Annual Report • Mar 29, 2019
Annual Report
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RAPPORT ANNUEL KBC GROUPE 2018
Passeport du groupe KBC
Nous sommes un groupe de bancassurance intégré et nous visons principalement une clientèle retail, private banking, PME et midcap. Nos marchés stratégiques sont la Belgique, la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie, la Bulgarie et l'Irlande. Nous sommes également présents dans une moindre mesure dans plusieurs autres pays, en vue de soutenir notre clientèle d'entreprise sur nos marchés stratégiques.
| Clients | 11 millions |
|---|---|
| Collaborateurs | 42 000 |
| Agences bancaires | 1 389 |
| Réseau assurances | 374 agences en Belgique, divers canaux de |
| distribution en Europe centrale et orientale |
| Fitch | Moody's | Standard & Poor's | |
|---|---|---|---|
| KBC Bank SA | A+ | A1 | A+ |
| KBC Assurances SA | – | – | A |
| KBC Groupe SA | A | Baa1 | A |
| KBC Ancora | 18,6% |
|---|---|
| Cera | 2,7% |
| MRBB | 11,5% |
| Autres actionnaires de référence | 7,3% |
Sauf mention contraire, les données ont été arrêtées au 31 décembre 2018. Les outlook/watch/review relatifs à nos ratings se trouvent plus loin dans le présent rapport.
| 2018 | 2017 | 2016 | 2015 | 2014 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Bilan consolidé (fin de période, en millions d'EUR)* | |||||
| Total du bilan | 283 808 | 292 342 | 275 200 | 252 356 | 245 174 |
| Prêts et avances à la clientèle (hors prises en pension) | 147 052 | 140 999 | 132 855 | 127 721 | 123 162 |
| Titres | 62 708 | 67 743 | 73 262 | 72 623 | 70 359 |
| Dépôts de la clientèle et titres de créance, hors mises en pension | 194 291 | 193 708 | 177 421 | 161 542 | 153 979 |
| Provisions techniques et dettes de contrats d'investissement, assurances | 31 273 | 32 193 | 32 310 | 31 919 | 31 487 |
| Total des capitaux propres | 19 633 | 18 803 | 17 357 | 15 811 | 16 521 |
| Résultats consolidés (en millions d'EUR)* | |||||
| Total des produits | 7 512 | 7 700 | 7 211 | 7 148 | 6 720 |
| Charges d'exploitation | -4 234 | -4 074 | -3 948 | -3 890 | -3 818 |
| Réductions de valeur | 17 | 30 | -201 | -747 | -506 |
| Résultat net, part du groupe | 2 570 | 2 575 | 2 427 | 2 639 | 1 762 |
| Belgique | 1 450 | 1 575 | 1 432 | 1 564 | 1 516 |
| Tchéquie | 654 | 702 | 596 | 542 | 528 |
| Marchés internationaux (Slovaquie, Hongrie, Bulgarie, Irlande) | 533 | 444 | 428 | 245 | -182 |
| Centre de groupe | -67 | -146 | -29 | 287 | -100 |
| Environnement, durabilité et mixité | |||||
| Émissions de gaz à effet de serre (en tonnes de CO2 par ETP) |
2,3 | 2,5 | 2,9 | 3,3 | – |
| Part des énergies renouvelables dans les crédits au secteur de l'énergie (%) | 44% | 41% | 42% | – | – |
| Volume des fonds durables (en milliards d'euros) | 9,0 | 7,1 | 2,8 | – | – |
| Mixité effectif complet : pourcentage de femmes | 57% | 57% | 56% | 56% | 57% |
| Mixité Conseil d'administration : pourcentage de femmes | 31% | 31% | 31% | 25% | 22% |
| Action KBC | |||||
| Nombre d'actions en circulation, fin de période (en millions) | 416,2 | 418,6 | 418,4 | 418,1 | 417,8 |
| Capitaux propres des actionnaires, par action, fin de période (en EUR) | 41,4 | 41,6 | 38,1 | 34,5 | 31,4 |
| Cours moyen de l'exercice (en EUR) | 67,4 | 66,5 | 51,0 | 56,8 | 43,1 |
| Cours de clôture de l'exercice (en EUR) | 56,7 | 71,1 | 58,8 | 57,7 | 46,5 |
| Dividende brut par action (en EUR) | 3,50 | 3,00 | 2,80 | 0,00 | 2,00 |
| Bénéfice net par action, ordinaire (en EUR) | 5,98 | 6,03 | 5,68 | 3,80 | 3,32 |
| Capitalisation boursière, fin de période (en milliards d'EUR) | 23,6 | 29,8 | 24,6 | 24,1 | 19,4 |
| Ratios financiers* | |||||
| Rendement des capitaux propres | 16% | 17% | 18% | 22% | 14% |
| Ratio charges/produits, activités bancaires | 57,5% | 54,2% | 55% | 55% | 58% |
| Ratio combiné, assurances dommages | 88% | 88% | 93% | 91% | 94% |
| Ratio de pertes sur crédits, activités bancaires | -0,04% | -0,06% | 0,09% | 0,23% | 0,42% |
| Ratio common equity (méthode du compromis danois, fully loaded) | 16,0% | 16,3% | 15,8% | 14,9% | 14,3% |
Pour les définitions et les annexes, nous renvoyons le lecteur aux analyses et au Glossaire plus avant dans ce rapport. Proposition de dividende pour 2018 sous réserve d'approbation par l'Assemblée générale.
* À compter de 2018, nous appliquons la norme IFRS 9, raison pour laquelle la comparaison avec les années précédentes n'est pas parfaite.
| Total des produits Objectif: CAGR 2016-2020 ≥ 2,25% |
Nos principales ambitions au niveau groupe Ratio charges/produits Objectif: ≤ 47% (taxes bancaires exclues) en 2020 et ≤ 54 % (taxes bancaires comprises) en 2020 |
Ratio combiné Objectif: ≤ 94% en 2020 |
Dividendes payés Objectif: ≥ 50% |
Interaction numérique Objectif: ≥ 80% en 2020 |
|---|---|---|---|---|
| Clientèle bancassurance Objectif: CAGR 2016-2020 ≥ 2% en Belgique, ≥ 15% en Tchéquie, ≥10% sur les Marchés internationaux |
Clientèle bancassurance stable Objectif: CAGR 2016-2020 ≥ 2% en Belgique, ≥ 15% en Tchéquie, ≥15% sur les Marchés internationaux |
Réputation Objectif: score égal ou supérieur à la moyenne du groupe des pairs. |
Expérience des clients Objectif: score égal ou supérieur à la moyenne du groupe des pairs. |
Innovation Objectif: score égal ou supérieur à la moyenne du groupe des pairs. |
| Gouvernance Objectif: score égal ou supérieur à la moyenne du groupe des pairs. |
Interaction avec les parties prenantes Objectif: existence d'un processus formel d'interaction avec les parties prenantes |
Objectif de capital propre Objectif: 14% de ratio fully loaded common equity (mis à jour chaque année) |
Position de capital de référence Objectif: 16% de ratio fully loaded common equity (mis à jour chaque année) |
Position au niveau des fonds durables Objectif: 10 milliards d'euros fin 2020 |
| Crédits énergies renouvela bles Objectif: part des sources d'énergies renouvelables et des biocarburants dans le porte feuille des crédits au secteur de l'énergie ≥ 50% en 2030 |
Émissions propres de gaz à effet de serre Objectif: réduction de 25% minimum entre 2015 et 2020, et de 50% minimum entre 2015 et 2030 |
Les définitions des KPI et les scores atteints jusqu'à présent peuvent être consultés dans le chapitre Notre stratégie. De même que les principaux ratios de capital et de liquidité réglementaires (ratio common equity, MREL, NSFR et LCR), peuvent être consultés dans le chapitre Notre stratégie.
274 Coordonnées et calendrier
224 Annexe 4.6: Instruments financiers évalués à la juste valeur – transferts entre niveaux 1 et 2
Rapport annuel réglementaire: le contenu minimal du rapport annuel tel que le prévoit la loi a été intégré dans le Rapport du Conseil d'administration, lequel contient également des informations complémentaires non obligatoires. En outre, nous avons combiné le rapport annuel portant sur les comptes annuels statutaires avec le rapport annuel portant sur les comptes annuels consolidés. Les autres rapports et les sites Internet auxquels nous renvoyons ne font pas partie de notre rapport annuel.
Déclaration sur la divulgation des informations non financières: conformément à notre objectif de reporting intégré, nous avons intégré nos informations non financières dans les différents chapitres du rapport du Conseil d'administration. Le chapitre Déclaration concernant les informations non financières comporte le renvoi vers ces différents chapitres. Vous trouverez l'information requise sur la diversité dans notre chapitre Déclaration de gouvernance d'entreprise.
Nom de la société: par KBC, nous, le groupe ou le groupe KBC, il faut entendre l'entité consolidée, c'est-àdire KBC Groupe SA, y compris toutes les sociétés du groupe reprises dans le périmètre de consolidation. Par KBC Groupe SA, il faut entendre uniquement cette société.
Traduction: ce rapport annuel est disponible en néerlandais, français et anglais. La version néerlandaise est la version originale, tandis que les autres versions en sont des traductions officieuses. Nous avons tout mis en œuvre afin d'éviter toute différence entre les versions linguistiques, mais s'il devait malgré tout en subsister, la version néerlandaise primerait.
Mentions légales: les perspectives, prévisions et déclarations relatives aux développements futurs contenues dans le présent rapport annuel sont fondées sur des suppositions et des estimations. Les déclarations relatives aux développements futurs sont incertaines par nature. Divers facteurs peuvent avoir pour effet que les résultats et développements effectifs présentent des écarts importants par rapport aux déclarations initiales. En ce qui concerne les perspectives macroéconomiques, notre scénario de base anticipe un Brexit en douceur mais non sans remous, qui débouchera au final sur un accord acceptable à la fois pour le Royaume-Uni et l'UE et qui ne provoquera pas de déraillement de la situation économique.
Glossaire: vous trouverez l'aperçu des principaux ratios et termes financiers utilisés (y compris les alternative performance measures) à la fin du présent rapport.
En dehors du rapport annuel, vous trouverez des informations détaillées sur notre approche de durabilité, notre gestion des risques et notre place dans la société dans des rapports distincts disponibles sur www.kbc.com.
• Est axé sur notre stratégie de durabilité. Il comprend des informations non financières détaillées et est destiné aux experts en développement durable, aux investisseurs, aux collaborateurs, aux partenaires, aux clients et aux organismes sans but lucratif. Il prend en compte les normes GRI (option Core) et comprend le GRI content index. Il est publié après le rapport annuel. • www.kbc.com /
KBC GROUP SUSTAIN-ABILITY REPORT for 2018
durabilité de l'entreprise /
rapporter
• Aborde la politique de gestion des risques et du capital du groupe. Le rapport se fonde sur le troisième pilier de Bâle III et sur le Règlement sur les exigences de fonds propres. Il est publié en même temps que le rapport annuel.
• www.kbc.com / investor relations / rapports / rapports sur les risques
| Objectif | Par nos activités, nous souhaitons aider nos clients à réaliser leurs rêves et projets et contribuer à |
|---|---|
| protéger ces rêves et projets par l'intermédiaire de nos assurances. | |
| Ambition | Nous voulons être la référence en matière de bancassurance sur tous nos marchés stratégiques. |
| Stratégie | Notre stratégie repose sur quatre principes: |
| • Le client est au centre de tout ce que nous entreprenons. | |
| • Nous voulons offrir à nos clients une expérience unique en matière de bancassurance. | |
| • Nous entendons réaliser une croissance rentable et durable. | |
| • Nous prenons nos responsabilités vis-à-vis de la société et des économies locales. | |
| Nous menons notre stratégie dans un cadre rigoureux de gestion des risques, du capital et de la liquidité. |
|
| Caractère durable | Entreprendre durablement signifie pour nous être à même de répondre aux attentes de toutes nos parties prenantes et pouvoir respecter tous nos engagements, non seulement aujourd'hui mais également demain. |
| Notre stratégie de durabilité, adaptée à l'économie et à la société locales et diffusée et appliquée par l'ensemble de nos collaborateurs, prend appui sur notre force financière et s'articule autour de trois piliers: |
|
| • stimulation d'un comportement responsable de nos collaborateurs; | |
| • renforcement de notre impact positif sur la société; | |
| • limitation de notre impact négatif sur la société. | |
Nous nous basons notamment sur la législation en la matière et sur les International Financial Reporting Standards, et nous tenons compte, dans la mesure du possible, des directives de l'International Integrated Reporting Council. La déclaration non financière s'appuie essentiellement sur les normes GRI (Global Reporting Initiative). L'application complète des normes GRI (option Core) ainsi que le GRI Content Index sont à retrouver dans le Rapport de développement durable, publié sur www. kbc.com.
Ces cadres de reporting mettent l'accent sur l'importance et la pertinence des rapports que nous produisons. Afin de déterminer les sujets qui importent aux yeux de nos parties prenantes, nous menons notamment une analyse de matérialité (Voir Notre analyse de matérialité). Vous découvrirez, dans ce même chapitre, la liste de références des pages auxquelles nous traitons ces sujets.
Le périmètre de consolidation utilisé pour les informations financières est exposé sous l'intitulé Comptes annuels consolidés, à l'Annexe 6.5. La collecte de nos données non financières s'effectue par l'intermédiaire d'un processus à l'échelle du groupe, avec une validation hiérarchique stricte, et, au minimum, pour toutes les entités KBC employant plus de 100 ETP (dans certains domaines, il s'agit d'ailleurs du périmètre de consolidation intégral).
Johan Thijs: en 1998, Kredietbank, Cera et ABB ont fusionné pour former un grand groupe de bancassurance. Nos racines remontent donc à bien plus loin, si l'on prend en compte l'histoire de ces trois entreprises, mais le nom KBC a 20 ans. Je suis là depuis les débuts et c'est avec fierté que je regarde les vingt dernières années. Nous nous sommes basés sur les fondations de trois valeurs bien établies pour construire un nouvel organisme financier. S'en sont suivies des années d'expansion et de croissance, en particulier en Europe centrale et orientale, et la création d'un concept unique de bancassurance intégré remportant un franc succès. En 2008 et 2009, nous avons également été touchés par les répercussions de la crise financière mondiale, mais nous nous sommes relevés et avons remboursé, plus tôt que prévu, l'aide publique reçue. Nous nous sommes alors focalisés, avec succès, sur nos activités et pays stratégiques. Notre modèle de bancassurance intégré fonctionne et notre stratégie, qui se fonde sur les désirs du client, ne cesse de donner d'excellents résultats, et ce grâce aux efforts sans relâche de nos collaborateurs dans tous nos pays stratégiques.
Johan Thijs: s'il faut retenir un changement au cours de ces vingt dernières années, c'est bien l'arrivée spectaculaire du numérique. Nous accueillons cet avenir digital avec enthousiasme et tenons principalement compte à cet égard de ce que veut le client. Nous combinons dans notre offre les conseils 'd'individu à individu' aux ressources numériques et à l'intelligence artificielle.
La digitalisation n'est d'ailleurs pas une fin en soi. Nous mettons l'accent sur le développement de solutions innovantes pour un plus grand confort d'utilisation. Ainsi avons-nous été la première banque en Belgique à ajouter des possibilités de multibanking à notre application mobile, dans laquelle nous avons également intégré plusieurs applications non bancaires. Nous visons d'ailleurs cet objectif de confort d'utilisation sur le plan digital pour tous nos pays stratégiques. Nous copions d'ailleurs, et dans la mesure du possible, les applications utilisées par un pays dans les autres pays. Par exemple, l'offre de multibanking dans le cadre du PC banking en République tchèque – pays où nous avons du reste remporté le prix de la « Meilleure
banque par Internet ». Autre exemple d'innovation numérique: en Irlande, où nous optons résolument pour une approche Digital First, nos clients peuvent enregistrer la perte ou le vol de leur carte dans l'application et recevoir une carte numérique en remplacement. KBC Bank Irlande a par ailleurs été la première à proposer Garmin Pay à ses clients en plus d'Apple Pay, de Google Pay et de FitBit Pay.
Thomas Leysen: la durabilité fait indissociablement partie de notre stratégie. Afin de pouvoir tenir compte des perceptions et attentes changeantes de la société, nous impliquons nos parties prenantes dans un dialogue ouvert et assurons une communication transparente. Nous avons ainsi un aperçu clair de ce qui est important pour elles, ce qui nous permet de mieux en tenir compte dans le cadre de nos initiatives et projets actuels et futurs et ce, de manière plus proactive. En 2018, nous avons ainsi encore renforcé nos orientations stratégiques pour une banque durable, notamment en ce qui concerne le financement du charbon. Nous avons également lancé de nouveaux produits qui apportent une contribution positive à la société, dont un fonds d'épargne pension durable géré par KBC Asset Management et un premier emprunt obligataire vert. Nous soutenons également les nouvelles initiatives internationales en matière de changement climatique et de durabilité. Nous parrainons par exemple les recommandations du groupe de travail pour la transparence des informations sur l'exposition financière aux changements climatiques et sommes, depuis le début de 2018, membre de l'UN Environment Program Finance Initiative.
Thomas Leysen: Après le rachat de United Bulgarian Bank et d'Interlease à la mi-2017, nous avons, en 2018, accru notre participation dans la joint-venture entre United Bulgarian Bank et MetLife de 60% à 100%. Cette compagnie d'assurance vie fait maintenant partie de DZI, notre assureur en Bulgarie. Grâce à cet accord, nous réaliserons des économies de coûts et bénéficierons d'effets de synergie et nous pourrons, encore plus que dans le passé, vendre des produits d'assurance vie et dommages de DZI par l'intermédiaire d'agences UBB et continuer ainsi à déployer notre modèle de bancassurance sur le marché bulgare, l'un des marchés stratégiques de notre groupe.
D'autres événements marquants ont été le rachat de 2,7 millions d'actions propres, que nous avons clôturé avec succès à la mi-2018, pour un montant total de 181 millions d'euros. À la fin de l'année 2018, nous avons pu vendre une partie du portefeuille legacy en Irlande, ce qui a fait baisser de manière significative notre ratio non-performing dans ce pays.
Johan Thijs: l'année 2018 s'est avérée excellente sur le plan financier également. Nos revenus ont entre autres été portés par la croissance des revenus nets d'intérêts et par la contribution plus élevée de nos activités d'assurance, laquelle a largement compensé le recul de certains autres postes. Une fois encore, les coûts sont restés maîtrisés, malgré l'inflation salariale, l'augmentation des frais liés aux diverses réglementations et la hausse des taxes bancaires. La qualité de notre portefeuille de crédits a continué de s'améliorer, et nous avons même pu reprendre, tout comme l'année précédente – grâce surtout au portefeuille hypothécaire irlandais –, une partie des provisions pour crédits précédemment établies. Compte tenu de quelques éléments non récurrents, le bénéfice net pour l'exercice est donc de 2 570 millions d'euros. Sous réserve d'approbation par l'Assemblée générale, nous paierons 59% environ sous forme de dividende. Cela correspond à un dividende brut total de 3,50 euros par action, dont nous avons déjà versé 1 euro en novembre 2018, à titre de dividende intérimaire.
Johan Thijs: la croissance économique européenne est restée vigoureuse en 2018, mais a toutefois connu un certain ralentissement par rapport à l'année précédente. Divers risques et incertitudes persistants, dont les négociations interminables sur le Brexit, l'aggravation du climat commercial international et les déboires concernant les négociations sur le budget italien, ont pesé sur le climat économique. Nous prévoyons,
pour 2019, un nouveau ralentissement de la croissance, parallèlement à une inflation toujours relativement limitée. Les risques géopolitiques et au niveau du commerce international demeurent les principaux facteurs qui mettront des bâtons dans les roues de la conjoncture européenne. En outre, les risques liés à l'économie américaine en fin de cycle sont susceptibles d'affecter l'économie européenne.
Thomas Leysen: si une chose est sûre, c'est que – dans quelque environnement économique que ce soit – notre existence et notre avenir dépendent avant tout de la confiance que nous témoignent nos clients, nos collaborateurs et nos actionnaires. Nous sommes sincèrement très reconnaissants pour cette confiance et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour continuer à la mériter.
Johan Thijs Thomas Leysen Chief Executive Officer Président du Conseil
d'administration
Nous décrivons ici comment nous créons de la valeur durable, quelles sont les caractéristiques de notre modèle, les circonstances dans lesquelles nous exerçons nos activités et les moyens que nous mobilisons pour y parvenir. Dans la partie relative à notre stratégie, nous abordons les principes que nous appliquons pour atteindre notre objectif, à savoir devenir la référence en matière de bancassurance dans tous nos marchés stratégiques.
Nous voulons être en mesure de répondre aux attentes de toutes nos parties prenantes et de respecter nos engagements dans nos pays stratégiques. L'intégration de la durabilité dans nos activités journalières est pour nous la meilleure garantie de créer une valeur à long terme pour toutes nos parties prenantes.
En tant que banque, nous faisons par exemple en sorte que nos clients puissent épargner et investir en connaissance de cause, et proposons aussi activement des produits d'investissement durables. Ainsi, chaque client peut faire fructifier ses avoirs sans perdre de vue ses souhaits et son profil de risque. Pour ce faire, il peut compter sur l'expertise de nos collaborateurs. Les fonds provenant des dépôts que les clients nous confient nous permettent d'octroyer des crédits aux particuliers, aux entreprises et aux pouvoirs publics. L'argent est donc réinjecté de manière productive dans la société et l'économie à l'échelon local. En tant que prêteur, nous permettons par exemple à des particuliers de construire une maison ou d'acheter une voiture, et à des entreprises de lancer leur activité ou de se développer. Nous investissons aussi indirectement dans l'économie via notre portefeuille de placements. Nous tentons également de tenir compte de l'impact de toutes ces activités sur la société et l'environnement, ce que nous traduisons en objectifs en matière de fonds durables, d'octroi de crédits en faveur des énergies renouvelables, etc. Outre nos crédits aux particuliers et aux entreprises, nous finançons également des secteurs et projets spécifiques, comme le secteur non marchand, ainsi que des projets d'infrastructure qui ont une incidence notable sur le développement économique domestique. En définitive, à travers notre fonction de relais entre le bénéficiaire du dépôt et le prêteur, nous assumons les risques en lieu et place de nos clients. Nous gérons ces risques grâce à notre gestion très élaborée des risques et des capitaux.
Nous offrons ainsi la possibilité à nos clients d'exercer leurs activités en toute sérénité, tout en limitant leurs risques. Nous cherchons quotidiennement à proposer la meilleure assurance à un prix correct et nous investissons dans un traitement des sinistres de qualité, car cela reste l'élément décisif de toute assurance dommages. Nous mettons également à profit nos connaissances en matière de causes d'accident dans la mise sur pied de campagnes de prévention, et nous collaborons depuis longtemps avec des organisations actives dans le domaine de la sécurité routière, du bien-être et de l'accompagnement des victimes.
Nous offrons à nos clients divers autres services financiers indispensables dans la vie de tous les jours. Nous pensons par exemple aux paiements, à la gestion de trésorerie, au financement commercial, à la location, au corporate finance, aux produits du marché monétaire et des capitaux, etc. De cette manière, nous contribuons aussi aux rouages économiques.
Nous faisons expressément en sorte, le cas échéant, d'augmenter notre impact positif sur la société, et mettons à cet égard l'accent sur des domaines dans lesquels nous pouvons, en tant que banque-assureur, faire la différence, comme la formation financière, la sensibilisation à l'environnement, l'entreprenariat et la problématique de la santé et du vieillissement de la population. Nous soutenons également des projets sociaux qui se rapprochent étroitement de notre gestion d'entreprise et qui nous permettent d'assumer notre rôle dans la société.
En tant qu'acteur local majeur dans chacun de nos pays stratégiques, nous faisons en outre partie du tissu économique et social de ces pays.
l'argent que nous recevons de différents bailleurs de fonds afin de soutenir nos activités et de pouvoir continuer à investir. Il comprend le capital que nos actionnaires mettent à notre disposition et les bénéfices reportés provenant de nos activités.
Le capital humain et intellectuel renvoie au recrutement, à la gestion et au développement de nos collaborateurs, afin qu'ils puissent continuer à améliorer nos services grâce à leurs talents et leur expérience. Le capital intellectuel se rapporte aux connaissances et à la créativité des collaborateurs, aux droits de propriété intellectuelle et aux
est un nom collectif désignant toutes formes d'infrastructures que nous utilisons pour mener à bien nos activités. Il comprend notamment les bâtiments, bureaux et agences, nos réseaux électroniques et autres et nos plateformes ICT.
toutes les relations avec (et notre réputation auprès de) nos clients, nos actionnaires, les pouvoirs publics, les autorités de contrôle et autres intéressés qui nous permettent de mener à bien nos activités.
Le capital naturel fait référence aux matières premières naturelles que nous utilisons dans le cadre de nos activités. Pour une institution financière, l'utilisation directe de matières premières naturelles est certes moins importante, mais notre influence indirecte est toutefois plus importante, par le biais notamment de nos portefeuilles de crédit et d'investissement.
Dans tous nos marchés stratégiques, nous apportons une contribution importante à l'emploi et sommes conscients de l'impact direct significatif que nous exerçons sur la vie de nos collaborateurs. Nous encourageons nos collaborateurs à adopter un comportement responsable, et nous leur offrons une rémunération équitable pour leur travail et contribuons ainsi à leur pouvoir d'achat et à la prospérité des pays dans
marques.
lesquels nous sommes actifs. Nous leur offrons également des possibilités d'épanouissement et des moyens leur permettant d'équilibrer au mieux leur travail et leur vie de famille.
Pour pouvoir mener à bien nos activités, nous avons recours à différentes ressources ou capitaux.
Notre but: être la référence en matière de bancassurance sur tous nos marchés stratégiques
L'acronyme PEARL résume la culture de notre entreprise. Cet acronyme signifie Performance, Empowerment, Accountability, Responsiveness et Local Embeddedness. Nous encourageons par ailleurs tous nos collaborateurs à se comporter de manière responsable, respectueuse et axée sur le résultat. Le graphique ci-dessous illustre ce que nous entendons par là.
PEARL est un état d'esprit, une culture de travail, de tous nos collaborateurs. Pour être certains que tous nos collaborateurs sont imprégnés de ces valeurs, nous avons désigné un manager PEARL spécifique qui assure le reporting au CEO de notre groupe. Pour étendre cette culture à l'intégralité du groupe et en faire une réussite, nous l'implémentons non seulement de haut en bas, mais aussi de bas en haut. Nous avons ainsi sur le lieu de travail des centaines d'ambassadeurs PEARL qui donnent une forme concrète à PEARL et aident d'autres collègues à l'adopter également.
Par ailleurs, nous nous distinguons de la concurrence par quelques caractéristiques particulières, comme notre modèle intégré de bancassurance et notre centrage sur un certain nombre de pays spécifiques. Nous traitons ce sujet de manière approfondie dans les tableaux.
Nous apportons une réponse intégrée aux besoins de nos clients en matière de services bancaires et d'assurances. Notre organisation est intégrée elle aussi: la plupart des services sont intégrés et le groupe est aussi dirigé de manière intégrée. Pour nos clients, notre modèle intégré offre l'avantage d'un vaste service financier one-stop, ce qui leur permet de choisir parmi une gamme plus large de produits et services complémentaires et optimisés. Les activités de bancassurance offrent de surcroît d'importants avantages au groupe en termes de diversification des revenus, une meilleure répartition des risques, un potentiel de vente supplémentaire grâce à l'effet de levier de nos différents canaux de distribution de banque et d'assurance, d'importantes économies de coûts et des synergies fortes.
Nous nous concentrons sur nos marchés stratégiques, à savoir la Belgique, la Bulgarie, la Hongrie, l'Irlande, la République tchèque et la Slovaquie. Nous opérons ainsi dans un mix de marchés matures et émergents, où nous pouvons par ailleurs compter sur le potentiel de rattrapage en matière de services financiers. Nous limitons notre présence dans le reste du monde afin de soutenir les activités dans les marchés stratégiques.
Dans les pays stratégiques, nous souhaitons nouer des relations client durables avec les particuliers, les PME et les midcaps. À cet égard, la notion de local responsiveness joue un rôle très important pour nous. Cela signifie mieux comprendre et connaître nos clients locaux, capter les signaux et y répondre de manière proactive, proposer des produits et services adaptés à ces besoins locaux, se concentrer sur le développement durable des différentes communautés au sein desquelles nous sommes actifs. Le cas échéant, nous collaborons entre pays stratégiques pour éviter les doubles emplois et pouvoir proposer le meilleur à nos clients.
Chez nous, le développement durable ne relève pas d'une politique spécifique. Il fait partie intégrante de notre stratégie d'entreprise globale, ancrée dans nos activités quotidiennes. Notre stratégie de durabilité, adaptée à l'économie et à la société à l'échelon local, est basée sur la résilience financière et les 3 piliers suivants: encourager l'adoption d'un comportement responsable par tous les collaborateurs, renforcer notre impact positif sur la société et limiter notre éventuel impact négatif sur la société.
Une des caractéristiques de la structure de notre actionnariat est son syndicat stable d'actionnaires composé de Cera, KBC Ancora, MRBB et d'autres actionnaires de référence. Fin 2018, ce syndicat détenait environ 40% de nos actions. Ces actionnaires agissent de concert et assurent ainsi la stabilité de l'actionnariat de notre groupe.
| Nos points forts | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Des stratégies de bancassurance et numérique multicanal bien développées, qui nous permettent de répondre directement aux besoins de notre clientèle |
Des solides franchises commerciales de banque et d'assurance |
Réalisation d'un turn-around dans la division Marchés Internationaux et net renforcement de la position en Bulgarie |
Un beau palmarès en matière de résultats d'exploitation sous-jacents |
Une position en capital solide et une forte liquidité |
Un ancrage fort dans les économies locales de nos pays stratégiques |
| Nos défis | |||||
| Un environnement macroéconomique caractérisé par des taux bas, le vieillissement de la population, une nervosité accrue sur les marchés financiers et des défis géopolitiques et climatiques. |
Une réglemen tation plus stricte en matière de protection des clients, solvabilité, etc. |
Évolution du comportement des clients, concurrence et nouveaux acteurs sur le marché |
Nouvelles technologies et cyber criminalité |
Vous trouverez les informations par division et par pays dans le chapitre Nos divisions. Vous trouverez des informations sur notre culture et nos valeurs sur www.kbc.com > À propos de nous.
Le groupe s'articule autour de trois divisions, qui se concentrent sur les activités locales et contribuent à assurer un bénéfice et une croissance durables. Ces divisions sont la Belgique, la Tchéquie et les Marchés internationaux. Le poids des différentes divisions est illustré dans le graphique. Vous trouverez une description détaillée dans le chapitre Nos divisions.
Dans notre groupe, la stratégie, la politique générale et le niveau des risques à prendre sont définis par le Conseil d'administration. Celui-ci est assisté de plusieurs comités spécialisés. Il s'agit du Comité d'audit, du Comité Risques et Compliance, du Comité de nomination et du Comité de rémunération. Nous abordons plus en détail le fonctionnement de ces comités dans le chapitre Déclaration de gouvernance d'entreprise.
Le Comité de direction assure la gestion opérationnelle du groupe, dans les limites de la stratégie générale fixée par le Conseil d'administration. En plus du CEO, le Comité de direction est composé du chief financial officer (CFO), du chief risk officer (CRO), du chief innovation officer (CIO) du groupe, et des CEO des trois divisions.
Nous énumérons les principaux sujets traités par le Conseil d'administration en 2018 dans le chapitre Déclaration de gouvernance d'entreprise. La politique de rémunération du management est également détaillée dans le chapitre Déclaration de gouvernance d'entreprise. Dans le cadre de cette politique de rémunération – comme pour tout le personnel d'ailleurs -, nous partons du principe que les performances appréciables doivent être récompensées. Il est parfaitement normal que les collaborateurs qui s'investissent voient leurs efforts récompensés, notamment sous la forme d'une rémunération variable (limitée).
* Chiffres pour 2018. Une partie de nos collaborateurs travaille dans d'autres pays ou dans des fonctions au niveau du groupe. En outre, nous attribuons une partie du capital et des produits au Centre de groupe (voir plus loin). Le capital alloué à chaque division est basé sur les actifs pondérés en fonction des risques pour les activités bancaires et de l'équivalent des actifs pondérés en fonction des risques pour les activités d'assurance.
| Membres | 16 | Diplômes des membres du Conseil d'administration (fin 2018) |
|---|---|---|
| Hommes/Femmes | 11/5 | 24% |
| Nationalités | Belges (14), Hongrois (1), Tchèques (1) | 31% |
| Administrateurs indépendants |
3 | 10% |
| Président | Thomas Leysen | 14% 21% |
| Présences | Voir le chapitre Déclaration de gouvernance d'entreprise |
Droit Économie/finance |
| Principaux diplômes | économie, droit, sciences actuarielles, gestion, mathématique, fiscalité, philosophie, etc. |
MBA Sciences actuarielles/assurances Autres |
| Répartition approximative sur la base du nombre total de diplômes (certaines personnes en détenant plusieurs). |
Par ailleurs, vous trouverez des informations détaillées sur notre gestion dans la Déclaration de gouvernance d'entreprise et dans la Charte de gouvernance d'entreprise du groupe sur www.kbc.com.
Par rapport aux résultats économiques très positifs en 2017, l'économie mondiale a connu davantage de difficultés en 2018. La politique commerciale protectionniste des États-Unis a entraîné des conflits commerciaux et jeté un froid sur le climat économique mondial. Les négociations interminables sur le Brexit et les incertitudes qu'elles engendrent ont également freiné la croissance économique au Royaume-Uni et en Europe. Par ailleurs, la consommation intérieure a toutefois encore largement contribué à la croissance dans la plupart des régions. L'amélioration de la situation sur les marchés de l'emploi et la confiance des consommateurs expliquent ce phénomène.
L'inflation dans la zone euro s'est accrue en 2018, principalement stimulée par des éléments volatils tels que le prix du pétrole. L'inflation sous-jacente est cependant restée limitée. La BCE a tout de même décidé de mettre
progressivement un terme à sa politique d'assouplissement quantitatif avant un arrêt définitif en décembre 2018. Les taux d'intérêt, en particulier sur les longues durées, et les écarts de taux au sein de l'UEM, sont restés très faibles à cet égard. Ces risques et incertitudes ont en effet incité les investisseurs à se réfugier dans les obligations des safe havens. Le taux des emprunts d'État allemands et américains à dix ans a de ce fait de nouveau baissé fin 2018, après une prudente hausse quelques mois plus tôt.
L'économie américaine constituait la principale exception au niveau des tendances mondiales en 2018. Guidée par les mesures publiques stimulantes et une réforme fiscale, l'économie américaine a enregistré des chiffres de croissance très vigoureux. La politique monétaire a depuis fait l'objet d'un nouveau resserrement, la Fed relevant son taux directeur à quatre reprises. La Fed continuait à cet égard comme prévu à réduire la taille de son bilan.
Économie mondiale, géopolitique, environnement
L'économie mondiale, les marchés financiers et les évolutions démographiques sont à même d'influencer nos résultats de manière significative. Il s'agit d'aspects tels que la croissance, les taux d'intérêt, l'inflation, l'emploi, la composition de la population, les faillites, les revenus des ménages, la liquidité des marchés financiers, les fluctuations de change, la disponibilité du financement, la confiance des investisseurs et des consommateurs, les credits spreads et les bulles.
Ces dernières années surtout, l'atonie persistante des taux d'intérêt est devenue une donnée incontournable. Tout ceci pèse lourdement sur les revenus des banques et des assureurs et engendre une chasse au rendement. Le vieillissement constitue un autre défi, notamment pour nos activités en assurance vie, où l'offre de produits peut s'en trouver modifiée, car cela entraîne des changements dans la composition de la population assurée et une demande croissante pour des produits de taux d'intérêt avec des durées plus longues. S'ajoutent à cela les risques de correction dans les marchés où des déséquilibres sont susceptibles de s'être créés (bulles).
Les événements géopolitiques récents (Brexit, tensions politiques, menaces militaires, etc.) peuvent eux aussi avoir d'importantes conséquences sur l'économie, et donc, sur nos résultats. Il en va de même du changement climatique et de la transition vers une société pauvre en CO2 .
Évolution des habitudes des clients et concurrence
Nous devons tenir compte d'une forte concurrence dans nos activités. Cette concurrence est aussi influencée par les changements technologiques (par exemple, les services en ligne, l'intelligence artificielle) et l'évolution des habitudes des clients. Outre les acteurs traditionnels, nous subissons aussi la concurrence des banques en ligne, des fintechs et de l'e-commerce en général. Cette concurrence croissante et ces changements technologiques exercent une pression potentielle sur les possibilités de cross-selling et influencent les attentes des clients. Un nombre croissant de clients attachent par exemple de l'importance à la rapidité, à la possibilité d'interaction numérique et de solutions simples, etc. Tout ceci augmente l'importance de la numérisation et de la qualité de son encadrement et exige la mise en place d'une organisation flexible et rapide, capable d'adapter ses processus et systèmes en continu.
Le renforcement de la réglementation est un facteur contraignant pour l'ensemble du secteur financier. Outre le Règlement général sur la protection des données (RGPD), la Directive sur les marchés d'instruments financiers II (MiFID II et MiFIR) et la Payment Services Directive II (PSD2), d'ores et déjà en vigueur, viendront notamment ces prochaines années:
Nouvelles prescriptions IFRS, comme l'IFRS 17 relative aux activités d'assurance, qui entrera probablement en vigueur à partir de 2022.
Nous nous préparons soigneusement à l'arrivée des nouvelles réglementations: des équipes spécialisées (par exemple, group legal, capital management, group risk et compliance) suivent la réglementation de près et proposent des mesures, notamment en ce qui concerne la planification du capital du groupe.
Dans un monde qui se veut de plus en plus numérique, les systèmes informatiques revêtent une importance cruciale. Le piratage informatique et les cyberattaques constituent une menace constante pouvant entraîner d'importants dommages sur les plans financier et de la réputation.
Dans ce cadre, nous mettons l'accent sur la protection optimale tant de nos clients que de notre groupe proprement dit.
1 Hors guichets automatiques et les 11 agences de KBC Bank aux États-Unis, en Asie et dans le reste de l'Europe.
2 Y compris les agences étrangères de KBC Bank. Montant des crédits (pour tous les pays): voir chapitre Comment gérons-nous nos risques?
• La croissance réelle du PIB a légèrement augmenté, à 4,5%, soit nettement au-delà de la moyenne de l'UEM.
Hongrie
Bulgarie
Vous trouverez des compléments d'information à propos de l'environnement de marché par pays dans le chapitre Nos divisions.
En tant que groupe financier, nous faisons appel à un grand nombre de ressources différentes. Il s'agit de nos collaborateurs et de notre base de capital, mais aussi de nos marques, de notre réputation et de notre capacité d'innovation, de nos relations avec toutes les parties prenantes, de nos agences et de nos réseaux électroniques, ainsi que de notre infrastructure ICT.
Notre politique RH est sous-tendue par notre culture d'entreprise PEARL. Jour après jour, nos collaborateurs le démontrent concrètement, dans tous les pays stratégiques de notre groupe. Le E de PEARL signifie Empowerment; cela signifie que nous donnons à chaque collaborateur la possibilité d'exprimer son talent et sa créativité. Il s'agit là d'un élément essentiel pour remporter des succès et développer des concepts innovants.
Nous mettons en place un environnement de travail stimulant dans lequel les collaborateurs ont la possibilité de déployer leurs talents et leurs aptitudes en vue de les mettre au service de la réalisation de notre stratégie d'entreprise. Ceci non seulement en apprenant, mais aussi en faisant connaître leurs idées et en prenant leurs responsabilités. Le développement personnel, est selon nous, la clé de leur évolution future, en collaboration avec KBC. Nos collaborateurs peuvent choisir parmi de nombreuses formes d'apprentissage, dont l'eapprentissage, le coaching sur le lieu de travail et les formations collectives. K&H en Hongrie a par exemple concrétisé en 2018 la nouvelle culture d'apprentissage assortie de possibilités numériques dans le Retail Network Starter Course. Les futurs collaborateurs commerciaux suivent dans ce cadre un parcours d'apprentissage en ligne à l'aide de vidéos, de formations par Skype et de gamification pour acquérir des connaissances sur leur fonction et apprendre à les mettre en pratique.
Les collaborateurs travaillent de plus en plus en équipes multidisciplinaires, que ce soit pour des projets de longue haleine ou des projets plus ponctuels. Cela stimule la réflexion créative et aide à assumer de nouveaux rôles, tout en offrant de meilleures perspectives de développement qui correspondent aux talents individuels de chaque collaborateur et aux objectifs de KBC. Il est clair que c'est grâce à la flexibilité de ses collaborateurs que KBC peut continuer à répondre d'une manière proactive aux souhaits du client. L'intégration numérique croissante a d'ailleurs un impact important sur les emplois chez KBC. Cette transformation, nous l'abordons d'une manière qui permet aux membres du personnel d'évoluer eux aussi. Nous choisissons de continuer à investir dans la formation continue, le reclassement interne et la reconversion.
2018
Nous sommes conscients que de bons responsables sont essentiels pour amener les collaborateurs à donner le meilleur d'eux-mêmes. C'est la raison pour laquelle nous misons sur des programmes de leadership intensifs. En République tchèque, par exemple, ces activités font partie d'un programme intitulé Leaders World, dont l'objectif est de permettre aux fonctions dirigeantes d'évoluer sur tous les plans.
Dans chaque pays, la politique RH répond à des impératifs distincts de manière à pouvoir réagir au marché de l'emploi local de façon optimale. Quelques exemples: afin de relever le défi du relèvement de l'âge de la pension en Belgique, nous avons implémenté une nouvelle politique des salaires indépendante de l'âge et menons une politique de fin de carrière innovatrice (Minerva) dans le cadre de laquelle les collaborateurs peuvent être occupés, durant les dernières années de leur carrière, dans une organisation externe à vocation sociale. Chez UBB, en Bulgarie, une attention particulière a été accordée, après la fusion entre CIBANK et UBB, à la qualité du travail d'équipe, de manière à répondre au mieux aux besoins du client. Nous y avons également réalisé un package de rémunération et d'avantages unifié.
Nous accordons beaucoup d'attention au bien-être de nos collaborateurs. Cette approche est ancrée de longue date dans notre organisation. Un travailleur « en bonne santé » se sent bien dans sa peau et est armé pour utiliser sa créativité et trouver des solutions axées sur le client. C'est la raison pour laquelle notre approche vise à garder les collaborateurs en bonne santé et opérationnels à long terme, aussi bien physiquement que mentalement. Un projet intensif en matière de bien-être est par exemple en cours en Slovaquie; ses initiatives de prévention concrètes prévoient notamment pour les collaborateurs, outre un examen médical tous les trois ans, un Healthy Day régulier pour un check-up médical rapide. En Belgique, la santé mentale bénéficie d'une attention explicite, avec notamment des conférences et des sessions interactives avec des responsables en vue de faciliter la discussion concernant le stress et le burn-out au sein de leurs équipes.
Dans nos politiques de ressources humaines, de recrutement et de promotion, tout comme dans nos systèmes de rémunération, nous n'opérons aucune distinction en termes de genre, de religion, d'origine ethnique ou d'orientation sexuelle. Cette égalité de traitement des collaborateurs est également prévue dans le Code de conduite de KBC et dans les différents manifestes et autres chartes que nous avons signés. En tant qu'employeur, nous voulons envoyer un signal clair à la société: nous adoptons un comportement socialement responsable envers nos collaborateurs. Dans ce cadre, confiance et respect mutuels jouent un rôle important. Il s'agit également de rendre les membres du personnel plus sensibles à la diversité.
Nous stimulons la réflexion de groupe auprès de nos collaborateurs. KBC souhaite, avec Team Blue, réunir les collègues des différents pays et départements pour qu'ils soient fiers de leur équipe et de leur entreprise et tirent intelligemment profit de leurs expériences respectives. Nous encourageons également cette réflexion de groupe d'une manière ludique, notamment par le biais des défis Team Blue. L'entreprise reçoit ainsi un défi du CEO du groupe et met tout en œuvre pour le relever. Nous avons ainsi notamment battu l'année passée le record mondial du plus grand quizz en ligne. Un autre défi relevé par Team Blue consistait à parcourir des kilomètres tout en faisant du sport avec des collègues, des amis ou des membres de la famille. Nous avons ainsi parcouru plus de 770 000 kilomètres et collecté 500 000 euros pour la bonne cause. Afin de pouvoir transmettre une vision commune, les senior managers du groupe entier participent à la KBC University. Il s'agit d'un programme de développement ambitieux avec différents orateurs et modules sur la bancassurance, le leadership et l'orientation client. Par ailleurs, KBC travaille activement à une approche spécifique de la gestion des talents les plus prometteurs, qui nous permet d'identifier les seniors managers de demain et de les préparer aux défis qui nous attendent.
Chaque année, nous examinons sur la base de notre operational risk framework, les risques importants du processus de ressources humaines. L'application et le suivi de la législation en constituent un élément important. Nous veillons à sa stricte application dans le domaine des RH. Nous pensons notamment aux directives de l'ABE en ce qui concerne la gestion salariale (y compris la rémunération variable) et la législation sur la protection de la vie privée Règlement général sur la protection des données. Nous sensibilisons également nos collaborateurs aux risques par des campagnes et des formations ciblées. Nous définissons les accents nécessaires et prenons diverses initiatives dans chaque pays. Chez KBC Irlande, par exemple, 800 collaborateurs ont dû participer au programme Regulatory Fitness and Probity obligatoire, qui se penche sur les directives locales du législateur irlandais.
Si nous ne disposions pas des meilleurs collaborateurs, nous ne serions pas capables de maintenir KBC comme référence du secteur financier européen. Il s'agit d'un risque opérationnel également. C'est pourquoi notre recrutement est très ciblé et nous encourageons nos collaborateurs à se former en permanence.
Nous suivons de très près la mise en œuvre de notre politique des ressources humaines, non seulement par des enquêtes qualitatives, mais également grâce aux données RH. Cela nous permet, par exemple, d'obtenir des informations sur les éléments du modèle reward, les heures de formation ou le nombre de jours d'absentéisme. Nous confrontons en permanence notre politique aux indicateurs du marché. Nous
suivons les effectifs au niveau du groupe et par pays. Ces chiffres sont présentés chaque trimestre au comité de direction.
KBC investit dans la qualité du dialogue social avec les représentants du personnel. La concertation sociale aborde de très nombreux thèmes, dont les conditions salariales et de travail, les réorganisations et le bien-être. Le dialogue social est essentiellement organisé par pays et par entreprise, pour pouvoir tenir compte de la législation locale et de la situation de chaque enseigne. Ce qui a mené en 2018 encore à la conclusion de conventions collectives dans plusieurs pays. Le Conseil d'entreprise européen se réunit en outre chaque année depuis plus de 20 ans. S'y rencontrent, les représentants du personnel des divers pays, la direction de KBC ainsi qu'une vaste délégation internationale en charge des ressources humaines. L'ordre du jour
étant constitué de thèmes ayant un intérêt transfrontalier, le Conseil d'entreprise est un forum au sein duquel peut être discuté l'impact social des décisions prises à l'échelon du groupe.
Nous accordons une attention toute particulière au suivi de la satisfaction et de l'engagement du personnel et nous interrogeons tous les 2 ans nos collaborateurs via le Group Employee Survey. Le sondage le plus récent a eu lieu en 2017. Le taux de réponse est supérieur à 87%. L'enquête montre que l'implication a progressé pour l'ensemble du groupe, par rapport à l'année précédente, et se situe 1% au-dessus de celle du secteur financier européen. L'indice d'implication a augmenté en Tchéquie, en Hongrie et en Irlande. En Slovaquie et en Bulgarie, l'indice s'est légèrement replié par rapport à l'année précédente. En Belgique, l'indice est resté stable, tout en dépassant de 4% l'indice de référence du pays.
| Effectif du groupe KBC | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| Effectif total* | ||
| En nombres | 41 622 | 41 876 |
| En ETP | 38 368 | 38 459 |
| Subdivisions, en pour cent (sur la base du nombre d'ETP)* | ||
| Belgique | 40% | 40% |
| Europe centrale et orientale | 55% | 56% |
| Reste du monde | 5% | 4% |
| Division Belgique | 31% | 31% |
| Division République tchèque | 24% | 22% |
| Division Marchés internationaux | 34% | 33% |
| Fonctions de groupe et Centre de groupe | 11% | 14% |
| Diversité des genres (part des femmes, basée sur les nombres) | ||
| Dans l'effectif total | 57% | 57% |
| Dans le middle & junior management | 42% | 43% |
| Dans le senior management (top 300) | 16% | 16% |
| Dans le Comité de direction | 14% | 14% |
| Dans le Conseil d'administration | 31% | 31% |
| Group Employee Survey (tous les 2 ans) | ||
| Taux de réponse (en % du total) | – | 87% |
| Implication (score) | – | 56% |
| Informations complémentaires | ||
| Travail à temps partiel (en % de l'effectif total) | 17% | 17% |
| Âge moyen (en années) | 42 | 42 |
| Ancienneté moyenne (en années) | 13 | 13 |
| Nombre de jours d'absence pour cause de maladie par ETP | 9 | 8 |
| Roulement du personnel (en % du personnel total) | 13% | 12% |
| Mobilité interne du personnel (en % du personnel total) | 22% | 18% |
| Nombre de jours de formation par collaborateur | 4,2 | 4,7 |
La diversité au sein du Conseil d'administration et du Comité de direction est abordée plus en détail au chapitre relatif à la Gouvernance d'entreprise du présent rapport annuel.
* Notez que nous intégrons aussi dans les totaux (mais pas dans les ventilations à l'intérieur du tableau) les contrats DPP et DPC flexibles (contrats temporaires surtout destinés aux étudiants) en République tchèque et en Slovaquie.
Nos activités ne sont possibles que si nous disposons d'une base de capital solide. À la fin de 2018, nos capitaux propres totalisent 19,6 milliards d'euros, principalement composés du capital-actions proprement dit, des primes d'émission, des réserves et des instruments Additional Tier 1. Fin 2018, le capital était représenté par 416 155 676 actions, une diminution de 2 441 891 actions par rapport à l'année précédente à la suite du programme de rachat d'actions propres (-2,7 millions d'actions), en partie compensée par l'augmentation de capital annuelle pour le personnel en décembre (+258 109 actions).
Nos actions sont détenues par un grand nombre d'actionnaires dans différents pays. Un groupe d'actionnaires, composé de MRBB, Cera, KBC Ancora et les Autres actionnaires de référence forme ce que l'on appelle les actionnaires de référence de notre groupe. Une convention d'actionnaires a été conclue entre ces actionnaires de référence afin de garantir la stabilité de l'actionnariat et la continuité du groupe, ainsi que pour soutenir et coordonner la politique générale du groupe. À cet effet, les actionnaires de référence se concertent lors de l'Assemblée générale et sont représentés au sein de son Conseil d'administration. L'actuelle convention a été conclue pour une période de dix ans prenant cours le 1er décembre 2014. Selon la dernière notification, les actionnaires de référence détenaient ensemble 40% de nos actions.
Notre intention est (sous réserve de l'approbation par l'Assemblée Générale) de distribuer au minimum 50% du bénéfice consolidé disponible à titre de dividende (dividende sur actions et coupons sur les instruments AT1, globalement). Sauf circonstances exceptionnelles et imprévues, nous
Ventilation géographique des actionnaires (mi-2018, estimations de KBC)
distribuerons, chaque année en novembre, un dividende intérimaire sur l'année en cours, au titre d'acompte sur le dividende total, de 1 euro par action et, par ailleurs, un dividende final à l'issue de l'assemblée générale annuelle. Voir aussi les informations sur la position de capital de référence dans Nous souhaitons que nos ambitions se réalisent dans le cadre d'une gestion rigoureuse des risques. Sous réserve de l'approbation par l'Assemblée générale, le dividende brut sur 2018 s'élève au total à 3,50 euros par action (ratio de mise en paiement de 59%). 1 euro a d'ores et
déjà été payé à titre d'acompte sur dividende en novembre 2018.
Entre le 22 mai et le 3 juillet 2018, KBC Groupe SA a racheté 2,7 millions d'actions propres pour un montant total de 180 549 108 euros. Le prix moyen était de 66,87 euros par
action, le pair comptable d'une action s'élevait à 3,48 euros et les actions rachetées représentaient 0,65% du capital libéré. Le rachat d'actions propres a été effectué en vue de compenser la dilution causée par les augmentations de capital destinées au personnel des années précédentes. Les actions concernées ont été détruites le 8 août 2018.
| Action KBC | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Nombre d'actions en circulation au 31 décembre (en millions) | 416,2 | 418,6 |
| Évolution du cours durant l'exercice comptable* | ||
| Cours le plus élevé (en EUR) | 77,8 | 72,5 |
| Cours le plus faible (en EUR) | 55,3 | 57,0 |
| Cours moyen (en EUR) | 67,4 | 66,5 |
| Cours de clôture (en EUR) | 56,7 | 71,1 |
| Différence cours de clôture à la fin de l'exercice vs fin de l'exercice précédent | -20% | +21% |
| Capitalisation boursière au 31 décembre (en milliards d'EUR) | 23,6 | 29,8 |
| Volume journalier moyen sur Euronext Bruxelles (source : Bloomberg) | ||
| En millions nombre d'actions | 0,7 | 0,8 |
| En millions d'EUR | 49 | 50 |
| Capitaux propres par action (en EUR) | 41,4 | 41,6 |
* Sur la base des cours de clôture, arrondis à un chiffre après la virgule.
| Actionnariat structure de KBC Groupe SA au 31 décembre 2018* | Nombre d'actions au moment de la notification |
Pourcentage du nombre actuel d'actions |
|---|---|---|
| KBC Ancora | 77 516 380 | 18,6% |
| Cera | 11 127 166 | 2,7% |
| MRBB | 47 887 696 | 11,5% |
| Autres actionnaires de référence | 30 304 101 | 7,3% |
| Actionnaires de référence: sous-total | 166 835 343 | 40,1% |
| Free float | 249 320 333 | 59,9% |
| Total | 416 155 676 | 100,0% |
* L'aperçu reproduit se fonde sur les dernières notifications en matière de transparence ou, si plus récentes, sur les notifications imposées par la loi relative aux offres publiques d'acquisition ou sur d'autres informations disponibles.
(31 décembre 2017 = 100%, données fin de semaine)
Nos activités consistent pour une large part à transformer les dépôts et d'autres formes de financement en crédits. Outre les fonds propres, notre financement via la sollicitation de dépôts et l'émission de titres de créance constitue donc un autre pilier essentiel pour notre groupe. Nous disposons à cet effet d'une solide base de dépôts de particuliers et de midcaps constituée dans nos marchés stratégiques. Nous émettons en outre régulièrement des titres de créance, notamment par le biais de KBC IFIMA, KBC Banque et KBC Groupe SA.
| Ratings1 , 14-03-2019 |
Notation de la dette à long terme |
Outlook/watch/ review |
Notation de la dette à court terme |
|---|---|---|---|
| Fitch | |||
| KBC Bank SA | A+ | (Stable outlook) | F1 |
| KBC Groupe SA | A | (Stable outlook) | F1 |
| Moody's | |||
| KBC Bank SA2 | A1 | (Positive outlook) | P-1 |
| KBC Groupe SA | Baa1 | (Positive outlook) | P-2 |
| Standard & Poor's | |||
| KBC Bank SA | A+ | (Stable outlook) | A-1 |
| KBC Assurances SA | A | (Stable outlook) | – |
| KBC Groupe SA | A- | (Stable outlook) | A-2 |
1 Pour la définition des différents ratings, le lecteur consultera les définitions qu'en donnent les agences de notation respectives. Pour KBC Assurances, il s'agit du financial strength rating. Cette notation donne une idée de la probabilité que les revendications des assurés soient honorées, tandis que les ratings indiqués pour KBC Banque et KBC Groupe reflètent la probabilité que les obligations financières (endettement) soient honorées.
2 La notation des dépôts à long terme est Aa3 (positive outlook)
Outre nos collaborateurs et notre capital, notre réseau et nos relations sont aussi particulièrement importants pour nos activités. Vous trouverez un aperçu de notre réseau dans la section Conditions de marché sur nos marchés stratégiques en 2018.
Pour en savoir plus sur les notations, veuillez consulter www.kbc.com > Investor Relations > Ratings. Vous trouverez de plus amples informations sur nos émissions de dettes dans la présentation intitulée Debt investor, à l'adresse www.kbc.com > Investor Relations > Présentations.
Notre capital social et relationnel comprend toutes les relations avec nos clients, nos actionnaires, les pouvoirs publics, les régulateurs et les autres parties prenantes qui nous permettent de rester pertinents sur le plan social et d'agir en tant qu'entreprise socialement responsable. Nous aborderons ce sujet de façon détaillée dans la partie Stratégie, paragraphe Notre rôle dans la société.
La mission de notre Investor Relations Office consiste à fournir aux analystes, investisseurs, agences de notation, etc. des informations opportunes, transparentes, cohérentes et pertinentes sur la stratégie de l'entreprise, les tendances et les données financières. Ces informations sont largement diffusées et toutes les parties concernées y ont accès. Le département Investor Relations a une ligne directe et est chaque jour en contact avec la haute direction du groupe. Il fournit des recommandations quant aux informations délivrées au marché, collecte des informations sur le marché proprement dit (dont les avis des analystes sur KBC et la composition de l'actionnariat de KBC) et est impliqué dans le briefing du senior management en vue des contacts avec les analystes et les investisseurs.
En 2018, le département Investor Relations a organisé 52 road shows (dont la plupart à Londres et New York) et 18 reverse road shows (au siège de KBC) et a participé à 6 conférences internationales, pour la majeure partie conjointement avec des membres de la haute direction de KBC (généralement le CEO ou le CFO). Quelque 27 analystes sell-side assurent la couverture permanente de notre groupe. Vous
trouverez la liste de ces analystes sur www.kbc. com. Vous trouverez un résumé de leurs recommandations concernant l'action KBC (à fin 2018) dans le tableau.
| Investor relations | 2018 |
|---|---|
| Nombre de roadshows | 52 |
| Nombre de reverse roadshows | 18 |
| Nombre de conférences internationales | 6 |
| Nombre d'analystes sell-side qui suivent KBC | 27 |
| Recommandations des analystes sell-side sur l'action KBC (au 31-12-2018) | |
| 'Acheter'/'Surperformance' | 70% |
| 'Conserver'/'Neutre' | 26% |
| 'Vendre'/'Sous-performance' | 4% |
| Application KBC Investor Relations |
Notre stratégie repose sur quatre principes:
Nous menons cette stratégie dans un cadre rigoureux de gestion des risques, du capital et de la liquidité.
Entreprendre durablement signifie pour nous être à même de répondre aux attentes de toutes nos parties prenantes et pouvoir respecter tous nos engagements, non seulement aujourd'hui mais également demain. Notre politique durable repose sur notre vigueur financière et sur les trois pierres angulaires suivantes:
Jour après jour, nous devons continuer à mériter la confiance de nos clients. Nous ambitionnons de leur offrir des solutions complètes, accessibles et pertinentes à un prix juste, ainsi qu'une expérience client optimale. Chez KBC, ce sont les besoins du client qui constituent toujours le point de départ, pas nos produits et services bancaires ou d'assurances.
Pour cela, nous devons nous adapter à un environnement en mutation constante, à l'évolution du comportement et des attentes de nos clients, et aux nouvelles technologies. C'est la raison pour laquelle nous sommes continuellement à l'écoute de nos clients et suivons de près les résultats du lancement de nouveaux produits. Du reste, nous aimons consulter le client dès le stade du développement. Nous prêtons également attention aux différents courants et tendances de notre société. Les points de vue ainsi obtenus nous permettent d'accompagner l'évolution de nos clients et de la société.
Il est clair que la dimension numérique a pris une importance extrême dans le secteur financier ces dernières années. Cela influence grandement le comportement de nos clients. Plus que jamais, ces derniers attendent un service rapide, voire immédiat. Ils détestent la complexité, mettent l'accent sur la facilité d'utilisation et, grâce à l'Internet, sont devenus experts de différents domaines, ce qui leur permet notamment de comparer simplement différents prestataires. Il est donc impératif de continuer à mériter sans cesse la confiance du client.
Dans ce monde de plus en plus numérique aussi, nous entendons apporter une réponse intégrée aux attentes de la clientèle dans le domaine de la bancassurance, grâce à un service financier one stop étendu, dans lequel le client a le choix d'une offre plus large, complémentaire et optimisée. Nous avons l'intention d'investir 1,5 milliard d'euros dans la révolution numérique entre 2017 et fin 2020.
Mais le numérique est un moyen, pas une fin en soi. Nous avons pour ambition de renforcer encore la dimension humaine, en mettant en œuvre de manière idoine les outils numériques et l'intelligence artificielle. Chaque client peut ainsi déterminer lui-même le degré d'intégration numérique souhaité et les limites en matière de respect de la vie privée. Le contact humain conservera un rôle crucial mais sera renforcé par les possibilités numériques, par exemple un contact individuel soutenu par des conseils automatisés, ou chatbots, comme dans l'application K'Ching en Belgique. Dans le chapitre Nos divisions, nous donnons différents exemples de nouveaux produits et services numériques dans nos marchés clés.
Cette manière de travailler exige par ailleurs de continuer à simplifier les processus, les systèmes et les produits en interne. C'est pourquoi nous devons encore augmenter l'efficacité de nos processus et de notre gestion de données, pour offrir aux clients une expérience confortable et agréable, rapide et volontaire. Au sein de notre groupe, nous veillons aussi à échanger les idées et à copier et réutiliser, autant que faire se peut, les applications sur d'autres marchés clés du groupe. C'est une façon de créer de nouvelles synergies et d'exploiter le talent, l'esprit d'entreprise et les moyens disponibles au sein du groupe.
La protection de la vie privée et des données est étroitement liée à notre métier de bancassureur, et donc extrêmement importante pour nos parties prenantes internes et externes. La numérisation est à l'origine d'une masse de données qui nous permettent de mieux connaître le client et, partant, de mieux le conseiller. Mais il va de soi que le client n'acceptera que nous analysions ces données que s'il nous fait déjà confiance. Pour cela, nous avons rédigé une politique de protection de la vie privée très rigoureuse. Le respect de la vie privée et la protection des données sont non seulement des notions objectives, légalement définies mais également extrêmement subjectives.
C'est pourquoi nous voulons laisser au client la liberté de choisir ce qu'il nous autorise à faire de ses données. Par ailleurs, nous souhaitons communiquer de façon transparente et proposer à nos clients un aperçu sans ambiguïté en matière de respect de la vie privée, afin qu'à tout moment ils puissent modifier leur choix. Une analyse des données intelligente associée à une protection efficace de la vie privée constituent pour nous une véritable opportunité d'intensifier la confiance que nos clients nous témoignent.
Nous attendons de nos collaborateurs qu'ils communiquent de manière accessible, claire, compréhensible et transparente avec nos clients. Ce n'est pas simple si l'on prend en compte les exigences réglementaires qui nous sont imposées, et notamment les courriers liés aux risques, frais et commissions. C'est la raison pour laquelle des projets sur la simplification et l'amélioration de notre communication à l'égard de nos clients ont été initiés il y a quelques années en Belgique. Nous veillons en outre à ce que nos équipes commerciales soient régulièrement formées et puissent ainsi tenir compte comme il se doit de l'évaluation des risques pour les différents produits et services.
L'accès aux services et conseils financiers fiables pour chaque partie de la population contribue au développement économique et représente la base de l'intégration financière et sociale. En tant que bancassureur, nous prenons également nos responsabilités: nous investissons dans la familiarisation aux questions financières et, par notre conseil soigné et transparent, nous voulons encourager la prise de décisions financières judicieuses. Le lecteur trouvera, dans la partie intitulée Notre stratégie, sous Notre rôle dans la société, plusieurs exemples d'initiatives destinées à encourager la culture financière.
La centricité client constituant la pierre angulaire de notre stratégie, nous en assurons un suivi rigoureux. Nous réalisons périodiquement des enquêtes auprès de nos clients et organisons régulièrement des discussions avec des panels de clients. Nous engageons aussi spécifiquement le dialogue avec des ONG et réunissons chaque année nos parties prenantes pour un débat. Nous surveillons de très près notre réputation et nous partageons nos analyses avec tous les services et personnes concernés afin qu'ils puissent faire le nécessaire.
Vous trouverez ci-après les objectifs et résultats en matière d'expérience client et de réputation. L'évaluation compare le score de la (des) principale(s) entité(s) KBC dans chaque pays clé avec le score moyen du secteur (groupe de pairs) par pays. Nous jugeons le score supérieur ou inférieur à partir d'un écart de 5 points de pourcentage par rapport à la moyenne du groupe des pairs.
| KPI | Description | Objectif et résultat |
|---|---|---|
| Indice de réputation performance de sept reputation drivers qui sont également mesurés dans l'étude. Le sondage est réalisé par Ipsos. |
L'indice traduit l'attitude générale du public vis-à-vis de l'entreprise; il est influencé par la |
Objectif: score égal ou supérieur à la moyenne du groupe des pairs par pays1 |
| Résultat 2018: Les scores obtenus par KBC en Belgique, Cˇ SOB en République tchèque, Cˇ SOB en Slovaquie, K&H en Hongrie, UBB/DZI en Bulgarie et KBC Bank Ireland en Irlande sont dans le droit fil de la moyenne du groupe de pairs dans ces mêmes pays. |
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| Expérience des clients |
L'expérience des clients se mesure à la lumière des réponses à des affirmations comme « offre des services et des produits de |
Objectif: score égal ou supérieur à la moyenne du groupe des pairs par pays1 |
| qualité », « offre des produits et des services transparents », « est facilement abordable », « offre un bon rapport qualité-prix », « comprend les besoins du client ». Le sondage est réalisé par Ipsos. |
Résultat 2018: Les scores obtenus par KBC en Belgique, Cˇ SOB en République tchèque, Cˇ SOB en Slovaquie, K&H en Hongrie, UBB/DZI en Bulgarie et KBC Bank Ireland en Irlande sont dans le droit fil de la moyenne du groupe de pairs dans ces mêmes pays. |
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| Interaction numérique |
Part des clients qui interagissent avec KBC par le biais d'au moins un des canaux non physiques (canal numérique ou centre de conseil à distance)2 |
Objectif: ≥ 80% en 2020 Résultat 2018: 78% |
1 En Belgique, les références financières sont: BNP Paribas Fortis, ING, Argenta, Ethias, AG Insurance, Belfius, Baloise; en Tchéquie: Air Bank, GE Money Bank, Cˇeská sporˇitelna, Komercˇní banka, Kooperativa pojišt'ovna, Cˇeská pojišt'ovna, Fio banka, Cˇeská pošta, Unicredit Bank; en Hongrie: OTP Bank, Erste Bank Hungary, Budapest Bank, CIB Bank, Raiffeisen Bank Hungary, UniCredit Bank Hungary; en Slovaquie: Slovenská sporitel'nˇa, VÚB Banka, Tatra banka, Prima banka, Poštová Banka, Unicredit Bank, Allianz; en Irlande: Permanent TSB, Bank of Ireland, Ulster Bank, AIB, EBS; en Bulgarie. UniCredit Bulbank, DSK Bank, Allianz Bank, Central Cooperative Bank, Bulstrad Vienna Insurance, Armeec, Piraeus bank, Allianz Insurance. Les scores correspondent aux marques KBC (Banque et assurances) en Belgique, CˇSOB (Bank) en Tchéquie, CˇSOB (Bank) en Slovaquie, K&H (Bank) en Hongrie, KBC en Irlande et UBB et DZI en Bulgarie.
2 Hors Bulgarie et Postal Savings Bank (République tchèque). Hors clients dormants. En ce compris les clients qui, outre les canaux non physiques, sont également en contact avec KBC par l'intermédiaire des agences. Pondérée sur la base du nombre de clients actifs par pays.
En tant que bancassureur, nous mettons, avec notre offre de produits intégrée, le client au centre de nos préoccupations. Nous conseillons le client d'une manière qui dépasse la simple activité de banque ou d'assurance (en fonction de ses besoins familiaux, en matière de logement, de mobilité, etc.). Nos clients ne rêvent en effet pas de crédits ou d'assurances... ils rêvent de voiture, de maison, de voyage, de créer leur entreprise. Pour concrétiser ces rêves, ils ont besoin d'argent... Une fois toutes ces choses obtenues, ils tiennent à les protéger. Ils se mettent alors en quête d'une assurance. Notre modèle de bancassurance intégré nous permet de leur proposer, de façon proactive, une gamme complète de produits de banque et d'assurance.
Pour le client, notre modèle intégré offre l'avantage d'un vaste service one-stop, ce qui lui permet de choisir parmi une gamme plus large de produits et services complémentaires et optimisés.
Les activités de bancassurance offrent de surcroît d'importants avantages au groupe en termes de diversification des revenus, une meilleure répartition des risques, un potentiel de vente supplémentaire grâce à l'effet de levier de nos différents canaux de distribution de banque et d'assurance, d'importantes économies de coûts et des synergies fortes.
Nous nous efforçons d'intégrer nos canaux (agences bancaires et d'assurances, contact centers, automates, site internet, application de home banking et apps mobiles). C'est parce que nous sommes à la fois banquier et assureur que nous pouvons réaliser pleinement cette intégration et cette fluidité des
services. La diversité de canaux la plus appropriée est définie au niveau local en fonction des besoins des clients et dépend aussi du degré de maturité de la banque et de l'assureur dans chaque pays.
Nous avons développé un concept unique de collaboration entre les sociétés de banque et d'assurance de notre groupe. Le déploiement du modèle varie d'un pays à l'autre.
En Belgique, où nous sommes le plus avancés dans ce domaine, l'entreprise de bancassurance fonctionne déjà comme une seule entité opérationnelle qui réalise des synergies à la fois commerciales et non commerciales. Notre modèle en Belgique se caractérise par une coopération unique entre nos agences bancaires et nos agences d'assurances dans les micromarchés. Nos agences bancaires vendent des produits bancaires et des assurances standard et orientent le client à la recherche d'autres produits d'assurances vers l'agence d'assurances dans le même micromarché. Nos agences d'assurances vendent tous les produits d'assurance et traitent tous les sinistres, y compris ceux pour lesquels l'assurance avait été vendue par une agence bancaire.
Dans nos autres pays stratégiques, nous ne sommes pas aussi avancés qu'en Belgique, mais nous entendons créer, le plus rapidement possible, un modèle de distribution intégré permettant des synergies. En Irlande, nous nous concentrons sur la collaboration avec des tierces parties.
Grâce à notre modèle de bancassurance, nous réalisons aussi différentes synergies commerciales. En Belgique, par exemple,
nos clients ont souscrit en 2018 une assurance solde d'emprunt auprès de notre assureur pour huit créditslogement sur dix contractés chez KBC Bank et de huit à neuf sur dix ont conclu une assurance habitation. Chez Cˇ SOB en République tchèque, six clients sur dix ayant souscrit un prêt hypothécaire en 2018 ont aussi contracté une assurance habitation auprès de notre groupe.
Autre exemple: en Belgique, environ la moitié des ménages qui effectuent leurs opérations bancaires auprès de KBC Banque détiennent au moins un produit de KBC Assurances. Environ un cinquième des ménages a même souscrit minimum trois
produits bancaires et trois produits d'assurance de KBC. Le nombre de clients qui nous font confiance aussi bien pour la banque que pour les assurances du groupe a de nouveau augmenté en 2018. Vous trouverez ci-après les chiffres par division.
Nous assurons le suivi de nos performances en bancassurance et de notre développement numérique à l'aide d'une série d'indicateurs clés de performance (KPI), dont les principaux figurent dans le tableau ci-dessous.
| KPI | Description | Objectif et résultat |
|---|---|---|
| CAGR clientèle bancassurance |
Croissance annuelle composée du nombre de clients détenant au moins 1 produit bancaire et 1 produit d'assurance du groupe1 |
Objectif: CAGR 2016-2020 ≥ 2% en Belgique, ≥ 15% en Tchéquie, ≥10% sur les Marchés internationaux |
| Résultat CAGR (taux de croissance) 2016-2018: +1% en Belgique, +12% en République tchèque, +31%2 sur les Marchés internationaux |
||
| CAGR clientèle bancassurance stable |
Croissance annuelle composée du nombre de clients détenant au moins 2 produits bancaires et 2 produits d'assurance du groupe (3 et 3 |
Objectif: CAGR 2016-2020 ≥ 2% en Belgique, ≥ 15% en Tchéquie, ≥15% sur les Marchés internationaux |
| pour la Belgique)1 | Résultat CAGR (taux de croissance) 2016-2018: +1% en Belgique, +19% en République tchèque, +33%2 sur les Marchés internationaux |
1 Basé sur une liste de produits sélectionnés au préalable.
2 Croissance essentiellement due à l'intégration d'UBB Life dans les chiffres (voyez Nous nous concentrons sur une croissance durable et rentable).
Le développement de relations à long terme avec nos clients est crucial pour assurer notre existence à long terme. Nous ne visons donc pas des rendements élevés à court terme assortis de risques excessifs: nous optons plutôt pour une croissance durable et rentable sur le long terme.
La réflexion durable à long terme implique aussi que nous nous concentrions sur les économies locales de nos marchés stratégiques et que nous n'investissions que dans une certaine mesure dans des projets éloignés de ces marchés stratégiques. Notre empreinte environnementale géographique reste concentrée sur nos pays stratégiques. Dans tous ces pays stratégiques, nous envisageons notre présence comme un engagement à long terme. Nous souhaitons y poursuivre l'optimalisation de notre présence par le biais de la croissance organique ou de reprises intéressantes, répondant à des critères stratégiques et financiers clairs et rigoureux.
Nos activités de rachat ont été limitées en 2018. En Bulgarie, nous avons repris les 40% de participation résiduelle dans la joint-venture compagnie d'assurances vie de notre filiale United Bulgarian Bank. Nous avons intégré UBB Life, cette compagnie, dans DZI. La transaction permettra à KBC de commercialiser les produits d'assurance vie et d'assurances dommages de DZI par l'intermédiaire des agences UBB. Et de déployer ainsi son modèle de bancassurance en Bulgarie, l'un de ses marchés stratégiques. DZI et UBB Life détiennent de ce fait ensemble une part de plus de 20% du marché bulgare des assurances vie.
La quête d'une croissance durable et rentable signifie également que nous veillons à diversifier notre base de revenus. Nous voulons dès lors générer davantage de revenus de fees (commissions perçues, notamment de nos activités de gestion d'actifs) et d'activités d'assurance (primes acquises) à côté de nos revenus d'intérêts. Nous souhaitons également développer davantage notre offre one stop shop à destination de nos clients par le biais de partenariats avec des entreprises du secteur des fintech, voire de notre propre secteur, et offrir en outre des services liés à la bancassurance, comme le conseil.
En outre la gestion rigoureuse des risques dans tout ce que nous entreprenons est la condition absolue pour préserver la durabilité. Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet dans le paragraphe Nous souhaitons que nos ambitions se réalisent dans le cadre d'une gestion rigoureuse des risques.
Nous suivons nos performances à long terme et l'accent mis sur l'économie réelle et la durabilité par le biais d'un certain nombre d'indicateurs clés de performance (KPI), dont les principaux figurent dans le tableau qui suit.
| KPI | Description | Objectif et résultat |
|---|---|---|
| CAGR total des produits |
Croissance annuelle composée du total des produits. Le calcul ne tient pas compte des variations de valeur des dérivés ALM destinés à la gestion du bilan. |
Objectif: CAGR total des produits 2016-2020 2,25% Résultat 2016-2018: +2,5% |
| Ratio charges/ produits |
[Charges d'exploitation des activités bancaires] / [total des produits des activités bancaires]. Le ratio est calculé avec et sans taxes bancaires spécifiques. |
Objectif: ratio charges/produits (taxe bancaire exclue/ incluse): ≤ 47%/≤ 54% en 2020 Résultat 2018 (taxe bancaire exclue/incluse): 51%/57,5% |
| Ratio combiné | [Charges techniques d'assurance, y compris les frais internes de règlement des sinistres / primes d'assurance acquises] + [charges d'exploitation / primes d'assurance comptabilisées] (pour assurances dommages, et données après réassurance) |
Objectif: ratio combiné: ≤ 94% en 2020 Résultat 2018: 88% |
| Innovation | L'innovation, c'est: «Lancer des services/ produits innovants avant la concurrence», «Innover en permanence afin d'améliorer l'expérience client», «Dépasser les attentes du client», «Utiliser des technologies avancées». Le sondage est réalisé par Ipsos. |
Objectif: score égal ou supérieur à la moyenne du groupe des pairs par pays* Résultat 2018: KBC en Belgique et KBC Bank Ireland en Irlande obtiennent un score plus élevé que la moyenne du groupe de pairs. Les résultats de Cˇ SOB en Slovaquie et de K&H en Hongrie sont dans le droit fil de la moyenne du groupe de pairs dans ces mêmes pays. Cˇ SOB en République tchèque et UBB/DZI en Bulgarie obtiennent un score inférieur à la moyenne du groupe de pairs dans ces pays. |
* La liste des benchmarks et l'explication de la méthodologie figurent sous le tableau Le client est au centre de notre culture d'entreprise.
Vous trouverez les informations relatives à la stratégie par division et par pays dans le chapitre Nos divisions. Des compléments d'information à propos des performances financières sont disponibles au chapitre Notre rapport financier.
En tant que bancassureur durable, nous voulons avant tout pouvoir répondre aux attentes de toutes nos parties prenantes. Nous voulons par ailleurs respecter nos engagements afin de pouvoir garantir un service durable, non seulement aujourd'hui mais également dans le futur. Lorsque nous exerçons ces activités stratégiques, nous tenons scrupuleusement compte des aspects éthiques, sociaux et environnementaux, convaincus qu'il s'agit là de la meilleure garantie pour créer de la valeur à long terme pour toutes les parties prenantes.
Nous pensons qu'en appliquant le principe de durabilité pour nos activités stratégiques, nous pouvons faire une réelle différence pour l'économie locale et pour la société. Nous estimons aussi que ce principe de durabilité doit être intégré au niveau de l'organisation dans son ensemble et supporté par tous nos collaborateurs. Nous n'atteindrons cet objectif que si nous disposons de suffisamment de moyens financiers. C'est la raison pour laquelle nous cherchons en permanence un équilibre entre une rentabilité correcte et la concrétisation de notre rôle d'entreprise socialement responsable. Nous cherchons dans ce cadre à stimuler le comportement responsable de nos collaborateurs, à accroître notre impact positif et à limiter notre empreinte négative sur la société.
En 2015, les États membres des Nations Unies ont signé un plan de développement visant à améliorer le monde à l'horizon 2030. L'ambitieux plan d'action comprend 17 objectifs de développement durable (Sustainable Development Goals, ou SDG). Les SDG exigent de tous les acteurs qui composent une société, y compris, donc, le monde économique, qu'ils consentent des efforts.
En tant qu'établissement financier, KBC souhaite contribuer au bien-être économique des entreprises, des particuliers et des pouvoirs publics, et les soutenir afin d'obtenir de meilleurs résultats sociaux. Nous développons des produits et des services de bancassurance durables répondant aux défis sociaux et environnementaux. Nous avons pour cela greffé notre stratégie de développement durable sur les SDG. Même s'il existe une corrélation entre les 17 SDG et bien qu'ils soient tous pertinents, nous avons sélectionné les objectifs sur lesquels nous pouvons agir le plus par le biais de nos activités stratégiques. Vous trouverez dans le tableau le lien entre notre stratégie de développement durable et les SDG.
Nous souhaitons développer des produits de bancassurance axés sur la santé, les soins de santé et l'amélioration de la qualité de vie. Nos projets sociaux nous permettent de nous concentrer sur la santé et la sécurité routière, notamment. Nous visons un équilibre optimal entre travail et vie privée pour nos collaborateurs.
Nous contribuons activement à l'augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique. Nous investissons dans des initiatives dans le domaine des énergies renouvelables et de l'efficience énergétique par le biais de nos activités de bancassurance, et nous avons élaboré un programme de sortie pour le financement des solutions énergétiques non durables.
Nos activités de bancassurance nous permettent de soutenir l'esprit d'entreprise et de créer des emplois, et par là même de contribuer à la croissance économique durable. Nous soutenons les entrepreneurs débutants et nous investissons dans l'innovation et la technologie grâce aux liens de collaboration noués avec des start-up et des fintechs. Nous jouons un rôle important dans la protection des droits du travail fondamentaux, d'une rémunération équitable, de l'égalité des chances et des possibilités de formation et de développement pour tous nos collaborateurs.
Nous soutenons la transition vers une économie circulaire et sobre en carbone. Nous développons des produits et des services de bancassurance durables qui répondent aux défis sociaux et environnementaux. Nous proposons des investissements durables en guise d'alternative équivalente aux fonds conventionnels. Nous entendons réduire notre impact négatif en adoptant une approche durable avec l'énergie, le papier, l'eau, la mobilité et les déchets, et en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre.
Nous suivons une politique environnementale stricte avec notre portefeuille de crédits, d'investissements et d'assurances. Nous développons des solutions d'entreprises permettant aux clients de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de réaliser la transition vers une économie sobre en carbone. Nous limitons notre impact sur l'environnement et communiquons à ce sujet. Nous entendons nous attaquer aux risques liés au climat et misons sur les opportunités en la matière.
Si nous souhaitons conserver la confiance de nos parties prenantes et continuer à croître, il est extrêmement important que nous adoptions un comportement responsable dans toutes nos activités. Raison pour laquelle ce sujet figure tout en haut de notre agenda. En 2018 également, nous avons fourni un travail considérable en matière de comportement responsable et plus particulièrement en ce qui concerne l'esprit d'un comportement responsable. En effet, le comportement responsable va au-delà de la réglementation et de la compliance. Il s'agit d'une attitude. De la mission de tous dans l'organisation, dans toutes ses couches, au quotidien.
Le comportement responsable est difficile à définir. Nous avons dès lors choisi de ne pas définir de directives détaillées sur ce qu'est le comportement responsable, mais de donner quelques principes, énumérés dans le 'Guide pour un (mon) comportement responsable'. Il ne s'agit pas d'un document universel qui reprendrait toutes les situations auxquelles sont confrontés les collaborateurs dans leurs tâches professionnelles au quotidien, car il convient de laisser une place au bon sens et à la vision professionnelle multidimensionnelle, qui va plus loin que les chiffres. L'intégrité, qui requiert honnêteté, correction, transparence, confidentialité, ainsi qu'une saine prise de conscience des risques, sous-tend notre comportement responsable. L'intégrité et les valeurs éthiques sont également
transposées dans notre Code de déontologie à l'usage des collaborateurs. Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet au chapitre Déclaration de gouvernance d'entreprise.
Dans le chef d'un bancassureur, cette notion s'exprime explicitement sous la forme d'une prestation de services et de relations commerciales appropriées. Nous accordons dès lors une attention toute particulière à la formation et à la conscientisation. La KBC University, le programme de formation réservé aux membres de la direction, fait également la part belle au comportement responsable. La théorie y est expliquée et mise en pratique à l'aide de situations concrètes. L'objectif est que les membres de la direction transmettent cette politique du comportement responsable à toute l'organisation. En outre, nous lançons p. ex. en Belgique un dilemme sur l'intranet tous les mois. Les collègues sont invités à discuter de ce dilemme en groupe et à l'analyser sous divers angles.
Nous communiquons en toute transparence sur nos règles et politiques. Vous pouvez les consulter sur le site Internet www.kbc.com/fr/politiques. Vous trouverez de plus amples informations sur la politique d'intégrité et son application au chapitre intitulé Déclaration de gouvernance d'entreprise.
Outre notre contribution à l'économie réelle, nous entendons également renforcer notre impact positif sur la société. Nous entendons relever les défis mondiaux en développant des solutions financières et d'assurances innovantes en réponse aux thèmes sociaux locaux.
Compte tenu du contexte observé sur différents marchés domestiques, nous avons défini les axes prioritaires suivants en matière de durabilité: la Familiarisation aux questions financières, la Responsabilité à l'égard de l'environnement, l'Esprit d'entreprise, le Vieillissement et/ou la Santé. Ces axes prioritaires traduisent concrètement les SDG dans notre stratégie en matière de développement durable et nos activités quotidiennes.
Nous sommes convaincus qu'en contribuant activement à rendre les marchés financiers plus durables, nous pouvons créer un effet de levier qui favorisera la transition vers une économie sobre en carbone. C'est la raison pour laquelle, en juin, nous avons été le premier établissement financier belge à émettre notre premier emprunt obligataire vert (Green Bond): il s'agissait d'une émission de 500 millions d'euros pour une durée de cinq ans, réservée aux investisseurs institutionnels et professionnels. Un emprunt obligataire vert est un emprunt qui répond aux Green Bond Principles. Ces directives de l'International Capital Markets Association stipulent que les
moyens financiers levés par cette obligation ne peuvent être utilisés que pour le (re)financement de projets durables.
Nous continuons aussi de miser sur les fonds d'investissement durables: nous proposons à nos clients une offre variée de fonds d'investissement durables, qui va des traditionnels fonds Best-in-Class et des fonds à connotation durable aux fonds Impact Investing, plus récents. Nous réalisons une analyse approfondie afin de déterminer quels sont les entreprises et les pays qui font partie de l'univers des investissements durables offrant des solutions de placement durables et responsables. Nous nous sommes fixé un objectif pour les fonds durables. Cela devrait représenter dix milliards d'euros d'investissements durables (sous gestion) d'ici 2020. Un état des lieux est proposé plus loin dans ce chapitre.
En mai 2018, en tant que promoteur, KBC est le premier sur le marché belge à lancer un fonds d'épargne-pension durable géré par KBC Asset Management en totale adéquation avec les exigences de durabilité de la BEAMA. Pricos SRI n'a pas d'échéance finale et n'offre pas la protection du capital. Il s'agit d'un fonds d'épargne-pension géré activement, investissant uniquement dans des entreprises et des émetteurs qui réussissent le test de durabilité de KBC Asset Management, en tant que gérant. Cela signifie que ces entreprises doivent obtenir un score élevé en matière d'environnement, de politique sociale et de bonne gouvernance.
| Focus | Quoi? | Comment? Quelques exemples récents: |
|---|---|---|
| La Familiarisation aux questions financières |
• Aider les clients à poser les bons choix grâce à des conseils transparents et de qualité et à une communication sans ambiguïté. • Améliorer les connaissances du grand public à propos des concepts et des produits financiers. |
• Lancement d'initiatives en matière d'éducation financière dans tous les pays, par le biais notamment de séminaires, de différents programmes de master, ainsi que d'un éventail de formes d'apprentissage numériques et de programmes de stage. • Depuis 2016, des membres du personnel de Cˇ SOB, en République tchèque, donnent dans des écoles des leçons sur des sujets financiers. • Des projets sur la simplification et l'amélioration de notre communication à l'égard de nos clients. • Lancement par KBC Belgique de l'initiative Get-a teacher, qui permet aux écoles de renforcer les connaissances financières en recrutant un professeur auprès de KBC. |
| La Responsabilité à l'égard de l'environnement |
• Réduire notre empreinte environnementale par le biais de toutes sortes d'initiatives et d'objectifs. • Mettre au point des produits et des services susceptibles de contribuer positivement à l'environnement. |
• Émission de la première obligation verte et d'un fonds d'épargne-pension durable en Belgique. • Accent mis sur la multimobilité chez KBC Autolease, notamment par la mise en place d'un vélo-leasing. • Contrôle en matière d'énergie et de rénovation en Belgique: outil en ligne qui contient la liste de toutes les mesures d'économie d'énergie intéressantes pour votre habitation. • Collaboration entre l'assureur DZI en Bulgarie et SPARK, la première société de partage de voitures électriques à Sofia. |
| L'esprit d'Entreprise |
• En soutenant des idées et des projets novateurs, contribuer à la croissance économique. |
• Création du KBC Trade Club: une communauté de matchmaking et une bibliothèque recelant des informations sur le marché pour les entrepreneurs, qui propose un accès à des milliers d'entreprises dans différents pays par le biais du Trade Club Alliance. • Élargissement de Start it @KBC: accent sur la diversité (femmes fondatrices), les corporate ventures et l'internationalisation. • Création de Start it @K&H en Hongrie. • Soutien des initiatives locales par l'intermédiaire de la plateforme de crowdfunding de Bolero. • Encourager les clients à franchir le pas vers l'e-commerce via Storesquare, Farmcafé et d'autres initiatives. |
| Le Vieillissement et la Santé |
• Le vieillissement est le quatrième pilier choisi pour la Belgique et la République tchèque. Cela implique que nous adaptons notre politique et notre offre en produits et services à l'allongement de la durée de vie et que nous apportons une contribution positive à la problématique du vieillissement en proposant, au départ de nos activités clés, des solutions et des services spécifiques. • En Bulgarie, en Slovaquie, en Hongrie et en Irlande, nous avons choisi la Santé comme quatrième pilier. Ces pays stratégiques mettront au point des produits, des services et des projets axés sur l'amélioration de la santé en général, des soins de santé et de la qualité de vie. |
• Digi-mardi: offre de formations gratuites permettant de familiariser les clients avec l'évolution numérique et les possibilités et la convivialité qu'elle leur offre. • En République tchèque, mise en ligne par Cˇ SOB, en collaboration avec le centre de conseil Sue Ryder. Home, d'un portail baptisé Don't get lost in old age. • FitBit Pay en Irlande: une solution de paiement pour les clients soucieux de leur santé, qui établit notamment une connexion avec des appareils de fitness. • Soutien financier et matériel aux enfants malades par le biais de son programme K&H MediMagic en Hongrie. |
Les changements climatiques comptent assurément parmi les plus grands défis planétaires du 21e siècle. KBC s'est engagé pour contribuer à la transition vers une économie et une société (plus) sobres en CO2 . Nous agissons pour ce faire de trois façons: en investissant plus dans les énergies renouvelables et moins dans les carburants fossiles, en stimulant l'économie d'énergie et en limitant notre propre empreinte écologique.
