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KBC Groupe NV

Quarterly Report Aug 9, 2018

3968_iss_2018-08-09_7e73f0f3-170a-4fe9-91ab-3d25da9622a8.pdf

Quarterly Report

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Bruxelles, 9 août 2018 (07.00 a.m. CEST)

KBC Groupe : Résultat du deuxième trimestre : 692 millions d'euros

Aperçu Groupe KBC (consolidé, IFRS) 2TR2018
(IFRS 9)
1TR2018
(IFRS 9)
2TR2017
(IAS 39)
1S2018
(IFRS 9)
1S2017
(IAS 39)
Résultat net (en millions EUR) 692 556 855 1 248 1 485
Bénéfice de base par action (EUR) 1.61 1.30 2.01 2.91 3.49
Ventilation du résultat net, par division (en millions EUR)
Belgique 437 243 483 680 785
République tchèque 145 171 183 316 364
Marchés internationaux 163 137 177 299 292
Centre de groupe -53 5 12 -48 45
Capitaux propres des actionnaires de la société mère par action (en EUR, fin
de période)
39.9 40.9 39.8 39.9 39.8

2Tr2018

Nous avons enregistré un bénéfice net de 692 millions d'euros au deuxième trimestre 2018. Cette bonne performance renouvelée s'explique notamment par la solide tenue des revenus nets d'intérêts, la belle performance de l'assurance nonvie et les revenus élevés de dividendes (sous l'effet de facteurs saisonniers), qui ont en partie contrebalancé le recul des revenus à la juste valeur et liés au trading, la légère baisse des revenus de commissions et l'impact négatif à caractère unique lié au règlement d'un dossier juridique legacy. Compte tenu d'effets saisonniers, les coûts sont restés sous contrôle et nous avons à nouveau pu libérer des provisions pour pertes de crédit, principalement en rapport avec notre portefeuille de prêts hypothécaires irlandais. En tenant compte du bénéfice net de 556 millions d'euros enregistré au trimestre précédent, notre résultat pour le premier semestre 2018 se monte ainsi à pas moins de 1 248 millions d'euros. Nous conservons en outre une excellente solvabilité, avec un ratio common equity de 15,8% à fin juin 2018, largement supérieur aux exigences minimales réglementaires.

En avril, nous avons émis avec succès un nouvel instrument additionnel Tier-1 pour un montant d'1 milliard d'euros. Début juillet, nous avons finalisé le rachat annoncé de 2,7 millions d'actions propres représentant un montant total de 181 millions d'euros. L'annulation de ces actions a ainsi réduit le nombre total d'actions KBC Groupe en circulation à 415 897 567 unités. Enfin, dans le cadre de notre politique en matière de dividende, nous avons décidé de verser un dividende intérimaire de 1 euro par action le 16 novembre 2018, en guise d'acompte sur le dividende total pour 2018.

Nous avons par ailleurs franchis plusieurs pas dans la mise en œuvre de notre stratégie de durabilité. En mai, KBC est devenue la première institution financière belge à lancer un fonds d'épargne-pension ISR (dont elle est le promoteur). Celuici est géré par KBC Asset Management et est en totale adéquation avec les critères de durabilité de la BEAMA. En juin, nous avons introduit des règles plus strictes en matière de durabilité dans les métiers de la banque et de l'assurance, répondant ainsi aux attentes en constante évolution de nos parties prenantes et de la communauté au sens large. Toujours en juin, nous avons été le premier établissement financier belge à lancer une obligation verte.

Dans l'ensemble, les conditions économiques en Europe demeurent attrayantes, bien que le pic de croissance soit vraisemblablement derrière nous. La poursuite de la démondialisation économique, conjuguée à l'escalade des conflits commerciaux, constitue toujours le principal risque pesant sur la croissance européenne.

Je tiens une fois encore à remercier nos clients et autres parties prenantes pour la confiance qu'ils témoignent à notre société et à nos collaborateurs. Nous continuons à nous engager et à redoubler d'efforts pour de devenir la référence dans le domaine de la bancassurance dans tous nos pays stratégiques.

Important événement postérieur au bilan qui ne donne pas lieu à des ajustements des comptes

Je suis également heureux d'annoncer que KBC Bank Ireland a conclu un accord avec Goldman Sachs sur la cession d'une partie de son portefeuille de crédits legacy (environ 1,9 milliard d'euros). À la suite de cette transaction, le ratio de crédits

impaired de KBC Bank Ireland diminue d'environ 11 points de pourcentage à quelque 25% pro forma à la fin du 2Tr2018. La transaction devrait avoir un impact net sur le P&L de +14 millions d'euros (basé sur les chiffres du 1Tr2018 et sous déduction des frais liés à la transaction) et libérera un volume d'actifs pondérés par le risqué de quelque 0,4 milliard d'euros pour le groupe KBC. Elle améliorera le ratio CET1 du groupe KBC de 7 points de base.

La transaction devrait être finalisée au 4Tr2018.

Johan Thijs , Chief Executive Officer

Remarque importante. Nous avons commencé en 2018 à appliquer la norme IFRS 9, qui – en termes simplifiés - implique des changements significatifs au niveau de la classification des actifs et passifs financiers et de la méthodologie de réduction de valeur. Par conséquent, une partie des chiffres du compte de résultat et du bilan ne sont pas entièrement comparables aux chiffres de référence de 2017 (toujours basés sur la norme IAS 39, KBC exploitant l'allègement transitoire à des fins de comparaison). Dans un souci de transparence, nous avons en outre déplacé, à compter de 2018 et conformément à IFRS 9, les intérêts courus sur dérivés de change dans le portefeuille bancaire des « revenus à la juste valeur » aux « revenus nets d'intérêts ». Nous avons également déplacé les revenus issus du réseau (revenus découlant des marges générées sur les transactions de change effectuées par le réseau pour les clients) des « revenus à la juste valeur et liés au trading » aux « revenus nets de commissions ». Vous trouverez un bref aperçu de ces changements en annexe. En outre, dans le cadre de la norme IFRS 9, nous avons modifié à compter de 2018 la définition de notre portefeuille de crédits, qui se base désormais sur la valeur comptable brute (incluant les intérêts réservés et courus) et non plus sur l'encours, et en avons quelque peu revu la portée. Aux fins d'une meilleure comparaison, nous avons ajouté un certain nombre de comparaisons avec des chiffres de 2017 sur une base pro forma (recalculés, non audités) dans l'analyse ci-dessous. Vous pouvez identifier ces comparaisons grâce à la mention « sur une base comparable ».

