Annual Report • Apr 30, 2010
Annual Report
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2009

Après la récession de l'économie mondiale, suite à la crise financière déclenchée par la faillite de Lehman Brothers le 15 septembre 2008, une reprise s'est amorcée au printemps 2009. Cette inflexion résulte du redressement du commerce international, de la reprise de l'activité dans les économies émergentes, notamment en Asie, et des premiers effets des plans de relance mis en œuvre par la plupart des pays. La puissante action de relance de la demande intérieure que ces pays, notamment la Chine, ont engagée, a produit des effets dès le 2e trimestre 2009. L'amélioration constatée sur les marchés financiers a conforté cette stabilisation progressive de l'activité économique.
Aux Etats-Unis, après une contraction brutale de l'activité au début de 2009, la croissance est redevenue positive au 3e trimestre. La réaction des autorités monétaires et budgétaires à la crise économique et financière a en effet été très vigoureuse :
La demande intérieure a ainsi été soutenue par la politique budgétaire et continuera de l'être.
L'économie de la zone euro est sortie de la récession au 3e trimestre 2009 grâce aux mesures de politique monétaire, à l'amélioration des conditions financières, aux mesures de relance budgétaire et à la stabilisation de la demande à l'exportation.
Cependant la reprise reste fragile : en octobre le taux de chômage dans l'ensemble de la zone euro est resté stable à 9,8 % (15,6 millions de chômeurs), son plus haut niveau depuis plus de 10 ans. Par ailleurs l'endettement public des pays du pourtour méditerranéen suscite des craintes.
En France, les mesures prises par les pouvoirs publics, d'ordre économique (prime à la casse, plan de relance) et social (traitement et indemnisation du chômage) ont avec la baisse du coût du crédit et l'amélioration du contexte international permis la sortie de récession à partir du printemps 2009. L'amélioration du moral des agents économiques et le rebond des stocks qui semblent s'amorcer contribuent également à la reprise mais pourraient être insuffisants pour la pérenniser.
A l'instar de 2008, les banques centrales ont maintenu leurs dispositifs de crise pour sauvegarder à tout prix la liquidité : opérations sans limites sur les montants, rallongement des durées, gages moins contraignants, leur conférant ainsi de plus en plus les attributs de la liquidité privée. La politique monétaire a ainsi constitué un moyen d'action à la fois pour le sauvetage du système financier et contre la récession économique.
Aux Etats-Unis, la Fed a maintenu un niveau de taux historiquement bas durant toute l'année 2009 (0,25%), entendant ainsi soutenir la sortie de la récession économique. Dans la zone euro, après avoir maintenu une nette différenciation entre son rôle de stabilisateur du système financier et celui de responsable de la politique monétaire, la BCE a modifié sa stratégie conduisant les taux de 4,25 % en octobre 2008 à 1 % en mai 2009. Ils sont ensuite restés inchangés (l'euribor 3 mois autour de 0,70%).
Dans le même temps, les taux à long terme se sont maintenus à des niveaux relativement bas, car l'offre mondiale de capitaux est très forte. Depuis la crise économique et financière, la consommation et les investissements des ménages ont en effet baissé au profit de leur épargne, et les entreprises ont réduit leurs besoins de financement.
Aux Etats-Unis, malgré un raffermissement après un point historiquement bas (2,06% en janvier) le taux des T-Bonds 10 ans s'oriente à nouveau à la baisse (3,49 % le 10 décembre). Dans la zone euro, le taux de l'OAT 10 ans a oscillé entre hausse et baisse, se stabilisant depuis septembre autour de 3,55 %.
Malgré un premier trimestre difficile, l'année boursière 2009 finit en hausse sensible. Le rebond des marchés sur le 2e trimestre s'est poursuivi durant l'été. Les nouvelles rassurantes sur la stabilisation de l'économie mondiale et sur les résultats des entreprises, ont nourri ce rebond historique. Sur le 4e trimestre, les indices se sont stabilisés mais connaissent des évolutions chaotiques suivant l'actualité (chômage US, faillite de Dubaï, …). L'indice CAC 40 a fini sur un rallye boursier et a clôturé en hausse de plus de 22% sur l'année mais la volatilité reste la caractéristique essentielle des marchés boursiers.
L'année aura été marquante pour le secteur bancaire français puisque, toutes les banques françaises, à l'exception du nouveau groupe BPCE, ont remboursé les titres souscrits par l'Etat par le biais notamment d'émissions de titres équivalents sur le marché (Crédit agricole) ou d'augmentations de capital (BNP Paribas et Société Générale). C'est la preuve que la plupart des banques françaises ont relativement bien résisté à la crise financière et économique.
Même si leurs résultats sont globalement en baisse sur 2009, ces baisses sont d'abord la conséquence de la très forte progression des provisions, reflet de la dégradation de l'environnement économique. En effet, en banque de détail, les Caisses régionales et LCL, ainsi que BNP Paribas et Société Générale dans une moindre mesure, ont publié des résultats relativement solides. Compte tenu de la faiblesse de la demande, l'activité crédit a été réduite en 2009, même si la production a fortement repris en fin d'année. La collecte a bénéficié du rebond des marchés boursiers et l'assurance-vie a continué à jouer un rôle moteur. Pour la plupart des établissements, la marge d'intérêt est restée très dynamique sur les neuf premiers mois de 2009, bénéficiant notamment de la re pentification de la courbe des taux et du rétablissement des marges. En revanche, les commissions sont restées en retrait. Une nouvelle fois, la croissance des charges a été maîtrisée, notamment par les Caisses régionales (- 1 %). Par conséquent, les coefficients d'exploitation s'améliorent dans l'ensemble. Le coût du risque des activités de banque de détail des différents acteurs est cependant en très forte hausse, grevant leur rentabilité.
La progression des placements à vue, dans le contexte de la banalisation du livret A, et la forte remontée de l'assurance-vie constituent les principales caractéristiques de l'année en matière de collecte. Avant la baisse de rémunération de l'épargne réglementée (livrets) l'activité avait été très soutenue au cours du premier semestre. La fin de l'année a été marquée également de ce fait par un accroissement des dépôts à vue, les épargnants montrant en période de crise une préférence marquée pour la liquidité de leur placement. Pour des placements plus longs, s'agissant de l'assurance-vie, la courbe des taux s'est révélée favorable, la rémunération, de l'ordre de 4 %, redevenant beaucoup plus attrayante par rapport aux placements liquides. Ces placements, sans risque, offrant une fiscalité avantageuse et une possibilité de sortie en capital sont depuis longtemps parmi les placements préférés des français.
Dans une conjoncture économique difficile qui pèse sur la demande, l'encours des crédits des banques françaises au secteur privé a progressé modérément en 2009 (moins de 2%). La croissance des crédits aux ménages est ramenée à 3,2 % contre 7,2 % fin 2008 et les crédits à l'habitat malgré une légère reprise au cours du dernier semestre marquent un tassement. Pourtant, le niveau des taux moyens des crédits à l'habitat calculé par la Banque de France a baissé de 106 centimes sur les 9 premiers mois de 2009 (en 2008, le même taux avait au contraire augmenté de 50 centimes).
La fusion des autorités de contrôle prudentiel, Commission Bancaire et Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles, au sein d'une nouvelle Autorité de contrôle prudentiel, interviendra par ordonnance début 2010.
Dans ce contexte, la loi de finances pour 2010 a instauré une contribution, à la charge des banques, pour frais de contrôle, représentative des coûts de supervision, dont l'assiette est constituée par les exigences minimales de fonds propres. Cette même loi prévoit que le Gouvernement devra remettre au Parlement, au plus tard le 30 juin 2010, un rapport sur les modalités de mise en œuvre d'une taxe ou prime d'assurance systémique à laquelle seraient assujetties les banques.
Dans le contexte des suites de la crise financière, plusieurs textes règlementaires sont par ailleurs venus renforcer les obligations des banques, notamment en matière de gestion de la liquidité.
Depuis la réforme du droit des titres intervenue courant janvier 2009, les parts sociales ne sont plus qualifiées de titres financiers. Il en résulte un nouveau régime dérogatoire d'émission pour les parts sociales qui entre en vigueur le 01/01/2010.
S'agissant des prêts à taux zéro pour l'accession à la propriété, la loi de finances pour 2010 instaure deux nouvelles dispositions :
La loi de financement de la sécurité sociale pour 2010 assujettit aux prélèvements sociaux dès le premier euro les plus-values de cession de valeurs mobilières, droits sociaux et titres assimilés réalisées par les particuliers résidant fiscalement en France, si la cession est réalisée à compter du 1er janvier 2010.
En contrepartie, les contribuables sont autorisés, au regard de la seule imposition aux prélèvements sociaux, à imputer sur les plus-values réalisées une année, les moins-values constatées au titre de cette même année et des dix années précédentes.
La loi de financement de la sécurité sociale supprime l'exonération de prélèvements sociaux dont bénéficient actuellement les contrats d'assurance vie en unités de compte comportant une garantie en cas de décès de leur titulaire.
La « troisième directive européenne anti-blanchiment » adoptée en 2005 a été transposée cette année par une ordonnance (2009-104 du 30/01/2009) soit avec plus d'un an de retard sur le calendrier.
L'année 2009 a été la première année de la libéralisation de la distribution du Livret A. Durant l'année 2009, le Crédit Agricole est la banque qui a ouvert le plus grand nombre de livrets A. Ainsi, à la fin de l'année 2009, environ 4 millions de Livrets A auront été ouverts par les clients des Caisses régionales, ce qui représente une collecte d'environ 12 milliards d'euros soit environ 1 € sur 2 du total.
L'année 2009 se caractérise par la poursuite de la mise en œuvre de l'Europe des paiements. Ce projet vise à harmoniser les transferts financiers en devise euro (monnaie d'expression), entre les pays membres (virements, prélèvements, carte bancaire…) pour faire en sorte qu'un paiement transfrontalier soit traité avec la même rapidité, la même sécurité et dans les mêmes conditions qu'un paiement domestique. Le lancement du prélèvement SEPA est prévu en France pour novembre 2010.
Les multiples ambitions commerciales que se sont fixées les Caisses régionales lors du Congrès de Tours, ont été reprises dans le cadre d'un pacte de développement. Elles concernent principalement la satisfaction client, la conquête notamment en milieu urbain et auprès des jeunes, la bancassurance et l'allocation des ressources humaines au contact de la clientèle. Sur chacun de ces objectifs les Caisses régionales ont continué de progresser au cours de l'année 2009. Ainsi, notamment pour une cible de un client sur 3 assuré au Crédit Agricole à ce jour le taux est de 32,5%, de même 30% de jeunes (mois de 26 ans) pour un objectif d'un tiers sont actuellement clients.
Avec le lancement d'une banque spécialiste de l'épargne en ligne sous la marque BforBank, les Caisses régionales de Crédit Agricole ont affirmé leur volonté de renforcer les initiatives sur internet, et leur ambition de conquérir en ligne une clientèle patrimoniale, via une nouvelle marque. Ce nouvel acteur, va venir concurrencer les intervenants 100 % en ligne déjà présents sur le marché (ING direct, Cortal Consors, Boursorama, Fortuneo). Le lancement a été appuyé par une campagne de communication d'envergure, afin d'installer le positionnement innovant de la marque : « la première banque privée 100 % en ligne ». BforBank s'adresse effectivement aux Français qui possèdent un patrimoine et qui désirent s'impliquer dans sa gestion, soit une cible de 3,5 à 4 millions de ménages français.
L'étude de faisabilité du nouveau système d'information des Caisses régionales de Crédit agricole, a confirmé la création d'un système d'information multi canal pour répondre aux besoins de liberté et de facilité de nos clients et de nos collaborateurs. Il s'agit d'un des plus grands projets de refonte de système d'information en France et sans doute en Europe. La cible du système d'information devra assurer, au travers d'un nouveau SI 2.0 orienté Client et Distribution, un saut qualitatif et une compétitivité améliorée à l'horizon 2013.
L'épargne globale (encours moyen) des Caisses régionales s'établit à 512 milliards d'euros à fin octobre, soit une progression de 6,3 % en rythme annuel. La collecte monétaire conserve en 2009 un rythme de progression élevé comme la collecte bancaire soutenue par le lancement réussi du Livret A. La part de marché de la collecte bilan des Caisses régionales progresse à nouveau, et atteint 23,6 % contre 22,7 % un an auparavant. Après une forte baisse en 2008 due à l'effondrement des marchés boursiers, les Caisses parviennent à stabiliser le placement d'OPCVM Crédit Agricole Asset Management la collecte en assurance-vie Predica redémarre au 3e trimestre et retrouve un rythme annuel de progression de 4,3 %.
A fin septembre, la part de marché en assurance-vie est de 11 %, contre 11,3 % un an auparavant : l'augmentation de la part de marché des contrats en UC, qui passe de 8,3 % à 9,6 %, compense le recul de 12 % à 11,3 % de la part de marché des contrats en euros.
Les réalisations de crédits à fin octobre : la production de 12 mois glissants s'établit à 55 milliards d'euros, soit - 11,8 milliards d'euros par rapport à octobre 2008. Les collectivités locales et les prêts à la consommation ont conservé des performances annuelles positives tout au long de 2009. En revanche, le cumul annuel de la production habitat a baissé de 29 % à fin octobre, mais un point bas atteint en juillet (- 31,3 %) semble cependant avoir été dépassé. Au global, même si la tendance annuelle reste encore baissière, la production marque un net rebond à partir du 3e trimestre, en particulier pour l'habitat, la consommation et les entreprises.
| En M€ | 31/12/08 | 31/12/09 | % EVOL. |
|---|---|---|---|
| Encours de collecte | 14 392 | 15 119 | +5,1 % |
| Encours de crédit | 10 642 | 10 823 | +1,7 % |
Premier partenaire financier de l'économie régionale, le Crédit Agricole Alpes Provence (départements 05, 13 et 84) poursuit son développement commercial au service de son territoire.
Dans un environnement économique toujours dégradé, les encours de crédit affichent une évolution de 1,7 %, avec une progression du financement de l'habitat de + 3 %. Les réalisations de nouveaux crédits atteignent 1,7 milliards d'euros et attestent l'engagement de la Caisse Régionale dans l'accompagnement de ses clients et de leurs projets.
Dans le même temps, les encours de collecte évoluent de + 5,1 % avec un renforcement de la collecte d'épargne (livrets et épargne logement) et de l'assurance vie.
De surcroît, la Caisse Régionale intensifie le déploiement et l'élargissement de sa gamme d'assurance des biens et des personnes : son portefeuille de contrats actifs progresse ainsi de + 15 $\%\,$ sur un an.
| Au 31 Décembre 2009 (base consolidée) |
M | Évolution sur un an |
|---|---|---|
| Produit Net Bancaire | 403,7 | 7,12 % |
| Charges de Fonctionnement | 224,6 | - 0,24 % |
| Résultat Brut d'Exploitation | 179,1 | 18,02 % |
| Résultat net | 59,5 | - 37,86 % |
Le Produit Net Bancaire de la Caisse Régionale s'établit à 403,7 millions d'euros en progression de $7,1\,\%$ .
Le PNB d'Activité poursuit sa croissance grâce à une bonne dynamique commerciale dans le domaine de l'assurance et de la collecte. Il bénéficie également d'un contexte de courbe des taux d'intérêts très favorable.
Le PNB issu de la gestion pour compte propre, fortement pénalisé par l'évolution des marchés financiers en 2008, retrouve une évolution positive sur l'année 2009, avec une récurrence de revenus assurée par le portefeuille de titres d'investissement.
Dans le même temps, les efforts en matière de maîtrise des charges de fonctionnement, permettent à la Caisse Régionale de dégager un Résultat Brut d'exploitation de 179,1 millions d'euros en progression de $18\,\%$ par rapport à l'année 2008.
Cette hausse du Résultat Brut d'Exploitation est absorbée par l'augmentation du coût du risque crédit consécutive à la dégradation du contexte économique amorcée fin 2008. Le taux de créances douteuses et litigieuses s'élève à 3 % des encours, avec un taux de couverture global de 72 ,55 %. Face à cette évolution, la Caisse Régionale poursuit le renforcement de sa politique de provisionnement, individuel comme collectif, afin de sécuriser son compte d'exploitation. Ainsi le Résultat Net consolidé après impôts atteint 59,5 millions d'euros en recul de 37,86 %.
En 2009 et malgré un contexte difficile, 27 000 nouveaux clients, 25 000 nouveaux assurés et 14 300 nouveaux sociétaires ont accordé leur confiance à la Caisse Régionale.
En 2010, la banque coopérative régionale entend poursuivre un développement sécurisé et une politique d'accompagnement de l'ensemble des filières de ses territoires. Un projet d'entreprise mobilisateur renforcera l'ambition d'être un acteur économique local majeur "utile et différent":
Par ailleurs, l'extension du siège social unique à Aix en Provence, moderne et évolutif, initiée fin 2009, verra sa concrétisation se préciser au cours de l'année 2010 attestant la volonté d'ancrage local de la Caisse Régionale.
Les comptes annuels sont présentés conformément aux réglementations mises en place pour les établissements financiers en application des instructions diffusées par Crédit Agricole SA
| en millions d'euros | 31/12/2008 | 31/12/2009 | Evolution | en millions d'euros | 31/12/2008 | 31/12/2009 | Evolution |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| INTERBANCAIRE | 208 | 296 | 42% | INTERBANCAIRE | 114 | 207 | 82% |
| INTERNE CA | 922 | 843 | -9% | INTERNE CA | 6817 | 6629 | -3% |
| CLIENTELE | 10 473 | 10 646 | 2% | CLIENTELE | 3814 | 3976 | 4% |
| OPÉRATION SUR TITRE | 620 | 762 | 23% | OPÉRATION SUR TITRE | 767 | 876 | 14% |
| VALEURS IMMOBILISÉES | 785 | 826 | 5% | VALEURS IMMOBILISÉES | 210 | 175 | -17% |
| VALEURS RÉGULARISATION | 245 | 184 | -25% | VALEURS RÉGULARISATION | 368 | 491 | 33% |
| CAPITAUX PROPRES | 1 163 | 1 203 | 3% | ||||
| TOTAL | 13 253 | 13 557 | 2% | TOTAL | 13 253 | 13 557 | 2 % |
Le bilan au 31 décembre 2009 présente un total de 13 557 millions d'euros, en augmentation de 2,3 % par rapport au bilan arrêté au 31 décembre 2008. L'analyse des principaux postes appelle les commentaires suivants :
Les opérations internes au Crédit Agricole atteignent 6 629 millions d'euros, soit une diminution de - 2,8 % sur un an. Il s'agit essentiellement des avances de Crédit Agricole SA, composées des avances dites miroir, reflétant 50 % de la collecte réalisée pour le compte de Crédit Agricole SA, des avances globales de refinancement mises à disposition par Crédit Agricole SA lors des réalisations de crédit depuis le 1er janvier 2004 et des avances dites traditionnelles progressivement amenées à disparaître au rythme des remboursements des crédits associés, au profit des avances globales.
Cette évolution des opérations internes au Crédit Agricole (-188 millions d'euros) est liée à la faible évolution des avances miroirs de la collecte et au remboursement d'avances globales effectué au cours de l'année 2009 dans le cadre de la gestion du refinancement.
Les opérations avec la clientèle progressent de + 4,2 % sur un an, pour s'établir à 3 975,59 millions d'euros. On retiendra la forte contribution des Dépôts à Vue en augmentation de 8,5 %.
Les dettes représentées par un titre : Les Certificats de Dépôts Négociables et BMTN, progressent de 109,5 millions à 876,1 millions d'euros.
Les provisions et dettes subordonnées progressent sur l'exercice de plus de 123 millions d'euros. Cette évolution est principalement constituée par un accroissement du niveau des comptes courants bloqués des Caisses Locales (+ 31 millions d'euros liés aux fortes souscriptions de parts sociales dans le cadre de l'appel public à l'épargne), et surtout par l'augmentation des provisions pour risques et charges (+ 92,5 millions d'euros) au premier rang desquelles les provisions crédit de type collectif et filière. La Caisse Régionale poursuit sa politique de couverture en complétant les provisions assises sur les encours risqués de crédits des secteurs de l'immobilier, et des entreprises. Cette provision filière atteint 44,3 millions d'euros au 31 décembre 2009, les autres provisions collectives crédit assises sur les outils de notation BALE 2 s'élèvent pour leur part à 84,6 millions d'euros.
Les capitaux propres de la Caisse Régionale au 31 décembre 2009 s'élèvent à 1 203 millions d'euros, soit + 39,9 millions d'euros sur un an. Cette progression est la combinaison de la mise en réserve de la part du résultat 2008 non distribué soit 77,5 millions d'euros, et de l'écart de niveau du résultat net (- 37,6 millions d'euros) qui atteint en fin d'année 55,3 millions d'euros.
Les opérations internes au Crédit Agricole avec un niveau à 842,8 millions d'euros, sont en retrait de 79,5 millions d'euros (- 8,6 %) sur un an. Les excédents monétaires de la Caisse Régionale placés à Crédit Agricole SA diminuent du fait du remboursement d'avances globales sur la période.
Les créances sur la clientèle à 10 646,1 millions d'euros, enregistrent une légère progression de 1,7 % en dépit d'un ralentissement sensible des réalisations de prêts.
Les opérations sur titres progressent de 23 % pour s'établir à 762,1 millions d'euros. En 2009, la Caisse Régionale a poursuivi le rééquilibrage de ses allocations d'excédents de fonds propres. On retiendra les augmentations au niveau des obligations (+ 63 millions d'euros) et des actions et autres titres à revenus variables (+ 79,6 millions d'euros).
Les valeurs immobilisées progressent de 5,1 % sur l'année 2009. Elles regroupent notamment l'avance en compte courant de 120,9 millions d'euros au profit de la SAS Rue La Boétie, de la participation de la Caisse Régionale à hauteur de 494,9 millions d'euros au capital de SAS Rue la Boétie. Elles augmentent sous l'effet de la capitalisation du dividende versé par la SAS La Boétie et sous la libération intégrale du capital de notre filiale SAS Immobilière d'A Côté.
Le compte de résultat présenté ci-dessous intègre les soldes intermédiaires de gestion, tels qu'ils sont définis par la profession bancaire selon une norme diffusée par l'Association Française des Etablissements de Crédit. Elle est retenue afin de donner une vision plus analytique du compte de résultat.
| SOLDES INTERMEDIAIRES GESTION (en millions d'euros) |
31/12/2008 | 31/12/2009 | Evolution |
|---|---|---|---|
| PRODUITS NETS D INTERET ET REVENUS ASSIMILES | 179,0 | 192,3 | 7,4 % |
| PRODUITS NETS DE COMMISSIONS | 132,0 | 173,7 | 31,6 % |
| PRODUITS NETS SUR OPERATIONS FINANCIERES | 35,9 | 36,0 | 0,3 % |
| AUTRES PRODUITS NETS D EXPLOITATION | 35,0 | -2,5 | -107,0 % |
| P N B | 381,9 | 399,5 | 4,6 % |
| FRAIS DE PERSONNEL | -124,7 | -126,2 | 1,2 % |
| AUTRES FRAIS ADMINISTRATIFS | -87,2 | -83,2 | -4,5 % |
| DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS | -12,4 | -11,8 | -5,2 % |
| R B E | 157,6 | 178,4 | 13,2 % |
| DOT NETTES PROVISIONS S/ CREANCES ET HORS BILAN | -85,8 | -113,9 | 32,7 % |
| RESULTAT NET S/ IMMOB FINANCIERES | 30,2 | -0,8 | -102,7 % |
| RESULTAT NET EXCEPTIONNEL | -1,8 | -3,5 | 97,1 % |
| CHARGE FISCALE | -7,3 | -4,9 | -33,4 % |
| RESULTAT NET | 92,9 | 55,3 | -40,5 % |
Le PNB avec 399,5 millions d'euros enregistre une hausse de 4,6 %. Dans un contexte économique encore difficile, la bonne tenue de l'activité commerciale, couplée à une orientation favorable de la courbe des taux a permis d'enregistrer une évolution positive du PNB d'activité.

La marge nette d'intérêts représente 48 % du total PNB, elle en représentait 47 % en 2008 et 44 % en 2007.
Son évolution de + 7,4 % par rapport à 2008 a été favorisée par le contexte de taux et l'allègement des charges liées au remboursement d'avances à Crédit Agricole SA, dans le cadre de la gestion du refinancement.. La marge sur intérêts intègre principalement :
Les produits nets de commissions évoluent de + 31,6 %. Ils s'établissent à 173,7 millions d'euros contre 132 millions d'euros en 2008, et intègrent le coût de la liquidité.
L'évolution apparente doit être corrigée de l'intégration en 2009, du produit lié à l'assurance crédit à hauteur de 37,1 millions d'euros.
A périmètre égal, l'évolution de la marge sur commissions ressort à + 4 %. L'activité commerciale dynamise le compartiment principalement avec :
Ils sont stables avec une évolution de 0.3 % pour s'établir à 36 millions d'euros.
La baisse du dividende SAS la Boétie a été amortie par la rémunération des avances faites au Groupe.
De plus la Caisse Régionale poursuit la réallocation de son portefeuille titres, avec une récurrence de revenus assurée par les revenus du portefeuille d'investissement.
L'évolution, non significative, retrace ici la contrepartie du transfert du produit d'assurance crédit de 37,1 millions d'euros en produits de commissions.
A 221,2 millions d'euros à fin décembre 2009, les charges de fonctionnement diminuent de 1,4 % soit - 3,1 millions d'euros par rapport à 2008. L'effort constant de maîtrise de leur évolution s'illustre au travers d'une baisse significative des autres frais administratifs de - 4,5 %.

Le résultat brut d'exploitation, sous l'effet conjugué de l'augmentation du PNB (+ 4,6 %) et de la bonne maîtrise des charges de fonctionnement (- 1,4 %) affiche une évolution de + 13,2 % , et s'établit à 178,4 millions d'euros, soit + 20,8 millions d'euros.
Les dotations nettes s'établissent à 113,9 millions d'euros contre 85,8 millions d'euros en 2008. Elles augmentent notamment sous l'effet :
Le taux de Créances Douteuses et Litigieuses s'élève à 3 % des encours sur l'exercice.
Le taux de provisionnement global des risques CDL atteint 72,6 %. La Caisse Régionale poursuit sa politique prudente de couverture de l'ensemble des risques crédits, opérationnels et sectoriels.
L'impôt sur les sociétés à 4,9 millions d'euros, a bénéficié d'éléments réducteurs liés à un remboursement du Trésor en début de période, ainsi qu'à l'incidence des GIE fiscaux mis en place.
Le résultat net social marque un recul de - 40,5 % à 55,3 millions d'euros.

Le dispositif de contrôle interne est défini, au sein du Groupe Crédit Agricole, comme l'ensemble des dispositifs visant la maîtrise des activités et des risques de toute nature et permettant d'assurer la régularité, la sécurité et l'efficacité des opérations, conformément aux références présentées au point 1 ci-après.
Ce dispositif et ces procédures comportent toutefois des limites inhérentes à tout dispositif de contrôle interne, du fait notamment de défaillances techniques ou humaines.
Il se caractérise par les objectifs qui lui sont assignés :
Les dispositifs mis en œuvre dans cet environnement normatif procurent un certain nombre de moyens, d'outils et de reportings au Conseil, à la Direction Générale et au management notamment, permettant une évaluation de la qualité des dispositifs de contrôle interne mis en œuvre et de leur adéquation (système de contrôle permanent et périodique, rapports sur la mesure et la surveillance des risques, plans d'actions correctifs...).
Les effectifs des trois fonctions de contrôle s'élèvent à 26,1 Equivalent Temps Plein au 31/12/2009.
Le dispositif de contrôle interne mis en œuvre par la Caisse régionale Alpes Provence, s'inscrit dans un cadre de normes et de principes rappelés cidessous et déclinés d'une façon adaptée aux différents niveaux du Groupe Crédit Agricole afin de répondre au mieux aux obligations réglementaires propres aux activités bancaires.
Les principes d'organisation et les composantes du dispositif de contrôle interne du Crédit Agricole Alpes Provence et communs à l'ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole recouvrent des obligations en matière :
Ces principes sont complétés par :
Afin de veiller à la cohérence et à l'efficacité du dispositif de contrôle interne et au respect des principes énoncés ci-dessus sur l'ensemble du périmètre de contrôle interne du Crédit Agricole Alpes Provence, trois responsables distincts du Contrôle Périodique (Audit Inspection), du Contrôle Permanent et du Contrôle de la Conformité ont été désignés. Les Responsables du Contrôle Périodique et du Contrôle Permanent sont directement rattachés au Directeur Général de la Caisse régionale et rapportent notamment à son Conseil d'Administration.
L'organe délibérant est informé de l'organisation, de l'activité et des résultats du contrôle interne. Il est impliqué dans la compréhension des principaux risques encourus par l'entreprise. A ce titre, il est régulièrement informé des limites globales fixées en tant que niveaux acceptables de ces risques. Les niveaux d'utilisation de ces limites lui sont également communiqués.
Il approuve l'organisation générale de l'entreprise ainsi que celle de son dispositif de contrôle interne. En outre, il est informé, au moins deux fois par an, par l'organe exécutif et par les responsables des fonctions de contrôle de l'activité et des résultats du contrôle interne.
Le dispositif de surveillance par l'organe délibérant s'appuie sur un principe de reporting auprès des organes de gouvernance sur l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que des incidents révélés par ces systèmes.
Outre les informations qui lui sont régulièrement transmises, il dispose du rapport annuel sur le contrôle interne qui lui est systématiquement communiqué, conformément à la réglementation bancaire et aux principes du Groupe Crédit Agricole. Ses réunions du 27/01/2009, 25/02/2009, 28/04/2009, 26/05/2009, 30/06/2009, 24/07/2009, 29/09/2009, 27/10/2009, 24/11/2009, ont été notamment consacrées au contrôle interne, à la mesure des risques, à l'activité de l'audit.
Une information semestrielle relative aux contrôles comptables arrêtée au 30 juin 2009 a été présentée devant le Conseil d'Administration du 27/10/2009.
Le rapport annuel sur le contrôle interne relatif à l'exercice 2009 sera présenté au Conseil d'Administration du 29/06/2010 et sera transmis aux Commissaires Aux Comptes.
Le Directeur Général est directement impliqué dans l'organisation et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne. Il s'assure que les stratégies et limites de risques sont compatibles avec la situation financière (niveau des fonds propres, résultats) et les stratégies arrêtées par l'organe délibérant.
Le Directeur Général définit l'organisation générale de l'entreprise et s'assure de sa mise en œuvre efficiente par des personnes compétentes. En particulier, il fixe clairement les rôles et responsabilités en matière de contrôle interne et lui attribue les moyens adéquats.
Il veille à ce que des systèmes d'identification et de mesure des risques, adaptés aux activités et à l'organisation de l'entreprise, soient adoptés. Il veille également à ce que les principales informations issues de ces systèmes lui soient régulièrement reportées.
Il s'assure que le dispositif de contrôle interne fait l'objet d'un suivi permanent, destiné à vérifier son adéquation et son efficacité. Il est informé des principaux dysfonctionnements que le dispositif de contrôle interne permet d'identifier et des mesures correctrices proposées, notamment dans le cadre du Comité de Contrôle Interne qui se réunit trimestriellement sous sa présidence.
Conformément aux principes du Groupe, le dispositif de contrôle interne de la Caisse régionale Alpes Provence s'applique sur un périmètre large visant à l'encadrement et à la maîtrise des activités et à la mesure et à la surveillance des risques sur base consolidée.
La Caisse régionale Alpes Provence s'assure de l'existence d'un dispositif adéquat au sein de chacune de ses filiales potentiellement porteuses de risques (Sofipaca, Centre Monétique Méditerranéen, Deltager, Gie EXA, Cap Création, Immobilière des 3 Cyprés, Immobilière d'A Coté, CAAP Foncier, CAAP Immo, CAAP Immo4, Les Fauvins, Proim), afin de permettre une identification et une surveillance consolidée des activités, des risques et de la qualité des contrôles au sein de ces filiales, notamment en ce qui concerne les informations comptables et financières.
Le périmètre de contrôle interne comprend également l'ensemble des Caisses locales affiliées dont une liste est annexée au présent rapport, pour lesquelles des diligences analogues sont réalisées. L'organisation et le fonctionnement des Caisses locales sont étroitement liés à la Caisse régionale et contrôlés par celle-ci. L'ensemble constitué de la Caisse régionale et des Caisses locales affiliées bénéficie d'un agrément collectif en tant qu'établissement de crédit.
La Caisse régionale Alpes Provence met en œuvre des processus et dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise de ses risques (risques de contrepartie, de marché, de placement et d'investissement, de taux d'intérêt global, de liquidité, opérationnels) adaptés à ses activités, ses moyens et à son organisation et intégrés au dispositif de contrôle interne. Ces dispositifs ont fait l'objet d'un renforcement dans le cadre de la démarche du Groupe Crédit Agricole sur le ratio international de solvabilité "Bâle II".
Le dispositif de contrôles permanents s'appuie sur un socle de contrôles opérationnels et de contrôles spécialisés effectués par des agents exclusivement dédiés.
Des contrôles permanents opérationnels sont réalisés au sein des services, des unités et des directions sur la base des supports de procédures décrivant les traitements à réaliser ainsi que les contrôles afférents ; ils portent notamment sur le respect des limites, de la politique « risque », des règles de délégation, sur la validation des opérations, leur correct dénouement, etc.
Des unités spécialisées de contrôle permanent de dernier niveau, indépendantes des unités opérationnelles, interviennent sur les principales familles de risque de la Caisse régionale. Elles sont regroupées sous l'autorité du Responsable du Contrôle Permanent auquel est également rattaché un Responsable du Contrôle de la Conformité.
Le dispositif de contrôle des risques de non-conformité vise à se prémunir contre les risques de non-conformité aux lois, règlements et normes internes relatives notamment aux activités de services d'investissement, à la prévention du blanchiment de capitaux et la lutte contre le financement du terrorisme et la prévention et lutte contre la fraude. Des moyens spécifiques d'encadrement et de surveillance des opérations sont mis en œuvre : formation du personnel, adoption de règles écrites internes, accomplissement des obligations déclaratives vis-à-vis des autorités de tutelle, etc.
Le service Inspection Générale / Audit, recentré sur des missions de contrôle périodique (3ème degré), en application du règlement 97-02 modifié, et indépendant des unités opérationnelles, intervient sur la Caisse régionale (siège et réseaux) mais aussi sur toute entité relevant de son périmètre de contrôle interne, en France comme à l'étranger.
Les missions d'audit sont réalisées par des équipes dédiées, selon des méthodologies formalisées, conformément à un plan annuel validé par la Direction générale.
Les missions visent à s'assurer du respect des règles externes et internes, de la maîtrise des risques, de la fiabilité et l'exhaustivité des informations et des systèmes de mesure des risques. Elles portent en particulier sur les dispositifs de contrôle permanent et de contrôle de la conformité.
Le plan annuel d'audit s'inscrit dans un cycle pluriannuel, visant à l'audit régulier et selon une périodicité aussi rapprochée que possible, de toutes les activités et entités du périmètre de contrôle interne.
L'activité du service Audit Inspection de la Caisse régionale s'effectue depuis 2006 dans le cadre de l'Animation Audit inspection mise en place par l'Inspection Générale du Groupe (IGL) suite à la demande de la Commission Bancaire. De fait, les plans annuels et pluriannuels, comme la cartographie des risques auditables de la Caisse régionale, sont réalisés sur la base de référentiels nationaux et l'audit de la Caisse régionale bénéficie des outils méthodologiques mis à disposition par IGL (guides d'audit, formations, encadrement de missions transverses).
La Direction Finances, Recouvrement & Logistique de la Caisse régionale assure la responsabilité de l'élaboration de ses états financiers (comptes individuels et comptes consolidés aux normes IFRS) et de la transmission à Crédit Agricole S.A. des données collectées, nécessaires à l'élaboration des comptes consolidés du Groupe Crédit Agricole.
La Caisse régionale s'est dotée, conformément aux recommandations du Groupe en matière de contrôle permanent, des moyens de s'assurer de la qualité des données comptables et de gestion transmise au Groupe pour les besoins de la consolidation, notamment sur les aspects suivants: conformité aux normes applicables, concordance avec les comptes individuels arrêtés par son organe délibérant, réconciliation des résultats comptables et de gestion.
Le contrôle permanent de dernier niveau de l'information comptable et financière est assuré par une équipe dédiée de deux personnes, rattachée au Responsable du Contrôle Permanent de la Caisse régionale. Cette équipe a été renforcée par l'arrivée en 2009 d'une personne en charge des contrôles sur la gestion financière de la Caisse régionale.
Le partage des responsabilités relatives à la fonction comptable entre la comptabilité générale et les centres comptables et les principes fondamentaux relatifs au contrôle comptable sont précisés par le document de présentation et d'organisation de la fonction comptable élaboré selon les recommandations et principes communs au Groupe Crédit Agricole.
Le dispositif de contrôle comptable est complété par l'approbation des comptes de la Caisse régionale réalisée par Crédit Agricole S.A. en application de l'article R 512-11 du Code monétaire et financier préalablement à leur Assemblée Générale ainsi que par les contrôles de cohérence réalisés dans le cadre du processus de consolidation.
Les objectifs du contrôle permanent comptable visent à s'assurer de la couverture adéquate des risques majeurs, susceptibles d'altérer la qualité de l'information comptable et financière et sont présentés ci-dessous :
• conformité des données au regard des dispositions légales et réglementaires et des normes du Groupe Crédit Agricole ;
La Caisse régionale a poursuivi en 2009 la déclinaison des recommandations générales de déploiement du contrôle permanent dans le domaine de l'information comptable et financière :
Le contrôle comptable de dernier niveau s'appuie sur l'évaluation des risques et des contrôles des processus comptables gérés par les services opérationnels :
Le Comité de la Réglementation Bancaire et Financière a instauré des normes traduites par des ratios de gestion s'imposant à l'ensemble des banques françaises.
Ces ratios, sont calculés :
Sur comptes individuels de la Caisse Régionale pour le ratio de liquidité
Sur comptes consolidés de la Caisse Régionale, comprenant les trois SCI Consolidées, et le Fonds Dédié Force Alpes Provence pour le Ratio de Solvabilité Européen et pour le ratio BALE 2.