Nous limitons notre empreinte écologique:
• en imposant des objectifs en matière d'émissions de CO2 . D'ici 2030, nous entendons réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 50% par rapport à 2015;
Les données et les calculs des émissions de CO2 ont été vérifiés par Vinçotte, conformément à la norme ISO 14064-3. Des compléments d'information à propos de notre empreinte écologique sont disponibles dans le rapport Développement durable.
| Empreinte environnementale (émissions de gaz à effet de serre, en tonnes de CO2 ), groupe KBC* |
2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Les émissions du Scope 1 reprennent les émissions issues de la consommation directe d'énergie ainsi que les émissions dues aux déplacements de service et aux trajets domicile-travail à bord de la flotte du groupe. |
37 629 | 41 730 |
| Les émissions du Scope 2 englobent les émissions induites par la consommation indirecte d'énergie (consommation électrique, chauffage urbain, refroidissement et vapeur). |
22 955 | 27 551 |
| Les émissions du Scope 3 sont les émissions dues aux déplacements de service et aux trajets domicile-travail (à l'exception des émissions de la flotte du groupe, incluses dans le Scope 1) et les émissions dues à la consomma tion de papier et d'eau et au traitement des déchets. |
25 004 | 24 903 |
| Total | 85 588 | 94 183 |
| Total par ETP | 2,3 | 2,5 |
| Repris dans l'objectif de réduction | 64 101 | 73 029 |
| Repris dans l'objectif de réduction par ETP | 1,7 | 1,9 |
| ISO 14001 dans chaque pays stratégique |
* Pour les détails sur la méthodologie utilisée, voir le rapport Développement durable.
En tant que bancassureur, notre incidence indirecte sur l'environnement et sur la société – du fait, notamment, de nos activités de crédit, de nos investissements et de notre offre de fonds – est beaucoup plus importante que notre impact direct.
Nous limitons cet impact indirect en encourageant notamment les économies d'énergie. KBC propose à ses clients toute une série de possibilités pour qu'ils puissent contribuer eux-mêmes à une société plus sobre en CO2 . Nous offrons ainsi de nombreux produits de financement et d'assurance et nous travaillons en étroite collaboration avec plusieurs partenaires. En 2018, KBC fut le premier établissement financier belge à émettre un emprunt obligataire vert pour les investisseurs institutionnels.
Nous investissons dans les énergies renouvelables et moins dans les carburants fossiles. KBC met depuis plusieurs années maintenant un terme au financement de sources d'énergie polluantes et exclut le financement d'activités de biomasse de grande envergure, l'extraction de pétrole et de gaz, le développement d'électricité à partir de l'exploitation de pétrole et de charbon. Seule la Tchéquie fait figure
d'exception. En 2018, nous avons adapté notre politique et nous avons décidé que Cˇ SOB en Tchéquie sortirait du secteur du charbon et que l'actuelle exposition à la production d'électricité à base de charbon serait réduite à néant en 2023 au plus tard. Cela signifie que depuis mi-2018, nous ne finançons plus les centrales et les mines à charbon (nouvelles ou existantes), à une exception près: les centrales à charbon existantes pour le chauffage central pourront encore être financées jusqu'en 2035 afin d'apporter de nouvelles améliorations écologiques à ces centrales existantes. Fin 2018, le financement du charbon de KBC/Cˇ SOB représentait moins de 40 millions d'euros, contre 256 millions d'euros deux ans plus tôt. Nous mettons fin non seulement au financement, mais aussi aux assurances, des sociétés qui recourent à des énergies polluantes. KBC souhaite en effet que d'ici à 2030, 50% de ses crédits énergétiques soient consacrés aux énergies renouvelables (un état des lieux est proposé plus loin dans ce chapitre). KBC détient déjà une part importante dans le financement de l'énergie éolienne en Flandre, tant sur terre qu'en mer. KBC a par ailleurs signé son adhésion au Green Deal Achats Circulaires afin de contribuer à l'émergence d'une économie plus circulaire en Flandre.
Nous soumettons nos activités opérationnelles à des règles strictes en matière de durabilité en ce qui concerne les droits de l'homme, l'environnement, l'éthique, ainsi que les thèmes sociétaux sensibles ou controversés. Ce tableau présente un aperçu des principes directeurs importants et récemment actualisés en matière de développement durable.
Vous trouverez, au chapitre intitulé Comment gérons-nous les risques?, sous Nouveaux développements, de plus amples informations sur les risques liés au climat et sur la façon dont nous les appréhendons.
| Importants principes directeurs de KBC en matière de durabilité | Applicables à | |
|---|---|---|
| Liste noire d'entreprises et d'activités |
Il s'agit d'entreprises qui sont actives dans le secteur des systèmes d'armement controversés (armes nucléaires comprises depuis 2018) ou qui enfreignent gravement les principes du Pacte mondial des Nations Unies (UN Global Compact). Aucune entité de notre groupe ne peut faire des affaires avec de telles entreprises. Pour KBC Group, les transactions spéculatives relatives aux matières premières agricoles sont également reprises sur la liste noire. |
Octroi de crédits, assurances, investissements propres, fonds durables et traditionnels, fournisseurs |
| Droits de l'homme |
Nous avons adapté notre politique en matière des droits de l'homme en fonction des principes directeurs des Nations Unies pour les entreprises et les droits de l'homme, ainsi que selon les principes du Pacte mondial des Nations Unies. Voir plus loin dans un paragraphe spécifique. |
Octroi de crédits, assurances, investisse ments propres, fonds durables et traditionnels, fournisseurs, personnel |
| Régimes controversés |
Nous ne souhaitons pas être impliqués dans des activités financières avec les régimes controversés qui se rendent coupables de graves infractions aux droits de l'homme et qui foulent aux pieds toute forme de bonne gouvernance, de légalité ou de liberté économique. Nous faisons toutefois une exception pour les biens à usage humanitaire. En nous appuyant sur des sources externes reconnues, nous déterminons chaque année les pays qui doivent être repris dans cette liste des régimes controversés. |
Octroi de crédits, assurances, investissements propres, fonds durables et traditionnels, fournisseurs |
| Politique de bancassurance durable et responsable |
Nous avons fixé des restrictions à l'octroi de crédits et d'assurance applicables à d'autres secteurs controversés ou sensibles sur le plan sociétal, comme le secteur de l'énergie, le financement de projet, les activités liées à l'armement, la culture destinée à la production de produits narcotiques, les paris, la fourrure, la production d'huile de palme, l'exploration minière, la déforestation, l'accaparement de terre et le déménagement forcé de populations indigènes, ainsi que la prostitution. Nous avons actualisé récemment la 'Energy Credit & Insurance Policy' pour le financement du charbon en Tchéquie, la 'Policy on Arms-related activities' et la politique pour l'industrie du tabac, et nous avons introduit une nouvelle 'Mining Policy' et un nouvel 'Animal Welfare Statement'. |
Octroi de crédits, assurances |
| Exclusions de KBC Asset Management pour les investissements durables |
Pour les fonds traditionnels, nous appliquons les exclusions minimales sur la base de la liste noire d'entreprises qui sont actives dans le secteur des systèmes d'armement controversés ou qui enfreignent gravement les principes du Pacte mondial des Nations Unies (UN Global Compact), la politique en matière de droits de l'homme ou celle relative aux régimes controversés. En outre, les produits d'investissement basés sur la spéculation sur les prix des denrées alimentaires sont totalement exclus. Pour les fonds durables, nous poussons encore plus loin les exclusions et restrictions d'activités controversées, notamment les paris, le tabac, la navigation spatiale et la défense, la fourrure, etc. |
Fonds durables |
Le changement climatique est l'un des principaux défis auxquels le monde est aujourd'hui confronté. Nous reconnaissons notre responsabilité, pour permettre la transition vers une économie et une société sobres en carbone et voulons assumer activement notre rôle et soutenir le changement.
Nous sommes conscients des risques financiers et autres qu'entraîne le changement climatique. L'évaluation et la gestion de ces risques sont intégrées dans notre cadre général de gestion des risques. Nous sommes convaincus qu'une communication transparente sur l'impact lié au climat créera un terrain de jeu équitable et stimulera les progrès nécessaires pour limiter le réchauffement de la planète. C'est la raison pour laquelle nous avons souscrit, en décembre 2017, aux recommandations des Task Force for Climate-related Financial Disclosures (TCFD).
52 Rapport annuel KBC 2018
Nous disposons, à la fois pour notre approche en matière de développement durable et pour notre gestion des risques, d'un modèle de gouvernance solide. Le Conseil d'administration et le Comité de direction constituent à cet égard le niveau supérieur (voir Notre approche du développement durable).
Ces dernières années, nous avons franchi plusieurs étapes en matière de gestion des risques et opportunités liés au climat et en matière d'ancrage du développement durable dans notre stratégie clé et nos activités.
Notre stratégie climatique recèle deux impératifs: limiter notre impact négatif et accroître notre impact positif. Compte tenu de l'influence majeure de la consommation d'énergie sur le changement climatique, nous nous efforçons tout d'abord de réduire notre exposition au charbon et aux autres carburants fossiles, d'accroître notre exposition aux projets dédiés à
l'énergie renouvelable et de soutenir les investissements de nos clients dans l'efficience énergétique.
Les risques liés au changement climatique, en l'espèce l'incidence éventuelle des catastrophes naturelles de grande envergure, sont totalement intégrés dans la gestion des risques de nos activités d'assurance. Au niveau du groupe, nous avons explicitement défini le changement climatique comme un risque et nous l'avons intégré comme risque stratégique et spécifique aux entreprises. Le changement climatique fait partie des risques majeurs identifiés par la récente analyse des risques, approuvée par le Conseil d'administration et le Comité de direction et intégrée dans l'exercice de planification financière.
Conformément à notre politique durable, nous avons d'ores et déjà défini un certain nombre d'indicateurs et d'objectifs liés au changement climatique. Nous y reviendrons dans d'autres parties de ce chapitre.
Nous continuons à développer une approche plus structurelle de la gestion des risques et des opportunités liés au climat et de l'élaboration de rapports y afférents. Depuis janvier 2018, un groupe de travail interne collabore avec les membres de tous les départements concernés pour définir les actions devant être entreprises. Le groupe de travail fait rapport à un comité de pilotage présidé par le CRO. Le business sera impliqué à partir de 2019. Le comité de pilotage décide des actions à prendre à court terme et il prépare un plan d'action pluriannuel dont l'objectif est de conformer progressivement notre stratégie et nos reportings en matière de climat aux recommandations TCFD et à la réglementation européenne annoncée en termes de financement durable.
Nous nous engageons pleinement à assumer notre responsabilité dans le respect des droits de l'homme au sein de l'ensemble du groupe. Nous nous conformons bien entendu aux lois, règles et réglementations de chaque pays dans lequel notre groupe opère. Concernant les droits de l'homme plus spécifiquement, nous appliquons les 'principes directeurs des Nations Unies' (PDNU) relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme, mise en œuvre du cadre de référence 'protéger, respecter et réparer' des Nations Unies. Il s'agit de la norme mondiale pour prévenir et prendre en compte le risque d'incidence négative sur les droits de l'homme lié aux activités des entreprises. Nous nous engageons en particulier à respecter la lettre et l'esprit de la Déclaration universelle des droits de l'homme des Nations Unies; les principes relatifs aux droits fondamentaux consacrés par les huit conventions fondamentales de l'Organisation internationale du travail énoncées dans la Déclaration relative aux principes et droits fondamentaux au travail; la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones; la loi britannique sur l'esclavage moderne et d'autres traités internationaux et régionaux relatifs aux droits de l'homme contenant des normes internationalement reconnues auxquelles les entreprises doivent se conformer. Nous sommes également signataires des Principes du Pacte mondial des Nations Unies, que nous appliquons dans nos politiques pour veiller à leur mise en œuvre dans l'ensemble de nos activités.
KBC reconnaît que les établissements financiers, à l'instar de toute autre entreprise, sont susceptibles d'être amenés à recourir à certaines pratiques portant atteinte aux droits de l'homme. Nous reconnaissons que les entreprises, y compris les prestataires de services financiers, peuvent être associées de trois manières à des impacts négatifs sur les droits de l'homme. Comme énoncé dans le Cadre PDNU, les entreprises peuvent: (i) avoir des répercussions négatives; (ii) contribuer à l'exercice d'effets négatifs; ou (iii) exercer des activités directement liées aux répercussions négatives qu'ont les entreprises avec lesquelles elles entretiennent des relations commerciales.
C'est pourquoi nous avons mis en place la politique KBC Human Rights pour les relations avec nos parties prenantes, parmi lesquelles nos clients, nos fournisseurs et nos collaborateurs.
La norme minimale que nous instaurons à l'égard de nos clients est le respect des législation et réglementation locales et internationales. Ces aspects sont contrôlés par la division
Compliance. Par ailleurs, nous appliquons, dans chacune de nos activités journalières, la Politique du Groupe KBC relative aux entreprises figurant sur la liste noire ainsi que la Politique du Groupe KBC relative aux régimes controversés. Il s'agit d'entreprises et de pays exclus en raison de leur implication dans une forme grave de violation des droits de l'homme. Les financements de projets internationaux sont soumis aux Principes Équateur. Nous pouvons demander aux clients de démontrer qu'ils satisfont à certaines normes industrielles. Nous avons développé un processus spécifique de due diligence pour les crédits et activités d'assurances (les Credit Risk Standards on Sustainable and Responsible Lending et la KBC Sustainable and Responsible Insurance Policy). Cet aspect englobe également les procédures à suivre en cas de constatation d'infraction, comme l'exclusion de certaines entreprises de l'ensemble de nos activités, l'application d'une stratégie de sortie ou des conditions spéciales sur les crédits et assurances en cours. Nos activités d'investissement (asset management et investissements propres) sont également soumises à un examen interne. Les fonds d'investissement ISR font de surcroît l'objet d'un contrôle supplémentaire (KBC Asset Management Exclusions List for Sustainable Investments).
Nous mettons tout en œuvre pour respecter et préserver les droits de l'homme de nos collaborateurs. Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet (y compris divers KPI concernant le sexe, l'implication, l'absentéisme et le roulement du personnel, la formation, etc.) au chapitre Nos collaborateurs, notre capital, notre réseau et nos relations. En outre, nous attendons de nos collaborateurs qu'ils appliquent et respectent les droits de l'homme dans leur travail. Ces principes sont expliqués dans le Code de conduite de KBC (disponible à l'adresse www.kbc.com). Tous nos pays stratégiques disposent de lois et de règlements nationaux et internationaux très stricts pour la protection des droits de l'homme. Nos collaborateurs ont le devoir de se conformer à la réglementation et d'adopter un comportement responsable dans toutes leurs activités (voir le paragraphe intitulé Nous voulons stimuler le comportement responsable chez tous nos collaborateurs). Il existe par ailleurs des procédures spécifiques visant à garantir le respect de cette réglementation et à traiter des plaintes, notamment la politique en matière de protection des lanceurs d'alerte au sein du groupe.
En tant que bancassureur, nous travaillons également en étroite collaboration avec des partenaires externes, comme des fournisseurs. Des règles et cadres stricts s'appliquent donc aux activités d'achat, de vente et d'externalisation et nous évaluons les aspects écologiques, sociaux et éthiques associés, y compris le respect des droits de l'homme. Tous les fournisseurs avec qui nous collaborons font l'objet d'un screening afin de nous assurer qu'ils ne figurent pas sur la liste noire de KBC. Les entreprises reprises sur cette liste sont exclues. Les résultats publiés sur World-Check sont examinés à la loupe par nos divisions Compliance et Corporate Sustainability. Nos fournisseurs importants sont également soumis à un questionnaire standardisé. Les fournisseurs pour qui le screening débouche sur une évaluation positive sont invités à signer le KBC Sustainability Code of Conduct for Suppliers (code de déontologie à l'intention des fournisseurs). Si aucune solution fondamentale ne peut être apportée aux infractions constatées dans des délais raisonnables, nous mettons un terme à la relation commerciale.
L'application rigoureuse des règles de durabilité susmentionnées nous permet de surveiller le risque de réputation et le risque financier que pourraient engendrer une violation des droits de l'homme ou d'autres controverses dans le cadre de nos activités stratégiques. Consultez également le chapitre Comment gérons-nous nos risques sous Risque d'entreprise et risque stratégique.
Vous trouverez nos directives relatives aux droits de l'homme, listes noires, et autres, à l'adresse www.kbc.com. Le rapport Développement durable se penche sur l'application des Principes Équateur.
Nous avons ancré la durabilité aux différents niveaux de notre groupe. Cela veut dire que la durabilité reçoit l'attention des plus hautes instances de décision tout en étant largement intégrée dans nos activités.
La direction Corporate Sustainability exerce la responsabilité du développement de la stratégie durable et de son application à l'ensemble du groupe. L'équipe gère la mise en œuvre de la stratégie et informe deux fois par an le Comité de direction et le Conseil d'administration sur les avancées, au moyen du KBC Sustainability Dashboard.
Le Conseil interne de Développement durable (Internal Sustainability Board) est présidé par le CEO et est composé de senior managers de tous les divisions et pays stratégiques et du directeur Corporate Sustainability. La réalisation, l'implémentation et la diffusion de la stratégie de développement durable sont organisées sous la direction de ce Conseil interne de Développement durable.
Les Services locaux de durabilité dans tous les pays stratégiques apportent leur soutien aux senior managers du Conseil interne de Développement durable pour intégrer la stratégie de durabilité et pour lancer des initiatives locales de durabilité sur lesquelles ils assurent la communication. Les comités CSR par pays fournissent et valident l'information non financière.
Divisions et pays: le développement durable est ancré dans les activités stratégiques.
Outre notre organisation interne, nous avons établi des conseils consultatifs externes d'experts qui remettent à KBC des avis sur les différents aspects de durabilité. Ils sont composés d'experts du monde académique:
Nous avons également mis l'accent sur les thèmes pertinents sur le plan social et faisons en sorte de répondre aux attentes des parties prenantes au moyen d'un certain nombre
d'indicateurs clés de performance (KPI), dont plusieurs figurent dans le Tableau de bord Durabilité de KBC. Les principaux figurent dans le tableau suivant.
| KPI | Description | Objectif et résultat |
|---|---|---|
| Processus formel pour les parties |
Le groupe dispose-t-il d'un processus formel d'interaction avec ses parties prenantes? |
Objectif: existence d'un processus d'interaction avec les les parties prenantes. |
| prenantes | Résultat en 2018: OK | |
| Gouvernance | La « gouvernance », c'est : « se comporter de façon éthiquement correcte », « se montrer ouvert et transparent », « se comporter |
Objectif: score égal ou supérieur à la moyenne du groupe de pairs par pays1 |
| comme une entreprise qui prend ses responsabilités », « anticiper ce qui se passe », « respecter la législation, la réglementation et les directives relatives au secteur ». Le sondage est réalisé par Ipsos. |
Résultat 2018: les scores obtenus par Cˇ SOB en Slovaquie, K&H en Hongrie, UBB/DZI en Bulgarie et KBC Bank Ireland en Irlande sont dans le droit fil de la moyenne du groupe de pairs dans ces mêmes pays. KBC en Belgique et Cˇ SOB en République tchèque obtiennent un score inférieur à la moyenne du groupe de pairs dans ces pays. |
|
| Réduction des émissions de CO2 |
Réduction des émissions de gaz à effet de serre (tant en termes absolus que par ETP), par rapport à 2015, hors trajets domicile-travail. |
Objectif: réduction de ≥ 25% entre 2015 et 2020 et de ≥ 50% entre 2015 et 2030 |
| L'objectif est consolidé en 2018. | Résultat 2015-2018: -38% (en chiffres absolus) et -37% (par ETP) |
|
| Position au niveau des |
Volume de fonds durables de KBC Asset Management |
Objectif: 10 milliards d'euros fin 2020 |
| fonds durables | Résultat 2018: 9,0 milliards d'euros2 | |
| Crédits accordés dans le cadre |
[Encours des crédits aux entreprises dans le secteur des énergies renouvelables et |
Objectif: ≥ 50% d'ici 2030 |
| des énergies renouvelables |
biocarburants] / [Encours du portefeuille des crédits dans le secteur énergétique] |
Résultat 2018: 44% |
| Ratio de versement de |
[(Dividende brut x nombre d'actions donnant droit au dividende) + (coupon sur l'encours |
Objectif: ≥ 50% |
| dividendes | des titres AT1 / [résultat net consolidé] | Résultat 2018: 59% |
1 La liste des benchmarks et l'explication de la méthodologie figurent sous le tableau Le client est au centre de notre culture d'entreprise.
2 Hors 0,8 milliard d'euros au sein des fonds de pension KBC.
Une gestion rigoureuse des risques est un élément essentiel de notre stratégie et de notre processus décisionnel.
S'il est clair que les activités d'un grand groupe financier s'exposent par nature à différents risques qui ne deviennent manifestes qu'avec du recul, nous distinguons actuellement une série de défis majeurs pour notre groupe. Nous les décrirons dans la partie Notre modèle d'entreprise, sous la rubrique Dans quel environnement sommes-nous actifs? En outre, le bancassureur que nous sommes est également confronté à des risques typiques pour le secteur: risques de crédit, risques de marché, risques techniques d'assurance, risques de liquidité, risques de solvabilité et risques non financiers, dont les risques opérationnels. Vous en trouverez un aperçu dans le tableau qui suit.
| 1 | Le business assume la responsabilité de la maîtrise de ses risques. |
|---|---|
| 2 | La deuxième ligne de défense englobe les fonctions de contrôle, c'est-à-dire les fonctions Risque et Compliance, qui font en sorte que les risques soient identifiés et gérés par l'entreprise. |
| 3 | En tant que contrôle de troisième ligne indépendant, l'Audit interne soutient le Comité de direction, le Conseil d'administration, le Comité Audit et le Comité Risques et Compliance dans le suivi de l'efficacité du système interne de contrôle et de gestion des risques. |
| Risques typiques pour le secteur | Comment y faisons-nous face? |
|---|---|
| ---------------------------------- | ------------------------------ |
L'écart négatif potentiel par rapport à la valeur attendue d'un instrument financier dû à un défaut de paiement ou à un défaut d'exécution de la part d'une partie contractante résultant de son incapacité ou de sa mauvaise volonté de payer ou d'exécuter, mais également de mesures des autorités politiques ou monétaires dans un pays déterminé.
compris le risque lié au changement climatique.
Il s'agit de l'écart négatif potentiel par rapport à la valeur attendue d'un instrument financier à la suite de modifications du niveau ou de la volatilité des cours du marché tels que taux d'intérêt, cours de change ou cours des actions ou des matières premières.
risque de réputation, le risque d'entreprise et le risque stratégique, y
* Le lecteur trouvera plus d'informations sur le modèle des trois lignes de défense au chapitre intitulé Déclaration de gouvernance d'entreprise.
| Risques typiques pour le secteur Notre modèle à trois lignes de défense (Three Lines of Defense model)* |
Comment y faisons-nous face? | |
|---|---|---|
| Risque de marché des activités autres que le trading Risques de marché structurels, comme le risque de taux d'intérêt, le risque actions, le risque immobilier, le risque lié au spread, le risque de change et le risque d'inflation. Les risques structurels sont les risques inhérents à notre activité commerciale ou à nos positions à long terme. |
• Existence d'un cadre de gestion solide. • Basis-Point-Value (BPV – valeur d'un point de base), sensibilité des revenus nets d'intérêts, sensibilité par type de risque, tests de résistance, suivi des limites pour les indicateurs cruciaux, etc. |
|
| Risque de liquidité Il s'agit du risque que l'organisation ne soit pas en mesure de se conformer à ses engagements en temps voulu sans encourir de coûts plus importants qu'escompté. |
• Existence d'un cadre de gestion solide. • Mise au point et essai de plans d'urgence à déployer en cas de crise des liquidités. • Tests de résistance en matière de liquidité, gestion de la structure de financement, etc. |
|
| Risques techniques d'assurance Risques qui découlent de l'incertitude quant à l'ampleur et à la fréquence d'apparition de sinistres assurés. |
• Existence d'un cadre de gestion solide. • Politique d'acceptation, de tarification, de constitution de réserves pour sinistres, de réassurance et de règlement des sinistres, etc. |
Vous trouverez des informations détaillées dans les chapitres Comment gérons-nous nos risques? et Comment gérons-nous notre capital ?
Outre le suivi rigoureux des indicateurs de risque (voir le chapitre Comment gérons-nous nos risques?), nous suivons nos performances en matière de solvabilité et de liquidité par le biais d'un certain nombre de ratios. Dont les principaux figurent dans le tableau qui suit.
| Ratios réglementaires |
Formule? | Objectif et résultat |
|---|---|---|
| Ratio common equity |
[Common Equity capital Tier 1] / [volume total pondéré des risques]. Le calcul présenté est fully loaded et basé sur la méthode du |
Objectif: ≥ 10,7% sans Pillar 2 guidance et ≥ 11,7% avec Pillar 2 guidance, en 2019 |
| compromis danois. | Résultat 2018: 16,0% | |
| Ratio MREL | [Fonds propres et éléments de passif éligibles] / [Actifs pondérés en fonction du risque]*, vue |
Objectif: ≥ 25,9% en 2019 |
| consolidée | Résultat 2018: 26,0% | |
| Ratio Net stable funding, NSFR |
[Montant disponible, financement stable] / [Montant requis, financement stable] |
Objectif: ≥ 100% |
| Résultat 2018: 136% | ||
| Ratio Liquidity coverage, LCR |
[Actifs liquides de haute qualité] / [total des sorties nettes de trésorerie pour les trente |
Objectif: ≥ 100% |
| prochains jours civils] | Résultat 2018: 139% |
* Exprimé en % des Total Liabilities and Own Funds (TLOF), l'objectif est fixé à 9.76%; le résultat s'établit à 10,1%.
Nous avons pour ambition d'être l'un des établissements financiers les mieux capitalisés d'Europe. C'est pourquoi nous nous basons sur notre évaluation annuelle des ratios common equity d'un groupe de banques européennes actives dans les segments Retail, PME et Corporate. Nous nous situons sur la médiane des ratios common equity à pleine charge (fully loaded) de ce groupe. Nous résumons cette politique en matière de capitaux propres en un objectif de capitaux propres, fixé, pour 2018, à 14% (mise à jour annuelle; la mise à jour pour 2019 sera communiquée au premier semestre 2019). Par ailleurs, nous souhaitons conserver une réserve supplémentaire flexible allant jusqu'à 2% de fonds propres en vue d'éventuelles fusions et acquisitions afin de renforcer nos positions sur nos pays stratégiques. Cette réserve
.
vient s'ajouter à l'objectif de capital propre du Groupe KBC, avec pour résultat une position de capital de référence de 16% en 2018.
Notre politique de dividende reste inchangée: nous visons un ratio de distribution (c'est-à-dire dividende plus coupon payés sur les instruments Additional Tier 1) d'au moins 50% du bénéfice consolidé, dont nous distribuerons, chaque année en novembre, un acompte sur dividende d'un euro par action. Outre le ratio de distribution du dividende de 50% du bénéfice consolidé, le Conseil d'administration décidera tous les ans, à sa discrétion, de la répartition du capital excédant la position de capital de référence.
| KPI | Description | Objectif et résultat |
|---|---|---|
| Objectif de capital propre et Position de capital de |
[Fully loaded Common equity ratio Tier 1 du groupe de pairs]. Pour la position de capital de référence majorée d'une réserve pour les fusions et acquisitions |
Objectif: objectif interne en matière de capitaux propres fixé à 14%, et position de capital de référence de 16% en 2018 (mise à jour annuelle). |
| référence | Résultat 2018: 16,0% |
À la suite de l'analyse de matérialité de 2016, nous nous sommes également penchés en 2018 sur les thèmes auxquels nos parties prenantes attachent le plus d'importance, sur le niveau de priorité qu'elles y accordent et sur l'impact que ces thèmes ont sur les prestations et la réputation de KBC.
L'analyse de matérialité a été réalisée à partir de 30 thèmes sélectionnés par une partie externe sur la base d'une recherche sur le big data et les ESG frameworks. Le graphique ci-dessous (agrandissement du coin supérieur droit de la matrice complète de matérialité) présente les 12 thèmes ayant un impact majeur sur KBC et reflétant un intérêt majeur pour nos parties prenantes. L'importance de ces thèmes a été déterminée d'après plusieurs méthodes d'enquête (sondages, interviews et recherches documentaires) auprès de nos principales parties prenantes (clients, travailleurs, ONG, décideurs, investisseurs et organisations commerciales). L'impact des thèmes a été établi au cours d'ateliers internes avec la direction.
Vous trouverez dans le tableau ci-dessous les sujets que nous aborderons dans le présent rapport.
L'analyse de matérialité montre que l'éthique d'entreprise, la résilience financière, une communication correcte et transparente sur les produits et services, la sécurisation des données et la protection du consommateur ainsi que le passage au numérique sont les thèmes les plus importants pour KBC. Comparativement à l'exercice de matérialité précédent, nous remarquons que le thème «changement climatique et impact de nos activités sur l'environment» a gagné en importance et que nous devons miser plus encore sur nos collaborateurs, moteurs de l'entreprise et de sa stratégie.
| Éléments importants | Renseignements dans le présent rapport et/ou relation avec les KPI |
|---|---|
| Éthique d'entreprise | • Notre modèle d'entreprise sous Qu'est-ce qui fait notre spécificité? • Notre stratégie sous Notre rôle dans la société • Déclaration de gouvernance d'entreprise, sous la rubrique Principales caractéristiques des systèmes internes de contrôle et de gestion des risques • KPI Indice de réputation: Notre stratégie sous Le client est au centre de notre culture d'entreprise • KPI Gouvernance: Notre stratégie sous Notre rôle dans la société |
| Résilience financière | • Notre rapport financier • Notre stratégie sous Nous souhaitons que nos ambitions se réalisent dans le cadre d'une gestion rigoureuse des risques et Nous nous concentrons sur une croissance durable et rentable • Nos divisions • Comptes annuels consolidés • KPI financiers: Notre stratégie |
| Sécurisation des données et protection du consommateur |
• Notre modèle d'entreprise sous Dans quel environnement sommes-nous actifs? • Notre stratégie sous Le client est au centre de notre culture d'entreprise • Déclaration de gouvernance d'entreprise, sous la rubrique Principales caractéristiques des systèmes internes de contrôle et de gestion des risques |
| Communication correcte et transparente sur les produits et services |
• Notre stratégie sous Le client est au centre de notre culture d'entreprise • KPI Expérience des clients: Notre stratégie sous Le client est au centre de notre culture d'entreprise • KPI Gouvernance: Notre stratégie sous Notre rôle dans la société |
| Passage au numérique | • Notre modèle d'entreprise sous Dans quel environnement sommes-nous actifs? • Notre stratégie sous Le client est au centre de notre culture d'entreprise • Nos divisions • KPI Innovation: Notre stratégie, sous Nous nous concentrons sur une croissance durable et rentable • KPI Interaction numérique: Notre stratégie, sous l'intitulé Nous proposons à nos clients une expérience unique en matière de bancassurance |
| Éléments importants | Renseignements dans le présent rapport et/ou relation avec les KPI |
|---|---|
| Fidélisation et satisfaction des clients | • Notre modèle d'entreprise sous Qu'est-ce qui fait notre spécificité? • Notre stratégie sous Le client est au centre de notre culture d'entreprise et Nous proposons à nos clients une expérience unique en matière de bancassurance • KPI Expérience des clients: Notre stratégie sous Le client est au centre de notre culture d'entreprise • KPI Innovation: Notre stratégie, sous Nous nous concentrons sur une croissance durable et rentable |
| Culture d'entreprise | • Notre modèle d'entreprise sous Qu'est-ce qui fait notre spécificité? et Notre modèle d'entreprise sous Dans quel environnement sommes-nous actifs? • Notre stratégie sous Notre rôle dans la société et Nous souhaitons que nos ambitions se réalisent dans le cadre d'une gestion rigoureuse des risques • Déclaration de gouvernance d'entreprise, sous la rubrique Principales caractéristiques des systèmes internes de contrôle et de gestion des risques |
| Collectivités locales et économie | • Notre modèle d'entreprise • Notre stratégie, sous Nous nous concentrons sur une croissance durable et rentable et sous Notre rôle dans la société • Nos divisions |
| Investissements et financements moralement justifiés |
• Notre stratégie sous Notre rôle dans la société |
| Attirer et fidéliser les collaborateurs talentueux |
• Notre modèle d'entreprise sous Nos collaborateurs, notre capital, notre réseau et nos relations |
| Changement climatique et impact de nos activités sur l'environnement |
• Notre modèle d'entreprise sous Dans quel environnement sommes-nous actifs? • Notre stratégie sous Notre rôle dans la société • Nos divisions • Comment gérons-nous nos risques? sous Risques non financiers |
| Diversité et inclusion sur le lieu de travail | • Notre modèle d'entreprise sous Nos collaborateurs, notre capital, notre réseau et nos relations • Déclaration de gouvernance d'entreprise, sous Politique en matière de diversité |
Nous appliquons la norme IFRS 9 à partir de 2018. Cela signifie que la classification des actifs et passifs financiers et la méthodologie en matière de réductions de valeur ont profondément changé. Certains chiffres du compte de résultats et du bilan ne sont, par conséquent, pas complètement comparables aux chiffres de référence pour 2017 (lesquels sont toujours basés sur IAS 39; vu que KBC recourt aux mesures transitoires pour les données comparatives). Pour accroître la transparence, nous avons également déplacé, conformément à la norme IFRS 9, les intérêts courus sur dérivés de change dans le portefeuille bancaire du poste Résultat du négoce de titres et de juste
valeur au poste Revenus nets d'intérêts. Nous avons également déplacé les revenus issus du réseau (revenus tirés des marges générées sur les opérations de change exécutées par le réseau pour nos clients) du poste Résultat du négoce de titres et de juste valeur vers le poste Revenus nets de commissions. Vous en trouverez un bref aperçu à la fin de ce chapitre. De plus amples informations sont fournies à l'annexe 1.1 des comptes annuels consolidés. Pour obtenir une meilleure comparaison, nous avons ajouté à l'analyse ci-dessous un certain nombre de comparaisons avec des chiffres de 2017 sur une base pro forma (recalculés, non audités). Ces comparaisons peuvent être identifiées grâce à la mention 'à périmètre comparable'.
| Résultats consolidés du groupe KBC (simplifiés; en millions d'euros) | 2018 IFRS 9 |
2017 IAS 39 |
|---|---|---|
| Revenus nets d'intérêts | 4 543 | 4 121 |
| Assurances non-vie (avant réassurance) | 760 | 706 |
| Primes acquises | 1 582 | 1 491 |
| Charges techniques | -822 | -785 |
| Assurances vie (avant réassurance)1 | -18 | -58 |
| Primes acquises | 1 359 | 1 271 |
| Charges techniques | -1 377 | -1 330 |
| Résultat net de la réassurance cédée | -41 | -8 |
| Revenus de dividendes | 82 | 63 |
| Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats2 | 231 | 856 |
| Résultat net réalisé sur actifs financiers disponibles à la vente | – | 199 |
| Résultat net réalisé sur instruments de dette à la juste valeur par le biais d'autres éléments du résultat global | 9 | – |
| Revenus nets de commissions | 1 719 | 1 707 |
| Autres revenus nets | 226 | 114 |
| Total des produits | 7 512 | 7 700 |
| Charges d'exploitation | -4 234 | -4 074 |
| Réductions de valeur | 17 | 30 |
| dont: sur prêts et créances3 | – | 87 |
| dont: sur actifs financiers au coût amorti et à la juste valeur par le biais d'autres éléments du résultat global3 | 62 | – |
| Quote-part dans le résultat des entreprises associées et des coentreprises | 16 | 11 |
| Résultat avant impôts | 3 310 | 3 667 |
| Impôts | -740 | -1 093 |
| Résultat après impôts | 2 570 | 2 575 |
| Résultat après impôts, attribuable à des participations minoritaires | 0 | 0 |
| Résultat après impôts, attribuable aux actionnaires de la société mère (résultat net) | 2 570 | 2 575 |
| Rendement des capitaux propres | 16% | 17% |
| Ratio charges/produits, activités bancaires | 57,5% | 54,2% |
| Ratio combiné, activités d'assurances dommages | 88% | 88% |
| Ratio de pertes sur crédits, activités bancaires | -0.04% | -0,06% |
1 Ne comprennent pas les contrats d'investissement sans participation bénéficiaire discrétionnaire, qui correspondent grosso modo aux produits de la branche 23 (0,7 milliard d'euros de primes en 2018, 0,9 milliard d'euros en 2017).
2 Également appelé Résultat de négoce de titres et de juste valeur.
3 Également appelées Réductions de valeur sur crédits.
| 2018 | 2017 | |
|---|---|---|
| Chiffres clés* du bilan consolidé, solvabilité et liquidité, groupe KBC (en millions d'euros) | IFRS 9 | IAS 39 |
| Total du bilan | 283 808 | 292 342 |
| Prêts et avances à la clientèle (sans prises en pension) | 147 052 | 140 999 |
| Titres (instruments de capitaux propres et instruments de dette) | 62 708 | 67 743 |
| Dépôts de la clientèle et titres de créance (sans mises en pension) | 194 291 | 193 708 |
| Provisions techniques avant réassurance et dettes de contrats d'investissement, assurances | 31 273 | 32 193 |
| Actifs pondérés par les risques (Bâle III, fully loaded) | 94 875 | 92 410 |
| Total des capitaux propres | 19 633 | 18 803 |
| Ratio common equity (Bâle III, méthode du compromis danois): fully loaded | 16,0% | 16,3% |
| Leverage ratio (Bâle III, méthode du compromis danois): fully loaded | 6,1% | 6,1% |
| Minimum requirement for own funds and eligible liabilities (MREL, relevé consolidé) | 26,0% | 26,3% |
| Liquidity coverage ratio (LCR) | 139% | 139% |
| Ratio de liquidité à long terme (NSFR) | 136% | 134% |
* Définition des ratios: voir Glossaire.
À la mi-2017, KBC a racheté United Bulgarian Bank et Interlease en Bulgarie. Leurs résultats sont intégrés dans le périmètre de consolidation depuis le deuxième semestre de 2017 (soit 6 mois en 2017) et pour l'ensemble de l'exercice 2018. UBB et Interlease ont contribué à concurrence de 27 millions d'euros au bénéfice net du groupe en 2017 (six mois). L'Annexe 6.6 des Comptes annuels consolidés traite du sujet d'une manière plus détaillée.
La croissance des volumes des dépôts et des prêts s'entend toujours hors influence des cours de change.
Revenus nets d'intérêts 1
Nos revenus nets d'intérêts atteignent 4 543 millions d'euros en 2018, soit 3% de plus qu'en 2017 à périmètre comparable. La pression exercée sur les marges de crédit dans la plupart des pays stratégiques, l'impact négatif de la faiblesse des revenus de réinvestissement dans les pays stratégiques de la zone euro et l'atténuation de l'influence positive des swaps de change ALM sur une base nette ont été plus que compensés par, entre autres, la croissance des volumes de crédits (voir infra), l'allègement des coûts de financement, la hausse des taux d'intérêt en République tchèque et l'intégration totale d'UBB et d'Interlease dans les chiffres (contre 6 mois seulement en 2017). Nos prêts et avances à la clientèle (hors prises en pension) ont atteint 147 milliards d'euros, en hausse de 5% en 2018. L'on note une augmentation de 5% pour la division Belgique et de 6% pour la division République tchèque, un statu quo dans la division Marchés internationaux, avec une croissance dans tous les pays, à l'exception de l'Irlande, du fait, entre autres, de la cession d'une partie du portefeuille legacy (compte non tenu
de cette vente, la croissance, dans la division Marchés internationaux, est de 4%). Le volume de dépôts total (dépôts de la clientèle et titres de créance, hors mises en pension), de 194 milliards d'euros, a augmenté de 1% en 2018, avec une diminution de 1% dans la division Belgique, une progression de 8% dans la division République tchèque, de 2% dans la division Marchés internationaux, avec une croissance dans tous les pays à l'exception de l'Irlande. Hors titres de créance (en baisse du fait de la diminution des certificats de dépôt, du remboursement de la Contingent capital note, etc.), ce volume total a même progressé de 5% (+5% dans la division Belgique, +7% dans la division République tchèque et +2% dans la division Marchés internationaux).
La marge nette d'intérêts de nos activités bancaires s'est établie à 2,00%, en hausse de 5 points de base par rapport à 2017. La marge nette d'intérêts a atteint 1,72% en Belgique, 3,07% en Tchéquie et 2,80% pour la division Marchés internationaux.
Nos revenus nets de commission se sont élevés à 1 719 millions d'euros en 2018, soit une baisse de 5% rapport à l'année précédente, à périmètre comparable. Le recul s'explique principalement par la diminution des commissions d'entrée et de gestion de nos activités patrimoniales (elle-même due au climat incertain qui entoure les investissements), mais est en partie compensé par la légère augmentation des commissions sur les services bancaires (essentiellement pour les paiements), l'allégement des coûts de distribution et l'effet positif de l'intégration pleine et entière d'UBB et d'Interlease dans le périmètre de consolidation.
Fin 2018, nos actifs sous gestion s'élevaient au total à environ 200 milliards d'euros. Ce recul de près de 8% par rapport à la fin de 2017 est essentiellement dû à des diminutions de prix. L'essentiel du total de nos actifs sous gestion à la fin de 2018 concernait les divisions Belgique (186 milliards d'euros) et Tchéquie (9 milliards d'euros).
Notre résultat technique d'assurance (les primes acquises, déduction faite des charges techniques et majorées du résultat net de la réassurance cédée) s'est établi à 701 millions d'euros. Les assurances dommages ont contribué pour 721 millions d'euros au résultat technique d'assurance. C'est 3% de plus que l'année précédente, l'accroissement des recettes de primes (+6%) ayant largement compensé la baisse du résultat de la réassurance et l'augmentation des charges techniques (positivement influencées en 2017 pour 26 millions d'euros par une reprise exceptionnelle de provisions d'indexation en Belgique). Le ratio combiné consolidé s'établit à 88%, ce qui est excellent et proche du niveau atteint en 2017. Les assurances vie ont contribué au résultat technique d'assurance à hauteur de -20 millions d'euros, par rapport à -57 millions d'euros l'année précédente. Le résultat de 2017 a également été influencé favorablement par la reprise de certaines réserves en Belgique en 2017 (23 millions d'euros au troisième trimestre de 2017). Conformément à la norme IFRS,
certains types d'assurance vie sont également exclus des chiffres des primes et charges techniques des assurances vie (en simplifiant, les assurances liées aux fonds d'investissement). En tenant compte des primes de ces instruments, les primes totales des assurances vie atteignent quelque 1,8 milliard d'euros, en baisse de 3% par rapport à 2017. La Belgique, notre principal marché, enregistre un repli de 6%, la croissance (+8%) des assurances vie assorties d'un taux d'intérêt garanti ayant été contrebalancée par le recul (-27%) des ventes d'assurances vie liées à des fonds d'investissement. Pour l'ensemble du groupe, les produits à taux garanti représentaient en 2018 61% des recettes des primes d'assurance vie, les assurances vie liées à des fonds d'investissement s'arrogeant environ 39%.
L'ensemble des autres revenus a atteint 548 millions d'euros, contre 729 millions d'euros en 2017 à périmètre comparable. Le chiffre de 2018 englobe notamment 82 millions d'euros de dividendes perçus et 9 millions d'euros de Résultat net réalisé sur instruments de dette à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global. Il comprend en outre un résultat du négoce de titres et de juste valeur de 231 millions d'euros. À périmètre comparable, ce dernier poste a cédé 291 millions d'euros par rapport à 2017 par suite, principalement, d'un repli des résultats des salles des marchés (essentiellement en Belgique et en République tchèque), d'une diminution de la valeur des instruments dérivés utilisés pour la gestion du bilan et de l'influence négative de divers ajustements de la valeur de marché. Pour conclure, les autres revenus englobent encore 226 millions d'euros d'Autres revenus nets. C'est 112 millions d'euros de plus qu'en 2017, où un montant de -116 millions d'euros relatif à la révision, au niveau du secteur, des crédits hypothécaires de type tracker rate conclus en Irlande avant 2009, avait dû être comptabilisé. De plus amples informations sont fournies à l'Annexe 3.6 des Comptes annuels consolidés.
Nos coûts se sont élevés à 4 234 millions d'euros en 2018, soit une hausse de 4% par rapport à l'année précédente. Divers éléments, dont l'augmentation des dépenses informatiques, l'augmentation des dépenses de personnel (du fait de la hausse des salaires, notamment), les taxes bancaires spécifiques, les commissions professionnelles, les dépréciations, quelques éléments exceptionnels et l'intégration à part entière d'UBB/ Interlease dans le périmètre de consolidation en 2018 (contre 6 mois seulement en 2017), y ont contribué. Abstraction faite d'UBB/Interlease, des taxes bancaires, des différences de change et des éléments exceptionnels, l'augmentation des dépenses atteint 1,7% environ.
Le ratio charges/produits de nos activités bancaires s'est ainsi établi à 57,5%, contre 54,2% en 2017. Le ratio est de 58% pour la division Belgique, de 47% pour la division République tchèque et de 65% pour la division Marchés internationaux. Il est influencé par un certain nombre d'éléments non opérationnels et exceptionnels, comme les valorisations marked-to-market pour les dérivés ALM, l'incidence de la liquidation de certaines compagnies du groupe, etc. (le lecteur trouvera davantage d'explications dans le Glossaire, à la fin de ce document). Sans ces éléments spécifiques, le ratio charges/ produits affichait 57,4%, contre 54,9% en 2017.
L'exercice 2018 s'est achevé sur une reprise nette de réductions de valeur sur crédits de 62 millions d'euros, contre 87 millions d'euros en 2017.
Comme l'an dernier, la reprise nette de 2018 peut être en grande partie attribuée à l'Irlande (112 millions d'euros de reprise en 2018, 215 millions d'euros en 2017, résultant principalement, dans les deux cas, des répercussions positives de la hausse de l'immobilier dans le portefeuille de créditslogement de ce pays). L'on note en outre une légère reprise nette de réductions de valeur pour les crédits en Bulgarie (10 millions d'euros), en Hongrie (9 millions d'euros) et pour le Centre de groupe (35 millions d'euros), alors que l'augmentation nette dans les autres pays est demeurée relativement limitée (Slovaquie: 4 millions d'euros, République tchèque: 8 millions d'euros et Belgique: 91 millions d'euros). Globalement, notre ratio de pertes sur crédits du groupe s'établit à -4 points de base en 2018, contre -6 points de base en 2017. Un chiffre négatif indique une reprise nette, c'est-àdire un impact positif sur le résultat.
La qualité de nos crédits a continué à s'améliorer. Au 31 décembre 2018, les crédits impaired (voir le Glossaire) représentaient encore 4,3% du portefeuille de crédits, contre 6,0% en 2017. Cela représentait 2,6% en Belgique, 2,4% en Tchéquie et 12,2% pour les Marchés internationaux. Le chiffre relativement élevé de la Division Marchés internationaux concerne principalement l'Irlande, avec un ratio de 23%, conséquence de la crise immobilière des dernières années. Le ratio, en Irlande, a été influencé favorablement par la vente, fin novembre 2018, d'un portefeuille composé majoritairement de crédits impaired (près de 1,9 milliard d'euros), entraînant un recul d'environ 10 points de pourcentage du ratio de crédits impaired de l'Irlande. La quote-part des crédits impaired du groupe tout entier présentant un retard de plus de 90 jours
s'élevait à 2,5%, contre 3,4% en 2017. Le total des crédits impaired était, à la fin de 2018, couvert par des réductions de valeur spécifiques à concurrence de 45%. Nous vous fournirons des compléments d'information à propos de la composition du portefeuille de crédits au chapitre Comment gérons-nous nos risques?
Les autres réductions de valeur se sont établies en 2018 à 45 millions d'euros; elles sont dues à l'incidence de la révision des valeurs résiduelles des contrats de leasing automobile en République tchèque et à plusieurs autres éléments d'importance secondaire. En 2017, ce montant s'élevait à 57 millions d'euros et était principalement lié à des titres disponibles à la vente et à divers éléments d'importance secondaire.
Impôts 7
Les Impôts se sont établis à 740 millions d'euros en 2018, par rapport à 1 093 millions d'euros l'année précédente. Ce recul s'explique notamment par l'allégement de la fiscalité des sociétés en Belgique (effet négatif unique de 211 millions d'euros en 2017, lié à l'influence sur les impôts différés au
Fin 2018, le total du bilan consolidé s'élevait à 284 milliards d'euros, soit 3% de moins que fin 2017. Les actifs pondérés par le risque (Bâle III, fully loaded) ont augmenté de 3%, à 95 milliards d'euros. Veuillez consulter le chapitre Comment gérons-nous notre capital? pour de plus amples informations.
L'activité stratégique du pôle bancaire du groupe s'articule autour de la sollicitation de dépôts et de l'octroi de crédits, ce qui explique bien évidemment l'importance des Prêts et avances à la clientèle à l'actif du bilan (hors prises en pension), qui représentent 147 milliards d'euros fin 2018. Ces prêts et avances à la clientèle ont augmenté de 5% pour l'ensemble du groupe, avec une croissance de 5% dans la division Belgique, de 6% dans la division République tchèque, un statu quo dans la division Marchés internationaux, ce dernier avec une progression dans tous les pays, à l'exception de l'Irlande, en raison de la vente d'une partie du portefeuille legacy. Les principaux produits au niveau du groupe demeurent les prêts à terme et les prêts hypothécaires, avec respectivement 66 et 61 milliards d'euros.
bilan). Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet dans l'Annexe 3.12 des Comptes annuels consolidés. Outre les impôts, nous nous sommes également acquittés des taxes bancaires spéciales. Celles-ci ont atteint 462 millions d'euros en 2018 et sont reprises au poste Charges d'exploitation.
Notre résultat net sur 2018 se répartit comme suit:
Vous trouverez l'analyse détaillée des résultats par division dans le chapitre du présent rapport annuel qui leur est consacré.
Prêts et avances à la clientèle, hors prises en pension
Au passif du bilan, les dépôts (dépôts de la clientèle et titres de créance, hors mises en pension) ont augmenté de 1%, à 194 milliards d'euros. Les dépôts ont cédé 1% dans la division Belgique et augmenté de 8% dans la division République tchèque et de 2% dans la division Marchés internationaux. Hors titres de créance (en baisse du fait de la diminution des certificats de dépôt, du remboursement de la Contingent capital note, etc.), le volume des dépôts a même progressé de 5% pour le groupe et de 5% dans la division Belgique. Les principaux produits de dépôt au niveau du groupe restent les dépôts à vue, avec 80 milliards d'euros, et les carnets d'épargne, avec 60 milliards d'euros.
Nous détenons par ailleurs un portefeuille de titres, aussi bien auprès de la banque qu'auprès de l'assureur (et dans ce dernier cas, essentiellement comme investissement dans le cadre des assurances, essentiellement vie). Fin 2018, l'ensemble du portefeuille de titres du groupe s'élevait à environ 63 milliards d'euros. Sur ce total, 30% environ sont liés aux activités d'assurance et 70%, aux activités bancaires. L'ensemble du portefeuille de titres était composé à 4% d'actions et à 96% d'obligations. Ces dernières ayant perdu en 2018 un peu plus de 5 milliards d'euros. Fin 2018, quelque 80% de ces obligations concernaient des États, les principaux étant la Belgique, la République tchèque, la France, la Slovaquie, la Hongrie, l'Espagne et l'Italie. Vous trouverez un aperçu détaillé dans le chapitre Comment gérons-nous nos risques?
À l'actif du bilan, les autres grands postes sont les Prêts et avances aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement (5 milliards d'euros, stable d'une année à l'autre), les Prises en pension (21 milliards d'euros, 1 milliard d'euros de moins que l'année précédente), les Dérivés (5 milliards d'euros de valeur de marché positive, essentiellement des contrats de taux, près d'un milliard d'euros de moins qu'en 2017), les Contrats d'investissement d'assurances (de la branche 23) (14 milliards d'euros, près d'un milliard d'euros de moins d'une année à l'autre) et la Trésorerie, avoirs auprès des banques centrales et autres dépôts à vue auprès d'établissements de crédit (19 milliards d'euros, 11 milliards d'euros de moins qu'à la fin de 2017). En ce qui concerne les autres postes importants au passif du bilan, nous mentionnerons les Provisions techniques et les Dettes de contrats d'investissement de l'assureur (31 milliards d'euros au total, près d'un milliard d'euros de moins que l'année précédente), les Dérivés (6 milliards d'euros de valeur
de marché négative, essentiellement des contrats de taux, reflux d'un peu plus d'un milliard d'euros en glissement annuel) et les Dépôts d'établissements de crédit et d'entreprises d'investissement (24 milliards d'euros, recul de 4 milliards d'euros d'une année à l'autre).
(-0,7 milliard d'euros, voir Annexe 1.4), la prise en compte du bénéfice annuel (+2,6 milliards d'euros), la distribution, en avril 2018, d'un nouvel instrument additional Tier 1 (+1 milliard d'euros), le paiement, en mai 2018, du solde du dividende de l'exercice 2017 (-0,8 milliard d'euros) et, en novembre 2018, de l'acompte sur dividende (-0,4 milliard d'euros, à titre d'avance sur le dividende global pour 2018), les modifications des réserves de réévaluation (-0,5 milliard d'euros), l'impact du rachat de 2,7 millions d'actions propres (-0,2 milliard d'euros) et divers éléments d'importance secondaire. Au 31 décembre 2018, notre ratio common equity à pleine charge (Bâle III, selon la méthode du compromis danois) aurait été de 16,22% mais en raison de notre politique de distribution de capital, le Conseil d'administration a décidé que pour 2018 sera mis en paiement un capital en plus de la position de capital de référence (16%) (sous réserve d'approbation par l'Assemblée générale), ce qui porte le ratio common equity à 16,0% à la fin de l'exercice 2018. Notre leverage ratio affichait un excellent 6,1%. Vous trouverez le détail des calculs de nos indicateurs de solvabilité dans le chapitre Comment gérons-nous notre capital? La position de liquidité du groupe est demeurée excellente elle
aussi, se traduisant par un ratio LCR de 139% et un ratio NSFR
de 136%.
résultat des prochaines années. L'effet 'upfront' négatif que nous avons enregistré au dernier trimestre de 2017 devrait avoir été compensé intégralement dans à peu près trois ans.
| Revenus nets d'intérêts | 4 543 | 4 121 |
|---|---|---|
| + intérêts proratisés sur dérivés de change | +305 | |
| = chiffre de référence pro forma (utilisé pour l'analyse des résultats) | =4 426 | |
| Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats | 231 | 856 |
| - intérêts proratisés sur dérivés de change | -305 | |
| - revenus issus du réseau | -99 | |
| + résultat sur instruments de capitaux propres (approche overlay) | +70 | |
| = chiffre de référence pro forma (utilisé pour l'analyse des résultats) | =522 | |
| Revenus nets de commissions | 1 719 | 1 707 |
| + revenus issus du réseau | +99 | |
| = chiffre de référence pro forma (utilisé dans l'analyse des résultats) | =1 806 |
Intérêts proratisés sur dérivés de change: élément déplacé des 'Instruments financiers à la juste valeur' aux 'Revenus nets d'intérêts' (conformément à la transition vers IFRS 9). Revenus issus du réseau (revenus découlant des marges générées sur les transactions de change effectuées par le réseau pour les clients): élément déplacé des 'Instruments financiers à la juste valeur' aux 'Revenus nets de commissions'.
Résultat sur instruments de capitaux propres: conformément à l'approche par superposition (overlay) en vertu de la norme IFRS 9, les plus- et moins-values réalisées et les réductions de valeur spécifiques sur actions (anciennement) disponibles à la vente dans le portefeuille d'assurances sont déplacées du 'Résultat net sur actifs financiers disponibles à la vente' et des 'Réductions de valeur spécifiques sur actifs financiers disponibles à la vente' vers les 'Instruments financiers à la juste valeur'. Veuillez noter qu'en vertu de la norme IFRS 9, les plus/moins-values réalisées et non réalisées sur actions (anciennement) disponibles à la vente dans le portefeuille bancaire sont inscrites dans les capitaux propres (et sont donc éliminées du résultat net).
| Position de marché en 20181 | Belgique | Tchéquie | Slovaquie | Hongrie | Bulgarie | Irlande |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Marques principales | KBC CBC KBC Brussels |
CˇSOB | CˇSOB | K&H | UBB DZI |
KBC Bank Ireland |
| Réseau | 585 agences bancaires |
235 agences bancaires2 |
122 agences bancaires |
206 agences bancaires |
214 agences bancaires |
16 agences bancaires |
| 374 agences d'assurances |
Assurances via différents canaux |
Assurances via différents canaux |
Assurances via différents canaux |
Assurances via différents canaux |
Assurances via des partenariats |
|
| Canaux électroniques |
Canaux électroniques |
Canaux électroniques |
Canaux électroniques |
Canaux électroniques |
Canaux électroniques |
|
| Clients (estimation en millions) | 3,5 | 3,6 | 0,6 | 1,6 | 1,3 | 0,3 |
| Portefeuille de crédits (en milliards d'EUR) |
108 | 26 | 8 | 5 | 3 | 11 |
| Dépôts et titres de créance (en milliards d'EUR) |
131 | 32 | 6 | 8 | 4 | 5 |
| Parts de marché (estimation) - Produits bancaires - Fonds d'investissement - Assurances vie - Assurances dommages |
20% 32% 13% 9% |
19% 23% 8% 8% |
10% 7% 4% 3% |
11% 13% 3% 7% |
10% 14% 24% 11% |
9%3 – – – |
| Principales activités et principaux groupes cibles |
Nous proposons dans presque tous nos pays un large éventail de produits de crédits, de dépôts, d'asset management, d'assurances et d'autres produits financiers. Ceux-ci s'adressent en priorité aux particuliers, PME et clients fortunés. Nos activités de services aux entreprises comprennent par ailleurs également la gestion de trésorerie, les paiements, le financement commercial, le leasing, les activités du marché monétaire, les produits |
des marchés des capitaux, le négoce d'actions et la corporate finance. | ||||
| Indicateurs macroéconomiques pour 20184 - Croissance du PIB (réel) |
1,4% | 2,9% | 4,1% | 4,5% | 3,5% | 7,0% |
| - Inflation (hausse moyenne des prix à la consommation en glissement annuel) - Taux de chômage (en % de la |
2,3% | 2,0% | 2,5% | 2,9% | 2,6% | 0,7% |
| population active, en fin d'année, définition Eurostat) - Solde de financement des administrations publiques |
5,5% | 2,0% | 6,1% | 3,6% | 4,8% | 5,3% |
| (% du PIB) - Dette publique (% du PIB) |
-0,8% 102,3% |
0,7% 32,2% |
-0,7% 49,0% |
-2,4% 72,2% |
0,2% 22,0% |
-0,4% 64,0% |
1 Parts de marché et nombres de clients: résultat basé sur des estimations propres (pour les nombres de clients, compte tenu d'un chevauchement estimé entre les différentes sociétés du groupe dans chaque pays; ce calcul a encore été affiné en 2018 pour quelques pays). Pour les produits bancaires traditionnels: moyenne des parts de marché estimées en crédits et en dépôts. Pour les assurances vie en Belgique, le calcul est basé sur les réserves. Pour les autres pays, il est basé sur les primes. Portefeuille de crédits: voir le chapitre Comment gérons-nous nos risques? Dépôts et titres de créance: dépôts de la clientèle et titres de créance, sans mises en pension. Les guichets automatiques ne sont pas comptabilisés dans le nombre d'agences bancaires. La division Belgique intègre également le réseau restreint de 11 agences de KBC Bank à l'étranger (Europe, États-Unis et Asie du Sud-Est), qui se concentrent sur les activités et les clients ayant un lien avec les marchés stratégiques de KBC (ces agences ne sont pas comptabilisées dans le nombre d'agences mentionné dans le tableau). Les parts de marché reposent sur les données les plus récentes (par ex. de la fin du mois de septembre 2018).
2 Agences bancaires CˇSOB et Postal Savings Bank financial centres.
3 Segment retail (crédits-logement et dépôts des particuliers, sans dépôts à vue).
4 Données fondées sur des estimations de début 2019.
En 2018, l'économie belge a poursuivi dans la voie d'une croissance continue mais modérée. La croissance du PIB réel en rythme trimestriel est restée stable à 0,3% tout au long de l'année. Néanmoins certains indicateurs, dont le baromètre de la Banque nationale, ont tout de même laissé entrevoir un assombrissement du profil conjoncturel. Sur une base annuelle, la croissance a légèrement réduit la cadence de 1,7% en 2017 à 1,4% en 2018. Comme pendant les quatre années précédentes, la croissance belge est restée inférieure à la croissance européenne.
Somme toute encore favorable en 2018, la conjoncture belge a été soutenue au final par la demande intérieure et les exportations nettes. En revanche, des modifications au niveau des stocks ont freiné la croissance du PIB. La croissance de la demande intérieure a été largement portée tant par la consommation des ménages que par les dépenses publiques et les investissements. Les ménages ont bénéficié d'augmentations de salaire plus substantielles mais ont surtout profité d'un marché de l'emploi qui reste très porteur. Depuis l'amorce de la relance économique en 2013, quelque 250 000 emplois ont été créés en Belgique. Parmi d'autres facteurs, cet accroissement net a réduit encore davantage le taux de chômage en Belgique à 5,5% fin 2018. La croissance
économique à haute intensité de main-d'oeuvre a en outre propulsé le nombre d'emplois vacants à un niveau record.
À 2,3%, l'inflation était légèrement supérieure à son niveau de 2017. Au cours de l'année, elle s'est accélérée pour atteindre un pic de 3,2% en novembre, principalement sous l'effet de la forte hausse des prix des logements, de l'eau potable et de l'énergie. Elle a ensuite nettement reflué au cours des derniers mois (à 2,2% en décembre), dans le sillage de la baisse des prix pétroliers. Sur le marché immobilier, la dynamique des prix des logements s'est essoufflée par rapport à il y a un an: selon l'indice harmonisé Eurostat, les prix des logements en Belgique ont augmenté de 3,0% en 2018, par rapport à 3,6% in 2017. Le taux des OLO à 10 ans belges a brièvement dépassé la limite de 1% début 2018 pour ensuite rester relativement stable autour de 0,8% pendant le reste de l'année. Le différentiel de taux d'intérêt par rapport au Bund allemand s'est élargi de quelque 20 points de base en début d'année à quelque 50 points de base en fin d'année.
Nous prévoyons que la croissance réelle du PIB réduira la cadence à 1,2% en 2019, ce qui reflétera l'assombrissement conjoncturel dans la zone euro. L'inflation décélérera probablement à 1,8%. Le différentiel d'inflation favorable avec la zone euro subsistera mais se contractera.
Nous traduisons notre engagement sociétal dans la société belge par des initiatives au niveau notamment de la Responsabilité à l'égard de l'environnement, la Familiarisation aux questions financières, l'Esprit d'entreprise et le Vieillissement. Nous participons aussi activement au débat de la mobilité et en dégageons des solutions.
Best Bank in Belgium (Euromoney)
Nous optons consciemment pour une stratégie omnicanal, dans laquelle le client décide lui-même par quel canal il nous contacte. Nous constatons une augmentation du nombre de
contacts par KBC Live (par téléphone, vidéo ou chat) et une utilisation croissante de nos systèmes et applications numériques. C'est pourquoi nous investissons massivement dans le développement et l'amélioration de ces systèmes numériques (KBC Touch, KBC Sign, KBC Mobile, KBC Invest, KBC Assist, K'Ching et Business Dashboard), en privilégiant les solutions innovantes qui facilitent la vie de nos clients. Ainsi, nous avons été la première banque en Belgique à ajouter des fonctionnalités multibancaires à son application mobile et à y intégrer plusieurs applications non bancaires, permettant par exemple de payer un emplacement de parking ou des tickets de transport public et de vérifier directement le solde des tickets repas. En octobre 2018, nous avons accueilli le millionième client KBC/CBC/KBC Brussels Mobile. Spécialement pour nos entrepreneurs, nous avons développé le KBC Trade Club. Cette plate-forme dédiée aux entreprises et aux entrepreneurs des différents marchés domestiques de KBC, donne accès à de nombreuses entreprises dans différents pays par le biais de l'Alliance des Trade Clubs et se concentre sur deux services importants: une communauté de rencontres et une vaste bibliothèque comprenant entre autres des informations sur les marchés. Nous avons aussi investi dans KBC Live pour étendre considérablement ses services. Les entrepreneurs peuvent désormais y poser toutes leurs questions.
Nous voulons aussi continuer à investir dans notre réseau d'agences et nous nous concentrons davantage sur l'expertise, l'accessibilité élargie, l'excellence du service à la clientèle et le perception qu'en ont les clients. Dès lors, nous avons décidé en 2018 de continuer à optimiser nos agences bancaires en Flandre, notamment en augmentant le nombre d'agences proposant une gamme complète de produits et de services et des heures d'ouverture élargies, mais aussi en transformant certaines agences en agences sans personnel où les clients peuvent continuer à effectuer la plupart de leurs transactions quotidiennes sur des guichets automatiques conviviaux.
À Bruxelles, nous arborons depuis quelques années une enseigne distincte, KBC Brussels, dotée d'une image urbaine et innovante et d'un réseau adapté. En 2018, nous avons
poursuivi la modernisation du réseau d'agences tout en renforçant le conseil à distance par l'extension de KBC Brussels Live. Ce service a été très apprécié par nos clients bruxellois en raison de sa facilité d'accès et de sa grande accessibilité. Combinés à d'autres initiatives et actions, ces services ont permis à KBC Brussels d'attirer plus de 10 000 nouveaux clients en 2018. En Wallonie également, nous avons franchi une étape importante dans notre stratégie de croissance, qui prévoit également l'ouverture de plusieurs nouvelles agences. 2018 a aussi été l'année de la mise en service du nouveau siège central de CBC à Namur.
Notre concept de bancassurance continue de remporter un franc succès: fin 2018, près de la moitié des ménages clients chez KBC Bank disposaient d'au moins un produit de KBC
Assurances. Un cinquième des ménages avait même souscrit au moins trois produits bancaires et trois produits d'assurance KBC. Autre exemple: entre huit et neuf clients de KBC Bank sur dix ayant un crédit hypothécaire ont également souscrit une police habitation auprès de notre groupe en 2018. Sur dix clients ayant souscrit un crédit logement, huit environ ont aussi contracté une assurance de solde d'emprunt auprès de KBC.
Nous concrétisons notre rôle dans la société en mettant sur pied des initiatives en matière de Responsabilité à l'égard de l'environnement, de Familiarisation aux questions financières,
d'Esprit d'entreprise et de Vieillissement. Pour stimuler l'esprit d'entreprise, nous avions lancé Start it @kbc il y a quelques années déjà. Il s'agit d'un incubateur qui non seulement héberge les entreprises qui débutent mais surtout les soutient, les conseille et travaille en collaboration avec des partenaires extérieurs. En 2018, l'accent a été mis sur les femmes entrepreneuses, l'internationalisation et les corporate ventures.
L'initiative Get-a-Teacher, qui vise à améliorer les connaissances financières chez les jeunes, est un bel exemple d'initiation au monde financier. Grâce à Get-a-Teacher, les écoles ont la possibilité de réserver des professeurs auprès de KBC. Il s'agit de collaborateurs de KBC, évalués et sélectionnés à cet effet. Cette offre est gratuite, non contraignante et distincte de la communication commerciale du groupe. Nous considérons également qu'il est de notre devoir d'assister nos clients dans leur passage au numérique, par exemple à travers notre offre DIGIPRO, qui comprend des séances DIGImardi, des modules sur la cybersécurité, etc.
En ce qui concerne l'environnement et le développement durable en général, nous nous référons à l'émission d'une Obligation verte et d'un fonds d'épargne-pension durable, à propos desquels vous lirez plus de détails ailleurs dans ce rapport annuel. Avec notre projet KBC Mobilité, nous voulons soutenir la transition vers la multimobilité. KBC Autolease, par exemple, évolue de plus en plus vers un fournisseur de mobilité en proposant des options de transport variées, y compris le vélo, en témoigne le succès de KBC Vélolease. Avec notre application Olympus, nous offrons également à nos clients la possibilité de choisir, en fonction de leur destination ou du moment de la journée, des moyens de transport alternatifs tels que le train, le bus, le tram, le métro, le vélo et la voiture partagée.
Concerne 2018; montants entre parenthèses: (différence par rapport à) 2017. Vous trouverez un aperçu détaillé du compte de résultats par division et par pays dans la partie Comptes annuels consolidés, à l'Annexe 2.2 Résultats par segment.
1 Sur une base comparable (voir le chapitre Notre rapport financier)
2 Primes acquises - charges techniques + résultat net de la réassurance cédée.
La division Belgique clôture l'exercice 2018 sur un résultat net de 1 450 millions d'euros, contre 1 575 millions d'euros l'année précédente.
Les revenus nets d'intérêts (2 576 millions d'euros) ont diminué de 5% sur une base comparable. Certains éléments négatifs jouent un rôle, par exemple la pression sur les marges de crédit et les faibles taux des réinvestissements, qui ont toutefois été partiellement compensés, entre autres, par l'effet positif de la baisse des coûts de financement et la hausse de l'octroi de crédits. Notre marge nette d'intérêts en Belgique s'est de ce fait encore légèrement contractée de 1,75% en 2017 à 1,72% en 2018. Pour ce qui est des volumes, les prêts et avances à la clientèle, sans prises en pension (100 milliards d'euros), ont augmenté de 5% et les dépôts de la clientèle et les titres de créance, (131 milliards d'euros, sans mises en pension), se sont contractés de 1%. Abstraction faite des titres de créance, les dépôts ont augmenté de 5%.
Nos revenus nets de commissions (1 182 millions d'euros) ont diminué de 11% sur une base comparable. Cette évolution s'explique principalement par la baisse des revenus de commissions (frais d'entrée et de gestion) sur nos activités de gestion d'actifs (en raison d'un climat d'investissement plus incertain) et, en moindre mesure, par la baisse des commissions sur titres et sur crédits.
Le résultat technique de nos activités d'assurance en Belgique s'est établi à 391 millions d'euros. En assurance dommages, les recettes de primes ont augmenté de 3% (dans presque toutes les catégories) et les charges de sinistres ont augmenté de 5% (2017 a été caractérisée par une reprise exceptionnelle aux provisions pour indexation de 26 millions d'euros) et le résultat de la réassurance a diminué. Le ratio combiné de nos activités d'assurance dommages s'est inscrit à un excellent 87%. La vente de nos assurances vie (y compris les contrats d'investissement sans participation bénéficiaire discrétionnaire non inclus dans les chiffres IFRS) a atteint 1,4 milliards d'euros, soit 6% de moins que l'année précédente. Cette diminution a principalement concerné les assurances vie liées à des fonds d'investissement (produits de la branche 23) et a plus qu'effacé la progression enregistrée dans les produits à taux d'intérêt garanti.
Parmi les autres postes de revenus on notera principalement les dividendes perçus sur nos titres en portefeuille (74 millions d'euros), les revenus du négoce et de juste valeur (101 millions d'euros; en baisse par rapport à 2017 en raison de la contraction des résultats de la salle des marchés, de la baisse de valeur des instruments dérivés utilisés à des fins de gestion du bilan et de l'incidence défavorable de divers ajustements de la valeur de marché) et les autres revenus (225 millions d'euros). Ce dernier poste comprend surtout les éléments habituels (les résultats de KBC Autolease, du VAB, etc.) ainsi que divers éléments à caractère unique (notamment l'effet favorable du règlement d'anciens dossiers juridiques en 2018).
Nos coûts en Belgique ont augmenté de 1% en 2018 pour atteindre 2 484 millions d'euros. Divers éléments interviennent, dont le principal est la contraction des frais de personnel et du coût des services et équipements et la hausse des coûts ICT, des honoraires professionnels, des taxes bancaires et de certains éléments à caractère unique. Le ratio charges/produits des activités bancaires s'est établi à 58%, contre 52% en 2017.
À l'instar de 2017, nous avons à nouveau pu comptabiliser un montant relativement réduit de réductions de valeur sur crédits (91 millions d'euros, contre 87 millions d'euros en 2017). La part des réductions de valeur sur crédits dans le portefeuille des crédits total s'élevait à 9 points de base, contre 9 points de base également l'année précédente. La qualité du crédit s'est à nouveau améliorée: fin 2018, quelque 2,6% du portefeuille de crédits de la division Belgique ont encore été qualifiés d'impaired (voir définition dans le Glossaire), contre 2,8% fin 2017. Les crédits impaired présentant un retard de plus de 90 jours représentaient 1,2% du portefeuille de crédits (contre 1,4% en 2017).
Les impôts en Belgique se sont élevés à 513 millions d'euros, contre 797 millions d'euros l'année précédente. Cette baisse s'explique en partie par la diminution du taux de l'impôt des sociétés depuis 2018 et par l'effet initial négatif de la baisse des tarifs comptabilisée en 2017 (85 millions d'euros; voir aussi Centre de Groupe).
Dans le droit fil de l'évolution économique de la zone euro, la croissance tchèque, encore forte en 2017, s'est ralentie en 2018 mais est néanmoins restée robuste. La croissance de 2,9% du PIB réel a été tirée principalement par la demande intérieure, dont la consommation privée, les dépenses publiques et les investissements. Du côté de l'offre, la contribution de l'industrie manufacturière à la croissance a accusé un recul marqué, qui a été partiellement compensé par une forte croissance dans le secteur des services et par une contribution accrue du secteur de la construction à la croissance. Dans le même temps, l'exiguïté du marché de l'emploi tchèque s'est accentuée et s'est reflétée par un faible taux de chômage (2,0% fin 2018) et une augmentation des salaires. Pour compenser la pénurie croissante de maind'œuvre, les entreprises tchèques ont investi davantage pour accroître leur capacité de production et leur productivité.
À 2,0%, le taux d'inflation moyen en 2018 est resté légèrement inférieur au taux d'inflation de 2017, mais toujours proche de l'objectif de 2% de la Banque centrale (CNB). Cette situation, conjuguée aux bons résultats macroéconomiques et au cours de change plus faible que prévu de la couronne tchèque, a incité la CNB à resserrer encore sa politique monétaire. Le taux des prises en pension à deux semaines de la CNB a ainsi atteint 1,75% fin 2018, contre 0,50% fin 2017.
Pour 2019, nous prévoyons un nouvel effritement progressif de la croissance économique à 2,6%, chiffre qui resterait néanmoins supérieur à la moyenne de l'UE. Dans ce contexte, le taux de chômage devrait rester constant et très faible, autour de 2,0% fin 2019. Avec une moyenne annuelle escomptée de 2,1%, l'inflation devrait être légèrement supérieure à l'objectif de la CNB en 2019. Nous prévoyons encore deux relèvements supplémentaires du taux directeur tchèque avant fin 2020.
Notre engagement sociétal se matérialise par l'accent que nous mettons sur des sujets tels que la Responsabilité à l'égard de l'environnement, la Familiarisation aux questions financières, l'Esprit d'entreprise et le Vieillissement.
Meilleure banque de République tchèque (Global Finance, the Banker, Euromoney)
• Etc.
Nous avons lancé plusieurs nouveaux produits et services répondant aux besoins changeants de notre clientèle. Comme en Belgique, nous
constatons globalement parlant une augmentation de l'usage de nos canaux numériques, surtout Cˇ SOB SmartBanking mais aussi Cˇ SOB Internet Banking, Cˇ SOB CEB, Cˇ SOB Investice, et le mobile wallet Cˇ SOB NaNákupy. Cette dernière application offre aux clients la possibilité d'effectuer facilement leurs achats et leurs paiements avec un moyen numérique. Grâce aux applications Cˇ SOB CEB, les entreprises peuvent gérer leurs comptes et autres produits bancaires et les relier à leur logiciel de comptabilité.
Nous allons également au-delà des applications purement bancaires ou d'assurance et avons récemment acheté, par exemple "Ušetreno.cz", un site de comparaison avec lequel les clients peuvent comparer (les coûts) des services dans des domaines comme l'énergie, les télécommunications et les services financiers. Et comme en Belgique, nous avons ajouté diverses applications conviviales à notre offre numérique, parmi lesquelles des possibilités multibancaires pour nos services bancaires par Internet. Par analogie avec ce qui existe déjà en Belgique sous l'appellation KBC SmartHome, nous avons lancé l'application Cˇ SOB NaDoma, qui avertit l'utilisateur, par exemple via une app, en cas de fuite d'eau dans sa maison.
Comme l'année précédente, nous avons enregistré une croissance appréciable dans les domaines dans lesquels nous souhaitions grandir, comme les crédits à la consommation
(+12% en 2018). Les crédits aux PME ont aussi enregistré une progression, mais elle est un peu moins marquée (environ 2%). Nous avons également progressé dans des domaines où nous occupions déjà une position de choix : c'est ainsi que le volume des crédits-logement a augmenté de pas moins de 8% en 2018. Globalement, notre octroi de crédit s'est accru de 6% en 2018 et les clients ont également placé 8% de dépôts en plus auprès de notre groupe en Tchéquie.
Cˇeská pošta et Cˇ SOB ont conclu un accord de coopération pour une durée de 10 ans dans le cadre de services bancaires et d'assurances et reconduisent, ce faisant, leur collaboration mutuelle vieille d'un quart de siècle sous l'enseigne Poštovní sporˇitelna (Postal Savings Bank). Cet accord est entré en vigueur le 1er janvier 2018 et confère depuis lors à Cˇ SOB la qualité de partenaire unique pour la prestation de services financiers et d'assurances. D'ici 2020, nous voulons d'ailleurs incorporer Postal Savings Bank sous la marque Cˇ SOB, ce qui augmentera encore l'efficacité et l'accessibilité.
Environ six clients de Cˇ SOB sur dix ayant conclu un prêt hypothécaire auprès de la banque ont également souscrit une assurance habitation
du groupe. Environ la moitié des clients qui ont conclu un prêt hypothécaire auprès de la banque a également souscrit une assurance vie. Le nombre de clients de bancassurance (clients ayant souscrit au minimum un produit bancaire et un produit d'assurance auprès de notre groupe) a augmenté de 12% en 2018. Les clients bancassurance stables (clients ayant souscrit au minimum deux produits bancaires et deux produits d'assurance auprès de notre groupe) ont même enregistré une progression de 15%.
Nous avons pris diverses initiatives en matière d'engagement sociétal et nous nous concentrons sur des sujets tels que la
Responsabilité à l'égard de l'environnement, la Familiarisation aux questions financières, l'Esprit d'entreprise et le Vieillissement.
En ce qui concerne l'environnement, par exemple, nous avons décidé de nous désengager du secteur du charbon en République tchèque et de réduire à zéro notre exposition actuelle à la production d'électricité à base de charbon d'ici 2023 au plus tard. Cela signifie qu'à partir de la mi-2018, nous n'accorderons plus de financements aux centrales électriques au charbon nouvelles et existantes, ni aux mines de charbon (à une exception près : jusqu'en 2035, les centrales à charbon existantes servant à la fourniture de chauffage centralisée à 40% de la population tchèque - pourront encore être financées en vue d'améliorer la performance écologique des centrales existantes).
En termes de familiarisation avec le monde financier, Cˇ SOB dispose depuis plusieurs années de 300 ambassadeurs envoyés dans les écoles où ils donnent des cours interactifs et divertissants sur des sujets financiers. Par le biais de notre Fonds pour l'éducation, nous soutenons depuis des années des étudiants en difficultés, en coopération avec la Fondation Olga Havel. En outre, le volontariat et la coopération avec les ONG en République tchèque demeurent un grand succès. Ainsi en 2018, pas moins de 1 586 collègues ont partagé leurs connaissances et leurs compétences avec une ONG pendant une journée.
Nous voulons être aux côtés de nos clients durant toute leur vie et dans cet esprit, nous accordons une attention toute particulière aux séniors. En collaboration avec le centre de conseil Sue Ryder Home, nous avons lancé le portail en ligne Don't get lost in old age, qui publie énormément d'informations pratiques et de conseils professionnels à l'intention des séniors et de leurs familles.
Concerne 2018 ; montants entre parenthèses: (différence par rapport à) 2017. Vous trouverez un aperçu détaillé du compte de résultats par division et par pays dans la partie Comptes annuels consolidés, à l'Annexe 2.2 Résultats par segment.
1 Sur une base comparable (voir le chapitre Notre rapport financier)
2 Primes acquises - charges techniques + résultat net de la réassurance cédée.
La division Tchéquie a dégagé en 2018 un bénéfice net de 654 millions d'euros, contre 702 millions d'euros l'année précédente. Le cours de change moyen de la couronne tchèque s'est apprécié de 3% par rapport à l'euro.
Les revenus nets d'intérêts en République tchèque (1 043 millions d'euros) ont augmenté de 17% sur une base comparable, la pression sur les marges commerciales ayant été compensée par la hausse des taux d'intérêt, le gonflement du volume des crédits et l'impact des cours de change. En ce qui concerne les volumes, nos prêts et avances à la clientèle (23 milliards d'euros, sans prises en pension) ont progressé de 6% en 2018 (grâce notamment à la croissance soutenue des crédits-logement). Les dépôts de la clientèle et les titres de créance (32 milliards d'euros, sans prises en pension) ont gagné 8% en un an. La marge nette d'intérêts en République tchèque a légèrement progressé, passant de 2,91% en 2017 à 3,07% en 2018.
Nos revenus nets de commissions (257 millions d'euros) ont augmenté de 12% sur une base comparable, principalement en raison de la contraction des commissions de distribution versées, de la hausse des revenus de commissions de gestion d'actifs et de services bancaires, d'éléments non récurrents et de l'impact des cours de change.
Le résultat technique de nos activités d'assurance en République tchèque s'est inscrit à 153 millions d'euros en 2018, soit 18% de plus que l'année précédente. En ce qui concerne les assurances dommages, nous avons observé une croissance des recettes de primes de 15%, mais aussi une augmentation des charges techniques de 11%. Le ratio combiné de nos activités d'assurances dommages en République tchèque s'est par conséquent établi à 97%. Les
ventes d'assurances vie ont atteint 0,3 milliard d'euros, égalant le niveau de 2017.
Les autres postes de revenus comprennent principalement les revenus de trading et de juste valeur (72 millions d'euros en 2018, contre 184 millions d'euros en 2017 sur une base comparable, les résultats des salles de marché étant particulièrement bons cette année-là) et les autres produits (14 millions d'euros, en baisse par rapport à 2017, qui avaient bénéficié de certains éléments positifs à caractère unique).
En 2018, les coûts ont augmenté de 13% pour atteindre 729 millions d'euros, en raison de l'augmentation des frais de personnel (liés, entre autres, à la hausse des salaires), de la hausse des frais ICT, de l'augmentation des amortissements, de l'impact des cours de change et des éléments non récurrents. Le ratio des coûts par rapport aux bénéfices (le ratio charges/produits des activités bancaires) reste dès lors très bon à 47%, contre 42% en 2017.
En 2018, nous n'avons également dû comptabiliser qu'un montant limité de réductions de valeur sur crédits (8 millions d'euros, par rapport à 5 millions d'euros en 2017). Par rapport au total de notre portefeuille de crédits, cela a représenté 3 points de base en 2018, contre 2 points de base en 2017. La qualité du crédit est restée excellente: fin 2018, quelque 2,4% du portefeuille de crédits de la division ont encore été qualifiés d'impaired, soit le même niveau qu'à fin 2017. Les crédits impaired présentant un retard de plus de 90 jours constituaient 1,3% du portefeuille de crédits (contre 1,6% en 2017). En 2018, nous avons en outre comptabilisé 34 millions d'euros d'autres réductions de valeur, dont la majeure partie est liée à la révision des valeurs résiduelles des contrats de leasing automobile.
Les croissances hongroise et slovaque ont accéléré la cadence en 2018. En 2018, la croissance économique a été largement supérieure à celle de la zone euro, atteignant 4,1% et 4,5% respectivement. La croissance du PIB réel bulgare a légèrement réduit la cadence à 3,5% en 2018.
Comme pour la plupart des économies de la région, la croissance dans ces pays a été principalement stimulée par la demande intérieure (consommation et investissements). La forte croissance économique s'est également traduite par un développement favorable de la hausse salariale et de l'emploi. Fin 2018, le taux de chômage s'élevait à 6,1% en Slovaquie, à 3,6% en Hongrie et à 4,8% en Bulgarie, partout en recul par rapport à 2017.
Dans ces trois pays, l'inflation a en revanche poursuivi son accélération. La hausse annuelle moyenne des prix à la consommation en Slovaquie et en Bulgarie a été de 2,5% et 2,6% respectivement, soit nettement plus qu'en 2017 (1,4% et 1,3% respectivement). L'inflation hongroise a légèrement moins augmenté, passant de 2,4% en 2017 à 2,9% en 2018. La hausse annuelle moyenne des prix à la consommation est donc à nouveau restée plus ou moins au centre de la fourchette symétrique de 1 point de pourcentage autour de 3%, l'objectif d'inflation de la Banque nationale hongroise. Celle-ci a poursuivi sa politique très expansive, dans le droit fil de celle de la Banque centrale européenne. Pour 2019, la Banque nationale hongroise annonce cependant un
changement de politique, qui jettera les bases d'une normalisation progressive, sur le modèle de la BCE.
Pour 2019, nous prévoyons toujours des taux de croissance économique favorables, de l'ordre de 3,7% pour la Slovaquie et de 3,4% pour la Bulgarie. Compte tenu de la très forte croissance de l'économie hongroise en 2018, nous anticipons un ralentissement de la croissance à 3,5% en 2019. La tendance à la convergence en Europe centrale et orientale, avec des taux de croissance nettement supérieurs aux attentes pour la zone euro, reste donc intacte.
Affichant une croissance du PIB réel de 7,0% en 2018, l'économie irlandaise a de nouveau affiché l'une des croissances les plus fortes de la zone euro. Il convient toutefois de nuancer quelque peu cette affirmation car les chiffres du PIB irlandais sont gravement perturbés par les activités des grandes multinationales dans le pays et la croissance sousjacente de l'économie irlandaise pourrait donc être plus faible. Toutefois, d'autres indicateurs économiques ont confirmé le climat économique favorable en Irlande. Malgré une accélération par rapport à 2017, l'inflation irlandaise est restée très limitée à 0,7%, seulement en 2018. Au cours de l'année écoulée, la persistance de la forte croissance économique a entraîné une nouvelle contraction du ratio de la dette publique irlandaise à 64% du PIB. Pour 2019, nous prévoyons un ralentissement de la croissance à 3,5%, ce qui reste tout de même nettement supérieur à la croissance attendue pour la zone euro.