Hors séance boursière – Information réglementée* Principales données financières du deuxième trimestre 2018

  • Nos franchises de bancassurance commerciale ont réalisé une belle performance sur nos marchés clés et dans nos activités stratégiques.
  • Les volumes de crédits ont augmenté de 3% en glissement trimestriel et de 5% en rythme annuel, toutes les divisions signant une hausse. Les dépôts (hors certificats de dette) ont progressé de 3% en glissement trimestriel et de 6% en rythme annuel, toutes les divisions signant ici aussi une hausse.
  • Les revenus nets d'intérêts sont restés relativement stables (-1%) en glissement trimestriel, mais ont progressé de 2% en rythme annuel (sur une base comparable). Les revenus nets d'intérêts ont bénéficié de la baisse des coûts de financement, de la hausse des taux de refinancement en République tchèque, de la croissance des volumes de crédits et de l'impact positif en glissement annuel de la consolidation d'UBB/Interlease en Bulgarie, mais ont continué de pâtir des pressions sur les marges sur prêts et de la faiblesse des revenus de réinvestissement, entre autres.
  • Les revenus techniques de nos activités d'assurance non-vie ont grimpé de 11% par rapport au même trimestre de l'année dernière, grâce à la hausse des primes acquises. Le ratio combiné en découlant pour le premier semestre 2018 s'établit à un excellent 88%, un niveau correspondant à celui enregistré pour l'exercice complet 2017. Les ventes de nos produits d'assurance vie ont reculé de 14% par rapport au trimestre précédent (en partie sous l'effet de facteurs saisonniers), mais ont grimpé de 3% par rapport au deuxième trimestre 2017.
  • Sur une base comparable, nos revenus nets de commissions ont baissé de 3% par rapport au trimestre précédent et de 4% par rapport au même trimestre un an plus tôt. Ce recul s'explique principalement par la baisse des frais d'entrée liés à la gestion d'actifs.
  • Tous les autres éléments de revenus combinés ont chuté de 37% en glissement trimestriel en raison de la baisse des revenus à la juste valeur et liés au trading ainsi que des autres revenus nets (plombés par l'impact négatif d'un élément à caractère unique), partiellement compensée par l'augmentation des revenus de dividendes sous l'effet de facteurs saisonniers, entre autres. En glissement annuel, tous les autres éléments de revenus combinés ont chuté de plus de 50% sur une base comparable, sous l'effet essentiellement de la forte baisse des revenus à la juste valeur et liés au trading.
  • La comparaison trimestrielle des coûts est déformée dans la mesure où l'essentiel des taxes bancaires spécifiques pour l'exercice complet 2018 sont comptabilisées au premier trimestre. Abstraction faite de ces taxes, les coûts ont grimpé de 2% en rythme trimestriel. Ils ont augmenté de 6% en glissement annuel, en partie du fait de l'intégration d'UBB/Interlease dans les chiffres. Si l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'année, le ratio charges/produits ressort à 56% au titre du premier semestre 2018, un niveau globalement en ligne avec celui enregistré pour l'exercice complet 2017 (55%).
  • Le résultat trimestriel a bénéficié d'une libération de réductions de valeur sur crédits de 21 millions d'euros, grâce essentiellement à l'Irlande. Le coût annualisé du crédit est par conséquent ressorti à un très favorable -0,10% (un chiffre négatif indique un impact positif sur les résultats), contre -0,06% pour l'exercice complet 2017. Abstraction faite de l'Irlande, le ratio de coût du crédit s'établirait à 0,00%, contre 0,09% pour l'exercice complet 2017.
  • Notre position de trésorerie est restée robuste, tout comme notre base de capital, avec un ratio common equity de 15,8% (à pleine charge, selon le compromis danois).

Notre stratégie repose sur quatre grands principes :

  • Nous plaçons le client au centre de nos préoccupations.
  • Nous cherchons à proposer à nos clients une expérience
  • unique dans le domaine de la bancassurance. • Nous développons notre groupe dans une optique de long terme et avons pour objectif de générer une
  • croissance durable et rentable. • Nous assumons nos responsabilités à l'égard de la

