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Interim / Quarterly Report Jul 30, 2010

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Interim / Quarterly Report

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ÉDITION 2010

Rapport Semestriel 2010

Entreprendre, notre grande aventure

Sommaire

1 3
2
PPR au premier semestre 2010

5
Eléments financiers du premier semestre 2010
2
2 6
Rapport d'activité
3
32
Comptes consolidés résumés
4
59
Rapport des Commissaires aux Comptes
5 Responsable du rapport financier semestriel
60
1 PPR AU PREMIER SEMESTRE 2010
Chiffres clés des activités poursuivies
Rapport semestriel 2010 - PPR

1

Chiffres clés des activités poursuivies

Chiffres clés consolidés

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009 Variation
Chiffre d'affaires 8 138,6 7 853,0 + 3,6 %
dont réalisé hors de France (en % du chiffre d'affaires) 60,5% 58,9% +1,6pt
Marge brute 3 993,5 3 771,3 + 5,9 %
EBITDA 895,1 784,8 + 14,1 %
Marge d'EBITDA (en % du chiffre d'affaires) 11,0% 10,0% +1,0pt
Résultat opérationnel courant 708,3 586,7 + 20,7 %
Rentabilité courante (en % du chiffre d'affaires) 8,7% 7,5% +1,2pt
Résultat net part du Groupe 402,8 188,8 + 113,3 %
Cash Flow libre opérationnel 268,5 36,6 + 632,7%

Hors éléments non courants, l'évolution des résultats nets part du Groupe et des activités poursuivies s'établit comme suit:

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009 Variation
Résultat net part du Groupe des activités poursuivies 407,0 217,9 + 86,8 %
Résultat net part du Groupe des activités poursuivies par action (en €) 3,22 1,72 +87.2%

Evolution de la répartition du chiffre d'affaires par branche

Evolution de la répartition du chiffre d'affaires par zone géographique

EEMEA : Europe de l'Est, Moyen Orient et Afrique

Evolution de la répartition du résultat opérationnel courant par branche (hors holding et autres)

Echéancier de l'endettement financier net

* Dette brute sous déduction de la Trésorerie et équivalents de trésorerie et du financement des concours à clientèle

** Dette brute

Eléments financiers du premier semestre 2010

Rapport d'activité

PREAMBULE - DEFINITIONS

IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées

Conformément à la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées, le Groupe a présenté certaines de ses activités comme des « activités arrêtées, cédées ou en cours de cession ». Le résultat de ces activités est présenté sur une ligne distincte du compte de résultat, « Résultat net des activités abandonnées », et fait l'objet d'un retraitement dans le tableau des flux de trésorerie et le compte de résultat sur l'ensemble des périodes publiées.

Les actifs et passifs des « activités cédées ou en cours de cession » sont présentés sur des lignes séparées au bilan du Groupe, sans retraitement des périodes antérieures. Les actifs et passifs des « activités arrêtées » ne sont pas présentés sur des lignes séparées au bilan.

Définition de la notion de chiffre d'affaires (produit des activités ordinaires) « réel » et « comparable »

Le chiffre d'affaires réel du Groupe correspond à son chiffre d'affaires publié. Le chiffre d'affaires hors Groupe est défini comme le produit des activités ordinaires de chaque enseigne ou marque, après élimination des ventes intragroupe.

Le Groupe utilise, par ailleurs, la notion de « comparable » qui permet de mesurer la croissance organique de ses activités. La notion de chiffre d'affaires « comparable » consiste à retraiter le chiffre d'affaires 2009 d'une part, des effets de variations de périmètre intervenues en 2009 ou 2010 et, d'autre part, des effets de change sur le chiffre d'affaires réalisé en 2009 par les filiales étrangères.

Définition de l'endettement financier net consolidé du Groupe

L'endettement financier net est constitué de l'endettement financier brut incluant les intérêts courus non échus diminué de la trésorerie nette, tels que définis par la recommandation du Conseil national de la comptabilité n° 2009-R.03 du 2 juillet 2009.

L'endettement financier net prend en compte les instruments financiers de couverture de juste valeur inscrits au bilan et relatifs aux emprunts bancaires et obligataires dont le risque de taux est couvert en totalité ou en proportion dans le cadre d'une relation de juste valeur (Note 16 des comptes semestriels consolidés résumés).

Pour les sociétés des activités de crédit à la consommation consolidées par intégration globale, le financement des concours à la clientèle est présenté en dettes financières. L'endettement financier net du Groupe s'entend hors financement des concours à la clientèle des activités de crédit à la consommation.

Définition de l'EBITDA

Le Groupe utilise, pour le suivi de sa performance opérationnelle, un solde intermédiaire de gestion intitulé « EBITDA ». Cet indicateur financier correspond au résultat opérationnel courant augmenté des dotations nettes aux amortissements et des provisions sur actifs opérationnels non courants, comptabilisées en résultat opérationnel courant.

Définitions du cash-flow libre opérationnel et du cash-flow disponible

Le Groupe utilise également un agrégat intermédiaire pour le suivi de sa performance financière dénommé « Cashflow libre opérationnel ». Cet indicateur financier correspond aux flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles sous déduction des investissements opérationnels nets (définis comme les acquisitions et cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles).

Le cash-flow disponible correspond au cash-flow libre opérationnel augmenté des intérêts et dividendes reçus et diminué des intérêts versés et assimilés.

FAITS MARQUANTS DU SEMESTRE

Évolutions du portefeuille d'activités

Le 8 avril 2010, Puma a pris une participation minoritaire de 20,1% dans la société Wilderness Holdings Limited. Wilderness Holdings Limited opère des activités d'écotourisme en Afrique du Sud et au Botswana.

Le 16 avril 2010, Puma a finalisé l'acquisition de l'équipementier de golf Cobra. Cette acquisition inclut la marque Cobra, les stocks, les droits de propriété intellectuelle et les contrats de sponsoring.

Renforcement de la solidité financière

Au cours du premier semestre 2010, PPR a poursuivi sa politique de renforcement de sa solidité financière et de diversification de ses sources de financement.

Dans le cadre de son programme EMTN, PPR a émis un emprunt obligataire d'un montant de 500 millions d'euros à échéance avril 2015, assorti d'un coupon de 3,75%.

COMMENTAIRES SUR L'ACTIVITE DU PREMIER SEMESTRE 2010

Les principaux indicateurs financiers extraits des états financiers consolidés de PPR pour le premier semestre 2010 sont présentés ci-dessous :

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009 Variation
Chiffre d'affaires 8 138,6 7 853,0 + 3,6 %
Résultat opérationnel courant 708,3 586,7 + 20,7 %
en % du chiffre d'affaires 8,7% 7,5% + 1,2 pt
EBITDA 895,1 784,8 + 14,1 %
en % du chiffre d'affaires 11,0% 10,0% + 1,0 pt
Résultat net part du Groupe 402,8 188,8 + 113,3 %
Résultat net part du Groupe des activités poursuivies hors éléments
non courants
407,0 217,9 + 86,8 %
Investissements opérationnels bruts (129,3) (167,0) - 22,6 %
Cash-flow libre opérationnel 268,5 36,5 + 635,6 %
Capitaux propres 11 279,1 10 360,6 + 8,9 %
dont part du Groupe 10 173,3 9 129,6 + 11,4 %
Endettement financier net 4 865,1 6 405,8 - 24,1 %
Effectifs moyens 60 830 63 755 - 4,6 %

Au premier semestre, la performance du Groupe est traditionnellement affectée par le caractère saisonnier des activités de PPR dont la majeure partie du résultat et du cash-flow libre opérationnel est enregistrée sur les six derniers mois de l'exercice.

Chiffre d'affaires (produit des activités ordinaires)

Le chiffre d'affaires consolidé des activités poursuivies du premier semestre 2010 s'élève à 8 139 millions d'euros, en progression de 3,6 % en donnés publiées et de 1,7 % en termes comparables par rapport au premier semestre de l'exercice 2009 :

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009 Variation
réelle
Variation
comparable (1)
Fnac 1 916,3 1 860,4 + 3,0 % + 2,0 %
Redcats 1 696,2 1 729,9 - 1,9 % - 1,2 %
Conforama 1 413,7 1 331,4 + 6,2 % + 4,4 %
Puma 1 298,5 1 297,7 + 0,1 % - 5,1 %
Luxe 1 824,1 1 642,1 + 11,1 % + 8,5 %
Eliminations et autres (10,2) (8,5)
PPR - Activités poursuivies 8 138,6 7 853,0 + 3,6 % + 1,7 %

(1) A périmètre et taux de change comparables

Dans la première moitié de l'année 2010, l'économie mondiale a poursuivi sa longue convalescence. Le mouvement de rebond se prolonge mais de façon inégale selon les régions, la lenteur de la reprise en Europe contrastant avec le dynamisme retrouvé des Etats-Unis et surtout avec la croissance très soutenue des pays émergents. L'activité a été soutenue par un regain de dynamisme du commerce mondial et la consommation des ménages est repartie à la hausse dans la plupart des pays. Pour autant, il règne encore sur l'économie et les marchés un climat d'incertitudes élevées.

Le deuxième trimestre 2010 a confirmé ce scénario lent de sortie de crise. Ainsi, par rapport à la même période de 2009 et en données publiées, le chiffre d'affaires consolidé de PPR a progressé de 1,2 % au premier trimestre 2010 et de 6,3 % au deuxième trimestre. A périmètre et taux de change comparables, la croissance s'établit à 1,3 % et 2,0 % respectivement.

La part du Pôle Luxe dans le chiffre d'affaires consolidé de PPR s'élève à 22,4 % au premier semestre 2010 (21,0 % en 2009 en comparable) et celle de Puma s'établit à 15,9 % (17,1 % en 2009 en comparable).

Au 30 juin 2010, la variation du chiffre d'affaires en données publiées intègre un effet peu significatif des variations de périmètre, lié pour l'essentiel à l'acquisition, par Puma, de l'équipementier de golf Cobra.

Les fluctuations de taux de change ont affecté positivement le chiffre d'affaires des six premiers mois de 2010 à hauteur de 133 millions d'euros, dont 139 millions d'euros au cours du deuxième trimestre. Cet impact a été plus spécialement marqué chez Puma (38,5 % du total) et dans le Pôle Luxe (29,4 % du total).

Chiffre d'affaires par zone géographique

Au premier semestre 2010, le poids de l'activité du Groupe à l'international a continué de s'accroître ; elle représente 60,5 % du chiffre d'affaires total, à comparer à 59,7 % pour les six premiers mois de l'exercice précédent (à périmètre et taux de change comparables) :

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009 Variation
réelle
Variation
comparable (1)
Europe de l'Ouest 5 374,2 5 279,0 + 1,8 % + 1,0 %
Amérique du Nord 1 130,7 1 111,4 + 1,7 % - 0,1 %
Japon 382,1 407,1 - 6,1 % - 10,6 %
PPR - Pays matures 6 887,0 6 797,5 + 1,3 % + 0,1 %
Europe de l'Est, Afrique et Moyen-Orient 281,2 279,8 + 0,5 % - 4,3 %
Amérique du Sud 267,1 200,3 + 33,3 % + 19,6 %
Asie-Pacifique (hors Japon) 703,3 575,4 + 22,2 % + 15,7 %
PPR - Pays émergents 1 251,6 1 055,5 + 18,6 % + 11,3 %
PPR - Activités poursuivies 8 138,6 7 853,0 + 3,6 % + 1,7 %

(1) A périmètre et taux de change comparables

L'équilibre du Groupe en termes d'implantations géographiques et de formats de ventes lui permet de mieux résister aux fluctuations des environnements économiques.

En particulier, le Groupe devient moins dépendant de la conjoncture européenne. Ainsi, le chiffre d'affaires réalisé hors de la Zone euro a progressé de 8,9 % au cours du premier semestre 2010 (4,2 % à périmètre et taux de change comparables) et représente désormais 43,0 % du chiffre d'affaires total du Groupe, soit 100 points de base de plus qu'au 30 juin 2009 (à périmètre et taux de change comparables). Sur les six premiers mois de l'exercice 2010, 27,9 % des ventes de Puma ont été enregistrées dans la Zone euro contre 29,9 % au premier semestre 2009 ; pour le Pôle Luxe, la Zone euro représente 23,0 % du chiffre d'affaires total au 30 juin 2010 (pour 24,2 % un an auparavant).

PPR a poursuivi sa stratégie d'expansion dans les pays émergents dont l'activité a progressé de 11,3 % au premier semestre 2010, à périmètre et taux de change comparables, et qui représentent désormais 15,4 % du chiffre d'affaires total du Groupe, soit 130 points de base de plus qu'au 30 juin 2009 (en comparable).

Chiffre d'affaires réalisé via Internet

Pour le premier semestre 2010, le chiffre d'affaires réalisé par le Groupe via Internet s'élève à 1 088 millions d'euros, en progression de 14,5 % en données publiées par rapport aux six premiers mois de l'exercice précédent, soit une croissance de 13,2 % à périmètre et taux de change comparables. Au deuxième trimestre, les ventes de PPR sur le Web ont augmenté de 15,7 % en réel et de 12,5 % en comparable.

Sur les six premiers mois de l'exercice 2010, le commerce électronique représente 13,4 % du chiffre d'affaires total du Groupe contre 12,0 % au 30 juin 2009 à périmètre et taux de change comparables. Au deuxième trimestre, le poids des activités Internet dans les ventes totales de PPR est passé de 12,4 % en 2009 à 13,7 % en 2010.

Résultat opérationnel courant et EBITDA

Au 30 juin 2010, le résultat opérationnel courant de PPR s'élève à plus de 708 millions d'euros, en hausse de 20,7 % par rapport à celui du premier semestre 2009. Le Groupe est ainsi parvenu à améliorer de 120 points de base son taux de marge opérationnelle à 8,7 % au premier semestre 2010 :

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009 Variation
Fnac 38,0 35,1 + 8,3 %
Redcats 81,6 56,9 + 43,4 %
Conforama 52,4 31,3 + 67,4 %
Puma 182,8 176,7 + 3,5 %
Luxe 375,5 305,4 + 23,0 %
Holdings et autres (22,0) (18,7) - 17,6 %
PPR - Activités poursuivies 708,3 586,7 + 20,7 %

A taux de changes comparables, le résultat opérationnel courant du premier semestre 2010 progresse de 16,2 % et le taux de marge opérationnelle s'améliore de 110 points de base par rapport au 30 juin 2009.

Au premier semestre 2010, la marge brute du Groupe s'est élevée à 3 994 millions d'euros, en hausse de 222 millions d'euros, soit 5,9 % en données publiées (3,8 % à taux de changes comparables) par rapport aux six premiers mois de l'exercice précédent. Sur la même période, les charges opérationnelles ont augmenté de 3,2 % en données publiées et de 1,5 % à taux de changes comparables.

L'EBITDA du premier semestre s'est établi à 895 millions d'euros, en progression de 14,1 % par rapport au premier semestre 2009 en données publiées ce qui se traduit par une amélioration notable du ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires à 11,0 % au 30 juin 2010 contre 10,0 % un an auparavant :

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009 Variation
Fnac 69,5 70,8 - 1,8 %
Redcats 105,4 83,9 + 25,6 %
Conforama 83,0 62,8 + 32,2 %
Puma 209,8 208,1 + 0,8 %
Luxe 448,6 377,3 + 18,9 %
Holdings et autres (21,2) (18,1) - 17,1 %
PPR - Activités poursuivies 895,1 784,8 + 14,1 %

ELEMENTS FINANCIERS DU PREMIER SEMESTRE 2010

Rapport d'activité

A taux de changes comparables, l'EBITDA du premier semestre 2010 progresse de 10,5 % et le ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires s'améliore de 90 points de base par rapport aux six premiers mois de l'exercice précédent.

Autres produits et charges opérationnels non courants

Les autres produits et charges opérationnels non courants, qui regroupent les éléments inhabituels de nature à altérer la compréhension de la performance opérationnelle du Groupe ; ce sont en particulier des éléments non usuels par leur fréquence, leur nature ou leur montant. Au premier semestre 2010, ils constituent une charge nette de près de 6 millions d'euros.

Au 30 juin 2009, les autres produits et charges opérationnels non courants représentaient une charge nette de 132 millions d'euros. Ils incluaient en particulier des charges de restructuration pour 131 millions d'euros, dont 110 millions d'euros chez Puma au titre du plan visant à optimiser son réseau de magasins exploités en propre et la structure globale de son organisation, ainsi que les processus opérationnels.

Charges financières nettes

Au 30 juin 2010, la charge financière nette du Groupe s'analyse comme suit :

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009 Variation
Coût de l'endettement financier net (115,5) (117,1) - 1,4 %
Autres produits et charges financiers 6,5 (111,6) n/a
PPR - Activités poursuivies (109,0) (228,7) - 52,3 %

Au premier semestre 2010, le coût de l'endettement financier net s'est établi à 116 millions d'euros, en baisse de 1,4 % par rapport à la même période de l'exercice précédent. Cette évolution est due principalement :

  • à la diminution de 23,7 % de l'encours moyen d'endettement net du Groupe par rapport au premier semestre 2009, du fait, pour l'essentiel, de l'encaissement, en décembre dernier, du produit de la mise en bourse de Cfao combiné à l'optimisation du cycle de génération de cash-flow du Groupe ;
  • à la hausse de 110 points de base du taux moyen de financement de PPR, malgré un contexte favorable de baisse des principaux indices de référence. Cette augmentation provient d'une contribution accrue de la dette plafonnée à taux fixe suite à la mise en place de financements obligataires intégrant une composante "spread de crédit" plus élevée ; elle est due corrélativement à la baisse de la dette à taux variable, accentuée par les remboursements opérés sur des lignes de crédit "à court terme" indexés sur des taux d'intérêt particulièrement bas.

La variation favorable de 118 millions d'euros des Autres produits et charges financiers est principalement imputable à des retraitements comptables liés à la norme IAS 39. Ces écritures techniques incluent, pour l'essentiel, la variation favorable, à hauteur de près de 20 millions d'euros, du résultat sur opérations de couverture de change, ainsi que l'écart positif, pour 102 millions d'euros, de revalorisation à la juste valeur des instruments financiers dérivés, sans effet sur la trésorerie.

Impôt sur le résultat

Pour le premier semestre 2010, la charge d'impôt du Groupe s'analyse comme suit :

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009 Variation
Charge d'impôt sur résultat courant (168,9) (99,5) - 69,7 %
Impôt sur éléments non courants 1,2 23,7 n/a
Charge totale d'impôt (167,7) (75,8) - 121,2 %
Taux effectif d'impôt 28,2% 33,5% (5,3 pt)

Au premier semestre, la charge d'impôt est calculée à partir du taux effectif d'impôt estimé pour l'ensemble de l'exercice pour chaque entité ou sous-ensemble fiscal.

Au 30 juin 2010, la baisse sensible du taux effectif d'impôt de PPR est imputable aux éléments non courants qui avaient affecté le premier semestre 2009. Le taux d'impôt courant s'établit à 28,2 % pour les six premiers mois de 2010, pour un taux de 27,8 % au 30 juin 2009.

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

Pour le premier semestre 2010, la quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence s'élève à près de 16 millions d'euros, contre une perte de 1 million d'euros pour la même période de l'exercice précédent.

Cette évolution s'explique, pour l'essentiel, par la contribution de Cfao, mise en équivalence depuis décembre 2009 à hauteur de la participation résiduelle de PPR (42,0 % au 30 juin 2010).

Résultat net des activités poursuivies

Pour le premier semestre 2010, le résultat net consolidé des activités poursuivies de PPR s'élève à 442 millions d'euros ; il atteignait 149 millions d'euros pour la même période de l'exercice précédent.

La part de ce résultat revenant au Groupe s'établit à 403 millions d'euros au 30 juin 2010, pour 135 millions d'euros un an auparavant.

Résultat net des activités abandonnées

Les activités abandonnées incluent l'ensemble des actifs (ou groupe d'actifs) comptabilisés selon la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

Au 30 juin 2010, le résultat net des activités arrêtées ou cédées est quasi-nul (Note 10 des comptes semestriels consolidés résumés). Il est constitué d'une part de résultats de cession nets d'impôt et de frais et, d'autre part, des résultats nets des activités abandonnées (concernant pour l'essentiel Fnac Eveil & Jeux).

Au premier semestre 2009, le résultat des activités abandonnées constituait un profit de près de 70 millions d'euros incluant d'une part des résultats de cession nets d'impôt et de frais et, d'autre part, les résultats nets des activités abandonnées (concernant pour l'essentiel Cfao, Bédat, Fnac Eveil & Jeux et Surcouf).

Intérêts non contrôlés

Le poste « Intérêts non contrôlés » s'élève à 39 millions d'euros au 30 juin 2010 ; il s'établissait à 30 millions d'euros un an auparavant.

Les intérêts minoritaires dans le résultat de Puma augmentent du fait de l'accroissement du résultat net de l'ensemble consolidé de Puma ; cette hausse est minorée sous l'effet des acquisitions supplémentaires de titres Puma au cours des douze derniers mois (le taux de détention par PPR passant ainsi de 69,4 % au 30 juin 2009 à 71,0 % au 30 juin 2010).

Les « Intérêts non contrôlés » n'incluent plus aucune contribution de Cfao au 30 juin 2010 consécutivement à la perte de contrôle par PPR.

