Quarterly Report • Jul 30, 2015
Quarterly Report
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Chers actionnaires,
Vous trouverez ci-dessous le rapport sur l'activité et les comptes consolidés du Groupe Lectra pour le deuxième trimestre et le premier semestre 2015, clos le 30 juin. Les comptes du premier semestre ont fait l'objet d'un examen limité par les Commissaires aux comptes ; ceux du deuxième trimestre, pris isolément, n'ont pas fait l'objet d'un examen.
Compte tenu des fortes variations des devises et de l'importance de leurs impacts, les comparaisons entre 2015 et 2014 sont mentionnées, sauf indication contraire, à la fois à données réelles et aux cours de change 2014 (« données comparables »).
Avec une parité moyenne de \$ 1,10 / € 1 au deuxième trimestre, le dollar s'est inscrit en hausse de 24 % par rapport au deuxième trimestre 2014 (\$ 1,37 / € 1). Le yuan s'est, de son côté, apprécié de 25 %.
L'évolution du dollar, du yuan et des autres devises a eu pour effet mécanique global d'augmenter de € 5,2 millions (+ 9 %) le chiffre d'affaires et de € 2,8 millions (+ 59 %) le résultat opérationnel dans les chiffres exprimés à données réelles par rapport à ceux établis à données comparables.
Les commandes de nouveaux systèmes se sont élevées à € 26,2 millions, en augmentation de 5 % à données réelles, mais en recul de 3 % à données comparables, par rapport au deuxième trimestre 2014 (€ 24,8 millions). Elles sont supérieures à celles du premier trimestre (€ 21,3 millions).
A données comparables, les commandes de nouvelles licences de logiciels (€ 6,0 millions) diminuent de 3 %, celles des équipements de CFAO (€ 16,6 millions) progressent de 1 % ; en l'absence de signature de projets significatifs au cours du trimestre, les commandes de formation et de conseil (€ 3,0 millions) reculent de 20 %.
Le chiffre d'affaires s'élève à € 60,3 millions, en croissance de 15 % à données réelles et de 5 % à données comparables par rapport au deuxième trimestre 2014.
A données comparables, le chiffre d'affaires des nouveaux systèmes progresse de 4 % et le chiffre d'affaires récurrent de 6 %.
Le résultat opérationnel atteint € 7,6 millions, en augmentation de € 3,6 millions (+ 92 %) à données réelles et de 20 % à données comparables.
La marge opérationnelle s'établit à 12,5 %, en progression de 5,0 points à données réelles et de 1,1 point à données comparables.
Le résultat net s'établit à € 5,3 millions, en hausse de € 2,4 millions (+ 85 %) à données réelles.
Enfin, le cash-flow libre s'élève à € 5,2 millions (€ 3,8 millions au deuxième trimestre 2014).
Dans son rapport du 11 février 2015, la société a rappelé, dans son intégralité, sa feuille de route 2013-2016 ainsi que son plan de transformation et d'investissements d'avenir de € 50 millions lancé fin 2011 couvrant la période 2012-2015, et rendu compte de son deuxième rapport d'étape. Le prochain rapport d'étape sera communiqué le 11 février 2016.
La forte baisse de l'euro depuis l'été 2014, par rapport au dollar et au yuan notamment, est un événement majeur pour la société. Partout dans le monde, sa position concurrentielle s'est significativement renforcée. Parallèlement, la compétitivité de ses clients a été profondément modifiée améliorée ou détériorée selon leurs lieux de fabrication et de vente.
Avec une parité moyenne de \$ 1,12 / € 1 sur le semestre, le dollar s'est inscrit en hausse de 23 % par rapport au premier semestre 2014 (\$ 1,37 / € 1). Le yuan s'est, de son côté, apprécié de 22 %.
Investissant dans l'innovation pour accroître sa compétitivité, Lectra a fait le choix de maintenir sa R&D et sa production en France. L'essentiel de ses coûts de revient est ainsi en euro, avec une inflation quasi-nulle. A l'inverse, une grande partie de ses concurrents – en particulier le principal, américain – fabriquent leurs équipements en Chine. Leurs coûts en yuan subissent non seulement une hausse constante des salaires et charges sociales, mais aussi une inflation plus forte.
Par ailleurs, les prix de vente en Amérique du Nord et en Asie sont, pour l'ensemble des acteurs, principalement fixés en dollar, ou en yuan en Chine. Les concurrents fabriquant en Chine ont maintenu sur ces marchés leurs prix de vente et commencent à les revoir à la hausse en Europe pour ne pas voir leurs marges diminuer fortement. Les quelques acteurs européens spécialisés dans les équipements de FAO ayant conservé leur fabrication en Europe, avantagés eux aussi par l'évolution des parités de change, ont de leur côté revu à la baisse leurs prix de vente en Asie et dans les Amériques pour accroître leurs parts de marché.
Au final, l'évolution des cours de change a eu pour Lectra un impact mécanique très important, avec une augmentation de € 9,7 millions (+ 9 %) du chiffre d'affaires et de € 5,3 millions (+ 67 %) du résultat opérationnel dans les chiffres du semestre exprimés à données réelles par rapport à ceux établis à données comparables.
Il convient de souligner que si ces parités se maintenaient, l'établissement de chiffres à données comparables serait de moins en moins pertinent, compte tenu des effets complexes induits par de telles fluctuations.
Le plan de marche correspondant à l'objectif annuel de la société, communiqué le 11 février 2015, anticipait pour le premier semestre un chiffre d'affaires de € 116,5 millions et un résultat opérationnel de € 11,9 millions (sur la base des parités de change arrêtées au 15 décembre 2014, notamment \$ 1,25 / € 1).
Le chiffre d'affaires s'élève à € 116,4 millions. A données réelles, il est donc en ligne avec le plan de marche. Le résultat opérationnel atteint € 13,2 millions, en avance de € 1,3 million.
Aux cours de change utilisés pour les objectifs 2015, le chiffre d'affaires s'établit à € 110,5 millions et le résultat opérationnel à € 10,1 millions, en retard respectivement de € 6,0 millions et de € 1,8 million sur le plan de marche.
Au total, les commandes de nouveaux systèmes s'élèvent à € 47,4 millions, en progression de € 3,6 millions (+ 8 %) à données réelles et en diminution de 2 % à données comparables, par rapport au premier semestre 2014.
Les commandes restent significativement inférieures aux attentes de la société, qui anticipait une hausse de 15 % à données comparables. Dans un contexte économique et monétaire plus difficile que prévu, marqué par la révision à la baisse des prévisions de croissance mondiale pour 2015 et 2016, un environnement géopolitique encore plus tendu et de fortes variations de devises perturbant l'activité des entreprises, l'attentisme des clients demeure important et leurs décisions d'investissement repoussées.
A données comparables :
Le chiffre d'affaires s'établit à € 116,4 millions, en croissance de 16 % à données réelles et de 7 % à données comparables par rapport au premier semestre 2014.
A données comparables, le chiffre d'affaires progresse dans toutes les régions : 9 % en Europe, 4 % dans les Amériques, 5 % en Asie-Pacifique, 7 % dans les pays du reste du monde. Ces régions ont représenté respectivement 43 % (dont 7 % pour la France), 26 %, 25 % et 6 % du chiffre d'affaires global.
En 2014, ces régions avaient représenté respectivement 46 % (dont 8 % pour la France), 24 %, 23 %, et 7 % du chiffre d'affaires global.
Le chiffre d'affaires des nouveaux systèmes (€ 48,7 millions) augmente de 19 % à données réelles et de 8 % à données comparables. Il représente 42 % du chiffre d'affaires global (41 % au premier semestre 2014).
A données comparables :
Le chiffre d'affaires récurrent (€ 67,8 millions) augmente de 14 % à données réelles et de 5 % à données comparables. Il représente 58 % du chiffre d'affaires global (59 % au premier semestre 2014).
Le chiffre d'affaires des contrats récurrents − qui contribue à 58 % du chiffre d'affaires récurrent et à 34 % du chiffre d'affaires global − s'élève à € 39,5 millions. A données comparables, il progresse de 6 %, améliorant ainsi la dynamique de croissance enregistrée sur l'année 2014 (+ 4 %) :
Parallèlement, le chiffre d'affaires des consommables et pièces détachées (€ 28,3 millions) augmente de 5 % à données comparables.
Au 30 juin 2015, le carnet de commandes des nouveaux systèmes (€ 19,0 millions) diminue de € 0,6 million à données réelles par rapport au 31 décembre 2014.
