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Believe

Annual Report (ESEF) Mar 26, 2025

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1. Présentation du Groupe

1.1 Historique de la Société

1.2 Principales activités du Groupe

1.3 Présentation des marchés et de la position concurrentielle

1.4 Forces et atouts concurrentiels du Groupe

1.5 Stratégie et objectifs moyen et long terme

1.6 Organisation du Groupe et informations sur les effectifs

2. État de durabilité

2.1 [ESRS2] Informations générales à publier

2.2 [ESRS E1] Changement climatique

2.3 Appliquer les principes de la taxonomie verte pour mesurer la contribution aux objectifs climatiques de l'Union européenne

2.4 [ESRS S1] Personnel de l’entreprise

2.5 [ESRS G1] - Gouvernance

2.6 Un acteur engagé au service des artistes & labels

2.7 Note méthodologique et synthèse des indicateurs

2.8 Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l'article 8 du règlement (UE) 2020/852

3. Facteurs de risque et gestion des risques

3.1 Principaux facteurs de risques

3.2 Assurances

4. Gouvernement d’entreprise

4.1 Gouvernance

4.2 Le Conseil d’administration

4.3 Instances dirigeantes

4.4 Conventions réglementées et courantes et procédure d’évaluation

4.5 Rémunération des mandataires sociaux

4.6 Principales caractéristiques du processus de contrôle interne et de gestion des risques relatif à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière

4.7 Autres informations

5. Examen de la situation financière et des résultats

5.1 Présentation générale

5.2 Analyse des résultats de l’exercice clos le 31 décembre 2024

5.3 Trésorerie, endettement financier et capitaux propres

5.4 Perspectives 2025

6. États financiers

6.1 Comptes consolidés au 31 décembre 2024

6.2 Comptes individuels au 31 décembre 2024

6.3 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés et sur les comptes individuels au 31 décembre 2024

7. Informations sur la Société et ses actionnaires

7.1 Informations sur la Société

7.2 Capital social

7.3 Actionnariat

7.4 Politique de distribution de dividendes

7.5 Marché du titre et relations avec les actionnaires et investisseurs

8. Informations complémentaires

8.1 Personnes responsables

8.2 Responsables du contrôle des comptes et du contrôle des informations en matière de durabilité

8.3 Documents accessibles au public

8.4 Glossaire

8.5 Tables de concordance


SOMMAIRE

Message du Président-Directeur général

Chiffres clés

Le modèle d’affaires de Believe

1. Présentation du Groupe

1.1 Historique de la Société

4. Gouvernement d’entreprise

4.1 Gouvernance


1.2 Principales activités

4.2 Le Conseil d’administration

4.3 Instances dirigeantes

Conventions réglementées et courantes

4.4 et procédure d’évaluation

4.5 Rémunération des mandataires sociaux

Principales caractéristiques du processus de contrôle interne et de gestion des risques relatif à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière

4.6

4.7 Autres informations

2. État de durabilité [ESRS2]

2.1 Informations générales à publier

2.2 [ESRS E1] Changement climatique

Appliquer les principes de la taxonomie verte

2.3 pour mesurer la contribution aux objectifs climatiques de l'Union européenne

LES ÉLÉMENTS DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL SONT IDENTIFIÉS DANS LE SOMMAIRE À L’AIDE DU PICTOGRAMME

2.4 [ESRS S1] Personnel de l’entreprise

2.5 [ESRS G1] - Gouvernance

Un acteur engagé au service des artistes & labels

2.6 Note méthodologique et synthèse des indicateurs

2.7 Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l'article 8 du règlement (UE) 2020/852

3. Facteurs de risque et gestion des risques

5. Situation financière et des résultats

5.1 Présentation générale

Analyse des résultats

5.2 de l’exercice clos le 31 décembre 2024

5.3 Trésorerie, endettement financier et capitaux propres

5.4 Perspectives 2025

6. États financiers

6.1 Comptes consolidés au 31 décembre 2024

6.2 Comptes individuels au 31 décembre 2024

Rapport des Commissaires aux comptes

6.3 sur les comptes consolidés et sur les comptes individuels au 31 décembre 2024

7. Société et ses actionnaires

7.1 Informations sur la Société


3.1 Principaux facteurs de risques

3.2 Assurances

7.2 Capital social

7.3 Actionnariat

7.4 Politique de distribution de dividendes

7.5 Marché du titre et relations avec les actionnaires et investisseurs

8. Informations complémentaires

8.1 Personnes responsables

Le Document d’enregistrement universel a été déposé le 26 mars 2025 auprès de l'AMF, en sa qualité d'autorité compétente au titre du règlement (UE) 2017/1129, sans approbation préalable conformément à l'article 9 dudit règlement.

Le Document d’enregistrement universel peut être utilisé aux fins d’une offre au public de titres financiers ou de l’admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s’il est complété par une note d’opération et, le cas échéant, un résumé et son (ses) amendement(s). L'ensemble alors formé est approuvé par l'AMF conformément au règlement (UE) 2017/1129.

8.2 et du contrôle des comptes

8.3 Documents accessibles au public

8.4 Glossaire

8.5 Tables de concordance

Message du Président-Directeur général

DENIS LADEGAILLERIE

Chers Actionnaires,

L’année 2024 a marqué une étape clé pour Believe avec l’amélioration de ses principaux indicateurs financiers. Nous avons non seulement poursuivi notre dynamique de croissance, sur un marché où la croissance des abonnés aux services de distribution digitale reste forte malgré une monétisation publicitaire qui reste atone et des effets devise qui nous sont défavorables. Nous avons aussi atteint un tournant décisif en matière de rentabilité puisque nous sommes dès 2024 à la fourchette haute de nos objectifs 2025 en taux d’EBITDA sur chiffre d’affaires, pris en 2021 lors de notre entrée sur le marché. Cette excellente performance nous apporte une immense satisfaction et démontre à nouveau la solidité de notre modèle.

Ce succès, nous le devons avant tout à celles et à ceux qui font Believe au quotidien : nos artistes, nos labels et nos éditeurs partenaires, ainsi que nos collaborateurs en France et à l’international. Leur talent, leur passion et leur engagement sont le moteur de société et de notre ambition : bâtir un modèle unique d’entreprise mondiale, présente dans 50 pays, composée de services et d’expertises permettant de développer les artistes à tous les stades de leur carrière avec des offres intégrées, unie par une stratégie commune.

Message du Président-Directeur général

« Notre approche repose sur l'innovation, offre les meilleures solutions de développement pour les artistes à chaque étape de leur carrière en lien avec nos principes d’équité, de respect, de transparence et d’expertise. Elle est résolument tournée vers l’avenir, permettant aux artistes de s'épanouir dans des écosystèmes locaux dynamiques et d’écrire le futur de l'industrie musicale. En s'appuyant sur cette vision moderne de l'industrie musicale, nous allons continuer de redéfinir les standards de ce secteur. »

Notre approche repose sur l'innovation, offre les meilleures solutions de développement pour les artistes à chaque étape de leur carrière en lien avec nos principes d’équité, de respect, de transparence et d’expertise. Elle est résolument tournée vers l’avenir, permettant aux artistes de s'épanouir dans des écosystèmes locaux dynamiques et d’écrire le futur de l'industrie musicale. En s'appuyant sur cette vision moderne de l'industrie musicale, nous allons continuer de redéfinir les standards de ce secteur.

Notre modèle unique et notre trajectoire de croissance ont suscité l’intérêt d’un consortium formé à l’initiative de TCV, actionnaire déjà à nos côtés depuis 2015, avec le fonds européen EQT et moi-même, qui a formulé, via le véhicule dédié Upbeat BidCo une offre sur Believe. Cette initiative, et l’arrivée d’un nouvel actionnaire aussi familier de l’industrie musicale qu’EQT, reflètent la reconnaissance de notre performance et la confiance dans notre modèle stratégique. L’objectif de cette opération est de nous donner les moyens et l’agilité nécessaires pour accélérer plus avant notre développement et renforcer notre position de leader mondial.

En investissant dans des technologies de pointe et en développant des solutions numériques performantes, nous proposons aux artistes des outils adaptés pour développer leur audience, optimiser leur présence en ligne, gérer leurs droits et analyser leurs performances. Les artistes peuvent ainsi se concentrer sur leur art, tout en bénéficiant d'un accompagnement professionnel transparent et de très haut niveau.

L’offre qui s’est terminée en juin 2024 a rencontré un véritable succès permettant au consortium de détenir 96 % des actions. L’exercice 2024 marque le début d’une nouvelle ère grâce au soutien et à la vision à long terme de nos actionnaires, gage d’un avenir prometteur pour Believe et toutes ses parties prenantes.

À ce titre, je tiens à vous remercier pour votre confiance et votre accompagnement tout au long de notre parcours en

bourse. Nous abordons cette nouvelle phase avec sérénité et détermination, guidés par notre engagement à soutenir les artistes, les labels et les éditeurs de musique dans leur succès.

Denis Ladegaillerie

Fondateur et Président-Directeur général

Chiffres clés


Le modèle d’affaires de Believe


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Présentation du Groupe

1.1 Historique de la Société

Fondé en 2005 par Denis Ladegaillerie, le Groupe Believe s’est développé dans le secteur de la musique enregistrée digitale et a commencé rapidement à mettre des catalogues de morceaux musicaux à disposition en téléchargement sur les plateformes numériques (Apple Music, Fnac, Virgin).

En 2010, le Groupe commence à distribuer ses catalogues sur les plateformes de distribution numérique telles que Spotify ou Deezer. Le Groupe lance Backstage, une interface unique permettant aux artistes et labels de gérer, promouvoir et analyser la performance de leurs morceaux sur les plateformes servies par Believe.

En 2007 et 2008 respectivement, deux fonds de capital-risque français, XAnge et Ventech, entrent au capital afin notamment de financer le développement des activités du Groupe à l’international.

En 2012 et 2013, le Groupe poursuit son expansion à l’international et s’implante en Asie du Sud Est, en Europe de l’Est et en Amérique Latine et compte plus de 100 salariés.

En 2015, les fonds de capital-risque américains TCV et GP Bullhound investissent dans la Société dans le cadre d’une levée.

1.2 Principales activités du Groupe

1.2.1 Believe connecte les artistes musicaux et les plateformes de musique digitale

Son positionnement dans la chaîne de valeur de l’industrie place le Groupe au cœur de la révolution numérique de la musique.

1.2.2 Believe est une plateforme numérique mondiale offrant une qualité de service élevée grâce à son expertise musicale, numérique et technologique

1.2.3 Believe offre des solutions adaptées à chaque étape du développement des artistes, du créateur de musique à l’artiste de premier plan

1.3 Présentation des marchés et de la position concurrentielle

1.3.1 Le marché de la musique enregistrée numérique est en forte croissance

1.3.2 Organisation du Groupe et informations sur les effectifs

1.4 Forces et atouts concurrentiels du Groupe

1.4.3 Believe propose un modèle différencié offrant des solutions adaptées et à forte valeur ajoutée aux labels et aux artistes à chaque étape de leur carrière

1.4.4 Une équipe de direction dirigée par le fondateur mène la stratégie en accord avec le projet d’entreprise engagé Shaping Music for Good

1.4.5 Le modèle de Believe permet de générer un fort niveau de croissance de manière rentable et s’appuie sur une allocation du capital optimisée

1.5 Stratégie et objectifs moyen et long terme

1.5.1 Renforcer l’attractivité du Groupe en étendant les capacités existantes par des investissements dans sa Plateforme Centrale

1.5.2 Continuer à investir fortement dans les équipes locales pour soutenir la croissance globale selon une stratégie rigoureuse et éprouvée

1.5.3 Accélérer la croissance du chiffre d’affaires par une stratégie de croissance externe ciblée

1.5.4 Perspectives moyen et long terme


1.2 Principales activités du Groupe

1.2.1 Believe connecte les artistes musicaux et les plateformes de musique digitale

Le Groupe est l’un des leaders du marché de la musique numérique pour les labels indépendants et les artistes locaux. Le Groupe est doté d’une solide expérience dans le domaine du développement numérique des artistes et dans l’optimisation de la performance de catalogue. Le Groupe a construit son modèle pour être au cœur de la révolution numérique de l’industrie de la musique et bénéficier ainsi des tendances structurelles favorables du marché.

Le modèle d’affaires du Groupe consiste à partager avec les artistes les revenus générés au travers des plateformes de distribution numérique et des réseaux sociaux. La croissance de cette quote-part de revenus provient de l’attractivité du Groupe auprès des artistes et labels locaux ainsi que des évolutions structurelles du marché.

Son implantation internationale est un facteur clé de différenciation, car le Groupe a commencé très tôt à investir hors de France, notamment dans les marchés européens et asiatiques, où le Groupe a pu construire de solides positions au cours des dernières années.

Alors que le taux de pénétration du streaming par abonnement est élevé sur certains marchés matures tels que...

1.2.2 Solutions Premium

Solutions Premium, qui comprennent principalement les offres de commercialisation, promotion, marketing et mise à disposition des contenus numériques des labels et artistes ayant confié au Groupe le développement de leur catalogue auprès de plateformes de distribution numérique et médias sociaux, selon un modèle économique de partage de revenus.

Son implantation internationale est un facteur clé de différenciation, car le Groupe a commencé très tôt à investir hors de France, notamment dans les marchés européens et asiatiques, où le Groupe a pu construire de solides positions au cours des dernières années.

1.4.1 Information sur les effectifs

Le Groupe poursuit également son expansion en Asie, qui va devenir le principal marché de la musique enregistrée d’ici dix ans (sources : MIDia Research, IFPI) avec des opérations de croissance externe en Inde et aux Philippines.

1.4.2 Une qualité de service élevée

Believe a ainsi mis en place des joint-ventures avec des producteurs découvreurs de très nombreux nouveaux talents en Allemagne et en France, et pris une participation dans le label Morning Glory de DJ Bellek, renforçant la présence du Groupe dans le rap français.

1.6.2 Principales filiales

Les fonds levés donnent les moyens de poursuivre la stratégie d’acquisitions ciblées en vue d’accélérer la croissance du Groupe. Believe finalise d'ailleurs plusieurs acquisitions, notamment en France. Ces opérations permettent de diversifier le catalogue de Believe en France autour d’un plus grand nombre de genres musicaux en cours de transition numérique.

1.6.3 Believe a une plateforme numérique

Believe acquiert également Soundsgood, société française spécialisée dans des technologies innovantes de promotion digitale. La même année, le Groupe renforce son offre de services en Turquie au travers de l’acquisition d’une participation majoritaire au sein du groupe DMC, label leader en Turquie.

1.2 Principales activités du Groupe

En 2021, Believe franchit une nouvelle étape avec son introduction en bourse. Les actions du Groupe sont admises aux négociations sur le marché réglementé d’Euronext Paris (code ISIN FR0014003FE9, mnémonique BLV) le 10 juin 2021.

les pays d’Europe du Nord, il est encore relativement faible de la Plateforme Centrale à l’EBITDA ajusté du Groupe) au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 ;

ii) Solutions Automatisées, dans le cadre desquelles le Groupe permet aux créateurs de musique, et artistes autodistribués via sa plateforme numérique TuneCore, de distribuer de manière automatisée leurs contenus audio auprès des plateformes de distribution numérique et médias sociaux. L’accès à cette plateforme peut, au choix du créateur de musique, être complété notamment par des solutions de synchronisation et d’édition musicale grâce à l'intégration de Sentric, une des solutions les plus avancées du marché capable de gérer des droits d’artistes auto-distribués de manière rentable. L’activité Solutions Automatisées a représenté 36,5 % des DMS, 6,5 % du chiffre d’affaires consolidé et 8,2 % de l’EBITDA ajusté consolidé du Groupe (hors contribution de la Plateforme Centrale à l’EBITDA ajusté du Groupe) au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Le Groupe est par ailleurs présent dans un grand nombre de pays d’Europe hors France et Allemagne ayant ensemble représenté 33,0 % du chiffre d’affaires consolidé au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, et comprenant notamment le Royaume-Uni, l’Italie et des marchés moins matures tels que la Turquie et certains pays d’Europe de l’Est. Le Groupe a commencé à investir en Asie il y a dix ans où il occupe une position de leader et est désormais présent dans 14 pays. Believe bénéficie d’un potentiel de développement important en Asie, Pacifique et Afrique qui représentent ensemble 24,0 % du chiffre d’affaires consolidé au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024. Enfin la zone Amériques représente 15,3 % du chiffre d’affaires consolidé au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Le Groupe cible en priorité des genres de musique digitaux, dont la promotion et le marketing se font principalement sur les plateformes de streaming et de médias sociaux. Les revenus générés sur ces plateformes constituent également la principale source de monétisation pour les artistes du genre concerné. Les genres de musique traditionnels s’appuient essentiellement sur des canaux tels que la télévision et la radio pour faire leur promotion et marketing. Les ventes de musique enregistrée dans les genres traditionnels ont une partie physique (CD, Vinyle, Merchandising…), qui reste plus importante que dans les genres digitaux.

Believe propose des offres dédiées pour les artistes digitaux et les labels en fonction de leurs besoins et stades de développement. Le Groupe est ainsi organisé en tant que plateforme numérique mondiale, qui développe pour tous les artistes des solutions technologiques à forte valeur ajoutée, adaptées à chaque étape de leur carrière, qu’ils soient créateurs de musique, artiste émergent, artiste confirmé ou artiste de premier plan (1). Cette approche qui permet de couvrir toutes les catégories d’artistes, du créateur de musique à l’artiste de premier plan, est un autre facteur de différenciation, Believe étant un des seuls groupes de musique à offrir des solutions adaptées à chaque étape de carrière de l’artiste.

Le Groupe a construit un modèle unique basé sur une plateforme technologique centrale évolutive grâce à l’utilisation intensive des données, qui permet de fournir le même niveau de service dans toutes les géographies tout en générant des économies d’échelle. Les équipes déployées dans les entités locales s’appuient sur les produits et solutions développés par la Plateforme Centrale pour accompagner le développement des artistes et labels locaux. Cette organisation permet au Groupe de conduire de manière efficace et rentable ses activités. Cette organisation articulée entre une Plateforme Centrale et des équipes locales solides avec une forte expertise en musique et en numérique, formées au meilleur usage des outils et solutions développées centralement, permet d’offrir la meilleure qualité de service possible.

Avec 2 037 salariés au 31 décembre 2024 (2) et une présence dans plus de 50 pays (3), le Groupe bénéficie ainsi de capacités technologiques de pointe et met au service des artistes et labels son expertise musicale, en marketing numérique et analyse de données partout dans le monde, avec notamment l’appui de plus de 330 experts produits et IT (4). Le Groupe exploite plusieurs marques commerciales dont Believe, TuneCore, Nuclear Blast, Naïve, Groove Attack, AllPoints, Ishtar and Byond.

La stratégie de RSE est décrite en détail dans le Chapitre 2 de ce Document d’enregistrement universel.

1.2.2 Son positionnement dans la chaîne de valeur de l’industrie place le Groupe au cœur de la révolution numérique de la musique


La forte croissance du marché de la musique numérique et du streaming en particulier, et l’apparition de nouveaux moyens numériques de production et distribution pour les artistes et labels, ont conduit à la transformation de la chaîne de valeur dans l’industrie de la musique. Positionné au cœur de cette révolution, le Groupe estime être devenu un acteur central de l’industrie de la musique numérique avec son offre de solutions technologiques à forte valeur ajoutée adaptées à chaque étape de développement des artistes.

Dans la chaîne de valeur traditionnelle de l’industrie musicale (avant la disruption numérique), la production musicale et le développement des artistes étaient typiquement liés et coordonnés en général par un seul et même acteur, à savoir la maison de disques de l’artiste. L’émergence du numérique a permis le développement d’outils technologiques facilitant la création et la production musicale par les artistes eux-mêmes, dont les principaux besoins ont désormais trait à l’obtention de canaux de distribution et au déploiement de stratégies de commercialisation de leurs contenus leur permettant de diffuser rapidement, efficacement et largement leurs contenus auprès des audiences visées. Le Groupe a pour objectif de répondre à ces besoins, tout en laissant aux artistes une totale autonomie dans leur production artistique, en se focalisant sur le développement de solutions innovantes pour développer leur carrière.

Le Groupe utilise les plateformes de distribution numérique comme principal canal de mise à disposition des contenus. Ces plateformes tirent leurs revenus principalement des abonnements versés par leurs utilisateurs, pour les offres payantes, et des redevances publicitaires versées par les annonceurs, pour les offres gratuites financées par la publicité. Les plateformes reversent ensuite aux distributeurs (tels que le Groupe), ou le cas échéant directement aux producteurs (à savoir les artistes et labels), et aux éditeurs des sommes d’argent calculées selon des modalités prédéfinies, en contrepartie de la mise à disposition des contenus.

Il est généralement estimé que les distributeurs et producteurs conservent, via les reversements effectués par les plateformes, environ 50 % de la valeur du marché de streaming et les éditeurs environ 20 %, les 30 % restants étant conservés par les plateformes, constituant leur marge (8).

