Earnings Release • Jul 30, 2020
Earnings Release
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Paris, le 30 juillet 2020 à 18h15
| (en millions d'euros) | S1 2019 | S1 2020 | Variation | Variation à données comp. |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 21 677 | 17 764 | -18,1% | -12,3% |
| EBITDA5 | 2 417 | 1 635 | -32,4% | |
| Résultat d'exploitation | 1 638 | 827 | -49,5% | -49,2% |
| Résultat net courant6 | 944 | 272 | -71,2% | |
| Cash flow libre | 690 | 1 678 | 143,2% |
1. A structure et taux de change comparables
2. Cash flow libre = EBITDA - amortissements des droits d'usage + résultat financier hors dividende Sika + impôts sur les résultats - investissements corporels et incorporels hors capacités additionnelles + variation du besoin en fonds de roulement 12 mois glissants
3. Marge d'exploitation = Résultat d'exploitation / Chiffre d'affaires
4. Taux de conversion de cash flow libre = cash flow libre / EBITDA hors amortissements des droits d'usage
5. EBITDA : résultat d'exploitation + amortissements d'exploitation - pertes et profits hors exploitation
6. Résultat net courant : résultat net (part du Groupe) hors plus ou moins-values de cessions, dépréciations d'actifs, provisions non récurrentes significatives
« Dans le contexte inédit de la pandémie de coronavirus, Saint-Gobain s'est fixé quatre priorités : la santé et la sécurité de tous, le renforcement de la liquidité et du bilan, l'adaptation des coûts et la préparation du rebond. Nos actions de préservation de la trésorerie ont permis d'enregistrer au premier semestre une forte génération de cash flow libre.
Dans un environnement macroéconomique et sanitaire encore marqué par des incertitudes, les résultats en croissance du mois de juin et les perspectives du troisième trimestre laissent envisager une forte amélioration du résultat d'exploitation au second semestre 2020 par rapport au premier semestre 2020. Les perspectives à moyen et long terme de Saint-Gobain sont très solides grâce à des choix stratégiques et organisationnels payants. Le portefeuille complet de solutions innovantes de Saint-Gobain pour l'efficacité énergétique, ainsi que sa forte exposition au marché de la rénovation, positionnent idéalement le Groupe pour bénéficier des plans de relances nationaux et européens en faveur de la transition énergétique. »
« Notre nouvelle organisation a démontré toute son efficacité au cours de cette crise en s'appuyant sur une excellente coordination mondiale et sur l'agilité de nos directeurs généraux de pays et de marchés, qui ont pris très vite les meilleures décisions locales pour leurs clients et leurs équipes. En adaptant nos coûts rapidement, nous avons réalisé des économies de 395 millions d'euros au premier semestre, avec notamment une accélération de notre programme « Transform & Grow », qui a généré 80 millions d'euros d'économies nettes au premier semestre 2020 et pour lequel nous atteindrons l'objectif initial de 250 millions d'euros dès fin 2020, soit avec une année d'avance. Par ailleurs, nous avons déjà lancé les mesures supplémentaires nécessaires d'adaptation pour baisser le point mort d'activités partout où la reprise est différée ou plus incertaine avec un effet de 200 millions d'euros en année pleine 2021, dont 50 millions d'euros au second semestre 2020. Enfin, notre stratégie d'optimisation du portefeuille du Groupe, visant à améliorer son profil de croissance et de rentabilité, sera reprise progressivement en fonction des conditions de marché. Nous sommes très confiants que le Groupe sortira renforcé de cette crise et nous saluons l'engagement exemplaire de toutes nos équipes. »
Le Groupe réalise au premier semestre un chiffre d'affaires de 17 764 millions d'euros en repli de -18,1% à données réelles et -12,3% à données comparables par rapport au premier semestre 2019. Après un bon début d'année dans les Régions d'Europe et en Amériques, l'impact du coronavirus s'est étendu en mars de l'Asie-Pacifique au reste du monde. Le point bas d'activité du Groupe a été touché en avril avec un niveau de 60% par rapport à l'an passé, pour ensuite rebondir avec un fort redressement en juin, en croissance de +3,7% à données comparables, bénéficiant également de deux jours ouvrés supplémentaires.
Les volumes reculent de -12,7% sur le semestre, de -19,4% au deuxième trimestre (pas d'impact jours ouvrés) et rebondissent à +3,3% en juin. Dans un contexte légèrement déflationniste, les prix enregistrent une bonne tenue à +0,4% au premier semestre, permettant de dégager un écart prix-coûts positif.
L'effet périmètre de -4,5% du chiffre d'affaires résulte des cessions réalisées dans le cadre de « Transform & Grow » en 2019, avec -11,4% en Europe du Nord (Distribution en Allemagne et Optimera au Danemark), -3,1% en Europe du Sud - Moyen-Orient & Afrique (en France avec DMTP et K par K dans la Distribution et avec l'activité polystyrène expansé ; Glassolutions aux Pays-Bas) et -9,0% en Asie-Pacifique (Hankuk Glass Industries en Corée du Sud). L'effet périmètre traduit également les acquisitions réalisées, en termes de consolidation de nos positions fortes (Continental Building Products en Amérique du Nord à compter du mois de février), de nouvelles niches technologiques ou de services (HTMS), ou de développement en pays émergents (gypse et mortiers en Amérique latine). A la suite du classement de l'Argentine en hyperinflation, ce pays, qui représente moins de 1% du chiffre d'affaires du Groupe, a été retiré de l'analyse à données comparables.
L'effet de change de -1,3% du chiffre d'affaires reflète principalement la dépréciation des couronnes des pays nordiques, du réal brésilien et d'autres devises en pays émergents.