Communiqué de presse Hors séance boursière – Information réglementée*

Aperçu des résultats et du bilan

Compte de résultat consolidé selon IFRS,
Groupe KBC (en millions EUR)
2TR2018
(IFRS 9)
1TR2018
(IFRS 9)
4TR2017
(IAS 39)
3TR2017
(IAS 39)
2TR2017
(IAS 39)
1S2018
(IFRS 9)
1S2017
(IAS 39)
Revenus nets d'intérêts 1 117 1 125 1 029 1 039 1 028 2 242 2 052
Assurance non-vie (avant réassurance) 202 162 152 188 179 364 366
Primes acquises
Charges techniques
392
-190
378
-216
384
-232
378
-190
369
-190
770
-406
729
-363
Assurance vie (avant réassurance)
Primes acquises
1
315
-7
336
-3
410
-3
282
-24
267
-5
651
-52
579
Charges techniques -314 -343 -414 -284 -291 -656 -631
Résultat de la réassurance cédée -14 -9 -10 16 -10 -23 -13
Revenus de dividendes 34 21 8 11 30 55 44
Résultat net des instruments financiers à la juste valeur
par le biais du compte de résultat1
54 96 235 182 249 150 439
Résultat net réalisé sur des actifs disponibles à la vente - - 51 51 52 - 97
Résultat net réalisé sur titres de créance évalués à la
juste valeur par le biais des autres éléments du résultat
global
8 1 - - - 9 -
Revenus nets de commissions 438 450 430 408 430 889 869
Autres revenus nets 23 71 -14 4 47 94 124
Total des revenus 1 863 1 912 1 878 1 896 1 980 3 775 3 926
Charges d'exploitation -966 -1 291 -1 021 -914 -910 -2 257 -2 139
Réductions de valeur 1 56 -2 -31 71 58 64
Dont : sur prêts et créances2
Dont : sur actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste
- - 30 -15 78 - 72
valeur par le biais des autres éléments du résultat global2 21 63 - - - 84 -
Quote-part dans le résultat des entreprises associées et
joint-ventures
3 6 -5 8 3 10 8
Résultat avant impôts 901 683 850 959 1 144 1 585 1 858
Impôts -210 -127 -451 -268 -288 -337 -373
Résultat après impôts 692 556 398 691 855 1 248 1 485
attribuable à des participations minoritaires 0 0 0 0 0 0 0
attribuable aux actionnaires de la société mère 692 556 399 691 855 1 248 1 485
Bénéfice de base par action (EUR)
Bénéfice dilué par action (EUR)
1.61
1.61
1.30
1.30
0.92
0.92
1.62
1.62
2.01
2.01
2.91
2.91
3.49
3.49
Chiffres clés du bilan consolidé 30/06/2018 31/03/2018 31/12/2017 30/09/2017 30/06/2017
Groupe KBC (en millions EUR)
Total des actifs
(IFRS 9)
301 934
(IFRS 9)
304 022
(IAS 39)
292 342
(IAS 39)
296 885
(IAS 39)
296 479
Prêts et avances à la clientèle, hors prises en pension 145 346 142 512 140 999 139 538 138 522
Titres (actions et titres de créance) 63 936 66 050 67 743 69 273 70 898
Dépôts de la clientèle et titres de créance, hors mises en
pension
192 951 188 034 193 708 188 962 188 708
Provisions techniques avant réassurance 18 595 18 754 18 641 18 696 18 905
Dettes de contrats d'investissement, assurance 13 428 13 338 13 552 13 294 13 339
Capitaux propres de la société mère 16 616 17 119 17 403 17 003 16 665
Ratios sélectionnés
Groupe KBC (consolidé)
1S2018 Exercice
complet
Rendement sur capitaux propres 16% 2017
17%
Ratio charges/produits, activités bancaires
(après exclusion de divers éléments hors exploitation et répartition
homogène des taxes bancaires)
62%
(56%)
54%
(55%)
Ratio combiné, assurance non-vie 88% 88%
Ratio common equity, Bâle III (compromis danois, à pleine charge) 15.8% 16.3%
Ratio common equity, méthode FICOD (à pleine charge) 15.0% 15.1%
Ratio de levier financier (leverage ratio, Bâle III, à pleine
charge)
6.0% 6.1%
Ratio de coût du crédit3 -0.10% -0.06%
Ratio de crédits impaired 5.5% 6.0%
pour les crédits en souffrance depuis plus de 90 jours 3.2% 3.4%
Ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR)
Ratio de couverture des liquidités (LCR)
136% 134%
139% 139%

2 Ou « réductions de valeur sur crédits ». 3 Un chiffre négatif indique une libération nette de réductions de valeur sur crédits (impact positif sur les résultats).

Pour les données complètes du compte de résultat et du bilan consolidés selon les normes IFRS, nous vous renvoyons au chapitre « Consolidated financial statements » du rapport trimestriel (en anglais), qui reprend également un résumé du résultat global, des variations des capitaux propres des actionnaires, ainsi que plusieurs annexes relatives aux comptes. En ce qui concerne (les modifications apportées à) la définition des ratios, veuillez vous reporter à la section « Details of ratios and terms » du rapport trimestriel.

Analyse du trimestre (2TR2018)

Total des revenus Les revenus totaux se sont inscrits en léger recul (-3%) en glissement trimestriel. Dans
l'ensemble, les revenus nets d'intérêts restent relativement stables (-1%), les revenus
1
863
millions d'euros
d'assurance non-vie et de dividendes ont augmenté, les revenus nets de commissions
ont légèrement diminué et les revenus à la juste valeur et liés au trading ont baissé de
manière significative. Les autres revenus nets ont été érodés par un élément à
caractère unique.

Les revenus nets d'intérêts se sont inscrits à 1 117 millions d'euros au cours du trimestre sous revue. Sur une base comparable, ils restent relativement stables en glissement trimestriel (-1%), mais progressent en glissement annuel (+2%). De manière générale, la pression exercée sur les marges sur emprunts commerciaux dans la plupart de nos pays stratégiques, l'impact négatif de la faiblesse des revenus de réinvestissement et l'atténuation de l'impact positif des swaps de change ALM sur une base nette ont été contrebalancés par la croissance des volumes de crédits, la baisse des coûts de financement, la hausse des taux de refinancement en République tchèque et la consolidation d'UBB/Interlease (en glissement annuel). Comme déjà mentionné, la croissance des volumes de crédits a continué de soutenir les revenus d'intérêts : le volume total des crédits à la clientèle a augmenté de 3% en glissement trimestriel et de 5% en rythme annuel, avec une croissance dans l'ensemble des divisions. Les dépôts de la clientèle (certificats de dette inclus) ont augmenté de 3% en glissement trimestriel et de 2% en rythme annuel. Abstraction faite des certificats de dette (à la baisse en glissement annuel en raison de plusieurs facteurs, notamment le fléchissement des certificats de dépôt et le remboursement des titres de type « contingent capital » en janvier), les dépôts ont enregistré une hausse de 6% en rythme annuel, cette augmentation s'appliquant de nouveau à toutes les divisions. La marge nette d'intérêts a atteint 2,00% pour le trimestre sous revue, en baisse de 1 point de base par rapport au trimestre précédent et en hausse de 4 points de base par rapport au même trimestre un an plus tôt.

