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Gascogne

Annual Report Apr 29, 2010

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Annual Report

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rapport annuel 2009

Sommaire

PARTIE I. Personne assurant la responsabilité du rapport annuel

I.1 Nom et fonction du responsable du rapport annuel p. 3
I.2 Responsables du contrôle des comptes p. 3
I.3 Politique d'information p. 3
PARTIE II. Situati
on financière
p. 4
II.1 Chiffres clés p. 4
II.2 Assemblée Générale Ordinaire du 2 juin 2010 p. 4
II.2.1 Ordre du jour de l'Assemblée Générale Ordinaire du 2 juin 2010 p. 4
II.2.2 Rapport de gestion du Conseil d'Administration à l'Assemblée Générale Ordinaire du 2 juin 2010 p. 4
II.2.3 Rapport du Président du Conseil d'Administration sur le contrôle interne p. 28
II.3 Etats financiers consolidés 2009 p. 34
II.3.1 Compte de résultat global consolidé p. 34
II.3.2 Bilan consolidé p. 35
II.3.3 Tableau des flux de trésorerie consolidés p. 36
II.3.4 Tableau de variation des capitaux propres consolidés p. 37
II.3.5 Notes annexes aux états financiers consolidés p. 38
II.4 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés p. 86
II.5. Comptes annuels de la société mère Gascogne SA p. 87
II.5.1 Compte de résultat p. 87
II.5.2 Bilan actif p. 88
II.5.3 Bilan passif p. 89
II.5.4 Annexe des comptes annuels de l'exercice p. 89
II.5.5 Tableau des filiales et participations p. 98
II.6 Rapports des commissaires aux comptes p. 100
II.6.1 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels p. 100
II.6.2 Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements règlementés p. 101
II.6.3 Rapport des commissaires aux comptes établi en application de l'article L.225-235
du Code de Commerce sur le rapport du Président du Conseil d'Administration de la société Gascogne SA p. 103
II.7 Résultats des cinq derniers exercices et inventaire
des valeurs mobilières détenues en portefeuille p. 104
II.8. Résolutions de l'Assemblée Générale Ordinaire du 2 juin 2010 p. 105
II.9 Structure du Groupe p. 107

I / Personne assurant la responsabilité du rapport annuel

I.1 – NOM ET FONCTION DU RESPONSABLE DU RAPPORT ANNUEL

M. François VITTOZ – Président-Directeur Général

Attestation du rapport financier annuel

J'atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion ci-joint présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquelles elles sont confrontées.

Saint Paul lès Dax, le 22 avril 2010

François Vittoz Président-Directeur Général

I.2 – RESPONSABLES DU CONTRôLE DES COMPTES

COMMISSAIRES AUX COMPTES TITULAIRES :

• KPMG AUDIT – DEPARTEMENT DE KPMG SA Domaine de Pelus 11, rue Archimède 33692 MERIGNAC CEDEX Représenté par M. Éric JUNIÈRES Mandat attribué le 14 juin 2004 et expirant lors de l'AGO statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31/12/2009.

• CONSEIL AUDIT ET SYNTHÈSE 5 rue Alfred de Vigny 75008 PARIS Représenté par M. Benoît GILLET Mandat attribué le 25 mai 2009 et expirant lors de l'AGO statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31/12/2009.

COMMISSAIRES AUX COMPTES SUPPLÉANTS :

• M. Xavier BOROTRA Domaine de Pelus 11, rue Archimède 33692 MERIGNAC CEDEX Mandat attribué le 14 juin 2004 et expirant lors de l'AGO statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31/12/2009.

• Mme Alexandra VERNIER-BOGAERT 40 avenue de la Grande Armée 75017 PARIS Mandat attribué le 25 mai 2009 et expirant lors de l'AGO statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31/12/2009.

I.3 – POLITIQUE D'INFORMATION

• Responsable de l'information financière : M. Jérôme MONTOYA Tél : 05 58 56 54 01 – Fax : 05 58 74 55 48 E.mail : [email protected]

II / Situation financière

II.1 – CHIFFRES CLÉS

(En milliers d'euros) 2009 2008 2007
Chiffre d'affaires 552081 608701 632545
Part à l'international du chiffre d'affaires 226304 250050 261690
Taux du chiffre d'affaires à l'international 32,3 % 41,1 % 41,4 %
Résultat courant opérationnel 2331 4691 12658
Résultat opérationnel 11572 9304 25103
Résultat net (part du Groupe) 416 1395 12355
Taux de marge nette (RN/CA) 0,1 % 0,2 % 2,0 %
Investissements industriels 27173 22985 19668
Capitaux propres (part du Groupe) 181510 180296 187366
Capitaux propres par action (€) 91 90 94
Endettement net/capitaux propres 63 % 65 % 63 %
Résultat net par action (€) 0,21 0,71 6,42
Effectifs à la clôture 2627 2746 2730

II.2 – ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU 2 JUIN 2010

II.2.1 - ORDRE DU JOUR DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU 2 JUIN 2010

  • Lecture du rapport de gestion du Conseil d'Administration incluant le rapport de gestion sur l'activité et la situation de la société et du Groupe durant l'exercice 2009, et sur les comptes sociaux et consolidés dudit exercice.
  • Lecture du rapport du Président sur le fonctionnement du Conseil d'Administration et le contrôle interne.
  • Lecture des rapports des commissaires aux comptes sur l'exécution de leur mission et sur les conventions visées à l'article L.225-86 du Code de Commerce.
  • Approbation desdites conventions ainsi que des comptes annuels et des comptes consolidés et autres opérations de l'exercice.
  • Affectation du résultat de l'exercice.
  • Autorisation donnée à la société d'acheter ses titres.
  • Jetons de présence.
  • Nomination des commissaires aux comptes titulaires et des commissaires aux comptes suppléants.

II.2.2 - RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION À L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU 2 JUIN 2010

II.2.2.1 Faits marquants

2009 s'est déroulée dans un environnement compliqué :

  • Crise mondiale avec un contexte marché difficile,
  • Tempête Klaus du 24 janvier, véritable catastrophe naturelle,
  • Arrêt de la scierie de Saint Symphorien jusqu'en avril, suite à l'incendie de juin 2008.

Dans cet environnement, le Groupe a su faire preuve d'une forte réactivité opérationnelle :

  • Au niveau commercial:
  • Bonne tenue des parts de marché,
  • Amélioration des taux de marge brute malgré les baisses de prix sous l'effet combiné de l'amélioration du mix produits et des baisses des prix des matières premières : taux de 43,7 % contre 39,5 % en 2008.
  • Au niveau de la gestion:

– Baisse des coûts fixes et variables pour un total de 18,1 M€ (hors impacts des projets de développement et des négociations annuelles obligatoires sur les masses salariales) pour un objectif de 15 M€,

– Baisse de l'endettement net à 114,6 M€ contre 117,5 M€ à fin 2008, malgré l'impact du stockage de bois de tempête pour 15,8 M€. La tempête « Klaus » qui a touché la région des Landes de Gascogne, a occasionné de nombreux dégâts et la destruction d'une partie significative de la ressource forestière avec la mise à terre d'environ 40 millions de m3 , soit 7 années de consommation de l'ensemble des intervenants sur le massif. Même si les dommages matériels ont été limités au niveau du Groupe, cette tempête a eu un impact majeur sur l'ensemble de l'exercice. Le Groupe, acteur majeur de la filière bois-papier en Aquitaine, a immédiatement pris les mesures qui s'imposaient:

  • Mobilisation des ressources internes,
  • Mise en œuvre des actions nécessaires à la gestion des conséquences de la tempête, tant au niveau de ses activités que des actions menées avec tous les acteurs de la filière engagés solidairement pour la pérennité de la forêt des Landes de Gascogne,
  • Construction d'aires de stockage sous aspersion et stockage de bois de tempête,
  • Adaptation et réactivation du projet biomasse de la papeterie dans le cadre de l'appel d'offres CRE 3.

Ce programme a permis de stocker jusqu'à 620 000 tonnes de bois et nécessité un investissement de l'ordre de 2,7 M€ dans les aires de stockage, ainsi que des achats de bois supplémentaires de 17 M€. Il a nécessité le doublement de l'activité des équipes sur le terrain et bénéficié d'un programme d'aides des pouvoirs publics destinées à compenser en partie les frais engagés :

  • Subventions de 11,1 M€ dont 5,3 M€ reçus en 2009 pour investissements et charges d'exploitation supplémentaires. Le solde sera appelé en 2010 en fonction des tonnages mobilisés,
  • Prêts bonifiés pour stockage et mobilisation à hauteur de 20 M€ dont 17,9 M€ reçus en 2009. Le solde de 2,1 M€ ainsi qu'un prêt complémentaire de 2,5 M€ devraient être reçus au cours du premier trimestre 2010.

Au-delà des 20 M€ de prêts bonifiés, le Groupe a renforcé son financement tant au niveau de son crédit syndiqué que de ses lignes bilatérales :

  • Confirmation et assouplissement du crédit syndiqué pour 140 M€, après renégociation des covenants, et maintien de l'échéancier initial de remboursement des crédits,
  • Poursuite des opérations de factoring et reverse factoring (26,7 M€ au 31 décembre 2009),
  • Consolidation des financements complémentaires au travers des lignes bilatérales avec 22 M€ d'autorisations au 31 décembre 2009.
  • Le Groupe a poursuivi et intensifié ses programmes de développement :
  • Développement de produits « verts » dans toutes les activités,
  • Démarrage de quatre investissements stratégiques :
  • Bois : murs et habitat bois,
  • Papier : coucheuse hors ligne mise en production à compter du mois de juillet,
  • Complexes : démarrage de l'imprimeuse hélio à Linnich en Allemagne sur le second semestre,
  • Distribution : démarrage d'une plateforme logistique nationale de 35 000 m2 inaugurée en janvier 2010,
  • Approbation du projet biomasse de la papeterie: deuxième plus gros projet sélectionné par le Ministère de l'Ecologie dans le cadre de l'appel d'offre CRE3.

Enfin, le Groupe a engagé une démarche de formalisation de sa politique de développement durable avec la perspective d'en faire un levier de création de valeur pour chacune des activités : l'intégration de l'activité de la transformation de l'arbre aux produits finis avec une valorisation optimisée de la filière et un ancrage local fort représente un potentiel important pour Gascogne. A l'heure où l'ensemble des acteurs économiques, les clients, les clients de ses clients, et toutes les parties prenantes semblent rechercher des solutions plus écologiques et durables, le Groupe a des solutions uniques et innovantes à offrir.

Au niveau boursier:

  • L'action clôture à 32,09 € contre 32,55 € à fin 2008 et a évolué dans une fourchette de 17,23 € à 38,99 €,
  • Le volume quotidien de transactions a été de 869 en 2009 contre 638 en 2008.

II.2.2.2 Activités et résultats du groupe

Chiffre d'affaires de 552,1 M€ contre 608,7 M€ en 2008,

EBITDA (Résultat opérationnel courant + dotations nettes aux amortissements + dotations nettes aux provisions et dépréciations d'exploitation) de 26,5 M€ contre 26,6 M€ en 2008,

Résultat opérationnel courant de 2,3 M€, contre 4,7 M€ en 2008,

Résultat net de +0,4 M€ contre +1,4 M€ en 2008.

Le chiffre d'affaires de 552,1 M€ est en baisse de 9,3 % par rapport à 2008, la tendance s'étant améliorée au second semestre (– 4,2 % vs – 13,8 % au premier semestre).

L'EBITDA s'établit à 26,5 M€ contre 26,6 M€ en 2008, avec une évolution contrastée:

  • Un premier trimestre difficile marqué notamment par la tempête « Klaus » et la poursuite de l'arrêt de la papeterie de 9 jours en janvier,
  • Un second trimestre avec une nette amélioration de l'exploitation : résistance du chiffre d'affaires, amplification des baisses des prix des matières premières, accélération des programmes de réduction de coûts,
  • Un second semestre avec une tendance d'activité en amélioration, la poursuite de la réduction des coûts et de la baisse des prix des matières premières,
  • La variation de 0,1M€ par rapport à 2008 se décompose en:
  • Volumes de ventes : 41,5 M€
  • Prix et mix : 22,5 M€ – Baisse des coûts fixes et autres frais : + 19,5 M€
  • Coûts matières premières, énergie : + 44,4 M€

Le résultat opérationnel courant s'établit à 2,3 M€ contre 4,7 M€ en 2008 après :

  • Augmentation de 1,0 M€ des amortissements (reprises d'impairment 2008 et nouveaux investissements),
  • Augmentation des provisions nettes d'exploitation de 1,3 M€ (principalement liée à la baisse du taux d'actualisation sur les engagements de retraite).

Les autres produits et charges opérationnels présentent un solde net positif de + 9,2 M€ (contre + 4,6 M€ au 31 décembre 2008) principalement constitué des reprises d'impairment sur les actifs des UGT Papier (6,5 M€) et Bois (5,1 M€) ainsi que d'une dotation d'impairment sur les actifs de l'UGT Aigis à hauteur de 2,6 M€.

Le résultat opérationnel ressort à + 11,6 M€ contre + 9,3 M€ au 31 décembre 2008. Il comprend l'estimation des indemnités à recevoir relatives aux pertes d'exploitation suite aux sinistres de Saint Symphorien et Givet qui sont toujours en discussion avec les assureurs.

Le résultat financier passe de – 9,2 M€ à – 9,8 M€. Les coûts financiers nets restent stables, l'écart de – 0,6 M€ étant imputable pour – 0,4 M€ à un écart de change négatif sur les couvertures dollar après que sa parité soit remontée face à l'euro.

Le résultat net consolidé ressort à + 0,4 M€ contre 1,4 M€ au 31 décembre 2008.

Structure financière

  • Augmentation des investissements industriels de développement avec un montant brut de 24,7 M€, contre 19,8 M€ en 2008.
  • Baisse du besoin en fonds de roulement d'exploitation qui passe de 110,1 M€ en 2008 à 91,0 M€ au 31 décembre 2009, soit une réduction de 19,1 M€ :
  • Forte baisse des stocks pour 16,1M€ (32,8 M€ hors stockage bois de tempête),
  • Baisse des postes clients et fournisseurs pour un montant net de 3 M€.
  • Baisse de l'endettement net à 114,6 M€ contre 117,5 M€ à fin 2008. Hors stockage bois de tempête, l'endettement net ressort à 98,7 M€ au 31 décembre 2009.
  • Le free cash flow1 (retraité des aires de stockage entièrement subventionnées) se monte à 24,5 M€ contre 25 M€ en 2008. Hors impact stockage bois de tempête, il s'élève à 40,4 M€, soit une progression de 16 M€ par rapport à 2008.
  • Augmentation des capitaux propres de 1,1 M€ qui s'élèvent à 181,5 M€.
  • L'actif net par action ressort à 91 €.
  • Le gearing ressort à 63,1 %, contre 65 % au 31 décembre 2008.

II.2.2.3 Activité et résultats des branches

Activité Bois : Résistance dans un environnement extrêmement difficile

La Branche a connu une année particulièrement compliquée:

  • Marchés international et national en forte baisse,
  • Arrêt de l'usine de Saint-Symphorien jusqu'en avril suite à l'incendie du 29 juin 2008,
  • Tempête « Klaus » du 24 janvier.

Ce contexte a perturbé l'activité industrielle de la Branche et pesé sur le chiffre d'affaires en baisse de 18,3 % à 81,6 M€, avec une amélioration au second semestre (– 4,5 % versus – 28,9 % au premier semestre):

  • Doublement de l'activité forestière et baisse des prix d'achats et de ventes du bois,
  • Légère augmentation des volumes de sciage et forte baisse des prix de vente,
  • Forte baisse des volumes en décoration et bonne tenue des prix,
  • Démarrage de l'activité murs bois.

Le résultat opérationnel courant passe de 3,8 M€ à 0,8 M€, en retrait de 3,0 M€ sous l'effet notamment d'une baisse des volumes de ventes (– 11,8 M€) et des prix (– 10,0 M€), partiellement compensée par les réductions de coûts (+ 4,1 M€) et la baisse des matières premières et de l'énergie (+ 14,9 M€).

Un test de dépréciation des actifs (IAS 36) réalisé sur l'UGT Bois a conduit à reprendre une partie de la provision antérieurement constituée à hauteur de 5,1 M€. Cette reprise se justifie par l'amélioration des prévisions de flux de trésorerie futurs en raison principalement du développement des activités de Forestière de Gascogne et des produits à plus forte valeur ajoutée dans les industries du bois.

Activité Papier : Dynamique redevenue positive

La Branche a évolué dans des marchés européen et français difficiles :

  • Baisse des volumes de 14 % en papiers pour sacs et de 5 % en papiers frictionnés,
  • Baisse de 20 % du chiffre d'affaires des papeteries françaises,
  • Arrêt de 4 machines à papier en France représentant un volume de production de 275000 tonnes.

Dans ce contexte, l'activité a été marquée en début d'année par la poursuite de l'arrêt conjoncturel de fin 2008 début janvier et la tempête « Klaus », puis par une amélioration progressive au fil des mois.

  1. (Free cash flow = Résultat opérationnel courant net d'impôt + dotations nettes aux amortissements + dotations nettes aux provisions + produit d'impôt sur dotation aux amortissements +/- variation du besoin en fonds de roulement - investissements décaissés nets d'impôts et nets des désinvestissements).

Le chiffre d'affaires affiche un recul limité de 1,9 % à 81,9 M€, avec une stabilité des tonnages vendus et le démarrage des ventes de papiers couchés, malgré les baisses de prix.

L'EBITDA de l'activité reste quasiment stable à 5,4 M€ contre 5,6 M€ en 2008, en variation de – 0,2 M€: volumes de ventes – 1,6 M€; prix, mix et dollars – 7,1 M€; baisse des coûts fixes et autres frais + 4,0 M€; coûts matières premières et énergie + 4,5 M€.

Le résultat opérationnel courant s'établit à – 2,6 M€ contre – 1,4 M€, après une hausse des dotations aux amortissements et provisions nettes de 0,9 M€ (principalement impact de la reprise des impairments en 2008).

Un test de dépréciation des actifs (IAS 36) réalisé sur l'UGT a conduit à reprendre une partie de la provision antérieurement constituée à hauteur de 6,5 M€.

Cette reprise se justifie par l'amélioration des prévisions de flux de trésorerie futurs en raison principalement des ventes de produits à plus forte valeur ajoutée.

Des signes positifs sont à noter:

  • Annonce de hausses pour l'ensemble des papiers,
  • Bon niveau des carnets de commandes,
  • Montée progressive des papiers couchés.

Activité Sacs : Rentabilité en nette amélioration

L'activité s'est déroulée dans un marché européen du sac papier industriel en nette décroissance:

  • Baisse de 9,4 % en volume,
  • Baisse des prix estimée à environ 5 %,
  • Baisse globale du chiffre d'affaires estimée à 14 %.

Dans ce contexte, la Branche a limité le recul de son chiffre d'affaires à 104,5 M€ (– 11,2 %):

  • Bonne tenue des unités françaises (grand public et agro-alimentaire) et de la Tunisie,
  • Reculs marqués en Allemagne et en Grèce (forte récession des marchés domestiques),
  • Baisse limitée des prix de vente,
  • Forte amélioration du taux de marge brute,
  • Développement des ventes grand public.

Le résultat opérationnel courant est en net progrès à + 1,8 M€ contre + 1,4 M€ en 2008, malgré la baisse des volumes de ventes (– 11,5 M€), les baisses de prix (– 3,2 M€), la hausse des amortissements et provisions (– 0,7 M€), plus que compensés par les baisses des matières premières (+ 13,2 M€) et les réductions de coûts (+ 2,6 M€).

Un test de dépréciation des actifs (IAS 36) réalisé sur l'UGT Aigis a conduit à doter une provision à hauteur de 2,6 M€.

Activité Complexes : Résultat en net retournement

Dans un environnement déprimé, l'activité a bien résisté avec un recul limité de son chiffre d'affaires de 3,4 % à 164,8 M€:

  • Bonne tenue des sites français,
  • Très forte progression de la Suisse: développement de spécialités, gains de nouveaux clients,
  • Bonne résistance de l'Allemagne dans un marché en forte récession, avec le démarrage de la nouvelle imprimeuse hélio à compter du second semestre 2009,
  • Effets positifs des mesures prises en 2008.

Le résultat opérationnel courant affiche un net retournement avec une progression de 3,5 M€ à + 1,2 M€ contre – 2,3 M€ au 31décembre 2008, malgré les baisses des volumes de ventes (– 8,0 M€), et des prix (– 4,4 M€), l'impact du déstockage (– 2,2 M€ ), et la hausse des amortissements et provisions (– 0,6 M€), plus que compensés par la forte baisse des matières premières (+ 12,0 M€), et la réduction de coûts (+ 6,7 M€).

Les autres produits et charges opérationnelles se montent à – 0,2 M€.

Un test de dépréciation des actifs (IAS 36), réalisé sur l'UGT Complexes n'entraîne aucun mouvement sur les provisions.

Activité Distribution: chiffre d'affaires en ligne avec le marché malgré le transfert logistique

L'activité s'est déroulée dans un contexte secteur français difficile, avec un marché en baisse de 10 à 20 % selon les produits. Le chiffre d'affaires affiche une baisse de 13,0 % à 119,3 M€ en ligne avec le marché, et avec une nette progression du taux de marge brute.

La Branche a finalisé sa nouvelle organisation logistique avec la mise en fonctionnement en fin d'année du nouvel entrepôt unique central de 35000 m2 en région parisienne.

Dans ce contexte, le résultat opérationnel courant ressort à + 2,1 M€, contre + 3,8 M€ au 31 décembre 2008, soit – 1,7 M€ sous l'effet d'une baisse des volumes de ventes (– 6,4 M€), partiellement compensée par l'amélioration du taux de marge brute (+ 2,4 M€), les réductions de coûts (+ 2,0 M€), et la baisse des amortissements et provisions (+ 0,3 M€).

Ce résultat inclut des coûts additionnels liés à la mise en œuvre du nouvel entrepôt logistique, s'élevant à 2,0 M€. Hors coûts exceptionnels, le résultat opérationnel courant ressort à 4,2 M€.

situation financière

Société mère (comptes sociaux)

Le chiffre d'affaires social de Gascogne SA, essentiellement composé des prestations facturées à ses filiales au titre de l'assistance technique, du contrôle et de la coordination des activités, s'établit à 8,5 M€, contre 8,8 M€ en 2008.

Le résultat d'exploitation est négatif à – 1,5 M€ contre un résultat négatif de – 0,6 M€ en 2008. Cette diminution de 0,9 M€ provient principalement de:

• La diminution du chiffre d'affaires de 0,3 M€,

  • Les produits non récurrents en 2008: une indemnité d'assurance de 0,5 M€ et une reprise de provision pour risques et charges de 0,3 M€,
  • Une hausse des frais de personnel de 0,3 M€,
  • La hausse mécanique de l'amortissement des frais d'émission d'emprunt de 0,6 M€ (année pleine en 2009 contre un trimestre en 2008),
  • Une diminution des honoraires de 1,1 M€,
  • Les autres charges restent dans l'ensemble stables par rapport à 2009.

Le résultat financier net est de – 0,6 M€, contre 8,1 M€ en 2008. Il est composé pour l'essentiel des éléments suivants :

  • Dividendes encaissés des filiales pour un montant de 1,6 M€, contre 7,9 M€ en 2008,
  • Produits financiers nets encaissés des filiales pour 4,3 M€ contre 5,8 M€ en 2008, dans le cadre du cash pooling principalement,
  • Intérêts versés à hauteur de 6,6 M€, contre 6,8 M€ en 2008,
  • Intérêts versés sur les instruments de couverture (swap de taux) pour 1,8 M€ alors que c'était un produit d'intérêts reçus pour 0,4 M€ en 2008,
  • Provision sur les actions auto-détenues de 0,2 M€ contre 1,5 M€ en 2008,
  • Reprise de provision sur titres de participations pour 0,2 M€ contre 2,1 M€ en 2008.

Le résultat courant est de – 2,1 M€, contre + 7,9 M€ en 2008.

Le résultat exceptionnel est de – 0,8 M€ en 2009 contre – 0,2 M€ en 2008 principalement dû à une hausse de 0,4 M€ des amortissements dérogatoires sur les logiciels informatiques.

Le produit d'impôt de 0,5 M€ en 2008 (carry back et crédit d'impôt recherche) n'est pas reconduit en 2009.

Le résultat net est de – 2,8 M€, contre 7,9 M€ en 2008.

La structure du bilan enregistre les variations suivantes :

  • A l'actif:
  • Reclassement des créances rattachées à des participations en comptes courants entre l'actif immobilisé et l'actif circulant pour 16,8 M€,
  • Diminution des créances sur l'État de 2,8 M€.
  • Au passif, les emprunts et dettes auprès d'établissements de crédit diminuent de 5,4 M€ dont 2 M€ de remboursements du crédit syndiqué et 3,4 M€ de moindre utilisation des découverts bancaires.

Le nombre d'actions auto-détenues au 31 décembre 2009 est de 44616, dont 4410 actions au travers du contrat de liquidité.

Echéancier fournisseur

Les dettes fournisseurs de Gascogne SA s'élèvent à 1026 K€ dont 718 K€ correspondant à des factures reçues qui se décomposent par échéance comme suit:

(En milliers d'euros) Total F actures Factures échues
non échues < 30 jours 30-60 jours 60-90 jours > 90 jours
Fournisseurs français 390 133 250 7
Fournisseurs étrangers 111 111
Factures en litiges 32 3 14 3 6 6
Total fournisseurs hors Groupe (a) 533 136 375 3 6 13
Fournisseurs Groupe (b) 185 185
Total fournisseurs (factures reçues) (a) + (b) 718 321 375 3 6 13

II.2.2.4 Point sur l'évolution des contentieux

Bruxelles

Suite aux procédures engagées par Gascogne SA et Sachsa Verpackung (devenue Gascogne Sack Deutschland) devant le Tribunal de Première Instance des Communautés Européennes pour faire appel de l'amende de 13,2 M€ infligée par la Commission Européenne, les sociétés sont toujours dans l'attente du jugement final.

FP bois

Dans le cadre de la procédure qui était en cours devant la cour d'appel de Bordeaux entre la société Holding CP et Gascogne Wood Products, un accord a été trouvé au cours du premier semestre entre les deux parties mettant un terme au contentieux. Cet accord inclut la résiliation du protocole de 1995 et le rachat par Gascogne SA des actions détenues par la société FP Bois dans Gascogne Wood Products pour un montant de 100 K€.

Litiges liés à l'amiante

Gascogne Paper

  • Depuis le début de l'année 2009:
  • 8 nouveaux dossiers de salariés (5 retraités et 3 actifs) ont été déposés auprès de la Caisse Régionale d'Assurance Maladie (CRAM), pour reconnaissance du caractère professionnel de la maladie liée à l'exposition à l'amiante. 7 dossiers ont fait l'objet d'une reconnaissance du caractère professionnel de leur maladie, et 1 dossier est en cours d'étude.
  • 4 nouvelles assignations ont été déposées devant le Tribunal des Affaires de la Sécurité Sociale (TASS), afin de faire reconnaître la responsabilité de l'employeur au titre de la faute inexcusable.
  • 4 nouveaux projets de conclusions ont été reçus (trois se rapportant à des assignations de 2008 et une au titre de 2009).

• À ce jour :

  • Le total des assignations en reconnaissance pour faute inexcusable s'élève à 24, dont 5 déjà jugées en première instance par décision du TASS du 11 février 2008, et 19 en attente d'audience fixée au 25 juin 2010.
  • 13 projets de conclusions ont été reçus (9 sur 2008, 4 sur 2009), avec des demandes de dommages et intérêts s'élevant à 1307 K€. Les procédures sont en cours devant le TASS.
  • Le caractère professionnel de la maladie a été reconnu pour 40 dossiers, 5 ont été refusés, et 1 est toujours à l'étude.

Par ailleurs, la procédure d'appel du 20 mars 2008 par les Caisses d'Assurance Maladie concernant 4 des 5 cas de la décision du TASS du 11 février 2008 sur l'inopposabilité à l'employeur des conséquences financières du jugement a donné les résultats suivants :

  • 2 appels jugés irrecevables,
  • 1 désistement de la CPAM,
  • 1 appel pour lequel le jugement de première instance a été confirmé (condamnant la société Gascogne Paper uniquement à l'article 700 du code de procédure pénale).

Gascogne Sack

Aucun élément nouveau n'est intervenu au cours de l'année 2009. 2 dossiers de demande de reconnaissance du caractère professionnel de la maladie avaient été déposés en 2008, et reconnus comme tels.

Aucune provision n'est comptabilisée au 31 décembre 2009.

Litige avec la société Onet

En décembre 2006, la société Gascogne Paper avait souscrit un contrat de sous traitance logistique (gestion des expéditions) auprès de la société Onet. Le 21 décembre 2007, Gascogne Paper a décidé de mettre fin au contrat par anticipation, en raison d'une qualité de services jugée nettement insuffisante et des pertes d'exploitation qui en résultaient (pertes clients, image…). En date du 16 janvier 2008, le tribunal de commerce de Mont-de-Marsan a rendu une ordonnance de référé visant à faire cesser le contrat. En avril 2008, Gascogne Paper a assigné la société Onet pour divers motifs avec une demande de dommages et intérêts de 1350 K€. Le 6 mai 2008, la société Onet a également assigné Gascogne Paper au tribunal de commerce pour résiliation anticipée du contrat et autres motifs avec une demande de dommages et intérêts de 1148 K€. Le tribunal de commerce de Mont-de-Marsan a ordonné la jonction des deux affaires le 26 septembre 2008. Une audience a eu lieu le 16 janvier 2009, et le délibéré du 5 juin 2009 a condamné Gascogne Paper au versement d'une indemnité de 120 K€, et Onet à une indemnité de 240 K€. Onet a fait appel de la décision, et aucune écriture relative au jugement n'a été comptabilisée au 31 décembre.

II.2.2.5 Évolution et perspectives

Face aux nouveaux enjeux posés par l'importance croissante du développement durable, Gascogne, principal acteur français de la filière bois-papier, bénéficie d'un positionnement favorable en tant que groupe intégré, de l'arbre aux produits transformés et à la distribution, avec notamment des innovations relais de croissance prometteurs dans le nouveau contexte du Grenelle de l'Environnement :

  • Le bois matériau avec le concept « murs bois », 1re offre industrielle de murs à ossature bois massif en pin maritime, primé par le trophée Innovalis Aquitaine en novembre 2009, ainsi que le premier kit d'isolation thermique par l'extérieur avec bardage bois rapporté, en partenariat avec Isover. Des projets de concept de « murs manteaux » pour la rénovation thermique des bâtiments existants ou des solutions d'agrandissements de bâtiments en bois sont à l'étude,
  • Le bois énergie, ressource renouvelable, avec des projets de chaudières de cogénération à partir de biomasse pour la papeterie de Mimizan (avec la société BioEre) et dans tous les sites du Bois,
  • Sac préformé plastique bio GreenLandes® fabriqué avec des matériaux bio compostables et imprimés exclusivement avec des encres à l'eau (spécificité Gascogne),
  • Gascogreen®, matériau complexe « vert » pour enveloppe renforcée à la structure biodégradable/compostable.

D'autres projets mis au point en 2009 montrent que l'innovation est au cœur du développement de Gascogne:

  • La nouvelle ligne de couchage de papiers de Gascogne Paper à Mimizan permettra au Groupe de proposer à ses clients des solutions à forte valeur ajoutée avec une gamme élargie de spécialités 100 % papier,
  • Le démarrage de la production de la nouvelle imprimeuse hélio de Gascogne Laminates en Allemagne donnera à Gascogne la possibilité de développer ses ventes de manière profitable sur le marché de l'emballage flexible et d'offrir à ses clients une gamme globale,
  • Le déploiement du plan logistique CVB (Cenpac Val Bréon) sur une seule et même plate-forme logistique de plus de 35 000 m² ultramoderne, centralisée et gérée par un système informatique très performant constitue une évolution majeure pour l'avenir de Cenpac.

S'il est impossible de prévoir quand aura lieu la reprise, la dynamique d'amélioration des activités et la gestion serrée du cash, la mise en place des nouveaux projets créateurs de valeur et le positionnement du Groupe sur la croissance verte permettent d'envisager une année en progrès.

II.2.2.6 événements postérieurs à la clôture de l'exercice

Dans le cadre de l'appel d'offres biomasse du Ministère de l'Écologie, la sélection du projet de construction d'une unité de cogénération de 23 MW par la société BioEre sur le site de la papeterie à Mimizan constitue une opportunité de progrès majeur.

II.2.2.7 CONSEIL D'ADMINISTRATION AU 31 DECEMBRE 2009

FONCTIONS ET MANDATS SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2009 > François VITTOZ, Chef d'entreprise, Président-Directeur Général de GASCOGNE SA, Président de CENPAC SAS. Titulaire de 8324 titres au nominatif au 28 février 2010

Gérard HIGUINEN, Administrateur de sociétés, Vice-Président du Conseil de Surveillance de POMONA SA, Co-Gérant de FIBAHI Société Civile. Titulaire de 25 titres au nominatif au 28 février 2010

Christian MARTIN, Expert-Comptable, Gérant de CHRISTIAN MARTIN ET ASSOCIES SARL. Titulaire de 247 titres au nominatif au 28 février 2010

Jérôme MONTOYA, Directeur financier, Titulaire de 475 titres au nominatif au 28 février 2010

Jean-François SAGLIO, Administrateur de sociétés, Président de CARLO TASSARA SAS – CARLO TASSARA CTAM, Administrateur de TANAGRE Titulaire de 100 titres au nominatif au 28 février 2010

Yves-Claude ABESCAT, Cadre dirigeant dans le domaine bancaire,

Président-Directeur Général de SALVEPAR SA, Représentant permanent de SG CAPITAL DEVELOPPEMENT aux Conseils de : LT PARTICIPATIONS Administrateur de: GL EVENTS - IPSOS SA. – OBERTHUR TECHNOLOGIES - FRANCOIS-CHARLES OBERTHUR FIDUCIAIRE – AXUS S.A. (siège social à Bruxelles) Titulaire de 50 titres au nominatif au 28 février 2010

Frédéric DOULCET, Chef d'entreprise, Président-Directeur Général de VERNEUIL PARTICIPATIONS SA Directeur Général Délégué d'EEM SA, Directeur General de FMB-AQUAPOLE Administrateur de: EEM SA – DUC SA – HDH SA (filiale d'EEM) Gérant de: F.D. CONSEILS et PARTICIPATIONS SARL – SCI BOBRIS Représentant permanent d'EEM, Administrateur de la SAIP (filiale d'EEM) Représentant permanent de FD CONSEILS et PARTICIPATIONS, co-gérante de VERNEUIL et ASSOCIES Représentant permanent d'EEM, Administrateur de FMB-AQUAPOLE Titulaire de 500 titres au nominatif au 28 février 2010

Vincent ROUXEL, Consultant en stratégie, Administrateur de: SAM –– NATURE ET DECOUVERTES – WHEELABRATOR Gérant de VR SERVICES Titulaire de 830 titres au nominatif au 28 février 2010

Pierre VERKHOVSKOY – Administrateur de sociétés.

Titulaire de 100 titres au nominatif au 28 février 2010

Gunther MAUERHOFFER, Administrateur de SPERIAN.

Titulaire de 825 titres au nominatif au 28 février 2010

Jean-Laurent GRANIER, Directeur Général d'AXA Assurances Vie Mutuelle,

Administrateur de: Association Diffusion Service ADIS, AXA Assurances Cameroun, AXA Assurances Côte d'Ivoire, AXA Assurances Gabon, AXA Assurances Sénégal, AXA MEDITERRANEAN HOLDING SA Unipersonal, NEUFLIZE Vie. Titulaire de 200 titres au nominatif au 28 février 2010

Les membres du Conseil d'Administration détiennent 11 676 actions au nominatif au 28 février 2010. Ils sont nommés conformément à la loi.

Les mandats en cours, d'une durée de six ans, prendront fin lors de l'Assemblée Générale qui se tiendra en 2011 statuant sur les comptes de l'exercice 2010.

COMITE ÉXÉCUTIF AU 31 DECEMBRE 2009

François VITTOZ Président-Directeur Général
Fabienne BUCCELLIDirecteur des Ressources Humaines
Jérôme MONTOYA Directeur Financier
Jean-Luc IMBERTYDirecteur Général activité Bois
Philippe LAVAUD Directeur Général activité Complexes
Georges LOUPITDirecteur Général activité Sacs
Jean-François REGNIERDirecteur Général activité Distribution
Olivier TASSELDirecteur Général activité Papier

COMMISSAIRES aux COMPTES

KPMG, représenté par Eric JUNIÈRES Titulaire
Xavier BOROTRA Suppléant
CONSEIL AUDIT ET SYNTHÈSE, représenté par Benoît GILLET Titulaire
Alexandra VERNIER-BOGAERT Suppléant

II.2.2.8 CAPITAL

Évolution du capital

Exercice Opérations Nombre Droits de
Nature Montants
(En euros)
Capital social
(En euros)
d'actions de 15€
de nominal
vote double
01/01/07 29255670 1950378
Levées d'options Augmentation de capital 647400,00 43160
Prime d'émission 2196040,40
31/12/07 29903070 1993538 594345
01/01/08 29903070 1993538
Levées d'options Augmentation de capital 6375,00 425
Prime d'émission 21615,50
31/12/08 29909445 1993963 587179
31/12/09 29909445 1993963 901738

Autres titres donnant accès au capital

Il existe des plans d'options de souscription d'actions décrits dans le rapport spécial en II.2.2.8.4.

II.2.2.8.1. OPTIONS DE SOUSCRIPTIONS D'ACTIONS

En vertu des pouvoirs conférés par les Assemblées Générales Extraordinaires des 6 juin 1988, 7 juin 1993 et 25 mai 1998, le Directoire a consenti des options de souscription d'actions de la société, au bénéfice de certaines catégories de personnel.

Depuis l'organisation de la société en Conseil d'Administration, aucune option de souscription d'actions n'a été consentie.

Restent à lever au 31 décembre 2009: 44080 options équivalant à 44080 actions.

5200 options de souscription d'actions ont été annulées durant l'exercice, du fait de leur échéance.

Restent à lever au 28 février 2010: 35400 options équivalant à 35400 actions.

Date
de la
décision
Nombre
total
attribuées
dont
attribuées
d'options aux mandat.
sociaux
dont
attribuées
aux salariés
Point de
départ
d'exercice
des options
Date
d'expiration
Prix de
souscription
ou
d'achat
Nombre
d'options
levées au
28-févr-10
Nombre
d'options
restantes au
28-févr-10
24/03/2000 5 500 1 500 4 000 24/03/2005 24/03/2010 65,25 € 5 500
18/09/2000 2 000 2 000 18/09/2005 17/09/2010 68,65 € 2 000
09/02/2001 5 400 5 400 09/02/2006 08/02/2011 78,20 € 5 400
18/04/2001 11 300 500 10 800 18/04/2006 17/04/2011 81,05 € 11 300
12/09/2001 1 000 1 000 12/09/2006 11/09/2011 76,64 € 1 000
07/12/2001 5 000 5 000 07/12/2006 06/12/2011 75,00 € 5 000
08/03/2002 1 500 1 500 08/03/2007 07/03/2012 69,69 € 1 500
30/04/2002 700 700 30/04/2007 29/04/2012 76,35 € 700
05/05/2003 3 000 3 000 05/05/2007 05/05/2010 63,11 € 3 000
Total 35 400 15 400 20000 35 400

Informations sur les options de souscription ou d'achat d'actions

II.2.2.8.2. RÉPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE

Au 31 décembre 2009, le capital de votre société était composé de 1993963 actions au nominal de 15 €.

À la date de rédaction du présent rapport, le nombre d'actions composant le capital est de 1 993 963. Compte tenu de l'existence du droit de vote double pour les actions détenues en compte nominatif depuis plus de 3 ans (article 13 des statuts), le nombre total de droits de vote s'établit à 2913294 au 2 février 2010.

Identité des principaux actionnaires connus :

  • À la connaissance de la société au 28 février 2010, les actionnaires suivants détiennent directement:
  • plus de 5 % du capital ou des droits de vote :
  • Société Générale, Gascogne Investissement, Meysset Développement, Financière de l'Echiquier
  • plus de 10 % du capital ou des droits de vote: Tocqueville Finance, Compagnie d'investissement de Paris (groupe BNP)
  • plus de 15 % du capital ou des droits de vote: néant
  • plus de 20 % du capital ou des droits de vote: néant
  • plus de 25 % du capital ou des droits de vote: Electricité et Eaux de Madagascar
  • plus de 33,33 % du capital ou des droits de vote: néant

Au 31 décembre 2009, la participation des salariés dans le capital de votre société se monte à 75200 actions détenues par le Fonds Commun de Placement Gascogne Investissement, soit 3,77 % du capital.