Le résultat d'exploitation du Groupe recule de -49,2% à données comparables. La marge d'exploitation se replie de 7,6% à 4,7%, en raison du recul des volumes du deuxième trimestre, habituellement fortement contributeur aux résultats du semestre, sous l'effet des perturbations liées à la pandémie. Au global, les actions sur les coûts atteignent 395 millions d'euros au premier semestre :
(1) 160 millions d'euros pour atténuer l'impact de la crise sanitaire pendant les mois de confinement, grâce à la baisse temporaire des dépenses discrétionnaires et aux mesures de chômage partiel, qui ne seront pas récurrentes au-delà du 1er semestre ;
(2) 80 millions d'euros d'économies nettes récurrentes du programme « Transform & Grow », dont l'objectif d'économies nettes de 250 millions d'euros sera atteint fin 2020 avec un an d'avance ;
(3) 155 millions d'euros à fin juin provenant de la poursuite du programme d'excellence opérationnelle, qui vise à compenser l'inflation salariale et des autres coûts fixes.
Le chiffre d'affaires des SHP se replie de -18,0%, dont -27,0% au deuxième trimestre affecté par l'arrêt parfois total durant plusieurs semaines de certaines industries, notamment automobile, dans la plupart des zones géographiques. En juin, la reprise progressive de l'ensemble des marchés industriels limite le repli à -8,2%. Dans ce contexte, la marge d'exploitation s'établit à 7,4% contre 13,0% au premier semestre 2019, affectée par les moindres volumes du deuxième trimestre dans la plupart des marchés, notamment automobile, mais en partie compensée par une baisse rapide des coûts.
Les ventes se replient de -8,2%, dont -15,6% au deuxième trimestre après un bon début d'année en janvier et février. En juin, l'activité progresse de +4,9%.
Les pays nordiques affichent une belle croissance sur le semestre, en particulier dans la Distribution qui poursuit ses gains de parts de marché grâce aux investissements passés dans le digital et la logistique. Le chiffre d'affaires progresse également au deuxième trimestre, avec un mois de juin en nette croissance bénéficiant d'un marché de la rénovation dynamique. L'Allemagne et l'Europe de l'Est résistent bien sur le semestre avec une baisse modérée de leur chiffre d'affaires, malgré un impact plus marqué en volumes et en prix au deuxième trimestre dans le dispositif industriel servant les marchés de la Mobilité. A contrario, les ventes du Royaume-Uni souffrent fortement avec un deuxième trimestre amputé de près de moitié : l'ensemble des activités étaient quasiment à l'arrêt sur tout le mois d'avril, avant un redémarrage lent en mai et plus marqué au mois de juin.
La marge d'exploitation de la Région affiche une performance remarquable avec une légère hausse hors Royaume-Uni, dont l'impact seul réduit la marge de l'ensemble de la Région à 4,2% contre 6,0% au premier semestre 2019, malgré un différentiel prix-coûts matières premières et énergie positif dans la Région.
L'Europe du Sud - Moyen-Orient & Afrique enregistre au deuxième trimestre une amélioration mois après mois des chiffres à données comparables, avec une progression de +7% en juin par rapport à 2019. Au global le trimestre est en repli de -22,7%, avec un recul nettement plus marqué dans le dispositif industriel servant les marchés de la Mobilité compte tenu de la moindre utilisation des usines. Le semestre recule de -16,0% grâce à un très bon début d'année pré-coronavirus.
La France tire la dynamique de l'ensemble de la Région, avec une reprise forte en fin de période : après un arrêt total de quelques jours fin mars, l'activité s'est améliorée à 50% mi-avril, plus de 80% en mai, avant de retrouver un niveau quasiment normal sur l'ensemble du mois de juin à jours comparables. La Distribution bénéficie des investissements passés dans le digital et de la dynamique favorable du marché de la rénovation, tandis que les solutions d'efficacité énergétique retrouvent elles aussi la croissance. L'Espagne, l'Italie, le Moyen-Orient et l'Afrique enregistrent également une nette amélioration au mois de juin, faisant suite à un début de deuxième trimestre où ces pays ont été plus pénalisés que la moyenne de la Région par les mesures de restriction. Seuls les Pays-Bas ont maintenu tout au long du semestre un niveau d'activité peu affecté par le coronavirus.
La marge d'exploitation de la Région s'inscrit à 1,7% contre 5,0% au premier semestre 2019 affectée par les faibles volumes dans la plupart des pays de la Région pendant plusieurs semaines au deuxième trimestre, habituellement fortement contributeur au résultat, et malgré un différentiel prix-coûts matières premières et énergie positif.
Les Amériques enregistrent un chiffre d'affaires en repli de -6,5%, dont -11,9% au deuxième trimestre après un bon début d'année en janvier et février. En juin, la Région croît de +6,7%, à la fois au Nord et au Sud.
L'Amérique du Nord affiche un premier semestre en baisse modérée, principalement affecté par le mois d'avril en volumes et par des mesures de restriction dans certains Etats limitant l'activité. En juin, les Etats-Unis et le Canada affichent une belle croissance, malgré des conditions sanitaires encore incertaines, tirée par les solutions d'extérieur et le gypse en croissance à deux chiffres en volumes. Grâce à l'intégration réussie de Continental Building Products, l'activité du gypse profite du redressement des volumes en juin et retrouve la dynamique favorable du début d'année.
Après un bon démarrage en janvier-février, l'Amérique latine a vu les marchés de la construction fortement perturbés en mars et avril par la mise en quarantaine de nombreux pays, ou Etats au sein du Brésil, avec un secteur de la construction généralement non autorisé à opérer. Après avoir touché un point bas mi-avril à 40% d'activité, la reprise a été dynamique, atteignant 80% en mai et retrouvant la croissance en juin. Sur l'ensemble du semestre, le Brésil continue de bénéficier de synergies commerciales lui permettant d'afficher une croissance au-delà de la tendance du marché, avec par exemple le gypse en croissance à deux chiffres.
La marge d'exploitation de la Région s'inscrit à 7,1% au premier semestre 2020 contre 9,0% au premier semestre 2019, en raison de la baisse d'activité en Amérique latine. L'Amérique du Nord voit sa marge d'exploitation progresser, grâce à de fortes mesures de productivité, à un différentiel prix-coûts matières premières et énergie positif et à une excellente intégration de Continental Building Products.
