Annual Report • Apr 17, 2015
Annual Report
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Société anonyme au capital de 149 578 110 euros 702 023 508 RCS PARIS Siège social : 83, rue du Faubourg Saint-Honoré – 75008 Paris Téléphone : 01 44 71 14 00 Site : www.fonciere-euris.fr
56 Rapport des commissaires aux comptes établi en application de l'article L. 225‐235 du Code de commerce, sur le rapport du président du Conseil d'administration de la société Foncière Euris

| MICHEL SAVART, Président-Directeur général
Michel SAVART Président
Jean-Louis BRUNET Administrateur
Didier LÉVÊQUE Représentant permanent de Finatis SA
Odile MURACCIOLE Représentant permanent d'Euris SAS
Christian PEENE Administrateur
Pierre FÉRAUD Censeur
Bernard FRAIGNEAU Censeur
Michel SAVART Directeur général
Cabinet ERNST & YOUNG ET AUTRES Titulaire
Cabinet CAILLIAU DEDOUIT ET ASSOCIÉS (2) Titulaire
AUDITEX Suppléant
Didier CARDON (2) Suppléant
du 21 mai 2015, sous réserve des renouvellements proposés. (2) Renouvellement proposé à l'Assemblée générale ordinaire du 21 mai 2015.
(1) Composition du Conseil d'administration à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire
au 31 décembre 2014


| (en millions d'euros) | 2014 | 2013 (1) | Variation |
|---|---|---|---|
| ACTIVITÉS POURSUIVIES : | |||
| • Chiffre d'affaires |
49 168 | 48 526 | + 642 |
| • Résultat opérationnel courant (ROC) |
2 232 | 2 321 | ‐ 89 |
| Résultat net de l'ensemble consolidé | 713 | 1 286 | ‐ 573 |
| Résultat net de l'ensemble consolidé, part du Groupe | 2 | 91 | ‐ 89 |
| En euros par action (2) | 0,18 | 9,50 | ‐ 9,32 |
| BILAN CONSOLIDÉ : | |||
| Capitaux propres de l'ensemble consolidé | 13 662 | 13 626 | + 36 |
| Dette financière nette | 9 125 | 8 779 | + 346 |
(1) Les comptes antérieurement publiés ont été retraités consécutivement à l'application rétrospective de la norme IFRS 11 et de l'interprétation IFRIC 21, ainsi qu'aux modifications portant principalement sur la détermination de la juste valeur des actifs et des passifs acquis de Monoprix. (2) En fonction du nombre moyen pondéré d'actions Foncière Euris en circulation au cours de l'exercice.
| (en millions d'euros) | 2014 | 2013 | Variation | |
|---|---|---|---|---|
| Résultat courant avant impôt | 66,9 | 24,5 | + 42,4 | |
| Résultat net de l'exercice | 63,5 | 23,7 | + 39,7 | |
| En euros par action (1) | 6,37 | 2,38 | + 3,99 | |
| Dividende (2) | ||||
| Montant total distribué | 21,4 | 21,4 | ‐ | |
| En euros par action | 2,15 | 2,15 | ‐ | |
(1) En fonction du nombre moyen pondéré d'actions Foncière Euris au cours de l'exercice, hors actions autodétenues.
(2) Dividende au titre de 2014 sous réserve d'approbation par l'Assemblée générale ordinaire.
CA
L'immobilier
CENTRES COMMERCIAUX EN EXPLOITATION
La galerie « l'Heure Tranquille » a ouvert ses portes le 20 mai 2009. Elle est conçue comme un lieu de destination offrant, sur 21 000 m², des moyennes surfaces spécialisées (H&M, Zara, Sephora, la Grande Récré), des boutiques, un pôle de restauration, ainsi qu'une moyenne surface alimentaire à enseigne « Monoprix ».
La galerie est située dans le nouveau quartier des « Deux Lions », desservi depuis le 31 août 2013 par un tramway reliant le centre‐ville de Tours en 10 minutes, et qui intègre une université, un parc d'entreprises, des logements, un cinéma multiplexe de 12 salles et un bowling. Le site bénéficie par ailleurs de nombreux espaces verts et d'une base nautique.
Le centre est détenu par Foncière Euris (50%) et Apsys (50%).
Ouvert depuis le 9 octobre 2009, ce centre de 56 260 m², situé dans la ville de Weiterstadt, au sud de l'agglomération de Francfort, s'intègre dans un parc d'activités reconnu en tant que destination commerciale. « Loop 5 » est parfaitement visible et directement accessible depuis l'autoroute BAB 5 très fréquentée, reliant notamment le centre‐ville de Francfort à l'aéroport. Il intègre de grandes enseignes telles que Saturn, Peek&Cloppenburg, Thalia, C&A, Intersport ainsi que Primark, dont le local est actuellement en travaux avec une ouverture prévue fin 2015. Le centre commercial offre également une vingtaine de restaurants, bars et cafés.
Le centre est détenu par Foncière Euris (16%), Rallye (24%), Paris Orléans (10%) et Sonae (50%).

| LOOP 5, Weiterstadt, Allemagne

| RIVIERA, Gdynia, Pologne
Gdynia est une ville localisée à l'ouest d'une conurbation dynamique au bord de la Baltique comportant Sopot en son centre et Gdańsk à l'est. L'opération, proche du centre‐ville, a consisté dans un premier temps à acquérir un centre existant, composé d'une galerie marchande de 4 500 m2 et d'un hypermarché de 17 000 m2 puis, dans un second temps, à l'intégrer dans une extension de 48 000 m2 de commerces et de loisirs. L'inauguration de l'extension du centre commercial a eu lieu le 21 mai 2014.
Le centre commercial, qui figure parmi l'un des plus grands de Pologne, accueille un hypermarché Auchan, de nombreuses enseignes de renommée internationale telles que Saturn, Van Graaf, H&M ou encore Intersport, un cinéma de 1 200 places et une grande variété de restaurants, bars et cafés formant un pôle restauration design et diversifié.
Les partenaires sont Foncière Euris (75%) et Rallye (25%), suite à la reprise de la participation de 10% de Casino en octobre 2014.
Le projet lancé fin 2014 porte sur la construction et le développement d'une galerie marchande de 23 300 m², dédiée à la mode et aux loisirs, située dans la zone nord de Toulouse, sur la commune de Fenouillet, autour d'un hypermarché Géant existant de 17 000 m² et de sa galerie commerciale de 6 900 m².
Le projet s'inscrira dans un ensemble commercial d'environ 80 000 m² au total comprenant également un retail park en construction de 23 600 m², propriété de Mercialys. Un multiplex de 3 000 m² sera par ailleurs réalisé par Casino. La galerie accueillera des moyennes surfaces spécialisées telles que H&M, Sephora, Promod, ou encore Armand Thierry, ainsi que des boutiques et plusieurs restaurants et cafés formant un pôle restauration attractif.
Les partenaires sont Foncière Euris (90%) et Mercialys (10%).
Poznan est une ville localisée à l'ouest de la Pologne, réputée pour son dynamisme économique. Le projet porte sur la construction et le développement d'un centre commercial d'environ 99 700 m² de surface locative sur un espace foncier de 9 ha environ, situé à proximité du centre‐ville.
Les travaux ont démarré le 27 juin 2014. Le centre commercial, qui figurera parmi l'un des plus grands de Pologne, accueillera un hypermarché Carrefour, de nombreuses enseignes de renommée internationale telles que H&M, Mark & Spencer, les marques du groupe Inditex ou encore Intersport et une grande variété de restaurants, bars et cafés.
Les partenaires sont Foncière Euris (16%), Rallye (11%) et Apsys (73%).
DU CA
Le projet lancé fin 2014 porte sur la construction et le développement d'un centre commercial d'environ 43 000 m² de surface locative sur un espace foncier de 9 ha environ, potentiellement étendu à 70 000 m² dans un second temps et situé au nord de l'agglomération de Cracovie en Pologne.
Le projet sera dédié à la mode et aux loisirs et accueillera de nombreuses enseignes de renommée internationale telles que les marques du groupe Inditex, H&M ou encore Mango, une grande variété de restaurants et cafés formant un pôle restauration design et diversifié et un cinéma Multikino, intégré au projet dans un second temps avec l'extension.
Les partenaires sont Foncière Euris (80%) et Mayland (20%).
La cession du centre commercial Beaugrenelle à Paris, détenu à hauteur de 10% par Foncière Euris et Rallye, a été finalisée le 29 avril 2014. Foncière Euris a encaissé 14 M€ au titre du remboursement de son compte courant et d'une avance sur distribution du résultat 2014.
La cession du terrain adjacent au centre commercial Alexa à Berlin, détenu à hauteur de 45% par Foncière Euris et Rallye, a été finalisée en juin 2014. Foncière Euris a encaissé 4 M€ à ce titre.
Deux nouveaux investissements ont été réalisés au cours de l'exercice. Ainsi, Foncière Euris a investi 14 M€ dans le projet « Serenada » en décembre 2014, aux côtés de Mayland, la filiale immobilière de Casino en Pologne. Un investissement additionnel de 9 M€ pour Foncière Euris est prévu en 2015 sur ce projet.
Foncière Euris a également investi 23 M€ en décembre 2014, aux côtés de Mercialys, dans le projet situé sur la commune de Fenouillet près de Toulouse.
Foncière Euris a pris le contrôle direct au cours de l'exercice 2014 de sa sous‐filiale Mat‐Bel 2 SAS dédiée désormais à ces deux nouveaux projets.
La valeur des investissements immobiliers de Foncière Euris s'élève à 165 M€ au 31 décembre 2014, dont 29 M€ de plus‐ values latentes.
Les actifs en exploitation sont valorisés par des cabinets d'experts indépendants ou par des valeurs estimatives de cession. Les autres actifs immobiliers sont inclus à hauteur de la quote‐part des fonds propres investis par Foncière Euris, retenus pour leur valeur comptable nette.
| Nom | Localisation | État | Surface en m² |
Date d'ouverture |
Quote‐part Foncière Euris en direct |
Autres partenaires |
Méthode de valorisation |
Type d'actif |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| L'Heure Tranquille |
Tours, France |
en exploitation | 21 000 | 20/05/2009 | 50% | Apsys 50% | Expertise indépendante |
Centre commercial |
| Loop 5 | Weiterstadt, Allemagne |
en exploitation | 56 260 | 09/10/2009 | 16% | Rallye 24%, Paris‐Orléans 10%, Sonae 50% |
Expertise indépendante |
Centre commercial |
| Riviera | Gdynia, Pologne |
en exploitation | 69 500 | 21/05/2014 Pour l'extension |
75% | Rallye 25% | Expertise indépendante |
Centre commercial |
| Fenouillet | Toulouse, France |
en construction | 23 300 | Octobre 2016 | 90% | Mercialys 10% | VNC des fonds propres investis par Foncière Euris |
Centre commercial |
| Posnania | Poznan, Pologne |
en construction | 99 700 | Septembre 2016 |
16% | Apsys 73% Rallye 11% |
VNC des fonds propres investis par Foncière Euris |
Centre commercial |
| Serenada | Cracovie, Pologne |
en projet | 43 000 | fin 2016 | 80% | Mayland 20% | VNC des fonds propres investis par Foncière Euris |
Centre commercial |
Comme indiqué précédemment le patrimoine évalué par des experts indépendants ou sur la base de valeurs estimatives de cession concerne les centres en exploitation représentant au 31 décembre 2014 environ 60% de la valeur du patrimoine immobilier de Foncière Euris.
Les commentaires du Rapport Financier annuel sont réalisés en comparant 2014 aux chiffres de 2013 retraités. Les comptes antérieurement publiés ont été retraités consécutivement à l'application rétrospective de la norme IFRS 11 « Partenariats », de l'interprétation IFRIC 21 « Taxes prélevées par une autorité publique », ainsi qu'aux modifications portant principalement sur la détermination de la juste valeur des actifs et des passifs acquis de Monoprix.
Le groupe Rallye est présent dans le secteur du commerce alimentaire, du e‐commerce non alimentaire et de l'équipement sportif à travers ses deux participations majoritaires dans Casino et Groupe GO Sport.
Principal actif de Rallye, dont il représente plus de 98% du chiffre d'affaires consolidé, Casino est un acteur majeur en France de la distribution à dominante alimentaire avec un réseau d'enseignes multiformat, ainsi que dans le e‐commerce non alimentaire avec Cnova. A l'international, Casino bénéficie de positions de leadership dans des pays à fort potentiel, en Amérique du Sud et en Asie du Sud‐Est. L'activité de Casino 2014 est détaillée ci‐après.
Spécialisé dans la distribution d'articles de sport, Groupe GO Sport est, avec ses enseignes GO Sport et Courir, l'un des principaux groupes de distribution d'articles de sport en France et en Pologne. Rallye détient 100% de Groupe GO Sport depuis son offre publique d'achat simplifiée suivie du retrait obligatoire de la cote le 5 novembre 2014. Le chiffre d'affaires consolidé hors taxes de Groupe GO Sport pour l'année 2014 s'est élevé à 655 M€, en amélioration de 2,9% à magasins comparables et taux de change constants, avec une accélération séquentielle au fil de l'année. GO Sport France a vu une relance de sa dynamique commerciale, avec une accélération au quatrième trimestre. Courir affiche une excellente progression de ses ventes, confirmant le succès de l'enseigne.
Enfin, Rallye gère un portefeuille d'investissements diversifié dont la valeur atteint 143 M€ au 31 décembre 2014 (116 M€ de Private Equity et 27 M€ d'immobilier détenu pour l'essentiel en

| NATURALIA, Paris, France | CASINO, Lyon, France
(1) Plus d'informations sont disponibles sur les sites Internet et les documents de référence des filiales concernées.
commun avec Foncière Euris), contre 212 M€ au 31 décembre 2013 suite à un encaissement net de 74 M€ et une appréciation de valeur de 5 M€ du portefeuille en 2014.
Le résultat net consolidé des activités poursuivies, part du Groupe, s'établit à ‐ 32 M€ en 2014, contre un résultat de 175 M€ en 2013 qui bénéficiait notamment des réévaluations liées aux opérations de périmètres chez Casino (Monoprix et Mercialys).
Rallye bénéficie d'une situation de liquidité solide, avec près de 1,9 Md€ de lignes de crédit confirmées, non utilisées et immédiatement disponibles au 31 décembre 2014. La maturité moyenne de la dette obligataire a été rallongée passant de 3,1 ans au 31 décembre 2013 à 3,8 ans au 31 décembre 2014, grâce notamment à une émission obligataire de 500 M€ en 2014. L'échéancier de la dette non‐obligataire a également été allongé passant de 2,4 ans au 31 décembre 2013 à 3,7 ans au 31 décembre 2014.
L'année 2014 a été caractérisée en France par la fin du cycle de repositionnement tarifaire des enseignes discount (Géant et Leader Price) et le développement satisfaisant des enseignes qualitatives et de proximité.
Par ailleurs, l'ensemble des filiales internationales ont affiché de

Rapport Annuel 2014 | FONCIÈRE EURIS 08
très bonnes performances sur l'année. Toutefois, les monnaies des pays dans lesquels le groupe Casino opère se sont dépréciées de façon significative face à l'euro par rapport à 2013.
Le chiffre d'affaires consolidé du groupe Casino est en hausse de 1,3% pour s'élever à 48 493 M€. En organique (à périmètre comparable et taux de change constants) hors essence et calendaire, la hausse est de 4,7%.
Le résultat opérationnel courant augmente de 4,9% en organique sur l'année 2014 (‐ 4,1% au total).
La dette financière nette s'établit à 5 822 M€, contre 5 502 M€ à fin 2013, en hausse sous l'effet des investissements financiers tels que la montée au capital de GPA, l'acquisition des enseignes Le Mutant et de Super Inter en Colombie. Le ratio Dette financière nette / EBITDA s'établit à 1,8x pour l'exercice 2014.
Le chiffre d'affaires des activités de distribution alimentaire en France s'élève à 18 848 M€, en hausse de 2,9% mais en baisse de 2,3% en variation organique.
de prix en hypermarché. Le trafic est positif et les volumes sont en fort redressement avec de bonnes performances en fin d'année.
Le résultat opérationnel courant du segment France Retail s'établit à 396 M€, en repli par rapport à 2013 sous l'effet des baisses de prix importantes réalisées notamment chez Leader Price. Dans les enseignes Casino, des plans d'efficacité opérationnelle ont été mis en œuvre pour compenser les baisses de prix. Monoprix et Franprix ont maintenu un niveau de rentabilité satisfaisant.
• Le chiffre d'affaires du segment Latam Retail s'établit à 15 422 M€ en 2014 contre 15 477 M€ en 2013, en léger retrait de 0,4%. En organique hors essence et hors calendaire, les ventes sont en progression de + 8,8%, tirées par les ventes du Brésil.
Le résultat opérationnel courant du segment Latam Retail progresse de 11,9% en organique (+ 2,7% au total) sous l'effet des bonnes performances au Brésil des enseignes Assaí et Pão de Açucar dont la rentabilité s'améliore.

| VIVA EXITO, Medellin, Colombie
L'enseigne a maintenu son rythme d'expansion soutenu avec l'ouverture de 108 magasins en 2014 (dont 9 Assaí et 92 magasins en proximité).
La marge d'Exito en Colombie est stable et en Uruguay, la rentabilité se maintient à un niveau élevé. Le groupe Exito dans l'ensemble a connu en 2014 une bonne dynamique d'expansion, notamment dans les formats discount via les réseaux d'affiliés. Enfin, Super Inter est consolidé à partir du 4ème trimestre et n'impacte pas encore significativement les résultats de la période.
• Le chiffre d'affaires du segment Latam Electronics s'élève à 7 245 M€ en 2014 contre 7 576 M€ en 2013, en repli de 4,4%. En organique hors calendaire, les ventes sont en hausse de 4% avec un 4ème trimestre en nette amélioration par rapport au 3ème trimestre.
Le résultat opérationnel courant du segment Latam Electronics progresse de façon significative et compense l'effet de change négatif. L'activité de Via Varejo a été excellente en 2014 en dépit du ralentissement de la conjoncture au Brésil au 2ème semestre. L'enseigne continue à bénéficier du succès des plans d'excellence opérationnelle et à réaliser des synergies commerciales et logistiques entre ses réseaux.
Sur l'année, l'expansion a été soutenue avec l'ouverture de 88 magasins.
Le chiffre d'affaires du segment Asie s'établit à 3 513 M€ en 2014 contre 3 561 M€ en 2013, en légère baisse de 1,3%. En organique hors essence et hors calendaire, les ventes sont en hausse de 4,2%.
En Thaïlande, les performances opérationnelles restent très satisfaisantes dans un contexte local peu favorable et les ventes comparables sont de nouveau positives au 4ème trimestre. Au Vietnam, Big C poursuit la croissance organique des ventes dans un contexte de ralentissement macroéconomique.
Le résultat opérationnel courant du segment Asie progresse de 1,5% en organique en 2014. La rentabilité de Big C Thaïlande se maintient à un niveau élevé, notamment dans les formats alimentaires et grâce à la contribution significative des galeries commerciales.
Enfin, l'expansion a été dynamique en 2014 avec l'ouverture en Thaïlande de 4 hypermarchés, 7 Big C Market et 19 000 m² de galeries commerciales. Par ailleurs, 5 hypermarchés ont été ouverts au Vietnam dans des villes à fort potentiel avec la création de galeries commerciales en parallèle (27 galeries commerciales au Vietnam à fin 2014).
Le segment e‐commerce inclut l'activité de Cdiscount en France, de ses filiales lancées à l'international au cours de l'année ainsi que celle de Cnova Brésil.
Le chiffre d'affaires du e‐commerce s'établit à 3 465 M€ en 2014 contre 2 884 M€ en 2013, en très forte hausse. En organique, les ventes progressent de 25,4%, tirées par le dynamisme très soutenu des ventes propres des sites Cdiscount et Nova ainsi que le développement accéléré des marketplaces en France et au Brésil.
Le résultat opérationnel courant du e‐commerce est quasiment stable par rapport à 2013 hors impact du lancement de nouveaux sites internationaux durant l'exercice.
Cnova a dégagé par ailleurs une trésorerie nette de 203 M€ en 2014, en forte hausse de 3,6x par rapport à 2013.
Cnova a été introduite en Bourse en novembre 2014 et est désormais cotée au NASDAQ et sur Euronext Paris.

| MINUTO PÃO DE AÇÚCAR, São Paulo, Brésil | BIG C, Bangkok, Thaïlande

CA
Panorama financier
En application du règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur les normes internationales, les états financiers du Groupe sont établis conformément aux normes et interprétations publiées par l'International Accounting Standards Board (IASB) et adoptées par l'Union européenne à la date d'arrêté des comptes.
Ce référentiel, disponible sur le site de la Commission européenne (http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm),intègre les normes comptables internationales (IAS et IFRS) et les interprétations de l'IFRIC (International Financial Reporting Interpretations Committee).
Les méthodes comptables exposées dans l'annexe aux comptes consolidés ont été appliquées d'une façon permanente à l'ensemble des périodes présentées dans les états financiers consolidés, après prise en compte, ou à l'exception des nouvelles normes et interprétations décrites dans cette même annexe.
Le 20 février 2014, une promesse de vente a été signée en vue de la cession du centre commercial Beaugrenelle (Paris XVème) pour un montant net vendeur de 688 M€. Le closing intervenu le 29 avril 2014 a permis à Foncière Euris et Rallye de céder leurs participations résiduelles respectives de 5% dans le centre commercial, générant ainsi un impact de 20 M€ sur le résultat net de l'exercice.
Foncière Euris a investi dans deux nouveaux projets en 2014, « Serenada » à Cracovie et un projet situé sur la commune de Fenouillet près de Toulouse.
Le 17 mars 2014, Rallye a annoncé le succès du placement d'une émission obligataire d'un montant de 500 M€ et d'une maturité de 7 ans. Cette souche obligataire a été largement sursouscrite par une base diversifiée d'investisseurs. Elle affiche un rendement de 4%, bien inférieur à celui des obligations émises fin 2009 (8,5% pour l'obligation d'échéance janvier 2015 et 7,7% pour l'obligation d'échéance novembre 2016), qui contribuera à la baisse mécanique des frais financiers de Rallye dans les années à venir.
Simultanément à cette émission obligataire, une offre de rachat sur les obligations venant à échéance en janvier 2015 et novembre 2016 a été lancée. Elle a permis le 25 mars 2014 de racheter 110,6 M€ de chacune des deux souches obligataires. A l'issue de cette opération, le nominal de chacune des deux souches obligataires est réduit à 389,4 M€. Ce rachat, associé à la nouvelle émission obligataire placée le 17 mars, permet d'allonger la maturité moyenne de la dette obligataire de Rallye à 4,5 années après le remboursement de son obligation d'échéance 20/01/2015 (contre 3,1 années à fin décembre 2013).
Le 8 septembre 2014, Rallye a informé Groupe GO Sport de son intention de déposer un projet d'offre publique d'achat simplifiée visant les actions Groupe GO Sport à un prix de 9,10 € par action, suivie, si les conditions étaient réunies, d'un retrait obligatoire. Ce prix a été soumis à l'appréciation et validé par un expert indépendant désigné par Groupe GO Sport. Rallye a déposé auprès de l'Autorité des marchés financiers le 30 septembre 2014 le projet d'offre publique d'achat simplifiée visant les actions Groupe GO Sport non encore détenues directement ou indirectement par elle. L'AMF a déclaré la conformité de l'offre le 14 octobre 2014. Le retrait obligatoire a effectivement été mis en œuvre à compter du 5 novembre 2014, à un prix de 9,10 € par action.
L'année 2014 est caractérisée en France par la fin du cycle de repositionnement des enseignes discount (Géant et Leader Price) et le développement satisfaisant des enseignes qualitatives et de proximité. Par ailleurs, l'ensemble des filiales internationales ainsi que l'e‐commerce ont affiché des très bonnes performances sur l'année.
En France, les baisses de prix réalisées ont permis de repositionner les enseignes Géant et Leader Price parmi les moins chères du marché (1). L'année a également été marquée par une bonne tenue opérationnelle des enseignes Casino et un bon niveau de rentabilité chez Monoprix et Franprix.
A l'International, l'exercice a été caractérisé par une forte progression de la rentabilité grâce aux plans d'efficacité opérationnelle.
Enfin, l'activité e‐commerce a connu de très bonnes performances en 2014. Cnova est cotée sur le NASDAQ Global depuis novembre 2014 et sur Euronext Paris depuis janvier 2015.
Le 30 juin 2014, le groupe Casino a signé, avec les Coopérateurs de Normandie‐Picardie et Mutant Distribution une promesse
(1) Panélistes indépendants
d'achat portant sur l'acquisition de 63 magasins exploités sous enseignes « Mutant Express, Point Coop, C. Express et Le Mutant », en contrepartie d'un engagement d'exclusivité. Cette opération a été finalisée en octobre 2014.
Le 8 octobre 2014, le groupe Casino et Intermarché ont annoncé leur projet de coopération dans le domaine des achats dès les négociations 2015. Cette coopération, d'égal à égal, concerne exclusivement la France et permet aux deux partenaires d'optimiser les achats ainsi que d'améliorer l'offre de services aux fournisseurs de marques nationales.
Intermarché et le groupe Casino continueront à gérer et développer séparément leurs approches commerciales et leurs points de vente, maintenant ainsi une différenciation totale de leurs enseignes respectives.
Le 10 février 2014, Éxito, filiale de Casino, a annoncé la signature d'un contrat d'acquisition et de gestion des 50 magasins de l'enseigne colombienne Super Inter. Éxito a fait l'acquisition de 19 magasins en 2014 et a conclu un contrat de location‐gérance sur les 31 magasins restants, sur lesquels Éxito dispose d'une option d'achat exerçable en 2015. Super Inter est une chaîne indépendante implantée dans la région de Cali et la région du Café. Cette opération permet à Éxito de consolider son statut de leader de la grande distribution en Colombie. Elle constitue également un relais de croissance pour Éxito sur le format discount en fort développement, au travers d'une enseigne complémentaire à Surtimax.
La transaction a été financée par la trésorerie d'Éxito et a eu un impact positif sur le résultat net d'Éxito dès la première année. Cette transaction a reçu l'aval des autorités de la concurrence colombiennes en septembre 2014 (sous réserve de la cession de 4 magasins à un concurrent).
Le 4 avril 2014, Casino a acquis 8 907 123 actions préférentielles de la société GPA après exercice d'une option d'achat souscrite en juillet 2012. A l'issue de cette opération, la quote‐part d'intérêt de Casino au capital de GPA est portée à 41,4% contre 38% précédemment, sans modification de l'exposition économique totale de 46,5% (qui tient compte des autres instruments dérivés).
Le 23 décembre 2014, Casino a annoncé l'ouverture d'un nouvel hypermarché Géant dans le nouveau centre commercial Yas Mall, le plus grand centre commercial d'Abou Dhabi et le second des Emirats Arabes Unis. Ce développement dynamique de la franchise se réalise par le biais d'accords noués avec des partenaires locaux.
Le 15 janvier 2014, le Groupe a annoncé le lancement de trois nouveaux sites sous la marque Cdiscount, en Thaïlande, au Vietnam et en Colombie. Ces activités viennent en complément des sites déjà existants dans ses filiales internationales et permettent ainsi de construire à terme une position forte sur des marchés où l'e‐commerce amorce sa croissance.
Le 6 mai 2014, le groupe Casino a annoncé un projet de création d'un pôle d'activité e‐commerce comprenant les sites Cdiscount en France, en Colombie et en Asie ainsi que ceux de Nova au Brésil (société détenue conjointement par GPA et Via Varejo). Cette opération donne naissance à un acteur spécialisé de référence à l'échelle mondiale, avec un volume d'affaires combiné de 4,1 milliards de dollars US en 2013.
Le 4 juin 2014, les groupes Casino et Bolloré ont annoncé la conclusion d'un partenariat stratégique ayant pour objectif le développement d'une activité e‐commerce en Afrique. Cdiscount Afrique et Bolloré Africa Logistics vont créer une société commune, qui s'appuiera sur leurs atouts respectifs : l'expertise du leader du e‐commerce en France et les compétences du leader de la logistique en Afrique. Un premier site à la marque Cdiscount sera lancé en Côte d'Ivoire.
Le 4 juin 2014, les conseils d'administration de Casino, CBD, Via Varejo et Exito ont approuvé les principales modalités de la création d'un pôle e‐commerce de référence à l'échelle mondiale et la constitution de la nouvelle entité Cnova. Une demande d'enregistrement a été déposée en vue d'une cotation éventuelle sur le marché américain.
Le 3 septembre 2014, Cnova N.V. (pôle e‐commerce du groupe Casino) a annoncé l'ouverture de Cdiscount.com aux internautes résidant en Belgique. Cdiscount.com peut désormais livrer la Belgique et répondre à la demande croissante de nombreux internautes belges.
Le 24 septembre 2014, Cnova a lancé Cdiscount au Sénégal : Cdiscount.sn, poursuivant son développement en Afrique.
Le 23 octobre 2014, Cnova a lancé Cdiscount au Brésil. Cdiscount.com.br complète ainsi les offres déjà proposées par les sites de Cnova Brazil : extra.com.br, pontofrio.com, casasbahia.com.br.
Le 31 octobre 2014, Cnova a annoncé le lancement de son introduction en Bourse aux Etats‐Unis portant sur 26 800 000 actions ordinaires. Toutes les actions sont offertes par Cnova. En outre, Cnova a donné aux intermédiaires financiers une option de surallocation leur donnant la possibilité d'acquérir jusqu'à 4 020 000 actions ordinaires supplémentaires. Cette option a été exercée à hauteur de 2 357 327 titres le 19 décembre 2014 et le règlement‐livraison a eu lieu le 24 décembre 2014.
Le 20 novembre 2014, Cnova a annoncé avoir fixé à \$7,00 par action le prix d'offre de son introduction en Bourse portant sur 26 800 000 actions ordinaires, soit une levée de fonds brute de 188 M\$. Le début de la cotation des actions ordinaires de Cnova a eu lieu le même jour sur le marché NASDAQ Global Select sous le symbole « CNV ».
Le 1er décembre 2014, Cnova a annoncé l'ouverture du site Cdiscount au Cameroun (Cdiscount.cm), poursuivant ainsi son internationalisation.
Le 28 février 2014, Casino a réussi une offre de rachat obligataire lancée le 21 février 2014, permettant de racheter respectivement pour 214 M€ et 336 M€ des obligations de maturité avril 2016 et février 2017. Ce rachat, associé à une émission obligataire de 900 M€ d'une maturité de 10 ans placée le vendredi 21 février, permet d'allonger la maturité moyenne de la dette obligataire de 4,8 années à fin décembre 2013 à 5,4 années à la date d'opération.
A la même date, Casino a également annoncé la signature d'une ligne de crédit confirmée à 5 ans pour un montant de 1,2 Md€ auprès d'un groupe de 18 banques. Cette opération permet de renforcer la liquidité du Groupe et d'étendre la maturité moyenne des lignes confirmées de 2,6 années à fin décembre 2013 à 4,3 années à la date d'opération.
CA
Le 30 juillet 2014, Casino a placé avec succès une émission obligataire d'un montant de 900 M€ et d'une maturité de 12 ans. Il s'agit de la première émission Euro à 12 ans placée par un émetteur noté BBB ‐. Cette nouvelle souche obligataire porte un coupon de 2,798%. Cette opération renforce la liquidité du Groupe et allonge la maturité moyenne de la dette obligataire de Casino de 5,5 à 6,3 années.
Le 2 décembre 2014, Casino a placé avec succès une émission obligataire d'un montant de 650 M€ et d'une maturité supérieure à 10 ans. Cette nouvelle souche obligataire portera un coupon de 2,33% ce qui est le plus bas niveau jamais atteint par le Groupe. Cette opération renforce la liquidité du Groupe et porte la maturité moyenne de la dette obligataire de Casino de 5,9 à 6,3 années.
Les commentaires du Rapport Financier annuel sont réalisés en comparant 2014 aux chiffres de 2013 retraités. Les comptes antérieurement publiés ont été retraités consécutivement à l'application rétrospective de la norme IFRS 11 « Partenariats », de l'interprétation IFRIC 21 « Taxes prélevées par une autorité publique », ainsi qu'aux modifications portant principalement sur la détermination de la juste valeur des actifs et des passifs acquis de Monoprix.
Le chiffre d'affaires hors taxes de l'exercice 2014 est en légère hausse de 1,3% ets'établit à 49 168 M€ contre 48 526 M€ en 2013.
• Le chiffre d'affaires consolidé HT du groupe Casino de l'année 2014 s'élève à 48 493 M€, contre 47 870 M€ en 2013 retraité. Cette hausse de + 1,3% bénéficie d'une amélioration séquentielle en France au 4ème trimestre et des performances solides des filiales internationales. Les variations de périmètre, avec notamment l'intégration globale de Monoprix sur une année pleine en 2014, ont contribué positivement à hauteur de +0,6%. Les impacts de changes ont eu un effet négatif de 5,0% principalement lié à la dépréciation du réal brésilien.
Le chiffre d'affaires des activités de distribution alimentaire en France s'élève à 18 848 M€ en 2014 contre 18 308 M€ en 2013, en hausse de + 2,9%. En organique hors essence et hors calendaire, les ventes s'inscrivent à ‐ 2,3% avec un trafic et des volumes positifs depuis le 4ème trimestre.
A l'International (hors e‐commerce), le Groupe a vu ses activités progresser à un rythme de croissance élevé de +6,8%, tiré par les bonnes performances des magasins à périmètre comparable et par l'expansion de GPA au Brésil.
La croissance organique de l'activité e‐commerce a été très élevée sur l'année (+ 25,4%).
• Le chiffre d'affaires consolidé hors taxes de Groupe GO Sport de l'année 2014 s'élève à 655 M€, en amélioration de + 2,9% à magasins comparables et taux de change constants.
Le résultat opérationnel courant (ROC) du groupe Casino s'élève à 2 231 M€ (sur un total de 2 232 M€) et augmente de + 4,9% en organique sur l'année 2014 (‐ 4,1% au total). Cette augmentation est portée notamment par la forte croissance du résultat de l'international (Latam Retail et Latam Electronics).
Les activités internationales (hors e‐commerce) du groupe Casino représentent désormais 81,9% du résultat opérationnel courant (contre 72,3% en 2013).
Les autres produits et charges opérationnels font apparaître une charge nette de 501 M€ contre un produit net de 248 M€ en 2013.
La charge nette de 501 M€ constatée sur l'exercice 2014 comprend notamment :
Le produit net de 248 M€ constaté sur l'exercice 2013 comprenait notamment :
Le poste « Coût de l'endettement financier net » enregistre une diminution (‐ 13 M€) pour s'établir à 820 M€ à fin décembre 2014 ; cette réduction ne traduit qu'une partie des effets liés aux refinancements effectués au niveau de Rallye pour un coût nettement inférieur à l'historique.
La quote‐part du résultat net des entreprises associées et les coentreprises s'élève à 92 M€ (contre 39 M€ en 2013), cet agrégat comprend notamment les quotes‐parts de résultat de Mercialys et Disco (respectivement pour 34 M€ et 14 M€ en 2014) et le résultat sur la cession du centre commercial Beaugrenelle (20 M€).
Le résultat net part du Groupe de l'ensemble consolidé de l'exercice 2014 est un profit de 2 M€ (contre 91 M€ en 2013).
La contribution des différents sous‐groupes au résultat net part du Groupe de l'ensemble consolidé s'établit comme suit :
| (en millions d'euros) | Exercice 2014 | Exercice 2013 retraité |
|---|---|---|
| Foncière Euris | 20 | (11) |
| Rallye | (72) | (125) |
| Casino | 54 | 227 |
| Total | 2 | 91 |
La Capacité d'autofinancement du Groupe s'élève à 1 802 M€ en 2014, quasi stable par rapport au niveau constaté en 2013 (1 761 M€). La variation du besoin en fonds de roulement est positive (478 M€ contre 542 M€ en 2013) sous l'effet notamment d'une bonne génération de BFR d'exploitation.
La CAF et la variation du BFR, retraitées du coût de l'endettement financier net et des impôts non versés sur l'exercice, portent le flux de trésorerie généré par l'activité à 2 962 M€ contre 3 172 M€, soit une légère diminution de 6%.
Le flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement se caractérise par un décaissement net de 1 520 M€ sur l'exercice, contre un décaissement net de plus du double (3 493 M€) en 2013. Le montant de 2014 est la traduction de la maîtrise des investissements courants (ces derniers s'élèvent à 1 578 M€ contre 1 618 M€ en 2013). Il convient de mentionner que l'exercice 2013 comprenait à hauteur de 1 688 M€ l'incidence de la prise de contrôle de Monoprix sur la trésorerie du Groupe et pour 207 M€ les effets liés au processus de perte de contrôle de Mercialys.
Le Groupe dégage un flux net de trésorerie disponible positif (1 442 M€ en 2014) contre un montant négatif de 321 M€ en 2013.
Le flux net de trésorerie lié aux opérations de financement se solde par un encaissement net de 614 M€ (contre 390 M€ au 31 décembre 2013). Ce flux intègre les dividendes versés pour un montant total de 450 M€, dont le dividende de la société‐mère Foncière Euris pour un montant identique à celui de l'exercice précédent (21 M€) et l'ensemble des dividendes versés en numéraire aux actionnaires minoritaires des sociétés intégrées du Groupe, dont principalement Casino et GPA.
Par ailleurs, ce flux comprend les opérations réalisées avec les intérêts ne donnant pas le contrôle, soit ‐ 266 M€ dont ‐ 330 M€ relatifs à l'exercice d'option d'achat GPA et 117 M€ correspondant à l'augmentation de capital de Cnova liée à l'introduction en Bourse. Enfin, le flux de 2014 comprend de nouveaux emprunts pour un montant significatif.
A la suite de ces différentes opérations, on observe une augmentation de la trésorerie nette qui s'établit à 7 517 M€ au 31 décembre 2014 (contre 5 503 M€ un an plus tôt).
Au 31 décembre 2014, le total du bilan consolidé s'élève à 47 484 M€, contre 43 429 M€ au 31 décembre 2013, soit une augmentation de 4 055 M€ sur l'exercice.
Le poste « Autres actifs non courants » intègre notamment, pour leur juste valeur, les investissements financiers autres que ceux à caractère immobilier.
Les participations dans les entreprises associées et coentreprises s'élèvent à 917 M€ au 31 décembre 2014 et comprennent notamment Mercialys (457 M€), Disco (129 M€) et des entreprises associées du groupe GPA (123 M€).
Les capitaux propres consolidés se montent à 13 662 M€, dont 472 M€ pour la part du Groupe et 13 190 M€ pour la part des intérêts ne donnant pas le contrôle et des porteurs de TSSDI Casino et d'ORA Monoprix.
Les capitaux propres part du Groupe enregistrent les variations suivantes :

Les intérêts ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres augmentent de 55 M€, cette variation s'expliquant notamment par la quote‐part des intérêts ne donnant pas le contrôle dans le résultat net (711 M€), dans les dividendes versés (‐ 450 M€) et dans les variations de périmètre (‐ 203 M€) réalisées au cours de l'exercice.
La dette financière nette augmente de 346 M€ et s'élève à 9 125 M€ contre 8 779 M€ au 31 décembre 2013 ; la principale augmentation provient de Casino (+ 320 M€) à la suite notamment des investissements financiers (montée au capital de GPA, acquisition des enseignes Le Mutant et de Super Inter en Colombie) et de l'impact des écarts de conversion.
Les contributions à la dette financière nette consolidée du Groupe sont réparties comme suit :
| (en millions d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | Varia‐ |
|---|---|---|---|
| retraité | tion | ||
| Foncière Euris | 363 | 392 | (29) |
| Rallye holding | 2 798 | 2 697 | 101 |
| Casino | 5 822 | 5 502 | 320 |
| Autres sociétés | 142 | 188 | (46) |
| Total | 9 125 | 8 779 | 346 |
Le profil de la dette du Groupe s'est sensiblement amélioré à la suite d'échanges obligataires réalisés sur l'exercice 2014. Grâce à ces opérations, la maturité moyenne de la dette obligataire de Casino a été allongée à 6,2 années à fin décembre 2014 (contre 4,8 années à fin 2013), et celle de Rallye a été portée à 3,8 années à fin décembre (contre 3,1 années à fin 2013).
Dans un environnement économique toujours incertain, Foncière Euris continuera de valoriser au mieux ses projets immobiliers, en fonction des conditions de marché et de leurs perspectives.
Rallye confirme sa stratégie de valorisation de ses actifs, notamment Casino, ainsi que son objectif de réduction de frais financiers.
Le groupe Casino poursuivra le déploiement de 5 priorités stratégiques :
En 2015, le groupe Casino se fixe comme objectifs :
Le résultat courant avant impôt est un profit de 67 M€ en 2014, contre 25 M€ en 2013. Il inclut 49 M€ de dividendes Rallye en 2014 contre 28 M€ en 2013, qui ne constituait que le solde à recevoir après versement d'un acompte de dividende en 2012. Il comprend également pour un montant de l'ordre de 17 M€ l'impact favorable lié à des distributions effectuées par réductions de capital des filiales portant des projets immobiliers.
Le résultat net de l'exercice s'établit à 64 M€, contre 24 M€ l'année précédente.
Le total du bilan s'élève à 1 087 M€ au 31 décembre 2014, contre 1 053 M€ l'année précédente.
Au 31 décembre 2014, la société Foncière Euris détient directement 26 996 291 actions Rallye, représentant 55,4% du capital. Les capitaux propres s'élèvent à 679 M€ à fin 2014 contre 636 M€ l'année précédente. La variation intègre le versement d'un dividende de 21 M€ (2,15 € par action) et le résultat de l'exercice de 64 M€.
La dette financière nette s'élève à 370 M€ au 31 décembre 2014.
La gestion des risques fait partie intégrante du pilotage opérationnel et stratégique du Groupe ; ainsi la société Foncière Euris a procédé à une revue des risques qui pourraient avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière ou ses résultats (ou sa capacité à réaliser ses objectifs) et considère qu'il n'y a pas d'autres risques significatifs hormis ceux présentés ci‐après.
Compte tenu de leur diversité, les risques font l'objet d'une gestion pragmatique : certains sont gérés de façon centralisée, au niveau des directions financières ou juridiques de certaines entités du Groupe (Foncière Euris ou Rallye), c'est notamment le cas pour les risques financiers ou d'assurance ; d'autres, tels que les risques opérationnels, sont au contraire gérés de façon décentralisée. Les entités opérationnelles (Casino, Guichard‐ Perrachon et Groupe GO Sport) disposent alors d'une large autonomie, pour définir et mettre en œuvre des plans d'actions destinés à identifier, prévenir et traiter les principaux risques ; les risques propres de la principale filiale, Casino, sont présentés de manière exhaustive dans son Document de référence.
Au sein de chaque entité, la gestion des risques de liquidité, de taux, de change et des risques sur actions est faite de façon centralisée, sous la responsabilité de la Direction financière, qui dispose pour cela des outils et de l'expertise nécessaires et en informe la Direction générale.
La liquidité du Groupe, à travers ses principales filiales Rallye et Casino, est très solide.
Le Groupe a pour politique de disposer en permanence de lignes de crédits confirmées excédentaires pour faire face à tout besoin éventuel. Au 31 décembre 2014, les lignes de crédits confirmées non utilisées s'élevaient à 6 363 M€ pour le Groupe (note 11.2.4 de l'annexe aux comptes consolidés).
La majeure partie de la dette financière du Groupe se situe au niveau des sociétés Rallye et Casino, Guichard‐Perrachon. Les ressources sont gérées par leur direction financière respective. Les principales filiales du groupe Casino (GPA, Big C Thaïlande, Monoprix, Exito) disposent également de leurs propres ressources financières.
La composition de l'endettement financier net, dont le montant a légèrement augmenté sur l'exercice, figure en note 11.2 de l'annexe aux comptes consolidés ; la répartition par échéance des dettes à plus d'un an ainsi que les précisions complémentaires relatives aux risques d'exigibilité des dettes financières figurent dans la note 11.6.5 de l'annexe aux comptes consolidés.
Dans le cadre de la gestion du risque de contrepartie, le Groupe veille à la diversification de ses sources de financement et à la permanence des lignes de crédit disponibles.
La société Foncière Euris a procédé à une revue spécifique de son risque de liquidité et elle considère être en mesure de faire face à ses échéances à venir.
RAPPORT DU
PRÉSIDENT
DU CA
(1) Hors e-commerce.
Dans le cadre de la gestion de son exposition aux risques de taux, le Groupe a recours à différents instruments financiers, dont principalement des opérations de swaps et d'achat d'options de taux d'intérêt, l'essentiel de ces opérations étant réalisé dans un objectif de couverture. Les notes 11.6.2 de l'annexe aux comptes consolidés et VI de l'annexe aux comptes individuels détaillent le risque de taux et les instruments de couverture correspondants.
Dans le cadre de la gestion de son exposition aux risques de change, le Groupe a recours à différents instruments financiers, dont principalement des opérations de swaps et d'achat ou de vente à terme de devises étrangères. L'essentiel de ces opérations est réalisé dans un objectif de couverture.
Les notes 11.6.2 de l'annexe aux comptes consolidés et VI de l'annexe aux comptes individuels détaillent le risque de change et les instruments de couverture correspondants.
Dans le cadre de ses investissements financiers, le Groupe peut être amené à couvrir ou à prendre des positions sur des titres de sociétés cotées non consolidées par le recours à des produits optionnels tels qu'options d'achat et de vente de titres ou indices ou en concluant d'autres produits dérivés.
La note 11.6.1 de l'annexe aux comptes consolidés détaille l'exposition du Groupe aux instrumentsfinanciers et lesinstruments de couverture correspondants.
Par ailleurs, dans le cadre de la gestion de ses titres cotés consolidés, le Groupe peut avoir recours à des instruments dérivés et à des produits optionnels à travers des achats ou ventes d'options d'achat ou de vente, ou inclus dans des instruments financiers composés émis tels que des obligations remboursables, échangeables ou des obligations indexées sur le cours de Bourse des participations, dans une optique de couverture notamment pour gérer les risques de dilution ou dans un objectif d'optimisation de la détention ou de la valorisation de ses participations (notes 11.2.1, 11.4.2 et 12.4 aux comptes consolidés).
Enfin, le Groupe peut également détenir temporairement des placements de trésorerie.
La gestion des risques opérationnels concerne plus spécifiquement les deux principales filiales de Rallye (Casino et Groupe GO Sport) ainsi que des filiales immobilières de Foncière Euris. L'identification de ces risques est détaillée dans les rapports de gestion de chaque entité concernée.
Par l'activité de ses filiales opérationnelles de distribution, le Groupe est notamment confronté aux problématiques de gestion des risques opérationnels tels que les risques liés à l'approvisionnement et à la gestion des marchandises, les risques sanitaires, les risques liés au mode de commercialisation des produits, la gestion de son patrimoine de marques et enseignes, l'organisation de son réseau de franchisés ou les risques liés à la qualité de crédit de la clientèle.
Ils regroupent les aléas liés aux obtentions d'autorisations d'exploitations commerciales et de permis de construire et à leurs recours éventuels, et également les risques opérationnels de la construction et de la commercialisation.
Les projets d'investissement immobilier doivent être soutenus par des dossiers préparatoires comprenant notamment une étude de marché, le programme commercial, la stratégie de financement, les prévisions de coût de revient et de marge, ces éléments devant être actualisés au fur et à mesure de l'avancement des projets.
Le Groupe est exposé au risque de variation de la valorisation de son patrimoine immobilier. Celle‐ci est liée, d'une part, à ses relations avec ses partenaires opérationnels ou financiers et, d'autre part, à l'environnement économique, en particulier : liquidité des actifs, valeurs locatives, taux d'intérêts, taux de capitalisation, quotité et conditions des financements.
L'analyse approfondie des investissements immobiliers, quel que soit leur degré de maturité, peut conduire le cas échéant à modifierla stratégie de développement ou l'horizon d'investissement.
Dans le cadre d'éventuelles cessions immobilières, le Groupe peut être amené à fournir des garanties usuelles, d'actif et de passif et des garanties locatives.
Le Groupe s'est engagé à prendre les problématiques environnementales en compte dans la conception de ses projets. Les risques environnementaux et le management de l'environnement sont décrits dans la partie sur les données environnementales ci‐après.
AUTRES RISQUES
Le Groupe est principalement soumis à toutes les législations et réglementations régissant l'exploitation d'établissements ouverts au public et d'établissements classés. Certaines des activités du Groupe sont soumises à des réglementations
particulières : notamment Casino Vacances (agence de voyages), Banque du groupe Casino (banque et crédit à la consommation), Sudéco (Agent immobilier), Floréal et Casino Carburants (Station‐service), l'Immobilière Groupe Casino, et GreenYellow (production d'énergie photovoltaïque).
Par ailleurs, à différents niveaux, tant en France qu'à l'international, le Groupe est concerné par les réglementations relatives au droit de l'urbanisme (autorisation d'exploitation commerciale, permis de construire), le droit de la construction, le droit des baux commerciaux ou encore le droit de l'environnement.
De manière générale, du fait de la nature de son activité, le Groupe est soumis aux risques des évolutions réglementaires. La Direction juridique de chaque société opérationnelle s'assure du respect des réglementations en vigueur et de l'obtention des autorisations particulières nécessaires à l'exercice de sa propre activité.
Le Groupe fait périodiquement l'objet de contrôles fiscaux en France et dans les différents pays où il est implanté. Les rappels d'impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions, les rappels contestés sont pris en compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien‐fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir.
Une partie des activités du Groupe est exposée aux risques et incertitudes liées aux activités commerciales dans des pays pouvant connaître, ou ayant récemment connu, une période d'instabilité économique ou politique (Amérique du Sud, Asie, Océan Indien).
Dans le cadre de ses activités normales, le Groupe est impliqué dans diverses procédures judiciaires ou administratives et est soumis à des contrôles administratifs. Le Groupe constitue une provision chaque fois qu'il a une obligation (juridique ou implicite) résultant d'un événement passé dont le montant peut être estimé de manière fiable et dont l'extinction devrait se traduire par une sortie de ressources représentative d'avantages économiques pour le Groupe.
Des informations sur les litiges figurent en note 13 de l'annexe aux comptes consolidés.
A la date de la publication du rapport financier annuel, il n'existe pas d'autres procédures d'ordre gouvernemental, judiciaire ou d'arbitrage, y compris toute procédure dont la Société a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d'avoir ou ayant eu au cours des douze derniers mois des effets significatifs défavorables sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et/ou du Groupe.
Ces éléments sont décrits dans le Rapport du Président sur le contrôle interne.
Dans le cadre de ses différentes activités, le Groupe souscrit aux polices d'assurance requises afin de protéger ses clients, ses collaborateurs ainsi que le compte de résultat du Groupe contre tout sinistre significatif identifié et assurable pouvant survenir.
La mise en œuvre de cette politique d'assurances est détaillée notamment dans le rapport de gestion de sa principale filiale opérationnelle (Casino).
Les délais appliqués par le Groupe aux règlements des fournisseurs sont conformes à l'article L. 441 du Code de commerce.
Sauf dispositions contraires figurant aux conditions de vente ou litiges, les sommes dues aux fournisseurs sont payées dans les trente jourssuivant la réception de la facture.
Au 31 décembre 2014
| (en millions d'euros) | Montant brut |
Dans le délai maximum |
Au‐delà du délai maximum |
|---|---|---|---|
| Dettes fournisseurs et | |||
| comptes rattachés | |||
| Fournisseurs, factures | |||
| non parvenues | 0,2 | 0,2 | |
| Dettes immobilisations | |||
| et comptes rattachés | |||
| Total | 0,2 | 0,2 |
| (en millions d'euros) | Montant brut |
Dans le délai maximum |
Au‐delà du délai maximum |
|---|---|---|---|
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés |
|||
| Fournisseurs, factures non parvenues |
0,2 | 0,2 | |
| Dettes immobilisations et comptes rattachés |
|||
| Total | 0,2 | 0,2 |
Frais généraux réintégrés à la suite d'un redressement fiscal (art. 223 quinquies et 39‐65 du CGI) : néant en 2014.
Dépenses à caractère somptuaire engagées au cours de l'exercice (art. 223 quater et 39‐4 du CGI) : néant en 2014.
Affectation du résultat
Compte tenu du résultat bénéficiaire de l'exercice, qui s'élève à 63 492 988,21 € et du report à nouveau antérieur de 167 468 562,71 €, ajusté du dividende de l'exercice 2013 afférent aux actions détenues en propre, la réserve légale étant déjà dotée à hauteur de 10% du capital social, le Conseil d'administration propose de procéder à l'affectation suivante du bénéfice distribuable qui s'élève ainsi à 230 961 550,92 € :
| (en euros) | |
|---|---|
| Distribution d'un dividende | 21 439 529,10 |
| Affectation au report à nouveau | 209 522 021,82 |
La distribution proposée correspond à un dividende d'un montant de 2,15 € par action, éligible pour les personnes physiques domiciliées fiscalement en France à l'abattement de 40%.
Le montant du dividende de l'exercice 2014 afférent aux actions détenues en propre, sera affecté au compte report à nouveau.
La mise en paiement interviendra le 2 juin 2015.
2013 ont été soumis à l'abattement de 40%.
Les dividendes mis en paiement au titre des trois derniers exercices étaient les suivants :
| (en euros) | 2013 | 2012 | 2011 | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Montant du dividende (1) | 2,15 | 2,15 | 2,15 | |||
| (1) Le dividende au titre de 2011 a été soumis alternativement à la réfaction de 40% ou au prélèvement libératoire de 21%, ceux au titre de 2012 et |
Rapport Annuel 2014 | FONCIÈRE EURIS 18
Résultat de la Société au cours des cinq derniers exercices
| (en euros) | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 |
|---|---|---|---|---|---|
| Situation financière en fin d'exercice | |||||
| Capital social | 149 648 910 | 149 648 910 | 149 488 110 | 149 488 110 | 149 578 110 |
| Nombre d'actions émises | 9 976 594 | 9 976 594 | 9 965 874 | 9 965 874 | 9 971 874 |
| Nombre d'obligations convertibles en actions | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Résultat global des opérations effectives | (1) | ||||
| Chiffre d'affaires hors taxes | 1 019 210 | 224 109 | 225 812 | 347 863 | 855 939 |
| Résultat avant impôts et dotations aux | |||||
| amortissements, dépréciations et provisions | 12 271 135 | 31 382 788 | 109 143 930 | 23 488 836 | 48 170 599 |
| Produits (charges) d'impôts sur les bénéfices | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (1 771 127) |
| Résultat après impôts et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions |
|||||
| Montant des bénéfices distribués | 34 606 149 21 449 677 |
25 072 682 21 449 677 |
111 889 722 21 426 629 |
23 694 358 21 426 629 |
63 492 988 21 435 229 |
| Résultats par action | (1) | ||||
| Résultat après impôts mais avant dotations | |||||
| aux amortissements, dépréciations et provisions | 1,23 | 3,15 | 10,95 | 2,36 | 4,65 |
| Résultat après impôts et dotations aux | |||||
| amortissements, dépréciations et provisions | 3,47 | 2,51 | 11,23 | 2,38 | 6,37 |
| Dividende versé à chaque action | 2,15 | 2,15 | 2,15 | 2,15 | 2,15 |
| (2) Personnel |
|||||
| Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice | 2,5 | 2 | 2 | 1 | 1,3 |
| Montant de la masse salariale de l'exercice | 297 978 | 79 664 | 77 764 | 58 994 | 64 419 |
| Montant des sommes versées au titre des avantages | |||||
| sociaux de l'exercice (sécurité sociale, œuvres) | 69 780 | 47 914 | 53 779 | 36 598 | 63 353 |
| (1) Sous réserve de l'approbation par l'Assemblée générale. (2) Y compris mandataires sociaux. |
GOUVERNEMENT
D'ENTREPRISE
Évolution du titre en Bourse
L'action Foncière Euris est cotée sur NYSE Euronext Paris, compartiment B.
| Évolution des cours (en euros par action) | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 |
|---|---|---|---|---|---|
| Dernier cours coté de l'année civile | 47,00 | 37,71 | 39,98 | 48,09 | 58,99 |
| Plus haut de l'année | 54,30 | 50,00 | 41,00 | 48,09 | 77,40 |
| Plus bas de l'année | 43,55 | 33,81 | 35,75 | 38,90 | 46,31 |
| Nombre d'actions | 9 976 594 | 9 976 594 | 9 965 874 | 9 965 874 | 9 971 874 |
| Capitalisation boursière sur derniers cours annuels (en K€) | 468 900 | 376 217 | 398 436 | 479 259 | 588 241 |
En juin 2012, la société Foncière Euris a confié à EXANE BNP PARIBAS la mise en œuvre d'un nouveau contrat de liquidité portant sur des actions ordinaires de la société Foncière Euris, conforme à la Charte de déontologie de l'AMAFI et reconnue par l'AMF.
Au 31 décembre 2014, le nombre de titres détenus dans le cadre de ce contrat de liquidité était de 2 747 actions et la somme disponible s'élevait à 223 011,12 €.
Capital et actionnariat
Le capital social de la société Foncière Euris s'élève au 31 décembre 2014 à 149 578 110 €, divisé en 9 971 874 actions d'une valeur nominale de 15 €. Il s'élevait au 31 décembre 2013 à 149 488 110 €, divisé en 9 965 874 actions.
Cette évolution est liée à l'augmentation du capital social de la Société, le 16 décembre 2014, d'un montant nominal de 90 000 € par création de 6 000 actions nouvelles.
Le nombre de droit de vote s'élève à 9 431 918 au 31 décembre 2014.
| Au 31 décembre 2014 | Au 31 décembre 2013 | |||
|---|---|---|---|---|
| % du capital | % des droits de vote |
% du capital | % des droits de vote |
|
| Actionnaires détenant plus de 10% du capital ou des droits de vote | ||||
| • Finatis(1) | 84,14% | 88,96% | 79,18% | 82,56% |
| Actionnaires détenant entre 5% et 10% du capital ou des droits de vote | ||||
| • Carpinienne de Participations(2) | 5,11% | 5,41% | 5,12% | 5,34% |
| • Eurisma (2) | ‐ | ‐ | 5,02% | 5,23% |
| Total Finatis et ses filiales | 89,25% | 94,37% | 89,32% | 93,13% |
| Actionnaires détenant moins de 5% du capital ou des droits de vote | ||||
| Autocontrôle (3) | 5,39% | ‐ | 4,05% | ‐ |
| Autodétention (4) | 0,03% | ‐ | 0,05% | ‐ |
| Autres | 5,33% | 5,63% | 6,58% | 6,87% |
(1) La société Finatis détient directement et indirectement, au 31 décembre 2014, 94,67% du capital y compris les actions auto‐détenues et d'auto‐contrôle et 94,37% des droits de vote. Finatis est détenue directement et indirectement à hauteur de 92,36% par la société Euris, elle‐même contrôlée par M. Jean‐Charles Naouri.
(2) Filiales de Finatis.
(3) Détention par les sociétés Pargest, Parinvest et Parande contrôlées indirectement par la société Foncière Euris.
(4) Au 31 décembre 2014, Foncière Euris détient en propre 2 747 actions affectées au contrat de liquidité.
Le Conseil d'administration bénéficie des autorisations et des délégations de compétence suivantes pouvant conduire à l'émission d'actions et de valeurs mobilières donnant accès au capital.
| Opérations | Montant nominal en M€ |
Modalités | Date de l'autorisation |
Durée de l'autorisation |
Echéance | Utilisation au cours de l'exercice |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Augmentations de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes |
75 | ‐ | 16/05/2013 | 26 mois | 16/07/2015 | Néant |
| Émission d'actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital |
300 (1) 75 (2) |
avec DPS | 16/05/2013 | 26 mois | 16/07/2015 | Néant |
| 300 (1) 37 (2) |
sans DPS | 16/05/2013 | 26 mois | 16/07/2015 | Néant | |
| Émission de valeurs mobilières en cas d'OPE initiée par la société |
300 (1) 75 (2) |
‐ | 16/05/2013 | 26 mois | 16/07/2015 | Néant |
| Augmentation de capital au profit des salariés |
‐ | Nombre total d'actions pouvant être émises : 3% |
16/05/2013 | 26 mois | 16/07/2015 | Néant |
| Attribution d'actions gratuites aux salariés et mandataires sociaux |
‐ | Nombre total d'actions pouvant être attribuées: 1% |
16/05/2013 | 26 mois | 16/07/2015 | Néant |
| (1) Au titre de l'emprunt. (2) Au titre de l'augmentation de capital. |
Ces autorisations sont proposées à renouvellement lors de l'Assemblée générale du 21 mai 2015.
Nombre d'actions détenues au 31 décembre 2013 : 5 092 Nombre d'actions achetées au cours de l'exercice : 5 866 Nombre d'actions vendues au cours de l'exercice : 8 211 Nombre de titres annulés au cours de l'exercice : Néant
Cours moyen des acquisitions de l'exercice : 62,15 €
Cours moyen de vente : 59,92 €
Réallocation : Néant
Montant des frais de négociation TTC : non significatif
Nombre d'actions inscrites au nom de la Société à la clôture de l'exercice : 2 747 actions d'une valeur nominale de 15 € et d'un prix d'achat moyen de 68,93 €, au titre du contrat de liquidité conclu avec EXANE BNP PARIBAS le 15 juin 2012.
Motif des acquisitions effectuées : animation du marché
Fraction du capital représentée par les acquisitions : 0,03%
La présente Assemblée générale est appelée à statuer sur le renouvellement de l'autorisation à conférer au Conseil d'administration à l'effet d'acquérir, en vertu des dispositions de l'article L. 225‐209 du Code de commerce, des actions de la Société, en vue notamment :
• d'assurer l'animation du marché par un prestataire de services d'investissements intervenant en toute indépendance dans le cadre d'un contrat de liquidité éventuellement conclu conforme à une charte de déontologie élaborée par l'association française des marchés financiers (AMAFI) et reconnue par l'AMF ;
Le nombre maximum d'actions pouvant être acquis dans le cadre de cette autorisation ne pourra pas dépasser la limite de 1% du capital social, le prix d'achat unitaire maximum ne pourra excéder 100 €.
Au 31 décembre 2014, il n'existe aucun plan d'options.
Responsabilité sociale, sociétale et environnementale
Le présent document présente, d'une part, la prise en compte de la problématique RSE au sein de la société Foncière Euris et rassemble, d'autre part, les indicateurs RSE les plus pertinents au niveau du groupe Foncière Euris et notamment les sociétés du groupe Casino et de Groupe GO Sport. L'ensemble des autres indicateurs est consultable de manière exhaustive dans les rapports RSE de Rallye et Casino.
L'activité directe de Foncière Euris de gestion de son portefeuille de participations, de conseil et de suivi des programmes immobiliers de ses filiales, ainsi que son effectif restreint n'ont pas de conséquences environnementales et sociales significatives. Au 31 décembre 2014, aucune provision ne figure dans les comptes individuels de Foncière Euris pour des motifs environnementaux ou sociaux.
En revanche à travers sa participation majoritaire dans Rallye, Foncière Euris détient indirectement Groupe Casino et Groupe GO Sport qui sont des acteurs majeurs dans le domaine de la grande distribution alimentaire, de biens d'équipement et dans la distribution d'articles de sport. La gestion des enjeux liés à la Responsabilité Sociale d'Entreprise (RSE) est assumée directement par les équipes dirigeantes des ces entités. Foncière Euris entretient néanmoins des relations habituelles avec Rallye, dans le cadre de la gestion courante du Groupe.
Pour Casino, les principaux indicateurs RSE des filiales sont publiés chaque année dans le rapport d'activité et de performances sociétales et environnementales et consultables sur le site du groupe : www.groupe‐casino.fr. GPA, Grupo Exito et Libertad, adhérents au Pacte Mondial des Nations Unies, publient également chaque année un rapport RSE accessible sur leurs sites internet www.gpari.com.br, www.grupoexito.com.co et www.libertadsa.com.ar. Monoprix publie ses performances RSE dans un rapport disponible sur www.monoprix.fr. Cdiscount et Vindémia présentent également ces informations dans leur rapport de gestion.
Les données sociales, sociétales et environnementales présentées concernent, sauf exceptions explicitement mentionnées l'ensemble des activités sous contrôle opérationnel du groupe Casino ou de ses filiales majoritaires en France et à l'étranger.
Les donnéess'entendent hors affiliés, franchisés etlocataires gérants.
La méthode de consolidation retenue est l'intégration globale (les données sont intégrées à 100%).
Élaborées en cohérence avec le reporting Financier, les données sont reportées en référence aux périmètres suivants :
• Le périmètre dit « Asie / Océan Indien » est composé des entités Big C Thaïlande, Big C Vietnam, et Vindémia.
• Le périmètre dit « Groupe » intègre les données consolidées. Le groupe Casino opère essentiellement en France et dans des pays dits émergents. Chaque filiale déploie des politiques et initiatives locales en conformité avec la politique RSE du Groupe.
Ces pays présentent cependant d'importantes différences économiques, sociales et culturelles. Ces spécificités expliquent les écarts significatifs constatés de certains indicateurs entre les différentes zones géographiques d'implantation. De plus, la définition de certains indicateurs sociaux peut varier en fonction des réglementations ou des pratiques locales. Plus de détails sont accessibles dans la note méthodologique relative à l'élaboration des données extra‐financières : www.groupe‐ casino.fr/fr/Nos‐engagements.html.
Pour Groupe GO Sport, les informations ci‐après couvrent l'ensemble des filiales consolidées : Groupe GO Sport, GO Sport France, Courir France et GO Sport Pologne (hors formation).
Même si l'impact direct de Foncière Euris est très limité, la société reste néanmoins vigilante quant à la prise en compte de certains enjeux RSE.
Foncière Euris s'est engagée, en accord avec ses partenaires, à prendre les problématiques environnementales en compte dans la conception de ses projetsimmobiliers.
Cet engagementse traduit par la définition d'objectifs visant à :
Cette démarche ambitieuse doit être enclenchée dès la conception des projets en imaginant des espaces de vie bien insérés dans leur environnement architectural et leur patrimoine historique.
Elle se poursuit dans toutes les phases de la promotion des galeries marchandes:
Ainsi :
Ces cinq centres commerciaux représentent 92% de la valeur du portefeuille immobilier de Foncière Euris.
À travers les projets d'immobilier commercial qu'elle finance, Foncière Euris participe, en collaboration avec des opérateurs immobiliers partenaires, à la revitalisation de quartiers urbains centraux ou périurbains.
Ces partenaires sont choisis en considération de leur capacité à partager les préoccupations de qualité sociale et environnementale que Foncière Eurissouhaite voir présider aux choix des projets.
Eu égard aux dispositions de l'article L. 232.1 du Code de commerce, nous vous informons que la Société n'a effectué aucune activité de recherche et de développement autre que les investissements courants en matière commerciale au cours de l'exercice écoulé.
Foncière Euris est l'actionnaire majoritaire de Rallye qui est lui‐ même actionnaire de contrôle de Casino et l'actionnaire unique de Groupe GO Sport. Les états financiers de ces entreprises, de ce fait, font l'objet d'une intégration globale dans les comptes consolidés du Groupe, les points marquants de leur politique de Responsabilité Sociale d'Entreprise sont présentés dans les chapitres suivants, l'exhaustivité de ces informations figurant dans leur propre rapport RSE.
Au sein des principales filiales, le pilotage des sujets RSE est assuré par des équipes dédiées chez Casino et par le Directeur des ressources humaines (DRH) chez Groupe GO Sport.
L'engagement du groupe Casino en faveur du développement durable s'est concrétisé dès 2002 par la mise en place d'une organisation dédiée. Prenant en compte l'internationalisation de ses activités, le groupe a adhéré au Pacte Mondial des Nations Unies en 2009 donnant ainsi un nouvel élan à sa démarche historique. Pour déployer et animer sa démarche de progrès RSE (Responsabilité Sociale d'Entreprise) auprès de l'ensemble de ses filiales tant en France qu'à l'international, le groupe a mis en place en 2010 une Direction de la RSE Groupe avec l'objectif notamment d'accélérer la mise en œuvre de ses engagements RSE dans ses filiales. La démarche RSE du groupe Casino se déploie auprès des pays et enseignes grâce aux actions menées localement par les départements RSE de chacune des filiales.
Le groupe Casino est présent dans les indices d'investissement socialement responsable (ISR) suivants : FTSE4GOOD, Vigeo Eurozone 120, Ethibel et Dow Jones Substainability Index World, ECPI Indices/EMU Ethical Equity (ECPI Group). Grupo Éxito est présent dans le « Dow Jones Sustainability Index for emerging countries ». Ces indices incluent les sociétés les mieux notées selon des critères sociaux, environnementaux et de gouvernance.
Le groupe Casino répond depuis 2013 au Carbon Disclosure Project (CDP) dont la note a progressé cette année, passant de 75 C à 87 B.
