer les membres du conseil et d'identifier s'il doit s'abstenir de voter et/ou prendre part aux débats.

En conformité avec la recommandation n°4 du code Middlenext, en dehors des séances du conseil et lorsque l'actualité de la Société le justifie, les administrateurs reçoivent régulièrement toutes les informations importantes de la Société, susceptibles d'avoir un impact sur ses engagements et sa situation financière. Ils peuvent solliciter toute explication ou la production d'informations complémentaires, et plus généralement formuler toute demande d'accès à l'information qui leur semblerait utile.

Pour participer efficacement aux travaux et aux délibérations du Conseil, chaque membre du Conseil se fait communiquer les documents complémentaires qu'il estime utiles. Les demandes à cet effet sont formulées auprès du président ou, le cas échéant, auprès de tout dirigeant de la Société (directeur général ou directeur général délégué).

Chaque membre du Conseil est autorisé à rencontrer les principaux dirigeants de l'entreprise, à condition d'en informer préalablement le président du Conseil et le directeur général.

Le Conseil est régulièrement informé par le directeur général de la situation financière, de la trésorerie, des engagements financiers et des événements significatifs de la Société et du groupe.

Enfin, tout nouveau membre du Conseil peut demander à bénéficier d'une formation sur les spécificités de la Société et de son groupe, leurs métiers et leurs secteurs d'activités.

Les membres du Conseil sont convoqués par lettre, télécopie ou courriel cinq (5) jours au moins avant chaque réunion.

Le Conseil peut également être convoqué par tout moyen, même verbalement, si tous les membres du Conseil en fonction sont présents ou représentés à la réunion.

Sont adressés, remis ou mis à disposition des membres du Conseil, dans un délai raisonnable préalable à la réunion, tous les documents ou projets de documents, de nature à les informer sur l'ordre du jour et sur toutes questions qui sont soumises à l'examen du conseil.

En outre, le Conseil est informé, à l'occasion de ses réunions, de la situation financière, de la situation de trésorerie et des engagements de la Société.

Conformément aux dispositions de la recommandation 11 du Code MiddleNext, le Conseil fait le point sur les modalités de son fonctionnement une fois par an et, au moins tous les trois ans, il procède à une évaluation formalisée avec l'aide le cas échéant d'un consultant extérieur.

Cette évaluation a, en outre, pour objet de vérifier que les questions importantes sont convenablement préparées et débattues et de mesurer la contribution de chaque membre aux travaux du Conseil eu égard, notamment, à sa compétence et à son implication.

1.4. Compte-rendu de l'activité du Conseil au cours de l'exercice 2016

Le procès-verbal de chaque réunion est établi par le Directeur Général, puis arrêté par le Président qui le soumet à l'approbation du Conseil suivant. Il est retranscrit dans le registre des procès-verbaux après signature du Président et d'un administrateur.

Au cours de l'exercice 2016, le conseil d'administration de la Société sous sa forme de société anonyme s'est réuni à 10 reprises, les 2 février, 23 mars, 8 avril, 9 mai, 25 mai, 12 juillet, 26 juillet, 20 septembre, 20 octobre, 15 novembre. Le président du conseil a présidé toutes ces réunions. Le taux de participation des administrateurs est proche de 90%.

Comme le prévoit le Code Middlenext dans sa recommandation n°14, la majorité des points sont traités lors des séances du conseil. Néanmoins, les points relatifs à l'hypothèse de l'accident ou de l'indisponibilité brutale du dirigeant n'ont pas été abordés au cours de l'exercice 2016 et seront inscrits à l'ordre du jour d'un prochain conseil.

Les réunions ont été précédées de l'envoi de documents permettant aux administrateurs de préparer les sujets à traiter.

Conformément à la recommandation n°11 du code Middlesex, le conseil a procédé au cours de l'exercice 2016 à l'autoévaluation de sa composition, de son organisation et de son mode de fonctionnement. Un questionnaire a été adressé aux membres du conseil et le président doit en donner, lors d'une prochaine séance, les résultats.

Enfin, il est précisé selon la recommandation n°12 que les dirigeants essaient de donner l'opportunité aux actionnaires minoritaires de les rencontrer et d'échanger sur la marche de la Société. En 2016, cela a pu se faire lors de l'assemblée générale, qui a été organisée à Paris le 4 mai 2016.

1.5. Organisation des comités

Conformément à la recommandation n°6 du Code Middlenext, il est précisé que le conseil d'administration a décidé de s'organiser avec deux comités spécialisés : le comité d'audit et le comité des rémunérations.

1.5. 1. Comité d'audit

Le conseil d'administration de la Société a, lors de sa séance du 25 mai 2011, décidé de la création d'un comité d'audit.

La mission du comité d'audit est, avec indépendance par rapport aux dirigeants de la Société, d'assister le conseil d'administration et veiller à la sincérité des états financiers, à la qualité du contrôle interne, à la pertinence de l'information fournie ainsi qu'au bon exercice par les commissaires aux comptes de leur mission.

Le comité d'audit est chargé notamment :

  • d'assurer le suivi du processus d'élaboration de l'information financière ;

  • d'assurer le suivi de l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques ;

  • d'assurer le suivi du contrôle légal des comptes annuels et des comptes consolidés par les commissaires aux comptes ;

  • d'émettre une recommandation sur les commissaires aux comptes dont la nomination proposée à l'assemblée générale et de revoir les conditions de leur rémunération ;

  • d'assurer le suivi de l'indépendance des commissaires aux comptes ;

  • d'examiner les conditions d'utilisation éventuelle des produits dérivés ;
  • de prendre connaissance périodiquement de l'état des contentieux importants ; et
  • de manière générale, d'apporter tout conseil et formuler toute recommandation appropriée dans les domaines ci-dessus.

Le comité d'audit est, si possible, composé au minimum de trois membres nommés par le conseil d'administration. La durée des fonctions des membres du comité d'audit coïncide avec celle de leur mandat de membre du conseil d'administration. Les membres du comité d'audit sont choisis parmi les membres du conseil d'administration et, dans la mesure du possible, deux tiers d'entre eux sont des membres indépendants, dont un disposant de compétences particulières en matière financière ou comptable, étant précisé que tous les membres possèdent des compétences minimales en matière financière et comptable.

Les membres du comité d'audit sont :

  • Jean-Luc Boulnois, Président du Comité d'Audit, administrateur indépendant, nommé par le conseil d'administration du 11 juin 2014,

  • Chris McFadden, Président du Conseil d'Administration, administrateur indépendant, nommé par le conseil d'administration du 11 juin 2014,

  • M. Joseph Devivo, membre du comité d'audit nommé par le conseil d'administration du 23 mars 2016.

Ce nombre de trois a été jugé suffisant en l'état eu égard au nombre total d'administrateurs de la Société. Le règlement intérieur du comité d'audit, adopté le 25 mai 2011 après approbation par le conseil d'administration, précise les missions légales du comité d'audit ainsi que ses modalités d'organisation, notamment le nombre minimum de réunions annuelles du comité. Il précise également que le comité peut entendre tout membre du conseil d'administration de la Société et procéder à la réalisation de tout audit interne ou externe sur tout sujet qu'il estime relever de sa mission. Le président du comité d'audit en informe au préalable le conseil d'administration. En particulier, le comité d'audit a la faculté de procéder à l'audition des personnes qui participent à l'élaboration des comptes ou à leur contrôle (viceprésident finance, directeur administratif et financier). Il dispose d'un droit de consultation directe, indépendant et confidentiel, des commissaires aux comptes.

Le comité d'audit s'est réuni deux fois au cours de l'exercice 2016 : les 22 mars 2016 et 19 septembre 2016.

1.5.2. Comité des rémunérations

Le comité des rémunérations est notamment chargé :

  • d'examiner les principaux objectifs proposés par la direction générale en matière de rémunération des dirigeants non mandataires sociaux du Groupe, y compris les plans d'actions gratuites et d'options de souscription ou d'achat d'actions ;
  • d'examiner la rémunération des dirigeants non mandataires sociaux, y compris les plans d'actions gratuites et d'options de souscription ou d'achat d'actions, les régimes de retraite et de prévoyance et les avantages en nature ;
  • de formuler, auprès du conseil d'administration, des recommandations et propositions concernant :
  • · la rémunération, le régime de retraite et de prévoyance, les avantages en nature, les autres droits pécuniaires, y compris en cas de cessation d'activité, des membres du conseil d'administration. Le comité propose des montants et des structures de rémunération et, notamment, des règles de fixation de la part variable prenant en compte la stratégie, les objectifs et les résultats de la Société ainsi que les pratiques du marché, et
  • · les plans d'actions gratuites, d'options de souscription ou d'achat d'actions et tout autre mécanisme similaire d'intéressement et, en particulier, les attributions nominatives aux membres du conseil d'administration,
  • d'examiner le montant total des jetons de présence et leur système de répartition entre les membres du conseil d'administration, ainsi que les conditions de remboursement des frais éventuellement exposés par les membres du conseil d'administration,
  • de préparer et de présenter les rapports le cas échéant prévus par le règlement intérieur du conseil d'administration, et
  • de préparer toute autre recommandation qui pourrait lui être demandée par le conseil d'administration en matière de rémunération.

De manière générale, le comité apporte tout conseil et formule toute recommandation appropriée dans les domaines ci-dessus.

Le comité des rémunérations est, si possible, composé au minimum de deux membres nommés par le conseil d'administration étant précisé qu'aucun membre du conseil d'administration exerçant des fonctions de direction au sein de la Société ne peut être membre du comité. La durée des fonctions des membres du comité des rémunérations coïncide avec celle de leur mandat de membre du conseil d'administration.

Il est précisé en tant que de besoin qu'aucun membre du conseil d'administration exerçant des fonctions de direction au sein de la Société ne peut être membre du comité des rémunérations.

Les membres du comité des rémunérations nommés les 25 mai 2011 et 11 juin 2014 sont :

  • Monsieur Chris McFadden, Président du Comité des Rémunérations, Président du Conseil d'Administration et administrateur indépendant,
  • Madame Marie Meynadier, administrateur indépendant.

Dans le cadre de sa mission, le comité peut demander au président du conseil d'administration à bénéficier de l'assistance de tout cadre dirigeant de la Société dont les compétences pourraient faciliter le traitement d'un point à l'ordre du jour.

Le comité s'est réuni quatre fois au cours de l'exercice 2016, les 2 février 2016, 23 mars 2016, 25 juillet, et 19 septembre 2016.

1.6. Principes et règles qui déterminent la rémunération des mandataires sociaux

La Société applique l'ensemble des recommandations du Code MiddleNext relatives à la rémunération des dirigeants mandataires sociaux et à celle des administrateurs non dirigeants.

Pour l'exercice 2016, concernant la partie variable de la rémunération du directeur général, les objectifs ont été fixés et approuvés par le Conseil d'administration sur recommandation du comité des rémunérations du 2 février 2016. Ces objectifs prenaient en compte mais pas uniquement la croissance du chiffre d'affaires de la Société.

Le conseil d'administration du 21 mars 2017, sur la proposition du comité des rémunérations du 14 mars 2017, a évalué le degré de réalisation de ces objectifs et décidé, de verser au directeur général la partie variable de sa rémunération correspondant à l'atteinte de ses objectifs, ceux-ci étant fonction de la performance de l'entreprise.

Le dirigeant mandataire social ne perçoit pas de jetons de présence au titre de son mandat social au sein de la Société. Il ne bénéficie d'aucune rémunération différée, indemnité de départ ou engagement de retraite, visés aux recommandations N°16 et 17 du Code Middlenext.

Dans le cadre de sa politique de rémunération et de motivation de ses dirigeants et salariés, la Société a procédé à l'attribution gratuite d'actions de préférence au bénéfice des salariés de la Société et d'options de souscription pour les salariés de sa filiale, respectivement les 2 février 2016, 26 juillet 2016 et 15 novembre 2016.

Contrairement à la recommandation N°18 du Code Middlenext, la Société met en oeuvre une politique d'attribution d'actions gratuites au profit de son directeur général. Il est précisé que pour l'attribution des actions gratuites, lorsque les plans ont bénéficié au dirigeant, ils ont également bénéficié à l'ensemble des salariés du Groupe, qui ont reçu s soit des actions gratuites soit des options de souscription d'actions.

Rémunérations des dirigeants mandataires sociaux

L'information ci-après est établie en se référant au code de gouvernement d'entreprise pour les valeurs moyennes et petites tel qu'il a été modifié en septembre 2016 par MiddleNext.

Chaque membre du Conseil peut recevoir des jetons de présence dont le montant est voté par l'assemblée générale ordinaire et dont la répartition est décidée par le Conseil, en fonction de l'assiduité des membres du Conseil et du temps qu'ils consacrent à leur fonction, y compris, le cas échéant, au sein du ou des comités mis en place par le Conseil.

La rémunération éventuelle du président est fixée par le Conseil, après avis du comité des rémunérations.

Les membres du conseil peuvent également se voir rémunérer au titre de missions spécifiques qui leur seraient confiées par le conseil d'administration en plus de leurs fonctions normales au sein du conseil.

Chaque administrateur a droit au remboursement de ses frais raisonnables de déplacement occasionnés dans l'exercice de ses fonctions.

(Président du conseil d'administration)
Chris McFadden
Exercice clos
le 31/12/2016 (en euros)
Exercice clos
le 31/12/2015 (en euros)
Rémunérations dues au titre de l'exercice
(détaillées au tableau 2)
76 000 59 000
Valorisation des options attribuées au
cours de l'exercice
12 160 (1) Néant
Valorisation des actions de performance
attribuées au cours de l'exercice
Néant Néant
(Directeur général)
Alexandre Loiseau
Exercice clos
le 31/12/2016(en euros)
Exercice clos
le 31/12/2015 (en euros)
Rémunérations dues au titre de l'exercice
(détaillées au tableau 2)
265 357 244 457
Valorisation des options attribuées au
cours de l'exercice
Néant Néant
Valorisation des actions de performance
attribuées au cours de l'exercice
70 240 Néant

Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social

Récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social
(Président du conseil
d'administration)
Chris McFadden
Montants au titre de
l'exercice clos le 31/12/2016
(en euros)
Montants au titre de
l'exercice clos le 31/12/2015
(en euros)
Montants
dus
Montants
versés
Montants
dus
Montants
versés
- rémunération fixe 0 0 0 0
- rémunération variable 0 0 0 0
- rémunération exceptionnelle 0 0 0 0
- jetons de présence 76 000 76 000 59 000 59 000
- avantages en nature 0 0 0 0
TOTAL 76 000 76 000 59 000 59 000
(Directeur général)
Alexandre Loiseau
Montants au titre de
l'exercice clos le 31/12/2016
(en euros)
(en euros)
Montants au titre de
l'exercice clos le 31/12/2015
Montants
dus
Montants
versés
Montants
dus
Montants
versés
- rémunération fixe 205 000 205 000 205 000 205 000
- rémunération variable 45 850 24 500 25 113 0
- rémunération exceptionnelle 0 0 0 0
- jetons de présence 0 0 0 0
- avantages en nature (2) 14 507 14 507 14 344 14 344
TOTAL 265 357 244 007 244 457 219 344

(1) Prime due au titre de l'exercice précédent

(2) Les avantages en nature sont composés d'une part d'un contrat de bail mobilier et d'autre part d'une cotisation de garantie sociale des chefs et dirigeants d'entreprises

M. Pierre Forest, ayant occupé le poste de Directeur Général délégué entre le 1er juin 2016 et le 18 janvier 2017 a reçu la rémunération fixe de 131 250 EUR, des avantages en nature pour 2 512 EUR et une rémunération variable de 15 750 EUR au titre de la période du 1er juin 2016 au 31 décembre 2016.

Options de souscription ou d'achat d'actions attribuées durant l'exercice à chaque
dirigeant mandataire social
par l'émetteur et par toute société du groupe
Nom du
dirigeant
mandataire
social
N° et date
du plan
Nature
des
options
(achat ou
souscripti
on)
Valorisation des
options selon la
méthode
retenue pour les
comptes
consolidés
Nombre
d'options
attribuée
s durant
l'exercice
Prix
d'exercice
Période
d'exercice
Chris
McFadden
26/07/2016 BSA 12 160 (1) 40 000 1,68 26/07/2017-
26/07/2026
TOTAL
(1) 0,16 EUR par bons de souscription d'actions
Options de souscription ou d'achat d'actions levées
durant l'exercice par chaque dirigeant mandataire social
Chris McFadden N° et date du Nombre Prix d'exercice Année
(Président du Conseil plan d'options levées d'attribution
d'administration) durant l'exercice
Néant
Alexandre Loiseau N° et date du Nombre Prix d'exercice Année
(Directeur Général) plan d'options levées d'attribution
durant l'exercice
Néant
Actions attribuées gratuitement à chaque dirigeant mandataire social
Actions de
performanc
e attribuées
durant
l'exercice
par
l'émetteur
et par toute
société du
Groupe
N° et date
du plan
Nombre
d'actions
attribuées
durant
l'exercice
Valorisation
des actions
selon la
méthode
retenue
pour les
comptes
consolidés
Date
d'acquisitio
n
Date de
disponibilit
é
Conditions
de
performanc
e
Alexandre
Loiseau
26 juillet
2016
160 000 70 240 26 juillet
2017
26 juillet
2020
(1)

(1)Les conditions de performance sont décrites dans le procès verbal d'assemblée générale mixte du 4 mai 2016 en résolutions 19 et 20 http://www.maunakeatech.com/sites/default/files/investors/documentation/eui_1200483797_1_mkt_-_pv_agm_4_mai_2016.pdf)

Actions attribuées gratuitement devenues disponibles durant l'exercice pour chaque dirigeant
mandataire social
Actions de N° et date du Nombre d'actions Condition Année
performance plan devenues d'acquisition d'attribution
devenues disponibles
disponibles pour durant l'exercice
chaque
mandataire social
Néant

Le tableau suivant apporte des précisions quant aux conditions de rémunération et autres avantages consentis aux mandataires sociaux :

Dirigeants
mandataires
sociaux
Contrat de travail Régime de
retraite
supplémentaire
Indemnités ou
avantages dus ou
susceptibles
d'être dus à
raison de la
cessation ou du
changement de
fonction
Indemnités
relatives à une
clause de non
concurrence
Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non
Chris McFadden,
Président du
Conseil
d'Administration
X X X X
Date début
mandat :
Assemblée générale ordinaire du 11 juin 2014
Date fin mandat : A l'issue de l'assemblée générale annuelle statuant sur les comptes de
l'exercice clos le 31 décembre 2016
Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non
Alexandre Loiseau,
Directeur général
X X X X
Date début
mandat :
Assemblée générale ordinaire du 25 mai 2011
Date fin mandat : A l'issue de l'assemblée générale annuelle statuant sur les comptes de
l'exercice clos le 31 décembre 2016

1.1.1 Jetons de présence et les autres rémunérations perçus par les mandataires sociaux non dirigeants

Tableau sur les jetons de présence et les autres rémunérations perçus
par les mandataires sociaux non dirigeants
Membres du conseil
d'administration
Jetons de présence versés au
titre de l'exercice clos le
31/12/2016 (en euros)
Jetons de présence versés au
titre de l'exercice clos le
31/12/2015 (en euros)
André-Michel Ballester
- jetons de présence 0 17 000
- autres rémunérations 0 0
TOTAL 0 17 000
Jean-Luc Boulnois
- jetons de présence 34 000 25 000
- autres rémunérations 0 0
TOTAL 34 000 25 000
Marie Meynadier
- jetons de présence 31 000 25 000
- autres rémunérations 0 0
TOTAL 31 000 25 000
Joseph DeVivo
- jetons de présence 40 000 Néant
- autres rémunérations 0 Néant
TOTAL 40 000 -

Le Conseil d'administration du 25 mai 2016 a fixé les rémunérations de ses membres de la manière suivante dont l'enveloppe a été cotée par l'assemblée générale des actionnaires du 4 mai 2016:

  • le conseil d'administration procède à la répartition des jetons de présence sur une base annuelle et à leur paiement sur une base trimestrielle,

  • le président du conseil d'administration se voit attribuer la somme de 55 000 euros par an, prorata temporis,

  • les administrateurs indépendants, à l'exclusion du président du conseil d'administration, se voient chacun attribuer la somme de 25 000 euros prorata temporis de leur taux de présence aux réunions du conseil,

  • les présidents des comités d'audit et de rémunération se voient attribuer la somme de 9 000 euros par an pour cette fonction,

  • les membres des comités d'audit et de rémunération (non présidents) se voient attribuer la somme de 6 000 euros pour cette fonction.

Les administrateurs ne bénéficient d'aucun engagement particulier en matière de retraite, d'indemnité susceptible d'être due en raison de la cessation de fonctions ou d'indemnités de non concurrence.

2. Procédures de gestion des risques et de contrôle interne mises en place par la Société

Pour la rédaction de cette partie de son rapport, la Société s'est appuyée sur le guide de mise en œuvre du cadre de référence sur le contrôle interne adapté aux valeurs moyennes et petites mis à jour et publié par l'AMF le 22 juillet 2010.

2.1. Principes généraux de gestion des risques

A) Définition

Mauna Kea Technologies poursuit la formalisation de sa démarche de gestion des risques.

Cette démarche vise à identifier l'ensemble des risques et facteurs de risque pouvant affecter les activités et processus de l'entreprise et à définir les moyens permettant de gérer ces risques et de les maintenir ou de les ramener à un niveau acceptable pour la Société. Elle a pour vocation à englober toutes les typologies de risques et à s'appliquer à toutes les activités de la Société et du Groupe.

B) Les objectifs de la gestion des risques

Mauna Kea Technologies adopte la définition de la gestion des risques proposée par l'Autorité des Marchés Financiers1 , selon laquelle la gestion des risques est un levier de management de la Société qui contribue à :

  • créer et préserver la valeur, les actifs et la réputation de la Société ;
  • sécuriser la prise de décision et les processus de la Société pour favoriser l'atteinte des objectifs ;
  • favoriser la cohérence des actions avec les valeurs de la Société ;
  • mobiliser les collaborateurs autour d'une vision commune des principaux risques de la Société.

C) Composantes du dispositif de gestion des risques

Les facteurs de risques identifiés à ce jour par la Société sont présentés dans le chapitre IV du document de référence enregistré auprès de l'AMF en date du 13 juin 2016 qui fera l'objet d'une mise à jour en 2017.

A ce jour, la Société a recensé les grandes familles de risques suivantes :

  • - Environnement compétitif,
  • - Déploiement commercial lié notamment au rythme d'adoption des professionnels de santé, aux conditions de remboursement des procédures endomicroscopiques et au recrutement et à la fidélisation d'une force de vente,
  • - Propriété intellectuelle,
  • - Processus de fabrication,
  • - Risques liés à la mise en jeu de la responsabilité du fait des produits
  • - Risques financiers,
  • - Risques juridiques liés notamment à la réglementation applicable aux dispositifs médicaux, et aux autorisations déjà obtenues ou aux processus en cours et à l'environnement réglementaire
  • - Organisation de la société,

2.2. Articulation entre la gestion des risques et le contrôle interne

La gestion des risques vise à identifier et analyser les principaux risques et facteurs de risque pouvant affecter les activités, processus et objectifs de l'entreprise et à définir les moyens permettant de maintenir ces risques à un niveau acceptable, notamment en mettant en place des mesures préventives et des contrôles qui relèvent du dispositif de contrôle interne.

Parallèlement, le dispositif de contrôle interne s'appuie notamment sur la gestion des risques pour identifier les principaux risques à maîtriser. Historiquement, la Société a élaboré et développé un dispositif de contrôle interne depuis l'origine de la Société, alors que la formalisation de la démarche de gestion des risques est plus récente. La Société s'engage maintenant dans une démarche d'articulation des deux dispositifs, qui vise notamment à identifier les modalités de contrôles dont doivent faire l'objet les processus clés de l'entreprise susceptibles d'être affectés par des risques analysés comme « majeurs ».

2.3. Principes généraux de contrôle interne

1 Guide de mise en œuvre du cadre de référence sur le contrôle interne adapté aux valeurs moyennes et petites mis à jour le 22 juillet 2010

A) Définition

Mauna Kea Technologies adopte la définition du contrôle interne proposée par l'Autorité des Marchés Financiers2 , selon laquelle le contrôle interne est un dispositif mis en œuvre par la Société qui vise à assurer :

  • la conformité aux lois et règlements ;
  • l'application des instructions et orientations fixées par la direction générale ;
  • le bon fonctionnement des processus internes de la Société ;
  • la fiabilité des informations financières ; et

d'une façon générale, contribue à la maîtrise de ses activités, à l'efficacité de ses opérations et à l'utilisation efficiente de ses ressources.

Mauna Kea Technologies a poursuivi la mise en œuvre au cours de l'exercice d'un processus de contrôle interne destiné à « garantir en interne la pertinence et la fiabilité des informations utilisées et diffusées dans les activités de la Société ».

B) Les composantes du contrôle interne

Organisation du système de validation

Le dispositif de contrôle interne repose sur une organisation claire des responsabilités, des référentiels, des ressources et des procédures mises en œuvre. Depuis l'origine, la Société s'est dotée d'un système d'Assurance Qualité. Les processus de l'ensemble des domaines d'activité sont décrits par des procédures, des modes opératoires, des notices et des formulaires. Ces documents écrits retracent le déroulement des activités, définissent les moyens et les responsabilités des intervenants, précisent le savoir-faire de la Société et donnent des instructions précises pour effectuer une opération donnée.

En 2013, afin de renforcer son système qualité et son contrôle interne, la société a choisi de mettre en place un PGI (Progiciel de Gestion Intégré) au travers de l'éditeur SAP avec une offre pré paramétrée destinée aux Petites et Moyennes Entreprises.

Les fonctions concernés par ce progiciel sont les Achats/Fournisseurs, Ventes/Clients, la fonction Comptable et le Contrôle de gestion.

La Société fait annuellement l'objet d'un audit des systèmes d'information. En 2015, cet audit n'a pas relevé d'anomalies significatives. Les faiblesses du système, le cas échéant, sous couvertes par des moyens de contrôles compensatoires.

L'ensemble des acteurs de la Société est impliqué dans le dispositif de contrôle interne.

Les procédures relatives aux processus opérationnels

Toute la documentation relative au système de management de la qualité (SMQ) est enregistrée sur un intranet dédié qui permet d'optimiser l'accès aux documents et leur adaptation permanente aux évolutions de l'activité (gestion du cycle de vie des documents). L'objectif poursuivi est une amélioration continue de la qualité, des processus de fonctionnement de la Société et du Groupe, que ce soit les processus opérationnels, les processus de management ou les processus de support. Chacun de ces processus est placé sous la responsabilité d'un pilote, qui gère, avec le responsable qualité, l'ensemble des procédures et formulaires qualité décrivant les activités couvertes par le processus ainsi que les indicateurs de performance liés au processus. Les différents processus sont revus à une cadence régulière par le management de l'entreprise lors de la revue de direction.

Le système d'assurance de qualité couvre les domaines suivants :

2 Guide de mise en œuvre du cadre de référence sur le contrôle interne adapté aux valeurs moyennes et petites mis à jour le 22 juillet 2010

Le système de management de la qualité est audité une fois par an par l'organisme certificateur LNE GMED dans le cadre de la certification CE. En novembre 2015, suite à la recommandation 2013/473/UE de la Commission Européenne qui le rend obligatoire au moins une fois sur un cycle de certification de 3 ans, l'entreprise a fait l'objet d'un audit inopiné d'une journée. Le résultat est positif, et si des nonconformités ont été relevées, les actions correctives ont été rapidement définies, et cet audit ne remet pas en cause la certification CE de l'entreprise.

Les procédures relatives à l'information financière

La Société a mis en place l'organisation suivante pour limiter les risques en matière de gestion financière :

  • - La Direction générale de la Société et plus particulièrement le personnel de la Direction Financière ont le souci de l'amélioration du contrôle interne et intègrent les recommandations des auditeurs externes et du comité d'audit,
  • - La Société maintient une séparation en interne, entre la production et la supervision des états financiers et fait intervenir des experts indépendants pour l'évaluation de postes comptables complexes comme le Crédit Impôt Recherche et la valorisation des stock-options ou des bons de souscription de parts de créateurs d'entreprise,
  • - Un expert-comptable intervient pour préparer la liasse de consolidation en normes IFRS,
  • - La gestion financière et comptable de la filiale au Etats-Unis, Mauna Kea Technologies Inc fait l'objet d'une revue interne régulière de l'équipe comptable du siège,
  • - La gestion de la paye en France et la révision de la paie aux Etats-Unis est sous-traitée à un cabinet spécialisé indépendant.

D'une manière générale, l'ensemble des options comptables de la société est défini par la direction financière, discuté avec la Direction générale et les Commissaires aux Comptes puis présenté au Comité d'Audit et débattu avec ce dernier. Ceci permet d'assurer une parfaite conformité des pratiques de la Société avec les normes françaises et internationales (IFRS) ainsi qu'une cohérence dans la présentation des comptes.

En fin d'année, un budget détaillé est préparé pour l'exercice suivant par la direction financière et validé par la Direction générale. Ce budget est présenté au Conseil d'administration. A la fin de chaque semestre, les équipes comptables mettent en œuvre une clôture des comptes consolidés des sociétés du Groupe.

Des revues budgétaires organisées périodiquement avec l'ensemble des responsables opérationnels permettent d'assurer une validation analytique des écritures et une revue de l'ensemble des dépenses. A l'occasion de chaque conseil d'administration un reporting est préparé par la direction financière à l'attention de la Direction générale et des administrateurs. Ce reporting est présenté et discuté périodiquement lors des séances du Conseil d'administration.

2.4. Acteurs de la gestion des risques et du contrôle interne

Depuis la création de la Société, la Direction générale a exercé un rôle moteur pour définir et impulser le dispositif de contrôle interne puis la gestion des risques.

2.5. Limites de la gestion des risques et du contrôle interne et pistes d'amélioration

La Société s'attache à adapter son système de gestion des risques à son système d'information (PGI) et à améliorer le suivi des plans d'action identifiés.

La société pourrait compléter à moyen terme la couverture fonctionnelle de son PGI avec des fonctions supplémentaires comme la production et le service après-vente.