Données au 31 décembre
| Minimum | 2007 | 2008 | 2009 | |
|---|---|---|---|---|
| Ratio BALE 2 | 8% | 13,17% | 11,23% | 13,83% |
| Ratio Solvabilité Européen | 8% | 12,34% | 9,91% | 11,15% |
| Coefficient Liquidité | 100% | 200% | 161% | 130% |
Dans la suite du projet de transposition en France du dispositif Européen CRD ( 2006-48-CE et 2006-49-CE) l'arrêté du 20 février 2007 a défini les exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement. Jusqu'au 31 décembre 2007 inclus, les établissements pouvaient continuer à déclarer leurs ratios sous le format CAD/RSE (Ratio de Solvabilité Européen) qui avait seul valeur légale. A compter du 1er janvier 2008, le Ratio CRD a valeur légale. Toutefois les banques continuent à calculer le ratio CAD RSE dans le cadre de la phase de calcul parallèle, puisque le régulateur a défini jusqu'à fin 2009 les niveaux planchers de fonds propres suivants :
Niveau des Fonds propres prudentiels calculés conformément à la réglementation :
| (en milliers d'euros) | 31/12/09 | 31/12/08 | 31/12/07 |
|---|---|---|---|
| Fonds propres de base (tier 1) | 1 491 988 | 1 207 869 | 1 228 312 |
| Fonds propres complémentaires (tier 2) | 81 213 | 82 273 | 148 943 |
| Fonds propres sur complémentaires (tier 3) | 73 081 | ||
| Déductions | -577 134 | -424 823 | -451 167 |
| Valeur de mise en équivalence des titres des sociétés d'assurance (si concerné) |
0 | 0 | 0 |
| Total des fonds propres prudentiels | 996 067 | 865 319 | 999 169 |
L'objectif de ce ratio est de s'assurer que les établissements de crédit peuvent faire face à des pertes importantes dues à la défaillance de leur clientèle .Le minimum exigé est de 8 %. Le ratio de solvabilité européen de la Caisse Régionale s'élève à 11,15 % au 31/12/2009.
Celui-ci progresse significativement par rapport à 2008 en raison de l'évolution sensible du niveau des fonds propres consolidés.
Ce ratio permet de s'assurer que les établissements de crédit peuvent faire face en toute circonstance à leurs engagements. Fixé à 100 % au minimum, il est de 130 % au 31 décembre 2009 ;
L'objet de ces règles est de s'assurer que les établissements de crédit ont une bonne dispersion de leurs risques clientèle. Ces derniers doivent donc respecter les deux normes suivantes :
Aucun bénéficiaire ne dépasse ces limites réglementaires au Crédit Agricole Alpes Provence.
Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants :
Ce changement n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et la situation nette de la Caisse Régionale sur la période.
L'application de ces nouveaux règlements et avis n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et la situation nette de la CR ALPES PROVENCE sur la période.
Le montant du solde des dettes à l'égard des fournisseurs de la Caisse régionale s'élève au 31 décembre 2009 à 748 055 € avec un délai maximum de règlement de 30 jours date de facture.
Affectation du résultat 2009
| Montants en Euros | |
|---|---|
| Bénéfice de l'exercice | 55 261 393,84 |
| Report à nouveau changement méthode comptable | 0,00 |
| Résultat à affecter | 55 261 393,84 |
| Affectation | |
| Intérêt aux parts sociales 4,50% | 2 067 995,59 |
| Dividende aux CCI : 4,20€ par CCI | 1 720 429,75 |
| Dividende aux CCA : 4,20€ par CCA | 4 141 212,92 |
| Réserve légale | 35 498 816,69 |
| Réserve facultative | 11 280 938,89 |
| Fonds à disposition du Conseil d'Administration | 552 000,00 |
| TOTAL | 55 261 393,84 |
| (en euros) | 2006 | 2007 | 2008 |
|---|---|---|---|
| Intérêt net versé à chaque Part Sociale | 0,61 | 0,70 | 0,69 |
| Dividende Net versé à chaque Certificat Coopératif d'investissement |
4,20 | 4,50 | 4,20 |
| Dividende Net versé à chaque Certificat Coopératif d'associé |
4,20 | 4,50 | 4,20 |
| (en milliers d'euros) | 2006 | 2007 | 2008 |
|---|---|---|---|
| Intérêts versés aux parts sociales | 2 954 | 3 368 | 3 342 |
| Dividendes versés aux Certificats Coopératifs d'investissement |
3 270 | 3 503 | 3 270 |
| Dividendes versés aux Certificats Coopératifs d'associé |
7 870 | 8 432 | 7 870 |
| Montant total distributions | 14 094 | 15 303 | 14 481 |
Les résultats de 2009, malgré un contexte particulièrement défavorable au plan du risque crédit, permettent néanmoins à la Caisse régionale de renforcer ses fonds propres et de consolider sa structure financière et ainsi, de continuer à être un des intervenants majeurs du financement de l'économie régionale.
La Caisse régionale Alpes Provence reste donc plus que jamais orientée sur une stratégie de développement actif sur ses territoires. Ainsi, elle s'engage dès 2010 dans la construction d'un projet d'entreprise participatif et mobilisateur pour mieux réaffirmer ses ambitions commerciales et financières dans le sens d'une meilleure qualité de relation avec ses clients et sociétaires.
Ce projet d'entreprise résolument tourné vers le développement commercial et la qualité de la relation client sera concrétisé au cours de l'année et définira les orientations structurantes à horizon 3-5 ans. Outre les domaines commerciaux et relationnels, prépondérants dans notre activité d'entreprise de services financiers, les domaines de la gestion des ressources humaines, de l'amélioration de notre fonctionnement et de la sécurité de nos process seront abordés avec la volonté de préparer sereinement les évolutions futures qui impacteront la banque de proximité.
Par ailleurs, la concrétisation du projet d'extension du siège social à Aix en Provence a pris corps avec la pose de la première pierre fin 2009. Cet investissement important dans un outil moderne et évolutif atteste l'ambition d'ancrage local et durable de la Caisse régionale pour être une banque "utile et différente" au service de ses clients et sociétaires.
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Alpes Provence présente des comptes consolidés. En accord avec la Commission Bancaire, la société mère, dite "entité consolidante" est composée de la Caisse Régionale et de ses 75 Caisses Locales.
Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale a évolué au cours de l'année 2009, et reste donc constitué de :
La Caisse Régionale Crédit Agricole Alpes Provence
Les 75 Caisses Locales de Crédit Agricole
Les 3 filiales immobilières (portant des actifs immobiliers d'exploitation) SNC CAAP IMMO, SNC CAAP IMMO 4 et SNC LES FAUVINS
Le fonds dédié "CAP Actions".
De la filiale SAS "Immobilière d'à Côté" société holding de prise de participations dans des agences immobilières dans le cadre de la diversification des activités. Cette société est dotée d'un capital de 20 millions d'euros intégralement libéré.
Compte tenu de leur taille modeste, les filiales contribuent faiblement à l'activité et au résultat du Groupe Crédit Agricole Alpes Provence comme en témoigne le tableau suivant :
| (en milliers d'euros) | Caisse Régionale |
Caisses locales | Total Filiales Immob. |
Fonds Dédié | lmmobilière d'à Côté |
Reciproques Eliminations |
Reclassements Impacts IAS et retraitements |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Bilan Total | 13 557 405 | 360 903 | 20 180 | 33 387 | 19 694 | -295 314 | -58 131 | 13 638 124 |
| Produit Net Bancaire |
399 545 | 11 058 | 1 886 | -2 612 | 270 | -4 770 | -1 669 | 403 708 |
| Résultat Brut Exploitation |
178 385 | 11 070 | 938 | -2 612 | -7 | -3 512 | -5 113 | 179 149 |
| Résultat Net | 55 261 | 7 887 | 938 | -2 612 | 133 | -3 512 | 1 378 | 59 473 |
En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu'adoptées par l'Union européenne et applicables au 31 décembre 2009.
Le groupe Crédit Agricole applique ce référentiel, en utilisant les dispositions de la norme IAS 39 dans sa version retenue par l'Union Européenne (version dite « carve out »), qui autorise certaines dérogations dans l'application pour la comptabilité de macro-couverture. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission Européenne, à l'adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ ias_fr.htm#adopted-commission.
Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2008.
Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union Européenne au 31 décembre 2009 et dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2009. Celles-ci portent sur :
• la norme IFRS 8 issue du règlement du 21 novembre 2007 (CE n° 1358/2007), relative aux secteurs opérationnels et remplaçant la norme IAS 14 relative à l'information sectorielle.
La première application d'IFRS 8 n'a pas entraîné de modification dans l'information sectorielle présentée par la Caisse Régionale. En effet, le premier niveau d'information sectorielle présentée par la Caisse Régionale sur les exercices précédents correspond déjà en pratique aux secteurs opérationnels à présenter selon les dispositions d'IFRS 8 ;
l'interprétation IFRIC 14 issue du règlement du 16 décembre 2008 (CE n° 1263/2008), relative au plafonnement de l'actif au titre des régimes à prestations définies, aux exigences de financement minimal
et à leur interaction dans le cadre de la norme IAS 19 portant sur les avantages du personnel ;
L'application de ces nouvelles dispositions n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.
Néanmoins, la révision de la norme IAS 1 et l'amendement IFRS 7 ont eu des conséquences en matière de présentation des états financiers avec :
Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l'application de normes et interprétations est optionnelle sur une période, celles-ci ne sont pas retenues par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :
La Caisse Régionale n'attend pas d'effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette.
Enfin, les normes et interprétations publiées par l'IASB mais non encore adoptées par l'Union Européenne n'entreront en vigueur d'une manière obligatoire qu'à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2009.
| (en milliers d'euros) | 31/12/07 | 31/12/08 | 31/12/09 |
|---|---|---|---|
| Total bilan | 12 360 111 | 13 174 287 | 13 638 124 |
| Total Capitaux Propres | 1 638 905 | 1 277 632 | 1 586 324 |
| Résultat net consolidé part du Groupe | 109 147 | 95 697 | 59 469 |
Le bilan du Groupe Crédit Agricole Alpes Provence s'élève globalement à 13,638 milliards d'euros, en progression de 3,52 % par rapport au 31 décembre 2008.
L'impact des normes IAS et des reclassements au 31 décembre 2009 s'élève à 58 millions d'euros, dont les principales composantes sont constituées des variations de juste valeur des titres disponibles à la vente, des titres et dérivés valorisés "mark to market" et de l'impact des impositions différées de ces variations de juste valeur.
Le produit net bancaire des Caisses Locales est constitué principalement des intérêts aux parts sociales versés par la Caisse Régionale et des intérêts sur comptes courants bloqués. Les filiales enregistrent en chiffre d'affaires essentiellement les loyers versés par la Caisse Régionale. Le résultat net du Groupe Crédit Agricole Alpes Provence atteint 59,5 millions d'euros enregistrant un retrait de 37,9 % par rapport à fin 2008.
Le risque de crédit se matérialise lorsqu'une contrepartie est dans l'incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d'inventaire positive dans les livres de la Caisse régionale. L'engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d'échange de performance, garanties données ou engagements confirmés non utilisés.
En fin d'exercice 2009 après une année de conjoncture économique défavorable, les indicateurs mesurent la progression du risque de crédit. Alors que l'encours de créances de la Caisse régionale augmente de + 2 % en 2009, celui des créances douteuses (CDL) progresse de + 27 %. Le taux de CDL global s'est dégradé de 2,50 % à 3 % sous l'effet de l'accroissement conjugué de l'encours des CDL pré contentieuses (+ 51 %) et des CDL contentieuses (+ 41 %, reflet notamment de l'augmentation du nombre des procédures collectives sur les marchés des professionnels et de l'agricultures et des défaillances sur les financements aux professionnels de l'immobilier).
Toutefois, si l'encours CDL a progressé de façon continue d'octobre 2008 à juin 2009,il a marqué une pause sur le second semestre de l'année 2009.
Ceci est à mettre au crédit du travail d'identification des "foyers" de risques engagé dès le second semestre 2008 et qui s'est poursuivi tout au long de l'année 2009. Ceci a donnée lieu à la mise en œuvre d'actions de traitement des défaillances de nos clients mais aussi d'anticipation et consolidation des situations sensibles (exemples concernant les financements habitat : des solutions de pauses de 1 à n mois dans les prélèvements d'échéances, des modulations temporaires ou définitives du montant des échéances ont été proposées).
Si certains aspects des Politiques crédit avaient déjà fait l'objet de modification en 2008, notamment sur les financements Habitat aux particuliers (financements in fine, locatifs et court terme relais), d'autres adaptations sont intervenues en 2009 (Professionnels de l'immobilier, LBO...). Sachant qu'une refonte de la Politique Risque crédit est prévue en 2010. Enfin, les efforts faits en 2009 pour déployer un dispositif pertinent de contrôle permanent des activités de crédit devront être maintenus en 2010 pour assurer une couverture satisfaisante du périmètre.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 | 31/12/2007 |
|---|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrat en unités de compte) |
12 054 | 26 649 | 58 354 |
| Instruments dérivés de couverture | 103 506 | 92 558 | 42 430 |
| Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable ) |
380 258 | 358 870 | 557 686 |
| Prêts et créances sur les établis sements de crédit (hors opérations internes) |
203 034 | 109 353 | 11 945 |
| Prêts et créances sur la clientèle | 10 675 676 | 10 521 538 | 9 420 328 |
| Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance |
299 406 | 222 033 | 99 575 |
| Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciation) |
11 673 934 | 11 331 001 | 10 190 318 |
| Engagements de financement donnés |
1 201 851 | 1 281 726 | 1 169 305 |
| Engagements de garantie financière donnés |
223 906 | 255 716 | 269 272 |
| Provisions - Engagements par signature |
-2 614 | -3 246 | -877 |
| Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) |
1 423 143 | 1 534 196 | 1 437 700 |
| TOTAL Exposition nette | 13 097 077 | 12 865 197 | 11 628 018 |
L'évolution de l'exposition nette de 1,80 % sur la période est principalement constituée de l'évolution des prêts et créances à la clientèle qui atteint 1,46 %.
| Au 31/12/2009 | Au 31/12/2008 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Encours Nets (1) | En Milliers d'euros |
En % Total |
En Milliers d'euros |
En % Total |
|
| Opérations avec la Clientèle |
10 675 676 | 98,13% | 10 521 538 | 98,97% | |
| Opérations avec les Etablissements de crédit (1) |
203 034 | 1,87% | 109 353 | 1,03% | |
| TOTAL | 10 878 710 | 100,00% | 10 630 891 | 100,00% |
| Au 31/12/2007 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Encours Nets (1) | En Milliers d'euros |
En % Total |
||||
| Opérations avec la Clientèle |
9 420 328 | 99,87% | ||||
| Opérations avec les Etablissements de crédit (1) |
11 945 | 0,13% | ||||
| TOTAL | 9 432 273 | 100,00% |
(1) Encours nets de provisions et hors opérations internes au Crédit Agricole
La Caisse Régionale Alpes Provence exerce son activité principalement sur la banque de détail sur le territoire de sa circonscription constitué des départements de Hautes Alpes, des Bouches du Rhône et de Vaucluse.
| 31/12/2009 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Encours bruts | individuelle | dont encours bruts dépréciés sur base | Dépréciations individuelles | |||
| (en milliers d'euros) | Encours bruts non compromis |
Encours bruts compromis |
sur encours non compromis |
sur encours compromis |
Total | |
| Administrations centrales | 0 | |||||
| Etablissements de crédit | 1 036 283 | 1 036 283 | ||||
| Institutions non établissements de crédit | 1 092 697 | 971 | 69 | 1 040 | 1 091 657 | |
| Grandes entreprises | 2 093 817 | 65 022 | 36 318 | 58 769 | 22 957 | 2 012 091 |
| Clientèle de détail | 7 765 053 | 102 300 | 86 053 | 45 096 | 72 997 | 7 646 960 |
| Total * | 11 987 850 | 168 293 | 122 440 | 103 865 | 96 994 | 11 786 991 |
| Créances rattachées nettes | 63 377 | |||||
| Dépréciations sur base collective | 128 867 | |||||
| Valeurs nettes au bilan | 11 721 501 |
* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 10 532 milliers d'euros
| 31/12/2008 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Encours bruts | individuelle | dont encours bruts dépréciés sur base | Dépréciations individuelles | |||
| (en milliers d'euros) | Encours bruts non compromis |
Encours bruts compromis |
sur encours non compromis |
sur encours compromis |
Total | |
| Administrations centrales | 879 041 | 6 162 | 18 | 18 | 879 023 | |
| Etablissements de crédit | 1 020 560 | 1 020 560 | ||||
| Institutions non établissements de crédit | 0 | |||||
| Grandes entreprises | 2 370 879 | 90 782 | 30 744 | 47 497 | 23 532 | 2 299 850 |
| Clientèle de détail | 7 502 658 | 68 477 | 67 780 | 68 477 | 54 324 | 7 379 857 |
| Total * | 11 773 138 | 165 421 | 98 542 | 115 974 | 77 874 | 11 579 290 |
| Créances rattachées nettes | 64 063 | |||||
| Dépréciations sur base collective | 90 164 | |||||
| Valeurs nettes au bilan | 11 553 189 |
* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 9 761 milliers d'euros
| Prêts et | 31/12/09 | 31/12/08 | 31/12/07 | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| créances (en milliers d'euros) |
En montant | En % du total |
En montant | En % du total |
En montant | En % du total |
| Ni en souffrance ni dépréciés | 11 331 524 | 96,67% | 11 219 922 | 97,12% | 10 217 867 | 97,40% |
| En souffrance, non dépréciés | 300 103 | 2,56% | 263 152 | 2,28% | 213 938 | 2,04% |
| Dépreciés | 89 874 | 0,77% | 70 115 | 0,61% | 59 074 | 0,56% |
| TOTAL | 11 721 501 | 100,00% | 11 553 189 | 100,00% | 10 490 879 | 100,00% |
Actif financier en souffrance : Selon l'IFRS 7, un actif financier est en souffrance lorsqu'une contrepartie n'a pas effectué un paiement à la date d'échéance contractuelle.
La politique de notation interne vise à couvrir l'ensemble du portefeuille "Corporate" (entreprises, banques et institution financière, Administrations et Collectivités publiques).
Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après est celui des engagements accordés par la Caisse régionale à ses clients sains hors banque de détail, soit 2,468 Milliards d'euros. La répartition par rating et présentée en équivalent notation Standard & Poors.

La politique de couverture des risques de pertes repose sur deux natures de dépréciation :
Le montant global des provisions de type collectif s'élèvent à 129 millions d'euros fin 2009, en progression de 39 millions d'euros sur l'année et se décomposent en 65 millions d'euros au titre du provisionnement collectif BALE 2 et 63 millions d'euros pour les provisions des secteurs des métiers de l'immobilier, des filières maritime et LBO.
Les tableaux décrits au paragraphe ÎII-4-1-A-III-2-2 donnent la ventilation des encours par agent économique. La Caisse Régionale exerce son activité sur la circonscription des trois départements des hautes Alpes, des Bouches du Rhône et du Vaucluse.
Le coût du risque de la caisse régionale en données consolidées IFRS à 113,9 millions d'euros, est doublé par rapport à l'exercice 2008. Ce coût du risque comprend les provisions individuelles comptabilisées par rapport aux entrées en douteux litigieux visant à maintenir un niveau de provisionnement global de 72,6 %, et la poursuite des efforts faits en matière de provisionnement collectif et filières décrits ci-dessus.
Le risque de marchés représente le risque d'incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d'intérêts, les taux de change, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite.
La Caisse régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché).
On distingue comptablement le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat. La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les fonds propres.
La Caisse Régionale est principalement soumise au risque de marché sur le banking book* (concerne principalement les titres classés en Available For Sale) qui se traduit par un impact sur les fonds propres. La valeur de marché au 31/12/09 était de 467,9 M€ dont 25,8 M€ de plus-values latentes brutes et 1,2 M€ de moins-values latentes brutes.
Concernant le trading-book, la valeur de marché au 31/12/09 était de 12,1 M€ dont 7,9 M€ de moins-values latentes brutes.
*Les titres comptabilisés en AFS mais ayant un caractère stratégique pour la Caisse Régionale et conservés dans une de optique de détention à long terme ne sont pas intégrés au banking book présenté ci-dessus. Au 31/12/09, ces titres représentaient 590,8 M€lont 502,1 M€l'actions SAS La Boétie.
La Caisse Régionale utilise un dispositif de limites pour encadrer le risque de marché validé annuellement par le Conseil d'Administration.
Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole S.A. est structuré sur trois niveaux distincts mais complémentaires
Le Comité des Risques Groupe constitue le lieu privilégié des relations existantes entre l'organe exécutif de Crédit Agricole S.A. et la ligne métier Risques et Contrôles Permanents du groupe Crédit Agricole S.A. Il constitue l'instance compétente pour l'encadrement, l'engagement, le contrôle et le suivi des risques du groupe (risques de contrepartie, financiers et opérationnels).
- Le Comité de suivi des Risques des Caisses Régionales (CRCR) La mission du CRCR est de superviser le suivi des risques de contrepartie, financiers (marché et ALM) et opérationnels des Caisses régionales.
Le CRCR peut décider d'une communication générale à l'ensemble des Caisses régionales sur tel ou tel type de risque, potentiel ou avéré et peut décider d'actions spécifiques à conduire vis-à-vis d'une ou de plusieurs Caisses Régionales présentant un niveau d'alerte significatif sur tel ou tel type de risque.
Le CNM examine et valide les normes et méthodologies relatives à la mesure et à la gestion des risques bancaires du Groupe Crédit Agricole. Les risques bancaires ainsi visés sont les risques de contrepartie, les risques financiers (marchés et ALM) et les risques opérationnels. Les missions du CNM s'inscrivent dans le cadre des recommandations du Comité de Bâle et des prescriptions du règlement CRBF 97-02 modifié, notamment celles relatives à la surveillance prudentielle sur base consolidée selon lesquelles les systèmes de mesure, de consolidation et de maîtrise des risques encourus doivent être cohérents entre eux à l'intérieur d'un même Groupe.
Il arrête la politique financière de la Caisse Régionale une fois l'an sur proposition de la Direction Générale en terme de gestion financière tant par la décision de l'allocation cible au niveau de l'exposition de marché (exposition maximale autorisée concernant les classes d'actifs actions et alternatif) que par la fixation des limites de risque financiers (marché et ALM) et de contreparties autorisées.
Il effectue deux fois par an à minima une revue de la mise en œuvre de cette politique financière tel que prévu par le CRBF 97-02.
Il met en œuvre la politique financière arrêtée par le Conseil d'Administration et supervise la gestion des excédents de fonds propres de la Caisse Régionale ; il suit l'évolution du portefeuille de titres et analyse la situation des disponibilités et de la trésorerie.
Ce Comité est composé du Directeur Général, du Directeur Général Adjoint, du Directeur Financier et de son adjoint, du Directeur Central des Risques, du Trésorier ainsi que du Contrôleur de Gestion.
L'encadrement des risques de marché de la Caisse régionale repose sur la combinaison de trois indicateurs de risque, donnant lieu à encadrement par des limites et, ou seuils d'alerte : la Value at Risk, les scénarios de stress, les indicateurs complémentaires (sensibilité aux facteurs de risques).
Le suivi des risques de marché, tant sur le banking book que sur le trading book est effectué avec une approche en VaR paramétrique via l'outil e-VaRisk développé par la Recherche de Crédit Agricole Asset Management.
La VaR peut être définie comme étant la perte potentielle maximale que peut subir un portefeuille en cas de mouvements défavorables des paramètres de marché, sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance donnés.
Sur son portefeuille de titres, la CR retient un intervalle de confiance de 99% et un horizon de temps de 1 mois.
Actuellement, la méthodologie de calcul retenue est une VaR paramétrique. Cette approche devrait être abandonnée en 2010 au profit d'un calcul de VAR historique.
Le calcul de VaR selon l'approche paramétrique comporte des limites méthodologiques :
Des limites en VaR sont validées annuellement par le Conseil d'Administration et donne lieu chaque mois à une communication au Comité Financier de la Caisse Régionale ainsi que chaque semestre au Conseil d'Administration.
En complément du suivi en VaR, la Caisse Régionale utilise un deuxième élément quantitatif prenant la forme d'un « stress scénario ». L'objectif étant de mieux appréhender l'impact de conditions extrêmes de marchés difficilement retranscrit par la VaR.
Ces calculs de scénarios de stress, conformément aux principes du groupe, simulent des conditions extrêmes de marché et sont le résultat de trois approches complémentaires :
Ces scénarios sont adaptés aux risques propres des différents portefeuilles sur lesquels ils sont calculés.
Sur la base des recommandations de Crédit Agricole S.A., le scénario retenu par la Caisse Régionale est une hausse simultanée de 2% des taux d'intérêt, une baisse de la valeur de marché des actions de 20%, de 10% sur l'alternatif et de 2,5% sur le monétaire dynamique.
| STRUCTURE BANKING & TRADING BOOKS |
SCENARIO CATASTROPHE |
|||
|---|---|---|---|---|
| Classe d'actif | Encours Comptable |
Encours Valorisé |
Stress Scénario | Variation Stock +/- Values Latentes |
| Monetaire | 250,8 | 256,5 | 0,0% | 0,0 |
| Monetaire dynamique |
46,2 | 50,4 | -2,5% | -1,3 |
| Obligataire | 63,1 | 65,0 | -2,0% | -3,7 |
| Actions | 48,4 | 49,2 | -20,0% | -9,5 |
| Fcpr | 9,2 | 10,0 | -20,0% | -2,0 |
| Alternatif | 45,6 | 48,8 | -10,0% | -4,9 |
| TOTAL | 463,3 | 480,0 | -21,3 |
Tout comme pour la VaR, ces informations donnent lieu chaque mois à une communication au Comité Financier de la Caisse Régionale ainsi que chaque semestre au Conseil d'Administration. Ce scénario catastrophe, dont la limite 2009 était fixée à 35 M€, est utilisé en tant qu'outil de pilotage de l'allocation.
• VaR du banking book (en M€)
Horizon: 1 mois
Niveau de confiance: 99 %
| Actif | Valeur de marché | Plus et moins values latentes |
|---|---|---|
| Monétaire | 256,5 | 5,8 |
| Monétaire dynamique | 50,4 | 4,2 |
| Obligations | 58,9 | 5,8 |
| Actions | 43,3 | 4,9 |
| FCPR | 10,0 | 0,8 |
| Gestion alternative | 48,8 | 3,2 |
| 467,9 | 24,6 |
| Résultats en terme de montant | |
|---|---|
| Matelas de PVL actuel | 24,6 |
| VaR sur l'horizon | 9,4 |
Ces éléments traduisent une progression de la VaR sur l'année 2009 (9,4 M€ au 31/12/09 contre 8,5 M€ au 31/12/08), corollaire à la progression de la taille du banking book (467,9 M€ au 31/12/09 contre 377,3 M€ au 31/12/08)
• VaR du trading book (en K€)
Horizon: 1 mois
Niveau de confiance : 99 %
| Actif | Valeur de marché | Plus et moins values latentes |
|---|---|---|
| Monétaire | - | - |
| Monétaire dynamique | - | - |
| Obligations | 6,1 | -3,9 |
| Actions | 5,9 | -4,1 |
| Gestion alternative | - | - |
| 12,1 | -7,9 |
| Résultats en terme de montant | |
|---|---|
| Matelas de PVL actuel | -7,9 |
| VaR sur l'horizon | 0,6 |
La VaR sur l'année 2009 est en baisse très significative (0,6 M€ au 31/12/08 contre 2,2 M€ au 31/12/08), reflétant la stratégie de la Caisse Régionale de réduction des actifs.
Dans le cadre de la gestion de son banking book et de son trading book, la Caisse Régionale prend des positions indirectes sur les marchés actions. Au 31/12/09, cette exposition se présentée de la façon suivante :
Dans le cadre du contrat de liquidité du CCI Crédit Agricole Alpes Provence, la Caisse Régionale détenait au 31/12/09 7 680 titres sur 778 475 émis, soit 0,99 %.
Le Risque de Taux auquel est exposé la Caisse Régionale est "le risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt du fait de l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan".
La gestion du risque de taux vise à protéger la valeur patrimoniale de l'entreprise du risque de perte d'une partie de la marge d'intermédiation liée à l'inadéquation entre les emplois et les ressources en terme de durée et de nature de taux. Elle vise également à optimiser la marge d'intérêt.
La Caisse Régionale utilise une approche visant à calculer sa sensibilité au risque de taux via le modèle national statique à taux fixe "Cristaux 2". Ce dernier est utilisé sur le périmètre total de la Caisse Régionale, c'est-à-dire bilan + hors bilan (y compris fonds propres et participations).
Cet outil a été déployé par la Caisse Régionale à compter de l'arrêter du 31/03/08, validé au cours de l'année 2008 puis proposé l'utilisation exclusive de Cristaux 2 en tant qu'outil de mesure du RTIG pour décision à la séance du Conseil d'Administration du 06/01/09.
Cet outil est principalement alimenté via des processus nationaux de traitement de données s'appuyant sur des informations extraites des chaînes de gestion ou de la comptabilité. Celles-ci sont complétées par des données extraites de processus gérés localement (titres et dérivés principalement).
l'ensemble de ces données étant ensuite modélisées sur la base des modèles retenus par Crédit Agricole s.a.
La mesure du RTIG retenue est une mesure du risque dite "synthétique" correspond à l'agrégation du gap de taux fixe, du gap de taux inflation ainsi que d'un équivalant delta reprenant les positions capées.
En complément de cet outil, la Caisse Régionale a renforcé son système de limites via un nouveau dispositif de limites plus élaboré lui aussi décidé lors de la séance du Conseil d'Administration du 06/01/09
Celui-ci consiste en le plafonnement en VAN de l'impact d'un choc sur les taux de +/- 200 bp sur les fonds propres, sur le RBE ainsi que sur le PNB.
Ainsi, lors de l'application d'un choc de taux de +/- 200 bp à l'ensemble de la courbe, le calcul d'une valeur actualisée de l'impact sur 30 ans ne doit pas excéder 10 % des fonds propres au sens du RSE. En complément, la valeur actualisée de l'impact sur 1 an ne doit pas excéder 10 % du RBE prévisionnel de l'année et 4 % du PNB prévisionnel de l'année.
Ces limites sont revues annuellement par le Conseil d'Administration.
Malgré le ralentissement de la distribution de crédits à taux fixe sur l'exercice 2009, la Caisse Régionale a connu une évolution significative de l'exposition à la hausse des taux du fait d'opérations d'optimisation de sa structure de bilan en liquidité via le remboursement d'avances globales dont 226 M€ à taux fixe.
En parallèle, la Caisse Régionale a mise en place une politique de gestion du risque de taux permettant de contenir cette déformation. Elle a eu recours à des actions bilancielles (émission de DAT moyen terme
à taux fixe notamment) mais aussi hors-bilan sous la forme de swaps emprunteurs taux fixe
En cas de nécessité, la Caisse Régionale dispose de la possibilité de mettre en place des dérivés de couverture complémentaire sous forme swaps de taux ainsi que des caps.
Le Comité Financier de la Caisse Régionale est informé chaque mois de l'exposition au RTIG dont il est chargé d'arrêter les orientations de gestion dans le cadre de la politique financière arrêtée par le Conseil d'Administration.
Il mène la politique de gestion du risque de transformation en taux (mais aussi en liquidité), suit l'évolution des couvertures à mettre en œuvre pour réduire le risque de taux et s'assure du respect des règles internes en matière de gestion actif/passif. Il veille au maintien de l'équilibre des grands postes du bilan et du hors bilan ; il analyse leur contribution aux résultats et surveille les limites de position, de transformation et de structure du bilan et du hors bilan.
| En Me | 0-1 an | 1-2 ans | 2-3 ans | 3-4 ans | 4-5 ans | 5-6 ans | 6-7 ans | 7-8 ans | 8-10 ans | 10-15 ans | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Gap | Avant opérations de couverture |
-417 | 348 | 311 | 253 | 377 | 497 | 573 | 622 | 463 | 222 |
| Synthétique | Après opérations de couverture |
-248 | -240 | -143 | -220 | -204 | -186 | -170 | -81 | -102 | -99 |
| Sensibilité : impact d'une sur le PNB (en %) |
variation des taux de 100bp | -0,65% | -0,63% | -0,37% | -0,58% | -0,53% | -0,49% | -0,45% | -0,21% | -0,27% | -0,26% |
| limite de sensibilité du PNB à une varia |
Niveau de limites | +/- 0,79% | +/- 0,65% | +/- 0,52% | +/- 0,52% | +/- 0,52% | +/- 0,52% | +/- 0,52% | +/- 0,52% | +/- 0,52% | +/- 0,45% |
| tion des taux et inflation de 100bp |
Traduction en Gap (M€) |
300 | 250 | 200 | 200 | 200 | 200 | 200 | 200 | 200 | 1750 |
Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d'un instrument financier du fait de l'évolution du cours d'une devise.
Il s'agit du risque attaché aux participations détenues en devise. La Caisse Régionale Alpes Provence ne détient aucune participation dont la valeur est libellée en devise.
Le risque de change opérationnel est dû à la mise en place d'opérations en devises qui ne sont pas couvertes dans le bilan. La Caisse Régionale n'est pas concernée par ce type de risque.
Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l'entreprise n'est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance. Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d'emprunts et de placement.
Crédit Agricole s.a., en tant qu'Organe Central du Groupe assure la liquidité (et la solvabilité) des entités du Groupe. Cependant, chaque Caisse Régionale doit respecter indépendamment le ratio de liquidité réglementaire à 1 mois. La limite réglementaire est de 100% mais la Caisse Régionale se fixe comme objectif un ratio de liquidité minimum de 110 %.
La politique de gestion de la liquidité de la Caisse Régionale repose sur l'adossement global en capitaux et en durée des ressources aux actifs à financer. Elle se concrétise d'une part par une politique de collecte clientèle et, d'autre part par une politique de refinancement auprès de Crédit Agricole s.a. ou en interbancaire, via la mise en place d'un programme
d'émission de TCN. La Caisse régionale, au-delà de ses ressources clientèles, a recours à des refinancements à taux de marché auprès de Crédit Agricole s.a. sous plusieurs formes : Compte Courant de Trésorerie, Emprunts en blanc (de 1 semaine à 10 ans), Avances globales (50% des prêts moyen/long terme accordés). Afin de diversifier ses sources de refinancement, la Caisse Régionale a aussi recours à des émissions de Titres de Créances Négociables sur le marché interbancaire. L'encours d'émissions actives au 31/12/09 étant de 625 M€ sous forme de BMTN.
En complément du ratio réglementaire, le groupe Crédit Agricole a mis en place courant 2008 un système de contrôle de la liquidité dit de "liquidité court terme" destiné à contenir l'exposition du groupe Crédit Agricole au marché interbancaire à horizon 1 an, basé sur l'analyse que le risque de liquidité à court terme est le principal risque de liquidité auquel une banque est exposée. L'approche consiste avant tout à mesurer les cash-flow susceptibles d'entrer et de sortir de chaque entité à horizon d'un an et de s'assurer que le solde est constamment positif.
Cette méthodologie est déclinée au niveau de chaque Caisse Régionale.
L'objectif de cette approche est d'assurer un bon niveau de liquidité au groupe Crédit Agricole même durant une période très dégradée du marché interbancaire d'un an. En cas de dépassement de cette limite court terme, des refinancements moyens termes sont alors mis en place afin de respecter cette limite.
Concernant la gestion de la liquidité moyen/long terme, une nouvelle approche a là aussi été mise en place.
Celle-ci consiste à aligner le profil de refinancement par le marché à moyen terme sur celui qui permet un programme de refinancement réaliste et sécurisé, au moins en situation normale des marchés. L'objectif étant de s'assurer que le groupe Crédit Agricole n'aura pas de besoins de liquidité sur une année donnée supérieurs à ce qu'il est en mesure de lever sur le marché. De manière opérationnelle, cette approche conduit à allonger la durée des emprunts de liquidité au fur et à mesure que les besoins augmentent (et inversement) afin de limiter la rotation annuelle de ces emprunts à un niveau calibré comme étant prudent.
Cette approche est déclinée au niveau de chacune des Caisses Régionales.
La Caisse Régionale a renforcé le suivi de la liquidité en se dotant d'outil de prévision du ratio de liquidité plus performant et en déployant rapidement les nouvelles approches élaborées par Crédit Agricole s.a. permettant de contenir l'exposition aux refinancements à court terme et à moyen terme.
Au 31/12/09, le coefficient de liquidité du Crédit Agricole Alpes Provence s'établit à 130 % contre 161 % au 31/12/08.
Concernant la situation de la Caisse Régionale face à la limite de liquidité court terme, la situation était la suivante :
| Consommation (en M€) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Prêt en blanc (DI ≤ 1 an) | + 260 | ||||
| Emprunts en blanc (DI ≤ 1 an) | - 250 | ||||
| Compte Courant de Trésorerie | -104 | ||||
| CDN interbancaires émis | - 210 | ||||
| CDN souscrits | 0 | ||||
| Avances en devises | - 50 | ||||
| Total | - 354 | ||||
| Limite | - 489 | ||||
| Différence | +135 |
Ainsi, le volant de liquidité disponible au 31/12/09 s'établissait à 135 M€.
La gestion du risque de taux d'intérêt global vise à concilier les trois approches ci-dessous :
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur marché | Valeur marché | Montant | |||||
| (en milliers d'euros) | positive | négative | Montant | positive | négative | Notionnel | |
| COUVERTURE DE JUSTE VALEUR |
103 506 | 48 510 | 4 653 673 | 90 715 | 40 778 | 2 729 186 | |
| Taux d'intérêt | 103 506 | 48 510 | 4 653 673 | 90 715 | 40 778 | 2 729 186 |
Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variation de juste valeur d'un instrument à taux fixe causé par des changements de taux d'intérêt. Elles sont utilisées pour la couverture du risque de taux d'intérêt global, avec des swaps prêteurs pour couvrir des passifs à taux fixe (DAV, DAT TF...) et des swaps emprunteurs pour couvrir des actifs à taux fixe.
Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.
Les couvertures de flux de trésorerie peuvent comprendre notamment les couvertures de prêts, de dépôts à taux variable et d'adossement de dérivés vendus à la clientèle.
Dans le cadre de sa politique de refinancement, des BMTN structurés ont été émis en 2007. Afin de figer le coût de ces produits, des swaps de micro-couverture ont été mis en place avec un objectif de couverture des flux de trésorerie.
| 31/12/2009 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Valeur marché | Montant | ||||
| (en milliers d'euros) | positive | Notionnel | |||
| COUVERTURE DE FLUX DE TRESORERIE |
- | 10 610 | 200 000 | ||
| Taux d'intérêt | - | 10 610 | 200 000 |
| 31/12/2008 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur marché | Montant | |||||
| (en milliers d'euros) | positive | négative | Notionnel | |||
| COUVERTURE DE FLUX DE TRESORERIE |
1 843 | 18 013 | 350 000 | |||
| Taux d'intérêt | 1 843 | 18 013 | 350 000 |
Au 31 décembre 2009, la Caisse régionale n'a pas documenté de relations de couverture d'investissement net en devise.
Le risque opérationnel correspond au risque de perte résultat de l'inadéquation ou de la défaillance des processus internes, des personnes, des systèmes ou d'évènements extérieurs.
Comme dans toutes les entités du Groupe Crédit Agricole, le dispositif de gestion des risques opérationnels comprend les composantes suivantes :
L'organisation de la gestion des risques opérationnels s'intègre dans l'organisation de la ligne métier Risques et Contrôles Permanents : le responsable des risques opérationnels est rattaché au RCPR (Responsable des Risques et Contrôle Permanent).
Aucun évènement postérieur à la clôture n'est à signaler.