Enfin, nous vous informons qu'au 31 décembre 2009, votre société détenait 44 616 actions Gascogne SA de valeur nominale de 15 € et représentant une valeur brute de 3 121 K€, dont 4 410 actions consacrées à la liquidité des actions au travers du contrat de liquidité. Hormis à l'intérieur du contrat de liquidité, aucune action d'autocontrôle n'a été achetée ou vendue, seules 1 612 actions ont été attribuées à des collaborateurs dans le cadre du plan d'actions gratuites.

A l'intérieur du contrat de liquidité géré par un prestataire de services en investissement, 21 463 actions ont été achetées au cours moyen de 27,07 € et 22 760 vendues au cours moyen de 31,04 €.

Les objectifs du programme de rachat d'actions en cours sont rappelés ci-dessous :

  • Assurer l'animation du marché secondaire ou la liquidité de l'action Gascogne SA par l'intermédiaire d'un prestataire de service d'investissement au travers d'un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l'AFEI admise par l'AMF,
  • Assurer la couverture de plans d'options d'achat d'actions et autres formes d'allocations d'actions à des salariés et/ou mandataires sociaux du Groupe dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi, notamment au titre de la participation aux résultats de l'entreprise, au titre du plan d'épargne d'entreprise ou par attribution d'actions gratuites,
  • Conserver les actions achetées et les remettre ultérieurement à l'échange ou en paiement dans le cadre d'opérations éventuelles de croissance externe, étant précisé que les actions acquises à cet effet ne peuvent excéder 5 % du capital de la société.

Pacte d'actionnaires

A la connaissance de la société au 28 février 2010, aucun pacte d'actionnaires n'est actuellement en cours et aucun actionnaire, autre que ceux mentionnés ci-dessus, ne détient plus de 5 % du capital ou des droits de vote.

Autocontrôle

L'Assemblée Générale du 25 mai 2009 a autorisé les rachats d'actions mais à la date de rédaction du présent rapport, cette autorisation n'a pas été utilisée. L'autocontrôle représente 40 206 actions, hors contrat de liquidité, soit 2,02 % du capital.

Autorisations en cours

Les augmentations de capital et les émissions d'obligations autorisées en cours figurent dans le tableau ci-après :

A.G. du Compétence Délégation Durée
25 mai 2009 Ordinaire Emission d'obligations privées
réservées au personnel par l'intermédiaire
des FCP (5 000 000 €)
2 ans

Cette autorisation n'a pas été utilisée en 2009.

II.2.2.8.3. MARCHÉ DES TITRES DE L'ÉMETTEUR – COTATION

En 2009, les titres Gascogne SA, code EUROCLEAR FR0000000124414 sont référencés sur l'Eurolist d'Euronext compartiment C.

Volumes mensuels (extraits d'Euronext Paris SA) :

Mois Nombre Capitaux Cours extrêmes
de titres
échangés
(millions
d'euros)
plus haut
(euros)
plus bas
(euros)
2009
Janvier 6378 0,23 38,99 32,50
Février 5563 0,17 35,50 27,00
Mars 18485 0,39 27,96 17,23
Avril 9685 0,23 25,40 22,51
Mai 10744 0,25 24,29 22,21
Juin 13214 0,30 23,00 22,44
Juillet 16743 0,37 24,19 21,00
Août 40368 1,14 33,00 23,02
Septembre 23986 0,73 32,20 28,50
Octobre 37862 1,17 32,90 27,75
Novembre 21659 0,71 33,69 31,51
Décembre 16986 0,55 34,50 31,32
2010
Janvier 15 059 0,53 38,74 31,60
Février 10 087 0,37 37,84 35,82

Cours de clôture au 31 décembre 2009 : 32,09 €.

II.2.2.8.4. RAPPORT SPÉCIAL SUR LES OPTIONS DE SOUSCRIPTIONS D'ACTIONS

Conformément aux dispositions de la loi NRE, nous portons à votre connaissance les informations relatives aux salariés et mandataires sociaux du groupe Gascogne, bénéficiaires d'options de souscription d'actions au cours de l'exercice 2009 (il n'existe pas actuellement d'options d'achat d'actions): • Aucun salarié ni aucun mandataire social n'a bénéficié d'attribution d'options de souscription d'actions au cours de l'exercice,

• Aucun salarié ni aucun mandataire social n'a levé d'options de souscription d'actions au cours de l'exercice.

II.2.2.8.5. RAPPORT SPÉCIAL SUR LES ATTRIBUTIONS D'ACTIONS GRATUITES

L'Assemblée Générale du 12 juin 2006, dans sa septième résolution, a autorisé le Conseil d'Administration à attribuer des actions gratuites dans la limite de 3 % du capital social, après augmentation éventuelle du capital, pendant une période de douze mois.

Dans ses séances du 22 juin 2006 et du 22 septembre 2006, le Conseil d'Administration a fixé les conditions et les critères d'attribution d'actions gratuites pour huit dirigeants sur un nombre maximum autorisé de 12 bénéficiaires :

• Obligation d'investir immédiatement en actions Gascogne SA,

• Objectifs de résultats à fin 2007 et fin 2008 portant sur l'EBITDA après financement des investissements,

• Obligation de conserver les actions obtenues pendant deux ans.

Le Conseil d'Administration du 5 juin 2007 a étendu à trois collaborateurs le plan d'attribution d'actions gratuites (attribution de 5897 actions gratuites), portant ainsi à 11 le nombre des éventuels bénéficiaires.

Aucune attribution d'actions n'a été consentie aux mandataires sociaux durant l'exercice clos le 31 décembre 2009.

Les objectifs de résultats n'ayant pas été atteints en 2007 et 2008, le minimum prévu dans le règlement du plan d'attribution a été notifié le 10 juin 2009 aux 8 bénéficiaires présents au 31 décembre 2008 et ayant respecté les conditions nécessaires à l'attribution, soit un total de 1612 actions. 673 actions concernent des dirigeants membres du COMEX et 939 actions concernent les deux dirigeants administrateurs.

Ces actions doivent être conservées au nominatif pendant un délai minimum de deux ans. Elles sont indisponibles.

II.2.2.9 POLITIQUE DU GROUPE EN MATIÈRE SOCIALE

L'année 2009 a été marquée par une situation difficile pour l'industrie forestière, dont a souffert l'ensemble des activités de Gascogne. Malgré ce contexte, le Groupe a su maintenir une politique sociale volontariste de préservation de l'emploi. Par ailleurs, convaincues que les salariés sont au cœur de la performance, toutes les activités du Groupe attachent une importance forte à la sécurité, à l'amélioration des conditions de travail, au développement des compétences et au dialogue avec les partenaires sociaux dans les usines. Enfin, un important travail en matière de développement et transfert des compétences est engagé et sera poursuivi pour renforcer la pérennité du savoir faire Gascogne.

II.2.2.9.1 INDICATEURS SOCIAUX QUALITATIFS DE GASCOGNE

Sécurité

Le management de la sécurité continue de se déployer dans les entités du Groupe. Il est piloté et suivi autour de 5 thèmes :

  • Contribution et engagement de la Direction,
  • Accueil et ré-accueil aux postes de travail,
  • Objectifs et plans d'actions,
  • Communication sécurité,
  • Traitement des accidents.

Des audits sécurité permettant de mesurer l'évolution du niveau de sécurité des sites sont régulièrement réalisés sur ces thèmes. Des autoévaluations ont été initiées dans les activités Bois, Papier et Complexes.

Dans un souci d'amélioration continue et d'intégration par tous de la sécurité au travail, deux démarches ont été particulièrement renforcées en 2009 :

  • Les Visites Hiérarchiques de Sécurité (VHS). Elles s'effectuent, par les managers, au poste de travail et sur une opération précise, le titulaire du poste étant sollicité pour préconiser les améliorations à effectuer. En 2009, 298 VHS ont été réalisées dans toutes les activités du Groupe.
  • Les Observations Sécurité. Basées sur les comportements et les gestes du métier, elles permettent de relever systématiquement les bonnes pratiques et celles non conformes pour y remédier immédiatement. Plus de 30900 Observations Sécurité auront été faites en 2009.

Grâce à une réelle dynamique de progrès et une vraie prise de conscience du management de la sécurité et de la prévention des risques, le nombre d'accidents avec arrêt est en recul de 6,3 % (hors accidents fuite d'ozone à Dax en 2008) par rapport à fin 2008. La performance de la plate-forme logistique de Sore (activité Bois) qui a passé le seuil des 1000 jours sans accident avec arrêt est particulièrement satisfaisante. La sécurité étant prioritaire pour le Groupe, les exigences en la matière seront renforcées en 2010.

Politique emploi et compétences

Dans un contexte difficile qui a eu des répercussions dans toutes les entités du Groupe (fortes baisses d'activité et gestion rigoureuse des coûts), une démarche volontariste de maintien de l'emploi et des compétences a été menée.

Dans l'activité Bois, plus sévèrement touchée par la baisse d'activité, des dispositifs ont été mis en place afin de combiner l'activité et la formation professionnelle, tout en limitant le recours au chômage partiel. Ces dispositifs, cofinancés par l'entreprise, l'Etat ou la région ainsi que les branches professionnelles, ont été bien accueillis socialement par les organisations syndicales et les salariés. Avec plus de 6000 heures de formation dispensées auprès de 72 salariés, ce dispositif a permis au personnel de rester dans une dynamique de travail tout en préservant le lien avec leur environnement professionnel. Ces dispositifs de formation se poursuivront en 2010.

Ces démarches s'inscrivent dans la politique d'accompagnement et de développement des compétences qui se traduit par la mise en place de plans d'actions dans toutes les entités du Groupe. Après la définition d'une nomenclature des métiers de Gascogne et la description des emplois, des entretiens professionnels commencent à être conduits pour certains métiers et/ou certaines populations professionnelles. Tous les Comités de direction des activités ont été informés de cette démarche qui nécessite un déploiement participatif de l'encadrement de proximité et des titulaires des emplois concernés. Dans toutes les activités, des programmes de formation managériale ont été conçus et dispensés aux agents de maîtrise en charge de conduire des entretiens professionnels.

En 2009, Cenpac a mis en place une classification des emplois définie par la branche professionnelle et une révision de classification est en cours chez Gascogne Paper.

Formation managériale

Un groupe de travail a été constitué pour mener une réflexion sur les besoins de l'entreprise en termes de management et d'évolution du personnel d'encadrement.

Un « espace managérial » a été ouvert en 2009 par l'instauration de 2 journées de formation pour 23 cadres nouvellement entrés dans le groupe ou nouvellement promus.

Un programme de formation managériale par e-learning a été élaboré à destination de tous les managers Gascogne. Il sera déployé début 2010.

Emplois des seniors

Toutes les sociétés du Groupe ont établi un plan d'actions en faveur de l'emploi des Seniors en accord avec les Partenaires sociaux. Ces plans d'actions comprennent des objectifs chiffrés de maintien dans l'emploi des Seniors et des dispositions favorisant ces engagements, telles que l'aménagement des fins de carrières, la transmission des savoir-faire et le tutorat, des entretiens Seniors, la prise en compte des conditions de travail…

Des indicateurs spécifiques de suivi ont été définis.

Système d'informations Ressources Humaines (sirh)

Créé en janvier 2009, le Centre de Services Partagés Ressources Humaines (CSP RH) a travaillé tout au long de l'année sur l'intégration au 1er janvier 2010 des sociétés Gascogne Paper et Gascogne Sack dans le cadre du traitement de la paie. L'ensemble des sociétés françaises bénéficie aujourd'hui du traitement de paie centralisé et du nouveau système d'information qui l'accompagne.

Le CSP RH réalise le traitement automatique et centralisé des paies, charges sociales, reporting social et financier. Il commence à fournir aux activités des indicateurs sociaux, tels que bilan social, éléments nécessaires à la préparation et au suivi des budgets, et répond aux demandes spécifiques des sociétés.

II.2.2.9.2 INDICATEURS SOCIAUX QUANTITATIFS DE GASCOGNE

Les effectifs ci-dessous sont les effectifs inscrits pour toutes les sociétés consolidées au 31 décembre de chaque année.

Effectifs (hors intérim et absences longues durées)

CDD CDI Total
2009 2008 2009 2008 2009 2008
Société mère 1 1 25 25 26 26
Activité Bois 13 14 558 583 571 597
Activité Papier 7 9 494 497 501 506
Activité Sacs 29 27 511 519 540 546
Activité Complexes 21 26 555 629 576 655
Activité Distribution 16 21 397 395 413 416
Total 87 98 2540 2648 2627 2746

Répartition par ancienneté

de 0 à 10 ans de 11 à 20 ans de 21 à 30 ans plus de 30 ans
2009 2008 2009 2008 2009 2008 2009 2008
Société mère 14 17 3 3 8 5 1 1
Activité Bois 213 234 156 168 143 144 59 51
Activité Papier 185 194 119 113 137 145 60 54
Activité Sacs 250 256 97 110 144 137 49 43
Activité Complexes 284 338 156 166 88 84 48 67
Activité Distribution 220 212 86 91 70 72 37 41
Total 1 166 1251 617 651 590 587 254 257

Taux d'absentéisme (%)

2009 2008
Société mère 2,81 0,22
Activité Bois 5,54 5,41
Activité Papier 5,96 5,63
Activité Sacs 4,51 4,7
Activité Complexes 5,33 5,63
Activité Distribution 4,21 3,97
Taux moyen 5,07 5,07

Nombre d'accidents du travail avec arrêt:

2007: 131

2008: 125 (dont 24 accidents dus à une fuite d'ozone sur le site de Dax) 2009: 95

situation financière

Accidents du travail (hors les accidents de trajets)

Taux de gravité Taux de fréquence Nombre de journées
perdues
2009 2008 2009 2008 2009 2008
Activité Bois 0,60 0,98 29,16 29,86 514 882
Activité Papier 1,30 1,07 16,69 16,40 933 777
Activité Sacs 0,84 0,71 23,14 17,26 728 658
Activité Complexes* 0,73 1,25 31,12 32,20 707 1 045
Activité Distribution 0,33 0,21 12,14 12,20 215 140
Taux moyen/Total 0,77 0,86 22,70 22,62 3 097 3 502

* hors accidents dus à une fuite d'ozone sur le site de Dax en 2008.

Répartition Hommes/Femmes

Hommes Femmes Total
2009 2008 2009 2008 2009 2008
Société mère 15 15 11 11 26 26
Branche Bois 428 447 143 150 571 597
Branche Papier 446 449 55 57 501 506
Branche Sacs 452 452 88 94 540 546
Branche Complexes 479 526 97 129 576 655
Branche Distribution 228 219 185 197 413 416
Total 2048 2108 579 638 2627 2746

Répartition Hommes/Femmes cadres

Hommes Femmes Total
2009 2008 2009 2008 2009 2008
Société mère 14 15 3 3 17 18
Branche Bois 32 42 11 10 43 52
Branche Papier 36 38 7 7 43 45
Branche Sacs 44 42 5 6 49 48
Branche Complexes 61 62 12 13 73 75
Branche Distribution 56 57 13 14 69 71
Total 243 256 51 53 294 309

II.2.2.10 POLITIQUE EN MATIÈRE DE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE

Dans un souci de transparence envers ses parties prenantes et conformément à la réglementation, le groupe Gascogne a mis en place un processus de contrôle interne en vue d'assurer une gestion rigoureuse et efficace du Groupe.

Le Conseil d'Administration est composé, au 31 décembre 2009, de onze membres dont sept sont indépendants au sens du rapport Bouton. Les trois Comités spécialisés : Comité de Stratégie, Comité des Comptes et Comité des Rémunérations et des Nominations, se réunissent régulièrement pour préparer les dossiers soumis au Conseil d'Administration.

Leurs rôles, extraits du règlement intérieur du Conseil d'Administration, sont rappelés ci-dessous :

Comité de Stratégie

Il examine la stratégie du Groupe, la position de ses activités sur leur marché, étudie ses opportunités d'investissement interne et externe. Il est consulté sur tout projet d'acquisition ou de désinvestissement requérant l'accord du Conseil d'Administration. Ce Comité est composé de 6 membres : M. Doulcet, M. Higuinen, M. Mauerhofer, M. Rouxel, M. Saglio et M. Vittoz. Le Président du Comité de Stratégie est M. Higuinen.

Comité des Comptes

Une charte du Comité des Comptes définit son fonctionnement.

Le Comité des Comptes ne peut comprendre que les membres du Conseil d'Administration, à l'exclusion de ceux exerçant des fonctions de direction. Un membre au moins du Comité doit présenter des compétences particulières en matière financière ou comptable et être indépendant au regard des critères précisés et rendus publics par le Conseil d'Administration. Le Président du Comité doit être un administrateur indépendant. Le Comité des Comptes doit s'assurer que la Direction Générale dispose des moyens lui permettant d'identifier et de gérer les risques d'ordre économique, financier et juridique auxquels le Groupe, en France et à l'étranger, est confronté dans le cadre de ses opérations courantes ou exceptionnelles.

Le Comité analyse, dans ce contexte, les procédures mises en place au sein du Groupe qui permettent :

  • Le respect des réglementations comptables et la bonne application des principes sur lesquels les comptes de la société sont établis. Le Comité s'assurera de la pertinence des méthodes comptables pour l'établissement des comptes consolidés et sociaux,
  • La remontée de l'information et son traitement à tous les niveaux,
  • L'identification, l'évaluation, l'anticipation, et la maîtrise des risques économiques, financiers et juridiques auxquels sont exposées la Société et ses filiales en France et à l'étranger,
  • L'application des normes de contrôle interne destinées à l'établissement des éléments comptables et financiers en vérifiant que les procédures internes de collecte et de contrôle des informations garantissent celles-ci,
  • Le respect des réglementations boursières, et plus précisément de la bonne application de la déontologie boursière en vigueur dans la Société. Il doit également s'assurer:
  • du contrôle légal des comptes annuels et des comptes consolidés par les commissaires aux comptes,
  • de l'indépendance des commissaires aux comptes.

Ce Comité, est composé de 3 membres : M. Doulcet, M. Martin et M. Mauerhofer. Le Président du Comité des Comptes est M. Martin, expert comptable.

Comité des Rémunérations et des Nominations

Une charte du Comité des Rémunérations et des Nominations définit son fonctionnement.

Il a pour mission de faire toutes recommandations au Conseil intéressant:

  • La rémunération individuelle et détaillée, y compris la part variable et la retraite des mandataires sociaux,
  • Les propositions de la Direction Générale concernant les plans de rémunération différée,
  • Les plans de succession pour la Direction du Groupe,
  • L'évolution de l'organisation de la Direction Générale,
  • La fixation du montant des jetons de présence.

Il est informé de la politique de rémunération des principaux dirigeants non-mandataires sociaux siégeant au COMEX.

Il peut être consulté sur toutes questions concernant le recrutement ou la promotion interne de cadres susceptibles de participer au COMEX du Groupe ou de ses Branches.

Il participe au processus de sélection des candidats Administrateurs en les rencontrant préalablement à leur nomination.

Ce Comité est composé de 3 membres : M. Doulcet, M. Higuinen et M. Verkhovskoy.

Le Président du Comité des Rémunérations est M. Verkhovskoy.

Le Conseil d'Administration s'est réuni sept fois au cours de l'exercice 2009, le Comité de Stratégie quatre fois, le Comité des Comptes sept fois et le Comité des Rémunérations deux fois.

Limitation des pouvoirs du Directeur Général

Conformément à la décision de l'Assemblée Générale du 5 juillet 2005 et à la modification des statuts, le Directeur Général doit obtenir l'autorisation du Conseil d'Administration dans les cas suivants :

  • Pour toute décision d'investissement industriel d'un montant unitaire supérieur à cinq millions d'euros,
  • Pour toute décision relative à une prise de participation supérieure ou égale à 10% du capital d'une société cotée ou non, ou d'un montant supérieur à cinq millions d'euros (valeur d'entreprise), réalisée par tous moyens y compris par échange de titres,
  • Pour toute décision portant sur le capital susceptible d'entraîner une modification supérieure à 0,5% des fonds propres de la société.

Rémunérations allouées aux membres des organes de direction et d'administration

Les rémunérations brutes allouées aux membres du Comité Exécutif au 31 décembre 2009 se sont élevées à 1 541 090 € pour l'exercice 2009. Les jetons de présence servis au titre de l'exercice 2009 au Conseil d'Administration se sont élevés à 165 000 € dont 41250 € pour la participation aux Comités spécialisés.

Le Conseil d'Administration du 18 décembre 2008 a décidé d'adhérer, par principe, aux recommandations AFEP/MEDEF du 6 octobre 2008 sauf pour des engagements antérieurs à cette date.

Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social.

Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social (en euros)

François VITTOZ - Président-Directeur Général Exercice N-1 Exercice N
Rémunérations dues au titre de l'exercice* 518037 472578
Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice néant néant
Valorisation des actions gratuites attribuées au cours de l'exercice néant 19858
Total 518037 492 436

* Voir page suivante le tableau récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social.

Jérôme MONTOYA - Directeur Financier,
administrateur représentant les actionnaires salariés Exercice N-1 Exercice N
Rémunérations dues au titre de l'exercice* 154 862 168 694
Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice néant néant
Valorisation des actions gratuites attribuées au cours de l'exercice néant 2 105
TOTAL 154 862 170 799

* Voir infra le tableau récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social.

Tableau récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social (en euros)

François VITTOZ - Président-Directeur Général Montants au titre
de l'exercice N-1
Montants au titre
de l'exercice N
Dus Versés Dus Versés
Rémunération fixe 450000 450000 450000 450000
Rémunération variable 45000 45000
Rémunération exceptionnelle
Jetons de présence 17858 17858 16296 16296
Avantages en nature (GSC) 5179 5179 6282 6282
TOTAL 518037 518037 472578 472578
Jérôme MONTOYA - Directeur Financier, Montants au titre Montants au titre
administrateur représentant les actionnaires salariés de l'exercice N-1 de l'exercice N
Dus Versés Dus Versés
Rémunération fixe 125004 125004 125004 125004
Rémunération variable 13000 13000 27 000
Rémunération exceptionnelle
Jetons de présence 13171 13171 12929 12929
Avantages en nature (GSC) 3687 3687 3761 3761
TOTAL 154862 154862 168 694 141694

Tableau sur les jetons de présence

Membres du Conseil (hors dirigeants mandataires sociaux) Jetons de présence
versés en N-1 (€)
Jetons de présence
versés en N (€)
M. Yves-Claude ABESCAT 13 399 11 924
M. Frédéric DOULCET 15 503 22 189
M. Jean-Laurent GRANIER 9 878 5 541
M. Gérard HIGUINEN 19 733 16 133
M. Christian MARTIN 15 503 16 975
M. Gunther MAUERHOFER 21 837 18 495
M. Vincent ROUXEL 15 274 14 449
M. Jean-François SAGLIO 6 814 13 608
M. Pierre VERKHOVSKOY 15 046 14 613
Mme Marie-Françoise WALBAUM 15 983 1 847
Total 148 970 135 774

Aucune autre rémunération n'est versée à ces mandataires sociaux par d'autres sociétés du Groupe.

Au 31 décembre 2009, la société n'a pas d'engagement vis-à-vis de son Président-Directeur Général en matière d'indemnité de départ (golden parachute).

Il bénéficie, comme les autres cadres dirigeants du Groupe présents à l'effectif au 19 août 2005, d'un contrat de retraite par capitalisation lui assurant 15 % de son dernier salaire annuel (hors bonus) s'il est toujours présent dans la société au moment de son départ à la retraite. Le contrat de travail de François VITTOZ, suspendu lors de sa nomination en tant que mandataire social, prévoit une indemnité d'un an de rémunération (salaire et bonus bruts) en cas de licenciement sauf pour faute lourde.

Conformément à ce qui avait été convenu en début d'année, compte tenu d'un contexte de crise économique, aucun bonus n'a été attribué au PDG au titre de l'exercice 2009.

La société n'a aucun autre engagement financier envers ses mandataires sociaux.

Opérations sur titres des mandataires sociaux et dirigeants initiés

La société n'a pas été informée par les mandataires sociaux ou les membres du Comité Exécutif d'opérations sur titres au cours de l'exercice 2009.

II.2.2.11 POLITIQUE DU GROUPE EN MATIÈRE ENVIRONNEMENTALE

Les impacts des activités du Groupe sur l'environnement sont un enjeu clé pris en compte depuis de nombreuses années par Gascogne. Les émissions dans l'air et dans l'eau des activités du Groupe font l'objet d'une gestion rigoureuse et volontariste, autant sur leur traitement que sur la prévention. Récemment, Gascogne a également entrepris la réalisation de Bilan Carbone® de certaines de ses usines et de ses produits pour une meilleure connaissance de leurs impacts, pour mieux les réduire et renforcer la compétitivité des produits dans la perspective de l'application des lois Grenelle.

Le Groupe s'inscrit dans une démarche de progrès continu, puisqu'il étend actuellement ses certifications et ses démarches qualité à un grand nombre de ses sites et fait preuve d'une grande innovation via le développement de produits éco-novateurs dans la plupart de ses activités, parmi lesquels le mur à ossature bois massif en pin maritime, le papier Kraft certifié PEFC naturel et dégradable, ou encore les sacs plastiques et papiers exclusivement imprimés avec des encres à l'eau.

II.2.2.11.1 INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX QUALITATIFS DE GASCOGNE

Crée en France en 1925 au cœur de la forêt landaise, le groupe Gascogne est aujourd'hui le principal acteur de la filière bois en France. Présent à tous les stades de la valorisation de la ressource forestière, il est le seul acteur français totalement intégré sur l'ensemble de la chaîne bois-papier-transformation-distribution.

Conscient des enjeux majeurs du développement durable, le Groupe intensifie ses actions en faveur de la gestion durable de la forêt des Landes et multiplie les initiatives en faveur d'un management responsable notamment en matière de responsabilité environnementale.

Militant pour une exploitation forestière respectueuse de l'environnement, Gascogne contribue à la valorisation de la forêt landaise avec une mobilisation croissante de matière première certifiée pour l'industrie (bois d'œuvre : certification PEFC* à 89 % pour Gascogne Wood Products, bois d'industrie : certification PEFC à 81 % pour Gascogne Paper).

Précurseur en matière de certifications forestières (PEFC), le Groupe investit en faveur des énergies propres, tout en maîtrisant ses émissions et élabore des produits respectueux de l'environnement (utilisation exclusive d'encres à l'eau pour l'impression des sacs papier et plastique, utilisation de produits sans solvant en phase aqueuse, réduction des volumes d'emballage, etc).

Certifications Bois Papier Sacs Complexes Distribution
ISO 9001 - version 2000 - Qualité
ISO 14001 - Management environnemental 1 site 1 site
ISO 22000 - Management sécurité des aliments 2 sites 2 sites et 1 en cours
BRCiOP - Hygiène des emballages (UK) 1 site
Transport matières dangereuses 3 sites
OHSAS 18001- Santé et sécurité au travail (UK) 1 site
PEFC - Gestion forestière durable 2 sites 1 site et 1 en cours
FSC -Gestion responsable des forêts 1 site 1 site et 1 en cours

Extension des certifications et démarches qualité:

● non pertinent

● tous les sites de l'activité

  • Mise en conformité de toutes les activités avec la règlementation européenne concernant l'enregistrement, l'évaluation et l'autorisation des produits chimiques (REACH),
  • Réalisation de Bilan Carbone® (comptabilisant les émissions de gaz à effet de serre) pour les activités Bois (Castets), Papier et Sacs (Mimizan), Complexes (Dax) qui ont permis d'établir l'empreinte carbone de familles de produits pour chaque activité et l'empreinte carbone des « murs bois ». Mise en place de plans d'actions visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Développement d'éco-produits novateurs

> Bois

  • Concept « murs bois », la première offre industrielle de murs à ossature bois massif en pin maritime,
  • Promotion de produits bois certifiés PEFC,
  • Lambris et parquets avec finition à base de cire végétale à l'eau,
  • Mise au point du premier kit d'isolation thermique par l'extérieur avec bardage bois rapporté, en partenariat avec Isover : le K'ITE System.

* Programme Européen des Forêts Certifiées.

situation financière

> Papier

  • Papiers surfacés Black-Top pour protection agricole biodégradable,
  • Eco-certification avec label Paper Nature (référence globale européenne) sur papiers Kraft destinés à l'enveloppe,
  • Développement manchons en papier Kraft Naturel pour protection de jeunes pins ou pieds de vigne.

> Sacs

  • Sac papier certifié 100% PEFC et encres à l'eau, biodégradable, recyclable, réutilisable et issu d'une matière renouvelable et renouvelée: la forêt des Landes,
  • Sac hybride et plastique : utilisation exclusive d'encres à l'eau pour l'impression et de colles PU sans solvant pour le contrecollage, recherche d'alternatives au PET et au PE pour les sacs square,
  • Mise au point du sac préformé plastique bio GreenLandes® fabriqué avec des matériaux bio compostables, qui répondent à la norme EN 13432 (exigences relatives aux emballages valorisables par compostage et biodégradation),
  • Remplacement du film polypropylène intérieur par un film biodégradable à plus de 90 % pour la gamme de sacs pinch bottom,
  • Remplacement de matières issues d'énergies fossiles par des films biodégradables d'origine végétale pour la gamme de sacs plastiques.

> Complexes

  • Développement de complexes biodégradables pour des applications alimentaires, de papiers gommés pour étiquettes biodégradables, recyclables, sans déchet ni solvant (Isomatic Bio),
  • Mise au point d'un complexe « vert » pour enveloppe renforcée, le Gascogreen® (structure biodégradable/compostable avec grille élaboré avec plus de 85% de matières premières renouvelables et plus de 75 % de matières premières recyclées),
  • Gamme de matériaux certifiés PEFC et/ou FSC : complexes renforcés pour enveloppes, auto-adhésifs pour étiquettes, supports siliconés en protection de l'adhésif,
  • Réduction du poids des matériaux d'emballage et de protection : complexes multicouches pour l'emballage alimentaire, complexes renforcés pour enveloppes.

> Distribution

• Extension du catalogue sur des produits éco-conçus : emballages fabriqués à partir de matériaux recyclés, de ressources naturelles et renouvelables, produits fabriqués sans produit chimique et nécessitant peu de ressources fossiles, produits biodégradables et emballages permettant la valorisation des déchets par la réutilisation ou le recyclage, emballages réduisant la production de déchets, produits certifiés par des écolabels.

Responsabilité sociétale

  • Dialogue et partenariats avec citoyens locaux : groupes de liaison environnement Gascogne Paper (3 réunions/an),
  • Campagnes de sensibilisation aux impacts environnementaux par des démarches pédagogiques : ouvertures de sites de production au tourisme industriel, organisation de conférences en direction des publics scolaires sur le thème « l'homme et la forêt », participation à la Journée nationale d'emballage-papier-carton, partenariat annuel avec le musée Graine de forêt à Garein (40),
  • Membre actif de l'association Paper Mail pour favoriser la production et l'utilisation d'enveloppes répondant aux exigences de l'écolabel NF environnement, éco-certification avec label Paper Nature (référence globale européenne) sur papiers Kraft destinés à l'enveloppe,
  • Participation aux campagnes d'image avec la Copacel (Confédération de fabrication française des papiers, cartons et celluloses) pour mieux informer les leaders d'opinion de la réalité de l'industrie papetière et de son comportement environnemental,
  • Démarches de communication autour du sac Kraft 100 % certifié PEFC auprès de clients et collectivités locales : salons, fabrication de sacs boutiques pour les clients,
  • Suite à la tempête « Klaus » du 24 janvier 2009, lancement de l'opération « Ensemble, replantons la forêt », symbolisée par le logo « la forêt des Landes me tient à cœur ». Selon le premier bilan, grâce à cette opération et la mobilisation des clients et partenaires de Gascogne, plus de 46000 pins maritimes seront replantés dans la forêt des Landes d'ici 1 à 2 ans (une fois le processus de nettoyage et de préparation des parcelles terminé) et les bénéficiaires choisis.

II.2.2.11.2 INDICATEUR ENVIRONNEMENTAUX QUANTITATIFS DE GASCOGNE

Les impacts environnementaux majeurs du groupe Gascogne se situent essentiellement au niveau de l'activité Papier, fortement consommatrice d'eau et d'énergie.

Grâce aux investissements importants réalisés au cours des exercices antérieurs, l'année 2009 reste dans la lignée des progrès notables observés en 2004 et 2005 au niveau des émissions aqueuses.

Après les progrès constatés en 2008, les émissions de CO2 « fossiles » se sont stabilisées: ceci s'explique par la diminution des consommations de gaz (Activités Complexes et Distribution) et de fioul (Activité Papier), au bénéfice de l'utilisation de biomasse dans les Activités Bois et Papier.

Les émissions de C.O.V. (Composés Organiques Volatils) diminuent de nouveau.

La certification PEFC s'applique désormais à un grand nombre de produits commercialisés par les différentes activités du Groupe.

> Gascogne Paper

Consommation d'eau et évolution des rejets organiques aqueux

Une utilisation rationnelle de l'énergie, de la biomasse et des rejets de gaz à effet de serre.

Consommation en GWh thermiques Consommation en GWh thermiques Une utilisation rationnelle de l'énergie, faisant appel à plus de 80 % de biomasse, a permis de réduire les rejets de gaz à effet de serre sur l'année 2009, égalant pratiquement la performance de 2008. La légère remontée de consommation de combustibles fossiles s'explique par une augmentation de la production pour laquelle Gascogne Paper a fait appel au fioul, en raison d'un déficit d'écorces des bois de tempête (chablis). Pour la deuxième année d'application du deuxième Plan National d'Allocation de Quotas (de CO2), Gascogne Paper a atteint, une nouvelle fois, une consommation de quotas inférieure à la quantité attribuée dans le P.N.A.Q.II (2008-12).

Pour la deuxième année consécutive, le pourcentage de bois utilisés certifiés PEFC a dépassé, en 2009, les 80 %.

situation financière 2005 2006 2007 2008 2009

> Gascogne Wood Products

Consommation de biomasse et de combustibles fossiles

Consommation en GWh thermiques

Les données regroupent la société IMBERTY, intégrée depuis 2006. Pour 2009, deux faits marquants sont à souligner :

• La stabilisation puis diminution des énergies fossiles au profit de l'utilisation d'énergie biomasse,

• Un progrès important sur les émissions dues à la combustion (poussières, oxydes d'azote & COV).

Indice base 100 en 2002 > Gascogne Laminates

Consommation de gaz

Indice base 100 en 2002

L'année 2009 a été marquée par une nette diminution des consommations d'énergie sur le site de Dax, malgré les augmentations de consommation sur les sites suisse et allemand.

Emissions de C.O.V. (composés organiques volatils):

En 2009, on constate une stabilisation des émissions de C.O.V. après les très nets progrès de 2008.

situation financière

Commentaires sur les aspects environnementaux de Gascogne Paper

Renouvellement de l'autorisation préfectorale d'exploitation du site de production

La société a reçu en janvier 2010 le relevé de conclusions concernant le renouvellement de l'arrêté préfectoral d'exploitation. Ce relevé inclut notamment les deux éléments suivants :

  • Investissement dans une station biologique destinée à traiter les rejets dans l'océan de déchets organiques. Point en cours de discussion entre le Groupe et les autorités administratives,
  • Emission de poussières de la chaudière à écorces en fin de vie. Le projet de cognération retenu avec la société Bioere dans le cadre de l'appel d'offre CRE3 comprend un traitement des fumées aux normes en vigueur.

Remise en état du site

La remise en état du site nécessite trois principales opérations :

  • Suppression de cinq transformateurs dont l'huile contient plus de 500 ppm de PCB d'ici 2010. Au-delà, les autres transformateurs à huile diélectrique devront être traités en fin de vie,
  • Travaux de désamiantage ou de confinement sur la chaudière Tomlinson (arrêtée depuis 1991): ces opérations ont été réalisées à fin 2009,
  • Mise en conformité de l'ancienne décharge interne : l'arrêté préfectoral imposant un cahier des charges et un calendrier de mise en conformité a été publié en février 2009, et les travaux devraient s'étaler sur huit années. La solution technique à retenir est toujours à l'étude. A ce titre, La société avait enregistré une provision de 1,2 M€ au 31 décembre 2008.

II.2.2.12 INFORMATIONS SUR LES RISQUES

La gestion des risques fait l'objet d'un suivi rigoureux de la Direction Générale du Groupe, en s'appuyant notamment sur la Direction Financière et les directions opérationnelles au niveau des activités.

La gestion des risques, sous l'égide de la Direction Générale, consiste à:

  • Définir une politique de prévention et de réduction des risques, proposer des plans d'action et veiller à leur mise en œuvre,
  • Vérifier l'efficacité, la cohérence et le respect des procédures et systèmes d'informations comptables et financiers.

II.2.2.12.1 Risques industriels

Le groupe Gascogne est attentif à la maîtrise de l'impact environnemental des sites industriels et des risques qui y sont attachés. Les activités du Groupe relèvent des régimes classiques de déclaration et d'exploitation propres à chaque pays. La conformité règlementaire est gérée dans chaque site, avec une démarche d'amélioration continue.

Dans la continuité des actions menées au cours de ces dernières années, le Groupe s'est attaché à identifier l'ensemble des risques opérationnels pouvant apparaître sur les usines et sites industriels. Ces actions ont porté pour l'essentiel sur la sécurisation des équipements clés utilisés. Conjointement avec les experts des assureurs du Groupe, des visites ont eu lieu pour évaluer le degré de prévention et de protection contre l'incendie des principaux sites industriels tant en France qu'à l'étranger. Les recommandations qui ont suivi ces visites ont amené à renforcer la prévention et les moyens de protection contre les incendies quand cela s'est avéré nécessaire. Des visites d'actualisation ont eu lieu au cours de l'année, conduisant dans certains cas à de nouvelles propositions de prévention et d'amélioration. Dans le cadre de ces démarches, le Groupe s'est fait assister pour les sites les plus significatifs au niveau risque industriel d'un cabinet conseil, visant à formuler les réponses les mieux adaptées aux recommandations des assureurs.

Concernant l'usine à papier, exposée à des risques tels que l'explosion de la chaudière de régénération, d'un cylindre frictionneur ou l'arrêt de la chaudière mixte, les actions mises en place consistent à réduire la probabilité de survenance du sinistre, par:

• Des arrêts techniques spécifiques de courte durée tout au long de l'année,

• Des contrôles de vérification de l'état du matériel tous les 18 mois au cours d'un arrêt de plusieurs jours (le prochain étant programmé en mars 2010).

II.2.2.12.2 Risques liés à l'activité du Groupe

Dans le cadre de l'analyse des risques liés à son activité (concurrence, marchés, pays…), le Groupe a poursuivi et actualisé le travail engagé au cours des quatre dernières années sur l'élaboration d'un plan stratégique pour chacune de ses activités, avec notamment :

• Une analyse des risques/opportunités (marchés, produits, technologies…), et forces/faiblesses,

• Un « benchmark » systématique afin de mieux se situer par rapport aux principaux concurrents dans les segments de marché considérés, • L'élaboration de différents scénarios stratégiques pour les années à venir.

Ces travaux ont été menés sous la direction du Président-Directeur Général et avec une forte implication des équipes de direction au niveau des activités.

Des synthèses ont été effectuées et discutées avec le Comité de Stratégie qui, outre les orientations stratégiques du Groupe, étudie les projets d'investissements significatifs et de croissance externe.

Par ailleurs, afin d'accroître la compétitivité de ses activités, des programmes importants ont été lancés pour:

  • Développer les produits à forte valeur ajoutée,
  • Accélérer l'innovation, notamment à travers le développement de synergies inter-activités avec la création de groupes de travail transversaux,

• Optimiser et rationnaliser l'outil de production.

  • Dans ce cadre, le Groupe a mis en place en 2009 des investissements à forte valeur ajoutée, notamment :
  • Bois : Murs bois avec développement des projets pilote,
  • Papier: mise en production industrielle de la coucheuse à compter du mois de juillet,
  • Complexes : démarrage de l'imprimeuse hélio (Linnich) sur le second semestre,
  • Distribution: finalisation du projet logistique avec une nouvelle plateforme nationale unique opérationnelle depuis le 4e trimestre.

Les actions en matière d'innovation et de développement menées dans les activités se définissent comme une démarche pragmatique ciblée client, concernant:

  • L'assistance technique/développement,
  • La logistique,
  • Le service au client,
  • L'achat comme vecteur de développement.

II.2.2.12.3 Gouvernance

Dans le cadre de ses activités, le Groupe a mis en place un programme de Compliance destiné à sensibiliser et faire respecter les règles déontologiques applicables aux affaires, notamment en matière concurrentielle. Pour les collaborateurs concernés, ce programme s'appuie sur les éléments suivants :

  • Une formation spécifique aux règles de « bonne conduite » en matière concurrentielle,
  • La signature d'une lettre d'engagement individuel pour se conformer à ces règles.

Ce programme fait l'objet d'un suivi rigoureux avec :

  • Une actualisation mensuelle par la direction des ressources humaines de chaque activité de la liste des personnes concernées par ce programme,
  • L'organisation d'une nouvelle session de formation pour les nouveaux entrants.