_________________________________ Le président du conseil d'administration

ANNEXE E

Tableau récapitulatif des délégations de compétence et de pouvoirs en cours de validité consenties par l'assemblée générale au conseil d'administration en matière d'augmentation de capital par application des articles L. 225-129-1 et L. 225-129-2 du code de commerce et utilisation faite de ces délégations au cours de l'exercice 2016

Date de
l'assemblée
générale des
actionnaires
Objet de la délégation Date d'expiration Utilisation faite
par le conseil
d'administratio
n
Assemblée générale à caractère mixte du 27 mai 2015
27 mai 2015
(12ème
résolution)
Délégation de compétence consentie
au conseil d'administration à l'effet
d'émettre et attribuer des bons de
souscription d'actions au profit (i) de
membres et censeurs du conseil
d'administration de la Société en
fonction à la date d'attribution des
bons n'ayant pas la qualité de
salariés ou dirigeants de la Société
ou de l'une de ses filiales ou (ii) de
personnes liées par un contrat de
services ou de consultant à la
Société ou à l'une de ses filiales ou
(iii) de membres de tout comité mis
en place ou que le conseil
d'administration viendrait à mettre
en place n'ayant pas la qualité de
salariés ou dirigeants de la Société
ou de l'une de ses filiales – Nombre
maximum de BSA : 400.000
27 novembre 2016
(18 mois)
Cette délégation a
été remplacée par la
délégation ayant le
même objet
consentie par
l'assemblée du 4 mai
2016
Le conseil n'a pas
fait usage de
cette délégation
au cours de
l'exercice 2016
27 mai 2015
(14ème
résolution)
Délégation de compétence consentie
au conseil d'administration en vue
d'augmenter le capital par émission
d'actions ordinaires ou de toutes
valeurs mobilières donnant accès au
capital avec suppression du droit
préférentiel de souscription des
actionnaires au profit d'une
catégorie de personnes dans le
cadre d'une ligne de financement en
fonds propres - Plafond nominal :
84.000 €
27 novembre 2016
(18 mois)
Le conseil n'a pas
fait usage de
cette délégation
au cours de
l'exercice 2016.
Assemblée générale à caractère mixte du 4 mai 2016
4 mai 2016
(9ème
résolution)
Délégation de compétence consentie
au conseil en vue d'augmenter le
capital par émission d'actions
4 juillet 2018
(26 mois)
Le conseil n'a pas
ordinaires et/ou de toutes valeurs
mobilières qui sont des titres de
capital donnant accès à d'autres
titres de capital ou donnant droit à
l'attribution de titres de créance,
et/ou des valeurs mobilières donnant
accès à des titres de capital à
émettre, avec maintien du droit
préférentiel de souscription des
actionnaires – Plafond nominal :
194.000 €*
(articles L. 225-129 à L. 225-129-6, L.
228-91, L. 228-92 et L. 228-93 du
code de commerce)
fait usage de
cette délégation
au cours de
l'exercice 2016
4 mai 2016
(10ème
résolution)
Délégation de compétence consentie
au conseil en vue d'augmenter le
capital par émission d'actions
ordinaires et/ou de toutes valeurs
mobilières qui sont des titres de
capital donnant accès à d'autres
titres de capital ou donnant droit à
l'attribution de titres de créance,
et/ou des valeurs mobilières donnant
accès à des titres de capital à
émettre, avec suppression du droit
préférentiel de souscription des
actionnaires et offre au public –
Plafond nominal : 194.000 €
s'imputant sur le plafond global de
194.000 euros fixé par l'assemblée
générale
(articles L. 225-129 à L. 225-129-6, L.
225-135, L. 225-135-1, L. 225-136, L.
228-91, L. 228-92 et L. 228-93 du
code de commerce)
4 juillet 2018
(26 mois)
Le conseil
d'administration
n'a pas fait usage
de cette
délégation au
cours de
l'exercice 2016
4 mai 2016
(11ème
résolution)
Délégation de compétence consentie
au conseil en vue d'augmenter le
capital par émission d'actions
ordinaires et/ou de toutes valeurs
mobilières qui sont des titres de
capital donnant accès à d'autres
titres de capital ou donnant droit à
l'attribution de titres de créance,
et/ou des valeurs mobilières donnant
accès à des titres de capital à
émettre, avec suppression du droit
préférentiel de souscription des
actionnaires dans le cadre d'une
offre au profit d'investisseurs
qualifiés ou d'un cercle restreint
d'investisseurs visée au II de l'article
L. 411-2 du code monétaire et
financier – Plafond nominal :
4 juillet 2018
(26 mois)
Le conseil
d'administration
n'a pas fait usage
de cette
délégation au
cours de
l'exercice 2016
194.000 € s'imputant sur le plafond
global de 194.000 euros fixé par
l'assemblée générale
(articles L. 225-129 à L. 225-129-6, L.
225-135, L. 225-135-1, L. 225-136, L.
228-91, L. 228-92 et L. 228-93 du
code de commerce)
4 mai 2016
(12ème
résolution)
Délégation de compétence consentie
au conseil d'administration en vue
d'augmenter le capital par émission
d'actions ordinaires ou de toutes
valeurs mobilières donnant accès au
capital avec suppression du droit
préférentiel de souscription des
actionnaires au profit d'une
catégorie de personnes assurant la
prise ferme des titres de capital de la
Société susceptibles d'en résulter
dans le cadre d'une ligne de
financement en fonds propres
Plafond nominal : 97.000 €
s'imputant sur le plafond global de
194.000 euros fixé par l'assemblée
générale
(articles L. 225-129 et suivants du
code de commerce, et, notamment,
articles L. 225-129-2, L-225-129-4, L.
225-135, L-225-138 et L. 228-91 et
suivants du code de commerce)
4 novembre 2017
(18 mois)
Le directeur
général, sur
délégation du
conseil
d'administration
du 20 octobre
2016, a fait usage
de cette
délégation le 17
novembre 2016 et
a décidé
l'émission de
1.850.000 bons
de souscription
d'actions au profit
de Kepler.
4 mai 2016
(14ème
résolution)
Délégation au conseil à l'effet
d'augmenter le nombre de titres à
émettre en cas d'augmentation de
capital avec ou sans droit
préférentiel de souscription réalisée
en vertu des délégations susvisées
(articles L. 225-129, L. 225-129-2, L.
225-135, L. 225-135-1 et suivants, L.
228-91 et L. 228-92 du code de
commerce)
4 juillet 2018
(26 mois)
Le conseil
d'administration
n'a pas fait usage
de cette
délégation au
cours de
l'exercice 2016
4 mai 2016
(15ème
résolution)
Délégation de compétence consentie
au conseil d'administration à l'effet
d'émettre des actions ordinaires et
des valeurs mobilières donnant
accès au capital de la Société, en cas
d'offre publique comportant une
composante d'échange initiée par la
Société – Plafond nominal : 194.000
€ s'imputant sur le plafond global de
194.000 euros fixé par l'assemblée
générale
(articles L. 225-129 à L. 225-129-6, L.
4 juillet 2018
(26 mois)
Le conseil
d'administration
n'a pas fait usage
de cette
délégation au
cours de
l'exercice 2016
225-148, L. 228-91 et L. 228-92 du
code de commerce)
4 mai 2016
(16ème
résolution)
Délégation de compétence consentie
au conseil d'administration en vue
d'augmenter le capital social, dans
les limites de 10% du capital, pour
rémunérer des apports en nature de
titres de capital ou de valeurs
mobilières donnant accès au capital
de sociétés tierces en dehors d'une
offre publique d'échange – Plafond
nominal : 194.000 € s'imputant sur le
plafond global de 194.000 euros fixé
par l'assemblée générale
(article L. 225-147 du code de
commerce)
4 juillet 2018
(26 mois)
Le conseil
d'administration
n'a pas fait usage
de cette
délégation au
cours de
l'exercice 2016
4 mai 2016
(18ème
résolution)
Délégation de compétence consentie
au conseil d'administration
d'augmenter le capital par
incorporation de primes, réserves,
bénéfices ou autres – Plafond
nominal : 16.000 € s'imputant sur le
plafond global de 194.000 euros fixé
par l'assemblée générale
(articles L. 225-129, L. 225-129-2, et L.
225-130 du code de commerce)
4 juillet 2018
(26 mois)
Le conseil
d'administration
n'a pas fait usage
de cette
autorisation au
cours de
l'exercice 2016
4 mai 2016
(21ème
résolution)
Délégation de compétence consentie
au conseil d'administration à l'effet
d'émettre et attribuer des bons de
souscription d'actions (BSA) au
profit (i) de membres et censeurs du
conseil d'administration de la Société
en fonction à la date d'attribution
des bons n'ayant pas la qualité de
salariés ou dirigeants de la Société
ou de l'une de ses filiales ou (ii) de
personnes liées par un contrat de
services ou de consultant à la
Société ou à l'une de ses filiales ou
(iii) de membres de tout comité mis
en place ou que le conseil
d'administration viendrait à mettre
en place n'ayant pas la qualité de
salariés ou dirigeants de la Société
ou de l'une de ses filiales – Plafond
nominal : 16.000 €
4 novembre 2017
(18 mois)
Le conseil a fait
usage de cette
délégation le 26
juillet 2016 et a
émis, au prix de
0,17 euro l'un, un
total de 115.000
BSA au profit de
4 administrateurs
non dirigeants,
permettant
chacun la
souscription d'une
action ordinaire
d'une valeur
nominale de 0,04
euro au prix de
1,68 euros l'une
(prime d'émission
incluse) (cf.
rapports
complémentaires
du conseil
d'administration
et des
commissaires aux
comptes)
4 mai 2016
(22ème résolution)
Délégation de compétence consentie
au conseil d'administration en vue
d'augmenter le capital par émission
d'actions ordinaires et/ou de toutes
valeurs mobilières qui sont des titres
de capital donnant accès à d'autres
titres de capital ou donnant droit à
l'attribution de titres de créance,
et/ou de valeurs mobilières donnant
accès à des titres de capital à
émettre, avec suppression du droit
préférentiel de souscription des
actionnaires au profit d'une
catégorie de personnes répondant à
des caractéristiques déterminées –
Plafond nominal : 194.000 €
s'imputant sur le plafond global de
194.000 euros fixé par l'assemblée
générale
(articles L. 225-129 et suivants du
code de commerce, et, notamment,
de ses articles L. 225-129-2, L-225-
129-4, L. 225-135, L-225-138 et L.
228-91 et suivants du code de
commerce)
4 novembre 2017
(18 mois)
Le conseil a fait
usage de cette
délégation le 12
juillet 2016 et a
décidé
d'augmenter le
capital d'un
montant nominal
de 119.205,24
euros par
l'émission au prix
de 1,49 euros l'une
(prime d'émission
incluse) de
2.980.131 actions
(cf. rapports
complémentaires
du conseil
d'administration
et des
commissaires aux
comptes).
---------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ ------------------------------ --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
1. CRÉATEUR D'INNOVATION MÉDICALE 57
1.1. De l'idée au produit
57
1.2. De la startup à la société cotée
57
1.3. Recherche, Innovation et Développement
58
2. RESSOURCES ET SYNERGIE 61
2.1. Relations entretenues avec les parties prenantes
61
2.2. Zoom sur les salariés62
2.3. Sous-traitance et fournisseurs65
3. IMPACT SOCIÉTAL 67
3.1. Environnement médical
67
3.2. Environnement réglementaire
69
3.3. Environnement de l'accès au marché69
3.4. Environnement économique70
3.5. Environnement éducatif70
3.6. Environnement industriel et académique71
3.7. Environnement déontologique71
3.8. Environnement de travail chez Mauna Kea Technologies72
3.9. La connaissance de nos environnements
74
4. EMPREINTE ENVIRONNEMENTALE 76
4.1. Diminuer l'empreinte environnementale des produits tout au long du cycle de vie 76
4.2. Diminuer l'empreinte environnementale de la
société
76
PÉRIMÈTRE ET EXCLUSIONS 78
5.TABLE DE CORRESPONDANCE 79

INTRODUCTION

Vision

La société Mauna Kea Technologies a été créée sur une vision simple et ambitieuse : les erreurs diagnostiques et de traitement pourront être éradiquées dès lors que nous pourrons apporter aux médecins le moyen de dresser en temps réel le bilan de santé de leurs patients à l'échelle de leurs cellules.

Mission

Depuis sa création, la société consacre ainsi toutes ses forces au développement d'une nouvelle modalité d'imagerie, l'endomicroscopie confocale laser par minisondes. Sa mission consiste à faire de cette nouvelle technologie un nouveau standard de soin pour la plus grande variété possible d'indications médicales. En devenant un acteur global du diagnostic cellulaire temps réel, la société se donne comme objectifs premiers et constants l'amélioration de la qualité de soin apporté au patient et de l'efficience des professionnels et des systèmes de santé.

Histoire

Accéder à l'inaccessible, tel est l'objectif des recherches instrumentales en astrophysique aujourd'hui, l'alma mater des fondateurs de Mauna Kea Technologies : explorer les régions de formation d'étoiles, sonder les noyaux actifs de galaxie ou les systèmes exo planétaires et comprendre les processus physiques qui les gouvernent, le plus souvent depuis des sites d'observation aussi légendaires que le sommet du volcan Mauna Kea, point culminant de l'archipel d'Hawaii, dans l'océan pacifique.

Accéder à l'inaccessible, telle est aussi l'ambition des équipes de recherche de la société qui développent depuis seize ans pour leurs collaborateurs médecins les dispositifs innovants capables d'interroger les cellules directement à l'intérieur de nos organes, d'y détecter en temps réel les prémices de nos pathologies et de décrire les processus biologiques qui les gouvernent.

CHAPITRE 1 1. CRÉATEUR D'INNOVATION MÉDICALE

1.1. De l'idée au produit

La plupart des pathologies, et en particulier les cancers, résultent d'un dérèglement des fonctions de l'organisme à l'échelle de la cellule. Dans ses stades d'évolution les plus précoces, un cancer est doublement invisible : aucune manifestation macroscopique n'est observable, ni par les moyens d'imagerie médicale traditionnels - radiographies, scanner, IRM, échographie - faute de résolution, la capacité à observer des détails fins, ni même par un examen endoscopique in situ, faute de pouvoir accéder aux profondeurs des muqueuses, où se développent 90% des cancers.

Seul un prélèvement tissulaire - une biopsie - le permet mais elle est invasive, destructrice des tissus, aléatoire, consommatrice de temps - de prélèvement et d'analyse - et de ressources, et au final, d'une précision limitée.

L'idée fondatrice de Mauna Kea Technologies a donc été de concevoir un dispositif capable de réaliser en temps réel une imagerie microscopique in situ, in vivo, et qui plus est, capable d'observer des couches internes des tissus pendant un examen endoscopique. La combinaison de techniques de microscopie confocale, de fibres optiques, d'imagerie de fluorescence, associées à une forte composante de traitement d'image a été la solution.

Dès 2004, soit 4 ans après sa création, la société lance son premier produit, le Cellvizio LAB, destiné à la recherche médicale. Ses premiers utilisateurs sont alors des biologistes, spécialistes du cancer mais aussi des neurosciences.

1.2. De la startup à la société cotée

Elle obtient ses premiers accords réglementaires aux USA et en Europe, et dès 2005, forte d'un second produit destiné cette fois aux applications médicales, le Cellvizio-GI, suivi d'un troisième le Cellvizio-LUNG, elle s'engage sur la (très) longue voie de la validation clinique. Ses utilisateurs sont maintenant des gastroentérologues et des pneumologues.

Fin 2010, elle entame son véritable développement commercial en gastroentérologie, en pneumologie, puis finalement en urologie, où elle signe en 2016 un accord de partenariat global avec la société COOK MEDICAL.

En Juillet 2011, la société change de nature et de monde. Elle entre dans le cercle des jeunes sociétés

cotées. Son écosystème s'élargit, après le monde de la recherche, de la médecine et des systèmes de santé, il intègre alors financeurs, investisseurs et actionnaires.

À ce jour, la société a installé plus de 500 de ses produits dans plus de 40 pays. Elle est forte de plus de 200 brevets, délivrés dans 15 pays, et le nombre de publications relatives à cette nouvelle modalité d'imagerie introduite il y a tout juste 10 ans frise bientôt le millier.

1.3. Recherche, Innovation et Développement

Comme pour toute société innovante, la fonction même de la société - son métabolisme - est de transformer des idées nouvelles en produits à forte valeur ajoutée pour ses clients.

Publications dans des journaux à comité de lecture

Cette fonction peut toutefois être comprise - et donc gérée - comme trois activités différentes, opérant dans des champs de compétences différents, avec des acteurs différents, sur des échelles de temps différentes, mais elles restent indissociables.

La première est la Recherche, qui consiste à créer, ou collecter, les connaissances nécessaires à cette création de valeur. Elle se concrétise chez Mauna Kea Technologies par un ensemble d'activités menées dans les domaines technologiques, scientifiques et cliniques, seuls ou en partenariat avec le monde académique. Cette recherche est souvent accompagnée et subventionnée par des fonds publics (ANR, BPI), et bénéficie également d'une aide fiscale tel que le CIR.

La seconde est l'Innovation elle-même, qui consiste à rechercher, imaginer, concevoir la ou les solutions susceptibles de répondre au mieux aux besoins du marché : médecins, chercheurs ou systèmes de santé. Elle s'appuie sur les connaissances collectées, réunies, partagées par les équipes techniques, commerciales, cliniques, et même financières de l'entreprise. Elle est potentiellement génératrice d'approches nouvelles, de collaborations, de dépôts de brevets.

La troisième est le Développement, qui consiste à transformer en produit les solutions imaginées et retenues en amont. Elle s'appuie nécessairement sur les compétences techniques de la société, mais également sur ses équipes règlementaires, ses capacités de production, sur les opérations. Ce développement peut bénéficier également d'aides publiques (BPI, CIR) et de collaborations industrielles.

Des trois, l'activité d'Innovation est la plus transversale : c'est le point de convergence de la stratégie de l'entreprise, des études cliniques réalisées chez nos collaborateurs, de la veille technologique, des études de marché réalisées par le marketing. C'est le lieu de création de valeur à proprement parlé. De multiples techniques d'idéation, complémentaires, sont mises en œuvre au sein de la société, parmi lesquelles l'Idea Booster dont l'objectif est la collection, le suivi et la maturation de propositions hors du cadre, potentiellement déconnectées de tout projet de développement en cours ; ou encore les Hackfests, compétitions totalement libres avec preuves de concepts, sur un mode show don't tell, sans aucune limitation de sujet, mais strictement limité dans le temps : 48 heures.

Historiquement, Mauna Kea Technologies a toujours consacré une part très importante de ses ressources, financières et humaines, à ces 3 activités. Son portefeuille de brevets, ses études cliniques et ses publications en témoignent, le nombre de ses autorisations règlementaires également.

Cette année encore, l'entreprise a maintenu un fort niveau d'investissement avec 4 445K€ engagés en dépenses de recherche et développement, dans la continuité des projets menés depuis plusieurs années (4 648 k€ en 2015, 4 583 k€ en 2014).

CHAPITRE 2 2. RESSOURCES ET SYNERGIE

2.1. Relations entretenues avec les parties prenantes

2.1.1. Les parties prenantes

Mauna Kea Technologies évolue au sein d'un écosystème complexe qui intègre de nombreux acteurs.

  • Les bénéficiaires finaux de ses produits sont les patients ; Les médecins, établissements de soin et centres de recherche sont les clients. Plus de 500 sites sont actuellement équipés de la technologie Cellvizio®. La société a donc développé des relations fortes avec la communauté médicale et en particulier avec les leaders d'opinion, qui disposent de l'expérience avec nos dispositifs médicaux et de l'autorité scientifique nécessaire à l'adoption d'une nouvelle technologie médicale par leurs confrères.
  • Les sociétés savantes et associations professionnelles de médecin qui ont une influence importante quant à l'obtention de codes de remboursement ou pour la mise en place de bonnes pratiques médicales fondées sur des recommandations nationales ou internationales.
  • Les autorités de santé et organismes d'assurance maladie qui délivrent les autorisations de commercialisation et les codes de remboursement. A ce jour, Mauna Kea Technologies commercialise ses produits dans plus de 50 pays.
  • Les partenaires académiques avec qui Mauna Kea Technologies entreprend des travaux de recherche.
  • Les partenaires industriels, qu'ils soient clients ou fournisseurs avec qui Mauna Kea Technologies tisse des relations de partenariats fortes et durables
  • Hors du champ médical, la société entretient des liens étroits avec la communauté financière européenne mais également américaine. Elle dispose d'une base actionnariale de plusieurs milliers d'actionnaires individuels français dans leur grande majorité et d'investisseurs institutionnels européens et américains, gérants de fonds généralistes ou spécialistes santé. Les actions de la société sont aussi désormais cotées sur le marché OTCQX aux Etats-Unis, permettant aux investisseurs américains d'acheter des actions en dollars par le biais d'American Depository Receipts (ADR)
  • Enfin, les salariés de la société qui partagent, entretiennent et développent les valeurs de Mauna Kea Technologies.

2.2. Zoom sur les salariés

2.2.1. Présentation des collaborateurs

L'effectif de l'entreprise est à forte majorité en contrat à durée indéterminée. Il est hautement qualifié et composé principalement de cadres. En effet, l'entreprise recrute principalement des profils avec un haut niveau d'études et de compétences, investit également beaucoup dans la formation de ses nouveaux collaborateurs et souhaite donc les fidéliser.

Répartition des effectifs moyens par catégorie :

31/12/2016 31/12/15 Variation
Contrat à durée indéterminée 80,1 105,6 -24,15%
Contrat à durée déterminée 0,1 0,4 -79,17%
Contrat professionnalisation 1,6 1,4 -14,29%
Effectif Total 81,8 107,4 -23,81%
Cadres 70,6 93,8 -24,75%
non cadres 11,2 13,6 -17,28%

Répartition des effectifs par genre :

31/12/2016 31/12/15 Variation
Hommes 54,5 68 -19,85%
Femmes 27,3 39,4 -30,63%
Effectif Total 81,8 107,4 -23,81%

Répartition des effectifs par zone géographique :

Effectifs moyens annuels 31/12/2016 31/12/15 Variation
France 66,5 83,9 -20,74%
Europe hors France 0 0,9 -100%
Amérique 11,5 19,5 -41,03%
Asie-Pacifique 3,8 3,1 +23,66%
Effectif Total 81,8 107,4 -25,36%

Entrées et départs :

Nombre d'embauches 2016 2015
CDI 16 10
CDD 0 1
Apprenti / contrat pro 2 1
Total 18 12
Départs par motif 2016 2015
Licenciements 3 9
Départs volontaires 23 23
Fin CDD 0 3
Autres 5 8
Total 31 43

En 2016, Mauna Kea Technologies a poursuivi sa stratégie de recrutement ciblé, ce qui explique donc en partie la baisse générale des effectifs.

Elle est toutefois plus marquée en zone Amérique où le déménagement de notre filiale a eu pour conséquence le départ de plusieurs salariés. Les efforts de recrutement – notamment de profils commerciaux - sont plus particulièrement portés sur cette zone, étant donné son rôle stratégique dans le développement de l'entreprise.

En France, l'entreprise fait également face à la difficulté de recruter certains profils spécifiques.

Si l'effectif de Mauna Kea compte plus d'hommes que de femmes, celles-ci sont pourtant bien représentées dans toutes les fonctions de l'entreprise.

20% des collaborateurs ont plus de 45 ans et 20% ont également moins de 30 ans, reflétant une très grande diversité d'âge dans la société.

La pyramide de l'ancienneté 2016, comparée à celle de 2015, montre une certaine fragilité de l'intégration des nouveaux entrants avec un nombre de départs plus élevé dans la tranche inférieure à 2 ans d'ancienneté.

En revanche, le nombre de salariés ayant une ancienneté supérieure à 8 ans a augmenté significativement, signe d'un engagement renforcé et d'une adhésion des salariés aux valeurs de l'entreprise.

L'intégration des nouveaux arrivants et l'accompagnement dans leur parcours professionnel à plus long terme est une priorité pour l'entreprise.

2.2.2. L'organisation du temps de travail

La majorité des collaborateurs travaille sur une base forfait jours, conformément au cadre conventionnel, ce qui leur permet de bénéficier de jours de repos forfaitaire (10 pour l'année 2016). Les autres collaborateurs sont sur base de 36 heures et 50 minutes par semaine, bénéficiant également de 10 jours de RTT.

La majorité des collaborateurs travaille à temps plein : seuls 2 collaborateurs sont à temps partiel.

Absentéisme (hors paternité et maternité)

Périmètre France uniquement 2016 2015
Hors alternants
Nb d'heures d'absence pour
maladie / nb total d'heures
théoriquement travaillées
1,35% 0,95%

On observe une légère hausse de l'absentéisme mais celui-ci reste bien inférieur à la moyenne nationale observée par les cabinets spécialisés (Alma Consulting Group annonce 4,55% d'absentéisme en 2015 en moyenne en France).

L'accès facilité au télétravail, la rémunération des pères pendant leur congé paternité ainsi que l'attribution de jours de RTT depuis 2014 participent à ce bon niveau d'indicateur.

2.2.3. Les valeurs partagées par les collaborateurs

Travailler chez Mauna Kea Technologies ne saurait se résumer à la simple exécution de tâches assignées. La société attend de chacun une éthique de travail sans faille : l'honnêteté, la franchise, l'humour et le respect sont au centre des valeurs partagées par tous au quotidien. Sont attendues également motivation, initiative et créativité, au prix, si nécessaire, de la prise de risque, de l'erreur, de la remise en question, mais toujours à l'écoute des nouvelles propositions.

L'innovation ne suit pas un parcours rectiligne et bien tracé. Pour innover, il faut savoir risquer, explorer, se tromper, se remettre en question, écouter, changer.

Les collaborateurs ont défini en commun et partagent désormais un système de valeurs qui fait la force de l'entreprise. Ce système s'appuie sur quatre piliers :

  • la passion de la performance
  • la réflexion au-delà du cadre
  • la volonté de grandir avec l'entreprise
  • la cohésion des équipes

Ces quatre valeurs fortes structurent et orientent le travail et les échanges quotidiens entre collaborateurs, au même titre que la politique Qualité dont elles sont parties intégrantes.

2.3. Sous-traitance et fournisseurs

Mauna Kea Technologies entretient des liens privilégiés avec ses fournisseurs. Elle a travaillé cette année avec environ 135 fournisseurs pour ses achats de production et de recherche et développement notamment dans les catégories d'achat optique, électronique et mécanique. 68% des fournisseurs utilisés pour la production étaient français.

La société a recours à la sous-traitance pour la fabrication des cartes électroniques, l'intégration des boitiers électromécaniques du Cellvizio ® et la fabrication de certaines sondes avec les mêmes soustraitants français et japonais depuis une dizaine d'années.

Les principaux pays avec qui elle travaille sont la France, les Etats-Unis, le Japon et l'Allemagne pour respectivement 24 % pour les deux premiers, puis 21 % et 12 % du volume d'achat. Ces pays ne sont pas réputés à risque en matière de conditions de travail.

Son principal fournisseur qui représente 22% des achats de production et R&D est actionnaire de la société ; il a été conclu avec lui un contrat de transfert de production pour les sondes.

Les fournisseurs sont suivis tout au long de leur relation avec Mauna Kea Technologies : depuis la phase de

sourcing où les fournisseurs stratégiques sont sélectionnés à partir de critères objectifs et partagés par tous, au suivi de leur prestation grâce à une évaluation annuelle des 50 fournisseurs les plus critiques et à un programme d'audits fournisseur mené par des auditeurs formés à l'exercice et au respect des normes et réglementations. En 2016, 8 audits fournisseurs ont été menés.

Enfin, Mauna Kea Technologies suit depuis 2 ans des indicateurs de paiement des fournisseurs. En 2016, le délai moyen de paiement est de 43 jours, en augmentation par rapport à 2015 grâce à de nouveaux accords obtenus auprès des fournisseurs. En revanche, 76% des factures sont payées en retard, même si le délai moyen de ces retards en nombre de jours a quant à lui baissé de 10%.

Parce que Mauna Kea Technologies souhaite toujours s'améliorer, elle va être accompagnée en 2017 par l'ADEME dans sa démarche RSE liée aux achats responsables et à la relation fournisseurs. De plus, un questionnaire de satisfaction fournisseur sera envoyé aux fournisseurs les plus critiques afin d'avoir une nouvelle base d'échanges avec eux.

CHAPITRE 3 3. IMPACT SOCIÉTAL

3.1. Environnement médical

Le patient est au centre de son activité et son objectif est de donner les moyens aux utilisateurs de réduire voire d'éliminer les incertitudes quant au diagnostic médical dans l'observation de l'organisation tissulaire, cellulaire et même moléculaire.

Dans son approche, Mauna Kea Technologies développe un faisceau d'évidences médicales et cliniques, grâce à différents moyens dont la revue exhaustive de la littérature scientifique en relation avec la technologie ou ses applications cliniques.

3.1.1. La réalisation d'investigations cliniques

Elles sont destinées à apporter suffisamment de preuves pour démontrer la sécurité, l'efficacité et le bénéfice des dispositifs médicaux pour le système d'économie de la santé et Mauna Kea Technologies est promoteur de plusieurs essais cliniques selon la définition de la norme internationale ISO 14155. Un processus rigoureux est suivi : pour chaque essai, un plan d'investigation clinique - protocole - est soumis aux comités d'éthique et aux autorités nationales compétentes dont dépendent les centres investigateurs participants selon leur législation locale.

Le protocole décrit en détail la nature des essais menés et s'attache à démontrer la pertinence de l'étude en mettant en avant le bénéfice potentiel pour le patient et les risques associés.

Les patients qui participent à l'essai, reçoivent une notice d'information précisant la nature de l'essai dans lequel le médecin propose de les inclure, les risques encourus et les avantages de la preuve clinique qui peut être conclue de cet essai.

Ils cosignent alors un consentement éclairé avec leur médecin-investigateur dont ils gardent l'un des exemplaires.

Seules les données pertinentes à la démonstration clinique sont collectées lors des essais cliniques. Toutes les données personnelles ou sensibles des patients sont traitées en conformité avec les lois et réglementations en vigueur relatives à la protection des données, à leur gestion et à leur traitement. Toutes les données collectées pour un patient en particulier sont dé-identifiées, parfois codées, afin de garantir le respect de la vie privée.

Mauna Kea Technologies effectue des visites régulières des sites investigateurs afin de s'assurer du respect du protocole et remet annuellement une analyse aux comités d'éthique selon les législations et exigences locales.

Tous les investigateurs et leurs institutions établissent une convention spécifique à chaque essai avec la société afin de rappeler leur indépendance, les devoirs respectifs des parties et les conditions de compensation dans le respect des législations locales et du principe de transparence. Ils gardent ainsi leur entière liberté de s'exprimer sur la technologie et ses performances.

Mauna Kea Technologies a également identifié des experts dans différentes spécialités pour l'accompagner dans les prises de décisions et la validation des évaluations cliniques de ses produits : le Medical Advisory Board composé de médecins experts - leaders d'opinion - qui l'assiste sur la définition de la stratégie de développement clinique de la société.

3.1.2. La surveillance de l'utilisation des dispositifs médicaux après leur mise sur le marché

Afin d'assurer la maîtrise de ses activités, Mauna Kea Technologies reste à l'écoute de ses clients et de leurs retours sur l'utilisation de ses produits et alimente ainsi le processus d'amélioration continue.