Les initiatives du groupe Casino sont aussi régulièrement reconnues. En 2014, le groupe Casino a reçu le Grand Prix ESSEC de la Distribution Responsable pour la 2ème fois consécutive, ainsi que plusieurs Prix pour les actions menées en faveur de la Diversité en France, notamment le Prix du journal LSA. Les filiales à l'international sont également récompensées pour leurs actions de RSE : Disco en Uruguay a reçu le prix National de l'Efficacité Energétique 2014 décerné par le ministère de l'industrie et de l'énergie uruguayen, Big C Thaïlande a reçu pour la troisième année consécutive un prix spécial saluant sa politique en faveur des personnes handicapées. Le « Monitor Empresarial de Reputación Corporativa » (MERCO) a attribué à Grupo Éxito, sur la base d'un questionnaire vérifié par KPMG (ISAE 3000), le prix du Capital Humain de la distribution.
Groupe GO Sport a souhaité rattacher les problématiques RSE à la Direction des ressources humaines de Groupe GO Sport. La stratégie RSE est notamment pilotée par le Directeur des ressources humaines du Groupe et mise en œuvre par le service communication de Groupe GO Sport.
Groupe GO Sport inscrit sa démarche RSE en s'attachant à poursuivre ses efforts en matière de développement durable, en communiquant sur les informations ayant un caractère d'ordre éthique ou citoyen et en demandant à ses fournisseurs de respecter en tous points les règles d'éthique établies par les différentes instances concernées.
Le développement des Hommes et des Femmes est un des éléments clés de la performance économique et sociale de l'entreprise.
La durée du temps de travail des collaborateurs du groupe Casino est définie dans le respect du cadre légal de chaque entité et des réglementations des pays où celui‐ci est présent. Le groupe Casino emploie très majoritairement en contrat à durée indéterminée avec 92% des collaborateurs en CDI. Il a recours aux CDD pour remplacer principalement des salariés absents et renforcer les équipes des magasins à forte activité saisonnière. Le groupe emploie très majoritairement en contrat à temps complet avec 87% des collaborateurs et collaboratrices concernés.
Chez Groupe GO Sport, l'évolution des effectifs entre 2013 et 2014 reflète l'augmentation de la force de vente pour améliorer l'accueil en magasin chez GO Sport France, l'ouverture d'un nouveau point de vente en Pologne ainsi que la forte croissance du chiffre d'affaires et l'ouverture de 4 points de vente chez Courir. Les magasins recrutent essentiellement des collaborateurs jeunes, pratiquant une activité sportive et motivés par le commerce du sport.
Conformément aux dispositions de la « loi Aubry », Groupe GO Sport SA et ses filiales françaises ont mis en œuvre la réduction du temps de travail depuis le 1er juin 2000. Cette organisation du temps de travail est toujours en vigueur dans les magasins du réseau GO Sport en France. L'accord de juillet 2000 sur la réduction du temps de travail et ses avenants ont cherché à concilier les contraintes individuelles des collaborateurs et les enjeux commerciaux liés aux besoins en magasin, en fonction de la fluctuation de la charge de travail des collaborateurs.
La société GO Sport France a signé un accord collectif d'entreprise le 10 février 2010 sur le travail du dimanche en application des dispositions des articles L. 3132‐25‐1 du Code du travail. Cet accord s'inscrit dans le respect de la législation sur le travail du dimanche.
La construction des politiques ressources humaines au sein du groupe Casino s'appuie sur un dialogue régulier avec les partenaires sociaux en France et à l'International.
Afin de mesurer le climat social interne et d'être à l'écoute des collaborateurs, le groupe Casino, au travers des Directions des ressources humaines, réalise des enquêtes auprès des collaborateurs sur des thématiques spécifiques et/ou des baromètres internes ou externes. Il déploie également des dispositifs permettant aux collaborateurs de s'exprimer et de remonter leurs suggestions.
Groupe GO Sport s'est engagé à respecter et à faire respecter par ses fournisseurs les huit conventions fondamentales de l'Organisation Internationale du Travail (OIT).
Dans le respect des dispositions légales, les Directions des ressources humaines accompagnent les changements d'organisation de l'entreprise. Ces évolutions font l'objet de consultations des instances représentatives du personnel et, au besoin, d'accompagnements individuels.
Le groupe Casino s'est engagé dès 1993 dans la lutte contre toutes les formes de discrimination. Considérant la diversité comme un facteur de performance économique, le groupe a défini une politique volontariste visant à favoriser le recrutement de profils variés, à promouvoir l'égalité professionnelle à tous les niveaux et dans tous les processus de l'entreprise et à favoriser le vivre ensemble. Cette politique repose sur plusieurs principes d'actions : lutter contre les stéréotypes qui sont à la racine des discriminations, co‐construire les politiques avec les organisations syndicales représentatives, adresser l'ensemble des critères de discrimination et mesurer les actions mises en place. Les principaux domaines d'actions du Groupe concernent : l'origine sociale, le sexe, le handicap, l'âge (jeune et senior), l'orientation sexuelle, la diversité religieuse, les engagements syndicaux et, depuis 2014, l'apparence physique.
Dans sa démarche de recrutement, Groupe GO Sport s'emploie notamment à promouvoir la diversité. La mise en place d'une charte de recrutement rappelant entre autres que Groupe GO Sport lutte contre toutes les formes de discrimination a été diffusée en 2014 auprès de tous les acteurs concernés. Groupe GO Sport mène une promotion active de la diversité, une charte de recrutement a été diffusée en 2014 aux différents cabinets de recrutement partenaires de Groupe GO Sport afin de promouvoir l'équité et l'égalité des chances entre les candidats lors des processus de recrutement.
Chacune des entités du groupe Casino est engagée dans la mise en place d'une politique en faveur des personnes en situation de handicap. En 2014, le groupe Casino a déployé une campagne d'information et de sensibilisation des filiales en France et à l'international. Cette campagne dénommée « Handino », déployée en 4 langues, rappelle au travers d'exemples et de témoignages diffusés dans un film et un livret, les initiatives mises en place pour faciliter l'insertion professionnelle des personnes en situation de handicap. En tant que membre fondateur, le groupe Casino a continué à participer au déploiement du réseau de l'OIT des entreprises engagées en faveur des personnes handicapées : « ILO Global Business and Disability Network ».
Groupe GO Sport s'engage à faciliter l'insertion professionnelle des personnes en situation de handicap, en partenariat avec Cap Emploi et les associations d'insertion partenaires.
Le groupe Casino déploie des actions en faveur des jeunes, notamment ceux ayant une faible qualification ou issus des territoires défavorisés pour faciliter leur insertion professionnelle. Les filiales du groupe Casino ont signé des accords dits "Contrat de génération" ou mis en place des plans d'actions dont l'objectif est de favoriser l'insertion durable des jeunes et de maintenir dans l'emploi les salariés âgés en assurant la transmission des savoirs et des compétences en direction des jeunes.
Groupe GO Sport s'engage à faciliter l'insertion professionnelle des jeunes par le biais de l'alternance et des stages.
La volonté du groupe Casino est de renforcer la mixité des équipes à tous les niveaux de l'organisation grâce à une politique active sur l'ensemble des thématiques liées à l'égalité professionnelle : mixité des métiers, gestion des carrières féminines, équité des process ressources humaines (rémunérations, accès à la formation, recrutement et promotions…), parentalité. Le groupe Casino a été classé 37ème des entreprises du SBF 120 dans le second palmarès de la féminisation présenté par le ministère des Droits des femmes en 2014.
Chez Groupe GO Sport, un accord a été signé à l'unanimité le 20 décembre 2011 avec les organisations syndicales représentatives sur l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes afin de développer des actions en faveur de l'embauche des femmes notamment sur des postes d'encadrement magasin et de l'accès à la formation des femmes afin de contribuer à leur évolution de carrière au sein du groupe.
Depuis son origine, le groupe Casino est attaché au développement professionnel et social de ses collaborateurs et collaboratrices qui contribuent à sa performance opérationnelle. Afin de renforcer une culture managériale respectueuse des valeurs du groupe contribuant à cet objectif, un référentiel d'évaluation des Attitudes et Comportements Managériaux a été mis en place. Ce référentiel intitulé L.I.D.E.R.S (Leadership, Innovation, Décision, Engagement, Responsabilité clients, Synergies) a été déployé en France et dans une partie des pays où le groupe est présent, et est intégré dans l'évaluation annuelle des compétences des managers. Quant à la formation, elle est l'un des principes clefs du développement et du maintien de l'employabilité des collaborateurs et des collaboratrices. En cohérence avec les objectifs du groupe, les directions des ressources humaines de chaque filiale définissent les plans de formation.
Groupe GO Sport est également attaché à l'accompagnement de ses collaborateurs et collaboratrices dans leur prise de fonction et dans l'adaptation au poste de travail via la mise en place d'outils de formation adaptés et visant notamment l'excellence opérationnelle.
La politique de rémunération du groupe Casino prend en compte les compétences, le niveau de responsabilité et l'expérience acquise des collaborateurs et collaboratrices afin de leur proposer un niveau de rémunération équitable et compétitif, qui soit en adéquation avec les pratiques observées pour chaque métier sur le marché, et adapté aux spécificités locales des pays dans lesquels le groupe exerce ses activités.
Chez Groupe GO Sport, l'évolution collective des rémunérations est négociée chaque année avec les organisations syndicales représentatives au sein de l'Unité Economique et Sociale (UES) Groupe GO Sport dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO). À cela s'ajoute l'évolution des salaires conventionnels définis par la branche professionnelle dans laquelle le groupe est partie prenante. Par ailleurs, les rémunérations individuelles évoluent lors des changements de fonctions, dans le cadre du positionnement par rapport aux environnements interne et externe, mais également afin de valoriser les potentiels. Ceci s'inscrit dans le cadre de la politique globale de gestion des ressources humaines du groupe.
Le groupe Casino est engagé dans une démarche d'amélioration de la sécurité et de la santé physique et psychique de ses collaborateurs. La mise en œuvre des plans d'actions est assurée par les Directions des ressources humaines de chacune des filiales.
Soucieuses de la santé de ses collaborateurs au‐delà du lieu de travail, des entités du groupe mettent en place des actions pour encourager les collaborateurs à adopter un mode de vie sain, notamment par la pratique régulière de sport, l'accès à des conseils de nutritionniste, ou encore les accompagnent pour lutter contre la consommation de tabac.
Groupe GO Sport recherche l'amélioration constante des conditions de santé et de sécurité pour ses collaborateurs. Cela passe en premier lieu par la mise à jour régulière par chaque site en France de son Document Unique d'Evaluation des Risques (DUER) et la mise en place d'équipements de protection individuelle accompagnées en cela par la Direction des ressources humaines. En outre, l'entreprise a fait le choix d'aborder les problématiques d'hygiène et de sécurité avec les délégués du personnel (DP) et le CHSCT du siège mais aussi en encourageant sur 2014 la mise en place d'un CHSCT national.
D'ENTREPRISE
Les principaux indicateurs sociaux des filiales de Finatis sont présentés ci‐dessous. L'information exhaustive concernant Casino peut être consultée dans son rapport sur la responsabilité sociale, environnementale et sociétale.
| Indicateurs sociaux 2014 | Unité | Groupe Casino | Groupe GO Sport |
|---|---|---|---|
| Effectifs inscrits au 31 décembre 2014 | Nb | 335 436 | 4 624 |
| Pourcentage de femmes dans l'effectif total | % | 52 | 51 |
| Pourcentage de salariés à temps partiel | % | 13 | 25 |
| Nombre de recrutements en CDI | Nb | 93 139 | 937 |
| Nombre de personnes déclarées handicapées au 31/12/2014 | Nb | 7 486 | 102 |
| Indicateurs sociaux 2014 – Groupe Casino | Unité | Groupe Casino |
|---|---|---|
| Nombre de licenciements économiques | Nb | 15 (1) |
| Nombre moyen d'heures de formation par salarié et par an | heures | 16 |
| Taux d'absentéisme | % | 2,69% (2) |
| (1) Périmètre France. |
(2) Pour accidents du travail et maladies (dont maladies professionnelles).
| Indicateurs sociaux 2014 – Groupe GO Sport | Unité | Groupe GO Sport |
|---|---|---|
| Nombre moyen d'heures de formation par salarié formé par an | heures | 27 |
| Nombre d'accidents du travail | Nb | 153 |
Chez Casino, la répartition des effectifs par tranche d'âge s'établit à 41% pour les moins de 30 ans, 49% pour les 30 à 50 ans et 10% pour les plus de 50 ans. Chez Groupe GO Sport, elle s'établit à 59% pour les moins de 30 ans, 40% pour les 30 à 54 ans et 1% pour les plus de 54 ans.
Les impacts environnementaux du groupe se situent essentiellement au niveau des filiales Casino et Groupe GO Sport. La politique environnementale des filiales de Foncière Euris vise à minimiser l'impact environnemental des produits et de l'utilisation des ressources naturelles, à améliorer l'éco‐ responsabilité et à adopter une démarche plus écologique.
Le groupe Casino a défini dès 2003 ses engagements en matière environnementale, réaffirmés par l'adhésion au Pacte Mondial des Nations Unies, ainsi que par la démarche de progrès RSE qui fixe quatre priorités environnementales. Afin de prévenir et maîtriser les risques environnementaux des activités du groupe, la Direction de l'Environnement, rattachée à la Direction de la RSE, pilote les priorités environnementales, anime le partage des bonnes pratiques et le suivi des plans d'actions. Elle déploie une démarche d'amélioration continue de la performance environnementale des activités du groupe en s'appuyant en France sur les « référents environnements », des ateliers de travail « Excellence verte » et une plateforme collaborative permettant aux membres de ces ateliers de mutualiser et publier les bonnes pratiques de leur métier en faveur de la protection de l'environnement. Les filiales internationales mettent en place localement l'organisation adaptée à la maîtrise des enjeux environnementaux, et à l'atteinte des objectifs définis par le groupe.
Pour sensibiliser les collaborateurs aux enjeux environnementaux, et partager les bonnes pratiques de respect de l'environnement, les différents outils de communication interne du groupe Casino comme l'intranet ou la revue trimestrielle « Regards » sont utilisés régulièrement pour les informer sur les thématiques telles que la gestion des déchets, la préservation des ressources naturelles, les économies d'énergie, la biodiversité et le gaspillage alimentaire.
De par son activité de distributeur en textile, chaussures et matériel de sport, Groupe GO Sport est soucieux de la qualité des articles vendus au sein de ses magasins, qu'ils soient de marque internationale ou de marque propre. Le groupe offre à ses clients des produits fiables, de qualité et fabriqués dans le respect des normes environnementales. Groupe GO Sport a intégré en 2013 la Commission RSE de la Fédération des Entreprises du Sport et œuvre pour mettre en place une politique environnementale pérenne et vertueuse dans les trois prochaines années.
Dans le cadre de l'internationalisation de ses activités, le groupe Casino a standardisé les pratiques de ses filiales en matière de comptabilité carbone en 2012, année de référence prise en compte par la Direction de l'Environnement pour suivre les plans de réduction GES. Les filiales du groupe réalisent chaque année leur inventaire GES sur les scopes 1 et 2 pour suivre l'efficacité de leurs plans de réduction, en s'appuyant sur ce cadre méthodologique. Casino encourage ses filiales à réduire en priorité leurs émissions directes. La priorité est donnée à la réduction des émissions de GES dues aux fuites de fluides réfrigérants à fort pouvoir de réchauffement climatique tels que les hydrofluorocarbures (HFC). Les actions mises en place par les filiales consistent à renforcer le confinement des circuits des installations existantes et à mettre en place des pilotes frigorifiques fonctionnant avec des fluides à faible pouvoir de réchauffement climatique (hydrocarbures, CO2, NH3). Afin de réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) liées au transport de marchandises, le groupe met prioritairement en place des plans d'actions pour réduire les kilomètres parcourus et mieux remplir les camions à travers des partenariats permettant de mutualiser les capacités de transport en amont et aval de ses établissements.
Pour réduire sa vulnérabilité au changement climatique, la politique d'adaptation du groupe Casino et de ses filiales consiste à prendre en compte les risques d'augmentation de la fréquence des événements climatiques extrêmes, principalement le risque cyclonique pour ses activités à l'île de La Réunion et d'inondation en Thaïlande. Le groupe s'applique à respecter les réglementations en vigueur en construisant les équipements nécessaires à la gestion et au débordement des eaux pluviales et s'emploie à mettre en œuvre des techniques innovantes (toitures végétalisées par exemple). Les sociétés exposées à ce type de risque maintiennent et développent des plans de continuité d'activité en cas d'événement climatique extrême en collaboration avec les fournisseurs et les pouvoirs publics.
Afin de réduire les coûts d'exploitation chez Casino, l'amélioration de l'efficacité énergétique des magasins est une priorité déclinée dans toutes les entités. Les deux principaux postes de consommation d'énergie d'origine essentiellement électrique sont l'éclairage des magasins et la production de froid dans les rayons alimentaires. La réduction des consommations d'énergie fait l'objet d'un processus d'amélioration continue qui s'appuie sur le monitoring des consommations, des diagnostics énergétiques des sites, et un programme de rénovation énergétique (Contrats de Performance Énergétique), mis en œuvre par GreenYellow, filiale du groupe Casino en charge de mettre en œuvre les solutions d'économies d'énergies. Les entités du Groupe sont invitées à définir des objectifs de réduction et des plans d'action pour identifier les solutions les plus éco‐efficientes.
Pour soutenir le développement des énergies renouvelables, Green Yellow a engagé en 2007 un programme de développement d'installations solaires sur les toits et ombrières des parkings des hypermarchés, notamment dans l'Océan Indien avec Vindémia. En 2014, ce sont 58 centrales qui sont connectées avec une surface de panneaux photovoltaïques d'environ 489 470 m2 pour une capacité installée de 97 MWc et qui produisent 112 127 MWh par an.
Les activités d'exploitation du groupe Casino sont situées dans des zones comportant un risque de stress hydrique considéré de faible à moyen, et consomment majoritairement de l'eau provenant des réseaux municipaux, principalement pour un usage sanitaire. Conscient de l'importance de la gestion de l'eau, le groupe encourage les initiatives pour réutiliser les eaux pluviales et limiter les consommations sur les réseaux d'eau potable.
Le groupe Casino a rappelé son engagement en faveur de la biodiversité dans sa Charte Éthique Groupe à travers l'engagement n° 8 : « Participer à la préservation de la biodiversité ». Casino Développement a réalisé et déployé un guide des bonnes pratiques sur la gestion des espaces et la préservation de la biodiversité. Les équipes de la maîtrise d'ouvrage déléguée ont été formées à ces pratiques.
Le groupe a notamment mis en place une démarche de traçabilité sur la filière ovine et bovine de ses fournisseurs brésiliens afin de s'assurer de leur provenance et de ne pas participer à la déforestation liée à l'élevage de bétail. Il a également mené diverses actions en faveur de la protection des forêts et de la reforestation et met en œuvre des actions ciblées pour réduire l'impact sur la biodiversité des produits à marque propre et de ses fournisseurs alimentaires.
Groupe GO Sport ne détient pas d'indicateur sur le tonnage des principales matières premières mises sur le marché réparties par catégorie, ni le tonnage des principales matières premières entrant dans la composition des articles vendus, ni des quantités des matières premières textile labellisées.
Groupe GO Sport, n'assurant pas directement la fabrication des produits, n'est pas directement concerné par les problématiques de préservation de la biodiversité mais veille néanmoins, notamment lors de la signature d'un nouveau contrat avec ses fournisseurs, au respect des mesures environnementales éditées au sein de ses conditions générales d'achat.
La valorisation et la réduction des déchets d'exploitation est l'une des priorités de la politique environnementale du groupe
CA
Casino. Les principaux déchets générés par l'exploitation des établissements au sein du groupe Casino sont les cartons, les plastiques, les papiers et les produits fermentescibles. Les filiales ont pour objectifs de réduire leurs déchets et d'augmenter leur taux de valorisation en participant au développement et à la sécurisation des filières de recyclage locales. Plus de 230 000 tonnes de déchets (cartons, plastiques, organiques) ont été valorisées sur un ensemble d'entités couvrant 99% du chiffre d'affaires du groupe en 2014. Les filiales ont poursuivi les formations aux techniques de tri en magasins et en entrepôts principalement, sur les plastiques et les fermentescibles.
Groupe GO Sport externalise la totalité de ses activités de fabrication de produits de marque propre. Le groupe n'intervient donc pas dans la mise en place de mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l'air et le sol affectant l'environnement. En tant qu'acteur responsable, Groupe GO Sport veille néanmoins au respect d'une liste
exhaustive de critères auprès de ses fournisseurs, dans le cadre de ses conditions générales d'achat, tel que le respect des contraintes environnementales édictées au sein du pays où la fabrication du produit est sous‐traitée.
Pour encourager le recyclage des produits usagés, le groupe Casino mène des actions de sensibilisation au tri en direction des consommateurs et met à disposition de ses clients des bornes de collecte dans ses magasins.
Groupe GO Sport adhère aux organismes de protection de l'environnement. Cette politique couvre les moyens financiers consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions privilégiant toutes les opérations de recyclage des déchets, emballages et produits en fin de vie.
Les principaux indicateurs environnementaux des filiales de Foncière Euris sont présentés ci‐dessous. L'information exhaustive concernant Casino peut être consultée dans son rapport sur la responsabilité sociale, environnementale et sociétale.
Chez Casino, l'ensemble des données environnementales s'entendent hors activités Mayotte, Maurice et Madagascar (0,3% du chiffre d'affaires du groupe 2014).
| Indicateurs environnementaux 2014 | Unité | Groupe Casino | Groupe GO Sport (2) |
|---|---|---|---|
| Réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) | |||
| GES Scope 1 = émissions directes associées aux combustions (gaz et carburants) et aux recharges de fluides réfrigérants GES scope 2 |
Tonne éq. CO2 | 1 430 000 | 913 |
| = émissions indirectes associées à l'énergie consommée (électricité, vapeur, chaleur, froid) |
Tonne éq. CO2 | 870 000 | 3 790 |
| Utilisation durable des ressources ‐ Consommations d'énergie | |||
| Electricité | MWh | 4 603 475 | 40 011 |
| Gaz | MWh | 193 543 | 4 591 |
| Eau | m³ | 15 204 613 (1) | 20 278 |
| (1) Consommation intégrant un ensemble d'entités couvrant 91% du chiffre d'affaires groupe en 2014. (2) Périmètre France. |
Par‐delà les actions strictement environnementales, la politique du Groupe comporte une dimension sociétale qui se traduit à travers des enjeux majeurs visant à encourager un modèle de consommation responsable.
En tant qu'acteur local fortement impliqué dans les territoires (centre‐ville, périphéries urbaines et zones rurales), le groupe Casino contribue au développement économique local, à la solidarité sur les territoires et à la lutte contre la précarité et l'exclusion. Il incite ses enseignes, à travers la démarche de progrès RSE, à renforcer les partenariats de solidarité avec les grandes associations d'intérêt général notamment avec les réseaux des banques alimentaires, à développer des actions locales de solidarité en magasin et à soutenir les actions de ses Fondations.
Le groupe Casino soutient les filières de production locale en s'approvisionnant majoritairement auprès de petits producteurs ou de PMI/PME dans les pays où il est présent. Les fournisseurs locaux sont accompagnés dans la professionnalisation de leur circuit de production et logistique, de leurs normes de fabrication, ou encore de leur gestion administrative afin de leur permettre de se développer économiquement au‐delà de leur relation commerciale avec le Groupe.
Groupe GO Sport veille à favoriser l'emploi et le développement régional au sein des zones d'implantation de ses magasins. En conséquence, lors d'une ouverture de boutique, Groupe GO Sport contribue à la création de nouveaux emplois dans le bassin local concerné.
Le groupe Casino a déployé depuis 2002 auprès de ses fournisseurs à marque propre une démarche d'éthique sociale visant à contrôler et à contribuer à l'amélioration des conditions sociales de fabrication des produits à marque propre distribués par le groupe. Cette démarche est pilotée par la Direction RSE du groupe Casino.
Afin de mieux appréhender la prise en compte des droits de l'homme dans ses activités, le groupe Casino a souhaité adhérer à l'association EDH (Entreprises pour les Droits de l'Homme) dans le but d'identifier les risques spécifiques liés à ses métiers et d'échanger avec d'autres groupes internationaux. Le groupe Casino a soutenu et participé à l'élaboration d'un module de formation sur le thème des droits de l'homme dans l'entreprise et à la mise en place du « Guide d'évaluation des risques liés aux droits de l'homme ». En 2014, il a soutenu la réalisation d'un module en e‐learning qui sera mis à disposition des managers.
Groupe GO Sport a demandé à l'ensemble de ses fournisseurs de marques de distributeur (MDD) de signer ses Conditions Générales d'Achat dans lesquelles sont notamment précisées les exigences en termes de responsabilité environnementale.
Le groupe Casino entretient depuis son origine et par nature, une relation de proximité avec ses fournisseurs (PME/PMI, agriculteurs, coopératives). La Direction Qualité du Groupe en collaboration avec les départements Achats et Marketing, ont initié plusieurs démarches pour accompagner les fournisseurs afin de renforcer la prise en compte de la RSE et notamment des impacts environnementaux par les PME locales.
La signature d'entreprise du groupe Casino « Nourrir un monde de diversité » exprime sa volonté de proposer des produits de qualité accessibles au plus grand nombre et de permettre à ses clients de consommer de façon plus responsable. L'alimentation qui s'inscrit au cœur des enjeux de santé et de société est une préoccupation majeure pour le groupe Casino qui développe une politique produits conciliant sécurité, équilibre nutritionnel, santé, plaisir et respect de l'environnement.
Quelles que soient les gammes de produits à marque propre, la qualité et la sécurité des produits sont une priorité absolue pour le groupe Casino. De la définition des cahiers des charges jusqu'à l'exploitation des magasins, un dispositif complet permet d'assurer la commercialisation de produits sûrs, sains et de qualité. La Direction Qualité Groupe coordonne des échanges réguliers avec les Directions Qualité des différentes entités qui ont chacune en charge de garantir les standards de qualité des produits à marque propre et d'assurer la sécurité des consommateurs pour l'ensemble des produits vendus. Ces échanges, qui portent notamment sur les bonnes pratiques et procédures (politique qualité et sécurité produits, procédure traçabilité, audits fournisseurs, gestion de crise, retrait et rappel de produits, etc.), ont permis la mise en place d'une Charte Qualité Groupe communiquée à l'ensemble des entités en 2012.
Pionnier dans le concept de marque distributeur (MDD) en lançant dès 1901, des produits à marque Casino, le groupe Casino a développé depuis 2005 de nombreuses actions pour améliorer l'équilibre nutritionnel des produits Casino, l'une des principales marques propres du Groupe. Les filiales du Groupe s'appuient sur le savoir‐faire de la marque Casino pour développer leurs marques propres.
Le groupe a mis en place, dès 2010, un Comité Santé. Ce Comité se réunit 4 fois par an et a pour objectif d'analyser les données et tendances scientifiques sur le thème de la santé ainsi que les
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tendances et attentes des consommateurs dans ce domaine. Il accompagne également le groupe en France dans la mise en place d'actions sur les produits de marques propres comme par exemple le développement d'une gamme de volailles sans traitement antibiotique. Enfin, ce comité émet des recommandations sur des thèmes comme les ingrédients controversés (aspartame, perturbateurs endocriniens, huile de palme, Bisphénol, pesticides, etc.)
La démarche nutrition santé du groupe initiée en 2005 a été confortée en 2008, avec la signature d'une charte d'engagements volontaires de progrès nutritionnels avec le Ministère français de la Santé, dans le cadre du Plan National Nutrition Santé (PNNS).
Le groupe Casino soutient la mise en place d'un étiquetage nutritionnel sur les produits à marque propre permettant de mieux informer le consommateur. Le groupe Casino a déployé un étiquetage nutritionnel indiquant la valeur énergétique, la quantité de protéines, de glucides, de sucres, de lipides, d'acides gras saturés, de fibres alimentaires et de sodium pour les produits Casino. Anticipant les nouvelles exigences réglementaires applicables fin 2014, un travail collaboratif entre les équipes Achats, Marketing et Qualité a permis, sur deux ans, de reformuler les mentions d'étiquetage afin que les produits alimentaires des enseignes françaises (Casino, Leader Price et Monoprix), indiquent notamment, en plus des éléments jusqu'alors mentionnés, la mise en évidence de la présence d'allergènes dans la liste des ingrédients et l'origine de la viande dans les plats cuisinés.
Afin d'inciter ses clients à une consommation plus respectueuse de l'environnement, le groupe Casino a développé plusieurs initiatives pour réduire l'impact environnemental des produits qu'il met en marché : optimisation et réduction des emballages utilisés ; développement de gammes de produits se conformant à des référentiels plus respectueux de l'environnement comme les produits issus de l'Agriculture Biologique ; affichage de l'empreinte environnementale sur le packaging des produits alimentaires et campagne de communication incitant les consommateurs à rapporter leurs produits usagés pour les recycler.
Afin de sensibiliser ses clients et fournisseurs, le groupe Casino déploie des campagnes d'information et de sensibilisation dans ses magasins principalement sur la consommation responsable, le recyclage des produits usagés (lampes, piles, petits appareils électriques) et le gaspillage alimentaire.
Pour favoriser une consommation plus responsable et réduire les déchets des ménages, le groupe Casino est engagé dans une démarche visant à réduire la distribution des sacs plastiques à usage unique en magasin.
Dans le cadre du Pacte national de lutte contre le Gaspillage Alimentaire, mis en place par le ministère de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, dont le groupe est signataire, les enseignes Casino et Monoprix ont déployé des actions de sensibilisation de leurs clients.
L'ensemble des produits livrés par Groupe GO Sport sont soumis à des tests de laboratoire afin de garantir l'absence de substance préoccupante. Ces tests sont valables pour chaque usine ou lieu de production ainsi que pour les produits issus de la sous‐traitance qui sont soumis à une autorisation préalable de Groupe GO Sport. Ces contrôles se sont renforcés en 2014 avec des tests réalisés par des laboratoires extérieurs afin de vérifier la véracité des informations.
Groupe GO Sport demande que les fournisseurs MDD s'engagent également à ne pas utiliser de produits interdits ou dangereux (colorants prohibés, pesticides, nickel, chrome, etc) et à respecter les exigences règlementaires concernant les Equipements Electriques et Electroniques (EEE).
Sur demande de Groupe GO Sport, chaque fournisseur est tenu de communiquer les informations relatives aux conséquences de l'activité de sa société sur l'environnement.
Le groupe soutient la lutte contre la corruption et s'engage à appliquer la législation en vigueur. Il a, pour cela, adopté des procédures, sensibilisé ses collaborateurs et mis en place des contrôles.
Foncière Euris entretient des relations habituelles, dans le cadre de la gestion courante du Groupe, avec l'ensemble de ses filiales. L'absence de conflits d'intérêts est décrite dans le rapport de gestion pages 49 et 50 du présent document.
Le groupe Casino a adhéré au Pacte Mondial des Nations Unies en 2009 et mis en place une charte éthique Groupe en 2011 avec 9 engagements. Traduite en 4 langues, elle a été diffusée à l'ensemble des Directions des ressources humaines du groupe et est accessible sur l'Intranet du groupe. Elle rappelle les engagements du groupe à « proscrire toute forme de corruption et de délits économiques » (engagement 2), « mettre en œuvre des pratiques loyales dans ses relations commerciales et à leur assurer un traitement équitable » (engagement 7). Par son adhésion au Pacte Mondial en 2009 et sa charte éthique, le groupe a souhaité réaffirmer son engagement dans la lutte contre la corruption et la prise en compte des droits de l'homme dans sa sphère d'influence.
Le programme anti‐corruption du groupe relève de la responsabilité de la Direction Générale de chacune de ses entités. La Direction du Contrôle Interne Groupe, dans le cadre de ses actions de sensibilisation auprès de l'ensemble des Business Units du groupe, est à leur disposition pour les accompagner dans la définition de leurs plans d'action en la matière.
Afin d'éviter tout risque de corruption, Groupe GO Sport s'assure du strict respect des règles définies permettant le bon déroulement des processus essentiels à son activité. A cet effet, des audits internes et externes sont effectués régulièrement concernant notamment la séparation des tâches dans les différentes fonctions, le double contrôle sur les opérations financières d'encaissement et de décaissement, les rapprochements systématiques des comptes du groupe avec ceux de ses partenaires (banques, clients, fournisseurs) et la gestion des stocks par des inventaires réguliers. Chaque semestre, le Service Audit Interne remet, au Comité d'audit, un rapport sur ses activités (nombres de contrôles effectués, de magasins concernés, d'anomalies constatées) et propose des plans d'actions sur les points relevés.
Élément structurant de sa politique RSE, la démarche de progrès « Esprit RSE » mise en place par le groupe a été construite en parfaite cohérence avec les engagements de la Charte Éthique Groupe communiquée auprès de l'ensemble des entités en 2011 qui rappelle son attachement aux valeurs énoncées dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et à la Déclaration de l'OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail. Au travers des neuf engagements de la Charte Ethique, le groupe Casino s'engage notamment à respecter les lois, principes, normes et réglementations nationales et internationales ; à mettre en œuvre des pratiques loyales dans ses relations commerciales ; à favoriser le développement de relations sociales de qualité, fondées sur le respect des instances représentatives du personnel et un dialogue social constructif ; à favoriser l'égalité des chances dans l'accès à l'emploi, à la formation et l'évolution de carrière ; à considérer la diversité des attentes, des besoins et des modes de vie des parties prenantes avec lesquelles le Groupe interagit.
A travers cette Charte Éthique et par la signature du Pacte mondial des Nations Unies, le groupe a tenu à réaffirmer sa volonté de respecter et promouvoir les droits humains dans l'ensemble de ses filiales à l'international et auprès de ses fournisseurs, et de participer à l'élimination de toutes les formes de travail forcé ou obligatoire, ainsi qu'à l'abolition du travail des enfants dans sa sphère d'influence.
Les recommandations de l'Organisation Internationale du Travail résumées dans la norme SA 8000 constituent la base sur laquelle Groupe GO Sport s'appuie avec ses fournisseurs dans sa démarche RSE. Ces règles sont précisées dans les Conditions Générales d'Achat que chaque fournisseur doit signer, avec l'engagement que ses propres sous‐traitants les respectent également.
Sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion
En notre qualité d'organisme tiers indépendant accrédité par le COFRAC(1) sous le numéro 3‐1050 et membre du réseau de l'un des Commissaires aux comptes de la société Foncière Euris, nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l'exercice clos le 31 décembre 2014, présentées dans le rapport de gestion, ci‐après les « Informations RSE », en application des dispositions de l'article L. 225‐102‐1 du Code de commerce.
Il appartient au Conseil d'administration d'établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l'article R. 225‐105‐1 du Code de commerce, conformément aux référentiels utilisés, composés des référentiels utilisés par la Société et ses filiales Groupe Casino et Groupe GO Sport (ci‐après les « Référentiels ») dont un résumé figure dans le chapitre « Périmètre concerné » du présent rapport de gestion et dans celui de ses deux filiales.
Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l'article L. 822‐11 du Code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes professionnelles et des textes légaux et réglementaires applicables.
Il nous appartient, sur la base de nos travaux :
Nos travaux ont été effectués par une équipe de trois personnes entre février et mars 2015 pour une durée d'environ quatre semaines.
Nous avons conduit les travaux décrits ci‐après conformément aux normes professionnelles applicables en France et à l'arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l'organisme tiers indépendant conduit sa mission, et concernant l'avis motivé de sincérité, à la norme internationale ISAE 3000 (2).
(2) ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical information.
Sur la base de ces travaux, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations RSE requises.
Nous avons mené des entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations RSE, en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, afin :
Nous avons déterminé la nature et l'étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l'importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la Société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles.
Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus importantes(3) :
Pour les autres informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la Société.
Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l'absence totale ou partielle de certaines informations.
Nous estimons que les méthodes d'échantillonnage et tailles d'échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d'assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Du fait du recours à l'utilisation de techniques d'échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d'information et de contrôle interne, le risque de non‐détection d'une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé.
Sur la base de nos travaux, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément aux Référentiels.
Paris‐La Défense, le 19 mars 2015
Associé Développement durable Associé
Eric Mugnier Bruno Perrin
(3) Informations environnementales et sociétales : la politique générale en matière d'environnement (l'organisation, les actions de formation et d'information des salariés), la pollution et la gestion des déchets (les tonnages valorisés, les mesures de prévention, de recyclage et d'élimination des déchets), l'utilisation durable des ressources et le changement climatique (la consommation d'énergie, les mesures prises pour améliorer l'efficacité énergétique, les émissions de GES), la consommation d'eau et l'approvisionnement en fonction des contraintes locales, les mesures prises pour améliorer l'efficacité de l'utilisation des matières premières ; l'impact territorial, économique et social, les relations avec les parties prenantes (les conditions de dialogue, les actions de partenariat ou de mécénat), les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs.
Informations sociales : l'emploi (l'effectif total et répartitions), les absences, les conditions de santé et de sécurité au travail, les accidents du travail (notamment leur fréquence et leur gravité), les politiques mises en œuvre en matière de formation, le nombre total d'heures de formation.
(4) Groupe Casino, Groupe GO Sport et Rallye.
PROJET DE
DU CA
CONSEIL D'ADMINISTRATION
Au 20 février 2015, date d'arrêté des comptes, le Conseil d'administration était composé de cinq administrateurs et deux censeurs :
La composition du Conseil d'administration n'a pas évolué au cours de l'exercice.
Le Comité des nominations et des rémunérations a procédé, dans le cadre des missions qui lui sont confiées, à l'examen annuel de la composition du Conseil d'administration concernant notamment la représentation en son sein des membres indépendants et des femmes. Les administrateurs sont choisis pour leur expérience, leur complémentarité et leur compétence.
À ce titre, il a examiné la situation de chacun des administrateurs au regard des relations qu'il entretient éventuellement avec les sociétés du groupe de nature à compromettre sa liberté de jugement ou à entraîner des conflits d'intérêts, appréciée à partir des critères proposés à cet effet par le code de l'AFEP et du MEDEF.
Il en ressort que deux administrateurs, Messieurs Jean‐Louis BRUNET et Christian PEENE, ont la qualité de membres indépendants, représentant le tiers des administrateurs en fonction conformément aux recommandations de l'AFEP et du MEDEF, pour les sociétés contrôlées. Le Conseil comprend également une femme administrateur, conformément à la loi sur la représentation équilibrée des hommes et des femmes au sein des conseils d'administration et du code de l'AFEP et du MEDEF.
Le Conseil d'administration est renouvelé chaque année.
Dans ce cadre, le Conseil d'administration, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, a décidé de proposer à l'Assemblée générale annuelle réunie le 21 mai 2015, le renouvellement des mandats d'administrateurs de Messieurs Jean‐Louis BRUNET, Christian PEENE, Michel SAVART ainsi que des sociétés EURIS, représentée par Madame Odile MURACCIOLE, et FINATIS, représentée par Monsieur Didier LÉVÊQUE.
Ainsi à l'issue de l'Assemblée générale, le Conseil d'administration resterait composé de cinq membres dont deux administrateurs indépendants (40%) et une femme (20%).
La Société n'est pas visée par les articles L. 225‐23, L. 225‐27 et L. 225‐27‐1 du Code de commerce et ainsi le Conseil d'administration ne comprend pas d'administrateurs représentant dessalariés ou d'administrateurssalariés.
Les règles et modalités de fonctionnement du Conseil d'administration sont définies par la loi, les statuts de la Société et le règlement intérieur du Conseil d'administration. Elles sont détaillées ci‐après dans le Rapport du Président.
Les statuts prévoient la faculté de nommer un ou plusieurs censeurs choisis parmi les actionnaires pour une période d'un an. Ils assistent aux séances du Conseil d'administration ; dans ce cadre, les censeurs font part de leurs avis et observations et participent aux débats sans voix délibérative.
Le Conseil d'administration, après avis du Comité des nominations et des rémunérations, a décidé de proposer à l'Assemblée générale annuelle le renouvellement de Messieurs Pierre FÉRAUD et Bernard FRAIGNEAU, en qualité de censeurs.
Monsieur Michel SAVART est diplômé de l'École polytechnique et de l'École nationale supérieure des mines de Paris. Il a commencé sa carrière chez Havas en 1986, puis a été successivement chargé de missions à la Banque Louis Dreyfus en 1987, chargé de missions puis conseiller du directoire à la Banque Arjil (Groupe Lagardère) entre 1988 et 1994, Managing Director, responsable des activités de fusions et acquisitions à la Banque Dresdner Kleinwort Benson (DKB) de 1995 à 1999. Il a rejoint le groupe Euris‐Rallye en octobre 1999 en tant que directeur‐conseiller du Président, responsable des investissements en private equity. Il occupe actuellement au sein du groupe Rallye‐Casino des fonctions de conseiller du Président.
— Fonctions principales exécutives
Conseiller du Président au sein du groupe Rallye‐Casino (sociétés cotées) Président‐Directeur général de la société Foncière Euris (société cotée)
— Autres mandats et fonctions exercés en 2014 et se poursuivant au 20 février 2015
— Autres mandats et fonctions exercés ayant pris fin au cours de l'exercice 2014
Hors groupe Euris /Foncière Euris
• Gérant de la société Aubriot Investissements EURL.
— Nombre d'actions Foncière Euris détenues : 177
DU CA
— Biographie
Diplômé de l'ESSEC et de l'Institut d'études politiques de Paris, Monsieur Jean‐Louis BRUNET a occupé de 1973 à 1999 différentes fonctions de direction générale au sein notamment de filiales immobilières des sociétés Pierre et Vacances, France Télécom et de la Caisse Nationale du Crédit Agricole. Entre 1999 et 2008, Monsieur Jean‐Louis BRUNET a exercé les fonctions de Directeur général de Groupama Immobilier.
— Fonction principale
Administrateur de société
— Nombre d'actions Foncière Euris détenues : 100
— Biographie
Licencié en droit et en sciences économiques, diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, Monsieur Christian PEENE a commencé sa carrière au Crédit Lyonnais. Directeur des financements et services à l'immobilier, il a quitté cet établissement en 1994. Il a également exercé les fonctions de Directeur de l'immobilier à la Banque Indosuez et de Directeur général d'Unifica (filiale immobilière du Groupe Crédit Agricole). Associé‐gérant de CMP Consultants, société de conseil en investissements immobiliers de 2000 à 2007, il est Fellow de La Royal Institution of Chartered Surveyors dont il a été le Président en France de 2003 à 2005.
— Fonction principale
Administrateur de société
— Nombre d'actions Foncière Euris détenues : 70
— Mandats exercés en 2014 et se poursuivant au 20 février 2015
Administrateur des sociétés Casino, Guichard‐Perrachon, Finatis, Rallye (sociétés cotées).
— Nombre d'actions Foncière Euris détenues : 1
— Biographie
Titulaire d'un DEA de droit social, Madame Odile MURACCIOLE a débuté sa carrière en tant que chef du service juridique du groupe pétrolier Alty. Elle rejoint en 1990 le groupe Euris où elle exerce les fonctions de Directrice juridique.
— Fonction principale exécutive
Directrice juridique de la société Euris
— Autres mandats et fonctions exercés en 2014 et se poursuivant au 20 février 2015
CA
— Mandats et fonctions exercés en 2014 et se poursuivant au 20 février 2015
Administrateur des sociétés Casino, Guichard‐Perrachon, Carpinienne de Participation, Rallye (sociétés cotées).
— Nombre d'actions Foncière Euris détenues : 8 390 543
— Biographie
Diplômé de l'école des Hautes Etudes Commerciales en 1983, Monsieur Didier LÉVÊQUE a occupé la fonction de Chargé d'études à la Direction financière du groupe ROUSSEL‐UCLAF de 1985 à 1989. Il rejoint le groupe Euris en 1989 où il exerce les fonctions de Secrétaire général.
— Fonction principale exécutive
Secrétaire général de la société Euris Président‐Directeur général de la société Finatis (société cotée)
— Autres mandats et fonctions exercés au cours de l'exercice 2014 et se poursuivant au 20 février 2015
| Au sein du groupe Euris /Foncière Euris | Hors groupe Euris /Foncière Euris |
|---|---|
| • Président‐Directeur général des sociétés Carpinienne de Participations SA (société cotée), ainsi que Euris North America Corporation (ENAC), Euristates Inc., Euris Real Estate Corporation (EREC) et Parande Brooklyn Corp (Etats‐Unis) ; |
• Gérant de la société SARL EMC Avenir 2. |
| • Président des sociétés Par‐Bel 2 (SAS) et Matignon Diderot (SAS) ; | |
| • Administrateur des sociétés Euris Limited (Royaume Uni) et Cnova (société cotée – Pays‐Bas) ; |
|
| • Membre du Conseil de surveillance des sociétés Centrum Baltica SA, Centrum Development SA, Centrum Krakow SA, Centrum Poznan SA, centrum Warta SA et Centrum Weiterstadt SA (Luxembourg) ; |
|
| • Représentant permanent de la société Foncière Euris SA, administrateur de la société Casino, Guichard‐Perrachon SA (société cotée) et de la société Rallye SA (société cotée) ; |
|
| • Représentant de la société Matignon Diderot SAS, Gérante de la SCI Penthièvre Neuilly ; |
|
| • Co‐gérant de Silberhorn Sarl (Luxembourg) ; | |
| • Administrateur et Trésorier de la Fondation Euris. | |
| — Autres mandats et fonctions exercés ayant pris fin au cours de l'exercice 2014 |
• Membre du conseil de surveillance de la société Centrum Leto SA (Luxembourg).
Diplômé de l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales et de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, Monsieur Pierre FÉRAUD a occupé différents postes liés au financement de la promotion immobilière ainsi qu'à la gestion active de patrimoines immobiliers, principalement au sein de l'UIC‐SOFAL et de la GMF, avant de rejoindre le groupe Euris en 1991 et d'assurer les fonctions de Président‐Directeur général de la société Foncière Euris de 1992 à 2009.
— Fonctions principales exécutives
Président de la société Pargest Holding
— Nombre d'actions Foncière Euris détenues : 117
— Biographie
Monsieur Bernard FRAIGNEAU a été de 1970 à 1989 à la Direction générale de la Banque Rothschild. Il a exercé les fonctions de Président de la société Sophia (1972‐1992). Il est associé‐gérant de la société Colignon depuis 1989.
— Fonctions principales exécutives
Gérant de Colignon
— Autres mandats et fonctions exercés en 2014 et se poursuivant au 20 février 2015
• Administrateur de la société Mongoual ;
• Membre du conseil stratégique de Sage SAS.
— Nombre d'actions Foncière Euris détenues : 267
DU
PRÉSIDENT
PROJET DE
RÉSOLUTIONS
CA
Lors de sa réunion du 20 mai 2010, le Conseil d'administration, sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations, a décidé d'unifier les fonctions de Président du Conseil d'administration et de Directeur général, lesquelles sont depuis assurées par Monsieur Michel SAVART.
Cette unicité des fonctions, en permettant de renforcer la cohésion entre stratégie et gestion opérationnelle et de raccourcir le processus de décision, est apparue la plus adaptée à l'activité de la Société.
À l'issue de l'Assemblée générale devant se tenir le 21 mai 2015, le Conseil d'administration sera appelé à se prononcer sur le renouvellement du mandat du Président‐Directeur général.
Le Directeur général dispose des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la Société. Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l'objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d'actionnaires et au Conseil d'administration. Il représente la Société dans ses rapports avec les tiers.
Toutefois, dans le souci d'une bonne gouvernance d'entreprise, et à titre de mesure interne, il a été décidé de soumettre à l'autorisation préalable du Conseil d'administration certaines opérations de gestion en considération de leur nature stratégique ou de leur montant. Ces limitations sont détaillées dans le Rapport du président (cf. pages 47 et 48).
Le mode et le montant de la rémunération des dirigeants sont fixés par le Conseil d'administration (le détail figure dans le Rapport du Président).
Les rémunérations et jetons de présence et autres avantages versés ou dus par la Société à Monsieur Michel SAVART, en sa qualité de Président‐Directeur général, au titre et au cours des exercices 2013 et 2014 s'établissent comme suit :
| Exercice 2013 | Exercice 2014 | |||
|---|---|---|---|---|
| Montants dus (2) | Montants versés (3) | Montants dus (2) | Montants versés (3) | |
| Rémunération fixe (1) | 30 000 € | 30 000 € | 30 000 € | 30 000 € |
| Rémunération variable | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
| Rémunération variable différée (4) | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
| Rémunération variable pluriannuelle (4) | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
| Rémunération exceptionnelle | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
| Jetons de présence | 10 000 € | 10 000 € | 10 000 € | 10 000 € |
| Avantages en nature | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Total | 40 000 € | 40 000 € | 40 000 € | 40 000 € |
(1) Rémunération sur une base brute avant charges et impôt.
(2) Rémunération et/ou jetons de présence attribués au titre de l'exercice quelle que soit la date de versement.
(3) Intégralité des rémunérations et/ou jetons de présence versés par la Société au cours de l'exercice.
(4) Aucune attribution.
— Options de souscription ou d'achat d'actions et actions gratuites attribuées par la Société
| (en euros) | Exercice 2013 | Exercice 2014 |
|---|---|---|
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | non attributaire | non attributaire |
| Valorisation des actions gratuites attribuées au cours de l'exercice | non attributaire | non attributaire |
— Contrat de travail, régime de retraite et de prévoyance, indemnités de départ et clause de non-concurrence au sein de la Société
| Contrat de travail au sein de la Société |
Régime de retraite | supplémentaire | Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de ses fonctions de Président‐ Directeur général |
Indemnités relatives à une clause de non‐concurrence |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Oui | Non (1) | Oui (2) | Non | Oui | Non | Oui | Non | |
| X | X | X | X | |||||
| (1) | Monsieur Michel SAVART exerce par ailleurs ses fonctions principales de collaborateur salarié, en qualité de conseiller du Président au sein de Casino et de |
Rallye, contrôlées par la société Foncière Euris.
(2) Monsieur Michel SAVART est affilié au système collectif obligatoire de prévoyance et de retraite complémentaire (ARRCO et AGIRC) mis en place au sein du Groupe au profit de l'ensemble du personnel. Il bénéficie également du régime de retraite supplémentaire à cotisations définies en vigueur au sein du Groupe.
Les rémunérations, jetons de présence et avantages de toute nature, dus et versés ainsi que les options et actions gratuites attribuées, au Président‐Directeur général par la société Foncière Euris, les sociétés qu'elle contrôle, les sociétés qui la contrôlent et les sociétés contrôlées par ces dernières, au titre des exercices 2013 et 2014 s'élèvent globalement à :
| Exercice 2013 | Exercice 2014 | ||
|---|---|---|---|
| Rémunérations dues au titre de l'exercice | 864 512 € (1) | 897 000 € (2) | |
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | ‐ | ‐ | |
| Valorisation des actions gratuites attribuées au cours de l'exercice | ‐ | 33 367 € | |
| Total | 864 512 € | 930 367 € | |
| (1) Rémunérations, jetons de présence et avantages de toute nature dus au titre de 2013 par les sociétés Foncière Euris (40 000 €), Rallye (527 067 €), Casino, |
Guichard‐Perrachon (293 445 €), Groupe Go Sport (4 000 €). (2) Rémunérations, jetons de présence et avantages de toute nature dus au titre de 2014 par les sociétés Foncière Euris (40 000 €), Rallye (252 150 €), Casino, Guichard‐Perrachon (600 850 €), Groupe Go Sport (4 000 €).
Le montant brut global des rémunérations, jetons de présence et avantages de toute nature, versé en 2013 à Monsieur Michel SAVART par la société Foncière Euris, les sociétés qu'elle contrôle et les sociétés qui la contrôlent, s'est élevé à 821 844 €, soit : Foncière Euris (40 000 €), Rallye (751 567 €, hors prime différée de 300 000 €), Casino, Guichard‐Perrachon (26 277 €), Groupe GO Sport (4 000 €).
Le montant brut global des rémunérations, jetons de présence et avantages de toute nature, versé en 2014 à Monsieur Michel SAVART par la société Foncière Euris, les sociétés qu'elle contrôle et les sociétés qui la contrôlent, s'est élevé à 858 359 €, soit : Foncière Euris (40 000 €), Rallye (260 750 €), Casino, Guichard‐Perrachon (553 609 €), Groupe GO Sport (4 000 €).
Conformément aux recommandations du code AFEP/MEDEF, l'Assemblée générale annuelle des actionnaires de la Société du 21 mai 2015 sera appelée à émettre un vote consultatif sur les éléments de rémunération dus ou attribués au titre de l'exercice 2014 au Président‐Directeur général. À ce titre, un document dédié reprenant l'ensemble de ces éléments et les informations devant y être associées, est présenté pages 174 et 175.
*
L'Assemblée générale du 4 juin 2009 a fixé à 125 000 euros le montant global maximum des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d'administration et de ses comités spécialisés.
Le montant global brut des jetons de présence versés aux administrateurs et au censeur en janvier 2014, au titre de l'exercice 2013, s'est élevé à 70 000 euros et à 35 000 euros pour les membres du Comité d'audit et du Comité des nominations et des rémunérations.
Le montant global brut des jetons de présence versé en janvier 2015, au titre de l'exercice 2014, aux administrateurs, aux censeurs et aux membres des comités spécialisés s'est élevé à 105 000 euros.
Les modalités de répartition des jetons de présence entre ses membres figurent dans le Rapport du Président.
L'ensemble des rémunérations et jetons de présence versé en 2013 et 2014 aux mandataires sociaux, autres que le Président‐ Directeur général, et aux censeurs, par la Société, les sociétés qu'elle contrôle et les sociétés qui la contrôlent et les sociétés contrôlées par ces dernières se présente comme suit :
| Jetons de présence et rémunérations versés en 2013 |
Jetons de présence et rémunérations versés en 2014 |
|||
|---|---|---|---|---|
| Administrateurs | Jetons de présence (en bruts) |
Autres rémunérations (1) |
Jetons de présence (en bruts) |
Autres rémunérations (1) |
| Jean‐Louis BRUNET | 25 000 € | ‐ | 25 000 € | ‐ |
| Pierre FÉRAUD (2) | 10 000 € | 20 000 € | 10 000 € | 20 000 € |
| Bernard FRAIGNEAU (2) | 10 000 € | ‐ | 10 000 € | ‐ |
| Didier LÉVÊQUE | 20 000 € | 646 745 € (4) | 20 000 € | 709 527 € (4) |
| Odile MURACCIOLE (3) | 10 000 € | 375 000 € (5) | 10 000 € | 398 000 € (5) |
| Christian PEENE | 20 000 € | ‐ | 20 000 € | ‐ |
(1) Sociétés contrôlées et sociétés contrôlantes.
(2) Censeurs.
(3) Représentante de la société Euris SAS, maison mère du Groupe, laquelle a perçu en 2014, au titre de conventions de conseil stratégique de l'ensemble des sociétés qu'elle contrôle des honoraires d'un montant comme en 2012 de 3 954 647,26 € hors taxes dont 1 132 889,14 € hors taxes de Foncière Euris. (4) Hors prime exceptionnelle de 245 000 € en 2013 et 256 000 € en 2014.
(5) Hors prime exceptionnelle de 90 000 € en 2013 et 50 000 € en 2014.
Le montant brut des jetons de présence versés en 2015 par la Société au titre de l'exercice 2014 est détaillé comme suit :
| Nom | Jetons de présence versés en 2015 au titre de 2014 |
|---|---|
| Jean‐Louis BRUNET | 25 000 € |
| Pierre FÉRAUD | 10 000 € |
| Bernard FRAIGNEAU | 10 000 € |
| Didier LÉVÊQUE | 20 000 € |
| Odile MURACCIOLE | 10 000 € |
| Christian PEENE | 20 000 € |
Les actions gratuites attribuées sous conditions en 2014 aux mandataires sociaux collaborateurs salariés du Groupe par les sociétés qu'elle contrôle sont les suivantes :
| Date d'attribution |
Date définitive d'acquisition définitive des actions |
Date à compter de laquelle les actions peuvent être cédées |
Nombre d'actions gratuites attribuées |
Valorisation des actions selon la méthode retenue pour les comptes consolidés |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actions gratuites attribuées durant l'exercice aux mandataires sociaux collaborateurs salariés du Groupe par la société Rallye, société (1) : contrôlée |
||||||||
| Monsieur Michel SAVART | 29/07/2014 | 29/07/2017 | 29/07/2019 | 1 172 | 28,47 € | |||
| Monsieur Didier LÉVÊQUE | 29/07/2014 | 29/07/2017 | 29/07/2019 | 4 431 | 28,47 € | |||
| Madame Odile MURACCIOLE | 29/07/2014 | 29/07/2017 | 29/07/2019 | 4 185 | 28,47 € | |||
| (1) L'acquisition définitive des actions gratuites attribuées est soumise à la condition de présence du bénéficiaire dans le Groupe à la date d'acquisition |
définitive des actions et à 2 critères de performance visant pour 50% la couverture des frais financiers par l'EBITDA et pour 50% le niveau de coût d'endettement.
OPTIONS DE SOUSCRIPTION EXERCÉES ET ACTIONS GRATUITES ATTRIBUÉES DÉFINITIVEMENT AUX COLLABORATEURS SALARIÉS DU GROUPE, ÉGALEMENT AUX MANDATAIRES SOCIAUX DE LA SOCIÉTÉ
Les options de souscription exercées en 2014 par les mandataires sociaux collaborateurs salariés du Groupe sont les suivants :
| Date d'attribution Nombre d'options attribuées Nombre d'options levées |
Prix d'exercice | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Options de souscription de la société Foncière Euris exercées en 2014 par les mandataires sociaux : | |||||||||
| Monsieur Didier LÉVÊQUE | 27/04/2009 | 3 000 | 3 000 | 55,92 € |
| Date d'attribution | Nombre d'options attribuées | Nombre d'options levées | Prix d'exercice | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Options de souscription de la société Rallye, société contrôlée, exercées en 2014 par les mandataires sociaux : | |||||||
| Monsieur Didier LÉVÊQUE | 27/04/2009 | 37 037 | 8 542 | 14,24 € | |||
| Madame Odile MURACCIOLE | 27/04/2009 | 27 778 | 3 370 | 14,24 € | |||
| Madame Odile MURACCIOLE | 06/09/2010 | 13 821 | 13 821 | 26,44 € |
Les actions gratuites attribuées définitivement en 2014 aux mandataires sociaux salariés du Groupe sont les suivantes :
| Date d'attribution |
Date d'acquisition définitive des actions |
Nombre d'actions gratuites attribuées à l'origine |
Nombre d'actions gratuites acquises définitivement |
Date à partir de laquelle les actions peuvent être cédées |
|||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actions gratuites définitivement acquises en 2014 et attribuées par la société Rallye, société contrôlée : | |||||||||
| Monsieur Michel SAVART | 08/06/2011 | 08/06/2014 | 3 418 | 3 418 | 08/06/2016 | ||||
| Monsieur Didier LÉVÊQUE | 08/06/2011 | 08/06/2014 | 11 078 | 11 078 | 08/06/2016 | ||||
| Madame Odile MURACCIOLE | 08/06/2011 | 08/06/2014 | 7 774 | 7 774 | 08/06/2016 |
Conformément aux dispositions de l'article 223‐22 du Règlement général de l'Autorité des marchés financiers, nous vous informons que les opérations réalisées par les dirigeants et les personnes mentionnées à l'article L. 621‐18‐2 du Code monétaire et financier sur les titres de la Société, déclarées auprès de l'Autorité des marchés financiers et rendues publiques par cette dernière au cours de l'exercice 2014, sont les suivantes :
| Déclarant | Instrument financier |
Date | Achat/Vente | Prix unitaire | Montant de l'opération |
||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Didier LÉVÊQUE (1) | Actions | 25/04/2014 | Exercice de stock‐options | 55,92 € | 167 760 € | ||
| Didier LÉVÊQUE (1) | Actions | 09/09/2014 | Cession | 74 € | 37 000 € | ||
| Didier LÉVÊQUE (1) | Actions | 10/09/2014 | Cession | 74 € | 37 000 € | ||
| (1) Représentant permanent de la société Finatis, administrateur. |
Les déclarations des transactions des titres précitées ont été mises en ligne sur le site internet de l'AMF. À la connaissance de la Société, aucun autre mandataire social ni personne qui leur sont étroitement liées ou personnes assimilées n'a effectué en 2014 de transaction sur les titres de la Société.
GESTION
PROJET DE
RÉSOLUTIONS
CA
Nous vous précisons que l'ordonnance n°2014‐863 du 31 juillet 2014 a modifié le régime des conventions réglementées applicables dans les sociétés anonymes. Désormais, la procédure d'autorisation préalable du Conseil d'administration et d'approbation par l'Assemblée générale des conventions réglementées ne s'applique plus aux opérations réalisées avec les filiales détenues directement ou indirectement à 100%.
Conformément aux nouvelles dispositions de l'article L. 225‐40 du Code de commerce, les conventions réglementées conclues au cours d'exercices précédents et dont l'exécution s'est poursuivie doivent faire l'objet d'un examen chaque année par le Conseil d'administration et avis en est donné aux Commissaires aux comptes pour les besoins de l'établissement de leur rapport spécial.
Le rapport spécial établi par les Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées visées par l'article L. 225‐38 du Code de commerce, et qui vous est présenté pages 170 à 173, mentionne l'avenant n°2 à la convention de conseil stratégique et d'assistance technique conclue avec la société Euris au cours de l'exercice 2014 ainsi que les conventions conclues et autorisées antérieurement et qui se sont poursuivies au cours de l'exercice 2014, lesquelles ont fait l'objet d'un réexamen par le Conseil d'administration qui n'a appelé aucune remarque particulière et ont été ainsi maintenues en vigueur.
Aucune nouvelle convention, autre que celles portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales, n'est intervenue au cours de l'exercice, directement ou par personne interposée, entre une filiale de la Société et le Directeur général, l'un des administrateurs ou l'un des actionnaires disposant d'une fraction des droits de vote supérieure à 10% de la Société.
Toutefois, il est à noter l'aménagement apporté au cours de l'exercice 2014 à la convention de conseil stratégique conclue en 2003 entre la société Euris, société mère du Groupe, et la société Rallye, filiale de la société Foncière Euris, concernant les modalités de rémunération (cette convention est mentionnée dans le rapport des commissaires aux comptes intégré dans le document de référence de la société Rallye).
Conformément aux dispositions légales, la société FONCIÈRE EURIS comprend deux Commissaires aux comptes titulaires et deux Commissaires aux comptes suppléants :
COMMISSAIRES AUX COMPTES TITULAIRES :
Tour First – 1, place des Saisons – 92400 Courbevoie, dont le mandat arrive à échéance lors de l'Assemblée générale annuelle de 2018.
Associé signataire : Pierre BOURGEOIS depuis l'exercice 2010
19, rue Clément Marot – 75008 Paris, dont le mandat arrive à échéance lors de l'Assemblée générale annuelle de 2015. Associé signataire : Mohcine BENKIRANE depuis l'exercice 2011
COMMISSAIRES AUX COMPTES SUPPLÉANTS :
Tour First – 1, place des Saisons – 92400 Courbevoie, dont le mandat arrive à échéance lors de l'Assemblée générale annuelle de 2018.
19, rue Clément Marot – 75008 Paris, dont le mandat arrive à échéance lors de l'Assemblée générale annuelle de 2015.
Ces cabinets sont également l'un et/ou l'autre Commissaire aux comptes des principales filiales de la Société.
RENOUVELLEMENT D'UN COMMISSAIRE AUX COMPTES TITULAIRE ET D'UN COMMISSAIRE AUX COMPTES SUPPLÉANT
Les mandats d'un Commissaire aux comptes titulaire et celui d'un suppléant venant à expiration lors de l'Assemblée générale du 21 mai 2015, le Comité d'audit, dans le cadre des missions qui lui ont été confiées par le Conseil d'administration, a examiné les modalités et conditions de leur renouvellement.
Le Comité d'audit, après avoir pris connaissance de la nouvelle règlementation européenne instituant pour les sociétés cotées des règles de rotation des mandats pour les cabinets eux‐ mêmes et non plus pour les seuls associés signataires, entrée en vigueur le 16 juin 2014, et sur la base de la présentation de la Direction générale, a considéré l'intérêt de renouveler le mandat du Cabinet Cailliau, Dedouit et Associés au titre principalement du maintien de la chaîne d'audit au sein du Groupe et notamment avec les sous‐filiales portant les actifs immobiliers ; le Cabinet Cailliau, Dedouit et Associés est également Commissaire aux comptes commun de Finatis et de Carpinienne de Participations ainsi que des filiales immobilières.
Le Comité d'audit a donc proposé le renouvellement du Cailliau, Dedouit et Associés, sans recourir à la procédure d'appel d'offres.
Le Comité d'audit, après avoir entendu le Cabinet Cailliau, Dedouit et Associés (modalités d'organisation et d'exécution de la mission) a formulé un avis favorable à sa candidature et a décidé de recommander au Conseil d'administration de soumettre à l'approbation de l'Assemblée générale annuelle devant être réunie le 21 mai 2015, le renouvellement du mandat du cabinet Cailliau, Dedouit et Associés, en qualité de Commissaire aux comptes titulaire, et celui de Monsieur Didier CARDON, en qualité de Commissaire aux comptes suppléant, pour une durée de six exercices.
| Ernst & Young | Cailliau Dedouit & Associés | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montant HT en € | % | Montant HT en € | % | |||||
| 2014 | 2013 | 2014 | 2013 | 2014 | 2013 | 2014 | 2013 | |
| Audit | ||||||||
| Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés |
||||||||
| • Foncière Euris SA | 129 480 | 126 990 | 2% | 2% | 129 480 | 126 990 | 46% | 43% |
| • Filiales intégrées globalement | 5 782 766 | 5 729 270 | 94% | 90% | 155 028 | 166 288 | 54% | 57% |
| Autres missions et prestations directement liées à la mission de Commissaires aux comptes |
||||||||
| • Foncière Euris SA | 7 000 | 7 000 | 0% | 0% | ||||
| • Filiales intégrées globalement | 157 192 | 430 420 | 3% | 7% | ||||
| Sous ‐ total | 6 076 438 | 6 293 680 | 99% | 99% | 284 508 | 293 278 | 100% | 100% |
| Autres prestations rendues par les réseaux aux filiales intégrées globalement |
||||||||
| Juridique, fiscal, social | 30 739 | 0% | ||||||
| Autres | 58 300 | 58 000 | 1% | 1% | ||||
| Sous ‐ total | 89 039 | 58 000 | 1% | 1% | ||||
| Total | 6 165 477 | 6 351 680 | 100% | 100% | 284 508 | 293 278 | 100% | 100% |
DU CA
du Conseil d'administration
Conformément aux dispositions de l'article L. 225‐37 du Code de commerce, le présent rapport a été établi par le Président du Conseil d'administration.
Ce rapport a pour objet de présenter la gouvernance appliquée au sein du Conseil d'administration et de la Direction générale ainsi que les procédures de contrôle interne et de gestion desrisques.
Ce rapport joint au rapport de gestion sur l'activité de la Société et de ses filiales durant l'exercice clos le 31 décembre 2014, examiné par le Comité des nominations et des rémunérations et par le Comité d'audit, a été approuvé par le Conseil d'administration du 20 février 2015 et mis à la disposition des actionnaires préalablement à la tenue de l'Assemblée générale annuelle.
Il a également fait l'objet de la part des Commissaires aux comptes, en vertu de l'article L 225‐235 du Code de commerce, d'un rapport sur les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière et d'une attestation quant à l'établissement des autres informations requises.
Le Conseil d'administration se réfère au Code de gouvernement d'entreprise de l'AFEP et du MEDEF révisé en juin 2013, en particulier en vue de l'élaboration du présent rapport.
Le Code de l'AFEP et du MEDEF peut être consulté sur le site de la société : http://www.fonciere‐euris.fr
Le Conseil d'administration veille à ce que son organisation et sa composition s'inscrivent dans une démarche de bonne gouvernance poursuivie par la Société tout en étant adaptées à la nature de son activité, à sa situation de société de contrôle de plusieurs sociétés cotées elles‐mêmes dotées d'organes et de règles de fonctionnement conformes à la bonne gouvernance.
C'est ainsi que le Conseil d'administration comprend un nombre d'administrateurs indépendants représentant plus du seuil du tiers préconisé par le code AFEP/MEDEF pour les sociétés contrôlées. Le Comité d'audit et le Comité des nominations et des rémunérations sont présidés par un administrateur indépendant.
Le Conseil s'assure également que son mode d'organisation lui permet d'accomplir, dans des conditions satisfaisantes et appropriées, sa mission, en particulier au regard de ses délibérations et de l'information des administrateurs.
Ainsi, la présence d'un tiers de membres indépendants et les missions confiées aux Comités des nominations et des rémunérations et d'audit de la Société, au sein desquels siègent des administrateurs indépendants qui en assument la présidence, permettent de prévenir et de gérer toute situation de conflits d'intérêts potentiels et de s'assurer que le contrôle de l'actionnaire majoritaire n'est pas exercé de manière abusive.