Des contrats de licence avec les plateformes de distribution numérique et les médias sociaux en ligne

Le Groupe conclut des contrats de licence avec les plateformes de distribution numérique, telles que Spotify, YouTube (par l’intermédiaire de Google), Apple Music, Amazon, ou encore Tencent Music Entertainment et les plateformes de médias sociaux, tels qu’Instagram (par l’intermédiaire de Meta) ou TikTok. En vertu de ces contrats, il accorde auxdites plateformes une licence sur des contenus audio ou vidéo pendant une certaine durée et sur un territoire défini. Ces contrats sont la base de partenariats solides avec les plateformes et comportent des clauses favorables au développement des artistes, ce qui constitue la priorité absolue du Groupe.

Cette licence permet à la plateforme d’exploiter le contenu du Groupe (comprenant l’enregistrement sonore et/ou vidéo, ainsi que les éléments d’accompagnement et métadonnées associées) via les services exploités par la plateforme concernée, qu’il s’agisse de streaming, de téléchargement ou de création de contenus générés par l’utilisateur.

Les droits concédés à la plateforme couvrent notamment le droit pour ces derniers de reproduire les enregistrements sonores et/ou vidéo sur leurs serveurs, le droit de les communiquer au public via ladite plateforme, et le droit d’autoriser les utilisateurs à reproduire ces enregistrements dans des vidéos diffusées sur la plateforme. Pour les plateformes de partage de contenus vidéos, ces droits permettent aux utilisateurs de charger des contenus sur lesdites plateformes. Des droits identiques sont concédés à la plateforme sur les éléments d’accompagnement des enregistrements, tels que le livret, la pochette ou encore la biographie de l’artiste.

  • Pour les offres par abonnement des plateformes de distribution numérique, le montant des reversements dus au Groupe est en général égal à (i) la part de marché (basée sur le nombre d’écoutes, défini plus loin) des contenus mis à disposition par le Groupe sur la plateforme multipliée par (ii) le plus élevé entre (a) un montant fixe par utilisateur et (b) un montant résultant de l’application d’un pourcentage aux revenus tirés par la plateforme des offres par abonnement.
  • Pour les offres de téléchargement, le montant des reversements dus au Groupe est en général égal à un pourcentage du montant payé par utilisateur final pour acquérir le morceau musical.
  • Pour les offres gratuites financées par la publicité, le montant des reversements dus au Groupe est calculé sur la base de la fréquence d’écoute ou de visionnage du contenu mis à disposition sur la plateforme concernée. En général, il est égal à la part de marché des contenus mis à disposition par le Groupe sur la plateforme, multipliée par un montant résultant de l’application d’un pourcentage aux revenus tirés de la publicité par la plateforme.

Pour les contenus audio, la part de marché correspond à un pourcentage calculé en rapportant le nombre d’écoutes ou visualisations générées sur la plateforme par les contenus mis à disposition par le Groupe (à titre d’exemple une écoute en streaming est généralement comptabilisée lorsqu’elle dure plus de 30 secondes) sur une période donnée au nombre total d’écoutes ou visualisations générées sur la plateforme sur ladite période.

Certains contrats peuvent en outre prévoir un paiement minimum garanti, non remboursable par le Groupe, mais généralement recouvrable, qui s’apparente à une avance sur reversement reçue par le Groupe, ou encore prévoir le paiement de montants additionnels, conditionnés à l’atteinte par le Groupe de certains critères qualitatifs.

Le délai de paiement des reversements par les plateformes, qui est prévu dans les principaux contrats du Groupe est généralement compris entre 30 et 60 jours suivant la réception de la facture ou la fin du mois civil de la période en cours. Les contrats sont généralement conclus pour des durées de 1 à 3 années, avec possibilité de renouvellement. Ils peuvent être résiliés par anticipation par chacune des parties en cas notamment de violation grave de leurs stipulations. La quasi-totalité d’entre eux sont conclus sur une base non exclusive.

Les contrats conclus par le Groupe prévoient généralement l’obligation pour les plateformes de distribution numérique et de médias sociaux de fournir périodiquement au Groupe des rapports de ventes comprenant notamment le nombre d’écoutes générées par les contenus mis à disposition par le Groupe, le nombre d’utilisateurs de la plateforme et d’autres informations nécessaires pour calculer le montant des reversements dus. L’entité signataire des contrats avec les plateformes au sein du Groupe est, dans la plupart des cas, la société Believe International, filiale détenue intégralement par Believe, avec un bénéfice des droits couverts par le contrat étendu à toutes les entités du Groupe.

Avec l’acquisition de Sentric, le Groupe signe désormais des contrats couvrant l’édition musicale avec ses partenaires numériques. Lorsqu’une chanson est écoutée sur les plateformes de streaming et de médias sociaux, la plateforme en tant qu’exposant de la chanson doit payer au(x) détenteur(s) des droits et/ou à un éditeur si l’auteur est représenté par un éditeur : (i) des redevances de performance (pour la part de l’auteur et la part de l’éditeur) ; et (ii) des redevances mécaniques.

Pendant la révolution technologique de l’industrie de la musique au début des années 2000, les organisations de collecte des droits d’édition (PRO) traditionnels suivaient avec beaucoup de difficulté l’explosion des plateformes de streaming et de médias sociaux entrant dans l’industrie. Par conséquent, des hubs de licence de droits numériques spécialisés ont été mis en place pour collecter uniquement les revenus issus de l’exploitation en ligne par les plateformes de streaming et de médias sociaux. Ces hubs de licence opèrent des licences globales, qui couvrent plusieurs pays pour certains types de compositions. En raison de la complexité des règles des auteurs BIEM (Bureau

Chaque contrat définit aussi les modalités de calcul des reversements dus au Groupe par les plateformes. Ces modalités de calcul varient selon la méthode de monétisation des contenus retenue par les plateformes, selon qu’il s’agit de monétisation par abonnement payant ou par voie de financement par la publicité.

Les reversements sont ainsi généralement structurés sous la forme d’un mécanisme de partage des revenus tirés par les plateformes de distribution numérique ou médias sociaux, selon le cas, des abonnements payants versés par les utilisateurs, ou des revenus qu’elles tirent de la publicité, et dans une bien moindre mesure, de la vente de musique en téléchargement.

1.2.3 Believe est une plateforme numérique mondiale offrant une qualité de service élevée grâce à son expertise musicale, numérique et technologique

Le Groupe a construit un modèle unique fondé sur une plateforme technologique centrale évolutive axée sur les données, qui permet de garantir le même niveau de qualité de service dans toutes les géographies tout en générant des économies d’échelle.

La technologie et les données sont au cœur des solutions apportées par le Groupe et sont utilisées par l’ensemble des fonctions clés de Believe, qu’il s’agisse des processus d’ingestion, de contrôle et de mise à disposition des contenus audio et vidéo, des processus de collecte et de gestion des reversements, des processus d’identification des artistes, de marketing et de promotion ou encore de l’analyse de données.

Les équipes locales s’appuient sur cette plateforme technologique de premier plan afin d’accompagner le développement des artistes et labels et conduire de manière efficace et rentable ses activités.

Les activités du Groupe nécessitent ainsi des investissements significatifs dans les outils technologiques afin d’opérer un modèle opérationnel capable de traiter des volumes élevés de contenus et de données, à l’échelle globale, sur un nombre important de plateformes. Ces investissements permettent d’accompagner la croissance du Groupe.

La Plateforme Centrale développée par le Groupe lui confère un avantage concurrentiel certain, que le Groupe entend conserver à l’avenir en poursuivant ses investissements, notamment en faisant évoluer davantage ses outils de gestion des contenus et de livraisons aux plateformes, en améliorant ses interfaces avec les artistes et labels (Backstage pour les Solutions Premium et TuneCore pour les Solutions Automatisées), en développant ses systèmes de gestion et d’analyse de données, afin d’améliorer sa capacité à identifier les artistes à fort potentiel, et en continuant à développer et automatiser des outils numériques de marketing et de promotion.

TuneCore, une interface automatisée de mise à disposition des contenus pour l’écosystème des créateurs de musique

Les artistes ayant recours aux Solutions Automatisées envoient leurs contenus audio, la pochette du titre ou de l’album et les informations relatives à la sortie du titre ou de l’album après avoir créé leur compte. Les artistes peuvent choisir parmi plus de 100 plateformes de distribution numérique où ils souhaitent distribuer leurs contenus.

Le Groupe effectue cette mise à disposition conformément aux termes des contrats conclus en direct avec les plateformes de distribution numérique, qui prévoient notamment le montant des reversements dus au Groupe.

À mesure que les contenus sont streamés ou téléchargés, les plateformes de distribution numérique reversent les sommes dues, qui sont ensuite reversées par le Groupe en intégralité aux artistes qui ont un abonnement payant.

Depuis novembre 2021, TuneCore donne la possibilité d’opter dans un premier temps pour une offre Social Discovery, qui permet aux créateurs de musique de diffuser leur musique sur les médias sociaux sans souscrire à un abonnement. Le Groupe reverse une quote-part à hauteur de 80 % des revenus générés sur les médias sociaux aux artistes, et le solde de 20 % est conservé par le Groupe en tant que commission.

Avec l’interface TuneCore, les créateurs de musique reçoivent des rapports leur permettant d’analyser de façon dynamique le nombre de streams générés par leurs contenus sur les principales plateformes.

L’évolution des exigences des plateformes de distribution numérique

Les outils d’analyse de données du Groupe fournissent ainsi des informations sur le nombre de streams générés sur une plateforme donnée et de façon consolidée, qu’il s’agisse de streams d’un titre ou d’un album. Ces outils permettent également d’identifier le mode de consommation sur la plateforme, selon qu’il s’agit par exemple d’un stream généré via une liste d’écoute (playlist) créée par l’utilisateur, via une page album ou artiste ou encore via une recommandation générée par la plateforme. L’artiste est également informé en temps réel de l’entrée de ses titres dans des listes d’écoute, accédant notamment facilement au nom de la liste, son nombre d’utilisateurs ou encore sa durée d’écoute. Les artistes ont également accès à des informations sur leur audience, avec une répartition des streams par classe d’âge et sexe.

Les outils de gestion et de livraison des contenus aux plateformes

– des technologies évolutives pour gérer efficacement des volumes à grande échelle

Le Groupe s’appuie sur des outils numériques et des processus sophistiqués de réception, de gestion et de livraison de contenus, afin de répondre d’une part aux spécificités de chaque plateforme partenaire et d’autre part aux besoins des artistes et labels servis à travers les Solutions Premium ou Solutions Automatisées. Ces outils permettent ainsi de respecter des délais serrés entre la livraison des masters par l’artiste et la date de livraison aux plateformes prévue, ou encore de procéder à des modifications de dernière minute sur le titre du morceau.

Les outils utilisés par les équipes reposent sur des technologies propriétaires, développées en interne par les équipes de la Plateforme Centrale, et utilisées tout au long de la chaîne d’approvisionnement en contenus audio et vidéo. Ces outils ont permis de mettre à disposition des plateformes de musique digitale d’importants volumes de contenus en 2024 (plus de 3 millions de contenus audio livrés sur Spotify et Apple Music en 2024 par exemple), tout en procédant à un traitement approfondi de chaque contenu, des métadonnées et des éléments d’accompagnement qui lui sont associés tels que le livret, la pochette et la biographie de l’artiste. Plus de 30 champs de données (les métadonnées) sont ainsi vérifiés pour chaque contenu audio, allant du titre et de l’interprète du contenu jusqu’au mood, permettant un référencement efficient et une visibilité optimale sur les plateformes de distribution numérique.

La chaîne d’approvisionnement en contenus audio et vidéo

comprend trois blocs fonctionnels :

  • l’ingestion et le contrôle des contenus : les artistes et labels envoient les contenus audio via l’Intranet du Groupe aux équipes d’ingestion des contenus, chargées de les valider au regard notamment de guidelines internes et externes (qui dépendent aussi bien des réglementations locales que des règles propres à chaque plateforme), notamment en termes de qualité technique et de droits d’auteur. Le Groupe a développé en interne des outils permettant d’automatiser l’ingestion de ces contenus, le contrôle de leur intégrité technique et, grâce à la technologie propriétaire Vool, leur conformité aux standards de qualité des plateformes, notamment pour les métadonnées. Le Groupe s’appuie aussi sur certains outils externes, avec notamment des outils de reconnaissance automatique d’empreinte audio (dites technologies d’audio fingerprinting), permettant d’identifier la signature sonore unique de chaque morceau et ainsi de faciliter l’identification de la chaîne de droits sur les contenus. Believe développe également un outil algorithmique, qui vise à détecter la musique générée par l’intelligence artificielle, en identifiant les contenus qui ont été produits avec l’aide de technologies d’intelligence artificielle. En ce qui concerne les contenus vidéos, le processus peut varier pour une partie d’entre eux. Certains des contenus vidéos sont mis en ligne directement par les artistes ou les labels sur les plateformes de distribution vidéo comme YouTube, puis le Groupe utilise un outil propriétaire de récupération, de contrôle et d’enrichissement des métadonnées pour ces contenus. Le Groupe stocke ainsi en interne l’ensemble des métadonnées liées aux contenus, permettant d’avoir une approche cohérente sur toutes les plateformes pour chaque sortie, mais ne stocke pas tous les contenus vidéos ;

plateformes numériques (l’analyse pouvant être faite en fonction par exemple de la performance par pays, par album ou encore par morceau). Les créateurs de musique reçoivent également des rapports de vente reflétant la décomposition de leurs reversements pour chaque plateforme numérique (avec une granularité par pays, plateforme ou morceau), à un rythme mensuel ou trimestriel (selon la fréquence de communication d’information des plateformes numériques).

TuneCore a lancé au dernier trimestre 2023 le programme marketing TuneCore Accelerator afin d'aider les artistes à trouver de nouveaux publics, à favoriser la découverte de leurs contenus et à promouvoir un engagement plus fort avec les fans. Le programme dont le succès s'est confirmé en 2024 s’appuie sur les technologies algorithmiques propriétaires du Groupe et l’expertise en matière de développement d’artistes. Le programme permet ainsi aux abonnés payants de TuneCore de passer plus facilement à la phase suivante de leur développement.

L'interface TuneCore permet également aux créateurs de musique et artistes autodistribués de bénéficier d’un ensemble de services automatisés additionnels moyennant, selon les services choisis, un abonnement supplémentaire ou une commission sur le revenu généré. Par exemple, un artiste peut bénéficier de solutions de gestion administrative de ses droits d’auteur qui s’appuient sur Sentric dans toutes les géographies servies par TuneCore. TuneCore s'appuyait déjà sur l'offre de Sentric avant son acquisition en mars 2023. Certains services additionnels sont également proposés en marque blanche ou via des partenariats, afin de proposer une palette complète de fonctionnalités garantissant une fidélisation encore plus forte des utilisateurs de l’interface. Ils peuvent ainsi bénéficier, entre autres, d’une évaluation de leurs contenus par une communauté de fans (TuneCore Fan Reviews en partenariat avec SoundOut), de fabrication de CDs ou vinyles (via Disc Makers), ou encore de création de clips vidéos (via Rotor).

Un investissement significatif en matière de technologie et un développement continu d’algorithmes propriétaires et d’applications

Le Groupe dispose d’une équipe de plus de 330 experts Produit et Technologie dédiés majoritairement au développement des outils internes et sites Internet du Groupe, du Backstage, et des algorithmes internes. La majorité des systèmes du Groupe sont basés sur des logiciels open-source et adaptés par ses équipes en fonction de ses besoins internes. Afin de limiter les défaillances et l’obsolescence de l’infrastructure qui pourraient générer des difficultés opérationnelles ou de sécurité, les équipes informatiques du Groupe ont mis en place des protocoles de revue de code pour tous les éléments de développement et de son infrastructure.

Un usage intensif de la technologie et des données, soutenu par les infrastructures informatiques du Groupe

L’activité de Believe utilise ses infrastructures informatiques de façon intensive afin d’ingérer, gérer et publier les fichiers audios et vidéos des artistes, ou encore pour gérer les données d’audience des artistes. Afin de soutenir la croissance de ses activités, qui implique notamment l’ingestion et la mise à disposition d’un nombre croissant de contenus ainsi que l’analyse d’un volume en hausse de données, le Groupe investit significativement dans les solutions de stockage afin de trouver les solutions les plus performantes au meilleur prix. Le Groupe optimise également la méthode stockage de données afin de gagner davantage en efficacité.

Il dispose ainsi de serveurs localisés en France dans 2 centres de données actuellement, opérés en interne et en capacité de traiter et de délivrer des données 24 heures sur 24. À la date du présent Document d’enregistrement universel, plus de 3 400 téraoctets de données sont ainsi stockés dans ces serveurs, pour une capacité globale de 4 800 téraoctets.

Les bases de données critiques du Groupe font l’objet de back-ups internes sur des infrastructures privées reposant sur l’utilisation de technologies open source à la fiabilité.

● la gestion et l’enrichissement des contenus audio et vidéo: après le processus d’ingestion, les contenus sont ensuite stockés de façon optimale (voir le paragraphe « Un usage intensif de la technologie et des données, soutenu par les serveurs et infrastructures informatiques du Groupe » du présent document), permettant un accès en temps réel à l’ensemble des contenus des équipes du Groupe via l’intranet. Puis les contenus sont « enrichis » notamment avec l’ajout des moods décrits, afin de répondre aux standards de qualité des plateformes de distribution numérique et des médias sociaux. Pour cette phase, le Groupe utilise également des technologies développées en interne permettant d’assurer l’intégrité, la robustesse et l’accessibilité des bases de données, et veille constamment à leur amélioration permanente. Le nombre de champs de données associées à chaque contenu est d’ailleurs en augmentation régulière ;

● la livraison des contenus audio et vidéo aux plateformes : une fois contrôlés et enrichis, les contenus sont mis à disposition auprès de plus de 100 plateformes de distribution numérique et de médias sociaux à travers le monde, au moyen d’outils technologiques propriétaires développés par la Plateforme Centrale. En 2024, Believe a décidé de se concentrer sur les plateformes les plus significatives pour la monétisation des artistes servis par Believe directement ou au travers de leurs labels et a par conséquent déréférencé une cinquantaine de plateformes dans le monde. Environ 141 000 contenus audio et vidéo ont ainsi été mis à disposition chaque mois par la Plateforme Centrale en 2024. Pour cette phase, le Groupe utilise principalement des outils développés en interne par les équipes de la Plateforme Centrale tels que Demon, outil de contrôle et de suivi de livraison ou Store Manager, gestion des relations logistiques avec les plateformes.

Le Backstage, un logiciel de distribution globale pour les artistes et labels dans le cadre des Solutions Premium – un système unifié et intégré pour délivrer les meilleurs résultats au niveau mondial.

Dans le cadre des Solutions Premium, le Groupe a investi dans un ensemble de solutions technologiques propriétaires permettant aux artistes, labels et aux équipes chargées de leur suivi au sein du Groupe, d’analyser, gérer et promouvoir la totalité des catalogues via une interface unique dénommée Backstage. Cette interface est mise à la disposition des artistes et labels ayant ouvert un compte auprès de Believe dans toutes les géographies où le Groupe est présent. Elle intègre notamment les fonctionnalités suivantes :

  • un système de création de sorties de contenus ;
  • un outil de gestion du catalogue, permettant aux artistes et labels d’optimiser leurs références en y incluant anciens et nouveaux contenus ;

(En milliers d’euros)

Exercice clos le 31 décembre 2024 Exercice clos le 31 décembre 2023
Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles(1) (41 530) (49 217)
Acquisitions de filiales, nette de la trésorerie acquise éprouvée, telles que MariaDB (MySQL), et à un coût compétitif pour le Groupe.

Depuis 2021, le Groupe a augmenté significativement l’usage de technologies best-in-class pour bénéficier d’une interopérabilité entre cloud privé et cloud public, et augmenté considérablement sa capacité de traitement et de stockage des données tout en ayant davantage recours aux fonctionnalités de deep-learning. Les solutions cloud hybride et le recours agnostique au cloud public offrent également une meilleure interopérabilité avec les sociétés acquises. C’est notamment le cas pour TuneCore dont l’infrastructure est sur Amazon Web Services (AWS). La principale base de données opérationnelle est hébergée sur Google Cloud Platform (GCP), qui est la plateforme cible en termes d’hébergement.

Toutes les technologies de sécurité d’infrastructure déployées dans les solutions hybrides du Groupe sont des leaders et des références notoires sur leur marché respectif (Palo Alto, Cisco, F5, Cloudflare WARP, Datadog, Google Security Center). Les actifs critiques du Groupe sont tous sauvegardés sur des solutions de stockage de dernière génération qui assurent également la sécurité des données contre les ransomwares.

Des opérations d’investissement ciblées pour soutenir la croissance.