Dans le cadre de la surveillance des activités liées au Système de Management de la Qualité (SMQ), des audits internes sont régulièrement menés et permettent de statuer sur la conformité et l'efficacité des activités clés de la société telles que les affaires cliniques, la Post Market Surveillance (PMS) ou la matériovigilance. Ces audits sont réalisés par des auditeurs indépendants de l'activité auditée.

Dans le cadre de l'utilisation dans un environnement médical des produits, un processus spécifique de surveillance post-marché et de matériovigilance a été mis en place. Il permet de collecter les incidents présentant un risque potentiel pour la santé des patients ou des utilisateurs liés à l'utilisation de nos produits. Les incidents sont analysés en liaison avec les médecins utilisateurs pour décider de la nécessité de reporter l'incident aux autorités nationales de santé. En 2016, le pourcentage d'incidents reporté aux autorités compétentes selon la directive européenne applicable et les législations nationales, a été inférieur à 0,2 % des procédures réalisées avec Cellvizio®, ce qui est très inférieur aux données publiées pour ces examens lorsqu'ils sont réalisés sans.

3.1.3. Le maintien d'une information destinée aux professionnels de santé

La société a développé un site de e-learning à destination des professionnels de santé et envoie régulièrement des lettres d'information. Elle encourage également une formation continue de ses utilisateurs sous forme de workshop et support à des symposium, de formation sur site lors de l'installation du matériel, d'accompagnement des utilisateurs lors de leur premières procédures, ou encore de tutorat par des utilisateurs-experts.

3.1.4. La mise à disposition d'information pour les patients

Mauna Kea Technologies a lancé en 2013 deux sites internet dédiés à deux indications :

Kystes Pancréatiques Œsophage de Barrett

http://diagnosingpancreaticcysts.com http://diagnosingbarretts.com.

Ces sites à l'usage des patients américains et britanniques principalement ont pour objectif de fournir des informations sur ces maladies, leur méthode de diagnostic et les apports potentiels de la biopsie optique.

On y trouve des témoignages de patients, des moteurs de recherche de spécialistes par pays ainsi que des options de traitements de ces pathologies.

L'endomicroscopie avec Cellvizio® procure l'avantage de pouvoir rassurer le patient dans les nombreux cas où les cellules sont saines car elle supprime le délai d'attente des résultats d'examens d'anatomopathologie qui peut aller de plusieurs jours à plusieurs semaines.

Ces sites sont donc une aide pour les malades et leur famille mais sont aussi très utiles pour les médecins généralistes et les spécialistes.

3.2. Environnement réglementaire

Les autorités compétentes nationales et les organismes notifiés développent, valident et vérifient que les standards et réglementations sont appliqués par les fabricants de dispositifs médicaux selon leur classe.

Au sein de l'Union Européenne et des pays partenaires, Mauna Kea Technologies travaille avec le G-Med dans le cadre du marquage CE de ses dispositifs de classe IIa.

La Food and Drug Administration (FDA) aux USA, la CFDA en Chine, l'Anvisa au Brésil, Santé Canada au

Canada et le MHLW au Japon sont les principales autorités qui valident la conformité de ses dispositifs.

Mauna Kea Technologies a obtenu en avril 2014 une double autorisation : une de Classe 1 pour l'utilisation de la technologie Cellvizio® et une de Classe 2 (NINSHO), pour l'utilisation endoscopique des Minisondes Confocales Cellvizio®. Elles portent toutes deux sur l'ensemble des indications cliniques actuelles du Cellvizio® : la gastroentérologie, l'urologie, et la pneumologie.

Pour chaque modification significative de ses dispositifs tant technique que dans leur usage potentiel, incluant toute nouvelle application, Mauna Kea Technologies fait une demande auprès de l'autorité compétente. La société a par exemple obtenu aux Etats-Unis, 12 accords réglementaires 510(k) auprès de la Food & Drug Administration, dont le dernier obtenu en 2016 étend ses possibilités

de commercialiser avec notre partenaire en urologie.

3.3. Environnement de l'accès au marché

Une fois sa technologie enregistrée auprès des autorités compétentes des pays où ses dispositifs sont destinés à être commercialisés, la société doit s'enquérir de codes de remboursement dans la plupart des pays afin que les patients ou les utilisateurs puissent être pris en charge ou remboursés après l'exécution de l'acte médical.

En mars 2012, la société a obtenu la création de 3 codes dits CPT® de catégorie I aux Etats-Unis, spécifiquement créés par l'American Medical Association (AMA) pour l'endomicroscopie dans les voies hautes de l'appareil digestif. La création de ces codes est une reconnaissance forte de l'intérêt des médecins et du système de santé pour la biopsie optique et les produits de Mauna Kea Technologies aux Etats-Unis. Au printemps 2015, un CPT de catégorie III a été obtenu pour l'utilisation de l'endomicroscopie dans les voies biliaires.

Les procédures Cellvizio® sont remboursables par les assureurs publics et privés aux Etats-Unis grâce aux codes CPT obtenus. La prise en charge de la procédure par Medicare et quelques payeurs concernent environ 100 millions de citoyen américains.

En Novembre 2016, Medicare a publié les tarifs de remboursement 2017 et les tarifs pour le code de l'Endomicroscopie Optique ont augmenté de 131 % pour les hôpitaux et 86 % pour les centres de chirurgie ambulatoire, un événement majeur pour la Société. Dans ce contexte, la Société a développé un nouveau mode de commercialisation aux Etats-Unis pour accélérer l'adoption de la technologie Cellvizio® : la consignation des systèmes Cellvizio® et des Minisondes® selon des accords contractuels avec les institutions de santé et les utilisateurs et avec une facturation à l'acte effectué.

En parallèle, des initiatives ont été prises pour obtenir des codes de remboursement pour l'utilisation de Cellvizio® dans les différents pays Européens (France, Allemagne, Italie et Royaume Uni).

A partir des essais cliniques, les données propres à l'évaluation médico-économique du produit sont analysées en prenant en compte les pratiques courantes et l'impact de l'introduction de Cellvizio® dans le management du patient. Ces analyses servent l'expansion vers d'autres marchés. Les études menées par la société ont permis de développer des modèles économiques démontrant le bénéfice clinique et économique de la technologie.

En se comparant aux standards, incluant la biopsie traditionnelle, certains modèles et publications

concluent à l'avantage d'éviter la prise de biopsies physiques sur des zones identifiées comme saines grâce à la biopsie optique digitale ; sachant par exemple que 90% des biopsies physiques sont négatives dans le dépistage de l'œsophage de Barrett, cela correspond à plusieurs millions de prélèvements de tissus qui pourraient être évités, et une économie potentielle pour les systèmes de santé de plusieurs centaines de millions d'euros, comme présenté lors du

Symposium organisé par Mauna Kea Technologies avec une centaine d'experts en pathologie digestive et repris dans le livre « L'endomicroscopie en pathologie digestive » coordonné par les docteurs Coron et Rahmi.

Appliquée à l'aide au diagnostic des kystes pancréatiques, l'endomicroscopie permet aux praticiens d'éviter la chirurgie dans le cas de patients ne la nécessitant pas mais qui la subissait de façon conservatrice. Ce chiffre pouvant dépasser 40%, l'utilisation de l'endomicroscopie se traduit aussi par une réduction du coût global dans le traitement des kystes du pancréas en évitant les chirurgies lourdes et couteuses. (Présentation JFHOD 2016 par B. Napoleon, Article en cours d'écriture avec C. LePen)

3.4. Environnement économique

Convaincu qu'il faut favoriser en France l'émergence de start-up à succès pour générer de la valeur économique et des emplois, le gouvernement français a créé l'Initiative French Tech fin 2013. La « French Tech » désigne tous ceux qui travaillent dans ou pour les start-up françaises en France ou à l'étranger : les entrepreneurs en premier lieu, mais aussi les investisseurs, ingénieurs, grands groupes, associations, médias, opérateurs publics, instituts de recherche qui s'engagent pour la croissance des start-up d'une part et leur rayonnement international d'autre part.

La philosophie de la French Tech : s'appuyer sur les initiatives des membres de la French Tech euxmêmes, mettre en valeur ce qui existe déjà, et créer un effet boule de neige. C'est une ambition partagée, impulsée par l'Etat mais portée et construite avec tous les acteurs.

Dans le vocabulaire de la French Tech, une start-up est une jeune entreprise avec une ambition mondiale à la recherche d'un modèle économique qui lui assurera une croissance forte et rapide ou une entreprise qui a grandi avec un tel modèle. Parce qu'elles prennent des risques en explorant de nouveaux produits ou services, celles qui réussissent deviennent très rapidement des entreprises internationales de plusieurs centaines voire milliers de collaborateurs.

C'est donc tout naturellement que depuis 2014, Mauna Kea Technologies est un acteur actif de la French Tech avec des participations régulières à des conférences de son Fondateur et CEO, Sacha Loiseau, ainsi que des journées portes ouvertes et autres initiatives.

3.5. Environnement éducatif

La société mène avec certaines écoles une politique de partenariat. C'est ainsi qu'elle reçoit tous les ans dans ses locaux des élèves de l'Ecole Polytechnique de Paris, afin de leur présenter les activités de la société. Cette journée d'échange permet à la société de présenter également les stages ouverts, mais aussi aux étudiants de présenter leurs projets et leurs aspirations professionnelles.

De la même façon, la société travaille de façon très proche avec l'Université Technologique de Compiègne, dans le cadre d'échanges avec les anciens élèves.

Mauna Kea Technologies contribue aussi au programme de professionnalisation proposés par les Grandes Ecoles, Ecoles d'Ingénieurs et Universités (Master Spécialisés), en recevant soit en stage continu soit en alternance des étudiants intégrés dans les fonctions de l'entreprise (affaires réglementaires, cliniques, recherche et développement, business développement).

3.6. Environnement industriel et académique

Mauna Kea Technologies évolue dans un secteur concurrentiel, elle met donc l'accent sur la protection de ses informations confidentielles et propriétaires, afin de garantir son avancée technologique. La société favorise cependant les interactions avec son environnement technologique dans le cadre de partenariats et de projets de collaboration, mais aussi avec les acteurs du marché sur lequel elle opère, dans le cadre de son développement stratégique.

Les informations confidentielles alors communiquées par la société peuvent être de natures diverses : données scientifiques, techniques, financières ou cliniques. Ces échanges sont systématiquement couverts par des accords de confidentialité.

Des modèles, élaborés spécifiquement en fonction des besoins de Mauna Kea Technologies, sont utilisés afin de préserver la confidentialité des informations échangées avec les différents partenaires. Ils sont principalement utilisés en dehors de tout partenariat contractualisé.

3.7. Environnement déontologique

La loyauté et la déontologie font partie des principes de base des activités de Mauna Kea Technologies. Les affaires cliniques respectent les règles de déontologie sur l'anonymisation des données patients utilisées lors des essais cliniques, et les softwares intégrés dans les produits sont développés en conformité avec la Norme ISO 62304.

Dans le cadre des lois de transparences (Sunshine Act) qui régissent les relations entre les industriels et les professionnels de santé, Mauna Kea Technologies a mis en place des processus internes pour recueillir les informations nécessaires et sensibiliser son personnel en relation avec les professionnels de santé.

En France, par exemple, dans le cadre de la Loi Bertrand du 29 mai 2011, modifiée en 2016 et relative à la transparence des avantages accordés par les entreprises produisant ou commercialisant des produits à finalité sanitaire et cosmétique destinés à l'homme, les informations suivantes doivent être rendues publiques :

  • L'existence des conventions conclues avec les professionnels de santé et autres personnes assimilées (à l'exception des conventions régies par les articles L.441-3 et L.441-7 du Code de commerce),
  • L'ensemble des avantages consentis dont le montant est égal ou supérieur à 10 euros.

Ces informations sont centralisées sur un site internet unique géré par le Ministère de la Santé.

Enfin, la société organisait tous les ans depuis 2009 l'événement ICCU (International Conference of Cellvizio ® Users). 2015 a vu se dérouler sa 7ème édition. Devant le succès de cet événement, a été créé un comité scientifique indépendant pour la sélection et révision des travaux scientifiques soumis pour présentation publique.

Ainsi les différentes présentations ou posters ont été sélectionnés en toute indépendance sous l'égide d'un Secrétariat Scientifique composé de 18 experts représentant les différentes spécialités qui pouvaient être rencontrées lors de cette nouvelle édition.

Un comité éducatif a aussi été mis en place pour la coordination du cours spécialisé ou « Post Graduate Course », destiné aux médecins souhaitant se perfectionner plus particulièrement dans l'interprétation des images d'endomicroscopie confocale.

Les changements de code de déontologie de l'industrie du dispositif médical ne permettent plus à Mauna Kea Technologies de continuer cet événement. En revanche, la création aux USA en Octobre 2016 d'une Société Savante : « International Society for Endomicroscopy – IS4E » par un groupe de praticiens défenseurs de la technologie et de ses bénéfices pour les patients va permettre de perpétuer les échanges fructueux au sein de la communauté scientifique et des utilisateurs.

La société veille enfin scrupuleusement au respect des règles d'indépendance vis à vis des professionnels de santé afin de garantir que leurs décisions d'achat des produits soient toujours effectuées dans l'intérêt du patient grâce notamment à un code de conduite signé par tous les vendeurs américains, plus de 2/3 de sa force de vente, définissant les comportements à adopter vis à vis des personnels de santé basé sur les dernières versions des codes d'éthique d'Advamed et de MEDTECH publiés en 2016 avec effet au 1er janvier 2017 quant aux relations entre industriels et professionnels de santé. La finalisation d'un code unique et international est prévu pour l'ensemble du personnel en 2017.

3.8. Environnement de travail chez Mauna Kea Technologies

3.8.1. Création d'emplois

Outre les emplois directement créés par Mauna Kea technologies avec 62 employés au siège en France fin 2016 et 14 dans sa filiale et bureau de représentation, la société a noué un réseau de relations privilégiées avec certains de ses fournisseurs français et européens mais également japonais avec lesquelles elle développe, conçoit et manufacture ses produits.

3.8.2. L'emploi et l'insertion des travailleurs handicapés.

La société a mis en place un partenariat avec un Etablissement de Service d'Aide par le Travail (ESAT) ; elle emploie ainsi de façon régulière des travailleurs handicapés dans des missions logistiques (réceptions, livraisons) et d'imprimerie.

Les charges engagées se sont élevées à 4347 € en 2016 contre 4580 € en 2015 soit un engagement stable.

3.8.3. Politique de lutte contre les discriminations et équité hommes / femmes

La société ne fait aucune discrimination à l'embauche, que ce soit en matière d'origine, de religion, d'âge ou de sexe : c'est le profil le plus en adéquation avec les compétences recherchées qui est toujours retenu.

Politique de parité et répartition hommes / femmes.

Périmètre France 31/12/2016 31/12/2015 Variation
Femmes cadres 31,0% 36,2% -14,36%

La proportion de femmes dans l'entreprise reste constante depuis plusieurs années. La population majoritairement masculine s'explique par l'orientation technique et mécanique de précision du corps de métier de l'entreprise. Les métiers techniques étant largement représentés dans l'effectif et les recrutements de l'entreprise, nous constatons cependant une large prédominance des candidatures masculines, sans pour autant que celles-ci soient favorisées.

Evolution des salaires bruts Hommes / Femmes,

En €, Périmètre France 01/01/2016 01/01/15 Variation
Moyenne 5804,33 5452,63 +6,45 %
Moyenne Homme 6501,40 5827,79 +11,56 %
Moyenne Femme 4501,13 4949,36 -9,06 %

Evolution des salaires bruts Cadres Hommes / Cadres Femmes

En €, Périmètre France 01/01/2016 01/01/2015 Variation
Moyenne Cadre 5686,20 5497,37 +3,43 %
Moyenne Cadre homme 6382,00 5823,07 +9,60 %
Moyenne Cadre femme 4579,24 5094,52 -10,11 %

On note en 2016 une hausse des salaires moyen de 6,45%.

L'écart des salaires moyens entre homme et femme s'est accentué en 2016 en raison de départs de femmes cadre dans les plus hauts salaires et l'arrivée de cadres homme au sein de l'équipe de direction. La moyenne des salaires des femmes cadre est également en recul par rapport à 2015 en raison de congés maternité ou parental plus nombreux.

3.8.4. La formation des collaborateurs

L'objectif de la société est d'encourager le développement continu des compétences des collaborateurs avec une exigence permanente : faire coïncider les demandes individuelles des salariés et les objectifs et besoins identifiés par l'entreprise.

La politique de formation découle directement des revues de performance et de développement des collaborateurs et de la stratégie de l'entreprise.

Les principaux axes de formation définis par l'entreprise sont les suivants :

  • Investir dans les montées en compétence directement liées au profil de poste sur lesquelles des écarts sont constatés
  • Préparer les évolutions des salariés dans leurs missions actuelles et futures, et favoriser ainsi leur employabilité et leur mobilité
  • Accompagner ou anticiper les changements, notamment dans les secteurs des technologies ou encore de l'organisation.

Le nombre de formation est resté stable en 2016 avec 0,77 heures en moyenne par mois et par salarié. L'accent a été mis sur les compétences techniques métiers nécessaires à l'évolution de Mauna Kea Technologies mais aussi à l'évolution professionnelle et personnelle des salariés.

Indicateurs de formation :

Périmètre Monde 2016 2015 Variation
Nb d'heures de formation 791 1120 -29,38%
Nb de collaborateurs ayant
reçu une formation
74 105 -29,52%
Nb d'heures / mois / salarié 0,77 0,84 -8,33%

Répartition des heures de formation :

3.8.5. L'évaluation du collaborateur : La revue de performance et de Développement

Plus qu'une simple évaluation des performances, la revue de performance et de développement a pour objectif de créer un véritable dialogue entre le collaborateur et le manager sur ses souhaits de développement dans la société.

Il commence par un bilan personnel effectué par le collaborateur qui peut largement s'exprimer sur ce qui lui plait dans son poste, sur ses aspirations professionnelles, ses souhaits de développement. Il comporte un paragraphe « Grandir avec l'entreprise », une des 4 valeurs de la société, laissant libre cours au collaborateur de s'exprimer.

Le collaborateur est invité par la suite à s'exprimer lui-même sur sa performance, son adéquation aux valeurs de la société, et son autoévaluation sur les compétences requises pour le poste. Il propose également des objectifs pour l'année suivante.

Le manager réalise ensuite l'entretien sur la base de ce bilan personnel et analyse la progression observée sur les axes de développement fixés l'année précédente. Il fixe également, en accord avec le collaborateur, les actions de développement sur l'année suivante, basées sur les écarts constatés. Ces actions sont la base du plan de formation de l'entreprise.

3.8.6. La politique de rémunération et son évolution

Les rémunérations sont revues annuellement en fonction de la performance des collaborateurs évaluée lors des revues de performance et de développement.

Compte tenu de la situation financière de la société, aucun accord de participation ou d'intéressement n'a été mis en place. Des primes sur objectifs sont versées à l'ensemble des collaborateurs, une partie étant liée aux résultats de la société, l'autre sur la base d'objectifs individuels.

Autres éléments de rémunération :

  • La société a depuis sa création mis en place un régime complémentaire de frais de santé et de prévoyance ; la mutuelle est prise en charge à 70% par l'employeur, et le régime de prévoyance à 100%. A noter que le régime de frais de santé offre un très bon niveau de couverture.
  • Les collaborateurs bénéficient de tickets restaurants, la prise en charge par l'employeur étant de 53%. La valeur faciale est de 9€

Enfin, tous les collaborateurs de Mauna Kea Technologies sont associés à sa performance par le biais d'attribution de BSPCE en France (Bons de Souscriptions de Parts de Créateurs d'entreprise), d'Actions de Préférences pouvant donner lieu à une Attribution d'Actions Gratuites ou de stock-options aux Etats-Unis depuis de nombreuses années.

3.8.7. Les relations sociales

Des élections professionnelles ont eu lieu en mars 2015 ; compte tenu de la taille de la société, les élus sont regroupés en Délégation Unique du Personnel.

La nouvelle organisation du temps de travail s'est faite sur la base des accords de branche. (Accord national du 3 mars 2006 de la Convention nationale des ingénieurs et cadres de la métallurgie et accord national du 10 juillet 1970 modifié sur la mensualisation)

Les élections professionnelles ayant eu lieu avant l'application de la Loi Rebsamen, une élection pour les représentants au CHSCT a également été mise en place. Cette instance se réunit trimestriellement, conformément à la législation.

3.8.8. Santé et sécurité

La société a établi un Document Unique, conformément aux dispositions légales. Ce document a été totalement redéfini en 2012 et un plan d'action détaillé a été mis en œuvre avec le CHSCT. Il est suivi à chaque réunion trimestrielle du CHSCT.

A noter :

  • 1 accident de travail ou de trajet a été enregistré en 2016 représentant 59 jours d'arrêt.
  • La société possède un défibrillateur externe : les Sauveteurs Secouristes du Travail de l'entreprise ont été formés à cet appareil, ainsi qu'une dizaine de collaborateurs volontaires.

Les collaborateurs exposés à des risques de contamination (présence fréquente en hôpitaux) passent des visites médicales renforcées avec des analyses de sang. Certains collaborateurs sont également porteurs de dosimètre de radioprotection, à porter en bloc opératoire.

3.9. La connaissance de nos environnements

RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2016 / MAUNA KEA TECHNOLOGIES 74 La veille est une activité de collecte d'information et d'élaboration de connaissances sur l'environnement externe de la société qui lui permet d'anticiper les changements et l'aide à orienter la prise de décision stratégique. C'est donc un facteur-clé de survie et d'évolution d'une entreprise, a fortiori dans le domaine de l'innovation.

De plus, dans un secteur concurrentiel, une R&D efficace va au-delà des quatre murs d'une entreprise et explore ce qui se développe et se commercialise à l'extérieur. L'activité de veille poursuit donc également l'objectif de favoriser l'innovation interne.

Mauna Kea Technologies a mis en place un système de veille organisé et transversal couvrant la collecte, le traitement et la diffusion de ces connaissances. Une procédure interne a été créée pour encadrer la gestion de cette activité.

CHAPITRE 4 4. EMPREINTE ENVIRONNEMENTALE

4.1. Diminuer l'empreinte environnementale des produits tout au long du cycle de vie

La société prend en compte dès la conception des produits les règlementations européennes relatives à l'environnement (par exemple REACH, ROHS, DEEE...) qui ont pour objectif de :

  • Limiter les déchets et leur dangerosité,
  • Favoriser la réutilisation et le recyclage,
  • Améliorer les conditions d'élimination et leur contrôle,
  • Limiter ou interdire l'utilisation de certains matériaux dangereux.

Ces réglementations et leurs exigences sont totalement intégrées dans le système qualité de la société. Des procédures spécifiques, sous la responsabilité conjointe des ingénieurs qualité et R&D, ont été établies pour garantir qu'aucune substance dangereuse pour l'environnement n'est intégrée dans ses produits.

En 2014, une revue approfondie de toutes les pièces comprises dans la nomenclature de nos produits a été effectuée par un groupe de travail composé d'un ingénieur R&D spécialisé en matériovigilance, un responsable règlementaire et un acheteur Les fournisseurs ont été interrogés pour justifier leur respect des réglementations REACH et RoHS. Mauna Kea Technologies demande désormais et systématiquement pour les nouvelles pièces l'engagement du fournisseur sur le respect de ces normes. A ce jour, la société est conforme avec la réglementation RoHS et a réussi à obtenir les preuves de conformité REACH pour 92% des composants du produit.

Par ailleurs, Mauna Kea Technologies fait appel à un éco-organisme agréé (Recylum) pour le recyclage de ses systèmes en fin de vie. Les produits arrivant en fin de vie et collectés par la société sont triés et stockés en vue d'un recyclage tel que prévu dans les règlementations en vigueur.

4.2. Diminuer l'empreinte environnementale de la société

4.2.1. Les activités de production et de commercialisation

Les activités de Mauna Kea Technologies ne mettent pas en œuvre de produits dangereux ou contribuant à une pollution significative. En effet, Mauna Kea Technologies a une fabrication « propre » basée sur des processus optiques et mécaniques n'utilisant que peu de produit chimique.

Concernant la gestion des déchets, les résidus souillés de la production (lingettes de désinfection, gants, résidus de colle...) présentant un risque infectieux sont stockés dans un conteneur spécifique. Ce conteneur est repris par une entreprise spécialisée (Elidec, Groupe GC) qui s'assure d'abaisser leur infectiosité au niveau de celle des ordures ménagères.

La société s'attache à réutiliser les produits en fin de vie pour des essais et tests, par exemple des tests destructifs ou de durabilité sur nos sondes, ou en récupérant des éléments pour la réalisation de maquettes et de prototypes lors de la conception de nouveaux produits.

4.2.2. Mauna Kea Technologies s'attache à maîtriser l'utilisation des ressources

Compte tenu du nombre de salariés et de son activité, la société a peu d'impact sur son environnement. Néanmoins, des actions quotidiennes sont faites pour limiter cette empreinte.

Elle a par exemple renouvelé en 2012 son parc d'imprimante, et introduit un système de reconnaissance par badge qui a permis de limiter les impressions inutiles et les déchets de papier.

4.2.3. Emissions de gaz à effet de serre

L'entreprise a une flotte de 3 véhicules peu polluants dont les taux de CO2 sont inférieurs à 130 gCO2/km.

La consommation d'énergie est suivie : elle est de 161 348 kWh en 2016 contre 161 525 kWh en 2015 pour le site principal, soit respectivement 9681 kg équivalent CO2 de gaz à effets de serre contre 9692 kg équivalent CO2 (*), soit une consommation stable.

(*) 60 g d'équivalent CO2 par kWh, source ADEME Electricité 2014 – mix moyen

Enfin, la société a identifié les postes significatifs d'émission de gaz à effet de serre au vu de son activité à savoir : les transports de marchandise en amont et en aval de la chaine d'approvisionnement logistique, les déplacements professionnels ainsi que les déplacements travail / domicile. Une étude plus approfondie sera menée l'année prochaine afin de quantifier ces différents postes et d'analyser les leviers éventuels de réduction d'émission de gaz à effet de serre.

PÉRIMÈTRE ET EXCLUSIONS

Les données présentées dans le présent rapport prennent en compte l'intégralité des sociétés du Groupe pour l'exercice clos au 31 décembre 2016 :

  • Mauna Kea Technologies SA, siège du groupe, basé à Paris (10ème arr.) qui conçoit, élabore et commercialise les produits pour le monde entier.
  • Mauna Kea Technologies Inc, filiale de distribution basée aux Etats Unis, à Boston dans le Massachusetts.

Les collaborateurs détachés en Asie font également partie du périmètre de ce rapport.

Tous les indicateurs ont été calculés sur l'ensemble du périmètre à l'exception des indicateurs suivants :

  • Taux d'absentéisme : calculé sur le périmètre France uniquement • Organisation du temps de travail : sur le périmètre France uniquement car directement lié à la
  • législation française
  • Emploi et insertion des travailleurs handicapés : sur le périmètre France uniquement car directement lié à la législation française
  • Rémunérations, autres éléments de rémunération et évolutions salariales : périmètre France uniquement

Depuis cette année, la rémunération moyenne est calculée sur la base d'un salaire annuel global, bonus et commissions inclus, et effectivement versée au salarié pendant l'année en cours. L'année 2015 a aussi été recalculée avec cette méthodologie.

La méthode de calcul des heures de formation a elle aussi été harmonisée pour 2015 et 2016.

De plus, le calcul des émissions de gaz à effet de serre a été fait avec les indicateurs de l'ADEME. L'année 2015 a également été recalculée avec cette méthodologie.

Il a été exclu du rapport certains éléments car jugés non pertinents eu égard à l'activité de la société. En effet, Mauna Kea Technologies est certes une industrie mais elle n'a qu'un impact réduit sur les sols et l'environnement de manière général mis à part son empreinte directe. Son activité en termes de pollution et d'impact environnement s'apparente plus à une entreprise tertiaire.

Quant aux actions en faveur des droits du travail et des droits de l'homme, la société travaille principalement avec des partenaires dans des pays non considérés à risque en matière de respect des droits fondamentaux.

Les thèmes non abordés ont été mentionnés comme NA dans la table de correspondance Grenelle II.