Dans ce cadre, la société applique l'ensemble desrecommandations du code ADEP/MEDEF, à l'exception de :
| L'évaluation de l'organisation et du fonctionnement du Conseil | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Evaluation du Conseil d'administration (article 10 du Code) |
Jusqu'à présent, aucune évaluation n'a été mise en œuvre, en complément du débat annuel organisé au sein du conseil, lequel permet, sur la base des analyses et recommandations du Comité des nominations et des rémunérations, et des échanges entre administrateurs de s'assurer du bon fonctionnement et de la bonne organisation du Conseil. |
||||
| Le Comité en charge des nominations et des rémunérations | |||||
| Comité en charge de la sélection ou des nominations (article 17 du Code) |
Le Comité en charge des nominations et celui en charge des rémunérations sont regroupés au sein d'un seul comité, présidé par un membre indépendant. L'ensemble des préconisations du code concernant le comité est respecté à l'exception de la représentation des membres indépendants qui s'établit à la |
||||
| Comité en charge des rémunérations (article 18 du Code) |
moitié. Toutefois, cette composition qui ne donne pas aux représentants non indépendants une majorité, est adaptée aux principales missions du comité actuellement accomplies par le comité en matière de gouvernance, de nomination et de rémunération. |
La composition du Conseil d'administration est présentée page 2.
Les conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil d'administration sont définies par la loi, les statuts de la société, les dispositions du règlement intérieur du Conseil et les chartes des comités spécialisés institués en son sein.
Le Conseil d'administration, lors de sa réunion du 15 mai 2014 et après avis du Comité des nominations et des rémunérations, a décidé de renouveler les fonctions du Président‐Directeur général et a ainsi maintenu l'exercice unifié de la présidence du Conseil d'administration et de la Direction générale.
L'organisation et le fonctionnement du Conseil d'administration font l'objet d'un règlement intérieur adopté en 2004. Il regroupe et précise les différentes règles qui lui sont applicables de par la loi, les règlements et les statuts de la Société. Il intègre également les principes de « gouvernement d'entreprise » auxquels la Société adhère et dont il organise la mise en œuvre.
Le règlement intérieur décrit le mode de fonctionnement, les pouvoirs, les attributions et les missions du Conseil d'administration et des comités spécialisés institués en son sein : le Comité d'audit et le Comité des nominations et desrémunérations.
Le règlement précise également les règles de déontologie et les principes de bonne gouvernance applicables aux membres du Conseil d'administration, en particulier les obligations de confidentialité visées par l'article L. 465‐1 du Code monétaire et financier et par les articles 621‐1 et suivants du Règlement général de l'Autorité des marchés financiers (AMF) relatifs aux opérations d'initiés ainsi que l'obligation d'abstention concernant la réalisation de toutes opérations sur les titres de la société pendant le délai de quinze jours précédant la publication des comptes annuels et semestriels de la Société.
Il rappelle l'inscription des administrateurs sur la liste d'initiés permanents établie par la Société dans le cadre des dispositions réglementaires visant à mieux prévenir les manquements et délits d'initiés.
Le règlement intérieur comprend également les dispositions relatives aux déclarations que doivent effectuer les mandataires sociaux, les personnes assimilées aux mandataires sociaux ainsi que les personnes ayant avec les membres du Conseil d'administration des « liens personnels étroits » lors des transactions qu'ils réalisent sur les titres de la société.
Il précise les modalités et conditions de ses réunions et délibérations et prévoit, en particulier, la participation des administrateurs aux séances du Conseil par des moyens de visioconférence ou de télécommunication.
Afin de favoriser la participation au sein du Conseil d'administration de personnalités qualifiées, la fonction de censeur a été instituée.
MISSIONS ET POUVOIRS DU CONSEIL D'ADMINISTRATION, DU PRÉSIDENT ET DU DIRECTEUR GÉNÉRAL
Conformément aux dispositions de l'article L 225‐35 du Code de commerce, le Conseil d'administration détermine les orientations de l'activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d'actionnaires et dans la limite de l'objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Il opère également les vérifications et les contrôles qu'il juge opportuns.
Le Conseil d'administration procède également à l'examen et à l'arrêté des comptes individuels et consolidés, annuels et semestriels ainsi qu'à la présentation des rapports sur l'activité et les résultats de la Société et de ses filiales ; il arrête les documents de gestion prévisionnels. Il examine en vue de son approbation le Rapport du Président. Il détermine le mode d'exercice unifié ou dissocié de la Direction générale et dans ce cadre, il nomme son Président et le Directeur général dont il fixe également la rémunération et les pouvoirs. Il décide l'attribution d'options de souscription et/ou d'achat d'actions ainsi que d'actions gratuites.
Le président du Conseil d'administration organise et dirige les travaux de celui‐ci. Il convoque les réunions du Conseil d'administration, en établit l'ordre du jour et le procès‐verbal de chacune des réunions. Il veille au bon fonctionnement des organes de la société et s'assure, en particulier, que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission.
Le Directeur général est, conformément à l'article L.225‐56 du Code de commerce, investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la Société. Il exerce les pouvoirs dans la limite de l'objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux assemblées d'actionnaires et au Conseil d'administration. Il représente la Société dans ses rapports avec les tiers.
Cependant, dans le cadre d'une bonne gouvernance d'entreprise, le Conseil d'administration a décidé de soumettre à son autorisation préalable certaines opérations de gestion en considération de leur nature ou de leur montant.
Ainsi, le Directeur général ne peut, sans l'autorisation préalable du Conseil d'administration, effectuer :
RAPPORTS
DU CA
Ces limitations de pouvoirs s'appliquent à la société Foncière Euris et ses filiales immobilières en France à la seule exclusion des opérations internes entre elles et/ou avec leurs sociétés mères.
Par ailleurs, le Directeur général dispose d'autorisations annuelles spécifiques.
Ainsi, il est autorisé à négocier et mettre en place, en ce compris leur reconduction, prorogation ou renouvellement, des emprunts y compris par voie d'émission obligataire, des lignes de crédit confirmées et tous contrats de financement ainsi que des avances de trésorerie, dans la limite d'un plafond de 100 M€ par opération et d'un plafond annuel de 300 M€.
Il est également autorisé à octroyer des nantissements de titres et des garanties attachés aux lignes de crédit ou aux contrats de financement dans la limite d'un plafond mensuel et global par an de 130% du montant des prêts et des contrats de financement correspondants.
Il est par ailleurs autorisé à réaliser les opérations suivantes :
• opérations, directes ou par voie de produits dérivés (TRS et call), sur les titres de participations (acquisition, cession échange, promesse et opérations assimilables), dans la limite d'un plafond correspondant à la valeur du sous‐jacent le cas échéant, de 50 M€ par opération et d'un plafond global de 200 M€ par an.
Il est en outre autorisé à procéder au paiement des honoraires et/ou commissions liés à des opérations financières dans la limite d'un plafond de 2 M€ par opération et d'un plafond annuel de 3 M€ ainsi qu'à effectuer tout paiement, y compris à titre transactionnel, consécutif à un contrôle fiscal, dans la limite de 5 M€ par an.
Dans le cadre des missions qui lui sont confiées, le Comité des nominations et des rémunérations est chargé de veiller à la situation de chacun des administrateurs au regard des relations qu'il entretient, s'il y a lieu, avec la Société ou les sociétés du Groupe, de nature à compromettre sa liberté de jugement ou à entraîner des conflits d'intérêts potentiels avec la Société.
À ce titre, le Comité des nominations et des rémunérations procède à un examen annuel de la composition du Conseil d'administration, et en particulier, de la situation d'indépendance des administrateurs au regard des critères d'appréciation prévus à cet effet par le Code de gouvernement d'entreprise de l'AFEP et du MEDEF, détaillés dans le tableau ci‐après. Il présente ses conclusions au Conseil d'administration.
Tableau d'analyse de la situation de chacun des administrateurs au regard des critères d'indépendance du code AFEP/MEDEF
| ADMINISTRATEURS | Ne pas être ou avoir été (dans les 5 ans précédents) salarié ou dirigeant mandataire social de la Société ou salarié ou administrateur de la société mère ou d'une société que celle‐ci consolide |
Ne pas être dirigeant mandataire social d'une société dans laquelle la Société détient directement ou indirectement un mandat d'administrateur ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un dirigeant mandataire social (actuel ou depuis moins de 5 ans) de la Société détient un mandat d'administrateur |
Ne pas être Client, fournisseur, banquier d'affaires, banquier de financement significatif de la Société ou de son Groupe ou pour lequel la Société ou son Groupe représente une part significative de l'activité |
Ne pas voir de lien familial proche avec un mandataire social |
Ne pas avoir été Commissaire aux comptes de l'entreprise au cours des cinq années précédentes |
Ne pas être administrateur de l'entreprise depuis plus de douze ans |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Administrateurs indépendants | ||||||
| Jean‐Louis BRUNET | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui |
| Christian PEENE | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui |
| Administrateurs non indépendants | ||||||
| Michel SAVART | Non | Oui | Oui | Oui | Oui | |
| Didier LÉVÊQUE, représentant de la société Finatis |
Non | Oui | Oui | Oui | Oui | |
| Odile MURACCIOLE, représentant de la société Euris |
Non | Oui | Oui | Oui | Oui |
Les administrateurs indépendants n'entretiennent directement ou indirectement aucune relation d'affaires avec la Société.
Au regard des recommandations du code AFEP‐MEDEF, aucun administrateur n'est en situation de cumul de mandat.
Au cours de l'année 2014, le Conseil d'administration s'est réuni cinq fois. Le taux de participation des administrateurs au cours de ces réunions s'est élevé à 100%.
Le Conseil d'administration a examiné et arrêté les comptes au 31 décembre 2013 et au 30 juin 2014 ainsi que les documents prévisionnels de gestion de la Société. Il a également arrêté les rapports et résolutions soumis à l'Assemblée générale ordinaire et extraordinaire du 15 mai 2014. Il a pris connaissance de l'activité du Groupe à fin mars et à fin septembre 2014 ainsi que des engagements hors bilan, de l'état de l'endettement et des financements disponibles de la Société et des effectifs du Groupe. Le Conseil d'administration a mis en œuvre le programme de rachat d'actions de la Société dans le cadre du contrat de liquidité.
Le Conseil d'administration a été informé de la réalisation de deux nouveaux investissements immobiliers « Serenada » en Pologne et « Fenouillet » en France.
Le Conseil d'administration a par ailleurs autorisé l'octroi de garanties dans le cadre des projets en cours de réalisation.
Le Conseil d'administration a également été régulièrement informé de l'activité de la Société et de ses filiales.
Le Conseil d'administration a renouvelé le mandat du Président‐ Directeur général. Il a décidé de maintenir des limitations aux pouvoirs de la Direction générale et de consentir à cette dernière des autorisations annuelles spécifiques.
Le Conseil d'administration a procédé au renouvellement des trois membres du Comité d'audit et des deux membres du Comité des nominations et des rémunérations.
Le Conseil d'administration a par ailleurs examiné la situation de la société au regard des principes du gouvernement d'entreprise : composition et organisation du Conseil, représentation des membres indépendants et des femmes.
GOUVERNEMENT
PROJET DE
RÉSOLUTIONS
CA
Le Conseil d'administration a approuvé le Rapport du Président sur l'organisation et le fonctionnement du Conseil d'administration et de la Direction générale ainsi que sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques.
Le Conseil a notamment fixé la rémunération du Président‐ Directeur général. Le Conseil a également approuvé les modalités de répartition des jetons de présence des administrateurs et des censeurs ainsi que l'attribution de jetons de présence complémentaires aux membres des comités spécialisés.
Le Conseil d'administration a eu communication de l'ensemble des travaux de ses comités spécialisés présentés ci‐après.
Le Conseil d'administration est assisté de deux comités spécialisés : le Comité d'audit, institué en 2004, et le Comité des nominations et des rémunérations, institué en 2009.
Les comités sont composés exclusivement d'administrateurs. Les membres des comitéssont nommés par le Conseil d'administration qui désigne également le Président de chaque comité. Le Président‐Directeur général ne fait partie d'aucun comité.
Les attributions et modalités spécifiques de fonctionnement de chacun des comités ont été définies par le Conseil d'administration lors de leur création et intégrées dans le règlement intérieur.
En 2014, le Comité d'audit était composé de trois membres: Messieurs Christian PEENE, président, Jean‐Louis BRUNET, membres indépendants, et Didier LÉVÊQUE représentant l'actionnaire majoritaire, désignés pour la durée de leur mandat d'administrateur.
Les membres du Comité, compte‐tenu des fonctions qu'ils exercent ou ont exercées, disposent de la compétence financière et comptable visée par l'article L. 823‐19 alinéa 2 du Code de commerce.
Le Comité d'audit apporte notamment son assistance au Conseil d'administration dans sa mission relative à l'arrêté des comptes annuels et semestriels ainsi qu'à l'occasion de tout événement pouvant avoir un impact significatif sur la situation de la Société ou de ses filiales, en terme d'engagements et/ou de risques ou concernant la conformité avec les dispositifs légaux et réglementaires et la situation des litiges éventuels.
À ce titre et conformément à l'article L. 823‐19 du Code de Commerce, il assure, sous la responsabilité du Conseil d'administration, le suivi des questions relatives à l'élaboration et au contrôle des informations comptables et financières. Concernant l'audit des comptes annuels et semestriels, le Comité d'audit se réunit au minimum deux jours avant le Conseil d'administration appelé à les arrêter.
Ainsi, il est notamment chargé d'assurer le suivi du processus d'élaboration de l'information financière, de l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, du contrôle légal des comptes annuels et consolidés par les Commissaires aux comptes et de l'indépendance de ces derniers.
Une charte du Comité d'audit décrit l'organisation et complète précisément les règles de fonctionnement et les compétences et attributions du Comité.
Au cours de l'exercice 2014, le Comité d'audit s'est réuni à deux reprises, les trois membres du Comité étant présents à chaque réunion.
Lors de l'arrêté des comptes semestriels et annuels, le Comité d'audit a vérifié le déroulement de la clôture des comptes et a pris connaissance des observations et conclusions des Commissaires aux comptes sur les opérations de consolidation et sur les comptes de la Société.
Le Comité d'audit a également examiné les engagements hors bilan, les risques et les options comptables retenues en matière de provisions ainsi que les évolutions juridiques et comptables applicables.
Le Comité d'audit a eu connaissance des projets des communiqués rendus publicssur les comptes.
Il a également pris connaissance de la note de la Direction financière sur les risques et les engagements hors bilan, des documents de prévention de la Société et du Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques.
Le Comité d'audit a eu communication du plan d'audit afférent aux comptes 2014 ainsi que des honoraires des Commissaires aux comptes.
Le Président du Comité a rendu compte au Conseil d'administration destravaux de chacune desréunions du Comité d'audit.
En 2014, le Comité des nominations et des rémunérations était composé de deux membres, dont un indépendant : Monsieur Jean‐Louis BRUNET, président, et Monsieur Didier LÉVÊQUE représentant l'actionnaire majoritaire, désignés pour la durée de leur mandat d'administrateur.
Le Président‐Directeur général est associé aux travaux du Comité des nominations et des rémunérations concernant le processus de sélection et de nomination des administrateurs.
Le Comité des nominations et des rémunérations a pour mission de procéder à l'examen de la bonne application des principes de gouvernance d'entreprise et des règles de déontologie applicables aux administrateurs conformément au code AFEP/MEDEF, aux dispositions du règlement intérieur et à sa charte. Il examine la situation de chaque administrateur au regard des relations entretenues avec la société et les sociétés du Groupe qui pourraient compromettre sa liberté de jugement ou entraîner des situations de conflits d'intérêts potentiels.
Le Comité des nominations et des rémunérations a également pour mission de préparer la fixation de la rémunération du Président du Conseil d'administration, du Directeur général, d'examiner les candidatures aux fonctions de Direction générale ainsi que d'administrateur et censeur, et de procéder, s'il y a lieu, à l'examen des projets de plan d'options de souscription ou d'achat d'actions ou d'attribution d'actions gratuites.
Une charte du Comité des nominations et des rémunérations décrit l'organisation et complète précisément les règles de fonctionnement et les compétences et attributions du Comité.
Au cours de l'exercice 2014, le Comité des nominations et des rémunérations s'est réuni à trois reprises, les deux membres du Comité étant présents à chaque réunion.
Le Comité a procédé à l'examen annuel de l'organisation, du fonctionnement et de la composition du Conseil d'administration et de ses comités spécialisés ainsi qu'à la bonne application des principes de gouvernance d'entreprise conformément au code AFEP/MEDEF et aux dispositions du règlement intérieur. Il a ainsi présenté ses recommandations au Conseil d'administration dans le cadre du renouvellement des mandats.
Le Comité des nominations et des rémunérations a examiné la proposition de renouveler les fonctions de Président‐Directeur général de la Société en exercice et de maintenir les limitations aux pouvoirs de la Direction générale ainsi que de consentir à cette dernière des autorisations annuelles spécifiques.
Le Comité des nominations et des rémunérations a également été saisi des modalités de détermination de la rémunération fixe pour 2014 du Président‐Directeur général ainsi que de la répartition des jetons de présence à allouer aux membres du Conseil et aux censeurs et de l'attribution de jetons de présence complémentaires aux membres des comités spécialisés.
Le Comité a examiné la mise en œuvre des nouvelles recommandations du code AFEP/MEDEF, relatives au vote consultatif des actionnaires sur les éléments de rémunérations dus ou attribués au Président‐Directeur général.
Le Comité des nominations et des rémunérations a examiné le Rapport du Président sur l'organisation des travaux du Conseil d'administration ainsi que les informations concernant la gouvernance d'entreprise mentionnées dansle rapport de gestion.
Le Président du Comité a rendu compte au Conseil d'administration des travaux des réunions du Comité.
Pour effectuer certaines de ses missions, le Comité des nominations et des rémunérations s'est appuyé sur des analyses et des études internes.
Conformément à l'article L 225‐35 du Code de commerce, le Président ou le Directeur général de la Société communique à chaque administrateur tous les documents et informations nécessaires à l'accomplissement de sa mission.
À ce titre, les éléments indispensables à l'examen des points sur lesquels le Conseil d'administration est appelé à débattre sont communiqués aux administrateurs préalablement à la réunion du Conseil. Ainsi, il est adressé à chacun des membres du Conseil un dossier préparatoire comprenant les documents et informations, sous réserve de leur disponibilité et en fonction de l'état d'avancement des dossiers, relatifs aux sujets inscrits à l'ordre du jour.
La Direction générale communique régulièrement au Conseil d'administration un état de l'activité de la société et de ses principales filiales comprenant notamment les chiffres d'affaires et l'évolution des résultats, le tableau d'endettement et l'état des lignes de crédit dont dispose la Société.
Le Conseil d'administration examine par ailleurs, une fois par semestre, l'état des engagements hors bilan souscrits par le Groupe.
Le règlement intérieur précise également les règles de déontologie applicables aux membres du Conseil d'administration, en particulier les obligations de confidentialité visées par l'article L 465‐1 du Code monétaire et financier, par les articles 621‐1 et suivants du Règlement général de l'Autorité des marchés financiers et par le règlement européen n°2273/2003 relatifs aux délits et manquements d'initiés, ainsi que l'obligation d'abstention concernant la réalisation de toutes opérations sur les titres de la Société pendant le délai de quinze jours précédant la publication des comptes annuels et semestriels de la société.
Par ailleurs et en application des dispositions du Code monétaire et financier et du Règlement général de l'Autorité des marchés financiers – AMF, la société a élaboré une liste des initiés permanents comprenant, outre les membres du Conseil d'administration, les dirigeants de la Société ainsi que les collaborateurs et les tiers visés par ces dispositions dans le cadre de leurs fonctions ou de leurs relations avec la Société.
Le mode et le montant de la rémunération du Président‐ Directeur général sont fixés par le Conseil d'administration après avis du Comité des nominations et des rémunérations. La rémunération du Président‐Directeur général ne comprend qu'une partie fixe d'un montant annuel de 30 000 euros bruts.
Le Président‐Directeur général est affilié au système collectif obligatoire de prévoyance et de retraite complémentaire mis en place au sein du Groupe au profit de l'ensemble du personnel. Il bénéficie également du régime de retraite supplémentaire à cotisations définies en vigueur au sein du Groupe. Il ne bénéficie pas d'indemnité en cas de cessation de ses fonctions de Président‐Directeur général, ni relative à une clause de non‐ concurrence.
Le Conseil d'administration détermine le cas échéant le nombre et le prix d'exercice des options de souscription ou d'achat d'actions ou le nombre d'actions gratuites qui sont éventuellement consenties aux salariés de la société ainsi qu'aux collaborateurs du Groupe.
Le Président‐Directeur général n'est ni attributaire d'options de souscription ou d'achat d'actions ni d'actions gratuites de la société Foncière Euris.
GOUVERNEMENT
PROJET
RAPPORTS DU CA
Le Conseil d'administration fixe les règles de répartition des jetons de présence à verser aux administrateurs et aux censeurs ainsi que l'attribution de jetons de présence complémentaires aux membres des comités spécialisés.
Le montant global des jetons de présence versés en 2014 au titre de l'exercice 2013, aux administrateurs a été réparti entre les membres du Conseil en fonction des présences effectives de chacun aux réunions du Conseil.
Le Conseil d'administration a décidé de maintenir pour l'année 2014 les principes d'attribution et le montant de base des jetons de présence fixé depuis 2011 à 10 000 euros, pour les administrateurs et attribué prorata temporis et en fonction des présences aux réunions avec réattribution de la part variable des membres absents et à 5 000 euros pour les membres des comités, majoré du même montant pour la présidence. Il a été également décidé d'allouer aux censeurs un jeton de base identique dans son montant et dans ses modalités de détermination à celui des administrateurs.
Les modalités de participation des actionnaires aux Assemblées générales sont précisées aux articles 39, 40, 41 et 44 des statuts de la Société.
La structure du capital de la Société et les participations directes ou indirectes dans le capital de la Société dont elle a connaissance en vertu des articles L. 233‐7 et L. 233‐12 du Code de commerce sont indiqués à la page 21.
Il n'existe pas de restrictions statutaires à l'exercice des droits de vote et aux transferts d'actions, ni de conventions portées à la connaissance de la Société en application de l'article L. 233‐11 prévoyant des conditions préférentielles de cession ou d'acquisition d'actions, ni d'accords entre actionnaires dont la Société a connaissance et qui peuvent entraîner des restrictions au transfert d'actions et à l'exercice des droits de vote.
La Société n'a pas émis de titres comportant des droits de contrôle spéciaux et il n'existe pas de mécanisme de contrôle prévus dans un éventuel système d'actionnariat du personnel, quand les droits de contrôle ne sont pas exercés par ce dernier.
Les règles applicables à la nomination et au remplacement des membres du Conseil d'administration ainsi qu'à la modification des statuts de la société sont précisées aux articles 25, 28, 29, 51 et 52 des statuts.
Les pouvoirs du Conseil d'administration sont décrits page 47. En matière d'émission d'actions, les délégations conférées au Conseil d'administration sont indiqués page 22 et en ce qui concerne le rachat d'actions, les pouvoirs du Conseil d'administration sont décrits page 22.
En cas de changement de contrôle de Foncière Euris (au sens de l'article L. 233‐3 du Code de commerce), les documentations de crédit incluent, dans la plupart des cas, la faculté pour les prêteurs de demander le remboursement des sommes prêtées et d'annuler les engagements de crédit.
Par ailleurs, il n'existe pas d'accords prévoyant des indemnités pour les membres du Conseil d'administration ou les salariés, si en raison d'une offre publique ils démissionnent ou sont licenciés sans cause réelle et sérieuse ou si leur emploi prend fin.
Foncière Euris SA applique les procédures en vigueur chez Euris SAS, maison mère du Groupe. À ce titre, elle bénéficie de l'expertise de ses équipes fonctionnelles (services financiers, juridiques et comptables) qui assistent le groupe Foncière Euris dans l'élaboration et le suivi de son contrôle interne. Il appartient à Euris SAS de s'assurer que toutes ses filiales, dont les principales sont le groupe Rallye, le groupe Casino et Groupe GO Sport, sont dotées d'un dispositif de contrôle interne suffisant et adapté, chaque filiale étant responsable de la mise en place de son propre système de contrôle interne.
Pour plus d'exhaustivité, les rapports de contrôle interne des groupes Casino et Rallye sont inclus dans leurs documents de référence, disponibles sur leurs sites Internet.
Le contrôle interne en vigueur dans la Société est un dispositif qui contribue à la maîtrise de ses activités, à l'efficacité de ses opérations, à l'utilisation efficiente de ses ressources, dans le cadre des lois et règlements, normes et règles internes qui lui sont applicables, et vise notamment, sans toutefois fournir une garantie absolue, à atteindre les objectifs suivants :
La mission du Secrétariat général d'Euris SAS, sous la supervision de la Direction générale de Foncière Euris, comprend notamment la surveillance de la mise en œuvre effective des procédures de contrôle interne et la gestion des risques.
L'organisation des procédures de contrôle interne de Foncière Euris s'articule de la façon suivante :
Foncière Euris SA est particulièrement concernée par les procédures internes visant à assurer un suivi de sa situation patrimoniale, tant pour la préservation et l'optimisation du portefeuille existant que pour la réalisation de nouveaux investissements.
En outre, la Direction générale est vigilante sur l'ensemble des outils, moyens ou processus concourant à la formation de sa structure financière.
accord préalable du Conseil d'administration. Le suivi de ces autorisations est assuré par la Direction juridique d'Euris.
• En outre, conformément aux dispositions légales, une lettre faisant état de l'ensemble des conventions autorisées dans le cadre de l'article L. 225‐38 du Code de commerce est adressée chaque année au collège des Commissaires aux comptes.
GOUVERNEMENT
CA
chaque arrêté des comptes. Les Commissaires aux comptes sont également informés de l'organisation et du fonctionnement du contrôle interne, leur permettant, s'il y a lieu, d'émettre des recommandations.
d'éléments de marché récents et les résultats sont communiqués à la Direction générale. Les valorisations retenues sont les dernières disponibles à la date d'arrêté des comptes et sont susceptibles d'évoluer en fonction de l'évolution des conditions de marché.
Le dispositif de contrôle interne n'est pas figé et évolue afin de permettre à la Direction générale de prendre en compte de manière appropriée les risques significatifs de la Société. Le Conseil d'administration est informé des évolutions de ce dispositif et peut suivre son fonctionnement sur la base des informations que lui communique la Direction générale.
établi en application de l'article L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapport du président du Conseil d'administration de la société Foncière Euris
En notre qualité de Commissaires aux comptes de la société Foncière Euris et en application des dispositions de l'article L. 225‐235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président de votre société conformément aux dispositions de l'article L. 225‐37 du Code de commerce au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2014.
Il appartient au président d'établir et de soumettre à l'approbation du Conseil d'administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l'article L. 225‐37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d'entreprise.
Il nous appartient :
Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.
Les normes d'exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président. Ces diligences consistent notamment à :
Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président du Conseil d'administration, établi en application des dispositions de l'article L. 225‐37 du Code de commerce.
Nous attestons que le rapport du président du Conseil d'administration comporte les autres informations requises à l'article L. 225‐37 du Code de commerce.
Paris et Paris‐La Défense, le 27 mars 2015 Les Commissaires aux Comptes
Cailliau Dedouit et Associés Ernst & Young et Autres
Mohcine Benkirane Pierre Bourgeois
PROJET DE
DU CA
Compte de résultat consolidé
| Exercice | |||
|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes | 2014 | 2013 retraité (1) |
| ACTIVITES POURSUIVIES | |||
| Chiffre d'affaires, hors taxes | 5.1 | 49 168 | 48 526 |
| Coût d'achat complet des marchandises vendues | 6.2 | (36 789) | (36 027) |
| Marge commerciale | 12 379 | 12 499 | |
| Autres revenus | 590 | 361 | |
| Coût des ventes | 6.3 | (9 102) | (8 777) |
| Frais généraux et administratifs | 6.3 | (1 635) | (1 762) |
| Résultat opérationnel courant | 5.1 | 2 232 | 2 321 |
| Autres produits opérationnels | 6.5 | 254 | 1 022 |
| Autres charges opérationnelles | 6.5 | (755) | (774) |
| Résultat opérationnel | 1 731 | 2 569 | |
| Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie | 11.4.1 | 205 | 179 |
| Coût de l'endettement financier brut | 11.4.1 | (1 025) | (1 012) |
| Coût de l'endettement financier net | (820) | (833) | |
| Autres produits financiers | 11.4.2 | 280 | 252 |
| Autres charges financières | 11.4.2 | (249) | (346) |
| Résultat avant impôt | 942 | 1 642 | |
| Charge d'impôt | 9.1 | (320) | (394) |
| Quote‐part du résultat net des entreprises associées et des coentreprises | 3.3.4 | 92 | 39 |
| Résultat net des activités poursuivies | 714 | 1 287 | |
| Part du groupe | 2 | 91 | |
| Intérêts ne donnant pas le contrôle | 712 | 1 196 | |
| ACTIVITES ABANDONNEES | |||
| Résultat net des activités abandonnées | (1) | (1) | |
| Part du groupe | |||
| Intérêts ne donnant pas le contrôle | (1) | (1) | |
| ENSEMBLE CONSOLIDE | |||
| Résultat net de l'ensemble consolidé | 713 | 1 286 | |
| Part du groupe | 2 | 91 | |
| Intérêts ne donnant pas le contrôle | 12.6 | 711 | 1 195 |
| Par action, en euros : | |||
| Résultat net de l'ensemble consolidé, part du Groupe, avant dilution | 12.8 | 0,18 | 9,50 |
| Résultat net de l'ensemble consolidé, part du Groupe, après dilution (2) | 12.8 | (0,97) | 9,50 |
| Résultat net des activités poursuivies, part du Groupe, avant dilution | 12.8 | 0,23 | 9,55 |
| Résultat net des activités poursuivies, part du Groupe, après dilution (2) | 12.8 | (0,93) | 9,55 |
(1) Les comptes antérieurement publiés ont été retraités consécutivement à l'application rétrospective de la norme IFRS 11 et de l'interprétation IFRIC 21 (note 1.3.6) ainsi qu'aux modifications portant principalement sur la détermination de la juste valeur des actifs et des passifs acquis de Monoprix (note 3.2.1).
(2) Conformément à IAS 33, le calcul du résultat dilué par action prend en compte notamment l'effet dilutif maximum lié aux ORA Monoprix émises le 27 décembre 2013. Le groupe Casino disposant d'une option d'achat sur ces ORA, cette dilution maximale représentant 1,15 euro par action à fin 2014, serait ramenée à 0 en cas d'exercice de cette option.
DU CA
État consolidé des produits et charges comptabilisés
| Exercice | ||||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2014 | 2013 retraité (1) | ||
| Résultat net de l'ensemble consolidé | 713 | 1 286 | ||
| Eléments recyclables ultérieurement en résultat net | 20 | (2 195) | ||
| Couverture de flux de trésorerie | 34 | (3) | ||
| Écarts de conversion (2) | 25 | (2 180) | ||
| Actifs financiers disponibles à la vente | (34) | 7 | ||
| Quote‐part des entreprises associées et coentreprises dans les éléments recyclables | (19) | |||
| Effets d'impôt | (5) | |||
| Eléments non recyclables ultérieurement en résultat net | (1) | 9 | ||
| Écarts actuariels | (2) | 13 | ||
| Effets d'impôt | 1 | (4) | ||
| Produits et charges comptabilisés directement en capitaux propres, nets d'impôt | 19 | (2 186) | ||
| Résultat des produits et charges comptabilisés sur l'exercice, nets d'impôt | 732 | (900) | ||
| Dont part du Groupe | (2) | (138) | ||
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle | 734 | (762) | ||
| (1) Les comptes antérieurement publiés ont été retraités consécutivement à l'application rétrospective de la norme IFRS 11 et de l'interprétation IFRIC 21 (note 1.3.6) ainsi qu'aux modifications portant principalementsur la détermination de la juste valeur des actifs et des passifs acquis de Monoprix (note 3.2.1). |
(2) La variation positive de l'exercice 2014 de 25 M€ résulte principalement d'une compensation entre la dépréciation de la monnaie colombienne (‐ 236 M€) et les appréciations des monnaies thaïlandaises (144 M€) et brésilienne (69 M€). La variation négative de 2013 de 2 180 M€ résultait principalement de la dépréciation de la monnaie brésilienne pour 1 641 M€ et de la monnaie colombienne à hauteur de 349 M€.
Les mouvements de chaque exercice sont présentés à la note 12.5.2.
État de la situation financière consolidée
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité (1) |
01/01/2013 retraité (1) |
|---|---|---|---|---|
| ACTIFS NON COURANTS | ||||
| Goodwill | 10.1 | 12 050 | 11 760 | 10 950 |
| Immobilisations incorporelles | 10.1 | 4 330 | 4 246 | 3 853 |
| Immobilisations corporelles | 10.2 | 9 678 | 9 332 | 8 078 |
| Immeubles de placement | 10.3 | 709 | 747 | 676 |
| Participations dans les entreprises associées et les coentreprises | 3.3.4 | 917 | 974 | 1 501 |
| Autres actifs non courants | 6.9 | 2 413 | 1 775 | 2 224 |
| Actifs d'impôts différés | 9.2 | 373 | 403 | 846 |
| Total des actifs non courants | 30 470 | 29 237 | 28 128 | |
| ACTIFS COURANTS | ||||
| Stocks | 6.6 | 5 474 | 4 779 | 4 665 |
| Clients | 6.7 | 1 475 | 1 503 | 1 696 |
| Autres créances | 6.8 | 1 784 | 1 600 | 1 586 |
| Créances d'impôts | 161 | 75 | 43 | |
| Autres actifs financiers | 11.1.1 | 160 | 436 | 493 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 11.1.2 | 7 685 | 5 699 | 6 165 |
| Actifs détenus en vue de la vente | 3.5 | 275 | 100 | 1 488 |
| Total des actifs courants | 17 014 | 14 192 | 16 136 | |
| TOTAL DE L'ACTIF | 47 484 | 43 429 | 44 264 | |
| (1) Les comptes antérieurement publiés ont été retraités consécutivement à l'application rétrospective de la norme IFRS 11 et de l'interprétation IFRIC 21 |
(note 1.3.6) ainsi qu'aux modifications portant principalementsur la détermination de la juste valeur des actifs et des passifs acquis de Monoprix (note 3.2.1).
PROJET DE
DU CA
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité (1) |
01/01/2013 retraité (1) (2) |
|---|---|---|---|---|
| CAPITAUX PROPRES | ||||
| Capital | 12.2 | 150 | 149 | 149 |
| Primes et réserves | 15 118 | 14 535 | 12 193 | |
| Ecarts de conversion | 12.5 | (2 319) | (2 344) | (145) |
| Résultat consolidé | 713 | 1 286 | 1 302 | |
| Total des Capitaux Propres | 12 | 13 662 | 13 626 | 13 499 |
| Dont Part du groupe | 472 | 491 | 723 | |
| Dont Intérêts ne donnant pas le contrôle | 12.6 | 13 190 | 13 135 | 12 776 |
| PASSIFS NON COURANTS | ||||
| Provisions à long terme | 13.1 | 1 019 | 972 | 950 |
| Passifs financiers | 11.2 | 11 964 | 11 498 | 11 956 |
| Autres dettes | 11.3 | 817 | 731 | 1 002 |
| Passifs d'impôts différés | 9.2 | 1 426 | 1 408 | 1 295 |
| Total des passifs non courants | 15 226 | 14 609 | 15 203 | |
| PASSIFS COURANTS | ||||
| Provisions à court terme | 13.1 | 172 | 217 | 275 |
| Dettes fournisseurs | 8 413 | 7 083 | 6 434 | |
| Autres passifs financiers | 11.2 | 5 458 | 3 518 | 3 510 |
| Dettes d'impôts exigibles | 107 | 145 | 113 | |
| Autres dettes | 11.3 | 4 308 | 4 231 | 4 135 |
| Passifs associés à des actifs détenus en vue de la vente | 3.5 | 138 | 1 095 | |
| Total des passifs courants | 18 596 | 15 194 | 15 562 | |
| TOTAL DU PASSIF ET DES CAPITAUX PROPRES | 47 484 | 43 429 | 44 264 | |
| (1) Les comptes antérieurement publiés ont été retraités consécutivement à l'application rétrospective de la norme IFRS 11 et de l'interprétation IFRIC 21 |
(note 1.3.6) ainsi qu'aux modifications portant principalementsur la détermination de la juste valeur des actifs et des passifs acquis de Monoprix (note 3.2.1). (2) Avant affectation du résultat.
Tableau de flux de trésorerie consolidés
| Exercice | ||||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2014 2013 retraité (1) | |||
| FLUX DE TRESORERIE GENERES PAR L'ACTIVITE | ||||
| Résultat net de l'ensemble consolidé (y compris intérêts ne donnant pas le contrôle) | 713 | 1 286 | ||
| Dotations aux amortissements et provisions | 1 036 | 1 095 | ||
| Gains et pertes latents liés aux variations de juste valeur | (38) | 109 | ||
| Charges et produits calculés liés aux stock‐options et assimilés | 27 | 21 | ||
| Autres produits et charges calculés | 57 | 5 | ||
| Amortissements, provisions et autres éléments non décaissables | 1 082 | 1 230 | ||
| Résultat sur cessions d'actifs | 49 | (53) | ||
| Pertes / (profits) liés à des variations de parts d'intérêts de filiales avec prise / perte de contrôle ou de | ||||
| participations ne donnant pas le contrôle | (6) | (719) | ||
| Quote‐part du résultat net des entreprises associées et des coentreprises | (92) | (39) | ||
| Dividendes reçus des entreprises associées et coentreprises | 56 | 56 | ||
| Capacité d'autofinancement (CAF) | 1 802 | 1 761 | ||
| Coût de l'endettement financier net (hors variation de juste valeur et amortissements) | 796 | 834 | ||
| Charge d'impôt (y compris impôts différés) | 320 | 394 | ||
| CAF avant coût de l'endettement financier net et impôt | 2 918 | 2 989 | ||
| Impôts versés | (434) | (359) | ||
| Variation du besoin en fonds de roulement (BFR) (note 4.1) | 478 | 542 | ||
| Flux net de trésorerie généré par l'activité (A) |
2 962 | 3 172 | ||
| FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS D'INVESTISSEMENT | ||||
| Décaissementsliés aux acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles et d'immeubles de placement | ||||
| Encaissementsliés aux cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles et d'immeubles de placement | (1 578) | (1 618) | ||
| 64 | 228 | |||
| Décaissements liés aux acquisitions d'actifs financiers | (16) | (33) | ||
| Encaissements liés aux cessions d'actifs financiers | 158 | 8 | ||
| Incidence des variations de périmètre avec changement de contrôle (note 4.2) | (112) | (2 115) | ||
| Incidence des variations de périmètre en lien avec des coentreprises et des entreprises associées | (34) | |||
| Variation des prêts et avances consentis | (2) | 37 | ||
| Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B) |
(1 520) | (3 493) | ||
| FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS DE FINANCEMENT | ||||
| Dividendes versés aux actionnaires de la société mère | (21) | (21) | ||
| Dividendes versés aux intérêts ne donnant pas le contrôle | (402) | (390) | ||
| Dividendes versés aux porteurs de titres super subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) | (27) | (17) | ||
| Augmentations et réductions de capital en numéraire | 5 | 14 | ||
| Transactions entre le Groupe et les intérêts ne donnant pas le contrôle (note 4.3) | (266) | 210 | ||
| Achats et ventes d'actions autodétenues | (24) | (3) | ||
| Acquisitions et cessions de placements financiers | 2 | 66 | ||
| Emissions d'instruments de capitaux propres | 23 | 1 237 | ||
| Augmentations des emprunts et dettes financières | 4 548 | 2 750 | ||
| Diminutions des emprunts et dettes financières | (2 391) | (2 625) | ||
| Intérêts financiers nets versés | (833) | (831) | ||
| Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C) |
614 | 390 | ||
| Incidence des variations de cours des devises (D) |
(37) | (679) | ||
| Variation de la trésorerie nette (A+B+C+D) |
2 019 | (610) | ||
| Trésorerie nette d'ouverture (E) |
5 503 | 6 113 | ||
| Trésorerie nette des activités détenues en vue de la vente | (204) | |||
| Trésorerie nette d'ouverture présentée au bilan (note 11.1.2) | 5 503 | 5 909 | ||
| Trésorerie nette de clôture (F) |
7 522 | 5 503 | ||
| Trésorerie nette des activités détenues en vue de la vente | (5) | |||
| Trésorerie nette de clôture présentée au bilan (note 11.1.2) | 7 517 | 5 503 | ||
| Variation de la trésorerie nette (F‐E) |
2 019 | (610) | ||
| (1) Les comptes antérieurement publiés ont été retraités consécutivement à l'application rétrospective de la norme IFRS 11 et de l'interprétation IFRIC 21 |
(note 1.3.6) ainsi qu'aux modifications portant principalementsur la détermination de la juste valeur des actifs et des passifs acquis de Monoprix (note 3.2.1).
Variation des capitaux propres consolidés
| (en millions d'euros) | Capital | Primes | Titres de l'entreprise consolidante |
Réserves et résultats consolidés |
Couverture de flux de trésorerie |
Couverture d'investisse‐ ment net |
Ecarts de conversion |
Ecarts actuariels |
Actifs financiers disponibles à la vente |
Total Part du Groupe |
Intérêts ne donnant pas le contrôle |
Total de l'ensemble consolidé |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Capitaux propres au 01/01/2013 publié | 149 | 218 | (18) | 302 | (14) | (9) | 43 | (9) | 47 | 709 | 12 742 13 451 | |
| Incidencedeschangementsdeméthodes(note1.3.6) | 14 | 14 | 34 | 48 | ||||||||
| (1) Capitaux propres au 01/01/2013 retraité |
149 | 218 | (18) | 316 | (14) | (9) | 43 | (9) | 47 | 723 | 12 776 13 499 | |
| Produitsetchargescomptabilisésdirectementen | (234) | 2 | 3 (229) | (1 957) | (2 186) | |||||||
| capitauxpropres Résultatnetdel'exercice |
91 | 91 | 1 195 | 1 286 | ||||||||
| Total des produits et charges comptabilisés | 91 | (234) | 2 | 3 (138) | (762) | (900) | ||||||
| Opérationssurcapital | (2) | (2) | 17 | 15 | ||||||||
| Emissionsd'instrumentsdecapitauxpropres(2) | (2) | (2) | 1 163 | 1 161 | ||||||||
| Dividendesversés(3) | (21) | (21) | (371) | (392) | ||||||||
| Variationdespartsd'intérêtssansprise/pertede contrôledesfiliales(4) |
(73) | (73) | 673 | 600 | ||||||||
| Variationdespartsd'intérêtsliéesàlaprise/pertede contrôledesfiliales(5) |
(359) | (359) | ||||||||||
| Autresmouvements | 4 | 4 | (2) | 2 | ||||||||
| (1) Capitaux propres au 31/12/2013 retraité |
149 | 218 | (18) | 313 | (14) | (9) | (191) | (7) | 50 | 491 | 13 135 13 626 | |
| Produitsetchargescomptabilisésdirectementen capitauxpropres |
6 | 3 | (13) | (4) | 23 | 19 | ||||||
| Résultatnetdel'exercice | 2 | 2 | 711 | 713 | ||||||||
| Total des produits et charges comptabilisés | 2 | 6 | 3 | (13) | (2) | 734 | 732 | |||||
| Opérationssurcapital | ||||||||||||
| Opérationssurtitresautodétenus | (5) | (9) | (14) | (16) | (30) | |||||||
| Dividendesversés(3) | (22) | (22) | (450) | (472) | ||||||||
| IntroductionenBoursedeCnova(note2) | 56 | (8) | 49 | 64 | 113 | |||||||
| Exercicedel'optiond'achatportantsur3,4%deGPA(note3.1.1) | (4) | (15) | (19) | (296) | (315) | |||||||
| Variationdespartsd'intérêtssansprise/pertede contrôledesfiliales |
(19) | 1 | (18) | 29 | 11 | |||||||
| Variationdespartsd'intérêtsliéesàlaprise/pertede contrôledesfiliales |
2 | 2 | ||||||||||
| Autresmouvements | 7 | 7 | (12) | (5) | ||||||||
| Capitaux propres au 31/12/2014 | 149 | 218 | (23) | 324 | (8) | (9) | (209) | (7) | 37 | 472 | 13 190 13 662 |
(1) Les comptes antérieurement publiés ont été retraités consécutivement à l'application rétrospective de la norme IFRS 11 et de l'interprétation IFRIC 21 (note 1.3.6) ainsi qu'aux modifications portant principalement sur la détermination de la juste valeur des actifs et des passifs acquis de Monoprix (note 3.2.1).
(2) Voir note 12.4 pour l'émission du TSSDI par Casino, Guichard‐Perrachon (750 M€) et pour l'émission d'obligations remboursables en actions par Monoprix (impact de ‐1 M€ et 417 M€ respectivement en part Groupe et en intérêts ne donnant pas le contrôle).
(3) Voir note 12.7 relative aux dividendes versés par Foncière Euris et note 12.6 relative aux intérêts ne donnant pas le contrôle
(4) L'incidence positive de 600 M€ résulte principalement (i) de l'opération d'échange avec Monsieur Abilio Diniz (impact net de 384 M€ – voir note 3.2.4), (ii) de la dilution de GPA dans la filiale de Via Varejo (impact de 210 M€ – voir note 3.2.6) et (iii) des opérations de rachat d'intérêts ne donnant pas le contrôle liés à des masters franchisés de Franprix – Leader Price pour ‐24 M€.
(5) Correspond à hauteur de 350 M€ à la sortie d'intérêts ne donnant pas le contrôle suite à la perte de contrôle de Mercialys.
GOUVERNEMENT
COMPTES
DU
PRÉSIDENT
RAPPORTS DU CA
Sommaire détaillé des notes annexes
| Note 1 • Principes comptables généraux 65 |
|---|
| 1.1. Référentiel 65 |
| 1.2. Bases de préparation et de présentation des états financiers consolidés 66 |
| 1.3. Changements comptables et retraitement de l'information comparative 66 |
| Note 2 • Faits marquants 69 |
| 2.1. Foncière Euris et Rallye 69 |
| 2.2. Groupe Casino 69 |
| Note 3 • Périmètre de consolidation 70 |
| 3.1. Opérations de périmètre réalisées en 2014 72 |
| 3.2. Opérations de périmètre réalisées en 2013 73 |
| 3.3. Participations dans les entreprises associées et les coentreprises 76 |
| 3.4. Engagements liés au périmètre de consolidation 80 |
| 3.5. Actifs détenus en vue de la vente et passifs associés. 80 |
| Note 4 • Complément d'information sur le tableau de flux de trésorerie 81 |
| 4.1. Variation du Besoin de Fonds de Roulement (BFR) lié à l'activité 81 |
| 4.2. Incidence sur la trésorerie des variations de périmètre avec changement de contrôle 81 |
| 4.3. Incidence sur la trésorerie des opérations avec les intérêts ne donnant pas le contrôle 81 |
| Note 5 • Information sectorielle 82 |
| 5.1. Indicateurs clés par secteur opérationnel 83 |
| 5.2. Indicateurs clés par zone géographique 83 |
| Note 6 • Données liées à l'activité 84 |
| 6.1. Produits des activités ordinaires 84 |
| 6.2. Coût d'achat complet des marchandises vendues 84 |
| 6.3. Nature de charge par fonction 85 |
| 6.4. Amortissements 85 |
| 6.5. Autres produits et charges opérationnels 86 |
| 6.6. Stocks 87 |
| 6.7. Clients 87 |
| 6.8. Autres créances 88 |
| 6.9. Autres actifs non courants 89 |
| 6.10. Engagements hors bilan liés à l'activité courante 90 |
| Note 7 • Contrats de location 91 |
| 7.1. Charges de location simple 91 |
| 7.2. Loyers prépayés 91 |
| 7.3. Engagements sur contrats de location simple (hors bilan) 91 |
| 7.4. Charges de location financement 92 |
| 7.5. Immobilisations financées en location‐financement 92 |
| 7.6. Engagements sur contrats de location financement (hors bilan) 92 |
| Note 8 • Charges de personnel 93 | |
|---|---|
| 8.1. Frais de personnel par destination 93 | |
| 8.2. Engagements de retraite et avantages assimilés 93 | |
| 8.3. Paiements en actions 95 | |
| 8.4. Rémunérations brutes allouées aux organes | |
| d'administration et de direction 99 | |
| Note 9 • Impôt100 | |
| 9.1. Charge d'impôt 100 | |
| 9.2. Impôts différés 102 | |
| Note 10 • Immobilisations incorporelles, corporelles et | |
| immeubles de placement104 | |
| 10.1. Goodwill et immobilisations incorporelles 104 | |
| 10.2. Immobilisations corporelles 107 | |
| 10.3. Immeubles de placement 108 | |
| 10.4. Dépréciations des actifs non courants 110 | |
| Note 11 • Structure financière et coûts financiers114 | |
| 11.1. Actifs financiers courants et trésorerie nette 117 | |
| 11.2. Passifs financiers 117 | |
| 11.3. Autres dettes 122 | |
| 11.4. Résultat financier 122 | |
| 11.5. Juste valeur des instruments financiers à l'actif et au passif du bilan 124 |
|
| 11.6. Objectifs et politiques de gestion des risques | |
| financiers et comptabilité de couverture 127 | |
| Note 12 • Capitaux propres et résultat net par action 133 | |
| 12.1. Gestion du capital 134 | |
| 12.2. Capital social 134 | |
| 12.3. Détail des primes, titres auto‐détenus et réserves 134 | |
| 12.4. Autres instruments de capitaux propres 135 | |
| 12.5. Autres informations sur les primes et les réserves consolidées 136 |
|
| 12.6. Intérêts ne donnant pas le contrôle significatifs 137 | |
| 12.7. Dividendes 138 | |
| 12.8. Résultat net par action 139 | |
| Note 13 • Provisions140 | |
| 13.1. Décomposition et variations 140 | |
| 13.2. Détail des provisions pour risques et charges de | |
| GPA 140 | |
| 13.3. Actifs et passifs éventuels 141 | |
| Note 14 • Transactions avec les parties liées142 | |
| Note 15 • Événements postérieurs à la clôture142 | |
| Note 16 • Honoraires des commissaires aux comptes142 | |
| Note 17 • Liste des principales sociétés consolidées143 | |
| Note 18 • Normes et interprétations publiées mais non | |
| encore entrées en vigueur 147 | |
PROJET DE
CA
(données en millions d'euros)
NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
La présentation des Notes annexes aux états financiers au 31 décembre 2014 a été modifiée par rapport à celle de l'exercice précédent pour permettre aux utilisateurs des comptes de disposer facilement des principales clés de lecture pour comprendre la situation financière et la performance du Groupe, conformément aux recommandations de l'AMF. Ainsi, les notes sont dorénavant réorganisées par nature, et la majeure partie des principes comptables, hormis les principes comptables généraux, sont désormais en lecture conjointe avec les notes afférentes.
INFORMATIONS RELATIVES AU GROUPE FONCIÈRE EURIS
Foncière Euris est une société anonyme immatriculée en France et cotée sur NYSE Euronext Paris, compartiment B. Les états financiers consolidés au 31 décembre 2014 reflètent la situation comptable de la société et de ses filiales, ainsi que les intérêts du Groupe dans les entreprises associées et coentreprises.
En date du 20 février 2015, le Conseil d'administration a arrêté et autorisé la publication des états financiers consolidés de Foncière Euris pour l'exercice 2014. Ils seront soumis à l'approbation de l'Assemblée générale des actionnaires convoquée le 21 mai 2015.
En application du règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur les normes internationales, les états financiers consolidés du groupe Foncière Euris sont établis conformément aux normes internationales d'information financière IFRS et aux interprétations publiées par l'International Accounting Standards Board (IASB) telles qu'adoptées par l'Union européenne et rendues obligatoires à la date de clôture de ces états financiers.
Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne à l'adresse suivante :
http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.
Les méthodes comptables exposées ci‐après ont été appliquées d'une façon permanente à l'ensemble des périodes présentées dans les états financiers consolidés, après prise en compte, ou à l'exception des nouvelles normes et interprétations décrites ci‐dessous.
Le Groupe a appliqué les normes, amendements et interprétations suivants :
A l'exception d'IFRS 11 et IFRIC 21 dont les impacts sont explicités dans la note 1.3.6, ces nouveaux textes n'ont pas eu d'incidence significative sur les résultats et la situation financière du Groupe.
Les comptes consolidés ont été préparés selon le principe du coût historique à l'exception :
La préparation des états financiers consolidés requiert, de la part de la Direction, l'utilisation de jugements, d'estimations et d'hypothèses susceptibles d'avoir une incidence sur les montants d'actifs, passifs, produits et charges figurant dans les comptes, ainsi que sur les informations données dans certaines notes de l'annexe. Les hypothèses ayant par nature un caractère incertain, les réalisations pourront s'écarter des estimations. Le Groupe revoit régulièrement ses estimations et appréciations de manière à prendre en compte l'expérience passée et à intégrer les facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques.
Les jugements, estimations et hypothèses élaborés sur la base des informations disponibles à la date d'arrêté des comptes, portent en particulier sur :
Les notes 10.4.2, 3.3.5 présentent les sensibilités des évaluations effectuées portant sur les goodwill, les marques, les entités consolidées selon la méthode de la mise en équivalence.
S'agissant des actifs et passifs financiers, des éléments complémentaires sur leur sensibilité au marché sont décrits en note 11.6.
1.3. Changements comptables et retraitement de l'information comparative
1.3.1. Application de la norme IFRS 10 « États financiers consolidés »
IFRS 10 remplace l'ancienne norme IAS 27 ‐ États financiers consolidés et individuels et l'ancienne interprétation SIC 12 – Consolidation ‐ entités ad hoc. Ce texte introduit une nouvelle définition du contrôle reposant sur le pouvoir, l'exposition (et les droits) à des rendements variables et la capacité d'exercer ce pouvoir afin d'influer sur les rendements.
La première application de cette norme n'a pas conduit à identifier d'impact significatif.
La norme IFRS 11 remplace la norme IAS 31 – Participations dans des coentreprises ainsi que l'interprétation SIC 13 – Entités contrôlées en commun – apports non monétaires par des coentrepreneurs.
Cette norme définit la manière dont doit être traité un partenariat au travers duquel au moins deux parties exercent un contrôle conjoint.
La définition du contrôle conjoint repose sur l'existence d'un accord contractuel et le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Ces textes prévoient essentiellement deux traitements comptables distincts, puisqu'IFRS 11 supprime la méthode de l'intégration proportionnelle applicable aux entités contrôlées conjointement :
• les partenariats qualifiés d'opérations conjointes donnant des droits sur des actifs et des obligations au titre des passifs, sont comptabilisés à hauteur des quotes‐parts d'actifs, de passifs, de produits et de charges contrôlées par le Groupe conformément à l'accord contractuel. Une opération conjointe peut être réalisée à travers un simple contrat ou à travers une entité juridique contrôlée conjointement ;
DU CA
• les partenariats qualifiés de coentreprises donnant uniquement un droit sur l'actif net sont désormais consolidés selon la méthode de la mise en équivalence.
Les modifications introduites sur les formes de partenariats et les modes de comptabilisations qui en résultent ont conduit à qualifier en coentreprises au sens d'IFRS 11 les différentes participations en contrôle conjoint du Groupe, ce qui a entraîné leur consolidation par mise en équivalence de l'exhaustivité des sociétés consolidées auparavant selon la méthode de l'intégration proportionnelle. Les principales sociétés concernées sont Monoprix (impact sur le premier trimestre 2013 uniquement suite à la prise de contrôle à compter du 5 avril 2013), Geimex, Grupo Disco Uruguay, Distridyn et Loop 5.
Les impacts sur les états financiers consolidés au 1er janvier 2013 et au 31 décembre 2013 sont détaillés en note 1.3.6.
1.3.3. Application de la norme IFRS 12 « Information à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités »
Cette norme regroupe l'ensemble des informations à fournir lorsqu'une entité détient des participations dans des filiales, des partenariats, des entreprises associées ou des entités structurées non consolidées, quel que soit le niveau de contrôle ou d'influence exercé sur l'entité.
La première application de cette norme entraîne un enrichissement des notes aux états financiers.
1.3.4. Application de l'interprétation IFRIC 21 « Taxes prélevées par une autorité publique »
Le Groupe a appliqué par anticipation cette interprétation qui conduit à constater les passifs relatifs aux taxes, à la date du fait générateur fiscal fixé par le législateur.
Les impacts sur les états financiers consolidés au 1er janvier 2013 et au 31 décembre 2013 sont détaillés en note 1.3.6.
1.3.5. Modifications de la juste valeur des actifs et des passifs acquis des prises de contrôle réalisées en 2013
Au cours de l'exercice 2014, le Groupe a finalisé l'évaluation de la juste valeur des actifs et des passifs identifiables de diverses acquisitions réalisées en 2013 dont la principale est Monoprix (note 3.2.1), ce qui a conduit à retraiter les comptes au 31 décembre 2013 (note 1.3.6).
Les tableaux ci‐après récapitulent les incidences sur le compte de résultat consolidé, le bilan consolidé et le tableau consolidé des flux de trésorerie, résultant :
| (en millions d'euros) | Exercice 2013 publié |
Première application de la norme IFRS 11 |
Première application d'IFRIC 21 |
Autres ajustements |
Exercice 2013 retraité |
|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires, hors taxes | 49 311 | (810) | 25 | 48 526 | |
| Résultat opérationnel courant | 2 362 | (51) | 10 | 2 321 | |
| Résultat opérationnel | 2 605 | (46) | 10 | 2 569 | |
| Résultat avant impôt | 1 675 | (43) | 10 | 1 642 | |
| Quote‐part du résultat net des entreprises associées et des coentreprises |
17 | 27 | (4) | 40 | |
| Résultat net de l'ensemble consolidé | 1 285 | 1 | 1 286 | ||
| Dont part du Groupe | 90 | 1 | 91 | ||
| Dont intérêts ne donnant pas le contrôle | 1 195 | 1 195 |
| (en millions d'euros) | 31 décembre 2013 publié |
Première application de la norme IFRS 11 |
Première application d'IFRIC 21 |
Ajuste‐ ments liés aux PPA (*) |
Autres ajustements |
31 décembre 2013 retraité |
|||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs non courants | 29 319 | (52) | (28) | (2) | 29 237 | ||||
| Actifs courants | 14 415 | (231) | (3) | 11 | 14 192 | ||||
| Total actifs | 43 734 | (283) | (28) | (5) | 11 | 43 429 | |||
| Capitaux propres | 13 575 | 51 | 13 626 | ||||||
| Passifs non courants | 14 703 | (89) | (5) | 14 609 | |||||
| Passifs courants | 15 456 | (194) | (79) | 11 | 15 194 | ||||
| Total passifs | 43 734 | (283) | (28) | (5) | 11 | 43 429 | |||
| (*) Les principaux ajustements liés aux PPA sont présentés en note 3.2. |
| (en millions d'euros) | 1er janvier 2013 publié |
Première application de la norme IFRS 11 |
Première application d'IFRIC 21 |
1er janvier 2013 retraité |
|---|---|---|---|---|
| Actifs non courants | 28 717 | (571) | (18) | 28 128 |
| Actifs courants | 16 656 | (520) | 16 136 | |
| Total actifs | 45 373 | (1 091) | (18) | 44 264 |
| Capitaux propres | 13 451 | (1) | 49 | 13 499 |
| Passifs non courants | 15 409 | (206) | 15 203 | |
| Passifs courants | 16 513 | (884) | (67) | 15 562 |
| Total passifs | 45 373 | (1 091) | (18) | 44 264 |
| (en millions d'euros) | Exercice 2013 publié |
Première application de la norme IFRS 11 |
Première application d'IFRIC 21 |
Exercice 2013 retraité |
|---|---|---|---|---|
| Flux nets de trésorerie générés par l'activité | 3 191 | (19) | 3 172 | |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement | (3 286) | (207) | (3 493) | |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement | 393 | (3) | 390 | |
| Incidences des variations monétaires sur la trésorerie | (682) | 3 | (679) | |
| Trésorerie nette d'ouverture | 5 812 | 97 | 5 909 | |
| Trésorerie nette de clôture | 5 632 | (129) | 5 503 |
CA
Les faits marquants de l'exercice sont les suivants :
Le 20 février 2014, une promesse de vente a été signée en vue de la cession du centre commercial Beaugrenelle (Paris XVème) pour un montant net vendeur de 688 M€. Le closing intervenu le 29 avril 2014 a permis à Foncière Euris et Rallye de céder leurs participations résiduelles respectives de 5% dans le centre commercial.
Foncière Euris a investi dans deux nouveaux projets en 2014, « Serenada » à Cracovie et un projet situé sur la commune de Fenouillet près de Toulouse.
L'année 2014 a été marquée par le dépôt par Rallye le 30 septembre 2014 d'un projet d'offre publique d'achat simplifiée visant les actions Groupe GO Sport non encore détenues directement ou indirectement par elle. L'offre, dont l'Autorité des marchés financiers a déclaré la conformité le 14 octobre 2014, s'est effectuée à un prix de 9,10 € par action. Elle a été suivie d'un retrait obligatoire effectif le 5 novembre 2014. Depuis cette date, Rallye détient 100% du capital et des droits de vote de Groupe GO Sport (94,62% des droits de vote au 31 décembre 2013). Cette opération est sans impact significatif.
Le 4 juin 2014, les conseils d'administration de Casino, GPA, Via Varejo et Exito ont approuvé les principales modalités de la création d'un pôle e‐commerce de référence à l'échelle mondiale, principalement composé de Cdiscount (France, Belgique, Thaïlande, Vietnam, Colombie, Uruguay, Panama, Equateur, Côte d'Ivoire, Sénégal) et Cnova Brazil (ex‐Nova Pontocom au Brésil), regroupées sous la nouvelle entité de droit néerlandais Cnova N.V. (« Cnova »). La réorganisation juridique a été finalisée le 24 juillet 2014.
Le 21 novembre 2014, Cnova a introduit au NASDAQ 26,8 millions d'actions ordinaires à 7 \$ par action, complété de l'émission de 2,4 millions d'actions ordinaires en décembre 2014 au titre de l'exercice de surallocation des banques souscriptrices. Le 21 janvier 2015, les titres de Cnova ont également été admis à la cote sur Euronext Paris.
La réorganisation et l'introduction en Bourse ont été traitées comme des transactions entre actionnaires au sein des capitaux propres générant les impacts suivants :
L'effet sur la trésorerie est de 117 M€ au 31 décembre 2014 après imputation des frais d'introduction en Bourse.
Tenant compte de cette opération majeure, le Groupe a révisé son information sectorielle afin de refléter l'évolution de ses activités (note 5).
Règles et méthodes comptables
Les filiales, les coentreprises et les entreprises associées placées sous le contrôle direct ou indirect de la société mère ou sur lesquelles cette dernière exerce un contrôle, un co‐contrôle ou une influence notable, sont retenues dans le périmètre de consolidation figurant en note 17.
Les filiales sont des entreprises contrôlées par le Groupe. Le contrôle existe lorsque le Groupe (i) détient le pouvoir sur une entité, (ii) est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l'entité et (iii) a la capacité d'exercer son pouvoir sur l'entité de manière à influer sur le montant des rendements qu'il obtient.
Les états financiers des filiales sont inclus dans les états financiers consolidés à compter de la date du transfert du contrôle effectif jusqu'à la date où le contrôle cesse d'exister. Les filiales, quel que soit le pourcentage de détention, sont consolidées dans le bilan du Groupe selon la méthode de l'intégration globale.
Le contrôle doit être apprécié en tenant compte des droits de vote potentiels mais seulement s'ils sont substantifs c'est‐à‐dire que l'entité a la capacité pratique d'exercer ses droits et que ces droits sont exerçables à tout moment.
Une entité peut posséder des bons de souscription d'actions, des options d'achat d'actions, des instruments d'emprunt ou de capitaux propres convertibles en actions ordinaires ou autres instruments analogues qui, s'ils sont exercés ou convertis, ont la faculté de donner à l'entité un pouvoir de vote ou de restreindre le pouvoir de vote d'un tiers sur les politiques financières et opérationnelles d'une autre entité. L'existence et l'effet des droits de vote potentiels exerçables ou convertibles sont pris en considération après que l'entité ait apprécié si elle détient le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d'une autre entité. Les droits de vote potentiels ne sont pas actuellement exerçables ou convertibles lorsque, par exemple, ils ne peuvent être exercés ou convertis qu'à une date future ou uniquement s'il se produit un évènement futur.
Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties exercent un contrôle conjoint sur l'entité. Elles ont des droits sur l'actif net de celle‐ci. Le contrôle conjoint existe dès lors que les décisions concernant les activités pertinentes sont prises à l'unanimité des parties se partageant le contrôle.
Les coentreprises sont comptabilisées dans le bilan consolidé selon la méthode de la mise en équivalence.
Les entreprises associées sont celles dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable sur les politiques financières et opérationnelles, mais dont il n'a pas le contrôle. Les entreprises associées sont comptabilisées dans le bilan consolidé selon la méthode de la mise en équivalence.
La méthode de la mise en équivalence prévoit que la participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise soit initialement comptabilisée au coût d'acquisition, puis ajustée ultérieurement de la part du Groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat global de l'entreprise associée ou de la coentreprise. Le goodwill lié à ces entités est inclus dans la valeur comptable de la participation. L'éventuelle perte de valeur et le résultat de cession portant sur les titres mis en équivalence sont comptabilisés en « Autres produits et charges opérationnels ».
RAPPORT DU
COMPTES
CONSOLIDÉS
PRÉSIDENT
Règles et méthodes comptables
En application d'IFRS 3 révisée, la contrepartie transférée (prix d'acquisition) est évaluée à la juste valeur des actifs remis, capitaux propres émis et passifs encourus à la date de l'échange. Les actifs et passifs identifiables de l'entreprise acquise sont évalués à leur juste valeur à la date de l'acquisition. Les coûts directement attribuables à la prise de contrôle sont comptabilisés en « Autres charges opérationnelles ».
Tout excédent de la contrepartie transférée sur la quote‐part du Groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l'entreprise acquise donne lieu à la comptabilisation d'un goodwill. À la date de prise de contrôle et pour chaque regroupement, le Groupe a la possibilité d'opter soit pour un goodwill partiel (se limitant à la quote‐part acquise par le Groupe) soit pour un goodwill complet. Dans le cas d'une option pour la méthode du goodwill complet, les intérêts ne donnant pas le contrôle sont évalués à la juste valeur et le Groupe comptabilise un goodwill sur l'intégralité des actifs et passifs identifiables. Les regroupements d'entreprises antérieurs au 1er janvier 2010 étaient traités selon la méthode du goodwill partiel, seule méthode applicable avant IFRS 3 révisée.
En cas d'acquisition par étapes, la participation antérieurement détenue fait l'objet d'une réévaluation à la juste valeur à la date de prise de contrôle. L'écart entre la juste valeur et la valeur nette comptable de cette participation est enregistré directement en résultat (« Autres produits opérationnels » ou « Autres charges opérationnelles »).
Les montants comptabilisés à la date d'acquisition peuvent donner lieu à ajustement, à condition que les éléments permettant d'allouer une nouvelle valeur aux actifs et passifs acquis correspondent à des informations nouvelles portées à la connaissance de l'acquéreur et trouvant leur origine dans des faits et circonstances antérieurs à la date d'acquisition. Au‐delà de la période d'évaluation (d'une durée maximum de 12 mois après la date de prise de contrôle de l'entité acquise), le goodwill ne peut faire l'objet d'aucun ajustement ultérieur ; l'acquisition ultérieure d'intérêts ne donnant pas le contrôle ne conduit pas à la constatation d'un goodwill complémentaire.
Par ailleurs, les compléments de prix sont inclus dans la contrepartie transférée à leur juste valeur dès la date d'acquisition et quelle que soit leur probabilité de survenance. Durant la période d'évaluation, les ajustements ultérieurs trouvent leur contrepartie en goodwill lorsqu'ils se rapportent à des faits et circonstances existant lors de l'acquisition ; à défaut et au‐delà, les ajustements de compléments de prix sont comptabilisés directement en résultat (« Autres produits opérationnels » ou « Autres charges opérationnelles »), sauf si les compléments de prix avaient comme contrepartie un instrument de capitaux propres. Dans ce dernier cas, le complément de prix n'est pas réévalué ultérieurement.
Les états financiers consolidés du Groupe sont présentés en euro, qui est la monnaie fonctionnelle de la société mère du Groupe. Chaque entité du Groupe détermine sa propre monnaie fonctionnelle et les éléments financiers de chacune d'entre elles sont mesurés dans cette monnaie fonctionnelle.
Les états financiers des sociétés du Groupe dont la monnaie fonctionnelle est différente de celle de la société mère sont convertis selon la méthode du cours de clôture :
Les écarts de conversion qui en découlent sont comptabilisés directement dans une rubrique distincte des capitaux propres. Lors de la sortie d'une activité à l'étranger, le montant cumulé des écarts de change différés figurant dans la composante distincte des capitaux propres relatifs à cette activité à l'étranger, est reconnu en résultat.