Les activités du Groupe s’appuient sur la réalisation d’investissements dans ses équipes locales et dans le développement de la Plateforme Centrale et des équipes dédiées. Le développement de la Plateforme vise d’une part à garantir la fiabilité et la sécurité des contenus et d’autre part à améliorer et enrichir constamment l’offre de solutions. Le Groupe capitalise une partie des coûts de développement comprenant essentiellement des coûts de personnel interne et externe lorsqu’ils remplissent certains critères (détaillés à la Note 6.2 des états financiers consolidés du Groupe au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023 du présent document), et les présente dans les acquisitions d’immobilisations incorporelles dans les flux de trésorerie du Groupe.

Les dépenses d’acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles ont représenté 11,1 % du chiffre d’affaires consolidé pour l’exercice clos le 31 décembre 2024, en hausse par rapport à l’exercice clos le 31 décembre 2023, où elles s’établissaient à 5,6 %. Cette augmentation s’explique essentiellement par des acquisitions de catalogues de droits d'enregistrement et d'édition musicale. Les investissements organiques restent stables en pourcentage du chiffre d'affaires et devraient rester autour des 2 % du chiffre d'affaires dans les prochaines années.

Le Groupe mène par ailleurs une politique de croissance externe ciblée, décrite dans les sections 1.4.5 et 1.5.3 du présent document, qui vient soutenir la croissance future du Groupe.

Le tableau ci-dessous présente les opérations d’investissements du Groupe des deux derniers exercices (détaillées dans la note aux comptes 11.3 présentée dans le chapitre 6 du présent document) :

Diminution/(augmentation) des prêts et actifs financiers et cessions d'immobilisations

(64 174) (36 640) (4 549) 1 033 Total (110 253) (84 824)

(1) Inclus la capitalisation des coûts de développement des immobilisations incorporelles, respectivement 17,9 millions d'euros en 2023 et 18,9 millions d'euros en 2024.

Sur les prochains exercices, Believe continuera sa politique d’investissement organique et externe pour soutenir sa croissance.

Les avances sont comptabilisées à l’actif lorsqu’elles sont versées et sont comptabilisées en charges au fur et à mesure que les droits y afférents sont dus. Elles sont examinées à chaque clôture pour évaluer s’il existe un doute sur leur caractère recouvrable et dépréciées le cas échéant. L’éventuelle dépréciation est calculée sur la base d’une estimation du montant à recouvrer jusqu’à la fin du contrat et constatée en coût des ventes. Les avances maintenues à l’actif sont ventilées entre i) une part courante (part que le Groupe estime recouvrer dans les 12 mois suivants la clôture) et ii) une part non courante (voir par ailleurs le paragraphe 3.1.4 et la note 4.6 des états financiers consolidés du Groupe au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023 respectivement du présent document).

Dans le cadre de son offre Solutions Premium, le Groupe signe des contrats de distribution, promotion et marketing en ligne avec les standards de marché ou supérieurs à ces standards en matière de durée et de conditions. Les contrats avec les artistes sont généralement signés pour une durée de 3 à 15 ans (et entre 3 et 10 ans pour les contrats avec les labels), conformément aux pratiques courantes dans l’industrie. Ils comportent des clauses que le Groupe estime plus favorables, comme l’absence de clause d’exclusivité sur le featuring, c’est-à-dire la participation d’un artiste à l’album d’un autre artiste, ou des durées prévues dans les clauses d’exclusivité de fin de contrat beaucoup plus courtes que la moyenne constatée ou bien encore l’absence d’abattage sur les taux de royautés.

Pour bénéficier des droits sur les contenus, le Groupe conclut ainsi des contrats de distribution numérique avec les artistes et labels. Les contrats peuvent porter sur l’ensemble des enregistrements ou du catalogue d’un artiste ou label (contrat « label » ou « catalogue ») ou sur un ou plusieurs enregistrements d’un artiste donné (contrat « artiste » ou « projet »).

Aux termes de ces contrats, le producteur concède au Groupe le droit de commercialiser, sous forme numérique et pour le monde entier (dans la grande majorité des cas), tout ou partie de son catalogue ou du catalogue d’un artiste. Cette concession couvre les droits de reproduction, de communication au public et de mise à la disposition du public des contenus audio et vidéo.

Enfin, en complément des contrats de distribution, promotion et marketing numérique, le Groupe peut être amené à conclure des contrats portant sur la vente de supports physiques sur certains territoires (principalement France, Allemagne et Italie). Ces contrats sont accessoires aux contrats de distribution numérique et réservés aux artistes, sélectionnés par le Groupe, qui souhaitent poursuivre l’exploitation de supports physiques.

Par ailleurs, le Groupe propose, dans le cadre de son activité secondaire de production musicale, des contrats d’artistes, conclus par l’intermédiaire de ses propres labels, pour produire directement les enregistrements de ses artistes-interprètes. À ce titre, le Groupe conclut des contrats d’enregistrement phonographiques, également appelés contrats d’artistes, à titre exclusif, avec les artistes-interprètes qui sont titulaires de droits voisins sur leurs interprétations.

Le Groupe reverse aux artistes et labels un pourcentage des reversements qu’il perçoit des plateformes en contrepartie de la mise à disposition des contenus audio et vidéo produits par l’artiste ou label concerné. Dans le cadre de certains contrats avec les artistes et labels, le Groupe leur verse des avances sur reversements, recouvrées sur les reversements payés par le Groupe à l’artiste ou au label durant l’exécution du contrat.

Dans le cadre des Solutions Automatisées, les artistes adhèrent aux conditions générales de ventes disponibles sur.

réglé en fonction du recouvrement des précédents montants le site Internet de TuneCore, lors de la souscription en ligne avancés. Dans l’hypothèse où le contrat serait résilié pour faute grave de l’artiste ou du label, celui-ci est généralement dans l’obligation de rembourser le montant des avances non encore recouvrées au Groupe. En outre, les contrats prévoient généralement des clauses permettant au Groupe de poursuivre le recouvrement des avances après l’expiration du terme initial du contrat pendant une certaine période, tant que les avances ne sont pas intégralement recouvrées.

1.2.4 Believe offre des solutions adaptées à chaque étape du développement des artistes, du créateur de musique à l’artiste de premier plan

Le Groupe s’appuie sur un modèle intégré afin d’offrir aux artistes une qualité de service de premier ordre grâce à des solutions technologiques adaptées et à l’expertise digitale et musicale des équipes déployées localement dans plus de 50 pays. Son modèle permet d’offrir la même qualité de services à chaque étape du développement des artistes, qu’ils soient artiste émergent, artiste confirmé ou artiste de premier plan (9). Le Groupe a également développé, pour les artistes de premier plan, confirmés ou bénéficiant d’une popularité récente, une offre élargie, Artist Services reposant sur le même socle de services décrits au précédent alinéa et qui visent en outre à assurer une promotion et un marketing plus poussé des œuvres musicales en accompagnant les artistes dans la définition et l’exécution de stratégies de déploiement commercial.

À la discrétion des labels et artistes, le Groupe propose également des services additionnels tels que la distribution de leur catalogue en points de vente physiques, et, dans le cadre de son offre Artist Services, des prestations optionnelles comme l’administration des droits d’auteur (publishing) qui a vocation à se développer avec l’intégration de Sentric acquis en mars 2023, l’utilisation de musique enregistrée dans la publicité, les films et séries, les jeux vidéo et à la télévision (synchronisation), la vente de produits dérivés, l’organisation d’évènements musicaux (booking) ou encore la mise en place et gestion d’opérations de partenariat avec des marques (branding).

1.2.4.1 Solutions Premium : une offre sur-mesure opérée par des experts en musique et analyse de données et soutenue par une technologie de pointe ciblant les besoins des artistes émergents jusqu’aux besoins des artistes confirmés et artistes de premier plan

Un ensemble de solutions flexibles et adaptables aux besoins des artistes et labels. Les principales priorités des artistes indépendants dans le développement de leur carrière sont comme souligné dans les études sur les artistes indépendants réalisées par MIDiA en 2022 :

  • la possibilité d’en garder le contrôle créatif et commercial,
  • de conserver la propriété de leurs droits d’auteur,
  • de vivre de leur musique et
  • de travailler avec des partenaires de confiance pour distribuer et promouvoir leur musique.

Le Groupe considère être en mesure de répondre à ces priorités, à travers son offre de Solutions Premium, qui comprend un ensemble de solutions de commercialisation, de promotion et de marketing. Cette offre repose sur des caractéristiques propres au modèle économique et technologique du Groupe, lui permettant d’être parfaitement adaptée aux besoins des artistes, d’émergents à artistes de premier plan :

  • une mise à disposition, commercialisation et promotion du contenu des artistes et labels sur plus de 100 plateformes de distribution numérique audio et vidéo, et médias sociaux ;
  • des solutions numériques s’appuyant sur l’expertise technologique de premier plan du Groupe afin d’offrir une expertise en marketing digital et un ensemble d’outils marketing destinés à aider les artistes à faire croître leur audience et leurs revenus ;
  • des solutions transparentes, centrées sur les besoins de l’artiste en lui fournissant un accès en temps quasi-réel aux données et des outils d’analyse poussés de la performance de son catalogue ;
  • une présence locale dans l’ensemble des zones géographiques clés (10), afin d’établir une forte proximité avec les artistes et labels et approfondir la connaissance des tendances des marchés locaux.

Les Solutions Premium sont dédiées au développement de labels indépendants ou d’artistes en direct, au travers d’équipes spécifiques à chaque activité. Les Solutions Premium recouvrent à titre principal les Label & Artist Solutions, comprenant une offre de commercialisation, promotion et mise à disposition auprès de plateformes de distribution numérique et médias sociaux, des contenus audio et vidéos numériques de labels ou artistes ayant confié au Groupe la commercialisation et la.

les spécialistes chargés de négocier auprès des plateformes de distribution numérique le positionnement éditorial des contenus du Groupe (notamment au sein de listes d’écoute) afin d’en maximiser la visibilité et la performance.

Le processus opérationnel des Solutions Premium du Groupe

L’identification, la mise à disposition et la rémunération des contenus audio et vidéo sur les plateformes de distribution numérique et médias sociaux passe par un ensemble d’étapes intégrées dans un processus opérationnel structuré reposant sur l’utilisation d’outils technologiques de pointe développés par les équipes de la Plateforme Centrale :

  • une phase préliminaire d’analyse du marché permet la détection d’artistes potentiels, approchés par les équipes de détection des talents du Groupe (Talent scouts), et avec lesquels s’engage ensuite une négociation des termes contractuels de leur relation avec le Groupe, portant principalement sur les contenus musicaux, la durée et les conditions financières de l’accord, suivis dans la suite Salesforce ;
  • au terme de cette phase préliminaire, un contrat est signé entre l’artiste ou le label et le Groupe, directement via la plateforme de gestion de contrats électroniques déployée par la Plateforme Centrale du Groupe (voir le paragraphe 1.2.3 «Believe est une plateforme numérique mondiale offrant une qualité de service élevée grâce à son expertise musicale, numérique et technologique »du présent Document d’enregistrement universel), le cas échéant conformément à l’un des 20 contrats types ou des 250 modèles de contrats du Groupe (l’adhésion à l’un des modèles standards du Groupe concerne la majorité des contrats signés par le Groupe avec les artistes et labels) (voir le paragraphe «Les contrats de distribution numérique avec les artistes et labels» du présent Document d’enregistrement universel). Un compte producteur est par ailleurs créé (en 2024, plus de 33 500 comptes producteurs étaient ouverts auprès du Groupe) ;
  • les contenus audio et vidéo de l’artiste ou du label sont ensuite envoyés au Groupe via son Intranet et les équipes d’ingestion des contenus valident les contenus au regard notamment de guidelines internes et externes (qui dépendent aussi bien des réglementations locales que des règles propres à chaque plateforme) en termes de qualité et de droits d’auteur. L’intégrité technique des contenus est contrôlée et ils sont enrichis afin de répondre aux standards de qualité des plateformes de distribution numérique et médias sociaux ; (voir le paragraphe 1.2.3 «La plateforme technologique du Groupe » du présent Document d’enregistrement universel ;
  • une fois ingérés, contrôlés et enrichis, les contenus sont mis à disposition des plateformes de distribution numérique et des médias sociaux, au moyen d’outils technologiques propriétaires développés par la Plateforme Centrale. En 2024, environ 140 000 contenus audio et vidéo ont ainsi été mis à disposition mensuellement par la Plateforme Centrale ;
  • les plateformes de distribution numérique et médias sociaux contrôlent ensuite les contenus reçus et peuvent le cas échéant rejeter les contenus dont ils estiment qu’ils violent le cas échéant la réglementation relative au droit d’auteur. Le nombre de contenus rejetés chaque mois est très faible au regard du nombre de contenus mis à disposition ;
  • une fois contrôlés et validés par les plateformes de distribution numérique et les médias sociaux, les contenus sont mis en ligne et des rapports de ventes sont envoyés généralement sur une fréquence mensuelle au Groupe par les plateformes et médias sociaux. En 2024, environ 4 300 rapports de vente ont ainsi été traités par une équipe dédiée du Groupe ;
  • sur la base des rapports de ventes reçus des plateformes de distribution numérique et des médias sociaux, le Groupe établit les factures à leur destination. Une fois ces factures réglées par les plateformes de distribution numérique et de médias sociaux (dans la majorité des cas en quelques jours) les équipes de la Plateforme Centrale établissent à leur tour les rapports de vente en fonction des périodicités contractuelles (en grande majorité chaque mois) pour chaque artiste et label faisant ressortir le nombre de streams générés par leurs contenus et le détail du calcul du montant des reversements dus par le Groupe en application des stipulations contractuelles ;
  • l’artiste ou le label, en fonction des délais de paiement contractuels, peut demander le paiement avec un processus de facturation électronique et reçoit le paiement de ses reversements au terme des délais contractuels agréés avec le Groupe.

Environnement concurrentiel des Solutions Premium du Groupe

S’agissant des Solutions Premium, les principaux concurrents du Groupe sont :

  • les trois majors (Universal Music Group, Sony Music Entertainment et Warner Music Group), principales sociétés détentrices du catalogue musical mondial, à travers soit (i) leur offre de distribution numérique proposée par l’intermédiaire de filiales, tels que Ingrooves et Virgin Music Label & Artist Services pour Universal Music Group ; The Orchard et AWAL pour Sony Music Entertainment ; ou encore ADA pour Warner Music Group ou (ii) leur offre de services aux artistes, avec les labels Polydor, Capitol et DefJam pour Universal Music Group ; Columbia, RCA et Epic pour Sony ; ou encore Warner, Elektra et Atlantic pour Warner Music Group ;
  • des acteurs de taille intermédiaire spécialisés dans la distribution numérique et filiales de sociétés d’édition musicale de taille importante, tels que Fuga, filiale de Downtown, ou des acteurs locaux indépendants, tels qu’Idol en France, ou United Masters aux États-Unis ; et
  • un certain nombre de labels et de sociétés de services aux artistes implantés localement dans les pays où le Groupe exerce ses activités.

1.2.4.2 Solutions Automatisées :

une offre à forte valeur ajoutée technologique ciblant les besoins des créateurs de musique et artistes autodistribués

Le Groupe a renforcé son activité de Solutions Automatisées avec l’acquisition et l’intégration en 2015 de TuneCore, société fondée en 2006 aux États-Unis, à une période où le marché du streaming était en train d’émerger. Le Groupe estime que son offre de Solutions Automatisées présente un certain nombre d’atouts concurrentiels lui permettant d’être un des leaders sur son marché. TuneCore se positionne comme le principal partenaire de développement pour les artistes autodistribués, ayant reversé en juin 2024 plus de 4 milliards de dollars à ces artistes depuis sa création en 2006, ce qui le positionne loin devant ses principaux concurrents.

Dans le cadre des Solutions Automatisées, le Groupe permet aux créateurs de musique et artistes autodistribués, via sa plateforme numérique TuneCore, de distribuer de manière automatisée leurs contenus audio auprès des plateformes de distribution numérique et de médias sociaux. Le Groupe se charge ensuite de collecter auprès des plateformes de distribution numérique et de médias sociaux les reversements qu’ils doivent en contrepartie de la mise à disposition des contenus. Ces sommes sont ensuite reversées en partie ou en intégralité aux artistes selon l'abonnement retenu. Le Groupe prélève en effet une marge en ce qui concerne les contenus mis à disposition sur des plateformes de streaming vidéo ou des médias sociaux.

Les créateurs de musique ayant recours aux Solutions Automatisées, après avoir créé un compte, envoient via TuneCore leurs contenus audio et les informations associées (métadonnées notamment). Les créateurs de musique choisissent ensuite parmi plus de 100 plateformes de distribution numérique celles où ils souhaitent mettre à disposition leurs contenus.

Après ces premières étapes, l’interface TuneCore permet de mettre les contenus à disposition auprès de l’ensemble des plateformes de distribution numérique choisies par l’artiste. Le Groupe effectue cette mise à disposition conformément aux termes des contrats conclus en direct avec les plateformes de distribution numérique, qui prévoient notamment le montant des reversements dus au Groupe.

À mesure que les contenus sont streamés ou téléchargés, les plateformes de distribution numérique reversent les sommes dues, qui sont ensuite reversées sur demande par le Groupe en intégralité aux artistes ayant souscrit à un abonnement payant, ou, pour les contenus mis à disposition sur des plateformes de streaming vidéo ou des médias sociaux et utilisés pour la création de contenus générés par les utilisateurs, après prélèvement d’une marge par le Groupe.

Une offre d’abonnement répondant mieux aux attentes des créateurs de musique

En 2022, TuneCore a lancé une nouvelle offre tarifaire Unlimited Pricing afin de mieux répondre aux attentes des créateurs de musique et des artistes autodistribués. Ces derniers peuvent désormais diffuser leur musique instantanément, régulièrement et de manière transparente avec un seul abonnement annuel, permettant ainsi une distribution illimitée de leur musique auprès de leurs audiences.

Cette nouvelle offre comprend une offre gratuite et trois typologies d'abonnement conçues pour donner un large choix aux créateurs de musique et artistes autodistribués tout en répondant à leurs besoins uniques :

  • l’offre gratuite Nouvel Artiste / Social Platforms est une solution permettant de diffuser gratuitement un nombre illimité de titres sur les librairies musicales d’Instagram, TikTok, Snapchat et YouTube. Cette offre permet aux créateurs de musique et artistes autodistribués de diffuser leur musique rapidement et sans frais pour gagner en visibilité grâce aux partages des utilisateurs de ces réseaux. TuneCore leur permet de récupérer 80 % des revenus générés ;
  • l’abonnement Essentiel compte parmi les plus abordables du marché. Il inclut toutes les options de l’abonnement Nouvel Artiste ainsi que la possibilité de distribuer un nombre illimité de sorties sur plus de 100 plateformes de musique en ligne, comme Spotify, Deezer, Apple Music ou Amazon Music en reversant 100 % des revenus générés aux créateurs de musique et aux artistes autodistribués. Cet abonnement permet également la programmation des dates de sortie, la vérification officielle des comptes artistes sur Spotify et Apple Musique, ainsi qu’un délai de réponse du service d’assistance aux artistes de moins de 72 heures ;
  • l’abonnement Semi-Pro inclut toutes les options des abonnements Nouvel Artiste et Essentiel, auquel s’ajoute un accès à l’outil Store Automator, qui permet d’intégrer automatiquement les sorties d’un créateur de musique ou d’un artiste autodistribué à toutes les nouvelles plateformes musicales que TuneCore ajoute, le rapport détaillé des performances, ainsi qu’un délai de réponse du service d’assistance aux artistes de moins de 48 heures ;
  • l’abonnement Professionnel est conçu pour les labels, les managers et les artistes autodistribués qui souhaitent maîtriser tous les aspects de la distribution musicale. Il comprend toutes les fonctionnalités de TuneCore, avec notamment des rapports de ventes avancés, la possibilité de personnaliser son propre code UPC (Code Universel des Produits), son nom de label ou d’imposer des restrictions géographiques. Cet abonnement offre aussi la possibilité de gérer plusieurs profils d’artistes sur un seul compte (pour une facturation supplémentaire par artiste et par an) ainsi qu’un délai de réponse du service d’assistance de moins de 24 heures.

Par ailleurs, tous les artistes autodistribués, quels que soient leurs moyens, peuvent faire appel à l’expertise de TuneCore en matière de distribution musicale et bénéficier.

d’opportunités de repérage via le programme Signed By, qui a profité à plus de 460 artistes TuneCore du monde entier en 2024.

