AI Terminal

MODULE: AI_ANALYST
Interactive Q&A, Risk Assessment, Summarization
MODULE: DATA_EXTRACT
Excel Export, XBRL Parsing, Table Digitization
MODULE: PEER_COMP
Sector Benchmarking, Sentiment Analysis
SYSTEM ACCESS LOCKED
Authenticate / Register Log In

Gascogne

Management Reports May 4, 2012

1355_10-k_2012-05-04_ff4b4b7b-5b13-4655-8208-419728359e02.pdf

Management Reports

Open in Viewer

Opens in native device viewer

SOMMAIRE

I / PERSONNE ASSURANT LA RESPONSABILITÉ DU RAPPORT ANNUEL
I.1. NOM ET FONCTION DU RESPONSABLE DU RAPPORT ANNUEL 1
I.2. RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES 1
I.3. POLITIQUE D'INFORMATION 1
II / SITUATION FINANCIÈRE
II.1. CHIFFRES CLÉS 2
II.2. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 5 JUIN 2012 2
II.2.1. ORDRE DU JOUR DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 5 JUIN 2012 2
II.2.2. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION À L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 5 JUIN 2012 2
II.2.2.1. FAITS MARQUANTS 2
II.2.2.2. ACTIVITÉS ET RÉSULTATS DU GROUPE (HORS ACTIVITÉ COMPLEXES EN COURS DE CESSION)
II.2.2.3. ACTIVITÉ ET RÉSULTATS DES BRANCHES
4
5
II.2.2.4. POINT SUR L'ÉVOLUTION DES PRINCIPAUX CONTENTIEUX 7
II.2.2.5. RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT 8
II.2.2.6. ÉVOLUTION ET PERSPECTIVES 8
II.2.2.7. ÉVÈNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE
II.2.2.8. CONSEIL D'ADMINISTRATION AU 31 DÉCEMBRE 2011
9
9
II.2.2.9. CAPITAL 10
II.2.2.10. POLITIQUE DU GROUPE EN MATIÈRE SOCIALE 12
II.2.2.11. POLITIQUE DU GROUPE EN MATIÈRE SOCIÉTALE
II.2.2.12. POLITIQUE EN MATIÈRE DE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE
15
16
II.2.2.13. POLITIQUE DU GROUPE EN MATIÈRE ENVIRONNEMENTALE 19
II.2.2.14. INFORMATIONS SUR LES RISQUES 25
II.2.2.15. PRÉSENTATION DES RÉSOLUTIONS À L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
II.2.3. RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION SUR LE CONTRÔLE INTERNE
30
31
II.2.3.1. PRÉPARATION ET ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL D'ADMINISTRATION 31
II.2.3.2. LIMITATION DES POUVOIRS DU PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL 31
II.2.3.3. ACTIONNAIRES
II.2.3.4. RÉMUNÉRATION DES MANDATAIRES SOCIAUX
32
32
II.2.3.5. PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE 33
II.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 2011 38
II.3.1. COMPTE DE RÉSULTAT GLOBAL CONSOLIDÉ 38
II.3.2. BILAN CONSOLIDÉ 39
II.3.3. TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉ 40
II.3.4. TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS 41
II.3.5. NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 42
II.4. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS 92
II.5. COMPTES ANNUELS 2011 DE LA SOCIÉTÉ MÈRE GASCOGNE SA 93
II.5.1. COMPTE DE RÉSULTAT 93
II.5.2. BILAN ACTIF 94
II.5.3. BILAN PASSIF 94
II.5.4. ANNEXE DES COMPTES ANNUELS DE L'EXERCICE 2011 95
II.6. RAPPORTS DES COMMISSAIRES AUX COMPTES 105
II.6.1. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS 105
II.6.2. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉS 106
II.6.3. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ÉTABLI EN APPLICATION DE L'ARTICLE L.225-235
DU CODE DE COMMERCE SUR LE RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE LA SOCIÉTÉ GASCOGNE SA
108
II.6.4. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR L'AUGMENTATION DE CAPITAL RÉSERVÉE AUX ADHÉRENTS
D'UN PLAN D'ÉPARGNE D'ENTREPRISE 109
II.7. RÉSULTATS DES CINQ DERNIERS EXERCICES ET INVENTAIRE DES VALEURS MOBILIÈRES DÉTENUES EN PORTEFEUILLE 110
II.7.1. RÉSULTATS DES CINQ DERNIERS EXERCICES 110
II.7.2. INVENTAIRE DES VALEURS MOBILIÈRES DÉTENUES EN PORTEFEUILLE 110

I / Personne assurant la responsabilité du rapport annuel

I.1. NOM ET FONCTION DU RESPONSABLE DU RAPPORT ANNUEL

M. Frédéric DOULCET – Président-Directeur Général

Attestation du rapport fi nancier annuel

J'atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fi dèle du patrimoine, de la situation fi nancière et du résultat de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion ci-joint présente un tableau fi dèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation fi nancière de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.

Saint-Paul-lès-Dax, le 30 avril 2012 ,

Frédéric DOULCET Président-Directeur Général ETteur

I.2. RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES

COMMISSAIRES AUX COMPTES TITULAIRES :

• KPMG AUDIT IS SAS 3, cours du Triangle 92939 LA DÉFENSE CEDEX Représenté par M. Eric JUNIÈRES Mandat attribué le 2 juin 2010 et expirant lors de l'AGO statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31/12/2015.

• Deloitte et Associés 185, avenue Charles de Gaulle 92200 NEUILLY SUR SEINE Représenté par M. Emmanuel GADRET Mandat attribué le 2 juin 2010 et expirant lors de l'AGO statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31/12/2015.

COMMISSAIRES AUX COMPTES SUPPLÉANTS :

• KPMG AUDIT ID SAS 3, cours du Triangle 92939 LA DÉFENSE CEDEX Mandat attribué le 2 juin 2010 et expirant lors de l'AGO statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31/12/2015.

• BEAS

7-9, Villa Houssay 92200 NEUILLY SUR SEINE Mandat attribué le 2 juin 2010 et expirant lors de l'AGO statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31/12/2015.

I.3. POLITIQUE D'INFORMATION

Responsable de l'information fi nancière : M. Jérôme MONTOYA Tél. : 05 58 56 54 01 – Fax : 05 58 74 55 48 E-mail : [email protected]

II / Situation fi nancière

II.1. CHIFFRES CLÉS

(en milliers d'euros) 2011(*)
Global
2011
Activités poursuivies
2010
Activités poursuivies
Chiffre d'affaires 493 359 317 981 287 153
Part à l'international du chiffre d'affaires 253 749 135 952 121 436
Taux du chiffre d'affaires à l'international 51,4 % 42,8 % 42,5 %
Résultat courant opérationnel (5 395) (2 949) (3 651)
Résultat opérationnel (33 371) (29 669) (5 134)
Résultat net (part du groupe) (32 567) (26 636) (9 605)
Taux de marge nette (RN/CA) (6,6 %) (8,4 %) (3,3 %)
Investissements industriels 18 741 13 516 16 402
Capitaux propres (part du groupe) 153 694 153 694 187 542
Capitaux propres par action (€) 77 77 94
Endettement net/capitaux propres 65,6 % 62,1 % 47,5 %
Résultat net par action (€) (16,78) (13,72) (4,92)
Effectifs à la clôture 2 294 1 659 1 669

(*) Activité Complexes incluse.

II.2. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 5 JUIN 2012

II.2.1. ORDRE DU JOUR DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 5 JUIN 2012

  • Lecture du rapport de gestion du Conseil d'Administration incluant le rapport de gestion sur l'activité et la situation de la société et du Groupe durant l'exercice 2011, et sur les comptes sociaux et consolidés dudit exercice.
  • Lecture du rapport du Président sur le fonctionnement du Conseil d'Administration et le contrôle interne.
  • Lecture des rapports des Commissaires aux Comptes sur l'exécution de leur mission et sur les conventions visées à l'article L225-38 du Code de Commerce.
  • Approbation des dites conventions ainsi que des comptes annuels et des comptes consolidés et autres opérations de l'exercice.
  • Affectation du résultat de l'exercice.
  • Autorisation donnée à la société d'acheter ses titres.
  • Autorisation à donner au Conseil d'Administration en vue de procéder à l'émission de valeurs mobilières donnant accès au capital avec droit préférentiel de souscription.
  • Autorisation à donner au Conseil d'Administration à l'effet d'augmenter le capital social en faveur des salariés.
  • Jetons de présence.

II.2.2. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION À L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 5 JUIN 2012

II.2.2.1. FAITS MARQUANTS

Changement de Présidence : lors de l'Assemblée Générale du 28 juin 2011, à l'issue du vote des actionnaires, Monsieur François VITTOZ a été remplacé par Monsieur Frédéric DOULCET en tant que Président-Directeur Général de Gascogne SA.

L'année 2011 s'est déroulée dans un contexte de croissance du chiffre d'affaires de +9,4 % à 318 M€ à périmètre comparable (hors activité Complexes en cours de cession). Cette évolution favorable de l'activité, qui amplifi e la progression réalisée en 2010, résulte :

  • d'une demande soutenue en volumes sur la plupart des marchés,
  • des hausses de prix de vente, grâce à une politique volontariste, en partie négociées au cours du second semestre 2010,
  • de la montée en puissance des investissements réalisés en 2009 et 2010.

Cette croissance s'est réalisée dans un contexte de poursuite de fortes hausses des coûts matières et d'énergie dont une partie a pu être répercutée, avec un taux de marge brute conforme aux objectifs, mais en retrait par rapport à l'année 2010.

Dans le cadre de sa stratégie de réorganisation et de recentrage stratégique, le Groupe a entamé un processus de cession de l'ensemble de sa division Complexes(1). Dès qu'elle sera réalisée, cette opération se traduira par un renforcement des ressources fi nancières du Groupe lui permettant de poursuivre ses investissements de productivité et d'amorcer un désendettement sensible de sa structure fi nancière.

AU NIVEAU DES ACTIVITÉS, L'ANNÉE 2011 SE CARACTÉRISE PAR :

Contexte activités :

  • Des coûts matières (hors bois) encore en forte augmentation avec atteinte de niveaux historiquement hauts.
  • Dans le Papier, un arrêt technique de la chaudière rendu obligatoire en juin pour inspection et réparation (suite à des fuites de salins mettant en risque l'ensemble des installations), avec pour conséquence l'arrêt des machines pendant environ 7 jours après épuisement des stocks de pâte, entraînant un coût non prévu de l'ordre de 1,0 M€ au 30 juin. En revanche, les arrêts techniques de prévention qui étaient programmés sur le second semestre 2011 n'ont pas eu lieu, ce qui a permis à la branche Papier de compenser cette perte sur l'année.
  • Performances en ligne avec les objectifs pour la coucheuse dans le papier, et pour l'imprimeuse Hélio du site de Linnich dans les Complexes.

Tendances commerciales :

  • Reprise des volumes de ventes.
  • Niveaux de prix de vente en hausse par rapport à l'année 2010.

Impacts fi nanciers :

  • Un résultat opérationnel courant négatif des activités poursuivies de -2,9 M€ malgré la croissance de chiffre d'affaires, compte tenu notamment de coûts de départs exceptionnels de salariés sur le dernier trimestre (de l'ordre de 2,0 M€) et de foyers de pertes actuellement en cours de restructuration.
  • Un résultat net défi citaire de -32,6 M€ compte tenu notamment de provisions pour impairment sans impact sur la trésorerie à hauteur de 23,3 M€.
  • Une bonne tenue du besoin en fonds de roulement et de l'endettement net en ligne avec les objectifs.

Dans le cadre du crédit syndiqué, le Groupe n'a pas respecté les ratios fi nanciers au 31 décembre 2011 ce qui l'a conduit à classer l'intégralité de cet emprunt en dettes à court terme. Le Groupe utilise un montant de 70 M€ au 31 décembre 2011 sur un total de 78 M€ autorisé. Dans le cadre de ce crédit syndiqué, des négociations ont démarré avec le pool bancaire au cours du mois de janvier 2012 (voir ci-dessous évènements postérieurs à la clôture).

Par ailleurs, les prêts bonifi és pour la tempête "Klaus" de janvier 2009 s'élèvent à 15,9 M€ au 31 décembre 2011.

Les lignes bilatérales de fi nancement pour un montant d'autorisation de 23,3 M€, sont utilisées à hauteur de 16,2 M€ au 31 décembre 2011.

Les opérations de factoring ont également été poursuivies et complétées au cours du premier semestre avec les créances export des branches Bois et Complexes (montant net de 38,6 M€ au 31 décembre 2011).

II.2.2.2. ACTIVITÉS ET RÉSULTATS DU GROUPE (HORS ACTIVITÉ COMPLEXES EN COURS DE CESSION)

Chiffre d'affaires de 318 M€ contre 292,5 M€ en 2010 soit une croissance de 9,4 % en ligne avec l'objectif de croissance de 9 à 10 %.

Résultat opérationnel courant : -2,9 M€ contre -3,6 M€ en 2010 soit une amélioration de 0,7 M€. Hors éléments exceptionnels non récurrents (2,0 M€ de coûts liés aux mesures d'économies initiées en 2011), la perte opérationnelle courante serait de -0,9 M€ très proche de l'équilibre.

Les autres produits et charges opérationnels présentent un solde net négatif de -26,7 M€ principalement constitué des éléments suivants :

  • des provisions pour dépréciation (tests d'impairment) pour 23,3 M€ sur les actifs papier et sacs (sites grec et allemand),
  • des litiges liés à l'amiante (condamnations et constitution de provisions complémentaires) pour un montant net de 1,3 M€,
  • une provision pour restructuration de 1,1 M€ dans la fi liale allemande Gascogne Sack Deutschland dont la mise en œuvre interviendra en 2012,
  • une provision de 0,9 M€ concernant une condamnation en 1re instance aux prud'hommes dans un litige avec d'anciens salariés,
  • des sorties d'immobilisations (mises au rebut principalement) pour 0,5 M€,
  • les frais de fonctionnement résiduels de deux sites industriels mis en vente pour 0,4 M€.

Le résultat opérationnel ressort à -29,6 M€ contre -5,1 M€ au 31 décembre 2010.

Le résultat fi nancier s'améliore à -6,3 M€ (-7,1 M€ en 2010) bénéfi ciant notamment d'effets de change plus favorables.

Le résultat net des activités poursuivies qui enregistre un produit d'impôt de +9,2 M€, ressort à -26,6 M€ contre -9,6 M€ en 2010 à données comparables.

STRUCTURE FINANCIÈRE

  • Les dépenses d'investissements industriels (nettes des cessions), s'élèvent à 20,1 M€, contre 18,4 M€ en 2010, correspondant pour l'essentiel aux reliquats des investissements 2010, au démarrage de l'investissement dans une nouvelle machine sur le site de Dax dans les Complexes, et aux dépenses de renouvellement courant.
  • Le besoin en fonds de roulement d'exploitation s'élève à 92,3 M€ (dont 23,7 M€ pour les activités en cours de cession) contre 91,6 M€ au 31 décembre 2010. Hors impact du stockage de bois de tempête, il est de 65,4 M€ contre 66,4 M€.
  • Le free cash fl ow(2) se monte à -1,7 M€, et 0,1 M€ hors impact stockage du bois de tempête, contre respectivement 41,0 M€ et 50,3 M€ en 2010 (dont 45,2 M€ relatifs à la cession de la société Cenpac en juillet 2010), avec un impact net des nouvelles opérations de factoring de 7,8 M€.
  • L'endettement net ressort à 100,8 M€ (dont 20,1 M€ pour les activités en cours de cession) contre 89,0 M€ au 31 décembre 2010. Hors impact stockage de bois de tempête, il passe de 63,9 M€ au 31 décembre 2010 à 73,9 M€ à fi n décembre 2011.
  • Les capitaux propres s'élèvent à 153,8 M€ en baisse de 33,8 M€ par rapport au 31 décembre 2010 principalement liée au résultat net de l'année.
  • L'actif net par action ressort à 77,1 €.
  • Le gearing s'élève à 65,5 %, contre 47,4 % au 31 décembre 2010.

CAPITAL

Le capital est composé de 1 993 963 actions au 31 décembre 2011. Depuis le 1er janvier 2011 aucune nouvelle action n'a été créée.

Les franchissements de seuils intervenus depuis le 1er janvier 2011 sont détaillés dans le paragraphe II.2.2.9.2 ci-après.

L'action a évolué dans une fourchette de 19,51 € à 48,25 €. Le volume moyen journalier des transactions s'élève à 804. Au 31 décembre 2011, le cours était de 23,0 € contre 38 € au 31 décembre 2010.

II.2.2.3. ACTIVITÉ ET RÉSULTATS DES BRANCHES

ACTIVITÉ BOIS : DES RÉSULTATS EN BAISSE DANS UN CONTEXTE SECTEUR TOUJOURS DIFFICILE

La branche affi che une stabilité du chiffre d'affaires à 85,8 M€. Face à une ressource forestière fragilisée et attaquée par un parasite, Gascogne a poursuivi sa politique de stockage de bois, privilégiant l'approvisionnement de ses usines, et réduisant ses ventes externes. Hors activité forestière, le chiffre d'affaires des industries est en hausse de 1,4 % grâce à la forte progression des ventes de sciage (+19,6 %) soutenue par un important effet volume et prix, et la progression des ventes de murs bois, malgré le recul du segment des produits de décoration (-9 %), dont le marché reste diffi cile.

Le résultat opérationnel courant s'établit à -2,2 M€ contre +0,1 M€ au 31 décembre 2010, principalement impacté par des hausses de prix de vente (+10,4 M€), qui n'ont pas pu totalement compenser la hausse des coûts matières et énergie (-5,9 M€), la hausse des coûts d'exploitation (-2,5 M€), les effets volumes (-2,6 M€), l'augmentation des amortissements (-0,5 M€) suite aux reprises d'impairment des années antérieures, et des provisions d'exploitation (-1,2 M€) principalement sur des stocks à rotation lente.

Dans un contexte encore diffi cile, l'activité affi che un léger recul de son chiffre d'affaires sur les deux premiers mois de l'année 2012.

ACTIVITÉ PAPIER : AMÉLIORATION DE LA RENTABILITÉ ET MONTÉE EN PUISSANCE DE LA COUCHEUSE

Le chiffre d'affaires enregistre une progression de 13,8 % (+10 % après neutralisation de l'impact de l'arrêt programmé de la papeterie en mars 2010) à 100,6 M€. L'activité de l'année a été marquée par les éléments suivants :

  • bon niveau de la demande sur la plupart des marchés,
  • nette amélioration de la production avec une hausse des volumes vendus de 3,2 %,
  • poursuite de la hausse des prix qui s'ajoute à celles réalisées en 2010, soit une augmentation du prix moyen de vente de l'ordre de 13 %,
  • montée en puissance de l'activité "couchage".

Le résultat opérationnel courant s'établit à +2,8 M€, contre -0,8 M€ au 31 décembre 2010 (+2,2 M€ hors arrêt usine), principalement impacté par la hausse des prix et des volumes de vente (+17,2 M€), ainsi qu'à la montée en puissance de l'activité de "couchage" (+0,7 M€), qui ont plus que compensé les augmentations de coûts matières (-7,4 M€), et les coûts de production (-7,5 M€) compte tenu de la hausse des volumes produits.

Après un quatrième trimestre 2011 toujours en progression, dans un contexte porteur sur une offre en concentration, et avec la poursuite de la montée en puissance du couchage, l'activité démarre sur les deux premiers mois de l'année 2012 en progression de chiffre d'affaires et au-dessus de ses objectifs.

ACTIVITÉ SACS : LÉGÈRE PROGRESSION DE LA RENTABILITÉ DANS UN CONTEXTE DE POURSUITE DES HAUSSES DE COÛTS MATIÈRES, AVEC LES SITES ALLEMAND ET GREC EN BAISSE

L'année 2011, avec une hausse de 16,9 % du chiffre d'affaires à 121,9 M€, marque un net retournement de l'activité. Cette forte croissance qui concerne tous les sites à l'exception de la Tunisie (évènements géopolitiques locaux), s'explique par :

  • un redressement d'activité sur la plupart des marchés,
  • une politique volontariste de hausse des prix de vente résultant notamment des négociations initiées fi n 2010,
  • l'amélioration du mix produits grâce au développement du segment stratégique des sacs Pet Food pour lequel une nouvelle imprimeuse a été démarrée en mars sur le site de Mimizan.

Le résultat opérationnel courant s'établit à +0,3 M€, contre -0,3 M€ au 31 décembre 2010. Cette progression de 0,6 M€ a été réalisée avec des évolutions contrastées selon les sites :

  • La France affi che une forte progression en passant de +0,4 M€ en 2010 à +1,4 M€ cette année, sous l'effet principal d'une hausse des prix de vente et d'une amélioration du mix produits.
  • La Grèce et la Tunisie restent stables.
  • L'Allemagne voit son résultat opérationnel courant baisser de -0,5 M€ (-1,6 M€ vs -1,1 M€ en 2010), sous l'effet principal d'une forte baisse du taux de marge brute en raison de problèmes dans le suivi opérationnel des activités.

Après une année 2011 marquée par la tendance positive observée depuis le premier trimestre, l'activité continue d'affi cher une croissance de son chiffre d'affaires à fi n février.

ACTIVITÉ COMPLEXES (EN COURS DE CESSION) : UNE DÉGRADATION DE LA RENTABILITÉ, PRINCIPALEMENT IMPUTABLE À LA SUISSE, DANS UN CONTEXTE GLOBAL DÉFAVORABLE DE FORTES HAUSSES DES COÛTS MATIÈRES

Dans un environnement contrasté, avec une infl ation subite et conséquente du coût des matières premières, l'activité affi che une hausse du chiffre d'affaires de 7,0 % à 184,4 M€, grâce à la poursuite des hausses de prix et à la croissance des ventes sur les segments stratégiques.

Le résultat opérationnel courant ressort à -2,4 M€ contre +2,4 M€ au 31 décembre 2010, soit une dégradation de -4,8 M€, dans un contexte de fort pincement du taux de marge brute. Cette évolution s'explique principalement par des hausses de coûts matières premières ayant atteint des niveaux historiques (-6,6 M€), les impacts négatifs signifi catifs liés au cours de change du franc suisse (-1,8 M€), à des opérations de déstockage pour un montant total de -1,4 M€, à la hausse des coûts de production (-1,9 M€), qui n'ont pas pu être totalement compensées par la hausse des prix de vente (+6,6 M€), la progression des volumes et l'amélioration du mix (+0,3 M€).

Le chiffre d'affaires de l'activité est stable sur les deux premiers mois de l'année 2012.

SOCIÉTÉ MÈRE (COMPTES SOCIAUX)

Le chiffre d'affaires social de Gascogne SA, essentiellement composé des prestations facturées à ses fi liales au titre de l'assistance technique, du contrôle et de la coordination des activités, s'établit à 7,2 M€, contre 7,1 M€ en 2010.

Le résultat d'exploitation est négatif à -4,4 M€ contre un résultat négatif de -3,4 M€ en 2010. Cette diminution de 1 M€ provient principalement de :

  • Une hausse des frais de personnel de 0,9 M€, principalement liée aux indemnités de fi n de contrat de travail suite aux réorganisations réalisées au cours du 2e semestre 2011.
  • Les autres charges restent dans l'ensemble stables par rapport à 2010.

Le résultat fi nancier net est de -15,3 M€, contre -2,4 M€ en 2010. Il est composé pour l'essentiel des éléments suivants :

  • Dividendes encaissés des fi liales pour un montant de 1,8 M€, contre 2,2 M€ en 2010.
  • Produits financiers nets encaissés des filiales pour 3,2 M€ contre 3,0 M€ en 2010, dans le cadre du cash pooling principalement.
  • Intérêts versés à hauteur de 2,8 M€ contre 3,9 M€ en 2010.
  • Intérêts versés sur les instruments de couverture (swap de taux) pour 1,2 M€ contre 1,8 M€ en 2010.
  • Provision sur les actions auto-détenues 0,8 M€ contre une reprise de 0,2 M€ en 2010.
  • Provision pour dépréciation des titres de participation à hauteur de 13,5 M€.
  • Provision créances en compte courant des fi liales pour 1,2 M€.

Le résultat courant est de -19,7 M€ contre -5,8 M€ en 2010.

Le résultat exceptionnel est de -0,2 M€ en 2011 contre 22,0 M€ en 2010.

Le résultat net est de -19,9 M€ contre +16,2 M€ en 2010.

La structure du bilan enregistre les variations suivantes :

  • À l'actif :
  • augmentation des créances clients de 0,7 M€,
  • diminution des autres créances 2,5 M€ (diminution des comptes courants)
  • Au passif, les emprunts et dettes auprès d'établissements de crédit augmentent de 1,1 M€ dont, 2,0M€ d'émission d'un nouvel emprunt (Palatine), une augmentation de l'utilisation des découverts bancaires et spot pour 11,2 M€ moins 12,0 M€ de remboursements du crédit syndiqué.

Le nombre d'actions auto-détenues au 31 décembre 2011 est de 52 854, dont 12 648 actions au travers du contrat de liquidité.

Echéancier fournisseur

Les dettes fournisseurs de Gascogne SA s'élèvent à 898 K€ dont 591 K€ correspondant à des factures reçues qui se décomposent par échéance comme suit :

(en milliers d'euros) Exercice
Factures
Factures échues
2011 non échues < 30 jours 30 - 60 jours 60 - 90 jours > 90 jours
Fournisseurs français 350 190 164 (1) (3) 0
Fournisseurs étrangers 32 0 32 0 0 0
Factures en litiges 73 3 43 0 0 27
Total fournisseurs hors groupe (a) 454 193 239 (1) (3) 27
Fournisseurs groupe (b) 137 120 12 0 0 5
Total fournisseurs (factures reçues) (a) + (b) 591 313 251 (1) (3) 31
(en milliers d'euros) Exercice Factures Factures échues
2010 non échues < 30 jours 30 - 60 jours 60 - 90 jours > 90 jours
Fournisseurs français 364 232 127 0 8 (3)
Fournisseurs étrangers 142 113 31 0 0 (2)
Factures en litiges 46 5 13 0 0 28
Total fournisseurs hors groupe (a) 552 350 171 0 8 23
Fournisseurs groupe (b) 52 52 0 0 0 0
Total fournisseurs (factures reçues) (a) + (b) 604 402 171 0 8 23

II.2.2.4. POINT SUR L'ÉVOLUTION DES PRINCIPAUX CONTENTIEUX

Litige Bruxelles

Suite aux procédures engagées par Gascogne SA et Sachsa Verpackung (devenue Gascogne Sack Deutschland) devant le Tribunal de Première Instance des Communautés Européennes pour faire appel de l'amende de 13,2 M€ infl igée par la Commission Européenne, les audiences de plaidoiries ont eu lieu le 2 février 2011.

Par une décision du 16 novembre 2011, le Tribunal de l'Union Européenne a rejeté le recours en annulation. Les sociétés ont décidé d'intenter un pourvoi devant la Cour de Justice Européenne. Une décision pourrait intervenir au cours du second semestre 2013. Ce litige fait l'objet d'une provision de 13,2 M€ (constituée fi n 2005) et d'intérêts courus pour 3 M€.

Litige Landes Wood Trading

La société Forestière de Gascogne, dans le cadre d'un litige avec le client Landes Wood Trading, a été condamnée en date du 19 août 2011 par le Tribunal de Commerce de Mont-de-Marsan à verser à Landes Wood Trading des dommages intérêts de 4 425 K€ avec demande d'exécution provisoire.

La société Forestière de Gascogne a fait appel du jugement sur le fond et obtenu en référé la suspension de l'exécution provisoire.

Les plaidoiries de la procédure en appel ne devraient pas avoir lieu avant fi n 2012.

La société a constitué une provision de 100 K€.

Litiges liés à l'amiante

• Gascogne Paper

À fi n 2011, 57 salariés de la société Gascogne Paper ont déposé un dossier auprès de la Caisse Régionale d'Assurance Maladie (CRAM), pour reconnaissance du caractère professionnel de la maladie liée à l'exposition à l'amiante.

49 dossiers ont été reconnus en maladie professionnelle, 6 refusés et 2 mis à l'étude.

Parmi les 49 dossiers reconnus en maladie professionnelle, 42 salariés ont déposé une assignation devant le Tribunal des Affaires de la Sécurité Sociale (TASS), afi n de faire reconnaître la responsabilité de l'employeur au titre de la faute inexcusable, et d'obtenir une indemnisation complémentaire à la prise en charge par les Caisses d'Assurance Maladie. Sur les 42 dossiers :

• 5 ont été jugés en 2007 par décision du 11 février 2008 : la faute inexcusable a été retenue mais les dossiers ont été déclarés inopposables à Gascogne Paper, la charge fi nancière des condamnations a donc été totalement affectée aux Caisses d'Assurance Maladie. Les appels n'ont pas modifi é ces jugements.

  • 21 ont été jugés en Première Instance le 28 juin 2010 :
  • 8 dossiers pour lesquels la faute inexcusable a été retenue et déclarés opposables à Gascogne Paper. Pour ces 8 dossiers, dont 2 ont fait l'objet d'un recours en appel, la société a été condamnée à verser des indemnités pour un montant de 459 K€ qui ont été enregistrées dans les comptes au 31 décembre 2010.
  • 13 dossiers pour lesquels la faute inexcusable a été retenue, et déclarés inopposables à Gascogne Paper, donc sans demande de versement d'indemnités.
  • 7 ont obtenu une demande de renvoi lors de la Première Instance du 28 juin 2010, ont été plaidés le 7 mars 2011, et le TASS a rendu sa décision le 25 juillet 2011 : la faute inexcusable a été retenue pour les 7 dossiers mais 6 ont été déclarés inopposables à Gascogne Paper et la société a été condamnée à hauteur de 33 K€ pour le dernier dossier.
  • 1 dossier n'a pas encore été plaidé.
  • 8 nouveaux dossiers déposés au cours de l'année 2011 dont 3 ont été plaidés en décembre 2011 et 5 ne sont pas encore plaidés.

• Gascogne Sack

Aucun élément nouveau n'est intervenu au cours de l'année 2011. Deux dossiers de demande de reconnaissance du caractère professionnel de la maladie ont été déposés en 2008 et reconnus comme tels.

Synthèse des impacts fi nanciers

Pour mémoire, le Groupe avait comptabilisé une charge de 0,7 M€ au 31 décembre 2010 incluant les indemnités auxquelles Gascogne Paper avait été condamnée et une provision sur les autres dossiers en cours.

En 2011, le Groupe a versé, sur demande de la CPAM, une rente de 0,2 M€ (non provisionnée à fi n 2010), aux ayants droits d'un salarié décédé pour lequel Gascogne Paper avait été condamnée et a comptabilisé une provision complémentaire de 1,1 M€ au titre des nouveaux dossiers.

Litige avec les anciens salariés du site de Givet

À la suite de l'annonce de la fermeture du site de Givet, 55 salariés ont intenté des actions individuelles afi n d'obtenir des primes supra légales supplémentaires à celles déjà versées.

Le Conseil des Prud'hommes de Charleville-Mézières a condamné le 16 mai 2011 Gascogne Laminates à verser à ses anciens salariés des indemnités et des salaires pour un montant total de 930 K€ avec demande d'exécution provisoire. La société a fait appel de cette décision sur le fond et obtenu en référé la suspension de l'exécution provisoire.

Le jugement en appel est programmé en juin 2012.

Une provision a été constituée pour le montant de la condamnation soit 930 K€.

Litiges avec l'ancien dirigeant de la Branche Bois

Jean-Luc IMBERTY, ancien dirigeant de la Branche Bois, a contesté son licenciement pour faute grave le 17 octobre 2011 auprès du Conseil des Prud'Hommes de Bergerac et réclamé des dommages et intérêts à Gascogne SA pour 0,3 M€.

Par ailleurs, la société Meysset Développement (dont le représentant légal est M. Jean-Luc IMBERTY) a assigné Gascogne SA et Gascogne Wood Products, le 28 février 2012 auprès du Tribunal de Commerce de Dax et réclame 1,5 M€ de dommages et intérêts en réparation du caractère brutal et abusif de la révocation de son mandat de Président de Gascogne Wood Products en octobre 2011.

La société, estimant que ces deux demandes sont totalement infondées, n'a pas constitué de provision au 31 décembre 2011.

II.2.2.5. RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT

Les dépenses de recherche et développement identifi ées dans le cadre du dispositif du Crédit Impôt Recherche en France pour l'exercice 2011 s'élèvent à 1 309 K€ et sont comptabilisées en charge.

II.2.2.6. ÉVOLUTION ET PERSPECTIVES

Le management est pleinement mobilisé et engagé pour que la réorganisation initiée en 2011 apporte ses pleines mesures. Par ailleurs, les processus se poursuivent activement concernant la renégociation de la dette avec le pool bancaire ainsi que la cession des actifs de la branche Complexes.

En terme de chiffre d'affaires, après un premier trimestre relativement stable par rapport à celui de 2011, marqué principalement par un retrait dans la branche Bois (recul des marchés du sciage et de la décoration), le Groupe maintient son objectif de croissance pour l'année 2012.

II.2.2.7. ÉVÈNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE

Dans le cadre du contrat syndiqué, des négociations sur la restructuration de la dette du Groupe ont démarré au cours du mois de janvier 2012 et sont encore en cours à ce jour.

Les principaux éléments de négociation à la date de rédaction du présent rapport sont les suivants :

  • Les banques ont accepté un "waiver" des cas de défaut, le report d'une échéance de principal de fi n mars, et le maintien des lignes bilatérales pendant la phase de négociations.
  • Les banques ont également mis à disposition de la société (Gascogne SA) en date du 20 février 2012 un prêt relais de 11,6 M€ avec des clauses de remboursement spécifi ques, et à échéance de juillet 2012.
  • Les discussions sur la restructuration de la dette elle-même sur un horizon moyen terme sont toujours en cours.

II.2.2.8. CONSEIL D'ADMINISTRATION AU 31 DÉCEMBRE 2011

L'année 2011 a été marquée par la recomposition du Conseil d'Administration suite à la décision de l'Assemblée Générale du 28 juin 2011.

À l'issue de cette Assemblée, le nouveau Conseil d'Administration a décidé que la direction générale serait assurée par le Président comme précédemment.

Frédéric DOULCET est alors nommé Président-Directeur Général.

FONCTIONS ET MANDATS SOCIAUX AU 31 DÉCEMBRE 2011

Christophe ALLARD, Chef d'entreprise Vice-Président du Conseil de Surveillance de EFE SA Président-Directeur Général de Vignobles ALLARD SAS Président-Directeur Général de Boomerang SAS Administrateur de AKOA SA et de AVANQUEST SA Titulaire de 100 titres au nominatif au 29 février 2012

Giselin BRUNEL, Cadre chef de projet

Administrateur représentant les actionnaires salariés, Président de l'ASRAG (Association Salariés et Retraités Actionnaires de Gascogne), Président du Conseil de Surveillance du fonds commun de placement Gascogne Epargne (obligations Gascogne du PEE) Titulaire de 21 titres au nominatif au 29 février 2012

Victoire BOISSIER, Directeur fi nancier Vice-Président Finance de LOUVRE HÔTEL Titulaire de 100 titres au nominatif au 29 février 2012

Frédéric DOULCET, Chef d'entreprise Gérant de F.D. CONSEILS et PARTICIPATIONS SARL – SCI BOBRIS – SC HOCHE – SNC ECURIE DOULCET Administrateur de QUALISENS Titulaire de 500 titres au nominatif au 29 février 2012

Jean DUCROQUET, Administrateur de sociétés Gérant de KALITEA immobilier résidentiel et de KALITEA gestion immobilière Administrateur des sociétés EEM et OBER Titulaire de 100 titres au nominatif au 29 février 2012

Gérard HIGUINEN, Administrateur de sociétés Vice-Président du Conseil de Surveillance de POMONA SA, Co-Gérant de FIBAHI Société Civile Titulaire de 100 titres au nominatif au 29 février 2012

Eléonore JODER-TRETZ, Directeur administratif et fi nancier Administrateur de LUCIBEL SA Membre du Conseil de Surveillance de PRET D'UNION Titulaire de 100 titres au nominatif au 29 février 2012

Christian MARTIN, Expert-Comptable Gérant de CHRISTIAN MARTIN ET ASSOCIÉS SARL Titulaire de 247 titres au nominatif au 29 février 2012

Les membres du Conseil d'Administration détiennent 1 268 actions au nominatif au 29 février 2012. Ils sont nommés conformément à la loi. Les mandats en cours, d'une durée de six ans, prendront fi n lors de l'Assemblée Générale Annuelle de 2017 statuant sur les comptes de l'exercice 2016.

COMMISSAIRES AUX COMPTES

KPMG Audit IS SAS, représenté par Eric JUNIÈRES Titulaire
KPMG Audit ID SAS Suppléant
Deloitte et Associés, représenté par Emmanuel GADRET Titulaire
BEAS Suppléant

II.2.2.9. CAPITAL

Évolution du capital

Exercice Opérations en euros Capital
social
(en euros)
Nombre
d'actions
de 15 € de
Droits
de vote
double
Nature Montants nominal
01/01/2007 29 255 670 1 950 378
levées d'options Augmentation de capital 647 400,00 43 160
prime d'émission 2 196 040,40
31/12/2007 29 903 070 1 993 538 594 345
levées d'options Augmentation de capital 6 375,00 425
prime d'émission 21 615,50
29 909 445 1 993 963
31/12/2008 29 909 445 1 993 963 587 179
31/12/2009 29 909 445 1 993 963 901 738
31/12/2010 29 909 445 1 993 963 1 172 033
31/12/2011 29 909 445 1 993 963 1 089 153

Autres titres donnant accès au capital

Il existe des plans d'options de souscription d'actions décrits dans le rapport spécial en II.2.2.9.4.

II.2.2.9.1. OPTIONS DE SOUSCRIPTIONS D'ACTIONS

En vertu des pouvoirs conférés par les Assemblées Générales Extraordinaires des 6 juin 1988, 7 juin 1993 et 25 mai 1998, le Directoire a consenti des options de souscription d'actions de la société, au bénéfi ce de certaines catégories de personnel. Depuis l'organisation de la société en Conseil d'Administration, aucune option de souscription d'actions n'a été consentie. Restent à lever au 31 décembre 2011 : 2 200 options équivalant à 2 200 actions.

22 700 options de souscription d'actions n'ont pas été exercées durant la période et de ce fait sont échues.

Date de
la décision
Nombre total
d'options
dont
attribuées à
attribuées des mandataires
sociaux
dont
attribuées
à des
salariés
Point de
départ
d'exercice
des options
Date
d'expiration
Prix de
souscription
ou d'achat
Nombre
d'options
levées au
29/02/2012
Nombre
d'options
restantes au
29/02/2012
08/03/2002 1 500 1 500 08/03/2007 07/03/2012 69,69 1 500
30/04/2002 700 700 30/04/2007 29/04/2012 76,35 700
TOTAL 2 200 0 2 200 2 200

II.2.2.9.2. RÉPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE

Au 31 décembre 2011, le capital de la société était composé de 1 993 963 actions au nominal de 15 €.

À la date de rédaction du présent rapport, le nombre d'actions composant le capital est de 1 993 963. Compte tenu de l'existence du droit de vote double pour les actions détenues en compte nominatif depuis plus de 3 ans (article 13 des statuts), le nombre total de droits de vote théorique s'établit à 2 892 628 au 1er mars 2012. Le nombre de droits de vote réel est de 2 852 422 compte tenu de l'autocontrôle qui s'établit à 40 206 titres.

Identité des principaux actionnaires connus d'après les déclarations de franchissements de seuils légaux reçues par la société au 31 décembre 2011 :

Seuils Capital Droits de vote
Plus de 5 % Compagnie d'Investissement de Paris Compagnie d'Investissement de Paris
Société Générale Société Générale
Meysset Développement Meysset Développement
Tocqueville
Plus de 10 % Tocqueville
Plus de 20 %
Plus de 25 % Électricité et Eaux de Madagascar Électricité et Eaux de Madagascar
Plus de 30 %

Modifi cations des seuils légaux reçues au cours de l'exercice :

• Financière de l'Échiquier : franchissement du seuil légal de 5 % du capital à la baisse.

• Électricité et Eaux de Madagascar : franchissement du seuil légal de 30 % des droits de vote à la baisse.

• Tocqueville Finance : franchissement du seuil légal de 10 % du capital à la baisse.

Au 31 décembre 2011, la participation des salariés dans le capital de la société se monte à 72 000 actions détenues par le Fonds Commun de Placement Gascogne Investissement, soit 3,61 % du capital.

Enfi n, nous vous informons qu'au 31 décembre 2011, la société détenait 52 854 actions Gascogne SA de valeur nominale de 15 € et représentant une valeur brute de 3 368 K€, dont 12 648 actions consacrées à la liquidité des actions au travers du contrat de liquidité.

Aucune action d'autocontrôle n'a été achetée ou vendue hors du contrat de liquidité.

Les objectifs du programme de rachat d'actions en cours sont rappelés ci-dessous :

  • Assurer l'animation du marché secondaire ou la liquidité de l'action Gascogne SA par l'intermédiaire d'un prestataire de service d'investissement au travers d'un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l'AFEI admise par l'AMF.
  • Assurer la couverture de plans d'options d'achat d'actions et autres formes d'allocations d'actions à des salariés et/ou mandataires sociaux du Groupe dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi, notamment au titre de la participation aux résultats de l'entreprise, au titre du plan d'épargne d'entreprise ou par attribution d'actions gratuites.
  • Conserver les actions achetées et les remettre ultérieurement à l'échange ou en paiement dans le cadre d'opérations éventuelles de croissance externe, étant précisé que les actions acquises à cet effet ne peuvent excéder 5 % du capital de la société.

Pacte d'actionnaires

À la connaissance de la société au 28 février 2012, aucun pacte d'actionnaires n'est actuellement en cours et aucun actionnaire, autre que ceux mentionnés ci-dessus, ne détient plus de 5 % du capital ou des droits de vote.

Autocontrôle

L'Assemblée Générale du 28 juin 2011 a autorisé les rachats d'actions mais à la date de rédaction du présent rapport, cette autorisation n'a pas été utilisée. Au 29 février 2012, l'autocontrôle représente 40 206 actions, hors contrat de liquidité, soit 2,02 % du capital.

SITUATION FINANCIÈRE

Autorisations en cours

Les augmentations de capital et les émissions d'obligations autorisées en cours fi gurent dans le tableau ci-après :

A.G. du Compétence Délégation Durée
28 juin 2011 Ordinaire Emission d'obligations privées réservées au personnel 2 ans
par l'intermédiaire des FCP (5 000 000 €)

Cette autorisation n'a pas encore été utilisée à la date de rédaction du présent rapport.

II.2.2.9.3. MARCHÉ DES TITRES DE L'ÉMETTEUR – COTATION

En 2011, les titres Gascogne SA, code EUROCLEAR FR0000000124414 sont référencés sur l'Eurolist d'Euronext compartiment C.

Nombre de titres Capitaux Cours extrêmes
Mois échangés (en millions d'euros) plus haut (en euros) plus bas (euros)
2011
Janvier 7 656 0,31 40,90 38,00
Février 27 052 1,15 43,49 40,43
Mars 21 310 0,86 42,00 37,04
Avril 24 817 1,04 42,81 40,90
Mai 21 536 0,97 48,25 42,32
Juin 10 783 0,49 47,00 43,20
Juillet 7 342 0,32 45,20 41,80
Août 12 399 0,47 41,90 34,00
Septembre 17 612 0,59 37,26 29,63
Octobre 4 785 0,15 32,80 30,20
Novembre 20 875 0,57 32,79 22,30
Décembre 30 493 0,64 23,69 19,50
2012
Janvier 37 936 0,89 24,50 21,56
Février 27 734 0,58 22,23 19,50

Volumes mensuels (extraits d'Euronext Paris SA) :

Cours de clôture au 31 décembre 2011 : 23 €

II.2.2.9.4. RAPPORT SPÉCIAL SUR LES OPTIONS DE SOUSCRIPTIONS D'ACTIONS

Conformément aux dispositions de la loi NRE, nous portons à votre connaissance les informations relatives aux salariés et mandataires sociaux du groupe Gascogne, bénéfi ciaires d'options de souscription d'actions au cours de l'exercice 2011 (il n'existe pas actuellement d'options d'achat d'actions) :

• Aucun salarié ni aucun mandataire social n'a bénéfi cié d'attribution d'options de souscription d'actions au cours de l'exercice.