Les transactions libellées en devises sont converties en euros en appliquant le cours de change en vigueur à la date de la transaction. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture, les différences de change qui en résultent étant comptabilisées au compte de résultat en gain ou en perte de change. Les actifs et passifs non monétaires libellés en devises étrangères sont comptabilisés au cours historique en vigueur à la date de la transaction.
Les écarts de change constatés sur la conversion d'un investissement net d'une entité à l'étranger sont comptabilisés dans les comptes consolidés comme une composante séparée des capitaux propres et sont reconnus en résultat lors de la cession de l'investissement net.
Les écarts de conversion relatifs à des emprunts en devises couvrant un investissement en monnaie étrangère ou à des avances permanentes aux filiales sont également comptabilisés en capitaux propres et sont reconnus en résultat lors de la cession de l'investissement net.
INDIVIDUELS
RAPPORTS DU CA
Le 4 avril 2014, Casino a acquis 8 907 123 actions préférentielles de la société GPA après exercice d'une option d'achat souscrite en juillet 2012.
Le montant décaissé pour cette acquisition s'élève à 330 M€ (note 4.3) entraînant un impact négatif sur les capitaux propres part du Groupe de 19 M€.
L'exercice de stocks options de GPA sur le 1er semestre 2014 a un impact négatif sur les capitaux propres part du Groupe de 2 M€. Ces deux transactions entre actionnaires traitées directement en capitaux propres portent l'intérêt de Casino dans GPA à 41,32% au 31 décembre 2014 (38,07% au 31 décembre 2013).
3.1.2. Opérations du sous-groupe Franprix – Leader Price
Le 28 octobre 2013, Leader Price a signé un accord avec Mutant Distribution, filiale du sous‐groupe les Coopérateurs de Normandie‐ Picardie portant sur l'acquisition de 46 magasins, principalement dans le sud‐ouest de la France, et l'établissement d'un partenariat d'affiliation avec l'enseigne Leader Price à travers un contrat de licence de marque et d'approvisionnement portant sur près de 90 magasins en Normandie‐Picardie, les magasins étant exploités sous l'enseigne discount « Le Mutant ».
Après l'obtention de l'accord de l'Autorité de la concurrence, le groupe Franprix – Leader Price a pris le contrôle des 46 magasins Le Mutant en date du 8 mars 2014. Le montant décaissé pour cette acquisition s'élève à 32 M€ et a généré un goodwill provisoire de 18 M€.
Les frais d'acquisition de ce sous‐groupe s'élèvent à 2 M€ et ont été comptabilisés en « Autres charges opérationnelles » (dont 1 M€ sur l'exercice 2013).
La contribution des activités du sous‐groupe Le Mutant au chiffre d'affaires et au résultat net avant impôt du groupe Casino pour la période du 8 mars 2014 au 31 décembre 2014 est respectivement de 64 M€ et ‐ 8 M€. Si cette acquisition avait été réalisée dès le 1er janvier 2014, la contribution additionnelle au chiffre d'affaires aurait été de 13 M€ et celle au résultat net avant impôt non significative.
Au cours de l'exercice 2014, Franprix ‐ Leader Price a pris le contrôle de diverses sociétés qui exploitent 26 magasins sous enseignes Franprix et Leader Price. Le montant décaissé pour ces acquisitions s'élève à 22 M€ et a généré un goodwill provisoire de 26 M€. Si ces acquisitions avaient été réalisées dès le 1er janvier 2014, les contributions au chiffre d'affaires et au résultat net avant impôt auraient été respectivement de 63 M€ et ‐ 5 M€.
La mise à jour de la juste valeur des actifs et passifs identifiables a principalement conduit à réévaluer la marque pour 6 M€ et les relations clients pour 1 M€. Le goodwill définitif de Monshowroom (société E‐Trend) est ainsi de 22 M€.
Par ailleurs, Cdiscount Group (anciennement Casino Entreprise) a racheté la totalité de la part des intérêts ne donnant pas le contrôle liée à l'activité Monshowroom en mai 2014 pour 6 M€ entraînant un impact peu significatif sur les capitaux propres part du Groupe.
En septembre 2014, Exito a été autorisée par l'Autorité de la concurrence colombienne à acquérir 19 magasins de Super Inter pour un montant de 200 000 millions de COP (75 M€ dont 49 M€ payés au 31 décembre 2014). Cette autorisation est sous réserve de la cession de 4 magasins à un concurrent et d'une relation commerciale équitable avec les fournisseurs de Super Inter.
GOUVERNEMENT
DU CA
Par ailleurs, Exito a conclu un accord avec Super Inter pour (i) exploiter 31 magasins complémentaires sur une période de 5 ans à partir d'une date variant entre le 16 octobre et 18 décembre 2014 selon le magasin (ii) utiliser les marques déposées de Super Inter et (iii) acquérir en 2015 les 31 magasins complémentaires ainsi que les marques mentionnées ci‐dessus (option d'achat accordée par Super Inter à Exito). Un pacte a été signé avec Super Inter pour organiser le contrôle de ces 31 magasins.
Compte tenu d'actifs identifiables nets de 20 588 millions de COP (8 M€) acquis le 16 octobre 2014, le goodwill provisoire s'élève à 179 412 millions de COP (68 M€) qui est attribuable à l'acquisition d'une nouvelle base de clients et aux économies d'échelle résultant de la combinaison des activités d'Exito et de Super Inter. Ce goodwill est déductible fiscalement.
Les frais liés à la prise de contrôle et présentés en « Autres charges opérationnelles », s'élèvent à 3 M€ sur l'exercice.
L'option d'achat portant sur la potentielle acquisition de 31 magasins complémentaires et des marques de Super Inter pourra être exercée à partir du 1er avril 2015 pour une durée de 30 jours ou jusqu'à une date convenue entre les parties. Le prix d'exercice s'élève à 250 000 millions de COP (87 M€) auxquels s'ajoute une composante variable pouvant aller jusqu'à 90 000 millions de COP (31 M€) selon les performances de ventes atteintes par les 31 magasins. Si les ventes de ces magasins sont inférieures à 80 000 millions de COP (28 M€), aucune composante variable ne sera due.
La contribution des magasins acquis de Super Inter au chiffre d'affaires s'élève à 16 M€ et est peu significative sur le résultat net consolidé part du Groupe pour la période du 16 octobre au 31 décembre 2014.
Si cette prise de contrôle avait eu lieu le 1er janvier 2014, les contributions au chiffre d'affaires et au résultat net part du Groupe auraient été respectivement de 111 M€ et 1 M€.
3.2.1. Prise de contrôle de Monoprix
A la date de prise de contrôle, le 5 avril 2013, la juste valeur définitive attribuée aux actifs et passifs identifiables de Monoprix déterminée par un expert indépendant se résume ainsi :
| (en millions d'euros) | Juste valeur au 5 avril 2013 |
|---|---|
| Immobilisations incorporelles | 940 |
| Immobilisations corporelles | 1 613 |
| Autres actifs non courants | 22 |
| Actifs d'impôts différés | 8 |
| Stocks | 325 |
| Créances clients | 34 |
| Créances d'impôt courant | 7 |
| Autres actifs courants | 139 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 106 |
| Actifs détenus en vue de la vente | 12 |
| Actifs | 3 207 |
| Provisions non courantes | 86 |
| Passifs financiers non courants | 2 |
| Autres dettes non courantes | 1 |
| Passifs d'impôts différés | 614 |
| Provisions courantes | 7 |
| Passifs financiers courants | 620 |
| Fournisseurs | 443 |
| Autres dettes courantes | 327 |
| Passifs | 2 100 |
| Actifs et passifs identifiables à 100%, nets (A) | 1 107 |
| Juste valeur de la quote‐part antérieurement détenue de 50% (B) | 1 175 |
| Prix d'acquisition de 50% de Monoprix (C) | 1 176 |
| Goodwill (B+C‐A) | 1 244 |
L'évaluation à la juste valeur des actifs et passifs identifiables a conduit à la constatation d'un goodwill de 1 244 M€ soit une augmentation de 16 M€ par rapport à la valeur provisoire présentée dans les comptes consolidés clos le 31 décembre 2013. Cette variation résulte de la finalisation de l'allocation du prix d'acquisition qui a porté principalement sur les actifs immobiliers.
Ces modifications ont conduit à retraiter les comptes consolidés clos le 31 décembre 2013 (Note 1.3.6).
La prise de contrôle de Monoprix avait conduit à la constatation d'un produit de réévaluation de la quote‐part antérieurement détenue pour un montant de 141 M€ qui a été comptabilisé en « Autres produits opérationnels ».
Si cette prise de contrôle avait été réalisée dès le 1er janvier 2013, les contributions additionnelles au chiffre d'affaires et au résultat net part du Groupe auraient été respectivement de 504 M€ et 3 M€.
Casino a constaté la perte de contrôle de Mercialys à l'issue de l'Assemblée générale du 21 juin 2013.
A partir de cette date, le groupe Mercialys a été mis en équivalence dans les comptes consolidés du groupe Casino. L'incidence de la perte de contrôle avait généré un gain de 548 M€ présenté en « Autres produits opérationnels ». Ce gain incluait le produit de 459 M€ lié à la réévaluation à la juste valeur de la quote‐part conservée, déterminée sur la base du cours de Bourse à la date de perte de contrôle, et la plus‐value de 89 M€ de la cession des 9,9% de fin 2012 reconnue lors du premier semestre 2013.
Au cours de l'exercice 2013, Franprix – Leader Price avait pris le contrôle principalement de trois sous‐groupes (Distri Sud‐Ouest, RLPG Développement et Cafige) dans lesquels il possédait une participation minoritaire. Ces opérations avaient généré la reconnaissance d'un goodwill de 284 M€.
Le 27 mai 2013, le Groupe avait obtenu de l'Autorité de la concurrence l'autorisation de procéder à l'acquisition de 38 magasins de proximité situés dans le Sud‐Est de la France auprès du Groupe Norma. L'opération avait dégagé un goodwill de 33 M€.
Par ailleurs, Franprix – Leader Price avait racheté des participations minoritaires, liées principalement aux master‐franchisés Distri Sud‐Ouest, Cogefisd et Figeac, pour 84 M€ entraînant un impact négatif de 6M€ sur les capitaux propres part du Groupe.
Si ces opérations avaient été réalisées dès le 1er janvier 2013, les contributions additionnelles au chiffre d'affaires et au résultat net part du Groupe auraient été respectivement de 134 M€ et ‐ 4 M€.
Le 6 septembre 2013, un accord transactionnel entre le groupe Casino et Monsieur Diniz avait été conclu. Cet accord prévoyait notamment l'annulation de l'engagement d'achat (7,3%) donné par Casino. En contrepartie, le Groupe avait remis 19 375 000 actions de préférence GPA en échange des 19 375 000 actions Wilkes détenues par Monsieur Abilio Diniz. L'opération avait été comptabilisée comme une transaction entre actionnaires en capitaux propres impactant les capitaux propres part du Groupe pour ‐ 51 M€, la part des intérêts ne donnant pas le contrôle pour + 435 M€ et l'annulation de la dette financière liée à l'option de vente pour 399 M€.
Au niveau du sous‐groupe GPA, Via Varejo avait exercé son option d'achat le 1er novembre 2013 portant sur 75% de la société Bartira (spécialisée dans l'ameublement) et avait pris le contrôle de l'entité pour 70 M€. Cette opération avait généré une plus‐value au titre de la quote‐part antérieurement détenue (25%) de 35 M€.
PROJET DE
DU CA
A la date de prise de contrôle, le 1er novembre 2013, la juste valeur attribuée aux actifs et passifs identifiables de la société Bartira déterminée par un expert indépendant se résume ainsi :
| (en millions d'euros) | Juste valeur au 1er novembre 2013 |
|---|---|
| Immobilisations incorporelles | 27 |
| Immobilisations corporelles | 46 |
| Actifs d'impôts différés | 1 |
| Stocks | 17 |
| Autres actifs | 13 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | |
| Actifs | 104 |
| Provisions | 39 |
| Passifs financiers | 6 |
| Autres passifs | 26 |
| Passifs | 72 |
| Actifs et passifs identifiables à 100%, nets (A) | 32 |
| Juste valeur de la quote‐part antérieurement détenue de 25% (B) | 58 |
| Prix d'acquisition de 75% de Bartira (C) | 70 |
| Juste valeur de l'option d'achat détenu (D) | 103 |
| Goodwill (B+C+D‐A) | 199 |
L'évaluation à la juste valeur des actifs et passifs identifiables a conduit à la constatation d'un goodwill de 199 M€ alloué au regroupement d'UGT GPA non‐alimentaire (Via Varejo) qui est principalement attribuable aux perspectives de croissance des activités.
Le chiffre d'affaires de Bartira étant réalisé à 100% avec Via Varejo, l'intégration à 100% n'avait pas eu d'incidence sur le chiffre d'affaires et les incidences sur le reste du compte de résultat étaient peu significatives.
3.2.6. Cession partielle sans perte de contrôle de Via Varejo
Le 27 décembre 2013, Via Varejo avait finalisé un placement public de 123,7 millions d'Units (chaque Unit étant composé d'une action ordinaire et deux actions préférentielles) sur le marché brésilien des actions de préférence détenues par GPA et par la famille Klein.
Cette transaction avait conduit à une dilution de 9,06% de GPA dans sa filiale Via Varejo, GPA gardant la majorité des actions ordinaires à droit de vote. L'impact de cette cession sur le marché était de ‐ 2 M€ sur les capitaux part du Groupe et de + 212 M€ sur les intérêts ne donnant pas le contrôle. Les frais associés nets d'impôt, d'un montant de 28 M€, avaient été reconnus en capitaux propres part du Groupe et en intérêts ne donnant pas le contrôle pour respectivement 2 M€ et 26 M€.
3.3. Participations dans les entreprises associées et les coentreprises
Le tableau ci‐dessous présente les comptes résumés à 100% des trois principales entreprises associées comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence. Ces informations sont établies en conformité avec les normes IFRS, telles que publiées par les entreprises associées, et retraitées le cas échéant des ajustements effectués par le Groupe tels que des ajustements de réévaluation de juste valeur à la date de prise ou perte de contrôle et des ajustements d'homogénéisation de principes comptables avec ceux du Groupe :
| 2014 | 2013 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Mercialys (1) | Banque du Groupe Casino (1) |
FIC (2) | Mercialys (1) | Banque du Groupe Casino (1) |
FIC (2) | |
| Pays | France | France | Brésil | France | France | Brésil | |
| Activité | Foncière | Bancaire | Bancaire | Foncière | Bancaire | Bancaire | |
| % d'intérêts et de droits de vote (3) | 40% | 50% | 50% | 40% | 50% | 50% | |
| Chiffre d'affaires | 155 | 105 | 329 | 152 | 95 | 312 | |
| Résultat net des activités poursuivies | 85 | (5) | 70 | 145 | 2 | 31 | |
| Autres éléments du résultat global | ‐ | ‐ | ‐ | 2 | ‐ | ‐ | |
| Résultat global total | 85 | (5) | 70 | 147 | 2 | 31 | |
| Actifs non courants | 2 415 | 27 | 11 | 2 112 | 33 | 10 | |
| Actifs courants | 198 | 739 | 1 184 | 89 | 645 | 1 081 | |
| dont actifs liés à l'activité de crédit | ‐ | 642 | ‐ | ‐ | 579 | ‐ | |
| Passifs non courants | (1 040) | (2) | (5) | (769) | (1) | (7) | |
| Passifs courants | (182) | (670) | (920) | (61) | (577) | (867) | |
| dont passifs liés à l'activité de crédit | ‐ | (655) | ‐ | ‐ | (560) | ‐ | |
| Actif net | 1 391 | 94 | 271 | 1 371 | 100 | 216 | |
| Quote‐part d'actif net | 560 | 47 | 135 | 552 | 50 | 109 | |
| Goodwill | 20 | 33 | ‐ | 20 | 33 | ‐ | |
| Elimination quote‐part de marge interne | (122) | ‐ | ‐ | (11) | ‐ | ‐ | |
| Autres ajustements (4) | ‐ | ‐ | (19) | ‐ | ‐ | (19) | |
| Valeur des titres mis en équivalence | 457 | 80 | 116 | 561 | 83 | 89 | |
| Dividendes reçus de l'entreprise associée | 44 | ‐ | 4 | 48 | ‐ | 5 |
(1) Mercialys et Banque du Groupe Casino sont consolidées selon la méthode de la mise en équivalence, le Groupe n'exerçant qu'une influence notable sur l'orientation des politiques opérationnelles et financières de ces deux sociétés.
(2) Les entreprises associées du groupe GPA sont principalement composées des sociétés FIC et BINV. Ces sociétés financent les achats des clients de GPA et résultent d'un partenariat entre Banco Itaú Unibanco S.A ("Itaú Unibanco"), GPA, et Via Varejo. Ces sociétés sont consolidées selon la méthode de la mise en équivalence, GPA estimant n'exercer qu'une influence notable sur l'orientation des politiques opérationnelles et financières.
(3) Le pourcentage d'intérêt mentionné correspond à celui détenu au niveau de Casino à l'exception de la société mise en équivalence FIC qui correspond à celui au niveau du sous‐groupe GPA.
(4) Il convient de déduire un montant de réserve spécifiquement allouée au partenaire Itaú Unibanco pour déterminer la valeur comptable des titres mis en équivalence de la société FIC.
Le sous‐groupe Grupo Disco de Uruguay constitue la coentreprise la plus significative dans les comptes consolidés du Groupe.
| 2014 | 2013 | |
|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Grupo Disco (1) | Grupo Disco (1) |
| Pays | Uruguay | Uruguay |
| Activité | Distribution | Distribution |
| % des titres de participation (2) | 62,49% | 62,49% |
| % des droits de vote | 62,49% | 62,49% |
| Chiffre d'affaires | 402 | 385 |
| Résultat net des activités poursuivies | 21 | 27 |
| Autres éléments du résultat global | 1 | (3) |
| Résultat global total | 22 | 24 |
| Les éléments de résultat présentés ci‐dessus incluent les éléments suivants : | ||
| Dotations aux amortissements | (7) | (6) |
| Produits d'intérêts | ‐ | 1 |
| Charges d'intérêts | ‐ | ‐ |
| Charge ou produit d'impôt sur le résultat | (11) | (8) |
| Actifs non courants | 131 | 130 |
| Actifs courants | 209 | 119 |
| dont trésorerie et équivalents de trésorerie | 49 | 36 |
| Passifs non courants | (6) | (6) |
| dont passifs financiers (hors fournisseurs, autres créditeurs et provisions) | ‐ | ‐ |
| Passifs courants | (186) | (105) |
| dont passifs financiers (hors fournisseurs, autres créditeurs et provisions) | (1) | (2) |
| Actif net | 148 | 138 |
| Quote‐part de l'actif net | 92 | 86 |
| Goodwill | 36 | 36 |
| Valeur des titres mis en équivalence | 129 | 122 |
| Dividendes reçus de la coentreprise | 7 | 7 |
| (1) Le sous‐groupe Grupo Disco de Uruguay est consolidé selon la méthode de la mise en équivalence. Il est détenu à hauteur de 62,49% par Exito, les accords conclus entre les partenaires et le groupe Casino prévoyant l'exercice du contrôle conjoint sur son activité. Ce sous‐groupe fait l'objet d'une option de vente (note 3.4). |
(2) Le pourcentage d'intérêt mentionné correspond à celui au niveau du sous‐groupe Exito.
RAPPORTS DU CA
Le tableau ci‐dessous présente les informations agrégées des entreprises associées et coentreprises individuellement non significatives, pour la quote‐part détenue par le Groupe.
Au 31 décembre 2014, la valeur nette comptable des intérêts détenus dans les entreprises associées et coentreprises s'élève respectivement à 37 M€ et 91 M€.
| Exercice 2014 | Exercice 2013 retraité | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Entreprises associées |
Coentreprises | Entreprises associées |
Coentreprises | |
| Résultat net des activités poursuivies | 11 | (10) | (2) | ||
| Autres éléments du résultat global | (2) | ||||
| Résultat global total | 11 | (10) | (4) |
3.3.4. Variation des participations dans les entreprises associées et coentreprises
| (en millions d'euros) Sociétés |
Au 1er janvier retraité (1) |
Pertes de valeur |
Quote‐part de résultat net de l'exercice |
Dividendes versés |
Variations périmètre et change |
Au 31 décembre retraité |
|---|---|---|---|---|---|---|
| VARIATIONS EN 2013 | ||||||
| Entreprises associées | ||||||
| Entreprises associées du groupe GPA (FIC & BINV) |
102 | 16 | (5) | (18) | 95 | |
| Banque du Groupe Casino | 82 | 1 | 83 | |||
| Mercialys (2) | 1 | 12 | (48) | 596 | 561 | |
| Autres | 76 | (9) | (10) | 1 | (30) | 28 |
| Coentreprises | ||||||
| Disco | 130 | 17 | (7) | (18) | 122 | |
| Monoprix (note 3.2.1) | 1 025 | 5 | (1 030) | |||
| Autres | 85 | (2) | 2 | 85 | ||
| Total | 1 501 | (9) | 39 | (59) | (498) | 974 |
| VARIATIONS EN 2014 | ||||||
| Entreprises associées | ||||||
| Entreprises associées du groupe GPA (FIC & BINV) |
95 | 36 | (8) | 123 | ||
| Banque du Groupe Casino | 83 | (3) | 80 | |||
| Mercialys (2) (3) | 561 | 34 | (44) | (94) | 457 | |
| Autres | 28 | (1) | 11 | (7) | 6 | 37 |
| Coentreprises | ||||||
| Disco | 122 | 14 | (7) | 129 | ||
| Autres | 85 | (2) | 8 | 91 | ||
| Total | 974 | (1) | 92 | (68) | (80) | 917 |
(1) Les comptes antérieurement publiés ont été retraités consécutivement à l'application rétrospective de la norme IFRS 11 et de l'interprétation IFRIC 21 (note 1.3.6).
(2) Depuis le 21 juin 2013, date de perte de contrôle, Mercialys est consolidée à hauteur de 40,27 % selon la méthode de mise en équivalence dans les comptes consolidés de Casino (note 3.2.2). Par ailleurs, les sociétés Rallye et Foncière Euris ont contracté auprès d'établissements financiers des instruments dérivés (TRS) portant sur 1,37% et 4,13% du capital de Mercialys au 31 décembre 2014, contre respectivement 1,37% et 1,63% du capital au 31 décembre 2013 (note 11.4.2 Autres produits et charges financiers).
(3) La variation négative de 94 M€ résulte de la neutralisation de la plus‐value dégagée lors des cessions d'actifs immobiliers de Casino à Mercialys à hauteur de la quote‐part détenue dans cette entité (note 3.3.7).
PROJET DE
DU CA
3.3.5. Pertes de valeur relatives à la valorisation des entreprises associées et des coentreprises
A l'exception de Mercialys, les entreprises associées et les coentreprises n'étant pas cotées, il n'existe pas de valeur boursière pour déterminer la juste valeur de ces investissements.
Concernant Mercialys, la juste valeur de cette participation à la clôture s'élève à 682 M€, déterminée sur la base du cours de bourse du 31 décembre 2014 ; celle‐ci ne fait pas ressortir de perte de valeur. L'actif net réévalué (ANR) EPRA de Mercialys ressort au 31 décembre 2014 à 1 731 M€ à 100%.
Les tests de perte de valeur ont conduit à reconnaître une perte de valeur de 10 M€ portant sur le secteur Franprix – Leader Price.
3.3.6. Quote-part des passifs éventuels dans les entreprises associées et les coentreprises
Aux 31 décembre 2014 et 2013, il n'existe pas de passifs éventuels significatifs dans les entreprises associées et les coentreprises.
3.3.7. Transactions avec les parties liées (entreprises associées et coentreprises)
Les transactions avec les parties liées résumées ci‐dessous concernent essentiellement les opérations courantes avec les sociétés sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable (entreprises associées) ou un contrôle conjoint (coentreprises) et consolidées selon la méthode de la mise en équivalence. Ces transactions se font sur une base de prix de marché.
| 2014 | 2013 retraité (1) | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Entreprises associées | Coentreprises | Entreprises associées | Coentreprises | ||||
| Transaction | Solde | Transaction | Solde | Transaction | Solde | Transaction | Solde | |
| Prêts | ||||||||
| Créances | 11 | 44 | (7) | 18 | (46) | 33 | 22 | 25 |
| Dettes | 41 | 56 | 2 | 9 | 15 | 15 | (6) | 7 |
| Charges | 66 | 68 | 65 | 62 | ||||
| Produits | 506 | 40 | 64 | 68 | ||||
| (1) Les transactions 2013 n'intègrent pas les flux liés à Monoprix. |
Dans le cadre de ses relations avec Mercialys, Casino a conclu différents accords ; principalement, Casino est locataire dans certains centres commerciaux et effectue la gestion locative de la quasi‐totalité des sites de Mercialys.
Par ailleurs, Casino et Mercialys ont signé une convention de Partenariat portant sur le développement de projets immobiliers. Au titre de cette convention, Casino a cédé 8 actifs immobiliers. Dans l'esprit de la convention, Casino a cédé 5 autres actifs immobiliers (dont le centre commercial de Toulouse Fenouillet). Il a également signé des contrats de promotion immobilière pour ces 13 actifs. Le montant total de ces opérations s'élève à 440 M€. Enfin, le Groupe a acquis 52 actifs immobiliers auprès de Mercialys pour un montant de 256 M€.
3.3.8. Engagements à l'égard des coentreprises
Aux 31 décembre 2014 et 2013, il n'existe pas d'engagements à l'égard des coentreprises.
Engagements hors bilan
| (en millions d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Promesses d'achats d'actions * (1) | ||
| ‐ Franprix‐Leader Price | 72 | 68 |
| ‐ Disco (Uruguay) | 90 | 87 |
| Total des engagements donnés | 162 | 155 |
* Engagements réciproques
(1) La valorisation contractuelle des promesses d'achat ou de vente d'actions peut être basée sur des multiples de critères de rentabilité des sociétés. Dans ce cas, leur évaluation est calculée au mieux des informations disponibles, d'après les derniers résultats connus si l'option est exerçable à tout moment, d'après les résultats des années à venir si l'option est exerçable à compter d'une certaine date. Dans de nombreux cas, le Groupe a accordé des promesses d'achat (put), mais est également bénéficiaire de promesses de vente (call). La valorisation indiquée est celle des promesses d'achat accordées.
Options portant sur les actions de masters‐franchisés non contrôlés par Casino. Ces promesses d'achat courent jusqu'en 2032 et leur prix est fonction des résultats opérationnels des entités concernées.
Postérieurement à la clôture, deux masters franchisés ont notifié l'exercice de leurs options qui conduiront à diminuer les engagements donnés de 58 M€.
Les actionnaires familiaux bénéficient d'une promesse d'achat consentie par Casino sur 29,8% du capital de la société Disco. Cette option peut être exercée jusqu'au 21 juin 2021. Son prix est fonction des résultats opérationnels consolidés de cette société, avec un prix minimum de 41 M\$ majoré d'un intérêt au taux de 5% par an.
plus amorties.
Les actifs détenus en vue de la vente et passifs associés s'élèvent respectivement à 275 M€ et 138 M€ au 31 décembre 2014.
Ils sont composés principalement de centres commerciaux (239 M€ à l'actif et 138 M€ au passif).
Au niveau du groupe Casino, les actifs détenus en vue de la vente s'élèvent à 36 M€ au 31 décembre 2014 (contre 96 M€ au 31 décembre 2013) et sont composés principalement des actifs de Franprix – Leader Price (9 M€) et de Monoprix (10 M€).
La variation constatée entre le 31 décembre 2014 et le 31 décembre 2013 dans les comptes de Casino résulte essentiellement du processus de cession de magasins, réalisé en conformité avec l'avis de l'Autorité de la concurrence, émis dans le cadre de la prise de contrôle de Monoprix.
PROJET DE
RÉSOLUTIONS
4.1. Variation du Besoin de Fonds de Roulement (BFR) liée à l'activité
| Exercice | |||
|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2013 retraité | ||
| Stocks | (550) | (214) | |
| Fournisseurs | 1 308 | 843 | |
| Créances clients et comptes rattachés | (13) | 66 | |
| Créances liées aux activités de crédit | 4 | (47) | |
| Financement des activités de crédit | 3 | 83 | |
| Autres | (274) | (189) | |
| Variation du BFR liée à l'activité | 478 | 542 |
4.2. Incidence sur la trésorerie des variations de périmètre avec changement de contrôle
| Exercice | |||
|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2013 retraité | ||
| Montant payé pour les prises de contrôle | (141) | (1 907) | |
| Disponibilités / (découverts bancaires) liés aux prises de contrôle | 1 | 8 | |
| Montant reçu pour les pertes de contrôle | 28 | ||
| (Disponibilités) / découverts bancaires liés aux pertes de contrôle | (9) | ||
| Incidence du processus de perte de contrôle de Mercialys | (207) | ||
| Incidence des variations de périmètre avec changement de contrôle | (112) | (2 115) |
En 2014, l'incidence de ces opérations sur la trésorerie du Groupe comprend principalement :
• la prise de contrôle de Super Inter pour ‐ 49 M€ (note 3.1.4) ;
• les prises de contrôles réalisées par le sous‐groupe Franprix – Leader Price de 46 magasins Le Mutant à hauteur de ‐ 32 M€ (note 3.1.2) et de diverses autres sociétés à hauteur de ‐27 M€ (dont les principales sont décrites en note 3.1.2),
En 2013, l'incidence de ces opérations sur la trésorerie du Groupe comprenait principalement :
• la prise de contrôle de Monoprix pour ‐ 1 688 M€ ;
• les prises de contrôles réalisées par le sous‐groupe Franprix – Leader Price pour ‐ 130 M€.
4.3. Incidence sur la trésorerie des opérations avec les intérêts ne donnant pas le contrôle sans changement de contrôle
| (en millions d'euros) | Exercice | |||
|---|---|---|---|---|
| 2013 retraité | ||||
| Exercice de l'option d'achat GPA (note 3.1.1) | (330) | |||
| Augmentation de capital de Cnova liée à l'introduction en Bourse (note 2) | 117 | |||
| Cession partielle sans perte de contrôle de Via Varejo | 259 | |||
| Opérations de rachat d'intérêts ne donnant pasle contrôle dans desfiliales de Franprix – Leader Price | (10) | (84) | ||
| Paiement de la dette Sendas | (22) | (22) | ||
| Variation de détention de titres Casino par Rallye | 41 | |||
| Autres | (21) | 16 | ||
| Incidence sur la trésorerie des opérations avec les intérêts ne donnant pas le contrôle | (266) | 210 |
Règles et méthodes comptables
L'information sectorielle reflète la vue du management et est établie sur la base du reporting interne utilisé pour évaluer la performance des secteurs opérationnels, conformément à IFRS 8.
Compte tenu des changements intervenus au niveau du Groupe, avec notamment dans le groupe Casino la création d'un pôle e‐commerce au sein de la nouvelle entité « Cnova », la présentation du reporting interne a été revue.
L'information sectorielle comporte désormais 2 secteurs opérationnels correspondant au :
Les secteurs regroupés de Latam Retail et d'Asie présentent une nature des produits vendus, des actifs et moyens humains nécessaires à l'exploitation, une typologie de clientèle, des modes de distribution (direct, internet, offre marketing) et une performance financière long‐terme similaires.
• pôle « Holdings et autres activités » qui regroupe les activités des sociétés holdings, de vente d'articles de sport, et les investissements à caractères financiers et immobiliers. Ces activités prises individuellement ne sont pas significatives au regard du Groupe.
La Direction évalue la performance des secteurs sur la base du « Chiffre d'affaires » ainsi que sur la base du « Résultat opérationnel courant » (ROC). Les actifs et passifs ne faisant pas l'objet d'une information spécifique auprès de la Direction, aucune information n'est présentée par secteurs opérationnels en annexe dans le cadre d'IFRS 8.
Les données financières par secteur opérationnel sont établies selon les mêmes règles que celles utilisées pour les états financiers consolidés.

(1) Concerne essentiellement Mercialys jusqu'au 21 juin 2013.
| (en millions d'euros) | Grande Distribution | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| France Retail | Latam Retail | Latam Electronics |
Asie | E‐commerce | Autres (2) | Holdings et autres activités |
Total | |
| Exercice 2014 | 396 | 895 | 677 | 255 | 7 | 1 | 1 | 2 232 |
| Exercice 2013 retraité | 544 | 872 | 546 | 264 | 31 | 69 | (5) | 2 321 |
(1) Conformément à IFRS 8 « Secteurs Opérationnels », l'information par secteur opérationnel est établie sur la base du reporting interne et inclut notamment l'affectation des frais de holding du sous groupe Casino à l'ensemble de ses Business Units.
(2) Concerne essentiellement Mercialys jusqu'au 21 juin 2013.
| Grande Distribution | Holdings et autres activités | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | France | Amérique Latine |
Asie | Autres secteurs internationaux |
France | Autres secteurs internationaux |
Total |
| Au 31 décembre 2014 | |||||||
| Chiffre d'affaires externe | 20 431 | 24 539 | 3 523 | 610 | 65 | 49 168 | |
| Actifs non courants (1) | 13 255 | 12 231 | 2 264 | 55 | 138 | 36 | 27 979 |
| Au 31 décembre 2013 retraité | |||||||
| Chiffre d'affaires externe | 19 779 | 24 530 | 3 561 | 597 | 59 | 48 526 | |
| Actifs non courants (1) | 13 096 | 11 873 | 1 983 | 50 | 100 | 228 | 27 330 |
| (1) Les actifs non courants comprennent les goodwill, les immobilisations incorporelles et corporelles, les immeubles de placement, les participations dans les entreprises associées et les coentreprises ainsi que les charges constatées d'avance long terme. |
GOUVERNEMENT
RAPPORTS DU CA
| Règles et méthodes comptables |
Les produits des activités ordinaires sont composés de deux parties : le « Chiffre d'affaires, hors taxes » et les « Autres revenus ». |
|---|---|
| Le « Chiffre d'affaires, hors taxes » intègre les ventes réalisées dans les magasins et sur les sites Internet, les cafétérias et les entrepôts, les revenus des activités financières, les revenus locatifs, les produits d'exploitation bancaire de l'activité de crédit et diverses prestations réalisées par les établissements. |
|
| Les « Autres revenus » comprennent le prix de cession des immeubles de placement, les plus‐values réalisées sur le portefeuille d'investissements financiers, les produits liés à l'activité de promotion immobilière, et divers produits réalisés de manière accessoire ou dans le cadre d'activités annexes, en particulier les commissions perçues dans le cadre de la vente de voyages, les redevances liées à l'activité de franchise et des revenus de sous‐location. |
|
| Les produits des activités ordinaires sont évalués à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir, nette des remises commerciales ou rabais et des taxes relatives aux ventes. Ils sont reconnus comme suit : |
|
| • les ventes de biens sont comptabilisées dès lors que les risques et avantages inhérents à la propriété des biens ont été transférés au client, généralement lorsque le transfert de propriété est intervenu, que le montant du revenu peut être mesuré de façon fiable et que le recouvrement est raisonnablement assuré ; • les prestations de services, telles que les ventes d'extensions de garanties, les services attachés directement à la vente de biens ou les prestations réalisées envers des fournisseurs sont comptabilisées sur la période où les services sont rendus. Lorsqu'une prestation de services est assortie d'engagements divers, y compris d'engagements de volumes, le Groupe analyse les éléments de droit et de faits pour déterminer le cadencement de comptabilisation de la prestation. Il en résulte que, suivant la nature de la prestation de services, la comptabilisation du produit peut être immédiate, les prestations étant considérées comme réalisées, ou étalées sur la période de réalisation de la prestation ou d'atteinte de l'engagement donné. |
|
| En cas de paiement différé au‐delà des conditions habituelles de crédit non supporté par un organisme de financement, le produit de la vente est égal au prix actualisé, la différence, si elle est significative, entre ce prix actualisé et le paiement comptant étant constatée en produits financiers répartis sur la durée du différé. |
|
| Les avantages accordés aux clients dans le cadre des programmes de fidélisation constituent des éléments séparés de la vente initiale. Les produits liés à ces droits octroyés sont différés jusqu'à la date d'utilisation des avantages par les clients. |
| (en millions d'euros) | Exercice 2014 | Exercice 2013 retraité |
|---|---|---|
| Chiffre d'affaires, hors taxes | 49 168 | 48 526 |
| Autres revenus | 590 | 361 |
| Produits des activités ordinaires | 49 758 | 48 887 |
comptables
La marge commerciale correspond à la différence entre le « Chiffre d'affaires, hors taxes » et le « Coût d'achat complet des marchandises vendues ». Règles et méthodes
Le coût d'achat complet des marchandises vendues intègre les achats nets des ristournes et des coopérations commerciales, les variations de stocks rattachés aux activités de distribution et les coûts logistiques.
Les coopérations commerciales sont évaluées sur la base de contrats signés avec les fournisseurs et donnent lieu en cours d'année à la facturation d'acomptes. À la clôture de l'exercice, une évaluation des prestations commerciales réalisées avec les fournisseurs est effectuée. La comparaison entre cette évaluation et les acomptes facturés donne lieu à l'établissement de factures à établir ou d'avoirs à émettre.
Les variations de stocks s'entendent des variations positives et négatives après prise en compte des provisions pour dépréciation.
Les coûts logistiques sont les coûts de l'activité logistique gérée ou sous‐traitée par le Groupe, frais de stockage, de manutention et de transport exposés après la première réception de la marchandise dans l'un des sites du Groupe, magasin ou entrepôt. Les coûts de transport facturés par les fournisseurs sur factures de marchandises (exemple : DDP Delivery Duty Paid) sont présentés en coût d'achat. Les coûts des transports sous‐traités sont reconnus en « Coûts logistiques ».
| RAPPORT |
|---|
| D'ENTREPRISE GOUVERNEMENT |
DE GESTION
DU CA
| (en millions d'euros) | Exercice 2014 | Exercice 2013 retraité |
|---|---|---|
| Achats et variations de stocks | (34 957) | (34 373) |
| Coûts logistiques | (1 832) | (1 654) |
| Coût d'achat complet des marchandises vendues | (36 789) | (36 027) |
Règles et méthodes comptables
Les coûts des ventes sont composés notamment des coûts supportés par les points de ventes ainsi que le coût de revient et la variation de stock liés à l'activité de promotion immobilière.
Les frais généraux et administratifs sont composés des coûts des fonctions supports, notamment les fonctions achats et approvisionnements, commerciales et marketing, informatique et finance.
Lorsqu'ils ne correspondent pas à la définition d'un actif, les frais avant ouverture et après fermeture sont comptabilisés en charges opérationnelles lors de leur survenance.
| (en millions d'euros) | Coûts logistiques (1) | Coût des ventes | Frais généraux et administratifs |
Total Exercice 2014 |
|---|---|---|---|---|
| Charges de personnel | (622) | (3 955) | (931) | (5 508) |
| Autres charges | (1 146) | (4 418) | (522) | (6 086) |
| Dotations aux amortissements | (64) | (729) | (182) | (975) |
| Total | (1 832) | (9 102) | (1 635) | (12 569) |
(1) Les coûts logistiques sont inclus dans le « Coût d'achat complet des marchandises vendues ».
| (en millions d'euros) | Coûts logistiques (1) | Coût des ventes | Frais généraux et administratifs |
Total Exercice 2013 retraité |
|---|---|---|---|---|
| Charges de personnel | (583) | (3 899) | (957) | (5 439) |
| Autres charges | (1 017) | (4 179) | (583) | (5 779) |
| Dotations aux amortissements | (54) | (699) | (222) | (975) |
| Total | (1 654) | (8 777) | (1 762) | (12 193) |
(1) Les coûts logistiques sont inclus dans le « Coût d'achat complet des marchandises vendues ».
La 3ème loi de finances rectificative pour 2012 en France a instauré un Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), correspondant à un crédit d'impôt (remboursable au bout de 3 ans) de 4% assis sur les rémunérations inférieures ou égales à 2,5 SMIC versées à compter du 1er janvier 2013. Le taux a été porté à 6% depuis le 1er janvier 2014. Le Groupe a reconnu en 2014 ce produit de CICE de 97 M€ (76 M€ en 2013) en réduction des charges de personnel et a cédé sa créance à hauteur de 87 M€ (58 M€ en 2013).
| (en millions d'euros) | Exercice 2014 | Exercice 2013 retraité |
|---|---|---|
| Dotations aux amortissements sur immobilisations | (937) | (929) |
| Dotations aux amortissements sur immobilisations en location financement | (26) | (35) |
| Loyers relatifs à l'utilisation de terrains (note 7.2) | (12) | (11) |
| Total des dotations aux amortissements | (975) | (975) |
Règles et méthodes comptables
Cette rubrique enregistre les effets de deux types d'éléments :
| (en millions d'euros) | Exercice 2014 | Exercice 2013 retraité |
|---|---|---|
| Total des autres Produits opérationnels | 254 | 1 022 |
| Total des autres Charges opérationnelles | (755) | (774) |
| (501) | 248 | |
| DETAIL PAR NATURE | ||
| Résultat de cessions d'actifs | (7) | 80 |
| Autres produits et charges opérationnels | (494) | 168 |
| Provisions et charges pour restructurations (1) | (198) | (148) |
| Pertes nettes de valeur des actifs (2) | (64) | (109) |
| Produits et charges pour litiges et risques (3) | (97) | (85) |
| Produits / (charges) nets liés à des opérations de périmètre (4) | (136) | 551 |
| Divers | 1 | (41) |
| Total autres produits et charges opérationnels nets | (501) | 248 |
(1) La charge de restructuration au titre de l'exercice 2014 concerne principalement les secteurs de France Retail pour 156 M€ (dont 51 M€, 41 M€ et 19 M€ relatifs respectivement à Distribution Casino France, Franprix – Leader Price et Monoprix). En 2013, elle portait principalement sur les secteurs Casino France, GPA, Franprix – Leader Price et Exito à hauteur respectivement de 49 M€, 41 M€, 22 M€ et 12 M€.
(2) Cf. détail ci‐dessous.
(3) Les provisions et charges pour litiges et risques concernent principalement les segments Latam Retail (dont essentiellement CBD) et Latam Electronics à hauteur respectivement de 76 M€ et 22 M€. Sur l'exercice 2013, les provisions et charges pour litiges concernant GPA s'élevaient à 36 M€.
(4) La charge nette de 136 M€ constatée sur l'exercice 2014 résulte essentiellement des frais liés à des opérations de périmètre (40 M€ dont principalement France Retail et Latam Retail), de frais liés à la garantie de passif accordée par CBD dans le cadre de la création de Via Varejo (28 M€), à certains frais rattachés à l'introduction en Bourse de Cnova (26 M€). Le produit de 551 M€ constaté au cours de l'exercice 2013 résultait essentiellement de la perte de contrôle de Mercialys (548 M€) et de la réévaluation de la quote‐part antérieurement détenue de Monoprix (141 M€) compensées partiellement par des frais pour un montant total de 112 M€ liés principalement aux opérations de périmètre de GPA (77 M€) et de Monoprix (24 M€).
| (en millions d'euros) | Notes | Exercice 2014 | Exercice 2013 retraité |
|---|---|---|---|
| Pertes de valeur des goodwill | 10.1.2 | (2) | |
| Reprises/(pertes) de valeur nettes desimmobilisationsincorporelles | 10.1.2 | (25) | (10) |
| Reprises/(pertes) de valeur nettes desimmobilisations corporelles | 10.2.2 | (21) | (46) |
| Reprises/(pertes) de valeur nettes des actifsfinanciers disponibles à la vente | (11) | (28) | |
| Reprises/(pertes) de valeur nettes des autres actifs(1) | (7) | (23) | |
| Total pertes nettes de valeur des actifs | (64) | (109) | |
| (1) La ligne « Pertes de valeur nettes de reprises sur autres actifs » comprenait en 2013 principalement les pertes de valeurs des entreprises associées du sous‐ groupe Franprix – Leader Price à hauteur de 30 M€. |
RAPPORT DU
COMPTES
CONSOLIDÉS
PRÉSIDENT
comptables
Les stocks sont évalués au plus faible de leur coût et de leur valeur nette probable de réalisation. La méthode de valorisation utilisée dans le Groupe est le FIFO – premier entré, premier sorti.
Les stocks comprennent tous les coûts d'achat, coûts de transformation et autres coûts encourus pour amener les stocks sur leur lieu de vente et dans l'état où ils se trouvent. Ainsi, les frais logistiques encourus pour amener les stocks à l'endroit et dans l'état où ils se trouvent ainsi que les avantages obtenus des fournisseurs comptabilisés en déduction du coût d'achat des marchandises vendues sont pris en compte pour la valorisation des stocks consolidés.
Le coût des stocks comprend le recyclage de montants initialement comptabilisés en capitaux propres, correspondant à des gains ou pertes sur couvertures d'achats futurs de marchandises.
La valeur nette probable de réalisation correspond au prix de vente estimé dans le cours normal de l'activité, diminué des coûts attendus pour l'achèvement ou la réalisation de la vente.
Dans le cadre de son activité de promotion immobilière, le groupe Casino enregistre en stock les actifs en cours de construction.
| 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité |
|||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Valeur brute | Dépréciations | Valeur nette | Valeur brute | Dépréciations | Valeur nette |
| Biens de consommation | 5 307 | (70) | 5 237 | 4 606 | (65) | 4 541 |
| Immobilier | 263 | (26) | 237 | 264 | (26) | 238 |
| Total | 5 570 | (96) | 5 474 | 4 870 | (91) | 4 779 |
Règles et méthodes
comptables
Les créances clients sont des actifs financiers courants (voir note 11).
Elles sont reconnues et comptabilisées pour le montant initial de la facture, déduction faite des dépréciations des montants non recouvrables. Les créances clients sont maintenues à l'actif du bilan tant que l'ensemble des risques et avantages qui leur sont associés ne sont pas transférés à un tiers.
| (en millions d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité |
|---|---|---|
| Créances clients et comptes rattachés | 939 | 934 |
| Dépréciations des créances clients et comptes rattachés | (96) | (94) |
| Créances de l'activité de crédit | 704 | 729 |
| Dépréciations des créances de l'activité de crédit | (72) | (66) |
| Total | 1 475 | 1 503 |
COMPTES
INDIVIDUELS
| (en millions d'euros) | 2014 | 2013 retraité |
|---|---|---|
| DÉPRÉCIATION DES CRÉANCES CLIENTS ET COMPTES RATTACHÉS | ||
| Au 1er janvier | (94) | (94) |
| Dotation | (29) | (52) |
| Reprise | 27 | 51 |
| Variation de périmètre | 3 | |
| Reclassement | (4) | |
| Différences de change | 2 | |
| Au 31 décembre | (96) | (94) |
| DÉPRÉCIATION DES CRÉANCES DE L'ACTIVITÉ DE CRÉDIT | ||
| Au 1er janvier | (66) | (66) |
| Dotation | (6) | (13) |
| Reprise | ||
| Variation de périmètre | ||
| Reclassement | ||
| Différences de change | 13 | |
| Au 31 décembre | (72) | (66) |
Les conditions de constitution des dépréciations sont détaillées en note 11.6.4 « Risques de contrepartie ».
| (en millions d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité | |
|---|---|---|---|
| Autres créances (1) | 1 378 | 1 137 | |
| Créances fiscales et sociales brésiliennes (note 6.9) | 200 | 252 | |
| Comptes courants des sociétés non consolidées | 69 | 150 | |
| Dépréciations des autres créances et comptes courants | (74) | (81) | |
| Dérivés actifs hors couverture et couverture de flux de trésorerie (note 11.6.1) | 28 | 1 | |
| Charges constatées d'avance (2) | 183 | 141 | |
| Total | 1 784 | 1 600 | |
| (1) Les autres créances comprennent essentiellement des créances fiscales et sociales ainsi que des produits à recevoir des fournisseurs. (2) Les charges constatées d'avance sont, pour l'essentiel, constituées d'achats, de loyers, de charges locatives et de primes d'assurances. |
| (en millions d'euros) | 2014 | 2013 retraité |
|---|---|---|
| Au 1er janvier | (81) | (81) |
| Dotations | (13) | (16) |
| Reprises | 20 | 15 |
| Variation de périmètre | (2) | |
| Reclassement et autres mouvements | ||
| Différences de change | 3 | |
| Au 31 décembre | (74) | (81) |
Décomposition
| (en millions d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité |
|---|---|---|
| Titres immobilisés de l'activité portefeuille | 117 | 159 |
| Autres actifs financiers disponibles à la vente | 89 | 111 |
| Actifs financiers disponibles à la vente (AFS) | 206 | 270 |
| Dérivés actifs de couverture de juste valeur non courants (note 11.6.1) | 452 | 102 |
| Prêts | 88 | 79 |
| Dérivés actifs non courants | 4 | 1 |
| Créances rattachées aux participations | 99 | 102 |
| Dépôts judiciaires (GPA) | 262 | 250 |
| Autres créances non courantes | 342 | 260 |
| Autres actifs financiers | 795 | 692 |
| Créances fiscales et sociales brésiliennes (voir ci‐après) | 665 | 439 |
| Charges constatées d'avance long terme | 295 | 272 |
| Autres actifs non courants | 2 413 | 1 775 |
GPA possède des créances fiscales pour un montant total de 865 M€, principalement liées à l'ICMS (TVA) pour 705 M€, PIS/COFINS (TVA) et INSS (cotisations patronales liées au régime de protection sociale). La recouvrabilité de la principale créance fiscale (ICMS) est estimée par la filiale comme suit :
| (en millions d'euros) | 2014 |
|---|---|
| A moins d'un an | 184 |
| Entre un et cinq ans | 506 |
| Au‐delà de cinq ans | 16 |
| Total | 705 |
GPA reconnaît les crédits de taxes qui lui sont dues, notamment ICMS, à chaque fois qu'elle a pu valider et réunir la documentation justifiant ses droits ainsi que l'estimation de l'utilisation de ces droits dans un horizon de temps raisonnable. Ces crédits sont reconnus comme une réduction du coût des achats de marchandises vendues. En 2014, Via Varejo, parmi d'autres crédits, a reconnu un crédit précédemment inutilisé d'un montant de 302 millions de réais (97 M€). Les éléments notamment légaux, qui ont permis sa comptabilisation et son utilisation, ont été obtenus au cours de l'exercice.
RAPPORTS DU CA
Règles et méthodes comptables
Au 31 décembre 2014, la Direction estime, au mieux de sa connaissance, qu'il n'existe pas d'engagements susceptibles d'avoir un effet significatif sur la situation financière actuelle ou future du Groupe, autres que ceux mentionnés dans cette note.
L'exhaustivité de cet inventaire est contrôlée par les directions financière, juridique et fiscale qui sont par ailleurs associées à l'élaboration des contrats qui engagent le Groupe.
Les engagements liés à l'activité courante concernent principalement les activités opérationnelles du Groupe ainsi que des lignes de crédit confirmées non utilisées qui constituent un engagement lié au financement.
Les montants des engagements indiqués dans le tableau ci‐dessous représentent les montants maximum potentiels (non actualisés) que le Groupe serait amené à payer/percevoir au titre des garanties données/reçues. Ces montants ne sont pas diminués des sommes que le Groupe pourrait éventuellement recouvrer dans le cadre d'actions de recours ou du fait de contre‐garanties reçues.
| (en millions d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité |
|---|---|---|
| Actifs donnés en garantie (1) | 271 | 263 |
| Cautions et garanties bancaires données (2) | 2 591 | 1 785 |
| Engagement de commandes et d'achats fermes* (3) | 48 | 70 |
| Garanties données dans le cadre de la cession d'actifs non courants | 235 | 238 |
| Autres engagements donnés (4) | 90 | 97 |
| Échéances : | ||
| < à 1 an | 197 | 204 |
| De 1 à 5 ans | 2 967 | 2 181 |
| > à 5 ans | 71 | 68 |
| Total des engagements donnés | 3 235 | 2 453 |
| Cautions et garanties bancaires reçues | 88 | 92 |
| Actifs financiers assortis de garanties | 70 | 79 |
| Lignes de crédit confirmées non utilisées | 6 363 | 5 354 |
| Autres engagements reçus | 31 | 25 |
| Échéances : | ||
| < à 1 an | 543 | 545 |
| De 1 à 5 ans | 5 037 | 4 293 |
| > à 5 ans | 972 | 712 |
* Engagements réciproques
(1) Correspond à des actifs immobilisés qui ont été nantis ou hypothéqués ainsi que des actifs circulants grevés de sûretés réelles.
(2) En 2014, concerne GPA à hauteur de 2 437 M€ qui a octroyé des cautions et garanties bancaires dans le cadre de litiges de nature essentiellement fiscale (1 646 M€ en 2013).
(3) Correspond à des engagements d'achat de biens et services conclus par le Groupe ; ces engagements fermes d'achat sont minorés des acomptes éventuellement versés.
(4) Dont 13 M€ d'engagements réciproques.
Les engagements hors bilan liés au périmètre se trouvent en note 3.4.
PROJET DE
RÉSOLUTIONS
CA
| Règles et méthodes comptables |
Les contrats de location‐financement, qui transfèrent au Groupe la quasi‐totalité des risques et avantages inhérents à la propriété de l'actif loué, sont comptabilisés au bilan au début de la période de location à la juste valeur du bien loué, ou, si celle‐ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location. |
|---|---|
| Les immobilisations dont le Groupe a la disposition par des contrats de location‐financement, sont comptabilisées au bilan et au compte de résultat comme si elles avaient été acquises par emprunt. Elles sont comptabilisées en immobilisations (en fonction de leur nature), en contrepartie d'un emprunt inscrit en passif financier. |
|
| Les biens pris en contrat de location‐financement sont amortis sur leur durée d'utilité attendue de manière similaire aux immobilisations de même nature, ou sur la durée du contrat si celle‐ci est inférieure et si le Groupe n'a pas une certitude raisonnable de devenir propriétaire de l'actif au terme du contrat de location. |
|
| Les paiements futurs au titre des contrats de location‐financement sont actualisés et portés au bilan du Groupe dans les passifs financiers. |
|
| Les paiements au titre des contrats de location simple sont comptabilisés comme une charge de la période au cours de laquelle ils sont encourus. |
|
| Dans certains pays, le Groupe paye des loyers par anticipation liés à l'utilisation de terrains. Ces loyers d'avance sont comptabilisés comme une charge constatée d'avance et sont étalés sur la durée des contrats. |
|
Le montant des loyers relatifs à des contrats de location simple s'élève à 1 295 M€ au 31 décembre 2014 (dont 1 217 M€ au titre d'actifs immobiliers) et à 1 242 M€ au 31 décembre 2013 (dont 1 164 M€ au titre d'actifs immobiliers).
Les montants des loyers futurs de locations simples et des loyers futurs minimaux à percevoir au titre des contrats de sous‐location non résiliables sont présentés en note 7.3.
Les charges constatées d'avance non courantes comprennent 229 M€ de loyers prépayés (214 M€ en 2013). Ils correspondent à un droit d'utilisation de terrains dans certains pays asiatiques, sur une durée moyenne de 29 ans, dont le coût est étalé sur la durée d'utilisation.
7.3. Engagements sur contrats de location simple (hors bilan)
Lorsque le Groupe n'est pas propriétaire des murs dans lesquels sont exploités ses établissements, il a conclu des contrats de location simple.
Les loyers futurs minimaux payables au titre des contrats de location simple sont les suivants :
| (en millions d'euros) | Paiements minimaux | |
|---|---|---|
| 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité | |
| à moins d'un an | 837 | 872 |
| entre un et 5 ans | 1 035 | 1 016 |
| à plus de 5 ans | 724 | 599 |
Le montant des loyers futurs minimaux à percevoir au titre des contrats de sous‐location non résiliables s'élève à 2 M€ à la clôture de l'exercice 2014 contre 6 M€ à la clôture de 2013.
Le Groupe a conclu des contrats de location simple sur certains matériels et équipements dès lors qu'il n'était pas dans l'intérêt du Groupe d'acheter ces actifs.
Les loyers futurs minimaux payables au titre des contrats de location simple sont les suivants :
| Paiements minimaux | ||
|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité |
| à moins d'un an | 34 | 40 |
| entre un et 5 ans | 45 | 59 |
| à plus de 5 ans |
Par ailleurs, le Groupe est également bailleur de location simple à travers son activité immobilière. Les montants des loyers futurs minimaux à recevoir au titre des contrats de location simple non résiliables sont les suivants :
| (en millions d'euros) | Paiements minimaux | |
|---|---|---|
| 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité | |
| à moins d'un an | 117 | 92 |
| entre un et 5 ans | 106 | 74 |
| à plus de 5 ans | 86 | 25 |
Le montant des loyers conditionnels perçus par le Groupe, compris dans le compte de résultat au titre de l'exercice 2014, s'élève à 13 M€, contre 10 M€ en 2013.
Le montant des loyers conditionnels relatifs à des contrats de location‐financement compris dans le compte de résultat au titre de l'exercice 2014 s'élève à 1 M€ (1 M€ en 2013).
Les montants des loyers futurs de locations‐financement et des loyers futurs minimaux à percevoir au titre des contrats de sous‐ location non résiliables sont présentés en note 7.6.
Le Groupe a des contrats de location‐financement portant sur des ensembles immobiliers ou des immeubles de placement qui se décomposent de la façon suivante :
| 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Amortissements Brut et pertes de Net valeur |
Brut | Amortissements et pertes de valeur |
Net | |||
| Terrains | 31 | (2) | 29 | 30 | (2) | 28 | |
| Constructions | 221 | (119) | 102 | 207 | (114) | 93 | |
| Matériels et autres immobilisations | 538 | (481) | 57 | 560 | (489) | 71 | |
| Total | 790 | (602) | 188 | 797 | (605) | 192 |
7.6. Engagements sur contrats de location financement (hors bilan)
Le groupe Casino est preneur dans le cadre de contrats de location‐financement portant sur des actifs immobiliers et mobiliers ; les estimations des valeurs actualisées des paiements minimaux au titre de 2014 s'élèvent respectivement à 18 M€ et 95 M€ (contre 16 M€ et 81 M€ en 2013).
DU
PRÉSIDENT
COMPTES
PROJET DE
DU CA
8.1. Frais de personnel par destination
| 8.2. Engagements de retraite et avantages assimilés | |||
|---|---|---|---|
Règles et méthodes comptables
| Présentation des 2 régimes d'avantages au personnel | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Régime à cotisations définies | Régime à prestations définies | |||||
| Présentation | Ce sont des contrats de retraite par lesquels l'employeur s'engage à hauteur d'un financement à travers le versement régulier de cotisations à un organisme gestionnaire. Il limite son engagement au paiement des cotisations et n'apporte donc pas de garantie sur le montant de la rente que les salariés percevront. Ce type de régime concerne majoritairement les employés des filiales françaises du groupe Casino. Ces derniers relèvent du régime général de la sécurité sociale qui est administré par l'Etat français. |
Dans certains pays, la législation ou un accord conventionnel prévoit le versement d'indemnités aux salariés à certaines échéances, soit à la date de départ à la retraite, soit à certaines échéances postérieurement à leur départ à la retraite, en fonction de leur ancienneté et de leur salaire à l'âge de la retraite. |
||||
| Particularités | Le Groupe n'a pas d'obligation d'effectuer des versements supplémentaires en sus des cotisations déjà versées à un fonds, si ce dernier n'a pas suffisamment d'actifs pour servir les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant la période en cours et les périodes antérieures. |
Conformément à la norme IAS 19 révisée, les engagements sont évalués suivant la méthode des unités de crédit projetées sur la base des conventions ou des accords en vigueur dans chaque société. Selon cette méthode, chaque période de service donne lieu à une unité supplémentaire de droits à prestations et chaque unité est évaluée séparément pour obtenir l'obligation finale qui sera ensuite actualisée. Ces évaluations tiennent compte notamment du niveau de rémunération future, de la durée d'activité probable des salariés, de l'espérance de vie et de la rotation du personnel. |
||||
| Traitement comptable |
Les cotisations sont inscrites en charges lorsqu'elles sont encourues. |
Les gains et pertes actuariels résultent de l'écart entre les estimations actuarielles et les résultats effectifs. Ils sont comptabilisés immédiatement en capitaux propres. Le coût des services passés désigne l'accroissement d'une obligation suite à l'introduction d'un nouveau régime ou d'une modification d'un régime existant. Il est comptabilisé immédiatement en charges (en « Résultat opérationnel courant » et en « Autres produits et charges financiers »). La provision comptabilisée au bilan correspond à la valeur actualisée des engagements ainsi évalués, déduction faite de la juste valeur des actifs des régimes. |
Les plans relevant des régimes à prestations définies sont exposés aux risques de taux d'intérêt, de taux d'augmentation des salaires et de taux de mortalité.
Les principales hypothèses actuarielles retenues pour l'évaluation des engagements sont détaillées dans le tableau ci‐dessous :
| France | International | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| 2014 | 2013 | 2014 | 2013 | ||
| Taux d'actualisation | 2,0% | 3,20% | 2,2% ‐ 6,9% | 3,2% – 7,1% | |
| Taux de croissance attendu des salaires | 1,8% ‐ 3,0% | 2,5% – 3,0% | 0,82% ‐ 10,0% | 2,5% – 10,0% | |
| Age de départ à la retraite | 62 ‐ 64 ans | 62 – 64 ans | 55 ‐ 65 ans | 55 – 65 ans |
Pour le périmètre français, le taux d'actualisation est déterminé en référence à l'indice Bloomberg 15 ans sur des composites AA.
La charge de l'exercice relative aux régimes à cotisations définies s'élève à 329 M€ au titre de l'exercice 2014 et concerne à hauteur de 85 % les filiales françaises du groupe Casino (respectivement 315 M€ et 88 % au titre de l'exercice 2013).
Les régimes à prestations définies se situent essentiellement au niveau du groupe Casino, ils font l'objet de provisions et de charges présentées ci‐dessous. Ces régimes donnent lieu à une évaluation actuarielle, les hypothèses retenues sont détaillées dans le document de référence du groupe Casino (note 8.2).
| France | International | Total | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2014 | 2013 retraité | 2014 | 2013 retraité | 2014 | 2013 retraité |
| Provisions au bilan | 221 | 214 | 31 | 29 | 252 | 243 |
| Coût des services rendus Intérêts nets sur le passif net au titre des |
12 | 12 | 2 | 1 | 14 | 13 |
| prestations définies(1) | 6 | 5 | 2 | 2 | 8 | 7 |
| Charge de l'exercice | 18 | 17 | 4 | 3 | 22 | 20 |
| (1) Eléments du résultat financier |
RAPPORTS DU CA
Des options d'achat d'actions, des options de souscription d'actions et des actions gratuites sont accordées aux dirigeants et à certains salariés du Groupe. L'avantage accordé au titre des plans de stock‐options, évalués à la juste valeur au moment de l'attribution de l'option, constitue un complément de rémunération. Il est comptabilisé en charges de personnel sur la durée d'acquisition des droits représentatifs de l'avantage consenti ou en autres charges opérationnelles lorsque l'avantage accordé se rattache à une opération reconnue en « autres produits et charges opérationnelles ». La juste valeur des options est déterminée dans le Groupe en utilisant les modèles de valorisation de Black & Scholes et trinomial, en fonction des caractéristiques du plan, des données de marché (le prix actuel des actions sous‐jacentes, la volatilité, le taux d'intérêt sans risque...) lors de l'attribution et d'une hypothèse de présence des bénéficiaires à l'issue de la période d'acquisition des droits. S'agissant des actions gratuites, la juste valeur est également déterminée en fonction des caractéristiques du plan, des données de marché lors de l'attribution et d'une hypothèse de présence à l'issue de la période d'acquisition des droits. Si le plan ne spécifie pas de conditions d'acquisition, la charge est comptabilisée entièrement dès que le plan est accordé, sinon la charge est constatée sur la période d'acquisition en fonction de la réalisation des conditions. Règles et méthodes comptables
— Incidence sur le résultat et les capitaux propres des rémunérations payées en actions
La charge nette totale constatée en résultat par le Groupe en 2014 s'élève à 27 M€ (contre 20 M€ en 2013) dont 2 M€ pour Rallye, 4 M€ pour Casino, 7 M€ pour Cnova et 14 M€ pour GPA. Cette charge nette a pour contrepartie une augmentation des capitaux propres pour un montant identique.
— Plan d'options sur actions sur les titres de la société consolidante
Le dernier plan d'options de souscription d'actions de Foncière Euris accordées à certains dirigeants et salariés portait échéance au 27 octobre 2014, celui‐ci s'est traduit par la création de 6 000 actions en 2014.
— Caractéristiques des principaux paiements en actions dans les filiales consolidées
Depuis 2011, les sociétés Rallye et Casino, Guichard‐Perrachon n'attribuent plus de plans d'options à ses dirigeants et salariés.
Rallye
| Plan de souscription | |
|---|---|
| Date d'attribution | 06/09/2010 |
| Date d'échéance | 05/03/2016 |
| Nombre de bénéficiaires à l'origine | 12 |
| Nombre d'options accordées à l'origine | 124 485 |
| Nombre d'options auquel il a été renoncé | 13 736 |
| Nombre d'options exercées | 22 954 |
| Nombre d'options restant en fin de période | 87 795 |
| Prix d'exercice (en euros) | 26,44 |
| Valorisation des options : | |
| Juste valeur à l'attribution (en euros) | 5,99 |
| Modèle de valorisation utilisé | Trinomial |
| Volatilité | 40,72% |
| Durée de vie de l'option | 5 ans 1/2 |
| Taux d'intérêt sans risque | 1,92% |
| Dividende projeté (taux de progression) | 0% |
Rallye a également attribué en mai 2012, décembre 2013 et juillet 2014 des plans d'attribution d'actions gratuites. L'acquisition définitive par les bénéficiaires des actions est soumise à des conditions de présence et à la réalisation de critères de performance de l'entreprise appréciés annuellement et donnant lieu chaque année à la détermination du pourcentage d'actions acquises au titre de l'année concernée. Le nombre total des actions gratuites définitivement acquises est égal à la moyenne des attributions annuelles. Les critères de performance retenus pour les plans de 2012, 2013 et 2014 sont pour 50% la couverture des frais financiers par l'EBITDA, pour 50% un niveau de coût d'endettement.