Le Groupe compte poursuivre et intensifier ce programme au cours des années à venir notamment par un système de veille permanente (suivi de l'évolution de la jurisprudence et de la législation), ainsi que par l'organisation régulière de sessions de formation ou de rappel sur les points essentiels à respecter.

A ce titre, de nouvelles actions vont être déployées au cours du premier trimestre 2010:

  • Sessions de formation visant à:
  • rappeler les principes à respecter,
  • informer des dernières évolutions de jurisprudence sur le sujet.
  • Mise en place de supports de formation qui seront déployés à l'ensemble des collaborateurs concernés.

II.2.2.12.4 Risques environnementaux

Leader sur ses marchés, le Groupe assume pleinement ses responsabilités industrielles. Il continue à travailler ses pratiques et ses process conformément à sa charte éthique. Engagé dans une politique active de certification, Gascogne veille à la systématisation et surveillance de la qualité des produits et des processus. Les procédures de contrôle interne sont ainsi formalisées et régulièrement renforcées. Toutes les activités sont certifiées ISO 9001 version 2000 (management de la qualité). La certification ISO 14001 portant sur le système de management environnemental a été attribuée à deux sites.

Toutes les unités dédiées au marché de l'industrie agro-alimentaire bénéficient de différents niveaux de certification adaptés à leur activité. Les sites de Dax et de Linnich (Complexes) et les sacheries françaises sont certifiés ISO 2200 (management de la sécurité alimentaire). La sacherie de Mimizan est certifiée BRCiOP (référentiel maximum anglais pour emballages alimentaires). Les deux sacheries françaises

sont certifiées pour la fabrication de sacs pour le transport des matières dangereuses ainsi que le site de Wieda en Allemagne.

Les impacts environnementaux majeurs du Groupe se situent essentiellement au niveau de l'usine à papier de Mimizan, dont l'activité est fortement consommatrice d'eau et d'énergie (voir à ce sujet le §II.2.2.11.2).

II.2.2.12.5 Risques juridiques

Un pôle juridique central coordonne et contrôle les actions en matière de droit des sociétés, droit commercial et contentieux.

• Dépendance des sociétés du Groupe

Les sociétés du Groupe ne sont dépendantes à l'égard d'aucun brevet, licence ou contrat d'approvisionnement qui pourrait avoir une importance significative sur leur activité ou leur rentabilité.

• Litiges (voir note IV.16.2 sur les litiges dans l'annexe aux comptes consolidés)

II.2.2.12.6 Risques matières premières et approvisionnements

Afin de « sécuriser » ses approvisionnements, le Groupe s'est attaché à diversifier ses sources dans le cas où les sociétés se trouveraient en relation avec un fournisseur en situation de monopole. Une cartographie des achats a été réalisée afin d'identifier et valoriser les types d'achats communs aux différentes sociétés et d'étudier des possibilités de regroupements. Dans un environnement de fortes pressions à la hausse pour le prix de certaines matières premières, le Groupe étudie au cas par cas l'opportunité de couvrir certaines matières cotées sur un marché organisé ou d'inclure directement des clauses d'indexation dans les contrats d'approvisionnement auprès des fournisseurs, afin de réduire la sensibilité des résultats à l'évolution des cours.

Ainsi, l'activité Papier couvre ses achats de fioul depuis 4 ans et pour l'année 2010 a contracté un instrument financier auprès d'une banque garantissant le cours des achats budgétés pour l'année.

Concernant les achats d'énergie dont les prix sont également soumis à de fortes pressions à la hausse, l'activité Papier a continué d'étudier la possibilité d'adhérer au consortium d'entreprises « Exeltium » visant à acheter de l'électricité au travers d'un contrat de partenariat industriel spécifique, à un prix fixe et « prédéfini » sur une durée de 15 ans. En date du 18 février 2010, la société Gascogne Paper a signifié son engagement ferme et irrévocable pour adhérer au consortium « Exeltium », qui fournira dans un premier temps le quart de sa consommation. Toutefois, Gascogne continuera de bénéficier du Tartam (tarif régulé) jusqu'à mi 2010, celui-ci pouvant se prolonger jusqu'en 2011.

Un dispositif post Tartam (issu de la Commission Champsaur) est en projet (projet de loi NOME).

Les couvertures sont centralisées au niveau du Groupe qui porte les contrats correspondants.

II.2.2.12.7 Risques de marché financier et de financement

Risques de change

En matière commerciale, la politique du Groupe est, sauf cas particulier, de couvrir un budget annuel. Le Groupe est principalement exposé sur le change euro/dollar et dans une moindre mesure sur le change euro/livre sterling. Ces risques sont couverts par un système de netting qui permet à la maison mère de centraliser depuis quatre ans des couvertures sur l'exposition nette de ses filiales, en utilisant principalement des contrats à terme et des contrats dits « participatifs ». Elles sont effectuées dans le cadre de procédures strictes en relation avec la Direction Générale et selon le mode opératoire suivant:

  • Réalisation par chaque branche d'un budget de ventes et d'achats exprimé en devise,
  • Surveillance de l'évolution des taux de change,
  • En fonction des opportunités, et avec les conseils d'un cabinet extérieur, prise de couvertures anticipées avant la fin d'une année N pouvant couvrir tout ou partie des besoins des exercices budgétaires N+1, voire N+2,

• Couvertures majoritairement de type « participatives », de façon à pouvoir bénéficier, le cas échéant, des améliorations de position. La valorisation des couvertures est décrite à la note III.5 des notes annexes aux états financiers consolidés.

Risque de taux

Les couvertures de taux sont centralisées au niveau de la maison mère et réalisées au cas par cas par la Direction Financière.

Dans le cadre de son financement, le Groupe a l'obligation de couvrir 70 % du crédit syndiqué. Ces couvertures contre le risque de hausse des taux ont été mises en place fin 2008. Des swaps receveur taux variable/payeur taux fixe ont été souscrits. Aucune nouvelle couverture n'a été souscrite en 2009 compte tenu de l'évolution des marchés.

Leur valorisation est décrite en note III.5 des notes annexes aux états financiers consolidés.

Risque de contrepartie

Toutes les couvertures sont effectuées auprès d'établissements bancaires de premier plan. Le Groupe n'a pas de placement significatif et n'est donc pas soumis aux risques de contrepartie avec ceux-ci. S'agissant du risque de crédit, des programmes d'assurance SFAC et COFACE ont été mis en place, couvrant les principales sociétés contre les risques de non paiement pour des motifs financiers ou politiques. En 2009, compte tenu de la crise financière et des risques de réduction ou résiliation des assurances crédits, la procédure Groupe de suivi et gestion des risques clients, notamment en cas de dépassement des encours assurés a été fortement renforcée. Cette procédure est coordonnée par le Credit manager groupe, qui établit des situations deux fois par mois, et définit avec chaque directeur général d'activité les niveaux de dépassement maximum autorisés. Le Groupe considère qu'il n'existe pas de concentration particulière de risque de crédit avec une seule contrepartie.

situation financière

Risque de liquidité

Le Groupe a renforcé son financement en 2008 avec d'une part, la signature d'un crédit syndiqué avec un pool de 14 banques, destiné au refinancement de sa dette existante et au financement de sa croissance externe et d'autre part, la mise en place de contrats de factoring et de reverse factoring pour financer son besoin en fonds de roulement.

Ainsi, le financement du Groupe repose principalement sur:

  • Le contrat syndiqué remboursable sur 5 ans,
  • Des lignes de découvert négociées de façon bilatérale,
  • Des opérations de factoring et de reverse factoring.

Le contrat syndiqué contient une clause de défaut (remboursement anticipé) en cas de non respect des covenants financiers :

  • Dette nette/EBITDA inférieur ou égal à 5,6 au 31 décembre 2009
  • EBITDA/frais financiers nets supérieur ou égal à 1,80 au 31 décembre 2009

Cette clause est respectée au 31 décembre 2009.

Le contrat contient également une clause de remboursement anticipé obligatoire partiel en cas « d'excess cash flow consolidé » (désigne le cash flow disponible consolidé diminué du montant des remboursements normaux ou anticipés effectués au titre des crédits et de l'endettement existant non refinancé et des remboursements relatifs à l'endettement supplémentaire du Groupe).

Au 31 décembre 2009, le Groupe est redevable d'un remboursement anticipé s'élevant à 5,1 M€.

Il existe également des contrats de crédit bail et de location longue durée pour quelques actifs immobiliers, des équipements et du matériel roulant, qui reprennent les dispositions classiques de ce type de financement.

Le Groupe s'efforce de maintenir sécurité et équilibre entre ses différentes sources de financement et à l'intérieur de son pool bancaire regroupé dans le contrat de crédit syndiqué. À cet effet, un « cash pooling » a été mis en place depuis 2006, avec notamment la centralisation au niveau de la maison mère de la gestion et des relations avec les partenaires financiers.

II.2.2.12.8 Risques technologiques

Dans un souci d'efficacité et de maîtrise des risques liés à l'information, il a été décidé de créer au niveau du Groupe une Direction Informatique qui s'est structurée et consolidée au cours des quatre dernières années. Les objectifs prioritaires fixés par la Direction générale ont été d'harmoniser, rationaliser, mutualiser et sécuriser les différents systèmes existants dans les activités. Dans ce contexte, l'ensemble de notre architecture, les flux et procédures ont été révisés afin d'arriver à un niveau homogène et conforme aux exigences de nos activités et nos marchés. A titre d'exemple, quelques actions menées :

  • Augmentation des débits et du maillage des réseaux,
  • Répartition des ressources d'exploitation en France sur deux sites distants reliés avec une connexion sécurisée « haut débit »,
  • Mise en œuvre de sécurités croisées entre les serveurs de ces sites,
  • Extension des plateformes « virtualisées » pour un accroissement de la souplesse et de la sécurité des systèmes,
  • Audit et mise à niveau de nos moyens de détection des flux indésirables ou dangereux,
  • Suivi régulier de l'évolution technologique pour assurer un service constant.

Dans la continuité des audits réalisés des années précédentes, un audit des salles informatiques de Dax et Mimizan avait été réalisé en 2008 et a donné lieu à un plan d'amélioration dont la principale évolution a été l'installation de groupes électrogènes en 2009.

Ces actions s'inscrivent dans la durée et dans une démarche systématique de recherche de qualité et de sécurité, afin de conserver dans le temps un niveau technologique adapté aux besoins et évolutions du Groupe.

II.2.2.12.9 Risques sociaux

La société attache une attention particulière à la qualité des relations sociales et au développement du dialogue avec les partenaires sociaux. Lorsque des opérations de réorganisation pouvant avoir une conséquence sur les effectifs sont envisagées, les solutions à mettre en œuvre sont étudiées en concertation avec les syndicats et les représentants du personnel, en conformité avec les dispositions légales. Des dispositifs adaptés sont prévus afin de favoriser les reclassements des salariés concernés au sein ou en dehors du Groupe.

Afin de se prémunir au mieux du risque de perte de ses savoir-faire, le Groupe a mis en place un système d'évaluation et de « Management review » de tous les cadres, contribuant à une meilleure connaissance du potentiel de développement et d'évolution de l'encadrement. Ces revues permettent également de mettre en place des plans de succession concernant les hommes et femmes clés de l'organisation avec, dans certains cas, des mesures propres à les fidéliser et/ou assurer leur remplacement. Par ailleurs, le Groupe a mis en place, avec l'aide d'un cabinet spécialisé, un système de délégation de pouvoirs permettant de clairement identifier et faire reconnaître au niveau de chaque site, les devoirs et responsabilités du management.

En matière de Santé - Sécurité - Environnement, le Groupe souhaite agir durablement pour prévenir les risques professionnels par une amélioration permanente et continue de ses résultats en la matière. D'importantes initiatives et actions ont été engagées depuis 2007 dans ce domaine, ayant notamment conduit à une réduction de 27 % des accidents avec arrêts sur les deux dernières années par rapport à l'année 2007 (voir détails des opérations au § II.2.2.9.2).

II.2.2.12.10 Risques fiscaux

Le Groupe fait l'objet de contrôles fiscaux réguliers réalisés par les autorités fiscales des pays dans lesquels il est présent. Le Groupe travaille en collaboration avec des cabinets spécialisés afin de s'assurer du respect des lois et règlementations fiscales dans chacune de ses filiales.

II.2.2.12.11 Assurances

Le Groupe a mis en place des programmes d'assurance auprès de compagnies de premier plan pour couvrir les principaux risques de Dommages/Pertes d'exploitation, Responsabilité civile avant et après livraison. Ces programmes assurent à l'ensemble des filiales du Groupe des garanties et limites adaptées à leurs besoins. Dans le cadre des programmes d'assurance Responsabilité civile (avant et après livraison) sont notamment couverts, sous réserve des franchises exclusions et limites de couvertures usuelles, les dommages corporels, les dommages matériels et immatériels. Depuis le 1er Janvier 2009, la garantie a été étendue à la Responsabilité professionnelle. Ce programme composé d'une police « Master » souscrite par Gascogne SA regroupe la totalité des sociétés du Groupe ayant leur siège en France, avec extension de garantie en différence de conditions et différences de limites (DIC,DIL) pour toutes les sociétés ayant leur siège à l'étranger qui bénéficient de polices locales.

Dans le cadre du programme d'assurance Dommage/Perte d'exploitation, sont notamment couverts, sous réserve des franchises, exclusions et limites de couverture usuelles, les dommages corporels et matériels, la perte d'exploitation pour les principaux sites du Groupe consécutifs à tout événement d'origine soudaine et accidentelle (tel qu'incendie, tempête, explosion, dommage électrique, vol…). Ce programme est composé d'une police mère adaptée à chacune des activités pour les sites français, et de polices locales dans les sites hors de France.

Activité Capitaux (M?) Franchises (K?)
Responsabilité civile
Avant
livraison
Après
livraison
Dommages
aux biens
Pertes
d'exploitation
Dommages
aux biens
Pertes
d'exploitaion
Bois1 15 15 194 36 8001
Papier 15 15 498 56 1502
Sacs 15 15 232 45 50
Complexes 15 15 242 48 50
Distribution 15 15 33 40 25

Le tableau ci-dessous détaille les risques couverts :

(1) Franchise 800 K€ toute garantie combinée avec minimum 5 jours ouvrés en PE.

(2) Les 8 jours de franchise pour la Branche Papier sont une franchise générale en valeur exposée. Des franchises différentes existent pour la turbine à gaz et la chaudière de récupération chimique.

II.2.2.13 - PRéSENTATION DES RéSOLUTIONS

Affectation du résultat

Le résultat net comptable à prendre en considération pour l'affectation du résultat de – 2 827 829,06 € doit être majoré du report à nouveau de 8 034 355,20 €

Le résultat distribuable est donc de 5 206 526,14 .

Nous vous proposons d'affecter cette somme au compte de report à nouveau.

Il est rappelé le dividende distribué au titre des trois derniers exercices :

Exercices Revenus éligibles à la réfaction de 50 % R
Dividendes Autres revenus distribués evenus non éligibles
à la réfaction de 50 %
2006 3 874 360 €
soit 2 € par action
2007 5 846 049 €
soit 3 € par action
2008 pas de dividende

Le résultat consolidé par action au 31 décembre 2009 ressort à 0,21 € ; le résultat dilué par action ressort, en application des normes IFRS (méthode du rachat d'actions) à 0,21 €.

situation financière

Autorisation d'acheter des actions GASCOGNE

L'autorisation d'acheter des actions Gascogne donnée par l'Assemblée Générale du 25 mai 2009 va expirer le 24 novembre 2010. Nous vous informons qu'au 28 février 2010, votre société détient 40 206 actions Gascogne SA acquises pour un prix total de 2 979 K€. Nous vous demandons d'autoriser le Conseil d'Administration à opérer en bourse pour :

  • Assurer la liquidité de l'action par l'intermédiaire d'un prestataire de service d'investissement au travers d'un contrat de liquidité,
  • Consentir des actions gratuites à certaines catégories de salariés,
  • Remettre les actions en échange ou en paiement dans le cadre d'opérations de croissance externe.

Ces achats s'effectueront sur le maximum de titres permis par la loi dont le prix d'achat unitaire ne devra pas excéder 90 €.

Cette autorisation expirera 18 mois après la date de la présente assemblée.

Jetons de présence

Nous vous demandons de statuer sur le montant des jetons de présence alloués à votre Conseil d'Administration, y compris pour la participation aux Comités spécialisés, que nous vous proposons de fixer à un montant maximal de 160 000 €.

Nomination des Commissaires aux comptes titulaires et des Commissaires aux comptes suppléants

Nous vous proposons de nommer pour une durée de six exercices à compter de 2010 :

  • Commissaire aux comptes titulaire : KPMG Audit IS SAS, domiciliée 3 cours du Triangle 92939 La Défense Cedex
  • Commissaire aux comptes suppléant : KPMG Audit ID SAS domiciliée 3 cours du Triangle 92939 La Défense Cedex
  • Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE et Associés, domiciliée 185 avenue Charles de Gaulle 92200 Neuilly-sur-Seine
  • Commissaire aux comptes suppléant : BEAS Bureau d'Etudes Administratives Sociales et Comptables, domiciliée 9 Villa Houssay 92200 Neuilly-sur-Seine.

II.2.3 RAPPORT DU PRéSIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION SUR LE CONTRôLE INTERNE

Chers Actionnaires,

Conformément à la loi, je viens vous rendre compte des conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil d'Administration, ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la société. Ce rapport a été approuvé par le Conseil d'Administration du 11 mars 2010.

II.2.3.1 PRéPARATION ET ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

Depuis le 5 juillet 2005, le mode d'administration de la société est un Conseil d'Administration. A la date d'établissement du présent rapport, le Conseil d'Administration se compose des onze membres ci-dessous :

  • Yves-Claude ABESCAT Directeur de banque, 66 ans
  • Frédéric DOULCET Chef d'entreprise, 51 ans
  • Jean-Laurent GRANIER Directeur d'une Cie d'assurance, 43 ans
  • Gérard HIGUINEN Administrateur de sociétés, 61 ans
  • Christian MARTIN Expert-comptable, 63 ans
  • Gunther MAUERHOFER Administrateur de sociétés, 70 ans
  • Jérôme MONTOYA Directeur financier, 42 ans
  • Vincent ROUXEL Conseil en stratégie, 61 ans
  • Jean-François SAGLIO Administrateur de sociétés, 73 ans
  • Pierre VERKHOVSKOY Avocat à la Cour, 64 ans
  • François VITTOZ Président-Directeur Général, 56 ans

Le Conseil d'Administration a pris connaissance du code de gouvernement d'entreprise de l'AFEP-MEDEF de décembre 2008 sur la rémunération des dirigeants mandataires sociaux des sociétés cotées. Dans sa séance du 19 décembre 2008, il a considéré que le code AFEP-MEDEF est celui auquel se réfèrera la société pour ses engagements futurs.

Au cours de l'exercice, le Conseil a initié une démarche d'évaluation de son fonctionnement à partir d'un questionnaire remis à chaque administrateur. Le Président du Comité des Rémunérations a rendu compte de la synthèse effectuée au cours de la séance du Conseil du 24 avril 2009. Dans l'ensemble les administrateurs sont satisfaits en ce qui concerne :

  • Le nombre des administrateurs,
  • La composition du Conseil, en termes de compétences,
  • Le fonctionnement du Conseil d'Administration (notamment cohésion, indépendance, fréquence des réunions, assiduité des administrateurs…).

Des propositions d'amélioration ont été soulevées et mises en application au cours de l'année.

Par ailleurs, les Comités ont mis à jour leur charte de fonctionnement conformément aux nouvelles règlementations. Un extrait concernant leur rôle figure au paragraphe II.2.2.10 Politique en matière de gouvernement d'entreprise.

Le Comité des Rémunérations a étendu sa fonction à la sélection des futurs nouveaux administrateurs.

Le règlement intérieur du Conseil a été mis à jour en fonction de ces modifications. Il a été signé par tous les administrateurs.

Le Conseil comprend sept administrateurs considérés comme des « personnalités indépendantes » choisis pour leurs compétences dans des domaines particuliers, ainsi qu'en fonction de leur expérience réussie du management d'entreprises. Par ailleurs, nous précisons qu'ils répondent aux critères d'indépendance tels que visés par le rapport Bouton.

Le calendrier des réunions du Conseil est fixé pour l'exercice suivant lors de l'avant-dernière réunion de l'exercice. Des réunions supplémentaires ont lieu si nécessaire.

Au cours de l'exercice écoulé il y a eu sept réunions du Conseil dont deux téléphoniques.

Les convocations aux réunions du Conseil sont envoyées quinze jours à l'avance, sauf exceptions justifiées par une urgence ponctuelle. Les membres du Conseil sont assidus (taux de présence : 86 %).

Les commissaires aux comptes participent aux réunions du Conseil qui arrêtent les comptes annuels et les comptes semestriels. Au cours de l'exercice, le Conseil a travaillé à partir des dossiers préparés par les différents Comités : stratégie, comptes, rémunération. Le taux de présence des administrateurs à ces Comités est de 92 %.

II.2.3.2 LIMITATION DES POUVOIRS DU PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL

Conformément à la décision de l'Assemblée du 5 juillet 2005, le Directeur Général doit obtenir l'autorisation du Conseil d'Administration dans les cas suivants :

• Pour toute décision d'investissement industriel d'un montant unitaire supérieur à cinq millions d'euros,

  • Pour toute décision relative à une prise de participation supérieure ou égale à 10 % du capital d'une société cotée ou non, ou d'un montant supérieur à cinq millions d'euros (valeur d'entreprise), réalisée par tous moyens y compris par échange de titres,
  • Pour toute décision portant sur le capital susceptible d'entraîner une modification supérieure à 0,5 % des fonds propres de la société.

II.2.3.3 RÉMUNERATION DES MANDATAIRES SOCIAUX

Président-Directeur Général

La rémunération du Président-Directeur Général se compose d'une partie fixe et d'une partie variable appelée bonus.

Le Conseil, sur proposition du Comité des Rémunérations réuni le 18 février 2009, a décidé de maintenir à 450 000 € brut la rémunération fixe du Président-Directeur Général pour l'exercice.

Conformément à ce qui avait été convenu en début d'année, compte tenu d'un contexte de crise économique, aucun bonus n'a été attribué au PDG au titre de l'exercice 2009.

Directeur Financier

Représentant des actionnaires salariés au Conseil d'Administration, le Directeur Financier est rémunéré pour sa fonction technique. A ce titre, il bénéficie, comme les autres cadres dirigeants du Groupe, d'une rémunération fixe annuelle et d'une partie variable, fonction d'objectifs d'excédent brut d'exploitation pour 70 % et d'objectifs personnels pour 30 %.

II.2.3.3.1 Actions gratuites

L'Assemblée Générale du 12 juin 2006 a autorisé le Conseil à émettre des actions gratuites au profit des dirigeants.

Dans ses séances du 22 juin 2006, du 22 septembre 2006 et du 5 juin 2007, le Conseil d'Administration a fixé les conditions de performance et les critères d'attribution d'actions gratuites pour une quantité globale maximum de 42 000 actions.

Les objectifs de résultats n'ayant pas été atteints du fait de la crise en 2008, le minimum prévu dans le règlement du plan d'attribution a été notifié le 10 juin 2009 aux 8 bénéficiaires présents au 31 décembre 2008 et ayant respecté les conditions nécessaires à l'attribution, soit un total de 1 612 actions. Sur ce montant, 939 actions concernent les deux dirigeants administrateurs.

Ces actions doivent être conservées au nominatif pendant un délai minimum de deux ans. Elles sont indisponibles.

II.2.3.3.2 Jetons de présence

L'Assemblée Générale autorise chaque année le montant global des jetons de présence pour l'exercice en cours. Le Conseil d'Administration a décidé de les répartir pour ¾ en rémunération de la participation effective des Administrateurs au Conseil d'Administration et pour ¼ pour leur participation aux différents Comités.

Compte tenu du départ d'un administrateur, les jetons de présence payés au titre de l'exercice 2009 ont été de 165 000 € pour une autorisation de l'Assemblée de 180 000 €.

II.2.3.4 PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE

II.2.3.4.1 ORGANISATION GÉNÉRALE DES PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE

Ce rapport est le résultat d'un recueil d'information et d'analyses réalisées en collaboration avec les différents acteurs du contrôle interne au sein de Gascogne et de ses filiales, aboutissant à la description factuelle de l'environnement de contrôle et des procédures en place.

1. Définition et enjeux du contrôle interne

Le contrôle interne est défini comme un processus mis en œuvre par la direction, et le personnel, sous le contrôle du Comité des Comptes, en vue d'assurer une gestion rigoureuse et efficace du Groupe.

Cette définition implique notamment :

  • Le respect des politiques définies par le Groupe, ainsi que la conformité aux lois et règlementations en vigueur,
  • La sauvegarde des actifs,
  • La prévention des fraudes et erreurs,
  • L'exactitude et l'exhaustivité des informations financières.

En ce sens, le contrôle interne doit contribuer également, à la maîtrise des activités, à l'efficacité des opérations et à l'utilisation efficiente des ressources de la société. Comme tout système de contrôle, il ne peut cependant fournir une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs et à la maîtrise globale des risques auxquels le Groupe peut être confronté.

Le groupe Gascogne inscrit sa démarche dans une perspective dynamique d'adaptation en continu de son dispositif de contrôle interne à la nature de ses activités.

Le Groupe a, par ailleurs, mis en place :

  • Une charte éthique, définissant le comportement des collaborateurs au sein du Groupe (intégrité, sincérité, confidentialité, conflits d'intérêts),
  • Un programme de « compliance » concernant la connaissance et le respect des lois en matière de concurrence, avec une information spécifique et la signature d'une lettre d'engagement individuel.

2. Organisation du contrôle interne

Le Groupe est organisé en cinq activités dans plusieurs pays, renforcées par des fonctions transversales. Le contrôle interne repose sur : • Des dispositifs et des organes d'évaluation et de contrôle,

• Des politiques et procédures.

2.1 Dispositifs de contrôle interne

Parmi les dispositifs généraux de contrôle interne, le Groupe a mis en place :

  • Un auditeur interne en charge de développer et structurer les procédures au niveau de la société mère et des filiales intégrées dans les comptes consolidés et de s'assurer de leur respect,
  • Un contrôleur financier (depuis fin 2008) qui doit notamment veiller au renforcement des procédures de contrôle interne et optimiser la coordination pour la production du reporting et des comptes consolidés.

Le contrôle et la coordination de l'activité des Branches reposent sur l'organisation suivante :

Le Comité Exécutif (Comex) du Groupe :

Il est présidé par le PDG du Groupe et regroupe les Directeurs généraux des activités, le Directeur des Ressources Humaines et le Directeur Financier.

  • Il se réunit mensuellement pour :
  • Examiner l'activité, les perspectives et les résultats de chaque activité,
  • Coordonner les actions transversales,
  • Contrôler la bonne application de la politique générale et des stratégies arrêtées pour chaque activité,
  • Contribuer à la réflexion stratégique.

• Le Comité Financier :

Tous les deux mois environ, le Comité Financier, présidé par le Directeur financier du Groupe réunit les contrôleurs financiers de chaque activité pour :

  • Examiner la situation et les perspectives financières,
  • Faire le point sur les financements en place, les risques de change et de taux, et l'évolution de l'organisation,
  • élaborer et suivre les plans d'actions concernant notamment le reporting, la gestion des actifs, le suivi des produits et des coûts, ainsi que les évolutions d'organisation.

Dans chaque filiale étrangère, est également institué un organe de contrôle, au sein duquel siègent le Directeur général de l'activité et le contrôleur financier. Cet organe se réunit au moins deux fois par an, pour faire le point de la situation, en plus des procédures de « reporting » mensuelles.

2.2 Le manuel de contrôle interne

Depuis 2007, le Groupe construit un manuel de contrôle interne qui devra à terme regrouper l'ensemble des procédures et sera applicable à toutes les entités.

Ce manuel comporte les points suivants :

  • Les pouvoirs et engagements ainsi que les principes de séparation des fonctions,
  • L'ensemble des contrôles internes fondamentaux à mettre en place pour assurer le fonctionnement optimal des principaux processus de l'entreprise.

  • L'ensemble des contrôles internes fondamentaux à mettre en place pour assurer la fiabilité de l'organisation comptable, du reporting et des états financiers au regard des objectifs suivants :

  • Protection des actifs,
  • Exhaustivité des enregistrements comptables,
  • Réalité des transactions,
  • Respect des dates d'enregistrement des transactions,
  • Correcte évaluation des actifs et des passifs,
  • Confidentialité.
  • En 2009, les travaux suivants ont été menés :
  • Revue exhaustive des droits d'accès aux systèmes comptables,
  • Finalisation des revues des cycles opérationnels principaux : achats, ventes, productions/stocks, à l'exception du cycle production de la branche Bois qui sera réalisé en 2010,
  • Poursuite de la constitution d'une base de données intranet sur le contrôle interne. Cette base de données interactive est alimentée et enrichie par tous les acteurs du contrôle interne (contrôleur financier Groupe, contrôleurs financiers Branche, auditeur interne…) avec les points d'audit critiques identifiés sur tous les cycles opérationnels et transversaux. Pour tous ces points, le suivi de leur résolution est également renseigné en temps réel. Elle inclut également tous les points de recommandation sur le contrôle interne identifiés par les commissaires aux comptes, avec également le suivi de leur résolution. Cette base doit devenir l'outil de référence du Groupe en matière de bonnes pratiques et de procédures liées aux procédures de contrôle interne.

En 2010, la revue des cycles opérationnels sera finalisée, et sera poursuivie sur des cycles transverses, tels que les ressources humaines/ paie, les immobilisations, les systèmes d'information.

2.3 La gestion des risques

Des procédures ont été mises en place afin de se prémunir contre les principaux risques identifiés (voir § « Informations sur les risques » dans le rapport de gestion). La Direction Financière du Groupe a notamment mis en place des procédures liées au risque de change et au risque de taux avec les objectifs suivants : maîtriser ces risques dans le Groupe, préserver les marges commerciales et maîtriser le niveau des frais financiers. Cette politique s'inscrit dans un cadre de gestion applicable au Groupe qui définit les cours ou les taux à protéger, la stratégie à adopter et les règles prudentielles à appliquer.

En octobre 2008, le Groupe avait décidé de formaliser son processus de gestion des risques, avec comme première étape l'établissement d'une cartographie des risques couvrant tous les domaines : industriels, environnementaux, commerciaux, technologiques, juridiques, financiers et sociaux.

La cartographie des risques consiste à recenser les risques potentiels qui menacent l'atteinte des objectifs du Groupe, et à les hiérarchiser en fonction de leur impact financier et de leur probabilité de survenance.

La cartographie a été déroulée selon la méthodologie suivante : définition d'une échelle d'évaluation des risques comprise entre 1 et 5, de critères d'impact quantitatifs et qualitatifs, et de l'appétence du Groupe au risque. Dans le cadre de cette démarche, 25 entretiens ont été réalisés auprès des membres du Comex du Groupe (dont le Président), et des membres des Comités de direction des branches.

A l'issue de ce premier exercice, des risques de nature stratégique ont été relevés (déjà connus), et il n'a été recensé aucun risque opérationnel majeur susceptible de menacer l'atteinte des objectifs du Groupe. Le cas échéant, des plans d'actions ont été formalisés.

La cartographie a été finalisée au cours du 1er semestre 2009 et présentée au Comité des Comptes et au Conseil d'Administration. Elle a donné lieu à des plans d'actions, et sera mise à jour régulièrement et ce dès 2010.

2.4 La trésorerie et le financement

La Direction « Trésorerie » gère de façon centralisée la trésorerie du Groupe. Dans un souci de contrôle des risques, des procédures Groupe ont été mises en place, notamment pour la gestion de change, le cash pooling et le netting.

Un important travail de développement de la culture de management par le cash a été entrepris au cours de ces dernières années, principalement au niveau des managers. L'objectif est de sensibiliser les décideurs à l'importance du cash, et de leur donner les moyens d'adapter leur gestion à la situation financière de leur unité.

Un suivi journalier de la trésorerie a été mis en place en 2007, complété début 2008 par un suivi quotidien de l'endettement net du groupe et de chacune des activités et fin 2008 par un reporting groupe de suivi détaillé du résultat financier.

Afin de compléter ce dispositif, un système de gestion prévisionnelle hebdomadaire de trésorerie sur un horizon de 3 mois glissant a été mis en place en 2009.

2.5 Centres de Services Partagés

Depuis 2006, le Groupe développe la mise en place de Centres de Services Partagés (CSP) afin de favoriser le développement de compétences transverses pour améliorer l'efficacité des processus concernés et renforcer le contrôle interne.

Ainsi l'année 2009 a vu la mise en place du CSP Ressources Humaines sur un périmètre partiel France (Bois, Complexes, Distribution) et étendu depuis 2010 à la totalité des sociétés françaises. Dans un premier temps, l'objectif d'uniformisation du traitement de la paie a été atteint, et à partir de 2010, les outils en cours de mise en place permettront de renforcer les outils du reporting social et le suivi des éléments financiers associés.

situation financière

Le CSP Client est opérationnel depuis juin 2008. Ses principales missions sont l'encaissement des règlements clients, le recouvrement et la gestion des risques clients.

En 2009, le dispositif a été complété par la finalisation des procédures de recouvrement et de gestion des risques avec la mise en place d'un outil informatique dédié. Par ailleurs, dans le contexte de crise financière en 2009, une procédure spécifique de suivi des dépassements d'encours clients par rapport aux limites assurées a été mise en place. Ainsi, après une baisse de 31,7 % du coût net externe de la gestion du risque client entre 2007 et 2008, celui-ci est resté stable en 2009 versus 2008 représentant 0,1 % du chiffre d'affaires annuel consolidé, ce qui est satisfaisant dans un contexte économique difficile.

Au niveau des fournisseurs, le Groupe s'est doté d'un outil informatique permettant de centraliser, dématérialiser et stocker les factures fournisseurs. Lancé en 2007 dans l'activité Papier, cet outil a été étendu en 2008 dans les activités Complexes et Sacs en France. Il gère également un système de validation des factures totalement dématérialisé et sécurisé, contribuant ainsi à l'amélioration du contrôle interne.

2.6 Autres dispositifs contribuant au contrôle interne du Groupe

En terme d'environnement de contrôle, et sans avoir un lien direct avec les aspects comptables et financiers, d'autres actions mises en place concourent également à créer un contrôle de proximité dans les différentes activités, notamment :

  • Un dispositif de délégations de pouvoirs, qui détermine les conditions et limites de l'exercice des responsabilités et les pouvoirs d'engagement des responsables de différents niveaux,
  • Au niveau du Groupe, des fonctions centrales (en dehors de la Direction Financière) ont un rôle de pilotage, de coordination, et de contrôle, en particulier :
  • La Direction des ressources Humaines du Groupe participe au recrutement des cadres supérieurs. Les performances des principaux responsables opérationnels et fonctionnels du Groupe font l'objet d'une revue annuelle d'évaluation.
  • Le service juridique du Groupe gère les aspects liés au droit des sociétés, et valide avant signature tous les contrats importants ou aspects juridiques nécessitant une expertise ou une consultation spécifique.

La démarche qualité sur l'ensemble des sites industriels constitue également un élément important du contrôle interne global.

• La gestion du Groupe s'appuie également sur des systèmes d'information avec des logiciels propres à chaque activité (et des logiciels communs pour la comptabilité et la paie), ainsi que sur la création et la mutualisation d'applicatifs transversaux, comme outils de normalisation, de structuration et de sécurisation des processus.

2.7. Surveillance du dispositif de contrôle

  • Le Conseil d'Administration du Groupe s'est doté d'un Comité des Comptes dont les principales missions, et le nombre de réunions sont décrites dans le chapitre « Gouvernement d'entreprise ». Il joue un rôle important dans le pilotage du contrôle interne puisqu'il a notamment pour mission :
  • D'examiner le programme de contrôle interne, et de s'assurer de son suivi au travers des réunions périodiques,
  • De s'assurer du suivi des recommandations préconisées par les commissaires aux comptes,
  • D'examiner et évaluer toute question relative à l'établissement, au contrôle et à la publication des documents financiers diffusés par le Groupe dans le cadre des arrêtés de comptes,
  • De se tenir informé et de veiller à l'évolution des travaux dans le domaine de la gestion des risques.

• La fonction d'audit interne du Groupe qui a pour mission de contrôler la bonne application des procédures, reporte à la Direction Financière, ainsi qu'au Comité des Comptes. Elle s'appuie également sur les travaux et rapports des commissaires aux comptes dans le cadre de leurs travaux sur la certification des comptes.

II.2.3.4.2 PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE RELATIVES À L'ÉLABORATION ET AU TRAITEMENT DE L'INFORMATION FINANCIÈRE ET COMPTABLE

Gascogne se montre particulièrement sensible aux enjeux du contrôle interne, notamment dans les domaines comptable et financier, où la fiabilité des informations revêt une importance majeure.

Procédures de budget et de reporting

Les processus de reporting et de budget peuvent être résumés comme suit :

  • Etablissement et approbation d'un budget détaillé annuel mensualisé (compte de résultat et bilan)
  • Etablissement de budgets :
  • Commerciaux détaillés (produits, zones géographiques…),
  • Résultats par sites,
  • Effectifs (ressources humaines),
  • Industriels (production et résultat par établissement),
  • Investissements industriels,
  • Résultats et bilans par société.
  • Reporting mensuel par établissement, puis par société et par activité détaillant les résultats, ainsi que les indicateurs physiques principaux,
  • Analyse mensuelle des résultats au regard du budget et de l'année N-1,
  • Actualisation des prévisions trois fois par an.

Les processus budgétaires et de reporting ont été établis avec des outils communs, des règles comptables et financières homogènes à l'ensemble du Groupe, permettant ainsi une uniformisation des données de gestion et de pilotage.

En 2009, le reporting a été renforcé avec la mise en place :

  • D'un reporting automatisé mensuel plus détaillé intégrant notamment la décomposition du chiffre d'affaires et des achats par grandes familles de produits, déclinées en volumes/prix afin de permettre un suivi au plus fin des évolutions de marché.
  • D'un tableau de bord financier mensuel reprenant l'ensemble des indicateurs clés notamment :
  • Endettement net et utilisation des lignes de crédit,
  • Analyse du résultat financier,
  • Suivi des taux financiers,
  • Calcul des covenants sur une base 12 mois glissants,
  • Suivi des opérations de change.

Procédures d'élaboration et de contrôle des comptes

Les outils et processus en amont des arrêtés des comptes, veillent à garantir la traduction comptable des événements intervenus selon les principes de réalité, d'exhaustivité ainsi que du correct rattachement comptable à l'exercice de leur réalisation.

Une consolidation des comptes du Groupe est réalisée tous les semestres (bilan, compte de résultat, tableaux des flux de trésorerie et de variation des capitaux propres). Cette consolidation est rapprochée avec les données du reporting.

Les procédures de pré-clôture en mai pour la clôture semestrielle, et en octobre pour la clôture annuelle mises en place depuis 2005 permettent en amont, d'arrêter les options comptables majeures validées par les commissaires aux comptes et fiabiliser les arrêtés de comptes.

La société mère utilise les systèmes comptables (logiciels) Anaël pour les comptes de la holding et Sage Concept pour la consolidation des comptes des filiales.

Ces logiciels communs ont pour objectif de remonter, au travers d'une liasse de reporting standard, les informations comptables et financières de façon homogène, nécessaires à l'action de la Direction Générale et à l'information du public.

Les liasses de consolidation et leur conformité aux règles comptables du Groupe font l'objet d'une revue systématique par les auditeurs locaux.

II.2.3.4.3. CONCLUSION ET PROSPECTIVES

Conformément à son principe d'amélioration continue, l'année 2010 devra constituer pour Gascogne une nouvelle étape dans l'optimisation de ses processus. Ainsi, le plan d'actions 2010 sera essentiellement axé sur les éléments suivants :

  • Poursuite de la mise en place des procédures de contrôle interne,
  • Poursuite de la rédaction des procédures pour le manuel financier du Groupe,
  • Mise à jour de la cartographie des risques,
  • Déploiement et exploitation des outils d'analyse,
  • Formalisation de la feuille de route Responsabilité Sociale et Environnementale.

Ces objectifs seront conduits avec le souci de préserver une vision dynamique du contrôle interne, en s'appuyant avant tout sur les compétences, le sens des responsabilités et l'implication de l'ensemble de ses collaborateurs.