En Asie-Pacifique, les ventes se replient de -17,5%, dont -21,9% au deuxième trimestre en raison des mesures de confinement en Asie du Sud-Est et en Inde. Le mois de juin s'améliore à -7,8%, avec une croissance à deux chiffres en Chine, une stabilisation en Asie du Sud-Est et un moindre recul en Inde.
En tant que premier pays affecté par le coronavirus, l'activité du Groupe en Chine a connu son point le plus bas en février, avant de retrouver début mars l'ensemble de ses capacités productives et être ainsi en mesure d'accompagner l'amélioration progressive de la demande. Le deuxième trimestre s'inscrit ainsi en croissance dynamique, tirée par le gypse en progression à deux chiffres qui bénéficie de la nouvelle usine de plâtre ouverte l'an passé tournant à pleine capacité. En Inde, après une croissance à deux chiffres en janvier-février soutenue par les solutions de productivité (plâtre et mortiers), le pays a été mis à l'arrêt fin mars avec un confinement strict, levé progressivement en mai et juin malgré des perturbations qui restent fortes ; en juin, l'activité a atteint environ 70% avec, malgré des conditions sanitaires qui restent difficiles, une amélioration notable semaine après semaine et des gains de parts de marché significatifs. Les autres pays d'Asie ont affiché des perturbations variables sur le semestre, très limitées au Japon, plus marquées en Thaïlande, tandis que le Vietnam a connu une croissance largement au-delà de la tendance du marché, soulignant le succès de sa stratégie locale dans le cadre de « Transform & Grow ».
La marge d'exploitation de la région s'inscrit à 7,0% contre 9,5% au premier semestre 2019, affectée par le fort recul de l'Inde au deuxième trimestre 2020 et malgré la forte hausse par ailleurs.
Dès le début de la pandémie, Saint-Gobain a pris en temps réel toutes les mesures nécessaires pour en limiter les effets. La nouvelle organisation par pays et marché, mise en œuvre dans le cadre de « Transform & Grow », apporte l'agilité et la flexibilité requises, avec des décisions rapides prises localement. Les priorités du Groupe ont été les suivantes :
Dès le début de la crise sanitaire en Chine, le Groupe s'est donné tous les moyens pour préserver la santé de ses employés et autres parties prenantes, en mettant en place les mesures barrières strictes adaptées à ses différentes activités, en encourageant le télétravail et en coopérant avec les autorités de chaque pays.
Le Groupe bénéficie d'une situation financière très solide en termes de trésorerie et de moyens de financement. Au 30 juin 2020, le Groupe disposait d'un montant de disponibilités et équivalents de trésorerie de 7,1 milliards d'euros, après remboursements de 1 milliard d'euros de la ligne de crédit syndiquée tirée en mars et de 1,5 milliard d'euros d'obligations au cours du premier semestre 2020. Au cours du semestre, les sources de financement du Groupe ont été renforcées :
(2) 80 millions d'euros d'économies nettes récurrentes du programme « Transform & Grow », dont l'objectif d'économies nettes de 250 millions d'euros sera atteint fin 2020 avec un an d'avance ;
(3) 155 millions d'euros à fin juin provenant de la poursuite du programme d'excellence opérationnelle, qui vise à compenser l'inflation salariale et des autres coûts fixes.
Dans le contexte de la pandémie, les pays et marchés où la reprise est différée ou plus incertaine ont accéléré les mesures d'adaptation avec un ajustement de capacité, tout particulièrement :
Ces mesures apporteront des économies additionnelles de 200 millions d'euros en année pleine d'ici 2021, dont 50 millions d'euros dès le second semestre 2020.
1 Calculé comme la différence en trésorerie entre les encaissements sur cessions (mai 2020 et mai 2018), les dividendes reçus (61 millions d'euros) et le montant payé pour l'acquisition de la participation en mai 2018.
Les comptes consolidés non audités du premier semestre 2020 ont fait l'objet d'un examen limité par les commissaires aux comptes et ont été arrêtés par le Conseil d'administration réuni le 30 juillet 2020.
| S1 2019 | S1 2020 | Variation % |
|
|---|---|---|---|
| En millions d'euros | (A) | (B) | (B)/(A) |
| Chiffre d'affaires et produits accessoires | 21 677 | 17 764 | -18,1% |
| Résultat d'exploitation (RE) | 1 638 | 827 | -49,5% |
| Amortissements d'exploitation | 947 | 950 | 0,3% |
| Pertes et profits hors exploitation | -168 | -142 | -15,5% |
| EBITDA | 2 417 | 1 635 | -32,4% |
| Plus et moins-values de cessions, dépréciations d'actifs et impacts liés aux variations de périmètre |
-217 | -734 | n.s. |
| Résultat opérationnel | 1 253 | -49 | -103,9% |
| Résultat financier | -250 | -234 | -6,4% |
| Dividendes Sika | 28 | 34 | 21,4% |
| Impôts sur les résultats | -318 | -183 | -42,5% |
| Sociétés mises en équivalence | 1 | -1 | n.s. |
| Résultat net de l'ensemble consolidé | 714 | -433 | -160,6% |
| Part revenant aux intérêts minoritaires | 25 | 1 | -96,0% |
| Résultat net de l'ensemble consolidé part du Groupe | 689 | -434 | -163,0% |
| BNPA (Bénéfice Net Par Action) 2 (en €) |
1,27 | -0,81 | -163,8% |
| Résultat net courant1 | 944 | 272 | -71,2% |
| 2 courant1 BNPA(Bénéfice Net Par Action) (en €) |
1,74 | 0,51 | -70,7% |
| EBITDA | 2 417 | 1 635 | -32,4% |
| Amortissements des droits d'usage | -340 | -336 | -1,2% |
| Résultat financier | -250 | -234 | -6,4% |
| Impôts sur les résultats | -318 | -183 | -42,5% |
| Investissements corporels et incorporels | -682 | -447 | -34,5% |
| dont capacités additionnelles | 220 | 155 | -29,5% |
| Variation du Besoin en fonds de roulement3 | -357 | 1 088 | -404,8% |
| Cash flow libre4 | 690 | 1 678 | 143,2% |
| Taux de conversion de cash flow libre5 | 33,2% | 129,2% | |
| Investissements en location | 353 | 409 | 15,9% |
| Investissements en titres6 | 158 | 1 256 | n.s. |
| Désinvestissements | 227 | 2 434 | n.s. |
| Endettement net de l'ensemble consolidé7 | 12 799 | 9 841 | -23,1% |
Résultat net courant : résultat net (part du Groupe) hors plus ou moins-values de cessions, dépréciations d'actifs et provisions non récurrentes significatives
Calculé sur le nombre moyen pondéré de titres en circulation au 30 juin (538 242 661 actions en 2020, contre 542 350 708 en 2019)
Variation du besoin en fonds de roulement : sur 12 mois (Cf. Annexe 4, en bas du tableau de financement)
Cash flow libre = EBITDA - amortissements des droits d'usage + résultat financier hors dividende Sika + impôts sur les résultats - investissements corporels et incorporels hors capacités additionnelles + variation du besoin en fonds de roulement 12 mois glissants
Taux de conversion de cash flow libre = cash flow libre / EBITDA hors amortissements des droits d'usage
Investissements en titres : 1 256 millions d'euros en 2020, principalement Continental Building Products
Endettement net 2019 retraité de la décision de l'IFRIC de novembre 2019
Le chiffre d'affaires du Groupe recule à données comparables de -12,3% avec des volumes en baisse de -12,7% dans un contexte de bonne tenue des prix à +0,4%. En réel, le chiffre d'affaires s'inscrit en repli de -18,1% avec un effet de change de -1,3% et un effet périmètre de -4,5% qui résulte des cessions réalisées dans le cadre de « Transform & Grow » courant 2019 et des acquisitions, dont Continental Building Products en février 2020.