Nos activités d'assurance non-vie se sont très bien comportées, contribuant à hauteur de 189 millions d'euros aux revenus techniques issus de l'assurance (primes acquises minorées des charges techniques et majorées du résultat de la réassurance cédée), soit une progression de 24% par rapport au trimestre précédent et de 11% en rythme annuel. Alors que l'augmentation en glissement trimestriel découle de la hausse des recettes de primes dans tous les pays et de la diminution des charges techniques en Belgique (les chiffres du premier trimestre 2018 avaient été impactés par les tempêtes du mois de janvier), l'augmentation en rythme annuel s'explique exclusivement par la hausse des primes acquises. Par conséquent, le ratio combiné pour les six premiers mois de 2018 s'établit à un excellent 88%, un niveau correspondant à celui enregistré pour l'exercice complet 2017.

Nos activités d'assurance vie ont contribué à hauteur de 0 million d'euros aux revenus techniques issus des activités d'assurance, contre -7 millions d'euros au trimestre précédent et -25 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. Les ventes de produits d'assurance vie (426 millions d'euros) ont chuté de 14% par rapport au trimestre précédent (en raison principalement de la baisse des ventes de produits de la branche 23) et grimpé de 3% par rapport au même trimestre un an plus tôt (chute des ventes des produits de la branche 23 contrebalancée par l'augmentation des ventes des produits à taux d'intérêt garanti). La part des produits à taux d'intérêt garanti dans le total des ventes de produits d'assurance vie est globalement ressortie à 61% au deuxième trimestre 2018, les produits de la branche 23 représentant les 39% restants.

À 438 millions d'euros, les revenus nets de commissions sont restés robustes, même s'ils ont baissé de 3% par rapport au trimestre précédent et de 4% par rapport au même trimestre un an plus tôt, sur une base comparable. Dans les deux cas, cette évolution s'explique essentiellement par la diminution des frais d'entrée générés par nos activités de gestion d'actifs (attribuable à la détérioration du climat d'investissement au cours du trimestre sous revue) et par la baisse des commissions liées aux titres. La situation a été partiellement compensée par l'augmentation des commissions liées aux services de paiement et par l'impact positif (en glissement annuel) de l'intégration d'UBB/Interlease dans les chiffres. À la fin juin 2018, les actifs sous gestion totaux s'élevaient à 214 milliards d'euros, un volume plus ou moins stable en glissement trimestriel et en hausse de 1% en rythme annuel (évolution favorable des prix).

Le reste des autres éléments de revenu a totalisé 119 millions d'euros, contre 189 millions d'euros au trimestre précédent et 265 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt (sur une base comparable). Les chiffres pour le deuxième trimestre 2018 incluent des revenus de dividendes relativement élevés à hauteur de 34 millions d'euros (le deuxième trimestre de l'année comprend généralement l'essentiel des dividendes reçus) et un résultat net réalisé sur titres de créance à la juste valeur de 8 millions d'euros. Ils comprennent en outre 23 millions d'euros d'autres revenus nets, inférieurs à ceux du trimestre précédent en raison d'un événement négatif à caractère unique lié au règlement d'un dossier juridique legacy (-38 millions d'euros), tandis que le trimestre précédent avait profité de certaines circonstances à caractère unique positives, à savoir le règlement d'un autre ancien dossier juridique et la vente d'un bâtiment (pour un montant total de 25 millions d'euros). Le reste des autres éléments de revenu inclut également un résultat net de 54 millions d'euros pour les instruments financiers à la juste valeur (revenus à la juste valeur et liés au trading). Ces chiffres ont accusé un recul considérable par rapport aux deux trimestres de référence en raison de la valeur réduite des produits dérivés utilisés à des fins d'Asset-Liability Management, de l'impact négatif de différents ajustements de valorisation et de la baisse des revenus générés par la salle des marchés en République tchèque, partiellement compensés par la hausse des plus-values réalisées sur la vente d'actions au sein du portefeuille d'assurance.

Les charges d'exploitation se sont inscrites à 966 millions d'euros au deuxième trimestre 2018. La comparaison en glissement trimestriel est déformée dès lors que nous procédons généralement, au premier trimestre, à la comptabilisation anticipée de l'essentiel des taxes bancaires pour l'exercice complet (371 millions d'euros au 1TR2018 contre 24 millions d'euros seulement au 2TR2018). Abstraction faite de ces taxes bancaires, les coûts ont augmenté de 2% en glissement trimestriel, un résultat essentiellement attribuable à la hausse des frais de personnel (surtout en Belgique et en République tchèque) et à l'augmentation des dépenses de marketing, des frais ICT et des frais professionnels sous l'effet de facteurs saisonniers. Les coûts hors taxes bancaires se sont accrus de 6% en rythme annuel, notamment en raison de l'intégration d'UBB/Interlease dans les chiffres, le reste de l'augmentation découlant notamment de la hausse des frais ICT (investissements dans la transformation numérique) et des dépenses de marketing.

