Annual Report (ESEF) • Mar 26, 2025
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Download Source FileLe Document d’enregistrement universel a été déposé le 26 mars 2025 auprès de l'AMF, en sa qualité d'autorité compétente au titre du règlement (UE) 2017/1129, sans approbation préalable conformément à l'article 9 dudit règlement.
Le Document d’enregistrement universel peut être utilisé aux fins d’une offre au public de titres financiers ou de l’admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s’il est complété par une note d’opération et, le cas échéant, un résumé et son (ses) amendement(s). L'ensemble alors formé est approuvé par l'AMF conformément au règlement (UE) 2017/1129.
L’année 2024 a marqué une étape clé pour Believe avec l’amélioration de ses principaux indicateurs financiers. Nous avons non seulement poursuivi notre dynamique de croissance, sur un marché où la croissance des abonnés aux services de distribution digitale reste forte malgré une monétisation publicitaire qui reste atone et des effets devise qui nous sont défavorables. Nous avons aussi atteint un tournant décisif en matière de rentabilité puisque nous sommes dès 2024 à la fourchette haute de nos objectifs 2025 en taux d’EBITDA sur chiffre d’affaires, pris en 2021 lors de notre entrée sur le marché. Cette excellente performance nous apporte une immense satisfaction et démontre à nouveau la solidité de notre modèle.
Ce succès, nous le devons avant tout à celles et à ceux qui font Believe au quotidien : nos artistes, nos labels et nos éditeurs partenaires, ainsi que nos collaborateurs en France et à l’international. Leur talent, leur passion et leur engagement sont le moteur de société et de notre ambition : bâtir un modèle unique d’entreprise mondiale, présente dans 50 pays, composée de services et d’expertises permettant de développer les artistes à tous les stades de leur carrière avec des offres intégrées, unie par une stratégie commune.
« Notre approche repose sur l'innovation, offre les meilleures solutions de développement pour les artistes à chaque étape de leur carrière en lien avec nos principes d’équité, de respect, de transparence et d’expertise. Elle est résolument tournée vers l’avenir, permettant aux artistes de s'épanouir dans des écosystèmes locaux dynamiques et d’écrire le futur de l'industrie musicale. En s'appuyant sur cette vision moderne de l'industrie musicale, nous allons continuer de redéfinir les standards de ce secteur. »
Notre approche repose sur l'innovation, offre les meilleures solutions de développement pour les artistes à chaque étape de leur carrière en lien avec nos principes d’équité, de respect, de transparence et d’expertise. Elle est résolument tournée vers l’avenir, permettant aux artistes de s'épanouir dans des écosystèmes locaux dynamiques et d’écrire le futur de l'industrie musicale. En s'appuyant sur cette vision moderne de l'industrie musicale, nous allons continuer de redéfinir les standards de ce secteur.
Notre modèle unique et notre trajectoire de croissance ont suscité l’intérêt d’un consortium formé à l’initiative de TCV, actionnaire déjà à nos côtés depuis 2015, avec le fonds européen EQT et moi-même, qui a formulé, via le véhicule dédié Upbeat BidCo une offre sur Believe. Cette initiative, et l’arrivée d’un nouvel actionnaire aussi familier de l’industrie musicale qu’EQT, reflètent la reconnaissance de notre performance et la confiance dans notre modèle stratégique. L’objectif de cette opération est de nous donner les moyens et l’agilité nécessaires pour accélérer plus avant notre développement et renforcer notre position de leader mondial.
En investissant dans des technologies de pointe et en développant des solutions numériques performantes, nous proposons aux artistes des outils adaptés pour développer leur audience, optimiser leur présence en ligne, gérer leurs droits et analyser leurs performances. Les artistes peuvent ainsi se concentrer sur leur art, tout en bénéficiant d'un accompagnement professionnel transparent et de très haut niveau.
L’offre qui s’est terminée en juin 2024 a rencontré un véritable succès permettant au consortium de détenir 96 % des actions. L’exercice 2024 marque le début d’une nouvelle ère grâce au soutien et à la vision à long terme de nos actionnaires, gage d’un avenir prometteur pour Believe et toutes ses parties prenantes.
bourse. Nous abordons cette nouvelle phase avec sérénité et détermination, guidés par notre engagement à soutenir les artistes, les labels et les éditeurs de musique dans leur succès.
Denis Ladegaillerie
Fondé en 2005 par Denis Ladegaillerie, le Groupe Believe s’est développé dans le secteur de la musique enregistrée digitale et a commencé rapidement à mettre des catalogues de morceaux musicaux à disposition en téléchargement sur les plateformes numériques (Apple Music, Fnac, Virgin).
En 2010, le Groupe commence à distribuer ses catalogues sur les plateformes de distribution numérique telles que Spotify ou Deezer. Le Groupe lance Backstage, une interface unique permettant aux artistes et labels de gérer, promouvoir et analyser la performance de leurs morceaux sur les plateformes servies par Believe.
En 2007 et 2008 respectivement, deux fonds de capital-risque français, XAnge et Ventech, entrent au capital afin notamment de financer le développement des activités du Groupe à l’international.
En 2012 et 2013, le Groupe poursuit son expansion à l’international et s’implante en Asie du Sud Est, en Europe de l’Est et en Amérique Latine et compte plus de 100 salariés.
En 2015, les fonds de capital-risque américains TCV et GP Bullhound investissent dans la Société dans le cadre d’une levée.
Son positionnement dans la chaîne de valeur de l’industrie place le Groupe au cœur de la révolution numérique de la musique.
Le Groupe est l’un des leaders du marché de la musique numérique pour les labels indépendants et les artistes locaux. Le Groupe est doté d’une solide expérience dans le domaine du développement numérique des artistes et dans l’optimisation de la performance de catalogue. Le Groupe a construit son modèle pour être au cœur de la révolution numérique de l’industrie de la musique et bénéficier ainsi des tendances structurelles favorables du marché.
Le modèle d’affaires du Groupe consiste à partager avec les artistes les revenus générés au travers des plateformes de distribution numérique et des réseaux sociaux. La croissance de cette quote-part de revenus provient de l’attractivité du Groupe auprès des artistes et labels locaux ainsi que des évolutions structurelles du marché.
Son implantation internationale est un facteur clé de différenciation, car le Groupe a commencé très tôt à investir hors de France, notamment dans les marchés européens et asiatiques, où le Groupe a pu construire de solides positions au cours des dernières années.
Alors que le taux de pénétration du streaming par abonnement est élevé sur certains marchés matures tels que...
Solutions Premium, qui comprennent principalement les offres de commercialisation, promotion, marketing et mise à disposition des contenus numériques des labels et artistes ayant confié au Groupe le développement de leur catalogue auprès de plateformes de distribution numérique et médias sociaux, selon un modèle économique de partage de revenus.
Son implantation internationale est un facteur clé de différenciation, car le Groupe a commencé très tôt à investir hors de France, notamment dans les marchés européens et asiatiques, où le Groupe a pu construire de solides positions au cours des dernières années.
Le Groupe poursuit également son expansion en Asie, qui va devenir le principal marché de la musique enregistrée d’ici dix ans (sources : MIDia Research, IFPI) avec des opérations de croissance externe en Inde et aux Philippines.
Believe a ainsi mis en place des joint-ventures avec des producteurs découvreurs de très nombreux nouveaux talents en Allemagne et en France, et pris une participation dans le label Morning Glory de DJ Bellek, renforçant la présence du Groupe dans le rap français.
Les fonds levés donnent les moyens de poursuivre la stratégie d’acquisitions ciblées en vue d’accélérer la croissance du Groupe. Believe finalise d'ailleurs plusieurs acquisitions, notamment en France. Ces opérations permettent de diversifier le catalogue de Believe en France autour d’un plus grand nombre de genres musicaux en cours de transition numérique.
Believe acquiert également Soundsgood, société française spécialisée dans des technologies innovantes de promotion digitale. La même année, le Groupe renforce son offre de services en Turquie au travers de l’acquisition d’une participation majoritaire au sein du groupe DMC, label leader en Turquie.
les pays d’Europe du Nord, il est encore relativement faible de la Plateforme Centrale à l’EBITDA ajusté du Groupe) au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 ;
ii) Solutions Automatisées, dans le cadre desquelles le Groupe permet aux créateurs de musique, et artistes autodistribués via sa plateforme numérique TuneCore, de distribuer de manière automatisée leurs contenus audio auprès des plateformes de distribution numérique et médias sociaux. L’accès à cette plateforme peut, au choix du créateur de musique, être complété notamment par des solutions de synchronisation et d’édition musicale grâce à l'intégration de Sentric, une des solutions les plus avancées du marché capable de gérer des droits d’artistes auto-distribués de manière rentable. L’activité Solutions Automatisées a représenté 36,5 % des DMS, 6,5 % du chiffre d’affaires consolidé et 8,2 % de l’EBITDA ajusté consolidé du Groupe (hors contribution de la Plateforme Centrale à l’EBITDA ajusté du Groupe) au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Le Groupe est par ailleurs présent dans un grand nombre de pays d’Europe hors France et Allemagne ayant ensemble représenté 33,0 % du chiffre d’affaires consolidé au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, et comprenant notamment le Royaume-Uni, l’Italie et des marchés moins matures tels que la Turquie et certains pays d’Europe de l’Est. Le Groupe a commencé à investir en Asie il y a dix ans où il occupe une position de leader et est désormais présent dans 14 pays. Believe bénéficie d’un potentiel de développement important en Asie, Pacifique et Afrique qui représentent ensemble 24,0 % du chiffre d’affaires consolidé au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024. Enfin la zone Amériques représente 15,3 % du chiffre d’affaires consolidé au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Le Groupe cible en priorité des genres de musique digitaux, dont la promotion et le marketing se font principalement sur les plateformes de streaming et de médias sociaux. Les revenus générés sur ces plateformes constituent également la principale source de monétisation pour les artistes du genre concerné. Les genres de musique traditionnels s’appuient essentiellement sur des canaux tels que la télévision et la radio pour faire leur promotion et marketing. Les ventes de musique enregistrée dans les genres traditionnels ont une partie physique (CD, Vinyle, Merchandising…), qui reste plus importante que dans les genres digitaux.
Believe propose des offres dédiées pour les artistes digitaux et les labels en fonction de leurs besoins et stades de développement. Le Groupe est ainsi organisé en tant que plateforme numérique mondiale, qui développe pour tous les artistes des solutions technologiques à forte valeur ajoutée, adaptées à chaque étape de leur carrière, qu’ils soient créateurs de musique, artiste émergent, artiste confirmé ou artiste de premier plan (1). Cette approche qui permet de couvrir toutes les catégories d’artistes, du créateur de musique à l’artiste de premier plan, est un autre facteur de différenciation, Believe étant un des seuls groupes de musique à offrir des solutions adaptées à chaque étape de carrière de l’artiste.
Le Groupe a construit un modèle unique basé sur une plateforme technologique centrale évolutive grâce à l’utilisation intensive des données, qui permet de fournir le même niveau de service dans toutes les géographies tout en générant des économies d’échelle. Les équipes déployées dans les entités locales s’appuient sur les produits et solutions développés par la Plateforme Centrale pour accompagner le développement des artistes et labels locaux. Cette organisation permet au Groupe de conduire de manière efficace et rentable ses activités. Cette organisation articulée entre une Plateforme Centrale et des équipes locales solides avec une forte expertise en musique et en numérique, formées au meilleur usage des outils et solutions développées centralement, permet d’offrir la meilleure qualité de service possible.
Avec 2 037 salariés au 31 décembre 2024 (2) et une présence dans plus de 50 pays (3), le Groupe bénéficie ainsi de capacités technologiques de pointe et met au service des artistes et labels son expertise musicale, en marketing numérique et analyse de données partout dans le monde, avec notamment l’appui de plus de 330 experts produits et IT (4). Le Groupe exploite plusieurs marques commerciales dont Believe, TuneCore, Nuclear Blast, Naïve, Groove Attack, AllPoints, Ishtar and Byond.
La stratégie de RSE est décrite en détail dans le Chapitre 2 de ce Document d’enregistrement universel.
La forte croissance du marché de la musique numérique et du streaming en particulier, et l’apparition de nouveaux moyens numériques de production et distribution pour les artistes et labels, ont conduit à la transformation de la chaîne de valeur dans l’industrie de la musique. Positionné au cœur de cette révolution, le Groupe estime être devenu un acteur central de l’industrie de la musique numérique avec son offre de solutions technologiques à forte valeur ajoutée adaptées à chaque étape de développement des artistes.
Dans la chaîne de valeur traditionnelle de l’industrie musicale (avant la disruption numérique), la production musicale et le développement des artistes étaient typiquement liés et coordonnés en général par un seul et même acteur, à savoir la maison de disques de l’artiste. L’émergence du numérique a permis le développement d’outils technologiques facilitant la création et la production musicale par les artistes eux-mêmes, dont les principaux besoins ont désormais trait à l’obtention de canaux de distribution et au déploiement de stratégies de commercialisation de leurs contenus leur permettant de diffuser rapidement, efficacement et largement leurs contenus auprès des audiences visées. Le Groupe a pour objectif de répondre à ces besoins, tout en laissant aux artistes une totale autonomie dans leur production artistique, en se focalisant sur le développement de solutions innovantes pour développer leur carrière.
Le Groupe utilise les plateformes de distribution numérique comme principal canal de mise à disposition des contenus. Ces plateformes tirent leurs revenus principalement des abonnements versés par leurs utilisateurs, pour les offres payantes, et des redevances publicitaires versées par les annonceurs, pour les offres gratuites financées par la publicité. Les plateformes reversent ensuite aux distributeurs (tels que le Groupe), ou le cas échéant directement aux producteurs (à savoir les artistes et labels), et aux éditeurs des sommes d’argent calculées selon des modalités prédéfinies, en contrepartie de la mise à disposition des contenus.
Il est généralement estimé que les distributeurs et producteurs conservent, via les reversements effectués par les plateformes, environ 50 % de la valeur du marché de streaming et les éditeurs environ 20 %, les 30 % restants étant conservés par les plateformes, constituant leur marge (8).
Le Groupe conclut des contrats de licence avec les plateformes de distribution numérique, telles que Spotify, YouTube (par l’intermédiaire de Google), Apple Music, Amazon, ou encore Tencent Music Entertainment et les plateformes de médias sociaux, tels qu’Instagram (par l’intermédiaire de Meta) ou TikTok. En vertu de ces contrats, il accorde auxdites plateformes une licence sur des contenus audio ou vidéo pendant une certaine durée et sur un territoire défini. Ces contrats sont la base de partenariats solides avec les plateformes et comportent des clauses favorables au développement des artistes, ce qui constitue la priorité absolue du Groupe.
Cette licence permet à la plateforme d’exploiter le contenu du Groupe (comprenant l’enregistrement sonore et/ou vidéo, ainsi que les éléments d’accompagnement et métadonnées associées) via les services exploités par la plateforme concernée, qu’il s’agisse de streaming, de téléchargement ou de création de contenus générés par l’utilisateur.
Les droits concédés à la plateforme couvrent notamment le droit pour ces derniers de reproduire les enregistrements sonores et/ou vidéo sur leurs serveurs, le droit de les communiquer au public via ladite plateforme, et le droit d’autoriser les utilisateurs à reproduire ces enregistrements dans des vidéos diffusées sur la plateforme. Pour les plateformes de partage de contenus vidéos, ces droits permettent aux utilisateurs de charger des contenus sur lesdites plateformes. Des droits identiques sont concédés à la plateforme sur les éléments d’accompagnement des enregistrements, tels que le livret, la pochette ou encore la biographie de l’artiste.
Pour les contenus audio, la part de marché correspond à un pourcentage calculé en rapportant le nombre d’écoutes ou visualisations générées sur la plateforme par les contenus mis à disposition par le Groupe (à titre d’exemple une écoute en streaming est généralement comptabilisée lorsqu’elle dure plus de 30 secondes) sur une période donnée au nombre total d’écoutes ou visualisations générées sur la plateforme sur ladite période.
Certains contrats peuvent en outre prévoir un paiement minimum garanti, non remboursable par le Groupe, mais généralement recouvrable, qui s’apparente à une avance sur reversement reçue par le Groupe, ou encore prévoir le paiement de montants additionnels, conditionnés à l’atteinte par le Groupe de certains critères qualitatifs.
Le délai de paiement des reversements par les plateformes, qui est prévu dans les principaux contrats du Groupe est généralement compris entre 30 et 60 jours suivant la réception de la facture ou la fin du mois civil de la période en cours. Les contrats sont généralement conclus pour des durées de 1 à 3 années, avec possibilité de renouvellement. Ils peuvent être résiliés par anticipation par chacune des parties en cas notamment de violation grave de leurs stipulations. La quasi-totalité d’entre eux sont conclus sur une base non exclusive.
Les contrats conclus par le Groupe prévoient généralement l’obligation pour les plateformes de distribution numérique et de médias sociaux de fournir périodiquement au Groupe des rapports de ventes comprenant notamment le nombre d’écoutes générées par les contenus mis à disposition par le Groupe, le nombre d’utilisateurs de la plateforme et d’autres informations nécessaires pour calculer le montant des reversements dus. L’entité signataire des contrats avec les plateformes au sein du Groupe est, dans la plupart des cas, la société Believe International, filiale détenue intégralement par Believe, avec un bénéfice des droits couverts par le contrat étendu à toutes les entités du Groupe.
Avec l’acquisition de Sentric, le Groupe signe désormais des contrats couvrant l’édition musicale avec ses partenaires numériques. Lorsqu’une chanson est écoutée sur les plateformes de streaming et de médias sociaux, la plateforme en tant qu’exposant de la chanson doit payer au(x) détenteur(s) des droits et/ou à un éditeur si l’auteur est représenté par un éditeur : (i) des redevances de performance (pour la part de l’auteur et la part de l’éditeur) ; et (ii) des redevances mécaniques.
Chaque contrat définit aussi les modalités de calcul des reversements dus au Groupe par les plateformes. Ces modalités de calcul varient selon la méthode de monétisation des contenus retenue par les plateformes, selon qu’il s’agit de monétisation par abonnement payant ou par voie de financement par la publicité.
Les reversements sont ainsi généralement structurés sous la forme d’un mécanisme de partage des revenus tirés par les plateformes de distribution numérique ou médias sociaux, selon le cas, des abonnements payants versés par les utilisateurs, ou des revenus qu’elles tirent de la publicité, et dans une bien moindre mesure, de la vente de musique en téléchargement.
Le Groupe a construit un modèle unique fondé sur une plateforme technologique centrale évolutive axée sur les données, qui permet de garantir le même niveau de qualité de service dans toutes les géographies tout en générant des économies d’échelle.
La technologie et les données sont au cœur des solutions apportées par le Groupe et sont utilisées par l’ensemble des fonctions clés de Believe, qu’il s’agisse des processus d’ingestion, de contrôle et de mise à disposition des contenus audio et vidéo, des processus de collecte et de gestion des reversements, des processus d’identification des artistes, de marketing et de promotion ou encore de l’analyse de données.
Les équipes locales s’appuient sur cette plateforme technologique de premier plan afin d’accompagner le développement des artistes et labels et conduire de manière efficace et rentable ses activités.
Les activités du Groupe nécessitent ainsi des investissements significatifs dans les outils technologiques afin d’opérer un modèle opérationnel capable de traiter des volumes élevés de contenus et de données, à l’échelle globale, sur un nombre important de plateformes. Ces investissements permettent d’accompagner la croissance du Groupe.
La Plateforme Centrale développée par le Groupe lui confère un avantage concurrentiel certain, que le Groupe entend conserver à l’avenir en poursuivant ses investissements, notamment en faisant évoluer davantage ses outils de gestion des contenus et de livraisons aux plateformes, en améliorant ses interfaces avec les artistes et labels (Backstage pour les Solutions Premium et TuneCore pour les Solutions Automatisées), en développant ses systèmes de gestion et d’analyse de données, afin d’améliorer sa capacité à identifier les artistes à fort potentiel, et en continuant à développer et automatiser des outils numériques de marketing et de promotion.
Les artistes ayant recours aux Solutions Automatisées envoient leurs contenus audio, la pochette du titre ou de l’album et les informations relatives à la sortie du titre ou de l’album après avoir créé leur compte. Les artistes peuvent choisir parmi plus de 100 plateformes de distribution numérique où ils souhaitent distribuer leurs contenus.
Le Groupe effectue cette mise à disposition conformément aux termes des contrats conclus en direct avec les plateformes de distribution numérique, qui prévoient notamment le montant des reversements dus au Groupe.
À mesure que les contenus sont streamés ou téléchargés, les plateformes de distribution numérique reversent les sommes dues, qui sont ensuite reversées par le Groupe en intégralité aux artistes qui ont un abonnement payant.
Depuis novembre 2021, TuneCore donne la possibilité d’opter dans un premier temps pour une offre Social Discovery, qui permet aux créateurs de musique de diffuser leur musique sur les médias sociaux sans souscrire à un abonnement. Le Groupe reverse une quote-part à hauteur de 80 % des revenus générés sur les médias sociaux aux artistes, et le solde de 20 % est conservé par le Groupe en tant que commission.
Les outils d’analyse de données du Groupe fournissent ainsi des informations sur le nombre de streams générés sur une plateforme donnée et de façon consolidée, qu’il s’agisse de streams d’un titre ou d’un album. Ces outils permettent également d’identifier le mode de consommation sur la plateforme, selon qu’il s’agit par exemple d’un stream généré via une liste d’écoute (playlist) créée par l’utilisateur, via une page album ou artiste ou encore via une recommandation générée par la plateforme. L’artiste est également informé en temps réel de l’entrée de ses titres dans des listes d’écoute, accédant notamment facilement au nom de la liste, son nombre d’utilisateurs ou encore sa durée d’écoute. Les artistes ont également accès à des informations sur leur audience, avec une répartition des streams par classe d’âge et sexe.
– des technologies évolutives pour gérer efficacement des volumes à grande échelle
Le Groupe s’appuie sur des outils numériques et des processus sophistiqués de réception, de gestion et de livraison de contenus, afin de répondre d’une part aux spécificités de chaque plateforme partenaire et d’autre part aux besoins des artistes et labels servis à travers les Solutions Premium ou Solutions Automatisées. Ces outils permettent ainsi de respecter des délais serrés entre la livraison des masters par l’artiste et la date de livraison aux plateformes prévue, ou encore de procéder à des modifications de dernière minute sur le titre du morceau.
Les outils utilisés par les équipes reposent sur des technologies propriétaires, développées en interne par les équipes de la Plateforme Centrale, et utilisées tout au long de la chaîne d’approvisionnement en contenus audio et vidéo. Ces outils ont permis de mettre à disposition des plateformes de musique digitale d’importants volumes de contenus en 2024 (plus de 3 millions de contenus audio livrés sur Spotify et Apple Music en 2024 par exemple), tout en procédant à un traitement approfondi de chaque contenu, des métadonnées et des éléments d’accompagnement qui lui sont associés tels que le livret, la pochette et la biographie de l’artiste. Plus de 30 champs de données (les métadonnées) sont ainsi vérifiés pour chaque contenu audio, allant du titre et de l’interprète du contenu jusqu’au mood, permettant un référencement efficient et une visibilité optimale sur les plateformes de distribution numérique.
comprend trois blocs fonctionnels :
plateformes numériques (l’analyse pouvant être faite en fonction par exemple de la performance par pays, par album ou encore par morceau). Les créateurs de musique reçoivent également des rapports de vente reflétant la décomposition de leurs reversements pour chaque plateforme numérique (avec une granularité par pays, plateforme ou morceau), à un rythme mensuel ou trimestriel (selon la fréquence de communication d’information des plateformes numériques).
TuneCore a lancé au dernier trimestre 2023 le programme marketing TuneCore Accelerator afin d'aider les artistes à trouver de nouveaux publics, à favoriser la découverte de leurs contenus et à promouvoir un engagement plus fort avec les fans. Le programme dont le succès s'est confirmé en 2024 s’appuie sur les technologies algorithmiques propriétaires du Groupe et l’expertise en matière de développement d’artistes. Le programme permet ainsi aux abonnés payants de TuneCore de passer plus facilement à la phase suivante de leur développement.
L'interface TuneCore permet également aux créateurs de musique et artistes autodistribués de bénéficier d’un ensemble de services automatisés additionnels moyennant, selon les services choisis, un abonnement supplémentaire ou une commission sur le revenu généré. Par exemple, un artiste peut bénéficier de solutions de gestion administrative de ses droits d’auteur qui s’appuient sur Sentric dans toutes les géographies servies par TuneCore. TuneCore s'appuyait déjà sur l'offre de Sentric avant son acquisition en mars 2023. Certains services additionnels sont également proposés en marque blanche ou via des partenariats, afin de proposer une palette complète de fonctionnalités garantissant une fidélisation encore plus forte des utilisateurs de l’interface. Ils peuvent ainsi bénéficier, entre autres, d’une évaluation de leurs contenus par une communauté de fans (TuneCore Fan Reviews en partenariat avec SoundOut), de fabrication de CDs ou vinyles (via Disc Makers), ou encore de création de clips vidéos (via Rotor).
Le Groupe dispose d’une équipe de plus de 330 experts Produit et Technologie dédiés majoritairement au développement des outils internes et sites Internet du Groupe, du Backstage, et des algorithmes internes. La majorité des systèmes du Groupe sont basés sur des logiciels open-source et adaptés par ses équipes en fonction de ses besoins internes. Afin de limiter les défaillances et l’obsolescence de l’infrastructure qui pourraient générer des difficultés opérationnelles ou de sécurité, les équipes informatiques du Groupe ont mis en place des protocoles de revue de code pour tous les éléments de développement et de son infrastructure.
L’activité de Believe utilise ses infrastructures informatiques de façon intensive afin d’ingérer, gérer et publier les fichiers audios et vidéos des artistes, ou encore pour gérer les données d’audience des artistes. Afin de soutenir la croissance de ses activités, qui implique notamment l’ingestion et la mise à disposition d’un nombre croissant de contenus ainsi que l’analyse d’un volume en hausse de données, le Groupe investit significativement dans les solutions de stockage afin de trouver les solutions les plus performantes au meilleur prix. Le Groupe optimise également la méthode stockage de données afin de gagner davantage en efficacité.
Il dispose ainsi de serveurs localisés en France dans 2 centres de données actuellement, opérés en interne et en capacité de traiter et de délivrer des données 24 heures sur 24. À la date du présent Document d’enregistrement universel, plus de 3 400 téraoctets de données sont ainsi stockés dans ces serveurs, pour une capacité globale de 4 800 téraoctets.
● la gestion et l’enrichissement des contenus audio et vidéo: après le processus d’ingestion, les contenus sont ensuite stockés de façon optimale (voir le paragraphe « Un usage intensif de la technologie et des données, soutenu par les serveurs et infrastructures informatiques du Groupe » du présent document), permettant un accès en temps réel à l’ensemble des contenus des équipes du Groupe via l’intranet. Puis les contenus sont « enrichis » notamment avec l’ajout des moods décrits, afin de répondre aux standards de qualité des plateformes de distribution numérique et des médias sociaux. Pour cette phase, le Groupe utilise également des technologies développées en interne permettant d’assurer l’intégrité, la robustesse et l’accessibilité des bases de données, et veille constamment à leur amélioration permanente. Le nombre de champs de données associées à chaque contenu est d’ailleurs en augmentation régulière ;
● la livraison des contenus audio et vidéo aux plateformes : une fois contrôlés et enrichis, les contenus sont mis à disposition auprès de plus de 100 plateformes de distribution numérique et de médias sociaux à travers le monde, au moyen d’outils technologiques propriétaires développés par la Plateforme Centrale. En 2024, Believe a décidé de se concentrer sur les plateformes les plus significatives pour la monétisation des artistes servis par Believe directement ou au travers de leurs labels et a par conséquent déréférencé une cinquantaine de plateformes dans le monde. Environ 141 000 contenus audio et vidéo ont ainsi été mis à disposition chaque mois par la Plateforme Centrale en 2024. Pour cette phase, le Groupe utilise principalement des outils développés en interne par les équipes de la Plateforme Centrale tels que Demon, outil de contrôle et de suivi de livraison ou Store Manager, gestion des relations logistiques avec les plateformes.
Le Backstage, un logiciel de distribution globale pour les artistes et labels dans le cadre des Solutions Premium – un système unifié et intégré pour délivrer les meilleurs résultats au niveau mondial.
Dans le cadre des Solutions Premium, le Groupe a investi dans un ensemble de solutions technologiques propriétaires permettant aux artistes, labels et aux équipes chargées de leur suivi au sein du Groupe, d’analyser, gérer et promouvoir la totalité des catalogues via une interface unique dénommée Backstage. Cette interface est mise à la disposition des artistes et labels ayant ouvert un compte auprès de Believe dans toutes les géographies où le Groupe est présent. Elle intègre notamment les fonctionnalités suivantes :
| Exercice clos le 31 décembre 2024 | Exercice clos le 31 décembre 2023 | |
|---|---|---|
| Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles(1) | (41 530) | (49 217) |
| Acquisitions de filiales, nette de la trésorerie acquise éprouvée, telles que MariaDB (MySQL), et à un coût compétitif pour le Groupe. |
Depuis 2021, le Groupe a augmenté significativement l’usage de technologies best-in-class pour bénéficier d’une interopérabilité entre cloud privé et cloud public, et augmenté considérablement sa capacité de traitement et de stockage des données tout en ayant davantage recours aux fonctionnalités de deep-learning. Les solutions cloud hybride et le recours agnostique au cloud public offrent également une meilleure interopérabilité avec les sociétés acquises. C’est notamment le cas pour TuneCore dont l’infrastructure est sur Amazon Web Services (AWS). La principale base de données opérationnelle est hébergée sur Google Cloud Platform (GCP), qui est la plateforme cible en termes d’hébergement.
Toutes les technologies de sécurité d’infrastructure déployées dans les solutions hybrides du Groupe sont des leaders et des références notoires sur leur marché respectif (Palo Alto, Cisco, F5, Cloudflare WARP, Datadog, Google Security Center). Les actifs critiques du Groupe sont tous sauvegardés sur des solutions de stockage de dernière génération qui assurent également la sécurité des données contre les ransomwares.
Des opérations d’investissement ciblées pour soutenir la croissance.
Les activités du Groupe s’appuient sur la réalisation d’investissements dans ses équipes locales et dans le développement de la Plateforme Centrale et des équipes dédiées. Le développement de la Plateforme vise d’une part à garantir la fiabilité et la sécurité des contenus et d’autre part à améliorer et enrichir constamment l’offre de solutions. Le Groupe capitalise une partie des coûts de développement comprenant essentiellement des coûts de personnel interne et externe lorsqu’ils remplissent certains critères (détaillés à la Note 6.2 des états financiers consolidés du Groupe au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023 du présent document), et les présente dans les acquisitions d’immobilisations incorporelles dans les flux de trésorerie du Groupe.
Les dépenses d’acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles ont représenté 11,1 % du chiffre d’affaires consolidé pour l’exercice clos le 31 décembre 2024, en hausse par rapport à l’exercice clos le 31 décembre 2023, où elles s’établissaient à 5,6 %. Cette augmentation s’explique essentiellement par des acquisitions de catalogues de droits d'enregistrement et d'édition musicale. Les investissements organiques restent stables en pourcentage du chiffre d'affaires et devraient rester autour des 2 % du chiffre d'affaires dans les prochaines années.
Le Groupe mène par ailleurs une politique de croissance externe ciblée, décrite dans les sections 1.4.5 et 1.5.3 du présent document, qui vient soutenir la croissance future du Groupe.
| (64 174) | (36 640) | (4 549) | 1 033 | Total | (110 253) | (84 824) |
|---|---|---|---|---|---|---|
(1) Inclus la capitalisation des coûts de développement des immobilisations incorporelles, respectivement 17,9 millions d'euros en 2023 et 18,9 millions d'euros en 2024.
Sur les prochains exercices, Believe continuera sa politique d’investissement organique et externe pour soutenir sa croissance.
Les avances sont comptabilisées à l’actif lorsqu’elles sont versées et sont comptabilisées en charges au fur et à mesure que les droits y afférents sont dus. Elles sont examinées à chaque clôture pour évaluer s’il existe un doute sur leur caractère recouvrable et dépréciées le cas échéant. L’éventuelle dépréciation est calculée sur la base d’une estimation du montant à recouvrer jusqu’à la fin du contrat et constatée en coût des ventes. Les avances maintenues à l’actif sont ventilées entre i) une part courante (part que le Groupe estime recouvrer dans les 12 mois suivants la clôture) et ii) une part non courante (voir par ailleurs le paragraphe 3.1.4 et la note 4.6 des états financiers consolidés du Groupe au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023 respectivement du présent document).
Dans le cadre de son offre Solutions Premium, le Groupe signe des contrats de distribution, promotion et marketing en ligne avec les standards de marché ou supérieurs à ces standards en matière de durée et de conditions. Les contrats avec les artistes sont généralement signés pour une durée de 3 à 15 ans (et entre 3 et 10 ans pour les contrats avec les labels), conformément aux pratiques courantes dans l’industrie. Ils comportent des clauses que le Groupe estime plus favorables, comme l’absence de clause d’exclusivité sur le featuring, c’est-à-dire la participation d’un artiste à l’album d’un autre artiste, ou des durées prévues dans les clauses d’exclusivité de fin de contrat beaucoup plus courtes que la moyenne constatée ou bien encore l’absence d’abattage sur les taux de royautés.
Pour bénéficier des droits sur les contenus, le Groupe conclut ainsi des contrats de distribution numérique avec les artistes et labels. Les contrats peuvent porter sur l’ensemble des enregistrements ou du catalogue d’un artiste ou label (contrat « label » ou « catalogue ») ou sur un ou plusieurs enregistrements d’un artiste donné (contrat « artiste » ou « projet »).
Aux termes de ces contrats, le producteur concède au Groupe le droit de commercialiser, sous forme numérique et pour le monde entier (dans la grande majorité des cas), tout ou partie de son catalogue ou du catalogue d’un artiste. Cette concession couvre les droits de reproduction, de communication au public et de mise à la disposition du public des contenus audio et vidéo.
Enfin, en complément des contrats de distribution, promotion et marketing numérique, le Groupe peut être amené à conclure des contrats portant sur la vente de supports physiques sur certains territoires (principalement France, Allemagne et Italie). Ces contrats sont accessoires aux contrats de distribution numérique et réservés aux artistes, sélectionnés par le Groupe, qui souhaitent poursuivre l’exploitation de supports physiques.
Par ailleurs, le Groupe propose, dans le cadre de son activité secondaire de production musicale, des contrats d’artistes, conclus par l’intermédiaire de ses propres labels, pour produire directement les enregistrements de ses artistes-interprètes. À ce titre, le Groupe conclut des contrats d’enregistrement phonographiques, également appelés contrats d’artistes, à titre exclusif, avec les artistes-interprètes qui sont titulaires de droits voisins sur leurs interprétations.
Le Groupe reverse aux artistes et labels un pourcentage des reversements qu’il perçoit des plateformes en contrepartie de la mise à disposition des contenus audio et vidéo produits par l’artiste ou label concerné. Dans le cadre de certains contrats avec les artistes et labels, le Groupe leur verse des avances sur reversements, recouvrées sur les reversements payés par le Groupe à l’artiste ou au label durant l’exécution du contrat.
réglé en fonction du recouvrement des précédents montants le site Internet de TuneCore, lors de la souscription en ligne avancés. Dans l’hypothèse où le contrat serait résilié pour faute grave de l’artiste ou du label, celui-ci est généralement dans l’obligation de rembourser le montant des avances non encore recouvrées au Groupe. En outre, les contrats prévoient généralement des clauses permettant au Groupe de poursuivre le recouvrement des avances après l’expiration du terme initial du contrat pendant une certaine période, tant que les avances ne sont pas intégralement recouvrées.
Le Groupe s’appuie sur un modèle intégré afin d’offrir aux artistes une qualité de service de premier ordre grâce à des solutions technologiques adaptées et à l’expertise digitale et musicale des équipes déployées localement dans plus de 50 pays. Son modèle permet d’offrir la même qualité de services à chaque étape du développement des artistes, qu’ils soient artiste émergent, artiste confirmé ou artiste de premier plan (9). Le Groupe a également développé, pour les artistes de premier plan, confirmés ou bénéficiant d’une popularité récente, une offre élargie, Artist Services reposant sur le même socle de services décrits au précédent alinéa et qui visent en outre à assurer une promotion et un marketing plus poussé des œuvres musicales en accompagnant les artistes dans la définition et l’exécution de stratégies de déploiement commercial.
À la discrétion des labels et artistes, le Groupe propose également des services additionnels tels que la distribution de leur catalogue en points de vente physiques, et, dans le cadre de son offre Artist Services, des prestations optionnelles comme l’administration des droits d’auteur (publishing) qui a vocation à se développer avec l’intégration de Sentric acquis en mars 2023, l’utilisation de musique enregistrée dans la publicité, les films et séries, les jeux vidéo et à la télévision (synchronisation), la vente de produits dérivés, l’organisation d’évènements musicaux (booking) ou encore la mise en place et gestion d’opérations de partenariat avec des marques (branding).
Un ensemble de solutions flexibles et adaptables aux besoins des artistes et labels. Les principales priorités des artistes indépendants dans le développement de leur carrière sont comme souligné dans les études sur les artistes indépendants réalisées par MIDiA en 2022 :
Le Groupe considère être en mesure de répondre à ces priorités, à travers son offre de Solutions Premium, qui comprend un ensemble de solutions de commercialisation, de promotion et de marketing. Cette offre repose sur des caractéristiques propres au modèle économique et technologique du Groupe, lui permettant d’être parfaitement adaptée aux besoins des artistes, d’émergents à artistes de premier plan :
les spécialistes chargés de négocier auprès des plateformes de distribution numérique le positionnement éditorial des contenus du Groupe (notamment au sein de listes d’écoute) afin d’en maximiser la visibilité et la performance.
L’identification, la mise à disposition et la rémunération des contenus audio et vidéo sur les plateformes de distribution numérique et médias sociaux passe par un ensemble d’étapes intégrées dans un processus opérationnel structuré reposant sur l’utilisation d’outils technologiques de pointe développés par les équipes de la Plateforme Centrale :
S’agissant des Solutions Premium, les principaux concurrents du Groupe sont :
une offre à forte valeur ajoutée technologique ciblant les besoins des créateurs de musique et artistes autodistribués
Le Groupe a renforcé son activité de Solutions Automatisées avec l’acquisition et l’intégration en 2015 de TuneCore, société fondée en 2006 aux États-Unis, à une période où le marché du streaming était en train d’émerger. Le Groupe estime que son offre de Solutions Automatisées présente un certain nombre d’atouts concurrentiels lui permettant d’être un des leaders sur son marché. TuneCore se positionne comme le principal partenaire de développement pour les artistes autodistribués, ayant reversé en juin 2024 plus de 4 milliards de dollars à ces artistes depuis sa création en 2006, ce qui le positionne loin devant ses principaux concurrents.
Dans le cadre des Solutions Automatisées, le Groupe permet aux créateurs de musique et artistes autodistribués, via sa plateforme numérique TuneCore, de distribuer de manière automatisée leurs contenus audio auprès des plateformes de distribution numérique et de médias sociaux. Le Groupe se charge ensuite de collecter auprès des plateformes de distribution numérique et de médias sociaux les reversements qu’ils doivent en contrepartie de la mise à disposition des contenus. Ces sommes sont ensuite reversées en partie ou en intégralité aux artistes selon l'abonnement retenu. Le Groupe prélève en effet une marge en ce qui concerne les contenus mis à disposition sur des plateformes de streaming vidéo ou des médias sociaux.
Les créateurs de musique ayant recours aux Solutions Automatisées, après avoir créé un compte, envoient via TuneCore leurs contenus audio et les informations associées (métadonnées notamment). Les créateurs de musique choisissent ensuite parmi plus de 100 plateformes de distribution numérique celles où ils souhaitent mettre à disposition leurs contenus.
Après ces premières étapes, l’interface TuneCore permet de mettre les contenus à disposition auprès de l’ensemble des plateformes de distribution numérique choisies par l’artiste. Le Groupe effectue cette mise à disposition conformément aux termes des contrats conclus en direct avec les plateformes de distribution numérique, qui prévoient notamment le montant des reversements dus au Groupe.
À mesure que les contenus sont streamés ou téléchargés, les plateformes de distribution numérique reversent les sommes dues, qui sont ensuite reversées sur demande par le Groupe en intégralité aux artistes ayant souscrit à un abonnement payant, ou, pour les contenus mis à disposition sur des plateformes de streaming vidéo ou des médias sociaux et utilisés pour la création de contenus générés par les utilisateurs, après prélèvement d’une marge par le Groupe.
En 2022, TuneCore a lancé une nouvelle offre tarifaire Unlimited Pricing afin de mieux répondre aux attentes des créateurs de musique et des artistes autodistribués. Ces derniers peuvent désormais diffuser leur musique instantanément, régulièrement et de manière transparente avec un seul abonnement annuel, permettant ainsi une distribution illimitée de leur musique auprès de leurs audiences.
Cette nouvelle offre comprend une offre gratuite et trois typologies d'abonnement conçues pour donner un large choix aux créateurs de musique et artistes autodistribués tout en répondant à leurs besoins uniques :
d’opportunités de repérage via le programme Signed By, qui a profité à plus de 460 artistes TuneCore du monde entier en 2024.
Les créateurs de musique et les artistes autodistribués choisissent un de ces abonnements annuels pour pouvoir accéder à TuneCore et mettre à disposition leurs contenus audios sur les plateformes de streaming. Le montant de cet abonnement varie selon l’abonnement choisi par l’artiste. Les revenus tirés des abonnements ont représenté 46 % du chiffre d’affaires généré par les Solutions Automatisées au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
S’agissant des contenus mis à disposition sur des plateformes vidéo ou des médias sociaux dans le cadre de l’offre Social Platforms, le Groupe prélève une part réduite des sommes qu’il reverse ensuite aux artistes. Pour les contenus utilisés pour la création de contenus générés par les utilisateurs, les artistes payent un abonnement annuel au Groupe, qui prélève par ailleurs une marge (enregistrée en chiffre d’affaires) sur les sommes qu’il reverse aux artistes. Ces modes de rémunération ont représenté 25 % du chiffre d’affaires généré par les Solutions Automatisées au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Enfin, l’accès à la plateforme TuneCore peut, au choix de l’artiste, être complété par des solutions d’édition musicale, ou encore d’outils d’aide au marketing et à la promotion. En 2023, le Groupe a acquis la plateforme d’édition musicale Sentric qui assurait déjà les prestations d’édition musicale pour les artistes autodistribués de TuneCore. L’intégration de Sentric au sein du Groupe a permis une plus forte pénétration de ces services et a entraîné une augmentation sensible du poids des revenus additionnels. Ces derniers ont ainsi généré 18 % du chiffre d’affaires des Solutions Automatisées au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
L’offre de Solutions Automatisées est précurseur dans son domaine, ce qui lui a permis de constituer une vaste communauté de plusieurs centaines de milliers d’artistes autodistribués ayant régulièrement recours aux solutions proposées. Cette forte communauté permet au Groupe de bénéficier d’une publicité naturelle pour cette offre automatisée, liée également à la forte reconnaissance de la marque TuneCore sur le marché (plus de 1 120 000 followers de TuneCore sur Instagram, Facebook, TikTok, YouTube, etc. en décembre 2024). La croissance du nombre d’abonnés s’est poursuivie en 2024, confirmant le succès de la nouvelle offre tarifaire mise en œuvre en 2022. Par ailleurs, le taux de rétention des abonnés payants a atteint 80 % en 2024.
TuneCore bénéficie de l’expertise du Groupe en matière de stratégie de marque et d’acquisition d’artistes, permettant ainsi une meilleure reconnaissance de la marque TuneCore auprès des créateurs de musique et artistes autodistribués. Le Groupe s’est par ailleurs appuyé sur son expérience internationale pour structurer avec succès le déploiement de TuneCore en dehors des États-Unis, ainsi que sur ses relations privilégiées avec les plateformes de distribution numériques, développées dans le cadre de ses activités Solutions Premium, afin de négocier les termes les plus compétitifs avec elles et faciliter l’intégration des contenus. Ces relations permettent ainsi aux artistes autodistribués de mettre à disposition leurs contenus auprès des plateformes majeures du secteur telles que Spotify, Deezer, Apple Music, Amazon Music ou YouTube pour le streaming audio et vidéo, ou TikTok et Instagram pour les médias sociaux.
L’offre de Solutions Automatisées bénéficie désormais d’une couverture géographique internationale, avec des équipes commerciales locales (et dans certains cas un nom de domaine local) implantées dans 17 pays sur 4 continents. Après ses premiers déploiements géographiques en 2020, le Groupe a continué ses efforts de localisation de son offre de Solutions Automatisées en Amérique latine, en Asie et en Europe. L’interface TuneCore s’est significativement développée en Asie du Sud Est depuis l’introduction de l’offre de partage de revenus Social Platforms, qui a permis aux créateurs de musique de distribuer facilement leur musique sur les réseaux sociaux clés, et a généré de nouveaux abonnements dans la région.
TuneCore s’est également associé à une plateforme mondiale de paiement électronique pour offrir des méthodes de paiement localisées à une base croissante de créateurs de musique dans la région, qui préfèrent les moyens de paiements alternatifs aux cartes de crédit. Le Groupe va continuer de déployer ces programmes dans les pays et régions aux pratiques similaires, contribuant ainsi à la croissance des clients internationaux des Solutions Automatisées. TuneCore compte 58 % de clients internationaux en 2024, par rapport à 54 % en 2023. TuneCore a également introduit une nouvelle fonctionnalité avec la mise en œuvre de TuneCore Splits, un outil permettant de répartir automatiquement les royalties de streaming et de téléchargement entre les personnes qui ont aidé le créateur de musique ou l’artiste autodistribué à créer sa musique.
TuneCore a lancé le programme marketing TuneCore Accelerator au dernier trimestre 2023. Ce programme phare aide les artistes à trouver de nouveaux publics, à favoriser la découverte de leurs contenus et à promouvoir un engagement plus profond avec les fans. Le programme s’appuie sur les technologies algorithmiques propriétaires du Groupe et l’expertise en matière de développement d’artistes, et offre de nouvelles opportunités de découverte et de croissance, permettant aux abonnés payants de TuneCore de passer plus facilement à la phase suivante de leur développement. L'adoption croissante du programme par les abonnés de TuneCore et son amélioration continue a fourni aux artistes des ressources de premier ordre pour les aider à construire des carrières durables, renforçant ainsi la position de TuneCore en tant que principale plateforme de croissance et de développement d'audience pour les créateurs de musique et les artistes auto-distribués.
Environnement concurrentiel des Solutions Automatisées du Groupe
S’agissant des Solutions Automatisées, les principaux concurrents du Groupe sont CD Baby (Downtown Music Group), Distrokid ou encore Ditto. Les majors qui avaient développé des offres concurrentes, telles que Spinnup pour Universal Music Group ou Level pour Warner Music Group, ont décidé de sortir de ce marché ou de repositionner leurs offres sur des artistes plus établis. Universal Music Group ayant fait une offre d'achat sur Downtown Music Group en décembre 2024 pourrait revenir sur ce marché si l'acquisition se confirme.
Le Groupe a développé un ensemble d’outils marketing propriétaires afin d’accompagner le déploiement des stratégies marketing de ses labels et artistes, pour de nombreuses applications telles que le suivi des campagnes numériques (Backstage Ads), la génération automatisée de contenus et vidéos pour la promotion (Backstage Creative), la génération de Smartlinks (Backstage Links 1:1), ou encore des tableaux de bord en ligne donnant accès en temps réel aux performances et résultats d’audience des artistes.
Le Groupe développe en permanence de nouveaux outils permettant notamment d’automatiser des fonctions clés pour permettre aux artistes de gagner en autonomie et mieux se développer. En 2021, le Groupe a par exemple investi dans une plateforme automatisée SaaS d’achat de médias, une solution marketing de premier plan pour développer et engager les audiences des artistes et des labels. En 2023, le Groupe a également automatisé les campagnes promotionnelles payantes afin de gagner en efficacité. Depuis juin 2024, les Artistes et Labels peuvent désormais célébrer leurs entrées dans les playlists et leurs classements avec leurs fans grâce à de nouvelles ressources visuelles, qui peuvent être partagées sur les réseaux sociaux pour amplifier leur succès, leur permettant ainsi de mettre en avant leur présence dans les playlists et d'engager encore plus leur communauté.
Le Groupe déploie également des outils de suivi des playlists qui permettent de suivre les résultats des placements éditoriaux des partenaires de distribution et d’évaluer l’impact sur les flux. Le but est également de maximiser les capacités de reporting sur les performances éditoriales et marketing en analysant des milliers de playlists. Le Groupe a également mis en place un nouveau système de calcul et de reporting des redevances, offrant une solution qui permet de gérer facilement les cas complexes de répartition entre ayant droits, tout en standardisant et automatisant un processus de calcul transparent et fiable.
En 2023, Believe a développé un nouvel outil pour identifier les artistes à fort potentiel signés en Label et Artist Solutions pour leur proposer d’intégrer l’offre Artist Services. Cette offre vient compléter le dispositif Signed By et permet au Groupe d’avoir un outil encore plus efficace d’identification d’artistes à signer.
Believe développe également en interne des technologies algorithmiques qui vise à prédire la viralité d’un morceau de musique ou de mieux exploiter des capacités marketing offertes par les partenaires digitaux du Groupe. Believe continue en effet de nouer des partenariats innovants afin de développer des technologies propriétaires de long terme et développe des outils qui permettent d’optimiser les innovations technologiques et promotionnelles de ses partenaires.
Le Groupe a développé son propre algorithme promotionnel Believe Catalog Optimization, qui permet de maximiser la valeur extraite des recommandations personnalisées algorithmiques déployées notamment sur Spotify.
Believe a également établi des partenariats avec YouTube, dont un conclu en 2021 pour le lancement de Shorts, un second dans le cadre de leur initiative Creator Music en 2022, et a par ailleurs participé à leur incubateur YouTube’s Music AI en 2023. L’incubateur a pour objectif d’obtenir le retour d’artistes, d’auteurs-compositeurs et de producteurs sur les expériences et les recherches en matière d’Intelligence Artificielle générative en cours de développement chez YouTube.
Les informations figurant dans le présent paragraphe 1.3 relatives au marché, notamment les tailles et les perspectives de croissance, sont principalement issues de sources tierces, telles que IFPI (IFPI Global Music Report 2024, mars 2025), MIDiA Research (notamment MIDiA Research Global Music Forecasts, 2024 – 2031, mai 2024 et MIDiA Recorded Music Market Share Report 2024, mars 2025) et Luminate content (voir également le paragraphe 8.1.3 «Informations provenant de tiers, déclaration d’experts et déclarations d’intérêts » du présent Document d’enregistrement universel). Les données et informations présentées dans le présent Document d’enregistrement universel attribuées à MIDia Research reflètent l’interprétation par le Groupe des données, recherches et points de vue exprimés dans le Global Music Forecasts Report publié par MIDia Research en mai 2024, et n’ont pas fait l’objet d’une revue par MIDia Research. Toute publication de leur part doit être lue et interprétée à sa date de publication initiale, et non pas à la date du présent Document d’enregistrement universel. MIDiA et Luminate n’assumeront aucune responsabilité à l’égard de tiers quant aux informations présentées dans le présent paragraphe 1.3 comme étant tirées d’études, rapports ou autres supports préparés par MIDiA ou Luminate. La taille des différents marchés présentés dans le présent paragraphe 1.3 est, sauf mention contraire, exprimée en chiffre d’affaires généré par les labels et les distributeurs, correspondant principalement aux revenus qu’ils tirent de la vente de contenus audio ou vidéo ou l’exploitation des droits qu’ils détiennent sur ces contenus.
Le marché mondial de la musique est composé du segment de la musique enregistrée et du segment du live, deux marchés distincts avec des acteurs différents. Ce sont les deux principaux segments de marchés qui permettent aux artistes de générer des revenus. Ces deux segments qui composent la majorité de la monétisation de l’industrie de la musique sont complétés par le marché de l’édition musicale.
D’après MIDia, le marché global de la musique enregistrée a connu une croissance régulière au cours des dernières années, ayant vu son chiffre d’affaires augmenter de 21 milliards de dollars en 2019 à 36,2 milliards de dollars en 2024, soit un TCAM de 11,5 % sur la période 2019 – 2024 (source : MIDia Music Forecasts Report 2024-2031, mai 2024 et MIDia Recorded Music Market Share Report 2024, mars 2025). Ce marché se décompose en quatre segments présentant des dynamiques différentes.
D'après IFPI, le segment de marché de la musique numérique atteint 21,2 milliards de dollars de chiffre d’affaires représentant 71,8 % du marché de la musique enregistrée, principalement porté par l’adoption du streaming qui génère 20,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires soit 69,0 % du marché (source : IFPI Global Music Market Report 2024, mars 2025).
Le segment de marché de la musique live, estimé à environ 32,8 milliards de dollars en 2024 (source: Research & Markets Live Music report, mars 2025) comprend toutes les représentations musicales en public que les artistes peuvent faire physiquement ou virtuellement. C’est un segment principalement physique, dont le leader est la société américaine LiveNation.
Depuis l'acquisition de Sentric en 2023, Believe se positionne également sur le segment de l’édition musicale. L'édition musicale consiste en l’acquisition par un éditeur des droits d’auteur relatifs à une œuvre musicale (à savoir la composition musicale et/ou les paroles) afin d’optimiser au maximum l’exploitation de ladite œuvre. Dans ce cadre, l’éditeur va concéder les droits qu’il a acquis en vue de leur utilisation par exemple dans des enregistrements phonographiques, représentations publiques, partitions, traductions, films, émissions télévisées, jeux vidéo, sites Internet, ou encore publicités, etc. En contrepartie de l’utilisation de ces droits, l’éditeur perçoit une rémunération, en partie reversée à l’auteur concerné.
Ce marché s’est élevé à environ 11,8 milliards de dollars en 2023 (source: CISAC Global Collection Report 2023, octobre 2024), se positionnant ainsi loin derrière les segments de marchés de la musique enregistrée et de la musique live.
Au sein du segment de la musique enregistrée, le Groupe est un des leaders sur la musique numérique et en particulier sur le streaming, qui présente les taux de croissance les plus importants de l’industrie du fait de son adoption progressive à l’échelle mondiale.
Source : IFPI, Global Music Report 2024, rapport publié le 19 mars 2025.
Selon les estimations de MIDiA, le marché de la musique enregistrée devrait poursuivre sa forte croissance pour s’établir à environ 47,2 milliards de dollars d’ici 2031 (source : MIDiA Resarch Global Music Forecasts 2024-2031, mai 2024).
Le streaming, un segment de marché à fort potentiel de croissance
Depuis plusieurs années, le segment de marché du streaming connaît une croissance régulière, étant passé de 7,3 milliards de dollars en 2017 à 22,3 milliards de dollars en 2024 (source : MIDia Recorded Music Market Share Report 2024, mars 2025), principale source de croissance du marché global de la musique enregistrée, au détriment du segment physique traditionnel. Le taux de croissance marque un ralentissement en 2024, mais la préférence grandissante des utilisateurs pour ce format d’écoute se confirme. En effet, cela leur permet d’écouter un morceau souhaité à tout moment, sans restriction, avec une facilité d’utilisation et un accès à une bibliothèque à la demande quasi-illimitée en termes de choix de contenus, sur presque tous types d’appareils disposant d’une connexion à Internet, pour, le cas échéant, un abonnement mensuel d’un montant relativement faible soutient la croissance de ce marché notamment.
Le segment de marché du streaming se décompose en deux types d’activités :
La consommation de contenus audio sous la forme de vidéos connaît un fort développement, soutenu en particulier par l’apparition de nouvelles formes de monétisation de la musique enregistrée, avec des médias sociaux tels que Facebook, Instagram ou TikTok, qui proposent la diffusion de vidéos relativement courtes générées par les utilisateurs, utilisant les contenus audio d’artistes. Le modèle économique de ces plateformes et des médias sociaux repose principalement sur la gratuité de l’écoute et de la visualisation, financée par les redevances publicitaires versées par les annonceurs.
Il était initialement estimé qu’en 2024 le streaming par abonnement représenterait 50,1 % du marché global de la musique enregistrée (soit environ 71,3 % du marché du streaming), contre 20,2 % pour le streaming financé par la publicité (soit environ 28,7 % du marché du streaming) (source : MIDia Research Music Forecasts Report 2024-2031, mai 2024).
Le streaming financé par la publicité était moins bien orienté qu'attendu sur la deuxième partie de l'année, et son poids sur le marché global du streaming a probablement légèrement diminué sur 2024. La reprise attendue ne s'est pas matérialisée notamment en Asie, où plusieurs segments de marchés ont une plus forte dépendance au streaming financé par la publicité.
Selon MIDiA, les segments de marché du streaming devraient s’établir, en termes de chiffre d’affaires, à environ 28,2 milliards de dollars d’ici 2026 et 37,6 milliards de dollars d’ici 2031 (soit 80 % du marché global de la musique enregistrée), dont 25,8 milliards de dollars pour le streaming par abonnement (source : MIDiA Research Global Music Forecasts 2024 – 2031, mai 2024).
Cette croissance devrait s’appuyer sur plusieurs tendances favorables, telles que l’adoption croissante du streaming par abonnement par les utilisateurs, une reprise et poursuite du développement du streaming gratuit financé par la publicité avec notamment l’essor de nouvelles formes de monétisation de la musique enregistrée.
Selon MIDiA, le nombre d’abonnés à un service de streaming par abonnement est passé, au niveau mondial, de 289 millions d’utilisateurs en 2018, soit un taux de pénétration de 3,8 %, à 738 millions d’utilisateurs en 2023, soit un taux de pénétration de 9,2 %, et devrait dépasser 1,2 milliard d’utilisateurs en 2031, soit un taux de pénétration supérieur à 14 % (source : MIDiA Research Global Music Forecasts 2024 – 2031, mai 2024).
Le streaming par abonnement devrait bénéficier d’une adoption croissante par les utilisateurs dans les prochaines années, en particulier par les générations plus âgées et dans des segments de marchés géographiques à fort potentiel de croissance où le taux d’adoption du streaming par abonnement est encore faible.
Le taux d’adoption du streaming par abonnement de certains pays développés, où le marché de la musique enregistrée est de taille significative et où le Groupe dispose d’une forte présence, tels que les pays d’Europe occidentale, demeure à un niveau encore relativement faible (25 % en 2023). Les taux varient fortement d’un pays à l’autre avec par exemple 31 % pour l’Allemagne, 25 % pour la France et 14 % pour l’Italie, des niveaux nettement inférieurs à ceux de segments de marchés plus matures tels que les pays nordiques (comprenant notamment la Suède, pays d’origine de Spotify à 44 % en 2023) et des États-Unis (45 % en 2023).
Certains segments de marchés dits émergents, tels que l’Amérique latine (taux de pénétration de 13 % en 2023, dont 14 % pour le Brésil et 16 % pour le Mexique), les pays d’Europe de l’Est et la Russie (avec par exemple un taux de pénétration de 15 % pour la Pologne, un des territoires les plus matures de la région) et la zone Asie-Pacifique (taux de pénétration de 6 % en 2023, dont 12 % pour la Chine, 4 % pour la Thaïlande, 1 % pour l’Indonésie et 1 % pour l’Inde), avec des taux de pénétration faibles, présentent également un potentiel de croissance élevé, avec un marché de la musique numérique encore dominé dans certains pays par d’autres formats d’écoute, tels que les vidéos gratuites financées par la publicité (en Inde en particulier, où l’écoute de musique piratée est par ailleurs encore répandue) (source : MIDiA Research Global Music Forecasts, 2024 – 2031, mai 2024).
Ce fort potentiel devrait se traduire, selon une estimation, par un quasi-triplement du nombre d’abonnés à un service de streaming dans les marchés dits émergents susvisés, qui devrait passer de 396 millions en 2023 (soit 53 % du nombre d’abonnés au niveau mondial) à 803 millions en 2031 (soit 65 % du nombre d’abonnés au niveau mondial), tandis que les marchés développés devraient connaître une stagnation.
Historiquement, les coûts de production, distribution et promotion de leurs contenus par les artistes étaient relativement élevés, nécessitant un soutien financier et logistique important, que les artistes cherchaient à obtenir auprès des majors de l’industrie musicale.
Le modèle économique historique des majors repose sur l’identification, la production et le développement d’un nombre limité d’artistes, et l’acquisition concomitante de la majorité des droits attachés à leurs catalogues, avec une stratégie de développement des artistes axée sur les médias traditionnels tels que la télévision, la radio et la presse papier.
Le développement des outils technologiques et numériques a eu un effet disruptif sur l’industrie musicale, en favorisant l’essor de nouveaux outils numériques d’aide à la création musicale, permettant aux artistes de s’autoproduire, en favorisant l’émergence du marché de la musique numérique et en particulier du streaming, démocratisant ainsi l’accès des artistes au marché (grâce en particulier à une diminution des coûts de distribution pour les artistes) et facilitant leur découverte par le public et en favorisant l’émergence des réseaux sociaux, permettant un contact plus direct avec les artistes.
Ces évolutions ont contribué à l’émergence d’une classe moyenne d’artistes ayant vocation à capturer une part significative de la valeur du marché de la musique enregistrée, qui est désormais moins concentrée qu’avant l’émergence du streaming, et répartie sur un nombre plus important d’artistes et labels, avec par ailleurs l’existence d’une multitude de créateurs de musique contribuant à cette nouvelle répartition de la valeur. À titre d’exemple, en Allemagne en 2024, il est estimé que les artistes du Top 100 représentent 19 % du marché par rapport à 22 % en 2021. Les artistes du Top 101 au Top 10 000 représentent 59 % du marché et captent désormais une part significative de la valeur générée par les artistes sur le segment de marché allemand de la musique numérique. Les créateurs de musique et artistes autodistribués représentent 22 % du marché mais leur nombre est considérable, plus de 45 000 artistes étant référencés dans cette analyse du segment de marché allemand (source : Luminate, Believe).
Dans ce contexte, un nombre croissant d’artistes cherche à bénéficier de solutions numériques à forte valeur ajoutée centrées sur leurs besoins, avec l’objectif de conserver la détention de leurs droits d’auteur, un partage de la valeur rééquilibré et un niveau plus élevé de transparence et d’indépendance vis-à-vis de leurs maisons de disques et de leurs partenaires.
Le Groupe a structuré historiquement son offre en ciblant l’accompagnement des artistes dans un marché en cours de digitalisation et dans un contexte de recherche croissante d’indépendance de la part des artistes. Le Groupe s’est ainsi positionné comme partenaire des artistes pour le développement de leurs publics sur les plateformes de distribution numérique avec une offre actuellement comprise dans les Solutions Premium, avant d’enrichir son offre avec des solutions complémentaires telles que le marketing et la promotion.
Avec l’acquisition de TuneCore en 2015, le Groupe a renforcé ses moyens d’accompagner les artistes à chaque stade de développement de leur carrière, en offrant des solutions de distribution automatisée de leurs contenus auprès des plateformes de distribution numérique et des médias sociaux, principalement à destination des artistes en début de carrière. Ces solutions sont comprises dans l’offre de Solutions Automatisées du Groupe.
croissance plus limitée du nombre d’abonnés, qui devrait passer de 342 millions en 2023 à 431 millions en 2031 (source : MIDiA Research Global Music Forecasts 2024 – 2031, mai 2024).
Le Groupe, qui a renforcé sa présence dans les pays émergents entre 2019 et 2024, avec en particulier l’acquisition de sociétés en Inde, aux Philippines, en Hongrie et en Turquie, a pour ambition de poursuivre son développement dans ces pays dont les tendances de marché structurelles favorisent sa stratégie de croissance (voir également le paragraphe 1.5 « Stratégie et objectifs moyen et long terme » du présent Document d’enregistrement universel).
Dans le cadre de ses activités, Le Groupe est soumis à diverses réglementations en Europe et aux États-Unis ainsi que dans d’autres pays, en particulier l’Inde et la Chine. La Direction juridique du Groupe s’assure du respect des règles juridiques applicables dans l’ensemble des pays dans lesquels le Groupe opère. Elle peut également s’appuyer sur des conseils externes.
Les réglementations sont spécifiques :
Les principales activités du Groupe régies par des réglementations spécifiques sont exposées ci-après.
Le Groupe est spécialisé dans la distribution numérique de contenu musical et vidéo. Il commercialise et promeut les enregistrements de producteurs indépendants auprès de plateformes de streaming en ligne ou de téléchargement. Cette distribution numérique est opérée à travers le monde dans le cadre contractuel décrit ci-dessous.
majors orienté vers les artistes de premier plan de renommée mondiale. Ainsi, dans un certain nombre de pays dans lesquels le Groupe exerce ses activités, les artistes locaux représentent généralement une part substantielle des meilleures ventes d’albums dans le pays concerné. Ainsi, avec 18 des 20 meilleures ventes d’albums 2024, le public plébiscite, à nouveau, les projets des artistes produits en France et chantant en français toutes générations et tous styles musicaux confondus, avec une mention spéciale pour le rap qui domine la tête de ce classement. À noter que 145 productions françaises sont présentes dans les 200 meilleures ventes 2024, et comptent pour 77 % des écoutes de ce classement (source : Top 200 Albums streaming SNEP).
Ces tendances ont conduit à une évolution de la répartition de la valeur sur le marché de la musique enregistrée entre les majors (23,4 milliards de dollars de revenus en 2024), les artistes en direct, c’est-à-dire les artistes sans label (2,0 milliards de dollars de revenus en 2024) et les labels indépendants (10,7 milliards de dollars de revenus en 2024) (source : MIDiA Recorded Music Market Share Report 2024, mars 2025). Sur la période 2017 – 2024, la part de marché des 3 Majors et de Merlin sur Spotify, passée de 87 % du total des streams en 2017 à 71 % en 2024 (source : Spotify 2024 Annual Report 20-F, février 2025), ainsi que l’augmentation du nombre de créateurs musicaux indépendants (incluant les créateurs de podcasts) dont les contenus sont mis à disposition sur Spotify, passés de 3 millions en 2018 à 11 millions en 2024 (source : Spotify Annual Report).
Du fait de la présence mondiale du Groupe, d’autres législations locales s’appliquent à ses activités. Celles-ci présentent généralement des similitudes avec les réglementations applicables en Europe, notamment en termes de typologie des droits protégés. Elles peuvent toutefois comporter certaines spécificités. Ces spécificités peuvent conduire le Groupe à adapter certaines stipulations des contrats pour les adapter aux usages locaux, particulièrement en Inde et en Russie.
Tout contrat portant sur la prestation d’un artiste du spectacle en vue de sa production est présumé être un contrat de travail. Par exception, il peut s’agir d’un contrat de prestation de services si l’artiste est inscrit au registre du commerce. Lorsqu’il agit en France en qualité de producteur, le Groupe doit respecter les règles applicables en matière de droit social. Les artistes du spectacle relèvent du régime général de la sécurité sociale. Ils peuvent toutefois relever de dispositifs dérogatoires tel que le régime des intermittents du spectacle. Ces dispositions sécurisent le régime d’assurance chômage de l’intermittence et renforcent la protection du droit à l’indemnisation des intermittents aux revenus les plus faibles.
La responsabilité des intermédiaires techniques en matière d’hébergement de contenus
Le Groupe propose également aux producteurs une large gamme de services complémentaires. Ces services ont pour objectif d’optimiser l’exposition des enregistrements et leur audience. Ces services permettent ainsi de diversifier et d’augmenter les revenus des producteurs. Ces services comprennent notamment :
En contrepartie, le Groupe perçoit une rémunération.
Occasionnellement, le Groupe a une activité de production d’enregistrements phonographiques. Cette activité est exercée essentiellement en France. Le Groupe conclut des contrats d’enregistrements exclusifs de ses propres artistes-interprètes. Ceux-ci cèdent au Groupe l’ensemble des droits voisins attachés à leurs interprétations.
Le Groupe finance entièrement la production, la promotion et l’exploitation des enregistrements. En qualité de producteur, le Groupe est propriétaire des enregistrements. Il reverse aux artistes-interprètes une quote-part des recettes d’exploitation. En France, le contrat d’enregistrement exclusif est un contrat de travail. Les règles du droit social et du droit de la sécurité sociale le régissent. Ce type de contrat est aussi appelé « contrat d’artiste » dans l’industrie musicale.
À titre marginal, le Groupe est éditeur musical. Dans ce cadre, le Groupe conclut avec des créateurs d’œuvres musicales des contrats de cession et d’édition d’œuvres musicales avec des auteurs-compositeurs. Parfois, l’artiste-interprète est lui-même auteur des paroles de l’œuvre et/ou de la composition musicale. L’activité d’édition musicale du Groupe concerne principalement des auteurs qui sont également artistes-interprètes. Un contrat d’édition régit les relations entre le Groupe et l’auteur-compositeur. Le droit d’auteur leur est applicable.
En complément, le Groupe a une activité de production de concerts et de prestations scéniques, dite « live ». Dans ce cadre, il peut s’appuyer sur des coproducteurs de spectacles. Il peut aussi recourir à divers intervenants, comme des musiciens et techniciens. Des règles spécifiques s’appliquent à ceux-ci comme en France avec le régime des intermittents.
Enfin, le Groupe développe et opère des sites Internet :
Cette activité implique pour le Groupe des obligations additionnelles liées à la responsabilité de publication des contenus, au commerce électronique et au droit de la consommation.
La France a transposé cette directive par la loi n°2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique (« Loi sur l’économie numérique »). L’hébergeur n’a aucune obligation de filtrage et/ou de surveillance du contenu hébergé à sa publication. Il n’engage sa responsabilité que s’il n’a pas agi promptement pour le retirer dès qu’il a eu connaissance de son illicéité. Concrètement, si un tiers notifie à l’hébergeur la présence de contenu illicite, l’hébergeur a l’obligation de le retirer. À défaut, il engage sa responsabilité.
Le Groupe fournit du contenu aux plateformes de distribution numérique. Ce sont ces dernières qui les mettent à la disposition du public. Le Groupe n’exerce pas une activité d’hébergeur. Le régime spécifique de responsabilité applicable à cette activité ne lui est pas applicable.
Deux règlements européens sont entrés en vigueur entre 2023 et 2024 :
Aux États-Unis, de nombreux textes encadrent la responsabilité des plateformes techniques en ligne à raison du contenu illicite, notamment contrefaisants.
En France, en tant que distributeur de contenus, le Groupe doit respecter les droits de propriété intellectuelle des tiers. Il doit aussi respecter leurs droits de la personnalité, notamment leur droit à l’image. Les dispositions de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la Presse lui sont aussi applicables. Cette loi pose le principe fondamental de cette liberté et prévoit les limites de celle-ci. Cette loi sur la presse s’applique à l’internet.
Dans les autres pays de l’Union Européenne, les règles de responsabilité liées à la distribution de contenus sont similaires. Le Groupe peut être tenu responsable de contenu illicite qu’il distribuerait :
Le Groupe pourrait ainsi se voir imposer de retirer ou faire retirer des contenus pouvant être considérés comme illicites (contenus contrefaisants ou à caractère raciste, négationniste ou appelant à la violence par exemple) sur le territoire de leur diffusion. Il peut encourir des sanctions civiles et/ou pénales à ce titre.
Pour limiter ces risques, le Groupe a mis en place en interne :
Du fait de sa présence internationale, le Groupe est soumis à des règles qui peuvent différer d’un territoire à un autre. Ces réglementations visent toutes à protéger les droits voisins du droit d’auteur et le droit d’auteur.
La Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques adoptée en 1886 définit le minimum de protection qui doit être accordé aux auteurs et à leurs œuvres. Elle offre aux créateurs les moyens de contrôler la manière dont leurs œuvres peuvent être utilisées, par qui et sous quelles conditions.
La Convention de Rome sur la protection des artistes-interprètes et/ou exécutants, des producteurs de phonogrammes et des organismes de radiodiffusion adoptée en 1961 concerne les droits voisins. Elle définit le minimum de protection qui doit être accordé aux artistes-interprètes et aux producteurs de phonogrammes.
Les États Membres de l’Union Européenne ont harmonisé leurs législations nationales en matière de droit d’auteur et droits voisins.
La dernière directive (UE) 2019/790 du 17 avril 2019 sur le droit d’auteur et les droits voisins dans le marché unique numérique prévoit notamment :
En France, le Code de la propriété intellectuelle regroupe l’essentiel des règles applicables au droit d’auteur et aux droits voisins. Les dispositions relatives aux droits voisins sont visés aux articles L. 211-1 à L. 219-4 du CPI.
Le Groupe est soumis à la réglementation des droits voisins à deux égards :
Les prérogatives accordées par la loi sont comparables à celles reconnues aux auteurs. Les artistes-interprètes jouissent ainsi du droit exclusif de consentir la fixation de leur prestation et l’exploitation de l’enregistrement en résultant. Les producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes bénéficient pareillement du droit exclusif de consentir ou d’interdire l’exploitation des enregistrements.
Les droits voisins ont une durée de protection de 70 ans à compter de la fixation de l’enregistrement.
Les dispositions relatives aux droits d’auteur sont visées aux articles L. 111-1 à L. 139-1 du CPI. La réglementation française applicable au droit d’auteur s’applique aussi à l’activité du Groupe :
Des filiales du Groupe proposent la vente de produits et services à partir de leurs sites Internet. La réglementation américaine et européenne relative au commerce électronique leur est applicable.
En Europe, la Directive sur le commerce électronique s’applique aux activités de commerce électronique du Groupe. Elle met en place un cadre juridique unifié dans l’Union Européenne. En particulier, un certain nombre d’informations et de mentions relatives au commerçant électronique doivent être communiquées aux destinataires des services concernés.
Le droit de la consommation européen s’applique aux activités du Groupe dirigées directement vers les consommateurs. Ces activités peuvent consister dans :
En revanche, les services en ligne de TuneCore ne sont pas soumis au droit de la consommation car ils sont destinés principalement à des professionnels de la musique qui utilisent ces services à des fins commerciales. Ces services peuvent toutefois être utilisés dans une moindre mesure par des consommateurs.
En Europe, la directive 2011/83/UE du 25 octobre 2011 relative aux droits des consommateurs prévoit :
La directive européenne 2019/2161 du 27 novembre 2019 est venue renforcer les règles protectrices des consommateurs en imposant notamment :
Elle a été transposée en France par l’ordonnance n° 2021-1734 du 22 décembre 2021, pour une application à compter du 28 mai 2022. Aux États-Unis, la protection des droits des consommateurs est moins importante qu’en Europe.
Dans le cadre de ses activités, le Groupe collecte et traite des données à caractère personnel. Ces données sont notamment celles relatives :
lorsqu’il distribue des produits de merchandising. Le RGPD définit de façon large ce qu’est une donnée à caractère personnel :
Le RGPD prévoit des règles et principes essentiels, notamment :
Son champ d’application est large :
Aux États-Unis, le Groupe est notamment soumis au United States Copyright Act de 1976. Cette loi prévoit une typologie de droits patrimoniaux similaires à ceux prévus en France et en Europe. Toutefois, cette loi prévoit des sanctions qui comprennent des dommages et intérêts punitifs en cas de contrefaçon délibérée, dont le texte fixe directement le montant. L’indemnisation ne se limite pas au seul préjudice subi. Le maximum prévu s’élève à 150 000 dollars par acte de contrefaçon (un exemplaire équivaut à un acte de contrefaçon). Les condamnations peuvent ainsi atteindre des montants plus élevés qu’en Europe.
En sa qualité de responsable du traitement, le Groupe est responsable du respect des obligations légales. Il met en œuvre les mesures nécessaires au respect du RGPD par ses entités concernées. Dans ce cadre, le Groupe entend procéder prochainement à la désignation d’un délégué à la protection des données (DPO).
Le Groupe doit aussi respecter des législations et réglementations similaires dans les pays situés en dehors de l’Union Européenne. Par exemple et notamment :
Believe dispose d’un positionnement solide au cœur de la révolution numérique musicale, bénéficiant de l’adoption croissante du streaming et du meilleur partage de la valeur entre artistes. Ce potentiel de croissance devrait se traduire, selon une estimation, par une multiplication du nombre d’abonnés à un service de streaming payant d’environ 2 fois dans les segments de marché émergents susvisés, qui devrait passer de 396 millions en 2023 à 803 millions en 2031, tandis que les segments de marché développés devraient connaître une croissance moins rapide du nombre d’abonnés, qui devrait passer de 342 millions en 2023 à 431 millions en 2031.
Le Groupe opère sur le marché global de la musique enregistrée, estimé à 36,2 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2024 (source : MIDia Research 2024 Recorded Music Market Share Report, mars 2025). Ce marché a enregistré une forte croissance ces dernières années, avec un TCAM (taux de croissance annuelle moyen) de 11,5 % sur la période 2019-2024 (source : MIDia Research Music Report 2024-2031, mai 2024), et devrait atteindre 47,2 milliards de dollars d’ici 2031 (source : MIDiA Research Global Music Forecasts, 2024-2031, mai 2024).
Le Groupe opère principalement sur le segment de la musique numérique, dominé par le streaming, qui représente 61,3 % du marché global de la musique enregistrée en 2024 (source : MIDia Research Recording Music Market Share Report 2024, mars 2025). Le segment du streaming a bénéficié d’une croissance significative ces dernières années avec un TCAM de 13,3 % sur la période 2019-2024, passant de 11,9 milliards de dollars en 2019 à 22,2 milliards de dollars en 2024 (source : MIDia Research Recording Music Market Share Report 2024, mars 2025).
Ce segment se caractérise par des perspectives de croissance attractives et devrait atteindre une taille de marché estimée à 22,2 milliards de dollars en 2024 et 37,6 milliards de dollars en 2031, ce qui devrait représenter environ 80 % du marché global de la musique enregistrée (source : MIDiA Research Global Music Forecasts 2024-2031, mai 2024).
Au cours de la période 2017-2024, la part de segment de marché des artistes en direct (c’est-à-dire des artistes sans label) et des labels indépendants a augmenté au détriment de celle des majors, passant de 29 % en 2015 à 35 % en 2024. Le segment des labels indépendants a surperformé le marché du streaming, avec une hausse de 8,2 % en 2024 par rapport à 2023, alors que le segment mondial du streaming a progressé de 6,2 %. Les segments combinés des artistes en direct et des labels indépendants représentent 12,7 milliards de dollars et constituent le plus gros segment de marché. Ce chiffre n’intègre pas la distribution de labels indépendants par des Majors (source: MiDia Research Recorded Music Market Share Report 2024, mars 2025).
L’adoption du streaming payant par de nouvelles générations d’utilisateurs et l’augmentation de la monétisation des usages devraient créer des opportunités dans des nouveaux marchés encore peu développés ou des segments de marché peu numérisés tels que le metal ou le classique.
Les segments de marchés de la musique numérique, et en particulier le streaming, ont poursuivi leur croissance en 2024, avec cependant un ralentissement de cette croissance à partir du second trimestre. Les hausses de prix attendues de la part des plus importantes plateformes de streaming n'ont pas eu lieu sur l'année. Certains segments plus matures n'ont pas du coup progressé aussi fortement qu'attendu. Les effets de devises embarqués sont restés importants en 2024 et ont continué à affecter la croissance du marché en euro.
Les tendances structurelles sont restées solides en 2024 et l'abonnement payant a poursuivi sa pénétration. En 2024, le segment du streaming a progressé de 6,2 % (source : MIDia Research Recorded Music Market, mars 2025), grâce à ces tendances structurelles favorables et à la préférence croissante des utilisateurs pour la consommation en ligne.
L’accélération de l’adoption du streaming sur les marchés émergents où le Groupe est bien implanté. Le streaming par abonnement devrait notamment bénéficier d’une forte accélération de son adoption dans les pays émergents.
Alors que les taux de pénétration du streaming par abonnement sont élevés sur certains segments de marché matures tels que les pays nordiques (dont la Suède, le pays d’origine de Spotify, 44 % en 2023) et les États-Unis (45 % en 2023), ils sont encore relativement faibles dans certains autres pays développés où le marché de la musique enregistrée est de taille significative et où le Groupe dispose d’une forte présence, comme l’Europe occidentale (25 % en 2023), ce qui représente un potentiel de croissance significatif en termes de nombre d’abonnés à un service de streaming payant.
Aujourd’hui, le Groupe se concentre principalement sur les genres de musique digitaux, à savoir les genres dont la promotion et le marketing se font principalement sur les plateformes de streaming et de médias sociaux. Les genres de musique traditionnels dont la promotion et le marketing se font sur les canaux traditionnels, tels que la télévision et la radio, génèrent une partie majoritaire de leurs revenus des activités physiques. De plus, de nombreux genres de musique sont en train de basculer progressivement vers le numérique sur les différents segments de marché du Groupe, ce qui représente un important réservoir de croissance.
Believe a une plateforme numérique mondiale offrant une qualité de service élevée grâce à son expertise numérique et technologique. Un modèle unique avec un usage intensif de la technologie et de l’analyse de données. L’ensemble des activités du Groupe est axé sur la technologie, grâce à une équipe de plus de 330 experts produits et informatiques hautement qualifiés opérant depuis le siège pour le compte de l’ensemble du Groupe, au profit de fonctions clés de la chaîne de valeur commerciale et opérationnelle du Groupe.
En outre, le Groupe met en œuvre des processus de gestion des contenus performants et flexibles, repérer, attirer et fidéliser les labels et les artistes. Ces éléments sont également clés pour lui ayant permis d’ingérer, de stocker, d’enrichir et de mettre à disposition sur Spotify et Apple développer et amplifier l’audience des artistes et labels, et permettre à un nombre croissant d’atteindre les sommets sur leur segment de marché local. Des équipes locales formées pour tirer parti des outils et solutions développés par la Plateforme Centrale.
Le Groupe opère à l’échelle mondiale, avec une présence locale dans plus de 50 pays avec des équipes et des experts sur le terrain, engagés dans le recrutement et le développement de labels et d’artistes locaux, qui représentent dans une grande partie des cas une part significative de chaque segment de marché. Grâce à son implantation géographique mondiale, le Groupe bénéficie d’un potentiel de développement important dans des segments en forte croissance tels que l’Asie, le Pacifique et l’Afrique (qui représentent ensemble 24,0 % du chiffre d’affaires consolidé du Groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024), ou l’Europe hors France et Allemagne (qui représente 33,0 % de son chiffre d’affaires consolidé au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024).
Un ADN numérique offrant une connaissance inégalée du segment de marché de la musique numérique. Ses capacités d’analyse et de gestion des données permettent également au Groupe d’absorber et de traiter plus de 2,5 milliards de lignes de données par jour provenant des plateformes de distribution numérique, avec un temps moyen d’affichage des statistiques aux artistes et aux labels de neuf heures (voir également le paragraphe 1.2.3 «Believe est une plateforme numérique mondiale, offrant une qualité de service élevé grâce à son expertise musicale, numérique et technologique» du présent Document d’enregistrement universel).
La forte présence locale du Groupe est notamment mise en évidence par sa solide part de marché sur le segment de la musique numérique dans certaines de ses zones géographiques clés. Les parts de marché sont ainsi estimées entre 15 % et 20 % pour l’Inde et à plus de 15 % en France. Le Groupe se développe particulièrement sur le répertoire local sur ses différents marchés. Believe a d'ailleurs confirmé sa position de premier acteur pour les artistes français en France en 2024 et se positionne comme troisième acteur du segment de marché allemand du streaming sur le répertoire local pour la deuxième année consécutive.
Grâce à ces capacités technologiques de pointe et à son investissement continu, le Groupe a également maintenu son statut de partenaire privilégié (preferred partner) auprès des plateformes de distribution numérique de premier plan. Ce statut de preferred partner lui permet de bénéficier d’avantages spécifiques tels que l’accès privilégié à des données supplémentaires ou la validation instantanée des œuvres en amont de leur mise à disposition sur les plateformes. Tous ces éléments représentent un avantage concurrentiel essentiel pour Believe.
Une offre intégrée répondant aux besoins des créateurs de musique, artistes et labels locaux à chaque étape de leur développement. L’ambition du Groupe est de fournir des solutions à forte valeur ajoutée aux labels et artistes en développant une offre de solutions à plusieurs niveaux, adaptée à chaque segment d’artistes et de labels.
L’offre du Groupe comprend les Solutions Automatisées, dédiées principalement aux créateurs de musique et artistes autodistribués, fondées en partie sur un modèle d’abonnement s’appuyant sur la mise à disposition d’une plateforme intégralement numérisée (voir également le paragraphe 1.2.4.2 du présent Document d’enregistrement universel) et les Solutions Premium, dédiées aux labels indépendants et aux artistes locaux émergents, établis et de premier plan, basées sur un modèle de partage de revenus s’appuyant à la fois sur l’expertise de l’industrie musicale, du marketing numérique et de l’analyse de données des équipes commerciales du Groupe et sur la technologie, à travers deux offres : Label & Artist Solutions et Artist Services.
L’acquisition de la plateforme d’édition Sentric par le Groupe en 2023 permet désormais de proposer aux artistes et aux labels des Solutions Premium et Automatisées une monétisation supplémentaire grâce à une technologie performante.
Une équipe de direction menée par le fondateur profondément enracinée dans la musique et la technologie, prête à accompagner la prochaine phase de croissance. L’équipe de direction du Groupe est organisée autour de M. Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général et fondateur du Groupe, et constituée de managers ayant de nombreuses années d’expérience au sein du Groupe, dans l’industrie musicale, le numérique ou la technologie, qui se concentrent sur le développement des artistes dans l’écosystème digital, notamment par la mise à disposition de solutions numériques innovantes pour développer leur carrière à l’échelle locale et mondiale.
L’association des équipes de direction à la performance soutient la culture entrepreneuriale du Groupe et s’est fait par le biais de bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (BSPCE) et de bons de souscription d’actions (BSA) jusqu’en 2019, et aussi par la prise en compte d’une part variable significative dans leur rémunération totale, sous réserve de critères de performance quantitatifs et qualitatifs. Le Groupe a poursuivi cette politique à la suite de l’admission des actions de la Société aux négociations sur le marché réglementé d’Euronext Paris le 10 juin 2021 par la mise en place de plan d’intéressement à long terme annuel. Ces plans sont décrits en détails dans les Chapitres 4.5.5.3 et 7.2.5 ainsi que le chapitre 6.1 dans la note 5.4 de ce Document d’enregistrement universel.
Les talents du Groupe – ses collaborateurs et ses artistes – au centre de sa stratégie RSE Shaping Music for Good alignée avec les valeurs du Groupe. Le Groupe a pour mission de développer tous les artistes et les labels de la manière la plus adaptée, à chaque stade de leur développement, sur tous les marchés locaux du monde, avec respect, expertise, équité et transparence. Ces valeurs clés sont au centre du programme de responsabilité sociale et environnemental du Groupe, Shaping Music for Good, pleinement aligné sur sa mission. Pour mener à bien cette stratégie, le Groupe s’appuie sur ses « deux cœurs », ses collaborateurs et ses artistes.
Le Groupe estime avoir démontré sa capacité à développer ses activités à un rythme de croissance soutenu, tout en maintenant sa rentabilité malgré des niveaux élevés d’investissement dans sa plateforme technologique, des efforts commerciaux et marketing significatifs et la poursuite du renforcement de ses équipes technologiques, de ses forces de vente et des équipes de détection des talents.
Sur la période 2021-2024, le Groupe a enregistré une forte croissance du chiffre d’affaires, avec un taux de croissance annuelle moyenne (TCAM) d'environ 20 %, passant de 577,1 millions d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2021 à 988,8 millions d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2024. Cette évolution est notamment portée par l’adoption croissante du streaming, la croissance et la performance du catalogue du Groupe et l’intégration réussie de plusieurs acquisitions ciblées, qui ont contribué à la croissance de Believe. Après une augmentation du chiffre d’affaires de 15,7 % en 2023 intégrant des effets de devises embarquées dans la monétisation numérique très largement négatives largement compensés par un effet périmètre positif lié à l'intégration de Sentric, le chiffre d’affaires a progressé de 12,3 % en 2024 reflétant une croissance résiliente du streaming par abonnement payant sans toutefois bénéficier de hausses de prix, et des gains de parts de marché supplémentaires compensant un ralentissement de la croissance du streaming financé par la publicité qui a particulièrement affecté la région Asie-Pacifique, où plusieurs marchés sont encore très dépendants de la publicité.
Le Groupe gère une base importante qui compte à fin décembre 2024 environ 1 470 000 artistes directement et via leurs labels et entretient de solides relations avec plus de 100 plateformes de distribution numérique et médias sociaux. Le Groupe estime que moins de 10 % de son chiffre d’affaires tiré des ventes numériques provient de ses 10 premiers artistes et labels, pour lesquels la durée moyenne des contrats signés avec le Groupe s’établit à environ 8,5 années (23). En outre, l’activité Solutions Premium repose principalement sur des contrats de trois ans ou plus, offrant une visibilité appréciable sur l’évolution du catalogue géré. Enfin, le Groupe bénéficie également d’une répartition diversifiée du chiffre d’affaires au niveau géographique, avec 16,5 % de son chiffre d’affaires consolidé généré en France, 11,3 % en Allemagne, 33,0 % dans le reste de l’Europe, 15,3 % en Amérique et 24,0 % en Asie/Pacifique/Afrique pour l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Après une phase d’investissements significatifs dans la Plateforme Centrale entre 2018 et 2020 afin de servir plus de géographies avec une qualité de service très élevée et répondre aux demandes des plateformes de streaming, celle-ci se poursuit dans une moindre mesure. Le Groupe adapte son rythme d’investissement à la croissance de chacun de ses marchés, tout en améliorant l’efficacité opérationnelle dans le Groupe. En conséquence, les coûts liés à la Plateforme Centrale diminuent en pourcentage du chiffre d’affaires. Ce meilleur amortissement des coûts de la Plateforme Centrale se traduit par une amélioration continue de la marge d’EBITDA ajusté qui s’élève à 6,8 % en 2024, contre 5,7 % en 2023.
Le Groupe s’appuie sur sa connaissance approfondie des marchés locaux et de sa proximité avec différents acteurs, ce qui lui permet d’avoir une visibilité sur un nombre de cibles potentielles clairement identifiées et constamment mises à jour, tout en établissant des relations étroites avec d’éventuels vendeurs. Cette approche soutient une politique de croissance externe ciblée, qui a contribué avec succès au développement du Groupe. Grâce à sa capacité à identifier précisément les opportunités d’acquisition et à les intégrer avec succès, le Groupe estime qu’il est bien positionné pour saisir d’autres opportunités de croissance externe qui devraient contribuer à la croissance future de son chiffre d’affaires.
Après une pause en 2022 compte tenu d’un environnement économique incertain qui ne s’est finalement pas matérialisé par une baisse des valorisations des entreprises privées, le Groupe a repris sa stratégie de croissance externe en 2023 avec notamment l’acquisition de Sentric. L’accélération de la numérisation du marché de l’édition musicale a offert à Believe une opportunité intéressante de créer un service pour les auteurs-compositeurs et les éditeurs, d’une manière à la fois innovante et complémentaire à son offre principale de musique enregistrée. L’acquisition de Sentric est une première étape pour construire une plateforme de collecte de premier plan et constitue un élément clé d’une offre d’édition musicale. Believe a poursuivi sa croissance externe en 2024 avec notamment l'acquisition d'une participation minoritaire dans Global Records se renforçant ainsi dans le genre Dance, et des acquisitions de catalogues en Europe et en Asie.
Voir également le paragraphe 1.5.3 «Accélérer la croissance du chiffre d’affaires par une stratégie de croissance externe ciblée» du présent document.
La stratégie du Groupe est de construire la meilleure société de développement d’artistes dans le numérique, en renforçant et développant ses capacités existantes par des investissements dans sa Plateforme Centrale (1.5.1), en continuant à investir significativement dans le développement de son implantation mondiale (1.5.2) et en poursuivant sa stratégie de croissance externe ciblée (1.5.3).
Par ailleurs, afin de financer sa stratégie de croissance externe, le Groupe a levé un montant de 300 millions d’euros dans le cadre de l’augmentation de capital réalisée dans le cadre de l’admission des actions de la Société aux négociations sur le marché réglementé d’Euronext Paris le 10 juin 2021. En 2024, Believe a fait l'objet d'une offre publique d'achat par Upbeat Bidco, un consortium composé des fonds TCV, du fonds X d'EQT et du Président-Directeur général et Fondateur Denis Ladegaillerie, s'engageant à accompagner le Groupe dans sa nouvelle phase de croissance.
Afin de soutenir sa croissance, le Groupe souhaite continuer à investir dans le développement de sa Plateforme Centrale. Le Groupe poursuivra ses efforts d’innovation pour identifier les meilleurs artistes et favoriser le développement d’audience et ses efforts d’automatisation pour optimiser son efficacité opérationnelle. Le Groupe a l’intention de développer de nouveaux outils et solutions à destination des labels et artistes ainsi que d’améliorer son offre et ses produits existants.
À titre d’illustration, une nouvelle expérience utilisateur et de nouvelles fonctionnalités en matière de distribution sont venues enrichir l’offre de Solutions Automatisées, qui commence également à bénéficier d’une plus grande intégration avec les technologies du Groupe. TuneCore a en effet basculé sur le système de gestion des royalties déployé au sein des Solutions Premium entre 2021 et 2022, et va poursuivre ses efforts d'intégration dans les systèmes déployés pour les Solutions Premium pour plus de synergies.
Le Groupe a également étendu ses capacités d’analyse de données et de marketing numérique, pour optimiser la détection des artistes et d’assistance à la signature des contrats les plus adaptés pour chacun.
Le Groupe estime pouvoir poursuivre sa croissance au niveau mondial, en s’appuyant sur la numérisation croissante du marché de la musique enregistrée, combinée à la poursuite de gains de parts de marché dans des zones géographiques clés. Ce potentiel de croissance devrait se traduire par une multiplication d’environ 2 fois du nombre d’abonnés à un service de streaming payant dans les marchés émergents, qui devrait passer de 396 millions en 2023 à 803 millions en 2031, tandis que les marchés développés devraient connaître une croissance moins rapide du nombre d’abonnés, qui devrait passer de 342 millions en 2023 à 431 millions en 2031 (source : MIDiA Research Global Music Forecasts 2024-2031, mai 2024).
Les marchés émergents devraient progresser plus rapidement que les pays développés, avec la zone Asie-Pacifique en passe de devenir le premier segment de marché en nombre d’abonnés à un service de streaming. Le segment du streaming en Chine devrait ainsi progresser d'environ 2,5 fois entre 2023 et 2031, tandis que la croissance pour l’Inde devait être multipliée par 3,4 sur la période.
En outre, les gains de parts de marché du Groupe dans certaines zones géographiques clés, en dépit de son positionnement solide dans un certain nombre de pays dans lequel il est implanté, représentent un potentiel de hausse important pour le Groupe. En 2024, les parts de marché de la musique numérique du Groupe étaient estimées entre 15 % et 20 % en Inde et plus de 15 % pour la France.
Localement, le Groupe s’appuie sur un vaste réseau local avec des bureaux dans sept régions du pays, ainsi qu’au Pakistan et au Bangladesh, pour répondre au mieux aux besoins des artistes locaux et accompagner le développement des genres musicaux locaux.
Le Groupe a intégré avec succès des activités de services aux artistes et labels, avec notamment une nouvelle proposition de valeur pour cibler les artistes et labels signés en Solutions Premium ainsi qu’en 2018 l’acquisition de Nuclear Blast, un label mondial de metal de premier plan, en Allemagne ; la prise de participation dans Tôt ou Tard, un label français, la même année ; l’acquisition d’Entco Music et Canvas, respectivement spécialisés dans la production de spectacles et les services aux artistes en Inde en 2019 ; une prise de participation majoritaire au capital de DMC, un label de premier plan en Turquie, en 2020, l’acquisition d’une participation minoritaire dans Play Two, label indépendant leader en France, la prise de participation minoritaire dans le principal label des Philippines Viva Music and Artists Group, ou encore l’acquisition d’une participation majoritaire dans Jo & Co, un label indépendant en France à forte réputation en 2021 ; et plus récemment l’acquisition de Sentric, constituant une première étape dans le développement d’une offre d’édition musicale technologisée de premier plan. En 2024, le Groupe a racheté les parts minoritaires dans DMC et dans Jo & Co au cours du second semestre, qui sont désormais contrôlés à 100 % par Believe.
Le Groupe crée aussi des co-entreprises avec des labels ou avec des équipes spécialisées afin de développer des artistes dans des genres spécifiques. Ainsi en 2022, Believe a conclu un partenariat avec le label Madizin pour développer des artistes de Schlager en Allemagne ou a pris une participation dans Morning Glory Music, la société de DJ Belleck, un des principaux acteurs du Hip Hop en France. Début 2023, le Groupe a investi dans Structure, label lancé par deux producteurs français de premier plan ayant identifié de nombreux talents de la scène française récente. En 2024, le Groupe a également poursuivi sa croissance externe avec des prises de participation dans des labels, dont notamment une participation minoritaire dans Global Records, la plus importante société indépendante de musique dance d'Europe centrale et orientale.
La stratégie de croissance externe du Groupe bénéficie de ses capacités de détection et d’analyse des cibles potentielles reposant sur sa forte connaissance des segments de marché locaux. Le Groupe tire également parti de sa forte image de marque, de sa réputation et de sa bonne situation financière, ce qui lui permet de réaliser des opérations à une valeur attractive et avec un taux de conversion satisfaisant. Une fois l’opération réalisée, le Groupe met alors en œuvre un plan d’intégration bien défini afin de s’assurer que l’activité soit conduite selon une vision et des valeurs partagées avec celles du Groupe.
Le Groupe met en œuvre sa stratégie d’acquisitions sur un marché fragmenté avec des centaines de cibles potentielles. Le Groupe suit donc en permanence un grand nombre de cibles, et a pour objectif de mener une politique financière dynamique arbitrant en faveur des opportunités les plus attractives aussi bien en termes de retour sur investissement qu’en matière de croissance future. Les sociétés de services aux artistes et labels représentent plus de la moitié des cibles identifiées par le Groupe à ce jour, suivies par les acquisitions de catalogues, les acquisitions de technologies ou enfin les acteurs de la distribution.
Believe a également fait l’acquisition de la société Sentric au Royaume-Uni, une plateforme technologique avancée d’édition musicale en 2023. Un plan d’intégration complet a permis aux équipes de Sentric de s’intégrer rapidement dans le Groupe aussi bien opérationnellement que culturellement. Sentric opère désormais au travers des systèmes du Groupe et s'appuie sur une.
Les objectifs et les tendances présentés ci-dessous sont fondés sur des données, des hypothèses et des estimations, notamment en matière de perspectives économiques, considérées comme raisonnables par le Groupe à la date du présent Document d’enregistrement universel. La croissance du chiffre d’affaires à taux de change constants est calculée en appliquant au chiffre d’affaires de la période et de la période comparative de chaque entité du Groupe exprimé dans sa devise de reporting, les taux de change moyens de la période comparative.
Les variations de change liées aux transactions éventuellement effectuées par chaque entité de reporting dans des devises autres que sa devise fonctionnelle (généralement appelées variations de change sur les transactions) ne sont pas appréhendées. Ces perspectives et ces objectifs, qui résultent des orientations stratégiques du Groupe, ne constituent pas des données prévisionnelles ou des estimations de bénéfice du Groupe.
Les chiffres, données, hypothèses, estimations et objectifs présentés ci-dessous sont susceptibles d’évoluer ou d’être modifiés de façon imprévisible, en fonction, entre autres, de l’évolution de l’environnement économique, financier, concurrentiel, légal, réglementaire, comptable et fiscal ou en fonction d’autres facteurs dont le Groupe n’aurait pas connaissance à la date du présent Document d’enregistrement universel.
En outre, la matérialisation de certains risques décrits au Chapitre 3 « Facteurs de risque, Contrôle interne et Gestion des risques » du présent Document d’enregistrement universel pourrait avoir un impact négatif sur les activités, la situation financière, la situation de marché, les résultats ou les perspectives du Groupe et donc remettre en cause sa capacité à réaliser les objectifs présentés ci-dessous.
Par ailleurs, la réalisation de ces objectifs suppose le succès de la stratégie du Groupe et de sa mise en œuvre. Par conséquent, le Groupe ne prend aucun engagement ni ne donne aucune garantie quant à la réalisation des objectifs figurant à la présente section.