De la même manière qu'en Belgique et en République tchèque, nous cherchons constamment à exploiter au mieux les nouvelles technologies afin de répondre plus
efficacement aux besoins de notre clientèle en Slovaquie, Hongrie, Bulgarie et Irlande. En 2018, KBC a par exemple été le premier en Irlande à proposer Garmin Pay à ses clients, en plus d'Apple Pay, Google Pay et FitBit Pay (voir ci-dessous). En outre, l'application mobile a également été enrichie de diverses nouvelles fonctions, notamment la possibilité de déclarer le vol d'une carte bancaire et de recevoir immédiatement une carte de remplacement numérique. En Bulgarie également, une grande attention a été accordée au développement d'applications mobiles, entre autres grâce à l'utilisation de l'expérience et des connaissances d'autres entités du groupe. Avec le lancement du mobile banking en 2018, l'expérience client s'est considérablement améliorée et UBB est devenue la référence en matière de services bancaires mobiles en Bulgarie. En Slovaquie, nous avons lancé Cˇ SOB SmartPay, une nouvelle application de portefeuille électronique mobile pour les paiements NFC (Near Field Communication). Et en Hongrie, nous avons lancé une solution numérique complète de bout en bout qui permet d'accorder des prêts en espèces en 30 minutes. Nous y avons aussi introduit la signature biométrique pour diverses transactions bancaires et un processus simple et convivial d'achat d'assurance habitation en ligne. Pour augmenter l'impact commercial et être préparés pour l'avenir, mais aussi pour des raisons de maîtrise des coûts et d'efficacité, toutes les banques de la Division Marchés internationaux ont lancé un programme de migration vers une plateforme commune core banking. Deux des quatre pays utilisent déjà une partie importante de l'architecture et deux pays ont entamé la première phase du déploiement.
Nos dépôts ont poursuivi leur croissance dans tous les pays stratégiques d'Europe centrale. Le même constat vaut pour les crédits, où nous avons par ailleurs encore renforcé leur qualité
grâce notamment à une diminution de la quote-part des crédits impaired en portefeuille. Ce dernier point vaut également pour l'Irlande, où l'amélioration du ratio des crédits impaired a été favorisée par la vente d'une partie du portefeuille de crédits legacy de KBC Bank Ireland à fin novembre. À la suite de cette transaction, le ratio des crédits impaired de KBC Bank Ireland a sensiblement diminué (d'environ 10 points de pourcentage) pour s'établir à environ 23%.
En Bulgarie, l'intégration de CIBANK et de l'United Bulgarian Bank acquise mi-2017, est presque finalisée. De plus, en mars 2018, nous avons renforcé notre participation dans la joint-venture d'assurance vie entre UBB et Metlife de 60% à 100%, après quoi nous avons intégré cette société dans DZI avant la fin de l'année. Grâce à cet accord, nous pouvons
distribuer les produits d'assurance vie et non-vie de DZI par l'intermédiaire des agences d'UBB et déployer notre modèle de bancassurance complet sur le marché bulgare, l'un des marchés clés de KBC. En conséquence, le groupe détient une part de marché cumulée de plus de 20% du marché bulgare de l'assurance vie.
Pour la division dans son ensemble, le nombre de clients de bancassurance (c'est-à-dire les clients ayant souscrit au minimum un produit bancaire et un produit d'assurance auprès de
notre groupe) a augmenté de moitié en 2018. Il en va de même pour le nombre de clients de bancassurance stables (détenant au moins 2 produits bancaires et 2 produits d'assurance). La première prise en compte d'UBB Life (Bulgarie) dans le calcul représente une part importante de ces augmentations mais la division a tout de même aussi enregistré une forte croissance organique.
Par ailleurs, nous réalisons de nombreuses synergies commerciales. Ainsi par exemple, pour plus de neuf nouveaux crédits hypothécaires sur dix en Bulgarie et en Slovaquie et pour plus de sept sur dix en Hongrie, nous vendons également une assurance incendie du groupe.
Les projets sociétaux s'inscrivent dans les domaines de la Familiarisation aux questions financières, de l'Esprit d'entreprise, de la Responsabilité à l'égard de l'environnement et
de la Santé. En Hongrie, K&H soutient financièrement et matériellement le programme K&H MediMagic depuis 15 ans. Depuis son lancement, des équipements ont été achetés pour plus de 600 millions de HUF pour soigner plus de 400 000 patients. Une attention particulière est également accordée au traitement des enfants. Dans cette optique, K&H MediMagic Story-telling vise à soutenir mentalement les enfants convalescents, hospitalisés ou à domicile. En Irlande, KBC collabore avec WellFest, le plus grand festival de santé et de bien-être d'Irlande, qui vise à sensibiliser la population à l'importance de la nutrition, de la forme physique et du bien-être mental. En outre, KBC Ireland a été la première banque du pays à lancer FitBit Pay, une solution de paiement pour les clients soucieux de leur santé et qui leur permet de se connecter à des appareils de fitness.
Un bel exemple en matière de protection de l'environnement est la coopération entre DZI et SPARK en Bulgarie, la première société de voitures électriques partagées à Sofia. Et en ce qui concerne la stimulation de l'esprit d'entreprise, mentionnons le lancement par K&H en Hongrie de Start it @K&H, une initiative de soutien aux entreprises qui débutent, et le parrainage par KBC Bank Ireland des Irish Early Career Awards qui récompensent les jeunes entrepreneurs talentueux et le lancement de la KBC Early Career Bursary, un fonds destiné à soutenir les jeunes entrepreneurs en Irlande.
Concerne 2018 ; montants entre parenthèses: (différence par rapport à) 2017. Vous trouverez un aperçu détaillé du compte de résultats par division et par pays dans la partie Comptes annuels consolidés, à l'Annexe 2.2 Résultats par segment.
1 Sur une base comparable (voir le chapitre Notre rapport financier)
2 Primes acquises - charges techniques + résultat net de la réassurance cédée.
La division Marchés internationaux clôt l'exercice 2018 sur un résultat net de 533 millions d'euros, contre 444 millions d'euros l'année précédente. Ce résultat se décompose comme suit: 196 millions d'euros pour la Hongrie, 82 millions d'euros pour la Slovaquie, 96 millions d'euros pour la Bulgarie et 155 millions d'euros pour l'Irlande. Les résultats de la division et de la Bulgarie comprennent l'acquisition, à la mi-2017, d'United Bulgarian Bank et d'Interlease pour un exercice complet en 2018 et pour 6 mois en 2017.
Les revenus nets d'intérêts de l'ensemble de la division se sont inscrits à 896 millions d'euros en 2018, soit 7% de mieux qu'en 2017 sur une base comparable. Ce résultat est attribuable pour l'essentiel à l'Irlande et à la Bulgarie (UBB pris en compte sur 12 mois contre 6 mois). En volume, les prêts et avances à la clientèle de l'ensemble de la division (24 milliards d'euros, sans reverse repos) se sont plus ou moins maintenus au même niveau que l'année précédente. Le recul observé en Irlande (-9%, principalement imputable à la vente en fin d'année d'un portefeuille de crédits d'une valeur initiale de 1,9 milliard d'euros environ) a été en grande partie compensé par des hausses en Slovaquie (+8%, entre autres à la faveur des crédits logement), en Hongrie (+7%, idem) et en Bulgarie (+3%). Les dépôts de la clientèle et les titres de créance des divisions (23 milliards d'euros, sans les prises en pension) ont augmenté de près de 2%. Les dépôts ont augmenté en Slovaquie (+5%), en Hongrie (+6%) et en Bulgarie (+5%) mais se sont contractés en Irlande (-9%, principalement dans le
secteur des entreprises). La marge nette d'intérêts moyenne de la division est passée de 2,77% à 2,80%.
Les revenus nets de commissions (284 millions d'euros) s'inscrivent en hausse de 9% sur une base comparable. L'augmentation est principalement due à la commission perçue sur les paiements en Slovaquie et en Hongrie, ainsi qu'en Bulgarie (UBB a été pris en compte sur 12 mois au lieu de 6 mois).
Les activités d'assurance de la division ne concernent que la Hongrie, la Slovaquie et la Bulgarie (en Irlande, nous avons recours à des partenariats). Le résultat technique de ces activités d'assurance s'élevait à 140 millions d'euros en 2018. En ce qui concerne les assurances dommages, nous avons observé une croissance des recettes de primes de 14% (répartie sur tous les pays), une contraction des charges de sinistres de 3% (essentiellement en Bulgarie) et un tassement du résultat des réassurances cédées (en Bulgarie). Le ratio combiné des activités d'assurances dommages s'est établi à 90% pour la division. Les ventes d'assurances vie (y compris les contrats d'investissement sans participation bénéficiaire discrétionnaire non inclus dans les chiffres IFRS) s'est élevé à 141 millions d'euros, soit légèrement plus qu'en 2017, à la faveur de l'augmentation des ventes des produits de la branche 23 et de la branche 21 en Bulgarie (grâce en partie à l'intégration d'UBB Life).
Les autres postes de revenus consistaient principalement en revenus de négoce et de juste valeur (74 millions d'euros) et autres revenus (17 millions d'euros). Ce dernier poste a augmenté de manière significative par rapport à 2017, lorsqu'il était influencé négativement par la constitution d'une provision de 116 millions d'euros dans le cadre de la révision, à l'échelle du secteur, des Tracker Mortgages souscrits en Irlande avant 2009 (cf. Annexe 3.6 de la partie Comptes annuels consolidés).
Les coûts ont augmenté en 2018 de 9% à 909 millions d'euros. Ceci est principalement dû aux frais de personnel (dérive salariale), ICT, aux honoraires professionnels et amortissements, ainsi qu'à la Bulgarie (UBB pris en compte pour 12 mois au lieu de 6 mois. Abstraction faite de cet élément, l'augmentation des coûts est de 3% environ). Le ratio des coûts par rapport aux bénéfices des activités bancaires de la division s'est dès lors établi à 65%, contre 72% en 2017.
En ce qui concerne les réductions de valeur sur crédits, nous avons à nouveau effectué une reprise nette de 127 millions d'euros en 2018 (avec influence positive sur le résultat), contre une reprise nette de 197 millions d'euros en 2017. À nouveau, cette bonne performance en 2018 est principalement due à l'Irlande, avec une reprise nette de 112 millions d'euros, principalement liée à l'impact positif de la hausse des prix des logements sur le portefeuille de crédits logement. Par rapport à l'ensemble de notre portefeuille de crédits, les réductions de valeur sur crédits de l'ensemble de la division se sont élevées à -46 points de base, contre -74 points de base l'année précédente (un chiffre négatif indique une reprise nette de réductions de valeur, ce qui a donc une incidence positive sur le résultat). Par pays, ce montant se chiffre à -96 points de base pour l'Irlande, -18 points de base pour la Hongrie, 6 points de base pour la Slovaquie et -31 points de base pour la Bulgarie. La qualité du crédit s'est à nouveau améliorée: fin 2018, quelque 12% du portefeuille de crédits de la division ont encore été qualifiés d'impaired, contre 20% fin 2017. Cette amélioration est en partie due à la vente d'un portefeuille (principalement non performant) de prêts legacy en Irlande à la fin de l'année. En conséquence, le ratio de crédits impaired dans ce pays a diminué de 10 points de base. Les crédits impaired présentant un retard de plus de 90 jours constituaient 8% du portefeuille de crédits de l'ensemble de la division (contre 11% en 2017).
Pour notre reporting financier, nous distinguons outre les trois divisions un Centre de groupe. Le Centre de groupe clôt l'exercice 2018 sur un résultat net de -67 millions d'euros, contre -146 millions d'euros l'année précédente.
d'euros en 2017. Notons que le chiffre pour 2017 a été influencé positivement par la comptabilisation de 66 millions d'euros d'actifs d'impôts différés liés à la liquidation d'IIB Finance ;
• autres éléments: -57 millions d'euros en 2018, -147 millions d'euros en 2017. Le chiffre de 2018 intègre l'impact négatif d'un dossier juridique (-38 millions d'euros). Le chiffre pour 2017 inclut -126 millions d'euros liés à la modification de l'impôt sur les sociétés en Belgique (principalement l'effet initial de l'annonce du taux réduit d'impôt des sociétés sur les impôts différés portés au bilan, la partie relative aux activités legacy étant affectée au Centre de groupe; voir l'Annexe 3.12 au chapitre Comptes consolidés).
Vous trouverez un aperçu détaillé du compte de résultats par division et par pays dans la partie Comptes annuels consolidés, à l'Annexe 2.2 Résultats par segment.
Nos activités étant principalement axées sur la banque, l'assurance et l'asset management, nous nous exposons à certains risques typiques du secteur tels que les risques de crédit, fluctuations des taux d'intérêt et de change, risques de liquidité, risques techniques d'assurance, risques opérationnels et autres risques non financiers.
La présente section porte plus particulièrement sur notre modèle de gouvernance des risques et sur les risques sectoriels les plus significatifs auxquels nous sommes exposés. Les risques généraux (liés au contexte macroéconomique, à la concurrence, aux réglementations, etc.) sont décrits dans la section Notre modèle d'entreprise.
Nos commissaires aux comptes ont vérifié les informations figurant dans le présent chapitre, qui font partie des comptes annuels établis selon les normes IFRS, à savoir:
Principaux éléments de notre modèle de gouvernance des risques:
Organes de gestion des risques et fonctions de contrôle: • Comité de direction:
ce comité business assiste le Comité de direction dans le domaine de la gestion (intégrée) du bilan au niveau du groupe. Il traite des matières liées au risque ALM et liquidité.
Comités risques:
La performance est évaluée annuellement dans le cadre de la déclaration sur le contrôle interne (Internal Control Statement).
Vous trouverez davantage d'informations sur notre gestion des risques dans notre Risk Report consultable sur le site www.kbc.com, rubrique Investor Relations > Rapports > Rapports sur les risques.
Les responsabilités de la gestion globale d'une institution financière peuvent être définies comme étant la gestion du capital, des liquidités, des rendements (revenus/coûts) et des risques, découlant en particulier de la situation spéciale des banques et assureurs en tant qu'agents de transformation des risques. Prendre et transformer des risques fait partie intégrante des opérations des institutions financières et il s'agit donc d'une conséquence inévitable de leur activité. KBC ne cherche dès lors pas à éliminer tous les risques impliqués (risk avoidance) mais souhaite identifier, contrôler et gérer l'ensemble des risques afin d'utiliser son capital de manière optimale (prise de risque en tant qu'outil de création de valeur).
La notion de propension au risque désigne l'ampleur des risques que le Groupe KBC peut supporter ainsi que sa tolérance au risque. Il s'agit de l'un des principaux instruments de gestion globale (des risques) du Groupe KBC, car il nous permet de mieux comprendre et gérer les risques en exprimant explicitement, de manière qualitative et quantitative, le niveau et le type de risques pouvant être pris.
KBC définit la propension au risque comme étant le niveau et le type de risques que la société peut et est disposée à accepter dans le cadre de la poursuite de ses objectifs stratégiques.
La capacité à accepter les risques (également appelée Capacité de prise de risque) est limitée à la fois par des contraintes financières (capital disponible, profil de liquidité, etc.) et non financières (p. ex. réglementaires, légales, etc.), tandis que la disposition à accepter les risques dépend des intérêts de différentes parties prenantes (actionnaires, créanciers, employés, direction, autorités de contrôle, clients, etc.). L'une des principales composantes de la
définition de la propension au risque est dès lors la connaissance des principales parties prenantes de l'organisation et la compréhension de leurs attentes.
Chez KBC, la propension au risque est explicitée via une Déclaration relative à la propension au risque (Risk Appetite Statement) établie aux niveaux du Groupe et local. La Déclaration relative à la propension au risque reflète l'opinion du Conseil d'administration et de la direction générale sur la prise de risque en général, ainsi que sur le niveau acceptable et la composition des risques garantissant la cohérence avec le rendement désiré. La déclaration commence par les objectifs d'appétit pour le risque directement liés à la stratégie d'entreprise et fournit une description qualitative de la portée des activités du Groupe KBC. Ces objectifs généraux de propension au risque sont encore précisés dans des déclarations qualitatives et quantitatives pour chacun des différents types de risques. La propension au risque à long terme est définie comme étant Élevée (H), Moyenne (M) ou Faible (L) en fonction des mesures et des seuils énoncés dans l'exercice de soutien de la propension au risque effectué pour les principaux types de risques. La spécification de la propension au risque et des seuils associés par mesure définit la limite supérieure à long terme pour KBC. Les limites spécifiques pour 2019 par type de risque respectent la limite supérieure à long terme, mais peuvent être abaissées. Ces limites sont également répercutées aux entités.
consultez le Risk Report de KBC sur www.kbc.com.
Planification à long terme et détermination de la propension au risque
Le risque de crédit se définit comme l'écart négatif potentiel par rapport à la valeur attendue d'un instrument financier dû à un défaut de paiement ou à un défaut d'exécution de la part d'une partie contractante (par exemple emprunteur) résultant de son insolvabilité, de son incapacité ou de sa mauvaise volonté à payer ou à exécuter et aussi de mesures des autorités politiques ou monétaires ou d'événements survenus dans un pays déterminé (risque-pays). Le risque de crédit comporte non seulement le risque de défaillance et le risque-pays, mais aussi le risque migratoire (le risque de changements défavorables des ratings).
Nous gérons notre risque de crédit au niveau des transactions et au niveau du portefeuille. Gérer le risque de crédit au niveau des transactions implique l'existence de pratiques, de processus et d'outils pertinents pour identifier et quantifier les risques avant et après l'acceptation de positions individuelles en risque de crédit. Des limites et délégations sont établies afin de déterminer les risques de crédit maximum permis et le niveau auquel des décisions d'acceptation doivent être prises. Gérer le risque au niveau du portefeuille suppose notamment de quantifier et analyser et/ou rapporter périodiquement le risque intégré dans les portefeuilles consolidés de crédits et d'investissement, surveiller la gestion des limites, piloter le stress testing dans différents scénarios et prendre des mesures d'atténuation du risque.
Nous avons établi des politiques et des procédures d'acceptation solides pour tous les types de risques de crédit. La description ci-dessous se limite aux risques liés aux crédits traditionnels aux entreprises et aux particuliers, qui constituent la plus grande part des risques de crédit du groupe.
Les prêts aux particuliers (par exemple les prêts hypothécaires) sont soumis à une procédure standardisée, qui comporte des modèles de scoring dont les résultats sont déterminants dans la procédure d'acceptation. Les crédits aux entreprises sont soumis à une procédure d'acceptation qui intègre aussi la gestion de la relation, les comités d'acceptation de crédits et les résultats de la modélisation.
Nous révisons les crédits aux grandes entreprises au moins une fois l'an, avec au minimum une actualisation du rating interne. Les ratings qui ne sont pas actualisés à temps entraînent un supplément de capital (capital add-on). Les crédits aux petites et aux moyennes entreprises, de même que les crédits aux
particuliers, sont réexaminés périodiquement, en tenant compte de toutes les informations disponibles (paiements en arriéré, nouvelles informations financières ou modification significative de la classe de risques). Cet examen mensuel peut déboucher sur une révision plus large ou sur la prise de mesures à l'égard du client.
Dans le cadre du contrôle sur la base du portefeuille, le portefeuille de crédits consolidé fait notamment l'objet d'un rapport mensuel et/ou trimestriel, afin de vérifier la conformité à la politique de crédit et aux limites. Le suivi des principales concentrations de risques se base aussi sur des rapports périodiques et de circonstance. Des limites sont appliquées au niveau des débiteurs/garants, émetteurs ou contreparties, au niveau des secteurs, ainsi que pour des activités spécifiques ou des zones géographiques. Des stress tests sont par ailleurs appliqués à certains types de crédits, ainsi qu'au champ d'application du risque de crédit dans son ensemble.
Alors que certaines limites sont exprimées en termes notionnels, nous utilisons par ailleurs des mesures plus poussées telles que la perte attendue (expected loss) et la perte en cas de défaillance (loss given default). Avec le risque de défaut (probability of default) et l'exposition au défaut (exposure at default), ces concepts servent de base au calcul des fonds propres réglementaires pour le risque de crédit, KBC ayant opté pour l'approche Internal Rating Based (IRB). Fin 2018, les principales entités du groupe et certaines entités plus petites avaient adopté l'approche IRB Advanced, à l'exception d'United Bulgarian Bank en Bulgarie (Standardised approach) et de Cˇ SOB en Slovaquie (approche IRB Foundation). Les entités secondaires continueront à adhérer à l'approche standardisée (Standardised approach).
Le suivi des principaux types de risques de crédit est en grande partie déterminé par la classe de risque, où l'on distingue le risque de défaut (Probability of Default ou PD) et la perte en cas de défaut (Loss Given Default ou LGD). Cette dernière reflète la perte estimée qui serait encourue en cas de défaillance d'un débiteur.
Pour déterminer la classe de risque, nous avons développé différents modèles de rating afin de mesurer la solvabilité des débiteurs et d'évaluer la perte attendue des différents types de transactions. Des modèles communs à l'ensemble du groupe (notamment pour les pouvoirs publics, les banques et les grandes entreprises) sont utilisés, alors que d'autres sont destinés à des marchés géographiques spécifiques (PME, particuliers, etc.) ou à un type de transactions. L'échelle de rating interne est la même pour tout le groupe.
En fonction des résultats de ces modèles, nous répartissons le portefeuille de crédits en règle en classes allant de 1 (risque le plus faible) à 9 (risque le plus élevé) pour la PD. Un débiteur qui manque à ses engagements reçoit un rating interne allant de PD 10 à PD 12. La classe PD 12 est attribuée si la banque met fin à l'une des facilités de crédit du débiteur ou si une ordonnance du tribunal impose la reprise en possession de la garantie. La classe PD 11 comprend les débiteurs qui présentent un arriéré ou un dépassement de plus de 90 jours, mais qui ne répondent pas aux critères de PD 12. La classe PD 10 est réservée aux débiteurs dont il y a lieu de penser qu'ils ne payeront pas (à temps), mais qui ne remplissent pas les critères de classification comme PD 11 ou PD 12. Le statut defaulted équivaut en tous points aux statuts non-performing et impaired. Les débiteurs des classes PD 10, 11 et 12 sont donc désignés sous le terme de crédits defaulted ou impaired.
De même, le statut performing équivaut en tous points aux statuts non-defaulted et non-impaired.
Sur les crédits liés aux débiteurs en défaut des classes PD 10, 11 et 12, nous appliquons des réductions de valeur sur la base d'une estimation de la valeur actuelle nette du montant recouvrable. Nous procédons au cas par cas, et en appliquant des méthodes statistiques pour les crédits moins importants. De plus, pour les crédits en règle des classes PD 1 à 9, nous enregistrons des réductions de valeur sur la base du portefeuille.
À compter de 2018, les réductions de valeur sont enregistrées conformément aux exigences de la norme IFRS 9 (avec, pour les débiteurs en défaut, un calcul des pertes de crédit attendues pour la durée de vie et, pour les débiteurs qui ne sont pas en défaut, un calcul des pertes de crédit attendues pour une année ou la durée de vie, selon qu'il y a eu ou non une forte augmentation du risque de crédit avec passage du niveau 1 au niveau 2), au moyen de modèles spécifiques prévus par la norme IFRS 9.
Dans les sections suivantes, nous étudierons plus en détail le risque de crédit des entités du groupe KBC. Des risques de crédit apparaissent dans les activités tant bancaires que d'assurances du groupe. Au niveau des activités bancaires, le portefeuille de crédits de la banque constitue la principale source de risque de crédit. Il inclut l'ensemble des crédits et des garanties octroyés par KBC à des particuliers, des entreprises, des gouvernements et des banques. Les titres de créance sont inclus dans le portefeuille d'investissement s'ils sont émis par des entreprises ou des banques. Les obligations d'État ne sont donc pas reprises dans le portefeuille
d'investissement. Le tableau ne tient en outre pas compte du risque de crédit lié au portefeuille de trading (risque émetteur) et du risque de contrepartie lié aux transactions sur produits dérivés. Nous décrivons ces éléments séparément ci-dessous.
Nous avons légèrement modifié la définition du portefeuille de crédits à compter de 2018. L'encours ne correspond plus aux tranches de principal tirées, mais plutôt à la valeur comptable brute (intérêts courus et réservés inclus), conformément à la nouvelle définition d'IFRS 9. La prise en compte des intérêts réservés se traduit notamment par une augmentation du montant des crédits impaired. Le périmètre du portefeuille de crédits a par ailleurs été élargi aux éléments suivants: (i) exposition bancaire (placements sur le marché monétaire, crédits documentaires, comptes), (ii) risque débiteur de KBC Commercial Finance, (iii) découverts non autorisés et (iv) prises en pension (hors exposition à la banque centrale).
Les chiffres pour 2017 n'ont pas été ajustés dans le tableau ci-dessous. Si tel avait été le cas, l'encours total serait ressorti à 162,0 milliards d'euros au lieu de 154,2 milliards d'euros. Par division, cela correspondrait à 104,1 milliards d'euros pour la Belgique (au lieu de 97,8 milliards d'euros), à 25,1 milliards d'euros pour la République tchèque (au lieu de 24,3 milliards d'euros), à 28,3 milliards d'euros pour les Marchés internationaux (au lieu de 27,7 milliards d'euros) et à 4,4 milliards d'euros pour le Centre de groupe (au lieu de 4,3 milliards d'euros).
Le portefeuille de crédits et d'investissement tel que défini ici diffère donc du poste Prêts et avances à la clientèle de l'Annexe 4.1 des Comptes annuels consolidés. Pour de plus amples informations, nous vous invitons à consulter le Glossaire des termes et ratios financiers utilisés.
| Portefeuille de crédits et d'investissement, banque | ||
|---|---|---|
| Portefeuille total de crédits | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
| Portefeuille total de crédits (en milliards d'EUR) | ||
| Encours et montant non tiré | 205 | 191 |
| Encours | 165 | 154 |
| Portefeuille de crédits selon la division (en pourcentage de l'encours du portefeuille)1 | ||
| Belgique2 | 65,8% | 63,4% |
| République tchèque | 15,6% | 15,8% |
| Marchés internationaux | 16,3% | 18,0% |
| Centre de groupe | 2,3% | 2,8% |
| Total | 100,0% | 100,0% |
| Portefeuille de crédits selon le secteur de la contrepartie (en pourcentage de l'encours du portefeuille)1 | ||
| Particuliers | 39,9% | 42,1% |
| Finance et assurance | 7,4% | 5,2% |
| Pouvoirs publics | 3,5% | 2,8% |
| Grandes entreprises | 49,2% | 49,8% |
| Services | 11,2% | 11,6% |
| Distribution | 7,5% | 7,6% |
| Immobilier | 6,6% | 7,0% |
| Construction | 4,1% | 4,2% |
| Agriculture, élevage, pêche | 2,7% | 2,8% |
| Automobile | 2,5% | 2,3% |
| Autres (secteurs < 3%) | 14,5% | 14,3% |
| Total | 100,0% | 100,0% |
| Portefeuille de crédits selon la région (en pourcentage de l'encours du portefeuille)1,3 | ||
| Pays d'établissement | 86,6% | 88,5% |
| Belgique | 55,0% | 55,5% |
| République tchèque | 15,0% | 14,8% |
| Irlande | 6,5% | 7,8% |
| Slovaquie | 5,0% | 4,9% |
| Hongrie | 3,2% | 3,3% |
| Bulgarie | 2,0% | 2,1% |
| Reste de l'Europe occidentale | 7,9% | 7,4% |
| Reste de l'Europe centrale et orientale | 0,5% | 0,4% |
| Amérique du Nord | 1,4% | 1,4% |
| Asie | 1,6% | 0,8% |
| Autres | 1,9% | 1,4% |
| Total Portefeuille de crédits selon la classe de risque (en pourcentage de l'encours du portefeuille, sur la base de l'échelle de notation interne)1 |
100,0% | 100,0% |
| Unimpaired | ||
| PD 1 (risque le plus faible, risque de défaut de 0,00% à 0,10% non compris) | 28,8% | 27,3% |
| PD 2 (0,10% – 0,20%) | 9,0% | 8,4% |
| PD 3 (0,20% – 0,40%) | 14,9% | 16,7% |
| PD 4 (0,40% – 0,80%) | 14,1% | 14,5% |
| PD 5 (0,80% – 1,60%) | 12,0% | 11,5% |
| PD 6 (1,60% – 3,20%) | 8,5% | 7,9% |
| PD 7 (3,20% – 6,40%) | 4,6% | 3,9% |
| PD 8 (6,40% – 12,80%) | 1,9% | 1,8% |
| PD 9 (risque le plus élevé, ≥ 12,80%) | 1,8% | 1,8% |
| Sans rating | 0,1% | 0,2% |
| Impaired | ||
| PD 10 | 1,9% | 2,6% |
| PD 11 | 0,7% | 1,0% |
| PD 12 | 1,8% | 2,4% |
| Total | 100,0% | 100,0% |
| Portefeuille de crédits et d'investissement, banque | ||||
|---|---|---|---|---|
| ----------------------------------------------------- | -- | -- | -- | -- |
| Portefeuille total de crédits | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| Portefeuille de crédits selon le niveau de perte de crédit attendue en vertu d'IFRS 94 (en pourcentage de l'encours du portefeuille)1 |
||
| Niveau 1 (le risque de crédit n'a pas augmenté sensiblement depuis la comptabilisation initiale) | 83,9% | – |
| Dont: PD 1 à 4 | 63,1% | – |
| Dont: PD 5 à 9, y compris sans rating | 20,8% | – |
| Niveau 2 (le risque de crédit a augmenté sensiblement depuis la comptabilisation initiale – pas crédits impaired), y compris POCI5 |
11,8% | – |
| Dont: PD 1 à 4 | 3,7% | – |
| Dont: PD 5 à 9, y compris sans rating | 8,1% | – |
| Niveau 3 (le risque de crédit a augmenté sensiblement depuis la comptabilisation initiale – crédits impaired), y compris POCI5 |
4,3% | – |
| Dont: PD 10 à 12 (impaired) | 4,3% | – |
| Total | 100,0% | – |
| Portefeuille de crédits impaired | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
| Crédits impaired6 (PD 10 + 11 + 12; en millions d'EUR ou en pourcentage) | ||
| Crédits impaired6 | 7 151 | 9 186 |
| Dont en souffrance depuis plus de 90 jours 1 |
4 099 | 5 242 |
| Crédits impaired selon la division (en pourcentage du portefeuille de crédits impaired) | ||
| Belgique2 | 38,9% | 29,6% |
| République tchèque | 8,8% | 6,3% |
| Marchés internationaux | 45,9% | 59,6% |
| Irlande | 34,2% | 46,3% |
| Slovaquie | 2,2% | 2,1% |
| Hongrie | 2,7% | 3,5% |
| Bulgarie | 6,8% | 7,7% |
| Centre de groupe | 6,4% | 4,6% |
| Total 1 |
100,0% | 100,0% |
| Crédits impaired selon le secteur (en pourcentage du portefeuille de crédits impaired) | ||
| Particuliers | 43,0% | 47,1% |
| Distribution | 13,2% | 8,7% |
| Immobilier | 9,1% | 14,1% |
| Services Construction |
6,9% 6,8% |
7,4% 6,4% |
| Métaux | 4,5% | 1,6% |
| Électricité | 2,4% | 1,1% |
| Autres (secteurs < 2%) | 14,2% | 13,6% |
| Total | 100,0% | 100,0% |
| Réductions de valeur sur crédits (en millions d'EUR) | ||
| Réductions de valeur sur la base du portefeuille (soit PD 1 à 9, y compris sans rating) | – | 237 |
| Réductions de valeur spécifiques (soit PD 10 à 12) | – | 4 039 |
| Dont: réductions de valeur spécifiques pour crédits impaired en souffrance depuis plus de 90 jours | – | 3 361 |
| Réductions de valeur pour le portefeuille de niveau 1 | 130 | – |
| Réductions de valeur pour le portefeuille de niveau 2, y compris POCI5 régularisés |
321 | – |
| Réductions de valeur pour le portefeuille de niveau 3, y compris POCI5 toujours impaired |
3 203 | – |
| Dont: réductions de valeur pour crédits impaired en souffrance depuis plus de 90 jours | 2 695 | – |
| Ratio de coût du crédit | ||
| Division Belgique2 | 0,09% | 0,09% |
| Division République tchèque | 0,03% | 0,02% |
| Division Marchés internationaux | -0,46% | -0,74% |
| Irlande | -0,96% | -1,70% |
| Slovaquie | 0,06% | 0,16% |
| Hongrie | -0,18% | -0,22% |
| Bulgarie | -0,31% | 0,83% |
| Centre de groupe | -0,83% | 0,40% |
| Total | -0,04% | -0,06% |
| Portefeuille de crédits impaired | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| Ratio de crédits impaired | ||
| Division Belgique2 | 2,6% | 2,8% |
| Division République tchèque | 2,4% | 2,4% |
| Division Marchés internationaux | 12,2% | 19,7% |
| Irlande | 23,0% | 35,0% |
| Slovaquie | 2,0% | 2,6% |
| Hongrie | 3,8% | 6,5% |
| Bulgarie | 15,0% | 21,6% |
| Centre de groupe | 12,0% | 9,8% |
| Total | 4,3% | 6,0% |
| Dont en souffrance depuis plus de 90 jours | 2,5% | 3,4% |
| Ratio de couverture | ||
| Réductions de valeur sur crédits / crédits impaired | 44,8% | 44,0% |
| Dont: en souffrance depuis plus de 90 jours | 65,7% | 64,1% |
| Réductions de valeur sur crédits / crédits impaired, hors crédits hypothécaires | 49,3% | 54,0% |
| Dont: en souffrance depuis plus de 90 jours | 73,5% | 73,4% |
1 Chiffres non audités.
2 Comprend également le petit réseau de 11 agences KBC Bank implantées dans le reste de l'Europe, aux États-Unis et en Asie du Sud-Est. Ces agences, qui mettent l'accent sur les activités et clients en relation avec les principaux marchés de KBC, possédaient un encours de portefeuille total avoisinant les 7,6 milliards d'euros au 31 décembre 2018.
3 Le Quarterly Report de KBC, disponible sur www.kbc.com, contient un aperçu par pays plus détaillé.
4 En vertu de la norme IFRS 9, les instruments financiers faisant l'objet d'une réduction de valeur sont classés en trois catégories: niveau 1 (performing), niveau 2 (underperforming, avec obligation de calcul des pertes de crédit attendues pour la durée de vie) et niveau 3 (non-performing ou impaired). De plus amples informations à ce sujet figurent à la section Notes relatives à la déclaration de conformité et à l'évolution des méthodes comptables.
5 Actifs dépréciés dès leur acquisition ou leur création; montants bruts, par opposition aux montants nets utilisés dans le reporting comptable.
6 L'écart entre ces chiffres et ceux figurant à l'Annexe 4.2 des Comptes annuels consolidés s'explique par des différences de périmètre. Le recul de 2 035 millions d'euros entre la clôture 2017 et la clôture 2018 s'explique par une hausse au niveau de la Division Belgique (+66 millions d'euros), une hausse au niveau de la Division République tchèque (+53 millions d'euros), une baisse au niveau de la Division Marchés internationaux (-2 191 millions d'euros, dont -1 805 millions d'euros attribuables à l'Irlande) et une augmentation au niveau du Centre de groupe (+37 millions d'euros).
Fin novembre 2018, KBC Bank Ireland a cédé une partie de son portefeuille legacy de crédits aux entreprises et de crédits hypothécaires buy-to-let à des entités établies et financées par Goldman Sachs. Cette transaction, représentant environ 1,9 milliard d'euros, concernait le portefeuille de crédits aux entreprises non-performing, les crédits hypothécaires
buy-to-let non-performing en Irlande ainsi que les crédits hypothécaires buy-to-let performing et non-performing au Royaume-Uni. Elle a permis d'accélérer le démantèlement du portefeuille non-performing et de réduire le ratio de crédits impaired de KBC Bank Ireland de 10 points de pourcentage.
| Détails du portefeuille de crédits et d'investissement de KBC Bank Ireland* | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| Encours total du portefeuille (en milliards d'EUR) | 11 | 12 |
| Ventilation selon le type de crédit | ||
| Crédits hypothécaires, particuliers | 96% | 90% |
| Crédits non hypothécaires, particuliers | 1% | 0% |
| Crédits aux entreprises | 3% | 10% |
| Ventilation selon la classe de risque | ||
| Normal (PD 1-9) | 77% | 65% |
| Impaired (PD 10) | 10% | 18% |
| Impaired (PD 11+12) | 13% | 17% |
| Ratio de coût du crédit | -0,96% | -1,70% |
| Ratio de couverture | 39% | 36% |
* Définition: voir Risques de crédit des activités bancaires (avec exclusion notamment des obligations d'État).
Il peut être décidé, en accord avec les directives de politique interne, de renégocier certains prêts et d'appliquer des restructurations de crédits (forbearance measures) afin d'éviter une situation de défaut de paiement aux crédités en difficultés financières.
Les restructurations de crédits sont des concessions accordées à un emprunteur rencontrant ou sur le point de rencontrer des difficultés financières. Ces mesures peuvent être les suivantes:
Lorsqu'une mesure de restructuration a été décidée, à des fins d'identification, de suivi et de reporting, une étiquette forbearance est attachée au dossier dans les systèmes de crédit.
Un client dont le crédit a été restructuré (forborne loan) se verra en principe attribuer une classe PD supérieure à celle qu'il avait avant cette négociation, compte tenu du risque plus élevé qu'il représente. En vertu de la norme IFRS 9 et à compter du 1er janvier 2018, une facilité avec mention de crédit restructuré (forborne) sera systématiquement catégorisée en niveau 2 (uniquement pour les clients qui ne sont pas en défaut, puisque les clients en défaut sont toujours catégorisés en niveau 3).
Si un client/une facilité s'est vu(e) attribuer le statut defaulted (avant ou lors de l'octroi de mesures de restructuration), le client/la facilité restructurée (selon que le statut defaulted est attribué au niveau du client ou de la facilité) doit conserver le statut defaulted pendant au moins un an. Le client/la facilité pourra de nouveau être classé(e) dans la catégorie nondefaulted uniquement s'il/si elle respecte certaines conditions très strictes. Une facilité restructurée portant le statut non-defaulted portera toutefois l'étiquette forbearance pendant au moins deux ans ou jusqu'à ce que le client/la facilité soit à nouveau considéré(e) comme étant en règle; cette étiquette ne pourra être retirée que lorsque des critères supplémentaires très stricts seront remplis (pas en situation de défaut de paiement, remboursements réguliers, etc.).
En tant qu'indicateur objectif (impairment trigger) pour évaluer la nécessité d'une réduction de valeur, toutes les restructurations de crédits (forbearance measures) sont soumises à un test de réduction de valeur (impairment test).
Fin 2018, les crédits restructurés (forborne) représentaient quelque 2% de notre portefeuille total de crédits. Par rapport à fin 2017, l'exposition aux crédits restructurés a diminué de 2 point de pourcentage, essentiellement du fait de la vente d'un portefeuille majoritairement non-performing en Irlande et, dans une moindre mesure, des régularisations, remboursements et dépréciations. En Irlande, la baisse est de 11 points de pourcentage.
| Mouvements | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur comptable brute | Bilan d'ouverture |
Crédits devenus forborne |
Crédits qui ne sont plus considérés comme forborne |
Rembourse ments |
Dépréciati ons |
Autres1 | Bilan de clôture |
| 2018 | |||||||
| Total | 5 841 | 423 | -750 | -240 | -196 | -1 187 | 3 890 |
| Dont: KBC Bank Ireland | 3 824 | 97 | -361 | -7 | -115 | -1 243 | 2 195 |
| 2017 | |||||||
| Total | 7 083 | 954 | -1 677 | -375 | -478 | 335 | 5 841 |
| Dont: KBC Bank Ireland | 5 083 | 167 | -787 | -220 | -419 | – | 3 824 |
| Mouvements | |||||||
| Bilan | Réduction de valeur existante sur les crédits devenus |
Baisse de la réduction de valeur du fait de crédits qui ne sont plus |
Hausse de la réduc tion de valeur sur les crédits |
Baisse de la réduc tion de valeur sur les crédits |
Bilan de | ||
| Réductions de valeur | d'ouverture | forborne | forborne | forborne | forborne | Autres2 | clôture |
| 2018 | |||||||
| Total | 1 422 | 47 | -298 | 217 | -176 | -557 | 655 |
| Dont: KBC Bank Ireland | 838 | 0 | -148 | 192 | -34 | -495 | 353 |
| 2017 | |||||||
| Total | 1 967 | 75 | -586 | 222 | -284 | 28 | 1 422 |
| Dont: KBC Bank Ireland | 1 511 | 0 | -537 | 92 | -227 | 0 | 838 |
1 Inclut notamment les effets de change pour les crédits accordés dans une devise autre que la devise locale, les variations de la portion prélevée/non prélevée des facilités, les augmentations de la valeur comptable brute des crédits restructurés existants et les acquisitions ou cessions dans le cadre des regroupements d'entreprises).
2 Inclut le recours à la réduction de valeur dans le cas de dépréciations et d'acquisitions ou cessions dans le cadre de regroupements d'entreprises.
| Crédits restructurés | En pourcentage de l'encours du portefeuille |
Ventilation selon la classe PD (en pourcentage du portefeuille de crédits restructurés de l'entité) |
|||
|---|---|---|---|---|---|
| PD 1-8 | PD 9 | PD 10 | PD 11-12 | ||
| (impaired, en souffrance depuis moins de 90 jours) |
(impaired, en souffrance depuis 90 jours ou plus) |
||||
| 31-12-2018 | |||||
| Total | 2% | 11% | 20% | 46% | 23% |
| Dont: KBC Bank Ireland | 21% | 1% | 28% | 46% | 25% |
| Par segment de clientèle1 | |||||
| Particuliers2 | 4% | 9% | 25% | 41% | 25% |
| PME | 1% | 26% | 12% | 33% | 29% |
| Grandes entreprises3 | 1% | 8% | 10% | 65% | 17% |
| 31-12-2017 | |||||
| Total | 4% | 9% | 13% | 49% | 28% |
| Dont: KBC Bank Ireland | 32% | 0% | 18% | 55% | 27% |
| Par segment de clientèle1 | |||||
| Particuliers2 | 6% | 8% | 18% | 53% | 21% |
| PME | 1% | 25% | 11% | 32% | 32% |
| Grandes entreprises3 | 3% | 8% | 4% | 47% | 42% |
1 Non audité.
2 99% du total des crédits restructurés (forborne) concernent des crédits hypothécaires en 2018 (99% en 2017).
3 33% du total des crédits restructurés (forborne) concernent des crédits d'immobilier commercial en 2018 (47% en 2017).
Les principaux autres risques de crédit liés aux activités bancaires sont repris ci-après:
Titres du portefeuille de trading. Ces titres comportent un risque émetteur (perte potentielle résultant d'une défaillance de l'émetteur). Nous mesurons le risque sur la base de la valeur de marché des titres. Le risque émetteur est cependant limité par l'utilisation de limites par émetteur et par classe de rating.
Risque de contrepartie lié aux produits dérivés. Les montants figurant dans le tableau sont les risques pre-settlement du groupe, mesurés selon la méthode du modèle interne pour les produits dérivés sur devises et taux d'intérêt de la division Belgique (à compter de 2018), et sur la base de la valeur actuelle de remplacement (positive) (mark-to-market) d'une transaction et du supplément applicable (add-on) pour les produits dérivés sur devises et taux d'intérêt des autres divisions ainsi que pour les produits dérivés sur matières premières, actions et inflation. Les risques sont limités par l'utilisation de limites par contrepartie. Nous appliquons également les techniques de close-out netting et sûretés. Les sûretés financières ne sont prises en considération que si les actifs concernés sont susceptibles de limiter le risque dans le calcul du capital réglementaire.
| (en milliards d'EUR) | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| Risque émetteur1 | 0,2 | 0,2 |
| Risque de contrepartie lié aux produits dérivés2,3 | 4,0 | 8,3 |
1 À l'exclusion d'une liste nominative de gouvernements centraux et de toutes les expositions aux institutions de l'UE et aux banques multilatérales de développement. 2 Après déduction des sûretés obtenues et compensation.
3 La diminution s'explique principalement par le transfert de placements sur le marché monétaire vers le portefeuille de crédits et d'investissement à compter de 2018.
Titres publics dans le portefeuille d'investissement des entités bancaires. Nous mesurons l'exposition aux pouvoirs publics en termes de valeur nominale et comptable. Elle se situe principalement au niveau de l'Union européenne (particulièrement la Belgique, la France et la République tchèque). Nous avons établi des plafonds pour ce type de risques de crédit en ce qui concerne l'exposition aux obligations souveraines des marchés domestiques et non domestiques. L'exposition aux obligations d'État des activités bancaires et d'assurances combinées fait l'objet d'une section distincte ci-après.
Pour les activités d'assurances, les risques de crédit se situent principalement au niveau du portefeuille d'investissement (émetteurs de titres de créances) et des réassureurs. Des directives visant à maîtriser le risque de crédit du portefeuille d'investissement régissent entre autres la composition du portefeuille et les ratings. La partie supérieure du tableau ci-dessous montre la valeur de marché du portefeuille d'investissement des entités d'assurance, répartie selon le type d'actifs sur la base de Solvency II. La partie inférieure donne quant à elle un aperçu plus détaillé de la composante obligataire dudit portefeuille.
| (en millions d'EUR, valeur de marché)1 | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| Selon le type d'actifs (Solvency II) | ||
| Titres | 19 249 | 20 686 |
| Obligations et titres assimilés | 18 036 | 19 329 |
| Obligations | 17 970 | 19 285 |
| Organismes de placement collectif | 66 | 44 |
| Actions | 1 211 | 1 355 |
| Produits dérivés | 3 | 2 |
| Prêts et crédits hypothécaires | 3 131 | 2 758 |
| Prêts et crédits hypothécaires à la clientèle | 2 479 | 2 025 |
| Prêts aux banques | 652 | 733 |
| Immobilisations corporelles et immeubles de placement | 286 | 242 |
| Investissements branche 232 | 13 685 | 14 354 |
| Investissements dans des entreprises associées | 271 | 280 |
| Autres investissements | 9 | 196 |
| Total | 36 632 | 38 517 |
| Détail des obligations et titres assimilés | ||
| Selon le rating externe3 | ||
| Investment grade | 99% | 98% |
| Non-investment grade | 1% | 2% |
| Sans rating | 0% | 0% |
| Selon le secteur3 | ||
| Pouvoirs publics | 63% | 63% |
| Finance4 | 23% | 23% |
| Autres | 14% | 14% |
| Selon la durée résiduelle3 | ||
| Maximum 1 an | 11% | 11% |
| Entre 1 et 3 ans | 18% | 19% |
| Entre 3 et 5 ans | 15% | 14% |
| Entre 5 et 10 ans | 34% | 31% |
| Plus de 10 ans | 21% | 25% |
1 Le total de la valeur comptable était de 35 275 millions d'euros fin 2018 et atteignait 37 164 millions d'euros au 31 décembre 2017.
2 Représentent les actifs du produit branche 23 et est totalement équilibré au passif. Aucun risque de crédit pour KBC Assurances.
3 À l'exclusion des investissements dans le cadre des activités Vie branche 23. Dans certains cas, basés sur des extrapolations et des estimations.
4 Y compris les covered bonds et les sociétés financières non bancaires.
Nous courons également un risque de crédit à l'égard des (ré) assureurs si le (ré)assureur n'est plus en état de remplir ses obligations découlant des contrats d'assurances ou réassurances. Nous quantifions ce type particulier de risque de crédit au moyen d'une approche nominale (la perte maximale), de la perte attendue (Expected Loss) et d'autres techniques.
Des limites de concentration de noms sont appliquées. La PD – et par extension l'Expected Loss – est calculée en utilisant des ratings internes ou externes. Nous déterminons l'Exposure at Default en additionnant les réserves pour pertes nettes et les primes, le loss given default étant fixé quant à lui à 50%.
| Risque de crédit à l'égard des (ré)assureurs, par classe de risque1 : |
EAD | EL | EAD | EL |
|---|---|---|---|---|
| Exposure at Default (EAD) et Expected Loss (EL)2 (en millions d'EUR) |
2018 | 2018 | 2017 | 2017 |
| AAA à A- compris | 188 | 0,08 | 191 | 0,08 |
| BBB+ à BB- compris | 11 | 0,01 | 14 | 0,02 |
| Inférieur à BB- | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Sans rating | 1 | 0,02 | 2 | 0,04 |
| Total | 200 | 0,11 | 206 | 0,13 |
1 Basé sur des ratings internes.
2 EAD: chiffres audités; EL: chiffres non audités.
Nous détenons un important portefeuille d'obligations d'État, essentiellement en raison de notre forte position d'excédent de liquidités et du réinvestissement des réserves d'assurances dans des instruments à revenu fixe. Une ventilation par pays avec l'impact d'une hausse de 100 points de base du spread est présentée au chapitre Risque de marché autre que de trading, sous Risque d'écart de taux (credit spread).
À 0,7 milliard d'euros, le portefeuille net total (c'est-à-dire excluant les positions ne représentant plus de risques) de produits de crédit structurés (constitué principalement de créances hypothécaires résidentielles (RMBS) européennes) était inférieur de 0,3 milliard d'euros à son niveau de fin 2017, en raison des demandes de rachat. L'ancien portefeuille de RMBS et CDO américains Atomium, qui représentait 59 millions d'euros fin 2017, a par ailleurs été vendu. Un nouvel investissement de 25 millions d'euros en RMBS notés AAA a été réalisé en 2018.
Les fonds propres réglementaires pour le risque de crédit sont passés de 6 248 millions d'euros fin 2017 à 6 447 millions d'euros fin 2018. Cette hausse des risques de crédit pondérés en 2018 résulte en grande partie des nouvelles exigences et restrictions réglementaires imposées par les autorités de surveillance ainsi que de l'augmentation des volumes dans les marchés clés. Pour plus de détails, nous vous renvoyons à la section Credit Risk dans le Risk Report de KBC, disponible sur www.kbc.com.
Le risque de marché se définit comme l'écart négatif potentiel par rapport à la valeur attendue d'un instrument financier (ou d'un portefeuille d'instruments de ce type) à la suite de modifications du niveau ou de la volatilité des prix du marché, notamment des taux d'intérêt, des taux de change ou des cours des actions ou des matières premières. Le risque de taux d'intérêt, le risque de change et le risque actions des positions bancaires autres que de trading et des positions de l'assureur sont repris intégralement dans les risques ALM.
Nous sommes exposés au risque de marché à travers le portefeuille de trading de nos salles de marché en Belgique, République tchèque, Slovaquie et Hongrie et du fait d'une présence mineure au Royaume-Uni et en Asie. Des activités de trading limitées sont également menées au sein de United Bulgarian Bank (UBB), une banque bulgare récemment acquise par le groupe KBC (les fonds propres réglementaires pour le risque de marché s'élevaient à 3 millions d'euros à fin 2018). Par souci d'exhaustivité, il convient de noter que malgré leur liquidation progressive, les trois lignes d'activité legacy restantes (prêts hypothécaires inversés, produits dérivés d'assurance et produits dérivés de fonds) continuent d'être soumises à des exigences de fonds propres liées au risque de marché en vertu du cadre réglementaire actuel (et représentent environ 1% du total des exigences réglementaires de fonds propres liées au risque de marché indiqué dans le tableau à la fin de cette section).
Les salles des marchés concentrent leurs activités sur le négoce d'instruments de taux d'intérêt. Les activités sur les marchés des changes sont traditionnellement limitées. La plupart des limites et des risques concernent la Belgique. Toutes les salles des marchés sont spécialisées dans les services à la clientèle (produits des marchés monétaires et des capitaux) et le financement des activités bancaires.
L'objectif de la gestion du risque de marché est de quantifier, de faire rapport et de conseiller sur le risque de marché de la position de trading globale au niveau du groupe, en tenant compte des principaux facteurs de risque et en incluant les risques spécifiques, et ce afin de garantir la cohérence entre les activités du groupe et sa propension au risque. Cette fonction comporte des aspects d'anticipation et de réaction. Dans son rôle d'anticipation, la fonction Risque analyse les résultats des calculs de valeur et de risque, l'évolution des
marchés, les tendances dans le secteur, les nouvelles informations obtenues par modélisation, les changements de réglementations, etc. et formule des avis à l'intention du Comité Marchés Groupe en vue d'affiner les méthodes d'évaluation, les limites, les méthodes de couverture ou les positions. Le rôle de réaction consiste à établir les rapports externes et internes nécessaires, émettre des avis sur les propositions d'affaires, suivre les risques associés aux positions et formuler des conseils à cet égard.
Nous suivons et gérons les risques des positions au moyen:
En ce qui concerne le cadre de risque, pour calculer et suivre les risques de marché dans le portefeuille de trading, nous utilisons principalement la méthode Historical Value-at-Risk (HVaR) et certains instruments composites et/ou non liquides, qui ne sont pas modélisables dans un contexte HVaR, sont soumis à des limites nominales et/ou en scénario. La VaR est une estimation de la perte de valeur économique qu'un portefeuille donné est susceptible de subir en raison du risque de marché, sur une période de détention définie et à un niveau de confiance donné. Nous recourrons à la méthode de simulation historique, qui n'est pas basée sur des hypothèses de répartition des fluctuations des cours ou sur des corrélations, mais bien sur les données historiques couvrant les deux années précédentes. Nous utilisons notre modèle HVaR
pour la Management HVaR et le calcul des fonds propres réglementaires (voir Fonds propres réglementaires dans la présente section). La portée de la Management HVaR est plus étendue que celle de la Regulatory HVaR dès lors qu'elle couvre l'ensemble des positions pouvant être modélisées par la HVaR (y compris les entités pour lesquelles nous n'avons pas demandé l'accord des autorités de contrôle avant de l'utiliser, pour des raisons de pertinence) et que des limites sont définies à différents niveaux (groupe KBC, entités et desks). Historiquement, la Management HVaR et la Regulatory HVaR étaient calculées conformément aux normes de CRD IV (99% d'intervalle de confiance unilatéral, période de détention de dix jours, historique des données de 250 jours ouvrables au moins, qu'après analyse, nous avons choisi de porter à 500 jours). En octobre 2018, le Comité Marchés Groupe a décidé de faire passer la période de détention à un jour pour la Management HVaR, car elle est plus intuitive pour la direction et cadre mieux avec le reporting du compte de résultat, la gestion quotidienne, les stop losses et le back-testing.
Notons que, comme tout modèle, ce système présente certaines incertitudes/imperfections. Le modèle est toutefois révisé et affiné régulièrement. La principale modification apportée au modèle HVaR en 2018 concerne l'amélioration du pricing des options de change, qui vise à calculer de manière plus précise les fluctuations de valeur de ces options dans le cadre des différents scénarios utilisés aux fins du calcul de la HVaR. L'impact total de ces nouveaux facteurs de risque sur le résultat de la HVaR a toutefois été limité.
Nous suivons les concentrations de risques au moyen d'une série de limites secondaires, telles que les limites de concentration d'actions, les limites de concentration de change et les limites de Basis-Point-Value pour le risque de taux d'intérêt et le risque de base. Le risque spécifique lié à un émetteur ou un pays particulier est également soumis à des limites de concentration. Certaines limites sont liées à des analyses de scénarios, voire le cas échéant, à des scénarios de stress intégrant de multiples modifications des facteurs de risque sous-jacents.
Le cadre de limitation du risque est complété par des stress tests élargis. Alors que le modèle HVaR capte les pertes potentielles dans des conditions de marché normales, les stress tests montrent l'impact de circonstances et événements exceptionnels à faible probabilité. Les scénarios historiques et hypothétiques de stress tests incorporent le risque de marché, de même que les aspects de liquidité liés aux perturbations des marchés. Les stress tests sont examinés lors des réunions
du Comité Marchés Groupe afin que les membres de ce dernier puissent se faire une idée des éventuelles faiblesses dans les positions prises par le groupe. En 2018, le Comité Marchés Groupe a approuvé un nouveau cadre de stress testing historique. Celui-ci se fonde désormais sur une réévaluation complète du risque de taux d'intérêt, du risque de change et du risque actions, ainsi que sur les résultats du stress test historique intégré, et inclut des scénarios récents. Un nouveau cadre de stress testing a également été approuvé pour le desk actions. Pour plus d'informations concernant le stress testing, veuillez consulter le paragraphe correspondant de la section Market risk management dans le Risk Report de KBC, disponible sur le site www.kbc.com.
Une saine gestion des risques suppose une évaluation prudente. Le middle office effectue ainsi une évaluation indépendante quotidienne des positions du front office. Si le caractère indépendant ou la fiabilité du processus de valorisation n'est pas garanti, nous procédons mensuellement à une revue des paramètres. Si nécessaire, nous appliquons des ajustements à la juste valeur pour refléter des coûts de liquidation, des ajustements de valeur mark-to-model, des risques de contrepartie et des risques de liquidité.
Outre la revue des paramètres, nous procédons périodiquement à des contrôles des risques, qui incluent toutes les vérifications qui n'impliquent pas un test des paramètres ou du compte de résultats – comme c'est le cas dans la revue des paramètres – mais qui sont nécessaires à une bonne gestion des risques. Par ailleurs, nous organisons un business case pour chaque nouveau produit ou activité, afin d'évaluer les risques et la façon dont ceux-ci seront gérés.
Même si l'activité de trading du groupe est gérée de manière centralisée, que ce soit du point de vue opérationnel ou de la gestion des risques, les positions de trading résiduelles ne sont pas centralisées, mais sont plutôt conservées dans les différentes unités opérationnelles se livrant au trading, chacune d'entre elles étant soumise à une autorité de contrôle locale et à des exigences de fonds propres réglementaires spécifiques. Pour remédier à cette divergence, nous avons lancé le Projet de trading mondial (Global Trading Project) qui, une fois achevé (vers la fin 2019 normalement), centralisera, le cas échéant, toutes les positions de trading résiduelles au niveau de KBC Bank SA, alignant ainsi le périmètre réglementaire sur le périmètre existant de gestion des opérations et des risques. Cette centralisation est conforme au système privilégié par les autorités de contrôle européennes et permettra en outre de réduire les coûts et de simplifier la conformité avec la réglementation future.
Le tableau ci-après présente la Management HVaR (99% d'intervalle de confiance, période de détention d'un jour, simulation historique) utilisée pour les positions linéaires et non linéaires de l'ensemble des salles des marchés du groupe KBC pouvant être modélisées par la HVaR.
| Risque de marché (Management HVaR) (en millions d'EUR) | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Moyenne du 1er trimestre | 6 | 6 |
| Moyenne du 2e trimestre | 5 | 8 |
| Moyenne du 3e trimestre | 5 | 8 |
| Moyenne du 4e trimestre | 5 | 7 |
| Au 31 décembre | 6 | 6 |
| Maximum sur l'année | 7 | 11 |
| Minimum sur l'année | 4 | 5 |
Une ventilation des facteurs de risque (moyenne sur l'exercice complet) dans le modèle HVaR de KBC est présentée dans le tableau ci-après. Notons que le risque actions provient du desk actions, ainsi que de KBC Securities.
| (Management HVaR, en millions d'EUR) | Moyenne pour 2018 | Moyenne pour 2017 |
|---|---|---|
| Risque de taux d'intérêt | 5,2 | 7,5 |
| Risque de change | 0,4 | 0,6 |
| Risque options sur devises | 0,2 | 0,3 |
| Risque actions | 0,6 | 0,4 |
| Effet de diversification | -1,3 | -1,3 |
| HVaR totale | 5,1 | 7,5 |
Nous contrôlons quotidiennement la fiabilité du modèle VaR au moyen d'un back test, qui consiste à comparer la VaR un jour au P&L quotidien. Ce test est effectué au niveau du groupe, mais peut également l'être au niveau des entités, des desks et même des courtiers. Pour plus d'informations concernant le back-testing, veuillez consulter le paragraphe correspondant de la section Market risk management dans le Risk Report de KBC, disponible sur le site www.kbc.com.
Vous trouverez un aperçu des produits dérivés à l'Annexe 4.8 des Comptes annuels consolidés.
Tel qu'indiqué dans le tableau, les exigences de fonds propres réglementaires sont calculées pour environ 80% à l'aide des modèles internes approuvés. Ce pourcentage grimpe cela dit à environ 90% si l'on fait abstraction des exigences de fonds propres relatives au risque de change au sein du portefeuille bancaire (tel que calculé au moyen de la Standardised approach et repris dans le présent tableau en fonction des exigences réglementaires, mais pas lié à nos activités de salles des marchés). En 2018, les exigences de fonds propres réglementaires fondées sur les modèles internes approuvés correspondaient à la somme des exigences de fonds propres réglementaires calculées à l'aide des modèles internes approuvés de KBC Bank SA en Belgique et Cˇ SOB en République tchèque (approuvés par leurs autorités de contrôle
respectives). Les deux modèles internes approuvés servent aussi à calculer la Stressed VaR (SVaR), l'une des exigences réglementaires en matière de fonds propres (CRD III) entrées en vigueur fin 2011. Le calcul d'une SVaR est basé sur les calculs de la VaR normale et suit les mêmes hypothèses méthodologiques, mais est établi comme si les facteurs pertinents du marché subissaient une période de stress. La période de stress est recalibrée au moins une fois par an (vérification tous les mois pour s'assurer que la période demeure valide) en identifiant la période de 250 jours entre 2006 et le jour (alors) présent qui génère les pertes les plus lourdes pour les positions concernées.
Les exigences de fonds propres qui en résultent pour le risque de trading à la clôture 2017 et 2018 figurent dans le tableau ci-après. Ce tableau indique les exigences de fonds propres réglementaires par type de risque, évaluées par le modèle interne. Les exigences réglementaires en matière de fonds propres pour le risque de trading des entités locales de KBC où pour des raisons de pertinence, l'autorisation d'utiliser un modèle interne pour le calcul des fonds propres n'a pas été sollicitée auprès des autorités de contrôle et les activités qui ne sont pas incluses dans les calculs de la VaR sont mesurées conformément à l'approche standardisée (Standardised approach) et, de même, indiquées pour les différents types de risques.
| Exigences réglementaires en matière de fonds propres pour le trading, selon le type de risque (en millions d'EUR) |
Risque de taux d'intérêt |
Risque actions |
Risque de change |
Risques produits de base |
Total | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 31-12-2018 | ||||||
| Risques de marché évalués par modèle interne | HVaR SVaR |
46 99 |
7 46 |
4 8 |
– – |
58 153 |
| Risques de marché évalués selon la Standardised approach | 22 | 5 | 18 | 0 | 45 | |
| Total | 167 | 58 | 30 | 0 | 256 | |
| 31-12-2017 | ||||||
| Risques de marché évalués par modèle interne | HVaR SVaR |
77 129 |
3 7 |
5 14 |
– – |
85 151 |
| Risques de marché évalués selon la Standardised approach | 18 | 6 | 9 | 0 | 33 | |
| Total | 225 | 16 | 28 | 0 | 269 |
Les exigences de fonds propres totales au 31 décembre 2018 étaient inférieures de 13 millions d'euros (163 millions d'euros d'actifs pondérés par le risque) par rapport au
31 décembre 2017. Cela s'explique principalement par la baisse de la composante HVaR, partiellement compensée par la hausse des exigences de fonds propres selon la Standardised approach (bien que cette hausse découle en grande partie de l'augmentation du risque de change au sein du portefeuille
bancaire et ne soit dès lors pas liée à nos activités de salles des marchés). La composante SVaR est restée relativement stable, la diminution du risque de taux d'intérêt ayant été globalement contrebalancée par l'augmentation du risque actions. Les fortes fluctuations enregistrées par les rendements de dividendes à certaines dates lors de la période de SVaR (aux alentours de la faillite de Lehman Brothers) signifient que même des positions relativement modestes sur actions à dividendes peuvent donner lieu à une SVaR élevée.
Le risque opérationnel est le risque de pertes découlant du dysfonctionnement des processus et des systèmes internes, d'erreurs humaines ou d'événements extérieurs soudains d'origine humaine ou naturelle. Les risques opérationnels incluent les risques non financiers tels que les risques d'information et de compliance, mais excluent le risque d'entreprise, le risque stratégique et le risque de réputation.
Nous disposons d'un cadre global unique pour la gestion du risque opérationnel dans l'ensemble du groupe.
La fonction risque Groupe est avant tout responsable de l'élaboration du cadre de gestion des risques opérationnels. Le développement et la mise en œuvre de ce cadre s'appuient sur un vaste modèle de gouvernance des risques opérationnels qui couvre toutes les entités du groupe.
Le Centre de compétences pour le risque opérationnel a pour missions principales:
d'informer la direction et les comités de surveillance du profil de risque opérationnel;
de prévoir et de réaliser, sur une base indépendante, des enquêtes sur les risques et des vérifications de l'environnement de contrôle interne;
Depuis 2011, une attention spéciale est accordée à la structuration de contrôles clés fondés sur les processus à l'échelle du groupe (Group Key Controls). Ces objectifs de contrôle de base, du sommet vers la base, permettent d'atténuer les risques majeurs et fatals inhérents aux processus adoptés par les entités KBC et de déclencher des mesures correctrices, le cas échéant. Ils constituent un élément essentiel du cadre de gestion des risques opérationnels et du système de contrôle interne. L'éventail actuel des contrôles clés du groupe couvre l'ensemble des processus du groupe. Des examens sont réalisés afin de gérer l'univers des processus, de combler les écarts critiques et d'optimiser les risques et contrôles de base à l'échelle du groupe. Outre ce niveau minimal, les entités ont mis en place d'autres contrôles clés pour la gestion de risques locaux spécifiques ou le renforcement de l'environnement de contrôle.
L'auto-évaluation des contrôles et des risques par le business est communiquée à la fonction Risque, qui la soumet à un examen critique. Un outil a été mis en place à l'échelle du groupe pour documenter, évaluer et établir des rapports sur l'environnement de contrôle interne et à des fins de comparaison entre les différentes entités. Il inclut les résultats des examens critiques, des enquêtes et des actions connexes au niveau de l'ensemble des entités et processus majeurs. Il consolide toutes les informations relatives à l'évaluation des contrôles et des risques opérationnels issues des fonctions Business, Risque, Audit et Compliance.
En conformité avec les autres types de risques, nous définissons une série de modules (building blocks) à l'échelle du groupe afin de garantir une gestion adéquate des risques opérationnels:
utilisée pour refléter l'état de contrôle interne global de chaque processus au sein des entités importantes.
Nous utilisons l'approche standardisée pour le risque opérationnel selon la réglementation Bâle III. Au niveau du groupe KBC, le capital pour le risque opérationnel totalisait 876 millions d'euros fin 2017 contre 887 millions d'euros fin 2018. Cette augmentation s'explique principalement par la croissance de nos activités en République tchèque et dans le segment de l'asset management.
Le Centre de compétences Groupe pour la gestion du risque d'information (IRM) met l'accent sur la sécurité de l'information et les risques informatiques, notamment la cybercriminalité.
La gestion du risque d'information, y compris la fonction Group Information Risk Officer, est pleinement intégrée au Centre de compétences pour le risque opérationnel du Groupe (deuxième ligne), ce qui est un gage d'indépendance de l'examen critique et des avis formulés. Elle met l'accent sur les risques d'information, et notamment les problématiques de sécurité de l'information, la cybercriminalité, les risques opérationnels liés à l'informatique, aux sous-traitants et tiers, au cloud, etc. Elle détermine le cadre relatif au risque d'information, assure une fonction de surveillance, permet la gouvernance des risques et aide les entités du groupe à renforcer leurs compétences en matière de risque.
Le risque de réputation est le risque que la perception négative de la part des clients, contreparties, actionnaires, investisseurs, détenteurs d'obligations, analystes de marché, autres parties concernées ou régulateurs n'affecte la capacité d'une institution financière à maintenir des relations d'affaires existantes ou à en établir de nouvelles, ainsi que sa capacité à obtenir un accès continu à des sources de financement (notamment par le marché interbancaire et le marché de la titrisation).
Le risque de réputation est le plus souvent un risque secondaire ou dérivé, dans le sens où il est généralement lié à un autre risque dont dépend sa réalisation.
Le Cadre de gestion du risque de réputation est cohérent avec le Cadre de gestion des risques global de KBC. La gestion proactive et réactive du risque de réputation relève du business, qui bénéficie du soutien de plusieurs entités spécialisées (notamment Communication Groupe et Compliance Groupe). Le Cadre de gestion du risque de
réputation sera mis à jour afin de refléter la nouvelle méthodologie adoptée par KBC aux fins de la gestion du risque d'intervention (step-in risk), conformément aux nouvelles orientations du Comité de Bâle sur le contrôle bancaire à cet égard.
Dans l'approche du pilier 2 en matière de fonds propres, l'impact du risque de réputation sur l'activité courante est couvert en premier lieu par le capital immobilisé pour les risques primaires (risques de crédit, risques opérationnels, etc.).
Le risque d'entreprise est le risque que la variation de facteurs exogènes (contexte macroéconomique, réglementations, comportement du client, paysage concurrentiel, contexte sociodémographique, climat, etc.) affecte la demande et/ou la rentabilité de nos produits et services. Le risque stratégique est le risque qui résulte de l'absence de décision stratégique, d'un processus de prise de décision stratégique inadéquat ou d'une mauvaise implémentation de la stratégie.
Le monde évolue constamment. Dans sa quête d'opportunités sur le marché, KBC doit également se préparer aux risques potentiels qui découlent de l'évolution du comportement des clients, de la mutation rapide du paysage concurrentiel, ainsi que du changement climatique et, plus généralement, de l'épuisement du capital naturel. Ces derniers sont considérés comme de nouveaux facteurs qui changent significativement la donne, non seulement pour les banques et les assureurs, mais aussi pour leurs clients. Par conséquent, des contrôles sont régulièrement menés pour détecter les nouveaux risques d'entreprise et, le cas échéant, les examiner et les analyser de manière approfondie.
Le risque d'entreprise et le risque stratégique sont évalués dans le cadre du processus de planification, sur la base d'analyses structurées qui permettent d'identifier les principaux risques financiers et non financiers. L'exposition au risque d'entreprise et au risque stratégique fait l'objet d'un suivi continu. Outre ces analyses, les risques d'entreprise et stratégiques font l'objet d'un suivi permanent, par le transfert des signaux de risque à la haute direction. Ils font partie intégrante du processus de planification alignée et sont quantifiés lors des différents scénarios de stress test et évaluations des résultats à long terme.
Dans l'approche du pilier 2 en matière de fonds propres, le risque d'entreprise est intégré en réalisant un stress test d'un an sur le compte de résultat.
Des informations sur les litiges sont fournies à l'Annexe 5.7 des Comptes annuels consolidés.
La gestion de notre exposition structurelle aux risques de marché (notamment le risque de taux d'intérêt, le risque actions, le risque immobilier, le risque de change et le risque d'inflation) est également dénommée Asset-Liability Management (ALM).
Par exposition structurelle, on entend toutes les expositions inhérentes à notre activité commerciale ou à nos positions à long terme (banque et assureur). Les activités de trading sont donc exclues. Les expositions structurelles peuvent aussi être décrites comme étant la combinaison:
La gestion de la stratégie de risque ALM au sein de KBC relève du Comité de direction du Groupe. Il est épaulé par l'ALCO Groupe, dans lequel les fonctions Risque et Business sont représentées.
La gestion quotidienne du risque ALM commence par une bonne sensibilisation au risque au sein du Groupe et des fonctions de trésorerie locales. Les départements de trésorerie mesurent et gèrent le risque de taux d'intérêt en respectant le champ d'application défini par la propension au risque. Ils prennent en compte la mesure du risque de remboursement anticipé et d'autres risques liés aux options au sein du portefeuille bancaire de KBC et gèrent un portefeuille d'investissement équilibré. Les limites ALM de KBC sont approuvées à deux niveaux. Les limites majeures sur le risque de taux d'intérêt, le risque actions, le risque immobilier et le risque de change pour les entités consolidées sont approuvées par le Conseil d'administration. Les limites locales sur le risque de taux d'intérêt, le risque actions, le risque immobilier et le risque de change par entité sont approuvées au niveau du Comité de direction. Ces deux ensembles de limites forment le champ d'application de la première ligne de défense solide de KBC en matière de risque ALM.
Les fonctions de risque locales et la fonction Risque Groupe constituent la seconde ligne de défense de KBC. Leur principale tâche consiste à mesurer les risques ALM et à
donner des signaux sur les positions de risque actuelles et futures. La mise en place d'un règlement commun et d'infrastructures de mesure partagées au sein du groupe assure une quantification cohérente à l'échelle du groupe. L'ALM Risk Rulebook est rédigé par le Risque Groupe.
Le cadre de gestion des risques ALM de KBC comporte les éléments suivants:
La gestion des positions implique que la fonction de trésorerie recourt à des produits dérivés pour couvrir les déséquilibres, en raison des risques de taux d'intérêt et de change. Des techniques de comptabilité de couverture sont largement utilisées afin d'éviter que le traitement comptable différent des produits dérivés et des éléments d'investissement du bilan ne soit source de volatilité au niveau des gains et des pertes.
La principale technique utilisée pour quantifier les risques de taux d'intérêt est la méthode 10 BPV. Elle indique la variation de valeur du portefeuille en cas de hausse de dix points de base sur toute la courbe des swaps (les chiffres négatifs
reflètent une baisse de la valeur du portefeuille). Nous utilisons également d'autres techniques telles que l'analyse d'écarts, l'approche de la duration, l'analyse de scénarios et les stress tests (tant à l'égard des fonds propres réglementaires que des revenus nets).
| Impact d'une hausse parallèle de la courbe des swaps2 de 10 points de base |
Impact sur la valeur1 | |||
|---|---|---|---|---|
| pour le Groupe KBC (en millions d'EUR) | 2018 | 2017 | ||
| Banque | -65 | -76 | ||
| Assurances | 16 | 12 | ||
| Total | -49 | -64 |
1 Pleine valeur de marché, indépendamment de la classification comptable ou des règles de réduction de valeur.
2 Conformément à l'évolution des normes de marché, les données de sensibilité se basent sur une courbe sans risque (courbe des swaps).
Nous gérons les positions de taux d'intérêt ALM des entités bancaires selon une formation interne des prix orientée vers le marché pour les produits liés à des durées et selon une technique de replicating portfolio, pour les produits non liés à des durées (notamment les comptes à vue et comptes d'épargne).
La banque détient des positions de taux d'intérêt principalement sur des obligations d'État, dans le but d'acquérir des revenus d'intérêts, par le biais d'un portefeuille obligataire servant au réinvestissement des capitaux propres et d'un portefeuille obligataire financé par des fonds à court terme. Le tableau indique le risque de taux d'intérêt de la banque en termes de 10 BPV.
| (en millions d'EUR) | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Moyenne du 1er trimestre | -76 | -79 |
| Moyenne du 2e trimestre | -64 | -74 |
| Moyenne du 3e trimestre | -61 | -73 |
| Moyenne du 4e trimestre | -65 | -76 |
| Au 31 décembre | -65 | -76 |
| Maximum sur l'année | -76 | -79 |
| Minimum sur l'année | -61 | -73 |
* Chiffres non audités, sauf la ligne au 31 décembre.
Conformément aux directives de Bâle, nous procédons régulièrement à un stress test de 200 points de base, qui compare le risque total de taux d'intérêt du portefeuille bancaire (pour un mouvement parallèle des taux de 2%) au total des capitaux propres. Au niveau du portefeuille bancaire du groupe KBC, ce risque s'établit à 2,9% du total des capitaux propres fin 2018, soit bien en dessous du seuil de 20% surveillé par la Banque nationale de Belgique.
Le tableau suivant présente les écarts de sensibilité aux taux d'intérêt (interest sensitivity gap) du portefeuille bancaire ALM. Pour déterminer les écarts de sensibilité, la valeur comptable des actifs (montant positif) et passifs (montant négatif) est répartie en fonction de la première date contractuelle – de repricing ou d'échéance – servant à définir la période pour laquelle les intérêts sont fixes. Les produits dérivés, qui servent essentiellement à limiter le risque résultant de fluctuations des taux d'intérêt, ont été inclus en fonction de leur montant notionnel et de la date de repricing.
| ≤ 1 mois | 1-3 mois | 3-12 mois | 1-5 ans | 5-10 ans | > 10 ans | Non produc tif d'intérêts |
Total | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 31-12-2018 | 7 337 | -5 922 | 763 | 3 558 | 5 561 | 1 512 | -12 810 | 0 |
| 31-12-2017 | -624 | -7 114 | 4 165 | 5 656 | 4 540 | 2 120 | -8 743 | 0 |
Les écarts de sensibilité aux taux d'intérêt indiquent que nous détenons une position au niveau du risque de taux d'intérêt. Le plus souvent, les actifs ont une durée plus longue que les passifs, ce qui signifie qu'une courbe normale des taux est favorable aux revenus nets d'intérêts. La valeur économique du groupe KBC est surtout sensible aux fluctuations à l'extrémité longue de la courbe des taux.
Une analyse des revenus nets d'intérêts est effectuée en mesurant l'impact d'une hausse de 1% des taux d'intérêt sur une période d'un an, à bilan constant. Pour les activités bancaires, l'analyse montre que les revenus nets d'intérêts vont rester sous pression au cours de l'année à venir du fait du contexte de taux bas.
Pour ce qui est des activités d'assurances du groupe, les investissements à revenu fixe des réserves non vie sont déterminés par le schéma prospectif des paiements. Le schéma prospectif des paiements de dommages est basé sur des analyses actuarielles extensives.
L'activité Vie branche 21 combine une garantie de rendement et une participation discrétionnaire aux bénéfices qui est déterminée par la compagnie d'assurances. Les principaux risques auxquels l'assureur s'expose dans ce genre d'activités sont le risque de taux bas (le risque que le rendement des investissements descende sous le niveau de taux garanti) et le risque que le revenu des investissements ne permette pas d'assurer une participation aux bénéfices concurrentielle. Le risque de taux bas est géré par une politique de cashflow matching appliquée à la partie des portefeuilles Vie qui est couverte par des titres à revenu fixe. Les investissements dans le cadre des activités Vie branche 23 ne sont pas commentés ici, vu que cette activité ne comporte aucun risque de marché pour KBC.
Le tableau ci-après donne un aperçu du risque de taux d'intérêt dans la branche Vie de KBC. Les actifs et passifs d'assurances vie avec garantie de taux sont répartis en fonction du moment prévu des flux de trésorerie.
| (en millions d'EUR) | 0-5 ans | 5-10 ans | 10-15 ans | 15-20 ans | > 20 ans | Total |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 31-12-2018 | ||||||
| Actifs à revenu fixe destinés à couvrir les obligations découlant de la garantie de taux d'intérêt |
6 978 | 4 388 | 1 679 | 1 597 | 799 | 15 442 |
| Obligations découlant de la garantie de taux d'intérêt | 5 513 | 3 923 | 2 338 | 2 008 | 2 606 | 16 389 |
| Écart des flux de trésorerie attendus | 1 465 | 465 | -659 | -411 | -1 807 | -947 |
| Duration moyenne des actifs | 6,55 ans | |||||
| Duration moyenne des passifs | 9,20 ans | |||||
| 31-12-2017 | ||||||
| Actifs à revenu fixe destinés à couvrir les obligations découlant de la garantie de taux d'intérêt |
8 118 | 4 943 | 2 548 | 1 766 | 1 079 | 18 453 |
| Obligations découlant de la garantie de taux d'intérêt | 7 675 | 3 800 | 2 385 | 1 799 | 2 841 | 18 500 |
| Écart des flux de trésorerie attendus | 443 | 1 143 | 163 | -33 | -1 763 | -47 |
| Duration moyenne des actifs | 6,57 ans | |||||
| Duration moyenne des passifs | 7,92 ans |
Comme mentionné ci-dessus, le principal risque de taux d'intérêt réside dans une baisse des taux. Nous adoptons une approche ALM visant à atténuer le risque de taux d'intérêt conformément à la propension au risque de KBC. Pour les
risques résiduels de taux d'intérêt, nous menons une politique qui tient compte de l'impact négatif éventuel d'une baisse persistante des taux d'intérêt et avons constitué des réserves supplémentaires adéquates.
| Répartition des réserves pour la branche 21 par taux d'intérêt garanti, activités d'assurances | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| 5,00% et plus1 | 3% | 3% |
| Plus de 4,25% et jusqu'à 4,99% | 9% | 9% |
| Plus de 3,50% et jusqu'à 4,25% | 5% | 5% |
| Plus de 3,00% et jusqu'à 3,50% | 10% | 10% |
| Plus de 2,50% et jusqu'à 3,00% | 6% | 10% |
| 2,50% et moins2 | 65% | 60% |
| 0.00% | 2% | 2% |
| Total | 100% | 100% |
1 Concerne des contrats en Europe centrale et orientale.
2 Depuis 2016, les rendements futurs de certains contrats d'assurance de droit belge sont indexés sur le marché, avec un seuil de 1,75%.
Nous gérons le risque d'écart de taux (credit spread) du portefeuille Souverains, notamment, en surveillant dans quelle mesure la valeur des obligations d'État se modifierait si les
écarts de taux augmentaient de 100 points de base sur toute la courbe. Cette sensibilité économique est illustrée dans le tableau ci-dessous avec une ventilation par pays.
| Au coût amorti | À la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global |
Détenus à des fins de trans action |
Total | Pour comparaison: total au 31 décembre 2017 |
Impact économique de +100 points de 3 base |
|
|---|---|---|---|---|---|---|
| Marchés clés de KBC | ||||||
| Belgique | 11 488 | 3 768 | 79 | 15 336 | 17 474 | -796 |
| République tchèque | 5 137 | 1 055 | 342 | 6 534 | 6 737 | -325 |
| Hongrie | 2 004 | 393 | 82 | 2 479 | 2 406 | -108 |
| Slovaquie | 2 498 | 376 | 35 | 2 909 | 2 881 | -166 |
| Bulgarie | 469 | 654 | 14 | 1 137 | 1 159 | -63 |
| Irlande | 1 103 | 144 | 0 | 1 247 | 1 286 | -55 |
| Autres pays | ||||||
| France | 4 231 | 1 836 | 0 | 6 068 | 6 280 | -420 |
| Espagne | 2 014 | 632 | 0 | 2 646 | 2 957 | -129 |
| Italie | 854 | 1 120 | 0 | 1 974 | 2 178 | -91 |
| Pologne | 1 238 | 432 | 0 | 1 670 | 1 707 | -68 |
| États-Unis | 1 008 | 10 | 0 | 1 018 | 976 | -39 |
| Allemagne | 685 | 103 | 0 | 788 | 936 | -42 |
| Autriche | 458 | 242 | 0 | 699 | 803 | -44 |
| Reste2 | 2 525 | 1 257 | 4 | 3 786 | 4 630 | -139 |
| Total de la valeur comptable | 35 710 | 12 025 | 557 | 48 292 | 52 410 | – |
| Valeur nominale totale | 34 092 | 10 882 | 542 | 45 516 | 48 223 | – |
1 La valeur comptable renvoie au montant que la société a dans ses livres pour un actif ou un passif: il s'agit du montant à la juste valeur pour les instruments dits «évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global» et «détenus à des fins de transaction», et du coût amorti pour les instruments dits «évalués au coût amorti». Le tableau exclut les risques à l'égard d'entités supranationales des pays sélectionnés. Aucune réduction de valeur significative sur les obligations d'État en portefeuille.
2 Total des pays dont l'exposition individuelle est inférieure à 0,5 milliard d'euros au 31 décembre 2018.
3 Impact économique théorique, en termes de juste valeur, d'une hausse parallèle de 100 points de base du spread sur toute la structure d'échéances (en millions d'euros). Notons que cet impact ne se reflète que partiellement dans le compte de résultats et/ou les capitaux propres. Les chiffres concernent des positions souveraines non trading de la banque et de l'assureur (l'impact sur le trading book est très limité, à savoir -1,5 million d'euros au 31 décembre 2018).
Principaux changements en 2018:
• La valeur comptable de l'exposition totale aux obligations souveraines a diminué de 4,1 milliards d'euros. Une légère augmentation a été observée au niveau de l'exposition aux obligations souveraines sur un certain nombre de nos marchés clés en Europe centrale (Hongrie +73 millions d'euros et Slovaquie +28 millions d'euros) et aux Étas-Unis (+42 millions d'euros), alors qu'une baisse généralisée est enregistrée en ce qui concerne l'exposition aux obligations émises par d'autres États (dont la Belgique (-2,1 milliards d'euros)).
Réserve de réévaluation à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global au 31 décembre 2018:
• La valeur comptable du portefeuille total d'obligations d'État évaluées à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global comportait une réserve pour réévaluation de 0,7 milliard d'euros avant impôts. Elle se répartit comme suit: 279 millions d'euros pour la Belgique, 109 millions d'euros pour la France, 41 millions d'euros pour la Bulgarie, 38 millions d'euros pour l'Espagne et 208 millions d'euros pour les autres pays combinés.
Portefeuille d'obligations d'État belges:
performance macroéconomique de la Belgique figurent au chapitre consacré à ce pays. Pour de plus amples informations, nous vous invitons à consulter les sites Internet des agences de notation.
Outre le portefeuille d'obligations d'État, le groupe KBC détient un portefeuille d'obligations non souveraines (banques, entreprises, sociétés supranationales). La sensibilité de la valeur de ce portefeuille à une variation de 100 points de base de l'écart de taux est reproduite dans le tableau ci-dessous.
| Exposition aux obligations non gouvernementales en fin d'exercice, par notation: | |
|---|---|
| impact économique de +100 points de base (en millions d'EUR) | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| Obligations avec un rating AAA | -146 | -158 |
| Obligations avec un rating AA+, AA, AA- | -141 | -161 |
| Obligations avec un rating A+, A, A- | -110 | -140 |
| Obligations avec un rating BBB+, BBB, BBB- | -52 | -80 |
| Obligations non-investment grade et sans rating | -25 | -82 |
| Total de la valeur comptable | 12 145 | 13 168 |
| Valeur nominale totale | 12 082 | 12 921 |
Le principal risque actions se situe dans le pôle assurance. Les stratégies ALM sont basées sur une évaluation risque/ rendement, qui prend en compte le risque de marché des positions ouvertes en actions. Il convient de noter qu'une grande partie du portefeuille d'actions est détenue en vue de la participation discrétionnaire aux bénéfices résultant des
obligations d'assurance (en particulier sur le marché belge). Hormis les entités d'assurance, des portefeuilles d'actions plus réduits sont détenus par d'autres entités du groupe, notamment KBC Bank et KBC Asset Management. Vous trouverez dans les tableaux ci-après de plus amples informations sur les risques totaux sur actions non trading chez KBC.
| Portefeuille d'actions du groupe KBC | Activités bancaires | Activités d'assurances | Groupe | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (par secteur, en %) | 31-12-2018 | 31-12-2017 | 31-12-2018 | 31-12-2017 | 31-12-2018 | 31-12-2017 | |
| Finance | 46% | 47% | 24% | 24% | 27% | 27% | |
| Biens de consommation non cycliques | 1% | 0% | 10% | 8% | 9% | 7% | |
| Communication | 0% | 0% | 3% | 2% | 2% | 2% | |
| Énergie | 0% | 0% | 6% | 6% | 5% | 5% | |
| Industrie | 36% | 37% | 38% | 39% | 38% | 38% | |
| Entreprises d'utilité publique | 0% | 0% | 2% | 1% | 2% | 1% | |
| Biens de consommation cycliques | 7% | 8% | 12% | 15% | 11% | 14% | |
| Matériaux | 0% | 0% | 5% | 6% | 4% | 5% | |
| Autres et indéterminé | 10% | 8% | 0% | 0% | 2% | 1% | |
| Total | 100% | 100% | 100% | 100% | 100% | 100% | |
| En milliards d'EUR | 0,26 | 0,25 | 1,33 | 1,47 | 1,59* | 1,72 | |
| Dont non cotés | 0,21 | 0,20 | 0,01 | 0,00 | 0,22 | 0,20 |
* Outre quelques différences mineures dans le périmètre de consolidation, les principales différences entre le montant de 1,59 milliard d'euros mentionné dans ce tableau et les 2,27 milliards d'euros repris comme Instruments de capitaux propres dans le tableau de l'Annexe 4.1 des Comptes annuels consolidés sont les suivantes:
(a) Les actions dans le portefeuille de trading (0,76 milliard d'euros) sont exclues ci-dessus, mais sont intégrées dans le tableau figurant à l'Annexe 4.1.