Résultat net part du Groupe

Pour le premier semestre 2010, le résultat net part du Groupe s'établit à 403 millions d'euros ; il atteignait 189 millions d'euros pour les six premiers mois de l'exercice 2009.

Retraité des effets après impôt des éléments non courants, le résultat net part du Groupe des activités poursuivies s'élève à 407 millions d'euros au 30 juin 2010 ; il s'affichait à 218 millions d'euros un an plus tôt.

Résultat net par action

Le nombre moyen pondéré d'actions PPR utilisé pour le calcul du résultat par action s'élève à 126,5 millions pour le premier semestre 2010, quasi-stable par rapport aux six premiers mois de 2009 (Note 11 des comptes consolidés semestriels résumés).

Au 30 juin 2010, le résultat net par action de PPR s'établit à 3,18 euros ; hors éléments non courants, le résultat net par action des activités poursuivies s'affiche à 3,22 euros. Au premier semestre 2009, ils atteignaient 1,49 euros et 1,72 euros respectivement.

L'effet des instruments dilutifs sur le calcul du résultat net par action n'est pas significatif.

ANALYSE DES PERFORMANCES OPERATIONNELLES PAR SEGMENT

Fnac

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009 Variation
Chiffre d'affaires hors Groupe 1 916,3 1 860,4 + 3,0 %
Résultat opérationnel courant 38,0 35,1 + 8,3 %
en % du chiffre d'affaires 2,0% 1,9% + 0,1 pt
EBITDA 69,5 70,8 - 1,8 %
en % du chiffre d'affaires 3,6% 3,8% (0,2 pt)
Investissements opérationnels bruts 24,7 31,4 - 21,3 %
Effectifs moyens 14 214 14 476 - 1,8 %

Au premier semestre 2010, dans un environnement de consommation encore convalescent, la Fnac a enregistré une performance très solide, dans le prolongement de la reprise progressive d'activité constatée depuis le troisième trimestre 2009. Elle a une fois encore démontré sa robustesse, la puissance de sa marque et la pertinence de son modèle économique.

Dans un contexte de marché toujours fragile, le chiffre d'affaires de la Fnac s'est élevé à 1 916 millions d'euros sur les six premiers mois de l'exercice, soit une hausse de 3,0 % en données publiées et de 2,0 % à périmètre et taux de change comparables. Au deuxième trimestre 2010, l'enseigne a confirmé son regain de dynamisme commercial avec des ventes en progression de 3,6 % en réel et de 2,5 % en comparable.

En France, les tendances d'activité se sont améliorées au deuxième trimestre, qui est quasi-stable par rapport à la même période de 2009. En conséquence, le chiffre d'affaires du premier semestre s'affiche en léger repli, de 0,4 % seulement. Sur la période, l'enseigne a réussi à compenser la baisse de la fréquentation en magasin par une progression du taux de transformation et une augmentation du panier moyen ; les magasins de Périphérie ont continué d'afficher une meilleure dynamique commerciale que les magasins de centre ville. La Fnac poursuit sa politique de dynamisation de son offre commerciale avec l'extension progressive, dans son réseau, des Espaces Passion et de la Papeterie ou avec de nouvelles initiatives telles que « Fnac it ! », le nouvel espace tendance qui propose une gamme de produits high-tech pointus, rares et exclusifs.

Les ventes en France de Produits Techniques ont progressé de 4,1 % au deuxième trimestre et de 2,9 % sur six mois, avec une bonne performance en Micro-informatique, en hausse de 12,0 % au deuxième trimestre et de 7,8 % au premier semestre. Les ventes de Produits Editoriaux sont en retrait de 6,0 % au deuxième trimestre et de 4,6 % sur les six premiers mois de 2010, en raison de l'absence de nouveautés fortes sur la période et de la baisse sensible des marchés du Disque et du Gaming. Toutefois, les ventes de Produits Editoriaux sur Internet continuent de progresser (+7,1 % au deuxième trimestre et +8,2 % au premier semestre) et le nouveau secteur Papeterie ainsi que la nouvelle activité de vente de jeux d'occasion,"Okaz Gaming", poursuivent leur développement. Par ailleurs, les ventes de services maintiennent un rythme de croissance régulier. Enfin, sur la première moitié de 2010, le chiffre d'affaires de Fnac.com a progressé de 15,1 % (en ce compris une croissance de 15,2 % au deuxième trimestre), notamment grâce à l'essor rapide de la Market Place ; sur les six premiers mois de l'année, le nombre de visites s'accroît fortement, le taux de transformation est stable et le panier moyen augmente légèrement.

Les activités de la Fnac hors de France sont en hausse de 7,2 % au premier semestre en comparable, avec un deuxième trimestre en progression de 8,3 % ; elles représentent 33,4 % du chiffre d'affaires de la Fnac au 30 juin 2010 contre 31,1 % un an plus tôt. La Belgique affiche une croissance de 2,4 % au deuxième trimestre et de 1,2 % sur le semestre, avec un bon démarrage du nouveau magasin bruxellois. Grâce à un fort rebond en Produits Techniques, l'Espagne confirme son redressement ; son chiffre d'affaires s'améliore de 3,8 % au deuxième trimestre et de 5,2 % au premier semestre. Avec des ventes en hausse de 6,3 % au deuxième trimestre et de 8,5 % sur six mois en 2010, l'activité est dynamique au Portugal, en particulier en Produits Techniques. L'Italie réalise une performance très satisfaisante : les ventes y sont en hausse de 4,6 % sur les six premiers mois de l'année et de 8,0 % au deuxième trimestre. Compte tenu de la fermeture d'un magasin en mars 2009, le chiffre d'affaires de la Suisse baisse de 3,7 % à taux de change comparable au premier semestre 2010, mais progresse très légèrement, de 0,2%, au deuxième trimestre. Le chiffre d'affaires du Brésil augmente de 25,1 % à taux de change comparable sur les six premiers mois de 2010 et de 30,3 % au deuxième trimestre ; toutes les catégories de produits y sont en croissance et la pénétration du site Web marchand, déjà élevée, s'accroît encore.

Au 30 juin 2010, la Fnac a réalisé des ventes sur Internet à hauteur de 157 millions d'euros, soit 8,2 % de son chiffre d'affaires total, en progression de 20,0 % par rapport au premier semestre 2009 en comparable où elles ne représentaient que 7,0 % du total. En particulier, la Fnac a enregistré, à l'international, une activité sur le Web en croissance très significative grâce à la mise en œuvre d'une plateforme Internet unifiée bénéficiant d'un socle technique commun et des meilleures pratiques de tous les pays.

Au premier semestre 2010, le résultat opérationnel courant de la Fnac a atteint 38 millions d'euros, en croissance de 8,3 % par rapport aux six premiers mois de 2009. La Fnac est ainsi parvenue à améliorer son taux de rentabilité opérationnelle de 10 points de base, à 2,0 % au 30 juin 2010. Sur la période, l'EBITDA a atteint près de 70 millions d'euros et le ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires s'est établi à 3,6 % contre 3,8 % au 30 juin 2009.

Le taux de marge brute a fléchi de 40 points du fait de l'accroissement du poids des Produits Techniques dans le chiffre d'affaires total. La Fnac a poursuivi avec rigueur ses actions de contrôle des coûts. A taux de changes réels, les charges opérationnelles ont augmenté de 1,4 % au premier semestre 2010, compte tenu de l'expansion du réseau de magasins et du développement des activités sur Internet. Hors impact des points de vente ouverts au cours des douze derniers mois, les coûts d'exploitation des magasins ont diminué de 2,2 % à taux de changes comparables.

En France, le résultat opérationnel courant de la Fnac a progressé au premier semestre 2010. Le taux de marge brute a légèrement fléchi mais les charges opérationnelles ont sensiblement baissé. Le résultat opérationnel de Fnac.com, ainsi que sa rentabilité, ont significativement augmenté sur la période et la contribution du Pôle Spectacles s'est maintenue à un niveau élevé.

Au premier semestre 2010, le résultat opérationnel courant des filiales étrangères de la Fnac est quasi-stable car les magasins récemment ouverts ont pesé sur la rentabilité. Il s'améliore en Espagne, au Portugal et en Suisse. Le taux de marge brute s'est bien tenu dans tous les pays excepté au Brésil et en Italie. Les charges d'exploitation afférentes aux déploiements des sites Internet marchands ont significativement augmenté. Les autres coûts opérationnels ont été très bien contenus ; hors impact des ouvertures de magasins et à taux de changes comparables, ils n'augmentent que de 0,2 %.

Au premier semestre 2010, les flux nets de trésorerie nés de la variation du Besoin en Fonds de Roulement de la Fnac ont quelque peu diminué par rapport aux six premiers mois de 2009. En effet, la baisse très significative des stocks enregistrée par la Fnac au 30 juin 2009 ne s'est pas reproduite dans les mêmes proportions cette année.

Au deuxième trimestre 2010, la Fnac a ouvert trois magasins en Italie, en Belgique et au Portugal alors qu'elle n'en avait inauguré aucun sur les six premiers mois de 2009. Les programmes d'ouvertures et de remodelage de points de vente ont donc été intensifiés au premier semestre 2010. Toutefois, les décaissements y afférents seront en grande partie effectués au second semestre, de sorte que les flux de trésorerie relatifs aux investissements opérationnels bruts de la Fnac ont diminué de 21,3 % au 30 juin 2010. Au 30 juin 2010, le réseau de magasins à l'enseigne Fnac comptait 146 unités et deux magasins supplémentaires ouvriront leurs portes d'ici la fin de l'année, au Brésil et en Espagne.

Redcats

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009 Variation
Chiffre d'affaires hors Groupe 1 692,6 1 728,2 - 2,1 %
Résultat opérationnel courant 81,6 56,9 + 43,4 %
en % du chiffre d'affaires 4,8% 3,3% + 1,5 pt
EBITDA 105,4 83,9 + 25,6 %
en % du chiffre d'affaires 6,2% 4,9% + 1,3 pt
Investissements opérationnels bruts 12,9 18,2 - 29,1 %
Effectifs moyens 14 089 16 009 - 12,0 %

En ce début d'année 2010, les marchés de l'habillement et de la maison sont restés moroses. Toutefois, grâce à ses positions commerciales solides, à ses marques à la notoriété enviable et à ses savoir-faire précieux de distribution sur Internet, Redcats a enregistré au premier semestre 2010 un chiffre d'affaires hors Groupe de 1 693 millions d'euros, en retrait de 2,1 % en données publiées par rapport à l'exercice précédent. À périmètre et taux de change comparables, l'activité est en repli de 1,2 % seulement. Redcats affiche, pour le deuxième trimestre 2010, un chiffre d'affaires en retrait de 1,3 % en données publiées et de 1,9 % en comparable.

Redcats conforte son leadership sur Internet dans la Mode et la Décoration. Les ventes en ligne ont ainsi atteint 876 millions d'euros au 30 juin 2010 ; elles ont progressé de 11,6 % en comparable sur le premier semestre et de 10,6 % au deuxième trimestre. Sur les six premiers mois de l'exercice, elles représentent 51,8 % du chiffre

d'affaires total et 61,1 % des ventes à distance de Redcats (contre respectivement 45,8 % et 55,0 % au 30 juin 2009).

Les tendances d'activité de La Redoute en France s'améliorent. Les ventes ont légèrement fléchi, de 0,6 %, au deuxième trimestre 2010, et de 0,3 % seulement au premier semestre. Hors effet défavorable du décalage des soldes d'été d'une semaine par rapport à juin 2009, les ventes sont en croissance d'environ 1,5% au deuxième trimestre 2010 et de 0,2% au premier semestre. L'activité a bénéficié du succès des catalogues intermédiaires "Collection Printemps" et "Collection Été", soutenus par une animation commerciale dynamique et une actualisation significative de l'offre produit, conjuguées à des campagnes publicitaires multimédia. Au premier semestre, les ventes sur Internet ont progressé de 15,2 % et ont représenté 71,0 % du chiffre d'affaires, soit une progression de 9,4 points par rapport au 30 juin 2009.

Le chiffre d'affaires du Pôle Senior a baissé de 4,0 % au deuxième trimestre et de 5,7 % au premier semestre ; compte tenu de l'arrêt de la marque Edmée en juin 2009, ceci constitue une amélioration significative des tendances commerciales.

Sur les six premiers mois de l'exercice en cours, l'activité de La Redoute International est en progression de 6,6 % en comparable par rapport à 2009. Le deuxième trimestre a été particulièrement satisfaisant avec des ventes en hausse de 8,8 %. Le renouvellement de l'offre au travers des nouveaux catalogues de saison ainsi que des opérations commerciales groupées et coordonnées avec différents médias ont eu un impact très positif sur le niveau d'activité. La Russie et l'Italie ont poursuivi leur forte croissance et la dynamique commerciale s'est améliorée en Espagne, au Portugal et en Angleterre. Les ventes sur Internet ont augmenté de 29,9 % au premier semestre (30,6 % au deuxième trimestre).

Le Pôle Scandinave a réalisé une bonne performance, avec une croissance de 11,2 % au deuxième trimestre à taux de change comparables et de 5,5 % sur le premier semestre. L'activité a été dynamisée par des opérations commerciales combinées à des campagnes TV et par le franc succès des marques externes "pur Web" ; ces offres disponibles uniquement sur Internet représentent 22 % du chiffre d'affaires au 30 juin 2010 (17 % un an auparavant).

Le chiffre d'affaires des marques du Pôle Enfant-Famille a diminué de 10,3 % en comparable au deuxième trimestre et de 6,3 % au premier semestre. Hors effet défavorable du décalage des soldes d'été d'une semaine par rapport à juin 2009, les ventes ont baissé d'environ 2,5 % et 3,2 % respectivement.

Aux États-Unis, le Pôle Grandes Tailles affiche une activité en retrait de 6,2 % en comparable au deuxième trimestre 2010 et de 2,9 % au premier semestre. L'activité de vente à distance a bien progressé grâce, notamment, à la forte croissance du portail OneStopPlus.com et à la bonne performance des marques Woman Within et Roaman's. Les ventes d'Avenue en magasins ont baissé, en partie du fait de la rationalisation du réseau de points de vente qui compte désormais 435 unités contre 446 au 30 juin 2009.

Les ventes du Pôle Sport & Outdoor aux États-Unis fléchissent de 2,0 % au deuxième trimestre et de 2,1 % sur les six premiers mois de 2010. L'activité de The Sportsman's Guide est en baisse, sur des bases de comparaison élevées, et The Golf Warehouse continue d'afficher une belle croissance.

Au premier semestre 2010, Redcats a réussi à significativement améliorer, de 43,4 %, son résultat opérationnel courant, à près de 82 millions d'euros ; à taux de change comparables, le taux de croissance s'établit à 40,0 %. Au 30 juin 2010, le taux de rentabilité opérationnelle atteint 4,8 %, en hausse de 150 points de base en données publiées et à taux de change comparables par rapport au six premiers mois de l'exercice précédent. Redcats affiche un EBITDA de plus de 105 millions d'euros, en croissance de 25,6 % par rapport au premier semestre 2009, et le ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires a progressé, à 6,2 % contre 4,9 % au 30 juin 2009.

Le taux de marge brute s'est apprécié de 200 points de base sur la période, grâce à des gains supplémentaires aux achats et à une politique tarifaire optimisée. Au premier semestre 2010, les différents plans d'actions mis en œuvre l'an dernier chez Redcats pour restaurer la productivité ont continué de produire leurs effets ; des programmes d'économie supplémentaires ont tout de même été mis en place cette année. Sur la période, les investissements commerciaux ont été intensifiés (croissance de 5,5 % à périmètre et taux de change comparables) afin de dynamiser l'activité, recruter de nouveaux clients et revitaliser les fichiers. Au total, les charges opérationnelles de Redcats ont baissé de 0,3 % à périmètre et taux de change comparables sur les six premiers mois de 2010.

Au premier semestre 2010, la Redoute France affiche un profit et une rentabilité opérationnelle en hausse par rapport à la même période de l'exercice précédent. Le taux de marge brute a augmenté avec un taux de marque initial en légère hausse et une baisse significative des remises accordées. Les investissements commerciaux augmentent du fait des lancements des catalogues thématiques, des campagnes publicitaires et des dépenses de marketing interactif sur le Web. Les autres frais de fonctionnement diminuent sensiblement.

Le taux de marge brute du Pôle Senior est resté stable au 30 juin 2010 mais les réductions de coûts n'ont pas permis de compenser les effets de la baisse d'activité.

La Redoute International et le Pôle Scandinave ont enregistré, au 30 juin 2010, une amélioration de leurs résultats opérationnels et de leurs taux de rentabilité. Leurs taux de marge brute ont progressé et des gains de productivité notables ont été réalisés.

Le taux de rentabilité opérationnelle du Pôle Enfant-Famille s'est dégradé sur la période car la baisse sensible des coûts opérationnels n'a pas permis de compenser la baisse du chiffre d'affaires et la dégradation du taux de marge brute.

Au premier semestre 2010, le résultat opérationnel courant du Pôle Grandes Tailles aux États-Unis a fortement progressé et le taux de rentabilité opérationnelle s'est sensiblement apprécié. Le taux de marge brute s'est accru et les plans de réduction de coûts ont généré des gains de productivité conséquents.

Sur la période, le Pôle Sport & Outdoor a livré, aux États-Unis, un résultat opérationnel courant en croissance solide, avec un accroissement notable de sa rentabilité opérationnelle grâce à l'amélioration de son taux de marge brute.

Au premier semestre 2010, les flux nets de trésorerie nés de la variation du Besoin en Fonds de Roulement de Redcats sont quasi-stables par rapport aux six premiers mois de 2009. En effet, alors que ses stocks avaient très significativement baissé au 30 juin 2009, Redcats a reconstitué, sur les six premiers mois de 2010, un niveau de stocks plus conforme aux tendances récentes d'activité. Cette hausse a été compensée par l'évolution favorable des crédits fournisseurs au 30 juin 2010.

Au premier semestre 2010, la baisse de 29,1 % des investissements opérationnels bruts par rapport aux six premiers mois de l'exercice précédent est liée à des décalages temporaires de paiement et de mise en œuvre des projets d'investissements.

Conforama

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009 Variation
Chiffre d'affaires hors Groupe 1 413,4 1 330,8 + 6,2 %
Résultat opérationnel courant 52,4 31,3 + 67,4 %
en % du chiffre d'affaires 3,7% 2,4% + 1,3 pt
EBITDA 83,0 62,8 + 32,2 %
en % du chiffre d'affaires 5,9% 4,7% + 1,2 pt
Investissements opérationnels bruts 26,7 30,5 - 12,5 %
Effectifs moyens 11 508 11 987 - 4,0 %

Au premier semestre 2010, Conforama a bénéficié, tant en France qu'à l'étranger, d'une légère amélioration de l'environnement de consommation et a retrouvé une bonne dynamique commerciale. L'enseigne confirme ainsi l'amélioration de tendance significative initiée dès le quatrième trimestre 2009.

Le chiffre d'affaires de Conforama a atteint 1 413 millions d'euros au 30 juin 2010, en hausse de 6,2 % en données publiées et de 4,4 % à périmètre et taux de change comparables par rapport aux six premiers mois de l'exercice précédent. Au deuxième trimestre, la croissance de Conforama s'est accéléré, avec un chiffre d'affaires en progression de 10,0 % en données publiées et de 6,5 % en comparable.

En France, le chiffre d'affaires de Conforama a progressé de 5,4 % au deuxième trimestre et de 4,0 % au premier semestre, avec des prises de parts de marché notables dans tous les groupes de produits1 . Hors effet défavorable du décalage des soldes d'été d'une semaine par rapport à juin 2009, les ventes sont en croissance d'environ 7,7 % au deuxième trimestre et de 5,0 % au premier semestre. L'attractivité de l'enseigne demeure un atout essentiel de Conforama et grâce à une dynamique commerciale renforcée, le trafic en magasins a augmenté. L'essor du nouveau site Internet marchand se poursuit ; il a progressé de 49,7 % sur les six premiers mois et s'affirme comme un outil puissant de relais des opérations commerciales en magasins. Les performances commerciales des magasins récemment ouverts ou remodelés selon un format renouvelé sont très satisfaisantes.

En Meuble, la croissance de Conforama France s'est accélérée au deuxième trimestre, en hausse de 5,2 %, et s'établit à 4,0 % pour les six premiers mois de l'exercice ; les nouvelles collections, en particulier en Séjour et en Cuisine, ont enregistré des performances très satisfaisantes. En produits Electroniques et Electroménager, le chiffre d'affaires est en progression de 2,8 % au deuxième trimestre et de 1,1 % sur le premier semestre. La catégorie Décoration a affiché une activité en croissance solide de 5,3 % au deuxième trimestre et de 7,4 % au premier semestre ; Conforama a lancé deux nouvelles catégories de produits en fin de deuxième trimestre, les Arts de la table et les Ustensiles de cuisine.

1 Sources : IPEA (meuble) et GFK (électroménager et électroloisir)

Conforama a inauguré, en avril au nord de Paris, un nouveau magasin dédié au déstockage, "Confo Dépôt". En outre, le tout premier "Confo Déco", nouveau concept de magasins de décoration discount en centre-ville ou en centre commercial, ouvrira à Lyon en octobre prochain.