• Aucun salarié ni aucun mandataire social n'a levé d'options de souscription d'actions au cours de l'exercice.

II.2.2.9.5. RAPPORT SPÉCIAL SUR LES ATTRIBUTIONS D'ACTIONS GRATUITES

Il n'y a pas eu d'attribution d'actions gratuites au cours de l'exercice.

II.2.2.10. POLITIQUE DU GROUPE EN MATIÈRE SOCIALE

L'année 2011 a été marquée par une réorganisation des sites avec des départs associés, en particulier en lien avec la fermeture du bureau de Paris et la nouvelle organisation du site de Mimizan après le regroupement sous une seule équipe de direction des activités papier et sacs.

II.2.2.10.1. INDICATEURS SOCIAUX QUALITATIFS 2011

Sécurité

Gascogne s'est investi dans la démarche de prévention de la pénibilité au travail.

Les différentes activités qui composent le groupe Gascogne sont accidentogènes et force est de constater qu'il reste une forte marge de progression pour amener les résultats sécurité à un niveau correct. Faire diminuer le nombre d'accidents du travail et de maladies professionnelles résultant chaque année de la pratique de nos métiers reste donc un objectif prioritaire pour chacune des entreprises constituant le Groupe.

Différents textes défi nissant et règlementant la pénibilité au travail ont été édictés en 2011. Les équipes du Groupe ont décidé de saisir cette opportunité pour travailler ensemble sur les démarches de prévention, et de faire de cet outil un élément important sur l'échange des bonnes pratiques.

Le dossier "Plan en faveur de la Prévention de la pénibilité" PF2P s'est concrétisé de la façon suivante :

  • Une rencontre d'échange sur les meilleures pratiques en la matière entre les responsables sécurité des différentes activités sous l'égide de la coordination Ressources Humaines.
  • La réalisation d'un état des lieux de la pénibilité au travail. Sur cette base, une actualisation ou une précision des documents uniques d'évaluation des risques aux postes de travail a été effectuée.
  • La présentation de cet état des lieux aux instances représentatives du personnel Délégués syndicaux, CHSCT (Comité d'Hygiène Sécurité et Conditions de Travail), CE (Comité d'Entreprise) – qui ont pu faire un retour sur ce document.
  • La préparation d'un plan d'actions ou d'un accord d'entreprise en faveur de la "prévention de la pénibilité" couvrant une période de trois ans. Ce document est articulé autour d'un plan d'actions annuel et de moyens bien défi nis ; il fait l'objet d'une consultation des CHSCT et CE, avec avis favorables de la plupart des instances.
  • L'ensemble de ces étapes a été réalisé en étroite collaboration avec les directions d'usine, les services QSE et les membres du personnel impliqués dans la démarche sécurité existante, le tout coordonné par les services RH.
  • Les démarches de prévention ont ainsi trouvé un nouveau souffl e au travers d'un dossier Prévention de la pénibilité traité de façon participative, qui a permis de valoriser l'existant et a ainsi donné des axes de travail pour les années à venir.

Santé et prévoyance

La situation de nos régimes de protection sociale était particulièrement délicate en 2011, avec un tel défi cit, tant en santé qu'en prévoyance, que l'assureur a, chose rare, dénoncé les contrats.

Il a donc fallu, procéder à un tour de table et présenter les résultats à l'ensemble des organisations syndicales des différentes branches du Groupe, dont les représentants composent la Commission de Suivi de la Prévoyance Santé (CSPS) au niveau du Groupe.

A l'issue de travaux studieux, cette commission a donné un avis favorable à de nouveaux contrats en 2012, tout en prévoyant de continuer les consultations :

  • Pour l'essentiel, les garanties pour le personnel sont préservées et les tarifs, qui avaient peu augmenté ces dernières années, subiront une hausse raisonnable, en particulier pour compenser les taxes nouvelles de l'État.
  • Cela a été une nouvelle occasion de rappeler l'importance de la responsabilité de chacun dans l'équilibre de ces régimes collectifs.

Emploi et compétences

L'année 2011 a vu la poursuite de la démarche de Gestion Prévisionnelle de l'Emploi et des Compétences (GPEC) dans le Groupe : après les métiers "cœurs" qui avaient mobilisé les années précédentes, nous avons harmonisé en 2011 et défi ni ensemble les métiers de la production, la maintenance, l'administration des ventes, la logistique et le management.

En 2012, nous travaillerons sur les métiers de la gestion, l'informatique, la qualité-sécurité et environnement, et les métiers spécifi ques de La Forestière.

Les référentiels couvrent aujourd'hui une part très signifi cative des métiers, et le processus de validation fonctionne correctement, appuyé sur le travail constant des responsables emploi-formation.

Une journée annuelle "compétences-métiers" a été mise en place au niveau Groupe et la démarche est partagée avec les représentants du personnel.

Les entretiens professionnels sont maintenant l'objet d'indicateurs de suivi, partagés avec les managers.

Egalité professionnelle

À travers cette démarche qui a fait l'objet d'accords, à Mimizan par exemple, et de plan d'actions, à Dax ou dans les activités du bois, toute situation de différence de salaire entre homme et femme, à poste et compétence égale, fait l'objet d'une analyse partagée afi n de vérifi er en particulier qu'il n'y a pas de situation de discrimination entre hommes et femmes dans le Groupe.

Sur la base des textes signés ou approuvés, c'est désormais annuellement et en concertation que cette analyse est effectuée de façon systématique.

II.2.2.10.2 INDICATEURS SOCIAUX QUANTITATIFS DE GASCOGNE

Les effectifs ci-dessous sont les effectifs inscrits pour toutes les sociétés consolidées au 31 décembre de chaque année.

Effectifs (hors intérim et absences longues durées)

CDD CDI Total
2010 2011 2010 2011 2010 2011
Société Mère 3 2 28 28 31 30
Activité Bois 19 18 572 551 591 569
Activité Papier 6 8 501 507 507 515
Activité Sacs 23 21 517 524 540 545
Activité Complexes 43 24 582 590 625 614
Total 94 73 2 200 2 200 2 294 2 273

Répartition par ancienneté

de 0 à 10 ans de 11 à 20 ans de 21 à 30 ans plus de 30 ans total
2010 2011 2010 2011 2010 2011 2010 2011 2010 2011
Société Mère 20 19 5 5 5 4 1 2 31 30
Activité Bois 225 205 151 134 153 163 62 67 591 569
Activité Papier 195 199 108 111 149 147 55 58 507 515
Activité Sacs 251 253 96 92 137 136 56 64 540 545
Activité Complexes 322 314 147 131 100 124 56 45 625 614
Total 1 013 990 507 473 544 574 230 236 2 294 2 273

Taux d'absentéisme (%)

2010 2011
Société Mère 1,22 1,47
Activité Bois 6,19 6,54
Activité Papier 6,74 5,00
Activité Sacs 6,25 4,48
Activité Complexes 5,27 5,57
Moyenne Groupe 6,02 5,36

Nombre d'accidents du travail avec arrêt : 2009 : 95 (dont 87 hors Cenpac) 2010 : 78 hors Cenpac

2011 : 88

Accidents du travail (hors accidents de trajets)

Taux de gravité Taux de fréquence Nombre de journées perdues
2010 2011 2010 2011 2010 2011
Activité Bois 0,90 2,01 26,20 28,20 791 1 781
Activité Papier 0,96 1,35 18,00 24,60 693 1 040
Activité Sacs 1,24 0,25 27,20 17,50 1 048 225
Activité Complexes 0,76 0,48 14,10 24,30 759 493
Taux moyen/Total 0,96 0,98 21,20 23,60 3 291 3 539

Répartition Hommes/Femmes

Hommes Femmes Total
2010 2011 2010 2011 2010 2011
Société Mère 15 16 16 14 31 30
Activité Bois 437 426 154 143 591 569
Activité Papier 453 454 54 61 507 515
Activité Sacs 455 461 85 84 540 545
Activité Complexes 522 504 103 110 625 614
Total 1 882 1 861 412 412 2 294 2 273

Répartition Hommes/Femmes cadres

Hommes Femmes Total
2010 2011 2010 2011 2010 2011
Société Mère 13 12 3 2 16 14
Activité Bois 33 32 12 13 45 45
Activité Papier 38 35 7 10 45 45
Activité Sacs 46 47 5 3 51 50
Activité Complexes 65 60 15 14 80 74
Total 195 186 42 42 237 228

II.2.2.11. POLITIQUE DU GROUPE EN MATIÈRE SOCIÉTALE

Le groupe Gascogne est implanté dans les Landes depuis 1925. L'entreprise s'est développée et est aujourd'hui un acteur et employeur local français de premier ordre.

Fortement implanté en Aquitaine, le Groupe s'attache à instaurer un dialogue régulier avec ses parties prenantes locales et mène des actions de sensibilisation envers tous les publics.

Le Groupe incite, au travers de relations avec le monde scolaire et étudiant, à la découverte de ses métiers et au partage de ses savoirs.

Leader sur ses marchés, Gascogne est un membre actif de nombreuses associations professionnelles.

Parties prenantes locales

Le site industriel de Mimizan, regroupant la papeterie de Gascogne Paper et la sacherie de Gascogne Sack, s'attache à dialoguer avec ses parties prenantes locales.

Un groupe de liaison, composé de représentants de la mairie, de l'Offi ce de Tourisme de Mimizan ainsi que des associations locales de protection de l'environnement et d'utilisateurs de l'espace (surfeurs, chasseurs) et un médecin, se réunit 3 fois par an pour échanger avec des interlocuteurs de Gascogne Paper et Gascogne Sack sur des sujets environnementaux relatifs au site industriel de Mimizan. De plus, des visites des sites de production sont régulièrement organisées.

En 2010, Forestière de Gascogne a permis à 150 sylviculteurs de visiter la scierie de Saint-Symphorien. En 2011, cette opération a été renouvelée sur le site de Marmande afi n de présenter un autre métier du bois, la construction bois.

Par ailleurs, durant l'année, les sites Gascogne Paper Mimizan et Gascogne Sack Nantes ont ouvert leurs portes aux familles et amis des salariés. Ainsi de nombreux salariés ont pu faire découvrir leur lieu de travail et leur métier à leurs proches.

Organisations professionnelles

Le Groupe est représenté dans de nombreuses organisations professionnelles et joue un rôle actif dans celles liées à la fi lière Bois Papier Emballage.

Forestière de Gascogne, membre de l'association PEFC Aquitaine, dont elle occupe la vice-présidence, est un acteur engagé dans la gestion durable des forêts.

Elle participe au renforcement ainsi qu'à l'adaptation aux réalités forestières locales des règles de gestion forestière durable. De ces actions découlent la rédaction de chartes d'engagement pour la gestion forestière durable, que les propriétaires et exploitants forestiers adhérents s'engagent à respecter.

En tant que membre actif de l'association Paper Mail (association de droit français), Gascogne Paper contribue à favoriser la production et l'utilisation d'enveloppes répondant aux exigences de l'écolabel NF Environnement. En 2011, lors du salon Planète Durable, l'association a mené une opération de sensibilisation afi n de dénoncer les campagnes de désinformation autour de la facturation électronique et de promouvoir l'enveloppe papier biodégradable et recyclable.

Gascogne Paper participe également aux campagnes d'image de la Copacel pour mieux informer les leaders d'opinion de la réalité de l'industrie papetière et de son comportement environnemental.

En tant que leaders sur leurs marchés, Gascogne Sack et Gascogne Laminates participent activement dans des associations professionnelles en lien avec leurs métiers respectifs (Eurosac, Elipso...).

Relations avec les écoles

Des campagnes de sensibilisation sont menées par Gascogne. Le Groupe, soucieux de transmettre son savoir et sa passion prend part à des démarches pédagogiques. Gascogne fi nance notamment des conférences sur le thème "l'Homme et la forêt" destinées au public scolaire, le Groupe a ainsi contribué à environ 500 conférences depuis la mise en place du programme.

Les activités sont également engagées dans des démarches de ce type : elles sensibilisent le corps enseignant et le public scolaire en accueillant des enseignants, en organisant des journées portes ouvertes...

Ainsi en 2011, le site Gascogne Wood Products Castets a reçu des professeurs de biotechnologie-santé-environnement, Gascogne Sack Nantes a ouvert ses portes à des lycéens dans le but de se faire connaître et d'attirer de nouveaux talents et Gascogne Sack Mimizan a reçu des élèves de l'école supérieure de design de la CCI(3) des Landes.

Enfi n, des écoles sollicitent les différentes activités du Groupe pour des interventions ponctuelles.

Opérations de sensibilisation

Avec la participation à des démarches de communication ciblées, Gascogne souhaite sensibiliser le public au rôle prépondérant de la forêt pour l'homme.

Fidèle à ses racines forestières, Gascogne a souhaité participer à la création en 2005 du musée Graine de Forêt à Garein (40) au cœur des Landes. Destiné à un jeune public, le musée plonge les visiteurs dans l'univers de la forêt et de ses métiers.

En 2011, Gascogne, associé au musée Graine de Forêt, a participé à l'opération "Plantons pour la planète, Ecoles et forêts solidaires" : 899 élèves landais ont participé à des animations gratuites au centre de découverte de Garein avant de planter un jeune pin.

De plus, durant la période estivale, la papeterie de Mimizan ouvre ses portes et organise de façon hebdomadaire des visites guidées.

Suite à la tempête Klaus du 24 janvier 2009, Gascogne a lancé l'opération "Ensemble, replantons la forêt". Grâce à la mobilisation de ses clients et partenaires Gascogne s'est engagé à faire replanter 37 hectares de forêt, soit 46 328 pins.

La branche Bois a également pris part à la campagne "Merci la forêt" organisée par France Bois Forêt, en partenariat avec le MAAPRAT4. Cette campagne de communication a permis de promouvoir la forêt et le bois tout au long de cette année 2011 déclarée Année internationale des forêts par l'ONU5.

II.2.2.12. POLITIQUE EN MATIÈRE DE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE

Dans un souci de transparence envers ses parties prenantes et conformément à la réglementation, le groupe Gascogne a mis en place un processus de contrôle interne en vue d'assurer une gestion rigoureuse et effi cace du Groupe.

Le Conseil d'Administration est composé, au 31 décembre 2011, de huit membres dont cinq sont indépendants au sens du rapport Bouton.

Le Conseil comprend six hommes et deux femmes.

Tous les administrateurs ont signé le règlement intérieur du Conseil.

Les trois Comités spécialisés : Comité de Stratégie, Comité des Comptes et Comité des Rémunérations et des Nominations, se réunissent régulièrement pour préparer les dossiers soumis au Conseil d'Administration.

Leurs rôles, extraits du règlement intérieur du Conseil d'Administration, sont rappelés ci-dessous :

Comité de Stratégie

Il examine la stratégie du Groupe, la position de ses activités sur leur marché, étudie ses opportunités d'investissement interne et externe. Il est consulté sur tout projet d'acquisition ou de désinvestissement requérant l'accord du Conseil d'Administration. Ce Comité est composé de 5 membres : M. Christophe ALLARD, Mme Victoire BOISSIER, M. Gérard HIGUINEN, Mme Eléonore JODER TRETZ, M. Christian MARTIN.

Le Président du Comité de Stratégie est M. Gérard HIGUINEN.

Comité des Comptes

Une charte du Comité des Comptes défi nit son fonctionnement.

Le Comité des Comptes ne peut comprendre que les membres du Conseil d'Administration, à l'exclusion de ceux exerçant des fonctions de direction. Un membre au moins du Comité doit présenter des compétences particulières en matière fi nancière ou comptable et être indépendant au regard des critères précisés et rendus publics par le Conseil d'Administration. Le Président du Comité doit être un administrateur indépendant.

Le Comité des Comptes doit s'assurer que la Direction Générale dispose des moyens lui permettant d'identifi er et de gérer les risques d'ordre économique, fi nancier et juridique auxquels le Groupe, en France et à l'étranger, est confronté dans le cadre de ses opérations courantes ou exceptionnelles.

Le Comité analyse, dans ce contexte, les procédures mises en place au sein du Groupe qui permettent :

  • le respect des réglementations comptables et la bonne application des principes sur lesquels les comptes de la société sont établis. Le Comité s'assure de la pertinence des méthodes comptables pour l'établissement des comptes consolidés et sociaux,
  • la remontée de l'information et son traitement à tous les niveaux,
  • l'identifi cation, l'évaluation, l'anticipation, et la maîtrise des risques économiques, fi nanciers et juridiques auxquels sont exposées la Société et ses fi liales en France et à l'étranger,
  • l'application des normes de contrôle interne destinées à l'établissement des éléments comptables et fi nanciers en vérifi ant que les procédures internes de collecte et de contrôle des informations garantissent celles-ci,
  • le respect des réglementations boursières, et plus précisément de la bonne application de la déontologie boursière en vigueur dans la Société.
  • Il doit également s'assurer :
  • du contrôle légal des comptes annuels et des comptes consolidés par les Commissaires aux Comptes,
  • de l'indépendance des Commissaires aux Comptes.

Ce Comité, est composé de 3 membres : Mme Victoire BOISSIER, Mme Eléonore JODER-TRETZ, M. Christian MARTIN. Le Président du Comité des Comptes est M. Christian. MARTIN, expert comptable.

Comité des Rémunérations et des Nominations

Une charte du Comité des Rémunérations et des Nominations défi nit son fonctionnement.

Il a pour mission de faire toutes recommandations au Conseil concernant :

  • la rémunération individuelle et détaillée, y compris la part variable et la retraite des mandataires sociaux,
  • les propositions de la Direction Générale concernant les plans de rémunération différée,
  • les plans de succession pour la Direction du Groupe,
  • l'évolution de l'organisation de la Direction Générale,
  • la fi xation du montant des jetons de présence.

Il est informé de la politique de rémunération des principaux dirigeants non-mandataires sociaux.

Il peut être consulté sur toutes questions concernant le recrutement ou la promotion interne de cadres.

Il participe au processus de sélection des candidats Administrateurs en les rencontrant préalablement à leur nomination.

Ce Comité est composé de 3 membres : M. Christophe ALLARD, M. Jean DUCROQUET, M. Gérard HIGUINEN. Le Président du Comité des Rémunérations et des Nominations est M. Christophe ALLARD.

Le Conseil d'Administration s'est réuni huit fois au cours de l'exercice 2011, le Comité de Stratégie trois fois, le Comité des Comptes six fois et le Comité des Rémunérations et des Nominations trois fois.

Limitation des pouvoirs du Directeur Général

Conformément à la décision de l'Assemblée Générale du 5 juillet 2005 et à la modifi cation des statuts, le Directeur Général doit obtenir l'autorisation du Conseil d'Administration dans les cas suivants :

• pour toute décision d'investissement industriel d'un montant unitaire supérieur à cinq millions d'euros,

  • pour toute décision relative à une prise de participation supérieure ou égale à 10 % du capital d'une société cotée ou non, ou d'un montant supérieur à cinq millions d'euros (valeur d'entreprise), réalisée par tous moyens y compris par échange de titres,
  • pour toute décision portant sur le capital susceptible d'entraîner une modifi cation supérieure à 0,5 % des fonds propres de la société.

SITUATION FINANCIÈRE

Rémunérations allouées aux membres des organes de direction et d'administration

Les rémunérations brutes versées aux cinq personnes les mieux rémunérées au cours de l'exercice 2011 s'élèvent à 1 183 048 €.

Les jetons de présence servis au titre de l'exercice 2011 au Conseil d'Administration se sont élevés à 160 000 € dont 45 250 € pour la participation aux Comités spécialisés.

Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social (en euros) Aucune option ou aucune action n'a été attribuée aux mandataires sociaux au cours de l'exercice 2011.

François VITTOZ - Président-Directeur Général Montants au titre Montants au titre
jusqu'au 28 juin 2011 de l'exercice N de l'exercice N-1
dus versés dus versés
Rémunération fi xe 391 128 391 128 450 000 450 000
Rémunération variable 8 080 38 080 30 000
Rémunération exceptionnelle 376 974 376 974 200 000 200 000
Jetons de présence
Avantages en nature (GSC) 1 819 1 819 6 282 6 282
Total 778 001 808 001 686 282 656 282
Frédéric DOULCET - Président-Directeur Général Montants au titre Montants au titre
de l'exercice N-1
depuis le 29 juin 2011 de l'exercice N
dus versés dus versés
Rémunération fi xe 150 000 150 000
Rémunération variable
Rémunération exceptionnelle
Jetons de présence 10 818 10 818 22 189 22 189
Avantages en nature (véhicule) 1 204 1 204
Avantages en nature (GSC) 2 590 2 590
Total 164 612 164 612 22 189 22 189
Jérôme MONTOYA - Directeur fi nancier, Montants au titre Montants au titre
administrateur représentant les actionnaires salariés de l'exercice N de l'exercice N-1
jusqu'au 28 juin 2011 dus versés dus versés
Rémunération fi xe 137 959 137 959 125 805 125 805
Rémunération variable 11 833
Rémunération exceptionnelle 70 000 70 000
Jetons de présence 3 702 3 702 12 518 12 518
Avantages en nature (véhicule) 3 761 3 761 3 761 3 761
Total 157 225 145 422 212 084 212 084
Giselin BRUNEL - Chef de projet Gascogne Paper, Montants au titre Montants au titre
administrateur représentant les actionnaires salariés de l'exercice N de l'exercice N-1
depuis le 29 juin 2011 dus versés dus versés
Rémunération fi xe 31 611 31 611
Rémunération variable 1 977
Rémunération exceptionnelle
Jetons de présence 11 105 11 105
Avantages en nature (véhicule)
Total 44 693 42 716 0 0
Membres du Conseil (hors dirigeants mandataires sociaux) Jetons de présence dûs
au titre de l'execice N (€)
Jetons de présence dûs
au titre de l'execice N-1 (€)
M. Christophe ALLARD 12 884
Mme Victoire BOISSIER 12 812
M. Jean DUCROQUET 10 144
Mme Eléonore JODER-TRETZ 12 812
M. Jean-Luc IMBERTY 10 144
M. Yves-Claude ABESCAT 1 851 12 518
M. Jean-Laurent GRANIER 1 851 8 345
M. Gérard HIGUINEN 20 144 17 507
M. Christian MARTIN 28 033 25 339
M. Gunther MAUERHOFER 8 149 21 665
M. Vincent ROUXEL 4 591 15 844
M. Jean-François SAGLIO 5 481 10 840
M. Pierre VERKHOVSKOY 5 481 14 181
Total 134 377 126 239

Tableau sur les jetons de présence

Aucune autre rémunération que celle indiquée ci-dessus n'est versée à ces mandataires sociaux par d'autres sociétés du Groupe.

Au 31 décembre 2011, la société n'a pas d'engagement vis-à-vis de son Président-Directeur Général en matière d'indemnité de départ (golden parachute).

A compter du 1er juillet 2011, le salaire fi xe annuel du Président a été réduit de 30 % compte tenu des diffi cultés du Groupe. Le Comité des rémunérations étudiera pour 2012 une rémunération variable basée sur 4 critères : résultat net, EBITDA(6), cours de l'action et atteinte des objectifs de refi nancement.

Opérations sur titres des mandataires sociaux et dirigeants initiés

La société n'a pas été informée par les mandataires sociaux ou les dirigeants d'opérations sur titres au cours de l'exercice 2011.

II.2.2.13. POLITIQUE DU GROUPE EN MATIÈRE ENVIRONNEMENTALE

Le groupe Gascogne, soucieux de l'impact environnemental de ses activités, a développé, au fi l des années, une politique environnementale rigoureuse et volontariste.

Le Groupe s'engage en permanence pour une gestion durable des forêts, intensifi e ses actions dans ce sens et multiplie les initiatives en faveur d'un management responsable.

La limitation des émissions dans l'air et dans l'eau des activités est également un enjeu majeur pour le Groupe. L'utilisation de produits à base aqueuse, la réalisation des Bilan Carbone® des principaux sites de production et la mise en place d'actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) sont autant de preuves de cet engagement.

Enfi n, le Groupe s'inscrit dans une démarche globale de Progrès Continu en formalisant sa démarche Développement Durable, en étendant ses certifi cations, en développant des groupes de travail dans un souci d'amélioration continue ainsi qu'en favorisant l'innovation et le développement d'éco-produits.

II.2.2.13.1. INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX QUALITATIFS DE GASCOGNE

APPROVISIONNEMENT

Créé en 1925 au cœur de la forêt des Landes par des sylviculteurs, Gascogne s'est tout naturellement engagé en faveur d'un sourcing responsable. Le Groupe privilégie l'utilisation de matières premières certifi ées PEFC™(7), Gascogne Wood Products mobilise 86 % de bois d'œuvre certifi é et Gascogne Paper 88 % de bois d'industrie PEFC.

Gascogne répond ainsi à un enjeu de traçabilité, agit notamment contre le commerce de bois illégal et contribue à la prospérité des forêts bien gérées ainsi qu'à la lutte contre le réchauffement climatique.

SITUATION FINANCIÈRE

Certifi cations environnementales

Principale certifi cation forestière à travers le monde, PEFC s'efforce de promouvoir des pratiques de gestion durable compatibles avec la protection des ressources naturelles et le bien-être économique et social des populations concernées.

De plus, dans le cadre d'un approvisionnement responsable, Gascogne privilégie l'utilisation d'encres, vernis et colles à base aqueuse, ce qui améliore entre autres la qualité des rejets atmosphériques par rapport à l'utilisation de produits à base de solvant.

Cet engagement incite les équipes innovation et développement à trouver des alternatives toujours plus respectueuses de l'environnement tout en répondant aux exigences techniques requises par les clients.

BILAN CARBONE®

En 2009, dans le cadre de la formalisation de sa démarche Développement Durable, le Groupe a incité ses principaux sites de production français à réaliser un Bilan Carbone®. Ainsi, entre 2009 et aujourd'hui, les sites Gascogne Wood Products Castets, Gascogne Paper Mimizan, Gascogne Sack Mimizan et Nantes et Gascogne Laminates Dax ont calculé leurs émissions de GES selon la méthode Bilan Carbone® développée par l'Ademe(9) et mené des actions de réduction.

Gascogne Sack a alors réduit l'épaisseur des matières utilisées dans la composition de ses sacs en plastique, Gascogne Wood Products a piloté en collaboration avec la FIBA(10) l'Analyse de Cycle de Vie (ACV) de ses grandes familles de produits. Ce travail avec la fédération des industries du bois d'Aquitaine a permis à Gascogne Wood Products d'élaborer les Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) de ses produits. Ces FDES ont pour but de présenter de façon synthétique les caractéristiques environnementales et sanitaires d'un produit de construction pour toutes les phases de sa vie (production, transport, mise en œuvre, vie en œuvre, fi n de vie).

Par ailleurs, des projets de nouvelles installations sont à l'étude ou en cours sur le site de Gascogne Paper Mimizan. Ces projets visent à réduire la consommation de combustibles d'origine fossile, au profi t de combustibles d'origine biomasse, permettant ainsi une réduction des émissions de GES. Cette réduction se répercutera sur les Bilan Carbone® des sites de Gascogne Sack et Gascogne Laminates.

(8) FSC : Forest Stewardship Council, organisation non gouvernementale, à but non lucratif et indépendante, qui a été créée pour promouvoir à travers le monde un mode de gestion responsable et durable des forêts. (9) Ademe : Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie. (10) FIBA : Fédération des Industries du Bois d'Aquitaine.

Innovations et Éco-produits

Plusieurs projets, relais de croissance très prometteurs, ont été développés jusqu'à aujourd'hui, tous inscrits dans une démarche de Développement Durable et vrai levier de création de valeur :

  • Gascogne Habitat Bois : 1re offre industrielle de Clos Couvert Posé (Construction Bois).
  • Gascogne Paper Mimizan : unité de couchage off-line offrant la possibilité de développer des solutions à forte valeur ajoutée.
  • Gascogne Laminates Allemagne : imprimeuse Hélio donnant au Groupe la possibilité de développer ses ventes de manière profi table sur le marché de l'emballage fl exible et d'offrir à ses clients une gamme complète.
  • Toutes les activités : développement de solutions vertes ou de produits éco-novateurs.

BRANCHE BOIS

K'ITE System : 1re solution d'isolation thermique par l'extérieur avec bardage bois rapporté développée en partenariat avec Isover.

BRANCHE PAPIER

Papiers couchés : séparateur de stratifi é / lamifi é, antiglisse, d'impression, ignifugé, ingraissable, antimicrobien, de paillage (en substitution des fi lms plastiques).

BRANCHE SACS

> Sacs en Papier

Marché des matériaux de construction :

  • Sac à valve de petite contenance Easy Flow® muni d'une poignée renforcée et d'un système verseur.
  • Sac poignées pour portage facile jusqu'à 40 kg.

Marché des matériaux de construction, alimentation animale et chimie :

• Gamme GascoGreen®, gamme de sacs papier "bio", avec le sac GascoGreen® Biofi lm (fi lm issu de matières renouvelables biodégradables) certifi é OK compost et le sac GascoGreen® Natura (sans fi lm avec enduction) certifi é OK compost, OK compost HOME, OK biodegradable SOIL. Le GascoGreen® Natura fait l'objet d'un dépôt de brevet en cours auprès de l'INPI(11).

Marché alimentation animale :

• Sac papier bio aux composants 100 % biodégradables "Bio by Gascogne Sack".

> Sacs en Plastique

Marché du Pet food :

  • Sac single layer avec top-slider et poignées de transport.
  • Sac PE multicouche pour le marché allemand.
  • Sac single layer remplissage par le fond.
  • Sac avec poignée adhésive dans le souffl et.
  • Sac préformé plastique bio "GreenLandes®" : fabriqué avec des matériaux biocompostables, qui répondent à la norme NF EN 13432 (exigences relatives aux emballages valorisables par compostage et biodégradation), encres à l'eau, colles sans solvant. Cette innovation est brevetée.

L'innovation des produits Gascogne Sack a été une nouvelle fois récompensée en 2011. Gascogne Sack a remporté 2 Flexostars OR dans les catégories "Sacherie papier – Tous formats" et "Films complexes pour sacherie".

BRANCHE COMPLEXES

Marché des enveloppes de protection :

  • Gamme Gascofil®, l'enveloppe de protection intelligente ; l'enveloppe Gascofil® Soft fait l'objet d'un brevet en cours d'enregistrement à l'INPI.
  • 1er complexe pour enveloppe renforcée homologuée "Paper by Nature" (UE).
  • Marché du timbre :
  • Une gamme complète de produits pour le timbre (auto-collant et gommé).
  • Timbres de spécialités spécifi ques très techniques pour l'Inde, le Canada.
  • Le 1er papier pour timbre 100 % recyclé.
  • Gamme timbres "verts" : Tropimatic Green 100, timbre 100 % recyclé ultra blanc pour la Finlande et le Canada, Tropimatic Cotton, timbre sur base coton pour la France, Tropimatic Bamboo, timbres sur base bambou.

SITUATION FINANCIÈRE

Marché des composites :

• Matériaux siliconés anti-adhérents, résistants et légers pour l'aéronautique (avions, hélicoptères), le sport (raquettes de tennis, clubs de golf), l'énergie (éoliennes).

Marché alimentaire :

• Membrane pour capsule de café biodégradable et compostable : une alternative écologique aux capsules en aluminium.

• Nouveau complexe sachet potage.

CERTIFICATIONS ET DÉMARCHES D'AMÉLIORATION CONTINUE

Le Groupe mène une politique active de certifi cation et démarche qualité pour l'ensemble de ses activités.

Certifi cations Bois Papier Sacs Complexes
ISO 14001 - Environnement 1 site 1 site
1 site en cours
ISO 9001 - Qualité 4 sites
1 site en cours
ISO 22000 – Management Sécurité des aliments 2 sites 3 sites
BRC/IoP – Hygiène des emballages 1 site
Transport des matières dangereuses 3 sites

Non pertinent.

Tous les sites de l'activité.

L'année 2011 a également été marquée par des démarches d'Amélioration Continue dans les branches d'activité du Groupe. Gascogne Laminates Dax a initié une démarche de progrès continu en 2009. En 2010/2011, cette démarche a été étendue à l'ensemble des sites de production de Gascogne Laminates.

Par ailleurs, Gascogne Paper s'est engagée dans une démarche similaire en 2011 et a remporté lors du congrès de l'ATIP(11) le trophée d'or de l'innovation et du progrès.

II.2.2.13.2. INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX QUANTITATIFS DE GASCOGNE

Les impacts environnementaux du groupe Gascogne se situent essentiellement au niveau de l'activité Papier, fortement consommatrice d'eau et d'énergie.

Au niveau des émissions aqueuses, l'année 2011 reste dans la lignée des progrès observés en 2004 et 2005.

Depuis les améliorations constatées en 2009, les émissions de CO2 fossiles se stabilisent, elles diminuent même chez Gascogne Sack. La certifi cation PEFC s'applique à un grand nombre de produits commercialisés par le Groupe.

> Gascogne Paper

Évolution des rejets organiques aqueux

Indice base 100 en 2002

Demande chimique en oxygène

L'augmentation constatée en 2011 est en partie liée à une reprise d'activité et donc une augmentation de la production. De plus, contrairement à 2010, le site de Gascogne Paper Mimizan n'a pas réalisé d'arrêt technique et a de nouveau consommé du bois frais moins favorable pour les rejets que le bois de tempête.

Consommation de biomasse et combustibles fossiles

L'augmentation du niveau de production en 2011 a eu pour conséquence une augmentation de la consommation énergétique. Cependant, cette augmentation a pu se faire majoritairement grâce une consommation supplémentaire de biomasse. Gascogne Paper tend ainsi vers une plus grande autonomie en termes d'énergie d'origine fossile. Des démarches sont en cours pour remplacer une partie des combustibles d'origine pétrole par de la biomasse. Ceci a pour but de réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre ainsi que la dépendance de Gascogne Paper au pétrole.

> Gascogne Wood Products

Consommation de biomasse

La biomasse est utilisée pour le séchage des bois. La baisse observée en 2008 est liée à l'arrêt durant 9 mois d'un des sites de production, ainsi qu'à la crise économique. Cependant, malgré un contexte défavorable persistant, une reprise de la consommation a été observée en 2010 et une stabilisation cette année.

Consommation électrique

Les niveaux bas de consommation électrique sur les années 2008 et 2009 correspondent à l'arrêt de l'usine de St Symphorien et à une baisse sensible du chiffre d'affaires en 2009. La reprise constatée en 2010 s'est confi rmée en 2011.

> Gascogne Laminates sites de Dax, Jarnac et Mupa

Consommation de gaz

La baisse de production en 2008/2009 a entraîné une diminution de la consommation de gaz. L'année 2010 a été marquée par une remontée de la production et donc une augmentation de la consommation de gaz. En 2011 le niveau de consommation s'est stabilisé.

> Gascogne Laminates site de Dax

Émissions de COV (Composés Organiques Volatils)

Tout comme en 2010, la production totale du site a augmenté en 2011 pour les imprimés (émetteurs de COV) et les gommés (non émetteurs de COV), une hausse de la quantité de COV émis et une stabilisation du ratio ont donc été constatées.

Commentaires sur les aspects environnementaux de Gascogne Paper

Renouvellement de l'autorisation préfectorale d'exploitation du site de production

La société a reçu le 10 février 2011 sa notifi cation de renouvellement d'arrêté préfectoral d'exploitation. Les principaux points sont les suivants :

  • Nécessité d'investissement dans une station biologique destinée à traiter les rejets dans l'océan de déchets organiques.
  • Émission de poussières de la chaudière à écorces en fi n de vie. Le projet de cogénération retenu avec la société Bioere dans le cadre de l'appel d'offre CRE3 comprend un traitement des fumées aux normes en vigueur.
  • Nécessité de lavage des fumées sur le four à chaux : une étude technico économique est en cours et nous attendons l'évolution de la réglementation pour statuer sur la mise en place éventuelle de cet équipement.

Remise en état du site

La remise en état du site nécessite principalement la mise en conformité de l'ancienne décharge interne : l'arrêté préfectoral imposant un cahier des charges et un calendrier de mise en conformité a été publié en février 2009, et les travaux devraient s'étaler sur huit années. La solution technique est toujours à l'étude, et la société avait enregistré à ce titre une provision de 1,2 M€ au 31 décembre 2008. Cette provision a été augmentée de 70 K€ à fi n décembre 2011.

II.2.2.14. INFORMATIONS SUR LES RISQUES

La gestion des risques fait l'objet d'un suivi rigoureux de la Direction Générale du Groupe, en s'appuyant notamment sur la Direction Financière et les Directions Opérationnelles des Activités.

La gestion des risques, sous l'égide de la Direction Générale, consiste à :

  • défi nir une politique de prévention et de réduction des risques, proposer des plans d'action et veiller à leur mise en œuvre,
  • vérifi er l'effi cacité, la cohérence et le respect des procédures et systèmes d'informations comptables et fi nanciers.

II.2.2.14.1. RISQUES INDUSTRIELS

Le groupe Gascogne est attentif à la maîtrise de l'impact environnemental des sites industriels et des risques qui y sont attachés. Les activités du Groupe relèvent des régimes classiques de déclaration et d'exploitation propres à chaque pays. La conformité règlementaire est gérée dans chaque site, avec une démarche d'amélioration continue.

Dans la continuité des actions menées au cours de ces dernières années, le Groupe s'est attaché à identifi er l'ensemble des risques opérationnels pouvant apparaître sur les usines et sites industriels. Ces actions ont porté pour l'essentiel sur la sécurisation des équipements clés utilisés. Conjointement avec les experts des assureurs du Groupe, des visites ont eu lieu pour évaluer le degré de prévention et de protection contre l'incendie des principaux sites industriels tant en France qu'à l'étranger. Les recommandations qui ont suivi ces visites ont amené à renforcer la prévention et les moyens de protection contre les incendies quand cela s'est avéré nécessaire. Des visites d'actualisation ont eu lieu au cours de l'année, conduisant dans certains cas à de nouvelles propositions de prévention et d'amélioration. Dans le cadre de ces démarches, le Groupe s'est fait assister, pour les sites les plus signifi catifs au niveau risque industriel, d'un cabinet conseil visant à formuler les réponses les mieux adaptées aux recommandations des assureurs.

Concernant l'usine à papier, exposée à des risques tels que l'explosion de la chaudière de régénération, d'un cylindre frictionneur ou l'arrêt de la chaudière mixte, les actions mises en place consistent à réduire la probabilité de survenance du sinistre, par :

  • des arrêts techniques spécifi ques de courte durée tout au long de l'année,
  • des contrôles de vérifi cation de l'état du matériel tous les 24 mois au cours d'un arrêt de plusieurs jours (le prochain étant programmé en avril 2012).

II.2.2.14.2. RISQUES LIÉS À L'ACTIVITÉ DU GROUPE

Dans le cadre de l'analyse des risques liés à son activité (concurrence, marchés, pays...), le Groupe a poursuivi et actualisé l'élaboration d'un plan stratégique pour chacune de ses activités, avec notamment :

  • une analyse des risques/opportunités (marchés, produits, technologies...), et forces/faiblesses,
  • un "benchmark" systématique afi n de mieux se situer par rapport aux principaux concurrents dans les segments de marché considérés,
  • l'élaboration de différents scénari stratégiques pour les années à venir.

Ces travaux ont été menés sous la direction du Président-Directeur Général et avec une forte implication des équipes de direction au niveau des activités.

Des synthèses ont été effectuées et discutées avec le Comité de Stratégie qui, outre les orientations stratégiques du Groupe, étudie les projets d'investissements signifi catifs et de croissance externe.

Par ailleurs, afi n d'accroître la compétitivité de ses activités, des programmes importants ont été lancés pour :

  • développer les produits à forte valeur ajoutée,
  • accélérer l'innovation,
  • optimiser et rationaliser l'outil de production.

Dans ce cadre, le Groupe avait mis en place en 2009 des investissements à forte valeur ajoutée, notamment :

• Bois : murs bois.

  • Papier : mise en production industrielle de la coucheuse à compter du mois de juillet.
  • Complexes : démarrage de l'imprimeuse hélio (Linnich) sur le second semestre.

Ces investissements sont montés en puissance progressivement tout au long de l'année 2011.

Les actions en matière d'innovation et de développement menées dans les activités se défi nissent comme une démarche pragmatique ciblée client, concernant :

  • l'assistance technique/développement,
  • la logistique,
  • le service au client,
  • l'achat comme vecteur de développement.

II.2.2.14.3. GOUVERNANCE

Dans le cadre de ses activités, le Groupe a mis en place un programme de Compliance destiné à sensibiliser et faire respecter les règles déontologiques applicables aux affaires, notamment en matière concurrentielle. Pour les collaborateurs concernés, ce programme s'appuie sur les éléments suivants :

  • Une formation spécifi que aux règles de "bonne conduite" en matière concurrentielle.
  • La signature d'une lettre d'engagement individuel pour se conformer à ces règles.

Ce programme fait l'objet d'un suivi rigoureux avec :

  • Une actualisation mensuelle par la direction des ressources humaines de chaque activité de la liste des personnes concernées par ce programme.
  • L'organisation d'une nouvelle session de formation pour les nouveaux entrants.

Le Groupe poursuit ce programme année après année par un système de veille permanente (suivi de l'évolution de la jurisprudence et de la législation), ainsi que par l'organisation régulière de sessions de formation ou de rappel sur les points essentiels à respecter.

II.2.2.14.4. RISQUES ENVIRONNEMENTAUX

Le Groupe assume ses responsabilités industrielles en cherchant quotidiennement à améliorer ses produits et process. Toutes les activités sont certifi ées ISO 9001 v.2008 (management de la qualité). Deux sites de production de Gascogne (Aigis en Grèce et Gascogne Laminates Germany) sont certifi és ISO 14001 – Management environnemental. De plus, Gascogne Laminates Dax poursuit sa démarche de certifi cation ISO 14001 en 3 étapes : en 2011, la deuxième étape de la démarche a été validée et la dernière étape est prévue en juin 2012.

Toutes les unités dédiées au marché de l'industrie agro-alimentaire bénéfi cient de différents niveaux de certifi cation adaptés à leur activité. Les sacheries françaises ainsi que les sites Gascogne Laminates Dax, Linnich et Jarnac, depuis 2010, sont certifi és ISO 22000 (management de la sécurité alimentaire).

La sacherie de Mimizan est certifi ée BRC/IoP (référentiel maximum anglais pour emballages alimentaires). Les deux sacheries françaises et la sacherie en Allemagne sont certifi ées pour la fabrication de sacs pour le transport de matières dangereuses.

La qualité et la sécurité des produits et processus sont suivies dans une démarche globale d'amélioration continue : des procédures de contrôle interne existent et sont régulièrement mises à jour et renforcées.

En cas de situation d'urgence, les sites industriels ont défi ni des procédures à suivre. Des fi ches de gestion de crise existent et des exercices de mise en situation sont réalisés. Enfi n, certaines usines disposent également d'un Plan d'Opération Interne (POI).

Les impacts environnementaux majeurs du Groupe se situent essentiellement au niveau de la papeterie de Mimizan, dont l'activité est fortement consommatrice d'eau et d'énergie (voir à ce sujet le § II.2.2.13.2).

II.2.2.14.5. RISQUES JURIDIQUES

Un pôle juridique central coordonne et contrôle les actions en matière de droit des sociétés, droit commercial et contentieux.

• Dépendance des sociétés du Groupe

Les sociétés du Groupe ne sont dépendantes à l'égard d'aucun brevet, licence ou contrat d'approvisionnement qui pourrait avoir une importance signifi cative sur leur activité ou leur rentabilité.

• Litiges (voir note IV.16.2. sur les litiges dans l'annexe aux comptes consolidés).

II.2.2.14.6. RISQUES MATIÈRES PREMIÈRES ET APPROVISIONNEMENTS

Afi n de "sécuriser" ses approvisionnements, le Groupe s'est attaché à diversifi er ses sources dans le cas où les sociétés se trouveraient en relation avec un fournisseur en situation de monopole. Une cartographie des achats a été réalisée afi n d'identifi er et valoriser les types d'achats communs aux différentes sociétés et d'étudier des possibilités de regroupements. Dans un environnement de fortes pressions à la hausse pour le prix de certaines matières premières, le Groupe étudie au cas par cas l'opportunité de couvrir certaines matières cotées sur un marché organisé ou d'inclure directement des clauses d'indexation dans les contrats d'approvisionnement auprès des fournisseurs, afi n de réduire la sensibilité des résultats à l'évolution des cours.