(b) Les participations immobilières non consolidées sont définies comme Investissements dans l'immobilier dans ce tableau, mais classées comme actions dans le tableau figurant à l'Annexe 4.1 (du fait qu'elles ne sont pas consolidées).
(c) La plupart des investissements dans des fonds sont traités selon le principe de la transparence (look-through) (conformément à la composition de l'actif sous-jacent du fonds et donc partiellement classés comme Instruments à revenu fixe), tandis qu'ils sont repris comme actions dans le tableau de l'Annexe 4.1.
| Impact d'une baisse de 25% des cours des actions | Impact sur la valeur | |||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'EUR) | 2018 | 2017 | ||
| Activités bancaires | -65 | -69 | ||
| Activités d'assurances | -332 | -366 | ||
| Total | -396 | -436 |
| Risque actions non trading (en millions d'EUR) |
Bénéfice net réalisé (dans le compte de résultats) |
Bénéfice net non réalisé à la clôture de l'exercice (en capi taux propres) |
|||
|---|---|---|---|---|---|
| 31-12-2018 | 31-12-2017 | 31-12-2018 | 31-12-2017 | ||
| Activités bancaires | – | 89 | 16 | 60 | |
| Activités d'assurances | 110 | 81 | 173 | 401 | |
| Total* | 110 | 170 | 189 | 468 |
* Le total inclut les bénéfices de certaines positions en actions directement attribuables au groupe KBC.
Le groupe possède un portefeuille limité d'investissements immobiliers. KBC Assurances possède également un portefeuille immobilier diversifié, qui est détenu à des fins d'investissement des réserves non vie et vie à long terme.
L'immobilier sert à couvrir les risques d'inflation sur le long terme et à optimiser le profil risque/rendement de ces portefeuilles. Le tableau donne un aperçu de la sensibilité de la valeur économique aux fluctuations des marchés immobiliers.
| Impact d'une baisse de 25% des prix de l'immobilier | Impact sur la valeur | |||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'EUR) | 2018 | 2017 | ||
| Portefeuilles bancaires | -94 | -100 | ||
| Portefeuilles des assurances | -81 | -67 | ||
| Total | -175 | -167 |
L'inflation est un paramètre économétrique qui influe indirectement et de différentes manières sur la vie d'une entreprise, à l'instar d'autres paramètres tels que la croissance économique ou le taux de chômage. Elle n'est pas facilement quantifiable en termes de risque de marché. Mais certains instruments ou produits financiers sont directement liés à l'inflation, et leur valeur sera directement affectée par l'évolution des prévisions de marché. Chez KBC, ce risque concerne en particulier l'activité d'assurance accidents du travail. S'agissant des incapacités longue durée ou permanentes, une allocation sous forme d'annuités est versée à l'assuré. La loi prévoit que ces annuités soient indexées sur l'inflation. KBC Assurances cherche à atténuer en partie ces risques en investissant dans des obligations indexées sur l'inflation, de manière à ce que toute augmentation des engagements due à une hausse de l'inflation puisse être compensée par une hausse de la valeur des obligations. Mais ces engagements à long terme dépassent largement l'horizon d'investissement des obligations indexées. C'est pourquoi KBC Assurances complète son programme de couverture de l'inflation par des investissements sur les marchés actions et immobilier, dès lors que ces actifs sont traditionnellement corrélés à l'inflation, sans aucune limite dans le temps.
En 2018, la valeur non actualisée des flux de trésorerie sensibles à l'inflation, estimée à 608 millions d'euros, était couverte à hauteur de 387 millions d'euros par des obligations indexées. Il est prévu d'accroître les investissements en obligations indexées sur l'inflation dans les années à venir. L'activité bancaire ne supporte pas de risque d'inflation significatif.
Dans la gestion des positions de change structurelles, nous appliquons une politique prudente qui vise essentiellement à écarter le risque de change. Les positions de change dans les livres ALM des entités bancaires avec un portefeuille de trading sont transférées dans le portefeuille de trading, où elles sont gérées dans les limites de trading attribuées. Les positions de change des entités bancaires sans portefeuille de trading, des entités d'assurance et d'autres entités doivent être couvertes si elles sont importantes. Les actions détenues en devises autres que l'euro et qui font partie du portefeuille d'investissement ne doivent pas être protégées. En principe, les participations en devises sont financées à hauteur de l'actif net par un emprunt dans la devise concernée.
| Impact d'une baisse de 10% des cours des devises* | Impact sur la valeur | Impact sur la valeur | |||
|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'EUR) | Assurances | ||||
| 31-12-2018 | 31-12-2017 | 31-12-2018 | 31-12-2017 | ||
| USD | -0,64 | -0,63 | -29,66 | -30,35 | |
| GBP | 0,03 | 0,14 | -16,16 | -14,52 | |
| CHF | 0,00 | 0,02 | -7,72 | -6,46 | |
| SEK | 0,00 | -0,00 | -2,46 | -2,23 | |
| RON | -2,33 | -5,13 | 0,00 | -0,00 | |
| DKK | 0,00 | -0,01 | -1,18 | -1,17 | |
| CZK | -0,67 | -0,96 | -0,10 | 0,21 |
* Exposition présentée pour les devises pour lesquelles l'impact dépasse 0,5 million d'euros dans le pôle banque ou assurances.
Le capital disponible est affecté par les tensions survenant sur les marchés. Ces tensions peuvent résulter de plusieurs paramètres: hausse des taux de swap ou des spreads obligataires, baisse des cours des actions, etc. Chez KBC, la sensibilité du capital nous sert de dénominateur commun pour mesurer la vulnérabilité du portefeuille bancaire aux différents types de chocs sur le marché.
Le capital common equity Tier 1 (CET1) est sensible à la hausse parallèle des spreads obligataires. Cette sensibilité résulte des investissements dans des titres de dette souveraine et d'entreprises dont la composante spread n'est pas couverte. La perte enregistrée au niveau du capital disponible en cas de baisse des cours des actions résulte principalement des positions dans les fonds de pension qui seraient affectés par un tel choc.
| compromis danois), Groupe KBC (en points de pourcentage du ratio CET1) | ||
|---|---|---|
| Impact IFRS découlant | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
| d'un mouvement parallèle des taux de +100 points de base | -0,0% | -0,2% |
| d'un mouvement parallèle des spreads de +100 points de base | -0,2% | -0,7% |
| d'une baisse des cours des actions de -25% | -0,2% | -0,2% |
| D'un scénario concomitant | -0,4% | -1,2% |
La gestion des actifs et passifs fait appel à des produits dérivés afin de limiter les risques de taux d'intérêt et de change. La comptabilité de couverture a pour objectif de réduire la volatilité du compte de résultat découlant du recours à ces produits dérivés.
KBC a décidé de ne pas appliquer la comptabilité de couverture au risque de crédit et au risque actions. La comptabilité de couverture est mise en œuvre au niveau du groupe et au niveau local. Lorsque les conditions nécessaires sont réunies, elle permet d'éliminer la non-concordance comptable entre l'instrument de couverture et l'élément couvert. Pour en savoir plus sur la comptabilité de couverture, veuillez-vous reporter à la section Annexes aux méthodes comptables dans les Comptes annuels consolidés.
Des dérivés de couverture sont utilisés pour réduire le risque de taux d'intérêt découlant d'une différence de profil de taux d'intérêt entre les actifs et les passifs servant à les financer. Le statut d'une couverture en vertu de la comptabilité de couverture peut être associé à l'élément d'actif ou à l'élément de passif.
Les produits dérivés sur taux d'intérêt peuvent être désignés comme suit:
Le Groupe KBC applique des stratégies comptables de couverture macro au titre des portefeuilles homogènes composés de petits éléments, lorsque la fréquence d'occurrence ou la taille relativement réduite des opérations rend la relation 1:1 inefficiente. C'est notamment le cas pour les crédits hypothécaires, les crédits aux PME ou les dépôts de la clientèle. Les stratégies de couverture macro peuvent s'avérer dynamiques et faire l'objet de changements fréquents en fonction, entre autres, de l'équilibrage du portefeuille (couverture de portefeuille ouverte).
Les stratégies de couverture micro concernent quant à elles des actifs ou passifs individuels de taille importante. Il s'agit généralement d'importants crédits aux entreprises ou d'importantes acquisitions d'obligations, dans le cadre desquel(le)s le profil de spread de crédit est la caractéristique recherchée. Les passifs peuvent être constitués d'émissions de KBC ou de facilités spécifiques à long terme octroyées par des banques centrales. Les couvertures micro sont fondées sur la juste valeur ou les flux de trésorerie.
KBC dispose d'investissements stratégiques dans des devises autres que l'euro. La valeur nette d'inventaire des participations significatives est financée en devise locale par le biais de dépôts et de produits dérivés sur devises. La composante devises est inscrite dans les capitaux propres jusqu'à la réalisation (dénouement du financement pour cause de liquidation, paiements de dividendes ou autres baisses de la valeur nette d'inventaire) au moyen de couvertures des investissements nets en devises étrangères.
L'efficience de la couverture est déterminée à la création de la relation de couverture et lors d'évaluations périodiques prospectives et rétrospectives afin de garantir l'existence et le maintien d'une relation pertinente et valable entre l'élément couvert et l'instrument de couverture.
S'agissant des taux d'intérêt, plusieurs tests prospectifs et rétrospectifs sont réalisés afin de veiller à ce que la relation entre l'élément couvert et l'instrument de couverture permette à la stratégie d'être éligible à la comptabilité de couverture. Les tests prospectifs se fondent pour l'essentiel sur une analyse de la sensibilité (qui consiste à vérifier que la valeur en points de base du portefeuille couvert par rapport à l'instrument de couverture demeure dans une fourchette de 80 à 125%) ou des volumes (vérifier que le montant en principal des éléments éligibles à la couverture dépasse le volume notionnel des instruments de couverture devant faire l'objet d'une réévaluation ou d'un remboursement à chaque intervalle de temps spécifié).
S'agissant des couvertures de flux de trésorerie macro, une analyse prospective exhaustive déterminera s'il existe une probabilité suffisante que le volume futur des éléments couverts couvre largement le volume des instruments de couverture.
Un ratio de couverture reflétant la proportion d'un portefeuille couvert à l'aide de produits dérivés est calculé pour chaque stratégie de couverture.
Le test d'efficience rétrospectif de la relation de couverture est réalisé périodiquement en comparant la variation de la juste valeur du portefeuille d'instruments de couverture par rapport à la variation de la juste valeur des éléments éligibles à la couverture eu égard au risque couvert sur une période donnée (le ratio de variation de la juste valeur doit être compris dans une fourchette de 80 à 125%).
S'agissant de la couverture de change, l'efficience est assurée en ajustant la somme des montants nominaux des opérations de financement et des produits dérivés sur devises au montant nominal de la valeur nette d'inventaire des participations stratégiques.
Les swaps de taux d'intérêt peuvent s'avérer inefficients pour les raisons suivantes:
En ce qui concerne la couverture des investissements nets en devises étrangères, la composante taux d'intérêt des instruments de couverture peut constituer une source d'inefficience.
Les stratégies de comptabilité de couverture qui échouent aux tests d'efficience sont interrompues, impactant ainsi le compte de résultat. Un instrument de couverture qui n'est plus considéré comme tel à la suite d'une telle interruption peut être utilisé dans le cadre d'une nouvelle relation de couverture. Les stratégies de comptabilité de couverture efficaces peuvent également être interrompues pour des raisons techniques ou stratégiques.
Le risque de liquidité est le risque qu'un organisme ne soit pas en mesure de remplir ses engagements et obligations en temps voulu sans encourir des charges plus élevées que prévu.
Notre gestion des liquidités a surtout pour but de financer le groupe et de permettre la poursuite des activités stratégiques du groupe, même si les conditions sont défavorables. Depuis la crise financière, la gestion du risque de liquidité fait l'objet d'une plus grande attention dans le secteur; elle a été renforcée par les normes de liquidités minimales définies par le comité de Bâle et transposées dans la législation européenne par le biais de CRR/CRD IV.
Un cadre de gestion du risque de liquidité est en place au niveau du groupe pour définir l'échiquier des risques.
La gestion des liquidités elle-même est organisée au sein de la fonction Trésorerie Groupe, qui constitue la première ligne de défense et assure la gestion globale des liquidités et de la collecte de fonds du groupe KBC. La Trésorerie Groupe surveille et oriente le profil de liquidité sur une base journalière. Elle établit les politiques et les mécanismes d'orientation pour la gestion du financement (financement interne du groupe, tarification du transfert de fonds). Ces politiques incitent le management local à adopter un profil de financement sain. De plus, la Trésorerie Groupe suit de près le collateral au niveau du groupe et est chargée de dresser le plan d'urgence en matière de liquidités (liquidity contingency plan), qui détermine les stratégies pour faire face à des pénuries de liquidités dans les situations d'urgence.
Notre cadre de gestion du risque de liquidité repose sur les principes suivants:
• Risque de liquidité contingency. Risque que KBC ne soit pas en mesure d'attirer des capitaux supplémentaires ou de remplacer les engagements arrivant à échéance dans des conditions de marché tendues. Le risque de liquidité contingency est évalué sur la base de plusieurs liquidity stress tests, qui mesurent la manière dont la réserve de liquidités des banques et assurances du groupe KBC évolue dans des scénarios extrêmes. Cette réserve est basée sur des suppositions en termes de sorties de liquidités
(comportement du client particulier, comportement du client professionnel, prélèvement de lignes de crédit engagées, etc.) et en termes d'entrées résultant d'actions visant à accroître les liquidités (mise en pension du portefeuille obligataire, réduction des prêts interbancaires non garantis, etc.). La réserve de liquidités doit suffire à couvrir les besoins de liquidités (sorties nettes d'espèces et de sûretés) pendant (i) la période nécessaire au rétablissement de la confiance du marché dans le groupe à la suite d'un événement impliquant spécifiquement KBC, (ii) la période nécessaire à la stabilisation des marchés à la suite d'un événement qui touche les marchés en général, et (iii) un scénario combiné qui prend en considération un événement impliquant spécifiquement KBC aussi bien qu'un événement qui touche les marchés en général. L'objectif global du cadre de liquidité est de rester suffisamment liquide en situation de tensions aiguës sans recourir à des actions visant à accroître les liquidités, qui sont coûteuses ou qui interfèrent avec les activités bancaires et d'assurance stratégiques du groupe.
• Risque de liquidité structurel. Risque que les actifs et passifs à long terme de KBC ne puissent pas être (re)financés à temps ou ne puissent être refinancés qu'à un coût plus élevé que prévu. Nous gérons la structure de financement du groupe de façon à maintenir une diversification substantielle, à minimiser les concentrations de financement en time buckets et à limiter le niveau de dépendance à l'égard du financement wholesale à court terme. Nous gérons la position de financement structurelle dans le cadre du processus de planification stratégique intégré, dont le financement – en plus du capital, des bénéfices et des risques – constitue l'un des éléments clés. Actuellement, notre objectif stratégique est de conserver des réserves suffisamment élevées en vertu des exigences LCR et NSFR, grâce à un cadre de gestion du financement, qui fixe des objectifs de financement clairs pour les filiales (financement propre, dépendance du financement interne du groupe) et qui fournit des incitations supplémentaires à travers un système de tarification interne au groupe pour les filiales en rupture de financement (funding mismatch).
Pour illustrer le risque de liquidité structurel, nous avons regroupé dans le tableau ci-après les actifs et passifs en fonction de la durée résiduelle (jusqu'à l'échéance contractuelle). La différence entre les entrées et les sorties de liquidités constitue l'écart net de financement (net funding gap). À la clôture de 2018, KBC avait drainé 24 milliards d'euros de financement brut en provenance du marché professionnel interbancaire et avec mises en pension.
• Risque de liquidité opérationnel. La gestion de liquidité opérationnelle incombe aux départements de trésorerie et repose sur des évaluations des besoins de financement. Les tendances au niveau de la liquidité de financement et des besoins de financement à l'échelle du groupe sont suivies quotidiennement par la fonction Trésorerie Groupe, afin de s'assurer qu'il existe à tout moment une réserve suffisante pour faire face à des événements de liquidité extrêmes pour lesquels un financement wholesale ne peut être reconduit.
| Risque de liquidité (sans les | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| transactions interentreprises)* | ≤ 1 | 1-3 | 3-12 | 1-5 | 5-10 | > 10 | Non dé | ||
| (en milliards d'EUR) | mois | mois | mois | ans | ans | ans | À vue | terminé | Total |
| 31-12-2018 | |||||||||
| Total des entrées | 33 | 9 | 21 | 64 | 49 | 33 | 17 | 23 | 249 |
| Total des sorties | 38 | 13 | 9 | 35 | 5 | 1 | 122 | 25 | 249 |
| Financement professionnel | 14 | 3 | 2 | 5 | 0 | 0 | 0 | 0 | 24 |
| Financement client | 19 | 8 | 4 | 6 | 2 | 0 | 122 | 0 | 161 |
| Certificats de dette | 1 | 2 | 3 | 24 | 3 | 1 | 0 | 0 | 34 |
| Autres | 5 | – | – | – | – | – | – | 25 | 30 |
| Écart de liquidité (sans les engagements non prélevés) |
-5 | -4 | 12 | 29 | 43 | 32 | -105 | -2 | 0 |
| Engagements non prélevés | – | – | – | – | – | – | – | -37 | – |
| Garanties financières | – | – | – | – | – | – | – | -10 | – |
| Écart net de financement (y compris les engagements non prélevés) |
-5 | -4 | 12 | 29 | 43 | 32 | -105 | -49 | -47 |
| 31-12-2017 | |||||||||
| Total des entrées | 34 | 13 | 17 | 65 | 46 | 32 | 28 | 22 | 256 |
| Total des sorties | 45 | 18 | 8 | 41 | 7 | 1 | 112 | 25 | 256 |
| Financement professionnel | 18 | 8 | 1 | 5 | 0 | 0 | 1 | 0 | 34 |
| Financement client | 21 | 9 | 4 | 8 | 1 | 0 | 111 | 0 | 153 |
| Certificats de dette | 3 | 1 | 3 | 28 | 6 | 1 | 0 | 0 | 41 |
| Autres | 3 | – | – | – | – | – | – | 25 | 28 |
| Écart de liquidité (sans les engagements non prélevés) |
-12 | -5 | 10 | 24 | 39 | 31 | -84 | -3 | 0 |
| Engagements non prélevés | – | – | – | – | – | – | – | -36 | – |
| Garanties financières | – | – | – | – | – | – | – | -10 | – |
| Écart net de financement (y compris les engagements non prélevés) |
-12 | -5 | 10 | 24 | 39 | 31 | -84 | -50 | -46 |
* En accord avec les rapports de liquidité internes et réglementaires, les flux de liquidités n'intègrent pas les flux de taux d'intérêt. Les entrées/sorties provenant d'appels de marge versés/reçus pour des positions en produits dérivés MtM sont reprises dans la colonne Non déterminé. Le Financement professionnel inclut tous les dépôts d'établissements de crédit et d'entreprises d'investissement, ainsi que les mises en pension (repo). Les instruments sont classés en fonction de la première date de remboursement. Certains instruments sont valorisés à la juste valeur (sur une base actualisée), tandis que d'autres sont évalués sur une base non actualisée (pour des raisons de rapprochement avec l'Annexe 4.1 des Comptes annuels consolidés). Vu leur profil d'échéance incertain, les engagements non prélevés et les garanties financières sont repris dans la colonne Non déterminé. Dans le Total des sorties, la catégorie Reste contient des fonds propres, des positions short, des provisions pour risques et charges, des passifs d'impôts et d'autres passifs.
L'activité bancaire d'un groupe de bancassurance se caractérise par le fait que les actifs à long terme sont financés dans une large mesure par les passifs à court terme, ce qui crée un écart de liquidité négatif au niveau des courtes durées et un écart de liquidité positif au niveau des longues durées. Une position de ce type fait courir un risque de liquidité si nous ne sommes plus en mesure de renouveler notre financement à court terme. Dans le cadre de liquidité de KBC, la stratégie de financement veille à ce que le risque de liquidité demeure dans les limites de la tolérance aux risques du groupe.
Nous détenons une solide position de liquidités. À la clôture 2018, le groupe KBC détenait 62 milliards d'euros d'actifs non grevés éligibles auprès de la Banque centrale (comparés au rapport de l'exercice précédent, les chiffres relatifs aux actifs non grevés éligibles auprès de la Banque centrale tiennent compte des limites légales de crédit), dont 52 milliards d'euros sous forme d'obligations d'État liquides (85%). Le restant des actifs liquides disponibles est essentiellement composé d'autres obligations éligibles auprès de la BCE/FED (13%). La plupart des actifs liquides sont libellés en euros, couronnes tchèques et forints hongrois (les devises de nos marchés domestiques). Les actifs liquides disponibles représentaient près de trois fois le montant du financement wholesale net à
court terme, le financement provenant des marchés non wholesale étant dû au financement stable des principaux segments de clientèle sur nos marchés domestiques.
Nous disposons d'une solide base de dépôts de particuliers et d'entreprises de taille intermédiaire, ce qui nous assure un éventail de financement stable. Une part significative du financement provient de nos principaux marchés et segments de clientèle.
L'éventail de financement du groupe KBC se présente comme suit (situation au 31 décembre 2018):
• En novembre 2012, nous avons annoncé notre programme d'obligations garanties par des créances hypothécaires résidentielles belges (covered bonds). Ce programme de 10 milliards d'euros permet à KBC d'accéder au marché des covered bonds, de diversifier sa structure de financement et de réduire le coût du financement à long terme. Depuis, nous avons chaque année émis des covered bonds (1,0 milliard d'euros en 2018).
La définition des ratios Liquidity Coverage (LCR) et Net Stable Funding (NSFR) figure dans le Glossaire des termes et ratios financiers utilisés. Au 31 décembre 2018, le NSFR et le LCR moyen sur 12 mois pour 2018 s'établissaient respectivement à 136% et 139%.
Les risques techniques en matière d'assurances découlent de l'incertitude quant à la fréquence d'apparition et à la gravité des sinistres. La maîtrise de ces risques s'appuie, d'une part, sur une politique adéquate du management en ligne en matière d'acceptation, de tarification, de constitution de réserves pour sinistres, de réassurance et de maîtrise des dommages et, d'autre part, sur une gestion indépendante des risques d'assurance.
La fonction risque Groupe définit et établit un cadre de gestion des risques d'assurance au niveau du groupe. Sa mission consiste, d'une part, à soutenir la mise en œuvre au plan local et, d'autre part, à guider le fonctionnement du processus de gestion du risque d'assurance des filiales d'assurances.
Le cadre de gestion du risque d'assurance s'appuie sur les éléments suivants:
Nous développons des modèles bottom-up pour toutes les obligations d'assurance importantes du groupe, à savoir (i) les futurs sinistres qui se produiront sur un horizon de temps préétabli, ainsi que le mode de règlement de ces sinistres; (ii) le futur règlement des sinistres (déjà déclarés à l'assureur ou non) qui se sont produits dans le passé mais qui n'ont pas encore
été réglés totalement; (iii) l'impact du programme de réassurance sur les sinistres précités. Nous utilisons ces modèles pour piloter les entités d'assurance du groupe afin de créer davantage de valeur pour l'actionnaire, en utilisant des applications pour déterminer le capital interne, étayer des décisions de réassurance, calculer la rentabilité ex post de portefeuilles partiels spécifiques et prendre en compte le capital interne requis et sa rémunération dans les tarifs des polices d'assurance.
Les portefeuilles d'assurances sont protégés par voie de réassurance contre l'influence de sinistres importants ou contre l'accumulation de sinistres (par exemple à la suite d'une concentration des risques assurés). Nous répartissons les programmes de réassurance en trois grands blocs (assurances de dommages, assurances de responsabilité et assurances de personnes), que nous réévaluons et renégocions chaque année.
L'évolution des tendances en matière de tempêtes, de précipitations et d'inondations a fait fluctuer le niveau des règlements de sinistres au cours de ces dernières années, mais ne s'est pas encore traduite par une augmentation structurelle de ces derniers et, partant, des primes. Ces considérations font l'objet d'un suivi dans le cadre des processus et du cadre de gestion du risque d'assurance.
La grande majorité de nos contrats de réassurance étant conclus sur une base non proportionnelle, l'impact de sinistres ou faits dommageables importants est couvert. La gestion indépendante des risques d'assurance a aussi une mission de conseil sur la restructuration des programmes de réassurance. À cette fin, la direction est informée chaque trimestre des sinistres liés aux grandes catastrophes naturelles, ainsi que de la manière dont ils ont été gérés et dont leur impact a été
atténué. D'autres analyses ad hoc déclenchées par des signaux de risques ou sur demande de la direction sont également réalisées afin d'examiner les tendances potentielles liées aux catastrophes naturelles. Cette approche a permis d'optimiser la rétention du groupe KBC, particulièrement au niveau de son exposition aux risques de catastrophes naturelles, mais également au niveau d'autres lignes d'activité.
Les études poussées effectuées à intervalles réguliers dans le cadre du contrôle indépendant des risques d'assurance par la fonction risque Groupe confirment, avec un haut degré de probabilité, que les provisions techniques vie et non vie constituées sont suffisantes au niveau des filiales. Pour les provisions techniques, différentes sociétés du groupe effectuent des tests de suffisance (Liability Adequacy Tests) qui répondent aux exigences IFRS et aux exigences locales. Nos calculs se basent sur le modèle de la meilleure estimation en utilisant un taux d'escompte fixé pour chaque entité d'assurance en fonction des conditions macroéconomiques et réglementations locales.
Le tableau reprend les données de règlement de sinistres non vie des dernières années. Toutes les provisions pour sinistres à régler à la fin de l'exercice 2018 sont incluses. Les données sur le dénouement intègrent tous les montants imputables à des sinistres individuels, y compris les provisions Incurred But Not Reported (IBNR) et Incurred But Not Enough Reserved (IBNER) et les frais administratifs externes pour règlement de sinistres, mais pas les frais internes de règlement de sinistres et les provisions pour récupérations attendues. Les chiffres des provisions sont repris avant réassurance et ont été apurés depuis cette année des montants interentreprises liés à KBC Group Re. La première ligne du tableau donne la charge totale des sinistres (paiements + provisions) survenus au cours d'une année déterminée, telle qu'elle a été estimée à la fin de l'année de survenance. Les autres lignes reproduisent la situation à la fin des années civiles suivantes. Les montants ont été recalculés aux taux de change de fin 2018.
| Triangles de règle ment des sinistres, KBC Assurances (en millions d'EUR) |
Année de surve nance 2009 |
Année de surve nance 2010 |
Année de surve nance 2011 |
Année de surve nance 2012 |
Année de surve nance 2013 |
Année de surve nance 2014 |
Année de surve nance 2015 |
Année de surve nance 2016 |
Année de surve nance 2017 |
Année de surve nance 2018 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Estimation à la fin de l'année de surve nance |
756 | 867 | 810 | 851 | 916 | 992 | 943 | 1 027 | 1 004 | 1 076 |
| 1 an plus tard | 656 | 769 | 712 | 745 | 772 | 884 | 802 | 893 | 886 | – |
| 2 ans plus tard | 619 | 686 | 657 | 710 | 703 | 832 | 760 | 831 | – | – |
| 3 ans plus tard | 600 | 682 | 639 | 685 | 680 | 811 | 729 | – | – | – |
| 4 ans plus tard | 583 | 676 | 627 | 671 | 677 | 795 | – | – | – | – |
| 5 ans plus tard | 575 | 667 | 620 | 665 | 668 | – | – | – | – | – |
| 6 ans plus tard | 568 | 661 | 617 | 659 | – | – | – | – | – | – |
| 7 ans plus tard | 566 | 661 | 611 | – | – | – | – | – | – | – |
| 8 ans plus tard | 558 | 656 | – | – | – | – | – | – | – | – |
| 9 ans plus tard | 559 | – | – | – | – | – | – | – | – | – |
| Estimation actuelle | 559 | 656 | 611 | 659 | 668 | 795 | 729 | 831 | 886 | 1 076 |
| Paiements cumulatifs | 495 | 584 | 540 | 557 | 575 | 668 | 567 | 601 | 570 | 436 |
| Provisions actuelles | 65 | 72 | 71 | 102 | 92 | 127 | 162 | 230 | 315 | 640 |
La fonction actuarielle est l'une des principales fonctions de contrôle définies dans le cadre réglementaire Solvency II. Ce dernier requiert la mise en place d'une fonction actuarielle dans chaque entité d'assurance et au niveau du groupe d'assurance. Elle est chargée de garantir que le Conseil d'administration ou le Conseil de surveillance de la société est pleinement informé, et ce de manière indépendante. Les tâches suivantes relèvent de la fonction actuarielle:
fiabilité et de l'adéquation du calcul des provisions techniques;
Pour les résultats Solvency II, nous vous renvoyons au chapitre Solvabilité de KBC Bank et KBC Assurances séparées de la section Comment gérons-nous notre capital, avec le détail de l'évolution des ratios au cours de l'exercice 2018.
Des informations spécifiques concernant les activités d'assurance du groupe figurent dans les Comptes annuels consolidés, Annexes 3.7 et 5.6. Vous trouverez une répartition des primes d'assurances acquises et des charges techniques d'assurance par division dans les Annexes relatives à l'information par segment.
À l'heure où le présent rapport est approuvé par le Conseil d'administration (mi-mars 2019), l'issue des négociations demeure incertaine. Malgré les intrications politiques, nous estimons qu'un accord sur le Brexit sera conclu avant ou après l'échéance du 29 mars. Il s'agira d'un scénario atténué mais pas en douceur pour autant et qui, selon nous, prendra la forme d'un accord de transition arrivant à échéance fin 2020. Les négociations se poursuivront durant cette période afin d'aboutir à un accord définitif, qui prévoira probablement le libre-échange des biens, un large alignement réglementaire et l'absence de frontière physique. Nous sommes également d'avis que les détails de cet accord et les contours de la future relation entre le Royaume-Uni et l'UE seront pensés de telle sorte que le Brexit ne fasse pas sensiblement dérailler le scénario de croissance attendu dans la zone euro et outre-Manche.
Outre cette hypothèse, KBC garde un œil sur l'ensemble des conséquences qui pourraient découler des scénarios plus pessimistes pour lesquels des plans d'urgence stratégiques avaient été mis au point en 2018.
L'autorité de régulation prudentielle (PRA) de la Banque d'Angleterre a confirmé qu'il n'était pas nécessaire pour KBC de soumettre une demande séparée pour participer au régime de permissions temporaires dès lors que nous avions déjà introduit une demande d'autorisation directe en tant que succursale pays tiers en avril 2018. Sous réserve que la BCE accepte également notre demande d'autorisation en tant que succursale pays tiers au Royaume-Uni, les activités britanniques de KBC seront préservées pendant trois ans.
Fin décembre 2018, l'Union européenne a adopté des mesures d'urgence au titre des problématiques qui pourraient être source de perturbations financières ou de risques systémiques, à l'instar de l'activité de compensation de produits dérivés en cas de Brexit dur. Elles ont donné lieu à des dispositions transitoires pour les entreprises et les banques européennes, qui peuvent ainsi continuer d'utiliser des chambres de compensation basées au Royaume-Uni aux fins du traitement d'opérations sur produits dérivés en cas d'échec des négociations sur le Brexit, mais uniquement à court terme (1 an pour les produits dérivés et 2 ans pour les dépositaires centraux de titres). KBC opère déjà sur une plateforme alternative pour la compensation de produits dérivés sur le continent européen.
Les taux d'intérêt de référence jouent un rôle clé dans le bon fonctionnement des marchés financiers et sont largement utilisés par les banques et les autres acteurs du marché. Actuellement, les taux d'intérêt de référence font l'objet d'une réforme en profondeur.
Après les scandales entourant la fixation du LIBOR, la Financial Conduct Authority du Royaume-Uni a annoncé qu'elle n'obligerait plus les banques à contribuer au panel de fixation du LIBOR à partir de fin 2020.
Dans l'Union européenne, le Règlement sur les indices de référence (UE 2016/1011, "BMR" - qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2020) a fixé des lignes directrices et des réglementations révisés concernant l'éligibilité d'une méthodologie de calcul des indices de référence afin de passer d'un "jugement professionnel" à une méthodologie davantage axée sur les transactions. L'Autorité européenne des marchés financiers (ESMA)) a été chargée de superviser cette transition.
Des données environnementales sont fournies au chapitre Notre stratégie de la section Rapport du Conseil d'administration.
La BCE a lancé deux initiatives dans ce domaine : le développement d'un taux d'intérêt au jour le jour non garanti en euros (ESTER) et la création d'un groupe de travail sectoriel, en collaboration avec d'autres institutions européennes, chargé d'identifier d'autres taux sans risque à adopter largement. Dans ce contexte, KBC a mis en place un groupe de travail pour quantifier les risques liés à ces changements et préparer un plan de transition. KBC suit toutes les évolutions du marché et contribue aux consultations publiques du groupe de travail de la BCE sur les taux sans risque. KBC lancera également des études préliminaires et des plans de mise en œuvre pour ESTER.
Compte tenu de l'application accrue de solutions de modélisation avancées dans diverses fonctions du business, le Comité de gestion des risques a décidé en octobre 2018 de mettre en œuvre un plan d'action visant à améliorer la gestion des risques liés aux modèles utilisés dans l'ensemble du groupe KBC. Il s'appliquera à tous les domaines d'activité (banque, assurance, gestion d'actifs) et à différents types de techniques de modélisation (régression, machine learning, experts based, etc.). KBC établira un inventaire des modèles, qui donnera un aperçu complet de tous les modèles utilisés, ainsi qu'une vue d'ensemble du risque associé. Pour l'étiquetage du risque de modèle, KBC tiendra compte de l'incertitude intrinsèque du modèle, de l'importance relative, de l'utilisation et de la maturité de la gouvernance applicable à un modèle. Cela servira de base à la définition des priorités et des plans d'action par domaine et par pays.
La numérisation est un facteur crucial qui influence et transforme l'environnement de KBC. Pour la gestion des risques, cette évolution apporte de nouveaux défis mais aussi des opportunités. En 2018, la fonction Risque consentira encore plus d'efforts dans l'alignement avec les fonctions front office de KBC en matière d'utilisation interne de l'automatisation des processus par la robotique, de Big Data & d'Intelligence artificielle, ainsi que de solutions FinTech/ RegTech. Ces tendances peuvent généralement améliorer l'efficacité interne des processus et permettre à la gestion des risques d'acquérir de nouvelles connaissances sur des types de risques spécifiques. En s'associant à des facilitateurs de l'innovation, la fonction Risque développe de nouvelles compétences et connaissances pour mieux cerner les risques liés aux tendances numériques qui ont une incidence sur nos activités, mais aussi pour apprendre à tirer parti des tendances pour améliorer notre gestion des risques (toolset).
Les risques et les opportunités liés au climat figurent parmi les priorités des fonctions opérationnelles et de contrôle (Risques, Compliance et Juridique notamment). Les risques liés au climat font partie intégrante de la stratégie en matière de durabilité d'entreprise de KBC et font l'objet d'un suivi continu ainsi que, si nécessaire, d'un reporting au senior management sous la forme de signaux de risque.
Afin de répondre aux attentes croissantes des différentes parties prenantes (investisseurs institutionnels, gouvernements et clients notamment), un projet sur la finance durable (Sustainable Finance) a été lancé en 2018 dans l'optique de soutenir l'implémentation progressive des risques liés au climat dans le Cadre de gestion des risques global de KBC de manière plus structurée.
Ces dernières années, KBC a déjà pris différentes mesures en vue de gérer les risques liés au climat et d'implémenter le principe de durabilité dans le cadre de ses activités et stratégies clés:
La gestion du capital est un processus de gestion clé relatif à toutes les décisions concernant le niveau et la composition de notre capital. L'objectif est d'aboutir au meilleur équilibre possible entre les exigences réglementaires, l'opinion des agences de notation, les prévisions du marché et les ambitions de la direction.
Nous établissons le rapport du calcul de solvabilité des activités au niveau du groupe, des activités bancaires et des activités d'assurance sur la base des données IFRS et conformément aux directives fixées en la matière par l'organe de contrôle. Pour le groupe KBC, cela implique de calculer ses ratios de solvabilité selon les règles CRR/CRD IV, qui ont été progressivement mises en œuvre depuis 2014 (phasing-in). À compter du 1er janvier 2018, il n'y a plus aucune différence entre les chiffres fully loaded et phased-in au niveau du groupe KBC.
Les ratios de solvabilité minimums en vertu des règles CRR/ CRD IV sont de 4,5% pour le ratio common equity Tier 1 (CET1), 6% pour le ratio Capital Tier 1 et 8% pour le ratio de capital total (soit les ratios minimums du pilier 1).
Du fait de son processus de surveillance prudentielle et d'évaluation des risques (SREP), l'autorité de contrôle compétente (dans le cas de KBC, la BCE) peut exiger de maintenir des ratios minimums plus élevés (exigences du pilier 2), notamment si tous les risques ne sont pas correctement reflétés dans les calculs du pilier 1 réglementaire. À la suite du SREP pour 2018, la BCE a formellement informé KBC de sa décision (applicable à compter du 1er mars 2019) de maintenir une exigence du pilier 2 (P2R) de 1,75% du ratio CET1 et une recommandation du pilier 2 (P2G) de 1% du ratio CET1.
L'exigence de capital globale pour KBC est non seulement déterminée par la BCE, mais également par les décisions des autorités locales compétentes dans ses principaux marchés. La décision des autorités tchèques et slovaques compétentes d'augmenter à nouveau l'exigence de countercyclical buffer à 1,5% au troisième trimestre 2019 et l'introduction d'une exigence de countercyclical buffer de 1% en Irlande correspondent à une exigence CET1 supplémentaire de 0,10% au niveau du groupe KBC (portant ainsi le countercyclical buffer au niveau du groupe KBC à environ 0,45%).
Pour les organismes financiers belges d'importance systémique, la BNB avait déjà communiqué précédemment le montant des réserves de fonds propres applicables. Pour le groupe KBC, cela signifie qu'une réserve de fonds propres supplémentaires à hauteur de 1,5% du ratio CET1 est requise à compter de 2018. Enfin, le capital conservation buffer passera de 1,875% en 2018 à 2,5% en 2019.
L'exigence CET1 fully loaded (compromis danois) s'établit ainsi globalement à 10,7% (4,5% (pilier 1) + 1,75% (P2R) + 2,5% (conservation buffer) + 1,5% (systemic buffer) + 0,45% (countercyclical buffer)), avec une recommandation du pilier 2 (P2G) supplémentaire de 1%. KBC dépasse largement cet objectif: au 31 décembre 2018, le ratio CET1 fully loaded s'élevait à 16.0%, soit une réserve de capital de 4 998 millions d'euros par rapport à l'exigence minimale de 10,7%. Par ailleurs, étant donné qu'une partie des exigences de capital doit être progressivement relevée d'ici 2019, les exigences correspondantes (en vertu du compromis danois) pour 2018 sur une base phased-in s'élèvent à 9,875% du ratio CET1 (4,5% (pilier 1) + 1,75% (P2R) + 1,875% (conservation buffer) + 1,5% (systemic buffer) + 0,25% (countercyclical buffer)). Les objectifs de solvabilité minimums réglementaires ont été largement dépassés sur l'ensemble de l'exercice.
La règle générale sous CRR/CRD IV est que la participation détenue dans l'entité d'assurance doit être déduite du capital-actions (common equity) au niveau du groupe, à moins que les autorités compétentes ne permettent d'appliquer une pondération des risques (compromis danois). Le groupe KBC y ayant été autorisé par les autorités de contrôle, il appliquera une pondération de 370% aux participations dans des
instruments de fonds propres de la compagnie d'assurance (valeur comptable historique de 2 469 millions d'euros), après avoir déconsolidé KBC Assurances des comptes consolidés du groupe.
En plus des ratios de solvabilité selon CRD IV, KBC doit – en tant que conglomérat financier – publier également sa position de solvabilité selon la directive sur les conglomérats financiers (FICOD, 2002/87/CE). Conformément à cette directive, le capital disponible est calculé sur la base de la position consolidée du groupe et des éléments entrant en considération qui sont considérés comme tels dans les prescriptions sectorielles, à savoir CRD IV pour la banque et Solvency II pour l'assurance. Le capital disponible qui en résulte doit être comparé à une exigence de capital exprimée sous la forme d'un montant d'actifs pondérés par le risque. Pour ce dernier, les exigences de capital pour l'assurance (selon Solvency II) sont multipliées par 12,5 pour obtenir un équivalent d'actifs pondérés par les risques (au lieu de la pondération du risque de 370% de la participation dans la compagnie d'assurance appliquée selon le compromis danois). Au 31 décembre 2018, le ratio common equity (sous FICOD) s'élevait à 14,9%.
KBC ambitionne de figurer parmi les établissements financiers les mieux capitalisés d'Europe. Par conséquent, nous évaluons chaque année les ratios common equity d'un groupe de banques européennes concurrentes s'adressant aux particuliers, aux PME et aux grandes entreprises. Nous nous situons ensuite par rapport au ratio CET1 fully loaded médian de ce groupe. Cette politique se traduit par un objectif de capital propre, à savoir un ratio common equity de 14%. De plus, KBC souhaite conserver une réserve supplémentaire flexible représentant jusqu'à 2% de ratio CET1, à affecter à des fusions et acquisitions (F&A) supplémentaires éventuelles sur nos marchés stratégiques. Toute opportunité de F&A sera dûment évaluée en fonction de critères financiers et stratégiques très stricts. Cette réserve s'ajoute à l'objectif de capital propre du groupe KBC, le tout constituant la Position de Capital de Référence, qui s'élève à 16%.
Un calcul détaillé des ratios de solvabilité du groupe KBC selon la méthode du compromis danois figure ci-dessous, de même qu'un résumé des calculs pour les méthodes FICOD et de déduction.
| Solvabilité du groupe (consolidé; sous CRR/CRD IV, méthode du compromis danois) (en millions d'EUR) |
31-12-2018 Fully loaded = phased-in |
31-12-2017 Phased-in |
31-12-2017 Fully loaded |
|---|---|---|---|
| Total des capitaux propres réglementaires, après répartition du bénéfice | 18 217 | 18 725 | 18 706 |
| Capital Tier 1 | 16 150 | 16 549 | 16 504 |
| Common equity1 | 15 150 | 15 131 | 15 104 |
| Capitaux propres des actionnaires de la société mère (après déconsolidation de KBC As surances) |
16 992 | 16 841 | 16 841 |
| Immobilisations incorporelles, y compris impact des impôts différés (-) | -584 | -475 | -475 |
| Goodwill de consolidation, y compris impact des impôts différés (-) | -602 | -604 | -604 |
| Intérêts de tiers | 0 | 0 | 0 |
| Réserve de réévaluation pour actifs disponibles à la vente (-)3 | – | -117 | – |
| Réserve pour couverture, couvertures des flux de trésorerie (-) | 1 263 | 1 339 | 1 339 |
| Écarts de valorisation dans le passif financier à la juste valeur – risques de crédit propres (-) | -14 | -1 | -1 |
| Ajustement de valeur découlant des exigences de valorisation prudente (-)2 | -63 | -111 | -124 |
| Dividendes payés (-) | -1 040 | -837 | -837 |
| Rémunération d'instruments AT1 (-) | -7 | -2 | -2 |
| Déduction liée au financement fourni à des actionnaires (-) | -91 | -91 | -91 |
| Déduction liée aux engagements de paiement irrévocables (-) | -32 | – | – |
| Provision insuffisante IRB (-) | -100 | -268 | -268 |
| Actifs d'impôts différés sur des pertes reportées (-) | -571 | -542 | -672 |
| Additional going-concern capital | 1 000 | 1 418 | 1 400 |
| Instruments hybrides innovants Tier 1 bénéficiant de droits acquis (grandfathered) | 0 | 18 | 0 |
| Instruments hybrides non innovants Tier 1 bénéficiant de droits acquis (grandfathered) | 0 | 0 | 0 |
| Instruments AT1 conformes à CRR4 | 1 000 | 1 400 | 1 400 |
| Intérêts de tiers à inclure dans l'additional going-concern capital | 0 | 0 | 0 |
| Capital Tier 2 | 2 067 | 2 176 | 2 202 |
| Provision excédentaire IRB (+) | 204 | 316 | 316 |
| Dettes subordonnées | 1 864 | 1 860 | 1 886 |
| Prêts subordonnés entités non consolidées du secteur financier (-) | 0 | 0 | 0 |
| Intérêts de tiers à inclure dans le capital Tier 2 | 0 | 0 | 0 |
| Volume total des risques pondérés | 94 875 | 91 972 | 92 410 |
| Banque | 85 474 | 82 679 | 83 117 |
| Assurances | 9 133 | 9 133 | 9 133 |
| Activités du holding | 302 | 202 | 202 |
| Élimination des transactions interentreprises | -34 | -43 | -43 |
| Ratios de solvabilité | |||
| Ratio common equity | 16,0% | 16,5% | 16,3% |
| Ratio Tier 1 | 17,0% | 18,0% | 17,9% |
| Ratio de capital total | 19,2% | 20,4% | 20,2% |
1 Chiffres audités (à l'exclusion de Provision insuffisante IRB et Ajustement de valeur découlant des exigences de valorisation prudente).
2 Le CRR impose qu'une valorisation prudente se reflète dans le calcul du capital disponible. Cela implique que la juste valeur de tous les actifs mesurés à la juste valeur qui influencent le capital disponible (par le biais des variations de juste valeur dans le compte de résultats ou les capitaux propres) doit être ramenée à sa valeur prudente. La différence entre la juste valeur et la valeur prudente (également dénommée correction de valeur supplémentaire ou Additional Value Adjustment/AVA) doit être déduite du ratio CET1.
3 Fait référence au filtre prudentiel pour les réserves de réévaluation positives des fonds propres.
4 Voir explication sous Informations complémentaires concernant le calcul de la solvabilité selon CRR/CRD IV.
| Solvabilité du groupe (consolidé; méthode FICOD) (en millions d'EUR) |
31-12-2018 Fully loaded |
31-12-2017 Phased-in |
31-12-2017 Fully loaded |
|---|---|---|---|
| Common equity | 15 885 | 16 015 | 15 988 |
| Volume total des risques pondérés | 106 380 | 105 625 | 106 062 |
| Ratio common equity | 14,9% | 15,2% | 15,1% |
| Solvabilité du groupe (consolidé; CRR/CRD IV, méthode de déduction) (en millions d'EUR) |
31-12-2018 Fully loaded |
31-12-2017 Fully loaded |
|---|---|---|
| Common equity | 14 199 | 14 146 |
| Volume total des risques pondérés | 89 537 | 87 052 |
| Ratio common equity | 15,9% | 16,3% |
Informations complémentaires concernant le calcul de la solvabilité selon CRR/CRD IV (compromis danois, fully loaded):
Tier 1 émis en février 2019: voir l'Annexe 6.8 des Comptes annuels consolidés
• Volume total des risques pondérés: depuis sa mise en œuvre en 2008, l'approche Internal Rating Based (IRB) a essentiellement été utilisée par KBC pour calculer ses actifs pondérés en fonction des risques. Elle est utilisée pour près de 92% des risques de crédit pondérés, dont environ 87% sont calculés selon l'approche Advanced et 5% selon l'approche Foundation. Les autres risques de crédit pondérés sont calculés selon l'approche standardisée. L'augmentation des risques pondérés en 2018 est imputable, entre autres, aux nouvelles exigences et restrictions réglementaires imposées par les autorités de surveillance et à l'augmentation des volumes dans différents marchés clés.
Au 31 décembre 2018, notre leverage ratio au niveau du groupe (fully loaded) s'établissait à 6,1% (voir tableau ci-dessous). Vous trouverez des informations plus détaillées, notamment une description des processus utilisés pour gérer le risque de levier excessif, dans le Risk Report de KBC, consultable sur le site www.kbc.com (le Risk Report n'a pas été vérifié par le commissaire aux comptes).
| Leverage ratio Groupe KBC (consolidé; sous CRR/CRD IV, méthode du compromis danois) (en millions d'EUR) |
31-12-2018 Fully loaded |
31-12-2017 Fully loaded |
|---|---|---|
| Capital Tier 1 | 16 150 | 16 504 |
| Total des expositions | 266 594 | 272 373 |
| Total des actifs | 283 808 | 292 342 |
| Déconsolidation de KBC Assurances | -31 375 | -32 802 |
| Ajustement pour produits dérivés | -3 105 | -3 908 |
| Ajustement pour modifications réglementaires dans l'établissement du capital Tier 1 | -2 043 | -2 235 |
| Ajustement pour risques de cession temporaire de titres | 408 | 816 |
| Expositions hors bilan | 18 900 | 18 160 |
| Leverage ratio | 6,1% | 6,1% |
Outre la supervision exercée sur KBC par la BCE et la Banque nationale de Belgique sur la base du principe de continuité d'exploitation, KBC est également soumis aux exigences établies par le Single Resolution Board (SRB). Le SRB élabore des plans de résolution pour les grandes banques de la zone euro. Ces plans ont vocation à décrire l'approche adoptée par les autorités de résolution dans le cadre de la résolution d'une banque en faillite (ou susceptible de faillite) afin de préserver ses fonctions critiques, les fonds publics et la stabilité financière. Cette approche prend en compte les spécificités de la banque et est personnalisée. L'une des principales caractéristiques du plan de résolution est de déterminer le niveau d'intervention des autorités de résolution compétentes. Un choix doit être effectué entre une autorité de résolution unique, chargée de la résolution du groupe dans son ensemble (Single Point of Entry ou SPE), et différentes autorités qui résolvent séparément les parties du groupe relevant de leur juridiction (Multiple Point of Entry ou MPE).
Le plan de résolution de KBC repose sur une approche SPE au niveau du groupe, avec le renflouement interne (bail-in) en
tant qu'outil de résolution principal. Le bail-in implique de recapitaliser et de stabiliser la banque en dépréciant certains de ses éléments de passifs non garantis et en émettant de nouvelles actions pour les anciens créanciers à titre de compensation. L'approche SPE au niveau du groupe reflète le modèle d'entreprise de KBC, qui repose en grande partie sur l'intégration, à la fois commerciale (par exemple la banque et l'assurance) et organisationnelle (par exemple, risques, finance, trésorerie, etc.). Les titres de créance admissibles au bail-in sont émis par KBC Groupe SA. Cette approche garantit l'intégrité du groupe dans le cadre de la résolution et préserve le modèle de bancassurance en pleine activité.
Il est primordial de disposer d'éléments de passifs adéquats éligibles au bail-in. Ce paramètre est mesuré à l'aide de l'exigence minimale pour les fonds propres et les éléments de passif éligibles (MREL). Fin 2018, le MREL basé sur les instruments émis par KBC Groupe SA s'élevait à 25% des actifs pondérés par les risques (approche point of entry).
| MREL: approche point of entry (en millions d'EUR) |
31-12-2018 Fully loaded |
31-12-2017 Fully loaded |
|---|---|---|
| Fonds propres et éléments de passif éligibles | 23 752 | 22 207 |
| Capital CET1 (consolidé; CRR/CRD IV, méthode du compromis danois) | 15 150 | 15 104 |
| Instruments AT1 (montant nominal) | 2 400 | 1 400 |
| Instruments T2 (montant nominal, échéance résiduelle > 1 an) | 2 182 | 2 182 |
| Dette sénior (montant nominal, échéance résiduelle > 1 an) | 4 020 | 3 521 |
| Actifs pondérés par les risques (consolidés; CRR/CRD IV, méthode du compromis danois) | 94 875 | 92 410 |
| Ratio MREL | 25,0% | 24,0% |
Sur la base de la définition élargie appliquée par le SRB, qui couvre également certains instruments sénior/subordonnés émis à des niveaux inférieurs au sein du groupe (approche consolidée), le ratio MREL s'élevait à 26% des actifs pondérés par les risques. Le SRB et la BNB exigent que KBC Groupe SA atteigne un ratio MREL correspondant à 9,76% du total des engagements et des fonds propres (soit 25,9% des actifs pondérés par les risques) d'ici le 1er mai 2019.
| (en millions d'EUR) | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| Fonds propres et éléments de passif éligibles | 24 711 | 24 330 |
| Capital CET1 (consolidé; CRR/CRD IV, méthode du compromis danois) | 15 150 | 15 134 |
| Capital AT1 (consolidé; CRR/CRD IV) | 1 000 | 1 418 |
| Capital T2 (consolidé; CRR/CRD IV) | 2 068 | 2 176 |
| Dettes subordonnées (non reprises dans les instruments AT1 et T2) | 2 022 | 1 513 |
| Dette sénior (montant nominal, échéance résiduelle > 1 an) | 4 473 | 4 089 |
| Actifs pondérés par les risques (consolidés; CRR/CRD IV, méthode du compromis danois) | 94 875 | 92 410 |
| Ratio MREL en pourcentage des actifs pondérés par les risques | 26,0% | 26,3% |
| Total des engagements et des fonds propres | 245 225 | 251 364 |
| MREL en pourcentage du total des engagements et des fonds propres | 10,1% | 9,7% |
Des informations relatives à la solvabilité de KBC Bank et de KBC Assurances sont fournies séparément dans le tableau ci-dessous. Vous trouverez des informations plus détaillées dans leurs Comptes annuels consolidés et le Risk Report de KBC, consultables sur le site www.kbc.com (le Risk Report n'a pas été vérifié par le commissaire aux comptes). La solvabilité de KBC Bank est calculée, comme pour le groupe KBC, sur la base de CRR/CRD IV. La solvabilité de KBC Assurances est calculée sur la base des règles Solvency II.
| (CRR/CRD IV, fully loaded, en millions d'EUR) | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| Total des capitaux propres réglementaires, après répartition du bénéfice | 15 749 | 15 756 |
| Capital Tier 1 | 13 625 | 13 484 |
| Dont common equity | 12 618 | 12 077 |
| Capital Tier 2 | 2 124 | 2 273 |
| Total des risques pondérés | 85 474 | 83 117 |
| Ratio common equity | 14,8% | 14,5% |
| Ratio Tier 1 | 15,9% | 16,2% |
| Ratio de capital total | 18,4% | 19,0% |
| Solvency II (en millions d'EUR) | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| Fonds propres | 3 590 | 3 865 |
| Tier 1 | 3 090 | 3 365 |
| Capitaux propres des actionnaires de la société mère selon IFRS | 2 728 | 3 051 |
| Dividendes payés | -132 | -8 |
| Déduction des immobilisations incorporelles et goodwill (après impôts) | -124 | -128 |
| Écarts de valorisation (après impôts) | 341 | 403 |
| Ajustement de la volatilité | 313 | 43 |
| Autres | -35 | 3 |
| Tier 2 | 500 | 500 |
| Dettes subordonnées | 500 | 500 |
| Capital de solvabilité requis (SCR) | 1 651 | 1 823 |
| Ratio Solvency II | 217% | 212% |
| Excédent de solvabilité au-delà du SCR | 1 939 | 2 042 |
L'ICAAP (Internal Capital Adequacy Assessment Process) de KBC comporte de nombreux processus d'activité et de risque qui contribuent conjointement à l'objectif d'évaluer et de s'assurer à tout moment que nous sommes adéquatement capitalisés au vu de notre profil de risque et de la qualité de notre environnement de contrôle et de gestion des risques. À cet effet, nous avons mis en place un modèle interne de capital afin de compléter les modèles de capital réglementaire existants. Ce modèle permet par exemple de mesurer la performance ajustée du risque, d'étayer et fixer les limites de risque et d'évaluer l'adéquation du capital. Il est complété par un cadre d'évaluation des bénéfices visant à identifier les vulnérabilités concernant la durabilité à long terme de notre modèle commercial.
L'un des processus clés de notre ICAAP est l'alignement des cycles de planification (APC). Ce processus annuel vise à
mettre en place une planification intégrée sur 3 ans prenant conjointement en compte les perspectives stratégiques, financières, de trésorerie et de risque. Dans ce processus, la propension au risque du groupe est définie et déclinée grâce à l'établissement de limites de risque au niveau du groupe et des entités.
L'APC ne porte pas uniquement sur la planification mais vise également à suivre de près l'exécution des plans dans tous ses aspects (compte de résultat, actifs pondérés par les risques, liquidité). Ce suivi se traduit par l'établissement de rapports dédiés établis par les différentes fonctions du groupe.
Outre l'approche intégrée au niveau du groupe, KBC Assurances et ses sociétés d'assurance et de réassurance procèdent régulièrement à une évaluation interne des risques et de la solvabilité (Own Risk and Solvency Assessment, ORSA), comme exigé par Solvency II. Comme dans l'ICAAP, l'objectif
de l'ORSA est d'assurer un contrôle et de veiller à ce que le business soit géré de manière saine et prudente, et à ce que le groupe KBC Assurances soit suffisamment capitalisé au vu de son profil de risque et de la qualité de son environnement de gestion et de contrôle des risques. L'ORSA recourt en grande partie à des processus clés identiques à ceux de l'ICAAP, tels
Le stress testing constitue un outil important de gestion des risques qui crée de la valeur tant pour les processus stratégiques que pour la gestion quotidienne des risques (identification des risques, propension au risque et établissement de limites, etc.). À ce titre, il fait partie intégrante du Cadre de gestion des risques et constitue un élément essentiel de nos processus ICAAP et ORSA.
Nous définissons le stress testing comme étant un processus d'aide à la prise de décisions de la direction comprenant différentes techniques permettant d'évaluer l'impact négatif potentiel d'un ou de plusieurs évènement(s) spécifique(s) et/ou d'une évolution des facteurs de risque allant de plausible à extrême, exceptionnelle ou improbable sur la situation (financière) de KBC.
Il s'agit donc d'un outil important pour identifier les sources de vulnérabilité et donc pour évaluer l'adéquation de notre capital pour couvrir les risques auxquels nous pouvons être exposés. C'est la raison pour laquelle l'APC inclut également des sensibilités aux hypothèses critiques utilisées dans le scénario de base. L'APC est par ailleurs complété par des stress tests intégrés dédiés effectués en parallèle. Ces sensibilités et stress tests visent à garantir que:
• les décisions relatives au plan financier, à la propension au risque et à la limitation du risque ne reposent pas seulement sur un scénario de base, mais tiennent également compte
que l'APC, la détermination de la propension au risque et les processus de gestion de l'entreprise, du risque et du capital. Ces processus sont adaptés si nécessaire afin de prendre en compte la nature spécifique des activités d'assurance/ réassurance et de répondre aux exigences de Solvency II.
Les ratios de capital qui en résultent sont comparés aux objectifs internes et réglementaires de capital.
D'autres scénarios et sensibilités encore plus extrêmes sont calculés dans le contexte d'un Plan de redressement (Recovery Plan). Ces scénarios portent sur des événements entraînant une violation des exigences réglementaires en matière de fonds propres. Le Plan de redressement offre ainsi une autre perspective sur les principales vulnérabilités du groupe et les mesures d'atténuation des risques susceptibles d'être mises en œuvre par la direction en cas de concrétisation du scénario concerné.
De nombreux autres stress tests sont réalisés au sein de KBC, qui offrent de précieuses informations pour évaluer l'adéquation de capital du groupe. Parmi ceux-ci figurent notamment les stress tests réglementaires, les stress tests ad hoc intégrés et par type de risque ou spécifiques à un portefeuille, au niveau du groupe et au niveau local. Les impacts significatifs des stress tests sont des données utiles pour définir les sensibilités dans la planification APC.
Comme annoncé par l'Autorité bancaire européenne (ABE) en novembre 2018 dans le cadre de son test de résistance à l'échelle européenne mené en 2018, nous demeurons adéquatement capitalisés. Ce test se fonde sur un ratio common equity fully loaded de 15,96% au 31 décembre 2017, ajusté afin de tenir compte de la première application d'IFRS 9. Dans le cadre du scénario de base, le ratio augmenterait de 260 points de base pour s'établir à 18,56%, tandis qu'en vertu du scénario défavorable, il chuterait de 236 points de base, à 13,6%.
Les principaux aspects de la politique en matière de gouvernance d'entreprise sont exposés dans la Charte de gouvernance d'entreprise de KBC Groupe SA (ci-après désignée par la Charte, disponible à l'adresse www.kbc.com). Nous utilisons à cet égard le Code belge de gouvernance d'entreprise de 2009 (le Code), disponible à l'adresse www.corporategovernancecommittee.be. La présente Déclaration de gouvernance énonce une série
d'informations factuelles sur la gouvernance d'entreprise et sur l'application d'un certain nombre de dispositions légales.
Sauf mention contraire, la période considérée court du 1er janvier au 31 décembre 2018.
Les termes recensés ici sont abrégés comme suit dans ce chapitre:
La composition du Conseil et de ses comités au 31 décembre 2018 est exposée dans le tableau ci-dessous. La liste des mandats externes ainsi qu'un curriculum vitae succinct de chacun des membres du Conseil sont disponibles à l'adresse www.kbc.com. Le nombre de réunions des comités auxquelles chaque membre a assisté est renseigné dans la colonne correspondante.
| n émunératio Comité de r |
4 | 4 (p) | 4 | 4 | ||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| omination Comité de n |
4 | 4 (p) | 4 | 4 | 4 | 4 | ||||||||||||
| CRC | 9 | 9 (p) | 9 | 9 | 9 | |||||||||||||
| CA | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 (p) | |||||||||||||
| CD | n (p) | n | n | |||||||||||||||
| indépendan ts eurs Administrat |
n | n | n | |||||||||||||||
| e de référenc Représenta onnaires nts des acti |
n | n | n | n | n | n | n | n | n | n | ||||||||
| fs non exécuti eurs Administrat |
n | n | n | n | n | n | n | n | n | n | n | n | n | |||||
| s du Conseil aux réunion présences Nombre de |
11 | 10 | 11 | 11 | 11 | 11 | 10 | 11 | 11 | 11 | 11 | 11 | 11 | 11 | 10 | 11 | 11 | |
| at actuel Fin du mand |
2019 | 2021 | 2020 | 2019 | 2021 | 2020 | 2019 | 2019 | 2022 | 2021 | 2020 | 2020 | 2021 | 2022 | 2021 | 2022 | ||
| n 2018 du Conseil e Période pas sée au sein |
Année complète | Année complète | Année complète | Année complète | Année complète | Année complète | Année complète | Année complète | Année complète | Année complète | Année complète | Année complète | Année complète | Année complète | Année complète | Année complète | ||
| ncipale Fonction pri |
Président du Conseil | Vice-président du Conseil CEO de Vlerick Group |
Président du CD et administrateur délégué KBC | CEO de Christeyns Groep | Administrateur délégué de Cera et de KBC Ancora |
Président de MRBB | Administrateur délégué / CEO de Cera et de KBC Ancora |
Administrateur délégué de 3D | Professeur à l'International Business School de Budapest |
Professeur émérite d'Economie à l'Université d'Anvers, Administrateur de Cera |
Senior Partner, Squire Patton Boggs (US) LLP | CEO du groupe Ravago | Administrateur délégué KBC | Administrateur délégué KBC | Administrateur-directeur de Cera | Administrateur délégué / CEO de MRBB | Commissaire: PricewaterhouseCoopers (PwC), représentée par Roland Jeanquart et Tom Meuleman. | |
| Nom | Nombre de réunions en 2018 | Thomas Leysen | Philippe Vlerick | Johan Thijs | Alain Bostoen | Katelijn Callewaert | Sonja De Becker | Franky Depickere | Frank Donck | Júlia Király | Walter Nonneman | Vladimira Papirnik | Theodoros Roussis | Hendrik (Rik) Scheerlinck | Christine Van Rijsseghem | Matthieu Vanhove | Marc Wittemans |
Rapport annuel KBC 2018 139
Secrétaire du Conseil: Johan Tyteca. (p) Président de ce comité.
Lors de l'assemblée générale du 3 mai 2018, Júlia Király a été reconduite dans ses fonctions d'administratrice indépendante pour un nouveau mandat de quatre ans de même que Marc Wittemans et Christine Van Rijsseghem comme administrateurs.
fonctions d'administrateur à l'issue de l'Assemblée générale, vu qu'il a atteint la limite d'âge. Le Conseil le remercie pour ses prestations en tant qu'administrateur.
Curriculum du nouvel administrateur proposé:
• Koenraad Debackere: ingénieur civil électromécanicien, docteur en management, professeur ordinaire à la Faculté d'économie et des sciences de l'entreprise à la KU Leuven, professeur à la Vlerick Management School, administrateur délégué de KU Leuven Research & Development et administrateur général de la KU Leuven.
Consultez la Charte de gouvernance d'entreprise à l'adresse www.kbc.com, sous l'intitulé Gouvernement d'entreprise. L'ordre du jour de l'Assemblée générale du 2 mai 2019 est disponible à l'adresse www.kbc.com.
| Johan Thijs |
Daniel Falque |
John Hollows |
Erik Luts |
Luc Popelier |
Hendrik Scheerlinck |
Christine Van Rijsseghem |
|---|---|---|---|---|---|---|
| °1965 Belge Licencié en Sciences (Mathématiques appliquées) et en Sciences actuarielles |
°1963 Belge Licencié en Relations internationales (Université catholique de Louvain) |
°1956 Britannique Licencié en Droit et en Économie (Université de Cambridge) |
°1960 Belge Licencié en Pédagogie (KU Leuven) |
°1964 Belge Licencié en Sciences économiques appliquées (UFSIA) |
°1956 Belge Licencié en Droit (KU Leuven) |
°1962 Belge Licenciée en Droit (UGent) |
| (KU Leuven) En service depuis 1988* CEO (Chief Executive Officer) du groupe |
En service depuis 2009* CEO division Belgique |
En service depuis 1996* CEO division Tchéquie |
En service depuis 1988* CIO (Chief Innovation Officer) |
En service depuis 1988* CEO Marchés internationaux |
En service depuis 1984* CFO (Chief Financial Officer) |
En service depuis 1987* CRO (Chief Risk Officer) |
* En service depuis: chez KBC Groupe SA, dans les sociétés du groupe ou dans les entités avant la fusion (Kredietbank, Cera, ABB, etc.).
Vous trouverez de plus amples informations, dont les CV, sur www.kbc.com
Le conseil d'administration de KBC Groupe compte 16 membres:
Étant donné que la loi belge du 25 avril 2014 relative au statut et au contrôle des établissements de crédit et des sociétés de bourse stipule qu'au moins trois membres du CD doivent aussi être administrateurs (agissant comme 'administrateurs exécutifs'), il n'est pas possible légalement d'introduire une
structure de gouvernance duale avec une séparation nette entre le Conseil (stratégie, propension au risque et surveillance du management) et le CD (management opérationnel). Le CEO du Groupe, le CFO du Groupe et le CRO du Groupe sont des administrateurs exécutifs.
En vue de garantir la stabilité de l'actionnariat et l'orientation à long terme du management de KBC Groupe, de même que pour soutenir et coordonner la politique générale de KBC Groupe, les actionnaires de référence (Cera, KBC Ancora, MRBB et les autres actionnaires de référence) ont conclu une convention d'actionnaires. À cet effet, les actionnaires de référence se concertent lors de l'assemblée générale de KBC
Groupe et sont représentés au sein de son Conseil par dix administrateurs.
Il n'y a donc pas de majorité d'administrateurs indépendants au sein du Conseil. Toutefois, KBC a nettement mis l'accent sur la sélection d'administrateurs indépendants de haut niveau pour KBC Groupe et pour les Conseils d'administration de KBC Bank et KBC Assurances. Ces personnes jouissent d'un grand prestige et apportent au Conseil une expertise spécifique en matière de finances et de gestion, de même qu'une grande diversité de backgrounds.
Le souhait des actionnaires de référence de voir leurs représentants disposer d'une majorité au sein du Conseil et d'une représentation significative au sein des comités consultatifs doit être considérée comme la contrepartie de l'engagement qu'ils ont pris dans le cadre de leur convention d'actionnaires, dont l'objet est d'assurer la stabilité de l'actionnariat et la continuité du groupe. Compte tenu de leur engagement à long terme, les actionnaires de référence accordent naturellement une attention particulière à la création de valeur durable et à une gestion prudente des risques.
Tous les membres du CD participent aux réunions du Conseil, sauf lorsque le Conseil discute du fonctionnement du CD en l'absence des membres du CD.
Le Conseil a élaboré une politique par rapport à la diversité souhaitée dans la composition du Conseil et du CD. Cette politique vise avant tout à garantir la diversité en matière de connaissance, d'expérience, de sexe et de bagage géographique. Son objectif est de veiller à ce que tant le Conseil que le CD disposent d'une large base de compétences et d'un savoir-faire pertinents, et qu'ils reçoivent différents avis et idées pour leur processus décisionnel.
La politique stipule que le Conseil doit être composé de manière équilibrée, de sorte qu'il dispose dans son ensemble d'une expertise adéquate en matière de bancassurance, de l'expérience nécessaire dans la gestion exécutive et d'une conscience sociale et technologique approfondie.
La politique stipule par ailleurs que:
• trois membres du CD doivent également être membres du Conseil (conformément à la loi belge relative au statut et à la surveillance des établissements de crédit).
La composition du Conseil tient compte de la spécificité de la structure de l'actionnariat et plus particulièrement, de la présence des actionnaires de référence.
La politique stipule également que le CD doit être composé de manière équilibrée, de sorte qu'il dispose, dans son ensemble, d'une vaste connaissance du secteur financier, et plus particulièrement du savoir-faire général requis dans tous les domaines dans lesquels KBC est active.
La politique stipule par ailleurs que:
Sur avis du Comité de nomination, le Conseil veillera à l'application correcte de cette politique de diversité lorsqu'il décide du profil d'un nouvel administrateur ou d'un nouveau membre du CD pour les postes vacants et lorsqu'il fait des propositions pour une nomination au sein du Conseil.
Le Comité de nomination a contrôlé régulièrement l'application de cette politique et a constaté qu'elle était effectivement appliquée en 2018. Dans les années à venir, nous comptons continuer à accroître la diversité au niveau de la composition du CD. En ce qui concerne le Conseil, il convient de souligner que le Conseil d'administration du Groupe KBC se réunit régulièrement avec le Conseil d'administration de KBC Bank et celui de KBC Assurances. Les deux administrateurs indépendants supplémentaires au sein des deux conseils assurent une expertise et une diversité complémentaires.
Le CV complet de chaque membre du Conseil et du CD est publié sur www.kbc.com, sous Gouvernement d'entreprise / leadership. Dans le chapitre Notre modèle d'entreprise, nous présentons les diplômes des membres du Conseil.
Voici les différentes nationalités autres que belges représentées au sein des Conseils d'administration de KBC Groupe, KBC Bank et KBC Assurances: hongroise, tchèque/américaine, irlandaise, suédoise, danoise et française.
Deux administrateurs indépendants au sens des et conformément aux critères fixés par l'article 526ter du Code des sociétés et par le Code siègent au CA en date du 31 décembre 2018; il s'agit de :
Les autres membres du CA sont:
Compte tenu des profils et des compétences de ses membres, il est permis d'affirmer que le CA est composé conformément aux spécifications de la Charte et de l'article 526bis, §2, du Code des sociétés, et dispose des aptitudes et de l'expérience exigées par lesdites spécifications.
Un administrateur indépendant au sens des et conformément aux critères fixés par l'article 526ter du Code des sociétés et par le Code siège au CRC de KBC Groupe SA en date du 31 décembre 2018. Il s'agit de:
a exercé des fonctions et mandats au sein de plusieurs organismes financiers. Actuellement, il est administrateur délégué de Cera et de KBC Ancora. Franky Depickere est président du CRC.
Compte tenu de ces profils et compétences, il est permis d'affirmer que le CRC dans son ensemble et chacun de ses membres individuellement dispose des aptitudes et de l'expérience requises.
La Déclaration de gouvernance d'entreprise versée au rapport annuel doit également contenir la liste des dispositions du Code auxquelles il est dérogé, ainsi que les motifs de ces dérogations (principe de Comply or explain). Voici les dispositions auxquelles il est dérogé:
La disposition 5.2/4 de l'Annexe C du Code stipule que la majorité au moins des membres du CA doit être indépendante. La disposition 5.3/1 de l'Annexe D du Code ordonne au Conseil de constituer un Comité de nomination composé majoritairement d'administrateurs non exécutifs indépendants.
En date du 31 décembre 2018, le CA était composé de quatre administrateurs non exécutifs, dont deux sont indépendants et deux représentent l'actionnariat de référence. Les administrateurs indépendants ne sont donc pas majoritaires au sein du CA.
À cette même date, le Comité de nomination était composé de cinq administrateurs: le président du Conseil, également administrateur indépendant, un deuxième administrateur indépendant et trois représentants de l'actionnariat de référence. Ce comité compte donc deux administrateurs indépendants. En outre, un administrateur indépendant de KBC Bank SA est invité à toutes les assemblées de ce comité: trois administrateurs indépendants sont ainsi impliqués dans les travaux du Comité de nomination.
Comme pour le Conseil, la composition du CA et du Comité de nomination tient compte de la spécificité de la structure de l'actionnariat et plus particulièrement, de la présence des actionnaires de référence. Le Conseil a jugé souhaitable, à la lumière de leur engagement à long terme (comme expliqué dans le Modèle de gouvernance), d'impliquer les actionnaires de référence de manière adéquate dans les activités des comités, par le biais de leurs représentants au Conseil.
PwC Reviseurs d'Entreprises sccrl (PwC) est représentée par Roland Jeanquart et Tom Meuleman.
Il est proposé à l'Assemblée générale de renouveler le mandat de commissaire de PwC pour une nouvelle période de trois ans expirant en 2022.
La rémunération du commissaire est exposée sous l'intitulé Comptes annuels consolidés, Annexe 6.4.
Outre les missions que lui assigne le Code des sociétés, la constatation des résultats trimestriels et la prise de connaissance des activités du CA, du CRC, du Comité de nomination et du Comité de rémunération, le traitement des dossiers soumis par ces comités et la prise des décisions y afférentes, le Conseil a traité les points suivants, notamment:
Le CD a par ailleurs rédigé les rapports mensuels consacrés à l'évolution des résultats et au déroulement des affaires au sein des diverses divisions du groupe. Il s'est également régulièrement penché sur la stratégie et sur les défis propres aux différents domaines d'activité.
Le Tableau de bord Durabilité KBC permet de suivre l'implémentation de la stratégie de durabilité de KBC. Ce tableau de bord reprend des paramètres de durabilité permettant de voir où le Groupe KBC se situe et d'ainsi procéder aux éventuelles adaptations nécessaires. Le Conseil évalue deux fois par an l'évolution de ces paramètres.
Au sein du Conseil, le CA rend notamment son avis sur l'intégrité des rapports financiers et l'efficacité du processus de contrôle interne et de la gestion des risques. Il pilote la fonction d'audit interne et supervise les activités du réviseur externe.
Le CA s'est réuni en présence du président du CD, du CRO du Groupe, du CFO du Groupe, de l'auditeur interne, du Compliance Officer et des réviseurs agréés. En plus de prendre connaissance des comptes annuels consolidés et non consolidés, du rapport annuel et des chiffres semestriels et trimestriels, d'approuver le communiqué de presse y afférent et de s'entretenir des constatations du réviseur, le CA examine les rapports trimestriels de l'auditeur interne.
Le CRC fournit des recommandations au Conseil à propos de la tolérance au risque actuelle et future et de la stratégie de gestion des risques, et aide le Conseil à surveiller l'exécution de ladite stratégie par le CD. Le CRC veille à ce que les prix des actifs et des passifs et les prix des catégories de produits qui ne figurent pas au bilan et qui sont proposés à la clientèle tiennent compte des risques auxquels est soumis l'établissement, compte tenu de son modèle d'exploitation et de sa stratégie de gestion des risques - en l'occurrence, les risques, et tout particulièrement les risques de réputation, susceptibles de dériver des types de produits proposés à la clientèle. Le CRC surveille les fonctions Compliance et Gestion des risques.
Le CRC s'est réuni en présence du président du CD, du CRO du Groupe, du CFO du Groupe, de l'auditeur interne, du Compliance Officer et des réviseurs agréés. En plus de s'entretenir des rapports périodiquement établis par la fonction Gestion des risques et par le Compliance Officer (dont les rapports annuels), le CRC s'est penché sur les rapports des services d'inspection juridique, fiscale et des agences.
les résultats des inspections exécutées par les autorités de surveillance et des plans d'action formulés par le management
la Compliance Charter 2018 révisée
Remarque: le Comité de nomination de KBC Groupe SA assume ce rôle également pour KBC Assurances et pour KBC Bank.
Principaux sujets traités:
Le Comité de rémunération s'est systématiquement réuni en la présence du président du CRC et, souvent, du président du CD. Remarque: le Comité de rémunération de KBC Groupe SA assume ce rôle également pour KBC Assurances et KBC Bank.
Principaux sujets traités:
Le lecteur trouvera une description générale du fonctionnement du Conseil et de ses comités aux chapitres 5 et 6 de la Charte de gouvernance d'entreprise de KBC Groupe SA, disponible à l'adresse www.kbc.com.
Le Conseil cherche en permanence à optimiser son fonctionnement, qu'il évalue pour cette raison chaque année, sous la direction de son président. À cela s'ajoutent les aspects suivants: composition du Conseil, sélection, nomination et formation des membres, fonctionnement pratique (ordre du jour, réunions, présidence, secrétariat), informations au Conseil, culture au sein du Conseil, exécution des tâches, rémunération, relations avec le CD, avec les actionnaires et les autres parties prenantes, comités du Conseil, propositions de sujets à traiter et propositions de formations.
À l'initiative du président, une évaluation individuelle des administrateurs concernés est effectuée avant que leur mandat soit renouvelé, l'accent étant mis sur leur engagement et sur leur efficacité au sein du Conseil. La façon dont le rôle de président ou de membre d'un comité du Conseil est assumé peut également être examinée. L'évaluation
individuelle est effectuée par le président. Le Conseil a également pour tâche d'évaluer le président en son absence.
Les administrateurs non exécutifs procèdent une fois l'an à une évaluation de leur interaction avec le management exécutif. À cet effet, les administrateurs non exécutifs se réunissent une fois par an au moins en dehors de la présence des administrateurs exécutifs.
Chaque comité du Conseil évalue régulièrement ses propres composition et fonctionnement. Il en fait rapport au Conseil et formule au besoin des propositions.
Une fois l'an, à l'initiative de son président, l'ensemble du CD discute de ses objectifs et évalue ses performances. Chaque année, le président du CD procède à une évaluation individuelle des membres du CD. L'évaluation du président du CD lui-même est effectuée par le président.
Le Conseil a élaboré une réglementation qui régit les transactions et autres relations contractuelles conclues entre la société (sociétés liées incluses) et ses administrateurs, qui échappent à la réglementation sur les conflits d'intérêts
énoncée à l'article 523 ou 524ter du Code des sociétés. Cette réglementation est coulée dans la Charte. Au cours de l'exercice 2018, aucune transaction n'a nécessité l'application de cette réglementation.
Le Dealing Code traite de l'établissement d'une liste de collaborateurs-clés, de la fixation des périodes d'embargo annuelles et de la notification, à l'Autorité des services et
marchés financiers (FSMA), des transactions effectuées par des personnes exerçant un poste de direction et des personnes qui leur sont liées.
Au cours de l'exercice 2018, la proposition d'approbation d'une garantie ('Indemnification') a nécessité l'application de l'article 523 du Code belge des sociétés. Aucun conflit d'intérêts requérant l'application de l'article 524 ou 524ter du Code des sociétés n'a été constaté.
La proposition relative à l'octroi d'une garantie a été discutée lors de la réunion du Conseil du 21 juin 2018. En voici le rapport:
"I.
Il est proposé d'introduire une garantie ('indemnification') (i) pour les membres actuels et futurs d'un organe de contrôle (chargé de définir la stratégie et de superviser le management opérationnel) ou d'un organe exécutif (responsable du management opérationnel) de toute entité juridique appartenant au groupe KBC, à l'exception de KBC Groupe SA, KBC Bank SA et KBC Assurances SA, et (ii) toutes les autres personnes qui, actuellement ou à l'avenir, à la demande et pour le compte d'une entité appartenant au groupe KBC, exercent une fonction de membre d'un organe de contrôle ou d'un organe exécutif dans une entité juridique extérieure au groupe KBC.
Conformément à l'article 523 du Code des sociétés, les administrateurs suivants déclarent qu'ils ont un intérêt personnel et s'abstiendront de toute discussion et décision: Franky Depickere, Marc Wittemans et Christine Van Rijsseghem. Ils quittent la réunion. Luc Popelier, John Hollows, Daniel Falque et Erik Luts quittent également la réunion.
Le Conseil de KBC Groupe SA constate qu'il existe une tendance croissante à ce que les régulateurs et les autorités prennent des mesures coercitives à l'encontre des institutions financières en cas d'allégations de mauvaise conduite. Il estime que cette tendance entraîne un risque accru de responsabilité personnelle des membres de l'organe de contrôle et de l'organe exécutif du groupe KBC. Il est d'avis qu'une convention de garantie, complétant l'assurance responsabilité des administrateurs, serait dans l'intérêt social de KBC Groupe SA. Il reconnaît qu'il est difficile d'évaluer l'incidence financière possible d'une telle garantie. Cet impact financier pour KBC Groupe SA consistera en paiements futurs que la société devra effectuer dans le cadre de la convention de garantie.
Le Conseil préfère qu'en cas de litige entre un administrateur et KBC concernant la garantie, celle-ci soit réglée par arbitrage.
Le Conseil convient que la garantie est introduite telle que proposée.
II.
Il est en outre proposé au Conseil d'administration de KBC Groupe SA d'introduire une garantie au bénéfice de tous les membres actuels et futurs du Conseil d'administration et du Comité de direction de KBC Bank SA et de KBC Assurance SA.
Conformément à l'art. 523 du droit belge des sociétés, tous les administrateurs, à l'exception de Vladimira Papirnik et Júlia Király, mentionnent qu'ils ont un intérêt personnel et s'abstiendront de la discussion et de la prise de décision. Ils quittent la réunion. Conformément à l'art. 16, paragraphe 1 des statuts, la décision du Conseil peut être valablement prise par une décision conjointe de Vladimira Papirnik et Júlia Király.
Ils renvoient à la discussion qui a eu lieu au sujet de l'introduction d'une garantie pour les catégories de membres du Conseil d'administration mentionnées dans la décision précédente. Ils conviennent que les arguments en faveur d'une telle convention de garantie valent également pour les membres du Conseil d'administration et du Comité de direction de KBC Bank SA et de KBC Assurances SA et décident à l'unanimité que la garantie est étendue dans les mêmes conditions à ces titulaires de mandat. Ils reconnaissent la difficulté d'évaluer l'impact financier possible d'une telle garantie, qui consisterait en paiements futurs que la société devrait effectuer dans le cadre de la convention de garantie."
À l'issue de l'exercice 2018, il a été constaté que Hendrik Scheerlinck était administrateur de KBC Credit Investments SA au moment de la présente décision du 21 juin 2018 et qu'il avait donc également un intérêt personnel au point I de cette décision. Par conséquent, le Conseil d'administration de KBC Groupe a ratifié cette partie de la décision lors de sa réunion du 14 mars 2019. Franky Depickere, Marc Wittemans, Hendrik Scheerlinck et Christine Van Rijsseghem se sont abstenus de prendre part à la discussion et à la prise de décision. Johan Thijs, Luc Popelier, John Hollows, Daniel Falque et Erik Luts ont également quitté la réunion.
Partie 1: principales caractéristiques des systèmes internes de contrôle et de gestion des risques au sein de KBC
La stratégie et la structure organisationnelle de KBC Groupe sont commentées dans les parties intitulées Notre modèle d'entreprise et Notre stratégie du présent rapport annuel.
La structure de management du Groupe KBC est une structure fonctionnelle duale de type belge:
• La stratégie et la politique générale sont définies par le Conseil. Le Conseil assume toutes les responsabilités et tous les actes que lui attribue le Code des sociétés. Le Conseil
décide, sur proposition du CD, du niveau d'exposition au risque (appétence au risque).
• Le CD est chargé de la gestion opérationnelle de la société, dans les limites de la stratégie et de la politique générales approuvées par le Conseil. Pour assumer ses responsabilités spécifiques en matière de gestion financière et de gestion des risques, le CD a désigné parmi ses membres un Chief Financial Officer (CFO) et un Chief Risk Officer (CRO).
La Charte définit les compétences de ces deux organes de gestion, leur composition, leur fonctionnement et les qualifications dont leurs membres doivent pouvoir se prévaloir. Les informations concrètes sur la composition et le fonctionnement de ces organes figurent ailleurs dans le présent chapitre.
Déontologie et intégrité sont deux composantes essentielles d'une culture d'entreprise saine. Honnêteté, intégrité, transparence, confidentialité et maîtrise des risques mûrement réfléchie font partie des strictes normes d'éthique appliquées – conformément à la lettre et à l'esprit de la réglementation – par KBC. C'est la raison pour laquelle KBC traite tous ses clients d'une manière à la fois loyale, équitable et professionnelle.
Ces principes sont repris dans la Politique d'intégrité ainsi que, notamment, dans divers codes, procédures et codes de déontologie spécifiques. Ils font également l'objet de formations et de campagnes spécialement conçues pour le personnel. Notre communication relative aux politiques et codes de conduite clés se veut la plus transparente possible et est à retrouver à l'adresse www.kbc.com, sous Durabilité de l'entreprise > Nos règles et politiques.
La politique d'intégrité se penche également sur le risque de comportement (conduct risk), une notion qui considère le risque comme la conséquence d'une fourniture non conforme de services financiers. KBC a mis sur pied pour appréhender ce risque une stratégie complète, qui s'articule autour de la prévention, du contrôle et de l'édition de rapports. Des campagnes de communication et des formations à la gestion des dilemmes organisées à l'échelon du Groupe visent à sensibiliser tous les membres du personnel à la question. La politique d'intégrité a été actualisée en 2018 afin de se conformer aux nouvelles évolutions réglementaires (lutte contre le blanchiment d'argent, protection des données), aux nouveaux développements dans le monde numérique, avec un accent particulier sur les valeurs, y compris le placement du client au centre des priorités.
La politique d'intégrité de KBC se concentre principalement sur les domaines suivants, pour lesquels des règles de compliance ont été, selon le cas, énoncées à l'échelon du Groupe:
prévention des conflits d'intérêts (MiFID) et l'abus de marché, dont le délit d'initié;
La politique d'intégrité accorde en outre une attention toute particulière à la déontologie et à la lutte contre la fraude:
Le Code de déontologie de KBC est un document général inspiré des valeurs du Groupe, qui recommande à tous les collaborateurs de privilégier un comportement conforme à ces valeurs. Il sert de fondement à l'élaboration de lignes de conduite spécialisées visant des groupes-cibles et des
politiques stratégiques spécifiques au niveau du Groupe. Il inspire les campagnes de sensibilisation et les formations.
La politique de lutte contre la corruption confirme la volonté de KBC de lutter contre la corruption et de la prévenir dans l'exercice de ses activités; elle intègre une description des mesures prises et à prendre à cet effet. Elle s'applique à l'ensemble des collaborateurs, entités, activités, opérations, contreparties et fournisseurs de KBC et porte par conséquent sur tous les agissements du personnel de KBC ainsi que sur toutes les personnes ou entités effectuant des activités pour KBC ou représentant KBC en quelque qualité que ce soit.
Les principaux risques, liés à la corruption et à la subornation, concernent les faits d'influence indésirable, les conflits d'intérêts, la fixation de prix non objective, l'attribution subjective de contrats, etc. Compte tenu des possibles conséquences et en particulier de l'influence sur la réputation du groupe, KBC applique une tolérance zéro à l'égard de la fraude et des pratiques condamnables graves.