5. TABLE DE CORRESPONDANCE

Volet Thème informations Pages
Social Emploi l'effectif total et la répartition des salariés par sexe, par âge et par zone
géographique
Page 7 et 8
Social Emploi les embauches et les licenciements Page 7
Social Emploi les rémunérations et leur évolution Page 17 et 18
Social Organisation du travail l'organisation du temps de travail Page 9
Social Organisation du travail l'absentéisme Page 9
Social Relations sociales l'organisation du dialogue social ; notamment les procédures d'information et
de consultation du personnel et de négociations avec celui-ci
Page 18
Social Relations sociales bilan des accords collectifs NA
Social Santé et sécurité les conditions de santé et de sécurité au travail Page 18
Social Santé et sécurité le bilan des accords signés avec les organisations syndicales ou les
représentants du personnel en matière
de santé et de sécurité au travail
NA
Social Santé et sécurité les accidents du travail, notamment leur fréquence et leur gravité, ainsi que
les maladies
professionnelles
Page 18
Social Formation les politiques mises en oeuvre en matière de formation Page 16 et 17
Social Formation le nombre total d'heures de formation Page 16 et 17
Social Egalité de traitement les mesures prises en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes Page 16
Social Egalité de traitement les mesures prises en faveur de l'emploi et de l'insertion des personnes
handicapées
Page 16
Social Egalité de traitement la politique de lutte contre les discriminations Page 16
Social Promotion et respect des stipulations des conventions
fondamentales de l'OIT
au respect de la liberté d'association et du droit de négociation collective NA
Social Promotion et respect des stipulations des conventions
fondamentales de l'OIT
à l'élimination des discriminations en matière d'emploi et de profession NA
Social Promotion et respect des stipulations des conventions
fondamentales de l'OIT
à l'élimination du travail forcé ou obligatoire NA
Social Promotion et respect des stipulations des conventions
fondamentales de l'OIT
Abolition effective du travail des enfants NA
Environnement Politique générale en matière environnementale l'organisation de la société pour prendre en compte les questions
environnementales et, le cas échéant, les démarches d'évaluation ou de
certification en matière d'environnement
Page 19
Environnement Politique générale en matière environnementale les actions de formation et d'information des salariés menées en matière de
protection de
l'environnement
NA
Environnement Politique générale en matière environnementale les moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des
pollutions
NA
Environnement Politique générale en matière environnementale le montant des provisions et garanties pour risques en matière
d'environnement, sous réserve que cette information ne soit pas de nature à
causer un préjudice sérieux à la société dans un litige en cours
NA
Environnement Pollution les mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l'air,
l'eau et le sol affectant gravement l'environnement
NA
Environnement Pollution la prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de
pollution spécifique à une activité
NA
Environnement Economie circulaire les mesures de prévention, de recyclage, d'autres formes de valorisation et
d'élimination des déchets
Page 19 et 20
Environnement Economie circulaire les actions de lutte contre le gaspillage alimentaire NA
Environnement Economie circulaire la consommation d'eau et l'approvisionnement en eau en fonction des
contraintes locales
NA
Environnement Economie circulaire la consommation de matières premières et les mesures prises pour
améliorer l'efficacité dans leur utilisation
Page 19 et 20
Environnement Economie circulaire la consommation d'énergie, les mesures prises pour améliorer l'efficacité
énergétique et le recours aux énergies renouvelables
Page 19 et 20
Environnement Economie circulaire l'utilisation des sols NA
Environnement Changement climatique les postes significatifs d'émissions de gaz à effet de serre générés du fait de
l'activité de la société, notamment l'usage des biens et services qu'elle
produit
Page 19 et 20
Environnement Changement climatique l'adaptation aux conséquences du changement climatique NA
Environnement Protection de la biodiversité les mesures prises pour préserver ou développer la biodiversité NA
Sociétal Impact territorial, économique et social de l'activité de la société en matière d'emploi et de développement régional Page 15
Sociétal Impact territorial, économique et social de l'activité de la société sur les populations riveraines ou locales NA
Sociétal Relations entretenues avec les personnes ou les organisations
intéressées par l'activité de la société, notamment les associations
d'insertion, les établissements d'enseignement, les associations de
défense de l'environnement, les associations de consommateurs et
les conditions du dialogue avec ces personnes ou organisations NA
Sociétal Relations entretenues avec les personnes ou les organisations
intéressées par l'activité de la société, notamment les associations
d'insertion, les établissements d'enseignement, les associations de
défense de l'environnement, les associations de consommateurs et
les actions de partenariat ou de mécénat Page 14 et 15
Sociétal Sous-traitance et fournisseurs la prise en compte dans la politique d'achat des enjeux sociaux et
environnementaux.
Page 10
Sociétal Sous-traitance et fournisseurs l'importance de la sous-traitance et la prise en compte dans les relations
avec les fournisseurs et les sous-traitants de leur responsabilité sociale et
environnementale
Page 10
Sociétal Loyauté des pratiques les actions engagées pour prévenir la corruption Page 15
Sociétal Loyauté des pratiques les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des
consommateurs
Page 11 et 12
Sociétal Autres actions engagées, au titre du présent 3o, en faveur des
droits de l'homme
Autres actions engagées en faveur des droits de l'homme NA

RAPPORT DE L'ORGANISME TIERS INDÉPENDANT SUR LES INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES CONSOLIDÉES FIGURANT DANS LE RAPPORT DE GESTION

Aux Actionnaires,

En notre qualité d'organisme tiers indépendant, accrédité par le COFRAC1 sous le numéro 3-1050 et membre du réseau de l'un des commissaires aux comptes de la société Mauna Kea Technologies, nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l'exercice clos le 31 décembre 2016, présentées dans le rapport de gestion, ci-après les « Informations RSE », en application des dispositions de l'article L. 225-102-1 du Code de commerce.

Responsabilité de la société

Il appartient au conseil d'administration d'établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l'article R. 225-105-1 du Code de commerce, conformément aux référentiels utilisés par la société (ci-après les « Référentiels ») dont un résumé figure en introduction du chapitre RSE dans le rapport de gestion.

Indépendance et contrôle qualité

Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l'article L. 822-11 du Code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes professionnelles et des textes légaux et réglementaires applicables.

Responsabilité de l'organisme tiers indépendant

Il nous appartient, sur la base de nos travaux :

  • d'attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l'objet, en cas d'omission, d'une explication en application du troisième alinéa de l'article R. 225-105 du Code de commerce (Attestation de présence des Informations RSE) ;
  • d'exprimer une conclusion d'assurance modérée sur le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, dans tous leurs aspects significatifs, de manière sincère, conformément aux Référentiels (Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE).

Nos travaux ont mobilisé les compétences de quatre personnes et se sont déroulés entre octobre 2016 et mars 2017 pour une durée d'environ deux semaines.

Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément aux normes professionnelles applicables en France et à l'arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l'organisme tiers indépendant conduit sa mission et concernant l'avis motivé de sincérité, à la norme internationale ISAE 300032 .

1. Attestation de présence des Informations RSE

1 Portée d'accréditation disponible sur www.cofrac.fr

RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2016 / MAUNA KEA TECHNOLOGIES 2 ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical information

Nature et étendue des travaux

Nous avons pris connaissance, sur la base d'entretiens avec les responsables des directions concernées, de l'exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l'activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent.

Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l'article R. 225-105-1 du Code de commerce.

En cas d'absence de certaines informations consolidées, nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l'article R. 225-105 alinéa 3 du Code de commerce.

Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses filiales au sens de l'article L. 233-1 du Code de commerce et les sociétés qu'elle contrôle au sens de l'article L. 233- 3 du même code avec les limites précisées dans la note méthodologique présentée au chapitre RSE du rapport de gestion.

Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées ci-dessus, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations RSE requises.

2. Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE

Nature et étendue des travaux

Nous avons mené cinq entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, afin :

  • d'apprécier le caractère approprié des Référentiels au regard de leur pertinence, leur exhaustivité, leur fiabilité, leur neutralité et leur caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur ;
  • de vérifier la mise en place d'un processus de collecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à l'exhaustivité et à la cohérence des Informations RSE et prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration des Informations RSE.

Nous avons déterminé la nature et l'étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l'importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles.

Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus importantes3 au niveau de la société, nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les informations qualitatives (organisation, politiques, actions, etc.), nous avons mis en œuvre des procédures analytiques sur les informations quantitatives et vérifié, sur la base de sondages, les calculs ainsi que la consolidation des données et nous avons vérifié leur cohérence et leur concordance avec les autres informations figurant dans le rapport de gestion.

Pour les autres informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société.

Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l'absence totale ou partielle de certaines informations.

Nous estimons que les méthodes d'échantillonnage et tailles d'échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d'assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Du fait du recours à l'utilisation de techniques d'échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d'information et de contrôle interne, le risque de non-détection d'une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé.

Conclusion

Sur la base de nos travaux, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément aux Référentiels.

3 Informations sociétales :

Informations environnementales et sociétales :

- Informations qualitatives : la politique générale en matière d'environnement, la pollution et la gestion des déchets (les mesures de prévention, de recyclage et d'élimination des déchets), l'utilisation durable des ressources et le changement climatique (la consommation d'énergie) ; l'impact territorial, économique et social (emploi, développement régional, impact sur les populations riveraines ou locales), les relations avec les parties prenantes (les conditions de dialogue, les actions de partenariat ou de mécénat), l'importance de la sous-traitance et la prise en compte dans la politique d'achat et les relations avec les fournisseurs et sous-traitants des enjeux sociaux et environnementaux, la loyauté des pratiques (les actions engagées pour prévenir la corruption, les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs).

- Indicateurs (informations quantitatives) : effectif total inscrit, taux d'absentéisme, embauches et licenciements, nombre d'heures de formation, augmentation moyenne des salaires, accidents du travail ;

- Informations qualitatives : l'organisation du temps de travail, les relations sociales (l'organisation du dialogue social, le bilan des accords collectifs), les politiques mises en œuvre en matière de formation.

Paris-La Défense, le 30 mars 2017

L'Organisme Tiers Indépendant ERNST & YOUNG et Associés

Eric Duvaud Associé Développement durable Bruno Perrin Associé

COMPTES CONSOLIDÉS SELON LES NORMES IFRS AU 31 DÉCEMBRE 2016

ETAT DE LA SITUATION FINANCIERE

Note 31/12/16 31/12/15
ACTIF
Actifs non-courants
Immobilisations incorporelles 3 2 565 3 135
Immobilisations corporelles 4 898 625
Actifs financiers non-courants 5 162 133
Total des actifs non-courants 3 625 3 893
Actifs courants
Stocks et en-cours 6 2 331 2 644
Clients et comptes rattachés 7 2 116 3 458
Autres actifs courants 7 2 756 1 823
Actifs financiers courants 8 94 65
Trésorerie et équivalents de trésorerie 9 9 053 10 620
Total des actifs courants 16 349 18 610
TOTAL DE L'ACTIF 19 974 22 503
Note 31/12/16 31/12/15
PASSIF
Capitaux propres
Capital social 10 800 647
Primes liées au capital 10 72 382 66 050
Réserves (52 394) (40 069)
Réserves de conversion 113 106
Résultat consolidé, part du groupe (9 744) (12 643)
Total des capitaux propres 11 157 14 091
Passifs non-courants
Dettes à long terme 11 2 640 2 182
Provisions non courantes 12 261 246
Total des passifs non-courants 2 900 2 428
Passifs courants
Emprunts et dettes financières à court terme 11 404 719
Fournisseurs et comptes rattachés 13 3 131 2 453
Autres passifs courants 13 2 382 2 812
Total des passifs courants 5 917 5 984
TOTAL DU PASSIF ET CAPITAUX PROPRES 19 974 22 503

ETAT DU RESULTAT GLOBAL

Note 31/12/16 31/12/15
Produits opérationnels
Chiffre d'affaires 15 8 787 8 547
Autres revenus 15 883 1 434
Total des produits 9 670 9 981
Charges opérationnelles
Coût des produits vendus (2 720) (2 534)
Taux de marge brute 69% 70%
Recherche & Développement 18 (4 445) (4 648)
Ventes & Marketing 18 (8 366) (11 665)
Frais Généraux 18 (3 843) (3 642)
Paiement fondé sur des actions 17 (285) (450)
Total des charges (19 660) (22 939)
Résultat opérationnel courant
(9 990) (12 958)
Autres produits/charges opérationnels 0 232
Résultat opérationnel (9 990) (12 726)
Produits financiers 19 412 383
Charges financières 19 (166) (299)
Résultat courant avant impôt (9 744) (12 643)
Charge d'impôt 20 0,00 0
Résultat net (9 744) (12 643)
Autres éléments du résultat global
Eléments qui ne seront pas reclassés en résultat net
Ecarts actuariels sur les régimes à prestations définies 12 18 117
Total des éléments qui ne seront pas reclassés en résultat net 18 117
Eléments qui seront reclassés ultérieurement en résultat net
Ecarts de conversion sur entités étrangères 8 84
Total des éléments qui seront reclassés ultérieurement en résultat net 8 84
Autres éléments du résultat global de l'exercice, net d'impôts 26 200
Résultat global (9 718) (12 443)
Nombre moyen pondéré d'actions en circulation (en milliers) 17 587 15 031
Résultat net par actions (€/action) (0,55) (0,84)
Nombre moyen pondéré d'actions potentielles (en milliers) 23 20 607 16 814

ETAT DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES

Capital Primes Titres auto
détenus
Réserves
consolidées
Réserves de
conversion
Résultat
consolidé,
part du
groupe
Total des
capitaux
propres
consolidés
Capitaux propres au 31/12/14 560 58 162 (105) (26 499) 23 (13 973) 18 168
Affectation du résultat (13 973) 13 973
Imputation du report à nouveau
Opérations sur le capital 87 7 888 7 975
Paiements fondés sur des actions 450 450
Opérations sur les actions propres (11) (48) (59)
Résultat global au 31/12/15 117 84 (12 643) (12 442)
Capitaux propres au 31/12/15 647 66 050 (117) (39 953) 106 (12 643) 14 091
Affectation du résultat (12 643) 12 643
Opérations sur le capital 153 6 332 (20) 6 466
Paiements fondés sur des actions 285 285
Opérations sur les actions propres 45 (11) 34
Résultat global au 31/12/16 18 8 (9 744) (9 718)
Capitaux propres au 31/12/16 800 72 382 (72) (52 322) 113 (9 744) 11 157

TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE

(Montants en milliers d'euros)

Note 31/12/16 31/12/15
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles
Résultat net consolidé (9 744) (12 643)
Élimination des amortissements et provisions 929 773
Charges et produits calculés liés aux paiements fondés sur des actions 17 285 450
Autres éléments exclus de la capacité d'autofinancement (105) 135
Produits et charges liés à l'actualisation des avances remboursables 11/19 (174) (43)
Intérêts financiers nets payés 19 (11) (2)
Autres éléments non monétaires 80 180
Plus et moins-values de cession (1) 0
Capacité d'autofinancement (8 635) (11 284)
Variation du BFR lié à l'activité (1) 799 (446)
Stocks et en-cours 232 (585)
Clients et comptes rattachés 1 378 483
Autres actifs courants (990) 179
Fournisseurs et comptes rattachés 673 208
Autres passifs courants (493) (731)
Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles (A) (7 836) (11 729)
Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement
Acquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles 3/4 (516) (363)
Cession d'immobilisations corporelles et incorporelles 1
Variation des prêts et avances consenties (58) 36
Flux nets de trésorerie liés aux activités d'investissement (B) (573) (326)
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
Sommes reçues lors de l'exercice de stocks options, BSA et BSPCE 10 2 026 3 485
Sommes reçues des actionnaires lors d'augmentations de capital 10 4 440 4 490
Rachats et revente des actions d'autocontrôle 34 (59)
Intérêts financiers nets payés 19 11 2
Autres flux liés aux opérations de financement 11 315 (300)
Flux nets de trésorerie liés aux activités de financement (C) 6 826 7 618
Incidence de la variation des cours des devises (D) 15 41
Variation de trésorerie (A) + (B) + (C) + (D) (1 567) (4 398)
Trésorerie d'ouverture 9 10 620 15 018
Trésorerie de clôture 9 9 053 10 620
Variation de trésorerie (1 567) (4 398)

(1) les variations du BFR sont présentées dans les notes relatives aux postes d'actifs et de passifs courants

Note 1 : Méthodes et principes comptables90
Note 2 : Société et périmètre 98
Note 3 : Immobilisations incorporelles 99
Note 4 : Immobilisations corporelles 100
Note 5 : Actifs financiers non-courants 101
Note 6 : Stocks et en-cours101
Note 7 : Créances clients et autres actifs courants102
Note 8 : Actifs financiers courants 103
Note 9 : Trésorerie, équivalents de trésorerie 103
Note 10 : Capital103
Note 11 : Emprunts et dettes financières 105
Note 12 : Provisions non courantes 108
Note 13 : Dettes fournisseurs et autres passifs courants 109
Note 14 : Instruments financiers inscrits au bilan110
Note 15 : Chiffre d'affaires et produits opérationnels 112
Note 16 : Charges de pesonnel113
Note 17 : Paiements fondés sur des actions113
Note 18 : Charges externes115
Note 19 : Produits et charges financiers116
Note 20 : Charge d'impôt 117
Note 21 : Engagements 117
Note 22 : Relations avec les parties liées118
Note 23 : Résultat par action118
Note 24 : Gestion des risques financiers119
Note 25 : Evénements postérieurs à la clôture120

Mauna Kea Technologies est une entreprise mondiale de dispositifs médicaux dont la mission est de maximiser les diagnostics et traitements grâce à une visualisation directe au niveau cellulaire. Le produit phare de la Société, le Cellvizio, a reçu des accords de commercialisation pour une large gamme d'applications dans plus de 40 pays dont les États-Unis, l'Europe, le Japon, la Chine, le Canada, le Brésil et le Mexique.

Note 1 : Méthodes et principes comptables

1.1 Principes d'établissement des comptes du Groupe

Les états financiers sont présentés en milliers d'euros. Le jeu des arrondis peut dans certains cas conduire à un écart non significatif au niveau des totaux.

Ils ont été arrêtés par le Conseil d'Administration du 21 mars 2017. Ces comptes ne seront définitifs qu'après leur approbation par l'Assemblée Générale des actionnaires.

Les états financiers sont préparés selon la convention du coût historique, à l'exception des actifs financiers évalués à leur juste valeur. L'établissement des états financiers selon les principes IFRS nécessite d'effectuer des estimations et de formuler des hypothèses qui affectent les montants et les informations fournies dans les états financiers, notamment dans le cadre de l'évaluation de la charge de paiements fondés sur des actions, sur l'évaluation du crédit impôt recherche ainsi que sur les valeurs d'utilité prises en compte dans le cadre des tests de perte de valeur. Ces hypothèses et estimations, qui sont établies sur la base d'informations ou situations existant à la date d'établissement des comptes, peuvent se révéler, dans le futur, différentes de la réalité. Le cas échéant, une analyse de sensibilité peut être mise en œuvre si elle présente un caractère significatif.

L'hypothèse de continuité d'exploitation a été retenue par le Conseil d'Administration compte tenu du niveau de trésorerie à fin décembre 2016, des perspectives de ventes (y compris celles issues de partenariats signés), de l'encaissement de son crédit d'impôt recherche 2015, de la mise en place d'un emprunt obligataire contracté en février 2017 et au regard de ses cash-flow prévisionnels. La Société a procédé à une revue spécifique de son risque de liquidité et elle considère être en mesure de faire face à ses échéances jusqu'au 31 décembre 2017.

Les principes retenus pour l'établissement de ces informations financières résultent de l'application de toutes les normes et interprétations adoptées par l'Union Européenne et d'application obligatoire au 31 décembre 2016. Ces dernières sont disponibles sur le site Internet de la Commission européenne : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

Les nouvelles normes, amendements, révisions et interprétations de normes adoptés par l'Union Européenne et d'application obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016 appliqués pour la première fois par la Société sur l'exercice sont les suivants :

  • − Amendements à IAS 19, « Régimes à prestations définies : cotisations des membres du personnel » ;
  • − Les améliorations annuelles des IFRS : cycle 2010-2012 ;
  • − Les améliorations annuelles des IFRS : cycle 2012-2014 ;
  • − Amendements à IFRS 11, «Comptabilisation des acquisitions d'intérêts dans une entreprise commune » ;
  • − Amendements à IAS 16 et IAS 38, « Clarification sur les modes d'amortissement acceptables » ;
  • − Amendements à IAS 1, « Présentation des Etats Financiers » ;
  • − Amendements à IFRS10, IFRS 12 et IAS28, « Exemption de consolidation applicable aux entités d'investissement »

Ces normes n'ont pas d'impacts sur les comptes consolidés.

Par ailleurs, la Société n'a pas appliqué de façon anticipée les autres normes, amendements, révisions et interprétations de normes publiés dont l'application ne sera obligatoire qu'au titre des exercices ouverts postérieurement au 1er janvier 2016. Il s'agit des normes, amendements, révisions et interprétations de normes suivants :

  • − Amendements à IFRS 9, « Instruments financiers » ;
  • − Norme IFRS 15, « Produits provenant de contrats avec les clients » ;

La Société a débuté son analyse des impacts de la mise en application d'IFRS 15. Les principaux impacts attendus en termes de méthode de reconnaissance des revenus porteront sur les ventes de systèmes.

Mauna Kea Technologies 31 décembre 2016

La Société n'a également pas appliqué de façon anticipée les normes, amendements, révisions et interprétations de normes publiés et non endossés par l'Union Européenne :

  • − IFRS 16, « Locations » ;
  • − Amendements à IAS 12, « Reconnaissance des actifs d'impôts différés pour les pertes non réalisées » ;
  • − Amendements à IAS 7, « Etats des flux de trésorerie » ;
  • − Amendements à IFRS 2, « Paiement fondé sur les actions » ;
  • − Les améliorations annuelles des IFRS : cycle 2014-2016 ;
  • − IFRIC 22, « Transactions en devises étrangères » ;
  • − Amendements à IAS 40, « Transfert des titres d'investissements ».

Les impacts de l'application de ces normes sur les états financiers consolidés sont en cours d'analyse.

1.2 Méthodes de consolidation

Les filiales sont toutes les entités pour lesquelles la Société a le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles, pouvoir s'accompagnant généralement de la détention de plus de la moitié des droits de vote. Les filiales sont consolidées par intégration globale à compter de la date à laquelle la Société en acquiert le contrôle. Elles sont déconsolidées à compter de la date à laquelle le contrôle cesse d'être exercé.

Les transactions et les soldes intragroupe sont éliminés. Les méthodes comptables des filiales ont été alignées sur celles de la Société.

1.3 Investissements nets à l'étranger

Conformément à l'IAS21 §15, les gains et pertes de change sur les créances à long terme en US Dollars détenues par la Société sur sa filiale ont été inscrits en capitaux propres. En effet, ces créances sont considérées comme des investissements nets en devises dans des filiales étrangères consolidées compte tenu du caractère non prévisible du règlement de ces créances.

1.4 Immobilisations incorporelles

En application des critères de la norme IAS 38, les immobilisations incorporelles acquises sont comptabilisées à l'actif du bilan à leur coût d'acquisition ou de production. Les subventions reçues au titre des dépenses immobilisables sont portées en déduction du coût de revient.

Frais de recherche et développement

Les frais de recherche sont systématiquement comptabilisés en charges.

Selon IAS 38, les frais de développement, sont comptabilisés en immobilisations incorporelles uniquement si l'ensemble des critères suivants est satisfait :

(a) faisabilité technique nécessaire à l'achèvement du projet de développement,

  • (b) intention de la Société d'achever le projet et de le mettre en service,
  • (c) capacité à mettre en service l'immobilisation incorporelle,
  • (d) démonstration de la probabilité d'avantages économiques futurs attachés à l'actif,
  • (e) disponibilité de ressources techniques, financières et autres afin d'achever le projet et
  • (f) évaluation fiable des dépenses de développement.

En application de cette norme, la Société a comptabilisé jusqu'à la mise au point des premiers prototypes du Cellvizio, l'ensemble de ses dépenses de R&D en charges.

Les dépenses de développement relatives à la mise au point de nouveaux produits ont été inscrites à l'actif. Les dépenses de recherche et les dépenses concernant les améliorations de produits existants demeurant en charges de l'exercice.

Les coûts de développement portés à l'actif sont amortis linéairement sur 7 ans ou sur 5 ans pour les frais de développement de la seconde génération de Cellvizio correspondant à leur durée d'utilité. Celleci est assimilée à la période courant jusqu'à l'obsolescence des produits portés à l'actif.

Aucun frais de développement n'a été activé au titre de l'exercice 2016.

RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2016 / MAUNA KEA TECHNOLOGIES

Brevets

Les coûts relatifs aux dépôts de brevets engagés par Mauna Kea Technologies jusqu'à l'obtention de ces derniers sont comptabilisés en immobilisations incorporelles en raison de la conformité aux critères d'activation énoncés par l'IAS 38 pour ces coûts.

Ils sont amortis linéairement sur la durée de protection accordée.

Logiciels

Les coûts liés à l'acquisition des licences de logiciels sont inscrits à l'actif sur la base des coûts encourus pour acquérir et pour mettre en service les logiciels concernés.

Ils sont amortis linéairement sur une période allant de 1 à 3 ans.

1.5 Immobilisations corporelles

Les immobilisations corporelles sont enregistrées à leur coût d'acquisition ou de production. Les rénovations et les aménagements majeurs sont immobilisés, les frais de réparation, de maintenance et les coûts des autres travaux de rénovation sont comptabilisés en charges au fur et à mesure des dépenses. Les subventions reçues au titre des dépenses immobilisables sont portées en déduction du coût de revient.

Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode linéaire sur la durée de vie estimée des biens. Les agencements de biens loués sont amortis sur la durée la plus courte de leur durée de vie propre ou de la durée du contrat de location.

Les Cellvizio qui sont confiés à des hôpitaux avec lesquels nous avons des accords de partenariat (Centres de référence) et les Cellvizio prêtés dans le cadre de contrat de consignation sont comptabilisés en immobilisations.

Les durées d'amortissement retenues sont les suivantes :

Agencements et aménagements des constructions ……………………………………….……………… 7 ans,
Outillage de recherche et développement …………………………………………………………………… 2 à 5 ans,
Outillage de production ……………………………………………………………………………………………………… 3 à 7 ans,
Cellvizio confiés à des centres de référence, prêtés ou mis en consignation ……………… 5 ans,
Matériel de recherche et Installations techniques ………………………………………………………………7 ans,
Matériel et mobilier de bureau ……………………………………………………………………………………………… 5 ans,
Matériel informatique ……………………………………………….…………………………………………………….………… 3 ans

1.6 Valeur recouvrable des actifs incorporels et corporels non courants

Les actifs incorporels et corporels amortis sont soumis à un test de dépréciation lorsque la recouvrabilité de leur valeur comptable est mise en doute. Concernant les immobilisations incorporelles en cours et les actifs incorporels avec une durée de vie supérieure à 5 ans, même en l'absence d'indicateurs de perte de valeur, un test de dépréciation est réalisé annuellement.

Une perte de valeur est comptabilisée à concurrence de l'excédent de la valeur comptable sur la valeur recouvrable de l'actif. La valeur recouvrable d'un actif correspond à sa juste valeur diminuée des coûts de cession ou de sa valeur d'utilité, si celle-ci est supérieure.

Concernant les immobilisations incorporelles du Groupe, il n'existe pas de données de marché permettant de déterminer la juste valeur nette des frais de cession autrement que par une estimation des flux futurs de trésorerie. Par conséquent, la valeur recouvrable est en substance égale à la valeur d'utilité.

La valeur d'utilité est déterminée chaque année, conformément à la norme IAS 36 : elle correspond à la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs estimés attendus de l'utilisation continue des actifs et de leur sortie à la fin de l'utilisation prévue par l'entreprise. Elle ne prend pas en compte l'impact de la structure financière, l'effet d'impôt, ni les restructurations non engagées.

1.7 Actifs Financiers

Mauna Kea Technologies 31 décembre 2016

Les actifs financiers de la Société comprennent des prêts et créances et de la trésorerie et équivalents de trésorerie.

L'évaluation et la comptabilisation des actifs et passifs financiers sont définies par la norme IAS 39 « Instruments financiers : comptabilisation et évaluation ».

Prêts et Créances

Cette catégorie inclut les créances commerciales, les autres prêts et créances ainsi que les dépôts et cautionnements, classés au bilan en Immobilisations financières.

Ces instruments sont initialement comptabilisés à la juste valeur puis au coût amorti calculé à l'aide du TIE. Les créances à court terme sans taux d'intérêt déclaré sont évaluées au montant de la facture d'origine à moins que l'application d'un taux d'intérêt implicite n'ait un effet significatif. Pour les prêts et créances à taux variable, une ré-estimation périodique des flux de trésorerie, afin de traduire l'évolution des taux d'intérêt du marché, modifie le taux d'intérêt effectif et par conséquent la valorisation du prêt ou de la créance.

La société analyse chacune de ses créances commerciales échues afin de déterminer s'il est nécessaire de comptabiliser une dépréciation.

Les prêts et créances font l'objet d'un suivi d'indication objective de dépréciation. Un actif financier est déprécié si sa valeur comptable est supérieure à sa valeur recouvrable estimée lors des tests de dépréciation. La perte de valeur est enregistrée en compte de résultat.

Actifs à la juste valeur par le compte de résultat

Les actifs considérés comme détenus à des fins de transaction comprennent les actifs que la Société a l'intention de revendre dans un terme proche afin de réaliser une plus-value, qui appartiennent à un portefeuille d'instruments financiers gérés ensemble et pour lequel il existe une pratique de cession à court terme.

1.8 Stocks et en-cours

Les stocks sont comptabilisés à leur coût ou à leur valeur nette de réalisation, si celle-ci est inférieure. Dans ce dernier cas, la perte de valeur est enregistrée en résultat.

Les stocks de matières premières sont évalués selon la méthode du coût moyen pondéré. Les stocks de produits semi-finis et finis sont évalués au coût standard prenant en compte le coût des matières utilisées, le coût de la main d'œuvre et une quote-part des frais généraux.

Le matériel de démonstration destiné à être vendu à court terme est inscrit en stocks.

1.9 Trésorerie, Equivalents de trésorerie

Les équivalents de trésorerie sont détenus dans le but de faire face aux engagements de trésorerie à court terme plutôt que dans un objectif de placement ou pour d'autres finalités. Ils sont facilement convertibles en un montant de trésorerie connu et soumis à un risque négligeable de changement de valeur. La trésorerie et équivalents de trésorerie sont constitués par des liquidités immédiatement disponibles, des placements à terme immédiatement mobilisables et des titres de placement à court terme. Ils sont évalués selon les catégories IAS 39 auxquels ils appartiennent.

Les titres de placement à court terme sont facilement convertibles en un montant de trésorerie connu et sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur. Ils sont évalués à la juste valeur et les variations de valeur sont enregistrées en résultat financier.

1.10 Capital

Le coût des opérations en capital directement attribuables à l'émission d'actions ou d'options nouvelles est comptabilisé dans les capitaux propres en déduction des produits de l'émission, net d'impôt.

1.11 Contrat de liquidité

Suite à son introduction en bourse sur le marché réglementé de NYSE Euronext Paris, la Société a signé un contrat de liquidité avec un établissement spécialisé afin de limiter la volatilité intra day de l'action Mauna Kea Technologies.

La part du contrat qui est investi en actions propres de la Société par ce prestataire est comptabilisée en moins des capitaux propres consolidés de la Société à la clôture de chaque exercice. Le solde espèce du contrat de liquidité est comptabilisé en actifs financiers courants.

1.12 Paiements fondés sur des actions

Depuis sa création, la Société a mis en place plusieurs plans de rémunération dénoués en instruments de capitaux propres sous la forme de « Bons de Souscription de Parts de Créateur d'Entreprise » (BSPCE) attribués à des salariés et/ou dirigeants, sous la forme de « Bons de Souscription d'Actions » (BSA) attribués à des membres du Conseil d'Administration ou du Conseil de Surveillance non-salariés, sous la forme d'options de souscription d'actions attribués à des salariés de la filiale Mauna Kea Technologies Inc et sous la forme d'actions de préférence attribuées gratuitement aux salariés et/ou dirigeants.

En application de la norme IFRS 2, le coût des transactions réglées en instruments de capitaux propres est comptabilisé en charge en contrepartie d'une augmentation des capitaux propres sur la période au cours de laquelle les droits à bénéficier des instruments de capitaux propres sont acquis.

La Société a appliqué la norme IFRS 2 à l'ensemble des instruments de capitaux propres octroyés, depuis 2002, à des employés, membres du Conseil d'Administration ou du Conseil de Surveillance, des personnes physiques ou à des entreprises.

La juste valeur des options de souscription d'actions octroyées aux employés est déterminée par application du modèle Black-Scholes de valorisation d'options. Il en est de même pour les options octroyées à d'autres personnes physiques fournissant des services similaires, la valeur de marché de ces derniers n'étant pas déterminable.

La détermination de la juste valeur des options intègre les conditions d'acquisition des droits comme décrit en Note 17 : Paiements fondés sur des actions. Les autres facteurs pris en considération sont également présentés en Note 17 : Paiements fondés sur des actions.

1.13 Evaluation et comptabilisation des passifs financiers

Passifs financiers au coût amorti

Les emprunts et autres passifs financiers sont évalués initialement à la juste valeur puis au coût amorti, calculé à l'aide du taux d'intérêt effectif (« TIE »).

