Earnings Release • May 11, 2017
Earnings Release
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Bruxelles, 11 mai (07.00 a.m. CEST)
Dans un contexte de politique monétaire très accommodante, de faiblesse persistante des taux d'intérêt et d'amélioration progressive de la croissance économique, en particulier en Europe centrale et en Irlande, KBC signe une fois encore une solide performance avec un bénéfice net de 630 millions d'euros, en forte hausse par rapport aux 392 millions d'euros au premier trimestre 2016 mais en recul par rapport aux 685 millions d'euros enregistrés au quatrième trimestre 2016, en raison de la distorsion due à la comptabilisation anticipée des taxes bancaires au premier trimestre. Nos volumes de crédits et de dépôts, ainsi que nos avoirs en gestion, ont continué de croître au premier trimestre 2017. En plus de la bonne performance de nos activités, les coûts sont restés sous contrôle, les réductions de valeur sur crédits à un niveau extrêmement bas et notre solvabilité est restée solide. En ce qui concerne l'Irlande, nous estimons pouvoir reprendre entre 120 et 160 millions d'euros de réductions de valeur sur crédits sur l'ensemble de l'exercice 2017.
cela dit), une hausse des plus-values réalisées sur la vente d'actifs financiers et une baisse des autres revenus nets.
Johan Thijs, CEO de notre groupe :
« Nous signons une nouvelle fois une très bonne performance pour la période sous revue, et ce même si traditionnellement, le premier trimestre est celui où nous comptabilisons d'avance l'essentiel des taxes bancaires pour l'année entière. Nous nous réjouissons en particulier du rebondissement de nos revenus nets de commissions. Il prouve que nous réalisons notre ambition de diversifier nos revenus en favorisant les activités génératrices de commissions telles que la gestion d'actifs et les assurances. Ceci, conjugué à un niveau très limité de réductions de valeur sur crédits et à des efforts continus en termes de maîtrise des coûts, nous a permis de dégager un excellent bénéfice net, de 630 millions d'euros.
Nos clients ont sollicité davantage nos services de prêts, et l'on note également une hausse des dépôts et des avoirs en gestion. Notre approche axée sur le client porte assurément ses fruits. Nous sommes en outre parvenus à maintenir une bonne solvabilité et avons dépassé confortablement les exigences minimales en termes de capital imposées par les autorités réglementaires.
Sur le plan stratégique et comme annoncé précédemment, nous avons désigné l'Irlande comme l'un des marchés domestiques du groupe. Sur ce marché, l'accent sera mis sur une approche essentiellement numérique (Digital First) . Nous continuons de déployer proactivement nos plans de technologie financière sur nos autres marchés domestiques également, afin d'optimiser encore le service à la clientèle. La nomination au Comité de direction d'un Chief Innovation Officer Groupe dédié souligne encore l'importance que nous accordons à la numérisation et à l'innovation au sein de notre groupe.
Cela dit, précisons que nous voyons dans la numérisation davantage un moyen qu'une fin en soi. Un moyen de répondre aux besoins en constante évolution de notre clientèle. Car la centricité client est et reste le maître mot de notre modèle d'entreprise, autour de laquelle nous développons nos actions futures en tant que bancassureur durable. »
| Aperçu Groupe KBC (consolidé, IFRS) | 1TR2017 | 4TR2016 | 1TR2016 |
|---|---|---|---|
| Résultat net (en millions EUR) | 630 | 685 | 392 |
| Bénéfice de base par action (EUR) | 1.47 | 1.61 | 0.91 |
| Ventilation du résultat net, par division (en millions EUR) | |||
| Belgique | 301 | 439 | 209 |
| République tchèque | 181 | 131 | 129 |
| Marchés internationaux | 114 | 139 | 60 |
| Centre de groupe | 33 | $-24$ | -6 |
| Capitaux propres des actionnaires de la société mère par action (en EUR, fin de période) | 39.4 | 38.1 | 34.3 |
Notre stratégie de base reste centrée sur la fourniture de produits et de services de bancassurance aux particuliers, aux PME et aux moyennes capitalisations dans nos pays domestiques, à savoir en Belgique, en Bulgarie, en Hongrie, en Irlande, en République tchèque et en Slovaquie.