Mesdames, Messieurs les sociétaires,
En complément du rapport de gestion établi par le Conseil d'Administration, je vous rends compte, dans le présent rapport annexe, des conditions de préparation et d'organisation des travaux de ce dernier ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Caisse régionale Alpes Provence.
Il est précisé que le présent rapport a été établi sur la base des travaux des Responsables du Contrôle Périodique, du Contrôle Permanent, du Contrôle de la Conformité, du Secrétariat Général, de la Direction Financière et de la Direction des Ressources Humaines notamment.
Il a été finalisé sur la base de la documentation et des reportings disponibles au sein de la Caisse régionale au titre du dispositif réglementaire de contrôle interne. En outre des échanges réguliers, portant sur le contrôle interne et les risques de la Caisse régionale, sont intervenus en cours d'exercice entre le Président du Conseil d'Administration, le Directeur Général et les responsables des fonctions de contrôle, notamment au sein du Conseil d'Administration (en particulier au moyen des présentations semestrielle et annuelle sur le contrôle interne et les risques).
Le présent rapport a ensuite été présenté pour approbation au Conseil lors de sa séance du 23 Février 2010 et sera rendu public.
Les principes de gouvernance de la Caisse régionale résultent des articles du Code monétaire et financier propres aux Caisses de crédit agricole mutuel et de la loi 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.
La Caisse régionale applique les principes de gouvernement d'entreprise issus du rapport AFEP-MEDEF compatibles avec le statut coopératif. Indépendamment de l'ordonnance, des critères spécifiques pour caractériser l'indépendance des administrateurs dans les Caisses régionales ont été définis au cours de l'exercice 2009 en s'appuyant sur les travaux de place effectués par le Groupement National de la Coopération tout en prenant en considération le caractère normal et courant de la relation bancaire entre la Caisse régionale et son administrateur.
La Caisse régionale Alpes Provence est une société coopérative à capital et personnel variables. Elle dispose à sa tête de deux mandataires sociaux : le Président du Conseil d'Administration et le Directeur Général.
Le Président conduit les travaux de l'organe délibérant (le Conseil d'Administration) et nomme par délégation du Conseil d'Administration de la Caisse régionale, le Directeur Général, en charge de l'organe exécutif. Le Conseil d'Administration décide des orientations et fixe la politique de la Caisse régionale proposée par le Directeur Général, lequel met en œuvre et assure son bon fonctionnement, dans le respect des règles de la profession, et en reportant régulièrement au Président et au Conseil d'Administration.
Conformément à l'article 17 des statuts modifiés le 20 mars 2007, la Caisse régionale est administrée par un Conseil d'Administration composé de 21 membres maximum et répartis en un collège Caisse Locale de 18 membres et un collège Caisse régionale de 3 membres. Ces derniers, sont choisis pour leur représentativité économique dans le territoire ou leur compétence sur proposition du Bureau du Conseil.
Les Assemblées Départementales réunissent respectivement au moins quatre fois par an (trois réunions informatives et une statutaire) les Présidents des Caisses Locales des Bouches-du-Rhône, des Hautes-Alpes et de Vaucluse, ces trois départements constituant le territoire de la Caisse régionale.
Le Conseil d'Administration élit chaque année son Président. Le Président et les deux Vice-présidents du Conseil d'Administration de la Caisse régionale sont les Présidents des Assemblées Départementales. Chacun d'entre eux est issu d'un département différent.
L'article 18 des statuts de la Caisse régionale précise que "les Administrateurs sont nommés pour trois ans. Ils sont renouvelables par tiers chaque année. Les trois premières séries sont désignées par le sort, le renouvellement se fait ensuite à l'ancienneté. Les Administrateurs sortants sont rééligibles, à la condition d'avoir moins de 70 ans à la date de l'Assemblée Générale statuant sur leur réélection.
Le mandat d'un administrateur atteint par la limite d'âge de 70 ans se termine lors de l'Assemblée suivant son soixante dixième anniversaire. L'administrateur nommé en remplacement n'est élu que pour la durée restante du mandat de l'administrateur remplacé."
Les membres désignés par le Conseil d'Administration pour compléter éventuellement le Bureau, doivent être choisis en respectant la représentation de chaque département au sein du Conseil, selon une pondération prévue par le règlement intérieur du Conseil d'Administration à l'article 10.
Le Conseil d'Administration constitue chaque année son Bureau composé du Président, des deux Vice-Présidents, dont un premier Vice-Président ancien Président de la Caisse régionale de Vaucluse, et de sept autres Administrateurs.
Le bureau du Conseil est composé de 10 membres nommés par le Conseil d'Administration et choisi parmi les Administrateurs de la Caisse régionale qui le compose :
Les délégations accordées par le Conseil d'Administration par écrit au Bureau du Conseil ont pour objectif de permettre l'administration courante et la prise de décisions urgentes.
Le Bureau du Conseil a tous les pouvoirs dont dispose le Conseil d'Administration, à l'exception de ceux de :
Le Conseil d'Administration de la Caisse régionale a tous pouvoirs pour agir au nom de la Caisse régionale et effectuer ou autoriser tous les actes et opérations relatifs à son objet, en exécution des articles 4 et 15 des statuts. Il fixe également les délégations des Comités des prêts départementaux.
La Caisse régionale étant une société coopérative, chaque administrateur dispose d'une voix, et ce quel que soit le nombre de parts détenues par la Caisse locale dont il est issu (principe mutualiste d'un homme, une voix). Le Conseil délibère valablement lorsque le nombre des Administrateurs présents est égal au moins à la moitié du nombre de ses membres. Tout administrateur dépassant un taux d'absentéisme aux réunions du Conseil d'Administration de la Caisse régionale de 50 % pourra en être exclu, dès lors qu'une mise en garde solennelle de la part du Président du Conseil sera restée sans effet.
Les décisions sont prises à la majorité des voix, celle du Président étant prépondérante en cas de partage des voix.
Le Conseil d'Administration convoque les Assemblées générales ordinaires et extraordinaires, statue sur l'admission des Caisses Locales sociétaires. Il examine les demandes d'exclusion qui sont soumises à l'approbation de l'Assemblée générale. Il est tenu de convoquer l'Assemblée générale sur toute demande précisant les objets à mettre à l'ordre du jour et signée par le cinquième des membres de la Société ayant le droit d'assister à la réunion.
Les responsabilités du Conseil d'Administration procèdent des statuts de la Caisse régionale et sont renforcées par le règlement CRBF 97-02 relatif au contrôle interne ainsi que par d'autres dispositifs légaux tels que la Loi MURCEF, la loi NRE...
Le Conseil d'Administration a pour principales missions de :
Le Conseil d'Administration se réunit 11 fois par an, sur une base mensuelle à l'exception du mois d'août. Des séances supplémentaires peuvent se tenir lorsque les événements le justifient. En 2009 il s'est réuni 12 fois au cours de l'exercice. Les membres sont convoqués réglementairement par courrier, 15 jours avant la réunion.
Une charte de l'administrateur est remise aux membres, elle précise les exigences de la fonction qu'ils assument au sein de la Caisse régionale.
De même, chaque Administrateur reçoit le guide de la Gouvernance au Crédit Agricole Alpes Provence dont l'objet est de faire l'inventaire des règles de gouvernance appliquées au sein de la Caisse régionale et de familiariser les destinataires avec les bonnes pratiques. Ce guide intègre entre autres éléments, une copie des statuts, du règlement intérieur, des thèmes à présenter aux organes délibérants et des pouvoirs de chacun. L'annexe 4 du Guide de la Gouvernance rappelle aux Administrateurs le cadre de la loi de 1947. Il s'agit des règles concernant les restrictions ou interdictions d'intervention sur des opérations sur les titres de sociétés pour lesquelles ils disposent d'informations non encore rendues publiques et les obligations concernant le respect du secret professionnel. De plus quatre fois par an les Administrateurs sont informés des périodes pendant lesquelles ils peuvent opérer librement sur les Titres de la Caisse régionales et les actions émises par Crédit Agricole SA.
Le Conseil d'Administration de la Caisse régionale Alpes Provence évalue les performances, s'assure de la bonne application des orientations et de la politique de l'entreprise qu'il a fixées par le biais de présentations trimestrielles des comptes de la Caisse régionale, ainsi que de présentations sur les performances commerciales. Ces performances font l'objet de comparaisons régulières avec celles des autres Caisses régionales du groupe Crédit Agricole, au travers de données fournies par Crédit Agricole SA (Direction des Relations avec les Caisses Régionales). Ceci a pour objet de donner au Conseil d'Administration une exacte évaluation de la performance en valeur absolue comme en valeur relative "Groupe".
En outre, les présentations prévues par les règlements s'appliquant aux établissements financiers (97-02 notamment) concernant la gestion des risques de contrepartie, des risques financiers et des risques opérationnels sont régulièrement effectuées.
En 2009, quatre présentations ont été faites sur les risques financiers et l'évolution des fonds propres, sept sur l'évolution des risques de crédit par marchés (particulier, professionnel, agriculture, entreprise), deux sur l'évolution des risques opérationnels, cinq sur l'activité commerciale, quatre sur les comptes sociaux et cinq sur les contrôles permanent et périodique, marquant ainsi une avancée significative par rapport à l'exercice précédent.
Ces présentations font l'objet de travaux préparatoires en Bureau, afin de s'assurer qu'elles répondent bien aux exigences d'une présentation en Conseil d'Administration. Le Bureau du Conseil s'est réuni 11 fois en 2009.
Enfin, le Président et les deux Vice-présidents se réunissent deux fois par an au moins, hors la présence du Directeur Général, avec les Commissaires aux Comptes, pour entendre leurs observations et leur fixer des missions spécifiques au-delà des travaux habituels conformes aux exigences de la profession et telles que fixées dans leur lettre de mission.
Le conseil d'Administration a, dès 2005, mis en place une procédure d'évaluation des connaissances des Administrateurs satisfaisant ainsi aux recommandations de la loi NRE, de la loi sur la sécurité financière et du rapport Bouton.
Cette évaluation, qui est réalisée tous les deux ans, est confiée à un cabinet extérieur, et permet de manière individualisée, de déterminer les connaissances, à compléter ou à acquérir, pour exercer pleinement la mission d'Administrateur..
Conformément aux recommandations publiées par le MEDEF et l'AFEP il a été mis en place en 2009 des cycles de formation. Les Administrateurs se sont inscrits à ces cycles personnalisés en fonction des résultats des bilans de connaissances menés antérieurement.
La formation s'articule autour de deux cycles.
Le premier, obligatoire, comprend quatre thèmes : connaissances financières, responsabilité de l'Administrateur et du Conseil d'Administration, contrôle de l'activité et de l'information financière, gestion des fonds propres. De quatre à treize administrateurs selon les thèmes ont participé à ces formations.
Le second cycle est dispensé en fonction des besoins de chaque administrateur, et comprend cinq thèmes : participation efficace à une réunion, notions essentielles sur la banque d'aujourd'hui, conflits d'intérêt et déontologie, analyse financière et techniques de financement des entreprises, nouveaux produits et services. Vingt Administrateurs ont participé à ces formations selon leurs besoins individuels.
Au total, 72 jours de formations ont été délivrés sur l'exercice 2009, ce qui correspond en moyenne à 3,6 jours de formation par Administrateur. Cette formation pilotée par le Secrétariat Général se poursuivra sur l'exercice 2010 renforçant ainsi la performance du Conseil d' Administration. La qualité des débats et des échanges sur les dossiers présentés atteste de la bonne compréhension des enjeux de la Caisse régionale par l'ensemble des Administrateurs. Par ailleurs, des présentations spécifiques peuvent être exposées par la Direction Générale à la demande des Administrateurs sur des sujets techniques (risque de taux, politique de délégations...).
Il est à noter la progression de l'assiduité des Administrateurs, la participation au Conseils d'Administration passant de 87 % en 2007 à 91 % en 2008 et à 93 % en 2009.
Le Président dispose de mandats dans des sociétés du Groupe et Hors Groupe :
Il s'agit de conventions conclues entre la Caisse régionale Alpes Provence et le Président, les Administrateurs, le Directeur Général ou les sociétés dans lesquelles une de ces personnes exerce aussi une fonction de direction.
Conformément aux dispositions légales, les conventions de cette nature ont été transmises aux Commissaires aux comptes qui présenteront leur rapport spécial sur ce point à l'Assemblée générale. D'un nombre limité, elles ont toutes été présentées au Conseil d'Administration et ont fait l'objet d'une procédure d'autorisation préalable.
Il n'y a pas eu de nouvelles conventions réglementées conclues au titre de l'exercice 2009.
A été renouvelée ou poursuivie la convention avec le GIE EXA, convention de "plate-forme EXA+" et d'exploitation du centre informatique de la Caisse régionale pour un montant de 20 681 525 € en 2009.
Il s'agit des conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales et significatives pour l'une des parties soit en raison de leur objet soit en raison de leur implication financière. Conformément à la législation, la liste et l'objet de ces conventions ont été communiqués par le Président du Conseil d'Administration au Conseil d'Administration et aux Commissaires aux comptes.
Le Conseil d'Administration de la Caisse régionale Alpes Provence, lors de sa séance du 6 Janvier 2009 a adhéré aux recommandations du rapport AFEP/MEDEF d'octobre 2008 relatives aux rémunérations des mandataires sociaux, en tenant compte, pour leurs modalités d'application, des spécificités de l'organisation du groupe Crédit Agricole.
Le Crédit Agricole est constitué de Caisses régionales, sociétés coopératives, et d'une société anonyme cotée, Crédit Agricole S.A., structure nationale chargée, en qualité d'organe central, entre autres missions du contrôle du bon fonctionnement du réseau constitué par les Caisses régionales et leurs filiales. Dans ce cadre, le Code monétaire et financier confie à Crédit Agricole S.A. des missions de surveillance dont celle de l'agrément de la nomination des dirigeants des Caisses régionales. Les dirigeants, agréés par le CECEI en tant que dirigeants responsables sont le Président du Conseil d'Administration et le Directeur Général. Le capital des Caisses régionales est majoritairement détenu par les Caisses locales, elles aussi sociétés coopératives, qui leurs sont affiliées, ce qui les rend non opéables, et par Crédit Agricole S.A.
Outre les missions confiées à Crédit Agricole S.A. en sa qualité d'organe central, le groupe s'est doté de règles collectives, homogènes pour l'ensemble des Caisses régionales. Elles portent sur les conditions d'habilitation et de nomination des cadres de direction, leur politique de rémunération et leur régime de retraite. L'ensemble de ces règles résulte d'accords collectifs applicables au plan national à tous les cadres de direction (350 personnes pour les Caisses régionales). Aucune ne bénéficie à la seule catégorie des Directeurs Généraux. Ces règles obéissent aux recommandations du rapport AFEP/MEDEF d'octobre 2008, relatives aux rémunérations, exception faite de celles relatives au contrat de travail expliquées ci-après et qui s'inscrivent dans l'organisation spécifique des Caisses régionales de Crédit agricole, sociétés coopératives.
Les Directeurs Généraux sont nommés par le Conseil d'Administration, sur proposition du Président. Le candidat doit être inscrit sur une liste d'aptitude. Il doit avoir pour cela exercé préalablement des fonctions de cadre de direction dans une Caisse régionale ou une autre entité du groupe. En outre, conformément au Code monétaire et financier, la nomination d'un Directeur Général doit être approuvée par le Conseil d'Administration de Crédit Agricole S.A. Le Directeur Général peut, à tout moment, être révoqué par le Conseil d'Administration de sa Caisse régionale. Il peut aussi être révoqué par décision du Directeur Général de Crédit Agricole S.A. prise après avis de son Conseil d'Administration. Le statut de Directeur Général de Caisse régionale est régi par un corps de règles homogènes fondant la cohérence et l'équité des conditions en vigueur sur tout le territoire et résultant de la coexistence d'un contrat de travail et d'accords nationaux.
En cas de licenciement ou de révocation d'un Directeur Général de Caisse régionale, ce dernier bénéficie, si les conditions prévues par les accords nationaux applicables à l'ensemble des cadres de direction lui en donnent le droit, d'une indemnité de licenciement liée à son contrat de travail, à l'exclusion de toute indemnité de départ. Cette indemnité de
licenciement est calculée selon les dispositions – conditions d'ancienneté et plafond – prévues par ces accords nationaux.
Le Président de Caisse régionale bénéficie d'une indemnité compensatrice de temps passé. Les principes et les règles arrêtés pour déterminer cette indemnité sont fixés sur le fondement du Code monétaire et financier et calculés annuellement selon des recommandations nationales applicables à toutes les Caisses régionales. L'indemnité versée au Président de la Caisse régionale de la Caisse régionale Alpes Provence est fixée forfaitairement à un montant mensuel de 5600~€, à laquelle s'ajoute une indemnité journalière de temps passé de 155~€. Le Président de Caisse régionale ne bénéficie pas d'indemnité de départ. En outre, pendant la durée de l'exercice de son mandat, le Président dispose d'un véhicule de fonction.
La rémunération des Directeurs Généraux de Caisses régionales est encadrée par des accords collectifs qui concernent tous les cadres de direction et est soumise à l'approbation du Directeur Général de Crédit Agricole S.A., conformément au Code monétaire et financier, après avis de la Commission Nationale de Rémunération des cadres de direction. Cette commission est composée de trois membres ès qualité représentant le Directeur Général de Crédit Agricole S.A., de trois Présidents de Caisse régionale, de deux Directeurs Généraux de Caisses régionales et du Directeur Général de la F.N.C.A. La rémunération des Directeurs Généraux, comme celle de l'ensemble des cadres de direction, se compose d'un salaire mensuel. Elle comprend aussi une rémunération variable plafonnée, dans le cadre des accords collectifs, à 42,3 % de sa rémunération fixe sur 13 mois et versée annuellement après l'assemblée générale. Cette rémunération variable, proposée par le Président de la Caisse régionale et approuvée par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A., est fondée sur des critères de performance appréciés par rapport à la situation financière, à la qualité du pilotage et de la gouvernance de la Caisse régionale, dont les risques. L'approbation par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A. intervient après celle des comptes individuels des Caisses régionales et la tenue des assemblées générales ordinaires. La rémunération versée au Directeur Général de la Caisse régionale Alpes Provence s'établi de la façon suivante en 2009 :
Pour le Directeur partant, est de 145 896 € au titre de la rémunération fixe jusqu'au 31 Juillet 2009 et de 0 € au titre de la rémunération variable versée en 2009 pour l'exercice 2008 et pour le Directeur arrivant, de 112 145 € au titre de la rémunération fixe à partir du 1er Juin 2009 et de 0 € au titre de la rémunération variable versée en 2009 pour l'exercice 2008. En outre, le Directeur Général bénéficie, comme l'ensemble des cadres de direction, d'avantages en nature : un véhicule de fonction et un logement de fonction.
Le Président et le Directeur Général bénéficient de régimes de retraite supplémentaires souscrits au niveau national, l'un concernant l'ensemble des Présidents et l'autre l'ensemble des cadres de direction. Ces régimes prévoient le versement d'une pension sous réserve d'être en activité dans le groupe Crédit agricole à 60 ans minimum. Les droits à pension sont calculés prorata temporis sur la base de l'ancienneté dans la fonction. Afin de pouvoir disposer de la retraite supplémentaire à taux plein, le Président et le Directeur Général doivent justifier d'une ancienneté minimale dans leur fonction respective, de 12 ans pour le Président et de 15 ans pour le Directeur Général.
Le Président et le Directeur Général de Caisse régionale ne bénéficient pas, au titre de leurs fonctions dans la Caisse, de stock-options, d'actions de performance ou de jetons de présence.
| 2008 | 2009 | ||
|---|---|---|---|
| Président : M. Marc POUZET | |||
| Rémunérations fixes dues au titre de l'exercice | 5070 € par mois 155 € Indemnité journalière |
5600 € par mois 155 € Indemnité journalière |
|
| Rémunérations fixes dues au titre de l'exercice | |||
| Rémunérations variables dues au titre de l'exercice | Néant | Néant | |
| Rémunération exceptionnelle | Néant | Néant | |
| Avantage en nature | Véhicule de fonction | Véhicule de fonction | |
| Jetons de présence | Néant | Néant | |
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant | |
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant |
| 2008 | 2009 | |
|---|---|---|
| Directeur Général : M. Dominique MILLOUR | ||
| Rémunérations fixes dues au titre de l'exercice | 244 526 e | 145 896 e |
| Rémunérations variables dues au titre de l'exercice | 72 708 e | 0 |
| Rémunération exceptionnelle | Néant | Néant |
| Avantage en nature | Logement et véhicule de fonction | Logement et véhicule de fonction |
| Jetons de présence | Néant | Néant |
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant |
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de 'exercice | Néant | Néant |
| 2008 | 2009 | |
|---|---|---|
| Directeur Général : M. Thierry POMARET | ||
| Rémunérations fixes dues au titre de l'exercice | NA | 112 145 e |
| Rémunérations variables dues au titre de l'exercice | NA | 0 |
| Rémunération exceptionnelle | Néant | Néant |
| Avantage en nature | Néant | Logement et véhicule de fonction |
| Jetons de présence | Néant | Néant |
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant |
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant |
| Dirigeants mandataires sociaux |
Contrat de travail (1) |
Régime de retraite Supplémentaire (1) |
Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions |
Indemnités relatives à une clause de non concurrence |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Président - Nom : Marc Pouzet - Date début Mandat : 25/04/1997 - Date de renouvellement du mandat d'administrateur : 17/03/2009 |
Non | Oui | Non | Non | ||||
| Directeur Général - Nom : Dominique Millour - Date de prise de fonction dans la Caisse régionale 1/07/2000 - Date de départ 31/07/2009 |
Oui | Oui | Non | Non | ||||
| Directeur Général - Nom : Thierry Pomaret - Date de prise de fonction dans la Caisse régionale : 1/06/2009 |
Oui | Oui | Non | Non |
(1) Précisions apportées dans le texte
Le Comité des prêts et le Comité des jours difficiles sont directement au Conseil d'Administration.
Le Comité des prêts agit par délégation du Conseil d'Administration. Il est composé de cinq membres au moins. Peuvent y participer : le Président et les deux Vice-présidents, le Directeur Général, le Directeur Général Adjoint ou son suppléant, à l'exclusion de toute autre personne non sociétaire. Les membres du Comité des prêts sont élus chaque année par le Conseil.
Le rôle du Comité des prêts est de statuer sur l'octroi des crédits dont le montant dépasse les délégations données à la Direction Générale, déclinées par marchés. Certains dossiers peuvent aussi être portés à la connaissance du Comité pour information. Toutes les décisions sont consignées dans un registre spécial. Ce Comité se réunit toutes les semaines.
Depuis 2003 fonctionne également un Comité des jours difficiles. Il est composé des membres du Bureau du Conseil, il se réunit en fonction des situations rencontrées, une fois par mois pour examiner des dossiers de caractère particulier.
Il a été décidé en 2009 de la création d'un Comité d'audit composé d'Administrateurs du Conseil d'Administration. Ceci a été validé lors du Conseil d'Administration du 26 Janvier 2010.
Il n'existe pas de Comité des rémunérations.
La Caisse régionale dispose par ailleurs de comités techniques, appelés comités opérationnels, pilotés par la Direction Générale, dont les travaux, notamment ceux liés au CRBF 97-02, sont portés à la connaissance du Conseil d'Administration quand leur portée le justifie (Comité des risques, Comité financier...).
Enfin, depuis 2006, le Conseil d'Administration, sur proposition de son Président, a constitué cinq groupes de travail destinés à alimenter les réflexions et éventuellement les orientations sur le fonctionnement de la Vie Mutualiste. Un Bilan de ces groupes a été réalisé en juin 2009 avec une actualisation du plan d'action sur :
Conformément à la loi sur la coopération et aux statuts, le Conseil d'Administration a tous les pouvoirs pour agir au nom de la Caisse régionale et faire ou autoriser tous les actes et opérations relatifs à son objet social. Il peut déléguer tout ou partie de ses pouvoirs.
Le Conseil a conféré au Directeur Général l'ensemble des pouvoirs nécessaires au fonctionnement de l'entreprise. Ces pouvoirs étant néanmoins limités dans les domaines suivants :
Au delà de ces limites, le Conseil d'Administration est seul compétent. Toutefois, afin de permettre au Bureau du Conseil d'assurer l'administration courante et la prise de décision urgente, le Conseil d'Administration, par délibération en date du 30 Mai 1995, lui a attribué des pouvoirs concernant certains domaines et notamment les décisions immobilières.
Le dispositif de contrôle interne est défini, au sein du Groupe Crédit Agricole, comme l'ensemble des dispositifs visant la maîtrise des activités et des risques de toute nature et permettant d'assurer la régularité, la sécurité et l'efficacité des opérations, conformément aux références présentées au point 1 ci-après.
Ce dispositif et ces procédures comportent toutefois des limites inhérentes à tout dispositif de contrôle interne, du fait notamment de défaillances techniques ou humaines.
Il se caractérise par les objectifs qui lui sont assignés :
Les dispositifs mis en œuvre dans cet environnement normatif procurent un certain nombre de moyens, d'outils et de reportings au Conseil, à la Direction Générale et au management notamment, permettant une évaluation de la qualité des dispositifs de contrôle interne mis en œuvre et de leur adéquation (système de contrôle permanent et périodique, rapports sur la mesure et la surveillance des risques, plans d'actions correctrices...).
Les effectifs des trois fonctions de contrôle s'élèvent à 26,1 Equivalent Temps Plein au 31/12/2009.
Le dispositif de contrôle interne mis en œuvre par la Caisse régionale Alpes Provence, s'inscrit dans un cadre de normes et de principes rappelés ci-dessous et déclinés d'une façon adaptée aux différents niveaux du Groupe Crédit Agricole afin de répondre au mieux aux obligations réglementaires propres aux activités bancaires.
Code monétaire et financier, règlement 97-02 modifié relatif au contrôle interne des établissements de crédit et des entreprises d'investissement ; recueil des textes réglementaires relatif à l'exercice des activités bancaires et financières (établi par la Banque de France et le CCLRF) ; Règlement général de l'Autorité des marchés financiers.
Les principes d'organisation et les composantes du dispositif de contrôle interne du Crédit Agricole Alpes Provence et communs à l'ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole recouvrent des obligations en matière :
Ces principes sont complétés par :
Afin de veiller à la cohérence et à l'efficacité du dispositif de contrôle interne et au respect des principes énoncés ci-dessus sur l'ensemble du périmètre de contrôle interne du Crédit Agricole Alpes Provence, trois responsables distincts du Contrôle Périodique (Audit-Inspection), du Contrôle Permanent et du Contrôle de la Conformité ont été désignés. Les Responsables du Contrôle Périodique et du Contrôle Permanent sont directement rattachés au Directeur Général de la Caisse régionale et rapportent notamment à son Conseil d'Administration.
L'organe délibérant est informé de l'organisation, de l'activité et des résultats du contrôle interne. Il est impliqué dans la compréhension des principaux risques encourus par l'entreprise. A ce titre, il est régulièrement informé des limites globales fixées en tant que niveaux acceptables de ces risques. Les niveaux d'utilisation de ces limites lui sont également communiqués.
Il approuve l'organisation générale de l'entreprise ainsi que celle de son dispositif de contrôle interne. En outre, il est informé, au moins deux fois par an, par l'organe exécutif et par les responsables des fonctions de contrôle de l'activité et des résultats du contrôle interne.
Le dispositif de surveillance par l'organe délibérant s'appuie sur un principe de reporting auprès des organes de gouvernance sur l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que des incidents révélés par ces systèmes.
Outre les informations qui lui sont régulièrement transmises, il dispose du rapport annuel sur le contrôle interne qui lui est systématiquement communiqué, conformément à la réglementation bancaire et aux principes du Groupe Crédit Agricole. Ses réunions du 27/01/2009, 25/02/2009, 28/04/2009, 26/05/2009, 30/06/2009, 24/07/2009, 29/09/2009, 27/10/2009, 24/11/2009, ont été notamment consacrées au contrôle interne, à la mesure des risques, à l'activité de l'audit.
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Une information semestrielle relative aux contrôles comptables arrêtée au 30 juin 2009 a été présentée devant le Conseil d'Administration du 27/10/2009.
Le rapport annuel sur le contrôle interne relatif à l'exercice 2009 sera présenté au Conseil d'Administration du 29/06/2010 et sera transmis aux Commissaires Aux Comptes.
Le Directeur Général est directement impliqué dans l'organisation et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne. Il s'assure que les stratégies et limites de risques sont compatibles avec la situation financière (niveau des fonds propres, résultats) et les stratégies arrêtées par l'organe délibérant.
Le Directeur Général définit l'organisation générale de l'entreprise et s'assure de sa mise en œuvre efficiente par des personnes compétentes. En particulier, il fixe clairement les rôles et responsabilités en matière de contrôle interne et lui attribue les moyens adéquats.
Il veille à ce que des systèmes d'identification et de mesure des risques, adaptés aux activités et à l'organisation de l'entreprise, soient adoptés. Il veille également à ce que les principales informations issues de ces systèmes lui soient régulièrement reportées.
Il s'assure que le dispositif de contrôle interne fait l'objet d'un suivi permanent, destiné à vérifier son adéquation et son efficacité. Il est informé des principaux dysfonctionnements que le dispositif de contrôle interne permet d'identifier et des mesures correctrices proposées, notamment dans le cadre du Comité de Contrôle Interne qui se réunit trimestriellement sous sa présidence.
Conformément aux principes du Groupe, le dispositif de contrôle interne de la Caisse régionale Alpes Provence s'applique sur un périmètre large visant à l'encadrement et à la maîtrise des activités et à la mesure et à la surveillance des risques sur base consolidée.
La Caisse régionale Alpes Provence s'assure de l'existence d'un dispositif adéquat au sein de chacune de ses filiales potentiellement porteuses de risques (Sofipaca, Centre Monétique Méditerranéen, Deltager, Gie EXA, Cap Création, Immobilière des 3 Cyprés, Immobilière d'A Coté, CAAP Foncier, CAAP Immo, CAAP Immo4, Les Fauvins, Proim), afin de permettre une identification et une surveillance consolidée des activités, des risques et de la qualité des contrôles au sein de ces filiales, notamment en ce qui concerne les informations comptables et financières.
Le périmètre de contrôle interne comprend également l'ensemble des Caisses locales affiliées dont une liste est annexée au présent rapport, pour lesquelles des diligences analogues sont réalisées. L'organisation et le fonctionnement des Caisses locales sont étroitement liés à la Caisse régionale et contrôlés par celle-ci. L'ensemble constitué de la Caisse régionale et des Caisses locales affiliées bénéficie d'un agrément collectif en tant qu'établissement de crédit.
La Caisse régionale Alpes Provence met en œuvre des processus et dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise de ses risques (risques de contrepartie, de marché, de placement et d'investissement, de taux d'intérêt global, de liquidité, opérationnels) adaptés à ses activités, ses moyens et à son organisation et intégrés au dispositif de contrôle interne. Ces dispositifs ont fait l'objet d'un renforcement dans le cadre de la démarche du Groupe Crédit Agricole sur le ratio international de solvabilité "Bâle II".
La Caisse régionale de Crédit Agricole Alpes Provence a défini de façon précise et revoit au minimum chaque année les limites et procédures lui permettant d'encadrer, de sélectionner a priori, de mesurer, surveiller et maîtriser les risques. Ainsi, il existe un dispositif de limites qui comporte :
• des limites globales, des règles de division des risques, d'engagements par filière, par facteur de risque de marché, formalisées sous la forme de Politique Risque. Ces limites, ont été validées par l'organe exécutif et présentées à l'organe délibérant ;
• des limites opérationnelles (contreparties / groupe de contreparties, tables, opérateurs) cohérentes avec les précédentes, accordées dans le cadre de procédures strictes de délégation : décisions sur la base d'analyses formalisées, notations, délégations, double regard (double lecture et double signature) lorsqu'elles atteignent des montants ou des niveaux de risque le justifiant, etc.
La Caisse régionale Alpes Provence mesure ses risques de manière exhaustive et précise par marché, c'est-à-dire en intégrant l'ensemble des catégories d'engagements (bilan, hors-bilan) et des positions, en consolidant les engagements sur les sociétés appartenant à un même groupe, en agrégeant l'ensemble des portefeuilles et en distinguant les niveaux de risques.
Ces mesures sont complétées d'une évaluation régulière basée sur des "scénarios catastrophes", appliqués aux expositions réelles et aux limites.
Les méthodologies de mesure sont documentées et justifiées. Elles sont soumises à un réexamen périodique afin de vérifier leur pertinence et leur adaptation aux risques encourus.
La Caisse régionale Alpes Provence assure la maîtrise des risques engagés. Cette surveillance passe par un suivi permanent des dépassements de limites et de leur régularisation, du fonctionnement des comptes, par une revue périodique / trimestrielle des principaux risques et portefeuilles, portant en particulier sur les "affaires sensibles", et par une révision au moins annuelle de tous les autres. La correcte classification des créances fait l'objet d'un examen mensuel au regard de la réglementation en vigueur (créances douteuses notamment). L'adéquation du niveau de provisionnement aux niveaux de risques est mesurée à intervalles réguliers par le Comité des risques.
Les anomalies identifiées, les classifications comptables non conformes ainsi que les cas de non respect des limites globales ou des équilibres géographiques et sectoriels sont rapportés aux niveaux hiérarchiques appropriés : les comités opérationnels et le Comité de Contrôle Interne.
Certains secteurs ou filières font également l'objet d'un suivi particulier (filière de l'immobilier, filière maritime, LBO...). En outre, certains engagements sur le marché des Entreprises bénéficient d'un mécanisme de contre-garantie interne au Groupe (FONCARIS).
Dans le domaine des risques financiers, la politique est définie et revue annuellement. Elle reprend les limites globales et opérationnelles validées par le Conseil d'Administration et déclinées à partir des recommandations du Groupe. Les limites sont définies par thèmes (risques de contrepartie, gestion des excédents de fonds propres, risque de liquidité, risque de taux). Intégrées au plan de contrôle du domaine financier et du Contrôle Permanent, elles sont suivies mensuellement en Comité Financier et présentées au Conseil d'Administration pour information, alerte ou décision.
En complément du ratio de liquidité réglementaire, un système de surveillance et de gestion de la liquidité dit de "liquidité court terme" a été mis en œuvre. Cette surveillance apparaît pertinente dans une période très dégradée du marché monétaire à un an. En cas de dépassement de cette limite court terme, des refinancements moyens termes sont alors mis en place pour revenir dans les limites.
Concernant la gestion de la liquidité moyen/long terme, en situation normale des marchés interbancaires, l'approche utilisée consiste à mettre en place un profil de refinancement à moyen terme sécurisé. Ce profil est calibré pour que les amortissements annuels ne dépassent pas les capacités estimées d'emprunts sur ces mêmes marchés.
Ces dispositions mises en place, répondent d'une part aux recommandations du Groupe et d'autre part à l'arrêté du 5/05/09 modifiant le règlement 97-02.
Le dispositif de contrôles permanents s'appuie sur un socle de contrôles opérationnels et de contrôles spécialisés effectués par des agents exclusivement dédiés.
Des contrôles permanents opérationnels sont réalisés au sein des services, des unités et des directions sur la base des supports de procédures décrivant les traitements à réaliser ainsi que les contrôles afférents ; ils portent notamment sur le respect des limites, de la politique "risque", des règles de délégation, sur la validation des opérations, leur correct dénouement, etc.
Des unités spécialisées de contrôle permanent de dernier niveau, indépendantes des unités opérationnelles, interviennent sur les principales familles de risque de la Caisse régionale. Elles sont regroupées sous l'autorité du Responsable du Contrôle Permanent auquel est également rattaché un Responsable du Contrôle de la Conformité.
Le plan de contrôles permanents, mis en œuvre sur le périmètre de contrôle interne, est élaboré, formalisé et mis à jour régulièrement sous la responsabilité de l'équipe Risques et Contrôles Permanents, en collaboration avec les experts métiers.
Les points à contrôler sont définis selon une démarche de type "cartographie des risques". Les risques ont ainsi été exhaustivement recensés en 2006 puis sont régulièrement actualisés conformément à la politique de révision de la cartographie.
Les résultats des contrôles sont formalisés, tracés par le biais de fiches de contrôle informatisées au moyen d'un outil National, et font l'objet d'un reporting de synthèse périodique au niveau hiérarchique adéquat : directeurs d'agence, directeurs de région, Directeur du Réseau, responsables d'Unité et Directeurs concernés d'agences pour tous les contrôles relevant de leur domaine. Des présentations sont également assurées lors des Comités de Contrôle Interne. Les responsables des fonctions de contrôle sont également destinataires des principaux reportings et il en est fait un compte rendu dans le rapport de contrôle interne destiné au Conseil d'Administration, à Crédit Agricole S.A., aux Commissaires aux comptes, et à la Commission bancaire. Les anomalies détectées par ces moyens font l'objet de plans d'actions correctrices au sein des Unités.
L'extension du dispositif à des services ou filiales non encore couverts est en cours pour couvrir l'ensemble du périmètre à la fin du premier semestre 2010. La mise à jour de certaines procédures est effectuée en parallèle du déploiement du dispositif de contrôle sur ces filiales. Dans le cadre de la démarche Groupe, le plan d'action visant à renforcer le dispositif de contrôles permanents de la Caisse régionale a été mis en œuvre.
Les procédures et les contrôles portent également sur les Caisses locales affiliées, dans le cadre du pouvoir général de tutelle exercé par la Caisse régionale sur leur administration et leur gestion, en ce qui concerne : la distribution de crédits, l'activité de cautionnement, le fonctionnement statutaire de la Caisse locale, l'animation de la vie locale, la souscription de parts sociales. Les contrôles de premier degré sont assurés par le Directeur d'agence concerné, en qualité de Secrétaire de la Caisse locale du ressort de l'agence. Les contrôles de deuxième degré sont réalisés par les services compétents de la Caisse régionale.
Ce dispositif vise à se prémunir contre les risques de non-conformité aux lois, règlements et normes internes relatives notamment aux activités de services d'investissement, à la prévention du blanchiment de capitaux et la lutte contre le financement du terrorisme et la prévention et lutte contre la fraude. Des moyens spécifiques d'encadrement et de surveillance des opérations sont mis en œuvre : formation du personnel, adoption de règles écrites internes, accomplissement des obligations déclaratives vis-à-vis des autorités de tutelle, etc.
Depuis 2007, la Caisse régionale Alpes est dotée de plusieurs logiciels nationaux permettant un meilleur suivi des risques potentiels en termes de blanchiment des capitaux et d'abus de marché (Norkom et Actimize).
En 2009, des actions ont été engagées notamment
Ces dispositifs font l'objet d'un suivi renforcé par le Responsable de la Conformité de la Caisse régionale, sous la coordination de la Direction de la Conformité de Crédit Agricole S.A. Des axes d'amélioration ont été identifiés, ils visent à renforcer le pilotage transversal de la détection de la Fraude et feront l'objet d'un plan de mise en conformité au cours de l'exercice 2010.