Le ratio charges/produits de nos activités bancaires s'établit ainsi à 62% pour les six premiers mois de l'année. Si l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'année et que l'on exclut certains éléments hors exploitation, le ratio charges/produits s'établit à 56%, ce qui correspond globalement au niveau de 55% enregistré pour l'ensemble de l'année 2017.

Réductions de valeur

coût du crédit très favorable, à -0,10%. Libération nette de

21 millions d'euros

sur crédits Nouvelle libération nette de réductions de valeur sur crédits, grâce à l'Irlande. Ratio de

Nous avons enregistré 21 millions d'euros de libération nette de réductions de valeur sur crédits au cours du deuxième trimestre 2018. À titre de comparaison, nous avions libéré 63 millions d'euros au trimestre précédent et 78 millions d'euros au deuxième trimestre 2017. À l'image des derniers trimestres, la libération nette de réductions de valeur sur crédits au deuxième trimestre 2018 est largement attribuable à l'Irlande (39 millions d'euros au deuxième trimestre 2018), en raison essentiellement de l'effet positif de la hausse des prix de l'immobilier sur le portefeuille de prêts hypothécaires. Cette situation a été partiellement contrebalancée par les réductions de valeur supplémentaires en Belgique à hauteur de 26 millions d'euros (relatées à des dossiers corporate). S'agissant des autres pays stratégiques, nous avons enregistré une modeste libération de réductions de valeur sur crédits (République tchèque, Hongrie, Bulgarie et Centre de groupe) ou un faible niveau de réductions de valeur sur crédits additionnels (Slovaquie). Par conséquent, le ratio de coût du crédit s'établit à un niveau très favorable de -0,10% pour les six premiers mois de l'année pour l'ensemble du groupe (un chiffre négatif indique une libération nette, et donc un impact positif sur les résultats), contre -0,06% pour l'exercice complet 2017. Abstraction faite de l'Irlande, le ratio de coût du crédit s'établirait à 0,00% pour les six premiers mois de l'année (0,09% pour l'exercice complet 2017).

Le ratio de crédits impaired a continué de s'améliorer dans toutes les divisions. À fin juin 2018, notre portefeuille de crédits total comportait quelque 5,5% de crédits impaired, contre 6,0% à fin 2017. Les crédits impaired en souffrance depuis plus de 90 jours se sont montés à 3,2% du portefeuille de crédits (3,4% à fin 2017).

Le trimestre sous revue incluait également 20 millions d'euros de réductions de valeur sur actifs autres que des prêts (en partie en raison de l'impact de la révision des valeurs résiduelles de voitures sous contrat de leasing à court terme en République tchèque et d'un dossier immobilier legacy en Bulgarie).

Résultat net Belgique République
tchèque
Marchés
internationaux
Centre de groupe
par division 437 millions
d'euros
145 millions
d'euros
163 millions d'euros -53 millions d'euros

Belgique : le résultat net est en hausse de 80% en glissement trimestriel, mais ce chiffre est déformé par la comptabilisation anticipée, au premier trimestre 2018, de l'essentiel des taxes bancaires pour l'exercice complet. Abstraction faite des taxes bancaires, le résultat net est parfaitement en phase avec le trimestre précédent et inclut un bon niveau de revenus nets d'intérêts, une diminution des revenus nets de commissions (climat d'investissement plus incertain), une progression des revenus techniques issus des activités d'assurance (grâce à la solide performance du segment non-vie), une hausse des revenus à la juste valeur et liés au trading, une augmentation des revenus de dividendes sous l'effet de facteurs saisonniers et une baisse des autres revenus nets (événement à caractère unique positif au trimestre précédent). Les coûts – hors taxes bancaires – ont légèrement augmenté (surtout les dépenses de personnel, TIC et de marketing) et les réductions de valeur sur crédits sont restés à un faible niveau.

République tchèque : sans tenir compte de l'effet du taux de change, le résultat net a reculé de 14% par rapport à son niveau du trimestre précédent. Abstraction faite des taxes bancaires, le résultat net a chuté de 24%, en raison principalement de la

Hors séance boursière – Information réglementée*

Baisse des revenus à la juste valeur et liés au trading et, dans une moindre mesure, de la hausse des coûts (en particulier au niveau des dépenses de personnel et de marketing).

Marchés internationaux : le résultat net de 163 millions d'euros se répartit comme suit : 19 millions d'euros pour la Slovaquie, 62 millions d'euros pour la Hongrie, 26 millions d'euros pour la Bulgarie et 55 millions d'euros pour l'Irlande. Pour la division dans son ensemble et abstraction faite des taxes bancaires, le résultat net s'est inscrit en repli de 6% en glissement trimestriel dès lors que l'augmentation des revenus totaux (hausse totale de 13 millions d'euros, différentes lignes de revenus) a été largement compensée par la baisse des libérations de réductions de valeur sur crédits (39 millions d'euros, contre 61 millions d'euros au trimestre précédent).

Centre de groupe : le résultat net a reculé de 58 millions d'euros par rapport au trimestre précédent, essentiellement en raison de l'impact négatif à caractère unique lié au règlement d'un dossier juridique legacy (38 millions d'euros), d'un changement négatif dans la valeur des produits dérivés utilisés à des fins d'Asset-Liability Management et de la libération plus faible de réductions de valeur sur crédits (4 millions d'euros, contre 16 millions d'euros au trimestre précédent).