Au premier semestre 2010, Conforama a réalisé de très bonnes performances à l'international. Le chiffre d'affaires a progressé de 5,5 % à taux de change comparables sur six mois et de 9,0 % au deuxième trimestre ; il représente 28,3 % de l'activité totale de l'enseigne au 30 juin 2010, 30 points de base de plus qu'un an auparavant.

En Italie, le chiffre d'affaires de Conforama a fléchi de 3,7 % sur les six premiers mois de l'année ; retraitées de la fermeture de 4 magasins au premier trimestre 2009, les ventes se sont accrues de 1,2 % au premier semestre. Au deuxième trimestre 2010, l'activité a progressé de 4,6 %. L'enseigne confirme ainsi la justesse de sa stratégie de transformation du parc de magasins, de repositionnement de l'offre produits et d'ajustement de sa politique commerciale. Conforama a accentué ses gains de parts de marchés2 avec, en particulier, une croissance solide de ses ventes de Meubles.

En Suisse, Conforama a réalisé un très bon deuxième trimestre, en hausse de 10,9 % en comparable, qui ponctue un excellent premier semestre 2010, en progression de 11,8 % en comparable. L'enseigne a gagné des parts de marché3 dans la plupart des catégories de produits et a réalisé une performance particulièrement solide en Brun et surtout en Meuble. Le nouveau site marchand, lancé en juillet 2009, affiche une très forte croissance.

Les conditions de marché et l'environnement de consommation de la Péninsule Ibérique sont en cours de normalisation ; le début d'année confirme le retournement de tendances affiché par Conforama au quatrième trimestre 2009. Ainsi, l'enseigne a enregistré, au premier semestre 2010, une hausse de son chiffre d'affaires de 11,5 % ; retraitée de la fermeture de 3 magasins au premier trimestre 2009, le taux de croissance est porté à 22,5 %. Au deuxième trimestre 2010, l'activité de Conforama dans la Péninsule Ibérique a progressé de 14,3 % (19,1 % hors impact des magasins fermés). Les prises de parts de marché4 dans tous les groupes de produits illustrent l'efficacité de la nouvelle politique commerciale de Conforama.

Au 30 juin 2010, Conforama affiche une progression très significative de son résultat opérationnel courant. Celui-ci s'établit à plus de 52 millions d'euros, soit une croissance de 67,4 % par rapport au premier semestre de l'exercice précédent. Le taux de rentabilité opérationnelle est en forte hausse, à 3,7 % au 30 juin 2010 contre 2,4 % un an auparavant. L'EBITDA de Conforama a atteint 83 millions d'euros au premier semestre 2010, soit 32,2 % de plus qu'au premier semestre 2009. Le ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires s'est sensiblement amélioré, de 120 points de base, à 5,9 %.

Le taux de marge brute s'est amélioré de 130 points de base grâce à des effets de mix favorables, à des gains supplémentaires aux achats et à une politique commerciale optimisée. Les différents programmes d'économies mis en œuvre par Conforama ont continué de produire leurs effets, avec, notamment, des gains de productivité significatifs.

En France, la rentabilité opérationnelle de Conforama s'est accrue de 100 points de base au premier semestre 2010. Sur la période, les activités françaises contribuent pour moitié à l'amélioration du résultat opérationnel courant de l'enseigne. Grâce à une politique promotionnelle bien maîtrisée, le taux de marge brute a correctement progressé sur la période, pour toutes les catégories de produits. La hausse des charges opérationnelles a été modérée compte tenu d'une politique soutenue d'investissement en dépenses de communication et de promotion.

Au premier semestre 2010, le résultat opérationnel courant de Conforama Italie est quasi-stable par rapport aux six premiers mois de l'exercice précédent. L'EBITDA est positif mais a quelque peu fléchi sur la période sous l'effet d'une agressivité commerciale pilotée visant à finaliser le repositionnement de la marque en Italie et la réduction des coûts opérationnels n'a pas été suffisante pour compenser la baisse d'activité.

En Suisse, le résultat opérationnel et le taux de rentabilité ont remarquablement augmenté grâce à une bonne progression du taux de marge brute et à une stricte maîtrise des frais de fonctionnement.

Conforama a enregistré, au 30 juin 2010, une amélioration très sensible de son résultat opérationnel courant dans la Péninsule Ibérique. La marge brute a notablement progressé en volume mais s'est quelque peu amenuisée en taux, conséquence de l'affirmation du concept de discounter de l'enseigne. Les charges d'exploitation ont significativement baissé sur la période, sous l'effet de plans de réduction de coûts efficaces.

Au premier semestre 2010, les flux nets de trésorerie nés de la variation du Besoin en Fonds de Roulement de Conforama se sont sensiblement améliorés par rapport aux six premiers mois de 2009. En effet, la hausse contenue

Sources : GFK

Sources : OFS (meuble et décoration) et GFK (électroménager et électroloisir)

4 Sources : GFK

des stocks enregistrée par Conforama au 30 juin 2010 a été plus que compensée par l'évolution favorable des crédits fournisseurs qui avaient été affectés l'an dernier par des changements législatifs.

Au premier semestre, les investissements opérationnels bruts de Conforama ont diminué de 12,5 % avec un accroissement des investissements informatiques et une baisse des remodelages de points de vente. Celle-ci est due à une modification du rythme des programmes d'ouvertures et de rénovations qui, pour 2010, prévoit une intensification sur la deuxième moitié d'année alors qu'en 2009 ils étaient également répartis sur les deux semestres. Au 30 juin 2010, le réseau de magasins exploités en direct par Conforama comptait 211 unités et quatre magasins supplémentaires ouvriront leurs portes d'ici la fin de l'année, 2 en France (dont 1 "Confo Déco") et 2 en Espagne.

Puma

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009 Variation
Chiffre d'affaires hors Groupe 1 292,6 1 292,3 + 0,0 %
Résultat opérationnel courant 182,8 176,7 + 3,5 %
en % du chiffre d'affaires 14,1% 13,7% + 0,4 pt
EBITDA 209,8 208,1 + 0,8 %
en % du chiffre d'affaires 16,2% 16,1% + 0,1 pt
Investissements opérationnels bruts 18,5 27,7 - 33,2 %
Effectifs moyens 9 225 9 796 - 5,8 %

Depuis le début de l'année 2010, l'environnement de consommation de Puma est entré dans une phase de convalescence marquée notamment par une lente consolidation du pouvoir d'achat de ses clients.

Dans ce contexte, le chiffre d'affaires hors Groupe de Puma s'est établi à 1 293 millions d'euros au 30 juin 2010, stable, en données publiées, par rapport à celui du premier semestre de l'exercice précédent ; à périmètre et taux de change comparables, le chiffre d'affaires a baissé de 5,1 % par rapport aux six premiers mois de 2009. Cet écart est dû aux effets cumulés d'une part des variations favorables des taux de change et, d'autre part, des effets de périmètre dont, notamment, l'acquisition, en avril 2010, de l'équipementier de golf Cobra (opération incluant la marque Cobra, les stocks, les droits de propriété intellectuelle et les contrats de sponsoring). Au deuxième trimestre 2010, l'activité de Puma s'est accrue de 2,5 % en données publiées et a baissé de 7,7 % à périmètre et taux de change comparables.

Les six premiers mois de 2010 ont bénéficié de l'impact positif de la Coupe du Monde de Football sur les ventes d'articles de Sport-Performance, en particulier au deuxième trimestre, mais ont souffert d'une très forte réduction des ventes promotionnelles qui avaient stimulé l'activité du premier semestre 2009 et avaient permis de liquider les stocks. L'activité des six premiers mois de 2009 avec les Distributeurs Tiers avait bénéficié de livraisons anticipées. Au premier semestre 2010, elle a été affectée d'une part par l'arrivage tardif de certaines marchandises des collections Automne/Hiver et, d'autre part, par des difficultés à servir les commandes de réassortiment du fait d'un niveau minimal de stocks dû à une gestion conservatrice des approvisionnements. Par ailleurs, au 30 juin 2010, les ventes de Puma dans son réseau de points de vente exploités en propre ont été significativement affectées par les effets du programme de rationalisation du parc de magasins ; elles sont en retrait de 9,3 % à taux de change comparables sur six mois et de 11,9 % au deuxième trimestre.

Sur les premiers mois de 2010, les segments Fitness et Course ont bien résisté. Les Sports d'équipe ont fortement progressé, en particulier pour le Football qui a largement bénéficié de la Coupe du Monde en Afrique du Sud. Celle-ci a concrétisé le lien particulier qui unit Puma et le continent africain et a donné lieu à une grande campagne mondiale de publicité multimédia, « Love equals Football ». La marque a bénéficié d'une très grande visibilité grâce, notamment, aux très beaux parcours du Ghana et de l'Uruguay. A cette occasion, Puma a réaffirmé son leadership dans le Sportlifestyle en matière de design et d'innovation produits, à la fois dans ses collections Performance (par exemple les lignes v1.10 et Puma Power Football, distinguées par des oscars du design prestigieux) et dans ses lignes Lifestyle (avec notamment une ligne inspirée par l'artiste new-yorkais Kehinde Wiley).

Par produit, la Chaussure (53,9 % des ventes totales au 30 juin 2010) a baissé, au premier semestre, de 7,2 % à périmètre et taux de change comparables, le Textile (33,5 % du total) a affiché un repli de 1,9 % et les Accessoires (12,6 % du total) de 4,3 %. Au deuxième trimestre 2010, la Chaussure est en retrait de 9,7 % en comparable et le Textile et les Accessoires ont respectivement cédé 5,0 % et 6,6 %. Les ventes d'accessoires intègrent depuis avril les effets de l'acquisition de Cobra qui renforce l'activité de Puma dans le Golf et ouvre de nouveaux horizons à la marque dans ce domaine. Héritier d'une véritable tradition d'innovation produit, toujours à la pointe de la création, et leader incontesté du marché des clubs hybrides, Cobra est un partenaire idéal pour Puma dont l'offre couvre dorénavant la gamme complète des produits de la catégorie Golf: clubs, chaussures, vêtements et accessoires.

En comparable, la zone EMEA 5 (47,7 % du chiffre d'affaires consolidé de Puma au 30 juin 2010) a vu ses ventes diminuer de 12,7 % au deuxième trimestre 2010 et de 9,1 % en comparable au premier semestre. Cette zone a été plus spécifiquement affectée par la forte réduction des ventes promotionnelles et par la restructuration du réseau de magasins en propre. Les ventes de Textile ont été quasi-stables sur la période et les Accessoires ont correctement résisté mais l'activité a été très difficile en Chaussures. Depuis le début de l'année, les opérations en Grèce ont été lourdement pénalisées par un environnement très perturbé.

Le Continent Américain (31,0 % du total) a affiché une hausse de son activité de 8,1 % au deuxième trimestre 2010 et de 8,9 % au premier semestre en comparable. Le Textile a été très dynamique, la Chaussure a fortement progressé et les Accessoires ont baissé légèrement. Les performances de Puma ont été tout à fait remarquables en Amérique Latine, et plus particulièrement au Brésil, au Chili, en Argentine et au Mexique. En Amérique du Nord, la marque enregistre des ventes en croissance notable sur la période, et plus spécifiquement dans les segments Course (chaussures en particulier) et Sports Collectifs (textile en particulier).

Le chiffre d'affaires en Asie-Pacifique (21,3 % des ventes) a cédé 17,4 % au deuxième trimestre 2010 et 13,0 % sur le premier semestre en comparable. La baisse de l'activité en Chine, en Corée et au Japon n'a été que partiellement compensée par la forte hausse en Inde et seule la catégorie Accessoires a mieux résisté à un environnement plus difficile.

A fin juin 2010, les carnets de commandes de Puma sont en croissance significative. Toutes les régions et catégories de produits affichent des progressions sensibles, la hausse étant particulièrement notable aux Etats-Unis, en Chine et en Amérique Latine.

Au premier semestre 2010, la contribution de Puma au résultat opérationnel courant du groupe PPR s'est élevée à 183 millions d'euros, soit une croissance de 3,5 % par rapport aux six premiers mois de l'exercice précédent. Le taux de rentabilité s'est apprécié de 40 points de base, à 14,1 % au 30 juin 2010. A périmètre et taux de change comparables, le résultat opérationnel courant de Puma s'accroît de 4,0 % et le taux de rentabilité s'améliore de 130 points de base sur la période.

La contribution de Puma à l'EBITDA du groupe PPR a atteint 210 millions d'euros au 30 juin 2010, en progression de 0,8 %, et le ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires s'est établi à 16,2 %, contre 16,1 % au premier semestre 2009.

Hors impact de l'acquisition de Cobra, le taux de marge brute a gagné 70 points de base au premier semestre 2010 et ce malgré l'effet très défavorable du dénouement des couvertures de change. Cette année, Puma a réduit les opérations de déstockage et a été plus sélective pour ses offres promotionnelles ; le taux de marge brute s'améliore tant pour les ventes aux distributeurs tiers que pour celles des magasins exploités en propre. Il s'est apprécié de 90 points de base en Chaussures, de 40 points de base en Textile et de 10 points de base en Accessoires (hors impact de l'acquisition de Cobra). Le taux de marge brute de la zone EMEA a fléchi de 20 points de base, avec une baisse en Europe de l'Ouest et une amélioration en Europe de l'Est, Moyen-Orient et Afrique ; il a progressé de 70 points de base sur le Continent Américain et de 250 points de base en Asie-Pacifique, avec une excellente performance en Chine.

Au premier semestre 2010, Puma a poursuivi avec rigueur l'exécution de programmes efficaces de réductions de coûts qui ont permis d'abaisser les charges opérationnelles de 6,2 % par rapport aux six premiers mois de 2009, à périmètre et taux de change comparables. En particulier, le plan de rationalisation du réseau de magasins exploités en propre par Puma a eu un effet très favorable sur le résultat opérationnel de la marque. Compte tenu de l'effet de la Coupe du Monde de Football, la hausse des dépenses de marketing et de communication a été contenue : Puma a poursuivi ses investissements visant à développer l'attractivité de la marque et à alimenter son dynamisme commercial mais a été plus sélective dans ses programmes, en particulier en matière de sponsoring. Les dotations aux amortissements ont diminué sur les six premiers mois de 2010 du fait de la baisse des investissements enregistrée en 2010 et 2009.

Au premier semestre 2010, les flux nets de trésorerie nés de la variation du Besoin en Fonds de Roulement de Puma sont quasi-stables par rapport aux six premiers mois de 2009. En effet, la hausse contenue des stocks et l'augmentation des créances clients enregistrées par Puma au 30 juin 2010 ont été plus que compensées par l'évolution favorable des crédits fournisseurs.

Au 30 juin 2010, la baisse de 33,2 % des investissements opérationnels bruts de Puma est due, pour moitié environ, à la réduction des programmes d'ouvertures ou de remodelages de points de vente et, pour l'autre moitié, à des décalages de paiement. Puma a inauguré 23 nouveaux magasins au premier semestre 2010, localisés, pour la plupart, dans les pays émergents.

Europe, Moyen-Orient et Afrique

Pôle Luxe

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009 Variation
Chiffre d'affaires hors Groupe 1 823,7 1 641,3 + 11,1 %
Résultat opérationnel courant 375,5 305,4 + 23,0 %
en % du chiffre d'affaires 20,6% 18,6% + 2,0 pts
EBITDA 448,6 377,3 + 18,9 %
en % du chiffre d'affaires 24,6% 23,0% + 1,6 pt
Investissements opérationnels bruts 43,9 58,9 - 25,5 %
Effectifs moyens 11 648 11 296 + 3,1 %

Sur les six premiers mois de l'exercice 2010, dans un contexte d'amélioration des tendances de consommation, le Pôle Luxe de PPR a une fois encore confirmé la pertinence de son modèle multimarques et le succès de sa stratégie de diversification en termes d'implantations géographiques, de canaux de distribution et de catégories de produits.

Ainsi, au premier semestre 2010, le chiffre d'affaires de Gucci Group a atteint 1 824 millions d'euros, soit une augmentation de 11,1 % en données publiées et de 8,5 % à taux de change comparables. Au deuxième trimestre, la croissance s'est accélérée et l'activité s'est établie en hausse de 18,0 % en données publiées et de 10,9 % à taux de change comparables. Cette performance est le fruit d'un niveau soutenu d'innovations et de créativité ainsi que d'initiatives marketing visant à conforter l'image de Luxe des marques et produits, et à séduire de nouvelles clientèles.

Au 30 juin 2010, les ventes au détail réalisées dans les magasins en propre ont progressé de 9,6 % en comparable par rapport au premier semestre de l'exercice précédent ; au deuxième trimestre elles se sont accrues de 10,0 %. Par rapport aux six premiers mois de l'exercice précédent, les ventes indirectes aux distributeurs tiers ont augmenté de 5,9 % en comparable, le deuxième trimestre 2010 ayant marqué une amélioration significative de tendance avec une croissance portée à 13,2 %.

Au premier semestre 2010, les ventes de Gucci Group ont progressé de 17,6 % en comparable dans les pays émergents qui représentent désormais 35,5 % de l'activité du Pôle Luxe contre 32,8 % un an auparavant. L'Asie-Pacifique (hors Japon) a continué d'afficher un rythme de croissance élevé (+ 23,8 %), tiré notamment par une hausse de 39,8 % en Grande Chine. La croissance des pays émergents au deuxième trimestre s'est établie à 22,1 % avec une hausse en Grande Chine de 40,1 %.

Sur ses marchés historiques, plus matures, Gucci Group a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 5,6 % au deuxième trimestre et de 4,1 % au premier semestre 2010. Sur cette période, l'activité en Europe de l'Ouest s'est accrue de 9,8 % ; elle a progressé de 10,3 % au deuxième trimestre. En Amérique du Nord, qui représentait 16,9 % du chiffre d'affaires total au 30 juin 2010, les ventes ont augmenté de 2,1 % au premier semestre, avec une accélération de la croissance, à + 5,0 % au deuxième trimestre. Enfin, le Japon (13,7 % du chiffre d'affaires semestriel total) a affiché des ventes en retrait de 5,8 % sur six mois et de 4,3 % au deuxième trimestre 2010.

Au 30 juin 2010, le résultat opérationnel courant du Pôle Luxe a progressé de 23,0 % pour atteindre près de 376 millions d'euros ; à taux de changes comparables, il s'est accru de 15,6 %. Le taux de rentabilité opérationnelle s'est établi à 20,6 %, soit une augmentation notable de 200 points de base en données publiées et de 130 points de base à taux de change comparables. L'EBITDA du premier semestre s'est élevé à 449 millions d'euros soit une hausse de 18,9 % par rapport aux six premiers mois de 2009, pour un ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires de 24,6 %, contre 23,0 % au 30 juin 2009.

Malgré l'effet défavorable des dénouements des couvertures de change, le taux de marge brute s'est amélioré de 160 points de base au premier semestre 2010. Par ailleurs, toutes les entités de Gucci Group ont mis en œuvre des mesures efficaces pour un contrôle strict des charges opérationnelles ; compte tenu de l'expansion du réseau de magasins, elles n'ont augmenté que de 8,1 % à taux de change comparables sur la période. L'accroissement des frais centraux de Gucci Group, qui s'établissent à 31 millions d'euros au 30 juin 2010, est dû à la hausse de la charge de réévaluation des SARs ainsi qu'à l'augmentation des charges à payer au titre des bonus et du Plan de rémunération incitative à long terme.

Au premier semestre 2010, les flux nets de trésorerie nés de la variation du Besoin en Fonds de Roulement du Pôle Luxe se sont améliorés par rapport aux six premiers mois de 2009. En effet, alors que ses stocks avaient très significativement baissé au 30 juin 2009, Gucci Group a reconstitué, sur les six premiers mois de 2010, un niveau de stocks plus conforme aux tendances récentes d'activité. Cette hausse a été plus que compensée par l'évolution favorable des crédits fournisseurs au 30 juin 2010.

Le développement du réseau de magasins en propre s'est poursuivi au premier semestre avec l'ouverture nette de 30 unités supplémentaires (3 de plus que pour les six premiers mois de 2009), dont 10 en Grande Chine et 7 dans les autres pays émergents. Le nombre total de magasins a ainsi été porté à 639 au 30 juin 2010.

Au premier semestre 2010, les investissements opérationnels bruts du Pôle Luxe ont diminué de 25,5 % par rapport au premier semestre 2009. La moitié de la baisse est due à des décalages de paiement. L'autre moitié provient des économies substantielles et structurelles réalisées sur les investissements en magasins grâce à un mix pays favorable (prépondérance des opérations dans les pays émergents) et à la réduction des coûts unitaires d'exécution rapportés aux surfaces remodelées ou inaugurées.

Gucci

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009 Variation
Chiffre d'affaires hors Groupe 1 215,4 1 101,9 + 10,3 %
Résultat opérationnel courant 333,8 286,9 + 16,3 %
en % du chiffre d'affaires 27,5% 26,0% + 1,5 pt
EBITDA 382,9 332,7 + 15,1 %
en % du chiffre d'affaires 31,5% 30,2% + 1,3 pt
Investissements opérationnels bruts 24,8 41,4 - 40,1 %
Effectifs moyens 7 157 6 881 + 4,0 %

Marque phare du Pôle Luxe de PPR, Gucci a réalisé, au premier semestre 2010, un chiffre d'affaires de 1 215 millions d'euros, en hausse de 7,4 % à taux de change comparables par rapport aux six premiers mois de l'exercice précédent ; au deuxième trimestre la croissance a accéléré et les ventes ont augmenté de 9,4 %. A taux de change réels, les ventes de Gucci ont progressé de 17,2 % au deuxième trimestre et de 10,3 % au premier semestre 2010.