Le 11 mars 2010 Le Président du Conseil d'Administration

II.3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 2009

II.3.1 – COMPTE DE RÉSULTAT GLOBAL CONSOLIDÉ

(En milliers d'euros) Notes Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Chiffre d'affaires V.1 552 081 608 701 632 545
Variation des stocks des produits en cours et produits finis V.2 (10 701) 2 425 6 673
Achats consommés V.3 (261 977) (332 187) (342 831)
Charges externes (127 600) (126 532) (132 921)
Frais de personnel V.4 (120 284) (121 223) (122 816)
Impôts et taxes (10 411) (9 263) (10 226)
Dotations aux amortissements (22 653) (21 660) (20 162)
(Dotations) Reprises de provisions V.5 (797) 1 892 2 273
Autres produits et charges d'exploitation V.6 4 673 2 538 123
Résultat opérationnel courant 2 331 4 691 12 658
Autres produits et charges opérationnels V.7 9 241 4 613 12 445
Résultat opérationnel 11 572 9 304 25 103
Coût de l'endettement financier net (8 984) (8 873) (7 140)
Autres produits et charges financiers (863) (298) (723)
Charges financières V.8 (9 847) (9 171) (7 863)
Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence V.9 134 (54) (51)
Résultat avant impôt 1 859 79 17 189
Impôt sur le résultat V.10 (1 443) 1 322 (4 787)
Résultat de l'ensemble consolidé 416 1 401 12 402
Attribuable à :
. Actionnaires de Gascogne 416 1 395 12 355
. Intérêts minoritaires 6 47
Résultat de base par action (en €) V.11 0,21 0,71 6,42
Résultat dilué par action (en €) V.11 0,21 0,71 6,38
Résultat de l'ensemble consolidé 416 1 401 12 402
Variation des écarts de conversion (176) 2 (152)
Variation de juste valeur des instruments financiers 1 203 (4 183) 545
Impôts sur les opérations en capitaux propres (414) 1 440 (140)
Produits et charges comptabilisés directement en capitaux propres 613 (2 741) 253
Résultat global de l'ensemble consolidé 1 029 (1 340) 12 655
Attribuable à :
. Actionnaires de Gascogne SA 1 029 (1 345) 12 608
. Intérêts minoritaires 5 47

II.3.2 – BILAN CONSOLIDÉ

(En milliers d'euros) Notes E xercice 2009 E xercice 2008 E xercice 2007
Actif
Immobilisations incorporelles IV.2 32 557 37 884 40 307
Immobilisations corporelles IV.3 212 833 196 925 184 763
Titres mis en équivalence IV.4 2 740 2 462 2 524
Actifs financiers non courants IV.5 6 633 7 566 2 673
Impôts différés actif IV.6 2 425 2 561 1 665
Actif non courant 257 188 247 398 231 932
Stocks IV.7 114 715 130 824 131 639
Clients et autres débiteurs IV.8 107 573 128 596 163 707
Autres actifs courants IV.9 6 694 1 437 492
Impôt sur les bénéfices à récupérer IV.19 2 024 4 802 918
Actifs financiers courants IV.5 814 511 766
Trésorerie et équivalents de trésorerie IV.12 26 743 29 045 29 513
Actif courant 258 563 295 215 327 035
Total de l'actif 515 751 542 613 558 967

Capitaux propres et passif

(En milliers d'euros) Notes E xercice 2009 E xercice 2008 E xercice 2007
Capitaux propres IV.10
Capital 29 909 29 909 29 903
Primes d'émission, de fusion, d'apport 44 561 44 561 44 539
Réserves consolidées 112 029 110 782 103 844
Réserves liées à la variation de juste valeur
des instruments financiers (1 660) (2 449) 294
Actions propres (3 121) (3 454) (3 118)
Ecarts de conversion (624) (448) (451)
Résultat consolidé 416 1 395 12 355
Capitaux propres, part du groupe 181 510 180 296 187 366
Intérêts minoritaires 38 166 191
Total des capitaux propres consolidés 181 548 180 462 187 557
Passif
Emprunts et dettes financières, part à plus d'un an IV.12 93 571 11 702 58 877
Engagements de retraite et autres avantages IV.15 15 931 15 299 16 092
Provisions, part à plus d'un an IV.16 2 491 3 336 2 962
Autres passifs non courants IV.18 6 540 8 244 12 091
Impôts différés passif IV.6 10 977 9 375 11 294
Passif non courant 129 510 47 956 101 316
Emprunts et dettes financières, part à moins d'un an * IV.12 47 748 134 869 88 795
Provisions, part à moins d'un an IV.16 14 565 16 819 14 177
Fournisseurs et autres créditeurs IV.17 131 252 149 346 162 098
Autres passifs courants IV.18 10 816 12 793 4 011
Impôt sur les bénéfices à payer IV.19 312 368 1 013
Passif courant 204 693 314 195 270 094
Total du passif 334 203 362 151 371 410
Total du passif et des capitaux propres 515 751 542 613 558 967
* dont concours bancaires et soldes créditeurs de banque 36 693 56 803 66 660

II.3.3 – TABLEAU DES FLUX DE TRéSORERIE CONSOLIDés

(En milliers d'euros)
E
xercice 2009 E xercice 2008 E xercice 2007
Résultat net de l'ensemble consolidé 416 1 401 12 402
Charge d'impôt 1 443 (1 322) 4 787
Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence (134) 54 51
Charges financières 9 847 9 171 7 863
Dotations aux amortissements 22 653 21 660 20 162
Dotations (reprises) aux provisions (11 955) (6 064) (12 806)
Pertes (profits) sur cessions d'actifs immobilisés (2 497) (1 111) (2 468)
Autres charges (produits) non générateurs de flux (935) (866) (107)
Capacité d'autofinancement avant impôts, quote-part des sociétés
mises en équivalence et charges financières 18 838 22 923 29 884
Variation des stocks 13 045 1 143 (9 275)
Variation des clients et autres débiteurs 18 809 35 819 (1 210)
Variation des fournisseurs et autres créditeurs (15 409) (13 615) 12 971
Variation des autres créances et dettes (50) (108) 81
Flux générés par l'activité 35 233 46 162 32 451
Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence 8 20
Intérêts payés (9 686) (9 970) (7 748)
Impôts payés 2 602 (5 020) (862)
Flux de trésorerie opérationnels (A) 28 149 31 180 23 861
Acquisitions d'immobilisations * (27 591) (29 078) (19 848)
Cessions d'immobilisations ** 7 106 5 492 3 608
Décalages de trésorerie liés aux opérations d'investissement (2 472) 3 222 (769)
Acquisition de filiale sous déduction de la trésorerie acquise (100) (1 044)
Flux de trésorerie d'investissement (B) (23 057) (20 364) (18 053)
Excédent (besoin) de financement (A) + (B) 5 092 10 816 5 808
Dividendes versés au cours de l'exercice par la société mère (5 851) (3 874)
Augmentation de capital 28 2 844
Subventions d'investissement reçues 3 086 573 461
Augmentation (Diminution) des dettes financières 11 032 4 135 10 610
Décalages de trésorerie liés aux opérations de financement (1 136) (287) 262
Flux de trésorerie de financement (C) 12 982 (1 402) 10 303
Variation de la trésorerie nette (A) + (B) + (C) 18 074 9 414 16 111
Autres mouvements (170) (7) 166

* Dont les dépôts versés en 2008 dans le cadre de l'affacturage à hauteur de 4,6 M€.

** Dont la baisse sur 2009 des dépôts versés dans le cadre de l'affacturage à hauteur de 1 M€.

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture (27 845) (37 252) (53 529)
Variation de la trésorerie nette (A) + (B) + (C) 18 074 9 414 16 111
Autres mouvements (dont variation de change) (170) (7) 166
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture (9 941) (27 845) (37 252)

(En milliers d'euros) Capital Primes Réserves Réserves Actions Ecarts de Capitaux Minoritaires Capitaux d'émission et résultat liées à la propres conversion propres propres de fusion consolidés variation de part du d'apport juste valeur Groupe des instruments financiers Situation au 31/12/2006 29 256 42 342 107 679 (111) (3 118) (299) 175 749 144 175 893 Variation de la juste valeur des instruments financiers – – – 405 – – 405 – 405 Différences de conversion – – – – – (152) (152) – (152) Résultat net de la période – – 12 355 – – – 12 355 47 12 402 Total des produits et des charges comptabilisés au titre de la période – – 12 355 405 (152) 12 608 47 12 655 Augmentation de capital 647 2 197 – – – 2 844 – 2 844 Dividende distribué – – (3 874) – – (3 874) – (3 874) Paiements fondés sur des actions – – 275 – – 275 – 275 Autres variations – – (236) – – (236) – (236) Situation au 31/12/2007 29 903 44 539 116 199 294 (3 118) (451) 187 366 191 187 557 Autres éléments du résultat global – – – (2 743) – 3 (2 740) – (2 740) Résultat net de la période – – 1 395 – – – 1 395 6 1 401 Total des produits et des charges comptabilisés au titre de la période – – 1 395 (2 743) – 3 (1 345) 6 (1 339) Augmentation de capital 6 22 – – – – 28 – 28 Dividende distribué – – (5 845) – – – (5 845) (6) (5 851) Paiements fondés sur des actions – – (322) – - – (322) – (322) Autocontrôle – – – – (336) – (336) – (336) Autres éléments comptabilisés en capitaux propres – – 750 – – – 750 (25) 725 Situation au 31/12/2008 29 909 44 561 112 177 (2 449) (3 454) (448) 180 296 166 180 462 Autres éléments du résultat global – – – 789 – (176) 613 – 613 Résultat net de la période – – 416 – – 416 – 416 Total des produits et des charges comptabilisés au titre de la période – – 416 789 – (176) 1 029 – 1 029 Augmentation de capital – – – – – – – – – Dividende distribué – – – – – – – – – Paiements fondés sur des actions – – – – – – – – – Autocontrôle – – (208) – 333 – 125 – 125 Autres éléments comptabilisés en capitaux propres – – 60 – – – 60 (128) (68) Situation au 31/12/2009 29 909 44 561 112 445 (1 660) (3 121) (624) 181 510 38 181 548

II.3.4 – TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDéS

II.3.5 NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

I. ENTITÉ PRÉSENTANT LES ÉTATS FINANCIERS P. 39
II. BASES DE PRÉPARA
TION
P. 39
III. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES P. 41
IV. NOTES SUR DES POSTES DU BILAN P. 50
IV.1 Modification du périmètre de consolidation P. 50
IV.2 Immobilisations incorporelles P. 51
IV.3 Immobilisations corporelles P. 53
IV.4 Titres mis en équivalence P. 55
IV.5 Actifs financiers P. 56
IV.6 Impôts différés P. 56
IV.7 Stocks P. 57
IV.8 Clients et autres débiteurs P. 57
IV.9 Autres actifs courants P. 57
IV.10 Capitaux propres P. 58
IV.11 Plans d'options d'achat d'actions et attribution d'actions gratuites P. 58
IV.12 Emprunts et dettes financières, trésorerie et équivalents de trésorerie P. 60
IV.13 Juste valeur des instruments financiers et catégories comptables P. 63
IV.14 Gestion des risques financiers P. 67
IV.15 Engagements de retraite et autres avantages P. 71
IV.16 Provisions P. 74
IV.17 Fournisseurs et autres créditeurs P. 75
IV.18 Autres passifs P. 76
IV.19 Impôts sur les bénéfices à récupérer et à payer P. 76
V. NOTES SUR DES POSTES DU COMPTE DE RÉSULTAT P. 76
V.1 Chiffre d'affaires P. 76
V.2 Variation des stocks de produits finis et en-cours P. 76
V.3 Achats consommés P. 77
V.4 Frais de personnel P. 77
V.5 (Dotations) Reprises de provisions pour risques et charges P. 77
V.6 Autres produits et charges d'exploitation P. 78
V.7 Autres produits et charges opérationnels P. 78
V.8 Charges financières P. 80
V.9 Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence P. 80
V.10 Impôt sur le résultat P. 80
V.11 Résultat par action P. 81
VI. AUTRES INFORMA
TIONS
P. 82
VI.1 Informations sectorielles P. 82
VI.2 Parties liées P. 83
VI.3 Engagements hors bilan P. 84
VI.4 Evénements postérieurs à la clôture P. 85

I. – ENTITÉ PRESENTANT LES ETATS FINANCIERS

Gascogne SA est une entreprise domiciliée en France. Le siège social de la société est situé 650, avenue Pierre Benoit, 40990, Saint-Paullès-Dax. Les états financiers consolidés de Gascogne SA pour l'exercice clos le 31 décembre 2009 comprennent la société consolidante et ses filiales (l'ensemble désigné comme le « Groupe ») et la quote-part du Groupe dans les entreprises associées. Les principales activités de Gascogne sont la transformation du bois, la production de papier, de sacs et de complexes et la distribution d'emballages.

Les états financiers consolidés du Groupe pour l'exercice clos le 31 décembre 2008, ainsi que les états financiers consolidés intermédiaires résumés pour les 6 mois écoulés au 30 juin 2009, sont disponibles sur demande au siège social ou sur www.groupe-gascogne.com.

II.- BASES DE PRÉPARATION

II.1. Déclaration de conformité

Les états financiers consolidés ont été établis en conformité avec les IFRS (International Financial Reporting Standards) telles qu'adoptées par l'Union Européenne au 31 décembre 2009 (règlement 1606/2002 du 19 juillet 2002).

Le référentiel IFRS adopté par l'Union européenne au 31 décembre 2009 est disponible à la rubrique Normes et interprétations IAS/IFRS, SIC et IFRIC adoptées par la Commission sur le site suivant : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm.

Les états financiers ont été arrêtés par le Conseil d'Administration le 11 mars 2010 et seront soumis pour approbation à la prochaine Assemblée Générale Ordinaire du 2 juin 2010.

II.2. Bases d'évaluation

Les états financiers sont établis selon la convention du coût historique à l'exception des instruments financiers dérivés qui sont évalués à leur juste valeur et des passifs résultant de transactions dont le paiement est fondé sur des actions évaluées à la juste valeur.

II.3. Nouvelles normes IFRS

II.3.1. Nouvelles normes, amendements et interprétations en vigueur au sein de l'Union Européenne applicables aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2009

Le Groupe a appliqué à ses comptes consolidés les amendements de normes et les interprétations entrés en vigueur au 1er janvier 2009 et adoptés par l'Union Européenne.

Les textes ayant un impact sur les états financiers consolidés du Groupe sont :

> l'amendement de la norme IAS 1 – Présentation des états financiers

En application de l'amendement de la norme IAS 1, le Groupe présente toutes les variations de capitaux propres relatives aux propriétaires de la Société uniquement dans l'état de variation des capitaux propres tandis que les variations de capitaux propres qui ne concernent pas les propriétaires sont également présentées dans l'état du résultat global. Les informations comparatives ont été retraitées pour être mises en conformité avec la norme révisée. Ce changement qui n'affecte que la présentation n'a aucun impact sur les résultats par action.

> l'amendement de la norme IAS 23 – Coûts d'emprunt, relatif à la suppression de l'option de comptabilisation en charges des coûts financiers des actifs qualifiés

Le Groupe incorpore les coûts d'emprunt qui sont directement attribuables à l'acquisition, la construction ou la production d'un actif qualifié dans le coût de cet actif, dès lors que la date de commencement pour l'incorporation au coût de cet actif des coûts d'emprunt est égale ou postérieure au 1er janvier 2009. Antérieurement, le Groupe comptabilisait immédiatement en charges tous les coûts d'emprunt. Ce changement de méthode résultant de l'application d'IAS 23 « Coûts d'emprunt » est comptabilisé de façon prospective conformément aux dispositions transitoires de cette norme ; les chiffres comparatifs ne sont pas retraités. Ce changement n'a eu aucun impact au 31 décembre 2009 sur les actifs, le résultat et les résultats par action.

> la norme IFRS 8 – Secteurs opérationnels

La norme IFRS 8 requiert une modification de la présentation de la note relative à l'information sectorielle qui est basée sur le reporting interne régulièrement examiné par le principal décideur opérationnel du Groupe, afin d'évaluer la performance de chaque secteur et de leur allouer des ressources. En 2008, le Groupe présentait déjà une information sectorielle basée sur ses secteurs d'activité et ses secteurs géographiques et donc selon « l'approche de la direction » continue en 2009 à présenter une information sectorielle par secteur d'activité.

l'amendement de la norme IFRS 7 – Instruments financiers : informations à fournir relatives aux informations sur la juste valeur et le risque de liquidité

  • Les autres textes suivant, qui sont d'application obligatoire en 2009 ne trouvent pas à s'appliquer sur les comptes du Groupe :
  • L'interprétation IFRIC 13 Programmes de fidélisation des clients,
  • L'amendement des normes IAS 1/IAS 32 Instruments financiers remboursables par anticipation à la juste valeur et obligations en cas de liquidation,
  • L'amendement de la norme IFRS 2 Paiements fondés sur des actions Conditions d'acquisition des droits et annulations,
  • Les amendements d'IFRIC 9 et IAS 39 relatifs à la réévaluation des dérivés incorporés,
  • L'amendement à IFRS 1 et IAS 27 Coût d'une participation dans une filiale, une joint venture ou une entreprise associée,
  • L'interprétation IFRIC 11 IFRS 2 Actions propres et transactions intragroupe,
  • L'interprétation IFRIC 14 Actifs de régime à prestations définies et obligation de financement minimum.

II.3.2. Nouvelles normes, amendements et interprétations non encore appliquées

De nouvelles normes, amendements de normes et interprétations ne sont pas encore en vigueur pour les exercices clôturant le 31 décembre 2009, et n'ont pas été appliqués par anticipation pour la préparation des états financiers consolidés :

  • La norme IFRS 3 révisée Regroupements d'entreprise,
  • La norme IAS 27 révisée Etats financiers consolidés et individuels,
  • L'amendement d'IAS 39 relatif aux éléments éligibles à la comptabilité de couverture,
  • L'amendement d'IAS 32 relatif au classement des droits de souscription émis,
  • L'amendement d'IFRS 2 relatif aux transactions intragroupe dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie,
  • L'interprétation IFRIC 12 Accords de concession de services,
  • L'interprétation IFRIC 15 Accords pour la construction de biens immobiliers,
  • L'interprétation IFRIC 16 Couverture d'un investissement net dans une activité à l'étranger,
  • L'interprétation IFRIC 17 Distributions en nature aux actionnaires,
  • L'interprétation IFRIC 18 Transferts d'actifs des clients,
  • L'interprétation IFRIC 19 Dettes financières réglées par des instruments de capitaux propres.

Ces textes ne devraient pas avoir d'impact significatif sur les états financiers du Groupe.

II.4. Changement de présentation comptable

Le Groupe n'a pas opéré de changement de présentation comptable en dehors de l'état du résultat global en application de l'amendement de la norme IAS 1.

II.5. Monnaie fonctionnelle et de présentation

Les états financiers consolidés sont présentés en euro qui est la monnaie fonctionnelle de Gascogne. Toutes les données financières présentées en euro sont arrondies au millier d'euros le plus proche.

II.6. Recours à des estimations et aux jugements

L'établissement des comptes consolidés, conformément aux règles édictées par les IFRS, implique que la direction procède à un certain nombre d'estimations et retienne certaines hypothèses qui ont une incidence sur les montants portés à l'actif et au passif, tels que les amortissements et les provisions, sur l'information financière relative aux actifs et passifs éventuels à la date d'arrêté des comptes consolidés et sur les montants portés aux comptes de produits et de charges au cours de l'exercice. Ces estimations sont fondées sur l'hypothèse de la continuité d'exploitation et sont établies en fonction des informations disponibles lors de leur établissement. Les estimations peuvent être révisées si les circonstances sur lesquelles elles étaient fondées évoluent ou à la suite de nouvelles informations. Les résultats réels peuvent être différents de ces estimations.

Les principales estimations faites par la direction lors de l'établissement des états financiers portent principalement sur les hypothèses retenues pour le calcul des engagements de retraite, des pertes de valeur d'actifs, des provisions.

L'exercice 2009 a été marqué par la poursuite de la crise économique et financière dont l'ampleur et la durée au-delà du 31 décembre 2009 ne peuvent être anticipées avec précision. Les comptes consolidés de l'exercice ont été établis par référence à cet environnement immédiat, notamment pour la valorisation des investissements, placements, ou la recouvrabilité des créances commerciales. Les actifs dont la valeur s'apprécie par référence à des perspectives à plus long terme, en particulier les actifs incorporels, ont été évalués dans le cadre d'hypothèses prenant en compte une crise économique et financière dont la durée serait limitée dans le temps, en particulier dans ses effets sur les flux de trésorerie futurs résultant de l'activité, les paramètres financiers utilisés pour ces valorisations étant toutefois ceux prévalant sur le marché à la date de clôture.

II.7. Rappel des principales options de première application des IFRS

Les principaux retraitements lors du passage aux IFRS à la date de transition au 1er janvier 2004 et qui continuent à produire leurs effets postérieurement à cette date concerne l'application des normes IAS 16 Immobilisations corporelles, IAS 38 Immobilisations incorporelles d'une part et la norme IAS 36 Dépréciation d'actifs d'autre part.

II.7.1. Immobilisations corporelles et incorporelles

Les durées d'utilité des immobilisations corporelles et incorporelles ont été revues et la méthode des composants appliquée. Cela a eu pour effet d'allonger dans beaucoup de cas les durées d'utilité retenues par rapport aux anciennes durées de vie en vigueur. En conséquence, les valeurs brutes étant inchangées, les amortissements cumulés ont été réduits et les dotations aux amortissements réduites. Au bilan d'ouverture du 1er janvier 2004, les immobilisations corporelles et incorporelles nettes ont été augmentées (diminution des amortissements cumulés). En contrepartie, les capitaux propres et l'impôt différé net passif ont été augmentés. Au total, ce retraitement a conduit à augmenter les capitaux propres au 1er janvier 2004 pour 50 M€.

II.7.2. Dépréciations d'actifs

Les actifs (goodwills, immobilisations incorporelles et corporelles) sont testés suivant les modalités définies par la norme et décrites dans la note III.9.

Au bilan d'ouverture du 1er janvier 2004, les goodwills, immobilisations incorporelles et corporelles nettes ont été diminués. En contrepartie, les capitaux propres et l'impôt différé net passif ont été diminués.

Au total, ce retraitement a diminué les capitaux propres au 1er janvier 2004 pour 45 M€.

III. – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES

Cette note détaille les principes comptables retenus par le Groupe, en accord avec les IFRS. Les méthodes comptables exposées ci-dessous ont été appliquées de façon permanente à l'ensemble des périodes présentées dans les états financiers consolidés.

III.1. Périmètre et méthodes de consolidation

III.1.1. Méthodes de consolidation

Une filiale est une entité contrôlée par le Groupe. Le contrôle s'entend comme le pouvoir de diriger les politiques opérationnelles et financières d'une entreprise afin d'obtenir des avantages de ses activités. Pour apprécier le contrôle, les droits de vote potentiels qui sont actuellement exerçables ou convertibles sont pris en considération.

Les états financiers des filiales sont inclus dans les états financiers consolidés à partir de la date à laquelle le contrôle est obtenu jusqu'à la date à laquelle le contrôle cesse.

Les filiales sont consolidées par intégration globale. Le cas échéant, des retraitements sont effectués sur les états financiers des filiales pour aligner les principes comptables utilisés avec ceux des autres entreprises du périmètre de consolidation. Toutes les transactions et soldes intra groupe sont éliminés.

La mise en équivalence s'applique à toutes les entreprises associées dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable, laquelle est présumée lorsque le pourcentage de droits de vote détenus est supérieur ou égal à 20 %.

III.1.2. Périmètre de consolidation

Sociétés consolidées par intégration globale :

Sociétés Siège social N° de SIREN % de contrôle % d'intérêt
FINANCIER
Gascogne 40990 F-Saint Paul lès Dax 895750412
Gascogne Habitat Bois 40990 F-Saint Paul lès Dax 421228701 100,00 100,00
Gascogne Deutschland Wieda (Allemagne) HRB54618 100,00 100,00
Gascogne UK Worksop - (Royaume Uni) 2873736 (GB) 100,00 100,00
ACTIVITE BOIS
Foresco 40210 F-Escource 388628166 100,00 100,00
Forestière de Gascogne 40210 F-Escource 323491662 100,00 100,00
Gascogne Wood Products 40210 F-Escource 501719413 100,00 100,00
Gascogne Wood Products Ibérica San Sebastian (Espagne) M.09.112.929 100,00 100,00
Allwood France 65300 F-Campistrou 349772624 100,00 100,00
Gascogne All Wood 4020 Liège (Belgique) BE-425608482 99,33 99,33
ACTIVITE PAPIER
Gascogne Paper 40200 F-Mimizan 334612967 100,00 100,00
Papeteries de Gascogne GmbH Münster (Allemagne) HRB1009 100,00 100,00
Gascogne Spain Barcelone (Espagne) 29487F141B152448 100,00 100,00
Gascogne Italia Milan (Italie) M3090005/7762/5 51,00 51,00
Gascogne USA Atlanta (Geo. USA) CBP-2.953.531 100,00 100,00
Depland 87200 F-Saint Junien 760500587 100,00 100,00
ACTIVITE SACS
Gascogne Sack 40200 F-Mimizan 493467989 100,00 100,00
Gascogne Sack Deutschland Gmbh Wieda (Allemagne) HRB 1200 55 100,00 100,00
Aigis Athènes (Grèce) 13138/01AT/B/86/49 100,00 100,00
Gascogne Sack Tunisia Radès (Tunisie) B0233542005 99,99 99,99
ACTIVITE COMPLEXES
Gascogne Laminates 40100 F-Dax 312757347 100,00 100,00
Gascogne Laminates Switzerland Martigny (Suisse) CH-621.3.0001.891-1 100,00 100,00
Gascogne Laminates Germany Düren (Allemagne) HRB3891 100,00 100,00
Kris Duff Management Sacramento (Cal. USA) EIN 68-0416774 100,00 100,00
Mupa Emballages 40100 F-Dax 389613498 100,00 100,00
ACTIVITE DISTRIBUTION
Cenpac 40100 F-Dax 652051830 100,00 100,00
Aquitaine Landes Industries 40100 F-Dax 421228545 100,00 100,00

Sociétés consolidées par mise en équivalence :

Sociétés Siège social N° de SIREN % de contrôle % d'intérêt
ACTIVITE BOIS
Scieries des Landes de Gascogne 40260 F-Lesperon 501611206 19,75 19,75
ACTIVITE SACS
Sacchificio Veneto Grezzana (Italie) V4720 40,00 40,00

Il n'y a pas de société consolidée par intégration proportionnelle.

III.2. Présentation des états financiers

Les états financiers de Gascogne sont présentés suivant les principes de la norme IAS1 « Présentation des états financiers ». Ils sont constitués du compte de résultat, du bilan, du tableau de variation des capitaux propres, du tableau des flux de trésorerie et des notes annexes.

III.2.1. Compte de résultat

Le Groupe a opté pour la méthode de présentation des charges par nature qui consiste à regrouper les charges du compte de résultat selon leur nature.

III.2.2. Bilan

Les actifs et passifs liés au cycle d'exploitation et ceux ayant une maturité de moins de douze mois à compter de l'arrêté des comptes de la période sont classés en courant. Les autres actifs et passifs sont classés en non courant.

III.2.3. Variation des capitaux propres

  • Le tableau de variation des capitaux propres présente :
  • les variations résultant des transactions sur le capital et les distributions,
  • le résultat net de l'exercice,
  • les profits et pertes comptabilisés directement dans les capitaux propres,
  • l'effet cumulé des changements de méthode comptables.

III.2.4. Tableau de flux de trésorerie

Pour l'établissement du tableau de flux de trésorerie, le Groupe a opté pour la méthode indirecte suivant les dispositions de la norme IAS 7 « Tableau de flux de trésorerie ». La méthode indirecte consiste à déterminer les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles en partant du résultat qui est ajusté :

  • des transactions sans incidence sur la trésorerie,
  • de tout report ou régularisation d'encaissements ou de décaissements opérationnels passés ou futurs,
  • des éléments de produits ou de charges liés aux flux de trésorerie concernant les investissements ou le financement.

III.3. Information sectorielle

Conformément à la norme IFRS8 «Secteurs opérationnels», et compte tenu de l'organisation interne du Groupe en terme de management et de reporting, le Groupe présente une information sectorielle par secteur d'activité.

Le Groupe dispose de 5 secteurs à présenter, comme décrit ci-après, qui correspondent aux unités opérationnelles stratégiques du Groupe. Les unités opérationnelles stratégiques du Groupe offrent des produits et des services distincts et sont dirigées séparément dans la mesure où elles nécessitent la mise en œuvre de stratégies technologiques et commerciales différentes. Les opérations réalisées dans chacun des secteurs présentés du Groupe sont résumées ainsi :

  • activité Bois : la production de bois d'œuvre et de trituration, parquets, lambris finis, moulures, panneaux, aménagement et accessoires,
  • activité Papier : la fabrication de papier kraft naturel frictionné et kraft naturel pour sacs,
  • activité Sacs : la production de sacs petite, moyenne et grande contenances,
  • activité Complexes : la fabrication de complexes multicouches (standard ou renforcé), supports siliconés, papiers gommés, complexes auto-adhésifs,
  • activité Distribution : la vente de tous moyens d'emballage, papier cadeau, papier alimentaire, adhésifs, etc.

L'information sectorielle du Groupe est préparée conformément aux méthodes comptables appliquées pour établir et présenter les états financiers.

III.4. Monnaie étrangère

III.4.1. Transactions en monnaie étrangère

La comptabilisation et l'évaluation des opérations libellées en monnaies étrangères sont définies par la norme IAS 21 « Effets des variations des cours des monnaies étrangères ».

Les transactions libellées en monnaies étrangères sont converties au taux de change en vigueur au moment de la transaction. En fin d'exercice, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaies étrangères sont convertis au taux de change de la clôture. Les écarts de conversion qui en résultent sont comptabilisés en pertes et profits de change dans le résultat financier.

III.4.2. Les états financiers des activités à l'étranger

Les comptes des filiales étrangères du Groupe sont tenus dans leur monnaie fonctionnelle. Le bilan des sociétés dont la monnaie fonctionnelle n'est pas l'euro est converti en euros au cours de clôture, sauf les capitaux propres qui sont convertis au cours historique. Le compte de résultat est converti au cours approchant le cours à la date de transaction.

Le tableau de flux de trésorerie est converti au cours moyen, à l'exception de la trésorerie qui est convertie au cours de clôture.

Les différences de conversion du bilan sont enregistrées distinctement au poste « Ecarts de conversion » dans les capitaux propres et comprennent l'incidence de la variation des taux de change sur les actifs et sur les passifs.

III.5. Couvertures de change ou de taux

Le principe de couverture consiste à neutraliser l'effet économique d'une exposition à un risque particulier (risque de change, de taux, de crédit, …) présent ou futur, en concluant un contrat dont l'exposition au même risque induit un effet économique opposé. La couverture assure que les effets économiques de l'exposition au risque en question se compenseront en variant symétriquement.

III.5.1. Définition

  • La norme IAS 39 « Instruments financiers : comptabilisation et évaluation» reconnaît trois catégories de couvertures possibles :
  • la couverture de juste valeur : couverture de l'exposition d'un actif ou d'un passif ou d'un engagement ferme qui pourrait affecter le résultat,
  • la couverture de flux de trésorerie : couverture d'un flux de trésorerie futur associé à un actif ou à un passif comptabilisé ou à une transaction prévue qui pourrait affecter le résultat,
  • la couverture d'un investissement net dans une entreprise étrangère.

III.5.2. Éligibilité à la comptabilité de couverture

  • Pour qu'une opération de couverture soit éligible à la comptabilité de couverture, il faut que :
  • il existe dès l'origine de la couverture une désignation et une documentation formalisée décrivant la relation de couverture et son objectif,
  • la couverture soit évaluée et considérée comme « hautement efficace » durant toutes les périodes couvertes par les états financiers pour lesquels la couverture a été désignée,
  • l'efficacité de la couverture puisse être mesurée de manière fiable,
  • en ce qui concerne les couvertures de flux de trésorerie, une transaction faisant l'objet d'une couverture soit « hautement probable ».

III.5.3. Comptabilisation des instruments de couverture.

Les instruments de couverture sont évalués à leur juste valeur. Les sociétés concernées évaluent l'efficacité, ou l'inefficacité des instruments de couverture à compenser l'exposition de l'élément couvert aux variations de juste valeur ou de flux de trésorerie attribuables au risque couvert.

Les variations de juste valeur de ces instruments sont traitées suivant les modalités suivantes :

Couverture de juste valeur

Si la couverture est éligible à la comptabilité de couverture, le profit ou la perte résultant de la réévaluation de l'instrument de couverture à la juste valeur est comptabilisé en résultat. Par ailleurs le profit ou la perte de l'élément couvert est également comptabilisé en résultat.

Couverture des flux de trésorerie

Si la couverture est éligible à la comptabilité de couverture, le profit ou la perte résultant de la réévaluation de l'instrument de couverture à la juste valeur est comptabilisé comme suit :

  • la partie du profit ou de la perte sur l'instrument de couverture qui est considérée constituer une couverture efficace est comptabilisée directement en capitaux propres, jusqu'à la réalisation de la transaction, puis virée en résultat au dénouement de la transaction,
  • la partie inefficace du profit ou de la perte sur l'instrument de couverture est immédiatement comptabilisée en résultat.

Couverture d'un investissement net

La couverture d'un investissement net dans une activité à l'étranger est comptabilisée comme un flux de trésorerie ; en conséquence :

  • la partie du profit ou de la perte qui est considérée constituer une couverture efficace est comptabilisée directement en capitaux propres,
  • la partie inefficace est immédiatement comptabilisée en résultat.

III.6. Goodwill et autres immobilisations incorporelles

Les normes applicables sont IAS 38 « Immobilisations incorporelles », IAS 36 « Dépréciation d'actifs » et IFRS 3 « Regroupements d'entreprises ». Conformément à la norme IAS 38, seuls les éléments contrôlés par l'entreprise pour lesquels il est probable que les avantages économiques futurs bénéficieront au Groupe et dont le coût peut être déterminé de manière fiable, sont comptabilisés en immobilisations incorporelles. Les immobilisations incorporelles comprennent les catégories suivantes : brevets et licences, logiciels, droits au bail, frais de développement de nouveaux produits ou de logiciels internes.

III.6.1. Goodwill

Tous les regroupements d'entreprise sont comptabilisés en appliquant la méthode de l'acquisition. Le goodwill est évalué à son coût, diminué du cumul des pertes de valeur.

En application de la norme IFRS 3, « Regroupements d'entreprises », lors d'un regroupement d'entreprises, les actifs, les passifs et les passifs éventuels de la filiale sont évalués à leur juste valeur à la date de l'acquisition. Les intérêts minoritaires sont évalués pour leur part dans les justes valeurs des actifs, passifs et passifs éventuels comptabilisés. La différence entre le coût d'acquisition des titres de la filiale et la quote-part du Groupe dans ses actifs nets évalués à leur juste valeur est comptabilisée en goodwill. Chaque goodwill est rattaché à une unité génératrice de trésorerie (UGT) du Groupe.

Conformément à la norme IFRS 3, les goodwills ne sont pas amortis. Ils font l'objet d'un test de dépréciation dès l'apparition d'indices de perte de valeur et au moins une fois par an. Les pertes de valeur de goodwill sont irréversibles. Le goodwill négatif résultant de l'acquisition est comptabilisé immédiatement en résultat.

III.6.2. Brevets et licences

Les brevets et licences sont amortis linéairement sur la durée de la période de leur protection juridique. Les logiciels informatiques sont amortis linéairement sur leur durée d'utilité qui s'établit entre 1 et 10 ans.

III.6.3. Frais de développement

Selon la norme IAS 38 « Immobilisations incorporelles », les frais de développement sont immobilisés dès que l'entreprise peut démontrer :

  • la faisabilité technique nécessaire à l'achèvement de l'immobilisation incorporelle en vue de sa mise en service ou de sa vente,
  • son intention d'achever l'immobilisation incorporelle et de l'utiliser ou de la vendre,
  • sa capacité à vendre ou à utiliser l'immobilisation incorporelle,
  • la façon dont l'immobilisation incorporelle génèrera des avantages économiques futurs probables,
  • la disponibilité des ressources (techniques, financières et autres) appropriées pour réaliser le projet,
  • sa capacité à évaluer de façon fiable les dépenses attribuables à l'immobilisation incorporelle au cours de son développement.

Les frais de recherche et de développement qui ne satisfont pas les critères ci-dessus sont enregistrés en charges de l'exercice au cours duquel ils sont encourus. Les frais de développement capitalisés, qui satisfont les critères ci-dessus, sont immobilisés à l'actif du bilan. Ils sont amortis linéairement sur leur durée d'utilité.

Les dépenses ainsi portées à l'actif comprennent les coûts des matières, de la main d'œuvre directe et une quote-part appropriée des frais généraux.

Les dépenses de développement portées à l'actif sont comptabilisées à leur coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.

III.6.4. Dépenses ultérieures

Les dépenses ultérieures relatives aux immobilisations incorporelles sont activées si et seulement si elles augmentent les avantages économiques futurs associés à l'actif spécifique correspondant. Les autres dépenses sont comptabilisées en charges lorsqu'elles sont encourues.

III.7. Immobilisations corporelles

Conformément à la norme IAS 16 « Immobilisations corporelles », seuls les éléments contrôlés par l'entreprise, dont le coût peut être déterminé de façon fiable, pour lesquels il est probable que des avantages économiques futurs bénéficieront au Groupe et qui sont utilisés sur une durée supérieure à un exercice sont comptabilisés en immobilisations corporelles. Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d'acquisition diminué des amortissements cumulés et des pertes de valeurs constatées. Les amortissements sont évalués en fonction des rythmes de consommation des avantages économiques attendus par catégorie d'élément d'actif, sur la base du coût d'acquisition. Le Groupe n'a pas retenu de valeur résiduelle pour ses immobilisations. En effet, la plupart des actifs industriels du Groupe sont destinés à être utilisés jusqu'à la fin de leur durée de vie et il n'est, en règle générale, pas envisagé de les céder.

Conformément à l'option offerte par IFRS 1, le Groupe a choisi de ne pas réévaluer à leur juste valeur les immobilisations corporelles dans le bilan d'ouverture, mais d'appliquer la méthode du coût historique amorti. Le Groupe a appliqué rétrospectivement au 1er janvier 2004 la norme IAS16 à l'ensemble de ses immobilisations corporelles, ce qui l'a conduit à revoir les durées d'utilité et à appliquer une approche par composants.

En application de la norme IAS 23 « Coûts d'emprunts » révisée, le Groupe incorpore les coûts d'emprunt qui sont directement attribuables à l'acquisition, la construction ou la production d'un actif qualifié dans le coût de cet actif, dès lors que la date de commencement pour l'incorporation au coût de cet actif des coûts d'emprunt est égale ou postérieure au 1er janvier 2009. Antérieurement, le Groupe comptabilisait immédiatement en charges tous les coûts d'emprunt.

Par ailleurs, le Groupe a analysé l'ensemble de ses processus industriels et a ainsi isolé parmi ses équipements industriels les composants majeurs devant faire l'objet d'un plan d'amortissement spécifique et dans ce cadre, les durées d'utilité effectives des actifs industriels ont été revues. Cette approche dite « par composant » a été également appliquée aux bâtiments.

Dans ce cadre, il n'y a plus lieu de constater de provisions pour gros entretien. Les grosses réparations sont désormais traitées comme un composant constitutif de la valeur de l'actif.

Les immobilisations sont amorties linéairement sur la durée d'utilité prévue pour chaque type de bien ou de composant. Les durées retenues sont :

Bâtiments 15 à 50 ans
Matériel et outillage 5 à 30 ans
Matériel de transport 3 à 5 ans

Coûts ultérieurs :

Le Groupe comptabilise dans la valeur comptable d'une immobilisation corporelle le coût de remplacement d'un composant de cette immobilisation corporelle au moment où ce coût est encouru s'il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront au Groupe et son coût peut être évalué de façon fiable. Tous les coûts d'entretien courant et de maintenance sont comptabilisés en charges au moment où ils sont encourus.

III.8. Contrats de location

Conformément à la norme IAS 17, les contrats de location sont classés en contrats de location-financement lorsque les termes du contrat de location transfèrent en substance la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du preneur. Tous les autres contrats de location sont classés en location simple.

Les contrats de location-financement sont comptabilisés dans les immobilisations au plus faible de la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location et de leur juste valeur en contrepartie d'une dette financière. Ces actifs sont amortis sur leur durée d'utilité attendue sur la même base que les actifs détenus ou, lorsqu'elle est plus courte, sur la durée du contrat de location correspondant.

Les charges de loyers en vertu d'un contrat de location simple sont comptabilisées en charge dans le compte de résultat de façon linéaire sur la durée du contrat de location.

III.9. Dépréciation des actifs corporels, incorporels et des goodwills

Conformément à la norme IAS 36 « Dépréciation d'actifs », les immobilisations incorporelles à durée d'utilité indéfinie et les immobilisations incorporelles qui ne sont pas encore prêtes à être mises en service sont soumises à un test de dépréciation à chaque clôture annuelle et à chaque fois qu'il existe un indice quelconque montrant qu'elles ont pu perdre notablement de leur valeur. Les valeurs comptables des autres actifs : les immobilisations incorporelles à durées d'utilité définies – essentiellement les brevets et logiciels – ainsi que les immobilisations corporelles font également l'objet d'un test de dépréciation, lorsque des événements ou modifications d'environnement de marché indiquent un risque de perte de valeur de ces immobilisations.