Il comprend € 13,4 millions de nouvelles licences de logiciels et d'équipements de CFAO, dont € 12,1 millions livrables au troisième trimestre et € 1,3 million au-delà, et € 5,6 millions de formation et de conseil livrables au fur et à mesure de la réalisation des projets.
La marge brute s'élève à € 88,2 millions. A données réelles, son augmentation de € 14,9 millions par rapport au premier semestre 2014 représente 91 % de celle du chiffre d'affaires.
Le taux de marge brute global atteint 75,8 %. Il augmente de 2,6 points à données réelles par rapport à celui du premier semestre 2014, compte tenu de l'effet conjugué des variations des cours de change et d'une nouvelle amélioration des taux de marge brute. A données comparables, le taux de marge brute global augmente de 1,1 point.
Les charges de personnel et les autres charges d'exploitation encourues dans le cadre des contrats de service ou de la formation et du conseil ne sont pas intégrées dans le coût des ventes mais figurent dans les frais commerciaux, généraux et administratifs.
Les frais généraux s'établissent à € 75,1 millions, en hausse de 6 % à données comparables. Ils se décomposent comme suit :
A données réelles, l'augmentation des frais généraux est de 11 %.
Les dépenses de recherche et développement sont entièrement passées en charges de la période et comprises dans les frais fixes. Elles s'élèvent à € 11,4 millions et représentent 9,8 % du chiffre d'affaires (€ 10,9 millions et 10,8 % au premier semestre 2014). Après déduction du crédit d'impôt recherche, de la part correspondante du crédit d'impôt compétitivité et emploi et des subventions comptabilisés sur le semestre, les frais nets de R&D sont de € 7,1 millions (€ 6,5 millions en 2014).
Le résultat opérationnel atteint € 13,2 millions. Il progresse de € 7,3 millions (+ 125 %) à données réelles et de € 2,0 millions (+ 35 %) à données comparables.
L'augmentation à données comparables provient de l'impact positif de la croissance du chiffre d'affaires des nouveaux systèmes pour € 2,7 millions, de celle des revenus récurrents pour € 2,5 millions et de l'augmentation des taux de marge brute pour € 1,1 million. Ces effets favorables sont en partie compensés pour € 2,5 millions par l'augmentation naturelle des frais généraux fixes et pour € 1,8 million par l'accroissement des investissements d'avenir liés au plan de transformation.
La marge opérationnelle s'établit à 11,3 %. Elle augmente de 5,4 points à données réelles et de 1,5 point à données comparables.
Les produits et charges financiers représentent une charge nette de 0,1 million. Le résultat de change est négatif de € 0,4 million.
Après une charge d'impôt de € 3,7 millions, le résultat net double à € 9,0 millions (€ 4,4 millions au premier semestre 2014) à données réelles.
Le bénéfice net par action s'élève à € 0,29 sur capital de base et sur capital dilué (€ 0,15 sur capital de base et € 0,14 sur capital dilué au premier semestre 2014).
Les résultats 2014, auxquels ceux de 2015 sont comparés, ont été retraités par rapport aux résultats publiés, en raison de l'application obligatoire depuis le 1er janvier 2015 de l'interprétation IFRIC 21. Pour le premier semestre 2014, celle-ci se traduit par une réduction du résultat opérationnel de € 0,3 million, l'impact sur l'année complète étant quasi-nul (cf. note 2 des notes annexes au présent rapport).
Le cash-flow libre atteint € 4,0 millions (cf. note 7 des notes annexes au présent rapport). Il était de € 6,6 millions au premier semestre 2014.
Le crédit d'impôt recherche (€ 3,7 millions) et le crédit d'impôt compétitivité et emploi (€ 0,4 million) du premier semestre 2015 ont été comptabilisés mais non encaissés. Si ces montants avaient été encaissés, le cash-flow libre aurait été de € 8,1 millions.
Au 30 juin 2015, les capitaux propres s'élèvent à € 98,0 millions (€ 94,3 millions au 31 décembre 2014) après paiement le 7 mai, du dividende de € 7,6 millions (€ 0,25 par action) au titre de l'exercice 2014 décidé par l'Assemblée Générale du 30 avril 2015.
Ce montant tient compte de la déduction des actions de la société détenues dans le cadre du contrat de liquidité, valorisées à leur prix d'acquisition de € 0,3 million (€ 0,1 million au 31 décembre 2014).
Depuis le 31 mars 2015, la société n'a plus de dette – les dettes financières résiduelles au 31 décembre 2014 (€ 0,4 million) ont été remboursées. La trésorerie disponible et la trésorerie nette s'établissent à € 41,5 millions. Au 31 décembre 2014, la trésorerie nette était de € 43,1 millions.
Le besoin en fonds de roulement s'établit à € 3,1 millions. Il comprend la créance de € 26,6 millions sur le Trésor public français au titre des crédits d'impôts recherche comptabilisés depuis l'exercice 2011, non encaissés et non imputés sur l'impôt. Retraité de cette créance, le besoin en fonds de roulement est négatif de € 23,5 millions, une caractéristique forte du modèle économique du Groupe.
Ces crédits d'impôt, lorsqu'ils ne peuvent être imputés sur l'impôt sur les sociétés, font l'objet d'une créance sur le Trésor public français. Si celle-ci n'est pas utilisée au cours des trois années suivantes, elle est remboursée à la société au cours de la quatrième année. Ainsi, en juillet 2015, la société a été remboursée de € 4,7 millions au titre du crédit d'impôt recherche 2011.
Au 30 juin 2015, le capital social est de € 30 722 974, divisé en 30 722 974 actions d'une valeur nominale de € 1,00.
Depuis le 1er janvier 2015, il a été augmenté de € 393 860 en valeur nominale (assorti d'une prime d'émission de € 1 491 074) par la création de 393 860 actions résultant de la levée d'options de souscription d'actions.
La société a été informée le 10 février 2015 que Schroder Investment Management Ltd (Royaume-Uni), agissant pour le compte de fonds gérés et de clients, avait franchi à la baisse, le 5 février, le seuil de 10 % des droits de vote, puis, le 13 février, que Schroder Investment Management avait également franchi en baisse, le 10 février, le seuil de 10 % du capital et détenait, à cette date, 9,53 % du capital et 9,42 % des droits de vote.
La société a également été informée le 10 février 2015 que Delta Lloyd Asset Management NV (Pays-Bas), agissant pour le compte de fonds gérés et de clients, avait franchi à la baisse les seuils de 10 % du capital et des droits de vote, et qu'elle détenait, le 9 février, 9,77 % du capital et 9,65 % des droits de vote.
Aucun autre franchissement de seuil n'a été notifié à la société depuis le 1er janvier 2015.
A la date du présent rapport, à la connaissance de la société, le capital est réparti comme suit :
Aucun autre actionnaire n'a déclaré détenir plus de 5 % du capital ou des droits de vote.
Au 30 juin 2015, la société détenait moins de 0,1 % de ses propres actions dans le seul cadre du contrat de liquidité géré par Exane BNP Paribas.
Au 30 juin 2015, le cours était de € 12,80, en hausse de 40 % par rapport au 31 décembre 2014 (€ 9,14). Son plus bas a été de € 8,98 le 6 janvier, son plus haut de € 14,10 le 4 juin. Sur le semestre, les indices CAC 40 et CAC Mid & Small ont gagné respectivement 12 % et 14 %.
Sur les douze derniers mois, la hausse du cours a atteint 65 %, celle des indices CAC 40 et CAC Mid & Small s'affichant à 8 % et 13 %.
Selon les statistiques d'Euronext, le nombre d'actions échangées sur Euronext (5,3 millions) a augmenté de 39 % et les capitaux échangés (€ 63,1 millions) de 109 % par rapport au premier semestre 2014. Ces chiffres excluent les échanges réalisés sur toute autre plateforme de cotation.
Aucun événement important n'est à signaler.
Les résultats financiers du troisième trimestre seront publiés le 29 octobre, après la clôture d'Euronext.
La société a abordé 2015 avec des fondamentaux opérationnels encore plus solides qu'en 2014 et une structure financière à nouveau renforcée.
Dans son rapport financier du 11 février 2015 et son rapport annuel 2014, auxquels il convient de se référer, elle a développé l'évolution prévisible de son activité et ses perspectives d'avenir, en soulignant que, comme 2014, l'année 2015 s'annonçait imprévisible, avec une visibilité toujours limitée et une exigence de prudence maintenue.