Belgique République tchèque Marchés internationaux
Ratios par division sélectionnés 1S2018 Exercice
Exercice
complet
1S2018
complet
2017
2017
1S2018 Exercice
complet 2017
Ratio charges/produits, activités bancaires (après exclusion de
divers éléments hors exploitation et répartition homogène des taxes
bancaires sur l'année)
57% 53% 45% 43% 62% 72%
Ratio combiné, assurance non-vie 87% 86% 96% 97% 88% 93%
Ratio de coût du crédit1 0.08% 0.09% -0.03% 0.02% -0.71% -0.74%
Ratio de crédits impaired2 2.4% 2.8% 2.1% 2.4% 19.5% 19.7%

1 Un chiffre négatif indique une libération nette de réductions de valeur sur crédits (impact positif sur les résultats). Veuillez vous reporter à la section « Details of ratios and terms » du

rapport trimestriel. 2 Les chiffres 2018 se basent sur une définition légèrement modifiée du portefeuille de crédits. Voir la section « Credit risk » du rapport trimestriel.

Un tableau reprenant les résultats complets est fourni à la section « Additional information » du rapport trimestriel. Une courte analyse des résultats par division est fournie dans la présentation destinée aux analystes (disponible sur www.kbc.com).

Capitaux propres,
solvabilité, liquidité
Total des
capitaux propres
Ratio common
equity (à pleine
charge)
Ratio de couverture
des liquidités (LCR)
Ratio structurel de
liquidité à long
terme (NSFR)
19,0 milliards d'euros 15.8% 139% 136%

À fin juin 2018, le total des capitaux propres s'élevait à 19,0 milliards d'euros (16,6 milliards d'euros de capitaux propres des actionnaires de la société mère et 2,4 milliards d'euros d'instruments additionnels Tier-1), soit 1,0 milliard d'euros de plus qu'au début de l'année à périmètre constant (c.-à-d. après prise en compte de l'impact de la première application de la norme IFRS 9, qui a donné lieu à une baisse de 0,7 milliard d'euros). Cette augmentation de 1,0 milliard d'euros « à périmètre constant » au cours des six premiers mois de l'année résulte de l'inclusion du bénéfice pour cette période (+1,2 milliard d'euros), de l'émission d'un nouvel instrument additionnel Tier-1 en avril (+1 milliard d'euros), du paiement du dividende final pour 2017 en mai 2018 (-0,8 milliard d'euros), du rachat d'actions (-0,2 milliard d'euros), de l'évolution des différentes réserves de réévaluation (-0,3 milliard d'euros au total) et d'un certain nombre d'éléments mineurs. Nous vous renvoyons à cet égard à la section « Consolidated financial statements » du rapport trimestriel (en anglais, sous « Consolidated statement of changes in equity »).

Au 30 juin 2018, notre ratio common equity à pleine charge (Bâle III, selon le compromis danois) s'établissait à un solide niveau de 15,8%, contre 15,9% trois mois plus tôt. Veuillez noter que ce ratio tient compte de l'impact du rachat d'actions récent (- 0,2%). Le ratio de levier financier (« leverage ratio », Bâle III, à pleine charge) s'est inscrit à 6,0%. Au 30 juin 2018, KBC Assurances affichait un solide ratio de solvabilité de 219% en vertu du cadre réglementaire Solvabilité II. Notre liquidité s'est également maintenue à un excellent niveau, avec un ratio LCR de 139% et un ratio NSFR de 136% à la fin du mois de juin 2018.

Analyse de la période sous revue year-to-date (1S2018)

Résultat net Le résultat net pour les six premiers mois de l'année 2018 est en baisse de 16% par
rapport à la même période en 2017. Sur une base comparable, l'augmentation des
1
248
millions d'euros
revenus nets d'intérêts, des revenus de dividendes et des revenus techniques issus
des activités d'assurance a été plus que neutralisée par le net repli des revenus à la
juste valeur et liés au trading, la baisse des revenus nets de commissions et autres
revenus nets ainsi que la hausse des dépenses. Tant en 2017 qu'en 2018, les résultats
pour le premier semestre ont profité de la libération nette de réductions de valeur sur
crédits, principalement au sein de KBC Bank Ireland.

Hors séance boursière – Information réglementée*

Faits marquants (par rapport au premier semestre 2017, sur une base comparable) :