Le résultat d'exploitation du Groupe se replie de -49,5% en réel et de -49,2% à données comparables, conduisant à un recul de la marge d'exploitation de 7,6% à 4,7%. L'EBITDA baisse de -32,4% à 1 635 millions d'euros et la marge d'EBITDA s'inscrit à 9,2% contre 11,2% au premier semestre 2019.
Les pertes et profits hors exploitation baissent à -142 millions d'euros contre -168 millions d'euros au premier semestre 2019 principalement en raison de l'arrêt de la dotation de 45 millions d'euros au titre de la provision sur les litiges amiante chez CertainTeed aux Etats-Unis. Le montant du premier semestre 2020 intègre environ 30 millions d'euros de charges de restructuration liées au programme « Transform & Grow » et 40 millions d'euros de coûts de restructurations liés aux mesures d'économies supplémentaires décidées pour répondre à la crise du coronavirus.
Les plus et moins-values de cessions, les dépréciations d'actifs et impacts liés aux variations de périmètre s'inscrivent, en net, à -734 millions d'euros contre -217 millions d'euros au premier semestre 2019. Au premier semestre 2020, ce poste comprend principalement – pour un montant de 581 millions d'euros – la dépréciation des actifs incorporels de la Distribution au Royaume-Uni, qui fait face à un contexte dégradé. Le Groupe a lancé un nouveau programme de réduction de coûts important comprenant la fermeture des points de vente les moins rentables. A noter que la cession de la participation de 10,75% du capital de Sika pour un montant de 2,4 milliards d'euros s'est traduite par un gain net en cash de 1,5 milliard d'euros, ne générant pas de gain sur cession au compte de résultat compte tenu de la méthode comptable choisie (option d'IFRS 9 pour la reconnaissance des variations de juste valeur en capitaux propres). Après le bénéfice de 781 millions d'euros d'ores et déjà enregistré dans le compte de résultat au premier semestre 2018, le gain complémentaire, qui a été constaté au fur et à mesure directement au sein des capitaux propres, atteint environ 640 millions d'euros.
Le résultat opérationnel s'établit à -49 millions d'euros.
Le résultat financier hors dividende Sika baisse légèrement à -234 millions d'euros contre -250 millions d'euros au premier semestre 2019. Le dividende reçu de Sika atteint 34 millions d'euros.
Le taux d'impôt sur le résultat net courant s'inscrit à 45%, qui n'est pas comparable au taux de 25% du premier semestre 2019, compte tenu de certains éléments exceptionnels comme le report variable au Royaume-Uni, les retenues à la source et les pertes enregistrées dans certains pays qui n'ont pas généré de crédits d'impôts. Les impôts sur les résultats s'élèvent à -183 millions d'euros (-318 millions d'euros au premier semestre 2019).
Le résultat net courant (hors plus et moins-values de cessions, dépréciations d'actifs et provisions non récurrentes significatives) ressort à 272 millions d'euros, contre 944 millions d'euros au premier semestre 2019.
Le résultat net part du Groupe s'inscrit à -434 millions d'euros.
Les investissements corporels et incorporels (industriels) sont en baisse de -34,5% à 447 millions d'euros et reculent en pourcentage des ventes à 2,5% contre 3,1% au premier semestre 2019. Les trois quarts de la baisse sont imputables à l'optimisation des investissements de maintenance. Les investissements de croissance prévus ont été pour l'essentiel préservés et représentent 155 millions d'euros, principalement dans les domaines suivants : Industrie de la construction, solutions de façade et de productivité en pays émergents (Mexique, Inde et Chine), Sciences de la vie.
Le cash flow libre s'accroît de 143% à 1 678 millions d'euros, soit un triplement en pourcentage du chiffre d'affaires (9,4% contre 3,2% au premier semestre 2019), avec un taux de conversion de cash flow libre en forte hausse à 129% (contre 33% au premier semestre 2019), notamment grâce à une nette baisse du Besoin en Fonds de Roulement (BFR) et des investissements industriels. Le BFR d'exploitation s'établit à 32 jours de chiffre d'affaires à fin juin 2020, contre 41 jours à fin juin 2019.