Les frais de transaction qui sont directement attribuables à l'acquisition ou à l'émission d'un passif financier viennent en diminution de ce passif financier. Ces frais sont ensuite amortis actuariellement sur la durée de vie du passif, sur la base du TIE.

Le TIE est le taux qui égalise le flux attendu des sorties de trésorerie futures à la valeur nette comptable actuelle du passif financier afin d'en déduire son coût amorti.

Passifs à la juste valeur par le compte de résultat

Les passifs à la juste valeur par le compte de résultat sont évalués à leur juste valeur.

1.14 Avances conditionnées

La Société bénéficie d'un certain nombre d'aides, sous forme de subventions ou d'avances conditionnées. Le détail de ces aides est fourni en Note 11 : Emprunts et dettes financières.

Un prêt non remboursable sous conditions est traité comme une subvention publique s'il existe une assurance raisonnable que l'entreprise remplira les conditions relatives à la dispense de remboursement du prêt. Dans le cas contraire, il est classé en dettes.

Mauna Kea Technologies 31 décembre 2016

Le montant résultant de l'avantage de taux obtenu lors de l'octroi d'avances remboursables ne portant pas intérêt est considéré comme une subvention. Cet avantage est déterminé en appliquant un taux d'actualisation égal au taux contractuel si ce dernier est connu ou au taux des obligations assimilables du Trésor à 10 ans (OAT 10 ans).

1.15 Provisions

Provisions pour risques et charges

Les provisions pour risques et charges correspondent aux engagements résultant de litiges et risques divers, dont l'échéance et le montant sont incertains, auxquels la Société peut être confrontée dans le cadre de ses activités.

Une provision est comptabilisée lorsque la société a une obligation juridique ou implicite envers un tiers résultant d'un évènement passé dont il est probable ou certain qu'elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci, et que les sorties futures de liquidités peuvent être estimées de manière fiable.

Le montant comptabilisé en provision est la meilleure estimation de la dépense nécessaire à l'extinction de l'obligation, actualisée si nécessaire à la date de clôture.

Engagement de retraite et avantages postérieurs à l'emploi

Les salariés de la Société bénéficient des prestations de retraites prévues par la loi en France :

  • obtention d'une indemnité de départ à la retraite, versée par la Société, lors de leur départ en retraite (régime à prestations définies) ;

  • versement de pensions de retraite par les organismes de Sécurité Sociale, lesquels sont financés par les cotisations des entreprises et des salariés (régime d'état à cotisations définies).

Pour les régimes à prestations définies, les coûts des prestations de retraite sont estimés en utilisant la méthode des unités de crédit projetées. Selon cette méthode, le coût des retraites est constaté dans le résultat de manière à le répartir uniformément sur la durée de services des employés. Les engagements de retraite sont évalués à la valeur actuelle des paiements futurs estimés en retenant le taux de marché fondé sur les obligations à long terme des entreprises de première catégorie avec une durée correspondante à celle estimée pour le régime.

La société fait appel à des actuaires qualifiés pour réaliser une revue annuelle de la valorisation de ces plans.

En application de la norme IAS 19 révisée « Avantages du personnel », le coût des services et l'intérêt net sont comptabilisés en résultat opérationnel et les ré-estimations en autres éléments du résultat global.

Les paiements de la Société pour les régimes à cotisations définies sont constatés en charges du compte de résultat de la période à laquelle ils sont liés.

1.16 Produits des activités ordinaires

Le chiffre d'affaires de la Société résulte essentiellement de la vente de dispositifs médicaux innovants d'imagerie pour le diagnostic médical, la recherche et les services associés.

Les produits des activités ordinaires correspondent à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir au titre des biens vendus dans le cadre habituel des activités de la Société. Les produits des activités ordinaires figurent nets de la taxe sur la valeur ajoutée, des retours de produits, des rabais et des remises, et déduction faite des ventes intragroupe.

La Société comptabilise des produits lorsque le montant peut être évalué de façon fiable, qu'il est probable que les avantages économiques futurs bénéficieront à la Société. Pour les ventes de produits, le chiffre d'affaires est constaté soit à la mise à disposition soit à la livraison des produits en fonction des conditions de la commande. Le chiffre d'affaires relatif à la garantie est reconnu linéairement sur la durée de la garantie. Lorsqu'il s'agit d'une mise à disposition, le Cellvizio est comptabilisé à l'actif de la Société et le chiffre d'affaires est reconnu à la vente des consommables ou à l'acte pratiqué par le professionnel de santé.

1.17 Autres revenus

Subventions

Depuis sa création, la Société reçoit, en raison de son caractère innovant, un certain nombre d'aides ou subventions de l'Etat ou des collectivités publiques destinées à financer son fonctionnement ou des recrutements spécifiques.

Les subventions sont comptabilisées lorsqu'il existe une assurance raisonnable que :

  • la Société se conformera aux conditions attachées aux subventions et
  • les subventions seront reçues.

Une subvention publique à recevoir soit en compensation de charges ou de pertes déjà encourues, soit à titre de soutien financier immédiat à la Société sans coûts futurs liés, est comptabilisée en autres produits de l'exercice au cours duquel la créance devient acquise. Sinon, la subvention est comptabilisée en « Autres revenus » sur l'exercice qui a enregistré les charges et dépenses correspondantes.

Crédit d'impôt recherche

Des crédits d'impôt recherche sont octroyés aux entreprises par l'Etat français afin de les inciter à réaliser des recherches d'ordre technique et scientifique. Les entreprises qui justifient des dépenses remplissant les critères requis (dépenses de recherche localisées en France ou, depuis le 1er janvier 2005, au sein de la Communauté Européenne ou dans un autre Etat partie à l'accord sur l'Espace Economique Européen et ayant conclu avec la France une convention fiscale contenant une clause d'assistance administrative) bénéficient d'un crédit d'impôt qui peut être utilisé pour le paiement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice de réalisation des dépenses et des trois exercices suivants ou, le cas échéant, être remboursé pour sa part excédentaire.

La part du crédit d'impôt finançant les dépenses de recherche est comptabilisée en « Autres revenus » au cours de l'exercice auquel se rattachent les dépenses éligibles. La part finançant les dépenses de développement éligibles est portée en déduction des couts inscrits à l'actif.

1.18 Autres produits et charges opérationnels

Il s'agit de produits ou charges en nombre très limité, inhabituels et peu fréquents - de montant significatif - que la société présente de manière distincte dans son compte de résultat pour faciliter la compréhension de la performance opérationnelle courante et permettre au lecteur des comptes de disposer d'éléments utiles dans une approche prévisionnelle des résultats.

1.19 Coût des produits vendus

Le coût des produits vendus est composé des consommations de matières premières, des frais de main d'œuvre directs, des amortissements, des provisions pour dépréciation des stocks et des frais généraux, liés à la production.

1.20 Contrats de location

Le Groupe ne détient aucun contrat de location-financement au sens de la norme IAS 17.

Les contrats de location pour lesquels une part significative des risques et avantages est conservée par le bailleur sont classés en contrats de location simple. Les paiements effectués pour ces contrats de location simple, nets de toute mesure incitative, sont constatés en charges au compte de résultat de manière linéaire sur la durée du contrat.

1.21 Impôts

Impôt sur les bénéfices

Les impôts différés sont constatés selon la conception étendue et selon la méthode du report variable, pour toutes les différences temporaires provenant de la différence entre la base fiscale et la base comptable des actifs et passifs figurant dans les états financiers. Les différences temporaires principales sont liées aux pertes fiscales reportables. Les taux d'impôts ayant été entérinés par un texte de loi à la date de clôture sont retenus pour déterminer les impôts différés.

Les actifs d'impôt différé ne sont comptabilisés que dans la mesure où il est probable que les bénéfices futurs seront suffisants pour absorber les pertes reportables. Compte tenu de son stade de développement, la Société ne comptabilise pas les actifs nets d'impôts différés.

1.22 Information sectorielle

La Société n'a pas à ce jour identifié de secteurs d'activité distincts. La Société opère sur un seul segment opérationnel : l'endomicroscopie.

1.23 Autres éléments du résultat global

Les éléments de produits et de charges de la période comptabilisés directement dans les capitaux propres, sont présentés, le cas échéant, dans la rubrique « Autres éléments du résultat global ». Il s'agit principalement :

  • des écarts de conversion EUR/USD de la filiale Mauna Kea Technologies Inc

  • de la variation de la provision pour engagements de retraite liée aux changements d'hypothèses actuarielles

1.24 Estimations et jugements comptables déterminants

Les estimations et les jugements, auxquels la direction procède dans la mise en œuvre des méthodes comptables décrites ci-avant, sont fondés sur les informations historiques et sur d'autres facteurs, notamment les anticipations d'événements futurs jugés raisonnables au vu des circonstances. Ces estimations et jugements sont principalement les suivants :

Valorisation des bons de souscription et options de souscription d'actions

L'évaluation de la juste valeur des bons et options de souscription d'actions octroyés à des employés ou à des prestataires de services est effectuée sur la base de modèles actuariels. Ces modèles requièrent l'utilisation par la Société de certaines hypothèses de calcul telle que la volatilité attendue du titre.

Valorisation du crédit impôt recherche

L'évaluation du produit lié au crédit d'impôt recherche repose sur les modalités détaillées dans la note 1.17 Autres revenus – CIR.

Valorisation des immobilisations incorporelles

L'évaluation de la valeur d'utilité des actifs incorporels repose sur une hypothèse de croissance des ventes et d'un taux d'actualisation qui reflètent les meilleures estimations du management.

1.25 Evénements postérieurs à la clôture

Le bilan et le compte de résultat de la Société sont ajustés pour refléter des événements ultérieurs altérant les montants relatifs aux situations existantes à la date de clôture. Les ajustements ont lieu jusqu'à la date d'arrêté des comptes par le Conseil d'administration.

Les autres événements postérieurs à la date de clôture ne donnant pas lieu à des ajustements sont présentés dans la Note 25 : Evénements postérieurs à la clôture.

Note 2 : Société et périmètre

Créée en mai 2000, Mauna Kea Technologies SA (« la Société ») développe et commercialise des dispositifs médicaux, notamment des instruments d'optique en imagerie médicale.

Dans le cadre de son développement aux Etats-Unis, la Société a créé Mauna Kea Technologies Inc. le 3 janvier 2005.

31/12/2016 31/12/2015 Méthode de consolidation
Sociétés % d'intérêts % de contrôle % d'intérêts % de contrôle
Mauna Kea Technologies SA (1) 100% 100% 100% 100% Intégration globale
Mauna Kea Technologies Inc 100% 100% 100% 100% Intégration globale

(1)Société mère du Groupe

Aucune variation de périmètre n'a eu lieu sur l'exercice.

Mauna Kea Technologies 31 décembre 2016

Note 3 : Immobilisations incorporelles

Les mouvements d'immobilisations incorporelles s'analysent comme suit :

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

(Montants en milliers d'euros)

31/12/2014 Augmentation Diminution Reclassements 31/12/2015
Frais de développement 3 623 3 623
Brevets, licences et marques 1 340 64 130 1 534
Logiciels 413 131 545
Brevets, licences et marques en cours 596 60 (130) 526
Total brut des immobilisations
incorporelles
5 972 255 6 228
Amort. / dép. des frais de développement (1 741) (481) (2 222)
Amort. / dép. des brevets, licences et
marques
(454) (105) (559)
Amort. / dép. des logiciels (236) (76) (313)
Total amort. / dép. des
immobilisations incorporelles
(2 431) (662) (3 093)
Total net des immobilisations
incorporelles
3 542 (407) 3 135

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

31/12/2015 Augmentation Diminution Reclassements 31/12/2016
Frais de développement 3 623 3 623
Brevets, licences et marques 1 534 6 18 1 559
Logiciels 545 15 6 566
Brevets, licences et marques en cours 526 67 (18) 575
Total brut des immobilisations
incorporelles
6 228 89 6 6 324
Amort. / dép. des frais de développement (2 222) (466) (2 688)
Amort. / dép. des brevets, licences et
marques
(559) (112) (671)
Amort. / dép. des logiciels (313) (87) (400)
Total amort. / dép. des
immobilisations incorporelles
(3 093) (665) (3 759)
Total net des immobilisations
incorporelles
3 135 (576) 6 2 565

VARIATION ANNUELLE DES FRAIS DE DEVELOPPEMENT (PART ACTIVEE)

(Montants en milliers d'euros)

31/12/16 31/12/15
Coûts externes 0 0
Charges de personnel 0 0
Crédit d'impôt recherche 0 0
Paiement fondé sur des actions 0 0
Variation brute des frais de développement 0 0
Amortissement des frais de développement (466) (481)
Variation nette des frais de développement (466) (481)

Les brevets en cours ainsi que les frais de développement, font l'objet d'un test de perte de valeur annuel par rapport à leur valeur d'utilité qui est basée sur une valorisation par la méthode des Cash-Flow actualisés, selon les modalités suivantes :

  • les projections de flux de trésorerie sont réalisées pour les années de 2017 à 2021 sur la base des prévisions de ventes futures correspondant aux meilleures estimations du management. Dans le cadre du test sur les brevets en cours, une valeur terminale calculée en tenant compte d'un flux normatif actualisé avec un taux de croissance à l'infini de 2 % est intégrée dans la mesure où la durée résiduelle de protection excède 5 ans.
  • Le taux d'actualisation utilisé est le coût moyen pondéré du capital du Groupe de 15%. Ce taux est celui utilisé par les analystes financiers du secteur d'activité qui couvrent la valeur.

Ces tests n'ont révélé aucune perte de valeur des actifs testés.

L'effet d'une variation du taux d'actualisation, du taux de croissance des ventes et du taux de croissance à l'infini de +/- 10% n'a également pas d'impact sur la perte de valeur des actifs testés.

Note 4 : Immobilisations corporelles

Les mouvements d'immobilisations corporelles s'analysent comme suit :

IMMOBILISATIONS CORPORELLES

31/12/14 Augmentation Diminution /
Mise au rebut
Ecarts de
change
Reclassements 31/12/15
Matériel industriel 1 293 33 0 25 (27) 1 324
Agencements des constructions 51 51
Autres immobilisations corporelles 914 75 (3) 11 998
Total brut des immobilisations corporelles 2 259 107 (3) 36 (27) 2 373
Amort. / dép. du matériel de industriel (864) (152) 6 (8) 1 (1 017)
Amort. / dép. des agencements des constructions (31) (7) (37)
Amort. / dép. des autres immobilisations corporelles (570) (117) 2 (9) (693)
Total
amort.
/
dép.
des
immobilisations
corporelles
(1 465) (275) 8 (17) 1 (1 748)
Total net des immobilisations corporelles 794 (167) 5 19 (26) 625

Mauna Kea Technologies 31 décembre 2016

IMMOBILISATIONS CORPORELLES

(Montants en milliers d'euros)

31/12/15 Augmentation Diminution /
Mise au rebut
Ecarts de
change
Reclassements 31/12/16
Matériel industriel 1 324 47 (70) 7 127 1 436
Agencements des constructions 51 51
Autres immobilisations corporelles 998 380 (4) 4 (29) 1 348
Total brut des immobilisations corporelles 2 373 427 (74) 11 98 2 835
Amort. / dép. du matériel industriel (1 017) (132) 47 (6) (1 107)
Amort. / dép. des agencements des constructions (37) (7) (44)
Amort. / dép. des autres immobilisations corporelles (693) (92) 4 (4) (785)
Total
amort.
/
dép.
des
immobilisations
corporelles
(1 748) (230) 51 (9) (1 937)
Total net des immobilisations corporelles 625 197 (23) 2 98 898

Sur l'exercice, le reclassement concerne des transferts de systèmes en stock à immobilisation pour 127 K€.

En l'absence d'indice de perte de valeur, aucun test de dépréciation n'a été appliqué sur les immobilisations corporelles.

Note 5 : Actifs financiers non-courants

Les actifs financiers non-courants comprennent uniquement les dépôts de garanties versés dans le cadre des contrats de location simple.

Note 6 : Stocks et en-cours

Le poste stocks et en-cours s'analyse comme suit :

STOCKS ET EN-COURS

(Montants en milliers d'euros)

31/12/2016 31/12/2015
Stocks de matières premières 769 819
Stocks et en-cours de produits finis 1 668 1 925
Total brut des stocks et en-cours 2 437 2 744
Dép. des stocks de matières premières (58) (51)
Dép. des stocks et en-cours de produits finis (48) (49)
Total dép. des stocks et en-cours (107) (99)
Total net des stocks et en-cours 2 331 2 644

A la clôture de chaque exercice, les stocks et en-cours de produits finis comprennent certains actifs relatifs à des produits qui ne figurent plus en catalogue. Ces actifs identifiés sont conservés par la Société afin que le Service Après-Vente puisse s'en servir. Ils sont dépréciés de 80 %.

Note 7 : Créances clients et autres actifs courants

7.1 Clients et comptes rattachés

CLIENTS ET COMPTES RATTACHES

(Montants en milliers d'euros)

31/12/2016 31/12/2015
Clients et comptes rattachés 3 127 3 885
Dépréciation des clients et comptes rattachés (1 011) (427)
Total net des clients et comptes rattachés 2 116 3 458

Le montant des créances clients échues non dépréciées au 31 décembre 2016 s'élève à 961 K€ contre 1 921 K€ au 31 décembre 2015. Une baisse de 960 K€ qui s'explique principalement par une provision complémentaire de 584 K€ et des encaissements des clients échus au 31 décembre 2015 sur le début de l'exercice 2016.

La provision pour créances douteuses représente 32% de la créance totale. L'augmentation de cette provision s'explique principalement la dépréciation de certaines créances d'antériorité supérieure à un an.

7.2 Autres actifs courants

Le poste autres actifs courants s'analyse comme suit :

AUTRES ACTIFS COURANTS

(Montants en milliers d'euros)

31/12/2016 31/12/2015
Personnel et comptes rattachés 10 39
Crédit d'impôt recherche 2 029 1 201
Autres créances fiscales 268 184
Autres créances 240 289
Charges constatées d'avance 209 109
Total brut des autres actifs courants 2 756 1 823
Dép. des autres créances
Total net des autres actifs courants 2 756 1 823

Les autres créances fiscales sont relatives à la TVA déductible ainsi qu'au remboursement de la TVA demandé pour un total de 251 K€ par rapport à 136 K€ au 31 décembre 2015.

Les autres créances comprennent principalement des acomptes payés aux fournisseurs pour 140 K€ par rapport à 128 K€ au 31 décembre 2015.

Les charges constatées d'avance correspondent pour l'essentiel en 2016 à de l'assurance, des frais d'études et de communication.

Mauna Kea Technologies 31 décembre 2016

L'évolution du crédit d'impôt recherche se présente comme suit :

EVOLUTION DE LA CREANCE DE CREDIT D'IMPOT RECHERCHE

(Montants en milliers d'euros)

Produit Paiement Part
31/12/14 d'exploitation reçu activée 31/12/15
Crédit d'impôt recherche 1 251 1 201 (1 251) 1 201

EVOLUTION DE LA CREANCE DE CREDIT D'IMPOT RECHERCHE

(Montants en milliers d'euros)

Produit Paiement Part
31/12/15 d'exploitation reçu activée 31/12/16
Crédit d'impôt recherche 1 201 828 2 029

La Société avait demandé le remboursement du crédit d'impôt recherche 2015 au titre du régime des PME communautaire conformément aux textes en vigueur. Ce remboursement est intervenu en janvier 2017 pour sa totalité.

La société a également demandé le remboursement du crédit d'impôt recherche au titre de l'exercice 2016.

Note 8 : Actifs financiers courants

Le poste actifs financiers courants correspond au solde espèce du compte titre ouvert dans le cadre du contrat de liquidité de la Société domicilié auprès de Gilbert Dupont pour un montant de 94 K€ au 31 décembre 2016 contre 65 K€ au 31 décembre 2015.

Note 9 : Trésorerie, équivalents de trésorerie

Le poste trésorerie et équivalents de trésorerie s'analyse comme suit :

TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE

(Montants en milliers d'euros)

31/12/2016 31/12/2015
Dépôts bancaires à court terme 9 053 9 983
OPCVM monétaires 0 637
Total de la trésorerie et équivalents de trésorerie 9 053 10 620

Note 10 : Capital

10.1 Capital émis

Le capital social est fixé à la somme de huit cent mille soixante treize euros et cinquante deux centimes (800 073,52€). Il est divisé en 20 001 838 actions entièrement souscrites et libérées d'un montant nominal de 0,04 €.

Ce nombre s'entend hors « Bons de Souscription d'Actions » (BSA), « Bons de Souscription de Parts de Créateur d'Entreprise » (BSPCE) et options de souscription octroyés à certains investisseurs et à certaines personnes physiques, salariées ou non de la Société.

RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2016 / MAUNA KEA TECHNOLOGIES Le tableau ci-dessous présente l'historique du capital de la Société depuis le 31 décembre 2016 :

Date Nature opération Capital
(en
K€)
Prime d'émission
(en K€)
Nombre d'actions
composant
le capital
(en milliers)
31/12/15 Total 647 66 050 16 177
02/02/16 Nouveau plan SO 0 0
15/07/16 Augmentation de capital 119 3 907 2 980
26/07/16 Prélèvement pour réserves d'AP 0 0
26/07/16 Nouveau plan BSA 0 18 0
26/07/16 Nouveau plan SO 0 0
18/11/16 PACEO 0 -50 0
21/11/16 Exercice BSA 10 766 250
29/11/16 Exercice BSA 2 147 50
01/12/16 Exercice BSA 3 215 75
02/12/16 Exercice BSA 5 353 120
06/12/16 Exercice BSA 4 282 100
08/12/16 Exercice BSA 4 282 100
16/12/16 Exercice BSA 2 137 50
21/12/16 Exercice BSA 2 133 50
22/12/16 Exercice BSA 2 141 50
31/12/16 Total 800 72 382 20 002

Durant l'exercice 2016, la société a réalisé une augmentation de capital de 4,4 M€ au prix d'émission de 1,49 euros par action portant sur 2 980 131 actions nouvelles.

La société a également souscrit, en novembre 2016, une nouvelle ligne de financement en fonds propres auprès de Kepler Cheuvreux portant sur un nombre maximum de 1 850 000 actions pouvant être souscrites sur une période maximale de 24 mois.

Au 31 décembre 2016, 845 000 actions ont été souscrites via la ligne de financement auprès de Kepler.

10.2 Bons de souscription, options de souscription d'actions, stock-options et actions de préférence

La Société a émis des «Bons de Souscription d'Actions » (BSA), des bons de souscription d'actions destinées à ses salariés ("BSPCE" et autres) ainsi que des options de souscription d'actions (SO) dont l'évolution depuis le 31 décembre 2016. En 2016, la Société a émis un nouveau plan de d'actions gratuites de préférence dont les conditions ont été votées et approuvées par les actionnaires lors de l'assemblée générale du 4 mai 2016.

Type Date d'Octroi prix
d'exercice
En cours au
31/12/15
créés Exercés Perdus En cours
31/12/2016
nb actions
potentielles
Options octroyées avant le 1er janvier 2016 3 513 156 1 291 750 2 221 406 925 289
SO 02/02/16 96 000 15 000 81 000 81 000
SO 26/07/16 80 000 0 80 000 80 000
BSA 26/07/16 115 000 0 115 000 115 000
AP 26/07/16 7 765 205 7 560 756 000
AP 15/11/16 570 0 570 57 000
BSA 18/11/16 1 850 000 845 000 0 1 005 000 1 005 000
3 513 156 2 149 335 845 000 1 306 955 3 510 536 3 019 289

Suite au regroupement de 4 actions anciennes pour 1 nouvelle au 25 mai 2011, il faut 4 BSA, BSPCE, ou SO pour souscrire 1 action pour les bons dont la date d'octroi est antérieure à cette date. Pour les bons et options dont la date d'octroi est postérieure, la parité est de 1 bon pour 1 action.

A compter de juillet 2014, la Société ne peut plus émettre de nouveaux plans de BSPCE, car elle a dépassé il y a plus de trois ans le seuil de 150 millions de capitalisation boursière.

Les BSA attribués le 18 novembre 2016 sont relatifs à la ligne de financement en fonds propres mise en place avec Kepler. Au 31 décembre 2016, 845 000 bons ont été exercés.

10.3 Acquisition par la Société de ses propres actions

L'assemblée générale mixte de la Société réunie le 27 mai 2015 autorisé, pour une durée de trente-huit mois à compter de l'assemblée, le Conseil d'administration à mettre en œuvre, en une ou plusieurs fois, un programme de rachat des actions de la Société dans le cadre des dispositions de l'article L. 225-209 et suivants du code de commerce et conformément au Règlement Général de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) dans les conditions décrites ci-dessous :

Objectifs des rachats d'actions :

− assurer la liquidité des actions de la Société dans le cadre d'un contrat de liquidité à conclure avec un prestataire de services d'investissement, conforme à la charte de déontologie reconnue par l'Autorité des Marchés Financiers ;

− honorer des obligations liées à des programmes d'options d'achat d'actions, d'attributions gratuites d'actions, d'épargne salariale ou autres allocations d'actions aux salariés et dirigeants de la Société ou des sociétés qui lui sont liées ;

− remettre des actions à l'occasion de l'exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital ;

− acheter des actions pour conservation et remise ultérieure à l'échange ou en paiement dans le cadre d'opérations éventuelles de croissance externe ; ou

− annuler tout ou partie des actions ainsi rachetées.

Prix d'achat maximum : 30 € par action hors frais et commissions, avec un plafond global de 5 000 000 €.

Nombre maximum d'actions pouvant être achetées : 10 % du nombre total d'actions à la date du rachat des actions. Lorsque les actions sont acquises dans le but de favoriser l'animation et la liquidité des titres, le nombre d'actions pris en compte pour le calcul de la limite de 10 % prévue ci-dessus correspond au nombre d'actions achetées, déduction faite du nombre d'actions revendues pendant la durée de l'autorisation.

Il est précisé que le nombre d'actions acquises par la Société en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport ne peut excéder 5% de son capital.

Récapitulatif des actions achetées et vendues sur l'exercice :

2016
2ème 3ème 4ème
1er trimestre trimestre trimestre trimestre Total
Titres achetés 142 752 188 258 261 821 379 671 972 502
Prix 3,22 2,10 2,52 3,23
Montant total (en K€) 459 395 659 1 227 2 739
Titres vendus 143 227 193 864 264 678 383 415 985 184
Prix 3,12 2,10 2,47 3,24
Montant total (en K€) 447 407 655 1 243 2 752

Au 31 décembre 2016, la Société détenait 23 681 actions Mauna Kea Technologies acquises au prix moyen de 2,99 € et valorisées à 3,02 €. Aucune dépréciation n'a donc été constatée dans les comptes.

Note 11 : Emprunts et dettes financières

11.1 Avances BPI (anciennement OSEO)

Les avances conditionnées auprès des collectivités publiques font l'objet d'un contrat avec « OSEO Innovation ».

La Société a depuis sa création, bénéficié de 3 contrats d'avances de ce type dont deux ont été intégralement remboursés au 31 décembre 2016. La troisième avance (Projet Persée) est toujours en cours au 31 décembre 2016.

RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2016 / MAUNA KEA TECHNOLOGIES

Les variations sont présentées ci-dessous. Ces avances sont remboursables à 100 % (valeur nominale) en cas de succès technique et/ou commercial.

La part à plus d'un an des avances reçues est enregistrée en « Dettes à long terme » ; tandis que la part à moins d'un an est enregistrée en « Emprunts et dettes financières à court terme ».

Première avance

OSEO a accordé à Mauna Kea Technologies une aide de 400 K€ ne portant pas intérêt le 5 août 2004 pour le développement d'un prototype industriel d'un système de microscopie confocale fibrée multilongueurs d'onde dédiée à l'imagerie moléculaire in vivo. Cette première avance a totalement été remboursée depuis le 31 décembre 2013.

Deuxième avance

Le 10 octobre 2006, Mauna Kea Technologies a obtenu de la part d'OSEO une aide à l'innovation remboursable de 620 K€ ne portant pas intérêt pour le développement d'un dispositif d'endoscopie multimodale appliqué au diagnostic médical. Les versements d'OSEO se sont échelonnés entre la signature du contrat et la fin du projet comme suit :

  • Premier versement de 300 K€ postérieurement à la signature du contrat (le 30 octobre 2006) ;
  • Deuxième versement de 180 K€ le 14 mai 2010 ;
  • Dernier versement de 140 K€ le 10 juin 2013.

Le remboursement de cette aide à l'innovation a débuté suite au succès technique et commercial du projet selon les modalités suivantes :

  • Le 30 septembre 2012 150 K€,
  • Le 20 septembre 2013 170 K€,
  • Au plus tard le 30 septembre 2015 300 K€.

Au 31 décembre 2015, cette avance a été totalement remboursée.

Troisième avance

Le 31 mai 2010, Mauna Kea Technologies a obtenu de la part d'OSEO une aide à l'innovation remboursable de 3 416 K€ dans le cadre du projet PERSEE. Ce projet a pour ambition de développer, valider puis commercialiser un dispositif capable d'améliorer les techniques de diagnostic et de bilan d'extension pré-opératoire de patients atteints de cancer. Les premiers versements de cette avance sont les suivants :

  • Premier versement de 454 K€ le 31 mai 2010,
  • Deuxième versement de 1 138 K€ le 21 décembre 2011,
  • Troisième versement de 685 K€ le 29 mai 2013,
  • Quatrième versement de 626K€ le 22 décembre 2016,

L'échéance du contrat a été renégocié fin 2016 : la fin de l'étape Clé 4 a été repoussée en 2018. L'accord avec OSEO prévoit encore un dernier versement pour un montant de 512 K€ qui devrait être reçu en 2018 suite au franchissement de l'étape Clé 4.

Ce décalage de reboursement a entrainé un effet d'actualisation (produit) sur les avances perçues au cours des étapes clés 1 à 3 (cf tableau de variation ci-dessous)

Selon le contrat initial, la Société est tenue de rembourser à OSEO la somme de 3 996 K€ incluant des intérêts calculés au taux de 2,45 % dès l'atteinte d'un montant de chiffre d'affaires cumulé de 2 500 K€. Ce montant sera réactualisé eu égard aux montants réellement perçus.

Le Contrat Cadre régissant le projet PERSEE (OSEO/BPI) prévoit dans son article 2.13 des remboursements anticipés de deux natures :

1/ Un remboursement de plein droit et immédiat en cas de liquidation judiciaire / cessation d'activité / dissolution / liquidation amiable.

2/ Un remboursement de plein droit et à la seule initiative d'Oseo en cas de :

  • inobservation par la Société de l'une quelconque de ses obligations telles que mentionnées dans le contrat (*) [..],

  • situation non régulière au regard de ses obligations fiscales et sociales,

  • déclarations inexactes ou mensongères.