Ainsi, l'activité Papier couvre ses achats et a contracté un instrument fi nancier auprès d'une banque garantissant le cours des achats budgétés pour une partie de son budget 2012 d'achats de fi oul.

Afi n de réduire sa facture d'électricité, Gascogne Paper a mené des actions d'une part sur son prix d'achat et d'autre part sur la mise en place d'une opération de revente d'électricité. Gascogne Paper adhère depuis 2010 au consortium d'entreprises "Exeltium" visant à acheter de l'électricité au travers d'un contrat de partenariat industriel spécifi que, à un prix fi xe et "prédéfi ni" sur une durée de 15 ans.

Ainsi, le prix d'achat sur l'exercice 2011 a bénéfi cié sur une partie des volumes de tarifs inférieurs à ceux du marché, grâce à l'approvisionnement en électricité auprès d'Exeltium et grâce à l'application du tarif ARENH (tarif régulé).

Les couvertures sont centralisées au niveau du Groupe qui porte les contrats correspondants.

II.2.2.14.7. RISQUES DE MARCHÉ FINANCIER ET DE FINANCEMENT

Risques de change

En matière commerciale, la politique du Groupe est, sauf cas particulier, de couvrir un budget annuel. Le Groupe est principalement exposé sur le change euro/dollar et dans une moindre mesure sur le change euro/livre sterling. Ces risques sont couverts par un système de netting qui permet à la maison mère de centraliser des couvertures sur l'exposition nette de ses fi liales, en utilisant principalement des contrats à terme et des contrats dits "participatifs". Elles sont effectuées dans le cadre de procédures strictes en relation avec la Direction Générale et selon le mode opératoire suivant :

  • réalisation par chaque branche d'un budget de ventes et d'achats exprimé en devise,
  • surveillance de l'évolution des taux de change,
  • en fonction des opportunités, et avec les conseils d'un cabinet extérieur, prise de couvertures anticipées avant la fi n d'une année N pouvant couvrir tout ou partie des besoins des exercices budgétaires N+1, voire N+2,
  • couvertures majoritairement de type "participatives", de façon à pouvoir bénéfi cier, le cas échéant, des améliorations de position.

La valorisation des couvertures est décrite à la note III.5 des notes annexes aux états fi nanciers consolidés.

Risque de taux

Les couvertures de taux sont centralisées au niveau de la maison mère et réalisées au cas par cas par la Direction Financière. Dans le cadre de son fi nancement, le Groupe a l'obligation de couvrir 70 % du crédit syndiqué. Ces couvertures contre le risque de hausse des taux ont été mises en place fi n 2008. La quasi-totalité des couvertures arrivant à échéance à fi n 2011, de nouvelles couvertures démarrant début 2012 et d'une durée de 2 ans ont été souscrites courant 2011. Leur valorisation est décrite en note III.5 des notes annexes aux états fi nanciers consolidés.

Risque de contrepartie

Toutes les couvertures sont effectuées auprès d'établissements bancaires de premier plan. Le Groupe n'a pas de placement signifi catif et n'est donc pas soumis aux risques de contrepartie avec ceux-ci. S'agissant du risque de crédit, des programmes d'assurance SFAC et COFACE ont été mis en place, couvrant les principales sociétés contre les risques de non paiement pour des motifs fi nanciers ou politiques. En 2009, compte tenu de la crise fi nancière et des risques de réduction ou résiliation des assurances crédits, la procédure Groupe de suivi et gestion des risques clients, notamment en cas de dépassement des encours assurés a été fortement renforcée : elle consiste notamment à établir des situations deux fois par mois, et défi nir avec chaque directeur général d'activité les niveaux de dépassement maximum autorisés. Le Groupe considère qu'il n'existe pas de concentration particulière de risque de crédit avec une seule contrepartie.

Risque de liquidité

Le Groupe a renforcé son fi nancement en 2008 avec d'une part, la signature d'un crédit syndiqué avec un pool de 14 banques, destiné au refi nancement de sa dette existante et au fi nancement de sa croissance externe et, d'autre part, la mise en place de contrats de factoring pour fi nancer son besoin en fonds de roulement.

Ainsi, le fi nancement du Groupe repose principalement sur :

  • le contrat syndiqué remboursable sur 5 ans,
  • des lignes de découvert et billets de trésorerie négociés de façon bilatérale,
  • des opérations de factoring.

SITUATION FINANCIÈRE

Le Groupe a négocié au cours du printemps 2011 des waivers avec l'ensemble du pool bancaire et a obtenu comme principaux résultats :

  • un délai d'un an supplémentaire pour investir le produit net de la cession de Cenpac non encore réinvesti au 30 juillet 2011 (23,4 M€),
  • de nouveaux covenants fi nanciers pour la durée résiduelle du contrat,
  • des aménagements dans la défi nition des covenants : reclassement en trésorerie des valeurs mobilières de placement qui constituent un instrument de gage fi nancier au profi t de la banque BNP pour contre garantir la caution dans le cadre de l'amende de la Commission Européenne (5,6 M€) et neutralisation dans le calcul de l'EBITDA des pertes sur créances et sur stocks provisionnées à 100 %.

Le contrat syndiqué contient une clause de défaut (remboursement anticipé) en cas de non respect des covenants fi nanciers :

  • Dette nette / EBITDA inférieur ou égal à 3,5 au 31 décembre 2011.
  • EBITDA / frais fi nanciers nets supérieur ou égal à 4,0 au 31 décembre 2011.

Cette clause n'est pas respectée au 31 décembre 2011, et la société a obtenu début 2012 un "waiver" pour ce cas de défaut. Le contrat contient également une clause de remboursement anticipé obligatoire partiel en cas "d'excess cash fl ow consolidé" (désigne le cash fl ow disponible consolidé diminué du montant des remboursements normaux ou anticipés effectués au titre des crédits et de l'endettement existant non refi nancé et des remboursements relatifs à l'endettement supplémentaire du Groupe). Au 31 décembre 2011, le Groupe n'est pas redevable d'un remboursement anticipé au titre de cette clause.

Enfi n, le contrat contient des clauses de remboursement obligatoires dans certains cas précis (cessions d'actifs au-delà d'un certain seuil, changement de contrôle et sinistre).

L'emprunt moyen long terme souscrit auprès de la Banque Palatine en avril 2011 (1,8 M€ dans les emprunts à taux variable) contient également une clause de défaut (remboursement anticipé) en cas de non respect des covenants fi nanciers.

  • Dette nette / EBITDA inférieur ou égal à 2,0 au 31 décembre 2011.
  • EBITDA / frais fi nanciers nets supérieur ou égal à 2,7 au 31 décembre 2011.

Cette clause n'est pas respectée au 31 décembre 2011, et la société a obtenu un "waiver" pour ce cas de défaut.

Comme évoqué ci-avant au § II.2.2.7. dans le cadre du contrat de crédit syndiqué et de l'emprunt auprès de la Banque Palatine, des négociations sur la restructuration de la dette du Groupe ont démarré au cours du mois de janvier 2012 et sont encore en cours à ce jour.

Les principaux éléments de négociation à la date de rédaction du présent rapport sont les suivants :

  • Les banques ont accepté un "waiver" des cas de défaut, le report d'une échéance de principal de fi n mars, et le maintien des lignes bilatérales pendant la phase de négociations.
  • Les banques ont également mis à disposition de la société (Gascogne SA) en date du 20 février 2012 un prêt relais de 11,6 M€ avec des clauses de remboursement spécifi ques à échéance de juillet 2012.
  • Les discussions sur la restructuration de la dette elle-même sur un horizon moyen terme sont toujours en cours.

Il existe également des contrats de crédit bail et de location longue durée pour quelques actifs immobiliers, des équipements et du matériel roulant, qui reprennent les dispositions classiques de ce type de fi nancement.

Le Groupe s'efforce de maintenir sécurité et équilibre entre ses différentes sources de fi nancement et à l'intérieur de son pool bancaire regroupé dans le contrat de crédit syndiqué. A cet effet, un "cash pooling" a été mis en place depuis 2006, avec notamment la centralisation au niveau de la maison mère de la gestion et des relations avec les partenaires fi nanciers.

II.2.2.14.8. RISQUES TECHNOLOGIQUES

Dans un souci d'effi cacité et de maîtrise des risques liés à l'information, il a été décidé de créer au niveau du Groupe une Direction Informatique qui s'est structurée et consolidée au cours des six dernières années. Les objectifs prioritaires fi xés par la Direction Générale ont été d'harmoniser, rationaliser, mutualiser et sécuriser les différents systèmes existants dans les activités. Dans ce contexte, l'ensemble de notre architecture, les fl ux et procédures ont été révisés afi n d'arriver à un niveau homogène et conforme aux exigences de nos activités et marchés. A titre d'exemple, quelques actions menées :

• augmentation des débits et du maillage des réseaux,

  • répartition des ressources d'exploitation en France sur deux sites distants reliés avec une connexion sécurisée "haut débit",
  • mise en œuvre de sécurités croisées entre les serveurs de ces sites,
  • extension des plateformes "virtualisées" pour un accroissement de la souplesse et de la sécurité des systèmes,
  • audit et mise à niveau de nos moyens de détection des fl ux indésirables ou dangereux,
  • suivi régulier de l'évolution technologique pour assurer un service constant.

Dans la continuité des audits réalisés les années précédentes, un audit des salles informatiques de Dax et Mimizan a été réalisé en 2008 et a donné lieu à un plan d'amélioration dont la principale évolution a été l'installation de groupes électrogènes en 2009.

Ces actions s'inscrivent dans la durée et dans une démarche systématique de recherche de qualité et de sécurité, afi n de conserver dans le temps un niveau technologique adapté aux besoins et évolutions du Groupe.

II.2.2.14.9. RISQUES SOCIAUX

La société attache une attention particulière à la qualité des relations sociales et au développement du dialogue avec les partenaires sociaux. Lorsque des opérations de réorganisation pouvant avoir une conséquence sur les effectifs sont envisagées, les solutions à mettre en œuvre sont étudiées en concertation avec les syndicats et les représentants du personnel, en conformité avec les dispositions légales. Des dispositifs adaptés sont prévus afi n de favoriser les reclassements des salariés concernés au sein ou en dehors du Groupe.

Afi n de se prémunir au mieux du risque de perte de ses savoir-faire, le Groupe a mis en place un système d'évaluation et de "Management review" de tous les cadres, contribuant à une meilleure connaissance du potentiel de développement et d'évolution de l'encadrement. Ces revues permettent également de mettre en place des plans de succession concernant les hommes et femmes clés de l'organisation avec, dans certains cas, des mesures propres à les fi déliser et/ou assurer leur remplacement. Par ailleurs, le Groupe a mis en place, avec l'aide d'un cabinet spécialisé, un système de délégation de pouvoirs permettant de clairement identifi er et faire reconnaître au niveau de chaque site, les devoirs et responsabilités du management.

En matière de Santé - Sécurité - Environnement, le Groupe souhaite agir durablement pour prévenir les risques professionnels par une amélioration permanente et continue de ses résultats en la matière. D'importantes initiatives et actions ont été engagées depuis 2007 dans ce domaine, conduisant à une réduction continue des accidents de travail avec arrêts en 2008, 2009 et 2010. En 2011, le nombre d'accidents a augmenté de 13 %, revenant au niveau de 2009.

II.2.2.14.10. RISQUES FISCAUX

Le Groupe fait l'objet de contrôles fi scaux réguliers réalisés par les autorités fi scales des pays dans lesquels il est présent. Le Groupe travaille en collaboration avec des cabinets spécialisés afi n de s'assurer du respect des lois et règlementations fi scales dans chacune de ses fi liales.

II.2.2.14.11. ASSURANCES

Le Groupe a mis en place des programmes d'assurance auprès de compagnies de premier plan pour couvrir les principaux risques de Dommages/Pertes d'exploitation, Responsabilité Civile avant et après livraison. Ces programmes assurent à l'ensemble des fi liales du Groupe des garanties et limites adaptées à leurs besoins. Dans le cadre des programmes d'assurance Responsabilité Civile (avant et après livraison) sont notamment couverts, sous réserve des franchises exclusions et limites de couvertures usuelles, les dommages corporels, les dommages matériels et immatériels. Depuis le 1er Janvier 2009, la garantie a été étendue à la Responsabilité professionnelle. Ce programme composé d'une police "Master" souscrite par Gascogne SA regroupe la totalité des sociétés du Groupe ayant leur siège en France, avec extension de garantie en différence de conditions et différences de limites (DIC, DIL) pour toutes les sociétés ayant leur siège à l'étranger qui bénéfi cient de polices locales.

Dans le cadre du programme d'assurance Dommages/Pertes d'exploitation, sont notamment couverts, sous réserve des franchises, exclusions et limites de couverture usuelles, les dommages corporels et matériels, la perte d'exploitation pour les principaux sites du Groupe consécutifs à tout événement d'origine soudaine et accidentelle (tel qu'incendie, tempête, explosion, dommage électrique, vol...). Ce programme est composé d'une police mère adaptée à chacune des activités pour les sites français, et de polices locales dans les sites hors de France.

Branche Capitaux (M€) Franchises (K€)
aux biens Responsabilité Civile
d'exploitation
Dommages
aux biens
Pertes
d'exploitation
Dom.
Avant livraison
Pertes
Après livraison
Bois 15 15 208 41 800(1)
Papier 15 15 502 59 150 8 jours (2)
Sacs 15 15 236 48 50
Complexes 15 15 251 56 50
Gascogne (3) 15 15 6 0 25

Le tableau ci-dessous détaille les risques couverts :

(1) Franchise 800 K€ toute garantie combinée avec minimum 5 jours ouvrés en PE.

(2) Les 8 jours de franchise pour la Branche Papier sont une franchise générale en valeur exposée. Des franchises différentes existent pour la turbine à gaz et la chaudière de récupération chimique.

(3) Site de la Houssaye En Brie.

II.2.2.15. PRÉSENTATION DES RÉSOLUTIONS À L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

DÉLIBÉRANT À TITRE ORDINAIRE

Affectation du résultat

Le résultat net comptable à prendre en considération pour l'affectation du résultat de -19 921 344,36 € doit être majoré du report à nouveau de 21 401 357,26 €.

Le résultat distribuable est donc de 1 480 012,90 €.

Nous vous proposons d'affecter cette somme au compte de report à nouveau.

Il est rappelé qu'au cours des trois derniers exercices aucun dividende n'a été distribué.

Autorisation d'acheter des actions Gascogne

L'autorisation d'acheter des actions Gascogne donnée par l'Assemblée Générale du 28 juin 2011 va expirer le 27 décembre 2012. Nous vous informons qu'au 29 février 2012, votre société détient 40 206 actions Gascogne SA acquises pour un prix total de 2 979 K€. Nous vous demandons d'autoriser le Conseil d'Administration à opérer en bourse pour :

  • assurer la liquidité de l'action par l'intermédiaire d'un prestataire de service d'investissement au travers d'un contrat de liquidité,
  • consentir des actions gratuites à certaines catégories de salariés,
  • remettre les actions en échange ou en paiement dans le cadre d'opérations de croissance externe.

Ces achats s'effectueront sur le maximum de titres permis par la loi dont le prix d'achat unitaire ne devra pas excéder 86 €.

Cette autorisation expirera 18 mois après la date de la présente assemblée.

Jetons de présence

Nous vous demandons de statuer sur le montant des jetons de présence alloués à votre Conseil d'Administration, y compris pour la participation aux Comités spécialisés, que nous vous proposons de fi xer à un montant maximal de 160 000 €.

DÉLIBÉRANT À TITRE EXTRAORDINAIRE

Augmentation de capital

Afi n d'assurer à la Société les moyens de son développement, il est demandé à l'Assemblée Générale de déléguer sa compétence au Conseil d'Administration afi n de lui permettre d'augmenter le capital social dans la limite d'un montant maximum de 15 M€.

Cette augmentation de capital se ferait par émission d'actions nouvelles assimilables aux actions anciennes avec droit préférentiel de souscription.

Cette délégation serait donnée pour une durée de 26 mois (maxi 26 mois) à compter de la présente Assemblée.

Le Conseil pourra réaliser une ou plusieurs augmentations de capital dans la limite ci-dessus. Il pourra fi xer librement la date de l'augmentation de capital ou des augmentations de capital, le prix d'émission des actions nouvelles, défi nir les modalités d'émission et celles d'exercice des droits attachés aux actions, traiter les actions non souscrites et modifi er les statuts en conséquence.

Conformément à la réglementation, le Conseil d'Administration, lorsqu'il aura fait usage de cette délégation, établira un rapport complémentaire à l'Assemblée Générale Mixte suivante.

Afi n de respecter les obligations légales lors de toute proposition d'augmentation de capital, le Conseil propose à l'Assemblée une augmentation de capital réservée aux salariés mais pour laquelle il ne souhaite pas l'approbation.

II.2.3. RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION SUR LE CONTRÔLE INTERNE

Chers Actionnaires,

Conformément à la loi, je viens vous rendre compte des conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil d'Administration, ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la société. Ce rapport a été approuvé par le Conseil d'Administration du 22 mars 2012.

II.2.3.1. PRÉPARATION ET ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

Suite à la décision de l'Assemblée Générale du 28 juin 2011, le Conseil d'Administration a été recomposé et compte huit membres au 31 décembre 2011 :

  • Christophe ALLARD, Administrateur de sociétés, 53 ans
  • Victoire BOISSIER, Directeur fi nancier, 44 ans
  • Giselin BRUNEL, Cadre chef de projet, 56 ans
  • Frédéric DOULCET, Chef d'entreprise, 54 ans
  • Jean DUCROQUET, Administrateur de sociétés, 43 ans
  • Gérard HIGUINEN, Administrateur de sociétés, 63 ans
  • Eléonore JODER-TRETZ, Directeur administratif et fi nancier, 43 ans
  • Christian MARTIN, Expert-Comptable, 65 ans

Le Conseil d'Administration considère que le code AFEP-MEDEF est celui auquel se réfère la société, en ce compris les règles de déontologie qu'il a décidé de suivre, également reprises dans son règlement intérieur.

Le Conseil est composé de six hommes et deux femmes. Il comprend cinq administrateurs considérés comme des "personnalités indépendantes" choisis pour leurs compétences dans des domaines particuliers. Par ailleurs, ils répondent aux critères d'indépendance tels que visés par le rapport Bouton. Il s'agit des administrateurs suivants : Christophe ALLARD, Victoire BOISSIER, Gérard HIGUINEN, Eléonore JODER-TRETZ et Christian MARTIN.

Le calendrier des réunions du Conseil est fi xé pour l'exercice suivant lors de l'avant-dernière réunion de l'exercice. Des réunions supplémentaires ont lieu si nécessaire.

Au cours de l'exercice écoulé il y a eu huit réunions du Conseil dont une téléphonique.

Les convocations aux réunions du Conseil sont envoyées quinze jours à l'avance, sauf exceptions justifi ées par une urgence ponctuelle.

Les membres du Conseil sont assidus (taux de présence : 91 %).

Les Commissaires aux Comptes participent aux réunions du Conseil qui arrêtent les comptes annuels et les comptes semestriels. Au cours de l'exercice, le Conseil a travaillé à partir des dossiers préparés par les différents Comités : Stratégie, Comptes, Rémunérations et Nominations. Le taux de présence des administrateurs à ces Comités est de 98 %.

II.2.3.2. LIMITATION DES POUVOIRS DU PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL

Conformément à la décision de l'Assemblée Générale du 5 juillet 2005, le Directeur Général doit obtenir l'autorisation du Conseil d'Administration dans les cas suivants :

  • pour toute décision d'investissement industriel d'un montant unitaire supérieur à cinq millions d'euros,
  • pour toute décision relative à une prise de participation supérieure ou égale à 10 % du capital d'une société cotée ou non, ou d'un montant supérieur à cinq millions d'euros (valeur d'entreprise), réalisée par tous moyens y compris par échange de titres,
  • pour toute décision portant sur le capital susceptible d'entraîner une modifi cation supérieure à 0,5 % des fonds propres de la société.

II.2.3.3. ACTIONNAIRES

II.2.3.3.1. STRUCTURE DU CAPITAL

La structure du capital est détaillée au paragraphe II.2.2.9. du rapport de gestion de l'exercice.

II.2.3.3.2. PARTICIPATION DES ACTIONNAIRES AUX ASSEMBLÉES GÉNÉRALES

Les actionnaires au nominatif sont convoqués par courrier au moins quinze jours avant l'Assemblée Générale. Ils participent sans autres formalités.

Les actionnaires au porteur doivent adresser au siège social de la société au plus tard trois jours avant l'Assemblée Générale une attestation d'enregistrement des titres signée d'un établissement bancaire ou fi nancier teneur de comptes.

Pour plus de détails sur les modalités de vote en Assemblée Générale, se reporter aux dispositions prévues à l'article 13 des statuts et aux informations diffusées sur le site internet www.groupe-gascogne.com

II.2.3.4. RÉMUNÉRATION DES MANDATAIRES SOCIAUX

Président-Directeur Général

L'Assemblée Générale du 28 juin 2011 a décidé de ne pas renouveler le mandat de François VITTOZ jusqu'alors Président-Directeur Général.

Son contrat de travail qui avait été suspendu a donc repris immédiatement effet.

Il a été mis un terme à ce dernier en appliquant les engagements pris et publiés chaque année dans le rapport annuel.

Le nouveau Conseil d'Administration, sur proposition du Président, a décidé de réduire à 300 000 € brut annuel la rémunération fi xe du Président-Directeur Général et de ne pas lui verser de jetons de présence.

À partir de l'exercice 2012, il sera envisagé une rémunération variable assise sur des objectifs défi nis par le Comité des Rémunérations et Nominations.

Directeur Financier

Représentant des actionnaires salariés au Conseil d'Administration jusqu'au 28 juin 2011, le Directeur Financier est rémunéré pour sa fonction technique.

À ce titre, il bénéfi cie, comme les autres cadres dirigeants du Groupe, d'une rémunération fi xe annuelle et d'une partie variable, fonction d'objectifs d'excédent brut d'exploitation pour 70 % et d'objectifs personnels pour 30 %. Depuis le 29 juin 2011, il n'est plus administrateur.

II.2.3.4.1. ACTIONS GRATUITES

Il n'y a plus d'autorisation en cours permettant au Conseil d'Administration d'attribuer des actions gratuites.

II.2.3.4.2. JETONS DE PRÉSENCE

L'Assemblée Générale autorise chaque année le montant global des jetons de présence pour l'exercice en cours. Comme les années précédentes, le Conseil d'Administration a décidé de les répartir pour ¾ en rémunération de la participation effective des Administrateurs au Conseil d'Administration et pour ¼ pour leur participation aux différents Comités.

Le Conseil d'Administration du 22 juillet 2011 a décidé de renouveler le calcul des jetons de présence selon la méthode utilisée lors de l'exercice précédent.

II.2.3.5. PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE

II.2.3.5.1. ORGANISATION GÉNÉRALE DES PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE

Ce rapport est le résultat d'un recueil d'informations et d'analyses réalisées en collaboration avec les différents acteurs du contrôle interne au sein de Gascogne et de ses fi liales, aboutissant à la description factuelle de l'environnement de contrôle et des procédures en place.

1. Défi nition et enjeux du contrôle interne

Le contrôle interne est défi ni comme un processus mis en œuvre par la direction et le personnel sous le contrôle du Comité des Comptes, en vue d'assurer une gestion rigoureuse et effi cace du Groupe.

  • Cette défi nition implique notamment :
  • le respect des politiques défi nies par le Groupe ainsi que la conformité aux lois et règlementations en vigueur,
  • la sauvegarde des actifs,
  • la prévention des fraudes et erreurs,
  • l'exactitude et l'exhaustivité des informations fi nancières.

En ce sens, le contrôle interne doit contribuer également à la maîtrise des activités, à l'effi cacité des opérations et à l'utilisation effi ciente des ressources de la Société. Comme tout système de contrôle, il ne peut cependant fournir une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs et à la maîtrise globale des risques auxquels le Groupe peut être confronté.

Le groupe Gascogne inscrit sa démarche dans une perspective dynamique d'adaptation en continu de son dispositif de contrôle interne à la nature de ses activités.

Le Groupe a, par ailleurs, mis en place :

  • une charte éthique, défi nissant le comportement des collaborateurs au sein du Groupe (intégrité, sincérité, confi dentialité, confl its d'intérêts),
  • un programme de "compliance" concernant la connaissance et le respect des lois en matière de concurrence, avec une information spécifi que et la signature d'une lettre d'engagement individuel.

2. Organisation du contrôle interne

Le Groupe est organisé en quatre activités (depuis la cession du pôle distribution en juillet 2010) dans plusieurs pays, renforcées par des fonctions transversales. Le contrôle interne repose sur :

  • des dispositifs et des organes d'évaluation et de contrôle,
  • des politiques et procédures.

Parmi les dispositifs généraux de contrôle interne, le Groupe dispose d'un auditeur interne en charge de développer et structurer les procédures au niveau de la société mère et ses fi liales et s'assurer de leur respect, ainsi que d'un contrôleur fi nancier qui doit notamment veiller au renforcement des procédures de contrôle interne et optimiser la coordination pour la production du reporting et des comptes consolidés.

2.1. Les activités de contrôle interne

Le contrôle et la coordination de l'activité des Branches

Le contrôle et la coordination de l'activité des Branches reposent sur l'organisation suivante :

Le Comité Exécutif (Comex) du Groupe :

Il est présidé par le PDG du Groupe et regroupe les Directeurs généraux des activités et le Directeur Financier.

Il se réunit à la demande pour :

  • examiner l'activité, les perspectives et les résultats de chaque activité,
  • coordonner les actions transversales,
  • contrôler la bonne application de la politique générale et des stratégies arrêtées pour chaque activité,
  • contribuer à la réfl exion stratégique.

SITUATION FINANCIÈRE

Le Comité Financier :

Deux fois par an, le Comité Financier, présidé par le Directeur Financier du Groupe réunit les contrôleurs fi nanciers de chaque activité pour :

  • examiner la situation et les perspectives fi nancières,
  • faire le point sur les fi nancements en place, les risques de change et de taux, et l'évolution de l'organisation,
  • élaborer et suivre les plans d'actions concernant notamment le reporting, la gestion des actifs, le suivi des produits et des coûts, ainsi que les évolutions d'organisation.

Dans chaque fi liale étrangère, est également institué un organe de contrôle, au sein duquel siègent le Directeur Général de l'activité et le Contrôleur Financier. Cet organe se réunit au moins deux fois par an pour faire le point de la situation en plus des procédures de "reporting" mensuelles.

La trésorerie centralisée et le fi nancement

La Direction "Trésorerie" gère de façon centralisée la trésorerie du Groupe. Dans un souci de contrôle des risques, des procédures Groupe ont été mises en place, notamment pour la gestion de change, le cash pooling et le netting.

Un important travail de développement de la culture de management par le cash a été entrepris au cours de ces dernières années, principalement au niveau des managers. L'objectif est de sensibiliser les décideurs à l'importance du cash, et de leur donner les moyens d'adapter leur gestion à la situation fi nancière de leur unité.

La Direction du Groupe dispose des outils de suivi suivants : un endettement net quotidien par société, un reporting mensuel détaillé du résultat fi nancier, une gestion prévisionnelle hebdomadaire de trésorerie sur un horizon de 3 mois glissants.

Par ailleurs, suite à la découverte fi n 2010 d'actes frauduleux pour des montants signifi catifs dans une fi liale étrangère, la sécurité des moyens de paiement a été revue dans l'ensemble des fi liales et les procédures ont été renforcées avec notamment la généralisation de la double signature pour tous les règlements et un renforcement de la ségrégation des tâches partout où cela est nécessaire.

En 2012, avec la mise en place d'EBICS TS, les protocoles de signature électronique vont être déployés dans l'ensemble des sociétés françaises du Groupe, ce qui va renforcer encore la sécurité des moyens de paiement.

Les Centres de Services Partagés

Le Groupe a mis en place des Centres de Services Partagés (CSP) sur le périmètre des sociétés françaises afi n de favoriser le développement de compétences transverses pour améliorer l'effi cacité des processus concernés et renforcer le contrôle interne.

Le CSP Ressources Humaines gère les paies et l'établissement des déclarations sociales des sociétés françaises.

Le Système d'Informations Ressources Humaines (SIRH) commun à toutes les activités du Groupe permet désormais de disposer de tableaux de bord par société, activité, service, équipe.

Un choix d'indicateurs, défi nis lors de tables rondes, permet aux activités de gérer au plus près des équipes les risques psychosociaux.

Le SIRH calcule chaque année, pour les activités, les informations nécessaires au suivi des engagements pris dans le cadre des accords seniors négociés avec les partenaires sociaux.

Le CSP Ressources Humaines a complété, en 2011, la mise en place d'outils communs, en étendant aux salariés non-cadres l'accès au portail permettant de gérer les entretiens professionnels.

Chaque manager peut ainsi mesurer les compétences de ses collaborateurs par rapport aux compétences attendues de l'emploi.

Le CSP Client gère l'enregistrement des règlements clients de toutes les sociétés françaises, une partie du recouvrement (soit en direct, soit via un prestataire externe) et la gestion du risque client. Il s'appuie sur un outil informatique dédié performant et des procédures de gestion des risques et de recouvrement. Parmi les procédures de gestion du risque, a notamment été mis en place un suivi spécifi que des dépassements d'encours clients par rapport aux limites assurées.

Le CSP fournisseur dématérialise et stocke les factures fournisseurs des activités Papier, Sacs et Complexes sur le périmètre des sociétés françaises. Il gère également un système de validation des factures totalement dématérialisé et sécurisé, contribuant ainsi à l'amélioration du contrôle interne.

Les autres dispositifs contribuant au contrôle interne du Groupe

En terme d'environnement de contrôle, et sans avoir un lien direct avec les aspects comptables et fi nanciers, d'autres actions mises en place concourent également à créer un contrôle de proximité dans les différentes activités, notamment :

  • un dispositif de délégations de pouvoirs, qui détermine les conditions et limites de l'exercice des responsabilités et les pouvoirs d'engagement des responsables de différents niveaux,
  • les revues annuelles d'évaluation des performances des principaux responsables opérationnels et fonctionnels,
  • la validation avant signature par le service juridique du Groupe de tous les contrats importants ou aspects juridiques nécessitant une expertise ou une consultation spécifi que.
  • la démarche qualité sur l'ensemble des sites industriels constitue également un élément important du contrôle interne global.

2.2. La gestion des risques

Des procédures ont été mises en place afi n de se prémunir contre les principaux risques identifi és (voir § II.2.2.14. "Informations sur les risques" dans le rapport de gestion). La Direction Financière du Groupe a notamment mis en place des procédures liées au risque de change et au risque de taux avec les objectifs suivants : maîtriser ces risques dans le Groupe, préserver les marges commerciales et maîtriser le niveau des frais fi nanciers. Cette politique s'inscrit dans un cadre de gestion applicable au Groupe qui défi nit les cours ou les taux à protéger, la stratégie à adopter et les règles prudentielles à appliquer.

En octobre 2008, le Groupe avait décidé de formaliser son processus de gestion des risques, avec comme première étape l'établissement d'une cartographie des risques couvrant tous les domaines : industriels, environnementaux, commerciaux, technologiques, juridiques, fi nanciers et sociaux.

La cartographie des risques consiste à recenser les risques potentiels qui menacent l'atteinte des objectifs du Groupe, et à les hiérarchiser en fonction de leur impact fi nancier et de leur probabilité de survenance.

La cartographie a été déroulée selon la méthodologie suivante : défi nition d'une échelle d'évaluation des risques comprise entre 1 et 5, de critères d'impact quantitatifs et qualitatifs, et de l'appétence du Groupe au risque. Dans le cadre de cette démarche, 25 entretiens ont été réalisés auprès des membres du Comex du Groupe (dont le Président), et des membres des Comités de direction des Branches.

A l'issue de ce premier exercice, des risques de nature stratégique ont été confi rmés (déjà connus), et il n'a été recensé aucun risque opérationnel majeur susceptible de menacer l'atteinte des objectifs du Groupe. Le cas échéant, des plans d'actions ont été formalisés.

Cette cartographie a été mise à jour en 2010 et présentée au Comité des Comptes et au Conseil d'Administration au cours du 1er semestre 2011.

2.3. Surveillance du dispositif de contrôle

Les systèmes de contrôle interne doivent eux-mêmes faire l'objet de contrôle par des instances indépendantes : le Comité des Comptes et l'Audit Interne.

Le Conseil d'Administration du Groupe s'est doté d'un Comité des Comptes dont les principales missions, et le nombre de réunions sont décrites dans le chapitre "Gouvernement d'entreprise". Il joue un rôle important dans le pilotage du contrôle interne puisqu'il a notamment pour mission :

  • d'examiner le programme de contrôle interne, et de s'assurer de son suivi au travers des réunions périodiques,
  • de s'assurer du suivi des recommandations préconisées par les Commissaires aux Comptes,
  • d'examiner et évaluer toute question relative à l'établissement, au contrôle et à la publication des documents fi nanciers diffusés par le Groupe dans le cadre des arrêtés de comptes,
  • de se tenir informé et de veiller à l'évolution des travaux dans le domaine de la gestion des risques.

La fonction d'audit interne du Groupe a pour mission de contrôler la bonne application des procédures, reporte à la Direction Financière, ainsi qu'au Comité des Comptes. Elle s'appuie également sur les travaux et rapports des Commissaires aux Comptes dans le cadre de leurs travaux sur la certifi cation des comptes.

Au cours des dernières années, l'Auditeur Interne a revu au moins une fois l'ensemble des cycles opérationnels ainsi que les cycles transverses (ressources humaines/paie, immobilisations notamment) des sociétés françaises.

Le résultat de ses travaux ainsi que les plans d'actions correctifs sont centralisés dans une base de données intranet alimentée et enrichie par tous les acteurs du contrôle interne (Contrôleur Financier Groupe, Contrôleurs Financiers Branche, Auditeur Interne...) ainsi qu'avec les recommandations des Commissaires aux Comptes et le suivi de leur résolution. Cette base doit devenir l'outil de référence du Groupe en matière de bonnes pratiques liées aux procédures de contrôle interne qui doivent permettre notamment d'assurer la fi abilité de l'organisation comptable, du reporting et des états fi nanciers au regard des objectifs suivants :

  • protection des actifs,
  • exhaustivité des enregistrements comptables,
  • réalité des transactions,
  • respect des dates d'enregistrement des transactions,
  • correcte évaluation des actifs et des passifs,
  • confi dentialité.

En 2011, ces revues ont été étendues aux principales sociétés étrangères.

II.2.3.5.2. PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE RELATIVES À L'ÉLABORATION ET AU TRAITEMENT DE L'INFORMATION FINANCIÈRE ET COMPTABLE

Gascogne se montre particulièrement sensible aux enjeux du contrôle interne, notamment dans les domaines comptable et fi nancier, où la fi abilité des informations revêt une importance majeure.

Systèmes d'information fi nanciers

Les logiciels métiers sont propres à chaque activité.

Les sociétés françaises et la société Suisse utilisent le même logiciel comptable (Anaël) et toutes les sociétés du Groupe utilisent le même logiciel (E-Report de Sage) pour le budget, le reporting et la consolidation.

Ces logiciels communs ont pour objectif de remonter, au travers d'une liasse de reporting standard, les informations comptables et fi nancières de façon homogène nécessaires à l'action de la Direction Générale et à l'information du public.

Procédures de budget et de reporting

Le budget

La procédure budgétaire est un outil essentiel dans la responsabilisation des directeurs de Branches et de leurs équipes.

Toutes les sociétés établissent un budget détaillé annuel et mensualisé comprenant :

  • un compte de résultat par site, par BU et par société,
  • un bilan par société,
  • des analyses commerciales détaillées (par familles de produits, zones géographiques...),
  • les effectifs,
  • les investissements industriels détaillés.

Le budget fait l'objet d'une revue et d'une approbation par la Direction Générale du Groupe.

Par ailleurs, les activités établissent trois fois par an des prévisions de résultats annuels actualisés, systématiquement comparés aux budgets établis en début de période.

Le reporting

Le reporting est mensuel et comprend tous les éléments suivis lors des budgets avec une comparaison par rapport au budget et à l'année N-1. Il comprend notamment un compte de résultat établi avec le même outil et dans le même référentiel comptable (normes IFRS) que les comptes consolidés. Les consolidations annuelle et semestrielle ne sont ainsi qu'un approfondissement du reporting, ce qui assure un contrôle permanent du processus de production de l'information fi nancière.

Les résultats mensuels de chaque Branche font l'objet d'une note de commentaires rédigée sous la responsabilité du Directeur Général de la Branche et sont examinés chaque mois dans le cadre du Comex.

Depuis 2009, le reporting a été renforcé avec la mise en place :

  • d'un reporting automatisé mensuel plus détaillé intégrant notamment la décomposition du chiffre d'affaires et des achats par grandes familles de produits, déclinées en volumes/prix afi n de permettre un suivi plus fi n des évolutions de marché ;
  • d'un tableau de bord fi nancier mensuel reprenant l'ensemble des indicateurs clés notamment :
  • endettement net et utilisation des lignes de crédit,
  • analyse du résultat fi nancier,
  • suivi des taux fi nanciers,
  • calcul des covenants sur une base 12 mois glissants,
  • suivi des opérations de change ;
  • d'un modèle de reporting homogène à l'ensemble des activités du Groupe permettant de construire les budgets et les projections de business plan à un horizon de trois ans. Cet outil décompose de façon détaillée et analytique l'ensemble des rubriques du compte de résultat (segments de ventes, postes d'achats, frais généraux...), et des principaux postes du bilan permettant ainsi d'analyser au plus fi n les projections des activités. Il constitue maintenant un outil de pilotage et d'aide à la planifi cation stratégique incontournable. Son appropriation par les activités permet une actualisation des projections de business plans plusieurs fois par an si nécessaire.

Les procédures budgétaires et de reporting sont établies avec des outils communs, des règles comptables et fi nancières homogènes à l'ensemble du Groupe, permettant ainsi une uniformisation des données de gestion et de pilotage.

Procédures d'élaboration des comptes

Les outils et processus en amont des arrêtés des comptes veillent à garantir la traduction comptable des événements intervenus selon les principes de réalité, d'exhaustivité ainsi que du correct rattachement comptable à l'exercice de leur réalisation.

Ces procédures comprennent notamment :

  • des pré-clôtures à fi n mai et à fi n octobre pour fi abiliser les arrêtés de comptes dans des délais courts,
  • des réunions deux fois par an avant chaque pré-clôture du Contrôleur Financier Groupe avec le Directeur Général et le Contrôleur Financier de chaque activité pour faire un point sur les événements de la période et anticiper les options comptables,
  • l'envoi d'un calendrier et d'instructions de clôture à chaque entité,
  • l'envoi d'une check-list de clôture comprenant l'ensemble des points clés d'arrêtés de comptes à remplir et à remettre aux Commissaires aux Comptes.

Procédures de validation des comptes

Les comptes de Gascogne SA et de ses fi liales dotées d'un Commissaire aux Comptes font l'objet d'un audit complet par les Commissaires aux Comptes lors de la clôture annuelle au 31 décembre et d'un examen limité lors de la clôture semestrielle au 30 juin. Les Commissaires aux Comptes interviennent également lors des pré-clôtures à fi n mai et à fi n octobre. Le Comité des Comptes examine, avant présentation au Conseil d'Administration, les comptes consolidés et se voit présenter les conclusions

des Commissaires aux Comptes. Par la suite, les comptes du Groupe sont présentés et arrêtés par le Conseil d'Administration.

Procédures de gestion de l'information fi nancière publiée

L'information fi nancière publiée est gérée par le Président-Directeur Général et le Directeur Financier avec l'appui d'une Agence de Communication. Les informations fi nancières sont communiquées au travers :

  • du rapport fi nancier annuel et du rapport semestriel,
  • des communiqués de presse fi nanciers,
  • des présentations aux analystes.

II.2.3.5.3. CONCLUSION ET PROSPECTIVES

Conformément à son principe d'amélioration continue, l'année 2012 devra constituer pour Gascogne une nouvelle étape dans l'optimisation de ses processus. Ainsi, le plan d'actions 2012 sera essentiellement axé sur les éléments suivants :

  • poursuite de la mise en place des procédures de contrôle interne,
  • poursuite de l'enrichissement et de l'exploitation de la base de données intranet des points de contrôle interne,
  • mise en place d'un référentiel de contrôle interne,
  • mise à jour de la cartographie des risques.

Ces objectifs seront conduits avec le souci de préserver une vision dynamique du contrôle interne, en s'appuyant avant tout sur les compétences, le sens des responsabilités et l'implication de l'ensemble de ses collaborateurs.

Le 22 mars 2012 Le Président du Conseil d'Administration

II.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 2011

II.3.1. COMPTE DE RÉSULTAT GLOBAL CONSOLIDÉ

(en milliers d'euros) Notes Exercice 2011 Exercice 2010
ACTIVITÉS POURSUIVIES
Chiffre d'affaires V.1 317 981 287 153
Variation des stocks des produits en cours et produits fi nis V.2 5 436 10 226
Achats consommés V.3 (126 782) (113 068)
Charges externes (92 878) (89 474)
Frais de personnel V.4 (80 550) (73 319)
Impôts et taxes (6 746) (6 757)
Dotations aux amortissements (20 076) (19 438)
(Dotations) Reprises de provisions V.5 (287) 71
Autres produits et charges d'exploitation V.6 953 955
Résultat opérationnel courant (2 949) (3 651)
Autres produits et charges opérationnels V.7 (26 720) (1 483)
Résultat opérationnel (29 669) (5 134)
Coût de l'endettement fi nancier net (5 519) (5 864)
Autres produits et charges fi nanciers (762) (1 244)
Charges fi nancières V.8 (6 281) (7 108)
Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence V.9 74 (4)
Résultat avant impôt (35 876) (12 246)
Impôt sur le résultat V.10 9 243 2 635
Résultat net des activités poursuivies (26 633) (9 611)
attribuable à :
• actionnaires de Gascogne SA (26 636) (9 605)
• intérêts non contrôlés 3 (6)
Variation des écarts de conversion (23) (2)
Variation de juste valeur des instruments fi nanciers (1 484) 1 224
Variation des écarts actuariels sur les régimes de retraite (109) (871)
Impôts sur les opérations en autres éléments du résultat global 633 (187)
Produits et charges comptabilisés en autres éléments du résultat global (983) 164
Résultat global des activités poursuivies (27 616) (9 447)
ACTIVITÉS EN COURS DE CESSION/CÉDÉES
Résultat net des activités en cours de cession/cédées net d'impôt (5 931) 15 432
attribuable à :
• actionnaires de Gascogne SA (5 931) 15 432
• intérêts non contrôlés
Produits et charges comptabilisés en autres éléments du résultat global (33) 41
Résultat global des activités en cours de cession/cédées net d'impôt (*) (5 964) 15 473
RÉSULTAT DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ
Résultat net de l'ensemble consolidé net d'impôt (32 564) 5 821
attribuable à :
• actionnaires de Gascogne SA (32 567) 5 827
• intérêts non contrôlés 3 (6)
Résultat global de l'ensemble consolidé net d'impôt (33 580) 6 026
Résultat net par action de l'ensemble consolidé
Résultat de base par action (en €) V.11 (16,78) 2,99
Résultat dilué par action (en €) V.11 (16,78) 2,99
Résultat net par action des activités poursuivies
Résultat de base par action (en €) V.11 (13,72) (4,92)
Résultat dilué par action (en €) V.11 (13,72) (4,92)

(*) Ce résultat global comprend en 2010 le résultat de l'activité cédée en 2010 (activité Distribution) pour 15 635 K€ et le résultat de l'activité en cours de cession en 2011 (activité Complexes) pour - 162 K€.