La lutte contre la corruption et la prévention de conflits d'intérêts en général font partie d'une formation ex cathedra. En Belgique, 7 735 collaborateurs de KBC Bank, KBC Assurances, KBC Asset Management, les agents d'assurances liés et leurs collaborateurs ont reçu une formation spécifique sur la prévention des conflits d'intérêts et la lutte contre la corruption. Tous les collaborateurs de Commercial Finance ont également reçu une formation sur ce sujet. Dans les entités du groupe en Europe centrale, la formation en matière de lutte contre la corruption s'inscrit dans le cadre de la formation relative à la conformité. Cette formation se fait soit en présentiel, soit via e-learning. 10 740 collaborateurs ont suivi cette formation en République tchèque, plus de 2 800 en Slovaquie et près de 900 en Hongrie. En Bulgarie, une formation a été dispensée à 2 071 employés et agents d'assurance. En Irlande, cette formation est intégrée dans le e-learning compliance ethics, une formation dispensée chaque année. Près de 1 500 collaborateurs ont suivi la formation.
La Politique anticorruption comprend aussi notamment une politique relative aux cadeaux, dons et parrainages; KBC tient en effet à protéger ses collaborateurs, tout comme ses contreparties, en fixant des règles destinées à promouvoir un comportement rationnel et transparent. Cette politique implique que les cadeaux, dons ou invitations, dont la contre-valeur dépasse un certain montant (en base annuelle)
doivent être signalés et approuvés par le comité de direction/ management compétent en la matière. En 2018, 41 notifications ont été approuvées à ce sujet en Belgique. Dans les entités d'Europe centrale, les cadeaux dont la valeur dépasse un certain montant doivent également être signalés (58 signalements en Tchéquie, aucun en Hongrie, 24 en Slovaquie et aucun en Bulgarie). En Irlande, 3 notifications ont été approuvées.
Comme KBC ne veut pas être impliquée dans des activités qui peuvent être considérées comme du blanchiment d'argent ou du financement du terrorisme, une politique de lutte contre le blanchiment d'argent a été élaborée au niveau du groupe. L'objectif de cette politique est d'établir un cadre général pour la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (y compris le financement et la prolifération des armes de destruction massive). Chaque entité du groupe a développé son propre programme de lutte contre le blanchiment d'argent basé sur des règles de conformité spécifiques à l'échelle du groupe (Know Your Customer, Know Your Transactions…), qui contiennent les règles minimales mais qui fournissent également le cadre nécessaire pour appliquer la législation locale. Afin de bien identifier tous les risques, une évaluation annuelle des risques est effectuée dans toutes les entités.
KBC ne tenant absolument pas à être impliquée dans de telles activités, tous les employés, les agents liés et leurs collaborateurs sont formés à intervalles réguliers. Par ailleurs, les employés, les agents liés et leurs collaborateurs sont tenus de respecter scrupuleusement les procédures et prescriptions mises en place et d'exercer la vigilance nécessaire lors de l'identification des clients et du contrôle des transactions. Si nécessaire, ils sont tenus d'avertir la fonction Compliance.
Le principe de base de la Stratégie fiscale de KBC est que KBC Groupe et toutes ses entités doivent se comporter en contribuables responsables, en veillant au respect de la législation fiscale dans la sphère professionnelle et à une planification fiscale légitime soutenue par des objectifs commerciaux valables qui priment sur les considérations fiscales. KBC n'adopte pas une position fiscale extrêmement agressive parce qu'elle veut préserver sa réputation de contribuable responsable et qu'elle adhère à une gestion stricte des risques fiscaux fondée sur ces principes. Les collaborateurs de KBC ne doivent pas donner à leurs clients des conseils susceptibles de les inciter à la fraude fiscale. Les
conseils ou renseignements fiscaux fournis doivent être clairs et corrects du point de vue juridique. Toutes les déclarations fiscales et tous les paiements d'impôts de KBC sont effectués correctement et à temps. Lors des contrôles du fisc, la transparence totale est de mise, conformément à la législation fiscale locale en vigueur. KBC réagit en temps utile à toutes les modifications législatives en investissant dans les systèmes informatiques nécessaires et en adaptant ses processus fiscaux aux nouvelles règles. Une saine gouvernance est en place pour surveiller et contrôler la Stratégie fiscale de KBC.
KBC dispose d'une politique relative aux lanceurs d'alerte. KBC attend de ses employés, de ses agents liés et de leurs collaborateurs qu'ils se montrent attentifs dans l'exercice de leur travail aux indices d'abus, de violations graves des règles ou prescrits ou aux autres pratiques condamnables dans le chef du personnel ou des clients. Chaque employé, chaque agent lié et chacun de ses collaborateurs a non seulement l'obligation morale élémentaire, mais aussi la possibilité juridique de signaler tout soupçon qu'il pourrait avoir à l'égard d'un tel comportement.
KBC préconise d'utiliser les lignes de reporting habituelles et de discuter en premier chef de tous les sujets de préoccupation spécifiques avec la ligne hiérarchique. Si cela s'avère impossible, l'intéressé peut se référer aux possibilités de reporting prévues dans la politique en matière de protection des lanceurs d'alerte. Une nouvelle procédure a été développée et communiquée spécialement à l'intention des employés belges, des agents liés et leurs collaborateurs. KBC peut faire rapport directement, sous le couvert de l'anonymat, aux autorités de contrôle en fonction de leurs domaines de compétence respectifs.
KBC s'engage à préserver l'anonymat des lanceurs d'alerte et à les protéger de toutes les conséquences négatives éventuelles du signalement de bonne foi d'une suspicion, conformément aux dispositions prévues par les règlements internes. Conformément à ces principes, KBC protège et respecte également les droits de la personne visée par le signalement. Le département Compliance du Groupe veille à la mise en œuvre de cette politique. En principe, la fonction Compliance locale fonctionne comme une entité centralisée où sont rassemblés tous les rapports et dossiers. La fonction Compliance locale doit faire rapport de l'ensemble des dossiers de lanceurs d'alerte à la Cellule Ethique et Fraude du département Compliance du Groupe. La politique en matière de lanceurs d'alerte doit faire l'objet d'une publication interne et externe. Vous trouverez le document Policy for the
protection of whistleblowers au sein du groupe KBC sur www. kbc.com, sous Durabilité de l'entreprise.
Pour être mieux armé contre les risques auxquels il est exposé dans l'exécution de sa mission, le CD a déployé, sous sa propre responsabilité et sous le contrôle du Conseil, un système de contrôle interne étagé. Ce système est communément appelé Modèle de défense tripartite (Three Lines of Defense model).
Le business est responsable de la détection des risques dans son domaine d'activité et de la mise en place de contrôles efficaces. Le business assure à cet égard que les contrôles adéquats sont exécutés comme il se doit, que les autoévaluations qu'il effectue sont suffisamment qualitatives, qu'il existe une prise de conscience suffisante des risques et qu'une priorité/capacité suffisante est accordée aux thèmes relatifs aux risques.
Indépendantes du business, les fonctions de risque et de contrôle de deuxième ligne émettent leur propre avis sur les risques auxquels KBC est confrontée. Les fonctions de risque et de contrôle de deuxième ligne garantissent ainsi dans une mesure suffisante que la fonction de contrôle de première ligne contrôle bien ses risques, sans toutefois reprendre la responsabilité initiale de la première ligne. La mission des fonctions de deuxième ligne est d'identifier et de mesurer les risques et de faire rapport à leur sujet. Pour garantir que son avis soit pris en considération, la fonction Risque dispose d'un droit de veto. Les fonctions de risque et de contrôle de deuxième ligne soutiennent également la mise en œuvre de la politique de risque et de son cadre dans l'ensemble du Groupe. Elles veillent par ailleurs à leur application.
Compliance est une fonction indépendante au sein de KBC Groupe. Cette indépendance est préservée par le statut spécial qui lui est conféré (exposé dans la Compliance Charter), par la place qu'elle occupe dans l'organigramme (elle relève du CRO, avec une ligne de communication fonctionnelle en direction du président du CD) et par ses lignes de communication (elle répond au CRC, son supérieur hiérarchique le plus élevé, voire,
dans certains cas, au Conseil). Elle a pour principal objectif d'empêcher toute exposition de KBC au risque de compliance et aux préjudices qui y sont liés du fait du non-respect des lois, réglementations, directives ou règles internes applicables et relevant des compétences de la fonction Compliance ou des domaines que le Comité de direction lui a confiés. C'est pourquoi la fonction Compliance accorde une importance particulière au respect de la politique d'intégrité.
3 En tant que contrôle de troisième ligne indépendant, l'Audit interne soutient le CD, le CA, le CRC et le Conseil dans leur mission de supervision de l'efficacité du système interne de contrôle et de gestion des risques L'Audit interne garantit dans une mesure suffisante (reasonable assurance) l'efficacité du système interne de contrôle et de gestion des risques, en ce compris la Gouvernance d'entreprise et la Politique de risque. En tant que contrôle de troisième ligne indépendant – faisant rapport au CA – il réalise des audits axés sur les risques. Il vérifie la présence de mesures et processus stratégiques mais aussi leur application cohérente au sein du Groupe afin de garantir la continuité des activités.
Les responsabilités, les caractéristiques, la structure organisationnelle et les lignes de communication, le champ d'application, la méthodologie en matière d'audit, la collaboration entre les divers départements d'audit interne au sein du Groupe et la sous-traitance d'activités d'audit interne sont décrits et commentés dans la Charte d'audit de KBC Groupe SA.
Conformément aux normes professionnelles internationales en matière d'audit, une partie externe analyse à intervalles réguliers la fonction d'audit. Le dernier examen a été pratiqué en 2014. Ses résultats ont été soumis au CD et au CA.
Le CD vérifie chaque année que le système interne de contrôle et de gestion des risques demeure conforme aux exigences, et fait rapport au CA et au CRC à ce sujet.
Ces comités surveillent au nom du Conseil l'intégrité et l'efficacité des mesures de contrôle internes et des mesures de gestion des risques placées sous la responsabilité du CD, en accordant une attention toute particulière à l'exactitude des rapports financiers. Ils s'assurent également que les
procédures instaurées par la société sont conformes aux dispositions légales et réglementaires.
Leur rôle, leur composition et leur fonctionnement, de même que la qualification de leurs membres, sont définis dans leurs chartes respectives, lesquelles font partie intégrante de la Charte de gouvernance d'entreprise. Ces comités sont évoqués dans d'autres sections encore.
Les parties prenantes internes aussi bien qu'externes doivent pouvoir disposer de rapports financiers précis, clairs et établis en temps opportun. Le processus qui sous-tend l'édition de ces rapports doit donc être suffisamment robuste.
La publication de rapports périodiques à l'échelon de la société est le résultat d'un processus comptable bien documenté. Il existe un guide des procédures comptables et du processus d'édition des rapports financiers. Les états financiers périodiques sont établis à partir du grand livre directement. Les comptes comptables sont comparés aux inventaires sous-jacents. Le résultat de ces contrôles est vérifiable. Les états financiers périodiques sont établis conformément aux règles d'évaluation locales. Les rapports périodiques sur les capitaux propres sont établis conformément aux résolutions les plus récentes de la Banque nationale de Belgique.
Les principales sociétés liées disposent d'une organisation comptable et administrative adaptée et de procédures de contrôle financier interne. Le processus de consolidation est détaillé dans un document descriptif. Le système et le processus de consolidation sont opérationnels depuis longtemps et comportent de nombreux contrôles de cohérence.
Les états financiers consolidés sont établis selon les normes IFRS, applicables à toutes les sociétés faisant partie du périmètre de consolidation. Les directions financières (les CFO) responsables des filiales certifient l'exactitude et l'exhaustivité des états financiers présentés, conformément aux règles d'évaluation du Groupe. Le Comité d'approbation (Approval commission), présidé par les directeurs de Investor Relations Office et de Experts, Reporting & Accounting, s'assure du respect des normes IFRS.
Comme l'impose la loi relative au statut et au contrôle des établissements de crédit du 25 avril 2014, le CD de KBC Groupe SA a évalué le système de contrôle interne relatif au processus d'édition de rapports financiers et a fait rapport à ce sujet.
Le déploiement à l'échelon du Groupe des procédures de clôture accélérée (Fast Close), le suivi des transactions entre sociétés du Groupe (transactions interentreprises) et le suivi permanent d'un certain nombre d'indicateurs de risques, de performances et de qualité (Key Risk Indicators / Key Performance Indicators), contribuent en permanence à améliorer la qualité du processus comptable et du processus d'édition des rapports financiers.
Le contrôle interne du processus comptable s'appuie depuis 2006 sur des normes de vérifications comptables définies à l'échelon du Groupe (Group Key Control Accounting and External Financial Reporting). Ces règles, destinées à maîtriser les principaux risques du processus comptable, régissent la mise en place et la maintenance de l'architecture du processus comptable: rédaction et suivi des règles d'évaluation et des schémas comptables, respect des règles d'autorisation et de séparation des fonctions dans le cadre de l'enregistrement comptable des opérations et mise en place d'un système adéquat de gestion des comptes de première et de deuxième ligne.
Le Challenger Framework (2012) et le Data Management Framework (2015) définissent ce qu'est une gouvernance adéquate et décrivent clairement les rôles et les responsabilités des acteurs intervenant dans le processus d'édition des rapports financiers, le but étant de réduire de manière drastique les risques d'édition de rapports en remettant en cause les données disponibles et en améliorant l'analyse, et donc, la compréhension des chiffres rapportés. Chaque année, les entités juridiques doivent vérifier ellesmêmes, en vue de préparer l'Internal Control Statement aux organes de contrôle, qu'elles répondent aux normes du Group Key Control Accounting and External Financial Reporting. Le résultat de cette autoévaluation est enregistré dans le Group Risk Assessment Tool de la fonction Risque. Des techniques de Business Process Management (BPM) sont utilisées à cet égard, techniques qui s'appuient sur des inventaires de procédures, des descriptions de procédures (Turtle Diagrams) et des analyses de risques potentiels dans les procédures (Failure Mode & Effects Analysis (FMEA)), en plus d'un questionnaire complété par le CFO. Les CFO confirment ainsi formellement et d'une manière circonstanciée qu'au sein de leur entité, tous les rôles et responsabilités relatifs au processus complet de l'édition de rapports financiers externes sont adéquatement assumés. La véracité de cette confirmation peut être à tout moment contrôlée par les parties prenantes internes et externes.
Le département Audit interne de KBC Groupe SA procède à un audit intégral du processus comptable et du processus d'édition de rapports financiers externes, statutaires comme consolidés.
Pour le contrôle exercé par le CA, voir les paragraphes qui précèdent.
Le capital social est entièrement libéré; il est représenté par 416 155 676 parts sociales sans valeur nominale. Le lecteur trouvera plus d'informations sur le capital du Groupe dans la partie intitulée Comptes annuels non consolidés et informations complémentaires.
Chaque année, KBC Groupe SA procède à une augmentation de capital, dont la souscription est réservée au personnel du Groupe et de certaines de ses filiales belges. Si le prix d'émission des nouvelles actions affiche une décote par rapport au cours de clôture, les nouvelles actions ne pourront pas être transférées pendant les deux ans qui suivront la date du paiement, sauf en cas de décès du membre du personnel durant cette période. Les actions auxquelles le personnel a
souscrit dans le cadre de l'augmentation de capital décidée le 14 novembre 2018 par le Conseil d'administration sont bloquées jusqu'au 19 décembre 2020 inclus. Les actions émises lors de l'augmentation de capital de 2017 demeurent elles aussi bloquées (jusqu'au 19 décembre 2019).
Les options sur actions de KBC Groupe SA attribuées à des membres du personnel de sociétés de KBC Groupe dans le cadre de plans d'options élaborés à diverses dates, ne sont pas cessibles entre vifs. Les nombres d'options sur actions réservées au personnel sont renseignés dans l'Annexe 3.8 de la partie Comptes annuels consolidés.
4 Mécanisme de contrôle des plans d'actionnariat du personnel, quand les droits de contrôle ne sont pas exercés par le personnel directement Néant.
Les droits de vote liés aux actions détenues par KBC Groupe SA et ses filiales directes et indirectes sont suspendus. Au 31 décembre 2018, il s'agissait de 50 284 titres.
Les actionnaires de référence de KBC Groupe SA sont KBC Ancora SCA, sa maison-mère Cera SCRL, MRBB SCRL et un groupe de personnes morales et de personnes physiques désignées par Autres actionnaires de référence.
Actionnariat, calculé sur la base des notifications les plus récentes adressées par les actionnaires de référence:
| • KBC Ancora SCA: | 77 516 380 |
|---|---|
| • Cera SCRL: | 11 127 166 |
| • MRBB SCRL: | 47 887 696 |
|---|---|
• Autres actionnaires de référence: 30 304 101
Les actionnaires de référence détiennent donc au total 166 835 343 actions de KBC Groupe SA, lesquelles
représentent autant de droits de vote, soit 40,09% du total des droits de vote au 31 décembre 2018. En vue de contribuer à la stabilité de l'actionnariat et à la continuité de KBC Groupe SA, de même que pour soutenir et coordonner la politique générale de KBC Groupe SA, les actionnaires de référence ont conclu une convention d'actionnaires. Dans le cadre de cette convention, les actionnaires de référence se concertent lors de l'assemblée générale de KBC Groupe SA et sont représentés en Conseil d'administration de KBC Groupe SA.
La convention prévoit la formation d'un syndicat contractuel d'actionnaires. Elle expose les règles régissant les actions syndiquées, la gestion du syndicat d'actionnaires, les assemblées du syndicat, les droits de vote au sein du syndicat, les droits de préemption en cas de cession de certaines actions syndiquées, la sortie de la convention et la durée de celle-ci. Sauf pour un nombre restreint de décisions, l'assemblée réunissant les membres du syndicat statue, en l'absence de consensus, à la majorité des deux tiers, étant entendu qu'aucun des groupes d'actionnaires ne peut bloquer de décision. La convention a été reconduite pour une nouvelle période de dix ans prenant cours le 1er décembre 2014.
Nomination et remplacement des membres du Conseil:
La nomination de candidats administrateurs et la reconduction des mandats d'administrateur sont, après notification à ou approbation par l'organe de surveillance, soumises à l'approbation de l'Assemblée générale par le Conseil. Chaque proposition est accompagnée d'une recommandation documentée exprimée par le Conseil, qui lui-même se base sur l'avis du Comité de nomination. Sans préjudice des dispositions légales, les propositions de nomination sont communiquées au moins trente jours avant l'Assemblée générale, sous la forme d'un point distinct de l'ordre du jour. En cas de nomination d'un administrateur indépendant, le Conseil précise si le (la) candidat(e) satisfait aux critères d'indépendance stipulés dans le Code des sociétés. L'Assemblée générale nomme les administrateurs à la majorité simple des voix. Le Conseil élit parmi ses membres non exécutifs un président, ainsi éventuellement qu'un ou plusieurs vice-président(s). Le mandat des administrateurs démissionnaires peut toujours être prorogé.
Si, dans le courant d'un exercice, un mandat d'administrateur se libère à la suite d'un décès, d'une démission ou pour une autre raison, les autres administrateurs peuvent provisoirement pourvoir le poste en nommant un nouvel administrateur. L'Assemblée générale procède alors à une nomination définitive lors de sa réunion suivante. L'administrateur nommé en remplacement d'un administrateur dont le mandat n'a pas été achevé termine ce mandat, sauf si l'Assemblée générale attribue lors de sa nomination définitive une autre durée au mandat.
Sauf disposition contraire, l'Assemblée générale a le droit d'apporter des modifications aux statuts. L'Assemblée générale ne peut valablement délibérer et statuer sur des modifications aux statuts que si l'objet des modifications proposées est précisé dans la convocation et si les personnes qui assistent à l'Assemblée représentent la moitié au moins du capital social. Si cette dernière condition n'est pas remplie, une nouvelle Assemblée est convoquée et délibère valablement, quelle que soit la portion du capital représentée par les actionnaires présents. Toute modification n'est alors admise qu'à condition d'avoir obtenu les trois quarts des votes (art. 558 du Code des sociétés).
Si la modification statutaire porte sur l'objet social, une justification détaillée de la modification proposée doit être exposée par le Conseil dans un rapport annoncé dans l'ordre du jour. À ce rapport est joint un état résumant la situation active et passive de la société, arrêté à une date ne remontant pas à plus de trois mois. Les commissaires font rapport distinct sur cet état. Un exemplaire de ces rapports peut être obtenu conformément à l'article 535 du Code des sociétés. L'absence des rapports entraîne la nullité de la décision de l'Assemblée générale. L'Assemblée générale ne peut alors valablement délibérer et statuer sur la modification de l'objet social que si ceux qui assistent à la réunion représentent la moitié du capital social (...). Si cette condition n'est pas remplie, une nouvelle convocation sera nécessaire. Pour que la deuxième assemblée délibère valablement, il suffit qu'une portion quelconque du capital y soit représentée. Une modification n'est admise que si elle réunit les quatre cinquièmes au moins des voix. (…) (extrait de l'art. 559 du Code des sociétés).
L'Assemblée générale a mandaté jusqu'au 23 octobre 2023 inclus le Conseil pour majorer le capital social, en une ou plusieurs fois, en espèces ou en nature, par l'émission d'actions. Le Conseil est en outre mandaté jusqu'à la même date pour décider de l'émission en une ou plusieurs fois d'obligations convertibles subordonnées ou non ou de warrants liés ou non à des obligations subordonnées ou non, pouvant donner lieu à des augmentations de capital. Dans ce cadre, le Conseil est autorisé à supprimer ou à limiter, dans l'intérêt de la société, le droit de préférence des actionnaires existants à concurrence de 291 000 000 euros, et n'est pas autorisé à supprimer ou à limiter le droit de préférence à hauteur de 409 000 000 euros.
Le 14 novembre 2018, le Conseil a décidé de faire usage du capital autorisé pour pratiquer, au profit du personnel, une augmentation du capital non assortie du droit préférentiel de souscription. Moyennant un prix de souscription de 51,92 euros par action et un maximum de 67 actions par membre du personnel, le capital social souscrit a été augmenté, au 21 décembre 2018, de 905 962,59 euros, représentés par 258 109 nouvelles actions. Les conséquences de l'exclusion du droit préférentiel sont exposées dans les annexes aux comptes annuels non consolidés. Au 31 décembre 2018, le capital autorisé représentait par conséquent 699 094 037,41 euros, dont maximum 290 094 037,41 avec possibilité de suppression du droit de préférence des actionnaires existants. Compte tenu du pair comptable du titre au 31 décembre 2018, le mandat permet d'émettre encore jusqu'à 199 172 090 nouvelles actions, dont 82 647 873 avec suppression du droit de préférence des actionnaires existants, soit respectivement 47,86% et 19,86% du nombre d'actions en circulation à cette date.
L'Assemblée générale extraordinaire du 3 mai 2018 a autorisé le Conseil, pour une période d'un an à compter de la date de l'assemblée générale extraordinaire du 3 mai 2018, à acquérir sur la Bourse un maximum de 2 700 000 actions de la société, à un prix par action qui ne peut être supérieur au dernier cours de clôture sur Euronext Brussels la veille de l'acquisition, augmenté de dix pour cent, et qui ne peut être inférieur à 1 euro. Le Conseil a également été autorisé à annuler les actions propres acquises aux moments qu'il jugera opportuns. Le Conseil a fait usage de ce mandat et a décidé le 16 mai 2018 de racheter 2 700 000 actions. Le programme de rachat a été finalisé le 3 juillet 2018. Les actions ainsi rachetées ont été
annulées par décision du Conseil du 8 août 2018. Pour plus d'informations, nous vous renvoyons au chapitre Notre modèle d'entreprise, sous Nos collaborateurs, notre capital, notre réseau et nos relations.
L'Assemblée générale du 2 mai 2013 a délégué au Conseil la compétence, avec possibilité de sous-délégation, d'acquérir au maximum 250 000 actions sur une période de cinq ans expirant le 3 mai 2018. L'acquisition peut se faire moyennant une rémunération par action qui ne peut être ni supérieure au cours de clôture, sur Euronext Bruxelles, qui a précédé la date d'acquisition, majoré de 10%, ni inférieure à 1 euro. Dans le respect des conditions légales, cette autorisation vaut pour toutes les acquisitions à titre onéreux au sens le plus large du terme, en Bourse ou non. Il n'a pas été fait usage de cette autorisation en 2018.
En application de l'art. 627, deuxième alinéa du Code des sociétés, KBC Bank SA, en sa qualité d'agent de change professionnel, a vendu 15 853 actions KBC Groupe SA en 2018 et en a acheté 1 290.
Au 31 décembre 2018, KBC Groupe SA et ses filiales directes ne possédaient pas d'actions KBC Groupe SA, hormis 50 282 actions détenues par KBC Bank SA en sa qualité d'agent de change professionnel. Ces actions ont une valeur fractionnelle de 3,51 euros par action et représentent 0,01% du capital émis.
9 Accords importants auxquels KBC Groupe SA est partie et qui prendront effet, seront modifiés ou prendront fin en cas de changement de contrôle de KBC Groupe SA à la suite d'une offre publique d'acquisition Néant.
10 Accords entre KBC et ses administrateurs ou les membres de son personnel, qui prévoient des indemnités si les membres de l'organe d'administration démissionnent ou doivent renoncer à leurs fonctions sans raison valable ou si l'emploi des membres du personnel prend fin en raison d'une offre publique d'acquisition Néant.
Des notifications relatives à l'actionnariat ont été adressées à KBC:
Le chapitre intitulé Rapport du Conseil d'administration - Notre modèle d'entreprise contient une synthèse des notifications les plus récentes.
Il convient de souligner que les données renseignées ci-après peuvent s'écarter des chiffres actuellement disponibles, dans la mesure où l'évolution du nombre d'actions détenues ne fait pas toujours l'objet d'une notification.
Structure de l'actionnariat telle qu'elle ressort des notifications reçues en vertu de la loi du 2 mai 2007 relative à la publicité des participations importantes dans des émetteurs dont les actions sont admises à la négociation sur un marché réglementé
L'article 10bis des statuts de KBC Groupe SA fixe le seuil à partir duquel une participation doit être rendue publique. KBC publie les notifications reçues sur www.kbc.com. Le tableau donne un aperçu de l'actionnariat à la fin de l'année 2018, sur la base de toutes les notifications reçues jusqu'au 31 décembre 2018 inclus. La partie intitulée Comptes annuels non consolidés et informations complémentaires contient une actualisation pour février 2019.
| Actionnariat au 31/12/2018, selon les notifications les plus récen tes, conformément à la loi du 2 mai 2007 |
Adresse | Nombre d'actions KBC/de droits de vote (par rapport au total actuel)* |
La notification porte sur la situation au |
|---|---|---|---|
| KBC Ancora SCA | Muntstraat 1, 3000 Leuven, Belgique | 77 516 380 / 18,63% | 1er décembre 2014 |
| CERA SCRL | Muntstraat 1, 3000 Leuven, Belgique | 11 127 166 / 2,67% | 1er décembre 2014 |
| MRBB SCRL | Diestsevest 40, 3000 Leuven, Belgique | 47 889 864 / 11,51% | 1er décembre 2014 |
| Autres actionnaires de référence | P.a. Ph. Vlerick, Ronsevaalstraat 2, 8510 Bellegem, Belgique |
32 020 498 / 7,69% | 1er décembre 2014 |
| Sociétés du groupe KBC | Avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique | 300 / 0,00% | 16 octobre 2012 |
| BlackRock Inc. | 55 East 52nd Street, New York, NY 10055, États-Unis |
16 474 105 / 3,96% (20 778 528 / 4,99%) |
31 octobre 2018 |
| FMR LLC | 1209 Orange Street, Wilmington, New Castle County, Delaware 19801, États-Unis |
12 531 817 / 3,01% (12 531 817 / 3,01%) |
6 septembre 2018 |
| Parvus Asset Management Europe Ltd. |
Clifford Street 7, W1S 2FT, Londres, Royaume-Uni |
12 341 146 / 2,97% (12 341 146 / 2,97%) |
13 février 2015 |
* Entre parenthèses: y compris la mention indiquée dans la partie B de l'avis de transparence 'voting rights that may be acquired if the instrument is exercised'.
Dans le cadre de ladite loi, KBC Groupe SA a reçu fin août 2018 une notification mise à jour. Les personnes mentionnées interviennent en concertation mutuelle.
a des personnes morales; b des personnes physiques détenant 3% ou plus des titres assortis d'un droit de vote1 .
| Participation, | En | Participation, | En | ||
|---|---|---|---|---|---|
| Actionnaire | nombre | pour cent2 Actionnaire | nombre | pour cent2 | |
| KBC Ancora SCA | 77 516 380 | 18,63 Cecan SA | 466 002 | 0,11 | |
| MRBB SCRL | 47 887 696 | 11,51 Beluval | 420 558 | 0,10 | |
| CERA SCRL | 11 127 166 | 2,67 Cecan Invest SA | 397 563 | 0,10 | |
| Ravago Finance SA | 4 380 500 | 1,05 Robor SA | 359 606 | 0,09 | |
| SAK AGEV | 4 282 454 | 1,03 Sereno SA | 321 408 | 0,08 | |
| VIM SCRL | 4 012 141 | 0,96 Rodep SCA | 304 181 | 0,07 | |
| 3D SA | 2 461 893 | 0,59 Bareldam SA | 260 544 | 0,06 | |
| Almafin SA | 1 623 127 | 0,39 Efiga Invest SPRL | 230 806 | 0,06 | |
| De Berk SPRL | 1 138 208 | 0,27 Gavel SCA | 202 900 | 0,05 | |
| Algimo SA | 1 040 901 | 0,25 Ibervest | 190 000 | 0,05 | |
| SAK PULA | 981 450 | 0,24 Promark International SA | 166 008 | 0,04 | |
| Rainyve SA | 950 000 | 0,23 SAK Iberanfra | 120 107 | 0,03 | |
| Alia SA | 937 702 | 0,23 Agrobos | 50 000 | 0,01 | |
| Fondation Amici Almae Matris | 912 731 | 0,22 Wilig | 42 500 | 0,01 | |
| Ceco SCA | 591 249 | 0,14 Fondation Filax | 38 529 | 0,01 | |
| Niramore International SA | 544 131 | 0,13 Hendrik Van Houtte SCA | 36 000 | 0,01 | |
| Van Holsbeeck SA | 510 823 | 0,12 Isarick SA | 8 885 | 0,00 |
| Participation, | Participation, | Participation, | Participation, | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| nombre | En pour cent2 | nombre | En pour cent2 | nombre | En pour cent2 | nombre | En pour cent2 |
| 861 395 | 0,21 | 159 100 | 0,04 | 89 562 | 0,02 | 40 000 | 0,01 |
| 285 000 | 0,07 | 107 744 | 0,03 | 89 562 | 0,02 | 20 836 | 0,01 |
| 182 826 | 0,04 | 107 498 | 0,03 | 70 500 | 0,02 | 3 431 | 0,00 |
| 166 200 | 0,04 | 91 000 | 0,02 | 46 540 | 0,01 |
1 Aucune notification de ce type n'a été reçue.
2 Le calcul en pourcentage du nombre total d'actions existantes est basé sur le nombre total d'actions recensées au 31 décembre 2018.
Généralités: la politique de rémunération du Conseil et du CD tient compte de la législation en vigueur, du Code de gouvernance d'entreprise et du marché. La multitude de dispositions légales et réglementaires imposées aux établissements financiers créent un cadre très strict qui ne laisse que peu de place à une politique propre à cet égard. Elle est surveillée par le Comité de rémunération - lui-même assisté par des collaborateurs spécialisés en la matière - et régulièrement confrontée aux évolutions de la législation, au Code et aux pratiques et tendances constatées sur le marché. Le président du Comité de rémunération renseigne le Conseil sur les travaux du Comité et lui adresse des recommandations quant aux adaptations à apporter à la politique de rémunération et à son exécution concrète. Le texte intégral des rapports du Comité de rémunération est transmis au Conseil qui en prend connaissance. Le Conseil peut aussi, d'initiative ou sur proposition du CD, charger le Comité de rémunération d'étudier la possibilité de remanier la politique de rémunération et de conseiller le Conseil dans ce domaine. Si la loi l'impose, le Conseil soumet à son tour à l'approbation de l'Assemblée générale des propositions d'adaptation de la politique de rémunération.
Le CRC assiste le Conseil dans la mise en œuvre d'une saine politique de rémunération et vérifie aussi chaque année si cette politique et la pratique sont cohérentes par rapport à une gestion des risques saine et efficace et si les stimulants des systèmes de rémunération n'entraînent pas des risques.
Conseil: sur avis du Comité de rémunération, le Conseil statue sur les propositions de modification du régime de rémunération de ses membres et les soumet à l'approbation de l'Assemblée générale.
CD: sur avis du Comité de rémunération et sur la base de la politique de rémunération fixée, le Conseil détermine et évalue régulièrement la rémunération des membres du CD. Cette rémunération comprend une partie fixe et une partie liée aux résultats/performances.
La politique de rémunération des membres de la direction (Conseil, CD, membres de la direction et risk takers) est exposée sous l'intitulé Politique de rémunération, qui fixe
certains principes applicables à tout le Groupe, essentiellement pour ce qui concerne la rémunération variable. Les principaux sont les suivants:
La rémunération variable liée aux résultats est déterminée par un critère de rentabilité de l'entreprise corrigé par le risque (Risk-Adjusted Profit ou RAP). Pour certaines catégories de key identified staff pour lesquelles le RAP, en tant que mécanisme d'adaptation au risque, a été jugé inefficace par l'organe de contrôle compétent, ce cadre est complété par des indicateurs de prestation supplémentaires qui constituent des critères de risque plus pertinents.
Comme précisé ci-dessus, le versement de la rémunération annuelle variable totale est non seulement étalé dans le temps, mais aussi effectué pour moitié sous la forme de phantom stocks affectées d'une période de rétention d'un an (en d'autres termes, elles ne peuvent être réalisées qu'un an après leur octroi). La rémunération variable (en ce compris sa partie différée) n'est acquise que si la situation financière de l'institution dans son ensemble le permet et que les performances de KBC Groupe et du CD le justifient.
Le paiement des montants différés non encore acquis peut être contrecarré (malus) dans les cas suivants:
Le Conseil tranche, après consultation du Comité de rémunération.
La rémunération variable acquise est remboursable (clawback) dans les cas exceptionnels suivants:
• La rémunération des administrateurs non exécutifs se compose exclusivement d'une rémunération annuelle fixe non liée aux performances et aux résultats, et d'un jeton de présence par réunion à laquelle ils ont assisté. Les jetons de présence constituent la majeure partie de la rémunération. Pour les réunions organisées conjointement avec les réunions du Conseil d'administration de KBC Bank et/ou KBC Assurances, un seul jeton de présence est accordé aux administrateurs qui siègent dans plusieurs de ces Conseils. Compte tenu de sa fonction, le vice-président perçoit une rémunération fixe majorée.
Conformément au système de rémunération en vigueur, les administrateurs non exécutifs de KBC Groupe SA et, le cas échéant, d'autres sociétés du groupe KBC en Belgique ou à l'étranger ont perçu les montants reproduits dans le tableau ci-dessous. Les membres du CD qui sont membres du Conseil en tant qu'administrateurs délégués ne perçoivent ni rémunération fixe, ni jetons de présence.
| Rémunération des membres du CA |
|||
|---|---|---|---|
| Rémunération (pour l'exercice 2018) |
et du CRC (pour l'exercice 2018) |
Jetons de présence (pour l'exercice 2018) |
|
| Thomas Leysen | 500 000 | – | – |
| Alain Bostoen | 30 000 | – | 50 000 |
| Katelijn Callewaert | 40 000 | – | 50 000 |
| Sonja De Becker | 40 000 | – | 45 000 |
| Franky Depickere | 65 000 | 130 000 | 56 250 |
| Frank Donck | 30 000 | 30 000 | 50 000 |
| Júlia Király | 20 000 | 30 000 | 75 000 |
| Walter Nonneman | 40 000 | – | 50 000 |
| Vladimira Papirnik | 20 000 | 30 000 | 75 000 |
| Theodoros Roussis | 30 000 | – | 50 000 |
| Matthieu Vanhove | 40 000 | – | 50 000 |
| Philippe Vlerick | 60 000 | – | 50 000 |
| Marc Wittemans | 40 000 | 60 000 | 50 000 |
du membre du CD concerné. Sur avis du Comité de rémunération (qui tient compte de l'évaluation par le président du CD), le Conseil attribue à chaque membre du CD un score pour chacun des cinq éléments de notre culture d'entreprise (PEARL: Performance, Empowerment, Accountability, Responsiveness et Local embeddness) et l'élément respectueux. Le score total pour ces six éléments détermine au final l'ampleur de la rémunération variable individuelle.
En ce qui concerne le déploiement de la stratégie, outre certains objectifs spécifiques éventuels, l'accent porte surtout sur la mise en œuvre du placement du client au centre des priorités, la durabilité et l'encouragement d'un comportement responsable et l'innovation (la préparation de la révolution numérique).
Les critères d'évaluation de la réalisation du planning financier sont composés de plusieurs paramètres financiers (rendement, bénéfice, capital, coûts de crédits) mais aussi d'une évaluation des avancées enregistrées en termes de déploiement du modèle de bancassurance et de diversification des revenus.
L'indemnité est fixée à 12 mois de rémunération pour les membres du CD ayant maximum 6 ans d'ancienneté dans le Groupe, à 15 mois pour les membres ayant entre 6 et 9 ans d'ancienneté et à 18 mois pour les anciennetés de plus de 9 ans. Dans ce contexte, par rémunération, il convient d'entendre la rémunération fixe de l'année en cours et la rémunération variable de la dernière année complète précédant la fin du mandat.
La composante variable de la rémunération pour 2018 s'articule autour d'une rémunération variable liée aux performances et d'une rémunération variable individuelle. Pour le président du CD, la rémunération variable liée aux performances se situe entre 0 et 450 000 euros et la rémunération variable individuelle, entre 0 et 160 000 euros. Pour les membres du CD, ces montants sont plafonnés à 275 000 et 100 000 euros respectivement. Comme indiqué ci-avant, le montant est définitivement fixé par le Conseil, à la lumière de l'avis formulé par le Comité de rémunération sur la base du résultat de l'évaluation des performances individuelles et collectives de l'exercice écoulé.
Depuis le 1er janvier 2017, le paiement de la rémunération annuelle variable totale (individuelle et liée aux performances) des membres du CD est étalé sur six ans: 40% de la somme sont versés la première année, le solde étant également réparti sur les cinq années qui suivent. Le versement de ces sommes différées est subordonné aux dispositions de récupération esquissées ci-dessus. En outre, 50% de la rémunération annuelle variable totale sont octroyés sous la forme d'instruments liés à des actions, plus précisément des phantom stocks (sauf en République tchèque, où sont utilisés des virtual investment certificates), dont la valeur est liée au cours de l'action de KBC Groupe SA. Les phantom stocks sont soumises à une période de rétention d'un an à compter de leur attribution. À l'instar de la composante en espèces de la rémunération variable, l'attribution des actions fantômes est répartie sur six ans. Le calcul du nombre de phantom stocks auquel chaque membre du CD a droit est basé sur le cours moyen de l'action KBC au cours des trois premiers mois de l'exercice. Un an plus tard, les phantom stocks sont converties en espèces, sur la base du cours moyen de l'action KBC durant les trois premiers mois de l'exercice. Les phantom stocks sont soumises aux conditions d'octroi et d'acquisition exposées sous l'intitulé Dispositions relatives à la récupération.
Pour les membres du CD, il s'agit d'un plan à contributions définies qui est entièrement financé par KBC. Le plan tient compte du fait que la carrière de membre (et en particulier, de président) du CD est plus courte qu'une carrière d'employé moyen. C'est pourquoi la constitution de la pension complémentaire est essentiellement concentrée sur les 10 premières années d'activité au sein du CD. La dotation de KBC au plan de pension représente 32% de la cotisation fixe (40% pour le CEO) durant les 10 premières années, 7% pendant les 5 années suivantes (3% pour le CEO) et 3% à partir de la 16e année d'adhésion. Les contributions produisent un rendement minimum garanti de 0% et le rendement est plafonné à 8,25%. Étant donné la structure spécifique de ce nouveau plan de pension, son financement n'est pas uniformément réparti sur l'ensemble de la carrière. Pendant les 10 premières années, le niveau des contributions au fonds de pension est relativement élevé mais à partir de la onzième année et surtout à partir de la seizième, la charge de financement décroît pour ne plus représenter qu'une fraction de son niveau des années précédentes.
Le plan est applicable à tout membre admis au CD, pour autant qu'il soit domicilié en Belgique. Pour les membres du CD qui étaient déjà membres du CD avant le 1er janvier 2016, les réserves constituées acquises au 31 décembre 2015 (dans l'ancien plan de pension) ont été transférées dans le nouveau plan.
Le plan de pension comprend également une couverture décès, qui est portée à quatre fois la rémunération fixe (ou, si supérieur, le montant des réserves accumulées au moment du décès). Une contribution éventuelle pour orphelins est également prévue; elle consiste en un capital unique de 194 000 euros et une rente de 6 300 euros par an. L'indemnité d'invalidité prévue dans le plan s'élève à 734 000 euros environ.
Les rémunérations fixes figurent dans le tableau.
La rémunération variable des membres du CD est fixée selon les modalités exposées ci-avant.
Sur avis du Comité de rémunération, le Conseil a décidé d'attribuer aux membres du CD pour l'exercice 2018 une rémunération variable liée aux performances de 94%. Pour le CRO, elle se monte à 96,5%. Elle figure dans le tableau.
Conformément au système de rémunération exposé ci-dessus, Johan Thijs perçoit pour 2018 une rémunération variable liée aux performances de 423 000 euros et une rémunération variable individuelle de 152 000 euros. Chacun des autres membres de CD a reçu une rémunération variable liée aux performances de 258 500 euros (265 375 euros pour CRO). La rémunération variable individuelle des membres du CD figure dans le tableau. La moitié de cette rémunération variable est versée en espèces, l'autre moitié est attribuée sous la forme de phantom stocks. Une part de 40% de la rémunération en
espèces est versée en 2019. Le versement de la part restante de 60% est réparti uniformément sur les cinq années suivantes (de 2020 à 2024).
Phantom stocks 2018: le nombre de stocks est calculé sur la base du cours moyen du titre KBC au cours du premier trimestre 2019. Une part de 40% est attribuée en 2019 et les 60% restants sont uniformément répartis sur le cinq années suivantes. Compte tenu de la période de rétention d'un an applicable aux phantom stocks, ceux-ci sont chaque fois versés en espèces un an après leur attribution. Il en résulte donc que le versement est étalé sur la période 2020-2025. Le tableau ci-dessous reproduit les montants pour lesquels des phantom stocks ont été attribués de cette manière en 2018.
| stocks (en euro) | Total Octroi 2019 Octroi 2020 Octroi 2021 Octroi 2022 Octroi 2023 | Octroi 2024 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Johan Thijs | 287 500 | 115 000 | 34 500 | 34 500 | 34 500 | 34 500 | 34 500 |
| Daniel Falque | 168 415 | 67 365 | 20 210 | 20 210 | 20 210 | 20 210 | 20 210 |
| John Hollows* | 170 915 | 68 365 | 20 510 | 20 510 | 20 510 | 20 510 | 20 510 |
| Erik Luts | 170 915 | 68 365 | 20 510 | 20 510 | 20 510 | 20 510 | 20 510 |
| Luc Popelier | 169 250 | 67 700 | 20 310 | 20 310 | 20 310 | 20 310 | 20 310 |
| Hendrik Scheerlinck | 168 415 | 67 365 | 20 210 | 20 210 | 20 210 | 20 210 | 20 210 |
| Christine Van Rijsseghem | 175 188 | 70 073 | 21 022 | 21 022 | 21 022 | 21 022 | 21 022 |
* VIC (Virtual Investment Certificates) en lieu et place de phantom stocks.
Une partie de la rémunération variable octroyée pour les exercices 2015, 2016 et 2017 sera versée en 2019. Les montants versés figurent dans le tableau.
Une partie des phantom stocks attribués en 2013, 2014, 2015 et 2016 a été convertie en espèces en avril 2018 au cours de 74,28 euros. Les montants versés figurent dans le tableau.
Tous les membres du CD disposent d'une voiture de fonction dont l'usage à titre privé est taxé conformément à la réglementation en vigueur. Les membres du CD bénéficient encore d'autres avantages, notamment une assurance hospitalisation et une assurance assistance et accidents. La valeur de ces avantages est indiquée dans le tableau. L'indemnité forfaitaire de frais de 335 euros par mois que perçoivent tous les membres du CD n'est pas comprise dans ce montant.
| de KBC Groupe SA, 2018 Rémunération du CD |
octroyée | Johan Thijs (CEO) versée |
octroyée | Daniel Falque versée |
octroyée | John Hollows versée |
octroyée | Erik Luts versée |
octroyée | Luc Popelier versée |
octroyée | Hendrik Scheerlinck versée |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Statut | indépendant | indépendant | indépendant | indépendant | indépendant | indépendant | ||||||
| Rémunération fixe de base | 1 220 000 | 1 220 000 | 835 000 | 835 000 | 835 000 | 835 000 | 835 000 | 835 000 | 835 000 | 835 000 | 835 000 | 835 000 |
| Rémunération variable individuelle pour l'exercice - cash |
76 000 | 30 400 | 39 165 | 15 666 | 41 665 | 16 666 | 41 665 | 16 666 | 40 000 | 16 000 | 39 165 | 15 666 |
| Rémunération variable individuelle pour l'exercice - phantom stocks |
76 000 | – | 39 165 | – | 41 665 | – | 41 665 | – | 40 000 | – | 39 165 | – |
| Rémunération variable liée aux per formances pour l'exercice - cash |
211 500 | 84 600 | 129 250 | 51 700 | 129 250 | 51 700 | 129 250 | 51 700 | 129 250 | 51 700 | 129 250 | 51 700 |
| Rémunération variable liée aux performances pour l'exercice – phantom stocks |
211 500 | – | 129 250 | – | 129 250 | – | 129 250 | – | 129 250 | – | 129 250 | – |
| Rémunération variable personnelle pour les exercices précédents |
– | 20 902 | – | 12 377 | – | 13 076 | – | 2 777 | – | 12 739 | – | 2 663 |
| performances pour les exercices Rémunération variable liée aux précédents |
– | 66 167 | – | 42 085 | – | 42 085 | – | 9 453 | – | 42 085 | – | 9 453 |
| Phantom stocks pour les exercices précédents |
– | 236 136 | – | 153 462 | – | 191 973 | – | 0 | – | 157 102 | – | 0 |
| Total | 1 795 000 | 1 658 205 | 1 171 830 | 1 110 291 | 1 176 830 | 1 150 500 | 1 176 830 | 915 596 | 1 173 500 | 1 114 626 | 1 171 830 | 914 482 |
| Plan de pension complémentaire de type à contributions définies |
488 000 | – | 267 200 | – | 256 700 | – | 267 200 | – | 267 200 | – | 267 200 | – |
| Autres avantages | 15 415 | – | 13 922 | – | 9 743 | – | 9 617 | – | 16 117 | – | 12 498 | – |
Il n'est pas prévu actuellement de modifier le système de rémunération des administrateurs non exécutifs, du CEO et des autres membres du CD.
La rémunération du CEO et des membres du CD a toutefois été indexée au 1er janvier 2019. À compter de cette année, la rémunération fixe s'élève à 1 250 000 euros pour le CEO et à 853 000 euros pour les membres du CD. La rémunération variable liée aux performances est plafonnée à 450 000 euros et 275 000 euros respectivement, et la rémunération variable individuelle à 175 000 euros et 108 000 euros respectivement.
Conformément à notre objectif de reporting intégré, nous avons repris nos informations non financières consolidées (comme le requièrent les art. 96 §4 et 119 §2 du Code des sociétés) dans les différents chapitres de ce rapport.
Vous trouverez les informations requises par la loi en matière d'informations non financières dans:
Nous tenons compte, dans la mesure du possible, des directives de l'International Integrated Reporting Council, et nous nous basons sur les normes GRI (Global Reporting Initiative) pour notre déclaration non financière consolidée. L'application complète des normes GRI (option Core) ainsi que le GRI Content Index sont à retrouver dans le Sustainablility Report, publié sur www.kbc.com.
| (en millions d'EUR) | Annexe | 2018 (IFRS 9) |
2017 (IAS 39) |
|---|---|---|---|
| Revenus nets d'intérêts | 3.1 | 4 543 | 4 121 |
| Revenus d'intérêts | 3.1 | 6 996 | 6 337 |
| Charges d'intérêts | 3.1 | -2 453 | -2 216 |
| Assurances non-vie (avant réassurance) | 3.7 | 760 | 706 |
| Primes acquises | 3.7 | 1 582 | 1 491 |
| Charges techniques | 3.7 | -822 | -785 |
| Assurances vie (avant réassurance) | 3.7 | -18 | -58 |
| Primes acquises | 3.7 | 1 359 | 1 271 |
| Charges techniques | 3.7 | -1 377 | -1 330 |
| Résultat net de la réassurance cédée | 3.7 | -41 | -8 |
| Revenus de dividendes | 3.2 | 82 | 63 |
| Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats | 3.3 | 231 | 856 |
| Dont résultat sur instruments de capitaux propres (approche overlay) | 3.3 | 51 | – |
| Résultat net réalisé sur actifs financiers disponibles à la vente | 3.4 | – | 199 |
| Résultat net réalisé sur instruments de dette à la juste valeur via OCI | – | 9 | – |
| Revenus nets de commissions | 3.5 | 1 719 | 1 707 |
| Revenus de commissions | 3.5 | 2 456 | 2 615 |
| Charges de commissions | 3.5 | -737 | -908 |
| Autres revenus nets | 3.6 | 226 | 114 |
| TOTAL DES PRODUITS | 7 512 | 7 700 | |
| Charges d'exploitation | 3.8 | -4 234 | -4 074 |
| Charges de personnel | 3.8 | -2 343 | -2 303 |
| Frais généraux administratifs | 3.8 | -1 612 | -1 505 |
| Amortissements sur actifs immobilisés | 3.8 | -280 | -266 |
| Réductions de valeur | 3.10 | 17 | 30 |
| sur prêts et créances | 3.10 | – | 87 |
| sur actifs financiers au coût amorti et à la juste valeur via OCI | 3.10 | 62 | – |
| sur actifs financiers disponibles à la vente | 3.10 | – | -12 |
| sur goodwill | 3.10 | 0 | 0 |
| sur autres | 3.10 | -45 | -45 |
| Quote-part dans le résultat des entreprises associées et des coentreprises | 3.11 | 16 | 11 |
| RÉSULTAT AVANT IMPÔTS | 3 310 | 3 667 | |
| Impôts | 3.12 | -740 | -1 093 |
| Résultat net après impôts des activités abandonnées | – | 0 | 0 |
| RÉSULTAT APRÈS IMPÔTS | 2 570 | 2 575 | |
| Attribuable à des participations minoritaires | – | 0 | 0 |
| Dont lié aux activités abandonnées | – | 0 | 0 |
| Attribuable aux actionnaires de la société mère | – | 2 570 | 2 575 |
| Dont lié aux activités abandonnées | – | 0 | 0 |
| Bénéfice par action (en EUR) | |||
| Ordinaire | 3.13 | 5,98 | 6,03 |
| Dilué | 3.13 | 5,98 | 6,03 |
résultats (cette catégorie comprend aussi les actifs financiers détenus à des fins de transaction (HFT))
POCI (purchased or originated credit impaired assets): actifs dépréciés dès leur acquisition ou leur création
À compter de 2018, nous rédigeons les informations financières conformément à la norme IFRS 9. Veuillez consulter l'annexe 1.1. pour de plus amples détails. KBC a choisi de recourir aux mesures transitoires pour les informations comparatives.
vigueur, c.-à-d. jusqu'au 1er janvier 2022 (soumis à ratification par l'UE), l'approche overlay reclasse la volatilité supplémentaire résultant de l'application d'IFRS 9 du compte de résultats en OCI. La volatilité supplémentaire résultant de l'application d'IFRS 9, reclassée du résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats en 'réserve de réévaluation d'instruments de capitaux propres FVPL - approche overlay', renvoie aux variations de la juste valeur non réalisées pour un montant de -228 millions d'euros. Il s'agit de l'écart entre (°) le résultat selon IFRS 9 sans application de l'approche overlay: -177 millions d'euros de variations de la juste valeur réalisées et non réalisées comptabilisées dans le Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats et (°) le résultat selon IAS 39: 51 millions d'euros, composés d'un résultat net réalisé de 110 millions d'euros et d'une réduction de valeur de 58 millions d'euros. De plus amples informations sont fournies à l'Annexe 1.2.
• La répartition des revenus et des charges d'intérêts sur les instruments financiers calculée selon le taux d'intérêt effectif et sur d'autres instruments financiers (non calculée selon le taux d'intérêt effectif) est disponible à l'annexe 3.1.
| 2018 | 2017 | |
|---|---|---|
| (en millions d'EUR) | (IFRS 9) | (IAS 39) |
| RÉSULTAT APRÈS IMPÔTS Attribuable à des participations minoritaires |
2 570 0 |
2 575 0 |
| Attribuable aux actionnaires de la société mère | 2 570 | 2 575 |
| OCI À TRAITER DANS LE COMPTE DE RÉSULTATS | -425 | 4 |
| Variation nette de la réserve pour réévaluation des instruments de capitaux propres | – | -31 |
| Ajustements à la juste valeur avant impôts | – | 108 |
| Impôts différés sur les variations de la juste valeur | – | 5 |
| Transfert de la réserve au résultat net | – | -145 |
| Réductions de valeur | – | 11 |
| Profits/pertes nets sur cessions | – | -155 |
| Impôts différés | – | 0 |
| Variation nette de la réserve pour réévaluation des obligations | – | 38 |
| Ajustements à la juste valeur avant impôts | – | -56 |
| Impôts différés sur les variations de la juste valeur | – | 158 |
| Transfert de la réserve au résultat net | – | -64 |
| Réductions de valeur | – | 0 |
| Profits/pertes nets sur cessions | – | -36 |
| Proratisation et réduction de valeur sur la réserve pour réévaluation d'actifs financiers disponibles à la vente à la suite de la reclas sification en Prêts et créances et en Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
– | -50 |
| Impôts différés | – | 22 |
| Variation nette de la réserve de réévaluation titres de créance FVOCI | -246 | – |
| Ajustements à la juste valeur avant impôts | -312 | – |
| Impôts différés sur les variations de la juste valeur | 74 | – |
| Transfert de la réserve au résultat net | -8 | – |
| Réductions de valeur | -3 | – |
| Profits/pertes nets sur cessions | -7 | – |
| Impôts différés | 2 | – |
| Variation nette de la réserve de réévaluation FVPL instruments de capitaux propres – approche overlay | -228 | – |
| Ajustements à la juste valeur avant impôts | -176 | – |
| Impôts différés sur les variations de la juste valeur | 0 | – |
| Transfert de la réserve au résultat net | -51 | – |
| Réductions de valeur | 58 | – |
| Profits/pertes nets sur cessions | -110 | – |
| Impôts différés | 0 | – |
| Variation nette de la réserve de couverture (flux de trésorerie) | 76 | 8 |
| Ajustements à la juste valeur avant impôts | 46 | 220 |
| Impôts différés sur les variations de la juste valeur | -9 | -245 |
| Transfert de la réserve au résultat net | 39 | 33 |
| Montant brut | 60 | 51 |
| Impôts différés | -21 | -18 |
| Variation nette des écarts de conversion | -60 | -99 |
| Montant brut | -60 | -99 |
| Impôts différés | 0 | 0 |
| Couverture d'un investissement net dans des entités étrangères | 41 | 92 |
| Ajustements à la juste valeur avant impôts | 45 | 174 |
| Impôts différés sur les variations de la juste valeur | -13 | -89 |
| Transfert de la réserve au résultat net | 10 | 8 |
| Montant brut | 14 | 12 |
| Impôts différés | -4 | -4 |
| Variation nette liée aux entreprises associées et coentreprises | -7 | -3 |
| Montant brut | -8 | -5 |
| Impôts différés | 1 | 2 |
| Autres mutations | -2 | -2 |
| OCI À NE PAS TRAITER DANS LE COMPTE DE RÉSULTATS | -66 | 80 |
| Variation nette de la réserve de réévaluation instruments de capitaux propres FVOCI | -6 | – |
| Ajustements à la juste valeur avant impôts | -17 | – |
| Impôts différés sur les variations de la juste valeur | -1 | – |
| Transfert de la réserve au résultat reporté en cas de réalisation | 12 | – |
| Montant brut | 12 | – |
| Impôts différés | 0 | – |
| (en millions d'EUR) | 2018 (IFRS 9) |
2017 (IAS 39) |
|---|---|---|
| Variation nette des régimes à prestations définies | -67 | 86 |
| Variations | -89 | 118 |
| Impôts différés sur les variations | 22 | -32 |
| Variation nette du risque de crédit propre | 7 | -6 |
| Ajustements à la juste valeur avant impôts | 9 | -8 |
| Impôts différés sur les variations de la juste valeur | -2 | 3 |
| Transfert de la réserve au résultat reporté en cas de réalisation | 0 | 0 |
| Montant brut | 0 | 0 |
| Impôts différés | 0 | 0 |
| Variation nette liée aux entreprises associées et coentreprises | 0 | 0 |
| Variations | 0 | 0 |
| Impôts différés sur les variations | 0 | 0 |
| TOTAL DES RÉSULTATS RÉALISÉS ET NON RÉALISÉS | 2 079 | 2 658 |
| Attribuable à des participations minoritaires | 0 | 0 |
| Attribuable aux actionnaires de la société mère | 2 079 | 2 658 |
• À compter de 2018, nous rédigeons les informations financières conformément à la norme IFRS 9. Veuillez consulter l'annexe 1.1. pour de plus amples détails. KBC a choisi de recourir aux mesures transitoires pour les informations comparatives.
| en millions d'EUR | Annexe | 31-12-2018 (IFRS 9) |
31-12-2017 (IAS 39) |
|---|---|---|---|
| ACTIFS | |||
| Trésorerie, soldes avec les banques centrales et autres dépôts à vue auprès d'établissements de crédit | – | 18 691 | 29 727 |
| Actifs financiers | 4.0 | 256 916 | 254 753 |
| Détenus à des fins de transaction | 4.0 | – | 7 431 |
| Désignés lors de la comptabilisation initiale comme évalués à la juste valeur | |||
| par le biais du compte de résultats | 4.0 | – | 14 484 |
| Disponibles à la vente | 4.0 | – | 34 156 |
| Prêts et créances | 4.0 | – | 167 458 |
| Détenus jusqu'à l'échéance | 4.0 | – | 30 979 |
| Au coût amorti | 4.0 | 216 792 | – |
| Évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global | 4.0 | 18 279 | – |
| Évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultats | 4.0 | 21 663 | – |
| Dont détenus à des fins de transaction | 4.0 | 6 426 | – |
| Dérivés de couverture | 4.0 | 183 | 245 |
| Part des réassureurs dans les provisions techniques, assurance | 5.6 | 120 | 131 |
| Variation de la juste valeur des positions couvertes dans le cadre de la couverture à la juste valeur du risque de taux d'intérêt d'un portefeuille |
– | 64 | -78 |
| Actifs d'impôts | 5.2 | 1 549 | 1 625 |
| Actifs d'impôts exigibles | 5.2 | 92 | 82 |
| Actifs d'impôts différés | 5.2 | 1 457 | 1 543 |
| Actifs non courants détenus en vue de la vente et groupes destinés à être cédés | 5.11 | 14 | 21 |
| Participations dans des entreprises associées et des coentreprises | 5.3 | 215 | 240 |
| Immobilisations corporelles et immeubles de placement | 5.4 | 3 299 | 3 207 |
| Goodwill et autres immobilisations incorporelles | 5.5 | 1 330 | 1 205 |
| Autres actifs | 5.1 | 1 610 | 1 512 |
| TOTAL DE L'ACTIF | 283 808 | 292 342 | |
| PASSIF ET CAPITAUX PROPRES | |||
| Passifs financiers | 4.0 | 242 626 | 251 260 |
| Au coût amorti | 4.0 | 220 671 | 227 944 |
| Évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultats | 4.0 | 20 844 | 22 032 |
| Dont détenus à des fins de transaction | 4.0 | 5 834 | 6 998 |
| Dérivés de couverture | 4.0 | 1 111 | 1 284 |
| Provisions techniques avant réassurance | 5.6 | 18 324 | 18 641 |
| Variation de la juste valeur des positions couvertes dans le cadre de la couverture à la juste valeur du risque de taux d'intérêt d'un portefeuille |
– | -79 | -86 |
| Passifs d'impôts | 5.2 | 380 | 582 |
| Passifs d'impôts exigibles | 5.2 | 133 | 148 |
| Passifs d'impôts différés | 5.2 | 247 | 434 |
| Passifs liés à des groupes d'actifs destinés à être cédés | 5.11 | 0 | 0 |
| Provisions pour risques et charges | 5.7 | 235 | 399 |
| Autres passifs | 5.8 | 2 689 | 2 743 |
| TOTAL DU PASSIF | 264 175 | 273 540 | |
| Total des capitaux propres | 5.10 | 19 633 | 18 803 |
| Capitaux propres des actionnaires | 5.10 | 17 233 | 17 403 |
| Instruments AT1 au sein des capitaux propres | 5.10 | 2 400 | 1 400 |
| Participations minoritaires | – | 0 | 0 |
| TOTAL DU PASSIF ET DES CAPITAUX PROPRES | 283 808 | 292 342 |
transitoires pour les informations comparatives. Vous trouverez également le bilan d'ouverture au 01-01-2018 selon la norme IFRS 9 ci-après pour une sélection de postes de bilan donnée.
| 01-01-2018 | |
|---|---|
| Bilan d'ouverture au 01-01-2018 selon la norme IFRS 9, postes de bilan sélectionnés (en millions d'EUR) | (IFRS 9) |
| Actifs financiers | 253 817 |
| Au coût amorti | 210 865 |
| Évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global | 19 516 |
| Évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultats | 23 191 |
| Dont détenus à des fins de transaction | 7 148 |
| Dérivés de couverture | 245 |
| Passifs financiers | 251 260 |
| Au coût amorti | 227 944 |
| Évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultats | 22 032 |
| Dont détenus à des fins de transaction | 6 998 |
| Dérivés de couverture | 1 284 |
| Capitaux propres des actionnaires | 16 657 |
| atio ari v des dé nsoli at co Ét |
des c ns |
pit a |
ux a |
pro | pres | |||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Capital social souscrit |
Prime d'émis |
Actions | Résultat | serve de luation (actifs ciers bles à la Ré rééva finan disponi |
serve de tres de créance Ré réévalu ation (ti |
Réserve de luation ments de capitaux propres FVPL) proche rééva (instru – ap |
serve de ments de capitaux propres Ré réévalu ation (instru |
Réserve verture tures des flux de de cou (couver trésore |
Écarts de con |
verture d'un sement net dans une entité Cou investis étran |
tion des régimes tations Varia à pres |
Risque de crédit propre via capitaux |
Total des ves de réser réévalu |
taux propres des Capi action |
ments AT1 au sein des capitaux Instru |
pations Partici minori |
Total des capitaux |
|
| (en millions d'EUR) | et libéré | sion | propres | reporté | vente) | FVOCI) | overlay | FVOCI) | rie) | version | gère | définies | propres | ation | naires | propres | taires | propres |
| 2018 (IFRS 9) | ||||||||||||||||||
| Solde au terme de l'exercice écoulé | 1 456 | 5 467 | -5 | 10 101 | 1 751 | 0 | 0 | 0 | - 1 339 | -11 | 45 | -52 | -10 | 383 | 17 403 | 1 400 | 0 | 18 803 |
| Solde au début de l'exercice après impact de la norme Impact de la première application de la norme IFRS 9 |
0 | 0 | 0 | -247 | -1 751 | 837 | 387 | 29 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | -499 | -746 | 0 | 0 | -746 |
| IFRS 9 | 1 456 | 5 467 | -5 | 9 854 | 0 | 837 | 387 | 29 | -1 339 | -11 | 45 | -52 | -10 | -116 | 16 657 | 1 400 | 0 | 18 057 |
| Résultat net pour la période | 0 | 0 | 0 | 2 570 | – | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 570 | 0 | 0 | 2 570 |
| OCI reconnus dans les capitaux propres pour la période | 0 | 0 | 0 | -2 | – | -251 | -228 | -6 | 76 | -61 | 41 | -67 | 7 | -489 | -491 | 0 | 0 | -491 |
| Sous-total | 0 | 0 | 0 | 2 568 | – | -251 | -228 | -6 | 76 | -61 | 41 | -67 | 7 | -489 | 2 079 | 0 | 0 | 2 079 |
| Dividendes | 0 | 0 | 0 | -1 253 | – | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | -1 253 | 0 | 0 | -1 253 |
| Coupon sur instruments AT1 | 0 | 0 | 0 | -70 | – | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | -70 | 0 | 0 | -70 |
| Augmentation de capital | 1 | 15 | 0 | 0 | – | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 16 | 0 | 0 | 16 |
| Transfert de la réserve au résultat reporté en cas de réalisation |
0 | 0 | 0 | -12 | – | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | -12 | 0 | 0 | -12 |
| Émissions d'instruments Tier 1 au sein des capitaux | ||||||||||||||||||
| propres | 0 | 0 | 0 | -5 | – | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | -5 | 1 000 | 995 | |
| Rachat/Vente d'actions propres | 0 | 0 | -179 | 0 | – | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | -179 | 0 | 0 | -179 |
| Annulation d'actions propres | 0 | 0 | 181 | -181 | – | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Variations des participations minoritaires | 0 | 0 | 0 | 0 | – | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Modifications du scope | 0 | 0 | 0 | 0 | – | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Total des variations | 1 | 15 | 2 | 1 047 | – | -251 | -228 | -6 | 76 | -61 | 41 | -67 | 7 | -489 | 576 | 1 000 | 0 | 1 576 |
| Solde au terme de l'exercice | 1 457 | 5 482 | -3 | 10 901 | – | 586 | 159 | 22 | -1 263 | -73 | 86 | -119 | -3 | -605 | 17 233 | 2 400 | 0 | 19 633 |
| Dont liés à l'application de la méthode de mise en | ||||||||||||||||||
| 2017 (IAS 39) équivalence |
– | – | – | – | – | 5 | 0 | 1 | 0 | 14 | 0 | 0 | 0 | 20 | 20 | – | 0 | 20 |
| Solde au terme de l'exercice écoulé | 1 455 | 5 453 | 0 | 8 751 | 1 756 | – | – | – | –1 347 | 78 | -47 | -138 | -4 | 298 | 15 957 | 1 400 | 0 | 17 357 |
| Résultat net pour la période | 0 | 0 | 0 | 2 575 | 0 | – | – | – | 0 | 0 | – | 0 | 0 | 0 | 2 575 | 0 | 0 | 2 575 |
| OCI reconnus dans les capitaux propres pour la période | 0 | 0 | 0 | -2 | -5 | – | – | – | 8 | -90 | 92 | 86 | -6 | 86 | 84 | 0 | 0 | 84 |
| Sous-total | 0 | 0 | 0 | 2 573 | -5 | – | – | – | 8 | -90 | 92 | 86 | -6 | 86 | 2 658 | 0 | 0 | 2 658 |
| Dividendes | 0 | 0 | 0 | -1 171 | 0 | – | – | – | 0 | 0 | – | 0 | 0 | 0 | -1 171 | 0 | 0 | -1 171 |
| Coupon sur instruments AT1 | 0 | 0 | 0 | -52 | 0 | – | – | – | 0 | 0 | – | 0 | 0 | 0 | -52 | 0 | 0 | -52 |
| Augmentation de capital | 1 | 15 | 0 | 0 | 0 | – | – | – | 0 | 0 | – | 0 | 0 | 0 | 15 | 0 | 0 | 15 |
| Rachat/Vente d'actions propres | 0 | 0 | -5 | 0 | 0 | – | – | – | 0 | 0 | – | 0 | 0 | 0 | -5 | 0 | 0 | -5 |
| Variations des participations minoritaires | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | – | – | – | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Modifications du scope | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | – | – | – | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Total des variations | 1 | 15 | -5 | 1 350 | -5 | – | – | – | 8 | -90 | 92 | 86 | -6 | 86 | 1 446 | 0 | 0 | 1 446 |
| Solde au terme de l'exercice | 1 456 | 5 467 | -5 | 10 101 | 1 751 | – | – | – | –1 339 | -11 | 45 | -52 | -10 | 383 | 17 403 | 1 400 | 0 | 18 803 |
| Dont réserve pour réévaluation d'actions | – | – | – | – | 460 | – | – | – | – | – | – | – | – | – | – | – | – | – |
| Dont réserve pour réévaluation d'obligations | – | – | – | – | 1 292 | – | – | – | – | – | – | – | – | – | – | – | – | – |
| Dont liés à l'application de la méthode de mise en | ||||||||||||||||||
| équivalence | – | – | – | – | 14 | – | – | – | 0 | 16 | 0 | 0 | 0 | 30 | 30 | – | – | 30 |
251 millions d'euros en 2018 sous l'influence d'une augmentation des taux à long terme (en Italie notamment et, dans une moindre mesure, en Belgique) et de liquidations (unwinding). Les liquidations expliquent également la variation nette de la réserve de couverture (flux de trésorerie) de +76 millions d'euros. La variation nette dans les régimes à prestations définies (-67 millions d'euros) est principalement liée au rendement négatif des investissements dans des fonds (faiblesse des marchés d'actions au dernier trimestre). La variation nette des écarts de conversion (-61 millions d'euros) est principalement causée par la dépréciation de la CZK et du HUF. Ce phénomène a été largement compensé par la couverture des investissements nets dans les activités étrangères (+41 millions d'euros). L'effet net entre ces deux postes s'explique pour l'essentiel par le traitement asymétrique des impôts différés (pas d'impôt sur la variation nette des écarts de conversion, tandis que l'on calcule un impôt différé sur la couverture).
• Réserves de réévaluation en 2017: variation nette de la réserve de réévaluation pour les instruments de capitaux propres: la baisse de 31 millions d'euros en 2017 s'explique essentiellement par le transfert au résultat net (plus-values en cas de vente), ce qui fut partiellement compensé par des variations positives de la valeur de marché. En 2017, la réduction annoncée du taux d'imposition en Belgique (voir Annexe 3.12) surtout, conjuguée à l'effet compensatoire de la hausse des taux à long terme, a eu l'influence suivante: variation nette de la réserve de réévaluation pour les obligations +26 millions d'euros, variation nette de la réserve de couverture (couvertures des flux de trésorerie) + 8 millions d'euros et variation nette des régimes à prestations définies +86 millions d'euros (aussi impactée positivement par le rendement effectif plus élevé des investissements dans des fonds par rapport au rendement escompté).
| ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES Compte de résultats Résultat avant impôts consolidé 3 310 Ajustements pour: – Compte de résultats résultat avant impôts relatifs aux activités abandonnées consolidé 0 réductions de valeur et amortissements sur immobilisations (in)corporelles, immeubles de placement et titres 3.10, 4.2, 5.4, 5.5 414 profit/perte réalisé sur la cession d'investissements – 19 variation des réductions de valeur sur prêts et avances 3.10 -59 variation des provisions techniques avant réassurance 5.6 -30 variation de la part des réassureurs dans les provisions techniques 5.6 10 variation des autres provisions 5.7 -58 autre bénéfice ou perte non réalisé – 158 résultat provenant des entreprises associées et coentreprises 3.11 -16 Flux de trésorerie liés au bénéfice d'exploitation avant impôts et variations des actifs et passifs d'exploitation – 3 748 Variations des actifs d'exploitation (hors trésorerie et équivalents de trésorerie) – -5 141 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 4.1 – Actifs financiers désignés lors de la comptabilisation initiale comme évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultats 4.1 – Actifs financiers disponibles à la vente 4.1 – Prêts et créances 4.1 – Actifs financiers au coût amorti, sans titres de créance 4.1 -7 363 Actifs financiers évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global 4.1 911 Actifs financiers évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultats 4.1 1 350 Dont actifs financiers détenus à des fins de transaction 4.1 720 |
(en millions d'EUR) | Renvoi1 | 2018 (IFRS 9) |
2017 (IAS 39) |
|---|---|---|---|---|
| 3 667 | ||||
| 0 | ||||
| 340 | ||||
| -16 | ||||
| -87 | ||||
| -149 | ||||
| -18 | ||||
| 121 | ||||
| -621 | ||||
| -11 | ||||
| 3 227 | ||||
| 694 | ||||
| 2 751 | ||||
| -299 | ||||
| 2 927 | ||||
| -4 854 | ||||
| – | ||||
| – | ||||
| – | ||||
| – | ||||
| Dérivés de couverture | 4.1 | 63 | 165 | |
| Actifs d'exploitation liés à des groupes d'actifs destinés à être cédés et autres actifs – -101 |
4 | |||
| Variations des passifs d'exploitation (hors trésorerie et équivalents de trésorerie) – -6 015 |
9 464 | |||
| Passifs financiers au coût amorti 4.1 -3 586 |
13 342 |
| 2018 | 2017 | ||
|---|---|---|---|
| (en millions d'EUR) | Renvoi1 | (IFRS 9) | (IAS 39) |
| Passifs financiers évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultats | 4.1 | -1 871 | -2 888 |
| Dont passifs financiers détenus à des fins de transaction | 4.1 | -1 132 | -1 345 |
| Dérivés de couverture | 4.1 | -127 | -200 |
| Provisions techniques avant réassurance | 5.6 | -288 | -867 |
| Passifs d'exploitation liés à des groupes d'actifs destinés à être cédés et autres passifs | – | -143 | 78 |
| Impôts sur le résultat payés | 3.12 | -554 | -523 |
| Flux de trésorerie nets relatifs aux activités opérationnelles | -7 962 | 12 863 | |
| ACTIVITÉS D'INVESTISSEMENT | |||
| Achat de titres détenus jusqu'à l'échéance | 4.1 | – | -2 096 |
| Achat de titres de créance évalués au coût amorti | 4.1 | -2 609 | – |
| Produits du remboursement de titres détenus jusqu'à l'échéance | 4.1 | – | 4 685 |
| Produits du remboursement de titres de créance évalués au coût amorti | 4.1 | 5 438 | – |
| Acquisition d'une filiale ou d'une unité commerciale, nette de la trésorerie acquise (y compris une augmentation de participation) |
6.6 | -19 | 185 |
| Produits de la cession d'une filiale ou d'une unité commerciale, nets de la trésorerie cédée (y compris une | |||
| diminution de participation) | – | 0 | 7 |
| Achat d'actions dans des entreprises associées et coentreprises | – | -10 | 0 |
| Produits de la cession d'actions dans des entreprises associées et coentreprises | – | 2 | 0 |
| Dividendes perçus d'entreprises associées et coentreprises | – | 23 | 26 |
| Acquisition d'immeubles de placement | 5.4 | -74 | -37 |
| Produits de la vente d'immeubles de placement | 5.4 | 29 | 19 |
| Acquisition d'immobilisations incorporelles (hors goodwill) | 5.5 | -260 | -206 |
| Produits de la vente d'immobilisations incorporelles (hors goodwill) | 5.5 | 8 | 6 |
| Acquisition d'immobilisations corporelles | 5.4 | -668 | -793 |
| Produits de la vente d'immobilisations corporelles | 5.4 | 237 | 152 |
| Flux de trésorerie nets relatifs aux activités d'investissement | 2 098 | 1 947 | |
| ACTIVITÉS DE FINANCEMENT | |||
| Achat ou vente d'actions propres | État consolidé des variati ons des capitaux propres |
-179 | -5 |
| Émission ou remboursement de billets à ordre et autres titres de créance | 4.1 | 1 389 | -657 |
| Produits ou remboursement de dettes subordonnées | 4.1 | -928 | 120 |
| Paiements en principal relatifs aux obligations de location-financement | – | 0 | 0 |
| État consolidé des variati | |||
| Produits de l'émission de capital social | ons des capitaux propres | 16 | 15 |
| Émission d'instruments AT1 | État consolidé des variati ons des capitaux propres |
995 | 0 |
| État consolidé des variati | |||
| Produits de l'émission d'actions privilégiées | ons des capitaux propres État consolidé des variati |
0 | 0 |
| Dividendes versés | ons des capitaux propres | -1 253 | -1 171 |
| Coupon sur instruments AT1 | État consolidé des variati ons des capitaux propres |
-70 | -52 |
| Flux de trésorerie nets relatifs aux activités de financement | -30 | -1 750 | |
| MUTATION DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE | |||
| Augmentation ou diminution nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie | – | -5 894 | 13 060 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie au début de l'exercice | – | 40 413 | 26 747 |
| Effets des variations de taux de change sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie | – | -165 | 606 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin de la période | – | 34 354 | 40 413 |
| INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES | |||
| Intérêts versés2 | 3.1 | -2 453 | - 2 216 |
| Intérêts perçus2 | 3.1 | 6 996 | 6 337 |
| Dividendes perçus (y compris entreprises mises en équivalence) COMPOSITION DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE |
3.2, 5.3 | 105 | 89 |
| Trésorerie et soldes avec les banques centrales et autres dépôts à vue auprès d'établissements de crédit | Bilan consolidé | 18 691 | 29 727 |
| Prêts à terme aux banques à moins de trois mois, hors prises en pension | 4.1 | 674 | 643 |
| Prises en pension à maximum 3 mois avec des établissements de crédit et des entreprises d'investissement | 4.1 | 20 955 | 19 475 |
| Dépôts à vue de banques remboursables à la demande et remboursables immédiatement | 4.1 | -5 966 | -9 431 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie inclus dans les groupes d'actifs destinés à être cédés | – | 0 | 0 |
| Total | – | 34 354 | 40 413 |
| Dont indisponibles | – | 0 | 0 |
1 Les annexes auxquelles il est fait référence ne comportent pas toujours les montants exacts tels que repris dans le tableau des flux de trésorerie. Étant donné que des corrections sont notamment apportées à ces montants dans le cadre d'acquisitions/de cessions de filiales ainsi que le prévoit la norme IAS 7.
2 Dans ce relevé, les intérêts versés et perçus sont assimilés aux charges et revenus d'intérêts, comme mentionné dans le compte de résultats consolidé. Compte tenu de la quantité de contrats sous-jacents à la base des charges et revenus d'intérêts, une détermination exacte des flux de trésorerie effectifs nécessiterait un effort administratif très important. Il est en outre raisonnable de supposer que pour un bancassureur, les flux de trésorerie effectifs ne diffèrent pas largement des charges et revenus d'intérêts proratisés étant donné que la plupart des produits de taux d'intérêt comportent un versement d'intérêts périodique dans l'année.
Le Conseil d'administration a approuvé la publication des comptes annuels consolidés de KBC Groupe SA, y compris toutes les annexes, le 14 mars 2019. Les comptes annuels consolidés ont été établis conformément aux Normes internationales d'information financière, telles qu'approuvées par l'UE (endorsed IFRS), et présentent des informations comparatives sur une année. Tous les montants sont exprimés et arrondis en millions d'euros (sauf stipulation contraire).
Les modifications suivantes opérées dans la présentation et les fondements du reporting financier ont été appliquées en 2018:
• La norme IFRS 9 (Instruments financiers) portant sur la classification et l'évaluation des instruments financiers est en vigueur depuis le 1er janvier 2018 et remplace la norme IAS 39 actuelle (Instruments financiers: comptabilisation et évaluation). KBC applique également la norme IFRS 9 dans ses entités d'assurance et ne recourt donc pas à la possibilité offerte par l'IAS Board de reporter provisoirement l'introduction de la norme IFRS 9 pour ses entités d'assurance. Classification et valorisation: pour les actifs financiers, la classification et la valorisation selon la norme IFRS 9 dépendent du modèle d'entreprise spécifique et des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de l'instrument. Pour les instruments de capitaux propres non destinés aux activités commerciales dans le cadre de nos activités d'assurance, KBC applique l'approche overlay pour les actions éligibles (ce qui traduit un traitement cohérent comme le prévoit la norme IAS 39). L'IASB met l'approche overlay à disposition pendant la période transitoire entre l'application de la norme IFRS 9 et celle de la norme IFRS 17 pour garantir un level playing field avec les autres assureurs et bancassureurs.
Réductions de valeur sur instruments financiers: les instruments financiers soumis à des réductions de valeur sont répartis en trois catégories, à savoir Niveau (catégorie) 1 (où les pertes de crédit attendues dans les douze mois doivent être calculées), Niveau 2 (où les pertes de crédits attendues pendant toute la durée restante
partie du montant. L'évolution en 2018 est essentiellement liée à des remboursements. En 2017 aussi, KBC Ifima, KBC Groupe SA et KBC Bank SA ont contribué à la majeure partie du montant. L'évolution en 2017 est essentiellement liée à des émissions de 0,5 milliard d'euros et à des remboursements de 0,3 milliard d'euros.
doivent être calculées), et Niveau 3, non-performing ou impaired (également avec les pertes de crédits pendant toute la durée restante). KBC a défini des pratiques et des procédures afin d'établir à la fin de chaque période de rapport si le risque de crédit a augmenté de façon significative et exige par conséquent un staging (passage d'un niveau au suivant). Pour le portefeuille de crédits, ce passage au niveau suivant se fait selon une approche plurielle, sur la base d'une note de crédit interne, de restructurations de crédit, d'une évaluation collective et du nombre de jours d'impayés. Une approche plurielle similaire est appliquée au portefeuille d'investissement à la différence près que KBC fait usage de la dispense relative au faible risque de crédit. Cela signifie que l'on part du principe que toutes les obligations avec une notation de type investment grade se trouvent au niveau 1 sauf si d'autres facteurs donnent une autre indication. Pour les niveaux 1 et 2, KBC a comptabilisé sur la base de la norme IAS 39 les réductions de valeur incurred but not reported (IBNR) qui sont influencées par les périodes d'émergence (emergence periodes). Sous la norme IFRS 9, les réductions de valeur sur actifs financiers sont calculées sur la base de la perte de crédit attendue sur 12 mois pour le niveau 1 et sur la base de la perte de crédit attendue sur la durée résiduelle pour le niveau 2. Aussi bien les critères de fixation des étapes que le calcul des pertes de crédit attendues se basent sur des informations prospectives. Divers facteurs macroéconomiques sont pris en compte et, pour évaluer une série de résultats probables, KBC utilise trois scénarios. Les variables macroéconomiques englobent la croissance du PIB, le taux de chômage, le taux directeur, le cours de change, le taux des obligations d'État, les prix du résidentiel et l'inflation.
Comptabilité de couverture: KBC continue à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilité de couverture et attend les développements futurs relatifs au macro hedging de l'IASB. L'application de la norme IFRS 9 a fortement modifié le compte de résultats, le bilan, l'aperçu des résultats réalisés et non réalisés et les variations de capitaux propres, au même titre que les notes explicatives. KBC a choisi de recourir aux mesures transitoires pour les informations comparatives. Les méthodes comptables visées à l'Annexe 1.2 sont adaptées et la norme IFRS 9 y est reprise. Nous renvoyons aux comptes annuels du groupe au 31 décembre 2017 pour les méthodes comptables applicables aux chiffres comparatifs. Les informations relatives à la transition sont reprises à l'Annexe 1.4. Au besoin, des explications complémentaires sont fournies dans les notes explicatives.
En matière de passifs financiers, les parties d'IFRS 9 relatives à la présentation des gains et des pertes engendrés par le risque crédit propre pour les instruments financiers évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultats ont été appliquées anticipativement, au 1er janvier 2017.
Présentation modifiée des intérêts proratisés pour les dérivés de change: élément déplacé du résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats aux revenus nets d'intérêts. La nouvelle présentation s'inscrit dans le cadre de la norme IFRS 9 à la suite d'une décision de l'IFRIC (International Financial Reporting Interpretation Committee) prise en date du
20 novembre 2017. Elle permet d'éviter une image faussée parce que les intérêts proratisés de la transaction sous-jacente sont imputés aux Revenus nets d'intérêts. Son impact se chiffre à 305 millions d'euros en 2017.
KBC n'applique pas de mesure transitoire pour l'influence de la norme IFRS 9 sur le capital parce qu'elle veut offrir une transparence totale. Par conséquent, les capitaux propres, le capital et le leverage ratio reflètent intégralement l'impact de la norme IFRS 9.
Dans la mesure où KBC a recours, pour 2017, aux mesures transitoires pour des données comparatives et où elle ne donne ou ne peut donc fournir de données comparables pour un certain nombre d'éléments, cela se reflète également sur la structure de certains tableaux. Bien que nous essayions dans la mesure du possible de réunir 2017 et 2018 dans un seul et même tableau, cela s'avère impossible pour certains (surtout à la partie 4.0) et nous y avons dédoublé ces derniers: une nouvelle structure de tableau reflétant les exigences d'IFRS 9 est fournie pour 2018 tandis que nous conservons la structure du tableau telle que publiée dans le rapport annuel 2017 pour 2017.
• La norme IFRS 15 (Produits des contrats avec des clients) donne des directives quant à la justification des recettes. KBC a identifié les contrats concernés et les a examinés par rapport au nouveau modèle pour la justification des recettes selon l'approche en cinq étapes. En mettant l'accent sur (i) l'identification des obligations de prestations et (ii) la rémunération variable de quelques conventions de gestion patrimoniale. Les nouvelles exigences n'ont pas eu d'impact notable sur la justification des recettes de KBC.
La modification suivante opérée dans la présentation et les fondements de reporting financier a également été appliquée en 2018:
• Présentation modifiée des revenus de réseau: élément déplacé du Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats aux Revenus nets de commissions. Les revenus de réseau sont des revenus dégagés par les marges sur opérations de change (liées aux paiements, aux crédits, aux dépôts, aux placements) exécutées par le réseau (agences, en ligne) pour les clients. La nouvelle présentation donne une image plus fiable parce que les Revenus de réseau représentent des revenus résultant de marges qui peuvent être considérés comme une subdivision des activités de placement et de paiement au titre desquelles une rémunération est due. Les comptes annuels n'ont pas été adaptés de manière rétroactive selon la norme IAS 8, étant donné que l'influence est considérée comme négligeable (un impact ponctuel de 99 millions d'euros avant impôts).
Les normes IFRS suivantes ont été publiées mais ne sont pas encore d'application en 2018. KBC appliquera ces normes dès qu'elle y sera tenue.
un projet à l'échelle du groupe afin de mettre en œuvre de l'IFRS 17. Le projet comprend des sous-projets, tels que la livraison des données, le reporting local, l'impact sur le modèle d'entreprise et les conséquences stratégiques, les directives et le support, le reporting consolidé et le moteur de calcul IFRS 17. Il est dirigé conjointement par Insurance Business et Finance et porte sur tous les départements et entités concernés au niveau du groupe et au niveau local, tels que les actuaires, la finance, les technologies de l'information, les gestionnaires de processus,... En 2017, le groupe a réalisé une étude d'impact de haut niveau sur la norme IFRS 17 et a démarré la mise en œuvre au début 2018. Au cours de l'année écoulée, l'accent a été mis sur l'élaboration d'une interprétation sans ambiguïté de la norme IFRS 17 au sein de KBC. Cette interprétation est progressivement ajustée si nécessaire, en cas de mise à disposition de nouvelles informations par des sources externes (IASB, marché) ou internes (nouvelles analyses détaillées). Par ailleurs, de gros efforts ont été consacrés l'année dernière à la sélection d'un moteur de calcul IFRS 17, à la mise en place de flux de données pour alimenter le moteur et à l'impact de la norme IFRS 17 sur la comptabilité. Ces activités sont en bonne voie et l'objectif est de les achever d'ici fin 2020.
• Autres: L'IASB a publié quelques adaptations minimes aux normes IFRS et IFRIC existantes. Elles seront appliquées dès que ce sera obligatoire mais pour l'heure, nous partons du principe que leur impact sera négligeable.
Les principales méthodes comptables ont été ajustées pour tenir compte d'IFRS 9 et ont été remaniées.