11.2 Avances COFACE

Mauna Kea Technologies a reçu des avances remboursables de la COFACE pour son développement en Amérique du Nord, ne portant pas intérêt, selon les modalités suivantes :

  • Premier versement de 212 K€ le 29 février 2008,
  • Deuxième versement de 652 K€ le 23 décembre 2008,
  • Troisième versement de 560 K€ le 26 janvier 2010,
  • Quatrième versement de 280 K€ le 27 décembre 2010.

Le remboursement s'effectue au moyen de versements déterminés en fonction du chiffre d'affaires, réalisé en Amérique du Nord, de l'exploitation des produits ou services issus du projet selon les modalités suivantes :

  • 14% du chiffre d'affaires lié à des prestations de services,
  • 7% du chiffre d'affaires dans le cas de ventes de biens.

En cas de chiffre d'affaires insuffisant par rapport aux remboursements attendus, il ne sera fait aucun remboursement complémentaire à la COFACE.

De 2011 à 2016, la Société a effectué des remboursements à la COFACE pour un montant total de 986 K€. Sur la base des dernières prévisions commerciales, la Société a remboursé en janvier 2016, 311K€ des 719 K€ restants à payer dans le cadre de l'avance octroyée pour la prospection commerciale aux Etats-Unis. Le remboursement du solde devrait intervenir au plus tard fin 2017.

EVOLUTION DES AVANCES REMBOURSABLES

(Montants en milliers d'euros)

31/12/14 Encaissement Remboursement Autres 31/12/15
OSEO Financement (1ère avance)
OSEO Financement (2ème avance) 300 (300)
OSEO Financement (3ème avance) 2 224 (47) 2 177
COFACE 715 4 719
Total des avances remboursables 3 239 (300) (43) 2 896
31/12/15 Encaissement Remboursement Autres 31/12/16
OSEO Financement (1ère avance)
OSEO Financement (2ème avance)
OSEO Financement (3ème avance) 2 177 626 (169) 2 635
COFACE 719 (311) (5) 404
Total des avances remboursables 2 896 626 (311) (174) 3 038

11.3 Dettes à long terme

Les dettes à long terme s'analysent comme suit :

DETTES A LONG TERME (Montants en milliers d'euros)

31/12/14 Encaissement Remboursement Reclassements Autres 31/12/15
Comptes courants d'associés
Avances conditionnées OSEO-Financement
5
2 224
(47) 5
2 177
Avances conditionnées COFACE
Total des dettes à long terme
377
2 606
(377)
(377)
(47) 2 182
31/12/15 Encaissement Remboursement Reclassements Autres 31/12/16
Comptes courants d'associés 5 5
Avances conditionnées OSEO-Financement
Avances conditionnées COFACE
2 177 626 (169) 2 635
Total des dettes à long terme 2 182 626 (169) 2 640
RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2016 / MAUNA KEA TECHNOLOGIES

Les variations « Autres » concernent l'actualisation des avances conditionnées à long terme.

11.4 Couvertures des flux de trésorerie

Afin de couvrir son exposition au risque de change d'une partie de ses flux opérationnels en devise, le Groupe avait mis en place sur l'exercice 2013 une politique de couverture sur le yen. Il est arrivé à échéance en 2014. Le Groupe n'a plus d'instrument financier dérivé depuis le 31 décembre 2014.

11.5 Maturité des dettes

La maturité des dettes au 31 décembre 2016 s'analyse comme suit :

MATURITE DES DETTES

(Montants en milliers d'euros)

A moins d'un De un à trois De trois à cinq
Montant brut an ans ans
Dettes à long terme 2 640 2 640
Emprunts et dettes financières à court terme 404 404
Fournisseurs et comptes rattachés 3 131 3 131
Autres passifs courants 2 382 2 382
Total des passifs financiers 8 557 5 917 2 640

La maturité des dettes à long terme et des emprunts et dettes financières à court terme relative aux avances remboursables est déterminée selon les estimations de remboursement prévues au 31 décembre 2016.

Note 12 : Provisions non courantes

Les provisions non courantes s'analysent comme suit :

PROVISIONS NON COURANTES

(Montants en milliers d'euros)

Reprises Reprises
31/12/14 Dotations non utilisées utilisées Autres 31/12/15
Engagements de retraite 287 3 (34) (117) 140
Provisions pour litiges 91 91
Provision pour mise à jour logiciel 15 15
Autres provisions pour charges 125 (48) (85) 8
Total des provisions non 518 3 (82) (85) (109) 246

PROVISIONS NON COURANTES

(Montants en milliers d'euros)

31/12/15 Dotations Reprises
non utilisées
Reprises
utilisées
Autres 31/12/16
Engagements de retraite 140 61 (27) (18) 155
Provisions pour litiges 91 91
Provision pour mise à jour logiciel 15 15
Autres provisions pour charges
Total des provisions non
courantes
246 61 (27) (18) 261

Les variations « Autres » correspondent aux écarts actuariels relatifs à l'évaluation des engagements de retraite pour (18) K€ en 2016 contre (117) K€ en 2015.

12.1 Engagement indemnités de départ en retraite

Dans le cadre de l'estimation des engagements de départ à la retraite, les hypothèses suivantes ont été retenues pour l'ensemble des catégories de salariés (employé, ETAM, cadre) :

Mauna Kea Technologies 31 décembre 2016

ENGAGEMENT RETRAITE

31/12/16 31/12/15
% charges sociales 48% 48%
Augmentation des salaires 2% 2%
Taux d'actualisation 1,71% 2,43%
  • Age de départ : 65 ans,
  • Modalités de départ : départ volontaire,
  • Table de mortalité : INSEE 2015 en 2016 et INSEE 2015 en 2015,
  • Convention collective : métallurgie,
  • Rotation du personnel dégressive en fonction de l'âge,
  • Turn-over : fort.

La Société ne finance pas ses engagements d'indemnités de départ en retraite. Aucun départ à la retraite n'a été constaté sur les 2 exercices présentés.

Les taux d'actualisation proviennent des références iBoxx Corporate AA10+ ajusté en fonction de la duration du plan de la Société estimée à 23 ans.

12.2 Provision pour litiges prud'homaux

Au 31 décembre 2016, aucun nouveau litige prud'homal n'a été constaté. La provision au bilan pour 91 K€ concerne des litiges nés en 2014. Aucun changement sur l'évaluation de ces provisions au cours de l'exercice 2016.

12.3 Autres provisions pour risques et charges

Les provisions pour mise à jour logiciel ont été comptabilisées pour couvrir les frais de mise à jour d'une version 1.0 vers une version 1.5 des produits Cellvizio.

La provision pour déchet d'équipement électronique est devenue sans objet et a été reprise en totalité. La société sous-traite directement auprès d'un prestataire pour le recyclage de ces déchets d'équipements électroniques.

Note 13 : Dettes fournisseurs et autres passifs courants

Aucune actualisation n'a été pratiquée sur les fournisseurs et comptes rattachés et les autres passifs courants dans la mesure où leur échéance est inférieure à 1 an à la fin de chaque exercice en question.

13.1 Fournisseurs et comptes rattachés

Les fournisseurs et comptes rattachés s'analysent comme suit :

FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHES

31/12/16 31/12/15
Fournisseurs et comptes rattachés 3 131 2 453

13.2 Autres passifs courants

Les autres passifs courants s'analysent comme suit :

AUTRES PASSIFS COURANTS

(Montants en milliers d'euros)

31/12/2016 31/12/2015
Dettes fiscales 93 80
Dettes sociales 1 559 2 122
Autres dettes 47 45
Produits constatés d'avance 683 564
Total des autres passifs courants 2 382 2 812

Les dettes fiscales concernent principalement les taxes assises sur les salaires, sur le chiffre d'affaires et sur la valeur ajoutée.

Les dettes sociales sont essentiellement relatives aux provisions pour congés payés, aux provisions des primes et commissions et aux sommes dues aux organismes sociaux.

Une baisse de 563 K€ qui s'explique par des départs de collaborateurs en France et aux Etats-Unis, qui n'ont pas été remplacés compte tenu de la nouvelle stratégie de distribution de la Société.

Les produits constatés d'avance correspondent pour l'essentiel à des contrats de services de maintenance des systèmes vendus (entre 1 et 3 années de maintenance) ainsi qu'à une année de garantie sur le Cellvizio.

Note 14 : Instruments financiers inscrits au bilan

Mauna Kea Technologies 31 décembre 2016

INSTRUMENTS FINANCIERS INSCRITS AU BILAN ET EFFET RESULTAT (Montants en milliers d'euros)

Au 31 décembre 2015 Valeur au bilan Juste valeur
par résultat
Juste valeur
par capitaux
propres
Prêts et
créances
Dette au coût
amorti
Actif
Actifs financiers non-courants 133 133
Clients et comptes rattachés 3 458 3 458
Autres actifs courants (2) 1 585 1 585
Actifs financiers courants (1) 65 0 0 65
Equivalents de trésorerie 637 637
Trésorerie 9 983 9 983
Total actif 15 861 10 620 5 241
Passif
Dettes à long terme 2 182 2 182
Emprunts et dettes financières à court terme 719 719
Fournisseurs et comptes rattachés 2 453 2 453
Autres passifs courants (2) 2 253 2 253
Total passif 7 608 7 608

INSTRUMENTS FINANCIERS INSCRITS AU BILAN ET EFFET RESULTAT

(Montants en milliers d'euros)

Au 31 décembre 2016 Valeur au bilan Juste valeur
par résultat
Juste valeur
par capitaux
propres
Prêts et
créances
Dette au coût
amorti
Actif
Actifs financiers non-courants 162 162
Clients et comptes rattachés 2 116 2 116
Autres actifs courants (2) 2 407 2 407
Actifs financiers courants (1) 94 94
Equivalents de trésorerie 0 0
Trésorerie 9 053 9 053
Total actif 13 832 9 053 4 779
Passif
Dettes à long terme 2 640 2 640
Emprunts et dettes financières à court terme 404 404
Fournisseurs et comptes rattachés 3 131 3 131
Autres passifs courants (2) 1 699 1 699
Total passif 7 874 0 7 874

(1) L'évaluation de ces actifs financiers à la juste valeur par résultat se réfère à un marché actif (catégorie de niveau 1 selon IFRS 7).

(2) Les avances et acomptes versés et reçus ne donnant pas lieu à remboursement en trésorerie et les produits et charges constatés d'avances qui ne répondent pas à la définition d'un passif financier n'ont pas été repris.

Note 15 : Chiffre d'affaires et produits opérationnels

Le chiffre d'affaires et les produits opérationnels se détaillent de la manière suivante :

CHIFFRE D'AFFAIRES ET AUTRES PRODUITS DE L'ACTIVITE

(Montants en milliers d'euros)

31/12/2016 31/12/2015
Chiffre d'affaires 8 787 8 547
Subventions 145
Crédits d'impôt recherche et autres crédits d'impôt 864 1 265
Autres produits 19 24
Total des produits 9 670 9 981

Le chiffre d'affaires du Groupe est composé de la vente des produits Cellvizio® et accessoires (sondes, softwares, etc.) ainsi que de prestations de services.

Le crédit d'impôt compétitivité emploi est comptabilisé sur la ligne Crédit d'impôt recherche et autres crédits d'impôt.

CHIFFRE D'AFFAIRES PAR NATURE

(Montants en milliers d'euros)

31/12/2016 31/12/2015
Total ventes "équipements" 4 217 5 190
Total ventes "consommables" (sondes) 2 941 2 473
Total chiffre d'affaires "services" 1 629 884
Total du chiffre d'affaires par nature 8 787 8 547

Le chiffre d'affaires par secteurs géographiques au 31 décembre 2016 se présente de la manière suivante :

CHIFFRE D'AFFAIRES PAR ZONE GEOGRAPHIQUE

(Montants en milliers d'euros)

31/12/2016 31/12/2015
EMEA (Europe, Moyen Orient, Afrique) 2 124 2 453
dont France 464 974
Amérique 3 811 3 603
dont Etats-Unis d'Amérique 3 621 3 230
Asie 2 852 2 491
dont Chine 962 189
dont Japon 1 014 1 182
Total chiffre d'affaires par zone géographique 8 787 8 547

Pour les besoins de l'analyse géographique, la direction du Groupe alloue le chiffre d'affaires selon le lieu de la livraison des produits ou, en cas de prestations de services, en fonction de la localisation du siège social du client.

Au 31 décembre 2016, un distributeur de la zone APAC représentait plus de 10,38 % du chiffre d'affaires.

Mauna Kea Technologies 31 décembre 2016

Note 16 : Charges de personnel

Le Groupe employait 76 personnes au 31 décembre 2016 contre 91 personnes au 31 décembre 2015.

Les frais de personnel s'analysent comme suit :

CHARGES DU PERSONNEL

(Montants en milliers d'euros)

31/12/16 31/12/15
Frais de personnel 8 744 11 515
Variation nette des engagements de retraite 34 (30)
Paiement fondé sur des actions 285 450
Total charges du personnel 9 063 11 935

Note 17 : Paiements fondés sur des actions

Les paiements fondés sur des actions concernent tous les bons (BSA/BSPCE/SO) et actions de préférence attribués à des employés ou à des prestataires de services.

Ils ont été enregistrés en charge à partir de l'exercice d'attribution sachant que les modalités d'exercice des BSPCE et des SO sont les suivantes :

  • 25 % des BSPCE/SO pourront être exercés à compter de la première date anniversaire de leur attribution ;

  • 25 % des BSPCE/SO pourront être exercés à compter de la seconde date anniversaire de leur attribution ;

  • 25 % des BSPCE/SO pourront être exercés à compter de la troisième date anniversaire de leur attribution ;

  • Le solde restant, soit 25 % des BSPCE/SO, pourra être exercé à compter de la quatrième date anniversaire de leur attribution ;

  • Au plus tard dans les dix ans de leur émission ou sept ans pour les SO octroyés avant 2011, étant précisé que les BSPCE/SO qui n'auraient pas encore été exercés à l'expiration de cette période de dix ans seraient caducs de plein droits.

Les modalités d'exercice des BSA attribués au cours de l'exercice 2011 et 2014 sont les suivantes :

  • 33,3 % des BSA pourront être exercés à compter de la première date anniversaire de leur attribution;

  • 33,3 % des BSA pourront être exercés à compter de la seconde date anniversaire de leur attribution ;

Le solde restant, soit 33,3 % des BSA, pourra être exercé à compter de la troisième date anniversaire de leur attribution ;

  • Au plus tard dans les dix ans de leur émission, étant précisé que les BSA qui n'auraient pas encore été exercés à l'expiration de cette période de dix ans seraient caducs de plein droits.

Les modalités d'exercices des actions de préférence sont décrites dans le procès verbal d'assemblée générale mixte du 4 mai 2016 en résolutions 19 et 20 (http://www.maunakeatech.com/sites/default/files/investors/documentation/eui_1200483797_1_m kt_-_pv_agm_4_mai_2016.pdf)

Les principales caractéristiques sont les suivantes :

Les Actions de Préférence définitivement acquises à leur Bénéficiaires à la Date d'Acquisition seront convertibles en actions ordinaires nouvelles ou existantes au choix de la Société (les « Actions Ordinaires ») à tout moment à compter du troisième anniversaire de la Date d'Acquisition (la période comprise entre la Date d'Attribution (incluse) et ledit troisième anniversaire (inclus) est dénommée la « Période de Conservation ») selon les modalités suivantes :

a. en cas de Départ entre la Date d'Acquisition (incluse) et le premier anniversaire de la Date d'Acquisition (exclu), chaque Action de Préférence sera convertible en vingt Actions Ordinaires.

b. en cas de Départ entre le premier anniversaire de la Date d'Acquisition (inclus) et le second anniversaire de la Date d'Acquisition (exclu), chaque Action de Préférence sera convertible en trentetrois Actions Ordinaires.

c. En cas de Départ entre le second anniversaire (inclus) et le troisième anniversaire (exclu) de la Date d'Acquisition, le ratio de conversion sera déterminé ainsi qu'il suit :

(i) si le Cours de Référence 1 est strictement inférieur au Cours Plancher, chaque Action de Préférence sera convertible en trente-trois Actions Ordinaires ;

(ii) si le Cours de Référence 1 est strictement supérieur au Cours Intermédiaire, chaque Action de Préférence sera convertible en soixante-six Actions Ordinaires ;

(iii) si le Cours de Référence 1 est compris entre le Cours Plancher (inclus) et le Cours Intermédiaire (inclus), le nombre d'Actions Ordinaires auxquelles donnera droit chaque Action de Préférence sera égal à ;

33 + 33 × [(Cours de Référence 1 / Cours Plancher) – 1]

où :

  • le terme « Cours d'Acquisition » signifie la moyenne des cours de clôture constatés sur Euronext ou toute autre place de cotation principale de l'action Mauna Kea Technologies au cours des 60 séances de bourse précédant la Date d'Acquisition ;
  • le terme « Cours Plancher » signifie le Cours d'Acquisition augmenté de 2 euros ;
  • le terme « Cours Intermédiaire » signifie le double du Cours Plancher ; et
  • le terme « Cours de Référence 1 » signifie la moyenne des cours de clôture constatés sur Euronext ou toute autre place de cotation principale de l'action Mauna Kea Technologies au cours des 120 séances de bourse précédant le second anniversaire de la Date d'Acquisition ;

d. en cas de Départ à l'issue de la Période de Conservation, le nombre d'Actions Ordinaires auxquelles donnera droit chaque Action de Préférence sera égale à la somme :

(x) du nombre d'Actions Ordinaires déterminé conformément aux dispositions du paragraphe 3.c) cidessus comme si le Départ du bénéficiaire était intervenu entre le second et le troisième anniversaire de la Date d'Acquisition, et ;

(y) du nombre d'Actions Ordinaires suivant :

(i) si le Cours de Référence 2 est strictement inférieur au Cours Plancher : zéro ;

(ii) si le Cours de Référence 2 est strictement supérieur au Cours Plafond : la différence entre cent Actions Ordinaires et le nombre d'Actions Ordinaires déterminé en (x) (de telle sorte que la somme de (x) et (y) soit égale à 100) ;

(iii) si le Cours de Référence 2 est compris entre le Cours Plancher (inclus) et le Cours Plafond (inclus) : la différence, si elle est positive, entre :

  • 33 + 67 × [(Cours de Référence 2 / Cours Plancher) 1] / 2 ;
  • le nombre d'Actions Ordinaires déterminée en (x).

où :

  • le terme « Cours Plancher » a la signification qui lui est donnée au 3.c). ci-dessus ;
  • le terme « Cours Plafond » signifie le triple du Cours Plancher ; et
  • le terme « Cours de Référence 2 » signifie la moyenne des cours de clôture constatés sur Euronext ou toute autre place de cotation principale de l'action Mauna Kea Technologies au cours des 120 séances de bourse précédant le troisième anniversaire de la Date d'Acquisition.

Il est précisé que ce ratio sera ajusté pour tenir compte des actions à émettre pour préserver les droits des porteurs de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société et des bénéficiaires d'Actions de Préférence, conformément aux dispositions légales et règlementaires applicable.

Les Actions de Préférence ne pourront être converties que pendant une période de cinq années et six mois à compter de la date d'échéance de la Période de Conservation (la « Période de Conversion »).

Ils s'analysent comme suit :

Mauna Kea Technologies 31 décembre 2016

PAIEMENTS EN ACTIONS

Type Date d'octroi Prix
d'exercice
Date
d'expiration
Nombre de
bons attribués
Annulés Exercés Bons en
circulation au
31/12/2016
Equivalent
actions des
bons en
circulation au
31/12/2016
Equivalents
actions des
bons
exerçables au
31/12/2016
BSPCE 5 10/03/06 0,916 10/03/16 310 950 132 500 178 450 0 0 0
BSPCE 5 10/08/06 0,916 10/08/16 100 000 55 000 45 000 0 0 0
BSPCE 5 13/09/06 0,916 13/09/16 20 000 20 000 0 0 0 0
BSPCE 5 09/10/06 0,916 09/10/16 25 000 25 000 0 0 0 0
SO 2008 02/06/08 1 02/06/18 670 000 270 000 188 592 211 408 52 852 52 852
BCE-A 04/08/08 1 04/08/18 500 000 0 4 499 996 124 999 124 999
BSPCE 6 04/08/08 1 04/08/18 1 225 000 590 008 382 492 252 500 63 125 63 125
BSPCE 6 08/12/08 1 08/12/18 35 000 10 000 0 25 000 6 250 6 250
BSPCE 6 24/11/09 1 24/11/19 637 500 323 756 192 492 121 252 30 313 30 313
SO 2008 01/03/10 1 01/03/17 250 000 100 000 10 000 140 000 35 000 35 000
SO 2010 31/01/11 1 31/01/21 245 000 173 750 56 250 60 000 15 000 15 000
BSPCE 2010 15/02/11 1 15/02/21 915 000 268 748 278 252 368 000 92 000 92 000
SO 2010 15/02/11 1 15/02/21 50 000 50 000 0 0 0 0
BSPCE 2010 01/03/11 1 01/03/21 200 000 0 150 000 50 000 12 500 12 500
BSA 05/07/11 13 05/07/21 80 000 80 000 0 0 0 0
BSPCE 2011 05/12/11 13 05/12/21 129 500 117 000 0 12 500 12 500 12 500
SO 2011 05/12/11 11,44 05/12/21 288 153 288 153 0 0 0 0
BSPCE 2012 04/12/12 10,79 04/12/22 239 500 154 625 625 84 250 84 250 84 250
SO 2012 04/12/12 10,79 04/12/22 161 000 143 000 0 18 000 18 000 18 000
BSPCE 2013 07/05/13 10,28 07/05/23 63 000 27 000 0 36 000 36 000 27 000
SO 2013 09/12/13 10,05 09/12/23 101 000 101 000 0 0 0 0
SO 2014 12/02/14 10,56 12/02/24 10 000 8 000 0 2 000 2 000 1 000
BSPCE 2014 12/02/14 10,56 12/02/24 181 000 88 000 0 93 000 93 000 46 500
BSPCE 2014 12/02/14 10,56 12/02/24 100 000 0 0 100 000 100 000 50 000
BSA 2014 01/09/14 6,12 01/09/24 100 000 0 0 100 000 100 000 66 667
SO 2015 08/09/15 2,94 08/09/25 57 500 10 000 0 47 500 47 500 11 875
SO 02.2016 02/02/16 2,54 02/02/26 96 000 15 000 0 81 000 81 000 0
SO 07 2016 26/07/16 1,6 26/07/26 80 000 0 0 80 000 80 000 0
BSA 07 2016 26/07/16 1,68 26/07/26 115 000 0 0 115 000 115 000 0
AP 07 2016 26/07/16 * NA 7 765 205 0 7 560 756 000 0
AP 11 2016 15/11/16 * NA 570 0 0 570 57 000 0
6 993 438 3 050 745 1 482 157 2 505 536 2 014 289 749 831

Les principales autres hypothèses utilisées pour la détermination de la charge résultant de paiements fondés sur des actions par application du modèle Black-Scholes de valorisation des options ont été les suivantes :

  • Taux d'intérêt sans risque : taux des emprunts de l'état (indice GFRN),

  • Dividende : néant,

  • Turnover : 15 %,

  • Volatilité : 60 % pour les BSA, BSPCE et SO octroyés jusqu'au 31 décembre 2011, 35% pour les BSPCE et SO octroyés en 2012, 34% pour les BSPCE et SO octroyés en 2013, 32% et 33% pour les plans octroyés en 2014, 33% en 2015 et 29,99% en 2016.

À partir de 2012, la volatilité retenue correspond à la moyenne des volatilités historiques d'un panel de sociétés cotées du secteur d'activité dans lequel opère la Société et/ou ayant une capitalisation boursière et des volumes de titres échangés comparables à ceux de la Société. Les sociétés cotées dont les titres étaient négociés pour un montant inférieur à 1 € ont été exclues du panel.

Les prix d'exercice, durée de vie estimée et juste valeur des actions sous-jacentes à la date d'attribution des bons ont été utilisées pour la valorisation de chaque catégorie de rémunérations en actions.

La charge des paiements fondés sur des actions de la période s'analyse de la façon suivante :

DETAIL DU RETRAITEMENT DES PAIEMENTS FONDES SUR DES ACTIONS

(Montants en milliers d'euros)

31/12/16 31/12/15
Paiements fondés sur des actions (part activée) 0 0
Paiements fondés sur des actions (charge de l'exercice) 285 450
285 450

Note 18 : Charges externes

18.1 Département Recherche & Développement

RECHERCHE & DEVELOPPEMENT

(Montants en milliers d'euros)

31/12/2016 31/12/2015
Achats consommés 169 26
Charges de personnel 2 415 2 692
Charges externes 1 142 1 294
Impôts et taxes 44 0
Variations nettes aux amortissements et dépréciations 675 636
Total Recherche & Développement 4 445 4 648

18.2 Département Ventes & Marketing

VENTES & MARKETING

(Montants en milliers d'euros)

31/12/2016 31/12/2015
Achats consommés 84 91
Charges de personnel 4 642 6 496
Charges externes 2 948 4 702
Variations nettes aux amortissements et
dépréciations
692 375
Total Ventes & Marketing 8 366 11 665

Cette diminution reflète la stratégie de partenariats de la Société ainsi que les ajustements d'effectifs associés à une réduction ciblée des ventes directes et des coûts de marketing.

18.3 Département Frais Généraux

FRAIS GENERAUX

(Montants en milliers d'euros)

31/12/2016 31/12/2015
Achats consommés 45 58
Charges de personnel 1 208 1 826
Charges externes 2 353 1 522
Impôts et taxes 84 75
Variations nettes aux amortissements et
dépréciations
154 161
Total Frais Généraux 3 843 3 642

Note 19 : Produits et charges financiers

Les produits et charges financiers s'analysent comme suit :

PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS

31/12/2016 31/12/2015
Gains de change 227 327
Revenus des équivalents de trésorerie 11 13
Produits d'actualisation 174 43
Total des produits financiers 412 383
Pertes de change (166) (288)
Pertes sur équivalents de trésorerie 0 (11)
Charges d'actualisation 0 0
Total des charges financières (166) (299)

Total des produits et charges financiers 246 83

Note 20 : Charge d'impôt

Selon la législation en vigueur, le Groupe dispose de déficits fiscaux indéfiniment reportables en France pour un montant total de 67 930 K€ et reportables sur 20 ans aux Etats-Unis pour un montant de 36 482 K€, soit un total de 104 412 K€ au 31 décembre 2016. La base active d'imposition différée nette des différences temporaires passives n'a pas été activée par prudence, en application des principes décrits en Note 1 : Principes comptables.

Le taux d'impôt applicable à la Société est le taux en vigueur en France, soit 33,33 %. Par convention, le taux d'impôt différé retenu est 34,43 %.

PREUVE D'IMPOT (Montants en milliers d'euros)

31/12/16 31/12/15
Résultat net des sociétés intégrées (9 744) (12 643)
Charge d'impôt 0 0
Résultat avant impôt des entreprises intégrées (9 744) (12 643)
Charge d'impôt théorique 34,43% (3 355) (4 353)
Autres charges non déductibles et produits non imposables 34 62
Différence de taux d'impôt (13) (26)
Limitation d'impôts différés actifs non activés 3 334 4 317
Charge d'impôt réelle 0 0

Note 21 : Engagements

Obligations au titre des contrats de location simple

Les locaux utilisés par le Groupe sont les suivants :

  • Siège social à Paris : situé au 9 rue d'Enghien (75010) sur 6 étages de l'immeuble dont la superficie totale est d'environ 1 133 m2 (sous-sol compris). La Société dispose de six baux distincts contractés avec la SCI Enghien 9 qui en est le propriétaire.
  • Les locaux aux Etats-Unis : bail commercial entre la société Capkey Gates at Sugarloaf partners LLC et Mauna Kea Technologies Inc signé le 15 janvier 2013 et renouvelé jusqu'au 28 février 2017 pour la location des bureaux situés au 1325 Satellite Boulevard, Unit 108, Suwanee, GA, 30024, Etats-Unis a été résilié fin 2016. Un nouveau bail est signé le 16/12/2016 avec la société Geros LLC pour la location des bureaux au 29 DENBY RD, ALLSTON, MA 02134. Ce bail prend effet le 1er janvier 2017 pour une durée de 3 ans.

Par ailleurs, la Société a conclu des baux mobiliers relatifs aux véhicules et matériel de bureau.

Les engagements fermes et inconditionnels au titre des contrats de location simple s'analysent comme suit au 31 décembre 2016 :

OBLIGATIONS AU TITRE DES CONTRATS DE LOCATION SIMPLE

(Montants en milliers d'euros)

31/12/16 31/12/15
Part à - 1 an 352 257
Part 1 à 5 ans 976 862
Part à + 5 an 341 208
Total Engagement location simple 1 669 1 328

Obligations au titre d'autres contrats

La Société sous-traite auprès de fournisseurs la fabrication de certains sous-ensembles nécessaires à la fabrication de ses produits. Afin de sécuriser ces opérations, elle s'est engagée à acheter une certaine quantité de sous-ensembles auprès de ces fournisseurs conformément au tableau ci-dessous :

OBLIGATIONS AU TITRE D'AUTRES CONTRATS

(Montants en milliers d'euros)

31/12/16 31/12/15
Part à - 1 an 1 760 1 832
Part 1 à 5 ans 1 248 1 977
Total Engagement fournisseurs 3 008 3 809

La Société s'est engagée à participer aux actions de la Fondation San T Dige pour un montant total de 20 K€ à raison de 5 K€ par an de 2014 à 2017. Au 31 décembre 2016, une provision de 5 K€ a été constatée. Cette fondation a pour vocation le développement de la recherche dans le domaine de l'hépato-gastroentérologie.

Les autres obligations de la Société n'ont pas évolué de façon significative sur l'année écoulée.

Note 22 : Relations avec les parties liées

Les rémunérations présentées ci-après, octroyées aux membres de la direction générales et autres parties liées de la Société, ont été comptabilisées en charges au cours des exercices présentés :

RELATIONS AVEC LES PARTIES LIEES

31/12/16 31/12/15
Salaires et traitements Direction Générale 244 219
Paiements fondés sur des actions Direction Générale 70

Note 23 : Résultat par action

Résultat de base

Le résultat de base par action est calculé en divisant le bénéfice net revenant aux actionnaires de la Société par le nombre moyen pondéré d'actions ordinaires et de préférence en circulation au cours de l'exercice.

RESULTAT PAR ACTION

31/12/16 31/12/15
Résultat net (en K€) (9 744) (12 643)
Nombre moyen pondéré d'actions en circulation (en milliers) 17 587 15 031
Résultat net par action (en €) (0,55) (0,84)
Nombre moyen pondéré d'actions potentielles (en milliers) 20 607 16 814

RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2016 / MAUNA KEA TECHNOLOGIES 118

Mauna Kea Technologies 31 décembre 2016

Les instruments donnant droit au capital de façon différée (BSA, BSPCE ou options de souscription d'actions) sont considérés comme antidilutifs car ils induisent une augmentation du résultat par action. Ainsi, le résultat dilué par action est identique au résultat de base par action.