Le retard pris au premier semestre sur les commandes de nouveaux systèmes par rapport aux attentes de la société ne lui permettra pas de réaliser les objectifs qu'elle s'était fixés sur la base des parités arrêtées au 15 décembre 2014 pour leur élaboration, notamment \$ 1,25 / € 1.
Elle devrait toutefois atteindre les chiffres correspondants à données réelles, sur la base des parités prévisionnelles retenues pour le second semestre, notamment \$ 1,10 / € 1 : un chiffre d'affaires de l'ordre de € 240 millions (+ 14 % à données réelles par rapport à 2014), un résultat opérationnel courant d'environ € 29 millions (+ 47 %), une marge opérationnelle courante de 12 % (+ 2,6 points), et un résultat net de l'ordre de € 20 millions (+ 39 %).
Confortée par la solidité de son modèle économique et la pertinence de sa feuille de route stratégique, la société reste confiante sur ses perspectives de croissance à moyen terme.
Le Conseil d'Administration Le 30 juillet 2015
"Nous attestons qu'à notre connaissance les comptes pour le semestre écoulé sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport semestriel d'activité ci-joint présente un tableau fidèle des évènements importants survenus pendant les six premiers mois de l'exercice et de leur incidence sur les comptes, ainsi qu'une description des principaux risques et des principales incertitudes pour les six mois restants de l'exercice".
Paris, le 30 juillet 2015
Daniel Harari Jérôme Viala
Directeur Général Directeur Financier
| (en milliers d'euros) | 30 juin 2015 | 31 décembre 2014 (1) | 30 juin 2014 (1) |
|---|---|---|---|
| Écarts d'acquisition | 32 585 | 31 724 | 30 754 |
| Autres immobilisations incorporelles | 4 687 | 4 406 | 4 637 |
| Immobilisations corporelles | 17 830 | 16 447 | 14 382 |
| Actifs financiers non courants | 1 896 | 2 048 | 1 831 |
| Impôts différés | 8 016 | 8 005 | 8 241 |
| Total actifs non courants | 65 014 | 62 630 | 59 845 |
| Stocks | 23 475 | 21 848 | 21 514 |
| Clients et comptes rattachés | 42 790 | 50 531 | 41 182 |
| Autres actifs courants | 36 821 | 32 149 | 35 315 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 41 535 | 43 484 | 29 251 |
| Total actifs courants | 144 621 | 148 012 | 127 262 |
| Total actifs | 209 635 | 210 642 | 187 107 |
| (en milliers d'euros) | 30 juin 2015 | 31 décembre 2014 (1) | 30 juin 2014 (1) |
|---|---|---|---|
| Capital social | 30 723 | 30 329 | 30 059 |
| Primes d'émission et de fusion | 8 773 | 7 282 | 6 458 |
| Actions détenues en propre | (282) | (133) | (247) |
| Écarts de conversion | (8 135) | (8 503) | (8 805) |
| Réserves et résultats consolidés | 66 891 | 65 327 | 55 856 |
| Capitaux propres | 97 969 | 94 302 | 83 321 |
| Engagements de retraite | 8 444 | 8 479 | 7 759 |
| Emprunts et dettes financières à long terme | 0 | 0 | 0 |
| Total passifs non courants | 8 444 | 8 479 | 7 759 |
| Fournisseurs et autres passifs courants | 50 392 | 53 216 | 48 971 |
| Produits constatés d'avance | 46 656 | 48 096 | 40 766 |
| Dette d'impôt exigible | 2 984 | 2 857 | 2 512 |
| Emprunts et dettes financières à court terme | 0 | 394 | 394 |
| Provisions | 3 190 | 3 298 | 3 384 |
| Total passifs courants | 103 222 | 107 861 | 96 027 |
| Total passifs et capitaux propres | 209 635 | 210 642 | 187 107 |
(1) Les impacts de l'application d'IFRIC 21 – Droits ou taxes à compter du 1 er janvier 2015 ont été retraités rétrospectivement dans l'état de la situation financière consolidée au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2014 (cf. note 2 « Extrait des règles et méthodes comptables »).
| Du 1er avril au | Du 1er janvier au | Du 1er avril au | Du 1er janvier au | |
|---|---|---|---|---|
| 30 juin 2015 | 30 juin 2015 | 30 juin 2014 | 30 juin 2014 | |
| (en milliers d'euros) | (trois mois) | (six mois) | (trois mois) (1) | (six mois) (1) |
| Chiffre d'affaires | 60 308 | 116 428 | 52 507 | 100 158 |
| Coût des ventes | (14 824) | (28 195) | (14 045) | (26 801) |
| Marge brute | 45 484 | 88 233 | 38 462 | 73 357 |
| Frais de recherche et développement | (3 589) | (7 147) | (3 511) | (6 450) |
| Frais commerciaux, généraux et administratifs | (34 331) | (67 912) | (31 002) | (61 040) |
| Résultat opérationnel | 7 564 | 13 174 | 3 949 | 5 867 |
| Produits financiers | 4 0 | 128 | 155 | 243 |
| Charges financières | (120) | (230) | (124) | (230) |
| Résultat de change | (286) | (411) | (29) | (260) |
| Résultat avant impôts | 7 197 | 12 660 | 3 951 | 5 620 |
| Impôts sur le résultat | (1 916) | (3 668) | (1 097) | (1 181) |
| Résultat net | 5 281 | 8 992 | 2 854 | 4 439 |
| (en euros) | ||||
|---|---|---|---|---|
| Résultat par action : | ||||
| - de base | 0,17 | 0,29 | 0,10 | 0,15 |
| - dilué | 0,17 | 0,29 | 0,09 | 0,14 |
| Nombre d'actions utilisé pour les calculs : | ||||
| - résultat de base | 30 606 349 | 30 513 708 | 29 860 030 | 29 780 805 |
| - résultat dilué | 31 683 121 | 31 537 389 | 30 690 867 | 30 647 405 |
| Du 1er avril au 30 juin 2015 |
Du 1er janvier au 30 juin 2015 |
Du 1er avril au 30 juin 2014 |
Du 1er janvier au 30 juin 2014 |
|
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | (trois mois) | (six mois) | (trois mois) (1) | (six mois) (1) |
| Résultat net | 5 281 | 8 992 | 2 854 | 4 439 |
| Écarts de conversion | (72) | 368 | (191) | (84) |
| Effet d'impôts | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Total éléments qui seront reclassés en résultat net |
(72) | 368 | (191) | (84) |
| Réévaluation du passif net au titre des régimes de retraite à prestations définies |
121 | 169 | (95) | (95) |
| Effet d'impôts | (29) | (43) | 2 8 | 2 8 |
| Total éléments qui ne seront pas reclassés en résultat net |
9 2 | 126 | (67) | (67) |
| Total autres éléments du résultat global | 2 0 | 494 | (258) | (151) |
| Résultat global | 5 301 | 9 486 | 2 596 | 4 288 |
(1) Les impacts de l'application d'IFRIC 21 – Droits ou taxes à compter du 1 er janvier 2015 ont été retraités rétrospectivement dans le compte de résultat consolidé au 30 juin 2014 (cf. note 2 « Extrait des règles et méthodes comptables »).