S'il existe un indice indiquant qu'un actif a pu perdre de sa valeur, la valeur recouvrable de l'actif pris individuellement doit être estimée. S'il n'est pas possible d'estimer la valeur recouvrable de l'actif pris individuellement, on détermine la valeur recouvrable de l'Unité Génératrice de Trésorerie (UGT) à laquelle l'actif appartient. Une UGT est définie comme étant le plus petit groupe identifiable d'actifs dont l'utilisation continue génère des entrées de trésorerie qui sont largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d'autres actifs ou groupes d'actifs. Les UGT relatives à un actif ou à un groupe d'actifs doivent être identifiées de façon permanente d'un exercice à l'autre sauf si ce changement est justifié.

Le test de dépréciation consiste à déterminer si la valeur nette comptable de l'actif testé est inférieure à sa valeur recouvrable, cette valeur étant définie comme la plus élevée de la juste valeur nette des frais de cession et de la valeur d'utilité. Dans le cas où la valeur recouvrable de l'actif serait inférieure à sa valeur nette comptable, une perte de valeur est comptabilisée sous forme de dépréciation pour la différence entre ces deux montants. Cette perte de valeur est enregistrée en « Autres produits et charges opérationnels » et est imputée en priorité aux goodwills. Les pertes de valeur relatives aux immobilisations corporelles et incorporelles à durée de vie définies (telles que brevets ou logiciels) sont réversibles et peuvent être reprises ultérieurement si la valeur recouvrable redevient supérieure à la valeur nette comptable (dans la limite de la perte de valeur initialement comptabilisée). Les pertes de valeur relatives aux goodwills sont irréversibles. Après imputation sur le goodwill, les pertes de valeurs résiduelles s'imputent sur la valeur nette des immobilisations corporelles et incorporelles au prorata de la valeur comptable de chaque actif de l'unité. Cette imputation a pour effet de diminuer la base amortissable et donc de réduire le montant de la dotation aux amortissements des exercices suivants.

En l'absence de juste valeur résultant de prix constatés sur un marché, la valeur recouvrable des actifs est déterminée sur la base de la valeur d'utilité. Celle-ci correspond à la valeur des avantages économiques futurs attendus de leur utilisation et de leur cession. En pratique cette valeur d'utilité est déterminée comme étant la somme des flux de trésorerie futurs actualisés générés par l'actif testé, avec prise en compte d'une valeur terminale basée sur un taux de croissance à long terme de ces flux de trésorerie. Les projections sont basées sur une durée de 5 ans et résultent des «business plans» construits sur les hypothèses économiques et les conditions prévisionnelles retenues par la Direction.

III.10. Actifs et passifs financiers

L'évaluation et la comptabilisation des actifs et passifs financiers sont définies par la norme IAS 39 «Instruments financiers : comptabilisation et évaluation» et par la norme IAS 32 « Instruments financiers : Présentation ».

Les actifs financiers comprennent les actifs de transaction, les instruments dérivés actifs, les prêts et créances et la trésorerie et équivalents de trésorerie.

Les titres des sociétés non consolidées sont évalués à leur juste valeur.

Trésorerie et équivalents de trésorerie

La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les fonds en caisse, les dépôts à vue et les SICAV monétaires qui constituent un placement à court terme, très liquide, facilement convertible en un montant connu de trésorerie et soumis à un risque négligeable de changement de valeur.

Les comptes bancaires qui font l'objet de restrictions (tels que les comptes bloqués) autres que celles liées à des réglementations propres à certains pays (contrôle de change, etc…) sont exclus de la trésorerie du bilan et des flux de trésorerie. Ils sont classés en actifs non courants.

En cas de perte durable de valeur, une perte de valeur est constatée si la valeur comptable est supérieure à la juste valeur, celle-ci étant déterminée en tenant compte des perspectives de développement à moyen terme. La perte de valeur est comptabilisée en résultat sous forme de provision.

Les passifs financiers comprennent les emprunts, les autres financements et découverts bancaires et les instruments dérivés passifs.

Les emprunts et autres passifs financiers sont évalués au coût amorti, les instruments dérivés (actif et passif) à leur juste valeur.

III.11. Actifs non courants destinés à être cédés

Un actif immobilisé ou un groupe d'actifs est considéré et classé comme «Actif non courant destiné à être cédé» dans la mesure où sa valeur comptable sera recouvrée principalement, non pas par son utilisation continue mais par le biais d'une vente. Pour qu'un actif soit éligible à la catégorie « Actif non courant destiné à être cédé », il doit être effectivement disponible en vue de sa vente immédiate et sa vente doit être hautement probable. Ces actifs ou groupes d'actifs sont présentés séparément des autres actifs dès lors que leur valeur est significative. Ces actifs ou groupes d'actifs sont mesurés au plus bas de la valeur comptable ou du prix de cession estimé, net des coûts relatifs à la cession.

III.12. Actions propres

Les actions propres qui sont les titres d'autocontrôle possédés par le Groupe sont enregistrées à leur coût d'acquisition et viennent en diminution des capitaux propres. Les résultats de cession de ces titres sont imputés directement aux capitaux propres et ne contribuent pas au résultat de l'exercice.

III.13. Provisions

Conformément à la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », des provisions sont comptabilisées lorsque, à la clôture de l'exercice, il existe une obligation du Groupe à l'égard d'un tiers dont il est probable qu'elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente pour le Groupe.

Cette obligation peut être d'ordre légal, réglementaire ou contractuel. Elle peut également découler de pratiques du Groupe ou d'engagements publics ayant créé une attente légitime des tiers concernés sur le fait que le Groupe assumera certaines responsabilités.

L'estimation du montant figurant en provision correspond à la sortie de ressources qu'il est probable que le Groupe devra supporter pour éteindre son obligation. Si aucune évaluation fiable de ce montant ne peut être réalisée, aucune provision n'est comptabilisée et une information est fournie en annexe.

Les passifs éventuels correspondent à :

  • des obligations potentielles résultant d'événements passés dont l'existence ne sera confirmée que par la survenance d'événements futurs et incertains qui ne sont pas sous le contrôle du Groupe,
  • des obligations actuelles résultant d'éléments passés mais qui ne sont pas comptabilisées dans la mesure où il n'est pas probable qu'une sortie de ressources représentatives d'avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l'obligation et le montant de l'obligation ne peut pas être évalué de manière fiable.

Dans le cas de restructurations, une obligation est constituée dès lors que la restructuration a fait l'objet d'une annonce et d'un plan détaillé ou d'un début d'exécution avant la date de la clôture.

Lorsque l'entreprise dispose d'un échéancier fiable, les provisions sont actualisées lorsque l'effet de l'actualisation est significatif.

III.14. Stocks

Les stocks sont évalués à leur coût de revient en utilisant la méthode du coût moyen pondéré ou à leur valeur nette probable de réalisation si celle-ci est inférieure. Si la valeur nette probable de réalisation des stocks est inférieure à leur coût de revient, ce montant est ramené à la valeur nette probable de réalisation par le biais d'une dépréciation des stocks. Le coût de revient correspond au coût d'acquisition ou au coût de production.

Les coûts indirects pris en compte dans la valorisation des stocks de produits finis et d'encours de production ne comprennent que les coûts liés à la production. Aucune charge d'intérêt n'est capitalisée.

III.15. Avantages au personnel

Il s'agit principalement des engagements de retraites – à prestations définies ou à cotisations définies –, des indemnités de fin de carrière et des médailles du travail.

Dans le cadre des régimes à cotisations définies, le Groupe n'a pas d'autre obligation que le paiement de cotisations et la charge qui correspond aux cotisations versées est prise en compte dans le résultat de l'exercice.

Conformément à la norme IAS 19 « Avantages au personnel », les régimes à prestations définies font l'objet d'une évaluation actuarielle suivant la méthode des unités de crédit projetées. Selon cette méthode, chaque période de service donne lieu à une unité supplémentaire de droits à prestations et chacune de ces unités est évaluée séparément pour valoriser l'obligation finale. Cette obligation finale est ensuite actualisée.

situation financière

Ces calculs actuariels intègrent différentes hypothèses pour chaque entité (en France et à l'étranger) et en considérant leur contexte macro-économique et social :

• tables de mortalité,

  • âges de départ à la retraite,
  • taux de progression des salaires et de rotation du personnel,
  • taux de rendement des actifs de couverture, le cas échéant,
  • taux d'actualisation.

Les écarts actuariels comprennent :

  • des ajustements liés à l'expérience (différences entre les hypothèses actuarielles antérieures et ce qui s'est effectivement produit),
  • des ajustements résultant de changements d'hypothèses actuarielles.

Les calculs actuariels des avantages postérieurs à l'emploi sont effectués par un actuaire indépendant et sont comptabilisés de la manière suivante :

> Au bilan

Le montant comptabilisé au passif au titre des prestations définies apparaît au passif sous la rubrique «Engagements de retraites et autres avantages» et est égal à :

  • la valeur actualisée de l'obligation au titre des prestations définies à la date de la clôture,
  • diminuée de la juste valeur, à la date de la clôture, des actifs du régime utilisés directement pour payer ou financer les obligations,
  • diminuée des coûts des services passés non encore comptabilisés et des paiements effectués.

> Au compte de résultat

Le montant comptabilisé en charges ou en produits apparaît sous la rubrique «(Dotation) reprise de provisions» et est le montant total net des éléments suivants :

  • le coût des services rendus au cours de l'exercice ou les droits acquis au cours de l'exercice,
  • le coût financier qui résulte de l'actualisation,
  • le rendement attendu des actifs du régime,
  • les écarts actuariels,
  • le coût des services passés et les pertes ou profits résultant de toute réduction ou liquidation de régime.

La société n'a pas opté pour la méthode du corridor et la totalité des écarts actuariels est comptabilisée en compte de résultat.

III.16. Paiements fondés sur des actions

Conformément à la norme IFRS 2 « Paiements fondés sur des actions », la juste valeur des options d'achats et de souscription d'actions, de même que toute offre réservée aux salariés portant sur des actions du Groupe sont évaluées à la date de l'octroi. Ainsi, en est-il également pour les attributions d'actions gratuites.

La valeur des options d'achat et de souscription d'actions est fonction du prix d'exercice de l'option, de la durée de vie de l'option, du prix actuel des actions sous-jacentes, de la volatilité attendue, des dividendes attendus et du taux d'intérêt sans risque sur la durée de vie de l'option. Cette valeur est comptabilisée en charge de personnel, étalée linéairement sur la période allant de la date de l'octroi à la fin de la période d'acquisition des droits avec une contrepartie en capitaux propres, pour les plans dénoués en actions et en dette vis à vis du personnel, pour les plans dénoués en trésorerie. Les options sur actions du Groupe n'étant pas cotées, leur prix est évalué par un expert financier indépendant en utilisant la méthode de Black & Scholes.

Conformément aux dispositions de la norme IFRS 2 :

  • seuls les plans d'options d'achat d'actions octroyés après le 7 novembre 2002 et dont les droits ne sont pas acquis le 1er janvier 2005 sont évalués et comptabilisés en charges de personnel,
  • le coût total du plan d'attribution d'actions gratuites est évalué et comptabilisé en charges de personnel, avec un étalement sur la période d'acquisition.

III.17. Ecarts de conversion

Suivant la norme IFRS1, les écarts de conversion figurant au bilan ont été remis à zéro au 1er janvier 2004. Ultérieurement, les écarts de change résultant du règlement d'éléments monétaires ou de la présentation d'éléments non monétaires d'une entreprise à des cours différents de ceux utilisés pour les comptabiliser initialement au cours de l'exercice ou pour les présenter dans des états financiers antérieurs sont comptabilisés en produits et charges de l'exercice. Cependant les écarts de change relatifs à un élément monétaire qui en substance fait partie intégrante de l'investissement net dans une entité étrangère sont inscrits dans les capitaux propres du Groupe jusqu'à la sortie de cet investissement.

Ces écarts concernent essentiellement Gascogne Laminates Switzerland filiale suisse considérée comme « entité étrangère » du Groupe au sens de la norme IAS 21 « Effet des variations de cours des monnaies étrangères ».

III.18. Chiffre d'affaires consolidé

Le chiffre d'affaires comprend les ventes de produits finis et de prestations de services attachées à ces produits, les ventes de déchets, les ventes de marchandises et les frais de transport facturés. Conformément à la norme IAS 18 « Produit des activités ordinaires », un produit est comptabilisé en chiffre d'affaires lorsque l'ensemble des conditions suivantes est réalisé :

  • l'entreprise a transféré à l'acheteur les risques et avantages inhérents à la propriété des biens,
  • l'entreprise a cessé d'être impliquée dans la gestion du bien ou service vendu,
  • le montant des produits peut être évalué d'une manière fiable,
  • il est probable que des avantages économiques associés à la transaction iront à l'entreprise,
  • les coûts encourus ou à encourir concernant la transaction peuvent être évalués de façon fiable.

Dans le cas d'accords prévoyant une acceptation formelle des biens ou services reçus par le client, le chiffre d'affaires est en principe différé jusqu'à la date d'acceptation. Le chiffre d'affaires est évalué à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir. Il est comptabilisé net, après les éventuels escomptes, rabais et ristournes offerts au client.

III.19. Autres produits et charges opérationnels

Les autres produits et charges opérationnels correspondent aux charges et produits hors gestion courante du Groupe. Ils se caractérisent essentiellement par leur nature inhabituelle et par leur montant significatif.

Ces autres produits et charges opérationnels comprennent les éléments suivants :

  • le résultat des cessions d'immobilisations,
  • les pertes ou reprises de valeur des immobilisations corporelles, incorporelles et goodwills résultant des tests de dépréciation prescrits par la norme IAS 36,
  • les provisions ou dépenses de réorganisation et de restructuration.

III.20. Résultat opérationnel

Le résultat opérationnel correspond au résultat d'exploitation avant prise en compte du résultat financier, des impôts et de la part des minoritaires.

III.21. Résultat financier net

Le résultat financier net comprend les intérêts à payer sur emprunts calculés en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif, les intérêts à recevoir sur les placements, les profits et pertes de change et les profits et pertes sur les instruments de couverture qui sont comptabilisés dans le compte de résultat (voir méthode comptable décrite en note III.5).

Les produits provenant des intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat dès que le Groupe acquiert le droit à percevoir les paiements.

La charge d'intérêt comprise dans les paiements effectués au titre d'un contrat de location financement est comptabilisée en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif.

III.22. Impôts différés

Les impôts différés sont calculés sur les différences temporelles existant entre les valeurs comptables des actifs et des passifs et leurs bases fiscales. Les actifs et passifs d'impôt différé sont évalués selon la méthode du report variable, c'est-à-dire en utilisant le taux d'impôt dont l'application est attendue sur l'exercice au cours duquel l'actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d'impôt et de la réglementation fiscale qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de la clôture.

Les éléments suivants ne donnent pas lieu à la constatation d'impôts différés :

  • Le goodwill non déductible fiscalement,
  • La comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif qui n'est pas un regroupement d'entreprise et qui n'affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable,
  • Différences temporelles liées à des participations dans des filiales dans la mesure où elles ne s'inverseront pas dans un avenir prévisible.

Conformément à la norme IAS 12 « Impôt sur le résultat », le Groupe présente les impôts différés dans le bilan consolidé séparément des autres actifs et passifs. Des actifs d'impôt différé sont inscrits au bilan dans la mesure où il est probable qu'ils pourront être récupérés au cours des années ultérieures. Les actifs et passifs d'impôt différé ne sont pas actualisés.

Pour apprécier la capacité du Groupe à récupérer ces actifs, il est notamment tenu compte des éléments suivants :

• prévisions de résultats fiscaux futurs dans le cadre de l'intégration fiscale du Groupe,

• historique des résultats fiscaux des années précédentes.

Les actifs et passifs d'impôt différé sont compensés lorsqu'il existe un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible, et lorsqu'ils concernent des impôts sur le résultat prélevés par une même autorité fiscale et que le Groupe a l'intention de régler sur la base de leur montant net.

III.23. Crédit Impôt Recherche

Depuis 2008, le Groupe présente le Crédit Impôt Recherche en diminution des frais de personnel qui représentent l'essentiel des dépenses de recherche et développement financées par le Crédit Impôt Recherche.

III.24. Résultat par action

Le résultat par action est calculé suivant les principes de la norme IAS 33 « Résultat par action ».

Le résultat de base par action est calculé en divisant le résultat net de l'exercice attribuable aux actions ordinaires par le nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation au cours de l'exercice.

Le résultat net dilué par action correspond au rapport entre le résultat net et le nombre moyen pondéré dilué d'actions en circulation au cours de l'exercice en excluant les actions détenues par Gascogne SA (autodétention) qui sont déduites des capitaux propres et en tenant compte de l'effet dilutif généré par les options de souscription et d'achat d'actions et les attributions d'actions gratuites.

Le nombre moyen pondéré d'actions dilué est calculé selon la méthode de calcul du rachat d'actions prévu par la norme IAS 33. Les fonds qui seraient recueillis à l'occasion des droits rattachés aux instruments dilutifs sont supposés être affectés au rachat d'actions au prix moyen du marché sur la période de référence. Le nombre d'actions ainsi obtenu vient en diminution du nombre total des actions résultant de l'exercice des droits.

III.25. Comptabilisation des subventions publiques reçues

Les subventions reçues sont exclusivement des subventions d'investissement et sont classées en «Autres passifs» (courants et non courants). Elles sont ensuite extournées en «Autres produits et charges d'exploitation» en étalant linéairement leur montant sur la durée d'utilité de l'immobilisation concernée.

III.26. Comptabilisation des quotas d'émission de gaz à effet de serre

Dans la branche Papier, le Groupe s'est vu attribuer un quota d'émission de gaz à effet de serre.

Dans l'attente d'un amendement de norme et/ou d'interprétation définitive publiée par l'IASB/IFRIC, le Groupe a opté pour la comptabilisation d'un actif incorporel et d'une subvention publique évalués pour leur montant initial à la valeur de marché.

A compter de l'exercice clos le 31 décembre 2009, les quotas d'émission de gaz alloués sont comptabilisés par tranche annuelle et non plus pour la période du Plan National d'Allocation des Quotas (PNAQ II, 2008 à 2012).

Au fur et à mesure des émissions de gaz, le Groupe constate un passif correspondant aux quotas d'émission à restituer à l'Etat. Ce passif est comptabilisé par la contrepartie d'une charge représentative des émissions de gaz constatées au cours de la période.

Ce passif est évalué sur la base de la valeur d'entrée des quotas alloués qui sont détenus à la clôture ou, le cas échéant, pour la partie excédant les quotas détenus, à la valeur de marché à la clôture de la période.

Le poste de subvention publique initialement mouvementé lors de la délivrance des quotas par l'Etat est repris à hauteur du passif constaté par la contrepartie d'un produit.

A la date de clôture, un test de dépréciation est réalisé sur les quotas d'émission figurant à l'actif. Lorsqu'une provision pour dépréciation à l'actif est comptabilisée, la subvention publique figurant au passif est reprise pour le même montant. Ainsi l'impact net sur le résultat est nul. Les produits de cession de quotas d'émission sont enregistrés en autres produits.

Les achats de quotas d'émission sur le marché sont enregistrés en autres charges.

Une provision est comptabilisée s'il est probable que le Groupe aura des émissions réelles supérieures au nombre de quotas détenus.

Au 31 décembre 2009, aucun impact net n'a été enregistré au compte de résultat. Les mouvements ayant affecté les quotas sont repris dans la note IV.2 (Immobilisations incorporelles). Par ailleurs à cette date, les estimations d'émissions sont inférieures aux droits alloués à ce jour.

IV. – NOTES SUR DES POSTES DU BILAN

IV.1. Modification du périmètre de consolidation

Suite à une fusion interne, la filiale Cenpac Distribution a été absorbée par la filiale Cenpac avec effet rétroactif au 1er janvier 2009.

La filiale Papeteries de Gascogne Benelux, filiale de Gascogne Paper, a été sortie du périmètre de consolidation en 2009 suite à sa fermeture.

Le périmètre de consolidation est modifié en 2009 avec l'entrée de la société Gascogne Wood Products Iberica, créée fin 2009 pour reprendre la commercialisation des produits de Gascogne Wood Products en Espagne et au Portugal, auparavant effectuée au sein de la structure Gascogne Spain. Cette entité ne présente pas de poste bilanciel significatif au 31 décembre 2009.

IV.2. Immobilisations incorporelles

(En milliers d'euros) Goodwills Frais de
brevets acquis
Logiciels et
développements, développements,
progiciels
Autres A
immobilisations
incorporelles
justements
amortissements
liés à IAS36
Dépréciations
d'actifs
incorporels
(hors
goodwills)
Total
Valeur Brute
au 1/1/2007 45 891 2 905 4 048 2 730 55 574
Entrée de périmètre
Acquisitions 932 131 837 578 2 478
Cessions (1) (89) (813) (903)
Ecart de conversion (120) (120)
Autres (8) 671 6 721 7 384
Valeur Brute
au 31/12/2007 46 703 3 027 5 467 9 216 64 413
Valeur Brute
au 1/1/2008 46 703 3 027 5 467 9 216 64 413
Entrée de périmètre
Acquisitions 27 55 462 205 749
Cessions (4) (269) - (273)
Ecart de conversion (13) - (1) - (14)
Autres 345 537 (1 134) (252)
Valeur Brute
au 31/12/2008 46 717 3 423 6 196 8 287 64 623
Valeur Brute
au 1/1/2009 46 717 3 423 6 196 8 287 64 623
Entrée de périmètre
Acquisitions 23 1 116 316 1 455
Cessions (949) (949)
Ecart de conversion (110) (1) (111)
Autres (2 580) 3 107 (7 174) (6 647)
Valeur Brute
au 31/12/2009 46 630 843 9 469 1 429 58 371
Amortissements cumulés
au 1/1/2007 (16 433) (2 848) (2 620) (1 063) 34 (291) (23 221)
Entrée de périmètre
Dotations aux amortissements (149) (622) (36) (807)
Diminutions d'amortissements 89 762 851
Dépréciations des actifs
incorporels (353) (353)
Ecart de conversion
Autres mouvements (62) 218 (120) (612) (576)
Amortissements cumulés
au 31/12/2007 (16 848) (2 779) (3 273) (949) 34 (291) (24 106)

situation financière

(En milliers d'euros) Goodwills Frais de
brevets acquis
Logiciels et
développements, développements,
progiciels
Autres A
immobilisations
incorporelles
justements
amortissements
liés à IAS36
Dépréciations
d'actifs
incorporels
(hors
goodwills)
Total
Amortissements cumulés
au 1/1/2008 (16 848) (2 779) (3 273) (949) 34 (291) (24 106)
Entrée de périmètre
Dotations
aux amortissements (181) (748) (929)
Diminutions
d'amortissements 4 79 83
Dépréciations
des actifs incorporels
Ecart de conversion
Autres mouvements (96) (1 691) (1 787)
Amortissements cumulés
au 31/12/2008 (16 848) (2 956) (4 038) (2 640) 34 (291) (26 739)
Amortissements cumulés
au 1/1/2009 (16 848) (2 956) (4 038) (2 640) 34 (291) (26 739)
Entrée de périmètre
Dotations
aux amortissements (964) (964)
Diminutions
d'amortissements 850 850
Dépréciations
des actifs incorporels
Ecart de conversion
(1 323)





(1 323)
Autres mouvements 2 113 (2 123) 2 372 2 362
Amortissements cumulés
au 31/12/2009 (18 171) (843) (6 275) (268) 34 (291) (25 814)
Valeur Nette
au 31 décembre 2007
29 855 248 2 194 8 267 34 (291) 40 307
Valeur Nette
au 31 décembre 2008
29 869 467 2 158 5 647 34 (291) 37 884
Valeur Nette
au 31 décembre 2009
28 459 - 3 194 1 161 34 (291) 32 557

La principale variation des immobilisations incorporelles est liée aux mouvements des quotas d'émission de gaz à effet de serre, dont la variation dans l'exercice est la suivante :

(En milliers d'euros) Exercice 2008 Attribution annuelle R estitution A utres E xercice 2009
Valeur brute 7 606 656 (1 309) (6 085) 868
Dépréciation (2 374) 2 374
Montant en fin de période 5 232 656 (1 309) (3 711) 868

Comme décrit au paragraphe « Principes comptables et méthodes d'évaluation », le Groupe a opté pour la comptabilisation d'un actif incorporel et d'une subvention publique évalués pour leur montant initial à la valeur de marché.

A compter de 2009, le Groupe n'enregistre que l'attribution annuelle au cours du jour de l'inscription Seringas, soit 656 K€ au titre de l'exercice clos.

Au 31 décembre 2009, a été constatée une restitution de quota utilisés pour 1 309 K€. Les mouvements Autres d'un montant de 3 711 K€ représentent l'annulation des attributions de la période 2008/2012 non encore utilisées à la clôture de l'exercice et constatées par avance lors des exercices précédents, ainsi que la dépréciation afférente.

La contrepartie figure dans les autres passifs non courants et courants (cf. note IV.18).

Le détail des goodwills nets par unité génératrice de trésorerie est donné dans le tableau ci-dessous :

(En milliers d'euros) Exercice 2008 Variations Exercice 2009
UGT BOIS 6 625 23 6 648
UGT Aigis 1 323 (1 323)
UGT GST 2 494 (77) 2 417
UGT COMPLEXES * 987 (33) 954
UGT DISTRIBUTION 18 440 18 440
Montant en fin de période 29 869 (1 410) 28 459

* Activité Complexes hors Gascogne Laminates Switzerland.

IV.3. Immobilisations corporelles

IV.3.1. Immobilisations corporelles

(En milliers d'euros) Terrains Constructions M atériel et Autres
outillage Immobilisations
corporelles
immobilisations A
en cours
justements
amortissements
liés à IAS36
Dépréciations
d'actifs
corporels
Total
Valeur Brute
au 1/1/2007 14 619 91 593 384 004 25 383 7 407 523 006
Entrée de périmètre 32 80 48 160
Acquisitions 10 2 020 8 911 3 430 7 047 21 418
Cessions (125) (1 536) (3 359) (5 286) (10 306)
Ecart de conversion (20) (191) (441) (74) (5) (731)
Autres 62 2 170 10 830 (545) (11 240) 1 277
Valeur Brute
au 31/12/2007 14 578 94 136 399 945 22 956 3 209 534 824
Valeur Brute
au 1/1/2008 14 578 94 136 399 945 22 956 3 209 534 824
Entrée de périmètre
Acquisitions 65 1 469 5 968 4 470 15 428 27 400
Cessions (453) (2 174) (4 253) (3 796) (119) (10 795)
Ecart de conversion (8) 620 1 540 251 38 2 441
Autres 522 338 5 311 (21) (6 257) (107)
Valeur Brute
au 31/12/2008 14 704 94 389 408 511 23 860 12 299 553 763
Valeur Brute
au 1/1/2009 14 704 94 389 408 511 23 860 12 299 553 763
Entrée de périmètre
Acquisitions 2 540 1 828 11 957 3 864 9 717 29 906
Cessions (56) (1 039) (5 311) (1 704) (5) (8 115)
Ecart de conversion (10) (7) (11) (8) (6) (42)
Autres 143 1 421 13 926 2 248 (17 757) (19)
Valeur Brute
au 31/12/2009 17 321 96 592 429 072 28 260 4 248 575 493
Amortissements cumulés
au 1/1/2007 (2 281) (41 187) (242 091) (16 888) 18 828 (67 675)(351 294)
Entrée de périmètre (198) (198)
Dotations
aux amortissements (215) (3 215) (17 444) (3 757) 5 216 (19 415)
Diminutions
d'amortissements 116 1 346 3 255 4 793 9 510
Dépréciations des actifs
corporels 10 848 10 848
Ecart de conversion 44 383 61 488
Autres mouvements (12) 1 475 (1 463)
Amortissements cumulés
au 31/12/2007 (2 380) (43 024) (254 620) (17 254) 24 044 (56 827)(350 061)

situation financière

(En milliers d'euros) Terrains Constructions M atériel et Autres
outillage Immobilisations
corporelles
immobilisations A
en cours
justements
amortissements
liés à IAS36
Dépréciations
d'actifs
corporels
Total
Amortissements
cumulés au 1/1/2008 (2 380) (43 024) (254 620) (17 254) 24 044 (56 827)(350 061)
Entrée de périmètre
Dotations
aux amortissements (226) (4 380) (18 516) (2 110) 2 701 (22 531)
Diminutions
d'amortissements 1 468 3 041 2 094 6 603
Dépréciations
des actifs corporels (300) 10 147 9 847
Ecart de conversion (303) (1 374) (220) (1 897)
Autres mouvements (1 520) 2 772 (51) 1 201
Amortissements cumulés
au 31/12/2008 (2 606) (47 759) (268 697) (17 541) (300) 26 745 (46 680)(356 838)
Amortissements
cumulés au 1/1/2009 (2 606) (47 759) (268 697) (17 541) (300) 26 745 (46 680)(356 838)
Entrée de périmètre
Dotations
aux amortissements (449) (3 369) (18 117) (2 963) 2 920 (21 978)
Diminutions
d'amortissements 2 879 3 744 1 482 6 107
Dépréciations
des actifs corporels 130 (331) (9) 10 255 10 045
Ecart de conversion (28) 22 (6)
Autres mouvements 38 (122) (175) 269 10
Amortissements cumulés
au 31/12/2009 (3 015) (50 269) (283 554) (18 753) (309) 29 665 (36 425)(362 660)
Valeur Nette au
31 décembre 2007 12 198 51 112 145 325 5 702 3 209 24 044 (56 827) 184 763
Valeur Nette au
31 décembre 2008
12 098 46 630 139 814 6 319 11 999 26 745 (46 680) 196 925
Valeur Nette au
31 décembre 2009
14 306 46 323 145 518 9 507 3 939 29 665 (36 425) 212 833

IV.3.2. Contrats de location

> Location-financements

Les retraitements liés aux location-financements sont repris dans le tableau ci-dessous :

(En milliers d'euros) Immobilisations
incorporelles
Terrains Constructions M atériel
et outillage
Autres
immobilisations
corporelles
Total
Valeur Brute au 31 décembre 2007 269 1 147 2 304 5 856 6 622 16 198
Amortissements et provisions (78) (40) (577) (3 072) (3 602) (7 369)
Valeur Nette au 31 décembre 2007 191 1 107 1 727 2 784 3 020 8 829
Valeur Brute au 31 décembre 2008 218 1 147 2 457 5 795 7 849 17 466
Amortissements et provisions (135) (40) (656) (3 012) (4 368) (8 211)
Valeur Nette au 31 décembre 2008 83 1 107 1 801 2 783 3 481 9 255
Valeur Brute au 31 décembre 2009 218 1 147 2 414 4 321 11 056 19 156
Amortissements et provisions (161) (752) (2 122) (6 316) (9 351)
Valeur Nette au 31 décembre 2009 57 1 147 1 662 2 199 4 740 9 805

Paiements futurs minimaux

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
A moins d'un an 2 658 2 161 2 548
De deux à cinq ans 5 205 4 880 4 231
A plus de cinq ans 169 112 178
Total 8 032 7 153 6 957

> Locations simples

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
A moins d'un an 4 334 3 189 3 204
De deux à cinq ans 13 123 11 874 9 329
A plus de 5 ans 13 210 4 823 4 945
Total 30 667 19 886 17 478

Le montant des paiements au titre des locations simples enregistré en charge de l'exercice s'établissent à 5 558 K€.

IV.4. Titres mis en équivalence

Valeur d'équivalence

(En milliers d'euros) Scieries des Landes de Gascogne Sacchificio Veneto Total
Pourcentage de détention 19,75 % 40 %
Valeur d'équivalence au 31 décembre 2007 83 2 441 2 524
Résultat (66) 12 (54)
Dividendes (8) (8)
Valeur d'équivalence au 31 décembre 2008 17 2 445 2 462
Résultat 54 80 134
Augmentation de capital 144 144
Valeur d'équivalence au 31 décembre 2009 215 2 525 2 740

Informations financières résumées des états sociaux des sociétés mises en équivalence (à 100 %)

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Scieries des
Landes de V
Gascogne *
Sacchificio
eneto *
Scieries des
Landes de V
Gascogne *
Sacchificio
eneto *
Scieries des
Landes de V
Gascogne *
Sacchificio
eneto *
Total bilan 2 704 15 724 2 442 10 339 762 9 998
Capitaux propres 1 195 9 456 110 3 496 410 3 485
Chiffre d'affaires 3 287 12 480 3 241 16 743 15 215
Résultat net 275 198 (299) 31 (40) (88)

* Non audité

La société Les Scieries des Landes de Gascogne (S.L.G.) n'a pas engagé de transactions significatives avec le Groupe au cours de l'exercice. Sacchificio Veneto, sacherie implantée au nord de l'Italie, s'est approvisionnée en papier auprès du Groupe au cours de l'exercice.

Les principales transactions réalisées avec les parties liées (sociétés mises en équivalence), ainsi que les créances vis-à-vis de ces dernières, sont reprises ci-après :

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Bilan
Clients et autres débiteurs 369 195 377
Fournisseurs et autres créditeurs 124 152
Compte de résultat
Chiffre d'affaires 527 1 211 1 024
Prestations de services 58
Achats 401 278

situation financière

IV.5. Actifs financiers

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Actifs financiers non courants
Prêts (part à long terme) 1 765 1 849 1 836
Garanties factoring 3 616 4 639
Autres 1 252 1 078 837
Total des actifs financiers non courants 6 633 7 566 2 673
Actifs financiers courants
Prêts (part à court terme) 106 22 42
Instruments dérivés 708 489 724
Total des actifs financiers courants 814 511 766
Total des actifs financiers 7 447 8 077 3 439

Les « Prêts » sont principalement représentés par les prêts à la construction dont le montant s'élève à 1 837 K€.

La rubrique « Autres » comprend les dépôts de garantie et cautions pour 747 K€.

La ligne « Garanties factoring » comprend les dépôts versés dans le cadre des contrats d'affacturage.

Les dérivés de taux et de change sont représentatifs des instruments financiers (cf note IV.13).

IV.6. Impôts différés

Tableau des impôts différés au bilan

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Impôts différés actifs
Impôts différés passifs
2 425
(10 977)
2 561
(9 375)
1 665
(11 294)
Impôts différés actifs (passifs) nets (8 552) (6 814) (9 629)

Variation des impôts différés

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Montant en début de période (6 814) (9 629) (7 903)
Impact sur les réserves (414) 769 (103)
Impact sur les résultats (1 324) 1 813 (1 581)
Impact des écarts de change 233 (42)
Montant en fin de période (8 552) (6 814) (9 629)

Sources des principales variations des impôts différés

(En milliers d'euros) Exercice 2008 R éserves R ésultat V ariation E
de change
xercice 2009
Décalages fiscaux 2 592 (298) 2 294
Activation des déficits fiscaux 2 432 437 2 869
Provisions règlementées (4 122) 1 076 (3 046)
Autres (49) 6 (43)
IAS 01 Présentation des états financiers 30 25 55
IAS 02 Stocks (115) (35) (150)
IAS 16 Immobilisations corporelles (28 989) 1 644 (27 345)
IAS 17 Contrats de location-financements (673) (167) (840)
IAS 18 Produits des activités ordinaires 25 7 32
IAS 19 Avantages au personnel 3 706 172 3 878
IAS 20 Comptabilisation des subventions publiques 834 (103) 731
IAS 21 Effets de la variation des monnaies étrangères (36) (1) (37)
IAS 36 Dépréciation d'actifs 16 240 (3 716) 12 524
IAS 37 Provisions passifs éventuels (120) (240) (360)
IAS 32 et 39 Instruments financiers 1 330 (414) (148) 768
IFRS 2 Paiements fondés sur des actions (19) 19
IFRS 3 Regroupement d'entreprises 120 (2) (118)
Total (6 814) (414) (1 324) (8 552)

Les déficits fiscaux du groupe d'intégration fiscal français dont la tête de groupe est Gascogne SA ont été activés pour 0,8 M€ dans la mesure où ils sont reportables indéfiniment.

IV.7. Stocks

Valeur nette des stocks

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Matières premières et approvisionnements 40 920 43 852 42 484
En cours de production : biens 22 427 17 945 17 523
Produits intermédiaires et finis 40 208 56 926 54 620
Marchandises 11 160 12 101 17 012
Total des stocks 114 715 130 824 131 639

Variation des dépréciations des stocks

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Dotations de l'exercice (6 166) (6 715) (4 512)
Reprises de l'exercice 5 703 4 976 3 198
(Dotations) Reprises sur dépréciations des stocks (463) (1 739) (1 314)

Les reprises de provisions au cours de l'exercice résultent essentiellement de sorties de stocks dépréciés à la clôture de l'exercice précédent.

IV.8. Clients et autres débiteurs

Valeur nette des clients et autres débiteurs

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Clients et comptes rattachés 89 514 108 172 147 510
Créances à recevoir des parties liées 369 195 377
Paiements d'avance 129 68 1 655
Autres montants d'exploitation 17 561 20 161 14 165
Total clients et autres débiteurs 107 573 128 596 163 707

Variation des dépréciations des comptes clients et autres débiteurs

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Dotations de l'exercice (1 043) (1 015) (1 252)
Reprises de l'exercice 794 570 656
(Dotations) Reprises sur dépréciations des créances (249) (445) (596)

IV.9. Autres actifs courants

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Créances sur immobilisations 1 900 100 200
Créances diverses 4 794 1 337 292
Total des autres actifs courants 6 694 1 437 492

Les créances sur immobilisations comprennent des indemnités d'assurance à recevoir pour le remplacement d'immobilisations sur le sinistre d'incendie de Mupa et sur les dégâts causés par la tempête « Klaus » sur les immobilisations de Gascogne Paper.

Les créances diverses comprennent principalement des subventions d'investissement à recevoir pour les aires de stockages de bois issus de la tempête « Klaus » et l'estimation d'indemnités à recevoir relatives aux pertes d'exploitation suite aux sinistres de Saint-Symphorien et de Givet, qui sont toujours en discussion avec les assureurs.

IV.10. Capitaux propres

IV.10.1. Composition du capital

Au 31 décembre 2009, le capital est constitué de 1 993 963 actions dont la valeur nominale s'établit à 15 €. Toutes les actions sont entièrement libérées. Il est inchangé par rapport au 31 décembre 2008.

IV.10.2. Actions d'autocontrôle

Les actions auto-détenues font l'objet d'un retraitement explicité dans la note III.12.

Autocontrôle Contrat de liquidité Nombre de titres V aleur brute (K€)
Total au 31 décembre 2008 41 818 5 707 47 525 3 454
Attribution d'actions gratuites (1 612) (1 612) (138)
Variations de l'exercice (1 297) (1 297) (195)
Total au 31 Décembre 2009 40 206 4 410 44 616 3 121

Au 31 décembre 2009, le nombre d'actions auto-détenues par Gascogne SA s'élève à 44 616 actions, représentant 2,2 % du capital.

IV.10.3. Distributions

L'Assemblée Générale mixte des actionnaires du 25 mai 2009 a décidé de ne pas distribuer de dividendes au titre du résultat de l'exercice 2008. Le résultat distribuable qui s'élevait à 8 034 K€ a été affecté au compte de report à nouveau.

IV.10.4. Écart de conversion

Le tableau ci-dessous détaille les écarts de conversion inscrits en capitaux propres :

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Montant en début de période (448) (451) (299)
Gascogne Laminates Switzerland 5 31 33
Gascogne Sack Tunisia (139) (115) (200)
Autres (42) 87 15
Montant en fin de période (624) (448) (451)

IV.11. Plan d'options d'achat d'actions et attribution d'actions gratuites

Options d'achats d'actions

Gascogne SA a consenti plusieurs plans d'options d'achat d'actions. Ces plans permettent à leurs bénéficiaires d'acheter un nombre fixe d'actions à un prix déterminé au cours d'une période donnée. Les options consenties par les plans peuvent être en général exercées entre 4 et 5 ans après la date d'attribution et expirent entre 3 et 5 ans après la date d'exercice. Les actions attribuées par le biais de ces plans ne peuvent en général pas être vendues avant une période de 4 à 5 ans suivant leur date d'attribution.

Attribution d'actions gratuites

Conformément à l'autorisation de l'Assemblée Générale du 12 juin 2006, le Conseil d'Administration avait décidé de procéder à l'attribution d'actions gratuites dans la limite de 3 % du capital social.

Dans ses séances du 22 juin 2006, 22 septembre 2006 et 5 juin 2007, le Conseil d'Administration avait fixé les conditions et les critères d'attribution d'actions gratuites pour onze dirigeants sur un nombre maximum autorisé de 12 bénéficiaires :

  • obligation d'investir immédiatement en actions Gascogne SA,
  • objectifs de résultats fin 2007 et fin 2008 portant sur l'EBITDA après financement des investissements,
  • obligation de conserver les actions obtenues pendant deux ans.