Les principes comptables généraux de KBC Groupe SA ('KBC') se fondent sur les Normes internationales d'information financière (International Financial Reporting Standards, IFRS), telles qu'adoptées par l'Union européenne, et sur le Cadre IFRS. Les états financiers de KBC sont établis selon le principe de continuité d'exploitation. KBC présente séparément chaque catégorie importante d'éléments similaires ainsi que tous éléments distincts, sauf s'il s'agit d'éléments peu importants, et ne procède à une compensation que dans les cas spécifiquement requis ou autorisés par les normes IFRS pertinentes.
KBC se conforme à toutes les exigences d'IFRS 9 à compter du 1er janvier 2018, sauf en ce qui concerne les opérations relevant de la comptabilité de couverture, qui continuent d'être comptabilisées selon IAS 39.
Comptabilisation: les actifs et passifs financiers sont comptabilisés dans le bilan lorsque KBC devient partie aux dispositions contractuelles des instruments. L'acquisition et la vente de tous les actifs financiers réglés selon les conventions de marché standard sont inscrites au bilan à la date de règlement. Tous les actifs financiers, à l'exception de ceux évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultats, sont évalués initialement à leur juste valeur, majorée des coûts de transaction directement imputables à leur acquisition.
Décomptabilisation et modification: KBC décomptabilise un actif financier lorsque les flux de trésorerie contractuels en découlant expirent ou lorsque KBC transfère ses droits à recevoir les flux de trésorerie contractuels au titre de l'actif financier dans le cadre d'une transaction donnant lieu au transfert de la quasi-totalité des risques et avantages liés à la détention de l'actif en question. Lorsque les conditions d'un actif financier sont modifiées pendant sa durée de vie, KBC détermine si les nouvelles conditions sont substantiellement différentes des conditions initiales et si les modifications indiquent que les droits à recevoir les flux de trésorerie découlant de l'instrument original ont expiré. S'il apparaît que les conditions sont substantiellement différentes, la transaction est traitée comme une décomptabilisation d'un actif financier, ce qui revient à décomptabiliser l'actif financier existant et à comptabiliser un nouvel actif financier selon les conditions révisées. À l'inverse, si KBC estime que les conditions ne sont pas substantiellement différentes, la transaction est traitée comme une modification d'un actif financier.
Lors de la comptabilisation initiale d'un actif financier, KBC examine dans un premier temps les conditions contractuelles de l'instrument afin de le classer en tant qu'instrument de capitaux propres ou instrument de dette. Un instrument de capitaux propres s'étend à tout contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans les actifs nets d'une autre entité. Pour que cette condition soit remplie, KBC s'assure que l'instrument ne comporte pas pour l'émetteur d'obligation contractuelle de remettre de la trésorerie ou d'échanger des actifs ou des passifs financiers avec une autre entité selon des conditions potentiellement défavorables pour lui. Tout instrument qui ne présente pas les critères d'instrument de capitaux propres est classé comme un instrument de dette par KBC.
Si KBC détermine qu'un actif financier est un instrument de dette, celui-ci peut, lors de la comptabilisation initiale, être classé dans l'une des catégories suivantes:
obligatoirement évalué à la juste valeur par le biais du compte de résultats (MFVPL); ceci s'applique également aux instruments financiers détenus à des fins de transaction (HFT);
désigné lors de la comptabilisation initiale comme évalué à la juste valeur par le biais du compte de résultats (FVO);
Les instruments de dette doivent être classés dans la catégorie FVPL (i) lorsqu'ils ne sont pas détenus dans le cadre d'un modèle économique dont l'objectif est de détenir des actifs afin de percevoir des flux de trésorerie contractuels ou dans le cadre d'un modèle économique dont l'objectif est atteint à la fois par la perception de flux de trésorerie contractuels et par la vente d'actifs financiers ou (ii) lorsqu'ils sont détenus dans le cadre d'un modèle économique mais que, à des dates spécifiées, les conditions contractuelles de l'instrument donnent lieu à des flux de trésorerie qui ne correspondent pas uniquement à des remboursements de principal et à des versements d'intérêts sur le principal restant dû.
En outre, KBC peut dans certains cas, lors de la comptabilisation initiale, irrévocablement désigner comme étant évalué à la juste valeur par le biais du compte de résultats (FVO) un actif financier remplissant les conditions pour être évalué en utilisant AC ou FVOCI si cela permet d'éliminer ou de réduire significativement une non-concordance comptable qui surviendrait autrement.
Un instrument de dette n'est évalué en utilisant FVOCI que s'il n'est pas désigné comme devant être évalué FVO et s'il remplit les conditions suivantes:
Un instrument de dette n'est évalué en utilisant AC que s'il n'est pas désigné comme devant être évalué en utilisant FVO et s'il remplit les conditions suivantes:
Un instrument de dette est classé dans la catégorie FVPL-overlay lorsqu'il est détenu dans le cadre d'une activité liée à des contrats entrant dans le champ d'application d'IFRS 4 et s'il est évalué à la juste valeur par le biais du compte de résultats conformément à IFRS 9, mais n'aurait pas été entièrement évalué à la juste valeur par le biais du compte de résultats selon IAS 39, et s'il s'agit d'un instrument pour lequel KBC a choisi d'utiliser l'approche par superposition. De plus amples informations concernant l'utilisation de l'approche par superposition figurent à la section Approche par superposition (overlay).
L'évaluation du modèle économique permet de déterminer si des instruments de dette peuvent être évalués en utilisant AC ou FVOCI. Pour réaliser cette évaluation, KBC examine au niveau du portefeuille l'objectif du modèle économique dans le cadre duquel un actif est détenu, car il constitue le meilleur reflet de la manière dont l'entreprise est gérée et dont les informations sont communiquées à la direction. Les informations prises en compte incluent:
Les actifs financiers détenus à des fins de négociation ou dont la performance est évaluée sur la base de leur juste valeur sont évalués en utilisant FVPL car ils ne sont détenus ni dans le but de percevoir des flux de trésorerie contractuels, ni dans le but à la fois de percevoir des flux de trésorerie contractuels et de vendre des actifs financiers.
Pour les besoins de cette évaluation, le 'principal' correspond à la juste valeur de l'actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Les 'intérêts' s'entendent comme étant la contrepartie de la valeur temps de l'argent et du risque de crédit liés au principal restant dû au cours d'une période donnée, ainsi que d'autres risques et coûts de base liés aux prêts (p. ex. risque de liquidité et coûts administratifs) et d'une marge de profit. Pour déterminer si des flux de trésorerie contractuels correspondent uniquement à des remboursements de principal et à des versements d'intérêts, KBC prend en compte les conditions contractuelles de l'instrument, ce qui implique de déterminer si l'actif financier comporte une clause contractuelle susceptible d'entraîner une modification de l'échéancier ou du montant des flux de trésorerie contractuels telle que l'instrument ne remplirait pas cette condition. À cette fin, KBC prend en compte:
Les actifs financiers ne sont pas reclassés après leur comptabilisation initiale, sauf de manière temporaire à l'issue d'un changement de modèle économique aux fins de la gestion des actifs financiers, ce qui peut se produire lorsque KBC commence à ou cesse de mener une activité représentant une part importante de ses opérations (p. ex. lorsque KBC acquiert, cède ou met fin à une ligne d'activité). Le reclassement prend effet au début de la période de reporting suivant immédiatement le changement.
Les instruments de capitaux propres sont classés dans l'une des catégories suivantes:
KBC peut classer les instruments de capitaux propres liés à l'activité d'assurance dans la catégorie FVPL-overlay jusqu'à la date d'entrée en vigueur d'IFRS 17 (1er janvier 2022). Tout instrument de capitaux propres lié à l'activité d'assurance de KBC et classé dans la catégorie FVPL-overlay doit remplir les deux critères suivants:
De plus amples informations concernant l'utilisation de l'approche par superposition figurent à la section Approche par superposition. Au niveau de l'activité bancaire, l'on se fonde sur la présomption réfutable que toutes les actions sont considérées comme FVOCI si elles ne sont pas détenues à des fins de transaction ou comme une rémunération conditionnelle dans une combinaison d'entreprises relevant d'IFRS 3. La décision d'inclure les instruments de capitaux propres dans la catégorie FVOCI lors de la comptabilisation initiale est irrévocable et peut être prise au cas par cas pour chaque investissement, ce qui pour KBC s'entend action par action. Les instruments de capitaux propres classés dans la catégorie FVOCI sont par la suite évalués à la juste valeur, les variations étant comptabilisées dans les autres éléments du résultat global sans être recyclées dans le compte de résultats même en cas de cession de l'investissement. La seule exception concerne les revenus de dividendes, qui sont comptabilisés dans le compte de résultats sous la rubrique Revenus de dividendes.
KBC peut comptabiliser des instruments dérivés comme étant détenus soit à des fins de transaction, soit à des fins de couverture. Des dérivés peuvent être classés en tant qu'actifs ou passifs, en fonction de leur valeur de marché courante.
Les instruments dérivés sont toujours évalués à la juste valeur et KBC opère les distinctions suivantes:
cadre de la clôture ou de la vente imminente d'une position externe pour générer du bénéfice à court terme. Toutes les variations de la juste valeur de ces dérivés sont comptabilisées sous Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats.
Les dérivés de couverture sont des dérivés désignés spécifiquement dans une relation de couverture. Le processus de comptabilisation de ces dérivés est décrit en détail à la section Comptabilité de couverture.
KBC définit les actifs financiers en défaut selon la même définition que celle adoptée aux fins de la gestion du risque interne et conformément aux directives et aux normes des autorités de réglementation du secteur financier. Un actif financier est considéré comme étant en défaut si l'une quelconque des conditions suivantes est remplie:
KBC applique un backstop pour les facilités qui accusent un arriéré supérieur ou égal à 90 jours. Dans ce contexte, un backstop est utilisé en tant que contrôle final pour s'assurer que tous les actifs devant être désignés comme étant en défaut ont été dûment identifiés.
Le modèle utilisé aux fins des réductions de valeur des actifs financiers est le modèle ECL (expected credit loss, ou modèle de comptabilisation des pertes de crédit attendues), sauf en ce qui concerne les instruments de dette et instruments de capitaux propres liés à l'activité d'assurance, pour lesquels KBC a choisi d'utiliser l'approche par superposition. La politique de dépréciation relative à ces instruments est décrite à la section Approche par superposition.
La portée du modèle ECL est fonction du classement des actifs financiers. Le modèle ECL s'applique aux actifs financiers suivants:
Aucune perte de crédit attendue n'est calculée pour les investissements en instruments de capitaux propres.
Les actifs financiers entrant dans le champ d'application du modèle ECL font l'objet d'une réduction de valeur à hauteur d'un montant égal à la perte de crédit attendue sur leur durée de vie si le risque de crédit augmente significativement après la comptabilisation initiale. Sinon, la provision pour perte est égale à la perte de crédit attendue sur douze mois (voir ci-dessous en ce qui concerne l'augmentation significative du risque de crédit).
Aux fins de l'évaluation de la perte de crédit attendue, KBC différencie les actifs financiers de niveau 1, de niveau 2 et de niveau 3, conformément à la pratique admise sur le plan international. Tous les actifs financiers sont classés au niveau 1 lors de la comptabilisation initiale et font l'objet d'une réduction de valeur au regard de la perte de crédit attendue sur douze mois, sauf si une perte sur créance a déjà été constatée. Si le risque de crédit augmente significativement après la comptabilisation initiale, l'actif migre au niveau 2 et fait l'objet d'une réduction de valeur sur sa durée de vie. Dès lors qu'un actif peut être considéré comme étant en défaut, il migre au niveau 3.
En ce qui concerne les créances commerciales, la norme IFRS 9 autorise l'utilisation d'une aide pratique. Les pertes de crédit attendues pour les créances commerciales peuvent être valorisées comme un montant correspondant à leurs pertes de crédit attendues pendant la durée. KBC applique cette solution pratique pour les créances commerciales et autres.
Les gains et pertes de réductions de valeur d'actifs financiers sont comptabilisés sous la rubrique Réductions de valeur dans le compte de résultats.
Les actifs financiers évalués au coût amorti (AC) sont présentés dans le bilan à leur valeur comptable nette, soit leur valeur comptable brute moins les réductions de valeur. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global (FVOCI) sont présentés dans le bilan à leur valeur comptable, soit leur juste valeur à la date de reporting. L'ajustement au titre de la perte de crédit attendue est comptabilisé en tant qu'ajustement de reclassement entre le compte de résultats et OCI.
Conformément au modèle ECL, les actifs financiers font l'objet d'une réduction de valeur en fonction de la perte de crédit attendue sur leur durée de vie lorsque le risque de crédit augmente significativement après la comptabilisation initiale. Par conséquent, une augmentation significative du risque de crédit est déterminante pour le classement des actifs financiers. Une telle augmentation est évaluée de manière relative, sur la base du risque de crédit imputé lors de la comptabilisation initiale. Dans la mesure où plusieurs facteurs entrent en compte, KBC a défini une approche à plusieurs paliers.
Pour le portefeuille obligataire, l'approche adoptée comporte trois paliers:
Si une migration au niveau 2 ne se justifie pas sur cette base, l'obligation reste au niveau 1. Un actif financier est immédiatement considéré comme étant en défaut (c.-à-d. niveau 3) s'il répond à la définition de défaut. L'approche est symétrique, c'est-à-dire qu'un crédit qui a migré au niveau 2 ou 3 peut repasser au niveau 1 ou 2 si le palier auquel la migration a été déclenchée n'est pas atteint à une date de reporting ultérieure.
Pour le portefeuille de crédits, KBC utilise une approche à cinq paliers. Il s'agit d'une approche en cascade (c.-à-d. que si l'évaluation effectuée au premier palier ne donne pas lieu à une migration au niveau 2, l'évaluation est effectuée au deuxième palier, et ainsi de suite). En définitive, si l'évaluation est effectuée à tous les paliers sans entraîner de migration au niveau 2, l'actif financier reste au niveau 1.
interne de KBC) avant qu'un actif financier soit considéré comme étant en défaut.
• Évaluation de la direction: enfin, la direction contrôle et évalue l'augmentation significative du risque de crédit pour les actifs financiers au niveau individuel et du portefeuille.
Un actif financier est immédiatement considéré comme étant en défaut (c.-à-d. niveau 3) s'il répond à la définition de défaut. L'approche est symétrique, c'est-à-dire qu'un crédit qui a migré au niveau 2 ou 3 peut repasser au niveau 1 ou 2 si le palier auquel la migration a été déclenchée n'est pas atteint à la date de reporting.
La perte de crédit attendue correspond au produit de la probabilité de défaut (PD), de l'exposition estimée au défaut (estimated exposure at default, EAD) et de la perte en cas de défaut (loss given default, LGD).
La perte de crédit attendue est calculée de manière à refléter:
La perte de crédit attendue sur la durée de vie correspond à la somme de la perte de crédit attendue sur la durée de vie de l'actif financier actualisée sur la base du taux d'intérêt effectif initial. La perte de crédit attendue sur douze mois correspond à la part de la perte de crédit attendue sur la durée de vie résultant d'un défaut au cours de la période de douze mois suivant la date de reporting.
KBC utilise des modèles IFRS 9 spécifiques pour la PD, l'EAD et la LGD afin de calculer la perte de crédit attendue. Dans la mesure du possible et dans un souci d'efficacité, KBC utilise des techniques de modélisation similaires à celles élaborées aux fins prudentielles (c.-à-d. modèles de Bâle). Cela dit, KBC veille à ce que les modèles de Bâle soient mis en conformité avec IFRS 9. Par exemple:
KBC prend également en compte trois scénarios macroéconomiques prospectifs différents, assortis de pondérations différentes, dans le calcul de la perte de crédit attendue. Le scénario macroéconomique de base reflète les estimations de KBC concernant le résultat le plus probable et constitue également le principal élément pris en compte à d'autres fins internes et externes.
La période maximum pour l'évaluation de la perte de crédit attendue correspond à la période contractuelle maximum (y compris les prorogations), sauf pour certains actifs financiers spécifiques, qui incluent un montant tiré et un montant non tiré sur demande, la capacité contractuelle de KBC de demander le remboursement du montant tiré et d'annuler l'engagement non tiré ne limitant pas l'exposition au risque de crédit à la période contractuelle. La période de valorisation ne peut excéder la période contractuelle que pour ces actifs-là.
KBC définit les actifs dépréciés dès leur acquisition ou leur création (POCI) comme des actifs financiers auxquels la réduction de valeur s'applique conformément à IFRS 9 et pour lesquels il était déjà question, à leur création, de défaut (c'est-à-dire que les actifs répondaient déjà, au moment de leur création, à la définition de défaut). Les actifs POCI sont comptabilisés initialement pour un montant net de réductions de valeur et évalués au coût amorti sur la base d'un taux d'intérêt effectif ajusté en fonction de la qualité du crédit. Par la suite, les variations éventuelles de la perte de crédit attendue estimée sur la durée de vie sont comptabilisées dans le compte de résultats. Les variations favorables sont comptabilisées en tant que reprises de réductions de valeur, même si la perte de crédit attendue sur la durée de vie à la date de reporting est inférieure à la perte de crédit attendue sur la durée de vie à la date de création.
Le calcul de la perte de crédit attendue implique d'émettre des jugements critiques sur différents aspects, notamment sur la situation financière et la capacité de remboursement de l'émetteur, sur la valeur et la recouvrabilité des garanties, ainsi que sur des informations prospectives et macroéconomiques. KBC adopte une approche neutre, sans biais, pour tenir compte des incertitudes et prendre des décisions sur la base de jugements critiques.
Conformément à la version modifiée d'IFRS 4 publiée en
septembre 2016, KBC utilise l'approche par superposition (ou approche overlay) pour pallier les conséquences temporaires des dates d'entrée en vigueur différentes d'IFRS 9 et IFRS 17 (remplaçant IFRS 4). Selon cette approche, la volatilité supplémentaire engendrée par l'adoption d'IFRS 9 est reclassée du compte de résultats dans les autres éléments du résultat global. Les montants reclassés sont comptabilisés dans la réserve de superposition dans les capitaux propres. L'approche par superposition est appliquée aux actifs financiers de l'activité d'assurance de KBC qui sont éligibles. L'éligibilité est déterminée en fonction des critères suivants:
• Actifs évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultats conformément à IFRS 9 qui n'auraient pas été entièrement évalués ainsi selon IAS 39.
• Tous les actifs à l'exception de ceux détenus dans le cadre d'une activité sans lien avec des contrats entrant dans le champ d'application d'IFRS 4.
Un actif financier peut être désigné selon l'approche par superposition: • jusqu'à ce qu'il soit décomptabilisé;
L'adoption de l'approche par superposition implique le maintien de certaines règles comptables d'IAS 39 relatives aux actifs financiers, c.-à-d.:
La trésorerie comprend les espèces en caisse et les dépôts directement exigibles (p. ex. chèques, petite caisse et soldes auprès des banques centrales et autres banques).
Les instruments financiers, ou leurs composantes, sont classés en tant que passifs ou instrument de capitaux propres selon la substance des accords contractuels lors de la comptabilisation initiale et les définitions de passifs financiers et d'instruments de capitaux propres. Un instrument financier est classé en tant que passif si:
Un instrument financier est classé en tant qu'instrument de capitaux propres si aucune de ces conditions n'est remplie. Dans ce cas, il est visé à la section Capitaux propres.
KBC comptabilise un passif financier lorsqu'elle devient partie aux dispositions contractuelles de l'instrument concerné, ce qui correspond généralement à la date à laquelle la contrepartie est reçue, en espèces ou sous la forme d'un autre actif financier. Lors de la comptabilisation initiale, le passif financier est comptabilisé à la juste valeur moins les coûts de transaction directement imputables à l'émission de l'instrument, sauf en ce qui concerne les passifs financiers évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultats.
Les passifs financiers sont décomptabilisés lorsqu'ils s'éteignent, c'est-à-dire lorsque l'obligation spécifiée dans le contrat est acquittée ou annulée ou expire. KBC peut également décomptabiliser un passif financier et en comptabiliser un nouveau si KBC et le prêteur conviennent d'un échange et que le passif financier existant et celui avec lequel il est échangé sont assortis de conditions substantiellement différentes, ou si les conditions du passif financier existant font l'objet de modifications substantielles. Pour déterminer si les conditions sont différentes, KBC compare la valeur actualisée des flux de trésorerie selon les nouvelles conditions, y compris les honoraires versés nets des honoraires reçus et actualisés sur la base du taux d'intérêt effectif initial, et la valeur actualisée des flux de trésorerie restants du passif financier initial. Si la différence est supérieure ou égale à 10%, KBC décomptabilise le passif financier initial et en comptabilise un nouveau. Si un échange d'instruments de dette ou une modification de conditions est comptabilisé(e) comme une extinction, les coûts ou
honoraires engagés sont comptabilisés comme faisant partie du profit ou de la perte résultant de l'extinction.
KBC classe les passifs financiers dans trois catégories différentes, conformément à IFRS 9.
intégralité à la juste valeur. Cela signifie qu'aussi bien le dérivé incorporé que le contrat de base sont évalués à la juste valeur. KBC a recours à cette possibilité lorsque des produits structurés comprennent des dérivés incorporés sans lien étroit avec le contrat de base. Cela signifie qu'aussi bien le dérivé incorporé que le contrat de base sont évalués à la juste valeur.
• Passifs financiers évalués au coût amorti (AC). KBC classifie la plupart de ses passifs financiers dans cette catégorie, y compris les passifs financiers utilisés pour financer des activités commerciales, mais qui ne sont pas proprement destinés à des fins commerciales (p. ex. des obligations émises). Ces passifs financiers sont évalués initialement à leur coût, soit la juste valeur de la contrepartie reçue, y compris les coûts de transaction. Ils sont ensuite évalués au coût amorti, soit le montant pour lequel ils ont été comptabilisés initialement, moins les remboursements de principal et plus ou moins l'amortissement cumulé de toute différence entre ce montant initial et le montant à l'échéance. La différence entre le montant disponible et la valeur nominale est enregistrée comme une charge d'intérêts selon la méthode de la comptabilité d'exercice. Les charges d'intérêts courues mais non encore payées sont enregistrées dans les comptes de régularisation.
Conformément à IFRS 9, les passifs financiers désignés à la juste valeur doivent être évalués à la juste valeur lors de la comptabilisation initiale. Les variations de juste valeur sont ensuite enregistrées dans le compte de résultats, à l'exception de celles résultant des variations du risque de crédit propre, qui sont présentées séparément dans les autres éléments du résultat global.
En conséquence, les variations sont comptabilisées dans différentes parties: les variations du risque de crédit propre sont constatées dans les autres éléments du résultat global tandis que toutes les autres variations de juste valeur sont présentées dans le compte de résultats sous la rubrique Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats. Les montants comptabilisés dans les autres éléments du résultat global en lien avec le risque de crédit propre ne sont pas recyclés dans le compte de résultats même si le passif est décomptabilisé et si les montants sont réalisés. Bien que le transfert ne soit pas autorisé, KBC transfère les montants comptabilisés dans les autres éléments du résultat global aux autres réserves dans les capitaux propres lorsque le passif est décomptabilisé. La seule situation dans laquelle l'inclusion du risque de crédit propre n'est pas présentée dans les autres éléments du résultat global est lorsque cela entraînerait une non-concordance comptable dans le compte de résultats. Cela peut se produire s'il existe une relation économique étroite entre le passif financier désigné à la juste valeur (pour lequel le risque de crédit propre est constaté dans les autres éléments du résultat global) alors que toutes les variations de juste valeur de l'actif financier correspondant sont évaluées et comptabilisées à la juste valeur par le biais du compte de résultats. Tel est le cas pour les contrats d'investissement de la
branche 23, pour lesquels les variations de juste valeur de la position au passif sont compensées à 100% par la position à l'actif.
Un contrat de garantie financière est un contrat aux termes duquel KBC est tenue d'effectuer des paiements spécifiés afin de rembourser à son titulaire une perte qu'il subit du fait qu'un débiteur spécifié n'effectue pas un paiement à l'échéance selon les conditions initiales ou modifiées d'un instrument de dette. Un contrat de garantie financière est comptabilisé initialement à la juste valeur et est ensuite évalué au plus élevé des deux montants suivants: (a) le montant déterminé conformément aux dispositions en matière de réductions de valeur d'IFRS 9 (voir la section Actifs financiers – Réductions de valeur) et (b) le montant comptabilisé initialement moins, s'il y a lieu, l'amortissement cumulé comptabilisé conformément au principe de comptabilisation des revenus d'IFRS 15.
KBC n'opère une compensation entre un actif financier et un passif financier et ne présente à cet égard un montant net dans son bilan que si et seulement si (i) elle dispose d'un droit actuel juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et (ii) elle a l'intention soit de procéder au règlement sur une base nette, soit de réaliser l'actif et de régler le passif simultanément.
KBC définit la 'juste valeur' comme 'le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des participants de marché à la date d'évaluation'. Il ne s'agit pas du montant qu'une entité recevrait ou paierait sur la base d'une transaction forcée, liquidation ou vente forcée. Un déséquilibre entre l'offre et la demande (p. ex. lorsqu'il y a moins d'acheteurs que de vendeurs, ce qui exerce une pression à la baisse sur les prix) n'est pas la même chose qu'une transaction contrainte ou une vente de biens sur saisie.
Toutes les positions évaluées à la juste valeur font l'objet d'ajustements de valeur de marché, les variations de juste valeur étant enregistrées dans le compte de résultats ou dans les capitaux propres. Ces ajustements ont trait aux coûts de liquidation, aux positions ou aux marchés moins liquides, aux évaluations sur la base d'un modèle, au risque de contrepartie (credit-value adjustments, ou ajustements CVA) et aux coûts de financement:
• Des ajustements CVA sont effectués lors de l'évaluation des dérivés afin de s'assurer que leur valeur de marché soit ajustée en fonction du risque de crédit de la contrepartie. Ils tiennent compte à la fois de la valeur de marché des contrats (mark-to-market) et de leur juste valeur future probable. Les évaluations sont analysées sur la base de la solvabilité de la contrepartie, qui est déterminée au moyen d'un spread de Credit Default Swap (CDS) coté, ou, à défaut, qui est obtenue par déduction d'obligations dont les émetteurs présentent
des caractéristiques similaires à la contrepartie de l'instrument financier (rating, secteur, situation géographique). Les contrats dont la contrepartie est exposée à KBC font l'objet d'ajustements DVA (debt-value adjustments). La méthode est similaire au CVA. Elle prend en compte la valeur de marché négative future attendue des contrats.
• Un ajustement FVA (funding-value adjustment) est un ajustement apporté à la valeur de marché de dérivés non garantis afin de s'assurer que les coûts ou les revenus de financement (futurs) liés à la conclusion et à la couverture de ces instruments soient pris en compte lors de leur évaluation.
KBC a choisi d'appliquer les principes de comptabilité de couverture d'IAS 39 (tels que décrits dans la version carve-out d'IAS 39 approuvée par l'UE). KBC désigne certains dérivés détenus à des fins de gestion des risques ainsi que certains instruments financiers non dérivés en tant qu'instruments de couverture lors de la détermination des relations de couverture. Lors de la désignation initiale de la couverture, KBC documente formellement la relation entre les instruments de couverture et les éléments couverts, en indiquant notamment l'objectif poursuivi en matière de gestion des risques et la stratégie de couverture mise en œuvre, ainsi que la méthode qui sera utilisée pour évaluer l'efficacité de la relation de couverture. KBC évalue, lors de l'établissement de la relation de couverture, puis régulièrement par la suite, si l'on peut s'attendre à ce que les instruments de couverture compensent très efficacement les variations de la juste valeur ou des flux de trésorerie des éléments couverts au cours de la période pour laquelle la couverture est mise en place et contrôle si les résultats réels de chaque couverture sont compris entre 80 et 125%. KBC évalue si une opération prévue faisant l'objet d'une couverture des flux de trésorerie est hautement probable et si elle est exposée à des variations de flux de trésorerie qui pourraient en définitive avoir une incidence sur le compte de résultats.
KBC utilise les techniques de comptabilité de couverture suivantes: couverture de flux de trésorerie, micro-couverture de juste valeur, couverture à la juste valeur du risque de taux d'intérêt d'un portefeuille et couverture d'investissements nets dans des entités étrangères.
Couverture de flux de trésorerie: si un dérivé est désigné comme étant l'instrument de couverture dans une opération destinée à couvrir la variabilité des flux de trésorerie imputable à un risque particulier lié à un actif, un passif ou une opération prévue hautement probable comptabilisé(e) qui est susceptible d'avoir une incidence sur le compte de résultats, la part efficace des variations de la juste valeur du dérivé est comptabilisée dans les autres éléments du résultat global et enregistrée dans la réserve de couverture (couverture des flux de trésorerie) dans les capitaux propres. La part inefficace des variations de la juste valeur d'un dérivé est immédiatement comptabilisée dans le compte de résultats. Le montant comptabilisé dans les autres éléments du résultat global est reclassé dans le compte de résultats (en tant
qu'ajustement de reclassement au titre de la même période que celle au cours de laquelle les flux de trésorerie couverts ont une incidence sur le compte de résultats) sous la rubrique Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats. La comptabilité de couverture est interrompue de manière prospective si le dérivé de couverture arrive à échéance ou est vendu, résilié ou exercé, si la couverture ne satisfait plus aux critères de la comptabilité de couverture des flux de trésorerie ou si la désignation en tant que couverture est révoquée. Tout gain ou toute perte cumulé(e) alors constaté(e) dans les capitaux propres reste dans les capitaux propres et est comptabilisé(e) lorsque l'opération prévue est finalement enregistrée dans le compte de résultats. Lorsqu'il n'y a plus lieu de penser qu'une opération prévue sera réalisée, le gain ou la perte cumulé(e) enregistré(e) dans les capitaux propres est immédiatement transféré(e) dans le compte de résultats.
Micro-couverture sur la base de la juste valeur: lorsqu'un dérivé est désigné comme instrument de couverture pour couvrir la variation de la juste valeur d'actifs ou de passifs comptabilisés ou un portefeuille d'actifs ou de passifs comptabilisés ou un engagement ferme pouvant influer sur le compte de résultats, les variations de la juste valeur du dérivé sont immédiatement comptabilisées dans le compte de résultats, tout comme les variations de la juste valeur de la position couverte imputables au risque couvert (dans le même poste du compte de résultats que la position couverte). Toutefois, les revenus d'intérêts courus au titre des swaps de taux d'intérêt sont comptabilisés dans les 'Revenus nets d'intérêts'. La comptabilité de couverture est interrompue de manière prospective si le dérivé de couverture arrive à échéance ou est vendu, résilié ou exercé, si la couverture ne satisfait plus aux critères de la comptabilité de couverture de la juste valeur ou si la désignation en tant que couverture est révoquée. Tout ajustement effectué selon la méthode des intérêts effectifs dont un élément couvert fait l'objet jusqu'au moment de l'interruption est amorti dans le compte de résultats dans le cadre du recalcul du taux d'intérêt effectif de l'élément couvert sur sa durée de vie restante ou comptabilisé directement lorsque l'élément couvert est décomptabilisé.
Couverture à la juste valeur du risque de taux d'intérêt d'un portefeuille (macro-couverture): dans le cadre de la macro-couverture prévue par la version carve-out approuvée par l'UE, un groupe de dérivés (ou parties de dérivés) peuvent être considérés ensemble et désignés conjointement comme un instrument de couverture, ce qui supprime certaines limitations de la comptabilité de couverture de la juste valeur relatives à la couverture des dépôts de base et aux stratégies de sous-couverture. Dans le cadre de la version carve-out approuvée par l'UE, la comptabilité de couverture peut être appliquée aux dépôts de base et ne sera pas d'application uniquement lorsque l'estimation révisée du montant des flux de trésorerie au titre de périodes déterminées est inférieure au montant comptabilisé au titre de ces périodes. KBC couvre le risque de taux d'intérêt lié aux portefeuilles de prêts à l'aide de swaps de taux d'intérêt, ainsi que celui encouru en lien avec les portefeuilles
de dépôts de détail. Les swaps de taux d'intérêt sont évalués à la juste valeur, les variations de juste valeur étant comptabilisées dans le compte de résultats. Les revenus d'intérêts courus au titre des swaps de taux d'intérêt sont comptabilisés dans les Revenus nets d'intérêts. Le montant couvert des prêts est également évalué à la juste valeur, les variations de juste valeur étant comptabilisées dans le compte de résultats. La juste valeur du montant couvert est présentée sous une rubrique distincte à l'actif ou au passif du bilan. Si une couverture est inefficace, la variation cumulée de la juste valeur du montant couvert sera amortie dans le compte de résultats sur la durée de vie restante des actifs couverts ou sera immédiatement sortie du bilan si l'inefficacité est due au fait que les prêts correspondants ont été décomptabilisés.
Couverture d'investissements nets dans des entités étrangères: lorsqu'un instrument dérivé ou un instrument financier non dérivé est désigné comme étant l'instrument de couverture dans une opération destinée à couvrir un investissement net dans une entité étrangère dont la monnaie fonctionnelle est différente de celle de sa société holding directe, la part efficace des variations de la juste valeur de l'instrument de couverture est comptabilisée dans la réserve de couverture (investissements dans des entités étrangères) en capitaux propres dans les autres éléments du résultat global. Toute part inefficace des variations de la juste valeur du dérivé est immédiatement comptabilisée dans le compte de résultats. Le montant comptabilisé dans les autres éléments du résultat global est reclassé dans le compte de résultats en tant qu'ajustement de reclassement lors de la cession de l'entité étrangère (incluant la distribution d'un dividende ou une diminution de capital).
Les règles d'évaluation d'IFRS 4 – Contrats d'assurance s'appliquent aux contrats d'assurance (y compris aux contrats de réassurance) que KBC émet en tant qu'assureur et aux contrats de réassurance que KBC détient en tant que preneur d'assurance. Elles s'appliquent également aux instruments financiers comportant une composante de participation discrétionnaire détenus par KBC.
Un contrat de réassurance est un type de contrat d'assurance, dans la mesure où tous les contrats de réassurance qui transfèrent le risque d'assurance sont eux-mêmes des contrats d'assurance.
Certains contrats comptabilisés en tant que contrats d'assurance en vertu des PCGA locaux ne seront plus considérés comme des contrats d'assurance dans le cadre des IFRS. Les contrats qui n'exposent KBC à aucun risque d'assurance (p. ex. investissement pur sans prestations/ couverture (d'assurance) supplémentaires) sont considérés comme des instruments financiers, comportant ou non une composante de participation discrétionnaire.
Les instruments financiers sans participation bénéficiaire discrétionnaire et la composante dépôt des contrats d'assurance de la Branche 23 sont comptabilisés selon les principes du deposit accounting.
La comptabilité de dépôt s'applique à la composante dépôt des contrats d'assurance de la branche 23 (la composante assurance est traitée comme un contrat d'assurance conformément à IFRS 4).
KBC dissocie les composantes si les deux conditions suivantes sont remplies:
Il est interdit de dissocier les composantes si la composante dépôt ne peut pas être évaluée séparément. KBC ne décompose pas les contrats d'assurance autres que les contrats de la branche 23 en une composante dépôt et une composante assurance. La composante assurance des contrats de la branche 23, qu'il s'agisse de contrats d'assurance ou d'investissement, est traitée comme un contrat d'assurance. Les instruments financiers de la branche 23 sans prestations de décès ni composante de participation sont classés en tant que passifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats conformément à IFRS 9 et sont évalués par la suite à la juste valeur. Les variations de juste valeur (actifs et passifs), y compris toute composante liée aux variations des taux de change, sont comptabilisées dans le compte de résultats sous la rubrique Résultat net des instruments financiers évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultats. La valeur unitaire est considérée comme étant la juste valeur.
Les instruments financiers comportant une composante de participation discrétionnaire et la composante assurance des contrats de la branche 23 sont traités comme des contrats d'assurance en vertu d'IFRS 4. À la date de clôture du bilan, les passifs découlant de ces instruments financiers ou contrats d'assurance sont soumis au test d'adéquation des passifs afin de déterminer s'ils sont suffisants. Si la valeur comptable de ces passifs est inférieure à la valeur actualisée de leurs flux de trésorerie futurs estimés, l'insuffisance sera comptabilisée dans le compte de résultats et compensée par une hausse des passifs correspondants.
Un actif de réassurance subit une réduction de valeur si et seulement si:
Lors de l'adoption d'IFRS 4, KBC a décidé de continuer à appliquer les PCGA locaux alors en vigueur et de ne pas mettre en place les règles suivantes:
KBC estime évaluer ses contrats d'assurance avec une prudence suffisante. KBC ne comptabilise pas en tant que passifs des provisions au titre de sinistres futurs éventuels, telles que des provisions pour catastrophe ou des provisions d'égalisation, si ces sinistres ont trait à des contrats d'assurance qui ne sont pas en vigueur à la date de reporting.
KBC sort un passif d'assurance (ou une partie d'un passif d'assurance) de son bilan si et seulement s'il est éteint – c.-à-d. lorsque l'obligation spécifiée dans le contrat est acquittée ou annulée ou expire.
Les actifs de réassurance ne sont pas compensés avec les passifs d'assurance connexes et les revenus/frais liés aux contrats de réassurance ne seront pas compensés avec les frais/revenus liés aux contrats d'assurance connexes.
Les provisions techniques sont constituées sur la base des estimations, à la date de clôture du bilan, des passifs de la société concernant les personnes assurées, les bénéficiaires et les titulaires de polices, y compris les écarts de conversion au titre des provisions techniques libellées en devise étrangère.
Cette provision englobe la partie des primes brutes qui doit être attribuée à une période ultérieure pour couvrir les demandes de dommages-intérêts, frais administratifs et frais de gestion des investissements liés aux polices sous-jacentes. Pour les affaires directes, la provision pour primes non acquises est en principe calculée séparément pour chaque contrat quotidiennement sur la base des primes brutes. Pour les réassurances reçues, la provision pour primes non acquises est calculée séparément pour chaque contrat. Elle est basée sur les informations communiquées par l'entreprise cédante, complétées par l'expérience propre de la société concernant l'évolution des risques dans le temps.
Ce poste est une provision supplémentaire qui vient compléter la provision pour primes non acquises. Elle est constituée s'il y a lieu de penser que le montant total estimé des sinistres et des frais administratifs au titre des contrats en cours sera, lors de la période suivante, supérieur au total des primes non acquises et des primes à recevoir. Pour la réassurance reçue, les stipulations contractuelles sont respectées et, s'il y a lieu, les chiffres des provisions sous-jacentes sont pris en compte.
Cette provision concerne les activités d'assurance vie exclusivement, à l'exception de la Branche 23 Vie. Elle comprend la valeur actuarielle estimée des passifs de KBC et la participation bénéficiaire déjà attribuée, minorées de la valeur actuarielle estimée des passifs des preneurs d'assurance. Les coûts d'acquisition ne sont pas déduits. Cette provision comprend également la provision pour primes non acquises et risques en cours, les réserves pour vieillissement, les provisions pour rentes payables mais non encore dues (y compris les coûts internes de règlement des sinistres) au titre des assurances-vie complémentaires, ainsi que les provisions pour rentes de retraite et de survie.
L'évaluation selon la méthode rétrospective est appliquée (i) à la provision relative aux contrats d'assurance-vie conventionnels autres que ceux relevant de la branche 23, (ii) aux polices d'assurance-vie universelles autres que celles relevant de la branche 23 assorties d'un taux d'intérêt garanti pour les paiements de primes futurs et (iii) à la provision concernant les avantages complémentaires octroyés aux employés en lien avec les rentes en cours.
L'évaluation selon la méthode rétrospective est appliquée aux provisions relatives aux polices d'assurance-vie universelles modernes autres que celles relevant de la branche 23 et à la provision relative aux avantages extralégaux accordés aux employés en vue du paiement de nouvelles primes supplémentaires.
La provision est calculée séparément pour chaque contrat d'assurance.
Pour les sinistres déclarés, la provision est calculée séparément pour chaque sinistre, en fonction des éléments connus du dossier et sur la base des montants restant dus aux victimes ou aux bénéficiaires, majorés des frais externes liés au règlement du sinistre. Lorsque des prestations doivent être versées sous la forme d'une rente, les montants alloués à cette fin sont calculés selon des méthodes actuarielles reconnues.
Une provision IBNR est constituée pour les sinistres survenus mais non déclarés (incurred but not reported) à la date de clôture du bilan. Pour les affaires directes, cette provision IBNR est basée sur une somme forfaitaire par branche d'assurance en fonction des expériences passées et de l'évolution du portefeuille assuré. Elle inclut également des montants supplémentaires au titre d'événements extraordinaires. Une provision IBNER est constituée pour les sinistres survenus mais insuffisamment provisionnés (incurred but not enough reserved) à la date de clôture si les procédures d'adéquation démontrent que les autres provisions pour sinistres sont insuffisantes pour couvrir les
engagements futurs. Cette provision inclut les montants relatifs aux sinistres qui ont déjà été déclarés mais qui, pour des raisons techniques, n'ont pas encore pu être enregistrés dans le dossier des sinistres. Une provision destinée à couvrir les coûts internes de règlement des sinistres est calculée sur la base d'un pourcentage déterminé en fonction des sinistres passés.
Des provisions supplémentaires sont également constituées conformément aux dispositions légales nationales, telles qu'une provision pour accidents du travail en Belgique.
Tous les contrats de location doivent être classés en tant que contrats de location-financement ou contrats de location simple. Le classement dans le cadre d'IAS 17 est fonction de la mesure dans laquelle les risques et les avantages inhérents à la propriété des actifs loués incombent au bailleur ou au preneur. Un contrat de locationfinancement a pour effet de transférer la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété d'un actif.
Les capitaux propres représentent l'intérêt résiduel dans les actifs totaux de KBC après déduction de tous ses passifs (soit les actifs nets) et comprennent tous les instruments de capitaux propres émis par KBC, les réserves attribuables aux détenteurs des instruments de capitaux propres et les intérêts minoritaires.
KBC classe tous les instruments financiers émis en tant que capitaux propres ou passifs financiers selon la substance des accords contractuels. Le principal critère différenciant un instrument de capitaux propres d'un passif financier réside dans l'existence d'un droit inconditionnel pour KBC de ne pas remettre de trésorerie ou un autre actif financier pour régler une obligation contractuelle. Les intérêts minoritaires représentent la part des capitaux propres d'une filiale qui n'est pas attribuable aux détenteurs des instruments de capitaux propres de KBC. Lorsque la part des capitaux propres détenue par les minoritaires change, KBC ajuste la valeur comptable des intérêts majoritaires et minoritaires de manière à refléter les changements dans la part relative détenue par les minoritaires dans les sociétés consolidées. KBC comptabilise dans les capitaux propres toute différence entre le montant à hauteur duquel les intérêts minoritaires sont ajustés et la juste valeur de la contrepartie payée ou reçue et l'impute à sa part majoritaire.
Les avantages sociaux à court terme, - tels que les salaires, les congés payés, les primes liées à la performance et les frais de sécurité sociale, sont comptabilisés sur la période au cours de laquelle les collaborateurs ont fourni les services correspondants. Les frais y relatifs sont repris
dans les Charges d'exploitation sous la rubrique Frais de personnel dans le compte de résultats.
KBC propose à ses employés des régimes de retraite sous la forme de régimes à cotisations définies ou à prestations définies. Dans le cadre des régimes à cotisations définies, l'obligation juridique ou implicite de KBC se limite au montant des cotisations qu'elle convient de verser au fonds. Le montant des avantages postérieurs à l'emploi devant être versés aux employés correspond au montant des cotisations payées par KBC et l'employé lui-même au titre du régime d'avantages postérieurs à l'emploi, majoré du rendement d'investissement généré par ces cotisations. Le risque actuariel est supporté par l'employé. En revanche, en ce qui concerne les régimes à prestations définies, KBC est tenue de fournir les rémunérations convenues aux travailleurs anciens et actuels, et le risque actuariel de même que le risque d'investissement sont à charge de KBC. Cela signifie que si, du point de vue actuariel ou de l'investissement, le produit est moins bon que prévu, le passif de KBC peut être revu en hausse.
En Belgique, les régimes à cotisations définies sont assortis d'un rendement minimum garanti par la loi. Cependant, le rendement réel peut être inférieur à ce rendement légal. En outre, dans la mesure où ces régimes présentent des caractéristiques de régimes à prestations définies, KBC les comptabilise comme des régimes à prestations définies.
Les passifs liés aux régimes à prestations définies et au régime à cotisations définies belge (ou passifs de retraite) sont repris dans les Autres passifs. Ils ont trait aux obligations au titre des rentes de retraite et de survie, des prestations de préretraite et des régimes et rentes similaires.
Les obligations découlant des régimes de retraite à prestations définies sont calculées à l'aide de la méthode des unités de crédit projetées, chaque période de service ouvrant des droits supplémentaires aux prestations de retraite.
Des évaluations actuarielles sont effectuées lors de chaque période de reporting. Les passifs liés aux régimes à prestations définies sont actualisés sur la base de taux correspondant à ceux d'obligations d'entreprises de qualité libellées dans la devise dans laquelle les prestations seront versées et assorties d'une échéance similaire à celle des passifs de retraite concernés.
Les variations des passifs/actifs nets liés aux régimes de retraite à prestations définies, à l'exception des variations de trésorerie, sont classées dans trois catégories principales et comptabilisées dans les charges d'exploitation (frais de service), les charges d'intérêts (frais d'intérêts nets) et les autres éléments du résultat global (réévaluations).
La plupart des revenus nets de commissions entrent dans le champ d'application d'IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients, car ils couvrent les services fournis par KBC à ses clients et sont hors du champ d'application d'autres normes IFRS.
Pour la comptabilisation des revenus, KBC identifie le contrat et définit les promesses (obligations de performance) dans la transaction. Les revenus sont comptabilisés uniquement lorsque KBC a satisfait à l'obligation de performance.
Les revenus présentés en tant que Securities and Asset Management entrent dans le champ d'application d'IFRS 15 et impliquent en principe que KBC détienne des actifs dans une fiducie pour le bénéficiaire (fonds) et est responsable d'investir les montants reçus du client au profit du client. Ces transactions sont simples car KBC fournit une série de services distincts qui sont consommés par le client simultanément lorsque les avantages sont fournis. KBC est rémunérée au moyen de la commission de gestion mensuelle ou trimestrielle qui est calculée en pourcentage fixe de la valeur nette d'inventaire ou par une commission de souscription conservée par le bénéficiaire. Les commissions n'incluent aucune rémunération variable.
Les produits rapportés comme Commissions liées à des contrats d'investissement sans participation bénéficiaire discrétionnaire représentent le montant réalisé sur les contrats d'investissement sans participation bénéficiaire discrétionnaire. Ce qui veut dire qu'un pourcentage ou un montant fixe est retenu sur les paiements des clients, de sorte que la compagnie d'assurances puisse couvrir ses dépenses.
Les services de paiement par lesquels KBC facture le client pour différentes transactions liées à ses comptes courants, paiements domestiques ou étrangers, services de paiement via ATM, etc. sont principalement terminés lorsque la transaction effective est exécutée, donc la contrepartie correspondante peut être reconnue directement à ce moment-là.
Les aides publiques sont comptabilisées lorsqu'il y a raisonnablement lieu de penser qu'elles seront perçues et que les conditions y relatives seront remplies. Les aides sont comptabilisées dans le compte de résultats sur une base systématique afin de refléter la manière dont KBC comptabilise les frais que les aides sont destinées à compenser.
Les pouvoirs publics peuvent soumettre KBC à différents droits et taxes. Le montant de ces droits et taxes peut dépendre du montant des revenus (principalement des intérêts) générés par KBC, du montant des dépôts reçus des clients et du volume total du bilan, des ajustements étant opérés en fonction de certains ratios spécifiques. Conformément à IFRIC 21, les droits et taxes sont comptabilisés lorsque l'événement générateur d'obligation donnant lieu à la comptabilisation du passif survient, comme stipulé dans la législation applicable. En fonction de l'événement générateur d'obligation, les droits et taxes peuvent être comptabilisés à un moment donné ou au fil du temps. La plupart des droits et taxes auxquels KBC est soumise doivent être comptabilisés à un moment donné, qui correspond généralement au début de l'exercice. KBC comptabilise les droits et taxes dans les Charges d'exploitation.
L'impôt sur le revenu se compose de trois éléments: l'impôt payé/dû au titre de l'exercice en cours, les sous-provisions/surprovisions des exercices antérieurs et les variations des actifs/passifs d'impôt différé. L'impôt sur le revenu est comptabilisé dans le compte de résultats ou dans les autres éléments du résultat global, en fonction de la comptabilisation des éléments générateurs de l'impôt. L'impôt sur le revenu initialement comptabilisé dans les autres éléments du résultat global et qui se rapporte à des gains/pertes comptabilisés par la suite dans le compte de résultats est recyclé dans le compte de résultats lors de la même période que celle au cours de laquelle ces gains/pertes sont comptabilisés dans le compte de résultats.
Les actifs et passifs d'impôt différé et courant sont compensés lorsqu'il existe un droit juridiquement exécutoire d'opérer une compensation et qu'il est prévu de procéder à un règlement sur une base nette ou de réaliser l'actif et de régler le passif simultanément.
L'impôt courant au titre de la période correspond au montant devant être payé à/remboursé par l'administration fiscale, calculé sur la base des taux d'imposition en vigueur au cours de la période de reporting.
Les passifs d'impôt différé sont comptabilisés à concurrence des différences temporelles imposables entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif et sa base fiscale. Ils sont calculés sur la base des taux d'imposition en vigueur à la date de reporting, qui devraient l'être au moment de la réalisation des actifs ou du règlement des passifs auxquels ils se rapportent et qui reflètent les conséquences fiscales de la manière dont l'entité prévoit de recouvrer ou de régler la valeur comptable des actifs ou passifs sous-jacents à la date de clôture. Les actifs d'impôt différé sont comptabilisés à concurrence des différences temporelles déductibles entre la valeur comptable d'actifs ou de passifs et leur base fiscale ainsi que des reports de pertes fiscales et de crédits d'impôt inutilisés, dans la mesure où il est probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel les différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. KBC calcule la valeur des actifs d'impôt différé sur la base des reports de pertes fiscales inutilisées. Pour déterminer la période au cours de laquelle des pertes fiscales peuvent être compensées avec des bénéfices imposables futurs, KBC utilise des projections sur une période de huit à dix ans.
Les actifs/passifs d'impôts différés qui se rapportent à des regroupements d'entreprises sont comptabilisés directement dans le goodwill. Les actifs/passifs d'impôts différés ne sont pas actualisés.
Les immobilisations corporelles (en ce compris les frais d'acquisition directement imputables) sont comptabilisées initialement à leur coût. Pour les périodes de reporting suivantes, KBC valorise les immobilisations corporelles au coût initial minoré du cumul des
amortissements et des réductions de valeur. Les taux de dépréciation sont déterminés en fonction de la durée de vie économique estimée des actifs et sont appliqués conformément à la méthode de l'amortissement linéaire à partir du moment où les actifs sont disponibles pour être utilisés. Les immobilisations corporelles sont décomptabilisées après leur cession ou lorsque l'utilisation de l'actif concerné cesse de façon permanente et qu'aucun avantage économique futur n'est attendu de sa cession. Les gains ou pertes constatés lors de la décomptabilisation sont comptabilisés dans le compte de résultats au titre de la période au cours de laquelle la décomptabilisation survient.
Les immobilisations corporelles font l'objet d'une réduction de valeur lorsqu'il existe une indication qu'un actif a diminué d'une certaine valeur.
Les amortissements, les réductions de valeur et les plus/moins-values de cession sont comptabilisés en Charges d'exploitation dans le compte de résultats, sauf en ce qui concerne les actifs loués dans le cadre de contrats de location simple (KBC agissant en tant que bailleur), dont les coûts sont comptabilisés sous la rubrique Autres revenus nets. Lorsqu'une cession peut être assimilée à une activité abandonnée, les résultats nets sont repris sous une seule et même rubrique dans le compte de résultats (voir la section concernant les activités abandonnées).
Un immeuble de placement est un bien immobilier construit, acheté ou acquis par KBC dans le cadre d'un contrat de location-financement, qui est détenu dans le but de percevoir des loyers ou de réaliser une plus-value plutôt que d'être utilisé par KBC pour fournir des services ou à des fins administratives.
Les investissements immobiliers (y compris les coûts directement imputables) sont comptabilisés initialement à leur coût. KBC valorise les investissements immobiliers durant les périodes de reporting suivantes au coût initial minoré du cumul des amortissements et des réductions de valeur.
Les amortissements sont inclus dans le poste Autres revenus nets du compte de résultats.
Les immobilisations incorporelles comprennent le goodwill, les logiciels développés en interne, les logiciels développés par des tiers ainsi que d'autres actifs incorporels. Les immobilisations incorporelles peuvent être (i) acquises dans le cadre d'un regroupement d'entreprises (voir la section Regroupements d'entreprises et goodwill ci-après), (ii) acquises séparément ou (iii) générées en interne.
Les immobilisations incorporelles acquises séparément (principalement les logiciels développés par des tiers) sont comptabilisées initialement à leur coût. Les immobilisations incorporelles générées en interne (principalement les logiciels développés en interne) ne sont comptabilisées que si elles résultent d'un processus de développement et que KBC peut démontrer:
Les immobilisations incorporelles générées en interne sont comptabilisées initialement sur la base des coûts de développement directement imputables à l'élaboration et au test des logiciels uniques contrôlés par KBC. Les coûts directement imputables capitalisés au titre des logiciels développés en interne incluent les coûts liés aux employés participant au développement et les frais généraux directement imputables.
Les frais de recherche, les autres frais de développement, les coûts liés à la maintenance des logiciels et aux projets d'investissement (projets à grande échelle visant à mettre en œuvre ou à remplacer un objectif ou un modèle commercial important) qui ne satisfont pas aux critères de comptabilisation sont comptabilisés en charges au moment où ils sont encourus.
Les immobilisations incorporelles sont comptabilisées par la suite à leur coût diminué des amortissements et réductions de valeur cumulés. L'amortissement commence lorsque l'actif est utilisable conformément à l'intention de la direction. Les logiciels sont amortis comme suit:
Lors de la préparation des états financiers, KBC s'assure que la valeur comptable des actifs non financiers n'excède pas la valeur qui pourrait être retirée de leur utilisation ou de leur vente (valeur recouvrable). Les immobilisations corporelles, les immeubles de placement et les logiciels ne sont soumis à un test de dépréciation que s'il existe une indication objective de réduction de valeur. Le goodwill et les immobilisations incorporelles ayant une durée de vie économique indéterminée font
l'objet d'un test de dépréciation au moins une fois par an et sont contrôlés au regard des indicateurs de réduction de valeur tous les trimestres.
Des indications de la nécessité de constater une réduction de valeur peuvent découler d'une source interne (p. ex. état de l'actif) ou d'une source externe (p. ex. nouvelle technologie ou baisse importante de la valeur de marché de l'actif).
Lorsqu'il existe une indication de réduction de valeur, KBC contrôle la valeur recouvrable de l'actif concerné, lequel est sujet à une réduction de valeur si sa valeur recouvrable est inférieure à sa valeur comptable à la date de reporting. La valeur recouvrable correspond à la valeur d'usage d'un actif ou, si elle est plus élevée, à sa juste valeur diminuée de son coût de vente.
La valeur d'usage correspond aux flux de trésorerie futurs actualisés qu'un actif ou une unité génératrice de trésorerie est supposé(e) générer.
Les réductions de valeur s'opèrent au niveau des actifs individuels, mais lorsqu'un actif individuel ne génère pas de rentrées de trésorerie largement indépendantes de celles générées par d'autres actifs ou groupes d'actifs, la valeur recouvrable est déterminée au niveau de l'unité génératrice de trésorerie (UGT) à laquelle l'actif ou le groupe d'actifs appartient. Une UGT s'entend du plus petit groupe d'actifs identifiable générant des rentrées de trésorerie largement indépendantes de celles générées par d'autres actifs ou groupes d'actifs. KBC constitue les UGT selon son propre jugement. Ce processus s'applique principalement au goodwill comptabilisé en lien avec des acquisitions.
Les réductions de valeur sont comptabilisées dans le compte de résultats au titre de la période au cours de laquelle elles surviennent. Une réduction de valeur peut être reprise si la situation dont elle découle n'existe plus, sauf en ce qui concerne le goodwill, pour lequel les réductions de valeur ne peuvent en aucun cas être reprises. Les gains sur réductions de valeur sont comptabilisés dans le compte de résultats au titre de la période au cours de laquelle ils surviennent.
Des provisions sont comptabilisées à la date de reporting si et seulement si les critères suivants sont remplis:
Le montant comptabilisé en provision représente la meilleure estimation de la dépense nécessaire à l'extinction de l'obligation à la date de clôture. Lorsque le facteur temps est important, le montant comptabilisé en provision correspond à la valeur actuelle nette de la meilleure estimation.
Par sa nature, une provision implique que la direction émette des jugements quant au montant et au calendrier des futures sorties probables de ressources représentatives d'avantages économiques.
Toutes les entités importantes (y compris les entités structurées) sur lesquelles KBC exerce un contrôle direct ou indirect, tel que défini dans IFRS 10, sont consolidées selon la méthode de la consolidation globale. Les filiales qui ne sont pas incluses dans les états financiers consolidés car elles ne sont pas des entités importantes sont classées en tant qu'instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global, toutes les variations de juste valeur étant reprises dans les autres éléments du résultat global, à l'exception des revenus de dividendes, qui sont comptabilisés dans le compte de résultats. Les sociétés importantes sur lesquelles un contrôle conjoint est exercé directement ou indirectement et les investissements importants dans des entreprises associées (entreprises sur lesquelles KBC exerce une influence significative) sont comptabilisés selon la méthode de la mise en équivalence.
Seuil de consolidation: les filiales sont effectivement incluses dans les états financiers consolidés selon la méthode de la consolidation globale si au moins deux des critères d'importance suivants sont dépassés:
Afin d'éviter qu'un trop grand nombre d'entités soient exclues, KBC s'assure que le total du bilan combiné des entités exclues de la consolidation ne représente pas plus de 1% du total du bilan consolidé.
Les regroupements d'entreprises sont traités selon la méthode d'acquisition, qui veut que le coût d'une acquisition soit valorisé comme la somme du prix de rachat payé (valorisé à la juste valeur à la date du rachat) et du montant des éventuelles participations minoritaires dans l'entité acquise. Aux fins de l'évaluation des intérêts minoritaires, KBC peut décider pour chaque regroupement d'entreprises séparément d'évaluer les intérêts minoritaires à leur juste valeur ou selon leur quote-part des actifs nets identifiables de l'entité acquise. La manière dont les intérêts minoritaires sont évalués à la date d'acquisition aura un impact sur la comptabilisation de l'acquisition par suite de la détermination du goodwill.
Le goodwill correspond à l'excédent du coût d'acquisition par rapport à l'intérêt de l'acquéreur dans la juste valeur des actifs acquis, des passifs et des passifs éventuels, identifiables à la date d'acquisition. Aux fins de la comptabilisation des acquisitions et pour déterminer le goodwill, KBC tient compte d'une période d'évaluation de 12 mois. La classification des actifs financiers acquis et des passifs financiers repris dans le cadre d'un regroupement d'entreprises dépend des faits et circonstances
existant à la date d'acquisition (sauf en ce qui concerne les contrats de location et d'assurance, qui sont classés en fonction des conditions contractuelles et d'autres facteurs pertinents au moment de la conclusion des contrats).
Le goodwill est repris sous la rubrique Goodwill et autres immobilisations incorporelles et comptabilisé à son coût diminué des réductions de valeur. Le goodwill n'est pas amorti, mais fait l'objet d'un test de dépréciation au moins une fois par an ou dès lors qu'il existe des indications objectives (externes ou internes) en ce sens. Si la comptabilisation des acquisitions n'est pas terminée étant donné que la période d'évaluation de 12 mois n'est pas achevée, le goodwill n'est pas considéré comme définitif et n'est soumis à un test que s'il existe une indication objective d'une réduction de valeur du goodwill provisoire. Pour les besoins du test de réduction de valeur, le goodwill est affecté à chacune des unités génératrices de trésorerie de KBC appelées à bénéficier des synergies du regroupement, indépendamment du fait que d'autres actifs ou passifs de l'entité acquise soient imputés à ces unités. Une réduction de valeur est constatée si la valeur comptable de l'unité génératrice de trésorerie à laquelle le goodwill appartient est supérieure à sa valeur recouvrable. Les réductions de valeur sur goodwill ne peuvent pas être reprises.
La monnaie fonctionnelle et de présentation de KBC est l'euro. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises étrangères sont convertis dans la monnaie fonctionnelle au taux au comptant en vigueur à la date de clôture. Les écarts d'évaluation négatifs et positifs sont comptabilisés dans le compte de résultats, à l'exception de ceux qui se rapportent au financement d'actions et d'investissements de sociétés consolidées en devises étrangères. Les éléments non monétaires, évalués sur la base de leur coût historique, sont convertis dans la monnaie fonctionnelle au cours de change de la date de transaction. Les éléments non monétaires, évalués à la juste valeur, sont convertis au taux au comptant en vigueur à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de conversion sont comptabilisés conjointement avec les variations de juste valeur. Les revenus et dépenses en devises étrangères sont repris dans le compte de résultats au taux de change en vigueur à la date de leur comptabilisation.
Les écarts d'évaluation sont comptabilisés dans le compte de résultats ou dans les autres éléments du résultat global. Les écarts d'évaluation initialement comptabilisés dans les autres éléments du résultat global et qui se rapportent à des gains/pertes comptabilisés par la suite dans le compte de résultats sont recyclés dans le compte de résultats lors de la même période que celle au cours de laquelle ces gains/pertes sont comptabilisés dans le compte de résultats. Les bilans des filiales étrangères sont convertis dans la monnaie de présentation au taux au comptant en vigueur à la date de reporting (à l'exception des capitaux propres qui sont convertis au taux historique). Le compte de résultats est converti au cours moyen de l'exercice, en tant que meilleure approche du cours de change de la date de transaction.
Une partie liée à KBC est une partie sur laquelle KBC exerce un contrôle ou une influence significative ou une partie qui exerce un contrôle ou une influence significative sur KBC. KBC définit ses parties liées comme suit:
Les transactions avec les parties liées doivent s'effectuer conformément au principe d'objectivité.
Les actifs ou groupes d'actifs et de passifs non courants détenus en vue de la vente sont ceux dont KBC recouvrera la valeur comptable dans le cadre d'une opération de vente pouvant être considérée comme une vente au cours d'une année plutôt qu'au travers de leur utilisation continue. Les actifs non courants et les passifs détenus en vue de la vente sont comptabilisés séparément des autres actifs et passifs dans le bilan à la fin de la période de reporting.
Une activité abandonnée est une composante de KBC qui a été cédée ou qui est classée comme étant détenue en vue de la vente et qui:
Les résultats des activités abandonnées sont comptabilisés séparément dans le compte de résultats et dans les autres éléments du résultat global et comprennent:
Les événements postérieurs à la date de reporting sont des événements favorables ou défavorables survenant entre la date de reporting et la date à laquelle la publication des états financiers est autorisée. On distingue deux types d'événements postérieurs à la période de reporting:
L'impact des événements donnant lieu à des ajustements a déjà été reflété dans la situation et la performance financières de l'exercice en cours. L'impact et les conséquences des événements ne donnant pas lieu à des ajustements sont décrits dans les notes aux états financiers.
| Taux de change au 31-12-2018 | Moyenne de taux de change en 2018 | |||
|---|---|---|---|---|
| 1 EUR = … … monnaie étran gère |
Variation par rapport au 31-12-2017 Positive: appréciation face à l'EUR Négative: dépréciation face à l'EUR |
1 EUR = … … monnaie étran gère |
Variation par rapport à la moyenne de 2017 Positive: appréciation face à l'EUR Négative: dépréciation face à l'EUR |
|
| BGN | 1,9558 | 0% | 1,9558 | 0% |
| CZK | 25,724 | -1% | 25,671 | 3% |
| GBP | 0,89453 | -1% | 0,88565 | -1% |
| HUF | 320,98 | -3% | 319,53 | -3% |
| USD | 1,1450 | 5% | 1,1816 | -4% |
* Chiffres arrondis.
Lors de l'établissement des comptes annuels consolidés et de l'application des méthodes comptables de KBC, la direction doit porter des jugements et faire des estimations ou suppositions qui ont un impact sur les montants de l'actif, du passif, des produits et des coûts rapportés. Une certaine dose d'incertitude est inhérente à la majorité des montants rapportés. Les estimations se fondent sur l'expérience et les suppositions dont la direction de KBC estime qu'elles sont raisonnables à l'instant où le rapport annuel est préparé.
L'ajustement des estimations comptables est acté au cours de la période où celles-ci sont revues et pour chaque période consécutive qui en est affectée. Vous trouverez notamment dans les annexes suivantes les estimations et jugements importants dans l'application des bases utilisées pour le rapport financier les plus déterminants pour les montants repris dans les comptes annuels consolidés: 1.4, 3.3, 3.7, 3.10, 4.2, de 4.4 à 4.7 inclus, 5.2, de 5.5 à 5.7 inclus, 5.9 et 6.1.
Depuis le 1er janvier 2018, nous établissons les comptes annuels consolidés conformément à la norme IFRS 9. Nous avons choisi de recourir aux mesures transitoires pour les informations comparatives. Les tableaux ci-dessous montrent l'impact de l'application de la norme IFRS 9 sur les capitaux propres. Il n'y a pas eu de glissements spécifiques nécessitant une annexe complémentaire conformément à la norme IFRS 9.
L'impact de la première application de la transition de la norme IAS 39 à la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018, en ce compris l'impact des actifs financiers et des provisions, se traduit dans son intégralité par une diminution des capitaux propres de -949 millions d'euros avant impôts (-746 millions d'euros après impôts), répartie comme suit:
L'impact de la première application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 peut se résumer comme suit (voir tableau détaillé ci-après):
été inversées, ce qui a entraîné une diminution des réserves OCI de -187 millions d'euros avant impôts.
norme IAS 39 à la FVPL glissent à la MFVPL conformément à leur modèle commercial 'géré' sur la base de la 'juste valeur' (aucun impact sur les capitaux propres).
• L'application du modèle des pertes de crédit attendues (ECL) a entraîné une augmentation des réductions de valeur à des titres de créance au coût amorti et évalués à la FVOCI, d'un montant de 282 millions d'euros avant impôts à compter du 1er janvier 2018, les bénéfices non distribués chutant à concurrence du même montant. Étant donné que les réductions de valeur sur titres de créance à la FVOCI ne diminuent pas la valeur des instruments, 8 millions d'euros sont déplacés vers les réserves OCI. L'augmentation des réductions de valeur s'explique essentiellement par les pertes de crédit attendues pour la durée de vie de niveau 2 et elles se trouvent surtout au poste Prêts et avances (261 millions d'euros) (crédits hypothécaires, prêts à terme et comptes à vue).
Voir tableau ci-dessous.
L'application de la norme IFRS 9 n'a pas entraîné de reclassement des passifs financiers.
IFRS 9 exige que les provisions pour crédits d'engagement hors bilan reflètent les pertes de crédit attendues. Par conséquent, les provisions pour engagements et garanties financières ont augmenté d'environ 4%, ce qui a entraîné une diminution des bénéfices de 6 millions d'euros avant impôts.
| Provisions (en millions d'EUR) | Avant application de la norme IFRS 9 | Impact de la norme IFRS 9 sur le résultat reporté, 01-01-2018 |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Passifs au titre d'emprunts |
Garanties financières |
Autres engagements |
Total | Avant impôt | Après impôt | |
| Provisions: valeur comptable totale avant application de la norme IFRS 9 (IFRS 7, 42(a)) |
113 | 19 | 1 | 133 | ||
| Réévaluation | 6 | -1 | 0 | 6 | -6 | -5 |
| Reprise de réductions de valeur spécifiques | -93 | -18 | 0 | -111 | ||
| Reprise provision IBNR | -20 | -2 | 0 | -22 | ||
| Transfert à l'ECL sur durée résiduelle | 107 | 17 | 0 | 124 | ||
| Transfert à l'ECL sur 12 mois | 12 | 2 | 0 | 14 | ||
| Valorisation selon la norme IFRS 9 au 01-01-2018 | 119 | 18 | 1 | 138 |
| Actifs financiers (en millions d'EUR) | Classification avant IFRS 9 | Impact de la norme IFRS 9, 1er janvier 2018 | |||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Instruments de dette3 | Instruments de capitaux propres | Total | Résultat reporté | Réserve OCI | |||||||||
| Prêts et créances |
Détenus jusqu'à l'échéance |
bles à la vente Disponi |
Évalués à la juste valeur |
Détenus à des fins action de trans |
bles à la vente Disponi |
Évalués à la juste valeur |
Détenus à des fins action de trans |
Avant impôt |
Après impôt |
Avant impôt |
Après impôt |
||
| VALEUR COMPTABLE TOTALE AVANT APPLICATION DE LA ACTIFS FINANCIERS, 31-12-2017: NORME IFRS 9 |
167 458 | 30 979 | 32 498 | 63 | 1 159 | 1 658 | 0 | 508 | 234 322 | -288 | -235 | -644 | -496 |
| CA | 210 865 | -266 | -222 | -774 | -594 | ||||||||
| Montant avant application de la norme IFRS 9 | 167 289 | 29 560 | 15 060 | 0 | 0 | – | – | – | 211 910 | ||||
| Réévaluation | -237 | -190 | -617 | 0 | 0 | – | – | – | -1 045 | ||||
| En raison du reclassement: reprise de la réserve de réévaluation (IAS 39) |
23 | -187 | -610 | – | – | – | – | – | -774 | -774 | -594 | ||
| En raison du reclassement: couvertures de juste valeur du porte feuille (glissements vers actifs non financiers) |
– | – | -4 | – | – | – | – | – | -4 | ||||
| Impact des réductions de valeur | -261 | -3 | -2 | 0 | 0 | – | – | – | -266 | -266 | -222 | ||
| Intérêts réservés | 688 | 0 | 0 | 0 | 0 | – | – | – | 688 | ||||
| Reprise de réductions de valeur spécifiques | 3 840 | 4 | 8 | – | – | – | – | – | 3 853 | ||||
| Reprise de la provision IBNR | 215 | 1 | 0 | – | – | – | – | – | 216 | ||||
| Transfert à l'ECL – niveau 3 | -4 549 | -4 | -8 | 0 | 0 | – | – | – | -4 561 | ||||
| Transfert à l'ECL – niveau 2 | -357 | -1 | 0 | 0 | 0 | – | – | – | -358 | ||||
| Transfert à l'ECL – niveau 1 | -98 | -4 | -2 | 0 | 0 | – | – | – | -104 | ||||
| Valorisation selon la norme IFRS 9 au 01-01-2018 | 167 052 | 29 370 | 14 443 | 0 | 0 | – | – | – | 210 865 | ||||
| FVOCI | 19 516 | 14 | 17 | 125 | 91 | ||||||||
| Montant avant application de la norme IFRS 9 | 0 | 1 410 | 17 407 | 0 | 284 | 277 | 0 | 0 | 19 378 | ||||
| Réévaluation | 0 | 138 | 0 | 0 | 0 | 0 | – | – | 138 | ||||
| En raison du reclassement: reprise de la réserve de réévaluation (IAS 39) |
0 | -5 | -908 | – | – | -69 | – | – | -982 | -982 | -763 | ||
| En raison du reclassement: impact de la réserve de réévaluation (IAS 39) sur la réserve OCI (IFRS 9) |
– | – | 908 | – | – | 69 | – | – | 977 | 977 | 760 | ||
| En raison du reclassement: autre que reprise de la réserve de réévaluation |
0 | 143 | 8 | 0 | 0 | -39 | – | – | 111 | -18 | -16 | 129 | 95 |
| Impact des réductions de valeur | 0 | 0 | -8 | 0 | 0 | 39 | – | – | 32 | 32 | 33 | ||
| Reprise de réductions de valeur spécifiques | 0 | 0 | 0 | – | – | 39 | – | – | 39 | ||||
| Reprise de la provision IBNR | 0 | 0 | 0 | – | – | – | – | – | 0 | ||||
| Transfert à l'ECL – niveau 3 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | – | – | – | 0 | ||||
| Transfert à l'ECL – niveau 2 | 0 | 0 | -4 | 0 | 0 | – | – | – | -4 | ||||
| Transfert à l'ECL – niveau 1 | 0 | 0 | -4 | 0 | 0 | – | – | – | -4 | ||||
| Valorisation selon la norme IFRS 9 au 01-01-2018 | 0 | 1 548 | 17 407 | 0 | 284 | 277 | 0 | 0 | 19 516 | ||||
| HFT | 1 383 | 0 | 0 | 0 | 0 | ||||||||
| Montant avant application de la norme IFRS 9 | 0 | 0 | 0 | 0 | 875 | 0 | 0 | 508 | 1 383 | ||||
| Réévaluation | 0 | 0 | 0 | – | – | 0 | – | – | 0 | ||||
| Valorisation selon la norme IFRS 9 au 01-01-2018 | 0 | 0 | 0 | 0 | 875 | 0 | 0 | 508 | 1 383 |
| FVO 200 |
39 | 0 | 0 | 0 | 0 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montant avant application de la norme IFRS 9 | 0 | 0 | 0 | 39 | 0 | – | – | – | 39 | ||||
| Réévaluation | 0 | 0 | 0 | – | – | – | – | – | 0 | ||||
| Valorisation selon la norme IFRS 9 au 01-01-2018 | 0 | 0 | 0 | 39 | 0 | – | – | – | 39 | ||||
| FVPL - overlay1 | 1 371 | 0 | 0 | 0 | 0 | ||||||||
| Montant avant application de la norme IFRS 9 | 0 | 0 | 0 | – | – | 1 371 | – | – | 1 371 | ||||
| Réévaluation | 0 | 0 | 0 | – | – | 0 | – | – | 0 | ||||
| En raison du reclassement: reprise de la réserve de réévaluation (IAS 39) Rapport annuel KBC 2018 |
0 | 0 | 0 | – | – | -390 | – | – | -390 | -390 | -387 | ||
| En raison du reclassement: impact de la réserve de réévaluation (IAS 39) sur OCI (IFRS 9) |
0 | 0 | 0 | – | – | 390 | – | – | 390 | 390 | 387 | ||
| En raison du reclassement: autre que reprise de la réserve de réévaluation |
0 | 0 | 0 | – | – | -78 | – | – | -78 | -78 | -78 | 0 | 0 |
| Impact des réductions de valeur | 0 | 0 | 0 | – | – | 78 | – | – | 78 | 78 | 78 | ||
| Valorisation selon la norme IFRS 9 au 01-01-2018 | 0 | 0 | 0 | – | – | 1 371 | – | – | 1 371 | ||||
| MFVPL hors HFT2 | 213 | -35 | -29 | 6 | 7 | ||||||||
| Montant avant application de la norme IFRS 9 | 169 | 9 | 31 | 24 | 0 | 10 | 0 | 0 | 242 | ||||
| Réévaluation | -28 | -2 | 0 | – | – | 0 | 0 | – | -30 | ||||
| En raison du reclassement: reprise de la réserve de réévaluation (IAS 39) |
12 | 0 | 1 | – | – | -6 | – | – | 6 | 6 | 7 | ||
| En raison du reclassement: impact de la réserve de réévaluation (IAS 39) sur bénéfices non distribués (IFRS 9) |
-12 | 0 | -1 | – | – | 6 | – | – | -6 | -6 | -7 | ||
| En raison du reclassement: autre que reprise de la réserve de réévaluation |
-31 | -2 | 0 | – | – | 0 | – | – | -33 | -33 | -25 | ||
| Impact des réductions de valeur | 3 | 0 | 0 | – | – | 0 | – | – | 3 | 3 | 3 | ||
| Valorisation selon la norme IFRS9 au 01-01-2018 | 141 | 7 | 31 | 24 | 0 | 10 | 0 | 0 | 213 | ||||
| VALEUR COMPTABLE TOTALE SELON LA NORME IFRS 9 ACTIFS FINANCIERS 01-01-2018: |
167 193 | 30 926 | 31 881 | 63 | 1 159 | 1 658 | 0 | 508 | 233 386 | ||||
| Impact sur bénéfices non distribués, sans application de la mé thode de mise en équivalence, 01-01-2018 (IFRS 9) |
-235 | -288 | -235 | ||||||||||
| Impact sur réserve OCI, sans application de la méthode de mise en équivalence, 01-01-2018 (IFRS 9) |
-496 | -644 | -496 | ||||||||||
| Impact sur bénéfices non distribués, sur la base de la méthode de mise en équivalence, 01-01-2018 (IFRS 9) |
-4 | -5 | -4 | ||||||||||
| Impact sur réserve OCI, sur la base de la méthode de mise en équivalence, 01-01-2018 (IFRS 9) |
-3 | -3 | -3 | ||||||||||
| Impact sur les bénéfices non distribués, autres, 01-01-2018 (IFRS 9) |
-3 | -3 | -3 | ||||||||||
| Impact total sur bénéfices non distribués et réserve OCI, 01-01- 2018 (IFRS 9) |
-740 | -296 | -241 | -647 | -499 | ||||||||
| Dont impact phase 1 | -14 | -7 | -647 | -499 | |||||||||
| Dont impact phase 2 | -282 | -235 | – | – | |||||||||
1 Les entités d'assurance peuvent choisir de catégoriser des instruments financiers comme FVPL et de quand même les reprendre dans les FVOCI jusqu'à ce que la norme IFRS 17 entre en vigueur.
2 Les actifs financiers préalablement classés comme Prêts et créances, Détenus jusqu'à l'échéance, ou Disponibles à la vente, et classés comme FVPL, ont un modèle commercial différent des actifs financiers détenus pour encaisser (et vendre) les flux de trésorerie contractuels ou ils ne réussissent pas le test SPPI.
3 Les instruments de créance sont notamment des prêts et créances (y compris des contrats de leasing financier non visés par la norme IAS 39/IFRS 9), les titres de créance et autres actifs financiers.
Vous trouverez de plus amples informations sur la structure de direction du groupe et les résultats par segment au chapitre Nos divisions (le commissaire n'a pas audité le présent chapitre). Conformément à l'IFRS 8, KBC a identifié le Comité de Direction et le Conseil d'administration du groupe comme chief operating decision makers, responsables de l'attribution des ressources et de l'évaluation des performances des différents composantes de l'entreprise. Les segments opérationnels sont basés sur les rapports financiers internes remis à ces organes de gestion et sur l'emplacement des activités de l'entreprise, ce qui débouche sur une segmentation géographique.
Les trois segments opérationnels sont (de manière simplifiée):
Il existe en outre, à des fins de reporting, un Centre de groupe (résultats du holding, éléments non attribués aux autres divisions, résultats des sociétés à céder).
| (en millions d'EUR) | Division Belgique |
Division Tchéquie |
Division Marchés interna tionaux |
Dont: | Centre de groupe |
Groupe KBC |
|||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Hongrie Slovaquie | Bulgarie | Irlande | |||||||
| COMPTE DE RÉSULTATS 2018 (IFRS 9) | |||||||||
| Revenus nets d'intérêts | 2 576 | 1 043 | 896 | 243 | 211 | 151 | 291 | 29 | 4 543 |
| Assurances non-vie (avant réassurance) | 527 | 103 | 117 | 42 | 25 | 50 | 0 | 12 | 760 |
| Primes acquises | 1 070 | 248 | 254 | 109 | 41 | 104 | 0 | 10 | 1 582 |
| Charges techniques | -543 | -145 | -137 | -67 | -16 | -54 | 0 | 2 | -822 |
| Assurances vie (avant réassurance) | -110 | 58 | 34 | 10 | 13 | 12 | 0 | -1 | -18 |
| Primes acquises | 998 | 260 | 101 | 17 | 53 | 32 | 0 | 0 | 1 359 |
| Charges techniques | -1 108 | -202 | -67 | -6 | -40 | -20 | 0 | 0 | -1 377 |
| Résultat net de la réassurance cédée | -26 | -8 | -11 | -3 | -2 | -6 | 0 | 4 | -41 |
| Revenus de dividendes | 74 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 7 | 82 |
| Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats |
101 | 72 | 74 | 60 | 6 | 13 | -5 | -17 | 231 |
| Résultat net réalisé sur instruments de dette à la juste valeur via OCI |
0 | 0 | 0 | -1 | 0 | 1 | 0 | 9 | 9 |
| Revenus nets de commissions | 1 182 | 257 | 284 | 197 | 59 | 29 | -1 | -3 | 1 719 |
| Autres revenus nets | 225 | 14 | 17 | 15 | 4 | -1 | -1 | -30 | 226 |
| TOTAL DES PRODUITS | 4 549 | 1 540 | 1 412 | 565 | 316 | 248 | 284 | 11 | 7 512 |
| Charges d'exploitationa | -2 484 | -729 | -909 | -345 | -205 | -143 | -216 | -112 | -4 234 |
| Réductions de valeur | -93 | -42 | 118 | 9 | -4 | 1 | 111 | 35 | 17 |
| sur actifs financiers (AC et FVOCI) | -91 | -8 | 127 | 9 | -4 | 10 | 112 | 35 | 62 |
| sur goodwill | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| sur autres | -2 | -34 | -9 | -1 | 0 | -9 | 0 | 0 | -45 |
| Quote-part dans le résultat des entreprises associées et des coentreprises |
-8 | 19 | 5 | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | 16 |
| RÉSULTAT AVANT IMPÔTS | 1 963 | 788 | 626 | 228 | 107 | 107 | 180 | -67 | 3 310 |
| Impôts | -513 | -134 | -93 | -32 | -25 | -11 | -24 | 0 | -740 |
| Résultat net après impôts des activités abandonnées | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| RÉSULTAT APRÈS IMPÔTS | 1 450 | 654 | 533 | 196 | 82 | 96 | 155 | -67 | 2 570 |
| Attribuable à des participations minoritaires | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Attribuable aux actionnaires de la société mère | 1 450 | 654 | 533 | 196 | 82 | 96 | 155 | -67 | 2 570 |
| a Dont éléments sans effet de trésorerie | -59 | -62 | -68 | -30 | -14 | -7 | -17 | -90 | -278 |
| Amortissements sur actifs immobilisés | -52 | -59 | -70 | -30 | -14 | -9 | -17 | -98 | -280 |
| Autres | -7 | -3 | 2 | 0 | 0 | 2 | 0 | 8 | 1 |
| Acquisition d'immobilisations* | 497 | 127 | 201 | 50 | 48 | 75 | 28 | 176 | 1 001 |
* Actifs non courants détenus en vue de la vente et groupes destinés à être cédés, immeubles de placement, immobilisations corporelles, participations dans des entreprises associées et goodwill et autres immobilisations incorporelles.
| (en millions d'EUR) | Division Belgique |
Division Tchéquie |
Division Marchés interna tionaux |
Dont: | Centre de groupe |
Groupe KBC |
|||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Hongrie Slovaquie | Bulgarie | Irlande | |||||||
| COMPTE DE RÉSULTATS 2017 (IAS 39) | |||||||||
| Revenus nets d'intérêts | 2 394 | 888 | 837 | 244 | 211 | 104 | 278 | 1 | 4 121 |
| Assurances non-vie (avant réassurance) | 526 | 86 | 83 | 35 | 25 | 23 | 0 | 11 | 706 |
| Primes acquises | 1 043 | 216 | 224 | 100 | 36 | 88 | 0 | 8 | 1 491 |
| Charges techniques | -516 | -130 | -141 | -64 | -12 | -65 | 0 | 3 | -785 |
| Assurances vie (avant réassurance) | -132 | 48 | 25 | 7 | 12 | 5 | 0 | 1 | -58 |
| Primes acquises | 927 | 260 | 85 | 16 | 49 | 20 | 0 | 0 | 1 271 |
| Charges techniques | -1 059 | -212 | -60 | -9 | -36 | -15 | 0 | 1 | -1 330 |
| Résultat net de la réassurance cédée | -15 | -4 | 9 | -1 | -2 | 12 | 0 | 1 | -8 |
| Revenus de dividendes | 52 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 10 | 63 |
| Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats |
539 | 222 | 95 | 62 | 15 | 13 | 5 | -1 | 856 |
| Résultat net réalisé sur actifs financiers disponibles à la vente |
123 | 17 | 3 | 2 | 0 | 1 | 0 | 56 | 199 |
| Revenus nets de commissions | 1 290 | 192 | 232 | 161 | 51 | 18 | -1 | -6 | 1 707 |
| Autres revenus nets | 174 | 40 | -112 | 3 | 8 | -4 | -116 | 11 | 114 |
| TOTAL DES PRODUITS | 4 953 | 1 490 | 1 173 | 514 | 320 | 172 | 167 | 84 | 7 700 |
| Charges d'exploitationa | -2 452 | -646 | -837 | -346 | -204 | -96 | -188 | -140 | -4 074 |
| Réductions de valeur | -116 | -24 | 190 | 8 | -13 | -20 | 215 | -20 | 30 |
| sur prêts et créances | -87 | -5 | 197 | 11 | -11 | -17 | 215 | -18 | 87 |
| sur actifs financiers disponibles à la vente | -11 | -1 | -1 | 0 | 0 | -1 | 0 | 0 | -12 |
| sur goodwill | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| sur autres | -18 | -18 | -7 | -3 | -1 | -2 | 0 | -2 | -45 |
| Quote-part dans le résultat des entreprises associées et des coentreprises |
-13 | 21 | 4 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 11 |
| RÉSULTAT AVANT IMPÔTS | 2 372 | 842 | 529 | 176 | 103 | 56 | 193 | -75 | 3 667 |
| Impôts | -797 | -140 | -85 | -29 | -24 | -6 | -26 | -71 | -1 093 |
| Résultat net après impôts des activités abandonnées | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| RÉSULTAT APRÈS IMPÔTS | 1 575 | 702 | 444 | 146 | 79 | 50 | 167 | -146 | 2 575 |
| Attribuable à des participations minoritaires | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Attribuable aux actionnaires de la société mère | 1 575 | 702 | 444 | 146 | 79 | 50 | 167 | -146 | 2 575 |
| a Dont éléments sans effet de trésorerie | -58 | -54 | -68 | -29 | -14 | -10 | -15 | -91 | -271 |
| Amortissements sur actifs immobilisés | -57 | -54 | -65 | -29 | -15 | -7 | -15 | -90 | -266 |
| Autres | -1 | 1 | -3 | 0 | 0 | -4 | 0 | -1 | -5 |
| Acquisition d'immobilisations* | 488 | 213 | 219 | 48 | 114 | 27 | 30 | 116 | 1 036 |
* Actifs non courants détenus en vue de la vente et groupes destinés à être cédés, immeubles de placement, immobilisations corporelles, participations dans des entreprises associées et goodwill et autres immobilisations incorporelles.