II.3.2. BILAN CONSOLIDÉ

(en milliers d'euros) Notes Exercice 2011 Exercice 2010
Actif
Immobilisations incorporelles IV.2 13 216 15 259
Immobilisations corporelles IV.3 136 039 200 757
Titres mis en équivalence IV.4 2 595 2 521
Actifs fi nanciers non courants IV.5 13 436 14 408
Impôts différés actif IV.6 2 719 1 758
Actif non courant 168 005 234 703
Stocks IV.7 106 482 133 033
Clients et autres débiteurs IV.8 39 465 77 033
Autres actifs courants IV.9 926 2 211
Impôt sur les bénéfi ces à récupérer IV.19 1 399 1 478
Actifs fi nanciers courants IV.5 346 463
Trésorerie et équivalents de trésorerie IV.12 5 111 15 395
Actif courant 153 729 229 613
Activités en cours de cession II.4 118 045
Total de l'actif 439 779 464 316

CAPITAUX PROPRES ET PASSIF

(en milliers d'euros) Notes Exercice 2011 Exercice 2010
Capitaux propres IV.10
Capital 29 909 29 909
Primes d'émission, de fusion, d'apport 44 561 44 561
Réserves consolidées 118 232 112 416
Réserves liées à la variation de juste valeur des instruments fi nanciers (1 833) (844)
Réserves liées aux gains et pertes actuariels (1 144) (988)
Actions propres (3 368) (3 113)
Ecarts de conversion (96) (226)
Résultat consolidé (32 567) 5 827
Capitaux propres, part du groupe 153 694 187 542
Intérêts minoritaires 34 32
Total des capitaux propres consolidés 153 728 187 574
Passif
Emprunts et dettes fi nancières, part à plus d'un an IV.12 11 829 52 287
Engagements de retraite et autres avantages IV.15 10 285 15 221
Provisions, part à plus d'un an IV.16 16 682 15 486
Autres passifs non courants IV.18 3 473 4 909
Impôts différés passif IV.6 449 8 299
Passif non courant 42 718 96 202
Emprunts et dettes fi nancières, part à moins d'un an (*) IV.12 88 770 52 125
Provisions, part à moins d'un an IV.16 2 026 961
Fournisseurs et autres créditeurs IV.17 77 545 119 162
Autres passifs courants IV.18 8 236 8 268
Impôt sur les bénéfi ces à payer IV.19 7 556 24
Passif courant 184 133 180 540
Activités en cours de cession II.4 59 200
Total du passif 286 051 276 742
Total du passif et des capitaux propres 439 779 464 316
(*) Dont concours bancaires et soldes créditeurs 22 587 6 141

II.3.3. TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉ

(en milliers d'euros)
Résultat net de l'ensemble consolidé
Exercice 2011
(32 564)
Exercice 2010
5 821
Charge d'impôt (8 294) (1 718)
Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence (74) 4
Charges fi nancières 7 561 7 975
Dotations aux amortissements 24 536 24 688
Dotations (reprises) aux provisions 27 326 693
Pertes (profi ts) sur cessions d'actifs immobilisés 441 (16 462)
Autres charges (produits) non générateurs de fl ux (1 302) (1 724)
Capacité d'autofi nancement avant impôts,
quote-part des sociétés mises en équivalence et charges fi nancières 17 630 19 277
Variation des stocks (9 198) (26 904)
Variation des clients et autres débiteurs (*) 15 304 191
Variation des fournisseurs et autres créditeurs (7 289) 16 447
Variation des autres créances et dettes 449 2 474
Flux générés par l'activité 16 896 11 485
Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence
Intérêts payés (6 097) (7 791)
Impôts payés (169) (113)
Flux de trésorerie opérationnels 10 630 3 581
dont activités en cours de cession 4 897 (1 965)
Acquisitions d'immobilisations (**) (20 546) (21 835)
Cessions d'immobilisations 1 745 4 170
Décalages de trésorerie liés aux opérations d'investissement (1 312) (852)
Acquisition de fi liale sous déduction de la trésorerie acquise
Cession de fi liale sous déduction de la trésorerie cédée 45 233
Flux de trésorerie d'investissement (20 113) 26 716
dont activités en cours de cession (6 686) (3 563)
Excédent (besoin) de fi nancement (9 483) 30 297
Dividendes versés au cours de l'exercice par la société mère
Augmentation de capital
Subventions d'investissement reçues 19 570
Augmentation (Diminution) des dettes fi nancières (20 016) (6 830)
Décalages de trésorerie liés aux opérations de fi nancement (564) 481
Flux de trésorerie de fi nancement (20 561) (5 779)
dont activités en cours de cession (957) 1 957
Variation de la trésorerie nette
dont activités en cours de cession
(30 044)
(2 746)
24 518
(3 571)
Autres mouvements 30 (5 275)
dont activités en cours de cession 46 302
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 9 302 (9 941)
dont activités en cours de cession (486) 2 783
Variation de la trésorerie nette (30 044) 24 518
dont activités en cours de cession (2 746) (3 571)
Autres mouvements (dont variation de change) (***) 30 (5 275)
dont activités en cours de cession 46 302
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture (20 712) 9 302
dont activités en cours de cession (3 186) (486)

(*) Dont créances cédées dans le cadre des opérations d'affacturage chez Gascogne Laminates et Gascogne Wood Products pour un montant de 9,4 M€.

(**) Dont dépôts versés dans le cadre de l'affacturage par Gascogne Laminates et Gascogne Wood Products à hauteur de 1,6 M€.

(***) Les valeurs mobilières de placement qui constituent un instrument de gage fi nancier au profi t de la banque BNP pour contre garantir la caution accordée dans le cadre de l'amende de la Commission Européenne ont été reclassées en 2010 pour 5 590 K€ du poste "Trésorerie et équivalents de trésorerie" au poste "Actifs fi nanciers non courants".

II.3.4. TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS

(en milliers d'euros) Capital Primes
d'apport
Réserves
d'émission et résultat liées aux
de fusion consolidés
Réserves
gains et
pertes
actuariels
Réserves Actions
liées à la
variation de
juste valeur
des
instruments
fi nanciers
Écarts de
propres conversion
Capitaux
propres
part
du Groupe
Mino-
ritaires
Capitaux
propres
Situation au 31/12/2009 29 909 44 561 112 518 (73) (1 660) (3 121) (624) 181 510 38 181 548
Autres éléments du résultat global 19 (915) 816 398 318 318
Résultat net de la période 5 827 5 827 (6) 5 821
Total des produits et des charges
comptabilisés au titre de la période
5 846 (915) 816 398 6 145 (6) 6 139
Augmentation de capital
Dividende distribué
Paiements fondés sur des actions
Autocontrôle 22 8 30 30
Autres éléments comptabilisés
en capitaux propres
(143) (143) (143)
Situation au 31/12/2010 29 909 44 561 118 243 (988) (844) (3 113) (226) 187 542 32 187 574
Autres éléments du résultat global (156) (989) (255) 130 (1 270) (1 270)
Résultat net de la période (32 566) (32 566) 2 (32 564)
Total des produits et des charges
comptabilisés au titre de la période
(32 566) (156) (989) (255) 130 (33 836) 2 (33 834)
Augmentation de capital
Dividende distribué
Paiements fondés sur des actions
Autocontrôle (12) (12) (12)
Autres éléments comptabilisés
en capitaux propres
Situation au 31/12/2011 29 909 44 561 85 665 (1 144) (1 833) (3 368) (96) 153 694 34 153 728

II.3.5. NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

I. ENTITÉ PRÉSENTANT LES ÉTATS FINANCIERS 43 II. BASES DE PRÉPARATION 43 II.1. Déclaration de conformité 43 II.2. Bases d'évaluation 43 II.3. Nouvelles normes IFRS 43 II.4. Activité cédée et en cours de cession 44 II.5. Monnaie fonctionnelle et de présentation 46 II.6. Recours à des estimations et aux jugements 46 II.7. Rappel des principales options de première application des IFRS 46 III. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES 47 III.1. Périmètre et méthodes de consolidation 48 III.2. Présentation des états fi nanciers 48 III.3. Information sectorielle 49 III.4. Monnaie étrangère 49 III.5. Couvertures de change ou de taux 50 III.6. Goodwill et autres immobilisations incorporelles 51 III.7. Immobilisations corporelles 52 III.8. Contrats de location 52 III.9. Dépréciation des actifs corporels, incorporels et des goodwills 52 III.10. Actifs et passifs fi nanciers 53 III.11. Trésorerie et équivalents de trésorerie 54 III.12. Actifs non courants destinés à être cédés 54 III.13. Actions propres 54 III.14. Provisions 54 III.15. Stocks 55 III.16. Avantages au personnel 55 III.17. Paiements fondés sur des actions 56 III.18. Chiffre d'affaires consolidé 56 III.19. Autres produits et charges opérationnels 56 III.20. Résultat opérationnel 56 III.21. Résultat fi nancier net 56 III.22. Impôts différés 57 III.23. Crédit Impôt Recherche 57 III.24. Résultat par action 57 III.25. Comptabilisation des subventions publiques reçues 57 III.26. Comptabilisation des quotas d'émission de gaz à effet de serre 57

IV. NOTES SUR DES POSTES DU BILAN 58
IV.1. Modifi cation du périmètre de consolidation 58
IV.2. Immobilisations incorporelles 59
IV.3. Immobilisations corporelles 60
IV.4. Titres mis en équivalence 61
IV.5. Actifs fi nanciers 62
IV.6. Impôts différés 62
IV.7. Stocks 63
IV.8. Clients et autres débiteurs 63
IV.9. Autres actifs courants 64
IV.10. Capitaux propres 64
IV.11. Plans d'options d'achat d'actions
et attribution d'actions gratuites 65
IV.12. Emprunts et dettes fi nancières,
trésorerie et équivalents de trésorerie 66
IV.13. Juste valeur des instruments fi nanciers
et catégories comptables 68
IV.14. Gestion des risques fi nanciers 72
IV.15. Engagements de retraite et autres avantages 76
IV.16. Provisions 80
IV.17. Fournisseurs et autres créditeurs 82
IV.18. Autres passifs 82
IV.19. Impôts sur les bénéfi ces à récupérer et à payer 83

V. NOTES SUR DES POSTES DU COMPTE

DE RÉSULTAT 83
V.1. Chiffre d'affaires 83
V.2. Variation des stocks de produits fi nis
et en-cours 83
V.3. Achats consommés 83
V.4. Frais de personnel 83
V.5. (Dotations) Reprises de provisions
pour risques et charges 83
V.6. Autres produits et charges d'exploitation 84
V.7. Autres produits et charges opérationnels 84
V.8. Charges fi nancières 86
V.9. Quote-part du résultat net des sociétés 86
mises en équivalence 86
V.10. Impôt sur le résultat 86
V.11. Résultat par action 87
VI. AUTRES INFORMATIONS 88
VI.1. Informations sectorielles par branche d'activité 88
VI.2. Parties liées 89
VI.3. Engagements hors bilan 90
VI.4. Évènements postérieurs à la clôture 91

I. ENTITÉ PRÉSENTANT LES ÉTATS FINANCIERS

Gascogne SA est une entreprise domiciliée en France. Le siège social de la société est situé 650, avenue Pierre Benoit, 40990, Saint-Paul-lès-Dax. Les états fi nanciers consolidés de Gascogne SA pour l'exercice clos le 31 décembre 2011 comprennent la société consolidante et ses fi liales (l'ensemble désigné comme le "Groupe") et la quote-part du Groupe dans les entreprises associées. Les principales activités de Gascogne sont la transformation du bois, la production de papier, de sacs et de complexes. Les états fi nanciers consolidés du Groupe pour l'exercice clos le 31 décembre 2010, ainsi que les états fi nanciers consolidés intermédiaires résumés pour les 6 mois écoulés au 30 juin 2011, sont disponibles sur demande au siège social ou sur

II. BASES DE PREPARATION

www.groupe-gascogne.com.

II.1. DÉCLARATION DE CONFORMITÉ

Les états fi nanciers consolidés ont été établis en conformité avec les IFRS (International Financial Reporting Standards) telles qu'adoptées par l'Union Européenne au 31 décembre 2011 (règlement 1606/2002 du 19 juillet 2002).

Le référentiel IFRS adopté par l'Union Européenne au 31 décembre 2011 est disponible à la rubrique Normes et interprétations IAS/IFRS, SIC et IFRIC adoptées par la Commission sur le site suivant : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm.

Les états fi nanciers ont été arrêtés par le Conseil d'Administration le 22 mars 2012 et seront soumis pour approbation à la prochaine Assemblée Générale Mixte du 5 juin 2012.

II.2. BASES D'ÉVALUATION

Les états fi nanciers sont établis selon la convention du coût historique à l'exception des instruments fi nanciers dérivés qui sont évalués à leur juste valeur et des passifs résultant de transactions dont le paiement est fondé sur des actions évaluées à la juste valeur.

Les résultats défi citaires enregistrés en 2011 associés à la progression de l'endettement net ont eu pour conséquence de contraindre Gascogne à renégocier avec son pool bancaire son crédit syndiqué. Les covenants n'étant pas respectés au 31 décembre 2011, les banques ont la possibilité de demander son remboursement anticipé et l'encours est classé, conformément aux normes IFRS, en dettes à court terme au 31 décembre 2011. Le Groupe utilisait à cette date un montant de 70 M€ sur un total de 78 M€ autorisé.

Dans ce contexte, le Groupe a entamé des discussions avec l'ensemble de ses partenaires bancaires afi n de pérenniser les moyens de fi nancement de ses opérations et de son développement. Les discussions sur la restructuration de la dette elle-même sur un horizon moyen terme sont toujours en cours mais, à ce stade :

  • Les banques ont accepté pendant la phase de discussion de ne pas demander de remboursement anticipé, de reporter l'échéance de principal de fi n mars, et de maintenir des lignes bilatérales ;
  • Les banques ont également mis à disposition de la société (Gascogne SA) en date du 20 février 2012 un prêt relais de 11,6 M€ à échéance de juillet 2012.

Sur cette base, les comptes consolidés ont été établis en appliquant le principe de continuité d'exploitation.

Toutefois, même si la Direction a retenu comme hypothèse la plus probable la réussite des discussions avec les banques, il existe de fait une incertitude quant à leur issue et, en cas d'issue défavorable, l'application des principes comptables généralement admis dans un contexte normal de continuité de l'exploitation, concernant notamment l'évaluation des actifs et des passifs, pourrait s'avérer non appropriée.

II.3. NOUVELLES NORMES IFRS

II.3.1. NOUVELLES NORMES, AMENDEMENTS ET INTERPRÉTATIONS EN VIGUEUR AU SEIN DE L'UNION EUROPÉENNE APPLICABLES AUX EXERCICES OUVERTS AU 31 DÉCEMBRE 2011

Le Groupe a appliqué à ses comptes consolidés les amendements de normes et les interprétations entrés en vigueur au 31 décembre 2011 et adoptés par l'Union Européenne.

SITUATION FINANCIÈRE

Les textes applicables obligatoirement aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011 sont les suivants :

  • la version révisée d'IAS24 Parties liées : informations à fournir ;
  • l'amendement d'IAS 32 relatif au classement des droits de souscription émis ;
  • la version amendée d'IFRIC 14 Paiements anticipés des exigences de fi nancement minimal ;
  • IFRIC 19 Extinction de passifs fi nanciers au moyen d'instruments de capitaux propres ;

• les amendements issus de la procédure annuelle d'amélioration des IFRS, publiés en mai 2010.

Ces textes ne trouvent pas à s'appliquer au Groupe ou n'ont pas d'impact signifi catif sur les états fi nanciers consolidés du Groupe.

II.3.2. NOUVELLES NORMES, AMENDEMENTS ET INTERPRÉTATIONS NON ENCORE APPLIQUÉES

Le Groupe n'a pas opté pour une application anticipée des textes publiés par l'IASB et dont l'application était possible au 1er janvier 2011 :

• les amendements d'IFRS 7 – Instruments fi nanciers : informations à fournir en matière de transferts d'actifs fi nanciers ;

• l'amendement IAS 1 – Présentation des OCI – autres éléments du résultat global (non adoptée par l'Union Européenne).

Les impacts éventuels de ces textes sont en cours d'évaluation ainsi que les impacts des normes sur la consolidation IFRS 9, IFRS 10, IFRS 11, IFRS 12, IFRS 13, IAS 19 R, IAS 27 R et IAS 28 R applicables à compter du 1er janvier 2013 et non encore adoptées par l'Union Européenne.

II.4. ACTIVITÉ CÉDÉE ET EN COURS DE CESSION

L'activité cédée est constituée de la branche Distribution (Cenpac) cédée à Raja le 30 juillet 2010. L'activité en cours de cession est constituée de la branche Complexes pour laquelle un processus de cession a été engagé.

En conséquence, les états consolidés intègrent :

  • en 2010 : 7 mois d'activité de la branche Distribution et 12 mois d'activité de la branche Complexes,
  • en 2011 : 12 mois d'activité de la branche Complexes.

La ligne du compte de résultat "résultat net des activités cédées / en cours de cession" comprend :

• en 2010 : le résultat de cession et les 7 mois d'activités de la branche Distribution, les 12 mois d'activité de la branche Complexes,

• en 2011 : les 12 mois d'activité de la branche Complexes.

Résultat de l'activité Complexes en cours de cession

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Chiffre d'affaires 185 781 175 265
Variation des stocks des produits en cours et produits fi nis (61) 6 076
Achats consommés (120 509) (113 600)
Charges externes (29 012) (28 633)
Frais de personnel (32 079) (31 263)
Impôts et taxes (1 429) (1 482)
Dotations aux amortissements (4 460) (4 287)
(Dotations) Reprises de provisions (155) 8
Autres produits et charges d'exploitation (522) 279
Résultat opérationnel courant (2 446) 2 363
Autres produits et charges opérationnels (1 256) (1 633)
Résultat opérationnel (3 702) 730
Coût de l'endettement fi nancier net (1 265) (1 349)
Autres produits et charges fi nanciers (15) 798
Charges fi nancières (1 280) (551)
Résultat avant impôt (4 982) 179
Impôt sur le résultat (949) (495)
Résultat net des activités en cours de cession (5 931) (316)
Variation des écarts de conversion 152 400
Variation de juste valeur des instruments fi nanciers
Variation des écarts actuariels sur les régimes de retraite (276) (360)
Impôts sur les opérations en autres éléments du résultat global 91 114
Produits et charges comptabilisés en autres éléments de résultat global (33) 154
Résultat global des activités en cours de cession/cédées net d'impôts (5 964) (162)

Bilan de l'activité Complexes en cours de cession

(en milliers d'euros) Actifs et passifs
Immobilisations incorporelles 1 861
Immobilisations corporelles 37 515
Actifs fi nanciers 1 604
Impôts différés actif 4 661
Stocks et encours 35 879
Clients et autres débiteurs 23 279
Impôts sur les bénéfi ces à récupérer 7 496
Trésorerie et équivalents de trésorerie 5 750
Total actif 118 045
Emprunts et dettes fi nancières 11 091
Engagements de retraites et autres avantages 5 613
Provisions 1 654
Impôts différés passif 4 139
Dettes fournisseurs 35 504
Autres passifs 1 199
Total passif 59 200
Actifs et passifs nets en cours de cession 58 845

Flux de trésorerie de l'activité Complexes en cours de cession

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Flux de trésorerie opérationnels 4 897 (1 965)
Flux de trésorerie d'investissement (6 686) (3 563)
Flux de trésorerie de fi nancement (957) 1 957
Flux de trésorerie nets de l'exercice (2 746) (3 571)

Les données fi nancières relatives à l'activité cédée Cenpac sont les suivantes :

Résultat de l'activité cédée

(en milliers d'euros) Exercice 2010 (*)
Chiffre d'affaires 76 053
Variation des stocks des produits en cours et produits fi nis
Achats consommés (49 535)
Charges externes (12 277)
Frais de personnel (11 900)
Impôts et taxes (1 212)
Dotations aux amortissements (962)
(Dotations) Reprises de provisions 68
Autres produits et charges d'exploitation (43)
Résultat opérationnel courant 192
Autres produits et charges opérationnels (**) 16 294
Résultat opérationnel 16 486
Coût de l'endettement fi nancier net (250)
Autres produits et charges fi nanciers (66)
Charges fi nancières (316)
Résultat avant impôt 16 170
Impôt sur le résultat (422)
Résultat net de l'activité cédée 15 748
Variation des écarts de conversion
Variation de juste valeur des instruments fi nanciers
Variation des écarts actuariels sur les régimes de retraite (169)
Impôts sur les opérations en capitaux propres 56
Produits et charges comptabilisés en autres éléments du résultat global (113)
Résultat global de l'activité cédée 15 635

(*) Résultat sur 7 mois d'activité.

(**) Dont plus-value de cession en 2010 de 15 800 K€.

SITUATION FINANCIÈRE

Bilan de l'activité cédée
Immobilisations incorporelles 18 717
Immobilisations corporelles 4 937
Actifs fi nanciers 240
Impôts différés net actif 1 152
Stocks et encours 9 235
Clients et autres débiteurs 33 045
Emprunts et dettes fi nancières (2 093)
Engagements de retraites et autres avantages (2 354)
Provisions (269)
Dettes fournisseurs (32 285)
Autres passifs (892)
Actifs et passifs nets cédés (hors trésorerie) 29 433
Contre partie reçue en numéraire 44 067
Trésorerie et équivalents de trésorerie cédés (1 166)
Entrée nette de trésorerie 45 233

Flux de trésorerie provenant de l'activité cédée

(en milliers d'euros) Exercice 2010
Flux de trésorerie opérationnels (3 760)
Flux de trésorerie d'investissement 2 082
Flux de trésorerie de fi nancement 1 114
Flux de trésorerie nets de l'exercice (564)

II.5. MONNAIE FONCTIONNELLE ET DE PRÉSENTATION

Les états fi nanciers consolidés sont présentés en euro qui est la monnaie fonctionnelle de Gascogne. Toutes les données fi nancières présentées en euro sont arrondies au millier d'euros le plus proche.

II.6. RECOURS À DES ESTIMATIONS ET AUX JUGEMENTS

L'établissement des comptes consolidés, conformément aux règles édictées par les IFRS, implique que la direction procède à un certain nombre d'estimations et retienne certaines hypothèses qui ont une incidence sur les montants portés à l'actif et au passif, tels que les amortissements et les provisions, sur l'information fi nancière relative aux actifs et passifs éventuels à la date d'arrêté des comptes consolidés et sur les montants portés aux comptes de produits et de charges au cours de l'exercice. Ces estimations sont fondées sur l'hypothèse de la continuité d'exploitation et sont établies en fonction des informations disponibles lors de leur établissement. Les estimations peuvent être révisées si les circonstances sur lesquelles elles étaient fondées évoluent ou à la suite de nouvelles informations. Les résultats réels peuvent être différents de ces estimations.

Les principales estimations faites par la direction lors de l'établissement des états fi nanciers portent principalement sur les hypothèses retenues pour le calcul des engagements de retraite, des pertes de valeur d'actifs, et des provisions.

II.7. RAPPEL DES PRINCIPALES OPTIONS DE PREMIÈRE APPLICATION DES IFRS

Les principaux retraitements lors du passage aux IFRS à la date de transition au 1er janvier 2004 et qui continuent à produire leurs effets postérieurement à cette date concerne l'application des normes IAS 16 Immobilisations corporelles, IAS 38 Immobilisations incorporelles d'une part et la norme IAS 36 Dépréciation d'actifs d'autre part.

II.7.1. IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES

Conformément à l'option offerte par IFRS 1, le Groupe a choisi de ne pas réévaluer à leur juste valeur les immobilisations corporelles dans le bilan d'ouverture, mais d'appliquer la méthode du coût historique amorti. Le Groupe a appliqué rétrospectivement au 1er janvier 2004 la norme IAS16 à l'ensemble de ses immobilisations corporelles, ce qui l'a conduit à revoir les durées d'utilité et à appliquer une approche par composants.

Cela a eu pour effet d'allonger dans beaucoup de cas les durées d'utilité retenues par rapport aux anciennes durées de vie en vigueur. En conséquence, les valeurs brutes étant inchangées, les amortissements cumulés ont été réduits et les dotations aux amortissements réduites.

Au bilan d'ouverture du 1er janvier 2004, les immobilisations corporelles et incorporelles nettes ont été augmentées (diminution des amortissements cumulés). En contrepartie, les capitaux propres et l'impôt différé net passif ont été augmentés. Au total, ce retraitement a conduit à augmenter les capitaux propres au 1er janvier 2004 pour 50 M€.

II.7.2. DÉPRÉCIATIONS D'ACTIFS

Les actifs (goodwills, immobilisations incorporelles et corporelles) sont testés suivant les modalités défi nies par la norme et décrites dans la note III.9.

Au bilan d'ouverture du 1er janvier 2004, les goodwills, immobilisations incorporelles et corporelles nettes ont été diminués. En contrepartie, les capitaux propres et l'impôt différé net passif ont été diminués.

Au total, ce retraitement a diminué les capitaux propres au 1er janvier 2004 pour 45 M€.

III. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES

Cette note détaille les principes comptables retenus par le Groupe, en accord avec les IFRS. Les méthodes comptables exposées ci-dessous ont été appliquées de façon permanente à l'ensemble des périodes présentées dans les états fi nanciers consolidés.

III.1. PÉRIMÈTRE ET MÉTHODES DE CONSOLIDATION

III.1.1. MÉTHODES DE CONSOLIDATION

Une fi liale est une entité contrôlée par le Groupe. Le contrôle s'entend comme le pouvoir de diriger les politiques opérationnelles et fi nancières d'une entreprise afi n d'obtenir des avantages de ses activités. Pour apprécier le contrôle, les droits de vote potentiels qui sont actuellement exerçables ou convertibles sont pris en considération.

Les états fi nanciers des fi liales sont inclus dans les états fi nanciers consolidés à partir de la date à laquelle le contrôle est obtenu jusqu'à la date à laquelle le contrôle cesse.

Le cas échéant, des retraitements sont effectués sur les états fi nanciers des fi liales pour aligner les principes comptables utilisés avec ceux des autres entreprises du périmètre de consolidation. Toutes les transactions et soldes intragroupe sont éliminés.

La mise en équivalence s'applique à toutes les entreprises associées dans lesquelles le Groupe exerce une infl uence notable, laquelle est présumée lorsque le pourcentage de droits de vote détenus est supérieur ou égal à 20 %.

III.1.2. PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION

Sociétés consolidées :

Sociétés Siège social N° de SIREN % de contrôle % d'intérêt
FINANCIER
Gascogne SA 40990 F-Saint Paul lès Dax 895 750 412
Aquitaine Landes Industries 40990 F-Saint Paul lès Dax 421 228 545 100,00 100,00
Gascogne Deutschland Wieda (Allemagne) HRB54618 100,00 100,00
Gascogne UK Worksop - (Royaume Uni) 2873736 (GB) 100,00 100,00
ACTIVITÉ BOIS
Foresco 40210 F-Escource 388 628 166 100,00 100,00
Forestière de Gascogne 40210 F-Escource 323 491 662 100,00 100,00
Gascogne Habitat Bois 47200 F-Marmande 421 228 701 100,00 100,00
Gascogne Wood Products 40210 F-Escource 501719413 100,00 100,00
Gascogne Wood Products Ibérica San Sebastian (Espagne) M.09.112.929 100,00 100,00
Allwood France 65300 F-Campistrou 349772624 100,00 100,00
Gascogne All Wood 4020 Liège (Belgique) BE-425608482 99,33 99,33
ACTIVITÉ PAPIER
Gascogne Paper 40200 F-Mimizan 334612967 100,00 100,00
Papeteries de Gascogne GmbH Münster (Allemagne) HRB1009 100,00 100,00
Gascogne Spain Barcelone (Espagne) 29487F141B152448 100,00 100,00
Gascogne Italia Milan (Italie) M3090005/7762/5 51,00 51,00
Gascogne USA Atlanta (Geo. USA) CBP-2.953.531 100,00 100,00
Depland 87200 F-Saint Junien 760500587 100,00 100,00
ACTIVITÉ SACS
Gascogne Sack 40200 F-Mimizan 493467989 100,00 100,00
Gascogne Sack Deutschland Gmbh Wieda (Allemagne) HRB 1200 55 100,00 100,00
Aigis Chalkida (Grèce) 13138/12/B/86/11 100,00 100,00
Gascogne Sack Tunisia Radès (Tunisie) B0233542005 99,99 99,99
ACTIVITÉ COMPLEXES (Activité en cours de cession)
Gascogne Laminates 40100 F-Dax 312757347 100,00 100,00
Gascogne Laminates Switzerland Martigny (Suisse) CH-621.3.0001.891-1 100,00 100,00
Gascogne Laminates Germany Düren (Allemagne) HRB3891 100,00 100,00
Kris Duff Management Sacramento (Cal. USA) EIN 68-0416774 100,00 100,00
Mupa Emballages 40100 F-Dax 389613498 100,00 100,00

Sociétés Siège social N° de SIREN % de contrôle % d'intérêt ACTIVITÉ SACS Sacchifi cio Veneto Grezzana (Italie) V4720 40,00 40,00

Il n'y a pas de société comptabilisée par intégration proportionnelle.

III.2. PRÉSENTATION DES ÉTATS FINANCIERS

Les états fi nanciers de Gascogne sont présentés suivant les principes de la norme IAS1 "Présentation des états fi nanciers". Ils sont constitués du compte de résultat global consolidé, du bilan consolidé, du tableau de variation des capitaux propres consolidé, du tableau des fl ux de trésorerie consolidé et des notes annexes.

III.2.1. COMPTE DE RÉSULTAT

Le Groupe a opté pour la méthode de présentation des charges par nature qui consiste à regrouper les charges du compte de résultat selon leur nature.

III.2.2. BILAN

Les actifs et passifs liés au cycle d'exploitation et ceux ayant une maturité de moins de douze mois à compter de l'arrêté des comptes de la période sont classés en courant. Les autres actifs et passifs ainsi que les impôts différés réputés non courants sont classés en non courant.

III.2.3. VARIATION DES CAPITAUX PROPRES

Le tableau de variation des capitaux propres présente :

  • les variations résultant des transactions avec les actionnaires,
  • le résultat net de l'exercice,
  • les profi ts et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global,
  • l'effet cumulé des changements de méthode comptables.

III.2.4. TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE

Pour l'établissement du tableau de fl ux de trésorerie, le Groupe a opté pour la méthode indirecte suivant les dispositions de la norme IAS 7 "Tableau de fl ux de trésorerie". La méthode indirecte consiste à déterminer les fl ux de trésorerie liés aux activités opérationnelles en partant du résultat qui est ajusté :

  • des transactions sans incidence sur la trésorerie,
  • de tout report ou régularisation d'encaissements ou de décaissements opérationnels passés ou futurs,
  • des éléments de produits ou de charges liés aux fl ux de trésorerie concernant les investissements ou le fi nancement.

III.3. INFORMATION SECTORIELLE

Conformément à la norme IFRS 8 "Secteurs opérationnels", et compte tenu de l'organisation interne du Groupe en terme de management et de reporting, le Groupe présente une information sectorielle par secteur d'activité.

Le Groupe dispose de 4 secteurs (l'activité Distribution ayant été cédée en 2010), comme décrit ci-après, qui correspondent aux unités opérationnelles stratégiques du Groupe. Les unités opérationnelles stratégiques du Groupe offrent des produits et des services distincts et sont dirigés séparément dans la mesure où elles nécessitent la mise en œuvre de stratégies technologiques et commerciales différentes. Les opérations réalisées dans chacun des secteurs présentés du Groupe sont résumées ainsi :

  • activité Bois : la production de bois d'œuvre et de trituration, parquets, lambris fi nis, moulures, panneaux, aménagement et accessoires,
  • activité Papier : la fabrication de papier kraft naturel frictionné et kraft naturel pour sacs,
  • activité Sacs : la production de sacs petite, moyenne et grande contenances,
  • activité Complexes en cours de cession : la fabrication de complexes multicouches (standard ou renforcé), supports siliconés, papiers gommés, complexes auto-adhésifs.

L'information sectorielle du Groupe est préparée conformément aux méthodes comptables appliquées pour établir et présenter les états fi nanciers.

III.4. MONNAIE ÉTRANGÈRE

III.4.1. TRANSACTIONS EN MONNAIE ÉTRANGÈRE

La comptabilisation et l'évaluation des opérations libellées en monnaies étrangères sont défi nies par la norme IAS 21 "Effets des variations des cours des monnaies étrangères".

Les transactions libellées en monnaies étrangères sont converties au taux de change en vigueur au moment de la transaction. En fi n d'exercice, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaies étrangères sont convertis au taux de change de la clôture. Les écarts de conversion qui en résultent sont comptabilisés en pertes et profi ts de change dans le résultat fi nancier.

III.4.2. LES ÉTATS FINANCIERS DES ACTIVITÉS À L'ÉTRANGER

Les comptes des fi liales étrangères du Groupe sont tenus dans leur monnaie fonctionnelle. Le bilan des sociétés dont la monnaie fonctionnelle n'est pas l'euro est converti en euros au cours de clôture, sauf les capitaux propres qui sont convertis au cours historique. Le compte de résultat est converti au cours approchant le cours à la date de transaction.

Le tableau de fl ux de trésorerie est converti au cours moyen, à l'exception de la trésorerie qui est convertie au cours de clôture. Les différences de conversion du bilan sont enregistrées distinctement au poste "Ecarts de conversion" dans les capitaux propres et comprennent l'incidence de la variation des taux de change sur les actifs et sur les passifs.

III.5. COUVERTURES DE CHANGE OU DE TAUX

Le principe de couverture consiste à neutraliser l'effet économique d'une exposition à un risque particulier (risque de change, de taux, de crédit...) présent ou futur, en concluant un contrat dont l'exposition au même risque induit un effet économique opposé.

La couverture assure que les effets économiques de l'exposition au risque en question se compenseront en variant symétriquement.

III.5.1. DÉFINITION

  • La norme IAS 39 "Instruments fi nanciers : comptabilisation et évaluation" reconnaît trois catégories de couvertures possibles :
  • la couverture de juste valeur : couverture de l'exposition d'un actif ou d'un passif ou d'un engagement ferme qui pourrait affecter le résultat,
  • la couverture de fl ux de trésorerie : couverture d'un fl ux de trésorerie futur associé à un actif ou à un passif comptabilisé ou à une transaction prévue qui pourrait affecter le résultat,
  • la couverture d'un investissement net dans une entreprise étrangère.

III.5.2. ÉLIGIBILITÉ À LA COMPTABILITÉ DE COUVERTURE

Pour qu'une opération de couverture soit éligible à la comptabilité de couverture, il faut que :

  • il existe dès l'origine de la couverture une désignation et une documentation formalisée décrivant la relation de couverture et son objectif,
  • la couverture soit évaluée et considérée comme "hautement effi cace" durant toutes les périodes couvertes par les états fi nanciers pour lesquels la couverture a été désignée,
  • l'effi cacité de la couverture puisse être mesurée de manière fi able,
  • en ce qui concerne les couvertures de fl ux de trésorerie, une transaction faisant l'objet d'une couverture soit "hautement probable".

III.5.3. COMPTABILISATION DES INSTRUMENTS DE COUVERTURE

Les instruments de couverture sont évalués à leur juste valeur. Les sociétés concernées évaluent l'effi cacité, ou l'ineffi cacité des instruments de couverture à compenser l'exposition de l'élément couvert aux variations de juste valeur ou de fl ux de trésorerie attribuables au risque couvert.

Les variations de juste valeur de ces instruments sont traitées suivant les modalités suivantes :

Couverture de juste valeur

Si la couverture est éligible à la comptabilité de couverture, le profi t ou la perte résultant de la réévaluation de l'instrument de couverture à la juste valeur est comptabilisé en résultat. Par ailleurs, le profi t ou la perte de l'élément couvert attribuable au risque couvert est également comptabilisé en résultat.

Couverture des fl ux de trésorerie

Si la couverture est éligible à la comptabilité de couverture, le profi t ou la perte résultant de la réévaluation de l'instrument de couverture à la juste valeur est comptabilisé comme suit :

  • la partie du profi t ou de la perte sur l'instrument de couverture qui est considérée constituer une couverture effi cace est comptabilisée en autres éléments du résultat global, jusqu'à la réalisation de la transaction, puis virée en résultat au dénouement de la transaction,
  • la partie ineffi cace du profi t ou de la perte sur l'instrument de couverture est immédiatement comptabilisée en résultat.

Couverture d'un investissement net

La couverture d'un investissement net dans une activité à l'étranger est comptabilisée selon les mêmes modalités qu'une couverture du fl ux de trésorerie ; en conséquence :

  • la partie du profi t ou de la perte qui est considérée constituer une couverture effi cace est comptabilisée directement en autres éléments du résultat global,
  • la partie ineffi cace est immédiatement comptabilisée en résultat.

Les dérivés contractés à des fi ns de couverture économique mais qui ne respectent pas les exigences de la comptabilité de couverture d'IAS 39 sont comptabilisés à la juste valeur par le résultat.

III.6. GOODWILL ET AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

Les normes applicables sont IAS 38 "Immobilisations incorporelles", IAS 36 "Dépréciation d'actifs" et IFRS 3 "Regroupements d'entreprises". Conformément à la norme IAS 38, seuls les éléments contrôlés par l'entreprise pour lesquels il est probable que les avantages économiques futurs bénéfi cieront au Groupe et dont le coût peut être déterminé de manière fi able, sont comptabilisés en immobilisations incorporelles. Les immobilisations incorporelles comprennent les catégories suivantes : brevets et licences, logiciels, droits au bail, frais de développement de nouveaux produits ou de logiciels internes.

III.6.1. GOODWILL

Tous les regroupements d'entreprise sont comptabilisés en appliquant la méthode de l'acquisition.

Les regroupements d'entreprises sont évalués et comptabilisés conformément aux dispositions de la norme IFRS 3 révisée : la contrepartie transférée (coût d'acquisition) est évaluée à la juste valeur des actifs remis, capitaux propres émis et passifs encourus à la date de l'échange. Les actifs et passifs identifi ables de l'entreprise acquise sont évalués à leur juste valeur à la date de l'acquisition. Les coûts directement attribuables à l'acquisition sont comptabilisés en charge.

Tout excédent de la contrepartie transférée sur la quote-part du Groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifi ables de l'entreprise acquise donne lieu à la comptabilisation d'un goodwill.

Chaque goodwill est rattaché à une unité génératrice de trésorerie (UGT) du Groupe.

Conformément à la norme IFRS 3, les goodwills ne sont pas amortis. Ils font l'objet d'un test de dépréciation dès l'apparition d'indices de perte de valeur et au moins une fois par an. Les pertes de valeur de goodwill sont irréversibles. Le profi t résultant d'une acquisition à des conditions avantageuses est comptabilisé immédiatement en résultat.

III.6.2. BREVETS ET LICENCES

Les brevets et licences sont amortis linéairement sur la durée de la période de leur protection juridique. Les logiciels informatiques sont amortis linéairement sur leur durée d'utilité qui s'établit entre 1 et 10 ans.

III.6.3. FRAIS DE DÉVELOPPEMENT

Selon la norme IAS 38 "Immobilisations incorporelles", les frais de développement sont immobilisés dès que l'entreprise peut démontrer :

  • la faisabilité technique nécessaire à l'achèvement de l'immobilisation incorporelle en vue de sa mise en service ou de sa vente,
  • son intention d'achever l'immobilisation incorporelle et de l'utiliser ou de la vendre,
  • sa capacité à vendre ou à utiliser l'immobilisation incorporelle,
  • la façon dont l'immobilisation incorporelle génèrera des avantages économiques futurs probables,
  • la disponibilité des ressources (techniques, fi nancières et autres) appropriées pour réaliser le projet,
  • sa capacité à évaluer de façon fiable les dépenses attribuables à l'immobilisation incorporelle au cours de son développement.

Les frais de recherche et de développement qui ne satisfont pas les critères ci-dessus sont enregistrés en charges de l'exercice au cours duquel ils sont encourus. Les frais de développement capitalisés, qui satisfont les critères ci-dessus, sont immobilisés à l'actif du bilan. Ils sont amortis linéairement sur leur durée d'utilité.

Les dépenses ainsi portées à l'actif comprennent les coûts des matières, de la main d'œuvre directe et une quote-part appropriée des frais généraux.

Les dépenses de développement portées à l'actif sont comptabilisées à leur coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.

III.6.4. DÉPENSES ULTÉRIEURES

Les dépenses ultérieures relatives aux immobilisations incorporelles sont activées si et seulement si elles augmentent les avantages économiques futurs associés à l'actif spécifi que correspondant. Les autres dépenses sont comptabilisées en charges lorsqu'elles sont encourues.

SITUATION FINANCIÈRE

III.7. IMMOBILISATIONS CORPORELLES

Conformément à la norme IAS 16 "Immobilisations corporelles", seuls les éléments contrôlés par l'entreprise, dont le coût peut être déterminé de façon fi able, pour lesquels il est probable que des avantages économiques futurs bénéfi cieront au Groupe et qui sont utilisés sur une durée supérieure à un exercice sont comptabilisés en immobilisations corporelles. Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d'acquisition diminué des amortissements cumulés et des pertes de valeurs constatées. Les amortissements sont évalués en fonction des rythmes de consommation des avantages économiques attendus par catégorie d'élément d'actif, sur la base du coût d'acquisition. Le Groupe n'a pas retenu de valeur résiduelle pour ses immobilisations. En effet, la plupart des actifs industriels du Groupe sont destinés à être utilisés jusqu'à la fi n de leur durée de vie et il n'est, en règle générale, pas envisagé de les céder.

En application de la norme IAS 23 "Coûts d'emprunts" révisée, le Groupe incorpore les coûts d'emprunt qui sont directement attribuables à l'acquisition, la construction ou la production d'un actif qualifi é dans le coût de cet actif, dès lors que la date de commencement pour l'incorporation au coût de cet actif des coûts d'emprunt est égale ou postérieure au 1er janvier 2009. Antérieurement, le Groupe comptabilisait immédiatement en charges tous les coûts d'emprunt.

Par ailleurs, le Groupe a analysé l'ensemble de ses processus industriels et a ainsi isolé parmi ses équipements industriels les composants majeurs devant faire l'objet d'un plan d'amortissement spécifi que et dans ce cadre, les durées d'utilité effectives des actifs industriels ont été revues. Cette approche dite "par composant" a été également appliquée aux bâtiments.

Dans ce cadre, il n'y a plus lieu de constater de provisions pour gros entretien. Les grosses réparations sont désormais traitées comme un composant constitutif de la valeur de l'actif.

Les immobilisations sont amorties linéairement sur la durée d'utilité prévue pour chaque type de bien ou de composant. Les durées retenues sont :

• Bâtiments 15 à 50 ans
• Matériel et outillage 5 à 30 ans
• Matériel de transport 3 à 5 ans

Coûts ultérieurs :

Le Groupe comptabilise dans la valeur comptable d'une immobilisation corporelle le coût de remplacement d'un composant de cette immobilisation corporelle au moment où ce coût est encouru s'il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront au Groupe et son coût peut être évalué de façon fi able. Tous les coûts d'entretien courant et de maintenance sont comptabilisés en charges au moment où ils sont encourus.

III.8. CONTRATS DE LOCATION

Conformément à la norme IAS 17 "Contrats de location-fi nancement", les contrats de location sont classés en contrats de locationfi nancement lorsque les termes du contrat de location transfèrent en substance la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du preneur. Tous les autres contrats de location sont classés en location simple.

Les contrats de location-fi nancement sont comptabilisés dans les immobilisations au plus faible de la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location et de leur juste valeur en contrepartie d'une dette fi nancière. Ces actifs sont amortis sur leur durée d'utilité attendue sur la même base que les actifs détenus ou, lorsqu'elle est plus courte, sur la durée du contrat de location correspondant.

Les charges de loyers en vertu d'un contrat de location simple sont comptabilisées en charge dans le compte de résultat de façon linéaire sur la durée du contrat de location.

III.9. DÉPRÉCIATION DES ACTIFS CORPORELS, INCORPORELS ET DES GOODWILLS

Conformément à la norme IAS 36 "Dépréciation d'actifs", les immobilisations incorporelles à durée d'utilité indéfi nie et les immobilisations incorporelles qui ne sont pas encore prêtes à être mises en service sont soumises à un test de dépréciation à chaque clôture annuelle et à chaque fois qu'il existe un indice quelconque montrant qu'elles ont pu perdre notablement de leur valeur. Les valeurs comptables des autres actifs : les immobilisations incorporelles à durées d'utilité défi nies – essentiellement les brevets et logiciels – ainsi que les immobilisations corporelles font également l'objet d'un test de dépréciation, lorsque des événements ou modifi cations d'environnement de marché indiquent un risque de perte de valeur de ces immobilisations.