Afin d'éviter la dilution du capital, les attributions étaient limitées aux 42 000 actions existantes.

Les objectifs de résultats n'ayant pas été atteints en 2007 et 2008, le minimum prévu dans le règlement du plan d'attribution a été notifié le 10 juin 2009 aux 8 bénéficiaires présents au 31 décembre 2008 et ayant respecté les conditions nécessaires à l'attribution, soit un total de 1 612 actions. 673 actions concernent des dirigeants membres du COMEX et 939 actions concernent les deux dirigeants administrateurs.

Ces actions doivent être conservées au nominatif pendant un délai minimum de deux ans. Elles sont indisponibles.

IV.11.1. Description des principales caractéristiques des plans d'options d'achat d'actions

Les principales caractéristiques des plans de souscriptions d'options sur actions en vigueur au 31 décembre 2009 ainsi que ceux qui sont arrivés à expiration au cours de l'exercice sont décrites le tableau ci-dessous :

Date
d'attribution
Durée
contractuelle
du plan
Nombre
d'options
attribuées
Date
de départ
d'exercice
Date
d'expiration
Prix
d'exercice
en euros
Nombres
d'options
levées au
31/12/2009
Nombres
d'options
restantes au
31/12/2009
24/03/2000 10 ans 5 500 24/03/2005 24/03/2010 65,25 5 500
18/09/2000 10 ans 2 000 18/09/2005 17/09/2010 68,65 2 000
09/02/2001 10 ans 5 400 09/02/2006 08/02/2011 78,20 5 400
18/04/2001 10 ans 11 300 18/04/2006 17/04/2011 81,05 11 300
12/09/2001 10 ans 1 000 12/09/2006 11/09/2011 76,64 1 000
07/12/2001 10 ans 5 000 07/12/2006 06/12/2011 75,00 5 000
08/03/2002 10 ans 1 500 08/03/2007 07/03/2012 69,69 1 500
30/04/2002 10 ans 700 30/04/2007 29/04/2012 76,35 700
07/02/2003 7 ans 8 800 07/02/2007 07/02/2010 73,55 120 8 680
05/05/2003 7 ans 3 000 05/05/2007 05/05/2010 63,11 3 000
44 200 120 44 080

IV.11.2. Mouvements intervenus sur les plans d'options d'achat d'actions

Nombre d'options Prix moyen d'exercice
d'exercice par action (en euros)
Total (en K€)
Options en circulation au 31 décembre 2006 112 700 69,41 7 823
Options accordées
Options exercées (43 160) 65,88 (2 843)
Options échues et non exercées
Options en circulation au 31 décembre 2007 69 540 71,61 4 980
Options accordées
Options exercées (425) 65,86 (28)
Options échues et non exercées (19 835) 65,86 (1 306)
Options en circulation au 31 décembre 2008 49 280 73,98 3 646
Options accordées
Options exercées
Options échues et non exercées (5 200) 71,80 (373)
Options en circulation au 31 décembre 2009 44 080 74,24 3 272

Au 31 décembre 2009, il y a 44 080 options exerçables ; leur prix moyen d'exercice s'élève à 74,24 € par action. Le tableau ci-dessous synthétise les informations concernant les options en circulation et en particulier les options exerçables au 31 décembre 2009.

Options en circulation Options exerçables
Fourchette
Nombre
de prix d'exercice
d'actions
Durée de vie
moyenne résiduelle
(en années)
Prix moyen
d'exercice
par action
(en euros)
Nombre
d'options
Prix moyen
par action
(en euros)
De 60 à 69 euros 12 000 0,9 65,84 12 000 65,84
De 70 à 79 euros 20 780 1,4 75,35 20 780 75,35
De 80 à 89 euros 11 300 1,3 81,05 11 300 81,05
Total 44 080 44 080

IV.11.3. Information sur la juste valeur des options attribuées

Suivant la norme IFRS 2 « Paiements fondés en actions », tous les plans octroyés après le 7 novembre 2002 et dont les droits ne sont pas acquis le 1er janvier 2005 sont évalués en juste valeur et comptabilisés en charges de personnel.

Février 2003 Mai 2003
Prix d'exercice 73,55 63,11
Volatilité attendue * 20 % 24 %
Durée de vie de l'option 8 ans 7 ans
Dividende attendu 3,82 % 4,16 %
Taux de rendement sans risque 3,80 % 3,83 %
Juste valeur des options (€) 10,92 12,95

* Volatilité pondérée en fonction de l'échéancier de l'exercice

IV.11.4. Charges comptabilisées au titre des avantages sur capitaux propres

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Stock options 6
Actions gratuites (322) 269
Comptabilisé en Frais de personnel (322) 275

IV.12 Emprunts et dettes financières, trésorerie et équivalents de trésorerie

En 2009, l'endettement net du Groupe a varié de la façon suivante :

(En milliers d'euros) Exercice V
2008
ariation A
de change
ugmentation Diminution A utres E
mouvements
xercice
2009
Emprunts et dettes financières,
part à plus d'un an
Emprunts obligataires 3 030 (700) 2 330
Emprunts auprès d'établissements de crédit 3 661 17 993 (629) 64 342 85 367
Emprunts relatifs aux location-financements 4 992 (1) 3 911 (3 528) 5 374
Autres dettes financières 19 481 500
Total 11 702 (1) 22 385 (629) 60 114 93 571
Emprunts et dettes financières,
part à moins d'un an
Emprunts obligataires 250 (470) 700 480
Emprunts auprès d'établissements de crédit 75 372 (2) (3 057) (64 598) 7 715
Emprunts relatifs aux location-financements 2 161 255 (3 286) 3 528 2 658
Autres dettes financières 1 1
Intérêts courus sur emprunts et dettes financières 259 33 (41) (50) 201
Soldes créditeurs auprès des banques
et intérêts courus 56 826 (19) (20 114) 36 693
Total 134 869 (21) 288 (26 968) (60 420) 47 748
Total des emprunts et dettes financières 146 571 (22) 22 673 (27 597) (306) 141 319
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Valeurs mobilières 5 518 5 673 11 191
Disponibilités 23 377 (15) (7 716) (175) 15 471
Autres 150 (69) 81
Total 29 045 (15) 5 673 (7 785) (175) 26 743
Endettement Net 117 526 (7) 17 000 (19 812) (131) 114 576

Il convient de souligner que le poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » comprend au 31 décembre 2009 de la trésorerie non disponible pour un montant de 5 570 K€ représenté par des valeurs mobilières de placement qui constituent un instrument de gage financier au profit de la Banque BNP pour contre garantir la caution accordée dans le cadre de l'amende de la Commission Européenne.

Le poste « Soldes créditeurs auprès des banques et intérêts courus » comprend en 2009 la ligne du crédit Revolving du contrat syndiqué pour un montant de 32 M€.

Dans le cadre du crédit syndiqué, le Groupe qui n'avait pas respecté les ratios financiers au 31 décembre 2008 a dû négocier des « waivers » avec l'ensemble du pool bancaire, et a obtenu comme principaux résultats :

  • l'acceptation des ratios 2008 et la poursuite du crédit,
  • de nouveaux covenants financiers pour 2009 et 2010,
  • un accord des banques pour la souscription de prêts bonifiés à hauteur de 25 M€ (opérations stockage bois).

Un avenant au contrat a été signé le 17 juillet 2009.

Les nouveaux covenants financiers ont été respectés au 30 juin et au 31 décembre 2009.

IV.12.1. Ventilation des dettes financières, trésorerie et équivalents de trésorerie par nature, par échéance et par taux fixe/taux variable

Ventilation de l'endettement net par nature

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Emprunts et dettes financières, part à plus d'un an
Emprunts obligataires 2 330 3 030 3 430
Emprunts auprès d'établissements de crédit 85 367 3 661 51 028
Emprunts relatifs aux location-financements 5 374 4 992 4 409
Autres dettes financières 500 19 10
Total 93 571 11 702 58 877
Emprunts et dettes financières, part à moins d'un an
Emprunts obligataires 480 250
Emprunts auprès d'établissements de crédit 7 715 75 372 19 014
Emprunts relatifs aux location-financements 2 658 2 161 2 548
Autres dettes financières 1 1 2
Intérêts courus sur emprunts et dettes financières 201 259 541
Soldes créditeurs auprès des banques et intérêts courus 36 693 56 826 66 660
Autres 30
Total 47 748 134 869 88 795
Total des emprunts et dettes financières 141 319 146 571 147 672
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Valeurs mobilières 11 191 5 518 5 304
Disponibilités 15 471 23 377 24 147
Autres 81 150 62
Total 26 743 29 045 29 513
Endettement net 114 576 117 526 118 159

Lors de l'exercice précédent, compte-tenu du non respect des ratios financiers du contrat syndiqué à fin 2008, la part des crédits long et moyen terme de la dette syndiquée (75 M€), avait été classée en dettes financières à moins d'un an.

Au 31 décembre 2009, les ratios sont respectés : la part des crédits long terme et moyen terme de la dette syndiquée (70 M€) a été reclassée en dettes financières à plus d'un an.

Le Groupe dispose de lignes de crédit court terme ouvertes comme suit :

(En milliers d'euros) Lignes ouvertes Utilisations
Contrat syndiqué 65 32
Découverts autorisés 22 5
Total 87 37

situation financière

Ventilation des dettes financières par échéance

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
A moins d'un an 47 748 134 869 88 455
De deux à cinq ans 92 157 11 365 52 622
A plus de cinq ans 1 414 337 6 595
Total 141 319 146 571 147 672

Ventilation des dettes financières par taux fixe et taux variable

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Emprunts à taux fixe 31 942 22,6 % 13 728 9,4% 21 840 14,8 %
Emprunts à taux variable 109 377 77,4 % 132 843 90,6% 125 832 85,2 %
Total 141 319 100,0 % 146 571 100,0 % 147 672 100,0 %

La hausse des dettes à taux fixe est due aux 17,9 M€ de prêts bonifiés à 1,5 % obtenus dans le cadre des aides accordées par l'État suite à la tempête « Klaus » pour la réalisation d'opérations de stockage.

IV.12.2. Rapprochement avec la trésorerie retenue dans le Tableau des Flux de Trésorerie

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Soldes créditeurs auprès des banques et intérêts courus 36 693 56 826 66 660
Intérêts courus sur les soldes créditeurs auprès des banques * (44) (23) (58)
Autres (comptes courants créditeurs à moins d'un an) 30
Trésorerie et équivalents de trésorerie (26 743) (29 045) (29 513)
Intérêts courus sur les soldes débiteurs auprès des banques * 35 87 133
Trésorerie retenue dans le Tableau des flux de trésorerie 9 941 27 845 37 252

* Les intérêts courus sont des charges calculées, non représentatives de flux de trésorerie.

IV.12.3. Emprunts obligataires

Les emprunts obligataires représentent les obligations portées par le Fonds Commun de Placement Gascogne Epargne réservé aux salariés.

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Emprunts obligataires non convertibles à long terme 2 330 3 030 3 430
Emprunts obligataires non convertibles à court terme 480 250
Total 2 810 3 280 3 430

IV.12.4. Endettement en devises

Le montant de la trésorerie nette en devises représente 0,6 % de l'endettement net du Groupe.

IV.13. Juste valeur des instruments financiers et catégories comptables

IV.13.1. Bilan

Les actifs et passifs financiers présentés selon les catégories comptables définies par IAS39 sont ventilés dans le tableau suivant :

Exercice 2007
(En milliers d'euros)
Actifs et passifs A
financiers
à la juste valeur
par le biais du compte
de résultat
ctifs et A
passifs
évalués au
coût amorti
ctifs
financiers
disponibles
à la vente
Dérivés I
couverture
nstruments
qualifiés de non financiers*
Total valeur
nette
comptable
Notes
(cf rapport
annuel
2007)
Actifs de transitions 62 62 IV.5
Prêts (part à long terme) 1 836 1 836 IV.5
Autres 720 55 775 IV.5
Actifs non courants 2 556 117 2 673
Clients et autres débiteurs 163 707 163 707 IV.8
Autres actifs courants 492 492 IV.9
Prêts (part à court terme) 42 42 IV.5
Dérivés de taux - Dérivés de change 724 724 IV.5
Trésorerie et équivalents de trésorerie 5 304 24 209 29 513 IV.12.1
Actifs courants 5 304 188 450 724 194 478
Total actifs financiers 5 304 191 006 117 724 197 151
Emprunts et dettes financières,
part à plus d'un an 58 877 58 877 IV.12.1
Passifs non courants 58 877 58 877
Emprunts et dettes financières,
part à moins d'un an 88 795 88 795 IV.12.1
Fournisseurs et autres créditeurs 140 482 21 616 162 098 IV.16
Dérivés de taux - Dérivés de change 57 57 IV.17
Autres passifs courants 2 576 1 378 3 954 IV.17
Passifs courants 231 853 57 22 994 254 904
Total passifs financiers 290 730 57 22 994 313 781

* Dettes au personnel et charges sociales.

situation financière

Exercice 2008
(En milliers d'euros)
Actifs et passifs A
financiers
à la juste valeur
par le biais du compte
de résultat
ctifs et A
passifs
évalués au
coût amorti
ctifs
financiers
disponibles
à la vente
Dérivés I
couverture
nstruments
qualifiés de non financiers*
Total valeur
nette
comptable
Notes
(cf rapport
annuel
2008)
Prêts (part à long terme) 1 849 1 849 IV.5
Autres 5 371 346 5 717 IV.5
Actifs non courants 7 220 346 7 566
Clients et autres débiteurs 128 596 128 596 IV.8
Autres actifs courants 1 437 1 437 IV.9
Prêts (part à court terme) 22 22 IV.5
Dérivés de taux et de change 489 489 IV.5
Trésorerie et équivalents de trésorerie 5 518 23 527 29 045 IV.12.1
Actifs courants 5 518 153 582 489 159 589
Total actifs financiers 5 518 160 802 346 489 167 155
Emprunts et dettes financières,
part à plus d'un an 11 702 11 702 IV.12.1
Passifs non courants 11 702 11 702
Emprunts et dettes financières,
part à moins d'un an 134 869 134 869 IV.12.1
Fournisseurs et autres créditeurs 129 958 19 388 149 346 IV.17
Dérivés de taux, de change
et sur matières premières 4 351 4 351 IV.18
Autres passifs courants 5 722 2 720 8 442 IV.18
Passifs courants 270 549 4 351 22 108 297 008
Total passifs financiers 282 251 4 351 22 108 308 710

* Dettes au personnel et charges sociales.

Exercice 2009
(En milliers d'euros)
Actifs et passifs A
financiers
à la juste valeur
par le biais du compte
de résultat
ctifs et A
passifs
évalués au
coût amorti
ctifs
financiers
disponibles
à la vente
Dérivés I
couverture
nstruments
qualifiés de non financiers*
Total valeur
nette
comptable
Notes
(cf rapport
annuel
2009)
Prêts (part à long terme) 1 765 1 765 IV.5
Autres 4 363 505 4 868 IV.5
Actifs non courants 6 128 505 6 633
Clients et autres débiteurs 107 573 107 573 IV.8
Autres actifs courants 6 694 6 694 IV.9
Prêts (part à court terme) 106 106 IV.5
Dérivés de taux et de change 708 708 IV.5
Trésorerie et équivalents de trésorerie 11 191 15 552 26 743 IV.12.1
Actifs courants 11 191 129 925 708 141 824
Total actifs financiers 11 191 136 053 505 708 148 457
Emprunts et dettes financières,
part à plus d'un an 93 571 93 571 IV.12.1
Passifs non courants 93 571 93 571
Emprunts et dettes financières,
part à moins d'un an 47 748 47 748 IV.12.1
Fournisseurs et autres créditeurs 110 731 20 521 131 252 IV.17
Dérivés de taux, de change
et sur matières premières 2 936 2 936 IV.18
Autres passifs courants 5 042 2 838 7 880 IV.18
Passifs courants 163 521 0 2 936 23 359 189 816
Total passifs financiers 257 092 2 936 23 359 283 387

* Dettes au personnel et charges sociales.

IV.13.2. Compte de résultat

La présentation des gains et pertes par catégorie comptable d'actif et passif financier concernant les exercices 2007, 2008 et 2009 sont ventilés dans les tableaux suivants :

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Produits d'intérêt sur trésorerie
et équivalents de trésorerie 115 500 751
Dividendes perçus au titre des actifs
disponibles à la vente 3 2 1
Part inefficace de la variation de juste valeur
des instruments de couverture de flux de trésorerie 219 75
Autres 5 33
Produits financiers 123 754 827
Charges d'intérêt sur les passifs financiers
évalués au coût amorti 9 081 9 337 7 776
Perte nette de change 242 89 373
Part inefficace de la variation de juste valeur
des instruments de couverture de flux de trésorerie 130
Autres * 517 499 541
Charges financières 9 970 9 925 8 690
Charges financières nettes (9 847) (9 171) (7 863)

* Essentiellement les intérêts sur l'amende de 13,2 M€ dans le cadre du contrôle de la Commission de Bruxelles (voir note IV.16.2 Litiges).

IV.13.3. Juste valeur

Le tableau suivant indique la juste valeur des actifs et passifs financiers, ainsi que leur valeur comptable au bilan :

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Valeur nette
comptable
Juste
valeur
valeur nette
comptable
Juste
valeur
valeur nette
comptable
Juste
valeur
Prêts 1 871 1 871 1 871 1 871 1 878 1 878
Clients et autres débiteurs 111 189 111 189 133 235 133 235 163 707 163 707
Autres actifs 7 946 7 946 2 515 2 515 1 329 1 329
Trésorerie et équivalents de trésorerie 26 743 26 743 29 045 29 045 29 513 29 513
Dérivés de taux
• Actifs 373 373
• Passifs (2 420) (2 420) (1 396) (1 396)
Dérivés de change
• Actifs 529 529 489 489 351 351
• Passifs (378) (378) (904) (904) (57) (57)
Dérivés sur matières premières
• Actifs 179 179
• Passifs (138) (138) (2 051) (2 051)
Emprunts à taux fixe (23 872) (22 690) (6 575) (6 252) (14 883) (14 262)
Emprunts à taux variable (72 722) (72 722) (76 017) (76 017) (59 172) (59 172)
Emprunts location-financement (8 032) (8 032) (7 153) (7 153) (6 957) (6 957)
Crédits bancaires (36 693) (36 693) (56 826) (56 826) (66 660) (66 660)
Fournisseurs et autres dettes d'exploitation (110 731) (110 731) (129 958) (129 958) (140 482) (140 482)
Autres passifs (5 042) (5 042) (5 722) (5 722) (2 576) (2 576)
Total (111 571) (110 389) (119 447) (119 124) (93 636) (93 015)

Méthode de détermination des justes valeurs

Placements en titres de capitaux propres

La juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente est déterminée par référence à leur cours coté sur un marché actif en date de clôture. S'il n'existe pas de marché actif et que la juste valeur ne peut être estimée de manière fiable au moyen de méthodes d'évaluation, ces titres sont évalués à leur coût d'acquisition, diminué de toute dépréciation cumulée.

situation financière

Dérivés

La juste valeur des swaps de taux d'intérêt, des contrats de change à terme et des options repose sur les cotations effectuées par des intermédiaires financiers. Le Groupe s'assure que ces cotations sont raisonnables en valorisant les swaps et les contrats de change à terme par l'actualisation des flux de trésorerie futurs estimés et les options à partir de modèle de valorisation (type Black & Scholes).

Passifs financiers non dérivés

La juste valeur correspond à la valeur des flux de trésorerie futurs générés par le remboursement du principal et des intérêts, actualisés aux taux d'intérêt du marché à la date de la clôture ajusté du spread de crédit défini par le Groupe.

La juste valeur des « dettes fournisseurs » et « créances clients » correspond à la valeur comptable au bilan car l'actualisation des flux de trésorerie présente un impact non significatif compte tenu des faibles délais de paiement et de règlement.

Les instruments financiers à la juste valeur sont classés selon le niveau de hiérarchie suivante :

  • Niveau 1 : instruments financiers faisant l'objet de cotation sur un marché actif ;
  • Niveau 2 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant sur des paramètres observables ;
  • Niveau 3 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant pour tout ou partie sur des paramètres non observables.

Au 31 décembre 2009, la classification des instruments financiers à la juste valeur est la suivante :

(En milliers d'euros) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Dérivés de change 529
Dérivés sur matières premières 179
Trésorerie et équivalents de trésorerie 15 552 11 191
Actifs 15 552 11 899
Dérivés de taux 2 420
Dérivés de change 378
Dérivés sur matières premières 138
Passifs 2 936

IV.13.4. Comptabilité de couverture

Le Groupe détient au 31 décembre 2009 des instruments dérivés qualifiés de couverture de flux de trésorerie. La méthode de comptabilisation est rappelée dans le paragraphe « III.5. Couvertures de change ou de taux » (cf Principales méthodes comptables).

Au 31 décembre 2009, la juste valeur des instruments dérivés inscrits au bilan se présente comme suit :

(En milliers d'euros) Actifs Passifs
Contrats à terme 114 17
Options 415 361
Instruments de couverture de change 529 378
Options
Swaps 2 420
Instruments de couverture de taux 2 420
Instruments de couverture de prix sur matières premières 179 138
Total des instruments financiers 708 2 936

Conformément à IAS 39, les variations de juste valeur considérées comme efficaces sont comptabilisées directement dans les capitaux propres et la part inefficace des variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat de la période.

Au 31 décembre 2009, la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie s'élève à 126 K€.

Les variations de la réserve de couverture sont présentées dans le tableau suivant :

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Au 1er janvier (2 449) 294 (111)
Sorti des capitaux propres (176) (253) (75)
Inscrit en capitaux propres 965 (2 490) 480
Au 31 décembre (1 660) (2 449) 294

Les flux contractuels associés aux swaps de taux sont payés de façon simultanée aux flux contractuels des emprunts à taux variable et le montant différé en capitaux propres est reconnu en résultat sur la période où le flux d'intérêt de la dette impacte le résultat.

Le montant différé en capitaux propres au titre des couvertures de change et de prix sur matières premières est transféré en résultat à la date où la transaction commerciale couverte est comptabilisée en résultat. Les instruments dérivés de couverture de change et de prix sur matières premières sont conclus dans le cadre de couverture d'un budget annuel et ont donc des maturités inférieures à un an.

IV.14 Gestion des risques financiers

La gestion des risques de marché financier et de financement sont exposés dans le rapport de gestion au paragraphe II.2.2.12.7.

IV.14.1. Risque de crédit

Toutes les couvertures sont effectuées auprès d'établissements bancaires de premier plan. Le Groupe n'a pas de placement significatif et n'est donc pas soumis aux risques de contrepartie avec ceux-ci. S'agissant du risque de crédit, des programmes d'assurance SFAC et COFACE ont été mis en place, couvrant les principales sociétés contre les risques de non paiement pour des motifs financiers ou politiques. Par ailleurs, le Groupe considère qu'il n'existe pas de concentration particulière de risque de crédit avec une seule contrepartie.

La valeur comptable des actifs financiers, qui représente l'exposition maximale au risque de crédit, est la suivante à la clôture de l'exercice :

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Prêts 1 871 1 871 1 878
Clients et autres débiteurs 111 189 133 235 163 707
Autres actifs 7 946 2 516 1 329
Trésorerie et équivalents de trésorerie 26 743 29 045 29 513
Dérivés de taux actifs 373
Dérivés de change actifs 529 489 351
Dérivés sur matières premières 179
Total 148 457 167 156 197 151

Dépréciations

L'antériorité des comptes clients et comptes rattachés (cf note IV.8) s'analyse comme suit

Exercices Non échus Echus depuis E
90 jours au plus
chus depuis
plus de 90 jours
Clients et comptes
rattachés
2009 Brut 80 284 10 964 5 350 96 598
Dépréciation (89) (3 561) (3 434) (7 084)
Net 80 195 7 403 1 916 89 514
2008 Brut 95 345 12 109 7 546 115 000
Dépréciation (24) (1 850) (4 954) (6 828)
Net 95 321 10 259 2 592 108 172
2007 Brut 133 332 16 475 3 953 153 760
Dépréciation (45) (2 762) (3 443) (6 250)
Net 133 287 13 713 510 147 510

Les dépréciations de créances commerciales ont évolué de la façon suivante au cours de l'exercice :

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
1er Janvier 6 828 6 250 5 695
Dépréciations 249 446 583
Ecart de conversion 7 132 (28)
31 Décembre 7 084 6 828 6 250

IV.14.2. Risque de liquidité

Le financement du Groupe repose principalement sur :

  • des emprunts moyen/long terme,
  • des lignes de découverts, billets de trésorerie, dont les utilisations globales restent inférieures aux autorisations,
  • des lignes de mobilisation de créances commerciales.

Il existe également des contrats de crédit bail et de location longue durée pour quelques actifs immobiliers, des équipements et du matériel roulant, qui reprennent les dispositions classiques de ce type de financement.

Les échéances contractuelles résiduelles des passifs financiers s'analysent comme suit (y compris les paiements d'intérêts) :

(En milliers d'euros) Valeur
Cash flows
2007
comptable prévisionnels M oins de 1 an 1 à 5 ans Plus de 5 ans
Emprunts taux fixe 14 883 16 375 4 443 11 434 498
Emprunts taux variable 125 832 135 166 84 157 49 069 1 940
• Emprunts bancaires
et autres dettes financières 59 172 68 506 17 497 49 069 1 940
• Crédits bancaires 66 660 66 660 66 660
Emprunts location-financement 6 957 7 610 2 812 4 610 188
Instruments dérivés 57 57 57
Total 147 729 159 208 91 469 65 113 2 626
(En milliers d'euros) Valeur Cash flows 2008
comptable prévisionnels M oins de 1 an 1 à 5 ans Plus de 5 ans
Emprunts taux fixe 6 575 7 297 1 087 5 914 296
Emprunts taux variable 132 843 143 933 62 516 81 417
• Emprunts bancaires
et autres dettes financières 76 017 87 107 5 690 81 417
• Crédits bancaires 56 826 56 826 56 826
Emprunts location-financement 7 153 7 585 2 291 5 175 119
Instruments dérivés 4 351 4 987 3 476 1 269 242
Dérivés de taux 1 396 2 032 521 1 269 242
Dérivés de change* 904 904 904
Dérivés sur matières premières * 2 051 2 051 2 051
Total 150 922 163 802 69 370 93 775 657
(En milliers d'euros) Valeur Cash flows 2009
comptable prévisionnels M oins de 1 an 1 à 5 ans Plus de 5 ans
Emprunts taux fixe 23 909 25 143 1 444 23 588 111
Emprunts taux variable 109 377 120 682 47 898 72 784
Emprunts bancaires
et autres dettes financières 72 684 83 989 11 205 72 784
Crédits bancaires 36 693 36 693 36 693
Emprunts location financement 8 032 8 534 2 824 5 530 180
Instruments dérivés 2 936 3 073 2 123 902 48
Dérivés de taux 2 420 2 557 1 607 902 48
Dérivés de change* 378 378 378
Dérivés sur matières premières * 138 138 138
Total 144 254 157 432 54 290 102 804 339

* Au regard des maturités inférieures à 1 an des dérivés de change et sur matières premières inscrits au passif, les cash flows prévisionnels (non actualisés) sont sensiblement égaux à la valeur comptable.

Le contrat syndiqué contient une clause de covenants financiers qui ont été respectés au 31 décembre 2009 :

Gascogne SA
Ratios à respecter
Niveau au 31/12/2009
EBITDA 26 493
Frais financiers nets consolidés > 1,80 8 984 2,95
Dettes financières nettes 114 576
EBITDA < 5,60 26 493 4,32

Le contrat contient également une clause de remboursement anticipé obligatoire partiel en cas « d'excess cash flow consolidé » (désigne le cash flow disponible consolidé diminué du montant des remboursements normaux ou anticipés effectués au titre des crédits et de l'endettement existant non refinancé et des remboursements relatifs à l'endettement supplémentaire du Groupe).

Au 31 décembre 2009, le Groupe est redevable d'un remboursement anticipé s'élevant à 5,1 M€, classé en dettes financières à moins d'un an.

Enfin, le contrat contient également des clauses de remboursements obligatoires dans certains cas précis qui ne se sont pas produits jusqu'à maintenant : cessions d'actifs au delà d'un certain seuil, changement de contrôle et sinistre.

IV.14.3. Risque de taux d'intérêt

Depuis quatre ans, les couvertures de taux sont centralisées au niveau de la société mère et réalisées au cas par cas par la Direction Financière. Dans le cadre de son financement, le Groupe a conclu des emprunts moyen terme à taux variable. Afin de se couvrir contre le risque de hausse des taux relatif à ses emprunts, il a été mis en place des swaps et des swaps participatifs receveur taux variable/payeur taux fixe : • le swap de taux transforme le risque de taux variable (Euribor) de la dette en le fixant par un taux de marché,

• le swap participatif permet de plafonner le taux tout en tirant profit d'un potentiel de baisse des taux contrairement à un swap classique.

Instrument utilisé Elément couvert Couverture (K€) Taux fixe * Durée restante SWAP Crédit moyen terme 10 000 3,99 % 2 ans SWAP Crédit moyen terme 7 227 3,39 % 2 ans SWAP Crédit moyen terme 9 636 3,00 % 2 ans SWAP Crédit moyen terme 10 000 3,99 % 2 ans SWAP Crédit moyen terme 9 636 3,98 % 2 ans SWAP Crédit moyen terme 10 600 3,03 % 2 ans Total des couvertures 57 099 Dettes long et moyen terme couvertes 72 501

Les principaux instruments de couverture de risque de taux utilisés au 31 décembre 2009 sont les suivants :

* Taux fixe contre EURIBOR 3 mois

Instrument utilisé E lément couvert Couverture (K€) Taux fixe * Durée restante
SWAP Crédit court terme 200 3,01 % 1 an
SWAP Crédit court terme 8 571 3,77 % 4 ans
SWAP Crédit court terme 2 250 4,00 % 3 ans
SWAP Crédit court terme 5 000 3,31 % 1 an
Total des couvertures 16 021
Utilisations court terme 36 914

* Taux fixe contre EURIBOR 3 mois

Analyse de sensibilité des flux de trésorerie pour les instruments à taux variable

Une variation de 100 points de base des taux d'intérêts à la date de clôture aurait eu pour conséquence une hausse (diminution) des capitaux propres et du résultat à hauteur des montants indiqués ci-dessous. Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables, en particulier les cours de change, sont supposées rester constantes.

L'analyse a porté respectivement sur les exercices 2007, 2008 et 2009.

Exercice 2009 Compte de résultat Capitaux propres
(En milliers d'euros) Choc de +100bps Choc de -100bps Choc de +100bps Choc de -100bps
Charges d'intérêt nettes (246,7) 174,4
Swaps de taux d'intérêt en couverture de flux de trésorerie 0,3 11,8 1 193,3 (1 222,3)
Options de taux d'intérêt en couverture de flux de trésorerie
Total (246,4) 186,2 1 193,3 (1 222,3)
Exercice 2008 Compte de résultat Capitaux propres
(En milliers d'euros) Choc de +100bps Choc de -100bps Choc de +100bps Choc de -100bps
Charges d'intérêt nettes (266,8) 294,6
Swaps de taux d'intérêt en couverture de flux de trésorerie 13,8 (19,9) 1 814,8 (1 826,0)
Options de taux d'intérêt en couverture de flux de trésorerie 0,4 (0,3) 1,5
Total (252,6) 274,4 1 816,3 (1 826,0)
Exercice 2007 Compte de résultat Capitaux propres
(En milliers d'euros) Choc de +100bps Choc de -100bps Choc de +100bps Choc de -100bps
Charges d'intérêt nettes (403,0) 830,6
Swaps de taux d'intérêt en couverture de flux de trésorerie 830,6 (829,2)

IV.14.4. Risque de change

En matière commerciale, la politique du Groupe est, sauf cas particulier, de couvrir un budget annuel. Gascogne Paper prévoit de recevoir un chiffre d'affaires de 13,7 MUSD suite aux ventes effectuées à l'étranger et Gascogne Laminates prévoit de recevoir un chiffre d'affaires de 11 MUSD.

Options de taux d'intérêt en couverture de flux de trésorerie (26,6) (25,3) 415,2 (94,6) Total (429,6) 805,3 1 245,8 (923,8)

Le Groupe est principalement exposé sur le change euro/dollar. Ces risques sont couverts par un système de netting qui permet à la société mère de centraliser depuis trois ans des couvertures sur l'exposition nette de ses filiales, en utilisant principalement des contrats à terme et des options de change. Elles sont effectuées dans le cadre de procédures strictes en relation avec la Direction Générale.

Les principaux instruments de couverture de risque de change utilisés au 31 décembre 2009 sont les suivants :

Nominal (K€) USD GBP
Ventes à terme 2 601
Options de change 5 901 1 049

Analyse de sensibilité

Une variation de 10 % de l'euro à la date de clôture aurait eu pour conséquence une hausse (diminution) des capitaux propres et du résultat à hauteur des montants indiqués ci-dessous. Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables, en particulier les taux d'intérêts, sont supposées rester constantes.

L'analyse a porté sur les exercices 2007,2008 et 2009.

Exercice 2009 Compte de résultat *
(En milliers d'euros) Choc de +10% Choc de -10% Choc de +10% Choc de -10%
Contrats à terme 227,6 (278,2)
Option de change (30,6) (88,6) 908,1 (747,2)
Total (30,6) (88,6) 1 135,7 (1 025,4)
Exercice 2008 Compte de résultat *
(En milliers d'euros) Choc de +10% Choc de -10% Choc de +10% Choc de -10%
Contrats à terme 353,6 (432,2)
Option de change (16,9) 81,6 929,3 (861,0)
Total (16,9) 81,6 1 282,9 (1 293,2)
Exercice 2007 Compte de résultat *
(En milliers d'euros) Choc de +10% Choc de -10% Choc de +10% Choc de -10%
Contrats à terme 0,7 (1,0) 949,0 (1 159,4)
Option de change (50,2) 26,8 422,1 (286,6)
Total (49,5) 25,8 1 371,1 (1 446,0)

* Avant recyclage.

IV.14.5. Risque de prix sur matières premières

L'exposition au risque de variation de prix sur matières premières du Groupe résulte des achats de fuel. Afin de se couvrir contre la hausse des prix du fuel associée à ses approvisionnements, le Groupe a conclu des swaps.

Au 31 décembre 2009, ces instruments dérivés ont été qualifiés de couverture de flux de trésorerie dont la juste valeur est proche de zéro.

IV.15. Engagements de retraite et autres avantages

La variation des principaux avantages au cours de l'exercice 2009 est la suivante :

(En milliers d'euros) Exercice
2008
Variation
de change
Dotations Reprise Exercice
2009
Provisions pour indemnités
de départ à la retraite 14 625 (2) 740 (360) 15 003
Provisions pour retraite par capitalisation (184) 276 (33) 59
Provisions pour autres engagements
de fin de carrière 124 17 (46) 95
Provisions pour retraites
et indemnités assimilées, autres
avantages postérieurs à l'emploi 14 565 (2) 1 033 (439) 15 157
Provisions pour médailles du travail 734 62 (22) 774
Total des provisions 15 299 (2) 1 095 (461) 15 931

La progression des engagements de retraites et autres avantages s'explique par la baisse du taux d'actualisation appliqué : 5,25 % sur les sociétés françaises au 31 décembre 2009 contre 5,75 % au 31 décembre 2008.

Un test de sensibilité a été réalisé sur le taux d'actualisation retenu pour le calcul des obligations des sociétés françaises (l'essentiel des obligations du Groupe) : avec un taux d'actualisation à 5 % au lieu de 5,25%, l'obligation, et donc le passif, augmenterait de 0,3 M€.

IV.15.1. Description des régimes

Les salariés du Groupe bénéficient d'avantages à court terme (congés payés, congés maladie, participation aux bénéfices), d'avantages à long terme (médaille du travail, primes d'ancienneté) et d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies ou à prestations définies (indemnités de fin de carrière).

Les avantages à court terme sont comptabilisés en dettes des différentes entités du Groupe qui les accordent.

Les avantages à long terme sont attribués soit par des régimes de retraite à cotisations définies soit par des régimes de retraite à prestations définies.

Régimes à cotisations définies

Ces régimes se caractérisent par des versements de cotisations périodiques à des organismes extérieurs qui en assurent la gestion administrative et financière. Ces régimes libèrent l'employeur de toute obligation ultérieure, l'organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus (régime vieillesse de base de la Sécurité Sociale, régimes complémentaires de retraite ARRCO et AGIRC, fonds de pension à cotisations définies dans certaines filiales étrangères).

Les paiements du Groupe sont constatés en charge de la période comme suit :

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Cotisations de retraite 12 503 12 929 12 540

Régimes à prestations définies

Le Groupe offre à certaines catégories de salariés différents avantages à prestations définies. Ces régimes se caractérisent par une obligation de l'employeur vis à vis des salariés. S'ils ne sont pas entièrement financés, ces régimes donnent lieu à la constitution d'une provision.

L'engagement actualisé – l'obligation – est calculée suivant la méthode des unités de crédit projetées en tenant compte des hypothèses :

  • d'âge de départ à la retraite compris entre 59 et 65 ans pour la durée d'activité professionnelle totale permettant des droits à la retraite à taux plein pour les personnels des sociétés françaises et des hypothèses d'âge de départ à la retraite pour les personnels des sociétés étrangères qui tiennent compte des contextes économiques et démographiques locaux,
  • d'augmentation de salaire et d'inflation,
  • de mortalité,
  • du taux d'attrition des salariés sur la base des historiques constatés et des plans de restructuration annoncés,
  • du taux d'actualisation permettant de déterminer la valeur actuelle des engagements. En France le taux des obligations de première catégorie a été retenu.

Ces hypothèses prennent en compte les conditions particulières notamment macro-économiques des différents pays dans lesquels le Groupe opère.

Les modifications d'hypothèses actuarielles, ou la différence entre ces hypothèses et la réalité donnent lieu à des écarts actuariels qui sont constatés en résultat de l'exercice lors de leur survenance conformément aux principes comptables du Groupe.

Les régimes à prestations définies du Groupe concernent principalement :

  • les retraites :
  • les indemnités de fin de carrière (IFC) qui sont des indemnités forfaitaires calculées en fonction du nombre d'années de service du salarié et de son salaire annuel au moment de son départ à la retraite,
  • les régimes de retraite à prestations définies dont bénéficient en France certaines catégories de salariés qui recevront un complément de retraite correspondant à un certain pourcentage de leur salaire s'ils sont présents dans l'entreprise lors de leur retraite.
  • d'autres avantages à long terme
  • les indemnités liées aux médailles du travail en France (ou Jubileum en Allemagne).

IV.15.2. Hypothèses actuarielles utilisées pour les régimes à prestations définies

Les évaluations actuarielles dépendent d'un certain nombre d'hypothèses à long terme. Ces hypothèses, revues annuellement, sont les suivantes :

2009 2008 2007
France
Age de départ à la retraite 62 ans 62 ans 62 ans
Taux d'actualisation 5,25 % 5,75 % 5,30 %
Taux d'augmentation des salaires * 1,20 % 2,30 % 2,30 %
Allemagne
Age de départ à la retraite 64 ans 64 ans 64 ans
Taux d'actualisation 5,25 % 6,30 % 5,30 %
Taux d'augmentation des salaires * 2,50 % 2,50 % 2,50 %
Suisse
Age de départ à la retraite 65 ans 65 ans 65 ans
Taux d'actualisation 3,00 % 2,75 % 3,25 %
Taux d'augmentation des salaires * 1,50 % 1,50 % 1,50 %
Grèce
Age de départ à la retraite 59 ans 59 ans 59 ans
Taux d'actualisation 5,25 % 5,75 % 5,30 %
Taux d'augmentation des salaires * 4,50 % 4,50 % 4,00 %
Tunisie
Age de départ à la retraite 60 ans 60 ans 60 ans
Taux d'actualisation 7,00 % 7,00 % 7,00 %
Taux d'augmentation des salaires * 5,00 % 5,00 % 5,00 %

* Taux d'inflation inclus.

La composition des actifs du régime et le taux de rendement attendu sont les suivants :

Sociétés françaises Sociétés étrangères *
Obligations 86 % 57 %
Actions 8 % 4 %
Immobilier 2 % 18 %
Prêts 16 %
Autres actifs 1 % 3 %
Liquidités 3 % 2 %
Taux de rendement attendu 3,50 % 3,50 %

* Gascogne Laminates Switzerland.