Les perspectives d’évolution des activités du Groupe et objectifs financiers présentés ci-dessous reposent notamment sur des tendances et perspectives de marché en ligne avec celles exposées au paragraphe 1.3.1 consacré aux tendances de marché de l’industrie de la musique enregistrée du présent Document d’enregistrement universel et sur les hypothèses présentées au chapitre 5.4.1 du présent Document d’enregistrement universel (en particulier le gain de parts de marché par le Groupe dans ses zones géographiques clés).
La diminution graduelle des coûts de Plateforme Centrale exprimés en pourcentage du chiffre d’affaires va se poursuivre, sous l’effet combiné de la croissance du chiffre d’affaires, d’une meilleure absorption des coûts fixes et la poursuite des efforts d’automatisation et d'efficacité. Le Groupe va continuer à investir dans son développement commercial et marketing de ses différentes entités locales en adaptant le montant de cet investissement en fonction de la croissance de chaque segment de marché. Believe va aussi poursuivre ses efforts d'automatisation et la mise en place de plans d'efficacité afin de maximiser la valeur extraite de ses investissements. Le Groupe table sur une nouvelle progression de sa marge d'EBITDA ajusté en 2025, et anticipe une stabilisation progressive de sa marge d’EBITDA ajusté autour de 15,0 % à l’issue de sa phase de forte croissance.
Les principales filiales directes ou indirectes de la Société à la date du présent Document sous le numéro B 230.194 au registre du commerce et des sociétés du Luxembourg d’enregistrement universel sont décrites ci-après :
Les acquisitions et cessions récentes du Groupe sont décrites au paragraphe 5.1.2.4 du présent Document d’enregistrement universel.
Au 31 décembre 2024, le Groupe employait 2 037 salariés dans les sociétés entrant dans son périmètre de consolidation, dont 755 en France(32).
Au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, la masse salariale du Groupe s’élevait à 179 millions d’euros contre 156 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 et 135 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2022. La masse salariale correspond à l’addition de tous les salaires bruts et des charges sociales patronales, ainsi que la participation des salariés et les autres coûts de personnel, payés au cours de chaque exercice.
| Segments | Effectifs salariés au 31 décembre | ||
|---|---|---|---|
| 2024 | 2023 | 2022 | |
| Solutions Premium et Solutions Automatisées | 1 375 | 1 322 | 1 059 |
| Plateforme Centrale | 662 | 597 | 592 |
| Zones géographiques | Effectifs salariés au 31 décembre | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| 2024 | 2023 | 2022 | |||
| France | 755 | 699 | 641 | ||
| Allemagne | 220 | 264 | 254 | ||
| Autres Europe | 357 | 327 | 237 |
188187177
517442342
2 0371 9191 651
Le nombre de salariés a continué de progresser en 2024 avec une hausse de +6,1 % par rapport à 2023. Le Groupe a adapté sa politique de recrutement afin de refléter un taux de croissance de l'activité moins élevé que celui enregistré sur les exercices précédents. L'investissement continu dans les équipes locales s'est poursuivi mais à un rythme plus mesuré. Believe a par ailleurs continué à investir dans les équipes de la Plateforme Centrale notamment au sein des équipes Tech et Produit. Le nombre de salariés a baissé en Allemagne (-16,7 %) suite à la sortie du Groupe des activités physiques et à la réorganisation associée. Le nombre de salariés progresse en France (+8,0 %), en Europe hors France et Allemagne (+9,2 %) et en Asie Pacifique et Afrique (+17,0 %) avec notamment la poursuite du transfert de certaines fonctions en Inde.
Gouvernance
Règlementation & éthique : risque lié au non-respect des législations applicables, du droit de la propriété intellectuelle et de l’éthique dans la conduite des affaires
Believe a construit son premier rapport de durabilité dans l’objectif d’assurer un haut niveau d’exigence en matière de reporting extra-financier par :
Cette approche permet d’être dans une démarche d’amélioration continue, et d’anticiper les évolutions réglementaires prévues dans le cadre de la Corporate Social Responsibility Directive (CSRD) et de la Corporate Sustainability Due Diligence Directive (CSDDD).
La directive européenne sur le reporting de durabilité des entreprises (CSRD) a été transposée en droit français par l'ordonnance n° 2023-1142 du 6 décembre 2023, et le présent rapport de durabilité répond donc aux obligations prévues aux articles L. 232-6-3 et L. 232-1 du Code de commerce français.
Une table de concordance détaillée est présentée au chapitre 8.5 « Tables de concordance ».
Le contenu du rapport de durabilité de Believe est basé sur une analyse de double matérialité prenant en considération :
Dans ce cadre, des impacts, risques et opportunités (IRO) ont été identifiés, et le présent rapport présente les IRO et enjeux de durabilité matériels pour Believe.
Pour l'exercice 2024, le périmètre du rapport de durabilité de Believe intègre les entités légales consolidées dans lesquelles le Groupe a un pourcentage de contrôle supérieur à 50 %. Il a été étendu par rapport à 2023 avec l’intégration de Sentric, société de gestion des droits d’auteurs acquise en mars 2023. Les informations et données intégrées à ce rapport de durabilité sont présentées au niveau du Groupe, bien que Believe déploie ses activités dans plus de 50 pays. Sauf indication contraire, les données chiffrées concernent la période du 1er janvier au 31 décembre 2024.
Le reporting social inclut l’ensemble des entités juridiques dans lesquelles le Groupe a un pourcentage de contrôle supérieur à 50 % et disposant d’un effectif non nul. Les données sociales représentent ainsi 100 % de l’effectif calculé en nombre de personnes du périmètre de reporting de durabilité, à l’exception des indicateurs ci-après :
Description de la méthodologie de calcul
| Consommation d'énergie | Méthodologie 1: somme des consommations à la fin de chaque mois sur la période. |
|---|---|
| Méthodologie 2: calcul de la consommation moyenne sur la période avec les données disponibles (par exemple 8 mois sur 12). La consommation moyenne est dans ce cas utilisée pour les mois manquants. | |
| Méthodologie 3: utilisation des données de la période précédente (si disponible et en cas d'évolution des effectifs inférieure à 10 %). | |
| Méthodologie 4: utilisation de données nationales sur la consommation d'énergie des bâtiments de bureaux. | |
| Consommation d'énergies fossiles | Pour les véhicules de fonction : estimation de la consommation de carburant basée sur les informations officiellement publiées par les constructeurs automobiles. |
| Le reste de la consommation d'énergie fossile est estimé sur la base des mix énergétiques locaux dans les pays où Believe dispose de bureaux. | |
| Consommation d'énergies renouvelables | La consommation par type d'énergies renouvelables est estimée sur la base des informations partagées par les fournisseurs d'énergie dans les pays où Believe dispose de bureaux utilisant des énergies renouvelables (Allemagne, Inde, Italie). |
| Consommation d'eau | Méthodologie 1: somme des consommations à la fin de chaque mois sur la période. |
| Méthodologie 2 : calcul de la consommation moyenne sur la période avec les données disponibles (par exemple 8 mois sur 12). La consommation moyenne est dans ce cas utilisée pour les mois manquants. | |
| Méthodologie 3: utilisation des données de la période précédente (si disponible et en cas d'évolution des effectifs inférieure à 10 %). | |
| Méthodologie 4: utilisation de données nationales sur la consommation d'eau des bâtiments de bureaux. |
À noter que la consommation d'eau a été considérée comme nulle pour les bureaux de Beijing, Chengdu, Guangzhou, Shanghai, Singapour, dont les locaux n'occupent qu'une partie d'un étage de bâtiment de bureaux et ne disposent pas de WC privatifs.
Believe a lancé en novembre 2024 sa première enquête sur les trajets domicile-travail. Pour cette première édition, seuls le siège social (situé à Paris) et les bureaux de Sentric à Liverpool ont participé (42 % de l'effectif total interrogé, taux de participation de 52,7 %, soit 22 % de l'effectif total).
La distance parcourue par les véhicules de fonction est estimée sur la base des contrats de location longue durée des véhicules de fonction : (distance totale prévue dans le contrat / durée totale du contrat en mois)*12.
Les émissions de GES liées aux voyages d'affaires incluent les déplacements en train et en avion pour la Chine, la France (Believe SA), l'Italie, le Luxembourg, le Royaume-Uni (Believe Direct Limited) et Singapour soit 47,3 % de l’effectif total.
Lorsque les données ne sont pas communiquées par le prestataire/l'organisme en charge de la collecte des déchets, elles sont estimées ou extrapolées.
Estimation : en utilisant les données de l'année précédente (si disponible et en cas d'évolution des effectifs inférieure à 10 %), ou en pesant les différents sacs de déchets (par catégorie de déchets) et multipliant le poids par le nombre de collecte par semaine dans l'année (52).
Extrapolation : en utilisant les données de sites similaires (superficie et effectif), recalculées en fonction de la superficie du site considéré.
Calculées uniquement pour les déchets non recyclés.
On peut donc considérer que les émissions de gaz à effet de serre (GES) de Scope 3 représentent une information quantitative estimée. Cependant, leur mesure est basée sur une méthodologie robuste et les données publiées en sont donc la meilleure estimation disponible. Les informations sur les hypothèses, les approximations et les jugements effectués sont présentés dans le tableau ci-dessus.
Nous avons travaillé avec un cabinet reconnu et spécialisé dans la mesure d'empreinte carbone et la définition de stratégies bas carbone pour assurer la robustesse de notre bilan carbone. Plus d’informations sont fournies au paragraphe 2.2.2 « Indicateurs de suivi associés à l'impact lié à l'augmentation de l'empreinte carbone en cas d'inaction climatique ».
Le chapitre 4 du présent document traite des sujets de gouvernance de Believe, notamment la composition, les rôles et responsabilités du Conseil d’administration et des différents Comités (Comité RSE, Comité d’audit et Comité des nominations & rémunérations).
Au chapitre 4, le paragraphe 4.2.3 « Règles de composition et de diversité du Conseil d'administration » présente la diversité du Conseil d’administration en termes de profils (âge, sexe…), expériences et compétences, incluant la compétence RSE, ainsi qu'en termes d’indépendance des membres du Conseil.
La politique de diversité et d’égalité Femmes / Hommes au sein du Conseil d’administration et du Comité exécutif est présentée au même paragraphe. Les compétences et prérogatives du Conseil d'administration et de ses différents comités permettent de s'assurer que la gestion des impacts, risques et opportunités (IRO) matériels est alignée avec les objectifs à court, moyen et long terme du Groupe, notamment en matière d'attractivité (pour les artistes & labels et pour les candidats), d'innovation, de croissance et d'efficacité opérationnelle.
Le Conseil d'administration de Believe ne compte qu'un seul membre exécutif, le Président-Directeur général. Aucun de ses membres n'a la responsabilité d'y représenter les salariés.
Les principaux organes de gouvernance du Groupe impliqués dans les sujets de durabilité et dans la gestion des IRO sont les suivants :
Au niveau du Conseil d’administration, le Comité RSE au sein du Conseil d’administration revoit les travaux de la CSRD, notamment la matrice de double-matérialité et les impacts, risques et opportunités (IRO), le reporting ESG ainsi que les orientations stratégiques de durabilité. Il est présidé par un membre indépendant du Conseil d’administration.
La présence de Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général, au sein de ce Comité témoigne de l’importance donnée aux enjeux sociaux, environnementaux et de gouvernance dans la définition de la stratégie du Groupe.
Le Comité des nominations et rémunérations revoit les critères de durabilité incitatifs à intégrer dans les dispositifs de rémunération, proposés par le Comité RSE.
Le Comité d’audit revoit la matérialité des IRO proposés par le Comité RSE et s’assure de la mise en œuvre de la nouvelle règlementation CSRD, et du processus d’élaboration du reporting ESG et du rapport de durabilité.
Le Comité des risques a revu, lors de deux réunions, l’avancement du programme CSRD, en particulier l’impact de la double-matérialité et des IRO matériels sur la cartographie des risques. Il a été noté la coordination entre les équipes RSE et de contrôle interne, et la mise en cohérence de la cartographie des risques et de la double-matérialité, en utilisant la même échelle d’évaluation de risques financiers et en prenant en compte les risques ESG les plus matériels.
Les Comités RSE locaux, présents dans certains pays, permettent de déployer et suivre les feuilles de routes locales. Ils sont composés de la direction générale du pays et/ou responsable RSE régional;
dans l’actualisation de la cartographie des risques Groupe (voir chapitre 4, paragraphe 4.6.2.2 « Identification et évaluation des risques »).
Le Comité d’audit a noté l’alignement avec la méthodologie et l’évolution de la cartographie des risques (réunion en novembre 2024).
La Direction RSE s'est également appuyée sur les Comités de pilotage RSE locaux mis en place dans certains pays (France, Amérique du Nord, Amérique Latine, Inde, Asie du Sud Est…). Ces Comités sont usuellement composés de la Direction générale du pays et/ou de membres du Comité exécutif du Groupe, des ressources humaines locales et du responsable RSE régional.
Cette organisation garantit un alignement stratégique entre les objectifs du Groupe et les exigences réglementaires, tout en permettant une gestion proactive des IRO en matière de durabilité et de leurs potentielles conséquences sur le modèle d'affaires de Believe.
Direction RSE collabore étroitement avec plusieurs fonctions centrales et avec les équipes locales des fonctions et des business, au sein de du Groupe afin de :
| Fonctions / Départements | Contribution au suivi des enjeux de durabilité et à l’évaluation des IRO dans le cadre de la double matérialité et à la mise en œuvre de la CSRD |
|---|---|
| Finance, Contrôle interne | * Aligner le reporting RSE sur le périmètre financier. |
| * Réaliser l’analyse de la taxonomie environnementale. | |
| * Contribuer à l’analyse de l’empreinte carbone par activités (Scopes 1, 2 et 3). | |
| * Contribuer à l’évaluation des IRO et leurs potentiels impacts financiers pour les intégrer dans la cartographie des risques. | |
| * Aligner et intégrer le processus de suivi des IRO avec le processus de gestion des risques Groupe et du contrôle interne. | |
| * S’assurer du respect de l’application de la réglementation locale et internationale en vigueur. | |
| Juridique, Risques et Conformité | - Déployer les formations de conformité auprès des collaborateurs et suivre et traiter les procédures d’alertes, en particulier les alertes de conformité, corruption, conflits d'intérêts. |
| - Évaluer et suivre les IRO liés à la gouvernance en particulier les IRO matériels. | |
| - Intégrer la stratégie RSE du Groupe dans la communication financière et expliquer les engagements, IRO et progrès réalisés. | |
| - Comprendre les attentes ESG de la communauté financière. | |
| Relations Investisseurs | * Participer aux réponses aux questionnaires ESG. |
| * Contribuer à l’évaluation des IRO et leurs potentiels impacts financiers pour les intégrer dans la cartographie des risques. | |
| Ressources Humaines (RH) | - Intégrer les enjeux et priorités RSE dans tous les processus RH. |
| - Déployer les activités RSE au niveau local. | |
| - Contribuer au reporting RSE et rapport de durabilité. | |
| - Définir et suivre les critères RSE de rémunération des dirigeants mandataires sociaux exécutifs et pour les hauts dirigeants ou assimilés au sein du Groupe. | |
| - Évaluer et suivre les IRO liés à la dimension sociale en particulier les IRO matériels ainsi que l’IRO sur la mesure de l’empreinte carbone. | |
| Information & Technologie | * Mesurer et suivre une partie de l’impact environnemental (data center, cloud, équipements) et définir les leviers de réduction. |
| * Évaluer et suivre les IRO liés à l’environnement en particulier les IRO matériels pour l’empreinte carbone et la stratégie climat. | |
| Intégration PMI | - Inclure les sujets et enjeux RSE dans les plans d’intégration des entreprises récemment acquises (Équipes PMI = Post Merger Integration). |
| Fusions & Acquisitions | * Inclure certains éléments RSE dans l’évaluation (« due diligence ») d’entreprises cibles dans le cadre de la stratégie d’acquisitions. |
| Équipes locales « Business » avec un Comité RSE local | - Établir des partenariats avec des organismes et associations de l’industrie musicale. |
| - Contribuer à la gestion des IRO liés à l’environnement en particulier les IRO sur l’empreinte carbone (Bureaux, Merchandising, Distribution physiques, Live Events) et aux IRO dans le domaine social et de gouvernance. | |
| --- | |
| # Fonctions / Départements |
Contribution au suivi des enjeux de durabilité et à l’évaluation des IRO dans le cadre de la double matérialité et à la mise en œuvre de la CSRD
Accompagner et promouvoir les activités et progrès ESG /Shaping Music for Good en communiquant auprès des collaborateurs et des parties prenantes.
Cette organisation transversale et cette remontée d’informations sur les enjeux de durabilité vers les organes d’administration, de direction et de surveillance de l’entreprise permettent la prise en compte des IRO dans la supervision de la stratégie de Believe. En effet, le processus de gestion des risques intègre progressivement les enjeux sociaux, environnementaux et de gouvernance. Les risques et opportunités ESG sont évalués en cohérence avec la méthodologie utilisée dans le cadre de la gestion des risques Groupe (voir chapitre 4, paragraphe 4.6.2 « Composantes du contrôle interne »).
Le Groupe s’assure de la mobilisation des équipes dirigeantes aux enjeux ESG en intégrant des critères extra-financiers dans la politique de rémunération et les dispositifs incitatifs long terme. Le Président-Directeur général a ainsi des critères extra-financiers dans sa rémunération variable annuelle. C’est également le cas des membres du Comité exécutif et des dirigeants des principales filiales du Groupe, qui ont notamment un critère extra-financier dans leur évaluation de performance.
Les critères extra-financiers de la rémunération variable 2024 du Président-Directeur général, sélectionnés au regard des enjeux ESG matériels pour Believe, sont présentés au chapitre 4 de ce document, paragraphe 4.5.3.2.2 « Rémunération variable 2025 », et paragraphe 4.5.5 « Rémunération versée au cours ou attribuée au titre de l'exercice 2024 ou attribuée au titre de cet exercice au Président-Directeur général ».
Dans le cadre de sa stratégie RSE, Believe a identifié et met régulièrement à jour ses impacts, risques et opportunités ESG clés, qui s'appliquent à l'ensemble des activités du Groupe.
Ces procédures garantissent une amélioration continue et une transparence renforcée du reporting extra-financier. Elles permettent également la définition et l'implémentation de politiques et actions correctives à l'échelle locale et Groupe pour limiter les risques et impacts négatifs identifiés et les ramener à un niveau acceptable (non matériel).
Pour ce premier rapport de durabilité, une partie de la chaîne de valeur de Believe n'est pas intégrée au périmètre d'analyse des enjeux de durabilité, notamment les prestations de services fournies par des sociétés tierces telles que l'accueil, le ménage, le conseil ou encore les freelances. Cette exclusion reflète la priorité donnée aux activités directement contrôlées par le Groupe, tout en envisageant une extension progressive du périmètre dans les prochains exercices. Les données venant de prestataires issus de la chaîne de valeur et partiellement estimées sont celles liées aux infrastructures informatiques utilisées par le Groupe (data center et cloud) et à la distribution physique au Royaume-Uni et en Italie (vente de CD et vinyles).
L’analyse de double matérialité n’a cependant pas révélé d’IRO matériels liés aux relations entre Believe et ses fournisseurs et sous-traitants, la typologie, le nombre et le volume (en termes de dépenses et d’effectifs) ne revêtant pas un caractère significatif. De plus, Believe n’est pas soumis à la loi n°2017-399 du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance.
Les risques et opportunités ESG ont été priorisés en s’appuyant sur la méthodologie utilisée par le contrôle interne pour identifier les risques auxquels Believe est exposé, lesquels sont présentés au Chapitre 3 du DEU. Les principaux facteurs de risques du Groupe dudit Chapitre 3 de ce document ont été enrichis en 2024 par les travaux réalisés dans le cadre de l’analyse de double matérialité, afin de les intégrer aux enjeux stratégiques et financiers du Groupe. L’ensemble des IRO identifiés par Believe à court, moyen et long terme, et leur niveau de matérialité sont présentés au 2.1.5.2 « Présentation des IRO de durabilité matériels ».
Ce travail a également permis de clarifier la gouvernance des enjeux ESG en interne, lorsqu’ils nécessitent la collaboration d’autres équipes, et vis-à-vis du Conseil d’administration, avec notamment la présentation de ces enjeux au Comité RSE (en juillet et novembre 2024) et au Comité d’audit (en décembre 2024).
Believe applique des procédures de contrôle internes rigoureuses pour garantir la fiabilité et l’efficacité de son reporting ESG. Celles-ci incluent :
Believe est un acteur de premier plan dans l’industrie de la musique numérique. Le Groupe se consacre à accompagner les labels indépendants et les artistes locaux pour maximiser leur succès à l’ère du numérique.
Dans un contexte de transformation digitale permanente, Believe offre une large gamme de solutions numériques adaptées aux besoins des artistes et labels, leur permettant de développer leur audience, de monétiser leur contenu et de gérer leur carrière de manière autonome et durable. Le modèle d’affaires du Groupe consiste à partager avec les artistes les revenus générés au travers des plateformes de distribution numérique et des réseaux sociaux.
La transition vers le numérique a profondément transformé l'industrie musicale, en redéfinissant la chaîne de valeur. Believe s'est positionné comme un acteur clé grâce à des solutions technologiques innovantes, répondant aux besoins des artistes à chaque étape de leur carrière.
L'ère numérique permet aux artistes de produire et de distribuer leur musique de façon autonome, tout en recherchant des canaux de distribution et des stratégies de commercialisation efficaces. Believe facilite cette transition en offrant des solutions adaptées, laissant aux artistes le contrôle créatif tout en soutenant leur développement.
Believe propose des offres dédiées pour les artistes digitaux et les labels en fonction de leurs besoins et stades de développement.
Les plateformes numériques et réseaux sociaux (Spotify, YouTube, Apple Music, TikTok) sont les principaux canaux de diffusion. Elles génèrent des revenus via les abonnements ou la publicité, redistribués entre les producteurs (artistes/labels), les éditeurs et les plateformes elles-mêmes. Believe conclut des contrats de licence non exclusifs avec ces plateformes pour garantir la distribution des contenus, incluant des modalités de reversements basées sur les streams, téléchargements ou revenus publicitaires.
Par ailleurs, Believe fait bénéficier ses artistes et labels des partenariats uniques et innovants développés avec les plateformes numériques (DSP). Voir paragraphe 1.2 « Principales activités du Groupe », et paragraphe 1.5 « Stratégie et objectifs à moyen et long terme ».
Believe offre ses différentes solutions à travers un portefeuille de marques incluant entre autres Believe, TuneCore, Nuclear Blast, Naïve, Groove Attack, AllPoints, Ishtar et Byond.
Believe propose également des solutions de publishing grâce à sa plateforme technologique d'édition musicale (acquisition de Sentric en 2023) destinées aux artistes et labels dans le cadre des Solutions Premium, ainsi qu'aux utilisateurs des Solutions Automatisées.
Les contrats avec les artistes et labels sont renouvelables et incluent des clauses favorables aux artistes (reversements basés sur la performance). Les plateformes fournissent des rapports détaillés sur les écoutes pour calculer et payer les reversements.
En conclusion, Believe capitalise sur les transformations numériques pour devenir un partenaire de choix dans la distribution, la promotion et la gestion des droits d'auteur, renforçant sa position centrale dans l'industrie musicale moderne.
Avec des revenus basés sur les streams et les vues numériques, Believe a généré en 2024 plus de 339 milliards de streams et 1 649 milliards de vues sur YouTube. Les accords avec les plateformes comme Spotify ou TikTok garantissent une distribution mondiale efficace et équitable pour les artistes.
Believe a pour mission de developper les artistes a chaque stade de leur carriere et de leur developpement, sur tous les marches locaux du monde; avec respect expertise, equite et transparence
etablis et de 1e rang
Strategies sur mesure de mise sur le marche et Ce developpement d audience
50 % tech 50 % experts musique et digital
Modele de partage des revenus
93 % du chiffre d'affaires
60 $ € 65 # dcs droits
emergents ou etablis
Distributicn, marketing et promotion digitale
70 % tech 30 % experts musique et digital
7 % du chiffre d'affaires
Plateforme de developpement d'artistes
8,2 % (modele freemium)
Artistes autodistribues
Hoodeleechbonnement
revergces dex rrvateers
deezer
Premium
Plateformes de streaming
+100 PARTENAIRES
Plateformes NUMERIQUES
de medias sociaux
Spotify
amozon music
| CAPITAL HUMAIN | CAPITAL TECH & INNOVATION | CAPITAL OPERATIONNEL | CAPITAL FINANCIER |
|---|---|---|---|
| ARTISTES; LABELS & PARTENAIRES | COMMUNAUTE LOCALES ET INDUSTRIE MUSICALE | ||
| 662 experts | Des platelormes technologiques proprietaires | Une plateforme centrale qui developpe les solutions | Actionnaire fandateur |
| 375 experts rusique | evolutives (Rackstage; Tunecore Sentic) | Collecte; traitemenc ef analyse des donnees pour artistes | Formation expertise |
| Clgita | Pratiques de conformite | Innovation de fonctionnalites & services acaptes aux nouvelles pratiques digitales | 7,3# shapers |
| Formation er veille technologique et digitale | Cybersecurite et protection des donnees |
Un reseju local deploye dans +50 pays
Politique d'acquisitions ciblees pour accelerer Ia croissance
Capitaux propres
Partenariats avec platetormes numeriques
4389 mmilliardside streams sur les plus importantes DSP
millardide vues sur Youtube
milllard de DMvS
compagmement deminoninas
Sous-representees
26 g00 Tedco
Idont 95 % Scope 31
NPS clients
Shaping Music for Good, est au cœur du modèle d’affaires et de la mission de Believe : accompagner les artistes et labels locaux à chaque étape de leur carrière dans le monde digital avec équité, expertise, respect et transparence.
Cette ambition implique d'établir des relations de confiance avec les artistes et labels, les partenaires et ses collaborateurs. Par ses activités, Believe investit dans la croissance et le développement des talents des marchés locaux.
Le Groupe s’efforce également de donner les moyens aux différentes parties prenantes pour s’engager et avoir un impact positif sur la société civile et l’industrie de la musique.
This document provides an overview of the current state of research in the field of artificial intelligence.
Artificial intelligence (AI) has evolved significantly over the past few decades. The following sections outline key developments.
The concept of AI dates back to the 1950s, with pioneers such as Alan Turing and John McCarthy.
Recent advances in machine learning and neural networks have propelled AI into new applications.
AI is being applied in various sectors, including healthcare, finance, and transportation.
AI technologies are being used for diagnostics, treatment recommendations, and patient management.
In finance, AI is utilized for fraud detection, algorithmic trading, and risk management.
Self-driving cars and traffic management systems are examples of AI in transportation.
Despite its potential, AI faces several challenges, including ethical concerns and data privacy issues.
AI continues to be a rapidly evolving field with significant implications for society.
This is the first paragraph of the document. It introduces the main topic and provides some background information.
This section gives an overview of the subject matter. It outlines the key points that will be discussed in the following sections.
In this section, we delve deeper into the analysis. Various aspects are examined in detail.
The key findings of the analysis are summarized here. Important data points are highlighted.
This subsection discusses the implications of the findings. It explores what these results mean for the field.
The conclusion summarizes the main points discussed in the document and offers final thoughts.
[1] Author, A. (Year). Title of the referenced work. Publisher.
Se mobiliser pour faire de l’industrie de la musique une industrie où les personnes peuvent prospérer quelle que soit leur identité de genre.
S’engager à amplifier les voix sous-représentées et à assurer le respect de tous les artistes et collaborateurs.
Créer un environnement qui favorise la santé et le bien-être pour toutes et tous, en soutenant les parcours de carrière, le développement des compétences et la formation des collaborateurs, artistes et partenaires.
Participer à l’effort collectif en faveur de la protection de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique.
Ces priorités traduisent les engagements et les convictions profondes de Believe pour développer une industrie musicale plus diverse, inclusive et responsable :
Believe a identifié les Objectifs de Développement Durable définis par les Nations Unies (« ODD ») auxquels le Groupe contribue de manière significative, en particulier à travers son programme Shaping Music for Good.
| ODD | Santé et bien-être (ODD 3) |
|---|---|
Génératrices de confiance pour les artistes et labels, les quatre valeurs (Driving Forces) de Believe leur garantissent le pouvoir et l’autonomie dont ils ont besoin. Pour les collaborateurs, elles sont sources d’efficience, d’ouverture d’esprit et de confiance. Servant de socle à la stratégie Shaping Music for Good, elles sont au cœur de chaque politique, objectif et action ESG.
Fidèle à ses valeurs et en vertu du principe de double matérialité, Believe attache la plus grande importance à la voix de ses parties prenantes. L’entreprise a identifié six catégories de parties prenantes pour s’assurer de la prise en compte de leurs attentes dans la définition des enjeux ESG prioritaires.
Believe consulte régulièrement ses parties prenantes afin d'assurer la prise en compte de leurs points de vue dans les processus de prise de décision :
L’ensemble du périmètre de reporting de durabilité ainsi que les activités et pays où opère Believe ont été couverts par l’analyse de double matérialité, qui a également confirmé l’alignement entre l’ambition Shaping Music for Good, les attentes des parties prenantes, et la stratégie du Groupe. L’analyse de double matérialité a également permis d’identifier comment certains IRO pourraient impacter le modèle d’affaires du Groupe :
(i) Prise en compte des parties prenantes
(ii) Évaluation des impacts, risques et opportunités
L’analyse des informations issues de l'écoute des parties prenantes a permis d’identifier 28 impacts, risques et opportunités pertinents, qui ont été évalués. Les IRO matériels ont été identifiés en termes d’impact et/ou d’un point de vue financier sur les mêmes bases que celles définies par le contrôle interne pour la cartographie des risques Groupe.
Les impacts ont été évalués pour déterminer le lien entre les activités de Believe, et les dommages ou bénéfices qui en découlent pour les personnes ou l’environnement à court, moyen ou long terme, selon les critères obligatoires définis par la CSRD à savoir :
La note maximale sur les trois critères liés à la gravité (ampleur, étendue et pour les impacts négatifs, remédiabilité) a été systématiquement retenue, puis multipliée à la note attribuée pour la probabilité d’occurrence, afin d’obtenir la note de matérialité.
| Description de l'ampleur de l'impact environnemental | Description de l'ampleur de l'impact social | ||
|---|---|---|---|
| 1 | Effet positif/négatif faible sur la/les populations concernées ou un espace naturel/une ressource | Perturbation/bénéfice minime pour la personne ou les populations concernées | |
| 2 | Effet positif/négatif modéré sur la/les populations concernées ou un espace naturel/une ressource | Bénéfice professionnel/personnel modéré, ou mécontentement modéré des populations concernées/blessures légères et/ou impact minime sur la santé mentale | |
| 3 | Effet positif/négatif significatif sur la/les populations concernées ou un espace naturel/une ressource | Bénéfice professionnel/personnel important, ou mécontentement relatif des populations concernées/blessures graves et/ou santé mentale sévèrement compromise | |
| 4 | Effet positif/négatif très significatif sur la/les populations concernées ou un espace naturel/une ressource | Bénéfice professionnel/personnel très important, ou atteintes aux droits humains (hors populations vulnérables)/blessures graves et/ou santé mentale sévèrement compromise | |
| 5 | Effet extrêmement néfaste/positif sur la/les populations concernées ou un espace naturel/une ressource | Bénéfice professionnel/personnel permanent, ou atteintes aux droits fondamentaux, notamment des personnes vulnérables (enfants, populations autochtones…)/mise en danger de la vie de la personne |
| 1 | Impact très localisé (site, ville). | Centaines de personnes / moins de 10 % des collaborateurs, de l’industrie musicale ou du marché du travail |
|---|---|---|
| 2 | Impact national hors principaux pays(1) | Plusieurs milliers de personnes (jusqu’à 10 000) / 10 à 50 % des collaborateurs, de l’industrie musicale ou du marché du travail |
| 3 | Impact national dans les principaux pays où opère Believe | Dizaines de milliers de personnes / 50 % des collaborateurs, de l’industrie musicale ou du marché du travail |
| 4 | Impact régional (plusieurs pays impactés) | Centaines de milliers de personnes / ensemble des collaborateurs, de l’industrie musicale ou du marché du travail d’un pays |
| 5 | Impact international (dans les principaux pays ou dans l’ensemble du Groupe) | Ensemble de la population d’un pays, d’une région ou mondiale / ensemble des collaborateurs, de l’industrie musicale ou du marché du travail |
| 1 | Impact non significatif, très facile à remédier. |
|---|---|
| 2 | Impact facile à remédier (nécessitant peu de ressources humaines et/ou financières) |
| 3 | Impact relativement facile à remédier (nécessitant des ressources humaines et/ou financières notables) |
| 4 | Impact difficile à remédier (nécessitant des ressources humaines et/ou financières significatives) |
| 5 | Impact définitif / non remédiable |
(1) Les principaux pays où opère Believe sont la France, l’Inde, l’Allemagne, les États-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni (81 % des effectifs).
| Critères | Cotation | Description |
|---|---|---|
| Probabilité d’occurrence | 1 | Tous les 5 ans |
| 2 | Tous les 2 ans | |
| 3 | 1 fois par an | |
| 4 | 2 fois par an | |
| 5 | 4 fois par an |
| Horizon de temps | |
|---|---|
| Court terme (1) | Moins d’un an |
| Moyen terme (2) | Entre 1 et 5 ans |
| Long terme (3) | Plus de 5 ans |
| Périmètre | |
|---|---|
| Direct (1) | Believe directement concerné |
| Indirect (2) | Parties prenantes de Believe et/ou société civile concernée(s) |
| Potentialité | |
|---|---|
| IRO réel (1) | L’IRO s’est déjà produit |
| IRO potentiel (2) | L’IRO ne s’est pas encore produit |
Pour l’ensemble des IRO, le seuil de matérialité a été établi à 2/5.
Une première cotation réalisée en atelier de travail avec les équipes concernées pour chaque IRO (finances, reporting & consolidation, contrôle interne, relations investisseurs, ressources humaines, juridique, risque & conformité, informatique & technique, opérations, produit, distribution physique, concerts, Artists Services, Labels & Artists Services, publishing). Près de 30 personnes ont participé à ces ateliers, qui ont démarré en janvier 2024. Ces échanges ont été enrichis par les résultats de l’enquête Your Voice (décembre 2024, 84 % de participation), les résultats de l’enquête auprès des parties prenantes menée en 2021 (paragraphe 2.1.5.1 « Méthodologie d'analyse de double matérialité »), l’étude Be The Change 2024 (41), qui interroge les artistes et professionnels de l’industrie de la musique (paragraphe 2.6.1.5 « Construire des partenariats avec l'industrie musicale et la tech en faveur des femmes et des minorités sous représentées »), et les relations de nos équipes avec les artistes et labels au quotidien. Les équipes contrôle interne et reporting & consolidation ont été systématiquement mobilisées et/ou informées des échanges ayant eu lieu en atelier.
La validation de l’ensemble de la double matérialité par les Comités RSE et d’audit (novembre et décembre 2024).
L’intégration des IRO matériels liés aux enjeux de durabilité au processus global de gestion des risques est évoquée au paragraphe 4.6 « Principales caractéristiques du processus de contrôle interne et de gestion des risques relatif à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière ».
| Dimension ESG | Enjeux de durabilité | Caractérisation | Horizon de temps | Description de l’IRO | ||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Environnement | Émissions gaz à effet de serre (GES) | Impact négatif | Long terme | Les émissions de GES (Scopes 1, 2 et 3) tout au long de la chaîne de valeur de Believe ont un impact négatif sur le changement climatique. Bien que 95 % du bilan carbone du Groupe relèvent du Scope 3, si Believe ne met aucune action concrète en place pour réduire les émissions de GES, cela aura des conséquences graves sur le climat. | ||
| Bien-être & santé mentale | Impact négatif | Court terme | Détérioration de la santé mentale due à des conditions de travail et de dialogue social dégradés. Moindre engagement des équipes et risque de stress ou burn-out dans un environnement très changeant, en forte croissance. Cela peut également se produire pour les équipes qui gèrent en direct certains artistes. | |||
| Social | Diversité, Équité et Inclusion (DEI) | Risque | Court terme | Perte d'attractivité de Believe auprès de candidats divers, risque d'« angle mort » dans la prise de décision et moindre capacité de servir des artistes divers. Risque pour la marque employeur si Believe est identifiée par les candidats comme une organisation manquant d’ouverture d’esprit, non diverse et peu inclusive. | ||
| Gestion des talents & formation | Risque | Moyen terme | Manque de compétences/talents clés pour mettre en œuvre la stratégie de croissance du Groupe dans un environnement en forte évolution (industrie de la musique numérique). Believe doit former ses équipes aux pratiques les plus récentes en musique numérique, en particulier dans la technologie et le digital marketing. |
| Règlementation & éthique :Risques liés au non-respect de la législation applicable, du droit de la propriété intellectuelle et de l’éthique dans la conduite des affaires. | Gouvernance | ESRS G1 | Court terme | Être conforme aux règlementations locales et aux pratiques très évolutives de la propriété intellectuelle, afin d'assurer la continuité des activités et la bonne conduite des affaires, et d'assurer l’alignement avec les valeurs et la mission de Believe. |
|---|---|---|---|---|
| RGPD & données : Risque lié au non-respect du RGPD et des règlementations de confidentialité des données | Gouvernance | ESRS G1 | Court terme | Respecter la protection et la confidentialité des données des artistes et labels, et des salariés. |
| Développement des artistes : Développer et soutenir des artistes divers à chaque étape de leur carrière afin qu’ils puissent monétiser leurs talents tout en préservant leur créativité et leur indépendance. | Artistes, labels et DSP | Impact positif | Activités propres | Court terme |
| Partage de la valeur : Transparence et partage équitable de la valeur avec les artistes. | Artistes, labels et DSP | Impact positif | Activités propres | Court terme |
Les impacts négatifs matériels sociaux identifiés par Believe découlent principalement du modèle d’affaires et du contexte spécifique du Groupe (secteur concurrentiel et forte croissance), plutôt que de risques identifiés dans le cadre de l’analyse de double matérialité, reflétant ainsi les particularités de notre activité et les dynamiques de notre secteur. En revanche, l'impact négatif matériel environnemental résulte des activités du Groupe, mais ne peut être directement associé à son modèle d'affaires, qui est plutôt basé sur la vente de services intellectuels.
À l’issue de l'analyse de double matérialité, les IRO liés aux relations de Believe avec ses fournisseurs et sous-traitants ont été identifiés comme non matériels et n’ont donc pas été intégrés dans ce tableau. Believe n’est pas soumis à la loi n°2017-399 du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance.
Believe n’a pas défini d’objectif spécifique pour chacun des IRO matériels identifiés, excepté pour certains indicateurs intégrés dans le système de rémunération variable des équipes dirigeantes (voir paragraphe 4.5.3.2.2 « Rémunération variable 2025 » et paragraphe 4.5.5.1.2 « Rémunération variable 2024 »). Toutefois, le Groupe reconnaît leur importance stratégique et a mis en place un suivi attentif pour mieux comprendre leur évolution et leur impact sur le modèle d'affaires. Ce suivi est assuré grâce à des échanges réguliers et une collaboration étroite de l'équipe RSE avec les équipes concernées, afin d’adapter les politiques et actions déployées, et de construire progressivement des objectifs pertinents et mesurables.
Cette approche nous permet de :
| Point de donnée | Document de référence | Paragraphe du document de référence |
|---|---|---|
| ESRS2 GOV-1 (paragraphes 19 à 23) Le rôle des organes d'administration, de direction et de gouvernance | Document d'Enregistrement Universel | 4.2.1 « Composition au 31 décembre 2024 » |
| ESRS 2 GOV-3 (paragraphes 27 à 29) Intégration des stratégies et performances de durabilité dans les systèmes d’incitation | Document d'Enregistrement Universel | 4.5.3.2.2 « Rémunération variable 2025 » |
| 4.5.5.1.2 « Rémunération variable 2024 » |
Believe est une entreprise consciente du rôle qu’elle doit jouer et de la responsabilité qu’elle doit assumer dans la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement.
Dans le cadre de son analyse de double matérialité, Believe a identifié l’augmentation de son empreinte carbone globale et l’aggravation du changement climatique comme un impact environnemental matériel. Cette problématique est directement liée à la croissance de l’activité numérique de l’industrie musicale, notamment à travers la consommation d’énergie des infrastructures de stockage (cloud et data centers) et de diffusion de contenu, ainsi qu’à l’impact des produits physiques (CD, vinyles, merchandising).
Bien que le Groupe n'opère pas dans des secteurs d'activités à très fort impact climatique (transports, énergie, industrie...), l’empreinte carbone de Believe pourrait s’intensifier, contribuant ainsi au réchauffement climatique et exposant le Groupe à plusieurs risques à long terme :
Believe ne dispose pas encore d’une politique environnementale formalisée, ni d’objectifs environnementaux définis, mais met en place des actions locales et assure un suivi de la performance environnementale de chaque site et segment de ses activités. Un travail de structuration des politiques et engagements environnementaux a débuté fin 2024 et se poursuivra en 2025-2026 afin d’établir un cadre plus global et cohérent avec la stratégie du Groupe.
Les équipes RSE travaillent en étroite collaboration avec les équipes ressources humaines et services généraux pour le suivi des bâtiments. Les équipes informatiques, merchandising, distribution physique et « live » contribuent aux autres dimensions. Les ambassadeurs / Shapers for Planet sont également sollicités et impliqués pour progresser dans les efforts de sensibilisation et de mise en pratique sur le terrain.
En 2024, Believe a poursuivi le déploiement des actions concrètes visant à réduire ses émissions de GES et lutter contre le changement climatique :
Bien que n’ayant pas encore formalisé de plan de transition et de résilience face au changement climatique, Believe a posé les bases d’une stratégie climatique structurée et alignée sur les meilleures pratiques :
À ce stade, ces premiers travaux ont permis de constater que le Groupe ne disposait pas d’émissions cumulées de GES verrouillées(42). Ces travaux permettront également de concevoir une trajectoire de réduction des émissions intégrant les principes de l'Accord de Paris. Cette trajectoire, accompagnée d’objectifs précis et mesurables, et le plan de résilience associé, seront définis, adoptés et publiés au cours de la période 2025-2026.
Les critères liés au climat ne sont actuellement pas intégrés dans les mécanismes de rémunération des membres de nos organes administratifs, de gestion et de surveillance. Bien que les enjeux climatiques soient pleinement reconnus et pris en compte dans la stratégie globale de Believe, leur intégration dans les critères de performance liés à la rémunération variable nécessite une approche méthodologique robuste et adaptée aux activités spécifiques de Believe. C’est pourquoi le Groupe a lancé en 2024 des travaux qui permettront ensuite d’explorer les moyens d’intégrer, à moyen terme, des indicateurs de performance liés au climat dans les dispositifs de rémunérations des équipes dirigeantes (paragraphe 4.5.3.2.2 « Rémunération variable 2025 » et paragraphe 4.5.5.1.2 « Rémunération variable 2024 »).
D'ores et déjà, les équipes dirigeantes et opérationnelles concernées sont pleinement impliquées dans le suivi de l'empreinte carbone et dans la mise en œuvre de la stratégie climatique. Ces initiatives environnementales et de durabilité sont également supervisées par le Comité RSE (voir paragraphe 2.1.2.1 « Gestion des IRO de durabilité par les organes d'administration, de direction et de surveillance »). Ces actions couvrent l'ensemble de la chaîne de valeur de Believe. Ces actions et leur horizon de temps seront affinés, et les ressources à mobiliser identifiées dans le cadre de la stratégie climat et du plan de résilience face aux risques climatiques du Groupe, qui seront définis en 2025-2026 par l'équipe RSE et les directions fonctionnelles et/ou activités concernées (Direction financière, Services généraux, Direction informatique, et Distribution physique entre autres).
Le Groupe souligne cependant que les impacts (notamment numériques) associés à son empreinte carbone (30,9 % du bilan carbone au 31/12/2024 issus du digital) rendent difficile une réduction alignée avec l'Accord de Paris sans une forte collaboration avec les partenaires d’affaires et parties prenantes. En effet, la définition du plan de transition de Believe sur la période 2025-2026 devra prendre en considération la dépendance du Groupe aux fournisseurs de services cloud à forte intensité carbone et le faible niveau d'informations disponibles sur l'impact environnemental des DSP.
Outils digitaux mis a disposition des artistes; stockage et transfert des donnees, marketing digital Dans 50 pays
Précision concernant le périmètre de mesure : à ce jour, Believe n’est pas en mesure de publier les impacts environnementaux liés à ses entreprises associées ou coentreprises, en raison d’un manque d’accès aux données fiables et complètes. Cette situation s’explique par plusieurs facteurs :
| Description | Risques associés | Impact potentiel sur la stratégie et le modèle d'affaires |
|---|---|---|
| Activités numériques (30,9 % des émissions totales) | Services de cloud et data center (stockage et transferts de contenus musicaux aux DSP), marketing digital. | Adoption de technologies intensives en énergie (intelligence artificielle, fichiers audio et vidéo haute qualité), augmentation des volumes de données. La demande de produits physiques, bien que marginale comparée aux activités numériques, reste un facteur non négligeable de l’empreinte carbone du Groupe, surtout en termes de déchets et de transport. |
| Distribution physique (30,3 % des émissions totales) | Fabrication et fin de vie des CD, vinyles et goodies. | Introduire des critères bas carbone dans les contrats avec les fournisseurs et les accompagner dans leurs efforts de décarbonation. |
| Achats de services (23,3 % des émissions totales) | Mastering & recording services (conseil, avocats…). | Difficulté de contrôle direct sur ces émissions, posant un défi pour leur réduction. |
| Déplacements professionnels (8,4 % des émissions totales) | Déplacements domicile-travail, voyages d'affaires. | Croissance du nombre d'artistes accompagnés, des effectifs et du nombre de bureaux dans le monde. |
| Consommation d'énergie dans les bureaux et véhicules de fonction (3,7 % des émissions totales) | Consommation de carburant, de gaz naturel, de réfrigérants, d'électricité et de chauffage urbain. | Augmentation du nombre de bureaux dans le monde et exploitation de bureaux consommant des énergies fossiles. Augmentation du nombre de dates de concerts par an et évolution des typologies de lieux où se produisent les concerts (salles de plus de 10 000 personnes, stades...). |
| Concerts (1,2 % des émissions totales) | Concerts produits par Believe. | Augmentation des effectifs et du nombre de bureaux dans le monde, et exploitation de bureaux dont la performance environnementale est limitée (vieux bâtiments, standards environnementaux bas...). |
| Autres émissions (2,2 % des émissions totales) | Consommation d'eau, gestion des déchets... |
| Indicateurs (en MWh ou en %) | Hypothèses et méthodologie de calcul | 2024 |
|---|---|---|
| Consommation totale d’énergie en MWH | Somme des consommations d'électricité, de gaz naturel et de carburant | 2 757,2 |
| Consommation d’électricité en MWh | Méthodologie 1: somme des consommations à la fin de chaque mois sur la période. Méthodologie 2 : calcul de la consommation moyenne sur la période avec les données disponibles (par exemple 8 mois sur 12). La consommation moyenne est dans ce cas utilisée pour les mois manquants. Méthodologie 3: utilisation des données de la période précédente (si disponible et en cas d'évolution des effectifs inférieure à 10 %). Méthodologie 4: utilisation de données nationales sur la consommation d'énergie des bâtiments de bureaux. | 1 784,3 |
| Consommation d’énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) en MWh | Pour les véhicules de fonction : estimation de la consommation de carburant basée sur les informations officiellement publiées par les constructeurs automobiles. Le reste de la consommation d'énergie fossile est mesurée grâce aux factures d'énergie de chaque site et au mix énergétiques locaux dans les pays où Believe a des bureaux. | 1 319,8 |
| Consommation de combustible provenant du charbon et des produits à base de charbon en MWh | Estimation sur la base des factures d'énergie de chaque site et des mix énergétiques locaux dans les pays où Believe a des bureaux. |
Consommation de carburant pour la flotte de véhicules de fonction (19 véhicules).
212,3
Estimation sur la base des factures d'énergie de chaque site et des mix énergétiques locaux dans les pays où Believe a des bureaux.
279,9
Consommation d'énergies fossiles/ Consommation totale d'énergie
1 039,9
48 %
La consommation d'énergie provenant de sources nucléaires est calculée grâce aux factures d'énergie de chaque site et des mix énergétiques locaux dans les pays où Believe a des bureaux.
968
Consommation d'énergie nucléaire/ Consommation totale d'énergie
35 %
La consommation d'énergie provenant de sources nucléaires est calculée grâce aux factures d'énergie, qui présente la quantité d'énergie consommée et le coût.
279,5
279,5
279,5
Pas d'autoproduction d'énergie renouvelable.
0
Consommation d'énergie renouvelable / Consommation totale d'énergie
16,4 %
N
2025
2030
(2050)
Cible annuelle en %/ année de référence
Émissions brutes de GES de Scope 1
Émissions brutes de GES de Scope 2
1 069
Émissions brutes de GES de Scope 2
690,4
Émissions significatives totales brutes indirectes de GES de Scope 3
23 027
| Biens et services achetés | 16 095 |
|---|---|
| Transport et distribution en amont | 4 152 |
| Déplacements domicile-travail | 1 863 |
| Autres émissions de GES de Scope 3 | 917 |
24 284,6
23 906
24,6
24,2
(1) Inclut les services de banques, assurances, conseil, mastering & recording, marketing, eau, restaurant d’entreprise, fournitures de bureau, séminaires).
(2) Le chiffre d'affaires de Believe pour l'exercice 2024 s'élève à 998,8 millions d'euros. Il est présenté au paragraphe 5.1.4 « Principaux indicateurs de performance ».
Pour rappel les sociétés bénéficiaires des investissements de Believe (entreprises associées, coentreprises, filiales non consolidées…) ne sont pas intégrées dans le calcul des émissions de GES.
7,2
Fort de ses engagements environnementaux, sociaux et sociétaux, Believe soutient la Commission Européenne dans ses efforts visant à orienter les investissements des acteurs publics et privés vers les projets contribuant à la transition vers une économie durable et bas carbone. C’est notamment le cas dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie Shaping Music for Good et du programme d'ambassadeurs /Shapers. En effet, des actions ciblées sont progressivement déployées afin d’atteindre les objectifs du Groupe en matière de développement durable et environnementaux (voir paragraphe 2.2.1.2 « Actions locales et globales en faveur de l'environnement »). En effet, la Taxonomie impose aux entreprises de publier les parts de leurs revenus, de leurs dépenses d’investissements et de leurs dépenses d’exploitation qui contribuent de façon substantielle à l'un des six objectifs environnementaux suivants : atténuation du changement climatique, adaptation au changement climatique, protection et utilisation durable de l’eau et des ressources marines, transition vers une économie circulaire, prévention et contrôle de la pollution et protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes.
Une analyse détaillée de l’ensemble des activités de Believe au sein des différentes entités consolidées a été menée conjointement par les directions financière, RSE, ainsi qu’avec les équipes opérationnelles. L’identification des activités éligibles et la qualification de leur niveau d’alignement à la Taxonomie a été réalisée conformément aux instructions et critères du règlement Taxonomie, à ses actes délégués et aux compléments d’information apportés par la Commission européenne au travers des FAQs(47). Conformément au Règlement européen 2020/852 du 18 juin 2020 sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables au sein de l’Union européenne (UE), le Groupe publie au titre de l’exercice 2024 :
Chiffres d'affaires
Une grande partie des activités de Believe relève de la distribution et de la promotion artistique. Cette activité est couverte par l’activité économique 13.3. « Production de films cinématographiques, de vidéos et de programmes de télévision ; enregistrement sonore et édition musicale » de l’objectif « Adaptation du Changement Climatique ». Plus de 90 % du chiffre d’affaires consolidé Groupe concerne la distribution et la promotion artistique, mais aucune partie ne favorise de manière active l’accroissement du niveau de résilience aux risques climatiques physiques. Par conséquent, aucun chiffre d’affaires n’a été identifié comme éligible à la Taxonomie durable.
OpEx
L’analyse des OpEx a conduit à considérer le montant analysé comme non significatif au regard des seuils de matérialité du Groupe. Le numérateur des OpEx au sens de la Taxonomie, s’élève à 1,4 million d’euros. Il constitue 0,16 % des OpEx totaux consolidés. Ce constat, combiné au fait que les activités du Groupe ne sont pas éligibles à date, amène Believe à utiliser la dérogation prévue de ne pas calculer plus en détail l’indicateur OpEx Taxonomie.
| Activité Taxonomie (selon l’acte délégué Climat : objectif « atténuation du changement climatique ») | Types de CapEx Believe valorisés |
|---|---|
| 6.5 Transport par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires légers | Achat ou locations longue durée de véhicules pour le déplacement du personnel |
| 7.7 Acquisition et propriété de bâtiments | Location longue durée de bâtiments |
| 8.1 Traitement de données, hébergement et activités connexes | Achat ou location d’équipements associés au traitement à la gestion de données |
Le dénominateur de l’indicateur CapEx au sens de la taxonomie désigne les dépenses d’investissement d’une entreprise capitalisées au bilan (généralement l’acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles) ainsi que les locations longues durées. Cela inclut entre autres, l’augmentation des droits d'utilisation des actifs loués (IFRS 16). Le Groupe a analysé ses acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles (IAS 16 et 38), de droits d’utilisation (IFRS 16) et de regroupements d’entreprises (IFRS 3) constituant le dénominateur CapEx Taxonomie. Celui-ci s’établit à 65,5 millions d’euros pour 2024. Les soldes d’ouverture et de clôture :
La part des variations relatives à des acquisitions d’immobilisation et droits d'utilisation n'est pas détaillée dans les États Financiers. Elles se décomposent comme suit :
En 2024, le ratio d’éligibilité des CapEx consolidés Groupe s'établit à 24,5 % avec 16 millions d'euros éligibles sur un total d'investissements de 65,5 millions d'euros en 2024.
| Critères | Critères détaillés | Politiques et procédures Believe |
|---|---|---|
| Due Diligence sur les Droits Humains | L’entreprise a mis en place un processus adéquat de diligence raisonnable en matière de droits de l’homme, comme indiqué dans les Principes directeurs des Nations unies et les Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales. | Code d’éthique. |
| Procédures anti-corruption | L’entreprise a mis en place des processus anti-corruption. | Politique de lutte contre la corruption. Procédures pour la conformité à la loi Sapin II. |
| Gouvernance fiscale | La gouvernance et la conformité fiscales sont considérées comme des éléments importants de la surveillance, et des stratégies et processus adéquats de gestion des risques fiscaux sont en place. | Politique fiscale. |
| Procédures libre concurrence | L’entreprise sensibilise ses employés à l’importance du respect de toutes les lois et réglementations applicables en matière de concurrence. | Code éthique. |
Ces politiques et procédures, complétées par la politique fiscale Groupe, sont en ligne avec les exigences du rapport de la Plateforme Européenne sur la finance durable relatives à la mise en place de procédures spécifiques aux quatre thématiques des garanties minimales.
Amélioration des KPIs taxonomie
Comme indiqué au début de ce paragraphe 2.3, les activités de production et de distribution artistiques de Believe ne sont pas considérées comme éligibles à la Taxonomie. Par conséquent, aucune évolution du KPI chiffre d’affaires de Believe n’est attendue dans les prochains exercices. Une éventuelle révision des actes délégués à moyen terme, ou une clarification des autorités compétentes, pourraient permettre à ce secteur d’évaluer et communiquer ses performances en matière de lutte contre le changement climatique selon les termes de la Taxonomie. De même le KPI OpEx devrait rester non-matériel au regard du modèle d’affaire du Groupe. S’agissant du KPI CapEx, une meilleure intégration des critères de performance énergétique dans les futurs investissements ainsi que l’amélioration des processus de collecte d’informations techniques devraient permettre d’améliorer le niveau potentiel de cet indicateur.
Exercice 2024
| Part du chiffre d’affaires alignée sur l | Catégorie activité transitoire | Code | Atténuation au changement | Adaptation au changement | Eau | Pollution | Économie circulaire | Biodiversité | Atténuation au changement climatique (5) | Adaptation au changement climatique (6) | |||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Garanties minimales | Catégorie activité habilitante | Chiffre d’affaires | Part du chiffre d’affaires, année | (A.1.) | (20) | (2) | (3) | N (4) | ou éligible à la taxonomie (A.2.), ann | (en millions d’euros) | % | OUI ; NON ; N/EL | OUI ; NON ; N/EL | OUI ; NON ; N/EL | OUI ; NON ; N/EL | OUI ; NON ; N/EL | OUI ; NON ; N/EL | OUI/ NON | OUI/ NON | OUI/ NON | OUI/ NON | OUI/ NON | OUI/ NON | % |
Chiffre d’affaires des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) (A.1.)
| 0 | 0 % | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 0 % |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d’affaires des activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie) (A.2.) | 0 | 0 % | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 0 % |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 0 | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d’affaires des activités non éligibles à la taxonomie | 988,8 | 100 % |
|---|---|---|
| 988,8 | 100 % |
|---|---|
| CCM | 0 % |
|---|---|
| CCA | 0 % |
| WTR | 0 % |
| CE | 0 % |
| PPC | 0 % |
| BIO | 0 % |
| année | alignées sur la taxonomie | CapEx | CapEx |
|---|---|---|---|
| Activités économiques (1) | Code | CapEx | Part des |
| Atténuation au changement climatique (5) | |||
| Adaptation au changement climatique (6) | |||
| Eau (7) | |||
| Pollution (8) | |||
| Économie circulaire (9) | |||
| Biodiversité et écosystèmes (10) | |||
| Garanties minimales (11) | |||
| Part des (12) | |||
| Catégorie activité habilitante (13) | |||
| Catégorie activité transitoire (14) | |||
| N (15) | |||
| OUI ; NON ; N/EL (16) | |||
| OUI ; NON ; N/EL (17) | |||
| OUI/ NON (A.1.) (19) | |||
| OUI/ NON (A.2.) (20) | |||
| ou éligibles à la taxonomie, année N-1 (18) |
| CapEx des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) (A.1.) | 0 | 0 % | 0.6 % |
|---|---|---|---|
| 7.7 Acquisition et propriété de bâtiments | CCM 7.7 | 16,07 | 24,54 % | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 19,4 % |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 16,07 | 24,54 % | 100 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 19,4 % |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 49,42 | 75,46% |
|---|---|
| 65,49 | 100 % |
|---|---|
| Alignée sur la taxonomie par objectif | Éligible à la taxonomie par objectif | |
|---|---|---|
| CCM | 0 % | 24,54 % |
| CCA | 0 % | 0 % |
| WTR | 0 % | 0 % |
| année | alignées sur la taxonomie | OpEx | OpEx, Activités économiques (1) |
|---|---|---|---|
| Code | Atténuation au changement | Adaptation au changement | Eau |
| Pollution | Économie circulaire | Biodiversité | Atténuation au changement climatique |
| Adaptation au changement climatique | Eau | Pollution | Économie circulaire |
| Biodiversité et écosystèmes | Garanties minimales | Part des | Catégorie activité habilitante |
| Catégorie activité transitoire | OpEx | Part des | (2) |
| climatique (5) | climatique (6) | (7) | (8) |
| (9) | (10) | (11) | (12) |
| (13) | (14) | (15) | (16) |
| (17) | (A.1.) | (19) | (20) |
| (3) | N (4) | ou éligibles à la taxonomie (A.2.), année | N-1 (18) |
| (en millions d’euros) | % | OUI ; NON ; N/EL | OUI ; NON ; N/EL |
| OUI ; NON ; N/EL | OUI ; NON ; N/EL | OUI ; NON ; N/EL | OUI ; NON ; N/EL |
| OUI ; NON ; N/EL | OUI ; NON ; N/EL | OUI ; NON ; N/EL | % |
| OpEx des activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie) (A.2.) | 1,4 | 0,16 % | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1,4 | 0,16 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| OpEx des activités non éligibles à la taxonomie | 920,31 | 99,84 % |
|---|---|---|
| TOTAL (A. + B.) | 921,75 | 99,84 % |
Part des OpEx/Total des OpEx
| Alignée sur la taxonomie par objectif | Éligible à la taxonomie par objectif | |
|---|---|---|
| CCM | 0 % | 0,16 % |
| CCA | 0 % | 0 % |
| WTR | 0 % | 0 % |
| CE | 0 % | 0 % |
| PPC | 0 % | 0 % |
| BIO | 0 % | 0 % |
Ces enjeux sont alignés avec l’ambition stratégique de Believe de renforcer :
L’impact et les risques matériels identifiés s’appliquent à l’ensemble des collaborateurs de Believe. De même pour les politiques et initiatives de ressources humaines et RSE déployées pour les gérer. Les indicateurs associés sont suivis régulièrement afin d'être présentés aux organes d'administration, de direction et de surveillance, aux directions fonctionnelles concernées, et au Comité de pilotage de la CSRD. Ce partage d'informations permet d'évaluer l'efficacité des politiques et initiatives déployées localement et à l'échelle du Groupe.
| Pays | Nombre de salariés (effectif) |
|---|---|
| France | 765 |
| Inde | 301 |
| Allemagne | 220 |
| France | Allemagne | Autres Europe | Amériques | Asie/Océanie/Afrique | Total | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nombre de salariés | 765 | 220 | 351 | 181 | 517 | 2 034 |
| Nombre de salariés permanents | 723 | 192 | 341 | 181 | 479 | 1 951 |
| Nombre de salariés temporaires | 42 | 28 | 10 | 0 | 38 | 83 |
| Indicateurs | Suivi | Donnée au 31.12. 2024 |
|---|---|---|
| Effectif total | Mensuel | 2 034 |
| Effectif total en ETP (équivalent temps plein) | Semestriel | 2 015,3 |
| Effectif total – femmes | Mensuel | 928 |
| Effectif total en ETP – femmes | Semestriel | 919,4 |
| Effectif total – hommes | Mensuel | 1 090 |
| Effectif total en ETP – hommes | Semestriel | 1 080,4 |
| Effectif total – autre identité de genre/identité de genre inconnue | Mensuel | 16 |
| Effectif total – CDI | Mensuel | 1 951 |
| Suivi | Donnée au 31.12. 2024 |
|---|---|
| Effectif total – CDD (contrats à durée déterminée et alternances) | 83 |
| Effectif à temps plein | 1 965 |
| Effectif à temps plein - femmes | 884 |
| Effectif à temps plein - hommes | 1 065 |
| Effectif à temps partiel | 69 |
| Effectif à temps partiel - femmes | 44 |
| Effectif à temps partiel - hommes | 25 |
| Effectif âgé de moins de 30 ans | 576 |
| Part de l’effectif total âgé de moins de 30 ans | 1 270 |
| Effectif âgé de 30 à 50 ans | 156 |
| Part de l’effectif total âgé 30 à 50 ans | 28,3 % |
| Effectif âgé de plus de 50 ans | 62,4 % |
| Part de l’effectif total âgé de plus de 50 ans | 7,7 % |
Par ailleurs Believe fait appel à des Business Consultants dans certains pays pour apporter une expertise spécialisée et/ou locale dans les métiers de la musique, de la technologie ou le marketing digital dans des pays où le marché de la musique digital est en développement et non mature. Les business consultants représentent environ 11 % des collaborateurs du Groupe (216 personnes au 31 décembre 2024). Lorsque le marché est suffisamment mature, Believe étudie la faisabilité d’intégrer les business consultants aux effectifs du Groupe.
Believe a structuré la Direction des Ressources Humaines en quatre pôles centraux, présentés dans le tableau ci-après, qui sont au service des équipes locales des ressources humaines dans les régions et pays au sein desquels le Groupe opère. Elles assurent ainsi la cohérence et l’équité dans l’accès aux programmes, outils et reporting du Groupe.
| PÔLES CENTRAUX RH | PRINCIPALES ACTIONS ET RESPONSABILITÉS |
|---|---|
| Talent Acquisition | Mettre en œuvre les politiques et stratégies d’acquisition des talents : promouvoir la marque employeur, recruter et former à recruter, générer un vivier de candidats, offrir une intégration efficace et rapide aux nouveaux collaborateurs. |
| Talent Development | Mettre en œuvre les politiques développement des talents : entretiens de carrière, programmes de formation et de coaching, plans de succession et promotions internes. |
| Compensation & Benefits | Définir et déployer les politiques et outils de rémunération & avantages sociaux. |
| Opérations RH | Mettre en place les systèmes d’informations de ressources humaines. Centraliser et mettre à disposition les procédures RH, les tableaux de bord et les indicateurs clés. |
| RSE & engagement | Piloter la démarche RSE Shaping Music for Good. |
Piloter la performance ESG (environnementale, sociale et de gouvernance) : reporting, rapport de durabilité, stratégie climat, mesure d’impact.
Mesurer l’engagement des collaborateurs et accompagner la mise en place de plans d’actions et d’engagement (enquête interne Your Voice).
Localement, les équipes de ressources humaines, avec le soutien des équipes centrales, ont pour rôle principal de :
Cette organisation s’appuie sur un dialogue permanent entre les équipes des ressources humaines centrales et locales. Elle permet de :
La Direction RSE complète ces initiatives en intégrant l'engagement des collaborateurs dans une vision plus large de durabilité et de responsabilité sociale :
Les équipes RH centrales et locales et l’équipe RSE & Engagement (environ une centaine de personnes) ont la charge de l’organisation et du déploiement des actions nécessaires à la gestion de l’impact et des risques matériels pouvant affecter les salariés et Believe.
Le Comité Exécutif ainsi que les managers ont également un rôle majeur dans l’écoute et l’accompagnement des collaborateurs et dans la gestion des IRO sociaux, afin d’intégrer les attentes des collaborateurs et la dimension sociale dans les décisions stratégiques et les pratiques managériales de Believe.
Lorsque nécessaire, des actions correctives ou complémentaires sont déployées, en accord avec les résultats du baromètre Your Voice, et le plan d'action des Ressources Humaines pour l'année 2025. Ce plan, en phase d'élaboration depuis fin 2024, permettra de poursuivre les initiatives clés dans le cadre de Shaping Music for Good, et la gestion des IRO matériels.
Believe entend offrir des conditions de travail favorables au bien-être de ses salariés dans tous les pays. La démarche porte en particulier sur l’organisation et l’environnement de travail, l’accompagnement personnalisé des collaborateurs, l’équilibre vie privée/vie professionnelle et un socle de protection sociale avec une rémunération juste et attractive. Ces éléments constituent des enjeux importants pour fidéliser ses collaborateurs et attirer des candidats.
L’impact matériel négatif identifié « Détérioration de la santé mentale en raison de conditions de travail et de dialogue social dégradées » peut concerner l’ensemble des salariés et est lié au fait que Believe soit un groupe en transformation et en forte croissance. Cela peut entraîner une charge de travail et certaines situations de stress en particulier pour les employés en contact avec des artistes.
Believe dispose de processus structurés qui sont déployés dans l’ensemble du Groupe afin de limiter cet impact négatif. Ils servent de référentiels pour les équipes RH, les managers et les collaborateurs localement. Dans certains cas, des politiques ont été formalisées.
Un dialogue social de qualité est une des composantes essentielles du modèle de Believe. Il illustre la volonté du Groupe d’associer les collaborateurs à son développement et reflète totalement les valeurs de respect, expertise, équité et transparence.
Dans chaque pays, la proximité et l’accessibilité des managers et des équipes de ressources humaines permettent aux collaborateurs d’exprimer leurs éventuelles préoccupations et leurs attentes.
Ensemble, la DRH, la Direction RSE et la direction générale ainsi que les managers jouent un rôle déterminant dans le maintien d’un dialogue constructif avec les collaborateurs, et dans l’accompagnement des managers dans leur rôle d’écoute, d’animation et d’engagement de leurs équipes.
Les canaux établis par Believe pour permettre à ses collaborateurs de communiquer directement avec l’entreprise sont les suivants :
Les procès-verbaux de ces échanges sont communiqués à l’ensemble des salariés. De plus, depuis la constitution du CSE, un accord collectif sur le télétravail a été conclu. Des instances représentatives du personnel sont également en place en Allemagne, en Italie et au Luxembourg, en accord avec la législation applicable.
Le Groupe donne la possibilité à tous les collaborateurs(49) de donner leur avis et leur sentiment à l’occasion de l’enquête interne Your Voice. Ce baromètre social est réalisé sur la base du volontariat et de manière anonyme et confidentielle, administré par un prestataire tiers. Le questionnaire détaillé permet de mesurer les différentes dimensions de l’engagement et de satisfaction des collaborateurs dans le monde entier.
Mises en place en 2021, ces enquêtes sont un outil de pilotage et de management important pour mesurer les progrès et mettre en œuvre des plans d’action spécifiques aux différents services et pays.
Le questionnaire Your Voice couvre différents sujets liés aux dimensions d’engagement, de bien-être et de santé, de diversité et d’inclusion, ainsi que de transformation et de conduite du changement :
Believe est à l’écoute et attentif au bien-être et à la santé mentale de ses collaborateurs, aux situations à risques liées au stress ou à la charge de travail par exemple, ainsi qu’à leur équilibre vie professionnelle – vie personnelle. Les différentes initiatives mises en place participent à améliorer la performance des équipes, augmenter leur engagement et rétention, et contribue de manière positive à la marque employeur de Believe.
Des enquêtes d’engagement « pulse » ont également été déployées localement à la demande du leadership et des managers locaux, permettant de mesurer l’engagement des collaborateurs, et de leur donner l’opportunité de s’exprimer de manière anonyme.
Depuis 2020, le Groupe s'est associé à l’opérateur international de soin et de qualité de vie au travail (QVT) Eutelmed pour apporter un soutien psychologique à tous les collaborateurs dans le monde qui le souhaitent afin de prévenir les risques psychosociaux et accompagner les collaborateurs dans des situations de stress, d’angoisse et de tension, ou de charge de travail élevée.
Les résultats sont ensuite communiqués et analysés avec les équipes dirigeantes puis partagés avec tous les collaborateurs ainsi qu’avec les organes de représentations. Par ailleurs, une des questions de Your Voice concernant la recommandation de Believe en tant qu’employeur (e-NPS : « Recommanderiez-vous Believe comme employeur ? ») est intégré à la rémunération variable du Président-Directeur général, des membres du Comité exécutif et des dirigeants des principales filiales du Groupe.
| Type d’actions | Description |
|---|---|
| Formation & sensibilisation aux risques psycho-sociaux | * Webinaires sur les risques psycho-sociaux et les facteurs de risques, dont le stress : méthodes d’identification des risques, prévention et solutions. Des modules dédiés aux managers ont également été organisés pour diffuser les meilleures pratiques (mondial). |
| * Webinaire sur la gestion des relations avec les artistes qui peuvent engendrer des situations de stress (mondial). | |
| * Au total, plus de 200 employés ont participé à ces formations et actions de sensibilisation. | |
| * Your Voice: présentation globale, avec des initiatives sur la santé mentale. | |
| Soutien psychologique | Plateforme mondiale de soutien psychologique Eutelmed, complétée par des services locaux notamment aux États-Unis (Paradigm), en Allemagne (Fürstenberg Institut), en Turquie (Avita) ou en Inde. |
(1) Le programme PAUSE est un dispositif lié à la qualité de vie au travail et au bien-être des salariés déployé au siège social de Believe à Paris. Il prévoit entre autres des rendez-vous gourmands (viennoiseries, fruits frais...), des cours de sport, des séances de shiatsu...
En 2024, le taux d’absentéisme s’élevait à environ 2,8 %. Ce faible niveau d’absentéisme correspond aux activités du tertiaire et peut aussi s’expliquer par le succès des mesures mises en place en faveur du bien-être et de la santé mentale des collaborateurs. Par ailleurs, comme pour les activités du secteur tertiaire, Believe enregistre peu d’absences liées à des accidents du travail.
Believe a l’objectif d’offrir sécurité et protection à ses collaborateurs, pour leur permettre de travailler en toute sérénité. Le Groupe s’engage à assurer à chacun un bon niveau de protection sur les risques liés à la santé, à l'incapacité et/ou l'invalidité (incluant accidents du travail et handicap), au chômage et à la parentalité (congés parentaux) en tenant compte de l’environnement socio-économique de chaque pays. Pour cela, le Groupe opère avec le concours de prestataires, pour mettre en œuvre les dispositifs nécessaires de manière harmonisée et adaptée au contexte de marché légal et socio-économique local.
Compte tenu de sa population jeune (moins de 8 % de l'effectif total du Groupe a plus de 50 ans), la politique de protection sociale du Groupe ne prévoit pas de dispositif spécifique lié aux retraites.
Depuis 2020, le Groupe utilise un référentiel métiers interne pour structurer les rémunérations de manière cohérente en fonction du type de poste, du niveau de responsabilités et du pays. Le référentiel établit pour chaque niveau de poste prévoit un niveau minimum, médian et maximum de rémunération en fonction des pratiques locales de marché et de Believe. Dans le cas d’une création de poste, le processus prévoit une évaluation pour déterminer son niveau de contribution.
La politique de rémunération de Believe est ainsi fondée sur le niveau de compétences et de contribution attendus sur le poste. Aucune discrimination d’aucune nature n’est appliquée.
Les rémunérations sont révisées annuellement afin de reconnaître la performance et la contribution de chacun, tout en s’assurant de la compétitivité des rémunérations par rapport au marché. Le Groupe participe également annuellement à des enquêtes de rémunération pertinentes par rapport à son secteur d’activité. Ces données de « benchmark» permettent de mettre à jour les grilles internes de rémunération. Le cas échéant, des augmentations de « rattrapage » sont appliquées, notamment pour assurer une équité de rémunération entre les femmes et les hommes.
Believe s’appuie sur des benchmarks d’entreprises reconnues pour analyser les pratiques du marché en matière de rémunération, en tenant compte des spécificités des métiers et des pays. Ce processus permet au Groupe de définir une grille salariale alignée sur les standards du marché et de garantir des rémunérations compétitives.
En 2023 et 2024, le Groupe a également déployé une campagne interne de sensibilisation intitulée « Speak Up ! », disponible en plusieurs langues. Cette initiative vise à expliquer et combattre le harcèlement et la discrimination. À travers divers supports de communication, Believe a réaffirmé son engagement en faveur d’une politique de tolérance zéro envers le harcèlement moral ou sexuel et toute forme de discrimination. La campagne a également permis de rappeler les dispositifs d’assistance à disposition des collaborateurs pour signaler des situations préoccupantes :
Des formations pour lutter contre les biais, les discriminations et le harcèlement des sessions en présentiel ont été organisées dans la région EMEA pour renforcer ces apprentissages et favoriser les échanges. En Inde, le programme POSH (Prevention of Sexual Harassment(50)) a été déployé en présentiel, offrant un cadre concret pour prévenir et lutter efficacement contre le harcèlement sexuel. Et aux Etats-Unis un atelier spécifique a été déployé : le Paradigm DEI workshop - Inclusive Hiring & Performance Management. En tout, plus de 450 personnes ont été formées en 2024 sur le sujet. Ces initiatives témoignent de l’engagement de Believe à promouvoir un environnement de travail inclusif, respectueux et sûr.
Le suivi de nos performances sociales est assuré à travers des indicateurs clés, permettant de mesurer l’impact de nos actions et d’identifier les axes d’amélioration. Believe ne publie pas encore d’information plus détaillée sur les alertes dites « People » concernant des comportements inappropriés tels que la discrimination ou le harcèlement sexiste ou sexuel. Ces alertes sont néanmoins suivies et traitées dans le cadre de la procédure d’alerte (voir paragraphe 2.4.1.5 « Lutter contre les discriminations et harcèlements et déployer un dispositif d’alerte ») et sont également revues par le Comité d’éthique. Les situations personnelles étudiées sont parfois très complexes à identifier comme étant des cas avérés après enquêtes, contrairement aux enquêtes liées à des faits de corruption. En effet, certaines alertes peuvent relever plus de situation de conflit, tensions ou manque de communication interpersonnelle, sans pour autant qu’il y ait eu discrimination ou harcèlement avéré. Dans ce contexte, Believe souhaite renforcer la procédure de reporting et de suivi (en 2025) avant de pouvoir publier des indicateurs, tout en assurant d’ores et déjà un suivi et un traitement de toutes les alertes « people » (voir paragraphe 2.4.1.3 « Accompagner les collaborateurs dans la gestion de leur travail et de leur santé mentale », et paragraphe 4.6.2.1 « Environnement de contrôle »).
| Suivi | 2024 | |
|---|---|---|
| Taux de turnover | Semestriel | 17,1 % |
| Nombre de jours de travail perdus en raison d'accidents du travail et problèmes de santé liés au travail | Semestriel | 31 |
| % de salariés ayant droit aux congés familiaux (1) | Semestriel | 100 % |
| % de salariés ayant pris des congés familiaux | Semestriel | 4,4 % |
| % de femmes ayant pris des congés familiaux | Semestriel | 5 % |
| % d'hommes ayant pris des congés familiaux | Semestriel | 4,1 % |
| % de salariés bénéficiant d'une couverture sociale(51) | Annuel | 100 % |
| Ratio de la rémunération la plus élevée sur la rémunération médiane | Annuel | 13 |
| % de salariés touchant un salaire décent | Annuel | 99,9 % |
| % de salariés couverts par un accord de négociation collective | Annuel |
37,1 %
% de salariés couverts par un accord de négociation collective en Europe (France uniquement)
Annuel
100 %
% de salariés couverts par un accord de négociation collective hors de l'Europe
Annuel
0 %
% de salariés couverts par un organe de représentation du personnel
Annuel
39,7 %
% de salariés couverts par un organe de représentation du personnel en France
Annuel
97,3 %
% de salariés couverts par un organe de représentation du personnel en Allemagne
Annuel
96 %
(1) Congés familiaux : congé maternité, congé paternité, congé parental, congé enfant malade, congé décès, congé déménagement, congé PACS/mariage. Cet indicateur couvre 65 % de l'effectif total. Il exclut : la Thaïlande, le Luxembourg, le Japon, l'Italie, la France (Believe SA uniquement), et le Royaume-Uni (Believe Direct Limited uniquement).
La volonté du Groupe de développer une culture et un environnement de travail divers, équitable et inclusif est décisive comme cela a été identifié dans le cadre de l’analyse de double matérialité avec le risque matériel lié à la diversité et l'inclusion : perte d'attractivité de Believe auprès de candidats divers, risque d'« angle mort » dans la prise de décision et moindre capacité de servir des artistes divers.
L’engagement du Groupe pour la Diversité – Équité – Inclusion (DEI), et notamment l’équité entre les femmes et les hommes, est au cœur des valeurs de Believe (Respect, Équité) et des priorités de la stratégie RSE Shaping Music for Good.
En effet, en tant que Groupe international en forte croissance, Believe doit pouvoir attirer, recruter, retenir et former des talents divers et de haut niveau pour assurer le développement de ses activités et rester à la pointe de la technologie et des pratiques de la musique digitale, et servir des artistes de genres musicaux très variés. Les sujets d’équité Femmes-Hommes et de Diversité et Inclusion ont un impact significatif sur la marque employeur de Believe, en particulier parmi une population plus jeune et dans le cadre d’un marché des talents très concurrentiel.
Enfin, la capacité à construire des équipes ayant des parcours professionnels et personnels très variés, avec des points de vue divers, et à créer un environnement de confiance et inclusif est une des clés de réussite de la stratégie du Groupe.
L’engagement de Believe pour la promotion de la diversité, l’équité et l’inclusion, et la lutte contre les discriminations est matérialisé par sa Charte DEI et la formation Be FAIR, qui est obligatoire dans le cadre du programme « onboarding» pour les nouveaux arrivants (voir paragraphe 2.4.1.5 « Lutter contre les discriminations et harcèlements et déployer un dispositif d’alerte »).
| Les principes de la Charte DEI de Believe | Les pratiques et actions DEI de Believe |
|---|---|
| Assurer l’égalité des chances dans les processus de recrutement, de développement et de promotion. | Le processus de recrutement, les dispositifs de développement de carrière et de formation ont été conçus pour être objectifs, équitables, et ainsi éviter toute discrimination. |
| Garantir un salaire équitable à travail, performance et compétences égales. | L’équité salariale est garantie par un guide des différents postes et niveaux de responsabilité avec des référentiels de rémunération internes et externes. En outre, une révision de la rémunération a lieu au moins une fois par an. |
Des ateliers dédiés à la diversité et l’inclusion ont été déployés dans l’ensemble du Groupe. Sensibiliser aux préjugés inconscients, à la discrimination et éduquer les collaborateurs sur les implications légales afin de promouvoir des comportements respectueux et inclusifs au quotidien.
Créer un environnement où l’on peut s’exprimer en toute sécurité.
Encourager les collaborateurs à rejoindre le réseau de Shapers pour proposer, promouvoir et mettre en œuvre des initiatives concrètes en faveur de la Diversité, l’Équité et l’Inclusion.
Proposer, promouvoir et mettre en œuvre des initiatives concrètes en faveur de la diversité et de l’inclusion sur le lieu de travail et dans l’industrie musicale.
Des actions sont régulièrement déployées pour l’ensemble des collaborateurs, artistes et partenaires, quel que soit leur genre, ethnicité, religion, orientation sexuelle, handicap, âge, dans tous les pays où opère Believe (MEWEM, Be The Change, Women History Month…).
Dans l’ensemble des processus de ressources humaines : recrutement, rémunération, développement, promotion, retours de congés maternité. Le Groupe suit également les écarts potentiels entre les femmes et les hommes dans les principaux pays où il opère.
Believe attache une importance particulière à l’équité et la parité femmes-hommes, notamment par le recrutement et la promotion des femmes au sein du Comité exécutif, parmi les managers et parmi l’ensemble des collaborateurs.
En 2024, le Comité exécutif était composé de 50 % de femmes, devançant nettement les seuils imposés par la loi Rixain d'atteindre 30 % de femmes en 2026, et le Conseil d’administration comprenait 50 % de femmes. Les trois comités spécialisés sont présidés par trois administratrices indépendantes : Comité d’audit, Comité des nominations & rémunérations, et Comité RSE.
Au-delà des instances dirigeantes, le Groupe s’est fixé un objectif ambitieux de parité femmes-hommes avec des indicateurs de pourcentage de femmes parmi les managers et parmi l’ensemble des collaborateurs comme critères extra-financiers intégrés à la rémunération variable annuelle et/ou à long terme du Président-Directeur général et/ou des équipes dirigeantes.
Pour atteindre ces objectifs, le Groupe travaille d’une part sur sa capacité à attirer et recruter des talents féminins, et d’autre part sur sa capacité à retenir et développer le potentiel des collaboratrices, en tant qu’employée ou manager.
À fin 2024, Believe compte 45,6 % de femmes parmi l’ensemble des collaborateurs. La part des femmes dans l’effectif du Groupe a ainsi augmenté de 0,5 point par rapport à 2023 (45,1 %).
L’amélioration continue et remarquable de cet indice en France (99/100 en 2024 pour la 4e année consécutive versus 56 en 2019) s’explique par un suivi rigoureux des pratiques d’équité.
Informations sur l'effectif salarié par sexe
| Égalité entre les femmes et les hommes | Nombre de salariés (effectif) |
|---|---|
| Masculin | 1 090 |
| Nombre de salariés (effectif) | |
|---|---|
| Féminin | 928 |
| Autre/Non déclaré | 16 |
| Total | 2 034 |
| % de femmes | Mensuel | 45,6 % |
|---|---|---|
| Nombre de salariés « Executives »(1) | Trimestriel | 67 |
| Nombre d’hommes parmi les salariés « Executives » | Trimestriel | 36 |
| Nombre de femmes parmi les salariés « Executives » | Trimestriel | 31 |
| % de femmes parmi les salariés « Executives » | Trimestriel | 46,3 % |
| % d’hommes parmi les salariés « Executives » | Trimestriel | 53,7 % |
| Écart de rémunération entre les femmes et les hommes | Annuel | 11,7 % |
| % de salariés âgés de moins de 30 ans | Semestriel | 28,3 % |
| % de salariés âgés de 30 à 50 ans | Semestriel | 62,4 % |
| % de salariés âgés de plus de 50 ans | Semestriel | 7,7 % |
| % de salariés en situation de handicap(2) | Semestriel | 0,6 % |
(1) Salariés dans le parcours de carrière « Executive », niveaux de poste 10 à 12, correspondant aux niveaux N-1 et N-2 par rapport au Président-Directeur général.
(2) Cet indicateur ne comptabilise que les salariés ayant une reconnaissance officielle de leur qualité de travailleur en situation de handicap, en accord avec les législations locales. Par exemple : RQTH en France.
Les collaborateurs sont l’un des socles fondamentaux de l’expertise de Believe. La capacité du Groupe à recruter, développer et former ses talents est identifiée comme un risque matériel lié au manque de compétences et/ou de talents clés pour mettre en œuvre la stratégie de croissance du Groupe dans un environnement en forte évolution (industrie de la musique numérique).
Believe a mis en place des politiques et processus RH robustes qui couvrent les enjeux de la marque employeur, de l’accompagnement des managers, les plans de développement et de succession, et la formation.
Le modèle d’affaires de Believe repose essentiellement sur l’expertise de ses équipes dans des métiers à forte concurrence. En effet, les talents recrutés par Believe sont majoritairement des experts de l’industrie musicale, de l’ingénierie et du développement informatique, du digital et de l’analyse de données, profils généralement très demandés par des entreprises à forte notoriété. La capacité à attirer, recruter et intégrer des talents divers est donc un enjeu important pour Believe (augmentation des effectifs de 4,2 % en 2024 par rapport à 2023).
Le Groupe a donc défini une politique et un processus d’acquisition des talents alignés avec ses valeurs, garantissant un processus de recrutement transparent, juste et uniforme :
Believe est très engagé dans l’accompagnement de ses managers, souvent jeunes ou juniors dans leurs fonctions, et qui assument leurs responsabilités dans un environnement mouvant et en forte croissance.
La calibration de la performance. La performance de chaque collaborateur sera discutée en session afin de mieux harmoniser les pratiques et de garantir une évaluation juste. Au préalable, des feedbacks seront collectés auprès de différents pairs et parties prenantes.
L’identification des talents en prenant en considération la performance, le potentiel et les compétences des collaborateurs.
Le développement des collaborateurs en s’appuyant sur l'analyse de leurs besoins et de leurs objectifs de carrières.
Une évaluation régulière des équipes permet au Groupe d’offrir des opportunités de développement professionnel (formations, mentorat, promotions, nouveaux postes) adaptées à chacun, favorisant ainsi la croissance individuelle, l'engagement, et la rétention des talents. Les collaborateurs identifiés comme clés pourront bénéficier d’actions spécifiques supplémentaires.
La planification de la succession. Après avoir listé les postes critiques pour l’organisation et les compétences /connaissances clés, les managers et l’équipe RH identifieront des successeurs potentiels (et les plans de développement nécessaires si besoin). Ces plans de succession permettent d'anticiper les successions et d'assurer une transition fluide en cas de départ ou de promotion.
La mise en place de ce processus structuré de revue des talents Groupe, articulé autour de nos valeurs Respect, Expertise, Équité et Transparence, nous permettra de renforcer notre culture d'entreprise et ainsi d’améliorer la performance globale, l’attraction et la rétention des talents.
La politique de formation de Believe s’inscrit dans le plan stratégique du Groupe et dans le plan de développement de carrière de chaque collaborateur, qui est élaboré notamment durant les sessions de revue de carrière entre le collaborateur et son manager.
Believe propose une large gamme de programmes de formation à tous les collaborateurs afin qu’ils puissent maintenir ou élever leur statut d’expert sur des sujets spécifiques à leur domaine et métier.
L’objectif de ces formations est double :
Chaque collaborateur est encouragé à suivre les formations qui répondent au mieux à ses besoins et aux évolutions des activités de Believe. L’offre de contenus, les modes d’acquisition des compétences et leurs résultats sont pilotés au sein des plateformes en ligne Believe Academy et Business Campus.
La digitalisation permet à chaque salarié de suivre son parcours de formation selon sa propre organisation et de connaître les modules obligatoires et recommandés, adaptés à son profil. Les programmes de formation en ligne, complétés par des formations en présentiel plus spécifiques à un département ou un métier, couvrent les domaines suivants :
L’objectif est de :
Les préparer à leur prise de fonction en les formant sur les pratiques managériales notamment la conduite du changement, la gestion du temps et de la charge de travail, la culture du feedback, la gestion de conflits, la définition des objectifs de performance, etc. ;
Leur proposer plusieurs formats d’apprentissage pour améliorer et renforcer les pratiques managériales précédemment citées (séminaires trimestriels, ateliers de mise en pratique, modules en ligne, podcasts, vidéos, livres virtuels, coaching…) ;
Les accompagner au quotidien dans leur rôle de manager (suivi des recrutements, des entretiens semestriels et annuels, revues des objectifs et salaires, mesures d’accompagnement pour le développement et le bien-être de leurs équipes) et construire avec eux un plan de carrière pour leurs équipes et pour eux-mêmes.
Ces programmes de formation et outils démontrent la volonté de Believe d’investir dans le développement de ses collaborateurs et de les accompagner dans leur carrière et leur employabilité.
Le processus de planning stratégique de l’évolution des talents a pour objectifs :
En complément, la performance des collaborateurs est évaluée au moins une fois par an dans le cadre des mid-year performance reviews et end-of-year performance reviews, un processus structuré et commun à la quasi-totalité des entités légales du Groupe. Ce processus constitue un outil essentiel et indispensable dans la gestion de carrière et le développement professionnel du collaborateur.
Le Groupe a ainsi commencé à mettre en place un plan de succession pour le Comité exécutif et les principaux dirigeants, ainsi qu'un programme de développement pour les talents clés. Cette approche permet d’anticiper les intentions des collaborateurs identifiés comme personnes clés, de confirmer les ambitions des futurs leaders potentiels pour chaque poste clé, et de les préparer à leurs futures responsabilités.
Les plans de succession sont revus chaque année et mis à jour dans Workday afin de s’assurer que leur contenu reste pertinent et aligné avec les orientations stratégiques de Believe.
| Indicateurs GESTION DES TALENTS ET FORMATION | Suivi | 2024 |
|---|---|---|
| % de salariés ayant eu au moins un entretien de performance pendant la période | Semestriel | 96,2 % |
| % de femmes ayant eu au moins un entretien de performance pendant la période | Semestriel | 92,45 % |
| % d’hommes ayant eu au moins un entretien de performance pendant la période | Semestriel | 94,01 % |
| Nombre moyen d’heures de formation par salarié | Trimestriel | 11,4 |
| Nombre moyen d’heures de formation par salarié – hommes | Trimestriel | 10,3 |
Nombre moyen d’heures de formation par salarié – femmes: Trimestriel 9,8
Dans le cadre de son analyse de double matérialité, Believe a identifié les risques matériels suivants relatifs au pilier gouvernance (G1) :
Voir aussi paragraphes 1.3.2.5 « Réglementation relative aux données personnelles », 3.1.2 « Risques liés aux activités du Groupe », 3.1.5 « Risques juridiques ».
La gestion de ces risques matériels est essentielle pour garantir un développement durable et responsable du modèle économique du Groupe. En effet, ces risques pourraient avoir des conséquences financières et stratégiques significatives, en termes de sanctions financières et juridiques, de perte de confiance des artistes et labels et en impact réputationnel.
Pour répondre à ces enjeux, Believe a mis en place une collaboration étroite entre les services Juridique, Risques & Conformité, Contrôle Interne, Technologie / Systèmes d’Information, Opérations et RSE afin de :
Le risque lié au non-respect de la législation applicable et du droit de la propriété intellectuelle, ainsi que les conséquences réputationnelles associées, sont un enjeu central pour Believe, dont l’activité repose sur la promotion, la distribution et la monétisation des catalogues d’artistes et de labels indépendants. En effet, l’évolution rapide des réglementations, des technologies (algorithmes, usage de l’intelligence artificielle générative) et des pratiques des réseaux sociaux et plateformes de streaming (fraude au streaming) dans l’industrie musicale nécessite une vigilance accrue, en particulier pour assurer le respect des droits d’auteurs et des artistes.
Le contenu de ces codes est présenté dans le module de formation dédié à la Conformité et obligatoire pour l'ensemble des salariés au moment de leur onboarding, puis tous les 2 ans (près de 90 % des salariés formés au 31.12.2024). Le module de formation traite actuellement les sujets suivants :
La Direction Risques & Conformité a la responsabilité de concevoir et de mettre en œuvre le programme de conformité du Groupe. Celui-ci comprend, entre autres, les outils et les règles d’éthique et anti-corruption. Le Directeur Risques & Conformité participe au Comité d’éthique qui est notamment dédié au traitement des signalements des manquements aux règles et codes internes, dont le Code éthique. Composé du Président-Directeur général du Groupe, de la Direction des Ressources Humaines, de la Direction RSE, de la Direction Juridique et de la Direction Risques et Conformité, ce comité veille également à l’application des sanctions le cas échéant. Le Comité éthique est indépendant des équipes susceptibles d’être concernées par les alertes professionnelles, garantissant ainsi un traitement impartial et confidentiel des signalements. Lorsqu’une alerte implique directement l’un de ses membres ou une équipe associée, un tiers indépendant est mandaté pour mener l’enquête et assurer une gestion objective et transparente du dossier. Cette organisation permet une gouvernance centralisée au niveau du Groupe des sujets de conformité et d’éthique. Elle est décrite de façon plus détaillée au chapitre 4, paragraphe 4.6.2.1 « Environnement de contrôle ».
La cartographie des risques de corruption (en cours en 2024 et 2025) a notamment pour objectif d’identifier les populations les plus exposées au risque de corruption et de versement de pots-de-vin (G1-4). La part des effectifs la plus exposée au risque de corruption sera donc publiée au prochain exercice. Cette étape permettra de mettre à jour le processus d'identification et de prévention des risques de corruption, et sera suivie par le déploiement d’un programme spécifique de formation de conformité, dont anti-corruption, pour ces populations. Par ailleurs, le Groupe a déployé fin 2024 une nouvelle formation de sensibilisation à la lutte contre la corruption à l’ensemble de ses salariés hors France (plus de 80 % des effectifs concernés ont suivi cette formation à date). Une formation similaire à destination de l’ensemble des effectifs France sera déployée début 2025. En 2024, le Groupe n’a pas été alerté sur des cas de corruption, et Believe n’a pas de condamnation en cours concernant des infractions à la législation sur la lutte contre la corruption. En conséquence, aucune divulgation supplémentaire ne sera publiée à ce sujet.
La protection des données personnelles est un sujet majeur pour le Groupe. Elle fait l’objet d’une réglementation spécifique dans la plupart des pays où le Groupe opère. Le programme de protection des données personnelles est élaboré en application notamment du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), ainsi que la loi Sapin II. Les équipes de la Direction Risques & Conformité et de la Sécurité des Systèmes d’Information ont mis en place une charte informatique. Cette charte rappelle notamment les règles et bonnes pratiques en matière de protection des données personnelles. Ce risque est supervisé par le Comité des risques et par le Comité d’audit du Conseil d’administration.
Une politique de protection de la vie privée a également été mise en place. Elle est accessible à toutes les parties prenantes sur le site Internet du Groupe. Cette politique s'adresse à tous les employés de Believe et concerne toutes les activités du Groupe, au contact ou non avec les autres acteurs de la chaîne de valeur. Elle décrit les pratiques de traitements des données à caractère personnel. Elle rappelle l’importance qu’accorde le Groupe à la sécurité des données, à leur confidentialité, ainsi qu’à la protection de la vie privée et aux droits associés. La gestion des risques de gouvernance est présentée aux chapitres et paragraphes suivants :
plateformes de distribution, et fournisseurs. Cette plateforme est disponible sur le site Internet du Groupe : https://believe.integrityline.org/index.php.
Elle s’accompagne d’un protocole de gestion des alertes déployé au sein du Groupe. En fonction du type d’incident et d’alerte signalés, le protocole prévoit l’ouverture d’une enquête et leur traitement de manière rigoureuse :
Believe s’engage à examiner toutes les plaintes et à les traiter avec respect et confidentialité. Les alertes traitées sont suivies par la mise en place de mesures ou sanctions si nécessaire, et d’actions de préventions.
Pour 2024, Believe ne publie pas encore d’information plus détaillée sur les alertes dites «People» concernant des comportements inappropriés tels que la discrimination ou le harcèlement moral, sexiste ou sexuel. Ces alertes sont suivies et traitées dans le cadre de la procédure d’alertes (voir paragraphe 2.4.1 « Développer des conditions performantes de travail, de bien-être et de santé mentale ») et sont également revues par le Comité d’éthique. Les situations personnelles étudiées sont beaucoup plus complexes à identifier comme étant des cas avérés après enquêtes, contrairement aux enquêtes liées à des faits de corruption. En effet, certaines alertes peuvent relever plus de situations de conflit, tensions ou manque de communication interpersonnelle, sans pour autant qu’il y ait eu discrimination ou harcèlement.
Dans le cadre de la procédure mise en place pour recueillir les alertes professionnelles, Believe s’engage à la protection des lanceurs d’alertes dès le signalement, tout au long de la procédure d’investigation et après celle-ci. En effet, la description du processus d’alertes stipule que :
La culture d’entreprise de Believe repose sur des valeurs fortes : respect, expertise, équité et transparence. L’ensemble des programmes de conformité et de bonnes pratiques dans la conduite des affaires s’inscrit dans cet engagement auprès des collaborateurs, des artistes et labels, des partenaires d’affaires et autres parties prenantes.
Believe a mis en place un programme de formation à la conformité incluant des modules de formations au code éthique, aux pratiques anti-corruption, dont la gestion des cadeaux et invitations, et aux risques de conflit d’intérêts, ainsi qu’aux pratiques de protection des données (RGPD) et de cybersécurité.
Le Groupe déploie également une formation appelée « Be FAIR » sur les sujets de Diversité, Équité et Inclusion, qui explique les principes de non-discrimination et anti-harcèlement à respecter chez Believe, ainsi que la procédure d’alerte (voir paragraphe 2.4.1 « Développer des conditions performantes de travail, de bien-être et de santé mentale »).
Alignée sur son ambition Shaping Music for Good, la mission de Believe est de servir au mieux les labels indépendants et les artistes locaux, à tous les stades de leur développement dans l’écosystème digital avec équité, expertise, respect et transparence. Le Groupe est animé par de fortes convictions sur l’avenir de l’industrie musicale et son rôle au service des artistes et labels. Dans plus de 50 pays, Believe met à leur service des équipes locales et expertes dans leur domaine. Believe s'engage ainsi pour une industrie musicale responsable, diverse et inclusive.
La bonne gestion des relations avec les artistes et la connaissance des marchés locaux est cruciale pour déployer la stratégie de croissance. Logiquement, l’analyse de double matérialité des IRO de Believe a permis d'identifier comme matériels les deux impacts positifs ci-dessous, alignés avec la stratégie, l’ambition et l’engagement de Believe :
Par sa politique de recrutement d'artistes locaux et de diffusion et distribution efficace et ciblée, Believe accompagne les artistes à chaque étape du développement de leur carrière pour monétiser leurs talents tout en préservant leur créativité et leur indépendance. Ce positionnement stratégique, validé par le Conseil d’administration, est décliné dans chaque pays en fonction du niveau de maturité du marché et des spécificités locales des genres musicaux.
Le Groupe investit notamment dans les marchés géographiques où le taux de pénétration du streaming est encore peu élevé. Par la numérisation, Believe rend disponibles des catalogues musicaux inédits sur des plateformes, qui risqueraient sinon de disparaître à terme. Il favorise ainsi la conservation et la transmission du patrimoine musical local.
Le Comité exécutif identifie les opportunités de développement géographique et les présente au Conseil d’administration dans le cadre des choix stratégiques. Ces opportunités de développement émanent des orientations stratégiques du Groupe :
Grâce à ses équipes locales, expertes dans leur domaine, et à ses solutions digitales, Believe accompagne aujourd’hui des artistes dans 50 pays, directement ou via leur label, avec une offre adaptée aux besoins de chaque artiste et label, en fonction de leur stade de développement. Le Groupe leur propose une large gamme de services basés sur des technologies de pointe, des experts locaux, situés directement dans les principales villes et régions de production de la musique, et des partenariats uniques avec les plateformes digitales. Believe s'adresse désormais également aux auteurs compositeurs au travers des solutions apportées par Sentric dans l’édition musicale (publishing).
Dans le cadre de certains contrats et de l’offre Solution Premium, les artistes et labels peuvent également bénéficier d’avances financières par le Groupe. Celles-ci permettent de financer le développement de leurs projets musicaux (titres, albums).