| Du 1er janvier au 30 juin 2015 |
Du 1er janvier au 30 juin 2014 |
|
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | (six mois) | (six mois) (1) |
| I - FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS À L'ACTIVITÉ OPÉRATIONNELLE | ||
| Résultat net | 8 992 | 4 439 |
| Dotations nettes aux provisions, amortissements et dépréciations | 3 280 | 1 661 |
| Éléments non monétaires du résultat | (525) | (110) |
| Plus- ou moins-values sur cessions d'actifs | 2 | 8 |
| Variation des impôts différés | 330 | (978) |
| Capacité d'autofinancement d'exploitation | 12 079 | 5 020 |
| Variation des stocks et en-cours | (2 453) | (729) |
| Variation des créances clients et comptes rattachés | 5 028 | 6 293 |
| Variation des autres actifs et passifs courants | (7 868) | (1 354) |
| Variation du besoin en fonds de roulement d'exploitation | (5 293) | 4 210 |
| Flux nets de trésorerie liés à l'activité opérationnelle | 6 786 | 9 230 |
| II - FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX OPÉRATIONS D'INVESTISSEMENT | ||
| Acquisitions d'immobilisations incorporelles | (1 020) | (1 186) |
| Acquisitions d'immobilisations corporelles | (2 058) | (1 626) |
| Cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles | 7 | 5 |
| Coût d'acquisition des activités rachetées (2) | 0 | (1 560) |
| Acquisitions d'immobilisations financières (3) | (1 454) | (1 264) |
| Cessions d'immobilisations financières (3) | 1 721 | 1 441 |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement | (2 804) | (4 190) |
| III - FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX OPÉRATIONS DE FINANCEMENT | ||
| Augmentations de capital en numéraire | 1 885 | 1 810 |
| Versement de dividendes | (7 646) | (6 554) |
| Achats par la société de ses propres actions | (1 534) | (1 317) |
| Ventes par la société de ses propres actions | 1 442 | 1 168 |
| Remboursement des dettes long terme et court terme | (394) | (500) |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement | (6 247) | (5 393) |
| Variation de la trésorerie | (2 265) | (353) |
| Trésorerie à l'ouverture | 43 484 | 29 534 |
| Variation de la trésorerie | (2 265) | (353) |
| Incidence des variations de cours de change | 316 | 7 0 |
| Trésorerie à la clôture | 41 535 | 29 251 |
| Cash-flow libre hors éléments non récurrents | 3 982 | 6 600 |
| Eléments non récurrents du cash-flow libre | 0 | 0 |
| Cash-flow libre | 3 982 | 6 600 |
| Impôts payés (remboursés), nets | 2 329 | 1 340 |
| Intérêts payés | 0 | 0 |
(1) Les impacts de l'application d'IFRIC 21 – Droits ou taxes à compter du 1er janvier 2015 ont été retraités rétrospectivement dans le tableau des flux de trésorerie consolidés au 30 juin 2014 (cf. note 2 « Extrait des règles et méthodes comptables »).
(2) Au 30 juin 2014, ce montant correspondait au coût d'acquisition des activités de l'ancien agent du Groupe en Corée du Sud (cf. note 3 ciaprès).
(3) Ces montants comprennent, pour l'essentiel, la valorisation des achats et ventes d'actions propres réalisés dans le cadre du contrat de liquidité, dont la contrepartie figure dans les lignes correspondantes des flux de trésorerie liés aux opérations de financement.
| Capital social | Primes | Réserves | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros, sauf la valeur | Nombre | Valeur | Capital | d'émission | Actions | Ecarts de | et résultats | Capitaux |
| nominale, exprimée en euros) | d'actions | nominale | social | et de fusion | propres | conversion | consolidés | propres |
| Capitaux propres au 1er janvier 2014 (1) Résultat net |
29 664 415 | 1,00 | 29 664 | 5 043 | (83) | (8 721) | 58 063 4 439 |
83 966 4 439 |
| Autres éléments du résultat global | (84) | (67) | (151) | |||||
| Résultat global | (84) | 4 372 | 4 288 | |||||
| Exercices d'options de souscription d'actions |
394 847 | 1,00 | 395 | 1 415 | 1 810 | |||
| Valorisation des options de souscription d'actions |
3 9 | 3 9 | ||||||
| Vente (achat) par la société de ses propres actions |
(164) | (164) | ||||||
| Profit (perte) réalisé par la société sur ses propres actions |
9 | 9 | ||||||
| Autres variations | (73) | (73) | ||||||
| Dividendes | (6 554) | (6 554) | ||||||
| Capitaux propres au 30 juin 2014 (1) | 30 059 262 | 1,00 | 30 059 | 6 458 | (247) | (8 805) | 55 856 | 83 321 |
| Capitaux propres au 1er janvier 2014 (1) Résultat net |
29 664 415 | 1,00 | 29 664 | 5 043 | (83) | (8 721) | 58 063 14 370 |
83 966 14 370 |
| Autres éléments du résultat global | n | 218 | (649) | (431) | ||||
| Résultat global | o | 218 | 13 721 | 13 939 | ||||
| Exercices d'options de souscription d'actions |
n 664 699 o |
1,00 | 665 | 2 239 | 2 904 | |||
| Valorisation des options de souscription d'actions |
n o |
136 | 136 | |||||
| Vente (achat) par la société de ses propres actions |
n o |
(50) | (50) | |||||
| Profit (perte) réalisé par la société sur ses propres actions |
n o |
3 2 | 3 2 | |||||
| Autres variations | (71) | (71) | ||||||
| Dividendes | (6 554) | (6 554) | ||||||
| Capitaux propres au 31 décembre 2014 (1) | 30 329 114 | 1,00 | 30 329 | 7 282 | (133) | (8 503) | 65 327 | 94 302 |
| Résultat net | 8 992 | 8 992 | ||||||
| Autres éléments du résultat global | n | 368 | 126 | 494 | ||||
| Résultat global | o | 368 | 9 118 | 9 486 | ||||
| Exercices d'options de souscription d'actions Valorisation des options de souscription |
n 393 860 o n |
1,00 | 394 | 1 491 | 1 885 | |||
| d'actions | o | 5 4 | 5 4 | |||||
| Vente (achat) par la société de ses propres actions |
n o |
(149) | (149) | |||||
| Profit (perte) réalisé par la société sur ses propres actions |
n o |
3 8 | 3 8 | |||||
| Dividendes | (7 646) | (7 646) | ||||||
| Capitaux propres au 30 juin 2015 | 30 722 974 | 1,00 | 30 723 | 8 773 | (282) | (8 135) | 66 891 | 97 969 |
(1) Les impacts de l'application d'IFRIC 21 – Droits ou taxes à compter du 1 er janvier 2015 ont été retraités rétrospectivement dans le tableau de variation des capitaux propres consolidés au 1 er janvier 2014, au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2014 (cf. note 2 « Extrait des règles et méthodes comptables »).
Lectra, créée en 1973, cotée depuis 1987 sur Euronext (compartiment B), est leader mondial des logiciels, des équipements de CFAO et des services associés dédiés aux entreprises fortement utilisatrices de tissus, cuir, textiles techniques et matériaux composites. Lectra s'adresse à un ensemble de grands marchés mondiaux : principalement la mode et l'habillement, l'automobile (sièges et intérieurs de véhicules, airbags), l'ameublement ainsi qu'une grande variété d'autres industries (aéronautique, industrie nautique, éolien...).
Son offre technologique, spécifique à chaque marché, permet ainsi à ses clients de créer, développer et fabriquer leurs produits (vêtements, sièges, airbags…). Pour les métiers de la mode et de l'habillement, ses logiciels s'étendent à la gestion des collections et couvrent l'ensemble du cycle de vie des produits (Product Lifecycle Management, ou PLM). Lectra établit avec ses clients des relations de long terme, et leur propose des solutions complètes et innovantes.
Les clients du Groupe sont aussi bien de grands groupes nationaux ou internationaux que des entreprises de taille moyenne. Lectra contribue à la résolution de leurs enjeux stratégiques : réduire les coûts et améliorer la productivité, diminuer le time-to-market, faire face à la mondialisation, développer et sécuriser les échanges d'informations électroniques, développer la qualité, répondre à la demande de mass customisation, assurer la maîtrise et le développement des marques. Le Groupe commercialise des solutions complètes associant la vente de logiciels et d'équipements à des prestations de services : maintenance technique, support, formation, conseil, vente de consommables et de pièces détachées.
Les équipements et logiciels sont conçus et développés par la société. Les équipements sont assemblés à partir de sous-ensembles fournis par un réseau international de sous-traitants, et testés, sur le site industriel principal de Bordeaux-Cestas (France), où est réalisé l'essentiel des activités de recherche et de développement.
Lectra s'appuie sur les compétences et l'expérience de près de 1 500 collaborateurs dans le monde regroupant des équipes de recherche, techniques et commerciales expertes, connaissant parfaitement les domaines d'activité de leurs clients.
Le Groupe dispose, depuis le milieu des années 1980, d'une implantation mondiale d'envergure. Basée en France, Lectra accompagne ses clients dans plus de 100 pays à travers son réseau de 32 filiales commerciales et de services, complété par des agents et distributeurs dans certaines régions. Grâce à ce réseau unique au regard de ses concurrents, Lectra a, en 2014, réalisé en direct 91 % de son chiffre d'affaires. Ses cinq Call Centers internationaux de Bordeaux-Cestas (France), Madrid (Espagne), Milan (Italie), Atlanta (États-Unis) et Shanghai (Chine) couvrent l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Asie. L'ensemble de ses technologies est présenté dans son International Advanced Technology & Conference Center de Bordeaux-Cestas (France), pour l'Europe et les visiteurs internationaux, et ses deux International Advanced Technology Centers d'Atlanta (États-Unis) pour les Amériques et Shanghai (Chine) pour l'Asie-Pacifique. Lectra offre ainsi à tous ses clients une forte proximité géographique avec plus de 820 collaborateurs dans ses filiales commerciales et de services. Plus de 260 ingénieurs sont dédiés à la R&D et près de 160 personnes aux achats industriels, à l'assemblage et aux tests des équipements de CFAO et à la logistique.