Le tableau ci-dessous présente une ventilation par segment de plusieurs produits importants du bilan.
| (en millions d'EUR) | Division Belgique |
Division Tchéquie |
Division Marchés inter nationaux Dont: |
Centre de groupe |
Groupe KBC |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Hongrie | Slovaquie | Bulgarie | Irlande | ||||||
| BILAN 31-12-2018 (IFRS 9) | |||||||||
| Dépôts de la clientèle et titres de cré ance, hors mises en pension |
131 442 | 32 394 | 22 897 | 7 503 | 6 348 | 4 116 | 4 930 | 7 558 | 194 291 |
| Dépôts à vue | 46 908 | 20 825 | 12 160 | 5 746 | 3 456 | 2 217 | 742 | 0 | 79 893 |
| Comptes d'épargne | 47 789 | 7 536 | 4 743 | 944 | 1 293 | 810 | 1 696 | 0 | 60 067 |
| Dépôts à terme | 10 048 | 1 355 | 5 440 | 633 | 1 226 | 1 089 | 2 492 | 0 | 16 844 |
| Titres de créance | 24 584 | 2 177 | 328 | 179 | 149 | 0 | 0 | 7 558 | 34 648 |
| Autres | 2 113 | 502 | 224 | 0 | 224 | 0 | 0 | 0 | 2 839 |
| Prêts et avances à la clientèle, hors prises en pension |
99 650 | 23 387 | 24 015 | 4 373 | 7 107 | 2 806 | 9 729 | 0 | 147 052 |
| Prêts à terme | 51 766 | 8 304 | 5 675 | 1 969 | 2 314 | 1 039 | 353 | 0 | 65 744 |
| Prêts hypothécaires | 35 049 | 11 317 | 14 471 | 1 260 | 3 248 | 642 | 9 320 | 0 | 60 837 |
| Autres | 12 835 | 3 766 | 3 870 | 1 144 | 1 545 | 1 125 | 55 | 0 | 20 471 |
| BILAN 31-12-2017 (IAS 39) | |||||||||
| Dépôts de la clientèle et titres de cré ance, hors mises en pension |
132 881 | 30 246 | 22 663 | 7 302 | 6 066 | 3 903 | 5 392 | 7 918 | 193 708 |
| Dépôts à vue | 42 757 | 19 582 | 11 267 | 5 484 | 3 058 | 1 920 | 805 | 0 | 73 606 |
| Comptes d'épargne | 44 416 | 7 668 | 4 609 | 942 | 1 227 | 837 | 1 603 | 0 | 56 692 |
| Dépôts à terme | 12 493 | 712 | 6 192 | 844 | 1 379 | 1 105 | 2 864 | 0 | 19 397 |
| Titres de créance | 31 186 | 1 792 | 331 | 31 | 178 | 0 | 121 | 7 918 | 41 227 |
| Autres | 2 028 | 492 | 264 | 0 | 223 | 41 | 0 | 0 | 2 784 |
| Prêts et avances à la clientèle, hors prises en pension |
94 495 | 22 303 | 24 201 | 4 217 | 6 574 | 2 716 | 10 694 | 0 | 140 999 |
| Prêts à terme | 48 325 | 8 104 | 5 411 | 1 936 | 2 158 | 568 | 749 | 0 | 61 839 |
| Prêts hypothécaires | 34 468 | 10 653 | 15 503 | 1 556 | 2 943 | 1 100 | 9 905 | 0 | 60 625 |
| Autres | 11 701 | 3 546 | 3 287 | 726 | 1 473 | 1 049 | 40 | 0 | 18 535 |
| (en millions d'EUR) | 2018 (IFRS 9) | 2017 (IAS 39) |
|---|---|---|
| Total | 4 543 | 4 121 |
| Revenus d'intérêts | 6 996 | 6 337 |
| Revenus d'intérêts sur instruments financiers calculés selon le taux d'intérêt effectif | ||
| Prêts et créances | – | 3 819 |
| Actifs détenus jusqu'à l'échéance | – | 853 |
| Actifs financiers au coût amorti | 5 229 | – |
| Actifs disponibles à la vente | – | 650 |
| Actifs financiers évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global | 425 | – |
| Dérivés de couverture | 379 | 274 |
| Autres actifs, non évalués à la juste valeur | 73 | 165 |
| Revenus d'intérêts sur autres instruments financiers | ||
| Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur autres que détenus à des fins de transaction | 8 | 1 |
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 883 | 570 |
| Dont couvertures économiques | 856 | 544 |
| Autres actifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats | 0 | 5 |
| Charges d'intérêts | -2 453 | -2 216 |
| Charges d'intérêts sur instruments financiers calculés selon le taux d'intérêt effectif | ||
| Passifs financiers au coût amorti | -1 166 | -955 |
| Dérivés de couverture | - 584 | -479 |
| Autres | - 126 | -102 |
| Charges d'intérêts sur autres instruments financiers | ||
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | - 543 | -643 |
| Dont couvertures économiques | - 516 | -620 |
| Passifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats | - 29 | -29 |
| Charges nettes d'intérêts relatives aux régimes à prestations définies | - 6 | -8 |
• Présentation modifiée des intérêts proratisés pour dérivés de change: voir Annexe 1.1.
| (en millions d'EUR) | 2018 (IFRS 9) |
2017 (IAS 39) |
|---|---|---|
| Total | 82 | 63 |
| Instruments de capitaux propres obligatoirement évalués à la juste valeur autres que détenus à des fins de transaction | 52 | – |
| Instruments de capitaux propres détenus à des fins de transaction | 17 | 11 |
| Instruments de capitaux propres désignés lors de la comptabilisation initiale comme évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultats |
– | 0 |
| Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global | 13 | – |
| Instruments de capitaux propres disponibles à la vente | – | 53 |
| (en millions d'EUR) | 2018 (IFRS 9) |
2017 (IAS 39) |
|---|---|---|
| Total | 231 | 856 |
| Instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur autres que détenus à des fins de transaction et approche par superposi tion |
-589 | – |
| Instruments financiers détenus à des fins de transaction (y compris les intérêts et fluctuations de la valeur de marché des dérivés déte nus à des fins de transaction) |
183 | 336 |
| Instruments financiers auxquels s'applique l'approche par superposition | 51 | – |
| plus- ou moins-values consécutives à la vente | 110 | – |
| réductions de valeur | -58 | – |
| Instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats | 635 | 10 |
| Transactions de change | 46 | 589 |
| Résultats du traitement des transactions de couverture | -96 | -79 |
| Répartition des transactions de couverture | ||
| Micro-couverture couvertures de juste valeur | -14 | -5 |
| Variations de juste valeur des instruments couverts | -128 | -49 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture | 114 | 44 |
| Couvertures des flux de trésorerie | -2 | 1 |
| Variations de juste valeur des instruments de couverture, part inefficace | -2 | 1 |
| Couverture d'un investissement net dans une entité étrangère, part inefficace | 0 | 0 |
| Transactions de couverture de juste valeur du risque de taux d'intérêt d'un portefeuille | -14 | 8 |
| Variations de juste valeur des instruments couverts | 144 | -102 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture | -158 | 110 |
| Arrêt de la comptabilité de couverture en cas de couverture à la juste valeur | -15 | -17 |
| Arrêt de la comptabilité de couverture en cas de couverture de flux de trésorerie | -51 | -65 |
la durée et au plus tard à l'échéance finale de l'instrument financier. L'impact pour KBC est négligeable.
dans une fourchette de 80% à 125%.
| (en millions d'EUR) | 2018 (IFRS 9) |
2017 (IAS 39) |
|---|---|---|
| Total | – | 199 |
| Titres à revenu fixe | – | 29 |
| Instruments de capitaux propres | – | 170 |
| (en millions d'EUR) | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Total | 1 719 | 1 707 |
| Commissions perçues | 2 456 | 2 615 |
| Commissions versées | -737 | -908 |
| Ventilation selon le type | ||
| Services de gestion de fortune | 1 110 | 1 232 |
| Commissions perçues | 1 168 | 1 289 |
| Commissions versées | -58 | -57 |
| Services bancaires | 883 | 764 |
| Commissions perçues | 1 226 | 1 267 |
| Commissions versées | -343 | -502 |
| Distribution | -274 | -290 |
| Commissions perçues | 62 | 59 |
| Commissions versées | -336 | -349 |
• La grande majorité des provisions liées à l'octroi de crédits est reprise sous Revenus nets d'intérêts (dans le cadre du calcul du taux d'intérêt effectif).
• À compter de 2018, les informations financières seront rédigées conformément à la norme IFRS 9, sans que cela ait d'impact sur les revenus nets de provisions. L'impact de l'application de la norme IFRS 15 est négligeable.
• Présentation modifiée des Revenus de réseau: voir Annexe 1.1.
| (en millions d'EUR) | 2018 (IFRS 9) |
2017 (IAS 39) |
|---|---|---|
| Total | 226 | 114 |
| Dont des plus- ou moins-values consécutives aux éléments suivants: | ||
| la vente de prêts et créances | – | 3 |
| la vente d'actifs détenus jusqu'à l'échéance | – | 3 |
| la vente d'actifs financiers au coût amorti | 15 | – |
| le rachat de passifs financiers au coût amorti | 0 | 0 |
| autres, parmi lesquels: | 212 | 109 |
| revenus des activités de leasing (essentiellement opérationnelles), groupe KBC Lease | 69 | 73 |
| revenus du Groupe VAB | 57 | 64 |
| règlement de dossiers juridiques | 18 | 14 |
| provision pour tracker mortgage review | 0 | -116 |
• Provision pour tracker mortgage review: de la même manière que tous les grands fournisseurs de crédits en Irlande, KBC Ireland a proposé des prêts hypothécaires tracker mortgages (entre 2003 et 2008). En décembre 2015, la Banque centrale irlandaise (CBI) a demandé au secteur bancaire irlandais, y compris à KBC Bank Ireland, de mener une vaste investigation à la recherche des problèmes concernant les prêts hypothécaires tracker mortgages. L'objet de cette enquête (la tracker mortgage review) consistait à identifier les cas dans lesquels les droits contractuels des clients dans le cadre de leur convention hypothécaire n'ont pas été entièrement respectés et/ ou les fournisseurs de crédit n'ont pas entièrement respecté les différentes conditions et normes en matière de transmission des informations et de transparence à l'égard du client. Dans les cas où l'enquête pointait un désavantage pour le client, KBC Bank Ireland
était tenue de proposer une indemnisation et une compensation appropriées, conformément aux principes d'indemnisation de la CBI (Principles for Redress). En 2016 et 2017, la banque a comptabilisé une provision de respectivement 4 millions d'euros et 116 millions d'euros pour indemnisation et compensation des clients identifiés qui avaient été impactés. En 2018, la majeure partie de ces clients avaient perçu leurs indemnisations et leurs compensations.
• Liquidation des dossiers juridiques: il s'agit de dossiers au niveau du Centre de groupe (aux deuxième et troisième trimestres 2018, respectivement -38 millions d'euros et 5 millions d'euros), en Belgique (aux premier et quatrième trimestres 2018, respectivement 18 millions d'euros et 33 millions d'euros) et en Tchéquie (au premier trimestre 2017, 14 millions d'euros).
bancaires pour la vente d'assurances, etc.), afin de présenter une image plus juste de la rentabilité des activités d'assurance. La réconciliation entre les primes acquises telles que mentionnées dans le compte de résultats consolidé et dans l'Annexe 3.7.1 figure dans le tableau sous l'aperçu.
• Des informations complémentaires relatives aux activités d'assurance sont présentées aux Annexes 3.7, 5.6 et 6.5 (partie KBC Assurances), dans le chapitre Comment gérons-nous nos risques? (aperçu des risques de crédit des activités d'assurances, Risque de taux d'intérêt, Risque actions et Risque immobilier lié aux activités d'assurance, Risque technique d'assurance) et dans le chapitre Comment géronsnous notre capital? (solvabilité de KBC Bank et KBC Assurances séparées).
| Compte non | ||||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'EUR) | Vie | Non-vie | technique | Total |
| 2018 (IFRS 9) | ||||
| Primes d'assurances acquises avant réassurance | 1 361 | 1 601 | 0 | 2 962 |
| Charges techniques d'assurance avant réassurance | -1 377 | -824 | 0 | -2 201 |
| Revenus nets de commissions | -29 | -311 | 0 | -339 |
| Résultat net de la réassurance cédée | -2 | -39 | 0 | -41 |
| Frais généraux administratifs | -150 | -251 | -3 | -404 |
| Frais internes de règlement des sinistres | -9 | -59 | 0 | -67 |
| Frais d'acquisition indirects | -31 | -70 | 0 | -100 |
| Frais administratifs | -111 | -123 | 0 | -234 |
| Coûts de gestion pour investissements | 0 | 0 | -3 | -3 |
| Résultat technique | -196 | 176 | -3 | -23 |
| Revenus nets d'intérêts | – | – | 507 | 507 |
| Revenus nets de dividendes | – | – | 53 | 53 |
| Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats | – | – | 64 | 64 |
| Résultat net réalisé sur instruments de dette à la juste valeur via OCI | – | – | 1 | 1 |
| Autres revenus nets | – | – | 1 | 1 |
| Réductions de valeur | – | – | -2 | -2 |
| Imputation aux comptes techniques | 506 | 79 | -585 | 0 |
| Résultat technique et financier | 310 | 255 | 36 | 601 |
| Quote-part dans le résultat des entreprises associées et des coentreprises | – | – | 4 | 4 |
| RÉSULTAT AVANT IMPÔTS | 310 | 255 | 40 | 605 |
| Impôts | – | – | – | -146 |
| RÉSULTAT APRÈS IMPÔTS | – | – | – | 459 |
| Attribuable à des participations minoritaires | – | – | – | 0 |
| Attribuable aux actionnaires de la société mère | – | – | – | 459 |
| 2017 (IAS 39) | ||||
| Primes d'assurances acquises avant réassurance | 1 273 | 1 510 | – | 2 784 |
| Charges techniques d'assurance avant réassurance | -1 331 | -785 | – | -2 116 |
| Revenus nets de commissions | -20 | -292 | – | -312 |
| Résultat net de la réassurance cédée | 1 | -9 | – | -8 |
| Frais généraux administratifs | -140 | -247 | -3 | -389 |
| Frais internes de règlement des sinistres | -8 | -56 | – | -65 |
| Frais d'acquisition indirects | -31 | -73 | – | -103 |
| Frais administratifs | -100 | -118 | – | -218 |
| Coûts de gestion pour investissements | 0 | 0 | -3 | -3 |
| Résultat technique | -216 | 178 | -3 | -41 |
| Revenus nets d'intérêts | – | – | 564 | 564 |
| Revenus nets de dividendes | – | – | 39 | 39 |
| Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats | – | – | -2 | -2 |
| Résultat net réalisé sur actifs financiers disponibles à la vente | – | – | 84 | 84 |
| Autres revenus nets | – | – | -10 | -10 |
| Réductions de valeur | – | – | -12 | -12 |
| Imputation aux comptes techniques | 537 | 87 | -624 | 0 |
| Résultat technique et financier | 320 | 265 | 35 | 621 |
| Quote-part dans le résultat des entreprises associées et des coentreprises | – | – | 4 | 4 |
| RÉSULTAT AVANT IMPÔTS | 320 | 265 | 39 | 624 |
| Impôts | – | – | – | -187 |
| RÉSULTAT APRÈS IMPÔTS | – | – | – | 438 |
| Attribuable à des participations minoritaires | – | – | – | 0 |
| Attribuable aux actionnaires de la société mère | – | – | – | 438 |
capitaux propres sur le résultat net sera le même, que ce soit selon la norme IAS 39 ou IFRS 9. Selon la norme IAS 39, les produits de la vente ont été néanmoins repris sous Résultat net réalisé sur actifs financiers disponibles à la vente et les réductions de valeur sur ces instruments de capitaux propres ont été reprises dans Réductions de valeur. Selon la norme IFRS 9, avec l'approche overlay, les impacts sont repris dans le Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats.
• Les charges techniques Non-vie comprennent en 2017 la libération de la provision d'indexation de 26 millions d'euros (pour plus d'informations, voir Annexe 1.1).
| Assurances non-vie (avant réassurance) – Primes acquises | ||
|---|---|---|
| Dans le compte de résultats consolidé | 1 582 | 1 491 |
| Ajout des primes des transactions entre banque et assureur au sein du groupe | 19 | 20 |
| À l'Annexe 3.7.1 | 1 601 | 1 510 |
| Assurances vie (avant réassurance) – Primes acquises | ||
| Dans le compte de résultats consolidé | 1 359 | 1 271 |
| Ajout des primes des transactions entre banque et assureur au sein du groupe | 2 | 2 |
| À l'Annexe 3.7.1 | 1 361 | 1 273 |
| (en millions d'EUR) | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Total | 1 361 | 1 273 |
| Par catégorie IFRS | ||
| Contrats d'assurance | 935 | 893 |
| Contrats d'investissement avec participation bénéficiaire discrétionnaire | 426 | 380 |
| Par type | ||
| Réassurance acceptée | 15 | 12 |
| Affaires directes | 1 346 | 1 261 |
| Ventilation des affaires directes | ||
| Primes individuelles | 1 015 | 950 |
| Prix d'achat | 315 | 285 |
| Primes périodiques | 699 | 665 |
| Primes d'assurances de groupe | 331 | 312 |
| Prix d'achat | 61 | 60 |
| Primes périodiques | 270 | 252 |
| Vente totale assurances vie, y compris contrats d'investissement sans participation bénéficiaire discrétionnaire | ||
| Branche 23 | 705 | 856 |
| Branche 21 | 1 112 | 1 025 |
| Total | 1 817 | 1 881 |
• Conformément aux normes IFRS, le deposit accounting est appliqué à un certain nombre de contrats d'investissement sans participation bénéficiaire discrétionnaire. Cela signifie que les recettes de primes (et charges techniques) de ces contrats ne figurent pas dans le poste Primes d'assurances acquises (et charges techniques) mais que la
marge y afférente est mentionnée sous la rubrique Revenus nets de commissions. Les contrats d'investissement sans participation bénéficiaire discrétionnaire correspondent en grande partie aux contrats de la Branche 23, qui ont dégagé des recettes de primes de 0,9 milliard d'euros en 2017 et 0,7 milliard d'euros en 2018.
| (en millions d'EUR) | Primes acquises (avant réassurance) |
Sinistres (avant réassurance) |
Charges d'exploitation (avant réassurance |
Réassurance cédée |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| 2018 | |||||
| Total | 1 601 | -824 | -562 | -39 | 176 |
| Réassurance acceptée | 40 | -8 | -15 | -11 | 6 |
| Affaires directes | 1 561 | -816 | -547 | -29 | 170 |
| Accidents et maladies, branches 1 et 2, sauf accidents du travail | 115 | -56 | -40 | 0 | 18 |
| Accidents du travail, branche 1 | 79 | -53 | -18 | -1 | 6 |
| Véhicules automoteurs responsabilité civile, branche 10 | 436 | -262 | -138 | -6 | 29 |
| Véhicules automoteurs autres branches, branches 3 et 7 | 253 | -146 | -87 | -1 | 19 |
| Navigation, aviation, transport, branches 4, 5, 6, 7, 11 et 12 | 4 | -2 | -2 | 0 | - 1 |
| Incendie et autres dommages aux biens, branches 8 et 9 | 459 | -187 | -178 | -17 | 77 |
| Responsabilité civile générale, branche 13 | 113 | -64 | -41 | -2 | 6 |
| Crédits et cautions, branches 14 et 15 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Pertes pécuniaires diverses, branche 16 | 18 | -10 | -8 | 0 | 0 |
| Protection juridique, branche 17 | 55 | -22 | -21 | 0 | 12 |
| Assistance, branche 18 | 30 | -12 | -15 | 0 | 4 |
| 2017 | |||||
| Total | 1 510 | -785 | -539 | -9 | 178 |
| Réassurance acceptée | 39 | -5 | -16 | -23 | -4 |
| Affaires directes | 1 472 | -781 | -523 | 14 | 182 |
| Accidents et maladies, branches 1 et 2, sauf accidents du travail | 112 | -54 | -40 | 0 | 19 |
| Accidents du travail, branche 1 | 73 | -39 | -18 | 0 | 16 |
| Véhicules automoteurs responsabilité civile, branche 10 | 407 | -268 | -128 | 1 | 11 |
| Véhicules automoteurs autres branches, branches 3 et 7 | 229 | -135 | -82 | 0 | 14 |
| Navigation, aviation, transport, branches 4, 5, 6, 7, 11 et 12 | 4 | -2 | -2 | 0 | 0 |
| Incendie et autres dommages aux biens, branches 8 et 9 | 449 | -166 | -174 | 6 | 116 |
| Responsabilité civile générale, branche 13 | 98 | -81 | -40 | 6 | -17 |
| Crédits et cautions, branches 14 et 15 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Pertes pécuniaires diverses, branche 16 | 16 | -7 | -7 | 1 | 3 |
| Protection juridique, branche 17 | 53 | -16 | -19 | 0 | 18 |
| Assistance, branche 18 | 29 | -12 | -15 | 0 | 2 |
| (en millions d'EUR) | 2017 | |
|---|---|---|
| Total | -4 234 | -4 074 |
| Charges de personnel | -2 343 | -2 303 |
| Frais généraux administratifs | -1 612 | -1 505 |
| Dont taxes sur les banques | -462 | -439 |
| Amortissements sur actifs immobilisés | -280 | -266 |
actions pour le personnel. Fin 2018, il n'y avait plus d'options en circulation; les modifications en 2018 concernent l'arrivée à échéance des options restantes (-63 730 options).
• Augmentation de capital réservée aux membres du personnel du groupe KBC: voir partie Comptes annuels non consolidés et informations complémentaires. Cela a donné lieu en 2018 à la comptabilisation d'un avantage du personnel limité (3 millions d'euros) étant donné que le prix d'émission affichait une décote par rapport au cours de Bourse. Vous trouverez des informations sur le cours (le plus élevé, le plus bas, moyen, etc.) de l'action KBC dans la partie Rapport du Conseil d'administration.
| (en nombre) | 2017 | |
|---|---|---|
| Effectif moyen, en ETP | 38 064 | 37 130 |
| En fonction de la structure juridique | ||
| KBC Bank | 29 937 | 29 079 |
| KBC Assurances | 4 202 | 4 167 |
| KBC Groupe SA (le holding) | 3 925 | 3 884 |
| En fonction du statut | ||
| Ouvriers | 355 | 374 |
| Employés | 37 434 | 36 488 |
| Membres de la direction (senior management) | 275 | 268 |
• Calcul: les chiffres mentionnés dans le tableau concernent des moyennes annuelles, qui peuvent différer, en termes de scope, des chiffres de fin d'année mentionnés ailleurs.
• Les entités United Bulgarian Bank et Interlease ayant été reprises mi-2017, elles ne sont comptées que pour moitié en 2017 (1 156 ETP). Elles sont prises en compte à 100% en 2018.
| (en millions d'EUR) | 2018 (IFRS 9) |
2017 (IAS 39) |
|---|---|---|
| Total | 17 | 30 |
| Réductions de valeur sur actifs financiers au coût amorti et à la juste valeur via OCI* | 62 | – |
| Dont réductions de valeur sur actifs financiers au coût amorti (IFRS 9) et sur prêts et créances (IAS 39) | 59 | 87 |
| Par produit | ||
| Prêts et avances | 43 | 146 |
| Titres de créance | 1 | - |
| Engagements et garanties financières hors bilan | 15 | -59 |
| Par type | ||
| Niveau 1 (ECL pour 12 mois) | -21 | – |
| Niveau 2 (ECL pour la durée résiduelle) | 37 | – |
| Niveau 3 (ECL pour durée résiduelle) | 56 | – |
| Actifs financiers dépréciés dès leur acquisition ou leur création | -13 | – |
| Réductions de valeur sur crédits au bilan | – | 86 |
| Provisions pour engagements et garanties financières hors bilan | – | -59 |
| Réductions de valeur calculées sur la base du portefeuille | – | 60 |
| Dont réductions de valeur sur actifs financiers évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global (IFRS 9) et sur actifs financiers disponibles à la vente (IAS 39) |
3 | -12 |
| Instruments de capitaux propres | – | -12 |
| Titres de créance | 3 | 0 |
| Niveau 1 (ECL pour 12 mois) | 2 | – |
| Niveau 2 (ECL pour la durée résiduelle) | 1 | – |
| Niveau 3 (ECL pour la durée résiduelle) | 0 | – |
| Réductions de valeur sur goodwill | 0 | 0 |
| Réductions de valeur sur autres | -45 | -45 |
| Immobilisations incorporelles (sans goodwill) | 0 | -13 |
| Immobilisations corporelles (y compris les immeubles de placement) | -45 | -28 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance (IAS 39) | – | -1 |
| Entreprises associées et coentreprises | 0 | 0 |
| Autres | 0 | -4 |
* Les modifications des bénéfices/pertes sont également intégrées dans les réductions de valeur, mais elles étaient limitées en 2018.
• Nous appelons également Réductions de valeur sur actifs financiers au coût amorti et à la juste valeur via OCI Réductions de valeur sur crédits. Elles sont réparties comme suit pour 2018: une augmentation nette de 91 millions d'euros pour la Division Belgique (87 millions d'euros l'année précédente), une augmentation nette de 8 millions d'euros pour la Division Tchéquie (5 millions d'euros l'année précédente), un repli net de 35 millions d'euros pour le Centre de groupe (18 millions d'euros d'augmentation l'année précédente) et un repli net de 127 millions d'euros pour la Division Marchés Internationaux (197 millions d'euros l'année précédente). Cette dernière est répartie comme suit pour 2018: un repli net de 112 millions d'euros en 2018 en Irlande (repli net de 215 millions d'euros
en 2017), un repli net de 9 millions d'euros en Hongrie (repli net de 11 millions d'euros en 2017), une augmentation nette de 4 millions d'euros en Slovaquie (augmentation nette de 11 millions d'euros en 2017) et un repli net de 10 millions d'euros en Bulgarie (augmentation nette de 17 millions d'euros en 2017).
• En Irlande, le portefeuille de crédits a souffert ces dernières années de la crise immobilière, compte tenu de l'importance relative du portefeuille de crédits logement et immobiliers. Le portefeuille de crédits irlandais s'élevait fin 2018 à environ 11 milliards d'euros, dont 96% concernent des crédits hypothécaires. En 2018, le groupe a pu reprendre au total pour 112 millions d'euros de réductions de valeur sur crédits pour son portefeuille irlandais, alors qu'en 2017, la reprise nette était de 215 millions d'euros. Le repli net en 2018 était notamment lié à l'augmentation des prix du résidentiel en Irlande. Début août 2018, KBC Bank Ireland a en outre conclu un contrat avec Goldman Sachs portant sur la vente d'une partie (de 1,9 milliard d'euros à l'origine) de son portefeuille legacy, composé de crédits non-performing aux entreprises, de crédits logement buy-to-let non-performing irlandais (crédits logement contractés pour des biens loués), et de crédits logement buy-to-let performing & nonperforming britanniques. Suite à cette transaction, le ratio des crédits impaired de KBC Bank Ireland chute au dernier trimestre d'environ 10 points de pourcentage, à quelque 23%.La transaction a été finalisée le 30 novembre 2018.
| (en millions d'EUR) | 2018 (IFRS 9) |
2017 (IAS 39) |
|---|---|---|
| Total | 16 | 11 |
| Dont: | ||
| CˇMSS | 19 | 21 |
| Joyn International SA | -6 | -5 |
| Bancontact Payconiq Company SA | 0 | -2 |
| Payconiq International S.A. | -7 | -6 |
| NLB Vita | 4 | 4 |
3.10). La quote-part dans le résultat des entreprises associées et coentreprises ne tient par conséquent pas compte de ces réductions de valeur.
| 2018 | 2017 | |
|---|---|---|
| (en millions d'EUR) | (IFRS 9) | (IAS 39) |
| Total | -740 | -1 093 |
| Selon type | ||
| Impôts exigibles | -554 | -523 |
| Impôts différés | -186 | -570 |
| Composition de l'impôt | ||
| Résultat avant impôts | 3 310 | 3 667 |
| Impôt sur le résultat au taux belge prévu par la loi | 29,58% | 33,99% |
| Impôt sur le résultat calculé | -979 | -1 247 |
| Augmentation/diminution de l'impôt attribuable aux: | ||
| écarts de taux d'imposition Belgique – Étranger | 226 | 303 |
| bénéfice exonéré | 101 | 205 |
| ajustements relatifs aux exercices précédents | 10 | 0 |
| ajustements des impôts différés dus aux variations des taux d'imposition | -22 | -243 |
| pertes fiscales non compensées et crédits d'impôts inutilisés affectés à la réduction des charges fiscales exigibles | 16 | 23 |
| pertes fiscales non compensées et crédits d'impôts inutilisés affectés à la réduction des charges fiscales différées | 0 | 16 |
| contre-passation d'actifs d'impôts différés constitués précédemment à la suite de pertes fiscales | 0 | 0 |
| autres, principalement charges non déductibles | -92 | -148 |
• Actifs et passifs d'impôts: voir Annexe 5.2.
actifs pondérés par le risque moins élevés en raison de la baisse des actifs d'impôts différés existants) et un effet négatif unique sur le compte de résultats fin 2017 (-243 millions d'euros en raison de la baisse du montant des créances d'impôts différés). Par ailleurs, l'augmentation de l'exemption d'impôt pour les dividendes perçus éligibles de 95% à 100% s'est soldée par un impact positif de 32 millions d'euros. Combinés, ces éléments ont donné lieu à un impact négatif de 211 millions d'euros pour 2017. Dans le rapport par segment (Annexe 2.2), la part liée aux activités legacy est attribuée au Centre de groupe (126 millions d'euros) et le reste à la Division Belgique.
• La réforme de l'impôt des sociétés belges a une influence positive récurrente sur le compte de résultats à partir de 2018, à la suite de la baisse du taux d'imposition des sociétés du groupe belges et à l'exonération d'impôt de 100% pour les dividendes reçus, il est vrai partiellement compensée par d'autres mesures, telles que la réforme de la déduction des intérêts notionnels. Son impact se chiffre à environ +100 millions d'euros en 2018.
• Le reporting pays par pays (selon l'AR du 27/11/2014 portant modification des arrêtés royaux relatifs aux comptes annuels et aux comptes consolidés des établissements de crédit, des entreprises d'investissement et des sociétés de gestion d'organismes de placement collectif) s'effectue au niveau consolidé de KBC Bank. Vous le retrouverez à l'Annexe 3.11 du rapport annuel de KBC Bank (disponible sur www.kbc.com).
| (en millions d'EUR) | 2017 (IAS 39) |
|
|---|---|---|
| Résultat après impôts, attribuable aux actionnaires de la société mère | 2 570 | 2 575 |
| Coupon sur instruments AT1 | -76 | -52 |
| Résultat net servant à calculer le bénéfice ordinaire par action | 2 494 | 2 523 |
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation, en millions d'unités | 417 | 418 |
| Bénéfice ordinaire par action (en EUR) | 5,98 | 6,03 |
• Le bénéfice dilué par action est actuellement presque égal au bénéfice ordinaire par action.
Ces annexes doivent être lues conjointement avec l'annexe 1.1.
| (en millions d'EUR) | Au coût amorti (AC) |
À la juste valeur par le biais des autres élé ments du résultat global (FVOCI) |
Obligatoire ment évalué à la juste valeur par le biais du compte de résultats (hors instruments financiers détenus à des fins de transaction) (MFVPL hors HFT) |
Détenus à des fins de transac tion (HFT) |
Disponi bles à la vente |
Prêts et créances |
Détenus jusqu'à l'éché ance |
Évalués à la juste valeur1 (FVO) |
Dérivés de cou verture |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| ACTIFS FINANCIERS, 31-12-2018 (IFRS 9) | ||||||||||
| Prêts et avances aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement, hors prises en pensiona |
5 069 | 0 | 0 | 0 | – | – | – | 0 | 0 | 5 070 |
| Prêts et avances à la clientèle, hors prises en pension | 146 954 | 0 | 85 | 0 | – | – | – | 13 | 0 | 147 052 |
| Créances commerciales | 4 197 | 0 | 0 | 0 | – | – | – | 0 | 0 | 4 197 |
| Prêts à tempérament | 4 520 | 0 | 0 | 0 | – | – | – | 0 | 0 | 4 520 |
| Prêts hypothécaires | 60 766 | 0 | 71 | 0 | – | – | – | 0 | 0 | 60 837 |
| Prêts à terme | 65 717 | 0 | 14 | 0 | – | – | – | 13 | 0 | 65 744 |
| Location-financement | 5 618 | 0 | 0 | 0 | – | – | – | 0 | 0 | 5 618 |
| Avances en compte courant | 5 527 | 0 | 0 | 0 | – | – | – | 0 | 0 | 5 527 |
| Autres | 609 | 0 | 0 | 0 | – | – | – | 0 | 0 | 609 |
| Prises en pension2 | 21 133 | 0 | 0 | 0 | – | – | – | 0 | 0 | 21 134 |
| vis-à-vis d'établissements de crédit et d'entreprises | ||||||||||
| d'investissement | 20 976 | 0 | 0 | 0 | – | – | – | 0 | 0 | 20 977 |
| vis-à-vis de clients | 157 | 0 | 0 | 0 | – | – | – | 0 | 0 | 157 |
| Instruments de capitaux propres | 0 | 258 | 1 249 | 763 | – | – | – | 0 | 0 | 2 271 |
| Contrats d'investissement, assurance | 0 | 0 | 13 837 | 0 | – | – | – | 0 | 0 | 13 837 |
| Titres de créance | 41 649 | 18 020 | 54 | 714 | – | – | – | 0 | 0 | 60 437 |
| d'émetteurs publics | 35 710 | 12 025 | 0 | 557 | – | – | – | 0 | 0 | 48 292 |
| d'établissements de crédit et d'entreprises d'investissement |
3 032 | 2 579 | 0 | 76 | – | – | – | 0 | 0 | 5 687 |
| d'entreprises | 2 907 | 3 417 | 54 | 81 | – | – | – | 0 | 0 | 6 458 |
| Dérivés | 0 | 0 | 0 | 4 942 | – | – | – | 0 | 183 | 5 124 |
| Autres3 | 1 986 | 0 | 0 | 6 | – | – | – | 0 | 0 | 1 992 |
| Total | 216 792 | 18 279 | 15 224 | 6 426 | – | – | – | 13 | 183 | 256 916 |
| a Dont prêts et créances aux banques remboursables à la demande et prêts à terme aux banques à moins de trois mois | 674 | |||||||||
| ACTIFS FINANCIERS, 31-12-2017 (IAS 39) | ||||||||||
| Prêts et avances aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement, hors prises en pensiona |
– | – | – | 1 | 0 | 4 877 | 0 | 0 | 0 | 4 878 |
| Prêts et avances à la clientèle, hors prises en pension | – | – | – | 0 | 0 | 140 960 | 0 | 38 | 0 | 140 999 |
| Créances commerciales | – | – | – | 0 | 0 | 3 986 | 0 | 0 | 0 | 3 986 |
| Prêts à tempérament | – | – | – | 0 | 0 | 3 857 | 0 | 0 | 0 | 3 857 |
| Prêts hypothécaires | – | – | – | 0 | 0 | 60 601 | 0 | 23 | 0 | 60 625 |
| Prêts à terme | – | – | – | 0 | 0 | 61 824 | 0 | 15 | 0 | 61 839 |
| Location-financement | – | – | – | 0 | 0 | 5 308 | 0 | 0 | 0 | 5 308 |
| Avances en compte courant | – | – | – | 0 | 0 | 4 728 | 0 | 0 | 0 | 4 728 |
| Autres | – | – | – | 0 | 0 | 656 | 0 | 0 | 0 | 656 |
| Prises en pension2 | – | – | – | 2 | 0 | 20 074 | 0 | 0 | 0 | 20 076 |
| vis-à-vis d'établissements de crédit et d'entreprises d'investissement |
– | – | – | 2 | 0 | 19 570 | 0 | 0 | 0 | 19 572 |
| Vis-à-vis de clients | – | – | – | 0 | 0 | 504 | 0 | 0 | 0 | 504 |
| Instruments de capitaux propres | – | – | – | 508 | 1 658 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 165 |
| Contrats d'investissement, assurance | – | – | – | 0 | 0 | 0 | 0 | 14 421 | 0 | 14 421 |
| Titres de créance | – | – | – | 1 156 | 32 498 | 921 | 30 979 | 24 | 0 | 65 578 |
| d'émetteurs publics | – | – | – | 955 | 22 307 | 52 | 29 096 | 0 | 0 | 52 410 |
| d'établissements de crédit et d'entreprises d'investissement |
– | – | – | 121 | 4 468 | 125 | 1 177 | 0 | 0 | 5 891 |
| d'entreprises | – | – | – | 80 | 5 723 | 744 | 706 | 24 | 0 | 7 277 |
| Dérivés | – | – | – | 5 765 | 0 | 0 | 0 | 0 | 245 | 6 010 |
| Autres3 | – | – | – | 0 | 0 | 626 | 0 | 0 | 0 | 626 |
| Total | – | – | – | 7 431 | 34 156 | 167 458 | 30 979 | 14 484 | 245 | 254 753 |
| a Dont prêts et créances aux banques remboursables à la demande et prêts à terme aux banques à moins de trois mois | 643 | |||||||||
| Détenus à | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Au coût | des fins de | Évalués à | |||
| (en millions d'euros) | amorti (AC) |
transaction (HFT) |
la juste va leur (FVO) |
Dérivés de couverture |
Total |
| PASSIFS FINANCIERS, 31-12-2018 (IFRS 9) | |||||
| Dépôts d'établissements de crédit et d'entreprises d'investissement, hors mises en pensiona | 23 684 | 0 | 0 | – | 23 684 |
| Dépôts de la clientèle et titres de créance, hors mises en pension | 192 004 | 226 | 2 061 | – | 194 291 |
| Dépôts à vue | 79 893 | 0 | 0 | – | 79 893 |
| Dépôts à terme | 16 499 | 49 | 296 | – | 16 844 |
| Comptes d'épargne | 60 067 | 0 | 0 | – | 60 067 |
| Dépôts spéciaux | 2 629 | 0 | 0 | – | 2 629 |
| Autres dépôts | 211 | 0 | 0 | – | 211 |
| Certificats de dépôt | 15 575 | 0 | 8 | – | 15 583 |
| Bons de caisse | 1 700 | 0 | 0 | – | 1 700 |
| Obligations convertibles | 0 | 0 | 0 | – | 0 |
| Obligations non convertibles | 13 029 | 176 | 1 572 | – | 14 777 |
| Dettes subordonnées convertibles | 0 | 0 | 0 | – | 0 |
| Dettes subordonnées non convertibles | 2 402 | 0 | 186 | – | 2 588 |
| Mises en pension4 | 1 001 | 0 | 0 | – | 1 001 |
| vis-à-vis d'établissements de crédit et d'entreprises d'investissement | 932 | 0 | 0 | – | 932 |
| Vis-à-vis de clients | 69 | 0 | 0 | – | 69 |
| Dettes de contrats d'investissement | 0 | – | 12 949 | – | 12 949 |
| Dérivés | – | 4 673 | 0 | 1 111 | 5 784 |
| Positions à la baisse | – | 935 | 0 | – | 935 |
| En instruments de capitaux propres | – | 16 | 0 | – | 16 |
| En titres de créance | – | 919 | 0 | – | 919 |
| Autres5 | 3 982 | 0 | 0 | – | 3 983 |
| Total | 220 671 | 5 834 | 15 010 | 1 111 | 242 626 |
| a Dont dépôts de banques remboursables à la demande et remboursables immédiatement | 5 966 | ||||
| PASSIFS FINANCIERS, 31-12-2017 (IAS 39) | |||||
| Dépôts d'établissements de crédit et d'entreprises d'investissement, hors mises en pensiona | 27 746 | 3 | 12 | – | 27 761 |
| Dépôts de la clientèle et titres de créance, hors mises en pension | 192 019 | 219 | 1 470 | – | 193 708 |
| Dépôts à vue | 73 606 | 0 | 0 | – | 73 606 |
| Dépôts à terme | 18 983 | 11 | 403 | – | 19 397 |
| Comptes d'épargne | 56 692 | 0 | 0 | – | 56 692 |
| Dépôts spéciaux | 2 235 | 0 | 0 | – | 2 235 |
| Autres dépôts | 549 | 0 | 0 | – | 549 |
| Certificats de dépôt | 22 579 | 0 | 14 | – | 22 593 |
| Bons de caisse | 1 721 | 0 | 0 | – | 1 721 |
| Obligations convertibles | 0 | 0 | 0 | – | 0 |
| Obligations non convertibles | 12 323 | 208 | 866 | – | 13 397 |
| Dettes subordonnées convertibles | 0 | 0 | 0 | – | 0 |
| Dettes subordonnées non convertibles | 3 330 | 0 | 186 | – | 3 516 |
| Mises en pension4 | 5 835 | 0 | 0 | – | 5 836 |
| vis-à-vis d'établissements de crédit et d'entreprises d'investissement | 5 575 | 0 | 0 | – | 5 575 |
| Vis-à-vis de clients | 260 | 0 | 0 | – | 260 |
| Dettes de contrats d'investissement | 0 | – | 13 552 | – | 13 552 |
| Dérivés | – | 5 868 | 0 | 1 284 | 7 152 |
| Positions à la baisse | – | 905 | 0 | – | 905 |
| En instruments de capitaux propres | – | 13 | 0 | – | 13 |
| En titres de créance | – | 892 | 0 | – | 892 |
| Autres5 | 2 344 | 3 | 0 | – | 2 347 |
| Total | 227 944 | 6 998 | 15 034 | 1 284 | 251 260 |
| a Dont dépôts de banques remboursables à la demande et remboursables immédiatement | 9 431 |
1 La valeur comptable avoisine le risque de crédit maximal.
2 Le montant des prises en pension est presque égal au montant des actifs (prêtés) sous-jacents.
3 Il s'agit d'actifs financiers qui n'ont pas été intégrés dans les prêts et avances à la clientèle parce qu'ils n'ont pas un lien direct avec l'octroi de crédits commerciaux.
4 Le montant des mises en pension est presque égal au montant des actifs (empruntés) sous-jacents (en partie au bilan et en partie obtenus par le biais de prises en pension).
5 Il s'agit de passifs financiers qui n'ont pas été intégrés dans les dépôts de la clientèle parce qu'ils n'ont pas un lien direct avec la collecte commerciale de dépôts.
limité (0,5 milliard d'euros au 31 décembre 2017), nous n'avons pas ajusté les chiffres de référence pour 2017.
| (en millions d'euros) | Valeur comptable avant réductions de valeur |
Réductions de valeur | Valeur comptable après réductions de valeur |
|---|---|---|---|
| Actifs financiers au coût amorti | |||
| Prêts et avances | 176 680 | -3 523 | 173 157 |
| Niveau 1 (ECL pour 12 mois) | 153 081 | -113 | 152 969 |
| Niveau 2 (ECL pour durée résiduelle) | 16 983 | -305 | 16 678 |
| Niveau 3 (ECL pour durée résiduelle) | 6 461 | -3 062 | 3 399 |
| Actifs dépréciés dès leur acquisition ou leur création (POCI) | 154 | -42 | 112 |
| Titres de créance | 41 660 | -11 | 41 649 |
| Niveau 1 (ECL pour 12 mois) | 41 409 | -5 | 41 405 |
| Niveau 2 (ECL pour durée résiduelle) | 244 | -1 | 243 |
| Niveau 3 (ECL pour durée résiduelle) | 7 | -6 | 2 |
| Actifs dépréciés dès leur acquisition ou leur création (POCI) | 0 | 0 | 0 |
| Actifs financiers à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global |
|||
| Titres de créance | 18 026 | -6 | 18 020 |
| Niveau 1 (ECL pour 12 mois) | 17 585 | -4 | 17 581 |
| Niveau 2 (ECL pour durée résiduelle) | 441 | -2 | 439 |
| Niveau 3 (ECL pour durée résiduelle) | 0 | 0 | 0 |
| Actifs dépréciés dès leur acquisition ou leur création (POCI) | 0 | 0 | 0 |
| (en millions d'euros) | Détenus à des fins de transaction |
Disponibles à la vente |
Prêts et créances |
Détenus jusqu'à l'échéance |
Évalués à la juste valeur |
Dérivés de couverture |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs non dépréciés (unimpaired) | 7 431 | 33 865 | 162 673 | 30 979 | 14 484 | 245 |
| Actifs dépréciés (impaired) | – | 407 | 8 843 | 6 | – | – |
| Réductions de valeur | – | -117 | -4 058 | -6 | – | – |
| Total | 7 431 | 34 156 | 167 458 | 30 979 | 14 484 | 245 |
• En 2018, des actifs financiers au coût amorti d'une valeur comptable brute de 245 millions d'euros ont été dépréciés, mais font toujours l'objet de mesures coercitives.
| Niveau 1 Soumis à ECL |
Niveau 2 Soumis à ECL pour durée |
Niveau 3 Soumis à ECL pour durée |
Soumis à ECL pour durée rési duelle - pour ac tifs dépréciés dès leur acquisition |
||
|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | pour 12 mois | résiduelle | résiduelle | ou leur création | Total |
| PRÊTS ET AVANCES AU COÛT AMORTI | |||||
| Réductions de valeur au 01-01-2018 (IFRS 9) | 97 | 357 | 4 495 | 58 | 5 006 |
| Mutations avec impact sur le résultat1 | 26 | -42 | 44 | -13 | 15 |
| Transfert d'actifs financiers | |||||
| Niveau 1 (ECL pour 12 mois) | -9 | 63 | 58 | 0 | 112 |
| Niveau 2 (ECL pour durée résiduelle) | 4 | -89 | 49 | 0 | -36 |
| Niveau 3 non-performing (ECL pour la durée résiduelle) | 1 | 17 | -76 | -4 | -62 |
| Nouveaux actifs financiers2 | 66 | 83 | 159 | 5 | 313 |
| Changements des paramètres de risque durant la période sous revue | -27 | -99 | 124 | 3 | 1 |
| Changements de modèle ou de méthodologie | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Actifs financiers décomptabilisés | -9 | -14 | -278 | -18 | -319 |
| Autres | 0 | -1 | 7 | 0 | 6 |
| Mutations sans impact sur le résultat | -10 | -10 | -1 476 | -2 | -1 499 |
| Actifs financiers décomptabilisés (y compris ventes, amortissements et remboursements) |
-9 | -7 | -1 454 | -22 | -1 492 |
| Modifications du périmètre de consolidation | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Transfert lié à la norme IFRS 5 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres | -1 | -3 | -23 | 20 | -7 |
| Réductions de valeur au 31-12-2018 | 113 | 305 | 3 062 | 42 | 3 523 |
| TITRES DE CRÉANCE AU COÛT AMORTI | |||||
| Réductions de valeur au 01-01-2018 (IFRS 9) | 6 | 1 | 9 | 0 | 16 |
| Mutations avec impact sur le résultat1 | -1 | 0 | 0 | 0 | -1 |
| Transfert d'actifs financiers | |||||
| Niveau 1 (ECL pour 12 mois) | -1 | 1 | 0 | 0 | 0 |
| Niveau 2 (ECL pour durée résiduelle) | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Niveau 3 non-performing (ECL pour la durée résiduelle) | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Nouveaux actifs financiers2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Changements des paramètres de risque durant la période sous revue | 0 | -1 | 0 | 0 | -1 |
| Changements de modèle ou de méthodologie | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Actifs financiers décomptabilisés | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Mutations sans impact sur le résultat | 0 | 0 | -4 | 0 | -4 |
| Actifs financiers décomptabilisés (y compris ventes, amortissements et remboursements) |
0 | 0 | -2 | 0 | -2 |
| Modifications du périmètre de consolidation | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Transfert lié à la norme IFRS 5 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres | 0 | 0 | -1 | 0 | -1 |
| Réductions de valeur au 31-12-2018 | 5 | 1 | 6 | 0 | 11 |
| TITRES DE CRÉANCE ÉVALUÉS À LA JUSTE VALEUR PAR LE BIAIS DES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL | |||||
| Réductions de valeur au 01-01-2018 (IFRS 9) | 6 | 2 | 0 | 0 | 9 |
| Mutations avec impact sur le résultat1 | -2 | 0 | 0 | 0 | -3 |
| Transfert d'actifs financiers | |||||
| Niveau 1 (ECL pour 12 mois) | -2 | 2 | 0 | 0 | 0 |
| Niveau 2 (ECL pour durée résiduelle) | 0 | -1 | 0 | 0 | -1 |
| Niveau 3 non-performing (ECL pour la durée résiduelle) | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Nouveaux actifs financiers2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Changements des paramètres de risque durant la période sous revue | -1 | -1 | 0 | 0 | -2 |
| Changements de modèle ou de méthodologie | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Actifs financiers décomptabilisés | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Mutations sans impact sur le résultat | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Actifs financiers décomptabilisés (y compris ventes, amortissements et remboursements) |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Modifications du périmètre de consolidation | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Transfert lié à la norme IFRS 5 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Réductions de valeur au 31-12-2018 | 4 | 2 | 0 | 0 | 6 |
1 Bien que les récupérations sur crédits déjà amortis soient comptabilisées dans le compte de résultats sous la rubrique Réductions de valeur sur actifs financiers au coût amorti et à la juste valeur via OCI, elles ne sont pas reprises dans ce tableau car elles n'affectent pas les réductions de valeur exprimées dans le bilan.
2 Incluent également des réductions de valeur liées à des nouveaux actifs financiers à la suite de l'exercice d'engagements octroyés existants et de garanties financières hors bilan.
| fixe disponi | Actions disponibles à la vente |
Prêts et créances avec réduction de valeur indivi duelle |
Prêts et créances avec réduction de valeur calculée sur la base du porte feuille |
|
|---|---|---|---|---|
| 0 | 155 | 6 | 4 829 | 265 |
| 0 | 12 | 1 | 512 | 80 |
| 0 | 0 | 0 | -599 | -139 |
| 0 | -1 | 0 | -1 237 | 0 |
| 8 | 4 | 0 | 476 | 6 |
| 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| 0 | -61 | -1 | -139 | 3 |
| 8 | 109 | 6 | 3 843 | 215 |
| Actifs à revenu bles à la vente |
Actifs à revenu fixe détenus jusqu'à l'échéance |
• Provisions pour engagements et garanties financières: voir Annexe 5.7.2
• Informations complémentaires sur les réductions de valeur sur le portefeuille de crédits: voir chapitre Comment gérons-nous nos risques?, section Risque de crédit.
• Impact des variations des réductions de valeur sur le compte de résultats: voir Annexe 3.10.
| Instruments | |||
|---|---|---|---|
| de garantie et | |||
| Risque de crédit | autres rehausse ments de crédit |
Montants nets | |
| maximal (A) | reçus (B) | (A-B) | |
| 31-12-2018 (IFRS 9) | |||
| Soumis à des réductions de valeur | 268 449 | 95 932 | 172 517 |
| Dont niveau 3 non-performing (AC et FVOCI) | 3 733 | 2 476 | 1 256 |
| Titres de créance | 59 669 | 59 | 59 610 |
| Prêts et avances hors prises en pension | 152 024 | 70 384 | 81 640 |
| Prises en pension | 21 133 | 21 082 | 52 |
| Autres actifs financiers | 1 986 | 0 | 1 986 |
| Passifs hors bilan | 33 637 | 4 407 | 29 230 |
| Non soumis à des réductions de valeur | 5 996 | 1 320 | 4 677 |
| Titres de créance | 768 | 0 | 768 |
| Prêts et avances hors prises en pension | 98 | 53 | 45 |
| Dont Désignés lors de la comptabilisation initiale comme évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultats (FVO) |
13 | 13 | 0 |
| Prises en pension | 0 | 0 | 0 |
| Dérivés | 5 124 | 1 266 | 3 858 |
| Autres actifs financiers | 6 | 0 | 6 |
| Passifs hors bilan | 0 | 0 | 0 |
| Total | 274 445 | 97 251 | 177 194 |
| 31-12-2017 (IAS 39) | |||
| Titres de créance | 65 578 | 70 | 65 508 |
| Prêts et avances à la clientèle (y compris prises en pension) | 165 953 | 90 068 | 75 885 |
| Dont Évalués à la juste valeur | 38 | 11 | 27 |
| Dérivés | 6 010 | 1 831 | 4 180 |
| Autres | 34 506 | 4 427 | 30 078 |
| Total | 272 047 | 96 396 | 175 651 |
portefeuille de crédits au chapitre Comment gérons-nous nos risques? (section Risque de crédit). Les parties de ce chapitre ayant fait l'objet d'un audit par le commissaire sont indiquées au début du chapitre.
• Instruments de garantie/rehaussements de crédit reçus: sont comptabilisés à la valeur de marché et sont limités à l'encours des prêts concernés.
| Instruments financiers faisant l'objet d'une compensation, d'un accord de compensation globale exécutoire ou d'un accord similaire |
Montants bruts d'instruments financiers comptabilisés |
Montants bruts d'instruments financiers comptabilisés compensés (netting) |
Mon tants nets d'instruments financiers présentés au bilan |
Instruments | Garanties sous forme |
Montants non compensés au bilan (netting) Garanties sous forme |
Montant net |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) ACTIFS FINANCIERS, 31-12-2018 (IFRS 9) |
financiers | d'espèces | de titres | ||||
| Dérivés | 8 440 | 3 316 | 5 124 | 2 912 | 737 | 273 | 1 202 |
| Dérivés, hors chambres de compensation cen trales |
5 113 | 0 | 5 113 | 2 912 | 737 | 273 | 1 191 |
| Dérivés, avec chambres de compensation cen trales* |
3 327 | 3 316 | 11 | 0 | 0 | 0 | 11 |
| Prises en pension, titres empruntés et accords similaires |
30 785 | 9 651 | 21 134 | 0 | 0 | 21 131 | 3 |
| Prises en pension | 30 785 | 9 651 | 21 134 | 0 | 0 | 21 131 | 3 |
| Titres empruntés | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres instruments financiers | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Total | 39 225 | 12 967 | 26 258 | 2 912 | 737 | 21 404 | 1 205 |
| ACTIFS FINANCIERS, 31-12-2017 (IAS 39) | |||||||
| Dérivés | 9 384 | 3 374 | 6 010 | 3 343 | 1 251 | 389 | 1 027 |
| Dérivés, hors chambres de compensation cen trales |
6 000 | 0 | 6 000 | 3 343 | 1 251 | 389 | 1 017 |
| Dérivés, avec chambres de compensation cen trales* |
3 384 | 3 374 | 10 | 0 | 0 | 0 | 10 |
| Prises en pension, titres empruntés et accords similaires |
31 361 | 11 285 | 20 076 | 0 | 0 | 20 073 | 3 |
| Prises en pension | 31 361 | 11 285 | 20 076 | 0 | 0 | 20 073 | 3 |
| Titres empruntés | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres instruments financiers | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Total | 40 745 | 14 659 | 26 086 | 3 343 | 1 251 | 20 462 | 1 030 |
| PASSIFS FINANCIERS, 31-12-2018 (IFRS 9) | |||||||
| Dérivés | 9 100 | 3 316 | 5 784 | 2 912 | 1 581 | 330 | 961 |
| Dérivés, hors chambres de compensation cen trales |
5 770 | 0 | 5 770 | 2 912 | 1 581 | 330 | 947 |
| Dérivés, avec chambres de compensation cen trales* |
3 330 | 3 316 | 14 | 0 | 0 | 0 | 14 |
| Mises en pension, titres prêtés et accords similaires | 10 653 | 9 651 | 1 001 | 0 | 0 | 943 | 58 |
| Mises en pension | 10 653 | 9 651 | 1 001 | 0 | 0 | 943 | 58 |
| Titres prêtés | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres instruments financiers | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Total | 19 753 | 12 967 | 6 785 | 2 912 | 1 581 | 1 273 | 1 019 |
| PASSIFS FINANCIERS, 31-12-2017 (IAS 39) | |||||||
| Dérivés | 10 525 | 3 374 | 7 152 | 3 343 | 1 661 | 891 | 1 257 |
| Dérivés, hors chambres de compensation cen trales |
7 141 | 0 | 7 141 | 3 343 | 1 661 | 891 | 1 247 |
| Dérivés, avec chambres de compensation cen trales* |
3 384 | 3 374 | 10 | 0 | 0 | 0 | 10 |
| Mises en pension, titres prêtés et accords similaires | 17 120 | 11 285 | 5 836 | 151 | 0 | 5 684 | 1 |
| Mises en pension | 17 120 | 11 285 | 5 836 | 151 | 0 | 5 684 | 1 |
| Titres prêtés | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres instruments financiers | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Total | 27 646 | 14 659 | 12 987 | 3 493 | 1 661 | 6 575 | 1 258 |
* Comptes de garanties de trésorerie auprès des chambres de compensation centrales inclus dans le montant brut
• Les critères de compensation sont remplis dès lors que KBC a actuellement un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs financiers comptabilisés et a l'intention soit de régler le montant net, soit de réaliser l'actif et de régler le passif simultanément. Les actifs et passifs financiers compensés se rapportent à des instruments financiers qui ont été négociés par le biais de chambres de compensation (centrale).
• La colonne Montants non compensés au bilan – Instruments financiers reprend les montants d'instruments financiers qui font l'objet d'un accord de compensation globale exécutoire ou d'un accord similaire ne répondant pas aux critères énoncés par l'IAS 32. Les montants indiqués se rapportent aux situations où la compensation ne peut être appliquée qu'en cas de défaillance, d'insolvabilité ou de faillite d'une des contreparties. Ce principe s'applique également aux instruments financiers donnés ou reçus en garantie. En ce qui concerne les garanties reçues sous une autre forme que des espèces (colonne Montants non compensés au bilan – Garanties sous forme de titres), la valeur indiquée dans le tableau correspond à la valeur de marché et est utilisée en cas de défaillance, d'insolvabilité ou de faillite d'une des contreparties.
• Tous les modèles d'évaluation internes de KBC sont validés par une Risk Validation Unit indépendante. En outre, le Comité de direction a désigné un Group Valuation Committee (GVC), afin de veiller à ce que KBC et ses entités répondent à toutes les dispositions légales relatives à l'évaluation d'instruments financiers à la juste valeur. Le GVC surveille la mise en œuvre cohérente de la KBC Valuation Framework, qui se compose de plusieurs directives (dont la Group Valuation Policy, la Group Market Value Adjustments Policy et la Group Parameter Review Policy). Il se réunit au moins deux fois par trimestre, afin d'approuver d'importantes modifications des méthodes d'évaluation (portant entre autres sur les modèles, les données de marché ou les paramètres d'entrée) ou des écarts par rapport aux Group Policies en ce qui concerne les instruments financiers évalués à la juste valeur. Le GVC se compose de membres
des départements Finance, Gestion des risques et Middle Office. Un rapport d'évaluation des incertitudes de mesure est transmis tous les trimestres au GVC. Enfin, les justes valeurs issues du modèle d'évaluation sont vérifiées de manière sélective par une équipe constituée spécialement à cet effet.
| Juste valeur des instruments financiers qui ne | Actifs financiers au coût | amorti | Prêts et créances | Actifs financiers déte nus jusqu'à l'échéance |
Passifs financiers au coût amorti |
|||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| figurent pas à la juste valeur au bilan (en millions d'EUR) |
Valeur comptable |
Juste valeur |
Valeur comptable |
Juste valeur |
Valeur comptable |
Juste valeur |
Valeur | comptable Juste valeur |
| ACTIFS FINANCIERS, 31-12-2018 (IFRS 9) | ||||||||
| Prêts et avances aux établissements de crédit et aux en treprises d'investissement, y compris prises en pension |
26 046 | 26 223 | – | – | – | – | – | – |
| Prêts et avances à la clientèle, y compris prises en – pension |
147 111 | 146 186 | – | – | – | – | – | – |
| Titres de créance | 41 649 | 44 301 | – | – | – | – | – | – |
| Autres | 1 986 | 1 986 | – | – | – | – | – | – |
| Total | 216 792 | 218 696 | – | – | – | – | – | – |
| Niveau 1 | – | 39 041 | – | – | – | – | – | – |
| Niveau 2 | – | 44 474 | – | – | – | – | – | – |
| Niveau 3 | – | 135 180 | – | – | – | – | – | – |
| ACTIFS FINANCIERS, 31-12-2017 (IAS 39) | ||||||||
| Prêts et avances aux établissements de crédit et aux en treprises d'investissement, y compris prises en pension |
– | – | 24 448 | 24 596 | – | – | – | – |
| Prêts et avances à la clientèle, y compris prises en pension |
– | – | 141 464 | 141 180 | – | – | – | – |
| Titres de créance | – | – | 921 | 928 | 30 979 | 34 517 | – | – |
| Autres | – | – | 626 | 626 | – | – | – | – |
| Total | – | – | 167 458 | 167 330 | 30 979 | 34 517 | – | – |
| Niveau 1 | – | – | – | 72 | – | 31 926 | – | – |
| Niveau 2 | – | – | – | 37 510 | – | 2 033 | – | – |
| Niveau 3 | – | – | – | 129 748 | – | 558 | – | – |
| PASSIFS FINANCIERS, 31-12-2018 (IFRS 9) | ||||||||
| Dépôts d'établissements de crédit et d'entreprises d'investissement, y compris mises en pension |
– | – | – | – | – | – | 24 616 | 24 230 |
| Dépôts de la clientèle et titres de créance, y compris mises en pension |
– | – | – | – | – | – | 192 073 | 191 824 |
| Dettes de contrats d'investissement | – | – | – | – | – | – | 0 | 0 |
| Autres | – | – | – | – | – | – | 3 982 | 3 988 |
| Total | – | – | – | – | – | – | 220 671 | 220 042 |
| Niveau 1 | – | – | – | – | – | – | – | 0 |
| Niveau 2 | – | – | – | – | – | – | – | 98 222 |
| Niveau 3 | – | – | – | – | – | – | – | 121 820 |
| PASSIFS FINANCIERS, 31-12-2017 (IAS 39) | ||||||||
| Dépôts d'établissements de crédit et d'entreprises d'investissement, y compris mises en pension |
– | – | – | – | – | – | 33 321 | 33 246 |
| Dépôts de la clientèle et titres de créance, y compris mises en pension |
– | – | – | – | – | – | 192 279 | 192 771 |
| Dettes de contrats d'investissement | – | – | – | – | – | – | 0 | 0 |
| Autres | – | – | – | – | – | – | 2 344 | 2 340 |
| Total | – | – | – | – | – | – | 227 944 | 228 358 |
| Niveau 1 | – | – | – | – | – | – | – | 6 |
| Niveau 2 | – | – | – | – | – | – | – | 118 800 |
| Niveau 3 | – | – | – | – | – | – | – | 109 551 |
| (en millions d'euros) | 31-12-2018 (IFRS 9) | 31-12-2017 (IAS 39) | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Hiérarchie d'évaluation | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total |
| ACTIFS FINANCIERS ÉVALUÉS À LA JUSTE VALEUR | ||||||||
| Obligatoirement évalués à la juste valeur, non détenus à des fins de transaction | ||||||||
| Prêts et avances aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement, y compris prises en pension |
0 | 0 | 0 | 0 | – | – | – | – |
| Prêts et avances à la clientèle, y compris prises en pension | 0 | 0 | 85 | 85 | – | – | – | – |
| Instruments de capitaux propres | 1 210 | 0 | 39 | 1 249 | – | – | – | – |
| Contrats d'investissement, assurance | 13 417 | 420 | 0 | 13 837 | – | – | – | – |
| Titres de créance | 18 | 3 | 32 | 54 | – | – | – | – |
| Dont obligations d'État | 0 | 0 | 0 | 0 | – | – | – | – |
| Détenus à des fins de transaction | ||||||||
| Prêts et avances aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement, y compris prises en pension |
0 | 1 | 0 | 1 | 0 | 3 | 0 | 3 |
| Prêts et avances à la clientèle, y compris prises en pension | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Instruments de capitaux propres | 564 | 200 | 0 | 763 | 502 | 5 | 0 | 508 |
| Titres de créance | 455 | 182 | 77 | 714 | 620 | 407 | 129 | 1 156 |
| Dont obligations d'État | 398 | 127 | 33 | 557 | 572 | 354 | 28 | 955 |
| Dérivés | 0 | 4 023 | 918 | 4 942 | 0 | 3 988 | 1 777 | 5 765 |
| Autres | 0 | 6 | 0 | 6 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Désignés lors de la comptabilisation initiale comme évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultats (FVO) | ||||||||
| Prêts et avances aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement, y compris prises en pension |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Prêts et avances à la clientèle, y compris prises en pension | 0 | 13 | 0 | 13 | 0 | 38 | 0 | 38 |
| Instruments de capitaux propres | – | – | – | – | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Contrats d'investissement, assurance | – | – | – | – | 13 935 | 486 | 0 | 14 421 |
| Titres de créance | 0 | 0 | 0 | 0 | 14 | 0 | 10 | 24 |
| Dont obligations d'État | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| À la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global | ||||||||
| Instruments de capitaux propres | 11 | 12 | 236 | 259 | – | – | – | – |
| Titres de créance | 13 761 | 4 054 | 205 | 18 020 | – | – | – | – |
| Dont obligations d'État | 10 082 | 1 865 | 77 | 12 025 | – | – | – | – |
| Disponibles à la vente | ||||||||
| Instruments de capitaux propres | – | – | – | – | 1 336 | 24 | 297 | 1 658 |
| Titres de créance | – | – | – | – | 25 037 | 6 788 | 673 | 32 498 |
| Dont obligations d'État | – | – | – | – | 18 790 | 3 090 | 428 | 22 307 |
| Dérivés de couverture | ||||||||
| Dérivés | 0 | 183 | 0 | 183 | 0 | 245 | 0 | 245 |
| Total | ||||||||
| Total des actifs financiers évalués à la juste valeur | 29 436 | 9 096 | 1 593 | 40 125 | 41 445 | 11 984 | 2 887 | 56 316 |
| PASSIFS FINANCIERS ÉVALUÉS À LA JUSTE VALEUR | ||||||||
| Détenus à des fins de transaction | ||||||||
| Dépôts d'établissements de crédit et d'entreprises d'investissement, y | ||||||||
| compris mises en pension | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 | 0 | 3 |
| Dépôts de la clientèle et titres de créance, y compris mises en pension | 0 | 49 | 176 | 226 | 0 | 219 | 0 | 219 |
| Dérivés | 0 | 3 304 | 1 369 | 4 673 | 4 | 3 646 | 2 218 | 5 868 |
| Positions à la baisse | 831 | 104 | 0 | 935 | 905 | 0 | 0 | 905 |
| Autres | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 | 0 | 3 |
| Évalués à la juste valeur | ||||||||
| Dépôts d'établissements de crédit et d'entreprises d'investissement, y compris mises en pension |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 12 | 0 | 12 |
| Dépôts de la clientèle et titres de créance, y compris mises en pension | 0 | 838 | 1 223 | 2 061 | 0 | 885 | 585 | 1 470 |
| Dettes de contrats d'investissement | 12 931 | 17 | 0 | 12 949 | 13 544 | 7 | 0 | 13 552 |
| Autres | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Dérivés de couverture | ||||||||
| Dérivés | 0 | 1 111 | 0 | 1 111 | 0 | 1 284 | 0 | 1 284 |
| Total | ||||||||
| Total des passifs financiers évalués à la juste valeur | 13 763 | 5 424 | 2 768 | 21 955 | 14 453 | 6 060 | 2 803 | 23 316 |
instrument similaire.
| Type d'instrument | Produits | Type d'évaluation | |
|---|---|---|---|
| Niveau 1 | Instruments financiers liquides pour lesquels des cours cotés sont régulièrement disponibles |
Contrats sur devises au comptant, futures financiers cotés en Bourse, options cotées en Bourse, actions cotées en Bourse, fonds cotés en Bourse (ETF), obligations d'État liquides, autres obligations liquides, Asset Backed Securities liquides sur des marchés actifs |
Mark-to-market (cotations publiées sur un marché actif), pour les obligations: BVAL. |
| Contrats d'échange de taux (IRS) (Cross-Currency), contrats d'échange de devises, contrats à terme sur devises, contrats à terme de taux d'intérêt (FRA), contrats d'échange d'inflation, contrats d'échange de dividende et futures sur dividende, contrats d'échange de matières premières, reverse floaters, options sur futures d'obligations, options sur futures de taux, Overnight Index Swaps, FX Reset |
Actualisation des flux de trésorerie futurs sur la base de courbes d'actualisation et d'évaluation (reposant sur des cotations de dépôts publiées, des swaps FX et des (CC)IRS) |
||
| Dérivés plain vanilla/liquides | Caps et Floors, options sur taux d'intérêt, options sur actions européennes et américaines, options sur devises européennes et américaines, options forward start, options sur devises digitales, FX Strips d'options simples, swaptions européennes, Constant maturity swaps (CMS), European cancelable IRS, options composées, options sur matières premières |
Modèle d'évaluation des options sur la base de paramètres observables (par ex. volatilité) |
|
| Niveau 2 | Actifs financiers linéaires (sans caractéristiques facultatives) – Instruments de trésorerie |
Dépôts, flux de trésorerie simples, transactions dans le cadre de mises en pension |
Actualisation des flux de trésorerie futurs sur la base de courbes d'actualisation et d'évaluation (reposant sur des cotations de dépôts publiées, des swaps FX et des (CC)IRS) |
| Obligations/ABS semi-liquides | Obligations/Asset backed securities semi-liquides | BVAL, fixation de prix par des tiers (par ex. lead manager); contrôle du prix sur la base de données de marché observables alternatives ou par le biais d'une méthode de spread comparable |
|
| Instruments de dette | Émissions propres de KBC Ifima (passifs), obligations hypothécaires à l'actif de Cˇ SOB |
Actualisation de flux de trésorerie futurs et évaluation de produits dérivés connexes sur la base de paramètres observables |
|
| Passifs financiers linéaires (instruments de trésorerie) |
Prêts, certificats de trésorerie | Actualisation des flux de trésorerie futurs sur la base de courbes d'actualisation et d'évaluation (reposant sur des cotations de dépôts publiées, des swaps FX et des (CC)IRS) |
|
| Dérivés exotiques | Target Profit Forwards, Bermudan Swaptions, options sur taux d'intérêt digitales, options sur taux Quanto, options sur actions digitales, options sur actions composites, options sur actions asiatiques, options sur actions à barrière, Quanto Digital FX Options, FX Asian Options, FX European Barrier Options, FX Simple Digital Barrier Options, FX Touch Rebate, options sur l'inflation, Bermudan Cancelable IRS, CMS Spread Options, CMS Interest Rate Caps/Floors, (Callable) Range Accruals, options Outperformance, options Autocallable, options Lookback |
Modèle d'évaluation des options sur la base de paramètres non observables (par ex. corrélation) |
|
| Niveau 3 | Instruments illiquides adossés à des crédits | Collateralised debt obligations (notes) | Modèle d'évaluation basé sur la corrélation entre les risques de défaut de paiement respectifs des actifs sous-jacents |
| Investissements private equity | Participations private equity et non cotées | Sur la base des directives d'évaluation de l'European Private Equity & Venture Capital Association (EVCA) |
|
| Obligations illiquides / ABS | Obligations illiquides (hypothécaires) / Asset Backed Securities dont le prix est fixé à titre indicatif par un seul fournisseur de prix sur un marché non actif |
BVAL, fixation de prix par des tiers (par ex. lead manager); impossibilité de contrôler le prix, faute de données de marché alternatives disponibles/ fiables |
|
| Instruments de dette | Émissions propres de KBC (KBC Ifima) | Actualisation de flux de trésorerie futurs et évaluation de produits dérivés connexes sur la base de paramètres non observables (fixation de prix indicative par des tiers pour les dérivés) |
au niveau 1. La majorité des glissements s'explique par une modification de la méthode de valorisation à la suite de la mise en œuvre d'un processus automatisé basé sur la valorisation BVAL pour les instruments de dette au troisième trimestre 2017. BVAL est un service transparent proposé par Bloomberg qui détermine un prix sur la base de plusieurs sources. L'utilisation de BVAL modifie le processus décisionnel en ce qui concerne les niveaux de la hiérarchie d'évaluation.
Actifs financiers détenus à des fins de transaction:
º La juste valeur des instruments de dette a diminué de 80 millions d'euros, principalement en raison de l'arrêt des transactions sur CDO et de ventes (105 millions d'euros), d'instruments arrivés à échéance et de variations de juste valeur (11 millions d'euros). Cela a été en partie compensé par l'achat de certificats d'investissement (40 millions d'euros).
| (en millions d'euros) | 31-12-2018 | 31-12-2017 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur comptable | Montants contractés* | Valeur comptable | Montants contractés* | |||||
| Actifs | Passifs | Acquis | Cédés | Actifs | Passifs | Acquis | Cédés | |
| Total | 4 942 | 4 673 | 363 587 | 361 349 | 5 765 | 5 868 | 354 599 | 351 816 |
| Contrats de taux d'intérêt | 2 833 | 2 701 | 180 540 | 178 417 | 3 082 | 2 901 | 193 723 | 189 791 |
| Dont contrats d'échange de taux et futures |
2 289 | 2 537 | 156 934 | 165 170 | 2 468 | 2 697 | 167 168 | 175 947 |
| Dont options | 544 | 165 | 23 605 | 13 247 | 614 | 203 | 26 554 | 13 844 |
| Contrats de change | 1 365 | 1 166 | 156 415 | 157 137 | 1 385 | 1 552 | 132 681 | 133 643 |
| Dont contrats d'échange de devises et de taux, opérations de change à terme et futures |
1 305 | 1 116 | 151 427 | 151 425 | 1 298 | 1 477 | 126 675 | 126 971 |
| Dont options | 60 | 50 | 4 988 | 5 712 | 87 | 75 | 6 005 | 6 672 |
| Contrats d'actions | 724 | 785 | 26 296 | 25 462 | 1 285 | 1 403 | 27 838 | 28 029 |
| Dont contrats d'échange d'actions | 675 | 668 | 24 011 | 23 828 | 1 204 | 1 242 | 25 917 | 25 880 |
| Dont options | 49 | 118 | 2 285 | 1 634 | 81 | 161 | 1 921 | 2 149 |
| Contrats de crédit | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Dont contrats d'échange sur défaut | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Contrats sur matières premières et autres | 20 | 20 | 336 | 333 | 13 | 13 | 357 | 353 |
* Sous Montants contractés, ce tableau reproduit les deux pôles des dérivés.
| 31-12-2018 | |||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Instrument de couverture | Instrument couvert Impact sur les capitaux propres | |||||||||
| Montants contractés1 | Valeur comptable | Variations de juste ture comme base du calcul de la partie non effective de la valeur des instru- ments de couver- période2 |
Type | Valeur comptable | Variations de juste ments couverts comme base du calcul de la partie non effective de la période2 valeur des instru- |
fective reprise tats Partie non ef- dans les résul- |
Partie effective reprise dans les autres éléments du résultat global |
||||
| Stratégie de couver- ture |
Acquis | Cédés | Actifs | Passifs | pris variations de juste valeur Total, y com- |
Dont ajustements cumulés de la juste valeur |
|||||
| Micro-couvertures de juste valeur | |||||||||||
| Contrats d'échange de taux |
23 298 | 23 298 | 19 | 365 | 114 | Titres de créance détenus (AC) | 4 871 | 166 | -25 | ||
| Contrats d'échange de devises et de taux |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | Prêts et avances (AC) | 642 | 287 | -40 | ||
| Titres de créance détenus (FVOCI) | 3 410 | 77 | -4 | ||||||||
| Titres de créance émis (AC) | 14 569 | 202 | -59 | ||||||||
| Dépôts (AC) | 1 891 | 6 | 1 | ||||||||
| Total | 23 298 | 23 298 | 19 | 365 | 114 | Total | 25 382 | 737 | -128 | -14 | – |
| Transactions de couverture de juste valeur du risque de taux d'intérêt d'un portefeuille | |||||||||||
| Contrats d'échange de taux |
29 753 | 29 753 | 72 | 54 | -151 | Titres de créance détenus (AC) | 186 | 6 | 15 | ||
| Options sur devises et taux |
2 417 | 0 | 0 | 19 | -8 | Prêts et avances (AC) | 24 621 | 12 | 137 | ||
| Titres de créance détenus (FVOCI) | 183 | 3 | -4 | ||||||||
| Titres de créance émis (AC) | 0 | 0 | 0 | ||||||||
| Dépôts (AC) | 8 760 | -72 | -4 | ||||||||
| Total | 32 170 | 29 753 | 72 | 74 | -158 | Total | 33 751 | -51 | 144 | -14 | – |
| Couverture de flux de trésorerie (micro-couverture et comme couverture d'un portefeuille) | |||||||||||
| Contrats d'échange de taux |
22 539 | 22 539 | 68 | 661 | 76 | ||||||
| Contrats d'échange de devises et de taux |
72 | 68 | 5 | 3 | 12 | ||||||
| Total | 22 611 | 22 607 | 72 | 663 | 88 | Total | -90 | -2 | -1 445 | ||
| Couverture d'un investissement net dans une entité étrangère | |||||||||||
| Total | 4 936 | 4 972 | 20 | 4173 | 61 | Total | -61 | 0 | 8 | ||
2 L'ineffectivité est comptabilisée dans le résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats – voir également Annexe 3.3 3 Concernent les instruments de couverture sous la forme de dépôts en devises.
| Montants contractés Cédés 23 439 23 439 23 439 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Acquis 25 430 25 430 23 439 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 991 Valeur comptable Passifs 104 104 0 0 0 0 0 0 13 0 0 0 91 Actifs 113 113 113 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Cédés Montants contractés1 26 223 21 650 21 650 0 4 573 4 573 0 0 0 0 0 0 0 Acquis 21 650 26 052 21 650 0 0 0 0 0 0 0 0 4 401 4 401 Valeur comptable Passifs 750 0 79 79 0 0 0 0 0 0 0 671 671 Actifs 115 0 0 0 103 103 12 12 0 0 0 0 0 Cédés Montants contractés1 24 165 24 165 0 26 26 0 0 0 0 0 0 0 24 191 Acquis 24 165 24 165 0 26 26 0 0 0 0 0 0 0 24 191 Valeur comptable Passifs 430 428 428 0 2 2 0 0 0 0 0 0 0 Actifs 17 17 17 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dont contrats d'échange de devises et de taux et Dont contrats d'échange de taux et futures Contrats sur matières premières et autres Dont contrats d'échange sur défaut Dont contrats d'échange d'actions Contrats de taux d'intérêt (en millions d'euros) Contrats de change Contrats d'actions Contrats de crédit Dont options Dont options Dont options futures Total |
Couvertures de juste valeur | Couvertures des flux de trésorerie2 | Transactions de couverture de juste valeur du risque de taux d'intérêt d'un portefeuille |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 Y compris la couverture d'un investissement net dans une entité étrangère.
1 Sous Montants contractés, ce tableau reproduit les deux pôles des dérivés.
| Flux de trésorerie attendus des dérivés de couverture des flux de trésorerie par période (en millions d'EUR) | Entrée | Sortie |
|---|---|---|
| Maximum 3 mois | 15 | -15 |
| Plus de 3 mois et maximum 6 mois | 24 | -49 |
| Plus de 6 mois et maximum 1 an | 84 | -122 |
| Plus d'1 an et maximum 2 ans | 136 | -314 |
| Plus de 2 ans et maximum 5 ans | 330 | -898 |
| Plus de 5 ans | 963 | -1 869 |
| (en millions d'euros) | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| Total | 1 610 | 1 512 |
| Créances résultant d'opérations d'assurance directes | 356 | 347 |
| Créances résultant d'opérations de réassurance | 27 | 12 |
| Dépôts auprès des entreprises cédantes | 9 | 174 |
| Produits à recevoir (autres que les revenus d'intérêts d'actifs financiers) | 44 | 46 |
| Autres | 1 174 | 934 |
| (en millions d'euros) | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| IMPÔTS EXIGIBLES | ||
| Actifs d'impôts exigibles | 92 | 82 |
| Passifs d'impôts exigibles | 133 | 148 |
| IMPÔTS DIFFÉRÉS | 1 211 | 1 109 |
| Actifs d'impôts différés, par type de différence temporaire | 1 732 | 1 921 |
| Avantages du personnel | 176 | 149 |
| Pertes reportées | 604 | 776 |
| Immobilisations corporelles et incorporelles | 37 | 46 |
| Provisions pour risques et charges | 8 | 18 |
| Réductions de valeur sur prêts et avances | 183 | 168 |
| Instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats et couvertures de juste valeur | 115 | 97 |
| Variations de juste valeur d'actifs financiers disponibles à la vente, instruments financiers évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global, couvertures de flux de trésorerie et couvertures d'investissements nets dans des entités étrangères |
516 | 572 |
| Provisions techniques | 7 | 6 |
| Autres | 85 | 88 |
| Passifs d'impôts différés, par type de différence temporaire | 521 | 812 |
| Avantages du personnel | 19 | 18 |
| Pertes reportées | 0 | 0 |
| Immobilisations corporelles et incorporelles | 45 | 78 |
| Provisions pour risques et charges | 8 | 7 |
| Réductions de valeur sur prêts et avances | 3 | 2 |
| Instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats et couvertures de juste valeur | 103 | 104 |
| Variations de juste valeur d'actifs financiers disponibles à la vente, instruments financiers évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global, couvertures de flux de trésorerie et couvertures d'investissements nets dans des entités étrangères |
220 | 445 |
| Provisions techniques | 86 | 90 |
| Autres | 38 | 69 |
| Comptabilisés au bilan comme suit (montants nets): | ||
| Actifs d'impôts différés | 1 457 | 1 543 |
| Passifs d'impôts différés | 247 | 434 |
| Pertes fiscales non compensées et crédits d'impôts inutilisés | 173 | 216 |
valeur -21 millions d'euros, provisions pour risques et charges -9 millions d'euros, baisse des immobilisations -9 millions d'euros, variations au niveau des régimes à prestations définies -2 millions d'euros et autres -43 millions d'euros;
financiers à la suite du reclassement de la catérogie Instruments financiers disponibles à la vente dans la catégorie Au coût amorti -148 millions d'euros;
d'euros, de la baisse des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats -4 millions d'euros et autres -25 millions d'euros;
| (en millions d'euros) | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| Total | 215 | 240 |
| Relevé des participations, y compris goodwill | ||
| CˇMSS | 163 | 176 |
| Autres | 53 | 64 |
| Goodwill sur entreprises associées et coentreprises | ||
| Montant brut | 0 | 0 |
| Cumul des réductions de valeur | 0 | 0 |
| Ventilation selon le type | ||
| Non cotées en Bourse | 215 | 240 |
| Cotées en Bourse | 0 | 0 |
| Juste valeur des participations dans des entreprises associées cotées en Bourse et des coentreprises | 0 | 0 |
Passifs financiers: 2 959 (2 991)
Passifs non financiers: 43 (42)
| (en millions d'euros) | 31-12-2018 | 31-12-2017 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles | 2 737 | 2 721 | |||
| Immeubles de placement | 561 | 485 | |||
| Revenus locatifs | 60 | 41 | |||
| Charges opérationnelles directes sur investissements générant des revenus locatifs | 14 | 9 | |||
| Charges opérationnelles directes sur investissements ne générant pas de revenus locatifs | 3 | 2 | |||
| MUTATIONS | Terrains et constructions |
Matériel infor matique |
Autres équipe ments |
Total des im mobilisations corporelles |
Immeubles de placement |
| 2018 | |||||
| Solde d'ouverture | 1 224 | 99 | 1 399 | 2 721 | 485 |
| Acquisitions | 119 | 53 | 496 | 668 | 74 |
| Cessions | -14 | -1 | -249 | -264 | -28 |
| Amortissements | -72 | -51 | -26 | -149 | -32 |
| Autres mutations | -12 | 13 | -239 | -238 | 62 |
| Solde de clôture | 1 245 | 113 | 1 380 | 2 737 | 561 |
| Dont cumul des amortissements et réductions de valeur | 1 321 | 458 | 722 | 2 502 | 314 |
| Juste valeur 31-12-2018 | – | – | – | – | 809 |
| 2017 | |||||
| Solde d'ouverture | 1 149 | 101 | 1 200 | 2 450 | 426 |
| Acquisitions | 207 | 47 | 539 | 793 | 37 |
| Cessions | -40 | -2 | -242 | -284 | -15 |
| Amortissements | -72 | -51 | -31 | -153 | -17 |
| Autres mutations | -21 | 3 | -68 | -86 | 54 |
| Solde de clôture | 1 224 | 99 | 1 399 | 2 721 | 485 |
| Dont cumul des amortissements et réductions de valeur | 1 258 | 448 | 704 | 2 410 | 259 |
| Juste valeur 31-12-2017 | – | – | – | – | 677 |
matière de KBC. L'évaluation repose principalement sur la capitalisation de la valeur locative estimée et sur les prix unitaires de biens immobiliers similaires. Dans ce cas, il est tenu compte de tous les paramètres de marché disponibles à la date d'évaluation (dont la situation et le contexte de marché, la nature de la construction, l'état d'entretien et l'affectation).
• D'autres immeubles de placement sont évalués chaque année par les spécialistes de KBC, sur la base du loyer annuel actuel par immeuble et de son évolution escomptée et d'un taux de capitalisation individualisé par immeuble.
| Logiciels | Logiciels | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Goodwill | développés en interne |
développés à l'extérieur |
Autres | Total |
| 2018 | |||||
| Solde d'ouverture | 719 | 232 | 237 | 16 | 1 205 |
| Acquisitions | 8 | 123 | 128 | 9 | 268 |
| Cessions | 0 | -1 | -4 | -3 | -8 |
| Amortissements | 0 | -64 | -64 | -3 | -131 |
| Autres mutations | -8 | -1 | -4 | 8 | -4 |
| Solde de clôture | 719 | 289 | 295 | 27 | 1 330 |
| Dont cumul des amortissements et réductions de valeur | 242 | 665 | 718 | 35 | 1 660 |
| 2017 | |||||
| Solde d'ouverture | 597 | 203 | 189 | 10 | 999 |
| Acquisitions | 110 | 95 | 98 | 13 | 315 |
| Cessions | 0 | 0 | -1 | -5 | -7 |
| Amortissements | 0 | -65 | -45 | -2 | -112 |
| Autres mutations | 13 | -1 | -3 | 1 | 9 |
| Solde de clôture | 719 | 232 | 237 | 16 | 1 205 |
| Dont cumul des amortissements et réductions de valeur | 242 | 607 | 726 | 47 | 1 622 |
la méthode DCF, la valeur réalisable d'un investissement est calculée comme étant la valeur actuelle de tous les flux de trésorerie libres futurs de l'entreprise. À cet effet, nous nous basons sur les pronostics à long terme relatifs à l'activité de l'entreprise et aux flux de trésorerie qui en découlent. Il s'agit, d'une part, de prévisions pour plusieurs années à venir et, d'autre part, de la valeur résiduelle de l'entreprise après cette période de prévision explicite. Les pronostics à long terme résultent d'une évaluation des performances antérieures et actuelles, combinée à des sources d'informations externes concernant l'évolution future des marchés concernés et du contexte macroéconomique global. Le taux de croissance à l'infini est déterminé sur la base de la moyenne à long terme de la croissance du marché. La valeur actuelle des flux de trésorerie futurs est calculée au moyen d'un taux d'escompte composé après impôts, défini sur la base de la théorie CAPM (Capital Asset Pricing Model). Dans ce cadre, nous utilisons un taux sans risque ainsi qu'une prime de risque de marché, multipliée par un facteur bêta qui est fonction de l'activité. Une prime de risque pays est également ajoutée pour tenir compte de l'impact de la situation économique du pays où KBC exerce ses activités. Deux modèles de flux de trésorerie attendus (DCF) ont été développés au sein de KBC: un pour le pôle bancaire et un pour le pôle assurance. Dans les deux cas, sont considérés comme flux de trésorerie libres les dividendes pouvant être versés aux actionnaires de la société, compte tenu des exigences réglementaires en matière de capital minimal.
| Taux d'escompte sur la période de prévision explicite des flux de trésorerie |
||||
|---|---|---|---|---|
| Goodwill en cours (en millions d'EUR) | 31-12-2018 | 31-12-2017 | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
| K&H Bank | 215 | 222 | 13,6%-12,0% | 14,0%-11,0% |
| Cˇ SOB (Tchéquie) | 243 | 245 | 11,4%-10,0% | 10,7%-9,8% |
| United Bulgarian Bank | 110 | 109 | 11,1%-10,2% | – |
| DZI Insurance | 75 | 74 | 9,1%-8,3% | 9,2%-8,1% |
| Reste | 76 | 70 | – | – |
| Total | 719 | 719 | – | – |
dernier est fonction du pays et se situait en 2018 entre 1,2% et 1,7%, contre un taux de croissance situé entre 1,2% et 1,8% en 2017.
• Aucune analyse de sensibilité n'a été effectuée pour les entités dont l'excédent de valeur réalisable par rapport à la valeur comptable est tellement important qu'aucun changement raisonnable au niveau des paramètres principaux ne déboucherait sur une valeur réalisable inférieure ou égale à la valeur comptable. En ce qui concerne K&H Bank et United Bulgarian Bank, le tableau donne une idée de la variation requise au niveau des paramètres principaux pour que la valeur réalisable corresponde à la valeur comptable.
| Modification des paramètres principaux1 | Hausse du taux d'escompte2 |
Baisse du taux de croissance à l'infini3 |
Hausse du ratio de solva bilité visé4 |
Baisse du bénéfice net annuel |
Hausse des réductions annuelles de valeur |
|---|---|---|---|---|---|
| K&H Bank | 2,2% | – | 3,8% | 15,7% | 119,9% |
| United Bulgarian Bank | 2,4% | – | 4,4% | 16,2% | 100,5% |
1 Il convient de tenir compte qu'un changement au niveau des paramètres peut influencer d'autres paramètres intervenant dans le calcul de la valeur réalisable.