Notre stratégie s'articule autour de quatre grands principes interdépendants :
Nous sommes convaincus que notre stratégie, étayée par notre culture et les efforts de nos collaborateurs, nous permet chaque jour de gagner, de conserver et de renforcer la confiance de nos clients et, partant, de nous imposer en tant qu'acteur de référence au sein de nos marchés domestiques.
Sur le plan stratégique, et comme nous l'annoncions en février, l'Irlande est devenue un marché domestique, comme la Belgique, la Bulgarie, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie. Par conséquent, KBC Bank Ireland cherchera à gagner une part de marché d'au moins 10% dans les segments des clients particuliers et des très petites PME. Les produits d'assurance vie et non-vie seront toujours proposés via des partenariats. KBC Bank Ireland accélérera ses efforts et ses investissements en vue d'acquérir l'expertise et les ressources nécessaires afin de devenir une banque essentiellement numérique et axée sur ses clients, tout en continuant de gérer attentivement et efficacement son portefeuille historique pour obtenir un recouvrement maximum. Nous prévoyons d'organiser une visite des investisseurs du groupe KBC le 21 juin 2017 à Dublin.
En tant que groupe, nous restons résolument fidèles à notre approche omnicanal, au sein de laquelle la numérisation et l'innovation jouent un rôle de plus en plus important. Afin de toujours améliorer le service à notre clientèle, nous continuons de déployer proactivement nos plans de technologie financière sur tous nos marchés domestiques, et sommes heureux de pouvoir offrir une gamme de produits et
services sans cesse renouvelée : en Bulgarie par exemple, MasterCard et CIBANK se sont associés pour proposer le premier ATM qui accepte les cartes et dispositifs sans contact ; en Irlande, KBC a été l'une des premières sociétés à proposer les services Apple Pay et Android Pay pour permettre à ses clients d'effectuer des paiements sans contact via leur téléphone portable partout dans le monde ; en Belgique, nous avons étoffé l'offre KBC Live, en déployant davantage de personnel et des capacités de chat (vidéo) améliorées, toujours dans le but de renforcer notre approche omnicanal).
Nous avons par ailleurs voulu que l'importance que nous accordons à l'innovation se reflète au plus haut niveau de notre organisation : notre Comité de direction comprend désormais un Chief Innovation Officer (Erik Luts), chargé de piloter la stratégie d'innovation et de numérisation de l'ensemble du groupe KBC.
Nous avons également accueilli Rik Scheerlinck comme nouveau CFO du Groupe. Il a succédé à Luc Popelier, qui est devenu CEO de la division Marchés internationaux, après avoir remplacé Luc Gijsens qui a quitté le Comité de direction après 40 années de bons et loyaux services au sein de notre groupe.
La thématique de la durabilité fait partie intégrante de notre stratégie et de nos activités au quotidien.
Nous présentons notre approche de durabilité non seulement dans notre rapport annuel, mais aussi dans notre Rapport à la société, que nous publions chaque année à la fin du mois de mars et dans lequel nous détaillons comment KBC apporte concrètement son soutien à la communauté. Veuillez noter que prochainement, nous publierons un rapport spécifique sur notre action durable, qui contiendra des informations détaillées sur notre performance non financière.