Le modèle économique de Lectra repose sur trois piliers :
Les états financiers sont préparés conformément aux normes internationales d'information financière (IFRS) publiées par l'International Accounting Standards Board et telles qu'adoptées par l'Union européenne, disponibles sur le site Internet de la Commission européenne :
http://ec.europa.eu/finance/accounting/ias/index_fr.htm
Les états financiers consolidés condensés au 30 juin 2015 ont été préparés en conformité avec la norme IAS 34 – Information financière intermédiaire. Ils ne comportent pas l'intégralité des informations requises pour des états financiers complets et doivent être lus conjointement avec les états financiers du Groupe et leur annexe pour l'exercice clos le 31 décembre 2014, disponibles sur lectra.com.
Les comptes consolidés ont été préparés selon les mêmes règles et méthodes que celles retenues pour la préparation des comptes annuels 2014, à l'exception de l'interprétation présentée ci-dessous. Ils ont été établis sous la responsabilité du Conseil d'Administration du 30 juillet 2015 et ont fait l'objet d'un examen limité par les Commissaires aux comptes. Ceux du deuxième trimestre, pris isolément, n'ont pas fait l'objet d'un examen limité.
Le Groupe a appliqué l'interprétation IFRIC 21 – Droits ou taxes, obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2015. L'application rétrospective de cette interprétation a conduit le Groupe à retraiter les chiffres de l'année 2014 publiés. Les impacts dans le compte de résultat consolidé sont limités aux lignes « Frais commerciaux, généraux et administratifs », « Résultat opérationnel » (pour le même montant), « Impôts sur le résultat » et « Résultat net » ; ils sont présentés ci-après :
| 2014 : trimestre clos le | 31 mars | 30 juin | 30 septembre | 31 décembre | 2014 |
|---|---|---|---|---|---|
| Résultat opérationnel : | |||||
| - publié | 2 301 | 3 818 | 7 260 | 6 402 | 19 781 |
| - retraité | 1 918 | 3 949 | 7 387 | 6 552 | 19 806 |
| Résultat net : | |||||
| - publié | 1 838 | 2 768 | 5 077 | 4 670 | 14 353 |
| - retraité | 1 585 | 2 854 | 5 161 | 4 770 | 14 370 |
Par ailleurs, les capitaux propres consolidés retraités ont été augmentés de € 208 milliers (€ 137 milliers après effet d'impôts) au 1er janvier 2014 et de € 233 milliers (€ 154 milliers après effet d'impôts) au 31 décembre 2014. Au 30 juin 2014, ils ont été diminués de € 44 milliers (€ 30 milliers après effet d'impôts).
Le Groupe n'a pas appliqué par anticipation de normes, amendements et interprétations dont l'application n'est pas obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2015.
La comparabilité des comptes trimestriels, semestriels et annuels peut être affectée par la nature légèrement saisonnière des activités du Groupe qui réalise sur le quatrième trimestre un chiffre d'affaires généralement plus élevé que sur les trimestres précédents, notamment en ce qui concerne le chiffre d'affaires des nouveaux systèmes. Par ailleurs, les frais généraux sont réduits au troisième trimestre par l'effet des congés d'été en France et dans les filiales européennes. Ces deux éléments ont un effet positif sur le résultat opérationnel des trimestres concernés.
Les comparaisons mentionnées « à données comparables » sont établies à partir des chiffres 2015 traduits à cours de change 2014, comparés aux données réelles 2014.
La préparation des états financiers conformément aux normes IFRS nécessite de retenir certaines estimations comptables déterminantes. La Direction du Groupe est également amenée à exercer son jugement lors de l'application des méthodes comptables. Si ces estimations ont été réalisées dans un contexte particulièrement incertain, les caractéristiques du modèle économique du Groupe permettent d'en assurer la pertinence.
Les domaines pour lesquels les enjeux sont les plus élevés en termes de jugement, de complexité, ou ceux pour lesquels les hypothèses et les estimations sont significatives pour l'établissement des états financiers consolidés, concernent les modalités de dépréciation des écarts d'acquisition et les impôts différés.
Le chiffre d'affaires lié à la vente de matériels et de logiciels est reconnu lorsque les risques et avantages significatifs liés à la propriété sont transférés à l'acquéreur.
Pour les matériels, ces conditions sont remplies lors du transfert physique du matériel tel que déterminé par les conditions de vente contractuelles. Pour les logiciels, ces conditions sont généralement remplies lorsque le logiciel est installé sur l'ordinateur du client par CD-ROM ou par téléchargement.
Le chiffre d'affaires lié aux contrats d'évolution des logiciels et de services récurrents, facturé par avance, est pris en compte de manière étalée sur la durée des contrats.
Le chiffre d'affaires lié à la facturation des services ne faisant pas l'objet de contrats récurrents est reconnu lors de la réalisation de la prestation ou, le cas échéant, en fonction de son avancement.
Le coût des ventes comprend tous les achats de matières premières intégrés dans les coûts de production, les mouvements de stocks, en valeur nette, tous les coûts de main-d'œuvre intégrés dans les coûts de production constituant la valeur ajoutée, les frais de distribution des équipements vendus, ainsi qu'une quote-part des amortissements des moyens de production.
Les charges et frais de personnel encourus dans le cadre des activités de service ne sont pas intégrés dans le coût des ventes mais sont constatés dans les frais commerciaux, généraux et administratifs.
La faisabilité technique des logiciels et équipements développés par le Groupe n'est généralement établie qu'à l'obtention d'un prototype ou aux retours d'expérience des sites pilotes, prémices à la commercialisation. De ce fait, les critères techniques et économiques rendant obligatoire la capitalisation des frais de développement au moment où ils surviennent ne sont pas remplis et ces derniers, ainsi que les frais de recherche, sont donc comptabilisés en charges de l'exercice au cours duquel ils sont encourus.
Le crédit d'impôt recherche et la part du crédit d'impôt compétitivité et emploi relative au personnel de R&D applicables en France, ainsi que les subventions éventuelles liées à des programmes de R&D, sont présentés en déduction des dépenses de R&D.
Le résultat net de base par action est calculé en divisant le résultat net par le nombre moyen pondéré d'actions en circulation au cours de la période, à l'exclusion du nombre moyen pondéré d'actions détenues en propre par la société.
Le résultat net dilué par action est calculé en divisant le résultat net par le nombre moyen pondéré d'actions ajusté de l'effet dilutif des options de souscription d'actions en circulation au cours de la période, à l'exclusion du nombre moyen pondéré d'actions détenues en propre par la société dans le seul cadre du contrat de liquidité.
L'effet dilutif des options de souscription d'actions est calculé selon la méthode du rachat d'actions prévue par la norme IAS 33. Les fonds qui seraient recueillis à l'occasion de l'exercice des options de souscription d'actions sont supposés être affectés au rachat d'actions au cours moyen de Bourse de l'exercice. Le nombre d'actions ainsi obtenu vient en diminution du nombre total des actions résultant de l'exercice des options de souscription d'actions.
Seules les options dont le prix d'exercice est inférieur à ce cours de Bourse moyen sont prises en compte dans le calcul du nombre d'actions composant le capital dilué.
Le cash-flow libre s'obtient par l'addition des flux nets de trésorerie générés par l'activité et des flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement, déduction faite des montants consacrés à l'acquisition de sociétés, nets de la trésorerie acquise.
L'information par secteur opérationnel est directement établie sur la base de la méthodologie de suivi et d'analyse des performances au sein du Groupe. Les secteurs opérationnels présentés en note 6 sont identiques à ceux figurant dans l'information communiquée régulièrement au Comité Exécutif, « principal décideur opérationnel » du Groupe.