Les créateurs de musique et les artistes autodistribués choisissent un de ces abonnements annuels pour pouvoir accéder à TuneCore et mettre à disposition leurs contenus audios sur les plateformes de streaming. Le montant de cet abonnement varie selon l’abonnement choisi par l’artiste. Les revenus tirés des abonnements ont représenté 46 % du chiffre d’affaires généré par les Solutions Automatisées au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

S’agissant des contenus mis à disposition sur des plateformes vidéo ou des médias sociaux dans le cadre de l’offre Social Platforms, le Groupe prélève une part réduite des sommes qu’il reverse ensuite aux artistes. Pour les contenus utilisés pour la création de contenus générés par les utilisateurs, les artistes payent un abonnement annuel au Groupe, qui prélève par ailleurs une marge (enregistrée en chiffre d’affaires) sur les sommes qu’il reverse aux artistes. Ces modes de rémunération ont représenté 25 % du chiffre d’affaires généré par les Solutions Automatisées au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Enfin, l’accès à la plateforme TuneCore peut, au choix de l’artiste, être complété par des solutions d’édition musicale, ou encore d’outils d’aide au marketing et à la promotion. En 2023, le Groupe a acquis la plateforme d’édition musicale Sentric qui assurait déjà les prestations d’édition musicale pour les artistes autodistribués de TuneCore. L’intégration de Sentric au sein du Groupe a permis une plus forte pénétration de ces services et a entraîné une augmentation sensible du poids des revenus additionnels. Ces derniers ont ainsi généré 18 % du chiffre d’affaires des Solutions Automatisées au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Une offre précurseur bénéficiant d’une intégration réussie dans l’offre de solutions globale du Groupe

L’offre de Solutions Automatisées est précurseur dans son domaine, ce qui lui a permis de constituer une vaste communauté de plusieurs centaines de milliers d’artistes autodistribués ayant régulièrement recours aux solutions proposées. Cette forte communauté permet au Groupe de bénéficier d’une publicité naturelle pour cette offre automatisée, liée également à la forte reconnaissance de la marque TuneCore sur le marché (plus de 1 120 000 followers de TuneCore sur Instagram, Facebook, TikTok, YouTube, etc. en décembre 2024). La croissance du nombre d’abonnés s’est poursuivie en 2024, confirmant le succès de la nouvelle offre tarifaire mise en œuvre en 2022. Par ailleurs, le taux de rétention des abonnés payants a atteint 80 % en 2024.

TuneCore bénéficie de l’expertise du Groupe en matière de stratégie de marque et d’acquisition d’artistes, permettant ainsi une meilleure reconnaissance de la marque TuneCore auprès des créateurs de musique et artistes autodistribués. Le Groupe s’est par ailleurs appuyé sur son expérience internationale pour structurer avec succès le déploiement de TuneCore en dehors des États-Unis, ainsi que sur ses relations privilégiées avec les plateformes de distribution numériques, développées dans le cadre de ses activités Solutions Premium, afin de négocier les termes les plus compétitifs avec elles et faciliter l’intégration des contenus. Ces relations permettent ainsi aux artistes autodistribués de mettre à disposition leurs contenus auprès des plateformes majeures du secteur telles que Spotify, Deezer, Apple Music, Amazon Music ou YouTube pour le streaming audio et vidéo, ou TikTok et Instagram pour les médias sociaux.

L’offre de Solutions Automatisées bénéficie désormais d’une couverture géographique internationale, avec des équipes commerciales locales (et dans certains cas un nom de domaine local) implantées dans 17 pays sur 4 continents. Après ses premiers déploiements géographiques en 2020, le Groupe a continué ses efforts de localisation de son offre de Solutions Automatisées en Amérique latine, en Asie et en Europe. L’interface TuneCore s’est significativement développée en Asie du Sud Est depuis l’introduction de l’offre de partage de revenus Social Platforms, qui a permis aux créateurs de musique de distribuer facilement leur musique sur les réseaux sociaux clés, et a généré de nouveaux abonnements dans la région.

TuneCore s’est également associé à une plateforme mondiale de paiement électronique pour offrir des méthodes de paiement localisées à une base croissante de créateurs de musique dans la région, qui préfèrent les moyens de paiements alternatifs aux cartes de crédit. Le Groupe va continuer de déployer ces programmes dans les pays et régions aux pratiques similaires, contribuant ainsi à la croissance des clients internationaux des Solutions Automatisées. TuneCore compte 58 % de clients internationaux en 2024, par rapport à 54 % en 2023. TuneCore a également introduit une nouvelle fonctionnalité avec la mise en œuvre de TuneCore Splits, un outil permettant de répartir automatiquement les royalties de streaming et de téléchargement entre les personnes qui ont aidé le créateur de musique ou l’artiste autodistribué à créer sa musique.

TuneCore a lancé le programme marketing TuneCore Accelerator au dernier trimestre 2023. Ce programme phare aide les artistes à trouver de nouveaux publics, à favoriser la découverte de leurs contenus et à promouvoir un engagement plus profond avec les fans. Le programme s’appuie sur les technologies algorithmiques propriétaires du Groupe et l’expertise en matière de développement d’artistes, et offre de nouvelles opportunités de découverte et de croissance, permettant aux abonnés payants de TuneCore de passer plus facilement à la phase suivante de leur développement. L'adoption croissante du programme par les abonnés de TuneCore et son amélioration continue a fourni aux artistes des ressources de premier ordre pour les aider à construire des carrières durables, renforçant ainsi la position de TuneCore en tant que principale plateforme de croissance et de développement d'audience pour les créateurs de musique et les artistes auto-distribués.

1.3 Présentation des marchés et de la position concurrentielle

Environnement concurrentiel des Solutions Automatisées du Groupe

S’agissant des Solutions Automatisées, les principaux concurrents du Groupe sont CD Baby (Downtown Music Group), Distrokid ou encore Ditto. Les majors qui avaient développé des offres concurrentes, telles que Spinnup pour Universal Music Group ou Level pour Warner Music Group, ont décidé de sortir de ce marché ou de repositionner leurs offres sur des artistes plus établis. Universal Music Group ayant fait une offre d'achat sur Downtown Music Group en décembre 2024 pourrait revenir sur ce marché si l'acquisition se confirme.

1.2.4.3 Believe fournit aux artistes et labels les outils et l’expertise dont ils ont besoin pour se développer

Le Groupe a développé un ensemble d’outils marketing propriétaires afin d’accompagner le déploiement des stratégies marketing de ses labels et artistes, pour de nombreuses applications telles que le suivi des campagnes numériques (Backstage Ads), la génération automatisée de contenus et vidéos pour la promotion (Backstage Creative), la génération de Smartlinks (Backstage Links 1:1), ou encore des tableaux de bord en ligne donnant accès en temps réel aux performances et résultats d’audience des artistes.

Le Groupe développe en permanence de nouveaux outils permettant notamment d’automatiser des fonctions clés pour permettre aux artistes de gagner en autonomie et mieux se développer. En 2021, le Groupe a par exemple investi dans une plateforme automatisée SaaS d’achat de médias, une solution marketing de premier plan pour développer et engager les audiences des artistes et des labels. En 2023, le Groupe a également automatisé les campagnes promotionnelles payantes afin de gagner en efficacité. Depuis juin 2024, les Artistes et Labels peuvent désormais célébrer leurs entrées dans les playlists et leurs classements avec leurs fans grâce à de nouvelles ressources visuelles, qui peuvent être partagées sur les réseaux sociaux pour amplifier leur succès, leur permettant ainsi de mettre en avant leur présence dans les playlists et d'engager encore plus leur communauté.

Le Groupe déploie également des outils de suivi des playlists qui permettent de suivre les résultats des placements éditoriaux des partenaires de distribution et d’évaluer l’impact sur les flux. Le but est également de maximiser les capacités de reporting sur les performances éditoriales et marketing en analysant des milliers de playlists. Le Groupe a également mis en place un nouveau système de calcul et de reporting des redevances, offrant une solution qui permet de gérer facilement les cas complexes de répartition entre ayant droits, tout en standardisant et automatisant un processus de calcul transparent et fiable.

En 2023, Believe a développé un nouvel outil pour identifier les artistes à fort potentiel signés en Label et Artist Solutions pour leur proposer d’intégrer l’offre Artist Services. Cette offre vient compléter le dispositif Signed By et permet au Groupe d’avoir un outil encore plus efficace d’identification d’artistes à signer.

Believe développe également en interne des technologies algorithmiques qui vise à prédire la viralité d’un morceau de musique ou de mieux exploiter des capacités marketing offertes par les partenaires digitaux du Groupe. Believe continue en effet de nouer des partenariats innovants afin de développer des technologies propriétaires de long terme et développe des outils qui permettent d’optimiser les innovations technologiques et promotionnelles de ses partenaires.

Le Groupe a développé son propre algorithme promotionnel Believe Catalog Optimization, qui permet de maximiser la valeur extraite des recommandations personnalisées algorithmiques déployées notamment sur Spotify.

Believe a également établi des partenariats avec YouTube, dont un conclu en 2021 pour le lancement de Shorts, un second dans le cadre de leur initiative Creator Music en 2022, et a par ailleurs participé à leur incubateur YouTube’s Music AI en 2023. L’incubateur a pour objectif d’obtenir le retour d’artistes, d’auteurs-compositeurs et de producteurs sur les expériences et les recherches en matière d’Intelligence Artificielle générative en cours de développement chez YouTube.

L’acquisition et l’intégration de la plateforme propriétaire d’édition musicale de Sentric en 2023 a permis d’étendre la palette de services proposés à l’ensemble des artistes servis par le Groupe, quelle que soit l’offre qu’ils auront retenue. Jusqu’à présent, l’activité de Sentric y compris l’offre automatisée était principalement présente aux États-Unis et au Royaume-Uni, son intégration dans le Groupe a permis d’étendre cette présence à l’ensemble des géographies opérées par Believe. Le Groupe a développé des offres spécifiques pour adresser les artistes et labels du segment Solutions Premium, dont les équipes de vente ont été formées à la vente croisée de services d’enregistrement et d’édition musicale. L’intégration des équipes et des systèmes de Sentric dans le Groupe devrait par ailleurs faciliter un déploiement de ses solutions à grande échelle.

Les informations figurant dans le présent paragraphe 1.3 relatives au marché, notamment les tailles et les perspectives de croissance, sont principalement issues de sources tierces, telles que IFPI (IFPI Global Music Report 2024, mars 2025), MIDiA Research (notamment MIDiA Research Global Music Forecasts, 2024 – 2031, mai 2024 et MIDiA Recorded Music Market Share Report 2024, mars 2025) et Luminate content (voir également le paragraphe 8.1.3 «Informations provenant de tiers, déclaration d’experts et déclarations d’intérêts » du présent Document d’enregistrement universel). Les données et informations présentées dans le présent Document d’enregistrement universel attribuées à MIDia Research reflètent l’interprétation par le Groupe des données, recherches et points de vue exprimés dans le Global Music Forecasts Report publié par MIDia Research en mai 2024, et n’ont pas fait l’objet d’une revue par MIDia Research. Toute publication de leur part doit être lue et interprétée à sa date de publication initiale, et non pas à la date du présent Document d’enregistrement universel. MIDiA et Luminate n’assumeront aucune responsabilité à l’égard de tiers quant aux informations présentées dans le présent paragraphe 1.3 comme étant tirées d’études, rapports ou autres supports préparés par MIDiA ou Luminate. La taille des différents marchés présentés dans le présent paragraphe 1.3 est, sauf mention contraire, exprimée en chiffre d’affaires généré par les labels et les distributeurs, correspondant principalement aux revenus qu’ils tirent de la vente de contenus audio ou vidéo ou l’exploitation des droits qu’ils détiennent sur ces contenus.

1.3 Le marché de la musique enregistrée numérique est en forte croissance

Segmentation du marché de la musique : marché de la musique enregistrée vs. marché de l’édition musicale

Le marché mondial de la musique est composé du segment de la musique enregistrée et du segment du live, deux marchés distincts avec des acteurs différents. Ce sont les deux principaux segments de marchés qui permettent aux artistes de générer des revenus. Ces deux segments qui composent la majorité de la monétisation de l’industrie de la musique sont complétés par le marché de l’édition musicale.

D’après MIDia, le marché global de la musique enregistrée a connu une croissance régulière au cours des dernières années, ayant vu son chiffre d’affaires augmenter de 21 milliards de dollars en 2019 à 36,2 milliards de dollars en 2024, soit un TCAM de 11,5 % sur la période 2019 – 2024 (source : MIDia Music Forecasts Report 2024-2031, mai 2024 et MIDia Recorded Music Market Share Report 2024, mars 2025). Ce marché se décompose en quatre segments présentant des dynamiques différentes.

D'après IFPI, le segment de marché de la musique numérique atteint 21,2 milliards de dollars de chiffre d’affaires représentant 71,8 % du marché de la musique enregistrée, principalement porté par l’adoption du streaming qui génère 20,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires soit 69,0 % du marché (source : IFPI Global Music Market Report 2024, mars 2025).

Le segment de marché de la musique live, estimé à environ 32,8 milliards de dollars en 2024 (source: Research & Markets Live Music report, mars 2025) comprend toutes les représentations musicales en public que les artistes peuvent faire physiquement ou virtuellement. C’est un segment principalement physique, dont le leader est la société américaine LiveNation.

Depuis l'acquisition de Sentric en 2023, Believe se positionne également sur le segment de l’édition musicale. L'édition musicale consiste en l’acquisition par un éditeur des droits d’auteur relatifs à une œuvre musicale (à savoir la composition musicale et/ou les paroles) afin d’optimiser au maximum l’exploitation de ladite œuvre. Dans ce cadre, l’éditeur va concéder les droits qu’il a acquis en vue de leur utilisation par exemple dans des enregistrements phonographiques, représentations publiques, partitions, traductions, films, émissions télévisées, jeux vidéo, sites Internet, ou encore publicités, etc. En contrepartie de l’utilisation de ces droits, l’éditeur perçoit une rémunération, en partie reversée à l’auteur concerné.

Ce marché s’est élevé à environ 11,8 milliards de dollars en 2023 (source: CISAC Global Collection Report 2023, octobre 2024), se positionnant ainsi loin derrière les segments de marchés de la musique enregistrée et de la musique live.

Au sein du segment de la musique enregistrée, le Groupe est un des leaders sur la musique numérique et en particulier sur le streaming, qui présente les taux de croissance les plus importants de l’industrie du fait de son adoption progressive à l’échelle mondiale.

Le Groupe cible en priorité le segment en forte croissance des artistes et labels locaux ayant un potentiel de développement à l’échelle locale, puis à l’échelle internationale.

Source : IFPI, Global Music Report 2024, rapport publié le 19 mars 2025.

Selon les estimations de MIDiA, le marché de la musique enregistrée devrait poursuivre sa forte croissance pour s’établir à environ 47,2 milliards de dollars d’ici 2031 (source : MIDiA Resarch Global Music Forecasts 2024-2031, mai 2024).

Le streaming, un segment de marché à fort potentiel de croissance

Depuis plusieurs années, le segment de marché du streaming connaît une croissance régulière, étant passé de 7,3 milliards de dollars en 2017 à 22,3 milliards de dollars en 2024 (source : MIDia Recorded Music Market Share Report 2024, mars 2025), principale source de croissance du marché global de la musique enregistrée, au détriment du segment physique traditionnel. Le taux de croissance marque un ralentissement en 2024, mais la préférence grandissante des utilisateurs pour ce format d’écoute se confirme. En effet, cela leur permet d’écouter un morceau souhaité à tout moment, sans restriction, avec une facilité d’utilisation et un accès à une bibliothèque à la demande quasi-illimitée en termes de choix de contenus, sur presque tous types d’appareils disposant d’une connexion à Internet, pour, le cas échéant, un abonnement mensuel d’un montant relativement faible soutient la croissance de ce marché notamment.

Le segment de marché du streaming se décompose en deux types d’activités :

  • le streaming par abonnement, impliquant la souscription par les utilisateurs d’un abonnement payant auprès des plateformes de distribution numérique ou médias sociaux, leur permettant d’avoir un accès sans publicité aux fonctionnalités de l’interface concernée, et
  • le streaming financé par la publicité, permettant aux utilisateurs d’accéder gratuitement à certaines fonctionnalités de l’interface, avec la diffusion régulière de messages publicitaires, en contrepartie desquels les annonceurs versent des redevances aux plateformes et médias sociaux.

La consommation de contenus audio sous la forme de vidéos connaît un fort développement, soutenu en particulier par l’apparition de nouvelles formes de monétisation de la musique enregistrée, avec des médias sociaux tels que Facebook, Instagram ou TikTok, qui proposent la diffusion de vidéos relativement courtes générées par les utilisateurs, utilisant les contenus audio d’artistes. Le modèle économique de ces plateformes et des médias sociaux repose principalement sur la gratuité de l’écoute et de la visualisation, financée par les redevances publicitaires versées par les annonceurs.

Un certain nombre de plateformes de distribution numérique proposent à leurs utilisateurs les deux types d’offres. Ces applications présentent un fort potentiel d’adoption massive à l’échelle mondiale, représentant une opportunité additionnelle pour les acteurs de la musique numérique, tels

Il était initialement estimé qu’en 2024 le streaming par abonnement représenterait 50,1 % du marché global de la musique enregistrée (soit environ 71,3 % du marché du streaming), contre 20,2 % pour le streaming financé par la publicité (soit environ 28,7 % du marché du streaming) (source : MIDia Research Music Forecasts Report 2024-2031, mai 2024).

Le streaming financé par la publicité était moins bien orienté qu'attendu sur la deuxième partie de l'année, et son poids sur le marché global du streaming a probablement légèrement diminué sur 2024. La reprise attendue ne s'est pas matérialisée notamment en Asie, où plusieurs segments de marchés ont une plus forte dépendance au streaming financé par la publicité.

Selon MIDiA, les segments de marché du streaming devraient s’établir, en termes de chiffre d’affaires, à environ 28,2 milliards de dollars d’ici 2026 et 37,6 milliards de dollars d’ici 2031 (soit 80 % du marché global de la musique enregistrée), dont 25,8 milliards de dollars pour le streaming par abonnement (source : MIDiA Research Global Music Forecasts 2024 – 2031, mai 2024).

Cette croissance devrait s’appuyer sur plusieurs tendances favorables, telles que l’adoption croissante du streaming par abonnement par les utilisateurs, une reprise et poursuite du développement du streaming gratuit financé par la publicité avec notamment l’essor de nouvelles formes de monétisation de la musique enregistrée.

1. L’adoption croissante du streaming par abonnement

Selon MIDiA, le nombre d’abonnés à un service de streaming par abonnement est passé, au niveau mondial, de 289 millions d’utilisateurs en 2018, soit un taux de pénétration de 3,8 %, à 738 millions d’utilisateurs en 2023, soit un taux de pénétration de 9,2 %, et devrait dépasser 1,2 milliard d’utilisateurs en 2031, soit un taux de pénétration supérieur à 14 % (source : MIDiA Research Global Music Forecasts 2024 – 2031, mai 2024).

Le streaming par abonnement devrait bénéficier d’une adoption croissante par les utilisateurs dans les prochaines années, en particulier par les générations plus âgées et dans des segments de marchés géographiques à fort potentiel de croissance où le taux d’adoption du streaming par abonnement est encore faible.

2. Un taux d’adoption du streaming par abonnement encore faible dans des marchés géographiques à fort potentiel de croissance

Le taux d’adoption du streaming par abonnement de certains pays développés, où le marché de la musique enregistrée est de taille significative et où le Groupe dispose d’une forte présence, tels que les pays d’Europe occidentale, demeure à un niveau encore relativement faible (25 % en 2023). Les taux varient fortement d’un pays à l’autre avec par exemple 31 % pour l’Allemagne, 25 % pour la France et 14 % pour l’Italie, des niveaux nettement inférieurs à ceux de segments de marchés plus matures tels que les pays nordiques (comprenant notamment la Suède, pays d’origine de Spotify à 44 % en 2023) et des États-Unis (45 % en 2023).

Certains segments de marchés dits émergents, tels que l’Amérique latine (taux de pénétration de 13 % en 2023, dont 14 % pour le Brésil et 16 % pour le Mexique), les pays d’Europe de l’Est et la Russie (avec par exemple un taux de pénétration de 15 % pour la Pologne, un des territoires les plus matures de la région) et la zone Asie-Pacifique (taux de pénétration de 6 % en 2023, dont 12 % pour la Chine, 4 % pour la Thaïlande, 1 % pour l’Indonésie et 1 % pour l’Inde), avec des taux de pénétration faibles, présentent également un potentiel de croissance élevé, avec un marché de la musique numérique encore dominé dans certains pays par d’autres formats d’écoute, tels que les vidéos gratuites financées par la publicité (en Inde en particulier, où l’écoute de musique piratée est par ailleurs encore répandue) (source : MIDiA Research Global Music Forecasts, 2024 – 2031, mai 2024).

Ce fort potentiel devrait se traduire, selon une estimation, par un quasi-triplement du nombre d’abonnés à un service de streaming dans les marchés dits émergents susvisés, qui devrait passer de 396 millions en 2023 (soit 53 % du nombre d’abonnés au niveau mondial) à 803 millions en 2031 (soit 65 % du nombre d’abonnés au niveau mondial), tandis que les marchés développés devraient connaître une stagnation.

3. La part croissante des artistes et labels indépendants, cœur de cible du Groupe, sur le marché de la musique enregistrée

Historiquement, les coûts de production, distribution et promotion de leurs contenus par les artistes étaient relativement élevés, nécessitant un soutien financier et logistique important, que les artistes cherchaient à obtenir auprès des majors de l’industrie musicale.