Pour les données complètes du compte de résultat et du bilan consolidés selon les normes IFRS, nous vous renvoyons au chapitre « Consolidated financial statements » du rapport trimestriel, qui reprend également un résumé du résultat global, des variations des capitaux propres des actionnaires, ainsi que plusieurs annexes relatives aux comptes.
| Compte de résultat consolidé selon IFRS. Groupe KBC (en millions EUR) |
1TR2017 | 4TR2016 | 3TR2016 | 2TR2016 | 1TR2016 |
|---|---|---|---|---|---|
| Revenus nets d'intérêts | 1025 | 1057 | 1064 | 1070 | 1067 |
| Assurance non-vie (avant réassurance) | 187 | 178 | 164 | 141 | 145 |
| Primes acquises Charges techniques |
350 $-173$ |
363 $-185$ |
357 $-193$ |
349 $-208$ |
341 $-190$ |
| Assurance vie (avant réassurance) | $-28$ | $-44$ | $-34$ | $-38$ | $-35$ |
| Primes acquises Charges techniques |
312 $-341$ |
413 $-457$ |
336 $-370$ |
402 $-440$ |
426 -401 |
| Résultat de la réassurance cédée | $-4$ | $-15$ | $-4$ | $-13$ | $-8$ |
| Revenus de dividendes | 15 | 19 | 12 | 36 | 10 |
| Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat |
191 | 224 | 69 | 154 | 93 |
| Résultat net réalisé sur des actifs disponibles à la vente | 45 | 8 | 26 | 128 | 27 |
| Revenus nets de commissions | 439 | 376 | 368 | 360 | 346 |
| Autres revenus nets | 77 | 101 | 59 | 47 | 51 |
| Total des revenus | 1946 | 1903 | 1727 | 1885 | 1 697 |
| Charges d'exploitation | $-1229$ | $-963$ | $-895$ | $-904$ | $-1186$ |
| Réductions de valeur | $-8$ | $-73$ | $-28$ | $-71$ | $-28$ |
| sur prêts et créances | -6 | $-54$ | $-18$ | $-50$ | $-4$ |
| sur actifs financiers disponibles à la vente sur goodwill |
-1 $\circ$ |
$-4$ O |
-7 o |
$-20$ о |
$-24$ o |
| autres | $\mathbf 0$ | $-15$ | -3 | -1 | -1 |
| Quote-part dans le résultat des entreprises associées et joint-ventures | 5 | 5 | g | 6 | 7 |
| Résultat avant impôts | 715 | 871 | 814 | 916 | 489 |
| Impôts | $-85$ | $-186$ | $-184$ | $-194$ | $-97$ |
| Résultat net après impôts des activités abandonnées | Ð | 0 | 0 | 0 | o |
| Résultat après impôts | 630 | 885 | 629 | 721 | 392 |
| attribuable à des participations minoritaires | $\theta$ | 0 | o | 0 | o |
| attribuable aux actionnaires de la société mère | 630 | 685 | 629 | 721 | 392 |
| Bénéfice de base par action (EUR) | 1.47 | 1.61 | 1.47 | 1.69 | 0.91 |
| Bénéfice dilué par action (EUR) | 1.47 | 1.61 | 1.47 | 1.69 | 0.91 |
| Chiffres clés du bilan consolidé. Groupe KBC (en millions EUR) |
31-03-2017 | 31-12-2016 | 30-09-20126 | 30-06-2016 | 31-03-2016 |
|---|---|---|---|---|---|
| Total des actifs | 287 293 | 275 200 | 266 016 | 265 681 | 261 551 |
| Prêts et avances à la clientèle | 135 304 | 133 231 | 131 973 | 131 383 | 129 703 |
| Titres (actions et titres de créance) | 72 329 | 73 262 | 72774 | 73 4 9 4 | 72 860 |
| Dépôts de la clientèle et certificats de dette | 181 722 | 177 730 | 170 425 | 175 870 | 173 646 |
| Provisions techniques avant réassurance | 19 2 34 | 19 657 | 19745 | 19724 | 19 619 |
| Dettes de contrats d'investissement, assurance | 13 128 | 12 653 | 12 506 | 12427 | 12 508 |
| Capitaux propres de la société mère | 16 506 | 15 957 | 15 135 | 14 8 34 | 14 3 3 5 |
| Ratios sélectionnés pour le Groupe KBC (consolidé) | 1TR2017 | Exercice complet 2016 |
|---|---|---|
| Rentabilité et efficacité | ||
| Rendement sur capitaux propres | 17% | 18% |
| Ratio charges/produits, activités bancaires (entre parenthèses : après répartition homogène des taxes bancaires et exclusion de divers éléments hors exploitation) |
66% (52%) | 55% (57%) |
| Ratio combiné, assurance non-vie | 79% | 93% |
| Solvabilité | ||
| Ratio common equity selon Bâle III (compromis danois, phased-in/à pleine charge) | 15.9%/15.7% | 16.2%/15.8% |
| Ratio common equity selon la méthode FICOD (à pleine charge) | 14.6% | 14.5% |