L’objectif est de :
La qualité et la fiabilité des partenariats établis avec les plateformes digitales de diffusion et de réseaux sociaux sont au cœur du modèle de développement du Groupe. Les plateformes constituent un gage d’innovation, de gestion responsable des risques et de protection des artistes. Believe a mis en place un processus rigoureux pour évaluer et sélectionner les plateformes digitales de diffusion en fonction de trois principaux critères :
Les contrats entre Believe et les plateformes incluent ainsi des clauses de protection des contenus contre la diffusion frauduleuse et le piratage des serveurs, ainsi que des clauses sur des standards de qualité techniques conformes aux exigences de Believe. Le Groupe évalue le niveau et les progrès réalisés par les principales plateformes au regard de ces critères par des revues trimestrielles et/ou semestrielles.
Par ailleurs, Believe développe des partenariats très innovants avec les plateformes et réseaux sociaux les plus reconnus (tels que Spotify, Apple Music, YouTube, TikTok, etc.). Le Groupe fait ainsi bénéficier à ses artistes et labels de sa capacité de partenariat et d’innovation pour augmenter leur visibilité, leur audience et leur monétisation. Believe peut faire ainsi profiter à ses artistes et labels de sa position de partenaire préféré auprès de Spotify et Apple Music notamment.
Le numérique et les pratiques sur les réseaux sociaux et plateformes sont en perpétuelle évolution. En conséquence, Believe est particulièrement attentif aux dernières innovations et évolutions techniques et réglementaires du marché. Ce travail de veille permanent lui permet d’anticiper les opportunités et les risques, et d’adapter son offre de services et de solutions technologiques.
L’innovation et le déploiement des technologies les plus actuelles et pertinentes s’opèrent en partenariat avec les plateformes de référence. L’objectif est de permettre aux artistes de mieux exploiter les capacités marketing digitales afin d’être plus visibles. Cela augmente leur capacité de monétisation de leurs musiques, y compris pour des créateurs et artistes émergents. La capacité de Believe à développer une offre technologique attractive et différenciante contribue à augmenter la visibilité des artistes et labels et à pérenniser leurs activités et celles de Believe.
La plateforme digitale de Believe, Backstage Promotion, se distingue d’autres services de distribution par son offre étendue de solutions et de fonctionnalités pour aider les artistes et labels à gérer leur carrière et leurs campagnes marketing. Les fonctionnalités étendues de cette plateforme permettent aux artistes et labels distribués par Believe de couvrir les multiples facettes d'une campagne marketing complète :
Quelques exemples d'innovations implémentées sur la plateforme Backstage Promotion en 2024 :
Les solutions automatisées permettent aussi aux artistes et labels de recevoir des rapports leur permettant d’analyser le nombre de streams et les rapports de vente générés par leurs contenus sur les principales plateformes numériques (voir également paragraphe 1.2.3 « Believe est une plateforme numérique mondiale offrant une qualité de service élevée grâce à son expertise musicale, numérique et technologique »).
Avec TuneCore Accelerator, lancé en 2023, les artistes et labels ont l’opportunité d’atteindre plus de fans et d’augmenter leurs flux sur les plateformes de streaming et de réseaux sociaux. C’est un programme puissant qui aide les artistes à trouver de nouveaux publics et à stimuler la découverte des fans à chaque phase de développement. Le programme tire parti des services de pointe de l’industrie alimentés par les équipes de promotion, les programmes de marketing et les produits novateurs de TuneCore (voir également paragraphe 1.2.3 « Believe est une plateforme numérique mondiale offrant une qualité de service élevée grâce à son expertise musicale, numérique et technologique »).
Believe propose également des programmes de formation destinés aux artistes, labels, et aux créateurs de musique :
Believe est convaincu que les artistes doivent être propriétaires de leur art et rester libres de leurs choix artistiques, en toute indépendance. Le Groupe encourage et protège l’indépendance créative et la liberté d’expression de ses artistes. Believe propose ainsi une gamme d’accompagnements personnalisés qui s’adaptent à la diversité des profils et des objectifs des artistes.
Pour les artistes qui souhaitent un accompagnement créatif et éditorial plus avancé,
Believe a acquis des labels dédiés par genre et univers musical dans certains pays, comme par exemple Nuclear Blast pour le métal, AllPoints dans le hip-hop en France, Naïve dédié à la musique classique et au jazz en France.
Par ailleurs, le Groupe veille aussi à assurer le délicat équilibre entre liberté d’expression et respect des lois applicables.
En cas de polémique sur un contenu produit et/ou distribué par Believe, le Groupe enquête et s’assure que les lois locales et les lignes directrices des plateformes ont été respectées. Si le contenu n’est pas en conformité avec la loi, il est retiré des plateformes dans le ou les territoires concernés ; ce retrait peut être effectué à l’initiative des plateformes elles-mêmes ou à l’initiative de Believe.
Si l’infraction à la loi n’est pas évidente, ou si le contenu est sensible sans pour autant enfreindre une loi applicable, un échange avec l’artiste peut être nécessaire. Cet échange permet d’éclairer ses intentions, d’expliquer le cadre légal et ajuster la communication concernant ce contenu sensible.
La démarche première du Groupe n’est pas de supprimer ou de modifier les textes ou les musiques ni de s’immiscer dans le talent de l'artiste, mais de faire preuve de pédagogie et de dialogue avec les artistes, et d’encourager les artistes à expliquer leur démarche auprès du grand public.
● 49 % des femmes et 41 % des personnes de genre expansif déclarent que l’industrie musicale est « généralement discriminatoire » en fonction du genre.
En comparaison, seuls 16 % des hommes tiennent ces propos, ce qui met en évidence « l’écart de perception ».
● Trois femmes sur cinq dans la musique ont été victimes de harcèlement sexuel et une sur cinq d’agression sexuelle.
● Plus de 70 % des femmes qui ont vécu ces expériences ne les ont pas signalées.
● La peur des représailles et la conviction que rien ne changerait sont les raisons les plus courantes pour lesquelles les femmes ne les signalent pas.
● Plus de la moitié (56 %) des femmes qui ont signalé une agression sexuelle ont déclaré que leur plainte avait été ignorée ou rejetée, près d’un tiers d’entre elles ont été sommées de se taire et 12 % d’entre elles ont même vu leur contrat de travail résilié par la suite.
● Les femmes et les personnes de genre expansif sont deux fois plus susceptibles que les hommes de découvrir qu’elles sont moins bien rémunérées que leurs collègues occupant des fonctions identiques ou similaires (34 %, contre 17 % pour les hommes).
● 49 % des femmes d’une origine ethnique minoritaire ont découvert qu’elles étaient moins bien rémunérées que leurs collègues.
● Les femmes et les personnes de genre expansif estiment qu’une plus grande diversité dans les postes à responsabilité, la transparence des rémunérations et une application plus stricte des sanctions en cas de harcèlement et d’agression sont les éléments les plus importants pour susciter un changement positif.
● Moins de 15 % des femmes et des personnes de genre expansif font confiance aux dirigeants de l’industrie pour mettre en œuvre le changement ; elles estiment que ce sont plutôt elles-mêmes qui sont à l’origine du changement.
Believe a défini une politique de rémunération équitable et respectueuse du partage de la valeur avec l’artiste en.
fonction des niveaux de développement des carrières et des services utilisés par les artistes et les labels. Believe incarne une approche transparente et éthique dans l’industrie musicale numérique en offrant des outils, des contrats clairs et des analyses détaillées qui permettent aux artistes et labels de maximiser leur potentiel tout en étant informés et autonomes. Ces valeurs d’équité et de transparence sont le socle du système de rémunération des artistes proposé par le Groupe dans le cadre des Solutions Premium et des Solutions Automatisées.
Believe se distingue par sa transparence envers ses artistes et labels à travers plusieurs pratiques clés qui renforcent la confiance et favorisent une collaboration équitable. Cela se traduit par :
Believe considère que les technologies à base d’intelligence artificielle (IA), que ce soit sous forme générative ou non, font basculer l’industrie de la musique dans une nouvelle ère de créativité et de découvertes :
Believe défend une approche responsable de l’IA, fondée sur quatre principes :
Believe a construit son Rapport de durabilité dans l’objectif d’assurer un haut niveau d’exigence en matière de reporting extra-financier par :
Le Rapport de durabilité de Believe répond aux obligations prévues par l'article L232-6-3 du Code de commerce français. Une table de concordance détaillée est présentée au paragraphe 8.5.3 « Rapport de gestion ».
Le présent rapport de durabilité pour l’exercice 2024 s’appuie sur une analyse de double matérialité en application des obligations réglementaires, et reflète les attentes des principales parties prenantes concernant l’évaluation et la gestion des impacts, risques et opportunités RSE. La description de cette analyse est détaillée au paragraphe 2.1.5.1 « Méthodologie d'analyse de double matérialité ».
Pour le pilier environnemental, ont été considérées comme grandes entreprises sont soumises aux standards sociaux et non matériels pour Believe les normes : E2 – pollution, E3 – eau et ressources marines, E4 – biodiversité et écosystèmes, E5 – utilisation des ressources et économie circulaire.
Les activités de Believe n’ont pas de conséquences directes, positives ou négatives, sur la qualité de l’air, de l’eau ou des sols. Le Groupe ne possède pas d’actif physique générant de la pollution de l’air, de l’eau ou des sols, en dehors de 19 véhicules de fonction (moins de 1 % de l’empreinte carbone du Groupe en 2024) et 28 bureaux en location longue durée (production de déchets gérée par les collectivités et/ou gouvernements locaux, et limitée dans les bureaux partagés).
Les activités de Believe n’ont pas de conséquences directes, positives ou négatives, sur l’accessibilité des ressources en eau et des ressources marines. Le Groupe étudiera la pertinence de répondre aux Disclosure Requirements de cette norme dans son rapport de durabilité 2025, selon l’évolution de ses infrastructures informatiques (data centers et cloud), détenues actuellement par des prestataires externes.
En dehors d’initiatives spécifiques lancées dans le cadre de Shaping Music for Good (plantation d’arbres volontaire en 2023 et 2024, ateliers jardin dans les bureaux, nettoyage de parcs et sites touristiques dans le cadre de journées de solidarité), les activités de Believe n’ont pas de conséquences directes, positives ou négatives, sur l’état de la biodiversité et des écosystèmes.
Les activités directes de Believe n’ont que peu de conséquences directes, positives ou négatives, sur l’utilisation des ressources et l’économie circulaire. Sur sa chaîne de valeur, les activités indirectes de distribution physique (vinyles, CD, merchandising) dépendent de la demande des artistes qui restent propriétaires de leur stock. La production et le recyclage des équipements pour écouter la musique en streaming (mobiles, ordinateur, enceintes...) n'est pas considéré dans le Scope 3 de Believe. Néanmoins, Believe étudiera la pertinence de répondre aux Disclosure Requirements de cette norme dans son rapport de durabilité 2025, selon l’évolution de ses activités.
Les activités de Believe n’impliquent pas de collaboration particulière avec des communautés locales. Il est en effet complexe de faire correspondre la notion de « communautés impactées par les opérations de l’entreprise » décrite par la norme, à un ou plusieurs groupes spécifiques de personnes, pour les raisons suivantes :
Néanmoins, dans le cadre de son ambition RSE, Believe cherche à améliorer les conditions de vie et donner des opportunités à certaines populations grâce à la musique. Cela se fait via l’engagement de communautés (notamment les jeunes artistes et les artistes et professionnels de l'industrie de la musique issus de minorités). Le Groupe a donc identifié et cotés des impacts, risques et opportunités liés à ces activités et programmes lancés dans le cadre de Shaping Music for Good.
Believe n’interagit pas avec les consommateurs finaux des contenus audio et vidéos de ses artistes et/ou distribués par le Groupe. Ce sont plutôt les impacts des activités du Groupe sur les artistes et labels qui sont suivis (droits de l’homme, transparence des contrats, protection des données…). C’est pourquoi des impacts, risques et opportunités spécifiques associés aux artistes, labels et plateformes de streaming (DSP) ont été identifiés, bien qu’aucune norme sectorielle n'existe à date pour en encadrer le traitement.
| ESRS | Exigences de publication | Référence dans le rapport de durabilité de Believe |
|---|---|---|
| ESRS 2 | BP-1 : Base générale d’établissement des déclarations relatives à la durabilité | 2.1.1 Caractéristiques générales du reporting de durabilité de Believe |
| GOV-2 : Informations transmises aux organes d’administration, de direction et de surveillance de l’entreprise et questions de durabilité traitées par ces organes | 2.1.2.1 Gestion des IRO de durabilité par les organes d’administration, de direction et de surveillance | |
| 2.1.3 Gestion des risques et contrôles internes concernant le rapport de durabilité | ||
| GOV-4 : Déclaration sur la diligence raisonnable | 2.1.5 Liens entre les impacts, risques et opportunités matériels, et la stratégie et le modèle économique du Groupe | |
| GOV-5 : Gestion des risques et contrôles internes de l’information en matière de durabilité | 2.1.3 Gestion des risques et contrôles internes concernant le rapport de durabilité | |
| SBM-1 : Stratégie, modèle d'affaires et chaîne de valeur | 2.1.4 Stratégie et modèle d'affaires | |
| SBM-2 : Intérêts et points de vue des parties intéressées |
Les données collectées couvrent la période du 01/01/2024 au 31/12/2024, correspondant à l’exercice fiscal de Believe. Sauf mention contraire, les indicateurs sociétaux, sociaux et environnementaux se réfèrent à des données consolidées au 31 décembre 2024. Deux campagnes de reporting ont eu lieu pour l'exercice 2024 (1er semestre et annuel) afin d'assurer le suivi des indicateurs et informations présentées dans ce premier rapport de durabilité. En complément, un suivi mensuel ou trimestriel a été mis en place pour certains indicateurs critiques, notamment pour les effectifs, la parité au sein de la population « Executive » (salariés parmi le « top management ») et les indicateurs liés à la formation.
Le périmètre de reporting de durabilité intègre les entités légales consolidées pour l’exercice 2024 et dont le Groupe a plus de 50 % de contrôle (2034 salariés). Les données sociales représentent 100 % de l’effectif total du périmètre de reporting RSE, à l’exception des indicateurs ci-après.
Les données environnementales excluent les espaces de co-working, (8 sites : Bochum, Budapest, Chennai, Culver City, Hyderabad, Taipei, Tokyo), qui peuvent accueillir jusqu'à environ 3,8 % de l’effectif total. Le Greenhouse Gas Protocol prévoit en effet l’exclusion des espaces de coworking de la mesure d’empreinte carbone des entreprises en raison de la difficulté à obtenir des données précises et robustes.
Indicateurs sociaux sur un périmètre excluant certaines filiales :Pourcentage de femmes et d'hommes au sein du « top management »(54);Pourcentage de salariés ayant suivi au moins une formation au cours de la période;Nombre moyen d’heures de formation par salarié;Pourcentage de salariés ayant validé au moins un entretien de performance au cours de la période;Écarts de rémunération (entre les femmes et les hommes, et entre la rémunération la plus élevée et la rémunération médiane).
Ces données excluent les filiales 6&7, Jo&Co Morning Glory Music et TuneCore Japan, ces entités n'ayant pas encore adopté l’ensemble des outils de gestion des données de ressources humaines, et ayant des processus différents pour la collecte des indicateurs. Ces filiales représentent environ 2,5 % de l’effectif total du Groupe.
Les données sociales sont remontées et consolidées aux niveaux local et central grâce à l’outil du système d’information des Ressources humaines Workday, à un dashboard créé spécifiquement pour le reporting de durabilité sur PowerBI, et Excel pour les données ne pouvant être collectées que localement.
Le protocole de reporting RSE des filiales du Groupe Believe a été mis en place en 2021 lorsque la démarche RSE a été formalisée par la stratégie Shaping Music for Good. Il a été mis à jour en 2024 pour répondre aux exigences de la CSRD, aux attentes des parties prenantes du Groupe et affiner le niveau d’analyse des données.
Ce protocole, basé sur les normes de la CRSD applicables à Believe, permet l’application des définitions, des règles de collecte, de validation et de consolidation homogènes au sein des entités du Groupe. Pour cela, il définit de façon détaillée la méthodologie de calcul et de collecte des indicateurs et des informations qualitatives concernant la RSE, ainsi que le périmètre concerné par le reporting. Ces informations sont communiquées aux contributeurs en amont de chaque campagne de reporting, et des sessions de formation et sensibilisation au reporting de durabilité sont organisées en complément.
Les données environnementales sont remontées et consolidées au travers d’un système informatique de collecte, l’outil Tennaxia Reporting. Des contrôles de cohérence automatiques sont effectués par l’outil pendant la saisie, notamment lorsqu'un écart supérieur ou égal à 15 % est constaté entre 2 périodes de reporting.
L’Organisme Tiers Indépendant de Believe pour 2024 est le cabinet KPMG qui assure la mission d’audit telle que définie par l'article L. 822-6 du Code de commerce, sur la vérification de la conformité et de la sincérité du rapport de durabilité.
| Femme | Homme | Autre identité de genre / identité inconnue | Total |
|---|---|---|---|
| Nombre de salariés | Nombre de femmes salariées du Groupe en CDI, CDD, alternance et contrat d’apprentissage présents à la fin de la période de reporting. | Nombre d'hommes salariés du Groupe en CDI, CDD, alternance et contrat d’apprentissage présents à la fin de la période de reporting. | Nombre d'employés d'une autre identité de genre et/ou d'identité de genre inconnue présents à la fin de la période de reporting. |
| Nombre de salariés du Groupe en CDI, CDD, alternance et contrat d’apprentissage présents à la fin de la période de reporting. | |||
| Nombre de salariés permanents | Nombre de femmes en CDI parmi le nombre total de salariés du Groupe. | Nombre d'hommes en CDI parmi le nombre total de salariés du Groupe. | Nombre d'employés d'une autre identité de genre et/ou d'identité de genre inconnue en CDI parmi le nombre total de salariés du Groupe. |
| Nombre de salariés du Groupe en CDI parmi le nombre total de salariés du Groupe. | |||
| Nombre de salariés temporaires | Nombre de femmes en CDD, alternance et contrat d'apprentissage parmi le nombre total de salariés du Groupe. | Nombre d'hommes en CDD, alternance et contrat d'apprentissage parmi le nombre total de salariés du Groupe. | Nombre d'employés d'une autre identité de genre et/ou d'identité de genre inconnue en CDD, alternance et contrat d'apprentissage parmi le nombre total de salariés du Groupe. |
| Nombre de salariés du Groupe en CDD, alternance et contrat d'apprentissage parmi le nombre total de salariés du Groupe. |
| Pays | Définition |
|---|---|
| France | Effectif salarié permanent et temporaire en France. |
| Inde | Effectif salarié dans les pays où l'entreprise compte au moins 50 salariés représentant au moins 10 % de son nombre total de salariés. |
| Allemagne | Effectif salarié dans les pays où l'entreprise compte au moins 50 salariés représentant au moins 10 % de son nombre total de salariés. |
| France | Allemagne | Autres Europe | Amériques | Asie/Océanie/Afrique | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Nombre de salariés du Groupe en CDI, CDD, alternance et contrat d’apprentissage en France présents à la fin de la période de reporting. | Nombre de salariés du Groupe en CDI, CDD, alternance et contrat d’apprentissage en Allemagne présents à la fin de la période de reporting. | Nombre de salariés du Groupe en CDI, CDD, alternance et contrat d’apprentissage en Europe hors France et Allemagne présents à la fin de la période de reporting. | Nombre de salariés du Groupe en CDI, CDD, alternance et contrat d’apprentissage en Amériques présents à la fin de la période de reporting. | Nombre de salariés du Groupe en CDI, CDD, alternance et contrat d’apprentissage présents en Asie, Océanie et Afrique à la fin de la période de reporting. | Nombre total de salariés du Groupe en CDI, CDD, alternance et contrat d’apprentissage présents à la fin de la période de reporting. |
| France | Allemagne | Autres Europe | Amériques | Asie/Océanie/Afrique | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Nombre de salariés du Groupe en CDI en France présents à la fin de la période de reporting. | Nombre de salariés du Groupe en CDI en Allemagne présents à la fin de la période de reporting. | Nombre de salariés du Groupe en CDI en Europe hors France et Allemagne présents à la fin de la période de reporting. | Nombre de salariés du Groupe en CDI en Amériques présents à la fin de la période de reporting. | Nombre de salariés du Groupe en CDI en Asie, Océanie et Afrique à la fin de la période de reporting. | Nombre total de salariés du Groupe en CDI présents à la fin de la période de reporting. |
| France | Allemagne | Autres Europe | Amériques | Asie/Océanie/Afrique | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Nombre de salariés du Groupe en CDD, alternance et contrat d’apprentissage en France présents à la fin de la période de reporting. | Nombre de salariés du Groupe en CDD, alternance et contrat d’apprentissage en Allemagne présents à la fin de la période de reporting. | Nombre de salariés du Groupe en CDD, alternance et contrat d’apprentissage en Europe hors France et Allemagne présents à la fin de la période de reporting. | Nombre de salariés du Groupe en CDD, alternance et contrat d’apprentissage en Amériques présents à la fin de la période de reporting. | Nombre de salariés du Groupe en CDD, alternance et contrat d’apprentissage présents en Asie, Océanie et Afrique à la fin de la période de reporting. | Nombre total de salariés du Groupe en CDD, alternance et contrat d’apprentissage présents à la fin de la période de reporting. |
Nombre d'employés âgés de moins de 30 ans (CDI, CDD et contrats d'alternance et d'apprentissage).
Part de l'effectif âgé de moins de 30 ans
Nombre d'employés âgés de moins de 30 ans parmi le nombre total de salariés du Groupe (CDI, CDD et contrats d'alternance et d'apprentissage).
Nombre d'employés âgés de 30 à 50 ans (CDI, CDD et contrats d'alternance et d'apprentissage).
Part de l'effectif âgé de 30 à 50 ans
Nombre d'employés âgés de 30 à 50 ans parmi le nombre total de salariés du Groupe (CDI, CDD et contrats d'alternance et d'apprentissage).
Nombre d'employés âgés de plus de 50 ans (CDI, CDD et contrats d'alternance et d'apprentissage).
Part de l'effectif âgé de plus de 50 ans
Nombre d'employés âgés de plus de 50 ans parmi le nombre total de salariés du Groupe
Nombre de salariés en situation de handicap parmi le nombre total de salariés du Groupe.
Correspondant aux niveaux N-1 et N-2 par rapport au Président-Directeur général.
| Nombre d'hommes parmi l'encadrement supérieur | |
|---|---|
| Nombre d'hommes dans les parcours de carrière « Executive » | |
| Nombre de femmes parmi l'encadrement supérieur | |
| Nombre de femmes dans les parcours de carrière « Executive » | |
| % d'hommes parmi l'encadrement supérieur | |
| Part d'hommes dans les parcours de carrière « Executive » | |
| % de femmes parmi l'encadrement supérieur | |
| Part de femmes dans les parcours de carrière « Executive » | |
| % de salariés ayant eu au moins un entretien de performance pendant la période | |
| Part des salariés ayant participé à au moins une évaluation annuelle de leurs performances et de l’évolution de leur carrière | |
| % d'hommes ayant eu au moins un entretien de performance pendant la période | |
| Part d'hommes parmi les salariés (hommes) ayant participé à au moins une évaluation annuelle de leurs performances et de l’évolution de leur carrière | |
| % de femmes ayant eu au moins un entretien de performance pendant la période | |
| Part de femmes parmi les salariées (femmes) ayant participé à au moins une évaluation annuelle de leurs performances et de l’évolution de leur carrière | |
| Ratio de rémunération annuelle totale de la personne la plus payée par rapport à la rémunération totale annuelle médiane de tous les salariés | |
| Rémunération annuelle totale pour la personne la mieux payée de l'entreprise / Niveau médian de rémunération annuelle totale (à l'exclusion de l'individu le mieux payé). |
| Taux de turnover | |
|---|---|
| Nombre total de salariés qui ont quitté leur emploi volontairement ou en raison d'un licenciement, d'un départ à la retraite ou d'un décès en cours d'emploi / Effectif moyen. | |
| Nombre de maladies professionnelles | |
| Nombre de cas de maladies professionnelles officiellement reconnues en accord avec les législations locales. | |
| Nombre de jours de travail perdus en raison d'accidents du travail et problèmes de santé liés au travail | |
| % de salariés ayant droit aux congés familiaux | |
| Nombre de salariés ayant droit aux congés familiaux / Effectif total | |
| % de salariés ayant pris des congés familiaux | |
| Nombre de salariés ayant pris des congés familiaux / Effectif total | |
| % de femmes ayant pris des congés familiaux | |
| Nombre de femmes salariées ayant droit aux congés familiaux / Nombre de salariées femmes | |
| % d'hommes ayant pris des congés familiaux | |
| Nombre d'hommes salariés ayant droit aux congés familiaux / Nombre de salariés hommes | |
| Écart de rémunération entre les hommes et les femmes | |
| Différence de niveau moyen de rémunération entre les salariés hommes et femmes, exprimée en pourcentage du niveau de rémunération moyen des travailleurs hommes. | |
| % de salariés touchant un salaire décent | |
| Nombre de salariés touchant un niveau de salaire supérieur aux salaires minimaux dans les pays où le Groupe opère / Effectif total |
| Nombre moyen d'heures de formation par salarié | |
|---|---|
| Nombre total d'heures de formation / Nombre total de salariés formés. |
Nombre total d'heures de formation suivies par des salariés hommes / Nombre total de salariés hommes formés.
Nombre total d'heures de formation suivies par des salariées femmes / Nombre total de salariées femmes formées.
Consommation totale d’énergie en MWh
Somme des consommations d'électricité, de gaz naturel, de chauffage urbain et de carburant.
(Consommation d'électricité en kWh/1 000) + consommation de gaz naturel en MWh + consommation de chauffage urbain en MWh + consommation de carburant en MWh.
Somme des consommations d'électricité par site (29 sites au 31/12/2024).
En cas d'indisponibilité de la donnée, les méthodologies d'estimation et/ou d'extrapolation appliquées sont les suivantes :
Somme des consommations d'électricité issue d'énergies fossiles, et des consommations de carburant.
Pour les véhicules de fonction : estimation de la consommation de carburant basée sur les informations officiellement publiées par les constructeurs automobiles.
Le reste de la consommation d'énergie fossile est mesurée grâce aux factures d'énergie de chaque site et au mix énergétiques locaux dans les pays où Believe dispose de bureaux.
Estimation de la consommation basée sur les factures d'énergie de chaque site et des mix énergétiques locaux dans les pays où Believe opère.
Estimation de la consommation basée sur les informations officiellement publiées par les constructeurs automobiles.
Méthodologie d'estimation de la distance parcourue par les véhicules de fonction : Kilométrage prévu dans le contrat de location longue durée / nombre d'années de contrat.
Méthodologie d'estimation de la consommation de carburant des véhicules de fonction : (distance parcourue/100) x consommation de carburant en L/100 km
Somme des consommations d'électricité et de chauffage urbain issues des énergies fossiles.
Lorsque nécessaire, la donnée a été estimée sur la base des factures d'énergie de chaque site et des mix énergétiques locaux dans les pays où Believe a des bureaux.
Consommation d'énergies fossiles / Consommation totale d'énergie
Estimation de la consommation basée sur les factures d'énergie de chaque site et des mix énergétiques locaux dans les pays où Believe a des bureaux.
Consommation d'énergie nucléaire / Consommation totale d'énergie
Berlin, Cologne, Donzdorf, Hambourg, Londres, Milan, Montréal, Mumbai, Paris (Morning Glory).
Pas d'autoproduction d'énergie renouvelable.
Consommation d'énergie renouvelable / Consommation totale d'énergie
GES émis par les activités du Groupe dans le cadre du Scope 1 (véhicules de fonction, consommation de gaz naturel et réfrigérant) (en TeqCO2).
Émissions de GES liées aux réfrigérants + émissions de GES liées au gaz naturel + émissions de GES liées à la distance parcourue par les véhicules de fonction.
Facteur d'émission base ADEME (Empreinte) 2023.
GES émis par la distance parcourue par les véhicules de fonction du Groupe dans le cadre du Scope 1 (en TeqCO2).
Facteur d'émission base ADEME (Empreinte) 2023.
GES émis par la consommation de gaz naturel du Groupe dans le cadre du Scope 1 (en TeqCO2).
Facteur d'émission base ADEME.
GES émis par l'utilisation de réfrigérants du Groupe dans le cadre du Scope 1 (en TeqCO2).
Facteur d'émission base ADEME.
GES émis par les activités du Groupe dans le cadre du Scope 2 (émissions indirectes liées aux consommations d’énergie) (en TeqCO2). Calculé à partir de la méthode location based (facteurs d'émissions de l'Agence Internationale de l'Énergie - 2023).
[(Consommation d'électricité en France x facteur d'émission lié à la consommation d'électricité en France) + (consommation de chauffage urbain en France x facteur d'émission lié à la consommation de chauffage urbain en France) + (Consommation d'électricité en Allemagne x facteur d'émission lié à la consommation d'électricité en Allemagne) + (Consommation d'électricité en Europe(hors France et Allemagne) x facteur d'émission lié à la consommation d'électricité en Europe) + (Consommation d'électricité en Asie x facteur d'émission lié à la consommation d'électricité en Asie) + Consommation d'électricité en Amériques x facteur d'émission lié à la consommation d'électricité en Amériques).
GES émis par les activités du Groupe dans le cadre du Scope 2 (émissions indirectes liées aux consommations d’énergie) (en TeqCO2). Calculé à partir de la méthode market based.
Pour chaque pays où Believe a des bureaux : consommation d'électricité x facteur d'émission du fournisseur d'électricité. Ou consommation d'électricité x facteur d'émission lié à la consommation d'électricité dans le pays.
Calcul des émissions : émissions de GES liées à la consommation d'électricité + émissions de GES liées à la consommation de chauffage urbain.
Lorsque les facteurs d'émission ne sont pas communiqués par le vendeur d'énergie, le facteur d'émission « location based » du pays issu de la base ADEME (Empreinte) 2023 a été utilisé.
GES émis par les activités du Groupe dans le cadre du Scope 3 (en TeqCO2).
Les facteurs d'émissions utilisés sont issus des bases de données Boazvista et NegaOctet pour les émissions de GES liées aux équipements informatiques (en complément de l'étude Shift Project Lean ICT), et issus de la base ADEME (Empreinte) 2023 pour les autres activités du Groupe.
68,1 % des émissions de GES de Scope 3 ont été calculées à partir de données monétaires.
GES émis par les biens et services achetés par le Groupe dans le cadre du Scope 3 (en TeqCO2).
Des données physiques ont été utilisées pour mesurer les émissions de GES liées aux CD, vinyles, goodies et emballages, aux concerts produits par Believe, à la consommation d'eau et au restaurant d'entreprise.
GES émis par les transports et la distribution en amont du Groupe dans le cadre du Scope 3 (en TeqCO2). Ce poste intègre le transport des CD, vinyles et goodies vendus pour le compte des artistes. Plus de 90 % de la donnée est monétaire, et basée sur les dépenses de Believe en fret.
GES émis par les déplacements domicile travail du Groupe dans le cadre du Scope 3 (en TeqCO2). Les déplacements professionnels incluent la Chine, la France (Believe SA), l'Italie, le Luxembourg, le Royaume-Uni (Believe Direct Limited) et Singapour, ces pays et entités légales représentent 47,3 % de l’effectif total.
GES émis par les activités du Groupe dans le cadre du Scope 1,2 et 3 (en TeqCO2). Calculé à partir de la méthode location based.
GES émis par les activités du Groupe dans le cadre du Scope 1, 2 et 3 (en TeqCO2). Calculé à partir de la méthode market based.
Émissions de GES en TeqCO2 (location based) / chiffre d'affaires
Émissions de GES en TeqCO2 (market based) / chiffre d'affaires
Exercice clos le 31 décembre 2024
À l’Assemblée générale de Believe, Le présent rapport est émis en notre qualité de Commissaire aux comptes de Believe. Il L’exercice de cette mission est réalisé en conformité avec les règles déontologiques, y porte sur les informations en matière de durabilité et les informations prévues à l'article 8 du règlement (UE) 2020/852, relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2024 et incluses dans les sections 2.1 à 2.7 du rapport sur la gestion du Groupe.
En application de l’article L. 233-28-4 du Code de commerce, Believe est tenue d’inclure les informations précitées au sein d’une section distincte de son rapport sur la gestion du Groupe. Ces informations ont été établies dans un contexte de première application des articles précités caractérisé par des incertitudes sur l’interprétation des textes, le recours à des estimations significatives, l’absence de pratiques et de cadre établis notamment pour l’analyse de double matérialité ainsi que par un dispositif de contrôle interne évolutif.
Elles permettent de comprendre les impacts de l'activité du Groupe sur les enjeux de durabilité, ainsi que la manière dont ces enjeux influent sur l'évolution de des affaires du Groupe, de ses résultats et de sa situation. Les enjeux de durabilité comprennent les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernement d'entreprise.
En application du II de l’article L. 821-54 du Code précité notre mission consiste à mettre en œuvre les travaux nécessaires à l’émission d’un avis, exprimant une assurance limitée, portant sur :
Notre mission ayant pour objectif d’exprimer une assurance limitée, la nature (choix des techniques de contrôle) des travaux, leur étendue (amplitude), et leur durée, sont moindres que ceux nécessaires à l’obtention d’une assurance raisonnable.
Elle permet cependant d’exprimer des conclusions concernant le processus de détermination des informations en matière de durabilité publiées, les informations elles-mêmes, et les informations publiées en application de l'article 8 du règlement (UE) 2020/852, quant à l’absence d’identification ou, au contraire, l’identification, d’erreurs, omissions ou incohérences d’une importance telle qu’elles seraient susceptibles d’influencer les décisions que pourraient prendre les lecteurs des informations objet de nos vérifications.
Notre mission ne porte pas sur les éventuelles données comparatives.
Nos travaux ont consisté à vérifier que :
En outre, nous avons contrôlé le respect de l’obligation de consultation du comité social et économique.
Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions ou incohérences importantes concernant la conformité du processus mis en œuvre par Believe avec les ESRS. Concernant la consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l'article L. 2312-17 du Code du travail, nous vous informons qu’à la date du présent rapport, celle-ci n’a pas encore eu lieu.
Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la conformité aux ESRS du processus mis en œuvre par Believe pour déterminer les informations publiées.
Les informations relatives à l’identification des parties prenantes sont mentionnées au paragraphe 2.1.4.3. « Point de vue, intérêt et attentes des parties prenantes » du rapport sur la gestion du Groupe.
Nous avons pris connaissance de l’analyse réalisée par le Groupe pour identifier :
Nous nous sommes entretenus avec la direction et les personnes que nous avons jugé appropriées et avons inspecté la documentation disponible. Nos diligences ont notamment consisté à :
Les informations relatives à l’identification des impacts, risques et opportunités sont mentionnées dans la partie 2.1.5. « Liens entre les impacts, risques et opportunités matériels, et la stratégie et le modèle économique du Groupe » du rapport sur la gestion du Groupe.
Nous avons pris connaissance du processus mis en œuvre par le Groupe concernant l’identification des impacts (négatifs ou positifs), risques et opportunités (« IRO »), réels ou potentiels, en lien avec les enjeux de durabilité mentionnés dans le paragraphe AR 16 des « Exigences d’application » de la norme ESRS 1 et le cas échéant, ceux qui sont spécifiques au Groupe, tel que présenté dans la partie 2.1.5. « Liens entre les impacts, risques et opportunités matériels, et la stratégie et le modèle économique du Groupe » du rapport sur la gestion du Groupe.
En particulier, nous avons apprécié la démarche mise en place par le Groupe pour déterminer ses impacts et ses dépendances, qui peuvent être source de risques ou d’opportunités, notamment le dialogue mis en œuvre, le cas échéant, avec les parties prenantes.
Nous avons également apprécié l’exhaustivité des activités comprises dans le périmètre retenu pour l’identification des IRO.
Nous avons pris connaissance du tableau des IRO identifiés présenté dans la note 2.1.5.2. « Présentation des impacts, risques et opportunités (IRO) de durabilité matériels », incluant notamment la description de leur répartition dans les activités propres et la chaîne de valeur, ainsi que de leur horizon temporel (court, moyen ou long terme), et apprécié la cohérence de ce tableau avec notre connaissance du Groupe et, le cas échéant, avec les analyses de risques menées par les entités du Groupe.
Nous avons apprécié :
Les informations relatives à l’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière sont mentionnées au paragraphe 2.1.5.1. « Méthodologie d’analyse de double matérialité » de l’État de durabilité du Groupe.
Nous avons pris connaissance, par entretien avec la direction et inspection de la documentation disponible, du processus d’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière mis en œuvre par le Groupe, et apprécié sa conformité au regard des critères définis par ESRS 1.
Nous avons notamment apprécié la façon dont le Groupe a établi et appliqué les critères de matérialité de l’information définis par la norme ESRS 1, y compris relatifs à la fixation de seuils, pour déterminer les informations matérielles publiées au titre des indicateurs relatifs aux IRO matériels identifiés conformément aux normes ESRS thématiques concernées.
Nos travaux ont consisté à vérifier que, conformément aux prescriptions légales et réglementaires, y compris aux ESRS :
matière de durabilité incluses dans les sections 2.1 à 2.7 du rapport sur la gestion du Groupe, avec les exigences de l’article L. 233-28-4 du Code de commerce, y compris avec les ESRS.
Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les informations figurant :
Les informations publiées au titre du bilan d’émission de gaz à effet de serre sont mentionnées au paragraphe 2.2.2.3. « Émissions de GES de Scopes 1, 2, 3 ».
Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la conformité aux ESRS de ces informations.
En ce qui concerne les informations publiées au titre du bilan d’émission gaz à effet de serre :
Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions, incohérences importantes concernant le respect des exigences de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852.
Nous avons déterminé qu’il n’y avait pas de tels éléments à communiquer dans notre rapport.
Paris la Défense, le 17 mars 2025
KPMG S.A.
Jerôme LO IACONO
Les investisseurs sont invités à lire attentivement les risques décrits dans la présente section ainsi que l’ensemble des autres informations contenues dans le présent Document d’enregistrement universel avant de prendre leur décision d’investissement.
Le Groupe procède régulièrement à une revue des facteurs de risques susceptibles d’avoir une incidence négative sur ses activités ou ses résultats. Cette revue est présentée au Comité des risques de la Société et au Comité d’audit du Conseil d’administration. Par ailleurs, le Comité des risques apprécie l’adéquation des procédures internes mises en place au regard des risques auxquels le Groupe pourrait être exposé. Il fait part de ses principales conclusions et recommandations au Comité d’audit.
La politique d’identification et de gestion des risques, intégrant également les risques de durabilité dans le cadre de l’application de la directive CSRD, est décrite au paragraphe 3.2.2 « Composantes du contrôle interne ».
Le tableau suivant classe les principaux risques spécifiques auxquels le Groupe est exposé en 5 catégories :
Il est possible que le Groupe soit exposé à d’autres risques qui ne sont pas connus ou identifiables à la date du présent Document d’enregistrement universel ou qu’il estime non significatifs à cette même date et qui pourraient avoir à l’avenir un effet négatif.
| Principaux facteurs de risques | Impact/Probabilité |
|---|---|
| Risques liés au secteur d’activité du Groupe | |
| Risques liés à l’environnement concurrentiel du Groupe | |
| Risques liés aux évolutions du segment sous-jacent dustreaming audio et vidéo | |
| Risques liés aux conditions économiques et à l’évolution du segment de la musique enregistrée | |
| Risques liés aux activités du Groupe | |
| Risques liés aux systèmes informatiques du Groupe (cyberattaque, fiabilité des infrastructures et protection des données à caractère personnel) | |
| Risques liés à la gestion de la croissance rapide du Groupe et aux acquisitions | |
| Risques liés aux relations avec les labels et artistes (*) | |
| Risques liés aux relations avec les plateformes et distribution numérique et les médias sociaux | |
| Risques liés au développement du Groupe à l’international | |
| Risques liés à la fraude, corruption et à l’éthique (*) | |
| Risques liés à la Société | |
| Risques liés au capital humain et à son développement (équipe de direction dont le Président-Directeur général et recrutement et rétention des employés expérimentés)(*) | |
| Risques financiers | |
| Risque de liquidité et de contrepartie | |
| Risques liés aux taux de change | |
| Risques juridiques | |
| Risques liés aux droits de propriété intellectuelle | |
| Risques liés à la réglementation et son évolution |
| Faible | Moyen | Élevé |
|---|---|---|
Dans le cadre de sa revue régulière des facteurs de risques, le Groupe a bien identifié le risque climat et ressources environnementales. À ce stade, le Groupe considère que ce risque n’est pas susceptible d’avoir une incidence négative significative sur ses activités ou ses résultats à court terme. Néanmoins, le Groupe mesure et suit l’impact carbone de ses activités directes (Scopes 1 & 2) et indirectes (Scope 3) et déploie des actions de réduction de consommation d’énergie. Le Groupe a également mis en place un groupe de travail dédié au climat dans le cadre de la nouvelle future réglementation CSRD, voir Rapport de durabilité - paragraphe 2.2 « [ESRS E1] Changement climatique ».
Le Groupe exerce ses activités dans un secteur fortement concurrentiel. Les relations avec les producteurs (artistes ou labels) se font en grande partie sur la base d’accords exclusifs et de durée relativement longue.
Le Groupe fait face à un accroissement de la concurrence sur le segment de la musique numérique et des services aux artistes de la part des Majors de l’industrie musicale. Bien que l’offre de ces derniers soit historiquement orientée vers des artistes internationaux, les Majors cherchent également à adresser les besoins des artistes que le Groupe cible, soit des artistes à implantation locale. Les Majors s’appuient pour cela sur des moyens financiers et commerciaux importants et proposent des solutions numériques similaires à celles du Groupe. À titre d’exemples, les Majors ont développé des offres de distribution numérique par l’intermédiaire de filiales, telles que Ingrooves, Virgin Music Label & Artist Services et MTO pour Universal Music Group (qui a aussi annoncé l’acquisition du Groupe Downtown music), sous réserve des autorisations réglementaires ; The Orchard et AWAL pour Sony Music Entertainment ; ou encore ADA pour Warner Music Group.
Le Groupe fait face à la concurrence croissante d’acteurs locaux. Ces derniers peuvent s’appuyer sur leur implantation et leur bonne connaissance de l’industrie musicale locale pour établir des relations privilégiées avec les artistes et labels. La concurrence des acteurs locaux peut détourner les artistes et labels de l’offre de services proposée par le Groupe.
Le Groupe peut également faire face à un accroissement du phénomène, limité jusqu’à présent, de désintermédiation (à l’exception notable de la Chine). La désintermédiation impliquerait une contractualisation en direct des plateformes de distribution numérique avec les artistes et labels, sans recourir aux solutions technologiques offertes par le Groupe. L’accroissement du phénomène de désintermédiation affecterait ainsi dans le même temps la pérennité et la croissance du catalogue du Groupe.
Afin de se démarquer de ses concurrents, le Groupe s’appuie sur son offre de produits et de solutions de premier plan et à fort contenu technologique déployée dans l’ensemble des pays où il exerce ses activités et sur ses équipes locales. Afin de détecter et attirer des artistes à fort potentiel, le Groupe s’appuie sur ses outils performants d’analyse de données numériques et sur l’expertise de ses équipes locales. Le Groupe met à disposition des artistes et de leurs labels des solutions de marketing digital dédiées leur permettant notamment de maximiser leur audience.
Le Groupe s’appuie sur son positionnement unique, centré sur les besoins des labels et artistes locaux, pour lesquels il a développé une forte expertise. Ce positionnement lui permet de se démarquer des Majors, historiquement centrées sur les artistes de premier plan engagés dans des carrières internationales.
S’agissant de la concurrence d’acteurs locaux, le Groupe s’appuie sur ses équipes, de détection et de développement des talents, qui sont implantées et reconnues localement. Le Groupe se fonde sur son expertise technologique en matière de musique numérique afin de proposer les solutions les plus adaptées aux besoins des marchés locaux. Le Groupe cherche par ailleurs à conclure des contrats avec des plateformes d’envergure mondiale ou locale. L’objectif est d’offrir aux artistes et labels la couverture la plus pertinente possible et renforcer ainsi la compétitivité de son offre.
Le phénomène de désintermédiation reste jusqu’à présent un phénomène limité. En effet, le modèle commercial des plateformes de distribution ne s’oriente en principe pas vers une généralisation d’une contractualisation en direct avec les artistes. La diversité des plateformes et des modes de monétisation ne favorise pas la mise en place de relations d’exclusivité sur le long terme avec les artistes et lesdites plateformes.
Sous l’effet de l’accroissement de la pression concurrentielle, la rentabilité des contrats conclus par le Groupe avec les producteurs pourrait être affectée. La pression concurrentielle pourrait entraîner également un risque de non-renouvellement de contrats et de rupture de relations existantes. En outre, les politiques commerciales des concurrents du Groupe sont difficilement prévisibles. Elles pourraient affecter la capacité du Groupe à adapter rapidement son offre et ses conditions contractuelles.
Pour rester compétitif et conserver son catalogue, le Groupe pourrait être amené à réduire le pourcentage des marges sur reversements retenus.
L’accroissement de la pression concurrentielle et du phénomène de désintermédiation pourrait entrainer une réduction du catalogue distribué par Believe et donc des parts de marché du Groupe. Cela pourrait avoir un effet défavorable significatif sur les résultats et les perspectives du Groupe ainsi que sur le montant des avances accordées et leur impact sur le BFR voir paragraphe 5.3.2.5 « Le besoin en fonds de roulement ».
Une part significative du chiffre d’affaires du Groupe provient des reversements des plateformes de distribution numérique en contrepartie de la mise à disposition par le Groupe de contenus audio ou vidéo. Ces contenus sont diffusés principalement en streaming sur les plateformes. Pour l’exercice clos le 31 décembre 2024, le chiffre d’affaires tiré de la vente de contenus audio ou vidéo numériques a représenté 89,5 % du chiffre d’affaires consolidé du Groupe.
Cette croissance pourrait néanmoins ne pas se poursuivre à l’avenir, ou connaître un ralentissement, dans les géographies où le Groupe est présent ou souhaite se développer.
En effet, les consommateurs pourraient se désintéresser du streaming en privilégiant l’utilisation de nouveaux formats qui n’existent pas encore à ce jour ou exploiter d’une façon nouvelle des formats existants (ex : vidéo en format court), qui rencontreraient davantage de succès et attireraient une audience plus large.
Ces nouvelles tendances et les nouvelles habitudes de consommation des utilisateurs, notamment sous l’effet du développement des technologies du numérique, pourraient impacter la croissance du Groupe si les plateformes de distribution numérique et les médias sociaux rencontraient des difficultés à monétiser les contenus audio et vidéo de ces nouveaux formats.
Dans certains pays, en particulier les segments de marchés émergents, les plateformes de distribution numérique pourraient rencontrer des difficultés à monétiser les contenus audio et vidéo. Une base insuffisante d’utilisateurs premium ou d’annonceurs pour financer des écoutes gratuites engendrerait des difficultés de monétisation. De même, les plateformes pourraient rencontrer des difficultés à augmenter le prix de leurs services d’une façon identique à la politique commerciale qu’elles pratiquent sur les segments de marchés matures. Enfin, sur ces mêmes segments de marchés, le Groupe pourrait ne pas être en mesure d’établir des relations avec un nombre suffisant de plateformes locales fiables. Une telle situation affecterait la capacité du Groupe à proposer aux artistes et labels locaux une diffusion satisfaisante, affectant ainsi sa croissance sur ces segments de marchés.
Les plateformes de distribution numérique et les médias sociaux évoluent sur un segment de marché soumis à des changements rapides et fortement concurrentiels. Certaines plateformes de distribution numérique n’appartiennent pas à des grands groupes pouvant leur apporter un soutien financier. Ces plateformes, y compris les plus importantes du secteur, ont enregistré dans le passé et continuent à enregistrer des pertes d’exploitation significatives. Elles enregistrent des consommations de trésorerie importantes liées notamment aux investissements en technologie qui ne cessent d’augmenter. Les investissements en technologie ont notamment pour objectif l’acquisition d’abonnés et l’hébergement de contenus.
Afin de limiter l’impact négatif d’une évolution défavorable du segment du streaming sur ses activités, le Groupe veille à maintenir une exposition géographique diversifiée. Il exerce ainsi ses activités dans des segments de marchés matures d’une part et des segments de marchés en croissance d’autre part. Les segments de marchés matures permettent au Groupe de bénéficier d’une diffusion large de son catalogue. Le ralentissement de la croissance des segments de marchés matures, où l’adoption du streaming par davantage d’utilisateurs est déjà élevée et progresse moins vite, est compensé par les segments de marchés en croissance. Ces derniers offrent au Groupe des perspectives de croissance en raison d’un potentiel élevé d’adoption de ce format par davantage d’utilisateurs.
Le Groupe cherche par ailleurs à développer la commercialisation de contenus auprès de médias sociaux proposant de nouvelles formes d’utilisation de la musique, tels que TikTok ou META.
Le Groupe pourrait rencontrer des difficultés à faire diffuser son catalogue s’il n’était pas en mesure :
Une telle situation aurait un effet défavorable significatif sur l’activité du Groupe, ses résultats, sa situation financière et ses perspectives.
Le Groupe pourrait être contraint à renégocier à des conditions moins favorables les accords le liant aux plateformes si celles-ci :
Les plateformes pourraient être contraintes à revoir les montants de reversements au Groupe, les conditions d’exclusivité, de durée des engagements, voire à résilier les accords. Une telle situation pourrait avoir un effet défavorable sur l’activité, les résultats, la situation financière et les perspectives du Groupe.
Les activités et résultats du Groupe dépendent en partie de l’évolution des conditions économiques au niveau mondial et local particulièrement volatiles ces dernières années. Une dégradation des conditions économiques entraine généralement un impact négatif sur les dépenses de consommation non essentielles. En conséquence, cela pourrait affecter l’achat d’abonnements aux plateformes de distribution de musique numérique.
Un contexte économique défavorable affecte les dépenses en publicité des annonceurs, entrainant une baisse des revenus des plateformes de distribution de contenus vidéo en particulier. Le resserrement des conditions monétaires par les banques centrales ainsi que le maintien d’une conjoncture inflationniste impactent à la baisse le pouvoir d’achat des ménages. Le Groupe opère dans plusieurs pays confrontés à des taux d’inflation qui diffèrent d’un pays à l’autre. Cette situation pourrait avoir un impact négatif durable sur les dépenses de consommation non essentielles des ménages, ainsi que sur les dépenses en publicité des annonceurs. Les plateformes de distribution de contenus vidéo et les médias sociaux pourraient notamment être impactées.
Le Groupe bénéficie de la croissance structurelle du segment de la musique enregistrée numérique sur lequel il se positionne. Cette croissance est le reflet de l’attrait du Groupe pour la nouvelle génération d’artistes digitaux recherchant des solutions de commercialisation et un large éventail d’expertises.
La stratégie de développement du Groupe à l’international lui permet de diluer son risque car sa présence ne se concentre pas dans un seul pays ou zone géographique. Cette stratégie permet au Groupe une compensation des éventuels impacts de l’inflation entre les pays et les zones géographiques de développement.
Le revenu des plateformes de distribution numérique provient notamment des abonnements pour les offres payantes et des redevances publicitaires pour les offres gratuites. Les reversements payés au Groupe par les plateformes sont calculés sur la base de ces revenus. Une diminution (ou une moindre croissance) de ces revenus, via une baisse du nombre d’utilisateurs payants ou des redevances publicitaires, entraînerait une diminution des reversements par les plateformes au Groupe.
Le développement et la mise à disposition d’une plateforme numérique s’appuyant sur des technologies de premier plan sont au cœur du modèle économique du Groupe. Believe cherche à travers ce modèle à offrir aux artistes des solutions centrées sur leurs besoins. Si le Groupe n’était pas en capacité de développer et de maintenir des systèmes informatiques sécurisés, fiables et répondant aux dernières évolutions technologiques, cela pourrait affecter le développement de ses activités.
En tant qu’entreprise numérique, le Groupe est exposé aux risques liés à la cybercriminalité, qui sont en pleine recrudescence au cours de ces dernières années, avec la détention d’un volume important de données sensibles telles que du contenu artistique, des données personnelles ou des coordonnées bancaires. Ces données sensibles pourraient être soustraites ou falsifiées par des tiers malveillants qui parviendraient à s’introduire dans les systèmes informatiques du Groupe.
Dans le contexte géopolitique actuel le Groupe peut susciter l’intérêt de groupe de pirates liés à une cause ou à des acteurs impliqués dans des tensions géopolitiques (hacktivisme). Des intrusions de tiers dans les systèmes informatiques du Groupe pourraient porter atteinte au bon fonctionnement du Groupe, en rendant ses applications inaccessibles ou en causant des interruptions de services, pouvant impacter sa situation financière ou sa réputation.
Le Groupe pourrait ne pas avoir les ressources technologiques suffisantes pour anticiper et continuer à empêcher des cyberattaques ou intrusions de tiers. Les techniques utilisées évoluent rapidement et pourraient ne pas être connues avant d’être subies par le Groupe.
L’offre technologique du Groupe lui permet d’accompagner la croissance de ses activités, et de répondre à l’évolution des besoins des artistes et des plateformes. Ces dernières exercent elles-mêmes leurs activités dans un environnement numérique en évolution constante. Le Groupe est ainsi exposé à un risque d’obsolescence de ses systèmes informatiques et des applications et outils mis à disposition des artistes et labels.
Le Groupe externalise certains éléments de ses systèmes d’information et de son infrastructure (à titre d’exemple certains services d’hébergement). L’objectif recherché par le Groupe est d’optimiser la gestion de ses ressources, et d’améliorer l’efficacité et la sécurité de son infrastructure informatique. Il s’appuie ainsi sur la qualité du travail et l’expertise de ses prestataires de services en la matière. En dépit du soin apporté à la sélection des prestataires, le Groupe est exposé au risque de leur défaillance dans la réalisation de leurs obligations.
Certaines interfaces entre les applications informatiques du Groupe sont traitées de façon manuelle ou peu automatisée. Cette architecture entraine un risque de perte de données et des erreurs de traitement. Le Groupe pourrait ainsi devoir supporter des coûts significatifs afin de rétablir ses services ou procéder aux mises à jour nécessaires.
Les activités du Groupe nécessitent des investissements significatifs dans les outils technologiques afin de traiter des volumes élevés de contenus et de données. Le Groupe doit avoir la capacité de mettre en place et exploiter des outils sophistiqués d’analyse de données. Ces outils permettent au Groupe :
Par ailleurs, le Groupe est attentif à la localisation de ses infrastructures afin de minimiser les risques techniques et opérationnels (pannes, foudre, tremblements de terre, événements météorologiques extrêmes, etc.).
Le Groupe doit être en capacité d’opérer et de développer des outils de marketing numérique pour accompagner les artistes et labels dans leurs stratégies de promotion. À titre d’exemple, TikTok est utilisé de manière croissante par les artistes et labels à des fins de marketing numérique. Le Groupe est ainsi exposé à un risque d’obsolescence des applications et outils mis à disposition des artistes et labels en cas d’émergence de nouvelles possibilités de promotion dans l’écosystème numérique.
Le Groupe est amené à collecter, conserver et traiter un volume important de données à caractère personnel. Ces données se rapportent en particulier, aux collaborateurs, aux prestataires du Groupe et aux artistes ou leurs représentants.
Le traitement de données à caractère personnel est soumis à une réglementation complexe et évolutive propre à chaque pays au sein duquel le Groupe est implanté.
Le Groupe, au titre de ses activités au sein de l’Espace Économique Européen (« EEE »), applique notamment le Règlement Général sur la Protection des Données (« RGPD ») qui a vocation à protéger les personnes physiques à l’égard du traitement de leurs données à caractère personnel et à la libre circulation de celles-ci. Dans une optique de conformité à ce règlement, le Groupe maintient un registre de recensement des traitements de ces données. Toutefois, il n’est pas exclu que certains traitements n’aient pas été déclarés au Groupe de manière exhaustive, ou que certains traitements anciens n’aient pas été mis aux normes.
En cas de violation de ses dispositions, le RGPD prévoit d’importantes amendes pouvant aller jusqu’à 20 millions d’euros ou 4 % du chiffre d’affaires mondial, soit 39,55 millions d’euros sur la base du chiffre d’affaires 2024, étant précisé que le montant le plus élevé est celui retenu et appliqué.
Le Groupe pourrait en outre subir des actions malveillantes et actes de piratage de tiers sur les systèmes informatiques des plateformes de distribution numérique ou de médias sociaux. Le Groupe dispose de peu de moyens de contrôle sur ces actions. Les actes de malveillance peuvent être des intrusions dans les serveurs des plateformes entrainant des fuites d’informations ou de contenus issus du catalogue du Groupe. Les fuites d’informations pourraient nuire au positionnement concurrentiel du Groupe en facilitant l’accès à des informations relatives aux performances de son catalogue. Les activités du Groupe ainsi que sa réputation en seraient impactées. Par ailleurs, tout manquement par les plateformes aux réglementations de protection des données personnelles affecterait la relation du Groupe avec ses artistes et nuirait à sa réputation.
Le Groupe est également soumis à des législations et réglementations similaires dans d’autres pays en dehors de l’Union Européenne telles que mentionnées au paragraphe 1.3.2.5 « Réglementation relative aux données personnelles ».
Une connaissance insuffisante des réglementations locales ou un défaut de méthodologie de suivi des évolutions réglementaires locales serait impactant pour le Groupe. En effet, de telles situations pourraient remettre en cause la capacité du Groupe à identifier les particularités des réglementations locales en vue de s’y conformer. Plus largement, et eu égard à l’accroissement des actes de malveillance informatique, le Groupe est exposé à ce risque et pourrait subir, en cas de malveillance ou en cas de non-respect de la bonne application de la réglementation, des dommages divers, comme des fuites de données personnelles, entrainant l’atteinte à sa réputation, une perte de chiffre d’affaires ou des litiges avec des tiers ou le règlement d’amendes.
Le Groupe a mis en place plusieurs actions visant à renforcer la sécurité et la fiabilité des infrastructures et matériels informatiques. Ces actions sont pilotées par une direction dédiée, la Direction de la Sécurité Informatique.
Le Groupe a ainsi mis en place une politique de sécurité globale et travaille à l’application de bonnes pratiques et de standards en termes de sécurité informatique.
Le Groupe a mis en place une politique d’habilitation et de gestion des droits permettant de sécuriser les accès à ses données. Des actions de sensibilisation aux cyber risques sont menées par la Direction de la Sécurité Informatique via des formations ciblées mais également à travers des tests d’hameçonnage dit « phishing(57)» de l’entreprise.
La Direction de la Sécurité Informatique a réalisé des scans de vulnérabilité et des tests de pénétration sur les applications du Groupe (exposées et reliées à Internet). Les postes de travail et les serveurs sont munis de technologie anti-fraude de dernière génération. Les produits majeurs du Groupe sont protégés contre le déni de Service distribué (attaque visant à interrompre le fonctionnement des systèmes informatiques) et les attaques automatisées par un équipement de sécurité réseau. Ces outils permettent la détection en temps réel de logiciels malveillants et l’anticipation des menaces et des tentatives d’intrusions. Conformément à la politique de sécurité des systèmes d’information, les éventuelles défaillances identifiées doivent faire l’objet de mises à jour et/ou de plans de remédiation. Ces actions garantissent un cycle d’amélioration continue de la protection du système d’information. Le Groupe a souscrit à une assurance couvrant le risque de cyberattaque.
Le Groupe a constitué une équipe en charge de la conformité RGPD. En matière de protection des données personnelles, la politique RGPD du Groupe assure, entre autres, dans la relation de celui-ci avec les prestataires de services - effectuant des transferts de données en dehors de l’UE - qu’ils signent des Clauses Contractuelles Types conformes au règlement RGPD. Des mesures complémentaires de protection des données personnelles sont mises en place au travers des politiques de protection de la vie privée et de gestion des cookies. Une formation de sensibilisation à la protection des données personnelles a été déployée en 2024 auprès de l’ensemble des salariés du Groupe.
Une violation des protocoles de sécurité informatique du Groupe ou des cyberattaques pourraient conduire au vol de données sensibles : stratégie du Groupe, situation financière, opérations commerciales, ou bien encore les données personnelles des artistes et labels et des salariés du Groupe.
Le Groupe pourrait être exposé :
Des intrusions de tiers dans les systèmes informatiques du Groupe pourraient par ailleurs porter atteinte à son bon fonctionnement. Une intrusion de tiers pourrait rendre les applications du Groupe inaccessibles ou causer des interruptions de ses services. Les artistes et labels seraient ainsi privés d’accès aux plateformes technologiques telles que le Backstage ou TuneCore. Ces dernières sont essentielles au Groupe pour fournir l’offre de Solutions Premium ou de Solutions Automatisées. Ces évènements pourraient avoir un effet défavorable sur les activités, la situation financière, la réputation, les résultats et les perspectives du Groupe. Comme toutes les entreprises, le Groupe gère des tentatives de cyber attaque, mais n’a été confronté à aucun incident majeur direct ayant entraîné l‘interruption de ses activités ou conduit à des fuites ou des modifications de données à caractère personnel.
Un défaut de fiabilité des infrastructures et applications informatiques sur lesquelles s’appuie le Groupe, pourrait causer une interruption de ses services. Une telle situation pourrait affecter la poursuite des activités du Groupe, sa situation financière et porter atteinte à sa réputation.
Le Groupe adopte une gouvernance alignée sur ses priorités stratégiques, intégrant des processus clairs pour l'identification et la gestion proactive des risques, y compris ceux liés aux tiers. Des directives de sécurité uniformes assurent la conformité légale et opérationnelle, réduisant les risques liés aux erreurs humaines et aux mauvaises configurations.
La sensibilisation est intégrée au cycle de vie des collaborateurs, avec des formations dès leur arrivée, des campagnes de communication continue, et des modules spécialisés pour les équipes techniques. Les mesures de sécurité sont intégrées en amont du développement des produits pour garantir leur conformité aux exigences de sécurité et détecter les vulnérabilités critiques avant leur exploitation. La standardisation des infrastructures cloud, combinée à des systèmes d’observabilité et des mécanismes de réponse rapide, renforce la résilience opérationnelle et assure la continuité des activités en cas de crise ou d'incident majeur.
Des audits internes et externes vérifient régulièrement l’efficacité des dispositifs et la conformité aux objectifs, tandis que des processus éprouvés garantissent une reprise rapide en cas d’incident. La migration vers le cloud, encadrée par une stratégie de gestion financière opérationnelle, optimise les coûts tout en renforçant la performance et la sécurité des services.
Le Groupe a connu une forte croissance de ses activités au cours des dernières années. Le chiffre d’affaires consolidé est passé de 577,2 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2021 à 988,8 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024. Le taux de croissance annuel moyen (TCAM) constaté sur la période est de 19,7 %.
La gestion des opérations du Groupe, qu’il déploie à l’échelle internationale devient plus complexe, du fait de l’augmentation continue des volumes de contenus mis à disposition des plateformes. Le Groupe a généré 83,5 % de son chiffre d’affaires consolidé hors France au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024. Cette tendance devrait se poursuivre à l’avenir avec la stratégie d’expansion du Groupe.
La croissance du Groupe, tant organique qu’externe, nécessite l’adaptation constante de ses processus opérationnels et de ses procédures de reporting et de contrôle interne. Dans un contexte de forte expansion, le Groupe pourrait ne pas être en mesure de traiter l’exhaustivité des données notamment financières ou issues des rapports de ventes fournis par les plateformes de distribution numérique. Une telle situation pourrait conduire à des prises de décisions établies sur la base d’informations incomplètes et/ou erronées.
Dans ce contexte, le Groupe a entrepris un processus de recrutement afin de renforcer son organisation et soutenir son développement. Il existe néanmoins un risque lié à la capacité du Groupe à mobiliser les ressources humaines et opérationnelles suffisantes et à prioriser les actions en vue d’atteindre ses objectifs opérationnels. Les employés du Groupe pourraient ne pas être en mesure :
Pour maintenir sa croissance et sa capacité d’innovation, le Groupe a réalisé des investissements substantiels, sans assurance qu’il bénéficiera d’un retour satisfaisant sur ces investissements.
sur la période 2022-2024. Ces coûts se sont élevés à 88 millions d'euros en 2024 représentant 8,89 % de son chiffre d’affaires, en hausse de 2 points de base par rapport à 2023. Le Groupe pourrait rencontrer des difficultés dans la mise en œuvre de ce modèle opérationnel si :
Au cours des dernières années, et dans le cadre de sa stratégie de croissance externe, le Groupe a procédé à un nombre important d’acquisitions ciblées ayant fortement contribué à la croissance de ses activités (voir notamment paragraphes 1.5.3 « Accélérer la croissance du chiffre d’affaires par une stratégie de croissance externe ciblée » et 5.1.2.4 « Les opérations de croissance externe »).
Ainsi, le Groupe a notamment réalisé les acquisitions suivantes :
Le Groupe entend poursuivre son développement en procédant à des acquisitions potentiellement significatives et ciblées notamment sur des pays stratégiques et des services nouveaux. L’objectif étant pour le Groupe d’étendre son empreinte géographique et d’enrichir son offre.
Dans le cadre de cette stratégie de croissance externe, le Groupe pourrait notamment rencontrer les difficultés suivantes :
Au 31 décembre 2024, les écarts d’acquisition enregistrés par le Groupe étaient de 148 millions d’euros ; dans le cadre de prises de participation, l’apparition de désaccords avec les co-actionnaires. De tels désaccords pourraient affecter le processus de décision et la conduite des activités, voire la naissance de litiges avec les co-actionnaires.
Plusieurs mesures sont mises en œuvre par le Groupe pour assurer l’adéquation de ses ressources et ses processus à la forte croissance de ses activités. Des comités de pilotage mensuels, ainsi que des revues d’activités mensuelles (flash) et trimestrielles (approfondies) ont été mis en place. Ces mesures ont pour but d’examiner l’atteinte des objectifs assignés aux projets en cours et prioriser les plans d’action.
Afin de garantir un niveau de compétences suffisant, plusieurs mesures ont été mises en place telles que :
Le Groupe veille à ce que ses procédures et contrôles permettent un traitement exhaustif des données qu’il reçoit en adéquation avec la croissance de ses activités. À cet égard, le Groupe s’assure de la corrélation de la taille de ses ressources avec ses enjeux de croissance. Le Groupe s’appuie sur des outils comptables et de consolidation de premier plan (avec notamment Oracle Hyperion Financial Management). Le Groupe a renforcé ses processus de clôture comptable, avec la mise en place d’une gouvernance, d’une méthodologie et d’un calendrier de clôture rigoureux.
Le Groupe suit une politique de croissance externe avec des critères stricts en matière de pertinence stratégique et de valorisation des cibles potentielles. Il veille par ailleurs à réaliser des processus de due diligence juridiques et financières approfondies, avec l’appui de conseils externes, sur les cibles.
Ces processus permettent l’identification en amont des risques (sur la cible et son environnement) avec la définition de plans d’actions appropriés pour y remédier. Ces processus incluent également des vérifications de conformité Know Your Customer, permettant de s’assurer de l’adéquation des valeurs des futurs partenaires avec celles du Groupe.
En cas d’intégration, le Groupe définit une structure de gouvernance garantissant ses intérêts et applique à l’entité nouvellement intégrée les principales procédures du Groupe. Une direction de l’intégration s’assure du déploiement des différents modèles opérationnels cibles.
L’incapacité du Groupe à répondre de manière appropriée à ces enjeux de croissance pourrait avoir un effet défavorable sur son activité. Sa situation financière, ses résultats, son développement ou ses perspectives en seraient également impactés.
Si la stratégie de développement du Groupe ne connaissait pas le succès attendu, sa position concurrentielle, sa rentabilité et sa croissance pourraient être affectées.
La croissance du catalogue et des activités du Groupe dépend notamment de sa capacité à découvrir, attirer et retenir des artistes et labels. Le Groupe s’attache à offrir à ces derniers, des solutions technologiques et humaines de premier plan adaptées à leurs besoins et des structures de rémunération compétitives. L’identification et la signature d’artistes à fort potentiel, de top artistes ou de labels tier one permettent au Groupe de renforcer son image de marque.
Si le Groupe ne disposait pas d’accès aux bases de données externes concernant les artistes et des outils pour les analyser, le Groupe pourrait ne pas être en capacité de développer son catalogue. L’accès des équipes commerciales aux bases de données externes et internes leur permet de qualifier les profils artistes et anticiper les futurs succès.
Le Groupe pourrait ne pas être en capacité de faire adopter son offre de Solutions Premium aux artistes et labels. Ces derniers pourraient favoriser le recours à l’offre de Solutions Automatisées ou à des prestataires autres que le Groupe pour certaines solutions. Une telle situation pourrait entraîner une diminution de la rentabilité du Groupe.
Le Groupe fait face à la concurrence d’acteurs, en particulier les Majors de l’industrie musicale, disposant de moyens financiers et commerciaux plus importants. Les Majors de l’industrie musicale mettent en œuvre une stratégie compétitive de détection des talents. Cette concurrence pourrait limiter la capacité du Groupe à attirer des top artistes, ciblés historiquement par les Majors, ou des artistes locaux ou encore des labels indépendants. Les Majors cherchent, en effet, de plus en plus à se positionner sur le segment des artistes locaux et labels indépendants (voir également le paragraphe 3.1.1 « Risques liés au secteur d’activité du Groupe »).
Le Groupe pourrait faire face à une évolution des habitudes de consommation des utilisateurs, qui se détourneraient des artistes locaux ciblés par le Groupe. Les utilisateurs pourraient écouter davantage de contenus produits par des artistes internationaux. Ces derniers ne sont pas ciblés en priorité par les efforts de détection des talents du Groupe.
Le Groupe pourrait ne pas être en capacité de fournir ses services aux labels et artistes dans les standards de qualité attendus. Le Groupe pourrait ainsi ne pas assurer :
Un manque d’expertise métier et de savoir-faire de la part des équipes commerciales et marketing du Groupe pourrait affecter l’attractivité de l’offre du Groupe. Par conséquent, affecter sa capacité à créer des relations de confiance avec les artistes et à accompagner le développement de leur carrière.
Le Groupe accorde des avances (non rémunérées) à certains producteurs, recouvrées à plus ou moins long terme sur les reversements à effectuer par le Groupe. Le Groupe s’expose ainsi au risque de ne pas récupérer ces sommes si la valeur des ventes était insuffisante. La valeur de ventes se traduit notamment par le nombre de streams générés par les contenus de ces producteurs mis à disposition sur les plateformes. (voir par ailleurs le paragraphe 1.2.3 « Believe est une plateforme numérique mondiale offrant une qualité de service élevée grâce à son expertise musicale, numérique et technologique » pour une description du mécanisme contractuel des avances). Ces avances, comptabilisées à l’actif du bilan lorsqu’elles sont versées, peuvent en outre faire l’objet d’une dépréciation, s'il existe un doute sur leur caractère recouvrable.
Les avances maintenues à l’actif sont ventilées entre une part courante et une part non courante. La part courante correspond à la part que le Groupe s’attend à recouvrer dans les douze mois suivants la clôture.
| Montant des avances nettes non recouvrées | Part courante | Part non courante |
|---|---|---|
| 31 décembre 2024 | 99,8 millions d’euros | 193,3 millions d’euros |
| 31 décembre 2023 | 103,1 millions d’euros | 155,5 millions d’euros |
L’augmentation du montant des avances non recouvrées de 13 % entre 2023 et 2024 a eu un impact sur le besoin en fonds de roulement du Groupe, passé de (151,8) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à (156,3) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 (voir le paragraphe 5.3.2.5 « le fonds de roulement »). L’augmentation du montant des avances non recouvrées au cours des trois derniers exercices s’explique par la croissance des activités du Groupe. Cette augmentation s’explique également par sa stratégie visant à offrir aux artistes et labels davantage de services. Le paiement d’avances est l’un des services offerts aux artistes en tant que soutien au développement de leur carrière. Le Groupe entend poursuivre cette stratégie à l’avenir, ce qui aura pour effet d’augmenter le montant des avances et accroître le risque décrit ci-dessus (voir par ailleurs les paragraphes 3.1.4 « Risques financiers » et 5.3.2.1 « Présentation et analyse des principales catégories d’utilisation de la trésorerie du Groupe »).
Par ailleurs, le Groupe doit reverser aux artistes et labels une partie des reversements effectués par les plateformes en contrepartie de la mise à disposition des contenus. Il existe une incertitude sur le délai et la fréquence des demandes des producteurs pour le paiement de ces reversements.
Les hypothèses prises par le Groupe pour la gestion de sa trésorerie reposent sur l’observation de l’historique des délais et fréquences des demandes de paiement aux artistes qui sont relativement constants dans le temps. Enfin, le Groupe pourrait être tenu responsable du contenu qu’il met à disposition, y compris sur Internet.
Le Groupe veille à proposer aux labels et artistes les solutions technologiques et humaines les plus adaptées à leurs besoins et garantissant une transparence de leur rémunération. Le Groupe a mis en place une solution automatisée de contractualisation pour s’assurer que les accords conclus avec chaque artiste répondent aux standards de sa politique contractuelle.
S’agissant des contenus mis à disposition, le Groupe s’efforce de procéder à un contrôle préalable du contenu. Ces contrôles visent notamment à s’assurer de ne pas diffuser ou d’être en mesure de retirer à bref délai tout contenu illicite. Un contenu illicite est à titre d’exemple un contenu contrefaisant ou à caractère raciste ou appelant à la violence.
Par ailleurs, le Groupe maintient une base large et diversifiée d’artistes et labels. Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2023, le Groupe estime avoir généré moins de 10 % de son chiffre d’affaires tiré des ventes numériques avec ses 10 premiers producteurs.
La survenance de ces risques pourrait conduire le Groupe à offrir un service inadapté ou défaillant, limitant ainsi sa capacité à attirer de nouveaux artistes et labels. La survenance de ces risques pourrait exposer le Groupe à un risque de rupture de contrat avec ses artistes et labels existants. Cette rupture pourrait s’accompagner d’une mise en cause de la responsabilité du Groupe et du paiement de dommages-intérêts aux artistes et labels. Par ailleurs, ces montants pourraient ne pas être couverts par les polices d’assurance du Groupe.
Si le Groupe ne parvenait pas à accorder des montants d’avances équivalents aux attentes des producteurs, cela pourrait affecter sa capacité à en attirer de nouveaux. La survenance de ces risques pourrait remettre en cause l’attractivité de l’offre du Groupe et/ou sa profitabilité.
Le Groupe est confronté aux risques liés à la diffusion de contenus illicites. Le Groupe pourrait se voir imposer de retirer ou de faire retirer de tels contenus, voire être confronté à des sanctions civiles et/ou pénales. La réputation du Groupe en serait affectée. De manière plus générale, la réputation du Groupe pourrait être atteinte du fait de tout manquement à l’éthique des artistes avec lesquels il collabore.
Le Groupe est dépendant d’un nombre limité de plateformes de distribution numérique et de médias sociaux. Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, le Groupe a ainsi généré 66 % de son chiffre d’affaires avec trois plateformes de distribution numérique, ayant représenté respectivement 27 %, 30 % et 9 % de son chiffre d’affaires consolidé. Même si le Groupe de par son positionnement détient des catalogues indispensables à une offre complète par les plateformes, cette situation limite la capacité du Groupe à négocier des conditions favorables avec ces plateformes, notamment en termes de montants de reversements dûs au Groupe. Le Groupe est exposé à un risque de perte significative de revenus si le contrat conclu est résilié par anticipation ou n'est pas renouvelé à échéance. Les contrats avec les plateformes et médias sociaux sont généralement conclus pour des durées de 2 à 3 années. Les contrats peuvent être résiliés par anticipation par chacune des parties en cas notamment de violation grave de leurs stipulations.
« Believe est une plateforme numérique mondiale offrant une qualité de service élevée grâce à son expertise musicale, numérique et technologique ».
Les plateformes et médias sociaux pourraient revoir les modèles de rémunération des artistes lors du renouvellement de leurs contrats. Ces modèles pourraient devenir moins favorables aux artistes du Groupe, et avoir un effet négatif sur le revenu du Groupe.
L’efficacité du processus du Groupe de traitement des reversements perçus des plateformes dépend en partie de la fiabilité des rapports de ventes reçus des plateformes. Le Groupe peut difficilement contrôler l’exactitude et l’exhaustivité des rapports des ventes des plateformes. Des rapports imprécis ou inexacts pourraient affecter la capacité du Groupe à reverser aux artistes et labels les montants réellement dus. Une telle situation impacterait le traitement comptable des revenus du Groupe.
En cas de suspicion de fraude, le Groupe dispose de moyens contractuels limités pour contester la légitimité des retraits de contenus décidés par les plateformes. Le Groupe pourrait être exposé à des retraits injustifiés de contenus. Cela affecterait négativement ses revenus et sa relation avec les artistes ou labels concernés.
Les plateformes de distribution numérique ou de médias sociaux peuvent refuser certains des contenus proposés par le Groupe s’ils étaient déjà disponibles sous une autre version sur la plateforme concernée. Le refus peut également être lié à une incompatibilité du contenu avec la politique éditoriale de la plateforme concernée.
Une part significative des contenus écoutés sur les plateformes de distribution numérique est issue de listes d’écoute créées et mises à jour par les plateformes. Ces listes d’écoute sont en grande partie créées de manière automatisée sur la base d’algorithmes dont les plateformes sont propriétaires. La diffusion et la visibilité du catalogue du Groupe sur les plateformes sont dépendantes dans une certaine mesure de ces algorithmes.
Le Groupe pourrait ne pas être capable d’adapter suffisamment et rapidement ses outils et ses processus aux évolutions des exigences technologiques et opérationnelles des plateformes. Ces exigences concernent notamment les politiques de :
Si le Groupe n’était pas capable de procéder à ces adaptations, cela pourrait affecter sa capacité à exécuter ses obligations contractuelles à l’égard des plateformes. Plus généralement, un tel manquement affecterait la capacité du Groupe à acquérir de nouvelles parts de marché.
Pour limiter les conséquences de sa dépendance à l’égard des principales plateformes, le Groupe consacre des moyens importants à la bonne qualité de la relation avec ces plateformes. Le Groupe s’assure en particulier que les solutions technologiques mises en œuvre répondent au mieux aux contraintes des plateformes. Le Groupe s’assure également que les contenus proposés soient en adéquation avec leur politique éditoriale. Des interlocuteurs compétents ont été identifiés au sein du Groupe pour répondre rapidement à toute question ou difficulté opérationnelle émise par les plateformes.
Le Groupe a mis en place un processus de validation des contenus avant leur livraison aux plateformes. Il existe un département dédié, qui en s’appuyant sur une base de données, détecte les éventuels contenus sans droits valides.
S’agissant du risque d’inexactitude des rapports de ventes reçus des plateformes, le Groupe a mis en place des processus de revue analytique et de contrôle de la cohérence. Le Groupe s’efforce de prévoir dans ses contrats des clauses d’audit, lui permettant de vérifier auprès des plateformes, sous certaines conditions, l’information transmise.
Le Groupe déploie des procédés visant à analyser les algorithmes des plateformes. Ces analyses visent à anticiper le positionnement potentiel des contenus du catalogue du Groupe dans les listes d’écoute des plateformes.
La survenance de ces évènements pourrait avoir un effet défavorable sur l’activité, la situation financière, les résultats ou les perspectives ou bien encore la réputation du Groupe. Toute incapacité d’identifier et anticiper les exigences des plateformes en termes de contenus pourrait affecter négativement l’efficacité opérationnelle du Groupe. Des manquements graves et répétés à ses obligations contractuelles pourraient nuire au maintien par le Groupe de son statut de partenaire privilégié (Preferred Partner) avec certaines plateformes. Ces manquements pourraient même constituer un motif de rupture du contrat. Une telle situation affecterait les revenus du Groupe et pourrait remettre en cause sa capacité à développer, accompagner et mettre en avant les artistes.
Au 31 décembre 2024, le Groupe avait une présence commerciale dans plus de 50 pays dont le taux de pénétration du streaming est encore faible (voir le paragraphe 1.3.1 « Le marché de la musique enregistrée numérique est en forte croissance »). Dans le cadre de sa stratégie de croissance, le Groupe entend poursuivre le développement de ses activités sur ce segment.
D’une manière générale, le développement des activités du Groupe à l’international présente un certain nombre de risques, notamment :
Le groupe Believe, à travers sa filiale russe, est exposé à double titre aux conséquences de la crise russo-ukrainienne. D’une part via les sanctions économiques en cours et à venir appliquées à l’encontre de la Russie. Et d’autre part via les impacts de cette crise sur les perspectives de croissance du marché russe et leurs éventuelles répercussions sur la croissance économique mondiale.
Comme toutes les entreprises opérant en Russie, le Groupe pourrait être impacté par la restriction en Russie des transactions en devises, les effets économiques de la dévaluation du rouble et les difficultés de circulation des liquidités.
La stratégie de développement du Groupe à l’international lui permet de diluer son risque car sa présence ne se concentre pas dans un pays ou zone géographique unique. Cette stratégie permet au Groupe une compensation des éventuels impacts entre les pays et les zones géographiques de développement. Les flux d’encaissements et de décaissements sont centralisés en grande partie au niveau mondial permettant un pilotage maîtrisé de l’activité. Bien qu’opérant dans plus de 50 pays, les opérations du Groupe sont en très grande majorité réalisées dans un nombre limité de devises permettant ainsi une maîtrise des changes.
Le développement à l’international est au cœur de la stratégie du Groupe qui cherche à développer l’exploitation de la musique et des talents locaux à travers le monde.
Dans ce cadre, le Groupe a mis en place des programmes dédiés de suivi et de contrôles des risques liés aux évolutions législatives et réglementaires (voir paragraphe 3.1.5 « Risques juridiques »).
Le Groupe s’appuie sur des équipes locales expertes dans leur secteur. Leur accompagnement et suivi sont réalisés grâce aux outils et procédés homogènes développés au niveau de la Plateforme Centrale et supervisés par les équipes régionales et locales. À titre d’exemple les outils RH du Groupe sont déployés dans tous les pays. Les équipes bénéficient des actions de formation du Groupe ainsi que des programmes permettant de les accompagner dans leurs évolutions de carrière. Le Groupe s’assure du partage de ses valeurs avec les équipes locales à travers ses programmes RSE Shaping Music for Good. Les programmes de conformité, qui incluent les règles d’éthique, d’anti-corruption et de conflits d’intérêts, permettent notamment de s’assurer du respect de règles communes.
Le Groupe suit attentivement l’évolution de la crise Russo-Ukrainienne pour être en mesure de prendre rapidement des décisions en cas d’évolution des sanctions. À cet effet, une veille a été mise en place pour suivre la situation de la Russie et de l'Ukraine ainsi que l’évolution des réglementations locales russes et ukrainiennes et des réglementations et sanctions internationales. Le Groupe fait appel à un prestataire externe pour l’assister dans cette surveillance et respecter les sanctions internationales pouvant viser les banques, les sociétés ou les individus. Le Groupe met également en place des règles internes « Know your customer » renforcées pour ces territoires à risques.
Les activités du Groupe ne sont pas concentrées dans un seul pays. Toutefois, la survenance d’événements ou circonstances défavorables dans l’un ou plusieurs pays dans lesquels il est présent pourrait avoir un effet défavorable sur ses résultats et perspectives.
Dans le cadre de ses activités, le Groupe est exposé à plusieurs types de fraude, comprenant notamment (59) :
Le Groupe inscrit en particulier la promotion de l’éthique et la prévention et la lutte contre les pratiques de corruption dans sa politique RSE. Cette politique est au cœur de sa stratégie de développement (voir le paragraphe 2.5.1 « Règlementation & éthique : risque lié au non-respect des législations applicables, du droit de la propriété intellectuelle et de l’éthique dans la conduite des affaires »). D’éventuels manquements en matière d’éthique et de corruption pourraient ainsi affecter la crédibilité de cette politique auprès des collaborateurs du Groupe mais également des tiers. De tels manquements pourraient porter atteinte à la réputation et à la stratégie de développement du Groupe.
Dans le cours normal de ses activités, le Groupe peut être impliqué dans un certain nombre de procédures judiciaires, administratives, ou arbitrales en lien avec les problématiques de corruption et d’éthique. À la date du présent Document d’enregistrement universel, le Groupe n’a pas connaissance de procédures gouvernementales, judiciaires ou d’arbitrage liées à des sujets de fraude ou de corruption et d’éthique qui pourraient produire des effets significatifs sur sa rentabilité. Dans certains des pays dans lesquels le Groupe opère, il peut être confronté à des risques liés à la corruption.
Les principales plateformes ont considérablement accru leurs efforts de détection des fraudes au streaming sur ces dernières années et communiquent désormais au Groupe les anomalies détectées. Les plateformes ne reversent à Believe que les royautés liées aux « streams » légitimes. En complément de la démonétisation des titres frauduleux, un certain nombre de plateformes ont initié en 2023 une modification de la répartition du pool de royalties, voire une pénalisation financière en cas de récidive, qui devraient rendre caduque une partie des avantages issus de la fraude.
En cas de suspicion de fraude, le Groupe bloque le paiement aux artistes et labels concernés des reversements relatifs aux streams frauduleux. Une politique est en place permettant la rupture du contrat avec l'artiste en cas de fraude massive.
Le Groupe réalise des actions de sensibilisation et des efforts de formations relatifs au streaming artificiel à destination des producteurs.
Concernant le risque de fraude au paiement, le Groupe a externalisé ses processus de paiement les plus sensibles auprès d’un spécialiste mondial des services financiers en ligne. Ce dernier compte notamment parmi ses clients des leaders mondiaux du commerce électronique, et met en place des processus d’identification des contreparties. Dans le cadre de ce processus de vérification, le contrôle des coordonnées bancaires des artistes et labels auxquels le Groupe paie des reversements est effectué.
Le Groupe a mis en place des formations pour sensibiliser ses salariés en matière de fraude. Par ces formations, le Groupe cherche à prévenir les tentatives de fraude aussi bien internes qu’externes. Le Groupe conduit également des simulations d’actes de phishing pour une meilleure réactivité de ses collaborateurs et l’escalade des alertes ad hoc.
Le Groupe, notamment via son équipe Conformité, apporte une attention stricte à la conformité de ses procédures et des pratiques de ses salariés conformément aux réglementations applicables (61). Le Groupe a ainsi déployé des Codes éthique et anti-corruption en plus de 10 langues avec des formations associées et sensibilise ses collaborateurs aux sujets du dispositif d’alertes professionnelles (62). Les Codes et le dispositif d’alertes professionnelles sont disponibles sur le site internet : https://www.believe.com/ethics-compliance.
Ces actions entrent notamment dans le cadre des mesures mises en place conformément à la loi du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et le trafic d’influence et à la modernisation de la vie économique (loi dite « Sapin II »).
Les pratiques frauduleuses seraient susceptibles d’affecter la capacité du Groupe à assurer l’intégrité des transactions et des paiements avec les artistes et labels. Cela pourrait ainsi impacter négativement la qualité de ses services ou la perception de la qualité de ses services par les artistes et labels. Elles diminuent aussi la rémunération des artistes légitimes et ont un effet défavorable sur les résultats et l’activité du Groupe.
Certaines plateformes complètent leurs dispositifs de lutte contre le streaming artificiel avec des mécanismes de pénalités financières applicables aux détenteurs des contenus. Si ces pénalités ne pouvaient être imputées aux producteurs concernés, elles pourraient avoir un effet défavorable sur les résultats, l’activité, la réputation, la situation financière et les perspectives du Groupe.
Le Groupe ne peut garantir que ses salariés, fournisseurs, sous-traitants ou autres partenaires se conforment aux exigences auxquelles il s’astreint ainsi qu’aux réglementations en vigueur. S’il n’était pas en mesure de faire respecter ses politiques et procédures anti-corruption, le Groupe pourrait faire l’objet de sanctions civiles et pénales. Le Groupe pourrait même faire l’objet d’exclusions de certains segments du marché de l’industrie musicale.
La réussite du Groupe et sa croissance future dépendent notamment de la performance de son équipe de direction réunie autour de M. Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général et fondateur du Groupe.
En cas d’accident ou de départ de l’un ou de plusieurs de ces personnes clés, le Groupe pourrait ne pas être en mesure de les remplacer rapidement. Une telle situation pourrait affecter la performance opérationnelle du Groupe. Dans le cas où son fondateur, ses dirigeants, ou ses salariés clés rejoindraient un concurrent ou créeraient une activité concurrente, le Groupe pourrait en être négativement affecté. Le Groupe a commencé à mettre en place un plan de succession pour le Comité Exécutif et les principaux dirigeants, ainsi qu'un programme de développement pour les talents clés.
Le Groupe est prestataire de services à forte valeur ajoutée technologique et humaine nécessitant une expertise sectorielle solide. Le succès des activités du Groupe dépend en outre de sa capacité à identifier, attirer, former, retenir et motiver des employés expérimentés (63) en particulier dans les zones géographiques où Believe continue à se développer ou renforcer sa présence.
Si le Groupe n'était pas en mesure de limiter son taux d'attrition « stratégique » (familles de métiers clés, talents à fort potentiel), cela pourrait compromettre les efforts déployés pour établir des relations de confiance avec les artistes et pour soutenir leur développement de carrière. En outre, la capacité à retenir, développer et impliquer les équipes pourrait ralentir la capacité à mener à bien les projets de transformation et avoir un impact sur la performance globale.
La Direction des ressources humaines du Groupe et la Direction générale continuent de renforcer les actions visant à soutenir, développer et fidéliser les employés (plans de successions, développement des talents, formation métiers et en « soft skills », accompagnement à la gestion du changement et du bien-être et santé mentale...), en particulier les talents clés, les personnes occupant des postes critiques, ainsi que les managers. En 2024, le taux d'attrition (64) global s’est établi à 16,8 % (versus 13,9 % en 2023) et l’indicateur d’engagement des employés (eNPS(65)) est à 20 (versus 26 en 2023). (voir le chapitre 2 – Rapport de Durabilité – paragraphe 2.4.1 « Bien-être et santé mentale : développer des conditions performantes de travail, de bien-être et de santé mentale » et paragraphe 2.4.3 « Gestion des talents & formation : gérer les talents et accompagner les collaborateurs dans leur carrière »).
(réputation, visibilité, perspective de développement des personnes, diversité et inclusion, engagement en matière de RSE...)
Le Groupe continue de renforcer sa capacité à attirer, intégrer et développer des talents divers afin de mieux comprendre et servir la diversité des artistes, d'innover en permanence et d'anticiper les tendances des différents segments du marché de l’industrie musicale et les nouvelles pratiques liées à la musique et au numérique (plateformes de streaming et réseaux sociaux).
Afin de limiter le risque de départ de ses employés expérimentés, le Groupe met en œuvre une politique de bonus structurée. Cette politique est basée sur l’objectivité et l’équité et est destinée à aligner rémunération et performance individuelle. Le Groupe procède par ailleurs à des revues régulières des rémunérations et avantages afin de garantir un niveau de rémunération juste et compétitif. Dans le cadre de sa politique RSE, le Groupe veille par ailleurs à accompagner le développement de ses collaborateurs tout au long de leur carrière. Le Groupe établit et actualise périodiquement des plans de succession des membres de la direction à horizon variable pour palier toute situation de vacances et/ou de départ (voir paragraphe 2.4.3.3 « Mettre en place des plans stratégiques de développement des talents et de succession »).
Le baromètre social « Your Voice », réalisé annuellement, permet de mesurer les différentes dimensions de l’engagement et de la satisfaction des collaborateurs dans le monde entier. À l’issue de cette enquête, des actions sont prises par la direction et au niveau local pour répondre aux attentes des collaborateurs (voir chapitre 2 – rapport de durabilité - paragraphe 2.4.1 « Bien-être et santé mentale : développer des conditions performantes de travail, de bien-être et de santé mentale »).
Le Groupe propose à ses salariés un large catalogue de formations ainsi que des propositions d’accompagnement (coaching, mentoring, plan individuel de performance…). Le Groupe pilote la qualité des formations et vérifie l’adéquation des contenus avec les enjeux de développements stratégiques et adapte les formats pédagogiques aux nouvelles pratiques de formation du marché. Le taux de formation est suivi annuellement au titre des indicateurs RSE.
Les mesures mises en place pour limiter les risques liés au capital humain et améliorer l’environnement de travail sont décrites au paragraphe 2.4 « [ESRS S1] Personnel de l'entreprise »).
Le Groupe a veillé au cours des dernières années à renforcer son équipe de direction. Afin de prévenir le risque lié au départ des membres de son équipe de direction, le Groupe les associe à son succès et à sa performance sur le long terme.
Depuis son introduction en bourse, le Groupe a mis en place des programmes d’attribution d’actions gratuites de performance. L’attribution de ces actions gratuites incite les bénéficiaires à inscrire leurs actions dans le temps et elle représente une part significative de la rémunération des dirigeants. L’acquisition définitive des actions est soumise d’une part, à une condition de présence dans l’entreprise pendant toute la durée de la période d’acquisition et d’autre part, à l’atteinte de critères de performance long terme appréciée sur une période de référence, 3 ans en moyenne.
Le Groupe entend continuer à associer les dirigeants au succès et à la performance du Groupe, avec la mise en place de ces plans d’intéressement à long terme du management (notamment sur une base d’actions gratuites) (voir le paragraphe 4.5.5.3 « Principes et règles retenus pour l’attribution d’actions gratuites »).
Au-delà de ses dirigeants, le Groupe associe l’ensemble de ses salariés à son développement futur et constitue un outil de rétention pour les fidéliser. À ce titre, Believe a mis en place son premier plan d’actionnariat salarié en 2022. Cette offre était réservée aux salariés adhérents au plan d’épargne groupe et au plan d’épargne groupe international dans pas moins de 6 pays. À l’issue de cette offre, près d’un tiers des salariés du Groupe sont devenus actionnaires. Aucune opération du même type n’a été reconduite au cours des deux derniers exercices, en raison notamment pour l’exercice 2024 de l’annonce puis du déploiement de l’offre publique d’achat simplifiée initiée par Upbeat BidCo sur les titres de Believe.
Le développement du capital humain est un facteur clé pour le développement du Groupe. Si le Groupe ne parvenait pas à faire face à ces défis, cela pourrait avoir un effet défavorable sur ses résultats, ses perspectives et sa réputation d’employeur.
Autre partie mentionnant la CSRD (dans la partie Risques liés à la réglementation et son évolution) : L’évolution de la réglementation pourrait accroître les attentes des intervenants en matière de durabilité et d’engagements environnementaux. C’est notamment ce que prévoit la CSRD (Corporate Social Responsibility Directive), nouvelle directive européenne sur la RSE entrant en application en 2024. Tout manquement, ou perception de manquement, par le Groupe à respecter ses engagements publics ESG pour se conformer pleinement aux interprétations en développement des lois et réglementations ESG, ou pour répondre aux attentes et normes changeantes et variées des parties prenantes, pourrait nuire à la marque et à la réputation du Groupe, et affecter négativement la relation de l’entreprise avec ses parties prenantes.
Cette mise en conformité, dont le calendrier reste à préciser par les autorités compétentes, pourrait engendrer des coûts supplémentaires pour le Groupe, qui disposerait d’un délai de trois ans pour se mettre en conformité tout en anticipant d’éventuelles nouvelles obligations réglementaires pour l’ensemble de sa chaîne de valeur.
Le risque de liquidité est le risque de ne pas disposer des fonds nécessaires pour faire face aux engagements à leur échéance. Cela inclut, d’une part, le risque qu’en cas de besoin, les avances à certains artistes ne puissent être recouvrées rapidement. D’autre part, il inclut, le risque d’exigibilité anticipée des engagements envers les producteurs ou le risque de non-accès au crédit à des conditions satisfaisantes.
Le Groupe accorde des avances (non rémunérées) à certains producteurs, recouvrées à plus ou moins long terme sur les reversements à effectuer par le Groupe. Le Groupe s’expose ainsi au risque de ne pas pouvoir récupérer ces sommes si la valeur des ventes était insuffisante. La valeur des ventes se traduit notamment par le nombre de streams générés par les contenus de ces producteurs mis à disposition sur les plateformes (voir par ailleurs le paragraphe 1.2.3 du présent Document d’enregistrement universel, pour une description du mécanisme contractuel des avances). Ces avances, comptabilisées à l’actif du bilan lorsqu’elles sont versées, peuvent en outre faire l’objet d’une dépréciation, s'il existe un doute sur leur caractère recouvrable.
Les avances maintenues à l’actif sont ventilées entre une part courante et une part non courante. La part courante correspond à la part que le Groupe s’attend à recouvrer dans les douze mois suivants la clôture. Le montant des avances nettes non recouvrées s’élève à 293,1 millions d’euros (dont 99,8 millions d’euros de part courante et 193,3 millions d’euros de part non courante) au 31 décembre 2024, contre 258,6 millions d’euros (dont 103,1 millions d’euros de part courante et 155,5 millions d’euros de part non courante) au 31 décembre 2023. L’augmentation du montant des avances non recouvrées de 13 % entre 2023 et 2024 a eu un impact sur le besoin en fonds de roulement du Groupe, passé de (151,8) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à (156,3) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 (voir le paragraphe 5.3.2.5 « le fonds de roulement »). L’augmentation du montant des avances non recouvrées au cours des trois derniers exercices s’explique par la croissance des activités du Groupe. Cette augmentation s’explique également par sa stratégie visant à offrir aux artistes et labels davantage de services. Le paiement d’avances est l’un des services offerts aux artistes en tant que soutien au développement de leur carrière. Le Groupe entend poursuivre cette stratégie à l’avenir, ce qui aura pour effet d’augmenter le montant des avances et accroître le risque décrit ci-dessus (voir par ailleurs les paragraphes 3.1.4 « Risques financiers » et 5.3.2.1 « Présentation et analyse des principales catégories d’utilisation de la trésorerie du Groupe »).
(voir le paragraphe 5.3.2 « Situation et flux de trésorerie »). Ces hypothèses reposent sur l’observation de l’historique des délais et fréquences des demandes de paiement des reversements aux artistes qui sont relativement constants dans le temps.
Dans un contexte de crise, le Groupe pourrait ne pas obtenir (ou à des conditions non acceptables) les financements ou refinancements nécessaires à sa croissance.
Concernant le risque de contrepartie, le Groupe peut être exposé à la défaillance de l’une des contreparties bancaires qui gère sa trésorerie ou ses swaps de devises.
Le Groupe est créancier des plateformes qui doivent lui payer des reversements en contrepartie des contenus qu’il met à leur disposition. Le délai de paiement des reversements prévu dans les principaux contrats du Groupe est généralement compris entre 30 et 60 jours suivant la réception de la facture ou la fin du mois civil de la période en cours (voir le paragraphe 1.2.2 « Son positionnement dans la chaîne de valeur de l’industrie place le Groupe au cœur de la révolution numérique de la musique »).
Les avances à accorder aux artistes et labels sont soumises à un processus strict d’analyse et de validation. L’objectif de ce processus est de s’assurer de la validité et de la cohérence du montant à accorder. De plus, le Groupe suit de manière régulière le recouvrement des avances accordées aux artistes et labels.
Le Groupe fait appel pour ses placements de trésorerie et pour ses swaps à des institutions financières de premier plan. Il estime ainsi ne pas supporter de risque de contrepartie significatif sur sa trésorerie ou ses instruments financiers. Le Groupe effectue un suivi régulier des créances des plateformes de distribution numérique et médias sociaux.
Si le Groupe n’avait pas la capacité d’accorder un volume d’avances en adéquation avec les attentes, cela pourrait affecter sa capacité à attirer de nouveaux artistes et labels. Le Groupe n’a aucune obligation contractuelle à l’égard des artistes et labels pour consentir des avances.
Le Groupe est également exposé au risque de défaillance de l’une ou de plusieurs plateformes de distribution numérique ou médias sociaux. Ces plateformes pourraient ne pas payer les reversements dus ou les payer en dehors des délais prévus dans le contrat conclu avec le Groupe.
La survenance de ces risques pourrait remettre en cause l’attractivité de l’offre du Groupe et avoir un effet défavorable significatif sur ses résultats et perspectives.
Une part significative de l’activité du Groupe est réalisée à l’international. Celui-ci est donc soumis, du fait de son exposition à des devises autres que l’Euro, au risque de change principalement au titre de son exploitation. L’Euro est la monnaie fonctionnelle de la Société et de présentation des états financiers consolidés du Groupe.
Ce risque découle de l’existence dans des sociétés du Groupe de créances ou dettes libellées dans une devise différente de la devise fonctionnelle de la filiale.
Pour évaluer globalement ce risque, il a été pris en compte les dettes (Passif) et créances (Actif) (y compris le cash pooling) dans une autre devise que la devise fonctionnelle de la filiale.