IV.15.3. Synthèses de la situation financière des régimes à prestations définies

Les régimes non financés, ainsi que les régimes financés partiellement ou intégralement, se ventilent de la manière suivante :

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Valeur actualisée des obligations non financées 6 695 6 139 6 385
Valeur actualisée des obligations partiellement
ou intégralement financées 16 888 16 127 15 743
Total des valeurs actualisées des obligations 23 583 22 266 22 128
Juste valeur des actifs du régime 7 652 6 967 6 036
Passif comptabilisé au titre des prestations définies 15 931 15 299 16 092

Le tableau ci-dessous présente la réconciliation des engagements de retraite et indemnités assimilées et autres avantages postérieurs à l'emploi en début et en fin de période et détaille la charge de l'exercice. Il présente également le rapprochement des actifs affectés aux plans en début et en fin de période et donne le détail de la variation de l'actif au cours de la période.

(En milliers d'euros) Retraites
et indemnités assimilées
Autres avantages
postérieurs à l'emploi
Total
2009 2008 2007 2006 2009 2008 2007 2006 2009 2008 2007 2006
Evaluation des engagements bruts
En début de période 18 328 18 449 18 989 20 494 359 324 296 2 726 18 687 18 773 19 285 23 220
Coûts des services rendus 1 097 947 1 021 745 17 21 32 33 1 114 968 1 053 778
Charges d'intérêts 946 1 076 938 893 22 17 6 968 1 093 938 899
Prestations payées (622) (494) (786) (561) (622) (494) (786) (561)
Liquidation – (2 471) (2 471)
Perte (gain) actuariel (186) (1 811) (2 246) (2 698) 2 (3) (4) 2 (184) (1 814) (2 250) (2 696)
Charges de l'exercice 1 235 (282) (1 073) (1 621) 41 35 28 (2 430) 1 276 (247) (1 045) (4 051)
En fin de période 19 563 18 167 17 916 18 873 400 359 324 296 19 963 18 526 18 240 19 169
Valeur de marché des actifs
affectés aux plans
En début de période
4 122 3 390 3 344 3 034 4 122 3 390 3 344 3 034
Rendement des actifs 240 265 227 125 240 265 227 125
Contribution de l'employeur 460 319 195 40 460 319 195 40
Prestations payées (327) (53) (401) (9) (327) (53) (401) (9)
Perte (gain) actuariel 309 201 25 154 309 201 25 154
Rendement net des actifs 682 732 46 310 682 732 46 310
En fin de période 4 804 4 122 3 390 3 344 4 804 4 122 3 390 3 344
Variation de périmètre 51 51
Variation de change (2) 58 (2) (2) (2) 58 (2) (2)
Autres mouvements 103 535 67 103 535 67
Autres mouvements (2) 161 533 116 (2) 161 533 116
Provision nette au bilan pour
retraites et autres avantages
14 757 14 206 15 059 15 645 400 359 324 296 15 157 14 565 15 383 15 941

IV.16. Provisions

IV.16.1. Tableau de variation des provisions

(En milliers d'euros) Exercice V
2008
ariation M
de change
ouvements Dotations R eprises E xercice
2009
Engagements de retraite
et autres avantages 15 299 (2) 1 095 (461) 15 931
Provisions pour litiges 1 804 (659) 92 (201) 1 036
Provisions pour impôt 222 (6) 39 255
Provisions environnementales 1 200 - 1 200
Divers 110 (98) (12)
Provisions pour risques
et charges à long terme (A) 3 336 (763) 131 (213) 2 491
Provisions pour litiges 13 351 659 194 (537) 13 667
Provisions pour impôt 6 6 (6) 6
Provisions pour pertes/
contrats déficitaires 27 26 (26) 27
Provisions pour restructurations et départs 3 193 296 (3 078) 411
Divers 242 (2) 98 263 (147) 454
Provisions pour risques
et charges à court terme (B) 16 819 (2) 763 779 (3 794) 14 565
Total Provisions pour litiges 15 155 286 (738) 14 703
Total Provisions pour impôt 228 39 (6) 261
Total Provisions pour pertes/
contrats déficitaires 27 26 (26) 27
Total Provisions pour restructurations
et départs du personnel 3 193 296 (3 078) 411
Total Provisions environnementales 1 200 1 200
Total Divers 352 263 (160) 455
Provisions pour risques et charges (A)+(B) 20 155 910 (4 008) 17 057
Total 35 454 (2) 2 005 (4 469) 32 988

La distinction entre les montants repris utilisés et non utilisés au cours de la période est présentée dans la note V.5.

IV.16.2. Litiges

Litige NCC

Les provisions pour litiges comprennent notamment une provision de 792 K€ (datant de l'exercice 2003), destinée à couvrir le risque de condamnation au paiement de dommages et intérêts à NCC, client égyptien de Gascogne Paper. La revendication porte sur des aspects techniques et commerciaux (non respect allégué de qualités et de quantités contractuelles). La demande, libellée en plusieurs monnaies, est de l'ordre de 3,5 M€. Le Groupe, après avoir consulté ses avocats en charge du dossier, estime que le montant provisionné est suffisant pour couvrir le montant maximum des indemnités que Gascogne Paper pourrait être éventuellement condamnée à payer. Aucun élément nouveau n'est à signaler sur ce dossier à ce jour.

Contrôle de la Commission de Bruxelles

Au cours de l'exercice 2002, la Commission Européenne (Direction Générale de la Concurrence – Service Cartels) a diligenté une enquête approfondie auprès des producteurs de sacs en plastique membres de l'association Valveplast, afin de rechercher l'existence d'un éventuel cartel entre ces producteurs. Notre filiale Sachsa Verpackung, qui, à titre accessoire produit ce type de sacs (CA de l'ordre de 5 M€ sur un total de 21 M€), a été concernée par cette enquête.

Par décision de la Commission Européenne du 30 novembre 2005, notre filiale Sachsa Verpackung a été condamnée au titre de cette enquête, à une amende de 13,2 M€, à laquelle la société Gascogne SA a été tenue conjointement et solidairement à hauteur de 9,9 M€. Cette décision a été notifiée à la société le 15 décembre 2005.

Face à cette situation, le Groupe a introduit le 23 février 2006 un recours en appel devant le Tribunal de Première Instance (TPI) des Communautés Européennes. Par ailleurs, une garantie bancaire a été produite au profit du Groupe au titre du paiement de l'amende. La saisine du TPI, ainsi que l'obtention d'une garantie bancaire, permettent de bénéficier d'une suspension de paiement de l'amende, tant que l'affaire restera pendante devant cette juridiction. En revanche, des intérêts au taux global de 3,56 % par an se sont rajoutés au montant en principal de l'amende à partir du 15 mars 2006 (date de recouvrement initiale), jusqu'à l'expiration des procédures de recours.

Des mémoires en défense ont été déposés par la Commission Européenne au cours du mois d'août 2006. Les sociétés ont adressé des mémoires en réplique au TPI en date du 27 octobre 2006, et à ce jour la procédure est pendante devant cette juridiction, les sociétés sont toujours dans l'attente du jugement final.

La provision de 13,2 M€ constituée à fin 2005 est inchangée.

Litiges liés à l'amiante

> Pour Gascogne Paper

Depuis le début de l'année 2009 :

  • 8 nouveaux dossiers de salariés (5 retraités et 3 actifs) ont été déposés auprès de la Caisse Régionale d'Assurance Maladie (CRAM), pour reconnaissance du caractère professionnel de la maladie liée à l'exposition à l'amiante. 7 dossiers ont fait l'objet d'une reconnaissance du caractère professionnel de leur maladie, et 1 dossier est en cours d'étude.
  • 4 nouvelles assignations ont été déposées devant le Tribunal des Affaires de la Sécurité Sociale (TASS), afin de faire reconnaître la responsabilité de l'employeur au titre de la faute inexcusable.
  • 4 nouveaux projets de conclusions ont été reçus (trois se rapportant à des assignations de 2008 et une au titre de 2009).

A ce jour :

  • Le total des assignations en reconnaissance pour faute inexcusable s'élève à 24, dont 5 déjà jugées en première instance par décision du TASS du 11 février 2008, et 19 en attente d'audience fixée au 25 juin 2010.
  • 13 projets de conclusions ont été reçus (9 sur 2008, 4 sur 2009), avec des demandes de dommages et intérêts s'élevant à 1 307 K€. Les procédures sont en cours devant le TASS.
  • Le caractère professionnel de la maladie a été reconnu pour 40 dossiers, 5 ont été refusés, et 1 est toujours à l'étude.

Par ailleurs, la procédure d'appel du 20 mars 2008 par les Caisses d'Assurance Maladie concernant 4 des 5 cas de la décision du TASS du

  • 11 février 2008 sur l'inopposabilité à l'employeur des conséquences financières du jugement a donné les résultats suivants :
  • 2 appels jugés irrecevables,
  • 1 désistement de la CPAM,
  • 1 appel pour lequel le jugement de première instance a été confirmé (condamnant la société Gascogne Paper uniquement à l'article 700 du code de procédure pénale).

> Pour Gascogne Sack

Aucun élément nouveau n'est intervenu au cours de l'année 2009. 2 dossiers de demande de reconnaissance du caractère professionnel de la maladie avaient été déposés en 2008, et reconnus comme tels.

Aucune provision n'est comptabilisée au 31 décembre 2009.

Litige avec la société Onet

En décembre 2006, la société Gascogne Paper avait souscrit un contrat de sous traitance logistique (gestion des expéditions) auprès de la société Onet. Le 21 décembre 2007, Gascogne Paper a décidé de mettre fin au contrat par anticipation, en raison d'une qualité de services jugée nettement insuffisante et des pertes d'exploitation qui en résultaient (pertes clients, image…). En date du 16 janvier 2008, le tribunal de commerce de Mont-de-Marsan a rendu une ordonnance de référé visant à faire cesser le contrat. En avril 2008, Gascogne Paper a assigné la société Onet pour divers motifs avec une demande de dommages et intérêts de 1 350 K€. Le 6 mai 2008, la société Onet a également assigné Gascogne Paper au tribunal de commerce pour résiliation anticipée du contrat et autres motifs avec une demande de dommages et intérêts de 1 148 K€. Le tribunal de commerce de Mont-de-Marsan a ordonné la jonction des deux affaires le 26 septembre 2008. Une audience a eu lieu le 16 janvier 2009, et le délibéré du 5 juin 2009 a condamné Gascogne Paper au versement d'une indemnité de 120 K€, et Onet à une indemnité de 240 K€. Onet a fait appel de la décision, et aucune écriture relative au jugement n'a été comptabilisée au 31 décembre.

Contrôles fiscaux en cours

Au 31 décembre 2009, un contrôle fiscal est en cours dans la société Mupa.

Autres provisions

Les provisions pour impôts intègrent essentiellement une provision pour risque fiscal chez Aigis, et dans une proportion moins significative, des impositions étalées fiscalement (sinistre et fusion).

Les restructurations sont évoquées dans le rapport de gestion par branche au paragraphe II.2.2.3 « Activités et résultats des branches ».

Les provisions pour restructuration sont comptabilisées au compte de résultat sous la rubrique « Autres produits et charges opérationnels ». A noter que, suite à l'annonce de la fermeture du site de Givet, le Conseil Général des Ardennes a réclamé la restitution d'une subvention de 1,5 M€ qui avait été accordée en 2006. La société, estimant que cette demande est infondée et constitue donc un passif potentiel, n'a pas constitué de provision au 31 décembre 2009.

A la connaissance de la société, il n'existe pas d'autres litiges non provisionnés pouvant avoir ou ayant eu dans un passé récent, une incidence significative sur l'activité, les résultats, la situation financière ou le patrimoine du Groupe.

IV.17. Fournisseurs et autres créditeurs

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Dettes fournisseurs et autres créditeurs
Fournisseurs et comptes rattachés 96 687 115 312 128 394
Autres dettes d'exploitation 34 565 34 034 33 704
Total 131 252 149 346 162 098

situation financière

IV.18. Autres passifs

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Autres passifs non courants
Subventions d'équipements 6 249 4 252 4 266
Participation des salariés 70 219
Quotas d'émission de gaz à effet de serre 291 3 922 7 606
Total des autres passifs non courants 6 540 8 244 12 091
Autres passifs courants
Subventions d'équipements 409 255 268
Participation des salariés 48 72 63
Dettes sur immobilisations 5 042 5 722 2 576
Quotas d'émission de gaz à effet de serre 577 1 311 1
Dettes diverses 1 804 1 082 1 046
Instruments dérivés 2 936 4 351 57
Total des autres passifs courants 10 816 12 793 4 011
Total des autres passifs 17 356 21 037 16 102

La hausse des subventions d'équipement provient principalement des subventions accordées par l'Etat pour la construction d'aires de stockage de bois suite à la tempête Klaus du 24 janvier 2009 pour 2,7 M€.

IV.19. Impôts sur les bénéfices à récupérer et à payer

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Créance d'impôts reportée en arrière (carry back) 415
Autres impôts à récupérer 2 024 4 387 918
Impôts sur les bénéfices à récupérer 2 024 4 802 918
Impôts sur les bénéfices à payer 312 368 1 013
Impôt sur les bénéfices net - Actif (Passif) 1 712 4 434 (95)

Les « autres impôts à récupérer » comprennent notamment les excédents d'impôts acquittés en 2009 pour un montant de 1,3 M€, et le Crédit d'Impôt Recherche pour un montant de 0,7 M€ pour lesquels le Groupe a demandé des remboursements anticipés, conformément à la possibilité qu'offrent les dispositions en vigueur.

V. – Notes sur des postes du Compte de Résultat

V.1. Chiffre d'affaires

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Ventes de biens 547 379 604 532 627 226
Prestations de services 4 702 4 169 5 319
Chiffre d'affaires 552 081 608 701 632 545

V.2. Variation des stocks de produits finis et en-cours

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Variation de stocks bruts (10 557) 4 118 6 698
Reprise de provisions sur stocks de produits finis et en-cours (3 250) 1 578 925
Dotation aux provisions sur stocks de produits finis et en-cours 3 106 (3 271) (950)
Variation des stocks de produits et en-cours (10 701) 2 425 6 673

V.3. Achats consommés

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Achats de marchandises et de matières premières (261 910) (328 919) (345 433)
Variation des stocks de marchandises
et de matières premières 253 (3 221) 3 892
Reprise de provisions sur stocks
de marchandises et matières premières 2 597 3 397 2 273
Dotation aux provisions sur stocks
de marchandises et matières premières (2 916) (3 444) (3 563)
Achats consommés (261 976) (332 187) (342 831)

V.4. Frais de personnel

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Salaires et traitements (86 199) (88 298) (88 693)
Charges sociales (33 760) (33 178) (33 343)
Participation des salariés (325) (69) (505)
Stock options et attribution d'actions gratuites - 322 (275)
Frais de personnel (120 284) (121 223) (122 816)

Les cotisations aux régimes de retraite inclus dans les charges sociales représentent 12,5 M€, contre 12,9 M€ en 2008. La charge résultant des régimes de retraites et autres avantages « à prestations définies » est comptabilisée sous la rubrique « provisions » (cf note IV.15).

V.5. (Dotations) Reprises des provisions pour risques et charges

(Dotations) Reprises des provisions pour risques et charges dans le compte de résultat

(En milliers d'euros) Dotations Reprises Net
Provisions dans le résultat courant opérationnel
Provisions dans les autres produits
(1 603) 806 (797)
et charges opérationnels (402) 3 663 3 261
Provisions dans le résultat opérationnel (2 005) 4 469 2 464

Les charges financières n'incluent pas de provisions pour risques à caractère financier.

Ventilation par nature des dotations et reprises de provisions pour risques et charges incluses dans le compte de résultat

(En milliers d'euros) Engagements
de retraite
Litiges Provisions R
pour impôt
estructurations
et départs
Divers Total
Dotations
Résultat courant opérationnel (1 095) (277) (39) (192) (1 603)
Autres produits et charges opérationnels (note III.19) (9) (296) (97) (402)
Total des dotations (1 095) (286) (39) (296) (289) (2 005)
Reprises
Résultat courant opérationnel 461 153 6 186 806
Autres produits et charges opérationnels (note III.19) 585 3 078 3 663
Total des reprises 461 738 6 3 078 186 4 469
Net
Résultat courant opérationnel (634) (124) (33) (6) (797)
Autres produits et charges opérationnels (note III.19) 576 2 782 (97) 3 261
Total Net (634) 452 (33) 2 782 (103) 2 464

Ventilation par nature des (dotations) reprises de provisions pour risques et charges incluses dans le résultat courant opérationnel

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Provisions pour litiges (124) 461 573
Provisions pour impôts (33) 325 (54)
Engagements de retraite et autres avantages (634) 954 1 088
Provisions pour départs du personnel 61 645
Divers (6) 91 21
Total (797) 1 892 2 273

Le tableau ci-dessous ventile les reprises de provisions imputées et les reprises pour non utilisation :

(En milliers d'euros) Reprises
globales
Provisions utilisées R
= charges imputées
eprises provisions
non utilisées
Engagements de retraite et autres avantages 461 461
Provisions pour litiges 738 738
Provisions pour impôts 6 6
Provisions pour départs du personnel 2 679 2 679
Provisions pour restructurations 399 194 205
Divers 186 160 26
Total Reprises des provisions au 31 décembre 2009 4 469 4 232 237

V.6. Autres produits et charges d'exploitation

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Autres produits courants 3 288 3 380 3 199
Subventions d'investissement virées au résultat 1 062 630 511
Autres charges courantes 572 (1 027) (2 991)
(Dotations) Reprises provisions clients,
autres créances et actifs courants (249) (445) (596)
Autres produits et (charges) d'exploitation 4 673 2 538 123

Les subventions d'investissement virées au résultat comprenent notamment les subventions relatives à la tempête Klaus.

Les autres charges courantes comprennent l'estimation d'indemnités à recevoir relatives aux pertes d'exploitation suite aux sinistres de Saint Symphorien et de Givet, qui sont toujours en discussion avec les assureurs.

V.7. Autres produits et charges opérationnels

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
(Dépréciations des goodwill) Reprises des Badwill (1 321) 71 (353)
Dotations aux provisions pour dépréciation des actifs (2 278) (2 196) (5 147)
Reprises de provision pour dépréciation des actifs 12 034 9 952 15 995
(Dotations)/Reprises de provisions environnementales (1 200)
(Dotations)/Reprises de provision pour restructuration et litiges 4 190 (2 754) 39
Charges de restructuration et litiges (6 533) (370) (556)
(Moins)/Plus values nettes sur cession d'actifs 3 149 1 110 2 467
Autres produits et charges opérationnels 9 241 4 613 12 445

Dépréciations des goodwill

Au 31 décembre 2009, il s'agit essentiellement de la dépréciation du goodwill chez Aigis pour un montant de 1,3 M€ suite au test d'impairment.

Provisions pour dépréciations des actifs

Ce poste comprend principalement :

• les reprises de provisions pour dépréciation des actifs suite aux tests d'impairment de l'UGT Papier pour 6,5 M€ et de l'UGT Bois pour 5,1 M€,

• la dotation aux provisions pour dépréciations des actifs suite aux tests d'impairment de l'UGT Aigis pour 1,3 M€.

Restructurations : provisions et charges

Ces deux postes présentent une charge nette de 2,3 M€ correspondant principalement au solde des opérations liées à la fermeture du site de Givet (coûts nets des reprises de provisions).

Plus values sur cessions d'actifs :

Il s'agit essentiellement des plus-values liées aux indemnités d'assurances suite au sinistre de l'incendie chez Mupa et aux indemnités d'assurance suite aux dégâts causés par la tempête Klaus chez Gascogne Paper.

Perte de valeur

Le Groupe a regroupé ses actifs au sein de 9 Unités Génératrices de Trésorerie, correspondant aux différents corps de métiers du Groupe, et des tests de perte de valeur ont été réalisés pour chacune des Unités Génératrices de Trésorerie au 31 décembre 2009.

Les pertes et gains de valeur comptabilisés au 31 décembre 2009 s'analysent de la manière suivante :

(En milliers d'euros) Exercice 2008 Dotations R eprises E xercice 2009
Goodwill 2 547 2 547
Immobilisations incorporelles 92 92
Immobilisations corporelles 24 034 (5 065) 18 969
UGT BOIS 26 673 (5 065) 21 608
Goodwill 186 186
Immobilisations incorporelles 199 199
Immobilisations corporelles 22 646 (6 469) 16 177
UGT PAPIER 23 031 (6 469) 16 562
Goodwill 1 323 1 323
Immobilisations corporelles 1 279 1 279
UGT AIGIS 2 602 2 602
Goodwill 353 353
UGT COMPLEXES * 353 353
Total 50 057 2 602 (11 534) 41 125

* Activité Complexes hors Gascogne Laminates Switzerland.

L'UGT Papier, spécialisée dans la fabrication de papier kraft naturel et kraft naturel pour sacs, a été amenée à reprendre la provision pour dépréciation des immobilisations à hauteur de 6 469 K€ au cours de l'exercice dans la mesure où la valeur recouvrable de l'UGT Papier est supérieure à sa valeur comptable à la clôture. Ce gain de valeur a été affecté en totalité aux immobilisations corporelles.

La valeur recouvrable de l'UGT Papier est la valeur d'utilité estimée sur la base des flux de trésorerie futurs issus du business plan à 5 ans de cette UGT. Le taux d'actualisation avant impôt retenu est de 8,2 % (contre 8,5 % en 2008).

Le taux de croissance utilisé pour extrapoler les projections de flux de trésorerie au-delà de la période de 5 ans couverte par les prévisions s'élève à 2 %.

L'UGT Bois, spécialisée dans la production de bois d'œuvre et de trituration, parquets, lambris finis, moulures, panneaux, aménagements et accessoires, a été amenée à reprendre la provision pour dépréciation des immobilisations à hauteur de 5 065 K€ au cours de l'exercice dans la mesure où la valeur recouvrable de l'UGT Bois est supérieure à sa valeur comptable à la clôture. Ce gain de valeur a été affecté en totalité aux immobilisations corporelles.

La valeur recouvrable de l'UGT Bois est la valeur d'utilité estimée sur la base des flux de trésorerie futurs issus du business plan à 5 ans de cette UGT. Le taux d'actualisation avant impôt retenu est de 8,2 % (contre 8,5 % en 2008).

Le taux de croissance utilisé pour extrapoler les projections de flux de trésorerie au-delà de la période de 5 ans couverte par les prévisions s'élève à 2 %.

L'UGT Aigis, spécialisée dans la production de sacs en Grèce a été amenée à doter une provision pour dépréciation des immobilisations à hauteur de 2 602 K€ au cours de l'exercice dans la mesure où la valeur recouvrable de l'UGT Aigis est inférieure à sa valeur comptable à la clôture. Cette perte de valeur a été affectée en priorité au goodwill et ensuite aux immobilisations corporelles pour le solde de 1 279 K€.

La valeur recouvrable de l'UGT Aigis est la valeur d'utilité estimée sur la base des flux de trésorerie futurs issus du business plan à 5 ans de cette UGT. Le taux d'actualisation avant impôt retenu est de 8,2 % (contre 8,5 % en 2008).

Le taux de croissance utilisé pour extrapoler les projections de flux de trésorerie au-delà de la période de 5 ans couverte par les prévisions s'élève à 2 %.

En application du paragraphe 134.d de la norme IAS 36, la variation de +/–10 % de chaque hypothèse clé principale aurait les impacts suivants sur la valeur recouvrable des UGT :

Impact sur la valeur recouvrable
(En millions d'euros) Taux d'actualisation
des flux de trésorerie
Taux de croissance
à l'infini
Taux de EBE/CA
(flux terminal)
– 0,82 % + 0,82 % – 0,2 % + 0,2 % – 10 % taux EBE/CA + 10 % taux EBE/CA
UGT Bois 22,8 –17,6 –3,5 3,7 –14,7 14,7
UGT Papier 19,4 –14,9 –2,9 3,1 –12,9 12,9
UGT Aigis 2,3 –1,8 –0,3 0,4 –1,3 1,3

V.8. Charges financières

La ventilation des produits et charges financiers par nature est la suivante :

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Produits d'intérêts et assimilés 127 426 711
Charges d'intérêts et assimilés (9 111) (9 299) (7 851)
Coût de l'endettement net (8 984) (8 873) (7 140)
Produits (Charges) de change (343) 91 (266)
Produits (charges) sur dérivés de taux et de change 43
Produits financiers des participations non consolidées 3 2 1
(Dotations) Reprises de provision financière 1 (27)
Produits (charges) autres (523) (392) (474)
Autres produits et charges financiers (863) (298) (723)
Charges financières nettes (9 847) (9 171) (7 863)

La présentation des gains et pertes par catégorie comptable d'actif et passif financier est reprise dans la note IV.13. L'évolution des charges financières est commentée dans le rapport de gestion (note II.2.2.2.).

V.9. Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Sacchificio Veneto 80 12 (35)
Scieries des Landes de Gascogne 54 (66) (16)
Total 134 (54) (51)

V.10. Impôt sur le résultat

(Charges) Produits d'impôts sur le résultat

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
(Charges) Produits d'impôt exigible (119) (491) (3 206)
(Charges) Produits d'impôt différé (1 324) 1 813 (1 581)
Impôt sur le résultat (1 443) 1 322 (4 787)

La loi de finances pour 2010, votée le 30 décembre 2009, a supprimé l'assujettissement des entités fiscales françaises à la taxe professionnelle à compter de 2010 et l'a remplacé par la Contribution Economique Territoriale (C.E.T) qui comprend deux nouvelle contributions :

• la Cotisation Foncière des Entreprises (C.F.E), assise sur les valeurs locatives foncières de l'actuelle Taxe Professionnelle,

• la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (C.V.A .E), assise sur la valeur ajoutée résultant des comptes sociaux.

Le Groupe comptabilise la taxe professionnelle en charges opérationnelles et n'a pas encore décidé comment traiter la CVAE à compter du 1er janvier 2010 (charges opérationnelles ou impôts sur le résultat).

Preuve d'impôt

(En milliers d'euros) Exercice 2009
Résultat net de l'ensemble consolidé 416
(-) quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence 134
Résultat net des entreprises intégrées 282
Charges (produits) Impôts sur les sociétés (a) 1 443
Charges (produits) d'impôts théoriques, au taux en vigueur dans chaque pays (b) 815
Ecart (a) - (b) 628
Analyse de l'écart:
Impact des décalages permanents 310
Impact des déficits nets fiscaux non activés 347
Impact de la différence entre le taux d'impôt exigible et le taux d'impôt différé 45
Impact des retraitements de consolidation hors impôt 171
Impact des reclassements des crédits d'impôt recherche (255)
Impact lié à la fiscalité de groupe 10
Total 628

Le Groupe intégré fiscalement comprend en 2009 les sociétés suivantes : Gascogne SA, Forestière de Gascogne, Gascogne Wood Products, Allwood France, Gascogne Paper, Depland, Gascogne Sack, Gascogne Laminates, Cenpac, Mupa Emballages, Gascogne Habitat Bois (ex Landes Opportunités) et Aquitaine Landes Industries.

Les déficits reportables de nos filiales Aigis (Grèce) et Gascogne Laminates Germany n'ont pas donné lieu à la comptabilisation d'un impôt différé actif dans la mesure où les perspectives de résultat à court terme des sociétés concernées ne permettent pas d'envisager l'utilisation de ces reports avec suffisamment de certitudes.

Ces déficits non activés s'élèvent au 31 décembre 2009 à 1,4 M€.

V.11. Résultat de base par action et résultat dilué par action

Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Résultat net (part du groupe) (K€) 416 1 395 12 355
Nombre moyen pondéré d'actions en circulation 1 944 898 1 953 795 1 923 068
Résultat de base par action (en euros) 0,21 0,71 6,42
Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Résultat net (part du groupe) (K€) 416 1 395 12 355
Nombre moyen pondéré d'actions en circulation 1 944 898 1 953 795 1 923 068
Ajustement pour effet dilutif des stocks options - - 4 596
Ajustement pour effet dilutif des actions gratuites - 1 434 7 351
Nombre moyen pondéré ajusté d'actions en circulation 1 944 898 1 955 229 1 935 015
Résultat dilué par action (en euros) 0,21 0,71 6,38

VI. – Autres informations

VI.1. Informations sectorielles par branche d'activité

31 déc
embre 2009
(En milliers d'euros) Bois Papier Sacs Complexes Distribution Financier Total
Groupe
Chiffre d'affaires
• de l'activité 126 926 103 791 105 113 174 470 120 946 8 484 639 730
• intragroupe 45 358 21 919 667 9 712 1 639 8 354 87 649
• chiffre d'affaires net 81 568 81 872 104 446 164 758 119 307 130 552 081
Résultat opérationnel courant 776 (2 616) 1 792 1 164 2 115 (900) 2 331
Résultat opérationnel 5 965 4 307 (791) 999 1 814 (722) 11 572
Résultat des équivalences 54 80 134
Dotations aux amortissements (3 377) (7 887) (4 790) (3 927) (1 496) (1 176) (22 653)
(Dotations) reprises de provisions
pour dépréciations d'actif 5 065 6 435 (1 279) (465) 9 756
Autres produits (charges) du résultat
opérationnel sans contrepartie de trésorerie 397 (100) (1 500) 3 127 269 934 3 127
Investissements industriels 4 456 8 650 1 915 8 782 2 251 1 119 27 173
Effectifs 571 501 540 576 413 26 2 627
Immobilisations incorporelles et corporelles 46 868 80 771 43 995 37 899 29 668 6 189 245 390
Titres mis en équivalence 214 2 526 2 740
Actifs sectoriels 67 335 31 575 28 018 58 010 36 918 432 222 288
Autres actifs 45 333
Total de l'actif 515 751
Passifs sectoriels 24 510 20 479 17 765 34 852 29 823 3 823 131 252
Autres passifs - 202 951
Total du passif 334 203
31 déc
embre 2008
(En milliers d'euros)
Bois Papier Sacs Complexes Distribution Financier Total
Groupe
Chiffre d'affaires
• de l'activité 156 850 112 257 118 381 186 909 139 584 8 871 722 852
• intragroupe 56 975 28 832 776 16 282 2 470 8 816 114 151
• chiffre d'affaires net 99 875 83 425 117 605 170 627 137 114 55 608 701
Résultat opérationnel courant 3 835 (1 399) 1 418 (2 332) 3 842 (673) 4 691
Résultat opérationnel 4 655 2 270 1 461 (2 558) 4 029 (553) 9 304
Résultat des équivalences (66) 12 (54)
Dotations aux amortissements (3 305) (7 378) (4 607) (3 952) (1 525) (893) (21 660)
(Dotations) reprises de provisions
pour dépréciations d'actif 4 700 3 356 8 056
Autres produits (charges) du résultat
opérationnel sans contrepartie de trésorerie 448 (774) 586 (2 904) 421 (68) (2 291)
Investissements industriels 4 582 11 294 2 635 3 577 361 536 22 985
Effectifs 597 506 546 655 416 26 2 746
Immobilisations incorporelles et corporelles 40 522 77 482 49 625 34 156 27 549 5 475 234 809
Titres mis en équivalence 17 2 445 2 462
Actifs sectoriels 68 718 30 908 34 804 79 041 45 256 693 259 420
Autres actifs 45 922
Total de l'actif 542 613
Passifs sectoriels 27 719 21 369 23 998 40 651 32 430 3 179 149 346
Autres passifs 212 805
Total du passif 362 151
31 déc
embre 2007
(En milliers d'euros)
Bois Papier Sacs Complexes Distribution Financier Total
Groupe
Chiffre d'affaires
• de l'activité 180 472 112 705 137 969 216 158 146 901 8 972 803 177
• intragroupe 70 276 30 187 19 324 38 880 3 014 8 951 170 632
• chiffre d'affaires net 110 196 82 518 118 645 177 278 143 887 21 632 545
Résultat opérationnel courant 5 125 1 700 4 407 (2 649) 3 771 304 12 658
Résultat opérationnel 21 196 1 566 4 475 (8 438) 4 024 2 280 25 103
Résultat des équivalences (16) (35) (51)
Dotations aux amortissements (1 691) (6 950) (4 464) (4 955) (1 951) (151) (20 162)
(Dotations) reprises de provisions
pour dépréciations d'actif 15 995 (5 147) 10 848
Autres produits (charges) du résultat
opérationnel sans contrepartie de trésorerie 16 011 793 16 (4 454) 429 12 12 807
Investissements industriels 2 414 5 982 6 250 3 612 840 570 19 668
Effectifs 633 490 540 628 413 26 2 730
Immobilisations incorporelles et corporelles 40 202 70 499 51 755 29 978 29 325 3 311 225 070
Titres mis en équivalence 82 2 442 2 524
Actifs sectoriels 71 960 44 541 45 995 81 702 50 641 507 295 346
Autres actifs 36 027
Total de l'actif 558 967
Passifs sectoriels 35 399 22 997 21 483 47 140 31 720 3 359 162 098
Autres passifs 209 312
Total du passif 371 410

VI.2. Parties liées

Rémunérations allouées aux membres des organes de direction et d'administration

Les rémunérations brutes allouées aux membres du Comité Exécutif au 31 décembre 2009 se sont élevées à 1 541 090 € pour l'exercice 2009.

Les jetons de présence servis au titre de l'exercice 2009 au Conseil d'Administration se sont élevés à 165 000 € dont 41 250 € pour la participation aux Comités spécialisés.

Rémunérations et avantages octroyés aux mandataires sociaux

Les rémunérations et avantages octroyés aux mandataires sociaux sont les suivants :

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Avantages court terme (comptabilisés en résultat) 808 971 1 038
Avantages postérieurs à l'emploi (passif) 767 625 463
Valorisation des actions gratuites attribuées au cours de l'exercice 22
Paiements fondés sur des actions (passif) 52 212
Total 1 597 1 648 1 713

Le contrat de travail de François VITTOZ, suspendu lors de sa nomination en tant que mandataire social, prévoit une indemnité d'un an de rémunération (salaire et bonus bruts) en cas de licenciement sauf pour faute lourde.

Opérations sur titres des mandataires sociaux et dirigeants initiés

La société n'a pas été informée par les mandataires sociaux ou les membres du Comité Exécutif d'opérations sur titres au cours de l'exercice 2009.

Principaux actionnaires

Il n'y a aucune transaction avec la société Electricité et Eaux de Madagascar, qui détient plus de 25 % du capital et des droits de vote.

Autres parties liées

Les informations relatives aux sociétés consolidées selon la méthode de mise en équivalence figurent en Note IV.4.

VI.3. Engagements hors bilan

L'évolution des engagements hors bilan est donnée dans le tableau ci-dessous :

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Avals, cautions, garanties donnés 40 447 23 098 21 919
Avals, cautions, garanties reçus 22 196 17 345 15 377
Hypothèques et nantissements donnés 8 098 2 594 1 962

Au 31 décembre 2009, les engagements hors bilan se ventilent ainsi :

Nature Objet Montant (K€)
Aval, Cautions, Garanties donnés
• Caution bancaire au profit de la Commission Européenne 13 200
• Gage financier en contre-garantie de la caution reçue
au profit de la Commission de Bruxelles 5 570
• Cautions bancaires sur emprunts bancaires liés à des investissements 2 100
• Cautions bancaires sur stocks de bois 17 897
• Autres autres 1 680
Total 40 447
Hypothèques, gages et nantissements donnés sur emprunts bancaires, liés à des investissements 2 301
sur stocks de bois 5 797
Total 8 098
Aval, Cautions, Garanties reçus
• Caution bancaire au profit de la Commission Européenne 13 200
• Garantie de l'Etat sur stocks de bois 8 949
• Garanties retenues de garantie sur travaux 47
Total 22 196

Dans le cadre de la notification liée au contrôle de la Commission Européenne, Gascogne SA a obtenu en garantie du paiement de l'amende une caution bancaire au cours du 1er semestre 2006. Cette garantie, donnée au profit de la Commission de Bruxelles, permet de suspendre le paiement jusqu'au terme des procédures en cours (recours devant le Tribunal de Première Instance des Communautés Européennes).

Gascogne SA bénéficie d'une garantie de passif reçue du cédant dans le cadre de l'acquisition de la société Gascogne Sack Tunisia (anciennement dénommée Grande Sacherie de Rades). Cette dernière échoit au 1er juillet 2007 sauf en matière fiscale et sociale (échéance dans ce cas au plus tard 4 mois après l'expiration de la période de prescription applicable).

Dans le cadre du contrat de crédit syndiqué, les banques bénéficient d'un gage de compte d'instruments financiers de premier rang portant sur l'intégralité des actions détenues par Gascogne SA sur ses principales filiales. De plus, Gascogne SA est caution personnelle, solidaire et indivisible de ses filiales portant sur le remboursement de la ligne de crédit revolving.

Par ailleurs, toujours dans le cadre du contrat de crédit syndiqué, les crédits revolving s'élevant à 32 M€ au 31 décembre 2009 sont garantis à due concurrence par des créances commerciales dans le cadre de cessions Dailly.

Dans le cadre des opérations exceptionnelles de mobilisation et de stockage de bois suite à la tempête Klaus, le Groupe a sollicité et obtenu via sa filiale Forestière de Gascogne 4 prêts bonifiés au taux de 1,5 % pour un montant global de 20 M€. Les prêts débloqués à la clôture de l'exercice s'élèvent à 17,9 M€ ventilés de la façon suivante :

• 2 prêts « mobilisation » d'une durée de 3 ans pour 12,1 M€,

• 2 prêts « stockage » d'une durée de 5 ans pour 5,8 M€.

Gascogne SA est caution solidaire de sa filiale pour le remboursement de ces 4 prêts et Forestière de Gascogne a également reçu une caution de l'Etat à hauteur de 50 % des prêts.

Concernant les deux prêts « stockage », les banques bénéficient en plus d'un gage portant sur les stocks.

Les hypothèques, nantissements et gages donnés portent sur les postes suivants :

(En milliers d'euros) Date de départ Date d'échéance M ontant
des hypothèques
Valeur nette
des actifs
hypothéqués
Total
au bilan
% du
total
Immobilisations corporelles 1995/1996 au gré des
parties ou < 2011
2 301 5 372 212 833 2,5%
Stocks de bois 2009 2014/2015 5 797 8 316 114 715 7,2%

VI.4. Evénements postérieurs à la clôture de l'exercice

Dans le cadre de l'appel d'offres biomasse du Ministère de l'Ecologie, la sélection du projet de construction d'une unité de cogénération de 23 MW par la société BioEre sur le site de la papeterie à Mimizan constitue une opportunité de progrès majeur.

II.4 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES

(exercice clos le 31 décembre 2009)

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009 sur :

  • le contrôle des comptes consolidés de la société Gascogne SA, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
  • la justification de nos appréciations ;
  • la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

> Opinion sur les comptes consolidés

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

> Justification des appréciations

Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte d'une difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques. Ces conditions sont décrites dans la note annexe aux états financiers consolidés II.6. C'est dans ce contexte que, conformément aux dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance.