Note 24 : Gestion des risques financiers

Les principaux instruments financiers du Groupe sont constitués d'actifs financiers, de trésorerie et de titres de placement. L'objectif de la gestion de ces instruments est de permettre le financement des activités de la Société. La politique du Groupe est de ne pas souscrire d'instruments financiers à des fins de spéculation. En 2013, la Société a acquis pour la première fois un instrument financier dérivé de couverture des flux futurs de trésorerie, qui est arrivé à échéance en 2014.

Depuis le 31 décembre 2014, la Société n'a plus de produits dérivés.

Les risques principaux auxquels le Groupe est exposé sont le risque de taux d'intérêt, le risque de crédit et le risque de change.

Risque de change

Les principales devises pour lesquelles le Groupe est exposé à un risque de change significatif sont l'US dollar et le yen.

La filiale Mauna Kea Technologies Inc, établie dans l'Etat de Massachussets, a pour objet la distribution et la commercialisation des produits du Groupe aux Etats-Unis. Dans ce cadre, elle est financée intégralement par la maison mère avec laquelle elle a mis en place 3 conventions :

  • une convention de trésorerie pour un compte courant en USD ;
  • un accord de distribution ;
  • un contrat de services (Management fees).

Le principal risque de change auquel est confronté le Groupe concerne l'évolution de la parité Euro/USD. En effet, le Groupe commercialise ses produits et services aux Etats-Unis via sa filiale Mauna Kea Technologies Inc où l'ensemble des produits et charges - y compris l'achat de Cellvizio et sondes auprès de Mauna Kea Technologies SA- est libellé en US dollar, monnaie fonctionnelle de la filiale. Le Groupe est ainsi exposé à la variation du taux de change EUR/USD, par l'intermédiaire de cette filiale.

L'effet d'une variation des taux de change impacte de la même façon le résultat et les capitaux propres du Groupe, comme suit :

− Une variation de la parité EUR/USD de +10% générerait une amélioration du résultat de 267 K€ au 31 décembre 2016 ;

− Une variation de la parité EUR/USD de -10% générerait une dégradation du résultat de (326) K€ au 31 décembre 2016.

La Société a mis en place un contrat d'achat à terme de yen en 2013 pour réduire son exposition au risque de fluctuation des taux de change relative à ses achats futurs. Il est arrivé à échéance en 2014. Il n'existe plus d'autre contrat sur ce risque.

Risque de liquidité

Cf. Note 1.9 : Trésorerie, Equivalents de trésorerie

Risque de taux d'intérêt

L'exposition de la Société au risque de taux d'intérêt concerne principalement les équivalents de trésorerie et les titres de placement. Ceux-ci sont composés de OPCVM monétaires et de comptes à terme. Les variations de taux d'intérêt ont une incidence directe sur le taux de rémunération de ces placements et les flux de trésorerie générés.

Au 31 décembre 2016, les dettes financières de la Société ne sont pas soumises au risque de taux d'intérêt car il s'agit principalement d'avances remboursables à taux zéro d'un montant global non actualisé de 3 038 K€ détaillé en Note 11 : Emprunts et dettes financières.

A ce jour, la Société a contracté un financement non-dilutif de 7,0 M€ auprès d'IPF Partners, un fonds spécialisé de financement alternatif pour les sociétés européennes de croissance du secteur Santé. Ce financement est composé de deux tranches d'obligations: la première d'un montant de 4,0 M€ a été émise ce jour ; la seconde portant sur les 3,0 M€ restants sera disponible au cours des 12 mois suivants, sous conditions d'atteintes d'objectifs préétablis.

Ce financement est constitué de 7 000 000 d'obligations assorties de sûretés pour une valeur totale de 7,0 M€. Le taux d'intérêt annuel sur ces obligations est fixé à l'EURIBOR 3 mois + 8,5%. La durée de la première tranche est fixée à 5 années (dont 18 mois sans remboursement de capital), et la seconde à 4 années (dont 12 mois sans remboursement de capital).

Risque de crédit

Selon l'expérience de la Société, le versement de certains financements publics de dépenses de recherche est soumis à un risque de crédit.

La Société exerce une gestion prudente de sa trésorerie disponible. La trésorerie et équivalents comprennent seulement les disponibilités.

Le risque de crédit lié à la trésorerie, aux équivalents de trésorerie et aux instruments financiers courants n'est pas significatif en regard de la qualité des institutions financières co-contractantes.

Concernant ses clients, la société n'a pas de concentration importante de risque de crédit. Le Groupe a mis en place des politiques lui permettant de s'assurer que ses clients ont un historique de risque de crédit approprié.

Juste valeur

La juste valeur d'instruments financiers négociés sur un marché actif est fondée sur le prix de marché à la date de clôture. Les prix de marché utilisés pour les actifs financiers détenus par la Société sont les cours acheteurs en vigueur sur le marché à la date d'évaluation.

La valeur nominale, diminuée des provisions pour dépréciation, des créances et dettes courantes est présumée tendre vers la juste valeur de ces éléments.

Note 25 : Evénements postérieurs à la clôture

Le 9 février 2017, la Société a mis en place d'un financement par emprunt obligataire de 7M€ auprès d'IPF Partners, un fonds spécialisé de financement alternatif pour les sociétés européennes de croissance du secteur Santé.

Ce financement est composé de deux tranches d'obligations : la première d'un montant de 4,0 M€ a été émise ce jour ; la seconde portant sur les 3,0 M€ restants sera disponible au cours des 12 mois suivants, sous conditions d'atteintes d'objectifs préétablis.

Ce financement est constitué de 7 000 000 d'obligations assorties de sûretés pour une valeur totale de 7,0 M€. Le taux d'intérêt annuel sur ces obligations est fixé à l'EURIBOR 3 mois + 8,5%. La durée de la première tranche est fixée à 5 années (dont 18 mois sans remboursement de capital), et la seconde à 4 années (dont 12 mois sans remboursement de capital). Les modalités des obligations contiennent certains engagements financiers.

Mauna Kea Technologies

Exercice clos le 31 décembre 2016

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES

COFIDEC 155, boulevard Haussmann 75008 Paris S.A.R.L. au capital de € 32.800

Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Paris

ERNST & YOUNG et Autres 1/2, place des Saisons 92400 Courbevoie – Paris – La Défense 1 S.A.S. à capital variable

Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles

Mauna Kea Technologies Exercice clos le 31 décembre 2016

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

Aux Actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016, sur :

  • le contrôle des comptes consolidés de la société Mauna Kea Technologies, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
  • la justification de nos appréciations ;
  • la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes consolidés

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

II. Justification des appréciations

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance des éléments suivants :

  • Dans le cadre de notre appréciation des principes comptables suivis par votre groupe, nous avons examiné les modalités d'inscription à l'actif, d'amortissement et de dépréciation des immobilisations incorporelles. Dans ce cadre, nous nous sommes assurés que les notes « 1.4 : Immobilisations incorporelles » et « 1.6 : Valeur recouvrable des actifs incorporels et corporels non courants » de l'annexe aux comptes consolidés fournissent une information appropriée sur les pratiques de votre groupe.
  • Les immobilisations incorporelles ont par ailleurs fait l'objet d'un test de perte de valeur selon les modalités décrites dans la note « 3 : Immobilisations incorporelles » de l'annexe aux comptes consolidés. Dans le cadre de nos travaux, nous avons revu la méthodologie suivie et les hypothèses utilisées par votre groupe pour déterminer la valeur recouvrable de ces actifs. Sur ces bases, nous avons procédé à l'appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.
  • Depuis sa création, votre groupe a mis en place des plans de rémunérations dénoués en instruments de capitaux propres dont les modalités de comptabilisation et d'évaluation sont décrites dans les notes « 1.12 : Paiements fondés sur des actions » et « 17 : Paiements fondés sur des actions » de l'annexe aux comptes consolidés. Dans le cadre de nos travaux, nous avons apprécié la pertinence du modèle de valorisation utilisé et revu les hypothèses retenues par votre groupe pour évaluer la juste valeur de ces instruments. Sur ces bases, nous avons procédé à l'appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.
  • Les modalités selon lesquelles votre société comptabilise le crédit d'impôt recherche sont précisées dans la note « 1.17 : Autres produits – Crédit d'Impôt Recherche » et le montant du produit de l'exercice au titre de ce crédit d'impôt est mentionné dans la note « 7.2 : Autres actifs courants - Crédit d'Impôt Recherche » de l'annexe aux comptes consolidés. Dans le cadre de nos travaux, nous avons revu la méthode de comptabilisation ainsi que la méthode utilisée par votre groupe pour évaluer le montant de ce produit et réalisé des tests sur les dépenses de recherche retenues dans le calcul. Sur cette base, nous avons conclu au caractère raisonnable du produit comptabilisé.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

III. Vérification spécifique

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

Paris et Paris-La Défense, le 31 mars 2017

Les Commissaires aux Comptes

COFIDEC ERNST & YOUNG et Autres

Olivier Robinault Cédric Garcia

COMPTES ANNUELS DE L'EXERCICE AU 31 DÉCEMBRE 2016

I. BILAN AU 31/12/2016

A. Bilan actif

Rubrique Montant
brut
Amort.
Prov.
Net
31/12/2016
Net
31/12/2015
Capital souscrit non appelé
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Frais d'établissement
Frais de développement
Concessions, brevets et droits similaires
564 841 393 468 171 373 237 986
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
Avances,
acomptes
sur
immo.
incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Terrains
Constructions 51 090 43 960 7 130 13 700
Installations techniques, mat. et outillage 1 103 222 940 985 162 237 207 625
Autres immobilisations corporelles 971 080 675 432 295 648 254 119
Immobilisations en cours
Avances et acomptes
259 091 259 091 41 024
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
Participations par mise en équivalence
Autres participations 23 077 23 077
Créances rattachées à des participations
Autres titres immobilisés
39 303 995 38 470 633 833 362 616 595
Prêts
Autres immobilisations financières 307 945 307 945 301 100
ACTIF IMMOBILISE 42 584 341 40 547 556 2 036 786 1 672 148
STOCKS ET EN-COURS
Matières premières, approvisionnements
En-cours de production de biens
769 486 58 110 711 376 768 012
En-cours de production de services
Produits intermédiaires et finis 1 510 628 48 424 1 462 204 1 574 568
Marchandises
Avances, acomptes versés sur commandes 132 305 132 305 120 434
CREANCES
Créances clients et comptes rattachés
2 789 651 1 010 717 1 778 935 3 658 556
Autres créances 2 507 328 2 507 328 1 675 839
Capital souscrit et appelé, non versé
DIVERS
Valeurs mobilières de placement 636 256
Disponibilités
COMPTES DE REGULARISATION
8 631 038 8 631 038 9 673 883
Charges constatées d'avance 191 070 191 070 97 069
ACTIF CIRCULANT 16 531 506 1 117 251 15 414 255 18 204 617
Frais d'émission d'emprunts à étaler
Primes de remboursement des obligations
Ecarts de conversion actif
TOTAL GENERAL
9 046
59 124 893
41 664 807 9 046
17 460 086
2 936
19 879 701

B. Bilan passif

Rubriques Exercice
2016
Exercice
2015
Capital social ou individuel
(dont versé : 800 074)
Primes d'émission, de fusion, d'apport
Ecarts de réévaluation
Réserve légale
Réserves statutaires ou contractuelles
800 074
72 381 803
647 068
66 049 538
Réserves réglementées
Autres réserves
Report à nouveau
RESULTAT DE L'EXERCICE (bénéfice ou perte)
-19 560
-60 194 362
-10 610 123
-44 769 688
-
15 424 674
Subventions d'investissement
Provisions réglementées
CAPITAUX PROPRES 2 357 832 6 502 244
Produits des émissions de titres participatifs
Avances conditionnées
3 311 139 2 995 795
AUTRES FONDS PROPRES 3 311 139 2 995 795
Provisions pour risques
Provisions pour charges
96 053
14 782
93 572
14 782
PROVISIONS 110 835 108 354
DETTES FINANCIERES
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
Emprunts et dettes financières divers
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours
DETTES D'EXPLOITATION
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
DETTES DIVERSES
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés
Autres dettes
COMPTES DE REGULARISATION
2 951 646
1 498 553
54 486
2 373 984
2 057 448
27 243
Produits constatés d'avance 180 966 109 429
DETTES 4 685 650 4 568 104
Ecarts de conversion passif
TOTAL GENERAL
6 994 630
17 460 086
5 705 204
19 879 701

II. COMPTE DE RESULTAT AU 31/12/2016

Rubriques
2015
France
Exportation
Total
Ventes de marchandises
1 590
1 590
3 847
Production vendue de biens
345 657
5 913 646
6 259 303
6 544 972
Production vendue de services
60 111
1 010 434
1 070 545
819 756
CHIFFRES D'AFFAIRES NETS
405 768
6 925 670
7 331 438
7 368 575
Production stockée
-105 846
777 691
Production immobilisée
Subventions d'exploitation
-360
145 000
Reprises sur dép., prov. (et amortissements), transferts de charges
50 727
477 986
Autres produits
101
1 558
PRODUITS D'EXPLOITATION
7 276 060
8 770 810
Achats de marchandises (y compris droits de douane)
22 341
31 111
Variation de stock (marchandises)
Achats de matières premières et autres approvisionnements
1 465 966
2 032 451
Variation de stock (matières premières et approvisionnements)
56 049
-3 650
Autres achats et charges externes
5 712 622
6 499 873
Impôts, taxes et versements assimilés
178 529
138 188
Salaires et traitements
4 664 788
5 959 220
Charges sociales
2 069 015
2 546 525
Dotations d'exploitation :
Sur immobilisations : dotations aux amortissements
261 653
270 922
Sur immobilisations : dotations aux dépréciations
Sur actif circulant : dotations aux dépréciations
606 478
453 120
Dotations aux provisions
Autres charges
209 070
141 325
CHARGES D'EXPLOITATION
15 246 511
18 069 083
RESULTAT D'EXPLOITATION
-7 970 451
-9 298 273
OPERATIONS EN COMMUN
Bénéfice attribué ou perte transférée
Perte supportée ou bénéfice transféré
PRODUITS FINANCIERS
943 832
676 832
Produits financiers de participations
Produits des autres valeurs mobilières et créances de l'actif immobilisé
Autres intérêts et produits assimilés
783 639
362 892
Reprises sur provisions et transferts de charges
8 079
Différences positives de change
160 194
305 860
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
CHARGES FINANCIERES
4 403 481
8 067 459
Dotations financières aux amortissements et provisions
4 206 624
7 795 588
Intérêts et charges assimilées
55 149
86 401
Différences négatives de change
141 707
185 470
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement
RESULTAT FINANCIER
-3 459 648
-7 390 627
RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS
-11 430 099
-16 688 900
PRODUITS EXCEPTIONNELS
882
0
Produits exceptionnels sur opérations de gestion
Produits exceptionnels sur opérations en capital
882
Reprises sur provisions et transferts de charges
CHARGES EXCEPTIONNELLES
44 537
369
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion
11 337
26
Charges exceptionnelles sur opérations en capital
23 184
343
Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions
10 016
RESULTAT EXCEPTIONNEL
-43 655
-369
Participation des salariés aux résultats de l'entreprise
Impôts sur les bénéfices
-863 631
-1 264 596
TOTAL DES PRODUITS
8 220 774
9 447 642
TOTAL DES CHARGES
18 830 897
24 872 315
BENEFICE OU PERTE
-10 610 123
-15 424 674
Exercice 2016 Exercice
1. ACTIVITE DE LA SOCIETE ET FAITS CARACTERISTIQUES DE L'EXERCICE 128
1.1. Activité de la société129
1.2. Faits caractéristiques de l'exercice129
2. EVENEMENTS SIGNIFICATIFS SURVENUS DEPUIS LA CLOTURE DE l'EXERCICE129
3. REGLES ET METHODES COMPTABLES129
3.1. Immobilisations
130
3.2. Evaluation des stocks
130
3.3. Créances
130
3.4. Provisions
131
3.5. Opérations en monnaies étrangères
131
3.6. Subventions et avances conditionnées
131
3.7. Crédit impôt recherche131
3.8. Dérogations aux principes généraux
131
4. INFORMATIONS RELATIVES AU BILAN ACTIF132
4.1. Immobilisations corporelles et incorporelles132
4.2. Immobilisations financières
134
4.3. Comptes de stocks de marchandises et de travaux en cours
134
4.4. Provisions pour dépréciation des stocks et des
créances
134
4.5. Etat des échéances des créances
135
4.6. Créances clients et comptes rattachés
135
4.7. Produits à recevoir
136
4.8. Valeur mobilières de placement136
4.9. Comptes de régularisation
136
5. INFORMATIONS RELATIVES AU BILAN PASSIF 137
5.1. Capitaux propres
137
5.2. Etat des provisions
139
5.3. Etats des échéances des dettes141
5.4. Dettes fournisseurs et comptes rattachés
142
5.5. Charges à payer
142
5.6. Comptes de régularisation
142
5.7. Dettes sur les entreprises liées143
6. INFORMATIONS RELATIVES AU COMPTE DE RESULTAT143
6.1. Ventilation du montant net du chiffre d'affaires143
6.2. Autres produits d'exploitation143
6.3. Rémunération du Commissaire aux comptes
144
6.4. Résultat financier
145
6.5. Résultat exceptionnel
145
6.6. Impôt sur les bénéfices
146
7. INFORMATIONS DIVERSES 146
7.1 Effectif moyen du personnel salarié et intérimaire146
7.2 Liste des filiales et des participations146
7.3 Informations sur les parties liées
147
7.4 Rémunération des organes d'administration
147
7.5 Engagements financiers
147
7.6 Engagements sur le personnel147

1. ACTIVITE DE LA SOCIETE ET FAITS CARACTERISTIQUES DE L'EXERCICE

1.1. Activité de la société

Créée en 2000, Mauna Kea Technologies est une entreprise mondiale spécialisée dans les dispositifs médicaux, dédiée à l'avènement de la biopsie optique et leader en endomicroscopie. La société conçoit, développe et commercialise des outils innovants pour la visualisation et la détection en temps réel des anomalies cellulaires lors de procédures standard d'endoscopie gastro-intestinales et pulmonaires. Son produit phare, Cellvizio®, système d'endomicroscopie confocale par minisonde (ECM), fournit aux médecins et aux chercheurs des images haute résolution des tissus au niveau cellulaire. Des essais cliniques multicentriques internationaux de grande envergure ont démontré que le Cellvizio pouvait aider les médecins à détecter de façon plus précise des formes précoces de pathologies et à prendre des décisions thérapeutiques immédiates. Conçu pour aider les médecins dans leur diagnostic, mieux traiter les patients et réduire les coûts hospitaliers, le Cellvizio est utilisable avec pratiquement n'importe quel endoscope.

1.2. Faits caractéristiques de l'exercice

Les comptes de l'exercice ci-après couvrent la période du 01/01/2016 au 31/12/2016 soit une durée de 12 mois.

Aucun fait marquant entraînant une modification comptable essentielle ne permettant pas de comparaison avec l'exercice antérieur n'est à signaler.

2. EVENEMENTS SIGNIFICATIFS SURVENUS DEPUIS LA CLOTURE DE l'EXERCICE

Le 8 février 2017, la Société a obtenu un financement non-dilutif de 7,0 M auprès d'IPF Partners, un fonds spécialisé de financement alternatif pour les sociétés européennes de croissance du secteur Santé. Ce financement est constitué de 7 000 000 d'obligations composées de 2 tranches : la première d'un montant de 4,0 M a été émise le 8 février 2017 ; la seconde portant sur le 3,0 M restant sera disponible au cours des 12 mois suivants, sous conditions d'atteintes d'objectifs préétablis. Le taux d'intérêt annuel sur ces obligations est fixé à l'Euribor 3 mois +8,5%.

3. REGLES ET METHODES COMPTABLES

Les comptes annuels de la société ont été établis suivant les normes, principes et méthodes du plan comptable général annexé au règlement 2014-03 de l'Autorité des Normes Comptables du 5 juin 2014, homologué par l'arrêté du 8 septembre 2014, conformément aux dispositions de la législation française, dans le respect du principe de prudence, suivant les hypothèses de base et conformément aux règles générales d'établissement et de présentation des comptes annuels :

  • i. permanence des méthodes comptables d'un exercice à l'autre ;
  • ii. indépendance des exercices ;
  • iii. continuité de l'exploitation.

L'hypothèse de continuité d'exploitation a été retenue par le Conseil d'Administration compte tenu de la trésorerie disponible au 31 décembre 2016 qui s'élève à 8,6 millions d'euros, des perspectives de ventes (y compris celles issues de partenariats signés), de l'encaissement de son crédit d'impôt recherche 2015, de la mise en place d'un emprunt obligataire contracté en février 2017 et au regard de ses cash-flow prévisionnels, la Société a procédé à une revue spécifique de son risque de liquidité et elle considère être en mesure de faire face à ses échéances jusqu'au 31 décembre 2017.

L'évaluation des éléments inscrits en comptabilité a été pratiquée par référence à la méthode des coûts historiques.

Les principes et méthodes comptables les plus significatifs ayant servi à l'établissement des comptes sociaux se résument comme suit :

3.1. Immobilisations

3.1.1 Immobilisations corporelles incorporelles

Les immobilisations corporelles et incorporelles sont comptabilisées au coût d'acquisition et leur amortissement est calculé en fonction de leur durée probable d'utilisation. Le mode et la durée d'amortissements par catégorie d'immobilisations se résument comme suit :

Catégorie Durée Mode
Logiciels 1 à 3 ans Linéaire
Brevets, Licences, Marques 10 ans Linéaire
Autres immobilisations corporelles :
- agencements 7 ans Linéaire
- outillage 2 à 7 ans Linéaire
- matériel informatique 3 ans Linéaire
- mobilier 5 ans Linéaire

Les frais de développement sont comptabilisés en charge.

3.1.2 Immobilisations financières et valeurs mobilières de placement

Les éléments composant l'actif immobilisé ont été évalués suivant la méthode des coûts historiques, qui se caractérise par l'emploi des coûts nominaux exprimés en euros courants. La valeur brute est constituée par le coût d'achat hors frais accessoires. Lorsque la valeur d'inventaire est inférieure à la valeur brute, une provision pour dépréciation est constituée du montant de la différence.

3.2.Evaluation des stocks

Les stocks sont évalués à leur coût d'acquisition selon les méthodes suivantes :

Désignations Méthodes
Matières premières Premier entré premier sorti
En-cours de production Coût d'en-cours de production
Produits finis Coût
de
revient,
à
l'exception
des
frais
de
commercialisation

Le coût d'acquisition est composé :

  • du prix d'achat, y compris les droits de douane et autres taxes non récupérables,
  • après déduction des rabais commerciaux, remise, escomptes de règlement et autres éléments similaires,
  • des frais de transport, de manutention, des charges de stockage (si les conditions spécifiques d'exploitation le justifient),
  • et des autres coûts directement attribuables à l'acquisition.

Le coût de production comprend les consommations de matières premières, les charges directes, les amortissements des biens concourant à la production.

Le matériel de démonstration destiné à être vendu à court terme est inscrit en stocks.

Les stocks ont, le cas échéant, été dépréciés par voie de provision pour tenir compte de leur valeur de réalisation à la date d'arrêté des comptes.

3.3.Créances

Les créances sont valorisées à leur valeur nominale. Une provision pour dépréciation est pratiquée lorsque la valeur d'inventaire est inférieure à la valeur comptable.

3.4.Provisions

En vertu du principe de prudence, des provisions pour risques et charges sont constituées pour faire face aux sorties probables de ressources au profit des tiers sans contrepartie pour la société. Ces provisions sont estimées en prenant en considération les hypothèses les plus probables à la date d'arrêté des comptes.

3.5.Opérations en monnaies étrangères

Les charges et produits en devises sont enregistrés pour leur contre-valeur à la date de l'opération. Les créances et dettes en monnaies étrangères existant à la clôture de l'exercice sont converties au cours en vigueur à cette date. La différence de conversion est inscrite au bilan aux postes « écarts de conversion ».

Les pertes latentes de change non compensées font l'objet d'une provision pour risques.

Les comptes de trésorerie en monnaies étrangères existant à la clôture de l'exercice sont convertis au cours en vigueur à cette date. Les gains ou pertes de change résultant de cette conversion sont enregistrés en résultat.

3.6.Subventions et avances conditionnées

La Société bénéficie d'un certain nombre d'aides, sous forme de subventions ou d'avances conditionnées. Le détail de ces aides est fourni dans les notes relatives au bilan 5.3. Les subventions sont comptabilisées :

  • lorsqu'il existe une assurance raisonnable que la Société se conformera aux conditions attachées aux subventions,
  • et qu'elles seront encaissées.

En pratique, les subventions sont donc reconnues au moment où le dossier justifiant les dépenses de recherche de développement encourues a été accepté par l'organisme financeur.

Les avances conditionnées font l'objet de conventions avec les organismes BPI (anciennement « OSEO innovation ») et « Coface ».

La Société bénéficie de 2 contrats d'avances de ce type au 31 décembre 2016. Ces avances sont remboursables à 100% (valeur nominale) en cas de succès technique et/ou commercial.

3.7.Crédit impôt recherche

Des crédits d'impôt recherche sont octroyés aux entreprises par l'Etat français afin de les inciter à réaliser des recherches d'ordre technique et scientifique. Les entreprises qui justifient des dépenses remplissant les critères requis (dépenses de recherche localisées en France ou, depuis le 1er janvier 2005, au sein de la Communauté Européenne ou dans un autre Etat partie à l'accord sur l'Espace Economique Européen et ayant conclu avec la France une convention fiscale contenant une clause d'assistance administrative) bénéficient d'un crédit d'impôt qui peut être utilisé pour le paiement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice de réalisation des dépenses et des trois exercices suivants ou, le cas échéant, être remboursé pour sa part excédentaire.

La Société bénéficie du crédit d'impôt recherche depuis sa création.

La Société a demandé le remboursement du crédit d'impôt recherche 2015, au titre du régime des PME communautaire conformément aux textes en vigueur. Le remboursement a été reçu en janvier 2017.

3.8.Dérogations aux principes généraux

3.8.1 Changement de méthode d'évaluation

Aucun changement notable de méthode d'évaluation n'est intervenu au cours de l'exercice.

3.8.2 Changements de méthode de présentation

Les conventions générales comptables ont été appliquées dans le respect du principe de prudence et conformément aux règles générales d'établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode de base retenue pour l'évaluation des éléments est la méthode des coûts historiques.

4. INFORMATIONS RELATIVES AU BILAN ACTIF

4.1. Immobilisations corporelles et incorporelles

4.1.1Tableau des acquisitions et des cessions de l'exercice

Chiffres exprimés en euros Au
31/12/2015
Acquisition
s
Virements
de poste à
poste et
corrections
+/-
Cessions Au
31/12/2016
Frais
d'établissement
et
de
développement
Autres postes d'immobilisation
incorporelles (1)
543 449 21 392 564 841
Total Immo. Incorporelles 543 449 21 392 0 0 564 841
Terrains
Constructions sur sol propre
Constructions sur sol d'autrui
Constructions installations,
agencements…
51 090 51 090
Installations générales
et agencements (1)
353 173 39 821 392 994
Installations
techniques,
matériels et outillages (1)
Matériel de transport
1 105 058 41 787 43 623 1 103 222
Matériel
de
bureau
et
informatique, mobilier (1)
493 792 84 294 578 086
Emballages
récupérables
et
divers
Total Immo. Corporelles 2 003 113 165 902 0 43 623 2 125 392
Immobilisations corporelles en
cours (1)
41 024 218 067 259 091
Total Encours Corporelles 41 024 218 067 0 0 259 091
Acomptes
TOTAL 2 587 586 405 361 0 43 623 2 949 324

(1) Les variations des postes d'immobilisations corporelles et incorporelles d'un exercice à l'autre sont dues à des mouvements d'acquisitions et de cessions d'actifs réalisées par la société pour les besoins de son activité.

4.1.2 Tableau des amortissements

Les amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles sont calculés suivant le mode linéaire et selon les durées présentées dans les règles et méthodes comptables, selon la nature des biens, et en fonction de la durée de vie prévue.

Tableau des amortissements de la période :

Chiffres exprimés en euros Au 31/12/2015 Dotations Diminutions ou
reprises
Au 31/12/2016
Frais d'établissement et de
développement
Autres immobilisations incorporelle 305 462 88 006 393 468
Total Amort. Immo.
Incorporelles
305 462 88 006 0 393 468
Terrains
Constructions 37 391 6 570 43 960
Installations générales et agencements 199 061 41 442 240 503
Installations techniques, matériels et
outillages
897 433 80 852 37 300 940 985
Matériel de transport
Matériel de bureau informatique,
mobilier
393 785 44 783 3 639 434 929
Emballages récupérables et divers
Total Amort. Immo.
Corporelles
1 527 670 173 647 40 939 1 660 377
TOTAL 1 833 132 261 653 40 939 2 053 845

4.1.3 Provision pour dépréciation des immobilisations

Se référer au paragraphe 5.2. Etat des provisions.

4.2.Immobilisations financières

Tableau des mouvements de l'exercice :

Chiffres exprimés en euros Valeur Brute
au
31/12/2015
Acquisitions et
Virements
de poste à poste
Cessions et
Virements
de poste à poste
Valeur Brute
au
31/12/2016
Provision Valeur Nette
au
31/12/2016
Autres participations 34 906 161 4 420 910 39 327 072 38 493 710 833 362
Prêts et autres immobilisations
financières
301 100 51 851 45 006 307 945 307 945
TOTAL 35 207 261 4 472 761 45 006 39 635 017 38 493 710 1 141 307

4.3.Comptes de stocks de marchandises et de travaux en cours

A la clôture de chaque exercice, les stocks et en-cours de produits finis comprennent certains actifs relatifs à des produits qui ne figurent plus en catalogue. Ces actifs identifiés sont conservés par la société afin que le Service Après-Vente puisse s'en servir. Ils sont dépréciés de 80%.

Le montant des stocks se décompose ainsi :

Chiffres exprimés en euros Montant Brut Dépréciation Valeur Nette
31/12/2016
Matières premières 769 486 58 110 711 376
Produits finis 1 510 628 48 424 1 462 204
TOTAL 2 280 114 106 534 2 173 580

4.4. Provisions pour dépréciation des stocks et des créances

Se référer au paragraphe 5.2. Etat des Provisions.