| Ratio de levier financier (« leverage ratio ») selon Bâle III (à pleine charge) | 5.7% | 6.1% |
| Risque de crédit | ||
| Ratio de pertes sur crédits | 0.02% | 0.09% |
| Ratio de crédits impaired | 6.8% | 7.2% |
| pour les crédits présentant un arriéré de plus de 90 jours | 3.6% | 3.9% |
| Liquidité | ||
| Ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR) | 130% | 125% |
| Ratio de couverture des liquidités (LCR) | 145% | 139% |
Le résultat net pour le trimestre s'est établi à 630 millions d'euros, contre 685 millions d'euros au trimestre précédent et 392 millions d'euros pour le même trimestre un an plus tôt.
Le total des revenus est en hausse de 2% en glissement trimestriel, l'augmentation des revenus nets de commissions, des plus-values réalisées et de la contribution des activités d'assurance se voyant partiellement compensée par une diminution des revenus nets d'intérêts, des revenus à la juste valeur et liés aux activités de trading et des autres revenus nets.
À 1 025 millions d'euros, nos revenus nets d'intérêts s'inscrivent en baisse de 3% par rapport au trimestre précédent et de 4% par rapport à un an auparavant.
Ceci s'explique notamment par la faiblesse des revenus de réinvestissement, une contribution plus faible de la salle des marchés aux revenus d'intérêts, une diminution des commissions de remboursement anticipé sur le refinancement de prêts hypothécaires, des pressions continues sur les marges de crédits et un nombre de jours moindre par rapport au trimestre précédent. L'impact de ces
éléments a été partiellement compensé par la réduction des coûts de financement, une contribution favorable persistante de la gestion ALM optimisée et la croissance du volume des crédits (voir plus bas).
En conséquence, notre marge nette d'intérêts est ressortie à 1,88% pour le trimestre sous revue, soit une baisse de 2 et 8 points de base respectivement par rapport au trimestre précédent et au même trimestre un an plus tôt.
Comme déjà mentionné, la croissance des volumes de crédits a continué de soutenir les revenus d'intérêts : le volume total des crédits a augmenté de 1% en glissement trimestriel et de 4% en rythme annuel. Les dépôts se sont accrus de 2% en glissement trimestriel et de près de 10% en un an.
Les revenus techniques issus de nos activités d'assurance vie et non-vie (primes acquises moins charges techniques, plus résultat de la réassurance cédée) se sont montés à 155 millions d'euros au cours du trimestre sous revue. Nos activités d'assurance non-vie ont contribué à hauteur de 183 millions d'euros aux revenus techniques issus des activités d'assurance, soit 12% de plus qu'au trimestre précédent, en raison principalement d'une franche diminution des déclarations de sinistres et d'un meilleur résultat de la réassurance. Comparé à il y a un an, la contribution des activités non-vie a été plus de 34% supérieure, mais cette augmentation s'explique essentiellement par l'effet que les attentats de Bruxelles ont eu sur les déclarations de sinistres au premier trimestre 2016. Notre ratio combiné pour le trimestre sous revue atteint dès lors un excellent 79% (contre 93% pour l'exercice 2016). Le revenu d'assurance technique de nos activités d'assurance vie s'est établi à -28 millions d'euros, contre -44 millions d'euros au trimestre précédent et -35 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. Par rapport à la performance relativement solide des trimestres de référence, les ventes totales de produits d'assurance vie ont chuté de 9% en glissement trimestriel et de 19% sur un an. La chute en glissement trimestriel est essentiellement imputable à la République tchèque (baisse des ventes de produits de la branche 23), tandis que le recul annuel est lié à la Belgique (essentiellement les produits à taux garantis) et à la République tchèque (produits de la branche 23).