S'il existe un indice indiquant qu'un actif a pu perdre de sa valeur, la valeur recouvrable de l'actif pris individuellement doit être estimée. S'il n'est pas possible d'estimer la valeur recouvrable de l'actif pris individuellement, on détermine la valeur recouvrable de l'Unité Génératrice de Trésorerie (UGT) à laquelle l'actif appartient. Une UGT est défi nie comme étant le plus petit groupe identifi able d'actifs dont l'utilisation continue génère des entrées de trésorerie qui sont largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d'autres actifs ou groupes d'actifs. Les UGT relatives à un actif ou à un groupe d'actifs doivent être identifi ées de façon permanente d'un exercice à l'autre sauf si ce changement est justifi é.

Le Groupe a regroupé ses actifs au sein de 8 Unités Génératrices de Trésorerie :

  • L'UGT Bois : sociétés de l'activité Bois (correspondant au secteur du même nom dans l'information sectorielle).
  • L'UGT Papier : sociétés de l'activité Papier (correspondant au secteur du même nom dans l'information sectorielle).
  • L'UGT Gascogne Sack : société Gascogne Sack en France.
  • L'UGT Gascogne Sack Deutschland : société Gascogne Sack Deutschland.
  • L'UGT Aigis : société Aigis en Grèce.
  • L'UGT GST : société Gascogne Sack Tunisia.
  • L'UGT Complexes : sociétés de l'activité Complexes à l'exception de la société Gascogne Laminates Switzerland.
  • L'UGT Gascogne Laminates Switzerland : société Gascogne Laminates Switzerland.

Le test de dépréciation consiste à déterminer si la valeur nette comptable de l'actif testé est inférieure à sa valeur recouvrable, cette valeur étant défi nie comme la plus élevée de la juste valeur nette des frais de cession et de la valeur d'utilité. Dans le cas où la valeur recouvrable de l'actif serait inférieure à sa valeur nette comptable, une perte de valeur est comptabilisée sous forme de dépréciation pour la différence entre ces deux montants. Cette perte de valeur est enregistrée en "Autres produits et charges opérationnels" et est imputée en priorité aux goodwills. Les pertes de valeur relatives aux immobilisations corporelles et incorporelles à durée de vie défi nies (telles que brevets ou logiciels) sont réversibles et peuvent être reprises ultérieurement si la valeur recouvrable redevient supérieure à la valeur nette comptable (dans la limite de la perte de valeur initialement comptabilisée). Les pertes de valeur relatives aux goodwills sont irréversibles. Après imputation sur le goodwill, les pertes de valeurs résiduelles s'imputent sur la valeur nette des immobilisations corporelles et incorporelles au prorata de la valeur comptable de chaque actif de l'unité. Cette imputation a pour effet de diminuer la base amortissable et donc de réduire le montant de la dotation aux amortissements des exercices suivants.

En l'absence de juste valeur résultant de prix constatés sur un marché, la valeur recouvrable des actifs est déterminée sur la base de la valeur d'utilité. Celle-ci correspond à la valeur des avantages économiques futurs attendus de leur utilisation et de leur cession. En pratique cette valeur d'utilité est déterminée comme étant la somme des fl ux de trésorerie futurs actualisés générés par l'actif testé, avec prise en compte d'une valeur terminale basée sur un taux de croissance à long terme de ces fl ux de trésorerie. Les projections sont basées sur une durée de 5 ans et résultent des "business plans" construits sur les hypothèses économiques et les conditions prévisionnelles retenues par la Direction.

III.10. ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS

L'évaluation et la comptabilisation des actifs et passifs fi nanciers sont défi nies par la norme IAS 39 "Instruments fi nanciers : comptabilisation et évaluation", par la norme IAS 32 "Instruments fi nanciers : Présentation" et par la norme IFRS 7 "Instruments fi nanciers – informations à fournir".

Les actifs fi nanciers comprennent les actifs fi nanciers à la juste valeur par le biais du compte de résultat à des fi ns de transaction, les actifs fi nanciers à la juste valeur par le biais du compte de résultat sur option, les actifs disponibles à la vente, les instruments dérivés actifs, et les prêts et créances.

Initialement, les actifs fi nanciers sont évalués à leur juste valeur majorée des coûts de transaction lorsque les actifs concernés ne sont pas évalués ultérieurement à leur juste valeur par le résultat. Pour les actifs évalués à leur juste valeur par le résultat, les coûts de transaction sont enregistrés directement en résultat. Ces actifs fi nanciers sont valorisés à la juste valeur hormis les prêts et créances valorisés au coût amorti.

Les titres des sociétés non consolidées sont évalués à leur juste valeur.

En cas de perte durable de valeur sur les prêts et créances valorisés au coût amorti, une perte de valeur est constatée si la valeur comptable est supérieure à la juste valeur, celle-ci étant déterminée en tenant compte des perspectives de développement à moyen terme. La perte de valeur est comptabilisée en résultat sous forme de provision.

Les créances clients sont dépréciées au cas par cas en fonction de leur antériorité.

En cas de moins-value latente signifi cative ou prolongée sur les actifs à revenus variables disponibles à la vente, c'est à dire que la juste valeur de ces actifs est durablement ou signifi cativement inférieure au coût historique, la réévaluation comptabilisée en capitaux propres est recyclée en résultat. Les reprises de valeur sont constatées en capitaux propres.

Le Groupe décomptabilise un actif fi nancier lorsque les droits contractuels aux fl ux de trésorerie générés par l'actif expirent, ou lorsqu'il transfère les droits à recevoir les fl ux de trésorerie contractuels sur l'actif fi nancier dans une transaction dans laquelle la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété de l'actif fi nancier sont transférés.

Les passifs fi nanciers comprennent les emprunts, les autres fi nancements et découverts bancaires et les instruments dérivés passifs.

Les emprunts et autres passifs fi nanciers sont évalués au coût amorti, les instruments dérivés (actif et passif) à leur juste valeur.

III.11. TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE

La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les fonds en caisse, les dépôts à vue et les SICAV monétaires qui constituent un placement à court terme, très liquide, facilement convertible en un montant connu de trésorerie et soumis à un risque négligeable de changement de valeur.

Il n'y a pas de comptes bancaires qui font l'objet de restrictions (tels que les comptes bloqués) autres que celles liées à des réglementations propres à certains pays (contrôle de change, etc.).

III.12. ACTIFS NON COURANTS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS

Un actif immobilisé ou un groupe d'actifs est considéré et classé comme "Actif en cours de cession" dans la mesure où sa valeur comptable sera recouvrée principalement, non pas par son utilisation continue mais par le biais d'une vente. Pour qu'un actif soit éligible à la catégorie "Actif non courant destiné à être cédé", il doit être effectivement disponible en vue de sa vente immédiate et sa vente doit être hautement probable. Ces actifs ou groupes d'actifs sont présentés séparément des autres actifs dès lors que leur valeur est signifi cative. Ces actifs ou groupes d'actifs sont mesurés au plus bas de la valeur comptable ou du prix de cession estimé, net des coûts relatifs à la cession.

III.13. ACTIONS PROPRES

Les actions propres qui sont les titres d'autocontrôle possédés par le Groupe sont enregistrées à leur coût d'acquisition et viennent en diminution des capitaux propres. Les résultats de cession de ces titres sont imputés directement aux capitaux propres et ne contribuent pas au résultat de l'exercice.

III.14. PROVISIONS

Conformément à la norme IAS 37 "Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels", des provisions sont comptabilisées lorsque, à la clôture de l'exercice, il existe une obligation du Groupe à l'égard d'un tiers dont il est probable qu'elle provoquera une sortie de ressources au bénéfi ce de ce tiers, non représentative d'avantages économiques futurs pour le Groupe.

Cette obligation peut être d'ordre légal, réglementaire ou contractuel. Elle peut également découler de pratiques du Groupe ou d'engagements publics ayant créé une attente légitime des tiers concernés sur le fait que le Groupe assumera certaines responsabilités.

L'estimation du montant fi gurant en provision correspond à la sortie de ressources qu'il est probable que le Groupe devra supporter pour éteindre son obligation. Si aucune évaluation fi able de ce montant ne peut être réalisée, aucune provision n'est comptabilisée et une information est fournie en annexe.

Les passifs éventuels correspondent à :

  • des obligations potentielles résultant d'événements passés dont l'existence ne sera confirmée que par la survenance d'événements futurs et incertains qui ne sont pas sous le contrôle du Groupe,

  • des obligations actuelles résultant d'éléments passés mais qui ne sont pas comptabilisées dans la mesure où il n'est pas probable qu'une sortie de ressources représentatives d'avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l'obligation et le montant de l'obligation ne peut pas être évalué de manière fi able.

Dans le cas de restructurations, une obligation est constituée dès lors que la restructuration a fait l'objet d'une annonce et d'un plan détaillé ou d'un début d'exécution avant la date de la clôture.

Lorsque l'entreprise dispose d'un échéancier fiable, les provisions sont actualisées lorsque l'effet de l'actualisation est signifi catif.

III.15. STOCKS

Les stocks sont évalués à leur coût de revient en utilisant la méthode du coût moyen pondéré ou à leur valeur nette probable de réalisation si celle-ci est inférieure. Si la valeur nette probable de réalisation des stocks est inférieure à leur coût de revient, ce montant est ramené à la valeur nette probable de réalisation par le biais d'une dépréciation des stocks. Le coût de revient correspond au coût d'acquisition ou au coût de production.

Les coûts indirects pris en compte dans la valorisation des stocks de produits fi nis et d'encours de production ne comprennent que les coûts liés à la production.

III.16. AVANTAGES AU PERSONNEL

Il s'agit principalement des engagements de retraites – à prestations défi nies ou à cotisations défi nies –, des indemnités de fi n de carrière et des médailles du travail.

Dans le cadre des régimes à cotisations défi nies, le Groupe n'a pas d'autre obligation que le paiement de cotisations et la charge qui correspond aux cotisations versées est prise en compte dans le résultat de l'exercice.

Conformément à la norme IAS 19 "Avantages au personnel", les régimes à prestations défi nies font l'objet d'une évaluation actuarielle suivant la méthode des unités de crédit projetées. Selon cette méthode, chaque période de service donne lieu à une unité supplémentaire de droits à prestations et chacune de ces unités est évaluée séparément pour valoriser l'obligation fi nale. Cette obligation fi nale est ensuite actualisée.

Ces calculs actuariels intègrent différentes hypothèses pour chaque entité (en France et à l'étranger) et en considérant leur contexte macro-économique et social :

  • tables de mortalité,
  • âges de départ à la retraite,
  • taux de progression des salaires et de rotation du personnel,
  • taux de rendement des actifs de couverture, le cas échéant,
  • taux d'actualisation.
  • Les écarts actuariels comprennent :
  • des ajustements liés à l'expérience (différences entre les hypothèses actuarielles antérieures et ce qui s'est effectivement produit),
  • des ajustements résultant de changements d'hypothèses actuarielles.

Les calculs actuariels des avantages postérieurs à l'emploi sont effectués par un actuaire indépendant et sont comptabilisés de la manière suivante :

> Au bilan

Le montant comptabilisé au passif au titre des prestations défi nies apparaît au passif sous la rubrique "Engagements de retraites et autres avantages" et est égal à :

• la valeur actualisée de l'obligation au titre des prestations défi nies à la date de la clôture,

  • diminuée de la juste valeur, à la date de la clôture, des actifs du régime utilisés directement pour payer ou fi nancer les obligations,
  • diminuée des coûts des services passés non encore comptabilisés et des paiements effectués.

La société n'ayant pas opté pour la méthode du corridor, les écarts actuariels sont comptabilisés en totalité dans les autres éléments du résultat global.

Les autres composantes de variation de la provision sont comptabilisées dans les rubriques suivantes du compte de résultat :

  • coût des services rendus : en frais de personnel (résultat opérationnel courant),
  • intérêts fi nancier de désactualisation : en autres produits et charges fi nanciers (charges fi nancières),
  • rendement attendu des actifs du régime : en autres produits et charges fi nanciers (produits fi nanciers),
  • coût des services passés : en frais de personnel (résultat opérationnel courant).

III.17. PAIEMENTS FONDÉS SUR DES ACTIONS

Conformément à la norme IFRS 2 "Paiements fondés sur des actions", la juste valeur des options d'achats et de souscription d'actions, de même que toute offre réservée aux salariés portant sur des actions du Groupe sont évaluées à la date de l'octroi. Ainsi, en est-il également pour les attributions d'actions gratuites.

La valeur des options d'achat et de souscription d'actions est fonction du prix d'exercice de l'option, de la durée de vie de l'option, du prix actuel des actions sous-jacentes, de la volatilité attendue, des dividendes attendus et du taux d'intérêt sans risque sur la durée de vie de l'option. Cette valeur est comptabilisée en charge de personnel, étalée linéairement sur la période allant de la date de l'octroi à la fi n de la période d'acquisition des droits avec une contrepartie en capitaux propres, pour les plans dénoués en actions et en dette vis à vis du personnel, pour les plans dénoués en trésorerie. Les options sur actions du Groupe n'étant pas cotées, leur prix est évalué par un expert fi nancier indépendant en utilisant la méthode de Black & Scholes.

Conformément aux dispositions de la norme IFRS 2 :

  • seuls les plans d'options d'achat d'actions octroyés après le 7 novembre 2002 et dont les droits ne sont pas acquis le 1er janvier 2005 sont évalués et comptabilisés en charges de personnel,
  • le coût total du plan d'attribution d'actions gratuites est évalué et comptabilisé en charges de personnel, avec un étalement sur la période d'acquisition.

III.18. CHIFFRE D'AFFAIRES CONSOLIDÉ

Le chiffre d'affaires comprend les ventes de produits fi nis et de prestations de services attachées à ces produits, les ventes de déchets, les ventes de marchandises et les frais de transport facturés. Conformément à la norme IAS 18 "Produit des activités ordinaires", un produit est comptabilisé en chiffre d'affaires lorsque l'ensemble des conditions suivantes est réalisé :

  • l'entreprise a transféré à l'acheteur les risques et avantages inhérents à la propriété des biens,
  • l'entreprise a cessé d'être impliquée dans la gestion du bien ou service vendu,
  • le montant des produits peut être évalué d'une manière fi able,
  • il est probable que des avantages économiques associés à la transaction iront à l'entreprise,
  • les coûts encourus ou à encourir concernant la transaction peuvent être évalués de façon fi able.

Dans le cas d'accords prévoyant une acceptation formelle des biens ou services reçus par le client, le chiffre d'affaires est en principe différé jusqu'à la date d'acceptation. Le chiffre d'affaires est évalué à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir. Il est comptabilisé net, après les éventuels escomptes, rabais et ristournes offerts au client.

III.19. AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS

Les autres produits et charges opérationnels correspondent aux charges et produits hors gestion courante du Groupe. Ils se caractérisent essentiellement par leur nature inhabituelle et par leur montant signifi catif.

  • Ces autres produits et charges opérationnels comprennent les éléments suivants :
  • le résultat des cessions d'immobilisations,
  • les pertes ou reprises de valeur des immobilisations corporelles, incorporelles et goodwills résultant des tests de dépréciation prescrits par la norme IAS 36,
  • les provisions ou dépenses de réorganisation et de restructuration.

III.20. RÉSULTAT OPÉRATIONNEL

Le résultat opérationnel correspond au résultat d'exploitation avant prise en compte du résultat fi nancier, des impôts et de la part des minoritaires.

III.21. RÉSULTAT FINANCIER NET

Le résultat fi nancier net comprend les intérêts à payer sur emprunts calculés en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif, les intérêts à recevoir sur les placements, les profi ts et pertes de change et les profi ts et pertes sur les instruments de couverture qui sont comptabilisés dans le compte de résultat (voir méthode comptable décrite en note III.5).

Les produits provenant des intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat dès que le Groupe acquiert le droit à percevoir les paiements.

La charge d'intérêt comprise dans les paiements effectués au titre d'un contrat de location fi nancement est comptabilisée en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif.

III.22. IMPÔTS DIFFÉRÉS

Les impôts différés sont calculés sur les différences temporelles existant entre les valeurs comptables des actifs et des passifs et leurs bases fi scales. Les actifs et passifs d'impôt différé sont évalués selon la méthode du report variable, c'est-à-dire en utilisant le taux d'impôt dont l'application est attendue sur l'exercice au cours duquel l'actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d'impôt et de la réglementation fi scale qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de la clôture.

Les éléments suivants ne donnent pas lieu à la constatation d'impôts différés :

  • le goodwill non déductible fi scalement,
  • la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif qui n'est pas un regroupement d'entreprise et qui n'affecte ni le bénéfi ce comptable, ni le bénéfi ce imposable,
  • différences temporelles liées à des participations dans des fi liales dans la mesure où elles ne s'inverseront pas dans un avenir prévisible.

Conformément à la norme IAS 12 "Impôt sur le résultat", le Groupe présente les impôts différés dans le bilan consolidé séparément des autres actifs et passifs. Des actifs d'impôt différé sont inscrits au bilan dans la mesure où il est probable qu'ils pourront être récupérés au cours des années ultérieures. Les actifs et passifs d'impôt différés ne sont pas actualisés.

Pour apprécier la capacité du Groupe à récupérer ces actifs, il est notamment tenu compte des éléments suivants :

• prévisions de résultats fi scaux futurs dans le cadre de l'intégration fi scale du Groupe,

• historique des résultats fi scaux des années précédentes.

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés lorsqu'il existe un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôts exigibles, et lorsqu'ils concernent des impôts sur le résultat prélevés par une même autorité fi scale et que le Groupe a l'intention de régler sur la base de leur montant net.

III.23. CRÉDIT IMPÔT RECHERCHE

Depuis 2008, le Groupe présente le Crédit Impôt Recherche en diminution des frais de personnel qui représentent l'essentiel des dépenses de recherche et développement fi nancées par le Crédit Impôt Recherche.

III.24. RÉSULTAT PAR ACTION

Le résultat par action est calculé suivant les principes de la norme IAS 33 "Résultat par action".

Le résultat net de base par action est calculé en divisant le résultat net de l'exercice attribuable aux actions ordinaires par le nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation au cours de l'exercice en excluant les actions détenues par Gascogne SA (autodétention) qui sont déduites des capitaux propres.

Le résultat net dilué par action correspond au rapport entre le résultat net et le nombre moyen pondéré dilué d'actions en circulation au cours de l'exercice en excluant les actions détenues par Gascogne SA (autodétention) qui sont déduites des capitaux propres et en tenant compte de l'effet dilutif généré par les options de souscription et d'achat d'actions et les attributions d'actions gratuites.

Le nombre moyen pondéré d'actions dilué est calculé selon la méthode de calcul du rachat d'actions prévu par la norme IAS 33. Les fonds qui seraient recueillis à l'occasion des droits rattachés aux instruments dilutifs sont supposés être affectés au rachat d'actions au prix moyen du marché sur la période de référence. Le nombre d'actions ainsi obtenu vient en diminution du nombre total des actions résultant de l'exercice des droits.

III.25. COMPTABILISATION DES SUBVENTIONS PUBLIQUES REÇUES

Les subventions reçues sont exclusivement des subventions d'investissement et sont classées en "Autres passifs" (courants et non courants). Elles sont ensuite extournées en "Autres produits et charges d'exploitation" en étalant linéairement leur montant sur la durée d'utilité de l'immobilisation concernée.

III.26. COMPTABILISATION DES QUOTAS D'ÉMISSION DE GAZ À EFFET DE SERRE

Dans l'activité Papier, le Groupe s'est vu attribuer un quota d'émission de gaz à effet de serre.

Dans l'attente d'un amendement de norme et/ou d'interprétation défi nitive publiée par l'IASB/IFRIC, le Groupe a opté pour la comptabilisation d'un actif incorporel et d'une subvention publique évalués pour leur montant initial à la valeur de marché.

SITUATION FINANCIÈRE

A compter de l'exercice clos le 31 décembre 2009, les quotas d'émission de gaz alloués sont comptabilisés par tranche annuelle et non plus pour la période du Plan National d'Allocation des Quotas (PNAQ II, 2008 à 2012).

Au fur et à mesure des émissions de gaz, le Groupe constate un passif correspondant aux quotas d'émission à restituer à l'État. Ce passif est comptabilisé par la contrepartie d'une charge représentative des émissions de gaz constatées au cours de la période. Ce passif est évalué sur la base de la valeur d'entrée des quotas alloués qui sont détenus à la clôture ou, le cas échéant, pour la partie excédant les quotas détenus, à la valeur de marché à la clôture de la période.

Le poste de subvention publique initialement mouvementé lors de la délivrance des quotas par l'État est repris à hauteur du passif constaté par la contrepartie d'un produit.

À la date de clôture, un test de dépréciation est réalisé sur les quotas d'émission fi gurant à l'actif. Lorsqu'une provision pour dépréciation à l'actif est comptabilisée, la subvention publique fi gurant au passif est reprise pour le même montant. Ainsi l'impact net sur le résultat est nul.

Les produits de cession de quotas d'émission sont enregistrés en autres produits.

Les achats de quotas d'émission sur le marché sont enregistrés en autres charges.

Une provision est comptabilisée s'il est probable que le Groupe aura des émissions réelles supérieures au nombre de quotas détenus.

Au 31 décembre 2011, aucun impact net n'a été enregistré au compte de résultat. Les mouvements ayant affecté les quotas sont repris dans la note IV.2 (Immobilisations incorporelles). Par ailleurs à cette date, les estimations d'émissions sont inférieures aux droits alloués à ce jour.

IV. NOTES SUR DES POSTES DU BILAN

IV.1. MODIFICATION DU PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION

En 2011, le périmètre de consolidation n'a connu aucune modifi cation.

En 2010, le périmètre de consolidation a été modifi é avec la sortie au 30 juillet 2010 de la société Cenpac suite à sa cession et à la déconsolidation de la société Scieries Landes de Gascogne compte tenu d'un pourcentage de détention inférieur à 20 % et qui était auparavant consolidée par mise en équivalence.

IV.2. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

(en milliers d'euros) Goodwills Frais de
dévelop-
pements,
brevets acquis
Logiciels et
dévelop-
pements
progiciels
Autres
immobi-
lisations
incorporelles
amortisse-
ments liés
à IAS36
Ajustements Dépréciations
d'actifs
incorporels
(hors goodwills)
Total
Valeur Brute au 1/1/2010 46 630 843 9 469 1 429 58 371
Variation de périmètre (19 508) (709) (2 169) (48) (22 434)
Acquisitions 818 750 1 568
Cessions (90) (283) (373)
Écart de conversion 51 51
Autres 839 (85) 754
Valeur Brute au 31/12/2010 27 173 44 8 674 2 046 37 937
Valeur Brute au 1/1/2011 27 173 44 8 674 2 046 37 937
Variation de périmètre
Acquisitions 587 61 648
Cessions (268) (268)
Écart de conversion 12 12
Autres 345 (128) 217
Activités en cours de cessions (6 102) (44) (1 019) (153) (7 318)
Valeur Brute au 31/12/2011 21 083 8 319 1 826 31 228
Amortissements cumulés au 1/1/2010 (18 171) (843) (6 275) (268) 34 (291) (25 814)
Variation de périmètre 1 527 709 1 444 37 3 717
Dotations aux amortissements (1 019) (32) (1 051)
Diminutions d'amortissements 90 266 356
Dépréciations des actifs incorporels 92 92
Écart de conversion
Autres mouvements 22 22
Amortissements cumulés au 31/12/2010 (16 644) (44) (5 562) (263) 34 (199) (22 678)
Amortissements cumulés au 1/1/2011 (16 644) (44) (5 562) (263) 34 (199) (22 678)
Variation de périmètre
Dotations aux amortissements (985) (45) (1 030)
Diminutions d'amortissements 248 248
Dépréciations des actifs incorporels
Écart de conversion
Autres mouvements (9) (9)
Activités en cours de cessions 4 584 44 676 153 5 457
Amortissements cumulés au 31/12/2011 (12 060) (5 632) (155) 34 (199) (18 012)
Valeur Nette au 31 décembre 2010 10 529 3 112 1 783 34 (199) 15 259
Valeur Nette au 31 décembre 2011 9 023 2 687 1 671 34 (199) 13 216

La variation des immobilisations incorporelles liée aux mouvements des quotas d'émission de gaz à effet de serre est la suivante :

(en milliers d'euros) Exercice 2010 Attribution annuelle Restitution Exercice 2011
Valeur brute 1 125 980 (771) 1 334
Dépréciation
Montant en fi n de période 1 125 980 (771) 1 334

Comme décrit au paragraphe "Principes comptables et méthodes d'évaluation" (note III.26), le Groupe a opté pour la comptabilisation d'un actif incorporel et d'une subvention publique évalués pour leur montant initial à la valeur de marché. Depuis 2009, le Groupe n'enregistre que l'attribution annuelle au cours du jour de l'inscription Seringas, soit 980 K€ au titre de l'exercice clos.

Au 31 décembre 2011, a été constatée une restitution de quota utilisés pour 771 K€.

La contrepartie fi gure dans les autres passifs non courants et courants (cf note IV.18).

Le détail des goodwills nets par unité génératrice de trésorerie est donné dans le tableau ci-dessous :

(en milliers d'euros) Exercice 2010 Variation de change Activités en cours de cession Exercice 2011
UGT BOIS 6 648 6 648
UGT GST 2 394 (19) 2 375
UGT COMPLEXES (*) 1 487 31 (1 518)
Montant en fi n de période 10 529 12 (1 518) 9 023

(*) Activité Complexes hors Gascogne Laminates Switzerland

IV.3. IMMOBILISATIONS CORPORELLES

IV.3.1. IMMOBILISATIONS CORPORELLES

(en milliers d'euros) Terrains Constructions Matériel Autres
et outillage immobilisations
en cours Immobilisations Ajustements Dépréciations
amortissements
d'actifs Total
corporelles liés à IAS36 corporels
Valeur Brute au 1/1/2010 17 321 96 592 429 072 28 260 4 248 575 493
Variation de périmètre (458) (3 717) (2 444) (4 710) (18) (11 347)
Acquisitions 579 1 116 7 756 2 146 7 471 19 068
Cessions (782) (2 246) (5 677) (3 191) (11 896)
Écart de conversion (3) 1 141 3 096 505 38 4 777
Autres 105 487 5 951 (500) (5 874) 169
Valeur Brute au 31/12/2010 16 762 93 373 437 754 22 510 5 865 576 264
Valeur Brute au 1/1/2011 16 762 93 373 437 754 22 510 5 865 576 264
Variation de périmètre
Acquisitions 218 1 653 7 549 1 850 8 770 20 040
Cessions (185) (2 617) (2 234) (112) (5 148)
Écart de conversion (3) 206 543 93 12 851
Autres 376 1 162 5 556 (4) (6 181) 909
Activités en cours de cession (1 743) (23 167) (102 166) (5 351) (2 924) (135 351)
Valeur Brute au 31/12/2011 15 610 73 042 346 619 16 864 5 430 457 565
Amortissements cumulés
au 1/1/2010 (3 015) (50 269) (283 554) (18 753) (309) 29 665 (36 425) (362 660)
Variation de périmètre 2 963 948 2 499 6 410
Dotations aux amortissements (833) (3 182) (18 651) (2 469) 1 239 (23 896)
Diminutions d'amortissements 1 713 4 978 2 785 8 477
Dépréciations des actifs corporels (1 276) (631) (11 970) 13 154 (723)
Écart de conversion (724) (2 410) (422) (3 556)
Autres mouvements 600 952 (1 111) 441
Amortissements cumulés
au 31/12/2010 (3 847) (51 175) (298 368) (17 471) (309) 18 934 (23 271) (375 507)
Amortissements cumulés
au 1/1/2011 (3 847) (51 175) (298 368) (17 471) (309) 18 934 (23 271) (375 507)
Variation de périmètre
Dotations aux amortissements (923) (3 087) (18 001) (1 982) (23 993)
Diminutions d'amortissements 223 2 282 1 624 4 129
Dépréciations des actifs corporels (23 342) (23 342)
Écart de conversion (135) (442) (80) (657)
Autres mouvements (1) 9 8
Activités en cours de cession 149 14 093 79 165 4 429 97 836
Amortissements cumulés
au 31/12/2011 (4 621) (40 082) (235 364) (13 471) (309) 18 934 (46 613) (321 526)
Valeur Nette au 31 décembre 2010 12 915 42 198 139 386 5 039 5 556 18 934 (23 271) 200 757
Valeur Nette au 31 décembre 2011 10 989 32 960 111 255 3 393 5 121 18 934 (46 613) 136 039

IV.3.2. CONTRATS DE LOCATION

> Location-fi nancements

Les immobilisations liées aux location-fi nancements sont les suivantes :

(en milliers d'euros) Immobilisations
incorporelles
Terrains Constructions Matériel
et outillage
Autres immobilisations
corporelles
Total
Valeur Brute au 31 décembre 2010 218 366 821 2 417 8 477 12 299
Amortissements et provisions (186) (181) (1 751) (5 577) (7 695)
Valeur Nette au 31 décembre 2010 32 366 640 666 2 900 4 604
Valeur Brute au 31 décembre 2011 77 366 1 616 2 553 8 055 12 667
Amortissements et provisions (77) (233) (1 686) (5 844) (7 840)
Valeur Nette au 31 décembre 2011 366 1 383 867 2 211 4 827
Activités en cours de cession (net) (366) (1 383) (135) (477) (2 361)
Valeur Nette au 31 décembre 2011 732 1 734 2 466

> Paiements futurs minimaux

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
À moins d'un an 1 105 2 063
De deux à cinq ans 1 714 2 524
À plus de cinq ans 48
Total 2 819 4 635

> Locations simples

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
À un an 1 670 1 814
De deux à cinq ans 3 030 3 444
À plus de 5 ans 6 126 5 847
Total 10 826 11 105

Le montant des paiements au titre des locations simples enregistré en charge de l'exercice s'établit à 2 554 K€.

IV.4. TITRES MIS EN ÉQUIVALENCE

Valeur d'équivalence

(en milliers d'euros) Scieries des Landes de Gascogne Sacchifi cio Veneto Total
Pourcentage de détention 19 % 40 %
Valeur d'équivalence au 31 décembre 2009 215 2 525 2 740
Résultat (4) (4)
Déconsolidation (215) (215)
Valeur d'équivalence au 31 décembre 2010 2 521 2 521
Résultat 74 74
Valeur d'équivalence au 31 décembre 2011 2 595 2 595

Informations fi nancières résumées des états sociaux des sociétés mises en équivalence (à 100 %)

(en milliers d'euros) Exercice 2011
Sacchifi cio Veneto (*)
Exercice 2010
Sacchifi cio Veneto
Total bilan 20 229 18 791
Capitaux propres 8 706 9 446
Chiffre d'affaires 17 235 14 810
Résultat net 185 (10)

(*) Non audité.

La société Sacchifi cio Veneto, sacherie implantée au nord de l'Italie, s'est approvisionnée en papier auprès du Groupe au cours de l'exercice.

SITUATION FINANCIÈRE

Les principales transactions réalisées avec les parties liées (sociétés mises en équivalence), ainsi que les créances vis-à-vis de ces dernières, sont reprises ci-après :

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Bilan
Clients et autres débiteurs 176 267
Fournisseurs et autres créditeurs
Compte de résultat
Chiffre d'affaires 507 533
Prestations de services
Achats

IV.5. ACTIFS FINANCIERS

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Actifs fi nanciers non courants
Prêts (part à long terme) 1 568 1 928
Garanties factoring 4 602 4 687
Autres 7 266 7 793
Total des actifs fi nanciers non courants 13 436 14 408
Actifs fi nanciers courants
Prêts (part à court terme) 118 3
Instruments dérivés 228 460
Total des actifs fi nanciers courants 346 463
Total des actifs fi nanciers 13 782 14 871

Les "Prêts" sont principalement représentés par les prêts à la construction dont le montant s'élève à 1 674 K€.

La rubrique "Autres" comprend les dépôts de garantie et cautions pour 5 776 K€, dont 5 635 K€ de valeurs mobilières de placement constituant un instrument de gage fi nancier, qui sont classés en actifs fi nanciers à la juste valeur sur option car le Groupe gère la performance de ce portefeuille sur la base de sa juste valeur.

La ligne "Garanties factoring" comprend les dépôts versés dans le cadre des contrats d'affacturage. Le montant des créances cédées au 31 décembre 2011 s'élève à 43,2 M€.

Les dérivés de taux et de change sont représentatifs des instruments fi nanciers (cf. note IV.13).

IV.6. IMPÔTS DIFFÉRÉS

Tableau des impôts différés au bilan

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Impôts différés actifs 2 719 1 758
Impôts différés passifs (449) (8 299)
Impôts différés actifs (passifs) nets 2 270 (6 541)

Variation des impôts différés

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Montant en début de période (6 541) (8 552)
Impact sur les réserves 633 (272)
Impact sur les résultats 9 700 2 283
Impact des écarts de change 326
Impact activités en cours de cession (1 522) (326)
Montant en fi n de période 2 270 (6 541)

Sources des principales variations des impôts différés

(en milliers d'euros) Exercice
2010
Réserves Résultat Activités
en cours
de cession
Exercice
2011
Décalages fi scaux 1 978 58 272 2 308
Activation des défi cits fi scaux 4 154 2 065 (2 261) 3 958
Provisions règlementées (2 683) 269 (2 414)
Autres 133 (500) (367)
IAS 01 Présentation des états fi nanciers 55 55
IAS 02 Stocks (28) (49) (7) (84)
IAS 16 Immobilisations corporelles (21 216) 1 601 716 (18 899)
IAS 17 Contrats de location-fi nancements (209) (54) 397 134
IAS 18 Produits des activités ordinaires 27 (23) 4
IAS 19 Avantages au personnel 3 409 138 164 (949) 2 762
IAS 20 Comptabilisation des subventions publiques 616 (71) 545
IAS 21 Effets de la variation des monnaies étrangères (174) (57) 310 79
IAS 36 Dépréciation d'actifs 6 860 6 357 13 217
IAS 37 Provisions passifs éventuels (29) (78) (107)
IAS 32 & 39 Instruments fi nanciers 448 495 18 961
IFRS 3 Regroupement d'entreprises 118 118
Total (6 541) 633 9 700 (1 522) 2 270

Les défi cits fi scaux du groupe d'intégration fi scal français dont la tête de groupe est Gascogne SA ont été activés pour 2 M€ dans la mesure où ils sont reportables indéfi niment et que le Groupe s'attend à une utilisation totale dans les cinq ans. Les défi cits fi scaux de la société Gascogne Laminates Switzerland activés en 2008 et dont le solde à fi n 2010 s'établissait à 0,8 M€ ont été dépréciés en totalité en 2011 compte tenu du fait qu'ils expiraient principalement dans les deux prochaines années et que les perspectives de résultat ne permettraient pas de les utiliser.

IV.7. STOCKS

Valeur nette des stocks

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Matières premières et approvisionnements 39 294 51 670
En cours de production : biens 27 903 30 855
Produits intermédiaires et fi nis 32 822 47 066
Marchandises 6 462 3 442
Total 106 481 133 033

Variation des dépréciations des stocks

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Dotations de l'exercice (7 606) (6 756)
Reprises de l'exercice 6 567 5 942
(Dotations) Reprises sur dépréciations des stocks (1 039) (814)

Les reprises de provisions au cours de l'exercice résultent essentiellement de sorties de stocks dépréciés à la clôture de l'exercice précédent.

IV.8. CLIENTS ET AUTRES DÉBITEURS

Valeur nette des clients et autres débiteurs

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Clients et comptes rattachés 32 424 63 477
Créances à recevoir des parties liées 176 267
Paiements d'avance 85 288
Autres montants d'exploitation 6 780 13 001
Total clients et autres débiteurs 39 465 77 033

SITUATION FINANCIÈRE

Variation des dépréciations des comptes clients et autres débiteurs

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Dotations de l'exercice (460) (803)
Reprises de l'exercice 1 302 383
(Dotations) Reprises sur dépréciations des créances 842 (420)

IV.9. AUTRES ACTIFS COURANTS

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Créances sur immobilisations 904
Créances diverses 926 1 307
Total des autres actifs courants 926 2 211

IV.10. CAPITAUX PROPRES

(en milliers d'euros) Capital Prime d'émission Total Nombre de titres
(action)
Total au 31 décembre 2010 29 909 44 561 74 470 1 993 963
Stock options exercés
Total au 31 décembre 2011 29 909 44 561 74 470 1 993 963

IV.10.1. COMPOSITION DU CAPITAL

Au 31 décembre 2011, le capital est constitué de 1 993 963 actions dont la valeur nominale s'établit à 15 €. Toutes les actions sont entièrement libérées. Il est inchangé par rapport au 31 décembre 2010.

IV.10.2. ACTIONS D'AUTOCONTRÔLE

Les actions auto-détenues font l'objet d'un retraitement explicité dans la note III.13.

Autocontrôle Contrat de liquidité Nombre de titres Valeur brute (K€)
Total au 31 décembre 2010 40 206 3 369 43 575 3 113
Variation de l'exercice 9 279 9 279 255
Total au 31 décembre 2011 40 206 12 648 52 854 3 368

Au 31 décembre 2011, le nombre d'actions auto-détenues par Gascogne SA s'élève à 52 854 actions, représentant 2,65 % du capital.

IV.10.3. DISTRIBUTIONS

L'Assemblée Générale Mixte des actionnaires du 28 juin 2011 a décidé de ne pas distribuer de dividendes au titre du résultat de l'exercice 2010. Le résultat distribuable qui s'élevait à 21 401 K€ a été affecté au compte de report à nouveau.

IV.10.4. ÉCART DE CONVERSION

Le tableau ci-dessous détaille les écarts de conversion inscrits en capitaux propres :

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Montant en début de période (226) (624)
Gascogne Laminates Switzerland 153 403
Gascogne Sack Tunisia (36) (52)
Autres 13 47
Montant en fi n de période (96) (226)

IV.11. PLAN D'OPTIONS D'ACHAT D'ACTIONS ET ATTRIBUTION D'ACTIONS GRATUITES

Options d'achats d'actions

Gascogne SA a consenti plusieurs plans d'options d'achat d'actions. Ces plans permettent à leurs bénéfi ciaires d'acheter un nombre fi xe d'actions à un prix déterminé au cours d'une période donnée. Les options consenties par les plans peuvent être en général exercées entre 4 et 5 ans après la date d'attribution et expirent entre 3 et 5 ans après la date d'exercice. Les actions attribuées par le biais de ces plans ne peuvent en général pas être vendues avant une période de 4 à 5 ans suivant leur date d'attribution.

Attribution d'actions gratuites

Les actions gratuites attribuées en 2009 sur la base d'une décision de l'Assemblée Générale du 12 juin 2006, ayant été conservées deux ans par les bénéfi ciaires, sont devenues cessibles au 1er janvier 2011.

IV.11.1. DESCRIPTION DES PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES PLANS D'OPTIONS D'ACHAT D'ACTIONS

Les principales caractéristiques des plans de souscriptions d'options sur actions en vigueur au 31 décembre 2011 sont les suivants :

Date d'attribution Durée
contractuelle
du plan
Nombre
d'options
attribuées
Date
de départ
d'exercice
Date
d'expiration
Prix d'exercice
en euros
Nombres
d'options
levées au
31/12/2011
Nombres
d'options
restantes au
31/12/2011
08/03/2002 10 ans 1 500 08/03/2007 07/03/2012 69,69 1 500
30/04/2002 10 ans 700 30/04/2007 29/04/2012 76,35 700
2 200 2 200

IV.11.2. MOUVEMENTS INTERVENUS SUR LES PLANS D'OPTIONS D'ACHAT D'ACTIONS

Nombre d'options Prix moyen d'exercice
par action (en euros)
Total (en K€)
Options en circulation au 31 décembre 2009 44 080 74,24 3 273
Options accordées
Options exercées
Options échues et non exercées (19 180) 68,98 (1 323)
Options en circulation au 31 décembre 2010 24 900 78,31 1 950
Options accordées
Options exercées
Options échues et non exercées (22 700) 78,94 (1 792)
Options en circulation au 31 décembre 2011 2 200 71,82 158

Au 31 décembre 2011, il y a 2 200 options exerçables ; leur prix moyen d'exercice s'élève à 71,82 par action. Le tableau ci-dessous synthétise les informations concernant les options en circulation et en particulier les options exerçables au 31 décembre 2011.

Options en circulation Options exerçables
Fourchette de prix
d'exercice par action
Nombre
d'options
Durée de vie
moyenne
résiduelle
(en années)
Prix moyen
d'exercice
par action
(en euros)
Nombre
d'options
Prix moyen
d'exercice
par action
(en euros)
De 60 à 70 euros 1 500 0,2 69,69 1 500 69,69
De 70 à 80 euros 700 0,3 76,35 700 76,35
Total 2 200 2 200

IV.11.3. INFORMATION SUR LA JUSTE VALEUR DES OPTIONS ATTRIBUÉES

Suivant la norme IFRS 2 "Paiements fondés en actions", tous les plans octroyés après le 7 novembre 2002 et dont les droits ne sont pas acquis le 1er janvier 2005 sont évalués en juste valeur et comptabilisés en charges de personnel.

Au 31 décembre 2011, il n'y a plus aucun plan en cours octroyé après le 7 novembre 2002.

IV.11.4. CHARGES COMPTABILISÉES AU TITRE DES AVANTAGES SUR CAPITAUX PROPRES

En l'absence de plan en cours octroyé après le 7 novembre 2002, aucune charge n'a été comptabilisée en 2010 et en 2011 au titre des avantages sur capitaux propres.

IV.12 EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRES, TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE

En 2011, l'endettement net du Groupe a varié de la façon suivante :

(en milliers d'euros) Exercice
2010
de change Variation Augmentation Diminution Autres
mouvements
Activités
en cours
de cession
Exercice
2011
Emprunts et dettes fi nancières,
part à plus d'un an
Emprunts obligataires 1 230 1 700 (300) (430) 2 200
Emprunts auprès d'établissements de crédit 48 004 30 (39 533) (1 007) 7 494
Emprunts relatifs aux location-fi nancements 2 573 3 1 820 (2 083) (599) 1 714
Autres dettes fi nancières 480 (3) (56) 421
Total 52 287 33 3 520 (303) (42 102) (1 606) 11 829
Emprunts et dettes fi nancières,
part à moins d'un an
Emprunts obligataires 1 500 (1 500) 430 430
Emprunts auprès d'établissements de crédit 41 740 3 1 808 (19 461) 40 041 (101) 64 030
Emprunts relatifs aux location-fi nancements 2 063 2 128 (2 760) 2 083 (411) 1 105
Autres dettes fi nancières 500 500
Intérêts courus sur emprunts
et dettes fi nancières 681 (563) 118
Soldes créditeurs auprès des banques
et intérêts courus 6 141 2 25 417 (8 973) 22 587
Total 52 125 7 2 436 (24 284) 67 971 (9 485) 88 770
Total des emprunts et dettes fi nancières 104 412 40 5 956 (24 587) 25 869 (11 091) 100 599
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Valeurs mobilières 2 209 (2 209)
Disponibilités 13 066 32 (2 403) (5 750) 4 945
Autres 120 46 166
Total 15 395 32 (4 566) (5 750) 5 111
Endettement Net 89 017 8 5 956 (24 587) 30 435 (5 341) 95 488

Le poste "Soldes créditeurs auprès des banques et intérêts courus" comprend en 2011 la ligne du crédit Revolving du contrat syndiqué pour un montant de 9,5 M€.

Le poste "Soldes créditeurs auprès des banques et intérêts courus" de l'activité Complexes en cours de cession comprend également du crédit Revolving du contrat syndiqué à hauteur de 7,5 M€.

Les autres mouvements comprennent :

• le reclassement à moins d'un an de la dette syndiquée et de l'emprunt Palatine compte tenu du non-respect des ratios fi nanciers du contrat syndiqué et de l'emprunt Palatine,

• les variations de la trésorerie et des soldes créditeurs auprès des banques.