  • Une légère augmentation des revenus nets d'intérêts (+3%, à 2 242 millions d'euros), grâce entre autres à la consolidation d'UBB/Interlease, à la réduction des coûts de financement, aux relèvements de taux en République tchèque et à la hausse des volumes de prêts commerciaux, qui ont largement compensé la pression globale sur les marges et l'impact négatif de la faiblesse des produits de réinvestissement. Le volume des dépôts a augmenté (+2%, ou +6% hors certificats de dette), tout comme le volume de prêts (+5%). La marge nette d'intérêts pour le premier semestre 2018 s'est élevée à 2,01%.
  • Une contribution aux bénéfices accrue provenant des résultats techniques des activités d'assurance (+12%, à 336 millions d'euros). Les ventes de l'assurance vie (924 millions d'euros) ont grimpé de 4%, portées en particulier par une augmentation des ventes de produits à taux d'intérêt garanti. Le résultat technique des activités d'assurance non-vie est légèrement inférieur à celui enregistré pour la même période un an plus tôt (recettes de primes accrues neutralisées par des charges techniques plus élevées et une baisse du résultat de la réassurance cédée). Dans le non-vie, le ratio combiné s'inscrit à 88% year-to-date (même niveau que celui de l'exercice 2017 complet).
  • Une légère baisse des revenus nets de commissions (-3%, à 889 millions d'euros), que l'on doit avant tout à nos services de gestion d'actifs (frais d'entrée plus faibles) et, dans une moindre mesure, à la baisse des commissions liées aux titres, partiellement compensés par l'augmentation des commissions liées aux services de paiement et par la consolidation d'UBB/Interlease. À la fin juin 2018, les actifs sous gestion totaux s'élevaient à 214 milliards d'euros, soit une légère hausse (+1%) par rapport au niveau enregistré un an plus tôt (effet de prix positif).
  • Tous les autres éléments de revenus combinés se sont inscrits en baisse (-38%, à 308 millions d'euros), en raison principalement du net repli des revenus à la juste valeur et liés au trading et de la diminution des autres revenus nets, légèrement compensée toutefois par des revenus de dividendes plus élevés.
  • Des charges d'exploitation accrues (+6%, à 2 257 millions d'euros), en raison en partie de la consolidation d'UBB/Interlease dans les chiffres pour le premier semestre 2018, ainsi que de la hausse des taxes bancaires, des dépenses d'équipements et des frais ICT. En conséquence, le ratio charges/revenus s'établit à 62% year-to-date, ou 56% sur une base ajustée si l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'ensemble de l'année et que l'on exclut certains éléments hors exploitation (contre 54% et 55% respectivement pour l'exercice 2017 complet).
  • Une libération nette de réductions de valeur sur crédits (84 millions d'euros pour le premier semestre 2018, contre 72 millions d'euros pour la même période l'année précédente), attribuable en grande partie aux libérations de réductions de valeur au titre des crédits hypothécaires irlandais (81 millions d'euros) découlant principalement de la hausse des prix des logements. Par conséquent, le ratio annualisé de coût du crédit s'est inscrit à un excellent niveau de -0,10% pour l'ensemble du groupe (un chiffre négatif indique un impact positif sur les résultats), contre -0,06% pour l'exercice 2017 complet.
  • Le résultat net pour le premier semestre 2018 se répartit comme suit : 680 millions d'euros pour la division Belgique (-13% par rapport à la même période l'année précédente), 316 millions d'euros pour la division République tchèque (-13%), 299 millions d'euros pour la division Marchés internationaux (+3%) et -48 millions d'euros pour le Centre de groupe (contre +45 millions pour le 1S2017). Le résultat du premier semestre 2018 pour la division Marchés internationaux se divise comme suit : 113 millions d'euros pour l'Irlande, 96 millions d'euros pour la Hongrie, 42 millions d'euros pour la Slovaquie et 47 millions d'euros pour la Bulgarie.

Déclaration relative aux risques, opinions économiques et prévisions

Déclaration relative aux risques : nos activités étant principalement axées sur la banque, l'assurance et la gestion d'actifs, nous nous exposons à certains risques typiques pour ces domaines financiers tels que, mais sans s'y limiter, les risques de défaut de crédit, les risques de contrepartie, le risque de concentration, les fluctuations des taux d'intérêt, les risques de change, les risques de marché, les risques de liquidité et de financement, les risques d'assurance, l'évolution de la réglementation, les risques opérationnels, les litiges avec les clients, la concurrence d'autres acteurs et de nouveaux opérateurs ainsi que les risques économiques en général. Bien que surveillés de près et gérés dans le cadre strict de règles de gouvernance et de limites, ces risques peuvent avoir une incidence négative sur la valeur des actifs ou occasionner des charges supplémentaires excédant les prévisions.

À l'heure actuelle, nous estimons qu'un certain nombre d'éléments constituent le principal défi pour le secteur financier. L'incertitude en matière de réglementation reste un thème dominant dans le secteur (même si l'accord Bâle IV de décembre a quelque peu clarifié les exigences de capital futures), tout comme le renforcement de la protection du consommateur. L'environnement de taux bas reste lui aussi un défi persistant, combiné à l'augmentation du risque de bulles financières. Le secteur financier est par ailleurs confronté aux risques systémiques potentiels découlant des évolutions politiques et financières, telles que le Brexit ou les mesures protectionnistes aux États-Unis, qui auront un impact certain sur l'économie européenne. La technologie utilisée dans l'industrie financière constitue un défi supplémentaire pour le modèle d'entreprise des institutions financières traditionnelles. Enfin, les cyber-risques sont devenus l'une des principales menaces ces dernières années, pas uniquement pour le secteur financier, mais pour l'ensemble de l'économie.

Les données relatives à la gestion des risques sont reproduites dans nos rapports annuels, les rapports trimestriels et les Risk Reports, tous disponibles sur le site www.kbc.com.

Hors séance boursière – Information réglementée*

Notre opinion sur les taux d'intérêt et les taux de change : conformément à son dernier communiqué, la BCE devrait réduire son programme d'achats d'actifs après septembre 2018 pour y mettre fin en décembre 2018. La première étape vers une normalisation des taux directeurs ne sera entreprise que bien après la fin du QE (quantitative easing, ou assouplissement quantitatif), à savoir au second semestre 2019 au plus tôt. Du côté de la Fed, nous anticipons deux relèvements de taux supplémentaires en 2018 (chacun de 25 pb). Aussi le billet vert devrait-il maintenir sa position forte face à la monnaie unique européenne à court terme, profitant du soutien apporté par les taux d'intérêt à court terme en raison de la persistance des divergences de politique monétaire. L'euro devrait toutefois reprendre son ascension vers la fin 2018. Compte tenu de l'environnement de faible inflation et de la politique monétaire toujours très accommodante de la BCE, les rendements des obligations allemandes d'échéance longue ne devraient augmenter que légèrement pendant la période à venir. À l'inverse du ton accommodant de la BCE, la Banque nationale tchèque a resserré sa politique monétaire ces derniers mois et devrait poursuivre sur cette voie en 2018 compte tenu de la croissance et de l'inflation robustes observées dans le pays. Nous prévoyons une hausse de taux supplémentaire pour cette année en République tchèque, qui porterait le taux de refinancement à 1,50% fin 2018. Dans ce contexte, la couronne tchèque devrait légèrement s'apprécier à 25,50 CZK pour 1 EUR d'ici la fin de l'année.