Nos revenus nets de commissions ont enregistré un net rebond, progressant de 17% en glissement trimestriel, contre 27% sur un an, pour atteindre 439 millions d'euros. Dans les deux cas, l'amélioration a été presque entièrement attribuable à la Belgique, du fait essentiellement de la contribution beaucoup plus importante des services de gestion d'actifs, qui a donné lieu à une hausse des frais d'entrée et des commissions de gestion. Fin mars 2017, les avoirs en gestion totaux s'élevaient à 216 milliards d'euros, ce qui correspond à une augmentation de 1% en glissement trimestriel et de 4% sur un an, liée principalement à l'évolution favorable des prix sur les deux périodes.
Les autres éléments de revenu ont totalisé 328 millions d'euros, contre 352 millions d'euros au trimestre précédent et 181 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. Les chiffres pour le premier trimestre 2017 se présentent comme suit : 45 millions d'euros de plus-values réalisées sur vente de titres (dont 2/3 concernent des actions), 15 millions d'euros de revenus de dividendes et 77 millions d'euros d'autres revenus nets. Ils incluent également un résultat net élevé de 191 millions d'euros pour les instruments financiers à la juste valeur (revenus à la juste valeur et liés aux activités de trading). Ce dernier chiffre est en baisse par rapport au trimestre précédent, où il atteignait 224 millions d'euros (une nouvelle hausse du résultat des salles de marchés n'étant pas parvenue à compenser intégralement le recul de la valeur des produits dérivés utilisés à des fins d'Asset-Liability Management), mais en forte hausse par rapport aux 93 millions d'euros enregistrés au même trimestre l'année précédente (également grâce à la performance solide des salles de marchés et à l'impact positif de divers ajustements de valeur).
À première vue, les coûts se sont nettement appréciés par rapport au trimestre précédent (+28%), mais cette évolution est intégralement imputable à la comptabilisation anticipée traditionnelle de la majeure partie des taxes bancaires de l'année au premier trimestre (361 millions d'euros pour le premier trimestre 2017, contre 27 millions d'euros au quatrième trimestre 2016 et 335 millions d'euros au premier trimestre 2016).
Abstraction faite de ces taxes bancaires, les coûts ne sont que légèrement (2%) supérieurs à ceux du même trimestre un an plus tôt, et inférieurs de 7% à ceux, plus élevés sous l'effet de facteurs saisonniers, du dernier trimestre 2016 (qui, outre des frais de marketing, professionnels et ICT plus élevés, avaient été affectés par des dépenses non récurrentes pour retraite anticipée, entre autres).
Le ratio charges/produits de nos activités bancaires s'établit dès lors à 66% pour le premier trimestre 2017, contre 55% pour l'exercice 2016. Si l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'ensemble de l'année et que l'on exclut divers éléments hors exploitation, notre ratio charges/produits se monte à 52% pour le premier trimestre 2017, un niveau assurément confortable (57% pour l'exercice 2016 complet).