Les investissements en titres s'élèvent à 1 256 millions d'euros (contre 158 millions d'euros au premier semestre 2019) avec principalement l'acquisition de Continental Building Products. Sur les 6 premiers mois de l'année 2020, Continental Building Products a réalisé un chiffre d'affaires de 240 millions de dollars pour un EBITDA de 50 millions de dollars, soit une marge d'EBITDA de 20,8% malgré l'impact du coronavirus. Sur l'ensemble de l'année 2020, l'EBITDA devrait dépasser 110 millions de dollars (contre 125 millions de dollars en 2019) grâce à l'accélération des synergies qui devraient s'élever à plus de 15 millions de dollars (dont 3 millions de dollars au premier semestre 2020). La création de valeur prévisionnelle est confirmée en année 3.
Les désinvestissements s'élèvent à 2 434 millions d'euros (contre 227 millions d'euros au premier semestre 2019), avec principalement la cession des titres Sika.
L'endettement net s'inscrit en nette baisse à 9,8 milliards d'euros fin juin 2020, contre 12,8 milliards d'euros fin juin 2019 (retraité à la suite de la décision de l'IFRIC de novembre 2019 qui impose de revoir les durées retenues de certains contrats de location), principalement grâce au montant des cessions nettes des acquisitions pour environ 1,5 milliard d'euros, ainsi qu'à la baisse du BFR et des investissements industriels. Hors IFRS 16, l'endettement net se replie à 6,7 milliards d'euros fin juin 2020, contre 9,8 milliards d'euros fin juin 2019. L'endettement net s'élève à 54% des fonds propres (capitaux propres de l'ensemble consolidé), contre 69% au 30 juin 2019 retraité. Le ratio « dette nette sur EBITDA des 12 derniers mois glissants » s'établit à 2,4 (2,0 hors IFRS 16) contre 2,6 (2,4 hors IFRS 16) au 30 juin 2019.
Au second semestre 2020, malgré un contexte marqué par des incertitudes sur l'impact de la crise liée au coronavirus et par des reprises différenciées selon les pays, Saint-Gobain devrait bénéficier au troisième trimestre d'une amélioration sensible de ses marchés telle qu'engagée en fin de deuxième trimestre. Alors que la plupart des marchés industriels, notamment automobile, devraient rester inférieurs à l'an passé, les marchés de la construction, qui représentent environ 85% des ventes du Groupe, devraient être sur une tendance favorable, tout particulièrement la rénovation en Europe, qui représente environ la moitié de l'activité du Groupe et sur laquelle il est stratégiquement très bien positionné.
Dans un environnement macroéconomique et sanitaire encore marqué par des incertitudes, les résultats en croissance du mois de juin et les perspectives du troisième trimestre laissent envisager une forte amélioration du résultat d'exploitation au second semestre 2020 par rapport au premier semestre 2020.
Les perspectives à moyen et long terme de Saint-Gobain sont très solides grâce à des choix stratégiques et organisationnels payants. La stratégie de différenciation et d'innovation positionne au mieux Saint-Gobain pour bénéficier de ses leviers de croissance rentable : développement durable et confort, amélioration de la performance et de la productivité de nos clients. Grâce à sa forte exposition au marché de la rénovation, le Groupe est idéalement placé pour bénéficier des plans de relances nationaux et européens en faveur de la transition énergétique.
Une réunion d'information pour les analystes et investisseurs aura lieu le 31 juillet 2020 à 8h30 (heure française). Elle sera retransmise en direct sur le site internet de Saint-Gobain : www.saint-gobain.com/
Chiffre d'affaires des neuf mois 2020 : 29 octobre 2020, après bourse.
| Contacts analystes, investisseurs | Contacts presse | |||
|---|---|---|---|---|
| Vivien Dardel | +33 1 88 54 29 77 | Laurence Pernot | +33 1 88 54 23 45 | |
| Floriana Michalowska | +33 1 88 54 19 09 | Patricia Marie | +33 1 88 54 26 83 | |
| Christelle Gannage | +33 1 88 54 15 49 | Susanne Trabitzsch | +33 1 88 54 27 96 |
Les indicateurs croissance interne et variation à données comparables du chiffre d'affaires ou du résultat d'exploitation reflètent la performance organique en excluant l'impact :
des variations de périmètre, en calculant les indicateurs de l'exercice considéré sur la base du périmètre de consolidation de l'exercice précédent (effet de périmètre)
des variations de taux de change, en calculant les indicateurs de l'exercice considéré et ceux de l'exercice précédent sur la base des taux de change identiques de l'exercice précédent (effet de change)
des changements dans les principes comptables applicables
Tous les indicateurs de ce communiqué (non définis en notes de bas de page) font l'objet d'une explication dans les notes aux états financiers du rapport financier semestriel, disponible en suivant le lien ci-contre : https://www.saint-gobain.com/fr/finance/informationreglementee/rapport-financier-semestriel
Le glossaire ci-dessous indique dans quelle note du rapport financier semestriel est défini chaque indicateur. Glossaire :
| Note 4 |
|---|
| Note 9 |
| Note 4 |
| Note 4 |
| Note 9 |
| Note 4 |
| Note 4 |
| Note 4 |
Ce communiqué contient des déclarations prospectives relatives à la situation financière, aux résultats, aux métiers, à la stratégie et aux perspectives de Saint-Gobain. Ces déclarations prospectives peuvent être généralement identifiées par l'utilisation des termes « s'attendre à », « anticiper », « croire », « avoir l'intention de », « estimer » ou « planifier », ainsi que par d'autres termes similaires. Bien que Saint-Gobain estime que ces déclarations prospectives reposent sur des hypothèses raisonnables à la date de publication du présent document, les investisseurs sont alertés sur le fait qu'elles ne constituent pas des garanties quant à sa performance future. Les résultats effectifs peuvent être très différents des déclarations prospectives en raison d'un certain nombre de risques, connus ou inconnus, d'incertitudes et d'autres facteurs, dont la plupart sont difficilement prévisibles et généralement en dehors du contrôle de Saint-Gobain, et notamment les risques décrits dans la section « Facteurs de Risques » du Document d'Enregistrement Universel de Saint-Gobain disponible sur son site Internet (www.saint-gobain.com) et les principaux risques et incertitudes pour le second semestre 2020 présentés au sein du rapport semestriel d'activité. En conséquence, toute précaution doit être prise dans l'utilisation de ces déclarations prospectives. Ce document contient des informations prospectives qui ne peuvent s'apprécier qu'au jour de sa diffusion. Saint-Gobain ne prend aucun engagement de compléter, mettre à jour ou modifier ces déclarations prospectives en raison d'une information nouvelle, d'un événement futur ou de toute autre raison.