2 Basée sur un décalage parallèle et une hausse absolue de la courbe des taux d'escompte. La fourchette des taux d'escompte se situe entre 14,1% et 15,7% pour K&H Bank et 12,6% et 13,4% pour United Bulgarian Bank.
3 Non pertinente, car cela impliquerait un taux de croissance à l'infini négatif.
4 Hausse (en termes absolus) du ratio de capital Tier 1.
| (en millions d'euros) | 31-12-2018 | 31-12-2017 | ||
|---|---|---|---|---|
| Provisions techniques avant réassurance (brutes) | 18 324 | 18 641 | ||
| Contrats d'assurance | 11 018 | 10 852 | ||
| Provision pour primes non acquises et risques en cours | 700 | 644 | ||
| Provision pour assurance vie | 7 207 | 7 118 | ||
| Provision pour sinistres | 2 647 | 2 632 | ||
| Provision pour participations aux bénéfices et ristournes | 25 | 20 | ||
| Autres provisions techniques | 441 | 437 | ||
| Contrats d'investissement avec participation bénéficiaire discrétionnaire | 7 305 | 7 790 | ||
| Provision pour assurance vie | 7 233 | 7 713 | ||
| Provision pour assurance non-vie | 0 | 0 | ||
| Provision pour participations aux bénéfices et ristournes | 72 | 76 | ||
| Part des réassureurs | 120 | 131 | ||
| Contrats d'assurance | 120 | 131 | ||
| Provision pour primes non acquises et risques en cours | 2 | 2 | ||
| Provision pour assurance vie | 5 | 4 | ||
| Provision pour sinistres | 114 | 126 | ||
| Provision pour participations aux bénéfices et ristournes | 0 | 0 | ||
| Autres provisions techniques | 0 | 0 | ||
| Contrats d'investissement avec participation bénéficiaire discrétionnaire | 0 | 0 | ||
| Provision pour assurance vie | 0 | 0 | ||
| Provision pour assurance non-vie | 0 | 0 | ||
| Provision pour participations aux bénéfices et ristournes | 0 | 0 | ||
| Montants bruts | Réassurances | Montants bruts | Réassurances | |
| MUTATIONS | 2018 | 2018 | 2017 | 2017 |
| CONTRATS D'ASSURANCE, VIE | ||||
| Solde d'ouverture | 7 554 | 6 | 7 460 | 3 |
| Versements hors commissions | 715 | 0 | 694 | 0 |
| Provisions versées | -568 | 0 | -571 | 0 |
| Intérêts crédités | 170 | 0 | 176 | 0 |
| Charges des participations aux bénéfices | 3 | 0 | 3 | 0 |
| Écarts de change | -11 | 0 | 63 | 0 |
| Transfert depuis/vers les passifs liés à des groupes d'actifs destinés à être cédés | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Modification du périmètre de consolidation | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres mutations | -236 | -1 | -270 | 3 |
| Solde de clôture | 7 628 | 5 | 7 554 | 6 |
| CONTRATS D'ASSURANCE, NON-VIE | ||||
| Solde d'ouverture | 3 297 | 125 | 3 255 | 107 |
| Variation de la provision pour primes non acquises | 39 | 0 | 32 | 0 |
| Montants versés pour des sinistres des années précédentes | -135 | -9 | -236 | -10 |
| Surplus/déficit des provisions pour sinistres des années précédentes | -200 | -4 | -90 | -2 |
| Provision pour nouveaux sinistres | 306 | 17 | 322 | 26 |
| Écarts de change | -6 | 0 | 14 | 1 |
| Transfert depuis/vers les passifs liés à des groupes d'actifs destinés à être cédés | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Modification du périmètre de consolidation | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres mutations | 89 | -14 | 1 | 4 |
| Solde de clôture | 3 390 | 115 | 3 297 | 125 |
| CONTRATS D'INVESTISSEMENT AVEC PARTICIPATION DISCRÉTIONNAIRE AUX BÉNÉFICES, VIE | ||||
| Solde d'ouverture | 7 790 | 0 | 8 942 | 0 |
| Versements hors commissions | 407 | 0 | 361 | 0 |
| Provisions versées | -677 | 0 | -1 004 | 0 |
| Intérêts crédités | 141 | 0 | 168 | 0 |
| Charges des participations aux bénéfices | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Écarts de change | 0 | 0 | 2 | 0 |
| Transfert depuis/vers les passifs liés à des groupes d'actifs destinés à être cédés | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Modification du périmètre de consolidation | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres mutations* | -355 | 0 | -679 | 0 |
| Solde de clôture | 7 305 | 0 | 7 790 | 0 |
* Comprend notamment des transferts vers la branche 23.
• Les provisions techniques ont trait aux contrats d'assurance et aux contrats d'investissement avec participation bénéficiaire discrétionnaire.
• Les passifs des contrats d'investissement sans participation bénéficiaire discrétionnaire sont évalués à la juste valeur. Il s'agit le plus souvent de contrats de la branche 23. Ils sont repris sous les passifs financiers (voir Annexe 4.1).
• Les provisions techniques pour assurances vie sont calculées sur la base de différentes hypothèses, qui sont judicieusement évaluées. Dans ce cadre, diverses sources d'informations internes et externes sont utilisées. En ce qui concerne la comptabilisation des provisions techniques, la norme IFRS 4 se réfère actuellement, dans une large mesure, aux normes comptables locales. Les provisions techniques sont souvent calculées sur la base des paramètres techniques en vigueur au moment de la conclusion du contrat et sont soumises à l'évaluation de l'adéquation du passif (liability adequacy test). Les principaux paramètres sont les suivants:
décisions de politique interne.
| (en millions d'euros) | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| Total des provisions pour risques et charges | 235 | 399 |
| Provisions pour engagements et garanties financières hors bilan | 129 | 133 |
| Provisions pour autres risques et charges | 106 | 266 |
| Provisions pour restructuration | 6 | 8 |
| Provisions pour impôts et litiges | 50 | 211 |
| Autres | 50 | 47 |
| (en millions d'euros) | Soumis à ECL pour 12 mois |
Soumis à ECL pour la durée résiduelle |
Soumis à ECL pour la durée résiduelle - non-performing |
Total |
|---|---|---|---|---|
| 31-12-2018 (IFRS 9) | ||||
| Provisions au 01-01-2018 (IFRS 9) | 14 | 17 | 108 | 138 |
| Mutations avec impact sur le résultat | ||||
| Transfert d'actifs financiers | ||||
| Niveau 1 (ECL sur 12 mois) | -1 | 3 | 1 | 3 |
| Niveau 2 (ECL pour la durée résiduelle) | 0 | -2 | 1 | -1 |
| Niveau 3 non-performing (ECL pour la durée résiduelle) | 0 | 0 | -1 | -1 |
| Nouveaux actifs financiers | 4 | 2 | 8 | 14 |
| Changements des paramètres de risque durant la période sous revue | -5 | 0 | -20 | -24 |
| Changements de modèle ou de méthodologie | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Actifs financiers décomptabilisés | -2 | -2 | -3 | -7 |
| Autres | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Mutations sans impact sur le résultat | ||||
| Actifs financiers décomptabilisés (y compris ventes, amortissements et remboursements) |
0 | 0 | 0 | 0 |
| Modifications du périmètre de consolidation | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Transfert lié à la norme IFRS 5 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres | 2 | -1 | 5 | 6 |
| Provisions au 31-12-2018 | 12 | 17 | 99 | 129 |
| 31-12-2017 (IAS 39) | ||||
| Provisions au 01-01-2017 (IAS 39) | – | – | – | 76 |
| Mutations avec impact sur le résultat | ||||
| Montants affectés | – | – | – | 93 |
| Montants utilisés | – | – | – | -4 |
| Montants repris en raison d'excédent | -35 | |||
| Mutations sans impact sur le résultat | ||||
| Modifications du périmètre de consolidation | – | – | – | 0 |
| Transfert lié à la norme IFRS 5 | – | – | – | 0 |
| Autres | – | – | – | 2 |
| Provisions au 31-12-2017 | – | – | – | 133 |
• Voir également Annexe 6.1
| Provisions pour | Provisions pour | |||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | restructuration | impôts et litiges | Autres | Total |
| 2018 | ||||
| Solde d'ouverture | 8 | 211 | 47 | 266 |
| Mutations avec impact sur le résultat | ||||
| Montants affectés | 4 | 42 | 17 | 62 |
| Montants utilisés | 0 | -149 | -10 | -159 |
| Montants repris en raison d'excédent | -2 | -55 | -5 | -61 |
| Transfert depuis/vers les passifs liés à des groupes d'actifs destinés à être cédés |
0 | 0 | 0 | 0 |
| Modifications du périmètre de consolidation | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres | -3 | 1 | 0 | -2 |
| Solde de clôture | 6 | 50 | 50 | 106 |
| 2017 | ||||
| Solde d'ouverture | 3 | 105 | 53 | 162 |
| Mutations avec impact sur le résultat | ||||
| Montants affectés | 6 | 125 | 8 | 140 |
| Montants utilisés | -2 | -16 | -8 | -27 |
| Montants repris en raison d'excédent | 0 | -2 | -3 | -5 |
| Transfert depuis/vers les passifs liés à des groupes d'actifs destinés à être cédés |
0 | 0 | 0 | 0 |
| Modifications du périmètre de consolidation | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres | 0 | -1 | -3 | -4 |
| Solde de clôture | 8 | 211 | 47 | 266 |
• Il n'est raisonnablement pas possible d'estimer le moment d'utilisation de la majorité des provisions constituées.
defenses pour des bénéficiaires successifs, comme c'est le cas pour KBC. KBC avait introduit des motions de rejet de concert avec plusieurs autres défendeurs. Le juge Rakoff de la cour de district a prononcé plusieurs jugements intermédiaires dans le cadre de cette affaire. Les principaux jugements concernent le fondement de la défense sur l'extraterritorialité et la bonne foi. Le 27 avril 2014, le juge Rakoff a rendu un jugement concernant la norme applicable à la bonne foi et à la charge de la preuve sur la base des sections 548(b) et 559(b) de la loi sur les faillites. La charge de la preuve attestant que KBC aurait été conscient de la fraude de Madoff incombe ainsi à Picard/SIPA. Le 7 juillet 2014, le juge Rakoff a conclu que l'invocation de la section 550(a) par Picard/SIPA n'autorise pas la réclamation de transferts successifs effectués par une entité étrangère en faveur d'un destinataire à l'étranger, comme c'est le cas pour KBC Investments Ltd. Les réclamations du liquidateur judiciaire ont dès lors été rejetées, dans la mesure où elles ne visent que des transferts étrangers. En juin 2015, Irving Picard, le liquidateur, a introduit une requête en vue de réformer cette décision de rejet fondée sur l'extraterritorialité. Dans cette requête, le liquidateur a également modifié les demandes initiales, en ce compris le montant qu'il tente de récupérer. Ce montant a été revu à la hausse à 196 millions de dollars. Le 21 novembre 2016, le tribunal des faillites a prononcé un jugement intermédiaire dans lequel il faisait déjà état de sa décision selon laquelle les demandes du liquidateur judiciaire Irving Picard relatives à de telles transactions étrangères devaient être rejetées en raison des règles de courtoisie internationale. Le 3 mars 2017, un jugement négatif est rendu, contre lequel le liquidateur fait appel. L'affaire a été portée devant la Cour d'appel (Court of Appeals for Second Circuit) le 16 novembre 2018. Le jour du prononcé n'est pas déterminé. Si la décision du tribunal des faillites n'est pas confirmée, KBC Investments peut continuer à se défendre pour d'autres motifs qui ont déjà fait l'objet de jugements antérieurs du juge Rakoff.
| (en millions d'euros) | 31-12-2017 | |
|---|---|---|
| Total | 2 689 | 2 743 |
| Ventilation selon le type | ||
| Obligations résultant des régimes de retraite ou autres avantages du personnel | 630 | 625 |
| Dépôts de réassureurs | 79 | 70 |
| Charges à imputer (autres que les dépenses d'intérêts liées aux passifs financiers) | 321 | 304 |
| Autres | 1 659 | 1 743 |
• Des informations complémentaires relatives aux obligations résultant des régimes de retraite sont fournies à l'Annexe 5.9. Il convient de noter que le montant des obligations résultant des régimes de retraite
ou autres avantages du personnel repris à l'Annexe 5.8 a une portée plus large que les montants mentionnés à l'Annexe 5.9.
| (en millions d'euros) | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| RÉGIMES À PRESTATIONS DÉFINIES | ||
| Rapprochement des obligations au titre de prestations | ||
| Obligations brutes au titre de prestations définies, au début de l'exercice | 2 861 | 2 851 |
| Coût des services rendus au cours de l'exercice | 126 | 126 |
| Coût financier | 38 | 40 |
| Modification du régime de retraite | 0 | 0 |
| Gain ou perte actuariel découlant de changements dans les hypothèses démographiques | 1 | -3 |
| Gain ou perte actuariel découlant de changements dans les hypothèses financières | -36 | -1 |
| Ajustements liés à l'expérience | 27 | -39 |
| Coût des services passés | 0 | 2 |
| Prestations payées | -84 | -109 |
| Écarts de change | 2 | -8 |
| Réductions | 0 | 0 |
| Transfert lié à la norme IFRS 5 | 0 | 0 |
| Modifications du périmètre de consolidation | 1 | 6 |
| Autres | 10 | -3 |
| Obligations brutes au titre de prestations définies, au terme de l'exercice | 2 945 | 2 861 |
| Rapprochement de la juste valeur des actifs du régime | ||
| Juste valeur des actifs du régime au début de l'exercice | 2 433 | 2 336 |
| Rendement effectif des actifs du régime | -73 | 112 |
| Rendement attendu des actifs du régime | 32 | 33 |
| Cotisations de l'employeur | 73 | 78 |
| Cotisations des adhérents au régime | 21 | 21 |
| Prestations payées | -84 | -109 |
| Écarts de change | 1 | -5 |
| Liquidations | 0 | 0 |
| Transfert lié à la norme IFRS 5 | 0 | 0 |
| Modifications du périmètre de consolidation | 0 | 0 |
| Autres | -2 | 1 |
| Juste valeur des actifs du régime au terme de l'exercice | 2 369 | 2 433 |
| Dont instruments financiers émis par le groupe | 27 | 30 |
| Dont bien immobilier détenu par KBC Financé |
8 | 8 |
| Actifs du régime excédant les obligations au titre de prestations | -576 | -428 |
| Droit au remboursement | 0 | 0 |
| Limite du plafond de financement | -21 | -37 |
| Charges de retraite non financées à payer/payées | -598 | -466 |
| Mutation du passif ou de l'actif net | ||
| Charges de retraite non financées à payer/payées au début de l'exercice | -466 | -543 |
| Montants comptabilisés dans le compte de résultats | -111 | -116 |
| Montants non comptabilisés dans le compte de résultats | -89 | 118 |
| Cotisations de l'employeur | 73 | 78 |
| Écarts de change | 0 | 3 |
| Transfert lié à la norme IFRS 5 | 0 | 0 |
| Modifications du périmètre de consolidation | 0 | -6 |
| Autres | -5 | 0 |
| Charges de retraite non financées à payer/payées au terme de l'exercice | -598 | -466 |
| Montants comptabilisés dans le compte de résultats | 111 | 116 |
| Coût des services rendus au cours de l'exercice | 126 | 126 |
| Coût des services passés | 0 | 2 |
| Coût financier | 6 | 7 |
| Cotisations des travailleurs affiliés au plan | -21 | -21 |
| Réductions | 0 | 0 |
| Liquidations | 0 | 0 |
| Modifications du périmètre de consolidation | 1 | 0 |
| Modifications des montants non comptabilisés dans le compte de résultats | 89 | -118 |
| Gain ou perte actuariel découlant de changements dans les hypothèses démographiques | 1 | -3 |
| Gain ou perte actuariel découlant de changements dans les hypothèses financières | -36 | -1 |
| Résultats actuariels des actifs du régime | 105 | -80 |
| Ajustements liés à l'expérience | 27 | -39 |
| Ajustements des limites du plafond de financement | -16 | -4 |
| Autres | 7 | 9 |
| RÉGIMES À COTISATIONS DÉFINIES | ||
| Charges pour régimes à cotisations définies | 17 | 14 |
• Les accords de pension des membres du personnel belges des différentes sociétés du groupe KBC sont couverts par des fonds de pension et des assurances groupe. La constitution de pension active (c'est-à-dire pour l'emploi actuel) pour les membres du personnel de KBC Bank, KBC Assurances et la majorité de leurs filiales belges s'effectue uniquement par le biais du fonds de pension KBC. Jusqu'en 2018 inclus, la constitution de pension financée par les allocations de l'employeur s'effectuait essentiellement dans le cadre d'un régime à prestations définies, la prestation de retraite étant calculée sur la base du salaire précédant le départ à la retraite, de la période d'affiliation et d'une formule en tranches à pourcentages progressifs. Depuis le 1er janvier 2014, un plan à cotisations définies a été introduit pour toutes les nouvelles entrées en service et pour tous les employés mutés: une cotisation est versée en fonction du salaire mensuel. Au moment du départ à la retraite, les cotisations versées, majorées du rendement (garanti), sont distribuées. Les deux types de plans de pension sont gérés par OFP Pensioenfonds KBC, qui a fusionné avec
l'ancien OFP Pensioenfonds Senior Management et fait appel à KBC Asset Management pour sa stratégie d'investissement. En outre, il existe un certain nombre d'assurances groupe plus petites auxquelles il a été mis un terme par le passé qui continueront d'être financées (et dont une partie a été transférée dans le fonds de pension en 2018).
• KBC Bank Ireland a participé à un régime à prestations définies jusqu'au 31 août 2012. Depuis cette date, des droits de pension supplémentaires ne sont plus accumulés dans le plan de pension pour les années de service futures. Les prestations de pension acquises dans le plan tiennent compte des augmentations salariales futures des affiliés (gestion dynamique). Les actifs du plan de pension sont séparés des actifs de la banque. Les employés de KBC Finance Ireland et de la succursale de KBC Bank à Dublin sont également affiliés à ce plan de pension. Les prestations de pension sont calculées sur la base d'une formule mathématique qui tient compte de l'âge, du salaire et de la période d'affiliation.
| 2018 | 2017 | 2016 | 2015 | 2014 |
|---|---|---|---|---|
| 2 945 | 2 861 | 2 851 | 2 380 | 2 610 |
| 2 369 | 2 433 | 2 336 | 2 165 | 2 103 |
| -598 | -466 | -543 | -220 | -507 |
| 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| 35 | 4 | 147 | 24 | -135 |
| Informations complémentaires relatives aux obligations résultant des RÉGIMES À PRESTATIONS DÉFINIES | ||
|---|---|---|
| Fonds de pension KBC | Plan de pension KBC Bank Ireland | |
| Composition au 31-12-2018 | ||
| Actions | 39% | 38% |
| Obligations | 48% | 40% |
| Immobilier | 10% | 3% |
| Liquidités | 3% | 1% |
| Fonds d'investissement | 1% | 18% |
| Dont actifs illiquides | 8% | 25% |
| Composition au 31-12-2017 | ||
| Actions | 39% | 38% |
| Obligations | 47% | 40% |
| Immobilier | 9% | 3% |
| Liquidités | 5% | 1% |
| Fonds d'investissement | 0% | 18% |
| Dont actifs illiquides | 9% | 17% |
| Cotisations escomptées en 2019 (en millions d'EUR) | 45 | 3 |
| Cadre législatif | Les plans de pension sont repris dans les CCT et sont convertis dans un règlement de pension. Rapport annuel des niveaux de financement aux autorités de contrôle (FSMA/BNB). Rapport aux autorités de contrôle en cas de sous financement. |
Réglementé par l'Autorité irlandaise des pen sions. Calcul annuel du niveau de financement. Certification triennale du niveau de finance ment. Rapport à l'Autorité irlandaise des pensions en cas de sous-financement. |
| Risques pour KBC | Risque d'investissement et risque d'inflation | Risque d'investissement |
| Politique actif-passif (asset-liability) | Le portefeuille de couverture permet de se couvrir contre le risque de taux et d'inflation au moyen de contrats d'échange de taux. Le portefeuille de rendement vise à générer un rendement supplémentaire. |
Investissements dans des fonds leveraged LDI pooled. |
| Modifications du plan | Depuis le 1er janvier 2014, un plan à cotisa tions définies financé au moyen d'allocations de l'employeur a été introduit. Toutes les nouvelles entrées en service à partir de 2014 adhèrent à ce nouveau plan. Les travailleurs en service au 31 décembre 2013 restent affiliés au régime à prestations définies, sauf s'ils ont choisi, lors d'une occasion unique proposée en 2018, de passer au nouveau plan à cotisations définies à partir de 2019. |
Pas d'application. |
| Réductions et liquidations | Pas d'application. | Pas d'application. |
|---|---|---|
| Méthode d'actualisation | Les cotations BVAL de diverses tranches d'échéance d'obligations d'entreprises dotées de la note AA constituent le point de départ. La courbe de rendement obtenue est convertie en une courbe zéro-coupon. À partir de l'année 22, la courbe s'aplanit. |
La méthode Mercer s'appuie sur un panier d'obligations d'entreprises dotées des notes AAA, AA et A, qui constitue le point de départ. Un spread est déduit des cotations des obliga tions d'entreprises dotées de la note A, afin d'obtenir une sorte d'obligation d'entreprise équivalente dotée de la note AA. Enfin, après la conversion au format zéro-coupon et l'extrapolation à de longues durées, le taux d'actualisation équivalent est déterminé. |
| Principales hypothèses actuarielles | ||
| Taux d'actualisation moyen | 1,32% | 2,35% |
| Hausse salariale escomptée | 2,23% | 2,75% |
| Inflation escomptée Hausse escomptée des pensions |
1,85% – |
1,75% 1,75% |
| Durée moyenne pondérée des obligations | 12,69 ans | 27 ans |
| Impact de la modification des hypothèses utilisées pour le calcul actu | ||
| ariel des obligations brutes | ||
| Hausse des obligations brutes au 31-12-2018 à la suite: | ||
| d'une baisse de 1% du taux d'actualisation | 13,72% | 30,25% |
| d'une hausse de 1% de l'inflation escomptée | 11,82% | 29,14% |
| d'une hausse salariale dépassant les prévisions de 1% et venant s'ajouter à l'inflation |
15,40% | 5,43% |
| de la fixation de l'âge de la retraite à 65 ans pour tous les travailleurs actifs |
0,90% | – |
| de l'augmentation de l'espérance de vie d'un an | – | 3,00% |
| L'impact des hypothèses suivantes n'est pas connu: | Impact de la baisse des chiffres de mortalité: le fonds de pension verse toujours un capital, risque de longévité minime. Impact de la rota tion du personnel: la rotation escomptée du personnel est très faible. |
Pas d'application. |
| Informations complémentaires relatives aux obligations résultant des RÉGIMES À COTISATIONS DÉFINIES | Fonds de pension KBC | |
| Cotisations escomptées en 2019 (en millions d'EUR) | 18 | |
| Cadre législatif | Selon la loi belge sur les pensions complémentaires (LPC), l'employeur doit garantir un rendement minimal de 1,75% sur les cotisations du travailleur et de l'employeur. |
|
| Risques pour KBC | Risque d'investissement | |
| Évaluation | Les obligations résultant des régimes de retraite sont évaluées en tenant compte de la réserve ac quise à la date de reporting, d'une projection de ces réserves jusqu'à l'âge escompté de la retraite au taux garanti par la loi et de l'actualisation de l'obligation qui en résulte. KBC propose deux types de régimes à cotisations définies: l'un étant financé par des cotisations du travailleur et l'autre par des cotisations de l'employeur. L'évaluation du plan à cotisations définies basé sur des cotisations du travailleur tient compte des intérêts accumulés (au rendement du fonds), mais ne tient pas compte des futures cotisations car ce plan n'est pas considéré comme backloaded. En revanche, l'évaluation du plan à cotisations définies basé sur des cotisations de l'employeur tient compte des futures cotisations pour les projections car ce plan est considéré comme back loaded. |
|
| Méthode d'actualisation | Les cotations BVAL de diverses tranches d'échéance d'obligations d'entreprises dotées de la note | |
| AA constituent le point de départ. La courbe de rendement obtenue est convertie en une courbe zéro-coupon. À partir de l'année 22, la courbe s'aplanit. |
||
| Principales hypothèses actuarielles | ||
| Taux d'actualisation moyen | 1,08% | |
| Durée moyenne pondérée des obligations | 9,93 ans | |
| Impact de la modification des hypothèses utilisées pour le calcul actu ariel des obligations brutes |
||
| Hausse des obligations brutes au 31-12-2018 à la suite: d'une baisse de 1% du taux d'actualisation |
9% | |
| de la fixation de l'âge de la retraite à 65 ans pour tous les travailleurs actifs |
0,30% |
| եn nombre | ||
|---|---|---|
| En nombre | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| Actions ordinaires | 416 155 676 | 418 597 567 |
| Dont actions ordinaires donnant droit au dividende | 416 155 676 | 418 597 567 |
| Dont actions propres | 50 284 | 64 847 |
| Informations complémentaires | ||
| Valeur fractionnelle par action (en EUR) | 3,51 | 3,48 |
| Nombre d'actions émises mais non entièrement libérées | 0 | 0 |
Mandat concernant le capital autorisé et le rachat d'actions propres en 2018: voir partie Comptes annuels non consolidés et informations complémentaires.
Instruments AT1:
| (en millions d'euros) | 31-12-2018 (IFRS 9) | 31-12-2017 (IAS 39) | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Montant no minal |
Provision Exposition nette | Montant no minal |
Provision | Exposition nette | ||
| Part non utilisée des lignes de crédit octroyées | ||||||
| Niveau 1 | 34 974 | 9 | 34 964 | – | – | – |
| Niveau 2 | 1 400 | 8 | 1 392 | – | – | – |
| Niveau 3 | 146 | 18 | 128 | – | – | – |
| Total | 36 520 | 35 | 36 484 | 36 078 | 113 | 35 965 |
| Dont lignes de crédit irrévocables | 23 498 | 31 | 23 467 | 23 625 | – | – |
| Garanties financières données | ||||||
| Niveau 1 | 8 497 | 3 | 8 495 | – | – | – |
| Niveau 2 | 1 413 | 9 | 1 404 | – | – | – |
| Niveau 3 | 230 | 81 | 149 | – | – | – |
| Total | 10 141 | 93 | 10 048 | 9 972 | 19 | 9 953 |
| Autres engagements donnés | ||||||
| Total | 463 | 0 | 463 | 283 | 1 | 282 |
| Total | ||||||
| Engagements et garanties financières hors bilan | 47 124 | 129 | 46 995 | 46 333 | 133 | 46 201 |
• Juste valeur des garanties financières: la juste valeur des garanties financières est basée sur la valeur de marché disponible.
cette société est incluse dans la consolidation, il s'agit d'une transaction intragroupe et la garantie en question ne figure pas dans le tableau ci-dessus.
• Les garanties détenues (pouvant être vendues ou redonnées en garantie en l'absence de défaut dans le chef du propriétaire – voir tableau) doivent être restituées sous leur forme originale ou, éventuellement, en trésorerie. Les garanties peuvent être exigées en cas de dénonciation du crédit pour diverses raisons (défaut de paiement, faillite, etc.). En cas de faillite, les garanties sont vendues par le curateur. Dans les autres cas, la banque assure elle-même la réalisation ou la prise en possession des garanties. Les garanties reçues relatives aux dérivés OTC concernent principalement de la trésorerie qui a été comptabilisée au bilan par KBC (et n'est pas reprise dans le tableau). De plus amples informations sont fournies à l'Annexe 4.3.
| Garanties détenues (pouvant être vendues ou redonnées en garantie en l'absence de défaut dans le chef du propriétaire) (en millions d'EUR) |
Juste valeur des garanties | Juste valeur des garanties ven dues ou redonnées en garantie |
||
|---|---|---|---|---|
| 31-12-2018 | 31-12-2017 | 31-12-2018 | 31-12-2017 | |
| Actifs financiers | 24 141 | 21 241 | 7 331 | 8 527 |
| Actions | 12 | 7 | 0 | 2 |
| Titres de créance | 23 875 | 20 973 | 7 331 | 8 526 |
| Prêts et avances | 254 | 261 | 0 | 0 |
| Liquidités | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres actifs | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Immobilisations corporelles | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Immeubles de placement | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres | 0 | 0 | 0 | 0 |
• Les garanties obtenues en raison d'une réalisation se sont élevées en 2018 à 0,1 milliard d'euros (0,1 milliard d'euros en 2017).
| (en millions d'euros) | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| Créances résultant de contrats de location-financement | ||
| Investissement brut dans des contrats de location-financement, à recevoir | 6 130 | 5 855 |
| Jusqu'à 1 an | 1 418 | 1 360 |
| Plus d'1 an à 5 ans | 3 183 | 3 171 |
| Plus de 5 ans | 1 530 | 1 324 |
| Produits financiers futurs non acquis de contrats de location-financement | 479 | 497 |
| Investissement net dans des contrats de location-financement | 5 618 | 5 308 |
| Jusqu'à 1 an | 1 307 | 1 258 |
| Plus d'1 an à 5 ans | 2 912 | 2 894 |
| Plus de 5 ans | 1 399 | 1 156 |
| Dont valeurs résiduelles non garanties revenant au bailleur | 39 | 33 |
| Cumul des réductions de valeur sur créances de leasing irrécouvrables | 78 | 88 |
| Loyers conditionnels comptabilisés dans le compte de résultats | 93 | 93 |
| Créances résultant de contrats de location simple | ||
| Montant des loyers minimums futurs à recevoir au titre de contrats de location simple non résiliables | 478 | 463 |
| Loyers conditionnels comptabilisés dans le compte de résultats | 1 | 1 |
| 2018 | 2017 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Transactions avec des parties liées, à l'exception du key management | Entreprises | Co-entre- | Entreprises | Co-entrepri- ses | ||||||
| (en millions d'EUR) | Filiales | associées | prises | Autres | Total | Filiales | associées | Autres | Total | |
| Actifs | 227 | 135 | 253 | 100 | 714 | 327 | 138 | 252 | 52 | 769 |
| Prêts et avances | 93 | 41 | 2 | 80 | 216 | 144 | 44 | 2 | 45 | 234 |
| Actions (y compris participations dans des entreprises associées et des coen- treprises) |
133 | 93 | 228 | 14 | 469 | 146 | 92 | 250 | 5 | 493 |
| Autres | 1 | 1 | 23 | 5 | 30 | 37 | 2 | 1 | 3 | 43 |
| Passifs | 60 | 98 | 168 | 303 | 629 | 70 | 101 | 151 | 318 | 641 |
| Dépôts | 60 | 13 | 167 | 300 | 540 | 68 | 11 | 151 | 312 | 542 |
| Autres passifs financiers | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres | 0 | 85 | 1 | 4 | 89 | 2 | 90 | 0 | 6 | 99 |
| Compte de résultats | 10 | -4 | -14 | 5 | -3 | 11 | -7 | -8 | 5 | 1 |
| Revenus nets d'intérêts | 0 | -1 | -9 | 0 | -10 | 0 | -1 | -4 | 0 | -5 |
| Revenus d'intérêts | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 1 | 0 | 0 | 2 |
| Charges d'intérêts | 0 | -1 | -9 | 0 | -10 | -1 | -1 | -5 | 0 | -7 |
| Primes d'assurances acquises avant réassurance | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Charges d'assurances techniques avant réassurance | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Revenus de dividendes | 3 | 0 | 0 | 7 | 10 | 4 | 0 | 0 | 8 | 12 |
| Revenus nets de commissions | 5 | -2 | -5 | 1 | -1 | 9 | -1 | -4 | 3 | 7 |
| Revenus de commissions | 5 | 0 | 0 | 1 | 6 | 9 | 1 | 0 | 3 | 13 |
| Charges de commissions | 0 | -2 | -5 | 0 | -7 | 0 | -1 | -4 | 0 | -6 |
| Autres revenus nets | 3 | 1 | 0 | 1 | 4 | -1 | -2 | 0 | 0 | -3 |
| Frais généraux administratifs | -1 | -3 | 0 | -3 | -7 | 0 | -4 | 0 | -6 | -10 |
| Part non utilisée des lignes de crédit, garanties financières et autres engagements |
||||||||||
| Donnés par le groupe | 0 | 5 | 0 | 154 | 159 | 39 | 7 | 0 | 137 | 183 |
| Reçus par le groupe | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| (en millions d'EUR)* | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Total* | 12 | 11 |
| Ventilation selon le type de rémunération | ||
| Avantages à court terme | 10 | 9 |
| Avantages postérieurs à l'emploi | 2 | 2 |
| Régimes à prestations définies | 0 | 0 |
| Régimes à cotisations définies | 2 | 2 |
| Autres avantages à long terme | 0 | 0 |
| Indemnités de départ | 0 | 0 |
| Paiements en actions | 0 | 0 |
| Options sur actions, en unités | ||
| Au début de l'exercice | 0 | 0 |
| Attribuées | 0 | 0 |
| Exercées | 0 | 0 |
| Modification de la composition | 0 | 0 |
| Au terme de l'exercice | 0 | 0 |
| Avances et prêts attribués au key management et aux partenaires | 1 | 2 |
* Rémunérations allouées au key management ou aux associés de l'entreprise consolidante en raison de leurs fonctions dans cette entreprise, dans ses filiales et dans ses entreprises associées, y compris le montant des pensions de retraite attribuées à ce titre à l'ancien key management.
parties liées.
| Rémunération du commissaire (PwC; en EUR) | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| KBC Groupe SA et ses filiales | ||
| Missions de contrôle ordinaires | 7 583 948 | 7 798 214 |
| Autres services | ||
| Autres missions de contrôle | 1 073 549 | 1 993 953 |
| Missions de conseil fiscal | 5 000 | 274 679 |
| Autres missions que le révisorat | 53 378 | 116 927 |
| KBC Groupe SA seul | ||
| Missions de contrôle ordinaires | 231 918 | 229 445 |
| Autres services | 159 914 | 615 150 |
La structure juridique du groupe consiste essentiellement en KBC Groupe SA, qui chapeaute deux grandes sociétés: KBC Bank SA et KBC Assurances SA. Chacune de ces sociétés compte plusieurs filiales et sous-filiales.
Ce tableau reprend les plus importantes sociétés du groupe. Une liste complète de toutes les sociétés du groupe (comprises ou non dans la consolidation) se trouve sur le site www.kbc.com > À propos de nous > Notre structure.
• Le key management englobe les membres du Conseil
d'administration et du Comité de direction de KBC Groupe SA. Le chapitre Déclaration de gouvernance d'entreprise contient plus de renseignements sur les rémunérations du top management. • Il ne subsiste pas d'importantes réductions de valeur concernant des
100% KBC Assurances SA
Plusieurs
filiales, coentreprises et entreprises associées
| Plusieurs | |
|---|---|
| filiales, coentreprises et entreprises associées |
| KBC Groupe: sociétés les plus importantes comprises dans la consolidation au 31 décembre 2018 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Nom | Siège | Numéro d'entreprise |
Part détenue du capital au niveau du groupe (%) |
Division* | Activité |
| KBC Bank (groupe) | |||||
| KBC Bank SA | Bruxelles – BE | 0462.920.226 | 100,00 | BEL/CG | établissement de crédit |
| CBC BANQUE SA | Namur – BE | 0403.211.380 | 100,00 | BEL | établissement de crédit |
| Cˇeskoslovenská Obchodná Banka a.s. | Bratislava – SK | – | 100,00 | MI | établissement de crédit |
| Cˇeskoslovenská Obchodní Banka a.s. | Prague – CZ | – | 100,00 | TCH | établissement de crédit |
| KBC Asset Management SA | Bruxelles – BE | 0469.444.267 | 100,00 | BEL | gestion de fortune |
| KBC Autolease SA | Leuven – BE | 0422.562.385 | 100,00 | BEL | leasing |
| KBC Bank Ireland Plc. | Dublin – IE | – | 100,00 | MI | établissement de crédit |
| KBC Commercial Finance SA | Bruxelles – BE | 0403.278.488 | 100,00 | BEL | factoring |
| KBC Credit Investments SA | Bruxelles – BE | 0887.849.512 | 100,00 | BEL/CG | société d'investissement |
| KBC Ifima SA | Luxembourg – LU | – | 100,00 | CG | financement |
| KBC Securities SA | Bruxelles – BE | 0437.060.521 | 100,00 | BEL | agent de change |
| K&H Bank Zrt. | Budapest – HU | – | 100,00 | MI | établissement de crédit |
| Loan Invest SA | Bruxelles – BE | 0889.054.884 | 100,00 | BEL | véhicule de titrisation |
| United Bulgarian Bank AD | Sofia – BG | – | 99,91 | MI | établissement de crédit |
| KBC Assurances (groupe) | |||||
| KBC Assurances SA | Leuven – BE | 0403.552.563 | 100,00 | BEL/CG | compagnie d'assurances |
| ADD SA | Heverlee – BE | 0406.080.305 | 100,00 | BEL | courtier d'assurances |
| KBC Group Re SA | Luxembourg – LU | – | 100,00 | CG | compagnie de réassurance |
| CˇSOB Pojišt'ovna a.s. | Pardubice – CZ | – | 100,00 | TCH | compagnie d'assurances |
| CˇSOB Poist'ovnˇ a a.s. | Bratislava – SK | – | 100,00 | MI | compagnie d'assurances |
| DZI (groupe) | Sofia – BG | – | 100,00 | MI | compagnie d'assurances |
| Groupe VAB SA | Zwijndrecht – BE | 0456.920.676 | 95,00 | BEL | auto-école/assistance voyage |
| K&H Biztosító Zrt. | Budapest – HU | – | 100,00 | MI | compagnie d'assurances |
| NLB Vita d.d. (mise en équivalence) | Ljubljana – SI | – | 50,00 | MI | assurances vie |
| KBC Groupe | |||||
| KBC Groupe SA | Bruxelles – BE | 0403.227.515 | 100,00 | CG | holding de bancassurance |
| KBC Bank (groupe) | Différentes localités |
– | 100,00 | divers | établissement de crédit |
| KBC Assurances (groupe) | Différentes localités |
– | 100,00 | divers | compagnie d'assurances |
* BEL: division Belgique; TCH: division Tchéquie; MI : division Marchés Internationaux; CG: Centre de groupe.
Importantes évaluations et hypothèses:
º Les fonds gérés par KBC ne sont dans l'ensemble pas inclus dans le périmètre de consolidation car ils ne répondent pas aux trois critères de contrôle, à savoir le pouvoir, l'exposition à la variabilité des rendements et la capacité d'utiliser le pouvoir pour influencer les rendements.
º Des niveaux déterminés du pilier 2 sont définis pour une décision commune sur l'adéquation des capitaux (joint capital decision). Des ratios de capital minimaux déterminés doivent donc être respectés et des limitations sont imposées pour le rapatriement de capitaux et le versement de dividendes.
º En ce qui concerne Loan Invest SA, KBC est exposée à des pertes sur le portefeuille de crédits hypothécaires. Des réductions de valeur sont comptabilisées si nécessaire.
savoir le pouvoir, l'exposition à la variabilité des rendements et la capacité d'utiliser le pouvoir pour influencer les rendements. Au 31 décembre 2018, les actifs sous gestion de ces entités s'élevaient à 13,2 milliards d'euros.
| Entreprise | Méthode de consolidation |
Pourcentage de participation au niveau du groupe |
Commentaire | |
|---|---|---|---|---|
| 31-12-2018 | 31-12-2017 | |||
| Ajouts | ||||
| United Bulgarian Bank AD | Intégrale | 99,91% | 99,91% | Acquise au T2 2017 |
| UBB Interlease EAD (anciennement Interlease EAD) | intégrale | 100,00% | 100,00% | Acquise au T2 2017, changement de nom au T1 2018 |
| Sorties | ||||
| KBC Towarzystwo Funduszy Inwestycyjnych a.s. (KBC TFI) | Intégrale | – | 100,00% | Vendue au T4 2017 |
| KBC Finance Ireland | intégrale | – | 100,00% | Déconsolidée au T1 2018 |
| Variations du pourcentage de participation et fusions internes | ||||
| UBB Zhivotozastrahovane EAD (anciennement UBB MetLife Zhivotozastrahovatelno Drujestvo AD) |
de la mise en équivalence à l'intégration globale |
100,00% | 59,95% | Achat des 40% restants et passage d'UBB à DZI au T1 2018 et changement de nom; fusion avec DZI Life Insurance Jsc au T4 2018 |
| CIBANK EAD | intégrale | – | 100,00% | Fusionnée avec UBB au T1 2018 |
| Kredietcorp SA | intégrale | – | 100,00% | Passage de KBC Groupe SA à KBC Group Re au T3 2018 et fusion avec KBC Group Re SA au T4 2018 |
de cette opération sur les résultats de KBC est cependant négligeable.
• MetLife: le 29 décembre 2017, KBC et MetLife ont conclu un accord permettant à KBC d'acquérir (par l'intermédiaire de DZI) les 40% restants de la participation de MetLife dans UBB-MetLife Insurance Company AD, une coentreprise d'UBB et de MetLife dans le secteur de l'assurance vie. Auparavant, KBC avait déjà acquis (par l'intermédiaire d'UBB) 60% de cette coentreprise dans le cadre de l'acquisition d'UBB et d'Interlease. L'impact financier de cette transaction est négligeable. UBB-MetLife Life Insurance Company AD a été renommée UBB Zhivotozastrahovane EAD.
| ٠ | ||
|---|---|---|
| Informations générales | |
|---|---|
| Pourcentage d'actions achetées ou vendues durant l'année concernée | 99,91% (UBB) et 100% (Interlease) |
| Division concernée/segment concerné | Division Marchés internationaux |
| Date de finalisation de la transaction, mois et année | Juin 2017 |
| Résultats de la société concernée compris dans le résultat du groupe à partir de: | Juillet 2017 |
| Prix d'achat ou prix de vente | 609 |
| Flux de trésorerie pour l'achat ou la vente d'entreprises moins trésorerie et équivalents de trésorerie achetés ou vendus | 185 |
| Montants comptabilisés pour les actifs et passifs achetés | |
| Trésorerie et soldes avec les banques centrales | 693 |
| Actifs financiers | 2 810 |
| Détenus à des fins de transaction | 502 |
| Disponibles à la vente | 335 |
| Prêts et créances | 1 973 |
| Actifs d'impôts | 12 |
| Participations dans des entreprises associées et des coentreprises | 17 |
| Immeubles de placement | 15 |
| Immobilisations corporelles | 20 |
| Goodwill et autres immobilisations incorporelles | 4 |
| Autres actifs | 20 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (inclus dans les actifs ci-dessus) | 801 |
| Passifs financiers | 3 063 |
| Au coût amorti | 3 062 |
| Autres passifs | 20 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (inclus dans les passifs ci-dessus) | 7 |
| Contribution au compte de résultats consolidé (juillet à décembre 2017) | |
| Revenus nets d'intérêts | 55 |
| Revenus de dividendes | 0 |
| Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats | 10 |
| Résultat net réalisé sur actifs financiers disponibles à la vente | 0 |
| Revenus nets de commissions | 23 |
| Autres revenus nets | -5 |
| TOTAL DES PRODUITS | 83 |
| Charges d'exploitation | -40 |
| Réductions de valeur | -13 |
| sur prêts et créances | -12 |
| sur actifs financiers disponibles à la vente | -1 |
| sur goodwill | 0 |
| sur autres | 0 |
| Quote-part dans le résultat des entreprises associées et des coentreprises | 0 |
| RÉSULTAT AVANT IMPÔTS | 30 |
| Impôts | -3 |
| RÉSULTAT APRÈS IMPÔTS | 27 |
| Attribuable à des participations minoritaires | 0 |
| Attribuable aux actionnaires de la société mère | 27 |
La gestion du capital est un processus essentiel qui concerne toutes les décisions en matière de niveau et de composition du capital, et cela pour les pôles banque et assurance. Elle porte sur tous les instruments appropriés pour compenser des pertes en situation de going concern et/ou gone concern. La gestion de capital doit assurer un équilibre optimal entre les exigences réglementaires, les attentes des investisseurs, les points de vue des agences de notation et les ambitions du management. La responsabilité de la gestion de capital incombe au Conseil d'administration.
La gestion de capital englobe de nombreuses activités, parmi lesquelles la conception stratégique (par ex., politique, définition des objectifs,...), les cadres et modèles (par ex., modèles de capital réglementaires et internes, coût des capitaux propres, mesure des performances,...), la planification et l'allocation (par ex., allocation de capital à des activités, planification d'émissions d'instruments de capital, estimation des ratios de capital,...), l'exécution (par ex., dividendes, transactions de capital,...) et la surveillance (par ex., position de solvabilité actuelle à différents niveaux, respect des directives du groupe et des exigences réglementaires,...).
L'ICAAP (Internal Capital Adequacy Assessment Process) comporte de nombreux processus d'activité et de risque qui contribuent conjointement à l'objectif de toujours être suffisamment capitalisés au vu de notre profil de risque et de la qualité de notre environnement de contrôle et de gestion des risques. Outre l'approche intégrée au niveau du groupe, KBC Assurances et ses sociétés d'assurance et de
réassurance ont régulièrement procédé à une évaluation interne des risques et de la solvabilité (Own Risk and Solvency Assessment, ORSA), comme exigé par Solvency II.
Nous établissons le rapport du calcul de solvabilité des activités au niveau du groupe, des activités bancaires et des activités d'assurance sur la base des données IFRS et conformément aux directives fixées en la matière par l'organe de contrôle.
| (en millions d'EUR)1 | KBC Groupe (chiffres consolidés) CRR/CRD IV |
KBC Bank (chiffres consolidés) CRR/CRD IV |
KBC Assurances (chiffres consolidés) Solvency II |
|||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 31-12-2018 Fully loaded |
31-12-2017 Fully loaded |
31-12-2018 Fully loaded |
31-12-2017 Fully loaded |
31-12-2018 | 31-12-2017 | |
| Total des capitaux propres réglementaires, après répartition du bénéfice |
18 217 | 18 706 | 15 749 | 15 756 | 3 590 | 3 865 |
| Capital Tier 1 | 16 150 | 16 504 | 13 625 | 13 484 | 3 090 | 3 365 |
| Common equity | 15 150 | 15 104 | 12 618 | 12 077 | – | – |
| Capitaux propres des actionnaires | 17 233 | 17 403 | 14 150 | 14 083 | 2 728 | 3 051 |
| Adaptations de solvabilité | -2 083 | -2 299 | -1 532 | -2 006 | 362 | 314 |
| Additional going-concern capital | 1 000 | 1 400 | 1 007 | 1 407 | – | – |
| Capital Tier 2 | 2 067 | 2 202 | 2 124 | 2 273 | 500 | 500 |
| Volume total pondéré des risques (groupe, banque)2 | 94 875 | 92 410 | 85 474 | 83 117 | – | – |
| Capital de solvabilité requis (assurances) | – | – | – | – | 1 651 | 1 823 |
| Ratio common equity (groupe, banque) | 16,0% | 16,3% | 14,8% | 14,5% | – | – |
| Ratio Solvency II (assurances) | – | – | – | – | 217% | 212% |
1 Des chiffres détaillés sont fournis au chapitre Comment gérons-nous notre capital?
2 Il ne relève pas de la responsabilité du commissaire agréé de veiller à ce que les modèles internes RWA répondent aux critères d'approbation tels que définis dans les normes régulatrices.
Des informations détaillées sont fournies au chapitre Comment gérons-nous notre capital?
Les informations requises concernant les risques (IFRS 4 et IFRS 7) sont reprises dans les sections, auditées par le commissaire, du chapitre Comment gérons-nous nos risques?
Principaux événements survenus entre la date de clôture du bilan et l'approbation de la publication des comptes annuels par le Conseil d'administration le 14 mars 2019, qui n'ont pas donné lieu à des ajustements des comptes annuels 2018:
• Annonce le 21 janvier 2019: le 19 mars 2019, KBC exercera son option de rachat pour son instrument additional Tier 1 émis en 2014. La Banque centrale européenne (BCE) a autorisé KBC à exercer son option de rachat sur cet instrument d'un montant nominal de 1,4 milliard d'euros et à racheter simultanément le prêt interne subordonné du même montant accordé par KBC Groupe S.A. à KBC Bank S.A.
• Émission d'un nouvel instrument additionnel Tier 1: le 26 février 2019, KBC Groupe a placé pour 500 millions d'euros de titres additionnels Tier 1 non dilutifs. Il s'agit d'un instrument AT1 perpétuel à 5 ans sans remboursement anticipé, assorti d'une dépréciation provisoire pour
un CET1 de 5,125% et d'un coupon initial de 4,75% par an, payable semestriellement. L'instrument a été placé auprès d'investisseurs institutionnels en Europe et en Asie.
société peut en outre effectuer toutes opérations commerciales, financières et industrielles nécessaires ou utiles à la réalisation de son objet social et ayant un rapport direct ou indirect avec celui-ci. Elle peut également, par souscription, apport, participation ou toute autre forme que ce soit, acquérir des parts dans toute société, entreprise ou institution exerçant une activité similaire, apparentée ou complémentaire. Elle peut, d'une manière générale, effectuer, tant en Belgique qu'à l'étranger, toute opération pouvant contribuer à la réalisation de son objet social (article 2 des statuts, disponibles sur www.kbc.com).
Les comptes annuels non consolidés de KBC Groupe SA sont présentés ici dans une version abrégée. L'intégralité des comptes annuels non consolidés sera soumise à l'approbation de l'Assemblée générale du 2 mai 2019.
Les comptes annuels non consolidés, le rapport du Conseil d'administration et le rapport du commissaire sont déposés auprès de la Banque nationale de Belgique. Vous pouvez demander ces documents gratuitement à KBC Groupe SA, Investor Relations – IRO, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. Ils sont également disponibles sur www.kbc.com.
Le commissaire a attesté sans réserve les comptes annuels non consolidés de KBC Groupe SA.
Les comptes annuels non consolidés ont été établis conformément aux normes comptables belges (B-GAAP). Ils ne sont pas comparables aux données établies selon le référentiel IFRS, qui figurent dans les autres chapitres du présent rapport annuel.
| (en millions d'EUR) | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| Actifs immobilisés | 23 029 | 21 447 |
| Immobilisations incorporelles | 293 | 212 |
| Immobilisations corporelles | 95 | 87 |
| Terrains et constructions | 26 | 27 |
| Installations, machines et outillage | 56 | 46 |
| Mobilier et matériel roulant | 11 | 12 |
| Autres immobilisations corporelles | 1 | 1 |
| Immobilisations en cours et acomptes versés | 1 | 1 |
| Immobilisations financières | 22 641 | 21 148 |
| Entreprises liées | 22 640 | 21 147 |
| Participations | 14 037 | 14 044 |
| Créances | 8 603 | 7 103 |
| Entreprises avec lesquelles il existe un lien de participation | 1 | 1 |
| Participations | 1 | 1 |
| Créances | 0 | 0 |
| Actifs circulants | 319 | 193 |
| Créances à plus d'un an | 1 | 0 |
| Créances commerciales | 0 | 0 |
| Autres créances | 1 | 0 |
| Stocks et commandes en cours d'exécution | 0 | 1 |
| Stocks | 0 | 1 |
| Marchandises | 0 | 1 |
| Créances à un an au plus | 53 | 58 |
| Créances commerciales | 39 | 45 |
| Autres créances | 14 | 13 |
| Placements de trésorerie | 0 | 0 |
| Actions propres | 0 | 0 |
| Autres placements | 0 | 0 |
| Valeurs disponibles | 121 | 52 |
| Comptes de régularisation | 144 | 82 |
| Total de l'actif | 23 348 | 21 640 |
| Capitaux propres | 13 411 | 13 468 |
| Capital | 1 457 | 1 456 |
| Capital souscrit | 1 457 | 1 456 |
| Primes d'émission | 5 461 | 5 448 |
| Réserves | 1 286 | 1 467 |
| Réserve légale | 146 | 146 |
| Réserves indisponibles | 1 | 1 |
| Réserves immunisées | 190 | 190 |
| Réserves disponibles | 949 | 1 129 |
| Bénéfice (Perte (-)) reporté(e) | 5 207 | 5 098 |
| Provisions et impôts différés | 13 | 17 |
| Provisions pour risques et charges | 13 | 17 |
| Pensions et obligations similaires | 13 | 16 |
| Autres risques et charges | 0 | 0 |
| Dettes | 9 925 | 8 155 |
| Dettes à plus d'un an | 7 201 | 7 102 |
| Dettes financières | 7 201 | 7 102 |
| Emprunts subordonnés | 3 181 | 3 580 |
| Emprunts obligataires non subordonnés | 4 020 | 3 522 |
| Établissements de crédit | 0 | 0 |
| Dettes à un an au plus | 2 617 | 983 |
| Dettes à plus d'un an échéant dans l'année | 1 400 | 0 |
| Dettes financières | 0 | 0 |
| Établissements de crédit | 0 | 0 |
| Autres emprunts | 0 | 0 |
| Dettes commerciales | 69 | 34 |
| Acomptes reçus sur commandes | 0 | 0 |
| Dettes fiscales, salariales et sociales | 69 | 81 |
| Impôts | 15 | 15 |
| Rémunérations et charges sociales | 54 | 65 |
| Autres dettes | 1 078 | 868 |
| Comptes de régularisation | 107 | 70 |
| Total du passif | 23 348 | 21 640 |
| (en millions d'EUR) | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| Ventes et prestations | 962 | 905 |
| Chiffre d'affaires | 862 | 837 |
| En-cours de fabrication, produits finis et commandes en cours d'exécution: augmentation/réduction (-) | 0 | 0 |
| Production immobilisée | 83 | 52 |
| Autres produits d'exploitation | 17 | 15 |
| Produits d'exploitation non récurrents | 0 | 0 |
| Coût des ventes et prestations | 1 017 | 917 |
| Services et biens divers | 537 | 473 |
| Rémunérations, charges sociales et pensions | 347 | 351 |
| Amortissements et réductions de valeur sur frais d'établissement, sur immobilisations incorporelles et corporelles | 97 | 89 |
| Provisions pour risques et charges: dotations/utilisations et reprises (-) | -4 | 0 |
| Autres charges d'exploitation | 2 | 1 |
| Charges d'exploitation non récurrentes | 38 | 3 |
| Bénéfice (Perte (-)) d'exploitation | -55 | -13 |
| Produits financiers | 1 823 | 1 208 |
| Produits financiers récurrents | 1 812 | 1 208 |
| Produits des immobilisations financières | 1 615 | 1 048 |
| Produits des actifs circulants | 3 | 2 |
| Autres produits financiers | 193 | 158 |
| Produits financiers non récurrents | 11 | 0 |
| Charges financières | 189 | 147 |
| Charges financières récurrentes | 189 | 147 |
| Charges des dettes | 186 | 145 |
| Réductions de valeur sur actifs circulants: dotations (reprises (-)) | 0 | 0 |
| Autres charges financières | 3 | 2 |
| Charges financières non récurrentes | 0 | 0 |
| Bénéfice (Perte (-)) de l'exercice avant impôts | 1 579 | 1 048 |
| Prélèvements sur les impôts différés | 0 | 0 |
| Transfert aux impôts différés | 0 | 3 |
| Impôts sur le résultat | 3 | 7 |
| Bénéfice (Perte (-)) de l'exercice | 1 576 | 1 038 |
| Bénéfice (Perte (-)) de l'exercice à affecter | 1 576 | 1 038 |
| (en millions d'EUR) | 31-12-2018 | 31-12-2017 |
|---|---|---|
| Bénéfice (Perte (-)) à affecter | 6 673 | 6 364 |
| Bénéfice (Perte (-)) de l'exercice à affecter | 1 576 | 1 038 |
| Bénéfice (Perte (-)) reporté(e) de l'exercice précédent | 5 098 | 5 326 |
| Affectations aux capitaux propres | 0 | 0 |
| À la réserve légale | 0 | 0 |
| Aux autres réserves | 0 | 0 |
| Bénéfice (Perte (-)) à reporter | 5 207 | 5 098 |
| Bénéfice à distribuer | 1 466 | 1 266 |
| Rémunération du capital | 1 456 | 1 256 |
| Administrateurs ou gérants | 0 | 0 |
| Travailleurs/autres ayants droit | 10 | 11 |
Nous proposons à l'Assemblée générale que le solde du bénéfice à affecter pour 2018 soit réparti de la manière renseignée dans le tableau. Si cette proposition est acceptée, le montant total du dividende brut par action donnant droit au dividende s'élèvera à 3,50 euros. De ce montant, un acompte sur le dividende de 1,00 euro a été distribué en novembre 2018. Le dividende final brut s'élève donc à 2,50 euros.
| (en millions d'EUR) | Participations dans des entreprises liées |
Créances sur des entreprises liées |
Participations dans des entreprises avec lesquelles existe un lien de participation |
Créances sur des entreprises avec lesquelles existe un lien de participation |
|---|---|---|---|---|
| Valeur comptable au 31-12-2017 | 14 044 | 7 103 | 1 | 0 |
| Acquisitions en 2018 | 0 | 1 501 | 0 | 0 |
| Cessions en 2018 | -6 | -1 | 0 | 0 |
| Autres mutations en 2018 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Valeur comptable au 31-12-2018 | 14 037 | 8 603 | 1 | 0 |
Les participations dans des entreprises liées sont pour l'essentiel des participations dans KBC Bank SA, KBC Assurances SA et KBC Asset Management SA. Les créances sur des entreprises liées concernent des prêts à KBC Bank du type capital additionnal Tier 1 (2,4 milliards d'euros au total) et capital Tier 2 (1,7 milliard d'euros) et Tier 3 (4,0 milliards d'euros) et un prêt subordonné à KBC Assurances SA d'un montant de 0,5 milliard d'euros. En 2018, les principales modifications concernaient l'émission d'un nouveau prêt additional Tier 1 de 1 milliard d'euros et d'un Green Bond (capital Tier 3) de 0,5 milliard d'euros.
| (en millions d'EUR) | 31-12-2017 | Augmentation de capital pour le personnel |
Affectation du résultat |
Rachat d'actions propres |
31-12-2018 |
|---|---|---|---|---|---|
| Capital | 1 456 | 1 | 0 | 0 | 1 457 |
| Primes d'émission | 5 448 | 12 | 0 | 0 | 5 461 |
| Réserves | 1 467 | 0 | 0 | -181 | 1 286 |
| Résultat reporté | 5 098 | 0 | 109 | 0 | 5 207 |
| Capitaux propres | 13 468 | 13 | 109 | -181 | 13 411 |
Au 31 décembre 2018, le capital social souscrit de la société s'élevait à 1 456 980 548,26 euros. Il est réparti entre 416 155 676 actions sans valeur nominale. Le montant des primes d'émission s'établit à 5 460 663 930,66 euros. Le capital social est entièrement libéré.
Évolution en 2018:
12 495 056,69 euros. En procédant à cette augmentation de capital, le groupe entend resserrer les liens avec son personnel et avec le personnel des filiales belges. Vu le faible montant de l'augmentation de capital, les conséquences financières pour les actionnaires existants sont extrêmement limitées. Toutes les actions qui ont été émises dans le courant de 2018 donnent également droit à un dividende à partir de l'exercice 2018 (à l'exception du dividende intérimaire de 1 euro par action payé par la société en novembre 2018).
Le mandat concernant le capital autorisé peut être exercé jusqu'au 23 octobre 2023 inclus, à concurrence de 699 094 037,41 euros, dont maximum 290 094 037,41 euros avec levée du droit préférentiel de souscription pour les actionnaires existants. Compte tenu d'une valeur fractionnelle de 3,51 euros par action, 199 172 090 nouvelles actions de KBC Groupe SA au plus peuvent donc être émises dans le cadre de l'autorisation susmentionnée, dont maximum 82 647 874 actions avec possibilité de lever le droit préférentiel de souscription.
Notifications reçues: nous avons reçu en 2018 de nombreuses notifications dans le cadre de la loi belge du 2 mai 2007 relative à la publicité des participations importantes. Nous publions l'intégralité des notifications reçues à l'adresse www.kbc.com. Nous fournissons ci-après un aperçu de la situation au 31 décembre 2018 (résultant des notifications reçues du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2018) et une
mise à jour de la situation au 28 février 2019 (résultant des notifications reçues du 1er janvier 2019 au 28 février 2019). Nous attirons l'attention du lecteur sur le fait que les chiffres qui apparaissent dans les notifications peuvent diverger des nombres actuellement détenus, étant donné qu'une modification du nombre d'actions détenues ne donne pas toujours lieu à nouvelle notification.
| % du nombre total des droits | ||
|---|---|---|
| Notifications | Total des droits de vote* | de vote* |
| Situation au 31 décembre 2018 (résultant des notifications reçues entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2018) | ||
| FMR LLC (dernière mise à jour: situation au 6 septembre 2018) | 12 531 817 (12 531 817) | 3,01% (3,01%) |
| BlackRock Inc. (dernière mise à jour: situation au 31 octobre 2018) | 16 474 105 (20 778 528) | 3,96% (5,00%) |
| Situation au 28 février 2019 (résultant des notifications reçues entre le 1er janvier 2019 et le 28 février 2019) | ||
| Néant | – | – |
* Tel que mentionné dans la notification de transparence. Les chiffres entre parenthèses incluent les droits de vote pouvant être acquis en cas d'exercice de l'instrument (voting rights that may be acquired if the instrument is exercised), mentionnés dans la partie B de la notification de transparence.
Actions propres: vous trouverez ci-après un aperçu des actions propres détenues par des sociétés appartenant au groupe KBC à la fin de
l'exercice. La valeur fractionnelle moyenne de l'action KBC en 2018 s'élevait à 3,51 euros.
| Actions KBC au sein des sociétés du groupe KBC | 31 décembre 2018 | 31 décembre 2017 |
|---|---|---|
| Chez KBC Securities SA | ||
| 2 | 2 | |
| Chez KBC Bank SA | 50 282* | 64 845* |
| Total, en pourcentage du nombre total d'actions | 0,0% | 0,0% |
* À titre de couverture pour les dérivés en circulation sur indices/paniers comportant des actions KBC Groupe.
Voir Annexe 6.4 de la partie Comptes annuels consolidés.
KBC Groupe SA comptait au 31 décembre 2018 trois succursales (en République tchèque, en Slovaquie et en Hongrie).
principalement en raison de l'augmentation des coûts ICT et d'une charge de 38 millions d'euros liée à un dossier juridique.
• La principale évolution dans les résultats financiers réside dans la hausse de 567 millions d'euros des dividendes perçus.
KBC Groupe SA utilise des instruments financiers pour couvrir les risques de taux. Au 31 décembre 2018, l'encours notionnel des contrats d'échange de taux destinés à couvrir les risques de taux s'élevait à 500 millions d'euros. KBC Groupe a également recours à des dérivés de change pour couvrir le risque de change de la filiale hongroise (encours d'environ 3 millions d'euros).
KBC Groupe a l'intention de transférer à KBC Bank les actions qu'il détient dans KBC Asset Management (48,14% des actions en circulation de KBC Asset Management) le 25 avril 2019. Cette opération prendra la forme d'une vente d'actions, à l'issue de laquelle KBC Groupe procédera à une augmentation de capital de KBC Bank. Ce transfert s'inscrit dans le cadre de la simplification et de
l'optimisation de la structure de l'actionnariat de KBC Asset Management. KBC Bank détiendra par conséquent toutes les actions de KBC Asset Management (à l'exception d'une action détenue par KBC Assurances). Ce réaménagement est soumis à l'approbation de la FSMA en tant qu'organisme de contrôle. KBC Groupe réaliserait une plusvalue statutaire de 2 113 millions d'euros sur cette vente, qui n'aura aucun impact sur ses résultats consolidés et sa solvabilité.
Les informations légales prévues par l'article 96 du Code belge des sociétés, non mentionnées ci-dessus, ainsi que la déclaration relative aux informations non financières, sont reprises dans la partie Rapport du Conseil d'administration.
Outre les ratios et termes définis par la loi ou les IFRS, le groupe utilise également ses propres ratios et définitions, appelés mesures alternatives de performance (Alternative Performance Measures ou APM). Dans ce cas, nous ajoutons APM entre parenthèses dans le titre.
Nous appliquons la norme IFRS 9 à partir de 2018. Certains chiffres du compte de résultats et du bilan (et les ratios y afférents) ne sont, par conséquent, pas complètement comparables aux chiffres de référence pour 2017 (lesquels sont toujours basés sur IAS 39, vu que KBC recourt aux mesures transitoires pour les données comparatives).
Les actifs sous gestion totaux incluent les actifs de tiers et les actifs du groupe KBC gérés par les différents gestionnaires d'actifs du groupe (KBC Asset Management, Cˇ SOB Asset Management, etc.) ainsi que les actifs sous gestion de patrimoine assistée auprès de KBC Bank. Les actifs se rapportent donc essentiellement aux fonds d'investissement KBC et aux produits d'assurance de la branche 23, aux actifs faisant l'objet de mandats de gestion de patrimoine discrétionnaire et assistée de clients (en particulier retail, private banking et institutionnels), ainsi qu'à certains actifs du groupe. Le volume et l'évolution des actifs sous gestion totaux constituent une source importante de revenus nets de commissions (générant des commissions de gestion et d'entrée) et expliquent donc en grande partie l'évolution de cette ligne de revenus. Dans cette optique, les avoirs en gestion d'un fonds qui n'est pas directement vendu aux clients mais dans lequel investit un autre fonds ou un portefeuille de gestion de patrimoine discrétionnaire ou assistée, sont également inclus dans les actifs sous gestion totaux compte tenu du travail y afférent et des éventuels revenus de commissions y associés.
| Calcul (en milliards d'EUR) | 2018 | 2017* |
|---|---|---|
| Division Belgique (A) | 186,4 | 202,1 |
| + | ||
| Division Tchéquie (B) | 9,5 | 9,6 |
| + | ||
| Division Marchés internationaux (C) | 4,4 | 5,0 |
| (A) + (B) + (C) | 200,3 | 216,7 |
* Les chiffres de 2017 ont été adaptés (-2 milliards d'euros) à la suite d'une correction au niveau des mandats institutionnels.
Permet de se faire une idée du bénéfice d'une période donnée qui revient à une action (en ce compris aux instruments dilutifs le cas échéant).
| Calcul (en millions d'EUR) | Renvoi | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Résultat après impôts, attribuable aux actionnaires de la société mère (A) |
Compte de résultats consolidé | 2 570 | 2 575 |
| - Coupon sur les instruments additional Tier 1 au sein des capitaux propres (B) / |
État consolidé des variations des capitaux propres | -76 | -52 |
| Nombre moyen d'actions ordinaires, diminué du nombre d'actions propres de la période, en millions (C) |
Annexe 5.10 | 417 | 418 |
| ou: nombre moyen d'actions ordinaires et d'options dilu tives, diminué du nombre d'actions propres de la période (D) |
(idem) | (idem) | |
| Ordinaires = (A-B) / (C) (en euros) | 5,98 | 6,03 | |
| Diluées = (A-B / (D) (en euros) | 5,98 | 6,03 |
Reflète la valeur boursière du groupe KBC.
| Calcul (en EUR ou sommes) | Renvoi | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Cours de clôture action KBC (A) (en EUR) | – | 56,7 | 71,1 |
| x | |||
| Nombre d'actions ordinaires, en millions (B) | Annexe 5.10 | 416,2 | 418,6 |
| = (A) x (B) (en milliards d'EUR) | 23,6 | 29,8 |
Reflètent la valeur comptable d'un titre KBC, ou en d'autres termes la valeur en euros que représente chaque action dans les capitaux propres des actionnaires de KBC.
| Calcul (en millions d'EUR ou nombres) | Renvoi | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Capitaux propres des actionnaires (A) | Bilan consolidé | 17 233 | 17 403 |
| / | |||
| Nombre moyen d'actions ordinaires, diminué du nombre | |||
| d'actions propres (à la fin de la période, en millions) (B) | Annexe 5.10 | 416,1 | 418,5 |
| = (A) / (B) (en EUR) | 41,4 | 41,6 |
Permet de se faire une idée de la solvabilité du groupe sur la base d'un ratio simple, non pondéré par les risques.
| Calcul (en millions d'EUR ou %) | Renvoi | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Capital Tier 1 réglementaire disponible (A) / |
Chapitre Comment gérons-nous notre capital?: tableau Solvabilité au niveau du groupe |
16 150 | 16 504 |
| Mesures de l'exposition totale (total des éléments au bilan et hors bilan non pondérés par les risques, moyennant quelques ajustements) (B) |
Chapitre Comment gérons-nous notre capital?: tableau Solvabilité au niveau du groupe |
266 594 | 272 373 |
| = (A) / (B) | 6,1% | 6,1% |
Permet de se faire une idée de la position de liquidités de la banque à court terme, et plus particulièrement de savoir dans quelle mesure le groupe est à même de faire face à des difficultés en termes de liquidités durant un mois. Il s'agit de la moyenne des chiffres LCR pour les douze clôtures mensuelles.
| Calcul (en millions d'EUR ou %) | Renvoi | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Actifs liquides de haute qualité (A) / |
Basé sur l'acte délégué de la CE relatif au LCR ainsi que sur les directives de l'ABE y afférentes |
79 300 | 79 850 |
| Total des sorties de trésorerie nettes pour les trente pro chains jours civils (B) |
57 200 | 57 600 | |
| = (A) / (B) | 139% | 139% |
Permet de se faire une idée des rendements nets d'intérêts relatifs des activités bancaires (l'une des principales sources de revenus du groupe) par rapport aux actifs productifs d'intérêts totaux moyens des activités bancaires. Nous calculons également ce ratio pour chaque division, selon la même méthodologie. Remarque: à partir de 2018, nous avons exclu du calcul les activités de salle de marché et l'impact positif net des contrats d'échange de devises ALM et des mises en pensions. Sur la base de cette définition révisée, la marge nette d'intérêts se serait inscrite à 1,95% en 2017.
| Calcul (en millions d'EUR ou %) | Renvoi | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Revenus nets d'intérêts des activités bancaires* (A) | Compte de résultats consolidé: élément des revenus nets d'intérêts | 3 813 | 3 513 |
| / | |||
| Actifs productifs d'intérêts moyens des activités bancaires* | |||
| (B) | Bilan consolidé: élément des actifs totaux | 187 703 | 187 216 |
| = (A) / (B) x 360 / nombre de jours civils | 2,00% | 1,85% |
* Après exclusion de tous les désinvestissements et des actifs volatils à court terme utilisés à des fins de gestion des liquidités.
Indique dans quelle mesure une banque dispose également, outre ses fonds propres, d'une quantité adéquate de dettes éligibles au bail-in (les fonds propres et engagements éligibles). Le MREL et le bail-in partent du principe que ce sont les actionnaires et les créanciers qui doivent en premier lieu subir les pertes en cas de faillite bancaire.
| Calcul (en millions d'EUR ou %) | 2018 | 2017 | |
|---|---|---|---|
| Le calcul détaillé figure au chapitre Comment gérons-nous notre capital?, à la section Solvabilité au niveau du groupe KBC. Les ratios indiqués ici sont exprimés en % des actifs pondérés |
|||
| Vue point-of-entry | en fonction du risque. | 25,0% | 24,0% |
| Vue consolidée | 26,0% | 26,3% |
Permet de se faire une idée de la position de liquidités structurelle de la banque à long terme, et plus particulièrement de savoir dans quelle mesure le groupe est à même de faire face à des difficultés en termes de liquidités sur une période d'un an.
| Calcul (en millions d'EUR ou %) | Renvoi | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Montant disponible, financement stable (A) | Texte du Comité de Bâle sur le Contrôle bancaire Bâle III: ratio structurel de liquidité à long terme d'octobre 2014. |
165 650 | 157 700 |
| / | |||
| Montant requis, financement stable (B) | 122 150 | 117 300 | |
| = (A) / (B) | 136% | 134% |
Nous avons pour ambition d'être l'un des établissements financiers les mieux capitalisés d'Europe. C'est pourquoi nous nous basons sur notre évaluation annuelle des ratios de fonds propres d'un groupe de pairs composé de banques européennes actives dans les segments retail, PME et entreprises. Nous nous situons sur la médiane des ratios common equity à pleine charge (fully loaded) du groupe de pairs. Nous résumons cette politique en matière de capitaux en un Objectif de capital propre.
| Calcul (exprimé en tant que ratio common equity, | ||
|---|---|---|
| fully loaded) | 2018 (objectif) | 2017 (objectif) |
| Médiane des ratios common equity fully loaded d'un | ||
| groupe de pairs de banques européennes | 14,0% | 14,0% |
Permet de se faire une idée du volume des activités de crédit (principalement traditionnelles). Nous avons légèrement modifié la définition à partir de 2018. Nous sommes passés de l'encours à la nouvelle définition de la valeur comptable brute (y compris les intérêts réservés et proratisés). Nous avons également élargi la portée du portefeuille de crédits avec les éléments suivants: autres expositions aux établissements de crédit (placements sur le marché monétaire, crédits documentaires, comptes), risque débiteur de KBC Commercial Finance, dépassements non autorisés sur comptes et prises en pension (hors banques centrales). Si l'on avait tenu compte de ces éléments, le portefeuille de crédits total se serait inscrit à environ 162 milliards d'euros à la fin de l'exercice 2017.
| Calcul (en millions d'EUR) | Renvoi | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Prêts et avances à la clientèle (A) | Annexe 4.1, prêts et avances à la clientèle | 147 052 | 140 999 |
| + | |||
| Prises en pension (hors banques centrales) (B) | Annexe 4.1, élément des prises en pension avec les établissements de crédit et les entreprises d'investissement |
538 | – |
| + | |||
| Instruments de dette d'entreprises et d'établissements de crédit et entreprises d'investissement (banque) (C) |
Annexe 4.1, élément des instruments de dette d'entreprises et des instruments de dette d'établissements de crédit et entreprises d'investissement |
5 750 | 6 243 |
| + | |||
| Prêts et avances aux établissements de crédit et aux entre prises d'investissement (banque, hors activités de salle de marché) (D) |
Annexe 4.1, élément des prêts et avances aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement |
– | 881 |
| + | |||
| Autres expositions aux établissements de crédit (E) | – | 4 603 | – |
| + | |||
| Garanties financières données aux clients (F) | Annexe 6.1, élément des garanties financières données | 8 302 | 8 235 |
| + | |||
| Réductions de valeur sur crédits (G) | Annexe 4.2, élément des réductions de valeur | 3 534 | 4 058 |
| - | |||
| Entités d'assurance (H) | Annexe 4.1, élément des prêts et avances à la clientèle | -2 296 | -2 458 |
| + | |||
| Créances non liées aux crédits (I) | – | -517 | – |
| + | |||
| Autres (J) | Élément de l'Annexe 4.1 | -2 142 | -3 797 |
| = (A) + (B) + (C) + (D) + (E) + (F) + (G) - (H) + (I) + (J) | 164 824 | 154 160 |
Outre l'Objectif de capital propre (voir définition), nous souhaitons conserver une réserve supplémentaire flexible allant jusqu'à 2% de fonds propres en vue d'éventuelles fusions et acquisitions afin de renforcer nos positions sur nos pays stratégiques. Chaque opportunité à ce niveau sera soumise à des critères financiers et stratégiques très stricts. Cette réserve vient s'ajouter à l'objectif interne en matière de capital propre du Groupe KBC, avec pour résultat une position de capital de référence.
| Calcul (exprimé en tant que ratio common equity, fully loaded) |
2018 (objectif) | 2017 (objectif) |
|---|---|---|
| Objectif de capital propre (A) | 14,0% | 14,0% |
| + | ||
| Réserve flexible supplémentaire pour les fusions et acquisi | ||
| tions (B) | 2,0% | 2,0% |
| = (A) + (B) | 16,0% | 16,0% |
Donne une idée de l'efficacité des coûts relative (coûts par rapport aux produits) des activités bancaires. Nous calculons également ce ratio pour chaque division, selon la même méthodologie.
Le cas échéant, nous calculons également le ratio charges/produits hors éléments exceptionnels et/ou non opérationnels. L'objectif de ce calcul consiste à fournir une meilleure idée de la rentabilité relative des activités commerciales pures.
| Calcul (en millions d'EUR ou %) | Renvoi | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Ratio charges/produits | |||
| Charges d'exploitation des activités bancaires (A) | Compte de résultats consolidé: élément des charges d'exploitation | 3 714 | 3 570 |
| / | |||
| Total des produits des activités bancaires (B) | Compte de résultats consolidé: élément du total des produits | 6 459 | 6 587 |
| = (A) / (B) | 57,5% | 54,2% | |
| Ratio charges/produits hors éléments exceptionnels et/ou non opérationnels | |||
| Charges d'exploitation des activités bancaires (A) | Compte de résultats consolidé: élément des charges d'exploitation | 3 714 | 3 570 |
| Moins: éléments mineurs (a1) | -27 | -16 | |
| / | |||
| Total des produits des activités bancaires (B) | Compte de résultats consolidé: élément du total des produits | 6 459 | 6 587 |
| Moins: impact de l'évaluation à la valeur de marché des | |||
| dérivés ALM (b1) | -10 | -93 | |
| Moins: éléments mineurs (b2) | -25 | -17 | |
| = (A-a1) / (B-b1-b2) | 57,4% | 54,9% |
Donne un aperçu de la rentabilité technique (c'est-à-dire abstraction faite notamment des résultats d'investissement) des activités d'assurances dommages et indique en particulier dans quelle mesure les primes d'assurances suffisent pour couvrir les frais et les remboursements de dommages. Le ratio combiné tient compte de la réassurance cédée. Nous calculons également ce ratio pour chaque division, selon la même méthodologie.
| Calcul (en millions d'EUR ou %) | Renvoi | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Charges techniques d'assurance, y compris les frais internes de règlement des sinistres (A) |
Annexe 3.7 | 878 | 813 |
| / | |||
| Primes d'assurance acquises (B) | Annexe 3.7 | 1 553 | 1 465 |
| + | |||
| Charges d'exploitation (C) | Annexe 3.7 | 505 | 482 |
| / | |||
| Primes d'assurance comptabilisées (D) | Annexe 3.7 | 1 597 | 1 493 |
| = (A/B) + (C/D) | 88% | 88% |
Une mesure pondérée par les risques de la solvabilité du groupe, basée sur le capital Tier 1 (common equity Tier 1 capital). Les ratios mentionnés sont basés sur la méthode du compromis danois. Les règles de capital CRD IV sont progressivement mises en œuvre afin de permettre aux banques de constituer les réserves de capital nécessaires. La position de capital d'une banque est appelée phased-in s'il est tenu compte de la période de transition. Elle est qualifiée de fully loaded lorsque toutes les règles sont appliquées comme à l'issue de cette période transitoire. L'impact de l'IFRS 9 sur ce ratio est décrit au chapitre Comment gérons-nous notre capital?
| Calcul | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Le calcul détaillé figure au chapitre Comment gérons-nous | ||
| notre capital?, à la section Solvabilité au niveau du groupe KBC. |
||
| Phased-in | 16,0% | 16,5% |
| Fully loaded | 16,0% | 16,3% |
Il indique quelle part des crédits impaired (définition: voir les Crédits impaired) est couverte par des réductions de valeur. Dans la formule, le numérateur et le dénominateur concernent tous les crédits impaired, mais ils peuvent également être limités aux crédits impaired présentant un retard de plus de 90 jours (les données utilisées pour ce calcul figurent également au chapitre Comment gérons-nous nos risques?: tableau Portefeuille de crédits et d'investissement, banque).
Remarque: nous avons utilisé à partir de 2018 une définition légèrement modifiée du portefeuille de crédits (basée sur la valeur comptable brute; voir chapitre Comment gérons-nous nos risques?). Compte tenu de cette définition légèrement modifiée, le ratio de couverture se serait élevé à 48% en 2017.
| Calcul (en millions d'EUR ou %) | Renvoi | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Réductions de valeur spécifiques sur crédits (A) / |
Chapitre Comment gérons-nous nos risques?: tableau Portefeuille de crédits et d'investissement, banque |
3 203 | 4 039 |
| Crédits impaired (B) | Chapitre Comment gérons-nous nos risques?: tableau Portefeuille de crédits et d'investissement, banque |
7 151 | 9 186 |
| = (A) / (B) | 45% | 44% |
Indique quelle est la part de crédits impaired dans le portefeuille de crédits (définition: voir Portefeuille de crédits) et permet de se faire une idée de la solvabilité de ce portefeuille. Les crédits impaired sont les crédits dont il est peu probable que le principal et les intérêts fixés par contrat soient entièrement remboursés. Il s'agit de crédits répartis dans les classes PD 10, 11 et 12. Le cas échéant, dans la formule, le numérateur peut être limité aux crédits impaired présentant un retard de plus de 90 jours (PD 11 + PD 12). Les données utilisées pour ce calcul figurent également au chapitre Comment gérons-nous nos risques?: tableau Portefeuille de crédits et d'investissement, banque. Nous calculons également ce ratio pour chaque division, selon la même méthodologie.
Remarque: nous avons utilisé à partir de 2018 une définition légèrement modifiée du portefeuille de crédits (basée sur la valeur comptable brute; voir chapitre Comment gérons-nous nos risques?). Compte tenu de cette définition légèrement modifiée, le ratio de crédits impaired se serait élevé à 6,1% en 2017.
| Renvoi | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Chapitre Comment gérons-nous nos risques?: tableau Portefeuille de crédits et d'investissement, banque |
7 151 | 9 186 |
| Chapitre Comment gérons-nous nos risques?: tableau Portefeuille de crédits et d'investissement, banque |
164 824 | 154 160 |
| 4,3% | 6,0% | |
Permet de se faire une idée des réductions de valeur sur crédits reprises dans le compte de résultats pour une période donnée, par rapport au portefeuille de crédits total (définition: voir Portefeuille de crédits). À plus long terme, ce ratio donne une indication de la qualité de crédit du portefeuille. Un ratio négatif indique une reprise nette de réductions de valeur et donc un impact positif sur le résultat. Nous calculons également ce ratio pour chaque division, selon la même méthodologie.
| Calcul (en millions d'EUR ou %) | Renvoi | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Variation nette des réductions de valeur pour risques de crédit (A) |
Compte de résultats consolidé: élément des réductions de valeur, Annexe 3.10 |
-59 | -87 |
| / | Chapitre Comment gérons-nous nos risques?: tableau Portefeuille | ||
| Portefeuille de crédits moyen (B) | de crédits et d'investissement, banque | 163 393 | 151 681 |
| = (A) / (B) | -0,04% | -0,06% |
Mesure de la solvabilité des activités d'assurance, calculée selon Solvency II.
| Calcul | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Le calcul détaillé figure au chapitre Comment gérons-nous notre capital?, à la section Solvabilité de KBC Bank et KBC |
||
| Assurances séparées. | 217% | 212% |
Celui-ci donne une idée de la façon dont le groupe KBC distribue son bénéfice annuel et donc indirectement de la façon dont les bénéfices sont réservés pour renforcer le capital. Vous trouverez de plus amples informations concernant notre politique en matière de distribution des dividendes au chapitre Notre modèle d'entreprise sous Nos collaborateurs, notre capital, notre réseau et nos relations. Le montant du dividende pour 2018 s'entend sous réserve d'approbation par l'Assemblée générale.
| Renvoi | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| État consolidé des variations des capitaux propres | 1 456 | 1 256 |
| État consolidé des variations des capitaux propres | 70 | 52 |
| 2 575 | ||
| 59% | 51% | |
| Compte de résultats consolidé | 2 570 |
Permet de se faire une idée de la rentabilité relative du groupe, et plus particulièrement du rapport entre le résultat net et les capitaux propres engagés.
| Calcul (en millions d'EUR ou %) | Renvoi | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Résultat après impôts, attribuable aux actionnaires de la société mère (A) |
Compte de résultats consolidé | 2 570 | 2 575 |
| - | |||
| Coupon sur les instruments additional Tier 1 au sein des capitaux propres (B) / |
État consolidé des variations des capitaux propres | -76 | -52 |
| Capitaux propres moyens des actionnaires, à l'exclusion de la réserve de réévaluation pour FVOCI et FVPL - approche overlay (pour les actifs financiers disponibles à la vente en 2017) (C) |
État consolidé des variations des capitaux propres | 15 935 | 14 926 |
| = (A-B) / (C) | 16% | 17% |
Permet de se faire une idée de la rentabilité relative d'une division, et plus particulièrement du rapport entre le résultat net et les capitaux attribués à la division.
| Calcul (en millions d'EUR ou %) | Renvoi | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| DIVISION BELGIQUE | |||
| Résultats après impôts (intérêts de tiers inclus) de la divi sion (A) / |
Annexe 2.2., résultats par segment | 1 450 | 1 575 |
| Capital moyen attribué à la division (basé sur les actifs pondérés en fonction du risque pour les activités bancaires (selon Bâle III) et actifs pondérés en fonction du risque - équivalents pour les activités d'assurance (selon Solvency II) (B) |
6 496 | 6 007 | |
| = (A) / (B) | 22% | 26% | |
| DIVISION TCHÉQUIE | |||
| Résultats après impôts (intérêts de tiers inclus) de la divi sion (A) |
Annexe 2.2., résultats par segment | 654 | 702 |
| / | |||
| Capital moyen attribué à la division (basé sur les actifs pondérés en fonction du risque pour les activités bancaires (selon Bâle III) et actifs pondérés en fonction du risque - équivalents pour les activités d'assurance (selon |
|||
| Solvency II) (B) = (A) / (B) |
1 696 39% |
1 620 43% |
|
| DIVISION MARCHÉS INTERNATIONAUX | |||
| Résultats après impôts (intérêts de tiers inclus) de la divi sion (A) |
Annexe 2.2., résultats par segment | 533 | 444 |
| / | |||
| Capital moyen attribué à la division (basé sur les actifs pondérés en fonction du risque pour les activités bancaires (selon Bâle III) et actifs pondérés en fonction du risque - équivalents pour les activités d'assurance (selon Solvency II) (B) |
2 204 | 2 054 | |
| = (A) / (B) | 24% | 22% | |
"Moi, Rik Scheerlinck, Chief Financial Officer du groupe KBC, déclare au nom du Comité de direction de KBC Groupe SA qu'à ma connaissance, les états financiers établis conformément aux normes applicables donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de KBC Groupe SA et des entreprises comprises dans la
consolidation et que le rapport annuel contient un exposé fidèle sur l'évolution des affaires, les résultats et la situation de KBC Groupe SA et des entreprises comprises dans la consolidation, ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels ils sont confrontés."
| Investor Relations Office | |
|---|---|
| Kurt De Baenst (directeur Investor Relations Office) | |
| [email protected] | |
| KBC Groupe SA, Investor Relations Office – IRO, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique | |
| Presse | |
| Viviane Huybrecht (directeur Communication Corporate, porte-parole) | |
| [email protected] | |
| KBC Groupe SA, Communication Corporate, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique | |
| Responsabilité sociétale | |
| Vic Van de Moortel (directeur Développement durable KBC) | |
| [email protected] | |
| KBC Groupe SA, Développement durable KBC, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique | |
| Calendrier 2019 | |
| Publication du Rapport annuel 2018 et du Risk Report 2018 | 29 mars 2019 |
| Assemblée générale (agenda disponible à l'adresse www.kbc.com) | 2 mai 2019 |
| Publication des résultats du 1er trimestre 2019 | 16 mai 2019 |
| Publication des résultats du 2e trimestre 2019 | 8 août 2019 |
| Publication des résultats du 3e trimestre 2019 | 14 novembre 2019 |
| La version la plus récente du calendrier financier est disponible sur www.kbc.com. |
Rédaction: KBC Investor Relations, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique Rédaction finale, traduction, concept et design: KBC Communication, Brusselsesteenweg 100, 3000 Leuven, Belgique Impression: Van der Poorten, Diestsesteenweg 624, 3010 Leuven, Belgique Éditeur responsable: KBC Groupe SA, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. Ce rapport annuel est imprimé sur du papier écologique portant le label FSC®. La mise en page, l'impression et la finition de ce rapport annuel sont 100% climatiquement neutres.
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