Le modèle économique historique des majors repose sur l’identification, la production et le développement d’un nombre limité d’artistes, et l’acquisition concomitante de la majorité des droits attachés à leurs catalogues, avec une stratégie de développement des artistes axée sur les médias traditionnels tels que la télévision, la radio et la presse papier.

Le développement des outils technologiques et numériques a eu un effet disruptif sur l’industrie musicale, en favorisant l’essor de nouveaux outils numériques d’aide à la création musicale, permettant aux artistes de s’autoproduire, en favorisant l’émergence du marché de la musique numérique et en particulier du streaming, démocratisant ainsi l’accès des artistes au marché (grâce en particulier à une diminution des coûts de distribution pour les artistes) et facilitant leur découverte par le public et en favorisant l’émergence des réseaux sociaux, permettant un contact plus direct avec les artistes.

Ces évolutions ont contribué à l’émergence d’une classe moyenne d’artistes ayant vocation à capturer une part significative de la valeur du marché de la musique enregistrée, qui est désormais moins concentrée qu’avant l’émergence du streaming, et répartie sur un nombre plus important d’artistes et labels, avec par ailleurs l’existence d’une multitude de créateurs de musique contribuant à cette nouvelle répartition de la valeur. À titre d’exemple, en Allemagne en 2024, il est estimé que les artistes du Top 100 représentent 19 % du marché par rapport à 22 % en 2021. Les artistes du Top 101 au Top 10 000 représentent 59 % du marché et captent désormais une part significative de la valeur générée par les artistes sur le segment de marché allemand de la musique numérique. Les créateurs de musique et artistes autodistribués représentent 22 % du marché mais leur nombre est considérable, plus de 45 000 artistes étant référencés dans cette analyse du segment de marché allemand (source : Luminate, Believe).

Dans ce contexte, un nombre croissant d’artistes cherche à bénéficier de solutions numériques à forte valeur ajoutée centrées sur leurs besoins, avec l’objectif de conserver la détention de leurs droits d’auteur, un partage de la valeur rééquilibré et un niveau plus élevé de transparence et d’indépendance vis-à-vis de leurs maisons de disques et de leurs partenaires.

Le Groupe a structuré historiquement son offre en ciblant l’accompagnement des artistes dans un marché en cours de digitalisation et dans un contexte de recherche croissante d’indépendance de la part des artistes. Le Groupe s’est ainsi positionné comme partenaire des artistes pour le développement de leurs publics sur les plateformes de distribution numérique avec une offre actuellement comprise dans les Solutions Premium, avant d’enrichir son offre avec des solutions complémentaires telles que le marketing et la promotion.

Avec l’acquisition de TuneCore en 2015, le Groupe a renforcé ses moyens d’accompagner les artistes à chaque stade de développement de leur carrière, en offrant des solutions de distribution automatisée de leurs contenus auprès des plateformes de distribution numérique et des médias sociaux, principalement à destination des artistes en début de carrière. Ces solutions sont comprises dans l’offre de Solutions Automatisées du Groupe.

Ce positionnement du Groupe orienté en priorité vers les artistes en développement de carrière (qu’ils soient émergents ou confirmés), le plus souvent à notoriété locale plutôt qu’internationale, lui permet de bénéficier du fort potentiel de croissance de ces segments du marché, en comparaison notamment d’un positionnement des majors.

croissance plus limitée du nombre d’abonnés, qui devrait passer de 342 millions en 2023 à 431 millions en 2031 (source : MIDiA Research Global Music Forecasts 2024 – 2031, mai 2024).

Le Groupe, qui a renforcé sa présence dans les pays émergents entre 2019 et 2024, avec en particulier l’acquisition de sociétés en Inde, aux Philippines, en Hongrie et en Turquie, a pour ambition de poursuivre son développement dans ces pays dont les tendances de marché structurelles favorisent sa stratégie de croissance (voir également le paragraphe 1.5 « Stratégie et objectifs moyen et long terme » du présent Document d’enregistrement universel).

1.3.2 Le Groupe évolue au sein d’environnements législatifs et réglementaires complexes

Dans le cadre de ses activités, Le Groupe est soumis à diverses réglementations en Europe et aux États-Unis ainsi que dans d’autres pays, en particulier l’Inde et la Chine. La Direction juridique du Groupe s’assure du respect des règles juridiques applicables dans l’ensemble des pays dans lesquels le Groupe opère. Elle peut également s’appuyer sur des conseils externes.

Les réglementations sont spécifiques :

  • à la nature de l’activité du Groupe concernée ;
  • au territoire où le Groupe opère.

Les principales activités du Groupe régies par des réglementations spécifiques sont exposées ci-après.

Vente numérique

Le Groupe est spécialisé dans la distribution numérique de contenu musical et vidéo. Il commercialise et promeut les enregistrements de producteurs indépendants auprès de plateformes de streaming en ligne ou de téléchargement. Cette distribution numérique est opérée à travers le monde dans le cadre contractuel décrit ci-dessous.

  • Les producteurs concèdent au Groupe les droits voisins dont ils sont titulaires sur leurs enregistrements. Les contrats conclus assurent au Groupe le droit exclusif de commercialiser les enregistrements concernés sur les plateformes.
  • Pour distribuer les enregistrements, le Groupe conclut par ailleurs des contrats avec des plateformes de distribution numérique, telles que Spotify ou Apple.
  • Le Groupe perçoit des plateformes les recettes générées par la distribution numérique des enregistrements. Il conserve en contrepartie du service de distribution une quote-part de ces recettes à titre de commission puis reverse le solde aux producteurs.

Services complémentaires aux artistes

majors orienté vers les artistes de premier plan de renommée mondiale. Ainsi, dans un certain nombre de pays dans lesquels le Groupe exerce ses activités, les artistes locaux représentent généralement une part substantielle des meilleures ventes d’albums dans le pays concerné. Ainsi, avec 18 des 20 meilleures ventes d’albums 2024, le public plébiscite, à nouveau, les projets des artistes produits en France et chantant en français toutes générations et tous styles musicaux confondus, avec une mention spéciale pour le rap qui domine la tête de ce classement. À noter que 145 productions françaises sont présentes dans les 200 meilleures ventes 2024, et comptent pour 77 % des écoutes de ce classement (source : Top 200 Albums streaming SNEP).

Ces tendances ont conduit à une évolution de la répartition de la valeur sur le marché de la musique enregistrée entre les majors (23,4 milliards de dollars de revenus en 2024), les artistes en direct, c’est-à-dire les artistes sans label (2,0 milliards de dollars de revenus en 2024) et les labels indépendants (10,7 milliards de dollars de revenus en 2024) (source : MIDiA Recorded Music Market Share Report 2024, mars 2025). Sur la période 2017 – 2024, la part de marché des 3 Majors et de Merlin sur Spotify, passée de 87 % du total des streams en 2017 à 71 % en 2024 (source : Spotify 2024 Annual Report 20-F, février 2025), ainsi que l’augmentation du nombre de créateurs musicaux indépendants (incluant les créateurs de podcasts) dont les contenus sont mis à disposition sur Spotify, passés de 3 millions en 2018 à 11 millions en 2024 (source : Spotify Annual Report).

Autres pays

Du fait de la présence mondiale du Groupe, d’autres législations locales s’appliquent à ses activités. Celles-ci présentent généralement des similitudes avec les réglementations applicables en Europe, notamment en termes de typologie des droits protégés. Elles peuvent toutefois comporter certaines spécificités. Ces spécificités peuvent conduire le Groupe à adapter certaines stipulations des contrats pour les adapter aux usages locaux, particulièrement en Inde et en Russie.

1.3.2.2 Réglementation relative au droit social

Tout contrat portant sur la prestation d’un artiste du spectacle en vue de sa production est présumé être un contrat de travail. Par exception, il peut s’agir d’un contrat de prestation de services si l’artiste est inscrit au registre du commerce. Lorsqu’il agit en France en qualité de producteur, le Groupe doit respecter les règles applicables en matière de droit social. Les artistes du spectacle relèvent du régime général de la sécurité sociale. Ils peuvent toutefois relever de dispositifs dérogatoires tel que le régime des intermittents du spectacle. Ces dispositions sécurisent le régime d’assurance chômage de l’intermittence et renforcent la protection du droit à l’indemnisation des intermittents aux revenus les plus faibles.

1.3.2.3 Réglementation relative aux contenus

La responsabilité des intermédiaires techniques en matière d’hébergement de contenus

Dans l’Union Européenne, la directive 2000/31/CE du 8 juin 2000 dite « Directive sur le commerce électronique » prévoit, sous certaines conditions, une exonération de responsabilité du fournisseur d’hébergement du fait des contenus hébergés.

Le Groupe propose également aux producteurs une large gamme de services complémentaires. Ces services ont pour objectif d’optimiser l’exposition des enregistrements et leur audience. Ces services permettent ainsi de diversifier et d’augmenter les revenus des producteurs. Ces services comprennent notamment :

  • la promotion et publicité des enregistrements ;
  • la création de visuel ;
  • la mise en place et gestion d’opérations de partenariat avec des marques ;
  • l’exploitation de droits additionnels comme la synchronisation ou la vente de produits dérivés ;
  • avance de fonds pour financer le développement des titres ou albums.

En contrepartie, le Groupe perçoit une rémunération.

Production musicale

Occasionnellement, le Groupe a une activité de production d’enregistrements phonographiques. Cette activité est exercée essentiellement en France. Le Groupe conclut des contrats d’enregistrements exclusifs de ses propres artistes-interprètes. Ceux-ci cèdent au Groupe l’ensemble des droits voisins attachés à leurs interprétations.

Le Groupe finance entièrement la production, la promotion et l’exploitation des enregistrements. En qualité de producteur, le Groupe est propriétaire des enregistrements. Il reverse aux artistes-interprètes une quote-part des recettes d’exploitation. En France, le contrat d’enregistrement exclusif est un contrat de travail. Les règles du droit social et du droit de la sécurité sociale le régissent. Ce type de contrat est aussi appelé « contrat d’artiste » dans l’industrie musicale.

Édition musicale

À titre marginal, le Groupe est éditeur musical. Dans ce cadre, le Groupe conclut avec des créateurs d’œuvres musicales des contrats de cession et d’édition d’œuvres musicales avec des auteurs-compositeurs. Parfois, l’artiste-interprète est lui-même auteur des paroles de l’œuvre et/ou de la composition musicale. L’activité d’édition musicale du Groupe concerne principalement des auteurs qui sont également artistes-interprètes. Un contrat d’édition régit les relations entre le Groupe et l’auteur-compositeur. Le droit d’auteur leur est applicable.

Production de concerts

En complément, le Groupe a une activité de production de concerts et de prestations scéniques, dite « live ». Dans ce cadre, il peut s’appuyer sur des coproducteurs de spectacles. Il peut aussi recourir à divers intervenants, comme des musiciens et techniciens. Des règles spécifiques s’appliquent à ceux-ci comme en France avec le régime des intermittents.

Exploitation de sites Internet

Enfin, le Groupe développe et opère des sites Internet :

  • pour proposer et fournir des services en ligne à des utilisateurs titulaires de droits d’exploitation sur un catalogue d’enregistrements. C’est le cas de TuneCore ;
  • des sites Internet dédiés aux labels du Groupe ou aux artistes qu’il produit. Par leur intermédiaire, il vend des produits dérivés ou « articles de merchandising ».

Cette activité implique pour le Groupe des obligations additionnelles liées à la responsabilité de publication des contenus, au commerce électronique et au droit de la consommation.

La France a transposé cette directive par la loi n°2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique (« Loi sur l’économie numérique »). L’hébergeur n’a aucune obligation de filtrage et/ou de surveillance du contenu hébergé à sa publication. Il n’engage sa responsabilité que s’il n’a pas agi promptement pour le retirer dès qu’il a eu connaissance de son illicéité. Concrètement, si un tiers notifie à l’hébergeur la présence de contenu illicite, l’hébergeur a l’obligation de le retirer. À défaut, il engage sa responsabilité.

Le Groupe fournit du contenu aux plateformes de distribution numérique. Ce sont ces dernières qui les mettent à la disposition du public. Le Groupe n’exerce pas une activité d’hébergeur. Le régime spécifique de responsabilité applicable à cette activité ne lui est pas applicable.

Deux règlements européens sont entrés en vigueur entre 2023 et 2024 :

  • le Digital Service Act est applicable à tout intermédiaire proposant des services en ligne à destination du marché européen et vise à imposer de nouvelles obligations de conformité par rapport aux contenus qu’il héberge. Le principe de non-responsabilité de l’intermédiaire est toutefois maintenu ;
  • le Digital Market Act est applicable à certaines plateformes en ligne ayant une position économique et technique qui leur permet de peser lourdement sur le marché européen et d’avoir une position d’intermédiation forte entre une large base d’utilisateurs et de nombreux fournisseurs de biens et de services. Ce règlement interdit notamment à ces plateformes de mettre en place un traitement préférentiel pour leurs propres produits.

Aux États-Unis, de nombreux textes encadrent la responsabilité des plateformes techniques en ligne à raison du contenu illicite, notamment contrefaisants.

La responsabilité liée à la distribution de contenus

En France, en tant que distributeur de contenus, le Groupe doit respecter les droits de propriété intellectuelle des tiers. Il doit aussi respecter leurs droits de la personnalité, notamment leur droit à l’image. Les dispositions de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la Presse lui sont aussi applicables. Cette loi pose le principe fondamental de cette liberté et prévoit les limites de celle-ci. Cette loi sur la presse s’applique à l’internet.

Dans les autres pays de l’Union Européenne, les règles de responsabilité liées à la distribution de contenus sont similaires. Le Groupe peut être tenu responsable de contenu illicite qu’il distribuerait :

  • soit lui-même ;
  • soit indirectement par l’intermédiaire des plateformes de distribution numérique. Le Groupe est tenu à des garanties contractuelles à l’égard de celles-ci.

Le Groupe pourrait ainsi se voir imposer de retirer ou faire retirer des contenus pouvant être considérés comme illicites (contenus contrefaisants ou à caractère raciste, négationniste ou appelant à la violence par exemple) sur le territoire de leur diffusion. Il peut encourir des sanctions civiles et/ou pénales à ce titre.

Pour limiter ces risques, le Groupe a mis en place en interne :

  • des contrôles de licéité du contenu ;
  • des dispositifs et procédures permettant de retirer rapidement le contenu illicite.

Réglementation en matière de commerce électronique et de droit de la consommation

Commerce électronique


1.3.2.1 Réglementations spécifiques à la propriété littéraire et artistique

Du fait de sa présence internationale, le Groupe est soumis à des règles qui peuvent différer d’un territoire à un autre. Ces réglementations visent toutes à protéger les droits voisins du droit d’auteur et le droit d’auteur.

Conventions Internationales

La Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques adoptée en 1886 définit le minimum de protection qui doit être accordé aux auteurs et à leurs œuvres. Elle offre aux créateurs les moyens de contrôler la manière dont leurs œuvres peuvent être utilisées, par qui et sous quelles conditions.

La Convention de Rome sur la protection des artistes-interprètes et/ou exécutants, des producteurs de phonogrammes et des organismes de radiodiffusion adoptée en 1961 concerne les droits voisins. Elle définit le minimum de protection qui doit être accordé aux artistes-interprètes et aux producteurs de phonogrammes.

Europe

Les États Membres de l’Union Européenne ont harmonisé leurs législations nationales en matière de droit d’auteur et droits voisins.

La dernière directive (UE) 2019/790 du 17 avril 2019 sur le droit d’auteur et les droits voisins dans le marché unique numérique prévoit notamment :

  • diverses mesures afin de prévenir ou faire cesser l’utilisation de contenus protégés par des services en ligne, notamment YouTube ;
  • des mesures relatives au formalisme des contrats conclus avec des auteurs et/ou artistes-interprètes. Ces contrats écrits doivent préciser l’étendue des droits cédés, leur destination en termes de territoires que de durée.

France

En France, le Code de la propriété intellectuelle regroupe l’essentiel des règles applicables au droit d’auteur et aux droits voisins. Les dispositions relatives aux droits voisins sont visés aux articles L. 211-1 à L. 219-4 du CPI.

Droits voisins du droit d’auteur

Le Groupe est soumis à la réglementation des droits voisins à deux égards :

  • son activité de vente numérique : contrats conclus avec les producteurs ;
  • son activité, plus marginale, de production musicale : contrats conclus avec les artistes-interprètes.

Les prérogatives accordées par la loi sont comparables à celles reconnues aux auteurs. Les artistes-interprètes jouissent ainsi du droit exclusif de consentir la fixation de leur prestation et l’exploitation de l’enregistrement en résultant. Les producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes bénéficient pareillement du droit exclusif de consentir ou d’interdire l’exploitation des enregistrements.

Les droits voisins ont une durée de protection de 70 ans à compter de la fixation de l’enregistrement.

Droit d’auteur : droit moral et droit patrimonial

Les dispositions relatives aux droits d’auteur sont visées aux articles L. 111-1 à L. 139-1 du CPI. La réglementation française applicable au droit d’auteur s’applique aussi à l’activité du Groupe :

  • lorsqu’il agit en qualité d’éditeur musical ;
  • dans le cadre des éléments visuels accompagnant les enregistrements qu’il produit. Les vidéos et créations graphiques doivent respecter ces règles ;

Des filiales du Groupe proposent la vente de produits et services à partir de leurs sites Internet. La réglementation américaine et européenne relative au commerce électronique leur est applicable.

En Europe, la Directive sur le commerce électronique s’applique aux activités de commerce électronique du Groupe. Elle met en place un cadre juridique unifié dans l’Union Européenne. En particulier, un certain nombre d’informations et de mentions relatives au commerçant électronique doivent être communiquées aux destinataires des services concernés.

Droit de la consommation

Le droit de la consommation européen s’applique aux activités du Groupe dirigées directement vers les consommateurs. Ces activités peuvent consister dans :

  • la vente directe aux consommateurs, par exemple de produits de merchandising, notamment par la filiale Nuclear Blast ;
  • l’organisation de jeux-concours.

En revanche, les services en ligne de TuneCore ne sont pas soumis au droit de la consommation car ils sont destinés principalement à des professionnels de la musique qui utilisent ces services à des fins commerciales. Ces services peuvent toutefois être utilisés dans une moindre mesure par des consommateurs.

En Europe, la directive 2011/83/UE du 25 octobre 2011 relative aux droits des consommateurs prévoit :

  • la communication d’informations par le vendeur professionnel au consommateur préalablement à la conclusion de tout contrat ;
  • un droit de rétraction pouvant s’exercer à titre gracieux par le consommateur ;
  • l’interdiction de clauses abusives, à savoir celles créant un déséquilibre significatif dans les droits et obligations respectifs.

La directive européenne 2019/2161 du 27 novembre 2019 est venue renforcer les règles protectrices des consommateurs en imposant notamment :

  • une transparence accrue pour les consommateurs lors d’achats en ligne ;
  • l’application de sanctions effectives et harmonisées ;
  • la lutte contre les faux avis consommateurs.

Elle a été transposée en France par l’ordonnance n° 2021-1734 du 22 décembre 2021, pour une application à compter du 28 mai 2022. Aux États-Unis, la protection des droits des consommateurs est moins importante qu’en Europe.

1.3.2.5 Réglementation relative aux données personnelles

Dans le cadre de ses activités, le Groupe collecte et traite des données à caractère personnel. Ces données sont notamment celles relatives :

  • aux collaborateurs et prestataires du Groupe ;
  • aux artistes dont le Groupe distribue les enregistrements ;
  • aux consommateurs ayant acheté des biens ou services par l’intermédiaire des sites de ventes en ligne du Groupe ;
  • à des personnes les ayant communiquées à l’occasion d’opérations marketing et commerciales réalisées autour d’artistes.

En Europe, le règlement 2016/679 du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation des données (RGPD) s’applique. Il est entré en vigueur le 25 mai 2018.

lorsqu’il distribue des produits de merchandising. Le RGPD définit de façon large ce qu’est une donnée à caractère personnel :

  • toute information se rapportant à une personne physique ;
  • précisément identifiée ou identifiable de façon directe ou indirecte ;
  • quel que soit le pays de résidence ou la nationalité de la personne.

Le RGPD prévoit des règles et principes essentiels, notamment :

  • quant aux modalités de la collecte des données ;
  • quant à l’information donnée aux personnes dont les données sont collectées ;
  • une utilisation dans un but déterminé ;
  • une durée de conservation limitée en fonction du type de données et de leur finalité ;
  • quant à la sécurité et la confidentialité des données détenues ;
  • quant aux transferts de données en dehors de l’Union Européenne.

Son champ d’application est large :

  • traitements automatisés ou non ;
  • traitements de données à caractère personnel réalisés par toute entité établie sur le territoire de l’Union Européenne ;
  • traitements réalisés par une entité en dehors de l’Union Européenne lorsque les activités de traitement se rapportent à l’offre de biens ou de services à des personnes au sein de l’Union Européenne ou au suivi du comportement (ciblage) de ces personnes.