Au premier trimestre 2017, nous avons comptabilisé un montant particulièrement faible de 6 millions d'euros de réductions de valeur sur crédits, contre 54 millions d'euros au trimestre précédent et un montant également très modeste de 4 millions d'euros un an auparavant. Le chiffre très bas du trimestre sous revue est essentiellement imputable à l'association d'une libération de provisions pour pertes nettes sur crédit de 50 millions d'euros en Irlande (grâce principalement à la hausse de l'indice des prix immobiliers moyens à 9 mois et à une nouvelle embellie sur le front du portefeuille de crédits « nonperforming »), d'une hausse nette de 59 millions d'euros en Belgique (due à deux importants crédits aux entreprises) et d'un impact mineur de la constitution de provisions dans tous les autres pays (hausse nette de 2 millions d'euros en Slovaquie et de 1 million d'euros en Bulgarie, libération nette de 1 million d'euros en République tchèque, 1 million d'euros en Hongrie et 4 millions d'euros pour le Centre de groupe).
Les réductions de valeur sur crédits annualisées à l'échelle du groupe ont dès lors représenté une part très faible du portefeuille de prêts total au premier trimestre 2017 (0,02%). Fin mars 2017, notre portefeuille de prêts comportait quelque 6,8% de crédits impaired (3,6% de crédits impaired en souffrance depuis plus de 90 jours), ce qui marque une nouvelle amélioration par rapport à la situation au début de l'année (7,2% et 3,9% respectivement).
Les réductions de valeur sur actifs autres que des prêts sont ressorties à 1 million d'euros, contre 19 millions au quatrième trimestre 2016 et 25 millions d'euros au premier trimestre 2016.
Une charge d'impôts de 85 millions d'euros a été comptabilisée au premier trimestre 2017, contre 186 millions d'euros au trimestre précédent et 97 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. La différence en glissement trimestriel s'explique par un certain nombre de facteurs, dont la baisse de la base d'imposition au premier trimestre 2017 et la hausse des actifs d'impôts différés sur ce même trimestre (dont 66 millions d'euros liés à la liquidation d'une société du groupe en Irlande).
Notre bénéfice trimestriel de 630 millions d'euros peut être réparti comme suit :
301 millions d'euros pour la division Belgique.
En excluant l'impact des taxes bancaires spécifiques, le résultat net a progressé de 10% en glissement trimestriel, la hausse des revenus nets de commissions, des revenus techniques issus de l'assurance et des plus-values réalisées sur vente d'actifs financiers ainsi que la diminution des coûts n'ayant été que partiellement compensées par la baisse des revenus nets d'intérêts, des revenus à la juste valeur et liés aux activités de trading et des autres revenus nets, associée à un niveau légèrement plus élevé des réductions de valeur sur crédits.
En excluant l'impact des taxes bancaires spécifiques, la hausse s'élève à 2% en glissement trimestriel pour l'ensemble de la division. Le résultat net (hors taxes bancaires) a reculé en Irlande, où l'effet positif de l'augmentation des libérations de provisions pour réduction de valeur sur crédits a été inférieur à l'impact positif de la bonification fiscale (reconnaissance d'un actif fiscal différé) du trimestre précédent. Le résultat net (hors taxes bancaires) s'est inscrit en hausse en Bulgarie, en Slovaquie (résultat total globalement stable, associé à une baisse des coûts et des réductions de valeur sur crédits) et en Hongrie (revenu total stable et réduction des coûts, associés à l'effet positif de la baisse du taux d'imposition sur les revenus en 2017).
33 millions d'euros pour le Centre de groupe, soit 57 millions d'euros de plus qu'au trimestre précédent. Au cours du trimestre sous revue, un actif d'impôt différé lié à la liquidation d'IIB Finance Ireland (impact positif de 66 millions d'euros) a également été comptabilisé.