La Direction Finances, Recouvrement & Logistique de la Caisse régionale assure la responsabilité de l'élaboration de ses états financiers (comptes individuels et comptes consolidés aux normes IFRS) et de la transmission à Crédit Agricole S.A. des données collectées, nécessaires à l'élaboration des comptes consolidés du Groupe Crédit Agricole.
La Caisse régionale s'est dotée, conformément aux recommandations du Groupe en matière de contrôle permanent, des moyens de s'assurer de la qualité des données comptables et de gestion transmise au Groupe pour les besoins de la consolidation, notamment sur les aspects suivants : conformité aux normes applicables, concordance avec les comptes individuels arrêtés par son organe délibérant, réconciliation des résultats comptables et de gestion.
Le contrôle permanent de dernier niveau de l'information comptable et financière est assuré par une équipe dédiée de deux personnes, rattachée au Responsable du Contrôle Permanent de la Caisse régionale. Cette équipe a été renforcée par l'arrivée en 2009 d'une personne en charge des contrôles sur la gestion financière de la Caisse régionale.
Le partage des responsabilités relatives à la fonction comptable entre la comptabilité générale et les centres comptables et les principes fondamentaux relatifs au contrôle comptable sont précisés par le document de présentation et d'organisation de la fonction comptable élaboré selon les recommandations et principes communs au Groupe Crédit Agricole.
Le dispositif de contrôle comptable est complété par l'approbation des comptes de la Caisse régionale réalisée par Crédit Agricole S.A. en application de l'article R 512-11 du Code monétaire et financier préalablement à leur Assemblée Générale ainsi que par les contrôles de cohérence réalisés dans le cadre du processus de consolidation.
La documentation de l'organisation des procédures et des systèmes d'information concourant à l'élaboration et au traitement de l'information comptable est assurée par le livre des procédures comptables de la Caisse régionale.
L'information financière publiée par la Caisse régionale s'appuie pour l'essentiel sur les données comptables mais également sur des données de gestion.
La Caisse régionale établit des comptes individuels et consolidés selon les normes comptables du Groupe Crédit Agricole, diffusées par la Direction de la Comptabilité et de la Consolidation de Crédit Agricole S.A. La Caisse régionale met en œuvre les systèmes d'information comptable, dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par Crédit Agricole S.A., lui permettant d'élaborer les données dans les conditions de sécurité satisfaisantes. Le plan de comptes et les référentiels associés sont gérés dans le cadre communautaire EXA pour le compte des Caisses Régio-
L'année comptable 2009 a été marquée par la poursuite de l'accélération des délais de production et l'amélioration de la qualité des dites productions comptables, tout cela dans le cadre du projet national HERMES.
nales Alpes Provence, Languedoc, Sud Méditerranée, Toulouse, Centre
Loire, La Réunion, Corse et Nord Midi Pyrénées.
Deux comités opérationnels HERMES au sein de la communauté EXA ont permis de décliner les opérations à mettre en œuvre dans le cadre de la fiabilisation des Intra Groupe Crédit Agricole. Une mission de contrôle périodique a été réalisée fin du premier semestre 2009. Cette mission, relayée par la mission d'inspection générale de Crédit Agricole SA, a souligné la qualité satisfaisante des process d'arrêté comptable. Les efforts réalisés en matière de documentation des procédures comptables doivent être poursuivis, avec notamment un renforcement des procédures relatives aux traitements de passage des comptes aux normes françaises aux normes internationales.
Lorsque les données publiées ne sont pas directement extraites des informations comptables, il est fait généralement mention des sources et de la définition des modes de calcul afin d'en faciliter la compréhension.
Les données de gestion publiées par la Caisse régionale, font l'objet de la mise en œuvre de contrôles permanents (notamment celles relevant de l'application de la norme comptable IFRS 7) permettant de s'assurer de la qualité de la réconciliation avec les données comptables, de la conformité aux normes de gestion fixées par l'organe exécutif et de la fiabilité du calcul de l'information de gestion. Les données de gestion sont établies selon des méthodes et des modes de calcul permettant d'assurer la comparabilité dans le temps des données chiffrées.
Les objectifs du contrôle permanent comptable visent à s'assurer de la couverture adéquate des risques majeurs, susceptibles d'altérer la qualité de l'information comptable et financière et sont présentés ci-dessous :
La Caisse régionale a poursuivi en 2009 la déclinaison des recommandations générales de déploiement du contrôle permanent dans le domaine de l'information comptable et financière :
Le contrôle comptable de dernier niveau s'appuie sur l'évaluation des risques et des contrôles des processus comptables gérés par les services opérationnels :
Le Responsable du Contrôle Permanent rend compte périodiquement au Directeur Général de la Caisse régionale de l'avancement des travaux de structuration du contrôle permanent comptable et d'évaluation du dispositif de contrôle permanent comptable en place dans l'entité.
La Comptabilité Générale de la Direction Finances, Recouvrement & Logistique assure la coordination des travaux avec le collège des Commissaires aux Comptes de la Caisse régionale. Un nouveau collège a été nommé par l'Assemblée Générale Ordinaire de la Caisse régionale du 17 mars 2009. Celui-ci est constitué des cabinets Ernst & Young Audit bureau de Lyon et KPMG Audit. Ces derniers mènent leurs diligences sur des bases trimestrielles, avec un budget de plus de 2 000 heures.
Préalablement à chaque arrêté semestriel, le Service Comptabilité générale et le Directeur Finances Recouvrement et Logistique organisent une réunion avec les Commissaires aux Comptes et leurs équipes. Cette rencontre permet notamment une présentation des résultats d'activité et des principaux faits significatifs de la période écoulée.
Conformément aux normes professionnelles en vigueur, les Commissaires aux Comptes mettent en œuvre les diligences qu'ils jugent appropriées sur l'information comptable et financière publiée :
Dans le cadre de leur mission légale, les Commissaires aux Comptes présentent au Conseil d'Administration de la Caisse régionale les conclusions de leurs travaux.
Le service Inspection Générale / Audit, recentré sur des missions de contrôle périodique (3e degré), en application du règlement 97-02 modifié, et indépendant des unités opérationnelles, intervient sur la Caisse régionale (siège et réseaux) mais aussi sur toute entité relevant de son périmètre de contrôle interne, en France comme à l'étranger. Les missions d'audit sont réalisées par des équipes dédiées, selon des méthodologies formalisées, conformément à un plan annuel validé par la Direction générale.
Les missions visent à s'assurer du respect des règles externes et internes, de la maîtrise des risques, de la fiabilité et l'exhaustivité des informations et des systèmes de mesure des risques. Elles portent en particulier sur les dispositifs de contrôle permanent et de contrôle de la conformité.
Le plan annuel d'audit s'inscrit dans un cycle pluriannuel, visant à l'audit régulier et selon une périodicité aussi rapprochée que possible, de toutes les activités et entités du périmètre de contrôle interne.
L'activité du service Audit Inspection de la Caisse régionale s'effectue depuis 2006 dans le cadre de l'Animation Audit inspection mise en place par l'Inspection Générale du Groupe (IGL) suite à la demande de la Commission bancaire. De fait, les plans annuels et pluriannuels, comme la cartographie des risques auditables de la Caisse régionale, sont réalisés sur la base de référentiels nationaux et l'audit de la Caisse régionale bénéficie des outils méthodologiques mis à disposition par IGL (guides d'audit, formations, encadrement de missions transverses).
Les missions réalisées par le service Audit Inspection, ainsi que par l'Inspection Générale Groupe ou tout audit externe (autorités de tutelle, cabinets externes) font l'objet d'un dispositif formalisé de suivi. Pour chacune des recommandations formulées à l'issue de ces missions, ce dispositif permet de s'assurer de l'avancement des actions correctrices programmées dans des délais raisonnables, mises en œuvre selon un calendrier précis, en fonction de leur niveau de priorité. Le Responsable du service Contrôle périodique effectue les retours nécessaires aux organes exécutif et délibérant. A ce titre une présentation en Bureau du Conseil et trois présentations en Conseil d'Administration ont été réalisées au cours de l'exercice.
En 2009 le Contrôle Périodique a réalisé 29 missions dans les agences et 16 missions dans les services des sites ainsi que dans les agences spécialisés. De plus, la Commission Bancaire a audité l'activité des Professionnels de l'Immobilier. Enfin l'Inspection Générale du Groupe a mené une mission générale sur la Caisse régionale du 31 août au 16 octobre 2009.
Conformément aux modalités d'organisation communes aux entités du Groupe Crédit Agricole, décrites ci-avant, et aux dispositifs et procédures existants au sein de Crédit Agricole Alpes Provence, le Conseil d'Administration, la Direction Générale et les composantes concernées de l'entreprise sont tenus informés avec précision du contrôle interne et du niveau d'exposition aux risques, ainsi que des éventuels axes de progrès enregistrés en la matière, et de l'avancement des mesures correctrices adoptées, dans le cadre d'une démarche d'amélioration continue. Cette information est retranscrite notamment au moyen du rapport annuel sur le contrôle interne et sur la mesure et la surveillance des risques, mais aussi par des reportings réguliers d'activité, des risques et de contrôles.
Le Président du Conseil d'administration
| Caisse locale | Adresse postale |
|---|---|
| AIX EN PROVENCE | 10, Cours Sextius - 13100 Aix en Provence |
| AIX LES MILLES | Cours Brémond - 13761 Aix Les Milles |
| ALPESSOR | 84, Avenue d'Embrun - 05003 Gap |
| ALTHEN LES PALUDS | 35, Rue Ernest Perrin - 84210 Althen Les Paluds |
| APT | 170, Avenue Victor Hugo - 84400 Apt |
| ARLES SUR RHONE | Esplanade des Lices - 13200 Arles sur Rhone |
| AUBAGNE | 5, Avenue du 8 Mai - 13400 Aubagne |
| AVIGNON | Route de Marseille l'Amandier - 84000 Avignon |
| BEAUMES DE VENISE | Boulevard Jules Ferry - 84190 Beaumes de Venise |
| BERRE L' ETANG | Cours Mirabeau BP 4 - 13131 Berre L'Etang Cedex |
| BOLLENE | Boulevard Victor Hugo - 84500 Bollene |
| BOUCHES DU RHONE DEVELOPPEMENT | Esplanade des Lices - 13642 Arles |
| LE GRAND BRIANÇONNAIS | Avenue Général de Gaulle - 05100 Briançon |
| CADENET | Route de Pertuis - 84160 Cadenet |
| CAMARET | Chemin de Piolenc - 84850 Camaret |
| CARPENTRAS | 370, Allée Jean Jaurès - 84200 Carpentras BP 73 |
| CAVAILLON | 43, Avenue Maréchal Joffre - 84300 Cavaillon |
| CHAMPSAUR VALGAUDEMAR | Rue de St Eusebe - 05500 Saint Bonnet en Champsaur |
| CHATEAURENARD | Rue Max Dormoy - 13832 Châteaurenard |
| CHORGES | Grand Rue - 05230 Chorges |
| COURTHEZON | Boulevard Victor Hugo - 84350 Courthezon |
| DEVOLUY | Ca Devoluy - 05290 St Etienne en Devoluy |
| Durance Alpille |
Place du Marché - 13560 Senas |
| EYGUIERES | Place Monier - 13430 Eyguieres |
| EYRAGUES | Place des Poilus - 13630 Eyragues |
| GAP BAYARD | 1, Rue Carnot - 05000 Gap |
| GAP CEÜZE | 11, Rue Roger Sabatier - 05000 Gap |
| GARDANNE | Cité Administrative - 13541 Gardanne |
| GRAVESON | Cours National - 13690 Graveson |
| GUILLESTRE QUEYRAS | Place Général Albert - 05600 Guillestre |
| ISLE SUR LA SORGUE | Esplanade R. Vasse - 84800 Isle sur La Sorgue |
| ISTRES | Boulevard de Vauranne - 13800 Istres |
| L'EMBRUNAIS SERRE PONCON | Boulevard Pasteur - 05200 Embrun |
| LA CIOTAT | 16, Rue Gueymard - 13600 La Ciotat |
| LA TOUR D'AIGUES | Boulevard de la République - 84240 La Tour d'Aigues |
| LAMBESC | Place des Etats Généraux - 13410 Lambesc BP 62 |
| LARAGNE | Rue de la Paix - 05300 Laragne Monteglin |
| LE PUY STE REPARADE | 1, Rue de l'Hôtel de Ville - 13610 Le Puy Ste Réparade |
| LE THOR | 14, Place du Marché - 84250 Le Thor |
| Caisse locale | Adresse postale |
|---|---|
| LES PENNES MIRABEAU | Avenue Victor Hugo 13170 Les Pennes |
| MALAUCENE | Cours des Isnards - 84340 Malaucene |
| MARIGNANE | 6, Place du 11 Novembre |
| 13723 Marignane Cedex BP 108 | |
| MARSEILLE CENTRE | 9-11, Rue Montgrand - 13253 Marseille |
| MARSEILLE EST | 85, Avenue Montaigne - 13012 Marseille |
| MARSEILLE SUD | 78, Avenue de Hambourg - 13268 Marseille Cedex 08 |
| MARTIGUES | 18, Esplanade des Belges - 13500 Martigues |
| MIRAMAS | Rue Curie - 13142 Miramas Cedex |
| MONTEUX | 37, Boulevard Trewey - 84170 Monteux |
| ORANGE | 54, Cours Aristide Briand - 84100 Orange |
| ORGON | Place Albert Gerard - 13660 Orgon |
| PERNES LES FONTAINES | Cours Jean Jaures - 84210 Pernes Les Fontaines |
| PERTUIS | Parc Jules Granier - 84120 Pertuis |
| PEYROLLES | Route Nationale - 13860 Peyrolles en Provence |
| PLAN DE CUQUES | 46, Avenue Frederic Chevillon - 13380 Plan de Cuques |
| TALLARD REMOLLON | 14 Place Cdt Dumont - 05130 Tallard |
| ROGNES | Cours Saint-Etienne - 13840 Rognes |
| ROQUEVAIRE | Avenue des Alliers - 13360 Roquevaire |
| SAINT ANDIOL | Avenue René Fatigon - 13670 Saint Andiol |
| SAINT CANNAT | Route de Rognes - 13760 Saint Cannat |
| SAINT MARTIN DE CRAU | Rue Léo Lelee - 13551 Saint Martin de Crau BP 22 |
| SAINT REMY DE PROVENCE | 1, Rue Pierre de Brun - 13532 Saint Rémy de Provence |
| SAINTE CECILE LES VIGNES | Cours du Nord - 84290 Sainte Cecile Les Vignes BP 2 |
| SALON DE PROVENCE | 181, Boulevard de la République 13651 Salon de Provence Cedex |
| SAULT | Avenue de l'Oratoire - 84390 Sault |
| SERRES | 1, Rue Varaufrein - 05700 Serres |
| SORGUES RHODANIENNES | 19, Avenue Victor Hugo - 84700 Sorgues |
| TALLARD REMOLLON | 05190 Remollon |
| TARASCON | 17, Cours Aristide Briand 13151 Tarascon sur Rhône Cedex BP 13 |
| TRETS | 4, Avenue Mirabeau - 13530 Trets |
| VAISON LA ROMAINE | Rue Ernest Renan - 84110 Vaison La Romaine |
| VAL DURANCE | Le Cezanne Place R. Coustet - 13370 Mallemort |
| VALLEE DES BAUX | Avenue de la Vallée des Baux - 13520 Maussane |
| VALREAS | 40 Bis, Cours Victor Hugo - 84601 Valreas BP 44 |
| VAUCLUSE DEVELOPPEMENT | 77, Rue Joseph Vernet - 84028 Avignon |
| VELAUX | Place F. Caire - 13880 Velaux |
| VENTOUX COTE SUD | Sur Le Cours - 84410 Bedoin |
| VEYNES | Avenue Pablo Picasso - 05400 Veynes |
| ACTIF AU 31 DECEMBRE 2009 (en milliers d'euros) | 31/12/2009 31/12/2008 | |
|---|---|---|
| Opérations interbancaires et assimilées | 296 473 | 207 519 |
| Caisse, banques centrales* | 93 461 | 100 448 |
| Effets publics et valeurs assimilées (Note 5) | ||
| Créances sur les établissements de crédit (Note 3) | 203 012 | 107 071 |
| Opérations internes au Crédit Agricole (Note 3) | 842 790 | 922 298 |
| Opérations avec la clientèle (Note 4) | 10 646 050 10 472 812 | |
| Opérations sur titres | 762 138 | 619 524 |
| Obligations et autres titres à revenu fixe (Note 5) | 314 669 | 251 655 |
| Actions et autres titres à revenu variable (Note 5) | 447 469 | 367 869 |
| Valeurs immobilisées | 825 311 | 785 240 |
| Participations et autres titres détenus à long terme (Notes 6 et 7) | 717 260 | 700 762 |
| Parts dans les entreprises liées (Notes 6 et 7) | 22 858 | 2 808 |
| Immobilisations incorporelles (Note 7) | 31 | 201 |
| Immobilisations corporelles (Note 7) | 85 162 | 81 469 |
| Capital souscrit non versé | ||
| Actions propres | 481 | 329 |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 184 162 | 245 120 |
| Autres actifs (Note 8) | 69 390 | 93 331 |
| Comptes de régularisation (Note 8) | 114 772 | 151 789 |
| TOTAL ACTIF | 13 557 405 13 252 842 |
* les opérations ayant comme contrepartie la Banque Postale (ex CCP) sont désormais rattachées à la rubrique "Créances sur établissements de crédit"
| passif AU 31 DECEMBRE 2008 (en milliers d'euros) 31/12/2009 31/12/2008 | ||
|---|---|---|
| Opérations interbancaires et assimilées | 207 071 | 114 322 |
| Banques centrales* | ||
| Dettes envers les établissements de crédit (Note 10) | 207 071 | 114 322 |
| Opérations internes au Crédit Agricole (Note 10) | 6 628 563 | 6 816 646 |
| Comptes créditeurs de la clientèle (Note 11) | 3 975 594 | 3 814 168 |
| Dettes représentées par un titre (Note 12) | 876 350 | 766 829 |
| Comptes de régularisation et passifs divers | 175 085 | 209 565 |
| Autres passifs (Note 13) | 62 024 | 71 420 |
| Comptes de régularisation (Note 13) | 113 061 | 138 145 |
| Provisions et dettes subordonnées | 484 160 | 360 598 |
| Provisions (Notes 14, 15 et 16) | 246 218 | 153 756 |
| Dettes subordonnées (Note 18) | 237 942 | 206 842 |
| Fonds pour risques bancaires généraux (Note 17) | 7 623 | 7 623 |
| Capitaux propres hors FRBG (Note 19) | 1 202 959 | 1 163 091 |
| Capital souscrit | 114 305 | 114 305 |
| Primes d'émission | 250 170 | 250 170 |
| Réserves | 783 223 | 705 734 |
| Ecart de réévaluation | ||
| Provisions réglementées et subventions d'investissement | ||
| Report à nouveau | ||
| Résultat de l'exercice | 55 261 | 92 882 |
| TOTAL PASSIF | 13 557 405 13 252 842 |
* les opérations ayant comme contrepartie la Banque Postale (ex CCP) sont désormais rattachées à la rubrique "Dettes sur établissements de crédit"
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |
|---|---|---|
| ENGAGEMENTS DONNES | 1 429 470 | 1 537 644 |
| Engagements de financement | 1 201 851 | 1 281 726 |
| Engagements de garantie | 223 905 | 255 717 |
| Engagements sur titres | 3 714 | 201 |
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |
|---|---|---|
| ENGAGEMENTS RECUS | 2 625 493 | 2 385 742 |
| Engagements de financement | 371 | 90 293 |
| Engagements de garantie | 2 624 512 | 2 295 248 |
| Engagements sur titres | 611 | 201 |
Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) : Opérations de change au comptant et à terme : note 23, Opérations sur instruments financiers à terme : note 24
| COMPTE DE RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2009 (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Intérêts et produits assimilés (Note 27) | 562 201 | 560 348 |
| Intérêts et charges assimilés (Note 27) | (369 941) | (381 329) |
| Revenus des titres à revenu variable (Note 28) | 33 982 | 42 350 |
| Commissions (produits) (Note 29) | 199 285 | 191 508 |
| Commissions (charges) (Note 29) | (25 569) | (23 892) |
| Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation (Note 30) | 481 | 12 390 |
| Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (Note 31) | 1 558 | (18 806) |
| Autres produits d'exploitation bancaire (Note 32) | 3 579 | 3 620 |
| Autres charges d'exploitation bancaire (Note 32) | (6 031) | (4 252) |
| PRODUIT NET BANCAIRE | 399 545 | 381 937 |
| Charges générales d'exploitation (Note 33) | (209 402) | (211 882) |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles | (11 758) | (12 446) |
| RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION | 178 385 | 157 609 |
| Coût du risque (Note 34) | (113 893) | (85 796) |
| RESULTAT D'EXPLOITATION | 64 492 | 71 813 |
| Résultat net sur actifs immobilisés (Note 35) | (820) | 30 246 |
| RESULTAT COURANT AVANT IMPÔT | 63 672 | 102 060 |
| Résultat exceptionnel (Note 36) | (3 547) | (1 833) |
| Impôt sur les bénéfices (Note 37) | (4 864) | (7 345) |
| Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées | ||
| RESULTAT NET de l'exercice |
55 261 | 92 882 |
(Paragraphe IV.2 de l'annexe 1 du règlement 2000.03 du CRC)
La CR ALPES PROVENCE est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.
Sont rattachées à la CR ALPES PROVENCE, 75 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.
De par la loi bancaire, la CR ALPES PROVENCE est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.
Au 31 décembre 2009, la CR ALPES PROVENCE fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du Groupe Crédit Agricole dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 55,2 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.
Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,26 %.
Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 10 300 864 actions propres au 31 décembre 2009, soit 0,44 % de son capital, contre 13 011 521 actions propres au 31 décembre 2008.
Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25 % du capital de la Caisse Régionale au travers des Certificats Coopératifs d'Associés émis par la Caisse régionale.
Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.
L'appartenance de la CR ALPES PROVENCE au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :
Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires".
Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".
Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.
Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites "avances miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33,33 % et enfin 50 % depuis le 31 décembre 2001, des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.
Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er Janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.
Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.
Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.
Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les "avances" (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Les ressources d'origine "monétaire" des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts Clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole".
Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.
Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Provisions et dettes subordonnées".
Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un Protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce Protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité ("FRLBS") destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'Organe Central en intervenant en
faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du Protocole sont détaillées au chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.
En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l'éventualité d'une insolvabilité ou d'un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d'actif. L'engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.
Aucun évènement postérieur à l'exercice 2009 n'est à signaler.
Les états financiers de la CR ALPES PROVENCE sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'Organe Central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.
Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la CR ALPES PROVENCE publie des comptes individuels et des comptes consolidés.
La présentation des états financiers de la CR ALPES PROVENCE est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l'établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié.
Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants :
Ce changement n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et la situation nette de la Caisse Régionale sur la période.
L'application de ces nouveaux règlements et avis n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et la situation nette de la CR ALPES PROVENCE sur la période.
Les créances sur les établissements de crédit, les entités du Groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.
Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :
Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).
Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.
Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours de trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donnés lieu à des mouvements de fonds.
La mise en place du règlement CRC n° 2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit a conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles suivantes :
Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances.
Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :
Le montant des créances restructurées détenues par la CR ALPES PROVENCE s'élève à 10 532 milliers d'euros au 31 décembre 2009 contre 9 761 milliers d'euros au 31 décembre 2008.
Par rapport à l'encours de crédits comptabilisé au bilan de la CR ALPES PROVENCE, le montant des crédits restructurés n'étant pas significatif, aucune décote n'a été comptabilisée lors de l'enregistrement de tels prêts.
Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :
• il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),
Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limité fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert.
Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.
Parmi les encours douteux, la CR ALPES PROVENCE distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.
Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.
Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.
Les intérêts contractuels ne sont plus comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.
Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la CR ALPES PROVENCE par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.
Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.
Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
La décote constatée lors d'une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées inscrites en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d'intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l'amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrites dans la marge d'intérêt.
Par ailleurs, la CR ALPES PROVENCE a également constaté au passif de son bilan des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.
Les risques pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués "du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors bilan, portés par un établissement directement ou au travers de structures dites de défaisance, sur des débiteurs privés ou publics résidant dans les pays recensés par la Commission Bancaire, ou dont la bonne fin dépend de la situation de débiteurs privés ou publics résidant dans de tels pays". (Note de la Commission Bancaire du 24 décembre 1998).
Lorsque ces créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles demeurent dans leur poste d'origine.
Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01, modifié notamment par les règlements CRC 2005-01 2008-07 et 2008-17, ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et de la dépréciation des titres à revenu fixe.
Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autre titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.
Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.
La Caisse Régionale ne détient que des titres des catégories placement et investissement décrites ci-après :
Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.
Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus.
Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.
Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : "Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe".
Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique : "Revenus des titres à revenu variable".
Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.
A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente. Les plus values potentielles ne sont pas enregistrées.
En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :
Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.
Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique : "Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés" du compte de résultat.
Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.
Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la CR ALPES PROVENCE dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance.
Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus.
La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.
Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit; elle est enregistrée dans la rubrique "Coût du risque".
En cas de cession de titres d'investissement, ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.
Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais inclus.
A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité.
Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.
L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.
Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes.
Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique "Résultat net sur actifs immobilisés".
Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :
• les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,
• si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, la CR ALPES PROVENCE détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la CR ALPES PROVENCE utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.
La CR ALPES PROVENCE enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement livraison. Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.
Les actions propres rachetées par la CR ALPES PROVENCE, y compris les actions et options sur actions détenues en couverture des plans de stock-options sont enregistrées à l'actif du bilan dans une rubrique spécifique.
Elles font l'objet, le cas échéant d'une dépréciation si la valeur d'inventaire est inférieure au prix d'achat.
La CR ALPES PROVENCE applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l'amortissement et à la dépréciation des actifs.
Par conséquent, la CR ALPES PROVENCE applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
En application du règlement CRC 2004-06, le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'està-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée "en magasin". Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.
Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition.
Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement.
A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.
Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.
Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la CR ALPES PROVENCE suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que les durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
| Composant | Durée d'amortissement | |||
|---|---|---|---|---|
| Foncier | Non amortissable | |||
| Immeubles | 25 à 33 ans | |||
| Agencements | 10 ans | |||
| Mobilier | 10 ans | |||
| Matériel informatique | 3 à 4 ans (dégressif ou linéaire) | |||
| Matériel spécialisé | 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) |
Enfin, les éléments dont dispose la CR ALPES PROVENCE sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existant.
Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :
Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.
Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif "Dettes subordonnées".
Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés ; la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : "Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe".
Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :
La CR ALPES PROVENCE applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels.
Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique "Commissions (charges)".
La CR ALPES PROVENCE applique le règlement du Comité de la Réglementation Comptable n°2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l'évaluation des provisions entrant dans le champ d'application de ce règlement.
Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.
Les provisions incluent également les risques pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel.
Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays.
La CR ALPES PROVENCE a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement.
La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.
Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la CR ALPES PROVENCE constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de la CR ALPES PROVENCE à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter la CR ALPES PROVENCE au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net.
Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 relatifs aux fonds propres, ces fonds sont constitués par la CR ALPES PROVENCE à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.
Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.
Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88-02 et 90-15 modifié et de l'instruction 94-04 de la Commission Bancaire.
Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.
Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :
Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.
Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : "Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro couverture". Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.
Les instruments négociés sur un marché organisé ou assimilé ou de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.
Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif.
Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés. Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision.
Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique "Solde des opérations des portefeuilles de négociation".
Une opération complexe se définit comme une combinaison synthétique d'instruments (de types, natures et modes d'évaluation identiques ou différents) comptabilisée en un seul lot ou comme une opération dont la comptabilisation ne relève pas d'une réglementation explicite et qui implique, de la part de l'établissement, un choix de principe.
Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.
Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.
Les dotations aux succursales, les immobilisations des implantations à l'étranger, les titres de placement, d'investissement et de participation en devises achetés contre euros sont convertis en euros au cours du jour de la transaction. Seul l'effet de change constaté sur les titres de placement est enregistré en compte de résultat.
Une provision peut cependant être constituée lorsque l'on constate une dépréciation durable du cours de change relatif aux participations de la CR ALPES PROVENCE à l'étranger.
A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : "Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés".
Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89.01, la CR ALPES PROVENCE a mis en place une comptabilité multi devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.
Le hors bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la CR ALPES PROVENCE.
Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.
Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe, aux notes 23 et 24.
La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L'intéressement est couvert par l'accord de Juin 2008 pour la période 2008 – 2010.
La participation et l'intéressement figurent dans les "Frais de personnel".
Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière - régimes à prestations définies
La CR ALPES PROVENCE applique la recommandation n° 2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.
A ce titre, la CR ALPES PROVENCE provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs.
Par conséquent, la CR ALPES PROVENCE n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.
Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en "frais de personnel".
Les plans de stocks-options accordés à certaines catégories de salariés sont enregistrés lors de la levée d'option. Cette levée donne lieu soit à une émission d'actions, enregistrée conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital soit à la mise à disposition d'actions propres aux salariés, préalablement acquises à la levée par Crédit Agricole S.A. et comptabilisées conformément aux dispositions détaillés dans le paragraphe "rachat d'actions propres".
Les souscriptions d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'épargne entreprise, avec une décote maximum de 20%, ne comportent pas de période d'acquisition des droits mais sont grevées d'une période d'incessibilité de 5 ans. Ces souscriptions d'actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital.
Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la CR ALPES PROVENCE.
D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.
La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.
Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique "Impôts sur le bénéfice" du compte de résultat.
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois ≤ 1 an |
>1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total en principal |
Créances rattachées |
Total | Total |
| ETABLISSEMENTS DE CREDIT | ||||||||
| Comptes et prêts : | ||||||||
| · à vue | 192 024 | 192 024 | 192 024 | 95 976 | ||||
| · à terme | ||||||||
| Valeurs reçues en pension | ||||||||
| Titres reçus en pension livrée | ||||||||
| Prêts subordonnés | 10 933 | 10 933 | 55 | 10 988 | 11 095 | |||
| Total | 192 024 | 10 933 | 202 957 | 55 | 203 012 | 107 071 | ||
| Dépréciations | ||||||||
| VALEURS NETTES AU BILAN | 203 012 | 107 071 | ||||||
| OPERATIONS INTERNES AU CRED | IT AGRICOLE | |||||||
| Comptes ordinaires | 26 934 | 26 934 | 7 | 26 941 | 285 306 | |||
| Comptes et avances à terme | 291 843 | 448 171 | 41 130 | 25 225 | 806 369 | 9 480 | 815 849 | 636 992 |
| Total | 318 777 | 448 171 | 41 130 | 25 225 | 833 303 | 9 486 | 842 790 | 922 298 |
| Dépréciations | ||||||||
| VALEURS NETTES AU BILAN | 842 790 | 922 298 |
Commentaires: Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 10 933 milliers d'euros.
Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois ≤ 1 an |
>1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total en principal | Créances rattachées |
Total | Total |
| OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE | ||||||||
| Créances commerciales | 8 949 | 191 | 9 140 | 29 | 9 169 | 12 524 | ||
| Autres concours à la clientèle | 774 498 | 860 778 | 3 255 041 | 5 823 561 | 10 713 878 | 79 483 | 10 793 361 | 10 616 025 |
| Valeurs reçues en pension livrée | ||||||||
| Comptes ordinaires débiteurs | 80 708 | 80 708 | 307 | 81 015 | 74 292 | |||
| Dépréciations | (237 495) | (230 029) | ||||||
| VALEURS NETTES AU BILAN | 10 646 050 | 10 472 812 |
Commentaires : Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 60 600 milliers d'euros.
Les encours restructurés au 31 décembre 2009 s'élèvent à 10 532 milliers d'euros contre 9 761 milliers d'euros au 31 décembre 2008.
La Caisse Régionale exerce son activité de banque de détail sur la circonscription des trois départements la constituant, à savoir les Bouches du Rhône, les Hautes Alpes et le Vaucluse.
La Caisse Régionale exerce son activité de banque de détail sur la circonscription des trois départements la constituant, à savoir les Bouches du Rhône, les Hautes Alpes et le Vaucluse.
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts |
Dont encours douteux |
Dont encours douteux compromis |
Déprécia- tions des encours douteux |
Déprécia- tions des encours douteux compromis |
Encours bruts |
Dont encours douteux |
Dont encours douteux compromis |
Déprécia- tions des encours douteux |
Déprécia- tions des encours douteux compromis |
| Particuliers | 5 335 912 | 77 122 | 39 790 | (49 906) | (31 511) | 5 142 293 | 62 837 | 31 008 | (47 794) | (23 792) |
| Agriculteurs | 605 313 | 28 808 | 21 583 | (21 475) | (18 186) | 671 843 | 27 591 | 20 821 | (19 870) | (18 225) |
| Autres professionnels | 1 804 385 | 106 058 | 51 817 | (75 744) | (45 182) | 1 471 092 | 77 000 | 45 582 | (53 636) | (39 474) |
| Sociétés financières | 183 878 | 7 911 | 137 | (6 950) | (137) | 155 438 | 7 118 | 117 | (6 899) | (117) |
| Entreprises | 1 990 301 | 103 457 | 39 345 | (81 783) | (33 640) | 2 261 057 | 118 795 | 34 098 | (101 329) | (29 458) |
| Collectivités publiques | 907 463 | 3 445 | 2 668 | (1 342) | (1 330) | 937 394 | 6 394 | 18 | (232) | (18) |
| Autres agents économiques |
56 292 | 545 | 320 | (295) | (227) | 63 724 | 386 | 342 | (269) | (234) |
| TOTAL | 10 883 544 | 327 346 | 155 660 | (237 495) | (130 213) | 10 702 841 | 300 121 | 131 986 | (230 029) | (111 318) |
| 31/12/2009 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Transaction | Placement | Investissement | Total | Total | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | Obligations et autres titres à revenu fixe | |||||||
| · Emis par organismes publics | ||||||||
| · Autres émetteurs | 23 239 | 292 292 | 315 531 | 264 791 | ||||
| - dont surcote restant à amortir | ||||||||
| - dont décote restant à amortir | ||||||||
| Créances rattachées | 30 | 7 114 | 7 144 | 5 617 | ||||
| Dépréciations | (8 006) | (8 006) | (18 753) | |||||
| Valeurs nettes au bilan | 15 263 | 299 406 | 314 669 | 251 655 | ||||
| Actions et autres titres à revenu variable | 323 | 448 339 | 448 662 | 370 358 | ||||
| Créances rattachées | ||||||||
| Dépréciations | (1 193) | (1 193) | (2 489) | |||||
| Valeurs nettes au bilan | 323 | 447 146 | 447 469 | 367 869 | ||||
| Total valeurs nettes | 323 | 462 409 | 299 406 | 762 138 | 619 524 | |||
| Valeur estimative | 488 276 | 312 848 | 801 124 | 614 531 |
• Le montant des cessions de titres d'investissement intervenues avant l'échéance conformément aux dispositions dérogatoires prévues à l'article 7 bis du règlement CRB n°90-01 modifié par le règlement CRC N°2005-01, s'est élevé à 4 038 milliers d'euros. Les moins-values dégagées à cette occasion s'élèvent à 322 milliers d'euros.
La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 25 897 milliers d'euros au 31/12/2009, contre une moins value latente de 11 565 milliers d'euros au 31/12/2008.
La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.
La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 20 556 milliers d'euros au 31/12/2009, contre 8 922 milliers d'euros au 31/12/2008.
| (en milliers d'euros) | Encours nets 31/12/2009 | Encours nets 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Administration et banques centrales (y compris Etats) | ||
| Etablissements de crédit | 198 856 | 183 927 |
| Sociétés financières | 435 515 | 353 181 |
| Collectivités locales | ||
| Entreprises, assurances et autres clientèles | 129 822 | 98 042 |
| Divers et non ventilés | ||
| Total en principal | 764 193 | 635 149 |
| Créances rattachées | 7 144 | 5 617 |
| Dépréciations | (9 199) | (21 242) |
| Valeurs nettes au bilan | 762 138 | 619 524 |
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Obligations et autres titres à revenu fixe | Actions et autres titres à revenu variable | TOTAL | Obligations et autres titres à revenu fixe | Actions et autres titres à revenu variable | TOTAL |
| Titres à revenu fixe ou variable : | 315 531 | 448 662 | 764 193 | 264 791 | 370 358 | 635 149 |
| · dont titres cotés | 312 292 | 312 292 | 261 552 | 261 552 | ||
| · dont titres non cotés (1) | 3 239 | 448 662 | 451 901 | 3 239 | 370 358 | 373 597 |
| Créances rattachées | 7 144 | 7 144 | 5 617 | 5 617 | ||
| Dépréciations | (8 006) | (1 193) | (9 199) | (18 753) | (2489) | (21 242) |
| Valeurs nettes au bilan | 314 669 | 447 469 | 762 138 | 251 655 | 367 869 | 619 524 |
La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2009 :
| (en milliers d'euros) | Valeur d'inventaire | Valeur liquidative |
|---|---|---|
| - OPCVM monétaires | 261 337 | 267 031 |
| - OPCVM obligataires | 70 552 | 79 934 |
| - OPCVM actions | 15 138 | 16 659 |
| - OPCVM autres | 100 442 | 109 229 |
| TOTAL | 447 469 | 472 853 |
| ≤ 3 mois | > 3 mois | >1 an | > 5 ans | Total en | Créances | Total | Total | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 1 an | ≤ 5 ans | principal | rattachées | 31/12/2009 | 31/12/2008 | ||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | ||||||||
| Valeur Brute | 0 | 0 | 117 142 | 198 389 | 315 531 | 7 144 | 322 675 | 270 408 |
| Dépréciations | (8 006) | (18 753) | ||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 314 669 | 251 655 |
L'essentiel du portefeuille Obligations et autres titres à revenus fixes est de la zone France.
NOTE 6
| (en milliers d'euros) | Devise | Capital | Capitaux pro pres autres que le capital |
Quote-part de capital détenue (en pour centage) |
Valeurs comptables des titres détenus |
Prêts et avan ces consentis par la société et non encore remboursés nets de provi sions |
Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)(1) |
Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice |
|||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Brutes | Nettes | ||||||||||||
| PARTICIPATIONS DONT LA VALEUR D'INVENTAIRE EXCEDE 1% DU CAPITAL DE L'ENTITE | |||||||||||||
| SAS RUE LA BOETIE | K€ | 2 222 942 | 15 158 121 | 3,07% | 494 869 | 494 869 | 120 913 | 1 099 649 | 16 373 | ||||
| SAS SACAM DEVELOPPEMENT | K€ | 730 622 | 46 218 | 3,08% | 22 474 | 22 474 | 11 191 | -5 256 | 373 | ||||
| SAS SACAM INTERNATIONAL | K€ | 900 040 | 856 301 | 3,10% | 30 066 | 30 066 | -36 699 | 0 | |||||
| CREDIT AGRICOLE TITRES | K€ | 2,46% | 1 020 | 1 020 | |||||||||
| SAS SACAM FIRECA | K€ | 74 700 | -25 594 | 3,00% | 2 241 | 1 576 | |||||||
| SA SOFI PACA | K€ | 47,66% | 9 886 | 9 886 | 265 | ||||||||
| SAS CAAP CREATION | K€ | 1 479 | 1 479 | ||||||||||
| SAS IMMOBILIERE D'A COTE | K€ | 20 000 | 100,00% | 20 000 | 20 000 | ||||||||
| SOUS TOTAL | 582 035 | 581 370 | 132 104 | ||||||||||
| PARTICIPATIONS DONT LA VALEUR D'INVENTAIRE EST INFERIEURE A 1% DU CAPITAL DE L'ENTITE | |||||||||||||
| Autres parts dans les entreprises liées | 2 858 | ||||||||||||
| Autres titres de participations | 8 679 | 8 430 | 1 152 | ||||||||||
| SOUS TOTAL | 8 679 | 8 430 | 4 010 | ||||||||||
| TOTAL PARTS DANS LES ENTREPRISES LIEES ET PARTICIPATIONS |
590 714 | 589 800 | 136 114 |
(1) Exercice clos au 31/12/2008 sur 18 mois.