Au niveau de nos filiales, ce risque est considéré comme non significatif. Aucune filiale n’ayant de dette bancaire externe significative dans une devise différente de sa monnaie de référence.
L’évolution des taux de change pourrait par ailleurs avoir un impact sur les reversements payés au Groupe par les plateformes de distribution numérique. Les plateformes facturent les abonnements à leurs utilisateurs finaux en devises locales et ce montant est ensuite converti conformément aux stipulations contractuelles applicables (par exemple, en Euro). Les taux de change appliqués pour les conversions sont révisés régulièrement en fonction des taux du marché. Les devises locales dans lesquelles les abonnements sont facturés par les plateformes à leurs utilisateurs pourraient se déprécier (ou s’apprécier) par rapport à la devise contractuelle (par exemple, l’Euro). En conséquence, l’assiette de chiffre d’affaires converti retenue pour calculer les reversements à payer au Groupe s’en trouverait réduite (ou augmentée). Une telle situation diminuerait ou augmenterait le montant des reversements perçus par le Groupe et par conséquent son chiffre d’affaires.
Le Groupe a mis en place une politique de couverture du risque de change en établissant des positions miroirs Actif/Passif pour certaines devises, limitant ainsi son exposition au risque de transaction.
Analyse de sensibilité de l’exposition nette au risque de change
Voir la Note 8.2 - Gestion des risques financiers pour une présentation de l'analyse de sensibilité de l’exposition nette au risque de change dans les principales devises ainsi qu’une analyse de l’impact d’une variation de 5 % de chaque devise vis-à-vis de l’euro.
Le succès des activités du Groupe dépend notamment de sa capacité à faire croître et protéger son catalogue de contenus. Si les mesures déployées par le Groupe pour protéger ses droits sur les contenus étaient inadaptées, des tiers pourraient utiliser ses contenus sans son autorisation. Une telle situation pourrait affecter la capacité du Groupe à exploiter son catalogue de manière rentable et à fidéliser les artistes et labels. Le Groupe pourrait par ailleurs devoir supporter des coûts significatifs pour obtenir en justice l’interruption de l’utilisation illicite de ses droits. Le Groupe pourrait être mis en cause par des ayants-droit (voir également le paragraphe 1.3.2.1 « Réglementations spécifiques à la propriété littéraire et artistique »).
Les contenus mis à disposition par le Groupe en application de contrats conclus pourraient intégrer des œuvres réalisées par des artistes non couverts par ces contrats. Le Groupe ne peut garantir que les licences et autorisations d’utilisation de ces œuvres ont été accordées auxdits producteurs avec lesquels le Groupe contractualise.
contenu. Les plateformes viendraient ensuite rechercher la responsabilité du Groupe par effet de cascade avec les rapports contractuels qui les lient. Des dommages-intérêts pourraient être réclamés au Groupe ainsi que le retrait du contenu mis à disposition. De telles actions, voire allégations, fondées ou non, de violations du droit d’auteur par le Groupe, pourraient porter atteinte à la réputation du Groupe. Ce risque est notamment accru aux États-Unis d’Amérique, pays dans lequel le Groupe exerce ses activités. Le montant des indemnités que le Groupe pourrait être condamné à verser par les tribunaux locaux pourrait être significativement plus élevé qu’en Europe. Ces indemnités comprennent outre la réparation du dommage subi, des dommages-intérêts punitifs (punitive damages) dont le montant peut être directement fixé par la loi (statutory damages). Le montant des dommages-intérêts punitifs peut s’élever jusqu’à 150 000 dollars par contenu dont les droits ont été violés. Les polices d’assurance du Groupe pourraient ne pas couvrir l’intégralité des indemnités que le Groupe pourrait être amené à verser. À la date du présent document d’enregistrement, le Groupe est mis en cause aux États-Unis par UMG Recordings, Inc, Capitol Records, LLC, Capital CMG, Inc, ABKCO Music & Records, Inc, et Concord Music Group, Inc (les « Demandeurs »), chacun d'entre eux détenant des droits d'auteur sur divers enregistrements sonores.
Les Demandeurs ont déposé une plainte devant le tribunal fédéral de New York contre Believe S.A. et TuneCore, Inc. pour violation directe, contributive et indirecte de certains droits d'auteur sur des enregistrements sonores (voir paragraphe 6.1 Note 7 Provisions et Passifs éventuels du présent document d'enregistrement). Les montants de dommages-intérêts demandés, s'ils étaient prouvés, pourraient ne pas être intégralement couverts par les polices d'assurance du Groupe.
Les usages aux États-Unis font peser sur les producteurs ou les distributeurs d’enregistrements phonographiques la responsabilité d’identifier les titulaires de droits de reproduction mécanique sur les œuvres intégrées dans ces enregistrements. Les producteurs ou distributeurs d’enregistrements phonographiques doivent obtenir et payer les licences sur ces droits lorsque les enregistrements sont distribués par voie de téléchargement (et pas uniquement par voie de streaming). Il est rappelé que les contenus mis à disposition par le Groupe sont principalement diffusés en streaming sur les plateformes. Le téléchargement représente pour le Groupe une part minoritaire du format de diffusion, observé en particulier aux États-Unis. Le Groupe recourt aux services de prestataires externes pour identifier les ayants droit à même de fournir ces licences. Le Groupe est ainsi exposé au risque que certains ayants droits ne soient pas identifiés. Il est à noter que, dans la quasi-totalité des autres pays, cette responsabilité incombe aux seules plateformes proposant les enregistrements musicaux aux utilisateurs finaux. Il en est de même dans le domaine du streaming musical aux États-Unis.
La généralisation des outils d’intelligence artificielle générative (IA générative) pourrait accroître le volume de contenus soumis au Groupe par les labels et artistes. De ce fait, le Groupe pourrait être davantage exposé au risque de distribuer des contenus non authentiques et entièrement générés par l’intelligence artificielle ou utilisant des œuvres de tiers contrevenant au droit d’auteur.
Au regard de l’incertitude inhérente à la procédure de vérification des titulaires des droits de reproduction mécanique le Groupe pourrait faire l’objet de réclamations. Des procédures de ce type sont fréquentes aux États-Unis. Ce risque est accru dans certains pays où le Groupe peut avoir recours à des intermédiaires pour la mise à disposition de son catalogue auprès des plateformes locales. Le Groupe s’expose ainsi au risque que ces intermédiaires ne s’assurent pas de la sauvegarde du catalogue et la défense des droits d’auteur.
Le piratage numérique est une utilisation illégale des droits de propriété intellectuelle et des contenus du Groupe. Le piratage numérique prive le Groupe des revenus qu’il pourrait tirer de l’utilisation légale de ces droits et contenus, notamment si :
Les activités du Groupe dépendent de sa capacité à protéger ses propres droits de propriété intellectuelle (ses marques, logiciels, noms de domaine, savoir-faire et secrets d’affaires). Les efforts de protection pourraient être insuffisants ou inefficaces pour empêcher des actes de contrefaçon ou des utilisations non autorisées par des tiers. Par exemple, la stratégie de dépôt de marques pourrait être insuffisante dans certains pays dans lesquels le Groupe a des activités. En effet, des tiers pourraient s’opposer à l’enregistrement de marques nouvelles, ce qui affaiblirait la notoriété du Groupe dans les zones géographiques concernées. Une protection insuffisante des informations sensibles et stratégiques du Groupe pourrait lui faire perdre son avantage concurrentiel résultant de son savoir-faire et de ses secrets d’affaires. Les activités du Groupe sur internet peuvent aussi accroître le risque de vol de données ou de rétro-ingénierie des plateformes technologiques.
Pour limiter les risques de violation par un tiers de ses droits de propriété intellectuelle, le Groupe a mis en place des mécanismes stricts d’identification de la chaîne d’ayants-droit. Ces mécanismes sont applicables dès la conclusion des contrats avec les artistes et labels. Les contrats comprennent des stipulations permettant de limiter la mise en jeu de la responsabilité du Groupe en cas de violation alléguée de droits.
Le Groupe a mis en place des mécanismes de retrait rapide des contenus litigieux. Ce processus tend à limiter les risques de mise en cause de sa responsabilité en cas de violation alléguée de leurs droits par des tiers.
Les garanties données par le producteur, permettant au Groupe de chercher sa responsabilité, si le Groupe devait être mis en cause par des ayants droit.
Le Groupe cherche à automatiser ses processus d’identification, de traitement et de suivi des réclamations relatives à des violations alléguées de droits de propriété intellectuelle. Le Groupe réfléchit et teste l’adaptation de ses processus avec l’arrivée de nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle générative (IA générative). Pour limiter les risques de violation par un tiers de ses droits de propriété intellectuelle, le Groupe a mis en place des mécanismes stricts d’identification de la chaîne d’ayants-droit. Ces mécanismes sont applicables dès la conclusion des contrats avec les artistes et labels. Les contrats comprennent des stipulations permettant de limiter la mise en jeu de la responsabilité du Groupe en cas de violation alléguée de droits.
Les évènements décrits pourraient avoir un effet défavorable significatif sur les activités, la situation financière, la réputation, les résultats et les perspectives du Groupe.
Les activités du Groupe sont soumises à diverses réglementations dans les différents pays où le Groupe exerce ses activités. Le Groupe est soumis aux réglementations relatives au droit boursier, à la propriété intellectuelle, aux droits de responsabilité des intermédiaires techniques, de commerce électronique, aux données personnelles ou aux réglementations ESG. Un descriptif des réglementations applicables aux activités du Groupe est présenté dans le paragraphe 1.3.2 « Le Groupe évolue au sein d’environnements législatifs et réglementaires complexes ».
Une connaissance insuffisante des réglementations locales ou un défaut de méthodologie de suivi des évolutions réglementaires locales seraient impactantes pour le Groupe. En effet, de telles situations pourraient remettre en cause la capacité du Groupe à identifier les particularités des réglementations locales en vue de s’y conformer.
Le Groupe exerce ses activités dans le secteur numérique, dont l’encadrement réglementaire est en pleine structuration et sujet à des évolutions nombreuses et rapides. Le Groupe devra s’adapter à ces évolutions réglementaires afin de poursuivre le développement de ses activités en conformité avec la réglementation applicable. La Directive « droit d’auteur » adoptée en 2019 ou les règlements européens dits « Digital Services Act », « Digital Market Act » et « Artificial Intelligence Act » sont des exemples récents d’évolutions législatives.
La Direction juridique du Groupe met en place un suivi régulier de l’évolution des réglementations locales pour s’assurer de la conformité des activités du Groupe. Ce travail est effectué en lien avec les directions opérationnelles et les filiales, mais également en coopération avec des conseils juridiques locaux.
Le Groupe s’efforce d’appliquer dans l’ensemble de ses filiales une politique de conformité commune. Il cherche notamment à définir des règles internes « Know your customer» pour procéder à des vérifications et collecter les documents nécessaires auprès des labels et artistes avec lesquels il contractualise. Ces vérifications sont réalisées en fonction d’une évaluation du risque propre à chaque contrat.
Concernant la réglementation boursière, le Groupe a mis en place une charte de déontologie boursière. L’objectif étant d’attirer l’attention de ses collaborateurs sur les principes en vigueur en matière de déontologie boursière et sur la nécessité de s’y conformer.
Le Groupe s’est doté d’une Direction Relations Investisseurs en charge de l’élaboration d’un calendrier récapitulant les obligations en matière de communication financière. Ce calendrier comprend notamment les périodes durant lesquelles aucune transaction ne doit être effectuée sur les actions Believe par les personnes figurant sur la liste des initiés. Le Groupe a mis en place un processus de contrôle interne et financier (voir le paragraphe 4.6 « Principales caractéristiques du processus de contrôle interne et de gestion des risques relatif à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière ») pour s’assurer de sa conformité à la réglementation boursière en matière de reporting comptable et financier.
Sous l’égide du Conseil d’administration, la direction RSE et engagement a également mis en place un groupe de travail dédié aux évolutions et impacts de la nouvelle réglementation CSRD, y compris sur les sujets du climat.
Une modification ou un renforcement des dispositifs réglementaires applicables aux activités du Groupe pourraient entraîner des coûts ou des investissements supplémentaires pour le Groupe. Ces surcoûts pourraient avoir un effet défavorable significatif sur l’activité, les résultats, la situation financière et les perspectives du Groupe.
Des évolutions réglementaires protectionnistes dans des pays où le contrôle étatique des activités économiques est important, pourraient limiter la capacité du Groupe à poursuivre son développement.
Si le Groupe n’avait pas la capacité d’identifier les changements réglementaires applicables à ses activités, il s’exposerait à un risque de violation des dispositions applicables. Le Groupe pourrait alors être exposé à des sanctions pénales, administratives et/ou financières. Les sanctions auraient un effet défavorable significatif sur l’activité, les résultats, la réputation, la situation financière et les perspectives du Groupe.
Le Groupe est soumis à une législation fiscale complexe et évolutive dans les différents pays dans lesquels il est présent. Il est notamment soumis, du fait de son activité internationale, aux règles relatives aux prix de transferts, aux établissements stables ainsi qu’à la taxe sur la valeur ajoutée et autres taxes indirectes assimilées. Ces règles peuvent être particulièrement complexes et sujettes à des interprétations divergentes. Les évolutions de la législation fiscale et de son interprétation pourraient avoir des conséquences défavorables significatives sur sa situation fiscale et son taux d’imposition effectif. Il en est de même pour le montant des impôts et d’autres prélèvements obligatoires auxquels le Groupe est assujetti.
Le développement rapide de l’économie numérique mondiale conduit les autorités publiques à adapter ou envisager des adaptations du régime fiscal applicable au secteur du numérique. Le Groupe pourrait ainsi être soumis à des évolutions rapides et imprévisibles de la législation fiscale dans les pays où il exerce ses activités.
En France, une taxe sur les services numériques (dite taxe « GAFA ») est entrée en vigueur en juillet 2019 ainsi qu’une taxe sur le streaming musical à compter de 2024. Bien que ces taxes ne s’appliquent pas directement au Groupe, elles impactent certaines plateformes et médias sociaux auxquels le Groupe met des contenus à disposition.
En outre, une réforme de l’architecture fiscale internationale a été conclue par plus de 135 pays et juridictions en octobre 2021. Cette réforme est construite autour de deux piliers. Le premier pilier vise à mettre en œuvre un nouveau droit d’imposition des bénéfices réalisés par certaines des plus grandes entreprises multinationales. Le second pilier prévoit l’instauration d’un taux d’imposition effectif minimum global de 15 %. Au niveau européen, le second pilier a été adopté par voie de directive en date du 15 décembre 2022 et doit être transposé dans le droit des États membres au plus tard au 31 décembre 2023, en vue d’une première application en 2024. En France, elle a ainsi été transposée par la loi de finances pour 2024. À ce stade, sur la base des comptes 2024, il a été considéré qu’aucun coût fiscal supplémentaire n’est encouru par le Groupe du fait de cette mesure. Il ne peut toutefois être exclu que cette réforme ait un impact négatif sur les activités et la fiscalité des plateformes sur lesquels le Groupe met des contenus à disposition, ce qui pourrait avoir un effet défavorable significatif sur l’activité, les résultats, la situation financière et les perspectives du Groupe.
Par ailleurs, les flux liés aux activités du Groupe, et en particulier les flux sortants, correspondant principalement aux reversements effectués par le Groupe aux artistes et labels dont les contenus sont mis à disposition des plateformes de distribution numérique, sont susceptibles d’être soumis à des retenues à la source devant, le cas échéant, être collectées par le Groupe, dans les différents pays où il exerce ses activités. La capacité du Groupe à procéder à ces retenues à la source ou se prévaloir le cas échéant d’une exonération dépend notamment de la qualification fiscale des flux sortants retenue par l’administration fiscale locale et de la transmission au Groupe de certains documents par les artistes et labels concernés. Le défaut de collecte par le Groupe des retenues à la source applicables ou l’incapacité à se prévaloir des exonérations de retenues à la source applicables (notamment si les documents requis ne lui étaient pas transmis ou s’il n’en faisait pas la demande) l’exposerait au risque de devoir, en cas de redressement par les autorités fiscales compétentes, payer l’arriéré d’impôt, majoré le cas échéant des pénalités de retard applicables, ce qui pourrait avoir un effet défavorable significatif sur sa situation financière.
En outre, du fait du caractère transfrontalier des flux liés aux activités du Groupe, une part importante de son chiffre d’affaires est en principe exonérée de la taxe sur la valeur ajoutée applicable. Le Groupe peut ainsi se retrouver en situation de crédit de taxe sur la valeur ajoutée vis-à-vis des autorités fiscales locales concernées. Le Groupe pourrait rencontrer des difficultés à se prévaloir de ces crédits ou rencontrer des retards quant au remboursement effectif de ces crédits. Ces difficultés pourraient être liées aux processus propres à l’administration locale concernée ou de la transmission au Groupe de documents incomplets ou inexacts par les artistes et labels ce qui pourrait avoir un impact négatif sur sa situation de trésorerie.
Le Groupe procède à une veille fiscale régulière portant sur les actualités pouvant impacter le Groupe, notamment toute actualité ayant trait à l’économie numérique. Pour mener à bien cette veille, la Direction fiscale du Groupe s’appuie sur les filiales, la Direction financière et sur l’assistance de conseils externes.
Le Groupe a mis en place des processus pour s’assurer du respect des règles de collecte des taxes indirectes, des règles de facturation mais également visant à réduire le coût des retenues à la source. Le Groupe s’efforce d’identifier ses principaux risques fiscaux portant sur les années sujettes à contrôle fiscal, anticiper les questions de l’administration fiscale et documenter le cas échéant les réponses adéquates.
Une contestation de sa situation fiscale par les autorités concernées pourrait conduire au paiement par le Groupe d’impôts supplémentaires, à des redressements et pénalités potentiellement importants ou encore à une augmentation des coûts de ses produits ou services aux fins de répercuter ses impôts.
La Direction juridique du Groupe coordonne, avec l’appui des Directions opérationnelles et du département risques et contrôle interne, la politique d’assurance du Groupe. Chaque société du Groupe est responsable de fournir à la Direction juridique, les informations nécessaires à l’identification et à la qualification des risques à assurer. Une fois les risques identifiés, la Direction juridique négocie, avec l’assistance d’un courtier, les polices les plus adaptées pour couvrir ces risques. La Direction juridique mène ces négociations tous les ans avec les acteurs majeurs de l’assurance.
Les risques non assurés sont ceux pour lesquels :
Le Groupe peut également considérer que le risque ne requiert pas une couverture d’assurance.
Les principales polices du Groupe, souscrites auprès de compagnies d’assurance de réputation internationale, sont notamment :
Le présent chapitre 4 « Gouvernement d’entreprise » constitue le Rapport sur le gouvernement d’entreprise établi conformément au dernier alinéa de l’article L. 225-37 du Code de commerce. Il comprend les informations visées aux articles L. 225-37-4 et L. 22-10-09 à L. 22-10-11 du Code de commerce.
Ce rapport a été établi sous la responsabilité du Conseil d’administration avec le concours de la Direction générale et de la Direction Juridique, assisté par les Comités du Conseil et financière.
Ce rapport a été définitivement approuvé par le Conseil d’administration en date du 13 mars 2025, après avis favorable du Comité des nominations et des rémunérations du 12 mars 2025.
La présente section, faisant partie intégrante du Rapport sur le gouvernement d’entreprise, présente notamment :
Les informations présentées au sein des sections 4.2 et 4.3 satisfont à l'exigence de la norme ESRS 2 - GOV 1 issue de la réglementation CSRD (Section 2.1.2 « Présentation des organes d'administration, de direction et de surveillance de Believe »).
La Société veille minutieusement à appliquer les bonnes pratiques en matière de gouvernance pour avoir un niveau de fonctionnement performant et une gestion efficiente, qui sont présentement décrits au sein de ce Rapport sur le gouvernement d’entreprise dans la plus grande transparence possible, afin de répondre pleinement aux intérêts et aux attentes de ses parties prenantes.
Les règles et modalités de composition et de fonctionnement du Conseil sont définies par la loi, les statuts de la Société et le Règlement intérieur du Conseil, tels qu’ils sont présentés ci-après.
Le Règlement intérieur du Conseil, dont l’objectif vise à préciser les dispositions légales, réglementaires ou statutaires relatives à la composition, à l’organisation et au fonctionnement du Conseil et de ses Comités spécialisés, a été adopté lors de la réunion du Conseil du 11 juin 2021 et mis à jour pour la dernière fois le 13 mars 2025.
Le Règlement intérieur est disponible dans son intégralité sur le site institutionnel de la Société sous la rubrique « Gouvernance ».
La Charte de l’administrateur, adoptée par le Conseil du 12 juillet 2021 et mise à jour le 20 septembre 2024, précise les devoirs et obligations de chaque membre du Conseil d’administration, y compris les censeurs, envers la Société.
La Société se réfère au Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées élaboré conjointement par l’Afep et le Medef (le «Code AFEP-MEDEF »). Ce Code AFEP-MEDEF (mis à jour en décembre 2022) est disponible sur le site de l’Afep (www.afep.com) ou sur le site du Medef (www.medef.com).
Conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, le présent chapitre identifie, dans un tableau de synthèse, les dispositions de ce dernier qui n’ont pas été intégralement suivies au cours de l'année 2024 et explique les raisons de ce choix (cf. section 4.1.2).
Unicité des fonctions de direction
En mai 2021, afin de mettre en œuvre son projet d’introduction en bourse, la Société revêtant jusqu’alors la forme sociale d’une société par actions simplifiée s’est transformée en une société anonyme à Conseil d’administration.
Le Conseil d’administration nouvellement nommé a ensuite réfléchi à un mode de gouvernance adapté aux spécificités de la Société, permettant d’optimiser sa performance et sa stratégie à long terme dans le respect de l’équilibre des règles de gouvernance.
Le Conseil d’administration a décidé que Denis Ladegaillerie cumulerait les fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général pendant la durée de son mandat d’administrateur, et prendrait alors le titre de Président-Directeur général.
Depuis l’introduction en bourse de la Société en juin 2021, le Conseil d’administration s’interroge annuellement sur la pertinence du mode de gouvernement retenu et s’assure si cette option est toujours adaptée à la Société et à ses parties prenantes et si elle répond toujours aux motifs ayant conduit le Conseil à réunir ces deux fonctions.
Lors de sa réunion du 16 décembre 2024, le Conseil a débattu sur le mode de gouvernance et a décidé, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, de maintenir l’unicité des fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général. La combinaison de ces deux fonctions continue de s’inscrire dans l’intérêt social de la Société et offre une stabilité, et une fluidité dans la prise de décisions, ainsi qu’une proximité d’interaction efficiente et dynamique entre le Conseil et la Direction générale.
Ce mode de gouvernance reflète une volonté affirmée de préserver un cadre managérial stable. Cette organisation garantit la pérennité de la performance, des valeurs et des engagements du Groupe ainsi que la qualité de sa gouvernance.
En tant que fondateur, la forte implication et la connaissance historique du Groupe de Denis Ladegaillerie sur ses activités et sa stratégie constituent des atouts précieux autant que ses relations privilégiées avec les actionnaires historiques et nouveaux, lesquels sont représentés au Conseil et contribuent pleinement au bon fonctionnement de la Société.
En 2023, le Conseil s’est également prononcé sur la désignation éventuelle d’un administrateur référent et qu’il n’a pas, sur avis du Comité des nominations et des rémunérations, jugé nécessaire à ce stade.
En effet, le Conseil estime, après avoir pris connaissance des bonnes pratiques de place, que l’intérêt et les missions de l’administrateur référent seraient à ce jour très limités compte tenu de la composition et du fonctionnement du Conseil d’administration avec la forte implication de ses membres et de leur grande liberté de parole dont ils bénéficient. Les administrateurs ont d’ailleurs exprimé, lors de l'évaluation interne du fonctionnement du Conseil et de ses Comités menée en 2023, le souhait de conserver un lien privilégié direct avec le Président du Conseil d’administration.
En réponse à la pratique de place sur la nomination d’un administrateur référent spécialisé en RSE, le Conseil a examiné ce point et a décidé que compte tenu de l’existence d’un Comité RSE et de la présence d’une administratrice ayant une expertise en la matière assumant tout naturellement la présidence du Comité susvisé, la désignation d’un administrateur référent sur ce critère précis n’était pas requise à ce stade.
Le Conseil assume les missions et exerce les pouvoirs qui lui sont conférés par la loi, les statuts de la Société et le Règlement intérieur du Conseil.
Le Conseil détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre, conformément à son intérêt social, en considérant les enjeux sociaux et environnementaux de son activité.
Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées générales et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent.
Ainsi, le Conseil d’administration a notamment les attributions suivantes :
Le Règlement intérieur du Conseil prévoit que certaines opérations sont soumises à autorisation préalable du Conseil, dont notamment :
Limitations des pouvoirs
Règlement intérieur du Conseil d’administration disponible sur le site institutionnel de la Société sous la rubrique « Gouvernance ».
Dans le cadre de la règle « appliquer ou expliquer » prévue à l’article L. 22-10-10, 4° du Code de commerce et à l’article 28.1 du Code AFEP-MEDEF, la Société estime que ses pratiques sont globalement conformes aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.
La Société indique cependant que certaines recommandations du Code AFEP-MEDEF ont été écartées ou partiellement appliquées au cours de l’exercice 2024 et apporte les explications pour lesquelles elles l’ont été.
| Recommandation | Code AFEP-MEDEF | Explications |
|---|---|---|
| Détermination des orientations stratégiques pluriannuelles en matière de RSE, assorties d'objectifs précis en matière climatique (article 5.1) | Le Conseil d’administration n’a pas formalisé expressément d’orientation stratégique pluriannuelle en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), ni défini d’objectifs spécifiques en matière climatique. Ces sujets sont actuellement abordés et pilotés par le Comité RSE, auquel participe la Direction générale, qui assure leur suivi opérationnel et en rend compte au Conseil. | |
| Évaluation du Conseil d'administration par un consultant extérieur (article 11.3) | L'évaluation du Conseil d'administration par un consultant extérieur ou en interne a été écartée en 2024, principalement en raison des circonstances particulières entourant la composition récente de cette instance. Le Conseil a fait l'objet à la fin du premier semestre 2024 d'un renouvellement substantiel, avec le remplacement d'un certain nombre de ses membres. Cette situation a conduit à une intégration de nouveaux membres encore en phase d'observation et de prise de recul quant au fonctionnement global des différentes instances de la Société. Le Conseil a ainsi jugé prématuré de procéder à une telle évaluation et de la reconsidérer après une année pleine d'exercice de ces nouveaux membres. | |
| Présence d'un critère climatique dans la rémunération du Président-Directeur général (article 26.1.1) | À ce stade, la Société a encore une marge de progression pour être en mesure d’intégrer un critère climatique dans la rémunération variable de son dirigeant mandataire social exécutif. Dans le cadre des travaux en cours pour définir la stratégie climat, le Groupe étudiera les options possibles pour intégrer un critère climatique robuste et fiable dans la rémunération variable du Président-Directeur général. La Société publie d’ores et déjà l’impact carbone de ses activités directes (Scopes 1 et 2) et l’impact indirect (Scope 3) qui représente plus de 90 % des émissions de CO2 sur l’ensemble de sa chaine de valeur (voir rapport de durabilité chapitre 2 paragraphe 2.2.2 « Indicateurs de suivi associé à l'impact lié à l'augmentation de l'empreinte carbone en cas d'inaction climatique »). Le Groupe poursuit ses initiatives pour réduire son impact direct et renouvelle son attachement à contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique dans l’industrie de la musique numérique à la mesure de son. |
influence modérée sur les différents acteurs de la chaine de valeur (en particulier sur les fournisseurs digitaux et les plateformes de streaming).
Au 31 décembre 2024, le Conseil d'administration était composé de huit membres, dont six administrateurs et deux censeurs.
| Informations personnelles | Expérience | Position au sein du Conseil | Participation à des Comités du Conseil | Fonctions | Âge | Sexe | Nationalité | Nombre d’actions | Nombre de mandats | Indépendance | Date initiale de nomination | Échéance du mandat | Ancienneté au Conseil | Comité | Comité des nominations | Comité d’audit | Comité RSE | Comité des rémunérations |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Denis Ladegaillerie | Président-Directeur général | 55 | H | FR | 157 369 900(1) | 0 | N/A | 2021 | 2025 | 4 ans | ✔ | |||||||
| Andrew Fisher | Administrateur | 55 | H | AN | 0 | 0 | ✘ | 2024 | 2025 | <₁ an | ✔ | ✔ |
| Nom | Rôle | Âge | Genre | Pays | Expérience (ans) | Mandat Début | Mandat Fin | Durée (ans) | Président(e) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| John Doran | Administrateur | 46 | H | IE | 0 | 2021 | 2025 | 4 | ✘ |
| Cécile Frot-Coutaz | Administratrice Indépendante | 58 | F | FR | 0 | 2024 | 2026 | 3 | ✔ |
| Anne-France Laclide-Drouin | Administratrice Indépendante | 56 | F | FR | 150 | 2024 | 2028 | 4 | ✔ |
| Nom | Fonction | Âge | Sexe | Langue | Mandat | Durée | Échéance |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Orla Noonan | Administratrice Indépendante | 54 | F | IE/FR | 5 000(5) | 4 ans | 2021 - 2025 |
| Nicolas Brugère | Président | 44 | H | FR | N/A | N/A | 2024 - 2028 |
| Michael Kalfayan | Censeur | 37 | H | AN | N/A | N/A | 2024 - 2028 |
participation très minoritaire qu'il détenait dans CoInvest, laquelle détenait 0,36 % dans le capital social d'Upbeat BidCo au 31 décembre 2024.
(2) Mandats détenus en dehors du groupe Believe.
(3) Il est précisé, en tant que de besoin, que Denis Ladegaillerie et John Doran sont membres du Conseil d’administration statutaire depuis sa création en 2014 lorsque la Société étant encore sous sa forme de société par actions simplifiée dotée d’un Conseil d’administration.
(4) Le règlement intérieur du Conseil d’administration prévoit que les administrateurs, représentant des actionnaires dont les procédures d’entreprise interdisent la détention directe d’actions par leurs représentant, ne sont pas, sur décision du Conseil d’administration, soumis à l’obligation de détention de 100 actions minimum de la Société pendant toute la durée de leur mandat. Ainsi, il est précisé, à toutes fins utiles, que John Doran, administrateur personne physique, représentant l'actionnaire TCV, ne détient aucune action à titre personnel.
(5) Les 5 000 actions sont détenues par la société Knightly Investments dont le capital social est entièrement détenu par Orla Noonan.
55 ans
Français
Adresse professionnelle : 24 rue Toulouse-Lautrec 75017 PARIS
Date de nomination : 25 mai 2021
Date d’expiration du mandat : 2025
Détention d’actions : 157 369 900 (1)
Président-Directeur général
Membre du Comité RSE
Diplômé de Sciences-Po Paris, de l’ESCP Europe ainsi que de la Duke University à Durham aux États-Unis. Il a débuté sa carrière en 1998 à New York en tant qu’avocat d’affaires au sein d’un cabinet international.
En 2000, il rejoint Vivendi à Paris en tant que business analyst et poursuit sa carrière au sein du Groupe à New York en tant que Directeur stratégique et financier des activités numériques de Vivendi Universal jusqu’en 2004.
(1) Au 31 décembre 2024, le groupe Denis Ladegaillerie détenait indirectement 157 369 900 actions d'Upbeat BidCo, holding contrôlant directement la Société, représentant une détention indirecte à hauteur de 10,25 % du capital social de Believe. Il est précisé que le groupe Denis Ladegaillerie est composé de Denis Ladegaillerie lui-même, qui détenait directement 1,10 % du capital social d'Upbeat BidCo, de Laurenis, société intégralement détenue et contrôlée par Denis Ladegaillerie, qui détenait 9,51 % du capital social d'Upbeat BidCo, ainsi qu'une participation très minoritaire qu'il détenait dans CoInvest, laquelle détenait 0,36 % dans le capital social d'Upbeat BidCo au 31 décembre 2024.
45 ans
Irlandais
24 rue Toulouse-Lautrec 75017 PARIS
25 mai 2021
2025
0 (1)
Membre du Comité des nominations et des rémunérations
Titulaire d’un MBA de la Harvard Business School et d’une licence en économie du Harvard College, John Doran a commencé sa carrière dans la banque d’investissement chez Morgan Stanley à Londres et à New York. Il a ensuite été vice-président de Summit Partners de 2009 à 2012, où il s’est concentré sur les investissements dans les logiciels, l’Internet et les technologies financières.
Il a rejoint TCV en 2012 et est actuellement associé général à Londres, membre fondateur du bureau londonien de TCV et membre du comité exécutif du cabinet.
(1) En application d'un Pacte d'actionnaire, aujourd'hui résilié, John Doran a été nommé administrateur, sur proposition de TCV, un actionnaire qui détenait, au travers des sociétés qu'il détient, 43 % du capital social de Believe au 31 décembre 2024. Il est précisé, à toutes fins utiles, que John Doran, en application du Règlement intérieur du Conseil d’administration, en tant qu'administrateur représentant un actionnaire (indirect) dont les procédures d’entreprise interdisent la détention directe d’actions par leurs représentant, n'est pas tenu à l’obligation de détention de 100 actions minimum de la Société pendant toute la durée de son mandat. Ainsi, John Doran, administrateur personne physique, représentant l'actionnaire TCV ne détient aucune action à titre personnel.
(2) Société cotée.
(3) Upbeat BidCo est la société holding du Groupe qui, au 31 décembre 2024, détenait 96,63 % du capital social de la Société.
Andrew Fisher
55 ans
Anglais
Adresse professionnelle : 24 rue Toulouse-Lautrec 75017 PARIS
Date de cooptation : 21 juin 2024
Andrew Fisher a contribué à la création d'entreprises numériques mondiales et a soutenu la transformation numérique d'entreprises privées et publiques en tant que président, directeur général, directeur non exécutif et fondateur. Au cours des 25 dernières années, il s'est concentré sur la création de valeur à partir d'innovations technologiques qui ont créé de nouvelles opportunités de monétisation et renforcé l'engagement des fans pour de nombreux artistes et compositeurs parmi les plus importants au monde.
En 2005, il rejoint Shazam en tant que Chief Executive Officer, où il développe et met en œuvre une stratégie de croissance pour créer le premier service mobile de découverte musicale au monde, avec plus d'un milliard d'utilisateurs. Shazam représentait plus de 10 % des ventes mondiales de musique pendant son mandat, avant d'être racheté par Apple en 2018.
Andrew Fisher est actuellement Président (Chair) de Rightmove plc, une société du FTSE 100 et Président (Chair) d'Epidemic Sound AB. Il a été précédemment administrateur indépendant de Marks and Spencer plc et administrateur non exécutif (NED) de Merlin Entertainments plc et de MoneySupermarket plc. Il a été nommé Officier de l'Ordre de l'Empire britannique pour services rendus à l'économie numérique en 2016, a été intronisé au Digital Hall of Fame par la British Interactive Media Association et a reçu l'International Midem Award en 2017 pour services rendus à l'industrie de la musique.
56 ans
Française
24 rue Toulouse-Lautrec 75017 PARIS
11 juin 2021
26 juin 2024
2028
150
Néant
Administratrice indépendante
Présidente du Comité d’audit
Présidente du Comité RSE
Membre du Comité ad hoc
Anne-France Laclide-Drouin est diplômée de l’Institut commercial de Nancy (ICN) et de l’université de Mannheim. Elle est également titulaire d’un Diplôme d’Études Supérieures Comptables et Financières.
(1) Société cotée.
54 ans
Irlandaise et française
24 rue Toulouse-Lautrec 75017 PARIS
11 juin 2021
2025
Orla Noonan est diplômée de HEC Paris en 1994 et d’un BA (Economics) de Trinity College à Dublin en 1992. Elle a commencé sa carrière en 1994 en banque d’affaires à Londres chez Salomon Brothers en tant qu’analyste financière, où elle a travaillé notamment dans le secteur des media/télécom.
En 1996, elle rejoint le Groupe AB comme Directrice chargée du business développement, du M&A et de la communication financière. Elle y mène les introductions en bourse à New York et à Paris ainsi que les opérations de croissance externe, notamment les acquisitions des chaînes de télévision RTL9 et TMC. Elle devient Secrétaire Générale du groupe en 1999 et Présidente de la chaîne de télévision NT1 entre 2005 et 2010.
Nommée Directrice Générale du Groupe AB en 2014, elle mène à bien sa transformation en renouvelant l'activité de télévision payante, en lançant de nouveaux services numériques et en renforçant le pôle Production par l'acquisition de plusieurs sociétés de production indépendantes.
En 2018, Orla Noonan est devenue Présidente du Conseil d’administration d’Adevinta, le groupe leader mondial des annonces en ligne. Au cours de six années de transformation et de croissance, elle pilote d’abord l’introduction du groupe à la Bourse d'Oslo en 2019, puis l'acquisition d'eBay Classifieds en 2021 et enfin sa vente à un consortium d'investisseurs mené par Blackstone et Permira en 2024.
Orla Noonan est par ailleurs administratrice indépendante de TF1 depuis 2022, de SMCP depuis 2017 et de l’Agence France Presse (AFP) depuis 2019. Elle a été administratrice indépendante d’Iliad SA pendant 12 ans, de 2009 et 2021, et de Schibsted Media Group entre 2017 et 2019.
(1) Les 5 000 actions sont détenues par la société Knightly Investments dont le capital social est détenu à 100 % par Madame Orla Noonan.
(2) Société cotée.
57 ans
Française
Adresse professionnelle :
24 rue Toulouse-Lautrec 75017 PARIS
Date de nomination (1) :
1er janvier 2022
Date de cooptation :
21 juin 2024
Date d’expiration du mandat :
2026
Détention d’action :
0
Expertises :
Administratrice indépendante
Membre du Comité d’audit
Membre du Comité des nominations et des rémunérations
Membre du Comité ad hoc
Diplômée d’un M.B.A de l’INSEAD, Cécile Frot-Coutaz a débuté sa carrière dans le secteur des médias au sein du groupe Pearson. Elle a contribué à faire de Pearson Television un producteur international de premier plan, lequel sera plus tard connu sous le nom de FremantleMedia. Après un bref passage à San Francisco pour créer des stratégies en ligne et interactives, elle a rejoint le siège nord-américain de FremantleMedia en 2002. Elle y a occupé plusieurs postes de direction avant d’être promue Directrice générale Amérique du Nord en 2005. Elle a ensuite été promue au poste de Directrice générale Monde de FremantleMedia, qu’elle a occupé jusqu’en 2018.
Par la suite, Cécile Frot-Coutaz a passé près de 3 ans chez YouTube en charge de ses activités, de sa stratégie et de ses partenariats de contenu dans les régions complexes et en constante évolution que sont l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique.
En septembre 2021, Cécile Frot-Coutaz a rejoint Sky Group en tant que Directrice Générale de Sky Studios, division de la société chargée de développer, de commander et de produire ses scénarios et ses documentaires. Depuis peu, elle exerce également les fonctions de Directrice de contenus (Chief Content Officer) de Sky.
Néant
(1) Le 1er janvier 2022, Cécile Frot-Coutaz a été désignée comme représentante à titre permanent du Fonds Stratégique de Participations. Le 21 juin 2024, elle a été cooptée par le Conseil d'administration pour remplacer le Fonds Stratégique de Participations, démissionnaire, pour la durée restante du mandat de son prédécesseur.
44 ans
Français
Adresse professionnelle : 24 rue Toulouse-Lautrec 75017 PARIS
Date de nomination : 2024
Date d’expiration du mandat : 2028
Détention d’action : 0
Diplômé de Sciences Po Paris et d'HEC, Nicolas Brugère a débuté sa carrière en tant que consultant au Boston Consulting Group à Paris. Il rejoint ensuite PAI Partners en 2006 et travaille sur de nombreuses opérations à travers l'Europe, principalement dans les secteurs des services aux entreprises et des biens de consommation. En 2020, il rejoint EQT Partners en tant qu'associé dans le cadre de l'ouverture d'un bureau français. Il dirige le segment d'activité Private Capital d'EQT pour la France et le Benelux.
(1) Upbeat BidCo est la société holding du Groupe qui, au 31 décembre 2024, détenait 96,63 % du capital social de la Société
37 ans
Anglais
24 rue Toulouse-Lautrec 75017 PARIS
2024
2028
0
Michael Kalfayan est diplômé de l'Université de Harvard et est titulaire d'un L.L.B. de l'Université de droit.
Michael Kalfayan a plus de dix ans d'expérience dans l'investissement dans les entreprises technologiques européennes et se concentre sur les investissements dans les secteurs de la fintech, de la consommation et des logiciels d'entreprise. Il participe actuellement à des investissements dans Adevinta, Allica Bank, Believe, Brillen, Flix, Mambu, Miro, Qonto, Redis, Revolut, Sportradar, TourRadar et Trade Republic. Il a précédemment participé à un investissement dans Siteminder.
Avant TCV, il était investisseur chez Summit Partners, où il s'est concentré sur la recherche, l'évaluation et l'exécution d'investissements dans les secteurs de la technologie et de la santé.
Au sein du Groupe :
Hors Groupe :
Au sein du Groupe :
Hors Groupe :
Dispositions prévues par les statuts et le Règlement intérieur du Conseil
Le Règlement intérieur a été adopté par le Conseil d’administration lors de sa séance du 11 juin 2021, et a été amendé dernièrement par le Conseil d’administration en date du 13 mars 2025. Ce Règlement est disponible dans son intégralité sur le site institutionnel de la Société à la rubrique « Gouvernance ».
Nombre d’administrateurs
Les statuts prévoient que la Société est administrée par un Conseil d’administration de trois membres au moins et dix-huit membres au plus, sous réserve de dérogation résultant des dispositions légales.
Le Conseil peut nommer un ou deux censeurs, personnes physiques ou morales, choisis parmi les actionnaires ou en dehors d’eux. Les censeurs sont appelés à assister comme observateurs aux réunions du Conseil et prennent part aux délibérations avec une voix consultative. La durée des fonctions des censeurs est de quatre ans, renouvelable.
Il est précisé que les effectifs de la Société et du Groupe n’atteignant pas les seuils légaux prévus à l’article L. 225-27-1 du Code de commerce, le Conseil d’administration de la Société ne comprend donc pas d’administrateur(s) représentant les salariés. En revanche, en application de l'article L. 2312-72 du Code du travail, deux membres du Comité Social et Économique (« CSE ») siègent au Conseil d'administration. Il est précisé que ces deux membres du CSE ne sont pas comptabilisés dans la composition du Conseil d'administration.
Au 31 décembre 2024, le Conseil d’administration était composé de 8 membres, dont 6 administrateurs et 2 censeurs contre 7 membres, dont 6 administrateurs et 1 censeur en 2023. L'évolution de la composition du Conseil d'administration reflète fidèlement la nouvelle répartition actionnariale de la Société.
Aucours de la vie sociale, les administrateurs sont nommés ou renouvelés par l’Assemblée générale ordinaire.
L’Assemblée générale du 26 juin 2025 sera appelée à statuer sur le renouvellement des mandats d'administrateurs de Denis Ladegaillerie, John Doran, Andrew Fisher, sous réserve de l'adoption de sa ratification, et Orla Noonan qui arrivent à échéance en 2025.
Le Comité des nominations et des rémunérations examine annuellement la situation de chaque membre du Conseil d’administration au regard des critères d’indépendance définis par le Code AFEP-MEDEF. Cet examen est également réalisé à l’occasion de chaque renouvellement de mandat ou de nomination d’un nouveau membre du Conseil.
Après examen, le Comité des nominations et des Rémunérations présente ses conclusions au Conseil d’administration qui statue définitivement sur la situation d’indépendance de ses membres.
Un administrateur est considéré indépendant lorsqu’il n’entretient aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société, son groupe ou sa direction, qui puisse compromettre l’exercice de sa liberté de jugement. L’évaluation de l’indépendance de chaque membre du Conseil prend en compte notamment les critères suivants :
Entre deux Assemblées générales, et en cas de vacance par décès ou par démission, des nominations peuvent être effectuées à titre provisoire par le Conseil ; elles sont alors soumises à ratification à la plus prochaine Assemblée générale ordinaire.
Cécile Frot-Coutaz et Andrew Fisher ont été nommés à titre provisoire par le Conseil d'administration du 21 juin 2024, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, en remplacement des sociétés Fonds Stratégique de Participations et Ventech, administrateurs démissionnaires. Leur ratification sera proposée à l'Assemblée générale des actionnaires du 26 juin 2025.
En application de l’article 15 des statuts, la durée des fonctions d’administrateur est de quatre ans, renouvelable.
Par exception, l’Assemblée générale pourra, pour la mise en place ou le maintien d’un principe de renouvellement échelonné du Conseil, désigner un ou plusieurs administrateurs pour une durée différente n’excédant pas quatre (4) ans ou réduire la durée des mandats d’un ou plusieurs administrateurs en fonction à une durée inférieure à quatre (4) ans.
Les administrateurs ne doivent pas être âgés de plus de 75 ans. Par ailleurs, le nombre d’administrateurs ayant dépassé l’âge de 70 ans ne pourra être supérieur au tiers des administrateurs en fonctions. Le président du Conseil d’administration ne doit pas être âgé de plus de 75 ans.
Au 31 décembre 2024, l’âge moyen du Conseil était de 54 ans et aucun des membres du Conseil en fonction ne dépassait l’âge de 70 ans.
Le Règlement intérieur stipule que l’acceptation de la fonction de membre du Conseil d’administration implique de consacrer à cette fonction le temps et l’attention nécessaires pour l’exercice pérenne et serein de leurs fonctions.
En particulier, chaque membre du Conseil s’engage à ne pas accepter d’exercer plus de quatre (4) autres mandats de membre du Conseil d’administration ou de surveillance dans des sociétés cotées extérieures au Groupe, y compris étrangères, et doit tenir informé le Conseil des mandats exercés dans d’autres sociétés, y compris de sa participation aux comités du Conseil de ces sociétés françaises ou étrangères.
Au 31 décembre 2024, aucun administrateur de la Société n’exerçait plus de quatre mandats de mandataire social non-exécutif exercés au sein de sociétés cotées extérieures, françaises et/ou étrangères, au Groupe, ce qui satisfait pleinement aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.
Le Règlement intérieur prévoit que chaque membre du Conseil doit être propriétaire d’au moins 100 actions de la Société pendant toute la durée de son mandat et en tout état de cause au plus tard dans les six (6) mois postérieurs à sa nomination.
Au 31 décembre 2024, Orla Noonan et Anne-France Laclide-Drouin, administratrices indépendantes, détenaient au moins 100 actions chacune de la Société.
Par exception, cette obligation ne s’applique pas (i) le cas échéant, aux administrateurs représentant les salariés du Groupe (ii) ni, sur décision du Conseil d’administration, aux administrateurs représentant des actionnaires dont les procédures internes interdisent la détention directe d’actions par leurs représentants.
Par conséquent, en application de la seconde exception exposée ci-dessus, John Doran, représentant les fonds TCV, dont les procédures internes interdisent la détention directe d’actions par leur représentant, est par conséquent dispensé de détenir à titre personnel le quota minimum d’actions Believe dans le cadre de l’accomplissement de son mandat.
Le Conseil peut estimer qu’un membre, bien que remplissant les critères ci-dessus, ne doit pas être qualifié d’indépendant compte tenu de sa situation particulière ou de celle de la Société, eu égard à son actionnariat ou pour tout autre motif.
Chaque membre qualifié d’indépendant informe le Président, dès qu’il en a connaissance, de tout changement dans sa situation personnelle au regard de ces mêmes critères.
Pour déterminer s’il existe des relations significatives susceptibles d’affecter l’indépendance d’un administrateur, le Conseil utilise des critères quantitatifs et qualitatifs, notamment :
Le Comité des nominations et des rémunérations a débattu lors de sa séance du 12 février 2025 sur la qualification de membre indépendant au regard des critères issus du Code AFEP-MEDEF définis précédemment à partir des déclarations individuelles sur l'honneur établies par chacun des membres du Conseil d'administration.
Le Comité a qualifié de non-indépendants :
Conformément à la politique de rémunération de la Société, ces membres non-indépendants ne percevront pas de rémunération (voir section 4.5.2. du Document d'enregistrement universel).
Le Conseil d’administration du 13 mars 2025 a suivi les conclusions résultant de l'examen conduit par le Comité des nominations et des rémunérations en statuant définitivement sur la situation individuelle de chaque membre au regard des critères d’indépendance définis par le Code AFEP-MEDEF. Il a ainsi confirmé au cours de cette même séance, que trois (3) administrateurs sur six (6), en l’occurrence Cécile Frot-Coutaz, Anne-France Laclide-Drouin et Orla Noonan, conservaient leur statut de membres indépendants, représentant ainsi un taux global d’indépendance de 50 % au sein du Conseil d’administration, en ligne avec les recommandations du Code AFEF-MEDEF, en cas de société contrôlée.
Le Conseil d’administration avec l’assistance du Comité des nominations et des rémunérations veille à respecter les recommandations édictées par le Code AFEP-MEDEF en matière d’indépendance au sein de ses propres Comités.
Le tableau de synthèse récapitulant les critères d’indépendance définis par le Code AFEP-MEDEF et repris dans le Règlement intérieur précise la situation individuelle de chacun des membres du Conseil d'administration présentée ci-après.
| Critères d’indépendance | Denis Ladegaillerie | Fisher Andrew | John Doran | Cécile Frot-Coutaz | Anne-France Laclide-Drouin | Orla Noonan | Nicolas Brugère | Michael Kalfayan |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Critère 1 : Ne pas être ou avoir été au cours des 5 dernières années précédentes salarié ou mandataire social | N/A | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ |
| Critère 2 : Absence de mandats croisés | N/A | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ |
| Critère 3 : Absence de relations d’affaires significatives | N/A | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ |
| Critère 4 : Absence de lien familial | N/A | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ |
| Critère 5 : Ne pas avoir été Commissaire aux Comptes au cours des 5 années précédentes | N/A | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ |
| Critère 6 : Ne pas être membre du Conseil d’administration depuis plus de 12 ans | N/A | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ |
| Critère 7 : Statut du dirigeant mandataire social non exécutif | N/A | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ |
| Critère 8: Statut de l’actionnaire important (⩾10 % du capital ou des droits de vote) | N/A | ✘ | ✘ | ✔ | ✔ | ✔ | ✘ | ✘ |
| Conclusion | NI = Non Indépendant | NI | NI | IND | IND | IND | NI | NI |
La composition du Conseil d’administration de la Société est en ligne avec les dispositions légales visées aux articles L. 225-18-1 et L. 22-10-3 du Code de commerce. Il est rappelé que pour les Conseils d'administration composés au plus de 8 membres, l'écart entre le nombre d'administrateurs de chaque sexe ne doit pas être supérieur à deux. Le Conseil d'administration de la Société présente une composition strictement paritaire (hors censeurs), sans aucun écart entre les deux sexes.
d’une façon générale, l’ensemble des parties prenantes. Cette vaste vision permet à la Société d’appréhender les sujets en profondeur et anticiper potentiellement des points émergents à traiter.
Le Conseil d’administration s’interroge chaque année sur l’équilibre souhaitable de sa composition et de celle de ses Comités, notamment en termes d’indépendance et de diversité (représentation des femmes et des hommes, nationalités, compétences et expériences professionnelles, expertises, etc.). La politique en matière de diversité de la composition du Conseil et de ses Comités vise à représenter une variété de compétences et d’expériences professionnelles apportant une contribution stratégique et une connaissance pluridisciplinaire pour former une synergie efficiente et bénéfique à la Société.
Le Conseil porte une attention particulière à la diversité en termes de nationalité et d’expérience internationale, reflétant ainsi la variété des cultures et la diversité des pays dans lesquels le Groupe opère.
Conformément à la réglementation, le Conseil veille également à mettre en œuvre une politique de représentation équilibrée entre les femmes et les hommes dans la composition du Conseil. Il s’assure également de l’application de cette politique dans la composition de ses Comités.
Enfin le Conseil s’assure de la proportion appropriée de membres indépendants au sein du Conseil et de ses Comités, en conformité avec les règlementations et les dispositions du Code AFEP-MEDEF (cf.supra).
Au 1er janvier 2024, le Conseil d’administration présentait une composition strictement paritaire, avec 3 hommes et 3 femmes (hors censeurs).
Au cours de l’année 2024, le Conseil d'administration a coopté deux nouveaux administrateurs lors de sa séance du 21 juin 2024 :
Ces cooptations paritaires ont permis de conserver un équilibre parfait entre les hommes et les femmes au sein du Conseil.
Ainsi, la composition du Conseil comprend notamment :
| CRITÈRES | POLITIQUE ET OBJECTIFS VISÉS | MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE ET RÉSULTATS DE L’EXERCICE 2024 |
|---|---|---|
| Taille du Conseil d’administration | Les statuts prévoient une composition de 3 administrateurs au moins et de 18 au plus. Le Pacte d'actionnaires prévoit des règles de gouvernance supplémentaires, dont notamment la faculté d'augmenter la taille du Conseil d'administration. | Au 31 décembre 2024, le Conseil d’administration était composé de 6 administrateurs. Sa nouvelle composition reflète fidèlement la nouvelle répartition actionnariale de la Société avec la représentation de ses principaux actionnaires indirects de la Société en son sein, en application du Pacte d'actionnaires. Le Conseil d’administration continuera année après année à apprécier la capacité de sa composition et décider d’inclure de nouveaux membres lorsque l’activité de la Société le nécessitera. |
| Limite d’âge | Les statuts prévoient : | ● aucun administrateur ne doit être âgé de plus de 75 ans ; |
● le nombre d’administrateurs ayant dépassé l’âge de 70 ans ne peut être supérieur au 1/3 des administrateurs en fonction.
Au 31 décembre 2024 :
Représentation des femmes et des hommes
Représentation équilibrée des femmes et des hommes avec un seuil minimal de 40 % (L. 22-10-3 et L. 225-18-1 du Code de commerce).
Dans les conseils composés au plus de 8 membres, l'équilibre est respecté entre les femmes et les hommes lorsque l'écart entre le nombre de chaque sexe n'est pas supérieur à deux (L. 225-18-1 du Code de commerce).
Volonté de maintenir l’équilibre femmes-hommes au sein du Conseil.
Équilibre femmes-hommes au sein des Comités.
Au 31 décembre 2024, le Conseil d’administration présente une composition parfaitement paritaire (hors censeurs), avec 3 femmes et 3 hommes, soit un taux de féminisation de 50 %, supérieur au minimum légal, et sans aucun écart de plus de deux membres entre les membres féminins et masculins.
Le Conseil d’administration considère que le ratio actuel est satisfaisant.
Les trois Comités du Conseil sont présidés chacun par des administratrices indépendantes. Les Comités sont composés de 3 à 4 membres, avec un taux de féminisation de 75 % pour le Comité d’audit, de 67 % pour le Comité des nominations et des Rémunérations et de 33 % pour le Comité RSE.
Le Comité ad hoc était composé de 3 membres indépendants avec un taux de féminisation de 100 %.
Assiduité des membres du Conseil d’administration afin de permettre un fonctionnement efficace des instances sociales de la Société.
En 2024, le taux d’assiduité moyen des administrateurs au Conseil d’administration s'élève à 94 % (hors censeurs), de 92 % pour le Comité d’audit, 96 % pour le Comité des nominations et des rémunérations et de 100 % pour le Comité RSE, soit des taux témoignant d’une grande implication et d’une assiduité forte des administrateurs.
Nationalité
Nécessité d’avoir des profils de nationalité étrangère ou de culture internationale pour accompagner la Société dans son expansion géographique.
Profils avec des expertises variées permettant à la Société de bénéficier de compétences additionnelles et/ou nouvelles essentielles à son activité.
Au 31 décembre 2024, la moitié des membres siégeant au Conseil d'administration (hors censeurs) a une nationalité étrangère.
La biographie complète des administrateurs est disponible en début de chapitre et la synthèse des expertises présentes au Conseil d’administration sont exposées dans la matrice de compétences ci-après.
Le Conseil d’administration estime que la diversité des profils et la présence des différentes expertises et compétences apportées par ses membres sont satisfaisantes mais souhaite renforcer et diversifier davantage sa composition au moment opportun en fonction de l’évolution du Groupe.
Nombre de membres indépendant égal ou supérieur à un tiers dans une société contrôlée(1), conformément au Code AFEP-MEDEF.
Au 31 décembre 2024, le Conseil était composé de 50 % (hors censeurs) de membres indépendants, en ligne avec les recommandations du Code AFEP-MEDEF.
(1) Depuis le 25 avril 2024, la Société est contrôlée par Upbeat BidCo.
Au 31 décembre 2024, le Conseil d’administration était composé de 6 administrateurs dont la moitié a la nationalité française, un membre a la nationalité anglaise, un membre a la nationalité irlandaise et un membre a la double nationalité irlandaise et française.
Le Conseil bénéficie d’une variété d’expertises de haut niveau, d’expériences hautement qualitatives réalisées au sein de sociétés exerçant des activités multisectorielles, de culture et de pratiques différentes, qui toutes combinées offrent à l’instance une complémentarité et une richesse de compétences très précieuse. Les expertises personnelles de chacun des administrateurs sont présentées dans la matrice ci-dessous. Elles ont été répertoriées en 8 catégories et sont définies ci-après :
| Médias et Divertissements | Expérience de Direction / Instance Dirigeante | Finance / Gestion des risques | Stratégie | Expérience internationale | Innovation, Digitalisation et Technologie | RSE | Gouvernance, Éthique et Conformité | TOTAL |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Cette matrice de compétences a été approuvée en 2023 par le Conseil d’administration pour présenter de manière plus détaillée et individualisée les compétences représentées au Conseil, notamment en matière de RSE, et le taux global atteint pour chacune d’elle et par administrateur. | ||||||||
| Cette nouvelle matrice offre une grille de lecture plus transparente et répond davantage aux recommandations du Code AFEP-MEDEF et du rapport AMF sur la Gouvernance. | ||||||||
| Lors de sa séance du 16 décembre 2024, le Conseil a procédé, lors de sa revue annuelle, à une actualisation de la matrice, à la suite de l'évolution de sa composition. |
| John Doran | 88 % |
|---|---|
| Andrew Fisher |
| Name | Score |
|---|---|
| Anne-France Laclide-Drouin | 100 % |
| Orla Noonan | 75 % |
| Cécile Frot-Coutaz | 88 % |
Le Règlement intérieur du Conseil stipule que chaque membre doit présenter les qualités essentielles suivantes :
Le Règlement intérieur du Comité des nominations et des rémunérations précise également que le Conseil et ses Comités doivent être composés de personnalités de haut niveau, compétentes et expérimentées dans la vie des entreprises internationales, disposant chacune du temps et de la volonté de participer de façon utile et avec un sens élevé de la primauté de l’intérêt social, au développement des activités et performances de la Société et de son Groupe.
En 2024, le taux d’assiduité moyen des membres du Conseil d’administration s’élève à 94 % (hors censeurs), stable par rapport à 2023 (96 %). Il s'élève respectivement à 92 % pour le Comité d’audit, 96 % pour le Comité des nominations et des rémunérations et à 100 % pour le Comité RSE.
Le candidat retenu est ensuite présentée au vote de l’Assemblée générale des actionnaires, sur proposition du Conseil.
Le processus de sélection des administrateurs nommés par l’Assemblée générale est piloté par le Comité des nominations et des rémunérations.
Le Règlement intérieur prévoit que le Comité des nominations et des rémunérations adresse des propositions motivées au Conseil, guidées par l’intérêt des actionnaires et de la Société.
D’une manière générale, le Comité doit s’efforcer de refléter une diversité d’expériences et de points de vue, tout en assurant un niveau élevé de compétence, de crédibilité interne et externe et de stabilité des organes sociaux de la Société.
S’agissant spécialement de la désignation des membres du Conseil, le Comité prend notamment en compte les critères suivants : (i) l’équilibre souhaitable de la composition du Conseil au vu de la composition et de l’évolution de l’actionnariat de la Société, (ii) le nombre souhaitable de membres indépendants, (iii) la proportion d’hommes et de femmes requise par la réglementation en vigueur, (iv) l’opportunité de renouvellement des mandats et (v) l’intégrité, la compétence, l’expérience et l’indépendance de chaque candidat.
| DÉPART | NOMINATION | RENOUVELLEMENT |
|---|---|---|
| Ventech, représentée par Alain Caffi (25.04.2024) | Siparex XAnge Venture, représentée par Nicolas Rose (25.05.2024) | Fonds Stratégique de Participations, représentée par Cécile Frot-Coutaz (21.06.2024) |
| Nicolas Brugère* (27.05.2024) | Michael Kalfayan* (27.05.2024) | Andrew Fisher (21.06.2024) |
| Cécile Frot-Coutaz (21.06.2024) | ||
| Anne-France Laclide-Drouin (26.06.2024) |
| Ventech, représentée par Alain Caffi (25.04.2024) | Andrew Fisher (21.06.2024) |
|---|---|
| Fonds Stratégique de Participations, représentée par Cécile Frot-Coutaz (21.06.2024) | Cécile Frot-Coutaz (21.06.2024) |
|---|---|
| Ventech, représentée par Alain Caffi (25.04.2024) | Andrew Fisher (21.06.2024) |
|---|---|
| --- | |
| # COMITEAD HOC |
Fonds Stratégique de Participations, représentée par Cécile Frot-Coutaz (21.06.2024)
Orla Noonan(11.02.2024)
Anne-France Laclide-Drouin (11.02.2024)
Fonds Stratégique de Participations, représentée par Cécile Frot-Coutaz (11.02.2024)
Nicolas Brugère et Michael Kalfayan ont été nommés en qualité de censeur.
Aucun autre changement n'est intervenu au cours de l'exercice 2024.
Néant.
Les mandats d'administrateurs de Denis Ladegaillerie, John Doran, Andrew Fisher et Orla Noonan arrivent à échéance en 2025 et se sont déclarés candidats à leur propre succession.
Denis Ladegaillerie, de nationalité française, est le Fondateur et le représentant légal de la Société depuis sa création en 2005. Depuis 2021, année de transformation de la Société en société anonyme, il en assure la présidence-direction générale et siège au Comité RSE. Le Conseil d'administration considère que Denis Ladegaillerie, en sa qualité de Fondateur, est une personne clé de la Société, incarnant l’histoire et les valeurs fondamentales du Groupe qu’il a su guider avec une vision stratégique claire et une implication sans faille. Sa connaissance approfondie des enjeux historiques et structurels du Groupe constitue un atout inestimable pour assurer une continuité stratégique solide. Par ailleurs, Denis Ladegaillerie accorde une attention particulière à la RSE et veille attentivement aux intérêts sociaux et environnementaux de la Société. Son engagement et sa vision demeurent essentiels pour garantir un avenir prospère et responsable du Groupe.
Enfin, la situation de Denis Ladegaillerie concernant la détention de mandats est conforme aux dispositions légales et aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.
John Doran, de nationalité irlandaise, est administrateur de la Société depuis 2014, lorsqu'elle était sous son ancienne forme sociale de société par actions simplifiée. Son mandat d'administrateur a été maintenu en 2021 lorsque la Société s'est transformée en société anonyme. Il est également membre du Comité des nominations et des rémunérations. Outre une connaissance approfondie à travers sa présence historique, il apporte à la Société son expérience significative en investissement international lui permettant de développer une expertise unique dans l’analyse stratégique, la gestion des risques et la création de valeur à long terme. Cette maîtrise des enjeux financiers et opérationnels, combinée à ses compétences avérées en matière de gouvernance via l’exercice de divers mandats, fait de lui un élément essentiel. Enfin, le Conseil d'administration a apprécié le nombre de mandats détenus par John Doran qui répond aux exigences du Code de commerce et aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.
Andrew Fisher, de nationalité anglaise, est administrateur de la Société depuis mai 2024. Il a été nommé à titre provisoire pour succéder à la société Ventech, démissionnaire, pour la durée restante du mandat de son prédécesseur. Fort d’une vaste expérience acquise au sein d’entreprises de premier plan dans le domaine du numérique à l’échelle mondiale, Andrew Fisher est une personne clé dans la mise en œuvre de solutions innovantes et les transformations numériques ambitieuses. Ces qualités, associées à une expertise éprouvée en matière d’innovation et de digitalisation, et sa forte implication dans les sujets RSE, constituent des atouts majeurs qui renforcent la compétitivité et apportent une valeur ajoutée indéniable à la Société. Enfin, le Conseil d'administration a apprécié le nombre de mandats détenus par Andrew Fisher qui répond aux exigences du Code de commerce et aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.
Orla Noonan, de nationalité française et irlandaise, est administratrice indépendante de la Société depuis 2021. Elle assume la présidence du Comité des nominations et des rémunérations et celle du Comité ad hoc, et est également membre du Comité d'audit. En apportant à la Société son expertise de stratégie financière et de développement acquise et développée aux seins d’entreprises de premier plan dans le secteur des médias, Orla Noonan offre une pertinence indéniable au Conseil et au Comité d’audit de la Société, où son regard stratégique et sa maîtrise des enjeux financiers constituent des atouts essentiels. Par ailleurs, Orla Noonan apporte une expertise forte en matière de gouvernance grâce à une carrière marquée par l’exercice de hautes fonctions dirigeantes et l’exercice de plusieurs mandats, qui trouve une parfaite adéquation avec ses responsabilités actuelles de Présidente du Comité des nominations et des rémunérations de la Société. Enfin, le Conseil d'administration a apprécié le nombre de mandats détenus par Orla Noonan qui répond aux exigences du Code de commerce et aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.
Les biographies complètes de ces administrateurs sont disponibles à la section 4.2.2. du présent Document d'enregistrement universel.
L’auteur de la convocation arrête l’ordre du jour et communique aux administrateurs toutes les informations nécessaires à l’exercice de leur mission.
Le Règlement intérieur du Conseil d’administration précise les modalités de fonctionnement du Conseil d’administration de la Société, en complément des dispositions légales et réglementaires et des statuts de la Société. Il s’inscrit dans le cadre des recommandations de place visant à garantir le respect des principes fondamentaux du gouvernement d’entreprise, et notamment celles visées dans le Code AFEP-MEDEF, auquel la Société se réfère.
Le Règlement intérieur a été approuvé par le Conseil d’administration de la Société lors de sa réunion du 11 juin 2021, et modifié le 13 mars 2025. Le Règlement intérieur du Conseil d’administration prévoit que le Conseil d’administration doit se réunir aussi souvent que l’intérêt social l’exige et au moins 4 fois par an. En 2024, le Conseil s’est réuni 12 fois, avec un taux d’assiduité de 94 %, incluant :
Au cours de ces réunions, le Conseil d’administration a notamment débattu sur les thèmes suivants :
| THÈMES | TRAVAUX |
|---|---|
| Activité et Stratégie | * Revue et approbation de la stratégie M\&A et autorisation des opérations de restructuration externes |
| * Points réguliers sur les projets d’acquisition envisagés | |
| * Stratégie en matière de technologies de l’information | |
| * Présentation lors de la session stratégique de la stratégie globale du Groupe à horizon sur cinq ans 2025-2030 | |
| * Revue régulière des principaux litiges | |
| * Présentation des projets d’investissements et de refinancement | |
| * Revue et adoption du budget 2024 ainsi que du budget plan du Groupe (budget plan pour 2024-2030) | |
| * Revue du pré-budget 2025 | |
| * Examen et arrêté des comptes annuels sociaux et consolidés 2023, ainsi que les comptes semestriels de l’exercice 2024 avec les rapports correspondants | |
| * Revue et approbation des communiqués de presse portant sur les comptes annuels et semestriels | |
| * Proposition de renouveler le mandat de Commissaire aux comptes KPMG à l'Assemblée générale 2025 | |
| Finance | - Établissement et arrêté des documents de gestion prévisionnelle |
| - Renouvellement de l’autorisation annuelle au profit du Président-Directeur général pour émettre des garanties et lettres de confort | |
| - Autorisation de mettre en œuvre un programme de financement | |
| - Examen annuel des conventions réglementées et courantes et revue de la procédure d’évaluation | |
| - Résiliation du contrat de liquidité de rachat avec Natixis et Oddo BHF SCA | |
| - Mise en œuvre du programme de rachat d’actions autorisé par l’Assemblée générale | |
| - Compte-rendu des travaux du Comité d’audit (cf.infra) | |
| --- | |
| # THÈMES |
Après avoir constaté que le mandat de Commissaire aux comptes de KPMG arrivait à échéance en 2025, le Comité d'audit a institué un comité de sélection interne pour réaliser un appel d'offres et analyser les candidatures de Commissaires aux comptes, sur la base d'un cahier des charges précis et exigeant, en vue de soumettre au Conseil d'administration, conformément aux dispositions du règlement (UE) n° 537/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relatif aux exigences spécifiques en matière de contrôle légal des comptes des entités d'intérêt public, une recommandation portant sur au moins deux candidats, et indiquer sa préférence pour l'un d'eux.
Après avoir procédé à un examen minutieux des candidatures, le Comité d'audit a formulé deux recommandations au Conseil d'administration, dont KPMG, venu concourir à sa propre succession, et a expliqué les raisons de sa préférence pour cette dernière candidature.
Le Conseil d'administration du 16 décembre 2024 a décidé de suivre les recommandations du Comité d'audit et de proposer à l'Assemblée Générale 2025 le renouvellement du mandat de KPMG.
Ainsi, l'Assemblée Générale du 26 juin 2025 devra statuer sur le renouvellement du mandat de Commissaire aux comptes de KPMG en charge de certifier les comptes pour une durée de 6 exercices, soit jusqu'à l'Assemblée Générale appelée en 2031 à statuer sur les comptes de l'exercice 2030.
En revanche, il sera proposé à cette même Assemblée de ne pas renouveler le mandat du Commissaire aux comptes suppléant, la société SALUSTRO REYDEL, dans la mesure où, en application de l'article L. 820-40 I. alinéa 3 du Code de commerce, le Commissaire aux comptes titulaire étant une personne morale pluripersonnelle, la désignation ou le renouvellement du mandat d'un Commissaire aux comptes suppléant n'est pas requis.
Aux termes du Règlement intérieur du Conseil :
| Nom | Comité d’audit | Comité des nominations et des rémunérations | Comité RSE |
|---|---|---|---|
| Denis LADEGAILLERIE | 100 % | N/A | N/A |
| Alain CAFFI (1) | 100 % | 100 % | N/A |
| Andrew FISHER (2) | 83 % | 50 % | N/A |
| John DORAN | 75 % | N/A | 88 % |
| Cécile FROT-COUTAZ | 100 % | 100 % | 100 % |
| Anne-France LACLIDE-DROUIN | 92 % | 100 % | N/A |
| Orla NOONAN | 100 % | 100 % | 100 % |
| Nicolas ROSE(3) | 100 % | N/A | N/A |
| Nicolas BRUGERE(4) | 100 % |
100 %
(1) Membre jusqu'au 25 avril 2024 (inclus) (Alain Caffi était le représentant permanent de la société Ventech, démissionnaire).
(2) Membre depuis le 21 juin 2024.
(3) Membre jusqu'au 25 avril 2024 (inclus) (Nicolas Rose était le représentant permanent de la société Siparex XAnge Venture).
(4) Membres depuis le 27 mai 2024.
Le Règlement intérieur du Conseil d’administration, en ligne avec les recommandations du Code AFEP-MEDEF, prévoit que le Conseil d’administration doit évaluer sa capacité à répondre aux attentes des actionnaires en analysant périodiquement sa composition, son organisation et son fonctionnement.
À cette fin, le Conseil doit consacrer une fois par an un point de son ordre du jour sur :
Cette évaluation est réalisée sur la base de réponses à un questionnaire individuel et anonyme adressé à chacun des membres du Conseil une fois par an.
Une évaluation formalisée est réalisée tous les trois ans au moins, éventuellement sous la direction d’un membre indépendant du Conseil, et le cas échéant, avec l’aide d’un consultant extérieur.
Le Conseil évalue selon les mêmes conditions et selon la même périodicité les modalités de fonctionnement des Comités permanents constitués en son sein.
Les principales conclusions des deux évaluations internes ainsi que le suivi de l'application des recommandations sont disponibles dans les Documents d'enregistrement universel de 2022 et de 2023, à la section 4.2.6.
Le Conseil décide de constituer, en son sein, des Comités permanents ou temporaires, destinés à faciliter le bon fonctionnement du Conseil et à concourir efficacement à la préparation de ses décisions.
Ces Comités sont sous la responsabilité du Conseil. Ils sont chargés d’étudier les sujets que le Conseil ou son Président soumettent pour avis à leur examen pour préparer les travaux et décisions du Conseil.
La composition, les attributions et les modalités de fonctionnement de ces comités sont précisées par un règlement intérieur propre à chaque comité. Il est annexé au règlement intérieur du Conseil et disponible sur le site institutionnel de la Société dans la rubrique « Gouvernance ».
À ce jour, le Conseil a créé trois Comités spécialisés :
Le Conseil d'administration a institué un Comité ad hoc en février 2024 dans le cadre d'une offre publique d'achat simplifiée, déployée au mois de juin 2024.
Le Règlement intérieur du Conseil d’administration et de ses Comités a été mis à jour le 13 mars 2025 pour adapter les missions du Comité d'audit et du Comité RSE aux exigences de la Directive CSRD (voir paragraphe 2.1.2 « Présentation des organes d'administration, de direction et de surveillance de Believe »).
Les informations présentées dans cette section satisfont à l'exigence de publication GOV-1 de la norme ESRS 2.
En application du Règlement intérieur, le Comité d’audit est composé d’au moins trois (3) membres du Conseil, dont au moins deux tiers sont désignés parmi les membres indépendants du Conseil. Ils sont nommés par le Conseil, sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations, et dans le respect des recommandations du Code AFEP-MEDEF.
En particulier, les membres du Comité doivent disposer de compétences particulières en matière financière et/ou comptable.
Tous les membres du Comité d’audit doivent bénéficier, lors de leur nomination, d’une information sur les spécificités comptables, financières et opérationnelles de la Société.
Le Comité doit examiner, préalablement à leur présentation au Conseil, les comptes sociaux et consolidés, annuels ou semestriels et, le cas échéant, trimestriels. Il doit s’assurer de la pertinence et de la permanence des méthodes comptables utilisées pour l’établissement de ces comptes (pour plus de détails, se référer à la section 4.6 du Document d’enregistrement universel).
Le Comité doit également suivre le processus de l’information en matière de durabilité, y compris le processus d’analyse de double matérialité, ainsi que la pertinence des principes utilisés pour l’établissement du rapport de durabilité. Il doit examiner et suivre, sous la coordination du Comité RSE, les enjeux matériels de durabilité du Groupe et les Incidences, Risques et Opportunités de durabilité (IRO) qui leur sont associés.
Le Comité doit s’assurer de la pertinence, de la fiabilité et de la mise en œuvre des procédures de contrôle interne, d’identification, de couverture et de gestion des risques de la Société relatives à ses activités et à l’information comptable.
Le Comité doit s’informer et opérer un suivi auprès des Commissaires aux comptes de la Société (y compris hors présence des dirigeants mandataires sociaux), notamment de leur programme général de travail, des difficultés éventuelles rencontrées dans l’exercice de leur mission, des modifications qui leur paraissent devoir être apportées aux comptes de la Société, des incertitudes et risques significatifs relatifs à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, ainsi que de l’information en matière de durabilité, des faiblesses significatives du contrôle interne qu’ils auraient découvertes.
Le Comité doit piloter la procédure de sélection et de renouvellement des Commissaires aux comptes, et soumettre au Conseil le résultat de cette sélection.
Le Comité doit examiner et suivre les dispositifs et procédures en place pour assurer la diffusion et l’application des politiques et règles de bonnes pratiques en matière d’éthique, de concurrence, de fraude et de corruption et plus globalement, de conformité aux réglementations en vigueur.
En application du Règlement intérieur, le Comité des nominations et des rémunérations est composé de trois (3) membres du Conseil dont deux (2) sont désignés parmi les membres indépendants du Conseil. Ils sont nommés par ce dernier en considération notamment de leur indépendance et de leur compétence en matière de sélection ou de rémunération des dirigeants mandataires sociaux de sociétés cotées, et dans le respect des recommandations du Code AFEP-MEDEF. Le Comité des nominations et des rémunérations ne peut comprendre aucun dirigeant mandataire social exécutif.
Le Comité des nominations et des rémunérations a notamment pour mission de faire des propositions au Conseil en vue de la nomination des membres du Conseil et de la Direction générale, ainsi que des membres et du Président des Comités du Conseil.
Le Comité des nominations et des rémunérations examine chaque année, avant la publication du rapport sur le gouvernement d’entreprise de la Société, la situation de chaque membre du Conseil au regard des critères d’indépendance adoptés par la Société, et soumet ses avis au Conseil en vue de l’examen, par ce dernier, de la situation de chaque intéressé au regard de ces critères.
Proposition au Conseil concernant la rémunération des principaux dirigeants du Groupe.
Le Comité établit des propositions qui comprennent la rémunération fixe et variable, mais également, le cas échéant, tout autre éventuel élément de rémunération directe ou indirecte (y compris à long terme) pouvant constituer la rémunération des membres de la Direction générale.
Le Comité RSE est composé, selon les dispositions du Règlement intérieur du Conseil d'administration de trois (3) membres du Conseil d’administration, dont le Président du Conseil et un (1) membre désigné parmi les membres indépendants du Conseil.
assure la gouvernance et le suivi des projets sociétaux et environnementaux du Groupe ainsi que la préparation des décisions du Conseil en matière environnementale et sociale.
Dans ce cadre, le Comité RSE a notamment pour mission :
L’administrateur informe, dès que possible, le Conseil de tout conflit d’intérêts dans le cadre de sa mission d’administrateur ou de membre d’un Comité, y compris potentiel, dans lequel il pourrait directement ou indirectement être impliqué. Il s’abstient de participer aux débats et à la prise de décision sur les sujets concernés.
L’administrateur informe également le Président du Comité des nominations et des rémunérations de son intention d’accepter un nouveau mandat dans une société cotée n’appartenant pas à un groupe dont il est dirigeant, afin de permettre au Conseil, sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations, de décider le cas échéant qu’une telle nomination serait incompatible avec le mandat d’administrateur de la Société.
L’administrateur informe, dès que possible, le Président du Conseil de toute condamnation pour fraude, de toute incrimination et/ou sanction publique, et de toute interdiction de gérer ou d’administrer qui aurait été prononcée à son encontre, ainsi que de toute faillite, mise sous séquestre, liquidation ou placement d’entreprises sous administration judiciaire à laquelle il aurait été associé.
À la meilleure connaissance de la Société, il n’existe pas, à la date du présent Document d’enregistrement universel, de contrats de services liant les membres du Conseil à la Société ou l’une quelconque de ses filiales et prévoyant l’octroi d’avantages.
les sociétés dans lesquelles ils sont directement intéressés et la Société. Ils doivent notamment informer le Conseil de tout projet de convention dite « réglementée » entrant dans le champ de l’article L. 225-38 du Code de commerce préalablement à sa conclusion. Sont également communiquées au Président du Conseil les conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales.
Chaque administrateur est tenu au respect des dispositions en vigueur du Code monétaire et financier, du règlement général de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et du règlement (UE) n° 596/2014 du 16 avril 2014 sur les abus de marchés (le « Règlement MAR ») et à celles issues des règlements délégués et d'exécution qui sont rattachés au règlement MAR, relatives à la communication et à l’exploitation d’informations privilégiées, tant en ce qui concerne les actions Believe qu’en ce qui concerne les titres de sociétés sur lesquelles il dispose d’informations privilégiées.
En particulier, les administrateurs s’abstiennent d’intervenir sur le marché des actions Believe et des titres qui lui sont assimilés pendant les 30 jours calendaires qui précèdent la publication des résultats annuels et semestriels de Believe incluant le jour de ladite publication. Les administrateurs s’interdisent de recourir à des opérations de couverture de cours (notamment via des instruments dérivés) liés aux titres Believe.
Les administrateurs portent à la connaissance du Secrétaire du Conseil toute difficulté d’application qu’ils pourraient rencontrer. Les administrateurs de Believe doivent mettre au nominatif les actions Believe qu’ils détiennent. La Charte, incluant ces principes, s’applique également aux censeurs en tant que membres du Conseil.
Les personnes exerçant des responsabilités dirigeantes ainsi que les personnes qui leur sont étroitement liées doivent déclarer, dans les 3 jours ouvrés, à la Société et à l’AMF, chaque opération d’acquisition, de cession, de souscription ou d’échange, portant sur des actions Believe ou tous autres types d’instruments financiers liés à l’action Believe, lorsque le montant cumulé des opérations qu’ils réalisent excède la somme de 20 000 euros par personne pour l’année civile en cours. L’AMF rend cette information publique sur son site Internet.
En application de l’article 223-26 du règlement général de l’AMF, un état récapitulatif des opérations réalisées sur le fondement de l'article L. 621-18-2 du Code monétaire et financier au cours de l’exercice 2024 figure au sein du paragraphe 7.3.5 du présent Document d’enregistrement universel.
Voir le paragraphe 4.1« Gouvernance » du présent Document d’enregistrement universel.
Le Comité exécutif est l’instance privilégiée de pilotage et de mise en œuvre opérationnelle de la stratégie du Groupe, En mars 2025, la composition du Comité exécutif était la suivante :
de suivi des performances et de coordination des projets
Nourrie des valeurs de Believe - Respect, Expertise, Équité et Transparence - l’ambition du Groupe est de constituer des équipes dirigeantes de haut niveau et reflétant la diversité (genre, nationalité, expérience professionnelle, culture).
Au 31 décembre 2024, 44,3 % des postes à plus hautes responsabilités sont tenus par des femmes. Les postes à plus hautes responsabilités représentent 7 % des effectifs du Groupe et correspondent à la catégorie de postes des équipes dirigeantes (67). En raison de la taille et de l’organisation du Groupe, il n’est pas pertinent d’élargir le calcul des postes à plus fortes responsabilités à 10 % des effectifs, ces 10 % ne représentant pas uniquement des postes à hautes responsabilités.
Le Groupe porte une attention particulière à la mixité et à une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Comité exécutif, parmi les managers et plus largement parmi l’ensemble de ses collaborateurs.
Conformément aux recommandations du CodeAFEP-MEDEF, le Conseil, sur proposition de la Direction générale, du Comité RSE et du Comité des nominations et des rémunérations, a arrêté une politique en faveur d’une parité Femmes – Hommes au sein du Comité exécutif. Cette politique est revue annuellement par le Conseil d’administration et par le Comité RSE et le Comité des nominations et des rémunérations.
En 2024, la composition du Comité exécutif a été paritaire, dépassant les objectifs de la loi Rixain d’atteindre 30 % de femmes d’ici 2027, puis 40 % en 2029, avec un taux féminin de plus de 40 %.
En mars 2025, le taux de femmes s’élève à 42 %. Le Groupe vise également à assurer une mixité au sein des équipes de management et des employés.
La Direction Générale informe régulièrement le Conseil de ses avancées concernant l’intégration de nouveaux membres au sein du Comité exécutif et présente annuellement les résultats obtenus en termes de mixité appliquée aux instances dirigeantes et à l’ensemble des collaborateurs, ainsi que les modalités de mise en œuvre de sa politique de diversité et inclusion.
Le Règlement intérieur du Conseil d'administration prévoit que le Comité des nominations et des rémunérations établit un plan de succession des principaux dirigeants de la Société et du Groupe pour être en situation de proposer rapidement au Conseil d’administration des solutions de succession, notamment en cas de vacances imprévisibles.
Le Comité des nominations et des rémunérations intègre dans ses réflexions sur l’établissement des plans de successions des membres du Comité exécutif la représentation équilibrée entre les femmes et les hommes au regard des profils existants.
Ces plans font en principe l’objet d’une revue et d’une mise à jour chaque année.
conformément à son article 6, lorsque Denis Ladegaillerie a transféré le 24 juin 2024 le solde de l’intégralité de ses actions à Upbeat BidCo par voie d’apport en nature.
Conformément à l’article L. 225-38 du Code de commerce, toute convention intervenant entre la Société et son Directeur Général, l’un de ses administrateurs, l’un de ses actionnaires disposant d’une fraction des droits de vote supérieure à 10 % ou, s’il s’agit d’une société actionnaire, la société la contrôlant au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce, doit être soumise à l’autorisation préalable du Conseil.
Au titre de l’exercice 2024, une convention réglementée de prestations de services conclue entre Upbeat BidCo et Believe en date du 23 septembre 2024, a préalablement été autorisée par le Conseil d'administration lors de sa séance du 20 septembre 2024.
En effet, le mécanisme de partage de la plus-value prévu dans le contrat n'a pas pu être déclenché car deux conditions cumulatives essentielles dans le contrat n'étaient pas satisfaites.
Les termes de cette convention, y compris les conditions financières, ainsi que les motifs retenus par le Conseil d’administration justifiant de l'intérêt de cette convention pour la Société ont été publiés sur le site institutionnel de la Société, et repris dans le rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.
Cette convention sera soumise à ratification des actionnaires lors de l'Assemblée générale du 26 juin 2025.
Il est précisé que le contrat de partage de plus-value de cession de titres conclu le 7 décembre 2022 entre la Société et Denis Ladegaillerie, en qualité de Président-Directeur général et actionnaire disposant à l'époque d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 %, autorisée préalablement par le Conseil d'administration lors de sa séance du 3 août 2022 et ratifiée par l'Assemblée générale du 16 juin 2023, a pris fin de plein droit.
Ce chapitre, établi avec le concours du Comité des nominations et des rémunérations, de la Direction des Ressources Humaines ainsi que de la Direction Juridique, présente :
Dans le respect des principes définissant la politique de rémunération, le Comité des nominations et des rémunérations suit un processus rigoureux dans l’élaboration de la politique de rémunération des mandataires sociaux.
Il permet au Conseil de se prononcer dans le respect des dispositions légales, réglementaires et des bonnes pratiques de gouvernance ou de marché.
Ses attributions, ses modalités de fonctionnement ainsi que le détail de ses travaux au cours de l’exercice écoulé, sont décrits dans la section 4.2.5 « Fonctionnement du Conseil d'administration » du présent chapitre.
En application des articles L. 225-45, L. 22-10-8 et L. 22-10-40 du Code du commerce, le Conseil répartit librement, sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations, l’enveloppe globale annuelle allouée à la rémunération de ses membres.
À ce titre, le Conseil examine la pertinence du niveau de rémunération des administrateurs au regard des charges et responsabilités incombant à chacun d’eux.
Chaque membre, y compris les membres non-indépendants et les censeurs, a droit au remboursement, sur présentation de justificatifs, des frais de déplacement engagés dans l’exercice de leurs fonctions et dans la limite des plafonds prévus par la politique applicable au sein de la Société.
Au sein du Conseil, seuls les membres indépendants, y compris le Censeur, s’il est indépendant, perçoivent une rémunération au titre de l’exercice de leur mandat. Le Président du Conseil, membre non-indépendant, et les administrateurs qualifiés de non-indépendants ne perçoivent aucune rémunération au titre de leur mandat.
Dans les prérogatives qui lui sont notamment attribuées en matière de rémunération des mandataires sociaux, le Comité des nominations et des rémunérations a procédé à une revue de la politique de rémunération des mandataires sociaux pour s’assurer que la politique retenue et appliquée depuis 2023, reflétait toujours le niveau de responsabilité et d’implication de ses membres et confirmer si la politique était toujours en ligne avec les pratiques de place.
Le Conseil d’administration a décidé, lors de sa réunion du 13 mars 2025, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, de maintenir l’enveloppe globale annuelle allouée aux membres du Conseil d’administration, telle qu’elle a été approuvée par l’Assemblée générale du 20 juin 2022 s’élevant à 300 000 €, et de conserver les critères de répartition de rémunération pour les membres indépendants du Conseil d'administration et des trois Comités spécialisés auxquels ils appartiennent.
Cette rémunération est composée :
Le Conseil peut, en outre, allouer à certains de ses membres des rémunérations exceptionnelles pour des missions qui leur sont confiées de manière temporaire et qui n’entrent pas dans le cadre normal de leur mandat. Ces missions ou mandats font, le cas échéant, l’objet de la procédure des conventions réglementées visée à l'article L. 225-38 du Code de commerce.
En toute hypothèse, en cas de dérogation à l’application de la politique de rémunération, une publication sur la modification de cette politique exposant les motifs serait rendue publique.
La rémunération des membres indépendants du Conseil d’administration est basée sur une année civile, couvrant la période du 1er janvier au 31 décembre.
| Montant annuel brut | (en euros) | Présidence | Membre | Rémunération fixe | Rémunération variable |
|---|---|---|---|---|---|
| Conseil d’administration | - | - | 20 000 |
La composition de la politique de rémunération du Président-Directeur général est construite sur deux composantes : la rémunération fixe et la rémunération variable annuelle, deux éléments de rémunération à court terme.
Le Conseil d’administration se réfère aux recommandations du Code AFEP-MEDEF pour la détermination, la revue et la mise en œuvre des rémunérations consenties aux dirigeants mandataires sociaux exécutifs et aux rapports de gouvernance établis par des organismes connus de la place (le rapport du Haut Comité de Gouvernement d'Entreprise, le rapport de l'AMF sur le gouvernement d'entreprise et la rémunération des dirigeants ou bien encore les recommandations formulées par les agences de conseil en vote).
Conformément à ces recommandations, il veille à ce que la politique de rémunération respecte les principes d’exhaustivité, d’équilibre, de comparabilité, de cohérence, de transparence et de mesure, et prenne en compte les pratiques de marché.
La politique de rémunération est régulièrement revue et débattue au sein du Conseil afin d’être en conformité avec l’intérêt social, de s’inscrire dans la stratégie commerciale de la Société et de contribuer à sa pérennité.
Les principes de la politique de rémunération permettent un alignement du dirigeant sur l’exécution de la stratégie et les objectifs de création de valeur à long terme, en créant une incitation forte et en fixant des objectifs ambitieux.
Ces principes visent à assurer la compétitivité externe et à rémunérer la performance tout en garantissant l’acceptabilité externe et interne de la rémunération. Ils guident également la structuration de la rémunération globale, le choix des critères de performance et la fixation des objectifs.
Cette politique s’appuie sur les piliers suivants :
La politique de rémunération des dirigeants favorise la réalisation de la stratégie de croissance du Groupe et la création de valeur sur le long terme. Ce pilier vise à assurer l’alignement avec les intérêts des investisseurs.
Garantir la compétitivité de la rémunération dans son ensemble en comparant les niveaux et structures de rémunération avec un ensemble de sociétés stable et cohérent.
Garantir l’équité et la cohérence des rémunérations au sein du Groupe. Le Conseil, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, veille à ce que la politique de rémunération des dirigeants soit appréciée de manière cohérente et équitable avec la politique de rémunération générale appliquée à l’ensemble des salariés du Groupe.
À ce titre, il est invité à se prononcer sur la politique générale et les principes de rémunération du Groupe et est annuellement informé des révisions de rémunérations des équipes dirigeantes.
régulièrement à partir d’études externes réalisées par des cabinets de conseil sur la base d’un groupe de comparaison de même taille (valeur marché), de performance et de dimension internationale.
Le Comité des nominations et des rémunérations avait procédé début 2024 à une analyse de la politique de rémunération du Président-Directeur général afin de vérifier son alignement avec les pratiques de marché. Cette analyse a révélé que la rémunération globale du Président-Directeur général était substantiellement inférieure comparée à la pratique observée sur le marché. Le Comité avait dès lors ouvert une discussion pour formuler des axes d'amélioration pour la construction de la politique de rémunération 2024 du Président-Directeur général. Cependant, à la suite de l'annonce du projet de l'offre publique d'achat simplifiée, le Comité a décidé de reporter cette discussion en 2025.
Dès décembre 2024, le Comité a repris ses réflexions en vue de définir la nouvelle politique de rémunération 2025 du Président-Directeur général, en s'appuyant sur de nouvelles études de marché. Ainsi, sur la base de ses travaux, le Comité a décidé de restructurer la rémunération variable du Président-Directeur général pour qu'elle soit plus alignée avec les priorités stratégiques du Groupe, sans incidence sur son montant total. Il est précisé que la rémunération fixe annuelle reste inchangée, tout comme l'enveloppe globale de la rémunération variable. Le Comité a donc proposé au Conseil d'administration la politique de rémunération suivante pour l’exercice 2025 :
Le Conseil d’administration pourrait déroger à l’application des politiques de rémunération ainsi établies en modifiant, avec l’avis du Comité des nominations et des rémunérations, les objectifs fixés et/ou certains des critères retenus pour les rémunérations variables annuelles ou les instruments de rémunération de long terme des mandataires sociaux, dans l’hypothèse où une telle adaptation des objectifs et/ou modification des critères serait nécessaire du fait de la survenance de circonstances exceptionnelles (telles notamment qu’un changement de norme comptable, un changement de périmètre significatif, la réalisation d’une opération transformante, une modification substantielle des conditions de marché ou une évolution imprévue du contexte concurrentiel). Une telle modification des objectifs et/ou critères qui viserait à permettre de continuer à refléter la performance réelle du Groupe et du dirigeant serait rendue publique et motivée, en particulier au regard de l’intérêt social du Groupe. Le versement de la rémunération variable resterait en tout état de cause soumis à l’approbation des actionnaires.
rémunération variable et le plafond de la rémunération variable annuelle en cas de surperformance. Le montant cible de la rémunération variable, reste donc fixé à 50 % de la rémunération fixe, représentant 116 667 €, sans aucun minimum garanti, et le plafond de la rémunération variable annuelle, reste fixé à 66 % de la rémunération fixe, représentant 154 000 €.
La rémunération variable est composée de :
L’ensemble des critères retenus tant financiers et qu’extra-financiers sont tous de nature quantifiable ce qui va bien au-delà de la recommandation du Code AFEP-MEDEF qui prévoit une portion prépondérante des critères quantifiables.
Les objectifs financiers sont fixés et évalués chaque année par le Conseil d’administration sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations avec l’appui du Comité d’audit.
Lors de sa séance du 13 mars 2025, le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, a décidé de :
Les critères de performance financiers sont articulés autour de trois objectifs ambitieux :
La rémunération variable est versée à hauteur de 50 % du montant cible pour un taux d’atteinte de 80 % de l’objectif financier, et suit une interpolation linéaire entre 80 % et 100 %.
Cette rémunération peut atteindre 146 % du montant cible en cas d’atteinte de 120 % de l’objectif financier.
Chaque objectif est évalué indépendamment de sorte qu'aucune compensation entre les trois ne soit possible.
(20 % du montant cible)
Les critères extra-financiers s’articulent autour d’objectifs quantitatifs en ligne avec la mise en œuvre de la stratégie RSE du Groupe.
Les objectifs extra-financiers sont fixés et évalués chaque année par le Conseil d’administration sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations avec l’appui du Comité RSE.
Lors de sa séance du 13 mars 2025, le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, a décidé de :
Ces objectifs s’inscrivent toujours dans la politique RSE de la Société, Shaping Music for Good. La Société renouvelle et intensifie son ambition d’augmenter la proportion de femmes parmi les managers, afin d’atteindre un niveau de mixité comparable à celui atteint pour les employés (environ 45 % en 2024).
Le Groupe réaffirme son engagement en faveur de la formation de ses managers qui ont un rôle majeur dans l’animation et l’engagement des équipes tout en assurant la mise en œuvre de la stratégie. Cette démarche souligne l'importance accordée au développement des compétences managériales, un levier clé de la mise en œuvre de la stratégie et du pilotage de la performance.
Denis Ladegaillerie perçoit en sa qualité de Président-Directeur général une rémunération annuelle fixe d'un montant brut de 233 333 €, inchangée depuis 2021 lors de l’introduction en bourse de la Société sur Euronext.
Lors de sa séance du 13 mars 2025, le Conseil d’administration, sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations, a décidé de maintenir la rémunération fixe annuelle du Président-Directeur général d’un montant nominal brut de 233 333 €.
Cette proposition sera soumise à l’approbation de l’Assemblée générale du 26 juin 2025 qui sera appelée à statuer sur l’ensemble de la politique de rémunération 2025 du Président-Directeur général de la Société.
Les critères de performance extra-financiers sont donc articulés autour de deux objectifs incitatifs qui sont les suivants :
Le barème d'attribution du critère de performance extra-financier varie entre 0 % et 30 % du montant cible. Aucune surperformance n’est prévue sur les critères extra-financiers.
| Pondération | Montant de Référence (en €) | Seuils (%) | Min (%) | Cible (%) | Max (%) |
|---|---|---|---|---|---|
| Critères financiers | 80 % | 93 333 | 80 % | 100 % |
| Chiffre d’affaires consolidé | 20 % | 31 111 | N/C | N/C | N/C |
|---|---|---|---|---|---|
| EBITDA ajusté consolidé | 40 % | 46 666 | N/C | N/C | N/C |
| Critères extra-financiers | 20 % | 23 333 | 100 % | 100 % | |
| Taux de femmes managers | 10 % | 11 666 | NA | 40 % | 40 % |
| Taux de formation des managers | 10 % | 11 666 | NA | 60 % | 60 % |
| TOTAL | 100 % | 116 667 |
En application des dispositions de l’article L. 22 10 34 II. du Code de commerce, la rémunération variable annuelle 2025 du Président-Directeur général ne peut être versée qu’après l’approbation de l’Assemblée générale appelée à statuer en 2026.
Le Président-Directeur général, actionnaire détenant une participation indirecte à hauteur de 10,25 % au 31 décembre 2024, ne bénéficie pas de rémunération variable long terme.
Le Conseil, sur la recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, a considéré que l’alignement avec les intérêts des actionnaires à long terme de la Société est assuré dans la mesure où Denis Ladegaillerie est fondateur du Groupe et reste actionnaire, même indirect, de la Société.
Le Président-Directeur général ne bénéficie d’aucune rémunération au titre de son mandat d’administrateur de la Société.
Le Président-Directeur général ne bénéficie pas d’indemnité de départ.
Afin de protéger les intérêts du Groupe ainsi que son développement dans un secteur très spécialisé, le Président-Directeur général serait soumis, en cas de départ, à un engagement de non-concurrence d’une durée de 24 mois. Il percevrait à ce titre une indemnité forfaitaire mensuelle égale à 50 % de la moyenne mensuelle de sa rémunération fixe et variable perçue la plus élevée durant la période de 12 et 24 mois précédant la fin de son mandat.
Toute infraction constatée à l’obligation de non-concurrence obligerait le Président-Directeur général au remboursement des indemnités mensuelles de non-concurrence déjà perçues. La Société ne serait plus tenue de verser les indemnités mensuelles de non-concurrence pour la période restant à courir jusqu’à la fin de la période de deux ans et se réserverait le droit de réclamer des dommages et intérêts pour concurrence déloyale.
À la cessation du mandat du Président-Directeur général, le Conseil peut décider de renoncer à l’obligation de non-concurrence. Le Président-Directeur général serait alors libre de toutes les contraintes de l’obligation de non-concurrence et la Société libérée de tout engagement à verser au Président-Directeur général toute indemnité de non-concurrence.
Conformément à l’article L. 22-10-34 du Code de commerce, cet usage resterait soumis au vote contraignant des actionnaires. La rémunération variable correspondante ne pourrait être versée qu’après approbation par l’Assemblée générale suivante.
La politique de rémunération ne prévoit pas de mécanisme spécifique de restitution de la rémunération variable (Claw back).
La présente section expose les différentes informations visées à l’article L. 22-10-9 du Code de commerce pour les membres du Conseil d’administration.
Un montant total brut de 185 417 €, dans les limites de l’enveloppe de 300 000 € votée par l’Assemblée générale du 20 juin 2022, sera versé aux membres indépendants du Conseil d’administration au titre de l’exercice 2024.