Les secteurs opérationnels correspondent aux grandes régions commerciales, regroupant des pays pour lesquels les caractéristiques économiques sont similaires (nature des produits et services, type de clients, méthodes de distribution) : il s'agit des régions Amériques, Europe, Asie-Pacifique et du reste du monde où la présence de la société concerne principalement les pays d'Afrique du Nord, l'Afrique du Sud, la Turquie, Israël et les pays du Moyen-Orient. Ces régions exercent une activité commerciale et de services vis-à-vis de leurs clients. Elles n'exercent aucune activité industrielle ou de R&D et s'appuient sur des compétences centralisées partagées entre l'ensemble des régions pour de nombreuses fonctions : marketing, communication, logistique, achats, production, R&D, finance, juridique, ressources humaines, systèmes d'information… Toutes ces activités transverses figurent donc dans un secteur opérationnel complémentaire, le secteur « Siège ».
La mesure de performance se fait sur le résultat opérationnel courant du secteur en excluant, le cas échéant, les produits et charges à caractère non récurrent et les pertes de valeur sur actifs. Le chiffre d'affaires des régions commerciales est réalisé avec des clients externes et exclut toute facturation inter-secteurs. Les taux de marge brute utilisés pour déterminer la performance opérationnelle sont identiques pour toutes les régions. Ils sont déterminés par ligne de produits, et tiennent compte de la valeur ajoutée apportée par le Siège. Ainsi, pour les produits et prestations fournis en totalité ou en partie par le Siège, une partie de la marge brute globale consolidée est conservée dans le calcul du résultat du secteur Siège et doit permettre d'en absorber les coûts. Les frais généraux du Siège étant pour l'essentiel fixes, sa marge brute et par conséquent son résultat opérationnel dépendent donc essentiellement du volume d'activité réalisé par les régions commerciales.
Au 30 juin 2015, le périmètre de consolidation du Groupe comprend, outre la société mère Lectra SA, 28 sociétés consolidées par intégration globale.
Il n'y a pas eu de variation de périmètre au cours du premier semestre 2015.
La société a créé en avril 2014 une nouvelle filiale en Corée du Sud, Lectra Korea, qui a repris les activités de l'agent qui représentait Lectra depuis de nombreuses années, et qui est consolidée depuis le 1er mai 2014 par intégration globale. L'incidence de la création de cette filiale et de cette reprise d'activités sur le compte de résultat et l'état de la situation financière du Groupe a été négligeable, l'essentiel des ventes dans ce pays étant préalablement facturé par Lectra SA.
Quatre filiales commerciales non significatives, tant en cumul qu'individuellement, ne sont pas consolidées. Au 30 juin 2015, le montant total de leur chiffre d'affaires s'élève à € 0,5 million, la valeur totale de leur état de la situation financière à € 2,3 millions et celle de leurs dettes financières (hors Groupe) à zéro. L'essentiel de l'activité commerciale réalisée par ces filiales est facturé directement par Lectra SA.
Les transactions avec ces parties liées correspondent principalement aux achats effectués auprès de Lectra SA pour leur activité locale ou aux frais et commissions facturés à Lectra SA pour assurer leur fonctionnement lorsqu'elles jouent un rôle d'agent. Ces transactions ne représentent pas un montant significatif au 30 juin 2015.
| Du 1er avril au 30 juin | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2015 | 2014 (1) | Variation 2015/2014 | |||||||
| (en milliers d'euros) | Réel | A cours de change 2014 |
Réel | Données réelles |
Données comparables |
||||
| Chiffre d'affaires | 60 308 | 55 153 | 52 507 | +15% | +5% | ||||
| Coût des ventes | (14 824) | (14 354) | (14 045) | +6% | +2% | ||||
| Marge brute | 45 484 | 40 799 | 38 462 | +18% | +6% | ||||
| (en % du chiffre d'affaires) | 75,4% | 74,0% | 73,3% | +2,1 points | +0,7 point | ||||
| Frais de recherche et de développement | (3 589) | (3 589) | (3 511) | +2% | +2% | ||||
| Frais commerciaux, généraux et administratifs | (34 331) | (32 454) | (31 002) | +11% | +5% | ||||
| Résultat opérationnel | 7 564 | 4 756 | 3 949 | +92% | +20% | ||||
| (en % du chiffre d'affaires) | 12,5% | 8,6% | 7,5% | +5,0 points | +1,1 point | ||||
| Résultat avant impôts | 7 197 | 4 389 | 3 951 | +82% | +11% | ||||
| Impôt sur le résultat | (1 916) | na | (1 097) | +75% | n a | ||||
| Résultat | 5 281 | na | 2 854 | +85% | n a |
(1) Les impacts de l'application d'IFRIC 21 – Droits ou taxes à compter du 1er janvier 2015 ont été retraités rétrospectivement dans le compte de résultat consolidé au 30 juin 2014 (cf. note 2 « Extrait des règles et méthodes comptables »).
| Du 1er janvier au 30 juin | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2015 | 2014 (1) | Variation 2015/2014 | |||||||
| (en milliers d'euros) | Réel | A cours de change 2014 |
Réel | Données réelles |
Données comparables |
||||
| Chiffre d'affaires | 116 428 | 106 721 | 100 158 | +16% | +7% | ||||
| Coût des ventes | (28 195) | (27 382) | (26 801) | +5% | +2% | ||||
| Marge brute | 88 233 | 79 339 | 73 357 | +20% | +8% | ||||
| (en % du chiffre d'affaires) | 75,8% | 74,3% | 73,2% | +2,6 points | +1,1 point | ||||
| Frais de recherche et de développement | (7 147) | (7 147) | (6 450) | +11% | +11% | ||||
| Frais commerciaux, généraux et administratifs | (67 912) | (64 295) | (61 040) | +11% | +5% | ||||
| Résultat opérationnel | 13 174 | 7 897 | 5 867 | +125% | +35% | ||||
| (en % du chiffre d'affaires) | 11,3% | 7,4% | 5,9% | +5,4 points | +1,5 point | ||||
| Résultat avant impôts | 12 660 | 7 384 | 5 620 | +125% | +31% | ||||
| Impôt sur le résultat | (3 668) | na | (1 181) | +211% | n a | ||||
| Résultat | 8 992 | na | 4 439 | +103% | n a |
(1) Les impacts de l'application d'IFRIC 21 – Droits ou taxes à compter du 1er janvier 2015 ont été retraités rétrospectivement dans le compte de résultat consolidé au 30 juin 2014 (cf. note 2 « Extrait des règles et méthodes comptables »).
| Du 1er avril au 30 juin | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2015 | 2014 | Variation 2015/2014 | ||||||
| Réel | % | A cours de | Réel | % | Données | Données | ||
| (en milliers d'euros) | change 2014 | réelles | comparables | |||||
| Europe, dont : | 26 333 | 43% | 26 197 | 23 398 | 44% | +13% | +12% | |
| - France | 4 003 | 7% | 4 014 | 4 169 | 8% | -4% | -4% | |
| Amériques | 16 111 | 27% | 13 564 | 12 404 | 24% | +30% | +9% | |
| Asie - Pacifique | 14 496 | 24% | 12 117 | 13 051 | 25% | +11% | -7% | |
| Autres pays | 3 368 | 6% | 3 275 | 3 654 | 7% | -8% | -10% | |
| Total | 60 308 100% | 55 153 | 52 507 100% | +15% | +5% |
| Du 1er avril au 30 juin | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2015 | 2014 | Variation 2015/2014 | |||||
| Réel | % | A cours de | Réel | % | Données | Données | |
| (en milliers d'euros) | change 2014 | réelles | comparables | ||||
| Logiciels, dont : | 17 684 | 29% | 16 446 | 15 593 | 30% | +13% | +5% |
| - nouvelles licences | 6 019 | 10% | 5 540 | 5 365 | 10% | +12% | +3% |
| - contrats d'évolution et de services en ligne des logiciels | 11 665 | 19% | 10 906 | 10 228 | 20% | +14% | +7% |
| Équipements de CFAO | 15 995 | 27% | 14 275 | 13 296 | 25% | +20% | +7% |
| Contrats de maintenance et de services en ligne des équipements | 8 262 | 14% | 7 552 | 7 288 | 14% | +13% | +4% |
| Consommables et pièces détachées | 14 763 | 24% | 13 505 | 12 667 | 24% | +17% | +7% |
| Formation, conseil | 3 054 | 5% | 2 850 | 3 135 | 6% | -3% | -9% |
| Divers | 550 | 1% | 525 | 528 | 1% | +4% | -1% |
| Total | 60 308 100% | 55 153 | 52 507 100% | +15% | +5% |
| Du 1er avril au 30 juin | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2015 | 2014 | Variation 2015/2014 | ||||||
| Réel | % | A cours de | Réel | % | Données | Données | ||
| (en milliers d'euros) | change 2014 | réelles | comparables | |||||
| Chiffre d'affaires des nouveaux systèmes (1) | 25 618 | 42% | 23 190 | 22 324 | 43% | +15% | +4% | |
| Chiffre d'affaires récurrent (2), dont : | 34 690 | 58% | 31 963 | 30 183 | 57% | +15% | +6% | |
| - contrats récurrents | 19 927 | 34% | 18 458 | 17 516 | 33% | +14% | +5% | |
| - consommables et pièces détachées | 14 763 | 24% | 13 505 | 12 667 | 24% | +17% | +7% | |
| Total | 60 308 100% | 55 153 | 52 507 100% | +15% | +5% |
(1) Le chiffre d'affaires des nouveaux systèmes comprend le chiffre d'affaires des nouvelles licences de logiciels, d'équipements de CFAO, de formation et de conseil, ainsi que les interventions ponctuelles réalisées sur la base installée.