Les ventes au détail réalisées par Gucci dans ses magasins en propre ont augmenté de 9,6 % au deuxième trimestre et de 8,3 % au premier semestre 2010 à taux de change comparables, reflétant ainsi le grand succès des collections de la marque. Gucci n'a pas reconduit cette année la politique d'ajustement rapide des stocks mise en œuvre au premier semestre 2009 qui avait amplifié le chiffre d'affaires de cette période. Le trafic en magasins n'a pas encore retrouvé ses niveaux historiques mais le panier moyen a augmenté, sous l'effet, notamment, d'une proportion accrue des ventes dans les segments de prix les plus élevés. Les ventes indirectes aux distributeurs tiers ont augmenté de 9,7 % au deuxième trimestre et de 4,9 % sur les six premiers mois de l'année. Elles ont été alimentées par la très forte croissance de l'activité Timepieces6 et par les premières livraisons de la collection Automne/Hiver 2010 dont les commandes sont en progression sensible.

En Mode & Maroquinerie, toutes les lignes de produits ont confirmé la grande force de la marque ainsi que la qualité et la justesse des collections, qui ont été très bien accueillies partout dans le monde à la fois par la clientèle, la presse spécialisée et les célébrités. En particulier, les lignes pour Hommes ont bien progressé sur la période. La Maroquinerie a affiché de solides performances, avec une hausse du prix de vente moyen et de la part du cuir dans l'assortiment. Cette dynamique a notamment été alimentée par le succès du New Jackie, du New Bamboo et par le bon démarrage des nouveautés, notamment le Gucci 1973. Ceci atteste l'attractivité de la marque Gucci qui combine modernité et héritage, prescription de tendances et sophistication, ainsi qu'innovation et tradition du Luxe.

Gucci poursuit son développement sur les marchés émergents, en essor rapide. Au 30 juin 2010, les ventes dans ces régions ont progressé de 17,7 % et ont représenté 40,3 % du chiffre d'affaires total de la marque (36,7 % un an auparavant). L'Asie-Pacifique (hors Japon) continue sur sa lancée avec une croissance de 21,7 % sur la période ; la Grande Chine représente 21,1 % des ventes totales et a enregistré une hausse de 37,1 % au premier semestre. Au deuxième trimestre 2010, le chiffre d'affaires de Gucci dans les pays émergents a augmenté de 22,1 % avec une croissance de 37,4 % en Grande Chine. Au 30 juin 2010, Gucci exploitait 35 magasins dans 26 villes de Chine Continentale.

Les marchés historiques de Gucci représentaient 59,7 % du chiffre d'affaires de la marque au 30 juin 2010, contre 63,3 % un an plus tôt. L'activité en Europe de l'Ouest, qui pèse désormais 31,0 % des ventes totales, a progressé de 8,9 % au deuxième trimestre et de 10,0 % sur le semestre. Le poids relatif du Japon dans le chiffre d'affaires total de la marque continue de s'amenuiser : il s'établit à 11,8 % au 30 juin 2010 contre 13,9 % un an auparavant. Les ventes de Gucci au Japon ont diminué de 8,4 % au deuxième trimestre et de 9,0 % au premier semestre 2010. En Amérique du Nord, les tendances de marché du Luxe se redressent quelque peu. Pour autant, la performance de Gucci n'a pas été satisfaisante sur la première moitié de l'exercice. En effet, la marque a affiché un chiffre d'affaires

6 L'activité Timepieces représente les opérations de création, fabrication et distribution à l'échelle mondiale et exclusivement à des partenaires tiers (grands magasins et magasins spécialisés ou multispécialistes) de montres Gucci.

en repli de 1,3 % au deuxième trimestre et de 4,6 % sur le semestre, avec un recul marqué des ventes aux distributeurs tiers, une activité en forte baisse à Hawaï, et des ventes au détail dans les magasins en propre pénalisées par l'inadéquation de l'assortiment proposé et des approvisionnements réalisés. Une nouvelle équipe, récemment mise en place, a déjà repris les choses en main ; un retour rapide à la croissance est envisagé avec confiance.

Au 30 juin 2010, le résultat opérationnel courant de Gucci a progressé de 16,3 % pour atteindre 334 millions d'euros, soit une croissance de 12,8 % à taux de change comparables. Le taux de rentabilité opérationnelle s'est établi à 27,5 %, en hausse de 150 points de base en données publiées et de 130 points de base à taux de change comparables. L'EBITDA du premier semestre s'est élevé à 383 millions d'euros soit une hausse de 15,1 % pour un ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires porté à 31,5 % contre 30,2 % au 30 juin 2009.

Au premier semestre 2010, le taux de marge brute de Gucci s'est notablement apprécié par rapport au six premiers mois de l'exercice précédent, malgré l'impact défavorable du dénouement des couvertures de change. Ceci traduit le grand succès des collections et résulte d'une part de gains en amont sur les achats, la fabrication et la chaîne d'approvisionnements et, d'autre part, de la stratégie de montée en gamme de la marque qui a induit une politique de prix de vente efficiente. Le taux de marge brute des ventes indirectes aux distributeurs tiers a significativement progressé sur la période ; celui de l'activité au détail dans les magasins en propre est également en hausse du fait, notamment, de la baisse des taux de démarque.

Gucci a poursuivi ses efforts de maîtrise des coûts au premier semestre 2010. Du fait de l'expansion du réseau de points de vente, les frais directs en magasins se sont sensiblement accrus. De même, afin de promouvoir l'image de la marque, préserver son exclusivité et lui assurer une forte visibilité, les dépenses de communication et publicité ont encore progressé. Pour autant, les charges opérationnelles n'ont augmenté que de 6,7 % à taux de change comparables.

A taux de change comparables, les stocks de Gucci ont baissé de 7,6 % par rapport au 30 juin 2009, malgré l'effet des ouvertures de magasins.

Au 30 juin 2010, Gucci exploitait 295 magasins en direct, dont 107 dans les pays émergents, y compris 46 en Grande Chine ; depuis le début de l'année, Gucci a ouvert en net 12 nouveaux points de vente dont 5 en Chine Continentale et 5 dans les autres pays émergents.

Bottega Veneta

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009 Variation
Chiffre d'affaires hors Groupe 230,0 202,8 + 13,4 %
Résultat opérationnel courant 58,7 46,5 + 26,2 %
en % du chiffre d'affaires 25,5% 22,9% + 2,6 pts
EBITDA 64,8 52,1 + 24,4 %
en % du chiffre d'affaires 28,2% 25,7% + 2,5 pts
Investissements opérationnels bruts 3,2 6,3 - 49,2 %
Effectifs moyens 1 461 1 366 + 7,0 %

Au premier semestre 2010, le chiffre d'affaires de Bottega Veneta a atteint 230 millions d'euros, soit une croissance de 13,4 % en données publiées et de 10,8 % à taux de change comparables. Au deuxième trimestre, l'activité de Bottega Veneta a progressé de 17,5 % en données publiées et de 10,5 % à taux de change comparables.

Les ventes au détail réalisées par Bottega Veneta dans ses magasins en propre ont augmenté de 11,1 % au deuxième trimestre et de 12,7 % au premier semestre 2010 à taux de change comparables, reflétant ainsi le grand succès des collections de la marque. Les ventes indirectes aux distributeurs tiers ont augmenté de 7,7 % au deuxième trimestre et de 3,2 % sur les six premiers mois de l'année. Elles ont bénéficié des premières livraisons de la collection Automne/Hiver 2010 dont les commandes sont en progression sensible. En juin, Bottega Veneta a mis en ligne aux Etats-Unis la nouvelle version de son site Internet marchand ; les sites japonais et britanniques seront redéployés au deuxième semestre 2010 et les autres pays (y compris la Chine) seront actualisés en 2011.

L'attractivité de Bottega Veneta a été alimentée par une forte dynamique d'innovation et d'enrichissement des lignes permanentes ainsi que par l'introduction de modèles saisonniers très appréciés de la clientèle. En Maroquinerie, dont les performances commerciales ont été très solides sur la période, la marque a bénéficié du succès ininterrompu de ses lignes emblématiques (Veneta, Cabat et Knot notamment) et les nouveaux modèles (par exemple le Hobo) ainsi que des couleurs inédites (Encre et Toffee en particulier) ont été très bien accueillis par les clients, la presse spécialisée et les célébrités.

ELEMENTS FINANCIERS DU PREMIER SEMESTRE 2010

Rapport d'activité

Au premier semestre 2010, Bottega Veneta a intensifié sa croissance dans les pays émergents, en hausse de 19,7 % sur six mois et de 24,1 % au deuxième trimestre. Les ventes dans ces régions représentent 35,1 % du chiffre d'affaires total de la marque au 30 juin 2010 contre 32,5 % un an auparavant. L'Asie-Pacifique est devenue l'an dernier le premier marché de Bottega Veneta avec, au 30 juin 2010, un poids dans le chiffre d'affaires total de 31,4 % (à comparer à 26,9 % un an auparavant), grâce à une progression de ses ventes de 32,3 % au deuxième trimestre et de 29,3 % sur six mois. En particulier, la Grande Chine représente 17,2 % des ventes totales et a enregistré une hausse de 41,5 % au deuxième trimestre et de 50,4 % au premier semestre. Au 30 juin 2010, Bottega Veneta exploitait 10 magasins dans 6 villes de Chine Continentale.

La performance globale de Bottega Veneta au 30 juin 2010 a été affectée par la baisse d'activité de la marque au Japon, même si ce pays ne représentait plus que 24,6 % des ventes totales, contre 28,8 % un an auparavant. Dans un marché du Luxe toujours très déprimé, le chiffre d'affaires de Bottega Veneta au Japon a diminué de 5,3 % sur les six premiers mois de l'exercice, avec une amélioration de tendance au deuxième trimestre, en repli de 2,5 % seulement. En Amérique du Nord (15,3 % des ventes), l'activité de Bottega Veneta a progressé de 3,6 % au deuxième trimestre et de 8,2 % au premier semestre 2010. La marque affiche un chiffre d'affaires en croissance de 20,1 % en Europe de l'Ouest sur la première moitié d'année, avec un deuxième trimestre, en hausse de 12,9 %.

Au 30 juin 2010, le résultat opérationnel courant de Bottega Veneta affiche une belle progression de 26,2 %, à près de 59 millions d'euros ; à taux de change comparables, le taux de croissance s'établit à 12,8 %. Le taux de rentabilité atteint 25,5 %, soit une hausse de 260 points de base en données publiées et de 50 points de base à taux de change comparables. L'EBITDA du premier semestre s'est élevé à 65 millions d'euros, en augmentation de 24,4 %, pour un ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires de 28,2 % contre 25,7 % au 30 juin 2009.

Le taux de marge brute de Bottega Veneta est structurellement élevé du fait d'une part, du positionnement de la marque et, d'autre part, du poids élevé de la maroquinerie et des ventes directes dans le chiffre d'affaires. Sur les six premiers mois de l'année, il s'est notablement apprécié.

Au premier semestre 2010, Bottega Veneta enregistre une hausse significative des coûts directs du réseau de magasins, en expansion sensible sur les douze derniers mois. Afin de promouvoir l'image de la marque, préserver son exclusivité et lui assurer une forte visibilité, les dépenses de communication et publicité se sont accrues en proportion du chiffre d'affaires. Au total, les charges opérationnelles de la marque ont augmenté de 10,8 % à taux de change comparables.

Malgré l'effet des ouvertures de magasins, les stocks de Bottega Veneta ont baissé de 4,2 % par rapport au 30 juin 2009 à taux de change comparables.

Le réseau de magasins exploités en propre par Bottega Veneta comptait 139 unités au 30 juin 2010, dont 19 en Grande Chine et 22 dans les autres pays émergents. Au premier semestre, la marque a ouvert en net 4 nouveaux points de vente, dont 3 en Chine Continentale.

Yves Saint Laurent

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009 Variation
Chiffre d'affaires hors Groupe 117,9 113,0 + 4,3 %
Résultat opérationnel courant (5,7) (17,2) + 66,9 %
en % du chiffre d'affaires -4,8% -15,2% + 10,4 pts
EBITDA (1,2) (10,1) + 88,1 %
en % du chiffre d'affaires -1,0% -8,9% + 7,9 pts
Investissements opérationnels bruts 1,7 2,1 - 19,0 %
Effectifs moyens 973 1 033 - 5,8 %

Le chiffre d'affaires d'Yves Saint Laurent a atteint 118 millions d'euros au 30 juin 2010, soit une croissance de 4,3 % en données publiées et de 2,9 % à taux de change comparables par rapport au premier semestre de l'exercice précédent. Le deuxième trimestre 2010 a enregistré une amélioration significative des performances avec des ventes en progression de 11,1 % en données publiées et de 6,7 % en comparable. Les activités confiées en licence ont affiché des tendances solides : les royalties ont augmenté de 10,1 % au deuxième trimestre et de 7,1 % sur les six premiers mois de l'exercice.

Les ventes au détail réalisées par Yves Saint Laurent dans ses magasins en propre ont augmenté de 2,1 % au deuxième trimestre et de 6,8 % au premier semestre 2010 à taux de change comparables, reflétant ainsi le grand succès des collections de la marque. Yves Saint Laurent n'a pas reproduit cette année la politique d'ajustement rapide des stocks mise en œuvre au premier semestre 2009 qui avait amplifié le chiffre d'affaires de cette période. Alimentées notamment par les premières livraisons de la collection Automne/Hiver 2010, dont les commandes sont

en progression sensible, les ventes indirectes aux distributeurs tiers ont fléchi de 5,7 % sur les six premiers mois de l'année, avec un redressement significatif au deuxième trimestre, en hausse de 15,3 %.

L'activité commerciale du semestre a été marquée par la très bonne performance des Chaussures et par une bonne dynamique en Maroquinerie, alimentée par le succès des lignes permanentes (Muse et Easy en particulier) et des nouvelles collections (Roady par exemple).

Yves Saint Laurent a réalisé, au premier semestre 2010, 22,3 % de son activité dans les pays émergents. Les ventes en Asie-Pacifique ont progressé de 15,8 % au deuxième trimestre et de 16,6 % sur six mois, mais l'activité en Europe de l'Est et au Moyen-Orient est en retrait du fait, en particulier, d'une approche prudente, par Yves Saint Laurent, du risque de crédit de ses distributeurs tiers.

Au 30 juin 2010, la maison Yves Saint Laurent affiche des tendances d'activité positives dans tous ses marchés historiques. La marque affiche un chiffre d'affaires en croissance de 1,3 % en Europe de l'Ouest sur la première moitié d'année, avec une bonne dynamique au deuxième trimestre, en hausse de 5,9 %. L'Amérique du Nord a affiché des ventes en croissance très solide, de 9,0 % au deuxième trimestre et de 9,5 % sur le semestre. Suite aux premiers signaux de reprises enregistrés en fin d'année dernière, le Japon confirme son redressement avec une stabilité de l'activité sur les trois premiers mois, suivie par une croissance de 1,4 % au deuxième trimestre, d'où une progression de 0,6 % au premier semestre 2010.

Au 30 juin 2010, les pertes de la maison Yves Saint Laurent ont été considérablement résorbées, à près de 6 millions d'euros contre 17 millions d'euros un an plus tôt. L'EBITDA s'est établi en perte de 1 millions d'euros, à comparer à une perte de 10 millions d'euros au 30 juin 2009.

Au premier semestre 2010, le taux de marge brute d'Yves Saint Laurent a sensiblement augmenté, grâce au grand succès des collections. Il s'est légèrement apprécié pour les ventes aux distributeurs tiers et a fortement progressé dans l'activité au détail des magasins en propre du fait, notamment, de la baisse des taux de démarque.

Les programmes de réduction des coûts mis en œuvre chez Yves Saint Laurent ont continué de produire leurs effets au premier semestre ; ils ont permis de faire baisser les charges opérationnelles de 4,5 % à taux de change comparables.

A taux de change comparables, les stocks d'Yves Saint Laurent ont baissé de 9,7 % par rapport au 30 juin 2009.

Au premier semestre 2010, Yves Saint Laurent a ouvert un magasin à Taiwan et a repris en direct l'exploitation des concessions Prêt-à-porter du Printemps et des Galeries Lafayette à Paris. La marque exploitait 69 magasins en propre au 30 juin 2010, dont 3 en Grande Chine et 15 dans les autres pays émergents.

Autres marques

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009 Variation
Chiffre d'affaires hors Groupe 260,4 223,6 + 16,5 %
Résultat opérationnel courant 19,5 3,7 + 427,0 %
en % du chiffre d'affaires 7,5% 1,7% + 5,8 pt
EBITDA 29,5 13,2 + 123,5 %
en % du chiffre d'affaires 11,3% 5,9% + 5,4 pt
Investissements opérationnels bruts 12,2 7,8 + 56,4 %
Effectifs moyens 1 915 1 844 + 3,9 %

Les autres marques du Pôle Luxe ont réalisé, au premier semestre 2010, un chiffre d'affaires de plus de 260 millions d'euros, en hausse de 16,5 % en données publiées et de 15,1 % à taux de change comparables par rapport aux six premiers mois de l'exercice précédent. Au deuxième trimestre la croissance s'est accélérée et les ventes des autres marques du Pôle Luxe ont progressé de 26,9 % en données publiées et de 21,9 % à taux de change comparables.

Au 30 juin 2010, le résultat opérationnel courant des autres marques de Gucci Group s'accroît très fortement, à près de 20 millions d'euros contre presque 4 millions d'euros un an auparavant. L'EBITDA du premier semestre s'établit à près de 30 millions d'euros, à comparer à 13 millions d'euros pour les six premiers mois de 2009.

Balenciaga a maintenu un rythme de croissance soutenu au premier semestre, grâce à la renommée de la marque, au succès de ses collections et à la pertinence de sa stratégie d'expansion. Balenciaga a affiché une hausse significative de ses ventes de Maroquinerie et a progressé sur tous ses marchés. En outre, le nouveau parfum Balenciaga Paris, lancé cette année, est bien accueilli par la clientèle et la presse spécialisée. Au 30 juin 2010, Balenciaga a enregistré une amélioration très conséquente de son taux de rentabilité opérationnelle.

ELEMENTS FINANCIERS DU PREMIER SEMESTRE 2010

Rapport d'activité

2

Au 30 juin 2010, les ventes au détail réalisées par Boucheron dans ses magasins en propre sont en retrait mais les ventes aux distributeurs tiers progressent. La marque poursuit sa forte croissance au Japon et en Asie-Pacifique ; elle réalise une performance solide en Bijouterie et en Montres mais ses ventes de Haute Joaillerie baissent sur la période.

Le chiffre d'affaires de Sergio Rossi a baissé au premier semestre 2010 du fait, notamment, de la fermeture, en 2009 et 2010, de quelques magasins exploités en propre.

Le fondateur d'Alexander McQueen, Lee Alexander McQueen est décédé en février 2010. Il était l'un des plus brillants créateurs de mode de sa génération, au génie parfois provocateur ; ses défilés étaient de véritables performances imaginatives, énergiques et émouvantes. Sous la direction artistique de Sarah Burton, la marque poursuit ses activités dans la tradition de ses créations, visionnaires et avant-gardistes. Sur les six premiers mois de l'exercice, le chiffre d'affaires d'Alexander McQueen a très fortement progressé, dans tous les pays et toutes les catégories de produits. Au 30 juin 2010, Alexander McQueen affiche un redressement spectaculaire de son résultat opérationnel courant.

Au premier semestre 2010, Stella McCartney enregistre également une croissance très élevée de son chiffre d'affaires, tant dans les magasins en propre qu'avec les distributeurs tiers. Le résultat opérationnel courant de Stella McCartney au 30 juin 2010 s'améliore de façon très conséquente.

COMMENTAIRES SUR LA STRUCTURE FINANCIERE

A la fin du premier semestre, le bilan consolidé du Groupe est traditionnellement affecté par le caractère saisonnier des activités de PPR :

(en millions d'euros) 30/06/2010 30/06/2009 31/12/2009
Goodwill, marques et autres immobilisations incorporelles nettes 15 821,1 16 483,0 15 687,3
Autres actifs nets non courants 650,0 389,5 522,2
Actifs nets courants 132,1 547,0 (253,4)
Provisions (502,1) (653,1) (559,7)
Capitaux engagés 16 101,1 16 766,4 15 396,4
Actifs nets destinés à être cédés 43,1 0,0 24,2
Capitaux propres 11 279,1 10 360,6 11 053,3
Endettement financier net 4 865,1 6 405,8 4 367,3

Capitaux engagés

Au 30 juin 2010, les Capitaux engagés ont augmenté de 705 millions d'euros par rapport à la clôture de l'exercice précédent, essentiellement sous l'effet des variations des parités monétaires sur les actifs non courants (296 millions d'euros) et du besoin en fonds de roulement affecté par la saisonnalité des activités (386 millions d'euros).

La diminution par rapport au 30 juin 2009 (665 millions d'euros, soit 4,0 %) est due pour l'essentiel à la perte de contrôle de Cfao suite à son introduction en bourse en décembre 2009 ainsi qu'à la dépréciation des goodwills de Conforama Italie et Redcats enregistrée au second semestre l'an dernier.