Ce communiqué ne constitue ni une offre d'achat ou d'échange, ni une sollicitation d'une offre de vente ou d'échange d'actions ou autres titres de Saint-Gobain.
Pour toute information complémentaire, se reporter au site internet www.saint-gobain.com.

| I. CHIFFRE D'AFFAIRES | S1 2019 (en M€) |
S1 2020 (en M€) |
Evolution à structure réelle |
Evolution à structure comparable |
Evolution à structure et change comparables |
|---|---|---|---|---|---|
| Solutions de Haute Performance | 3 862 | 3 102 | -19,7% | -19,1% | -18,0% |
| Europe du Nord | 7 726 | 6 090 | -21,2% | -9,8% | -8,2% |
| Europe du Sud - MO & Afrique | 7 011 | 5 668 | -19,2% | -16,1% | -16,0% |
| Amériques | 2 774 | 2 670 | -3,7% | -10,1% | -6,5% |
| Asie-Pacifique | 895 | 655 | -26,8% | -17,8% | -17,5% |
| Ventes internes et divers | -591 | -421 | n.s. | n.s. | n.s. |
| Total Groupe | 21 677 | 17 764 | -18,1% | -13,6% | -12,3% |
| Industrie Europe | 5 154 | 4 345 | -15,7% | -13,9% | -13,3% |
| Distribution Europe | 9 817 | 7 558 | -23,0% | -12,5% | -11,4% |
| II. RÉSULTAT D'EXPLOITATION | S1 2019 (en M€) |
S1 2020 (en M€) |
Evolution à structure réelle |
S1 2019 (en % du C.A.) |
S1 2020 (en % du C.A.) |
|---|---|---|---|---|---|
| Solutions de Haute Performance | 502 | 231 | -54,0% | 13,0% | 7,4% |
| Europe du Nord | 460 | 256 | -44,3% | 6,0% | 4,2% |
| Europe du Sud - MO & Afrique | 350 | 99 | -71,7% | 5,0% | 1,7% |
| Amériques | 250 | 190 | -24,0% | 9,0% | 7,1% |
| Asie-Pacifique | 85 | 46 | -45,9% | 9,5% | 7,0% |
| Divers | -9 | 5 | n.s. | n.s. | n.s. |
| Total Groupe | 1 638 | 827 | -49,5% | 7,6% | 4,7% |
| Industrie Europe | 461 | 218 | -52,7% | 8,9% | 5,0% |
| Distribution Europe | 349 | 137 | -60,7% | 3,6% | 1,8% |
| III. RÉSULTAT OPERATIONNEL | S1 2019 (en M€) |
S1 2020 (en M€) |
Evolution à structure réelle |
S1 2019 (en % du C.A.) |
S1 2020 (en % du C.A.) |
|---|---|---|---|---|---|
| Solutions de Haute Performance | 458 | 160 | -65,1% | 11,9% | 5,2% |
| Europe du Nord | 250 | -408 | -263,2% | 3,2% | -6,7% |
| Europe du Sud - MO & Afrique | 309 | 70 | -77,3% | 4,4% | 1,2% |
| Amériques (a) | 174 | 98 | -43,7% | 6,3% | 3,7% |
| Asie-Pacifique | 81 | 42 | -48,1% | 9,1% | 6,4% |
| Divers | -19 | -11 | n.s. | n.s. | n.s. |
| Total Groupe | 1 253 | -49 | -103,9% | 5,8% | -0,3% |
(a) après charge-amiante (avant impôts) de 45 millions d'euros au S1 2019 (contre 0 au S1 2020)
| IV. EBITDA | S1 2019 (en M€) |
S1 2020 (en M€) |
Evolution à structure réelle |
S1 2019 (en % du C.A.) |
S1 2020 (en % du C.A.) |
|---|---|---|---|---|---|
| Solutions de Haute Performance | 640 | 352 | -45,0% | 16,6% | 11,3% |
| Europe du Nord | 738 | 507 | -31,3% | 9,6% | 8,3% |
| Europe du Sud - MO & Afrique | 610 | 368 | -39,7% | 8,7% | 6,5% |
| Amériques | 296 | 298 | +0,7% | 10,7% | 11,2% |
| Asie-Pacifique | 131 | 88 | -32,8% | 14,6% | 13,4% |
| Divers | 2 | 22 | n.s. | n.s. | n.s. |
| Total Groupe | 2 417 | 1 635 | -32,4% | 11,2% | 9,2% |
| V. CASH FLOW LIBRE | S1 2019 (en M€) |
S1 2020 (en M€) |
Evolution à structure réelle |
S1 2019 (en % du C.A.) |
S1 2020 (en % du C.A.) |
|---|---|---|---|---|---|
| Solutions de Haute Performance | 263 | 249 | -5,3% | 6,8% | 8,0% |
| Europe du Nord | 204 | 679 | +232,8% | 2,6% | 11,1% |
| Europe du Sud - MO & Afrique | 221 | 308 | +39,4% | 3,2% | 5,4% |
| Amériques (b) | 25 | 372 | +1388,0% | 0,9% | 13,9% |
| Asie-Pacifique | 65 | 68 | +4,6% | 7,3% | 10,4% |
| Divers | -88 | 2 | n.s. | n.s. | n.s. |
| Total Groupe | 690 | 1 678 | +143,2% | 3,2% | 9,4% |
(b) après charge-amiante (avant impôts) de 33 millions d'euros au S1 2019 (contre 0 au S1 2020)
| VI. INVESTISSEMENTS CORPORELS ET INCORPORELS |
S1 2019 (en M€) |
S1 2020 (en M€) |
Evolution à structure réelle |
S1 2019 (en % du C.A.) |
S1 2020 (en % du C.A.) |
|---|---|---|---|---|---|
| Solutions de Haute Performance | 165 | 102 | -38,2% | 4,3% | 3,3% |
| Europe du Nord | 169 | 116 | -31,4% | 2,2% | 1,9% |
| Europe du Sud - MO & Afrique | 150 | 79 | -47,3% | 2,1% | 1,4% |
| Amériques | 122 | 96 | -21,3% | 4,4% | 3,6% |
| Asie-Pacifique | 58 | 40 | -31,0% | 6,5% | 6,1% |
| Divers | 18 | 14 | n.s. | n.s. | n.s. |
| Total Groupe | 682 | 447 | -34,5% | 3,1% | 2,5% |
| I. CHIFFRE D'AFFAIRES | T2 2019 (en M€) |
T2 2020 (en M€) |
Evolution à structure réelle |
Evolution à structure comparable |
Evolution à structure et change comparables |
|---|---|---|---|---|---|
| Solutions de Haute Performance | 1 969 | 1 390 | -29,4% | -29,2% | -27,0% |
| Europe du Nord | 4 066 | 2 871 | -29,4% | -18,1% | -15,6% |
| Europe du Sud - MO & Afrique | 3 625 | 2 685 | -25,9% | -23,0% | -22,7% |