(2) Le chiffre d'affaires récurrent est de deux natures et comprend :
- les contrats récurrents : contrats d'évolution et de services en ligne des logiciels, et contrats de maintenance et de services en ligne des équipements de CFAO, renouvelables annuellement ;
- le chiffre d'affaires des consommables et des pièces détachées, statistiquement récurrent.
| Du 1er janvier au 30 juin | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2015 | 2014 | Variation 2015/2014 | ||||||
| Réel | % | A cours de | Réel | % | Données | Données | ||
| (en milliers d'euros) | change 2014 | réelles | comparables | |||||
| Europe, dont : | 50 335 | 43% | 50 160 | 46 193 | 46% | +9% | +9% | |
| - France | 8 138 | 7% | 8 159 | 7 870 | 8% | +3% | +4% | |
| Amériques | 30 121 | 26% | 25 257 | 24 349 | 24% | +24% | +4% | |
| Asie - Pacifique | 28 595 | 25% | 24 232 | 23 029 | 23% | +24% | +5% | |
| Autres pays | 7 377 | 6% | 7 072 | 6 587 | 7% | +12% | +7% | |
| Total | 116 428 | 100% | 106 721 | 100 158 100% | +16% | +7% |
| Du 1er janvier au 30 juin | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2015 | 2014 | Variation 2015/2014 | |||||
| (en milliers d'euros) | Réel | % | A cours de change 2014 |
Réel | % | Données réelles |
Données comparables |
| Logiciels, dont : | 34 877 | 30% | 32 464 | 30 469 | 30% | +14% | +7% |
| - nouvelles licences | 12 028 | 10% | 11 013 | 10 143 | 10% | +19% | +9% |
| - contrats d'évolution et de services en ligne des logiciels | 22 850 | 20% | 21 452 | 20 326 | 20% | +12% | +6% |
| Équipements de CFAO | 29 440 | 26% | 26 321 | 24 213 | 24% | +22% | +9% |
| Contrats de maintenance et de services en ligne des équipements | 16 626 | 14% | 15 232 | 14 427 | 14% | +15% | +6% |
| Consommables et pièces détachées | 28 297 | 24% | 25 974 | 24 667 | 25% | +15% | +5% |
| Formation, conseil | 6 111 | 5% | 5 701 | 5 402 | 5% | +13% | +6% |
| Divers | 1 077 | 1% | 1 029 | 980 | 1% | +10% | +5% |
| Total | 116 428 | 100% | 106 721 | 100 158 100% | +16% | +7% |
| Du 1er janvier au 30 juin | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2015 | 2014 | Variation 2015/2014 | |||||
| Réel | % | A cours de | Réel | % | Données | Données | |
| (en milliers d'euros) | change 2014 | comparables | |||||
| Chiffre d'affaires des nouveaux systèmes (1) | 48 656 | 42% | 44 063 | 40 738 | 41% | +19% | +8% |
| Revenus récurrents (2), dont : | 67 772 | 58% | 62 658 | 59 420 | 59% | +14% | +5% |
| - contrats récurrents | 39 475 | 34% | 36 684 | 34 753 | 35% | +14% | +6% |
| - consommables et pièces détachées | 28 297 | 24% | 25 974 | 24 667 | 25% | +15% | +5% |
| Total | 116 428 | 100% | 106 721 | 100 158 100% | +16% | +7% |
(1) Le chiffre d'affaires des nouveaux systèmes comprend le chiffre d'affaires des nouvelles licences de logiciels, d'équipements de CFAO, de formation et de conseil, ainsi que les interventions ponctuelles réalisées sur la base installée.
(2) Le chiffre d'affaires récurrent est de deux natures et comprend :
- les contrats récurrents : contrats d'évolution et de services en ligne des logiciels, et contrats de maintenance et de services en ligne des équipements de CFAO, renouvelables annuellement ;
- le chiffre d'affaires des consommables et des pièces détachées, statistiquement récurrent.
| Du 1er janvier au 30 juin | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2015 | 2014 | Variation 2015/2014 | |||||
| Réel | % | A cours de | Réel | % | Données | Données | |
| (en milliers d'euros) | change 2014 | réelles | comparables | ||||
| Mode et habillement | 22 722 | 46% | 20 536 | 20 140 | 49% | +13% | +2% |
| Automobile | 16 385 | 34% | 14 564 | 14 763 | 36% | +11% | -1% |
| Ameublement | 7 130 | 15% | 6 804 | 3 058 | 8% | +133% | +123% |
| Autres industries | 2 419 | 5% | 2 159 | 2 778 | 7% | -13% | -22% |
| Total | 48 656 100% | 44 063 | 40 738 100% | +19% | +8% |
| Du 1er janvier au 30 juin 2015 | Asie | Autres | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Europe | Amériques | Pacifique | pays | Siège | Total |
| Chiffre d'affaires | 50 335 | 30 121 | 28 595 | 7 377 | 0 | 116 428 |
| Résultat opérationnel | 5 044 | 1 474 | (643) | 866 | 6 433 | 13 174 |
| Du 1er janvier au 30 juin 2014 | Asie | Autres | ||||
| (en milliers d'euros) | Europe | Amériques | Pacifique | pays | Siège | Total |
| Chiffre d'affaires | 46 193 | 24 349 | 23 030 | 6 586 | 0 | 100 158 |
| Résultat opérationnel (1) | 2 615 | 258 | 878 | 1 090 | 1 026 | 5 867 |
(1) Les impacts de l'application de l'application d'IFRIC 21 – Droits ou taxes à compter du 1er janvier 2015 ont été retraités rétrospectivement dans le compte de résultat consolidé au 30 juin 2014 (cf. note 2 « Extrait des règles et méthodes comptables »).
Le résultat opérationnel obtenu par l'addition des résultats des secteurs est identique au résultat opérationnel tel qu'il figure dans les états financiers consolidés du Groupe ; aucune réconciliation n'est donc nécessaire.
| Du 1er janvier au 30 juin 2015 | Trésorerie | Dettes | Trésorerie nette (+) |
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | brute | financières | Endettement net (–) |
| Cash-flow libre | 3 982 | 0 | 3 982 |
| Augmentations de capital (1) | 1 885 | 0 | 1 885 |
| Achat et vente par la société de ses propres actions (2) | (92) | 0 | (92) |
| Versement de dividendes | (7 646) | 0 | (7 646) |
| Variation de l'endettement | (394) | 394 | 0 |
| Effet de la variation des devises – divers | 316 | 0 | 316 |
| Variation de la période | (1 949) | 394 | (1 555) |
| Situation au 31 décembre 2014 | 43 484 | (394) | 43 090 |
| Situation au 30 juin 2015 | 41 535 | - | 41 535 |
| Variation de la période | (1 949) | 394 | (1 555) |
(1) Résultant exclusivement de l'exercice d'options de souscription d'actions
(2) Uniquement au travers du contrat de liquidité confié à Exane BNP Paribas (cf. note 9)
Le cash-flow libre au 30 juin 2015 est positif de € 4,0 millions. Il résulte d'une capacité d'autofinancement d'exploitation de € 12,1 millions, d'investissements de € 2,8 millions et d'une augmentation du besoin en fonds de roulement de € 5,3 millions.
Le montant des investissements continuera d'augmenter au cours des prochains trimestres en raison du lancement, en 2014, d'un programme de réhabilitation et d'agrandissement du site de Bordeaux-Cestas, qui se déroulera jusqu'à la fin de 2016 et dont le budget global est de l'ordre de € 8 à € 10 millions.