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan | Valeur estimative | Valeur au bilan | Valeur estimative |
| Parts dans les entreprises liées | ||||
| · Titres non cotés | 20 000 | 20 000 | ||
| · Titres cotés | ||||
| · Avances consolidables | 2 858 | 2 858 | 2 808 | 2 808 |
| · Créances rattachées | ||||
| · Dépréciations | ||||
| Valeur nette au bilan | 22 858 | 22 858 | 2 808 | 2 808 |
| Titres de participation et autres titres détenus à long terme | ||||
| Titres de participation | ||||
| · Titres non cotés | 570 714 | 828 846 | 566 249 | 828 428 |
| · Titres cotés | ||||
| · Avances consolidables | 133 256 | 133 140 | 131 528 | 131 528 |
| · Créances rattachées | 10 774 | 523 | 523 | |
| · Dépréciations | (914) | (968) | ||
| Sous-total titres de participation | 713 830 | 961 986 | 697 332 | 960 479 |
| Autres titres détenus à long terme | ||||
| · Titres non cotés | 3 430 | 3 430 | 3 430 | 3 430 |
| · Titres cotés | ||||
| · Avances consolidables | ||||
| · Créances rattachées | ||||
| · Dépréciations | ||||
| Sous-total autres titres detenus a long terme | 3 430 | 3 430 | 3 430 | 3 430 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 717 260 | 965 416 | 700 762 | 963 909 |
| TOTAL DES TITRES DE PARTICIPATION | 740 118 | 988 274 | 703 570 | 966 717 |
| TOTAL VALEURS BRUTES | ||||
| · Titres non cotés | 594 144 | 569 678 | ||
| · Titres cotés | ||||
| TOTAL | 594 144 | 569 678 |
Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché.
| (en milliers d'euros) | 01/01/2009 | Augmentations (Acquisitions) |
Diminutions (cessions, échéance) |
Autres mouvements(1) |
31/12/2009 |
|---|---|---|---|---|---|
| Parts dans les entreprises liées : | |||||
| Valeurs brutes | 20 000 | 20 000 | |||
| Avances consolidables | 2 808 | 50 | 2 858 | ||
| Créances rattachées | |||||
| Dépréciations | |||||
| Valeur nette au bilan | 2 808 | 50 | 0 | 20 000 | 22 858 |
| Titres de participation : | |||||
| Valeurs brutes | 566 249 | 23 504 | (1 147) | (17 892) | 570 714 |
| Avances consolidables | 131 528 | 21 091 | (19 172) | (191) | 133 256 |
| Créances rattachées | 523 | 11 395 | (1 144) | 0 | 10 774 |
| Dépréciations | (968) | (99) | 153 | 0 | (914) |
| Autres titres détenus à long terme : | |||||
| Valeurs brutes | 3 430 | 3 430 | |||
| Avances consolidables | |||||
| Créances rattachées | |||||
| Dépréciations | |||||
| Valeur nette au bilan | 700 762 | 55 892 | (21 310) | (18 083) | 717 260 |
| TOTAL IMMOBILISATIONS FINANCIERES | 703 570 | 55 942 | (21 310) | 1 917 | 740 118 |
(1) La rubrique autres mouvements présente notamment l'effet des variations de cours de change sur la valeur des actifs immobilisés en devises.
| (en milliers d'euros) | 01/01/2009 | Augmentations (Acquisitions) |
Diminutions (cessions, échéance) |
Autres mouvements |
31/12/2009 |
|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles | |||||
| Valeurs brutes | 185 213 | 19 421 | (4 359) | 200 275 | |
| Amortissements et dépréciations | (103 743) | (11 782) | 412 | (115 113) | |
| Valeur nette au bilan | 81 469 | 7 640 | (3 947) | 85 162 | |
| Immobilisations incorporelles | |||||
| Valeurs brutes | 10 153 | 27 | 10 180 | ||
| Amortissements et dépréciations | (9 952) | (196) | (10 149) | ||
| Valeur nette au bilan | 201 | (170) | 31 | ||
| TOTAL | 81 670 | 7 470 | (3 947) | 85 193 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| AUTRES ACTIFS (1) | ||
| - Instruments conditionnels achetés | 0 | 9 163 |
| - Comptes de stock et emplois divers | ||
| - Débiteurs divers | 69 211 | 83 811 |
| - Gestion collective des titres Livret de développement Durable | ||
| - Comptes de règlement | 179 | 358 |
| Valeur nette au bilan | 69 390 | 93 331 |
| COMPTES DE REGULARISATION | ||
| - Comptes d'encaissement et de transfert | 21 602 | 44 116 |
| - Comptes d'ajustement et comptes d'écart | 2 | 17 |
| - Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers | 2 479 | 2 108 |
| - Charges constatées d'avance | 5 190 | 4 975 |
| - Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme | 38 603 | 44 252 |
| - Autres produits à recevoir | 45 381 | 52 886 |
| - Charges à répartir | ||
| - Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires | ||
| - Autres comptes de régularisation | 1 516 | 3 435 |
| Valeur nette au bilan | 114 772 | 151 789 |
| Total comptes de régularisation et actifs divers | 184 162 | 245 120 |
(1) les montants incluent les créances rattachées.
| (en milliers d'euros) | Solde au 01/01/2009 |
Dotations | Reprises et utilisations | Désactualisation | Autres mouvements |
Solde au 31/12/2009 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Dépréciations déduites de l'actif | ||||||
| Sur opérations interbancaires et assimilées | ||||||
| Sur créances clientèle | 230 029 | 148 269 | (137 643) | 3 162 | 237 493 | |
| Opérations sur titres | 22 210 | 9 000 | (21 097) | 10 113 | ||
| Valeurs immobilisées | 835 | (216) | 619 | |||
| Autres actifs | 74 | (42) | 32 | |||
| Total des dépréciations - Actif | 253 148 | 157 269 | (158 998) | 3 162 | 248 257 |
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois ≤ 1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total en principal |
Dettes rattachées |
Total 31/12/2009 |
Total 31/12/2008 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| ETABLISSEMENTS DE CREDIT | ||||||||
| Comptes et emprunts : | ||||||||
| · à vue | 196 094 | 196 094 | 2 | 196 096 | 103 241 | |||
| · à terme | 10 933 | 10 933 | 42 | 10 975 | 11 081 | |||
| Valeurs données en pension | ||||||||
| Titres donnés en pension livrée | ||||||||
| VALEUR AU BILAN | 196 094 | 10 933 | 207 027 | 44 | 207 071 | 114 322 | ||
| OPERATIONS INTERNES AU CREDIT AGRI | COLE | |||||||
| Comptes ordinaires | 127 102 | 127 102 | 8 | 127 110 | 62 782 | |||
| Comptes et avances à terme | 1 086 313 | 1 133 433 | 1 871 746 | 2 398 982 | 6 490 474 | 10 979 | 6 501 453 | 6,753 864 |
| VALEUR AU BILAN | 1 213 415 | 1 133 433 | 1 871 746 | 2 398 982 | 6 617 576 | 10 987 | 6 628 563 | 6 816 646 |
Opérations internes au Crédit Agricole : ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale. (Cf. Cadre Juridique et Financier).
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois ≤ 1 an |
>1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total en principal |
Dettes rattachées |
Total 31/12/2009 |
Total 31/12/2008 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| COMPTES CREDITEURS DE LA CLIENTELE | ||||||||
| Comptes ordinaires créditeurs | 2 530 014 | 2 530 014 | 36 | 2 530 051 | 2 332 361 | |||
| Comptes d'épargne à régime spécial : | 33 265 | 33 265 | 33 265 | 33 659 | ||||
| · à vue | ||||||||
| · à terme | 33 265 | 33 265 | 33 265 | 33 659 | ||||
| Autres dettes envers la clientèle | 63 729 | 306 083 | 961 694 | 43 771 | 1 375 277 | 37 001 | 1 412 278 | 1 448 148 |
| · à vue | ||||||||
| · à terme | 63 729 | 306 083 | 961 694 | 43 771 | 1 375 277 | 37 001 | 1 412 278 | 1 448 148 |
| Valeurs données en pension livrée | ||||||||
| VALEURS AU BILAN | 2 627 008 | 306 083 | 961 694 | 43 771 | 3 938 556 | 37 037 | 3 975 594 | 3 814 168 |
L'essentiel de l'activité sur les comptes créditeurs de la clientèle est effectué en France.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Particuliers | 2 162 279 | 2 047 155 |
| Agriculteurs | 317 356 | 318 947 |
| Autres professionnels | 355 917 | 352 113 |
| Sociétés financières | 14 920 | 10 218 |
| Entreprises | 944 083 | 929 471 |
| Collectivités publiques | 17 120 | 6 911 |
| Autres agents économiques | 126 882 | 120 899 |
| Total en principal | 3 938 556 | 3 785 713 |
| Dettes rattachées | 37 037 | 28 454 |
| VALEUR AU BILAN | 3 975 594 | 3 814 168 |
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois ≤ 1 an |
>1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total en principal |
Dettes rattachées |
Total 31/12/2009 |
Total 31/12/2008 |
||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE | ||||||||||
| Bons de caisse | 252 | 252 | 15 | 267 | 277 | |||||
| Titres du marché interbancaire | ||||||||||
| Titres de créances négociables | 47 030 | 47 030 | 25 000 | 600 000 | 867 480 | 8 603 | 876 083 | 766 552 | ||
| Emprunts obligataires | ||||||||||
| Autres dettes représentées par un titre | ||||||||||
| VALEURS AU BILAN | 47 282 | 47 030 | 25 000 | 600 000 | 867 732 | 8 618 | 876 350 | 766 829 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| AUTRES PASSIFS (1) | ||
| - Opérations de contrepartie (titres de transaction) | ||
| - Dettes représentatives de titres empruntés | ||
| - Instruments conditionnels vendus | 2 | 4 |
| - Comptes de règlement et de négociation | ||
| - Créditeurs divers | 51 679 | 48 671 |
| - Versements restant à effectuer sur titres | 10 343 | 22 745 |
| Valeur au bilan | 62 024 | 71 420 |
| COMPTES DE REGULARISATION | ||
| - Comptes d'encaissement et de transfert | 22 542 | 18 087 |
| - Comptes d'ajustement et comptes d'écart | ||
| - Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers | 30 | 88 |
| - Produits constatés d'avance | 33 170 | 27 980 |
| - Charges à payer sur engagement sur instruments financiers à terme | 15 045 | 37 551 |
| - Autres charges à payer | 40 781 | 51 972 |
| - Autres comptes de régularisation | 1 493 | 2 467 |
| Valeur au bilan | 113 061 | 138 145 |
| Total comptes de régularisation et passifs divers | 175 085 | 209 565 |
(1) les montants incluent les dettes rattachées.
| (en milliers d'euros) | Solde au 01/01/2009 |
Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Autres mouvements |
Solde au 31/12/2009 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Provisions | ||||||
| Pour engagements de retraite et assimilés | 1 467 | 1 250 | 217 | 0 | ||
| Pour autres engagements sociaux | 1 258 | 2 981 | 133 | 176 | 3 930 | |
| Pour risques d'exécution des engagements par signature | 3 246 | 2 917 | 2 300 | 3 863 | ||
| Pour litiges fiscaux (1) | 245 | 245 | ||||
| Pour autres litiges | 11 828 | 3 217 | 125 | 3 179 | 11 741 | |
| Pour risques de crédit (2) | 90 164 | 62 103 | 23 400 | 128 867 | ||
| Pour risques opérationnels (3) | 13 301 | 1 999 | 17 | 15 283 | ||
| Pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (4) | 11 390 | 840 | 3 650 | 8 580 | ||
| Autres (5) | 22 323 | 61 011 | 1 579 | 8 047 | 73 708 | |
| VALEUR AU BILAN | 153 755 | 136 535 | 3 103 | 40 969 | 246 218 |
(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.
Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
Les modalités de calcul de cette provision mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec le règlement CRC n° 2007-01 du 14 décembre 2007 sur la comptabilisation des comptes et plans d'épargne logement.
(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.
(3) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en oeuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement.
(4) Voir note 15 ci-après
(5) Y compris les provisions pour risques sur GIE d'investissement et provisions des avances faites aux GIE.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 383 117 | 274 205 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 595 773 | 646 718 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 372 680 | 417 740 |
| Total plans d'épargne-logement | 1 351 570 | 1 338 663 |
| Total comptes épargne-logement | 221 746 | 223 851 |
| Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement | 1 573 316 | 1 562 514 |
L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | 16 642 | 20 622 |
| Comptes épargne-logement | 33 201 | 34 997 |
| Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement | 49 843 | 55 619 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 1 960 | |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 940 | 350 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 3 540 | 2 390 |
| Total plans d'épargne-logement | 4 480 | 4 700 |
| Total comptes épargne-logement | 4 100 | 6 690 |
| Total provision au titre des contrats épargne-logement | 8 580 | 11 390 |
L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.
| (en milliers d'euros) | 01/01/2009 | Dotations | Reprises | 31/12/2009 |
|---|---|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | 4 700 | 560 | 780 | 4 480 |
| Comptes d'épargne-logement | 6 690 | 280 | 2 870 | 4 100 |
| Total provision au titre des contrats épargne-logement | 11 390 | 840 | 3 650 | 8 580 |
Les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l'emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.
Les régimes à prestations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi autres que les régimes à cotisations définies.
Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n'aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n'a pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice ou les exercices antérieurs.
Sur les modalités pratiques de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires, les entités se référeront à la lettre jaune n° 2004-1076 du 17 décembre 2004.
D'autre part, la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 reprend les dispositions de la norme IAS 19 relative aux avantages du personnel, à l'exception de celles relatives aux avantages à court terme et à ceux payés sous forme d'instrument de capitaux propres.
Aussi, il convient également de se référer au guide opératoire "IAS 19 engagements sociaux" pour de plus amples informations sur le calcul des engagements au titre des régimes à prestations définies ainsi que sur le service des tableaux annexes décrits ci-après.
| (en milliers d'euros) | 2009 | 2008 |
|---|---|---|
| Dette actuarielle au 1er janvier | 24 042 | 32 038 |
| Coût des services rendus sur la période | 1 396 | 1 464 |
| Effet de l'actualisation | 1 260 | 1 593 |
| Cotisations de l'employé | ||
| Modification / Réduction / liquidation de plan | 483 | (10 152) |
| Acquisition, cession (modification périmètre consolidation) | ||
| Indemnités de cessation d'activité | ||
| Prestations versées | (1 770) | (1 661) |
| (Gains) / pertes actuariels | (1 882) | 760 |
| Dettes actuarielle au 31 décembre | 23 529 | 24 042 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Coût des services rendus sur la période | 1 396 | 1 464 |
| Effet de l'actualisation | 1 260 | 1 593 |
| Rendement attendu des actifs sur la période | (971) | (1 306) |
| Amortissement du coût des services passés | 41 | (190) |
| Autres gains ou pertes | (772) | |
| Charge nette comptabilisée au compte de résultat | 954 | 1 561 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 1er janvier | 24 330 | 32 222 |
| Rendement attendu des actifs | 971 | 1 306 |
| Gains / pertes actuariels sur les actifs du régime | (1 109) | 949 |
| Cotisations de l'employeur | 1 405 | 1 666 |
| Cotisations de l'employé | ||
| Modification / Réduction / liquidation de plan | (10 152) | |
| Acquisition, cession (modification périmètre consolidation) | ||
| Indemnités de cessation d'activité | ||
| Prestations versées | (1 770) | (1 661) |
| Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31 décembre | 23 827 | 24 330 |
Les actifs du régime sont constitués de police d'assurance souscrite auprès de PREDICA.
| (en milliers d'euros) | 2009 | 2008 |
|---|---|---|
| (Provisions) / actifs au 1er janvier | 290 | 185 |
| Cotisations de l'employeur | 1 405 | 1 666 |
| Acquisition, cession (modification périmètre consolidation) | ||
| Paiements directs de l'employeur | ||
| Charge nette comptabilisée au compte de résultat | (954) | (1 561) |
| (Provisions) actifs au 31 décembre | 741 | 290 |
Le rendement des actifs du régime s'élève à 4,50 %
Le taux d'actualisation retenu est de 5,37 %
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Fonds pour risques bancaires généraux | 7 623 | 7 623 |
| Valeurs au bilan | 7 623 | 7 623 |
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois ≤ 1 an |
>1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total en principal |
Dettes rattachées |
Total 31/12/2009 |
Total 31/12/2008 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| DETTES SUBORDONNEES | ||||||||
| Dettes subordonnées à terme | 42 641 | 35 000 | 77 641 | 774 | 78 415 | 78 415 | ||
| Euro | 42 641 | 35 000 | 77 641 | 774 | 78 415 | 78 415 | ||
| Autres devises de l'UE | ||||||||
| Dollar | ||||||||
| Franc suisse | ||||||||
| Yen | ||||||||
| Autres devises | ||||||||
| Titres et emprunts participatifs | ||||||||
| Autres emprunts subordonnés à terme | ||||||||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | ||||||||
| C/C bloqués des Caisses Locales | 159 527 | 159 527 | 159 527 | 128 427 | ||||
| Dépôts de garantie à caractère mutuel | ||||||||
| Valeurs au bilan | 42 641 | 194 527 | 237 168 | 774 | 237 942 | 206 842 |
Commentaires : le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 7 289 milliers d'euros au 31 décembre 2009 contre 8 996 milliers d'euros au 31 décembre 2008.
| (en milliers d'euros) | Capital | Primes, réserves et report à nouveau | Résultat | Total des capitaux propres |
|---|---|---|---|---|
| Solde au 31 décembre 2007 | 114 305 | 872 752 | 99 455 | 1 086 512 |
| Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2007 | (15 303) | (15 303) | ||
| Variation de capital | ||||
| Variation des primes et réserves | 85 315 | 85 315 | ||
| Affectation du résultat social 2007 | (2 163) | (83 152) | (85 315) | |
| Report à nouveau débiteur | ||||
| Résultat de l'exercice 2008 | 92 882 | 92 882 | ||
| Autres variations | (1 000) | (1 000) | ||
| Solde au 31 Décembre 2008 | 114 305 | 955 904 | 92 882 | 1 163 091 |
| Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2008 | (14 463) | (14 463) | ||
| Variation de capital | ||||
| Variation des primes et réserves | 77 489 | 77 489 | ||
| Affectation du résultat social 2008 | (77 489) | (77 489) | ||
| Report à nouveau débiteur | ||||
| Résultat de l'exercice 2009 | 55 261 | 55 261 | ||
| Autres variations | (930) | (930) | ||
| Solde au 31 décembre 2009 | 114 305 | 1 033 393 | 55 261 | 1 202 959 |
Le Capital social est constitué de :
La Caisse Régionale détenait au 31 décembre 2009 7 680 CCI de CAP d'une valeur nominale de 117 milliers d'euros.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Capitaux propres | 1 202 959 | 1 163 091 |
| Fonds pour risques bancaires généraux | 7 623 | 7 623 |
| Dettes subordonnées et titres participatifs | 237 942 | 206 842 |
| Dépôts de garantie à caractère mutuel | ||
| Total des fonds propres | 1 448 524 | 1 377 556 |
| Solde au 31/12/2009 | ||
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Opérations avec les entreprises liées et les participations consolidées |
Opérations avec autres contreparties |
| CREANCES | ||
| Sur les établissements de crédit et institutions financières | 842 790 | 296 473 |
| Sur la clientèle | 998 | 10 645 052 |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 123 956 | 190 713 |
| DETTES | ||
| Sur les établissements de crédits et institutions financières | 6 628 563 | 207 071 |
| Sur la clientèle | 7 129 | 3 968 465 |
| Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées | 237 942 | 876 350 |
| ENGAGEMENTS DONNES | ||
| Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit | ||
| Engagements de financement en faveur de la clientèle | 1 201 851 | |
| Garanties données à des établissements de crédit | 64 769 | |
| Garanties données à la clientèle | 159 136 | |
| Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise | ||
| Autres engagements donnés | 3 714 |
Contributions par devise au bilan
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif |
| Euro | 13 483 766 | 13 483 748 | 13 169 103 | 13 169 031 |
| Autres devises de l'Union Europ. | 851 | 864 | 1 221 | 1 221 |
| Franc Suisse | 1 482 | 1 482 | 25 | 25 |
| Dollar | 69 517 | 69 522 | 71 956 | 72 028 |
| Yen | 912 | 912 | 1 225 | 1 225 |
| Autres devises | 877 | 877 | 9 312 | 9 312 |
| Total | 13 557 405 | 13 557 405 | 13 252 842 | 13 252 842 |
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | A recevoir | A livrer | A recevoir | A livrer |
| Opérations de change au comptant | ||||
| Opérations de change à terme | 9 673 | 9 671 | 116 638 | 116 628 |
| Devises | 4 848 | 4 848 | 59 990 | 59 990 |
| Euros | 4 825 | 4 823 | 56 648 | 56 638 |
| Prêts et emprunts en devises | ||||
| TOTAL | 9 673 | 9 671 | 116 638 | 116 628 |
| (en milliers d'euros) | Opérations de couverture |
Opérations autres que de couverture |
Total 31/12/2009 | Total 31/12/2008 |
|---|---|---|---|---|
| OPERATIONS FERMES | 4 905 723 | 4 905 723 | 3 020 203 | |
| Opérations de gré à gré (1) | 4 905 723 | 4 905 723 | 3 020 203 | |
| - Swaps de taux d'intérêt | 4 905 723 | 4 905 723 | 3 020 203 | |
| OPERATIONS CONDITIONNELLES | 36 127 | 36 127 | 194 467 | |
| Opérations de gré à gré | 36 127 | 36 127 | 194 467 | |
| Autres instruments de taux d'intérêt à terme : | ||||
| Achetés | 5 973 | 5 973 | 165 485 | |
| Vendus | 5 973 | 5 973 | 15 485 | |
| Instruments de taux de change à terme : | ||||
| Achetés | 12 091 | 12 091 | 6 749 | |
| Vendus | 12 091 | 12 091 | 6 749 | |
| TOTAL | 4 941 850 | 4 941 850 | 3 214 671 |
(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).
| Total 31/12/2009 | Dont opérations effectuées de gré à gré | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 1 an | de 1 à 5 ans | > 5 ans | ≤ 1 an | de 1 à 5 ans | > 5 ans | |
| Swaps de taux d'intérêt | 1 710 763 | 1 361 363 | 1 833 597 | 1 710 763 | 1 361 363 | 1 833 597 | |
| Swaps de devises et autres instruments de change | 24 181 | 24 181 | |||||
| Autres instruments de taux d'intérêt à terme conditionnels | 7 249 | 4 697 | 7 249 | 4 697 | |||
| Forward taux | |||||||
| Opérations fermes sur actions et indices | |||||||
| Opérations conditionnelles sur actions et indices | |||||||
| Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux | |||||||
| Dérivés de crédit | |||||||
| Sous total | 1 742 193 | 1 366 060 | 1 833 597 | 1 742 193 | 1 366 060 | 1 833 597 | |
| Opérations de change à terme | 19 344 | 19 344 | |||||
| Total général | 1 761 537 | 1 366 060 | 1 833 597 | 1 761 537 | 1 366 060 | 1 833 597 |
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Total juste valeur | Encours notionnel | Total juste valeur | Encours notionnel |
| Swaps de taux d'intérêt | 26 113 | 4 905 723 | 21 379 | 3 020 203 |
| Caps, Floors, Collars | 11 946 | (1 641) | 180 969 | |
| Sous total | 26 113 | 4 917 669 | 19 738 | 3 201 172 |
| Opérations de change à terme | 19 344 | 233 266 | ||
| Total général | 26 113 | 4 961 194 | 19 738 | 3 434 438 |
Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt
(en milliers d'euros)
| CONTRATS D'ECHANGE DE TAUX D'INTERET ET DE DEVISES | Position ouverte isolée | Micro-couverture | Macro-couverture |
|---|---|---|---|
| Contrats d'échange de taux | 0 | 388 346 | 4 517 377 |
Aucun transfert de contrat d'échange entre deux catégories de portefeuille n'est à signaler.
Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur de marché |
Risque de crédit potentiel |
Valeur de marché |
Risque de crédit potentiel |
| Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés | ||||
| Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés | 100 280 | 282 187 | 80 303 | 147 595 |
| Risques sur les autres contreparties | 1 471 | 960 | 887 | 1 303 |
| Total avant effet des accords de compensation | 101 751 | 283 147 | 81 190 | 148 898 |
| Dont risques sur contrats de : | ||||
| - Taux d'intérêt, change et matières premières | ||||
| - Dérivés actions et sur indices | ||||
| Total avant effet des accords de compensation | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Incidences des accords de compensation | ||||
| Total après effet des accords de compensation | 101 751 | 283 147 | 81 190 | 148 898 |
La CR ALPES PROVENCE a apporté en garantie les crédits habitat suivants :
| PRODUITS NETS D'INTERETS ET REVENUS ASSIMILES (en milliers d'euros) | ||||
|---|---|---|---|---|
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||
| sur opérations avec les établissements de crédit | 12 118 | 10 299 | ||
| sur opérations internes au Crédit Agricole | 37 756 | 51 729 | ||
| sur opérations avec la clientèle | 460 954 | 475 748 | ||
| sur obligations et autres titres à revenu fixe | 19 007 | 12 022 | ||
| produit net sur opérations de macro-couverture | 31 849 | 10 528 | ||
| Autres intérêts et produits assimilés | 517 | 21 | ||
| INTERETS ET PRODUITS ASSIMILES | 562 201 | 560 347 | ||
| sur opérations avec les établissements de crédit | 10 804 | 6 859 | ||
| sur opérations internes au Crédit Agricole | 236 091 | 271 671 | ||
| sur opérations avec la clientèle | 74 621 | 68 312 | ||
| sur obligations et autres titres à revenu fixe | 47 036 | 34 487 | ||
| charge nette sur opérations de macro-couverture | ||||
| Autres intérêts et charges assimilées | 1 389 | |||
| INTERETS ET CHARGES ASSIMILEES | 369 941 | 381 329 | ||
| TOTAL PRODUITS NETS D'INTERETS ET REVENUS ASSIMILES | 192 260 | 179 018 |
Les opérations de macro couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Titres de placement | 1 235 | 2 982 |
| Livret Développement Durable | 14 433 | 8 896 |
| Titres d'investissement | ||
| Opérations diverses sur titres | 3 339 | 145 |
| REVENUS DES TITRES A REVENUS FIXES | 19 007 | 12 023 |
| Parts dans les entreprises liées, Titres de participation et autres titres détenus à long terme | 11 242 | 6 503 |
| Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille | 22 705 | 35 830 |
| Opérations diverses sur titres | 36 | 16 |
| REVENUS DES TITRES A REVENUS VARIABLES | 33 983 | 42 349 |
| TOTAL DES REVENUS SUR TITRES | 52 990 | 54 372 |
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 954 | (111) | 843 | 912 | (80) | 832 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 23 688 | (15 029) | 8 659 | 21 906 | (14 206) | 7 700 |
| Sur opérations avec la clientèle | 49 466 | (116) | 49 350 | 47 379 | (126) | 47 253 |
| Sur opérations sur titres | (54) | (54) | (40) | (40) | ||
| Sur opérations de change | 210 | (13) | 197 | 377 | (12) | 365 |
| Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan (1) dont prestations d'assurance-vie : 14 234 milliers d'euros en 2009 contre 12 920 milliers d'euros en 2008 |
0 | |||||
| Sur prestations de services financiers (1) | 124 583 | (9 155) | 115 429 | 84 965 | (9 083) | 75 882 |
| Provisions pour risques de commissions | 384 | (1 091) | (707) | 321 | (345) | (24) |
| TOTAL | 199 285 | (25 569) | 173 716 | 155 860 | (23 892) | 131 968 |
(1) dont prestations d'assurance-vie : 14 234 milliers d'euros en 2009 contre 12 920 milliers d'euros en 2008
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Solde des opérations sur titres de transaction | 139 | (309) |
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés | 318 | 349 |
| Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme | 24 | 12 349 |
| GAINS OU PERTES DES OPERATIONS SUR PORTEFEUILLES DE NEGOCIATIONS | 481 | 12 389 |
(en milliers d'euros)
| Titres de placement | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Dotations aux dépréciations | (8 901) | (19 207) |
| Reprises de dépréciations | 20 944 | 45 |
| Dotation ou reprise nette aux dépréciations | 12 043 | (19 162) |
| Plus-values de cession réalisées | 757 | 27 749 |
| Moins-values de cession réalisées | (11 242) | (27 392) |
| Solde des plus et moins-values de cession realisées | (10 485) | 357 |
| SOLDE DES OPERATIONS SUR TITRES DE PLACEMENT | 1 558 | (18 805) |
| Titres de l'activité de portefeuille | ||
| Dotations aux dépréciations | ||
| Reprises de dépréciations | ||
| Dotation ou reprise nette aux dépréciations | ||
| Plus-values de cession réalisées | ||
| Moins-values de cession réalisées | ||
| Solde des plus et moins-values de cession realisées | ||
| SOLDE DES OPERATIONS SUR TITRES DE L'ACTIVITE DE PORTEFEUILLE | ||
| TOTAL GAINS OU PERTES SUR OPERATIONS DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET ASSIMILES | 1 558 | (18 805) |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Autres produits d'exploitation bancaire | ||
| Produits divers | 3 580 | 39 219 |
| Quote part des opérations faites en commun | ||
| Refacturation et transfert de charges | ||
| Reprises de provisions | 52 | |
| Location | ||
| Opérations de crédit bail et assimilés | ||
| Total des autres produits d'exploitation bancaire | 3 580 | 39 271 |
| Autres charges d'exploitation bancaire | ||
| Charges diverses | 4 615 | 4 164 |
| Quote part des opérations faites en commun | 1 416 | 88 |
| Refacturation et transfert de charges | ||
| Dotations de provisions | ||
| Location | ||
| Opérations de crédit bail et assimilés | ||
| Total des autres charges d'exploitation bancaire | 6 031 | 4 252 |
| Total des autres produits et charges d'exploitation bancaire | (2 451) | 35 019 |
(en milliers d'euros)
| CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Frais de personnel : | ||
| Salaires et traitements | (79 922) | (74 747) |
| Charges sociales | (37 530) | (36 353) |
| - Dont cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies | ||
| Intéressement et participation | (8 265) | (12 508) |
| Impôts et taxes sur rémunérations | (10 822) | (9 326) |
| Total des charges de personnel | (136 539) | (132 934) |
| Refacturation et transferts de charges de personnel | 10 371 | 8 245 |
| FRAIS DE PERSONNEL NETS | (126 168) | (124 689) |
| Frais administratifs : | ||
| Impôts et taxes | (6 316) | (5 509) |
| Services extérieurs | (77 217) | (80 062) |
| Autres frais administratifs | (527) | (2 106) |
| TOTAL DES CHARGES ADMINISTRATIVES | (84 060) | (87 677) |
| Refacturation et transferts de charges administratives | 827 | 484 |
| FRAIS ADMINISTRATIFS NETS | (83 233) | (87 193) |
| VALEUR NETTE AU BILAN | (209 401) | (211 882) |
(effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité)
| CATEGORIE DE PERSONNEL | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Cadres | 577 | 569 |
| Non cadres | 1 583 | 1 600 |
| TOTAL | 2 160 | 2 169 |
Le montant global des rémunérations allouées pendant l'exercice, respectivement à l'ensemble des membres des organes d'administration, et à l'ensemble des membres des organes de direction s'élève à 369 milliers d'euros et 2 257 milliers d'euros.
Les engagements en matière de retraite pour l'ensemble des membres des organes d'administration et pour l'ensemble des membres des organes de direction, couverts par polices d'assurance, s'élèvent respectivement à 1 055 milliers d'euros et 11 841 milliers d'euros.
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| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Dotations aux provisions et dépréciations | (259 287) | (182 463) |
| Dépréciations sur créances douteuses | (133 861) | (162 354) |
| Autres provisions et dépréciations | (125 426) | (20 109) |
| Reprises des provisions et dépréciations | 161 093 | 109 542 |
| Reprises des dépréciations sur créances douteuses(1) | 123 690 | (90 308) |
| Autres reprises de provisions et dépréciations(2) | 37 403 | (19 234) |
| VARIATION DES PROVISIONS ET DEPRECIATIONS | (98 194) | (72 921) |
| Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées(3) | (947) | (954) |
| Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées(4) | (17 517) | (14 029) |
| Décote sur prêts restructurés | ||
| Récupérations sur créances amorties | 2 765 | 2 107 |
| Pertes sur risques opérationnels | ||
| COÛT DU RISQUE | (113 893) | (85 797) |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| IMMOBILISATIONS FINANCIERES | ||
| Dotations aux dépréciations | (99) | (9 777) |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | (99) | (9 777) |
| Reprises des dépréciations | 152 | 39 630 |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | 152 | 39 630 |
| DOTATION OU REPRISE NETTE AUX PROVISIONS | 53 | 29 852 |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | 53 | 29 852 |
| Plus-values de cession réalisées | 82 | 94 |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | 82 | 94 |
| Moins-values de cession réalisées | (1 198) | |
| Sur titres d'investissement | (322) | |
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | (876) | |
| Pertes sur créances liées à des titres de participation | ||
| SOLDE DES PLUS ET MOINS-VALUES DE CESSION | (1 116) | 94 |
| Sur titres d'investissement | (322) | |
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | (794) | 94 |
| SOLDE EN PERTE OU EN BENEFICE | (1 063) | 29 946 |
| IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES | ||
| Plus-values de cession | 249 | 479 |
| Moins-values de cession | (6) | (179) |
| SOLDE EN PERTE OU EN BENEFICE | 243 | 300 |
| RESULTAT NET SUR ACTIFS IMMOBILISES | (820) | 30 246 |
Les charges exceptionnelles sont constituées des charges de personnel relatives à des indemnités de ruptures de contrat de travail de collaborateurs dans le cadre du projet de déplacement des services support actuellement basés à Arles et Avignon vers Aix en Provence au cours de l'année 2011.
L'impôt sur les bénéfices 2009 s'élève à 4.864 milliers d'euros et se décompose comme suit :
Événements postérieurs à la clôture susceptibles de remettre en cause la continuité de l'exploitation
Evénements post clôture : Néant.
| Montants en Euros | |
|---|---|
| Bénéfice de l'exercice | 55 261 393,84 |
| Report à nouveau changement méthode comptable | 0,00 |
| Résultat à affecter | 55 261 393,84 |
| Affectation | |
| Intérêt aux parts sociales 2,80 % | 2 067 995,59 |
| Dividende aux CCI : 2,21 € par CCI | 1 720 429,75 |
| Dividende aux CCA : 2,21 € par CCA | 4 141 212,92 |
| Réserve légale | 35 498 816,69 |
| Réserve facultative | 11 280 938,89 |
| Fonds à disposition du Conseil d'Administration | 552 000,00 |
| TOTAL | 55 261 393,84 |
Implantation dans des États ou territoires n'ayant pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'evasion fiscales permettant l'accès aux renseignement bancaires
La Caisse Régionale ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un état ou un territoire qui n'a pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.
| 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | |
|---|---|---|---|---|---|
| 1- Situation Financière (en milliers d'euros) | |||||
| Capital Social | 114 305 | 114 305 | 114 305 | 114 305 | 114 305 |
| 2- Résultat global des opérations effectuées (en milliers d'euros) | |||||
| Produit Net Bancaire | 376 220 | 390 665 | 398 166 | 381 938 | 399 545 |
| Résultat Brut d'exploitation avant amortissements | 173 772 | 183 920 | 188 619 | 170 056 | 190 143 |
| Impôt sur les Bénéfices | 44 636 | 31 497 | 32 407 | 7 345 | 4 864 |
| Bénéfice après impôt, amortissement et provisions | 84 658 | 93 733 | 99 455 | 92 882 | 55 261 |
| Montant des excédents distribués | 12 081 | 14 594 | 16 303 | 15 393 | 8 482 |
| 3- Résultat des opérations réduits à 15,25 euros de capital | |||||
| Résultat Brut d'exploitation après impôt avant amortissements | 17,23 | 20,34 | 20,84 | 21,71 | 24,72 |
| Bénéfice après impôt, amortissement et provisions | 11,29 | 12,51 | 13,27 | 12,39 | 7,37 |
| Intérêt net versé à chaque Part Sociale | 0,55 | 0,61 | 0,70 | 0,69 | 0,43 |
| Dividende Net versé à chaque Certificat Coopératif d'investissement | 3,35 | 4,20 | 4,50 | 4,20 | 2,21 |
| Dividende Net versé à chaque Certificat Coopératif d'associé | 3,35 | 4,20 | 4,50 | 4,20 | 2,21 |
| 4- Personnel | |||||
| Effectif moyen des salariés au prorata de l'activité | 2 205 | 2 230 | 2 206 | 2 169 | 1 977 |
| Montant de la Masse Salariale | 66 677 | 67 637 | 70 204 | 67 766 | 73 692 |
| Montant versé au titre des charges sociales et assimilées de l'exercice | 43 875 | 42 611 | 44 660 | 45 678 | 48 352 |
| (en euros) | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 |
|---|---|---|---|---|---|
| Intérêt net versé à chaque Part Sociale | 0,55 | 0,61 | 0,70 | 0,69 | 0,43 |
| Dividende Net versé à chaque Certificat Coopératif d'investissement | 4,20 | 4,50 | 4,20 | 2,21 | |
| Dividende Net versé à chaque Certificat Coopératif d'associé | 3,35 | 4,20 | 4,50 | 4,20 | 2,21 |
| (en milliers d'euros) | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 |
|---|---|---|---|---|---|
| Intérêts versés aux parts sociales | 2 664 | 2 954 | 3 368 | 3 323 | 2 083 |
| Dividendes versés aux Certificats Coopératifs d'investissement | 2 608 | 3 270 | 3 503 | 3 270 | 1 720 |
| Dividendes versés aux Certificats Coopératifs d'associé | 6 277 | 7 870 | 8 432 | 7 870 | 4 141 |
| Montant total distributions | 11 549 | 14 094 | 15 303 | 14 463 | 7 944 |
Collège des Commissaires aux Comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Alpes Provence
| (en milliers d'euros) | ERNST & YOUNG AUDIT Lyon |
% | KPMG AUDIT Paris |
% |
|---|---|---|---|---|
| Audit | ||||
| Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés $^{!\scriptscriptstyle (1)}$ | 144 | 65% | 122 | 49 % |
| Missions accessoires | 76 | 35% | 128 | 51 % |
| SOUS-TOTAL | 220 | 250 | ||
| TOTAL | 220 | 100% | 250 | 100 % |
(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes.