4.5.Etat des échéances des créances

Les créances détenues par la société s'élèvent à 45 099 989 € en valeur brute au 31/12/2016 et se décomposent comme suit :

Chiffres exprimés en euros Montant Brut A un an au plus A plus d'un an
ACTIF IMMOBILISE : 39 611 940 39 611 940 0
Créances rattachées à des participations 39 303 995 39 303 995
Prêts
Autres immobilisations financières 307 945 307 945
ACTIF CIRCULANT : 5 488 049 5 488 049 0
Clients 2 789 651 2 789 651
Clients douteux
Personnel et comptes rattachés 22 126 22 126
Organismes sociaux
Etat : impôts et taxes diverses 2 359 133 2 359 133
Groupe et associés
Débiteurs divers 126 069 126 069
Charges constatées d'avance 191 070 191 070
TOTAL 45 099 989 45 099 989 0
Montants des prêts accordés en cours
d'exercice
Montant des remboursements obtenus en
cours d'exercice
Prêts et avance consentis aux associés
(personnes physiques)

4.6. Créances clients et comptes rattachés

CREANCES Montant
brut
Amort.
Prov.
Net
31/12/2016
Net
31/12/2015
Créances clients et comptes rattachés 2 789 651 1 010 717 1 778 935 3 658 556
Autres créances 2 507 328 2 507 328 1 675 839
Capital souscrit et appelé, non versé
TOTAL 5 296 979 1 010 717 4 286 263 5 334 395

Dont créances Groupe :

Chiffres exprimés en euros 2016 2015
Mauna Kea Inc. 508 523 461 026
TOTAL 508 523 461 026

Les provisions sont établies selon les modalités décrites au paragraphe 5.2.5.

4.7.Produits à recevoir

Le montant des produits à recevoir inclus dans les postes suivants du bilan s'élève à :

Chiffres exprimés en euros Au 31/12/2016 Au 31/12/2015
Clients – Factures à établir 5 376 285 008
Produits à recevoir 118 00 160 692
TOTAL 123 376 445 700

Les produits à recevoir correspondent aux subventions de l'Agence Nationale de la Recherche.

4.8.Valeur mobilières de placement

Au 31 décembre 2016, la Société ne détient aucun OPCVM monétaire.

4.9. Comptes de régularisation

4.9.1 Charges constatées d'avance

Les charges constatées d'avance s'élèvent à 191 070 €.

Chiffres exprimés en euros Au 31/12/2016 Au 31/12/2015
Charges d'exploitation 191 070 97 069
Charges financières
Charges exceptionnelles
TOTAL 191 070 97 069

4.9.2 Ecarts de conversion

ECART ACTIF ECART PASSIF
Euros Euros
Diminution des créances 7 335 Diminution des dettes 2 020
Augmentation des dettes 1 710 Augmentation des créances 6 992 610
TOTAL 9 045 TOTAL 6 994 630

5. INFORMATIONS RELATIVES AU BILAN PASSIF

5.1. Capitaux propres

Capital social

Le capital social est fixé à la somme de huit cent mille soixante treize euros et cinquante deux centimes (800 073,52 €). Il est divisé en 20 001 838 actions entièrement souscrites et libérées d'un montant nominal de 0,04 €.

Ce nombre s'entend hors « Bons de Souscription d'Actions » (BSA), « Bons de Souscription de Parts de Créateur d'Entreprise » (BSPCE) et options de souscription octroyés à certains investisseurs et à certaines personnes physiques, salariées ou non de la Société.

Le tableau ci-dessous présente l'historique du capital de la Société en vigueur au 31 décembre 2016 :

PAIEMENTS EN ACTIONS

Type Date d'octroi Prix
d'exercice
Date
d'expiration
Nombre de
bons attribués
Annulés Exercés Bons en
circulation au
31/12/2016
Equivalent
actions des
bons en
circulation au
31/12/2016
Equivalents
actions des
bons
exerçables au
31/12/2016
BSPCE 5 10/03/06 0,916 10/03/16 310 950 132 500 178 450 0 0 0
BSPCE 5 10/08/06 0,916 10/08/16 100 000 55 000 45 000 0 0 0
BSPCE 5 13/09/06 0,916 13/09/16 20 000 20 000 0 0 0 0
BSPCE 5 09/10/06 0,916 09/10/16 25 000 25 000 0 0 0 0
SO 2008 02/06/08 1 02/06/18 670 000 270 000 188 592 211 408 52 852 52 852
BCE-A 04/08/08 1 04/08/18 500 000 0 4 499 996 124 999 124 999
BSPCE 6 04/08/08 1 04/08/18 1 225 000 590 008 382 492 252 500 63 125 63 125
BSPCE 6 08/12/08 1 08/12/18 35 000 10 000 0 25 000 6 250 6 250
BSPCE 6 24/11/09 1 24/11/19 637 500 323 756 192 492 121 252 30 313 30 313
SO 2008 01/03/10 1 01/03/17 250 000 100 000 10 000 140 000 35 000 35 000
SO 2010 31/01/11 1 31/01/21 245 000 173 750 56 250 60 000 15 000 15 000
BSPCE 2010 15/02/11 1 15/02/21 915 000 268 748 278 252 368 000 92 000 92 000
SO 2010 15/02/11 1 15/02/21 50 000 50 000 0 0 0 0
BSPCE 2010 01/03/11 1 01/03/21 200 000 0 150 000 50 000 12 500 12 500
BSA 05/07/11 13 05/07/21 80 000 80 000 0 0 0 0
BSPCE 2011 05/12/11 13 05/12/21 129 500 117 000 0 12 500 12 500 12 500
SO 2011 05/12/11 11,44 05/12/21 288 153 288 153 0 0 0 0
BSPCE 2012 04/12/12 10,79 04/12/22 239 500 154 625 625 84 250 84 250 84 250
SO 2012 04/12/12 10,79 04/12/22 161 000 143 000 0 18 000 18 000 18 000
BSPCE 2013 07/05/13 10,28 07/05/23 63 000 27 000 0 36 000 36 000 27 000
SO 2013 09/12/13 10,05 09/12/23 101 000 101 000 0 0 0 0
SO 2014 12/02/14 10,56 12/02/24 10 000 8 000 0 2 000 2 000 1 000
BSPCE 2014 12/02/14 10,56 12/02/24 181 000 88 000 0 93 000 93 000 46 500
BSPCE 2014 12/02/14 10,56 12/02/24 100 000 0 0 100 000 100 000 50 000
BSA 2014 01/09/14 6,12 01/09/24 100 000 0 0 100 000 100 000 66 667
SO 2015 08/09/15 2,94 08/09/25 57 500 10 000 0 47 500 47 500 11 875
SO 02.2016 02/02/16 2,54 02/02/26 96 000 15 000 0 81 000 81 000 0
SO 07 2016 26/07/16 1,6 26/07/26 80 000 0 0 80 000 80 000 0
BSA 07 2016 26/07/16 1,68 26/07/26 115 000 0 0 115 000 115 000 0
AP 07 2016 26/07/16 * NA 7 765 205 0 7 560 756 000 0
AP 11 2016 15/11/16 * NA 570 0 0 570 57 000 0
6 993 438 3 050 745 1 482 157 2 505 536 2 014 289 749 831

Durant l'exercice 2016, la Société a réalisé une augmentation de capital de 4,4 M€ au prix d'émission de 1,49 euros par action portant sur 2 980 131 actions nouvelles.

La société a également souscrit, en novembre 2016, une nouvelle ligne de financement en fonds propres auprès de Kepler Cheuvreux portant sur un nombre maximum de 1 850 000 actions pouvant être souscrites sur une période maximale de 24 mois.

Au 31 décembre 2016, 845 000 actions ont été souscrites via la ligne de financement auprès de Kepler.

Bons de souscription, options de souscription d'actions et actions de préférence attribués à des employés ou à des prestataires de services

La Société a émis des «Bons de Souscription d'Actions » (BSA), des bons de souscription d'actions destinées à ses salariés ("BSPCE" et autres) ainsi que des options de souscription d'actions (SO). En 2016, la Société a émis un nouveau plan de d'actions gratuites de préférence dont les conditions ont été votées et approuvées par les actionnaires lors de l'assemblée générale du 4 mai 2016, dont l'évolution depuis le 31 décembre 2016 se présente comme suit :

Type Date d'Octroi prix
d'exercice
En cours au
31/12/15
créés Exercés Perdus En cours
31/12/2016
nb actions
potentielles
Options octroyées avant le 1er janvier 2016 3 513 156 1 291 750 2 221 406 925 289
SO 02/02/16 96 000 15 000 81 000 81 000
SO 26/07/16 80 000 0 80 000 80 000
BSA 26/07/16 115 000 0 115 000 115 000
AP 26/07/16 7 765 205 7 560 756 000
AP 15/11/16 570 0 570 57 000
BSA 18/11/16 1 850 000 845 000 0 1 005 000 1 005 000
3 513 156 2 149 335 845 000 1 306 955 3 510 536 3 019 289

Suite au regroupement de 4 actions anciennes pour 1 nouvelle au 25 mai 2011, il faut 4 BSA, BSPCE, ou SO pour souscrire 1 action pour les bons dont la date d'octroi est antérieure à cette date. Pour les bons et options dont la date d'octroi est postérieure, la parité est de 1 bon pour 1 action.

A compter de juillet 2014, la Société ne peut plus émettre de nouveaux plans de BSPCE, car elle a dépassé il y a plus de trois ans le seuil de 150 millions de capitalisation boursière.

Les BSA attribués le 18 novembre 2016 sont relatifs à la ligne de financement en fonds propres mise en place avec Kepler. Au 31 décembre 2016, 845 000 bons ont été exercés.

Les modalités d'exercices des actions de préférence sont décrites dans le procès verbal d'assemblée générale mixte du 4 mai 2016 en résolutions 19 et 20 (http://www.maunakeatech.com/sites/default/files/investors/documentation/eui_1200483797_1_mkt_- _pv_agm_4_mai_2016.pdf)

Acquisition par la Société de ses propres actions

L'assemblée générale mixte de la Société réunie le 4 mai 2016 a autorisé, pour une durée de dix-huit mois à compter de l'assemblée, le Conseil d'administration à mettre en œuvre, en une ou plusieurs fois, un programme de rachat des actions de la Société dans le cadre des dispositions de l'article L. 225-209 et suivants du code de commerce et conformément au Règlement Général de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) dans les conditions décrites ci-dessous :

Objectifs des rachats d'actions :

  • − assurer la liquidité des actions de la Société dans le cadre d'un contrat de liquidité à conclure avec un prestataire de services d'investissement, conforme à la charte de déontologie reconnue par l'Autorité des Marchés Financiers ;
  • − honorer des obligations liées à des programmes d'options d'achat d'actions, d'attributions gratuites d'actions, d'épargne salariale ou autres allocations d'actions aux salariés et dirigeants de la Société ou des sociétés qui lui sont liées ;
  • − remettre des actions à l'occasion de l'exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital ;
  • − acheter des actions pour conservation et remise ultérieure à l'échange ou en paiement dans le cadre d'opérations éventuelles de croissance externe ; ou
  • − annuler tout ou partie des actions ainsi rachetées.

Prix d'achat maximum : 30 € par action hors frais et commissions, avec un plafond global de 5 000 000 €.

Nombre maximum d'actions pouvant être achetées : 10 % du nombre total d'actions à la date du rachat des actions. Lorsque les actions sont acquises dans le but de favoriser l'animation et la liquidité des titres, le nombre d'actions pris en compte pour le calcul de la limite de 10 % prévue ci-dessus correspond au nombre d'actions achetées, déduction faite du nombre d'actions revendues pendant la durée de l'autorisation.

Il est précisé que le nombre d'actions acquises par la Société en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport ne peut excéder 5% de son capital.

Récapitulatif des actions achetées et vendues sur l'exercice :

2016
1er 2ème 3ème 4ème
trimestre trimestre trimestre trimestre Total
Titres achetés 142 752 188 258 261 821 379 671 972 502
Prix 3,22 2,10 2,52 3,23
Montant total (en K€) 459 395 659 1 227 2 739
Titres vendus 143 227 193 864 264 678 383 415 985 184
Prix 3,12 2,10 2,47 3,24
Montant total (en K€) 447 407 655 1 243 2 752

Au 31 décembre 2016, la Société détenait 23 681 actions Mauna Kea Technologies acquises au prix moyen de 2,99 € et valorisées à 3,02 €. Aucune dépréciation n'a donc été constatée dans les comptes.

Affectation des résultats de l'exercice 2015 :

Les comptes de l'exercice 2015 ont fait apparaître un résultat de -15 424 674 €. Selon la décision de l'AGO statuant sur les comptes, cette perte a été affectée en report à-nouveaux.

5.2. Etat des provisions

Le détail des provisions par nature est le suivant :

5.2.1 Provisions pour risques

Chiffres exprimés en
euros
Au
31/12/2015
Dotations Reprises Au
31/12/2016
Provisions pour pertes de
change
2 462 2 480 4 943
TOTAL 2 462 2 480 0 4 943

5.2.2 Provisions pour charges

Chiffres exprimés en
euros
Au
31/12/2015
Dotations Reprises Au
31/12/2016
Autres
provisions
pour
risques et charges
14 782 14 782
TOTAL 14 782 0 0 14 782

5.2.3 Provisions pour litiges

Chiffres exprimés en
euros
Au
31/12/2015
Dotations Reprises Au
31/12/2016
Autres
litiges
provisions pour 91 110 91 110
TOTAL 91 110 0 0 91 110

Au 31 décembre 2016, aucun nouveau litige prud'homal n'a été constaté. La provision au bilan pour 91 K€ concerne des litiges nés en 2014. Aucun changement sur l'évaluation de ces provisions au cours de l'exercice 2016.

5.2.4 Provision pour dépréciation des immobilisations

Chiffres exprimés en euros Au
31/12/2015
Dotations Reprises Au
31/12/2016
Provisions
financières
autres immos 34 289 566 4 204 144 38 493 710
TOTAL 34 289 566 4 204 144 0 38 493 710

Au cours de l'exercice 2016, une avance de 4 420 910€ a été consentie à la filiale Mauna Kea Technologies Inc Le montant total des avances s'élève à 39 303 995€. Cette somme a été provisionnée à hauteur du montant de l'actif net négatif de la filiale soit 38 470 633€.

5.2.5 Provisions pour dépréciation des stocks

Chiffres exprimés en euros Au
31/12/2015
Dotations Reprises Au
31/12/2016
Matières premières 50 713 7 397 58 110
Produits finis 48 716 292 48 424
TOTAL 99 429 7 397 292 106 534

5.2.6 Provisions pour dépréciation des créances

Chiffres exprimés en euros Au 31/12/2015 Dotations Reprises Au 31/12/2016
Poste : Clients 426 916 599 080 15 280 1 010 716
Poste : Autres créances
TOTAL 426 916 599 080 15 280 1 010 716

Le montant des créances clients échues non dépréciées au 31 décembre 2016 s'élève à 715 K€ contre 1 791 K€ au 31 décembre 2015. Une baisse de 1 076 K€ qui s'explique principalement par une provision complémentaire de 584 K€ et des décaissements des clients échus 2015 sur le début de l'exercice 2016.

La provision pour créances douteuses représente 36% de la créance totale. L'augmentation de cette provision s'explique principalement la dépréciation de certaines créances d'antériorité supérieure à un an.

5.3. Etats des échéances des dettes

DETTES Montant brut
fin ex.
Moins d'1 an 1 à 5 ans Plus de 5 ans
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
Emprunts
et
dettes
auprès
des
établissements de crédit :
à 1 an maximum à l'origine
à plus d'1 an à l'origine
Emprunts et dettes financières divers
Fournisseurs et comptes rattachés 2 951 646 2 951 646
Personnel et comptes rattachés 710 861 710 861
Sécurité sociale et autres organismes
sociaux
617 956 617 956
Etat et autres collectivités publiques :
Impôts sur les bénéfices
Taxe sur la valeur ajoutée 45 401 45 401
Obligations cautionnées
Autres impôts et comptes rattachés 124 335 124 335
Dettes sur immobilisations et comptes
rattachés
Groupe et associés 5 000 5 000
Autres dettes 49 486 49 486
Dette rep.de titres emp. ou remis en
garantie
Produits constatés d'avance 180 966 180 966
TOTAL 4 685 651 4 685 651 0 0
Emprunts souscrits en cours d'exercice
Emprunts
remboursés
en
cours
d'exercice

Le détail des avances remboursables au titre des conventions évoquées en 3.6 sont les suivants :

  • 2 903 563 € concernant les avances de la BPI (anciennement OSEO), dont 100% à long terme

  • 407 576 € concernant les avances de la COFACE, dont 100% à court terme

5.4. Dettes fournisseurs et comptes rattachés

Chiffres exprimés en euros Au
31/12/2016
Au
31/12/2015
Fournisseurs Groupe
Fournisseurs France 935 618 778 679
Fournisseurs Etrangers 572 536 399 827
Fournisseurs factures non parvenues 1 443 492 1 195 477
Valeurs nettes comptables 2 951 646 2 373 983

5.5. Charges à payer

Le montant des charges à payer incluses dans les postes suivants du bilan s'élève à :

Rubriques Exercice
2016
Exercice
2015
DETTES D'EXPLOITATION
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 1 443 492 1 195 477
Dettes fiscales et sociales 1 159 607 1 547 044
DETTES FINANCIERES
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
Emprunts et dette financières divers
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours
DETTES DIVERSES
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés
Autres dettes
COMPTES DE REGULARISATION
Produits constatés d'avance
DETTES 2 603 099 2 742 521

5.6. Comptes de régularisation

5.6.1 Produits constatés d'avance

Les produits constatés d'avance s'analysent comme suit :

Chiffres exprimés en euros Au
31/12/2016
Au
31/12/2015
Produits d'exploitation 180 965 109 429
Produits financiers
Produits exceptionnels
TOTAL 180 965 109 429

5.6.2 Ecarts de conversion

Se référer au paragraphe 4.9.2.

5.7. Dettes sur les entreprises liées

La Société ne possède aucune dette envers sa filiale.

6. INFORMATIONS RELATIVES AU COMPTE DE RESULTAT

6.1. Ventilation du montant net du chiffre d'affaires

Le chiffre d'affaires de l'exercice 2016 se ventile de la façon suivante :

Chiffres exprimés en euros Exercice 2016 Exercice 2015
France CEE + Export Total Total
Ventes de marchandises 1 590 1 590 3 847
Ventes de produits finis 345 657 5 913 646 6 259 303 6 544 972
Production vendue de services 60 111 1 010 434 1 070 545 819 756
Chiffre d'affaires 405 768 6 925 670 7 331 438 7 368 575
% 5,56 % 94,44 % 100 %

6.2. Autres produits d'exploitation

Chiffres exprimés en euros Au
31/12/2016
Au
31/12/2015
Production stockée -105 846 777 691
Production immobilisée
Autres produits divers de gestion et subvention
d'exploitation
-360 145 000
Rep. sur amort. et provisions, transfert de charges et autres
produits
50 828 479 544
TOTAL -55 378 1 402 235

Les transferts de charges comprennent les refacturations des frais de formation à l'OPCAIM, les avantages en nature personnel ainsi que les remboursements d'assurance maladie et autres assurances.

6.3. Rémunération du Commissaire aux comptes

Les honoraires des commissaires aux comptes, selon les lettres de mission, sur l'exercice et sur l'exercice précédent se résument de la façon suivante :

Montant en euros Exercice
2016
Exercice
2015
EY COFIDEC EY COFIDEC
Audit
Commissariat
aux
comptes,
certification et examen des comptes
individuels et consolidés
-
Mauna Kea Technologies SA
-
Filiales intégrées globalement
65 650
45 450
53 500 65 650
45 450
53 500
Autres
diligences
et
prestations
directement liées à la mission du
commissaire aux comptes
77 152 5 000 36 800 5 000
Sous Total 188 252 58 500 147 900 58 500
Autres prestations rendues par les
réseaux
aux
filiales
intégrées
globalement
Juridique, fiscal, social 8 000 0 8 000
Autres
Sous Total 8 000 0
8 000
Total 196 252 58 500 155 900 58 500

6.4. Résultat financier

Le résultat financier de l'exercice s'élève à -3 459 648 € et s'analyse de la façon suivante :

Rubriques Exercice
2016
Exercice
2015
PRODUITS FINANCIERS 943 832 676 832
Produits financiers de participations
Produits des autres valeurs mobilières et créances de l'actif immobilisé
Autres intérêts et produits assimilés 783 639 362 892
Reprises sur provisions et transferts de charges 8 079
Différences positives de change 160 194 305 860
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
CHARGES FINANCIERES 4 403 481 8 067 459
Dotations financières aux amortissements et provisions 4 206 624 7 795 588
Intérêts et charges assimilées 55 149 86 401
Différences négatives de change 141 707 185 470
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement
RESULTAT FINANCIER -3 459 648 -7 390 627

La Société n'a versé aucun dividende.

Les dotations financières sont relatives à la dépréciation des avances en comptes courant à la filiale Mauna Kea Technologies Inc pour 4 204 144 €.

6.5. Résultat exceptionnel

Le résultat exceptionnel de l'exercice de -43 655 € s'analyse de la façon suivante :

Rubriques Exercice
2016
Exercice
2015
PRODUITS EXCEPTIONNELS 882
Produits exceptionnels sur opérations de gestion
Produits exceptionnels sur opérations en capital 882
Reprises sur provisions et transferts de charges
CHARGES EXCEPTIONNELLES 44 537 369
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion 11 337 26
Charges exceptionnelles sur opérations en capital 23 184 343
Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions 10 016
RESULTAT EXCEPTIONNEL -43 655 -369

Les dotations exceptionnelles sont relatives à la dépréciation exceptionnelle des immobilisations sorties.

6.6. Impôt sur les bénéfices

6.6.1 Situation fiscale

Au 31 décembre 2016, la Société dispose d'un report déficitaire de 67 929 552€.

6.6.2 Fiscalité différée

BASES A l'ouverture
de l'exercice
(€)
Variations en
résultat de
l'exercice (€)
A la clôture
de l'exercice
(€)
Différences
entre
le
régime
fiscal
et
le
traitement comptable de certains produits
ou charges :
Contribution sociale de solidarité 0 0 0
Autres provisions pour risques 2 462 2 480 4 943
TOTAL 2 462 2 480 4 943

6.6.3 Crédits d'impôts

La Société bénéficie des dispositions des articles 244 quater B et 49 septies F du Code Général des Impôts relatives au crédit impôt recherche. Le montant du crédit impôt recherche au titre de l'exercice 2016 s'élève à 828 232€. Le montant des autres crédits d'impôt s'élèvent à 33 750€ et correspondent essentiellement au crédit d'impôt compétitivité et emploi et au crédit d'impôt apprentissage.

Conformément à la note d'information de l'ANC en date du 28 février 2013, le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE) est comptabilisé en diminution de l'impôt sur les sociétés.

Le CICE a permis de réaliser, au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2016, un certain nombre de dépenses permettant à la société d'améliorer sa compétitivité. Les actions réalisées par la société au cours de l'exercice ont essentiellement porté sur des efforts de recherche et d'innovation.

7. INFORMATIONS DIVERSES

7.1 Effectif moyen du personnel salarié et intérimaire

Sur l'année fiscale 2016, l'effectif moyen du personnel s'analyse comme suit :

Année fiscale 2016 Effectif
Cadres 55
Agents de maîtrise, techniciens et employés 10
Ouvriers 1
TOTAL 66

7.2 Liste des filiales et des participations

Sociétés concernées Capital Capital
détenu
Capitaux
propres y
compris
résultat
Résultat Net
Mauna Kea Technologies Inc 30 000 100% -38 485 376 -3 094 116

7.3 Informations sur les parties liées

Aucune information sur les transactions entre parties liées car les transactions courantes sont exclues de la liste des transactions avec les parties liées.

7.4 Rémunération des organes d'administration

La rémunération des organes de direction est présentée annuellement dans le rapport financier.

7.5 Engagements financiers

7.5.1 Engagements donnés

Engagements donnés Total -1 an de 1 à 5 ans +5 ans
Liés aux locations
Liés aux contrats
d'approvisionnement
1 669 217
3 008 315
351 970
1 760 387
976 055
1 247 928
341 192
4 677 532 2 112 357 2 223 983 341 192

Afin de couvrir son exposition au risque de change d'une partie de ses flux opérationnels en devise, le Groupe avait mis en place sur l'exercice 2013 une politique de couverture sur le yen. Il est arrivé à échéance en 2014. Il n'existe plus d'autre contrat sur ce risque.

7.5.2Engagements reçus

Aucun engagement n'a été reçu au 31/12/2016.

7.6 Engagements sur le personnel

7.6.1 Engagement en matière d'indemnité de départ à la retraite

Dans le cadre de l'estimation des engagements de départ à la retraite, les hypothèses suivantes ont été retenues pour l'ensemble des catégories de salariés (employé, ETAM, cadre) :

ENGAGEMENT RETRAITE

31/12/2016 31/12/2015
% charges sociales 48% 48%
Augmentation des salaires 2% 2%
Taux d'actualisation 1,71% 2,43%
  • Age de départ : 65 ans,
  • Modalités de départ : départ volontaire,
  • Table de mortalité : INSEE 2015 en 2016 et INSEE 2015 en 2015,
  • Convention collective : métallurgie,
  • Rotation du personnel dégressive en fonction de l'âge,
  • Turn-over : fort

La Société ne finance pas ses engagements d'indemnités de départ en retraite. Aucun départ à la retraite n'a été constaté sur les 2 exercices présentés. Le montant de la provision d'indemnités de départ en retraite s'élève à 61 K€ en 2016 contre 3 K€ en 2015.

Les taux d'actualisation proviennent des références iBoxx Corporate AA10+ ajusté en fonction de la duration du plan de la Société estimée à 23 ans.

7.6.2 Droit individuel à la formation

Conformément aux dispositions de la loi n° 2004-391 du 04 mai 2004 relative à la formation professionnelle, les sociétés françaises du Groupe accordent à leurs salariés un droit individuel d'une durée de vingt heures minimum par année civile cumulable sur une durée maximale de six ans. Au terme de ce délai, et à défaut de son utilisation, l'ensemble des droits restera plafonné à cent vingt heures. A compter du 1er janvier 2015, le Compte Professionnel de Formation (CPF) se substitue au DIF. Les heures acquises au 31 décembre 2016 au titre de CPF devront être utilisées avant le 31 décembre 2022. Ce compte n'est plus géré par l'entreprise mais directement par la Caisse des Dépôts et Consignation. Pour bénéficier des heures acquises au titre du CPF, les salariés doivent impérativement s'inscrire sur le site CPF : http://www.moncompteformation.gouv.fr

COFIDEC 155, boulevard Haussmann 75008 Paris S.A.R.L. au capital de € 32.800

Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Paris

ERNST & YOUNG et Autres 1/2, place des Saisons 92400 Courbevoie - Paris-La Défense 1 S.A.S. à capital variable

Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles

Mauna Kea Technologies Exercice clos le 31 décembre 2016

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS

Aux Actionnaires

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016, sur :

  • le contrôle des comptes annuels de la société Mauna Kea Technologies, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
  • la justification de nos appréciations
  • les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes

I. Opinion sur les comptes annuels

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

II. Justification des appréciations

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Les modalités selon lesquelles votre société bénéficie du crédit d'impôt recherche sont précisées dans la note « 3.7. Crédit impôt recherche » et le montant du produit de l'exercice au titre de ce crédit d'impôt est mentionné dans la note « 6.6.3. Crédits d'impôts » de l'annexe aux comptes annuels. Dans le cadre de nos travaux, nous avons revu la méthodologie utilisée par votre société pour évaluer le montant de ce produit et réalisé des tests sur les dépenses de recherche retenues dans le calcul. Sur cette base, nous avons conclu au caractère raisonnable du produit comptabilisé.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

III. Vérifications et informations spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L. 225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l'identité des détenteurs du capital vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

Paris et Paris-La Défense, le 31 mars 2017

Les Commissaires aux Comptes

COFIDEC ERNST & YOUNG et Autres

Olivier Robinault Cédric Garcia

COFIDEC 155, boulevard Haussmann 75008 Paris S.A.R.L. au capital de € 32.800

ERNST & YOUNG et Autres 1/2, place des Saisons 92400 Courbevoie - Paris-La Défense 1 S.A.S. à capital variable

Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Paris

Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles

Mauna Kea Technologies

Assemblée générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2016

RAPPORT SPECIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS REGLEMENTES

Aux Actionnaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l'occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d'autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l'article R. 225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l'article R. 225-31 du Code de commerce relatives à l'exécution, au cours de l'exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l'assemblée générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission.

Conventions et engagements soumis à l'approbation de l'assemblée générale

Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention ni d'aucun engagement autorisés au cours de l'exercice écoulé à soumettre à l'approbation de l'assemblée générale en application des dispositions de l'article L. 225-38 du Code de commerce.

Conventions et engagements déjà approuvés par l'assemblée générale

Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention ni d'aucun engagement déjà approuvés par l'assemblée générale dont l'exécution se serait poursuivie au cours de l'exercice écoulé.

Paris et Paris-La Défense, le 31 mars 2017

Les Commissaires aux Comptes

COFIDEC ERNST & YOUNG et Autres

COFIDEC 155, boulevard Haussmann 75008 Paris S.A.R.L. au capital de € 32.800

ERNST & YOUNG et Autres 1/2, place des Saisons 92400 Courbevoie - Paris-La Défense 1 S.A.S. à capital variable

Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Paris

Mauna Kea Technologies Exercice clos le 31 décembre 2016 Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES, ETABLI EN APPLICATION DE L'ARTICLE L. 225-235 DU CODE DE COMMERCE, SUR LE RAPPORT DU PRESIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE LA SOCIETE MAUNA KEA TECHNOLOGIES

Aux Actionnaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Mauna Kea Technologies et en application des dispositions de l'article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président de votre société conformément aux dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2016.

Il appartient au président d'établir et de soumettre à l'approbation du conseil d'administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l'article L. 225-37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d'entreprise.

Il nous appartient :

  • de vous communiquer les observations qu'appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du président, concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière, et
  • d'attester que ce rapport comporte les autres informations requises par l'article L. 225-37 du Code de commerce, étant précisé qu'il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations.

Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.

Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière

Les normes d'exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président. Ces diligences consistent notamment à :

  • prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans le rapport du président ainsi que de la documentation existante ;
  • prendre connaissance des travaux ayant permis d'élaborer ces informations et de la documentation existante ;
  • déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l'objet d'une information appropriée dans le rapport du président.

Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président du conseil d'administration, établi en application des dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce.

Autres informations

Nous attestons que le rapport du président du conseil d'administration comporte les autres informations requises à l'article L. 225-37 du Code de commerce.

Paris et Paris-La Défense, le 31 mars 2017

Les Commissaires aux Comptes

COFIDEC ERNST & YOUNG et Autres

Olivier Robinault Cedric Garcia

ATTESTATION DE LA PERSONNE RESPONSABLE DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL

(Art. 222-3 - 4° du Règlement Général de l'AMF)

« J'atteste à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables (normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union Européenne pour les comptes consolidés) et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation et que le rapport de gestion ci-joint présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquelles elles sont confrontées. »

Alexandre Loiseau

Directeur Général

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