| Amériques | 1 467 | 1 300 | -11,4% | -17,2% | -11,9% |
| Asie-Pacifique | 469 | 318 | -32,2% | -23,4% | -21,9% |
| Ventes internes et divers | -297 | -163 | n.s. | n.s. | n.s. |
| Total Groupe | 11 299 | 8 401 | -25,6% | -21,3% | -19,2% |
| Industrie Europe | 2 633 | 1 985 | -24,6% | -22,9% | -21,9% |
| Distribution Europe | 5 177 | 3 632 | -29,8% | -19,5% | -17,9% |
| (En millions d'euros) | 31 déc 2019 | 30 juin 2020 | |
|---|---|---|---|
| ACTIF Ecarts d'acquisition Autres immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Droits d'usage relatifs aux contrats de location Titres mis en équivalence Impôts différés actifs Autres actifs non courants |
10 029 2 709 11 707 2 954 437 833 3 511 |
10 333 2 577 11 284 2 926 455 683 937 |
|
| Total de l'actif non courant | 32 180 | 29 195 | |
| Stocks Créances clients Créances d'impôts courants Autres créances Disponibilités et équivalents de trésorerie Total de l'actif courant |
6 200 4 813 194 1 609 4 987 |
5 874 5 144 203 1 406 7 067 |
|
| 17 803 | 19 694 | ||
| Total de l'actif | 49 983 | 48 889 | |
| PASSIF Capital Primes et réserve légale Réserves et résultat consolidés Ecarts de conversion Réserves de juste valeur Actions propres Capitaux propres du Groupe |
2 179 5 551 12 518 (1 467) 743 (108) 19 416 |
2 179 5 551 12 775 (2 292) (72) (289) 17 852 |
|
| Intérêts minoritaires | 364 | 300 | |
| Capitaux propres de l'ensemble consolidé | 19 780 | 18 152 | |
| Dettes financières long terme - part long terme Dettes de loyer long terme - part long terme Provisions pour retraites et avantages au personnel Impôts différés passifs Autres provisions et passifs non courants |
10 286 2 552 2 648 448 1 126 |
10 202 2 521 2 636 367 1 032 |
|
| Total des dettes non courantes | 17 060 | 16 758 | |
| Dettes financières long terme - part court terme Dettes de loyers long terme - part court terme Autres provisions et passifs courants Dettes fournisseurs Dettes d'impôts courants Autres dettes Emprunts à moins d'un an et banques créditrices |
1 751 665 343 6 000 156 4 004 224 |
1 640 669 337 5 389 142 3 926 1 876 |
|
| Total des dettes courantes | 13 143 | 13 979 | |
| Total du passif | 49 983 | 48 889 |
| (En millions d'euros) | S1 2019 | S1 2020 |
|---|---|---|
| Résultat net part du Groupe | 689 | (434) |
| Part des intérêts minoritaires dans le résultat net | 25 | 1 |
| Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence, nette des dividendes reçus | (10) | 0 |
| Dotations aux amortissements et dépréciations d'actifs | 795 | 1 291 |
| Dotations aux amortissements et dépréciation des droits d'usage | 341 | 359 |
| Résultat des réalisations d'actifs | 10 | (5) |
| Résultats latents liés aux variations de juste valeur et aux paiements en actions | 13 | (12) |
| Retraitement hyperinflation Argentine | 10 | 6 |
| Variation des stocks | (370) | 129 |
| Variation des créances clients, des dettes fournisseurs et des autres créances et dettes | (1 142) | (596) |
| Variation des créances et dettes d'impôt | 19 | (16) |
| Variation du BFR | (1 493) | (483) |
| Variation des provisions pour autres passifs et des impôts différés | 53 | 42 |
| Trésorerie provenant de l'activité | 433 | 765 |
| Acquisitions d'immobilisations corporelles [1er semestre 2019 : (610), 1er semestre 2020 : (402)] et incorporelles |
(682) | (447) |
| Acquisitions d'immobilisations corporelles en location | (353) | (409) |
| Augmentation (diminution) des dettes sur immobilisations | (219) | (191) |
| Acquisitions de titres de sociétés consolidées [1er semestre 2019 : (137), 1er semestre 2020 : (1 224)] nettes de l'endettement acquis |
(134) | (1 332) |
| Acquisitions d'autres titres de participation | (17) | (16) |
| Augmentation des dettes sur investissements | 3 | 9 |
| Diminution des dettes sur investissements | (14) | (9) |
| Investissements | (1 416) | (2 395) |
| Cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles | 47 | 89 |
| Cessions de titres de sociétés consolidées, nettes de l'endettement cédé | 81 | (48) |
| Cessions d'autres titres de participation | 2 | 2 387 |
| (Augmentation) diminution des créances sur cessions d'immobilisations | 97 | 6 |
| Désinvestissements | 227 | 2 434 |
| Augmentation des prêts, dépôts et prêts court terme | (74) | (49) |
| Diminution des prêts, dépôts et prêts court terme | 26 | 25 |
| Trésorerie nette dégagée par (ou utilisée par) des opérations d'investissement et | (1 237) | 15 |
| désinvestissement | ||
| Augmentation de capital | 154 | 0 |
| (Augmentation) diminution des actions propres | (211) | (184) |