KPMG Audit Département de KPMG S.A. 1, cours Valmy 92923 Paris-La Défense Cedex S.A. au capital de 5 497 100 e
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles
Tour Part-Dieu 129, rue Servient 69326 Lyon Cedex 03 S.A.S. à capital variable
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles
Exercice clos le 31 décembre 2009
Aux Sociétaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009, sur :
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice.
Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 de l'annexe qui expose le changement de méthode comptable résultant de l'application du règlement CRC 2009-04 afférent à la valorisation des swaps.
Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte économique et des conditions de marché toujours dégradés. C'est dans ce contexte que, conformément aux dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance :
• Comme indiqué dans les notes 2.1 et 14 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.
Paris-La Défense et Lyon, le 1er mars 2010 Les Commissaires aux Comptes
KPMG Audit Département de KPMG S.A.
Pascal Brouard
ERNST & YOUNG et Autres
Philippe Duchêne
Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers.
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Alpes Provence est une société coopérative à capital variable régie par le livre V du Code Monétaire et Financier et la Loi Bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit. Elle a son siège social 25 chemin des trois Cyprès 13097 Aix en Provence.
RCS 381 976 448 Aix en Provence Code APE 651 D
Son territoire d'activités couvre les départements de Hautes Alpes, des Bouches du Rhône et de Vaucluse.
Sont rattachés au Crédit Agricole Alpes Provence, 75 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre, 3 filiales immobilières portant les actifs immobiliers d'exploitation de la Caisse Régionale, le fonds dédié CAP Actions, et la nouvelle filiale SAS Immobilière d'à côté détenant des participations dans des sociétés Agences Immobilières.
Ces sociétés sont toutes consolidées selon la méthode de l'intégration globale.
Les Certificats Coopératifs émis par la Caisse Régionale Alpes Provence sont cotés sur la place de Paris.
L'organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l'organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6,2 millions de sociétaires qui élisent quelques 32 600 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l'ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d'information, de dialogue et d'expression pour les Caisses régionales.
Crédit Agricole S.A. en qualité d'organe central du groupe Crédit Agricole veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (Art L511-31 et Art L511-32), à la cohésion du réseau du groupe Crédit Agricole (tel que défini par l'article R512-18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d'intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l'ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

*à l'exception de la Caisse Régionale de la Corse
Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.
Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne "Prêts et créances sur les établissements de crédit".
Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne logement, plans d'épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".
Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc…) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.
Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites "avances miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.
Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.
Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.
Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A. Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les "avances" (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Les ressources d'origine "monétaire" des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole".
Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.
Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées".
Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité ("FRBLS") destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.
En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l'éventualité d'une insolvabilité ou d'un évènement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d'actif. L'engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.
Les parties liées à la Caisse Régionale Alpes Provence sont les sociétés entrant dans le périmètre de consolidation, les entités assurant la gestion interne des engagements en matière de retraites, préretraites et indemnités de fin de carrière, ainsi que les principaux dirigeants du groupe.
Les 75 Caisses Locales détiennent 4 843 059 parts sociales sur le capital de la Caisse Régionale pour un montant global de 73,8 millions d'euros. Le montant des comptes courants bloqués à la Caisse Régionale s'élève à 159,5 millions d'euros.
Le montant des titres de participation détenus par la Caisse Régionale sur les trois sociétés consolidées (Les Fauvins, Caap Immo et Caap Immo 4) s'élève à 18,7 millions d'euros. Le montant des re facturations de loyers par les filiales représente 1,24 million d'euros.
Créé en avril 2006, le capital du Fonds dédié Force Alpes Provence n'a pas varié au cours de l'année 2009. Le montant du capital s'élève donc au 31 décembre 2009 à 39,55 millions d'euros.
Créée en 2008, la société SAS Immobilière d'à Côté est détenue à 100% par la Caisse Régionale Alpes Provence. Son capital s'élève à 20 millions d'euros. Cette société a pour objectif la prise de participation dans des agences immobilières de la circonscription de la Caisse Régionale. Le montant des facturations faites par la Caisse régionale à sa filiale dans le cadre des mises à disposition s'élève à 0,297 million d'euros.
Ces soldes sont éliminés lors de la préparation des traitements de consolidation. L'ensemble des transactions réalisées avec ces parties liées est conclu à des conditions normales.
Conseil d'Administration de la Caisse Régionale
Marc POUZET, Président Michel BONNES, Vice Président Pierre MEISSONNIER, Vice Président Franck ALEXANDRE, Thierry d'AMBOISE, Daniel AUROUZE, Michel AUTARD, Jean Luc BLANC, Albert BONNEFOY, Alain CHAIX, Maryline GALLET, Patrick HENRY, Daniel JAUSSAUD, Christian LEONARD, Régis LILAMAND, Yves MONNIER, Alain NOTARI, Pierre Marie
RIGAUD, Huguette ROUX, Bernard ROUXEL, Administrateurs.
Thierry POMARET, Directeur Général
Jean-Denis MARTIN, Stéphane BROU, Directeurs Généraux Adjoints Damien AILLERET, Alain GONNARD, Jean-Pierre BRUN, Romuald RABIET, Gilles ROUSSEAU, Jean-Claude MAZZA, Gilles SAUVAJOL, Eric REMAUD, Christian JUNGLING, Directeurs.
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|---|
| Intérêts et produits assimilés | 4.1 | 636 266 | 670 174 |
| Intérêts et charges assimilés | 4.1 | -428 516 | -483 977 |
| Commissions (produits) | 4.2 | 203 555 | 162 310 |
| Commissions (charges) | 4.2 | -25 395 | -24 184 |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat | 4.3 | 2 609 | -32 687 |
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente | 4.4-6.4 | 18 644 | 50 066 |
| Produits des autres activités | 4.5 | 4 679 | 39 546 |
| Charges des autres activités | 4.5 | -8 134 | -4 356 |
| PRODUIT NET BANCAIRE | 403 708 | 376 892 | |
| Charges générales d'exploitation | 4.6-7.1-7.4-7.6 | -212 253 | -211 972 |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles | 4.7 | -12 306 | -13 119 |
| RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION | 179 149 | 151 801 | |
| Coût du risque | 4.8 | -113 895 | -56 224 |
| RESULTAT D'EXPLOITATION | 65 254 | 95 577 | |
| Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence | 2.3 | ||
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | 4.9 | 15 | 184 |
| Variations de valeur des écarts d'acquisition | 2.6 | 9 | |
| RESULTAT AVANT IMPOT | 65 278 | 95 761 | |
| Impôts sur les bénéfices | 4.10 | -5 805 | -60 |
| Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession | |||
| RESULTAT NET | 59 473 | 95 701 | |
| Intérêts minoritaires | -4 | -4 | |
| RESULTAT NET – PART DU GROUPE | 59 469 | 95 697 |
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|---|
| Ecar ts de conver sion |
|||
| Actifs disponibles à la vente | 169 795 | (471 891) | |
| Instruments dérivés de couver ture |
2 757 | (10 686) | |
| Gains et pertes comptabilis és directe ment en capitaux propres part du Groupe , hors entit és mises en équivalence |
172 552 | (482 577) | |
| QP gains et per tes comptabilisés direc tement en capi taux propre s sur entités mises en équivalence |
- | - | |
| Total des gains et pertes comptabilis és directe ment en capitaux propres part du Groupe |
4.11 | 172 552 | (482 577) |
| Résultat net par t du groupe |
59 469 | 95 697 | |
| Résultat net et gains et pertes comptabilis és directe ment en capitaux propres part du groupe |
232 021 | (386 880) | |
| Résultat net et gains et per tes comptabilisés direc tement en capi taux propre s par t des minoritaire s |
4 | 4 | |
| Résultat net et gains et pertes comptabilis és directe ment en capitaux propres |
232 025 | (386 876) |
Les montants sont présentés net d'impôts.
Les Caisses régionales de Crédit Agricole détiennent la totalité du capital de SAS Rue la Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A. Les opérations sur les titres SAS Rue la Boétie sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination de la valeur du titre. Ces opérations recouvrent par exemple les cessions de titres entre les Caisses régionales ou les augmentations de capital de SAS Rue la Boétie.
Les modalités de valorisation du titre SAS Rue la Boétie, prévues par la convention de liquidité, reposaient jusqu'à présent essentiellement sur la valorisation au cours de bourse des titres Crédit Agricole S.A. Elles ont été modifiées par décision unanime des Caisses Régionales et de Crédit Agricole S.A. le 19 mars 2009 afin de continuer à refléter l'objet de la société.
Au 31/12/2009, la détermination de la valeur du titre SAS Rue la Boétie reposant sur la valorisation au cours de bourse des titres Crédit Agricole S.A ., la modification de la convention de liquidité n'a pas impact sur la valorisation du titre.
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|---|
| Caisse, banques centrales | 6.1 | 93 462 | 100 448 |
| Actifs financier s à la juste valeur par résultat |
6.2 | 15 287 | 29 222 |
| Instruments dérivés de couver ture |
3.2-3.4 | 103 506 | 92 558 |
| Actifs financier s disponibles à la vente |
6.4-6.6 | 1 067 077 | 804 039 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit |
3.1-3.3-6.5-6.6 | 1 045 825 | 1 031 651 |
| Prêts et créances sur la clientèle | 3.1-3.3-6.5-6.6 | 10 675 676 | 10 521 538 |
| Ecar t de réévaluation des portefeuilles couver ts en taux |
33 867 | 25 160 | |
| Actifs financier s detenus jusqu'à l'échéance |
6.6-6.8 | 299 406 | 222 033 |
| Actifs d'impôts courants et différés | 6.10 | 83 279 | 99 582 |
| Comptes de régularisation et actifs diver s |
6.11 | 135 942 | 166 319 |
| Actifs non courants destinés à être cédés | 6.12 | ||
| Participa tions dans les entrepri ses mises en équivalence |
2.3 | ||
| Immeubles de place ment |
6.12 | 3 201 | 2 572 |
| Immobilisations corporelles | 6.13 | 81 563 | 78 964 |
| Immobilisations incorporelles | 6.13 | 33 | 201 |
| Ecar ts d'acq uisition |
|||
| TOTAL DE L'ACTIF | 13 638 124 | 13 174 287 |
Les lignes "Actifs d'impôt courant" et "Actifs d'impôts différés" sont désormais regroupées sur la ligne "Actifs d'impôts courants et différés". La présentation des données au 31/12/2008 a été modifiée en conséquence.
Les lignes "Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature" et "Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option" sont désormais regroupées sur la ligne "actifs financiers à la juste valeur par résultat". La présentation des données au 31/12/2008 a été modifiée en conséquence.
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|---|
| Banques centrales | 6.1 | ||
| Passifs financier s à la juste valeur par résultat |
6.2 | 17 890 | 18 762 |
| Instruments dérivés de couver ture |
3.2-3.4 | 59 120 | 58 791 |
| Dettes enver s les établissements de crédit |
3.3-6.7 | 6 708 578 | 6 868 339 |
| Dettes enver s la clientèle |
3.1-3.3-6.7 | 3 964 410 | 3 808 166 |
| Dettes repr ésentées par un titre |
3.2-3.3-6.9 | 876 350 | 766 829 |
| Ecar t de réévaluation des portefeuilles couver ts en taux |
65 547 | 58 592 | |
| Passifs d'impôts courants et différés | 6.10 | ||
| Comptes de régularisation et passifs diver s |
6.11 | 164 141 | 175 171 |
| Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés | 6.12 | ||
| Provisions tec hniques des contrats d'assurance |
6.15 | ||
| Provisions | 6.14 | 117 352 | 63 591 |
| Dettes subordonnées | 3.2-3.3-6.9 | 78 411 | 78 415 |
| TOTAL DETTES | 12 051 799 | 11 896 656 | |
| Capitaux propre s |
6.15 | ||
| Capitaux propre s - par t du Groupe |
1 586 277 | 1 277 584 | |
| Capital et réserve s liées |
619 255 | 521 961 | |
| Réserve s consolidées |
887 022 | 811 946 | |
| Gains et pertes comptabilis és directe ment en capitaux propres |
20 531 | -152 020 | |
| Résultat de l'exercice | 59 469 | 95 697 | |
| Intérêts minoritaire s |
48 | 47 | |
| TOTAL CAPITAUX PROPRES | 1 586 325 | 1 277 631 | |
| TOTAL DU PASSIF | 13 638 124 | 13 174 287 |
Les lignes "Passifs d'impôt courant" et "Passifs d'impôts différés" sont désormais regroupées sur la ligne "Passifs d'impôts courants et différés". La présentation des données au 31/12/2008 a été modifiée en conséquence.
| Capital et réserves liées | Total des | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Capital | Primes et Réserves consolidées liées au capital |
Elimination des titres auto-dete nus |
Capital et Réserves consolidées part du Groupe |
gains et pertes comp tabilisés directement en capitaux propres |
Résultat net part du groupe |
Total des capitaux propres part du groupe |
Capitaux propres part des minoritai res |
Total des capitaux propres consolidés |
| Capitaux propres au 1er janvier 2008 | 226 711 | 250 170 | -212 | 722 415 | 330 557 | 109 147 | 1 638 788 | 117 | 1 638 905 |
| Augmentation de capital | 45 387 | -94 | 45 293 | 45 293 | |||||
| Variation des réserves | 89 379 | -89 379 | |||||||
| Variation des titres auto détenus | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Distribution versée en 2008 | 0 | -19 768 | -19 768 | -19 768 | |||||
| Dividendes reçus des CR et filiales | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Mouvements liés aux stock options | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires |
45 387 | 0 | -94 | 89 379 | 0 | -109 147 | 25 525 | 0 | 25 525 |
| Variation des gains et pertes comptabili sés directement en capitaux propres |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Variation de juste valeur | 0 | -482 578 | -482 578 | -482 578 | |||||
| Résultat au 31/12/2008 | 0 | 95 697 | 95 697 | 4 | 95 701 | ||||
| Autres variations | 152 | 152 | -74 | 78 | |||||
| Capitaux propres au 31 décembre 2008 | 272 098 | 250 170 | -306 | 811 946 | -152 021 | 95 697 | 1 277 584 | 47 | 1 277 631 |
| Affectation du résultat 2008 | 0 | ||||||||
| Capitaux propres au 1er janvier 2009 | 272 098 | 250 170 | -306 | 811 946 | -152 021 | 95 697 | 1 277 584 | 47 | 1 277 631 |
| Augmentation de capital | 97 411 | -117 | 97 294 | 97 294 | |||||
| Variation des réserves | 75 075 | -75 075 | 0 | 0 | |||||
| Dividendes versés en 2009 | 0 | -20 622 | -20 622 | -20 622 | |||||
| Dividendes reçus des CR et filiales | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires |
0 | 0 | 0 | ||||||
| Mouvements liés aux stock options | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires |
97 411 | 0 | -117 | 75 075 | 0 | -95 697 | 76 672 | 0 | 76 672 |
| Variation des gains et pertes comptabi lisés directement en capitaux propres (1) |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Variation de juste valeur | 0 | 172 552 | 172 552 | 172 552 | |||||
| Résultat au 31.12.2009 | 0 | 59 469 | 59 469 | 59 469 | |||||
| Autres variations | 0 | 1 | 1 | ||||||
| Capitaux propres au 31 décembre 2009 | 369 509 | 250 170 | -423 | 887 021 | 20 531 | 59 469 | 1 586 277 | 48 | 1 586 325 |
(1) dont une variation des gains et pertes de 163 603 K€ comptabilisés directement en capitaux propres liée à l'augmentation de la juste valeur des titres de la SAS Rue La Boetie.
Les réserves consolidées sont essentiellement constituées des résultats des exercices antérieurs non distribués, de montants relatifs à la première application des normes IFRS et de retraitements de consolidation. Les montants sortis des capitaux propres par transfert en compte de résultat et relatifs à des couvertures de flux de trésorerie sont positionnés
en Produit Net Bancaire.
Les capitaux propres, part du groupe s'élèvent à 1.586 millions d'euros, en progression de 308 millions d'euros sur la période 2009. Cette évolution trouve principalement son origine dans :
Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.
Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits du Groupe Alpes Provence en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu'à l'échéance. Les flux d'impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.
Les activités d'investissement représentent les flux de trésorerie pour l'acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles
et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille "actifs financiers disponibles à la vente" sont compris dans ce compartiment.
Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.
La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.
| (en milliers d'euros) | 2009 | 2008 |
|---|---|---|
| Résultat avant impôts | 63 170 | 95 761 |
| Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles |
12 404 | 13 222 |
| Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations | -9 | |
| Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions | 121 009 | 61 180 |
| Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence | ||
| Résultat net des activités d'investissement | 779 | -10 517 |
| Résultat net des activités de financement | 3 472 | 3 472 |
| Intérêts courus non échus (dettes rattachées) | 515 | 1 917 |
| Autres mouvements | -1 346 | 37 105 |
| Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements |
136 824 | 106 379 |
| Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit | -429 426 | 689 000 |
| Flux liés aux opérations avec la clientèle | -66 639 | -716 669 |
| Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers | 115 331 | 54 979 |
| Flux liés aux opérations affectant des actifs disponible à la vente | -89 550 | 142 100 |
| Flux liés aux opérations affectant des actifs détenus jusqu'à l'échéance | -75 741 | -119 220 |
| Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers | 31 636 | -28 482 |
| Flux liés aux opérations affectant des immeubles de placement | -727 | 346 |
| Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence | ||
| Impôts versés | 5 234 | -45 982 |
| Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles |
-509 882 | -23 928 |
| TOTAL Flux nets de trésorerie générés par l'activité OPERATIONNELLE (A) | -309 888 | 178 212 |
| Flux liés aux participations (1) | -22 836 | -122 737 |
| Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles | -14 477 | -17 410 |
| TOTAL Flux net de trésorerie lié aux opérations d'INVESTISSEMENT (B) | -37 313 | -140 147 |
| Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires | 86 790 | 43 104 |
| Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (2) | -3 472 | -3 472 |
| TOTAL Flux net de trésorerie lié aux opérations de FINANCEMENT (C ) | 83 318 | 39 632 |
| Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) |
||
| Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B+ C + D) |
-263 883 | 77 697 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture | 380 177 | 302 480 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales * | 100 284 | 94 758 |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** |
279 893 | 207 722 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture | 116 294 | 380 177 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales * | 93 405 | 100 284 |
| Solde net des comptes prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** |
22 889 | 279 893 |
| VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES EQUIVALENTS DE TRESORERIE |
-263 883 | 77 697 |
Les montants soldes de trésorerie du Groupe Alpes Provence correspondent à des positions détenues et sont donc disponibles.
En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu'adoptées par l'Union européenne et applicables au 31 décembre 2009.
Le groupe Crédit Agricole applique ce référentiel, en utilisant les dispositions de la norme IAS 39 dans sa version retenue par l'Union Européenne (version dite "carve out"), qui autorise certaines dérogations dans l'application pour la comptabilité de macro-couverture.
Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission Européenne, à l'adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ ias_fr.htm#adopted-commission.
Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2008.
Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union Européenne au 31 décembre 2009 et dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2009. Celles-ci portent sur :
L'application de ces nouvelles dispositions n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.
Néanmoins, la révision de la norme IAS 1 et l'amendement IFRS 7 ont eu des conséquences en matière de présentation des états financiers avec :
Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l'application de normes et interprétations est optionnelle sur une période, celles-ci ne sont pas retenues par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :
Le Groupe Alpes Provence n'attend pas d'effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette.
Enfin, les normes et interprétations publiées par l'IASB mais non encore adoptées par l'Union Européenne n'entreront en vigueur d'une manière obligatoire qu'à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2009.
En l'absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le Groupe Alpes Provence utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ; tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2009-R.04 du 2 juillet 2009 qui annule et remplace la recommandation CNC n°2004-R-03 du 27 octobre 2004.
De par leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des états financiers exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.
Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :
Cette liste n'est pas exhaustive.
Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :
Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.
Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu'adoptée par la Commission Européenne le 19 novembre 2004 et complétée par les règlements (CE) n°1751/2005 du 25 octobre 2005, n°1864/2005 du 15 novembre 2005 relatif à l'utilisation de l'option de la juste valeur et n°1004/2008 du 15 octobre 2008 relatif au reclassement d'actifs financiers.
Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l'exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit
à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif.
La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.
Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l'instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l'actif ou du passif financier.
Les titres sont classés dans les quatre catégories d'actifs financiers définis par la norme IAS 39 :
Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend Ies titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d'une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d'une option prise par le Groupe Alpes Provence.
Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l'entreprise principalement dans l'objectif de les céder à court terme ou qui font partie d'un portefeuille d'instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d'arbitragiste.
La comptabilisation d'actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d'actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. L'option juste valeur par résultat est généralement utilisée afin d'éviter de comptabiliser et d'évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.
A ce titre, le Groupe Alpes Provence a utilisé cette comptabilisation à la juste valeur par option pour les actifs suivants :
| Désignation Valeurs en milliers d'euros | EMETTEURS | VALEUR BRUTE | JUSTE VALEUR |
|---|---|---|---|
| VENDOME dans contrat de Liquidité | 323 | 323 | |
| EMTN CALYON AUTO CALL ABS |
CA SA | 5 000 | 4 887 |
| CERTIFICAT GSI 24/09/18 | GOLDMAN SACHS GROUP | 5 000 | 1 056 |
| BMTN NATIXIS |
NATIXIS | 10 000 | 6 111 |
| TOTAL | 20 323 | 12 377 |
Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l'acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.
Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.
Cette catégorie de titres ne fait pas l'objet de dépréciations.
Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie "Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature" et sont évalués en mark-to-market.
La catégorie "Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance" (éligible aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que le Groupe Alpes Provence a l'intention et la capacité de conserver jusqu'à leur échéance, autres que :
Le classement dans cette catégorie entraîne l'obligation impérative de respecter l'interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.
La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n'est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.
Les titres détenus jusqu'à l'échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.
Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique "dépréciation des titres" pour les titres évalués au coût amorti.
La catégorie "Prêts et créances" enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.
Les titres du portefeuille "prêts et créances" sont comptabilisés initialement pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.
Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d'intérêt effectif corrigé d'éventuelles dépréciations.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique "dépréciation des titres" pour les titres évalués au coût amorti.
La catégorie "Actifs financiers disponibles à la vente" est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.
Les titres classés en "Actifs financiers disponibles à la vente" sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.
Les titres classés en "Actifs financiers disponibles à la vente" sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.
En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.
L'amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Les intérêts courus sur les titres disponibles à la vente sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique "dépréciation des titres".
Une dépréciation doit être constatée lorsqu'il existe un indice objectif de dépréciation résultant d'un ou plusieurs événements intervenus après l'acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.
Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou par l'apparition d'une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.
Pour les titres de capitaux propres, le Groupe Alpes Provence utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l'instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. Le Groupe Alpes Provence prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l'émetteur, perspectives à court terme…
Au-delà de ces critères, le Groupe Alpes Provence constate une dépréciation en cas de baisse de cours supérieure à 50% ou observée pendant plus de 2 ans.
Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s'appliquent aux prêts et créances.
La constatation de cette dépréciation se fait :
Crédit Agricole S.A. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories "Titres détenus jusqu'à l'échéance" et "Prêts et créances". Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.
Conformément à l'amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l'Union européenne en octobre 2008, il est désormais autorisé d'opérer les reclassements suivants :
La Caisse Régionale n'a pas opéré en 2009 de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS 39.
Les crédits sont affectés principalement à la catégorie "Prêts et créances". Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l'initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif. Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l'encours net d'origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d'intérêt effectif, le cas échéant.
Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie "Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature" et sont évalués en mark-to-market.
Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.
Les revenus calculés sur la base du taux d'intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu'elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l'objet d'une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l'enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.
On distingue ainsi :
• les créances dépréciées sur base individuelle : il s'agit des créances assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes,
• les créances dépréciées sur base collective : il s'agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires. Cela concerne notamment les créances en souffrance.
Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n'entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).
L'évaluation d'une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d'un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.
Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l'augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l'amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d'intérêts.
Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :
Le classement pour une contrepartie donnée d'encours en encours dépréciés entraîne par "contagion" un classement identique de la totalité de l'encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou caution.
Parmi les encours dépréciés, le Groupe Alpes Provence distingue les encours dépréciés compromis des encours dépréciés non compromis :
Dans le cas d'une créance restructurée maintenue en créance dépréciée, la décote ne fait pas l'objet d'une comptabilisation séparée et est comptabilisée par le biais de la dépréciation.
Le Groupe Alpes Provence constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d'intérêt effectif d'origine, à l'ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours dépréciés et dépréciés compromis.
Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.
Dans le cas de créances restructurées, pour lesquelles l'entité a modifié les conditions financières initiales (taux d'intérêt, durée) du fait d'un risque de contrepartie, tout en reclassant l'encours en créances saines, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à l'enregistrement d'une décote.
La décote constatée lors d'une restructuration de créance est enregistrée en coût du risque.
Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre :
Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l'existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, le Groupe Alpes Provence a constaté à l'actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives telles que :
Dépréciations sur encours sensibles
Les dépréciations sur ces encours sont calculées à partir de modèles Bâle II.
Dans le cadre du projet Bâle II, le Groupe Alpes Provence détermine, à partir d'outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d'un an, en fonction de multiples critères d'observation qui répondent à la définition de l'événement de perte au sens de la norme IAS 39.
L'évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.
Le montant de cette dépréciation est obtenu par l'application au montant de pertes attendues d'un coefficient correcteur, reflet du jugement expérimenté de la Direction, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l'extension au-delà d'un an de l'horizon de pertes attendues, ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.
Autres dépréciations sur base collective
Le Groupe Alpes Provence a également constaté à l'actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle ou géographique pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non recouvrement partiel. La Caisse Régionale a ainsi renforcé le dispositif mis en place fin 2008 sur les métiers de l'immobilier par un dispositif de provisionnement spécifique sur le secteur des financements LBO.
Dans le cadre de mesures d'aides au secteur agricole et rural, ainsi qu'à l'acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l'Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n'est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.
Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.
Les bonifications perçues de l'Etat sont enregistrées sous la rubrique "Intérêts et produits assimilés" et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.
La norme IAS 39 adoptée par l'Union Européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :
Rachat d'actions propres
Les actions propres rachetées par le Groupe Alpes Provence, ne rentrent pas dans la définition d'un actif financier et sont comptabilisées en déduction des capitaux propres. Elles ne génèrent aucun impact sur le compte de résultat.
Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des "Dettes envers la clientèle" malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.
L'évaluation initiale est faite à la juste valeur, l'évaluation ultérieure au coût amorti.
Les produits d'épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.
Les plans d'épargne logement et les comptes d'épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.14.
Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l'origine de l'opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu'ils soient détenus à des fins de transaction ou qu'ils entrent dans une relation de couverture.
La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).
La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d'un actif ou d'un passif comptabilisé ou d'un engagement ferme non comptabilisé.
La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associé à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d'intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.
La couverture d'un investissement net dans une activité à l'étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d'un investissement réalisé à l'étranger dans une monnaie autre que l'euro.
Dans le cadre d'une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :
Pour les couvertures d'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l'Union Européenne (version dite "carve out").
De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d'une position brute d'instruments dérivés et d'éléments couverts. La justification de l'efficacité de ces relations de couverture s'effectue par le biais d'échéanciers.
L'enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :
reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent,
• couverture d'un investissement net dans une activité à l'étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d'un compte d'écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.
Un dérivé incorporé est la composante d'un contrat hybride qui répond à la définition d'un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :
Les justes valeurs des instruments financiers sont déterminées conformément aux dispositions d'IAS 39 et sont présentées selon la hiérarchie définie par IFRS 7.
Le Groupe applique par ailleurs la recommandation en matière de valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur publiée par l'AMF, le CNC et l'ACAM le 15 octobre 2008.
Lorsque la méthode de valorisation d'un instrument financier est la juste valeur, la norme IAS 39 considère que la meilleure indication pour déterminer celle-ci est l'existence de cotations publiées sur un marché actif.
IAS 39 précise qu'en l'absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l'application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.
Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur un marché actif. Il s'agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange...), des parts de fonds d'investissement cotés sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.
Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d'une bourse, d'un courtier, d'un négociateur, d'un service d'évaluation des prix ou d'une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.
Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, le Groupe Alpes Provence retient des cours mid-price comme base de l'établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s'agit des cours vendeurs.
Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s'agit de données qui ne sont pas propres à l'entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et basées sur un consensus de marché.
Sont présentés en niveau 2 :
Lorsque les modèles utilisés sont basés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l'origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l'initiation.
La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.
Il s'agit pour l'essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.
Le prix de transaction à l'origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.
La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent "observables", la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.
Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l'ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.
Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d'un instrument de capitaux propres.
Conformément aux principes d'IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie "actifs financiers disponibles à la vente" car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS7 en vigueur. Il s'agit principalement de titres de participation de sociétés non cotées sur un marché actif dont la détermination d'une juste valeur fiable est difficile.
La Caisse Régionale Alpes Provence ne détient aucun titre de niveau 3.
Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :
Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.
Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :
• les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,
Conformément à la norme IAS 32, le Groupe Alpes Provence compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l'intention de régler le montant net ou de réaliser l'actif et de réaliser le passif simultanément.
Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l'émetteur d'effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d'une perte qu'il encourt en raison de la défaillance d'un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l'échéance aux termes initiaux ou modifiés de l'instrument de dette.
Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé de :
Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l'objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.
Un actif financier (ou groupe d'actifs financiers) est dé comptabilisé en tout ou partie :
Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.
Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l'entité continue à comptabiliser l'actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.
Un passif financier est dé comptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.
Le Groupe Alpes Provence identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d'un événement passé, dont il est probable qu'une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l'échéance ou le montant sont incertains mais dont l'estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l'effet est significatif.
Au titre des obligations autres que liées au risque de crédit, le Groupe Alpes Provence a constitué des provisions qui couvrent notamment :
Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
L'évaluation des provisions suivantes peut également faire l'objet d'estimations :
Des informations détaillées sont fournies au point 6.14.
Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :
Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l'emploi, les indemnités de fin de contrats et avantages sur capitaux propres, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l'exercice pendant lesquels les services correspondant ont été rendus.
Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées de plus de douze mois.
La méthode d'évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l'emploi relevant de la catégorie de régimes à prestation définie.
Le Groupe Alpes Provence détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l'ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.
Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d'actualisation, de taux de rotation du personnel ou d'évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4).
Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.
Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.
Le Groupe Alpes Provence n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute les écarts actuariels constatés en résultat. De fait, le Groupe Alpes Provence a choisi de ne pas appliquer l'option ouverte par la norme IAS 19 § 93 qui consiste à comptabiliser les écarts actuariels en dehors du résultat et à les présenter en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Par conséquent, le montant de la provision est égal à :
Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale Alpes Provence a souscrit des assurances auprès de Prédica et d'ADICAM.
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, le Groupe Alpes Provence n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.
La norme IFRS 2 "Paiements en actions et assimilés" impose l'évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l'entreprise. Cette norme, qui s'applique aux plans accordés après le 07/11/2002, conformément aux dispositions prévues par la norme IFRS 2, et dont les droits ne sont pas encore acquis au 01/01/2005, concerne deux cas de figure :
Les plans de paiements fondés sur des actions initiés par le groupe Crédit Agricole S.A. éligibles à la norme IFRS 2 sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d'instruments de capitaux propres.
Les options octroyées sont évaluées à l'attribution à leur juste valeur majoritairement selon le modèle Black & Scholes. Celles-ci sont comptabilisées en charges dans la rubrique "frais de personnel" en contrepartie d'un compte de capitaux propres au fur et à mesure sur la période d'acquisition des droits, soit 4 ans pour tous les plans existants.
Les souscriptions d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2, étant précisé que le Groupe Alpes Provence applique les termes du communiqué du CNC du 21 décembre 2004 complété par le communiqué du CNC du 7 février 2007. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 20 %. Ces plans ne comportent pas de période d'acquisition des droits mais sont grevés d'une période d'incessibilité de 5 ans. L'avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l'action acquise en tenant compte de la condition d'incessibilité et le prix d'acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d'actions souscrites.
Aucune augmentation de capital réservée aux salariés n'a été effectuée par le Groupe en 2009.
Par ailleurs, l'IFRIC 11 ayant clarifié les modalités d'application d'une norme existante et déjà appliquée par le Groupe Alpes Provence (IFRS 2), les conséquences de cette clarification ont été prises en compte à compter du 1er janvier 2007. La charge relative aux plans d'attribution d'actions dénouées par instruments de capitaux propres de Crédit agricole S.A ainsi que celles relatives aux souscriptions d'actions sont désormais comptabilisées dans les comptes des entités employeur des bénéficiaires de plans. L'impact s'inscrit en charge de personnel en contrepartie d'une augmentation des "réserves consolidées part du Groupe".
Conformément à la norme IAS 12, l'impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu'ils soient exigibles ou différés. Celle-ci définit l'impôt exigible comme "le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d'un exercice". Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d'un exercice déterminé selon les règles établies par l'administration fiscale.
Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d'impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d'implantation des sociétés du Groupe.
L'impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n'est pas subordonné à la réalisation d'opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.
L'impôt exigible, tant qu'il n'est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l'exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l'excédent doit être comptabilisé en tant qu'actif.
Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l'entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l'impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.
La norme impose la comptabilisation d'impôts différés dans les cas suivants :
Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :
Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.
Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.
Les taux d'impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.
Le calcul des impôts différés ne fait pas l'objet d'une actualisation.
Les plus-values latentes sur titres, lorsqu'elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l'actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d'impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d'impôt réellement supportée par l'entité au titre de ces plus-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci.
Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l'exception d'une quote-part de 5% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l'exercice génèrent une différence temporelle donnant lieu à constatation d'impôts différés à hauteur de cette quote-part.
L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :
Les actifs et passifs d'impôt différés sont compensés si, et seulement si :
Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique "Impôts sur le bénéfice" du compte de résultat.
Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.
Les immeubles d'exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d'acquisition.
Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d'achèvement.
Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les fonds de commerce acquis. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.
Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.
Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
| Composant | Durée d'amortissement |
|---|---|
| Foncier | Non amortissable |
| Immeubles | 25 à 33 ans |
| Agencements | 10 ans |
| Mobilier | 10 ans |
| Matériel informatique | 3 à 4 ans |
| Matériel spécialisé | 4 à 5 ans |
Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l'actif, sont annulés dans les comptes consolidés.
Les éléments dont dispose le Groupe Alpes Provence sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.
En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.
A la date d'arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :
Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :
Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :
Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :
Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d'un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l'ensemble des conditions suivantes sont respectées :
Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.
Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.
Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes "Actifs non courants destinés à être cédés" et "Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés".
Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d'être amortis à compter de leur déclassement.
Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :
Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :
Les états financiers consolidés incluent les comptes du Groupe Alpes Provence et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, le Groupe Alpes Provence dispose d'un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque le Groupe Alpes Provence détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.
Par exception, les entités ayant un impact non significatif sur les comptes consolidés de l'ensemble ne sont pas incluses dans le périmètre de consolidation.
Le caractère significatif de cet impact est apprécié au travers de trois principaux critères exprimés en pourcentage du bilan, de la situation nette et du résultat consolidés.
Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société mère et de filiales.
Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.
Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.
Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.
Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Alpes Provence représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.
C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.
Cette maison mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.
La maison mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale Alpes Provence et des 75 Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.
Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.
Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le Groupe Alpes Provence détient, directement ou indirectement par l'intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d'une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque le Groupe Alpes Provence détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d'une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.
Le contrôle conjoint s'exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.
L'influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d'une entreprise sans en détenir le contrôle. Le Groupe Alpes Provence est présumé avoir une influence notable lorsqu'il détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.
La consolidation des entités ad hoc (structures créées pour gérer une opération ou un groupe d'opérations similaires) et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif, a été précisée par le SIC 12.
En application de ce texte une entité ad hoc est consolidée lorsqu'elle est en substance contrôlée par le Groupe Alpes Provence, même en l'absence de lien capitalistique. Cela concerne en particulier les OPCVM dédiés.
La détermination du contrôle s'apprécie notamment au regard des circonstances suivantes :
le Groupe Alpes Provence a les pouvoirs de décision pour obtenir la majorité des avantages des activités de l'entité ad hoc ou, en mettant en place un mécanisme "de pilotage automatique", le Groupe Alpes Provence a délégué ces pouvoirs de décision,
le Groupe Alpes Provence a le droit d'obtenir la majorité des avantages de l'entité ad hoc et par conséquent peut être exposée aux risques liés aux activités de l'entité ad hoc, ou
Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28 § 1 et IAS 31 § 1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.
Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par le Groupe Alpes Provence sur les entités consolidables, quelle qu'en soit l'activité et qu'elles aient ou non la personnalité morale :
L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.
L'intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.
La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.
Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s'ils sont jugés non significatifs.
L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.
Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l'occasion d'une cession interne sont constatées.
Les états financiers des filiales étrangères sont convertis en euros en deux étapes :
Le périmètre de consolidation au 31 décembre 2009 est présenté de façon détaillée à la fin des notes annexes.
Filiale de la Caisse Régionale Alpes Provence : SAS Immobilière d'à côté Société au capital de 20 millions d'euros intégralement libérés et détenue à 100% par la Caisse Régionale.
Aucune société n'est sortie du périmètre de consolidation.
Aucune opération n'est à signaler.
Aucune participation n'est mise en équivalence.
La Caisse Régionale consolide le fonds dédié CAP Actions dont le montant du capital n'a pas varié au cours de l'exercice 2009.
Ces titres enregistrés au sein du portefeuille "Actifs disponibles à la vente", sont des titres à revenu variable représentatifs d'une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan | % de capital détenu par le Groupe |
Valeur au bilan | % de capital détenu par le Groupe |
|
| SAS Rue la Boetie | 502 052 | 3,07 | 319 289 | 3,06 | |
| SAS SACAM | 3 735 | 4,01 | |||
| SAS SACAM Participations | 2 113 | 2,92 | |||
| SAS Sacam Dévelopement | 24 609 | 3,07 | 24 199 | 3,08 | |
| SAS Sacam International | 29 585 | 3,34 | 35 337 | 3,1 | |
| SAS Sacam Assurance Avenir | 3 763 | 4,25 | |||
| SA Sofipaca | 11 408 | 48,15 | 11 347 | 47,66 | |
| SAS Sacam Fireca | 2 377 | 3,00 | 2 332 | 3 | |
| Credit Agricole Titres | 1 159 | 1,75 | 1 159 | 1,76 | |
| SCICAM Titres | 2 025 | 3,43 | 1 891 | 3,43 | |
| SAS Caap Création | 1 479 | 99,00 | 1 479 | 99 | |
| SAS Immobilière d'A Coté (consolidée en 2009) | 20 000 | 99,9 | |||
| Participations dans agences immobilieres (IAC) | 5 017 | ||||
| Autres | 3 442 | 3 136 | |||
| Valeur au bilan des titres de participation non consolidés (1) | 589 029 | 423 904 |
(1) Dont 1.048 K€ comptabilisés en résultat au titre de la dépréciation durable fin 2009
Aucun écart d'acquisition n'est à signaler.