Notre opinion sur la croissance économique : l'environnement économique en Europe demeure attractif. Même si la croissance a quelque peu ralenti par rapport à l'année 2017, elle reste supérieure à la tendance. Nous restons confiants en l'avenir, même si le pic de croissance est probablement déjà derrière nous. La baisse constante des taux de chômage et le manque croissant de main-d'œuvre dans certains pays européens, combinés à une inflation progressive des salaires, continueront à soutenir la consommation des ménages. En outre, les investissements resteront eux aussi un moteur de croissance majeur. L'élément principal qui pourrait peser sur le sentiment et la croissance économiques en Europe demeure le risque d'une poursuite de la démondialisation économique, y compris une escalade des conflits commerciaux.

Prévisions pour le
reste de l'année
2018

Conformément à notre politique de dividendes, nous paierons un dividende intérimaire
de 1 euro par action en novembre (date de paiement : 16 novembre 2018 ; date
d'enregistrement : 15 novembre 2018 ;
date
de
détachement
du
coupon :
14 novembre 2018).

Pour le reste de l'année 2018, nous anticipons des rendements robustes pour
l'ensemble des divisions.

S'agissant de l'Irlande, nos prévisions concernant les réductions de valeur sur crédits
pour l'exercice complet 2018 tablent sur une libération de provisions nette à hauteur de
100-150 millions d'euros.

En ce qui concerne la Belgique, la réforme récente de l'impôt sur les revenus devrait
avoir un impact positif récurent sur nos résultats. L'impact négatif anticipé enregistré au
dernier trimestre 2017 devrait être entièrement récupéré en trois ans environ.

Important événement postérieur au bilan qui n'a pas donné lieu à des ajustements des comptes : Le 8 août 2018, KBC Bank Ireland a conclu un accord avec Goldman Sachs sur la cession d'une partie de son portefeuille de crédits legacy (environ 1,9 milliard d'euros) incluant des crédits non performants aux entreprises, des crédits logement non performants pour investissements locatifs en Irlande et des crédits logement performants et non performants pour investissements locatifs au Royaume-Uni. À la suite de cette transaction, le ratio de crédits non performants de KBC Ireland diminue d'environ 11 points de pourcentage à quelque 25% pro forma à la fin du 2Tr2018. La transaction devrait avoir un impact net sur le P&L de +14 millions d'euros (basé sur les chiffres du 1Tr2018 et sous déduction des frais liés à la transaction) et libérera un volume d'actifs pondérés par le risqué de quelque 0,4 milliard d'euros pour le groupe KBC. Elle améliorera le ratio CET1 du groupe KBC de 7 points de base.. La transaction devrait être finalisée au 4Tr2018.

Annexe

Nouveau calcul pro-forma des chiffres de référence 2017 pour les
principales lignes de revenus, Groupe KBC (en millions EUR,
chiffres non audités)
Nouveau calcul pro-forma des chiffres de
référence 2017
2TR2018 1TR2018 4TR2017 3TR2017 2TR2017 1TR2017
Revenus nets d'intérêts 1 117 1 125 1 029 1 039 1 028 1 025
+ intérêts courus sur dérivés de change +108 +75 +66 +56
= chiffre de référence pro-forma (utilisé dans notre analyse des
résultats)
=1 137 =1 114 =1 094 =1 081
Résultat net des instruments financiers évalués à la juste valeur par le
biais du compte de résultat
54 96 235 182 249 191
- intérêts courus sur dérivés de change -108 -75 -66 -56
- revenus issus du réseau -26 -25 -24 -24
+ résultat sur instruments de capitaux propres (« approche par
superposition »)
+17 +12 +21 +19
= chiffre de référence pro-forma (utilisé dans notre analyse des
résultats)
=118 =94 =180 =130
Revenus nets de commissions 438 450 430 408 430 439
+ revenus issus du réseau +26 +25 +24 +24
= chiffre de référence pro-forma (utilisé dans notre analyse des
résultats)
=456 =433 =454 =463

Intérêts courus sur dérivés de change : élément déplacé des « instruments financiers à la juste valeur » aux « revenus nets d'intérêts » (conformément à la transition vers IFRS 9). Revenus issus du réseau (revenus découlant des marges générées sur les transactions de change effectuées par le réseau pour les clients) : élément déplacé des « instruments financiers à la juste valeur » aux « revenus nets de commissions ».

Résultat sur instruments de capitaux propres : conformément à l'« approche par superposition » en vertu de la norme IFRS 9, les plus/moins-values réalisées et les réductions de valeur sur actions anciennement disponibles à la vente dans le portefeuille d'assurance sont déplacées du « résultat net sur actifs disponibles à la vente » et des « réductions de valeur sur actifs disponibles à la vente » aux « instruments financiers à la juste valeur ». Veuillez noter qu'en vertu de la norme IFRS 9, les plus/moins-values réalisées et non réalisées sur actions anciennement disponibles à la vente dans le portefeuille bancaire sont comptabilisées à la section « Autres éléments du résultat global » (et sont donc éliminées du résultat net).

Pour tout complément d'information, veuillez contacter :

Kurt De Baenst, General manager Investor Relations, KBC Groupe Tel +32 2 429 35 73 - E-mail: [email protected]

Viviane Huybrecht, Directeur Communication Corporate / Porte-parole KBC Groupe Tel +32 2 429 85 45 - E-Mail: [email protected]

KBC Groupe SA Avenue du Port 2 – 1080 Bruxelles Viviane Huybrecht Directeur Communication Corporate/ Porte-parole Tél. 02 429 85 45

Service presse Tél. 02 429 65 01 Stef Leunens Tél. 02 429 29 15 Ilse De Muyer Tél. 02 429 32 88 Pieter Kussé

E-mail : [email protected]

Les communiqués de presse de KBC sont disponibles sur www.kbc.com Suivez-nous sur www.twitter.com/kbc\_group

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* Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse.

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