Le détail des plans d'actions gratuites figure dans le tableau ci‐après :
| Date d'attribution | 23/05/2012 | 17/12/2013 | 29/07/2014 |
|---|---|---|---|
| Date d'échéance | 23/05/2015 | 17/12/2016 | 29/07/2017 |
| Nombre de bénéficiaires à l'origine | 58 | 29 | 31 |
| Nombre d'actions accordées à l'origine | 185 883 | 69 963 | 57 487 |
| Nombre d'actions auquel il a été renoncé | 10 000 | ||
| Nombre d'actions restant en fin de période | 175 883 | 69 963 | 57 487 |
| Valorisation des actions : | |||
| Juste valeur à l'attribution (en euros) | 15,66 | 20,88 | 38,55 |
| Durée d'acquisition des droits | 3 ans | 3 ans | 3 ans |
| Date de l'attribution |
Date de départ d'exercice des options |
Date d'expiration |
Prix d'exercice de l'option (en euros) |
Nombre d'options en circulation au 31/12/2014 |
Nombre d'options en circulation au 31/12/2013 |
|---|---|---|---|---|---|
| 29/04/2010 | 29/10/2013 | 28/10/2015 | 64,87 | 17 755 | 43 805 |
| 04/12/2009 | 04/06/2013 | 03/06/2015 | 57,18 | 37 709 | 44 697 |
| 08/04/2009 | 08/10/2012 | 07/10/2014 | 49,47 | 13 000 | |
| 05/12/2008 | 05/06/2012 | 04/06/2014 | 49,02 | 47 660 | |
| Total | 55 464 | 149 162 |
| Date de l'attribution |
Cours de Bourse lors de l'attribution (en euros) |
Durée de vie (en années) |
Dividende projeté |
Volatilité attendue |
Taux d'intérêt sans risque |
Juste valeur de l'option (en euros) |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 29/04/2010 | 65,45 | 5,5 | 5% | 29,32% | 1,69% | 10,33 |
| 04/12/2009 | 58,31 | 5,5 | 5% | 30,02% | 2,09% | 8,59 |
| Date de l'attribution |
Fin de la période d'attribution |
Date de conservation |
Cours de Bourse lors de l'attribution (en euros) |
Condition de présence |
Taux de performance retenu |
Juste valeur de l'action (en euros) |
Nombre d'actions en circulationau 31/12/2014 avant application des conditionsde performance |
Nombre d'actions en circulation au 31/12/2013 avant application des conditions de performance |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 06/05/2014 | 06/05/2019 | 06/05/2019 | 90,11 | Oui | (1) | 61,49 | 3 750 | |
| 06/05/2014 | 06/05/2017 | 06/05/2019 | 90,11 | Oui | (1) | 59,78 | 34 501 | |
| 06/05/2014 | 06/05/2017 | 06/05/2019 | 90,11 | Oui | ‐ | 71,12 | 3 046 | |
| 06/05/2014 | 06/05/2016 | 06/05/2018 | 90,11 | Oui | ‐ | 73,35 | 5 601 | |
| 06/05/2014 | 06/05/2018 | 06/05/2018 | 90,11 | Oui | ‐ | 76,79 | 1 139 | |
| 18/10/2013 | 18/10/2017 | 18/10/2017 | 83,43 | Oui | ‐ | 70,09 | 2 705 | 2 705 |
| 18/10/2013 | 18/10/2015 | 18/10/2017 | 83,43 | Oui | ‐ | 67,63 | 17 628 | 22 650 |
| 18/10/2013 | 18/10/2018 | 18/10/2018 | 83,43 | Oui | ‐ | 66,27 | 5 281 | 7 857 |
| 18/10/2013 | 18/10/2016 | 18/10/2018 | 83,43 | Oui | ‐ | 65,42 | 53 296 | 57 823 |
| 19/10/2012 | 19/10/2014 | 19/10/2016 | 69,32 | Oui | ‐ | 54,92 | 41 200 | |
| 19/10/2012 | 19/10/2015 | 19/10/2017 | 69,32 | Oui | (1) | 52,46 | 11 350 | 11 350 |
| 11/05/2012 | 11/05/2014 | 11/05/2016 | 72,31 | Oui | ‐ | 51,76 | 17 859 | |
| 29/03/2012 | 29/03/2015 | 29/03/2017 | 74,10 | Oui | ‐ | 56,31 | 6 422 | 6 422 |
| 02/12/2011 | 02/12/2014 | 02/12/2016 | 66,62 | Oui | ‐ | 50,94 | 20 125 | |
| 21/10/2011 | 21/10/2014 | 21/10/2016 | 62,94 | Oui | ‐ | 47,53 | 3 742 | |
| 21/10/2011 | 21/10/2014 | 21/10/2016 | 62,94 | Oui | (1) | 47,53 | 4 200 | |
| 15/04/2011 | 15/04/2014 | 15/04/2016 | 70,80 | Oui | ‐ | 56,40 | 36 723 | |
| 15/04/2011 | 15/04/2014 | 15/04/2016 | 70,80 | Oui | (1) | 56,34 | 181 774 | |
| 15/04/2011 | 15/04/2014 | 15/04/2016 | 70,80 | Oui | (1) | 56,34 | 22 145 | 23 050 |
| Total | 166 864 | 437 480 |
(1) Les critères de performance retenus portent essentiellement sur les niveaux de croissance organique du chiffre d'affaires et les niveaux de résultats opérationnels courants et dépendent de la société à laquelle le bénéficiaire est rattaché. Au 31 décembre 2014, les taux de performance sont les suivants :
• Monoprix : 100% au titre des plans de 2014 et 0% au titre de 2012
• Autres sociétés : 100% au titre de 2014, 27% au titre de 2011
Le stock d'actions gratuites Casino en cours d'acquisition a évolué comme suit au cours des exercices présentés :
| Stocks d'actions gratuites en cours d'acquisition | 2014 | 2013 |
|---|---|---|
| Actions en circulation au 1er janvier | 437 480 | 757 398 |
| Actions attribuées | 50 208 | 91 936 |
| Actions supprimées | (217 808) | (80 069) |
| Actions émises | (103 016) | (331 785) |
| Actions en circulation au 31 décembre | 166 864 | 437 480 |
GOUVERNEMENT
RAPPORTS DU CA
Le prix d'exercice des options « Silver » correspond à la moyenne des 20 derniers cours de clôture de l'action GPA à la bourse BOVESPA, auquel est appliquée une décote de 20%.
Le nombre d'actions résultant de l'exercice des options « Silver » est fixe contrairement aux options « Gold » ; le nombre d'actions qui sera attribué en cas d'exercice des options « Gold » est variable puisqu'il dépend du critère de performance « ROIC » (« rendement du capital investi ») pour les plans Gold series A2 à series A5. Les plans, Series A6 et A7 ‐ Gold, ont comme critère de performance le ratio « ROCE » (« rendement du capital employé »). Les options « Gold » ne peuvent être exercées séparément des options « Silver ».
| Nom du plan | Date de l'attribution |
Date de départ d'exercice des options |
Date d'expiration |
Nombre d'options attribuées (en milliers) |
Prix d'exercice de l'option (en réais) |
Nombre d'options en circulation au 31/12/2014 (en milliers) |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Series B1 | 30/05/2014 | 30/05/2017 | 30/11/2017 | 239 | 0,01 | 202 |
| Series C1 | 30/05/2014 | 30/05/2017 | 30/11/2017 | 239 | 83,22 | 202 |
| Series A7 – Gold | 15/03/2013 | 31/03/2016 | 31/03/2017 | 358 | 0,01 | 194 |
| Series A7 – Silver | 15/03/2013 | 31/03/2016 | 31/03/2017 | 358 | 80,00 | 194 |
| Series A6 – Gold | 15/03/2012 | 31/03/2015 | 31/03/2016 | 526 | 0,01 | 165 |
| Series A6 – Silver | 15/03/2012 | 31/03/2015 | 31/03/2016 | 526 | 64,13 | 165 |
| Series A5 – Gold | 31/05/2011 | 31/05/2014 | 31/05/2015 | 299 | 0,01 | 3 |
| Series A5 – Silver | 31/05/2011 | 31/05/2014 | 31/05/2015 | 299 | 54,69 | 3 |
| Total | 38,16 | 1 128 |
Hypothèses retenues dans le cadre de l'évaluation des plans d'option de souscription d'actions
La société GPA a retenu les hypothèses suivantes pour valoriser ces plans :
La juste valeur moyenne des options en vie s'élève à 69,71 réais au 31 décembre 2014.
droit à un paiement en trésorerie pour la différence à date d'acquisition (4 ans) entre :
Le 19 novembre 2014, la filiale Cnova a accordé 1,3 million d'actions gratuites différées, sans conditions, à certains managers. Ces derniers obtiendront leurs actions au 4ème anniversaire de l'offre. La charge reconnue en « autres charges opérationnelles » (avec les frais d'introduction en Bourse de Cnova) est de 10 M€. Elle est basée sur la valeur de l'action Cnova à la date de remise des droits. À la même date, Casino a accordé à certains managers de Cnova des « stock appreciation rights » (SARs), des instruments donnant
Les SARs sont des transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui seront réglées en trésorerie. La charge sur la période est de 1 M€.
Les principales hypothèses sont :
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L'évolution du nombre d'options attribuées dans le cadre des plans d'options ci‐dessus et du prix moyen d'exercice sur la période est la suivante :
| Rallye | Casino | GPA | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Prix d'exercice moyen pondéré |
Nombre d'options |
Prix d'exercice moyen pondéré |
Nombre d'options |
Prix d'exercice moyen pondéré (en réais) |
Nombre d'options (en milliers) |
||
| En circulation au 1er janvier 2013 |
33,14 € | 598 535 | 67,35 € | 474 465 | 26,40 R\$ | 1 658 | |
| Dont options exerçables | 463 786 | 69,03 € | 377 839 | ‐ | ‐ | ||
| Options accordées | 40,02 R\$ | 716 | |||||
| Options exercées | 14,24 € | (100 372) | 71,01 € | (195 756) | 21,86 R\$ | (743) | |
| Options supprimées | 69,85 € | (34 044) | 36,43 R\$ | (51) | |||
| Options expirées | 45,44 € | (310 511) | 76,44 € | (95 503) | |||
| En circulation au 31 décembre 2013 | 22,88 € | 187 652 | 56,16 € | 149 162 | 34,39 R\$ | 1 580 | |
| Dont options exerçables | 22,88 € | 187 652 | 56,16 € | 149 162 | ‐ | ‐ | |
| Options accordées | 41,61 R\$ | 477 | |||||
| Options exercées | 18,85 € | (87 857) | 55,82 € | (69 232) | 32,76 R\$ | (830) | |
| Options supprimées | 26,44 € | (12 000) | 57,18 € | (118) | 39,92 R\$ | (99) | |
| Options expirées | 49,20 € | (24 348) | |||||
| En circulation au 31 décembre 2014 | 26,44 € | 87 795 | 59,64 € | 55 464 | 38,16 R\$ | 1 128 | |
| Dont options exerçables | 26,44 € | 87 795 | 59,64 € | 55 464 | ‐ | ‐ |
8.4. Rémunérations brutes allouées aux organes d'administration et de direction
| (en millions d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Avantages à court terme hors charges patronales (1) | 1,1 | 1,4 |
| Avantages à court terme : charges patronales | 0,3 | 0,4 |
| Autres avantages à long terme | ||
| Avantages liés à la fin de contrat | ||
| Paiements en actions | ||
| Total | 1,4 | 1,8 |
| (1) Salaires bruts, primes, intéressement, participations, avantages en nature et jetons de présence versés. |
PROJET
RAPPORTS DU CA
L'impôt sur les bénéfices correspond au cumul des impôts exigibles des différentes sociétés du Groupe, corrigé de la fiscalité différée. Les sociétés françaises consolidées qui satisfont aux critères du régime de l'intégration fiscale sont généralement comprises dans différents périmètres fiscaux. Le cumul des impôts exigibles représente l'impôt dû par les sociétés têtes de groupe d'intégration et par toutes les autres sociétés non intégrées fiscalement. La fiscalité différée correspond à l'impôt calculé et jugé récupérable, s'agissant des éléments d'actif, sur les décalages temporels d'imposition, les reports fiscaux déficitaires et certains retraitements de consolidation. Tous les passifs d'impôt différé sont comptabilisés : • pour toute différence temporelle imposable sauf quand le passif d'impôt différé résulte de la dépréciation non déductible fiscalement du goodwill ou de la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une opération qui n'est pas un regroupement d'entreprises et qui, à la date de l'opération, n'affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable ou la perte fiscale ; et • pour des différences temporelles taxables liées à des participations dans les filiales, entreprises associées et coentreprises, sauf lorsque le Groupe contrôle le renversement de la différence et qu'il est probable que la différence temporelle ne s'inversera pas dans un avenir prévisible. Les impôts différés sont comptabilisés selon l'approche bilancielle et, conformément à IAS 12. Le montant d'impôt ainsi déterminé est, le cas échéant, influencé par la variation de la créance ou de la dette que provoque le changement du taux d'impôt sur les sociétés d'une année sur l'autre (méthode du « report variable »). Les perspectives de récupération des impôts différés actifs sont revues périodiquement par entité fiscale et peuvent, le cas échéant, conduire à ne plus reconnaître des impôts différés actifs antérieurement constatés. Ces perspectives de récupération sont analysées sur la base d'un plan fiscal indiquant le niveau de revenu imposable projeté. Le revenu imposable pris en compte est celui obtenu sur une période de 5 ans. Les hypothèses incluses dans le plan fiscal sont cohérentes avec celles incluses dans les budgets et plan à moyen terme préparés par les entités du Groupe et approuvés par la Direction Générale. La Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (C.V.A.E), assise sur la valeur ajoutée des comptes sociaux, est présentée sur la ligne « Charge d'impôt ». Lorsque les versements effectués aux porteurs d'instruments de capitaux propres sont fiscalement déductibles, le Groupe comptabilise l'effet d'impôt en compte de résultat. Règles et méthodes comptables
| Exercice 2014 | Exercice 2013 retraité | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | France | International | Total | France | International | Total |
| Impôts exigibles | (34) | (278) | (312) | (104) | (177) | (281) |
| Autres impôts (CVAE) | (66) | (66) | (66) | (66) | ||
| Impôts différés | 135 | (77) | 58 | 52 | (99) | (47) |
| Charge totale d'impôt au compte de résultat | 35 | (355) | (320) | (118) | (276) | (394) |
| Impôts sur les éléments comptabilisés en "Autres éléments du résultat global"(voir note 12.5.2) |
(5) | (5) | (4) | (4) | ||
| Impôts sur éléments comptabilisés en capitaux propres | 7 | (5) | 2 | (7) | (46) | (53) |
| Exercice 2014 | Exercice 2013 retraité | |
|---|---|---|
| Résultat avant impôt et quote‐part de résultat net des entreprises mises en équivalence |
942 | 1 642 |
| Taux d'impôt théorique | 34,43% | 34,43% |
| (1) Charge d'impôt théorique |
(324) | (565) |
| Effet de l'imposition des filiales étrangères | 77 | 89 |
| Quote‐part de résultat de Mercialys non imposé (2) | 36 | |
| Résultat des réévaluations des intérêts antérieurement détenus dans le cadre d'opérations de prise ou perte de contrôle et cession de titres (3) |
246 | |
| Reconnaissance de produits d'impôts sur les déficits fiscaux et les autres différences temporelles déductibles non antérieurement reconnus |
47 | 33 |
| Non reconnaissance d'impôts différés actifs sur les déficits reportables ou les autres différences temporelles déductibles |
(67) | (88) |
| Pertes de valeur de goodwill | (4) | |
| CVAE nette d'impôt | (41) | (39) |
| Non déductibilités des charges financières (4) | (31) | (23) |
| Crédits d'impôt | 12 | 14 |
| Non‐imposition du CICE (note 6.3) | 33 | 26 |
| Contribution additionnelle 3% distribution de dividendes | (15) | (11) |
| Différence temporaire sur la valeur des titres Mercialys conservés (note 3.2.2) | (18) | (134) |
| Taux d'impôt réduit sur cession de titres Mercialys 2012 | (20) | |
| Effet fiscal lié à l'opération d'échange de titres GPA | 13 | |
| Reprise d'impôts différés passifs relatifs au call Bartira | 37 | |
| Taxe sur équité Exito | (14) | (16) |
| Amortissement fiscal du goodwill (Exito) | 17 | 19 |
| Perte sur engagements d'achats liés à des master‐franchisés | (4) | |
| Autres | 4 | (3) |
| Charge d'impôt réelle | (320) | (394) |
(1) Pour les exercices 2014 et 2013, la réconciliation du taux effectif d'impôt du Groupe a été effectuée sur la base d'un taux d'imposition inchangé de 34,43%. Le taux ainsi retenu par le Groupe ne tient pas compte de la contribution additionnelle transitoire de 10,7 % en 2013 et 2014 pour les redevables de l'impôt sur les sociétés françaises réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 250 M€.
(2) Uniquement 2013, Mercialys étant mis en équivalence depuis le 21 juin 2013 (note 3.2.2).
(3) En 2013, les opérations concernaient Mercialys, Monoprix et Bartira respectivement pour 188 M€, 49 M€ et 9 M€.
(4) La loi de finances rectificative de 2012 a imposé une nouvelle limitation forfaitaire à la déductibilité des charges financières supportées par les sociétés françaises. Cette limitation consiste à réintégrer 25% de ces charges financières dans le résultat fiscal de l'exercice 2014 (15% pour l'exercice 2013).
GOUVERNEMENT
RAPPORTS DU CA 9.2. Impôts différés
9.2.1. Variation des actifs d'impôts différés
| (en millions d'euros) | 2014 | 2013 retraité |
|---|---|---|
| Au 1er janvier | 403 | 846 |
| (Charge) / produit de l'exercice | 54 | (388) |
| Effet des variations de périmètre (1) | (5) | 42 |
| Effet des variations de taux de change et reclassements (1) | (84) | (85) |
| Variations constatées directement en capitaux propres | 5 | (12) |
| Au 31 décembre | 373 | 403 |
| (1) Correspondait en 2013 à celle de Monoprix. |
9.2.2. Variation des passifs d'impôts différés
| (en millions d'euros) | 2014 | 2013 retraité | ||
|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier | 1 408 | 1 295 | ||
| Charge / (produit) de l'exercice | (4) | (343) | ||
| Effet des variations de périmètre (1) | 619 | |||
| Effet des variations de taux de change et reclassements (1) | 13 | (164) | ||
| Variations constatées directement en capitaux propres | 9 | 1 | ||
| Au 31 décembre | 1 426 | 1 408 | ||
| (1) Correspondait en 2013 à celle de Monoprix. |
9.2.3. Impôts différés actifs et passifs selon leur origine
| Net | ||||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité | ||
| Immobilisations incorporelles | (1 115) | (998) | ||
| Immobilisations corporelles | (756) | (595) | ||
| dont contrat de location‐financement | (194) | (70) | ||
| Stocks | 46 | 36 | ||
| Instruments financiers | 72 | (28) | ||
| Autres actifs | (24) | (57) | ||
| Provisions | 292 | 228 | ||
| Provisions réglementées | (184) | (201) | ||
| Autres passifs | 122 | 84 | ||
| dont emprunt sur location‐financement | 14 | 13 | ||
| Reports fiscaux déficitaires | 494 | 526 | ||
| Actifs (Passifs) d'impôts différés nets | (1 053) | (1 005) | ||
| Actifs d'impôts différés | 373 | 403 | ||
| Passifs d'impôts différés | (1 426) | (1 408) | ||
| Solde net | (1 053) | (1 005) |
L'intégration fiscale relative à Casino, Guichard‐Perrachon a généré au titre de 2014 une économie d'impôt de 287 M€ contre 94 M€ au 31 décembre 2013.
CA
Les déficits fiscaux reportables activés sont localisés principalement au niveau de GPA et dans Casino, Guichard‐Perrachon ; les perspectives futures bénéficiaires de ces sociétés et les options fiscales mises en place justifient l'activation de l'impôt différé relatif à ces reports déficitaires.
Au 31 décembre 2014, le montant des reports déficitaires non comptabilisés au bilan s'élevait à 2 626 M€ (effets d'impôts différés actifs non reconnus de 906 M€) contre 2 615 M€ en 2013 (effets d'impôts différés actifs non reconnus de 892 M€). Ces reports déficitaires sont surtout localisés au sein de l'intégration fiscale de Rallye.
Echéances des reports fiscaux déficitaires non comptabilisés :
| (en millions d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité |
|---|---|---|
| Inférieure à 1 an | 5 | |
| Entre 1 et 2 ans | 1 | 2 |
| Entre 2 et 3 ans | 2 | 3 |
| Supérieure à 3 ans | 901 | 882 |
| Total | 904 | 892 |
| Règles et méthodes comptables |
Les frais d'acquisition d'immobilisations sont incorporés au coût d'acquisition de ces immobilisations pour leur montant brut d'impôt. S'agissant d'immobilisations corporelles, incorporelles et d'immeubles de placement, ces frais viennent augmenter la valeur des actifs et suivent le même traitement. |
|---|---|
| Les actifs acquis séparément par le Groupe sont comptabilisés au coût historique, et ceux acquis par voie de regroupement d'entreprises à leur juste valeur. |
10.4 « Dépréciation des actifs non courants »).
| Règles et méthodes | |
|---|---|
| comptables | Goodwill |
| À la date d'acquisition, le goodwill est évalué conformément au paragraphe de la note 3 sur les Regroupements d'entreprises. |
|
| Le goodwill n'est pas amorti. Il fait l'objet de tests de dépréciation chaque année ou plus fréquemment quand des évènements ou des changements de circonstances indiquent qu'il peut s'être déprécié. Toute dépréciation constatée est irréversible. |
|
| Les modalités des tests de dépréciation retenues par le Groupe sont décrites en note 10.4 « Dépréciation des actifs non courants ». |
|
| Un goodwill négatif est comptabilisé directement en résultat de l'exercice d'acquisition, après vérification de la correcte identification et évaluation des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables acquis. |
|
| Immobilisations incorporelles | |
| Les actifs incorporels sont principalement constitués de logiciels acquis, des coûts de développement des logiciels utilisés en interne, des marques, des brevets et des droits d'entrée acquittés lors de la signature d'un contrat de bail. |
|
| Les marques créées et développées en interne ne sont pas comptabilisées au bilan. | |
| Les immobilisations incorporelles font l'objet d'un amortissement linéaire sur une durée d'utilité prévue pour chaque catégorie de biens. Les frais de développement sont amortis sur une durée de trois ans et les logiciels sur une durée de trois à dix ans. |
|
| Les actifs incorporels à durée de vie indéfinie (notamment droits au bail et marques acquises) ne sont pas amortis mais font l'objet d'un test de dépréciation systématique annuel ou lorsqu'il existe un indice de perte de valeur (note |
| 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Amortissements Brut et pertes Net de valeur |
Brut | Net | |||
| Concessions, marques, licences, enseignes | 2 536 | (35) | 2 501 | 2 543 | (45) | 2 498 |
| Droits au bail | 1 139 | (44) | 1 095 | 1 110 | (43) | 1 067 |
| Logiciels | 1 138 | (610) | 528 | 1 024 | (519) | 505 |
| Autres immobilisations incorporelles | 412 | (206) | 206 | 358 | (182) | 176 |
| Immobilisations incorporelles | 5 225 | (895) | 4 330 | 5 035 | (789) | 4 246 |
| Goodwill | 12 050 | 12 050 | 11 762 | (2) | 11 760 | |
| Total Immobilisations incorporelles et Goodwill | 17 275 | (895) | 16 380 | 16 797 | (791) | 16 006 |
| Immobilisations incorporelles | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Concessions, marques, licences, enseignes |
Droits au bail |
Logiciels | Autres immobilisations incorporelles |
Total | Goodwill | Total Immobilisations incorporelles et Goodwill |
| Au 1er janvier 2013, valeur nette cumulée retraitée | 2 292 | 891 | 366 | 304 | 3 853 10 950 | 14 803 | |
| Variation de périmètre | 586 | 314 | 61 | (28) | 933 | 933 | |
| Dont effet de la prise de contrôle de Monoprix | 566 | 298 | 59 | 23 | 946 | 946 | |
| Goodwill constatés au cours de l'exercice (1) | 1 812 | 1 812 | |||||
| Augmentations et autres acquisitions | 2 | 15 | 110 | 76 | 203 | 203 | |
| Sorties de l'exercice | (7) | (3) | (8) | (18) | (18) | ||
| Dotations aux amortissements (activités poursuivies) | (4) | (4) | (103) | (55) | (166) | (166) | |
| Pertes de valeur (activités poursuivies) | (7) | (3) | (1) | (11) | (2) | (13) | |
| Effet des variations de change (2) | (378) | (120) | (49) | (23) | (570) | (965) | (1 535) |
| Reclassements et autres mouvements(3) | (15) | 126 | (89) | 22 | (35) | (13) | |
| Au 31 décembre 2013, valeur nette cumulée retraitée | 2 498 | 1 067 | 505 | 176 | 4 246 11 760 | 16 006 | |
| Variation de périmètre | 7 | 2 | 9 | 9 | |||
| Goodwill constatés au cours de l'exercice (1) | 184 | 184 | |||||
| Augmentations et autres acquisitions | 2 | 15 | 135 | 45 | 197 | 197 | |
| Sorties de l'exercice | (4) | (2) | (3) | (9) | (1) | (10) | |
| Dotations aux amortissements (activités poursuivies) | (4) | (3) | (115) | (26) | (148) | (148) | |
| Reprises/(Pertes) de valeur (activités poursuivies) | 1 | (23) | (2) | (24) | (24) | ||
| Effet des variations de change | 5 | 6 | 1 | (3) | 9 | 94 | 103 |
| Reclassements et autres mouvements | 6 | 27 | 17 | 50 | 13 | 63 | |
| Au 31 décembre 2014, valeur nette cumulée | 2 501 | 1 095 | 528 | 206 | 4 330 12 050 | 16 380 | |
Concernant les goodwill :
(1) Au 31 décembre 2014, la hausse de 184 M€ résulte principalement des prises de contrôle de Super Inter à hauteur de 68 M€ (note 3.1.4), Le Mutant à hauteur de 18 M€ (note 3.1.2), de divers magasins au sein du périmètre Franprix – Leader Price (principalement expliquées en note 3.1.2) et Distribution Casino France à hauteur respectivement de 32 M€ et 30 M€. En 2013, la hausse de 1 812 M€ résultait de la prise de contrôle de Monoprix à hauteur de 1 244 M€ (note 3.2.1), des opérations réalisées par le sous‐groupe Franprix – Leader Price pour 321 M€ (note 3.2.3), et de la prise de contrôle de Bartira pour 199 M€ (note 3.2.5).
(2) La variation de change enregistrée sur l'exercice 2013 portait principalement sur l'appréciation de l'euro par rapport aux monnaies brésilienne (‐ 802 M€), thaïlandaise (‐ 84 M€) et colombienne (‐ 63 M€).
(3) La variation de ‐ 35 M€ constatée sur 2013 provenait principalement du goodwill attaché à certains magasins du sous‐groupe Franprix Leader‐Price reclassés en actifs détenus en vue de la vente (‐ 29 M€).
Les actifs générés en interne (principalement des développements informatiques) représentent 19 M€ en 2014 contre 8 M€ en 2013.
GOUVERNEMENT
RAPPORTS DU CA 10.1.3. Répartition des goodwill par activités et secteurs géographiques
| 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité | ||
|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Net | Net | |
| Grande distribution | 12 012 | 11 731 | |
| Retail France | 6 524 | 6 412 | |
| E‐commerce | 496 | 491 | |
| France | 79 | 78 | |
| Brésil | 417 | 413 | |
| Latam Retail | 3 694 | 3 636 | |
| Argentine | 18 | 21 | |
| Brésil (GPA alimentaire) | 3 123 | 3 088 | |
| Colombie | 490 | 464 | |
| Uruguay | 63 | 63 | |
| Latam Electronics (Via Varejo) | 544 | 531 | |
| Asie | 754 | 661 | |
| Thaïlande | 751 | 658 | |
| Vietnam | 3 | 3 | |
| Autres activités | 38 | 29 | |
| France | 38 | 29 | |
| Total | 12 050 | 11 760 |
10.1.4. Tableau de décomposition des marques et droits au bail
Au 31 décembre 2014, les immobilisations incorporelles incluent des marques et droits au bail à durée d'utilité indéterminée à hauteur respectivement de 2 494 M€ et 1 094 M€ ; ces dernières sont allouées aux groupes d'UGT suivants :
| (en millions d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité |
|---|---|---|
| Brésil (GPA alimentaire) | 1 636 | 1 614 |
| Latam Electronics (Via Varejo) | 698 | 690 |
| Colombie | 182 | 200 |
| Casino France | 77 | 79 |
| Franprix ‐ Leader Price | 80 | 68 |
| Monoprix | 867 | 862 |
| Groupe Go sport | 33 | 31 |
| Autres | 16 | 11 |
| Total | 3 589 | 3 555 |
Les immobilisations incorporelles ont fait l'objet de tests de perte de valeur au 31 décembre 2014 selon la méthodologie décrite en note 10.4 "Dépréciation des actifs non courants" ; l'incidence est présentée dans cette même note.
Règles et méthodes comptables
Les immobilisations corporelles sont évaluées au coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur éventuelles.
Les dépenses ultérieures sont comptabilisées à l'actif si elles satisfont aux critères de reconnaissance d'IAS 16. Ces critères sont appréciés avant l'engagement de la dépense.
Les immobilisations corporelles, à l'exception des terrains (non amortissables), font l'objet d'un amortissement linéaire sur la durée d'utilité attendue pour chaque catégorie de biens, avec une valeur résiduelle généralement nulle :
| Nature des biens | Durée d'amortissement | |
|---|---|---|
| Terrains | ‐ | |
| Constructions (Gros œuvre) | 20 à 40 ans | |
| Etanchéité toiture | 15 ans | |
| Protection incendie de la coque | 25 ans | |
| Agencements et aménagements des terrains | 10 à 40 ans | |
| Agencements et aménagements des constructions | 5 à 20 ans | |
| Installations techniques, matériels et outillage industriels | 3 à 20 ans | |
| Matériel de transport | 5 ans | |
| Mobilier, matériel de bureau et informatique | 3 à 8 ans |
Les composants « Etanchéité toiture » et « Protection incendie de la coque » ne sont identifiés en tant qu'immobilisation séparée que lors des rénovations importantes. Dans les autres cas, ils ne sont pas séparés du composant « Gros œuvre ».
Une immobilisation corporelle est décomptabilisée lors de sa sortie ou dès lors qu'il n'est plus attendu aucun avantage économique futur de son utilisation ou de sa sortie. Tout gain ou perte résultant de la décomptabilisation d'un actif (calculé sur la différence entre le produit net de cession et la valeur comptable de cet actif) est enregistré en résultat (« Autres produits et charges opérationnels »), au cours de l'exercice de décomptabilisation.
Les valeurs résiduelles, durée d'utilité et modes d'amortissement des actifs sont revus à chaque clôture annuelle, et modifiés si nécessaire sur une base prospective.
| 10.2.1. Décomposition | |
|---|---|
| ----------------------- | -- |
| 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Brut | Amortissements et pertes de valeur |
Net | Brut | Amortissements et pertes de valeur |
Net |
| Terrains et agencements | 2 388 | (87) | 2 301 | 2 279 | (88) | 2 191 |
| Constructions et agencements | 6 315 | (2 322) | 3 993 | 6 023 | (2 197) | 3 826 |
| Autres immobilisations corporelles | 8 796 | (5 412) | 3 384 | 8 345 | (5 030) | 3 315 |
| Total immobilisations corporelles | 17 499 | (7 821) | 9 678 | 16 647 | (7 315) | 9 332 |
| (en millions d'euros) | Terrains et Agencements |
Constructions et agencements |
Autres immobilisations corporelles |
Total |
|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2013, valeur nette cumulée | 1 665 | 3 516 | 2 897 | 8 078 |
| Variation de périmètre | 617 | 581 | 591 | 1 789 |
| Dont effet de la prise de contrôle de Monoprix | 610 | 555 | 457 | 1 622 |
| Augmentations et autres acquisitions | 95 | 324 | 901 | 1 320 |
| Sorties de l'exercice | (16) | (38) | (59) | (113) |
| Dotations aux amortissements (activités poursuivies) | (5) | (203) | (557) | (765) |
| Pertes de valeur nettes (activités poursuivies) | (4) | (18) | (17) | (39) |
| Effet des variations de change | (153) | (442) | (226) | (821) |
| Reclassements et autres mouvements | (8) | 106 | (215) | (117) |
| Au 31 décembre 2013, valeur nette cumulée retraité | 2 191 | 3 826 | 3 315 | 9 332 |
| Variation de périmètre | 2 | 27 | 35 | 64 |
| Augmentations et autres acquisitions | 192 | 303 | 880 | 1 375 |
| Sorties de l'exercice | (80) | (102) | (70) | (252) |
| Dotations aux amortissements (activités poursuivies) | (5) | (222) | (565) | (792) |
| Reprises/(Pertes) de valeur nettes (activités poursuivies) | 3 | 22 | (35) | (10) |
| Effet des variations de change | 1 | 14 | 9 | 24 |
| Reclassements et autres mouvements | (3) | 125 | (185) | (63) |
| Au 31 décembre 2014, valeur nette cumulée | 2 301 | 3 993 | 3 384 | 9 678 |
Les immobilisations corporelles ont fait l'objet de tests de perte de valeur au 31 décembre 2014. La méthodologie appliquée ainsi que l'incidence sont présentées en note 10.4.
Règles et méthodes comptables
Les coûts d'emprunt qui sont directement attribuables à l'acquisition, la construction ou la production d'un actif, dont la préparation préalable à l'utilisation ou la vente prévue nécessite un délai substantiel (généralement supérieur à six mois), sont incorporés au coût de cet actif. Tous les autres coûts d'emprunt sont comptabilisés en charges de l'exercice au cours duquel ils sont encourus. Les coûts d'emprunt sont les intérêts et autres coûts supportés par une entreprise dans le cadre d'un emprunt de fonds.
Les intérêts capitalisés s'élèvent à 5 M€ au 31 décembre 2014 contre 9 M€ pour l'exercice clos au 31 décembre 2013 avec un taux d'intérêt moyen respectivement de 11,4% contre 7,8%.
Un immeuble de placement est un bien immobilier détenu par le Groupe pour en retirer des loyers, ou pour valoriser le capital, ou les deux. Dans le Groupe, les galeries marchandes sont reconnues comme des immeubles de placement. Règles et méthodes comptables
Après leur comptabilisation initiale, ils sont évalués au coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur éventuelles. La juste valeur est par ailleurs donnée dans l'annexe. Les modes et durées d'amortissement sont identiques à ceux qui sont utilisés pour les immobilisations corporelles.
| 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Brut | Amortissements et pertes de valeur |
Net | Brut | Amortissements et pertes de valeur |
Net |
| Total immeubles de placement | 958 | (249) | 709 | 975 | (228) | 747 |
DU CA
| (en millions d'euros) | 2014 | 2013 retraité | |
|---|---|---|---|
| Au 1er janvier, valeur nette cumulée | 747 | 676 | |
| Variation de périmètre | (9) | 30 | |
| Augmentations et autres acquisitions | 73 | 85 | |
| Sorties de l'exercice | (1) | ||
| Dotations aux amortissements (activités poursuivies) | (28) | (35) | |
| Reprises / (Pertes) de valeur nettes (activités poursuivies) | |||
| Effet des variations de change | 31 | (65) | |
| Reclassements et autres mouvements(1) | (104) | 56 | |
| Au 31 décembre, valeur nette cumulée | 709 | 747 | |
| (1) En 2014, résulte principalement d'un reclassement en actifs détenus en vue de la vente (IFRS 5). |
Les immeubles de placement s'élèvent à 709 M€ au 31 décembre 2014 dont 59% (soit 420 M€) concernent la filiale Big C Thaïlande et 22% (soit 158 M€) concernent la filiale Exito. À la clôture de l'exercice 2013, ils s'élevaient à 747 M€ (dont respectivement 50% et 13% relatifs aux filiales Big C Thaïlande et Exito).
Au 31 décembre 2014, leur juste valeur s'élève à 1 778 M€ (1 572 M€ au 31 décembre 2013). Cette juste valeur est déterminée, pour la plupart des immeubles de placement, à partir d'évaluations réalisées par des experts externes indépendants. L'évaluation est réalisée sur la base d'une valeur de marché ouvert, soutenue par des indicateurs de marché, conformément aux standards internationaux d'évaluation et est considérée comme étant une juste valeur de niveau 3.
La juste valeur des immeubles de placement de la filiale Big C Thaïlande acquis au cours des exercices antérieurs a été mise à jour sur la base de l'évaluation initiale faite par un expert indépendant. La juste valeur des actifs acquis au cours de l'exercice 2014 a été estimée par un expert indépendant. La méthode d'évaluation consiste à actualiser des flux de trésorerie qui seront générés par chaque immeuble de placement. Les principales hypothèses portent sur le taux de croissance des loyers (entre 0% et 5%) et le taux d'actualisation (entre 10 et 14%).
Au 31 décembre 2014, le portefeuille immobilier classé en immeubles de placement de Foncière Euris est principalement constitué de deux centres en travaux (Serenada en Pologne et Fenouillet en France). Ce portefeuille est inscrit pour une valeur d'actif de 33 M€ au bilan consolidé au 31 décembre 2014 et est valorisé au coût.
Lorsque ces actifs seront en exploitation, ils seront valorisés par des cabinets d'experts indépendants.
Les montants comptabilisés en résultat au titre des produits locatifs et des charges opérationnelles des immeubles de placement se résument ainsi :
| (en millions d'euros) | Exercice 2014 | Exercice 2013 retraité |
|---|---|---|
| Produits locatifs des immeubles de placement | 267 | 225 |
| Charges opérationnelles directes occasionnées par les immeubles de placement qui n'ont pas généré de produits locatifs au cours de l'exercice |
(12) | (9) |
| Charges opérationnelles directes occasionnées par les immeubles de placement qui ont généré des produits locatifs au cours de l'exercice |
(31) | (25) |
Règles et méthodes comptables
La norme IAS 36 définit les procédures qu'une entreprise doit appliquer pour s'assurer que la valeur nette comptable de ses actifs n'excède pas leur valeur recouvrable, c'est‐à‐dire le montant qui sera recouvré par leur utilisation ou leur vente.
En dehors du goodwill et des immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie qui doivent faire l'objet de tests annuels systématiques de dépréciation, la valeur recouvrable d'un actif est estimée chaque fois qu'il existe un indice montrant que cet actif a pu perdre de sa valeur.
L'Unité Génératrice de Trésorerie est le plus petit groupe d'actifs qui inclut l'actif et dont l'utilisation continue génère des entrées de trésorerie largement indépendantes de celles générées par d'autres actifs ou groupes d'actifs.
Pour les besoins des tests de dépréciation, les goodwill constatés lors de regroupements d'entreprises sont alloués à des Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) ou groupes d'UGT. Ces UGT ou groupes d'UGT représentent le niveau de suivi des goodwill pour les besoins de gestion interne et ne dépassent pas le niveau du secteur opérationnel tel que présenté en note 5 « Information sectorielle », par secteur d'activité.
Outre les sources d'informations externes suivies par le Groupe (environnement économique, valeur de marché des actifs, …), les indices de perte de valeur utilisés dans le Groupe dépendent de la nature des actifs :
La valeur recouvrable d'un actif est la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de sortie et la valeur d'utilité. Elle est estimée pour chaque actif isolé. Si cela n'est pas possible, les actifs sont regroupés en groupes d'UGT pour lesquels la valeur recouvrable est alors déterminée.
La juste valeur diminuée des coûts de sortie est le montant qui peut être obtenu de la vente d'un actif lors d'une transaction dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes, diminué des coûts de sortie. Dans l'activité de la Grande distribution, cette valeur est généralement déterminée en fonction d'un multiple du chiffre d'affaires ou d'EBITDA (résultat opérationnel courant + dotations aux amortissements opérationnels courants).
La valeur d'utilité est égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs estimés attendus de l'utilisation continue d'un actif et de sa sortie à la fin de sa durée d'utilité. Elle est déterminée, en interne ou par des experts externes, à partir :
L'ensemble de ces éléments étant ensuite actualisé en retenant des taux du marché à long terme après impôt qui reflètent les estimations du marché de la valeur temps de l'argent et les risques spécifiques des actifs.
S'agissant du test de la valeur des goodwill, l'exercice de détermination des valeurs recouvrables des UGT ou groupes d'UGT associés est effectué en fin d'année.
Une perte de valeur est comptabilisée dès que la valeur comptable de l'actif ou de l'UGT à laquelle il appartient excède sa valeur recouvrable. Les pertes de valeur sont comptabilisées en « Autres charges opérationnelles ».
Une perte de valeur comptabilisée les années précédentes est reprise si, et seulement si, il y a eu un changement dans les estimations utilisées pour déterminer la valeur recouvrable de l'actif depuis la dernière comptabilisation d'une perte de valeur. Cependant, la valeur comptable d'un actif augmentée d'une reprise de perte de valeur ne peut excéder la valeur comptable qui aurait été déterminée si aucune perte de valeur n'avait été comptabilisée pour cet actif au cours des années précédentes. Une perte de valeur comptabilisée sur un goodwill n'est jamais reprise.
CA
10.4.1. Pertes de valeur du goodwill rattachés aux filiales opérationnelles de Rallye
Les unités génératrices de trésorerie (UGT) retenues correspondent aux filiales opérationnelles du Groupe. Le goodwill de l'UGT Groupe Casino s'élève 1 011 M€.
La valeur d'utilité de cette UGT est calculée à partir d'un taux de croissance à l'infini de 2% (en ligne avec le taux utilisé en 2013) et d'un taux d'actualisation de 9,5% (contre 9,4 % en 2013).
Les valeurs d'utilité des filiales opérationnelles du Groupe ont fait l'objet d'une évaluation et n'ont pas donné lieu à constatation d'une perte de valeur.
Sur la base d'évènements raisonnablement prévisibles au 31 décembre 2014, le groupe Rallye estime que pour le groupe Casino, la hausse de 100 points de base du taux d'actualisation ou la baisse de 50 points de base du taux de marge d'EBITDA du flux de la dernière année des prévisions servant au calcul de la valeur terminale n'aurait pas conduit à la comptabilisation d'une perte de valeur.
10.4.2. Dépréciation des actifs non courants dans les filiales opérationnelles
Le groupe Casino a défini ses Unités Génératrices de Trésorerie comme suit :
Les indices de pertes de valeur utilisés dans le groupe Casino dépendent de la nature des actifs :
Le groupe Casino utilise également des sources d'information externes (environnement économique, valeur de marché des actifs...).
Les tests de pertes de valeur pratiqués en 2014 ont conduit le Groupe à enregistrer une perte de valeur sur immobilisations incorporelles et corporelles de 46 M€ (dont 27 M€ de dépréciations d'actifs informatiques en France et 5 M€ de dépréciations de magasins Via Varejo dans le cadre de l'obligation de cession liée à l'autorisation de prise de contrôle par l'autorité de concurrence locale, la CADE).
Pour rappel, les tests de pertes de valeur pratiqués en 2013 avaient conduit le Groupe à enregistrer une perte de valeur sur goodwill de 2 M€ et de 55 M€ sur les immobilisations incorporelles et corporelles (relatifs au secteur Franprix – Leader Price).
Le test annuel a consisté à déterminer la valeur recouvrable des unités génératrices de trésorerie (UGT) ou des groupes d'UGT auxquels sont rattachés les goodwill et à la comparer à la valeur nette comptable des actifs concernés. Il est précisé que les goodwill dégagés lors des acquisitions initiales de réseaux sont rattachés à des groupes d'UGT selon les classifications présentées dans la note 10.1.3. De manière ponctuelle, quelques goodwill sont également attachés directement à des UGT.
Concernant les évaluations réalisées en interne, le test annuel consiste à déterminer la valeur recouvrable des UGT sur la base de la valeur d'utilité selon le principe indiqué dans la note 10.1. Cette valeur est calculée à partir de l'actualisation, aux taux mentionnés ci‐après, des flux de trésorerie prévisionnels après impôt.
| Paramètres utilisés pour le calcul des valeurs d'utilité réalisées en interne en 2014 : | |
|---|---|
| -- | ----------------------------------------------------------------------------------------- |
| Zone géographique | Taux de croissance à l'infini 2014 (1) |
Taux d'actualisation après impôt 2014 (2) |
Taux de croissance à l'infini 2013 (1) |
Taux d'actualisation après impôt 2013 (2) |
|---|---|---|---|---|
| Activité Grande Distribution | ||||
| France (Grande distribution) (3) | 1,4% | 5,5% (4) | 1,6% | 5,5% |
| France (autres activités) (3) | 1,4% et 1,9% | 5,5% à 7,3% | 1,6% et 2,1% | 5,5% à 7,6% |
| Argentine | 10,2% | 17,1% | 11,4% | 18,0% |
| Brésil (5) | 6,5% | 12,0% et 14,9% | 5,7% | 10,5% et 11,3% |
| Colombie (5) | 4,1% | 9,4% | 3,6% | 8,2% |
| Uruguay | 9,5% | 16,2% | 7,5% | 14,1% |
| Thaïlande (5) | 1,4% | 7,5% | 2,4% | 7,7% |
| Vietnam | 7,0% | 14,0% | 8,5% | 15,1% |
| Océan Indien (6) | 1,4% à 1,8% | 5,5% à 15,0% | 1,6% à 7,0% | 5,5% à 13,9% |
(1) Le taux de croissance à l'infini net d'inflation est compris entre 0% et +0,5% selon la nature d'activité/enseigne de l'UGT.
(2) Le taux d'actualisation retenu correspond au coût moyen pondéré du capital pour chacun des pays. Celui‐ci est calculé au minimum une fois par an lors du test annuel en tenant compte du bêta endetté du secteur, d'une prime de risque marché et du coût de l'endettement du groupe Casino.
(3) Concernant les activités France, le taux d'actualisation tient compte également de la nature d'activité/enseigne de l'UGT et des risques opérationnels attachés.
(4) A l'exception de l'UGT Geimex dont le taux d'actualisation après impôt s'élève à 6,0%.
(5) Les capitalisations boursières des filiales cotées GPA, BIG C, Exito et Cnova s'élèvent respectivement à 8 049 M€, 4 899 M€, 4 531 M€ et 2 875 M€ au 31 décembre 2014. Elles sont supérieures à la valeur de l'actif net comptable de ces trois entités.
(6) La zone Océan Indien comprend La Réunion, Mayotte, Madagascar et Maurice. Les taux d'actualisation retenus reflètent les risques propres à chacune de ces zones géographiques.
Le test annuel de dépréciation des goodwill, réalisé en fin d'exercice, n'a pas conduit à comptabiliser de perte de valeur au 31 décembre 2014.
A l'exception de Franprix – Leader Price, au regard de l'excédent existant entre la valeur d'utilité et la valeur comptable, le groupe Casino estime sur la base des évènements raisonnablement prévisibles à ce jour, que d'éventuels changements affectant les hypothèses clés mentionnées ci‐dessus n'entraîneraient pas la comptabilisation d'une perte de valeur. La variation raisonnable des hypothèses clés correspond pour le Groupe à une hausse de 100 points des taux d'actualisation ou une baisse de 25 points du taux de croissance à l'infini servant au calcul de la valeur terminale ou encore une baisse de 50 points du taux de marge d'EBITDA du flux annuel normatif servant au calcul de la valeur terminale.
S'agissant de Franprix – Leader Price, la valeur recouvrable de cette unité génératrice de trésorerie est établie selon le calcul de la valeur d'utilité, lequel est effectué à partir des projections de flux de trésorerie fondées sur les budgets financiers approuvés par la Direction générale sur une période de trois ans et selon un taux d'actualisation de 5,5% (idem en 2013).
Les projections de flux de trésorerie de la période budgétaire reposent sur hypothèses suivantes :
Les flux de trésorerie ultérieurs à la période de trois ans ont fait l'objet d'extrapolations selon un taux de croissance à long terme constant de 1,4% par an (1,6% en 2013) du chiffre d'affaires correspondant au taux d'inflation long terme en France et une évolution progressive de son taux de marge d'EBITDA proche de celui historiquement constaté.
La Direction de Casino estime qu'une modification raisonnable d'une hypothèse clé pourrait conduire à une valeur comptable supérieure à la valeur recouvrable. Le tableau ci‐après présente la variation individuelle des hypothèses clés pour que la valeur recouvrable estimée de l'unité génératrice de trésorerie Franprix – Leader Price soit égale à sa valeur comptable (dont 2 511 M€ de goodwill).
| Variation requise pour que la valeur comptable de Franprix‐Leader Price soit égale à sa valeur recouvrable |
(1) 2014 |
2013 | |
|---|---|---|---|
| Taux d'actualisation | + 90 pb | + 130 pb | |
| Taux de croissance à l'infini | ‐ 90 pb | ‐ 140 pb | |
| Taux de marge d''EBITDA du flux annuel normatif | ‐ 90 pb | ‐ 130 pb | |
| (1) Avec une augmentation de 100 points du taux d'actualisation, la valeur comptable de l'unité génératrice de trésorerie Franprix – Leader Price excéderait sa valeur recouvrable d'environ 71 M€. La direction estime qu'aucune modification des autres hypothèses clés sur lesquelles la valeur recouvrable repose ne |
S'agissant des marques, un test consistant à examiner leur valeur recouvrable selon la méthode des redevances a été réalisé à la clôture.
ferait en sorte que la valeur comptable de cette unité génératrice de trésorerie excède sa valeur recouvrable.
Concernant les marques relatives à GPA, la principale hypothèse retenue pour les tests porte sur le taux des redevances (variant de 0,4% à 1,4% selon l'enseigne). Aucune perte de valeur n'a été comptabilisée au terme de ces tests.
GOUVERNEMENT
Règles et méthodes comptables
Les actifs financiers sont classés en quatre catégories selon leur nature et l'intention de détention :
La ventilation des actifs financiers entre courants et non courants est déterminée par leur échéance à la date de clôture : inférieure ou supérieure à un an.
Les titres de placement (actifs détenus à des fins de transaction) sont classés en actifs financiers courants car ils sont acquis en vue d'un gain à brève échéance ; par ailleurs, certains titres de Private Equity initialement classés en « Actifs financiers disponibles à la vente ‐ non courants », peuvent faire l'objet d'un reclassement en poste « Actifs financiers disponibles à la vente – courants » à la suite d'une opération ou d'un événement générant une liquidité sur le titre (introduction en Bourse, cession en cours,…).
À l'exception des actifs évalués à leur juste valeur par résultat, tous les actifs financiers sont initialement comptabilisés au coût qui correspond à la juste valeur du prix payé augmenté des coûts d'acquisition.
Il s'agit exclusivement des titres à revenu fixe acquis avec l'intention de les conserver jusqu'à leur échéance. Ils sont évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif. Le coût amorti est calculé en prenant en compte toute décote ou prime lors de l'acquisition, sur la période allant de l'acquisition à l'échéance de remboursement. Les profits et pertes sont reconnus en résultat lorsque les actifs sont décomptabilisés ou lorsqu'ils perdent de la valeur, ainsi qu'au travers du processus d'amortissement.
Ils représentent les actifs détenus à des fins de transaction, c'est‐à‐dire les actifs acquis par l'entreprise principalement en vue d'être cédés à court terme. Ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Certains actifs peuvent également faire l'objet d'un classement volontaire dans cette catégorie.
Ils représentent les actifs financiers, émis ou acquis par le Groupe, qui sont la contrepartie d'une remise directe d'argent, de biens ou de services à un débiteur. Ils sont évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif. Les prêts et créances à long terme non rémunérés ou rémunérés à un taux inférieur à celui du marché sont actualisés lorsque les sommes sont significatives. Les dépréciations éventuelles sont enregistrées en résultat. Les créances clients sont reconnues et comptabilisées pour le montant initial de la facture, déduction faite des dépréciations des montants non recouvrables. Les créances clients sont maintenues à l'actif du bilan tant que l'ensemble des risques et avantages qui leur sont associés ne sont pas transférés à un tiers.
Ils représentent tous les autres actifs financiers, notamment les titres de participation de sociétés non consolidées et les titres immobilisés de l'activité de portefeuille. Ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en capitaux propres jusqu'à ce que l'actif soit vendu, encaissé ou sorti d'une autre manière ou jusqu'à ce qu'il soit démontré que l'actif a perdu de la valeur de façon prolongée ou significative. Dans ces cas, le profit ou la perte, enregistré jusqu'alors en capitaux propres, est transféré en résultat. Les actifs disponibles à la vente font l'objet d'une dépréciation lorsque des indicateurs de perte de valeur existent.
RAPPORTS DU CA
Règles et méthodes comptables
Pour le portefeuille d'investissements financiers constitué de parts dans des fonds de Private Equity, le Groupe a retenu comme indicateurs de perte de valeur :
Lorsque l'actif disponible à la vente est un instrument de capitaux propres, la dépréciation est définitive. Les variations ultérieures positives de juste valeur sont comptabilisées directement en capitaux propres. Lorsque l'actif disponible à la vente est un instrument de dette, toute appréciation ultérieure est comptabilisée en résultat à hauteur de la dépréciation antérieurement constatée en résultat.
Les actifs disponibles à la vente sont présentés pour l'essentiel en actifs financiers non courants.
Outre des actifs financiers disponibles à la vente, des prêts, des créances et des loyers prépayés, les actifs financiers non courants comprennent également les options d'achat sur titres. Ces options sont évaluées à leur juste valeur (cf. note 11.6 au paragraphe « Dérivés qualifiés de couverture »).
La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les liquidités et les placements à court terme.
Pour être éligibles au classement d'équivalents de trésorerie, conformément à la norme IAS 7, les placements doivent remplir quatre conditions :
Un actif financier est décomptabilisé dans les deux cas suivants :
Concernant les autres actifs, il convient d'analyser si le transfert de contrôle de l'actif a eu lieu :
Les passifs financiers sont classés en deux catégories et comprennent :
• les emprunts au coût amorti et ;
• les passifs financiers (notamment les instruments dérivés) comptabilisés à la juste valeur par le compte de résultat.
La ventilation des passifs financiers entre courants et non courants est déterminée par leur échéance à la date de clôture : inférieure ou supérieure à un an.
Règles et méthodes
L'évaluation des passifs financiers dépend de leur classification selon IAS 39.
Les emprunts et autres passifs financiers sont généralement comptabilisés au coût amorti calculé à l'aide du taux d'intérêt effectif. Ils font l'objet le cas échéant d'une couverture comptable.
Les frais et primes d'émission et les primes de remboursement font partie du coût amorti des emprunts et dettes financières. Ils sont présentés en diminution ou en augmentation des emprunts, selon le cas, et ils sont amortis de manière actuarielle.
Ils représentent les passifs détenus à des fins de transaction, c'est‐à‐dire les passifs qui répondent à une intention de réalisation à court terme. Ils sont évalués à la juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées par le compte de résultat.
La dette financière nette comprend les emprunts et dettes financières incluant les dérivés passifs placés en comptabilité de couverture qui s'y rattachent, diminués (i) de la trésorerie et équivalents de trésorerie, (ii) des actifs financiers de gestion de trésorerie et des placements financiers, (iii) des dérivés actifs placés en comptabilité de couverture portant sur les emprunts et dettes financières et (iiii) des actifs financiers consécutifs à une cession significative d'actifs non courants.
Tous les instruments dérivés (swaps, collars, floors, options…) figurent au bilan à leur juste valeur.
Le Groupe utilise la possibilité offerte par la norme IAS 39 d'appliquer la comptabilité de couverture :
La comptabilité de couverture est applicable si :
Lorsqu'un instrument financier dérivé n'a pas été (ou n'est plus) qualifié de couverture, ses variations de juste valeur successives sont comptabilisées directement en résultat de la période, au sein de la rubrique « Autres produits et charges financiers ».
| (en millions d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Actions cotées | 3 | 4 | ||||
| Actifs financiers disponibles à la vente (courants) (1) | 3 | 140 | ||||
| Créances financières à court terme (2) | 6 | 72 | ||||
| Divers | 12 | 26 | ||||
| Titres de placement et assimilés | 24 | 242 | ||||
| Dérivés actifs sur couverture de juste valeur et dérivés de dette | 136 | 194 | ||||
| Actifs financiers courants | 160 | 436 | ||||
| (1) En 2013, ce poste comprenait 3,9 millions d'ADR GPA pour 127 M€, dont la cession en 2014 a généré une plus‐value de 7 M€ enregistrée en « Autres produits financiers ». (2) En 2013, ce poste comprenait un dépôt de garantie de 62 M€ au titre d'un TRS portant sur 5 millions d'ADR GPA. Le débouclement de ce dérivé en 2014 a généré une plus‐value de 3 M€ constatée en « Autres produits financiers ». |
| (en millions d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Equivalents de trésorerie | 4 528 | 3 526 | |||
| Disponibilités | 3 157 | 2 173 | |||
| (1) Trésorerie brute |
7 685 | 5 699 | |||
| Concours bancaires courants | (168) | (196) | |||
| Trésorerie nette | 7 517 | 5 503 | |||
| (1) Les principales devises composant la trésorerie brute sont l'euro, le real brésilien et le peso colombien pour respectivement 32%, 48% et 11% au 31 décembre 2014, contre 25%, 49% et 16% au 31 décembre 2013. |
Les emprunts et dettes financières s'élèvent à 17 422 M€ au 31 décembre 2014 (15 016 M€ au 31 décembre 2013) et comprennent les éléments suivants :
| 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes | Part non courante |
Part courante |
Total | Part non courante |
Part courante |
Total |
| Emprunts obligataires | 11.2.2 | 9 796 | 1 974 | 11 770 | 9 113 | 1 381 | 10 494 |
| Autres dettes financières | 11.2.3 | 2 041 | 3 430 | 5 471 | 2 255 | 2 064 | 4 319 |
| Contrats de location‐financement (1) | 87 | 18 | 105 | 68 | 29 | 97 | |
| Dettesliées aux engagements de rachat desintérêts ne donnant pasle contrôle (2) |
38 | 24 | 62 | 42 | 33 | 75 | |
| Instruments financiers dérivés passifs | 11.6 | 2 | 12 | 14 | 20 | 11 | 31 |
| Total passifs financiers | 11 964 | 5 458 | 17 422 | 11 498 | 3 518 | 15 016 | |
| Instruments financiers dérivés actifs (3) | (452) | (136) | (588) | (102) | (194) | (296) | |
| Titres de placement et assimilés (3) | 11.1.1 | (24) | (24) | (242) | (242) | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 11.1.2 | (7 685) | (7 685) | (5 699) | (5 699) | ||
| Total actifs financiers | (452) | (7 845) | (8 297) | (102) | (6 135) | (6 237) | |
| Endettement financier net | 11 512 | (2 387) | 9 125 | 11 396 | (2 617) | 8 779 |
(2) Elles correspondent à des dettes vis‐à‐vis de différentes contreparties résultant de promesses d'achat (puts sur intérêts ne donnant pas le contrôle) consenties par le Groupe et portant sur des titres de sociétés consolidées. Au 31 décembre 2014, ces engagements d'acquisition de titres de capitaux propres portent à hauteur de 43 M€ sur des filiales de Franprix – Leader Price contre 49 M€ au 31 décembre 2013.
(3) Les actifs financiers de couverture courants et les titres de placement et assimilés sont regroupés dans le poste « Autres actifs financiers ».
GOUVERNEMENT
RAPPORTS DU CA
| (en millions d'euros) | 2014 | 2013 retraité |
|---|---|---|
| Passifs financiers à l'ouverture | 15 016 | 15 466 |
| Instruments financiers dérivés actifs | (296) | (386) |
| Dettes financières à l'ouverture (y compris instruments de couverture) | 14 720 | 15 080 |
| Nouveaux emprunts (1) | 4 625 | 2 851 |
| Remboursements (principal et intérêts) (2) | (2 506) | (3 152) |
| Variation de la juste valeur (contrepartie résultat) | 17 | (4) |
| Ecarts de conversion | 101 | (544) |
| Variation de périmètre (3) | 16 | 929 |
| Variation des dettes liées aux engagements de rachat des intérêts ne donnant pas le contrôle (4) | (13) | (439) |
| Reclassement en passifs financiers détenus en vue de la vente | (128) | |
| Autres | 2 | (1) |
| Dettes financières à la clôture (y compris instruments de couverture) | 16 834 | 14 720 |
| Passifs financiers à la clôture | 17 422 | 15 016 |
| Instruments financiers dérivés actifs | (588) | (296) |
(1) En 2014, les nouveaux emprunts comprennent principalement les opérations décrites ci‐après : (i) l'émission par Casino, Guichard‐Perrachon et Rallye de nouveaux emprunts obligataires pour un montant global de 1 550 M€, (ii) la variation nette de billets de trésorerie du Groupe pour 1 281 M€, (iii) la souscription de nouveaux emprunts par les filiales brésiliennes pour un montant de 610 M€ et (iv) des échanges obligataires décrits dans la présente note conduisant à une augmentation nette de 668 M€. En 2013, les nouveaux emprunts comprenaient principalement les opérations décrites ci‐après : (i) l'émission par Casino, Guichard‐Perrachon et Rallye de nouveaux emprunts obligataires pour un montant global de 2 175 M€ (ii) la souscription de nouveaux emprunts par Rallye et les filiales brésiliennes, colombiennes et vietnamiennes pour respectivement 160 M€, 45 M€, 39 M€ et 30 M€, (iii) la composante dette de l'émission d'ORA par Monoprix pour 79 M€ (note 12.4) et (iv) de flux nets de billets de trésorerie pour 169 M€.
(2) En 2014, les remboursements d'emprunts sont liés principalement à Rallye, Casino, Guichard‐Perrachon, GPA, Franprix‐Leader Price et Big C Thaïlande pour respectivement 1 044 M€, 551 M€, 552 M€, 102 M€ et 108 M€. En 2013, les remboursements d'emprunts étaient liés principalement aux évènements suivants : remboursements (i) des emprunts obligataires sur Casino, Guichard‐Perrachon, Rallye, GPA et Exito pour respectivement 544 M€, 357 M€, 195 M€ et 32 M€, (ii) des autres emprunts et dettes financières liés à Rallye et ses holdings, Franprix‐Leader Price, GPA, Casino, Guichard‐Perrachon, Big C Thaïlande, pour respectivement 410 M€, 355 M€, 340 M€, 184 M€ et 66 M€ (iii) au remboursement de lignes de crédit utilisées par Monoprix pour 453 M€ et (iv) aux découverts bancaires pour 109 M€.
(3) En 2013, l'incidence de variation de périmètre résultait essentiellement de Franprix – Leader Price et la prise de contrôle de Monoprix pour respectivement 301 M€ et 622 M€.
(4) En 2013, les variations sur les dettes liées aux engagements de rachat des intérêts ne donnant pas le contrôle concernaient principalement l'opération d'échange d'actions avec la famille Diniz pour 399 M€ (note 3.2.4).
Le 17 mars 2014, Rallye a placé avec succès une émission obligataire de 500 M€ d'une maturité de 7 ans avec un rendement de 4%.
A l'issue d'une offre de rachat des obligations à échéance janvier 2015 (coupon de 8,375%) et novembre 2016 (coupon 7,625%), une partie des obligations (111 M€ chacune) ont été échangées contre des titres obligataires d'échéance 2021. Cette opération n'a pas eu d'impact en résultat pour la souche 2016 en l'absence de modifications substantielles sur les contreparties échangées des obligations avant et après échange. Au regard des critères quantitatifs définis par la norme IAS 39, la souche 2015 a été modifiée de façon substantielle conduisant à traiter l'opération d'échange comme une extinction de dette. A ce titre, Rallye a constaté une charge en coût d'endettement financier au titre de la prime payée lors du rachat et des frais non amortis pour un montant total de 7 M€. A la suite de cette opération, le nominal de l'émission d'échéance 2016 est porté à 389,4 M€. Au cours du second semestre, Rallye a racheté 11 M€ supplémentaires de la souche 2015, dont le nominal est ramené à 378,4 M€.
Ces opérations d'échange ont permis au groupe Rallye de rallonger la maturité de sa dette sans impact significatif sur le résultat financier de la période
Le 21 février 2014, Casino a procédé à une émission obligataire de 900 M€ d'une maturité de 10 ans et rémunérée à 3,248%.
A cette occasion, 214 M€ et 336 M€ des obligations venant respectivement à échéance en avril 2016 (coupon de 4,47%) et février 2017 (coupon de 4,38%) ont été échangés, portant leur nominal respectivement à 386 M€ et 552 M€.
Cette opération a été traitée comme un prolongement de dettes financières compte tenu de la nature non substantielle des modifications des termes contractuels. L'impact de l'échange d'obligations (601 M€) constitue ainsi un ajustement de la valeur comptable de l'emprunt obligataire 2024 et sera amorti actuariellement sur la durée résiduelle du passif ainsi modifié. Ce traitement comptable s'applique également aux primes, frais d'émission non amortis et attachés aux lignes obligataires échangées et tous les
coûts supportés au titre de l'échange (commissions, frais, prime d'échange) qui s'amortiront jusqu'en 2024 pour 73 M€. De même, l'incidence du débouclage des couvertures attachées aux dettes initiales (7 M€) sera amortie sur la durée de la nouvelle dette.
Le 28 février 2014, le groupe Casino a annoncé la signature d'une ligne de crédit syndiquée à 5 ans pour un montant de 1,2 Md€ auprès d'un groupe de 18 banques, en remplacement d'une ligne existante de même montant. Casino bénéficie par ailleurs de deux options d'extension d'un an qui restent soumises à l'accord des banques.
Le 30 juillet 2014, le groupe Casino a procédé à une émission obligataire d'un montant de 900 M€ d'une maturité de 12 ans et rémunérée à 2,798%.
Le 2 décembre 2014, le groupe Casino a procédé à une émission obligataire d'un montant de 650 M€, d'une maturité supérieure à 10 ans, et rémunérée à 2,33%.
| Emprunts obligataires (en millions d'euros) |
Devise | Montant nominal |
Taux d'intérêt nominal (1) |
Maturité | Échéance | 31/12/2014 (2) | 31/12/2013 (2) retraité |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Rallye 2010 | EUR | taux fixe | |||||
| Emprunt obligataire 2014 | 500 | 5,875% | 4 ans | mars‐14 | 500 | ||
| Rallye 2010 | EUR | taux variable | |||||
| OREA 2015 | 100 | 5 ans | févr.‐15 | 100 | |||
| Rallye 2009 | EUR | taux fixe | 5 ans | ||||
| Emprunt obligataire 2015 | 378 | 8,375% | 3 mois | janv.‐15 | 378 | 498 | |
| Rallye 2009 | EUR | taux fixe | |||||
| Emprunt obligataire 2016 | 389 | 7,625% | 7 ans | nov.‐16 | 388 | 496 | |
| Rallye 2012 | EUR | taux fixe | |||||
| EMTN 2018 | 300 | 5,00% | 6 ans | oct.‐18 | 305 | 306 | |
| Rallye 2013 | EUR | taux fixe | |||||
| EMTN 2019 | 300 | 4,25% | 6 ans | mars‐19 | 298 | 298 | |
| Rallye 2013 | EUR | taux fixe | |||||
| Emprunt obligataire échangeable 2020 | 375 | 1,00% | 7 ans | oct.‐20 | 340 | 329 | |
| Rallye 2014 | EUR | taux fixe | |||||
| EMTN 2021 | 500 | 4,00% | 7 ans | janv.‐21 | 503 | ||
| Casino 2007 et 2008 | EUR | taux fixe | 5 ans 10 mois | ||||
| Emprunt obligataire 2014 | 578 | 4,88% | 7 ans | avr.‐14 | 582 | ||
| Casino 2009 | EUR | taux fixe | 5 ans | ||||
| Emprunt obligataire 2015 | 750 | 5,50% | 6 mois | janv.‐15 | 752 | 771 | |
| Casino 2011 | EUR | taux fixe | 4 ans | ||||
| Emprunt obligataire 2016 | 386 | 4,47% | 6 mois | avr.‐16 | 388 | 600 | |
| Casino 2010 | EUR | taux fixe | |||||
| Emprunt obligataire 2017 | 552 | 4,38% | 7 ans | févr.‐17 | 551 | 863 | |
| Casino 2010 | EUR | taux fixe | 7 ans | ||||
| Emprunt obligataire 2018 | 508 | 4,48% | 6 mois | nov.‐18 | 543 | 530 | |
| Casino 2012 et 2013 Emprunt obligataire 2019 |
EUR | 1 000 | taux fixe 3,16% |
6 ans 4 mois 7 ans |
août‐19 | 1 054 | 1 015 |
| Casino 2012 | EUR | taux fixe | |||||
| Emprunt obligataire 2020 | 600 | 3,99% | 8 ans | mars‐20 | 642 | 608 | |
| Casino 2011 | EUR | taux fixe | |||||
| Emprunt obligataire 2021 | 850 | 4,73% | 10 ans | mai‐21 | 912 | 843 | |
| Casino 2013 | EUR | taux fixe | 9 ans 9 mois | ||||
| Emprunt obligataire 2023 | 1 000 | 3,31% | 10 ans | janv.‐23 | 1 097 | 993 | |
| Casino 2014 | EUR | taux fixe | |||||
| Emprunt obligataire 2024 | 900 | 3,25% | 10 ans | mars‐24 | 908 | ||
| Casino 2014 | EUR | taux fixe | |||||
| Emprunt obligataire 2025 | 650 | 2,33% | 10 ans 2 mois | févr.‐25 | 647 | ||
| Casino 2014 | EUR | taux fixe | |||||
| Emprunt obligataire 2026 | 900 | 2,80% | 12 ans | août‐26 | 928 | ||
| Exito / Carulla | COP | taux variable | |||||
| Emprunts obligataires | 52 | IPC + 7,50 | 10 ans | mai‐15 | 52 | 56 | |
| GPA 2009 | BRL | taux variable | |||||
| Emprunt obligataire 2014 | 61 | 109,5% CDI | 5 ans | déc.‐14 | 61 | ||
| GPA 2011 | BRL | taux variable | |||||
| Emprunt obligataire 2014 | 187 | 107,7% CDI | 3 ans | janv.‐14 | 187 | ||
| GPA 2011 | BRL | taux variable | 3 ans | ||||
| Emprunt obligataire 2015 | 248 | 108,5% CDI | 6 mois | juin‐15 | 248 | 245 |
| DE RAPPORT |
|
|---|---|
| D'ENTREPRISE |
GESTION
GOUVERNEMENT
PROJET DE
DU CA
| Emprunts obligataires (en millions d'euros) |
Devise | Montant nominal |
Taux d'intérêt nominal (1) |
Maturité | Échéance | 31/12/2014 (2) | 31/12/2013 (2) retraité |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| GPA 2012 | BRL | taux variable | 3 ans | ||||
| Emprunt obligataire 2015 | 124 | 100 % CDI + 1% | 6 mois | juil.‐15 | 124 | 123 | |
| GPA 2012 | BRL | taux variable | 3 ans | ||||
| Emprunt obligataire 2015 | 372 | CDI + 1% | 6 mois | nov.‐15 | 372 | 368 | |
| GPA 2012 | BRL | taux variable | 2 ans | ||||
| Emprunt obligataire 2014 | 61 | CDI + 0,72% | 6 mois | déc.‐14 | 61 | ||
| GPA 2012 | BRL | taux variable | 2 ans | ||||
| Emprunt obligataire 2015 | 62 | CDI + 0,72% | 7 mois | janv.‐15 | 62 | 61 | |
| GPA 2014 | BRL | taux variable | |||||
| Emprunt obligataire 2019 | 278 | 107,0% CDI | 5 ans | sept.‐19 | 278 | ||
| Total emprunts obligataires | 11 770 | 10 494 | |||||
| (1) CDI (Certificado de Depósito Interbancário) – IPC (Index Price Consumer) |
|||||||
| (2) Les montants ci‐dessus incluent l'incidence des couvertures de juste valeur. |
11.2.3. Détail des autres dettes financières
| Autres dettes financières (en millions d'euros) |
Devise | Montant nominal |
Taux | Maturité | Échéance | 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Alpétrol | EUR | 3 ans | |||||
| Emprunt bancaire | 100 | taux variable | 6 mois | janv.‐16 | 100 | ||
| Rallye | EUR | ||||||
| Emprunt bancaire | 150 | taux variable | 7 ans | mai‐14 | 150 | ||
| Rallye | EUR | ||||||
| Emprunt structuré | 150 | taux variable | 5 ans | juil.‐17 | 150 | 149 | |
| Rallye | EUR | ||||||
| Emprunt bancaire | 50 | taux variable | 10 ans | févr.‐18 | 50 | 50 | |
| Rallye | EUR | ||||||
| Emprunt bancaire | 160 | taux variable | 5 ans | janv.‐18 | 159 | 159 | |
| Rallye | EUR | 7 ans | |||||
| Placement privé | 110 | 3,40% | 6 mois | janv.‐22 | 109 | ||
| Casino | EUR | ||||||
| Emprunt Alaméa | 300 | taux variable | 5 ans | avr.‐15 | 300 | 300 | |
| Foncière Euris | EUR | ||||||
| Lignes de crédit | taux variables | 370 | 358 | ||||
| Casino | EUR | ||||||
| Emprunts bancaires divers (1) | 342 | 210 | |||||
| Casino | |||||||
| Amérique Latine (2) | 892 | 804 | |||||
| Casino | |||||||
| Autres international (3) | 690 | 635 | |||||
| Emprunts bancaires divers | 156 | 252 | |||||
| Billets de trésorerie | 1 684 | 474 | |||||
| Concours bancaires | 167 | 196 | |||||
| Intérêts courus (4) | 402 | 482 | |||||
| Total autres dettes financières | 5 471 | 4 319 | |||||
| (1) Dont Franprix – Leader Price pour un montant de 164 M€ et 113 M€ respectivement en 2014 et 2013. |
|||||||
| (2) Concerne GPA à hauteur de 889 M€ en 2014. Concernait GPA et Exito à hauteur respectivement de 768 M€ et 36 M€ en 2013. |
(3) Concerne en 2014 et 2013 principalement Big C Thaïlande à hauteur respectivement de 618 M€ et 583 M€. (4) Les intérêts courus portent sur la totalité des dettes financières y compris les emprunts obligataires.