La gestion des risques bancaires au sein du Groupe Alpes Provence est assurée par la direction Centrale des risques qui est rattachée au Directeur général et qui a pour mission d'assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.
La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre "facteurs de risque", comme le permet la norme IFRS7. Les tableaux de ventilation comptables continuent néanmoins de figurer dans les Etats financiers.
(cf. rapport de gestion page 24 et suivantes)
Le risque de crédit se matérialise lorsqu'une contrepartie est dans l'incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d'inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu'il contrôle, un fonds d'investissement ou une personne physique.
L'engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d'échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d'un système sécurisé de règlement.
L'exposition maximale au risque de crédit d'une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) |
12 054 | 26 649 |
| Instruments dérivés de couverture | 103 506 | 92 558 |
| Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu variable ) | 380 258 | 358 870 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes) | 203 034 | 109 353 |
| Prêts et créances sur la clientèle | 10 675 676 | 10 521 538 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 299 406 | 222 033 |
| Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations) | 11 673 934 | 11 331 001 |
| Engagements de financement donnés | 1 201 851 | 1 281 726 |
| Engagements de garantie financière donnés | 223 906 | 353 692 |
| Provisions - Engagements par signature | -2 614 | -3 246 |
| Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) | 1 423 143 | 1 632 172 |
| TOTAL EXPOSITION NETTE | 13 097 077 | 12 963 173 |
La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.
| 31/12/2009 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles | |||||
| Encours bruts | Encours bruts non compromis |
Encours bruts compromis |
sur encours non compromis |
sur encours compromis |
Total | |
| (en milliers d'euros) | ||||||
| Administrations centrales | 0 | |||||
| Etablissements de crédit | 1 036 283 | 1 036 283 | ||||
| Institutions non établissements de crédit | 1 092 697 | 971 | 69 | 1 040 | 1 091 657 | |
| Grandes entreprises | 2 093 817 | 65 022 | 36 318 | 58 769 | 22 957 | 2 012 091 |
| Clientèle de détail | 7 765 053 | 102 300 | 86 053 | 45 096 | 72 997 | 7 646 960 |
| Total * | 11 987 850 | 168 293 | 122 440 | 103 865 | 96 994 | 11 786 991 |
| Créances rattachées nettes | 63 377 | |||||
| Dépréciations sur base collective | 128 867 | |||||
| Valeurs nettes au bilan | 11 721 501 |
* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 10 532 milliers d'euros
| 31/12/2008 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles | |||||
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | Encours bruts non compromis |
Encours bruts compromis |
sur encours non compromis |
sur encours compromis |
Total |
| Administrations centrales (en milliers d'euros) |
879 041 | 6 162 | 18 | 18 | 879 023 | |
| Etablissements de crédit | 1 020 560 | 1 020 560 | ||||
| Institutions non établissements de crédit | 0 | |||||
| Grandes entreprises | 2 370 879 | 90 782 | 30 744 | 47 497 | 23 532 | 2 299 850 |
| Clientèle de détail | 7 502 658 | 68 477 | 67 780 | 68 477 | 54 324 | 7 379 857 |
| Total * | 11 773 138 | 165 421 | 98 542 | 115 974 | 77 874 | 11 579 290 |
| Créances rattachées nettes | 64 063 | |||||
| Dépréciations sur base collective | 90 164 | |||||
| Valeurs nettes au bilan | 11 553 189 |
* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 9 761 milliers d'euros
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Engagements de financement en faveur de la clientèle | |||||
| Administrations centrales | 198 259 | 255 319 | |||
| Institutions non établissements de crédit | |||||
| Grandes entreprises | 255 463 | 352 686 | |||
| Clientèle de détail | 748 129 | 673 721 | |||
| Total | 1 201 851 | 1 281 726 | |||
| Engagements de garantie en faveur de la clientèle | |||||
| Administrations centrales | 16 890 | 47 107 | |||
| Institutions non établissements de crédit | |||||
| Grandes entreprises | 85 055 | 149 602 | |||
| Clientèle de détail | 121 961 | 56 607 | |||
| Total | 223 906 | 253 316 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Administrations centrales | 248 | |
| Institutions non établissements de crédit | 16 872 | 6 911 |
| Grandes entreprises | 778 869 | 709 602 |
| Clientèle de détail | 3 131 384 | 3 063 199 |
| Total | 3 927 373 | 3 779 712 |
| Dettes rattachées | 37 037 | 28 454 |
| Valeur au bilan | 3 964 410 | 3 808 166 |
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| 31/12/2009 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles | |||||
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | Encours bruts non compromis |
Encours bruts compromis |
sur encours non compromis |
sur encours compromis |
Total |
| France (y compris DOM-TOM) | 10 890 389 | 164 268 | 122 424 | 102 001 | 96 978 | 10 691 410 |
| Autres pays de l'UE | 39 046 | 3 860 | 15 | 1 830 | 15 | 37 201 |
| Autres pays d'Europe | 3 141 | 163 | 32 | 3 109 | ||
| Amérique du Nord | 12 180 | 2 | 2 | 12 178 | ||
| Amériques Centrale et du Sud | 236 | 236 | ||||
| Afrique et Moyen Orient | 5 404 | 1 | 1 | 5 403 | ||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 1 127 | 1 127 | ||||
| Japon | 44 | 44 | ||||
| Organismes supranationaux | 0 | |||||
| Total * | 10 951 567 | 168 293 | 122 440 | 103 865 | 96 994 | 10 750 708 |
| Créances rattachées nettes | 53 835 | |||||
| Dépréciations sur base collective | -128 867 | |||||
| Valeurs nettes au bilan | 10 675 676 |
* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 10 532 milliers d'euros
| 31/12/2008 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles | |||||
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | Encours bruts non compromis |
Encours bruts compromis |
sur encours non compromis |
sur encours compromis |
Total |
| France (y compris DOM-TOM) | 10 669 333 | 165 290 | 98 496 | 115 923 | 77 853 | 10 475 557 |
| Autres pays de l'UE | 49 236 | 47 | 19 | 25 | 19 | 49 192 |
| Autres pays d'Europe | 7 568 | 68 | 13 | 7 555 | ||
| Amérique du Nord | 15 408 | 1 | 15 408 | |||
| Amériques Centrale et du Sud | 922 | 922 | ||||
| Afrique et Moyen Orient | 8 910 | 15 | 27 | 13 | 2 | 8 895 |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 1 201 | 1 201 | ||||
| Japon | 0 | |||||
| Organismes supranationaux | 0 | |||||
| Total * | 10 752 578 | 165 421 | 98 542 | 115 974 | 77 874 | 10 558 730 |
| Créances rattachées nettes | 52 972 | |||||
| Dépréciations sur base collective | -90 164 | |||||
| Valeurs nettes au bilan | 10 521 538 |
* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 9761 milliers d'euros
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Engagements de financement en faveur de la clientèle | ||
| France (y compris DOM-TOM) | 1 200 175 | 1 276 699 |
| Autres pays de l'UE | 1 050 | 1 612 |
| Autres pays d'Europe | 219 | 2 606 |
| Amérique du Nord | 114 | 353 |
| Amériques Centrale et du Sud | 25 | 21 |
| Afrique et Moyen Orient | 230 | 379 |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 38 | 56 |
| Japon | ||
| Total | 1 201 851 | 1 281 726 |
| Engagements de garantie en faveur de la clientèle | ||
| France (y compris DOM-TOM) | 223 871 | 253 251 |
| Autres pays de l'UE | 35 | 65 |
| Amérique du Nord | ||
| Afrique et Moyen Orient | ||
| Total | 223 906 | 253 316 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| France (y compris DOM-TOM) | 3 857 802 | 3 708 110 |
| Autres pays de l'UE | 21 036 | 21 173 |
| Autres pays d'Europe | 4 527 | 5 631 |
| Amérique du Nord | 4 198 | 3 758 |
| Amériques Centrale et du Sud | 612 | 367 |
| Afrique et Moyen Orient | 4 139 | 4 826 |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 1 564 | 2 134 |
| Japon | 230 | 54 |
| Non ventilé | 33 265 | 33 659 |
| Total | 3 927 373 | 3 779 712 |
| Dettes rattachées | 37 037 | 28 454 |
| Valeur au bilan | 3 964 410 | 3 808 166 |
| 31/12/20 | 09 | 31/12/2009 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Ventilati | ion par ancien | neté d'impayé | é des encours | en souffrance | W-1 | |
| ≤ 90 jours | > 90 jours ≤ 180 jours |
> 180 jours ≤ 1an |
> 1an | Valeur comptable des actifs financiers en souffrance |
Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement |
Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés |
|
| Instruments de capitaux propres | 1 819 | -1 048 | |||||
| Instruments de dette | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Administrations centrales | 0 | ||||||
| Etablissements de crédit | 0 | ||||||
| Institutions non établissements de crédit | 0 | ||||||
| Grandes entreprises | 0 | ||||||
| Clientèle de détail | 0 | ||||||
| Prêts et avances | 292 031 | 8 072 | 0 | 0 | 300 103 | 89 874 | -366 477 |
| Administrations centrales | 0 | ||||||
| Etablissements de crédit | 0 | ||||||
| Institutions non établissements de crédit | 57 706 | 57 706 | 0 | -1 414 | |||
| Grandes entreprises | 110 457 | 807 | 111 264 | 19 614 | -154 611 | ||
| Clientèle de détail | 123 868 | 7 265 | 131 133 | 70 260 | -210 452 | ||
| Total | 292 031 | 8 072 | 0 | 0 | 300 103 | 91 693 | -367 525 |
| 31/12/20 | 08 | 31/12/2008 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Ventilati | ion par ancien | neté d'impayé | des encours | en souffrance | ||
| ≤ 90 jours | > 90 jours ≤ 180 jours |
> 180 jours ≤ 1an |
> 1an | Valeur comptable des actifs financiers en souffrance |
Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement |
Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés |
|
| Instruments de capitaux propres | 1667 | -949 | |||||
| Instruments de dette | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Administrations centrales | 0 | ||||||
| Etablissements de crédit | 0 | ||||||
| Institutions non établissements de crédit | 0 | ||||||
| Grandes entreprises | 0 | ||||||
| Clientèle de détail | 0 | ||||||
| Prêts et avances | 256 515 | 4 869 | 1 768 | 0 | 263 152 | 70 115 | -320 308 |
| Administrations centrales | 0 | ||||||
| Etablissements de crédit | 0 | ||||||
| Institutions non établissements de crédit | 13 029 | 5 | 1 671 | 14 705 | 6 162 | -232 | |
| Grandes entreprises | 114 031 | 385 | 114 416 | 50 497 | -103 256 | ||
| Clientèle de détail | 129 455 | 4 479 | 97 | 134 031 | 13 456 | -216 820 | |
| Total | 256 515 | 4 869 | 1 768 | 0 | 263 152 | 71 782 | -321 257 |
Le risque de contrepartie sur instruments dérivés est établi à partir de la valeur de marché et du risque de crédit potentiel, calculé et pondéré selon les normes prudentielles.
Pour information, les effets des accords de compensation et de collatérisation, qui réduisent ce risque, sont également présentés.
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur de marché |
Risque de crédit potentiel * |
Total risque de contrepartie |
Valeur de marché |
Risque de crédit potentiel * |
Total risque de contrepartie |
| Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés | 0 | 0 | ||||
| Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés | 100 280 | 282 187 | 382 467 | 80 303 | 147 595 | 227 898 |
| Risques sur les autres contreparties | 1 471 | 960 | 2 431 | 887 | 1 303 | 2 190 |
| Total | 101 751 | 283 147 | 384 898 | 81 190 | 148 898 | 230 088 |
| Risques sur contrats de : | 0 | 0 | ||||
| - taux d'intérêt, change et matières premières | 0 | 0 | ||||
| - dérivés actions et sur indices | 0 | 0 | ||||
| - dérivés de crédit | 0 | 0 | ||||
| Total | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Incidence des accords de compensation et de collatérisation | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Total après effets des accords de compensation et de collatérisation | 101 751 | 283 147 | 384 898 | 81 190 | 148 898 | 230 088 |
* calculé selon les normes prudentielles Bâle 2
Données non auditées.
Les contrats conclus entre membres du réseau sont exclus, car ils ne présentent pas de risque de contrepartie.
(cf. rapport de gestion page 16 et suivantes)
Le risque de marché représente le risque d'incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment :
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations de gré à gré | Total en valeur | Total en valeur | ||||
| (en milliers d'euros) | ≤ 1 an | > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | de marché | de marché | |
| Instruments de taux d'intérêt : | 13 943 | 34 148 | 55 415 | 103 506 | 92 558 | |
| . Futures | ||||||
| . FRA | ||||||
| . Swaps de taux d'intérêts | 13 943 | 34 148 | 55 415 | 103 506 | 83 397 | |
| . Options de taux | ||||||
| . Caps-floors-collars | 9 161 | |||||
| . Autres instruments conditionnels | ||||||
| Instruments de devises et or : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| . Opérations fermes de change | ||||||
| . Options de change | ||||||
| Autres instruments : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| . Dérivés sur actions & indices boursiers | ||||||
| . Dérivés sur métaux précieux | ||||||
| . Dérivés sur produits de base | ||||||
| . Dérivés de crédits | ||||||
| . Autres | ||||||
| Sous total | 13 943 | 34 148 | 55 415 | 103 506 | 92 558 | |
| . Opérations de change à terme | ||||||
| Valeurs nettes au bilan | 13 943 | 34 148 | 55 415 | 103 506 | 92 558 |
| 31/12/2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations de gré à gré | Total en valeur | Total en valeur | |||||
| (en milliers d'euros) | ≤ 1 an | > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | de marché | de marché | ||
| Instruments de taux d'intérêt : | 8 890 | 12 589 | 37 641 | 59 120 | 58 791 | ||
| . Futures | |||||||
| . FRA | |||||||
| . Swaps de taux d'intérêts | 8 862 | 12 589 | 37 641 | 59 092 | 58 714 | ||
| . Options de taux | |||||||
| . Caps-floors-collars | 28 | 28 | 77 | ||||
| . Autres instruments conditionnels | |||||||
| Instruments de devises et or : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | ||
| . Opérations fermes de change | |||||||
| . Options de change | |||||||
| Autres instruments : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | ||
| . Dérivés sur actions & indices boursiers | |||||||
| . Dérivés sur métaux précieux | |||||||
| . Dérivés sur produits de base | |||||||
| . Dérivés de crédits | |||||||
| . Autres | |||||||
| Sous total | 8 890 | 12 589 | 37 641 | 59 120 | 58 791 | ||
| . Opérations de change à terme | |||||||
| Valeurs nettes au bilan | 8 890 | 12 589 | 37 641 | 59 120 | 58 791 |
| 31/12/2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations de gré à gré | Total en valeur | Total en valeur | |||||
| (en milliers d'euros) | ≤ 1 an | > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | de marché | de marché | ||
| Instruments de taux d'intérêt : | 241 | 479 | 2 190 | 2 910 | 2 560 | ||
| . Futures | |||||||
| . FRA | |||||||
| . Swaps de taux d'intérêts | 241 | 479 | 2 190 | 2 910 | 2 558 | ||
| . Options de taux | |||||||
| . Caps-floors-collars | 2 | ||||||
| . Autres instruments conditionnels | |||||||
| Instruments de devises et or : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | ||
| . Opérations fermes de change | |||||||
| . Options de change | |||||||
| Autres instruments : | 0 | 0 | 0 | 0 | 13 | ||
| . Dérivés sur actions & indices boursiers | |||||||
| . Dérivés sur métaux précieux | |||||||
| . Dérivés sur produits de base | |||||||
| . Dérivés de crédits | |||||||
| . Autres | 13 | ||||||
| Sous total | 241 | 479 | 2 190 | 2 910 | 2 573 | ||
| . Opérations de change à terme | |||||||
| Valeurs nettes au bilan | 241 | 479 | 2 190 | 2 910 | 2 573 |
| 31/12/2009 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations de gré à gré | Total en valeur | Total en valeur | ||||
| (en milliers d'euros) | ≤ 1 an | > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | de marché | de marché | |
| Instruments de taux d'intérêt : | 241 | 481 | 17 168 | 17 890 | 18 762 | |
| . Futures | ||||||
| . FRA | ||||||
| . Swaps de taux d'intérêts | 241 | 479 | 17 168 | 17 888 | 18 758 | |
| . Options de taux | ||||||
| . Caps-floors-collars | 2 | 2 | 4 | |||
| . Autres instruments conditionnels | ||||||
| Instruments de devises et or : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| . Opérations fermes de change | ||||||
| . Options de change | ||||||
| Autres instruments : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| . Dérivés sur actions & indices boursiers | ||||||
| . Dérivés sur métaux précieux | ||||||
| . Dérivés sur produits de base | ||||||
| . Dérivés de crédits | ||||||
| . Autres | ||||||
| Sous total | 241 | 481 | 17 168 | 17 890 | 18 762 | |
| . Opérations de change à terme | ||||||
| Valeurs nettes au bilan | 241 | 481 | 17 168 | 17 890 | 18 762 |
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Total encours notionnel | Total encours notionnel |
| Instruments de taux d'intérêt : | 4 917 667 | 3 201 174 |
| . Futures | ||
| . FRA | ||
| . Swaps de taux d'intérêts | 4 905 723 | 3 020 204 |
| . Options de taux | ||
| . Caps-floors-collars | 11 944 | 180 970 |
| . Autres instruments conditionnels | ||
| Instruments de devises et or : | 24 182 | 13 496 |
| . Opérations fermes de change | ||
| . Options de change | 24 182 | 13 496 |
| Autres instruments : | 0 | 0 |
| . Dérivés sur actions & indices boursiers | ||
| . Dérivés sur métaux précieux | ||
| . Dérivés sur produits de base | ||
| . Dérivés de crédits | ||
| . Autres | ||
| Sous total | 4 941 849 | 3 214 670 |
| . Opérations de change à terme | 19 344 | 233 266 |
| Total | 4 961 193 | 3 447 936 |
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Emprunts obligataires |
Dettes subordonnées à durée déterminée |
Dettes subordonnées à durée indéterminée |
Emprunts obligataires |
Dettes subordonnées à durée déterminée |
Dettes subordonnées à durée indéterminée |
| EUR | 0 | 77 641 | 0 | 0 | 77 641 | |
| . Taux fixe | 77 641 | 77 641 | ||||
| . Taux variable | ||||||
| Autres devises de l'UE | 0 | 0 | 0 | |||
| . Taux fixe | ||||||
| . Taux variable | ||||||
| USD | 0 | 0 | 0 | 0 | ||
| . Taux fixe | ||||||
| . Taux variable | ||||||
| JPY | 0 | 0 | 0 | 0 | ||
| . Taux fixe | ||||||
| . Taux variable | ||||||
| Autres devises | 0 | 0 | 0 | 0 | ||
| . Taux fixe | ||||||
| . Taux variable | ||||||
| Total | 0 | 77 641 | 0 | 0 | 77 641 | 0 |
| . Taux fixe | 0 | 77 641 | 0 | 0 | 77 641 | 0 |
| . Taux variable | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
(Total en principal, hors dettes rattachées non ventilables)
La contribution des différentes devises au bilan consolidé s'établit comme suit :
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif | |
| EUR | 13 564 537 | 13 564 537 | 13 099 248 | 13 099 148 | |
| Autres devises de l'UE | 850 | 850 | 1 223 | 1 251 | |
| USD | 69 516 | 69 516 | 70 534 | 70 606 | |
| JPY | 912 | 912 | 1 224 | 1 224 | |
| Autres devises | 2 309 | 2 309 | 2 058 | 2 058 | |
| Total bilan | 13 638 124 | 13 638 124 | 13 174 287 | 13 174 287 |
(cf. rapport de gestion page 19 et suivantes)
Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l'entreprise n'est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance.
Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d'emprunts et de placement.
Le Groupe Alpes Provence en tant qu'établissement de crédit respecte les exigences en matière de liquidité définies par les textes suivants :
| 31/12/2009 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total |
| Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
483 527 | 158 692 | 356 964 | 37 100 | 1 036 283 |
| Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement) |
1 441 236 | 1 108 312 | 2 942 204 | 5 459 815 | 10 951 567 |
| Total | 1 924 763 | 1 267 004 | 3 299 168 | 5 496 915 | 11 987 850 |
| Créances rattachées | 100 128 | ||||
| Dépréciations | -366 477 | ||||
| Valeurs nettes au bilan | 11 721 501 |
| 31/12/2008 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total |
| Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
607 831 | 255 982 | 119 447 | 37 300 | 1 020 560 |
| Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement) |
1 460 378 | 1 062 376 | 3 001 039 | 5 228 785 | 10 752 578 |
| Total | 2 068 209 | 1 318 358 | 3 120 486 | 5 266 085 | 11 773 138 |
| Créances rattachées | 100 359 | ||||
| Dépréciations | -320 308 | ||||
| Valeurs nettes au bilan | 11 553 189 |
| 31/12/2009 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total |
| Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
1 293 423 | 1 133 433 | 1 871 746 | 2 398 945 | 6 697 547 |
| Dettes envers la clientèle | 2 619 880 | 238 782 | 1 024 939 | 43 772 | 3 927 373 |
| Total | 3 913 303 | 1 372 215 | 2 896 685 | 2 442 717 | 10 624 920 |
| Dettes Rattachées | 48 068 | ||||
| Valeur au bilan | 10 672 988 |
| 31/12/2008 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total | |
| Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
830 968 | 1 420 310 | 1 866 791 | 2 736 244 | 6 854 313 | |
| Dettes envers la clientèle | 2 445 245 | 215 089 | 1 118 865 | 513 | 3 779 712 | |
| Total | 3 276 213 | 1 635 399 | 2 985 656 | 2 736 757 | 10 634 025 | |
| Dettes Rattachées | 42 480 | |||||
| Valeur au bilan | 10 676 505 |
| 31/12/2009 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total |
| Dettes représentées par un titre | |||||
| Bons de caisse | 252 | 252 | |||
| Titres de créances négociables : | 47 030 | 195 450 | 25 000 | 600 000 | 867 480 |
| . Émis en France | 47 030 | 195 450 | 25 000 | 600 000 | 867 480 |
| Total | 47 282 | 195 450 | 25 000 | 600 000 | 867 732 |
| Dettes rattachées | 8 618 | ||||
| Valeur au bilan | 876 350 | ||||
| Dettes subordonnées | |||||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | 7 600 | 35 041 | 35 000 | 77 641 | |
| Total | 0 | 7 600 | 35 041 | 35 000 | 77 641 |
| Dettes rattachées | 774 | ||||
| Valeur au bilan | 78 415 |
| 31/12/2008 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total |
| Dettes représentées par un titre | |||||
| Bons de caisse | 262 | 262 | |||
| Titres de créances négociables : | 0 | 758 788 | 0 | 0 | 758 788 |
| . Émis en France | 758 788 | 758 788 | |||
| Total | 262 | 758 788 | 0 | 0 | 759 050 |
| Dettes rattachées | 7 779 | ||||
| Valeur au bilan | 766 829 | ||||
| Dettes subordonnées | |||||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | 15 200 | 62 441 | 77 641 | ||
| Total | 0 | 0 | 15 200 | 62 441 | 77 641 |
| Dettes rattachées | 774 | ||||
| Valeur au bilan | 78 415 |
change (cf. rapport de gestion page 20 et suivantes)
Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d'une relation de couverture sont désignés en fonction de l'objectif poursuivi
Chaque relation de couverture fait l'objet d'une documentation formelle décrivant la stratégie, l'instrument couvert et l'instrument de couverture ainsi que la méthodologie d'appréciation de l'efficacité.
Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d'un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d'intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.
Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.
Les couvertures de flux de trésorerie futurs modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.
Les couvertures de flux de trésorerie futurs comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.
Les couvertures d'un investissement net en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liés à des détentions d'actifs ou de passifs dans des devises différentes de la devise de référence de l'entité.
| 31/12/2009 | 31/12/2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur marché | Valeur marché | Montant | Montant | ||||
| positive | négative | Notionnel | positive | négative | Notionnel | |||
| COUVERTURE DE JUSTE VALEUR | 103 506 | 48 510 | 4 635 673 | 90 715 | 40 778 | 2 729 186 | ||
| Taux d'intérêt | 103 506 | 48 510 | 4 635 673 | 90 715 | 40 778 | 2 729 186 | ||
| COUVERTURE DE FLUX DE TRESORERIE | 0 | 10 610 | 200 000 | 1 843 | 18 013 | 350 000 | ||
| Taux d'intérêt | 10 610 | 200 000 | 1 843 | 18 013 | 350 000 | |||
| COUVERTURE D'INVESTISSEMENT NETS DANS UNE ACTIVITE A L'ETRANGER | ||||||||
| TOTAL INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE | 103 506 | 59 120 | 4 835 673 | 92 558 | 58 791 | 3 079 186 |
Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d'un processus interne défaillant ou d'un système inadéquat, d'une erreur humaine ou d'un événement externe qui n'est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.
Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes "adéquation des fonds propres des entreprises d'investissement et des établissements de crédit" et "conglomérats financiers", le Groupe Alpes Provence est soumis au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.
La gestion des fonds propres du Groupe Alpes Provence est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par la Commission Bancaire afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.
L'arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006- 48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les "exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement" et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.
Conformément à ces dispositions, le Groupe Alpes Provence a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.
Toutefois, le régulateur a défini jusqu'à fin 2009 les niveaux planchers de fonds propres suivants :
Les fonds propres sont répartis en trois catégories :
Les déductions relatives notamment aux participations dans d'autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s'imputent désormais directement sur les montants du tier 1 et du tier 2, conformément à la réglementation.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Fonds propres de base (tier 1) | 1 491 988 | 1 207 869 |
| Fonds propres complémentaires (tier 2) | 81 213 | 82 273 |
| Déduction | - 577 134 | - 424 823 |
| Valeur de mise en équivalence des titres des sociétés d'assurance (si concerné) | ||
| Total des fonds propres prudentiels | 996 067 | 865 319 |
En application de la réglementation, le Groupe Alpes Provence doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4 % et un ratio de solvabilité de 8 %. En 2009 comme en 2008, le Groupe Alpes Provence a répondu à ces exigences réglementaires.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 11 780 | 9 780 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 36 179 | 49 126 |
| Sur opérations avec la clientèle | 467 423 | 472 713 |
| Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente | 1 365 | |
| Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 14 433 | 8 896 |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | 105 951 | 128 294 |
| Sur opérations de location-financement | ||
| Autres intérêts et produits assimilés | 500 | |
| Produits d'intérêts (1) (2) | 636 266 | 670 174 |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | -10 793 | -6 830 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | -227 989 | -262 029 |
| Sur opérations avec la clientèle | -66 882 | -59 696 |
| Actifs financiers disponibles à la vente | -44 | |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | ||
| Sur dettes représentées par un titre | -40 415 | -30 833 |
| Sur dettes subordonnées | -3 472 | -3 472 |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | -78 965 | -121 073 |
| Sur opérations de location-financement | ||
| Autres intérêts et charges assimilées | ||
| Charges d'intérêts | -428 516 | -483 977 |
(1) dont 13 459 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2009 contre 10 909 milliers d'euros au 31 décembre 2008.
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 954 | -111 | 843 | 1 233 | -425 | 808 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 23 688 | -14 745 | 8 943 | 21 906 | -13 879 | 8 027 |
| Sur opérations avec la clientèle | 49 850 | -597 | 49 253 | 47 379 | -126 | 47 253 |
| Sur opérations sur titres | -54 | -54 | -40 | -40 | ||
| Sur opérations de change | 210 | -13 | 197 | 377 | -12 | 365 |
| Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan | 4 270 | -720 | 3 550 | 6 452 | -618 | 5 834 |
| Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers (1)(2) | 124 583 | -9 155 | 115 428 | 68 341 | -9 048 | 59 293 |
| Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues (1) | 0 | 16 622 | -36 | 16 586 | ||
| Produits nets des commissions | 203 555 | -25 395 | 178 160 | 162 310 | -24 184 | 138 126 |
(1) certaines commissions de prestations de services financiers, jusque là affectées à la rubrique "commissions sur gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues", ont été réaffectées à la rubrique "commissions sur moyens de paiement et autres services bancaires et financiers". Le montant net de ces commissions s'élève à 12 505 milliers d'euros en 2009 et à 12 920 milliers d'euros en 2008.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Dividendes reçus | ||
| Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature | 191 | -8 570 |
| Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option | 1 526 | -24 594 |
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) |
1 250 | 699 |
| Résultat de la comptabilité de couverture | -358 | -222 |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat | 2 609 | -32 687 |
(2) dont 2 696 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2009 contre 3041 milliers d'euros au 31 décembre 2008.
(2) les commissions d'assurance jusque là affectées à la ligne "autres produits (charges) nets" de la rubrique "produits et charges nets des autres activités" (note 4.5) ont été réaffectées à la ligne "commissions sur moyens de paiements et autres prestations de services bancaires et financiers". Le montant net de ces commissions s'élève à 37 133 milliers d'euros en 2009 et à 35 648 milliers d'euros en 2008.
Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :
| 31/12/2009 | ||||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Profits | Pertes | Net | |
| Couvertures de juste valeur | 3 209 | -3 210 | -1 | |
| Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts | 1 402 | -1 808 | -406 | |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) | 1 807 | -1 402 | 405 | |
| Couvertures de flux de trésorerie | 0 | 0 | 0 | |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace | 0 | |||
| Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger | 0 | 0 | 0 | |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace | 0 | |||
| Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers |
178 684 | -179 041 | -357 | |
| Variations de juste valeur des éléments couverts | 90 218 | -88 466 | 1 752 | |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture | 88 466 | -90 575 | -2 109 | |
| Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt |
0 | 0 | 0 | |
| Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace | 0 | |||
| Total résultat de la comptabilité de couverture | 181 893 | -182 251 | -358 |
| 31/12/2008 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Profits | Pertes | Net |
| Couvertures de juste valeur | 36 801 | -36 800 | 1 |
| Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts | 18 482 | -18 318 | 164 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) | 18 319 | -18 482 | -163 |
| Couvertures de flux de trésorerie | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace | 0 | ||
| Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace | 0 | ||
| Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers |
225 803 | -226 026 | -223 |
| Variations de juste valeur des éléments couverts | 93 915 | -131 266 | -37 351 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture | 131 888 | -94 760 | 37 128 |
| Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt |
0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace | 0 | ||
| Total résultat de la comptabilité de couverture | 262 604 | -262 826 | -222 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Dividendes reçus | 22 516 | 35 142 |
| Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente | -3 451 | 14 951 |
| Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) | -99 | -27 |
| Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances | -322 | |
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente | 18 644 | 50 066 |
* hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation | 234 | 117 |
| Produits nets des immeubles de placement | -104 | -103 |
| Autres produits (charges) nets (1) | -3 585 | 35 176 |
| Produits (charges) des autres activités | -3 455 | 35 190 |
(1) les commissions d'assurance jusque là affectées à la ligne "autres produits (charges) nets" ont été réaffectées à la ligne "commissions sur moyens de paiements et autres prestations de services bancaires et financiers" de la rubrique "commissions nettes" (note 4.2). Le montant net de ces commissions s'élève à 37 133 milliers d'euros en 2009 contre 35 648 milliers d'euros en 2008.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Charges de personnel | 129 564 | 124 693 |
| Impôts et taxes | 6 501 | 5 734 |
| Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation | 76 188 | 81 545 |
| Charges d'exploitation | 212 253 | 211 972 |
Ce montant intègre les honoraires des commissaires aux comptes du Groupe Alpes Provence.
La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2009 est donnée ci-dessous :
| (en milliers d'euros) | ERNST & YOUNG AUDIT LYON |
% | KPMG AUDIT PARIS |
% |
|---|---|---|---|---|
| Audit | ||||
| Commissariat aux comptes, certification, examen | ||||
| des comptes individuels et consolidés (1) | 144 | 65% | 122 | 49% |
| Missions accessoires | 76 | 35% | 128 | 51% |
| SOUS-TOTAL | 220 | 250 | ||
| Autres prestations | ||||
| Juridique, fiscal et social | ||||
| Technologie de l'information | ||||
| Audit interne | ||||
| Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit | ||||
| SOUS-TOTAL | ||||
| TOTAL | 220 | 100% | 250 | 100% |
(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Dotations aux amortissements | 12 877 | 13 653 |
| Immobilisations corporelles | 12 681 | 13 254 |
| Immobilisations incorporelles | 196 | 399 |
| Dotations aux dépréciations | -571 | -534 |
| Immobilisations corporelles | -533 | -534 |
| Immobilisations incorporelles | -38 | |
| Total | 12 306 | 13 119 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Dotations aux provisions et aux dépréciations | -259 288 | -191 900 |
| Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe | ||
| Prêts et créances | -195 965 | -171 791 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | ||
| Autres actifs | ||
| Engagements par signature | -2 917 | -2 402 |
| Risques et charges | -60 406 | -17 707 |
| Reprises de provisions et de dépréciations | 159 850 | 148 554 |
| Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe | ||
| Prêts et créances | 147 089 | 129 319 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | ||
| Autres actifs | 43 | |
| Engagements par signature | 2 300 | 33 |
| Risques et charges | 10 418 | 19 202 |
| Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions | -99 438 | -43 346 |
| Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement |
||
| Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés | -843 | -956 |
| Pertes sur prêts et créances irrécouvrables dépréciés | -16 275 | -14 029 |
| Récupérations sur prêts et créances amortis | 2 765 | 2 107 |
| Décotes sur crédits restructurés | ||
| Pertes sur engagements par signature | ||
| Autres pertes | -104 | |
| Coût du risque | -113 895 | -56 224 |
La provision pour dépréciation des avances faites aux GIE Fiscaux comptabilisées en 2008 a fait l'objet d'une reprise au cours de l'exercice 2009. Ces dépréciations sont couvertes par une provision pour risques et charges.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation | 15 | 184 |
| Plus-values de cession | 15 | 363 |
| Moins-values de cession | -179 | |
| Titres de capitaux propres consolidés | 0 | 0 |
| Plus-values de cession | ||
| Moins-values de cession | ||
| Gains ou pertes sur autres actifs | 15 | 184 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Charge d'impôt courant | 3 495 | 30 493 |
| Charge d'impôt différé | 2 310 | -30 433 |
| Charge d'impôt de la période | 5 805 | 60 |
| 31/12/2009 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt | Impôt |
| Résultat avant impôt, dépréciations d' écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence | 65 278 | 34,43% | 22 475 |
| Effet des différences permanentes | -4 212 | ||
| Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires | -6 809 | ||
| Effet des autres éléments | -5 649 | ||
| Taux et charge effectif d'impôt | 8,89% | 5 805 |
| 31/12/2008 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt | Impôt |
| Résultat avant impôt, dépréciations d' écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence | 95 761 | 34,43% | 32 971 |
| Effet des différences permanentes | -11 068 | ||
| Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires | -23 221 | ||
| Effet des autres éléments | 1 378 | ||
| Taux et charge effectif d'impôt | 0,06% | 60 |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | Total des gains / pertes comptabili |
Quote part des gains/pertes |
|||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Liés aux écarts de conversion |
Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente (1) |
Variation de juste valeur des dérivés de couverture |
sés directement en capitaux propres hors QP des entités mises en équivalence |
comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence |
| Variation de juste valeur | 169 795 | 2 757 | 172 552 | ||
| Transfert en compte de résultat | 0 | ||||
| Variation de l'écart de conversion | 0 | ||||
| Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence |
|||||
| Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2009 (part du Groupe) |
0 | 169 795 | 2 757 | 172 552 | 0 |
| Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2009 (part minoritaire) |
0 | ||||
| Total gains ou pertes comptabilisés directement en capi taux propres exercice 2009 (1) |
0 | 169 795 | 2 757 | 172 552 | 0 |
| Variation de juste valeur | -471 891 | -10 686 | -482 577 | ||
| Transfert en compte de résultat | 0 | ||||
| Variation de l'écart de conversion | 0 | ||||
| Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence |
|||||
| Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2008 (part du Groupe) |
0 | -471 891 | -10 686 | -482 577 | 0 |
| Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2008 (part minoritaire) |
0 | ||||
| Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2008 (1) |
0 | -471 891 | -10 686 | -482 577 | 0 |
(1) les données "total des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs disponibles à la vente" se décomposent comme suit :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Montant brut | 33 907 | 141 115 |
| Impôt | 5 447 | 218 |
| Total net | 28 460 | 141 333 |
La Caisse Régionale exerce principalement son activité dans le secteur de la banque de détail de proximité. Les tableaux de formation du résultat ne sont donc pas ventilés selon d'autres critères.
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif |
| Caisse | 80 948 | 83 941 | ||
| Banques centrales | 12 514 | 16 507 | ||
| Total en principal | 93 462 | 0 | 100 448 | 0 |
| Créances / Dettes rattachées | ||||
| Valeur au bilan | 93 462 | 0 | 100 448 | 0 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 3 233 | 2 573 |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 12 054 | 26 649 |
| Valeur au bilan | 15 287 | 29 222 |
| Dont Titres prêtés |
Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l'entité est autorisée à redonner en garantie.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit | ||
| Créances sur la clientèle | ||
| Valeurs reçues en pension | ||
| Titres reçus en pension livrée | ||
| Titres détenus à des fins de transaction | 323 | 0 |
| - Effets publics et valeurs assimilées | ||
| - Obligations et autres titres à revenu fixe | 323 | 0 |
| * Titres cotés | ||
| * Titres non cotés | 323 | |
| - Actions et autres titres à revenu variable | 0 | 0 |
| * Titres cotés | ||
| * Titres non cotés | ||
| Instruments dérivés | 2 910 | 2 573 |
| Valeur au bilan | 3 233 | 2 573 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Créances sur la clientèle | ||
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | ||
| Valeurs reçues en pension | ||
| Titres reçus en pension livrée | ||
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | 12 054 | 26 649 |
| - Effets publics et valeurs assimilées | ||
| - Obligations et autres titres à revenu fixe | 12 054 | 26 649 |
| * Titres cotés | 12 054 | 26 518 |
| * Titres non cotés | 131 | |
| - Actions et autres titres à revenu variable | 0 | 0 |
| * Titres cotés | ||
| * Titres non cotés | ||
| Valeur au bilan | 12 054 | 26 649 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 17 890 | 18 762 |
| Juste valeur au bilan | 17 890 | 18 762 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Instruments dérivés | 17 890 | 18 762 |
| Juste valeur au bilan | 17 890 | 18 762 |
Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie à la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d'intérêts.