Aux États-Unis, le Groupe est notamment soumis au United States Copyright Act de 1976. Cette loi prévoit une typologie de droits patrimoniaux similaires à ceux prévus en France et en Europe. Toutefois, cette loi prévoit des sanctions qui comprennent des dommages et intérêts punitifs en cas de contrefaçon délibérée, dont le texte fixe directement le montant. L’indemnisation ne se limite pas au seul préjudice subi. Le maximum prévu s’élève à 150 000 dollars par acte de contrefaçon (un exemplaire équivaut à un acte de contrefaçon). Les condamnations peuvent ainsi atteindre des montants plus élevés qu’en Europe.

En sa qualité de responsable du traitement, le Groupe est responsable du respect des obligations légales. Il met en œuvre les mesures nécessaires au respect du RGPD par ses entités concernées. Dans ce cadre, le Groupe entend procéder prochainement à la désignation d’un délégué à la protection des données (DPO).

Le Groupe doit aussi respecter des législations et réglementations similaires dans les pays situés en dehors de l’Union Européenne. Par exemple et notamment :

  • au Brésil : le « Brazil Data Protection Law » reprend les règles du RGPD. Il est entré en vigueur le 18 septembre 2020 ;
  • aux États-Unis : il n’existe pas de règlementation unifiée sur tout le territoire. Mais certaines lois étatiques accordent aux personnes des droits importants en matière de données personnelles. Ainsi, par exemple en Californie, en Virginie et au Colorado ;
  • en Inde, un projet de loi « Digital Personal Data Protection Act » est en cours de discussion.

1.4 Forces et atouts concurrentiels du Groupe


1.4.1

Believe dispose d’un positionnement solide au cœur de la révolution numérique musicale, bénéficiant de l’adoption croissante du streaming et du meilleur partage de la valeur entre artistes. Ce potentiel de croissance devrait se traduire, selon une estimation, par une multiplication du nombre d’abonnés à un service de streaming payant d’environ 2 fois dans les segments de marché émergents susvisés, qui devrait passer de 396 millions en 2023 à 803 millions en 2031, tandis que les segments de marché développés devraient connaître une croissance moins rapide du nombre d’abonnés, qui devrait passer de 342 millions en 2023 à 431 millions en 2031.

Le Groupe opère sur le marché global de la musique enregistrée, estimé à 36,2 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2024 (source : MIDia Research 2024 Recorded Music Market Share Report, mars 2025). Ce marché a enregistré une forte croissance ces dernières années, avec un TCAM (taux de croissance annuelle moyen) de 11,5 % sur la période 2019-2024 (source : MIDia Research Music Report 2024-2031, mai 2024), et devrait atteindre 47,2 milliards de dollars d’ici 2031 (source : MIDiA Research Global Music Forecasts, 2024-2031, mai 2024).

Le Groupe opère principalement sur le segment de la musique numérique, dominé par le streaming, qui représente 61,3 % du marché global de la musique enregistrée en 2024 (source : MIDia Research Recording Music Market Share Report 2024, mars 2025). Le segment du streaming a bénéficié d’une croissance significative ces dernières années avec un TCAM de 13,3 % sur la période 2019-2024, passant de 11,9 milliards de dollars en 2019 à 22,2 milliards de dollars en 2024 (source : MIDia Research Recording Music Market Share Report 2024, mars 2025).

Ce segment se caractérise par des perspectives de croissance attractives et devrait atteindre une taille de marché estimée à 22,2 milliards de dollars en 2024 et 37,6 milliards de dollars en 2031, ce qui devrait représenter environ 80 % du marché global de la musique enregistrée (source : MIDiA Research Global Music Forecasts 2024-2031, mai 2024).

Au cours de la période 2017-2024, la part de segment de marché des artistes en direct (c’est-à-dire des artistes sans label) et des labels indépendants a augmenté au détriment de celle des majors, passant de 29 % en 2015 à 35 % en 2024. Le segment des labels indépendants a surperformé le marché du streaming, avec une hausse de 8,2 % en 2024 par rapport à 2023, alors que le segment mondial du streaming a progressé de 6,2 %. Les segments combinés des artistes en direct et des labels indépendants représentent 12,7 milliards de dollars et constituent le plus gros segment de marché. Ce chiffre n’intègre pas la distribution de labels indépendants par des Majors (source: MiDia Research Recorded Music Market Share Report 2024, mars 2025).

L’adoption du streaming payant par de nouvelles générations d’utilisateurs et l’augmentation de la monétisation des usages devraient créer des opportunités dans des nouveaux marchés encore peu développés ou des segments de marché peu numérisés tels que le metal ou le classique.

Les segments de marchés de la musique numérique, et en particulier le streaming, ont poursuivi leur croissance en 2024, avec cependant un ralentissement de cette croissance à partir du second trimestre. Les hausses de prix attendues de la part des plus importantes plateformes de streaming n'ont pas eu lieu sur l'année. Certains segments plus matures n'ont pas du coup progressé aussi fortement qu'attendu. Les effets de devises embarqués sont restés importants en 2024 et ont continué à affecter la croissance du marché en euro.

Les tendances structurelles sont restées solides en 2024 et l'abonnement payant a poursuivi sa pénétration. En 2024, le segment du streaming a progressé de 6,2 % (source : MIDia Research Recorded Music Market, mars 2025), grâce à ces tendances structurelles favorables et à la préférence croissante des utilisateurs pour la consommation en ligne.

L’accélération de l’adoption du streaming sur les marchés émergents où le Groupe est bien implanté. Le streaming par abonnement devrait notamment bénéficier d’une forte accélération de son adoption dans les pays émergents.

Alors que les taux de pénétration du streaming par abonnement sont élevés sur certains segments de marché matures tels que les pays nordiques (dont la Suède, le pays d’origine de Spotify, 44 % en 2023) et les États-Unis (45 % en 2023), ils sont encore relativement faibles dans certains autres pays développés où le marché de la musique enregistrée est de taille significative et où le Groupe dispose d’une forte présence, comme l’Europe occidentale (25 % en 2023), ce qui représente un potentiel de croissance significatif en termes de nombre d’abonnés à un service de streaming payant.

Aujourd’hui, le Groupe se concentre principalement sur les genres de musique digitaux, à savoir les genres dont la promotion et le marketing se font principalement sur les plateformes de streaming et de médias sociaux. Les genres de musique traditionnels dont la promotion et le marketing se font sur les canaux traditionnels, tels que la télévision et la radio, génèrent une partie majoritaire de leurs revenus des activités physiques. De plus, de nombreux genres de musique sont en train de basculer progressivement vers le numérique sur les différents segments de marché du Groupe, ce qui représente un important réservoir de croissance.

1.4.2

Believe a une plateforme numérique mondiale offrant une qualité de service élevée grâce à son expertise numérique et technologique. Un modèle unique avec un usage intensif de la technologie et de l’analyse de données. L’ensemble des activités du Groupe est axé sur la technologie, grâce à une équipe de plus de 330 experts produits et informatiques hautement qualifiés opérant depuis le siège pour le compte de l’ensemble du Groupe, au profit de fonctions clés de la chaîne de valeur commerciale et opérationnelle du Groupe.

En outre, le Groupe a une stratégie axée sur le numérique et donne la priorité à l’innovation technologique. Cela se traduit par environ 44 % des coûts centraux consacrés au produit et à l’innovation technologique en 2024. Le financement via des avances et les stratégies de commercialisation des labels et artistes sont également pilotés grâce à des outils fortement axés sur les données, qui permettent d’appréhender les audiences des artistes et de mesurer au mieux leur potentiel de génération de revenus.

En outre, le Groupe met en œuvre des processus de gestion des contenus performants et flexibles, repérer, attirer et fidéliser les labels et les artistes. Ces éléments sont également clés pour lui ayant permis d’ingérer, de stocker, d’enrichir et de mettre à disposition sur Spotify et Apple développer et amplifier l’audience des artistes et labels, et permettre à un nombre croissant d’atteindre les sommets sur leur segment de marché local. Des équipes locales formées pour tirer parti des outils et solutions développés par la Plateforme Centrale.

Le Groupe opère à l’échelle mondiale, avec une présence locale dans plus de 50 pays avec des équipes et des experts sur le terrain, engagés dans le recrutement et le développement de labels et d’artistes locaux, qui représentent dans une grande partie des cas une part significative de chaque segment de marché. Grâce à son implantation géographique mondiale, le Groupe bénéficie d’un potentiel de développement important dans des segments en forte croissance tels que l’Asie, le Pacifique et l’Afrique (qui représentent ensemble 24,0 % du chiffre d’affaires consolidé du Groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024), ou l’Europe hors France et Allemagne (qui représente 33,0 % de son chiffre d’affaires consolidé au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024).

Un ADN numérique offrant une connaissance inégalée du segment de marché de la musique numérique. Ses capacités d’analyse et de gestion des données permettent également au Groupe d’absorber et de traiter plus de 2,5 milliards de lignes de données par jour provenant des plateformes de distribution numérique, avec un temps moyen d’affichage des statistiques aux artistes et aux labels de neuf heures (voir également le paragraphe 1.2.3 «Believe est une plateforme numérique mondiale, offrant une qualité de service élevé grâce à son expertise musicale, numérique et technologique» du présent Document d’enregistrement universel).

La forte présence locale du Groupe est notamment mise en évidence par sa solide part de marché sur le segment de la musique numérique dans certaines de ses zones géographiques clés. Les parts de marché sont ainsi estimées entre 15 % et 20 % pour l’Inde et à plus de 15 % en France. Le Groupe se développe particulièrement sur le répertoire local sur ses différents marchés. Believe a d'ailleurs confirmé sa position de premier acteur pour les artistes français en France en 2024 et se positionne comme troisième acteur du segment de marché allemand du streaming sur le répertoire local pour la deuxième année consécutive.

Grâce à ces capacités technologiques de pointe et à son investissement continu, le Groupe a également maintenu son statut de partenaire privilégié (preferred partner) auprès des plateformes de distribution numérique de premier plan. Ce statut de preferred partner lui permet de bénéficier d’avantages spécifiques tels que l’accès privilégié à des données supplémentaires ou la validation instantanée des œuvres en amont de leur mise à disposition sur les plateformes. Tous ces éléments représentent un avantage concurrentiel essentiel pour Believe.

1.4.3 Believe propose un modèle différencié offrant des solutions adaptées et à forte valeur ajoutée aux labels et aux artistes à chaque étape de leur carrière

Une offre intégrée répondant aux besoins des créateurs de musique, artistes et labels locaux à chaque étape de leur développement. L’ambition du Groupe est de fournir des solutions à forte valeur ajoutée aux labels et artistes en développant une offre de solutions à plusieurs niveaux, adaptée à chaque segment d’artistes et de labels.

L’offre du Groupe comprend les Solutions Automatisées, dédiées principalement aux créateurs de musique et artistes autodistribués, fondées en partie sur un modèle d’abonnement s’appuyant sur la mise à disposition d’une plateforme intégralement numérisée (voir également le paragraphe 1.2.4.2 du présent Document d’enregistrement universel) et les Solutions Premium, dédiées aux labels indépendants et aux artistes locaux émergents, établis et de premier plan, basées sur un modèle de partage de revenus s’appuyant à la fois sur l’expertise de l’industrie musicale, du marketing numérique et de l’analyse de données des équipes commerciales du Groupe et sur la technologie, à travers deux offres : Label & Artist Solutions et Artist Services.

L’acquisition de la plateforme d’édition Sentric par le Groupe en 2023 permet désormais de proposer aux artistes et aux labels des Solutions Premium et Automatisées une monétisation supplémentaire grâce à une technologie performante.

1.4.4 Une équipe de direction dirigée par le fondateur mène la stratégie en accord avec le projet d’entreprise engagé Shaping Music for Good

Une équipe de direction menée par le fondateur profondément enracinée dans la musique et la technologie, prête à accompagner la prochaine phase de croissance. L’équipe de direction du Groupe est organisée autour de M. Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général et fondateur du Groupe, et constituée de managers ayant de nombreuses années d’expérience au sein du Groupe, dans l’industrie musicale, le numérique ou la technologie, qui se concentrent sur le développement des artistes dans l’écosystème digital, notamment par la mise à disposition de solutions numériques innovantes pour développer leur carrière à l’échelle locale et mondiale.

Ces dernières années, l’équipe de direction du Groupe est parvenue à concevoir et mettre en œuvre une stratégie ayant généré une croissance régulière du chiffre d’affaires et du catalogue du Groupe, et à établir des relations à long terme avec les artistes et les labels, les plateformes de distribution numérique et médias sociaux, tout en établissant une forte culture musicale et numérique afin de favoriser l’émergence de nouveaux talents avec une forte dynamique entrepreneuriale.

L’association des équipes de direction à la performance soutient la culture entrepreneuriale du Groupe et s’est fait par le biais de bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (BSPCE) et de bons de souscription d’actions (BSA) jusqu’en 2019, et aussi par la prise en compte d’une part variable significative dans leur rémunération totale, sous réserve de critères de performance quantitatifs et qualitatifs. Le Groupe a poursuivi cette politique à la suite de l’admission des actions de la Société aux négociations sur le marché réglementé d’Euronext Paris le 10 juin 2021 par la mise en place de plan d’intéressement à long terme annuel. Ces plans sont décrits en détails dans les Chapitres 4.5.5.3 et 7.2.5 ainsi que le chapitre 6.1 dans la note 5.4 de ce Document d’enregistrement universel.

Les talents du Groupe – ses collaborateurs et ses artistes – au centre de sa stratégie RSE Shaping Music for Good alignée avec les valeurs du Groupe. Le Groupe a pour mission de développer tous les artistes et les labels de la manière la plus adaptée, à chaque stade de leur développement, sur tous les marchés locaux du monde, avec respect, expertise, équité et transparence. Ces valeurs clés sont au centre du programme de responsabilité sociale et environnemental du Groupe, Shaping Music for Good, pleinement aligné sur sa mission. Pour mener à bien cette stratégie, le Groupe s’appuie sur ses « deux cœurs », ses collaborateurs et ses artistes.

1.4.5 Le modèle de Believe permet de générer un fort niveau de croissance de manière rentable et s’appuie sur une allocation du capital optimisée

Un historique de croissance rentable

Le Groupe estime avoir démontré sa capacité à développer ses activités à un rythme de croissance soutenu, tout en maintenant sa rentabilité malgré des niveaux élevés d’investissement dans sa plateforme technologique, des efforts commerciaux et marketing significatifs et la poursuite du renforcement de ses équipes technologiques, de ses forces de vente et des équipes de détection des talents.

Sur la période 2021-2024, le Groupe a enregistré une forte croissance du chiffre d’affaires, avec un taux de croissance annuelle moyenne (TCAM) d'environ 20 %, passant de 577,1 millions d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2021 à 988,8 millions d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2024. Cette évolution est notamment portée par l’adoption croissante du streaming, la croissance et la performance du catalogue du Groupe et l’intégration réussie de plusieurs acquisitions ciblées, qui ont contribué à la croissance de Believe. Après une augmentation du chiffre d’affaires de 15,7 % en 2023 intégrant des effets de devises embarquées dans la monétisation numérique très largement négatives largement compensés par un effet périmètre positif lié à l'intégration de Sentric, le chiffre d’affaires a progressé de 12,3 % en 2024 reflétant une croissance résiliente du streaming par abonnement payant sans toutefois bénéficier de hausses de prix, et des gains de parts de marché supplémentaires compensant un ralentissement de la croissance du streaming financé par la publicité qui a particulièrement affecté la région Asie-Pacifique, où plusieurs marchés sont encore très dépendants de la publicité.

Une répartition diversifiée du chiffre d’affaires offrant une visibilité appréciable de la croissance future

Le Groupe gère une base importante qui compte à fin décembre 2024 environ 1 470 000 artistes directement et via leurs labels et entretient de solides relations avec plus de 100 plateformes de distribution numérique et médias sociaux. Le Groupe estime que moins de 10 % de son chiffre d’affaires tiré des ventes numériques provient de ses 10 premiers artistes et labels, pour lesquels la durée moyenne des contrats signés avec le Groupe s’établit à environ 8,5 années (23). En outre, l’activité Solutions Premium repose principalement sur des contrats de trois ans ou plus, offrant une visibilité appréciable sur l’évolution du catalogue géré. Enfin, le Groupe bénéficie également d’une répartition diversifiée du chiffre d’affaires au niveau géographique, avec 16,5 % de son chiffre d’affaires consolidé généré en France, 11,3 % en Allemagne, 33,0 % dans le reste de l’Europe, 15,3 % en Amérique et 24,0 % en Asie/Pacifique/Afrique pour l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Un modèle financier offrant un solide levier opérationnel

Après une phase d’investissements significatifs dans la Plateforme Centrale entre 2018 et 2020 afin de servir plus de géographies avec une qualité de service très élevée et répondre aux demandes des plateformes de streaming, celle-ci se poursuit dans une moindre mesure. Le Groupe adapte son rythme d’investissement à la croissance de chacun de ses marchés, tout en améliorant l’efficacité opérationnelle dans le Groupe. En conséquence, les coûts liés à la Plateforme Centrale diminuent en pourcentage du chiffre d’affaires. Ce meilleur amortissement des coûts de la Plateforme Centrale se traduit par une amélioration continue de la marge d’EBITDA ajusté qui s’élève à 6,8 % en 2024, contre 5,7 % en 2023.

Une stratégie de croissance externe ciblée et clairement définie pour accélérer le développement

Le Groupe s’appuie sur sa connaissance approfondie des marchés locaux et de sa proximité avec différents acteurs, ce qui lui permet d’avoir une visibilité sur un nombre de cibles potentielles clairement identifiées et constamment mises à jour, tout en établissant des relations étroites avec d’éventuels vendeurs. Cette approche soutient une politique de croissance externe ciblée, qui a contribué avec succès au développement du Groupe. Grâce à sa capacité à identifier précisément les opportunités d’acquisition et à les intégrer avec succès, le Groupe estime qu’il est bien positionné pour saisir d’autres opportunités de croissance externe qui devraient contribuer à la croissance future de son chiffre d’affaires.

Après une pause en 2022 compte tenu d’un environnement économique incertain qui ne s’est finalement pas matérialisé par une baisse des valorisations des entreprises privées, le Groupe a repris sa stratégie de croissance externe en 2023 avec notamment l’acquisition de Sentric. L’accélération de la numérisation du marché de l’édition musicale a offert à Believe une opportunité intéressante de créer un service pour les auteurs-compositeurs et les éditeurs, d’une manière à la fois innovante et complémentaire à son offre principale de musique enregistrée. L’acquisition de Sentric est une première étape pour construire une plateforme de collecte de premier plan et constitue un élément clé d’une offre d’édition musicale. Believe a poursuivi sa croissance externe en 2024 avec notamment l'acquisition d'une participation minoritaire dans Global Records se renforçant ainsi dans le genre Dance, et des acquisitions de catalogues en Europe et en Asie.

Voir également le paragraphe 1.5.3 «Accélérer la croissance du chiffre d’affaires par une stratégie de croissance externe ciblée» du présent document.

Ces durées beaucoup plus longues ont un impact sur le niveau de recoupement d’avances annuel, qui baisse mécaniquement en raison de ces durées et s’établit à 34 % en 2024, par rapport à 40 % au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2023.

1.5 Stratégie et objectifs moyen et long terme

La stratégie du Groupe est de construire la meilleure société de développement d’artistes dans le numérique, en renforçant et développant ses capacités existantes par des investissements dans sa Plateforme Centrale (1.5.1), en continuant à investir significativement dans le développement de son implantation mondiale (1.5.2) et en poursuivant sa stratégie de croissance externe ciblée (1.5.3).

Par ailleurs, afin de financer sa stratégie de croissance externe, le Groupe a levé un montant de 300 millions d’euros dans le cadre de l’augmentation de capital réalisée dans le cadre de l’admission des actions de la Société aux négociations sur le marché réglementé d’Euronext Paris le 10 juin 2021. En 2024, Believe a fait l'objet d'une offre publique d'achat par Upbeat Bidco, un consortium composé des fonds TCV, du fonds X d'EQT et du Président-Directeur général et Fondateur Denis Ladegaillerie, s'engageant à accompagner le Groupe dans sa nouvelle phase de croissance.

1.5.1 Renforcer l’attractivité du Groupe en étendant les capacités existantes par des investissements dans sa Plateforme Centrale

Afin de soutenir sa croissance, le Groupe souhaite continuer à investir dans le développement de sa Plateforme Centrale. Le Groupe poursuivra ses efforts d’innovation pour identifier les meilleurs artistes et favoriser le développement d’audience et ses efforts d’automatisation pour optimiser son efficacité opérationnelle. Le Groupe a l’intention de développer de nouveaux outils et solutions à destination des labels et artistes ainsi que d’améliorer son offre et ses produits existants.

À titre d’illustration, une nouvelle expérience utilisateur et de nouvelles fonctionnalités en matière de distribution sont venues enrichir l’offre de Solutions Automatisées, qui commence également à bénéficier d’une plus grande intégration avec les technologies du Groupe. TuneCore a en effet basculé sur le système de gestion des royalties déployé au sein des Solutions Premium entre 2021 et 2022, et va poursuivre ses efforts d'intégration dans les systèmes déployés pour les Solutions Premium pour plus de synergies.