Goodwill, marques et autres immobilisations incorporelles nettes

Au 30 juin 2010, le poste Goodwill, marques & autres immobilisations incorporelles nettes représente 62,6 % du total du bilan (64,1 % au 31 décembre 2009 et 61,7 % au 30 juin 2009).

Il est principalement constitué :

  • de goodwill à hauteur de 5 679 millions d'euros, dont 2 078 millions pour le Pôle Luxe et 1 378 millions pour Puma ;
  • de marques à hauteur de 9 778 millions d'euros, dont 6 187 millions pour le Pôle Luxe et 3 500 millions pour Puma.

L'augmentation de ce poste par rapport au 31 décembre 2009 résulte quasi-exclusivement des variations des parités monétaires.

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Autres actifs nets non courants

(en millions d'euros) 30/06/2010 30/06/2009 31/12/2009
Immobilisations corporelles nettes 1 874,1 2 183,3 1 861,5
Impôts différés nets (2 294,3) (2 176,1) (2 306,0)
Participations dans les entreprises mises en équivalence 720,7 80,5 705,6
Actifs financiers nets non courants 332,1 289,3 249,7
Actifs non courants divers 17,4 12,5 11,4
Autres actifs nets non courants 650,0 389,5 522,2

Au 30 juin 2010, les Participations dans les entreprises mises en équivalence incluent, pour l'essentiel, les titres Cfao représentatifs de la participation résiduelle de PPR et mis en équivalence depuis décembre 2009, les titres Sowind (marque Girard Perregaux) et les titres Wilderness acquis par Puma en avril 2010.

Par rapport au 31 décembre 2009, les autres constituants des Autres actifs nets non courants ont augmenté sous l'effet des opérations courantes du semestre, des fluctuations des parités monétaires et d'évolutions de périmètre. La variation par rapport au 30 juin 2009 provient pour l'essentiel de la perte de contrôle de Cfao suite à son introduction en bourse en décembre 2009.

Actifs nets courants

Au 30 juin 2010, eu égard à la saisonnalité des activités de PPR, les Actifs nets courants constituaient un actif net de 132 millions d'euros, à comparer à un actif net de 547 millions d'euros au 30 juin 2009 et à une dette nette de 253 millions d'euros au 31 décembre 2009. Ils se décomposaient comme suit :

(en millions d'euros) 30/06/2010 30/06/2009 31/12/2009
Stocks 2 672,0 3 175,2 2 351,6
Créances clients 1 081,0 1 332,7 941,8
Dettes fournisseurs (2 131,8) (2 273,2) (2 053,5)
Créances et dettes d'impôts exigibles (229,2) (190,1) (134,2)
Autres actifs et passifs financiers courants (8,5) (26,6) (28,6)
Autres actifs et passifs courants (1 251,4) (1 471,0) (1 330,5)
Besoin en fonds de roulement 132,1 547,0 (253,4)

Au 30 juin 2010, le Besoin en Fonds de Roulement de PPR a augmenté de 386 millions d'euros par rapport à la clôture de l'exercice précédent. Les dettes nettes au titre des investissements opérationnels se sont accrues de 25 millions d'euros et celles afférentes à l'impôt sur le résultat ont progressé de 95 millions d'euros. Le Besoin en Fonds de Roulement opérationnel a augmenté de 496 millions d'euros ; hors variations de change et de périmètre, cela a généré une consommation de trésorerie de 416 millions d'euros. Au 30 juin 2009, déduction faite de la contribution de Cfao, le Besoin en Fonds de Roulement s'élevait à 352 millions d'euros.

Hors effet à la hausse des variations de périmètre et de change (pour 139 millions d'euros), la variation des Stocks a engendré un flux négatif de trésorerie de 182 millions d'euros au premier semestre 2010. Au 30 juin 2009, déduction faite de la contribution de Cfao, les Stocks s'élevaient à 2 536 millions d'euros. Au premier semestre 2010, l'augmentation des Créances clients est due aux fluctuations monétaires à hauteur de 62 millions d'euros et a généré un besoin de trésorerie de 76 millions d'euros. La progression des Dettes fournisseurs provient des variations de périmètre et de change pour 65 millions d'euros et a généré un excédent de trésorerie de 54 millions d'euros sur les six premiers mois de 2010. Au 30 juin 2009, déduction faite de la contribution de Cfao, les Créances clients et les Dettes fournisseurs s'élevaient respectivement à 1 080 et 1 858 millions d'euros.

Provisions

(en millions d'euros) 30/06/2010 30/06/2009 31/12/2009
Provisions pour retraites et avantages similaires 206,2 238,8 204,2
Autres provisions 295,9 414,3 355,5
Provisions 502,1 653,1 559,7

Au 30 juin 2010, la quote-part des Provisions pour retraites et autres avantages similaires qui ne donnera pas lieu à des décaissements dans les douze prochains mois (enregistrée dans les passifs non courants) s'élève à 192 millions d'euros, stable par rapport au 31 décembre 2009.

Au premier semestre 2010, les Autres provisions pour risques et charges ont baissé de 16,8 % par rapport à la clôture de l'exercice 2009, essentiellement du fait de la consommation des provisions pour restructurations. Les provisions pour risques de garanties de passif ou pour litiges et contentieux (notamment avec les administrations fiscales) ont légèrement baissé sur la période. Au 30 juin 2010, la part non courante de ces provisions s'élève à 94 millions d'euros (104 millions d'euros à la clôture de l'exercice précédent).

Actifs nets destinés à être cédés

Ce poste résulte de l'application de la norme IFRS 5 aux activités cédées ou en cours de cession dans la période ; il concerne Fnac Eveil & Jeux au 30 juin 2010 et au 31 décembre 2009.

Capitaux propres

(en millions d'euros) 30/06/2010 30/06/2009 31/12/2009
Capitaux propres - Part du Groupe 10 173,3 9 129,6 9 954,5
Capitaux propres - Part des intérêts non contrôlés 1 105,8 1 231,0 1 098,8
Capitaux propres 11 279,1 10 360,6 11 053,3

Au 30 juin 2010, les capitaux propres consolidés de PPR sont en hausse de 2,0 % par rapport à la clôture de l'exercice précédent ; la part des capitaux propres revenant au Groupe a augmenté de 2,2 % sous l'effet, principalement :

  • du résultat net part du Groupe du premier semestre de l'exercice (+403 millions d'euros) ;
  • des écarts de conversion (+300 millions d'euros) et des variations des réserves de couverture des flux de trésorerie (-78 millions d'euros net d'impôt) ;
  • de l'effet des levées d'options de souscriptions (+6 millions d'euros) et de la valorisation des paiements fondés sur des actions (+7 millions d'euros) ;
  • des dividendes distribués par PPR (-417 millions d'euros).

Au cours du premier semestre 2010, le capital de PPR a été augmenté de 79 801 actions suite à différentes levées d'options de souscription des plans 2003, 2004 et 2005. Au 30 juin 2010, le capital social de PPR était constitué de 126 658 389 actions d'une valeur nominale de 4 euros. A cette date, PPR détenait 25 000 actions dans le cadre du contrat de liquidité (aucune action auto-détenue au 31 décembre 2009). Hors cadre du contrat de liquidité, PPR conserve 7 682 titres d'autocontrôle en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre des plans d'actions gratuites (90 325 actions au 31 décembre 2009).

Au 30 juin 2010, la part des capitaux propres revenant aux Intérêts non contrôlés concernait principalement Puma pour 1 095 millions d'euros (1 089 millions d'euros au 31 décembre 2009) et Gucci Group NV pour 10 millions d'euros (10 millions d'euros au 31 décembre 2009).

La variation, au cours du premier semestre 2010, de la part des capitaux propres revenant aux Intérêts non contrôlés inclut les effets des acquisitions complémentaires de titres Puma par PPR et par Puma qui ont porté la participation de PPR dans Puma de 69,4 % au 31 décembre 2009 à 71,0 % au 30 juin 2010.

Endettement financier net

A la fin du premier semestre, l'endettement financier net du Groupe est traditionnellement plus élevé qu'à la clôture de l'exercice eu égard à la saisonnalité de l'activité et au détachement du coupon. Au 30 juin 2010, l'endettement financier net de PPR s'élevait à 4 865 millions d'euros et se décomposait comme suit :

(en millions d'euros) 30/06/2010 30/06/2009 31/12/2009
Emprunts obligataires 3 624,9 2 939,7 3 147,8
Emprunts bancaires 624,6 2 801,8 1 176,7
Billets de trésorerie 951,2 975,6 213,3
Dettes financières diverses 618,9 992,5 826,1
Dettes financières brutes * 5 819,6 7 709,6 5 363,9
Instruments dérivés de couverture de juste valeur (taux d'intérêt) (27,3) (31,5) (52,1)
Trésorerie et équivalents de trésorerie (927,2) (1 272,3) (944,5)
Endettement financier net 4 865,1 6 405,8 4 367,3

* hors financement des concours à la clientèle

Au 30 juin 2010, les dettes financières brutes incluent 230 millions d'euros au titre des options de vente accordées à des actionnaires minoritaires (236 millions d'euros à la clôture de l'exercice précédent).

Au premier semestre 2010, PPR a poursuivi sa politique de fixation ou de plafonnement des taux d'intérêt, notamment via l'émission, dans le cadre de son programme EMTN, d'un emprunt obligataire d'un montant de 500 millions d'euros à échéance avril 2015 et assorti d'un coupon de 3.75%.

PPR minimise son exposition au risque de concentration du crédit en diversifiant ses sources de financement et en réduisant la part des lignes de crédit bancaires qui représentaient 21,4 % des dettes brutes au 30 juin 2010, pour 37,3 % à la clôture de l'exercice précédent.

Le poste Trésorerie et équivalents de trésorerie inclut exclusivement des instruments de trésorerie et OPCVM monétaires sans risque de variation de valeur. Par ailleurs, au 30 juin 2010, le Groupe dispose de 6 411 millions d'euros de lignes de crédit confirmées (6 517 millions d'euros au 31 décembre 2009).

Le Groupe affiche une structure financière très solide et l'agence de notation Standard & Poors a confirmé, le 13 mai 2010, la notation de PPR à « BBB - » avec perspective stable.

Les crédits bancaires contractés par PPR comportent un seul covenant financier : le ratio de solvabilité (endettement financier net rapporté à l'EBITDA) doit être inférieur ou égal à 3,75 ; il est calculé une fois par an en pro forma et à la clôture de l'exercice.

Au 30 juin 2010, PPR dispose d'une trésorerie disponible de 927 millions d'euros (945 millions d'euros au 31 décembre 2009) à laquelle s'ajoute un solde de 6 325 millions d'euros de lignes de crédit à moyen terme confirmées et non utilisées à cette date (5 944 millions d'euros au 31 décembre 2009).

* Dette brute sous déduction de la Trésorerie et équivalents de trésorerie et du financement des concours à clientèle

** Dette brute

Rapport d'activité

La part à moins d'un an représentait 42,4% de la dette brute au 30 juin 2010, compte tenu d'une échéance obligataire en mars 2011 de 800 millions d'euros. Hormis cette échéance, dont le refinancement a déjà été assuré, la part de la dette brute à moins d'un an s'établit à 28,9% du total au 30 juin 2010, à comparer à 21,9 % au 31 décembre 2009 et à 27,0 % au 30 juin 2009.

Le Groupe n'est donc pas exposé à un risque de liquidité.

Les contrats d'emprunts ou de lignes de crédit comportent des clauses juridiques usuelles de "pari passu", de défaut croisé ("cross default") et de "negative pledge".

Il n'existe aucune clause de remboursement anticipé dans les contrats de financement qui serait déclenchée suite à une détérioration de la notation financière du Groupe ("rating trigger").

Variation de l'endettement financier net

La variation de l'endettement financier net au cours des premiers semestres 2010 et 2009 peut se rationaliser comme suit :

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009
Endettement financier net au 1er janvier 4 367,3 5 510,4
Cash-flow libre opérationnel (268,5) (36,5)
Intérêts nets versés et dividendes reçus 100,8 95,0
Acquisitions de titres Puma 62,9
Acquisitions de titres PPR 2,2 4,3
Autres acquisitions et cessions de titres 140,6 107,0
Dividendes versés 432,1 437,7
Autres mouvements 27,7 287,9
Endettement financier net au 30 juin 4 865,1 6 405,8

Cash-flow libre opérationnel

Au premier semestre 2010, le cash-flow libre opérationnel de PPR s'est significativement amélioré par rapport à la même période de l'exercice précédent : il est positif de près de 269 millions d'euros alors qu'il s'élevait à 37 millions d'euros au premier semestre 2009.

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009 Variation
Capacité d'autofinancement avant impôts, dividendes et intérêts 873,3 766,5 + 13,9 %
Variation du Besoin en Fonds de Roulement (hors impôt) (416,1) (482,6) + 13,8 %
Impôts sur le résultat payés (97,2) (99,9) + 2,7 %
Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles 360,0 184,0 + 95,7 %
Investissements opérationnels nets (91,5) (147,5) - 38,0 %
Cash-flow libre opérationnel 268,5 36,5 + 635,6 %

Au premier semestre 2010, la Capacité d'autofinancement avant impôts, dividendes et intérêts s'est appréciée de 107 millions d'euros (soit 13,9 %) par rapport au six premiers mois de 2009. La part afférente aux opérations courantes a progressé de 116 millions d'euros, (soit 15,0 %) par rapport à celle au 30 juin 2009.

Par rapport au premier semestre 2009, les flux nets de trésorerie nés de la variation du Besoin en Fonds de Roulement se sont améliorés de près de 67 millions d'euros au 30 juin 2010. Cette bonne performance résulte :

  • de l'effet défavorable, à hauteur de 389 millions d'euros, de la variation des stocks qui ont augmenté au 30 juin 2010 alors qu'ils avaient fortement baissé au premier semestre 2009 ;
  • de l'impact négatif de la croissance des créances clients pour 60 millions d'euros ;
  • de l'effet favorable, à hauteur de 474 millions d'euros de la variation des dettes fournisseurs qui ont augmenté au 30 juin 2010 alors qu'elles avaient fortement baissé au premier semestre 2009 ;
  • et de la progression, pour 42 millions d'euros, des flux de trésorerie nés de la variation des dettes et créances diverses, opérationnelles ou non courantes.

Au 30 juin 2010, les investissements opérationnels nets tiennent compte de cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles pour 38 millions d'euros, contre près de 20 millions d'euros au premier semestre 2009.

Les investissements opérationnels bruts s'élèvent donc à 129 millions d'euros au premier semestre 2010. Ils se répartissent comme suit :

(en millions d'euros) S1 2010 S1 2009 Variation
Fnac 24,7 31,4 - 21,3 %
Redcats 12,9 18,2 - 29,1 %
Conforama 26,7 30,5 - 12,5 %
Puma 18,5 27,7 - 33,2 %
Luxe 43,9 58,9 - 25,5 %
Holdings et autres 2,6 0,3 + 766,7 %
PPR - Activités poursuivies 129,3 167,0 - 22,6 %

Au premier semestre 2009, les flux de trésorerie afférents aux investissements opérationnels intégraient des décaissements liés aux opérations de la fin de l'année 2008 ; a contrario, une part notable des programmes des six premiers mois de 2010 sera payée au second semestre 2010. Ce renversement des décalages de trésorerie a accentué de 30 millions d'euros la baisse des investissements opérationnels bruts. Hors cet impact, ceux-ci n'ont fléchi, au 30 juin 2010, que de 5,2 % par rapport au premier semestre 2009, avec notamment une progression pour Fnac de 39,6 % et une réduction de 13,0 % pour le Pôle Luxe.

Au premier semestre 2010, ces investissements opérationnels bruts concernent les points de vente à hauteur de 51 % (57 % au 30 juin 2009) et ont été réalisés en France à hauteur de près de 38 % (34 % environ au cours des six premiers mois de l'exercice précédent).

Cash-flow libre disponible

Les décaissements au titre des frais financiers nets intégraient, au 30 juin 2010, des intérêts et dividendes reçus pour 3 millions d'euros (6 millions d'euros au premier semestre 2009).

Le cash-flow disponible du premier semestre 2010 est positif de 168 millions d'euros ; il s'améliore de 227 millions d'euros puisqu'il était négatif de 59 millions d'euros au 30 juin 2009.

Dividendes versés - Opérations financières

Au cours des six premiers mois de 2010, PPR et Puma ont acheté sur le marché 264 892 actions Puma.

Les acquisitions de titres PPR regroupent les décaissements récurrents consécutifs aux mouvements de titres dans le cadre du contrat de liquidité et aux acquisitions afférentes aux plans d'attribution d'actions gratuites.

Au premier semestre 2010, les Autres acquisitions et cessions de titres concernent principalement d'une part les acquisitions par Puma de l'équipementier de golf Cobra (incluant la marque, les stocks, les droits de propriété intellectuelle et les contrats de sponsoring) et des titres Wilderness ainsi que, d'autre part, la prise de participation minoritaire de PPR dans MyFab, plateforme internet d'achats sans intermédiaire à prix d'usine. Au 30 juin 2009, les Autres acquisitions et cessions de titres incluaient, pour l'essentiel, les décaissements résultant de la prise de contrôle par Puma de Dobotex et de paiements subséquents afférents à la cession d'YSL Beauté.

Au premier semestre 2010, les dividendes versés comprenaient 15 millions d'euros de dividendes versés aux minoritaires des filiales consolidées (20 millions d'euros au 30 juin 2009), dont 13 millions d'euros concernent Puma et ses filiales (18 millions au cours du premier semestre 2009). Le dividende versé par PPR à ses actionnaires en 2010 est stable par rapport à l'exercice précédent.

La diminution des Autres mouvements est due, pour l'essentiel aux variations des flux de trésorerie des activités abandonnées ou cédées (notamment sous l'effet de la perte de contrôle de Cfao), des mouvements au titre des options de vente accordées à des actionnaires minoritaires et de la mise à la juste valeur des instruments financiers selon les prescriptions des normes IAS 32/39.

RESULTAT DE LA SOCIETE PPR ET CAPITAL SOCIAL

Le résultat net de la société mère au 30 juin 2010 s'élève à 616 millions d'euros contre 608 millions au 30 juin 2009 et inclut des dividendes perçus des filiales à hauteur de 713 millions d'euros à comparer à 710 millions au 30 juin 2009.

Le capital social de PPR au 30 juin 2010 est constitué de 126 658 389 actions d'une valeur nominale de 4 euros.

EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE

Le 9 juillet 2010, le Groupe a annoncé avoir accordé une exclusivité de négociation à ID Group en vue de la cession de Fnac Eveil & Jeux.

TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIEES

Les transactions avec les parties liées intervenues sur le premier semestre 2010 sont décrites dans la Note 21 des notes annexes résumées aux états financiers consolidés.

PRINCIPAUX RISQUES ET INCERTITUDES POUR LES SIX MOIS RESTANTS DE L'EXERCICE

Les principaux risques et incertitudes auxquels le Groupe pourrait être confronté au second semestre 2010 sont ceux exposés dans la partie Gestion des risques de la Section 4 du Document de Référence 2009 ainsi que dans la Note 30 des Etats financiers 2009.

Au second semestre le Groupe devrait rester confronté à un environnement économique convalescent, à des conditions de consommation volatiles et à un contexte monétaire perturbé.

PERSPECTIVES

Face aux défis d'un contexte de consommation toujours incertain, les forces qui ont fait la qualité des résultats de PPR au premier semestre 2010 agiront également en deuxième partie d'année.

Au second semestre 2010, PPR continuera de mettre tout en œuvre pour s'adapter à un environnement économique encore convalescent. Le Groupe reste déterminé à intensifier ses efforts en matière de gestion et à poursuivre son offensive commerciale.

Comptes semestriels consolidés résumés au 30 juin 2010

Les informations comparatives 2009 présentées dans ce document ont été retraitées pour être mises en conformité avec le référentiel IFRS en vigueur à la date de clôture des états financiers et afin de refléter le classement de certaines activités conformément à la norme IFRS 5. Ces retraitements sont décrits en Note 3 et en Note 10.

COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE POUR LES SITUATIONS AU 30 JUIN 2010 ET AU 30 JUIN 2009 ET L'EXERCICE CLOS AU 31 DECEMBRE 2009

(en millions d'euros) Notes 30/06/2010 30/06/2009 31/12/2009
ACTIVITES POURSUIVIES
Produits des activités ordinaires 5 8 138,6 7 853,0 16 524,6
Coût des ventes (4 145,1) (4 081,7) (8 749,3)
Marge brute 3 993,5 3 771,3 7 775,3
Charges de personnel (1 319,9) (1 276,2) (2 525,6)
Autres produits et charges opérationnels courants (1 965,3) (1 908,4) (3 866,3)
Résultat opérationnel courant 5 708,3 586,7 1 383,4
Autres produits et charges opérationnels non courants 6 (5,5) (131,6) (546,8)
Résultat opérationnel 702,8 455,1 836,6
Charges financières (nettes) 7 (109,0) (228,7) (381,4)
Résultat avant impôt 593,8 226,4 455,2
Impôt sur le résultat 8 (167,7) (75,8) (176,7)
Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence 9 15,6 (1,2) 0,3
Résultat net des activités poursuivies 441,7 149,4 278,8
dont part du Groupe 402,7 134,7 247,2
dont part des intérêts non contrôlés 39,0 14,7 31,6
ACTIVITES ABANDONNEES
Résultat net des activités abandonnées 10 0,1 69,8 764,9
dont part du Groupe 0,1 54,1 737,4
dont part des intérêts non contrôlés 15,7 27,5
Résultat net de l'ensemble consolidé 441,8 219,2 1 043,7
Résultat net part du Groupe 402,8 188,8 984,6
Résultat net part des intérêts non contrôlés 39,0 30,4 59,1
Résultat net part du Groupe 402,8 188,8 984,6
Résultat par action (en euros) 11.1 3,18 1,49 7,79
Résultat dilué par action (en euros) 11.1 3,18 1,49 7,79
Résultat net part du Groupe des activités poursuivies 402,7 134,7 247,2
Résultat par action (en euros) 11.1 3,18 1,07 1,96
Résultat dilué par action (en euros) 11.1 3,18 1,07 1,96
Résultat net part du Groupe des activités poursuivies
hors éléments non courants
407,0 217,9 712,4
Résultat par action (en euros) 11.2 3,22 1,72 5,63
Résultat dilué par action (en euros) 11.2 3,21 1,72 5,63

ETAT DU RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE POUR LES SITUATIONS AU 30 JUIN 2010 ET AU 30 JUIN 2009 ET L'EXERCICE CLOS AU 31 DECEMBRE 2009

(en millions d'euros) Notes 30/06/2010 30/06/2009 31/12/2009
Résultat net 441,8 219,2 1 043,7
Ecarts de conversion 330,9 (4,2) (8,4)
Couvertures des flux de trésorerie (1) (69,0) 21,9 35,9
Actifs disponibles à la vente (1) (0,3) 0,1 0,1
Excédent des actifs des régimes des retraites non comptabilisé (0,2) (13,6) (0,9)
Ecarts actuariels (1) (20,5)
Quote-part des autres éléments de résultat global des entreprises
associées
(2,2)
Autres éléments du résultat global, après impôt 12 259,2 4,2 6,2
Résultat global total 701,0 223,4 1 049,9
dont part du groupe 621,9 200,6 998,9
dont part des intérêts non contrôlés 79,1 22,8 51,0

(1) Net d'impôt

Comptes consolidés résumés

ETAT DE LA SITUATION FINANCIERE CONSOLIDEE POUR LES SITUATIONS AU 30 JUIN 2010 ET AU 30 JUIN 2009 ET L'EXERCICE CLOS AU 31 DECEMBRE 2009

ACTIF

(en millions d'euros) Notes 30/06/2010 30/06/2009 31/12/2009
Goodwill 5 678,8 6 312,8 5 564,6
Marques et autres immobilisations incorporelles 10 142,3 10 170,2 10 122,7
Immobilisations corporelles 1 874,1 2 183,3 1 861,5
Participations dans les sociétés mises en équivalence 720,7 80,5 705,6
Actifs financiers non courants 359,4 321,5 301,8
Actifs d'impôts différés 579,8 672,3 554,0
Autres actifs non courants 17,4 12,5 11,4
Actif non courant 19 372,5 19 753,1 19 121,6
Stocks 2 672,0 3 175,2 2 351,6
Créances clients 1 081,0 1 332,7 941,8
Concours à la clientèle 227,8 193,6 214,9
Créances d'impôts exigibles 72,7 96,7 77,6
Autres actifs financiers courants 128,2 67,1 27,9
Autres actifs courants 713,0 827,1 708,9
Trésorerie et équivalents de trésorerie 14 927,2 1 272,3 944,5
Actif courant 5 821,9 6 964,7 5 267,2
Actifs détenus en vue de la vente 10 77,9 74,9
Total actif 25 272,3 26 717,8 24 463,7

PASSIF

(en millions d'euros) Notes 30/06/2010 30/06/2009 31/12/2009
Capital social 13 506,6 506,2 506,3
Réserves liées au capital 2 486,3 2 478,8 2 480,4
Titres d'autocontrôle 13.1 (3,0) (7,0) (7,0)
Réserves de conversion 73,5 (239,9) (226,3)
Réévaluation des instruments financiers (70,5) (8,4) 7,8
Autres réserves 7 180,4 6 399,9 7 193,3
Capitaux propres - Part revenant au Groupe 13 10 173,3 9 129,6 9 954,5
Capitaux propres - Part revenant aux intérêts non contrôlés 1 105,8 1 231,0 1 098,8
Capitaux propres 13 11 279,1 10 360,6 11 053,3
Emprunts et dettes financières à long terme 15 3 482,2 5 769,1 4 357,8
Autres passifs financiers non courants 0,7
Provisions pour retraites et autres avantages similaires 192,4 224,3 192,3
Provisions 94,4 163,7 103,5
Passifs d'impôts différés 2 874,1 2 848,4 2 860,0
Passif non courant 6 643,1 9 006,2 7 513,6
Emprunts et dettes financières à court terme 15 2 337,4 1 940,5 1 006,1
Financement des concours à la clientèle 15 227,8 193,6 214,9
Autres passifs financiers courants 136,7 93,7 56,5
Dettes fournisseurs 2 131,8 2 273,2 2 053,5
Provisions pour retraites et autres avantages similaires 13,8 14,5 11,9
Provisions 201,5 250,6 252,0
Dettes d'impôts exigibles 301,9 286,8 211,8
Autres passifs courants 1 964,4 2 298,1 2 039,4
Passif courant 7 315,3 7 351,0 5 846,1
Dettes associées à des actifs détenus en vue de la vente 10 34,8 50,7
Total passif 25 272,3 26 717,8 24 463,7

TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDES POUR LES SITUATIONS AU 30 JUIN 2010 ET AU 30 JUIN 2009 ET L'EXERCICE CLOS AU 31 DECEMBRE 2009

(en millions d'euros) Notes 30/06/2010 30/06/2009 31/12/2009
Résultat net des activités poursuivies 441,7 149,4 278,8
Dotations nettes courantes aux amortissements et provisions sur
actif opérationnel non courant
5 186,8 198,1 407,3
Autres produits et charges sans contrepartie en trésorerie (56,0) 189,5 562,5
Capacité d'autofinancement 572,5 537,0 1 248,6
Charges et produits d'intérêts financiers 125,3 127,1 260,6
Dividendes reçus (0,1) (0,5) (0,1)
Charge nette d'impôt exigible 175,6 102,9 192,7
Capacité d'autofinancement avant impôts, dividendes et intérêts 873,3 766,5 1 701,8
Variation du besoin en fonds de roulement (415,5) (488,2) (28,4)
Variation des concours à la clientèle (0,6) 5,6 (11,7)
Impôts sur le résultat payés (97,2) (99,9) (243,7)
Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles 360,0 184,0 1 418,0
Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles 5 et 19.1 (129,3) (167,0) (338,9)
Cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles 37,8 19,5 37,5
Acquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquise 19.2 (67,6) (53,9) (62,2)
Cessions de filiales nettes de la trésorerie cédée 19.2 (22,3) (32,0) 866,0
Acquisitions d'autres actifs financiers (46,1) (3,2) (28,2)
Cessions d'autres actifs financiers (3,9) (0,9) 13,7
Intérêts et dividendes reçus 3,4 5,5 12,9
Flux nets de trésorerie liés aux activités d'investissement (228,0) (232,0) 500,8
Augmentation / Diminution de capital et autres opérations avec les
actionnaires
19.3 (63,6) (17,0) (44,6)
Acquisitions ou cessions d'actions d'autocontrôle 19.4 (2,2) (4,3) (4,0)
Dividendes versés aux actionnaires de PPR, société mère 13.2 (417,4) (417,3) (417,3)
Dividendes versés aux intérêts non contrôlés des filiales consolidées (14,7) (20,4) (30,5)
Emission d'emprunts 19.4 522,8 1 307,6 1 563,4
Remboursement d'emprunts 19.4 (166,8) (1 277,7) (1 322,8)
Augmentation / Diminution des autres dettes financières 191,1 702,3 (1 688,5)
Intérêts versés et assimilés (104,2) (100,5) (264,3)
Flux nets de trésorerie liés aux activités de financement (55,0) 172,7 (2 208,6)
Flux nets liés aux activités abandonnées 10 (24,7) (112,8) 85,1
Incidence des variations des cours de change 57,8 (13,7) (10,4)
Variation nette de la trésorerie 110,1 (1,8) (215,1)
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture de
l'exercice
19 718,4 933,5 933,5
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de
l'exercice
19 828,5 931,7 718,4

VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES

(Avant affectation du
résultat)
Capitaux propres
(en millions d'euros) Nombre
d'actions en
circulation (1)
Capital
social
Réserves
liées au
capital
Titres
d'auto
contrôle
Réserves de
conversion
Réévalua
tion des
instruments
financiers
Autres
réserves et
résultats
nets - part
du Groupe
Part
Groupe
Intérêts
non
contrôlés
Totaux
Au 31 décembre 2008 126 475 377 506,2 2 478,8 (6,4) (238,0) (35,7) 6 637,0 9 341,9 1 256,9 10 598,8
Résultat global total du
1er semestre 2009
(1,9) 27,3 175,2 200,6 22,8 223,4
Augmentation /
Diminution de capital
Titres d'autocontrôle (3)
Valorisation des
(10 325) (0,6) (2,4) (3,0) (3,0)
paiements fondés sur
des actions
7,4 7,4 0,7 8,1
Dividendes distribués
Variations de périmètre
(417,3) (417,3) (41,7)
(7,7)
(459,0)
(7,7)
Au 30 juin 2009 126 465 052 506,2 2 478,8 (7,0) (239,9) (8,4) 6 399,9 9 129,6 1 231,0 10 360,6
Résultat global total du
2eme semestre 2009
(6,7) 16,2 788,8 798,3 28,2 826,5
Augmentation /
Diminution de capital
23 211 0,1 1,6 1,7 1,7
Titres d'autocontrôle (3)
Valorisation des
0,2 0,2 0,2
paiements fondés sur
des actions
9,0 9,0 0,9 9,9
Dividendes distribués (0,3) (0,3)
Variations de périmètre
Au 31 décembre 2009
126 488 263 506,3 2 480,4 (7,0) 20,3
(226,3)
7,8 (4,6)
7 193,3
15,7
9 954,5
(161,0)
1 098,8
(145,3)
11 053,3
Résultat global total du
1er semestre 2010 299,8 (78,3) 400,4 621,9 79,1 701,0
Augmentation /
Diminution de capital
79 801 0,3 5,9 6,2 6,2
Titres d'autocontrôle (3)
Valorisation des
57 643 4,0 (4,1) (0,1) (0,1)
paiements fondés sur
des actions
6,7 6,7 1,2 7,9
Dividendes distribués
Variations de périmètre
(417,4)
1,5
(417,4)
1,5
(14,5)
(58,8)
(431,9)
(57,3)
Au 30 juin 2010 (2) 126 625 707 506,6 2 486,3 (3,0) 73,5 (70,5) 7 180,4 10 173,3 1 105,8 11 279,1

(1) Valeur nominale des actions de 4 euros.

(2) Nombre d'actions au capital au 30 juin 2010 : 126 658 389.

(3) Net d'impôt.

Notes annexes résumées aux états financiers consolidés

Note 1 Généralités 38
Note 2 Principes et méthodes comptables38
Note 3 Retraitement de l'information comparative 40
Note 4 Faits marquants 40
Note 5 Secteurs opérationnels 41
Note 6 Autres produits et charges opérationnels non courants 44
Note 7 Charges financières (nettes) 44
Note 8 Impôt 45
Note 9 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence 45
Note 10 Actifs détenus en vue de la vente, activités arrêtées, cédées ou en cours de cession 45
Note 11 Résultats par action 47
Note 12 Autres éléments du résultat global 48
Note 13 Capitaux propres 50
Note 14 Trésorerie et équivalents de trésorerie 51
Note 15 Dettes financières brutes 51
Note 16 Instruments dérivés en valeur de marché 53
Note 17 Classification comptable et Valeur de marché des instruments financiers 54
Note 18 Endettement financier net 56
Note 19 Tableau des flux de trésorerie 56
Note 20 Evolution des Passifs éventuels, engagements contractuels non comptabilisés et risques éventuels 58
Note 21 Parties liées ayant un contrôle sur le groupe 58
Note 22 Événements postérieurs à la clôture 58

NOTE 1 GENERALITES

PPR, société-mère du Groupe, est une société anonyme de droit français à Conseil d'administration, dont le siège social est 10 avenue Hoche 75008 Paris, France. La Société est immatriculée au Registre du commerce et des sociétés sous le numéro 552 075 020 RCS Paris et est cotée à l'Euronext Paris.

Les états financiers consolidés résumés au 30 juin 2010 reflètent la situation comptable de PPR et de ses filiales ainsi que ses intérêts dans les entreprises associées et co-entreprises.

Le Conseil d'administration du 29 juillet 2010 a arrêté les états financiers consolidés résumés au 30 juin 2010 et donné son autorisation à leur publication le 30 juillet 2010.

NOTE 2 PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES

Principes généraux et déclaration de conformité

En application du règlement européen n°1606 / 2002 du 19 juillet 2002, les états financiers consolidés du Groupe PPR au 31 décembre 2009 ont été établis en conformité avec les normes comptables internationales telles qu'approuvées par l'Union européenne à la date de clôture de ces états financiers et qui sont d'application obligatoire à cette date. Les normes internationales comprennent les IFRS (International Financial Reporting Standards), les IAS (International Accounting Standards) et les interprétations de l'IFRIC (International Financial Reporting Interpretations Committee).

Les états financiers consolidés résumés au 30 juin 2010 sont préparés selon les dispositions de la norme IAS 34 – Information financière intermédiaire, telle qu'adoptée par l'Union européenne, qui permet de présenter une sélection de notes explicatives.

Les notes annexes ne comportent pas l'intégralité des informations requises pour les états financiers annuels complets et doivent donc être lues conjointement avec les états financiers consolidés de l'exercice 2009.

L'ensemble des textes adoptés par l'Union européenne est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l'adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm.

Référentiel IFRS appliqué

Les comptes semestriels sont établis selon les principes et méthodes comptables appliqués par le Groupe aux états financiers de l'exercice 2009, à l'exception de l'impôt sur le résultat et des avantages au personnel, qui font l'objet de méthodes d'évaluation spécifiques (Note 2.1.).

La version révisée des normes IFRS 3 – Regroupements d'entreprises et IAS 27 – États financiers consolidés et individuels sont d'application obligatoire depuis le 1er janvier 2010. Ces textes, qui modifient les règles d'évaluation et de comptabilisation des opérations de périmètre, ont été appliqués par anticipation par le Groupe dès l'exercice 2009. En conséquence, toutes les opérations de périmètre réalisées depuis le 1er janvier 2009 sont traitées conformément aux nouvelles dispositions des deux normes.

Les autres textes applicables obligatoirement aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2010 sont les suivants :

  • l'amendement d'IAS 39 relatif aux éléments éligibles à la comptabilité de couverture,
  • l'amendement d'IAS 32 relatif au classement des droits de souscription émis (applicable aux exercices ouverts à compter du 1er février 2010),
  • l'amendement d'IFRS 2 relatif aux transactions intragroupe dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie,
  • l'amendement d'IFRS 5, publié en mai 2008 dans le cadre de la procédure annuelle d'amélioration des IFRS, portant sur la cession partielle de titres,
  • l'interprétation IFRIC 12 Accords de concessions de services,
  • l'interprétation IFRIC 15 Accords pour la construction de biens immobiliers,
  • l'interprétation IFRIC 16 Couverture d'un investissement net dans une activité à l'étranger,
  • l'interprétation IFRIC 17 Distributions d'actifs non monétaires aux actionnaires,

  • l'interprétation IFRIC 18 Transferts d'actifs de la part des clients,

  • les amendements de la procédure annuelle d'amélioration des IFRS, publiés en avril 2009.

Ces textes ne trouvent pas à s'appliquer au Groupe ou n'ont pas d'impact significatif sur les états financiers consolidés du Groupe.

Par ailleurs, le Groupe n'a pas opté pour une application anticipée des normes et interprétations dont l'application n'est pas obligatoire au 1er janvier 2010.

2.1. Particularités propres à l'établissement des états financiers intermédiaires

2.1.1. Impôt sur le résultat

La charge d'impôt de la période (exigible et différée) est déterminée à partir du taux effectif d'impôt estimé pour l'ensemble de l'exercice en cours, pour chaque entité et sous-ensemble fiscal. Elle est ajustée des opérations propres au premier semestre.

2.1.2. Avantages du personnel

Sauf événement particulier au cours de la période, il n'est procédé à aucune évaluation actuarielle pour l'élaboration des comptes semestriels. La charge du semestre relative aux avantages postérieurs à l'emploi correspond à la moitié de la charge nette calculée pour l'exercice 2010, sur la base des données et des hypothèses actuarielles utilisées au 31 décembre 2009.

2.1.3. Saisonnalité de l'activité

Le produit des activités ordinaires, le résultat opérationnel courant et l'ensemble des indicateurs opérationnels (dont le besoin en fonds de roulement) sont caractérisés par une forte saisonnalité liée à un niveau d'activité élevé sur le dernier trimestre de l'année civile, et plus particulièrement sur le mois de décembre. Ce phénomène est d'amplitude variable selon les secteurs d'activité du Groupe. En conséquence, les résultats intermédiaires au 30 juin 2010 ne sont pas nécessairement représentatifs de ceux pouvant être attendus pour l'ensemble de l'exercice 2010.

2.2. Recours à des estimations et au jugement

La préparation des états financiers consolidés implique la prise en compte d'estimations et d'hypothèses par la direction du Groupe qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments d'actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans les notes annexes. La direction du Groupe revoit ses estimations et ses hypothèses de manière régulière afin de s'assurer de leur pertinence au regard de l'expérience passée et de la situation économique actuelle. En fonction de l'évolution de ces hypothèses, les éléments figurant dans ses futurs états financiers pourraient être différents des estimations actuelles. L'impact des changements d'estimations comptables est comptabilisé au cours de la période du changement et de toutes les périodes futures affectées.

Les principales estimations faites par la direction pour l'établissement des états financiers concernent la valorisation et les durées d'utilité des actifs opérationnels, corporels, incorporels et goodwill, le montant des provisions pour risques et autres provisions liées à l'activité, ainsi que les hypothèses retenues pour le calcul des obligations liées aux avantages du personnel, des paiements fondés sur des actions, des impôts différés et des instruments financiers. Le Groupe utilise notamment des hypothèses de taux d'actualisation, basées sur des données de marché, afin d'estimer ses actifs et passifs à long terme.

Par ailleurs, outre l'utilisation d'estimations, la direction du Groupe fait appel à son jugement afin de déterminer le traitement comptable approprié de certaines opérations, dans l'attente de clarification de certaines normes IFRS ou lorsque les normes en vigueur ne traitent pas des problématiques concernées. C'est le cas notamment pour les options de vente accordées aux actionnaires minoritaires.

NOTE 3 RETRAITEMENT DE L'INFORMATION COMPARATIVE

Au cours du second semestre 2009, le Groupe a identifié des activités arrêtées, cédées ou en cours de cession comme étant éligibles à la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées. Les activités concernées sont Cfao et Fnac Eveil & Jeux. Conformément à la norme IFRS 5, le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie du 30 juin 2009, antérieurement publiés, ont été retraités.

Par ailleurs, la norme IAS 27 révisée modifie la norme IAS 7 – Tableau des flux de trésorerie quant à la présentation des acquisitions et cessions d'intérêts dans une filiale sans modification du contrôle, opérations dorénavant classées en flux de financement. Les informations du tableau des flux de trésorerie du premier semestre 2009 ont été modifiées en conséquence.

NOTE 4 FAITS MARQUANTS

4.1. Évolutions du portefeuille d'activités

Le 8 avril 2010, Puma a pris une participation minoritaire de 20,1% dans la société Wilderness Holdings Limited. Wilderness Holdings Limited opère des activités d'écotourisme en Afrique du Sud et au Botswana.

Le 16 avril 2010, Puma a finalisé l'acquisition de l'équipementier de golf Cobra. Cette acquisition inclut la marque Cobra, les stocks, les droits de propriété intellectuelle et les contrats de sponsoring. Les travaux d'allocation du prix d'acquisition sont en cours au 30 juin 2010.

4.2. Renforcement de la solidité financière

Au cours du premier semestre 2010, PPR a poursuivi sa politique de renforcement de sa solidité financière et la diversification de ses sources de financement.

Dans le cadre de son programme EMTN, PPR a émis un emprunt obligataire d'un montant de 500 millions d'euros à échéance avril 2015, assorti d'un coupon de 3,75%.

NOTE 5 SECTEURS OPERATIONNELS

Les informations relatives aux secteurs opérationnels présentés suivent les mêmes règles comptables que celles utilisées pour les états financiers consolidés.

La mesure de la performance de chaque secteur opérationnel, utilisée par le principal décideur opérationnel, est basée sur le résultat opérationnel courant.

Les dotations courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel non courant correspondent aux dotations nettes aux amortissements et provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles comptabilisées dans le résultat opérationnel courant.

Les acquisitions d'immobilisations incorporelles et corporelles correspondent aux acquisitions brutes d'immobilisations y compris décalage de trésorerie et hors investissement d'immobilisations en contrat de locationfinancement.

Les actifs sectoriels se composent des goodwill, des marques et autres immobilisations incorporelles, des immobilisations corporelles, des autres actifs non courants, des stocks, des créances clients, des concours à la clientèle et des autres actifs courants.