Afin de garantir la liquidité, le Groupe dispose de lignes de crédits confirmées non utilisées et immédiatement disponibles pour un montant total de 6,4 Mds € au 31 décembre 2014, qui se décompose notamment de la façon suivante :
| Échéance | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Taux | < à 1 an | > à 1 an | Autorisées | Utilisées | |
| Lignes bancaires confirmées | ||||||
| Casino | Variable | 310 | 1 970 | 2 280 | 100 | |
| Rallye | Variable | 205 | 1 210 | 1 415 | ||
| Foncière Euris | Variable | 17 | 417 | 434 | 370 | |
| Lignes syndiquées | ||||||
| Casino (1) | Variable | 2 024 | 2 024 | |||
| Rallye | Variable | 800 | 800 | 120 | ||
| Total | 532 | 6 421 | 6 953 | 590 | ||
| (1) Les lignes syndiquées comprennent une ligne de 1 200 M€ (à échéance février 2019) et une ligne de 1 Md\$ à échéance juillet 2018 |
| 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Part non courante |
Part courante |
Total | Part non courante |
Part courante |
Total |
| Dérivés passifs | 262 | 7 | 269 | 128 | 202 | 330 |
| Dettes fiscales et sociales | 205 | 1 762 | 1 967 | 361 | 1 722 | 2 083 |
| Dettes diverses | 21 | 1 159 | 1 180 | 16 | 1 109 | 1 125 |
| Dettes sur immobilisations | 22 | 260 | 282 | 25 | 211 | 236 |
| Comptes courants | 98 | 98 | 59 | 59 | ||
| Financement de l'activité de crédit | 42 | 851 | 893 | 48 | 837 | 885 |
| Produits constatés d'avance (1) | 265 | 171 | 436 | 153 | 91 | 244 |
| Autres dettes | 817 | 4 308 | 5 125 | 731 | 4 231 | 4 962 |
(1) Comprend en 2014 un produit constaté d'avance reconnu dans la filiale Via Varejo suite à la perception d'un paiement d'avance de 850 millions de reais (264 M€) relatif à un contrat d'exclusivité de ventes d'extension de garantie auprès de Zurich Minas Brasil Seguros S.A..Préalablement, Via Varejo a mis fin par anticipation au contrat le liant au précédent fournisseur d'extension de garantie en (i) lui versant une indemnité de 186 millions de reais (57 M€) correctement reconnue en immobilisations incorporelles et (ii) en lui remboursant un paiement perçu en avance de 398 millions de reais (123 M€).
Règles et méthodes comptables
Le coût de l'endettement financier net est constitué des intérêts rattachés à la dette financière, y compris les produits et résultats de cession des équivalents de trésorerie, les résultats de couverture de taux et de change y afférents et les variations de juste valeur des dérivés actifs et passifs placés en comptabilité de couverture de juste valeur de la dette ainsi que la charge d'intérêts attachée aux contrats de location financement.
Il s'agit des produits et charges de nature financière qui ne font pas partie du coût de l'endettement financier net. Sont compris notamment dans cette rubrique : les dividendes reçus des sociétés non consolidées, les variations de juste valeur des actifs financiers hors trésorerie et des dérivés non concernés par la comptabilité de couverture, les résultats de cession des actifs financiers hors trésorerie, les résultats d'actualisation (y compris l'actualisation des provisions de retraite) et les résultats de change portant sur des éléments exclus de l'endettement financier net. Les escomptes financiers obtenus pour paiement rapide sont portés en produits financiers pour la part
correspondant au taux normal d'intérêt du marché et en réduction du prix d'achat pour le supplément.
| (en millions d'euros) | Exercice 2014 | Exercice 2013 retraité |
|---|---|---|
| Résultat de cession des équivalents de trésorerie | 1 | |
| Produits de trésorerie et équivalents de trésorerie | 204 | 179 |
| Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie | 205 | 179 |
| Charges d'intérêts sur opérations de financement après couverture | (1 013) | (1 001) |
| Charges financières de location‐financement | (12) | (11) |
| Coût de l'endettement financier brut | (1 025) | (1 012) |
| Total du coût de l'endettement financier net | (820) | (833) |
| (en millions d'euros) | Exercice 2014 | Exercice 2013 retraité | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Produits financiers de participations | 1 | |||||
| Gains de change (hors opérations de financement) | 30 | 46 | ||||
| Produits d'actualisation et de désactualisation | 3 | 2 | ||||
| Variation positive de juste valeur des dérivés hors couverture (1) | 135 | 71 | ||||
| Variation positive de juste valeur des actifs financiers évalués à la juste valeur | 10 | 2 | ||||
| Autres produits financiers | 101 | 131 | ||||
| Autres produits financiers | 280 | 252 | ||||
| Pertes de change (hors opérations de financement) | (20) | (56) | ||||
| Charges d'actualisation et de désactualisation | (17) | (18) | ||||
| Variation négative de juste valeur des dérivés hors couverture (1) | (74) | (95) | ||||
| Variation négative de juste valeur des actifs financiers évalués à la juste valeur | (2) | (7) | ||||
| Autres charges financières | (136) | (170) | ||||
| Autres charges financières | (249) | (346) | ||||
| Total autres produits et charges financiers | 31 | (94) | ||||
| (1) En 2014, le produit net de 61 M€ reflète principalement la variation de valeur des TRS Big C Thaïlande (38 M€), des dérivés sur titres GPA (‐35 M€), des TRS |
(1) En 2014, le produit net de 61 M€ reflète principalement la variation de valeur des TRS Big C Thaïlande (38 M€), des dérivés sur titres GPA (‐35 M€), des TRS Mercialys contractés par Foncière Euris et Rallye (11 M€) et d'autres dérivés (40 M€). En 2013, la charge nette de 24 M€ reflétait principalement la variation de valeur des TRS Big C Thaïlande et de GPA, du forward GPA et des options d'achat portant sur des actions préférentielles de GPA, des swaps et d'autres dérivés (voir note ci‐dessous).
En décembre 2011, le groupe Casino a contracté avec un établissement financier un TRS d'une maturité de 2,5 ans portant sur 7,9 millions d'ADR GPA (actions de préférence cotées aux États‐Unis). Le contrat est sans livraison physique de titres. Suite à une modification sur l'exercice, cet instrument porte un intérêt d'Euribor 3 mois + 2,61% et est à échéance juillet 2017. Par ailleurs, une modification du prix d'entrée du TRS a conduit Casino à encaisser un produit de 50 M€ en 2013. Ce TRS est un dérivé évalué à la juste valeur dont les variations sont constatées en résultat. Au 31 décembre 2014, l'instrument porte sur 7,8 millions de titres (soit 2,9% du capital de GPA) et un notionnel de 332 M€ et présente une juste valeur de ‐ 96 M€ (contre 7,8 millions de titres, 332 M€ de notionnel et ‐ 80 M€ de juste valeur au 31 décembre 2013).
Le groupe Casino a contracté fin décembre 2012 avec un établissement financier un forward portant sur 7,8 millions d'ADR GPA ayant une maturité de 2 ans. Le contrat est sans livraison physique de titres. Suite à la modification du prix d'entrée du forward en 2013 et 2014, Casino a encaissé un produit respectivement de 43 M€ et 7 M€. Par ailleurs, l'instrument porte désormais un intérêt de Libor + 2,50% et est à échéance décembre 2016. Ce forward est un dérivé évalué à la juste valeur dont les variations sont constatées en résultat. Au 31 décembre 2014, l'instrument porte sur 5,8 millions de titres (soit 2,2% du capital de GPA) et un notionnel de 333 M\$ (274 M€) et présente une juste valeur de ‐ 97 M€ (contre 5,8 millions de titres, 319 M€ de notionnel et ‐ 43 M€ de juste valeur au 31 décembre 2013).
Le groupe Casino a contracté en 2012 avec un établissement financier un TRS portant sur 20,6 millions d'actions de Big C Thaïlande. Le contrat est sans livraison physique de titres. Suite à la modification du prix d'entrée du TRS en 2013 et 2014, Casino a encaissé un produit respectivement de 2 M€ et 17 M€. Par ailleurs, l'instrument porte désormais un intérêt d'Euribor 3 mois + 2,23% et est à échéance juillet 2016. Ce TRS est un dérivé évalué à la juste valeur dont les variations sont constatées en résultat. Au 31 décembre RAPPORTS DU CA 2014, l'instrument présente un notionnel de 127 M€ et une juste valeur de ‐5 M€.
Par ailleurs, Foncière Euris et Rallye ont pris, au cours des exercices 2013 et 2014, des positions sur des titres de la société Mercialys au travers d'instruments dérivés (TRS) portant respectivement sur 4,13% et 1,37% du capital. La juste valeur de ces instruments s'établit à 11 M€ au 31 décembre 2014.
11.5. Juste valeur des instruments financiers à l'actif et au passif du bilan
11.5.1. Ventilation de la valeur comptable des actifs et passifs financiers par catégorie d'instruments
Le tableau ci‐dessous présente les actifs financiers par catégorie.
| Ventilation par catégorie d'instruments | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Valeur au bilan (a) |
Actifs non financiers (b) |
Valeurs des actifs financiers (a) ‐ (b) |
Actifs détenus à des fins de transactions |
Actifs désignés comme étant à la juste valeur par le résultat |
Instruments de couverture comptable |
Actifs détenus jusqu'à l'échéance |
Prêts et créances |
AFS ‐ Evalués à la juste valeur |
AFS ‐ Evalués au coût |
| Au 31 décembre 2014 | ||||||||||
| Autres actifs non courants | 2 413 | 962 | 1 451 | 3 | 453 | 12 | 777 | 155 | 51 | |
| Clients et comptes rattachés | 1 475 | 1 475 | 1 475 | |||||||
| Autres créances | 1 784 | 702 | 1 082 | 28 | 1 054 | |||||
| Autres actifs financiers courants | 160 | 160 | 15 | 136 | 6 | 3 | ||||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 7 685 | 7 685 | 422 | 7 263 | ||||||
| Au 31 décembre 2013 retraité | ||||||||||
| Autres actifs non courants | 1 775 | 711 | 1 064 | 1 | 103 | 11 | 678 | 215 | 56 | |
| Clients et comptes rattachés | 1 503 | 1 503 | 1 503 | |||||||
| Autres créances | 1 600 | 630 | 970 | 1 | 969 | |||||
| Autres actifs financiers courants | 436 | 436 | 30 | 194 | 72 | 140 | ||||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 5 699 | 5 699 | 403 | 5 296 |
Le tableau ci‐dessous présente les passifs financiers par catégorie.
| Ventilation par catégorie d'instruments | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Valeur au bilan (a) |
Passifs non financiers (b) |
Valeurs des passifs financiers (a) ‐ (b) |
Passifs comptabilisés au coût amorti |
Passifs détenus à des fins de transactions |
Passifs désignés comme étant à la juste valeur par résultat |
Instruments de couverture comptable |
|||
| Au 31 décembre 2014 | ||||||||||
| Emprunts obligataires | 11 770 | 11 770 | 11 749 | 21 | ||||||
| Autres dettes financières | 5 547 | 5 547 | 5 471 | 62 | 14 | |||||
| Contrats de location‐financement | 105 | 105 | 105 | |||||||
| Dettes fournisseurs | 8 413 | 8 413 | 8 413 | |||||||
| Autres dettes courantes et non courantes | 5 125 | 1 974 | 3 151 | 2 865 | 286 | |||||
| Au 31 décembre 2013 retraité | ||||||||||
| Emprunts obligataires | 10 494 | 10 494 | 10 494 | |||||||
| Autres dettes financières | 4 425 | 4 425 | 4 319 | 75 | 31 | |||||
| Contrats de location‐financement | 97 | 97 | 97 | |||||||
| Dettes fournisseurs | 7 083 | 7 083 | 7 083 | |||||||
| Autres dettes courantes et non courantes | 4 962 | 1 755 | 3 207 | 2 878 | 320 | 9 |
| Règles et méthodes comptables |
Les évaluations à la juste valeur sont détaillées en 3 niveaux selon la hiérarchie de juste valeur suivante : |
|---|---|
| • niveau 1 : l'instrument est coté sur un marché actif ; | |
| • niveau 2 : l'évaluation fait appel à des techniques de valorisation s'appuyant sur des données observables, directement (prix) ou indirectement (dérivés du prix); |
|
| • niveau 3 : au moins une composante significative de la juste valeur s'appuie sur des données non observables. | |
| La juste valeur des instruments financiers négociés sur des marchés actifs est basée sur les cotations au jour de clôture du bilan. Un marché est considéré comme actif si les cotations sont aisément et régulièrement disponibles d'une bourse, de négociants, de courtiers, d'un évaluateur ou d'une agence de réglementation et que ces cotations sont basées sur des transactions régulières. Ces instruments sont classés en niveau 1. |
|
| La juste valeur des instruments financiers qui ne sont pas cotés sur un marché actif (notamment les investissements dans des fonds de Private Equity ainsi que les dérivés de gré à gré) est déterminée à l'aide de techniques d'évaluation. Ces différentes méthodes maximisent l'utilisation de données de marché observables, si disponibles, ou des informations en provenance des gérants des fonds. Ces informations font l'objet d'une recherche active, de sorte que les estimations ne se fondent sur les estimations propres du Groupe qu'en complément ou à défaut de données observables ou en provenance des gérants. Si tous les éléments requis pour le calcul de la juste valeur de l'instrument sont observables, cet instrument est classé en niveau 2. |
|
| Si un ou plusieurs des principaux éléments de calcul ne sont pas basés sur des données de marché observables, |
l'instrument est classé en niveau 3.
Ci‐dessous, les tableaux présentent une comparaison de la valeur comptable et la juste valeur des actifs et des passifs consolidés, autres que ceux dont les valeurs comptables correspondent à des approximations raisonnables des justes valeurs tels que les créances clients, les dettes fournisseurs, la trésorerie et équivalents de trésorerie, les concours bancaires. La juste valeur des immeubles de placement est présentée à la note 10.3.
| Valeur | Juste | Niveau de juste valeur | Informations | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | comptable | valeur | niveau 1 | niveau 2 | niveau 3 | complémentaires | |
| Au 31 décembre 2014 | |||||||
| Actifs comptabilisés à la juste valeur : | |||||||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 158 | 158 | 4 | 20 | 134 | (1) | |
| Dérivés actifs de juste valeur | 590 | 590 | 590 | (2) | |||
| Autres dérivés actifs | 42 | 42 | 42 | ||||
| Autres actifs financiers | 4 | 4 | 2 | 2 | |||
| Au 31 décembre 2013 retraité | |||||||
| Actifs comptabilisés à la juste valeur : | |||||||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 355 | 355 | 140 | 13 | 202 | (1) | |
| Dérivés actifs de juste valeur | 299 | 299 | 299 | (2) | |||
| Autres dérivés actifs | 23 | 23 | 22 | 1 | |||
| Autres actifs financiers | 7 | 7 | 7 |
(1) La juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente est généralement déterminée en utilisant les techniques d'évaluation usuelles. Les actifs disponibles à la vente correspondant à des investissements dans des fonds de Private Equity sont valorisés sur la base des données les plus récentes fournies par les gérants de ces fonds. Ces évaluations de juste valeur sont généralement de niveau 3. Les actifs financiers disponibles à la vente, pour lesquels une juste valeur n'a pu être déterminée de manière fiable, ne sont pas présentés dans cette note.
(2) Les instruments dérivés font l'objet d'une évaluation (interne ou externe) sur la base des techniques d'évaluations usuelles de ce type d'instruments. Les modèles d'évaluation intègrent les paramètres observables de marché (notamment la courbe des taux) et la qualité de contrepartie.
RAPPORT DU
PRÉSIDENT
RAPPORTS DU CA
| Valeur | Juste | Niveau de juste valeur | Informations | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | comptable | valeur | niveau 1 | niveau 2 | niveau 3 | complémentaires | |
| Au 31 décembre 2014 | |||||||
| Passifs comptabilisés à la juste valeur : | |||||||
| Dérivés passifs de couverture de juste valeur | 14 | 14 | 14 | (1) | |||
| Autres dérivés passifs | 269 | 269 | 269 | (1) | |||
| Dettes liées aux engagements de rachats des intérêts ne donnant pas le contrôle |
62 | 62 | 62 | (2) | |||
| Passifs non comptabilisés à la juste valeur : | |||||||
| Emprunts obligataires | 11 770 | 12 733 | 12 521 | 212 | (3) | ||
| Autres emprunts et dettes financières | 5 471 | 5 581 | 161 | 5 420 | (4) | ||
| Au 31 décembre 2013 retraité | |||||||
| Passifs comptabilisés à la juste valeur : | |||||||
| Dérivés passifs de couverture de juste valeur | 31 | 31 | 31 | (1) | |||
| Autres dérivés passifs | 329 | 329 | 329 | (1) | |||
| Dettes liées aux engagements de rachats des intérêts ne donnant pas le contrôle |
75 | 75 | 75 | (2) | |||
| Passifs non comptabilisés à la juste valeur : | |||||||
| Emprunts obligataires | 10 494 | 10 728 | 8 375 | 2 353 | (3) | ||
| Autres emprunts et dettes financières | 4 319 | 4 616 | 4 616 | (4) |
(1) Les instruments dérivés font l'objet d'une évaluation (interne ou externe) sur la base des techniques d'évaluations usuelles de ce type d'instruments. Les modèles d'évaluation intègrent les paramètres observables de marché (notamment la courbe des taux) et la qualité de contrepartie.
(2) La juste valeur relative aux engagements de rachats des intérêts ne donnant pas le contrôle est déterminée en appliquant les formules de calcul du contrat et est, le cas échéant, actualisée ; ces formules sont considérées comme représentatives de la juste valeur et utilisent notamment des multiples d'EBITDA.
(3) La valeur de marché a été déterminée pour les emprunts obligataires cotés sur la base du dernier cours de Bourse à la date de clôture, pour les autres la juste valeur a été déterminée sur la base d'autres méthodes de valorisation telles que la valeur actualisée des flux de trésorerie en tenant compte des conditions de taux d'intérêt à la date de clôture.
(4) La juste valeur des autres emprunts a été déterminée sur la base d'autres méthodes de valorisation telles que la valeur actualisée des flux de trésorerie en tenant compte du risque de crédit du Groupe et des conditions de taux d'intérêt à la date de clôture, pour les autres, la juste valeur a été déterminée sur la base d'autres méthodes de valorisation telles que la valeur actualisée des flux de trésorerie en tenant compte des conditions de taux d'intérêt à la date de clôture.
CA
11.6. Objectifs et politiques de gestion des risques financiers et comptabilité de couverture
Les principaux risques attachés aux instruments financiers du Groupe sont les risques de taux d'intérêt, de change, de crédit, de liquidité et le risque sur actions.
Pour gérer son exposition aux risques de variation des taux d'intérêt et des cours de change, le Groupe utilise des instruments financiers dérivés tels que des swaps de taux et des instruments à terme. Il s'agit d'instruments cotés sur des marchés organisés ou d'instruments de gré à gré négociés avec des contreparties de premier rang. La majorité de ces instruments dérivés est éligible à la comptabilité de couverture. Cependant, afin de mettre en œuvre une gestion plus dynamique et plus flexible de sa position de taux, le Groupe a la possibilité d'avoir une part, minoritaire et strictement encadrée, de spéculatif dans la gestion de ses couvertures, en ligne avec la politique en la matière d'un grand nombre de corporates.
Le tableau ci‐dessous récapitule les instruments dérivés par nature du risque couvert et classification comptable :
| (En millions d'euros) | Risque de taux d'intérêt |
Risque de change |
Autres risques de marché |
31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|---|---|---|
| ACTIF | |||||
| Dérivés ‐ à la juste valeur par le résultat | 14 | 14 | 23 | ||
| Dérivés ‐ couverture de flux de trésorerie | 28 | 28 | |||
| Dérivés ‐ couverture de juste valeur | 570 | 20 | 590 | 299 | |
| Total dérivés actif | 570 | 48 | 14 | 632 | 322 |
| dont non courant | 443 | 10 | 3 | 456 | 103 |
| dont courant | 127 | 38 | 11 | 176 | 219 |
| PASSIF | |||||
| Dérivés ‐ à la juste valeur par le résultat | 26 | 243 | 269 | 320 | |
| Dérivés ‐ couverture de flux de trésorerie | 10 | ||||
| Dérivés ‐ couverture de juste valeur | 11 | 3 | 14 | 31 | |
| Total dérivés passif | 37 | 3 | 243 | 283 | 361 |
| dont non courant | 28 | 236 | 264 | 148 | |
| dont courant | 9 | 3 | 7 | 19 | 213 |
Au 31 décembre 2014, la réserve IFRS de couverture de flux de trésorerie futurs représente un solde créditeur de 28 M€ (débiteur de 10 M€ au 31 décembre 2013). L'inefficacité mesurée sur les couvertures de flux futurs n'est pas significative.
La juste valeur des instruments dérivés non qualifiés de couverture comptable au sens de la norme IAS 39 s'élève à ‐262 M€ au 31 décembre 2014 (‐296 M€ au 31 décembre 2013).
L'évaluation des dérivés au 31 décembre 2014 a été effectuée en prenant en compte l'ajustement de crédit de valeur (CVA) et l'ajustement de débit de valeur (DVA) conformément à IFRS 13. L'incidence de ces ajustements est non significative.
11.6.2. Gestion du risque de marché
L'objectif du Groupe est de gérer son exposition au risque de variation de taux d'intérêt et d'optimiser son coût de financement. La stratégie du Groupe repose donc sur une gestion dynamique de la dette qui consiste à surveiller et à ajuster si nécessaire son ratio de couverture en fonction des prévisions d'évolution de taux.
Dans le cadre de sa gestion de son exposition au risque de taux, le Groupe utilise différents instruments dérivés de taux. Les principaux instruments dérivés sont des swaps de taux. Bien qu'ils puissent ne pas être tous éligibles à la comptabilité de couverture, tous les instruments de taux d'intérêt sont souscrits dans le cadre de la politique de gestion du risque de taux décrite ci‐après.
La politique financière du Groupe consiste à gérer la charge financière en combinant ces instruments dérivés à taux variable et à taux fixe.
| (en millions d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité |
|---|---|---|
| Emprunts bancaires | 5 583 | 3 730 |
| Location financière | 18 | 29 |
| Concours bancaires courants et crédits spots | 167 | 196 |
| (1) Total dette à taux variable (hors intérêts courus) |
5 768 | 3 955 |
| Equivalents de trésorerie | 4 528 | 3 526 |
| Disponibilités | 3 157 | 2 173 |
| Total actif | 7 685 | 5 699 |
| Position nette avant gestion | (1 917) | (1 744) |
| Instruments dérivés | 7 545 | 5 810 |
| Position nette après gestion | 5 628 | 4 066 |
| Position nette à renouveler à moins d'un an | 5 628 | 4 066 |
| Variation de 1% des taux d'intérêts | 56 | 41 |
| Durée moyenne restant à courir d'ici la fin de l'exercice (en années) | 1 | 1 |
| Variation des frais financiers | 56 | 39 |
| Coût de l'endettement financier net | 820 | 833 |
| Impact d'une variation de 1% des taux d'intérêts sur le coût de l'endettement financier net | 6,86% | 4,70% |
| (1) L'échéance des actifs et des dettes à taux révisable est celle de la révision du taux. Les éléments de la dette non exposés aux risques de taux, essentiellement les dettes liées aux puts et les intérêts courus non échus ne sont pas inclus dans ce calcul. |
Par la diversification géographique de ses activités, le Groupe est exposé au risque de conversion, c'est‐à‐dire que son bilan et son compte de résultat, et par conséquent ses ratios de structure financière, sont sensibles aux variations des parités de change lors de la consolidation des comptes de ses filiales étrangères hors zone Euro, ainsi qu'au risque de transaction pour les opérations qui ne sont pas réalisées en euros.
En matière de risque de change opérationnel, la politique du Groupe vise à couvrir les expositions budgétaires hautement probables, liées principalement aux flux monétaires résultant d'achats effectués dans une devise différente de sa monnaie fonctionnelle, notamment pour les achats de marchandises effectués en dollars US couverts par des achats à terme et des swaps de change de devises. La politique du Groupe consiste à couvrir généralement les budgets d'achats par des dérivés ayant les mêmes échéances que les approvisionnements budgétés.
S'agissant du portefeuille d'investissements financiers, comptabilisés à la juste valeur dans les actifs financiers disponibles à la vente (voir note 6.9), la politique du Groupe est de couvrir par des ventes à terme les investissements libellés en devises étrangères et pour un nominal correspondant à leur juste valeur en devise à la date de clôture.
La juste valeur des instruments dérivés (ventes à terme de devises) placés en comptabilité de couverture de juste valeur s'élève à un montant net à l'actif de 1 M€ au 31 décembre 2014, soit un montant identique à celui au 31 décembre 2013.
L'exposition nette du Groupe, basée sur les montants notionnels après prise en compte des couvertures, se concentre sur les principales devises suivantes (hors devises fonctionnelles des entités) :
| (en millions d'euros) | USD | Divers | Total 2014 | Total 2013 retraité |
|---|---|---|---|---|
| Créances commerciales exposées | (8) | (1) | (9) | (7) |
| Autres actifs financiers exposés | (192) | (35) | (227) | (575) |
| Dettes fournisseurs exposées | 145 | 25 | 170 | 105 |
| Dettes financières exposées | 258 | 258 | 121 | |
| Exposition brute dette / (créance) | 203 | (11) | 192 | (356) |
| Créances commerciales couvertes | ||||
| Autres actifs financiers couverts | (84) | (84) | (287) | |
| Dettes fournisseurs couvertes | 90 | 90 | 45 | |
| Dettes financières couvertes | 245 | 245 | 119 | |
| Exposition nette dette / (créance) | (48) | (11) | (59) | (233) |
CA
Au 31 décembre 2014, l'exposition bilancielle nette d'un montant de 60 M€ portait principalement sur le dollar US.
Une appréciation de 10% de l'euro au 31 décembre par rapport à ces devises, aurait pour conséquence une baisse du résultat à hauteur des montants indiqués ci‐dessous. Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables, en particulier les taux d'intérêts, sont supposées rester constantes.
Une dépréciation de 10% de l'euro au 31 décembre par rapport à ces devises, conduirait à des incidences de sens contraire.
| (en millions d'euros) | Total 2014 | Total 2013 retraité |
|---|---|---|
| Dollar américain | (4) | (18) |
| Autres devises | (1) | |
| Total | (5) | (18) |
| 2014 | 2013 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Cours en devises pour un euro | clôture | moyen | clôture | moyen | |
| Dollar américain (USD) | 1,2141 | 1,3285 | 1,3791 | 1,3281 | |
| Zloty polonais (PLN) | 4,2732 | 4,1842 | 4,1543 | 4,1975 | |
| Leu Roumain (RON) | 4,4828 | 4,4443 | 4,4710 | 4,4193 | |
| Peso argentin (ARS) | 10,2716 | 10,7684 | 8,9838 | 7,2859 | |
| Peso uruguayen (UYP) | 29,5402 | 30,8353 | 29,4805 | 27,1368 | |
| Baht thaïlandais (THB) | 39,9100 | 43,1468 | 45,1780 | 40,8297 | |
| Peso colombien (COP) | 2 884,27 | 2 652,56 | 2 657,29 | 2 482,68 | |
| Real brésilien (BRL) | 3,2207 | 3,1211 | 3,2576 | 2,8702 | |
| Dong vietnamien (VND) | 25 794,76 | 28 093,23 | 29 010,750 | 27 915,096 |
11.6.3. Risque sur actions
Dans le cadre de la gestion de ses titres cotés consolidés, le Groupe peut avoir recours à des instruments dérivés et des produits optionnels à travers des achats ou ventes d'options d'achat ou de vente, ou inclus dans des instruments financiers composés émis tels que les obligations échangeables ou des obligations indexées, dans une optique de couverture notamment pour gérer les risques de dilution, ou dans un objectif d'optimisation de la détention ou de la valorisation de ses participations.
Le Groupe a poursuivi son programme de cessions du portefeuille d'investissements financiers en 2014, réduisant ainsi son exposition économique sur le private equity.
Les investissements financiers de Rallye bénéficient d'une très forte diversification, à la fois géographique et sectorielle mais aussi par type d'investissement, par partenaire et par taille, ce qui permet une bonne mutualisation des risques. Cette gestion des risques est, de plus, renforcée par le nombre d'investissements et leur faible taille : au 31 décembre 2014, le portefeuille comprend en effet environ 50 lignes, dont près de 90% ont une valeur estimée inférieure ou égale à 4 M€, la plus importante s'élevant à 19 M€ en cash investi net.
Risque de prix lié à une variation défavorable de 10% de la valeur des titres détenus :
| (en millions d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Position bilan (juste valeur) | 120 | 172 |
| Sensibilité sur les capitaux propres | (11) | (15) |
| Sensibilité sur le résultat | (1) | (2) |
Le groupe est exposé au risque de contrepartie sur différents aspects : par ses activités opérationnelles, ses activités de placement de trésorerie et ses produits dérivés de couverture de taux et de change. Le Groupe surveille de façon régulière le risque de ses contreparties à l'aide de plusieurs indicateurs objectifs et assure une diversification de son exposition en privilégiant les contreparties les moins risquées (en se fondant notamment sur la notation des établissements et les engagements réciproques des contreparties avec le Groupe).
La politique du Groupe est de vérifier la santé financière de tous les clients qui souhaitent obtenir des conditions de paiement à crédit. Les soldes clients font l'objet d'un suivi régulier et par conséquent, l'exposition du Groupe aux créances irrécouvrables n'est pas significative.
L'encours des créances clients « commercial » est analysé ci‐dessous :
| (en millions d'euros) | Actifs non | Actifs échus non dépréciés à la date de clôture | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| échus non dépréciés |
Retard n'excédant pas 1 mois |
Retard compris entre 1 et 6 mois |
Retard supérieur à 6 mois |
Total | Actifs dépréciés |
Total | |
| 31/12/2014 | 709 | 66 | 51 | 28 | 145 | 142 | 996 |
| 31/12/2013 retraité | 623 | 81 | 53 | 26 | 160 | 151 | 934 |
L'antériorité des créances échues non dépréciées peut varier significativement en fonction des catégories de clients auprès desquels les sociétés du Groupe exercent leur activité, selon qu'il s'agisse d'entreprises privées, de particuliers ou de collectivités publiques. Les politiques de dépréciation retenues sont déterminées, entité par entité, selon les particularités de ces différentes catégories de clients. Le Groupe estime, comme indiqué précédemment, n'être exposé à aucun risque significatif en termes de concentration de crédit.
Les autres actifs, comprenant notamment des créances fiscales et des droits à remboursement, ne sont ni échus ni dépréciés.
Concernant le risque de crédit relatif aux autres actifs financiers du Groupe, c'est‐à‐dire la trésorerie et les équivalents de trésorerie, les actifs financiers disponibles à la vente et certains instruments financiers dérivés, l'exposition du Groupe liée aux défaillances éventuelles des tiers concernés est limitée, avec une exposition maximale égale à la valeur comptable de ces instruments. Le Groupe a une politique de gestion de la trésorerie qui encadre les placements de trésorerie et d'équivalents de trésorerie auprès de contreparties disposant d'une notation de premier rang et dans des instruments disposant également d'une notation de premier rang.
Les financements bancaires et obligataires du Groupe contiennent les clauses d'engagement et de défaut habituelles de ce type de contrat : maintien de l'emprunt à son rang (pari‐passu), limitation des sûretés attribuées aux autres prêteurs (negative pledge) et défaut croisé (cross default).
Les ratios de financement de Foncière Euris sont tous respectés.
Les émissions obligataires de Rallye ne contiennent aucun engagement lié à des ratios financiers. Certains financements bancaires sont soumis aux deux ratios financiers suivants :
GOUVERNEMENT
PROJET DE
RÉSOLUTIONS
CA
| Nature des covenants à respecter | Nature des financements soumis à covenants | Résultat des covenants au 31 décembre 2014 |
|---|---|---|
| EBITDA Consolidé (1)/ Coût de l'endettement financier net consolidé > 2,75 |
‐ Ligne de crédit syndiquée de 680 M€ ‐ Lignes de crédit bilatérales et prêts bancaires pour un montant |
3,96 |
| Fonds propres de la société Rallye SA > 1,2 Md€ | cumulé de 1 305 M€ | 1,7 |
(1) L'EBITDA correspond au résultat opérationnel courant augmenté de la dotation aux amortissements opérationnels courants.
Rallye dispose d'un programme EMTN (Euro Medium Term Notes) dont le plafond s'élève à 4 000 M€. Au 31 décembre 2014, l'encours des emprunts obligataires émis dans le cadre de ce programme s'élève à 1 100 M€.
Les emprunts obligataires émis par Rallye prévoient une option de remboursement anticipé au gré des investisseurs en cas de changement de contrôle de la société Casino Guichard‐Perrachon ainsi que de la société Rallye.
Rallye dispose par ailleurs d'un programme de billets de trésorerie dont le plafond s'élève à 750 M€ ; l'encours au 31 décembre 2014 s'élève à 390 M€.
La majeure partie de la dette du groupe Casino se situe au niveau de Casino, Guichard‐Perrachon. Les ressources sont gérées par la Direction du Corporate Finance. Les principales filiales du Groupe (GPA, Big C Thaïlande, Monoprix, Exito) disposent également de leurs propres ressources financières.
Toutes les filiales font parvenir au groupe Casino un reporting hebdomadaire de trésorerie et la mise en place de nouvelles sources de financement fait l'objet d'une validation de la Direction Corporate Finance.
Casino, Guichard‐Perrachon dispose d'un programme EMTN (Euro Medium Term Notes) dont le plafond s'élève à 9 000 M€. Au 31 décembre 2014, l'encours des emprunts obligataires émis dans le cadre de ce programme s'élève à 8 095 M€.
Casino, Guichard‐Perrachon dispose par ailleurs d'un programme de billets de trésorerie dont le plafond s'élève à 2 000 M€ ; l'encours au 31 décembre 2014 s'élève à 1 295 M€.
Les financements bancaires et obligataires du Groupe contiennent habituellement des clauses d'engagements et de défaut usuelles de ce type de contrat : maintien de l'emprunt à son rang ("pari passu"), limitation des sûretés attribuées aux autres prêteurs ("negative pledge") et défaut croisé ("cross default").
En cas de changement d'actionnaire majoritaire de la Société, les contrats de prêt des lignes bancaires de Casino Guichard‐ Perrachon intègrent une clause de remboursement anticipé obligatoire.
Par ailleurs, les emprunts obligataires émis par Casino, Guichard‐Perrachon (à l'exception des deux émissions de TSSDI) prévoient une option de remboursement anticipé au gré des investisseurs en cas de dégradation en « non investment grade » de la notation de la dette senior long terme de Casino, Guichard‐Perrachon, uniquement si cette dégradation est due à un changement d'actionnaire majoritaire de la Société. Ces emprunts obligataires (hors TSSDI) sont actuellement notés "BBB‐" par les agences de rating Standard &Poor's et Fitch Ratings.
De plus, ils contiennent une clause de « coupon step‐up » qui augmente le taux d'intérêt en cas de dégradation en « non investment grade » de la notation de la dette senior long terme de Casino, Guichard‐Perrachon.
À la date de clôture, les covenants auxquels est soumis Casino, Guichard‐Perrachon se résument ainsi :
| Nature des covenants à respecter | Nature des financements soumis à covenants | Résultat des covenants au 31 décembre 2014 |
|---|---|---|
| Dette financière Nette consolidée (1)/ EBITDA Consolidé (2) < 3,5 |
‐ Ligne de crédit syndiquée de 1,2 Md€ ‐ Ligne de crédit syndiquée de 1 milliard d'USD ‐ Lignes d'emprunts bilatéraux pour un montant cumulé de 450 M€ |
1,8 |
| Dette financière Nette consolidée (1)/ EBITDA Consolidé (2) < 3,7 |
‐ Lignes bilatérales pour un montant de 50 M€ ‐ Emprunts Alaméa de 300 M€ |
|
| passifs placés en comptabilité de couverture sur des emprunts et dettes financières. | (1) La dette financière nette telle que définie dans les contrats bancaires peut être différente de celle présentée dans les états financiers consolidés (note 11.2) ; elle est composée des emprunts et des dettes financières nets de la trésorerie et équivalents de trésorerie et de l'impact net des dérivés actifs et |
(2) L'EBITDA correspond au résultat opérationnel courant augmenté de la dotation aux amortissements opérationnels courants.
La marge de manœuvre pour les 12 prochains mois est jugée très confortable quant au respect par le Groupe des covenants financiers. Les obligations et billets de trésorerie de Casino, Guichard‐Perrachon ne sont soumis à aucun covenant financier.
La majorité des autres contrats de financement du groupe Casino contiennent des clauses imposant le respect de ratios financiers et sont principalement localisés dans les filiales GPA (voir tableau ci‐dessous) et Big C Thaïlande.
| Filiale | Nature des covenants à respecter | Nature des financements soumis à covenants |
|---|---|---|
| Dette nette (2) ne doit pas être supérieure aux capitaux propres (3) |
Tous les financements obligataires et une partie des | |
| GPA (1) | Dette nette consolidée / EBITDA < 3,25 | financements bancaires |
| Capitaux propres / Total des actifs > = 0,3 | ||
| EBITDA / dette financière nette >= 0,35 | Financement BNDES pour un montant de 75 M€ | |
| BIG C Thaïlande | Dette financière nette / EBITDA | |
| Dette financière nette / capitaux propres | Emprunts bancaires (voir note 11.2.3) | |
| (1) L'ensemble des covenants de GPA s'entend sur les données consolidées de GPA. (2) Dette minorée de la trésorerie et des équivalents de trésorerie et des clients. (3) Capitaux propres consolidés (part du Groupe et intérêts ne donnant pas le contrôle). |
Au 31 décembre 2014, ces ratios sont respectés.
Le tableau ci‐dessous représente l'échéancier de remboursement des passifs financiers constatés au 31 décembre 2014, pour leur montant nominal y compris les intérêts et sans tenir compte de l'actualisation.
Pour la partie des instruments financiers dérivés, le tableau a été élaboré sur la base des flux contractuels à payer ou à recevoir nets ou bruts selon la modalité de règlement des instruments. Lorsque le montant à payer ou à recevoir n'est pas fixe pour les instruments de taux, le montant présenté a été déterminé par référence à la courbe de taux d'intérêt prévalant à la date de clôture.
| (en millions d'euros) | Valeur au bilan au 31/12/2014 |
Flux de trésorerie contractuels |
Moins d'un an |
De un à cinq ans |
Au‐delà de cinq ans |
|---|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers | |||||
| Emprunts obligataires et autres emprunts hors dérivés | 17 241 | 19 950 | 5 801 | 7 181 | 6 968 |
| Contrats de location‐financement | 105 | 193 | 28 | 89 | 76 |
| Dettes liées à des engagements de rachat des intérêts ne donnant pas le contrôle |
62 | 68 | 24 | 4 | 40 |
| Dettes fournisseurs et autres dettes (hors dettes sociales et fiscales) |
11 295 | 11 295 | 11 200 | 67 | 28 |
| Total | 28 703 | 31 506 | 17 053 | 7 341 | 7 112 |
| Instruments financiers dérivés | |||||
| entrées de trésorerie | 1 385 | 474 | 659 | 252 | |
| sorties de trésorerie | (873) | (367) | (359) | (147) | |
| Contrats dérivés réglés en net | (5) | (15) | 10 | ||
| Total | 342 | 507 | 92 | 310 | 105 |
DU CA
Règles et méthodes comptables
Les capitaux propres regroupent deux catégories de propriétaires : les propriétaires de la société mère d'une part (actionnaires de Foncière Euris), et les détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle d'autre part (intérêts ne donnant pas le contrôle des filiales). Une participation ne donnant pas le contrôle est définie comme la part d'intérêt dans une filiale qui n'est pas attribuable directement ou indirectement à une société mère.
Les transactions réalisées avec les intérêts ne donnant pas le contrôle induisant une variation de parts d'intérêt de la société mère sans perte de contrôle affectent uniquement les capitaux propres car le contrôle ne change pas au sein de l'entité économique. Les flux de trésorerie provenant de variations de parts d'intérêts dans une filiale intégrée globalement, qui n'aboutissent pas à une perte de contrôle (cette notion englobant les augmentations de parts d'intérêts), sont intégrés dans les flux nets de trésorerie liés aux activités de financement.
Dans le cas d'une acquisition d'une participation complémentaire dans une filiale consolidée par intégration globale, le Groupe comptabilise la différence entre le coût d'acquisition et la valeur comptable des intérêts ne donnant pas le contrôle en variation des capitaux propres attribuables aux actionnaires de Foncière Euris. Les frais attachés à ces opérations sont également enregistrés au sein des capitaux propres. Il en est de même pour les frais attachés aux cessions sans perte de contrôle. Concernant la cession d'intérêts majoritaires induisant une perte de contrôle, le Groupe constate une cession à 100% des titres détenus suivie, le cas échéant, d'une acquisition à la juste‐valeur de la part conservée. Ainsi, le Groupe constate un résultat de cession, présenté en « Autres produits opérationnels » ou en « Autres charges opérationnelles », sur la totalité de sa participation (part cédée et part conservée), revenant à réévaluer la partie conservée par le résultat. Les flux de trésorerie provenant de l'obtention ou de la perte de contrôle dans une filiale sont affectés aux flux nets de trésorerie des activités d'investissement.
Le classement en capitaux propres dépend de l'analyse spécifique des caractéristiques de chaque instrument émis par le Groupe. Un instrument est considéré comme un instrument de capitaux propres, si les deux conditions suivantes sont réunies :
Le Groupe examine également les modalités particulières des contrats afin de s'assurer de l'absence d'obligation indirecte de rachat des instruments de capitaux propres en trésorerie, par la remise d'un autre actif financier ou encore par la remise d'actions d'une valeur sensiblement supérieure au montant de trésorerie ou de l'autre actif financier à remettre.
En particulier, un instrument dont le remboursement est à l'initiative du Groupe et dont la rémunération est subordonnée au versement d'un dividende est classé en capitaux propres.
Dès lors qu'il existe une composante « dette », cette dernière est évaluée de manière séparée et classée en « dette financière ».
Les frais internes et externes (lorsque éligibles) directement attribuables aux opérations de capital ou sur instruments de capitaux propres sont comptabilisés, nets d'impôt, en diminution des capitaux propres. Les autres frais sont portés en charges de l'exercice.
Les actions d'autocontrôle sont enregistrées à leur coût d'acquisition en diminution des capitaux propres. Le produit de la cession éventuelle de ces actions est inscrit directement en augmentation des capitaux propres, de sorte que les éventuelles plus ou moins‐values de cession, nettes de l'effet d'impôt attaché, n'affectent pasle résultat net de l'exercice.
Les options sur actions d'autocontrôle sont traitées selon leurs caractéristiques comme des instruments dérivés, des instruments de capitaux propres ou des passifs financiers.
Les options qualifiées de dérivés sont enregistrées à la juste valeur par le compte de résultat. Les options qualifiées d'instruments de capitaux propres sont enregistrées en capitaux propres pour leur montant initial ; les variations de valeur ne sont pas comptabilisées. Le traitement comptable des passifs financiers est décrit en note 11.
La politique du groupe Foncière Euris consiste à maintenir une base de capital solide (tant pour la part du Groupe que pour la part destinée aux intérêts ne donnant pas le contrôle), afin de préserver la confiance des investisseurs, des créanciers, des partenaires et des marchés financiers.
L'objectif du Groupe en termes de gestion des capitaux propres est de maximiser la valeur pour les actionnaires, réduire le coût du capital tout en maintenant ses capacités financières afin de saisir d'éventuelles nouvelles opportunités créatrices de valeur.
Par ailleurs, le Groupe prête attention au nombre et à la diversité de ses actionnaires ainsi qu'au niveau et à la régularité des dividendes versés aux porteurs d'actions.
En juin 2012, la société Foncière Euris a mis en œuvre un nouveau contrat de liquidité conformément à la charte de déontologie élaborée par l'Association Française des Marchés Financiers pour les professionnels de la bourse et de la finance (AMAFI) afin de s'assurer de l'animation du marché des titres de la société.
Dans le cadre d'un programme de rachat approuvé en Assemblée générale ordinaire, Foncière Euris est autorisée à procéder à l'achat d'actions de la société en vue notamment :
En vertu des autorisations données au Conseil d'administration, le montant global des augmentations de capital pouvant être réalisées, immédiatement ou à terme, autrement que par incorporation de bénéfices, réserves ou primes, ne doit pas excéder une valeur nominale de 200 M€.
Le capital social s'élève à 150 M€. Il est composé de 9 971 874 actions de 15 € de valeur nominale.
Les primes d'émission, de fusion et d'apport sont celles de la société mère.
Foncière Euris détient 2 747 actions propres et 537 209 actions d'autocontrôle via des sous‐filiales.
Les réserves consolidées comprennent :
PROJET DE
RÉSOLUTIONS
CA
Le groupe Casino a émis en début d'année 2005, 600 000 titres « super subordonnés » à durée indéterminée (TSSDI) représentant une valeur de 600 M€. Le remboursement éventuel de cet instrument est à l'initiative du groupe Casino et sa rémunération est subordonnée au versement d'un dividende au titre des actions ordinaires au cours des 12 derniers mois. En raison de ses caractéristiques particulières, de durée et de rémunération, cet instrument est classé pour sa totalité en capitaux propres – Intérêts ne donnant pas le contrôle, soit pour un montant de 600 M€.
Les titres sont rémunérés au taux de Constant Maturity Swap à 10 ans + 100 bp (le taux ne peut pas excéder 9%).
Le groupe Casino a procédé le 18 octobre 2013 à la mise sur le marché d'une émission obligataire hybride perpétuelle de 750 M€ portant sur 7 500 titres.
Le remboursement éventuel de cet instrument est à l'initiative du groupe Casino avec une première possibilité le 31 janvier 2019. Ces titres porteront intérêt avec un coupon à 4,87% jusqu'à cette date. Ce taux sera ensuite revu tous les cinq ans. En termes de traitement comptable, compte tenu de ses caractéristiques particulières, de durée et de rémunération, cet instrument est classé en capitaux propres – Intérêts ne donnant pas le contrôle pour un montant de 750 M€. Les frais d'émission nets de l'effet d'impôt ont été imputés sur les capitaux propres.
En date du 27 décembre 2013, Monoprix a procédé à l'émission d'Obligations remboursables en actions de préférence Monoprix (ORA) en 3 tranches pour un montant total de 500 M€ en faveur de Crédit Agricole Corporate & Investment Bank (CACIB). La maturité de ces ORA est de 3 ans ; elles porteront intérêt au taux d'Euribor 6 mois +5,1%. La parité de remboursement est fixe. Monoprix a la faculté discrétionnaire de différer les paiements de coupons de préférence à la date de remboursement des ORA.
Le groupe Casino dispose en outre d'une option d'achat sur ces ORA qui peut être exercée au pair plus les intérêts courus, en partie ou en totalité, jusqu'en octobre 2016.
Les porteurs d'ORA disposent de certains droits protecteurs portant notamment sur le niveau d'endettement externe de Monoprix, les investissements et opérations de croissance externe, ainsi que les cessions de magasins, au‐delà d'un certain seuil.
À maturité, les porteurs d'ORA recevront des actions de préférence Monoprix représentant 21,2% du capital et donnant droit à un dividende double sur la quote‐part de distribution correspondant aux résultats postérieurs à la date de conversion des ORA. Les actions de préférence bénéficieront d'un droit de vote et des mêmes droits protecteurs complémentaires des ORA.
Le Groupe a analysé l'opération de la manière suivante :
Les ORA sont des instruments composés qui présentent une composante dette présentée en « dettes financières » correspondant à la valeur actualisée des coupons d'intérêt jusqu'à échéance et une composante capitaux propres pour le solde net de frais et d'impôt présentée en « intérêts ne donnant pas le contrôle ». Au 31 décembre 2014, la composante capitaux propres et la composante dette s'élèvent respectivement à 420 M€ et 52 M€. L'option de promesse de vente a été comptabilisée en réduction des capitaux propres part du Groupe pour 1 M€ nets d'impôt.
Le groupe Casino a accordé une garantie de situation nette consolidée (close au 31 décembre 2013) de Monoprix à CACIB dans le cadre de l'émission des ORA. Le plafond de cette garantie s'élève à 200 M€ à laquelle est adossée une franchise de 20 M€. Cette garantie court jusqu'au 26 juin 2017.
Ce compte comprend les écarts de conversion, positifs ou négatifs, liés à l'évaluation au taux de clôture des capitaux propres des filiales étrangères et de la fraction des créances et des dettes faisant partie de l'investissement net dans les filiales étrangères.
| 31/12/2014 | retraité | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) Pays |
Part du groupe |
Intérêts ne donnant pas le contrôle |
Ecart de conversion total |
Part du groupe |
Intérêts ne donnant pas le contrôle |
Ecart de conversion total |
| Brésil | (210) | (2 053) | (2 263) | (197) | (2 135) | (2 332) |
| Argentine | (33) | (84) | (117) | (31) | (77) | (108) |
| Colombie | (15) | (135) | (150) | 18 | 69 | 87 |
| Uruguay | 11 | 24 | 35 | 9 | 12 | 21 |
| Etats‐Unis | 3 | 7 | 10 | (4) | (4) | (8) |
| Thaïlande | 24 | 111 | 135 | 1 | (10) | (9) |
| Pologne | 10 | 21 | 31 | 19 | 16 | 35 |
| Océan Indien | (2) | (7) | (9) | (2) | (7) | (9) |
| Vietnam | 3 | 6 | 9 | (4) | (17) | (21) |
| Total | (209) | (2 110) | (2 319) | (191) | (2 153) | (2 344) |
| (en millions d'euros) | 2014 | 2013 retraité |
|---|---|---|
| Actifs financiers disponibles à la vente | (28) | 6 |
| Variation de juste valeur sur l'exercice | (33) | 3 |
| Recyclage en résultat | (1) | 5 |
| (Charge) ou produit d'impôt | 6 | (2) |
| Couverture de flux de trésorerie | 22 | (2) |
| Variation de juste valeur sur l'exercice | 34 | (5) |
| Recyclage en résultat | 2 | |
| (Charge) ou produit d'impôt | (12) | 1 |
| Couverture d'investissement net | ||
| Variation de juste valeur de l'exercice | ||
| Recyclage en résultat lié à des cessions sur l'exercice | ||
| (Charge) ou produit d'impôt | ||
| Ecarts de conversion | 25 | (2 199) |
| Variation des écarts de conversion de l'exercice | 25 | (2 199) |
| Recyclage en résultat lié à des cessions sur l'exercice | ||
| Ecarts actuariels et ajustements de plafonnement d'actifs | 9 | |
| Variation de l'exercice | (2) | 13 |
| (Charge) ou produit d'impôt | 2 | (4) |
| Total | 19 | (2 186) |
Les tableaux suivants présentent le détail des intérêts ne donnant pas le contrôle significatifs :
| (en millions d'euros) | Rallye | Casino | GPA | Exito | Big C | Autres (2) | Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Pays | France | France | Brésil | Colombie | Thaïlande | ||
| 1er janvier 2013 retraité | 801 | 4 190 | 5 574 | 1 434 | 347 | 430 | 12 776 |
| % de détention des intérêts ne donnant pas le contrôle (1) |
44,3% | 50,9% | 61,8% | 45,2% | 41,4% | ||
| % des droits de vote des intérêts ne donnant pas le contrôle (1) |
28,9% | 40,7% | 0,1% | 45,2% | 41,4% | ||
| Résultat net de l'exercice | 79 | 444 | 437 | 80 | 72 | 83 | 1 195 |
| Autres éléments du résultat global au titre de l'exercice |
(179) | (428) | (1 112) | (180) | (49) | (9) | (1 957) |
| Dividendes versés / à verser | (21) | (173) | (107) | (35) | (17) | (18) | (371) |
| Autres mouvements | (59) | 647 | 798 | 29 | (1) | 78 | 1 492 |
| 31 décembre 2013 retraité | 621 | 4 680 | 5 590 | 1 328 | 352 | 564 | 13 135 |
| % de détention des intérêts ne donnant pas le contrôle (1) |
44,7% | 51,3% | 61,9% | 45,2% | 41,4% | ||
| % des droits de vote des intérêts ne donnant pas le contrôle (1) |
29,2% | 40,2% | 0,1% | 45,2% | 41,4% | ||
| Résultat net de l'exercice | (17) | 154 | 420 | 79 | 71 | 4 | 711 |
| Autres éléments du résultat global au titre de l'exercice |
(4) | 5 | 66 | (112) | 58 | 10 | 23 |
| Dividendes versés / à verser | (42) | (182) | (94) | (37) | (22) | (73) | (450) |
| Autres mouvements | 34 | 35 | (375) | 18 | 59 | (229) | |
| 31 décembre 2014 | 592 | 4 692 | 5 607 | 1 276 | 459 | 564 | 13 190 |
| % de détention des intérêts ne donnant pas le contrôle (1) |
43,9% | 51,6% | 58,7% | 45,2% | 41,4% | ||
| % des droits de vote des intérêts ne donnant pas le contrôle (1) |
28,9% | 39,6% | 0,1% | 45,2% | 41,4% |
(1) Les pourcentages des intérêts ne donnant pas le contrôle mentionnés dans ce tableau ne comprennent pas les propres intérêts ne donnant pas le contrôle des sous‐groupes.
(2) En 2013, le montant sur la ligne « Autres mouvements » correspondait, d'une part, à la disparition des intérêts ne donnant pas le contrôle sur Mercialys (‐350 M€) suite à la perte de contrôle de la société et sa mise en équivalence à compter du 21 juin 2013 ; d'autre part, cette ligne comprenait les 420 M€ d'intérêts ne donnant pas le contrôle correspondant au montant net de frais et d'impôt de l'émission d'obligations remboursables en actions de préférence Monoprix du 27 décembre 2013, au profit de CACIB.
Au 31 décembre 2014, le montant total comprend notamment 420 M€ au titres des ORA Monoprix et 68 M€ relatifs à Cnova.
GOUVERNEMENT
RAPPORTS DU CA Le tableau suivant présente les informations financières résumées de la principale filiale (Casino) dans lesquelles les intérêts ne donnant pas le contrôle sont significatifs. Ces informations sont présentées en conformité avec les normes IFRS, ajustées le cas échéant des réévaluations de juste valeur à la date de prise de contrôle ou perte de contrôle et des retraitements d'homogénéisation de principes comptables avec ceux du groupe. Les montants sont présentés avant élimination des comptes et opérations réciproques :
| Groupe Casino | ||||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2014 | 2013 retraité | ||
| Chiffre d'affaires, hors taxes | 48 493 | 47 870 | ||
| Résultat net de l'ensemble consolidé | 824 | 1 524 | ||
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle dans les filiales de Casino | 573 | 669 | ||
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle dans Casino | 154 | 444 | ||
| Dont part totale des intérêts ne donnant pas le contrôle dans le groupe Casino | 727 | 1 113 | ||
| Autres éléments du résultat global | 31 | (2 188) | ||
| Résultat global de l'exercice | 855 | (664) | ||
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle dans les filiales de Casino | 595 | (681) | ||
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle dans Casino | 159 | 17 | ||
| Dont part totale des intérêts ne donnant pas le contrôle dans le groupe Casino | 754 | (664) | ||
| Actifs courants | 16 165 | 13 246 | ||
| Actifs non courants | 29 115 | 27 709 | ||
| Passifs courants | (17 270) | (13 995) | ||
| Passifs non courants | (12 402) | (11 484) | ||
| Actif net | 15 608 | 15 476 | ||
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle dans les filiales de Casino (1) | 7 901 | 7 750 | ||
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle dans Casino (2) | 4 692 | 4 680 | ||
| Dont part totale des intérêts ne donnant pas le contrôle dans le groupe Casino | 12 593 | 12 430 | ||
| Flux nets de trésorerie générés par l'activité | 2 874 | 3 120 | ||
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissements | (1 611) | (3 454) | ||
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financements | 861 | 21 | ||
| Incidences des variations monétaires sur la trésorerie | (37) | (679) | ||
| Variation de trésorerie | 2 087 | (992) | ||
| Dividendes versés sur l'exercice aux : | ||||
| Intérêts ne donnant pas le contrôle des filiales de Casino | (164) | (177) | ||
| Intérêts ne donnant pas le contrôle dans Casino | (182) | (173) | ||
| Total des dividendes versés par Casino et ses filiales aux intérêts ne donnant pas le contrôle | (346) | (350) | ||
| (1) dont 420 M€ correspondant à la composante capitaux propres des ORA Monoprix (500 M€). (2) dont 1 350 M€ relatifs aux émissions de TSSDI Casino. |
Le Conseil d'administration de Foncière Euris proposera la distribution d'un dividende au titre de l'exercice 2014 de 2,15 € par action. Les états financiers présentés avant répartition ne reflètent pas ce dividende qui est sujet à l'approbation des actionnaires réunis en Assemblée générale le 21 mai 2015.
RAPPORT DU
COMPTES
CONSOLIDÉS
PRÉSIDENT
comptables
Le résultat par action de base est calculé sur le nombre moyen pondéré d'actions selon la date de création des actions dans l'exercice, déduction faite des actions auto‐détenues.
Le résultat par action dilué est calculé selon la méthode du rachat d'actions (« Treasury stock method ») qui :
Les instruments de capitaux propres donnant accès au capital ne sont retenus dans le calcul indiqué ci‐dessus que s'ils ont un effet dilutif sur le résultat par action.
| 31/12/2014 | 31/12/2013 retraité | |
|---|---|---|
| Nombre moyen pondéré d'actions en circulation au cours de la période : | ||
| ● actions totales | 9 969 700 | 9 965 874 |
| ● actions d'autocontrôle | (475 461) | (411 765) |
| Nombre moyen pondéré d'actions avant dilution | 9 494 239 | 9 554 109 |
| Equivalents actions provenant des : | ||
| ● Plan d'option de souscription | 7 000 | |
| ● Instruments non dilutifs (hors marché ou couverts par des calls) | (7 000) | |
| ● Nombre moyen pondéré d'instruments dilutifs | ||
| ● Nombre théorique d'actions rachetées au prix du marché | ||
| Effet de dilution des plans d'options de souscription | ||
| Nombre moyen pondéré d'actions après dilution | 9 494 239 | 9 554 109 |
| (en millions d'euros) | Exercice 2014 | Exercice 2013 retraité |
|---|---|---|
| Résultat net, part du Groupe | 2 | 91 |
| Impact ORA Monoprix | (11) | |
| Résultat net dilué, part du Groupe | (9) | 91 |
| Résultat net des activités abandonnées | ||
| Résultat net dilué, des activités poursuivies | (9) | 91 |
| Exercice 2014 | Exercice 2013 retraité | |
|---|---|---|
| Résultat net de l'ensemble consolidé, part du Groupe (en M€) | 2 | 91 |
| Résultat net de l'ensemble consolidé, part du Groupe, par action (en €) : | ||
| ● avant dilution | 0,18 | 9,50 |
| ● après dilution | (0,97) | 9,50 |
| Résultat net des activités poursuivies, part du Groupe (en M€) | 2 | 91 |
| Résultat net des activités poursuivies, part du Groupe, par action (en €) : | ||
| ● avant dilution | 0,23 | 9,55 |
| ● après dilution | (0,93) | 9,55 |
INDIVIDUELS
RAPPORTS DU CA
Une provision est comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation (juridique ou implicite) résultant d'un événement passé, dont le montant peut être estimé de manière fiable et dont l'extinction devrait se traduire par une sortie de ressources représentative d'avantages économiques pour le Groupe. Les provisions font l'objet d'une actualisation lorsque l'impact de cette dernière est significatif. Ainsi, afin de couvrir les coûts inhérents aux services après‐vente sur les matériels vendus avec garantie, le Groupe enregistre dans ses comptes une provision. Cette provision représente le montant estimé, en fonction des statistiques des charges constatées par le passé, des réparations pendant la durée de la garantie. Cette provision est reprise chaque année pour le montant réel du coût du service rendu enregistré en charges. Une provision pour restructuration est comptabilisée dès lors qu'il y a une obligation implicite vis‐à‐vis de tiers, ayant pour origine une décision de la Direction matérialisée avant la date de clôture par l'existence d'un plan détaillé et formalisé et l'annonce de ce plan aux personnes concernées. Les autres provisions correspondent à des risques et charges identifiés de manière spécifique. Les passifs éventuels correspondent à des obligations potentielles résultant d'événements passés dont l'existence ne sera confirmée que par la survenance d'événements futurs incertains qui ne sont pas sous le contrôle de l'entité ou à des obligations actuelles pour lesquelles une sortie de ressources n'est pas probable ou dont le montant ne peut être évalué de façon fiable. Ils ne sont pas comptabilisés mais font l'objet d'une information en annexe. Règles et méthodes comptables
| (en millions d'euros) | Provisions au 31/12/2013 retraité |
Dotations de l'exercice |
Reprises utiliséesde l'exercice |
Reprises non utiliséesde l'exercice |
Variation de périmètre |
Variation de change |
Autres | Provisions au 31/12/2014 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Service après‐vente | 5 | 1 | (5) | 1 | ||||
| Retraite (Note 8.2) | 243 | 11 | (5) | (6) | 1 | 8 | 252 | |
| Médaille du travail | 30 | 2 | (1) | 1 | 32 | |||
| Prime pour services rendus | 12 | (1) | 11 | |||||
| Litiges divers | 59 | 23 | (17) | (15) | 2 | 52 | ||
| Divers risques et charges | 822 | 315 | (147) | (157) | (9) | 6 | (10) | 820 |
| Restructurations | 18 | 20 | (11) | (6) | 3 | (1) | 23 | |
| Total des provisions | 1 189 | 372 | (186) | (184) | (3) | 6 | (3) | 1 191 |
| dont non courant | 972 | 29 | (21) | (18) | (9) | 5 | 61 | 1 019 |
| dont courant | 217 | 343 | (165) | (166) | 6 | 1 | (64) | 172 |
Les provisions pour litiges, risques et charges divers sont composées d'une multitude de sommes liées à des procédures contentieuses en matière sociale (prud'hommes), immobilière (litiges sur travaux, loyers contestés, éviction de locataires…), fiscale ou économique (contrefaçons...).
De manière plus spécifique, les divers risques et charges s'élèvent à 820 M€ et comprennent principalement les provisions relatives à GPA (voir tableau ci‐dessous).
| (en millions d'euros) | Litige PIS / Cofins / CPMF (1) |
Autres litiges fiscaux |
Litiges salariaux |
Litiges civils |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| 31 décembre 2014 | 59 | 389 | 162 | 72 | 682 |
| 31 décembre 2013 | 147 | 332 | 102 | 59 | 640 |
| (1) TVA et taxes assimilées |
PROJET
RAPPORTS DU CA
Dans le cadre de ces litiges, GPA conteste le paiement de certains impôts, cotisations et obligations sociales. Dans l'attente des décisions définitives des tribunaux administratifs, ces diverses contestations ont donné lieu à des versements en dépôts et cautionnements des montants correspondants (note 6.9). A ces versements, s'ajoutent les garanties données par GPA (note 6.10).
Le Groupe est engagé dans le cours normal de ses activités dans un certain nombre de litiges et arbitrages avec des tiers ou avec l'administration fiscale de certains pays. Des provisions sont constituées au titre de ces litiges et arbitrages lorsqu'il existe une obligation (légale, contractuelle ou implicite) envers un tiers à la date de clôture, qu'il est probable qu'une sortie de ressources sans contrepartie soit nécessaire pour éteindre l'obligation, et que le montant de cette sortie de ressources peut être estimé avec une fiabilité suffisante.
Comme indiqué en note 3.3.6, il n'existe pas de passifs éventuels significatifs dans les entreprises associées et les coentreprises.
Des litiges divers faisant suite à des demandes de la famille Baud jugées infondées par le groupe Casino restent en cours au 31 décembre 2014.
En juin 2009, GPA, par l'intermédiaire d'une de ses filiales, a fait l'acquisition du bloc de contrôle de Globex Utilidades SA, une société leader sur le marché de la distribution des produits électroniques et électro‐ménagers sous l'enseigne « Ponto Frio ».
L'ancien actionnaire majoritaire (Morzan Empreendimentos), considérant que GPA et solidairement ses actionnaires de contrôle, dont Wilkes, la holding de contrôle de GPA, mais également Casino, Guichard‐Perrachon et trois autres de ses sous‐holdings, n'ont pas respecté les stipulations du contrat relatives aux modalités du paiement du prix pour la portion payable en titres GPA, a initié une procédure arbitrale devant la Chambre de Commerce Internationale par une requête datée du 30 mai 2012.
A ce stade, le tribunal arbitral est en cours d'instruction. En tout état de cause, ni GPA, ni ses actionnaires de contrôle ne considèrent la demande comme fondée. Subsidiairement, hormis GPA et Wilkes qui sont parties au contrat de cession de titres, aucune des autres parties appelées en défense ne saurait être liée par les stipulations dudit contrat, ce que le tribunal arbitral a confirmé le 9 juillet 2013. Des audiences au fond se sont tenues du 9 au 12 juin 2014 et un mémoire a été déposé auprès du tribunal arbitral le 30 septembre 2014. La sentence est attendue au début du deuxième trimestre 2015.
Lors des événements du 2ème trimestre 2010 qui se sont déroulés à Bangkok, la filiale Big C Thaïlande avait subi des pertes résultant d'un incendie ayant entraîné la destruction totale ou partielle d'un certain nombre d'actifs et de pertes d'exploitation. Les discussions avec les assurances sont en cours de finalisation qui devraient aboutir au règlement de l'indemnité reconnue dans les comptes à hauteur de 10 M€ en 2015.
| (en millions d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| INSS (cotisations sociales patronales liées au régime de protection sociale) | 99 | 87 |
| IRPJ ‐ IRRF et CSLL (impôts sur les bénéfices) | 425 | 398 |
| PIS, COFINS et CPMF (TVA et taxes assimilées) | 286 | 302 |
| ISS, IPTU et ITBI (impôt sur les services, impôt sur la propriété immobilière urbaine et impôt sur les opérations immobilières) |
102 | 96 |
| ICMS (TVA) | 1 334 | 995 |
| Litiges civils | 156 | 209 |
| Total | 2 402 | 2 087 |
GPA a recours à des sociétés de conseils dans le cadre de litiges fiscaux, dont les honoraires dépendent de la résolution des litiges en faveur de GPA. Au 31 décembre 2014, le montant estimé s'élève à 20 M€ (contre 12 M€ au 31 décembre 2013).