  • Le Groupe procède, à chaque clôture, à un test de dépréciation des goodwill et des actifs à durée de vie indéfinie et évalue également s'il existe un indice de perte de valeur des immobilisations incorporelles à durées d'utilité définies et des immobilisations corporelles, selon les modalités décrites dans la note annexe aux états financiers consolidés III.9 « Dépréciation des actifs corporels, incorporels et des goodwill ». Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ce test de dépréciation ainsi que les prévisions de flux de trésorerie et hypothèses utilisées.
  • Nous nous sommes assurés que la note annexe aux états financiers consolidés III.26 donne une information appropriée sur le traitement comptable retenu par votre société au titre de la comptabilisation des quotas d'émission de gaz à effet de serre qui ne fait pas l'objet de dispositions spécifiques dans le référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

> Vérification spécifique

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

Mérignac et Paris, le 22 avril 2010 Les commissaires aux comptes KPMG AUDIT Département de KPMG SA CONSEIL AUDIT et SYNTHèSE Eric Junières Benoît Gillet

Associé Associé gérant

II.5 Comptes annuels de la société mère Gascogne SA

II.5.1 Compte de résultat

(En milliers d'euros) Exercice 2009 Exercice 2008 Exercice 2007
Produits d'exploitation 9 386 11 510 9 388
Ventes de biens 106 13 47
Prestations de services 8 378 8 819 8 915
Autres produits 902 2 678 426
Charges d'exploitation 10 851 12 092 8 806
Achats de matières premières et approvisionnements 2
Variation de stocks (matières premières
et approvisionnements) 64 13 2
Autres achats et charges externes 4 944 7 359 3 815
Impôts, taxes et versements assimilés 328 313 262
Salaires et traitements 2 928 2 788 3 060
Charges sociales 1 208 1 083 1 071
Dotations aux amortissements 1 187 284 152
Dotations aux provisions pour risques et charges 26 72 306
Autres charges 166 180 136
Résultat d'exploitation (1 465) (582) 582
Produits financiers 6 764 16 695 8 660
Dividendes perçus 1 619 7 940 3 949
Produits financiers filiales 4 274 6 203 4 406
Produits financiers de trésorerie 611 216 305
Reprises sur provisions et transferts de charges 260 2 336
Charges financières 7 395 8 585 7 736
Dotations financières aux provisions 308 1 537 2 181
Frais financiers divers 7 087 7 048 5 555
Résultat financier (631) 8 110 924
Résultat courant avant impôts (2 096) 7 528 1 506
Produits exceptionnels 1 641 139 2 231
Produits exceptionnels sur opérations en capital 476 114 2 195
Reprises sur provisions et transferts de charges 1 165 25 36
Charges exceptionnelles 2 417 363 607
Charges exceptionnelles sur opérations en capital 1 563 218
Dotations exceptionnelles
aux amortissements et provisions 854 363 389
Résultat exceptionnel (776) (224) 1 624
Participation des salariés aux résultats de l'entreprise 34
Impôts sur les bénéfices (44) (593) (73)
Résultat net de l'exercice (2 828) 7 897 3 169

II.5.2 Bilan actif

(En milliers d'euros) 2009 2008 2007
Montants A mortissements M ontants M ontants M ontants
Bruts et Provisions Nets Nets Nets
Actif immobilisé 149 244 4 460 144 784 161 206 164 091
Immobilisations incorporelles 2 566 553 2 013 1 226 1 029
Immobilisations corporelles 4 488 2 228 2 260 2 398 2 279
Terrains forestiers 103 103 135 128
Autres terrains 1 267 96 1 171 1 182 1 199
Constructions 2 901 1 948 953 961 898
Autres immobilisations corporelles 217 184 33 39 41
Avances et acomptes 81 13
Immobilisations financières 142 190 1 679 140 511 157 582 160 783
Participations 138 626 138 626 138 526 136 426
Créances rattachées à des participations 16 755 16 247
Autres titres de participations 51 51 51 51
Prêts et autres immobilisations financières 3 513 1 679 1 834 2 250 8 059
Actif circulant 119 699 159 119 540 106 348 80 518
Stocks 289 159 130 194 208
Matières premières, approvisionnements 129 129 193 193
Marchandises 160 159 1 1 15
Créances 104 985 104 985 91 160 68 157
Avances et acomptes sur commandes 3 3 2
Clients et comptes rattachés 2 834 2 834 3 589 1 891
Autres créances 102 148 102 148 87 569 66 266
Trésorerie actif 14 425 14 425 14 994 12 153
Valeurs mobilières de placement 11 191 11 191 5 518 5 304
Disponibilités 3 234 3 234 9 476 6 849
Charges comptabilisées d'avance 1 650 1 650 1 755 90
Ecart de conversion actif 67 67 66 14
Total de l'actif 270 660 4 619 266 041 269 375 244 713

II.5.3 Bilan Passif

(En milliers d'euros) 2009 2008 2007
Avant
répartition
Après
répartition*
Avant
répartition
Après
répartition
Avant A
répartition
près
répartition
Capitaux propres 124 580 124 580 126 662 126 662 124 242 118 260
Capital social 29 909 29 909 29 909 29 909 29 903 29 903
Prime d'émission 44 561 44 561 44 561 44 561 44 538 44 538
Réserve légale 2 990 2 990 2 990 2 990 2 926 2 990
Réserve facultative 35 477 35 477 35 477 35 477 38 328 35 477
Autres réserves 4 874 4 874 4 874 4 874 4 874 4 874
Report à nouveau 8 034 5 206 137 8 034 26
Résultat de l'exercice (2 828) 7 897 3 169
Provisions règlementées 1 563 1 563 817 817 478 478
Provisions pour risques et charges 11 262 11 262 11 292 11 292 11 607 11 607
Dettes 130 183 130 183 131 421 131 421 108 801 114 783
Emprunts et dettes auprès
Ets de crédit 74 261 74 261 79 656 79 656 75 893 75 893
Autres dettes financières diverses 38 103 38 103 36 419 36 419 18 819 18 819
Dettes fournisseurs, comptes rattachés 1 026 1 026 1 133 1 133 1 114 1 114
Dettes sociales et fiscales 1 127 1 127 3 029 3 029 2 446 8 428
Autres dettes 15 666 15 666 11 184 11 184 10 529 10 529
Ecarts de conversion passif 16 16 63 63
Total du passif 266 041 266 041 269 375 269 375 244 713 244 713

* En fonction du projet d'affectation.

II.5.4. Annexe des comptes annuels de l'exercice

I. Faits majeurs

Suite aux procédures engagées par Gascogne SA devant le Tribunal de Première Instance des Communautés Européennes pour faire appel de l'amende de 13,2 M€ infligée par la Commission Européenne, la société est toujours dans l'attente du jugement final.

La société a cédé sa participation d'environ 1,4 % dans la société roumaine AMBRO pour 42 K€, générant une plus-value du même montant.

II. Principes, règles et méthodes comptables

Les comptes de bilan et de résultat 2009 sont établis suivant les principes comptables en vigueur dans le respect des règles d'image fidèle et de prudence, selon les hypothèses suivantes :

  • permanence des méthodes comptables d'un exercice à l'autre,
  • indépendance des exercices,
  • continuité de l'exploitation,
  • coûts historiques.

III. Notes sur le bilan

III.1. Immobilisations incorporelles et corporelles

III.1.1. Valeur brute

(En milliers d'euros) Début A
exercice
cquisitions Cessions
Diminutions E
Clôture
xercice
Immobilisations incorporelles 1 458 1 108 2 566
Terrains 1 402 32 1 370
Constructions 2 836 88 23 2 901
Autres immobilisations corporelles 211 6 217
Avances et acomptes 81 81
Total 5 988 1 202 136 7 054

III.1.2. Amortissements et provisions

La société a opté pour la comptabilisation d'amortissements dérogatoires afin de neutraliser fiscalement l'impact de l'application du règlement CRC 2002-10 à compter du 1er janvier 2005. Au 31 décembre 2009, le montant des amortissements dérogatoires s'établit à 1 530 K€ après une dotation nette de l'exercice de 749 K€.

(En milliers d'euros) Début
exercice
Dotations
R
Cessions
eprises E
Clôture
xercice
Immobilisations incorporelles 232 321 553
Terrains 85 11 96
Constructions 1 875 96 23 1 948
Autres immobilisations corporelles 172 12 184
Total 2 364 440 23 2 781

La société a retenu le mode d'amortissement linéaire.

Les durées d'amortissement pratiquées sont les suivantes :

Bâtiments d'habitation :

80 ans
• Toiture 25 ans
• Aménagement 15 ans
Bâtiments d'exploitation :
• Murs 40 ans
• Toiture 25 ans
• Aménagement 15 ans
Matériel de transport 5 ans
Mobilier et matériel de bureau 5 à 10 ans
Matériel informatique 5 ans

III.2. Immobilisations financières

Les titres de participation figurent au bilan pour leur prix d'acquisition, hors frais (comptabilisés en charges) et sont dépréciés lorsque la valeur d'inventaire est inférieure à leur coût d'acquisition. La valeur d'inventaire est déterminée en fonction d'une évaluation fondée sur les perspectives de rentabilité future : il s'agit d'une valeur dite d'utilité ou économique.

III.2.1. Participations

(En milliers d'euros)
Valeur brute au 31/12/2008 138 526
Acquisitions 100
Cessions
Valeur brute au 31/12/2009 138 626

Les titres de participations ne font pas l'objet de dépréciation au 31 décembre 2009 (comme au 31 décembre 2008).

III.2.2. Créances rattachées à des participations

Au 31 décembre 2009, il n'y a plus de créances rattachées à des participations car elles ont été reclassées en compte courant.

(En milliers d'euros) Prêts
Filiales
Dépôts Titres
autocontrôle
Contrat A
liquidité
utres
titres
Total
Valeur brute au 31/12/2008 328 5 3 117 431 1 057 4 938
Augmentations 577 577
Diminutions (328) (2) (138) (477) (1 057) (2 002)
Valeur brute au 31/12/2009 - 3 2 979 531 3 513
Dépréciations au 31/12/2008 (1 514) (117) (1 057) (2 688)
Dotations (241) (241)
Reprises 76 117 1 057 1 250
Dépréciations au 31/12/2009 (1 679) (1 679)
Valeur nette au 31 décembre 2009 3 1 300 531 1 834

III.2.3. Prêts et autres immobilisations financières

Le prêt consenti à CENPAC en 2002 pour une durée de 7 ans est entièrement remboursé à fin 2009.

III.2.4. Autocontrôle

Gascogne SA détient, au 31 décembre 2009, 40 206 de ses propres actions (hors contrat de liquidité) ; à la date de clôture, le dernier cours coté est de 32,09 €.

Une dotation de provision pour dépréciation sur les titres Gascogne SA a été opérée pour un montant total de 166 K€ ; en conséquence, la provision au 31 décembre 2009 s'élève à 1 679 K€, en prenant comme référence le cours moyen du mois de décembre 2009 soit 32,34 €.

Au 31 décembre 2009, la société dispose de réserves, autres que la réserve légale d'un montant au moins égal à la valeur de l'ensemble des actions propres qu'elle possède.

III.2.5. Contrat de liquidité

Dans le cadre d'un contrat de liquidité, Gascogne SA a confié à un intermédiaire de gestion l'achat et la vente de titres de Gascogne SA dont le montant s'élève à 531 K€ dont 142 K€ de titres et 389 K€ de fonds disponibles.

III.2.6. Autres titres

Les titres de la société AMBRO, société de droit roumain cotée à la Bourse de Bucarest, spécialisée dans la fabrication de papier et d'emballage souple détenus par Gascogne SA ont été vendus en totalité.

III.3. Stocks

(En milliers d'euros) 2009 2 008
Stocks de bois sur pieds sur terrains forestiers 129 193
Marchandises 160 160
Valeur brute 289 353
Dépréciations des marchandises (159) (159)
Valeur nette 130 194

Les stocks de bois représentent les plantations forestières, dont les entrées sont valorisées au coût des frais de plantation ou d'acquisition des parcelles.

Une provision pour dépréciation des stocks est constatée lorsque la valeur comptable devient inférieure à la valeur de réalisation.

III.4. Créances

Elles sont toutes à moins d'un an.

(En milliers d'euros) 2009 2 008
Clients et comptes rattachés 2 833 3 589
Créances d'impôt reportées en arrière (carry-back) 415
Solde dû par les filiales : Impôt société 1 582 386
Compte-courant Cash-Pooling Groupe 99 636 82 970
Etat, TVA 854 3 654
Autres créances 80 146
Total 104 985 91 160

III.5. Valeurs mobilières de placement et disponibilités

(En milliers d'euros) 2009 2008
Instruments de gage financier * 5 570 5 518
Placements court terme 5 621
Total 11 191 5 518

* Instruments de gage financier au profit de la Banque BNP pour contre garantir la caution accordée dans le cadre de l'amende de la Commission Européenne.

Les valeurs mobilières de placement sont comptabilisées à leur prix d'achat. Aucune provision n'a été comptabilisée à la clôture dans la mesure où la valeur d'inventaire des valeurs mobilières de placement est supérieure à leur valeur comptable.

III.6. Charges comptabilisées d'avance

Ce poste comprend essentiellement les frais d'émission du crédit syndiqué étalés sur la durée du contrat.

III.7. Capital social

Au 31 décembre 2009, le capital est composé de 1 993 963 actions dont la valeur nominale s'établit à 15 euros. Toutes les actions sont entièrement libérées. Il est inchangé par rapport au 31 décembre 2008.

La variation des capitaux propres se résume comme suit :

(En milliers d'euros) Montant
Situation nette au 01 Janvier 2009 126 662
Résultat net (2 828)
Provisions réglementées 746
Situation nette au 31 Décembre 2009 124 580

III.8. Provisions pour risques et charges

(En milliers d'euros) 01/01/2009 Dotations R eprises
utilisées
Reprises
non utilisées
31/12/2009
Amende Commission Européenne * 11 000 - - - 11 000
Médaille du travail 169 26 - - 195
Actions gratuites 56 - (56) - -
Autres 67 - - - 67
Total 11 292 26 (56) - 11 262

* Une provision de 2,2 M€ est comptabilisée par ailleurs dans les comptes de notre filiale Gascogne Sack Deutschland (ex Sachsa) afin de couvrir en totalité le risque de 13,2 M€ tel que mentionné au paragraphe « Faits majeurs ».

III.9. Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit

Variation des emprunts et dettes auprès des établissements de crédit

(En milliers d'euros)
Solde au 01/01/09 79 656
Remboursements (2 000)
Découverts utilisés dans le cadre du cash pooling (3 395)
Solde au 31/12/09 74 261

Analyse par nature et par échéance

(En milliers d'euros) moins d'un an de un à cinq ans plus de cinq ans Total
Emprunts 3 000 70 001 73 001
Découverts utilisés dans le cadre du cash pooling 1 260 1 260
Total 4 260 70 001 74 261

Le contrat syndiqué contient une clause de covenants financiers qui ont été respectés au 31 décembre 2009 :

Gascogne SA
Ratios à respecter Niveau au 31/12/2009
EBITDA > 1,80 26 493 2,95
Frais financiers nets consolidés 8 984
Dettes financières nettes 114 576
EBITDA < 5,60 26 493 4,32

Le contrat contient également une clause de remboursement anticipé obligatoire partiel en cas « d'excess cash flow consolidé » (désigne le cash flow disponible consolidé diminué du montant des remboursements normaux ou anticipés effectués au titre des crédits et de l'endettement existant non refinancé et des remboursements relatifs à l'endettement supplémentaire du Groupe). Au 31 décembre 2009, le Groupe est redevable d'un remboursement anticipé s'élevant à 5,1 M€.

III.10. Dettes financières diverses

(En milliers d'euros) 31/12/2009 31/12/2008
Comptes courants des filiales (avance de trésorerie) 3 530 3 530
Comptes courants des filiales (cash pooling) 31 004 27 514
Comptes courants des filiales (solde impôt société) 595 1 892
Emprunts auprès des Fonds Communs de Placement du personnel 2 810 3 280
Intérêts courus 164 203
Total 38 103 36 419

Les emprunts auprès des Fonds Communs de Placements du personnel se décomposent en obligations non convertibles :

Date émission Date
échéance
Nombre
obligations
Nominal
de l'obligation en €
Total emprunt
en K€
avril-05 avril-10 48 000 10 480
avril-06 avril-11 150 000 10 1 500
avril-07 avril-12 43 000 10 430
avril-08 avril-13 40 000 10 400
Total 2 810

III.11. Autres dettes

Ce poste se compose principalement de l'économie d'impôt liée à l'intégration fiscale (13 527 K€).

III.12. Charges à payer

(En milliers d'euros) 31/12/2009 31/12/2008
Intérêts courus sur dettes financières 164 135
Fournisseurs 308 317
Dettes fiscales et sociales 802 546
Autres dettes 1 954 1 354
Total 3 228 2 352

III.13. Intégration fiscale

Le Groupe intégré fiscalement comprend les sociétés suivantes : Gascogne SA, Forestière de Gascogne, Gascogne Wood Products, Gascogne Paper, Depland, Gascogne Sack, Gascogne Laminates, Cenpac, Mupa Emballages, Aquitaine Landes Industries, Gascogne Habitat Bois (ex Landes opportunités), Allwood France.

Les filiales calculent leur charge d'impôt comme si elles étaient imposables séparément et s'acquittent des acomptes et soldes d'impôt auprès de la tête du groupe, Gascogne SA.

Dans le bilan l'intégration fiscale fait apparaître :

  • A l'actif, une créance de 1 582 K€ correspondant à l'impôt dû par les filiales à la société mère ainsi que le solde d'impôt société dû par l'état de 770 K€.
  • Au passif, une dette correspondant au solde dû par la société mère à certaines filiales soit 595 K€ et à l'économie d'impôt accumulée au 31 décembre 2009 soit 13 527 K€.

III.14. Situation fiscale latente

Les accroissements et allègements de la dette future d'impôt provenant des décalages dans le temps entre le régime fiscal et le traitement comptable des produits ou des charges sont les suivants :

(En milliers d'euros) Début d'exercice Variations Fin d'exercice
Actif Passif A ctif Passif A ctif Passif
Décalages certains ou éventuels
• Amortissements dérogatoires (260) (250) (510)
• Provisions réglementées
– Provisions pour investissement (15) 1 (14)
Charges non déductibles temporairement
à déduire l'année suivante :
• Congés payés (ancien régime) 64 1 65
• Frais acquisition titres 49 (20) 29
• Autres 5 (1) (15) 4 (15)
Total 118 (275) (20) (264) 98 (539)

IV. Notes sur le résultat

IV.1. Produits

Ils se composent essentiellement de prestations de services aux filiales, de produits financiers et de dividendes. Les produits d'exploitation comprennent également les transferts de charges, principalement composés cette année de la neutralisation des frais d'émission du crédit syndiqué pour 766 K€ dans la mesure où ceux-ci sont étalés sur la durée du contrat (voir paragraphe III.6).

IV.2. Effectifs de l'exercice 2009

(En milliers d'euros) Moyenne 31/12/2009
Cadres 17 17
Agents de maîtrise et techniciens 7 7
Employés 2 2
Total 26 26

IV.3. Rémunérations des dirigeants

Les rémunérations brutes allouées aux membres du Comité Exécutif au 31 décembre 2009 se sont élevées à 1 541 K€ pour l'exercice 2009. Les jetons de présence servis au titre de l'exercice 2009 au Conseil d'Administration se sont élevés à 165 K€ dont 41 K€ pour la participation aux Comités spécialisés.

Le Conseil d'Administration du 18 décembre 2008 a décidé d'adhérer, par principe, aux recommandations AFEP/MEDEF du 6 octobre 2008 sauf pour des engagements antérieurs à cette date.

IV.4. Intéressement du personnel

Les négociations ouvertes à l'occasion du renouvellement du contrat d'intéressement n'ont pas abouti pour 2009.

IV.5. Résultat financier

(En milliers d'euros) 31/12/2009 31/12/2008
Dividendes filiales 1 619 7 940
Reprises (dotations) de provisions (48) (1 523)
Reprises (dotations) provisions titres filiales 2 100
Produits intérêts sur prêts aux filiales et autres 4 269 5 756
Plus-value de cession de valeurs mobilières de placement 53 216
Impact intérêts financiers sur instruments dérivés (1 784) 447
Gains (pertes) de change 52 22
Intérêts pénalités amende Commission européenne (516) (499)
Intérêts sur emprunts (3 073) (3 718)
Intérêts bancaires (306) (1 996)
Charges intérêts sur prêts des filiales (897) (635)
Total (631) 8 110

IV.6. Résultat exceptionnel

Le résultat exceptionnel s'analyse comme suit :

(En milliers d'euros) 31/12/2009 31/12/2008
Résultat net sur cession d'immobilisations corporelles 135 114
Reprises de provisions réglementées 3 (6)
Résultat net sur cession de titres Gascogne SA (207)
Résultat net sur cession de titres AMBRO 42
Dotations aux provisions règlementées (749) (332)
Total (776) (224)

IV.7. Ventilation de l'impôt sur les sociétés

(En milliers d'euros) Résultat courant Résultat exceptionnel Total
Résultat avant Impôts (2 096) (776) (2 872)
Retraitements fiscaux (1 204) (1 204)
Résultat fiscal avant impôt (3 300) (776) (4 076)
Impôt sociétés théorique (1 100) (259) (1 359)
Compensation
Imputation impôt sociétés déficit reportable 1 100 259 1 359
Impôt sociétés intégration fiscale (44) (44)
Total impôts société (44) (44)
Résultat net comptable (2 096) (732) (2 828)

V. Informations générales

V.1. Informations sur les entreprises liées

(En milliers d'euros)
Immobilisations financières
Participations 138 626
Créances et comptes rattachés
Clients et comptes rattachés et créances diverses 3 204
Comptes courants (solde impôt filiales) 1 582
Comptes courants (avance de trésorerie) 99 216
Dettes
Fournisseurs et comptes rattachés 254
Comptes courants (cash pooling) 30 986
Comptes courants (avance de trésorerie) 3 530
Comptes courants (solde impôt filiales) 595
Charges d'exploitation
Autres services extérieurs 467
Chiffre d'affaires H.T.
Prestations de services à l'égard des filiales 8 354
Produits financiers
Intérêts des comptes courants et prêts aux filiales 4 267
Produits financiers de participations 1 619
Charges financières
Intérêts des comptes courants 897

V.2. Relevé des engagements hors bilan au 31 décembre 2009

V.2.1. Engagements donnés

> Engagements en matière d'indemnités de fin de carrière et de retraite

L'entreprise applique les dispositions de la Convention Collective. A ce titre, les engagements y afférents ont été évalués en prenant comme base les rémunérations de l'entreprise et en les pondérant d'un coefficient tenant compte de l'ancienneté et de la durée probable de carrière jusqu'à l'âge légal de la retraite. Au 31 décembre 2009, ces engagements s'élèvent à 339 K€ et sont intégralement couverts par des versements capitalisés qui représentent une somme de 662 K€ à la clôture de l'exercice.

Par ailleurs, il existe, au 31 décembre 2009, des contrats de retraite par capitalisation pour l'ensemble des cadres de Gascogne SA. Ces engagements s'élèvent à 2 031 K€ et sont couverts par des versements capitalisés s'élevant à la même date à 1 714 K€.

> Droits individuels à la formation

Volume d'heures de formation cumulé correspondant aux droits acquis 2 314
Volume d'heures n'ayant pas donné lieu à demande 2 314

> Autres engagements donnés

Dans le cadre de la notification liée au contrôle de la Commission Européenne, Gascogne SA a obtenu en garantie du paiement de l'amende une caution bancaire au cours du 1er semestre 2006. Cette garantie, donnée au profit de la Commission de Bruxelles, permet de suspendre le paiement jusqu'au terme des procédures en cours (recours devant le Tribunal de Première Instance des Communautés Européennes).

Dans le cadre du contrat de crédits syndiqués, les banques bénéficient d'un gage de compte d'instruments financiers de premier rang portant sur l'intégralité des actions détenues par Gascogne SA sur ses principales filiales. De plus, Gascogne SA est caution personnelle, solidaire et indivisible de ses filiales portant sur le remboursement de la ligne de crédit revolving.

Dans le cadre des opérations exceptionnelles de mobilisation et de stockage de bois suite à la tempête Klaus, le Groupe a sollicité et obtenu via sa filiale Forestière de Gascogne 4 prêts bonifiés à 1,5 % pour un montant global de 17,9 M€. Gascogne SA est caution solidaire de sa filiale pour le remboursement de ces 4 prêts.

V.2.2. Engagements reçus

La société emprunte à taux variable. Afin de se couvrir contre le risque de hausse de taux, Gascogne SA a mis en place pour elle et pour les sociétés du Groupe, des SWAP de taux Euribor 3 mois contre un taux fixe. Le montant global de ces couvertures pour le Groupe s'élève à 73,2 M€ à un taux moyen de 3,6 %.

De même, Gascogne SA a conclu pour le compte du Groupe des contrats de couverture de change, principalement en USD pour 14,4 M€.

Gascogne SA bénéficie d'une garantie de passif reçue du cédant dans le cadre de l'acquisition de la société Gascogne Sack Tunisia (anciennement dénommée Grande Sacherie de Rades). Cette dernière échoit au 1er juillet 2007 sauf en matière fiscale et sociale (échéance dans ce cas au plus tard 4 mois après l'expiration de la période de prescription applicable).

V.3. Honoraires des commissaires aux comptes

(En milliers d'euros)
Honoraires au titre du contrôle légal des comptes
Honoraires au titre des conseils et prestations de services
414
entrant dans les diligences directement liées à la mission
de contrôle légal des comptes
24
Total 438

V.4. Événements postérieurs à la clôture

Il n'y a pas d'évènement postérieur significatif à la clôture de l'exercice 2009.

II.5.5. tableau des filiales et participations

Sociétés ou groupes de sociétés Capital Capitaux propres
autres que le capital
Quote-part V
de capital détenue
en %
aleur comptable
des titres
Brute
A - Renseignements détaillés sur les participations dont la valeur brute excède 1 % du capital de Gascogne SA
1 - Filiales détenues à plus de 50 %
Cenpac (Dax) 13 822 13 865 100 21 433
Gascogne Wood Products (Escource) 24 327 15 264 100 44 764
Gascogne Sack (Mimizan) 22 958 10 756 100 14 869
Gascogne Paper (Mimizan) 16 000 9 700 100 19 594
Gascogne Laminates (Dax) 5 155 (2 215) 100 20 664
Gascogne Deutschland (Allemagne) 1 227 4 571 100 2 860
Aigis (Grèce) 3 408 3 002 100 7 017
Gascogne Laminates Switzerland (Suisse) 8 088 (4 201) 100 1 980
Gascogne Sack Tunisia (Tunisie) 3 609 (2) 100 4 569
2 -Participations détenues entre 10 % et 50 %
Gascogne Sack Deutschland (Allemagne) 6 136 4 918 10 835
B-Renseignements détaillés sur les participations dont la valeur brute n'excède pas 1 % du capital de Gascogne SA
1 - Filiales françaises
Forestière de Gascogne (Escource) 80 (25) 1 1
Gascogne Habitat Bois (Saint-Paul-lès-Dax) 40 (4) 100 40
2 - Filiales étrangères
Gascogne UK (Royaume-Uni) (354) 100
C - Renseignements globaux sur tous les titres
1 - Filiales françaises 82 382 47 341 121 365
2 - Filiales étrangères 22 469 7 935 17 261
Total 104 851 55 276 138 626
Dividendes encaissés
par la société
en 2009
Bénéfice ou perte
du dernier exercice
clos
C.A.H.T.
dernier exercice
écoulé
ontant des cautions
et avals donnés
par la société
Prêts et avances M
consentis par la société
non encore remboursés
Valeur comptable
des titres
Nette
953 1 001 121 069 21 433
(1 223) 77 866 19 682 44 764
666 2 332 76 303 14 869
1 561 101 826 39 512 19 594
(3 986) 89 951 21 986 20 664
(234) 6 056 2 860
(1 051) 8 316 4 000 7 017
130 44 886 9 691 1 980
62 5 627 10 4 569
(131) 14 890 835
(336) 44 919 1
(2) 40
(122) 336
1 619 (653) 511 934 81 180 121 365
(1 345) 73 719 20 093 17 261
1 619 (1 998) 585 653 101 273 138 626

II.6 RAPPORTS DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

II.6.1. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels (exercice clos le 31 décembre 2009)

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009, sur :

  • le contrôle des comptes annuels de la société Gascogne SA, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
  • la justification de nos appréciations ;
  • les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

> Opinion sur les comptes annuels

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

> Justification des appréciations

Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte d'une difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques. C'est dans ce contexte que, conformément aux dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance.

Comme indiqué dans la note III.2 de l'annexe aux comptes annuels présentant les règles et méthodes comptables relatives aux titres de participation, votre société constitue des provisions pour dépréciation lorsque la valeur nette comptable des titres de participation est supérieure à la valeur d'utilité. Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

> Vérifications et informations spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L.225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l'identité des détenteurs du capital vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

Mérignac et Paris, le 22 avril 2010 Les commissaires aux comptes KPMG AUDIT Département de KPMG SA CONSEIL AUDIT et SYNTHèSE Eric Junières Benoît Gillet Associé Associé gérant

100

II.6.2. Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements règlementés (exercice clos le 31 décembre 2009)

Mesdames, Messieurs,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés.

> Conventions et engagements autorisés au cours de l'exercice

En application de l'article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d'administration.

Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence éventuelle d'autres conventions et engagements mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de ceux dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article R. 225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

> Avenant du 17 juillet 2009 au contrat de crédit syndiqué daté du 30 septembre 2008

Personnes concernées :

  • Monsieur François Vittoz, président directeur général de Gascogne SA et président de Cenpac SAS,
  • Gascogne SA, actionnaire principal en tant qu'emprunteur principal,
  • Gascogne Wood Products SAS, Forestière de Gascogne SAS, Gascogne Paper SAS, Gascogne Laminates SAS et Cenpac SAS, filiales en tant qu'emprunteurs Crédit revolving.

• Nature et objet

Lors de la réunion du 9 juillet 2009, votre Conseil d'administration a approuvé les termes et conditions de l'avenant du 17 juillet 2009 au contrat de crédit syndiqué daté du 30 septembre 2008.

• Modalités

Les tranches A et B de l'emprunt ont été versées à Gascogne SA, l'emprunteur principal, qui les a ensuite reversées pour partie à ses filiales par le biais d'avances en comptes courants.

Gascogne SA facture à ses filiales des intérêts sur ces comptes courants sur la base d'un taux Euribor 3 mois + marge.

Ces montants facturés par Gascogne SA au titre de l'exercice 2009 sont inclus dans les montants des intérêts facturés au titre de la convention de prestation financière décrite dans le paragraphe II.2 des conventions approuvées au cours d'exercices antérieurs dont l'exécution s'est poursuivie durant l'exercice.

> Conventions et engagements approuvés au cours d'exercices antérieurs dont l'exécution s'est poursuivie durant l'exercice

Par ailleurs, en application du Code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions et engagements suivants, approuvés au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours du dernier exercice.

> Convention de prestations de service

  • Nature et objet :
  • Prestations délivrées par la société mère ;
  • Mise à disposition des dirigeants ;
  • Location de bâtiments

• Modalités :

Les charges de fonctionnement de la holding sont facturées aux filiales en fonction de la valeur ajoutée produite au cours de l'exercice considéré.

Gascogne SA a facturé les montants suivants à ses filiales au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2009:

(En euros)
Cenpac 1 692 346
Gascogne Paper 1 613 020
Gascogne Laminates 1 493 432
Gascogne Sack 1 294 058
Gascogne Wood Products 1 160 024
Forestière de Gascogne 314 959
Gascogne Laminates Germany 228 384
Gascogne Laminates Switzerland 196 248
Gascogne Sack Deutschland 195 132
Aigis 88 320
Mupa Emballages 56 556
Gascogne Sack Tunisia 20 412
Landes Opportunités 1 200
Total 8 354 091

> Convention de prestations financières

• Nature et objet :

Les conventions de prestations financières concernent des mises à disposition de fonds sous forme d'avances en compte courant aux différentes sociétés du Groupe.

• Modalités :

Les intérêts sur comptes courants sont facturés sur la base d'un taux moyen pondéré résultant du coût des différentes sources de financement.

Gascogne SA a facturé les montants suivants à ses filiales au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2009:

(En euros)
Gascogne Paper 1 577 933
Gascogne Laminates 905 184
Gascogne Wood Products 606 027
Gascogne Laminates Switzerland 483 931
Forestière de Gascogne 352 718
Gascogne Deustchland 206 291
Depland 57 198
Mupa Emballages 38 802
Gascogne Allwood 26 461
Gascogne UK 10 167
Cenpac 1 985
Total 4 266 696

Mérignac et Paris, le 22 avril 2010

Les commissaires aux comptes

KPMG AUDIT

Département de KPMG SA CONSEIL AUDIT et SYNTHèSE Eric Junières Benoît Gillet Associé Associé gérant

II.6.3. Rapport des commissaires aux comptes établi en application de l'article L.225-235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil d'administration de la société Gascogne SA

(exercice clos le 31 décembre 2009)

Mesdames, Messieurs,

En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Gascogne SA et en application des dispositions de l'article L.225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président de votre société conformément aux dispositions de l'article L.225-37 du Code de commerce au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2009.

Il appartient au président d'établir et de soumettre à l'approbation du conseil d'administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l'article L.225-37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d'entreprise.

Il nous appartient:

  • de vous communiquer les observations qu'appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du président, concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière, et
  • d'attester que ce rapport comporte les autres informations requises par l'article L.225-37 du Code de commerce, étant précisé qu'il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations.

Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.

> Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière

Les normes d'exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président. Ces diligences consistent notamment à:

  • prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans le rapport du président ainsi que de la documentation existante ;
  • prendre connaissance des travaux ayant permis d'élaborer ces informations et de la documentation existante ;
  • déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l'objet d'une information appropriée dans le rapport du président.

Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président du conseil d'administration, établi en application des dispositions de l'article L.225-37 du Code de commerce.

> Autres informations

Nous attestons que le rapport du président du conseil d'administration comporte les autres informations requises à l'article L.225-37 du Code de commerce.

Mérignac et Paris, le 22 avril 2010 Les commissaires aux comptes KPMG AUDIT Département de KPMG SA CONSEIL AUDIT et SYNTHèSE Eric Junières Benoît Gillet Associé Associé gérant

II. 7 - RÉSULTATS DES CINQS DERNIERS EXERCICES ET INVENTAIRE DES VALEURS MOBILIÈRES DÉTENUES EN PORTEFEUILLE

II.7.1. RÉSULTATS FINANCIERS des CINQ DERNIERS EXERCICES (société-mère)

2009 2008 2007 2006 2005
I - Capital en fin d'exercice
a. Capital social (en K€) 29 909 29 909 29 903 29 256 29 256
b. Nombre d'actions émises 1 993 963 1 993 963 1 993 538 1 950 378 1 950 378
c. Nombre d'actions détenues par la société
(hors contrat de liquidité) 40 206 41 818 41 818 41 818 134 318
II - Opérations et résultats exercice (en K€)
a. Chiffre d'affaires hors taxes 8 484 8 832 8 961 8 228 5 987
b. Résultat avant impôt, participation des salariés,
amortissements et provisions (1 977) 6 984 5 972 (9 322) 3 200
c. Impôts sur les bénéfices (44) (593) (73) (535) 2 352
d. Participation des salariés due au titre de l'exercice 35 30 6
d. Résultat après impôt, participation des salariés,
amortissements et provisions (2 828) 7 897 3 169 1 952 (15 280)
e. Résultat distribué au titre de l'exercice * 5 981 3 901 2 926
III - Résultat par action (en euros)
a. Résultat après impôt, participation des salariés,
mais avant amortissements et provisions – 0,97 3,80 3,01 – 4,51 0,43
b. Résultat après impôt, amortissements et provisions – 1,42 3,96 1,59 1,00 – 7,83
c. Dividende net distribué par action * 3,00 2,00 1,50
IV - Personnel
a. Effectif moyen des salariés de l'exercice 26 25 25 24 21
b. Montant masse salariale de l'exercice (en K€) 2 928 2 788 3 060 3 181 2 602
c. Montant versé pour avantages sociaux (en K€) 1 207 1 083 1 071 1 281 965

* Soumis à l'approbation de l'Assemblée Générale Ordinaire du 2 juin 2010.

(En milliers d'euros)
Nombre Nature % Sociétés Valeur
d'acquisition
V
Dépréciation
aleur
nette
Actions de Participation 138 626 138 626
727 468 A 100,00 % Cenpac 21 433 21 433
2 432 744 A 100,00 % Gascogne Wood Products 44 765 44 765
10 A 0,20 % Forestière de Gascogne
2 295 801 A 100,00 % Gascogne Sack 14 869 14 869
1 000 000 A 100,00 % Gascogne Paper 19 594 19 594
322 162 A 100,00 % Gascogne Laminates 20 664 20 664
2 500 A 100,00 % Gascogne Habitat Bois 40 40
1 P 10,00 % Gascogne Sack Deutschland 835 835
1 P 100,00 % Gascogne Deutschland 2 860 2 860
37 000 A 100,00 % Aigis 7 017 7 017
2 A 100,00 % Gascogne UK
120 000 A 100,00 % Gascogne Laminates Switzerland 1 980 1 980
686 000 A 99,99 % Gascogne Sack Tunisia 4 569 4 569
Autres titres hors participation 52 52
2 050 P Caisse Régionale Crédit Agricole 3 3
1 P 0,01 % Compagnie des Landes 1 1
1 P 0,01 % Coop. Agr. Forestière Sud-Atlantique
20 A 0,40 % Sté Developpement Economie Forestière 3 3
299 A 1,30 % Aquitaine Création Innovation 45 45
12 A 0,03 % Cofogar
Total 138 678 138 678

II.7.2. Inventaire des valeurs mobilières détenues en portefeuille

A : Actions. P : Parts sociales.

II. 8 - RÉSOLUTIONS DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU 2 JUIN 2010

Première résolution

L'Assemblée Générale, après avoir entendu :

  • la lecture du rapport de gestion du Conseil d'Administration sur l'activité et la situation de la société pendant l'exercice 2009 et sur les comptes annuels sociaux dudit exercice,
  • la lecture du rapport du Président du Conseil d'Administration prévu par l'article L. 225-37 du Code de Commerce,
  • la lecture du rapport des commissaires aux comptes sur l'exécution de leur mission au cours dudit exercice, approuve les comptes annuels sociaux tels qu'ils lui sont présentés ainsi que les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports et se soldant par une perte de 2 827 829,06 €.

L'Assemblée donne, en conséquence, quitus aux Administrateurs et aux commissaires aux comptes pour l'exécution de leur mandat.

Deuxième résolution

L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d'Administration et des commissaires aux comptes relatifs aux comptes consolidés, approuve le rapport du Conseil ainsi que les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2009 tels qu'ils lui sont présentés, se soldant par un bénéfice de 416 000 €.

Elle approuve les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.

L'Assemblée donne, en conséquence, quitus aux Administrateurs et aux commissaires aux comptes pour l'exécution de leur mandat.

Troisième résolution

L'Assemblée Générale prend acte du rapport établi par les commissaires aux comptes en application de l'article L.225-86 du Code de Commerce.

Quatrième résolution

L'Assemblée Générale constate que le résultat net comptable à prendre en considération pour l'affectation du résultat est de – 2 827 829,06 €.

Ce résultat majoré du report à nouveau de 8 034 355,20 € s'élève donc à 5 206 526,14 €

L'Assemblée Générale décide d'affecter la somme de 5 206 526,14 € en report à nouveau.

Il est rappelé qu'au titre des exercices précédents, il a été distribué les dividendes suivants :

Exercices Revenus éligibles a la réfaction de 50 % revenus non éligibles
Dividendes Autres revenus distribués à la réfaction de 50 %
2006 3 874 360 €
soit 2 € par action
2007 5 846 049 €
soit 3 € par action
2008 pas de dividende

cinquième résolution

L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport du Conseil d'Administration, autorise ce dernier, pour une période de dix huit mois, conformément aux articles L. 225-209 et suivants du Code de Commerce, à procéder à l'achat, en une ou plusieurs fois aux époques qu'il déterminera, d'actions de la société dans la limite de 10 % du nombre d'actions composant le capital social soit sur la base du capital actuel, 199 396 actions.

Les acquisitions pourront être effectuées en vue de :

  • Assurer l'animation du marché secondaire ou la liquidité de l'action Gascogne SA par l'intermédiaire d'un prestataire de service d'investissement au travers d'un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l'AFEI admise par l'AMF,
  • Assurer la couverture de plans d'options d'achat d'actions et autres formes d'allocations d'actions à des salariés et/ou mandataires sociaux du Groupe dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi, notamment au titre de la participation aux résultats de l'entreprise, au titre du plan d'épargne d'entreprise ou par attribution d'actions gratuites.
  • Conserver les actions achetées et les remettre ultérieurement à l'échange ou en paiement dans le cadre d'opérations éventuelles de croissance externe, étant précisé que les actions acquises à cet effet ne peuvent excéder 5 % du capital de la société.

Ces achats d'actions pourront être opérés par tous moyens, y compris par voie d'acquisition de blocs de titres, et aux époques que le Conseil d'Administration appréciera, y compris en période d'offre publique dans la limite de la réglementation boursière. Toutefois, la société n'entend pas recourir à des produits dérivés.

Le prix maximum d'achat est fixé à 90 € par action. En cas d'opération sur le capital notamment de division ou de regroupement des actions ou d'attribution d'actions gratuites, le montant sus-indiqué sera ajusté dans les mêmes proportions (coefficient multiplicateur égal au rapport entre le nombre d'actions composant le capital avant l'opération et le nombre d'actions après l'opération).

Le montant maximal de l'opération est ainsi fixé à 17 945 640 €. Cette autorisation est donnée pour une période de 18 mois à compter de la date de l'Assemblée Générale.

Sixième résolution

L'Assemblée Générale fixe à la somme de 160 000 € le montant des jetons de présence susceptibles d'être versés au Conseil d'Administration au titre de l'exercice 2010.

Septième résolution

L'Assemblée Générale prend acte de la fin des mandats des commissaires aux comptes avec la présente assemblée. Elle décide de nommer :

  • Commissaire aux comptes titulaire : KPMG Audit IS SAS, domiciliée 3, cours du Triangle 92939 La Défense Cedex,
  • Commissaire aux comptes suppléant : KPMG Audit ID SAS domiciliée 3, cours du Triangle 92939 La Défense Cedex,

pour une durée de six exercices, soit jusqu'à l'Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l'exercice 2015.

Huitième résolution

L'Assemblée Générale prend acte de la fin des mandats des commissaires aux comptes avec la présente assemblée. Elle décide de nommer :

  • Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE et Associés, domiciliée 185, avenue Charles de Gaulle 92200 Neuilly-sur-Seine
  • Commissaire aux comptes suppléant : BEAS Bureau d'Etudes Administratives Sociales et Comptables, domiciliée 7-9 Villa Houssay 92200 Neuilly-sur-Seine

pour une durée de six exercices, soit jusqu'à l'Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l'exercice 2015.

Neuvième résolution

L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait des présentes à l'effet d'effectuer toutes les formalités nécessaires.

II. 9 - structure du groupe (au 28 février 2010)

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