En 2024, les taux moyens d’assiduité se sont respectivement élevés à :
Le tableau, répondant au format standard recommandé par le Code AFEP-MEDEF et par la recommandation de l’AMF n°2021-02, présente la synthèse des rémunérations qui sera versée aux membres indépendants du Conseil d’administration au titre de 2024 :
| Administrateur ou censeur indépendant | Exercice 2024 | Exercice 2023 | Montants attribués |
|---|---|---|---|
| Nom | Montants versés | Montants attribués | Rémunération fixe | Rémunération variable |
|---|---|---|---|---|
| Denis Ladegaillerie | Non | N/A | N/A | N/A |
| Alain Caffi | représentant de Ventech | Non | N/A | N/A |
| John Doran | Non | N/A | N/A | N/A |
| Andrew Fisher | Non | N/A | N/A |
| Nom | Représentant | Rémunération fixe | Rémunération variable |
|---|---|---|---|
| Nicolas Rose | XAnge | Non | N/A |
| Cécile Frot-Coutaz | Oui | 57 500 | 57 500 |
| 52 500 | 52 188 | ||
| Rémunération fixe | 28 750 | 28 750 | |
| 21 329 | 23 750 | ||
| Rémunération variable | 28 750 | 28 750 | |
| 26 329 | 28 438 | ||
| Orla Noonan | Oui | 65 000 | 65 000 |
| Nom | Oui/Non | Rémunération fixe | Rémunération variable |
|---|---|---|---|
| Anne France Laclide-Drouin | Oui | 65 000 62 917 55 000 60 000 32 500 32 500 25 000 27 500 |
| 32 500 | 30 417 | 30 000 | 32 500 |
|---|---|---|---|
Nicolas Brugère
Non
Michael Kalfayan
Non
La présente section comprend les informations requises visées à l’article L. 22-10-9 du Code de commerce concernant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice 2024 ou attribués au titre de ce même exercice au profit de Denis Ladegaillerie en sa qualité de Président-Directeur général de la Société.
Le Conseil d'administration a arrêté la politique de rémunération 2024 du Président-Directeur général, sur recommandation du Comité RSE et du Comité des nominations et des rémunérations, lors de sa séance du 13 mars 2024. Cette politique a été approuvée dans sa onzième résolution par l'Assemblée générale des actionnaires du 26 juin 2024 à hauteur de 96,67 %.
| Rémunération fixe | Rémunération variable | TOTAL |
|---|---|---|
| 187 500 | 185 417 | 162 500 |
| 167 188 |
En application du dispositif « Say on pay ex post» visé à l’article L. 22-10-34, II du Code de commerce, la rémunération variable annuelle de 106 519 € due au titre de l'exercice 2023 à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général, a été versée à l'issue de l'Assemblée générale 2024, après que la dixième résolution portant sur ce point ait été adoptée à 96,69 % par l'Assemblée générale du 26 juin 2024.
Les principes et critères de détermination, de répartition et d’attribution des éléments variables composant la partie rémunération variable annuelle à court terme de Denis Ladegaillerie en sa qualité de Président-Directeur général a été arrêtée par le Conseil d’administration.
La politique de rémunération pour l’exercice 2024 arrêtée par le Conseil d’administration du 13 mars 2024 et approuvée par l’Assemblée générale du 26 juin 2024 a maintenu le montant de la rémunération fixe du Président-Directeur général de la Société, inchangée depuis 2021. À ce titre, Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général, a perçu au titre de l’exercice 2024 une rémunération fixe annuelle brute d’un montant de 233 333 €.
Rappel de la synthèse de la structure de la rémunération variable annuelle 2024 du Président-Directeur général.
La rémunération variable annuelle 2024 du Président-Directeur général ne lui sera versée qu’après approbation par l’Assemblée générale des actionnaires, prévue le 26 juin 2025.
Les deux critères financiers représentaient 70 % de la rémunération variable annuelle, pesant un poids de 35 % chacun, et portaient sur les indicateurs de performance économiques de la Société suivants :
Les trois critères quantitatifs extra-financiers représentaient une pondération de 30 % de la rémunération variable annuelle 2024, représentant chacun un tiers de la performance extra-financière, et reposaient sur des conditions de performance en corrélation avec la stratégie RSE de la Société, Shaping Music for Good :
Pour chacun de ces deux critères, un barème d’attribution sur trois niveaux de seuil a été établi :
Un barème d’attribution sur deux niveaux de seuil a été établi :
Le Conseil d’administration du 13 mars 2025, sur avis du Comité des nominations et des rémunérations, a évalué la performance de ces deux critères financiers qui se sont élevés respectivement à 12,33 % et 6,78 %, correspondant, en application du barème, à un montant total brut de 44 163 € au titre des critères quantitatifs financiers.
Le Conseil d’administration a également évalué la performance de ces trois critères extra-financiers qui se sont élevés respectivement à 40,1 %, 65,6 % et à un score de 20 (eNPS), correspondant, en application du barème, à un montant total brut de 35 000 € au titre des critères quantitatifs extra-financiers.
| Critères de performance | Poids (%) | Barème | Réalisation | Taux d'attribution (pondéré) |
|---|---|---|---|---|
| Critères financiers de performance (en % de la rémunération variable cible) | 70 % | Minimum (%) | Cible (%) | Maximum (%) |
| Croissance annuelle du chiffre d’affaires consolidé | 35 % | +15,41 % | +19,26 % | + 23,11 % |
| 12,33 % | 0,00 % | |||
| EBITDA ajusté consolidé du Groupe | 35 % | 5,26 % | 6,57 % |
| 7,88 % | 6,78 % | 108,16 % |
|---|---|---|
| 30 % | 100 % | 100 % |
| 100 % | 35,9 % | 30 % |
| Taux de femmes managers | 10 % | N/A |
| 38,9 % | 38,9 % | 40,1 % |
| 100 %(3) | Taux de formation des managers (1) | 10 % |
| N/A | 50 % | 50 % |
| 65,6 % | 100 %(3) | Employee net promoter score (eNPS)(2) |
| 10 % | 15 | 16 |
| 16 | 20 | 100 %(3) |
(1) Formation : % de managers formés avec en moyenne 4 heures de formation.
(2) eNPS correspond à la question posée dans le cadre de l’enquête interne Your Voice 2024 : « Dans quelle mesure recommanderiez-vous Believe comme employeur ». Calcul du score eNPS : % promoteurs (score 9 et 10) - % détracteurs (score 0 à 6).
(3) Il est rappelé à toutes fins utiles que la politique de rémunération 2024 du Président-Directeur général ne prévoit aucune surperformance lorsque les objectifs extra-financiers excèdent le niveau cible. Ainsi, en cas de surperformance de ces objectifs, l'attribution sera égale à l'atteinte du niveau cible.
Denis Ladegaillerie n’a pas bénéficié de rémunération variable à long terme.
Denis Ladegaillerie n’est pas titulaire d’un contrat de travail et ne bénéficie d’aucun autre élément de rémunération de ceux qui ont été exposés en début de la présente section.
Ainsi, Denis Ladegaillerie ne s’est vu attribuer ou versé aucun montant au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 issu :
Aucun montant n’est dû ou n’a été versé au titre d’une indemnité de départ en 2024 au profit de Denis Ladegaillerie.
Aucun montant n’est dû ou n’a été versé au titre d’une indemnité de non-concurrence en 2024 au profit de Denis Ladegaillerie.
| Montants | Description |
|---|---|
| Rémunération fixe | 233 333 € |
| La rémunération fixe brute attribuée en 2024 a été maintenue à son montant inchangé depuis 2021. | |
| Le montant cible de la rémunération variable de Denis Ladegaillerie est de 116 667 €, soit 50 % de la rémunération fixe et repose à hauteur de : | |
| ● 70 % de la rémunération cible, représentant un montant de référence de 81 666 €, est basé sur 2 critères financiers liés aux performances de 2024 que sont i) la croissance annuelle du chiffre d'affaires consolidé pour un poids de 35 % et ii) EBITDA ajusté consolidé du Groupe pour un poids de 35 % (voir le détail à la section 4.6.4.2 du Document d'enregistrement universel); | |
| ● 30 % de la rémunération cible, représentant un montant de référence de 35 000 €, est basé sur 3 critères extra-financiers, articulés autour d’objectifs quantitatifs, que sont i) Taux de femmes managers pour un poids de 10 %, ii) Taux de formation des managers pour un poids de 10 % et l'eNPS pour un poids de 10 % (voir le détail à la section 4.6.4.2 du Document d'enregistrement universel); | |
| Rémunération variable annuelle | 79 163 € |
| ● le montant de la rémunération variable annuelle est plafonné à 66 % de la rémunération fixe, soit 154 000 €; | |
| ● les taux de réalisation des deux objectifs financiers se sont respectivement élevés à 64,02 %, et de 103,26 %, représentant un montant de 44 163 €, soit 37,9 % du montant cible; | |
| ● les taux de réalisation des trois objectifs extra-financiers ayant excédé le niveau cible, la rémunération au titre de ces critères a été plafonnée à 30 % du montant cible, soit 35 000 €; | |
| ● compte tenu des taux de réalisation atteint en 2024, la rémunération variable annuelle de Denis Ladegaillerie s'élève à 79 163 €, représentant 67,9 % du montant cible et 33,9 % de la rémunération fixe. | |
| Rémunération variable pluri-annuelle | N/A |
| Aucune rémunération variable pluriannuelle | |
| Options d’actions, actions de performance ou tout autre élément de rémunération | N/A |
| Aucune attribution d’options ou d’actions de performance de long terme | |
| Rémunération liée au mandat d’administrateur | N/A |
| Aucune rémunération n’est versée au titre du mandat d’administrateur | |
| Avantages en nature | N/A |
| Aucun avantage en nature |
Conformément aux recommandations AFEP-MEDEF, les éléments compris dans le calcul des ratios d’équité concernent l’ensemble des éléments de rémunération, hors charges sociales, versés dans l’année au Président-Directeur général et aux salariés (rémunération fixe, rémunération variable, exceptionnelle ou différée, avantages en nature et tout autre avantage attribués ou versés au cours de l’exercice et le cas échéant la valorisation en norme IFRS 2 des attributions d’options ou d’actions réalisées dans l’année considérée).
Pour le calcul des ratios présentés ci-dessous conformément à l’article L. 22-10-9 I 6° du Code de commerce, la Société s’est référée aux lignes directrices de l’AFEP-MEDEF. Le périmètre retenu est celui de la société française Believe et des filiales entrant dans le périmètre de consolidation.
| (En euros) | 2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 |
|---|---|---|---|---|---|
| Rémunération du Président-Directeur général | 339 852 | 387 333 | 375 696 | 383 333 | 369 286 |
| Évolution de la rémunération du Président-Directeur général | -12,3 % | +3,1 % | -2,0 % | +3,8 % | -2,4 % |
| Moyenne des rémunérations des salariés | 92 475 | 81 025 | 76 520 | 75 406 | 59 450 |
| Ratio moyenne rémunérations salariés | x3,68 | x4,78 | x4,91 | x5,08 | x6,21 |
| Médiane des rémunérations des salariés | 62 893 | 60 454 | 57 000 | 54 931 | 47 020 |
| Ratio médiane rémunérations salariés | x5,40 | x6,41 | x6,59 | x6,98 | x7,85 |
| Information sur la performance de la Société | 2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 |
|---|---|---|---|---|---|
| Rémunération du Président-Directeur général | 339 852 | 387 333 | 375 696 | 383 333 | 369 286 |
| Évolution de la rémunération du Président-Directeur général | -12,3 % | +3,1 % | -2,0 % | +3,8 % | -2,4 % |
| Évolution (en %) du chiffre d’affaires par rapport à l’exercice précédent | +12,3 % | +15,7 % | +32,8 % | +30,7 % | +11,9 % |
| Évolution (en %) de l’EBITDA par rapport à l’exercice précédent | +33,4 % | +45 % | +48,9 % | +202,6 % | -78,2 % |
sont extraits des états financiers consolidés du Groupe établis en normes IFRS.
| (En euros) | Exercice 2024 | Exercice 2023 | Exercice 2022 |
|---|---|---|---|
| Denis Ladegaillerie | Président-Directeur général | ||
| Rémunérations dues au titre de l’exercice | 312 496 | 339 852 | 387 333 |
| Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice | N/A | N/A | N/A |
| Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice | N/A | N/A | N/A |
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice | N/A | N/A | N/A |
| Valorisation des autres plans de rémunération de long terme | N/A | N/A | N/A |
| (En euros) | Exercice 2024 | Exercice 2023 | Exercice 2022 |
|---|---|---|---|
| Montants dus au titre de l’exercice | |||
| Montant versé en 2024 | |||
| Montants dus au titre de l’exercice | |||
| Montant versé en 2023 | |||
| Montants dus au titre de l’exercice | Denis Ladegaillerie | Président-Directeur général |
| Type de Rémunération | Année 1 | Année 2 | Année 3 | Année 4 | Année 5 |
|---|---|---|---|---|---|
| Rémunération fixe | 233 333 | 233 333 | 233 333 | 233 333 | 233 333 |
| Rémunération variable annuelle | 79 163 | 106 519 | 106 519 | 154 000 | 154 000 |
| Rémunération variable pluriannuelle | N/A | N/A | N/A | N/A | N/A |
| Rémunération exceptionnelle | N/A | N/A | N/A | N/A | N/A |
| Rémunération administrateur/mandataire | N/A | N/A | N/A | N/A | N/A |
| Avantages en nature | N/A | N/A | N/A | N/A | N/A |
| Total | 312 496 | 339 852 | 339 852 | 387 333 | 387 333 |
| (En euros) | N° et date du plan | Nature des options (Achat ou souscription) | Valorisation des options | Nombre d’options attribuées durant l’exercice | Prix d’exercice | Période d’exercice |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Denis Ladegaillerie | Président-Directeur général | Néant | Néant | Néant | Néant | Néant |
| (En euros) | N° et date du plan | Nombre d’actions levées durant l’exercice | Prix d’exercice |
|---|---|---|---|
| Denis Ladegaillerie | Président-Directeur général | Néant | Néant |
| (En euros) | N° et date du plan | Nombre d’actions attribuées durant l’exercice | Valorisation des actions selon la méthode retenue pour la consolidation des comptes | Date d’acquisition | Date de disponibilité | Conditions de performance |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Denis Ladegaillerie | Président-Directeur général | Néant | Néant | Néant | Néant | Néant |
| (En euros) | N° et date du plan | Nombre d’actions devenues disponibles durant l’exercice |
|---|---|---|
| Denis Ladegaillerie | Président-Directeur général | Néant |
| (En euros) | Plan | Date de l’Assemblée générale | Date du Conseil d’administration | Nombre total d’actions pouvant être souscrites ou achetées par : | Le mandataire social Denis Ladegaillerie | Néant | Point de départ d’exercice des options | Date d’expiration | Prix de souscription ou d’achat | Modalités d’exercice | Nombre d’actions souscrites |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre cumulé d’options de souscription ou d’achats annulées ou caduques
Options de souscription ou d’achat d’actions restantes en fin d’exercice
| (En euros) | Nombre total d’options attribuées / Prix moyen pondéré | BSA | BSPCE | BSPCE 2012 | BSPCE 2016-1 | 2018 | 2018-1 | BSPCE 2019-1 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Options consenties durant l’exercice par Believe SA aux dix salariés de toute société éligible dont le nombre d’actions est le plus élevé | Néant | Néant | ||||||
| Options levées (détenues précédemment sur Believe SA) par les dix salariés du Groupe dont le nombre d’options ainsi levées est le plus élevé | 2 778 520 | 3,39 | 668 520 | 500 000 | 330 000 | 1 180 000 | 100 000 |
À noter qu'il n'existe plus de plans BSPCE et BSA car l'ensemble des bons ont tous été exercés.
| (En euros) | Plan |
|---|---|
| Date de l’Assemblée générale | |
| Date du Conseil d’administration | |
| Nombre total d’actions attribuées, dont le nombre attribué à : | Le mandataire social Denis Ladegaillerie |
| Date d’acquisition des actions | |
| Date de la fin de période de conservation | |
| Nombre d’actions acquises | |
| Nombre cumulé d’actions annulées ou caduques | |
| Actions de performance restantes en fin d’exercice |
| Dirigeants mandataires sociaux | Contrat de travail | Régime de retraite supplémentaire | Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions | Indemnités relatives à une clause de non-concurrence |
|---|---|---|---|---|
| Denis Ladegaillerie | Non | Non | Non | Oui |
● taux de formation des managers (10 %).
Au terme du règlement du Plan 2024, il est prévu qu’en cas de changement de contrôle de la Société que si, pendant la période d’acquisition, une offre publique incluant de mettre en œuvre un retrait obligatoire de la Société est annoncé ou déposé, le Conseil d'administration peut, à sa discrétion, décider de modifier ou de supprimer la ou les conditions de performance et modifier ou de supprimer toute condition de présence et considérer que les actions sont définitivement acquises par anticipation, sous réserve du respect d'une période d'acquisition minimum d’un an.
À cet effet, l’Assemblée générale tenue le 20 juin 2022 a approuvé dans sa 22e résolution un programme d’attribution d’actions de performance à hauteur de 2,9 % du capital social sur une durée de 38 mois. L'Assemblée générale du 26 juin 2024 a renouvelé dans sa 25e résolution l'autorisation qui avait été approuvée par l'Assemblée générale du 20 juin 2022 avec un nouveau programme d'attribution d'actions de performance à hauteur de 2,9 % du capital social pour une nouvelle durée de 38 mois à compter de cette même date.
Ces attributions bénéficient aux dirigeants et salariés clés de la Société et des sociétés qui lui sont liées au sens de l’article L. 22-197-2 du Code de commerce.
Le Président-Directeur général de la Société, seul dirigeant mandataire social, n’est pas concerné par ce programme (cf. paragraphe 4.6.4.2).
Le Conseil d’administration du 21 juin 2024, faisant usage de l’autorisation de l’Assemblée générale du 20 juin 2022 et sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations, a mis en place un plan d’actions de performance portant sur une attribution totale de 1 090 299 droits à actions gratuites de performance en cas d’atteinte du niveau cible des objectifs, représentant 1,08 % du capital social, et une attribution totale de 1 188 426 actions gratuites de performance en cas de surperformance des objectifs, représentant 1,18 % du capital social, au profit de 34 bénéficiaires (« Plan 2024 »).
L’acquisition définitive des actions du Plan 2024 est conditionnée d’une part, à une condition de présence dans l’entreprise pendant toute la durée de la période d’acquisition, fixée à 3 ans, et d’autre part, à l’atteinte de 4 critères de performance dont 3 relèvent de critères financiers, représentant une pondération totale de 90 %, et un critère extra-financier représentant une pondération totale de 10 % appréciée sur la période de référence 2024-2026 et qui sont les suivants :
Récapitulatif des plans d’actions gratuites en cours de validité au 31 décembre 2024 (En euros)
| 2024 | 2023 | 2022 | |
|---|---|---|---|
| Date de l’Assemblée générale | 20/06/2022 | 20/06/2022 | 20/06/2022 |
| Date du Conseil d’administration | 21/06/2024 | 27/04/2023 | 09/12/2022 |
| Conditions de performance | (4) |
| Nombre d’attributaires | Dirigeants mandataires sociaux | Nature des actions | Période d’acquisition | Période de conservation | Date d’acquisition des actions | Date de la fin de période de conservation | Nombre maximum d’actions attribuées |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 34 | Denis Ladegaillerie, PDG | Ordinaires | 3 ans | 0 | 21/06/2027 | 21/06/2027 | 1 188 426(3) |
| 35 | N/A | Ordinaires | 3 ans | 0 | 27/04/2026 | 27/04/2026 | 1 264 347 (3) |
| 1 | N/A | Ordinaires | 3 ans | 0 | 03/05/2025 | 03/05/2025 | 113 333(3) |
| 27 | N/A | Ordinaires | 3 ans | 0 | 03/05/2025 | 03/05/2025 | 790 298 (3) |
| 114 450(3) | 234 434 (3) | 0 | 58 660 (3) |
|---|---|---|---|
| 1073 976 (3) | 1 029 913 (3) | 113 333(3) | 731 638(3) |
|---|---|---|---|
● l’identification et l’analyse des facteurs de risques susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs du Groupe ;
La Société a défini et mis en œuvre un dispositif de contrôle interne qui comprend un ensemble de processus dont l’objectif est de s’assurer de :
Depuis son introduction en bourse, le Groupe, en concertation avec ses Commissaires aux comptes, fait progressivement évoluer ses objectifs et principes généraux de contrôle interne. Ces objectifs et principes s’appuient pour une large part sur le cadre de référence et les recommandations publiées par l’AMF. Ces principes reposent sur :
La gestion des risques et du contrôle interne est l’affaire de tous, des organes de gouvernance à l’ensemble des collaborateurs de la Société. Les principaux acteurs du contrôle interne et de la gestion des risques sont :
| Les organes de gouvernance | La Direction |
|---|---|
| Le Conseil d’administration | Le Comité des risques |
Le Conseil définit les principes et l’organisation du contrôle interne et de la gestion des risques, y compris les risques liés aux enjeux de durabilité. Il est informé de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques par le Comité d’audit.
La mission du Comité d’audit est d’assurer le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables et financières ainsi que de l'information en matière de durabilité. Le Comité d’audit doit s’assurer de l’efficacité du dispositif de suivi des risques et de contrôle interne concernant les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière et de l’information en matière de durabilité.
Ces missions permettent de faciliter l’exercice par le Conseil d’administration de ses missions de contrôle et de vérification en matière financière et en matière de durabilité.
En particulier, le Comité d’audit, en coordination avec le Comité RSE, s’est informé sur les enjeux de la CSRD et le
réalisée par la Direction RSE et les auditeurs en charge de certifier les informations en matière de durabilité. Le Comité d’audit supervise dorénavant les travaux préparatoires de la directive CSRD, notamment l’exercice de la double-matérialité, le processus du rapport de durabilité et du reporting ESG, et la gestion des impacts, risques et opportunités (IRO) en matière de durabilité. Le Comité d’audit et le Comité RSE rapportent au Conseil d'administration les conclusions de ses travaux ainsi que les conclusions de l’audit CSRD.
En substance, le Comité d’audit exerce les missions principales suivantes :
La description de ces missions est présentée dans le Règlement intérieur du Conseil d’administration de la Société et de ses Comités, disponible sur le site institutionnel à la rubrique “Gouvernance”. Les principaux travaux du Comité d’audit au titre de l’exercice 2024 sont décrits à la section 4.2.7 du présent Rapport sur le gouvernement d'entreprise.
Le Comité RSE assure la gouvernance et le suivi des projets sociétaux et environnementaux du Groupe ainsi que de la préparation des décisions du Conseil d’administration en matière environnementale et sociale. Le Comité RSE veille à ce que le Groupe réponde aux enjeux sociétaux et environnementaux liés à son objectif de développer les artistes et les labels de la manière la plus adaptée possible, à chaque stade de leur carrière et de leur développement, sur tous les marchés locaux du monde, avec respect, expertise, équité et transparence.
Le Comité RSE est également informé des principaux aspects du processus d’élaboration de l’information en matière de durabilité suivis par le Comité d’audit.
Il se réunit tous les quadrimestres, afin d’assurer le suivi des plans d’action en matière de contrôle interne et de la gestion des risques. Le Comité des risques a pour principale mission l’examen de l’adéquation de la couverture des risques avec le niveau de risque résiduel.
Le Comité des risques s’est réuni trois fois en 2024. Les principaux thèmes abordés incluent, notamment :
La Direction générale est responsable de la mise en place et du suivi du dispositif de contrôle interne et de gestion des risques. Pour ce faire, la Direction générale s’appuie principalement sur la Direction du Contrôle Financier.
Le Département Risque et Contrôle Interne est situé au sein de la Direction du Contrôle Financier du Groupe. Il est chargé du suivi de la gestion des risques du Groupe en étroite collaboration avec le Comité des risques Groupe. Le Département du Contrôle Interne s’assure de la mise en place d’un dispositif de contrôle interne permettant de répondre aux risques identifiés par le Groupe. La gestion opérationnelle des risques et le contrôle interne relèvent de la responsabilité des Directions opérationnelles et des filiales du Groupe, sous le contrôle fonctionnel du Département Contrôle Interne.
En effet, au sein de chacune de ces directions et filiales, la personne responsable de la gestion des risques est en charge de la vérification de la bonne application des procédures de prévention. Ce rôle est généralement occupé par le Directeur de Département ou Directeur Financier de la filiale, ou une personne sous leur responsabilité hiérarchique ou fonctionnelle. Elle a également la possibilité de mettre en place des nouvelles procédures dont l’application peut être étendue à l’ensemble du Groupe après étude par le Département Risque et Contrôle interne Groupe.
Le Département Risque et Contrôle Interne Groupe joue un rôle central en établissant un référentiel de contrôle interne au niveau du Groupe. Il définit également les contrôles adéquats à mettre en place pour répondre aux risques du Groupe. Ce référentiel définit le cadre dans lequel les Directions opérationnelles et les filiales exercent leurs responsabilités en matière de gestion des risques et de contrôle interne. Il coordonne également le fonctionnement de l’ensemble du dispositif. Ce Département contribue également aux travaux de la CSRD (exercice de double-matérialité) et se coordonne avec la Direction RSE afin d’assurer la cohérence de la méthodologie et la mise à jour de la cartographie Groupe, ainsi que de la gestion des risques ESG.
La description de ces missions est présentée dans le Règlement intérieur du Conseil d’administration de la Société et de ses Comités, disponible sur le site institutionnel à la rubrique “Gouvernance”.
La Direction de la Conformité et des Risques
La Direction de la Conformité et des Risques est au sein de la Direction juridique. Elle est chargée de la définition et du suivi de la mise en œuvre du programme de conformité du Groupe. Ce programme est partie intégrante de son environnement de contrôle. Le programme de conformité vise à protéger le Groupe des risques liés notamment à l’éthique, la corruption et à la non-conformité, y compris les risques associés aux lois et réglementations relatives à la protection des données personnelles, identifiés comme l’un des principaux enjeux de conformité. Le traitement de données à caractère personnel est en effet soumis à une réglementation complexe et évolutive propre à chaque pays au sein duquel le Groupe est implanté (voire les « Risques liés à la protection des données à caractère personnel » à la section 3.1.2 « Risques liés aux activités du Groupe » du présent Document d'enregistrement universel).
Le référentiel de contrôle interne du Groupe comporte les cinq composantes principales suivantes, mises en œuvre comme décrit ci-après :
La mise en place d’un environnement de contrôle a pour objectif de sensibiliser les collaborateurs à l’utilité et à la nécessité du contrôle interne. L’environnement de contrôle constitue le fondement de tous ses autres éléments, en développant notamment une éthique, une discipline et une organisation. L’environnement de contrôle du Groupe s’appuie notamment sur les éléments suivants :
Le Groupe s’attache à prendre en compte toutes les dimensions de sa responsabilité d’entreprise. Une direction dédiée, la Direction RSE & Engagement affirme l’engagement du Groupe en matière de développement durable. Les principes d’actions et de comportements que le Groupe s’impose sont énoncés dans son Code éthique. L’objectif de ce Code est d’assurer le développement du Groupe dans le respect des règles de droit et d’éthique. Le Code d’éthique du Groupe s’appuie sur les valeurs qui sont au cœur de la culture de Believe. Il fixe les règles de conduite que chaque collaborateur doit respecter en toutes circonstances dans l’exercice des activités. Le Groupe attache une attention particulière au respect de toutes les lois applicables et des droits fondamentaux : lutte contre la discrimination et le harcèlement, santé et sécurité du travail, mixité, parité et promotion du travail des personnes en situation de handicap (voir paragraphe 2.4 « Créer un environnement de travail divers, inclusif et équitable »).
Le Code d’éthique traite également des aspects sociétaux, de l’intégrité (et professionnalisme) dans la conduite des affaires, de la lutte contre la corruption et des pratiques anti-concurrentielles. Ces valeurs sont également déclinées dans le Code anti-corruption. Le Code d’éthique et le Code anti-corruption sont disponibles sur l’Intranet du Groupe et traduits en plus de.
Sous l’égide de la Direction de la Conformité et des Risques, le Groupe a mis en place deux programmes de conformité dédiés à la lutte contre la corruption et la protection des données personnelles.
Le programme anticorruption mis en place par le Groupe prend en compte les dispositions de la loi Sapin 2 et les recommandations de l’Agence Française Anti-corruption. Il les décline en différents principes, politiques, instructions, outils et formations. Dans ce cadre, le Groupe a mis en place un Code de conduite anti-corruption (qui s’inscrit dans le cadre de son Code d’éthique). Ce Code s’applique et s’impose à chaque collaborateur du Groupe quels que soient son niveau hiérarchique et ses fonctions. Le Groupe a mis en place une plateforme de signalement. Elle permet aux salariés et partenaires de signaler tout manquement (ou suspicion) aux règles de conduite et d’éthique.
Le système d’alerte est accessible aux salariés et aux parties prenantes externes par une plateforme dédiée et sécurisée, disponible gratuitement 24h/24 et 7j/7. Le système permet de lancer une alerte détaillée, confidentielle et documentée en répondant à un questionnaire prédéfini (disponible dans plusieurs langues). Ce système est accessible sur PC, smartphone, tablette via un lien. Il a fait l’objet d’une campagne de déploiement en 2021 au sein du Groupe. Un programme de sensibilisation à la lutte contre la corruption a été mis en place en 2021 et renouvelé en 2024 par le Groupe à destination de l’ensemble de ses salariés. En 2023, et 2024, des campagnes de communication anti-discrimination et anti-harcèlement et sur les procédures d’alerte ont été déployées dans l’ensemble du Groupe (voir paragraphe 2.4.1.5 « Lutter contre les discriminations et harcèlements et déployer un dispositif d’alerte » et paragraphe 2.5.4 « Culture d’entreprise par la formation et sensibilisation des collaborateurs aux bonnes pratiques dans la conduite des affaires »).
Le Comité d’éthique est composé du Président-Directeur général, de la Direction des Ressources Humaines, de la Direction RSE & Engagement, de la Direction Juridique et du Directeur Risques et Conformité. Il veille à la mise en œuvre du programme de conformité et à l’application des sanctions le cas échéant.
La protection des données personnelles est un sujet majeur pour le Groupe. Elle fait l’objet d’une réglementation spécifique dans la plupart des pays où le Groupe opère. Le programme de protection des données personnelles est élaboré en application notamment du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). Ainsi, la Direction de la Conformité et des Risques en coordination avec le Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information, ont mis en place une charte informatique. Cette charte rappelle notamment les règles et bonnes pratiques en matière de protection des données personnelles. Une politique de protection de la vie privée a également été mise en place. Elle est accessible à toutes les parties prenantes sur le site Internet du Groupe. Cette politique décrit les pratiques de traitements des données à caractère personnel. Elle rappelle l’importance qu’accorde le Groupe à la sécurité des données, à leur confidentialité, ainsi qu’à la protection de la vie privée et aux droits associés. Un programme de sensibilisation à la protection des données personnelles a été mis en place en 2024 par le Groupe à destination de l’ensemble des salariés.
Le Groupe s’engage à respecter pleinement la législation en vigueur et les pratiques fiscales dans les pays où le Groupe opère. Cette conduite responsable est mise en œuvre conformément aux règles et normes nationales, européennes et internationales et en appliquant les principes de l’OCDE aux transactions effectuées dans le Groupe. Ainsi, le Groupe s’assure que les transactions opérées entre les sociétés du Groupe sont réalisées dans le respect du principe de pleine concurrence tel que défini par l’OCDE et répondent aux obligations déclaratives (documentation de prix de transfert, etc.).
Le Groupe a pour principe de ne pas encourager ni promouvoir l’évasion fiscale et ne s’engage pas dans des schémas de planification fiscale agressive dont le but serait.
La mission principale de la gestion des risques est d’identifier, évaluer et hiérarchiser les risques. La gestion des risques a également pour mission d’assister la Direction dans le choix de la stratégie de gestion des risques la plus appropriée. L’objectif étant de limiter les risques significatifs résiduels, de définir et d’assurer le suivi des plans d’actions liés.
L’identification et le traitement des risques majeurs du Groupe sont suivis par une organisation dédiée sous la supervision du Comité des risques. L’appréciation des risques est fondée sur une approche quantitative et qualitative basée sur la méthodologie suivante :
En 2024, une mise à jour de la cartographie des risques Groupe a été effectuée. Cette mise à jour a fait l’objet d’un examen par les dirigeants du Groupe, le Comité des risques, ainsi que les Commissaires aux comptes.
Par ailleurs, le Département de Contrôle Interne a été étroitement associé aux travaux de la CSRD menés par la Direction RSE & Engagement, en particulier pour l’exercice de double-matérialité et d’évaluation des Impacts, Risques & Opportunités (IRO) en cohérence avec la méthodologie de cartographie des risques Groupe (voir chapitre 2, paragraphe 2.1.5.1 « Méthodologie d'analyse de double matérialité »). Les principaux risques identifiés sont décrits dans le paragraphe 3.1 « Principaux facteurs de risques ».
L’objectif des activités de contrôle est de s’assurer de l’application des normes, procédures et recommandations contribuant à la mise en œuvre de la stratégie du Groupe. Les Directions opérationnelles sont responsables du déploiement de ces règles et procédures de contrôle interne sur leur périmètre. Les procédures de contrôle interne dans les domaines relevant d’activités transversales au Groupe sont définies par les Directions fonctionnelles. Cela concerne principalement la Direction Financière, la Direction des Ressources Humaines, la Direction juridique ainsi que la Direction Informatique.
Le personnel participe à la maîtrise du dispositif de contrôle interne en prenant connaissance et en appliquant l’ensemble des règles édictées par le Groupe.
La Société met en place un référentiel de contrôle interne recensant les points clés de contrôle. L’objectif est d’apporter à l’ensemble des filiales du Groupe un outil leur permettant de s’auto-évaluer et d’identifier des axes de progrès en matière de contrôles.
Pour assurer une communication efficiente à toutes les parties prenantes, une information pertinente doit être identifiée, recueillie et diffusée. Pour cela, le Groupe s’appuie sur :
Le système de contrôle interne est revu périodiquement afin qu’en soient évaluées l’efficacité et les performances qualitatives, comme suit :
Les résultats des campagnes de tests du contrôle interne et des campagnes d’auto-évaluations sont reportés à la Direction générale, au Comité des risques, au Comité d’audit et aux Commissaires aux comptes. Les plans d’actions appropriés sont identifiés et mis en place et font l’objet d’un suivi trimestriel par le contrôle interne.
Le Groupe privilégie des relations avec les administrations fiscales fondées sur l’échange et le respect mutuel. Le Groupe répond de manière appropriée et dans les meilleurs délais aux demandes des administrations fiscales dans le cadre des échanges d’informations et en conformité avec les conventions fiscales.
Le Groupe applique légitimement le traitement fiscal le plus pertinent, conformément à la réalité économique, aux objectifs opérationnels et aux lois en vigueur. Dans un environnement fiscal international mouvant, les positions prises par le Groupe peuvent faire l’objet de questionnements et de contrôles fiscaux des administrations locales. Si, au cours de contrôles fiscaux, des positions du Groupe sont contestées par une administration, le Groupe peut être amené à défendre ses intérêts, son interprétation de la loi, à prouver sa bonne foi et, le cas échéant, à porter le contentieux en justice.
Le Groupe a mis en place en 2021 une Charte de déontologie boursière, dont la dernière version a été adoptée par le Conseil d’administration lors de sa séance du 20 septembre 2024 et disponible sur le site intranet de la Société, pour sensibiliser notamment les salariés sur :
Les dirigeants mandataires sociaux s’interdisent également de réaliser toute transaction sur les titres de la Société lorsqu’ils sont en situation d’initiés et/ou en période de fenêtre négative.
La gestion des risques et le contrôle interne relatifs à l’information comptable et financière sont sous la responsabilité de la Direction du Contrôle Financier. La Direction Relations investisseurs participe également à la gestion des risques et au contrôle interne relatifs à l’information comptable et financière.
Pour la mise en œuvre des procédures de contrôle interne relatives à la production de l’information financière et comptable, la Société s’appuie sur un référentiel externe. Ce référentiel intègre l’ensemble des lois et réglementations comptables nationales à partir desquelles les comptes statutaires des entités du Groupe sont établis. Le Groupe établit par ailleurs ses comptes consolidés conformément au référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards).
Avec l’appui des autres départements de la Direction du Contrôle Financier, les Directions Comptabilité et Consolidation sont responsables de l’établissement des comptes annuels et consolidés de la Société. Ils sont également responsables des publications semestrielles et annuelles, en particulier le rapport financier semestriel et le Document d’enregistrement universel (pour les parties comptes et annexes et rapports de gestion/MD&A).
La Direction Consolidation définit les normes comptables du Groupe conformément au référentiel IFRS. Elle veille à leur application et participe à la coordination de la mission des Commissaires aux comptes du Groupe.
La Direction du Contrôle de Gestion est responsable de l’animation du processus budgétaire, de ses réestimés établis en cours d’année. Elle a également la charge de la production et animation du plan stratégique à cinq ans. La Direction du Contrôle de Gestion contribue à l’élaboration du reporting mensuel de gestion, ce dernier étant sous la responsabilité de la Direction de Consolidation. Elle a la charge de produire toutes les analyses nécessaires à la Direction générale.
Elle assure également le suivi des avances versées aux producteurs et la production de statistiques et d’indicateurs de gestion spécifiques. Elle est garante de la pertinence de la structure analytique au service du pilotage de la performance du Groupe. Les attributions et la structure du reporting qu’elle produit, en fait un acteur essentiel du dispositif de contrôle interne et de gestion des risques financiers.
La Direction des Systèmes d’Information Finance définit et met en place les systèmes d’information nécessaires aux fonctions financières. Elle s’assure de l’intégrité et de la fonctionnalité des solutions du système d’information finance. Elle est garante des transferts de données entre les solutions du système d’information finance et/ou vers les autres solutions. Elle a également comme mission de faire évoluer l’environnement du système d’information finance pour s’assurer du traitement optimal des processus par les équipes de la Direction du Contrôle Financier. Elle travaille au renforcement des dispositifs de séparation des tâches et à l’amélioration du contrôle des droits d’accès aux solutions du système d’information finance.
La Direction de la Trésorerie est responsable de l’application de la politique financière du Groupe. Cette politique comprend la sécurisation des transactions bancaires et la stratégie de financement des filiales. Elle comprend également la maîtrise des frais financiers, la rentabilité des excédents de trésorerie et des placements de trésorerie. La Direction de la Trésorerie veille plus particulièrement à la centralisation des disponibilités du Groupe. Elle répond aux besoins de liquidités et de financements court, moyen et long terme des filiales. Elle est également responsable de la gestion centralisée des risques de change.
La Direction Fiscale veille au respect des réglementations et législations fiscales en vigueur, conseille les différentes filiales du Groupe. Elle propose des solutions fiscales adaptées aux orientations opérationnelles du Groupe. Elle assure le reporting unifié des données fiscales.
La Direction Relations Investisseurs est responsable de la coordination des informations diffusées à la communauté financière. La Direction Relations Investisseurs donne à la communauté financière une compréhension claire, transparente et précise de la performance et des perspectives du Groupe. Elle a aussi pour rôle de fournir à la Direction générale les perceptions de la communauté financière sur la stratégie et le positionnement de l’entreprise. En travaillant en étroite collaboration avec la Direction générale et avec les différents départements du Groupe, elle détermine les messages clés. Elle en assure la cohérence et en coordonne la diffusion au travers de moyens divers (rapport annuel et semestriel, présentations financières, réunions avec les actionnaires ou les analystes, site Internet…).
Le Département Risque et Contrôle Interne a poursuivi le déploiement et la mise en œuvre du dispositif de contrôle interne Groupe, en structurant ses travaux autour de trois principaux axes :
En 2025, le Groupe entend poursuivre l'extension du référentiel de contrôle interne aux entités nouvellement intégrées. Avec un accent particulier sur l’adaptation des contrôles pour garantir une couverture complète tout en préservant un niveau de maîtrise raisonnable et adapté à chaque entité. Parallèlement, le Groupe veille à maintenir un langage et des standards communs afin d'assurer une cohérence et une intégration harmonieuse des contrôles au sein des entités déjà couvertes par le référentiel. Cette approche permettra de renforcer l’efficacité du contrôle interne tout en garantissant une gestion des risques cohérente et adaptée à l’évolution du Groupe.
Voir le paragraphe 7.2.2 « Capital social autorisé mais non émis » du présent Document d’enregistrement universel.
permet de sécuriser l’accès aux données qui concourent à la construction de l’information financière.
Les lecteurs sont invités à lire les informations qui suivent relatives aux résultats du Groupe conjointement avec les états financiers consolidés du Groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils figurent au Chapitre 6 du présent Document d’enregistrement universel.
Les états financiers consolidés du Groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 ont été préparés conformément au référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel que publié par l’IASB (International Accounting Standards Board), et adopté par l’Union européenne au 31 décembre 2024. Le rapport d’audit des Commissaires aux comptes sur les états financiers consolidés du Groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 figure au paragraphe 6.3 du présent Document d’enregistrement universel.
La société Believe SA (ci-après la « Société ») a été immatriculée le 7 avril 2005. La Société est domiciliée en France. Son siège social se situe au 24 rue Toulouse Lautrec - 75017 Paris - France.
asiatiques, où le Groupe a pu construire de solides positions au cours des dernières années. Alors que le taux de pénétration dustreaming par abonnement est élevé sur certains marchés matures tels que les pays d’Europe du Nord, il est encore relativement faible dans certains autres pays développés où le marché de la musique enregistrée est de taille significative. C’est le cas de l’Europe occidentale et de certains marchés dits émergents, tels que l’Amérique latine, l’Europe de l’Est et la région Asie-Pacifique, où le potentiel de croissance est donc très significatif.
Le Groupe cible en priorité des genres de musique digitaux, dont la promotion et le marketing se font principalement sur les plateformes destreaminget de médias sociaux. Les revenus générés sur ces plateformes constituent également la principale source de monétisation pour les artistes du genre concerné. Les genres de musique traditionnels s’appuient essentiellement sur des canaux tels que la télévision et la radio pour faire leur promotion et marketing. Les ventes de musique enregistrée dans les genres traditionnels ont une partie physique (CD, Vinyle, Merchandising…), qui reste plus importante que dans les genres digitaux. Believe propose des offres dédiées pour les artistes digitaux et les labels en fonction de leurs besoins et stades de développement.
Le Groupe est ainsi organisé en tant que plateforme numérique mondiale, qui développe pour tous les artistes des solutions technologiques à forte valeur ajoutée, adaptées à chaque étape de leur carrière, qu’ils soient créateurs de musique, artiste émergent, artiste confirmé ou artiste de premier plan. Cette approche qui permet de couvrir toutes les catégories d’artistes, du créateur de musique à l’artiste de premier plan, est un autre facteur de différenciation, Believe étant un des seuls groupes de musique à offrir des solutions adaptées à chaque étape de carrière de l’artiste.
Le Groupe a construit un modèle unique basé sur une plateforme technologique centrale évolutive grâce à l’utilisation intensive des données, qui permet de fournir le même niveau de service dans toutes les géographies tout en générant des économies d’échelle. Les équipes déployées dans les entités locales s’appuient sur les produits et solutions développés par la Plateforme Centrale pour accompagner le développement des artistes et labels locaux. Cette organisation permet au Groupe de conduire de manière efficace et rentable ses activités. Cette organisation articulée entre une Plateforme Centrale et des équipes locales solides avec une forte expertise en musique et en numérique, formées au meilleur usage des outils et solutions développées centralement, permet d’offrir la meilleure qualité de service possible.
Avec 2 037 salariés au 31 décembre 2024 et une présence dans plus de 50 pays, le Groupe bénéficie ainsi de capacités technologiques de pointe et met au service des artistes et labels son expertise musicale, en marketing numérique et analyse de données partout dans le monde, avec notamment l’appui de plus de 330 experts produits et IT. Le Groupe exploite plusieurs marques commerciales dont Believe, TuneCore, Nuclear Blast, Naïve, Groove Attack, AllPoints, Ishtar and Byond.
Ses principales filiales sont situées dans les pays suivants : Allemagne, Canada, Chine, États-Unis, France, Inde, Italie, Japon, Luxembourg, Royaume-Uni, Russie, Singapour et Turquie.
Au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, l’EBITDA ajusté de la Plateforme Centrale hors coûts de développement capitalisés est constitué des « Frais généraux et administratifs » à hauteur de 40 %, des « Frais technologie et produits » à hauteur de 44 % et des « Frais Marketing et Commerciaux » à hauteur de 16 %.
Le Groupe dispose d’une présence solide en France, son pays d’implantation historique, et en Allemagne, depuis notamment l’acquisition des labels Nuclear Blast et Groove Attack en 2018, ces pays ayant représenté respectivement 16,5 % et 11,3 % de son chiffre d’affaires consolidé au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024. Le Groupe est par ailleurs présent dans un grand nombre d’autres pays d’Europe ayant ensemble représenté 33,0 % de son chiffre d’affaires consolidé au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, et comprenant notamment le Royaume-Uni, l’Italie et d’autres marchés moins matures tels que la Russie, la Turquie et certains pays d’Europe de l’Est.
Du fait de son implantation géographique mondiale, le Groupe bénéficie en outre d’un potentiel de développement important dans des marchés en croissance tels que l’Asie, l’Océanie et l’Afrique représentant ensemble 24,0 % du chiffre d’affaires consolidé au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, ainsi que la zone Amériques qui représente 15,3 % du chiffre d’affaires consolidé au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Certains facteurs clés ainsi que certains événements passés et opérations ont eu, et pourraient continuer à avoir, une incidence sur les activités et les résultats du Groupe présentés dans le présent chapitre. Les facteurs de risques susceptibles d’avoir une incidence sur l’activité du Groupe sont décrits au Chapitre 3 du présent Document d’enregistrement universel.
Dans le cadre des activités Solutions Premium, une part significative du chiffre d’affaires du Groupe est tirée des reversements de la part des plateformes de distribution numérique que le Groupe perçoit en contrepartie de la mise à disposition de contenus audio ou vidéo diffusés en streaming sur ces plateformes.
Pour les exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023, le chiffre d’affaires tiré des ventes numériques a ainsi représenté 89,5 % et 90,1 % du chiffre d’affaires consolidé du Groupe respectivement. Le reste du chiffre d’affaires est principalement tiré des ventes de supports physiques (CD et disques vinyles), de l’administration de droits d’édition musicale et, dans une moindre mesure, des activités de produits dérivés, de synchronisation, de partenariat de marques et d’organisation d’évènements musicaux.
(dont 7,2 milliards de dollars pour le streaming) en 2017 à 24,3 milliards de dollars (dont 20,9 milliards de dollars pour le streaming) en 2024 (source : MIDia Music Forecasts Report 2024-2031, mai 2024), soutenu par des tendances de croissance favorables (voir le paragraphe 1.3 du présent Document d’enregistrement universel).
La croissance du marché du streaming fait ainsi partie des principaux facteurs ayant contribué positivement à la croissance du chiffre d’affaires du Groupe, passé de 880,3 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 988,8 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Le chiffre d’affaires du Groupe est majoritairement tiré des reversements des plateformes de streaming audio telles que Spotify, Apple Music ou Amazon Music. Ces plateformes génèrent elles-mêmes leurs revenus à partir des abonnements payés par leurs utilisateurs premium, et, dans une moindre mesure, des redevances versées par les annonceurs pour diffuser leurs messages publicitaires, et servant à financer les écoutes gratuites (70).
Le Groupe tire également une partie de son chiffre d’affaires des reversements de plateformes de streaming vidéo, telles que YouTube, et de médias sociaux, tels que TikTok ou META (Facebook, Instagram...), en contrepartie de la mise à disposition de contenus vidéo ou audio sur ces plateformes. Ces plateformes et médias sociaux génèrent leurs revenus principalement à partir des redevances versées par les annonceurs diffusant leurs messages publicitaires auprès des utilisateurs de cette plateforme, qui y accèdent gratuitement dans la plupart des cas. Certains services proposés le cas échéant peuvent néanmoins faire l’objet d’abonnements versés par les utilisateurs, telles que les offres YouTube Premium et YouTube Music Premium, permettant notamment de visionner des contenus vidéos sans publicité, de les sauvegarder afin de les visionner hors connexion, ou de continuer leur lecture en arrière-plan sans interruption. Ces services s’apparentent alors à un service de streaming audio par abonnement.
Les modalités de monétisation du streaming retenues par les plateformes de distribution numérique et médias sociaux auxquels le Groupe met des contenus à disposition, ont un impact direct sur le niveau de chiffre d’affaires du Groupe.
Ainsi, s’agissant de la monétisation par abonnement payant, conformément aux accords de distribution conclus avec les plateformes de distribution numérique audio et vidéo (dont les principales modalités sont décrites au paragraphe 1.2.4 du présent Document d’enregistrement universel), le montant des reversements payés par ces plateformes au Groupe est calculé sur la base de plusieurs éléments, comprenant généralement la fréquence d’écoute du contenu distribué et un taux de reversement, négocié avec les plateformes pour la durée du contrat (généralement comprise entre 1 à 3 années), et appliqué aux revenus tirés par la plateforme des abonnements versés par les utilisateurs. Des facteurs tels que le mode de distribution par la plateforme (via des partenaires ou en direct) et le pays concerné peuvent par ailleurs faire varier le montant des reversements payés par les plateformes au Groupe.
Concernant la monétisation des offres gratuites, financées par la publicité, conformément aux accords de licence conclus avec les plateformes de distribution numérique audio et vidéo et les médias sociaux (dont les principales modalités sont décrites au paragraphe 1.2.4 du présent Document d’enregistrement universel), le montant des reversements payés au Groupe est généralement calculé sur la base des revenus publicitaires générés par la plateforme ou d’un montant forfaitaire fixe défini contractuellement, auquel est appliqué un pourcentage de reversement dépendant notamment du nombre de visionnages ou d’écoutes par les utilisateurs. Certains contrats peuvent en outre prévoir un paiement minimum garanti qui s’apparente à une avance sur reversement reçue par le Groupe, ou encore prévoir le paiement de montants additionnels, conditionnés à l’atteinte par le Groupe de certains critères qualitatifs.
En application de ces modalités de calcul, le montant des reversements est ainsi typiquement moins élevé s’agissant de contenus distribués dans le cadre d’offres gratuites financées par la publicité ou de contenus distribués dans le cadre d’offres promotionnelles ou d’offres d’essai à tarif réduit, que pour des contenus distribués dans le cadre d’offres par abonnement.
Par ailleurs, la croissance du chiffre d’affaires perçu par le Groupe au titre des reversements payés par les plateformes de distribution numérique sur la base de leurs revenus d’offres par abonnement, dépend de la capacité de ces plateformes à poursuivre la croissance de leur offre par abonnement, en volume et en valeur, en proposant des structures tarifaires rentables et par ailleurs acceptables par les utilisateurs. La croissance et la rentabilité des offres par abonnement pourraient être affectées par un certain nombre de facteurs, tels qu’une dégradation de la conjoncture économique, qui pourrait avoir un impact sur les dépenses non essentielles, telles que les dépenses de divertissement (voir le paragraphe 3.1.1 du présent Document d’enregistrement universel).
En outre, la croissance du chiffre d’affaires perçu par le Groupe au titre des reversements payés par les plateformes de distribution numérique et les médias sociaux sur la base de leurs revenus d’offres gratuites financées par la publicité, dépend principalement des volumes de diffusion par les annonceurs de messages publicitaires sur ces plateformes et médias, qui pourraient également être affectés par différents facteurs, dont une dégradation de la conjoncture économique (voir le paragraphe 3.1.1 du présent Document d’enregistrement universel).
La croissance de l’activité Solutions Premium du Groupe au cours des derniers exercices a notamment été tirée d’une part par la croissance de son catalogue d’artistes et de titres, lui permettant de proposer un nombre croissant de contenus aux plateformes de distribution numérique et médias sociaux, et d’autre part la performance de son catalogue, liée au succès rencontré le cas échéant par les contenus qu’il distribue, permettant de générer un niveau élevé de streams, ces deux facteurs combinés générant ainsi davantage de reversements au profit du Groupe.
La croissance et la performance du catalogue du Groupe dépendent notamment de sa capacité à découvrir et attirer de nouveaux artistes et labels susceptibles de générer un niveau élevé de streams, ainsi qu’à retenir ses artistes et labels existants, en offrant des solutions technologiques de premier plan les plus adaptées à leurs besoins et des structures de rémunération compétitives. En particulier, l’identification et la signature d’artistes à fort potentiel, d’artistes de premier plan ou de label de premier rang permettent au Groupe de renforcer son image de marque et sa visibilité auprès des artistes et labels, contribuant à la croissance de son catalogue. La croissance du catalogue du Groupe au cours des dernières années a également résulté d’opérations de croissance externe, ayant permis au Groupe d’acquérir le catalogue des labels acquis (voir le paragraphe 5.1.2.4 « Les opérations de croissance externe » ci-dessous). Afin de découvrir et attirer de nouveaux artistes et labels et de faire croître son catalogue, le Groupe réalise des investissements significatifs, notamment en procédant au recrutement régulier de salariés afin de renforcer ses équipes commerciales et marketing, ayant pour conséquence une augmentation des coûts salariaux inclus dans les frais marketing et commerciaux, ainsi qu’en réalisant des investissements dans les activités marketing pour développer des solutions et outils marketing, assurer la promotion du contenu signé, avec entre autres la réalisation de campagne sur les réseaux sociaux et des investissements publicitaires. Ces investissements ont conduit à une augmentation des frais marketing et commerciaux du Groupe durant l’exercice, passant de 192,7 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 203,9 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
La croissance de l’activité Solutions Automatisées du Groupe dépend quant à elle principalement de la souscription de nouveaux abonnements par des artistes autodistribués et des créateurs de musique, indépendamment de la croissance et de la performance du catalogue de ces artistes, dans la mesure où le chiffre d’affaires tiré par le Groupe de cette activité est principalement généré par les abonnements versés annuellement par les artistes pour avoir accès à la plateforme TuneCore, et qui récupèrent ensuite l’intégralité des reversements payés au Groupe par les plateformes de distribution numérique et médias sociaux en contrepartie de la mise à disposition des contenus.
Les modalités de rémunération du Groupe varient en fonction des modes de mise à disposition des contenus qu’il offre. Dans le cas des Solutions Premium, les modalités de rémunération sont basées sur un modèle de partage de valeur. Dans le cas des Solutions Automatisées, elles sont basées principalement sur un modèle d’abonnement.
Dans le cadre de son activité Solutions Premium, qui a représenté 93,5 % de son chiffre d’affaires au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, le Groupe propose aux artistes et labels des solutions de distribution numérique, consistant principalement à commercialiser, promouvoir et mettre à disposition, auprès de plateformes de distribution numérique et médias sociaux, leurs contenus (voir le paragraphe 1.2.4.1 « Solutions Premium : une offre sur-mesure opérée par des experts en musique et analyse de données et soutenue par une technologie de pointe ciblant les besoins des artistes émergents jusqu’aux besoins des artistes confirmés et de premier plan » du présent Document d’enregistrement universel), selon un modèle économique de partage des revenus. En effet, en contrepartie de la mise à disposition de ces contenus, les plateformes de distribution numériques et médias sociaux reversent au Groupe des sommes d’argent, comptabilisées en chiffre d’affaires dans le compte de résultat consolidé du Groupe. Une partie de ces sommes est ensuite reversée par le Groupe aux artistes et labels concernés, et comptabilisée en coût des ventes dans le compte de résultat consolidé du Groupe. Le coût des ventes inclut par ailleurs, pour des montants non significatifs, d’autres éléments, tels que les variations de stocks (principalement de supports physiques et produits dérivés) liées à l’activité de label du Groupe et les coûts de production d’évènements musicaux. La partie des sommes conservée par le Groupe après reversement aux artistes ou labels est désignée sous le terme de « marge » dans le présent Document d’enregistrement universel.
Dans le cadre de son activité Solutions Premium, le Groupe propose en outre aux artistes et labels des solutions de distribution physique, consistant principalement à commercialiser, promouvoir et mettre à disposition auprès de points de vente physiques des contenus audio sur support physique. Dans ce cas, le chiffre d’affaires est constitué de la marge prélevée par le Groupe sur le montant des ventes réalisées, ou, lorsque le Groupe agit en tant que label, du prix de vente des supports physiques aux points de vente, net des éventuelles remises. Les ventes physiques sont réalisées principalement en Allemagne, pays dans lequel certains des genres musicaux compris dans le catalogue des labels du Groupe, tels que le metal chez Nuclear Blast, continuent à être distribués significativement sous un format physique.
Dans le cadre de son activité Solutions Automatisées, qui a représenté 6,5 % de son chiffre d’affaires au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, le Groupe permet aux artistes, via sa plateforme numérique TuneCore, de distribuer directement leurs contenus audio auprès des plateformes de distribution numérique et médias sociaux (voir le paragraphe 1.2.4.2 « Solutions Automatisées : une offre à forte valeur ajoutée technologique ciblant les besoins des créateurs de musique et artistes autodistribués» du présent Document d’enregistrement universel). Le Groupe se charge ensuite de collecter auprès des plateformes de distribution numérique et médias sociaux les reversements qu’ils doivent en contrepartie de la mise à disposition des contenus. Ces sommes sont ensuite reversées aux artistes en intégralité en ce qui concerne les contenus mis à disposition sur des plateformes de streaming audio et après prélèvement par le Groupe d’une marge en ce qui concerne les contenus mis à disposition sur des plateformes de streaming vidéo ou des médias sociaux et utilisés pour la création de contenus générés par les utilisateurs. Le Groupe propose en outre aux artistes, en complément, des solutions de synchronisation.
S’agissant des contenus mis à disposition sur des plateformes de distribution numérique, les créateurs de musique payent au Groupe un abonnement annuel pour pouvoir accéder à TuneCore, comptabilisé en chiffre d’affaires dans le compte de résultat consolidé du Groupe. Le montant de cet abonnement varie selon qu’il s’agit de la mise à disposition d’un titre unique ou d’un album. Les revenus tirés de ces abonnements ont représenté 58 % du chiffre d’affaires généré par les Solutions Automatisées au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
S’agissant des contenus mis à disposition sur des plateformes vidéo ou des médias sociaux et utilisés pour la création de contenus générés par les utilisateurs, le Groupe prélève une marge (enregistrée en chiffre d’affaires) sur les sommes qu’il reverse aux artistes. Ce mode de rémunération a représenté 25 % du chiffre d’affaires généré par les Solutions Automatisées au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Enfin, les solutions complémentaires d’édition musicale ou d’outils d’aide au marketing et à la promotion offertes par le Groupe dans le cadre des Solutions Automatisées font généralement l’objet d’un abonnement additionnel. Les revenus tirés de ces solutions complémentaires ont représenté environ 18 % du chiffre d’affaires généré par les Solutions Automatisées au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Dans la mesure où le Groupe ne procède à aucun reversement aux artistes en contrepartie des abonnements perçus (le Groupe est simplement chargé de collecter les reversements dus aux artistes par les plateformes, qu’il leur verse en intégralité), il enregistre un coût des ventes généralement quasi-nul pour la partie de son activité Solutions Automatisées rémunérée essentiellement par abonnement.
La différence de modèle économique entre les solutions de mise à disposition de contenus offertes par le Groupe (l’une étant basée sur un modèle de partage de valeur et l’autre sur un modèle de souscription fixe) pourrait ainsi avoir un impact sur la rentabilité du Groupe, en fonction de l’évolution du poids respectif de chaque solution dans les activités du Groupe.
Au cours des dernières années, le Groupe a, dans le cadre de sa politique de croissance externe dynamique, procédé à un nombre important d’acquisitions ciblées ayant fortement contribué à la croissance de ses activités. Le Groupe entend poursuivre à l’avenir son développement en procédant à des acquisitions potentiellement significatives et ciblées notamment sur des pays stratégiques et des services nouveaux, afin d’étendre son empreinte géographique et enrichir son offre.
Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, le Groupe a réalisé des investissements d’un montant de 90,8 millions d’euros. Les principaux investissements sont les suivants :
Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2023, le Groupe a réalisé des investissements d’un montant de 81,8 millions d’euros. Les principaux investissements sont les suivants :
Les coûts variables du Groupe sont représentés principalement par le coût des ventes, qui comprennent en majorité les reversements payés par le Groupe aux artistes et labels, et qui varient notamment en fonction de la valeur des contrats conclus avec les artistes et labels et de la nature de ventes réalisées et services rendus.
Pour les ventes numériques, le montant des reversements est généralement calculé à partir d’un pourcentage fixe négocié avec l’artiste ou le label et appliqué au montant des reversements payés au Groupe par les plateformes de distribution numérique et les médias sociaux en contrepartie de la mise à disposition des contenus de l’artiste ou label concerné. Ce pourcentage varie notamment en fonction de la valeur des contrats conclus avec les artistes et labels. En effet, le chiffre d’affaires généré par un contrat dépend du montant du catalogue de contenus couvert par ce contrat. Ainsi, le taux de reversement aux artistes et labels appliqué aux contrats générant le plus de chiffre d’affaires est généralement négocié à un niveau plus élevé, car appliqué à une assiette de chiffre d’affaires plus large. Par conséquent, les contrats conclus avec les labels, dans la mesure où le catalogue de contenus distribués est généralement plus large que le catalogue de contenus d’un artiste unique, génèrent en principe un chiffre d’affaires plus élevé que les contrats conclus avec un artiste unique (voir le paragraphe 1.2.4 du présent Document d’enregistrement universel).
Pour les ventes de supports physiques, dans la mesure où les coûts de commercialisation sont généralement plus élevés, les reversements à l’artiste ou au label sont moins importants que pour les ventes numériques.
Le Groupe consacre par ailleurs des investissements significatifs à son développement commercial et marketing, afin notamment de poursuivre la croissance de son catalogue (voir le paragraphe 5.1.2.2 « La croissance et la performance du catalogue du Groupe et la croissance des souscriptions à l’offre de Solutions Automatisées du Groupe » ci-dessus). Ces coûts sont comptabilisés dans le poste « Frais marketing et commerciaux » du compte de résultat consolidé du Groupe et sont les plus significatifs pour le Groupe, représentant 60,7 % et 63,8 % du total des charges opérationnelles du Groupe au cours des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023. Ils se décomposent en des frais de personnel et associés (frais de consultants par exemple) qui sont généralement fixes et des coûts de Promotion, Marketing et Distribution, qui sont affectés à des projets musicaux dédiés (selon les contrats signés avec les artistes ou labels) et sont donc variables par nature. Les Frais marketing et commerciaux engagés par la Plateforme Centrale s’élèvent à 16 millions d’euros et 15 millions d’euros au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023, ils couvrent principalement le développement d’outils et solutions marketing développés centralement puis utilisés ensuite par les équipes locales du Groupe, le reste ayant été affecté aux secteurs Solutions Premium et Solutions Automatisées.
Les activités du Groupe nécessitent par ailleurs la réalisation d’investissements significatifs dans le développement de sa plateforme technologique afin d’une part de garantir la fiabilité et la sécurité des contenus et d’autre part améliorer et enrichir constamment son offre de solutions, qui impliquent principalement des coûts essentiellement fixes tels que des frais de personnel, des frais de consultants et des frais d’infrastructure.
En outre, la gestion opérationnelle quotidienne de cette plateforme implique principalement des coûts, eux aussi en grande partie fixes, tels que frais de maintenance et prestations de services ainsi que des frais de personnel. L’ensemble de ces coûts sont comptabilisés dans le poste « Technologie et produits » du compte de résultat consolidé du Groupe et représentent 19,6 % et 18,7 % du total des charges opérationnelles du Groupe au cours des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023 respectivement. Les Frais technologie et produits engagés par la Plateforme Centrale se sont élevés à 31 millions d’euros et 25 millions d’euros au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023 respectivement, le reste ayant été affecté aux secteurs Solutions Premium et Solutions Automatisées.
Les frais de personnel interne et externe autres que ceux liés aux projets de recherche et développement de la plateforme technologique et au développement commercial et marketing du Groupe sont comptabilisés dans le poste « Frais généraux et administratifs » du compte de résultat consolidé du Groupe et représentent 16,7 % et 18,1 % du total des charges opérationnelles du Groupe au cours des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023. Ils comprennent essentiellement les coûts des services supports, tels que Finance ou Ressources Humaines. Les Frais généraux et administratifs engagés par la Plateforme Centrale se sont élevés à 41 millions d’euros et 38 millions d’euros au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023 respectivement, le reste ayant été affecté aux secteurs Solutions Premium et Solutions Automatisées.
Le Groupe a enregistré une augmentation de ses frais de personnel au cours de l’exercice, liée à l’augmentation de ses effectifs, afin de soutenir la forte croissance de ses activités. Un certain nombre de fonctions précédemment assurées par des consultants externes ont par ailleurs été réintégrées. Les frais de personnel interne et externe (74) du Groupe sont ainsi passés de 167 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023, à 191 millions d’euros (dont 20,4 millions d’euros de frais de personnel externe) au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Les abonnements à leurs utilisateurs en devises locales et ce montant est ensuite converti dans la monnaie du contrat entre le Groupe et la plateforme (essentiellement en euros ou en dollars américains) au taux de change applicable, révisé régulièrement en fonction du taux de marché, conformément aux stipulations contractuelles applicables. Ainsi, toute dépréciation de la devise locale par rapport à la monnaie du contrat avec la plateforme dans laquelle les abonnements sont facturés par la plateforme à ses utilisateurs, aurait pour effet de réduire l’assiette de chiffre d’affaires en euros retenue pour calculer les reversements à payer au Groupe, et réduirait donc le montant de ces reversements et par conséquent le chiffre d’affaires du Groupe.
Les états financiers consolidés du Groupe sont présentés en euros. Cependant, dans chacun des pays où il exerce ses activités, le Groupe engage généralement des dépenses et réalise parfois des ventes en monnaies locales. Par conséquent, ces opérations doivent être converties en euros lors de la préparation des états financiers. S’agissant du compte de résultat, cette conversion est effectuée au taux moyen pour chaque période concernée. S’agissant du bilan, cette conversion est effectuée en prenant les taux de change applicables à la date de clôture du bilan.
La grande majorité des ventes et dépenses réalisées en devises autres que l’euro du Groupe est réalisée en dollars américains, ce qui concerne principalement les Solutions Automatisées, les abonnements à TuneCore étant principalement payés en dollars américains, et, dans une moindre mesure, les Solutions Premium, pour lesquelles les reversements de certaines plateformes de distribution numérique et médias sociaux au Groupe sont réalisés en dollars américains. Ainsi, même si le Groupe est relativement peu exposé au risque de transactions effectuées en monnaies locales de façon directe, les variations de taux de change peuvent avoir un impact sur la valeur en euros du chiffre d’affaires du Groupe, de ses charges et de ses résultats (voir le paragraphe 3.1.4 «Risques financiers»). Une analyse de sensibilité de l’exposition nette au risque de change au bilan est présentée en Chapitre 6 Note 8.2 des états financiers consolidés du Groupe au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023.
L’évolution des taux de change pourrait par ailleurs avoir un impact sur les reversements payés au Groupe par les plateformes de distribution numérique. En effet, les plateformes.
Les principaux postes du compte de résultat, sur lesquels s’appuie la direction du Groupe pour analyser ses résultats consolidés sont décrits ci-dessous.
Les activités du Groupe génératrices de chiffre d’affaires sont principalement les ventes numériques. Le Groupe exerce par ailleurs d’autres activités comprenant principalement la vente de supports physiques, l’administration de droits d’édition musicale et, dans une moindre mesure, les produits dérivés et les partenariats de marques, la synchronisation, l’organisation d’évènements musicaux et les droits voisins.
Le chiffre d’affaires est comptabilisé lorsque l’obligation de performance est remplie pour le montant que le Groupe s’attend à recevoir.
Le coût des ventes comprend les coûts directement ou indirectement liés aux produits vendus et services rendus. Il s’agit principalement des reversements aux artistes et labels suivis par le Groupe, coûts de production et des variations de stocks (principalement de supports physiques) ainsi que les frais encourus pour l’organisation d’évènements musicaux.
Les reversements aux artistes et labels sont comptabilisés en charges lorsque les produits des ventes d’enregistrements musicaux, déduction faite des provisions pour retours éventuelles, sont constatés.
Les frais marketing et commerciaux comprennent l’ensemble des frais de personnel interne et externe qui sont impliqués dans les services de marketing et services commerciaux et également les coûts opérationnels et support locaux engagés dans les activités de marketing et de vente. Ils incluent également les amortissements des immobilisations correspondantes (qui comprennent principalement des frais de personnel et de consultants capitalisés).
Les Frais marketing et commerciaux engagés par la Plateforme Centrale s’élèvent à 16 millions d’euros et 15 millions d’euros au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023, le reste ayant été affecté aux secteurs Solutions Premium et Solutions Automatisées (1).
Remboursable qui s’apparente à une avance sur redevance reçue par le Groupe. Les minimums garantis sont reconnus au même rythme que la comptabilisation des redevances qui y sont liées ou étalés prorata temporis sur la durée du contrat dans le cas où les redevances liées ne sont pas suffisantes ou que les informations ne sont pas disponibles. Les minimums garantis ou avances reçues non encore reconnus en chiffre d’affaires constituent des passifs sur contrats.
Dans le cadre de son activité de ventes numériques liées aux Solutions Premium, le Groupe agit en tant que Principal vis-à-vis de la plateforme numérique, car il prend le contrôle des œuvres qui composent son catalogue au travers des distributions des licences de distribution qui lui sont octroyées. En effet, le Groupe contrôle le catalogue et a la capacité de décider de son utilisation, et il réalise un important travail d’intégration des œuvres à son catalogue.
Dans le cadre des Solutions Automatisées, les ventes numériques constituent un service d’intermédiation permettant au producteur de distribuer son catalogue sur les plateformes de son choix. Ce service comprend également la collecte et le reversement des sommes qui reviennent au producteur pendant la durée de son abonnement. Le Groupe agit en tant qu’Agent et le chiffre d’affaires correspond aux abonnements versés par les artistes ou à la marge du Groupe lors d’un partage de revenus, car il ne prend pas le contrôle des œuvres qui sont mises à disposition de la plateforme ; le producteur conservant le choix découlant de la gestion commerciale. Le chiffre d’affaires est reconnu linéairement sur la durée d’abonnement, car le producteur reçoit et consomme les avantages au fur et à mesure de la réalisation des services et que les intrants nécessaires sont consommés uniformément sur la période de fourniture du service.
Dans le cadre de son activité, en fonction des dispositions contractuelles prévues avec les artistes ou producteurs, le Groupe peut agir en tant qu’Agent ou en tant que Principal concernant la vente de supports physiques.
Lorsque le Groupe agit en tant que Label (c’est-à-dire lorsqu’il a conclu un contrat d’enregistrement dit « contrat d’artiste » ou un contrat de licence dans le cadre duquel il agit en qualité de licencié d’un producteur tiers), il réalise la vente de supports physiques en tant que Principal, car il prend le contrôle des supports physiques, détermine la gestion commerciale et supporte le risque sur stock. Dans ce cas, son client est le distributeur physique.
Lorsque le Groupe agit en tant que Distributeur, il réalise la distribution en tant qu’Agent, car il ne prend pas le contrôle des supports physiques, ne détermine pas la gestion commerciale et ne supporte pas de risque sur stock.
Lorsque le Groupe agit en tant que Principal, les ventes de supports physiques constituent des ventes de licence de propriété intellectuelle sur les œuvres musicales. Cette licence constitue un droit d’utilisation de la propriété intellectuelle telle qu’elle a été fixée sur le support physique et correspond donc à une licence dite statique. Le chiffre d’affaires, net des éventuelles remises, est reconnu au moment du transfert du contrôle du support physique ; c’est-à-dire, dans la majorité des cas, au moment de la livraison aux points de vente physiques et au moment de la vente au client final dans le cas des ventes en consignation.
Dans le cadre des ventes en consignation, le distributeur physique n’obtient le contrôle des supports physiques qu’au moment où le produit est vendu à son client et n’a pas d’obligation inconditionnelle de payer le produit tant que la vente à son client n’a pas eu lieu.
L’estimation des retours est basée sur des statistiques historiques et des prévisions et est constatée en déduction du chiffre d’affaires.
Lorsque le Groupe agit en tant qu’Agent, les ventes correspondent à un service d’intermédiation de distribution à destination du producteur et éventuellement de prestations additionnelles telles que la fabrication des supports. Dans ce cas, son client est le producteur et le chiffre d’affaires est uniquement constitué de la commission de distribution du Groupe. L’impact des retours estimés est comptabilisé en diminution du chiffre d’affaires lié à la commission de distribution. L’estimation est basée sur des statistiques historiques et des prévisions, soit selon la méthode de la valeur attendue.
Les frais technologie et produits comprennent l’ensemble des frais de personnel interne et externe qui sont impliqués dans le développement des plateformes technologiques liés aux services rendus par le Groupe et autres projets informatiques développés en interne dont une partie est capitalisée (voir le Chapitre 6 Note 6.2 des états financiers consolidés du Groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024). Ils incluent également les amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles correspondantes.
Les Frais technologie et produits engagés par la Plateforme Centrale se sont élevés à 31 millions d’euros, et 25 millions d’euros au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023 respectivement, le reste ayant été affecté aux secteurs Solutions Premium et Solutions Automatisées (75).
Les frais généraux et administratifs comprennent l’ensemble des frais de personnel interne et externe des équipes support opérationnelles et siège, les frais de fonctionnement et les honoraires divers liés à ces fonctions support. Ils incluent également des amortissements d’immobilisations incorporelles (d’outils de gestion des contenus et de livraisons aux plateformes, d’interfaces avec les artistes et labels, de systèmes de gestion et d’analyse des données…) et corporelles ainsi que les coûts liés aux avantages postérieurs à l’emploi et aux plans de rémunération en action.
Les frais généraux et administratifs engagés par la Plateforme Centrale se sont élevés à 41 millions d’euros et 38 millions d’euros au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023 respectivement, le reste ayant été affecté aux secteurs Solutions Premium et Solutions Automatisées.
Afin de faciliter la lecture du compte de résultat et de la performance du Groupe, les éléments inhabituels et significatifs à l’échelle de l’ensemble consolidé sont identifiés sur la ligne du résultat opérationnel intitulée « Autres produits / (charges) opérationnels ».
Cette ligne inclut principalement :
Le résultat opérationnel représente la différence entre le chiffre d’affaires et le coût des ventes, les frais marketing et commerciaux, les frais généraux et administratifs, les frais de technologie et produits, les autres produits et charges opérationnels et la quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence.
Le résultat financier correspond au coût de l’endettement financier net, augmenté des autres produits et charges financiers tels que les gains et pertes de changes.
Le coût de l’endettement financier net comprend les charges d’intérêts sur emprunts, les charges d’intérêts sur loyers, l’amortissement des frais d’émission d’emprunts et les produits financiers de la trésorerie.
L’impôt sur le résultat est égal au montant total de l’impôt courant et de l’impôt différé inclus dans la détermination du résultat de la période. Il est comptabilisé en résultat sauf s’il se rattache à un regroupement d’entreprises ou à des éléments qui sont comptabilisés directement en capitaux propres ou en autres éléments du résultat global.
Le Groupe propose également des services d’édition musicale, selon 2 modèles d’affaires :
Dans le cadre des solutions Premium, le Groupe agit en tant que Principal. Son obligation de prestation consiste en l’exploitation commerciale de l’ensemble du catalogue de l’ayant droit (artiste ou producteur) sur une durée déterminée. Le catalogue s’entend ici comme l’ensemble des compositions musicales de l’ayant droit. Le Groupe prend ainsi le contrôle de l’ensemble du catalogue de l’artiste ou producteur et opère, en sus de services d’administration, des services supplémentaires ayant trait à l’exploitation commerciale de ce catalogue. Dans le cadre des solutions Automatisées, le Groupe agit en tant qu’Agent. Son obligation de prestation consiste en l’administration de droits d’auteur via l’enregistrement des œuvres et la collecte des redevances dues au titre des droits de reproduction et de représentation, principalement auprès de sociétés de gestion collective et pour le compte des ayants droit. La prestation du Groupe porte sur tout ou partie du catalogue de l’artiste ou producteur. Le contrat d’édition n’a pas de durée déterminée ; il peut ainsi être résilié à tout moment sous réserve du respect d’un délai de préavis. Seule la commission au titre de ce service est comptabilisée en revenu.
Le Groupe génère du chiffre d’affaires dans le cadre d’autres activités, plus minoritaires, et notamment :
Le Groupe utilise comme principaux indicateurs de performance le chiffre d’affaires, l’EBITDA ajusté et le Cash Flow Libre. Ces indicateurs de performance sont suivis de manière régulière par le Groupe pour analyser et évaluer ses activités et leurs tendances, mesurer leur performance, préparer les prévisions de résultats et procéder à des décisions stratégiques.
| (En millions d’euros) | Exercice clos le 31 décembre 2024 | Variation | Exercice clos le 31 décembre 2023 |
|---|---|---|---|
| Chiffre d’affaires | 988,8 | 108,5 | 880,3 |
| EBITDA ajusté | 67,1 | 16,8 | 50,3 |
| Cash Flow Libre | 7,1 | 10,1 | (3,1) |
L’EBITDA ajusté constitue un indicateur alternatif de performance au sens de la position AMF n° 2015-12. L’EBITDA ajusté n’est pas un agrégat comptable standardisé répondant à une définition unique généralement acceptée par les normes IFRS. Il ne doit pas être considéré comme un substitut au résultat opérationnel, au résultat net, aux flux de trésorerie provenant de l’activité opérationnelle qui constituent des mesures définies par les IFRS ou encore à une mesure de liquidité. D’autres émetteurs pourraient calculer l’EBITDA ajusté de façon différente par rapport à la définition retenue par le Groupe.
L’EBITDA ajusté est calculé sur la base du résultat opérationnel avant (i) amortissements et dépréciations, (ii) paiements fondés sur les actions (IFRS 2) y compris charges sociales et abondements de l’employeur, (iii) autres produits et charges opérationnels, et (iv) amortissements des actifs identifiés à la date d’acquisition nets des impôts différés pour la quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence.
| (En millions d’euros) | Exercice clos le 31 décembre 2024 | Exercice clos le 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Résultat opérationnel | (2,1) | (18,1) |
| Retraitement des charges de dépréciations et d’amortissements | 50,4 | 61,3 |
| Retraitement des paiements fondés sur des actions y compris charges sociales et abondements de l’employeur | 8,0 | 8,0 |
| Retraitement des autres produits et charges opérationnels | 10,1 | (1,7) |
| Retraitement des amortissements des actifs identifiés à la date d’acquisition nets des impôts différés pour la quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence | 0,7 | 0,8 |
| EBITDA ajusté | 67,1 | 50,3 |
Une discussion détaillée de l’évolution de l’EBITDA ajusté sur l’exercice clos le 31 décembre 2024 figure au paragraphe 5.2.12 du présent Document d’enregistrement universel.
Le cash-flow libre correspond aux flux nets de trésorerie des activités opérationnelles, après prise en compte des acquisitions et cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles, et retraité (i) des coûts liés aux acquisitions, (ii) des coûts d’acquisitions d’un groupe d’actifs ne répondant pas à la définition d’un regroupement d’entreprises, et (iii) des avances liées aux contrats de Distribution destinées spécifiquement à de l’acquisition d’actifs (acquisition de sociétés, de catalogues, etc.).
Cet indicateur, qui traduit la capacité du Groupe à générer de la trésorerie par ses activités opérationnelles, est pris en compte par la Direction Générale pour définir sa stratégie d’investissement et sa politique de financement.
Le cash-flow libre et les flux nets de trésorerie liés à l’activité se réconcilient comme suit avec les données du tableau des flux de trésorerie consolidés :
| (En millions d’euros) | Exercice clos le 31 décembre 2024 | Exercice clos le 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Flux nets de trésorerie liés à l’activité | 21,9 | 12,7 |
| Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles | (41,6) | (49,2) |
| Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles | 0,1 | 1,2 |
| Retraitement des coûts liés aux acquisitions | 1,7 | 1,8 |
| Retraitement des coûts d’acquisitions d’un groupe d’actifs | 11,5 | 24,9 |
| Retraitement des avances liées aux contrats de Distribution destinées spécifiquement à de l’acquisition d’actifs | 13,5 | 5,5 |
| Cash-flow libre | 7,1 | (3,1) |
Une discussion détaillée de l’évolution du cash flow libre sur l’exercice clos le 31 décembre 2024 figure au paragraphe 5.3.2.4 du présent Document d’enregistrement universel.
Les informations financières sélectionnées présentées ci-après, relatives aux exercices clos les 31 décembre 2022, 2023 et 2024, sont extraites des comptes consolidés audités. Ces informations financières sélectionnées doivent être lues conjointement avec les comptes consolidés et le rapport de gestion du Groupe sur ces exercices.
| (En millions d’euros) | Exercice clos au 31 décembre | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d’affaires |
Le tableau ci-dessous présente le compte de résultat consolidé (en millions d’euros) du Groupe pour les exercices clos le 31 décembre 2024 et 2023.
Compte de résultat consolidé
| Exercice clos le | ||||
| 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | |||
| Chiffre d’affaires | 988,8 | 880,3 | ||
| Coût des ventes | (655,6) | (596,1) | ||
| Frais marketing et commerciaux | (203,9) | (192,7) | ||
| Frais technologie et produits | (66,0) | (56,5) | ||
| Frais généraux et administratifs | (56,1) | (54,5) | ||
| Autres produits / (charges) opérationnels | (10,1) | 1,7 |
(2,1)
(18,1)
(22,3)
0,6
(2,7)
(25,0)
67,1
50,3
34,7
21,9
12,7
73,7
7,1
(3,1)
52,0
1 171,9
1 107,0
| (En millions d’euros) | Exercice clos le 31 décembre 2024 | Exercice clos le 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence | 0,8 | (0,3) |
| Résultat opérationnel | (2,1) | (18,1) |
| Coût de l’endettement financier net | 1,6 | 4,2 |
| Autres produits / (charges) financiers | 5,7 | 6,3 |
| Résultat avant impôts | 5,2 | (7,6) |
| Impôts sur le résultat | (4,6) | 4,9 |
| Résultat net | 0,6 | (2,7) |
| Résultat des participations ne donnant pas le contrôle | 3,6 | (2,8) |
| Résultat net part du Groupe | (3,1) | (5,5) |
Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe a augmenté de 108,5 millions d’euros, soit 12,3 %, au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant de 880,3 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 988,8 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Le tableau ci-dessous présente le passage du chiffre d’affaires consolidé au chiffre d’affaires organique à taux de change constant ainsi que les taux de croissance pour les exercices clos les 31 décembre 2024 et 31 décembre 2023 :
| (En millions d’euros) | Exercice clos le 31 décembre 2024 | Variation 2023-2024 | Exercice clos le 31 décembre 2023 | |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d’affaires consolidé | 988,8 | 108,5 | 12,3 % | 880,3 |
| Variations de périmètre | (10,2) | (10,2) | - | - |
| Impact de change | 2,3 | 2,3 | - | - |
| IAS 29 Hyperinflation | 0,8 | 0,8 | - | - |
981,7
101,4
11,5 %
880,3
La répartition entre le chiffre d’affaires tiré des ventes numériques et des autres activités (comprenant principalement les ventes de supports physiques, l’administration de droits d’édition musicale et, dans une moindre mesure les produits dérivés, l’organisation d’évènements musicaux, les droits voisins, la synchronisation et le partenariat de marques), est la suivante :
| (En millions d’euros) | Exercice clos le 31 décembre 2024 | Variation 2023-2024 | Exercice clos le 31 décembre 2023 | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d’euros | En % | Ventes numériques | 885,0 | 92,0 | 11,6 % | 793,1 |
| Autres | 103,8 | 16,5 | 19,0 % | 87,2 | ||
| Chiffre d’affaires consolidé | 988,8 | 108,5 | 12,3 % | 880,3 |
L’évolution du chiffre d’affaires consolidé au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 s’explique principalement par :
Le Groupe a enregistré une croissance du chiffre d’affaires lié aux ventes numériques de 11,6 % par rapport à l’exercice clos le 31 décembre 2023.
Les tendances du streaming par abonnement sont restées solides tout au long de l’année, mais l’effet positif des hausses de prix mises en place par les grandes plateformes de streaming au 3e trimestre 2023 s’est estompé au 2nd semestre 2024, et la nouvelle vague de hausses de prix attendue ne s’est pas concrétisée. Les tendances du streaming financé par la publicité ont enregistré quelques progrès, mais n’ont pas retrouvé leurs niveaux antérieurs dans de nombreux pays émergents, notamment en Asie.
Le chiffre d’affaires lié aux ventes non-numériques du Groupe a enregistré une augmentation de 19,0 % au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, principalement lié à :
la France a représenté 16,5 % du chiffre d’affaires du Groupe : le développement du chiffre d’affaires du Groupe a confirmé son leadership sur les artistes locaux en France, atteignant de nouveaux sommets dans les classements annuels en 2024 ; l’Allemagne a représenté 11,3 % du chiffre d’affaires généré par le Groupe, le chiffre d'affaires est resté stable d'une année à l'autre, avec une hausse en fin d'année, alors que la stratégie du Groupe visant à réorganiser ses activités dans le pays a commencé à porter ses fruits. Les ventes physiques ont continué de diminuer, tandis que les ventes numériques ont confirmé leur retour à une trajectoire positive.
l’effet année pleine de l'intégration des activités d’édition du service de streaming local Wynk. Believe a enregistré une forte croissance en Europe de l'Est et en Espagne. Les revenus en Turquie ont continué d’augmenter, et le Groupe a confirmé son leadership dans le pays. La performance au Royaume-Uni a été positivement impactée par l’intégration de Sentric sur une base de 12 mois.
| En millions d’euros | En % | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Solutions Premium | 924,2 | 99,1 | 12,0 % | 825,1 | |
| Solutions Automatisées | 64,6 | 9,4 | 17,0 % | 55,2 | |
| Chiffre d’affaires consolidé | 988,8 | 108,5 | 12,3 % | 880,3 |
Le chiffre d’affaires généré par l’activité Solutions Premium a augmenté de 99,1 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, soit 12,0 %, passant de 825,1 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 924,2 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024. Ajustée de l'effet négatif du taux de change sur la monétisation numérique (appréciation de l'euro par rapport au dollar), la croissance organique est supérieure à +13 %. Les marchés ciblés sont restés résilients, mais la croissance organique est néanmoins restée pénalisée par l'absence de reprise des activités de streaming financées par la publicité, notamment en Asie.
Le coût des ventes du Groupe a augmenté de 59,5 millions d’euros, soit 10,0 %, au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant de 596,1 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 655,6 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024. L’évolution du coût des ventes au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 s’explique principalement par l’augmentation du montant total des reversements payés par le Groupe aux artistes et labels, en ligne, avec la croissance du chiffre d’affaires liés aux contenus du catalogue du Groupe, pour les raisons exposées au paragraphe 5.2.1 « Chiffre d’affaires » ci-dessus.
192,7 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 203,9 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Chaque année, une part significative du chiffre d'affaires est réinvesti au niveau des segments permettant de renforcer les équipes et de préparer l'expansion de ses activités.
Les frais technologie et produits du Groupe ont augmenté de 9,4 millions d’euros, soit 16,7 %, au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant de 56,5 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 66,0 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
L’évolution des frais technologie et produits au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 reflète le déploiement de son programme Be Odyssey, qui a pour objectif d’optimiser les capacités technologiques de la Plateforme Centrale.
Hors coûts capitalisés, les frais technologie et produits inclus dans l’EBITDA augmentent de 18,6 %.
Les frais généraux et administratifs du Groupe ont augmenté de 1,6 million d’euros, soit 3,0 %, au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant de 54,5 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 56,1 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
La progression des dépenses générales et administratives se fait à un rythme moins soutenu que celui de la croissance du chiffre d’affaires.
Les autres produits et charges opérationnels du Groupe ont diminué de 11,8 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant d’un produit net de 1,7 million d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à une charge nette de 10,1 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Les autres produits et charges opérationnels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 comprennent principalement des charges engagées par Believe pour son compte (selon les dernières hypothèses disponibles) ainsi qu'un produit lié à la renégociation du bail des locaux du siège social de Believe en France.
Le résultat opérationnel du Groupe a augmenté de 16,0 millions d’euros, soit 88,3 %, au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant de (18,1) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023, à (2,1) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
L'augmentation du résultat opérationnel du Groupe au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, s’explique par l’accroissement de 12,3 % du chiffre d’affaires du Groupe (voir le paragraphe 5.2.1 « Chiffre d’affaires » ci-dessus) compensé en partie par l’augmentation de 10,4 % des charges opérationnelles et coûts des ventes (voir paragraphes ci-dessus).
Le résultat financier du Groupe correspond à un produit de 7,3 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, contre un produit de 10,5 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023.
| (En millions d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Coût de l’endettement financier net | 1,6 | 4,2 |
| Autres produits / (charges) financiers | 5,7 | 6,3 |
| Total résultat financier | 7,3 | 10,5 |
L’évolution du résultat financier au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 s’explique principalement par des produits financiers de la trésorerie en diminution de (2,2) millions d’euros l’évolution et des gains et pertes de change pour (1,2) million d’euros.
Le résultat avant impôt du Groupe s'est amélioré de 12,7 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant d’une perte avant impôt de 7,6 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à un gain avant impôt de 5,2 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Les impôts sur le résultat du Groupe ont évolué de 9,4 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant de (4,9) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 4,6 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Pour l’exercice clos le 31 décembre 2024, la charge d’impôts sur le résultat s’explique principalement par des charges d’impôts sur les bénéfices imposables des entités bénéficiaires du Groupe, partiellement compensé par des produits d'impôts différés, constitués en partie par la reconnaissance des pertes antérieures.
Pour l’exercice clos le 31 décembre 2023, le produit d’impôts sur le résultat s’explique principalement par des produits d'impôts différés, constitués en partie par la reconnaissance des pertes antérieures, supérieurs aux charges d’impôts sur les bénéfices imposables.
En conséquence des évolutions décrites aux paragraphes ci-dessus, le résultat net du Groupe s’est amélioré de 3,3 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant d’une perte nette de 2,7 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à un gain net de 0,6 million d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
L’EBITDA ajusté du Groupe a augmenté de 16,8 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant de 50,3 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 67,1 millions d’euros, soit 6,8 % du chiffre d’affaires au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
L’augmentation de l’EBITDA ajusté du Groupe au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 s’explique (i) par la croissance significative de son chiffre d’affaires de 12,3 %, passant de 880,3 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 988,8 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 et (ii) par une progression de 11,0 % des coûts, incluant l’effet année pleine des investissements, passant de 830,1 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 921,7 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
| Exercice clos le 31 décembre 2024 | Variation 2023-2024 | Exercice clos le 31 décembre 2023 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| En millions d’euros | En % | ||||
| Solutions Premium | 142,4 | 24,1 | 20,4 % | 118,3 | |
| Solutions Automatisées | 12,6 | 2,5 |
Les principaux besoins de financement du Groupe incluent ses besoins en fonds de roulement, ses dépenses d’investissement (notamment dans le cadre de sa stratégie de développement et de croissance externe), ses remboursements d’emprunts et ses paiements d’intérêts.
Les principales sources de liquidité du Groupe sont les suivantes :
| EBITDA ajusté | Solutions Premium | Plateforme Centrale |
|---|---|---|
| 67,1 | 16,8 | 33,5 % |
| 50,3 | (1) | (87,9) |
| 12,6 % | (78,1) |
(1) La Plateforme Centrale ne constitue pas un secteur opérationnel selon IFRS 8 mais est suivie par le Groupe pour ses besoins de reporting interne et regroupe les coûts des fonctions opérationnelles centralisées suivantes, non affectés aux secteurs opérationnels Solutions Premium ou Solutions Automatisées : les équipes IT, produits et opérations qui développent et exploitent la technologie liée à la plateforme de distribution auprès des plateformes de distribution numérique et à l’analyse de données ; les équipes marketing, qui développent et exploitent les outils de promotion des artistes ; les équipes qui développent et structurent les offres commerciales ; et diverses fonctions supports telles que les équipes finance et ressources humaines.
L’EBITDA ajusté généré par l’activité Solutions Premium a augmenté de 24,1 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, soit 20,4 %, passant de 118,3 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 142,4 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
L’évolution de l’EBITDA ajusté de l’activité Solutions Premium au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 s’explique principalement par la croissance du chiffre d’affaires de cette activité (voir le paragraphe 5.2.1 «Chiffre d’affaires» ci-dessus), partiellement compensé par l’augmentation des frais commerciaux et marketing, liée aux investissements réalisés dans ses organisations locales afin d’accroître les positions sur les marchés clés où la numérisation des genres musicaux s’accélère.
En conséquence, les coûts de la Plateforme Centrale sont restés stables en pourcentage du chiffre d’affaires par rapport à l’année dernière.
L’EBITDA ajusté généré par l’activité Solutions Automatisées a augmenté de 2,5 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, soit 25,1 %, passant de 10,1 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 12,6 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
paragraphe 5.3.2.2 «Flux nets de trésorerie générés par l’activité » du présent Document d’enregistrement universel) ; les augmentations de capital réalisées en 2024, pour un montant total de 11,3 millions d’euros (prime d’émission incluse) ;
Les avances aux artistes et labels
Les avances sur reversements payées par le Groupe aux artistes et labels (voir le Chapitre 1 paragraphe 1.2.3 «Une plateforme de développement pour les artistes et labels locaux offrant des contrats en ligne avec les pratiques de marché ou supérieurs à ces pratiques») ont un impact négatif sur son besoin en fonds de roulement et conduisent à une consommation de trésorerie immédiate par le Groupe.
Le montant des avances sur reversements payées par le Groupe aux artistes et labels a augmenté ces dernières années, en raison de la croissance de son chiffre d’affaires, mais aussi par le lancement d’offres commerciales dédiées (Artists Solutions ou Artist Services) dont le démarrage induit le versement d’avances, dont se servent les artistes pour financer le développement des titres ou albums (voir également les paragraphes 5.3.2.5 «Le besoin en fonds de roulement», 3.1.2 «Risques liés aux relations avec les labels et artistes» et 3.1.4 « Risques de liquidité » du présent Document d’enregistrement universel).
Au cours du premier semestre 2024, le Groupe a eu de nombreuses opportunités commerciales pour renouveler plusieurs contrats sur des durées beaucoup plus longues et à des conditions financières plus attractives avec plusieurs labels de premier range et d’artistes établis, comme cela avait été le cas au premier semestre 2023. Ces durées beaucoup plus longues ont un impact sur le niveau de recoupement d’avances annuel, qui baisse mécaniquement en raison de ces durées et s’établit à 34 %, par rapport à 40 % au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2023.
Le montant net des avances aux artistes non recouvrées s’élève à 293,1 millions d’euros et 258,6 millions d’euros au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023 respectivement.
Les dépenses d’investissement du Groupe se répartissent entre les catégories suivantes :
Le tableau ci-dessous résume les flux de trésorerie du Groupe :
| (En millions d’euros) | Exercice clos au 31 décembre | |
|---|---|---|
| 2024 | 2023 | |
| Flux nets de trésorerie générés par l’activité | 21,9 | 12,7 |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement |
Le tableau suivant présente les éléments des flux nets de trésorerie générés par l’activité :
| Exercice clos au 31 décembre | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Résultat net | 0,6 | (2,7) |
| Amortissements et dépréciations des immobilisations | 50,4 | 61,3 |
| Charge relative aux paiements fondés sur des actions | 8,0 | 8,0 |
| Coût (produit) de l’endettement financier net | (1,6) | (4,2) |
| Charge d’impôts | 4,6 | (4,9) |
| Dotations nettes aux provisions et avantages au personnel | 0,8 | 0,2 |
| Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence, incluant les dividendes reçus | 1,4 | 1,1 |
| Neutralisation des plus ou moins-values de cession | - | (1,0) |
| Autres éléments sans effets de trésorerie | (8,2) | (15,8) |
| Impôts recouvrés / payés | (9,4) | (5,6) |
| Variation du besoin en fonds de roulement lié à l’activité |
Les flux nets de trésorerie générés par l’activité du Groupe se sont élevés à 21,9 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 et 12,7 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023.
La variation des flux nets de trésorerie générés par l’activité du Groupe de 9,2 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 s’explique par les effets compensatoires suivants :
Le tableau suivant présente les éléments des flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement :
| Exercice clos au 31 décembre | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles | (41,6) | (49,2) |
| Cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles | 0,1 | 1,2 |
| Acquisitions de filiales, nettes de la trésorerie acquise | (24,9) | (36,6) |
| Diminution (augmentation) des prêts | (1,8) | (1,7) |
| Diminution (augmentation) des actifs financiers non courants | (2,8) | (0,6) |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement | (71,0) | (86,9) |
Les flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement du Groupe se sont élevés à (71,0) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 et (86,9) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023.
En 2024, le décaissement lié à l’acquisition de filiales, net de trésorerie acquise, pour un montant de 24,9 millions d’euros correspond à l'acquisition d'une participation de 25 % au capital de la société Global Records S.R.L. (voir Note 2.2 - Périmètre de Consolidation).
Les flux de trésorerie affectés aux opérations d’investissement ont augmenté de 15,9 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 principalement suite à la diminution de 11,7 millions d’euros des décaissements liés aux acquisitions de filiales et de 7,6 millions d'euros des décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles.
En 2023, les décaissements liés à l’acquisition des filiales, nets de trésorerie acquise, pour un montant de 36,6 millions d’euros correspondent principalement à l’acquisition de 100 % de Sentric Music Group pour 35,9 millions d’euros (voir le Chapitre 6 Note 2.2 - Périmètre de consolidation et les Faits marquants de l'exercice 2023).
Le tableau suivant présente les éléments des flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement :
| Exercice clos au 31 décembre | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| 35,0 | - |
|---|---|
| (35,9) | (1,7) |
|---|---|
| (11,2) | (10,6) |
|---|---|
| 3,4 | 5,7 |
|---|---|
| 11,3 | 1,6 |
|---|---|
| 0,5 | - |
|---|---|
| (39,3) | - |
|---|---|
| (36,2) | (5,0) |
|---|---|
Les flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement du Groupe se sont élevés à (36,2) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 et (5,0) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023.
Les flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement du Groupe ont diminué de 31,2 millions d’euros par rapport à l’exercice clos le 31 décembre 2023, s’expliquant principalement par les acquisitions de participations sans perte de contrôle, les souscriptions et remboursements d'emprunts ayant un effet neutre.
En 2024, le décaissement lié aux acquisitions de participations sans perte de contrôle, pour un montant de 39,3 millions d'euros correspond principalement à l'acquisition de 40 % complémentaire de la société DMC Müzik Yapım ve Ticaret A.Ş. et dans une moindre mesure à l'acquisition de 49 % complémentaire de la société Jo & Co SAS, portant leur participation respective à 100 % (voir Note 2.2 - Périmètre de Consolidation).
Le cash-flow libre correspond aux flux nets de trésorerie des activités opérationnelles, après prise en compte des acquisitions et cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles, et retraités (i) des coûts liés aux acquisitions, (ii) des coûts d’acquisitions d’un groupe d’actifs ne répondant pas à la définition d’un regroupement d’entreprises, et (iii) des avances liées aux contrats de Distribution destinées spécifiquement à de l’acquisition d’actifs (acquisition de sociétés, de catalogues, etc.).
Cet indicateur, qui traduit la capacité du Groupe à générer de la trésorerie par ses activités opérationnelles, est pris en compte par la Direction Générale pour définir sa stratégie d’investissement et sa politique de financement.
Le cash-flow libre constitue un indicateur alternatif de performance au sens de la position AMF n° 2015-12. Le cash-flow libre n’est pas un agrégat comptable standardisé répondant à une définition unique généralement acceptée par les normes IFRS. Il ne doit pas être considéré comme un substitut au résultat opérationnel, au résultat net, aux flux de trésorerie provenant de l’activité opérationnelle qui constituent des mesures définies par les IFRS ou encore à une mesure de liquidité. D’autres émetteurs pourraient calculer le cash-flow libre de façon différente par rapport à la définition retenue par le Groupe.
En 2024 et 2023, le Groupe a procédé à l’augmentation de son capital social pour un montant total de 11,3 millions d’euros et 1,6 million d'euros respectivement, prime d’émission incluse par l’émission d’actions auprès des salariés du Groupe par exercices de BSA et BSPCE.
Le cash-flow libre et les flux nets de trésorerie liés à l’activité se réconcilient comme suit avec les données du tableau des flux de trésorerie consolidés :
| (En millions d’euros) | Exercice clos au 31 décembre | ||
|---|---|---|---|
| 2024 | 2023 | ||
| Flux nets de trésorerie liés à l’activité | 21,9 | 12,7 |
| (41,6) | (49,2) |
|---|---|
| 0,1 | 1,2 |
|---|---|
| 1,7 | 1,8 |
|---|---|
| 11,5 | 24,9 |
|---|---|
| 13,5 | 5,5 |
|---|---|
Le cash-flow libre du Groupe s’est élevé à 7,1 millions d’euros et (3,1) millions d’euros au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023 respectivement. La variation du cash-flow libre au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 s’explique principalement par l'augmentation des flux nets de trésorerie générés par l’activité, à hauteur de 9,2 millions d’euros (voir par ailleurs le paragraphe 5.3.2.2 « Flux nets de trésorerie générés par l’activité » du présent Document d’enregistrement universel).