Les parties liées sont :
Les transactions avec les parties liées personnes physiques (administrateurs, mandataires sociaux et les membres de leur famille) n'ont pas de caractère significatif.
Les transactions avec les parties liées (entreprises associées et coentreprises) sont mentionnées en note 3.3.7.
La Société entretient des relations habituelles, dans le cadre de la gestion courante du Groupe, avec l'ensemble de ses filiales.
Cdiscount a procédé à des cessions de créances sur le premier semestre 2013 à Banque du Groupe Casino pour un montant de 122 M€.
Un partenariat a été mis en place en 2008 entre Foncière Euris et Rallye permettant à une de ses filiales (Parinvest) de s'associer aux projets développés par Foncière Euris. Ce partenariat a pris fin en 2012, toutefois ses effets se poursuivent pour les projets toujours en cours au 31 décembre 2014 qui ont été mis en œuvre dans le cadre de ce partenariat.
Les intérêts du Groupe dans les centres commerciaux « Carré de Soie », « Manufaktura » et « Beaugrenelle » ont été vendus respectivement en 2010, 2012 et 2014 ; et aucun nouveau projet n'a été mis en œuvre, depuis 2008, dans le cadre de ce partenariat.
Une transaction a été signée avec Mercialys et une filiale de Foncière Euris sur l'agrandissement du centre commercial de Toulouse Fenouillet, pour un prix de revient estimé à 98 M€, qui sera livré en 2016, Casino assurant les travaux aux conditions de marché. Ce projet est porté par Foncière Euris à hauteur de 90% (qui en a le contrôle) et par Mercialys à hauteur de 10%. Mercialys bénéficie en outre d'une option d'achat de la participation de la filiale de Foncière Euris, à la juste valeur, exerçable à l'ouverture de la galerie marchande.
Par ailleurs, Casino a apporté en 2014 à une filiale commune détenue à 80% par Foncière Euris et à 20% par Casino son investissement dans le projet « Serenada » en Pologne pour un prix de revient de 24 M€. Enfin, Casino a cédé sa participation minoritaire dans le centre « Riviera » en Pologne à Foncière Euris. Casino est ainsi sorti de cet investissement contre un encaissement de 16 M€ pouvant être augmenté d'un complément de prix ultérieur éventuel.
Les comptes du groupe Foncière Euris sont intégrés dans les comptes consolidés établis par la société Finatis, sise au 83 rue du Faubourg Saint‐Honoré ‐ 75008 Paris (N° Siren : 712 039 163) et dont la date de clôture est le 31 décembre 2014.
La Société bénéficie du conseil de son actionnaire de contrôle : la société Euris, holding animatrice du Groupe, avec laquelle une convention de conseil et d'assistance en matière stratégique a été conclue en 2003.
Depuis 2008, Foncière Euris est adhérente à la convention de pool de trésorerie appliquée dans le Groupe.
Aucun événement n'est intervenu entre la date de clôture et le 20 février 2015, date d'arrêté des comptes consolidés par le Conseil d'administration et d'autorisation de leur communication.
Les honoraires comptabilisés en charge au titre de l'audit des comptes du groupe Foncière Euris s'élèvent à 11,5 M€ au 31 décembre 2014 (contre 11,1 M€ au 31 décembre 2013).
Les honoraires des diligences directement liées s'élèvent, quant à eux, à 0,3 M€ au titre de l'exercice clos au 31 décembre 2014 (contre 0,6 M€ sur 2013).
GOUVERNEMENT
PROJET
DU CA
Consolidation : par intégration globale IG ‐ par mise en équivalence ME. Le périmètre de consolidation comprend 2 096 sociétés au 31/12/2014 (contre 1 933 sociétés au 31/12/2013).
| Sociétés | Siège social | Secteur d'activité | 31/12/2014 | 31/12/2013 | |||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Méthode de conso. |
% | % | % | % | |||
| 2014 | d'intérêt | de contrôle | d'intérêt | de contrôle | |||
| Foncière Euris SA* | 75008 Paris | Holding | Société mère | Société mère | |||
| CCPC (Centre Commercial Porte de Châtillon) SNC | 75008 Paris | Immobilier | IG | 97,6 | 100,0 | 98,2 | 100,0 |
| Centrum J Luxembourg Sàrl | Luxembourg | Immobilier | ME | 48,8 | 50,0 | 49,1 | 50,0 |
| Centrum K Luxembourg Sàrl | Luxembourg | Immobilier | ME | 29,3 | 30,0 | 29,5 | 30,0 |
| Centrum Krakow SA | Luxembourg | Immobilier | IG | 97,6 | 100,0 | ‐ | ‐ |
| Centrum NS Luxembourg Sàrl | Luxembourg | Immobilier | IG | 50,7 | 66,7 | 51,2 | 66,7 |
| Centrum Serenada SP Zoo | Varsovie (Pologne) | Immobilier | IG | 83,3 | 100,0 | ‐ | ‐ |
| Deux Lions (Les) SCI | 92300 Levallois‐Perret | Immobilier | ME | 48,8 | 50,0 | 49,1 | 50,0 |
| Fenouillet Immobilier SNC | 42000 Saint‐Etienne | Immobilier | IG | 87,8 | 100,0 | ‐ | ‐ |
| Fenouillet Participation SNC | 75008 Paris | Immobilier | IG | 87,8 | 90,0 | ‐ | ‐ |
| Marigny Fenouillet SNC | 75008 Paris | Immobilier | IG | 97,6 | 100,0 | ‐ | ‐ |
| Marigny Foncière SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 97,6 | 100,0 | 98,2 | 100,0 |
| Mat‐Bel 2 SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 97,6 | 100,0 | 98,2 | 100,0 |
| Matignon Abbeville SAS | 75008 Paris | Immobilier | IG | 97,6 | 100,0 | 98,2 | 100,0 |
| Projekt SP Zoo | Varsovie (Pologne) | Immobilier | IG | 51,2 | 67,0 | ‐ | ‐ |
| Rallye SA* | 75008 Paris | Holding | IG | 54,7 | 71,1 | 55,3 | 70,8 |
| Alpétrol SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 54,7 | 100,0 | 55,3 | 100,0 |
| Bruyère (La) SA | 75008 Paris | Holding | IG | 50,6 | 92,5 | 37,1 | 67,0 |
| Cobivia SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 54,7 | 100,0 | 55,3 | 100,0 |
| Genty Immobilier SAS | 75008 Paris | Immobilier | IG | 54,7 | 100,0 | 55,3 | 100,0 |
| H.M.B SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 54,7 | 100,0 | 55,3 | 100,0 |
| Kergorju SCI | 29200 Brest | Immobilier | IG | 54,7 | 100,0 | 55,3 | 100,0 |
| Magasins Jean SAS | 29200 Brest | Grande distribution | IG | 54,7 | 100,0 | 55,3 | 100,0 |
| Matignon Sablons SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 54,7 | 100,0 | 55,3 | 100,0 |
| MFD Inc. | GA 30331 Atlanta (USA) | Holding | IG | 54,7 | 100,0 | 55,3 | 100,0 |
| Miramont Finance & Distribution SA | 75008 Paris | Holding | IG | 54,7 | 100,0 | 55,3 | 100,0 |
| Perrières (Des) SCI | 75008 Paris | Immobilier | IG | 54,7 | 100,0 | 55,3 | 100,0 |
| Sables (Les) SCI | 75008 Paris | Immobilier | IG | 34,2 | 62,5 | 34,6 | 62,5 |
| Parande SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 54,7 | 100,0 | 55,3 | 100,0 |
| Centrum Alexa Sàrl | Luxembourg | Immobilier | IG | 71,8 | 100,0 | 72,5 | 100,0 |
| Centrum Baltica SA | Luxembourg | Immobilier | IG | 86,8 | 100,0 | ‐ | ‐ |
| Centrum Development Luxembourg SA | Luxembourg | Immobilier | IG | 97,6 | 100,0 | 98,2 | 100,0 |
| Centrum Gdynia Sàrl | Luxembourg | Immobilier | IG | 80,8 | 100,0 | 81,4 | 100,0 |
| Centrum Handlowe Koniczynka SP Zoo | Varsovie (Pologne) | Immobilier | IG | 80,8 | 100,0 | ‐ | ‐ |
| Centrum Lacina SP Zoo | Varsovie (Pologne) | Immobilier | ME | 22,3 | 27,0 | 27,7 | 50,0 |
| Centrum Poznan SA | Luxembourg | Immobilier | IG | 82,6 | 100,0 | 55,3 | 100,0 |
| Centrum Posnania SP Zoo | Varsovie (Pologne) | Immobilier | ME | 22,3 | 27,0 | ‐ | ‐ |
| Centrum Regionalne Poznan SP Zoo | Varsovie (Pologne) | Immobilier | ME | 22,3 | 27,0 | ‐ | ‐ |
| Centrum Riviera SP Zoo | Varsovie (Pologne) | Immobilier | IG | 86,8 | 100,0 | ‐ | ‐ |
| Centrum Warta SA | Luxembourg | Immobilier | IG | 82,6 | 100,0 | ‐ | ‐ |
| Centrum Weiterstadt SA | Luxembourg | Immobilier | IG | 71,8 | 100,0 | 72,5 | 100,0 |
| Einkaufszentrum Am Alex GmbH | Berlin (Allemagne) | Immobilier | IG | 64,7 | 90,0 | 65,2 | 90,0 |
| Gutenbergstrasse BAB5 GmbH | Berlin (Allemagne) | Immobilier | IG | 57,5 | 80,0 | 58,0 | 80,0 |
| IG Real Estate Investments SRL | Bucarest (Roumanie) | Immobilier | IG | 44,6 | 100,0 | 45,2 | 100,0 |
| * sociétés cotées |
| Sociétés | Siège social | Secteur d'activité | Méthode de conso. |
31/12/2014 | 31/12/2013 | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| % | % | % | % | ||||
| 2014 | d'intérêt | de contrôle | d'intérêt | de contrôle | |||
| IG Romanian Investments Ltd | Nicosie (Chypre) | Immobilier | IG | 44,6 | 81,6 | 45,2 | 81,6 |
| Loop 5 Shopping Centre GmbH | Düsseldorf (Allemagne) | Immobilier | ME | 28,7 | 50,0 | 29,0 | 50,0 |
| Parande Ventures (partnership) | New‐York (USA) | Holding | IG | 54,1 | 99,0 | 54,8 | 99,0 |
| Pargest SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 54,7 | 100,0 | 55,3 | 100,0 |
| Pargest Holding SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 54,7 | 100,0 | 55,3 | 100,0 |
| Parinvest SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 54,7 | 100,0 | 55,3 | 100,0 |
| Pont de Grenelle SCI | 75008 Paris | Immobilier | ME | 30,5 | 40,0 | 30,7 | 40,0 |
| Ruban Bleu Saint‐Nazaire SCI | 92300 Levallois‐Perret | Immobilier | ME | 27,3 | 50,0 | 27,7 | 50,0 |
| Euristates Inc. | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | IG | 54,7 | 100,0 | 55,3 | 100,0 |
| Beacon Pleasant Street LLC | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | IG | 46,2 | 86,2 | 46,7 | 86,2 |
| EREC Ventures LLC | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | IG | 53,5 | 100,0 | 54,2 | 100,0 |
| EREC Ventures II LLC | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | IG | 54,6 | 100,0 | 55,2 | 100,0 |
| Euris North America Corp. | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | IG | 54,7 | 100,0 | 55,3 | 100,0 |
| ENAC Ventures LLC | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | IG | 54,4 | 100,0 | 55,0 | 100,0 |
| Euris Real Estate Corp. | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | IG | 54,7 | 100,0 | 55,3 | 100,0 |
| Parande Brooklyn Corp. | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | IG | 54,7 | 100,0 | 55,3 | 100,0 |
| Parande Brooklyn Ventures LLC | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | IG | 52,3 | 100,0 | 53,0 | 100,0 |
| Repton Place LLC | Boston, Massachusetts(USA) | Immobilier | IG | 46,2 | 100,0 | 46,7 | 100,0 |
| Groupe GO Sport SA | 38360 Sassenage | Sport | IG | 54,7 | 100,0 | 52,3 | 94,6 |
| Buissières (Les) SAS | 38360 Sassenage | Immobilier | IG | 54,7 | 100,0 | 52,3 | 100,0 |
| Courir France SAS | 38360 Sassenage | Sport | IG | 54,7 | 100,0 | 52,3 | 100,0 |
| GO Sport France SAS | 38360 Sassenage | Sport | IG | 54,7 | 100,0 | 52,3 | 100,0 |
| GO Sport Les Halles SNC | 38360 Sassenage | Sport | IG | 54,7 | 100,0 | 52,3 | 100,0 |
| GO Sport Polska SP Zoo | 02801 Varsovie (Pologne) | Sport | IG | 54,7 | 100,0 | 52,3 | 100,0 |
| Grand Large Sport SAS | 38360 Sassenage | Sport | IG | 54,7 | 100,0 | 52,3 | 100,0 |
| Groupe GO Sport Suisse Sàrl | CH1215 Genève (Suisse) | Sport | IG | 54,7 | 100,0 | 52,3 | 100,0 |
| International Sports Retail Development (ISRD) | CH1215 Genève (Suisse) | Sport | ME | 27,3 | 50,0 | 26,1 | 50,0 |
| Sàrl | |||||||
| Sports Trade Marketing International (STMI) Sàrl | CH1215 Genève (Suisse) | Sport | ME | 27,3 | 50,0 | 26,1 | 50,0 |
| Casino, Guichard‐Perrachon SA* | 42000 Saint‐Etienne | Grande distribution | IG | 26,5 | 60,4 | 27,1 | 59,8 |
| Alaméa Investments (1) | Luxembourg | Financement | IG | 26,4 | 5,0 | 27,1 | 5,0 |
| Banque du Groupe Casino | 75116 Paris | Banque | ME | 13,2 | 50,0 | 13,6 | 50,0 |
| Bergsaar BV | Amsterdam (Pays‐Bas) | Holding | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Groupe Big C * | Lupini (Thaïlande) | Grande distribution | IG | 15,5 | 58,6 | 15,9 | 58,6 |
| Casino Carburants SAS | 42000 Saint‐Etienne | Stations‐services | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Casino Finance SA | 42000 Saint‐Etienne | Holding | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Casino Information Technology SAS | 42000 Saint‐Etienne | Services | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Casino International SAS | 42000 Saint‐Etienne | Services | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Casino Restauration SAS | 42000 Saint‐Etienne | Restauration | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Casino Services SAS | 42000 Saint‐Etienne | Services | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Cavi Ltd | Hong‐Kong (Chine) | Holding | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Cavi Real Estate Ltd | Hong‐Kong (Chine) | Holding | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Cavi Retail Ltd | Hong‐Kong (Chine) | Holding | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Distribution Casino France SAS (DCF) | 42000 Saint‐Etienne | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Distridyn SA | 75008 Paris | Grande distribution | ME | 13,2 | 50,0 | 13,6 | 50,0 |
| Easydis SAS | 42160 Andrézieux‐ Bouthéon |
Logistique | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| EMC Distribution SAS | 75116 Paris | Achats | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Espace BigC An Lac Ltd | Ho Chi Minh City (Vietnam) | Immobilier | IG | 21,2 | 100,0 | 21,7 | 100,0 |
| * sociétés cotées |
| Sociétés | Siège social | Secteur d'activité | Méthode de conso. 2014 |
31/12/2014 | 31/12/2013 | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| % | % | % | % | ||||
| d'intérêt | de contrôle | d'intérêt | de contrôle | ||||
| Espace BigC Hai Phong Ltd | Hai Phong City (Vietnam) | Immobilier | IG | 26,5 | 100,0 | 21,7 | 100,0 |
| Espace BigC Thang Long | Hanoi (Vietnam) | Immobilier | IG | 17,2 | 100,0 | 17,6 | 100,0 |
| Floréal SA | 42000 Saint‐Etienne | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Forézienne de participations | 42000 Saint‐Etienne | Holding | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Géant Foncière BV | Amsterdam (Pays‐Bas) | Holding | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Géant Holding BV | Amsterdam (Pays‐Bas) | Holding | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Géant International BV | Amsterdam (Pays‐Bas) | Holding | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Geimex SA | 75001 Paris | Grande distribution | ME | 13,2 | 50,0 | 13,6 | 50,0 |
| Gelase SA | Bruxelles (Belgique) | Holding | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Green Yellow SAS | 42000 Saint‐Etienne | Photovoltaïque | IG | 25,8 | 97,5 | 25,2 | 90,8 |
| Intexa SA * | 42000 Saint‐Etienne | Sans activité | IG | 25,9 | 97,9 | 26,6 | 97,9 |
| Latic | Wilmington (USA) | Holding | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Libertad SA | Cordoba (Argentine) | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| L'Immobilière Groupe Casino SAS | 42000 Saint‐Etienne | Immobilier | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Marushka Holding BV | Amsterdam (Pays‐Bas) | Holding | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Mayland | Varsovie (Pologne) | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Mercialys SA* | 75016 Paris | Immobilier | ME | 10,7 | 40,3 | 10,9 | 40,3 |
| Plouescadis SAS | 75016 Paris | Immobilier | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Polca Holding SA | Bruxelles (Belgique) | Holding | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Restauration Collective Casino SAS | 42000 Saint‐Etienne | Restauration | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Saowanee | Bangkok Metropolis (Thaïlande) |
Holding | IG | 13,0 | 100,0 | 13,3 | 100,0 |
| Ségisor SA | 42000 Saint‐Etienne | Holding | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Spice Espana S.L. | Pampelune (Espagne) | Services | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Sudaco | São Paulo (Brésil) | Holding | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Sudéco SAS | 42000 Saint‐Etienne | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Tevir SA | 42000 Saint‐Etienne | Holding | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Tonquin BV | Eindhoven (Pays‐Bas) | Holding | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Viet Nhat Real Estate | Hanoi (Vietnam) | Immobilier | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Vindémia Logistique | Sainte‐Marie, La Réunion | Logistique | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Vindémia Distribution | Sainte‐Marie, La Réunion | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Wilkes | São Paulo (Brésil) | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Groupe Cnova NV* | Amsterdam (Pays‐Bas) | Holding E‐ commerce | IG | 15,4 | 93,4 | ‐ | ‐ |
| Cdiscount Group SAS | 42000 Saint‐Etienne | Holding | IG | 15,4 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Cdiscount SA | 33700 Merignac | E‐ commerce | IG | 15,4 | 100,0 | 27,0 | 99,8 |
| Cnova Finança | Amsterdam (Pays‐Bas) | Holding | IG | 15,4 | 100,0 | ‐ | ‐ |
| Cnova Comercio Electronico | São Paulo (Brésil) | E‐ commerce | IG | 15,4 | 100,0 | ‐ | ‐ |
| E‐trend | 13470 Carnoux en Provence |
E‐ commerce | IG | 15,4 | 100,0 | 16,4 | 71,3 |
| Groupe GPA * | São Paulo (Brésil) | Grande distribution | IG | 10,9 | 99,9 | 10,3 | 99,9 |
| Novasoc Comercial Ltda (2) | São Paulo (Brésil) | Grande distribution | IG | 1,1 | 100,0 | 1,0 | 100,0 |
| Sé Supermercado Ltda | São Paulo (Brésil) | Grande distribution | IG | 10,9 | 100,0 | 10,3 | 100,0 |
| Sendas Distribuidora SA | São João de Meriti (Brésil) | Grande distribution | IG | 10,9 | 100,0 | 10,3 | 100,0 |
| GPA Malls & Properties Gestão de Ativos e Serviços. Imobiliários Ltda. |
São Paulo (Brésil) | Immobilier | IG | 10,9 | 100,0 | 10,3 | 100,0 |
| Financeira Itaú CBD SA ‐ Crédito, Financiamento e Investimento ("FIC") (3) |
São Paulo (Brésil) | Financement | ME | 4,6 | 50,0 | 4,3 | 50,0 |
| Via Varejo * | São Caetano do Sul (Brésil) | Grande distribution | IG | 4,7 | 62,3 | 4,5 | 62,3 |
| Indústria de Móveis Bartira Ltda ("Bartira") (4) | São Caetano do Sul (Brésil) | Fabrication de meubles |
IG | 4,7 | 100,0 | 4,5 | 100,0 |
| Banco Investcred Unibanco SA ("BINV") (3) | São Paulo (Brésil) | Financement | ME | 1,0 | 50,0 | 1,0 | 50,0 |
| * sociétés cotées |
GOUVERNEMENT
PROJET DE
DU CA
145 FONCIÈRE EURIS | Rapport Annuel 2014
| Sociétés | Siège social | Secteur d'activité | Méthode de conso. 2014 |
31/12/2014 | 31/12/2013 | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| % | % | % | % | ||||
| d'intérêt | de contrôle | d'intérêt | de contrôle | ||||
| Groupe Éxito* | Medellin (Colombie) | Grande distribution | IG | 14,5 | 54,8 | 14,9 | 54,8 |
| Devoto | Montevideo (Uruguay) | Grande distribution | IG | 14,0 | 96,8 | 14,4 | 96,6 |
| SA Didetexco | Municipio de Envigado (Colombie) |
Grande distribution | IG | 13,6 | 94,0 | 14,0 | 94,0 |
| Grupo Disco Uruguay | Montevideo (Uruguay) | Grande distribution | ME | 9,1 | 62,5 | 9,1 | 62,5 |
| Trust Viva Villavincencio | Medellin (Colombie) | Immobilier | IG | 7,4 | 51,0 | 8,0 | 54,0 |
| Groupe Monoprix | 92116 Clichy | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Société L.R.M.D. | 92110 Clichy | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Les Galeries de la Croisette | 92110 Clichy | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Monoprix Exploitation (MPX) | 92110 Clichy | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Monop' | 92110 Clichy | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Naturalia | 92110 Clichy | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Société Auxiliaire de Manutention Accélérée de Denrées Alimentaires "S.A.M.A.D.A." |
92110 Clichy | Logistique | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Codim 2 SA (Groupe Codim) | 20200 Bastia | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Hyper Rocade 2 SNC | 20600 Furiani | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Pacam 2 SNC | 20167 Mezzavia | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Unigros 2 SNC | 20200 Bastia | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Groupe Franprix‐Leader Price | 75016 Paris | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Cafige SAS | 75009 Paris | Holding | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Cofilead SAS | 75017 Paris | Holding | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| DFP (Baud SA) | 94430 Chennevières‐sur‐ Marne |
Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Distribution Leader Price SNC | 77220 Gretz‐Armainvilliers | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Groupe DSO | 31700 Blagnac | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Figeac | 75017 Paris | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Franprix Holding SA | 75016 Paris | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Franprix Leader Price Finance SNC | 94430 Chennevières‐sur‐ Marne |
Holding | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Leader Price Exploitation SA (ex LPH) | 75016 Paris | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Norma SAS | 57200 Sarreguemines | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Parfidis SAS | 11000 Carcassonne | Grande distribution | ME | 9,5 | 36,0 | 9,8 | 36,0 |
| Pro Distribution SA | 92370 Chaville | Holding | IG | 15,9 | 60,0 | 16,3 | 60,0 |
| R.L.P. Investissement SARL | 77220 Gretz‐Armainvilliers | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Sarjel SAS | 94100 St‐Maur‐des‐Fossés | Financier | IG | 15,9 | 60,0 | 16,3 | 60,0 |
| Sédifrais SA | 95560 Montsoult | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
| Groupe Sofigep | 92500 Rueil‐Malmaison | Grande distribution | IG | 26,5 | 100,0 | 27,1 | 100,0 |
* sociétés cotées
(1) Alaméa Investments est une société anonyme luxembourgeoise détenue à hauteur de 95% par une banque et à hauteur de 5% par le Groupe. Cette société est une entité ad hoc structurée et, compte tenu des caractéristiques de la structure mise en place, est consolidée selon la méthode de l'intégration globale.
(2) Bien que GPA ne possède que 10% de la société Novasoc, cette société est consolidée selon la méthode de l'intégration globale car GPA détient 99,98% des droits de vote de cette dernière conformément au pacte d'actionnaire.
(3) Les sociétés FIC et BINV financent les achats des clients de GPA. Ces entités résultent d'un partenariat entre Banco Itaú Unibanco S.A ("Itaú Unibanco"), GPA, et Via Varejo et sont consolidées selon la méthode de la mise en équivalence, GPA n'exerçant qu'une influence notable sur l'orientation des politiques opérationnelles et financières.
(4) Jusqu'à fin octobre 2013, la société Bartira était consolidée selon la méthode de l'intégration proportionnelle bien que GPA ne détenait, à travers sa filiale Via Varejo, que 25% des droits de vote. Les 75% restant étaient détenus par la famille Klein à travers la société Casa Bahia Comercial Ltda. GPA et la famille Klein avaient signé un partenariat établissant le contrôle conjoint de cette filiale qui stipulait que toute décision opérationnelle ou financière doit recevoir l'approbation unanime des partenaires.
L'IASB a publié les normes, amendements de normes et interprétations suivants non encore adoptés par l'Union européenne :
| Norme | Description de la norme | ||
|---|---|---|---|
| (date d'application pour le Groupe) | |||
| IFRS 9 | Cette norme est d'application rétrospective. | ||
| Instruments financiers | Elle propose une approche logique et unique pour la classification et | ||
| (1er janvier 2018) | l'évaluation des actifs financiers qui reflète le modèle économique dans le cadre duquel ils sont gérés ainsi que leurs flux de trésorerie contractuels ; un modèle unique de dépréciation, prospectif et fondé sur les « pertes attendues » ; et une approche sensiblement réformée de la comptabilité de couverture. De plus, les informations en annexe sont renforcées. |
||
| IFRS 15 | Cette norme est d'application rétrospective. | ||
| Produits provenant des contrats avec les clients (1er janvier 2017) |
Elle pose les principes de comptabilisation du chiffre d'affaires relatif aux contrats conclus avec des clients (sont exclus les contrats qui relèvent de normes spécifiques : les contrats de location, les contrats d'assurance et les instruments financiers). Le principe de base est de comptabiliser le produit pour décrire le transfert de biens ou de services à un client, et ce pour un montant qui reflète le paiement que l'entité s'attend à recevoir en contrepartie de ces biens ou services. |
||
| Amendements à IAS 1 | Ces amendements de la norme sont d'application prospective. | ||
| Initiative Informations à fournir | L'amendement publié vient préciser les dispositions sur deux points : | ||
| (1er janvier 2016) | • l'application de la notion de matérialité, en précisant qu'elle s'applique aux états financiers y compris les notes annexes et que l'inclusion d'informations non significatives peut être nuisible à leur compréhension ; |
||
| • l'application du jugement professionnel, en modifiant à la marge certaines formulations considérées comme prescriptives et ne laissant de ce fait pas de place au jugement |
|||
| Amendements à IFRS 11 | Ces amendements de la norme sont d'application prospective. | ||
| Acquisition d'une participation dans une entreprise commune |
L'amendement publié vient préciser la manière de comptabiliser les acquisitions d'intérêts dans une entreprise commune dont l'activité constitue une entreprise ("business") au sens d'IFRS 3 ‐ Regroupements d'entreprises. |
||
| (1er janvier 2016) | Pour ces acquisitions, une entité doit appliquer les principes comptables relatifs aux regroupements d'entreprises d'IFRS 3 ainsi que les autres IFRS qui ne sont pas en contradiction avec les dispositions d'IFRS 11. |
||
| Amendements à IAS 16 et IAS 38 | Ces amendements de la norme sont d'application prospective. | ||
| Clarification sur les modes d'amortissements acceptables |
L'IASB a précisé que l'utilisation d'une méthode d'amortissement fondée sur les revenus n'est pas appropriée, car les revenus générés par une activité qui |
||
| (1er janvier 2016) | inclut l'utilisation d'un actif reflètent des facteurs autres que la consommation des avantages économiques liés à cet actif. |
||
| Amendements à IFRS 10 et IAS 28 | Ces amendements des normes sont d'application prospective. | ||
| Vente ou apport d'actifs entre un investisseur et une entreprise associée ou une coentreprise (1er janvier 2016) |
L'objectif des amendements est de réduire les discordances entre les dispositions d'IFRS 10 et d'IAS 28 relatives à la vente ou l'apport d'actifs entre un investisseur et une entreprise associée ou une coentreprise. La principale conséquence de ces amendements est qu'un résultat de cession (profit ou perte) soit reconnu intégralement, lorsque la transaction concerne une |
||
| entreprise au sens d'IFRS 3 (qu'il s'agisse d'une filiale ou non). |
GOUVERNEMENT
DU CA
| Norme | |
|---|---|
| (date d'application pour le Groupe) | Description de la norme |
| Améliorations annuelles des normes IFRS Cycle 2012 ‐ 2014 (1er janvier 2016) |
Ces amendements des normes sont d'application prospective. Les normes concernées sont : • IFRS 5 ‐ Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées • IFRS 7 ‐ Instruments financiers : Informations à fournir • IAS 19 ‐ Avantages du personnel • IAS 34 ‐ Information financière intermédiaire |
| Amendements IAS 19 Contribution des membres du personnel (1er juillet 2014) |
Ces amendements de la norme sont d'application prospective. Ils s'appliquent aux contributions des membres du personnel ou des tiers à des régimes à prestations définies. L'objectif est de simplifier la comptabilisation des contributions qui sont indépendantes du nombre d'années de service du membre du personnel. |
| Améliorations annuelles des normes IFRS Cycle 2010‐2012 et 2011‐2013 (1er juillet 2014) |
Ces amendements des normes sont d'application prospective. Les normes concernées sont : • IFRS 1 ‐ Première adoption des IFRS • IFRS 2 ‐ Paiement fondé sur des actions • IFRS 3 ‐ Regroupements d'entreprises • IFRS 8 ‐ Secteurs opérationnels • IFRS 13 ‐ Evaluation de la juste valeur • IAS 16 ‐ Immobilisations corporelles et IAS 38 ‐ Immobilisations incorporelles • IAS 24 ‐ Informations relatives aux parties liées • IAS 40 ‐ Immeubles de placement |
Le Groupe a appliqué par anticipation l'amendement à IFRS 7 relatif à l'évaluation de l'implication continue dans les contrats de services.
Le Groupe n'a appliqué aucune autre de ces nouvelles normes ou amendements par anticipation et est en cours d'appréciation des impacts consécutifs à leur première application.
Attestation du responsable du rapport financier annuel
J'atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent rapport financier annuel sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d'omission de nature à en altérer la portée.
J'atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion du rapport financier annuel présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.
Paris, le 20 février 2015
Michel SAVART Président‐Directeur général
sur les comptes consolidés
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2014, sur :
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci‐dessus, nous attirons votre attention sur la note 1.3 de l'annexe aux comptes consolidés relative notamment aux changements de méthodes comptables résultant de l'application de la norme IFRS 11 afférente aux partenariats et de l'interprétation IFRIC 21 relative à la comptabilisation des taxes.
En application des dispositions de l'article L. 823‐9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Votre groupe effectue des estimations et formule des hypothèses concernant les tests de dépréciation des goodwills et des autres actifs non courants (note 10.4). La valeur recouvrable des actifs non courants est déterminée, notamment, sur la base des prévisions de résultat et des flux de trésorerie issus des plans financiers pluriannuels approuvés par la direction. Nous avons examiné la cohérence des hypothèses retenues, la traduction chiffrée de celles‐ci ainsi que la documentation disponible et procédé, sur ces bases, à l'appréciation du caractère raisonnable des estimations réalisées.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Paris et Paris‐La Défense, le 6 mars 2015
Les Commissaires aux Comptes
Mohcine Benkirane
Ernst & Young et Autres
Pierre Bourgeois
CA
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|---|
| ACTIF IMMOBILISÉ | |||
| Immobilisations corporelles brutes | 0,2 | 0,8 | |
| Amortissements | (0,1) | (0,7) | |
| Immobilisations corporelles nettes | 1 | 0,1 | 0,1 |
| Immobilisations financières brutes | 1 014,1 | 1 062,4 | |
| Dépréciations | 0,0 | (17,2) | |
| Immobilisations financières nettes | 2‐3 | 1 014,1 | 1 045,2 |
| Total de l'actif immobilisé | 1 014,2 | 1 045,3 | |
| ACTIF CIRCULANT | |||
| Créances d'exploitation brutes | 70,1 | 0,8 | |
| Dépréciations | |||
| Créances d'exploitation nettes | 3 | 70,1 | 0,8 |
| Valeurs mobilières de placement brutes | 0,4 | 0,5 | |
| Dépréciations | |||
| Valeurs mobilières de placement nettes | 4‐5 | 0,4 | 0,5 |
| Disponibilités | 6 | 0,0 | 4,9 |
| Total de l'actif circulant | 70,5 | 6,2 | |
| Comptes de régularisation et assimilés | 7 | 2,3 | 1,6 |
| TOTAL DE L'ACTIF | 1 087,0 | 1 053,1 |
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|---|
| CAPITAUX PROPRES | |||
| Capital social | 149,6 | 149,5 | |
| Primes d'émission, de fusion, et d'apport | 218,5 | 218,2 | |
| Réserve légale | 15,1 | 15,1 | |
| Réserves réglementées | 2,7 | 2,9 | |
| Autres réserves | 61,9 | 61,7 | |
| Report à nouveau | 167,5 | 165,2 | |
| Résultat net | 63,5 | 23,7 | |
| Total des capitaux propres | 8 | 678,8 | 636,3 |
| PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES | 9 | 0,3 | 0,3 |
| DETTES | |||
| Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit | 370,5 | 357,3 | |
| Emprunts et dettes financières divers | |||
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 0,2 | 0,2 | |
| Dettes fiscales et sociales | 1,9 | 0,1 | |
| Dettes sur immobilisations | |||
| Autres dettes | 33,8 | 58,9 | |
| Instruments de trésorerie | 1,5 | ||
| Total des dettes | 10 | 407,9 | 416,5 |
| TOTAL DU PASSIF | 1 087,0 | 1 053,1 |
Compte de résultat
| (en millions d'euros) | Notes | Exercice 2014 | Exercice 2013 |
|---|---|---|---|
| PRODUITS D'EXPLOITATION | |||
| Prestations de services et produits accessoires | 0,8 | 0,3 | |
| Autres produits de gestion | |||
| Reprises sur dépréciations et provisions, transferts de charges | |||
| Total des produits d'exploitation | 0,8 | 0,3 | |
| CHARGES D'EXPLOITATION | |||
| Achats et charges externes | 7,0 | 6,8 | |
| Impôts, taxes et versements assimilés | 0,1 | ||
| Salaires et charges sociales | 0,1 | 0,1 | |
| Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions | |||
| Autres charges | 0,1 | 0,1 | |
| Total des charges d'exploitation | 7,2 | 7,1 | |
| Résultat d'exploitation | 11 | (6,4) | (6,8) |
| PRODUITS FINANCIERS | |||
| Quotes‐parts de bénéfices acquis des filiales | |||
| Produits financiers de participations | 49,4 | 30,7 | |
| Produits d'autres valeurs mobilières et créances de l'actif immobilisé | |||
| Autres intérêts et produits assimilés | 14,0 | 7,4 | |
| Reprises sur dépréciations et provisions, transferts de charges | 17,5 | 1,8 | |
| Différences positives de change | |||
| Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement | 0,1 | 3,2 | |
| Total des produits financiers | 81,0 | 43,1 | |
| CHARGES FINANCIÈRES | |||
| Quotes‐parts de pertes acquises des filiales | |||
| Dotations aux dépréciations et provisions | 0,4 | 1,6 | |
| Intérêts et charges assimilées | 7,3 | 10,2 | |
| Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement | |||
| Total des charges financières | 7,7 | 11,8 | |
| Résultat financier | 12 | 73,3 | 31,3 |
| Résultat courant avant impôt | 66,9 | 24,5 | |
| PRODUITS EXCEPTIONNELS | |||
| Sur opérations de gestion | |||
| Sur opérations en capital | 27,3 | ||
| Reprises sur dépréciations et provisions, transferts de charges | |||
| Total des produits exceptionnels | 27,3 | 0,0 | |
| CHARGES EXCEPTIONNELLES | |||
| Sur opérations de gestion | |||
| Sur opérations en capital | 28,3 | 0,2 | |
| Dotations aux dépréciations et provisions | |||
| Total des charges exceptionnelles | 28,3 | 0,2 | |
| Résultat exceptionnel | 13 | (1,0) | (0,2) |
| Produit (charge) d'impôt sur les bénéfices | 14 | (2,4) | (0,6) |
| Résultat de l'exercice | 63,5 | 23,7 |
CA
Annexe
(données en millions d'euros)
Foncière Euris a poursuivi la gestion de sa participation majoritaire dans le Groupe Rallye, ainsi que son implication opérationnelle dans ses programmes immobiliers.
Le 21 mai 2014, Foncière Euris a versé un dividende de 2,15 € par action au titre de l'exercice 2013.
Le résultat courant avant impôt s'élève à 66,9 M€ et intègre notamment les distributions du dividende Rallye au titre de l'exercice 2013 pour 49,4 M€ et un boni de fusion pour 8,7 M€ provenant de la Transmission Universelle de Patrimoine de Marigny Belfort.
Le résultat exceptionnel est une perte de 1,0 M€, résultant principalement d'une moins‐value sur cession de participations.
Le bénéfice net au 31 décembre 2014 s'élève à 63,5 M€ contre un bénéfice de 23,7 M€ au 31 décembre 2013.
Les comptes annuels ont été établis conformément aux principes, normes et méthodes comptables définis par le Plan Comptable Général conformément au règlement n°2014‐03 du 5 juin 2014 de l'Autorité des Normes Comptables.
Les éléments d'informations qui ne présentent pas un caractère obligatoire ne sont mentionnés que s'ils ont une importance significative. L'évaluation des éléments inscrits en comptabilité est pratiquée par référence à la méthode des coûts historiques.
Les immobilisations incorporelles et corporelles sont comptabilisées à leur coût d'acquisition et amorties sur leur durée de vie estimée, soit :
| Durée | Mode | |
|---|---|---|
| Logiciel | 1 an | Linéaire |
| Aménagements et installations | Entre 2 et 10 ans | Linéaire |
| Matériel de bureau et informatique | Entre 2 et 3 ans | Dégressif ou Linéaire |
| Mobilier de bureau | Entre 2 et 10 ans | Linéaire |
| Autre matériel | Entre 3 et 5 ans | Dégressif ou Linéaire |
Les immobilisations financières sont comptabilisées à leur coût historique.
Les titres de participation comprennent les titres dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'entreprise, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle. Les titres de participation comprennent tous les titres donnant droit au capital : actions, obligations remboursables en actions et, par dérogation au Plan Comptable Général, les bons de souscription d'actions.
En fin d'année, les titres de participation sont évalués sur la base de leur valeur d'usage telle que définie par le Plan Comptable Général en tenant compte de critères multiples, tels que, par exemple, actif net comptable, actif net réévalué, valeur de rendement ou de rentabilité, valeur boursière, perspectives de développement.
Une dépréciation des titres est comptabilisée si la valeur d'usage est inférieure à la valeur comptable brute.
Les résultats des SCI sont pris en compte à la clôture de l'exercice lorsqu'une clause de remontée systématique et immédiate des résultats est prévue dans les statuts de ces dernières.
Les dividendes sont enregistrés à la date de la décision de distribution.
Les créances sont comptabilisées à leur valeur nominale. Une dépréciation est comptabilisée si la valeur d'inventaire calculée en fonction des perspectives de remboursement est inférieure à la valeur comptable.
Les dépréciations sont déterminées (en fonction du niveau de risque) sur la base de la créance hors taxes diminuée, le cas échéant, du dépôt de garantie.
Les dépréciations comptabilisées dans l'exercice figurent au débit du compte de résultat sous la rubrique « Dotations aux dépréciations sur actifs circulants ». Les reprises dans l'exercice sont inscrites au poste « Reprises sur dépréciations » au crédit du compte de résultat.
Les valeurs mobilières de placement comprennent les titres représentatifs d'un emploi temporaire de trésorerie ou acquis en vue de réaliser un gain à brève échéance.
Les valeurs mobilières de placement sont comptabilisées à leur coût historique. Une dépréciation est calculée chaque fois que la valeur de marché est inférieure à la valeur comptable brute.
La valeur de marché est :
Les contrats d'equity swaps sur Rallye et Casino ont été dénoués au cours de l'exercice 2014.
Foncière Euris a conclu deux nouveaux contrats d'equity swaps sur titres Mercialys pour 39,7 M€ portant le montant notionnel total à 62,6 M€ au 31 décembre 2014, soit 4,13% du capital de Mercialys.
| (en millions d'euros) | 01/01/2014 | Augmentations | Diminutions | 31/12/2014 |
|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | ||||
| Constructions | 0,7 | 0,7 | 0,0 | |
| Autres immobilisations | 0,1 | 0,1 | 0,2 | |
| Total valeur brute | 0,8 | 0,2 | ||
| Amortissements | ||||
| Constructions | 0,6 | 0,6 | 0,0 | |
| Autres immobilisations | 0,1 | 0,1 | ||
| Total amortissements | 0,7 | 0,1 | ||
| Valeur nette | 0,1 | 0,1 |
Les variations des immobilisations brutes des titres de participation correspondent principalement à des acquisitions et cessions portant sur des entreprises liées.
| (en millions d'euros) | 01/01/2014 | Augmentations | Diminutions | Virement de compte à compte |
31/12/2014 |
|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | |||||
| Titres de participation | 1 062,4 | 0,1 | 48,4 | 1 014,1 | |
| Créances rattachées aux participations | 0,0 | 49,4 | 49,4 | 0,0 | |
| Autres immobilisations financières | 0,0 | 0,0 | |||
| Total valeur brute | 1 062,4 | 49,5 | 97,8 | 1 014,1 | |
| Dépréciations | |||||
| Titres de participation | 17,2 | 17,2 | 0,0 | ||
| Créances rattachées aux participations | 0,0 | 0,0 | |||
| Autres immobilisations financières | 0,0 | 0,0 | |||
| Total dépréciations | 17,2 | 0,0 | 17,2 | 0,0 | |
| Valeur nette | 1 045,2 | 1 014,1 |
Les variations des créances rattachées correspondent principalement aux dividendes encaissés sur des entreprises liées.
| Dont à moins | Dont à plus d'un an et à | Dont à plus de | ||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Montant brut | d'un an | moins de cinq ans | cinq ans |
| Actif immobilisé | ||||
| Créances de l'actif immobilisé | ||||
| Actif circulant | ||||
| Créances d'exploitation | 70,1 | 70,1 | ||
| Total | 70,1 | 70,1 |
Les créances d'exploitation comprennent des avances en compte courant versées par Foncière Euris à ses filiales pour 69,2 M€.
| (en millions d'euros) | 01/01/2014 | Augmentations | Diminutions | Virement de compte à compte |
31/12/2014 |
|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | |||||
| ‐ Actions propres détenues | 0,2 | 0,4 | 0,4 | 0,2 | |
| ‐ SICAV et autres OPCVM | 0,3 | 0,4 | 0,5 | 0,2 | |
| Total valeur brute | 0,5 | 0,8 | 0,9 | 0,4 | |
| Total dépréciations | 0,0 | 0,0 | |||
| Valeur nette | 0,5 | 0,4 |
Au 31 décembre 2014, les actions propres sont composées de 2 747 actions Foncière Euris évaluées sur la base du cours de Bourse moyen du mois de décembre.
Il n'y a pas de différence significative entre la valeur de marché et l'évaluation au bilan (telle que définie au point II. 5).
Les disponibilités sont composées principalement de comptes bancaires à vue.
Les comptes de régularisation et assimilés sont constitués de charges financières constatées d'avance et sont à moins d'un an pour 0,7 M€ et à plus d'un an pour 1,6 M€.
Le capital social s'élève à 149,6 M€. Il est composé de 9 971 874 actions de 15 euros de valeur nominale.
| (en millions d'euros) | 31/12/2013 | Affectation du résultat |
Autres mouvements de l'exercice |
Résultat 2014 | 31/12/2014 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Capital social | 149,5 | 0,1 | 149,6 | |||
| Primes d'émission, de fusion, d'apport | 218,2 | 0,3 | 218,5 | |||
| Réserve légale | 15,1 | 15,1 | ||||
| Réserves réglementées (1) | 2,9 | (0,2) | 2,7 | |||
| Autres réserves | 61,7 | 0,2 | 61,9 | |||
| Report à nouveau | 165,2 | 2,3 | 167,5 | |||
| Acompte sur dividende | ||||||
| Résultat | 23,7 | (23,7) | 63,5 | 63,5 | ||
| Total des capitaux propres | 636,3 | (21,4) | 0,4 | 63,5 | 678,8 | |
| Dividendes distribués | 21,4 | |||||
| Nombre d'actions | 9 965 874 | 9 971 874 | ||||
| (1) dont au 31/12/2014 : ‐ réserve indisponible liée à la conversion du capital en euros : 2,5 M€ |
| (en millions d'euros) | 01/01/2014 | Augmentations | Diminutions | 31/12/2014 |
|---|---|---|---|---|
| Equity Swap | 0,3 | 0,3 | 0,0 | |
| Instruments de trésorerie | 0,3 | 0,3 | ||
| Total | 0,3 | 0,3 | 0,3 | 0,3 |
| (en millions d'euros) | Montant | dont à moins d'un an |
dont à plus d'un an et à moins de cinq ans |
dont à plus de cinq ans |
|---|---|---|---|---|
| Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit | 370,5 | 17,3 | 353,2 | |
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 0,2 | 0,2 | ||
| Dettes fiscales et sociales | 1,9 | 1,9 | ||
| Autres dettes(1) | 33,8 | 33,8 | ||
| Instruments de trésorerie | 1,5 | 1,5 | ||
| Total (2) | 407,9 | 54,7 | 353,2 | |
| (1) dont avances reçues des filiales immobilières de Foncière Euris dans le cadre de la gestion de trésorerie centralisée du Groupe : 33,0 M€. |
(2) dont charges à payer : 3,2 M€.
| (en millions d'euros) | Exercice 2014 | Exercice 2013 |
|---|---|---|
| Produits des prestations de services | 0,8 | 0,3 |
| Autres produits | ||
| Total des produits d'exploitation | 0,8 | 0,3 |
| Loyers et charges locatives | 0,3 | 0,2 |
| Honoraires, commissions et autres prestations | 2,1 | 1,8 |
| Commissions sur emprunts bancaires | 4,6 | 4,8 |
| Impôts, taxes et versements assimilés | 0,0 | 0,1 |
| Salaires et charges sociales | 0,1 | 0,1 |
| Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions | 0,0 | 0,0 |
| Autres charges | 0,1 | 0,1 |
| Total des charges d'exploitation | 7,2 | 7,1 |
| Résultat d'exploitation | (6,4) | (6,8) |
| (en millions d'euros) | Exercice 2014 | Exercice 2013 |
|---|---|---|
| Quotes‐parts des bénéfices acquis des filiales | ||
| Dividendes(1) | 49,4 | 30,7 |
| Produits financiers sur comptes courants | ||
| Autres produits financiers (2) | 14,1 | 10,6 |
| Reprises sur dépréciations et provisions | 17,5 | 1,8 |
| Total des produits financiers | 81,0 | 43,1 |
| Intérêts et commissions sur emprunts bancaires | 3,5 | 4,6 |
| Intérêts sur comptes courants(3) | 2,8 | 2,2 |
| Autres frais financiers (4) | 1,0 | 3,4 |
| Dotations aux dépréciations et provisions | 0,4 | 1,6 |
| Total des charges financières | 7,7 | 11,8 |
| Résultat financier | 73,3 | 31,3 |
(1) Les dividendes 2014 comprennent les distributions de Rallye pour 49,4 M€ contre 27,4 M€ en 2013.
(2) Les autres produits financiers 2014 comprennent notamment le boni de fusion provenant de la Transmission Universelle de Patrimoine de Marigny Belfort pour 8,7 M€, des distributions de Mercialys pour 3,4 M€ et les gains sur les equity swap portant sur les titres Casino et Rallye pour respectivement 1,2 M€ et 0,1 M€.
(3) Les intérêts sur comptes courants concernent principalement la rémunération des avances reçues dans le cadre de la gestion de trésorerie centralisée du Groupe.
(4) Les autres frais financiers 2014 comprennent notamment une perte sur couvertures de taux pour 0,9 M€.
NOTE 13 • RÉSULTAT EXCEPTIONNEL
| (en millions d'euros) | Exercice 2014 | Exercice 2013 |
|---|---|---|
| Cessions d'immobilisations financières: | ||
| ‐ Produit des cessions | 27,3 | |
| ‐ Valeur comptable des actifs cédés | (28,3) | (0,2) |
| Reprises sur provisions | ||
| Charges exceptionnelles sur opérations de gestion | ||
| Dotations aux provisions | ||
| Résultat exceptionnel | (1,0) | (0,2) |
Le résultat exceptionnel comprend principalement une moins‐value de 1,0 M€ sur la cession de titres de participations.
Le périmètre d'intégration fiscale comprend :
En tant que société tête de groupe du régime d'intégration fiscale, la société Foncière Euris supporte la totalité de l'impôt sur les sociétés du groupe, aucun impôt n'étant constaté par les filiales bénéficiaires.
Au titre de l'exercice 2014, la charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés pour 1,8 M€ et la contribution additionnelle sur les montants distribués pour 0,6 M€.
L'impôt de la société‐mère est ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel en tenant compte des retraitements fiscaux qui leur sont propres.
| Résultat | Impôt | Résultat | |
|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | avant impôt | correspondant | après impôt |
| Résultat courant | 66,9 | (1,8) | 65,1 |
| Résultat exceptionnel | (1,0) | (1,0) |
Le poste « impôts sur les bénéfices » tient compte d'une charge de 1,8 M€ correspondant à l'impôt constaté par Foncière Euris dans le cadre de l'intégration fiscale.
La charge d'impôt correspond à la différence entre l'impôt comptabilisé et l'impôt qui aurait été supporté en l'absence d'intégration fiscale
| (en millions d'euros) | Exercice 2014 |
|---|---|
| Impôt en l'absence de l'intégration fiscale | 0,0 |
| Impôt avec effet de l'intégration fiscale | (1,8) |
| Charge d'impôt | (1,8) |
Le report du déficit fiscal du groupe intégré s'élève à 83,5 M€.
Les emprunts et dettes auprès des établissements de crédit, dont l'encours s'élève à 370 M€ au 31 décembre 2014, sont à taux variable. L'opération de couverture de taux avec HSBC, sous forme de swap de taux variable portant sur un montant notionnel net de 50 M€, arrive à échéance le 3 janvier 2015.
Foncière Euris a pour politique de disposer en permanence de lignes de crédits confirmées pour faire face à tout besoin éventuel. Au 31 décembre 2014, les lignes de crédits confirmées et non utilisées s'élèvent à 64 M€.
La plupart des tirages bancaires donnent lieu au préalable au nantissement d'actions Rallye Ils font l'objet de ratios de structure comptables (tels que résultat courant social, gearing) qui sont respectés au 31 décembre 2014.
Foncière Euris détient une participation directe de 55,4% dans le capital de la société Rallye, cotée sur NYSE Euronext, compartiment A. Conformément au § 3 des Principes, règles et méthodes comptables, ces titres font l'objet d'une évaluation multi‐critères (tels que, par exemple, actif net réévalué, valeur de rendement ou de rentabilité, valeur boursière, perspectives de développement) qui n'a pas donné lieu à provision au 31 décembre 2014. Il est à noter que le seul cours de Bourse au 31 décembre 2014 (29,10 €) ferait apparaître une moins‐value latente de 146 M€.
Foncière Euris a conclu plusieurs contrats d'equity swaps pour un montant notionnel total de 62,6 M€ au 31 décembre 2014, portant sur 4,13 % du capital social de Mercialys qui exposent Foncière Euris à la variation du cours de Mercialys par rapport au cours d'entrée moyen de 16,49 €.
Foncière Euris a par ailleurs vendu des puts sur actions Casino portant sur 0,22 % du capital de Casino pour un prix d'exercice de 75 € et 76 €. Au 31 décembre 2014, les cours de bourse de Mercialys (18,435 €) et de Casino (76,46 €) font ressortir une plus‐value latente globale de 8,9 M€.
L'activité immobilière de Foncière Euris est essentiellement réalisée en euros, y compris pour les filiales polonaises dont les loyers et les dettes sont libellés en euros. Foncière Euris pourrait néanmoins être exposée indirectement à l'économie globale des pays dans lesquels elle est investie (Pologne, Allemagne).
Foncière Euris investit dans des centres commerciaux, aux côtés de promoteurs immobiliers, auxquels la société délègue notamment la maîtrise d'ouvrage tout en assurant une mission de conseil. Les risques associés à cette activité sont principalement liés aux opérations immobilières en développement. Ils comprennent en particulier :
Les partenaires de Foncière Euris doivent souscrire à l'ensemble des polices d'assurance requises dans les différentes étapes des process de développement des actifs immobiliers : polices « dommages‐ouvrages », « tous risques chantiers », et de responsabilité civile conforme à la réglementation, pour les actifs en cours de construction ainsi que les polices usuelles pour les actifs en exploitation.
Foncière Euris délègue la gestion opérationnelle de ses projets immobiliers à des opérateurs spécialisés tout en assurant une mission de conseil. Foncière Euris reste ainsi dépendant de la qualité des prestations fournies par ses partenaires ainsi que de leur situation financière.
L'analyse approfondie des investissements immobiliers, quel que soit leur degré de maturité, peut conduire le cas échéant à modifier la stratégie de développement ou l'horizon d'investissement.
Foncière Euris s'est engagée, en accord avec ses partenaires, à prendre les problématiques environnementales en compte dans la conception de ses projets. À ce titre, Foncière Euris soutient ses partenaires promoteurs dans leur démarche d'obtention de certifications par des labels reconnus (le label français HQE, ou le label BREEAM qui est le plus répandu dans le monde).
Le patrimoine immobilier a fait l'objet de valorisations par des cabinets d'experts indépendants pour les centres commerciaux en exploitation. Ainsi, la quote‐part au niveau de la société Foncière Euris dans les programmes immobiliers représente une valeur de 165 M€ au 31 décembre 2014, dont 29 M€ de plus‐values latentes, étant précisé que les autres actifs immobiliers sont retenus pour la valeur nette comptable des fonds propres investis par Foncière Euris.
Le Groupe est exposé au risque de variation de la valorisation de son patrimoine immobilier. Celui‐ci est lié d'une part à ses relations avec ses partenaires opérationnels ou financiers, et d'autre part à l'environnement économique, et en particulier, à la liquidité des actifs, aux valeurs locatives, aux taux d'intérêts, aux taux de capitalisation, à la quotité et aux conditions des financements.
Dans le cadre d'opérations de cessions d'actifs immobiliers, Foncière Euris peut être amenée à fournir des garanties usuelles, d'actif et de passif, et des garanties locatives.
6.3 • AUTRES RISQUES
La comptabilité et la trésorerie sont tenues sur des progiciels de marché.
Un système d'habilitation et de contrôle des accès physiques et logiques, ainsi qu'une procédure de sauvegarde des données, sécurisent les systèmes d'information.
Les installations et le système informatique font l'objet d'études et d'améliorations permanentes.
Ces éléments sont décrits dans le rapport du président sur le contrôle interne figurant dans le rapport annuel de l'exercice 2014.
Au 31 décembre 2014, la partie non utilisée des lignes de crédits confirmées de Foncière Euris SA s'élève à 64 M€.
Aucun engagement de nature financière ne subsiste au 31 décembre 2014.
Les engagements donnés par Foncière Euris s'élèvent à 2,84 M€ au 31 décembre 2014 et concernent :
Certains investissements de la Société sont réalisés en partenariat avec des co‐investisseurs qui bénéficient, dans ce cadre, de promesses d'achat et de vente.
La société Foncière Euris a mis en place des opérations de couverture de taux d'intérêt. Cette opération est décrite au paragraphe ci‐ dessus dans la partie exposition aux risques.
La Société a nanti au profit de différents établissements bancaires des titres de participations pour garantir des prêts et des engagements dont l'encours s'élève à 370 M€ au 31 décembre 2014.
Compte tenu de l'âge moyen des effectifs et de leur ancienneté, ces engagements ne représentent pas un montant significatif.
L'effectif moyen a été de 0,30 salarié et 1 mandataire social.
Le montant global desrémunérations versées aux membres des organes d'administration et de direction en 2014 s'est élevé à 135 000 €. Le montant des jetons de présence alloués en 2013 aux membres du Conseil d'administration et versés en 2014 s'est élevé à 105 000 €.
Les postes du bilan et du compte de résultat concernent des entreprises liées pour les montants suivants :
| (en millions d'euros) | |
|---|---|
| Actif | |
| Titres de participation | 1 014,1 |
| Créances d'exploitation | 69,7 |
| Passif | |
| Autres dettes d'exploitation | 33,0 |
| Résultat | |
| Produits financiers | 61,7 |
| Charges financières | 2,8 |
La Société établit des comptes consolidés.
Les comptes de Foncière Euris sont intégrés globalement dans les comptes consolidés de la société Finatis.
| Valeur comptable | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) Sociétés ou groupe de sociétés |
Capital | Autres éléments de capitaux propres hors résultat |
Quote‐part de capital détenue (en %) |
Brute | Nette |
| 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | |
| A. Renseignements détaillés | |||||
| (titres dont la valeur brute excède 1% du capital de la société) | |||||
| 1. Filiales (50% au moins du capital détenu) | |||||
| Mat‐Bel 2 SAS | 0,0 | (0,2) | 100,0% | 0,0 | 0,0 |
| 83, rue du Faubourg Saint‐Honoré 75008 Paris | |||||
| siren 493 174 288 | |||||
| Marigny Foncière SAS | 33,1 | (2,8) | 99,9% | 33,2 | 33,2 |
| 83, rue du Faubourg Saint‐Honoré 75008 Paris | |||||
| siren 433 585 882 | |||||
| Matignon Abbeville SAS | 49,3 | (52,6) | 100,0% | 49,2 | 49,2 |
| 83, rue du Faubourg Saint‐Honoré 75008 Paris | |||||
| siren 392 843 298 | |||||
| Rallye SA * | 146,2 | 1 652,6 | 55,4% | 931,5 | 931,5 |
| 83, rue du Faubourg Saint‐Honoré 75008 Paris | |||||
| siren 054 500 574 | |||||
| 2. Participations (10 à 50% du capital détenu) | |||||
| néant | |||||
| B. Renseignements globaux | |||||
| (titres dont la valeur brute n'excède pas 1% du capital de la société) | |||||
| Filiales françaises | |||||
| Filiales étrangères | |||||
| Participations dans les sociétés françaises | |||||
| Participations dans les sociétés étrangères | |||||
| * sur la base des comptes individuels |
| Prêts et avances consentis par la Société et non encore remboursés |
Montant des cautions et avals donnés par la Société |
Chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé |
Bénéfice ou perte du dernier exercice clos |
Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice |
observations |
|---|---|---|---|---|---|
| 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | |
| 36,7 | (0,0) | ||||
| 9,4 | |||||
| 32,5 | 57,2 | ||||
| 1,3 | (49,3) | 49,4 | |||
GOUVERNEMENT
sur les comptes annuels
Aux actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2014, sur :
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes.
Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
En application des dispositions de l'article L. 823‐9 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Dans le cadre de notre appréciation des règles et méthodes comptables suivies par votre société, nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables précisées ci‐dessus et des informations fournies dans ces notes de l'annexe aux comptes annuels, et nous nous sommes assurés de leur correcte application.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L. 225‐102‐1 du code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec
RAPPORTS DU
CA
les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l'identité des détenteurs du capital ou des droits de vote et aux participations réciproques vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Paris‐La Défense et Paris, le 6 mars 2015
Les Commissaires aux Comptes
Ernst & Young et Autres
Pierre Bourgeois
Mohcine Benkirane
sur les conventions et engagements réglementés
Assemblée générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2014
Aux actionnaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l'occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien‐fondé ni à rechercher l'existence d'autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l'article R. 225‐31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l'article R. 225‐31 du Code de commerce relatives à l'exécution, au cours de l'exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l'Assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
En application de l'article L.225‐40 du code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements suivants qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil d'administration.
— 1. Avec la société Euris, société mère de votre société
Le conseil d'administration du 16 décembre 2014 a décidé de fixer, à compter de l'exercice 2015 (cf. § II. a) 1. ci‐après concernant l'exercice 2014), le montant de la prestation de conseil stratégique à 660 000 euros hors taxes auquel s'ajoutera le montant variable des prestations d'assistance technique.
Les prestations d'assistance technique seront facturées sur la base d'affectation de charges en fonction de clés de répartition courantes et majorées d'une marge aux conditions usuelles, ajustées chaque année en fonction des variations des éléments de calcul.
CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS APPROUVÉS AU COURS D'EXERCICES ANTÉRIEURS
En application de l'article R. 225‐30 du code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l'assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé.
— 1. Avec la société Euris, société mère de votre société
Le conseil d'administration a autorisé le 15 octobre 2003 votre société à conclure avec la société Euris une convention de conseil en matière stratégique et de développement et d'assistance, laquelle aménagée par un avenant autorisé par le conseil d'administration du 5 juin 2008, fixe une rémunération annuelle de 1,1 million d'euros hors taxes, indexée annuellement.
En application de cette convention, votre société a supporté en 2014 une charge d'un montant de 1 132 889,14 euros hors taxes.
— 2. Avec les dirigeants mandataires sociaux
Le conseil d'administration a autorisé le 4 juin 2009 l'affiliation des dirigeants mandataires sociaux au régime de prévoyance et de retraite supplémentaire mis en place au sein du groupe.
— 3. Avec les sociétés Marigny Foncière et Matignon Abbeville, filiales de votre société
Le conseil d'administration a autorisé les 21 septembre 2006, 31 janvier 2007, 2 octobre 2007, 20 mars 2008, 24 avril 2008 et 5 octobre 2012 la mise en place et l'extension d'un dispositif de co‐investissements portant sur les opérations immobilières réalisées en France, en Allemagne et en Pologne avec les groupes Apsys et Sonae.
Ces co‐investissements ont donné lieu à une prise de participation par les bénéficiaires au sein du capital des sociétés Marigny Foncière et Matignon Abbeville, filiales dédiées à ces opérations, ainsi qu'à des promesses d'achat et de vente réciproques.
En application de cette convention, Monsieur Pierre FÉRAUD a exercé en 2014 sa promesse d'achat concernant l'opération Weiterstadt portant sur 13 710 actions de la société Matignon Abbeville.
Par ailleurs, nous avons été informés de la poursuite des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l'assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, qui n'ont pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice écoulé.
— 1. Avec la société Alexa, filiale indirecte de votre société
Le conseil d'administration a autorisé le 16 décembre 2009 votre société, dans le cadre de la cession du centre commercial « Alexa » à Berlin au fonds immobilier allemand Union Investment, à garantir à concurrence de sa quote‐part les engagements de la société cédante, Alexa Shopping Centre Gmbh, aux termes du contrat de cession, en particulier, à consentir :
Cette convention n'a pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice 2014.
Le conseil d'administration a autorisé le 10 février 2010 votre société, dans le cadre de la cession du centre commercial « Alexa » à Berlin au fonds immobilier allemand Union Investment :
• à s'engager pour EKZ, pour dix ans, auprès de la société Sierra Management Germany, locataire du parking au sous‐sol du centre, à prendre en charge, à concurrence de 50%, la baisse du chiffre d'affaires comprise entre 35% et 40%, seuil de déclenchement qui donnerait lieu à un ajustement de loyer,
• à garantir l'obligation de paiement par EKZ de 50% des coûts et frais encourus dans le cadre de la gestion des différents litiges en cours ou à venir par la société Sierra Developments Germany Holding BV.
Ces engagements sont contre‐garantis par les sociétés Rallye et Paris‐Orléans à concurrence de leur quote‐part respective.
Cette convention n'a pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice 2014.
Le conseil d'administration a autorisé le 9 décembre 2011 votre société, dans le cadre de la cession à Sonae des parts qu'elle détient dans la société Alexa Holding et de la conservation par sa filiale EKZ, pour sa quote‐part des droits et obligations demeurés au sein de la société Alexa Holding, à consentir au profit de Sonae une garantie :
Cette convention n'a pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice 2014.
— 2. Avec la société Alta Marigny Carré de Soie
Le conseil d'administration a autorisé le 30 juillet 2010 votre société, dans le cadre de la cession à Predica de la participation détenue par sa filiale, Marigny Expansion, dans le centre « Carré de Soie » à consentir les garanties usuelles d'actifs et de passifs concernant la propriété des parts cédées, de l'actif immobilier et du bail emphytéotique, garantis sans limitation de durée.
Cette convention n'a pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice 2014.
— 3. Avec la société de droit polonais Centrum Wzgorze, filiale indirecte de votre société
Le conseil d'administration a autorisé le 5 mai 2011 votre société, dans le cadre du financement de l'opération « Wzgorze » à Gdynia en Pologne et de la mise en place d'un prêt octroyé par la Bank Pekao, la Bank Zachodni WBK SA et Erste Group Immorent à consentir à hauteur de sa quote‐part les garanties usuelles visant :
Cette convention, qui n'a pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice 2014, a pris fin le 1er août 2014.
Le conseil d'administration a autorisé le 12 avril 2010 votre société à consentir une garantie autonome à première demande d'un montant maximal de 17 049 000 euros et d'une durée prenant fin le 15 septembre 2017 au bénéfice de la société Carrefour Polska Sp. Zoo, dans le cadre de l'acquisition par la société Centrum Lacina Sp. Zoo de terrains situés à Poznan appartenant à la société Carrefour Polska Sp. Zoo devant faire l'objet d'une dation en paiement par livraison d'une coque d'hypermarché.
Dans le cadre de la renégociation des accords entre les sociétés Centrum Lacina Sp. Zoo et Carrefour Polska Sp. Zoo, la modification de cette garantie à l'effet d'y intégrer, outre le report des délais y compris celui du terme de la garantie au 15 septembre 2018, la réduction automatique du plafond de la garantie à due concurrence en cas de paiement des travaux d'équipement, a été autorisée par le conseil d'administration du 3 février 2012.
Cette convention a été remplacée le 19 décembre 2012 par une nouvelle garantie autonome à première demande d'un montant maximal de 17 049 000 euros intégrant la couverture du paiement des travaux d'équipement, autorisée par le conseil d'administration le 5 octobre 2012.
Cet engagement est intégralement contre‐garanti par Apsys et sa bonne exécution est garantie par le nantissement des parts sociales que cette dernière détient au sein de la société Centrum NS.
Cette convention, qui n'a pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice 2014, a pris fin le 27 mai 2014.
Le conseil d'administration a autorisé le 27 juillet 2012 votre société, dans le cadre de la cession du centre commercial « Manufaktura » à Lodz en Pologne au fonds immobilier allemand Union Investment, une garantie concernant :
Cette convention n'a pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice 2014. Par ailleurs, les garanties afférentes à la propriété des actifs et au paiement des taxes fiscales ont pris fin au cours de l'exercice 2014.
Paris‐La Défense et Paris, le 31 mars 2015 Les Commissaires aux Comptes
Cailliau Dedouit et Associés
Mohcine Benkirane
Pierre Bourgeois
Informations sur les éléments de la rémunération due ou attribuée à Monsieur Michel Savart, Président-Directeur général, au titre de l'exercice 2014
Conformément aux recommandations issues du code AFEP/MEDEF révisé en juin 2013 et du Guide d'application du Haut Comité de gouvernement d'entreprise, la présente Assemblée générale des actionnaires est appelée aux termes de la 15ème résolution à émettre un avis consultatif sur les éléments de la rémunération due ou attribuée, au titre de l'exercice 2014, à Monsieur Michel SAVART, Président‐Directeur général, par la Société et par les sociétés qu'elle contrôle, tels qu'ils sont détaillés et commentés dans le tableau ci‐après.