Le Groupe a également étendu ses capacités d’analyse de données et de marketing numérique, pour optimiser la détection des artistes et d’assistance à la signature des contrats les plus adaptés pour chacun.

1.5.2 Continuer à investir fortement dans les équipes locales pour soutenir la croissance globale selon une stratégie rigoureuse et éprouvée

Le Groupe estime pouvoir poursuivre sa croissance au niveau mondial, en s’appuyant sur la numérisation croissante du marché de la musique enregistrée, combinée à la poursuite de gains de parts de marché dans des zones géographiques clés. Ce potentiel de croissance devrait se traduire par une multiplication d’environ 2 fois du nombre d’abonnés à un service de streaming payant dans les marchés émergents, qui devrait passer de 396 millions en 2023 à 803 millions en 2031, tandis que les marchés développés devraient connaître une croissance moins rapide du nombre d’abonnés, qui devrait passer de 342 millions en 2023 à 431 millions en 2031 (source : MIDiA Research Global Music Forecasts 2024-2031, mai 2024).

Les marchés émergents devraient progresser plus rapidement que les pays développés, avec la zone Asie-Pacifique en passe de devenir le premier segment de marché en nombre d’abonnés à un service de streaming. Le segment du streaming en Chine devrait ainsi progresser d'environ 2,5 fois entre 2023 et 2031, tandis que la croissance pour l’Inde devait être multipliée par 3,4 sur la période.

En outre, les gains de parts de marché du Groupe dans certaines zones géographiques clés, en dépit de son positionnement solide dans un certain nombre de pays dans lequel il est implanté, représentent un potentiel de hausse important pour le Groupe. En 2024, les parts de marché de la musique numérique du Groupe étaient estimées entre 15 % et 20 % en Inde et plus de 15 % pour la France.

Localement, le Groupe s’appuie sur un vaste réseau local avec des bureaux dans sept régions du pays, ainsi qu’au Pakistan et au Bangladesh, pour répondre au mieux aux besoins des artistes locaux et accompagner le développement des genres musicaux locaux.

Le potentiel d’expansion dans de nouveaux pays est notamment soutenu par l’expansion mondiale des plateformes de distribution numérique, avec un acteur tel que Spotify opérant (ou ayant annoncé son intention d’opérer) dans 184 pays à la date du présent document. Believe occupe des positions de leader dans la plupart des 8 territoires clés de la région, accompagnant ainsi leur dynamisme et la croissance des artistes locaux.

1.5.3 Accélérer la croissance du chiffre d’affaires par une stratégie de croissance externe ciblée

Le Groupe a intégré avec succès des activités de services aux artistes et labels, avec notamment une nouvelle proposition de valeur pour cibler les artistes et labels signés en Solutions Premium ainsi qu’en 2018 l’acquisition de Nuclear Blast, un label mondial de metal de premier plan, en Allemagne ; la prise de participation dans Tôt ou Tard, un label français, la même année ; l’acquisition d’Entco Music et Canvas, respectivement spécialisés dans la production de spectacles et les services aux artistes en Inde en 2019 ; une prise de participation majoritaire au capital de DMC, un label de premier plan en Turquie, en 2020, l’acquisition d’une participation minoritaire dans Play Two, label indépendant leader en France, la prise de participation minoritaire dans le principal label des Philippines Viva Music and Artists Group, ou encore l’acquisition d’une participation majoritaire dans Jo & Co, un label indépendant en France à forte réputation en 2021 ; et plus récemment l’acquisition de Sentric, constituant une première étape dans le développement d’une offre d’édition musicale technologisée de premier plan. En 2024, le Groupe a racheté les parts minoritaires dans DMC et dans Jo & Co au cours du second semestre, qui sont désormais contrôlés à 100 % par Believe.

Le Groupe crée aussi des co-entreprises avec des labels ou avec des équipes spécialisées afin de développer des artistes dans des genres spécifiques. Ainsi en 2022, Believe a conclu un partenariat avec le label Madizin pour développer des artistes de Schlager en Allemagne ou a pris une participation dans Morning Glory Music, la société de DJ Belleck, un des principaux acteurs du Hip Hop en France. Début 2023, le Groupe a investi dans Structure, label lancé par deux producteurs français de premier plan ayant identifié de nombreux talents de la scène française récente. En 2024, le Groupe a également poursuivi sa croissance externe avec des prises de participation dans des labels, dont notamment une participation minoritaire dans Global Records, la plus importante société indépendante de musique dance d'Europe centrale et orientale.

La stratégie de croissance externe du Groupe bénéficie de ses capacités de détection et d’analyse des cibles potentielles reposant sur sa forte connaissance des segments de marché locaux. Le Groupe tire également parti de sa forte image de marque, de sa réputation et de sa bonne situation financière, ce qui lui permet de réaliser des opérations à une valeur attractive et avec un taux de conversion satisfaisant. Une fois l’opération réalisée, le Groupe met alors en œuvre un plan d’intégration bien défini afin de s’assurer que l’activité soit conduite selon une vision et des valeurs partagées avec celles du Groupe.

Le Groupe met en œuvre sa stratégie d’acquisitions sur un marché fragmenté avec des centaines de cibles potentielles. Le Groupe suit donc en permanence un grand nombre de cibles, et a pour objectif de mener une politique financière dynamique arbitrant en faveur des opportunités les plus attractives aussi bien en termes de retour sur investissement qu’en matière de croissance future. Les sociétés de services aux artistes et labels représentent plus de la moitié des cibles identifiées par le Groupe à ce jour, suivies par les acquisitions de catalogues, les acquisitions de technologies ou enfin les acteurs de la distribution.

Believe a également fait l’acquisition de la société Sentric au Royaume-Uni, une plateforme technologique avancée d’édition musicale en 2023. Un plan d’intégration complet a permis aux équipes de Sentric de s’intégrer rapidement dans le Groupe aussi bien opérationnellement que culturellement. Sentric opère désormais au travers des systèmes du Groupe et s'appuie sur une.

1.5.4 Perspectives moyen et long terme

Les objectifs et les tendances présentés ci-dessous sont fondés sur des données, des hypothèses et des estimations, notamment en matière de perspectives économiques, considérées comme raisonnables par le Groupe à la date du présent Document d’enregistrement universel. La croissance du chiffre d’affaires à taux de change constants est calculée en appliquant au chiffre d’affaires de la période et de la période comparative de chaque entité du Groupe exprimé dans sa devise de reporting, les taux de change moyens de la période comparative.

Les variations de change liées aux transactions éventuellement effectuées par chaque entité de reporting dans des devises autres que sa devise fonctionnelle (généralement appelées variations de change sur les transactions) ne sont pas appréhendées. Ces perspectives et ces objectifs, qui résultent des orientations stratégiques du Groupe, ne constituent pas des données prévisionnelles ou des estimations de bénéfice du Groupe.

Les chiffres, données, hypothèses, estimations et objectifs présentés ci-dessous sont susceptibles d’évoluer ou d’être modifiés de façon imprévisible, en fonction, entre autres, de l’évolution de l’environnement économique, financier, concurrentiel, légal, réglementaire, comptable et fiscal ou en fonction d’autres facteurs dont le Groupe n’aurait pas connaissance à la date du présent Document d’enregistrement universel.

En outre, la matérialisation de certains risques décrits au Chapitre 3 « Facteurs de risque, Contrôle interne et Gestion des risques » du présent Document d’enregistrement universel pourrait avoir un impact négatif sur les activités, la situation financière, la situation de marché, les résultats ou les perspectives du Groupe et donc remettre en cause sa capacité à réaliser les objectifs présentés ci-dessous.

Par ailleurs, la réalisation de ces objectifs suppose le succès de la stratégie du Groupe et de sa mise en œuvre. Par conséquent, le Groupe ne prend aucun engagement ni ne donne aucune garantie quant à la réalisation des objectifs figurant à la présente section.

Les perspectives d’évolution des activités du Groupe et objectifs financiers présentés ci-dessous reposent notamment sur des tendances et perspectives de marché en ligne avec celles exposées au paragraphe 1.3.1 consacré aux tendances de marché de l’industrie de la musique enregistrée du présent Document d’enregistrement universel et sur les hypothèses présentées au chapitre 5.4.1 du présent Document d’enregistrement universel (en particulier le gain de parts de marché par le Groupe dans ses zones géographiques clés).

En 2025, le Groupe s'est fixé pour objectif d’enregistrer une croissance organique à taux de change constant de son chiffre d’affaires supérieure à 13,0 %. Le Groupe prévoit par ailleurs une nouvelle progression de sa marge d'EBITDA ajusté, avec un objectif d'au moins 8,0 %. Dans cette perspective, le Groupe anticipe une croissance de son chiffre d’affaires (après prise en compte des acquisitions) autour de 15 % par an.

La diminution graduelle des coûts de Plateforme Centrale exprimés en pourcentage du chiffre d’affaires va se poursuivre, sous l’effet combiné de la croissance du chiffre d’affaires, d’une meilleure absorption des coûts fixes et la poursuite des efforts d’automatisation et d'efficacité. Le Groupe va continuer à investir dans son développement commercial et marketing de ses différentes entités locales en adaptant le montant de cet investissement en fonction de la croissance de chaque segment de marché. Believe va aussi poursuivre ses efforts d'automatisation et la mise en place de plans d'efficacité afin de maximiser la valeur extraite de ses investissements. Le Groupe table sur une nouvelle progression de sa marge d'EBITDA ajusté en 2025, et anticipe une stabilisation progressive de sa marge d’EBITDA ajusté autour de 15,0 % à l’issue de sa phase de forte croissance.

1.6 Organisation du Groupe et informations sur les effectifs

1.6.1 Organigramme simplifié

L’organigramme simplifié ci-après présente l’organisation du Groupe et les principaux pays dans lesquels le Groupe opère. Voir par ailleurs la Note 2.2 des états financiers consolidés du Groupe au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023, qui présente le périmètre de consolidation du Groupe du présent Document d’enregistrement universel.

1.6.2 Principales filiales

Les principales filiales directes ou indirectes de la Société à la date du présent Document sous le numéro B 230.194 au registre du commerce et des sociétés du Luxembourg d’enregistrement universel sont décrites ci-après :

  • Believe International SARL fournit des services de distribution et de promotion de contenu musical destiné aux artistes et aux labels ;
  • TuneCore Inc. est une société (Corporation) de droit américain, au capital de 1 dollar, dont le siège social est situé 251, Little Falls Drive, Wilmington, New Castle, Delaware, États-Unis, et immatriculée sous le numéro 4251685 au registre des sociétés de l’État du Delaware. TuneCore Inc. fournit des services de distribution et de collecte de droits d’édition et de licence de musique numérique ;
  • Nuclear Blast GmbH est une société à responsabilité limitée de droit allemand, au capital de 500 100 euros, dont le siège social est situé Oeschstrasse 40, 73072 Donzdorf, Allemagne, et immatriculée sous le numéro HRB 540822 au Registre du commerce B du Tribunal d’instance de la ville d’Ulm (Handelsregister B des Amtsgerichts Ulm). Nuclear Blast GmbH est un label de musique spécialisé dans le heavy metal et tous ses dérivés ;

Les acquisitions et cessions récentes du Groupe sont décrites au paragraphe 5.1.2.4 du présent Document d’enregistrement universel.

1.6.3 Information sur les effectifs

Au 31 décembre 2024, le Groupe employait 2 037 salariés dans les sociétés entrant dans son périmètre de consolidation, dont 755 en France(32).

Au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, la masse salariale du Groupe s’élevait à 179 millions d’euros contre 156 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 et 135 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2022. La masse salariale correspond à l’addition de tous les salaires bruts et des charges sociales patronales, ainsi que la participation des salariés et les autres coûts de personnel, payés au cours de chaque exercice.

Tableau 1: Évolution des effectifs salariés du Groupe par segment de reporting

Segments Effectifs salariés au 31 décembre
2024 2023 2022
Solutions Premium et Solutions Automatisées 1 375 1 322 1 059
Plateforme Centrale 662 597 592

Tableau 2: Évolution des effectifs salariés du Groupe par zones géographiques

Zones géographiques Effectifs salariés au 31 décembre
2024 2023 2022
France 755 699 641
Allemagne 220 264 254
Autres Europe 357 327 237

Amériques

188187177

Asie/Pacifique/Afrique

517442342

Total

2 0371 9191 651
Le nombre de salariés a continué de progresser en 2024 avec une hausse de +6,1 % par rapport à 2023. Le Groupe a adapté sa politique de recrutement afin de refléter un taux de croissance de l'activité moins élevé que celui enregistré sur les exercices précédents. L'investissement continu dans les équipes locales s'est poursuivi mais à un rythme plus mesuré. Believe a par ailleurs continué à investir dans les équipes de la Plateforme Centrale notamment au sein des équipes Tech et Produit. Le nombre de salariés a baissé en Allemagne (-16,7 %) suite à la sortie du Groupe des activités physiques et à la réorganisation associée. Le nombre de salariés progresse en France (+8,0 %), en Europe hors France et Allemagne (+9,2 %) et en Asie Pacifique et Afrique (+17,0 %) avec notamment la poursuite du transfert de certaines fonctions en Inde.


État de durabilité 2

[ESRS2]

1 Informations générales à publier

1.1 Caractéristiques générales du reporting de durabilité de Believe

Gouvernance

Règlementation & éthique : risque lié au non-respect des législations applicables, du droit de la propriété intellectuelle et de l’éthique dans la conduite des affaires

1.2 Présentation des organes d'administration, de direction et de surveillance de Believe

1.3 Gestion des risques et contrôles internes concernant le rapport de durabilité

1.4 Stratégie et modèle d'affaires

1.5 Liens entre les impacts, risques

2.5

[ESRS G1] - Gouvernance

2.5.1 RGPD & données : risque lié au non-respect du règlement général sur la protection des données (RGPD) et des réglementations sur la confidentialité des données


Dispositif d’alertes

2.5.3 Protection des lanceurs d’alerte

Culture d’entreprise par la formation et la sensibilisation des collaborateurs aux bonnes pratiques dans la conduite des affaires

2.6 Un acteur engagé au service des artistes & labels

2.6.1 Développement des artistes et labels, au cœur de la stratégie de Believe

2.6.2 Partager la valeur de façon transparente et équitable

Note méthodologique et synthèse des indicateurs

2.7 Méthodologie

2.7.1 Périmètre des artistes, labels, et enjeux de durabilité couverts

2.7.2 Exigences de publication au titre des ESRS

2.7.3 Fréquence de reporting

2.7.4 Périmètre de reporting

2.7.5 Indicateurs extra-financiers

Rapport de certification

Believe a construit son premier rapport de durabilité dans l’objectif d’assurer un haut niveau d’exigence en matière de reporting extra-financier par :

  • La stricte application des obligations réglementaires ;
  • La convergence avec des référentiels existants reconnus à l’international.

Gestion des talents & formation :

Cette approche permet d’être dans une démarche d’amélioration continue, et d’anticiper les évolutions réglementaires prévues dans le cadre de la Corporate Social Responsibility Directive (CSRD) et de la Corporate Sustainability Due Diligence Directive (CSDDD).

La directive européenne sur le reporting de durabilité des entreprises (CSRD) a été transposée en droit français par l'ordonnance n° 2023-1142 du 6 décembre 2023, et le présent rapport de durabilité répond donc aux obligations prévues aux articles L. 232-6-3 et L. 232-1 du Code de commerce français.

Ces articles stipulent que toute société considérée comme une grande entreprise(33) doit inclure des informations en matière de durabilité au sein d'une section distincte de son rapport de gestion. Ces informations doivent permettre de comprendre les incidences de l'activité de Believe sur les enjeux de durabilité, ainsi que la manière dont ces enjeux influent sur le modèle d’affaire et les résultats du Groupe.

Une table de concordance détaillée est présentée au chapitre 8.5 « Tables de concordance ».

Le contenu du rapport de durabilité de Believe est basé sur une analyse de double matérialité prenant en considération :

  • D’une part l’impact sur l’environnement et la société des activités du Groupe ;
  • D’autre part l’influence des sujets environnementaux et sociétaux sur le modèle d’affaires et la performance économique du Groupe.

Dans ce cadre, des impacts, risques et opportunités (IRO) ont été identifiés, et le présent rapport présente les IRO et enjeux de durabilité matériels pour Believe.

Pour l'exercice 2024, le périmètre du rapport de durabilité de Believe intègre les entités légales consolidées dans lesquelles le Groupe a un pourcentage de contrôle supérieur à 50 %. Il a été étendu par rapport à 2023 avec l’intégration de Sentric, société de gestion des droits d’auteurs acquise en mars 2023. Les informations et données intégrées à ce rapport de durabilité sont présentées au niveau du Groupe, bien que Believe déploie ses activités dans plus de 50 pays. Sauf indication contraire, les données chiffrées concernent la période du 1er janvier au 31 décembre 2024.

Le reporting social inclut l’ensemble des entités juridiques dans lesquelles le Groupe a un pourcentage de contrôle supérieur à 50 % et disposant d’un effectif non nul. Les données sociales représentent ainsi 100 % de l’effectif calculé en nombre de personnes du périmètre de reporting de durabilité, à l’exception des indicateurs ci-après :

  • Pourcentage de femmes et d'hommes au sein du « top management » (34) ;
  • Pourcentage de salariés ayant suivi au moins une formation au cours de la période ;
  • Nombre moyen d’heures de formation par salarié ;

Indicateurs Environnement

Description de la méthodologie de calcul

Consommation d'énergie Méthodologie 1: somme des consommations à la fin de chaque mois sur la période.
Méthodologie 2: calcul de la consommation moyenne sur la période avec les données disponibles (par exemple 8 mois sur 12). La consommation moyenne est dans ce cas utilisée pour les mois manquants.
Méthodologie 3: utilisation des données de la période précédente (si disponible et en cas d'évolution des effectifs inférieure à 10 %).
Méthodologie 4: utilisation de données nationales sur la consommation d'énergie des bâtiments de bureaux.
Consommation d'énergies fossiles Pour les véhicules de fonction : estimation de la consommation de carburant basée sur les informations officiellement publiées par les constructeurs automobiles.
Le reste de la consommation d'énergie fossile est estimé sur la base des mix énergétiques locaux dans les pays où Believe dispose de bureaux.
Consommation d'énergies renouvelables La consommation par type d'énergies renouvelables est estimée sur la base des informations partagées par les fournisseurs d'énergie dans les pays où Believe dispose de bureaux utilisant des énergies renouvelables (Allemagne, Inde, Italie).
Consommation d'eau Méthodologie 1: somme des consommations à la fin de chaque mois sur la période.
Méthodologie 2 : calcul de la consommation moyenne sur la période avec les données disponibles (par exemple 8 mois sur 12). La consommation moyenne est dans ce cas utilisée pour les mois manquants.
Méthodologie 3: utilisation des données de la période précédente (si disponible et en cas d'évolution des effectifs inférieure à 10 %).
Méthodologie 4: utilisation de données nationales sur la consommation d'eau des bâtiments de bureaux.

À noter que la consommation d'eau a été considérée comme nulle pour les bureaux de Beijing, Chengdu, Guangzhou, Shanghai, Singapour, dont les locaux n'occupent qu'une partie d'un étage de bâtiment de bureaux et ne disposent pas de WC privatifs.

Believe a lancé en novembre 2024 sa première enquête sur les trajets domicile-travail. Pour cette première édition, seuls le siège social (situé à Paris) et les bureaux de Sentric à Liverpool ont participé (42 % de l'effectif total interrogé, taux de participation de 52,7 %, soit 22 % de l'effectif total).

Émissions de GES liées aux déplacements professionnels

Émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à la distance parcourue par les 19 véhicules de fonction sur la période + émissions de GES liées aux déplacements domicile travail + émissions de GES liées

Indicateurs Environnement

Description de la méthodologie de calcul aux voyages d'affaires.

La distance parcourue par les véhicules de fonction est estimée sur la base des contrats de location longue durée des véhicules de fonction : (distance totale prévue dans le contrat / durée totale du contrat en mois)*12.

Les émissions de GES liées aux voyages d'affaires incluent les déplacements en train et en avion pour la Chine, la France (Believe SA), l'Italie, le Luxembourg, le Royaume-Uni (Believe Direct Limited) et Singapour soit 47,3 % de l’effectif total.

Lorsque les données ne sont pas communiquées par le prestataire/l'organisme en charge de la collecte des déchets, elles sont estimées ou extrapolées.

Estimation : en utilisant les données de l'année précédente (si disponible et en cas d'évolution des effectifs inférieure à 10 %), ou en pesant les différents sacs de déchets (par catégorie de déchets) et multipliant le poids par le nombre de collecte par semaine dans l'année (52).

Extrapolation : en utilisant les données de sites similaires (superficie et effectif), recalculées en fonction de la superficie du site considéré.

Quantité de déchets produite

Émissions de GES liées aux déchets

Calculées uniquement pour les déchets non recyclés.