Les passifs sectoriels se composent des impôts différés passifs sur les marques, des financements des concours à la clientèle, des dettes fournisseurs et des autres passifs courants.

Informations par enseigne

(en millions d'euros) Gucci Bottega
Veneta
Yves Saint
Laurent
Autres Luxe
30 juin 2010
Produits des activités ordinaires 1 215,4 230,0 117,9 260,8 1 824,1
- hors groupe 1 215,4 230,0 117,9 260,4 1 823,7
- groupe 0,4 0,4
Résultat opérationnel courant 333,8 58,7 (5,7) (11,3) 375,5
Dotations courantes aux amortissements et
provisions sur actif opérationnel non courant
49,1 6,1 4,5 13,4 73,1
Autres produits et charges opérationnelles
courantes sans contrepartie en trésorerie
(5,7) 0,1 (5,6)
Acquisitions d'immobilisations incorporelles
et corporelles brutes
24,8 3,2 1,7 14,2 43,9
30 juin 2009
Produits des activités ordinaires 1 101,9 202,8 113,0 224,4 1 642,1
- hors groupe 1 101,9 202,8 113,0 223,6 1 641,3
- groupe 0,8 0,8
Résultat opérationnel courant 286,9 46,5 (17,2) (10,8) 305,4
Dotations courantes aux amortissements et
provisions sur actif opérationnel non courant
45,8 5,6 7,1 13,4 71,9
Autres produits et charges opérationnelles
courantes sans contrepartie en trésorerie
(4,6) 0,1 (2,0) (6,5)
Acquisitions d'immobilisations incorporelles
et corporelles brutes
41,4 6,3 2,1 9,1 58,9
31 décembre 2009
Produits des activités ordinaires 2 266,4 402,1 237,5 484,3 3 390,3
- hors groupe 2 266,4 402,1 237,5 482,8 3 388,8
- groupe 1,5 1,5
Résultat opérationnel courant 617,7 91,8 (9,8) (7,6) 692,1
Dotations courantes aux amortissements et
provisions sur actif opérationnel non courant
92,3 11,5 11,6 26,4 141,8
Autres produits et charges opérationnelles
courantes sans contrepartie en trésorerie
(6,0) (1,1) (7,1)
Acquisitions d'immobilisations incorporelles
et corporelles brutes
100,7 11,5 3,9 19,0 135,1
Actifs sectoriels 7 415,9 473,9 1 116,2 1 171,9 10 177,9
Passifs sectoriels 1 578,3 80,8 482,7 288,5 2 430,3
Eliminations
Fnac Redcats Conforama Puma et autres Total
1 916,3 1 696,2 1 413,7 1 298,5 (10,2) 8 138,6
1 916,3 1 692,6 1 413,4 1 292,6 8 138,6
3,6 0,3 5,9 (10,2) 0,0
38,0 81,6 52,4 182,8 (22,0) 708,3
31,5 23,8 30,6 27,0 0,8 186,8
0,8 (1,9) 2,2 (3,6) (8,1)
24,7 12,9 26,7 18,5 2,6 129,3
1 860,4 1 729,9 1 331,4 1 297,7 (8,5) 7 853,0
1 860,4 1 728,2 1 330,8 1 292,3 7 853,0
35,1 1,7
56,9
0,6
31,3
5,4
176,7
(8,5)
(18,7)
586,7
35,7 27,0 31,5 31,4 0,6 198,1
(7,1) 5,3 (5,8) (0,5) 1,3 (13,3)
31,4 18,2 30,5 27,7 0,3 167,0
4 375,1 3 386,4 2 928,0 2 460,7 (15,9) 16 524,6
4 375,1 3 382,2
4,2
2 926,9
1,1
2 451,6
9,1
(15,9) 16 524,6
182,1 114,7 125,0 319,5 (50,0) 1 383,4
76,0 54,6 72,5 60,9 1,5 407,3
(9,3) 1,0 (9,1) 1,3 (1,7) (24,9)
56,4 32,5 59,2 54,5 1,2 338,9
1 520,7 1 796,4 2 243,0 5 989,3 50,1 21 777,4
1 171,0 913,6 899,1 1 429,8 67,8 6 911,6

NOTE 6 AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPERATIONNELS NON COURANTS

(en millions d'euros) 30/06/2010 30/06/2009
Plus ou moins values sur cessions d'actifs 1,2 (2,1)
Charges de restructuration (2,6) (130,9)
Dépréciation d'actifs (1,0) (0,6)
Autres (3,1) 2,0
Total (5,5) (131,6)

Les autres produits et charges opérationnels non courants du Groupe, qui regroupent les éléments inhabituels de nature à perturber le suivi de la performance économique de chaque enseigne, s'élèvent à -5,5 millions d'euros sur le premier semestre 2010.

Sur le premier semestre 2009, ce poste qui représente une charge nette de -131,6 millions d'euros est essentiellement constitué de charges de restructuration concernant majoritairement la réorganisation des processus opérationnels et du réseau de magasins de Puma.

NOTE 7 CHARGES FINANCIERES (NETTES)

Les charges financières nettes s'analysent de la façon suivante :

(en millions d'euros) 30/06/2010 30/06/2009
Coût de l'endettement financier net (115,5) (117,2)
Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie 3,2 4,9
Charges financières au coût amorti (118,1) (114,8)
Charges financières sur passifs financiers à la juste valeur par résultat (12,8) (12,8)
Gains et pertes sur dettes / emprunts couverts en juste valeur 2,4 (8,0)
Gains et pertes sur dérivés de couverture de juste valeur 9,8 13,5
Autres produits et charges financiers 6,5 (111,5)
Gains nets sur actifs financiers disponibles à la vente (0,5) 0,2
Gains et pertes sur passifs financiers à la juste valeur par résultat 19,3 (39,0)
Gains et pertes de change 0,7 4,1
Part inefficace des couvertures de flux de trésorerie (5,5) (28,6)
Gains et pertes sur dérivés non éligibles à la comptabilité de couverture (change et taux) 7,6 (35,6)
Effet de l'actualisation des actifs et passifs (6,9) (6,5)
Autres charges financières (8,2) (6,1)
Total (109,0) (228,7)

NOTE 8 IMPOT

Le taux d'impôt du Groupe se détermine comme suit :

(en millions d'euros) 30/06/2010 30/06/2009
Résultat avant impôt 593,8 226,4
Eléments non courants (5,5) (131,6)
Résultat courant avant impôt 599,3 358,0
Charge totale d'impôt (167,7) (75,8)
Impôt sur éléments non courants 1,2 23,7
Charge d'impôt courant (168,9) (99,5)
Taux d'impôt effectif 28,2% 33,5%
Taux d'impôt courant 28,2% 27,8%

En France, la loi de finances pour 2010 a introduit une nouvelle taxe : la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE). Par cohérence avec le traitement de taxes analogues au sein du Groupe, la CVAE a été qualifiée par le Groupe d'impôt sur le résultat au regard de la norme IAS 12. En conséquence, elle est comptabilisée en « impôt sur le résultat ».

NOTE 9 QUOTE-PART DE RESULTAT DES SOCIETES MISES EN EQUIVALENCE

Au 30 juin 2010, la quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence provient essentiellement des participations dans Cfao, Wilderness et Sowind Group.

PPR a cédé le contrôle de sa filiale Cfao par introduction en bourse sur Euronext Paris le 3 décembre 2009. Le Groupe a conservé 42,0% du capital et des droits de vote de Cfao qui lui confèrent une influence notable. La participation résiduelle est mise en équivalence dans les comptes consolidés du Groupe. PPR s'était engagé envers les banques garantes de l'opération à ne pas offrir, céder ou transférer de toute autre manière des actions de Cfao jusqu'au 7 juin 2010.

Le résultat de Cfao pour le premier semestre 2010 n'étant pas connu de PPR en date d'arrêté des comptes, la quotepart de résultat du Groupe a été estimée sur la base du dernier résultat semestriel publié par Cfao, soit le second semestre 2009.

L'ensemble des informations financières publiées par Cfao sont disponibles sur le site http://www.cfaogroup.com.

NOTE 10 ACTIFS DETENUS EN VUE DE LA VENTE, ACTIVITES ARRETEES, CEDEES OU EN COURS DE CESSION

Fin décembre 2009, la Fnac a décidé d'entamer un processus de cession de sa filiale Fnac Eveil & Jeux, spécialisée dans les jeux et jouets éducatifs, les livres et produits multimédias ainsi que les articles de puériculture et de décoration destinés aux enfants jusqu'à douze ans. Fnac Eveil & Jeux a, en effet, atteint un niveau de développement tel qu'il nécessite, pour accélérer et amplifier sa croissance tant à l'international que sur Internet, de s'adosser à un partenaire puissant sur son créneau de marché.

Compte tenu de ces éléments, le Groupe a traité ces actifs comme des « activités arrêtées, cédées ou en cours de cession » à compter du 31 décembre 2009.

Les activités arrêtées, cédées ou en cours de cession regroupent les activités de Fnac Eveil & Jeux, de Cfao, de Bédat, d'YSL Beauté, de la marque Empire Stores de Redcats UK, des marques du pôle « Missy » de Redcats USA, de Surcouf, de Conforama Pologne, de Fnac Service ainsi que les résultats de cession de Cfao, Surcouf, YSL Beauté, Conforama Pologne, Printemps et Rexel.

Comptes consolidés résumés

En application de la norme IFRS 5, le Groupe a cessé d'amortir ces groupes d'actifs et tous les actifs qui les composent à compter de la date de leur classement en « activités arrêtées, cédées ou en cours de cession ».

Sur l'ensemble des périodes publiées, le résultat net de ces activités est présenté sur une ligne distincte du compte de résultat, « Activités abandonnées » et fait l'objet d'un retraitement dans le tableau des flux de trésorerie.

Les actifs et passifs des « activités cédées ou en cours de cession » sont présentés sur des lignes séparées au bilan du Groupe, sans retraitement des périodes antérieures.

Les actifs et passifs des « activités arrêtées » ne sont pas présentés sur des lignes séparées au bilan du Groupe.

Impact sur les états financiers

Le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie des activités arrêtées, cédées ou en cours de cession se présentent de la façon suivante :

(en millions d'euros) 30/06/2010 30/06/2009
Produits des activités ordinaires 45,6 1 461,6
Coût des ventes (21,2) (1 126,7)
Marge brute 24,4 334,9
Charges de personnel (11,5) (115,6)
Autres produits et charges opérationnels courants (16,8) (108,9)
Résultat opérationnel courant (3,9) 110,4
Autres produits et charges opérationnels non courants (0,5) 5,2
Résultat opérationnel (4,4) 115,6
Charges financières (nettes) 1,6 (12,3)
Résultat avant impôt (2,8) 103,3
Impôt sur le résultat 0,1 (29,5)
Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence 1,7
Résultat net sur cession des activités abandonnées 2,8 (5,7)
Résultat net 0,1 69,8
dont part du Groupe 0,1 54,1
dont part des intérêts non contrôlés 15,7
(en millions d'euros) 30/06/2010 30/06/2009
Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles (19,1) (69,0)
Flux nets de trésorerie liés aux activités d'investissement (3,6) (12,5)
Flux nets de trésorerie liés aux activités de financement (0,1) (31,7)
Incidence des variations des cours de change 0,4
Flux nets de trésorerie (22,8) (112,8)
Trésorerie d'ouverture ou flux nets et variation des flux intragroupes (1,9)
Flux nets liés aux activités abandonnées (1) (24,7) (112,8)

(1) ligne présentée dans le tableau des flux de trésorerie du Groupe.

Les activités cédées ou en cours de cession ont un impact sur le bilan consolidé du Groupe pour les montants suivants :

(en millions d'euros) 30/06/2010 30/06/2009 31/12/2009
Actifs détenus en vue de la vente 77,9 74,9
Dettes associées à des actifs détenus en vue de la vente 34,8 50,7

Au 30 juin 2010 et au 31 décembre 2009, les actifs classés comme détenus en vue de la vente concernent uniquement Fnac Eveil & Jeux.

NOTE 11 RESULTATS PAR ACTION

Les résultats nets par action sont calculés sur la base du nombre moyen pondéré d'actions en circulation sous déduction du nombre moyen pondéré d'actions détenues par des sociétés consolidées.

Les résultats nets par action dilués prennent en compte le nombre moyen pondéré d'actions défini ci-avant pour le calcul du résultat net par action majoré du nombre moyen pondéré d'actions ordinaires potentiellement dilutives. Les actions potentiellement dilutives correspondent aux actions accordées au personnel dans le cadre de transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres.

Le résultat net est corrigé, le cas échéant, des charges théoriques d'intérêts nettes d'impôts relatives aux instruments convertibles et échangeables.

11.1. Résultats par action

Résultat par action au 30 juin 2010

(en millions d'euros) Ensemble
consolidé
Activités
poursuivies
Activités
abandonnées
Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 402,8 402,7 0,1
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires émises 126 607 863 126 607 863 126 607 863
Nombre moyen pondéré d'actions autodétenues (94 477) (94 477) (94 477)
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires 126 513 386 126 513 386 126 513 386
Résultat de base par action (en euros) 3,18 3,18 0,00
Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 402,8 402,7 0,1
Instruments convertibles et échangeables
Résultat net part du Groupe dilué 402,8 402,7 0,1
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires 126 513 386 126 513 386 126 513 386
Actions ordinaires potentielles dilutives 124 301 124 301 124 301
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires diluées 126 637 687 126 637 687 126 637 687
Résultat dilué par action (en euros) 3,18 3,18 0,00

Résultat par action au 30 juin 2009

Ensemble Activités Activités
(en millions d'euros) consolidé poursuivies abandonnées
Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 188,8 134,7 54,1
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires émises 126 555 377 126 555 377 126 555 377
Nombre moyen pondéré d'actions autodétenues (91 832) (91 832) (91 832)
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires 126 463 545 126 463 545 126 463 545
Résultat de base par action (en euros) 1,49 1,07 0,42
Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 188,8 134,7 54,1
Instruments convertibles et échangeables
Résultat net part du Groupe dilué 188,8 134,7 54,1
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires 126 463 545 126 463 545 126 463 545
Actions ordinaires potentielles dilutives
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires diluées 126 463 545 126 463 545 126 463 545
Résultat dilué par action (en euros) 1,49 1,07 0,42

Résultat par action au 31 décembre 2009

(en millions d'euros) Ensemble
consolidé
Activités
poursuivies
Activités
abandonnées
Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 984,6 247,2 737,4
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires émises 126 559 397 126 559 397 126 559 397
Nombre moyen pondéré d'actions autodétenues (97 882) (97 882) (97 882)
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires 126 461 515 126 461 515 126 461 515
Résultat de base par action (en euros) 7,79 1,96 5,83
Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 984,6 247,2 737,4
Instruments convertibles et échangeables
Résultat net part du Groupe dilué 984,6 247,2 737,4
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires 126 461 515 126 461 515 126 461 515
Actions ordinaires potentielles dilutives
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires diluées 126 461 515 126 461 515 126 461 515
Résultat dilué par action (en euros) 7,79 1,96 5,83

11.2. Résultats par action des activités poursuivies hors éléments non courants

Les éléments non courants concernent le poste « Autres produits et charges opérationnels non courants » du compte de résultat pour son montant net d'impôts et d'intérêts non contrôlés.

(en millions d'euros) 30/06/2010 30/06/2009 31/12/2009
Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 402,7 134,7 247,2
Autres produits et charges opérationnels non courants (5,5) (131,6) (546,8)
Impôt sur autres produits et charges opérationnels non courants 1,2 23,7 55,1
Résultat minoritaires sur autres produits et charges opérationnels non courants 24,7 26,5
Résultat net hors éléments non courants 407,0 217,9 712,4
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires émises 126 607 863 126 555 377 126 559 397
Nombre moyen pondéré d'actions autodétenues (94 477) (91 832) (97 882)
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires 126 513 386 126 463 545 126 461 515
Résultat hors éléments non courants de base par action (en euros) 3,22 1,72 5,63
Résultat net hors éléments non courants 407,0 217,9 712,4
Instruments convertibles et échangeables
Résultat net part du Groupe dilué 407,0 217,9 712,4
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires 126 513 386 126 463 545 126 461 515
Actions ordinaires potentielles dilutives 124 301
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires diluées 126 637 687 126 463 545 126 461 515
Résultat dilué par action (en euros) 3,21 1,72 5,63

NOTE 12 AUTRES ELEMENTS DU RESULTAT GLOBAL

Les autres éléments du résultat global sont principalement composés :

  • des profits et des pertes résultant de la conversion des états financiers d'une activité à l'étranger,
  • de la partie efficace des profits et des pertes sur instruments de couverture dans une couverture de flux de trésorerie,
  • des profits et des pertes relatifs à la réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente et des autres instruments financiers,
  • des éléments relatifs à l'évaluation des obligations au titre des avantages du personnel : excédents des actifs des régimes de retraite non reconnus et écarts actuariels constatés sur les régimes à prestations définies.

Le montant de ces éléments, avant et après effets d'impôt liés, ainsi que les ajustements de reclassement en résultat, sont les suivants :

(en millions d'euros) Brut Impôt Net
Ecart de conversion (4,2) (4,2)
Couvertures des flux de trésorerie 3,9 18,0 21,9
- variation de juste valeur (2,3)
- recyclage en résultat 6,2
Actifs disponibles à la vente 0,1 0,1
- variation de juste valeur 0,1
- recyclage en résultat
Excédent des actifs des régimes des retraites non comptabilisé (13,6) (13,6)
Ecarts actuariels
Quote-part des autres éléments de résultat global des entreprises associées
Autres éléments du résultat au 30 juin 2009 (13,8) 18,0 4,2
Ecart de conversion (8,4) (8,4)
Couvertures des flux de trésorerie 15,8 20,1 35,9
- variation de juste valeur (6,3)
- recyclage en résultat 22,1
Actifs disponibles à la vente 0,2 (0,1) 0,1
- variation de juste valeur 0,2
- recyclage en résultat
Excédent des actifs des régimes des retraites non comptabilisé (0,9) (0,9)
Ecarts actuariels (25,1) 4,6 (20,5)
Quote-part des autres éléments de résultat global des entreprises associées
Autres éléments du résultat global au 31 décembre 2009* (18,4) 24,6 6,2
* total de l'exercice
Ecart de conversion 330,9 330,9
Couvertures des flux de trésorerie (45,1) (23,9) (69,0)
- variation de juste valeur (82,8)
- recyclage en résultat 37,7
Actifs disponibles à la vente (0,4) 0,1 (0,3)
- variation de juste valeur (0,4)
- recyclage en résultat
Excédent des actifs des régimes des retraites non comptabilisé (0,2) (0,2)
Ecarts actuariels
Quote-part des autres éléments de résultat global des entreprises associées (2,3) 0,1 (2,2)
Autres éléments du résultat global au 30 juin 2010 282,9 (23,7) 259,2

Un montant négatif sur la ligne « Recyclage en résultat » signifie qu'un produit est enregistré dans le compte de résultat.

Le montant des réévaluations des instruments de couverture des flux de trésorerie transféré en résultat est comptabilisé dans la marge brute.

Le montant des réévaluations des actifs financiers disponibles à la vente transféré en résultat est comptabilisé dans le résultat financier.

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NOTE 13 CAPITAUX PROPRES

Au 30 juin 2010, le capital social s'élève à 506 314 352 euros. Il est composé de 126 658 389 actions entièrement libérées de valeur nominale de 4 euros (126 578 588 actions de valeur nominale de 4 euros au 31 décembre 2009).

13.1. Actions PPR autodétenues et options sur titres PPR

Au cours du premier semestre 2010, le Groupe a procédé à la cession nette de 57 643 actions autodétenues selon les modalités suivantes :

  • acquisition de 579 465 titres dans le cadre du contrat de liquidité ;
  • cession de 554 465 titres dans le cadre du contrat de liquidité ;
  • attribution aux salariés de 81 810 titres dans le cadre du plan d'actions gratuites de 2008 à échéance juin 2010 ;
  • cession aux salariés de 833 titres dans le cadre du plan d'options d'achat de 2006.

Par ailleurs, suite à différentes levées d'options de souscription d'actions au cours du premier semestre 2010, le capital a été augmenté de 79 801 actions portant ainsi le capital social de PPR à 126 658 389 actions au 30 juin 2010.

Le Groupe n'a procédé, au cours du premier semestre 2010, à aucune acquisition d'options d'achat de titres PPR. Les options d'achat venant à échéance sur le premier semestre 2010 n'ont pas été exercées.

Au 30 juin 2010, le Groupe détient 648 105 options d'achats de titres PPR destinées principalement à couvrir des plans d'options d'achat et des plans d'options de souscription.

Le 26 mai 2004, PPR a confié un mandat à un intermédiaire financier en vue de favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations des titres. Ce contrat est conforme à la Charte de déontologie établie par l'Association Française des Marchés Financiers (AMAFI) et approuvée par l'Autorité des Marchés Financiers. Doté initialement de 40 millions d'euros pour moitié en espèces et pour moitié en titres PPR, ce contrat a fait l'objet de dotations complémentaires en espèces de 20 millions d'euros le 3 septembre 2004 et de 30 millions d'euros le 18 décembre 2007.