| Belgique | République tchèque | Marchés internationaux | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Ratios par division sélectionnés | 1TR2017 | Exercice complet 2016 |
1TR2017 | Exercice complet 2016 |
1TR2017 | Exercice complet 2016 |
| Ratio charges/produits, activités bancaires (entre parenthèses : après répartition homogène des taxes bancaires et exclusion de divers éléments hors exploitation) |
67% (50%) | 54% (55%) | 43% (40%) | 45% (46%) | 72% (64%) | 64% (66%) |
| Ratio combiné, assurance non-vie | 77% | 92% | 100% | 96% | 85% | 94% |
| Ratio de coût du crédit* A 11- A 18 - A 200 F - A 200 F - A 200 F - A 200 F - A 200 F - A 200 F - A 200 F - A 200 F - A 200 F - A 200 F - A 200 F - A 200 F - A 200 F - A 200 F - A 200 F - A 200 F - A 200 F - A 200 F - A 200 F - A 200 F - A 200 F - |
0.24% | 0.12% | $-0.02%$ | 0.11% | $-0.75%$ | $-0.16%$ |
Un tableau reprenant les résultats complets est fourni à la section «Additional Information » du rapport trimestriel anglais. Une courte analyse des résultats par division est fournie dans la présentation destinée aux analystes disponible sur www.kbc.com.
À fin mars 2017, le total de nos capitaux propres s'élevait à 17,9 milliards d'euros (16,5 milliards d'euros de capitaux propres de la société mère et 1,4 milliard d'euros d'instruments additionnels Tier-1), soit 0,5 milliard d'euros de plus qu'au début de l'année. Cette évolution au cours des trois premiers mois de l'année résulte de l'inclusion du bénéfice pour cette période (+0,6 milliard d'euros), de l'évolution des réserves disponibles à la vente et de couverture de flux de trésorerie (-0,1 milliard d'euros au total) et d'un certain nombre d'éléments mineurs.
Au 31 mars 2017, notre ratio common equity à pleine charge (Bâle III, selon le compromis danois) s'établissait à un solide niveau de 15,7%. Il dépasse dès lors largement la cible prévue par l'autorité de contrôle (10,40% d'ici 2019 avec une recommandation du pilier 2 supplémentaire de 1,0%). Le ratio de levier financier (« leverage ratio », Bâle III, à pleine charge) s'est inscrit à 5,7%. Au 31 mars 2017, KBC Insurance affichait un solide ratio de solvabilité de 220% en vertu du cadre réglementaire Solvabilité II.
Notre liquidité s'est également maintenue à un excellent niveau, avec un ratio LCR de 145% et un ratio NSFR de 130% à la fin du mois de mars 2017.
Nos activités étant principalement axées sur la banque, l'assurance et la gestion d'actifs, nous nous exposons à certains risques typiques pour ces domaines financiers tels que, mais sans s'y limiter, les risques de défaut de crédit, les risques de contrepartie, le risque de concentration, les fluctuations des taux d'intérêt, les risques de change, les risques de marché, les risques de liquidité et de financement, les risques d'assurance, l'évolution de la réglementation, les risques opérationnels, les litiges avec les clients, la concurrence d'autres acteurs et de nouveaux opérateurs ainsi que les risques économiques en général. Bien que surveillés de près et gérés dans le cadre strict de règles de gouvernance et de limites, ces risques peuvent avoir une incidence négative sur la valeur des actifs ou occasionner des charges supplémentaires excédant les prévisions.
À l'heure actuelle, nous estimons qu'un certain nombre d'éléments constituent le principal défi pour le secteur financier en général. Par conséquent, ils nous affectent également. L'incertitude réglementaire liée aux exigences en matière de capital constitue un thème majeur pour le secteur, outre une protection accrue du consommateur. L'environnement de taux bas reste lui aussi un défi constant, malgré la tendance haussière observée récemment, en particulier pour les échéances plus longues. Le secteur financier est par ailleurs confronté aux risques systémiques découlant des évolutions politiques et financières, telles que le Brexit ou les mesures protectionnistes attendues aux États-Unis, qui auront un impact certain sur l'économie européenne. De plus, les risques politiques dans l'UE, bien qu'atténués depuis l'issue des élections aux Pays-Bas et en France, peuvent encore entraîner des sursauts d'incertitude et de volatilité, tandis que l'inquiétude persiste à l'égard du secteur bancaire dans certains pays comme l'Italie. La technologie financière constitue un défi supplémentaire pour le modèle d'entreprise des institutions financières traditionnelles. Enfin, les cyber-risques sont devenus l'une des principales menaces ces dernières années, pas uniquement pour le secteur financier, mais pour l'ensemble de l'économie.