Les principales variations du besoin en fonds de roulement sont les suivantes :
– € 5,0 millions proviennent de la diminution des créances clients compte tenu de l'encaissement en début d'année, en général annuellement d'avance, d'une portion importante des contrats récurrents (il convient de préciser que la variation des créances est obtenue en tenant compte de la rubrique « produits constatés d'avance » dans l'état de la situation financière, qui comprend, pour l'essentiel, la quote-part des contrats récurrents facturés qui n'est pas encore reconnue en chiffre d'affaires) ;
Le besoin en fonds de roulement au 30 juin 2015 s'élève à € 3,1 millions. Il comprend une créance de € 26,6 millions sur le Trésor public français au titre du crédit d'impôt recherche et du crédit d'impôt compétitivité et emploi non encaissés et non imputés sur l'impôt (cf. note 8 ci-après). Retraité de cette créance, le besoin en fonds de roulement est négatif de € 23,5 millions, une caractéristique forte du modèle économique du Groupe.
Il est rappelé que le crédit d'impôt recherche et le crédit d'impôt compétitivité et emploi comptabilisés dans l'année, lorsqu'ils ne peuvent être imputés sur l'impôt sur les sociétés, font l'objet d'une créance sur le Trésor public français qui, si elle n'est pas utilisée au cours des trois années suivantes, est remboursée à la société au cours de la quatrième année.
Au 30 juin 2015, Lectra SA détient ainsi une créance de € 26,6 millions sur le Trésor public français. Elle est composée du solde du crédit d'impôt recherche, après imputation sur l'impôt sur les sociétés de chaque exercice, pour 2015 (€ 3,7 millions), 2014 (€ 6,9 millions), 2013 (€ 6,1 millions), 2012 (€ 5,1 millions) et 2011 (€ 4,8 millions).
Les crédits d'impôt compétitivité et emploi relatifs aux exercices 2013 et 2014, ainsi qu'au premier semestre 2015 ont été intégralement imputés sur l'impôt sur les sociétés à payer par Lectra SA.
Compte tenu de ses estimations des montants de ces crédits d'impôt et de l'impôt sur les sociétés pour les trois prochains exercices, la société n'anticipe pas de décaissement au titre de l'impôt sur les sociétés sur lequel sera intégralement imputé le crédit d'impôt recherche et, le cas échéant, le crédit d'impôt compétitivité et emploi de chaque exercice. Elle a ainsi encaissé le 20 juillet 2015 le solde de € 4,7 millions au titre du crédit d'impôt 2011 et devrait percevoir le remboursement du solde des crédits d'impôt non imputés comme suit : 2016 (crédit d'impôt 2012), 2017 (crédit d'impôt 2013), 2018 (crédit d'impôt 2014) et 2019 (crédit d'impôt 2015). Cette situation perdurera tant que le montant des crédits d'impôt annuels sera supérieur à celui de l'impôt sur les sociétés à payer.
Si le montant de l'impôt sur les sociétés devait devenir supérieur à celui des crédits d'impôt de l'année, la société continuerait à ne pas décaisser le montant de l'impôt jusqu'à l'imputation de la totalité de la créance correspondante. Puis, elle compenserait chaque année l'intégralité de ces crédits d'impôt sur l'impôt à payer de la même année et devrait décaisser le solde.
Depuis le 1er janvier 2015, la société a acheté 128 119 actions et en a vendu 120 278 aux cours moyens respectifs de € 11,97 et de € 11,99 dans le cadre du contrat de liquidité géré par Exane BNP Paribas.
Au 30 juin 2015, elle détenait 22 773 de ses propres actions (soit 0,07 % du capital social) à un prix de revient moyen de € 12,40, entièrement détenues dans le cadre du contrat de liquidité.
| (en milliers d'euros) | 30 juin 2015 | 31 décembre 2014 |
|---|---|---|
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 41 535 | 43 484 |
| Emprunts et dettes financières | 0 | (394) |
| Trésorerie nette | 41 535 | 43 090 |
Après le remboursement le 31 mars 2015 du solde de € 0,4 million des avances publiques correspondant à des aides au financement des programmes de R&D, qui constituaient son unique endettement, le Groupe n'a plus d'emprunts ou de dettes financières. De ce fait, sa trésorerie disponible et sa trésorerie nette s'élèvent toutes les deux à € 41,5 millions.
La politique de gestion du risque de change demeure inchangée par rapport au 31 décembre 2014.
Au cours du premier semestre 2015, la parité moyenne entre le dollar américain et l'euro était de \$ 1,12 / € 1.
Les instruments financiers de couverture des risques de change comptabilisés au 30 juin 2015 sont constitués de ventes et d'achats à terme de devises (principalement : dollar américain) d'une contrevaleur nette totale (ventes moins achats) de € 2,5 millions, destinés à couvrir des positions existantes.
La société a ainsi couvert en quasi-totalité ses positions de bilan.
A la date du présent rapport, la société n'a pas couvert son exposition au dollar américain au-delà du 30 juin 2015.
Dans le modèle économique de la société, chaque million d'euros de chiffre d'affaires des nouveaux systèmes en plus ou en moins se traduirait par une variation de même sens du résultat opérationnel d'environ € 0,45 million.
La société a établi ses scénarios du second semestre 2015 sur la base de parités arrêtées au 20 juillet 2015 des devises dans lesquelles le Groupe réalise son chiffre d'affaires, notamment \$ 1,10 / € 1.
Compte tenu de la part estimée du chiffre d'affaires et des dépenses réalisée en dollar ou dans des devises corrélées au dollar, notamment le yuan, une baisse de l'euro de 5 cents par rapport au dollar sur le second semestre (portant la parité à \$ 1,05 / € 1) se traduirait par une augmentation mécanique du chiffre d'affaires 2015 d'environ € 2,2 millions et du résultat opérationnel de € 1,2 million. A l'inverse, une appréciation de l'euro de 5 cents (soit \$ 1,15 / € 1) se traduirait par une diminution du chiffre d'affaires et du résultat opérationnel des mêmes montants.
A la date du présent rapport, la parité est de \$ 1,10 / € 1.
En complément des fluctuations par rapport au dollar et aux devises qui lui sont fortement corrélées, l'euro enregistre des variations de sa parité avec les autres devises, mais ces variations sont le plus souvent hétérogènes, dans leur sens (à la hausse ou à la baisse) comme dans leur ampleur.
Ainsi, l'hypothèse théorique d'une baisse de l'euro de 1 % par rapport à l'ensemble des autres devises dans lesquelles la société réalise son chiffre d'affaires, conduirait à une augmentation mécanique complémentaire du chiffre d'affaires de € 0,1 million et du résultat opérationnel de € 0,05 million. A l'inverse, une appréciation de l'euro de 1 % conduirait à une diminution complémentaire du chiffre d'affaires et du résultat opérationnel des mêmes montants.
Compte tenu des fortes variations des devises, de l'importance de leurs impacts et des effets complexes induits, il convient de souligner que comme mentionné dans le rapport pour l'établissement de chiffres à données comparables si les parités actuelles se maintenaient, l'établissement des hypothèses de sensibilité serait de moins en moins pertinent.
PricewaterhouseCoopers Audit KPMG SA « Crystal Park » Domaine de Pelus 63, rue de Villiers 11, rue Archimède 92208 Neuilly-sur-Seine 33692 Mérignac Cedex
LECTRA S.A. 16-18, rue Chalgrin 75016 Paris
Aux Actionnaires
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale et en application de l'article L. 451-1-2 III du Code monétaire et financier, nous avons procédé à :
Ces comptes semestriels consolidés condensés ont été établis sous la responsabilité du Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France, à l'exception du point décrit dans le paragraphe suivant. Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives, obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.
Le compte de résultat consolidé du deuxième trimestre 2015 ainsi que les chiffres comparatifs du deuxième trimestre 2014 n'ont pas fait l'objet d'un examen limité de notre part.
Sur la base de notre examen limité et sous cette réserve, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés condensés avec la norme IAS 34 - norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne relative à l'information financière intermédiaire.
Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés condensés sur lesquels a porté notre examen limité. A l'exception de l'incidence éventuelle du fait exposé dans la première partie de ce rapport, nous n'avons pas d'autres observations à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés condensés.
Neuilly-sur-Seine et Mérignac, le 30 juillet 2015
Les Commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit SA KPMG SA
Matthieu Moussy Jean-Pierre Raud Eric Junières
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