L'information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d'intérêts et de change.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| - Effets publics et valeurs assimilées | ||
| - Obligations et autres titres à revenu fixe | 380 258 | 358 870 |
| * Titres cotés | ||
| * Titres non cotés | 380 258 | 358 870 |
| - Actions et autres titres à revenu variable | 686 819 | 445 169 |
| * Titres cotés | ||
| * Titres non cotés | 686 819 | 445 169 |
| Total des titres disponibles à la vente | 1 067 077 | 804 039 |
| Créances rattachées | ||
| Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1) | 1 067 077 | 804 039 |
(1) dont -1 048 Ke comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances
| 31/12/2009 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Juste valeur | Gains comptabilisés directement en capitaux propres |
Pertes comptabilisées directement en capitaux propres |
| Effets publics et valeurs assimilées | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 380 258 | 15 129 | |
| Actions et autres titres à revenu variable | 96 026 | 7 428 | 1 193 |
| Titres de participation non consolidés | 590 793 | 13 777 | 1 234 |
| Créances disponibles à la vente | |||
| Créances rattachées | |||
| Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente | 1 067 077 | 36 334 | 2 427 |
| Impôts | -5 446 | 0 | |
| Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente (net IS) | 30 888 | 2 427 |
| 31/12/2008 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Juste valeur | Gains comptabilisés directement en capitaux propres |
Pertes comptabilisées directement en capitaux propres |
| Effets publics et valeurs assimilées | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 358 870 | 7 931 | 8 004 |
| Actions et autres titres à revenu variable | 19 402 | 1 445 | 144 |
| Titres de participation non consolidés | 425 767 | 14 077 | 156 420 |
| Créances disponibles à la vente | |||
| Créances rattachées | |||
| Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente | 804 039 | 23 453 | 164 568 |
| Impôts | -2 974 | -2 756 | |
| Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente (net IS) | 20 479 | 161 812 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Etablissements de crédit | ||
| Comptes et prêts | 192 046 | 98 258 |
| dont comptes ordinaires débiteurs sains | ||
| dont comptes et prêts au jour le jour sains | ||
| Valeurs reçues en pension | ||
| Titres reçus en pension livrée | ||
| Prêts subordonnés | 10 933 | 10 933 |
| Titres non côtés sur un marché actif | ||
| Autres prêts et créances | ||
| Total | 202 979 | 109 191 |
| Créances rattachées | 55 | 162 |
| Dépréciations | ||
| Valeur nette | 203 034 | 109 353 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||
| Comptes ordinaires | 26 935 | 284 854 |
| Comptes et avances à terme | 786 569 | 606 715 |
| Prêts subordonnés | 19 800 | 19 800 |
| Titres non cotés sur un marché actif | ||
| Total | 833 304 | 911 369 |
| Créances rattachées | 9 487 | 10 929 |
| Dépréciations | ||
| Valeur nette | 842 791 | 922 298 |
| Valeur nette au bilan | 1 045 825 | 1 031 651 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Opérations avec la clientèle | ||
| Créances commerciales | 9 140 | 12 501 |
| Autres concours à la clientèle | 10 654 399 | 10 467 920 |
| Titres reçus en pension livrée | ||
| Prêts subordonnés | 60 600 | 60 600 |
| Titres non cotés sur un marché actif | 3 239 | 3 239 |
| Créances nées d'opérations d'assurance directe | ||
| Créances nées d'opérations de réassurance | ||
| Avances en comptes courants d'associés | 143 482 | 134 336 |
| Comptes ordinaires débiteurs | 80 707 | 73 982 |
| Total | 10 951 567 | 10 752 578 |
| Créances rattachées | 90 586 | 89 268 |
| Dépréciations | 366 477 | 320 308 |
| Valeur nette | 10 675 676 | 10 521 538 |
| Opérations de location financement | ||
| Location-financement immobilier | ||
| Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées | ||
| Total | 0 | 0 |
| Créances rattachées | ||
| Dépréciations | ||
| Valeur nette | 0 | 0 |
| Valeur nette au bilan | 10 675 676 | 10 521 538 |
Au cours de l'année 2009, le Groupe Alpes Provence a apporté 621 893 K€ de créances en garantie à Crédit Agricole S.A. dans le cadre de la participation du Groupe Crédit Agricole aux refinancements accordés par la Société de Financement de l'Economie Française (SFEF). Le Groupe Alpes Provence conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2008 | Variation de périmètre |
Dotations | Reprises et utilisations | Ecart de conversion | Autres mouvements |
31/12/2009 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | ||||||
| Créances sur la clientèle | 320 308 | 210 373 | 164 204 | 366 477 | |||
| dont dépréciations collectives & filières | 90 164 | 62 103 | 23 400 | 128 867 | |||
| Opérations de location financement | 0 | ||||||
| Titres détenus jusqu'à l'échéance | 0 | ||||||
| Actifs disponibles à la vente | 949 | 99 | 1048 | ||||
| Autres actifs financiers | 75 | 43 | 32 | ||||
| Total des dépréciations des actifs financiers | 321 332 | 0 | 210 472 | 164 247 | 0 | 0 | 367 557 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2007 | Variation de périmètre |
Dotations | Reprises et utilisations | Ecart de conversion | Autres mouvements |
31/12/2008 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | ||||||
| Créances sur la clientèle | 282 618 | 182 701 | 144 999 | -12 | 320 308 | ||
| dont dépréciations collectives & filières | 79 117 | 40 920 | 29 873 | 90 164 | |||
| Opérations de location financement | 0 | ||||||
| Titres détenus jusqu'à l'échéance | 0 | ||||||
| Actifs disponibles à la vente | 910 | 27 | 12 | 949 | |||
| Autres actifs financiers | 3 564 | 12 | -3 501 | 75 | |||
| Total des dépréciations des actifs financiers | 287 092 | 0 | 182 740 | 144 999 | 0 | 0 | 321 332 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Etablissements de crédit | ||
| Comptes et emprunts | 207 032 | 114 154 |
| dont comptes ordinaires créditeurs | ||
| dont comptes et emprunts au jour le jour | ||
| Valeurs données en pension | ||
| Titres donnés en pension livrée | ||
| Sous-total | 207 032 | 114 154 |
| Dettes rattachées | 44 | 168 |
| Total | 207 076 | 114 322 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||
| Comptes ordinaires créditeurs | ||
| Comptes et avances à terme | 6 490 515 | 6 740 159 |
| Sous-total | 6 490 515 | 6 740 159 |
| Dettes rattachées | 10 987 | 13 858 |
| Total | 6 501 502 | 6 754 017 |
| Valeur au bilan | 6 708 578 | 6 868 339 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Comptes ordinaires créditeurs | 2 518 792 | 2 324 407 |
| Comptes d'épargne à régime spécial | 33 265 | 33 659 |
| Autres dettes envers la clientèle | 1 375 316 | 1 421 646 |
| Titres donnés en pension livrée | ||
| Dettes nées d'opérations d'assurance directe | ||
| Dettes nées d'opérations de réassurance | ||
| Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques |
||
| Total | 3 927 373 | 3 779 712 |
| Dettes rattachées | 37 037 | 28 454 |
| Valeur au bilan | 3 964 410 | 3 808 166 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Effets publics et valeurs assimilées | ||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 292 292 | 216 551 |
| Total | 292 292 | 216 551 |
| Créances rattachées | 7 114 | 5 482 |
| Dépréciations | ||
| Valeur nette au bilan | 299 406 | 222 033 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Dettes représentées par un titre | ||
| Bons de caisse | 262 | |
| Titres du marché interbancaire | ||
| Titres de créances négociables : | 867 732 | 758 788 |
| . Émis en France | 867 732 | 758 788 |
| . Émis à l'étranger | ||
| Emprunts obligataires | ||
| Autres dettes représentées par un titre | ||
| Total | 867 732 | 759 050 |
| Dettes rattachées | 8 618 | 7 779 |
| Valeur au bilan | 876 350 | 766 829 |
| Dettes subordonnées | ||
| Dettes subordonnées à durée déterminée | 77 637 | 77 641 |
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | ||
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | ||
| Titres et emprunts participatifs | ||
| Total | 77 637 | 77 641 |
| Dettes rattachées | 774 | 774 |
| Valeur au bilan | 78 411 | 78 415 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Impôts courants | 8 551 | 20 281 |
| Impôts différés | 74 728 | 79 301 |
| Total actifs d'impôts courants et différés | 83 279 | 99 582 |
| Impôts courants | ||
| Impôts différés | ||
| Total passifs d'impôts courants et différés | 0 | 0 |
Les actifs et passifs d'impôts différés se décomposent comme suit :
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Impôts différés Actif | Impôts différés Passif |
Impôts différés Actif | Impôts différés Passif |
| Actifs disponibles à la vente | 878 | 242 | ||
| Couvertures de Flux de Trésorerie | ||||
| Provisions non déductibles | 57 499 | 59 017 | ||
| Charges à payer non déductibles | 1 290 | 1 257 | ||
| Autres différences temporaires | 47 982 | 38 270 | 45 457 | 34 920 |
| Autres Impots différés | 7 105 | 8 732 | ||
| Effet des compensations | ||||
| Total impôts différés | 113 876 | 39 148 | 114 463 | 35 162 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Autres actifs | 62 299 | 61 698 |
| Comptes de stocks et emplois divers | ||
| Gestion collective des titres Livret développement durable | ||
| Débiteurs divers | 62 120 | 61 340 |
| Comptes de règlements | 179 | 358 |
| Capital souscrit non versé | ||
| Autres actifs d'assurance | ||
| Parts des réassureurs dans les provisions techniques | ||
| Comptes de régularisation | 73 643 | 104 621 |
| Comptes d'encaissement et de transfert | 21 601 | 44 115 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écarts | 2 | 17 |
| Produits à recevoir | 45 577 | 52 886 |
| Charges constatés d'avance | 5 190 | 4 178 |
| Autres comptes de régularisation | 1 273 | 3 425 |
| Valeur nette au bilan | 135 942 | 166 319 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Autres passifs (1) | 66 387 | 74 681 |
| Comptes de règlements | ||
| Créditeurs divers | 56 008 | 51 857 |
| Versement restant à effectuer sur titres | 10 379 | 22 745 |
| Autres passifs d'assurance | ||
| Autres | 79 | |
| Comptes de régularisation | 97 754 | 100 490 |
| Comptes d'encaissement et de transfert (2) | 22 543 | 15 361 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écarts | ||
| Produits constatés d'avance | 33 179 | 27 960 |
| Charges à payer | 40 782 | 54 443 |
| Autres comptes de régularisation | 1 250 | 2 726 |
| Valeur au bilan | 164 141 | 175 171 |
(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2008 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
Solde 31/12/2009 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 3 512 | 1 050 | -490 | 4 072 | |||
| Amortissements et dépréciations |
940 | 98 | -167 | 871 | |||
| Valeur nette au bilan | 2 572 | 0 | 1 148 | -657 | 0 | 0 | 4 943 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2007 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
Solde 31/12/2008 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 3 996 | -484 | 3 512 | ||||
| Amortissements et dépréciations |
975 | 103 | -138 | 940 | |||
| Valeur nette au bilan | 3 021 | 0 | 103 | -346 | 0 | 0 | 2 572 |
(2) Les montants sont indiqués en net.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2008 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
Solde 31/12/2009 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles d'exploitation | |||||||
| Valeur brute | 197 318 | 14 903 | -180 | 212 041 | |||
| Créances rattachées | 0 | ||||||
| Amortissements et dépréciations | -118 354 | -12 681 | 557 | -130 478 | |||
| Valeur nette au bilan | 78 964 | 0 | 2 222 | 377 | 0 | 0 | 81 563 |
| Immobilisations incorporelles | |||||||
| Valeur brute | 10 153 | 283 | 28 | -283 | 10 181 | ||
| Amortissements et dépréciations | -9 952 | -38 | -196 | 38 | -10 148 | ||
| Valeur nette au bilan | 201 | 245 | -168 | -245 | 0 | 0 | 33 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2007 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
Solde 31/12/2008 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles d'exploitation | |||||||
| Valeur brute | 189 701 | 13 540 | -5 923 | 197 318 | |||
| Créances rattachées | 0 | ||||||
| Amortissements et dépréciations | -108 412 | -13 254 | 3 312 | -118 354 | |||
| Valeur nette au bilan | 81 289 | 0 | 286 | -2 611 | 0 | 0 | 78 964 |
| Immobilisations incorporelles | |||||||
| Valeur brute | 10 053 | 100 | 10 153 | ||||
| Amortissements et dépréciations | -9 553 | -399 | -9 952 | ||||
| Valeur nette au bilan | 500 | 0 | -299 | 0 | 0 | 0 | 201 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2008 | Dotations | Reprises utilisées | Reprises non utilisées |
31/12/2009 |
|---|---|---|---|---|---|
| Risques sur les produits épargne logement | 11 390 | 840 | -3 650 | 8 580 | |
| Risques d'exécution des engagements par signature | 3 246 | 2 917 | -1 249 | -2 300 | 2 614 |
| Risques opérationnels (2) | 13 301 | 1 999 | -16 | 15 284 | |
| Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) | 1 258 | 2 981 | -133 | -176 | 3 930 |
| Provision pour charges de retraite | 0 | 1 466 | -217 | 1 249 | |
| Litiges divers | 11 828 | 3 216 | -126 | -3 177 | 11 741 |
| Litiges fiscaux | 245 | 245 | |||
| Participations | 0 | 0 | |||
| Restructurations | 0 | 0 | |||
| Autres risques (3) | 22 323 | 61 011 | -1 579 | -8 046 | 73 709 |
| Total | 63 591 | 74 430 | -3 103 | -17 566 | 117 352 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2007 | Dotations | Reprises utilisées | Reprises non utilisées |
31/12/2008 |
|---|---|---|---|---|---|
| Risques sur les produits épargne logement | 11 030 | 1 430 | -1 070 | 11 390 | |
| Risques d'exécution des engagements par signature | 877 | 2 402 | -33 | 3 246 | |
| Risques opérationnels | 15 010 | -197 | -1 512 | 13 301 | |
| Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) | 1 321 | 343 | -172 | -234 | 1 258 |
| Provision pour charges de retraite | 1 696 | -1 459 | -237 | 0 | |
| Litiges divers | 9 863 | 3 713 | -454 | -1 294 | 11 828 |
| Litiges fiscaux | 245 | 245 | |||
| Participations | 0 | ||||
| Restructurations | 0 | ||||
| Autres risques | 23 001 | 15 985 | -317 | -16 346 | 22 323 |
| Total | 61 347 | 25 569 | -2 599 | -20 726 | 63 591 |
(1) dont 1.238 K€ au titre de la médaille du travail au 31 12 2009 contre 1.258 K€ au 31 12 2008
(2) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en oeuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement.
(3) Y compris les provisions pour risques sur GIE d'investissement et provisions des avances faites aux GIE.
Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 383 117 | 274 205 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 595 773 | 646 718 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 372 680 | 417 740 |
| Total plans d'épargne-logement | 1 351 570 | 1 338 663 |
| Total comptes épargne-logement | 221 746 | 223 851 |
| Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement | 1 573 316 | 1 562 514 |
Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | 16 642 | 20 622 |
| Comptes épargne-logement : | 33 201 | 34 997 |
| Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement | 49 843 | 55 619 |
Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 0 | 1 960 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 940 | 350 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 3 540 | 2 390 |
| Total plans d'épargne-logement | 4 480 | 4 700 |
| Total comptes épargne-logement | 4 100 | 6 690 |
| Total provision au titre des contrats épargne-logement | 8 580 | 11 390 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2008 | Dotations | Reprises | Autres mouvements | 31/12/2009 |
|---|---|---|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | 4 700 | 560 | 780 | 4 480 | |
| Comptes épargne-logement : | 6 690 | 280 | 2 870 | 4 100 | |
| Total provision au titre des contrats épargne-logement |
11 390 | 840 | 3 650 | 0 | 8 580 |
L'organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d'épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe "relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes" de la partie "Cadre général".
La Caisse régionale de Crédit Agricole Alpes Provence est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.
Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d'Investissement et de Certificats Coopératifs d'Associés.
Conformément aux dispositions de l'IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l'entité dispose d'un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.
La cession des parts sociales étant soumise à l'agrément du conseil d'administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.
Les CCI et CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.
A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l'actif net de la société dans la proportion du capital qu'ils représentent.
Les CCI sont émis au profit de titulaires n'ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables.
Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des caisses locales qui lui sont affiliées.
| Répartition du capital de la Caisse Régionale | Nombre de titres au 01/01/2009 |
Nombre de titres émis | Nombre de titres rem- boursés |
Nombre de titres au 31/12/2009 |
|---|---|---|---|---|
| Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) | 778 475 | 778 475 | ||
| Dont part du Public | 768 945 | 770 795 | ||
| Dont part Crédit Agricole S.A. | ||||
| Dont part Auto-détenue | 9 530 | 7 680 | ||
| Certificats Coopératifs d'associés (CCA) | 1 873 852 | 1 873 852 | ||
| Dont part du Public | ||||
| Dont part Crédit Agricole S.A. | 1 873 852 | 1 873 852 | ||
| Parts sociales | 4 843 081 | 4 843 081 | ||
| Dont 75 Caisses Locales | 4 843 059 | 4 843 059 | ||
| Dont 21 administrateurs de la CR | 21 | 21 | ||
| Dont Crédit Agricole S.A. | 1 | 1 | ||
| TOTAL | 7 495 408 | 0 | 0 | 7 495 408 |
La valeur nominale des titres est de 15,25 $\epsilon$ et le montant total du capital est 114 305 K $\epsilon$ .
Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires de l'entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires par le nombre moyen d'actions ordinaires en circulation.
Ainsi qu'il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale Alpes Provence sont composés de parts sociales, de CCI et de CCA.
Conformément aux dispositions de l'article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunéra-
tion des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l'économie.
La rémunération des CCI et CCA est quant à elle fixée annuellement par l'assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.
Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu'aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.
Au titre de l'exercice 2009, le Conseil d'administration de la Caisse Régionale Alpes Provence a proposé un dividende net par certificat de 2,21 euros, sous réserve de l'approbation par l'Assemblée générale.
| Année de vettesbeweek du dividende | Par CCI | Par CCA | Par Part Sociale | ||
|---|---|---|---|---|---|
| Année de rattachement du dividende | Montant Net | Montant Net | Montant Net | ||
| 2006 | 4,20 | 4,20 | 0,61 | ||
| 2007 | 4,50 | 4,50 | 0,70 | ||
| 2008 | 4,20 | 4,20 | 0,69 | ||
| Prévu 2009 | 2,21 | 2,21 | 0,43 |
Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres.
L'affectation du résultat et la fixation du dividende 2009 sont proposées dans le projet de résolutions présenté par le Conseil d'administration à l'assemblée générale de la Caisse Régionale Alpes Provence du 16 Mars 2010.
Le texte de la résolution est le suivant : "Sur proposition du Conseil d'Administration, l'Assemblée Générale décide d'affecter les résultats 2009 comme suit" :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 |
|---|---|
| Bénéfice de l'exercice | 55 261 393,84 |
| Report à nouveau changement méthode comptable | 0,00 |
| Résultat à affecter | 55 261 393,84 |
| Affectation | |
| Intérêt aux parts sociales 2,80% | 2 067 995,59 |
| Dividende aux CCI : 2,21 € par CCI | 1 720 429,75 |
| Dividende aux CCA : 2,21 € par CCA | 4 141 212,92 |
| Réserve légale | 35 498 816,69 |
| Réserve facultative | 11 280 938,89 |
| Fonds à disposition du Conseil d'Administration | 552 000,00 |
| TOTAL | 55 261 393,84 |
| 31/12/2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Indeterminé | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total | |
| Caisse, banques centrales | 93 462 | 93 462 | |||||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 357 | 207 | 10 366 | 4 357 | 15 287 | ||
| Instruments dérivés de couverture | 4 596 | 9 347 | 34 148 | 55 415 | 103 506 | ||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 720 111 | 7 775 | 339 191 | 1 067 077 | |||
| Prêts et créances | 3 239 | 1 880 821 | 1 234 614 | 3 226 924 | 5 375 903 | 11 721 501 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 33 867 | 33 867 | |||||
| Actifs financiers detenus jusqu'à l'échéance | 7 114 | 10 000 | 110 984 | 171 308 | 299 406 | ||
| Total actifs financiers par échéance | 723 350 | 2 020 217 | 1 261 943 | 3 382 422 | 5 946 174 | 13 334 106 | |
| Banques centrales | 0 | ||||||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 34 | 207 | 481 | 17 168 | 17 890 | ||
| Instruments dérivés de couverture | 616 | 8 274 | 12 589 | 37 641 | 59 120 | ||
| Dettes envers les établissements de crédit | 1 304 458 | 1 133 433 | 1 871 746 | 2 398 941 | 6 708 578 | ||
| Dettes envers la clientèle | 2 656 917 | 238 782 | 1 024 939 | 43 772 | 3 964 410 | ||
| Dettes représentées par un titre | 55 900 | 195 450 | 25 000 | 600 000 | 876 350 | ||
| Dettes subordonnées | 770 | 77 641 | 78 411 | ||||
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 65 547 | 65 547 | |||||
| Total passifs financiers par échéance | 0 | 4 084 242 | 1 576 146 | 2 934 755 | 3 175 163 | 11 770 306 |
| 31/12/2008 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Indeterminé | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total | |
| Caisse, banques centrales | 100 448 | 100 448 | |||||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 144 | 49 | 582 | 28 447 | 29 222 | ||
| Instruments dérivés de couverture | 376 | 11 114 | 39 358 | 41 710 | 92 558 | ||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 445 169 | 27 853 | 107 665 | 11 081 | 212 271 | 804 039 | |
| Prêts et créances | 2 009 560 | 1 285 556 | 3 069 650 | 5 188 423 | 11 553 189 | ||
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 25 160 | 25 160 | |||||
| Actifs financiers detenus jusqu'à l'échéance | 50 266 | 171 767 | 222 033 | ||||
| Total actifs financiers par échéance | 445 169 | 2 163 541 | 1 404 384 | 3 170 937 | 5 642 618 | 12 826 649 | |
| Banques centrales | 0 | ||||||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 49 | 584 | 18 129 | 18 762 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 381 | 5 879 | 10 057 | 42 474 | 58 791 | ||
| Dettes envers les établissements de crédit | 844 994 | 1 420 310 | 1 866 791 | 2 736 244 | 6 868 339 | ||
| Dettes envers la clientèle | 2 473 699 | 215 089 | 1 118 865 | 513 | 3 808 166 | ||
| Dettes représentées par un titre | 8 041 | 758 788 | 766 829 | ||||
| Dettes subordonnées | 774 | 15 200 | 62 441 | 78 415 | |||
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 58 592 | 58 592 | |||||
| Total passifs financiers par échéance | 0 | 3 386 481 | 2 400 115 | 3 011 497 | 2 859 801 | 11 657 894 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Salaires et traitements | 72 912 | 66 506 |
| Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) | 7 898 | 7 718 |
| Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) | 1 413 | 1 666 |
| Autres charges sociales | 28 254 | 26 969 |
| Intéressement et participation | 8 265 | 12 508 |
| Impôts et taxes sur rémunération | 10 822 | 9 326 |
| Total charges de personnel | 129 564 | 124 693 |
| Effectifs | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| France | 2 160 | 2 169 |
| Etranger | ||
| Total | 2 160 | 2 169 |
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 | 31/12/2007 | 31/12/2006 | 31/12/2005 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Dette actuarielle au 31/12/n-1 | 24 042 | 32 038 | 35 604 | 31 714 | 29 542 | |
| Ecart de change | ||||||
| Coût des services rendus sur la période | 1 396 | 1 464 | 1 402 | 1 469 | 1 151 | |
| Coût financier | 1 260 | 1 593 | 1 516 | 1 232 | 1 416 | |
| Variation dette actuarielle | Cotisations de l'employé | |||||
| Modification / Réduction / liquidation de plan | 483 | -10 152 | ||||
| Acquisition, cession (modification périmètre consolidation) | -2 086 | |||||
| Indemnités de cessation d'activité | ||||||
| Prestations versées (obligatoire) | -1 770 | -1 661 | -817 | -858 | -829 | |
| (Gains) / pertes actuariels * | -1 882 | 760 | -5 667 | 2 047 | 2 520 | |
| Dette actuarielle au 31/12/n | 23 529 | 24 042 | 32 038 | 35 604 | 31 714 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 | 31/12/2007 | 31/12/2006 | 31/12/2005 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Coût des services rendus sur l'exercice | 1 396 | 1 464 | 1 402 | 1 469 | 1 151 | |
| Coût financier | 1 260 | 1 593 | 1 516 | 1 232 | 1 417 | |
| Rendement attendu des actifs sur la période | -970 | -1 306 | -1 425 | -1 272 | -1 155 | |
| Détail de la charge | Amortissement du coût des services passés | 41 | ||||
| Amortissement des gains / (pertes) actuariels | -772 | -190 | 599 | 899 | ||
| Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations | ||||||
| comptabilisée au résultat | Gains / (pertes) sur la limitation de surplus | 1 983 | ||||
| Charge nette comptabilisée au compte de résultat | 955 | 1 561 | 2 092 | 2 328 | 3 396 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 | 31/12/2007 | 31/12/2006 | 31/12/2005 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1 | 24 331 | 32 223 | 35 648 | 31 812 | 27 705 | |
| Variation de juste valeur des actifs du | Ecart de change | |||||
| Rendement attendu des actifs | 971 | 1 306 | 1 425 | 1 272 | 1 155 | |
| Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime | -1 110 | 949 | -6 267 | 1 148 | 537 | |
| Cotisations de l'employeur | 1 405 | 1 666 | 2 234 | 2 274 | 3 270 | |
| Cotisations de l'employé | ||||||
| Modification / Réduction / liquidation de plan | -10 152 | |||||
| Acquisition, cession (modification périmètre consolidation) | -25 | |||||
| Indemnités de cessation d'activité | ||||||
| régime et des Droits à remboursement | Prestations versées | -1 770 | -1 661 | -817 | -858 | -830 |
| Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n | 23 827 | 24 331 | 32 223 | 35 648 | 31 812 |
| Information sur les actifs des régimes | 31/12/2009 | 31/12/2008 | 31/12/2007 | 31/12/2006 | 31/12/2005 |
|---|---|---|---|---|---|
| Composition des actifs | |||||
| -% d'obligations | 77,0% | 81,1% | 70,5% | 71,3% | 78,0% |
| -% d'actions | 15,7% | 9,1% | 19,6% | 19,2% | 19,0% |
| -% autres actifs | 7,3% | 9,8% | 9,9% | 9,5% | 3,0% |
| Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles | 31/12/2009 | 31/12/2008 | 31/12/2007 | 31/12/2006 | 31/12/2005 |
|---|---|---|---|---|---|
| Taux d'actualisation | 4,66 | 4,71% | 4,73% | 4,06% | 3,41% |
| Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement | 4% | 4,05% | 4,05% | 4,05% | 4,05% |
| Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement | 4,00% | 4,15% | 4,15% | 4,05% | 4,30% |
| Taux attendus d'augmentation des salaires | 2% | 2,00% | 2,00% | 2,00% | 2,00% |
| Taux d'évolution des coûts médicaux | |||||
| Autres (à détailler) |
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Les provisions constituées par le Groupe Alpes Provence au titre de ces engagements sociaux s'élèvent à 1 238 K€ à la fin de l'exercice 2009.
Le montant global des rémunérations allouées pendant l'exercice, respectivement à l'ensemble des membres des organes d'administration, et à l'ensemble des membres des organes de direction s'élève à 369 milliers d'euros et 2 257 milliers d'euros.
Les engagements en matière de retraite pour l'ensemble des membres des organes d'administration et pour l'ensemble des membres des organes de direction, couverts par polices d'assurance, s'élèvent respectivement à 1 055 milliers d'euros et 11 841 milliers d'euros.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Engagements donnés | ||||||
| Engagements de financement | 1 201 851 | 1 281 726 | ||||
| Engagements en faveur d'établissements de crédit | ||||||
| Engagements en faveur de la clientèle | 1 201 851 | 1 281 726 | ||||
| Ouverture de crédits confirmés | 1 054 976 | 1 072 120 | ||||
| - Ouverture de crédits documentaires | 4 116 | 5 469 | ||||
| - Autres ouvertures de crédits confirmés | 1 050 860 | 1 066 651 | ||||
| Autres engagements en faveur de la clientèle | 146 875 | 209 606 | ||||
| Engagements de garantie | 223 906 | 255 716 | ||||
| Engagements d'ordre d'établissement de crédit | 0 | 2 400 | ||||
| Confirmations d'ouverture de crédits documentaires | ||||||
| Autres garanties | 0 | 2 400 | ||||
| Engagements d'ordre de la clientèle | 223 906 | 253 316 | ||||
| Cautions, avals, autres garanties | 38 171 | 32 096 | ||||
| Cautions immobilières | 49 019 | 103 776 | ||||
| Garanties financières | 70 744 | 58 200 | ||||
| Autres garanties d'ordre de la clientèle | 65 972 | 59 244 | ||||
| Engagements reçus | ||||||
| Engagements de financement | 371 | 90 293 | ||||
| Engagements reçus d'établissements de crédit | 371 | 90 293 | ||||
| Engagements reçus de la clientèle | ||||||
| Engagements de garantie | 2 577 647 | 2 243 358 | ||||
| Engagements reçus d'établissements de crédit | 575 348 | 539 917 | ||||
| Engagements reçus de la clientèle | 2 002 299 | 1 703 441 | ||||
| Garanties reçues des administrations publiques et assimilées | 164 693 | 175 137 | ||||
| Autres garanties reçues | 1 837 606 | 1 528 304 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Titres prêtés | ||
| Dépôts de garantie sur opérations de marché | 1 910 | |
| Titres et valeurs donnés en pension | ||
| Total actifs donnés en garantie de passif | 0 | 1 910 |
La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis
La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.
Conformément à l'amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l'Union Européenne en octobre 2008, il est désormais autorisé d'opérer les reclassements suivants :
• des catégories "actifs financiers détenus à des fins de transaction" et "actifs financiers disponibles à la vente" vers la catégorie "prêts et créances", si l'entité a désormais l'intention et la capacité de conserver l'actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance et si les critères d'éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif),
• dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie "actifs financiers détenus à des fins de transaction" vers les catégories "actifs financiers disponibles à la vente" ou "actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance", si les critères d'éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun de ces deux postes.
Le Groupe Alpes Provence n'a opéré ni en 2008 ni en 2009 de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS 39.
La juste valeur d'un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.
Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d'arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d'autres périodes en raison de l'évolution des conditions de marché ou d'autres facteurs.
Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d'évaluation et d'hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.
Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l'activité, l'ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l'objet d'une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan | Valeur de marché estimée | Valeur au bilan | Valeur de marché estimée | |
| ACTIFS | 12 024 108 | 12 377 087 | 11 777 794 | 11 642 316 | |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 1 045 825 | 1 045 825 | 1 031 651 | 1 179 180 | |
| Prêts et créances sur la clientèle | 10 675 676 | 11 008 099 | 10 521 538 | 10 247 453 | |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 299 406 | 319 962 | 222 033 | 213 111 | |
| Immeuble de placement | 3 201 | 3 201 | 2 572 | 2 572 | |
| PASSIFS | 11 627 749 | 11 868 416 | 11 521 749 | 11 755 828 | |
| Dettes envers les établissements de crédits | 6 708 578 | 6 839 191 | 6 868 339 | 7 010 073 | |
| Dettes envers la clientèle | 3 964 410 | 3 964 410 | 3 808 166 | 3 808 166 | |
| Dettes représentées par un titre | 876 350 | 986 400 | 766 829 | 859 174 | |
| Dettes subordonnées | 78 411 | 78 415 | 78 415 | 78 415 |
Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l'instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).
En l'absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d'évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d'un instrument comparable, soit l'actualisation des flux futurs, soit des modèles d'évaluation.
Dans les cas où il est nécessaire d'approcher les valeurs de marché au moyen d'évaluation, c'est la méthode de l'actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.
En outre, il est à noter que le Groupe Alpes Provence prend en compte le rapport d'experts publié par l'IASB le 31 octobre 2008 et relatif à la valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur cotés sur des marchés qui ne sont plus actifs.
Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s'agit notamment :
Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation.
| Total 31/12/2009 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|
|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 3 233 | 323 | 2 910 | 0 |
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | |||
| Créances sur la clientèle | 0 | |||
| Valeurs reçues en pension | 0 | |||
| Titres reçus en pension livrée | 0 | |||
| Titres détenus à des fins de transaction | 323 | 323 | 0 | 0 |
| - Effets publics et valeurs assimilées | 0 | |||
| - Obligations et autres titres à revenu fixe | 323 | |||
| - Actions et autres titres à revenu variable | 0 | |||
| - Instruments dérivés | 2 910 | 2 910 | ||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 12 054 | 12 054 | 0 | 0 |
| Créances sur la clientèle | 0 | |||
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | 0 | |||
| Valeurs reçues en pension | 0 | |||
| Titres reçus en pension livrée | 0 | |||
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | 12 054 | 12 054 | 0 | 0 |
| - Effets publics et valeurs assimilées | 0 | |||
| - Obligations et autres titres à revenu fixe | 12 054 | 12 054 | ||
| - Actions et autres titres à revenu variable | 0 | |||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 1 067 077 | 476 284 | 590 793 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 0 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 380 258 | 380 258 | ||
| Actions et autres titres à revenu variable | 686 819 | 96 026 | 590 793 | |
| Créances disponibles à la vente | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 103 506 | 103 506 | ||
| TOTAL ACTIFS FINANCIERS VALORISÉS À LA JUSTE VALEUR | 1 185 870 | 488 661 | 697 209 | 0 |
Les montants indiqués sont y compris dettes rattachées.
| Total 31/12/2009 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|
|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 17 890 | 0 | 17 890 | 0 |
| Titres vendus à découvert | 0 | |||
| Titres donnés en pension livrée | 0 | |||
| Dettes représentées par un titre | 0 | |||
| Dettes envers la clientèle | 0 | |||
| Dettes envres les établissements de crédit | 0 | |||
| Instruments dérivés | 17 890 | 17 890 | ||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 59 120 | 59 120 | ||
| TOTAL PASSIFS FINANCIERS VALORISÉS À LA JUSTE VALEUR | 77 010 | 0 | 77 010 | 0 |
Aucun événement postérieur à la clôture n'est à signaler.
| Liste des filiales, coentreprises | Pays | Méthode de consolidation % de contrôle |
% d'intérêt | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| et entreprises associées | d'implantation | au 31/12/2009 | 31/12/2008 | 31/12/2009 | 31/12/2008 | 31/12/2009 |
| Caisse Régionale | France | Mère | 100,0000 | 100,0000 | 100,0000 | 100,0000 |
| Caisses Locales | France | Mère | 100,0000 | 100,0000 | 100,0000 | 100,0000 |
| Sci les Fauvins | France | Globale | 99,9904 | 99,9904 | 99,9904 | 99,9904 |
| Caap Immo 4 | France | Globale | 100,0000 | 100,0000 | 99,9799 | 99,9799 |
| Caap Immo | France | Globale | 100,0000 | 100,0000 | 99,9998 | 99,9998 |
| SAS Immobilière d'A Côté | France | Globale | 100,0000 | 100,0000 | ||
| Fonds dédié Force Alpes Provence | France | Globale | 99,9747 | 99,9747 | 99,9747 | 99,9747 |
KPMG Audit Département de KPMG S.A
1, cours Valmy 92923 Paris-La Défense Cedex S.A. au capital de 5 497 100 €
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles ERNST & YOUNG et Autres
Tour Part-Dieu 129, rue Servient 69326 Lyon Cedex 03 S.A.S. à capital variable
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles
Exercice clos le 31 décembre 2009
Aux Sociétaires
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés. Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence de conventions et engagements, mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de ceux dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article R. 225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.
Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention ni d'aucun engagement conclus au cours de l'exercice et soumis aux dispositions de l'article L. 225-38 du Code de commerce.
Par ailleurs, en application du Code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions et engagements suivants, approuvés au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours du dernier exercice.
La convention de "plate-forme EXA+" et d'exploitation du centre informatique de la caisse régionale conclue avec le G.I.E. EXA a continué à produire ses effets au cours de l'exercice 2009. Le montant des prestations facturées à votre caisse régionale s'est élevé à 20 681 525 € au titre de l'exercice 2009.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
Paris-La Défense et Lyon, le 1er mars 2010 Les Commissaires aux comptes
KPMG Audit Département de KPMG S.A.
ERNST & YOUNG et Autres
Pascal Brouard
Philippe Duchêne
KPMG Audit Département de KPMG S.A.
1, cours Valmy 92923 Paris-La Défense Cedex S.A. au capital de 5 497 100 e
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles
ERNST & YOUNG et Autres
Tour Part-Dieu 129, rue Servient 69326 Lyon Cedex 03 S.A.S. à capital variable
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles
Exercice clos le 31 décembre 2009
Aux Sociétaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009, sur :
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté par l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1.1 de l'annexe des comptes consolidés qui décrit les nouvelles normes et interprétations que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Alpes Provence a appliquées à compter du 1er janvier 2009, notamment IAS1 et IFRS 7.
Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte économique et des conditions de marché toujours dégradés. C'est dans ce contexte que, conformément aux dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance :
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Paris-La Défense et Lyon, le 1er mars 2010 Les Commissaires aux Comptes
KPMG Audit ERNST & YOUNG et Autres Département de KPMG S.A.
Pascal Brouard
Philippe Duchêne
KPMG Audit Département de KPMG S.A.
1, cours Valmy 92923 Paris-La Défense Cedex S.A. au capital de 5 497 100 €
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles ERNST & YOUNG et Autres
Tour Part-Dieu 129, rue Servient 69326 Lyon Cedex 03 S.A.S. à capital variable
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles
Exercice clos le 31 décembre 2009
sur le rapport du président du conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Alpes Provence relatif aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier
Aux Sociétaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Alpes Provence et en réponse à votre demande, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président de votre caisse régionale relatif aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2009. Il appartient au président d'établir un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Alpes Provence et donnant les autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d'entreprise.
Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.
Les normes d'exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport
du président. Ces diligences consistent notamment à :
Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Alpes Provence relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président du conseil d'administration.
Nous attestons que le rapport du président du conseil d'administration comporte les autres informations requises à l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier.
Paris-La Défense et Lyon, le 1er mars 2010 Les Commissaires aux comptes
KPMG Audit Département de KPMG S.A.
ERNST & YOUNG et Autres
M.
Pascal Brouard
Philippe Duchêne
Société coopérative à capital variable régie par les dispositions du livre V du code monétaire et financier au capital de 114 304 972 €. Siège social : 25, chemin des trois cyprès, 13097 Aix en Provence Cedex 2. 381976448 R.C.S. Aix en Provence
Société de courtage d'assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n° 07019231
Rapport financier annuel 2009
J'atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Caisse Régionale Alpes Provence et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation,
Et, que le rapport de gestion présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Caisse Régionale Alpes Provence et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquelles elles sont confrontées.
Thierry POMARET Directeur Général
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