IV.12.1. VENTILATION DES DETTES FINANCIÈRES, TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE PAR NATURE, PAR ÉCHÉANCE ET PAR TAUX FIXE/TAUX VARIABLE

Ventilation de l'endettement net par nature
---------------------------------------------
(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Emprunts et dettes fi nancières, part à plus d'un an
Emprunts obligataires 2 200 1 230
Emprunts auprès d'établissements de crédit 7 494 48 004
Emprunts relatifs aux location-fi nancements 1 714 2 573
Autres dettes fi nancières 421 480
Total 11 829 52 287
Emprunts et dettes fi nancières, part à moins d'un an
Emprunts obligataires 430 1 500
Emprunts auprès d'établissements de crédit 64 030 41 740
Emprunts relatifs aux location-fi nancements 1 105 2 063
Autres dettes fi nancières 500
Intérêts courus sur emprunts et dettes fi nancières 118 681
Soldes créditeurs auprès des banques et intérêts courus 22 587 6 141
Total 88 770 52 125
Total des emprunts et dettes fi nancières 100 599 104 412
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Valeurs mobilières 2 209
Disponibilités 4 945 13 066
Autres 166 120
Total 5 111 15 395
Endettement net 95 488 89 017

Compte-tenu du non respect des ratios fi nanciers du contrat syndiqué (voir paragraphe IV.14), la part des crédits long et moyen terme de la dette syndiquée au 31 décembre 2011, s'élevant à 34,9 M€, a été classée en dettes fi nancières à moins d'un an.

Le Groupe dispose de lignes de crédit court terme ouvertes comme suit :

(en millions d'euros) Lignes ouvertes Utilisations
Contrat syndiqué 25 17(*)
Billets de trésorerie 3,5 3,5
Découverts autorisés 18 11
Total 47 32

(*) Dont 7,5 M€ utilisés par la branche Complexes en cours de cession

Ventilation des dettes fi nancières par échéance

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
À moins d'un an 88 770 52 125
De deux à cinq ans 11 829 51 382
À plus de cinq ans 905
Total 100 599 104 412

Ventilation des dettes fi nancières par taux fi xe et taux variable

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Emprunts à taux fi xe 23 592 23,5 % 32 680 31,3 %
Emprunts à taux variable 77 007 76,5 % 71 732 68,7 %
Total 100 599 100,0 % 104 412 100,0 %

Les emprunts à taux variable sont principalement indexés sur l'Euribor 3 mois.

Les emprunts à taux fi xe sont principalement constitués des prêts tempêtes à 1,5 % accordés à la Forestière de Gascogne en 2009.

IV.12.2. RAPPROCHEMENT AVEC LA TRÉSORERIE RETENUE DANS LE TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE

(en milliers d'euros) Exercice 2011
Activités
poursuivies
Activités en cours
de cession
Flux de
trésorerie
Flux de
trésorerie
Soldes créditeurs auprès des banques et intérêts courus 22 587 8 973 31 560 6 141
Intérêts courus sur les soldes créditeurs auprès des banques (*) (37) (37) (83)
Trésorerie et équivalents de trésorerie actifs 5 111 5 750 10 861 15 395
Intérêts courus sur les soldes débiteurs auprès des banques (*) (50) (50) (35)
Total (17 526) (3 186) (20 712) 9 302

(*) Les intérêts courus sont des charges calculées, non représentatives de fl ux de trésorerie

IV.12.3. EMPRUNTS OBLIGATAIRES

Les emprunts obligataires représentent les obligations portées par le Fonds Commun de Placement Gascogne Epargne réservé aux salariés.

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Emprunts obligataires non convertibles à long terme 2 200 1 230
Emprunts obligataires non convertibles à court terme 430 1 500
Total 2 630 2 730

IV.12.4. ENDETTEMENT EN DEVISES

L'endettement net en devises est quasi-nul.

IV.13. JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS ET CATÉGORIES COMPTABLES

IV.13.1. BILAN

Les actifs et passifs fi nanciers présentés selon les catégories comptables défi nies par IAS39 sont ventilés dans le tableau suivant :

Exercice 2011
(en milliers d'euros)
Actifs
et passifs
fi nanciers
à la juste
valeur par
le résultat
sur option
Actifs
et passifs
fi nanciers
à la juste
valeur à
des fi ns de
transaction
Actifs
(prêts &
créances)
et passifs
évalués
au coût
amorti
Actifs
fi nanciers
disponibles
à la vente
Dérivés
qualifi és de
couverture
Total valeur
nette
comptable
des actifs
et passifs
fi nanciers
Instruments
non
fi nanciers (*)
Total valeur
nette
comptable
Prêts (part à long terme) 1 568 1 568 1 568
Autres 5 788 4 744 1 336 11 868 11 868
Actifs non courants 5 788 6 312 1 336 13 436 13 436
Clients et autres débiteurs 39 465 39 465 39 465
Autres actifs courants 926 926 926
Prêts (part à court terme) 118 118 118
Dérivés de taux, de change
et sur matières premières 228 228 228
Trésorerie et équivalents de trésorerie 5 111 5 111 5 111
Actifs courants 45 620 228 45 848 45 848
Total actifs 5 788 51 932 1 336 228 59 284 59 284
Emprunts et dettes fi nancières,
part à plus d'un an 11 829 11 829 11 829
Passifs non courants 11 829 11 829 11 829
Emprunts et dettes fi nancières,
part à moins d'un an 88 770 88 770 88 770
Fournisseurs et autres créditeurs 60 933 60 933 16 612 77 545
Dérivés de taux, de change
et sur matières premières 317 3 117 3 434 3 434
Autres passifs courants 1 496 1 496 3 306 4 802
Passifs courants 317 151 199 3 117 154 633 19 918 174 751
Total passifs 317 163 028 3 117 166 462 19 918 186 380

(*) Dettes au personnel et charges sociales.

Les actifs et passifs fi nanciers à la juste valeur par le résultat sur option sont décrits dans la note IV.5.

SITUATION FINANCIÈRE

Exercice 2010
(en milliers d'euros)
Actifs
et passifs
fi nanciers
à la juste
valeur par
le résultat
sur option
Actifs
et passifs
fi nanciers
à la juste
valeur à
des fi ns de
transaction
Actifs
(prêts &
créances)
et passifs
évalués
au coût
amorti
Actifs
fi nanciers
disponibles
à la vente
Dérivés
qualifi és de
couverture
Total valeur
nette
comptable
des actifs
et passifs
fi nanciers
Instruments
non
fi nanciers (*)
Total valeur
nette
comptable
Prêts (part à long terme) 1 928 1 928 1 928
Autres 5 590 5 132 1 758 12 480 12 480
Actifs non courants 5 590 7 060 1 758 14 408 14 408
Clients et autres débiteurs 77 726 77 726 77 726
Autres actifs courants 2 211 2 211 2 211
Prêts (part à court terme) 3 3 3
Dérivés de taux et de change 463 463 463
Trésorerie et équivalents de trésorerie 2 209 13 187 15 396 15 396
Actifs courants 2 209 93 127 463 95 799 95 799
Total actifs 5 590 2 209 100 187 1 758 463 110 207 110 207
Emprunts et dettes fi nancières,
part à plus d'un an 52 287 52 287 52 287
Passifs non courants 52 287 52 287 52 287
Emprunts et dettes fi nancières,
part à moins d'un an 52 125 52 125 52 125
Fournisseurs et autres créditeurs 101 320 101 320 17 842 119 162
Dérivés de taux, de change
et sur matières premières 1 806 1 806 1 806
Autres passifs courants 3 051 3 051 3 410 6 461
Passifs courants 156 496 1 806 158 302 21 252 179 554
Total passifs 208 783 1 806 210 589 21 252 231 841

IV.13.2. COMPTE DE RÉSULTAT

La présentation des gains et pertes par catégorie comptable d'actif et passif fi nancier concernant les exercices 2010 et 2011 sont ventilés dans les tableaux suivants :

Exercice 2011 Exercice 2010
102 69
323
5
425 74
5 342 5 890
286 47
161
460 550
618 533
6 706 7 181
(6 281) (7 107)

(*) Intérêts liés à l'amende de Bruxelles (552 K€).

IV.13.3. JUSTE VALEUR

Le tableau suivant indique la juste valeur des actifs et passifs fi nanciers, ainsi que leur valeur comptable au bilan :

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Valeur nette
comptable
Juste valeur Valeur nette
comptable
Juste valeur
Prêts 1 686 1 686 1 932 1 932
Clients et autres débiteurs 44 067 44 067 82 412 82 412
Autres actifs 8 192 8 192 9 824 9 824
Trésorerie et équivalents de trésorerie 5 111 5 111 15 395 15 395
Dérivés de taux
• Actifs
• Passifs (2 537) (2 537) (1 376) (1 376)
Dérivés de change
• Actifs 11 11 391 391
• Passifs (801) (801) (362) (362)
Dérivés de marchandises
• Actifs 217 217 72 72
• Passifs (96) (96) (68) (68)
Emprunts à taux fi xe (20 773) (19 757) (28 043) (29 581)
Emprunts à taux variable (54 420) (54 420) (65 591) (65 591)
Emprunts location-fi nancement (2 819) (2 819) (4 636) (4 636)
Crédits bancaires (22 587) (22 587) (6 141) (6 141)
Fournisseurs et autres dettes d'exploitation (60 933) (60 933) (101 320) (101 320)
Autres passifs (1 496) (1 496) (3 051) (3 051)
Total (107 178) (106 162) (100 562) (102 100)

Méthode de détermination des justes valeurs

Placements en titres de capitaux propres

La juste valeur des actifs fi nanciers disponibles à la vente est déterminée par référence à leur cours coté sur un marché actif en date de clôture. S'il n'existe pas de marché actif et que la juste valeur ne peut être estimée de manière fi able au moyen de méthodes d'évaluation, ces titres sont évalués à leur coût d'acquisition, diminué de toute dépréciation cumulée.

Prêts et créances

La juste valeur des créances client et prêts est considérée égale à leur valeur comptable dans la mesure où ces actifs fi nanciers sont majoritairement porteurs d'un risque de crédit qui est pris en compte via les dépréciations et que le risque de taux est limité.

Dérivés

La juste valeur des swaps de taux d'intérêt, des contrats de change à terme et des options repose sur les cotations effectuées par des intermédiaires fi nanciers. Le Groupe s'assure que ces cotations sont raisonnables en valorisant les swaps et les contrats de change à terme par l'actualisation des fl ux de trésorerie futurs estimés et les options à partir de modèle de valorisation (type Black & Scholes).

Passifs fi nanciers non dérivés

La juste valeur correspond à la valeur des fl ux de trésorerie futurs générés par le remboursement du principal et des intérêts, actualisés aux taux d'intérêt du marché à la date de la clôture ajusté du spread de crédit défi ni par le Groupe. La juste valeur des "dettes fournisseurs" et "créances clients" correspond à la valeur comptable au bilan car l'actualisation des fl ux de trésorerie présente un impact non signifi catif compte tenu des faibles délais de paiement et de règlement.

Les instruments fi nanciers à la juste valeur sont classés selon le niveau de hiérarchie suivant :

  • Niveau 1 : instruments fi nanciers faisant l'objet de cotation sur un marché actif ;
  • Niveau 2 : instruments fi nanciers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant sur des paramètres observables ;
  • Niveau 3 : instruments fi nanciers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant pour tout ou partie sur des paramètres non observables.

Au 31 décembre 2011, la classifi cation des instruments fi nanciers à la juste valeur est la suivante :

Exercice 2011 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
(en milliers d'euros)
Actifs fi nanciers non courants 5 788 1 336
Dérivés de change 11
Dérivés sur matières premières 217
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Actifs 5 788 228 1 336
Dérivés de taux 2 537
Dérivés de change 801
Dérivés sur matières premières 96
Passifs 3 434
Exercice 2010
(en milliers d'euros)
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Actifs fi nanciers non courants 5 590 1 100
Dérivés de change 391
Dérivés sur matières premières 72
Trésorerie et équivalents de trésorerie 2 209
Actifs 7 799 463 1 100
Dérivés de taux 1 375
Dérivés de change 362
Dérivés sur matières premières 68
Passifs 1 805

Les actifs fi nanciers non courants classés en niveau 3 correspondent à la prise de participation en 2010 par Gascogne Paper dans la société Exeltium, consortium qui regroupe 26 industriels grands consommateurs d'électricité et dont l'objet est de négocier avec les producteurs d'énergie des tarifs d'électricité avantageux pour ses clients-actionnaires.

IV.13.4. COMPTABILITÉ DE COUVERTURE

Le Groupe détient au 31 décembre 2011 des instruments dérivés qualifi és de couverture de fl ux de trésorerie.

Au 31 décembre 2011, la juste valeur des instruments dérivés inscrits au bilan se présente comme suit :

(en milliers d'euros) Actifs Passifs
Contrats à terme 811
Options 11 (10)
Instruments de couverture de change 11 801
Options
Swaps 2 537
Instruments de couverture de taux 2 537
Instruments de couverture de prix sur matières premières 217 96
Total des instruments fi nanciers 228 3 434

Conformément à IAS 39, les variations de juste valeur considérées comme effi caces sont comptabilisées directement dans les autres éléments du résultat global et la part ineffi cace des variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat de la période.

Au 31 décembre 2011, la part ineffi cace des couvertures de fl ux de trésorerie s'élève à -525 K€.

Les variations de la réserve de couverture sont présentées dans le tableau suivant :

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Au 1er janvier (844) (1 660)
Sorti des capitaux propres 899 102
Inscrit en capitaux propres (1 888) 714
Au 31 décembre (1 833) (844)

Les fl ux contractuels associés aux swaps de taux sont payés de façon simultanée aux fl ux contractuels des emprunts à taux variable et le montant différé en capitaux propres est reconnu en résultat sur la période où le fl ux d'intérêt de la dette impacte le résultat.

Le montant différé en capitaux propres au titre des couvertures de change et de prix sur matières premières est transféré en résultat à la date où la transaction commerciale couverte est comptabilisée en résultat. Les instruments dérivés de couverture de change et de prix sur matières premières sont conclus dans le cadre de couverture d'un budget annuel et ont donc des maturités inférieures à un an.

Un swap de taux de 10 M€ souscrit courant 2011 et démarrant début 2012 n'était pas éligible à la comptabilité de couverture compte tenu d'une insuffi sance de sous-jacent à couvrir au 31 décembre 2011, aussi sa juste valeur au 31 décembre 2011 a été comptabilisée directement en charges fi nancières pour (317) K€.

IV.14 GESTION DES RISQUES FINANCIERS

La gestion des risques de marché financier et de financement sont exposés dans le rapport de gestion au paragraphe II.2.2.14.7.

IV.14.1. RISQUE DE CRÉDIT

Toutes les couvertures sont effectuées auprès d'établissements bancaires de premier plan. Le Groupe n'a pas de placement signifi catif et n'est donc pas exposé à un risque de contrepartie signifi catif. S'agissant du risque de crédit, des programmes d'assurance SFAC et COFACE ont été mis en place, couvrant les principales sociétés contre les risques de non paiement pour des motifs fi nanciers ou politiques. Par ailleurs, le Groupe considère qu'il n'existe pas de concentration particulière de risque de crédit avec une seule contrepartie.

La valeur comptable des actifs fi nanciers, qui représente l'exposition maximale au risque de crédit, est la suivante à la clôture de l'exercice :

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Prêts 1 686 1 932
Clients et autres débiteurs 44 067 82 412
Autres actifs 8 192 10 004
Trésorerie et équivalents de trésorerie 5 111 15 395
Dérivés de taux actifs
Dérivés de change actifs 11 391
Dérivés sur matières premières 217 72
Total 59 284 110 206

Dépréciations

L'antériorité des comptes clients et comptes rattachés (cf. note IV.8) s'analyse comme suit :

Exercices Non échus Echus depuis
90 jours au plus
Echus depuis
plus de 90 jours
Clients et comptes
rattachés
2011 Brut 24 449 5 974 2 936 33 359
Dépréciation (3) (108) (824) (935)
Net 24 446 5 866 2 112 32 424
2010 Brut 53 021 9 733 5 656 68 410
Dépréciation (7) (806) (4 120) (4 933)
Net 53 014 8 927 1 536 63 477

Les dépréciations de créances commerciales ont évolué de la façon suivante au cours de l'exercice :

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Au 1er janvier 4 933 7 084
Dépréciations (842) 242
Variation de périmètre (2 698)
Écart de conversion (1) 305
En cours de cession (3 155)
Au 31 décembre 935 4 933

IV.14.2. RISQUE DE LIQUIDITÉ

Le fi nancement du Groupe repose principalement sur :

• des emprunts moyen/long terme,

• des lignes de découverts, billets de trésorerie, dont les utilisations globales restent inférieures aux autorisations,

• des lignes de mobilisation de créances commerciales.

Il existe également des contrats de crédit bail et de location longue durée pour quelques actifs immobiliers, des équipements et du matériel roulant, qui reprennent les dispositions classiques de ce type de fi nancement.

Les échéances contractuelles résiduelles des passifs fi nanciers s'analysent comme suit (y compris les paiements d'intérêts) :

(en milliers d'euros) Valeur Cash fl ows 2011
comptable prévisionnels Moins de 1 an 1 à 5 ans Plus de 5 ans
Emprunts taux fi xe 20 774 21 444 11 370 9 990 83
Emprunts taux variable 77 007 78 412 78 412 - -
• Emprunts bancaires et autres dettes fi nancières 53 919 55 324 55 324 - -
• Crédits bancaires 23 088 23 088 23 088 - -
Emprunts location fi nancement 2 818 4 636 1 105 1 713 -
Instruments dérivés 3 434 3 593 2 246 1 347 -
• Dérivés de taux 2 537 2 696 1 349 1 347
• Dérivés de change 801 801 801
• Dérivés sur matières premières 96 96 96
Total 104 033 108 085 93 133 13 050 83

Les cash fl ow prévisionnels relatifs au crédit syndiqué qui représente plus de 70 % des emprunts (taux fi xe et variable) ont été classés à moins d'un an compte tenu du non-respect des ratios au 31 décembre 2011. Il n'est pas possible de détailler les échéances dans les 12 mois de l'exercice 2012 compte tenu du fait que les négociations sur la restructuration de cette dette sont encore en cours (Voir § VI.4. Évènements postérieurs à la clôture).

(en milliers d'euros) Valeur Cash fl ows 2010
comptable prévisionnels Moins de 1 an 1 à 5 ans Plus de 5 ans
Emprunts taux fi xe 28 044 28 899 9 601 19 188 111
Emprunts taux variable 71 732 76 439 44 333 32 106 -
• Emprunts bancaires et autres dettes fi nancières 65 591 70 298 38 192 32 106 -
• Crédits bancaires 6 141 6 141 6 141 - -
Emprunts location fi nancement 4 636 4 636 2 063 2 524 48
Instruments dérivés 1 805 1 877 1 778 79 20
• Dérivés de taux 1 375 1 447 1 348 79 20
• Dérivés de change 362 362 362
• Dérivés sur matières premières 68 68 68
Total 106 217 111 851 57 774 53 897 179

Le Groupe a négocié au cours du printemps 2011 des waivers avec l'ensemble du pool bancaire et a obtenu comme principaux résultats :

• un délai d'un an supplémentaire pour investir le produit net de la cession de Cenpac non encore réinvesti au 30 juillet 2011 (23,4 M€),

• de nouveaux covenants fi nanciers pour la durée résiduelle du contrat,

• des aménagements dans la défi nition des covenants : reclassement en trésorerie des valeurs mobilières de placement qui constituent un instrument de gage fi nancier au profi t de la banque BNP pour contre garantir la caution dans le cadre de l'amende de la Commission Européenne (5,6 M€) et neutralisation dans le calcul de l'EBITDA des pertes sur créances et sur stocks provisionnées à 100 %.

À fi n décembre 2011

Le contrat syndiqué (69,9 M€ dans les emprunts à taux variable) contient une clause de défaut (remboursement anticipé) en cas de non respect des covenants fi nanciers. Cette clause n'est pas respectée au 31 décembre 2011 :

Gascogne SA
Ratios à respecter Niveau au 31/12/2011
EBITDA retraité
——————————————————— > 4,00
Frais fi nanciers nets consolidés
22 147
——————
3,26
6 784
Dettes fi nancières nettes retraitées
——————————————————— < 3,50
EBITDA retraité
95 329
——————
4,30
22 147

Le contrat contient également une clause de remboursement anticipé obligatoire partiel en cas "d'excess cash fl ow consolidé" (désigne le cash fl ow disponible consolidé diminué du montant des remboursements normaux ou anticipés effectués au titre des crédits et de l'endettement existant non refi nancé et des remboursements relatifs à l'endettement supplémentaire du Groupe). Au 31 décembre 2011, le Groupe n'est pas redevable d'un remboursement anticipé au titre de cette clause.

Enfi n, le contrat contient des clauses de remboursement obligatoires dans certains cas précis (cessions d'actifs au-delà d'un certain seuil, changement de contrôle et sinistre).

L'emprunt moyen long terme souscrit auprès de la Banque Palatine en avril 2011 (1,8 M€ dans les emprunts à taux variable) contient également une clause de défaut (remboursement anticipé) en cas de non respect des covenants fi nanciers. Cette clause n'est pas respectée au 31 décembre 2011 :

Gascogne SA
Ratios à respecter Niveau au 31/12/2011
EBITDA
————————————————— > 2,70
Frais fi nanciers nets consolidés
19 097
——————
6 784
2,82
Dettes fi nancières nettes
————————————————— < 2,00
EBITDA
100 829
——————
19 097
5,28

Concernant les covenants non respectés sur le contrat syndiqué et l'emprunt auprès de la Banque Palatine, des "waivers" ont été obtenus dans le cadre des négociations sur la restructuration de la dette du Groupe. (Voir § VI.4. Évènements postérieurs à la clôture).

IV.14.3. RISQUE DE TAUX D'INTÉRÊT

Depuis quatre ans, les couvertures de taux sont centralisées au niveau de la société mère et réalisées au cas par cas par la Direction Financière. Dans le cadre de son fi nancement, le Groupe a conclu des emprunts moyen terme à taux variable. Afi n de se couvrir contre le risque de hausse des taux relatif à ses emprunts, il a été mis en place des swaps et des swaps participatifs receveur taux variable/payeur taux fi xe :

• le swap de taux transforme le risque de taux variable (Euribor) de la dette en le fi xant par un taux de marché,

• le swap participatif permet de plafonner le taux tout en tirant profi t d'un potentiel de baisse des taux contrairement à un swap classique.

Instrument utilisé Elément couvert Couverture (K€) Taux fi xe (*) Durée restante
SWAP Crédit moyen terme 20 000 2,66 % 2 ans
SWAP Crédit moyen terme 15 000 2,70 % 2 ans
SWAP Crédit moyen terme 10 000 2,67 % 2 ans
SWAP Crédit moyen terme 10 000 2,70 % 2 ans
SWAP Crédit court terme 10 000 2,80 % 2 ans
SWAP Crédit moyen terme 5 000 2,65 % 2 ans
SWAP Crédit moyen terme 5 000 2,78 % 2 ans
SWAP Crédit moyen terme 3 750 3,78 % 2 ans
SWAP Crédit moyen terme 250 4,00 % 1 an
Total des couvertures 79 000
Dettes couvertes 79 705

Les principaux instruments de couverture de risque de taux utilisés au 31 décembre 2011 sont les suivants :

(*) Taux fi xe contre EURIBOR 3 mois.

Analyse de sensibilité des fl ux de trésorerie pour les instruments à taux variable

Une variation de 100 points de base des taux d'intérêts à la date de clôture aurait eu pour conséquence une hausse (diminution) des capitaux propres et du résultat à hauteur des montants indiqués ci-dessous. Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables, en particulier les cours de change, sont supposées rester constantes.

L'analyse a porté respectivement sur les exercices 2010 et 2011.

Exercice 2011 Compte de résultat Capitaux propres
(en milliers d'euros) Choc de +100bps Choc de -100bps Choc de +100bps Choc de -100bps
Charges d'intérêt nettes (79,2) 56,5
Swaps de taux d'intérêt en couverture de fl ux de trésorerie 197,2 (207,1) 1 325,9 (1392,2)
Options de taux d'intérêt en couverture de fl ux de trésorerie
Total 118,0 (150,5) 1 325,9 (1392,2)
Exercice 2010 Compte de résultat Capitaux propres
(en milliers d'euros) Choc de +100bps Choc de -100bps Choc de +100bps Choc de -100bps
Charges d'intérêt nettes (98,7) 97,8
Swaps de taux d'intérêt en couverture de fl ux de trésorerie (7,8) 14,0 574,7 (585,7)
Options de taux d'intérêt en couverture de fl ux de trésorerie
Total (106,4) 111,8 574,7 (585,7)

IV.14.4. RISQUE DE CHANGE

En matière commerciale, la politique du Groupe est, sauf cas particulier, de couvrir un budget annuel. Les sociétés Gascogne Paper et Gascogne Laminates prévoient de recevoir un chiffre d'affaires de 32 MUSD suite aux ventes effectuées à l'étranger. Le Groupe est principalement exposé sur le change euro/dollar. Ces risques sont couverts par un système de netting qui permet à la société mère de centraliser des couvertures sur l'exposition nette de ses fi liales, en utilisant principalement des contrats à terme et des options de change. Elles sont effectuées dans le cadre de procédures strictes en relation avec la Direction Générale.

Les principaux instruments de couverture de risque de change utilisés au 31 décembre 2011 sont les suivants :

Nominal (K€) USD GBP
Ventes à terme 12 404 1 437
Options de change 348 718

Analyse de sensibilité

Une variation de 10 % de l'euro à la date de clôture aurait eu pour conséquence une hausse (diminution) des capitaux propres et du résultat à hauteur des montants indiqués ci-dessous. Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables, en particulier les taux d'intérêts, sont supposés rester constantes.

SITUATION FINANCIÈRE

L'analyse de sensibilité en 2011 a porté sur les couvertures de change en USD et sur les positions bilantielles en USD non couvertes :

Exercice 2011 Compte de résultat Capitaux propres
(en milliers d'euros) Choc de +10 % Choc de -10 % Choc de +10 % Choc de -10 %
Contrats à terme 242,2 (296,0) 879,1 (1 073,7)
Option de change 33,5 (38,7)
Positions bilantielles non couvertes (145,6) 178,0
Total 130,0 (156,7) 879,1 (1 073,7)
Exercice 2010 Compte de résultat Capitaux propres
(en milliers d'euros) Choc de +10 % Choc de -10 % Choc de +10 % Choc de -10 %
Contrats à terme 108,9 (133,1) 396,0 (484,0)
Option de change 39,1 (175,5) 522,7 (388,6)
Dette en devise (120,0) 146,6
Total 28,1 (162,0) 918,6 (872,6)

IV.14.5. RISQUE SUR MATIÈRES PREMIÈRES

L'exposition au risque matières premières liée à des instruments fi nanciers est considérée comme non signifi cative dans la mesure où les instruments fi nanciers conclus par le Groupe concernent des couvertures pour les achats de fuel de la papeterie dont la juste valeur à l'actif du bilan s'élève à 217 K€.

IV.15. ENGAGEMENTS DE RETRAITE ET AUTRES AVANTAGES

La variation des principaux avantages au cours de l'exercice 2011 est la suivante :

(en milliers d'euros) Exercice
2010
Variation
de change
Coûts de
services
rendus
Charges
(produits)
d'intérêts
d'actualisation
Gains
(pertes)
Dotations
aux
actuariels provisions provisions de cession
Reprises
de
Activités
en cours
Exercice
2011
Provisions pour indemnités
de départ à la retraite 15 163 19 (677) 677 519 (34) (5 389) 10 278
Provisions pour retraite par capitalisation (837) 394 (12) (134) (589)
Provisions pour autres engagements
de fi n de carrière 241 (38) 203
Provisions pour retraites &
indemnités assimilées, autres avantages
postérieurs à l'emploi 14 567 19 (283) 665 385 (72) (5 389) 9 892
Provisions pour médailles du travail 654 (68) 31 (224) 393
Total 15 221 19 (351) 696 385 (72) (5 613) 10 285

Un test de sensibilité a été réalisé sur le taux d'actualisation retenu pour le calcul des obligations sur la base d'une variation du taux d'actualisation de +/-0,25 % : l'obligation, et donc le passif, augmenteraient de +/-0,6 M€.

IV.15.1. DESCRIPTION DES RÉGIMES

Les salariés du Groupe bénéfi cient d'avantages à court terme (congés payés, congés maladie, participation aux bénéfi ces), d'avantages à long terme (médaille du travail, primes d'ancienneté) et d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations défi nies ou à prestations défi nies (indemnités de fi n de carrière).

Les avantages à court terme sont comptabilisés en dettes des différentes entités du Groupe qui les accordent.

Les avantages à long terme sont attribués soit par des régimes de retraite à cotisations défi nies soit par des régimes de retraite à prestations défi nies.

Régimes à cotisations défi nies

Ces régimes se caractérisent par des versements de cotisations périodiques à des organismes extérieurs qui en assurent la gestion administrative et fi nancière. Ces régimes libèrent l'employeur de toute obligation ultérieure, l'organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus (régime vieillesse de base de la Sécurité Sociale, régimes complémentaires de retraite ARRCO et AGIRC, fonds de pension à cotisations défi nies dans certaines fi liales étrangères).

Les paiements du Groupe sont constatés en charge de la période comme suit :

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Cotisations de retraite 11 099 10 337

Régimes à prestations défi nies

Le Groupe offre à certaines catégories de salariés différents avantages à prestations défi nies. Ces régimes se caractérisent par une obligation de l'employeur vis à vis des salariés. S'ils ne sont pas entièrement fi nancés, ces régimes donnent lieu à la constitution d'une provision.

L'engagement actualisé – l'obligation – est calculé suivant la méthode des unités de crédit projetées en tenant compte des hypothèses :

  • d'âge de départ à la retraite compris entre 60 et 65 ans pour la durée d'activité professionnelle totale permettant des droits à la retraite à taux plein pour les personnels des sociétés françaises et des hypothèses d'âge de départ à la retraite pour les personnels des sociétés étrangères qui tiennent compte des contextes économiques et démographiques locaux,
  • d'augmentation de salaire et d'infl ation,
  • de mortalité,
  • du taux d'attrition des salariés sur la base des historiques constatés et des plans de restructuration annoncés,
  • du taux d'actualisation permettant de déterminer la valeur actuelle des engagements. En France le taux des obligations de première catégorie a été retenu.

Ces hypothèses prennent en compte les conditions particulières notamment macro-économiques des différents pays dans lesquels le Groupe opère.

Les modifi cations d'hypothèses actuarielles, ou la différence entre ces hypothèses et la réalité donnent lieu à des écarts actuariels qui sont constatés en capitaux propres de l'exercice lors de leur survenance conformément aux principes comptables du Groupe.

Les régimes à prestations défi nies du Groupe concernent principalement :

  • les retraites :
  • les indemnités de fi n de carrière (IFC) qui sont des indemnités forfaitaires calculées en fonction du nombre d'années de service du salarié et de son salaire annuel au moment de son départ à la retraite,
  • les régimes de retraite à prestations défi nies dont bénéfi cient en France certaines catégories de salariés qui recevront un complément de retraite correspondant à un certain pourcentage de leur salaire s'ils sont présents dans l'entreprise lors de leur retraite,
  • d'autres avantages à long terme :
  • les indemnités liées aux médailles du travail en France (ou Jubileum en Allemagne).

IV.15.2. HYPOTHÈSES ACTUARIELLES UTILISÉES POUR LES ÉVALUATIONS

Les évaluations actuarielles dépendent d'un certain nombre d'hypothèses à long terme. Ces hypothèses, revues annuellement, sont les suivantes :

Exercice 2011 Exercice 2010
France
Age de départ à la retraite 65 ans 65 ans
Taux d'actualisation 4,25 % 4,75 %
Taux d'augmentation des salaires (*) 2,00 % 2,00 %
Allemagne
Age de départ à la retraite 65 ans 65 ans
Taux d'actualisation 4,25 % 4,75 %
Taux d'augmentation des salaires (*) 3,00 % 3,00 %
Suisse
Age de départ à la retraite 65 ans 65 ans
Taux d'actualisation 2,75 % 2,75 %
Taux d'augmentation des salaires (*) 1,50 % 1,50 %
Grèce
Age de départ à la retraite 65 ans 65 ans
Taux d'actualisation 4,25 % 4,75 %
Taux d'augmentation des salaires (*) 2,40 % 2,40 %
Tunisie
Age de départ à la retraite 60 ans 60 ans
Taux d'actualisation 7,00 % 7,00 %
Taux d'augmentation des salaires (*) 5,00 % 5,00 %

(*) Taux d'infl ation inclus.

SITUATION FINANCIÈRE

La composition des actifs du régime et le taux de rendement attendu sont les suivants :

Sociétés françaises Sociétés étrangères (*)
Obligations 88 % 53 %
Actions 7 % 2 %
Immobilier 2 % 19 %
Prêts 16 %
Autres actifs 1 % 6 %
Liquidités 2 % 4 %
Taux de rendement attendu 3,50 % 2,60 %

(*) Gascogne Laminates Switzerland.

IV.15.3. SYNTHÈSE DE LA SITUATION FINANCIÈRE DES RÉGIMES

Les régimes non fi nancés, ainsi que les régimes fi nancés partiellement ou intégralement, se ventilent de la manière suivante :

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Valeur actualisée des obligations non fi nancées 3 594 7 385
Valeur actualisée des obligations partiellement ou intégralement fi nancées 9 474 15 021
Total des valeurs actualisées des obligations 13 068 22 406
Juste valeur des actifs du régime 2 783 7 185
Passif comptabilisé au titre des prestations défi nies 10 285 15 221

Le tableau ci-dessous présente la réconciliation des engagements de retraite et indemnités assimilées et autres avantages postérieurs à l'emploi en début et en fi n de période et détaille la charge de l'exercice. Il présente également le rapprochement des actifs affectés aux plans en début et en fi n de période et donne le détail de la variation de l'actif au cours de la période.

(en milliers d'euros) assimilées Retraites & indemnités postérieurs à l'emploi Autres avantages Total
2011 2010 2009 2008 2007 2011 2010 2009 2008 2007 2011 2010 2009 2008 2007
Evaluation des engagements bruts
En début de période 21 323 19 557 18 327 18 447 18 989 431 400 359 324 296 21 754 19 957 18 686 18 771 19 285
Coûts des services rendus 953 1 133 1 097 948 1 020 8 21 17 21 32 961 1 154 1 114 969 1 052
Charges d'intérêts 875 990 946 1 076 938 13 20 22 17 888 1 010 968 1 093 938
Versements (622) (494) (786) (622) (494) (786)
Liquidation 83 (433) 83 (433)
Autres mouvements (33) 146 (33) 146
Perte (gain) actuariel 4 (190) (1 811) (2 245) 2 (3) (4) 4 (188) (1 814) (2 249)
Charges de l'exercice 1 878 1 840 1 231 (281) (1 073) 21 41 41 35 28 1 899 1 881 1 272 (246) (1 045)
Variation de périmètre 0 (2 071) (1) (2 071) (1)
Variation de change 142 772 (1) 58 (2) 142 772 (1) 58 (2)
Perte (gain) actuariel 325 1 041 (10) 325 1 031
Autres (1 525) (2 665) 402 (1 525) (2 665) 402
Reclassements cpte à cpte
(Actif/passif) 103 133 103 133
Reclassements cpte à cpte
(Passif/passif) 2 849 (1) 2 849 (1)
En fi n de période 22 143 21 323 19 557 18 327 18 447 452 431 400 359 324 22 595 21 754 19 957 18 686 18 771
Valeur de marché des actifs
affectés aux plans
En debut de période 7 187 4 803 4 121 3 390 3 344 7 187 4 803 4 121 3 390 3 344
Rendement des actifs 223 269 240 265 227 223 269 240 265 227
Contribution de l'employeur 460 319 195 460 319 195
Versements 1 365 1 302 (327) (53) (401) 1 365 1 302 (327) (53) (401)
Autres mouvements 1 1
Perte (gain) actuariel 1 309 200 25 1 309 200 25
Produits de l'exercice 1 589 1 572 682 731 46 1 589 1 572 682 731 46
Variation de change 123 659 123 659
Perte (gain) actuariel (60) (31) (60) (31)
Autres (1 525) (2 665) (1 525) (2 665)
Reclassements 2 849 2 849
En fi n de période 7 314 7 187 4 803 4 121 3 390 7 314 7 187 4 803 4 121 3 390
Provision nette
au bilan pour retraites
et autres avantages 14 829 14 136 14 754 14 206 15 057 452 431 400 359 324 15 281 14 567 15 154 14 565 15 381

IV.16. PROVISIONS

IV.16.1. TABLEAU DE VARIATION DES PROVISIONS

(en milliers d'euros) Exercice
2010
Variation
de change
Dotations
globales
Reprises
globales
Autres Activités en
mouvements cours de cession
Exercice
2011
Provisions pour litiges 14 260 1 418 (289) 43 15 346
Provisions pour impôt 26 (7) 19
Provisions pour restructurations et départs
Provisions environnementales 1 200 70 1 270
Divers 47 47
Provisions pour risques et charges à long terme 15 486 1 535 (289) (7) 43 16 682
Provisions pour litiges 186 1 459 (4) 1 094 547
Provisions pour impôt 6 (7) 7 6
Provisions pour pertes / contrats défi citaires 51 37 (51) 37
Provisions pour restructurations et départs 389 1 100 (163) 226 1 100
Provisions environnementales
Divers 329 605 (308) 253 373
Provisions pour risques et charges à court terme 961 3 201 (533) 7 1 610 2 026
Engagements de retraite et autres avantages 15 221 19 (72) 730 5 613 10 285
Total 31 668 19 4 736 (894) 730 7 266 28 993

La distinction entre les montants repris utilisés et non utilisés au cours de la période est présentée dans la note V.5.

IV.16.2. LITIGES

(en milliers d'euros) Exercice
2010
Dotations
globales
Reprises
globales
Activités en
cours de cession
Exercice 2011
Litige Commission de Bruxelles 13 200 13 200
Litiges liés à l'amiante 250 1 350 ( 289) 1 311
Litiges avec les anciens salariés de Givet 930 ( 930)
Litige NCC 792 792
Litige Landes Wood Trading 100 100
Divers 204 497 ( 4) ( 207) 490
Total 14 446 2 877 ( 293) ( 1 137) 15 893

Litige NCC

Les provisions pour litiges comprennent notamment une provision de 792 K€ (datant de l'exercice 2003), destinée à couvrir le risque de condamnation au paiement de dommages et intérêts à NCC, client égyptien de Gascogne Paper. La revendication porte sur des aspects techniques et commerciaux (non respect allégué de qualités et de quantités contractuelles). La demande, libellée en plusieurs monnaies, est de l'ordre de 3,5 M€. Le Groupe, après avoir consulté ses avocats en charge du dossier, estime que le montant provisionné est suffi sant pour couvrir le montant maximum des indemnités que Gascogne Paper pourrait être éventuellement condamnée à payer.

Aucun élément nouveau n'est à signaler sur ce dossier à ce jour.

Contrôle de la Commission de Bruxelles

Au cours de l'exercice 2002, la Commission Européenne (Direction Générale de la Concurrence – Service Cartels) a diligenté une enquête approfondie auprès des producteurs de sacs en plastique membres de l'association Valveplast, afi n de rechercher l'existence d'un éventuel cartel entre ces producteurs. Notre fi liale Sachsa Verpackung (devenue Gascogne Sack Deutschland), qui, à titre accessoire produit ce type de sacs (chiffre d'affaires de l'ordre de 5 M€ sur un total de 21 M€), a été concernée par cette enquête. Par décision de la Commission Européenne du 30 novembre 2005, notre fi liale Sachsa Verpackung a été condamnée au titre de cette enquête, à une amende de 13,2 M€, à laquelle la société Gascogne SA a été tenue conjointement et solidairement à hauteur de 9,9 M€. Cette décision a été notifi ée à la société le 15 décembre 2005.

Face à cette situation, le Groupe a introduit le 23 février 2006 un recours en appel devant le Tribunal de Première Instance (TPI) des Communautés Européennes. Par ailleurs, une garantie bancaire a été produite au profi t du Groupe au titre du paiement de l'amende.

La saisine du TPI, ainsi que l'obtention d'une garantie bancaire, permettent de bénéfi cier d'une suspension de paiement de l'amende, tant que l'affaire restera pendante devant cette juridiction. En revanche, des intérêts au taux global de 3,56 % par an se sont rajoutés au montant en principal de l'amende à partir du 15 mars 2006 (date de recouvrement initiale), jusqu'à l'expiration des procédures de recours.

Des mémoires en défense ont été déposés par la Commission Européenne au cours du mois d'août 2006. Les sociétés ont adressé des mémoires en réplique au TPI en date du 27 octobre 2006.

Les audiences de plaidoiries ont eu lieu le 2 février 2011.

Par une décision du 16 novembre 2011, le Tribunal de l'Union Européenne a rejeté le recours en annulation. Les sociétés ont décidé d'intenter un pourvoi devant la Cour de Justice Européenne. Une décision pourrait intervenir au cours du second semestre 2013.

Ce litige fait l'objet d'une provision de 13,2 M€ (constituée à fi n 2005) et d'intérêts courus pour 3 M€.

Litige Landes Wood Trading

La société Forestière de Gascogne, dans le cadre d'un litige avec le client Landes Wood Trading, a été condamnée en date du 19 août 2011 par le Tribunal de Commerce de Mont de Marsan à verser à Landes Wood Trading des dommages-intérêts de 4 425 K€ avec demande d'exécution provisoire.

La société Forestière de Gascogne a fait appel du jugement sur le fond et obtenu en référé la suspension de l'exécution provisoire.

Les plaidoiries de la procédure en appel ne devraient pas avoir lieu avant fi n 2012.

La société a constitué une provision de 100 K€.

Litiges liés à l'amiante

> Gascogne Paper

À fi n 2011, 57 salariés de la société Gascogne Paper ont déposé un dossier auprès de la Caisse Régionale d'Assurance Maladie (CRAM), pour reconnaissance du caractère professionnel de la maladie liée à l'exposition à l'amiante.

49 dossiers ont été reconnus en maladie professionnelle, 6 refusés et 2 mis à l'étude.

Parmi les 49 dossiers reconnus en maladie professionnelle, 42 salariés ont déposé une assignation devant le Tribunal des Affaires de la Sécurité Sociale (TASS), afi n de faire reconnaître la responsabilité de l'employeur au titre de la faute inexcusable, et d'obtenir une indemnisation complémentaire à la prise en charge par les Caisses d'Assurance Maladie.

Sur les 42 dossiers :

  • 5 ont été jugés en 2007 par décision du 11 février 2008 : la faute inexcusable a été retenue mais les dossiers ont été déclarés inopposables à Gascogne Paper, la charge fi nancière des condamnations a donc été totalement affectée aux Caisses d'Assurance Maladie. Les appels n'ont pas modifi é ces jugements.
  • 21 ont été jugés en Première Instance le 28 juin 2010 :
  • 8 dossiers pour lesquels la faute inexcusable a été retenue et déclarés opposables à Gascogne Paper. Pour ces 8 dossiers, dont 2 ont fait l'objet d'un recours en appel, la société a été condamnée à verser des indemnités pour un montant de 459 K€ qui ont été enregistrées dans les comptes au 31 décembre 2010,
  • 13 dossiers pour lesquels la faute inexcusable a été retenue, et déclarés inopposables à Gascogne Paper, donc sans demande de versement d'indemnités.
  • 7 ont obtenu une demande de renvoi lors de la Première Instance du 28 juin 2010, ont été plaidés le 7 mars 2011, et le TASS a rendu sa décision le 25 juillet 2011 : la faute inexcusable a été retenue pour les 7 dossiers mais 6 ont été déclarés inopposables à Gascogne Paper et la société a été condamnée à hauteur de 33 K€ pour le dernier dossier.
  • 1 dossier n'a pas encore été plaidé.
  • 8 nouveaux dossiers déposés au cours de l'année 2011 dont 3 ont été plaidés en décembre 2011 et 5 ne sont pas encore plaidés.

> Gascogne Sack

Aucun élément nouveau n'est intervenu au cours de l'année 2011. 2 dossiers de demande de reconnaissance du caractère professionnel de la maladie ont été déposés en 2008 et reconnus comme tels.

Synthèse des impacts fi nanciers

Pour mémoire, le Groupe avait comptabilisé une charge de 0,7 M€ au 31 décembre 2010 incluant les indemnités auxquelles Gascogne Paper avait été condamnée et une provision sur les autres dossiers en cours.

En 2011, le Groupe a versé, sur demande de la CPAM, une rente de 0,2 M€ (non provisionnée à fi n 2010), aux ayants droits d'un salarié décédé pour lequel Gascogne Paper avait été condamnée et a comptabilisé une provision complémentaire de 1,1 M€ au titre des nouveaux dossiers.