Le tableau ci-dessous présente l’évolution du besoin en fonds de roulement au bilan du Groupe :
| (En millions d’euros) | Exercice clos au 31 décembre | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|
| Stocks | 4,0 | 4,1 | |
| Créances clients | 249,5 | 200,2 | |
| Avances aux artistes et labels - part courante et non courante | 293,1 | 258,6 | |
| Autres actifs courants | 34,6 | 38,3 | |
| Actifs financiers courants | 4,0 | 1,4 | |
| Actifs d’impôts courants |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Dettes fournisseurs et passifs sur contrats | (686,0) | (611,8) |
| Autres passifs courants (1) | (55,2) | (42,2) |
| Passifs d’impôts courants | (4,6) | (4,4) |
| Besoin en fonds de roulement | (156,2) | (151,7) |
(1) Les autres passifs courants incluent les provisions courantes.
Le besoin en fonds de roulement correspond principalement à la valeur des stocks augmentée des créances clients, des avances aux artistes et labels et des autres actifs courants et diminuée des dettes fournisseurs et passifs sur contrats et des autres passifs courants.
Les créances clients correspondent principalement au montant des reversements dus par les plateformes de distribution numérique et médias sociaux au Groupe ainsi que des factures à émettre dans le cadre de l’estimation du chiffre d’affaires à la clôture.
Les avances aux artistes et labels correspondent aux montants non recouvrés des avances payées par le Groupe à certains artistes et labels (77).
Les autres actifs courants incluent principalement les créances fiscales et sociales que le Groupe détient sur les administrations fiscales à la clôture, notamment des créances de TVA.
Les dettes fournisseurs et passifs sur contrats correspondent principalement :
La variation de ces deux éléments contribue (positivement ou négativement) à la génération des flux de trésorerie du Groupe.
En comparaison à 2023, le besoin en fonds de roulement au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 est en diminution de 4,5 millions d’euros. Cette évolution s’explique notamment par la continuité de la croissance des activités du Groupe, conduisant à une augmentation de 34,5 millions d’euros des avances aux artistes et labels, de 49,4 millions d’euros des créances clients compensées par la hausse de 74,2 millions d’euros des dettes fournisseurs et passifs sur contrats.
Le Groupe a conclu le 6 mai 2021 un Contrat de Crédit Renouvelable intitulé «Revolving Facility Agreement » (le « Contrat de Crédit Renouvelable ») avec un syndicat de banques internationales (les « Prêteurs »), pour une durée de cinq ans à compter de la date de règlement-livraison de l’introduction en bourse de la Société. Le Contrat de Crédit Renouvelable est régi selon le droit français. Le tirage des sommes mises à disposition du Groupe par les Prêteurs au titre du Contrat de Crédit Renouvelable est soumis à certaines conditions.
(a) Ligne de crédit
Le Contrat de Crédit Renouvelable prévoit la mise à disposition d’une ligne de crédit renouvelable d’un montant de 170 millions d’euros, chaque montant tiré étant remboursable à la fin de la période d’intérêts applicable. Des frais d’émission pour 1,3 million d’euros ont été comptabilisés dans l’état de la situation financière consolidée sur les lignes « Dettes financières courantes » et « Dettes financières non courantes ».
Au cours des mois de novembre et de décembre 2024, le Groupe a eu recours à deux tirages qui ont été totalement remboursés au 31 décembre 2024.
Au 31 décembre 2024, cette ligne de crédit n’est pas tirée. et un montant minimum.
(b) Intérêts et frais En outre, le Contrat de Crédit Renouvelable prévoit notamment un cas de remboursement et/ou d’annulation anticipé en cas de changement de contrôle, sur demande de tout prêteur intervenant dans les 15 jours ouvrés suivant la réception de la notification par l’agent du crédit aux prêteurs de la notification par la Société informant l’agent du crédit de la survenance d’un tel cas de remboursement/annulation anticipé. Les prêts non tirés concernés seront annulés à réception par l’agent du crédit de la demande du ou des prêteur(s) concerné(s) et les tirages en cours concernés devront être remboursés dans les 15 jours ouvrés suivant la réception par l’agent de la demande du ou des prêteur(s) concerné(s).
Les prêts contractés en vertu du Contrat de Crédit Renouvelable porteront intérêt à un taux variable indexé sur l’EURIBOR, majoré dans chaque cas de la marge applicable. La marge applicable est initialement fixée à 0,80 % par an, avec un mécanisme d’ajustement («ratchet ») à la hausse ou à la baisse. Les commissions suivantes seront également dues : (i) une commission d’engagement due au titre de l’engagement de crédit disponible de chaque Prêteur au titre de la ligne de crédit renouvelable à un taux de 35 % de la marge applicable et (ii) une commission d’utilisation due au titre des tirages de la ligne de crédit renouvelable au-delà d’un certain seuil à un taux compris entre 0,10 % par an et 0,15 % par an et variant en fonction de la proportion utilisée de la ligne de crédit renouvelable.
Le 12 février 2024, le consortium composé de Denis Ladegaillerie, du fonds EQT X et de fonds gérés par TCV, a annoncé avoir pris la décision d’acquérir les actions de TCV Luxco BD S.à r.l., Ventech et XAnge, actionnaires historiques de Believe, détenant respectivement 41,14 %, 12,03 % et 6,29 % du capital de Believe (l’« Acquisition des Blocs »). Il est par ailleurs envisagé que Denis Ladegaillerie, fondateur de Believe, apporte une partie de ses actions de la Société au consortium (représentant 11.17 % du capital) et vende la part restante (représentant 1,29 % du capital). Ces acquisitions et apports ont porté la participation du consortium à 71,92 % du capital (pour plus de détails sur ces opérations cf. note 12.4 - Événements postérieurs à la clôture). Suite aux Acquisitions de Blocs le consortium a pris le contrôle de la Société constituant ainsi un cas de changement de contrôle au titre du Contrat de Crédit Renouvelable.
| Inférieur ou égal à 0,5x | 0,80 % |
|---|---|
| Supérieur à 0,5x et inférieur ou égal à 1,0x | 0,90 % |
| Supérieur à 1,0x et inférieur ou égal à 1,5x | 1,15 % |
| Supérieur à 1,5x et inférieur ou égal à 2,0x | 1,20 % |
| Supérieur à 2,0x et inférieur ou égal à 2,5x | 1,35 % |
En amont de la réalisation de l’offre, la Société a obtenu des prêteurs au titre du Contrat de Crédit Renouvelable qu’ils renoncent à appliquer la clause de changement de contrôle pour cette opération.
(e) Cas d’exigibilité anticipée Le Contrat de Crédit Renouvelable prévoit un certain nombre de cas d’exigibilité anticipée usuels pour ce type de financement, dont notamment les défauts de paiement, le non-respect du ratio financier ou de toute autre obligation ou déclaration, cas d’exigibilité anticipée croisés, procédures collectives et insolvabilité, certaines condamnations pécuniaires ou survenance d’évènement significatif défavorable.
La Société a conclu avec bpifrance cinq contrats de prêt d’un montant total de 10 millions d’euros ayant chacun une maturité de 7 ans, s’étalant entre 2022 et 2026 (les «Emprunts BPI »).
Au 31 décembre 2024, l’encours total des emprunts auprès de bpifrance s’élève à 1,1 million d’euros.
La dette nette totale est définie dans le Contrat de Crédit Renouvelable comme l’endettement financier consolidé du Groupe, excluant l’endettement intragroupe et les obligations liées à des instruments de couverture de risque de taux et de risque de change et après déduction de la trésorerie et des équivalents de trésorerie. L’EBITDA consolidé pro forma défini par le Contrat de Crédit Renouvelable est basé sur le Résultat opérationnel tel que défini dans les états financiers consolidés, retraité principalement du montant des charges d’amortissement et de dépréciation des actifs du Groupe, du montant des Autres produits et charges opérationnels, et du montant des paiements fondés sur des actions.
Le Contrat de Crédit Renouvelable contient certains engagements de faire ou de ne pas faire, notamment de ne pas :
Au 31 décembre 2024, le capital social de la société Believe SA était composé de 100 618 496 actions. Toutes les actions ont une valeur nominale de 0,005 euro et sont entièrement libérées.
| Opération | Capital social (En euros) | Primes d’émission (En euros) | Nombre d’actions à 0,005 € |
|---|---|---|---|
| Solde au 1er janvier 2023 | 483 821 | 468 715 176 | 96 764 109 |
| Exercices de BSA / BSPCE | 1 611 | 1 618 729 | 322 241 |
| Solde au 31 décembre 2023 | 485 432 | 470 333 905 | 97 086 350 |
| Exercices de BSA / BSPCE | 16 208 | 11 282 755 | 3 241 571 |
| Actions de Performance - plan du 15 septembre 2021 | 1 904 | (1 904) | 380 866 |
| Diminution de capital - actions auto-détenues | (451) | (964 819) | (90 291) |
| Solde au 31 décembre 2024 | 503 092 | 480 649 937 | 100 618 496 |
Les prévisions pour l’exercice clos le 31 décembre 2025 présentées ci-dessous sont fondées sur des données, des hypothèses et des estimations considérées comme raisonnables par le Groupe à la date du présent Document d’enregistrement universel. Ces données et hypothèses sont susceptibles d’évoluer ou d’être modifiées en raison des incertitudes liées notamment à l’environnement économique, financier, comptable, concurrentiel, réglementaire et fiscal ou en fonction d’autres facteurs dont le Groupe n’aurait pas connaissance à la date du présent Document d’enregistrement universel. En outre, la matérialisation de certains risques décrits au Chapitre 3 « Facteurs de risque et gestion des risques » du présent Document pourrait avoir un impact sur les activités, la situation financière, les résultats ou les perspectives du Groupe et donc remettre en cause ces prévisions. Par ailleurs, la réalisation des prévisions suppose le succès de la stratégie du Groupe. Le Groupe ne prend donc aucun engagement ni ne donne aucune garantie quant à la réalisation des prévisions figurant à la présente section.
Le Groupe a construit ses prévisions pour l’exercice clos le 31 décembre 2025 conformément aux méthodes comptables appliquées dans les comptes consolidés du Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2024. Ces prévisions reposent principalement sur les hypothèses suivantes pour l’exercice clos le 31 décembre 2025 :
En 2025, Believe prévoit de rester sur une trajectoire de croissance organique solide. Les activités de streaming par abonnement (payant) ont démontré leur résilience en 2024, progressant dans toutes les zones géographiques malgré le niveau élevé d’incertitudes économiques notamment en raison de la crise ukrainienne et de l’inflation. En outre, le passage des activités de streaming financées par la publicité au streaming payant sur les marchés émergents a également progressé de manière constante. Ces tendances devraient se poursuivre en 2025, car la demande de streaming payant reste solide même dans un environnement économique plus difficile.
Par ailleurs, Believe ne table sur aucune augmentation de prix significative des principales plateformes de streaming. Les effets devises de marché embarqués devraient être globalement stables sur l’année par rapport à 2024. Sur la base de ces hypothèses, Believe table sur une croissance organique d’au moins +13,0 %.
Le Groupe s'attend à ce que la marge d’EBITDA Ajusté poursuive sa progression en 2025 avec le Groupe qui va augmenter son attention sur l’optimisation de la valeur, poursuivre sa stratégie d’investissements maîtrisés et mettre en œuvre des plans d’automatisation et d’efficacité plus agressifs. Believe prévoit une marge d’EBITDA Ajusté d’environ 8 %. Avec ces objectifs de croissance organique et de marge, l’EBITDA ajusté devrait continuer de progresser en 2025 d’au moins 35 % par rapport à 2024.
au 31 décembre 2024
sur les comptes consolidés et sur les comptes individuels au 31 décembre 2024
au 31 décembre 2024
| (En milliers d'euros) | Notes | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 4.1 | 988 827 | 880 312 |
| Coût des ventes | 4.2 | (655 631) | (596 083) |
| Frais marketing et commerciaux | 4.3 | (203 922) | (192 676) |
| Frais technologie et produits | 4.3 | (65 951) | (56 520) |
| Frais généraux et administratifs | 4.3 | (56 147) | (54 512) |
| Autres produits / (charges) opérationnels | 4.4 | (10 110) | 1 708 |
| Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence | 2.4 | 820 | (301) |
| Résultat opérationnel | (2 115) | (18 072) | |
| Coût de l'endettement financier net | 8.6 | 1 611 | 4 230 |
| Autres produits / (charges) financiers | 8.6 | 5 682 | 6 293 |
| Résultat financier | 7 293 | 10 522 | |
| Résultat avant impôts | 5 178 | (7 550) | |
| Impôts sur le résultat | 9.1 | (4 584) | 4 865 |
| Résultat net | 594 | (2 685) |
| (En milliers d'euros) | Notes | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|
| Attribuable à : | Part du Groupe | (3 054) | (5 482) |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 3 647 | 2 798 | |
| Résultat de base par action (en euros) | (0,03) | (0,06) | |
| Résultat dilué par action (en euros) | (0,03) | (0,06) |
| (En milliers d'euros) | 2024 | 2023 | ||
|---|---|---|---|---|
| Résultat net consolidé | 594 | (2 685) | ||
| Écarts de conversion | 1 964 | (13 319) | ||
| Autres éléments du résultat global pouvant être reclassés ultérieurement en résultat net | 1 964 | (13 319) | ||
| Réévaluations des passifs nets des régimes à prestations définies | (122) | 454 | ||
| Autres éléments du résultat global ne pouvant être reclassés ultérieurement en résultat net | (122) | 454 | ||
| TOTAL DU RÉSULTAT GLOBAL | 2 436 | (15 549) | ||
| Attribuable à : | Part du Groupe | 605 | (13 807) | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 1 830 | (1 743) |
| (En milliers d'euros) | Notes | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | ||
|---|---|---|---|---|---|
| ACTIF | Goodwill | 6.1 | 147 953 | 141 196 | |
| Autres immobilisations incorporelles | 6.2 | 146 465 | 135 572 | ||
| Immobilisations corporelles | 6.3 | 40 567 | 30 960 | ||
| Avances aux artistes et labels - part non courante | 4.6 | 193 260 | 155 451 | ||
| Participations dans les sociétés mises en équivalence | 2.4 | 71 908 | 48 815 |
| (En milliers d'euros) | Notes | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|---|
| Actifs financiers non courants | 8.1 | 11 244 | 9 576 |
| Actifs d'impôt différé | 9.2 | 24 449 | 20 107 |
| Total des actifs non courants | 635 846 | 541 677 | |
| Stocks | 4.7 | 3 993 | 4 110 |
| Créances clients | 4.5 | 249 505 | 200 203 |
| Avances aux artistes et labels - part courante | 4.6 | 99 832 | 103 129 |
| Autres actifs courants | 4.5 | 34 554 | 38 275 |
| Actifs d'impôts courants | 9.1 | 4 346 | 4 074 |
| Actifs financiers courants | 8.1 | 4 036 | 1 354 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 11.1 | 139 790 | 214 221 |
| Total des actifs courants | 536 056 | 565 365 | |
| TOTAL DES ACTIFS | 1 171 902 | 1 107 043 |
| Capital social | 10.1 | 503 | 485 |
|---|---|---|---|
| Primes d'émission | 10.1 | 480 650 | 470 334 |
| Actions auto-détenues | - | (1 113) | |
| Réserves consolidées | (90 494) | (77 022) | |
| Écarts de conversion | (31 353) | (21 919) | |
| Capitaux propres - Part du Groupe | 359 306 | 370 766 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 10.3 | 1 213 | 8 442 |
| Total des capitaux propres | 360 518 | 379 208 |
| Provisions non courantes | 7 | 620 | 409 |
|---|---|---|---|
| Dettes financières non courantes | 8.3 | 29 300 | 21 510 |
| Autres passifs non courants | 4.10 | 5 162 | 16 473 |
| Passifs d'impôt différé | 9.2 | 19 822 | 20 708 |
| Total des passifs non courants | 54 905 | 59 100 | |
| Provisions courantes | 7 | 1 773 | 1 624 |
| (En milliers d'euros) | Notes | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|---|
| Dettes financières courantes | 8.3 | 10 694 | 10 381 |
| Dettes fournisseurs et passifs sur contrats | 4.8 | 685 959 | 611 756 |
| Autres passifs courants | 4.9 | 53 417 | 40 616 |
| Passifs d'impôts courants | 9.1 | 4 635 | 4 357 |
| Total des passifs courants | 756 479 | 668 734 | |
| TOTAL DES PASSIFS ET DES CAPITAUX | 1 171 902 | 1 107 043 |
| (En milliers d'euros) | Notes | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|
| Activités opérationnelles | |||
| Résultat net | 594 | (2 685) | |
| Amortissements et dépréciations des immobilisations | 50 367 | 61 301 | |
| Charge relative aux paiements fondés sur des actions | 8 005 | 7 983 | |
| Coût de l'endettement financier | (1 611) | (4 230) | |
| Impôts sur le résultat | 4 584 | (4 865) | |
| Dotations nettes aux provisions et avantages au personnel | 761 | 180 | |
| Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence, incluant les dividendes reçus | 1 399 | 1 120 | |
| Neutralisation des plus ou moins-values de cession | (38) | (1 048) | |
| Autres éléments sans effets de trésorerie | (8 187) | (15 797) | |
| Impôts recouvrés / payés | (9 369) | (5 568) | |
| Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité | (24 573) | (23 682) | |
| Flux nets de trésorerie liés à l'activité | 11.2 | 21 932 | 12 709 |
| Opérations d'investissement | |||
| Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles | (41 590) | (49 217) | |
| Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles | 60 | 1 242 |
| Notes | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Acquisitions de filiales, nettes de la trésorerie acquise | (24 899) | (36 640) |
| Diminution (augmentation) des prêts | (1 777) | (1 678) |
| Diminution (augmentation) des actifs financiers non courants | (2 772) | (597) |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement | (70 978) | (86 890) |
| Opérations de financement | ||
| Souscriptions d'emprunts | 35 000 | - |
| Remboursements d'emprunts | (35 900) | (1 713) |
| Remboursement des dettes de loyer | (11 244) | (10 622) |
| Intérêts financiers reçus (payés) | 3 442 | 5 676 |
| Augmentation (réduction) de capital par les actionnaires | 11 299 | 1 620 |
| Cession (acquisition) des actions propres | 488 | - |
| Acquisitions de participations sans perte de contrôle | (39 275) | - |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement | (36 190) | (5 039) |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie nette de trésorerie passive à l'ouverture | 214 221 | 303 345 |
| Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie nette de trésorerie passive avant incidence des différences de conversion | (85 236) | (79 220) |
| Incidence des différences de conversion | 10 805 | (9 904) |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie nette de trésorerie passive à la clôture | 139 790 | 214 221 |
| Dont : | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 139 790 | 214 221 |
| Trésorerie passive | - | - |
| Capital Social | 96 764 109 |
|---|---|
| Primes d'émission | 484 |
| Actions auto-détenues | 468 715 |
| Réserves consoli-dées | (1 358) |
| Écarts de conver-sion (1) | (78 787) |
| Capitaux propres Part du Groupe | (13 143) |
| 375 911 | |
| 8 951 | |
| 384 862 | |
| Réévaluations du passif net des régimes à prestations définies | 454 |
| 454 | |
| 454 | |
| Différences de conversion | (8 779) |
| (8 779) | |
| (4 541) | |
| (13 319) | |
| Autres éléments du résultat global | - |
| - | |
| - | |
| 454 | |
| (8 779) | |
| (8 324) | |
| (4 541) | |
| (12 865) | |
| Résultat de l'exercice (perte) |
| (5 482) | (5 482) | 2 798 | (2 685) | ||
|---|---|---|---|---|---|
| (5 028) | (8 779) | (13 807) | (1 743) | (15 549) | |
| Augmentation de capital | 322 241 | 2 | 1 619 | 1 620 | 1 620 |
| Variations nettes des titres auto-détenus | 245 | (67) | 178 | 178 | |
| Paiements fondés sur des actions | 7 064 | 7 064 | 7 064 | ||
| Variation de périmètre(2) | (204) |
| 3 | (201) | 26 | (175) | Autres (3) | - | 1 208 | 1 208 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 97 086 350 | 485 | 470 334 | (1 113) | (77 022) | (21 919) | 370 766 | 8 442 | 379 208 |
| Réévaluations du passif net des régimes à prestations définies | (122) | (122) | (122) | Différences de conversion | 3 781 | 3 781 | (1 817) | 1 964 |
| Autres éléments du résultat global | - | - | - | (122) | 3 781 | 3 659 |
| (1 817) | 1 842 |
|---|---|
| (3 054) | (3 054) |
| 3 647 | 594 |
| - | - | - | (3 176) |
|---|---|---|---|
| 3 781 | 605 | 1 830 | 2 436 |
| 3 622 437 | 18 | 11 281 | 11 299 | 11 299 |
|---|---|---|---|---|
| (90 291) | - | (965) | 965 | - | - |
|---|---|---|---|---|---|
| 148 | 15 | 163 |
|---|---|---|
| 6 688 | 6 688 | 6 688 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Variation de périmètre(6) | (16 913) | (13 302) | (30 215) | (9 060) | (39 275) | |
| Autres | (86) | 86 | - | - | - |
| 100 618 496 | 503 | 480 650 | - | (90 494) | (31 353) | 359 306 | 1 213 | 360 518 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
(1) La variation des écarts de conversion correspond à l’impact des variations de taux sur les capitaux propres libellés en devises autres que l’Euro de nos filiales étrangères. En 2024, la variation positive des écarts de conversion provient majoritairement de nos sociétés basées au Royaume-Uni, en Inde et aux États-Unis partiellement compensée par celles en Turquie. En 2023, la variation négative des écarts de conversion provenait principalement de nos sociétés basées en Inde et en Turquie.
En 2023 :
(2) La ligne « Variation de périmètre » correspond à l’acquisition de 1 % complémentaire de la société Nuclear Blast GmbH portant sa participation à 100 %.
(3) La ligne « Autres » correspond à la comptabilisation de l’affectation du prix d’acquisition définitive de la société Morning Glory Music (MGM) acquise en 2022.
En 2024 :
(4) L’augmentation du nombre d’actions, de capital social et de prime d’émission est principalement liée dans le contexte de l’OPA à l’exercice de la totalité des BSA / BSPCE émis par le Groupe qui n’étaient pas encore exercés (voir la Note 5.4 - Paiements fondés sur des actions), ainsi qu'au plan d’action de performance 2021 qui arrivait à échéance en 2024.
représentant 71,92 % du capital et 77,42 % du nombre théorique de droits de vote de la Société via le rachat des actions détenues par TCV Luxco BD S.à r.l., Ventech et XAnge (cf. le communiqué publié par le consortium le 12 février 2024 ainsi que le communiqué publié par la Société le même jour, disponibles sur le site institutionnel de la Société).
La société Believe SA (ci-après la « Société ») a été immatriculée le 7 avril 2005. La Société est domiciliée en France. Son siège social se situe au 24 rue Toulouse Lautrec - 75017 Paris - France.
Le Groupe est l’un des leaders du marché de la musique numérique pour les labels indépendants et les artistes locaux. Le Groupe est doté d’une solide expérience dans le domaine du développement numérique des artistes et dans l’optimisation de la performance de catalogue. Le Groupe a construit son modèle pour être au cœur de la révolution numérique de l’industrie de la musique et bénéficier ainsi des tendances structurelles favorables du marché. Le modèle d’affaires du Groupe consiste à partager avec les artistes les revenus générés au travers des plateformes de distribution numérique et des réseaux sociaux. La croissance de cette quote-part de revenus provient de l’attractivité du Groupe auprès des artistes et labels locaux ainsi que des évolutions structurelles du marché.
Son implantation internationale est un facteur clé de différenciation, car le Groupe a commencé très tôt à investir hors de France, notamment dans les marchés européens et asiatiques, où le Groupe a pu construire de solides positions au cours des dernières années. Alors que le taux de pénétration du streaming par abonnement est élevé sur certains marchés matures tels que les pays d’Europe du Nord, il est encore relativement faible dans certains autres pays développés où le marché de la musique enregistrée est de taille significative. C’est le cas de l’Europe occidentale et de certains marchés dits émergents, tels que l’Amérique latine, l’Europe de l’Est et la région Asie-Pacifique, où le potentiel de croissance est donc très significatif.
Le Groupe cible en priorité des genres de musique digitaux, dont la promotion et le marketing se font principalement sur les plateformes de streaming et de médias sociaux. Les revenus générés sur ces plateformes constituent également la principale source de monétisation pour les artistes du genre concerné. Les genres de musique traditionnels s’appuient essentiellement sur des canaux tels que la télévision et la radio pour faire leur promotion et marketing. Les ventes de musique enregistrée dans les genres traditionnels ont une partie physique (CD, Vinyle, Merchandising…), qui reste plus importante que dans les genres digitaux. Believe propose des offres dédiées pour les artistes digitaux et les labels en fonction de leurs besoins et stades de développement.
Le Groupe est ainsi organisé en tant que plateforme numérique mondiale, qui développe pour tous les artistes des solutions technologiques à forte valeur ajoutée, adaptées à chaque étape de leur carrière, qu’ils soient créateurs de musique, artiste émergent, artiste confirmé ou artiste de premier plan. Cette approche qui permet de couvrir toutes les catégories d’artistes, du créateur de musique à l’artiste de premier plan, est un autre facteur de différenciation, Believe étant un des seuls groupes de musique à offrir des solutions adaptées à chaque étape de carrière de l’artiste.
Le Groupe a construit un modèle unique basé sur une plateforme technologique centrale évolutive grâce à l’utilisation intensive des données, qui permet de fournir le même niveau de service dans toutes les géographies tout en générant des économies d’échelle. Les équipes déployées dans les entités locales s’appuient sur les produits et solutions développés par la Plateforme Centrale pour accompagner le développement des artistes et labels locaux. Cette organisation permet au Groupe de conduire de manière efficace et rentable ses activités. Cette organisation articulée entre une Plateforme Centrale et des équipes locales solides avec une forte expertise en musique et en numérique, formées au meilleur usage des outils et solutions développées centralement, permet d’offrir la meilleure qualité de service possible.
Avec 2 037 salariés au 31 décembre 2024 et une présence dans plus de 50 pays, le Groupe bénéficie ainsi de capacités technologiques de pointe et met au service des artistes et labels son expertise musicale, en marketing numérique et analyse de données partout dans le monde, avec notamment l’appui de plus de 330 experts produits et IT. Le Groupe exploite plusieurs marques commerciales dont Believe, TuneCore, Nuclear Blast, Naïve, Groove Attack, AllPoints, Ishtar and Byond.
Ses principales filiales sont situées dans les pays suivants : Allemagne, Canada, Chine, États-Unis, France, Inde, Italie, Japon, Luxembourg, Royaume-Uni, Russie, Singapour et Turquie.
Les états financiers consolidés du Groupe comprennent la Société et ses filiales (l’ensemble étant désigné comme le « Groupe »).
capacité inégalée à faire évoluer et grandir des entreprises locales, au modèle de service complet puissant de Global Records et à ses capacités A&R dans la musique dance.
| Règles et | méthodes |
|---|---|
| Note 1. | comptables |
| Référentiel | |
| 1.1. | appliqué et |
| déclaration de conformité | |
| 1.2. | Base de préparation |
| 1.3. | Recours à jugement et estimation |
| Note 2. | Périmètre de consolidation |
| Principes | |
| 2.1. | comptables liés au périmètre de consolidation |
| 2.2. | Périmètre de consolidation |
| 2.3. | Regroupement d’entreprises |
| 2.4. | Sociétés mises en équivalence |
| Note 3. | Information Sectorielle |
| 3.1. | Identification des secteurs opérationnels |
| 3.2. | Données sectorielles clés |
| 3.3. | Réconciliation avec les données financières du Groupe |
| 3.4. | Informations par zone géographique |
| 3.5. | Clients importants |
| Note 4. | Données opérationnelles |
| 4.1. | Chiffre d’affaires |
| Note 6. | Immobilisations |
| 6.1. | Goodwill |
| 6.2. | Autres immobilisations incorporelles |
| 6.3. | Immobilisations corporelles |
| 6.4. | Test de dépréciation des actifs immobilisés |
| Note 7. | Provisions et passifs éventuels |
| Note 8. | Financement et instruments financiers |
| 8.1. | Actifs et passifs financiers |
| 8.2. | Gestion des risques financiers |
| 8.3. | Endettement financier brut |
| 8.4. | Endettement financier net |
| 8.5. | Dettes locatives |
| 8.6. | Résultat financier |
| Note 9. | Impôts sur le résultat |
| 9.1. | Impôts sur le résultat |
| 9.2. | Impôts différés |
| 9.3. | Incertitudes quant aux traitements relatifs à l’impôt sur le résultat |
| Note 10. | Capitaux propres et résultat par action |
Contexte de publication des états financiers consolidés
Le Groupe évalue chaque contrat afin de savoir s’il est, ou contient, un contrat de location.
Les présents états financiers consolidés pour les exercices clos au 31 décembre 2024 et au 31 décembre 2023 ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel que publié par l’IASB (International Accounting Standards Board), et adopté par l’Union européenne au 31 décembre 2024.
Dans le cadre de l’application de la norme IFRS 16, le Groupe a recours aux estimations et jugements suivants :
Le référentiel international comprend les normes comptables IFRS (International Financial Reporting Standards), les normes IAS (International Accounting Standards), ainsi que leurs interprétations SIC (Standing Interpretations Committee) et IFRIC (International Financial Reporting Interpretations Committee). L’ensemble des normes adoptées par l’Union Européenne (UE) peut être consulté sur le site Internet de la Commission européenne : http://data.europa.eu/eli/reg/2023/1803/2025-01-01.
Le Conseil d’administration a arrêté les comptes consolidés 2024 le 13 mars 2025. Concernant les évènements survenus post-clôture, seuls les évènements survenus entre le 31 décembre 2024 et la date d’arrêté des comptes du 13 mars 2025 ont été traités conformément à IAS 10 – Événements postérieurs. Ces évènements sont décrits dans la Note 12.4 - Évènements postérieurs à la clôture qui présente les évènements significatifs intervenus sur la période précitée.
Le Groupe applique les normes et amendements parus au Journal officiel de l’Union Européenne d’application obligatoire à compter du 1er janvier 2024. Les nouveaux textes d’application obligatoire ou optionnelle dans les comptes consolidés au 1er janvier 2024 sont les suivants :
L’Union européenne a adopté le 14 décembre 2022 une directive mettant en œuvre la réforme du « Pilier 2 » de l’OCDE. La France a voté cette transposition dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024. Les règles dites du « Pilier 2 » s’appliquent donc à toutes les entités effectivement contrôlées par Believe. L’IASB a publié en mai 2023 une modification d’IAS 12 qui comprend une exemption temporaire obligatoire, pour l'exercice 2023, relative à l’application d’IAS 12 aux calculs du « Pilier 2 ». Cet amendement a été formellement adopté par l’Union Européenne en novembre 2023 et est donc pleinement applicable. Le Groupe n’a pas enregistré d’effets d’impôts différés liés à l’entrée en vigueur du « Pilier 2 » dans ses états financiers. Ces amendements de normes ou interprétations n’ont pas d’impact significatif sur les comptes consolidés clos au 31 décembre 2024.
Pour l’exercice 2024, le Groupe n’a décidé l’application anticipée d’aucune norme, interprétation ou amendement. Les normes, interprétations et amendements publiés d’application obligatoire après le 31 décembre 2024 pouvant avoir un impact sur les comptes du Groupe sont les suivants :
toutes les options de prolongation que le Groupe a la certitude raisonnable d’exercer, et toutes les options de résiliation, que le Groupe a la certitude raisonnable de ne pas exercer ; ces estimations prennent en compte l’impact de la décision rendue par l’IFRIC en novembre 2019 relative à la durée des contrats de location ; détermination du taux d’actualisation : dans les cas où le taux implicite du contrat n’est pas facilement déterminable, le taux d’actualisation retenu correspond au taux d’emprunt marginal à la date de commencement du contrat. Ce taux est déterminé à partir du taux d’emprunt marginal du Groupe auquel est ajouté un spread pour tenir compte des environnements économiques spécifiques à chaque pays et, le cas échéant, d’un risque propre à l’entité concernée ou à l’actif loué. Les taux utilisés ont été déterminés de façon à refléter le taux qui serait obtenu pour un emprunt avec un profil de paiement des flux similaires, c’est-à-dire un taux reflétant la duration du contrat.
Les actifs d’impôts différés ne sont comptabilisés que lorsque leur recouvrement est jugé suffisamment probable du fait de bénéfices taxables futurs ou lorsque les pertes reportables pourront être imputées sur les différences temporelles imposables. L’impôt différé actif est limité, le cas échéant, pour tenir compte du plafonnement du déficit imputable annuellement si la législation fiscale de l’entité impose ce plafonnement.
Dans le cadre de certains contrats signés avec des artistes et des labels, le Groupe est amené à verser des avances dont le recouvrement se fera sur les reversements qui leur seront dus dans le futur. Les avances sont comptabilisées à l’actif lorsqu’elles sont versées et sont comptabilisées en charges au fur et à mesure que les droits y afférents sont dus aux artistes et labels. Le Groupe évalue à chaque clôture s’il existe ou non un doute sur le caractère recouvrable de ces avances sur la base des estimations des performances futures des artistes et des labels qui serviront de base pour le calcul des redevances dues. Les performances futures sont évaluées en fonction (i) de la projection des recoupements des 3 derniers mois sur la durée restante du contrat initial permettant d’identifier les artistes et labels pour lesquels il peut exister un doute sur le caractère recouvrable de leurs avances et (ii) d’entretiens avec le management opérationnel permettant la prise en compte d’éléments qualitatifs (par exemple : une sortie d’album qui vient juste d’avoir lieu et qui ne se retranscrit pas encore dans les revenus générés sur le dernier trimestre, ou encore le lancement d’une campagne de dynamisation du catalogue). Ainsi, le solde des avances est déprécié si les performances futures sont considérées comme n’étant pas suffisantes. Les avances maintenues à l’actif sont ventilées entre une part courante (part que le Groupe s’attend à recouvrer dans les 12 mois suivants la clôture) et une part non courante. L’affectation des avances restantes à recouper en courant et non courant se fait selon la même méthode de projection des recoupements des 3 derniers mois que pour l’évaluation du caractère recouvrable. Pour les contrats signés dans l’année, en l’absence d’historique de recoupement, le Groupe applique un taux de recoupement moyen selon la tendance observée sur les 5 derniers exercices. Cette analyse est mise à jour annuellement sur la base du réel. L’affectation en courant et non courant est par ailleurs mise à jour sur les avances significatives en tenant compte de l’analyse décrite ci-avant.
Sauf indication contraire, les données financières sont présentées en milliers d’euros sans décimale, l’euro étant la monnaie de présentation du Groupe. Les arrondis au millier d’euros peuvent conduire à des écarts non matériels au niveau des totaux et des sous-totaux des tableaux. Les états financiers consolidés ont été établis selon le principe du coût historique à l’exception de certaines catégories d’actifs et de passifs évalués conformément aux règles édictées par les IFRS. Believe présente son compte de résultat consolidé par fonction : les charges opérationnelles sont ventilées en « coût des ventes », « frais marketing et commerciaux », « frais technologie et produits », « frais généraux et administratifs » et « autres produits / (charges) opérationnels ». Les états financiers consolidés fournissent des informations comparatives par rapport à la période précédente. Les notes aux comptes consolidés présentent les principes comptables appliqués dans la même note que les commentaires sur les données chiffrées, afin de faciliter la lecture des états financiers.
La préparation des états financiers consolidés nécessite le recours à des jugements, estimations comptables et hypothèses pour la détermination de la valeur comptable de certains actifs et passifs et de certains produits et charges. Ces estimations et hypothèses font l’objet d’un examen régulier afin de s’assurer qu’elles sont raisonnables au vu de l’historique du Groupe, de la conjoncture économique et des informations dont le Groupe dispose. Certains évènements pourraient conduire à des changements des estimations et hypothèses, ce qui aurait une incidence sur la valeur des actifs, passifs, capitaux propres et résultat du Groupe. Les estimations et hypothèses qui ont été déterminées dans le cadre de la préparation des états financiers consolidés concernent :
Les états financiers consolidés comprennent les états financiers des sociétés acquises à compter de leur date de prise de contrôle et ceux des sociétés cédées jusqu’à la date de perte de contrôle, ainsi que les titres mis en équivalence des entreprises associées et des co-entreprises. Toutes les sociétés sont consolidées sur la base de leurs situations arrêtées aux dates de clôture annuelles présentées et retraitées, le cas échéant, pour être en accord avec les principes comptables du Groupe. Les transactions ainsi que les actifs et passifs réciproques entre les entreprises consolidées et les résultats sur les opérations internes avec les sociétés contrôlées sont intégralement éliminés.
Les sociétés contrôlées directement ou indirectement par le Groupe sont consolidées. Le Groupe contrôle une société lorsque les conditions suivantes sont cumulativement réunies :
consentement unanime des parties partageant le contrôle.
Une entreprise associée est une société sur laquelle le Groupe exerce une influence notable dans laquelle il a le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. L’influence notable est présumée lorsque plus de 20 % des droits de vote sont détenus directement ou indirectement, sauf à démontrer clairement que ce n’est pas le cas.
La participation dans les coentreprises et les entreprises associées est comptabilisée selon la méthode de la mise en équivalence. Cette méthode consiste à enregistrer une participation dans les sociétés mises en équivalence dans l’état de la situation financière consolidée initialement au coût d’acquisition puis, la valeur comptable de la participation est augmentée ou diminuée de la quote-part du Groupe dans le résultat net de l’entreprise détenue après la date d’acquisition. Le goodwill des sociétés mises en équivalence est inclus dans la valeur comptable des titres et n’est pas présenté séparément. Il ne fait donc pas l’objet d’un test de dépréciation distinct selon IAS 36.
La quote-part du Groupe dans le résultat net des entreprises mises en équivalence postérieurement à l’acquisition est comptabilisée dans l’état du résultat net consolidé sur une ligne spécifique dans le résultat opérationnel.
Les états financiers de chacune des sociétés consolidées du Groupe sont préparés dans la monnaie fonctionnelle, c’est-à-dire dans la monnaie de l’environnement économique dans lequel la société exerce ses activités. Le Groupe détient deux filiales en Turquie, pays considéré en hyperinflation à partir du 30 avril 2022.
La devise fonctionnelle des sociétés étrangères est la devise locale du pays. Les états financiers des sociétés en devises étrangères sont convertis en euros au taux de change de clôture pour les éléments d’actif et de passif du bilan et au taux de change moyen de la période pour les éléments du compte de résultat et des flux de trésorerie en l’absence de variations significatives des taux de change. Les états financiers des filiales situées dans des pays en hyperinflation font exception à cette règle et sont convertis en euros au taux de change de clôture, conformément à IAS 21 et IAS 29.
Les écarts de conversion générés sont initialement comptabilisés en autres éléments du résultat global et maintenus dans les capitaux propres, en écarts de conversion.
Les transactions réalisées par une société dans une devise autre que sa monnaie fonctionnelle sont converties au cours de change en vigueur au moment de la transaction. Les actifs et passifs monétaires exprimés en devises sont convertis au taux de change de clôture. Les actifs et passifs non monétaires libellés en devises étrangères sont comptabilisés au cours historique en vigueur à la date de la transaction.
Les écarts de change sont comptabilisés en résultat financier.
En l’absence de changement de contrôle, les variations des transactions concernant les participations ne donnant pas le contrôle sont comptabilisées en capitaux propres. Elles sont considérées comme des transactions entre actionnaires, aucun goodwill ni impact en résultat ne sont constatés. Ces transactions sont présentées comme des flux liés aux activités de financement dans le tableau des flux de trésorerie.
Le Groupe exerce un contrôle, un contrôle conjoint ou une influence notable sur l’ensemble des sociétés incluses dans le périmètre. Ces sociétés, consolidées par intégration globale ou mise en équivalence sont les suivantes :
| Sociétés | Pays | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | Méthode de consolidation(1) | % d’intérêt | Méthode de consolidation(1) | % d’intérêt |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Believe SA | France | Société mère | Société mère | Believe Digital GmbH | Allemagne | IG | 100 % |
| Madizin Music GmbH | Allemagne |
| Allemagne | IG | 51 % |
|---|---|---|
| Allemagne | IG | 100 % |
|---|---|---|
| Canada | IG | 100 % |
|---|---|---|
| Chine | IG | 100 % |
|---|---|---|
| États-Unis | IG | 100 % |
|---|---|---|
| États-Unis | IG | 100 % |
|---|---|---|
| États-Unis | IG | 100 % |
|---|---|---|
| TuneCore Inc. | États-Unis | IG | 100 % | IG | 100 % |
|---|---|---|---|---|---|
| 6&7 SAS | IG | 51 % | IG | 51 % |
|---|---|---|---|---|
| Jo and Co SAS | IG | 100 % | IG | 51 % |
| Lili Louise Musique SAS (2) | ME | 45 % | ME | 49 % |
| Morning Glory Music SAS | IG | 53 % | IG | 53 % |
| Play 2 SAS | ME | 25 % | ME | 25 % |
| Structure PY SAS(2) | ME | 24 % | ME | 24 % |
| Inde | IG | 100 % | IG | 100 % |
|---|---|---|---|---|
| Inde | IG | 100 % | IG | 100 % |
|---|---|---|---|---|
| Inde | - | - | IG | 100 % |
|---|---|---|---|---|
| Inde | IG | 100 % | IG | 100 % |
|---|---|---|---|---|
| Indonésie | IG | 100 % | IG | 100 % |
|---|---|---|---|---|
| Italie | IG | 100 % | IG | 100 % |
|---|---|---|---|---|
| Japon | IG | 100 % | IG | 100 % |
|---|---|---|---|---|
| Japon | IG | 55 % | IG |
|---|---|---|---|
Luxembourg
| IG | 100 % |
|---|---|
| IG | 100 % |
Philippines
| ME | 15 % |
|---|---|
| ME | 15 % |
Roumanie
| ME | 25 % |
|---|---|
| - | - |
Royaume-Uni
| IG | 100 % |
|---|---|
| IG | 100 % |
Royaume-Uni
| ME | 50 % |
|---|---|
| ME | 50 % |
Royaume-Uni
| IG | 100 % |
|---|---|
| IG | 100 % |
Royaume-Uni
| IG | 100 % |
|---|---|
| IG | 100 % |
Russie
| IG | 100 % |
|---|---|
| --- | |
| # Believe Music Sea Pte Ltd |
Singapour
Taïwan
Thaïlande
Thaïlande
Turquie
Turquie
La date de clôture des comptes consolidés est le 31 décembre. Toutes les sociétés du Groupe clôturent le 31 décembre et ont un exercice de 12 mois, à l’exception des sociétés situées en Inde et de Sentric Music Publishing Pty. Ltd (société contrôlée directement par Sentric Music Group Ltd) qui clôturent respectivement au 31 mars et au 30 juin de chaque année. Ces sociétés préparent une situation au 31 décembre pour les besoins de l’établissement des comptes consolidés du Groupe.
| Pays | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | % d’intérêt |
|---|---|---|---|
| Phononet GmbH | Allemagne | 0,6 % | 0,6 % |
| Triller Group Inc. | États-Unis | 0,04 % | 0,3 % |
| IRCAM Amplify SAS | France | 9,3 % | 9,3 % |
| Uni-T SAS | France | 22,6 % | 24,4 % |
| Rapsodie SAS | France | 2,9 % | 2,8 % |
La valeur des titres dans les sociétés non consolidées est comptabilisée au bilan sur la ligne « Actifs financiers non courants » et détaillée en Note 8.1 – Actifs et passifs financiers.
● les actifs identifiables acquis et passifs repris sont évalués à la juste valeur à la date d’acquisition ;
● la participation ne donnant pas le contrôle dans l’entreprise acquise (intérêts minoritaires) est évaluée soit à la juste valeur, soit en retenant la quote-part de l’actif net identifiable comptabilisé de l’entité acquise. Cette option est disponible au cas par cas pour chaque opération de regroupement d’entreprises.
À la date d’acquisition, le goodwill correspond à la différence entre :
● la juste valeur de la contrepartie transférée, y compris les éventuels compléments de prix, augmentée du montant des participations ne donnant pas le contrôle ;
● le montant des actifs identifiables acquis et passifs repris à la date d’acquisition, évalués à la juste valeur.
Les coûts liés à l’acquisition sont constatés en charges sur la ligne « Autres produits / (charges) opérationnels » au cours de la période où ils sont engagés. Les compléments de prix éventuels du regroupement d’entreprises sont valorisés à la juste valeur à la date d’acquisition. Après la date d’acquisition, le complément de prix est évalué à sa juste valeur à chaque arrêté des comptes, sauf s’il correspond à un instrument de capitaux propres.
À compter de la fin du délai d’affectation du prix d’acquisition qui intervient au plus tard un an à compter de la date d’acquisition, tout changement de la juste valeur d’un complément de prix éventuel est constaté en résultat. À l’intérieur du délai d’affectation, les changements de cette juste valeur explicitement liés à des événements postérieurs à la date d’acquisition sont également comptabilisés au compte de résultat sur la ligne « Autres produits / (charges) opérationnels ». Les autres changements sont comptabilisés en contrepartie du goodwill.
Lors de l’affectation du prix d’acquisition, le Groupe peut reconnaître :
● un actif de relations avec les artistes et labels généralement évalué selon la méthode des surprofits. Cette méthode repose sur l’estimation de la valeur actualisée des flux de trésorerie nets qui devraient être générés au travers de ces relations détenues par l’entreprise acquise à l’exclusion des flux de trésorerie liés aux actifs de support ;
● un catalogue généralement évalué selon la méthode des surprofits. Cette méthode repose sur l’estimation de la valeur actualisée des flux de trésorerie nets qui devraient être générés par le catalogue détenu par l’entreprise acquise à l’exclusion des flux de trésorerie liés aux actifs de support ;
● une marque généralement valorisée par la méthode des redevances. Cette méthode repose sur l’estimation des redevances actualisées qui devraient être évitées à la suite de l’acquisition de la marque.
| (En milliers d'euros) | Sentric Music Group |
|---|---|
| Relations avec les artistes et labels, nettes d’ID | 4 500 |
| Autres actifs / (passifs) identifiés | 6 829 |
| Total actif net acquis à 100 % [A] | 11 329 |
| Quote-part de Believe (= % x A) [B] | 11 329 |
| Prix d’acquisition [C] | 47 346 |
| Goodwill [C]-[B] | 36 017 |
La trésorerie acquise dans le cadre de l’acquisition de Sentric est de 11 412 milliers d’euros.
Les contributions de Sentric au chiffre d’affaires et au résultat net consolidé du Groupe au 31 décembre 2023 sont respectivement de 19 263 milliers d’euros et 1 409 milliers d’euros. Si l’acquisition de la société avait eu lieu le 1er janvier 2023, le montant de la contribution au chiffre d’affaires et au résultat net consolidé du Groupe au 31 décembre 2023 auraient été respectivement de 27 456 milliers d’euros et 1 838 milliers d’euros.
Un actif de relations avec les artistes et labels a été reconnu.
Le groupe Believe a acquis 100 % du capital de la société Sentric Music Group Ltd pour un montant de 47 346 milliers d’euros. Aucun complément de prix n’est associé à cette acquisition.
La quote-part du Groupe dans le résultat des entreprises mises en équivalence postérieurement à l’acquisition est comptabilisée dans l’état du résultat net consolidé sur une ligne spécifique dans le résultat opérationnel.
(En milliers d’euros)
| 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | ||
| Montant | Montant | ||
| Participation dans les sociétés mises en équivalence à l’ouverture | 48 815 | 50 657 | |
| Quote-part du résultat net des coentreprises et des entreprises associées | 820 | (301) | |
| Dividendes | (2 219) | (820) | |
| Variation de périmètre | 24 094 | - | |
| Écarts de conversion et autres | 398 | (722) | |
| Participation dans les sociétés mises en équivalence à la clôture | 71 908 | 48 815 |
En 2024, la ligne «Variation de périmètre » correspond principalement à l'acquisition de Global Records S.R.L. (voir Note 2.2 – Périmètre de consolidation).
Le Groupe n’a pas décelé d’indices de perte de valeur sur les participations mises en équivalence.
Pays
| Valeur de mise en équivalence | % d’intérêts | Valeur de mise en équivalence | % d’intérêts | ||
| Groupe Lili Louise (1) | France | 9 791 | 45 % | 10 887 | 49 % |
| Play 2 SAS | France | 12 677 | 25 % | 12 345 | 25 % |
| Groupe Structure (2) | France | 1 985 |
| Viva Music and Artists Group Inc. (Viva MAG) | Philippines | 24 % | 2 518 |
|---|---|---|---|
| Global Records S.R.L. | Roumanie | 24 % | 24 914 |
| GS Believe LLP | Royaume-Uni | 17 | 50 % |
| Total | 71 908 | 48 815 |
(1) Le Groupe Lili Louise est constitué de 4 sociétés.
(2) Le Groupe Structure est constitué de 5 sociétés.
(3) Le Groupe Viva Music and Artists Group Inc. est constitué de 13 sociétés.
(4) La société Global Records S.R.L. détient 5 sociétés.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Groupe Lili Louise | ||
| Viva MAG | ||
| Play 2 | ||
| Autres | ||
| Total |
| Groupe Lili Louise | 32 133 |
|---|---|
| Viva MAG | 20 516 |
| Play 2 | 49 173 |
| Autres (1) | 1 473 |
| Total | 103 295 |
| Groupe Lili Louise | 19 029 |
| Viva MAG | 18 090 |
| Play 2 | 25 790 |
| Autres | 328 |
| Total | 63 238 |
| Groupe Lili Louise | 157 |
|---|---|
| Viva MAG | 3 053 |
| Play 2 | 2 826 |
| Autres | (1 986) |
| Total | 4 050 |
| Groupe Lili Louise | (287) |
| Viva MAG | 2 325 |
| Play 2 | 340 |
| Autres | (3 155) |
| Total | (777) |
| Groupe Lili Louise | 71 |
|---|---|
| Viva MAG | 458 |
| Play 2 | 706 |
| Autres | (416) |
| Total | 820 |
| Groupe Lili Louise | (141) |
| Viva MAG | 349 |
| Play 2 | 85 |
| Autres | (594) |
| Total | (301) |
| Actifs courants | Passifs non courants | Passifs courants |
|---|---|---|
| 156 934 | 1 230 | 14 735 |
| 54 866 | 12 690 | 12 944 |
| 110 071 | 7 445 | 101 102 |
| 344 885 | - | 8 007 |
| 25 484 | 21 365 | 136 788 |
| 156 611 | 1 558 | 14 711 |
| 55 568 | 12 650 | 12 911 |
| 13 471 | 7 760 | 77 375 |
| 251 133 | 3 125 | 3 691 |
| 25 093 | 108 687 |
(1) Les données relatives à Global Record S.R.L ont été intégrées dans la colonne « Autres » en raison de son acquisition tardive en fin d’année 2024.
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Prêts | 6 701 | 4 924 |
| Avances aux artistes et labels | 8 239 | 1 466 |
| Créances clients | 140 | 132 |
| Dettes fournisseurs et passifs sur contrats | 29 639 | 5 773 |
| (En milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Redevances | (28 737) | (20 054) |
| Frais marketing et commerciaux | 380 | - |
| Autres produits / (charges) financiers | 369 | - |
Règles et méthodes comptables
L’information financière sectorielle est présentée conformément à la norme IFRS 8 – Secteurs opérationnels et se fonde exclusivement sur le Reporting interne utilisé par le Conseil d’administration de Believe, considéré comme le principal décideur opérationnel (PDO) au sens d’IFRS 8, pour évaluer la performance des différents secteurs opérationnels et prendre des décisions sur les ressources à affecter. Cette sectorisation est le reflet de la vision managériale.
Le Groupe a identifié 2 secteurs opérationnels, correspondant aux deux activités d’édition musicale qui s’appuyaient déjà sur Sentric, une des solutions les plus avancées du marché capable de gérer des droits d’artistes auto-distribués de manière rentable.
Le Groupe a recours aux agrégats suivants pour évaluer la performance des secteurs opérationnels présentés :
Aucune donnée bilantielle par secteur opérationnel n’est présentée au PDO.
| (En milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Chiffre d’affaires | ||
| EBITDA ajusté | ||
| Solutions Premium |
L’EBITDA ajusté se réconcilie avec le résultat opérationnel comme suit :
| (En milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Résultat opérationnel | (2 115) | (18 072) |
| Retraitement des charges de dépréciations et d’amortissements | 50 367 | 61 301 |
| Retraitement des paiements fondés sur des actions y compris charges sociales et abondements de l’employeur | 8 005 | 7 983 |
| Retraitement des autres produits et charges opérationnels | 10 110 | (1 708) |
| Retraitement des amortissements des actifs identifiés à la date d’acquisition nets des impôts différés pour la quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence | 712 | 753 |
| EBITDA ajusté | 67 080 | 50 256 |
Conformément à IFRS 8.33, le chiffre d’affaires réalisé en France et à l’étranger est présenté ci-dessous sur la base de la localisation des opérations du Groupe :
| (En milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| France | 924 | 142 |
| Autre – Plateforme Centrale | 64 | 12 |
| Total | 988 | 827 |
| France | 17 % | 162 930 | 147 767 |
|---|---|---|---|
| Allemagne | 11 % | 111 304 | 110 863 |
| Europe hors France et Allemagne | 33 % | 326 388 | 264 625 |
| Amériques | 15 % | 151 185 | 128 149 |
| Asie / Océanie / Afrique | 24 % | 237 020 | 228 907 |
| Total CHIFFRE D’Affaires | 988 827 | 880 312 |
La répartition des actifs non courants (hors actifs financiers non courants, part non courante des avances aux artistes et labels, actifs d’impôt différé) en France et à l’étranger est présentée ci-dessous sur la base de la localisation de l’entité juridique portant les actifs :
| 2024 | 2023 | ||
|---|---|---|---|
| France | 24 % | 96 281 |
Au 31 décembre 2024, les trois clients les plus importants représentent 30 %, 27 % et 9 % du chiffre d’affaires total ; ils représentaient 31 %, 28 % et 9 % du chiffre d’affaires total au 31 décembre 2023.
Les principales activités génératrices de chiffre d’affaires sont les suivantes :
Le chiffre d’affaires est comptabilisé lorsque l’obligation de performance est remplie pour le montant de contrepartie que le Groupe s’attend à recevoir.
Dans le cadre de son activité, le Groupe réalise des ventes numériques selon 2 modèles d’affaires :
Dans le cadre des Solutions Premium, les ventes numériques constituent une vente de licence de propriété intellectuelle sur le catalogue des œuvres musicales sur lesquelles le Groupe détient des droits. Le catalogue s’entend comme l’ensemble des œuvres sur lesquelles le Groupe dispose de droits pendant la durée du contrat avec la plateforme (y compris les œuvres dont les droits seront acquis après la signature et à l’exclusion des œuvres sur lequel le Groupe n’aurait plus de droit). Cette licence constitue donc un droit d’accès à la propriété intellectuelle telle qu’elle évolue sur la durée du contrat et correspond à une licence dite dynamique. Le Groupe conclut des contrats dont la durée s’étend sur plusieurs années avec des plateformes de distribution numérique qui lui versent une redevance en contrepartie de l’usage de son catalogue musical. Le chiffre d’affaires prend la forme d’une redevance basée sur l’usage de la licence par les clients finaux des plateformes. Cette redevance est basée sur le chiffre d’affaires réalisé par la plateforme, tant au titre des revenus publicitaires que des revenus liés aux abonnements. Le chiffre d’affaires est reconnu au fur et à mesure que ces usages ont lieu, sur la base des rapports établis par les plateformes numériques.
Certains contrats avec les plateformes peuvent prévoir le versement au Groupe d’un minimum garanti non remboursable qui s’apparente à une avance sur redevance reçue par le Groupe. Les minimums garantis sont reconnus au même rythme que la comptabilisation des redevances qui y sont liées ou étalés prorata temporis sur la durée du contrat dans le cas où les redevances liées ne sont pas suffisantes ou que les informations ne sont pas disponibles. Les minimums garantis ou avances reçues non encore reconnus en chiffre d’affaires constituent des passifs sur contrats.
Dans le cadre de son activité de ventes numériques liées aux Solutions Premium, le Groupe agit en tant que Principal vis-à-vis de la plateforme numérique, car il prend le contrôle des œuvres qui composent son catalogue au travers des distributions des licences de distribution qui lui sont octroyées. En effet, le Groupe contrôle le catalogue et a la capacité de décider de son utilisation, et il réalise un important travail d’intégration des œuvres à son catalogue.
Dans le cadre de son activité, en fonction des dispositions contractuelles prévues avec les artistes ou producteurs, le Groupe peut agir en tant qu’Agent ou en tant que Principal concernant la vente de supports physiques.
Lorsque le Groupe agit en tant que Label (c’est-à-dire lorsqu’il a conclu un contrat d’enregistrement dit « contrat d’artiste » ou un contrat de licence dans le cadre duquel il agit en qualité de licencié d’un producteur tiers), il réalise la vente de supports physiques en tant que Principal, car il prend le contrôle des supports physiques, détermine la gestion commerciale et supporte le risque sur stock. Dans ce cas, son client est le distributeur physique.
Lorsque le Groupe agit en tant que Distributeur, il réalise la distribution en tant qu’Agent, car il ne prend pas le contrôle des supports physiques, ne détermine pas la gestion commerciale et ne supporte pas de risque sur stock.
Lorsque le Groupe agit en tant que Principal, les ventes de supports physiques constituent des ventes de licence de propriété intellectuelle sur les œuvres musicales. Cette licence constitue un droit d’utilisation de la propriété intellectuelle telle qu’elle a été fixée sur le support physique et correspond donc à une licence dite statique. Le chiffre d’affaires, net des éventuelles remises, est reconnu au moment du transfert du contrôle du support physique ; c’est‐à‐dire, dans la majorité des cas, au moment de la livraison aux points de vente physiques et au moment de la vente au client final dans le cas des ventes en consignation. Dans le cadre des ventes en consignation le distributeur physique n’obtient le contrôle des supports physiques qu’au moment où le produit est vendu à son client et n’a pas d’obligation inconditionnelle de payer le produit tant que la vente à son client n’a pas eu lieu.
L’estimation des retours est basée sur des statistiques historiques et des prévisions et est constatée en déduction du chiffre d’affaires.
Lorsque le Groupe agit en tant qu’Agent, les ventes correspondent à un service d’intermédiation de distribution à destination du producteur et éventuellement de prestations additionnelles telles que la fabrication des supports. Dans ce cas, son client est le producteur et le chiffre d’affaires est uniquement constitué de la commission de distribution du Groupe. L’impact des retours estimés est comptabilisé en diminution du chiffre d’affaires lié à la commission de distribution. L’estimation est basée sur des statistiques historiques et des prévisions, soit selon la méthode de la valeur attendue.
Le Groupe propose également des services d’édition musicale, selon 2 modèles d’affaires :
Dans le cadre des solutions Premium, le Groupe agit en tant que Principal. Son obligation de prestation consiste en l’exploitation commerciale de l’ensemble du catalogue de l’ayant droit (artiste ou producteur) sur une durée déterminée. Le catalogue s’entend ici comme l’ensemble des compositions musicales de l’ayant droit. Le Groupe prend ainsi le contrôle de l’ensemble du catalogue de l’artiste ou producteur et opère, en sus de services d’administration, des services supplémentaires ayant trait à l’exploitation commerciale de ce catalogue. Dans le cadre des solutions Automatisées, le Groupe agit en tant qu’Agent. Son obligation de prestation consiste en l’administration de droits d’auteur via l’enregistrement des œuvres et la collecte des redevances dues au titre des droits de reproduction et de représentation, principalement auprès de sociétés de gestion collective et pour le compte des ayants droit. La prestation du Groupe porte sur tout ou partie du catalogue de l’artiste ou producteur. Le contrat d’édition n’a pas de durée déterminée ; il peut ainsi être résilié à tout moment sous réserve du respect d’un délai de préavis. Seule la commission au titre de ce service est comptabilisée en revenu.
Le Groupe génère du chiffre d’affaires dans le cadre d’autres activités, plus minoritaires, et notamment :
| (En milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Ventes numériques | 885 042 | 793 064 |
| Autres (1) | 103 785 | 87 248 |
| Total chiffre d’affaires | 988 827 | 880 312 |
(1) Les montants présentés sur la ligne « Autres » correspondent majoritairement à l’activité de vente de supports physiques et d’administration de droits d’édition musicale.
Le coût des ventes comprend les coûts directement ou indirectement liés aux produits vendus et services rendus. Il s’agit principalement des reversements aux artistes et labels, des coûts de production et des variations de stocks (principalement des supports physiques) ainsi que les frais encourus pour l’organisation d’évènements musicaux. Les reversements aux artistes, labels ou ayants droits sont comptabilisés en charges lorsque les produits des ventes, déduction faite des provisions pour retours éventuelles, sont constatés.
Les frais marketing et commerciaux comprennent l’ensemble des frais de personnel interne et externe qui sont impliqués dans les services de marketing et commerciaux et également les coûts opérationnels et support locaux engagés dans les activités de marketing et de vente. Ils incluent également les amortissements des immobilisations correspondantes (qui comprennent principalement des frais de personnel et de consultants capitalisés).
Les frais technologie et produits comprennent l’ensemble des frais de personnel interne et externe qui sont impliqués dans le développement des plateformes technologiques liés aux services rendus par le Groupe et autres projets informatiques développés en interne dont une partie est capitalisée. Ils incluent également les amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles correspondantes.
Les frais généraux et administratifs comprennent l’ensemble des frais de personnel interne et externe des équipes support opérationnelles et siège, les frais de fonctionnement et les honoraires divers liés à ces fonctions support. Ils incluent également des amortissements d’immobilisations incorporelles (d’outils de gestion des contenus et de livraisons aux plateformes, d’interfaces avec les artistes et labels, de systèmes de gestion et d’analyse des données…) et corporelles ainsi que les coûts liés aux avantages postérieurs à l’emploi et aux plans de rémunération en action.
Les charges et avantages du personnel sont présentées dans la Note 5.2 –Avantages du personnel.
Les charges d’amortissement et dépréciation enregistrées en résultat et présentées dans les lignes correspondantes aux produits et charges opérationnels sont présentées dans la Note 6.2 - Autres immobilisations incorporelles et dans la Note 6.3 - Immobilisations corporelles.
Afin de faciliter la lecture du compte de résultat et de la performance du Groupe, les éléments inhabituels et significatifs à l’échelle de l’ensemble consolidé sont identifiés sur la ligne du résultat opérationnel intitulée « Autres produits / (charges) opérationnels ».
Les autres produits et charges opérationnels du Groupe se composent des éléments suivants :
| (En milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Plus ou moins-values des cessions d’actifs | 38 | 1 048 |
| Produits / (coûts) liés aux acquisitions | (2 648) | 2 610 |
| Autres produits / (charges) opérationnels | (7 500) | (1 950) |
| Total autres produits / (charges) opérationnels | (10 110) | 1 708 |
Au 31 décembre 2024, la ligne « Autres produits / (charges) opérationnels » comprend du contrat à terme conclus dans le cadre de nos acquisitions selon les dernières hypothèses principalement des charges engagées par Believe pour son compte pour un montant de (6,0) millions d’euros liées à l’offre publique d’achat simplifiée initiée par Upbeat Bidco sur les actions de la société Believe (voir les Faits marquants de l’exercice 2024). La ligne « Autres produits / (charges) opérationnels » comprend principalement des charges liées à la réorganisation engagée au sein de certains pays, compensées partiellement par un produit lié à la renégociation du bail des locaux du siège social de Believe en France.
Les créances clients sont initialement comptabilisées à leur prix de transaction (au sens d’IFRS 15) ; celles-ci ne comportant pas de composante financement importante compte tenu des délais de règlements courts. Les créances clients sont évaluées au coût amorti diminué des pertes attendues sur la durée de vie de la créance selon le modèle simplifié prévu par IFRS 9.
L’évaluation des pertes de crédit attendues est réalisée en tenant compte de l’historique des pertes sur créances, de l’antériorité des créances et d’une estimation détaillée des risques. En cas d’identification d’un élément objectif de perte de crédit à la clôture (par exemple : existence de difficultés de recouvrement ou d’un litige), une dépréciation complémentaire au cas par cas peut être comptabilisée d’après les informations connues à la date de clôture des comptes.
Les factures à émettre au titre de l’estimation du chiffre d’affaires à la clôture lorsque les rapports définitifs des plateformes numériques n’ont pas encore été reçus sont présentées avec les créances clients. Elles correspondent aux revenus comptabilisés lorsqu’une obligation de prestation a été remplie, mais non encore facturée. En parallèle des estimations réalisées, le Groupe dispose notamment de rapports d’activité quotidiens des principales plateformes mentionnant les paramètres dont dépend le chiffre d’affaires (volume d’écoute ; par exemple par artiste/stream/genre/pays). Sur la base de ces éléments, le Groupe considère qu’il a un droit inconditionnel à une contrepartie, car seul l’écoulement du temps détermine l’exigibilité du paiement. Par ailleurs, le paiement et le montant de ces factures à établir ne dépendent pas de la réalisation de prestations futures.
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Créances clients (1) | 260 282 | 209 024 |
| Dépréciations des créances clients | (10 777) | (8 822) |
| Total créances clients nettes | 249 505 | 200 203 |
(1) Le montant des factures à émettre inclus dans la ligne « Créances clients » est respectivement de 137,3 millions d’euros et 123,0 millions d’euros aux 31 décembre 2024 et 2023. La variation des créances clients est majoritairement liée à l’augmentation de l’activité du Groupe.
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Créances clients | ||
| Dépréciations des créances clients | ||
| Créances clients nettes | ||
| Créances clients | Non échues(1) | 241 007 |
| 5 150 | (440) | 4 710 | 7 278 |
|---|---|---|---|
| 1 551 | (904) | 647 | 4 044 | (47) | 3 997 |
|---|---|---|---|---|---|
| 12 574 | (9 433) | 3 141 | 10 992 | (8 775) | 2 217 |
|---|---|---|---|---|---|
| 260 282 | (10 777) | 249 505 | 209 024 | (8 822) | 200 203 |
|---|---|---|---|---|---|
(1) Le montant des factures à établir est inclus sur la ligne « Non échues ».
Les autres actifs courants se détaillent comme suit :
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Créances fiscales et sociales (1) | 17 214 | 17 688 |
| Charges constatées d’avance | 16 591 | 16 500 |
| Autres créances | 749 | 4 087 |
| Total autres actifs courants |
Dans le cadre de certains contrats signés avec des artistes et des labels, le Groupe est amené à verser des avances dont le recouvrement se fera sur les reversements qui leur seront dus dans le futur. Les avances sont comptabilisées à l’actif lorsqu’elles sont versées et sont comptabilisées en charges au fur et à mesure que les droits y afférents sont dus aux artistes et labels.
Le Groupe évalue à chaque clôture s’il existe ou non un doute sur le caractère recouvrable de ces avances sur la base des estimations des performances futures des artistes et des labels qui serviront de base pour le calcul des redevances dues. Ainsi, le solde des avances est déprécié si les performances futures sont considérées comme n’étant pas suffisantes. Les dépréciations éventuelles sont constatées en coût des ventes.
Les avances maintenues à l’actif sont ventilées entre une part courante (part que le Groupe s’attend à recouvrer dans les 12 mois suivants la clôture) et une part non courante.
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Avances aux artistes et labels part courante | 99 832 | 103 129 |
| Avances aux artistes et labels part non courante | 193 260 | 155 451 |
| Total avances aux artistes et labels nettes | 293 092 | 258 580 |
| Part des avances versées depuis moins d’un an | 49 % | 66 % |
Les stocks sont initialement évalués à leur coût. Le coût des stocks comprend tous les coûts d’acquisition, coûts de transformation et autres coûts engagés pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent. Les stocks du Groupe correspondent principalement au stock de supports physiques détenus dans le cadre de l’activité Label.
À chaque clôture, les stocks sont évalués au plus faible de leur coût et de leur valeur nette de réalisation. La valeur nette de réalisation est égale au prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité, diminué des coûts estimés pour l’achèvement et des coûts estimés nécessaires pour la réalisation de la vente. Dans le cas où la valeur nette de réalisation d’un stock est inférieure au coût, une dépréciation est comptabilisée. Celle-ci est reprise dans le cas où la valeur nette de réalisation redeviendrait supérieure au coût.
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Valeur brute des stocks | 6 270 | 7 282 |
| Dépréciation | (2 277) | (3 172) |
| Total stocks nets | 3 993 | 4 110 |
Les dettes fournisseurs et passifs sur contrats sont initialement comptabilisés à leur juste valeur puis au coût amorti. Toutes ces dettes sont classées en passif courant au bilan avec une échéance à moins d’un an. Les passifs sur contrats correspondent aux contreparties reçues lorsqu’une obligation de prestation n’a pas encore été remplie ou partiellement remplie. Ils correspondent principalement :
● à des produits constatés d’avances liés aux abonnements versés en intégralité dès le début du contrat par les artistes dans l’activité Solutions Automatisées et étalés sur plusieurs exercices.
Les autres passifs courants se décomposent comme suit :
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Dettes fiscales et sociales | 35 912 | 36 326 |
| Contrat à terme conclu pour l’acquisition des 24 % restants de SPI Music(1) | 14 282 | - |
| Autres dettes | 3 223 | 4 290 |
| Total autres passifs courants | 53 417 | 40 616 |
(1) Le contrat à terme conclu pour l'acquisition des 24 % restants de SPI Music est à échéance 2025. Cette dette était auparavant classée en non-courant.
Les autres passifs non courants comprennent les options croisées d’achat-vente ainsi que les dettes liées à l'acquisition de catalogue. Leurs estimations ont été mises à jour selon les dernières hypothèses disponibles (voir Note 4.4 - Autres produits et charges opérationnels et Note 2.3 - Regroupement d’entreprises) et se décomposent comme suit :
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Contrat à terme conclu pour l’acquisition des 24 % restants de SPI Music | - | 13 204 |
| Option croisée d’achat-vente pour l’acquisition des 47 % restants de MGM | 3 362 | 3 269 |
| Dettes liées à l'acquisition de licences | 1 800 | - |
Les effectifs moyens du Groupe en équivalent temps plein, incluant les consultants externes dans les pays dans lequel le Groupe est présent, se décomposent comme suit :
| (En équivalent temps plein) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Effectif moyen sur l’exercice | 2 323 | 2 028 |
Règles et méthodes comptables
Les avantages du personnel sont les contreparties de toutes formes accordées par le Groupe pour les services rendus par les membres de son personnel ou pour la cessation de leur emploi. Ces avantages, évalués conformément à la norme IAS 19 – Avantages du personnel, se ventilent en 4 catégories :
Les avantages à court terme correspondent aux avantages du personnel dont le règlement intégral est attendu dans les 12 mois qui suivent la date de clôture de l’exercice où les membres du personnel ont rendu les services correspondants. Ils sont comptabilisés dans les dettes courantes et enregistrés en charge lorsque le salarié rend le service. Les avantages postérieurs à l’emploi sont décrits en Note 5.3 – Engagements pour retraites et assimilés.
Les indemnités de fin de contrat de travail sont comptabilisées en charge à la première des deux dates suivantes : la date où le Groupe ne peut plus retirer son offre d’indemnités ou la date où le Groupe comptabilise les coûts d’une restructuration entrant dans le champ d’application d’IAS 37 et prévoyant le paiement de telles indemnités.
| (En milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Salaires et charges sociales(1) | (165 028) | (143 363) |
| Charges au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi | (132) | (145) |
| Paiements fondés sur des actions | (8 005) | (7 983) |
| Autres avantages au personnel(2) | (5 783) | (4 940) |
| Total charges de personnel | (178 949) | (156 431) |
| Frais de consultants | (20 350) |
| 16 699 | 15 584 |
|---|---|
| (182 600) | (158 918) |
|---|---|
(1) La ligne « Salaires et charges sociales » inclut les bonus, intéressement et participation versés.
(2) La ligne « Autres avantages au personnel » inclut notamment les cotisations employeurs aux régimes de prévoyance et mutuelles complémentaires santé.
(3) La ligne « Frais de personnel et de consultants capitalisés » comprend notamment les équipes IT, Produits et Opérations qui développent la plateforme technologique du Groupe.
Les avantages postérieurs à l’emploi et avantages à long terme font l’objet de 2 régimes différents :
Les engagements de retraites et assimilés sont évalués par un actuaire indépendant qui calcule, à la clôture de chaque exercice, la valeur actualisée des obligations futures du Groupe selon la méthode des unités de crédits projetées. Les montants des paiements futurs sont évalués sur la base d’hypothèses d’évolution des salaires, d’âge de départ, de mortalité et de présence. Ils sont ensuite ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d’intérêt des obligations à long terme des émetteurs privés de première catégorie et d’une durée correspondante à la durée moyenne estimée du régime évalué. Les hypothèses retenues pour les exercices présentés sont détaillées dans cette note.
Les écarts actuariels résultant de révisions des hypothèses de calcul et des ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en autres éléments du résultat global. La charge nette de l’exercice, correspondant au coût des services rendus éventuellement majorée du coût des services passés est constatée en charges opérationnelles. La charge d’intérêts sur le passif (l’actif) net au titre des régimes à prestations définies est constatée en résultat financier et correspond à l’effet de la désactualisation des engagements.
Le Groupe dispose d’engagements liés à des régimes à prestations définies dans 6 pays : France, Italie, Allemagne, Inde, Indonésie et Thaïlande. L’engagement comptabilisé au titre des engagements postérieurs à l’emploi net des actifs de couverture est de respectivement 264 milliers d’euros et 25 milliers d’euros aux 31 décembre 2024 et 2023.
Elle se décompose entre engagements et actifs de couverture comme suit :
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Engagements liés aux avantages postérieurs à l’emploi à l’ouverture | 1 288 | 1 882 |
| Coût des services rendus | 73 | 86 |
| Charge d’intérêts (effet de la désactualisation) | 59 | 59 |
| Mouvements de périmètre | (3) | - |
| Pertes (Gains) actuariels | 190 | (703) |
| ● Dont écarts actuariels d’expérience | 75 | (183) |
| ● Dont écarts actuariels d’hypothèse | 116 | (520) |
| Prestations versées | (82) | (36) |
| Engagements liés aux avantages postérieurs à l’emploi à la clôture | 1 525 | 1 288 |
| Actifs de couverture |
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Valeur des actifs à l’ouverture | 1 263 | 1 244 |
| Rendement réel des placements | 39 | 45 |
| Cotisations versées | - | 28 |
| Nouveau Régime / Acquisitions / Cessions | - | - |
| Prestations versées | (41) | (54) |
| Valeur des actifs des régimes à la clôture | 1 261 | 1 263 |
| (En milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Coût des services rendus | 73 | 86 |
| Intérêt sur la dette | 59 | 59 |
| Rendement notionnel des actifs | - | - |
| Effets du plafonnement | - | - |
| Charge comptabilisée au compte de résultat | 132 | 145 |
Les décaissements attendus en 2025 sont non significatifs.
| 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | ||
|---|---|---|---|
| France et Italie | Taux d’actualisation/taux de rendement des actifs | 3,43 % | 4,09 % |
| Allemagne | Taux d’actualisation/taux de rendement des actifs | 3,40 % | 4,15 % |
| France et Italie | Taux d’inflation | 2,0 % | 2,1 % |
| Allemagne | Taux d’inflation | - | - |
| Taux d’augmentation des salaires | 4,0 % à 6,0 % |
4,0 % à 6,0 %
Duration moyenne
29,3 ans
13,9 ans
28,8 ans
13,7 ans
| 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | |
|---|---|---|
| Impact de la variation de + 0,5 % ou - 0,5 % du taux de sortie | - 7,5 % / 7,1 % | - 7,8 % / 7,5 % |
| Impact de la variation de + 0,5 % ou - 0,5 % du taux d’augmentation des salaires | 6,8 % / - 6,3 % | 7,0 % / - 6,5 % |
| Impact de la variation de + 0,5 % ou - 0,5 % du taux d’actualisation | - 6,4 % / 7,1 % | - 6,4 % / 7,1 % |
La Société Believe SA a attribué à certains de ses salariés et cadres dirigeants (i) des Bons de Souscription de Parts de Créateurs d’Entreprise (BSPCE), (ii) des Bons de Souscription d’Actions (BSA) et (iii) des Actions de Performance (AP). Ces transactions sont réglées en instruments de capitaux propres. Conformément à la norme IFRS 2 – Paiement fondé sur des actions, ces plans sont comptabilisés en charges sur la période d’acquisition des droits par référence à leur juste valeur déterminée à la date d’attribution. Cette charge est inscrite en charges de personnel en contrepartie des capitaux propres.
Les modalités d’émissions des BSA et BSPCE sont les suivantes :
| Plan | Date de l’autorisation | Date d’émission et attribution | Prix d’exercice par option | Nombre d’options autorisées | Nombre d’options attribuées | Nombre d’options non attribuées | Nombre d’options annulées | Date de l’AG pour annulation | Date limite d’exercice (1) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| BSPCE 2011 | 31/05/2011 | 01/07/2011 | 8,884 € | 156 002 | 66 860 |
| Type | Date d'émission | Date d'échéance | Prix d'exercice | Nombre d'options | Options exercées | Options non exercées | Options annulées |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| BSA 2011 | 31/05/2011 | 01/07/2011 | 8,884 € | 66 858 | 33 429 | - | 33 429 |
| BSPCE 2012 | 18/12/2012 | 07/11/2014 | 12,24 € | 89 142 | 73 542 | - | 15 600 |
| BSA 2012 | 18/12/2012 | 07/11/2014 | 12,24 € | 33 429 | 26 654 | - | 6 775 |
| BSPCE 2016-1 | 30/06/2016 | 30/06/2016 | 5,40 € | 853 750 | 260 000 | 7 240 | - |
| BSPCE 2016-2 | 30/06/2016 | 30/06/2016 | 5,40 € |
| 155 | 000 | - | - | 30/06/2026 | BSA 2016-1 | 30/06/2016 | 31/12/2016 | 8,57 € | 13 000 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| - | - | 31/12/2026 | BSA 2016-2 | 30/06/2016 | 30/06/2016 | 5,40 € | 393 210 | |||
| - | - | 30/06/2026 | BSPCE 2017 | 30/06/2016 | 04/09/2017 | 8,57 € | 10 300 | |||
| - | - | 04/09/2027 | BSA 2017 | 30/06/2016 | 04/09/2017 | 8,57 € | 15 000 | |||
| - | - | 04/09/2027 | BSPCE 2018-1 | 15/10/2018 | 19/10/2018 | 9,18 € | 1 951 033 | 845 000 | 396 033 | |
| - | - | 19/10/2028 | BSA 2018-1 |
15/10/2018
19/10/2018
9,18 €
480 000
-
-
19/10/2028
BSPCE 2019-1
15/10/2018
03/05/2019
14,75 €
190 000
-
-
03/05/2029
BSA 2019-1
15/10/2018
31/07/2019
14,75 €
40 000
-
-
31/07/2029
(1) Sauf mention contraire, la date limite d’exercice est de 10 ans à compter de la date d’attribution des bons.
| Plan | Date d’attribution | Nombre d’options attribuées | Prix d’exercice (en euros) | Période maximum d’acquisition en années | Valeur de l’action sous-jacente (en euros) | Taux sans risque à maturité 10 ans | Volatilité cible moyenne sur toute la période |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| BSPCE 2016-1 | 30/06/2016 | 260 000 | 5,40 | 4 | 5,40 | 0,05 % | 52,6 % |
| BSPCE 2016-2 | 30/06/2016 | 155 000 | 5,40 | 3 | 5,40 | 0,05 % | 52,6 % |
| BSA 2016-1 | 31/12/2016 | 13 000 | 8,57 | 4 | 8,57 | 0,42 % | 49,7 % |
| BSA 2016-2 | 30/06/2016 | 393 210 | 5,40 | 3 | 5,40 | 0,05 % | 52,6 % |
| BSPCE 2017 | 04/09/2017 | 10 300 | 8,57 | 4 | 8,57 | 0,51 % | 47,8 % |
| BSA 2017 | 04/09/2017 | 15 000 | 8,57 | 3 | 8,57 | 0,51 % | 47,8 % |
| BSPCE 2018-1 | 19/10/2018 | 845 000 | 9,18 | 4 | 9,18 | 0,63 % | 44,2 % |
| BSA 2018-1 | 19/10/2018 | 480 000 | 9,18 | 4 | 9,18 | 0,63 % | 44,2 % |
| BSPCE 2019-1 | 03/05/2019 | 190 000 | 14,75 | 4 | 15,52 | 0,19 % | 40,0 % |
| BSA 2019-1 | 31/07/2019 | 40 000 | 14,75 | 4 | 15,52 | - 0,25 % | 39,8 % |
Les instruments sont évalués sur la base d’un modèle de Black et Scholes. En raison du profil de la société, le taux de dividendes attendus était nul, mais une probabilité de 50 % du capital social de la Société (ci-après un « Cas de Liquidité ») :
Par décision du Conseil d'administration du 18 avril 2024, il a été rappelé que l'ensemble des plans de BSA et BSPCE attribué à compter du 30 juin 2016 sont exerçables à tout moment jusqu'à leur date limite d'exercice respective.
Au 31 décembre 2024, l'ensemble des options non caduques de tous les plans de BSA et BSPCE ont été exercées.
| Plan | Nombre d’options attribuées | Nombre d’options caduques | Nombre d’options exercées | Nombre d’options non encore exercées | Montant total de souscription versé pour les bons exercés (en euros) |
|---|---|---|---|---|---|
| BSPCE 2011 | 66 860 | - | 66 860 | - | 593 984 € |
| BSA 2011 | 33 429 | - | 33 429 | - | 296 983 € |
| BSPCE 2012 |
| Year | Amount 1 | Amount 2 | Amount 3 | Total |
|---|---|---|---|---|
| BSA 2012 | 26 654 | - | 26 654 | 326 245 € |
| BSPCE 2016-1 | 260 000 | 1 042 | 258 958 | 1 398 373 € |
| BSPCE 2016-2 | 155 000 | 4 826 | 150 174 | 810 940 € |
| BSA 2016-1 | 13 000 | 7 000 | 6 000 | 51 420 € |
| Year | Amount | Notes |
|---|---|---|
| BSA 2016-2 | 1 135 134 € | |
| BSPCE 2017 | 10 300 | |
| BSA 2017 | 15 000 | |
| BSPCE 2018-1 | 845 000 | |
| BSA 2018-1 | 480 000 |
| Category | Value |
|---|---|
| BSA 2016-2 | 393 210 |
| BSA 2016-2 | 183 000 |
| BSA 2016-2 | 210 210 |
| BSPCE 2017 | 88 271 € |
| BSPCE 2017 | 10 300 |
| BSA 2018-1 | 107 293 |
| BSA 2018-1 | 372 707 |
| 107 293 | 109 012 | 263 695 | 1 000 730 € | ||
|---|---|---|---|---|---|
| BSPCE 2019-1 | 190 000 | 70 000 | 120 000 | - | 1 770 000 € |
| 70 000 | 59 500 | 60 500 | 877 625 € | ||
| BSA 2019-1 | 40 000 | 9 167 | 30 833 | - | 454 787 € |
| 9 167 | 30 833 | - | 454 787 € |
Chaque option des plans listés dans le tableau ci-dessus donne droit à 2 actions ordinaires sauf pour les plans 2011 et 2012 qui donnent droit à 20 actions ordinaires.
Le nombre et le prix moyen pondéré d’exercice des options sur actions dans le cadre des programmes d’options sur actions et les droits de remplacement sont les suivants :
(En milliers d’euros)
| Date | Nombre d’options | Prix moyen pondéré d’exercice |
|---|---|---|
| 31 décembre 2024 | 1 319 952 | 8,6 € |
| 31 décembre 2023 | 1 482 085 | 8,7 € |
| En circulation à l’ouverture | - | - |
| Déchues pendant la période | - | - |
| Exercées pendant la période | - | - |
Les modalités d’émissions des Actions de Performance sont les suivantes :
Les règlements de plan d’attribution gratuite d’actions de performance en date du 15 septembre 2021, des 3 mai et 9 décembre 2022 et du 27 avril 2023 prévoient que si, pendant la période d’acquisition, (i) une offre publique d’achat et/ou d’échange est lancée sur les actions de la Société ou (ii) un actionnaire agissant seul ou de concert vient à détenir plus de 30 % du capital de la Société, le Conseil peut, à sa discrétion, décider de modifier les conditions de performance pour les apprécier au moment de l’un ou l’autre des évènements mentionnés ci-dessus ou de supprimer toute condition de présence et/ou de performance et considérer que les actions sont définitivement acquises par anticipation, sous réserve du respect d’une période d’acquisition minimum de deux ans.
Le règlement du plan 2024 précise que si au cours de la période d'acquisition, une offre publique incluant un retrait obligatoire de la société est annoncée ou déposée, le Conseil d'administration peut, à sa discrétion, décider de modifier ou de supprimer toute condition de présence et/ou de performance et considérer que les actions seront définitivement acquises avant l'expiration de la période d'acquisition, sous réserve du respect d'une période d'acquisition minimale d'un an.
Dans ce cadre, par décision du Conseil d'administration du 18 avril 2024, il a été décidé d'accélérer la livraison du plan d'attribution gratuite d'actions de performance daté du 15 septembre 2021 (initialement prévu en septembre et accéléré à mai 2024).
| Plan | Date d’attribution | Nombre maximal d’actions gratuites sous conditions de performance attribuées | Accomplissement estimé des conditions de performance | Juste valeur par action à la date d’attribution (en euros) | Juste valeur d’un modèle Monte Carlo par action évaluée sur la base (en euros) |
|---|---|---|---|---|---|
| AP 2021 - tranche 2 | 15/09/2021 | 230 751 | n/a | - | 13,58 |
| AP 2021 - tranche 1 et 3 | 15/09/2021 | 461 503 | 106 % / 100 % | 18,25 | - |
| AP 2022 - tranche 2 | 03/05/2022 | 232 441 | n/a | - | 8,13 |
| AP 2022 - tranche 1 et 3 | 03/05/2022 | 464 881 | 51 % / 100 % | 11,34 | - |
| AP 2022 - tranche 2 | 09/12/2022 | 33 333 | n/a | - | 6,05 |
| AP 2022 - tranche 1 et 3 | 09/12/2022 | 66 667 | 51 % / 100 % | 10,60 | - |
| AP 2023 - tranche 3 | 27/04/2023 | 321 448 | n/a | - | 5,40 |
| AP 2023 - tranche 1, 2 et 4 | 27/04/2023 | 750 047 | 0 % / 120 % / 100 % | 9,70 | - |
| AP 2024 - tranche 1, 2, 3 et 4 | 21/06/2024 | 1 090 299 | 100 % | 15,00 | - |
| Plan | Nombre d’actions attribuées | Nombre maximum d’actions | Nombre d’actions caduques | Nombre d’actions livrées | Nombre d’actions non encore livrées | Nombre maximum d’action à livrer |
|---|---|---|---|---|---|---|
| AP 2021 | 692 254 | 784 543 | 311 388 | 380 866 | - | - |
| AP 2021 | 120 657 | - | 571 597 | 571 597 | - | - |
| 797 | 322 | 903 | 631 | 51 | 759 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| - | 745 | 563 | 745 | 563 | 51 | 759 |
| - | 745 | 563 | 745 | 563 |
| 1 071 | 495 | 1 264 | 347 | 199 | 072 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| - | 872 | 423 | 872 | 423 | 84 | 300 |
| - | 987 | 195 | 987 | 195 |
| 1 090 | 299 | 1 188 | 426 | 105 | 000 |
|---|---|---|---|---|---|
| - | 985 | 299 | - | - | - |
éventuellement suivie d’une procédure de retrait obligatoire. Or, en cas d’offre publique d’achat ou d’échange visant les titres de la Société, il revient au Conseil de Surveillance du FCPE de décider de l’apport des titres à l’offre :
Il est précisé que le FCPE est toutefois contraint de céder ses actions dans le cadre de la mise en œuvre d’un retrait obligatoire (qui suppose la détention d’au moins 90 % du capital et des droits de vote de la société par l’initiateur de l’offre publique). Dans ce cas, le FCPE reçoit le prix des actions qui est par la suite réinvesti en produits monétaires. Sous réserve, de l’agrément préalable de l’Autorité des Marchés Financiers, le FPCE fusionne ensuite avec le fonds le plus sécurisé proposé dans le cadre du PEG (fonds monétaire) et les avoirs des salariés restent bloqués jusqu'à la fin de la période de 5 ans (2027).
Les charges comptabilisées en résultat au titre des accords dont le paiement est fondé sur des actions du Groupe, hors charges sociales et abondements de l’employeur, s’analysent comme suit :
| (En milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| BSPCE 2019-1 | - | 8 |
| AP 2021 | 2 274 | 3 035 |
| AP 2022 | 1 193 | 2 355 |
| AP 2023 | 996 | 1 667 |
| AP 2024 | 2 225 | - |
| Total des paiements fondés sur des actions | 6 688 | 7 064 |
La rémunération des principaux dirigeants du Groupe correspond aux rémunérations des mandataires sociaux et aux jetons de présence des administrateurs indépendants. Le Groupe dispose d’un seul mandataire social.
Les montants présentés ci-dessous au titre de leur rémunération et enregistrés dans le compte de résultat consolidé correspondent aux montants versés lors de leurs mandats. Les principaux dirigeants ne bénéficient pas d’avantages postérieurs à l’emploi.
| (En milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Rémunération salariée | 340 | 387 |
| Avantages en nature | - | - |
| Paiements fondés sur des actions | - | - |
| Rémunération au titre d’un mandat social | 185 | 167 |
| Total des rémunérations des dirigeants | 525 | 555 |
L’excédent de la contrepartie payée pour l’acquisition d’une société sur la juste valeur de la quote-part du Groupe dans les actifs nets identifiables à la date d’acquisition constitue le goodwill. Celui-ci est comptabilisé tel que décrit en Note 2.3 – Regroupements d’entreprises.
Le goodwill est comptabilisé à son coût, déduction faite du cumul des pertes de valeur. Le goodwill n’est pas amorti, mais est soumis à un test de dépréciation en cas d’apparition d’un indice de perte de valeur et a minima une fois par an conformément à la norme IAS 36 (voir Note 6.4 – Test de dépréciation des actifs immobilisés). Les pertes de valeur comptabilisées sur un goodwill ne sont pas réversibles.
Les variations du goodwill s’analysent comme suit :
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Goodwill à l’ouverture | 141 196 | 107 705 |
| Variation de périmètre(1) | - |
6 756
(2 525)
147 953
141 196
(1) Les montants présentés sur la ligne « Variation de périmètre » correspondent aux acquisitions réalisées (voir Note 2.3 – Regroupements d’entreprises).
Initialement, les immobilisations incorporelles sont évaluées :
Les immobilisations incorporelles du Groupe comprennent les éléments suivants :
Les frais d’établissement et les frais de recherche sont directement comptabilisés en charges dans l’exercice au cours duquel ils sont encourus.
Les dépenses de développement sont comptabilisées en tant qu’immobilisation incorporelle si le Groupe est en mesure de démontrer les critères suivants :
À défaut, ces dépenses constituent des charges.
Postérieurement à leur comptabilisation initiale, les immobilisations incorporelles sont comptabilisées selon le modèle du coût et amorties de façon linéaire sur leur durée d’utilisation prévue :
Les marques, ayant une durée d’utilité indéterminée, ne sont pas amorties et font l’objet a minima d’un test de dépréciation annuel ou à chaque fois qu’un indice de perte de valeur apparaît (voir Note 6.4 – Tests de dépréciation des actifs immobilisés).
Les autres immobilisations incorporelles se décomposent comme suit :
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Valeur brute | ||
| Amortissements et dépréciations |
| Valeur brute | Amortissements et dépréciations | Valeur nette | |
|---|---|---|---|
| Catalogues(1) | 90 581 | (38 323) | 52 258 |
| 70 536 | (28 060) | 42 476 | |
| Concessions, brevets & droits similaires | 3 695 | (2 474) | 1 221 |
| 2 507 | (1 663) | 844 | |
| Logiciels(2) | 128 919 | (104 821) | 24 098 |
| 117 943 | (82 775) | 35 168 | |
| Marques(3) | 29 148 | (3 898) | 25 250 |
| 28 017 | (3 898) | 24 120 | |
| Relations avec les artistes et labels(4) | 61 846 | (43 744) | 18 102 |
| 58 452 | (38 158) | 20 294 | |
| Autres immobilisations incorporelles | 3 447 | (2 106) | 1 341 |
| 3 163 | (1 723) | 1 441 | |
| Immobilisations incorporelles en cours(5) |
341 830
(195 365)
146 465
291 848
(156 276)
135 572
Les variations des immobilisations incorporelles s’analysent comme suit :
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Solde à l’ouverture | 135 572 | 121 979 |
| Allocation du prix d’acquisition (1) | - | 9 500 |
| Coûts de développement capitalisés (2) | 18 942 | 17 931 |
| Autres acquisitions | 20 598 | 30 753 |
| Variation de périmètre(3) | - | 3 365 |
| Dotations aux amortissements | (37 875) | (36 555) |
| Pertes de valeur (4) | - | (13 276) |
| Cessions | (1) | (41) |
9 229
1 917
146 465
135 572
(1) Les montants présentés sur la ligne « Allocation du prix d’acquisition » correspondent aux acquisitions réalisées comme présenté en Note 2.3 – Regroupement d’entreprises.
(2) Les coûts de développement capitalisés correspondent principalement au développement de la plateforme technologique du Groupe.
(3) En 2023, le poste « Variation de périmètre » est principalement lié à l’acquisition de Sentric Music Group.
(4) En 2023, la ligne « Pertes de valeur » comprend des dépréciations de Marques et de Relations avec les artistes et labels calculées avec les dernières hypothèses disponibles pour déterminer la valeur recouvrable de ces actifs (voir Note 6.4 - Test de dépréciation des actifs immobilisés).
(5) Inclus le retraitement lié à l’hyperinflation.
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Immobilisations corporelles détenues en propre | 7 064 | 6 088 |
| Immobilisations corporelles détenues sous forme de droits d’utilisation | 33 503 | 24 872 |
| Total des immobilisations corporelles | 40 567 | 30 960 |
Les immobilisations corporelles acquises séparément sont évaluées initialement à leur coût qui comprend toutes les dépenses directement liées à l’acquisition. Les dépenses ultérieures sur immobilisations sont comptabilisées en charges lorsqu’elles sont encourues, sauf celles engagées pour prolonger la durée de vie du bien. Les immobilisations corporelles acquises dans le cadre d’un regroupement d’entreprises sont comptabilisées à leur juste valeur séparément du goodwill.
Les immobilisations corporelles sont amorties selon le mode linéaire sur une période correspondant à leur durée d’utilité. Les durées retenues sont les suivantes :
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Valeur brute | ||
| Amortissements et dépréciations | ||
| Valeur nette | ||
| Valeur brute | ||
| Amortissements et dépréciations | ||
| Valeur nette |
| 9 518 | (6 501) | 3 017 |
|---|---|---|
| 8 972 | (5 037) | 3 934 |
| 4 805 | (4 050) | 754 |
|---|---|---|
| 4 609 | (3 341) | 1 269 |
| 3 615 | (2 780) | 835 |
|---|---|---|
| 2 901 | (2 439) | 463 |
| 998 | (642) | 355 |
|---|---|---|
| 1 214 | (826) | 387 |
| 2 102 | - | 2 102 |
|---|---|---|
| 35 | - | 35 |
| 21 038 | (13 974) | 7 064 |
|---|---|---|
| 17 731 | (11 643) | 6 088 |
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Solde à l’ouverture | 6 088 | 6 987 |
| Acquisitions | 3 509 | 1 595 |
| Variation de périmètre | - | 63 |
| Dotations aux amortissements | (2 707) | (2 518) |
| Cessions | (26) | (18) |
| Écarts de conversion et autres | 201 | (21) |
| Solde à la clôture | 7 064 | 6 088 |
Règles et méthodes comptables relatives aux contrats de location lorsque le Groupe agit en tant que preneur
Les contrats de location qui confèrent au preneur le contrôle de l’utilisation d’un actif identifié pour une période donnée en échange d’une contrepartie, entrent dans le champ d’application d’IFRS 16. Les sociétés locataires du Groupe reconnaissent, à l’actif du bilan sous la forme d’un droit d’utilisation en contrepartie d’une dette de loyer, tous les contrats de location à l’exception des contrats dont le terme est inférieur ou égal à douze mois conformément à l’exemption offerte par la norme. La dette de location est initialement déterminée sur la base de la valeur actuelle des paiements locatifs restants à payer à cette date, actualisés au taux d’intérêt implicite du contrat de location si ce taux est facilement disponible ou au taux d’emprunt marginal spécifique au pays, aux conditions et à la monnaie du contrat, éventuellement ajusté d’un risque lié à l’entité preneuse ou à l’actif loué. Les paiements locatifs incluent les paiements fixes, les paiements variables fondés sur un indice ou un taux et les paiements découlant d’options raisonnablement certaines d’être exercées.
Après l’évaluation initiale, la dette de location est réduite des paiements effectués et augmentée de la charge d’intérêt. Elle est réévaluée pour refléter toute modification des paiements locatifs futurs en cas de nouvelle négociation avec le bailleur, de changement d’un indice ou d’un taux, ou en cas de réestimation d’options. Lorsque la dette de location est réévaluée, l’ajustement correspondant est reflété dans le droit d’utilisation, où le résultat si le droit d’utilisation est déjà ramené à zéro dans le cas d’une réduction du périmètre locatif. Le droit d’utilisation déterminé à l’origine comprend la dette de location initiale, les coûts directs initiaux et les éventuelles obligations de rénover l’actif, diminués des avantages accordés par le bailleur. Les droits d’utilisation sont amortis sur la durée du contrat. Au compte de résultat, les charges d’amortissement sont comptabilisées dans le résultat opérationnel et les charges d’intérêts dans le résultat financier. L’impact fiscal de ce retraitement de consolidation est pris en compte via la comptabilisation d’impôts différés.
La durée de location retenue correspond à la période non résiliable, aux périodes couvertes par une option de prolongation dont l’exercice est raisonnablement certain, ainsi qu’aux périodes couvertes par une option de résiliation dont le non-exercice est raisonnablement certain.
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Valeur brute | ||
| Amortissements et dépréciations | ||
| Valeur nette | ||
| Bâtiments | 50 027 | 41 415 |
| (20 479) | (19 920) | |
| 29 548 | 21 495 | |
| Matériel informatique | 6 500 | |
| (2 798) | ||
| 3 702 |
| Matériel de transport | 600 | (4 398) | 3 202 |
|---|---|---|---|
| Total immobilisations corporelles détenues sous forme de droits d’utilisation | 56 835 | (23 332) | 33 503 |
| 49 461 | (24 588) | 24 872 |
Les droits d’utilisation sont composés de baux de location de locaux (principalement le bail commercial des locaux du siège social de Believe en France), de véhicules et de matériel informatique. Les variations des droits d’utilisation s’analysent comme suit :
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Solde à l’ouverture | 24 872 | 20 101 |
| Nouveaux contrats de location | 18 719 | 15 873 |
| Fins et résiliations anticipées des contrats | (776) | (3 054) |
| Dotations aux amortissements et dépréciations | (9 784) | (8 953) |
| Variation de périmètre | - | 629 |
| Écarts de conversion et autres | 472 | 277 |
| Solde à la clôture | 33 503 | 24 872 |
Les montants comptabilisés en résultat net au titre des contrats de location s’analysent comme suit :
| (En milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Charge d’amortissement des droits de location | (9 784) | (8 953) |
| Charge d’intérêts sur les dettes de loyer | (1 577) | (1 196) |
| Total en résultat net | (11 361) | (10 149) |
Les sorties de trésorerie imputables aux contrats de location s’élèvent à 11 244 milliers d’euros et 10 622 milliers d’euros respectivement au 31 décembre 2024 et au 31 décembre 2023.
La norme IAS 36 – Dépréciations d’actifs précise qu’un actif est à déprécier lorsque sa valeur comptable est supérieure à sa valeur recouvrable, la valeur recouvrable d’un actif ou d’un groupe d’actifs étant la valeur la plus élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts de sortie et sa valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminée par rapport à des projections de flux de trésorerie futurs (méthode dite des discounted cash flows ou « DCF ») estimés actualisés à un taux permettant de refléter la valeur temps ainsi que les risques spécifiques à l’actif ou à l’unité génératrice de trésorerie testée. Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur recouvrable d’un actif immobilisé à sa valeur nette comptable et à ramener l’actif à sa valeur recouvrable en constatant la perte de valeur.