Sur le front macroéconomique, la dynamique positive de l'économie mondiale a perduré au premier trimestre 2017. Plus particulièrement dans la zone euro, la croissance économique est restée soutenue au premier trimestre. L'environnement économique et financier s'améliore également dans les marchés émergents. Les exportateurs de matières premières tirent parti de la hausse des cours. La hausse de l'inflation mondiale a essentiellement été alimentée par l'augmentation constatée dans la composante énergie, tandis que la faiblesse persistante de l'inflation de base dans la zone euro a attiré l'attention. Au premier trimestre, les rendements des obligations d'État à long terme sont restés faibles, en raison principalement des doutes entourant la capacité du nouveau gouvernement américain à mettre en œuvre une politique fiscale expansionniste, d'une légère correction en baisse des prévisions d'inflation et des déclarations moins fermes de la Fed après le relèvement des taux opéré en mars. Parallèlement, le spread des rendements souverains de l'UEM s'est initialement élargi avant de se contracter à nouveau, tandis que l'euro s'est apprécié vis-à-vis du dollar américain.
Les données relatives à la gestion des risques sont reproduites dans nos rapports annuels, les rapports trimestriels et les Risk Reports, tous disponibles sur le site www.kbc.com.
Notre opinion sur les taux d'intérêt et taux de change : nous sommes d'avis que la zone euro « survivra » aux échéances électorales de 2017/2018 et que les spreads de l'UEM finiront par se détendre pour atteindre un niveau légèrement inférieur à ceux constatés actuellement d'ici fin 2017. Après décembre 2017, la BCE devrait progressivement réduire son programme d'assouplissement quantitatif pour y mettre fin vers la mi-2018. La BCE ne relèvera probablement pas son taux directeur avant fin 2018. Dans le même temps, nous anticipons deux nouveaux relèvements de taux de la Fed en 2017 et trois de plus pour 2018 (chacun de 25 pb). Aussi le billet vert devrait-il être soutenu par les taux d'intérêt à court terme et s'apprécier face à la monnaie unique européenne en 2017. Compte tenu de l'environnement de faible inflation et des politiques monétaires mondiales qui restent extrêmement accommodantes, les rendements des obligations allemandes et américaines d'échéance longue ne devraient augmenter que légèrement pendant la période à venir.
Notre opinion sur la croissance économique : l'environnement économique de la zone euro continue de s'améliorer. Cela vaut particulièrement pour l'Allemagne, qui constitue le moteur de la croissance de la zone euro. Le secteur de la consommation résiste bien dans la zone euro, la confiance continuant de se renforcer. La croissance des ventes au détail demeure en effet élevée dans la région. L'embellie des conditions sur le marché du travail se poursuit également, ce qui continuera de soutenir la consommation au cours de la période à venir. Les principaux risques découlent toujours des évolutions politiques, du vrai coup d'envoi des négociations sur le Brexit après les élections législatives du 8 juin au Royaume-Uni et de la tendance à la démondialisation. Ces événements pourraient être source d'une incertitude accrue, susceptible d'affecter l'économie réelle et se traduisant par un sentiment plus pessimiste et des investissements reportés.
Prévisions de résultats de KBC pour 2017 : nous prévoyons des rendements solides pour toutes nos divisions. Le ratio de coût du crédit nous paraît actuellement très faible. S'agissant plus particulièrement de l'Irlande, nos prévisions concernant les réductions de valeur sur crédits tablent sur une libération à hauteur de 120-160 millions d'euros pour l'exercice 2017 complet.
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