SITUATION FINANCIÈRE

Litige avec les anciens salariés du site de Givet

À la suite de l'annonce de la fermeture du site de Givet, 55 salariés ont intenté des actions individuelles afi n d'obtenir des primes supra légales supplémentaires à celles déjà versées.

Le Conseil des Prud'hommes de Charleville-Mézières a condamné le 16 mai 2011 Gascogne Laminates à verser à ses anciens salariés des indemnités et des salaires pour un montant total de 930 K€ avec demande d'exécution provisoire. La société a fait appel de cette décision sur le fond et obtenu en référé la suspension de l'exécution provisoire.

Le jugement en appel est programmé en juin 2012.

Une provision a été constituée pour le montant de la condamnation soit 930 K€.

Litiges avec l'ancien dirigeant de la Branche Bois

Jean Luc IMBERTY, ancien dirigeant de la Branche Bois, conteste son licenciement pour faute grave le 17 octobre 2011 auprès du Conseil des Prud'Hommes de Bergerac et réclame des dommages et intérêts à Gascogne SA pour 0,3 M€.

Par ailleurs, la société Meysset Développement (dont le représentant légal est M. Jean-Luc IMBERTY) a assigné via sa société personnelle, Gascogne SA et Gascogne Wood Products le 28 février 2012 auprès du Tribunal de Commerce de Dax et réclame 1,5 M€ de dommages et intérêts en réparation du caractère brutal et abusif de la révocation de son mandat de Président de Gascogne Wood Products en octobre 2011.

La société estimant que ces deux demandes sont totalement infondées n'a pas constitué de provision au 31 décembre 2011.

Contrôles fi scaux en cours

Au 31 décembre 2011, des contrôles fi scaux sont en cours dans les sociétés Gascogne Wood Products et Gascogne Sack Deutschland.

Autres provisions

Les provisions pour restructuration sont comptabilisées au compte de résultat sous la rubrique "Autres produits et charges opérationnels". À noter que, suite à l'annonce de la fermeture du site de Givet, le Conseil Général des Ardennes a réclamé la restitution d'une subvention de 1,5 M€ qui avait été accordée en 2006. La société, estimant que cette demande est infondée et constitue donc un passif potentiel, n'a pas constitué de provision au 31 décembre 2011.

Une provision pour restructuration a été comptabilisée dans la société Gascogne Sack Deutschland à hauteur de 1,1 M€ correspondant à un plan de restructuration qui sera réalisé en 2012.

À la connaissance de la société, il n'existe pas d'autres litiges non provisionnés pouvant avoir ou ayant eu dans un passé récent, une incidence signifi cative sur l'activité, les résultats, la situation fi nancière ou le patrimoine du Groupe.

IV.17. FOURNISSEURS ET AUTRES CRÉDITEURS

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Dettes fournisseurs et autres créditeurs
Fournisseurs et comptes rattachés 52 795 87 569
Autres dettes d'exploitation 25 695 31 593
Total 78 490 119 162

IV.18. AUTRES PASSIFS

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Autres passifs non courants
Subventions d'équipements 2 908 4 557
Quotas d'émission de gaz à effet de serre 565 352
Total des autres passifs non courants 3 473 4 909
Autres passifs courants
Subventions d'équipements 1 296 1 522
Participation des salariés 13 32
Dettes sur immobilisations 1 496 3 051
Quotas d'émission de gaz à effet de serre 769 773
Dettes diverses 1 228 1 084
Instruments dérivés 3 434 1 806
Total des autres passifs courants 8 236 8 268
Total des autres passifs 11 709 13 177

IV.19. IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES À RÉCUPÉRER ET À PAYER

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Impôts sur les bénéfi ces à récupérer 1 399 785
Impôts sur les bénéfi ces à payer 7 556 24
Impôt sur les bénéfi ces net - Actif (Passif) (6 157) 761

Les impôts sur les bénéfi ces à récupérer sont principalement constitués des créances de Crédit Impôt Recherche.

V. NOTES SUR DES POSTES DU COMPTE DE RÉSULTAT

V.1. CHIFFRE D'AFFAIRES

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Activités
poursuivies
Activité
en cours
de cession
Ventes
internes
Chiffre
d'affaires
consolidé
Activités
poursuivies
Activité
en cours
de cession
Ventes
internes
Chiffre
d'affaires
consolidé
Ventes de biens 308 066 185 122 (8 452) 484 736 278 388 174 341 (5 373) 447 357
Prestations de services 9 915 659 (1 950) 8 623 8 764 923 (2 131) 7 557
Chiffre d'affaires 317 981 185 781 (10 403) 493 359 287 153 175 265 (7 503) 454 914

V.2. VARIATION DES STOCKS DE PRODUITS FINIS ET EN-COURS

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Variation de stocks bruts 6 539 10 517
Reprise de provisions sur stocks de produits fi nis et en-cours 3 361 3 144
Dotation aux provisions sur stocks de produits fi nis et en-cours (4 464) (3 435)
Variation des stocks de produits fi nis et en-cours 5 436 10 226

V.3. ACHATS CONSOMMÉS

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Achats de marchandises et de matières premières (131 549) (120 642)
Variation des stocks de marchandises et de matières premières 4 703 7 861
Reprise de provisions sur stocks de marchandises et matières premières 3 206 2 597
Dotation aux provisions sur stocks de marchandises et matières premières (3 142) (2 884)
Achats consommés (126 782) (113 068)

V.4. FRAIS DE PERSONNEL

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Salaires et traitements (55 893) (52 803)
Charges sociales (23 863) (21 003)
Participation des salariés (173)
Coûts des services rendus (621) 486
Frais de personnel (80 550) (73 320)

Les cotisations aux régimes de retraite inclus dans les charges sociales représentent 11,1 M€ contre 10,3 M€ en 2010.

V.5. (DOTATIONS) REPRISES DES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES

(Dotations) Reprises des provisions pour risques et charges dans le compte de résultat

(en milliers d'euros) (Dotations) Reprises Net
Provisions dans le résultat courant opérationnel (642) 355 (287)
Provisions dans les autres produits et charges opérationnels (2 767) 290 (2 477)
Provisions dans le résultat opérationnel (3 409) 645 (2 764)

Les charges fi nancières n'incluent pas de provisions pour risques à caractère fi nancier.

SITUATION FINANCIÈRE

Ventilation par nature des dotations et reprises de provisions pour risques et charges incluses dans le compte de résultat

(en milliers d'euros) Engagements
de retraite
Litiges Provisions
pour impôt
Restructurations
et départs
Divers Total
Dotations
Résultat courant opérationnel (288) 92 (446) (642)
Autres produits et charges opérationnels (note III.19) (1 550) (1 100) (117) (2 767)
Total des dotations (1 838) (1 008) (563) (3 409)
Reprises
Résultat courant opérationnel 56 7 100 192 355
Autres produits et charges opérationnels (note III.19) 290 290
Total des reprises 56 290 7 100 192 645
Net
Résultat courant opérationnel 56 (288) 7 192 (254) (287)
Autres produits et charges opérationnels (note III.19) (1 260) (1 100) (117) (2 477)
Total net 56 (1 548) 7 (908) (371) (2 764)

Le tableau ci-dessous ventile les reprises de provisions imputées et les reprises pour non utilisation :

(en milliers d'euros) Reprises
globales
Provisions utilisées
= Charges imputées
Reprises provisions
non utilisées
Engagements de retraite et autres avantages 56 56
Provisions pour litiges 290 290
Provisions pour impôts 7 7
Provisions pour départs du personnel et restucturations 100 100
Divers 192 192
Total reprises des provisions au 31 décembre 2011 645 645

V.6. AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Autres produits courants 1 760 2 076
Subventions d'investissement virées au résultat 967 1 199
Autres charges courantes (2 716) (1 914)
(Dotations) Reprises provisions clients, autres créances et actifs courants 942 (406)
Autres produits et charges d'exploitation 953 955

Les subventions d'investissement virées au résultat comprennent notamment les subventions relatives à la tempête "Klaus".

V.7. AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
(Dotations) de provisions pour dépréciation des actifs (23 592) (15 320)
Reprises de provisions pour dépréciation des actifs 15 822
(Dotations) / Reprises de provisions environnementales (70)
(Dotations) / Reprises de provisions pour restructurations et litiges (2 407) 38
Charges de restructurations et litiges (431) (1 859)
Plus values, moins values nettes sur cessions d'actifs (220) (164)
Autres produits et charges opérationnels (26 720) (1 483)

Dotations et reprises de provisions pour dépréciations des actifs

Ce poste comprend principalement les dotations aux provisions pour dépréciations des actifs suite au test d'impairment de :

• l'UGT Papier pour 19,1 M€,

  • l'UGT Aigis pour 2,2 M€,
  • l'UGT Gascogne Sack Deutschland pour 2,0 M€.

Dotations et reprises pour restructurations et litiges

Ce poste est composé d'une provision restructuration de 1,1 M€ concernant la société Gascogne Sack Deutschland et de provisions nettes pour des litiges liés à l'amiante avec d'anciens salariés pour 1,3 M€.

Perte de valeur

Des tests de perte de valeur ont été réalisés pour chacune des Unités Génératrices de Trésorerie au 31 décembre 2011 selon la méthodologie suivante :

  • la valeur recouvrable des UGT est la valeur d'utilité estimée sur la base des fl ux de trésorerie futurs issus du business plan à 5 ans,
  • le taux d'actualisation avant impôt est de 8,2 % pour toutes les UGT dans la mesure où le taux d'actualisation retenu est le WACC du Groupe. En effet, le coût de la dette est celle du Groupe car les fi nancements sont centralisés et le coût du capital est celui du Groupe. De plus le Groupe opère principalement en Europe de l'ouest et dans la zone euro,
  • le taux de croissance utilisé pour extrapoler les projections de fl ux de trésorerie au-delà de la période de 5 ans couverte par les prévisions s'élève à 2 % pour l'ensemble des UGT.

Les pertes de valeur comptabilisées au 31 décembre 2011 s'analysent de la manière suivante :

(en milliers d'euros) Exercice
2010
Dotations Reprises Activités en
cours de cession
Exercice
2011
Goodwill 2 547 2 547
Immobilisations corporelles 3 239 3 239
UGT BOIS 5 786 5 786
Goodwill 186 186
Immobilisations incorporelles 199 199
Immobilisations corporelles 16 177 19 073 35 250
UGT PAPIER 16 562 19 073 35 635
Immobilisations corporelles 2 022 2 022
UGT Gascogne Sack Deutschland 2 022 2 022
Goodwill 1 323 1 323
Immobilisations corporelles 3 855 2 247 6 102
UGT AIGIS 5 178 2 247 7 425
Goodwill 353 (353)
UGT COMPLEXES (*) 353 (353)
Goodwill 4 409 (353) 4 056
Immobilisations incorporelles 199 199
Immobilisations corporelles 23 271 23 342 46 613
Total 27 879 23 342 (353) 50 868

(*) Activité Complexes hors Gascogne Laminates Switzerland

Aucune perte de valeur n'a jamais été comptabilisée sur les 3 autres UGT : Gascogne Sack (France), Gascogne Sack Tunisia et Gascogne Laminates Switzerland.

L'UGT Papier, spécialisée dans la fabrication de papier kraft naturel et kraft naturel pour sacs a été amenée à doter une provision pour dépréciation des immobilisations à hauteur de 19 073 K€ au cours de l'exercice dans la mesure où la valeur recouvrable de l'UGT Papier, déterminée sur la base de sa valeur d'utilité est inférieure à sa valeur comptable à la clôture. Le goodwill étant déjà totalement déprécié, cette perte de valeur a été affectée en totalité aux immobilisations corporelles.

L'UGT Gascogne Sack Deutschland, spécialisée dans la production de sacs en Allemagne, a été amenée à doter une provision pour dépréciation des immobilisations à hauteur de 2 022 K€ au cours de l'exercice dans la mesure où la valeur recouvrable de l'UGT Gascogne Sack Deutschland déterminée sur la base de sa valeur d'utilité est inférieure à sa valeur comptable à la clôture. En l'absence de goodwill, cette perte de valeur a été affectée en totalité aux immobilisations corporelles.

L'UGT Aigis, spécialisée dans la production de sacs en Grèce a été amenée à doter une provision complémentaire pour dépréciation des immobilisations à hauteur de 2 247 K€ au cours de l'exercice dans la mesure où la valeur recouvrable de l'UGT Aigis déterminée sur la base de sa valeur d'utilité est inférieure à sa valeur comptable à la clôture. Le goodwill étant déjà totalement déprécié, cette perte de valeur a été affectée en totalité aux immobilisations corporelles.

En application des normes IFRS, est présentée la sensibilité de la valorisation des UGT lorsqu'un changement raisonnablement possible d'une hypothèse clé pourrait conduire à ce que la valeur comptable de l'UGT excède sa valeur recouvrable. Les chiffres indiqués ci-dessous représentent l'écart entre la valeur recouvrable et la valeur comptable de l'UGT (après dépréciations comptabilisées à fi n 2011) dans le cas de la variation de +/- 10% de chaque hypothèse clé. Un chiffre négatif indique une dépréciation.

SITUATION FINANCIÈRE

(en millions d'euros) Calcul valeur recouvrable
Taux d'actualisation des fl ux
de trésorerie
Taux de croissance
à l'infi ni
Taux de EBE/CA
(fl ux terminal)
-0,82 % +0,82 % -0,2 % +0,2 % -10 % +10 %
taux EBE/CA taux EBE/CA
UGT Papier 11,9 -9,1 -1,8 2,0 -8,3 8,3
UGT GSD 1,5 -1,2 -0,2 0,2 -0,9 0,9
UGT Aigis 0,5 -0,4 -0,1 0,1 -0,3 0,3
UGT Bois 24,8 -1,7 7,6 12,2 2,3 17,4

Les tests de sensibilité ont également été réalisés sur les UGT Gascogne Sack et Gascogne Sack Tunisia : ils ne font pas apparaître de risque de dépréciation.

Les tests de sensibilité n'ont pas été réalisés sur les UGT Complexes et Gascogne Laminates Switzerland car elles font partie de l'activité Complexes qui est en cours de cession.

V.8. CHARGES FINANCIÈRES

La ventilation des produits et charges fi nanciers par nature est la suivante :

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Produits d'intérêts et assimilés 701 1 021
Charges d'intérêts et assimilés (6 220) (6 885)
Coût de l'endettement net (5 519) (5 864)
Produits (charges) de change 316 (163)
Produits fi nanciers des participations non consolidées
Produits (charges) d'actualisation (461) (550)
Produits (charges) autres (617) (531)
Autres produits et charges fi nanciers (762) (1 244)
Charges fi nancières nettes (6 281) (7 108)

La présentation des gains et pertes par catégorie comptable d'actif et passif fi nancier est reprise dans la note IV.13. L'évolution des charges fi nancières est commentée dans le rapport de gestion (note II.2.2.).

V.9. QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET DES SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Sacchifi cio Veneto 74 (4)
Total 74 (4)

V.10. IMPÔT SUR LE RÉSULTAT

(Charges) Produits d'impôts sur le résultat

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
(Charges) Produits d'impôt exigible (471) (276)
(Charges) Produits d'impôt différé 9 714 2 911
Impôt sur le résultat 9 243 2 635

La loi de fi nances pour 2010, votée le 30 décembre 2009, a supprimé l'assujettissement des entités fi scales françaises à la taxe professionnelle à compter de 2010 et l'a remplacé par la Contribution Economique Territoriale (C.E.T) qui comprend la Cotisation Foncière des Entreprises (C.F.E) et la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (C.V.A.E).

Concernant la qualifi cation comptable de la C.V.A.E, le Groupe a considéré, d'une part que la valeur ajoutée est un niveau intermédiaire de résultat dont le montant est signifi cativement différent de celui soumis à l'impôt sur les sociétés, d'autre part qu'en substance la C.E.T est une nouvelle taxe instituée dans le prolongement de la taxe professionnelle à laquelle elle se substitue. En conséquence, le Groupe a décidé de ne pas qualifi er la C.V.A.E d'impôt sur le résultat et a opté pour enregistrer, à compter du 1er janvier 2010, la C.V.A.E en charge opérationnelle.

Preuve d'impôt

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Résultat net de l'ensemble consolidé (32 564) 5 821
(-) quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence 74 (4)
Résultat net des entreprises intégrées (32 638) 5 825
Charges (produits) Impôts sur les sociétés (a) (8 294) (1 718)
Charge (produits) d'impôts théorique, au taux en vigueur dans chaque pays (b) (12 381) 1 585
Écart (a) - (b) 4 087 (3 303)
Analyse de l'écart :
Impact des décalages permanents 264 (6 641)
Impact des défi cits nets fi scaux non activés 2 559 1 383
Impact de la différence entre le taux d'impôt exigible et le taux d'impôt différé (308) (528)
Impact des retraitements de consolidation hors impôt 1 153 2 162
Impact des autres retraitements de consolidation 307
Impact lié à la fi scalité de Groupe 112 321
Total 4 087 (3 303)

Le Groupe intégré fi scalement comprend en 2011 les sociétés suivantes : Gascogne SA, Forestière de Gascogne, Gascogne Wood Products, Allwood France, Gascogne Paper, Depland, Gascogne Sack, Gascogne Laminates, Mupa Emballages, Gascogne Habitat Bois et Aquitaine Landes Industries.

Les défi cits reportables de nos fi liales Aigis (Grèce), Gascogne Laminates Switzerland,Gascogne Laminates Germany et Gascogne Sack Deutschland n'ont pas donné lieu à la comptabilisation d'un impôt différé actif dans la mesure où les perspectives de résultat à court terme des sociétés concernées ne permettent pas d'envisager l'utilisation de ces reports avec suffi samment de certitudes. Les défi cits non activés s'élèvent au 31 décembre 2011 à 21,9 M€.

V.11. RÉSULTAT PAR ACTION

V.11.1. RÉSULTAT NET PAR ACTION DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ

Exercice 2011 Exercice 2010
Résultat net (part du groupe) (K€) (32 567) 5 827
Nombre moyen pondéré d'actions en circulation 1 941 109 1 950 388
Résultat de base par action (en euros) (16,78) 2,99
Exercice 2011 Exercice 2010
Résultat net (part du groupe) (K€) (32 567) 5 827
Nombre moyen pondéré d'actions en circulation 1 941 109 1 950 388
Ajustement pour effet dilutif des stock options
Ajustement pour effet dilutif des actions gratuites
Nombre moyen pondéré ajusté d'actions en circulation 1 941 109 1 950 388
Résultat dilué par action (en euros) (16,78) 2,99

V.11.2. RÉSULTAT NET PAR ACTION DES ACTIVITÉS POURSUIVIES

Exercice 2011 Exercice 2010
Résultat net (part du groupe) (K€) (26 636) (9 605)
Nombre moyen pondéré d'actions en circulation 1 941 109 1 950 388
Résultat de base par action (en euros) (13,72) (4,92)
Exercice 2011 Exercice 2010
Résultat net (part du groupe) (K€) (26 636) (9 605)
Nombre moyen pondéré d'actions en circulation 1 941 109 1 950 388
Ajustement pour effet dilutif des stock options
Ajustement pour effet dilutif des actions gratuites
Nombre moyen pondéré ajusté d'actions en circulation 1 941 109 1 950 388
Résultat dilué par action (en euros) (13,72) (4,92)

VI. AUTRES INFORMATIONS

VI.1. INFORMATIONS SECTORIELLES PAR BRANCHE D'ACTIVITÉ

31 décembre 2011
(en milliers d'euros)
Bois Papier Sacs Financier Total
activités
Activités
en cours
Intercos Total
Groupe
poursuivies de cession
Chiffre d'affaires
- de l'activité 143 184 129 741 122 437 7 320 402 682 187 929 590 611
- intragroupe 57 348 22 023 448 4 882 84 701 2 148 10 403 97 252
- chiffre d'affaires net 85 836 107 718 121 989 2 438 317 981 185 781 (10 403) 493 359
Résultat opérationnel courant (2 241) 2 762 271 (3 741) (2 949) (2 446) (5 395)
Résultat opérationnel (2 470) (17 777) (4 954) (4 468) (29 669) (3 703) (33 372)
Résultat des équivalences 74 74 74
Dotations aux amortissements (5 051) (8 731) (4 856) (1 438) (20 076) (4 460) (24 536)
(Dotations) reprises de provisions
pour dépréciations d'actif
(19 073) (4 269) (250) (23 592) (23 592)
Autres produits (charges)
du résultat opérationnel
sans contrepartie de trésorerie (587) (1 036) (1 044) (100) (2 767) (1 077) (3 844)
Investissements industriels 1 774 7 115 4 292 335 13 516 5 225 18 741
Effectifs 569 515 545 30 1 659 635 2 294
Immobilisations incorporelles
et corporelles 44 583 58 780 38 345 7 547 149 255 149 255
Titres mis en équivalence 2 595 2 595 2 595
Actifs sectoriels 77 565 35 175 32 073 1 134 145 947 145 947
Autres actifs 23 937 23 937
Actifs en cours de cession 118 045 118 045
Total de l'actif 321 734 118 045 439 779
Passifs sectoriels 27 274 24 739 20 104 5 428 77 545 77 545
Autres passifs 149 306 149 306
Passifs en cours de cession 59 200 59 200
Total du passif 226 851 59 200 286 051
31 décembre 2010 Bois Papier Sacs Financier Total Activités Intercos Total
(en milliers d'euros) activités
poursuivies de cession
en cours Groupe
Chiffre d'affaires
- de l'activité 130 115 112 331 104 935 7 187 354 568 179 069 533 637
- intragroupe 44 272 18 490 526 4 127 67 415 3 805 7 503 78 723
- chiffre d'affaires net 85 843 93 841 104 409 3 060 287 153 175 264 (7 503) 454 914
Résultat opérationnel courant 63 (787) (308) (2 620) (3 652) 2 363 (1 289)
Résultat opérationnel 2 720 (1 483) (2 804) (3 568) (5 135) 730 (4 405)
Résultat des équivalences (4) (4) (4)
Dotations aux amortissements (4 519) (9 051) (4 446) (1 422) (19 438) (4 287) (23 725)
(Dotations) reprises de provisions
pour dépréciations d'actif 3 852 (2 576) (774) 502 (1 394) (892)
Autres produits (charges)
du résultat opérationnel
sans contrepartie de trésorerie 307 (62) (137) 108 17 125
Investissements industriels 1 711 7 366 6 102 779 15 958 3 893 19 851
Effectifs 591 507 540 31 1 669 625 2 294
Immobilisations incorporelles
et corporelles 47 698 78 919 42 851 8 878 178 346 37 670 216 016
Titres mis en équivalence 2 521 2 521 2 521
Actifs sectoriels 78 809 29 120 31 359 870 140 158 69 908 210 066
Autres actifs 35 713
Total de l'actif 464 316
Passifs sectoriels 31 977 22 189 21 007 4 198 79 371 39 791 119 162
Autres passifs 157 580
Total du passif 276 742

VI.2. PARTIES LIÉES

Transactions avec les fi liales du Groupe

Il s'agit d'une part des prestations de service et de la mise à disposition des dirigeants facturées par la société mère aux fi liales et d'autre part d'avances en compte courant consenties à ou par certaines fi liales qui donnent lieu à facturation d'intérêts fi nanciers. Par ailleurs, l'ensemble des sociétés françaises font partie d'un groupe d'intégration fi scale dont Gascogne SA est la société mère. (Voir le § V.10.).

Transactions de la société mère avec des parties liées

La société mère n'a entretenu, en 2011, aucune relation de quelque nature que ce soit avec les dirigeants (autre que les émoluments ou jetons de présence).

Par ailleurs, il n'existe pas de transactions entre les parties liées qui soient signifi catives et/ou conclues à des conditions qui ne seraient pas des conditions de marché. Il n'y a aucune transaction avec la société Electricité et Eaux de Madagascar, qui détient plus de 25 % du capital et des droits de vote.

Des sociétés contrôlées par des parties liées ont perçu des rémunérations qui leur ont été versées par la société-mère et/ou ses fi liales au titre de leur activité auprès de ces dernières et ce, pour un montant de 220 K€ en 2010 et 186 K€ en 2011.

Rémunérations et avantages octroyés aux dirigeants

Les rémunérations et avantages octroyés aux dirigeants au titre des exercices 2010 et 2011 sont les suivants :

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Avantages court terme 1 541 1 836
Avantages postérieurs à l'emploi (*) 123 (254)
Indemnités de fi n de contrat de travail versées 918
Paiements fondés sur des actions
Total 2 582 1 582

(*) Variation de l'engagement sur l'exercice.

Les rémunérations et avantages présentés dans le tableau ci-dessus comprennent 8 dirigeants à fi n 2010 et 5 dirigeants à fi n 2011.

Les indemnités de fi n de contrat de travail versées en 2011 concernent 4 dirigeants dont les indemnités de licenciement versées à l'ancien Président-Directeur Général François VITTOZ pour 377 K€ soit un an de rémunération, conformément à son contrat de travail.

Les avantages postérieurs à l'emploi comprennent principalement le contrat encore en cours de retraite par capitalisation de l'ancien Président-Directeur Général François VITTOZ.

Au 31 décembre 2011, la société n'a pas d'engagement vis-à-vis de son Président-Directeur Général Frédéric DOULCET en matière d'avantages postérieurs à l'emploi (contrat de capitalisation ou golden parachute).

Rémunérations octroyées aux membres du Conseil d'Administration

Les jetons de présence servis au titre de l'exercice 2011 au Conseil d'Administration se sont élevés à 160 K€ dont 45 K€ pour la participation aux Comités spécialisés (montants identiques en 2010).

Il est rappelé que le Conseil d'Administration du 18 décembre 2008 a décidé d'adhérer, par principe, aux recommandations AFEP/ MEDEF du 6 octobre 2008 sauf pour des engagements antérieurs à cette date.

Autres parties liées

Les informations relatives aux sociétés consolidées selon la méthode de mise en équivalence fi gurent en Note IV.4.

VI.3. ENGAGEMENTS HORS BILAN

L'évolution des engagements hors bilan est donnée dans le tableau ci-dessous :

(en milliers d'euros) Exercice 2011 Exercice 2010
Avals, cautions, garanties donnés 8 400 56 393
Avals, cautions, garanties reçus 704 27 654
Hypothèques, gages et nantissements donnés 26 957 9 899

Au 31 décembre 2011, les engagements hors bilan se ventilent ainsi :

Nature Objet Montant (K€)
Aval, Cautions, Garanties donnés
Garantie de passif sur cession de fi liale 4 000
Caution solidaire litige – au profi t de Landes Wood Trading 4 400
Total 8 400
Hypothèques, gages et nantissements donnés
Nantissement sur emprunts bancaires, liés à des investissements 2 057
Gage sur stocks de bois au profi t des banques 7 900
Cession Dailly sur créances cédées au profi t des banques 17 000
Total 26 957
Aval, Cautions, Garanties reçus
Caution bancaire sur emprunts bancaires liés à des investissements 204
Caution bancaire sur cession de fi liale 500
Total 704

Engagements liés au fi nancement

Contrat syndiqué

Dans le cadre du contrat de crédit syndiqué, les banques bénéfi cient d'un gage de compte d'instruments fi nanciers de premier rang portant sur l'intégralité des actions détenues par Gascogne SA sur ses principales fi liales. De plus, Gascogne SA est caution personnelle, solidaire et indivisible de ses fi liales portant sur le remboursement de la ligne de crédit revolving. Par ailleurs, toujours dans le cadre du contrat de crédit syndiqué, les crédits revolving, s'élevant à 17 M€ au 31 décembre 2011, sont garantis à due concurrence par des créances commerciales dans le cadre de cessions Dailly.

Prêts tempête bonifi és

Dans le cadre des opérations exceptionnelles de mobilisation et de stockage de bois suite à la tempête Klaus, le Groupe a sollicité et obtenu via sa fi liale Forestière de Gascogne 5 prêts bonifi és au taux de 1,5 % pour un montant global de 22,5 M€. Le capital restant dû à la clôture de l'exercice s'élève à 15,9 M€ ventilés de la façon suivante :

  • 3 prêts "mobilisation" d'une durée de 3 ans pour 8,0 M€,

  • 2 prêts "stockage" d'une durée de 5 ans pour 7,9 M€.

Concernant les deux prêts "stockage", les banques bénéfi cient en plus d'un gage portant sur les stocks.

Engagements liés aux activités opérationnelles

Litige Landes Wood Trading

Dans le cadre de la demande de la suspension de l'exécution provisoire de la condamnation de la société Forestière de Gascogne dans le litige l'opposant à la société Landes Wood Trading, Gascogne SA s'est portée caution solidaire de sa fi liale pour le paiement du montant de la condamnation soit 4,4 M€ si elle devait être amenée à régler cette somme à l'issue des procédures en cours.

Engagements liés au périmètre

Cession Cenpac

Dans le cadre de la cession de Cenpac, Gascogne SA a accordé une garantie de passif à l'acquéreur Raja, pour un montant maximal de 4 M€ jusqu'au 31 décembre 2013 sauf en matière fi scale (31 janvier 2014 En contrepartie, Gascogne SA a reçu une caution de la Société Générale à hauteur de 1 M€ jusqu'au 31 décembre 2011, puis 0,5 M€ jusqu'au 31 janvier 2014.

(en milliers d'euros) Date de départ Date d'échéance Montant des
garanties
Valeur nette
des actifs apportés
en garanties
Total
au bilan
% du total
Immobilisations corporelles 2006 2021 2 057 5 094 136 039 3,7 %
Stocks de bois 2011 2014/2015 7 900 7 900 106 482 7,4 %
Créances clients 2008 2013 17 000 17 000 52 425 32,4 %

Les hypothèques, nantissements et gages donnés portent sur les postes suivants :

VI.4. ÉVÈNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE DE L'EXERCICE

Dans le cadre du contrat syndiqué, des négociations sur la restructuration de la dette du Groupe ont démarré au cours du mois de janvier 2012 et sont encore en cours à ce jour.

Les principaux éléments de négociation à la date de rédaction du présent rapport sont les suivants :

  • Les banques ont accepté un "waiver" des cas de défaut, le report d'une échéance de principal de fi n mars, et le maintien des lignes bilatérales pendant la phase de négociation.
  • Les banques ont également mis à disposition de la société (Gascogne SA) en date du 20 février 2012 un prêt relais de 11,6 M€ avec des clauses de remboursements spécifi ques et à échéance de juillet 2012.
  • Les discussions sur la restructuration de la dette elle-même sur un horizon moyen terme sont toujours en cours.

II.4. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2011

Mesdames, Messieurs les actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confi ée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011 sur :

  • le contrôle des comptes consolidés de la société Gascogne, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
  • la justifi cation de nos appréciations ;
  • la vérifi cation spécifi que prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

> Opinion sur les comptes consolidés

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies signifi catives. Un audit consiste à vérifi er, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifi ant des montants et informations fi gurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations signifi catives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffi sants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifi ons que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union Européenne, réguliers et sincères et donnent une image fi dèle du patrimoine, de la situation fi nancière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur l'incertitude relative à la continuité de l'exploitation exposée dans la note "II.2. Bases d'évaluation" de l'annexe aux états fi nanciers consolidés.

> Justifi cation des appréciations

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de Commerce relatives à la justifi cation de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

  • Comme indiqué dans la première partie de ce rapport, la note II.2. de l'annexe aux états fi nanciers consolidés fait état des incertitudes pesant sur la continuité d'exploitation.
  • Nous avons été conduits à examiner les dispositions envisagées à cet égard.

Sur la base de nos travaux et des informations qui nous ont été communiquées à ce jour, et dans le cadre de notre appréciation des principes comptables suivis par votre société, nous estimons que la note II.2 de l'annexe aux états fi nanciers consolidés donne une information appropriée sur la situation de la société au regard de l'incertitude pesant sur la continuité de l'exploitation mentionnée ci-dessus.

• La société procède, à chaque clôture, à un test de dépréciation des goodwill et des actifs à durée d'utilité indéfi nie et évalue également s'il existe un indice de perte de valeur des immobilisations incorporelles à durée d'utilité défi nie et des immobilisations corporelles, selon les modalités décrites dans les notes "III.9. Dépréciation des actifs corporels, incorporels et goodwills" et "V.7. Autres produits et charges opérationnels" de l'annexe aux états fi nanciers consolidés. Nos travaux ont consisté à apprécier les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent ces estimations, à revoir les calculs effectués par la société, à examiner les procédures d'approbation de ces estimations par la direction et à vérifi er que les notes III.9. et V.7. de l'annexe aux états fi nanciers consolidés donnent une information appropriée.

Nous rappelons toutefois que, ces estimations étant fondées sur des prévisions présentant par nature un caractère incertain, les réalisations diffèreront, parfois de manière signifi cative, des prévisions.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

> Vérifi cation spécifi que

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérifi cation spécifi que prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

Les Commissaires aux Comptes

Mérignac, le 30 avril 2012 Bordeaux, le 30 avril 2012 KPMG Audit IS Deloitte & Associés Eric JUNIÈRES Emmanuel GADRET Associé Associé

II.5. COMPTES ANNUELS 2011 DE LA SOCIÉTÉ MÈRE GASCOGNE SA

II.5.1. COMPTE DE RÉSULTAT

(en milliers d'euros) 31/12/2011 31/12/ 2010
Produits d'exploitation 7 578 7 297
Ventes de biens 1
Prestations de services 7 206 7 118
Autres produits 372 178
Charges d'exploitation 11 962 10 721
Achats de matières premières et approvisionnements
Variation de stocks (matières premières et approvisionnements) 1
Autres achats et charges externes 4 722 4 591
Impôts, taxes et versements assimilés 407 278
Salaires et traitements 3 905 3 260
Charges sociales 1 508 1 325
Dotations aux amortissements 1 205 1 099
Dotations aux provisions pour risques et charges 51 7
Autres charges 164 160
Résultat d'exploitation (4 384) (3 424)
Produits fi nanciers 5 143 6 183
Dividendes perçus 1 762 2 215
Produits fi nanciers fi liales 3 151 3 041
Produits fi nanciers de trésorerie 186 624
Reprises sur provisions et transferts de charges 44 303
Charges fi nancières 20 500 8 592
Dotations fi nancières aux provisions 15 880 2 394
Frais fi nanciers divers 4 620 6 198
Résultat fi nancier (15 357) (2 409)
Résultat courant avant impôts (19 741) (5 833)
Produits exceptionnels 683 44 472
Produits exceptionnels sur opérations en capital 200 44 231
Reprises sur provisions et transferts de charges 483 241
Charges exceptionnelles 888 22 480
Charges exceptionnelles sur opérations en capital 302 21 574
Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions 586 906
Résultat exceptionnel (205) 21 992
Participation des salariés aux résultats de l'entreprise
Impôts sur les bénéfi ces 25 (36)
Résultat net de l'exercice (19 921) 16 195

II.5.2. BILAN ACTIF

(en milliers d'euros) 31/12/2011 31/12/2010
Montants
bruts
Amortissements
et provisions
Montants
nets
Montants
nets
Actif immobilisé 158 859 22 830 136 029 151 057
Immobilisations incorporelles 3 315 1 632 1 683 2 191
Immobilisations corporelles 8 117 3 044 5 073 5 270
Terrains forestiers 103 103 103
Autres terrains 1 267 116 1 151 1 161
Constructions 6 385 2 722 3 663 3 977
Autres immobilisations corporelles 340 206 134 27
Avances et acomptes 22 22 2
Immobilisations fi nancières 147 427 18 154 129 273 143 596
Participations 138 218 15 907 122 311 135 868
Autres titres de participations 51 51 51
Prêts et autres immobilisations fi nancières 9 158 2 247 6 911 7 677
Actif circulant 99 078 1 384 97 694 104 358
Stocks 288 159 129 129
Matières premières, approvisionnements 129 129 129
Marchandises 159 159
Créances 96 943 1 225 95 718 97 571
Avances et acomptes sur commandes 14 14 20
Clients et comptes rattachés 2 763 50 2 713 2 085
Autres créances 94 166 1 175 92 991 95 466
Trésorerie actif 1 847 1 847 6 658
Valeurs mobilières de placement 2 192
Disponibilités 1 847 1 847 4 466
Charges comptabilisées d'avance 989 989 1 287
Écarts de conversion actif 26 26 40
Total de l'actif 258 952 24 214 234 738 256 742

II.5.3. BILAN PASSIF

(en milliers d'euros) 31/12/2011 31/12/2010
Avant
répartition
(*) Après
répartition
Avant
répartition
Après
répartition
Capitaux propres 120 903 120 903 141 071 141 071
Capital social 29 909 29 909 29 909 29 909
Prime d'émission 44 561 44 561 44 561 44 561
Réserve légale 2 990 2 990 2 990 2 990
Réserve facultative 35 477 35 477 35 477 35 477
Autres réserves 4 874 4 874 4 874 4 874
Report à nouveau 21 401 1 480 5 207 21 402
Résultat de l'exercice (19 921) 16 195
Provisions règlementées 1 612 1 612 1 858 1 858
Provisions pour risques et charges 11 585 11 585 11 242 11 242
Dettes 102 250 102 250 104 429 104 429
Emprunts & dettes auprès Ets de crédit 66 479 66 479 65 400 65 400
Autres dettes fi nancières diverses 14 172 14 172 19 789 19 789
Dettes fournisseurs, comptes rattachés 898 898 770 770
Dettes sociales et fi scales 1 043 1 043 980 980
Autres dettes 19 658 19 658 17 490 17 490
Écarts de conversion passif
Total du passif 234 738 234 738 256 742 256 742

(*) En fonction du projet d'affectation.

II.5.4. ANNEXE DES COMPTES ANNUELS DE L'EXERCICE 2011

1. FAITS MAJEURS

Changement de Présidence : lors de l'Assemblée Générale du 28 juin 2011, à l'issue du vote des actionnaires, Monsieur François VITTOZ a été remplacé par Monsieur Frédéric DOULCET en tant que Président-Directeur Général de Gascogne SA.

Suite aux procédures engagées par Gascogne SA et Sachsa Verpackung (devenue Gascogne Sack Deutschland) devant le Tribunal de Première Instance des Communautés Européennes pour faire appel de l'amende de 13,2 M€ infl igée par la Commission Européenne, les audiences de plaidoiries ont eu lieu le 2 février 2011.

Par une décision du 16 novembre 2011, le Tribunal de l'Union Européenne a rejeté le recours en annulation. Les sociétés ont décidé d'intenter un pourvoi devant la Cour de Justice Européenne. Une décision pourrait intervenir au cours du second semestre 2013.

Ce litige fait l'objet d'une provision de 11 M€ (constituée fi n 2005) et d'intérêts courus pour 3 M€ dans les comptes de Gascogne SA et d'une provision de 2,2 M€ dans les comptes de sa fi liale Gascogne Sack Deutschland.

Les covenants fi nanciers liés au contrat syndiqué et à un emprunt auprès d'un établissement bancaire n'ont pas été respectés au 31 décembre 2011 (voir note 3.10.). Des négociations sur la restructuration de la dette sont en cours (voir 8. Évènements postérieurs à la clôture).

2. PRINCIPES, RÈGLES ET MÉTHODES COMPTABLES

Les comptes de bilan et de résultat 2011 sont établis suivant les principes comptables en vigueur dans le respect des règles d'image fi dèle et de prudence, selon les hypothèses suivantes :

• permanence des méthodes comptables d'un exercice à l'autre,

  • indépendance des exercices,
  • continuité de l'exploitation,
  • coûts historiques.

Les résultats défi citaires enregistrés en 2011 associés à la progression de l'endettement net ont eu pour conséquence de contraindre Gascogne à renégocier avec son pool bancaire son crédit syndiqué. Les covenants n'étant pas respectés au 31 décembre 2011, les banques ont la possibilité de demander son remboursement anticipé et l'encours est classé, en dettes à court terme au 31 décembre 2011. Le Groupe utilisait à cette date un montant de 70 M€ sur un total de 78 M€ autorisé.

Dans ce contexte, le Groupe a entamé des discussions avec l'ensemble de ses partenaires bancaires afi n de pérenniser les moyens de fi nancement de ses opérations et de son développement. Les discussions sur la restructuration de la dette elle-même sur un horizon moyen terme sont toujours en cours mais, à ce stade :

  • Les banques ont accepté pendant la phase de discussion de ne pas demander de remboursement anticipé, de reporter l'échéance de principal de fi n mars, et de maintenir des lignes bilatérales.
  • Les banques ont également mis à disposition de la société (Gascogne SA) en date du 20 février 2012 un prêt relais de 11,6 M€ et à échéance de juillet 2012.

Sur cette base, les comptes annuels ont été établis en appliquant le principe de continuité d'exploitation.

Toutefois, même si la Direction a retenu comme hypothèse la plus probable la réussite des discussions avec les banques, il existe de fait une incertitude quant à leur issue et, en cas d'issue défavorable, l'application des principes comptables généralement admis dans un contexte normal de continuité de l'exploitation, concernant notamment l'évaluation des actifs et des passifs, pourrait s'avérer non appropriée.

3. NOTES SUR LE BILAN

3.1. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES : VALEURS COMPTABLES BRUTES

La société a opté pour la comptabilisation d'amortissements dérogatoires afi n de neutraliser fi scalement l'impact de l'application du règlement CRC 2002-10 à compter du 1er janvier 2005. Au 31 décembre 2011, le montant des amortissements dérogatoires s'établit à 1 590 K€ après une reprise nette de l'exercice de 235 K€.

(en milliers d'euros) 31/12/2010 Acquisitions Cessions Diminutions 31/12/2011
Immobilisations incorporelles 3 248 67 3 315
Terrains 1 370 1 370
Constructions 6 390 126 (131) 6 385
Autres immobilisations corporelles 222 118 340
Avances et acomptes 2 20 22
Total 11 232 331 (131) 11 432

SITUATION FINANCIÈRE

3.2. AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS

(en milliers d'euros) 31/12/2010 Dotations Cessions / Reprises 31/12/2011
Immobilisations incorporelles 1 057 575 1 632
Terrains 106 10 116
Constructions 2 413 351 (42) 2 722
Autres immobilisations corporelles 195 11 206
Total 3 771 947 (42) 4 676

La société a retenu le mode d'amortissement linéaire.

Les durées d'amortissement pratiquées sont les suivantes :

Bâtiments d'habitation :
- Murs 80 ans
- Toiture 25 ans
- Aménagement 15 ans
Bâtiments d'exploitation :
- Murs 40 ans
- Toiture 25 ans
- Aménagement 15 ans
Matériel de transport 5 ans
Mobilier et matériel de bureau 5 à 10 ans
Matériel informatique 5 ans
Logiciels 5 à 10 ans

3.3. IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES

Les titres de participation fi gurent au bilan pour leur prix d'acquisition, hors frais (comptabilisés en charges) et sont dépréciés lorsque la valeur d'inventaire est inférieure à leur coût d'acquisition. La valeur d'inventaire est déterminée en fonction d'une évaluation fondée sur les perspectives de rentabilité future : il s'agit d'une valeur dite d'utilité ou économique.

3.3.1. TITRES DE PARTICIPATIONS

(en milliers d'euros)
Valeur brute au 31/12/2010 138 218
Acquisitions
Cessions
Valeur brute au 31/12/2011 138 218
Dépréciations au 31/12/2010 (2 350)
Dotations (13 557)
Reprises
Dépréciations au 31/12/2011 (15 907)
Valeur nette au 31/12/2011 122 311

Des provisions pour dépréciation des titres ont été comptabilisées en 2011 pour un montant de 13 557 K€ compte tenu des perspectives de rentabilité future : 4 362 K€ pour Aigis, 3 857 K€ pour Mupa Emballages, 4 881 K€ pour Gascogne Laminates Switzerland et 457 K€ pour Gascogne Sack Deutschland.

3.3.2. PRÊTS ET AUTRES IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES

(en milliers d'euros) Dépôts Titres
autocontrôle
Contrat
liquidité
Dépôts et
cautionnements
Total
Valeur brute au 31/12/2010 3 2 979 553 5 590 9 125
Augmentations 388 5 635 6 023
Diminutions (400) (5 590) (5 990)
Valeur brute au 31/12/2011 3 2 979 541 5 635 9 158
Dépréciations au 31/12/2010 (1 443) (5) (1 448)
Dotations (684) (120) (804)
Reprises 5 5
Dépréciations au 31/12/2011 (2 127) (120) (2 247)
Valeur nette au 31/12/2011 3 852 421 5 635 6 911

3.3.2.1. Titres d'autocontrôle

Gascogne SA détient, au 31 décembre 2011, 40 206 de ses propres actions (hors contrat de liquidité). À la date de clôture, le dernier cours coté est de 23 €.