Les immobilisations sont regroupées en unités génératrices de trésorerie (UGT). Une UGT est le plus petit groupe d’actifs qui inclut l’actif et qui génère des entrées de trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres actifs ou groupes d’actif. Les UGT et groupes d’UGT auxquelles un goodwill est affecté sont testées au minimum une fois par an et dès l’apparition d’indices de perte de valeur.
| Secteurs opérationnels IFRS 8 | Unités génératrices de trésorerie et groupes d’UGT |
|---|---|
| Solutions Premium | Groupe d’UGT Solutions Premium |
| Solutions Automatisées | Groupe d’UGT Solutions Automatisées |
Le Groupe considère qu’il n’existe aucun indice de perte de valeur sur les immobilisations corporelles et incorporelles, droits d’utilisation et participations mises en équivalence, entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2024.
Les projections de flux de trésorerie sont basées sur des budgets financiers approuvés par la direction sur une période de cinq ans. Les flux de trésorerie au-delà de la période de cinq ans sont extrapolés en utilisant les taux de croissance estimés indiqués ci-dessous. Ces taux de croissance sont cohérents avec les prévisions incluses dans les rapports sectoriels spécifiques au secteur dans lequel le Groupe opère.
Le Groupe teste si le goodwill a subi une dépréciation sur une base annuelle, généralement en fin d’exercice. Pour la période 2024, la valeur recouvrable des UGT et groupes d’UGT a été déterminée sur la base de valeurs d’utilité qui nécessitent l’utilisation d’hypothèses (principalement le taux d’actualisation, le taux de croissance à l’infini, les flux de trésorerie attendus) dépendants du contexte économique dans lequel le Groupe opère.
| Niveau d’UGT (ou groupe d’UGT testé) | Hypothèses clés et valeurs comptables (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|---|
| Groupe d’UGT Solutions Premium | Taux d’actualisation | 12,2 % | 12,9 % |
| Taux de croissance à l’infini | 2,0 % | 1,9 % | |
| Valeur comptable des goodwills | 90 792 | 86 922 | |
| Valeur comptable des marques | 18 512 | 17 785 | |
| Groupe d’UGT Solutions Automatisées | Taux d’actualisation | 10,5 % | 10,7 % |
| Taux de croissance à l’infini | 3,0 % | 3,0 % | |
| Valeur comptable des goodwills |
6 738
6 335
Aucune perte de valeur n’a été comptabilisée sur les exercices 2023 et 2024 au niveau des UGT ou groupe d’UGT le cas échéant.
À chaque date de test (2023 et 2024), le Groupe a réalisé une analyse de sensibilité des tests de dépréciation aux principales hypothèses utilisées pour déterminer la valeur recouvrable des UGT et groupes d’UGT considérés. La variation combinée d’un point de pourcentage sur le taux d’actualisation et d’un demi-point de pourcentage sur le taux de croissance à l’infini, ainsi que celle d’un point de pourcentage sur le taux de marge d’EBITDA et d’un demi-point de pourcentage sur le taux de croissance du chiffre d’affaires (sur la durée du plan d’affaires) ne conduit à aucune dépréciation.
Une provision est comptabilisée lorsqu’il existe une obligation juridique ou implicite, résultant d’événements passés, lorsqu’il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de tiers et lorsqu’une estimation fiable du montant peut être faite. Les provisions sont ventilées entre passifs courants et passifs non courants en fonction de l’échéance attendue et évaluées en tenant compte des hypothèses les plus probables à la date de clôture. Un passif éventuel correspond :
En novembre 2024, UMG Recordings, Inc., Capitol Records, LLC, Capital CMG, Inc., ABKCO Music & Records, Inc., and Concord Music Group, Inc. ont déposé une plainte contre certaines sociétés du Groupe pour violation des droits d'auteur à grande échelle. Believe réfute fermement ces allégations et les déclarations faites par les plaignants et les combattra. Sans commenter ce litige en cours, Believe souhaite rappeler qu'en tant que société internationale de développement artistique travaillant avec des artistes et des labels du monde entier, elle prend très au sérieux le respect des droits d'auteur.
Aux 31 décembre 2024 et 2023, les provisions sont majoritairement composées des provisions pour engagements de retraite détaillée dans la Note 5.3 –Engagements pour retraites et assimilés et de provisions pour licenciement. Il n’y a pas de provision pour litiges significative au 31 décembre 2024 et au 31 décembre 2023.
Le Groupe comptabilise un actif ou un passif financier lorsqu’il devient une partie aux dispositions contractuelles de l’instrument conformément à la norme IFRS 9 Instruments financiers. Un actif financier (sauf s’il s’agit d’une créance client sans composante financement significative) ou un passif financier est initialement évalué à la juste valeur augmentée, pour un élément qui n’est pas à la juste valeur par le biais du compte de résultat, des coûts de transaction qui sont directement attribuables à son acquisition ou son émission. Une créance client sans composante financement significative est initialement évaluée à son prix de transaction au sens d’IFRS 15.
Lors de la comptabilisation initiale, un actif financier est classé dans l’une des trois catégories suivantes :
● des flux de trésorerie contractuels de l’instrument ;
● du modèle économique de détention appliqué par le Groupe.
Un actif financier est évalué au coût amorti s’il remplit les deux conditions suivantes et n’est pas désigné comme étant à la juste valeur par le biais du résultat net :
● il est détenu dans le cadre d’un modèle économique dont l’objectif est de détenir des actifs afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels ;
● ses conditions contractuelles donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie qui correspondent uniquement à des remboursements de principal et à des versements d’intérêts sur le capital restant dû.
C’est le cas des dépôts de garantie et des créances clients du Groupe. Les dépôts de garantie sont inclus dans les actifs non courants, car ils ont une échéance supérieure à douze mois après la date de clôture. Les créances clients sont incluses dans les actifs courants car elles ont une échéance inférieure à 12 mois à la date de clôture. À ce jour, le Groupe ne détient pas d’actifs financiers à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global.
Tous les actifs financiers qui ne sont pas classés comme étant évalués au coût amorti ou à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global sont évalués à la juste valeur par le biais du résultat net. C’est le cas des titres de participation dans des sociétés non consolidées par le Groupe.
Conformément à IFRS 9, les passifs financiers sont classés comme étant évalués au coût amorti ou à la juste valeur par le biais du résultat net.
Actuellement, tous les autres passifs financiers sont initialement comptabilisés à leur juste valeur nette des coûts de transaction encourus puis évalués ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Ils sont classés en passifs courants ou non courants en fonction de leur échéance. Le montant des intérêts comptabilisés en charges financières est déterminé par application du taux d’intérêt effectif de l’emprunt à sa valeur comptable. Les passifs financiers courants comprennent les dettes commerciales.
Le Groupe décomptabilise un passif financier lorsque ses obligations contractuelles sont éteintes ou annulées, ou expirent. Le Groupe décomptabilise également un passif financier lorsque ses modalités sont modifiées et que les flux de trésorerie du passif modifié sont sensiblement différents, auquel cas un nouveau passif financier basé sur les modalités modifiées est comptabilisé à sa juste valeur. Lorsqu’un passif financier évalué au coût amorti est modifié sans entraîner de décomptabilisation, un gain ou une perte est comptabilisé en résultat. Le gain ou la perte calculé correspond à la différence entre les flux de trésorerie contractuels initiaux et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif initial.
Les actifs financiers non courants détenus par le Groupe se décomposent comme suit :
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Titres non consolidés | 1 193 | 1 188 |
| Prêts, cautionnements et autres créances financières – non courants(1) | 10 050 | 8 388 |
| Total actifs financiers – non courants | 11 244 | 9 576 |
(1) Les prêts, cautionnement et autres créances financières correspondent principalement à des dépôts de garanties pour des locations immobilières et à des prêts envers nos entreprises associées.
Les actifs financiers courants détenus par le Groupe correspondent aux comptes séquestres liés à l’activité Live dans la perspective du dépôt du projet d’offre publique d’achat annoncé le 12 février 2024 par le consortium composé de Denis Ladegaillerie, du fonds EQT X et de fonds gérés par TCV. Believe a confié à NATIXIS et ODDO BHF SCA, à compter du 13 juillet 2021 et pour une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction, la mise en œuvre d’un contrat de liquidité et de surveillance de marché portant sur ses actions ordinaires. Ce contrat, renouvelé en 2022 et en 2023, a été établi dans le cadre de la réglementation en vigueur, et en particulier de la Décision AMF n°2021-01 du 22 juin 2021. Il est conforme à la charte de déontologie de l’Association Française des Marchés Financiers (AMAFI). Ce contrat a pour objet l’animation par ODDO BHF SCA de l’action BELIEVE sur le marché réglementé d’Euronext à Paris.
La juste valeur se définit comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou qui sera payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur des données de marché et sur des modèles d’évaluation couramment utilisés et peut être confirmée dans le cas d’instruments complexes par référence à des valeurs cotées par des établissements financiers indépendants.
La norme IFRS 13 – Évaluation de la juste valeur, requiert de hiérarchiser les différentes techniques de valorisation pour chacun des instruments financiers. Les catégories sont définies comme suit :
(En milliers d’euros)
Hiérarchie de juste valeur
| 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | |||
| Valeur comptable | Juste valeur | Juste valeur par résultat | Juste valeur par autres éléments du résultat global | |
| Actifs et passifs financiers au coût amorti | Valeur comptable | |||
| Titres non consolidés niveau 2 | 1 193 | 1 193 | 1 193 | - |
| 1 188 | ||||
| Prêts, cautionnements et autres créances financières – non courants | - | 10 050 | - | - |
| 10 050 | 8 388 | |||
| Créances clients | - | 249 505 | - | - |
| niveau 1 | 4 036 | 4 036 | 4 036 | - | - | 1 354 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | niveau 1 | 139 790 | 139 790 | 139 790 | - | - | 214 221 |
| Total des actifs financiers | 404 575 | 145 020 | 145 020 | - | 259 555 | 425 354 |
| - | 95 | - | - | - | 95 |
|---|---|---|---|---|---|
| niveau 3 | 5 162 | 5 162 | 5 162 | - | - | 16 473 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| - | 701 | - | - |
|---|---|---|---|
| Dettes Fournisseurs | 605 575 | 605 575 | 558 403 | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Autres passifs financiers courants(1) | 14 282 | 14 282 | 14 282 | |||
| Total des passifs financiers | 625 841 | 19 471 | 19 471 | 606 371 | 576 352 |
(1) La ligne autres passifs financiers courants inclut uniquement le contrat à terme conclu pour l'acquisition des 24 % restants de SPI Music (voir note 4.9 - Autres passifs courants).
La hiérarchie de juste valeur n’a fait l’objet d’aucune modification sur la période 2023-2024.
Le Groupe fait appel pour ses placements de trésorerie et pour ses swaps à des institutions financières de premier plan. Il estime ainsi ne pas supporter de risque de contrepartie significatif sur sa trésorerie ou ses instruments financiers. Le Groupe effectue un suivi régulier des créances des plateformes de distribution numérique et médias sociaux.
Le Groupe peut être exposé à la défaillance de l’une des contreparties bancaires qui gère sa trésorerie ou ses swaps de devises. Le Groupe est créancier des plateformes qui doivent lui payer des reversements en contrepartie des contenus qu’il met à leur disposition. Le délai de paiement des reversements prévu dans les principaux contrats du Groupe est généralement compris entre 30 et 60 jours suivant la réception de la facture ou la fin du mois civil de la période en cours.
inclut, le risque d’exigibilité anticipée des engagements envers les producteurs ou le Groupe n’a aucune obligation contractuelle à l’égard des artistes et labels pour consentir des avances.
Le Groupe accorde des avances (non rémunérées) à certains producteurs, recouvrées à plus ou moins long terme sur les reversements à effectuer par le Groupe. Le Groupe s’expose ainsi au risque de ne pas pouvoir récupérer ces sommes si la valeur des ventes était insuffisante. La valeur des ventes se traduit notamment par le nombre de streams générés par les contenus de ces producteurs mis à disposition sur les plateformes. Ces avances, comptabilisées à l’actif du bilan lorsqu’elles sont versées, peuvent en outre faire l’objet d’une dépréciation, s'il existe un doute sur leur caractère recouvrable. Les avances maintenues à l’actif sont ventilées entre une part courante et une part non courante.
L’augmentation du montant des avances non recouvrées au cours des trois derniers exercices s’explique par la croissance des activités du Groupe. Cette augmentation s’explique également par sa stratégie visant à offrir aux artistes et labels davantage de services. Le paiement d’avances est l’un des services offerts aux artistes en tant que soutien au développement de leur carrière. Le Groupe entend poursuivre cette stratégie à l’avenir, ce qui aura pour effet d’augmenter le montant des avances et accroître le risque décrit ci-dessus.
Le Groupe doit reverser aux artistes et labels une partie des reversements effectués par les plateformes en contrepartie de la mise à disposition des contenus. Il existe une incertitude sur le délai et la fréquence des demandes des producteurs pour le paiement de ces reversements. Les hypothèses prises par le Groupe pour la gestion de sa trésorerie reposent sur une relative stabilité du besoin en fonds de roulement. Ces hypothèses reposent sur l’observation de l’historique des délais et fréquences des demandes de paiement des reversements aux artistes qui sont relativement constants dans le temps. Dans un contexte de crise, le Groupe pourrait ne pas obtenir (ou à des conditions non acceptables) les financements ou refinancements nécessaires à sa croissance.
Une part significative de l’activité du Groupe est réalisée à l’international. Celui-ci est donc soumis, du fait de son exposition à des devises autres que l’Euro, au risque de change principalement au titre de son exploitation. L’Euro est la monnaie fonctionnelle de la Société et de présentation des états financiers consolidés du Groupe.
Ce risque découle de l’existence dans des sociétés du Groupe de créances ou dettes libellées dans une devise différente de la devise fonctionnelle de la filiale. Pour évaluer globalement ce risque il a été pris en compte les dettes (Passif) et créances (Actif) (y compris le cash pooling) dans une autre devise que la devise fonctionnelle de la filiale.
Aucune filiale n’ayant de dette bancaire externe significative dans une devise différente de sa monnaie de référence, ce risque est considéré comme non significatif.
L’évolution des taux de change pourrait par ailleurs avoir un impact sur les reversements payés au Groupe par les plateformes de distribution numérique. Les plateformes facturent les abonnements à leurs utilisateurs finaux en devises locales et ce montant est ensuite converti conformément aux stipulations contractuelles applicables (par exemple, en Euro). Les taux de change appliqués pour les conversions sont révisés régulièrement en fonction des taux du marché. Les devises locales dans lesquelles les abonnements sont facturés par les plateformes à leurs utilisateurs pourraient se déprécier (ou s’apprécier) par rapport à la devise contractuelle (par exemple, l’Euro). En conséquence, l’assiette de chiffre d’affaires converti retenue pour calculer les reversements à payer au Groupe s’en trouverait réduite (ou augmentée). Une telle situation diminuerait ou augmenterait le montant des reversements perçus par le Groupe et par conséquent son chiffre d’affaires.
Les avances à accorder aux artistes et labels sont soumises à un processus strict d’analyse et de validation. L’objectif de ce processus est de s’assurer de la validité et de la cohérence du montant à accorder. De plus le Groupe suit de manière régulière le recouvrement des avances accordées aux artistes et labels.
Si le Groupe n’avait pas la capacité d’accorder un volume d’avances en adéquation avec les attentes, cela pourrait affecter sa capacité à attirer de nouveaux artistes et labels.
Les tableaux ci-dessous présentent la situation nette au 31 décembre 2024 dans les principales devises ainsi qu’une analyse de l’impact d’une variation de 5 % de chaque devise vis-à-vis de l’Euro :
| (En milliers de devises) | CAD | CNY | GBP | INR | JPY | RUB | TRY | USD |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs courants | 8 357 | 36 362 | 63 920 | 1 202 942 | 7 469 331 | 3 053 356 | 573 720 | 65 318 |
| Passifs courants et non courants | (2 447) | (13 652) |
| 5 910 | 22 710 | (16 529) | 362 989 | 943 636 | 518 505 | 169 397 | (142 647) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| - | - | 14 500 | - | - | - | - | 155 000 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 5 910 | 22 710 | (2 029) | 362 989 | 943 636 | 518 505 | 169 397 | 12 353 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1,6772 | 7,5833 | 0,8292 | 88,9335 | 163,0600 | 113,6462 | 36,7372 | 1,0389 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 3 524 | 2 995 | (2 446) | 4 082 |
|---|---|---|---|
| Variation de + 5 % | Cours avec variation de + 5 % |
|---|---|
| 1,5973 | 7,2222 |
| 0,7897 | 84,6986 |
| 155,2952 | 108,2344 |
| 34,9878 | 0,9894 |
| 3 700 | 3 144 | (2 569) | 4 286 | 6 076 | 4 791 | 4 842 | 12 485 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 176 | 150 | (122) | 204 | 289 | 228 | 231 | 595 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1,7655 | 7,9824 | 0,8728 |
|---|---|---|
L’endettement financier brut comprend les emprunts et dettes auprès d’établissements de crédits nets des coûts de financement différés, la dette locative ainsi que les intérêts courus non échus et la trésorerie passive. L’endettement financier brut du Groupe se décompose comme suit :
(En milliers d’euros)
| 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | |||
| Emprunts auprès des établissements de crédit – part non courante | Dette locative – part non courante | Emprunts auprès des établissements de crédit – part non courante | Dette locative – part non courante | |
| 200 | 29 205 | 900 | 20 973 | |
| Coûts de financement différés | (105) | (364) |
L’exposition au risque de taux d’intérêt est liée à l’existence dans un groupe d’un endettement à taux variable dont le coût à moyen terme peut varier en fonction de l’évolution des taux d’intérêt. Believe a ouvert une ligne de crédit renouvelable pour un montant total de 170 millions d'euros afin d'assurer le financement de sa stratégie d'expansion. En 2024, cette ligne a été tirée à hauteur de 35 millions d'euros. Elle a été totalement remboursée au 31 décembre 2024. Ce crédit est basé sur l'Euribor 3 mois. En cas de ralentissement sévère et durable de l'économie mondiale, le Groupe serait exposé à une augmentation des taux d'intérêt qui affecterait négativement ses revenus financiers. D'autre part, le Groupe peut bénéficier des taux d'intérêt élevés grâce à des placements de trésorerie à court terme. Une forte baisse des taux d'intérêt pourrait affecter la capacité du Groupe à tirer profit de ses investissements et, en fin de compte, nuire à son résultat financier.
| 3 348 | 2 845 | (2 324) | 3 877 | 5 498 | 4 334 | 4 380 | 11 296 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (176) | (150) | 122 | (204) | (289) | (228) | (231) | (595) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 29 300 | 21 510 |
|---|---|
| 925 | 1 125 |
|---|---|
| 9 640 | 9 178 |
|---|---|
| 27 | 33 |
|---|---|
| (255) | (255) |
|---|---|
| 358 | 300 |
|---|---|
| - | - |
|---|---|
| 10 694 | 10 381 |
|---|---|
| 39 994 | 31 891 |
|---|---|
(1) Le Groupe utilise uniquement des Swaps de devises dans le cadre de sa gestion de trésorerie. Ces Swaps ne sont pas qualifiés de contrat de couverture.
Les tableaux ci-dessous reprennent la maturité des emprunts auprès des établissements de crédit et des dettes locatives. Ne sont pas inclus dans le tableau ci-dessous les coûts de financements différés, les swaps, la trésorerie passive et les intérêts courus.
| 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | |
|---|---|---|
| Échéance à moins d’un an | 925 | 200 |
| Échéance comprise entre 1 et 5 ans | - | - |
| Échéance à plus de 5 ans | - | - |
| Total | - | - |
| 925 | 200 |
|---|---|
| 9 640 | 23 282 | 5 923 | 38 845 | 9 178 | 20 665 | 308 | 30 152 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Total | 10 565 | 23 482 | 5 923 | 39 970 | 10 303 | 21 565 | 308 | 32 177 |
Le 12 février 2024, le consortium composé de Denis Ladegaillerie, du fonds EQT X et de fonds gérés par TCV, a annoncé avoir pris la décision d’acquérir les actions de TCV Luxco BD S.à r.l., Ventech et XAnge, actionnaires historiques de Believe, détenant respectivement 41,14 %, 12,03 % et 6,29 % du capital de Believe (l’« Acquisition des Blocs »). Il est par ailleurs envisagé que Denis Ladegaillerie, fondateur de Believe, apporte une partie de ses actions de la Société au consortium (représentant 11.17 % du capital) et vende la part restante (représentant 1,29 % du capital). Ces acquisitions et apports ont porté la participation du consortium à 71,92 % du capital (pour plus de détails sur ces opérations cf. note 12.4 - Événements postérieurs à la clôture). Suite aux Acquisitions de Blocs le consortium a pris le contrôle de la Société constituant ainsi un cas de changement de contrôle au titre du Contrat de Crédit Renouvelable.
En amont de la réalisation de l’offre, la société a obtenu des prêteurs au titre du Contrat de Crédit Renouvelable qu’ils renoncent à appliquer la clause de changement de contrôle pour cette opération.
Le Contrat de Crédit Renouvelable prévoit la mise à disposition d’une ligne de crédit renouvelable d’un montant de 170 millions d’euros, chaque montant tiré étant remboursable à la fin de la période d’intérêts applicable. Des frais d’émission pour 1,3 million d’euros ont été comptabilisés dans l’état de la situation financière consolidée sur les lignes « Dettes financières courantes » et « Dettes financières non courantes ».
Au cours des mois de novembre et de décembre 2024, le Groupe a eu recours à deux tirages qui ont été totalement remboursés au 31 décembre 2024. Au 31 décembre 2024, cette ligne de crédit n’est pas tirée.
Les prêts contractés en vertu du Contrat de Crédit Renouvelable porteront intérêt à un taux variable indexé sur l’Euribor, majoré dans chaque cas de la marge applicable. La marge applicable est initialement fixée à 0,80 % par an, avec un mécanisme d’ajustement (ratchet) à la hausse ou à la.
Emprunt BPI (5,0 millions d’euros, 2,82 %, échéance 2023)
Le Groupe a bénéficié en décembre 2015 d’un prêt de la BPI d’un montant de 5 millions d’euros d’une durée de 7 ans (l’échéancier dispose d’un différé d’amortissement initial de 8 trimestres), au taux effectif global fixe de 2,82 %. Cet emprunt est subordonné au respect de clauses financières :
baisse. Les commissions suivantes seront également dues : sera rémunéré au taux CNO TEC 5 du mois précédant le versement.
Au 31 décembre 2024, le Groupe a remboursé l’intégralité de l’emprunt BPI de 5 millions d’euros.
Emprunt BPI (500 milliers d’euros, taux zéro, échéance 2023)
Le Groupe a bénéficié en avril 2017 d’un prêt à taux zéro pour l’innovation de la BPI d’un montant de 500 milliers d’euros et d’une durée de 23 trimestres, dont une période complémentaire de différé d’amortissement.
Au 31 décembre 2024, le Groupe a remboursé l’intégralité de l’emprunt BPI de 500 milliers d’euros.
Emprunt BPI (1,0 million d’euros, 4,03 %, échéance 2024)
Le Groupe a bénéficié en avril 2017 d’un prêt de la BPI d’un montant de 1,0 million d’euros d’une durée de 7 ans (l’échéancier disposait d’un différé d’amortissement initial de 8 trimestres), au taux effectif global fixe de 4,03 %.
Cet emprunt est subordonné au respect de clauses financières :
Emprunt BPI (1,5 million d’euros, 1,86 %, échéance 2025)
Le Groupe a bénéficié en décembre 2018 d’un prêt de la BPI d’un montant de 1,5 million d’euros d’une durée de 7 ans (l’échéancier dispose d’un différé d’amortissement initial de 8 trimestres), au taux effectif global fixe de 1,86 %. Cet emprunt est subordonné au respect de clauses financières :
Emprunt BPI (2,0 millions d’euros, 1,86 %, échéance 2026)
Le Groupe a bénéficié en décembre 2018 d’un prêt de la BPI d’un montant de 2,0 millions d’euros d’une durée de 7 ans (l’échéancier dispose d’un différé d’amortissement initial de 8 trimestres), au taux effectif global fixe de 1,86 %. Cet emprunt est subordonné au respect de clauses financières :
Au 31 décembre 2024, les flux futurs non actualisés se décomposent comme suit :
| (En milliers d’euros) | Valeur comptable | Flux de trésorerie contractuels | Total |
|---|---|---|---|
| Durée | Montants (en milliers d'euros) | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2025 | 2026 | 2027 | 2028 | 2029 | 2030 et au-delà | ||
| ≥ 1 an et ≤ 5 ans | 1 125 | 935 | 201 | - | - | - | - |
| > 5 ans | - | - | - | - | - | - | 1 136 |
| Dettes locatives | 38 845 | 11 582 | 9 334 | 8 702 | 5 586 | 2 299 | 6 641 |
| Total | 39 970 | 12 517 | 9 535 | 8 702 | 5 586 | 2 299 | 6 641 |
Engagements hors bilan liés au financement du Groupe
Tous les emprunts auprès des établissements de crédit sont libellés en euros. La répartition des emprunts auprès des établissements de crédit par type de taux d’intérêt s’analyse comme suit :
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Emprunts à taux fixe | 1 125 | 2 025 |
| Emprunts à taux variable | - | - |
| ● Dont le taux d’intérêt variable est couvert | - | - |
| ● Dont le taux d’intérêt variable n’est pas couvert | - | - |
| Total emprunts auprès des établissements de crédits | 1 125 | 2 025 |
La variation des emprunts et dettes financières peut s’analyser comme suit :
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Solde à l’ouverture | 31 891 | 32 474 |
| Souscription d’emprunts | 35 000 | - |
| Remboursement d’emprunts | (35 900) | (1 713) |
| Remboursement des dettes de loyer | (11 244) | (10 622) |
| Intérêts financiers reçus (payés) | 3 442 | 5 676 |
| Flux de trésorerie liés aux opérations de financement par les dettes financières | (8 702) | (6 659) |
| Coût (produit) de l’endettement financier | (1 611) | (4 230) |
| Variation de la trésorerie passive | - | - |
| Augmentation des dettes locatives | 18 719 | 15 873 |
| Fins et résiliations anticipées des dettes locatives | (885) | (5 962) |
| Variation de périmètre | - | 710 |
| Écarts de conversion et autres | 583 | (314) |
| Solde à la clôture | 39 994 | 31 891 |
L’endettement financier net du Groupe correspond à l’endettement brut diminué de la trésorerie et équivalents de trésorerie. La trésorerie et équivalents de trésorerie est constituée des valeurs mobilières ainsi que des disponibilités.
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Dettes financières non courantes | 29 300 | 21 510 |
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Location d’immeubles | 34 890 | 26 781 |
| Location de matériel informatique | 3 702 | 3 200 |
| Location de véhicules | 253 | 171 |
| Total dettes locatives | 38 845 | 30 152 |
| ● Dont part courante | 9 640 | 9 178 |
| ● Dont part non courante | 29 205 | 20 973 |
La variation des valeurs comptables des dettes locatives s’analyse comme suit :
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Solde à l’ouverture | 30 152 | 28 982 |
| Paiement des loyers | (11 244) | (10 622) |
| Charges d’intérêts sur loyers | 1 577 | 1 196 |
| Nouveaux contrats de location | 18 719 | 15 873 |
| Fins et résiliations anticipées des contrats | (885) | (5 962) |
| Variation de périmètre | - | 710 |
| Écarts de conversion et autres | 526 | (26) |
| Solde à la clôture | 38 845 | 30 152 |
Règles et méthodes comptables de l’impôt sur le résultat
L’impôt sur le résultat est égal au montant total de l’impôt courant et de l’impôt différé inclus dans la détermination du résultat de la période. Il est comptabilisé en résultat sauf s’il se rattache à un regroupement d’entreprises ou à des éléments qui sont comptabilisés directement en capitaux propres ou en autres éléments du résultat global.
L’impôt exigible est le montant des impôts sur les bénéfices payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice et doit être comptabilisé en tant que passif dans la mesure où il n’est pas payé. Si le montant déjà payé au titre de la période et des périodes précédentes excède le montant dû pour ces périodes, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.
Les passifs (actifs) d’impôt exigible de la période et des périodes précédentes sont évalués au montant que l’on s’attend à payer aux (recouvrer auprès des) administrations fiscales en utilisant les taux d’impôt et les réglementations fiscales adoptées ou quasi adoptées à la date de clôture dans chaque pays où le Groupe est présent.
La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) répond, selon l’analyse du Groupe, à la définition d’un impôt tel que défini par la norme IAS 12 – Impôts sur le résultat et est donc présentée sur la ligne Impôts sur le résultat dans l’état du résultat net consolidé.
| (En milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Impôt exigible | (9 636) | (9 944) |
| Impôt différé | 5 052 | 14 809 |
| (En milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Charges d’intérêts | (591) | (531) |
| Charges d’intérêts sur loyers | (1 577) | (1 196) |
| Amortissements des frais d’émission d’emprunts, et autres | (259) | (258) |
| Produits financiers de la trésorerie(1) | 4 038 | 6 215 |
| Coût de l’endettement financier | 1 611 | 4 230 |
| Autres produits / (charges) financiers(2) | 5 682 | 6 293 |
| Total résultat financier | 7 293 | 10 522 |
(1) La ligne « Produits financiers de la trésorerie » comprend les intérêts sur comptes à terme et les points de termes des Swaps de devises.
| (En milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Résultat avant impôt | 5 178 | (7 550) |
| Taux d’imposition légal | 25,83 % | 25,83 % |
| Impôt théorique | (1 337) | 1 950 |
| Impact des différences de taux | (570) | 1 345 |
| Différences permanentes | (2 110) | 1 438 |
| Effet des variations de taux d’impôt | (273) | (438) |
| Impôt différé actif non reconnu | 1 491 | (7 556) |
| Autres impôts sans base associée | (405) | 9 099 |
| Ajustement sur les exercices antérieurs | (1 380) | (972) |
| Autres | - | - |
| Total impôt comptabilisé en résultat net | (4 584) | 4 865 |
| Taux d’impôt effectif | 88,53 % | 64,44 % |
L’impôt différé résulte des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et des passifs et leurs bases fiscales. Les actifs et passifs d’impôt différé sont évalués aux taux d’impôt attendus sur l’exercice au cours duquel l’actif sera réalisé ou le passif éteint et qui ont été adoptés ou quasi-adoptés à la date de clôture. En cas de changement de taux d’impôt, les impositions différées font l’objet d’un ajustement au nouveau taux en vigueur et l’ajustement est imputé au compte de résultat sauf s’il se rapporte à un élément comptabilisé en capitaux propres ou en autres éléments du résultat global, notamment les écarts actuariels.
Les impôts différés sont revus à chaque clôture pour tenir compte des éventuels changements de législation fiscale et des perspectives de recouvrement des différences temporelles déductibles. Un actif d’impôt différé n’est comptabilisé que dans la mesure où il est probable que le Groupe disposera d’impôts différés passifs de même maturité ou de bénéfices futurs imposables sur lesquels cet actif pourra être imputé dans un horizon prévisible.
Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pas actualisés.
| (En milliers d’euros) | 1er janvier 2024 | Comptabilisé en résultat | Comptabilisé en réserves | Juste valeur comptabilisée en résultat global | Variation de périmètre | Écarts de conversion et autres | 31 décembre 2024 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Avantage du personnel | 207 | 33 | - | 17 | - | (4) | 253 |
| Dettes locatives (1) | 6 862 | 1 120 | - | - | - | 13 | 7 995 |
| Immobilisations incorporelles et corporelles | 12 475 | (803) | - | - | - | 2 | 11 673 |
| Autres besoins en fonds de roulement | 2 835 | 892 | - | - | - | (6) | 3 721 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Pertes fiscales reportables | 5 346 | 4 394 | - | - | - | 213 | 9 953 |
| Compensation impôts différés Actifs/Passifs | (7 618) | (1 528) | - | - | - | - | (9 145) |
| Total actifs d’impôts différés | 20 107 | 4 109 | - | 17 | - | 218 | 24 449 |
| Immobilisations incorporelles (2) | 15 765 | (1 494) | - | - | - | 98 | 14 370 |
| Immobilisations corporelles (1) | 6 445 | 806 | - | - | - | 58 | 7 308 |
| Avantage du personnel | 294 | (81) | - | (34) | - | - | 180 |
| Autres besoins en fonds de roulement | 5 373 | 1 265 | - | - | - | (75) | 6 565 |
| Autres | 447 | 90 | - | - | - | 9 | 545 |
| Compensation impôts différés Actifs/Passifs | (7 618) | (1 528) | - | - | - | - | (9 145) |
| Total passifs d’impôts différés | 20 708 | (942) | - | (34) | - | 90 | 19 822 |
| Total impôts différés nets | (601) | 5 052 | - | 50 | - | 128 | 4 627 |
| Comptabilisé en résultat | 62 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Comptabilisé en réserves | 259 | ||||
| Juste valeur comptabilisée en résultat global | - | ||||
| Variation de périmètre | (105) | ||||
| Écarts de conversion et autres | - | ||||
| 31 décembre 2023 | 207 | ||||
| Dettes locatives(1) | 6 376 | 456 |
| 18 | 12 | 6 862 |
|---|---|---|
| 3 584 | 8 998 | - |
| (107) | 12 475 | Autres besoins en fonds de roulement |
| 2 311 | 582 | - |
| - | (57) | 2 835 |
| Pertes fiscales reportables | 280 | 1 648 |
| - | - | 3 396 |
| 22 | 5 346 | Compensation impôts différés Actifs/Passifs |
| (6 948) | (670) | - |
| - | - | - |
| (7 618) | Total actifs d’impôts différés | 5 664 |
| 11 272 | - | (105) |
| 3 414 | (139) | 20 107 |
| Immobilisations incorporelles(2) | 20 163 | - |
| Immobilisations corporelles | (1) | 2 791 | (869) | 15 765 |
|---|---|---|---|---|
| Avantage du personnel | 4 286 | 2 150 | - | - |
| Autres besoins en fonds de roulement | 6 445 | 117 | 152 | - |
| - | 100 | - | (76) | 294 |
| Autres | 4 553 | 1 209 | - | - |
| - | (386) | 5 373 | Autres | 398 |
| (58) | - | - | 107 | 447 |
| Compensation impôts différés Actifs/Passifs | (6 948) | (670) | - | - |
| - | - | (7 618) | Total passifs d’impôts différés |
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | ||
|---|---|---|---|---|
| Relatifs aux différences temporaires | 8 494 | 9 755 | ||
| Relatifs aux pertes fiscales reportables | 29 223 | 31 116 | ||
| Total actifs d’impôts différés non reconnus | 37 717 | 40 871 |
Au 31 décembre 2024, les actifs d’impôts différés non comptabilisés, en raison du manque de visibilité sur les bénéfices fiscaux futurs des entités concernées, sont principalement liés aux pertes fiscales reportables de Believe SA, Nuclear Blast America Inc., Madizin Music GmbH, Believe Digital Canada Inc., 6&7 et Soulfood Music Distribution GmbH. En 2024, Believe SA a enregistré une perte fiscale de 23,3 millions d’euros. Ces déficits reportables n’ont pas de date limite d’imputation à l’exception des pertes relatives aux entités indiennes soit 0,1 million d’euros dont la date d’expiration est comprise entre 2028 et 2031.
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | ||
|---|---|---|---|---|
| France | - | - | ||
| États-Unis | 1 191 | 1 506 | ||
| Royaume-Uni | 3 448 | 3 195 | ||
| Italie | 507 | 644 | ||
| Allemagne | 4 595 | - | ||
| Turquie | 211 | - |
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Autres | 3 | - |
| Total des déficits fiscaux reportables activés | 9 954 | 5 346 |
La date estimée de recouvrement des actifs d’impôts différés sur déficits reportables est de 2025-2030.
Conformément à l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relatives aux traitements fiscaux », un actif ou un passif d’impôt est constaté en cas d’incertitude sur le traitement de l’impôt sur le résultat. Dès lors qu’il est probable qu’une administration fiscale n’acceptera pas un traitement fiscal incertain, le Groupe constate un passif d’impôt sans prise en compte de la probabilité de non-détection par les autorités fiscales. Inversement, si le Groupe estime probable qu’une administration fiscale remboursera un impôt payé, une créance d’impôt est constatée. Les actifs et passifs ayant trait à ces incertitudes sont estimés au cas par cas en fonction du montant le plus probable.
Le Groupe n’a pas identifié de position fiscale incertaine significative au 31 décembre 2024 et au 31 décembre 2023.
Au 31 décembre 2024, le capital social de la société Believe SA était composé de 100 618 496 actions. Toutes les actions ont une valeur nominale de 0,005 euro et sont entièrement libérées.
| Opération | Capital social (En euros) | Primes d’émission et autres réserves (En euros) | Nombre d’actions à 0,005 € |
|---|---|---|---|
| Solde au 1er janvier 2023 | 483 821 | 468 715 176 | 96 764 109 |
| Exercices de BSA / BSPCE | 1 611 | 1 618 729 | 322 241 |
| Solde au 31 décembre 2023 | 485 432 | 470 333 905 | 97 086 350 |
| Exercices de BSA / BSPCE | 16 208 | 11 282 755 | 3 241 571 |
| Actions de Performance - plan du 15 septembre 2021 | 1 904 | (1 904) | 380 866 |
| Diminution de capital - actions auto-détenues | (451) | (964 819) | (90 291) |
| Solde au 31 décembre 2024 | 503 092 | 480 649 937 | 100 618 496 |
Le Groupe n’a versé aucun dividende au titre des exercices 2024 et 2023.
Les participations ne donnant pas le contrôle sont détaillées ci-après :
| Sociétés | Pays | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|---|
| Capitaux propres – part des participations ne donnant pas le contrôle (En milliers d’euros) |
| Capitaux propres – part des participations ne donnant pas le contrôle | (En milliers d’euros) | ||
|---|---|---|---|
| Madizin Music GmbH | Allemagne | (1 225) | 49 % |
| (527) | 49 % | ||
| 6&7 SAS | France | 21 | 49 % |
| 183 | 49 % | ||
| Jo and Co SAS(1) | France | - | - |
| 7 | 49 % | ||
| Morning Glory Music SAS | France | 601 | 47 % |
| 772 | 47 % | ||
| TuneCore Japan KK | Japon | 1 814 | 45 % |
| 976 | 45 % | ||
| DMC Müzik Yapım ve Ticaret A.Ş. (1) | Turquie | - | - |
| 5 995 | 40 % | ||
| Netd Müzik Video Dijital Platform ve Ticaret A.S.(1) | Turquie | - | - |
| 1 036 |
Le résultat de base par action est calculé en divisant le résultat net revenant aux actionnaires de la Société par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation, hors actions propres, au cours de l’exercice.
Le résultat dilué par action est calculé en augmentant le nombre moyen pondéré d’actions en circulation, hors actions propres, du nombre d’actions qui résulterait de la conversion de tous les instruments financiers ayant un effet potentiellement dilutif.
| Résultat net attribuable aux porteurs d’actions ordinaires | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Résultat revenant aux porteurs d’actions ordinaires (en milliers d’euros) | (3 054) | (5 482) |
| Résultat de base par action (en euros) | (0,03) | (0,06) |
| Résultat dilué par action (en euros) (1) | (0,03) | (0,06) |
(1) En 2024 et en 2023, le résultat dilué par action est égal au résultat de base par action car le résultat revenant aux porteurs d’actions ordinaires est une perte.
| 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | |
|---|---|---|
| Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation | 99 032 450 | 96 818 997 |
| Impact des instruments dilutifs sur le nombre d’actions ordinaires : |
| Nombre potentiel d’actions dilutives provenant des BSA et BSPCE | - | - |
|---|---|---|
| Nombre potentiel d’actions dilutives provenant des Actions de Performance | - | - |
| Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation (dilué) | 99 032 450 | 96 818 997 |
Le tableau de flux de trésorerie du Groupe est établi conformément à la norme IAS 7 – Tableaux des flux de trésorerie. Il distingue ainsi les flux liés à l’activité de ceux liés aux opérations d’investissement et de financement :
Les flux de trésorerie provenant de transactions en monnaie étrangère sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de la société par application au montant en monnaie étrangère du cours de change entre la monnaie fonctionnelle et la monnaie étrangère à la date des flux de trésorerie. Les flux de trésorerie provenant des impôts sur le résultat sont présentés séparément et classés comme des flux opérationnels de trésorerie, à moins qu’ils ne puissent être spécifiquement rattachés aux activités de financement et d’investissement.
Le Groupe indique également les éléments qui composent sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie dont la trésorerie passive et présente un rapprochement entre les montants de son état des flux de trésorerie et les éléments équivalents présentés dans l’état de situation financière.
Le poste Trésorerie et équivalents de trésorerie comprend les disponibilités et les placements à court terme (maturité de 3 mois au plus), très liquides qui sont facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur. La trésorerie et les équivalents de trésorerie présentée dans le bilan et dans le tableau de flux de trésorerie sont détaillés comme suit :
| (En milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Disponibilités | 139 742 | 213 926 |
| Intérêts courus | 48 | 295 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 139 790 | 214 221 |
| Trésorerie passive | - | - |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie nette de la trésorerie passive présentés dans le tableau des flux de trésorerie | 139 790 | 214 221 |
Au 31 décembre 2024, la trésorerie et les équivalents de trésorerie comprenaient des liquidités non disponibles s’élevant à 1.6 million d'euros. Cette trésorerie correspond aux soldes de trésorerie et d’équivalents de trésorerie détenus par des filiales implantées dans des pays où le contrôle des changes ou des contraintes légales ne permettent pas de rendre disponibles ces montants de trésorerie pour une utilisation par le Groupe ou par l’une de ses filiales.
| (En milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Variation des avances versées aux artistes et labels | (38 377) | (81 224) |
| Variation des dettes fournisseurs et passifs sur contrats | 51 160 | 89 581 |
| Autres variations du besoin en fonds de roulement | (37 356) | (32 039) |
| Variation du besoin en fonds de roulement | (24 573) | (23 682) |
Acquisitions et cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles
Les décaissements nets liés aux acquisitions d’immobilisation corporelles et incorporelles se décomposent comme suit :
| (En milliers d’euros) | Notes | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|
| Coûts de développement capitalisés | 6.2 | (18 942) | (17 931) |
| Acquisition d’immobilisations incorporelles | 6.2 | (20 598) | (30 753) |
| Acquisition d’Immobilisations corporelles | 6.3 | (3 509) | (1 595) |
| Variations des fournisseurs d’immobilisations | 1 459 | 1 062 | |
| Total acquisitions d’immobilisations corporelles | (41 590) | (49 217) | |
| et incorporelles |
Acquisitions de filiales, nettes de la trésorerie acquise
En 2024, le décaissement de 24,9 millions d’euros correspond à l'acquisition d'une participation de 25 % au capital de la société Global Records S.R.L. (voir Note 2.2 - Périmètre de Consolidation).
En 2023, le décaissement de 36,6 millions d’euros correspond aux acquisitions réalisées nettes de trésorerie acquise et se décompose comme suit :
| (En million d’euros) | Prix d’acquisition | Trésorerie acquise | Acquisitions, nettes de la trésorerie acquise |
|---|---|---|---|
| Sentric Music Group | 47,3 | (11,4) | 35,9 |
| Autres | 0,7 | - | 0,7 |
| TOTAL | 48,0 | (11,4) | 36,6 |
Diminution (augmentation) des prêts
En 2024 et 2023, le décaissement correspond aux avances de compte courant net des remboursements avec nos participations mises en équivalence pour un montant total de 1,8 million d’euros et 1,7 million d’euros respectivement.
Diminution (augmentation) des actifs financiers non courants
En 2024 et 2023, la variation correspond aux comptes séquestres liés à l'activité live de Believe et à des dépôts de garantie.
Souscriptions d’emprunts
En 2024, le Groupe a effectué deux tirages sur la ligne de crédit renouvelable pour respectivement 22,0 millions d'euros et 13,0 millions d'euros (voir la Note 8.3 - Endettement financier brut).
En 2023, le Groupe n’a pas utilisé la ligne de crédit renouvelable.
Remboursements d’emprunts
En 2024, le Groupe a effectué le remboursement des tirages de la ligne de crédit renouvelable pour un montant total de 35,0 millions d'euros ainsi que le remboursement des emprunts BPI pour un montant de 0,9 million d'euros.
En 2024 et 2023, le Groupe a procédé à l’augmentation de son capital social pour un montant total de 11,3 millions d’euros et 1,6 million d'euros respectivement, prime d’émission incluse, par l’émission d’actions auprès des salariés du Groupe par exercices de BSA et BSPCE (voir la Note 10.1 – Évolution du capital).
En 2024, le décaissement de 39,3 millions d'euros correspond principalement à l'acquisition de 40 % complémentaire de la société DMC Müzik Yapım ve Ticaret A.Ş. et dans une moindre mesure à l'acquisition de 49 % complémentaire de la société Jo & Co SAS, portant leur participation respective à 100 % (voir Note 2.2 - Périmètre de Consolidation).
Le cash-flow libre correspond aux flux nets de trésorerie des activités opérationnelles, après prise en compte des acquisitions et cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles, et retraités (i) des coûts liés aux acquisitions, (ii) des coûts d’acquisitions d’un groupe d’actifs ne répondant pas à la définition d’un regroupement d’entreprises, et (iii) des avances liées aux contrats de Distribution destinées spécifiquement à de l’acquisition d’actifs (acquisition de sociétés, de catalogues etc.).
Cet indicateur, qui traduit la capacité du Groupe à générer de la trésorerie par ses activités opérationnelles, est pris en compte par la Direction générale pour définir sa stratégie d’investissement et sa politique de financement.
| (En milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Flux nets de trésorerie liés à l’activité | 21 932 | 12 709 |
| Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles | (41 590) | (49 217) |
| Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles | 60 | 1 242 |
| Retraitement des coûts liés aux acquisitions | 1 710 | 1 788 |
| Retraitement des coûts d’acquisitions d’un groupe d’actifs | 11 457 | 24 948 |
| Retraitement des avances liées aux contrats de Distribution destinées spécifiquement à de l’acquisition d’actifs | 13 504 | 5 470 |
| Cash-flow libre | 7 073 | (3 060) |
Les honoraires des Commissaires aux comptes se composent de la manière suivante :
| (En milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| KPMG SA | ||
| Réseau | ||
| Total KPMG | ||
| ACA NEXIA | ||
| Total | ||
| Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés |
Selon la norme IAS 24, Information relative aux parties liées, une partie liée est une personne ou une entité qui est liée à l’entité présentant ses états financiers. Il peut s’agir des personnes suivantes :
Une transaction avec une partie liée implique un transfert de biens, services ou d’obligations entre le Groupe et cette partie liée.
Le Groupe est consolidé dans les comptes consolidés de la société Believe SA dont le siège est situé 24, rue Toulouse Lautrec – 75017 Paris.
Date du 23 septembre 2024, a préalablement été autorisée par le Conseil d'administration lors de sa séance du 20 septembre 2024. À l’exception des rémunérations visées à la Note 5.5 – Rémunération des dirigeants, il n’existe pas de transactions entre la Société et ses principaux dirigeants.
Il n’y a pas eu de transactions avec les actionnaires au sens d’IAS 24 au 31 décembre 2024 et au 31 décembre 2023.
Les transactions entre Believe et ces entreprises associées ou co-entreprises sont détaillées dans la Note 2.4 – Sociétés mises en équivalence. À l’exception de ces transactions, il n’existe pas d’autres transactions avec les parties liées du Groupe.
La liste des engagements reçus est détaillée comme suit :
| Acquisitions | Échéances | Types de garanties |
|---|---|---|
| Sentric Music Group | 29/03/2025 | Garanties générales |
| Play 2 | 31/03/2025 | Garanties sociales et fiscales |
| Morning Glory Music | 16/11/2025 | Garanties générales |
| Structure PY | 19/12/2025 | Garanties générales (y compris fiscales et sociales) |
| Global Records | 29/11/2026 | Garanties générales (y compris fiscales et sociales) |
| SPI Music | 31/12/2028 | Garanties sur les droits de propriété intellectuelle |
Les engagements relatifs aux dettes bancaires sont détaillés en Note 8.3 – Endettement financier brut.
jusqu’à 10 % des plus-values de cession réalisées avec les salariés présents depuis plus de 2022 et ratifiée par l'Assemblée générale du 16 juin 2023, a pris fin de plein droit, 2 ans.
Il est précisé que le contrat de partage de plus-value de cession de titres conclu le 7 décembre 2022 entre la Société et Denis Ladegaillerie, en qualité de Président-Directeur général et actionnaire disposant à l'époque d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 %, autorisée préalablement par le Conseil d'administration lors de sa séance du 3 août 12.4.
Il n'y a aucun événement significatif postérieur à la clôture.
Actif (En milliers d’euros)
| Exercice clos le 31 déc. 2024 | Exercice clos le 31 déc. 2023 | Brut | Amort. prov. | Net | Net | |
| Actif immobilisé | 4 248 | 2 904 | 1 345 | 2 024 | ||
| Fonds commercial | 1 440 | 1 440 | 0 | - | ||
| Autres immobilisations incorporelles | 127 128 | 100 783 | 26 345 | 31 770 | ||
| Autres immobilisations corporelles | 9 562 | 8 426 | 1 136 |
| 14 416 | 14 416 | 7 612 | ||
|---|---|---|---|---|
| Participations | 192 479 | 26 972 | 165 507 | 116 179 |
| Créances rattachées à des participations | 188 077 | 188 077 | 139 705 | |
| Autres immobilisations financières | 1 590 | 1 590 | 2 986 | |
| Total (I) | 538 941 | 140 525 | 398 416 | 302 748 |
| Marchandises | 1 476 | 236 | 1 240 | 736 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Avances et acomptes versés sur commandes | 39 164 | 6 370 | 32 794 | 24 302 | |
| Fournisseurs remises rabais | - | ||||
| Clients et comptes rattachés | 95 940 |
| 211 | |
|---|---|
| 93 | 729 |
| 87 | 097 |
| ● fournisseurs débiteurs | 3 161 | 3 161 | 5 059 |
|---|---|---|---|
| ● personnel | 18 | 18 | 17 |
| ● organismes sociaux | 41 | 41 | 1 |
| ● État, impôt sur les bénéfices | 1 695 | 1 695 | 1 695 |
| ● État, taxes sur le chiffre d’affaires | 12 237 | 12 237 | 10 819 |
| ● autres | 141 136 | 141 136 | 105 490 |
| 52 122 | 52 122 | 117 654 |
|---|---|---|
| 9 182 | 9 182 |
|---|---|
| Capitaux propres | Exercice clos le 31 déc. 2024 | Exercice clos le 31 déc. 2023 |
|---|---|---|
| Capital social ou individuel | 503 | 485 |
| Primes d’émission, de fusion, d’apport… | 477 998 | 467 682 |
| Réserve légale | 64 | 64 |
| Report à nouveau | (102 004) | (79 756) |
| Résultat de l’exercice | (22 462) | (22 248) |
| Provisions réglementées | 1 165 | 867 |
| Total (I) | 355 263 | 367 093 |
| Provisions pour risques et charges | Exercice clos le 31 déc. 2024 | Exercice clos le 31 déc. 2023 |
|---|---|---|
| Provisions pour risques et charges | 23 242 | 13 667 |
| Total (II) | 23 242 | 13 667 |
| Emprunts et dettes | Exercice clos le 31 déc. 2024 | Exercice clos le 31 déc. 2023 |
|---|---|---|
| Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit | 1 156 | 2 062 |
| Emprunts et dettes financières divers | 241 658 | 152 465 |
| Exercice clos le 31 déc. 2024 | Exercice clos le 31 déc. 2023 | |
|---|---|---|
| Avances et acomptes reçus sur commandes en cours | 9 864 | 2 133 |
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 96 819 | 106 550 |
| Dettes fiscales et sociales : | ||
| ● Personnel | 13 028 | 11 003 |
| ● Organismes sociaux | 10 425 | 8 614 |
| ● État, taxes sur le chiffre d’affaires | 4 211 | 3 892 |
| ● Autres impôts, taxes et assimilés | 1 060 | 886 |
| Dettes sur immobilisations et comptes rattachés | 369 | 373 |
| Autres dettes | 5 694 | 4 098 |
| Produits constatés d’avance | 704 | 168 |
| Total (III) | 384 991 | 292 243 |
| Écart de conversion passif (IV) | 4 657 | 5 015 |
| Total passif (I à IV) | 768 153 | 678 018 |
| Exercice clos le 31 déc. 2024 | Exercice clos le 31 déc. 2023 | |
|---|---|---|
| Ventes de marchandises | 15 031 | 11 849 |
| Production vendue services | 128 614 | 122 708 |
| Chiffre d’affaires net | 143 646 | 134 557 |
| Production immobilisée | 14 722 | 14 317 |
| Subventions d’exploitation reçues | 462 | 503 |
| Reprises sur amort. et provisions, transfert de charges | 540 | 967 |
| Produits des activités annexes | 104 455 | 99 807 |
| Autres produits | 4 244 | 3 626 |
| Total des produits d’exploitation | 268 070 | 253 776 |
| Autres achats et charges externes | 67 698 | 56 356 |
| Variation de stocks | (251) | 190 |
| Impôts, taxes et versements assimilés | 3 267 | 1 975 |
| (En milliers d’euros) | Exercice clos le 31 déc. 2024 | Exercice clos le 31 déc. 2023 |
|---|---|---|
| Salaires et traitements | 57 806 | 51 638 |
| Charges sociales | 27 163 | 23 670 |
| Dotations aux amortissements sur immobilisations | 21 763 | 23 948 |
| Dotations aux provisions pour risques et charges | 439 | 672 |
| Dotations amortissements charges à répartir | 259 | 258 |
| Dotations aux provisions sur actif circulant | 2 175 | 1 976 |
| Autres charges : | 130 813 | 115 769 |
| ● Reversements aux producteurs | 125 726 | 114 841 |
| ● Autres charges sur opérations d’exploitation | 5 086 | 928 |
| Total des charges d’exploitation | 311 132 | 276 453 |
| Résultat d’exploitation | (43 062) | (22 677) |
| Produits financiers de participations | 737 | 520 |
| Autres intérêts et produits assimilés | 20 444 | 20 058 |
| Reprises sur provisions et transferts de charges | 32 983 | 10 956 |
| Différences positives de change | 12 187 | 6 |
| Total des produits financiers | 66 354 | 31 540 |
| Dotations financières aux amortissements et provisions | 35 253 | 16 499 |
| Intérêts et charges assimilés | 11 075 | 8 790 |
| Différences négatives de change | 82 | 5 684 |
| Total des charges financières | 46 410 | 30 973 |
| Résultat financier | 19 944 | 567 |
| Produits exceptionnels sur opérations de gestion | 388 | 317 |
| Produits exceptionnels sur opérations en capital | - | - |
| Reprises sur provisions et transferts de charges | - | - |
| Total des produits exceptionnels | - | 317 |
| Charges exceptionnelles sur opérations de gestion | 182 | 1 370 |
| Charges exceptionnelles sur opérations en capital | - | - |
| Dotations exceptionnelles aux amort. et provisions | 298 | 201 |
| (En milliers d’euros) | Exercice clos le 31 déc. 2024 |
|---|---|
| Total des charges exceptionnelles | 480 |
| Résultat exceptionnel | (92) |
| Impôts sur les résultats | (747) |
| Résultat net | (22 462) |
Believe a été immatriculée le 7 avril 2005 et a son siège social situé au 24 rue Toulouse Lautrec dans le 17e à Paris, France. Believe est une des sociétés leaders du marché de la musique numérique pour les labels indépendants et les artistes locaux. Elle est dotée d’une solide expérience dans le domaine du développement numérique des artistes et dans l’optimisation de la performance de catalogue. Son modèle a été construit pour être au cœur de la révolution numérique de l’industrie de la musique et bénéficier ainsi des tendances structurelles favorables du marché.
La Société cible en priorité des genres de musique digitaux, dont la promotion et le marketing se font principalement sur les plateformes de streaming et de médias sociaux. Les revenus générés sur ces plateformes constituent également la principale source de monétisation pour les artistes du genre concerné. Believe propose par ailleurs des offres dédiées pour les artistes digitaux et les labels en fonction de leurs besoins et stades de développement.
Believe a construit un modèle unique basé sur une plateforme technologique centrale évolutive grâce à l’utilisation intensive des données, qui permet de fournir le même niveau de service dans toutes les géographies tout en générant des économies d’échelle. Les équipes déployées dans les entités locales s’appuient sur les produits et solutions développés par la Plateforme Centrale pour accompagner le développement des artistes et labels locaux.
Ses principales filiales sont situées dans les pays suivants : Allemagne, États-Unis, France, Italie, Russie, UK et Luxembourg.
L’exercice 2024 couvre une période de 12 mois, du 1er janvier au 31 décembre 2024, au même titre que l'exercice précédent. Le total du bilan de la période avant affectation du résultat est de 768 153 milliers d’euros. Le résultat net comptable est un déficit de 22 462 milliers d’euros. Les informations communiquées ci-après font partie intégrante des comptes annuels qui ont été arrêtés le 13 mars 2025 par le Conseil d’administration.
Sauf indication contraire, les données financières sont présentées en milliers d’euros sans décimale. Les arrondis au millier d’euros peuvent conduire à des écarts non matériels au niveau des totaux et des sous-totaux des tableaux.
Les règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels résultent des dispositions du règlement ANC n° 2014-03 du 5 juin 2014 à jour des différents règlements complémentaires à la date de l’établissement desdits comptes annuels. Le mode d’établissement et de présentation des comptes est conforme aux principes et méthodes comptables appliqués par la Société pour les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2024.
L’évaluation des éléments inscrits en comptabilité a été pratiquée par référence à la méthode des coûts historiques. Plus particulièrement, les modes d’évaluation ci-après décrits ont été retenus pour les divers postes des comptes annuels. Les méthodes d’évaluation retenues pour cet exercice n’ont pas été modifiées par rapport aux présentations précédentes.
Les conventions ci-après ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux règles de base suivantes :
et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.
Les immobilisations incorporelles créées en interne sont enregistrées à leur coût de production et se rapportent à des projets nettement individualisés, ayant de sérieuses chances de réussite technique et commerciale. Les immobilisations incorporelles acquises sont enregistrées pour leur coût d’acquisition.
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires). Les éléments d’actifs immobilisés font l’objet de plans d’amortissement déterminés selon la nature, la durée et les conditions probables d’utilisation des biens.
Les durées et modes d’amortissement les plus généralement retenus pour les différentes catégories d’immobilisations incorporelles sont les suivantes :
Les durées et modes d’amortissement les plus généralement retenus pour les différentes catégories d’immobilisations corporelles sont les suivantes :
Le fonds commercial est enregistré au coût d’acquisition incluant les frais accessoires tels que les honoraires ou droits d’enregistrement. Le fonds commercial a été transmis par la société Musicast en date du 1er janvier 2018 à la Société par voie universelle du patrimoine. Le fonds commercial est amorti à 100 % au 31 décembre 2024.
Les titres de participation et autres titres immobilisés sont comptabilisés à leur coût d’acquisition. La Société a choisi d’incorporer les frais accessoires (droits de mutation, honoraires ou commissions et frais d’actes) au coût d’acquisition des titres de participation. Sur le plan fiscal, ces frais font objet d’un amortissement dérogatoire sur une durée de cinq ans.
Lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur brute des titres de participation, une dépréciation est constituée du montant de la différence. La valeur d’inventaire des titres de participation est estimée en fonction de la quote-part d’actif net de la filiale ou d’une estimation de la valeur d’utilité déterminée sur la base des flux de trésorerie futurs corrigée de la dette nette.
Les stocks sont initialement évalués à leur coût. Le coût des stocks comprend tous les coûts d’acquisition, coûts de transformation et autres coûts engagés pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent. À chaque clôture, les stocks sont évalués au plus faible de leur coût et de leur valeur nette de réalisation. La valeur nette de réalisation est égale au prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité, diminué des coûts estimés pour l’achèvement et des coûts estimés nécessaires pour la réalisation de la vente. Dans le cas où la valeur nette de réalisation d’un stock est inférieure au coût, une dépréciation est comptabilisée. Celle-ci est reprise dans le cas où la valeur nette de réalisation redeviendrait supérieure au coût.
Dans le cadre de certains contrats signés avec des artistes et des labels, la Société est amenée à verser des avances comptabilisées en actif circulant en Avances et acomptes versés sur commandes dont le recouvrement se fera par imputation des reversements qui leur seront dus dans le futur. Les avances sont comptabilisées à l’actif lorsqu’elles sont versées et sont comptabilisées en charges au fur et à mesure que les droits y afférents sont dus aux artistes et labels. La Société évalue à chaque clôture s’il existe ou non un doute sur le caractère recouvrable de ces avances sur la base des estimations des performances futures des artistes et des labels qui serviront de base pour le calcul des redevances dues. Les performances futures sont évaluées en fonction (1) de la projection des recoupements des 3 derniers mois sur la durée restante du contrat initial permettant d’identifier les artistes et labels pour lesquels il peut exister un doute sur le caractère recouvrable de leurs avances et (2) d’entretiens avec le management opérationnel permettant la prise en compte d’éléments qualitatifs (par exemple : une sortie d’album qui vient juste d’avoir lieu et qui ne se retranscrit pas encore dans les revenus générés sur le dernier trimestre, ou encore le lancement d’une campagne de dynamisation du catalogue). Ainsi, le solde des avances est déprécié si les performances futures sont considérées comme n’étant pas suffisantes.
Les créances clients sont initialement comptabilisées à leur prix de transaction. En cas d’identification d’un élément objectif de perte de crédit à la clôture (par exemple : existence de difficultés de recouvrement ou d’un litige), une dépréciation au cas par cas est comptabilisée d’après les informations connues à la date de clôture des comptes. Les factures à émettre au titre de l’estimation du chiffre d’affaires à la clôture lorsque les rapports définitifs des plateformes numériques n’ont pas encore été reçus sont présentées avec les créances clients. Elles correspondent aux revenus comptabilisés lorsqu’une obligation de prestation a été remplie mais non encore facturée. Le droit à contrepartie est inconditionnel et seul l’écoulement du temps détermine l’exigibilité de la contrepartie.
Les charges constatées d’avance sont composées de charges ordinaires dont la répercussion sur le résultat est reportée à une période ultérieure. Les frais d’emprunt sont comptabilisés en charges à répartir sur la période correspondant à la durée contractuelle de l’emprunt.
Les valeurs mobilières de placement sont comptabilisées à leur coût d’achat ou de souscription, hors frais accessoires. Elles font l’objet d’une dépréciation si la valeur de marché est inférieure à leur valeur comptable à la clôture de l’exercice.
Les risques et charges significatifs identifiés à la date de clôture des états financiers font l’objet d’une provision dès lors qu’il existe à la clôture de l’exercice une obligation de la Société à l’égard d’un tiers dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci. Les provisions sont constituées pour tenir compte des risques financiers existant à la date de clôture des comptes.
Les dettes fournisseurs et autres créditeurs sont initialement comptabilisées au coût historique. Toutes ces dettes sont classées en passif au bilan avec une échéance à moins d’un an. Les avances et acomptes reçus correspondent aux contreparties reçues lorsqu’une obligation de prestation n’a pas encore été remplie ou partiellement remplie. Les avances et acomptes reçus correspondent principalement à des rabais, remises et ristournes accordés à certains clients, aux avances et minimums garantis reçus des plateformes numériques et de la SPPF.
Les produits constatés d’avance sont composés de produits ordinaires, dont la répercussion sur le résultat est reportée sur la période suivante.
Les charges et produits en devises sont enregistrés pour leur contre-valeur à la date de l’opération. Les dettes et créances, en devises figurent au bilan pour leur contre-valeur au cours de fin d’exercice. La différence résultant de l’actualisation des dettes et créances en devises à ce dernier cours est portée au bilan en « écart de conversion ». Les pertes latentes de change non compensées font l’objet d’une provision pour pertes de change. Concernant les dettes et créances, les devises ne faisant pas l’objet d’une couverture de change sont réévaluées au cours de clôture. La différence de change est passée au compte de résultat. En application du règlement ANC 2015-05 du 02-07-2015, les gains et pertes de change sur créances et dettes commerciales sont classés en résultat d’exploitation.
La Société impute les frais d’augmentation du capital sur le montant des primes d’émission afférentes à l’augmentation et en cas d’insuffisance, ces frais sont comptabilisés en charge.
Les principales activités génératrices de chiffre d’affaires sont les suivantes :
Les ventes numériques constituent une vente de licence de propriété intellectuelle sur le catalogue des œuvres musicales sur lesquelles la Société ou ses filiales détiennent des droits, mais également une vente aux plateformes de catalogue dont la Société ne détient pas les droits. La Société n’a pas les droits de propriété intellectuelle mais les droits de distribution pour une période précisée contractuellement. Le catalogue s’entend comme l’ensemble des œuvres sur lesquelles le Groupe dispose de droits pendant la durée du contrat avec la plateforme (y compris les œuvres dont les droits seront acquis après la signature de ce contrat et à l’exclusion des œuvres sur lequel la Société n’aurait plus de droit). Cette licence constitue donc un droit d’accès à la propriété intellectuelle telle qu’elle évolue sur la durée du contrat et correspond à une licence dite dynamique. La Société conclut des contrats dont la durée s’étend sur plusieurs années avec des plateformes de distribution numérique qui lui versent une redevance en contrepartie de l’usage de son catalogue musical. Le chiffre d’affaires prend la forme d’une redevance basée sur l’usage de la licence par les clients finaux des plateformes. Le chiffre d’affaires est reconnu au fur et à mesure que ces usages ont lieu, sur la base des rapports établis par les plateformes numériques.
Certains contrats avec les plateformes peuvent prévoir le versement à la Société d’un minimum garanti non remboursable qui s’apparente à une avance sur redevance reçue par la Société. Les minimums garantis sont reconnus au même rythme que la comptabilisation des redevances qui y sont liées ou étalées prorata temporis sur la durée du contrat dans le cas où les informations ne sont pas disponibles.
dire, dans la majorité des cas, au moment de la livraison aux points de vente physiques et au moment de la vente au client final dans le cas des ventes en consignation. Dans le cadre des ventes en consignation, le distributeur physique n’obtient le contrôle des supports physiques qu’au moment où le produit est vendu à son client et n’a pas d’obligation inconditionnelle de payer le produit tant que la vente à son client n’a pas eu lieu. L’estimation des retours est basée sur des statistiques historiques et des prévisions et est constatée en déduction du chiffre d’affaires.
La Société réalise une estimation du chiffre d’affaires relative aux rapports de vente non parvenus à la clôture de l’exercice sur la base des observations historiques. Cela concerne essentiellement les revenus digitaux pour l’ensemble des plateformes ayant contractualisé avec la Société. La méthode d’estimation retenue se base sur la moyenne pondérée de la croissance mensuelle par plateforme des 3 dernières années, complétée éventuellement d’éléments spécifiques connus pour une plateforme.
La Société génère d’autres produits d’exploitation dans le cadre d’autres activités, plus minoritaires, et notamment :
Les reversements aux artistes et labels sont comptabilisés en autres charges lorsque les produits des ventes d’enregistrements musicaux, déduction faite des provisions pour retours éventuels, sont constatés.
Suite au changement d'actionnariat, la société Upbeat BidCo SAS est devenue la société tête de groupe. La consolidation du Groupe est établie au niveau de Believe SA au 31 décembre 2024.
Offre publique d’achat simplifiée initiée par Upbeat Bidco sur les actions de la société Believe Le 12 février 2024, Denis Ladegaillerie, le fonds d’investissement EQT X et des fonds gérés par TCV ont annoncé s’être constitués en consortium dans le but d’initier, via un véhicule dédié (Upbeat Bidco SAS), une offre publique d’achat sur les actions de la Société Believe au prix de 15 € par action, à la suite de l’acquisition d’un bloc représentant 71,92 % du capital et 77,42 % du nombre théorique de droits de vote de la Société via le rachat des actions détenues par TCV Luxco BD S.à r.l., Ventech et XAnge.
Les mouvements de la période sont détaillés dans les tableaux ci-dessous. (cf. le communiqué publié par le consortium le 12 février 2024 ainsi que le communiqué publié par la Société le même jour, disponibles sur le site institutionnel de la Société). Le Conseil d'administration a constitué un comité ad-hoc, composé de trois administrateurs indépendants, afin de suivre les travaux de l’expert indépendant et de préparer un projet d’avis motivé sur l’Offre.
À la suite de l'annonce de l'Offre par le Consortium, le Conseil d'administration de la Société a reçu une manifestation d’intérêt exploratoire, préliminaire et non engageante, de la part de Warner Music group en vue d'un rapprochement potentiel avec Believe. Le 6 avril 2024, le Comité Ad-Hoc de Believe a pris note de la décision de Warner Music Group de ne pas soumettre d'offre ferme de rapprochement avec Believe, comme indiqué dans le communiqué de presse de Warner Music Group ce même jour.
Le Consortium a indiqué par communiqué du 12 avril 2024 qu'il n'avait plus l'intention de demander un retrait obligatoire dans le cadre de l'Offre.
Le Conseil d’administration de Believe s’est réuni le 18 avril 2024 et a notamment pris connaissance (i) des travaux et de la recommandation du Comité Ad-Hoc, composé des trois administratrices indépendantes, et (ii) des conclusions du cabinet Ledouble, désigné en qualité d’expert indépendant le 11 février 2024, dont le rapport conclut au caractère équitable, d’un point de vue financier, des termes de l’Offre pour les actionnaires apportant volontairement leurs titres à l’Offre, et à l’absence d’éléments connexes susceptibles de préjudicier aux intérêts des actionnaires. Le Conseil d’administration a rendu, à l’unanimité des membres ayant pris part au vote, un avis motivé favorable sur l’Offre, en considérant que celle-ci est dans l'intérêt de la Société, de ses salariés et de ses actionnaires.
Le 24 juin 2024, l’Autorité des marchés financiers a publié le résultat de l’offre publique d’achat simplifiée initiée par Upbeat Bidco, consortium composé des fonds TCV et EQT X et du fondateur et Président-Directeur général de la Société, Monsieur Denis Ladegaillerie, sur les titres de la société Believe, à la suite de la clôture de l’Offre intervenue le 21 juin 2024. Upbeat Bidco a acquis, dans le cadre de l’Offre, qui s’est déroulée du 3 juin au 21 juin 2024, 19 619 422 actions de Believe. À l’issue de l’Offre, Upbeat Bidco détient 95 664 106 actions Believe représentant 94,29 % des droits de vote théoriques bruts de Believe. Au moment de la publication des présents états financiers consolidés, le consortium détient 96,63 % du capital social.
Dans le cadre de la nouvelle structure actionnariale à la suite du résultat de l’offre publique d’achat simplifiée initiée par Upbeat Bidco sur les actions de la société Believe, le Conseil d’administration de la société a évolué. À la suite du départ de Ventech en tant qu’administrateur en raison de la cession de l’intégralité des titres détenus dans Believe, le Conseil d’administration a procédé à la cooptation d’un nouvel administrateur représentant EQT X, Andrew Fisher. La ratification d’Andrew Fisher sera soumise au vote de l’Assemblée générale qui se tiendra l’année prochaine, en 2025. Andrew Fisher sera nommé au Comité d’audit ainsi qu’au Comité RSE.
Le Conseil d’administration a également nommé deux censeurs, Michael Kalfayan (General Partner chez TCV) et Nicolas Brugère (Partenaire chez EQT X, Responsable France & Benelux).
Le 25 juin 2024, la Société a souscrit à l’augmentation de capital de la société Believe Digital GMH pour un montant de 60 millions d’euros. Le 23 décembre 2024, le Groupe a acquis 49 % complémentaire de la société Jo&Co SAS portant sa participation à 100 %.
La société Believe Digital GmbH présente une situation nette positive de 19 195 milliers d’euros. Une augmentation de capital de 60 millions d'euros et la fusion absorption des filiales du groupe Groove attack a permis l'amélioration de la valeur nette de la société. Nous avons procédé à une reprise nette des dépréciations de 4 338 milliers d'euros qui se décompose par une dotation de 10 492 milliers d'euros des titres de participation, ce qui porte le total de la dépréciation à un montant de 22 128 milliers d'euros ; et une reprise totale de la dépréciation de 14 830 milliers d’euros sur les prêts.
La société Jo&Co présente une situation nette positive de 342 milliers d’euros. Le rétablissement de la une situation nette a permis de reprendre en partie la dépréciation des titres pour un montant de 1 495 milliers d'euros.
La société Believe Digital OOO présente une situation nette positive de 3 598 milliers d’euros. Le rétablissement de la une situation nette a permis de reprendre les dépréciations des titres pour un montant de 20 milliers d'euros et du compte courant pour 3 743 milliers d'euros.
| À l’ouverture | Augmentation | Diminution | À la clôture | |
|---|---|---|---|---|
| Immobilisations incorporelles | 118 825 | 17 219 | 3 228 | 132 816 |
| Immobilisations corporelles | 9 357 | 205 | 9 562 | |
| Immobilisations en cours | 7 612 | 14 722 | 7 918 | 14 416 |
| Participations | 131 436 | 61 043 | - | 192 479 |
| Immob. financières hors participations | 157 533 | 109 856 | 77 722 | 189 667 |
| Total | 424 764 | 203 045 | 88 868 | 538 941 |
La société constate en production immobilisée principalement des frais de développement. Il s’agit des coûts de développement et d’amélioration des technologies propres à Believe et des projets d’amélioration de l’organisation, dont le montant sur l’exercice s’élève à 14 242 milliers d’euros contre 13 476 milliers d’euros en 2023. Les autres éléments inscrits en production immobilisée sont liés à l’activité de label de la société. Le montant s’élève à 480 milliers d’euros cette année contre 841 milliers d’euros en 2023.
| À l’ouverture | Augmentation | Diminution | À la clôture | |
|---|---|---|---|---|
| Immobilisations incorporelles | 85 031 | 20 223 | 128 | 105 127 |
| Immobilisations corporelles | 6 886 | 1 540 | 8 426 | |
| Immobilisations financières | 30 099 | 13 230 | 16 357 | 26 972 |
| Total | 122 016 | 34 994 | 16 485 | 140 525 |
| Nature des biens (en milliers d’euros) | Valeur brute | Amortissements | Valeur nette |
|---|---|---|---|
| Logiciels & Brevets | 4 248 | 2 904 | 1 345 |
| Catalogues | 11 733 | 9 782 | 1 951 |
| Conception application | 98 362 | 82 895 | 15 467 |
| Clips, Masters | 16 796 | 7 869 | 8 927 |
| Fonds commercial | 1 440 | 1 440 | 0 |
| Mali de fusion | 237 | 237 | 0 |
| Installations et agencements divers | 5 734 | 4 817 | 918 |
| Matériels de bureau | 964 | 793 | 171 |
| Matériels informatiques | 53 | 41 | 13 |
| Mobilier | 2 810 | 2 776 | 35 |
| Immobilisations incorporelles en cours | 14 416 | 14 416 |
| Valeur brute | Amortissements | Valeur nette | |
|---|---|---|---|
| Total | 156 795 | 113 553 | 43 242 |
| Noms(En milliers d’euros) | Pays | Capital | % | Chiffre d’affaires | Résultat Net | Prêts et avances | Autres Capitaux | Valeur nette des titres |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Believe Digital GmbH | Allemagne | 60 026 | 100 % | 46 629 | 1 568 | 37 551 | (40 830) | 49 508 |
| Believe Digital SRL | Italie | 10 | 100 % | 694 | 408 | 1 364 | 10 | |
| Believe International S.a.r.l. | Luxembourg | 17 312 | 100 % | 879 143 | 2 994 | 138 347 | 25 819 | 17 312 |
| Believe Digital OOO | Russie | 12 | 100 % | 424 | 3 105 | 3 586 | 20 | |
| Believe Digital Holding Inc. | États-Unis | 14 080 | 100 % | 4 317 | 773 | 19 627 | 14 555 | |
| Lili Louise Musique SAS | France | 1 000 | 45 % | 281 | 477 | 2 108 | 12 300 | |
| 6&7 SAS | France | 81 | 51 % | 2 449 | (271) | (35) | 2 144 | |
| Play2 SAS | France | 42 | 25 % | 49 265 | 2 994 | 5 154 | 4 675 | 12 179 |
| Jo\&Co SAS | France | 10 | 100 % | 3 817 | 327 | 332 | 3 461 | |
| Structure PY SAS | France | 0 | 24 % | (245) | 1 547 | 2 134 | 3 181 | |
| Sentric Music Group Ltd | Royaume-Uni | 2 | 100 % | 11 | 2 626 | 48 347 | ||
| Morning Glory Music SAS | France | 1 | 53 % | 1 421 | (390) | 937 | (1 310) | 1 339 |
Les titres des filiales sont dépréciés pour un montant total de 26 972 milliers d'euros dont :
Des amortissements dérogatoires sont comptabilisés dans les comptes de la Société pour un montant de 1 165 milliers d’euros. La dotation de l’exercice s’élève à 298 milliers d’euros.
| Montant brut | À 1 an | À plus d’un an | ||
|---|---|---|---|---|
| Créances rattachées aux participations | 188 077 | 16 528 | 171 549 | |
| Créances clients hors groupe | 40 028 | 40 028 | ||
| Créances clients intra groupe | 55 912 | 55 912 | ||
| Autres créances sur actif circulant | 197 452 | 170 515 | 26 937 |
| Montant brut | À 1 an | À plus d’un an | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Charges constatées d’avance | 9 182 | 7 211 | 1 971 | |||
| Total brut | 490 650 | 290 193 | 200 457 |
Les créances sur l'actif circulant sont notamment composées de la créance compte courant groupe avec ses filiales pour un montant total de 141 136 milliers d'euros.
| (en milliers d’euros) | À l’ouverture | Dotation | Reprise utilisée | Reprise non utilisée | À la clôture |
|---|---|---|---|---|---|
| Stocks | 489 | 139 | 392 | 236 | |
| Avances | 5 086 | 1 284 | 6 370 | ||
| Clients | 1 499 | 752 | 40 | 2 211 | |
| Comptes courants filiales | 3 743 | 3 743 | 0 | ||
| Total | 10 817 | 2 175 | 4 174 | 8 817 |
| (En milliers d’euros) | Montant |
|---|---|
| Clients factures à établir - Clients Groupe | 39 962 |
| Clients factures à établir - Clients Tiers | 11 890 |
| Produits à recevoir | 120 |
| Total | 51 972 |
| (En milliers d’euros) | Montant |
|---|---|
| Assurances | 624 |
| Loyer | 137 |
| Live | 1 570 |
| Label | 1 401 |
| Honoraires | 2 872 |
| Licences | 2 450 |
| Divers | 128 |
| Total | 9 182 |
| (En milliers d’euros) | À l’ouverture | Augmentation | Diminution | À la clôture |
|---|---|---|---|---|
| Capital | 485 | 18 | 503 | |
| Prime d’émission | 467 682 | 10 316 | 477 998 | |
| Réserve légale | 64 | 64 | ||
| Report à nouveau | (79 756) | (22 248) | (102 004) | |
| Résultat de l’exercice | (22 248) | (22 462) | (22 248) | (22 462) |
| Provisions réglementées | 867 | 298 | 1 165 | |
| Capitaux propres en fin d’exercice | 367 093 | (34 078) | (22 248) | 355 263 |
| Date de décision | Nombre | Valeur nominale (en euro) | Capital social (en euro) |
|---|---|---|---|
| Titres en début d’exercice | 97 086 350 | 0,005 | 485 432 |
| 31/03/2024 | 44 000 | 0,005 | 220 |
| 24/04/2024 | 31 001 | 0,005 | 155 |
| 14/05/2024 | 43 048 | 0,005 | 215 |
| 14/05/2024 | 380 866 | 0,005 | 1 904 |
| 20/05/2024 | 197 000 | 0,005 | 985 |
| 20/06/2024 | 2 926 520 | 0,005 | 14 633 |
| 20/09/2024 | (90 291) | 0,005 | (451) |
| 20/09/2024 | 2 | 0,005 | 0 |
| Titres en fin d’exercice | 100 618 496 | 0,005 | 503 092 |
Le capital social de la Société au 31 décembre 2024 s’élève ainsi à 503 092 euros soit une augmentation de 17 661 euros, résultant de la réalisation des augmentations de capital suivantes :
| Date de l’autorisation | Date d’émission et attribution | Prix d’exercice par option | Nombre d’options autorisées | Nombre d’options attribuées | Nombre d’options non attribuées | Nombre d’options annulées | Date de l’AG pour annulation | Date limite d’exercice (1) | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| BSPCE 2011 | 31/05/2011 | 01/07/2011 | 8,884 € | 156 002 | 66 860 | - | 89 142 | 18/12/2012 | 1er juillet 2023, 2024 ou 2025 en fonction de la tranche |
| BSA 2011 | 31/05/2011 | 01/07/2011 | 8,884 € | 66 858 | 33 429 | - | 33 429 | 18/12/2012 | |
| BSPCE 2012 | 18/12/2012 | 07/11/2014 | 12,24 € | 89 142 | 73 542 | - | 15 600 | 25/11/2014 | 07/11/2024 |
| BSA 2012 | 18/12/2012 | 07/11/2014 | 12,24 € | 33 429 | 26 654 | - | - | - | - |
| Type | Date Issued | Expiration Date | Price | Quantity | Notes | Next Review Date |
|---|---|---|---|---|---|---|
| BSPCE 2016-1 | 30/06/2016 | 30/06/2016 | 5,40 € | 853 750 | - | 30/06/2026 |
| BSPCE 2016-2 | 30/06/2016 | 30/06/2016 | 5,40 € | 155 000 | - | 30/06/2026 |
| BSA 2016-1 | 30/06/2016 | 31/12/2016 | 8,57 € | 13 000 | - | 31/12/2026 |
| BSA 2016-2 | 30/06/2016 | 30/06/2016 | 5,40 € | 393 210 | - | 30/06/2026 |
| BSPCE 2017 | 30/06/2016 | 04/09/2017 | 8,57 € | 10 300 | - | 04/09/2027 |
| BSA 2017 | 30/06/2016 |
| 8,57 € | 15 000 | - | - |
|---|---|---|---|
| 04/09/2027 | BSPCE 2018-1 | 15/10/2018 | 19/10/2018 |
| 9,18 € | 1 951 033 | 845 000 | 396 033 |
| - | - | 19/10/2028 | BSA 2018-1 |
| 15/10/2018 | 19/10/2018 | 9,18 € | 480 000 |
| - | - | 19/10/2028 | BSPCE 2019-1 |
| 15/10/2018 | 03/05/2019 | 14,75 € | 190 000 |
| - | - | 03/05/2029 | BSA 2019-1 |
| 15/10/2018 | 31/07/2019 | 14,75 € | 40 000 |
| - | - | 31/07/2029 |
(1) Sauf mention contraire, la date limite d’exercice est de 10 ans à compter de la date d’attribution des bons.
Chaque option des plans listés dans le tableau ci-dessus donne droit à 2 actions ordinaires sauf pour les plans 2011 et 2012 qui donnent droit à 20 actions ordinaires.
Les modalités d’émissions des Actions de Performance sont les suivantes : nombre peut être porté à un maximum de 1 188 426 en cas de surperformance. Ces actions gratuites soumises à condition de performance seront acquises en quatre tranches en juin 2027 après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance ;
● le 27 avril 2023, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de 1 071 495 actions gratuites soumises à conditions de performance à certains salariés du Groupe. Ce nombre peut être porté à un maximum de 1 264 347 en cas de surperformance. Ces actions gratuites soumises à condition de performance seront acquises en quatre tranches en avril 2026 après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance ;
● le 15 septembre 2021, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de 692 254 actions gratuites soumises à conditions de performance à certains salariés du Groupe. Ce nombre peut être porté à un maximum de 784 543 en cas de surperformance. Ces actions gratuites soumises à condition de performance seront acquises en trois tranches en septembre 2024 après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance ;
● le 9 décembre 2022, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de 100 000 actions gratuites soumises à conditions de performance à un salarié du Groupe. Ce nombre peut être porté à un maximum de 113 333 en cas de surperformance. Ces actions gratuites soumises à condition de performance seront acquises en trois tranches en septembre 2025 après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance ;
● le 3 mai 2022, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de 697 322 actions gratuites soumises à conditions de performance à certains salariés du Groupe. Ce nombre peut être porté à un maximum de 790 298 en cas de surperformance. Ces actions gratuites soumises à condition de performance seront acquises en trois tranches en mai 2025 après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance ;
● Dans ce cadre, par décision du Conseil d'administration du 18 avril 2024, il a été décidé de l'accélération du plan d'attribution gratuite d'actions de performance daté du 15 septembre 2021 de septembre à mai 2024.
| Plan | Date d’attribution | Nombre maximal d’actions gratuites sous conditions de performance attribuées | Accomplissement estimé des conditions de performance |
|---|---|---|---|
| AP 2021 - tranche 2 | 15/09/2021 | 230 751 | n/a |
| AP 2021 - tranche 1 et 3 | 15/09/2021 | 461 503 | 106 % / 100 % |
| AP 2022 - tranche 2 | 03/05/2022 | 232 441 | n/a |
| AP 2022 - tranche 1 et 3 | 03/05/2022 | 464 881 | 51 % / 100 % |
| AP 2022 - tranche 2 | 09/12/2022 | 33 333 | n/a |
| AP 2022 - tranche 1 et 3 | 09/12/2022 | 66 667 | 51 % / 100 % |
| AP 2023 - tranche 3 | 27/04/2023 | 321 448 | n/a |
| AP 2023 - tranche 1, 2 et 4 | 27/04/2023 | 750 047 | 0 % / 120 % / 100 % |
| AP 2024 - tranche 1, 2, 3 et 4 | 21/06/2024 | 1 090 299 | 100 % |
Le 2 juillet 2024, à l’issue de l’offre publique d’achat simplifiée initiée par Upbeat BidCo, le consortium composé de fonds gérés par TCV, EQT et Denis Ladegaillerie détient à la date du présent document 96,63 % du capital. Believe a décidé de résilier le contrat de liquidité.
| (En milliers d’euros) | À l’ouverture | Dotation | Reprise utilisée | Reprise non utilisée | À la clôture |
|---|---|---|---|---|---|
| Provisions pour risques | 780 | 439 | 1 219 | ||
| Autres prov. pour risques et charges | - | ||||
| Provisions pour risques de change | 12 886 | 22 023 | 12 886 | 22 023 | |
| Total | 13 667 | 22 462 | 0 | 12 886 | 23 242 |
Les provisions pour risques de change s’élèvent à 22 023 milliers d’euros à la fin 2024 et couvrent principalement les risques de change liés aux comptes courants en USD et RUB.
Par ailleurs, en novembre 2024, UMG Recordings, Inc., Capitol Records, LLC, Capital CMG, Inc., ABKCO Music & Records, Inc., and Concord Music Group, Inc. ont déposé une plainte contre certaines sociétés du Groupe pour violation des droits d'auteur à grande échelle. Believe réfute fermement ces allégations et les déclarations faites par les plaignants et les combattra.
| (En milliers d’euros) | À l’ouverture | Augmentation | Diminution | À la clôture |
|---|---|---|---|---|
| Emprunts auprès établissements de crédit | 2 062 | 32 | 937 | 1 156 |
| Concours bancaires | - | - | - | - |
| Emprunts auprès établissements de crédit | 2 062 | 32 | 937 | 1 156 |
| Comptes courants filiales | 152 465 | 91 273 | 2 079 | 241 658 |
| Emprunts et dettes financières divers | 152 465 | 91 273 | 2 079 | 241 658 |
| Total | 154 526 | 91 304 | 3 016 | 242 815 |
| (En milliers d’euros) | Montant total | 0 à 1 an | 1 an à 5 ans | Plus de 5 ans |
|---|---|---|---|---|
| Emprunts dettes financières | 1 156 | 907 | 250 | - |
| Découverts, concours bancaires | - | - | - | - |
| Dettes financières diverses | 241 658 | 241 658 | - | - |
| Clients Acomptes | 9 864 | 9 864 | - | - |
| Fournisseurs | 96 819 | 96 819 | - | - |
| Fournisseurs d’immobilisations | 369 | 369 | - | - |
| Dettes fiscales & sociales | 28 725 | 28 725 | - | - |
| Autres dettes | 5 694 | 5 694 | - | - |
| Produits constatés d’avance | 704 | 704 | - | - |
| Total | 384 991 | 384 741 | 250 | - |
| (En milliers d’euros) | Montant |
|---|---|
| Emprunts & dettes établissements de crédit | 31 |
| (en milliers d’euros) | Montant H.T. | % |
|---|---|---|
| Ventes de marchandises | 15 031 | 5,6 % |
| Prestations de services | 128 614 | 48,0 % |
| Produits des activités annexes et autres produits d’exploitation | 124 424 | 46,4 % |
| Total | 268 070 | 100 % |
Les ventes de marchandises correspondent à l’activité de distribution physique et au Merchandising.
Les prestations de services sont relatives à la distribution digitale.
Les produits des activités annexes comprennent notamment les facturations aux filiales de la Société au titre des management fees, de la part des redevances de distribution aux plateformes digitales revenant à la Société selon les modalités de facturations prévues dans les contrats entre la Société et ses filiales et la production immobilisée.
| (en milliers d’euros) | France | Exportations | Total |
|---|---|---|---|
| Ventes de marchandises | 13 975 | 1 057 | 15 031 |
| Prestations de services | 5 895 | 122 720 | 128 614 |
| Chiffre d’affaires net | 19 869 | 123 776 | 143 646 |
| Détail de la charge d’impôt (en milliers d’euros) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Impôts sur les bénéfices | 0 | 0 |
| Crédit d’impôt Production | (657) | (1 012) |
| Crédit d’impôt Spectacle Vivant | (90) | (22) |
| Report en arrière de déficits | 0 | (82) |
| Total | (747) | (1 116) |
| (en milliers d’euros) | Montant | Impôt |
|---|---|---|
| Accroissements | 23 186 | 5 796 |
| Provisions réglementées | 1 165 | 291 |
| Écarts de conversion actif | 22 021 | 5 505 |
| Allégements | (67 037) | (16 759) |
| Provisions non déductibles année de dotation | 13 679 | 3 420 |
| Effort à la construction | 243 | 61 |
| Provision pour perte de change | 22 023 | 5 506 |
| Écarts de conversion passif | 4 657 | 1 164 |
| Déficit reportable fiscalement | 99 220 | 24 805 |
| Total | (116 636) | (29 159) |
Le taux d’imposition retenu pour le calcul de l’accroissement et de l’allégement de la dette d’impôt est de 25 %.
| (en milliers d’euros) | Résultat avant impôt | Impôt dû | Résultat après impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat courant | (23 118) | (23 118) | |
| Résultat exceptionnel | (92) | (92) | |
| Report en arrière de déficits | 0 | ||
| Redressement fiscal | 0 | ||
| Crédit d’impôts | 747 | 747 | |
| Total | (23 210) | 747 | (22 462) |
Le résultat exceptionnel est principalement composé de :
| Catégories de salariés | Salariés |
|---|---|
| Cadres | 600 |
| Employés | 95 |
| Total | 695 |
La rémunération des principaux dirigeants du Groupe correspond aux rémunérations des mandataires sociaux et des administrateurs indépendants. Les montants présentés ci-
| (En milliers d’euros) | 2024 | |
|---|---|---|
| Rémunération salariée | 340 | 387 |
| Avantages en nature | ||
| Rémunération au titre d’un mandat social | 185 | 167 |
| Total des rémunérations des dirigeants | 525 | 554 |
Dettes liées aux contrats de location-financement
Au 31 décembre 2024, les dettes liées aux contrats de location-financement concernent les investissements en matériels informatiques de la société Believe. L’engagement est de 3 307 934 euros au 31 décembre 2024.
Engagement de bail
En mars 2019, la Société a conclu un bail, modifié ultérieurement par voie d'avenants, pour établir son siège social dans les locaux situés au 24, rue Toulouse Lautrec dans le 17e à Paris. L'emménagement a eu lieu en novembre 2019 et le siège social a été transféré à cette nouvelle adresse.
En 2023, la Société et le bailleur ont d'un commun accord renégocié un nouveau bail entraînant la résiliation par anticipation du bail initial qui a pris fin, sans indemnité et sans autre formalité, le 31 mars 2023.
Le nouveau bail a été consenti pour une période de 9 (neuf) années avec une prise d'effet au 1er avril 2023 pour se terminer le 31 mars 2032. Outre, la faculté légale de résilier le bail à l'issue de chaque période triennale du bail, la Société bénéficie de deux possibilités de sortie du bail avec effet au 31 août 2025 ou au 31 août 2028, sous réserve de respecter les conditions de sortie attenantes.
L’engagement au titre de ce bail est de 13 794 370 euros au 31 décembre 2024.
Autres engagements
La liste des engagements donnés est détaillée comme suit :
Engagements relatifs à la PIDR
Le chiffre d’affaires de la Société est en hausse par rapport à l’exercice précédent et ressort pour l’exercice clos le 31 décembre 2024 à 143 646 milliers d’euros contre 134 557 milliers d’euros lors de l’exercice précédent, soit une hausse de 7 %.
Les principaux revenus de la Société proviennent de la distribution de contenus musicaux sur le marché français et de prestations de services auprès de ces filiales au titre de la mise à disposition de la plateforme centrale technologique développée par la Société pour accompagner le développement des artistes et labels dans toutes les géographies.
Les produits d’exploitation s’élèvent à un montant de 268 070 milliers d’euros contre 253 776 milliers d’euros lors de l’exercice précédent. Le total des charges d’exploitation ressort à 311 132 milliers d’euros contre 276 453 milliers d’euros, lors de l’exercice précédent.
dessous au titre de leur rémunération et enregistrés dans le compte de résultat correspondent aux montants versés lors de leurs mandats. Les principaux dirigeants ne bénéficient pas d’avantages postérieurs à l’emploi.
2023
L’estimation des engagements concernant les indemnités de départ en retraite a été réalisée au 31 décembre 2024 selon la méthode rétrospective des unités de crédit projetées. Cette méthode tient compte de l’âge et de l’ancienneté actuels de chaque salarié, de leur espérance de vie en fonction les tables de mortalité de l’INSEE ainsi que de la probabilité de présence dans l’entreprise selon des taux de rotation par tranche d’âge.
Le barème retenu concernant le nombre de mois de salaire d’indemnité est celui de la convention collective Création et événement ; le montant de l’indemnité de départ à la retraite est ainsi fixé comme suit :
Le calcul est estimé à partir des rémunérations versées en 2024 et tient compte d’un taux de rotation par tranches d’âge entre 0 % et 24.0 %, d’un taux d’actualisation de 3.43 %, d’un taux de revalorisation des salaires par tranches d’âge entre 2,0 % et 8,0 %, et d’un taux de charges sociales de 45 %.
Le montant de l’engagement hors bilan est de 179 911 euros au 31 décembre 2024 vs 105 316 euros au 31 décembre 2023.
La variation de l’exercice 2023 se décompose ainsi :
Il n'y a aucun événement significatif postérieur à la clôture.
La masse salariale globale s’élève à 84 969 milliers d’euros contre 75 308 milliers d’euros lors de l’exercice clos le 31 décembre 2023, soit une hausse de 13 %.
Les recrutements sont concentrés sur les ressources suivantes : la gestion des métadonnées et des opérations et les développeurs.
Le résultat d’exploitation est en baisse par rapport à l’exercice précédent et ressort pour l’exercice clos le 31 décembre 2024 à (43 062) milliers d’euros contre (22 677) milliers d’euros pour l’exercice précédent soit une diminution de 89,9 %.
Le résultat courant avant impôt est en baisse par rapport à l’exercice précédent et ressort pour l’exercice 2024 à (23 118) milliers d’euros contre (22 110) milliers d’euros pour l’exercice précédent.
L’impôt sur les sociétés en 2024 est un produit de 747 milliers d’euros correspondant principalement au crédit d’impôt phonographique, contre un produit de 1 116 milliers d’euros en 2023.
Le résultat exceptionnel ressort à (92) milliers d’euros contre (1 254) milliers d’euros au 31 décembre 2023, composé principalement en 2023 d’un abandon de créance au profit de sa filiale italienne (1 000) milliers d’euros.
Conformément aux dispositions de l’article R. 225-102 du Code de commerce, vous trouverez ci-dessous le tableau des résultats au cours des cinq derniers exercices :
(En milliers d’euros)
| Décembre | |||||
| 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | |
| I. Situation financière en fin d’exercice | |||||
| a) Capital social | 402 | 480 | 484 | 485 | 503 |
| b) Nombre d’actions émises | 40 234 421 | 95 957 102 | 96 764 109 | 97 086 350 | 100 618 496 |
| c) Nombre d’obligations convertibles en actions | - | - | - | - | - |
| II. Résultat global des opérations effectives | |||||
| a) Chiffre d’affaires hors taxes | 196 472 | 154 377 | 130 375 | 134 557 | 143 646 |
| b) Bénéfices avant impôts, amortissements et provisions | (1 004) | (2 758) | 13 524 | 8 368 | 3 560 |
| (304) | (2 233) | 194 | (1 116) | (747) |
|---|---|---|---|---|
| (17 763) | (18 928) | (44 357) | (22 248) | (22 462) |
|---|---|---|---|---|
| - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|
| (0,02) | (0,01) | 0,14 | 0,10 | 0,04 |
|---|---|---|---|---|
| (0,44) | (0,20) | (0,46) | (0,23) | (0,22) |
|---|---|---|---|---|
| 391 | 516 | 642 | 675 | 698 |
|---|---|---|---|---|
c) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (Sécurité Sociale, œuvres sociales, etc.)
| 24 | 070 |
|---|---|
| 34 | 462 |
| 42 | 311 |
| 48 | 179 |
| 55 | 771 |
Les sociétés contrôlées par Believe sont les suivantes :
Le 23 décembre 2024, le Groupe a acquis 49 % complémentaire de la société Jo&Co SAS portant sa participation à 100 %.
Cette filiale, détenue à 100 % par la Société, présente sur la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024, un chiffre d’affaires de 3 817 milliers et un résultat net comptable de 327 milliers d’euros.
En 2023, cette filiale, détenue à 100 % par la Société, a absorbé le groupe Groove Attack comprenant ses filiales GoodToGo GmbH, JustBridge Entertainment GmbH et RoughTrade GmbH.
Le 25 juin 2024, Believe S.A. a souscrit à l’augmentation de capital de la société Believe Digital GMH pour un montant de 60 millions d’euros.
Sur la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024, son chiffre d’affaires s’est élevé à 46 629 milliers d’euros et son résultat net se solde par un bénéfice net comptable de 1 568 milliers d’euros.
Cette filiale, détenue à 100 % par la Société, présente sur la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024, un chiffre d’affaires de 879 143 milliers d’euros et un bénéfice net comptable de 2 994 milliers d’euros.
Cette filiale, détenue à 100 % par la Société, présente sur la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024, un chiffre d’affaires de 694 milliers d’euros et un résultat net comptable de 408 milliers d’euros.
Cette filiale, détenue à 100 % par la Société, présente sur la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024, un chiffre d’affaires de 424 milliers et un résultat net comptable de 3 105 milliers d’euros.
Pour cette filiale détenue à 100 % par la Société, il n’existe pas de revenus et le résultat net comptable est un bénéfice de 4 317 milliers d’euros, résultant du dividende versé par la société Tunecore Inc.
Cette filiale, détenue à 51 % par la Société, présente sur la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024, un chiffre d’affaires de 2 449 milliers d’euros et un résultat net comptable qui est une perte de 271 milliers d’euros.
Cette filiale, détenue à 53 % par la Société, présente sur la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024, un chiffre d’affaires de milliers d’euros et un résultat net comptable qui est une perte de 390 milliers d’euros.
Cette filiale, détenue à 100 % par la Société, sur la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024, en tant qu'holding, elle ne produit aucun chiffre d'affaires et présente un résultat net comptable de 11 milliers d’euros.
Le 25 juin 2024, Believe a souscrit à l’augmentation de capital de la société Believe Digital GMH pour un montant de 60 millions d’euros.
Le 23 décembre 2024, le Groupe a acquis 49 % complémentaire de la société Jo&Co SAS portant sa participation à 100 %.
Pour l’exercice à venir, la Société prévoit les évolutions suivantes :
Au cours de l’exercice écoulé, la Société a comptabilisé des frais de recherche et développement d’un montant de 7 348 milliers d’euros. Il s’agit essentiellement de frais consacrés aux projets d’évolution des produits et systèmes.