Au 30 juin 2010, PPR détient 25 000 actions d'autocontrôle dans le cadre du contrat de liquidité (aucune action n'était détenue dans le cadre de ce contrat au 31 décembre 2009). Hors cadre du contrat de liquidité, PPR détient 7 682 actions en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre des plans d'actions gratuites ou d'options d'achat (90 325 actions étaient détenues par la société au 31 décembre 2009).

13.2. Dividendes

L'Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos au 31 décembre 2009 a décidé d'une distribution de dividendes de 3,30 euros par action, soit 417,4 millions d'euros compte tenu des actions PPR autodétenues. Le dividende a été mis en paiement le 26 mai 2010.

NOTE 14 TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE

Ce poste s'analyse de la façon suivante :

(en millions d'euros) 30/06/2010 30/06/2009 31/12/2009
Trésorerie 816,3 719,7 807,9
Equivalents de trésorerie 110,9 552,6 136,6
Total 927,2 1 272,3 944,5

Au 30 juin 2010, les équivalents de trésorerie comprennent des OPCVM, des certificats de dépôts et des dépôts à terme de moins de trois mois.

Les éléments comptabilisés par le Groupe en tant que « Trésorerie et équivalents de trésorerie » répondent strictement aux critères repris dans la position de l'AMF publiée en mars 2008. En particulier, les placements sont revus régulièrement conformément aux procédures du Groupe et dans le strict respect des critères de qualification définis par la norme IAS 7. Au 30 juin 2010, ces analyses n'ont pas conduit à des changements de classification comptable préalablement retenue.

NOTE 15 DETTES FINANCIERES BRUTES

(en millions d'euros) 30/06/2010 N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Au-delà 30/06/2009 31/12/2009
Emprunts et dettes financières
à long terme
3 482,2 175,4 1 152,5 1 133,7 512,2 508,4 5 769,1 4 357,8
Emprunts obligataires 2 813,2 1 014,2 953,3 497,3 348,4 2 939,7 3 147,8
Lignes de crédit confirmées 2 148,4 490,0
Autres emprunts auprès des
établissements de crédit
370,4 132,0 44,2 165,3 5,5 23,4 480,6 430,1
Dettes sur contrats de location
financement
78,4 4,2 4,2 6,6 7,1 56,3 83,5 75,9
Participation des salariés 18,1 3,6 7,4 4,8 2,3 23,0 20,2
Autres dettes financières 202,1 35,6 82,5 3,7 80,3 93,9 193,8
Emprunts et dettes financières
à court terme
2 565,2 2 565,2 2 134,1 1 221,0
Emprunts obligataires 811,7 811,7
Lignes de crédit confirmées 54,3 54,3 46,3
Utilisation des lignes de crédit
non confirmées
344,2 344,2 468,8 321,2
Autres emprunts auprès des
établissements de crédit
199,9 199,9 172,8 210,3
Dettes sur contrats de location
financement
11,6 11,6 10,8 12,1
Participation des salariés 4,2 4,2 7,8 7,1
Découverts bancaires 98,7 98,7 340,6 226,1
Billets de trésorerie 951,2 951,2 975,6 213,3
Autres dettes financières 89,4 89,4 157,7 184,6
Total 6 047,4 2 565,2 175,4 1 152,5 1 133,7 512,2 508,4 7 903,2 5 578,8
% 42,4% 2,9% 19,1% 18,7% 8,5% 8,4%

Au 30 juin 2010, l'ensemble de la dette brute est comptabilisé au coût amorti sur la base du taux d'intérêt effectif déterminé après prise en compte des frais d'émission et des primes de remboursement ou d'émission identifiés et rattachés à chaque passif à l'exception des émissions obligataires de mai 2008 indexées sur l'évolution du titre PPR comptabilisées à la juste valeur par résultat.

Par ailleurs, les emprunts, principalement obligataires, couverts en totalité ou en proportion au titre d'une relation de couverture de juste valeur ont fait l'objet d'un ajustement de juste valeur.

Les intérêts courus figurent dans la rubrique « autres dettes financières ».

ELEMENTS FINANCIERS DU PREMIER SEMESTRE 2010

Comptes consolidés résumés

Les tirages à court terme des lignes adossées à des crédits confirmés à plus d'un an sont classés dans les échéances à plus d'un an.

Au 30 juin 2010, les emprunts obligataires représentent 59,9% de la dette brute contre 37,2% au 30 juin 2009 et 56,4% au 31 décembre 2009.

La part des dettes à plus d'un an représente 57,6% de la dette brute au 30 juin 2010 (73,0% au 30 juin 2009 et 78,1% au 31 décembre 2009).

Le montant total des lignes de crédit confirmées s'élève à 6 411,1 millions d'euros en date d'arrêté dont 54,3 millions d'euros mobilisés sous forme de tirages de lignes de crédit et 31,9 millions d'euros mobilisés sous forme d'emprunts à court terme. Au 30 juin 2010, le montant total des lignes de crédit confirmées non utilisées s'élève à 6 324,9 millions d'euros dont 5 802,5 millions d'euros ont une échéance supérieure à un an.

Les financements des concours à la clientèle contribuent à hauteur de 227,8 millions d'euros à la dette brute au 30 juin 2010.

NOTE 16 INSTRUMENTS DERIVES EN VALEUR DE MARCHE

Le Groupe utilise divers instruments financiers fermes ou optionnels qualifiés de dérivés dans le cadre de l'application des normes IFRS afin de couvrir son exposition au risque de taux et au risque de change.

Au 30 juin 2010, conformément à la norme IAS 39, la valeur de marché des instruments financiers dérivés figure au bilan à l'actif dans les rubriques « Actifs financiers non courants » et « Autres actifs financiers courants » et au passif dans les rubriques « Autres passifs financiers non courants » et « Autres passifs financiers courants ».

La juste valeur des dérivés couvrant le risque de taux d'intérêt est inscrite en non courant ou en courant en fonction du sous-jacent de dette auquel ils sont affectés.

La juste valeur des dérivés de change est enregistrée en « Autres actifs financiers ou passifs financiers courants ».

(en millions d'euros) 30/06/2010 Risque de
taux
d'intérêt
Risque
de change
Autres
risques de
marché
30/06/2009 31/12/2009
Dérivés actif 130,8 30,5 100,3 92,7 75,8
Non Courant 8,9 8,9 35,9 55,4
Dérivés actif - à la juste valeur par le résultat 3,0 3,0 4,1 3,3
Dérivés actif - couverture de flux de trésorerie
Dérivés actif - couverture de juste valeur 5,9 5,9 31,8 52,1
Courant 121,9 21,6 100,3 56,8 20,4
Dérivés actif - à la juste valeur par le résultat 26,6 0,2 26,4 10,8 7,6
Dérivés actif - couverture de flux de trésorerie 67,6 67,6 36,8 12,8
Dérivés actif - couverture de juste valeur 27,7 21,4 6,3 9,2
Dérivés passif 136,6 10,9 125,7 71,1 56,2
Non Courant 0,7
Dérivés passif - à la juste valeur par le résultat 0,4
Dérivés passif - couverture de flux de trésorerie
Dérivés passif - couverture de juste valeur 0,3
Courant 136,6 10,9 125,7 70,4 56,2
Dérivés passif - à la juste valeur par le résultat 24,2 10,7 13,5 26,7 19,2
Dérivés passif - couverture de flux de trésorerie 112,4 0,2 112,2 28,2 35,5
Dérivés passif - couverture de juste valeur 15,5 1,5
TOTAL (5,8) 19,6 (25,4) 21,6 19,6

Les dérivés éligibles à la comptabilité de couverture de juste valeur couvrant principalement la dette émise sous forme d'emprunts obligataires figurent au 30 juin 2010 à l'actif du bilan pour 27,3 millions d'euros. Au 31 décembre 2009, ces dérivés de couverture de juste valeur figuraient à l'actif du bilan pour 52,1 millions d'euros. Au 30 juin 2009, ces dérivés de couverture de juste valeur figuraient à l'actif pour 31,8 millions d'euros et au passif pour 0,3 million d'euros.

Les dérivés de couverture de flux de trésorerie futurs sont comptabilisés pour leur part efficace en contrepartie des capitaux propres.

La variation de réserve de couverture de flux de trésorerie est présentée dans la note 12.

Rapport semestriel 2010 - PPR

NOTE 17 CLASSIFICATION COMPTABLE ET VALEUR DE MARCHE DES INSTRUMENTS FINANCIERS

Les principes de mesure des instruments financiers et leur valeur de marché au 30 juin 2010 s'analysent comme suit :

30/06/2010 Ventilation par classification comptable
(en millions d'euros) Valeur
comptable
Valeur de
marché
Juste valeur
par résultat
Actifs
disponibles à
la vente
Prêts et
créances
Actif non courant
Actifs financiers non courants 359,4 359,4 50,8 299,7
Actif courant
Créances clients 1 081,0 1 081,0
Concours à la clientèle 227,8 227,8
Autres actifs financiers courants 128,2 128,2 6,3
Trésorerie et équivalents de trésorerie 927,2 927,2 110,9
Passif non courant
Emprunts et dettes financières à long terme 3 482,2 3 734,1 420,7
Autres passifs financiers non courants
Passif courant
Emprunts et dettes financières à court terme 2 337,4 2 344,5
Financement des concours à la clientèle 227,8 227,8
Autres passifs financiers courants 136,7 136,7
Dettes fournisseurs 2 131,8 2 131,8

Les valeurs de marché sont déterminées par estimation pour la majorité des instruments financiers du Groupe, à l'exception des titres de participation dans des sociétés non consolidées cotées, des valeurs mobilières de placement et des emprunts obligataires cotés dont le dernier cours de cotation connu au 30 juin 2010 est retenu.

Les méthodes retenues sont les suivantes :

  • Les instruments financiers autres que les dérivés inscrits à l'actif du bilan Les valeurs comptables retenues sont des estimations raisonnables de leur valeur de marché à l'exception des valeurs mobilières de placement et des titres de participation non consolidés dont la valeur de marché a été déterminée sur la base du dernier cours de bourse connu au 30 juin 2010 pour les titres cotés.
  • Les instruments financiers autres que les dérivés inscrits au passif du bilan

La valeur de marché a été déterminée pour les emprunts obligataires cotés sur la base du dernier cours de bourse en date de clôture.

Pour les autres emprunts, elle a été déterminée sur la base d'autres méthodes de valorisation telles que la valeur actualisée des flux de trésorerie en tenant compte du risque de crédit du Groupe, des conditions de taux d'intérêt en date de clôture, du cours de l'action PPR et des hypothèses de volatilités s'agissant de la valorisation des emprunts obligataires indexés.

• Les instruments financiers dérivés

La valeur de marché a été fournie par les établissements financiers contreparties aux transactions ou calculée à l'aide de méthodes standards de valorisation intégrant les conditions de marché en date de clôture.

30/06/2009 31/12/2009
Coût amorti Instruments
dérivés avec
comptabilité
de
couverture
Instruments
dérivés sans
comptabilité
de
couverture
Valeur
comptable
Valeur de
marché
Valeur
comptable
Valeur de
marché
5,9 3,0 321,5 321,5 301,8 301,8
1 081,0 1 332,7 1 332,7 941,8 941,8
227,8 95,3 26,6 193,6
67,1
193,6
67,1
214,9
27,9
214,9
27,9
816,3 1 272,3 1 272,3 944,5 944,5
3 061,5 5 769,1
0,7
5 854,6
0,7
4 357,8 4 596,1
2 337,4 1 940,5 1 940,5 1 006,1 1 006,1
227,8 193,6 193,6 214,9 214,9
0,1 112,4 24,2 93,7 93,7 56,5 56,5
2 131,8 2 273,2 2 273,2 2 053,5 2 053,5

NOTE 18 ENDETTEMENT FINANCIER NET

L'endettement financier net du Groupe s'établit comme suit :

(en millions d'euros) 30/06/2010 30/06/2009 31/12/2009
Dettes financières brutes hors financement des concours à la clientèle 5 819,6 7 709,6 5 363,9
Instruments dérivés de couverture de juste valeur (taux d'intérêt) (27,3) (31,5) (52,1)
Trésorerie et équivalents de trésorerie (927,2) (1 272,3) (944,5)
Endettement financier net 4 865,1 6 405,8 4 367,3

NOTE 19 TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

La trésorerie nette des découverts bancaires s'élève au 30 juin 2010 à 828,5 millions d'euros et correspond au montant de la trésorerie et équivalents de trésorerie présenté dans le tableau des flux de trésorerie.

(en millions d'euros) 30/06/2010 30/06/2009 31/12/2009
Trésorerie et équivalents de trésorerie du bilan 927,2 1 272,3 944,5
Découverts bancaires (98,7) (340,6) (226,1)
Trésorerie et équivalents de trésorerie du tableau
des flux de trésorerie
828,5 931,7 718,4

19.1. Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles

Les acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles s'élèvent à 129,3 millions d'euros sur le premier semestre 2010 (167,0 millions d'euros sur le premier semestre 2009).

Sur le premier semestre 2010, les investissements d'immobilisations corporelles effectués au travers de contrats de location-financement s'élèvent à 0,2 million d'euros (aucun investissement n'a été effectué sur le premier semestre 2009).

19.2. Acquisitions et cessions de filiales

(en millions d'euros) 30/06/2010 30/06/2009 31/12/2009
Acquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquise (67,6) (53,9) (62,2)
Cessions de filiales nettes de la trésorerie cédée (22,3) (32,0) 866,0
Total (89,9) (85,9) 803,8

Sur le premier semestre 2010, les acquisitions de filiales concernent principalement l'acquisition de l'équipementier de golf Cobra (Note 4.1). Les cessions de filiales sont constituées essentiellement des frais et impôts liés aux cessions de Cfao, Surcouf et YSL Beauté.

Sur le premier semestre 2009, les acquisitions de filiales concernent principalement la prise de participation majoritaire dans Dobotex par Puma. Les cessions de filiales sont constituées essentiellement des frais et impôts liés à la cession d'YSL Beauté.

19.3. Augmentation / Diminution de capital et autres opérations avec les actionnaires

Sur le premier semestre 2010, les opérations avec les actionnaires concernent principalement l'acquisition, par PPR et Puma, de titres Puma portant ainsi la participation du Groupe à 71.0% au 30 juin 2010 et l'acquisition, par Puma, de titres complémentaires de ses filiales.

Sur le premier semestre 2009, les opérations avec les actionnaires concernent principalement l'acquisition de titres Gucci.

19.4. Acquisitions ou cessions d'actions d'autocontrôle

Sur le premier semestre 2010, l'incidence des acquisitions ou cessions d'actions d'autocontrôle correspond à :

  • l'acquisition de 579 465 titres dans le cadre du contrat de liquidité pour un montant de -55,2 millions d'euros ;
  • la cession de 554 465 titres dans le cadre du contrat de liquidité pour un montant de 52,9 millions d'euros ;
  • la cession de 833 titres pour un montant de 0,1 million d'euros suite à l'exercice d'options d'achat du plan 2006.

Sur le premier semestre 2009, l'incidence des acquisitions ou cessions d'actions d'autocontrôle correspond :

  • l'acquisition de 421 016 titres dans le cadre du contrat de liquidité pour un montant de -21,9 millions d'euros ;
  • la cession de 421 016 titres dans le cadre du contrat de liquidité pour un montant de 22,0 millions d'euros ;
  • l'acquisition de 64 675 titres attribués aux salariés principalement dans le cadre du plan d'actions gratuites 2007 à échéance mai 2009 à hauteur de -3,8 millions d'euros ;
  • l'acquisition de 10 325 titres en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre des plans d'actions gratuites du Groupe à hauteur de -0,6 million d'euros.

19.5. Émission et remboursement d'emprunts

Sur le premier semestre 2010, les émissions d'emprunts concernent essentiellement un emprunt obligataire émis en avril 2010 pour 500 millions d'euros à échéance avril 2015 assortie d'un coupon de 3,75%. Les remboursements d'emprunts concernent notamment le remboursement en juin 2010 d'un emprunt long terme de 52,6 millions d'euros émis en 1998.

Sur le premier semestre 2009, les émissions d'emprunts concernent d'une part, la mise en place d'un emprunt auprès des Caisses Régionales du Crédit Agricole et de LCL arrangé par CALyon, pour 152,5 millions d'euros à échéance juin 2014, au taux d'intérêt Euribor 3 mois +2,80% et d'autre part les émissions des emprunts obligataires suivants :

  • 800 millions d'euros à échéance avril 2014, émis en deux tranches assimilables assorties d'un coupon de 8,625% ;
  • 150 millions d'euros à échéance juin 2014, placement « retail » au Benelux assorti d'un coupon de 7,75% ;
  • 150 millions d'euros à échéance juin 2017, placement privé assorti d'un coupon de 6,50%.

Les remboursements d'emprunts concernent essentiellement le remboursement du solde de la tranche à court terme du financement d'acquisition de PUMA AG pour 500 millions d'euros en avril 2009 et le remboursement de l'emprunt obligataire de 750 millions d'euros émis en juillet 2003 et arrivant à échéance en janvier 2009.

Rapport semestriel 2010 - PPR

NOTE 20 EVOLUTION DES PASSIFS EVENTUELS, ENGAGEMENTS CONTRACTUELS NON COMPTABILISES ET RISQUES EVENTUELS

20.1. Processus de retrait obligatoire des actions Gucci

À la suite du retrait de la cote des actions Gucci Group NV en date du 14 juin 2004 sur le New York Stock Exchange et en date du 1er juillet 2004 sur Euronext Amsterdam, le Groupe a décidé le lancement d'un processus de rachat des actions ordinaires qu'il ne détient pas, tout en rachetant les titres présentés à la vente ; au 30 juin 2010, 0,07% du capital émis n'avait pas encore été volontairement présenté au rachat.

20.2. Engagements donnés ou reçus suite à des cessions d'actifs

Au cours du premier semestre 2010, les engagements donnés et reçus suite à des cessions d'actifs n'ont pas évolué par rapport à ceux décrits dans la Note 34 du Document de Référence 2009.

20.3. Autres évolutions

Puma a engagé une procédure arbitrale en Espagne à l'encontre de son distributeur Estudio 2000 qui y détenait encore une partie des marques Puma. La sentence arbitrale reconnait les droits de Puma sur la totalité des marques, ce qui consacre la pleine liberté pour Puma de reprendre en propre ses opérations en Espagne. Le transfert des marques concernées est conditionné au versement éventuel par Puma d'un montant maximum de 98 millions d'euros. Puma conteste cette indemnisation et considère disposer de fondements très solides pour la faire suspendre puis annuler.

A la connaissance du Groupe, il n'existe pas d'autres évolutions significatives des autres engagements donnés et reçus par le Groupe ainsi que des passifs éventuels.

NOTE 21 PARTIES LIEES AYANT UN CONTROLE SUR LE GROUPE

La société PPR est contrôlée par Artémis, elle-même détenue en totalité par la société Financière Pinault. Au 30 juin 2010, le groupe Artémis détient 40,8% du capital et 55,3% des droits de vote de PPR.

Les principales opérations du semestre, entre l'ensemble des sociétés consolidées du groupe PPR et la société Artémis, sont les suivantes :

  • versement du dividende de l'exercice 2009 soit 170,3 millions d'euros (170,3 millions d'euros pour 2008) ;
  • constatation, pour le premier semestre 2010, d'une redevance de 2,5 millions d'euros (2,9 millions d'euros sur le premier semestre 2009) au titre, d'une part, d'une mission de conseil et d'étude en matière de développement et d'appui dans la réalisation d'opérations complexes et, d'autre part, de la fourniture d'opportunités de développement, d'affaires ou de facteurs de réduction des coûts ; cette rémunération fait l'objet d'une convention examinée par le Comité d'audit et autorisée par le Conseil d'administration.

NOTE 22 EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE

Le 9 juillet 2010, le Groupe a annoncé avoir accordé une exclusivité de négociation à ID Group en vue de la cession de Fnac Eveil & Jeux.

Rapport des Commissaires aux Comptes sur l'information financière semestrielle

Période du 1er janvier au 30 juin 2010

Mesdames, Messieurs les Actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées Générales et en application de l'article L.451-1-2. III du Code monétaire et financier, nous avons procédé à :

  • l'examen limité des comptes semestriels consolidés résumés de la société PPR, relatifs à la période du 1er janvier au 30 juin 2010, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
  • la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité.

Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité du Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.

I. Conclusion sur les comptes

Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.

Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34 – norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne relative à l'information financière intermédiaire.

II. Vérification spécifique

Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés résumés.

Paris La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 29 juillet 2010

Les Commissaires aux Comptes

Département de KPMG SA

KPMG Audit Deloitte & Associés

Jean-Luc Decornoy Jean-Paul Picard

Déclaration du responsable du rapport financier semestriel

J'atteste qu'à ma connaissance, les comptes consolidés résumés pour le semestre écoulé sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport semestriel d'activité présente un tableau fidèle des événements importants survenus pendant les six premiers mois de l'exercice, de leur incidence sur les comptes semestriels, des principaux risques et des principales incertitudes pour les six mois restants de l'exercice, ainsi que des principales transactions entre parties liées.

Fait à Paris, le 29 juillet 2010

Jean-François Palus Directeur général délégué, Directeur financier

PPR

Société anonyme au capital de 506 314 352 €

Siège social : 10 avenue Hoche – 75381 Paris Cedex 08 – 552 075 020 R.C.S. Paris

Tel : +33 (0)1 45 64 61 00 – Fax : +33 (0)1 45 64 60 00

www.ppr.com

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