| Dividendes mis en distribution | (716) | 0 |
| Part des minoritaires dans les augmentations de capital des filiales | 31 | 2 |
| Variation des dettes sur investissements suite aux exercices de put options de minoritaires | (3) | (5) |
| Acquisitions d'intérêts minoritaires sans prise de contrôle | (4) | (15) |
| Dividendes versés aux minoritaires par les sociétés intégrées | (23) | (33) |
| Variation des dividendes à payer | (13) | 15 |
| Trésorerie nette dégagée par (ou utilisée par) des opérations de financement | (785) | (220) |
| Incidence des variations monétaires sur l'endettement net | 2 | 136 |
| Incidence des variations de juste valeur sur l'endettement net | (15) | (4) |
| Endettement net reclassé en actifs et passifs des activités en cours de cession | (1) | 0 |
| Incidence des revalorisations sur les dettes de loyers | (7) | (42) |
| Augmentation (diminution) nette de l'endettement | (1 610) | 650 |
| Endettement net hors dettes de loyers en début de période | (8 114) | (7 274) |
| Dettes de loyers en début de période* | (3 075) | (3 217) |
| Endettement net total en début de période | (11 189) | (10 491) |
| Endettement net hors dettes de loyers en fin de période Dettes de loyers en fin de période* |
(9 772) (3 027) |
(6 651) (3 190) |
| Endettement net en fin de période | (12 799) | (9 841) |
| a. Variation du BFR au 1er semestre de l'année N-1 | (1 588) | (1 493) |
| b. Variation du BFR au 2nd semestre de l'année N-1 | 1 136 | 1 571 |
| Variation du BFR sur l'année N-1 = a. + b. | (452) | 78 |
| c. Variation du BFR au 1er semestre de l'année N | (1 493) | (483) |
| Variation du BFR du 30 juin N-1 au 30 juin N = b. + c. | (357) | 1 088 |
* Endettement net 2019 retraité de la décision de l'IFRIC de novembre 2019
| Montants en Md€ | ||
|---|---|---|
| ----------------- | -- | -- |
| Montant et structure de la dette nette | Md€ | |
|---|---|---|
| Dette Brute hors dettes de loyers | 13,7 | |
| Dettes de loyers | 3,2 | Au 30 juin 2020, |
| Disponibilités | -7,1 | la dette brute hors dettes de loyers est à taux fixe pour 76% ; |
| Dette Nette | 9,8 | son coût moyen est de 2,0% |
| Détail de la dette brute hors dettes de loyers | 13,7 | |
|---|---|---|
| Dette obligataire et perpétuelle | 11,1 | |
| Mars 2021 | 0,8 | |
| Juin 2021 | 0,7 | |
| Mars 2022 | 0,9 | |
| Octobre 2022 | 0,1 | |
| Avril 2023 | 0,8 | |
| Septembre 2023 | 0,5 | |
| Décembre 2023 | 0,4 | |
| Mars 2024 | 0,7 | |
| Juin 2024 | 0,1 | |
| Novembre 2024 | 0,3 | (0,3 Md GBP) |
| Mars 2025 | 0,7 | |
| Au-delà de 2025 | 5,1 | |
| Autres dettes à long terme | 0,6 | (y compris 0,3 Md€ : part à LT de titrisation) |
| Dettes à court terme | 2,0 | (Hors obligataire) |
| Negotiable European Commercial Paper (NEU CP) | 1,6 | Plafond du programme d'émission : 4 Mds€ |
| Titrisation de créances commerciales | 0,0 | |
| Dettes locales et intérêts courus | 0,4 | Renouvellement fréquent ; très nombreuses sources de financement différentes |
| Lignes de crédit et disponibilités | 12,1 | |
| Disponibilités | 7,1 | |
| Lignes de crédit "back-up" | 4,0 | Cf. détail ci-dessous |
Toutes les lignes sont confirmées, non tirées, sans "Material Adverse Change" (MAC) clause
| Échéance | Covenants financiers | ||
|---|---|---|---|
| Crédit syndiqué : | 2,5 Mds€ | Décembre 2024 | Aucun |
| Crédit syndiqué : | 1,5 Md€ | Décembre 2024 | Aucun |
| Crédit syndiqué : | 1,0 Md€ | Mars 2021 | Aucun |
Ligne de crédit court terme 1,0 Cf. détail ci-dessous
S1 2020, en % du total
| Evolution à structure | ||
|---|---|---|
| et change | % Groupe | |
| comparables | ||
| Solutions de Haute Performance | -18,0% | 17% |
| Mobilité | -26,8% | 6% |
| Autres industries | -12,0% | 11% |
| Europe du Nord | -8,2% | 33% |
| Pays nordiques | +3,6% | 15% |
| Royaume-Uni - Irlande | -27,6% | 9% |
| Allemagne - Autriche | -5,8% | 4% |
| Europe du Sud - MO & Afrique | -16,0% | 31% |
| France | -16,5% | 23% |
| Espagne-Italie | -18,8% | 4% |
| Amériques | -6,5% | 15% |
| Amérique du Nord | -5,5% | 11% |
| Amérique latine | -8,7% | 4% |
| Asie-Pacifique | -17,5% | 4% |
| Total Groupe | -12,3% | 100% |
| S1 2020 | Evolution à structure et change comparables |
Effet prix | Effet volume |
|---|---|---|---|
| Solutions de Haute Performance | -18,0% | +0,5% | -18,5% |
| Europe du Nord | -8,2% | +0,0% | -8,2% |
| Europe du Sud - MO & Afrique | -16,0% | +0,9% | -16,9% |
| Amériques | -6,5% | -0,2% | -6,3% |
| Asie-Pacifique | -17,5% | -1,3% | -16,2% |
| Total Groupe | -12,3% | +0,4% | -12,7% |
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