Il sera proposé à l'Assemblée générale du 26 juin 2025 d’affecter le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2024, à savoir une perte nette comptable d’un montant de 22 462 426 euros au poste « Report à Nouveau » qui serait porté, sous réserve de l'approbation de ladite Assemblée, de (102 003 922) euros à (124 466 348) euros.
Conformément aux dispositions de l’article 243 bis du Code général des impôts, il n’a pas été procédé à aucune distribution de dividendes au titre des trois exercices précédents.
Il est précisé que les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024 prennent en charge des dépenses non déductibles fiscalement visées à l’article 39-4 du Code général des impôts, à savoir un montant de 9,0 milliers d'euros au titre d’amortissements excédentaires et qu’aucun impôt n’est dû concernant ces dépenses.
Par ailleurs, les frais généraux non déductibles réintégrés visés à l’article 39-5 du Code général des impôts s’élèvent à un montant de 0 euro.
Les informations relatives à l’article D. 441-6 du Code de commerce sont les suivantes :
| Article D.441-6 I-1° : factures reçues non réglées à la date de clôture de l’exercice dont le terme est échu | 1 à 30 jours | 31 à 60 jours | 61 à 90 jours | 91 jours et plus | Total (1 jour et plus) |
|---|---|---|---|---|---|
| (A) Tranches de retard de paiement | 181 | 6 | 14 | 1 | 193 |
1 968
33
13
3 465
5 479
0,87 %
0,01 %
0,01 %
1,52 %
2,41 %
Nombre de factures exclues
Montant total des factures exclues
(contractuel ou délai légal – article L. 441-10 ou article L. 441-9 du Code de commerce)
30 jours suivant l’émission de la facture fournisseur
| (A) Tranches de retard de paiement | 1 à 30 jours | 31 à 60 jours | 61 à 90 jours | 91 jours et plus | Total (1 jour et plus) | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nombre de factures concernées | 198 | 89 | 51 | 646 | 984 | |
| Montant total des factures concernées T.T.C. | 496 | 162 | 44 | 1 742 | 2 444 | |
| Pourcentage du chiffre d’affaires H.T. de l’exercice | 0,17 % |
0,06 %
0,02 %
0,61 %
0,86 %
| Nombre de factures exclues | Montant total des factures exclues |
|---|---|
Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement
30 jours suivant l’émission de la facture clients
Les créances envers les producteurs sont considérées comme non échues, compte tenu de la compensation effectuée par leurs redevances.
La participation des salariés au capital est décrite au sein du Chapitre 7 «Informations sur la Société et ses actionnaires » du présent Document d’enregistrement universel, paragraphe 7.3.4 « État de la participation des salariés au capital social ».
Au titre de l'exercice 2024, ci-dessous les conventions réglementées entrant dans le champ d'application de l'article L. 225-38 du Code de commerce :
En cohérence avec les valeurs du Groupe, Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général et fondateur de Believe, a souhaité mettre en œuvre un mécanisme de partage de plus-value de cession de ses actions Believe avec les salariés en complément de l’actionnariat salarié. Ce mécanisme, prévu par la Loi Pacte du 22 mai 2019 relative à la croissance et à la transformation des entreprises, offre à Believe, sous l’impulsion de Denis Ladegaillerie, la possibilité de renforcer l’engagement long-terme de ses collaborateurs et de reconnaître la contribution de chacun au succès de l’entreprise. Il offre ainsi la possibilité de partager une partie de la valeur créée collectivement. Le partage des plus-values de cession se matérialise par la conclusion d’un contrat entre Denis Ladegaillerie et la société Believe SA et fait l’objet d’une convention réglementée publiée le 7 décembre 2022.
Ce contrat permet à Denis Ladegaillerie, en cas de cession future de ses actions de Believe, à un horizon long-terme au-delà de 3 ans, de partager jusqu’à 10 % des plus-values de cession réalisées avec les salariés présents depuis plus de 2 ans. Il est précisé que le contrat de partage de plus-value de cession de titres conclu le 7 décembre 2022 entre la Société et Denis Ladegaillerie, en qualité de Président-Directeur général et actionnaire disposant à l'époque d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 %, autorisée préalablement par le Conseil d'administration lors de sa séance du 3 août 2022 et ratifiée par l'Assemblée générale du 16 juin 2023, a pris fin de plein droit, conformément à son article 6, lorsque Denis Ladegaillerie a transféré le 24 juin 2024 le solde de l’intégralité de ses actions à Upbeat BidCo par voie d’apport en nature.
Au titre de l’exercice 2024, une convention réglementée de prestations de services conclue entre Upbeat BidCo, et Believe en date du 23 septembre 2024, a préalablement été autorisée par le Conseil d'administration lors de sa séance du 20 septembre 2024. Les termes de cette convention, y compris les conditions financières, ainsi que les motifs.
La description des mandats du dirigeant mandataire social exécutif et des administrateurs de la Société figure au sein du rapport sur le gouvernement d’entreprise (décrit au sein du Chapitre 4 «Gouvernement d’entreprise » du présent Document d’enregistrement universel).
Le Conseil d'administration du 16 décembre 2024 a décidé de suivre les recommandations du Comité d'audit et de proposer à l'Assemblée Générale 2025 le renouvellement du mandat de KPMG. Ainsi, l'Assemblée Générale du 26 juin 2025 devra statuer sur le renouvellement du mandat de Commissaire aux comptes de KPMG en charge de certifier les comptes pour une durée de 6 exercices, soit jusqu'à l'Assemblée Générale appelée en 2031 à statuer sur les comptes de l'exercice 2030.
En revanche, il sera proposé à cette même Assemblée de ne pas renouveler le mandat du Commissaire aux comptes suppléant, la société SALUSTRO REYDEL, dans la mesure où, en application de l'article L. 820-40 I. alinéa 3 du Code de commerce, le Commissaire aux comptes titulaire est une personne morale pluripersonnelle, la désignation ou le renouvellement du mandat d'un Commissaire aux comptes suppléant n'est pas requis.
ACA NEXIA, Commissaire aux comptes titulaire, a été renouvelé par l’Assemblée Générale du 26 juin 2024 pour une nouvelle durée de 6 exercices, soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée Générale appelée à statuer en 2030 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2029.
Il est précisé que le mandat de Commissaire aux comptes suppléant PIMPANEAU & ASSOCIES n’a pas été renouvelé par cette même Assemblée, en application de l'article L. 820-40 I. alinéa 3 du Code de commerce qui prévoit que lorsque Commissaire aux comptes titulaire est une personne morale pluripersonnelle, la désignation ou le renouvellement du mandat d'un Commissaire aux comptes suppléant n'est pas requis.
retenus par le Conseil d’administration justifiant de l'intérêt de cette convention pour la Société ont été publiés sur le site institutionnel de la Société, et repris dans le rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.
Il sera demandé aux actionnaires de Believe réunis en Assemblée générale en date du 26 juin 2025 de statuer sur le rapport spécial des Commissaires aux comptes.
Les rapports établis par le Conseil d’administration sous le visa des articles L. 225-184 et L. 225-197-4 du Code de commerce relatifs d’une part aux options de souscription et d’achat d’actions et d’autre part à l’attribution gratuite d’actions seront mis à la disposition des actionnaires dans le cadre de l’assemblée générale annuelle du 26 juin 2025.
Par ailleurs, l’Assemblée Générale du 26 juin 2024 a renouvelé un certain nombre de délégations financières, lesquelles sont décrites au sein du Chapitre 7 « Informations sur la Société et ses actionnaires » du présent Document d’enregistrement universel, paragraphe 7.2.2 « Capital social autorisé mais non émis ».
Exercice clos le 31 décembre 2024
À l’assemblée générale de la société Believe,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Believe relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
En application des dispositions des articles L. 821-53 et R. 821-180 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Les avances aux artistes et labels figurent au bilan au 31 décembre 2024 pour un montant net de 293 092 milliers d’euros, dont 99 832 milliers d’euros pour la part courante et dont 193 260 milliers d’euros pour la part non courante.
Elles sont comptabilisées à l’actif lorsqu’elles sont versées et sont comptabilisées en charge au fur et à mesure que les droits y afférents sont dus aux artistes et labels. Lorsqu’il existe un doute sur le caractère recouvrable de ces avances, une dépréciation est constatée en coût des ventes.
Le solde des avances est déprécié si les estimations de performances futures des artistes et labels sont considérées comme n’étant pas suffisantes. Les performances futures sont évaluées en fonction (i) de la projection des recoupements des 3 derniers mois sur la durée restante du contrat initial permettant d’identifier les artistes et labels pour lesquels il peut exister un doute sur le caractère recouvrable de leurs avances et (ii) d’entretiens avec le management opérationnel permettant la prise en compte d’éléments qualitatifs.
Nous avons considéré que l’évaluation des avances versées aux artistes et labels constitue un point clé de l’audit en raison de leur importance significative dans les comptes consolidés du Groupe et parce que la détermination des performances futures et des dépréciations en résultant repose sur des estimations ou appréciations impliquant un fort degré de jugement de la part de la direction.
Le Groupe réalise une estimation du chiffre d’affaires relatif aux rapports de ventes non parvenus à la clôture sur la base des observations historiques. Cela concerne essentiellement les revenus digitaux pour l’ensemble des plateformes ayant contractualisé avec le Groupe.
Les factures à émettre au titre de l’estimation du chiffre d’affaires digital à la clôture, lorsque les rapports définitifs des plateformes numériques n’ont pas encore été reçus, sont présentées au sein des créances clients.
Elles correspondent aux revenus comptabilisés lorsqu’une obligation de prestation a été remplie, mais non encore facturée.
La méthode d’estimation retenue se base sur la moyenne pondérée de la croissance mensuelle par plateforme des 3 dernières années, complétée éventuellement d’éléments spécifiques connus pour une plateforme.
Nous avons considéré que l’estimation du chiffre d’affaires relative aux rapports de ventes non parvenus à la clôture constitue un point clé de l’audit compte tenu des estimations nécessaires pour la comptabilisation de ce chiffre d’affaires.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations données dans le rapport sur la gestion du Conseil d'administration.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Président-Directeur général.
S'agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen.
Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Au 31 décembre 2024, le cabinet KPMG SA était dans la 6e année de sa mission sans interruption et le cabinet Aca Nexia dans la 5e année, dont 4 années chacun depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé.
Par ailleurs, le cabinet KPMG Audit IS, membre du réseau KPMG, était précédemment commissaire aux comptes de l’entité, de 2013 à 2018.
Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d'administration.
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L. 821-55 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 821-27 à L. 821-34 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris La Défense, le 14 mars 2025
Paris, le 14 mars 2025
KPMG SA
Aca Nexia
Jérôme Lo Iacono
À l’assemblée générale de la société Believe,
En exécution de la mission qui nous a été confiée vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Believe relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
En application des dispositions des articles L. 821-53 et R. 821-180 Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
Note « Règles et méthodes comptables – Immobilisations financières » de l’annexe aux comptes annuels
| Point clé de l’audit | Réponse d’audit apportée | |
|---|---|---|
| Les titres de participation figurent au bilan au 31 décembre 2024 pour un montant net de 165 507 milliers d'euros, et les créances rattachées pour une valeur nette comptable de 188 077 milliers d'euros. | Pour apprécier le caractère raisonnable de l'estimation des valeurs d'utilité des titres de participation, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté principalement à vérifier que l'estimation de ces valeurs déterminée par la direction est fondée sur une justification appropriée de la méthode d'évaluation et des éléments chiffrés utilisés et, selon les titres concernés, à : | |
| Les titres de participation sont comptabilisés à leur date d'entrée au coût d'acquisition et dépréciés sur la base de leur valeur d'utilité. | La valeur d'utilité est estimée par la direction sur la base de la quote-part d'actif net de la filiale ou d'une estimation des flux de trésorerie futurs corrigée de la dette nette. | |
| Les créances rattachées aux titres de participation font l'objet d'une dépréciation calculée selon l'estimation du risque de non-recouvrement des avances effectuées auprès des sociétés correspondantes. | Dans ce contexte, du fait des incertitudes inhérentes à certains éléments et notamment à la probabilité de réalisation des prévisions, et en raison de leur importance significative dans les comptes de la société, nous avons considéré que la correcte évaluation des titres de participation et des créances rattachées constitue un point clé de l'audit. |
● Vérifier la comptabilisation d'une provision pour risques dans les cas où la société est engagée à supporter les pertes d'une filiale présentant des capitaux propres négatifs.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires.
Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D.441-6 du Code de commerce.
Nous attestons de l’existence, dans le rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L. 225-37-4, L. 22-10-10 et L. 22-10-9 du Code de commerce.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L. 22-10-9 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés ou attribués aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises dans le périmètre de consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.
Concernant les informations relatives aux éléments que votre société a considéré susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange, fournies en application des dispositions de l’article L. 22-10-11 du Code de commerce, nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes annuels inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Président-Directeur général.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen.
Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l'AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Believe par l'assemblée générale du 27 juin 2019 pour le cabinet KPMG SA et du 23 décembre 2020 pour le cabinet Aca Nexia.
Au 31 décembre 2024, le cabinet KPMG SA était dans la 6e année de sa mission sans interruption et le cabinet Aca Nexia dans la 5e année, dont 4 années chacun depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé.
Par ailleurs, le cabinet KPMG Audit IS, membre du réseau KPMG, était précédemment Commissaire aux comptes de l’entité, de 2013 à 2018.
Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration.
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L. 821-55 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 821-27 à L. 821-34 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris La Défense, le 14 mars 2025
KPMG SA
Paris, le 14 mars 2025
Aca Nexia
Jérôme Lo Iacono
Associé
Olivier Juramie
Durée de la Société : 99 ans à compter de son immatriculation en date du 7 avril 2005, soit jusqu’au 7 avril 2104, sauf les cas de dissolution anticipée ou de prorogation.
Exercice social : 12 mois (ouverture le 1er janvier – clôture le 31 décembre de chaque année).
Numéro RCS : 481 625 853 R.C.S. Paris
Siège social : 24 rue Toulouse Lautrec, 75017 Paris, France. Site internet : www.believe.com.
Téléphone: +33 (0) 1 53 09 34 00 Les informations figurant sur le site Internet de la Société ne font pas partie du présent Document d’enregistrement universel, sauf si ces informations sont incorporées par référence dans le Document d’enregistrement universel.
La Société a pour objet, en France et à l’étranger :
Tout actionnaire peut voter par correspondance ou donner procuration conformément à la réglementation en vigueur, au moyen d’un formulaire établi par la Société et adressé à cette dernière dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur, y compris par voie électronique ou télétransmission, sur décision du Conseil d’administration. Ce formulaire doit être reçu par la Société dans les conditions réglementaires pour qu’il en soit tenu compte.
Les procès-verbaux d’assemblée sont dressés et leurs copies sont certifiées et délivrées conformément à la réglementation en vigueur.
Les représentants légaux d’actionnaires juridiquement incapables et les personnes physiques représentant des personnes morales actionnaires prennent part aux assemblées, qu’ils soient ou non personnellement actionnaires.
À chaque assemblée est tenue une feuille de présence contenant les indications prescrites par la loi.
Les assemblées sont présidées par le Président du Conseil d’administration ou, en son absence, par un administrateur délégué à cet effet par le Conseil. À défaut, l’assemblée élit elle-même son Président.
Les fonctions de scrutateurs sont remplies par les deux membres de l’assemblée, présents et acceptant ces fonctions, qui disposent par eux-mêmes ou comme mandataires, du plus grand nombre de voix.
Le bureau désigne le secrétaire, qui peut être choisi en dehors des actionnaires.
Les membres du bureau ont pour mission de vérifier, certifier et signer la feuille de présence, de veiller à la bonne tenue des débats, de régler les incidents de séance, de contrôler les votes émis, d’en assurer la régularité et de veiller à l’établissement du procès-verbal.
(article 19 des statuts)
Les assemblées générales sont convoquées dans les conditions, formes et délais prévus par la loi.
Elles sont réunies au siège social ou en tout autre lieu indiqué dans la convocation.
L’ordre du jour de l’assemblée figure sur les avis et lettres de convocation ; il est arrêté par l’auteur de la convocation.
L’assemblée ne peut délibérer que sur les questions figurant à son ordre du jour ; néanmoins, elle peut, en toutes circonstances, révoquer un ou plusieurs administrateurs et procéder à leur remplacement.
Un ou plusieurs actionnaires représentant au moins la quotité du capital prévue par la loi, et agissant dans les conditions et délais légaux, ont la faculté de requérir l’inscription à l’ordre du jour de projets de résolutions.
Tout actionnaire a le droit d’assister aux assemblées générales et de participer aux délibérations personnellement ou par mandataire.
Tout actionnaire peut participer, personnellement ou par mandataire, dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur, aux assemblées sur justification de son identité et de la propriété de ses titres sous la forme de l’enregistrement comptable de ses titres dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
(articles 9 et 10 des statuts)
La libération des actions de numéraire émises à la suite d’une augmentation de capital se fera conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur, ainsi qu’aux décisions des assemblées générales et du Conseil d’administration de la Société.
Les actions d’apport sont intégralement libérées dès leur émission.
Les actions ne peuvent représenter des apports en industrie.
Les actions ordinaires entièrement libérées revêtent la forme nominative ou au porteur, au choix de l’actionnaire, dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur. Tant que les actions de la Société sont admises aux négociations sur un marché réglementé, la Société est en droit de demander l’identification des détenteurs de titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses assemblées d’actionnaires, ainsi que les quantités de titres détenus, dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
Chaque personne physique ou morale qui vient à posséder directement ou indirectement, seule ou de concert, une fraction du capital ou des droits de vote (calculée conformément aux dispositions des articles L. 233-7 et L. 233-9 du Code de commerce et aux dispositions du règlement général de l’Autorité des marchés financiers) égale ou supérieure à 1 % du capital ou des droits de vote, ou tout multiple de ce pourcentage, y compris au-delà des seuils prévus par les dispositions légales et réglementaires, doit notifier à la Société, le nombre total (i) des actions et des droits de vote qu’elle possède, directement ou indirectement, seule ou de concert, (ii) des titres donnant accès à terme au capital de la Société qu’elle possède, directement ou indirectement, seule ou de concert et des droits de vote qui y sont potentiellement attachés, et (iii) des actions déjà émises que cette personne peut acquérir en vertu d’un accord ou d’un instrument financier mentionné à l’article L. 211-1 du Code monétaire et financier. Cette notification doit intervenir, par lettre recommandée avec accusé de réception, dans un délai de quatre jours de bourse à compter du franchissement de seuil concerné.
L’obligation d’informer la Société s’applique également, dans les mêmes délais et selon les mêmes conditions, lorsque la participation de l’actionnaire en capital, ou en droits de vote, devient inférieure à l’un des seuils susmentionnés.
En cas de non-respect de l’obligation de déclaration de franchissement de seuils susvisée et à la demande, consignée dans le procès-verbal de l’Assemblée générale, d’un ou plusieurs actionnaires représentant au moins 3 % du capital ou des droits de vote, les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée sont privées du droit de vote jusqu’à l’expiration d’un délai de deux ans suivant la date de régularisation de la notification.
La Société se réserve la faculté de porter à la connaissance du public et des actionnaires soit les informations qui lui auront été notifiées, soit le non-respect de l’obligation susvisée par la personne concernée.
(article 11 des statuts)
Chaque action donne droit, dans les bénéfices et l’actif social, à une part proportionnelle à la quotité du capital qu’elle représente. En outre, chaque action donne droit au vote et à la représentation dans les assemblées générales, dans les conditions légales et statutaires.
Il est institué un droit de vote double au profit des actions entièrement libérées ayant fait l’objet d’une détention continue au nominatif par un même titulaire pendant une durée minimale de deux (2) ans au moins. Pour le calcul de cette durée de détention, il n’est pas tenu compte de la durée de détention des actions de la Société précédant la date d’admission des actions de la Société aux négociations sur le marché Euronext Paris.
Conformément aux dispositions de l’article L. 225-123 du Code de commerce, en cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission, le droit de vote double est accordé dès leur émission aux actions nouvelles attribuées gratuitement à un actionnaire à raison d’actions anciennes pour lesquelles il bénéficie déjà de ce droit.
Ce droit de vote double peut s’exercer à l’occasion de toute assemblée.
Le droit de vote double cesse de plein droit lorsque l’action est convertie au porteur ou transférée en propriété.
Les actionnaires ne supportent les pertes qu’à concurrence de leurs apports. Les droits et obligations attachés à l’action suivent le titre dans quelque main qu’il passe. La propriété d’une action emporte de plein droit adhésion aux statuts et aux décisions de l’Assemblée générale.
Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder plusieurs actions pour exercer un droit quelconque, les actions isolées ou en nombre inférieur à celui requis ne donnent aucun droit à leurs propriétaires contre la Société, les actionnaires ayant à faire, dans ce cas, leur affaire personnelle du groupement du nombre d’actions nécessaires.
(article 12 des statuts)
Les actions sont indivisibles à l’égard de la Société. Les copropriétaires d’actions indivises sont représentés aux assemblées générales par l’un d’eux ou par un mandataire unique. En cas de désaccord, le mandataire est désigné en justice à la demande du copropriétaire le plus diligent.
Si les actions sont grevées d’usufruit, leur inscription en compte doit faire ressortir l’existence de l’usufruit. Sauf convention contraire notifiée à la Société par lettre recommandée avec accusé de réception, le droit de vote appartient à l’usufruitier dans les assemblées générales ordinaires et au nu-propriétaire dans les assemblées générales extraordinaires.
(article 13 des statuts)
Les actions ordinaires, nominatives ou au porteur, sont librement négociables, sauf dispositions législatives ou réglementaires contraires. Elles font l’objet d’une inscription en compte et leur cession s’opère, à l’égard de la Société et des tiers, par virement de.
À la date du 31 décembre 2024, le capital social de la Société s’élevait à 503 092,48 euros, divisé en 100 618 496 actions ordinaires d’un demi-centime (0,005) d’euro de valeur nominale chacune, entièrement libérées.
Au cours de l’exercice 2024 :
Le Président-Directeur général, agissant sur subdélégation du Conseil d’administration, a constaté à six reprises l’émission totale de 3 241 571 actions ordinaires nouvellement créées à l’occasion des levées des bons de souscription d’actions (BSA) et/ou de bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (BSPCE) exercés par les bénéficiaires, décidé l'émission de 380 866 actions ordinaires nouvellement créées à l'occasion de la livraison par anticipation des actions gratuites de performance du plan du 15 septembre 2021, définitivement acquises par les bénéficiaires dudit plan.
Les 3 622 437 actions ordinaires nouvelles ainsi émises ont porté jouissance à compter de la date de leur inscription sur le registre titres de la Société et sont ainsi assimilées à compter de cette date aux actions ordinaires existantes et soumises à toutes les dispositions des statuts de la Société.
Le Conseil d'administration, agissant sur délégation de l'Assemblée générale du 26 juin 2024, a décidé lors de sa séance du 20 septembre 2024, de réduire le capital social d'un montant nominal total de 451,46 € par voie d'annulation de 90 291 actions auto-détenues.
| Date | Nature de l’opération | Montant | Après réalisation de l’opération | Capital avant opération (en €) | Nombre d’actions avant opération | Nombre cumulé d’actions | Valeur nominale (en €) | Capital successif (en €) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 05/03/2020 | Augmentation de capital (exercice de BSA) | 399 709,01 | 39 970 901 | 39 979 401 | 0,01 | 399 794,01 | ||
| 05/05/2020 | Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) | 399 794,01 | 39 979 401 | 40 144 069 | 0,01 |
| Date | Type d'augmentation | Montant (en €) | Capital social avant augmentation (en €) | Capital social après augmentation (en €) | Valeur nominale (en €) | Montant total (en €) |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 15/05/2020 | Exercice de BSPCE | 401 440,69 | 40 144 069 | 40 173 444 | 0,01 | 401 734,44 |
| 09/11/2020 | Exercice de BSPCE | 401 734,44 | 40 173 444 | 40 180 006 | 0,01 | 401 800,06 |
| 03/12/2020 | Exercice de BSA | 401 800,06 | 40 180 006 | 40 234 421 | 0,01 | 402 344,21 |
| 11/06/2021 | Introduction en bourse | 402 344,21 | 80 468 842 | 95 853 458 | 0,005 | 479 267,29 |
| 03/11/2021 | Exercice de BSA & BSPCE | 479 267,29 | 95 853 458 | 95 957 102 | 0,005 | 479 785,51 |
| 03/05/2022 | Exercice de BSA & BSPCE | 479 785,51 | 95 957 102 | 96 065 202 | 0,005 | 480 326,01 |
| 30/06/2022 | Exercice de BSA & BSPCE | 480 326,01 | 96 065 202 |
| Date | Description | Montant | Capital social précédent | Capital social après | Valeur nominale |
|---|---|---|---|---|---|
| 03/11/2022 | Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) | 480 663,51 | 96 132 702 | 96 238 166 | 0,005 |
| 03/11/2022 | Augmentation de capital (Plan d’actionnariat salarié) | 481 190,83 | 96 238 166 | 96 575 623 | 0,005 |
| 31/12/2022 | Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) | 482 878,115 | 96 575 623 | 96 764 109 | 0,005 |
| 30/04/2023 | Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) | 483 820,55 | 96 764 109 | 96 871 743 | 0,005 |
| 30/06/2023 | Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) | 484 358,715 | 96 871 743 | 96 932 615 | 0,005 |
| 29/12/2023 | Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) | 484 663,075 | 96 932 615 | 97 086 350 | 0,005 |
| 29/03/2024 | Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) | 485 431,75 |
| Date | Description | Montant | Capital Avant | Capital Après | Valeur Unitaire |
|---|---|---|---|---|---|
| 24/04/2024 | Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) | 485 651,75 | 97 130 350 | 97 161 351 | 0,005 |
| 14/05/2024 | Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) | 485 806,76 | 97 161 351 | 97 204 399 | 0,005 |
| 14/05/2024 | Attribution d'actions gratuites de performance | 486 021,995 | 97 204 399 | 97 585 265 | 0,005 |
| 20/05/2024 | Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) | 487 926,325 | 97 585 265 | 97 782 265 | 0,005 |
| 20/06/2024 | Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) | 488 911,325 | 97 782 265 | 100 708 785 | 0,005 |
| 20/09/2024 | Réduction de capital social | 503 543,93 | 100 708 785 | 100 618 494 | 0,005 |
20/09/2024
503 092,47
100 618 494
100 618 496
0,005
503 092,48
Le tableau suivant récapitule les délégations de compétences et de pouvoirs en cours de validité accordées par l'Assemblée générale du 26 juin 2024 au Conseil d’administration dans le domaine des augmentations de capital.
Certaines de ces délégations seront proposées à renouvellement lors de la prochaine Assemblée générale des actionnaires prévue le 26 juin 2025.
Le lecteur est invité à prendre connaissance de l'ordre du jour et du projet des textes de résolutions en ce sens.
| Nature | N° résolution | Durée | Caractéristiques | Utilisation en 2024 |
|---|---|---|---|---|
| Augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices et/ou primes | 15ₑ | 26 mois | ● Montant maximum : 96 k€ (plafond indépendant de la 18e résolution) ● Rompus non négociables | Néant |
| Augmentation du capital social avec DPS (6) | 16ₑ | 26 mois | ● Montant nominal maximal : 240 k€ (1) ● Montant nominal maximal des titres de créances : 750 M€ (2) ● Possibilité de souscription à titre réductible ● Possibilité de limiter l’augmentation à 75 % et d’offrir au public tout ou partie des actions non souscrites | Néant |
| Offre au public avec droit de priorité | 17ₑ | 26 mois | ● Montant nominal maximal : 240 k€ (1) ● Montant nominal maximal des titres de créances : 750 M€ (2) | Néant |
| Offre au public avec droit de priorité facultatif | 18ₑ | 26 mois | ● Montant nominal maximal : 48 k€ dans la limite d'un plafond global du montant nominal maximal de 96 k€ (1) (3) ● Montant nominal maximal des titres de créances : 750 M€ (2) | Néant |
| Placement privé visé au 1 de l’article L. 411-2 1° du Code monétaire et financier |
26 mois
Néant
26 mois
Néant
26 mois
Néant
26 mois
Néant
26 mois
Néant
18 mois
Néant
38 mois
Néant
Le plafond global du montant nominal des augmentations de capital réalisées en application des seizième à vingt-quatrième résolutions ne devra pas excéder 240 k€.
Le plafond global du montant nominal des émissions de titres de créance réalisées en application des seizième à vingt-deuxième résolutions ne devra pas excéder 750 M€.
Le plafond global du montant nominal des augmentations de capital sans DPS réalisées en application des dix-huitième à vingtième résolutions ne devra pas excéder 96 k€.
Le plafond nominal maximal de 24 k€ est commun aux vingt-troisième et vingt-quatrième résolutions, étant rappelé que ce plafond s’impute en cas d’augmentation de capital sur la base de l’une ou de l’autre de ces deux résolutions au plafond global maximal prévu au (1).
Le plafond de 2,9 % du capital social et le sous-plafond de 0,3 % de l’enveloppe globale sont communs aux vingt-cinquième et vingt-sixième résolutions.
DPS = Droit Préférentiel de Souscription.
DMSE = Dirigeant Mandataire Social Exécutif au sens du Code AFEP-MEDEF.
À la date du présent Document d’enregistrement universel, la Société n’a émis aucun titre non représentatif du capital.
Autodétention
Au 31 décembre 2024, la Société ne détenait aucune action en propre.
Autocontrôle
Au 31 décembre 2024, aucune action de la Société n’est détenue par une filiale.
Au cours de l'exercice 2024, et sur la base des autorisations données par les assemblées des 16 juin 2023 et 26 juin 2024, la Société a réalisé les opérations suivantes dans le cadre des objectifs figurant dans les programmes de rachats d'actions 2023/2024 et 2024/2025.
L’Assemblée générale mixte des actionnaires du 16 juin 2023 a autorisé le Conseil d’administration, avec faculté de subdélégation, conformément aux dispositions légales en vigueur, à acquérir, en une ou plusieurs fois et aux époques qu’il fixera, un nombre d’actions de la Société ne pouvant excéder :
Pour un prix unitaire maximal d’achat qui ne pourra pas être supérieur, hors frais, à trente-neuf euros (39€) par action.
Il a été précisé que le nombre d’actions détenues par la Société ne pourrait en aucun cas conduire la Société à détenir à quelque moment que ce soit plus de 10 % des actions composant son capital social.
Les actions pourront être acquises, sur décision du Conseil d’administration, afin :
de réaliser toutes opérations de couverture afférentes à ces opérations, dans les conditions prévues par les autorités de marché et aux époques que le Conseil ou la personne agissant sur délégation du Conseil appréciera ;
L’Assemblée générale mixte des actionnaires du 26 juin 2024 a autorisé dans sa 13e résolution le Conseil d’administration, avec faculté de subdélégation, conformément aux dispositions légales en vigueur, à acquérir, en une ou plusieurs fois et aux époques qu’il fixera, un nombre d’actions de la Société ne pouvant excéder 10 % du capital social de Société, étant précisé que :
Pour un prix unitaire maximal d’achat qui ne pourra pas être supérieur, hors frais, à trente-neuf euros (39€) par action.
● d’assurer l’animation du marché des titres de la Société par l’intermédiaire d’un prestataire de services d’investissement agissant de manière indépendante dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la Charte déontologie retenue par l’Autorité des marchés financiers ;
● d’attribuer des actions aux mandataires sociaux et aux salariés de la Société et des sociétés et groupements qui lui sont liées, et notamment dans le cadre :
● de remettre les actions de la Société lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant droit par remboursement, conversion, échange, présentation d’un bon ou de toute autre manière à l’attribution d’actions de la Société dans le cadre de la réglementation en vigueur, ainsi que de réaliser toutes opérations de couverture afférentes à ces opérations, dans les conditions prévues par les autorités de marché et aux époques que le Conseil ou la personne agissant sur délégation du Conseil appréciera ;
● de conserver les actions de la Société et de les remettre ultérieurement à titre de paiement ou d’échange dans le cadre d’opérations éventuelles de croissance externe ;
● d’annuler les actions de la Société dans le cadre d’une réduction du capital social ;
● de mettre en œuvre toute pratique de marché qui viendrait à être admise par l’AMF et, plus généralement, réaliser toute opération conforme à la réglementation en vigueur.
Le Conseil pourra toutefois, en cas d’opérations sur le capital de la Société, notamment de modification de la valeur nominale de l’action, d’augmentation de capital par incorporation de réserves suivie de la création et de l’attribution gratuite d’actions, de division ou de regroupement de titres, ajuster le prix maximal d’achat susvisé afin de tenir compte de l’incidence de ces opérations sur la valeur de l’action de la Société.
L’acquisition, la cession ou le transfert de ces actions pourront être effectués et payés par tous moyens autorisés par la réglementation en vigueur, sur un marché réglementé, sur un système multilatéral de négociation, auprès d’un internalisateur systématique ou de gré à gré, notamment par voie d’acquisition ou de cession de blocs, par le recours à des options ou autres instruments financiers dérivés, ou à des bons ou, plus généralement, à des valeurs mobilières donnant droit à des actions de la Société, aux époques que le Conseil appréciera, à l’exclusion des périodes d’offre publique visant les titres de la Société.
Cette autorisation, qui prive d'effet, pour la fraction non utilisée, remplace celle consentie par l'Assemblée générale du 16 juin 2023, pour une durée de 18 mois à compter du 26 juin 2024.
Le Conseil d’administration devra informer, dans les conditions légales, l’assemblée générale des opérations réalisées en vertu de la présente autorisation.
Au cours de la période du 1er janvier au 9 février 2024, la Société a, au titre du contrat de liquidité conclu avec Natixis et Oddo BHF SCA :
Le 12 février 2024, date de début de la période de pré-offre visant les titres de la Société (AMF n°224C0247), et en application de l’article 5 de la décision de l’AMF n° 2021-01 du 22 juin 2021, l'exécution du contrat de liquidité a été suspendue.
À l'issue de l'offre publique d'achat simplifiée, et en raison du niveau devenu très faible du flottant, rendant ainsi le marché peu liquide, le Conseil d'administration a décidé lors de sa réunion du 1er août 2024 de résilier le contrat de liquidité.
À la clôture du compte de liquidité, les ressources disponibles de la Société étaient les suivantes :
Ces ressources ont été restituées à la Société (cf.infra).
La Société a réaffecté 90 291 actions, dont 3 571 venant du contrat de liquidité, de l'objectif « animation du marché » à l'objectif « réduction de capital ».
En 2024, la Société a réduit son capital social via l'annulation de 90 291 actions en auto-détention.
En 2024:
Il sera proposé à l’Assemblée générale du 26 juin 2025 de renouveler l’autorisation de rachat par la Société de ses propres, selon les modalités suivantes :
remettre les actions de la Société lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant droit par remboursement, conversion, échange, présentation d’un bon ou de toute autre manière à l’attribution d’actions de la Société dans le cadre de la réglementation en vigueur, ainsi que de réaliser toutes opérations de couverture afférentes à ces opérations, dans les conditions prévues par les autorités de marché et aux époques que le Conseil ou la personne agissant sur délégation du Conseil appréciera ;
- conserver les actions de la Société et de les remettre ultérieurement à titre de paiement ou d’échange dans le cadre d’opérations éventuelles de croissance externe ;
- annuler les actions de la Société dans le cadre d’une réduction du capital social ;
- mettre en œuvre toute pratique de marché qui viendrait à être admise par l’AMF et, plus généralement, réaliser toute opération conforme à la réglementation en vigueur.
Part maximale du capital et nombre maximal des actions pouvant être acquises dans le cadre du programme de rachat
Dans l'hypothèse où la Société détiendrait à nouveau des actions en auto-détention, elle devra, pour apprécier le niveau de 10 % de son capital, les retraiter à la date du rachat pour déterminer avec précision la part réelle maximale de rachat.
39 € (hors frais d’acquisition), étant précisé que le Conseil d’administration pourra toutefois, en cas d’opérations sur le capital de la Société, notamment de modification de la valeur nominale de l’action, d’augmentation de capital par incorporation de réserves suivie de la création et de l’attribution gratuite d’actions, de division ou de regroupement de titres, ajuster le prix maximal d’achat susvisé afin de tenir compte de l’incidence de ces opérations sur la valeur de l’action de la Société.
L’acquisition, la cession ou le transfert de ces actions pourront être effectués et payés par tous moyens autorisés par la réglementation en vigueur, sur un marché réglementé, sur un système multilatéral de négociation, auprès d’un internalisateur systématique ou de gré à gré, notamment par voie d’acquisition ou de cession de blocs, par le recours à des options ou autres instruments financiers dérivés, ou à des bons ou, plus généralement, à des valeurs mobilières donnant droit à des actions de la Société, aux époques que le Conseil d’administration appréciera.
Il est précisé que la présente autorisation ne pourra pas être utilisée pendant toute période d'offre. Il est en effet rappelé que l’article 231-40 du Règlement Général de l’Autorité des marchés financiers impose à la société visée par l’offre de ne pas intervenir sur ses propres titres. La Société pourra à nouveau opérer sur ses propres actions au titre de la présente autorisation à compter de la clôture de l’offre qui fera l’objet d’une publication sur le site Internet de l’AMF.
Il n’existe aucune valeur mobilière donnant ou pouvant donner accès, directement ou à court terme, au capital de la Société.
Avant son introduction en bourse en 2021, la Société a émis des bons de souscription d’actions (les « BSA») et des bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (les « BSPCE ») attribués gratuitement au profit de certains salariés et mandataires sociaux de la Société ou de ses filiales, conformément aux dispositions visées aux articles L. 228-92 et L. 225-129 du Code de commerce.
À la suite de la division de la valeur nominale de l’action décidée par l’Assemblée générale des actionnaires le 25 mai 2021, chaque levée d’un bon issu d’un plan BSA ou de BSPCE exercé par un bénéficiaire lui confère deux actions ordinaires nouvelles, à l'exception du plan BSPCE 2012 qui lui prévoit que pour l'exercice d'un bon issu de ce plan, le bénéficiaire ayant procédé à la levée se verrait attribuer vingt actions.
| Volume d’actions pouvant être créé et émis | Effet dilutif | Montant au 31 décembre 2024 |
|---|---|---|
| 2 948 860 actions de 0,005 € en cas de surperformance | 2,93 % du capital social | |
| 2 603 285 actions de 0,005 € hors cas de performance | 2,59 % du capital social |
Les BSA et les BSPCE, qui seront devenus exerçables, peuvent être exercés jusqu’à leur expiration fixée en moyenne à dix ans à compter de leur attribution. Ils sont incessibles.
À la date du 31 décembre 2024, il n'existe plus aucun plan BSA / BSPCE, l'ensemble des bons restants, tous plans confondus, ont tous été levés par les bénéficiaires.
Néant.
Néant.
| Actionnaires | Situation au 31 décembre 2024 | Nombre d’actions | % du capital | % des droits de vote théoriques | % des droits de vote exerçables |
|---|---|---|---|---|---|
| Upbeat BidCo | 97 233 232 | 96,63 % | 95,16 % | 95,16 % | |
| Flottant | 3 385 264 | 3,37 % | 4,84 % | 4,84 % | |
| TOTAL | 100 618 496 | 100 % | 100 % | 100 % |
Au cours des exercices précédant 2024, la répartition du capital et des droits de vote a évolué de la manière suivante :
| Nombre d’actions | % du capital | % des droits de vote théoriques | % des droits de vote exerçables | |
|---|---|---|---|---|
| TCV Luxco BD S.à.r.l. | 39 942 982 | 41,14 % | 51,47 % | 51,50 % |
| 39 942 982 | 41,28 % | 41,28 % | ||
| 39 942 982 | 41,62 % | 41,62 % | ||
| Denis Ladegaillerie | 12 101 320 | 12,46 % | 21,00 % | 15,60 % |
| 12 101 320 | 12,51 % | 12,51 % | ||
| 12 168 320 | 12,68 % | 12,68 % | ||
| Fonds d’investissement gérés par Ventech | 11 684 314 | 12,03 % | 15,06 % | 15,06 % |
| 16 367 944 | 16,92 % | 16,92 % | ||
| 16 367 944 |
| Montant | Pourcentage | Pourcentage |
|---|---|---|
| 6 106 558 | 6,29 % | 3,93 % |
| 6 106 558 | 6,31 % | 6,31 % |
| 6 489 068 | 6,76 % | 6,76 % |
| Montant | Pourcentage | Pourcentage |
|---|---|---|
| 3 559 433 | 3,67 % | 4,60 % |
| 3 559 433 | 3,68 % | 3,68 % |
| 3 076 923 | 3,21 % | 3,21 % |
| Montant | Pourcentage | Pourcentage |
|---|---|---|
| 23 691 743 | 24,40 % | 3,94 % |
| 18 685 872 | 19,30 % | 19,30 % |
| 20 988 788 | 21,88 % | 21,88 % |
| dont les actions autodétenues | 105 030 | 0,11 % |
| _ | 121756 | 0,13 % |
| 75 876 | 0,10 % | 0,10 % |
Le 12 février 2024, Denis Ladegaillerie et les fonds EQT et TCV ont annoncé s'être constitués en consortium dans le but d'initier, via Upbeat BidCo, une offre publique d'achat simplifiée sur les actions de la Société au prix de 15 € par action (l'« Offre »).
Cette Offre devait intervenir une fois qu'Upbeat BidCo aurait acquis les participations détenues par TCV, Ventech et XAnge, actionnaires historiques et majoritaires de la Société, représentant respectivement 41,14 %, 12,03 % et 6,29 % du capital social de la Société (l'« Acquisition des Blocs »), ces derniers s'étant engagés irrévocablement à céder leurs actions.
Il est rappelé, à toutes fins utiles, qu’en application de la réglementation de l’Autorité des marchés financiers, le nombre des droits de vote à prendre en compte pour les déclarations de franchissement de seuils légaux est un nombre théorique qui s’élevait à 102 182 288 au 31 décembre 2024.
Pour les franchissements de seuils statutaires, le nombre de droits de vote à prendre en considération est le nombre de droits de vote exerçables en Assemblée générale, qui s’élevait à 102 182 288 au 31 décembre 2024.
Le nombre des droits de vote théoriques est identique à celui des droits de vote exerçables en Assemblée générale car la Société ne détient plus d'actions en propre.
Le nombre total de droits de vote (théoriques et exerçables) est publié tous les mois en même temps que le montant du capital en application de l’article L. 233-8 II du Code de commerce et de l’article 223-16 du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers.
Depuis le 25 avril 2024, Upbeat BidCo est l'actionnaire de contrôle de la Société, dont elle détenait au 31 décembre 2024, 96,63 % du capital social et 95,16 % des droits de vote théoriques et exerçables.
Upbeat BidCo a été constituée en février 2024 par un consortium composé de Denis Ladegaillerie, Fondateur et Président-Directeur général de la Société, du fonds d'investissement EQT et des fonds gérés par TCV, dans le but d'initier, via ce véhicule dédié, une offre publique d'achat simplifiée sur les actions de la Société.
Le 25 avril 2024, Upbeat BidCo est devenue actionnaire majoritaire après l'Acquisition des Blocs et l'apport, dont elle était la bénéficiaire, par Denis Ladegaillerie d'une partie de sa participation, représentant 11,17 % du capital social de la Société.
Le 26 avril 2024, Upbeat BidCo et la Société ont concomitamment déposé respectivement auprès de l’AMF pour examen le projet de note d’information et le projet de note en réponse, ce dernier contenant l’avis motivé favorable du Conseil d’administration et le rapport de l’expert indépendant reproduits en intégralité.
10,61 % par Denis Ladegaillerie, en son nom propre et au travers des sociétés au sein desquelles il détient une participation (voire l'organigramme simplifié à la section 1.6.1 du présent Document d'enregistrement universel). Le 24 juin 2024, l'AMF a publié le résultat de l'Offre aux termes duquel Upbeat BidCo détenait, à la clôture de l'Offre, et après cession du solde de la participation de Denis Ladegaillerie intervenue le même jour, 95 644 105 actions de la Société, représentant 94,99 % du capital et 94,29 % des droits de vote de cette dernière (avis 224C1008). Pour plus d’informations, nous vous invitons à vous référer aux documents suivants, disponibles sur le site institutionnel de la Société, sous la rubrique « Information Réglementée » :
| Date avis AMF | N° avis AMF | Actionnaire | Seuil franchi |
|---|---|---|---|
| 26/04/2024 | 224C0586 | Upbeat BidCo | 50 % et 2/3 du capital social et des droits de vote à la hausse |
| 30/04/2024 | 224C0606 | Ventech, agissant pour le compte de fonds dont elle assure la gestion | 10 % et 5 % du capital et des droits de vote à la baisse |
| 30/04/2024 | 224C0607 | Siparex XAnge Venture, agissant pour le compte de fonds dont elle assure la gestion | 5 % du capital et des droits de vote à la baisse |
| 02/05/2024 | 224C0611 | Caisse des dépôts, indirectement par l'intermédiaire des sociétés Bpifrance Participations et CDC Croissance et CDC Tech Premium | 5 % des droits de vote à la hausse |
| 02/05/2024 | 224C0612 | Fonds Stratégique de Participations | 5 % des droits de vote à la hausse |
| 13/06/2024 | 224C0887 | Fonds Stratégique de Participations | 5 % des droits de vote à la baisse |
| 18/06/2024 | 224C0949 | Caisse des dépôts, indirectement par l'intermédiaire des sociétés Bpifrance Participations et CDC Croissance et CDC Tech Premium | 5 % des droits de vote à la baisse |
| 01/07/2024 | 224C1073 | Denis Ladegaillerie | 15 % des droits de vote et 10 % et 5 % du capital et des droits de vote à la baisse |
| 01/07/2024 | 224C1074 | Upbeat BidCo | 90 % du capital et des droits de vote et 95 % du capital à la hausse |
| 04/10/2024 | 224C1822 | Upbeat BidCo | 95 % des droits de vote à la hausse |
À la connaissance de la Société, il n’existe, à la date du 31 décembre 2024, aucun accord dont la mise en œuvre pourrait, à une date ultérieure, entraîner un nouveau changement de contrôle. Il est précisé à toutes fins utiles qu'en vertu de l'Accord de Consortium et d'Investissement signé le 11 février 2024, Upbeat BidCo est devenue le 25 avril 2024 l'actionnaire de contrôle de la Société, dont elle détenait au 31 décembre 2024, 96,63 % du capital social et 95,16 % des droits de vote théoriques et exerçables.
Il est précisé, à toutes fins utiles, que le Conseil de Surveillance du FCPE « Believe Shares » a décidé d'apporter l'ensemble des actions qu'il détenait à l'offre publique d'achat simplifiée initiée par Upbeat BidCo.
En application de l’article 223-26 du Règlement général de l’AMF, le tableau ci-dessous présente un état récapitulatif des opérations mentionnées à l’article L. 621-18-2 du Code monétaire et financier réalisées au cours de l’exercice 2024.
| Avis AMF | Personnes concernées | Mandat | Nature de l'opération | Nature du titre | Date de l'opération | Volume | Prix unitaire | Montant total (en €) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2024DD962974 | Ventech (représenté par Alain Caffi) | Membre du Conseil d’administration | Cession | Action | 25 avril 2024 | 11 684 314 | 15 | 175 264 710 |
| 2024DD963275 | Denis Ladegaillerie | Président-Directeur général | Cession | Action | 25 avril 2024 | 1 250 000 | 15 | 18 750 000 |
| 2024DD963282 | TCV Luxco BD S.à r.l SARL (Personne morale liée à John Doran) | Cession | Action | 25 avril 2024 | 39 942 982 | 15 | 599 144 730 | |
| 2024DD968827 | Upbeat BidCo (Personne morale liée à Denis Ladegaillerie) | Membre du Conseil d'administration | Acquisition | Action | 29 mai 2024 | 145 782 | 15 | 2 186 730 |
| Acquisition | Action | 30 mai 2024 | 325 373 | 15 | 4 880 595 | |||
| Acquisition | Action | 31 mai 2024 | 19 701 | 15 | 295 515 | |||
| 2024DD969832 | UpBeat BidCo (Personne morale liée à Denis Ladegaillerie) | Acquisition | Action | 03 juin 2024 | 321 | 15 | 4 815 | |
| Acquisition | Action | 04 juin 2024 | 21 723 | 15 | 325 845 | |||
| 2024DD970576 | UpBeat BidCo (Personne morale liée à Denis Ladegaillerie) | Acquisition | Action | 07 juin 2024 | 1 282 091 | 15 | 19 231 365 | |
| Acquisition | Action | 10 juin 2024 | 4 852 518 | 15 | 72 787 770 | |||
| 2024DD970600 | Fonds Stratégique de Participations | Membre du Conseil d’administration | Cession | Action | 10 juin 2024 | 3 559 433 | 15 | 53 391 495 |
| 2024DD971108 | UpBeat BidCo (Personne morale liée à Denis Ladegaillerie) | Acquisition | Action | 05 juin 2024 | 487 487 | 15 | 7 312 305 | |
| Acquisition | Action | 06 juin 2024 | 212 689 | 15 | 3 190 335 | |||
| 2024DD971110 | UpBeat BidCo (Personne morale liée à Denis Ladegaillerie) | Acquisition | Action | 11 juin 2024 | 136 740 | 15 | 2 051 100 | |
| Acquisition | Action | 12 juin 2024 | 61 954 | 15 | 929 310 | |||
| 2024DD971573 | UpBeat BidCo (Personne morale liée à Denis Ladegaillerie) | Acquisition | Action | 13 juin 2024 | 13 470 | 15 | 202 050 | |
| Acquisition | Action | 14 juin 2024 | 43 430 | 15 | 651 450 | |||
| Acquisition | Action | 17 juin 2024 | 268 101 | 15 | 4 021 515 | |||
| 2024DD982075 | Upbeat BidCo (Personne morale liée à Denis Ladegaillerie) | Acquisition | Action | 18 juin 2024 | 2 798 634 | 15 | 41 979 510 | |
| Acquisition | Action | 19 juin 2024 | 355 921 | 15 | 5 338 815 | |||
| 2024DD982976 | Upbeat BidCo (Personne morale liée à Denis Ladegaillerie) | Acquisition | Action | 20 juin 2024 | 128 301 | 15 | 1 924 515 | |
| Acquisition | Action | 21 juin 2024 | 180 765 | 15 | 2 711 475 | |||
| 2024DD983406 | Upbeat BidCo (Personne morale liée à Denis Ladegaillerie) | Acquisition | Action | 24 juin 2024 | 8 775 267 | 15 | 131 629 005 | |
| 2024DD984515 | Upbeat BidCo (Personne morale liée à Denis Ladegaillerie) | Acquisition | Action | 28 juin 2024 | 849 | 14,75 | 12 522,75 | |
| Acquisition | Action | 02 juillet 2024 | 9 488 | 15 | 142 320 |
| Avis AMF | Personnes concernées | Mandat | Nature de l'opération | Nature du titre | Date de l'opération | Volume | Prix unitaire | Montant total (en €) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2024DD990797 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 02 août 2024 | 5 433 | 13.7906 | 74 924,3298 |
| Acquisition | Action | 05 août 2024 | 2 963 | 14.0154 | 41 527,6302 | |||
| 2024DD991138 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 06 août 2024 | 4 988 | 13.9973 | 69 818,5324 |
| Acquisition | Action | 07 août 2024 | 1 208 | 13.7905 | 16 658,924 | |||
| 2024DD991367 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 08 août 2024 | 972 | 14.3227 | 13 921,664 |
| Acquisition | Action | 09 août 2024 | 415 | 14.0618 | 5 835,647 | |||
| 2024DD991663 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 12 août 2024 | 971 | 14.3008 | 13 886,0768 |
| Acquisition | Action | 13 août 2024 | 1 762 | 14.5053 | 25 558,3386 | |||
| 2024DD991905 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 14 août 2024 | 3 | 14.62 | 43,86 |
| Acquisition | Action | 15 août 2024 | 12 | 14.6242 | 175,4904 | |||
| 2024DD992181 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 19 août 2024 | 1 244 | 14.6545 | 18 230,198 |
| Acquisition | Action | 20 août 2024 | 109 | 14.7895 | 1 612,0555 | |||
| 2024DD992430 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | 21 août 2024 | 211 | 14.8954 | 3 142,9294 | ||
| Acquisition | Action | 22 août 2024 | 1 553 | 14.6232 | 22 709,8296 | |||
| 2024DD992649 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 23 août 2024 | 126 | 15 | 1 890 |
| 2024DD992650 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 26 août 2024 | 5 409 | 14.9952 | 81 109,0368 |
| 2024DD993060 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 26 août 2024 | 240 | 14.9864 | 3 596,736 |
| 2024DD993061 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 26 août 2024 | 104 | 14.8988 | 1 549,4752 |
| 2024DD993683 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 30 août 2024 | 82 | 14.9828 | 1 228,5896 |
| 2024DD993960 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 30 août 2024 | 1 026 | 14.6156 | 14 995,6056 |
| 2024DD993961 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 30 août 2024 | 7 239 | 14.9518 | 108 236,0802 |
| Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 04 septembre 2024 | 312 | 14.92 | 4 655,04 | ||
| 2024DD994698 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 05 septembre 2024 | 63 | 15 | 945 |
| Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 06 septembre 2024 | 700 | 14.9890 | 10 492,3 | ||
| 2024DD995089 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 09 septembre 2024 | 15 120 | 14.9994 | 226 790,928 |
| 2024DD995089 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 10 septembre 2024 | 1 003 | 14.9964 | 15 041,3892 |
| Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 11 septembre 2024 | 15 252 | 14.9601 | 228 171,4452 |
| Avis AMF | Personnes concernées | Mandat | Nature de l'opération | Nature du titre | Date de l'opération | Volume | Prix unitaire | Montant total (en €) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2024DD995754 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 12 septembre 2024 | 15 338 | 14.9122 | 228 723,3236 |
| Acquisition | Action | 13 septembre 2024 | 706 | 14.9993 | 10 589,5058 | |||
| Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 16 septembre 2024 | 436 | 14.9850 | 6 533,46 | ||
| 2024DD996278 | Upbeat BidCo | Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 17 septembre 2024 | 148 | 14.9565 | 2 213,562 |
| Acquisition | Action | 18 septembre 2024 | 124 | 14.9490 | 1 853,676 | |||
| Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 19 septembre 2024 | 16 590 | 14.9880 | 248 650,92 | ||
| 2024DD996940 | Upbeat BidCo | Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 20 septembre 2024 | 29 564 | 14.8973 | 440 423,7772 |
| Acquisition | Action | 23 septembre 2024 | 507 | 14.8157 | 7 511,5599 | |||
| 2024DD997784 | Upbeat BidCo | Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 19 septembre 2024 | 567 | 14.7689 | 8 373,9663 |
| 2024DD998022 | Upbeat BidCo | Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 24 septembre 2024 | 567 | 14.7689 | 8 373,9663 |
| 2024DD998852 | Upbeat BidCo | Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 30 septembre 2024 | 380 718 | 14.5010 | 5 520 791,718 |
| 2024DD999857 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 04 octobre 2024 | 2 149 | 14.9823 | 32 196,9627 |
| Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 07 octobre 2024 | 413 | 14.939 | 6 169,807 | ||
| 2024DD1000221 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 09 octobre 2024 | 2 181 | 14.9994 | 32 713,6914 |
| Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 10 octobre 2024 | 76 | 15 | 1 140 | ||
| 2024DD1000735 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 11 octobre 2024 | 273 | 14.9978 | 4 094,3994 |
| Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 14 octobre 2024 | 267 | 15 | 4 005 | ||
| Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 16 octobre 2024 | 4 256 | 15 | 63 840 | ||
| 2024DD1001481 | Upbeat BidCo | Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 17 octobre 2024 | 946 | 15 | 14 190 |
| Acquisition | Action | 18 octobre 2024 | 1 601 | 15 | 24 015 | |||
| Acquisition | Action | 21 octobre 2024 | 337 | 14.9976 | 5 054,1912 | |||
| 2024DD1001980 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 22 octobre 2024 | 7 465 | 14.9412 | 111 536,058 |
| Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 23 octobre 2024 | 90 | 14.939 | 1 344,51 | ||
| 2024DD1002529 | Upbeat BidCo | Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 24 octobre 2024 | 832 | 14.9944 | 12 475,3408 |
| Ladegaillerie, Président-Directeur général | Acquisition | Action | 25 octobre 2024 | 644 | 14.9722 | 9 642,0968 |
En application de l'article L. 22-10-11 du Code de commerce, les éléments susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique sont exposés ci-après.
Les informations relatives à la structure du capital et aux participations directes et indirectes dans le capital social dont la Société a connaissance en vertu des articles L. 233-7 du Code de commerce (déclaration de franchissement de seuils) et L. 233-12 du Code de commerce sont décrites respectivement aux sections 7.3.2 et 7.2.1.
Les statuts de la Société prévoient :
deux ans suivant la date de régularisation de la notification (cf. article 14 des statuts de la Société).
Il n'existe pas de détenteurs de titres comportant des droits de contrôles spéciaux.
Le Règlement intérieur du Conseil d'administration prévoit que chaque membre du Conseil d’administration doit être propriétaire d’au moins 100 actions pendant toute la durée de son mandat, à l'exception des administrateurs représentant les salariés du Groupe ni, sur décision du Conseil d’administration, aux administrateurs représentant des actionnaires dont les procédures internes interdisent la détention directe d’actions par leurs représentants (article 2.10 du Règlement intérieur du Conseil d'administration).
Il est précisé, à toutes fins utiles, que le Conseil de Surveillance du FCPE « Believe Shares » a décidé d'apporter l'ensemble des actions qu'il détenait à l'offre publique d'achat simplifiée initiée par Upbeat BidCo.
Plan d’attribution gratuite d’actions de performance
Les règlements de plan d’attribution gratuite d’actions de performance en date des 3 mai et 9 décembre 2022 et du 27 avril 2023 prévoient que si, pendant la période d’acquisition, (i) une offre publique d’achat et/ou d’échange est lancée sur les actions de la Société ou (ii) un actionnaire agissant seul ou de concert vient à détenir plus de 30 % du capital de la Société, le Conseil peut, à sa discrétion, décider de modifier les conditions de performance pour les apprécier au moment de l’un ou l’autre des évènements mentionnés ci-dessus ou de supprimer toute condition de présence et/ou de performance et considérer que les actions sont définitivement acquises par anticipation, sous réserve du respect d’une période d’acquisition minimum de deux ans.
En application de l'article 231-40 du Règlement général de l'Autorité des marchés financiers, l'autorisation de rachat par la Société de ses propres actions ne peut être utilisée en période d'offre publique.
Par ailleurs, le Conseil d'administration ne peut décider d'émettre des actions et des valeurs mobilières avec ou sans droit préférentiel de souscription pendant la durée de toute offre publique d'achat visant les titres de la Société.
A la meilleure connaissance de la Société, il n'existe pas d'autres accords conclus entre actionnaires, à l'exception du Pacte d'actionnaires conclu le 16 décembre 2024, dont une description en est faite à la section 4.2.3 du présent Document d'enregistrement universel.
À la connaissance de la Société, il n'existe pas d'accord particulier prévoyant des indemnités pour le Président-Directeur général ou les salariés de la Société en cas de démission ou si leurs fonctions prenaient fin en raison d'une offre publique.
Le Groupe n’envisage pas de verser des dividendes à court terme. La trésorerie disponible du Groupe sera en effet affectée à son développement et au soutien de sa stratégie de croissance.
Il est précisé, à toutes fins utiles, que la Société n’a procédé à aucun versement de dividendes au titre des trois derniers exercices clos précédents.
| Fiche d’information | |
|---|---|
| ISIN | FR0014003FE9 |
| Euronext code | FR0014003FE9 |
| Type d’instrument | Action |
FR0014003FE9
Action ordinaire
Local securities
Compartiment B
Continu
11
EUR
Unité monétaire
97 086 350
10 juin 2021
| Date | Cours d’ouverture (en euros) | Cours le plus haut (en euros) | Cours le plus bas (en euros) | Cours de clôture (en euros) | Volumes moyens sur le mois | Turnover moyen par mois | VWAP |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Févr. 2025 | 14,62 | 14,85 | 14,51 | 14,76 | 692 | 10 219 | 14,67 |
| Janv. 2025 | 13,93 | 14,19 | 13,80 | 14,06 | 5 910 | 81 348 | 13,97 |
| Déc. 2024 | 14,28 | 14,60 | 14,15 | 14,40 | 4 266 | 61 168 | 14,33 |
| Nov. 2024 | 14,25 | 14,61 | 14,04 | 14,43 | 1 108 | 15 947 | 14,35 |
| Oct. 2024 | 14,93 | 15,09 | 14,87 | 15,01 | 1 376 | 20 636 | 14,99 |
| Sept. 2024 | 14,81 | 15,01 | 14,76 | 14,94 | 11 596 | 169 345 | 14,88 |
| Août 2024 | 14,28 | 14,73 | 14,09 | 14,42 | 3 331 | 48 524 | 14,43 |
| Juil. 2024 | 14,68 | 14,98 | 14,52 | 14,68 | 4 561 | 67 426 | 14,71 |
| Juin 2024 | 14,94 | 15,02 | 14,90 | 14,94 | 172 336 | 2 582 366 | 14,95 |
| Mai 2024 | 15,04 | 15,08 | 15,01 | 15,05 | 107 665 | 1 616 847 | 15,04 |
| Avril 2024 | 15,26 | 15,34 | 15,19 | 15,27 | 221 529 | 3 332 048 | 15,26 |
| Mars 2024 | 15,92 | 16,12 | 15,79 | 15,96 | 104 208 | 1 671 529 | 15,96 |
| Févr. 2024 | 13,53 | 13,71 | 13,42 | 13,61 | 144 644 | 2 057 143 | 13,58 |
| Janv. 2024 | 10,22 | 10,42 | 9,99 | 10,21 | 53 219 | 529 243 | 10,22 |
Un dialogue avec les actionnaires sur les sujets de gouvernance est également assuré par la Direction générale et les Relations Investisseurs au travers d’échanges avec les équipes en charge de ces sujets au sein des sociétés d’investissement.
Believe met à la disposition des actionnaires l’ensemble des informations financières dans la section Investisseurs de son site Internet. Les coordonnées de l’équipe Relations Investisseurs y sont disponibles favorisant ainsi les contacts directs avec les actionnaires. Enfin, toute personne intéressée par la vie du Groupe peut s’abonner afin de recevoir gratuitement par e-mail les communiqués et publications. Ce système d’alertes est accessible via la section Investisseurs du site Internet en remplissant un formulaire d’inscription.
L’ensemble de l’information financière et des supports de communication financière sont consultables, en version électronique, sur le site Internet de Believe (www.believe.com) dans la section Investisseurs qui réunit notamment :
L’envoi de ces informations peut également être effectué par courrier sur simple demande auprès de la Direction des relations investisseurs. Les informations juridiques (statuts, procès-verbaux d’assemblées générales, rapports des Commissaires), peuvent par ailleurs être consultées au siège social.
Believe communique de façon régulière sur ses activités, sa stratégie et ses perspectives auprès de la communauté financière dans le respect des meilleures pratiques de la profession. Le management de Believe et les Relations Investisseurs attachent une importance particulière à dialoguer avec l’ensemble des actionnaires, investisseurs et analystes financiers. Depuis la cotation du titre, la Direction générale et la Direction des relations investisseurs ont participé à de nombreuses rencontres avec la communauté financière (analystes financiers, investisseurs institutionnels et actionnaires individuels), sous la forme de roadshows et conférences sectorielles et généralistes. La Société a participé à de nombreux évènements physiques au cours de l’année, et poursuit également son dialogue sous le format virtuel lui permettant d’optimiser la couverture géographique de la communauté des investisseurs. Believe participe aussi bien à des conférences sectorielles Tech & Médias qu’à des conférences plus généralistes regroupant des investisseurs de toute zone géographique afin de toucher la communauté la plus large possible et continuer ses efforts de pédagogie. Ces contacts réguliers contribuent à la construction d’une relation de confiance.
| Publication du chiffre d’affaires et des résultats 2024 | 13 mars 2025, après clôture de la bourse. |
|---|---|
| Assemblée générale des actionnaires | 26 juin 2025. |
| Publication des résultats du 1er semestre 2025 | 31 juillet 2025, après clôture de la bourse. |
Believe
24 rue Toulouse Lautrec
75017 Paris
Monsieur Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général de la Société.
« J’atteste que les informations contenues dans le présent Document d’enregistrement universel sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée.
J’atteste, à ma connaissance, que les comptes annuels et les comptes consolidés, sont établis conformément au corps de normes comptables applicable et donnent une image fidèle et honnête des éléments d’actif et de passif, de la situation financière et des profits ou pertes de l’émetteur et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion, inclus dans le présent Document d'enregistrement universel, dont le détail est répertorié dans la table de concordance qui figure à la section 8.5.3 du présent Document d'enregistrement universel, présente un tableau fidèle de l’évolution et des résultats de l’entreprise et de la situation financière de l’émetteur et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels ils sont confrontés et qu’il a été établi conformément aux normes d’information en matière de durabilité applicables.»
Paris, le 26 mars 2025
Denis Ladegaillerie
Président-Directeur général
Le présent Document d’enregistrement universel contient des informations relatives aux marchés du Groupe et au positionnement du Groupe sur ces marchés, notamment des informations sur la taille de ces marchés, leur environnement concurrentiel et leurs dynamiques, ainsi que leurs perspectives de croissance. Le Groupe se fonde sur des estimations qu’il a réalisées ainsi que sur des études et statistiques publiées par des tiers indépendants et des organisations professionnelles, telles que l’IFPI, MIDiA et GFK Entertainments, et des données publiées par les concurrents du Groupe et les plateformes de distribution numérique et médias sociaux.
| Insight and Analysis - IFPI Secretariat | Midia Research |
|---|---|
| 7 Air Street - London - W1B 5AD | 79-81 Borough Road - London, SE 1DN |
| Tel : +44 20 7878 7900 | Tel : +44 20 3968 2453 |
| Contact person : David Price info\@ifpi.org | Contact person : Mark Mulligan mark\@midiaresearch.com |
| GFK Entertainment | |
|---|---|
| Lange Strasse 75 Baden-Baden, 76530 | |
| Tel : +49 7221/279-400 | |
| Contact person : Silke Lotsch silke.lotsch\@gfk.com |
| Nomination / Renouvellement | Échéance |
|---|---|
| KPMG S.A. représenté par M. Jérôme Lo Iacono | 27 juin 2019 |
| Tour Eqho 2, avenue Gambetta - 92066 Paris La Défense Cedex | 2025 |
| Membre de la Compagnie régionale des Commissaires aux Comptes de Versailles |
représenté par M. Olivier Juramie
31, rue Henri Rochefort - 75017 Paris
Membre de la Compagnie régionale des Commissaires aux Comptes de Paris
26 juin 2024
| Nomination | Échéance |
|---|---|
| Salustro Reydel | 27 juin 2019(1) |
| 2025 |
| Nomination | Échéance |
|---|---|
| KPMG S.A. | 26 juin 2024(1) |
| 2025 |
(1) Le mandat de KPMG a été conféré par l'Assemblée Générale des actionnaires du 26 juin 2024 pour une durée d'un exercice. Il expire à l'issue de l'Assemblée générale du 26 juin 2025 statuant sur les comptes de l'exercice 2024. KPMG est donc auditeur des informations en matière de durabilité de la Société depuis le 26 juin 2024.
Pendant la durée de validité du présent Document d’enregistrement universel, les documents suivants peuvent également être consultés sur le site internet de la société (www.believe.com) :
Avances sur reversements qui peuvent être payés aux artistes ou aux labels dans le cadre de l’exécution d’un contrat signé avec Believe ou un de ses concurrents. Les avances sont recouvrées sur les reversements payés à l’artiste ou au label durant la vie du contrat.
Désigne l’ensemble des œuvres musicales d’un même artiste. Différents droits s’appliquent à ce catalogue (incluant le droit d’auteur et les droits voisins), appartenant à différents ayants droit (qu’ils soient artiste – compositeur, parolier, interprète – producteur, éditeur...). Ces ayants droit perçoivent les revenus correspondant à leurs droits, générés chaque fois que le catalogue est écouté et/ou utilisé.
« Digital Music Sales ». Volume d’affaires généré sur les plateformes de distribution numérique et médias sociaux, correspondant au montant brut des reversements payés au Groupe au titre des droits d’enregistrement par les plateformes de distribution numérique et de médias sociaux, en contrepartie de la mise à disposition de contenus audio et vidéo par le Groupe.
Voir la définition du terme « Plateformes de distribution numérique ».
Consiste en l’acquisition par un éditeur des droits d’auteur relatifs à une œuvre musicale (à savoir la composition musicale et/ou les paroles) afin de diffuser au maximum ladite œuvre et d’en optimiser l’exploitation. Dans ce cadre, l’éditeur va concéder les droits qu’il a acquis en vue de leur utilisation par exemple dans des enregistrements phonographiques, représentations publiques, partitions, traductions, films, émissions télévisées, jeux vidéo, sites Internet, ou encore publicités, etc. En contrepartie de l’utilisation de ces droits, l’éditeur perçoit une rémunération, en partie reversée à l’auteur concerné.
Structure qui gère un artiste et/ou un catalogue d’artistes. Sa fonction principale est la diffusion, la promotion et le marketing des titres de l’artiste. Dans certains cas, les labels peuvent aussi se charger d’autres tâches, notamment de la production. La relation entre l’artiste et son label se fait au moyen d’un contrat qui permet de promouvoir, commercialiser, voire de produire, une ou plusieurs œuvres musicales. Il existe différents types de contrats qui engagent plus ou moins les artistes. Généralement, ces derniers signent pour plusieurs années et plusieurs formats (par exemple : deux albums lancés en deux ans).
Désigne les trois plus grandes maisons de disques de l’industrie musicale, à savoir Universal Music Group, Sony Music Entertainment et Warner Music Group. Les majors se définissent notamment par : (i) la concentration, au sein d’un même groupe, de plusieurs métiers de la chaine de valeur de l’industrie musicale, (ii) la détention et l’exploitation de larges catalogues représentant plus de 70 % des parts du marché de la musique mondiale.
Comprend l’ensemble des activités économiques liées à la mise à disposition d’enregistrements musicaux auprès de consommateurs souhaitant l’écouter.
Plateformes destreaming ou boutiques en ligne qui distribuent du contenu audio numérique ou du contenu vidéo aux consommateurs. Appelés également DSP pour « Digital Service Providers ».
Désignent l’ensemble des services permettant de développer des conversations et des interactions sociales sur Internet ou en situation de mobilité.
Désigne un professionnel de la musique qui permet aux artistes de produire une musique enregistrée. Le producteur avance une grosse partie des dépenses liées à la promotion, commercialisation de la musique ainsi qu’aux frais de production (enregistrement, etc.). À ce titre, il se rémunère essentiellement sur les ventes réalisées.
Collaborateurs de Believe volontaires, désignés précédemment sous le terme français « Ambassadeurs », qui proposent et contribuent à des initiatives dans le cadre de la stratégie RSE et de l’ambition Shaping Music for Good. Créé en 2019, le réseau d’ambassadeurs est structuré en 2 communautés, abordant les enjeux majeurs de Believe :
Secteur opérationnel dans le cadre duquel le Groupe permet aux artistes, via sa plateforme numérique TuneCore, de distribuer de manière automatisée leurs contenus audio auprès des plateformes de distribution numérique et médias sociaux, en contrepartie du paiement d’un abonnement ou d’un partage de revenus. L’accès à cette plateforme peut, au choix de l’artiste, être notamment complété par des solutions d’édition ou de synchronisation.
développement de leur catalogue auprès de plateformes de distribution numériques et de médias sociaux, selon un modèle économique de partage de revenus, ainsi que – dans une moindre mesure – des solutions d’accompagnement du développement des artistes dans les domaines des ventes de supports physiques, des produits dérivés, de la synchronisation, des droits voisins, de la production d’évènements live (concerts) et de l’édition musicale.
permettant la lecture instantanée de flux audio ou vidéo. Contrairement au téléchargement, il permet de visionner le contenu en temps réel, car il se charge au fur et à mesure.
Désigne une écoute d’un titre (ou d’une œuvre musicale) sur une plateforme de distribution numérique. À titre d’exemple, les écoutes de titres ou d’œuvres sont comptées sur Spotify lorsqu’une personne écoute pendant 30 secondes ou plus le titre ou œuvre en question.
« User Generated Content ». Désigne l’ensemble des contenus créés par les utilisateurs sur les sites e-commerce ou de marque, ainsi que les contenus postés sur les espaces à vocation communautaire ou d’échange comme les forums ou les plateformes de médias sociaux.
Correspond au décalage entre les décaissements et les encaissements. Ce décalage crée un besoin temporaire qui doit être financé, ou une ressource financière lorsqu’il est négatif. Le besoin en fonds de roulement correspond principalement à la valeur des stocks augmentée des créances clients, des avances aux artistes et labels et des autres actifs courants, et diminuée des dettes fournisseurs et passifs sur contrats et autres passifs courants.
Correspond aux flux nets de trésorerie des activités opérationnelles, après prise en compte des acquisitions et cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles, retraité (i) des coûts liés aux acquisitions, (ii) des coûts d’acquisitions d’un groupe d’actifs ne répondant pas à la définition d’un regroupement d’entreprises, (iii) des avances liées aux contrats de distribution destinées spécifiquement à de l’acquisition d’actifs (acquisition de sociétés, de catalogues, etc.).
Cet indicateur, qui traduit la performance opérationnelle du Groupe, est pris en compte par la Direction Générale pour évaluer la performance des secteurs opérationnels.
Correspond au chiffre d’affaires à taux constant réalisé au cours de l’exercice n par l’ensemble des sociétés comprises dans le périmètre de consolidation du Groupe au cours de l’exercice clos le 31 décembre de l’année n-1 (à l’exclusion de toute contribution des sociétés éventuellement acquises durant l’exercice n), par rapport au chiffre d’affaires réalisé au cours de l’exercice n-1 par les mêmes sociétés, indépendamment de leur date d’entrée dans le périmètre de consolidation du Groupe.
Le chiffre d’affaires à taux de change constant est calculé en appliquant au chiffre d’affaires de la période et de la période n-1 de chaque entité du Groupe exprimé dans sa devise de reporting, les taux de change moyens de la période n-1. Les variations de change liées aux transactions éventuellement effectuées par chaque entité de reporting dans des devises autres que sa devise fonctionnelle (généralement appelées variations de change sur les transactions) ne sont pas appréhendées.
« Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation, and Amortization ». L’EBITDA ajusté est calculé sur la base du résultat opérationnel avant (i) amortissements et dépréciations, (ii) paiements fondés sur les actions (IFRS 2), y compris charges sociales et abondements de l’employeur, (iii) autres produits et charges opérationnels, (iv) amortissements des actifs identifiés à la date d’acquisition nets des impôts différés pour la quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence.
Cet indicateur, qui traduit la capacité du Groupe à générer de la trésorerie par ses activités opérationnelles, est pris en compte par la Direction Générale pour définir sa stratégie d’investissement et sa politique de financement.
«International Financial Reporting Standards ». Les IFRS sont depuis 2005 le référentiel comptable applicable aux sociétés cotées sur un marché européen. Le référentiel international comprend les normes IFRS (International Financial Reporting Standards), les normes IAS (International Accounting Standards), ainsi que leurs interprétations SIC (Standing Interpretations Committee) et IFRIC (International Financial Reporting Interpretations Committee).
Informations requises par les annexes 1 et 2 du règlement délégué (CE) n° 2019/980 du 14 mars 2019 conformément au schéma de l’URD.
| Chapitre | Section | Référence |
|---|---|---|
| 1. | Personnes responsables, informations provenant de tiers, rapports d’experts et approbation de l’autorité compétente | |
| 1.1 | Identité des personnes responsables | 8.1.1 |
| 1.2 | Déclaration des personnes responsables | 8.1.2 |
| 1.3 | Déclarations d'experts | NA |
| 1.4 | Attestation relative aux informations provenant d’un tiers | NA |
| 1.5 | Déclaration relative à l'approbation du document | NA |
| 2. | Contrôleurs légaux des comptes | |
| 2.1 | Identité des contrôleurs légaux | 8.2 |
| 2.2 | Changement éventuel | NA |
| 3. | Facteurs de risque | |
| 4. | Informations concernant la Société | |
| 4.1 | Raison sociale et nom commercial | 7.1.1 |
| 4.2 | Lieu, numéro d’enregistrement et LEI | 7.1.1 |
6.1.1 note 2.2 ; 6.2.2.5 ; 6.2.3.1
5.1.4 ; 5.1.5 ; 5.2 ; 6.2.3.1
1.3 ; 1.5.4 ; 5.1.3 ; 5.2.4 ; 5.4 ; 6.2.3.5 ; 6.2.3.6
5.1.2 ; 6.1.1
5.1.2 ; 6.2.3.1
5.3.4 ; 6.1 ; 6.1.1 note 10 ; 6.2.1 ; 6.2.2.5
5.1.4 ; 5.3.2 ; 6.1 ; 6.1.1 note 11
5.3.1 ; 5.3.2 ; 5.3.3 ; 6.1.1 note 8 ; 6.2.2.5
NA
NA
1.4.1 ; 1.5.4 ; 5.4 ; 6.2.3.5
1.5 ; 5.4 ; 6.2.3.5
5.4.2
5.4
5.4.1
4.2 ; 4.3.2
4.2.8.1 ; 4.2.8.2
4.6.4.1 ; 4.6.4.2
NA
4.2.1 ; 4.2.2
Introduction ; 1.6.3 ; 2.4.1 ; 6.1.1 note 5.1 ; 6.2.2.7
6.1.1 note 5.4 ; 7.2.5
2.7.4 ; 4.6.4.5 ; 6.1.1 note 5.4 ; 6.2.3.11 ; 7.2.5 ; 7.3.4
7.3.1
7.1.2.2 ; 7.3.1 ; 7.3.6.2
7.3.1 ; 7.3.3
7.3.3
6.1.1 notes 2.4 et 12.2
NA
6.1.1 note 1.1 ; 6.2.2.3
NA
6.1 ; 6.2
6.1
6
NA
6.3
NA
NA
NA
6.1.1 note 10.2 ; 7.4
NA
Selon l'article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier et l'article 222-3 du règlement général de l’AMF.
| Rubriques | Articles | Présence |
|---|---|---|
| RAPPORT FINANCIER ANNUEL | L. 451-1-2 du Code monétaire et financier ; L. 222-3 du règlement général de l’AMF | 1. |
| COMPTES ANNUELS | 6.2 | 2. |
| COMPTES CONSOLIDÉS | 6.1 | 3. |
| RAPPORT DE GESTION (tableau de concordance) | 8.5.3 | 4. |
| RAPPORT SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE (tableau de concordance) | 8.5.4 | 5. |
| DÉCLARATION DU RESPONSABLE DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL | 8.1.2 | 6. |
| RAPPORTS DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS ET LES COMPTES CONSOLIDÉS | 6.3 | 7. |
| RAPPORT DE CERTIFICATION SUR LES INFORMATIONS EN MATIÈRE DE DURABILITÉ | 2.7 | 8. |
Afin de faciliter la lecture du présent document, la table de concordance ci-après permet d’identifier les informations devant figurer au sein du Rapport de gestion, selon les dispositions du Code de commerce applicables aux sociétés anonymes à conseil d’administration.
| L. 232-1,II du Code de commerce | Situation de la société et analyse objective et exhaustive de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la société. |
|---|---|
| Exposé de l’activité (notamment des progrès réalisés et difficultés rencontrées) et des résultats de la Société, de chaque filiale et du Groupe | 1.4.5 ; 5.1 ; 5.2 ; 5.3 ; 6.1 ; 6.2 |
| L. 232-1, II, 4° du Code de commerce | Indicateurs clés de performance de nature financière |
| Introduction ; 5.1.4 ; 5.1.5 ; 5.2 | |
| L. 232-1, II, 4° du Code de commerce | Indicateurs clés de performance non financière ayant trait à l’activité spécifique de la Société et du Groupe |
| Introduction ; 2.7.5 | |
| L. 232-1, II, 1° du Code de commerce | Événements importants survenus entre la date de clôture de l’exercice et la date à laquelle le Rapport de gestion est établi |
| 6.1.1 note 12.4 ; 6.2.2.10 ; 7.1.3 | |
| L. 232-1, II, 3° du Code de commerce | Succursales existantes |
| 6.2.3.1 | |
| L. 233-6 al. 1 du Code de commerce | Prises de participation significatives dans une société ayant son siège social en France |
| 1.1 ; 5.1.2.4 ; 6.1.1 notes 2.2 et 2.3 ; 6.2.2.4 ; 6.2.3.2 ; 6.2.3.4 | |
| L. 233-29, L. 233-30 et R. 233-19 du Code de commerce | Aliénation de participations croisées |
| NA | |
| L. 232-1, II, 1° du Code de commerce | Évolution prévisible de la situation de la société et perspectives |
| 1.5.4 ; 5.4 ; 6.2.3.5 | |
| L. 232-1, II, 2° du Code de commerce | Activités en matière de recherche et de développement |
| 6.2.3.6 | |
| R. 225-102 du Code de commerce | Tableau faisant apparaître les résultats de la société au cours de chacun des 5 derniers exercices |
| 6.2.3.1 | |
| Résultat de l’exercice et proposition d’affectation du résultat | 6.2.3.7 |
| L. 441-14 et D. 441-6 du Code de commerce | Informations sur les délais de paiement des fournisseurs et des clients |
| 6.2.3.10 |
L. 22-10-35,1° du Code de commerce
L. 232-1, II. 6° du Code de commerce
Code de commerce
Article L. 225-100-1, I.,4°
Loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 dite « Sapin 2 »
L. 225-102-1 du Code de commerce
NA
L. 233-13 du Code de commerce
L. 225-211 et R. 225-160 du Code de commerce
L. 225-102 al. 1 du Code de commerce
R. 228-90 et R. 228-91 du Code de commerce
NA
L. 621-18-2 du Code monétaire et financier
223-26 du Règlement général de l'AMF
243 bis du Code général des impôts
L. 232-6-3 et L. 233-28-4 du Code de commerce
R. 232-8-4, 1° et R. 22-10-29 du Code de commerce
Introduction, 2.1.4
R. 232-8-4, 1° du Code de commerce
2.1.4, 2.1.5
R. 232-8-4, 1° du Code de commerce
NA
R. 232-8-4, 1° du Code de commerce
2.2, 2.3
R. 232-8-4, 1° du Code de commerce
2.1.4.3
R. 232-8-4, 1° du Code de commerce
2.1.4.2, 2.1.5, 2.2, 2.4, 2.5, 2.6
R. 232-8-4, 2° du Code de commerce
2.1.5.2
R. 232-8-4, 3° du Code de commerce
2.1.2
R. 232-8-4, 4° et R. 22-10-29 du Code de commerce
2.2, 2.4, 2.5, 2.6
R. 232-8-4, 5° du Code de commerce
2.1.2.2
R. 232-8-4, 6° du Code de commerce
2.1.5.1
R. 232-8-4, 7° et R. 22-10-29 du Code de commerce
2.1.5.2, 2.2, 2.4.1
R. 233-16-3 du Code de commerce
NA
R. 233-16-3 du Code de commerce
NA
Code de commerce
L. 464-2 du Code de commerce
NA
NA
Rémunération totale et avantages de toute nature versés durant l’exercice ou attribués au titre de l’exercice à chaque mandataire social
Proportion relative de la rémunération fixe et variable
Utilisation de la possibilité de demander la restitution d’une rémunération variable
NA
Engagements de toute nature pris par la Société au bénéfice de ses mandataires sociaux
Rémunération versée ou attribuée par une entreprise comprise dans le périmètre de consolidation au sens de l’article L. 233-16 du Code de commerce.
NA
Ratios entre le niveau de rémunération de chaque dirigeant mandataire social et les rémunérations moyenne et médiane des salariés de la Société
Évolution annuelle de la rémunération, des performances de la Société, de la rémunération moyenne des salariés de la Société et des ratios susvisés au cours des cinq exercices les plus récents
Explication de la manière dont la rémunération totale respecte la politique de rémunération adoptée, y compris la manière dont elle contribue aux performances à long terme de la Société, et de la manière dont les critères de performance ont été appliqués
Manière dont le vote de la dernière Assemblée Générale Ordinaire prévu au I de l’article L. 22-10-34 du Code de commerce a été pris en compte
Écart par rapport à la procédure de mise en œuvre de la politique de rémunération et toute dérogation
NA
Application des dispositions du second alinéa de l’article L. 225-45 du Code de commerce
NA
Attribution et conservation des options par les mandataires sociaux
NA
| L. 225-37-4, 1° du Code de commerce | Liste de l’ensemble des mandats et fonctions exercés dans toute Société par chaque mandataire social durant l’exercice |
|---|---|
| L. 225-37-4, 2° du Code de commerce | Conventions conclues entre un dirigeant ou un actionnaire significatif et une filiale |
| L. 225-37-4, 3° du Code de commerce | Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité accordées par l’assemblée générale des actionnaires en matière d’augmentation de capital |
| L. 225-37-4, 4° du Code de commerce | Modalités d’exercice de la Direction générale |
| L. 22-10-10, 1° du Code de commerce | Composition, conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil |
| L. 22-10-10, 2° du Code de commerce | Politique de diversité et application du principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil |
| L. 22-10-10, 3° du Code de commerce | Éventuelles limitations que le Conseil d’administration apporte aux pouvoirs du Directeur général |
| L. 22-10-10, 4° du Code de commerce | Référence à un Code de gouvernement d’entreprise et application du principe « comply or explain » |
| L. 22-10-10, 5° du Code de commerce | Modalités particulières de la participation des actionnaires à l’assemblée générale |
| L. 22-10-10, 6° du Code de commerce | Procédure d’évaluation des conventions courantes et sa mise en œuvre |
| L. 22-10-10, 7° du Code de commerce | Description des principales caractéristiques des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques de l'entreprise dans le cadre du processus d'établissement de l'information financière |
| L. 22-10-11 du Code de commerce | Informations susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique d'achat ou d'échange |
|---|---|
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(13) Les pays d’Europe occidentale retenus par MIDiA comprennent l’Irlande, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne, l’Autriche, le Danemark, la Finlande, la Belgique, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège et la Suède.
(14) Les pays d’Amérique latine retenus par MIDiA comprennent notamment l’Argentine, le Brésil, le Chili, la Colombie et le Mexique.
(15) Les pays d’Europe de l’Est retenus par MIDiA comprennent les pays autres que les pays d’Europe occidentale et les pays nordiques.
(16) Les pays de la zone Asie-Pacifique retenus par MIDiA comprennent notamment l’Australie, la Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Japon, la Corée du Sud, Taïwan et la Thaïlande.
(17) Comprenant notamment l’Amérique du Nord, l’Europe occidentale, l’Australie, le Japon et la Corée du Sud.
(18) Copyright Act of 1976, Digital Millennium Copyright Act (DMCA), Music Modernization Act (MMA), Online Copyright Infringement Liability Limitation Act (OCILLA).
(19) Ces limites sont notamment la diffamation, l’injure, la provocation aux crimes et délits, l’apologie de certains crimes.
(20) Comprenant les salariés et consultants externes.
(21) Parts de marché calculées en rapportant le montant des DMS générés par le Groupe dans le pays concerné à la taille totale de ce marché, telle qu’estimée par les équipes de Believe sur la base des données partagées par les DSP croisées avec les études de MIDia Research.
(22) Les marchés géographiques identifiés comme étant clés par le Groupe sont les marchés dans lesquels il dispose des équipes locales les plus importantes ou dans lesquels il entend renforcer à l’avenir l’implantation de ses équipes locales et comprennent notamment la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Inde, la Chine, le Brésil, la Turquie et le Japon.
(23) Durée moyenne de la relation contractuelle totale calculée sur la base de la durée de la relation déjà écoulée et la durée restant à courir selon les termes du contrat en cours (hors exercice d’option(s) éventuelle(s) ou reconduction tacite).
(24) Les marchés géographiques identifiés comme étant clés par le Groupe sont les marchés dans lesquels il dispose des équipes locales les plus importantes ou dans lesquels il entend renforcer à l’avenir l’implantation de ses équipes locales et comprennent notamment la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Inde, la Chine, le Brésil, la Turquie et le Japon.
(25) Parts de marché calculées en rapportant le montant des DMS générés par le Groupe dans le pays concerné à la taille totale de ce marché, telle qu’estimée par les équipes de Believe sur la base des données partagées par les DSP croisées avec les études de MIDia Research.
(26) Pays où le Groupe dispose d’équipes commerciales locales (et dans certains cas un nom de domaine local pour TuneCore).
(27) Pays où le Groupe dispose d’une présence locale par le biais de collaborateurs et/ou de consultants externes.
(28) Institut de recherche et coordination acoustique/musique.
(29) Les marchés géographiques identifiés comme étant clés par le Groupe sont les marchés dans lesquels il dispose des équipes locales les plus importantes ou dans lesquels il entend renforcer à l’avenir l’implantation de ses équipes locales et comprennent notamment la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Inde, la Chine, la Turquie, le Brésil et le Japon.
(30) La croissance organique à taux de change constant correspond à la croissance du chiffre d’affaires à taux de change constant et à périmètre constant.
(31) Le besoin en fonds de roulement correspond principalement à la valeur des stocks augmentée des créances clients, des avances aux artistes et labels et des autres actifs courants et diminué des dettes fournisseurs et autres créditeurs et des autres passifs courants (voir par ailleurs le paragraphe 5.3.2.1 « Le besoin en fonds de roulement » du présent Document d’enregistrement universel.
(32) Dans le présent Chapitre, les effectifs salariés du Groupe sont présentés en fin de période, hors stagiaires et intérimaires. Par ailleurs, le Groupe s’appuie sur les services de consultants externes dans un certain nombre de pays où il est présent. Ces consultants ne sont pas comptés dans le nombre d’effectifs salariés.
(33) Dans le cadre de la CSRD, sont considérées comme de grandes entreprises les organisations présentant au moins deux des trois caractéristiques suivantes : plus de 250 salariés, plus de 25 millions d'euros de total de bilan, plus de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires.
(34) Sont considérés comme faisant partie du « top management » les salariés appartenant au parcours de carrière (career path) Executive, et étant donc N-1 ou N-2 du Président-Directeur général.
(35) Le Groupe dispose de deux sites à Tokyo : des bureaux pour TuneCore Japan, et un espace de co-working pour Believe Japan.
(36) Émissions de GES de Scope 3 corrigées pour l'année 2023 : ~ 20 100 TeqCO2
(37) Avec plus de 50 ans d’expertise en recherche, en données et en technologie, MSCI (Morgan Stanley Capital International) fournit des services de recherche approfondie et des analyses sur les sujets ESG sur plus de 2 900 entreprises.
(38) Gaïa Research évalue les performances et la gestion des risques et opportunités ESG des petites et moyennes entreprises cotées sur les marchés Européens. Son système de notation est basé sur plus de 140 critères ESG liés aux parties prenantes mis à jour annuellement.
(39) Morningstar Sustainalytics est une société indépendante de recherche, de notation et d'analyse sur les facteurs ESG et la gouvernance d'entreprise.
(40) Étude Be The Change, "Gender Equity in Music", 2023-2024: https://www.believe.com/sites/believe/files/2022-05/be-the-change-women-making-music2021.pdf.
(41) Étude Be The Change, "Gender Equity in Music", 2023-2024: https://www.believe.com/sites/believe/files/2022-05/be-the-change-women-making-music2021.pdf
(42) Les émissions verrouillées (ou bloquées) sont les émissions générées par les actifs à long terme, tels que les équipements industriels ou les infrastructures (autoroutes, aéroports...).
(43) Le projet REC (« Réduisons notre Empreinte Carbone ! ») est une initiative collective française lancée par le Centre national de la musique (CNM), en collaboration avec le Syndicat national de l'édition phonographique (Snep), l'Union des producteurs phonographiques français indépendants (UPFI) et le Syndicat des musiques actuelles (SMA). Son objectif principal est de mesurer et de réduire l'empreinte carbone du secteur de la musique enregistrée en France.
(44) Le Music Climate Pact est une initiative mondiale lancée en décembre 2021 par l'Association of Independent Music (AIM) et la British Phonographic Industry (BPI), en réponse à la COP26 et à l'appel urgent à une action collective pour lutter contre la crise climatique. Il vise à unir les acteurs clés de l'industrie musicale pour aligner le secteur sur des objectifs communs et aborder les impacts environnementaux les plus significatifs de manière collaborative.
(45) Les émissions sont calculées à partir de l’intensité carbone moyenne du mix électrique du réseau où l’électricité a été consommée.
(46) Les émissions prises en compte sont liées à l’intensité carbone des modes de production du fournisseur ou du contrat d’électricité choisis par l’entreprise.
(47) Frequently Asked Questions - Questions fréquemment posées.
(48) Allemagne, France, Italie, Luxembourg.
La politique de protection sociale de Believe couvre les risques liés à la santé, à l'incapacité et/ou l'invalidité (incluant accidents du travail et handicap), au chômage et à la parentalité (congés parentaux).
Le Duo Day est une initiative européenne favorisant l'inclusion des personnes en situation de handicap dans le monde du travail. Tous les ans à l'occasion de la Semaine Européenne pour l'Emploi des personnes en situation de handicap, les collaborateurs qui le souhaitent peuvent former un duo avec une personne en situation de handicap pour lui faire découvrir un métier.
https://mewem.fr/
Pourcentage de femmes dans le parcours de carrière « Executive », niveaux de poste 10 à 12, correspondant aux niveaux N-1 et N-2 par rapport au Président-Directeur général.
Les plateformes de distribution numérique et les médias sociaux reversent au Groupe des sommes d’argent en contrepartie de la mise à disposition par le Groupe de contenus audio ou vidéo diffusés en streaming sur ces plateformes ou médias sociaux. Une partie de ces sommes est ensuite reversée par le Groupe aux artistes ou labels concernés. Dans le présent Document d’enregistrement universel, ces sommes (qu’elles soient reversées par les plateformes et médias sociaux au Groupe ou reversées par le Groupe aux artistes et labels) sont désignées sous le terme « reversements ».
La catégorie des utilisateurs premium des plateformes de distribution numérique comprend généralement les utilisateurs ayant souscrit un abonnement mensuel, leur permettant d’avoir une interface sans publicité (visuelle ou sonore).
Technique frauduleuse destinée à leurrer l’internaute pour l’inciter à communiquer des données personnelles (compte d’accès, mot de passe…) et/ou bancaires.
Le Groupe a une présence commerciale dans les pays où il dispose de salariés ou consultants externes.
Les types de fraudes sont classés par ordre décroissant en termes de probabilité d’occurrence.
Pratique frauduleuse qui consiste à enregistrer grâce à des convertisseurs une copie de contenus diffusés légalement en streaming.
Les obligations des employés du Groupe en matière de respect des lois et réglementations applicables sont rappelées en partie 3 « Principes Généraux d’éthique » du Code éthique et en partie 2 « Règles à respecter et comportements à proscrire » du Code anti-corruption.
Canal de signalement permettant aux employés d’alerter de manière confidentielle la Direction sur des actes contraires aux lois, au règlement intérieur d’une organisation ou de son code de conduite. Le dispositif d’alertes professionnelles du Groupe est présenté en partie 3.2 « Droit d’alerte » du Code anti-corruption.
Dans certains pays, le Groupe s’appuie sur l’expertise de plus de 200 consultants externes. Le Groupe est exposé à des risques liés à sa capacité à maintenir une relation contractuelle avec ces consultants. Ces risques sont similaires à ceux présentés dans le présent paragraphe 3.1.2.
Calcul du taux d’attrition : Nombre de départs de salariés en CDI / Effectif en CDI annuel moyen.
Employee Net Promoter Score : 20.
Upbeat BidCo est la société holding du groupe qui détenait 96,63 % du capital social de la Société au 31 décembre 2024.
La catégorie des équipes dirigeantes correspond aux postes à plus fortes responsabilités soit les catégories d’emplois de Managers et Executives de niveaux 9 à 12 (excluant le niveau 13 qui correspond au poste de Président) dont 53 de femmes sur un total de 119 postes à plus fortes responsabilités (hors Sentric - périmètre RSE).
La population de managers correspond aux collaborateurs ayant des responsabilités managériales, dans le Career Path (parcours professionnel) « Leaders » dont les catégories internes vont de 5 à 9 (avec « direct report » pour 2023 hors Sentric) soit 134 femmes (38,9 %) parmi 344 managers (19,04 % de l'effectif hors Sentric - périmètre RSE). catégorie « managers ».
Dans le cadre des solutions de synchronisation, le Groupe gère les droits d’auteur des artistes relatifs à l’utilisation de leurs œuvres musicales en illustration d’une œuvre audiovisuelle, et collecte les royalties associées.
La catégorie des utilisateurs premium des plateformes de distribution numérique comprend généralement les utilisateurs ayant souscrit un abonnement mensuel, leur permettant d’avoir une interface sans publicité. Les utilisateurs n’ayant pas souscrit d’abonnement peuvent utiliser gratuitement certaines fonctionnalités de l’interface, avec la diffusion régulière de messages publicitaires, en contrepartie desquels les annonceurs versent des redevances aux plateformes.
Les charges opérationnelles comprennent les frais marketing et commerciaux, les frais technologie et produits, les frais généraux et administratifs et les autres charges et produits opérationnels.
Coûts retenus tels que compris dans l’EBITDA ajusté, soit les coûts opérationnels avant (i) amortissements et dépréciations, (ii) paiements fondés sur des actions (IFRS 2) y compris charges sociales et abondements de l’employeur, (iii) autres produits et charges opérationnels, et (iv) amortissements des actifs identifiés à la date d’acquisition nets des impôts différés pour la quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence. Les frais de personnel interne et externe excluent la part de ces frais capitalisés en coûts de développement au bilan. Les charges opérationnelles comprennent les frais marketing et commerciaux, les frais technologie et produits, les frais généraux et administratifs.
Coûts retenus tels que compris dans l’EBITDA ajusté, soit les coûts opérationnels avant (i) amortissements et dépréciations, (ii) paiements fondés sur les actions (IFRS 2) y compris charges sociales et abondements de l’employeur, (iii) autres produits et charges opérationnels, et (iv) amortissements des actifs identifiés à la date d’acquisition nets des impôts différés pour la quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence. Les frais de personnel interne et externe excluent la part de ces frais capitalisés en coûts de développement au bilan. Les charges opérationnelles comprennent les frais marketing et commerciaux, les frais technologie et produits, les frais généraux et administratifs.
Incluant la part des frais de personnel comptabilisée en coûts de développement capitalisés et excluant les coûts liés aux paiements fondés sur des actions au titre d’IFRS 2.
Coûts retenus tels que compris dans l’EBITDA ajusté, soit les coûts opérationnels avant (i) amortissements et dépréciations, (ii) paiements fondés sur les actions (IFRS 2) y compris charges sociales et abondements de l’employeur, (iii) autres produits et charges opérationnels, et (iv) amortissements des actifs identifiés à la date d’acquisition nets des impôts différés pour la quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence.
La croissance organique à taux de change constant correspond à la croissance du chiffre d’affaires à périmètre constant, à taux de change comparable à l’année N-1, c’est-à-dire retraitée de l’impact de l’évolution des taux de change ainsi que des effets de l’application de la norme IAS 29 « Hyperinflation ».
Dans le cadre de certains contrats avec les artistes et labels, le Groupe leur verse des avances sur reversements. Les avances sont comptabilisées à l’actif lorsqu’elles sont versées et sont comptabilisées en charges au fur et à mesure que les droits y afférents sont dus. Elles sont examinées à chaque clôture pour évaluer s’il existe un doute sur leur caractère recouvrable et dépréciées le cas échéant. L’éventuelle dépréciation est calculée sur la base d’une estimation du montant à recouvrer jusqu’à la fin du contrat et constatée en coût des ventes. Les avances maintenues à l’actif sont ventilées entre une part courante (part que le Groupe estime recouvrer dans les 12 mois suivants la clôture) et une part non courante. Voir par ailleurs le Chapitre 1 paragraphe 1.2.3 « Une plateforme de développement pour les artistes et labels locaux offrant des contrats en ligne avec les pratiques de marché ou supérieurs à ces pratiques » du présent Document d’enregistrement universel pour une description du mécanisme des avances.
Les marchés géographiques identifiés comme étant clés par le Groupe sont les marchés dans lesquels il dispose des équipes locales les plus importantes ou dans lesquels il entend renforcer à l’avenir l’implantation de ses équipes locales et comprennent notamment la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Inde, la Chine, le Brésil et le Japon.
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