L'ensemble de ces éléments sont également présentés dans la partie gouvernement d'entreprise du rapport de gestion ainsi que dans le Rapport du Président, figurant dans le rapport annuel 2014 (pages 41 à 44 et 51 à 52).
| Éléments de la | Montant dû ou attribué au titre de 2014 |
|||
|---|---|---|---|---|
| rémunération | Par la société Fonciere Euris |
Par les sociétés contrôlées |
Informations | |
| Rémunération fixe | 30 000 € | La rémunération fixe attribuée au titre de 2014 par la société Foncière Euris est fixée à 30 000 euros bruts, sans évolution par rapport à l'année précédente. |
||
| 507 500 € | Les rémunérations fixes attribuées au titre de 2014 par les sociétés Casino et Rallye au titre des fonctions salariées exercées par Monsieur Michel Savart s'élèvent respectivement à 355 250 euros bruts et 152 250 euros bruts, en augmentation de 4% par rapport à l'année précédente. |
|||
| Rémunération variable annuelle |
Sans objet | 333 000 € | Les rémunérations variables 2014 ont été attribuées par les sociétés Rallye et Casino à Monsieur Michel SAVART, au titre de ses fonctions salariées, en fonction de leurs résultats et du rôle de Monsieur Michel SAVART dans la réalisation de leurs objectifs. |
|
| Jetons de présence | 10 000 € | Le montant individuel de base des jetons de présence dû par la société Foncière Euris est fixé à 10 000 euros, attribué prorata temporis et en fonction des présences aux réunions avec réattribution de la part variable des membres absents ; il ne comprend qu'une partie variable. |
||
| 12 500 € | Le montant individuel de base des jetons de présence dû par la société Casino est fixé à 25 000 euros, composé d'une partie fixe de 8 500 euros et d'une partie variable de 16 500 euros, sans réattribution de la part variable des membres absents et réduites de moitié pour les administrateurs, dirigeants et responsables du groupe. |
|||
| 4 000 € | Le montant individuel de base des jetons de présence dû par la société Groupe Go Sport est fixé à 8 000 euros, composé d'une partie fixe de 2 000 euros et d'une partie variable de 6 000 euros, sans réattribution de la part variable des membres absents et réduites de moitié pour les administrateurs, dirigeants et responsables du groupe |
|||
| Rémunération exceptionnelle |
Sans objet | |||
| Régime de retraite supplémentaire |
Monsieur Michel Savart bénéficie du régime de retraite supplémentaire à cotisations définies en vigueur au sein du Groupe |
— Autres éléments de rémunérations visés par le code AFEP/MEDEF concernant le Président-Directeur général de la société Foncière Euris : NÉANT
Ainsi, aucune attribution ni mécanisme de rémunération variable annuelle différée ou de rémunération variable pluriannuelle n'a été mis en place concernant le Président‐Directeur général. En outre, Il ne bénéficie pas d'avantages de toute nature.
Le Président‐Directeur général n'a été attributaire d'aucun plan d'options d'actions, d'actions de performance ou de tout autre élément de rémunération long terme au cours de l'exercice 2014.
Il ne bénéficie ni d'indemnités relatives à une clause de non‐concurrence ni d'indemnités en cas de cessation de ses fonctions de dirigeant mandataire social.
GOUVERNEMENT
PROJET
RAPPORTS DU CA
à l'Assemblée générale extraordinaire du 21 mai 2015
Nous vous avons réunis en Assemblée générale extraordinaire afin de soumettre à votre approbation le renouvellement d'autorisations et délégations de compétence au Conseil d'administration relatives à l'émission de valeurs mobilières, à l'attribution d'actions gratuites et d'options de souscription et/ou d'achat d'actions, ainsi que l'autorisation d'augmenter le capital social et/ou céder des actions autodétenues au profit des salariés et la mise à jour des statuts avec la nouvelle réglementation relative aux conventions réglementées et aux droits des actionnaires ainsi que la renonciation à l'attribution légale d'un droit de vote double et la modification corrélative desstatuts.
Nous vous précisons que les différentes délégations et autorisations que vous aviez précédemment conférées au Conseil d'administration à l'effet d'émettre des valeurs mobilières donnant accès au capital sont arrivées ou arrivent à échéance. Dans ce cadre et afin de permettre à votre Société de continuer à être dotée des instruments aptes à faciliter son accès au marché financier, nous vous proposons de renouveler à votre Conseil d'administration, l'ensemble des délégations et autorisations selon les conditions et pour les montants suivants, étant précisé que les plafonds des différentes autorisations s'inscrivent dans le cadre des recommandations émises par les différentes sociétés conseil.
Le Conseil d'administration aura la compétence pour décider, en une ou plusieurs fois et sur ses seules décisions, l'émission, avec maintien du droit préférentiel de souscription, d'actions ou de toutes autres valeurs mobilières donnant accès au capital ou à l'attribution d'actions nouvelles ou existantes de la Société ou encore d'actions existantes d'une autre société dans laquelle elle détient, directement ou indirectement une participation.
Le montant nominal total des valeurs mobilières susceptibles d'être émises en vertu de cette délégation ne pourra pas dépasser 50 millions d'euros, s'il s'agit de titres représentant une quotité du capital, et 200 millions d'euros ou sa contrevaleur en devises ou en unités monétaires composites, s'il s'agit de titres de créances.
Le Conseil d'administration aura la faculté, si les souscriptions à titre irréductible et le cas échéant, à titre réductible, n'ont pas absorbé la totalité d'une émission d'actions ou de valeurs mobilières, d'offrir au public tout ou partie des titres non souscrits.
Cette délégation, donnée pour une période de vingt‐six mois à compter de la présente assemblée.
Le Conseil d'administration aura la compétence pour décider, en une ou plusieurs fois et sur ses seules décisions, l'émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription par offre au public d'actions ou de toutes autres valeurs mobilières donnant accès au capital ou à l'attribution d'actions nouvelles ou existantes de la Société ou encore d'actions existantes d'une autre société dans laquelle elle détient, directement ou indirectement une participation.
Le montant nominal total des valeurs mobilières susceptibles d'être émises en vertu de cette délégation ne pourra pas dépasser 15 millions d'euros, s'il s'agit de titres représentant une quotité du capital, et 60 millions d'euros ou sa contrevaleur en devises ou en unités monétaires composites, s'il s'agit de titres de créances.
Le Conseil d'administration aura la faculté d'apprécier s'il y a lieu de prévoir un délai de priorité irréductible et/ou réductible de souscription en faveur des actionnaires et d'en fixer les modalités et conditions d'exercice, conformément aux dispositions légales et
CA
réglementaires étant précisé que les titres non souscrits en vertu de ce droit pourront faire l'objet d'un placement public en France, à l'étranger et/ou sur le marché international.
Le Conseil d'administration pourra également décider, lors de toute offre publique d'échange décidée par la Société sur ses propres titres de remettre en échange des valeurs mobilières visées à l'article L. 228‐91 du Code de commerce.
Le prix d'émission des actions sera au moins égal à la moyenne pondérée des cours côtés des trois derniers jours de bourse précédant sa fixation, éventuellement diminuée d'une décote maximale de 5%.
Cette délégation, donnée pour une période de vingt‐six mois à compter de la présente assemblée.
Il est proposé de déléguer au Conseil d'administration, pour une durée de 26 mois, la compétence de décider l'émission, avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires, de valeurs mobilières donnant droit à l'attribution d'actions nouvelles ou existantes de la Société ou encore d'actions existantes d'une autre société dans laquelle elle détient, directement ou indirectement, une participation, au profit des personnes visées au II de l'article L. 411‐2 du Code monétaire et financier, dans la limite de 10% du capital social par an , le prix d'émission étant déterminé sur la base de la moyenne pondérée des cours côtés des trois derniers jours de bourse précédant sa fixation, éventuellement diminuée d'une décote maximale de 5%.
Le montant des augmentations de capital réalisées en vertu de cette délégation s'imputera sur le montant nominal global des augmentations de capital.
Les personnes visées au II de l'article L. 411‐2 du Code monétaire et financier seraient déterminées par le Conseil d'administration.
Le Conseil d'administration pourra convertir tout ou partie de la décote en une attribution gratuite d'actions existantes ou à émettre, et ce dans les limites légales ou réglementaires.
Le Conseil d'administration sera autorisé, pour une durée de vingt‐six mois et dans la limite de 10 % du capital social par an, lors de toute émission d'actions ou de valeurs mobilières pouvant donner accès au capital de la Société, avec suppression du droit préférentiel de souscription, à fixer le prix d'émission selon les conditions suivantes : le prix d'émission sera égal au prix moyen pondéré de l'action au cours des dix dernières séances de bourse précédant sa fixation, éventuellement diminué d'une décote maximale de 5%.
Le Conseil d'administration pourra, lors de toute émission de valeurs mobilières donnant accès au capital, avec maintien ou suppression du droit préférentiel de souscription, émettre un nombre d'actions ou de valeurs mobilières supérieur à celui initialement fixé, en cas de demandes de souscription excédentaires et ce, dans la limite de 15% de l'émission initiale et aux mêmes conditions de prix que celui retenu pour l'émission initiale.
Le Conseil d'administration pourra décider, sur ses seules décisions, l'émission d'actions ou de valeurs mobilières donnant accès par tous moyens, immédiatement ou à terme, au capital de la Société, en rémunération des actions ou des valeurs mobilières apportées à toute offre publique d'échange, mixte ou alternative, initiée par la Société sur des actions ou des valeurs mobilières d'une autre société inscrite à l'un des marchés réglementés visés par l'article L. 225‐148 du Code de commerce.
Le montant nominal total des valeurs mobilières susceptibles d'être émises en vertu de cette délégation ne pourra pas dépasser 15 millions d'euros, s'il s'agit de titres représentant une quotité du capital, et 60 millions d'euros ou sa contrevaleur en devises ou en unités monétaires composites, s'il s'agit de titres de créances.
L'Assemblée générale autorise également le Conseil d'administration, pour permettre aux titulaires de valeurs mobilières d'exercer leur droit d'attribution d'actions nouvelles de la Société, à augmenter le capitalsocial d'un montant nominal maximum de 15 millions d'euros.
La présente délégation est consentie pour une période de vingt‐six mois à compter de la présente assemblée.
Nous vous demandons de bien vouloir déléguer au Conseil d'administration la compétence pour décider d'augmenter le capital social par incorporation de réserves, de bénéfices, primes ou autres sommes dont la capitalisation serait admise, par élévation de la valeur nominale des actions existantes ou par la création et attribution gratuite d'actions, ou par l'emploi simultané de ces divers procédés.
Le montant nominal de l'augmentation de capital susceptible d'être réalisée ne pourra excéder 50 millions d'euros.
Le Conseil d'administration aura tout pouvoir, avec faculté de subdélégation dans les conditions fixées par la loi, à l'effet de mettre en œuvre cette augmentation de capital.
Cette délégation, donnée pour une période de vingt‐six mois à compter de la présente assemblée.
Il est proposé de déléguer de déléguer au Conseil d'administration, pour une durée de vingt‐six mois, tous pouvoirs à l'effet de décider l'émission, dans la limite de 10 % du capital de la Société, d'actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital, en vue de rémunérer des apports en nature consentis à la Société et constitués de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital, conformément à l'article L. 225‐147 du Code de commerce.
Vos Commissaires aux comptes vous présenteront leur rapport spécial relatif à ces délégations.
Dans le cadre de ces délégations, le montant nominal global des augmentations de capital qui pourront être réalisées, immédiatement et/ou à terme sur la base de ces résolutions, ne pourra dépasser cinquante 50 millions d'euros, étant précisé que le montant global des augmentations de capital qui pourront être réalisées, immédiatement et/ou à terme, sans droit préférentiel de souscription ne pourra dépasser 15 millions d'euros, compte non tenu du montant nominal des actions à émettre en supplément pour préserver les droits des titulaires de valeurs mobilières conformément à la loi.
*
Ces montants nominaux globaux de 50 millions d'euros et de 15 millions d'euros n'incluent pas le montant nominal des actions :
Par ailleurs et compte tenu des aménagements apportés à l'article L 233‐32 du Code de commerce par la loi du 29 mars 2014 dite « loi Florange », il est proposé à l'Assemblée générale de renoncer à l'application dudit article et de décider ainsi expressément que le Conseil d'administration ne pourra pas, sauf autorisation préalable par l'Assemblée générale, faire usage de ces délégations et autorisations à compter du dépôt par un tiers d'un projet d'offre publique visant les titres de la Société et ce, jusqu'à la fin de la période d'offre.
Nous vous rappelons que l'Assemblée générale extraordinaire réunie le 16 mai 2013 a autorisé le Conseil d'administration à consentir des options de souscription et/ou d'achat d'actions.
Afin de permettre à votre Société de poursuivre sa politique d'association et de prise en compte du mérite des cadres et salariés du groupe, il paraît souhaitable de renouveler cette autorisation.
En conséquence, nous vous demandons de bien vouloir autoriser votre Conseil d'administration à consentir des options de souscription et/ou d'achat d'actions, pour une durée de vingt‐six mois, au bénéfice des membres du personnel de la Société ainsi que du personnel des sociétés qui lui sont liées, à l'exception des dirigeants mandataires sociaux de la Société qui ne pourraient pas être bénéficiaires d'options d'achat ou de souscription d'actions.
Le nombre total d'options consenties et non encore levées ne pourra être supérieur à 1% du nombre des actions de la Société au moment où elles sont attribuées sans qu'il soit tenu compte de celles déjà attribuées en vertu d'une autorisation antérieure.
Les options devront être levées dans un délai maximum de 7 ans à compter du jour où elles seront consenties.
Le prix de souscription ou d'achat des actions sera fixé par le Conseil d'administration, sans que le prix d'émission ne puisse être inférieur à la moyenne des cours cotés aux vingt séances de Bourse précédant le jour où les options sont consenties, ni, en ce qui concerne les options d'achat, être inférieur au cours moyen d'achat des actions détenues par la Société.
Vos Commissaires aux comptes vous présenteront leur rapport spécial relatif à ces autorisations.
Il vous est proposé de renouveler l'autorisation donnée par l'Assemblée générale extraordinaire du 16 mai 2013 au Conseil d'administration à l'effet d'attribuer des actions gratuites de la Société.
Le Conseil d'administration sera ainsi autorisé à procéder à l'attribution d'actions gratuites de la Société, existantes ou à émettre, pour une durée de 26 mois, au bénéfice des membres du personnel de la Société ainsi que du personnel des sociétés qui lui sont liées, à l'exception des dirigeants mandataires sociaux de la Société qui ne pourraient pas être bénéficiaires d'actions gratuites.
Le nombre total des actions qui pourront être attribuées ne pourra excéder 1% du capital.
La durée minimale de de la période d'acquisition au terme de laquelle ces droits seront définitivement acquis à leurs bénéficiaires et celle de conservation des actions sera déterminée par le Conseil d'administration.
Le Conseil d'administration aura tout pouvoir notamment pour déterminer l'identité des bénéficiaires ou la ou les catégories de bénéficiaires des attributions d'actions.
Vos Commissaires aux comptes vous présenteront leur rapportspécial relatif à cette autorisation.
Dans le cadre des dispositions des articles L. 225‐129‐6 et L. 225‐138‐1 du Code de commerce, nous vous proposons d'autoriser le Conseil d'administration, pour une durée de 26 mois, à augmenter le capital social par émission d'actions ordinaires de la Société émises au profit des salariés du groupe dans les conditions prévues aux articles L. 3332‐18 et suivants du Code du travail.
Le prix d'émission des actions à libérer contre numéraire ne pourra être supérieur à la moyenne des premiers cours cotés aux vingt séances de Bourse précédant le jour de la décision du Conseil d'administration, ni être inférieur de plus de 20 % à cette moyenne.
Dans le cadre de cette autorisation, il est prévu la faculté pour le Conseil d'administration de céder des actions de la Société acquises conformément aux dispositions de l'article L. 225‐209 du Code de commerce.
Le nombre total d'actions pouvant être émis en vertu de cette autorisation ne pourra pas être supérieur à 1 % du nombre total des actions de la Société au moment de l'émission ou de la cession.
Il est demandé à l'Assemblée générale de supprimer le droit préférentiel des actionnaires en faveur des salariés du Groupe.
Vos Commissaires aux comptes vous présenteront leur rapport spécial relatif à cette autorisation.
Nous vous proposons d'autoriser le Conseil d'administration, pour une durée de 26 mois de réduire le capital social par annulation d'actions que votre Société viendra à acquérir dans le cadre d'un programme d'achat de ses propres actions autorisé par l'Assemblée générale ordinaire.
Conformément aux dispositions de l'article L. 225‐209 du Code de commerce, le nombre total des actions détenues en propre et pouvant être annulées ne pourra excéder 10% du capital social par périodes de 24 mois.
Il convient que vous confériez au Conseil d'administration tous les pouvoirs nécessaires à la réalisation de cette ou ces opérations de réduction de capital.
Vos Commissaires aux comptes vous présenteront leur rapport spécial relatif à cette autorisation.
Nous vous proposons la modification de la rédaction des articles 27 et 41 des statuts, afin de l'harmoniser avec les nouvelles dispositions relatives aux conventions réglementées issues de l'ordonnance du 31 juillet 2014 et des droits des actionnaires introduites par le décret du 8 décembre 2014.
Afin de continuer à ne pas conférer de droit de vote double aux actions de la Société, il convient désormais, en application de l'article L. 225‐123 du Code de commerce tel que modifié par la loi du 29 mars 2014, d'en faire mention expresse dans les statuts. Ainsi, nous vous proposons de modifier l'article 44 des statuts intitulé « Droit de vote » en conséquence.
Nous vous précisons que la situation de la Société durant l'exercice clos le 31 décembre 2014 et la marche des affaires sociales depuis le début de l'exercice en cours sont exposées dans le rapport de gestion établi par le Conseil d'administration qui vous a été présenté lors de l'Assemblée générale ordinaire annuelle de ce jour.
Les résolutions que nous vous soumettons correspondent à nos propositions et nous vous remercions de leur réserver un vote favorable.
Le Conseil d'administration
CA
sur l'émission d'actions et de diverses valeurs mobilières avec maintien et /ou suppression du droit préférentiel de souscription
Dix-huitième, dix-neuvième, vingtième, vingt et unième, vingt-deuxième, vingt-quatrième et vingt-cinquième résolutions
Aux actionnaires,
En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par les articles L. 228‐92 et L. 225‐135 et suivants du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur les propositions de délégation au Conseil d'administration de différentes émissions d'actions ou de valeurs mobilières, opérations sur lesquelles vous êtes appelés à vous prononcer.
Votre Conseil d'administration vous propose, sur la base de son rapport:
Le montant nominal global des augmentations du capital susceptibles d'être réalisées immédiatement ou à terme ne pourra, selon la vingt‐sixième résolution, excéder 50 M€ au titre des résolutions dix‐huit à vingt‐cinq, étant précisé que le montant nominal des augmentations du capital susceptibles d'être réalisées immédiatement ou à terme, sans droit préférentiel de souscription ne pourra excéder 15 M€.
Le montant nominal global des titres de créance susceptibles d'être émis ne pourra, selon la vingt‐sixième résolution, excéder 200 M€ pour les résolutions dix‐huit à vingt‐cinq, étant précisé que le montant nominal des titres de créance susceptibles d'être émis ne pourra excéder 60 M€ pour chacune des résolutions dix‐neuf, vingt et vingt‐quatre et 200 M€ pour la résolution dix‐huit.
Ces plafonds tiennent compte du nombre supplémentaire de titres à créer dans le cadre de la mise en œuvre des délégations visées aux dix‐huitième, dix‐neuvième et vingtième résolutions, dans les conditions prévues à l'article L. 225‐135‐1 du Code de commerce et dans la limite du plafond prévu par les dix‐huitième, dix‐neuvième et vingtième résolutions et du plafond global prévu à la vingt‐ sixième résolution, si vous adoptez la vingt‐deuxième résolution.
Il appartient au Conseil d'administration d'établir un rapport conformément aux articles R. 225‐113 et suivants du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant ces opérations, données dans ce rapport.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du Conseil d'administration relatif à ces opérations et les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre.
Sous réserve de l'examen ultérieur des conditions des émissions qui seraient décidées, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre données dans le rapport du Conseil d'administration au titre des dix‐neuvième, vingtième, et vingt‐et‐unième résolutions.
Par ailleurs, ce rapport ne précisant pas les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre dans le cadre de la mise en œuvre des dix‐huitième, vingt‐quatrième et vingt‐cinquième résolutions, nous ne pouvons donner notre avis sur le choix des éléments de calcul de ce prix d'émission.
Les conditions définitives dans lesquelles les émissions seraient réalisées n'étant pas fixées, nous n'exprimons pas d'avis sur celles‐ci et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite dans les dix‐ neuvième et vingtième résolutions.
Conformément à l'article R. 225‐116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l'utilisation de ces délégations par votre Conseil d'administration en cas d'émission de valeurs mobilières qui sont des titres de capital donnant accès à d'autres titres de capital ou donnant droit à l'attribution de titres de créance, en cas d'émission de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre et en cas d'émission d'actions avec suppression du droit préférentiel de souscription.
Paris et Paris‐La Défense, le 7 avril 2015
Les Commissaires aux Comptes
Cailliau Dedouit et Associés Ernst & Young et Autres
Mohcine Benkirane Pierre Bourgeois
sur l'autorisation d'attribution d'options de souscription ou d'achats d'actions
Assemblée générale du 21 mai 2015
Vingt-septième et vingt-huitième résolutions
Aux actionnaires,
En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225‐177 et R. 225‐144 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur l'autorisation d'attribution d'options de souscription ou d'achat d'actions au bénéfice des membres du personnel de la société ainsi que du personnel et des mandataires sociaux des sociétés ou groupements visés à l'article L. 225‐180 du Code de commerce, étant précisé que les dirigeants mandataires sociaux de la société ne peuvent pas être bénéficiaires d'options de souscription ou d'achat, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer.
Votre conseil d'administration vous propose, sur la base de son rapport, de l'autoriser pour une durée de vingt‐six mois à attribuer des options de souscription ou d'achat d'actions.
Il appartient au Conseil d'administration d'établir un rapport sur les motifs de l'ouverture des options de souscription ou d'achat d'actions ainsi que sur les modalités proposées pour la fixation du prix de souscription ou d'achat. Il nous appartient de donner notre avis sur les modalités proposées pour la fixation du prix de souscription ou d'achat des actions.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté notamment à vérifier que les modalités proposées pour la fixation du prix de souscription ou d'achat des actions sont précisées dans le rapport du Conseil d'administration et qu'elles sont conformes aux dispositions prévues par les textes légaux et réglementaires.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur les modalités proposées pour la fixation du prix de souscription ou d'achat des actions.
Paris et Paris‐La Défense, le 7 avril 2015
Les Commissaires aux Comptes
Cailliau Dedouit et Associés Ernst & Young et Autres
Mohcine Benkirane Pierre Bourgeois
sur l'autorisation d'attribution d'actions gratuites existantes ou à
Assemblée générale du 21 mai 2015
Vingt-neuvième résolution
Aux actionnaires,
En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par l'article L. 225‐197‐1 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le projet d'autorisation d'attribution d'actions gratuites existantes ou à émettre au profit des membres du personnel salarié de votre Société et des sociétés qui lui sont liées, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer.
Votre Conseil d'administration vous propose, sur la base de son rapport, de l'autoriser pour une durée de vingt‐six mois à attribuer des actions gratuites existantes ou à émettre.
Il appartient au Conseil d'administration d'établir un rapport sur cette opération à laquelle il souhaite pouvoir procéder. Il nous appartient de vous faire part, le cas échéant, de nos observations sur les informations qui vous sont ainsi données sur l'opération envisagée.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté notamment à vérifier que les modalités envisagées et données dans le rapport du Conseil d'administration s'inscrivent dans le cadre des dispositions prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations données dans le rapport du Conseil d'administration portant sur l'opération envisagée d'autorisation d'attribution d'actions gratuites.
Paris et Paris‐La Défense, le 7 avril 2015
Les Commissaires aux Comptes
Cailliau Dedouit et Associés Ernst & Young et Autres Mohcine Benkirane Pierre Bourgeois
sur l'augmentation du capital réservée aux adhérents d'un plan d'épargne entreprise
Assemblée générale du 21 mai 2015 Trentième résolution
Aux actionnaires,
En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225‐135 et suivants du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur la proposition de délégation au Conseil d'administration de la compétence de décider une augmentation du capital par émission d'actions ordinaires avec suppression du droit préférentiel de souscription, réservée aux salariés adhérents d'un plan d'épargne d'entreprise de votre société et des sociétés qui lui sont liées, pour un montant maximal correspondant à 1 % du nombre total des actions représentant le capital social de votre société au jour de l'assemblée générale statuant sur l'opération, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer.
Cette augmentation du capital est soumise à votre approbation en application des dispositions des articles L. 225‐129‐6 du Code de commerce et L. 3332‐18 et suivants du Code du travail.
Votre Conseil d'administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer pour une durée de vingt‐six mois la compétence pour décider une augmentation du capital et de supprimer votre droit préférentiel de souscription aux actions ordinaires à émettre. Le cas échéant, il lui appartiendra de fixer les conditions définitives d'émission de cette opération.
Il appartient au Conseil d'administration d'établir un rapport conformément aux articles R. 225‐113 et R. 225‐114 du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant l'émission, données dans ce rapport.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du Conseil d'administration relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d'émission des actions.
Sous réserve de l'examen ultérieur des conditions de l'augmentation du capital qui serait décidée, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d'émission des actions ordinaires à émettre données dans le rapport du Conseil d'administration.
Les conditions définitives dans lesquelles l'augmentation du capital serait réalisée n'étant pas fixées, nous n'exprimons pas d'avis sur celles‐ci et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite.
Conformément à l'article R. 225‐116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l'utilisation de cette délégation par votre Conseil d'administration.
Paris et Paris‐La Défense, le 7 avril 2015
Les Commissaires aux Comptes
Cailliau Dedouit et Associés Ernst & Young et Autres
Mohcine Benkirane Pierre Bourgeois
sur la réduction du capital
Assemblée générale du 21 mai 2015
Trente-et-unième résolution
Aux actionnaires,
En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre Société et en exécution de la mission prévue à l'article L. 225‐209 du Code de commerce en cas de réduction du capital par annulation d'actions achetées, nous avons établi le présent rapport destiné à vous faire connaître notre appréciation sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée.
Votre Conseil d'administration vous propose de lui déléguer, pour une période de vingt‐six mois à compter du jour de la présente assemblée, tous pouvoirs pour annuler, dans la limite de 10 % de son capital, par période de vingt‐quatre mois, les actions achetées au titre de la mise en œuvre d'une autorisation d'achat par votre société de ses propres actions dans le cadre des dispositions de l'article précité.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences conduisent à examiner si les causes et conditions de la réduction du capital envisagée, qui n'est pas de nature à porter atteinte à l'égalité des actionnaires, sont régulières.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée.
Paris et Paris‐La Défense, le 7 avril 2015
Les Commissaires aux Comptes
Mohcine Benkirane Pierre Bourgeois
CA
soumises à l'Assemblée générale ordinaire annuelle et extraordinaire du 21mai 2015
L'Assemblée générale, après avoir entendu la lecture du rapport de gestion du Conseil d'administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur l'exercice clos le 31 décembre 2014, approuve les comptes de cet exercice tels qu'ils sont présentés, qui font ressortir un bénéfice de 63 492 988,21 €.
Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.
L'Assemblée générale prend acte que le montant des dividendes, versés pour l'exercice 2013 et afférents aux actions détenues en propre, s'est élevé à la somme de 2 274,70 €, inscrite au report à nouveau.
L'Assemblée générale, après avoir entendu la lecture du rapport du Conseil d'administration sur l'activité du Groupe durant l'exercice 2014 et du rapport des commissaires aux comptes, approuve les comptes consolidés tels qu'ils lui sont présentés et qui font ressortir un bénéfice net de l'ensemble consolidé de 713 millions d'euros.
de 40%.
L'Assemblée générale, sur proposition du Conseil d'administration, constatant que la réserve légale est déjà dotée à hauteur de 10% du capital social, décide de procéder à l'affectation suivante du bénéfice :
| Bénéfice de l'exercice | 63 492 988,21 € |
|---|---|
| Report à nouveau antérieur | (+) 167 468 562,71 € |
| Bénéfice distribuable | (=) 230 961 550,92 € |
| Distribution d'un dividende | (‐) 21 439 529,10 € |
| Affectation au report à nouveau | (=) 209 522 021,82 € |
L'Assemblée générale prend acte que chaque action percevra ainsi un dividende de 2,15 euros, éligible pour les personnes physiques domiciliées fiscalement en France à l'abattement de 40%.
L'Assemblée générale prend acte également que le montant du dividende afférent aux actions détenues en propre par la Société au jour de la mise en paiement du dividende sera affecté au compte report à nouveau.
L'Assemblée générale décide que la mise en paiement du dividende de l'exercice 2014 interviendra le 2 juin 2015.
L'Assemblée générale reconnaît en outre que le montant des dividendes mis en distribution au titre des trois derniers exercices de la Société ont été les suivants :
| Exercice clos le | Montant * |
|---|---|
| 31 décembre 2011 | 2,15 € |
| 31 décembre 2012 | 2,15 € |
| 31 décembre 2013 | 2,15 € |
| ∗ Pour les personnes physiques domiciliées fiscalement en France, mentionnées à l'article 158‐3‐2° du Code général des impôts, les dividendes versés au titre de 2011 ont été soumis alternativement à la réfaction de 40% ou au prélèvement libératoire de 21%, ceux au titre de 2012 et 2013 ont été soumis à l'abattement |
L'Assemblée générale décide de virer la somme de 215 031,19 € du poste « réserves réglementées, réserves pour actions propres » au poste « autres réserves».
L'Assemblée générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions visées à l'article L. 225‐38 du Code de commerce, approuve l'avenant n°2 à la convention de conseil stratégique et d'assistance technique conclu avec la société Euris au cours de l'exercice 2014, tel que mentionné dans ledit rapport.
L'Assemblée générale, constatant que le mandat d'administrateur de Monsieur Michel SAVART vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2015.
L'Assemblée générale, constatant que le mandat d'administrateur de Monsieur Jean‐Louis BRUNET vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2015.
L'Assemblée générale, constatant que le mandat d'administrateur de Monsieur Christian PEENE vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2015.
L'Assemblée générale, constatant que le mandat d'administrateur de la société Euris vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2015.
La société Euris est représentée par Madame Odile MURACCIOLE.
L'Assemblée générale constatant que le mandat d'administrateur de la société Finatis vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2015.
La société Finatis est représentée par Monsieur Didier LÉVÊQUE.
GESTION
L'Assemblée générale constatant que le mandat de censeur de Monsieur Pierre FERAUD vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2015.
L'Assemblée générale constatant que le mandat de censeur de Monsieur Bernard FRAIGNEAU vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2015.
L'Assemblée générale, constatant que le mandat de Commissaire aux comptes titulaire du Cabinet Cailliau, Dedouit et Associés vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée de six exercices qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020.
L'Assemblée générale, constatant que le mandat de commissaire aux comptes suppléant de Monsieur Didier Cardon vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée de six exercices qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020.
L'Assemblée générale, en application du code AFEP‐MEDEF révisé en juin 2014, et après avoir pris connaissance des informations présentées dans le rapport annuel, émet un avis favorable sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2014 à Monsieur Michel SAVART, Président‐Directeur général.
L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration et en application des dispositions des articles L. 225‐209 et suivants du Code de commerce, autorise le Conseil d'administration, à procéder à l'achat d'actions de la Société en vue :
• de les annuler dans la limite d'un nombre maximum ne pouvant excéder 10% du capital social de la Société par période de vingt‐ quatre mois dans le cadre d'une réduction du capital social de la Société.
Le prix unitaire maximum d'achat est fixé à 100 €.
Le Conseil d'administration pourra toutefois ajuster le prix d'achat susmentionné en cas de modification du nominal de l'action, d'augmentation du capital par incorporation de réserves et d'attribution d'actions gratuites, de division ou de regroupement d'actions, d'amortissement ou réduction de capital, de distribution de réserves ou autres actifs et de toutes autres opérations portant sur les capitaux propres, pour tenir compte de l'incidence de ces opérations sur la valeur de l'action.
L'utilisation de cette autorisation ne pourra avoir pour effet de porter le nombre d'actions détenues en propre par la Société à plus de 1% du nombre d'actions composant le capital social, soit actuellement 99 718 actions, représentant un montant maximum de 9 971 800 €.
Le nombre d'actions acquises par la Société en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange, dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport ne pourra excéder 1% du capital social de la Société.
L'acquisition, la cession, le transfert ou l'échange de ces actions pourront être effectués par tous moyens et à tout moment, par intervention sur le marché ou hors marché, de gré à gré, y compris, par transaction sur blocs de titres ou par utilisation d'instruments dérivés notamment par l'achat d'options d'achat. La part maximale du capital pouvant être transférée sous forme de blocs de titres pourra atteindre la totalité du programme de rachat.
Les actions pourront, en outre, faire l'objet de prêts, conformément aux dispositions des articles L. 211‐22 et suivants du Code monétaire et financier.
En cas d'offre publique portant sur les actions, titres ou valeurs mobilières émis par la Société, la Société ne pourra utiliser la présente autorisation qu'à l'effet de satisfaire des engagements de livraisons de titres, notamment dans le cadre des plans d'attribution d'actions gratuites, ou d'opérations stratégiques engagés et annoncés avant le lancement de l'offre publique.
Cette autorisation d'achat d'actions est donnée pour une durée qui prendra fin lors de l'Assemblée générale appelée à statuer sur la gestion et les comptes de l'exercice 2015 et au plus tard le 21 novembre 2016.
En vue d'assurer l'exécution de cette résolution, tous pouvoirs sont conférés au Conseil d'administration, avec faculté de subdélégation, à l'effet :
Le Conseil d'administration informera l'Assemblée générale ordinaire annuelle des opérations réalisées en application de la présente autorisation.
L'Assemblée générale confère tous pouvoirs au porteur d'un extrait ou d'une copie du présent procès‐verbal à l'effet d'accomplir toutes formalités de publicité, de dépôt et autres qu'il appartiendra.
(Délégation de compétence conférée au Conseil d'administration à l'effet d'émettre des actions ou des valeurs mobilières donnant droit à l'attribution d'actions nouvelles ou existantes de la Société ou d'actions existantes de toute autre société dans laquelle elle détient, directement ou indirectement, une participation, avec maintien du droit préférentiel de souscription)
L'Assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d'administration et des Commissaires aux comptes et constaté la libération intégrale du capital, dans le cadre des articles L. 225‐127, L. 225‐129, L. 225‐129‐2, L. 228‐91, L. 228‐92, L.228‐93, L.228‐94 et suivants du Code de commerce,
• délègue au Conseil d'administration, avec faculté de subdélégation au Directeur général ou, en accord avec ce dernier, à un ou plusieurs Directeurs généraux délégués, sa compétence à l'effet de décider, en une ou plusieurs fois et sur ses seules décisions, dans les proportions et aux époques qu'il appréciera, tant en France qu'à l'étranger, l'émission avec maintien du droit préférentiel de souscription d'actions ou de toutes autres valeurs mobilières donnant accès, par tous moyens immédiatement et/ou à terme, au capital de la Société, par l'attribution, au choix de la Société, soit d'actions nouvelles, soit d'actions existantes de la Société, soit
une combinaison des deux, ou encore d'actions existantes d'une autre société dans laquelle elle détient, directement ou indirectement, une participation. La souscription pourra être opérée soit en espèces, soit par compensation de créances.
• décide que les valeurs mobilières ainsi émises et donnant droit à l'attribution d'actions nouvelles ou existantes de la Société ou d'actions existantes d'une autre société dans laquelle elle détient, directement ou indirectement, une participation, pourront consister en des titres de créance ou être associées à l'émission de tels titres, ou encore en permettre l'émission comme titres intermédiaires. Elles pourront revêtir notamment la forme de titres subordonnés ou non à durée déterminée ou non, et être libellées en euros ou sa contrevaleur en devises ou en unités monétaires composites.
Les émissions de bons de souscription à des actions de la Société pourront être réalisées par offre de souscription, mais également par attribution gratuite aux propriétaires d'actions anciennes, étant précisé que le Conseil d'administration aura la faculté de décider que les droits d'attribution formant rompus ne seront pas négociables et que les titres correspondants seront vendus.
Le montant nominal total des valeurs mobilières susceptibles d'être émises en vertu de cette délégation ne pourra pas dépasser cinquante (50) millions d'euros, s'il s'agit de titres représentant une quotité du capital, et deux cents (200) millions d'euros ou sa contrevaleur en devises ou en unités monétaires composites, s'il s'agit de titres de créance.
L'Assemblée générale autorise également le Conseil d'administration, pour permettre aux titulaires de valeurs mobilières d'exercer leur droit d'attribution d'actions nouvelles de la Société, à augmenter le capital social d'un montant nominal maximum de cinquante (50) millions d'euros auquel s'ajoutera, éventuellement, le montant nominal des actions à émettre en supplément pour protéger les droits des titulaires de valeurs mobilières donnant droit à des actions de la Société, conformément à la loi.
Le Conseil d'administration pourra, conformément à la loi, instituer, en cas d'émission d'actions ou de valeurs mobilières, s'il le juge utile, un droit de souscription à titre réductible en vertu duquel les actions qui n'auraient pas été souscrites à titre irréductible seront attribuées aux actionnaires qui auront souscrit un nombre d'actions supérieur à celui auquel ils pouvaient souscrire à titre irréductible, proportionnellement aux droits de souscription dont ils disposent, et en tout état de cause, dans la limite de leurs demandes.
Si les souscriptions à titre irréductible et, le cas échéant, à titre réductible, n'ont pas absorbé la totalité de l'émission, le Conseil pourra limiter l'émission au montant des souscriptions reçues, à condition que celui‐ci atteigne les trois quarts au moins de l'émission décidée.
En outre, l'Assemblée générale autorise le Conseil d'administration si les souscriptions à titre irréductible et, le cas échéant, à titre réductible, n'ont pas absorbé la totalité de l'émission d'actions ou de valeurs mobilières, à répartir librement tout ou partie des actions ou des valeurs mobilières non souscrites et/ou offrir au public tout ou partie des actions ou des valeurs mobilières non souscrites.
Cette délégation emporte de plein droit, au profit des titulaires de valeurs mobilières qui seraient émises sur le fondement de la présenté délégation, renonciation des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions nouvelles auxquelles lesdites valeurs mobilières pourront donner droit.
Cette délégation, donnée pour une période de vingt‐six mois à compter de la présente Assemblée, met fin à toutes les autorisations ayant le même objet, données par les Assemblées générales précédentes.
Dans les limites fixées par l'Assemblée générale, et conformément à la loi, le Conseil d'administration dispose de tous les pouvoirs pour décider de ou des émissions, pour en fixer les conditions, la nature et caractéristiques, notamment le prix d'émission avec ou sans prime des actions et des autres valeurs mobilières à émettre et la date, même rétroactive, à compter de laquelle les actions nouvelles porteront jouissance, déterminer le mode de libération des actions ou des valeurs mobilières donnant accès au capital à émettre immédiatement ou à terme, pour constater la réalisation des augmentations de capital qui en résulteraient, pour imputer les frais d'émission sur la prime, pour procéder à la modification des statuts et pour demander l'admission, le cas échéant, aux négociations sur un marché réglementé des actions et autres valeurs mobilières ainsi émises.
Le Conseil d'administration pourra en particulier :
(Délégation de compétence conférée au Conseil d'administration à l'effet d'émettre des actions ou des valeurs mobilières donnant droit à l'attribution d'actions nouvelles ou existantes de la Société ou d'actions existantes de toute autre société dans laquelle elle détient, directement ou indirectement, une participation avec suppression du droit préférentiel de souscription, par voie d'offre au Public)
L'Assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d'administration et des Commissaires aux comptes et constaté la libération intégrale du capital, dans le cadre des articles L. 225‐127, L. 225‐129, L. 225‐129‐2, L. 225‐135, L. 225‐136, L. 228‐91, L. 228‐92, L. 228‐93, L. 228‐94 et suivants du Code de commerce,
Le montant nominal total des valeurs mobilières susceptibles d'être émises en vertu de cette délégation ne pourra pas dépasser quinze (15) millions d'euros, s'il s'agit de titres représentant une quotité du capital, et soixante (60) millions d'euros ou sa contrevaleur en devises ou en unités monétaires composites, s'il s'agit de titres de créance.
L'Assemblée générale autorise également le Conseil d'administration, pour permettre aux titulaires de valeurs mobilières d'exercer leur droit d'attribution d'actions nouvelles de la Société, à augmenter le capital social d'un montant nominal maximum de quinze (15) millions d'euros.
L'Assemblée générale décide de supprimer le droit préférentiel de souscription des actionnaires aux actions et valeurs mobilières donnant accès au capital à émettre. Toutefois, l'Assemblée générale délègue au Conseil d'administration le pouvoir d'instituer, s'il le juge utile pour tout ou partie d'une émission, un délai de priorité de souscription irréductible et/ou réductible en faveur des actionnaires et d'en fixer les modalités et conditions d'exercice, conformément aux dispositions légales et réglementaires applicables, étant précisé que les titres non souscrits en vertu de ce droit pourront faire l'objet d'un placement public en France, à l'étranger et/ou sur le marché international.
L'Assemblée générale délègue au Conseil d'administration, lors de toute offre publique d'échange décidée par la Société sur ses propres titres, le pouvoir de remettre en échange des valeurs mobilières visées à l'article L.228‐91 du Code de commerce, émises dans le cadre de la présente émission.
Cette délégation emporte de plein droit au profit des titulaires de valeurs mobilières qui seraient émises sur le fondement de la présente délégation, renonciation des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions nouvelles auxquelles lesdites valeurs mobilières pourront donner droit.
Le prix d'émission des actions qui sera fixé par le Conseil d'administration sera au moins égal au minimum prévu par la réglementation en vigueur au jour de l'émission, lequel minimum est à ce jour égal à la moyenne pondérée des cours sur le marché réglementé d'Euronext Paris des trois derniers jours de bourse précédant sa fixation, éventuellement diminuée d'une décote maximale de 5 %, et après correction, le cas échéant, de cette moyenne en cas de différence de date de jouissance.
Le prix d'émission des valeurs mobilières donnant accès au capital et le nombre d'actions auxquelles ces valeurs mobilières donneront droit, qui seront fixés par le Conseil d'administration, seront tels que la somme perçue immédiatement par la Société, majorée le cas échéant de celle susceptible d'être ultérieurement perçue par la Société soit, pour chaque action émise en conséquence de l'émission de ces valeurs mobilières, au moins égale au prix d'émission défini à l'alinéa précédent.
Cette délégation, donnée pour une période de vingt‐six mois à compter de la présente Assemblée, met fin à toutes les autorisations ayant le même objet, données par les Assemblées générales précédentes.
Dans les limites fixées par l'Assemblée générale et conformément à la loi, le Conseil d'administration dispose de tous les pouvoirs pour décider de ou des émissions, pour en fixer les conditions, la nature et les caractéristiques, notamment le prix d'émission avec ou sans prime des actions et des autres valeurs mobilières à émettre et la date, même rétroactive, à compter de laquelle les actions nouvelles porteront jouissance, déterminer le mode de libération des actions ou des valeurs mobilières donnant accès au capital à émettre immédiatement ou à terme, pour constater la réalisation des augmentations de capital qui en résulteraient, pour imputer les frais d'émission sur la prime, pour procéder à la modification des statuts et pour demander l'admission, le cas échéant, aux négociations sur un marché réglementé des actions et autres valeurs mobilières ainsi émises.
Le Conseil d'administration pourra en particulier :
• fixer, en cas d'émission immédiate de titres de créance, le montant, la durée, la monnaie d'émission, le caractère subordonné ou non, le taux d'intérêt fixe, variable, à coupon zéro, indexé ou autre et sa date de paiement, les conditions de capitalisation de l'intérêt, les modalités et le prix de remboursement fixe ou variable, avec ou sans prime, les modalités d'amortissement en
CA
fonction des conditions du marché, du ou des emprunts, ainsi que les conditions dans lesquelles ils donneront droit à des actions de la Société et les autres modalités d'émission (y compris, le fait de leur conférer des garanties ou des sûretés) ;
(Délégation de compétence conférée au Conseil d'administration à l'effet d'émettre des actions ou des valeurs mobilières donnant droit à l'attribution d'actions nouvelles ou existantes de la Société ou d'actions existantes de toute autre société dans laquelle elle détient, directement ou indirectement, une participation, avec suppression du droit préférentiel de souscription, par voie de placement privé visé à l'article L.411‐2‐II du Code monétaire et financier)
L'Assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d'administration et des Commissaires aux comptes et constaté la libération intégrale du capital, dans le cadre des articles L. 225‐127, L. 225‐129, L. 225‐129‐2, L. 225‐135, L. 225‐136, L. 228‐91, L. 228‐92, L. 228‐93, L. 228‐94 et suivants du Code de commerce,
Le montant nominal total des valeurs mobilières susceptibles d'être émises en vertu de cette délégation ne pourra pas dépasser quinze (15) millions d'euros, s'il s'agit de titres représentant une quotité du capital, et soixante (60) millions d'euros ou sa contrevaleur en devises ou en unités monétaires composites, s'il s'agit de titres de créance.
L'Assemblée générale autorise également le Conseil d'administration, pour permettre aux titulaires de valeurs mobilières d'exercer leur droit d'attribution d'actions nouvelles de la Société, à augmenter le capital social d'un montant nominal maximum de quinze (15) millions d'euros.
L'Assemblée générale décide de supprimer le droit préférentiel de souscription des actionnaires aux actions et valeurs mobilières donnant accès au capital à émettre au profit des personnes visées au II de l'article L.411‐2 du Code monétaire et financier.
Cette délégation emporte de plein droit, au profit des titulaires de valeurs mobilières qui seraient émises sur le fondement de la présente délégation, renonciation des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions nouvelles auxquelles lesdites valeurs mobilières pourront donner droit.
Le prix d'émission des actions qui sera fixé par le Conseil d'administration sera au moins égal au minimum prévu par la réglementation en vigueur au jour de l'émission, lequel minimum est à ce jour égal à la moyenne pondérée des cours sur le marché réglementé d'Euronext Paris des trois derniers jours de bourse précédant sa fixation, éventuellement diminuée d'une décote maximale de 5 %, et après correction, le cas échéant, de cette moyenne en cas de différence de date de jouissance.
Le prix d'émission des valeurs mobilières donnant accès au capital et le nombre d'actions auxquelles ces valeurs mobilières donneront droit, qui seront fixés par le Conseil d'administration, seront tels que la somme perçue immédiatement par la Société, majorée le cas échéant de celle susceptible d'être ultérieurement perçue par la Société soit, pour chaque action émise en conséquence de l'émission de ces valeurs mobilières, au moins égale au prix d'émission défini à l'alinéa précédent.
Cette délégation, donnée pour une période de vingt‐six mois à compter de la présente Assemblée, met fin à toutes les autorisations ayant le même objet, données par les Assemblées générales précédentes.
Dans les limites fixées par l'Assemblée générale et conformément à la loi, le Conseil d'administration dispose de tous les pouvoirs pour décider de ou des émissions, pour en fixer les conditions, la nature et les caractéristiques, notamment le prix d'émission avec ou sans prime des actions et des autres valeurs mobilières à émettre et la date, même rétroactive, à compter de laquelle les actions nouvelles porteront jouissance, déterminer le mode de libération des actions ou des valeurs mobilières donnant accès au capital à émettre immédiatement ou à terme, pour constater la réalisation des augmentations de capital qui en résulteraient, pour imputer les frais d'émission sur la prime, pour procéder à la modification des statuts et pour demander l'admission, le cas échéant, aux négociations sur un marché réglementé des actions et autres valeurs mobilières ainsi émises.
Le Conseil d'administration pourra en particulier :
L'Assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d'administration et des Commissaires aux comptes, autorise le Conseil d'administration, avec faculté de subdélégation au Directeur général ou, en accord avec ce dernier, à un ou plusieurs Directeurs généraux délégués, dans le cadre de l'article L. 225‐136 du Code de commerce, lors d'une émission réalisée en vertu des dix‐neuvième et vingtième résolutions de la présente Assemblée, à fixer, par exception aux dispositions de l'article L. 225‐136‐1° du Code de commerce, le prix d'émission selon les conditions suivantes :
Le montant nominal maximum d'augmentation de capital résultant de la mise en œuvre de la présente résolution ne pourra excéder 10 % du capital social par an, cette limite étant appréciée au jour de l'émission, compte non tenu du montant nominal du capital susceptible d'être augmenté par suite de l'exercice de tous droits et valeurs mobilières déjà émis et dont l'exercice est différé par rapport à un capital ajusté en fonction des opérations l'affectant postérieurement à la présente Assemblée générale.
Cette autorisation donnée pour une période de vingt‐six mois à compter de la présente Assemblée, met fin à toutes les autorisations ayant le même objet données par les Assemblées générales précédentes.
L'Assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d'administration et des Commissaires aux comptes, autorise le Conseil d'administration, avec faculté de subdélégation au Directeur général ou, en accord avec ce dernier, à un ou plusieurs Directeurs généraux délégués, conformément aux dispositions de l'article L. 225‐135‐1 du Code de commerce, lors de toute émission réalisée en vertu des dix‐huitième, dix‐neuvième et vingtième résolutions de la présente Assemblée et sur ses seules décisions, à émettre un nombre d'actions ou de valeurs mobilières supérieur à celui initialement fixé au même prix que celui retenu pour l'émission initiale, dans les conditions de l'article L. 225‐135‐1 du Code de commerce et dans la limite du plafond prévu par les dix‐huitième, dix‐neuvième et vingtième résolutions et du plafond global prévu à la vingt‐sixième résolution.
Cette autorisation donnée pour une période de vingt‐six mois à compter de la présente Assemblée, met fin à toutes les autorisations ayant le même objet données par les Assemblées générales précédentes.
L'Assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration, statuant conformément aux articles L. 225‐129 à L. 225‐130 du Code de commerce, délègue au Conseil d'administration, avec faculté de subdélégation au Directeur général ou, en accord avec ce dernier, à un ou plusieurs Directeurs généraux délégués, sa compétence à l'effet de décider d'augmenter le capital social, en une ou plusieurs fois, aux époques et selon les modalités qu'il déterminera, par incorporation au capital de réserves, bénéfices, primes ou autres sommes dont la capitalisation serait admise, par l'émission et l'attribution gratuite d'actions ou par l'élévation du nominal des actions existantes, ou de la combinaison de ces deux modalités.
Le montant d'augmentation de capital résultant des émissions réalisées au titre de la présente résolution ne devra pas excéder le montant nominal de cinquante (50) millions d'euros, compte non tenu du montant nécessaire pour préserver, conformément à la loi, les droits des porteurs de valeurs mobilières donnant droit à des actions.
L'Assemblée générale confère au Conseil d'administration tous pouvoirs à l'effet de mettre en œuvre la présente résolution, notamment à l'effet de :
Cette délégation, donnée pour une période de vingt‐six mois à compter de la présente Assemblée, met fin à toutes les autorisations ayant le même objet données par les Assemblées générales précédentes.
L'Assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d'administration et des Commissaires aux comptes, délègue au Conseil d'administration, avec faculté de subdélégation au Directeur général ou, en accord avec ce dernier, à un ou plusieurs Directeurs généraux délégués, sa compétence à l'effet de décider, sur ses seules décisions, l'émission d'actions ou de toutes autres valeurs mobilières donnant accès par tous moyens, immédiatement ou à terme, au capital de la Société en rémunération des actions ou valeurs mobilières apportées à toute offre publique d'échange, mixte ou alternative, initiée par la Société sur des actions ou valeurs mobilières d'une autre société inscrite à l'un des marchés réglementés visés par l'article L. 225‐148 du Code de commerce.
L'Assemblée générale décide expressément de supprimer en tant que de besoin le droit préférentiel de souscription des actionnaires à ces actions ou valeurs mobilières.
Le montant nominal total des valeurs mobilières susceptibles d'être émises en vertu de cette délégation ne pourra pas dépasser 15 millions d'euros, s'il s'agit de titres représentant une quotité du capital, et 60 millions d'euros ou sa contrevaleur en devises ou en unités monétaires composites, s'il s'agit de titres de créance.
L'Assemblée générale autorise également le Conseil d'administration, pour permettre aux titulaires de valeurs mobilières d'exercer leur droit d'attribution d'actions nouvelles de la Société, à augmenter le capital social d'un montant nominal maximum de 15 millions d'euros.
L'Assemblée générale prend acte que l'émission de valeurs mobilières donnant accès au capital emporte renonciation par les actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux titres de capital auxquels ces valeurs mobilières pourront donner droit.
Le Conseil d'administration aura tout pouvoir à l'effet de mettre en œuvre les offres publiques visées par la présente résolution, notamment de fixer la parité d'échange ainsi que, le cas échéant, le montant de la soulte en espèces à verser, de constater le nombre de titres apportés à l'échéance, de fixer les conditions, la nature et les caractéristiques des actions ou autres valeurs mobilières remises à l'échange, d'inscrire au passif du bilan la prime d'apport sur laquelle il pourra être imputé, s'il y a lieu, l'ensemble des frais et droits occasionnés par l'opération et de procéder à toutes formalités et déclarations et requérir toutes autorisations qui s'avéreraient nécessaires à la réalisation et la bonne fin des opérations autorisées par la présenté délégation et, généralement, faire le nécessaire.
La présente autorisation est consentie pour une période de vingt‐six mois à compter de la présente Assemblée ; elle met fin à toutes les autorisations ayant le même objet données par les Assemblées générales précédentes.
(Délégation de pouvoirs conférée au Conseil d'administration, dans la limite de 10 % du capital de la Société, à l'effet d'émettre des actions ou des valeurs mobilières donnant accès au capital, en vue de rémunérer des apports en nature consentis à la Société et constitués de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital)
L'Assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d'administration et des Commissaires aux comptes, et statuant conformément à l'article L. 225‐147 du Code de commerce,
délègue au Conseil d'administration, avec faculté de subdélégation au Directeur général ou, en accord avec ce dernier, à un ou plusieurs Directeurs généraux délégués, tous pouvoirs à l'effet de décider, dans la limite de 10 % du capital de la Société, sur le rapport du ou des Commissaires aux apports mentionnés aux 1er et 2e alinéas de l'article L. 225‐147 susvisé, l'émission d'actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société, en vue de rémunérer des apports en nature consentis à la Société et constitués de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital, lorsque les dispositions de l'article L. 225‐148 du Code de commerce ne sont pas applicables, et décide, en tant que de besoin, de supprimer, au profit des porteurs de ces titres, objet des apports en nature, le droit préférentiel de souscription des actionnaires aux actions ou valeurs mobilières à émettre.
L'Assemblée générale prend acte que la présente délégation emporte de plein droit renonciation par les actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux titres de capital de la Société auxquelles les valeurs mobilières qui seraient émises sur le fondement de la présente délégation pourront donner droit, au profit des porteurs de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société émises en vertu de la présente délégation.
Le Conseil d'administration disposera de tous pouvoirs pour mettre en œuvre la présente résolution, notamment pour statuer, sur le rapport du ou des Commissaires aux apports mentionnés aux 1er et 2e alinéas de l'article L. 225‐147 susvisé, sur l'évaluation des apports et l'octroi d'avantages particuliers et leurs valeurs (y compris, pour réduire, si les apporteurs y consentent, l'évaluation des apports ou la rémunération des avantages particuliers), pour fixer les conditions, la nature et les caractéristiques des actions et autres valeurs mobilières à émettre, pour constater la réalisation définitive des augmentations de capital réalisées en vertu de la présente délégation, procéder à la modification corrélative des statuts, procéder à toutes formalités et déclarations et requérir toutes autorisations qui s'avéreraient nécessaires à la réalisation de ces apports et, généralement, faire le nécessaire.
Cette délégation, donnée pour une période de vingt‐six mois à compter de la présente Assemblée, met fin à toutes les autorisations ayant le même objet données par les Assemblées générales précédentes.
L'Assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration, et sous réserve de l'adoption des dix‐huitième à vingt‐cinquième résolutions qui précèdent, décide que :
L'Assemblée générale prend acte que le montant nominal global de cinquante (50) millions d'euros et celui de quinze (15) millions d'euros n'incluent pas le montant nominal des actions :
L'Assemblée générale extraordinaire décide que le Conseil d'administration ne pourra, sauf autorisation préalable par l'Assemblée générale, faire usage des délégations et autorisations conférées sous les dix‐huitième à vingt‐cinquième résolutions à compter du dépôt par un tiers d'un projet d'offre publique visant les titres de la Société et, jusqu'à la fin de la période d'offre.
L'Assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d'administration et des Commissaires aux comptes, autorise le Conseil d'administration à consentir, en une ou plusieurs fois, des options d'achat sur les actions de la Société provenant d'achats effectués par la Société dans les conditions prévues par la loi, au bénéfice des membres du personnel de la Société ainsi que du personnel et des mandataires sociaux de la Société et des sociétés ou groupements visés à l'article L. 225‐180 du Code de commerce, étant précisé que les dirigeants mandataires sociaux de la Société ne peuvent pas être bénéficiaires d'options d'achat.
Le nombre total d'options d'achat d'actions pouvant être consenties dans le cadre de la présente autorisation ne pourra être supérieur à 2% du nombre total des actions représentant le capital social de la Société à ce jour, compte tenu des attributions consenties au titre de la vingt‐huitième résolution sous réserve de son adoption par l'Assemblée générale extraordinaire, mais sans tenir compte, en revanche, des options d'achat ou de souscription d'actions précédemment conférées et non encore exercées.
Le prix d'achat des actions par les bénéficiaires ne pourra être inférieur ni à la moyenne des premiers cours cotés aux vingt séances de bourse précédant le jour où les options seront consenties ni au cours moyen d'achat des actions détenues par la Société au titre des articles L. 225‐208 et L. 225‐209 du Code de commerce. Le délai pendant lequel les options devront être exercées ne pourra être supérieur à sept ans.
Si pendant la période durant laquelle les options consenties pourront être exercées, la Société réalise l'une des opérations financières prévues par la loi, le Conseil d'administration devra procéder, dans les conditions réglementaires, à un ajustement du nombre et du prix des actions susceptibles d'être achetées par l'exercice des options consenties.
Tous pouvoirs sont conférés au Conseil d'administration pour :
La présente autorisation est donnée pour une durée de vingt‐six mois à compter de la présente Assemblée. Elle met fin à toutes les autorisations ayant le même objet données par les Assemblées générales précédentes.
L'Assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d'administration et des Commissaires aux comptes, autorise le Conseil d'administration à consentir, en une ou plusieurs fois, des options de souscription d'actions de la Société, au bénéfice des membres du personnel de la Société ainsi que du personnel et des mandataires sociaux de la Société et des sociétés ou groupements visés à l'article L. 225‐180 du Code de commerce, étant précisé que les dirigeants mandataires sociaux de la Société ne peuvent pas être bénéficiaires d'options de souscription d'actions.
Le nombre total d'options de souscription d'actions pouvant être consenties dans le cadre de la présente autorisation ne pourra donner le droit de souscrire à un nombre d'actions supérieur à 1% du nombre total des actions représentant le capital social de la Société à ce jour, compte tenu des attributions consenties au titre de la vingt‐septième résolution sous réserve de son adoption par l'Assemblée générale extraordinaire, mais sans tenir compte, en revanche, des options d'achat ou de souscription d'actions précédemment conférées et non encore exercées.
Le prix de souscription des actions ne pourra être inférieur à la moyenne des premiers cours cotés aux vingt séances de bourse précédant le jour où les options seront consenties et le délai pendant lequel les options devront être exercées ne pourra être supérieur à sept ans.
Les actionnaires renoncent expressément, au profit des bénéficiaires des options, à leur droit préférentiel de souscription aux actions qui seront émises au fur et à mesure des levées d'options.
Si pendant la période durant laquelle les options consenties pourront être exercées, la Société réalise l'une des opérations financières prévues par la loi, le Conseil d'administration devra procéder, dans les conditions réglementaires, à un ajustement du nombre et du prix des actions susceptibles d'être souscrites par l'exercice des options consenties.
Tous pouvoirs sont conférés au Conseil d'administration pour :
En outre, tous pouvoirs sont conférés au Conseil d'administration pour :
La présente autorisation est donnée pour une durée de vingt‐six mois à compter de la présente Assemblée. Elle met fin à toutes les autorisations ayant le même objet données par les Assemblées générales précédentes.
L'Assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d'administration et des Commissaires aux comptes, conformément aux articles L. 225‐197‐1 et suivants du Code de commerce :
L'Assemblée générale autorise le Conseil d'administration à procéder, alternativement ou cumulativement, dans la limite fixée à l'alinéa précédent :
L'Assemblée générale décide que les actions seront attribuées définitivement à leurs bénéficiaires au terme d'une période d'acquisition, et devront être conservées par ces derniers pendant une durée minimale, ces période et durée étant fixées par le Conseil d'administration, ne pouvant être inférieures à celles fixées par les dispositions légales en vigueur au jour de la décision du Conseil d'administration, étant précisé que le Conseil d'administration pourra réduire voire supprimer cette période de conservation, selon les bénéficiaires concernés.
L'Assemblée générale donne tous pouvoirs au Conseil d'administration, dans les limites ci‐dessus fixées, à l'effet :
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PROJET DE
RÉSOLUTIONS
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Conformément aux dispositions des articles L. 225‐197‐4 et L. 225‐197‐5 du Code de commerce, un rapport spécial informera chaque année l'Assemblée générale ordinaire des opérations réalisées conformément à la présente autorisation.
L'Assemblée générale fixe à vingt‐six (26) mois le délai pendant lequel le Conseil d'administration pourra faire usage de la présente autorisation. Elle met fin à toutes les autorisations ayant le même objet données par les Assemblées générales précédentes.
L'Assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d'administration et des Commissaires aux comptes, et statuant dans le cadre des dispositions des articles L. 3332‐18 et suivants du Code du travail et de l'article L. 225‐ 138‐1 du Code de commerce, autorise le Conseil d'administration, dans les conditions prévues par la loi avec faculté de subdélégation en application des articles L. 225‐129‐2 et L. 225‐129‐6 du Code de commerce, à procéder, sur ses seules décisions et s'il le juge utile, à l'augmentation du capital social, en une ou plusieurs fois, par émission d'actions,
La souscription à cette augmentation de capital sera réservée aux salariés adhérents d'un plan d'épargne d'entreprise de la société Foncière Euris et des sociétés qui lui sont liées dans les conditions visées à l'article L. 233‐16 du Code de commerce et dans les conditions fixées par l'article L. 3332‐18 et suivants du Code du travail.
L'Assemblée générale décide expressément de supprimer, au profit des bénéficiaires des augmentations de capital éventuellement décidées en vertu de la présente autorisation, le droit préférentiel de souscription des actionnaires aux actions qui seront émises.
Le nombre total d'actions pouvant être émises en vertu de la présente autorisation ne pourra être supérieur à 1 % du nombre total des actions représentant le capital social de la Société à ce jour, étant précisé que ce plafond est indépendant du plafond visé à la dix‐neuvième résolution et du plafond global prévu à la vingt‐sixième résolution.
Le prix de souscription des actions sera fixé conformément aux dispositions de l'article L. 3332‐19 du Code du travail.
L'Assemblée générale décide également que le Conseil d'administration pourra décider l'attribution gratuite d'actions ou d'autres titres donnant accès au capital de la Société, étant entendu que l'avantage total résultant de cette attribution et, le cas échéant, de l'abondement et de la décote sur le prix de souscription, ne pourra pas excéder les limites légales ou réglementaires.
L'Assemblée générale autorise le Conseil d'administration à céder les actions acquises par la Société conformément aux dispositions de l'article L. 225‐206 et suivants du Code de commerce, en une ou plusieurs fois et sur ses seules décisions, dans la limite de 1 % des titres émis par la Société aux salariés adhérents d'un plan d'épargne d'entreprise de la Société et des sociétés qui lui sont liées dans les conditions visées à l'article L. 233‐16 du Code de commerce et dans les conditions fixées par les articles L. 3332‐18 et suivants du Code du travail.
Cette autorisation, donnée pour une période de vingt‐six mois à compter de la présente Assemblée, met fin à toutes les autorisations ayant le même objet données par les Assemblées générales précédentes.
La ou les augmentations de capital ne seront réalisées qu'à concurrence du nombre d'actions souscrites par les salariés individuellement ou par l'intermédiaire d'un fonds commun de placement d'entreprise.
L'Assemblée générale autorise le Conseil d'administration, conformément et dans les conditions de l'article L. 225‐135‐1 du Code de commerce, à émettre un nombre d'actions supérieur à celui initialement fixé au même prix que celui retenu pour l'émission initiale dans la limite du plafond prévu ci‐dessus.
L'Assemblée générale donne tous pouvoirs au Conseil d'administration, avec faculté de subdélégation dans les conditions prévues par la loi, pour mettre en œuvre la présente autorisation et procéder à cette ou à ces émissions dans les limites ci‐dessus fixées, aux dates, dans les délais et suivant les modalités qu'il fixera en conformité avec les prescriptions statutaires et légales et plus particulièrement :
L'Assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d'administration et des Commissaires aux comptes, autorise le Conseil d'administration, conformément aux dispositions de l'article L. 225‐209 du Code de commerce, à procéder à tout moment, en une ou plusieurs fois, à la réduction du capital social par annulation, dans la limite de 10 % du capital social existant à la date de l'annulation (c'est‐à‐dire ajusté en fonction des opérations intervenues sur le capital social depuis l'entrée en vigueur de la présente résolution), des actions que la Société viendrait à acquérir en vertu d'une autorisation donnée par l'Assemblée générale ordinaire des actionnaires et ce, par périodes de vingt‐quatre mois.
L'Assemblée générale donne tous pouvoirs au Conseil d'administration à l'effet de réaliser cette ou ces opérations de réduction du capital social dans les limites ci‐dessus fixées et notamment constater sa réalisation et imputer la différence entre le prix d'achat des actions et leur valeur nominale sur le poste de réserve ou de prime de son choix, modifier les statuts en conséquence et procéder à toute formalité.
L'autorisation ainsi conférée au Conseil d'administration est valable pour une durée de vingt‐six mois à compter de la présente Assemblée générale. Elle met fin et remplace celle précédemment accordée par l'Assemblée générale extraordinaire du 24 mai 2012.
En conséquence, le Conseil d'administration prendra toutes les mesures nécessaires et effectuera toutes les formalités légales et statutaires pour mener à bonne fin ces opérations et, notamment, procéder à la modification corrélative des statuts.
L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration, décide de mettre à jour l'article 27 des statuts relatif aux conventions réglementées qui sera désormais rédigé comme suit :
« Article 27 – Conventions réglementées
« Le Conseil d'administration autorise les conventions visées à l'article L. 225‐38 du Code de commerce, dans les conditions et selon les modalités prévues audit article. Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux conventions visées à l'article L. 225‐39 du Code de commerce.
En application de l'article L. 225‐43 il est interdit à la société de consentir des prêts, découverts, cautions ou avals au profit des personnes visées audit article. »
L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration, décide de mettre à jour le paragraphe I de l'article 41 des statuts relatif à l'admission aux assemblées qui sera désormais rédigé comme suit :
« Article 41 – Admission aux assemblées
« Quel que soit le nombre d'actions qu'il possède, tout actionnaire a le droit, sur justification de son identité et de sa qualité, de participer aux assemblées générales dans les conditions prévues à l'article R 225‐85 du Code de commerce. »
(…)
Les autres termes de l'article demeurent inchangés.
GOUVERNEMENT
CA
L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration, décide de renoncer à l'attribution légale d'un droit de vote double et décide en conséquence de modifier l'article 44 des statuts relatif au droit de vote qui sera désormais rédigé comme suit :
« Article 44 – Droit de vote
1) (…)
Les actions de la Société existantes ou à émettre ne bénéficient pas de droit de vote double en vertu du dernier alinéa de l'article L. 225‐123 du Code de commerce ».
Les autres termes de l'article demeurent inchangés.
L'Assemblée générale confère tous pouvoirs au porteur d'un extrait ou d'une copie du présent procès‐verbal à l'effet d'accomplir toutes formalités de publicité, de dépôt et autres qu'il appartiendra.
du rapport financier annuel
Afin de faciliter la lecture du présent document, la table de concordance ci‐après permet d'identifier les informations qui constituent le rapport financier annuel devant être publié par les sociétés cotées conformément aux articles L. 451‐1‐2 du Code monétaire et financier et 222‐3 du Règlement général de l'Autorité des marchés financiers.
| Pages | |||
|---|---|---|---|
| 1. Comptes sociaux |
152 à 167 | ||
| 2. Comptes consolidés |
58 à 148 | ||
| 3. Rapport de gestion |
|||
| 3.1. Informations mentionnées aux articles L. 225‐100 et L. 225‐100‐2 du Code de commerce |
|||
| 3.1.1. Analyse de l'évolution des affaires |
11 à 13 | ||
| 3.1.2. Analyse des résultats |
5 à 10 | ||
| 3.1.3. Analyse de la situation financière 13 à 14 |
|||
| 3.1.4. Principaux risques et incertitudes 15 à 17 |
|||
| 3.1.5. Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité accordées par l'Assemblée générale des 22 |
|||
| actionnaires du Conseil d'administration en matière d'augmentation de capital | |||
| 3.2. Informations mentionnées à l'article L. 225‐100‐3 du Code de commerce |
53 | ||
| Éléments susceptibles d'avoir une influence en cas d'offre publique | |||
| 3.3. Informations mentionnées à l'article L. 225‐111 du Code de commerce |
22 | ||
| Rachats par la Société de ses propres actions | |||
| 4. Déclaration des personnes physiques qui assument la responsabilité du rapport financier annuel |
149 | ||
| 5. Rapport des contrôleurs légaux des comptes sur les comptes annuels et les comptes consolidés |
168‐150 | ||
| 6. Communication relative aux honoraires des contrôleurs légaux des comptes |
46 | ||
| 7. Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques |
47 à 55 | ||
| 8. Rapport des commissaires aux comptes sur le Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne 56 |
|||
| et de gestion des risques |
Crédit photo : Sonae Sierra, Gilles AYMARD, Andres Mayr, Ehrin Macksey, Médiathèque Groupe Casino, D.R.
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