Une provision pour dépréciation sur les titres Gascogne SA a été comptabilisée pour un montant total de 684 K€ ; en conséquence, la provision au 31 décembre 2011 s'élève à 2 127 K€, en prenant comme référence le cours moyen du mois de décembre 2011 soit 21,20 €.

Au 31 décembre 2011, la société dispose de réserves, autres que la réserve légale d'un montant au moins égal à la valeur de l'ensemble des actions propres qu'elle possède.

3.3.2.2. Contrat de liquidité

Dans le cadre d'un contrat de liquidité, Gascogne SA a confi é à un intermédiaire de gestion l'achat et la vente de titres de Gascogne SA dont le montant s'élève à 541 K€ dont 388 K€ de titres et 153 K€ de fonds disponibles.

3.3.2.3. Dépôts et cautionnements

Il s'agit des SICAV souscrites au profi t de la Banque BNP pour contre garantir la caution accordée dans le cadre de l'amende de la Commission Européenne.

3.4. STOCKS

(en milliers d'euros) 31/12/2011 31/12/2010
Stocks de bois sur pieds sur terrains forestiers 129 129
Marchandises 159 159
Valeur brute 288 288
Dépréciations des marchandises (159) (159)
Valeur nette 129 129

Les stocks de bois représentent les plantations forestières, dont les entrées sont valorisées au coût des frais de plantation ou d'acquisition des parcelles.

Une provision pour dépréciation des stocks est constatée lorsque la valeur comptable devient inférieure à la valeur de réalisation.

3.5. CRÉANCES

Elles sont toutes à moins d'un an.

(en milliers d'euros) 31/12/2011 31/12/2010
Clients et comptes rattachés 2 713 2 085
Solde dû par les fi liales : Impôt société 317 359
Compte-courant Cash-Pooling Groupe 91 482 94 198
Etat, TVA 1 141 797
Autres créances 65 132
Total 95 718 97 571

3.6. VALEURS MOBILIÈRES DE PLACEMENT ET DISPONIBILITÉS

(en milliers d'euros) 31/12/2011 31/12/2010
Instruments de gage fi nancier
Placements court terme 2 192
Total 2 192

Les valeurs mobilières de placement sont comptabilisées à leur prix d'achat.

3.7. CHARGES COMPTABILISÉES D'AVANCE

Ce poste comprend essentiellement les frais d'émission du crédit syndiqué étalés sur la durée du contrat.

3.8. CAPITAL SOCIAL

Au 31 décembre 2011, le capital est composé de 1 993 963 actions de nominal 15 euros, inchangé par rapport à l'exercice précédent. Toutes les actions sont entièrement libérées.

La variation des capitaux propres se résume comme suit :

(en milliers d'euros)
Situation nette au 1er Janvier 2011 141 071
Augmentation des autres capitaux propres-primes d'émission
Résultat net (19 921)
Provisions réglementées (247)
Situation nette au 31 décembre 2011 120 903

3.9. PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES

(en milliers d'euros) 01/01/2011 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées 31/12/2011
Amende Commission Européenne (*) 11 000 11 000
Médaille du travail 202 (60) 142
Swap de taux 317 317
Litige 100 100
Autres 40 26 (40) 26
Total 11 242 443 (100) 11 585

(*) Une provision de 2,2 M€ est comptabilisée par ailleurs dans les comptes de notre fi liale Gascogne Sack Deutschland afi n de couvrir en totalité le risque de 13,2 M€ tel que mentionné au paragraphe "Faits majeurs" (cf. note II.5.4.).

De nouveaux swaps de taux ont été souscrits en 2011 pour couvrir les emprunts à taux variable. Le caractère de couverture comptable n'a pas pu être démontré pour un swap, aussi les pertes latentes de ce swap ont été provisionnées pour 317 K€.

3.10. EMPRUNTS ET DETTES AUPRÈS DES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT

> Variation des emprunts et dettes auprès des établissements de crédit

(en milliers d'euros)
Solde au 01/01/2011 65 400
Émission emprunt Palatine 2 000
Remboursements (12 200)
Découverts utilisés dans le cadre du cash pooling 11 279
Solde au 31/12/2011 66 479

> Analyse par nature et par échéance

(en milliers d'euros) Moins d'un an De un à cinq ans Plus de cinq ans Total
Emprunts 54 671 54 671
Découverts utilisés dans le cadre du cash pooling 11 808 11 808
Total 66 479 66 479

Compte tenu du non-respect au 31 décembre 2011 des ratios du crédit syndiqué et de la Banque Palatine, la totalité des emprunts a été reclassée à court terme.

Le contrat syndiqué contient une clause de défaut (remboursement anticipé) en cas de non respect des covenants fi nanciers. Cette clause n'est pas respectée au 31 décembre 2011.

Gascogne SA
Ratios à respecter Niveau au 31/12/2011
EBITDA retraité
——————————————————— > 4,00
Frais fi nanciers nets consolidés
22 147
——————
6 784
3,26
Dettes fi nancières nettes retraitées
——————————————————— < 3,50
EBITDA retraité
95 329
——————
22 147
4,30

Le contrat contient également une clause de remboursement anticipé obligatoire partiel en cas "d'excess cash fl ow consolidé" (désigne le cash fl ow disponible consolidé diminué du montant des remboursements normaux ou anticipés effectués au titre des crédits et de l'endettement existant non refi nancé et des remboursements relatifs à l'endettement supplémentaire du Groupe). Au 31 décembre 2011, le Groupe n'est pas redevable d'un remboursement anticipé au titre de cette clause.

Enfi n, le contrat contient des clauses de remboursement obligatoires dans certains cas précis (cessions d'actifs au-delà d'un certain seuil, changement de contrôle et sinistre).

Le Groupe a négocié au cours du printemps 2011 des "waivers" avec l'ensemble du pool bancaire et a obtenu comme principaux résultats :

  • un délai d'un an supplémentaire pour investir le produit net de la cession de Cenpac non encore réinvesti au 30 juillet 2011 (23,4 M€),
  • de nouveaux covenants fi nanciers pour la durée résiduelle du contrat,
  • des aménagements dans la défi nition des covenants : reclassement en trésorerie des valeurs mobilières de placement qui constituent un instrument de gage fi nancier au profi t de la banque BNP pour contre garantir la caution dans le cadre de l'amende de la Commission Européenne (5,6 M€) et neutralisation dans le calcul de l'EBITDA des pertes sur créances et sur stocks provisionnées à 100 %.

L'emprunt moyen long terme souscrit auprès de la Banque Palatine en avril 2011 (1,8 M€ dans les emprunts à taux variable) contient également une clause de défaut (remboursement anticipé) en cas de non respect des covenants fi nanciers. Cette clause n'est pas respectée au 31 décembre 2011 :

Gascogne SA
Ratios à respecter Niveau au 31/12/2011
EBITDA
————————————————— > 2,70
Frais fi nanciers nets consolidés
19 097
——————
6 784
2,82
Dettes fi nancières nettes
————————————————— < 2,00
EBITDA
100 829
——————
19 097
5,28

Concernant les covenants non respectés sur le contrat syndiqué et l'emprunt auprès de la Banque Palatine, des "waivers" ont été obtenus dans le cadre des négociations sur la restructuration de la dette du Groupe. (Voir § 8. Évènements postérieurs à la clôture).

3.11. DETTES FINANCIÈRES DIVERSES

(en milliers d'euros) 31/12/2011 31/12/2010
Comptes courants des fi liales (avance de trésorerie) 4 500 4 250
Comptes courants des fi liales (cash pooling) 6 420 11 127
Comptes courants des fi liales (solde impôt société) 536 1 044
Emprunts auprès des Fonds Communs de Placement du personnel 2 630 2 730
Intérêts courus 86 638
Total 14 172 19 789

Les emprunts auprès des Fonds Communs de Placements du personnel se décomposent en obligations non convertibles :

Date Émission Date Échéance Nombre Obligations Nominal de l'obligation
(en €)
Total emprunt
(en K€)
avril-07 avril-12 43 000 10 430
avril-08 avril-13 40 000 10 400
avril-10 avril-15 40 000 10 400
avril-11 avril-16 140 000 10 1 400
Total 2 630

3.12. AUTRES DETTES

Ce poste se compose principalement de l'économie d'impôt (en trésorerie) liée à l'intégration fi scale (16 168 K€).

3.13. CHARGES À PAYER

(en milliers d'euros) 31/12/2011 31/12/2010
Intérêts courus sur dettes fi nancières 85 638
Fournisseurs 307 167
Dettes fi scales et sociales 560 590
Autres dettes 2 988 2 468
Total 3 940 3 863

3.14. INTÉGRATION FISCALE

Le Groupe intégré fi scalement comprend les sociétés suivantes : Gascogne SA, Forestière de Gascogne, Gascogne Wood Products, Gascogne Paper, Depland, Gascogne Sack, Gascogne Laminates, Mupa Emballages, Aquitaine Landes Industries, Gascogne Habitat Bois, Allwood France.

Les fi liales calculent leur charge d'impôt comme si elles étaient imposables séparément et s'acquittent des acomptes et soldes d'impôt auprès de la tête du groupe Gascogne SA.

Dans le bilan, l'intégration fi scale fait apparaître :

  • À l'actif, une créance de 317 K€ correspondant à l'impôt dû par les fi liales à la société mère ainsi que le solde d'impôt société dû par l'état de 1 042 K€.
  • Au passif, une dette correspondant au solde dû par la société mère à certaines fi liales, soit 536 K€ et à l'économie d'impôt (en trésorerie) accumulée au 31 décembre 2011, soit 16 168 K€.

3.15. SITUATION FISCALE LATENTE

Les accroissements et allègements de la dette future d'impôt provenant des décalages dans le temps entre le régime fi scal et le traitement comptable des produits ou des charges sont les suivants :

(en milliers d'euros) 31/12/2010 Variations 31/12/2011
NATURE ACTIF PASSIF ACTIF PASSIF ACTIF PASSIF
Décalages certains ou éventuels
• Amortissements dérogatoires (609) 78 (531)
• Provisions réglementées
- Provisions pour investissement (14) (14)
• Charges non déductibles temporairement
à déduire l'année suivante :
- Congés payés (ancien régime) 68 (8) 60
- Frais acquisition titres 9 (9)
- Autres 31 (19) (9) 11 22 (8)
Total 108 (642) 52 11 82 (553)

4. NOTES SUR LE RÉSULTAT

4.1. PRODUITS

Ils se composent essentiellement de prestations de services aux fi liales, de produits fi nanciers et de dividendes.

4.2. EFFECTIF DE L'EXERCICE 2011

Moyenne 31/12/2011
Cadres 18 19
Agents de maîtrise et techniciens 10 6
Employés 7 6
Total 35 31

4.3. RÉMUNÉRATIONS DES DIRIGEANTS

Les rémunérations brutes versées aux cinq personnes les mieux rémunérées au cours de l'exercice 2011 s'élèvent à 1 183 K€. Les jetons de présence servis au titre de l'exercice 2011 au Conseil d'Administration se sont élevés à 160 K€ dont 45 K€ pour la participation aux Comités spécialisés.

4.4. INTÉRESSEMENT DU PERSONNEL

Un nouvel accord d'intéressement a été signé pour les exercices 2011-2012-2013.

4.5. RÉSULTAT FINANCIER

(en milliers d'euros) 31/12/2011 31/12/2010
Dividendes fi liales 1 762 2 215
Reprises (dotations) de provisions (2 278) 259
Reprises (dotations) provisions titres fi liales (13 557) (2 350)
Produits intérêts sur prêts aux fi liales et autres 3 151 3 041
Plus-value de cession de valeurs mobilières de placement 46 28
Impact intérêts fi nanciers sur instruments dérivés (1 251) (1 856)
Gains (pertes) de change 104 151
Intérêts pénalités amende Commission européenne (552) (540)
Intérêts sur emprunts (2 169) (2 615)
Intérêts bancaires (359) (141)
Charges intérêts sur prêts des fi liales (254) (601)
Total (15 357) (2 409)

4.6. RÉSULTAT EXCEPTIONNEL

Le résultat exceptionnel s'analyse comme suit :

(en milliers d'euros) 31/12/2011 31/12/2010
Résultat net sur cession d'immobilisations corporelles (90)
Provision d'immobilisations corporelles (250) (369)
Résultat net sur cession de titres Gascogne SA (11) 22
Résultat net sur cession de CENPAC 22 635
Provision pour litige (100)
Dotations (reprises) aux provisions réglementées 246 (296)
Total (205) 21 992

4.7. VENTILATION DE L'IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS

(en milliers d'euros) Résultat courant Résultat exceptionnel Total
Résultat avant impôt (19 741) (205) (19 946)
Retraitements fi scaux 12 420 12 420
Résultat fi scal avant impôt (7 321) (205) (7 526)
Impôts sociétés théorique 2 440 68 2 508
Compensation
Imputation impôts sociétés défi cits antérieurs (2 440) (68) (2 508)
Impôt sociétés intégration fi scale 25 25
Total impôts sociétés 25 25
Résultat net comptable (19 741) (180) (19 921)
Analyse de l'impôt sur les sociétés créditeur
(en milliers d'euros)
Crédit d'impôt recherche
Carry-back
Divers : intégration fi scale 25
Total 25

5. INFORMATIONS GÉNÉRALES

Informations sur les entreprises liées

(en milliers d'euros) 31/12/2011 31/12/2010
Immobilisations fi nancières
Participations 138 218 138 218
Créances et comptes rattachés
Clients et comptes rattachés et créances diverses 2 084 1 808
Comptes courants (solde impôts fi liales) 317 359
Comptes courants (avance de trésorerie) 92 655 94 198
Dettes
Fournisseurs et comptes rattachés 106 133
Comptes courants (cash pooling) 6 420 11 126
Comptes courants (avance de trésorerie) 4 500 4 250
Comptes courants (solde impôts fi liales) 536 1 044
Charges d'exploitation
Autres services extérieurs 219 419
Chiffre d'affaires H.T.
Prestations de services à l'égard des fi liales 6 608 6 685
Produits fi nanciers
Intérêts des comptes courants 3 151 3 040
Produits fi nanciers de participations 1 762 2 215
Charges fi nancières
Intérêts des comptes courants 255 601

6. RELEVÉ DES ENGAGEMENTS HORS BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2011

6.1. ENGAGEMENTS DONNÉS

Engagements en matière d'indemnités de fi n de carrière et de retraite.

L'entreprise applique les dispositions de la Convention Collective. À ce titre, les engagements y afférents ont été évalués en prenant comme base les rémunérations de l'entreprise et en les pondérant d'un coeffi cient tenant compte de l'ancienneté et de la durée probable de carrière jusqu'à l'âge légal de la retraite.

Les engagements actualisés sont calculés selon la méthode des unités de crédit projetées avec les hypothèses suivantes :

  • Age de départ à la retraite : 65 ans,
  • Taux d'actualisation : 4,25 %,
  • Taux d'augmentation des salaires : 2 %.

Au 31 décembre 2011, les engagements en matière d'indemnité de fi n de carrière s'élèvent à 353 K€ et sont intégralement couverts par des versements capitalisés qui représentent une somme de 708 K€ à la clôture de l'exercice.

Par ailleurs, il existe, au 31 décembre 2011, des contrats de retraite par capitalisation pour l'ensemble des cadres de Gascogne SA. Parmi ces cadres, un groupe fermé bénéfi cie d'un régime à prestations défi nies dont les engagements s'élèvent à 896 K€ et sont couverts par des versements capitalisés s'élevant à la même date à 1 079 K€.

Droits individuels à la formation

Volume d'heures de formation cumulé correspondant aux droits acquis 2 689
Volume d'heures n'ayant pas donné lieu à demande 2 689

Autres engagements donnés

Dans le cadre de la condamnation en novembre 2005 par la Commission Européenne de la fi liale Gascogne Sack Deutschland (ex Sachsa) à une amende de 13,2 M€, Gascogne SA est tenue conjointement et solidairement à hauteur de 9,9 M€, Gascogne SA s'est engagée auprès de Gascogne Sack Deutschland à prendre en charge le paiement de tout montant en amende et intérêts dus par la fi liale excédant 2,2 M€.

Dans le cadre du contrat de crédits syndiqués, les banques bénéfi cient d'un gage de compte d'instruments fi nanciers de premier rang portant sur l'intégralité des actions détenues par Gascogne SA sur ses principales fi liales. De plus, Gascogne SA est caution personnelle, solidaire et indivisible de ses fi liales portant sur le remboursement de la ligne de crédit revolving.

Dans le cadre du fi nancement de ses fi liales, Gascogne SA a émis des lettres de soutien auprès de deux d'entre elles Aigis et Gascogne UK.

Dans le cadre des opérations exceptionnelles de mobilisation et de stockage de bois suite à la tempête Klaus, le Groupe a sollicité et obtenu via sa fi liale Forestière de Gascogne 5 prêts bonifi és à 1,5 % pour un montant global de 22,5 M€. Gascogne SA est caution solidaire de sa fi liale pour le remboursement de ces 5 prêts dont le montant au 31 décembre 2011 s'élève à 15,9 M€.

Dans le cadre de la cession de Cenpac, Gascogne SA a accordé une garantie de passif à l'acquéreur Raja, pour un montant maximal de 4 M€ jusqu'au 31 décembre 2013 sauf en matière fi scale (31 janvier 2014). En contrepartie, Gascogne SA a reçu une caution de la Société Générale à hauteur de 1 M€ jusqu'au 31 décembre 2011, puis 0,5 M€ jusqu'au 31 janvier 2014.

Dans le cadre du contrat d'achat d'électricité par Gascogne Paper au consortium Exeltium, Gascogne SA est caution solidaire de Gascogne Paper dans l'exécution de ses obligations de paiement pendant la durée du contrat.

Dans le cadre de la demande de la suspension de l'exécution provisoire de la condamnation de la société Forestière de Gascogne dans le litige l'opposant à la société Landes Wood Trading, Gascogne SA s'est portée caution solidaire de sa fi liale pour le paiement du montant de la condamnation soit 4,4 M€ si elle devait être amenée à régler cette somme à l'issue des procédures en cours.

6.2. ENGAGEMENTS REÇUS

La société emprunte à taux variable. Afi n de se couvrir contre le risque de hausse de taux, Gascogne SA a mis en place pour elle et pour les sociétés du Groupe, des SWAP de taux Euribor 3 mois contre un taux fi xe. Le montant global de ces couvertures pour le Groupe s'élève à 79 M€ à un taux moyen de 2,75 %.

De même, Gascogne SA a conclu pour le compte du Groupe des contrats de couverture de change (ventes à terme et participatif), à hauteur de 16,5 MUSD au cours moyen de 1,39 et 3,4 MGBP au cours moyen de 0,88.

7. HONORAIRES DES COMMISSAIRES DES COMPTES

(en milliers d'euros) 31/12/2011
Honoraires au titre du contrôle légal des comptes 198
Honoraires au titre des conseils et prestations de services entrant dans les diligences
directement liées à la mission de contrôle légal des comptes 51
Total 249

8. ÉVÈNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE

Dans le cadre du contrat syndiqué, des négociations sur la restructuration de la dette du Groupe ont démarré au cours du mois de janvier 2012 et sont encore en cours à ce jour.

Les principaux éléments de négociation à la date de rédaction du présent rapport sont les suivants :

  • Les banques ont accepté un "waiver" des cas de défaut, le report d'une échéance de principal de fi n mars, et le maintien des lignes bilatérales pendant la phase de négociation.
  • Les banques ont également mis à disposition de la société (Gascogne SA) en date du 20 février 2012 un prêt relais de 11,6 M€ avec des clauses de remboursements spécifi ques et à échéance de juillet 2012.
  • Les discussions sur la restructuration de la dette elle-même sur un horizon moyen terme sont toujours en cours.

9. TABLEAU DES FILIALES ET PARTICIPATIONS

Sociétés ou groupes de sociétés
(en milliers d'euros)
Capital Capitaux
propres
autres
que le
capital
Quote-part
de capital
détenue
en %
Valeur
comptable
des titres
Brute
Valeur
comptable
Nette
Prêts et
avances
des titres consentis par exercice
la société
non encore
remboursés
C.A.H.T.
dernier
écoulé
Bénéfi ce
ou perte
de dernier
exercice
clos
Dividendes
encaissés
par la
société
en 2011
A - Renseignements détaillés sur les participations dont la valeur brute excède 1 % du capital de Gascogne SA
1 - Filiales détenues à plus de 50 %
Gascogne Wood Products (Escource) 24 327 12 234 100 44 764 44 764 10 996 85 504 (1 782)
Gascogne Sack (Mimizan) 22 958 9 463 100 14 869 14 869 87 455 1 730 1 387
Gascogne Paper (Mimizan) 16 000 11 405 100 19 594 19 594 33 200 128 954 2 422
Gascogne Laminates (Dax) 12 081 2 579 100 31 940 31 940 2 245 100 145 (117)
Mupa Emballages (Dax) 2 882 (582) 100 3 857 3 764 8 075 (1 266)
Gascogne Deutschland (Allemagne) 1 227 2 736 100 2 860 2 860 7 240 (180)
Aigis (Grèce) 3 408 185 100 7 017 305 2 012 8 867 (1 212)
Gascogne Laminates Switzerland (Suisse) 9 872 (4 285) 100 7 830 2 949 7 392 43 387 (4 431)
Gascogne Sack Tunisia (Tunisie) 3 542 551 100 4 569 4 569 10 7 982 384 375
2 - Participations détenues entre 10 % et 50 %
Gascogne Sack Deutschland (Allemagne) 6 136 4 268 10 835 378 18 334 (1 613)
B - Renseignements détaillés sur les participations dont la valeur brute n'excède pas 1 % du capital de Gascogne SA
1 - Filiales françaises
Forestière de Gascogne (Escource) 80 238 1 1 1 17 138 51 689 457
Gascogne Habitat Bois (Marmande) 40 (3 227) 100 40 40 3 228 1 171 (2 057)
Aquitaine Landes Industries (Saint-Paul-lès-Dax) 40 (6) 100 42 42 (1)
2 - Filiales étrangères
Gascogne UK (Royaume-Uni) (462) 100 480 114 (22)
C - Renseignements globaux sur tous les titres
1 - Filiales françaises 78 408 32 104 115 107 111 250 70 571 462 993 (614) 1 387
2 - Filiales étrangères 24 185 2 993 23 111 11 061 17 134 78 683 (7 074) 375

II.6. RAPPORTS DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

II.6.1. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2011

Mesdames, Messieurs les actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confi ée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011, sur :

  • le contrôle des comptes annuels de la société Gascogne, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
  • la justifi cation de nos appréciations ;
  • les vérifi cations et informations spécifi ques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

> Opinion sur les comptes annuels

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies signifi catives. Un audit consiste à vérifi er, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifi ant des montants et informations fi gurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations signifi catives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffi sants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifi ons que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fi dèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation fi nancière et du patrimoine de la société à la fi n de cet exercice.

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur l'incertitude relative à la continuité de l'exploitation exposée dans la note "2. Principes, règles et méthodes comptables" de l'annexe aux comptes annuels.

> Justifi cation des appréciations

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de Commerce relatives à la justifi cation de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

  • Comme indiqué dans la première partie de ce rapport, la note 2 de l'annexe aux comptes annuels fait état des incertitudes pesant sur la continuité d'exploitation.
  • Nous avons été conduits à examiner les dispositions envisagées à cet égard.

Sur la base de nos travaux et des informations qui nous ont été communiquées à ce jour, et dans le cadre de notre appréciation des principes comptables suivis par votre société, nous estimons que la note 2 de l'annexe aux comptes annuels donne une information appropriée sur la situation de la société au regard de l'incertitude pesant sur la continuité de l'exploitation mentionnée ci-dessus.

• Votre société constitue des provisions pour dépréciation des titres de participation afi n de prendre en compte les pertes de valeur de certaines fi liales. Ces provisions sont évaluées tel que décrit en note "3.3. Immobilisations fi nancières" de l'annexe aux comptes annuels. Nos travaux ont consisté à apprécier les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent ces estimations, à revoir les calculs effectués par la société, à examiner les procédures d'approbation de ces estimations par la direction et à vérifi er que la note 3.3 de l'annexe aux comptes annuels donne une information appropriée.

Nous rappelons toutefois que, ces estimations étant fondées sur des prévisions présentant par nature un caractère incertain, les réalisations diffèreront, parfois de manière signifi cative, des prévisions.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

> Vérifi cations et informations spécifi ques

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifi cations spécifi ques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation fi nancière et les comptes annuels.

Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L.225-102-1 du Code de Commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifi é leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations.

Les Commissaires aux Comptes

Mérignac, le 30 avril 2012 Bordeaux, le 30 avril 2012 KPMG Audit IS Deloitte & Associés Eric JUNIÈRES Emmanuel GADRET Associé Associé

II.6.2. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉS EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2011

Mesdames, Messieurs les actionnaires,

En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l'occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d'autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l'article R. 225-31 du Code de Commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l'article R. 225-31 du Code de Commerce relatives à l'exécution, au cours de l'exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l'Assemblée Générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifi er la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS SOUMIS À L'APPROBATION DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

> Conventions et engagements autorisés au cours de l'exercice écoulé

En application de l'article L. 225-40 du Code de Commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements suivants qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d'Administration.

> Convention avec Gascogne Sack Deutschland

Personnes concernées : Gascogne détenant le contrôle de Gascogne Sack Deutschland Nature et objet :

Convention de prise en charge par votre société d'une partie de l'amende et des intérêts dus par Gascogne Sack Deutschland au titre du litige avec la Commission Européenne.

Cette convention a été autorisée par décision du Conseil d'Administration du 15 décembre 2011.

Modalités :

À la suite de l'enquête menée par la Direction Générale de la Concurrence de la Commission Européenne, la société Gascogne Sack Deutschland a été condamnée le 30 septembre 2005 à verser une amende de 13,2 M€, à laquelle votre société a été tenue conjointement et solidairement à hauteur de 9,9 M€.

Par cette convention, votre société s'engage à prendre à sa charge le paiement de l'amende et des intérêts dus par Gascogne Sack Deutschland au-delà de 2,2 M€.

Cette convention n'a pas produit d'effet au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2011 ; aucun paiement n'ayant été effectué au titre de cette amende au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2011.

CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS DÉJÀ APPROUVÉS PAR L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

> Conventions et engagements approuvés au cours d'exercices antérieurs dont l'exécution s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé

En application de l'article R. 225-30 du Code de Commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l'Assemblée Générale au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé.

> Convention de prestations fi nancières

Nature et objet :

Les conventions de prestations fi nancières concernent des mises à disposition de fonds sous forme d'avances en compte courant aux différentes sociétés du groupe Gascogne. Elles tiennent compte des modifi cations apportées au contrat syndiqué par l'avenant conclu le 17 juillet 2009.

Modalités :

Les intérêts sur comptes courants sont facturés sur la base d'un taux moyen pondéré résultant du coût des différentes sources de fi nancement.

Gascogne a facturé les montants suivants à ses fi liales au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2011 :

(en euros)
Gascogne Paper 1 278 207
Gascogne Wood Products 459 921
Forestière de Gascogne 351 240
Gascogne Laminates 219 837
Gascogne Laminates Switzerland 219 548
Gascogne Deutschland 209 300
Mupa Emballages 97 737
Aigis 71 530
Gascogne Laminates Germany 62 018
Gascogne Habitat Bois 57 285
Gascogne All Wood Belgique 55 945
Depland 53 487
Gascogne UK 14 378
Gascogne Sack Tunisia 349
Total 3 150 782

> Convention de prestations de services

Nature et objet :

– Prestations de services délivrées par votre société ;

  • Mise à disposition des dirigeants ;
  • Location de bâtiments.

Modalités :

Les charges de fonctionnement de votre société sont facturées aux fi liales en fonction de la contribution de chacune à la valeur ajoutée produite au cours de l'exercice considéré.

Votre société a facturé les montants suivants à ses fi liales au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2011 :

(en euros)
Gascogne Paper 1 612 638
Gascogne Sack 1 367 544
Gascogne Laminates 1 272 678
Gascogne Wood Products 1 200 429
Forestière de Gascogne 336 088
Gascogne Laminates Switzerland 282 072
Gascogne Laminates Germany 276 552
Gascogne Sack Deutschland 135 264
Aigis 73 320
Gascogne Sack Tunisia 36 408
Mupa Emballages 15 156
Total 6 608 149

Les Commissaires aux Comptes

Bordeaux, le 30 avril 2012
Deloitte & Associés
Emmanuel GADRET
Associé

II.6.3. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ÉTABLI EN APPLICATION DE L'ARTICLE L.225-235 DU CODE DE COMMERCE SUR LE RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE LA SOCIÉTÉ GASCOGNE SA EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2011

Mesdames, Messieurs les actionnaires,

En notre qualité de Commissaires aux Comptes de la société GASCOGNE et en application des dispositions de l'article L. 225-235 du Code de Commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l'article L. 225-37 du Code de Commerce au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2011.

Il appartient au Président d'établir et de soumettre à l'approbation du Conseil d'Administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l'article L. 225-37 du Code de Commerce, relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d'entreprise.

Il nous appartient :

  • de vous communiquer les observations qu'appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du Président concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et fi nancière, et
  • d'attester que le rapport comporte les autres informations requises par l'article L. 225-37 du Code de Commerce, étant précisé qu'il ne nous appartient pas de vérifi er la sincérité de ces autres informations.

Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.

> Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et fi nancière

Les normes d'exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et fi nancière contenues dans le rapport du Président. Ces diligences consistent notamment à :

  • prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et fi nancière sous-tendant les informations présentées dans le rapport du Président ainsi que de la documentation existante ;
  • prendre connaissance des travaux ayant permis d'élaborer ces informations et de la documentation existante ;
  • déterminer si les défi ciences majeures du contrôle interne relatif à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et fi nancière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l'objet d'une information appropriée dans le rapport du Président.

Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et fi nancière contenues dans le rapport du Président du Conseil d'Administration, établi en application des dispositions de l'article L. 225-37 du Code de Commerce.

> Autres informations

Nous attestons que le rapport du Président du Conseil d'Administration comporte les autres informations requises à l'article L. 225-37 du Code de Commerce.

Les Commissaires aux Comptes

Mérignac, le 30 avril 2012 Bordeaux, le 30 avril 2012 KPMG Audit IS Deloitte & Associés Eric JUNIÈRES Emmanuel GADRET Associé Associé

108

II.6.4. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR L'AUGMENTATION DE CAPITAL RÉSERVÉE AUX ADHÉRENTS D'UN PLAN D'ÉPARGNE D'ENTREPRISE

Mesdames, Messieurs les actionnaires,

En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225-135 et suivants du code de Commerce, nous vous présentons notre rapport sur le projet d'augmentation du capital par émission d'actions ordinaires avec suppression du droit préférentiel de souscription d'un montant maximum de 1 % du capital social, réservée aux salariés adhérents d'un plan d'épargne d'entreprise de votre société, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer.

Cette augmentation du capital est soumise à votre approbation en application des dispositions des articles L. 225-129-6 du Code de Commerce et L. 3332-18 et suivants du Code du Travail.

Votre Conseil d'Administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer le pouvoir de fi xer les modalités de cette opération et de supprimer votre droit préférentiel de souscription aux actions à émettre.

Il appartient au Conseil d'Administration d'établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et R. 225-114 du Code de Commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription, et sur certaines autres informations concernant l'émission, données dans ce rapport.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifi er le contenu du rapport du Conseil d'Administration relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d'émission des actions.

Le rapport du Conseil d'Administration appelle de notre part les observations suivantes :

  • Les modalités de détermination du prix d'émission des actions ne sont pas précisées (article R.225-14 du Code de Commerce) ;
  • La durée de délégation n'est pas indiquée (article L.225-129-2 du Code de Commerce).

Les conditions défi nitives de l'augmentation du capital n'étant pas fi xées, nous n'exprimons pas d'avis sur celles-ci et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite.

Conformément à l'article R. 225-116 du Code de Commerce, nous établirons un rapport complémentaire lors de l'utilisation de cette délégation par votre Conseil d'Administration.

Les Commissaires aux Comptes

Mérignac, le 30 avril 2012 Bordeaux, le 30 avril 2012 KPMG Audit IS Deloitte & Associés Eric JUNIÈRES Emmanuel GADRET Associé Associé

II.7. RÉSULTATS DES CINQ DERNIERS EXERCICES ET INVENTAIRE DES VALEURS MOBILIÈRES DÉTENUES EN PORTEFEUILLE

II.7.1. RÉSULTATS DES CINQ DERNIERS EXERCICES

2011 2010 2009 2008 2007
I - Capital en fi n d'exercice
a. Capital social (en K€) 29 909 29 909 29 909 29 909 29 903
b. Nombre d'actions émises 1 993 963 1 993 963 1 993 963 1 993 963 1 993 538
c. Nombre d'actions détenues par la société
(hors contrat de liquidité) 40 206 40 206 40 206 41 818 41 818
II - Opérations et résultats exercice (en K€)
a. Chiffre d'affaires hors taxes 7 206 7 119 8 484 8 832 8 961
b. Résultat avant impôt, participation des salariés,
amortissements et provisions (2 812) 20 021 (1 977) 6 984 5 972
c. Impôts sur les bénéfi ces 25 (36) (44) (593) (73)
d. Participation des salariés due au titre de l'exercice 35
d. Résultat après impôt, participation des salariés,
amortissements et provisions (19 921) 16 195 (2 828) 7 897 3 169
e. Résultat distribué au titre de l'exercice* 5 981
III - Résultat par action (en euros)
a. Résultat après impôt participation des salariés
mais avant amortissements et provisions -1,40 10,06 -0,97 3,80 3,01
b. Résultat après impôt, amortissements et provisions -9,99 8,12 -1,42 3,96 1,59
c. Dividende net distribué par action* 3,00
IV - Personnel
a. Effectif moyen des salariés de l'exercice 35 27 26 25 25
b. Montant masse salariale de l'exercice (en K€) 3 905 3 260 2 928 2 788 3 060
c. Montant versé pour avantages sociaux (en K€) 1 508 1 325 1 207 1 083 1 071

* Soumis à l'approbation de l'Assemblée Générale Mixte du 5 juin 2012.

II.7.2. INVENTAIRE DES VALEURS MOBILIÈRES DÉTENUES EN PORTEFEUILLE

Nombre Nature % Sociétés Valeur d'acquisition Dépréciation Valeur nette
Actions de participation 138 218 15 907 122 311
2 432 744 A 100,00 % Gascogne Wood Products 44 765 44 765
10 A 0,20 % Forestière de Gascogne
2 295 801 A 100,00 % Gascogne Sack 14 869 14 869
1 000 000 A 100,00 % Gascogne Paper 19 594 19 594
322 162 A 100,00 % Gascogne Laminates France 31 940 31 940
2 500 A 100,00 % Gascogne Habitat Bois 40 40
2 500 A 100,00 % Aquitaine Landes Industries 42 42
189 068 A 100,00 % Mupa Emballages 3 857 3 857
1 P 10,00 % Gascogne Sack Deutschland 835 457 378
1 P 100,00 % Gascogne Deutschland 2 860 2 860
37 000 A 100,00 % Aigis 7 017 6 712 305
2 A 100,00 % Gascogne UK
194 280 A 100,00 % Gascogne Laminates Switzerland 7 830 4 881 2 949
686 000 A 99,99 % Gascogne Sack Tunisia 4 569 4 569
Autres titres hors participation 52 52
2 050 P Caisse Régionale Crédit Agricole 3 3
1 P 0,01 % Compagnie des Landes 1 1
1 P 0,01 % Coop. Agr. Forestière Sud-Atlantique
20 A 0,40 % Sté Développement Économie Forestière 3 3
299 A 1,30 % Aquitaine Création Innovation 45 45
12 A 0,03 % Cofogar
Total 138 270 15 907 122 363

A : Actions

P : Parts sociales

II.8. RÉSOLUTIONS DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 5 JUIN 2012

DÉLIBÉRANT À TITRE ORDINAIRE

PREMIÈRE RÉSOLUTION

L'Assemblée Générale, après avoir entendu :

• la lecture du rapport de gestion du Conseil d'Administration sur l'activité et la situation de la société pendant l'exercice 2011 et sur les comptes annuels sociaux dudit exercice,

• la lecture du rapport du Président du Conseil d'Administration prévu par l'article L. 225-37 du Code de Commerce,

• la lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur l'exécution de leur mission au cours dudit exercice,

approuve les comptes annuels sociaux tels qu'ils lui sont présentés ainsi que les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports et se soldant par une perte de 19 921 344,36 €.

L'Assemblée donne, en conséquence, quitus aux Administrateurs et aux Commissaires aux Comptes pour l'exécution de leur mandat.

DEUXIÈME RÉSOLUTION

L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d'Administration et des Commissaires aux Comptes relatifs aux comptes consolidés, approuve le rapport du Conseil ainsi que les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2011 tels qu'ils lui sont présentés, se soldant par une perte de 32 566 000 €. Elle approuve les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.

L'Assemblée donne, en conséquence, quitus aux Administrateurs et aux Commissaires aux Comptes pour l'exécution de leur mandat.

TROISIÈME RÉSOLUTION

L'Assemblée Générale prend acte du rapport établi par les Commissaires aux Comptes en application de l'article L 225-38 du Code de Commerce et approuve les conventions habituelles, entre la société et ses fi liales, qui se sont poursuivies.

QUATRIÈME RÉSOLUTION

L'Assemblée Générale prend acte du rapport établi par les Commissaires aux Comptes en application de l'article L 225-38 du Code de Commerce et approuve la convention nouvelle concernant la fi liale Gascogne Sack Deutschland.

CINQUIÈME RÉSOLUTION

L'Assemblée Générale constate que le résultat net comptable à prendre en considération pour l'affectation du résultat est de - 19 921 344,36 €.

Ce résultat majoré du report à nouveau de 21 401 357,26 € s'élève donc à 1 480 012,90 €.

L'Assemblée Générale décide d'affecter la somme de 1 480 012,90 € en report à nouveau et de ne pas distribuer de dividendes.

Il est rappelé qu'au titre des trois exercices précédents, il n'a été distribué aucun dividende.

SIXIÈME RÉSOLUTION

L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport du Conseil d'Administration, autorise ce dernier, pour une période de dix huit mois, conformément aux articles L. 225-209 et suivants du Code de Commerce, à procéder à l'achat, en une ou plusieurs fois aux époques qu'il déterminera, d'actions de la société dans la limite de 10 % du nombre d'actions composant le capital social soit sur la base du capital actuel, 199 396 actions.

Les acquisitions pourront être effectuées en vue de :

  • assurer l'animation du marché secondaire ou la liquidité de l'action Gascogne SA par l'intermédiaire d'un prestataire de service d'investissement au travers d'un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l'AFEI admise par l'AMF,
  • assurer la couverture de plans d'options d'achat d'actions et autres formes d'allocations d'actions à des salariés et/ou mandataires sociaux du Groupe dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi, notamment au titre de la participation aux résultats de l'entreprise, au titre du plan d'épargne d'entreprise ou par attribution d'actions gratuites,
  • conserver les actions achetées et les remettre ultérieurement à l'échange ou en paiement dans le cadre d'opérations éventuelles de croissance externe, étant précisé que les actions acquises à cet effet ne peuvent excéder 5 % du capital de la société.

Ces achats d'actions pourront être opérés par tous moyens, y compris par voie d'acquisition de blocs de titres, et aux époques que le Conseil d'Administration appréciera, y compris en période d'offre publique dans la limite de la réglementation boursière. Toutefois, la société n'entend pas recourir à des produits dérivés.

Le prix maximum d'achat est fi xé à 86 € par action. En cas d'opération sur le capital notamment de division ou de regroupement des actions ou d'attribution d'actions gratuites, le montant sus-indiqué sera ajusté dans les mêmes proportions (coeffi cient

SITUATION FINANCIÈRE

multiplicateur égal au rapport entre le nombre d'actions composant le capital avant l'opération et le nombre d'actions après l'opération).

Le montant maximal de l'opération est ainsi fi xé à 17 148 081 €.

Cette autorisation est donnée pour une période de 18 mois à compter de la date de l'Assemblée Générale.

SEPTIÈME RÉSOLUTION

L'Assemblée Générale fi xe à la somme de 160 000 € le montant des jetons de présence susceptibles d'être versés au Conseil d'Administration au titre de l'exercice 2012.

DÉLIBÉRANT À TITRE EXTRAORDINAIRE

HUITIÈME RÉSOLUTION

L'Assemblée Générale Extraordinaire, connaissance prise du rapport du Conseil d'Administration, délègue au Conseil d'Administration sa compétence pour décider d'augmenter, en une ou plusieurs fois, le capital social, dans la limite d'un montant maximum de quinze millions d'euros, par émission d'actions nouvelles à libérer en numéraire, avec droit préférentiel de souscription.

Le Conseil aura notamment compétence pour déterminer la date, le montant de l'augmentation de capital, le prix et les modalités d'émission des actions et s'il y a lieu les modalités d'exercice des droits attachés aux actions dans les proportions qu'il déterminera.

Cette délégation est donnée pour une durée de 26 mois à compter de la présente Assemblée.

Conformément aux dispositions de l'article L 225-129-5, le Conseil d'Administration, lorsqu'il aura fait usage de la délégation de compétence qui lui a été donnée, établira un rapport complémentaire à l'Assemblée Générale Ordinaire suivante.

NEUVIÈME RÉSOLUTION

L'Assemblée Générale décide que les actionnaires disposeront, outre leur droit préférentiel de souscription à titre irréductible, d'un droit de souscription à titre réductible, proportionnel à leurs droits et, en tout état de cause, dans la limite de leurs demandes.

DIXIÈME RÉSOLUTION

L'Assemblée Générale autorise le Conseil d'Administration, si les souscriptions à titre irréductible et à titre réductible n'absorbent pas la totalité de l'émission prévue, à limiter l'augmentation de capital au montant des souscriptions recueillies sous réserve que celui-ci atteigne les 75 % du montant de l'augmentation prévue.

ONZIÈME RÉSOLUTION

L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au Conseil d'Administration à l'effet de mettre en œuvre la délégation de compétence qu'elle lui confère, de mener à bonne fi n les opérations concourant à la réalisation de l'augmentation de capital ou des augmentations de capital décidées sur la base de cette délégation, d'en constater la réalisation défi nitive et de procéder à la modifi cation corrélative des statuts.

DOUZIÈME RÉSOLUTION

L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration et du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, décide, afi n de satisfaire aux dispositions de l'article L. 225-129-6 du Code de Commerce de procéder à une augmentation de capital social d'un montant maximum de 1 % du montant du capital social par la création d'actions nouvelles de 15 euros de valeur nominale chacune à libérer intégralement en numéraire, par versement d'espèces et de supprimer le droit préférentiel de souscription aux actions nouvelles à émettre afi n de réserver la souscription de l'intégralité de celles-ci au profi t des salariés de la société et des sociétés qui lui sont liées au sens de l'article L.444-3 du Code du Travail et de l'article L.233-16 du Code de Commerce ayant la qualité d'adhérents à un plan d'épargne d'entreprise établi en commun entre lesdites sociétés. L'Assemblée Générale décide de déléguer au Conseil d'Administration tous pouvoirs afi n de fi xer les autres modalités de l'émission des titres dans le respect des dispositions de la loi et de la réglementation et, notamment, fi xer les dates d'ouverture et de clôture des souscriptions, recueillir les souscriptions et modifi er corrélativement les statuts.

TREIZIÈME RÉSOLUTION

L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait des présentes à l'effet d'effectuer toutes les formalités nécessaires.

II.9. STRUCTURE DU GROUPE

ORGANIGRAMME AU 29 FÉVRIER 2012

113

650, avenue Pierre Benoit BP 98 40993 Saint-Paul-lès-Dax Cedex France Tél. : +33 (0) 5 58 56 54 00 Fax : +33 (0) 5 58 74 55 48

www.groupe-gascogne.com

Talk to a Data Expert

Have a question? We'll get back to you promptly.