On peut donc considérer que les émissions de gaz à effet de serre (GES) de Scope 3 représentent une information quantitative estimée. Cependant, leur mesure est basée sur une méthodologie robuste et les données publiées en sont donc la meilleure estimation disponible. Les informations sur les hypothèses, les approximations et les jugements effectués sont présentés dans le tableau ci-dessus.

Nous avons travaillé avec un cabinet reconnu et spécialisé dans la mesure d'empreinte carbone et la définition de stratégies bas carbone pour assurer la robustesse de notre bilan carbone. Plus d’informations sont fournies au paragraphe 2.2.2 « Indicateurs de suivi associés à l'impact lié à l'augmentation de l'empreinte carbone en cas d'inaction climatique ».

2.1.2 Présentation des organes d'administration, de direction et de surveillance de Believe

Le chapitre 4 du présent document traite des sujets de gouvernance de Believe, notamment la composition, les rôles et responsabilités du Conseil d’administration et des différents Comités (Comité RSE, Comité d’audit et Comité des nominations & rémunérations).

Au chapitre 4, le paragraphe 4.2.3 « Règles de composition et de diversité du Conseil d'administration » présente la diversité du Conseil d’administration en termes de profils (âge, sexe…), expériences et compétences, incluant la compétence RSE, ainsi qu'en termes d’indépendance des membres du Conseil.

La politique de diversité et d’égalité Femmes / Hommes au sein du Conseil d’administration et du Comité exécutif est présentée au même paragraphe. Les compétences et prérogatives du Conseil d'administration et de ses différents comités permettent de s'assurer que la gestion des impacts, risques et opportunités (IRO) matériels est alignée avec les objectifs à court, moyen et long terme du Groupe, notamment en matière d'attractivité (pour les artistes & labels et pour les candidats), d'innovation, de croissance et d'efficacité opérationnelle.

Le Conseil d'administration de Believe ne compte qu'un seul membre exécutif, le Président-Directeur général. Aucun de ses membres n'a la responsabilité d'y représenter les salariés.

2.1.2.1 Gestion des IRO de durabilité par les organes d’administration, de direction et de surveillance

Les principaux organes de gouvernance du Groupe impliqués dans les sujets de durabilité et dans la gestion des IRO sont les suivants :

Au niveau du Conseil d’administration, le Comité RSE au sein du Conseil d’administration revoit les travaux de la CSRD, notamment la matrice de double-matérialité et les impacts, risques et opportunités (IRO), le reporting ESG ainsi que les orientations stratégiques de durabilité. Il est présidé par un membre indépendant du Conseil d’administration.

La présence de Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général, au sein de ce Comité témoigne de l’importance donnée aux enjeux sociaux, environnementaux et de gouvernance dans la définition de la stratégie du Groupe.

Le Comité des nominations et rémunérations revoit les critères de durabilité incitatifs à intégrer dans les dispositifs de rémunération, proposés par le Comité RSE.

Le Comité d’audit revoit la matérialité des IRO proposés par le Comité RSE et s’assure de la mise en œuvre de la nouvelle règlementation CSRD, et du processus d’élaboration du reporting ESG et du rapport de durabilité.

Le Comité des risques, auquel participe la Direction RSE & Engagement, est informé des travaux de la Direction RSE en particulier concernant la CSRD et les IRO.

Principales activités et implication des instances dirigeantes et directions fonctionnelles de Believe en 2024, concernant la revue des enjeux de durabilité, la gestion des IRO et la mise en œuvre de la CSRD

  • Le Comité de pilotage de la CSRD s’est réuni tout au long de l’année 2024 et a participé à des ateliers dédiés par thématiques impliquant les Départements et des équipes d’experts en fonction des sujets ESG (ressources humaines, technologie, bureaux, conformité, business, etc.).
  • Le Comité RSE du Conseil d’administration s’est réuni trois fois et a revu l’avancement du programme CSRD ainsi que la double-matérialité et les IRO matériels proposés par la Direction RSE et le Comité de pilotage CSRD. Le Comité revoit également le déploiement de la stratégie RSE, et les objectifs ESG. Le Directeur Financier a supervisé la préparation du Comité RSE et de la CSRD par la Direction RSE.
  • Le Comité des risques a revu, lors de deux réunions, l’avancement du programme CSRD, en particulier l’impact de la double-matérialité et des IRO matériels sur la cartographie des risques. Il a été noté la coordination entre les équipes RSE et de contrôle interne, et la mise en cohérence de la cartographie des risques et de la double-matérialité, en utilisant la même échelle d’évaluation de risques financiers et en prenant en compte les risques ESG les plus matériels.

  • Les Comités RSE locaux, présents dans certains pays, permettent de déployer et suivre les feuilles de routes locales. Ils sont composés de la direction générale du pays et/ou responsable RSE régional;

  • Le réseau d’ambassadeurs collaborateurs volontaires, appelés « Shapers », présents dans plusieurs pays, contribue à des initiatives ESG en ligne avec l’ambition Shaping Music for Good.

dans l’actualisation de la cartographie des risques Groupe (voir chapitre 4, paragraphe 4.6.2.2 « Identification et évaluation des risques »).

- Le Comité d’audit du Conseil d’administration s’est informé sur les enjeux et l’avancement du programme CSRD lors d’une co-présentation avec la Direction RSE et les CAC. Il a aussi revu le projet CSRD et le processus de reporting ESG mis en.

Comité d’audit

Le Comité d’audit a noté l’alignement avec la méthodologie et l’évolution de la cartographie des risques (réunion en novembre 2024).

  • Déployer la feuille de route ESG (Environnement, Social, Gouvernance);
  • Mettre en place les politiques et actions ESG;
  • Mesurer les progrès et préparer les évolutions réglementaires et enjeux ESG.

La Direction RSE s'est également appuyée sur les Comités de pilotage RSE locaux mis en place dans certains pays (France, Amérique du Nord, Amérique Latine, Inde, Asie du Sud Est…). Ces Comités sont usuellement composés de la Direction générale du pays et/ou de membres du Comité exécutif du Groupe, des ressources humaines locales et du responsable RSE régional.

Cette organisation garantit un alignement stratégique entre les objectifs du Groupe et les exigences réglementaires, tout en permettant une gestion proactive des IRO en matière de durabilité et de leurs potentielles conséquences sur le modèle d'affaires de Believe.

Direction RSE collabore étroitement avec plusieurs fonctions centrales et avec les équipes locales des fonctions et des business, au sein de du Groupe afin de :

Fonctions / Départements Contribution au suivi des enjeux de durabilité et à l’évaluation des IRO dans le cadre de la double matérialité et à la mise en œuvre de la CSRD
Finance, Contrôle interne * Aligner le reporting RSE sur le périmètre financier.
* Réaliser l’analyse de la taxonomie environnementale.
* Contribuer à l’analyse de l’empreinte carbone par activités (Scopes 1, 2 et 3).
* Contribuer à l’évaluation des IRO et leurs potentiels impacts financiers pour les intégrer dans la cartographie des risques.
* Aligner et intégrer le processus de suivi des IRO avec le processus de gestion des risques Groupe et du contrôle interne.
* S’assurer du respect de l’application de la réglementation locale et internationale en vigueur.
Juridique, Risques et Conformité - Déployer les formations de conformité auprès des collaborateurs et suivre et traiter les procédures d’alertes, en particulier les alertes de conformité, corruption, conflits d'intérêts.
- Évaluer et suivre les IRO liés à la gouvernance en particulier les IRO matériels.
- Intégrer la stratégie RSE du Groupe dans la communication financière et expliquer les engagements, IRO et progrès réalisés.
- Comprendre les attentes ESG de la communauté financière.
Relations Investisseurs * Participer aux réponses aux questionnaires ESG.
* Contribuer à l’évaluation des IRO et leurs potentiels impacts financiers pour les intégrer dans la cartographie des risques.
Ressources Humaines (RH) - Intégrer les enjeux et priorités RSE dans tous les processus RH.
- Déployer les activités RSE au niveau local.
- Contribuer au reporting RSE et rapport de durabilité.
- Définir et suivre les critères RSE de rémunération des dirigeants mandataires sociaux exécutifs et pour les hauts dirigeants ou assimilés au sein du Groupe.
- Évaluer et suivre les IRO liés à la dimension sociale en particulier les IRO matériels ainsi que l’IRO sur la mesure de l’empreinte carbone.
Information & Technologie * Mesurer et suivre une partie de l’impact environnemental (data center, cloud, équipements) et définir les leviers de réduction.
* Évaluer et suivre les IRO liés à l’environnement en particulier les IRO matériels pour l’empreinte carbone et la stratégie climat.
Intégration PMI - Inclure les sujets et enjeux RSE dans les plans d’intégration des entreprises récemment acquises (Équipes PMI = Post Merger Integration).
Fusions & Acquisitions * Inclure certains éléments RSE dans l’évaluation (« due diligence ») d’entreprises cibles dans le cadre de la stratégie d’acquisitions.
Équipes locales « Business » avec un Comité RSE local - Établir des partenariats avec des organismes et associations de l’industrie musicale.
- Contribuer à la gestion des IRO liés à l’environnement en particulier les IRO sur l’empreinte carbone (Bureaux, Merchandising, Distribution physiques, Live Events) et aux IRO dans le domaine social et de gouvernance.
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# Fonctions / Départements

Contribution au suivi des enjeux de durabilité et à l’évaluation des IRO dans le cadre de la double matérialité et à la mise en œuvre de la CSRD

Communication

Accompagner et promouvoir les activités et progrès ESG /Shaping Music for Good en communiquant auprès des collaborateurs et des parties prenantes.

Cette organisation transversale et cette remontée d’informations sur les enjeux de durabilité vers les organes d’administration, de direction et de surveillance de l’entreprise permettent la prise en compte des IRO dans la supervision de la stratégie de Believe. En effet, le processus de gestion des risques intègre progressivement les enjeux sociaux, environnementaux et de gouvernance. Les risques et opportunités ESG sont évalués en cohérence avec la méthodologie utilisée dans le cadre de la gestion des risques Groupe (voir chapitre 4, paragraphe 4.6.2 « Composantes du contrôle interne »).

2.1.2.2 Intégration des stratégies et performances de durabilité dans les dispositifs de rémunération

Le Groupe s’assure de la mobilisation des équipes dirigeantes aux enjeux ESG en intégrant des critères extra-financiers dans la politique de rémunération et les dispositifs incitatifs long terme. Le Président-Directeur général a ainsi des critères extra-financiers dans sa rémunération variable annuelle. C’est également le cas des membres du Comité exécutif et des dirigeants des principales filiales du Groupe, qui ont notamment un critère extra-financier dans leur évaluation de performance.

Les critères extra-financiers de la rémunération variable 2024 du Président-Directeur général, sélectionnés au regard des enjeux ESG matériels pour Believe, sont présentés au chapitre 4 de ce document, paragraphe 4.5.3.2.2 « Rémunération variable 2025 », et paragraphe 4.5.5 « Rémunération versée au cours ou attribuée au titre de l'exercice 2024 ou attribuée au titre de cet exercice au Président-Directeur général ».

2.1.3 Gestion des risques et contrôles internes concernant le rapport de durabilité

Dans le cadre de sa stratégie RSE, Believe a identifié et met régulièrement à jour ses impacts, risques et opportunités ESG clés, qui s'appliquent à l'ensemble des activités du Groupe.

  • Des dashboards automatisés sur PowerBI pour le suivi des indicateurs sociaux ;
  • Une plateforme de reporting environnemental intégrant un système d’alerte en cas de variation importante (+/- 15 %) ;
  • Des vérifications des données et revues de cohérence systématiques effectuées par l'équipe RSE en collaboration avec les Directions fonctionnelles concernées après chaque campagne de reporting ;
  • Un suivi de la gestion des risques, des indicateurs clés et des mécanismes de contrôle par le Comité RSE, qui se réunit trois fois par an.

Ces procédures garantissent une amélioration continue et une transparence renforcée du reporting extra-financier. Elles permettent également la définition et l'implémentation de politiques et actions correctives à l'échelle locale et Groupe pour limiter les risques et impacts négatifs identifiés et les ramener à un niveau acceptable (non matériel).

Pour ce premier rapport de durabilité, une partie de la chaîne de valeur de Believe n'est pas intégrée au périmètre d'analyse des enjeux de durabilité, notamment les prestations de services fournies par des sociétés tierces telles que l'accueil, le ménage, le conseil ou encore les freelances. Cette exclusion reflète la priorité donnée aux activités directement contrôlées par le Groupe, tout en envisageant une extension progressive du périmètre dans les prochains exercices. Les données venant de prestataires issus de la chaîne de valeur et partiellement estimées sont celles liées aux infrastructures informatiques utilisées par le Groupe (data center et cloud) et à la distribution physique au Royaume-Uni et en Italie (vente de CD et vinyles).

L’analyse de double matérialité n’a cependant pas révélé d’IRO matériels liés aux relations entre Believe et ses fournisseurs et sous-traitants, la typologie, le nombre et le volume (en termes de dépenses et d’effectifs) ne revêtant pas un caractère significatif. De plus, Believe n’est pas soumis à la loi n°2017-399 du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance.

Les risques et opportunités ESG ont été priorisés en s’appuyant sur la méthodologie utilisée par le contrôle interne pour identifier les risques auxquels Believe est exposé, lesquels sont présentés au Chapitre 3 du DEU. Les principaux facteurs de risques du Groupe dudit Chapitre 3 de ce document ont été enrichis en 2024 par les travaux réalisés dans le cadre de l’analyse de double matérialité, afin de les intégrer aux enjeux stratégiques et financiers du Groupe. L’ensemble des IRO identifiés par Believe à court, moyen et long terme, et leur niveau de matérialité sont présentés au 2.1.5.2 « Présentation des IRO de durabilité matériels ».

Ce travail a également permis de clarifier la gouvernance des enjeux ESG en interne, lorsqu’ils nécessitent la collaboration d’autres équipes, et vis-à-vis du Conseil d’administration, avec notamment la présentation de ces enjeux au Comité RSE (en juillet et novembre 2024) et au Comité d’audit (en décembre 2024).

Procédures de contrôle interne pour les données de durabilité

Believe applique des procédures de contrôle internes rigoureuses pour garantir la fiabilité et l’efficacité de son reporting ESG. Celles-ci incluent :

  • Deux campagnes de reporting par an (une par semestre) afin d’identifier en amont d’éventuels problèmes liés aux indicateurs (définition, disponibilité et robustesse de la donnée) ou aux politiques déployées ;
  • Des sessions de formation et de sensibilisation pour les contributeurs au début de chaque campagne de reporting;

2.1.4 Stratégie et modèle d'affaires

2.1.4.1 Présentation du secteur d'activités et de la chaîne de valeur de Believe

Believe est un acteur de premier plan dans l’industrie de la musique numérique. Le Groupe se consacre à accompagner les labels indépendants et les artistes locaux pour maximiser leur succès à l’ère du numérique.

Dans un contexte de transformation digitale permanente, Believe offre une large gamme de solutions numériques adaptées aux besoins des artistes et labels, leur permettant de développer leur audience, de monétiser leur contenu et de gérer leur carrière de manière autonome et durable. Le modèle d’affaires du Groupe consiste à partager avec les artistes les revenus générés au travers des plateformes de distribution numérique et des réseaux sociaux.

La croissance du marché numérique et le rôle central de Believe

La transition vers le numérique a profondément transformé l'industrie musicale, en redéfinissant la chaîne de valeur. Believe s'est positionné comme un acteur clé grâce à des solutions technologiques innovantes, répondant aux besoins des artistes à chaque étape de leur carrière.

L'ère numérique permet aux artistes de produire et de distribuer leur musique de façon autonome, tout en recherchant des canaux de distribution et des stratégies de commercialisation efficaces. Believe facilite cette transition en offrant des solutions adaptées, laissant aux artistes le contrôle créatif tout en soutenant leur développement.

Believe propose des offres dédiées pour les artistes digitaux et les labels en fonction de leurs besoins et stades de développement.

Modèle de distribution numérique et partenariats innovants

Les plateformes numériques et réseaux sociaux (Spotify, YouTube, Apple Music, TikTok) sont les principaux canaux de diffusion. Elles génèrent des revenus via les abonnements ou la publicité, redistribués entre les producteurs (artistes/labels), les éditeurs et les plateformes elles-mêmes. Believe conclut des contrats de licence non exclusifs avec ces plateformes pour garantir la distribution des contenus, incluant des modalités de reversements basées sur les streams, téléchargements ou revenus publicitaires.

Par ailleurs, Believe fait bénéficier ses artistes et labels des partenariats uniques et innovants développés avec les plateformes numériques (DSP). Voir paragraphe 1.2 « Principales activités du Groupe », et paragraphe 1.5 « Stratégie et objectifs à moyen et long terme ».

Solutions proposées par Believe

  • Solutions Premium (63,5 % des DMS en 2024): services complets pour les artistes et labels, comprenant la commercialisation, le marketing et les droits de propriété intellectuelle ;
  • Solutions Automatisées (36,5 % des DMS en 2024) : via TuneCore, une plateforme permettant aux artistes de distribuer leurs contenus de manière autonome ;

Believe offre ses différentes solutions à travers un portefeuille de marques incluant entre autres Believe, TuneCore, Nuclear Blast, Naïve, Groove Attack, AllPoints, Ishtar et Byond.

Believe propose également des solutions de publishing grâce à sa plateforme technologique d'édition musicale (acquisition de Sentric en 2023) destinées aux artistes et labels dans le cadre des Solutions Premium, ainsi qu'aux utilisateurs des Solutions Automatisées.

Contrats et reversements

Les contrats avec les artistes et labels sont renouvelables et incluent des clauses favorables aux artistes (reversements basés sur la performance). Les plateformes fournissent des rapports détaillés sur les écoutes pour calculer et payer les reversements.

En conclusion, Believe capitalise sur les transformations numériques pour devenir un partenaire de choix dans la distribution, la promotion et la gestion des droits d'auteur, renforçant sa position centrale dans l'industrie musicale moderne.

Principaux atouts de Believe

  • Présence internationale : Believe est implanté dans plus de 50 pays, avec des positions fortes en Europe (France, Allemagne) et en Asie. Les effectifs par région sont présentés au paragraphe 1.6.3 « Informations sur les effectifs »;
  • Focus sur les genres digitaux : Le Groupe cible les artistes utilisant majoritairement le streaming et les médias sociaux pour leur promotion ;
  • Modèle technologique centralisé : Believe utilise une plateforme technologique axée sur les données pour standardiser ses services et optimiser les coûts ;
  • Solutions sur mesure : Believe offre des services adaptés à tous les niveaux de carrière, du créateur de musique à l'artiste de premier plan (y compris pour l'édition musicale), grâce à ses équipes locales et technologies propriétaires.

Impact de Believe sur le marché de la musique digitale

Avec des revenus basés sur les streams et les vues numériques, Believe a généré en 2024 plus de 339 milliards de streams et 1 649 milliards de vues sur YouTube. Les accords avec les plateformes comme Spotify ou TikTok garantissent une distribution mondiale efficace et équitable pour les artistes.

Ces offres de service et la chaîne de valeur de Believe sont présentées de façon plus détaillée au chapitre 1, paragraphe 1.2 « Principales activités du Groupe » et paragraphe 1.5 « Stratégie et objectifs à moyen et long terme ».

Believe a pour mission de developper les artistes a chaque stade de leur carriere et de leur developpement, sur tous les marches locaux du monde; avec respect expertise, equite et transparence

1 Labels & Artistes

ARTISTS SERVICES

etablis et de 1e rang

Strategies sur mesure de mise sur le marche et Ce developpement d audience

50 % tech 50 % experts musique et digital

Modele de partage des revenus

93 % du chiffre d'affaires

60 $ € 65 # dcs droits

1 Labels & Artistes

LABEL AND ARTISTS SOLUTIONS

emergents ou etablis

Distributicn, marketing et promotion digitale

70 % tech 30 % experts musique et digital

1 Auteurs

HL TUNECORE

7 % du chiffre d'affaires

Plateforme de developpement d'artistes

8,2 % (modele freemium)

Artistes autodistribues

Hoodeleechbonnement

revergces dex rrvateers

deezer

Premium

Music

Plateformes de streaming

+100 PARTENAIRES

Plateformes NUMERIQUES

de medias sociaux

Spotify

amozon music

Le Modele d'affaires du Groupe est soutenu par les 4 priorites de sa strategie de responsabilite societale d'entreprise (RSE) : Shaping Music for Good.

CREATION DE VALEUR PARTAGEE

RESSOURCES

AVEC NOS DIFFERENTES PARTIES PRENANTES

CAPITAL HUMAIN CAPITAL TECH & INNOVATION CAPITAL OPERATIONNEL CAPITAL FINANCIER
ARTISTES; LABELS & PARTENAIRES COMMUNAUTE LOCALES ET INDUSTRIE MUSICALE
662 experts Des platelormes technologiques proprietaires Une plateforme centrale qui developpe les solutions Actionnaire fandateur
375 experts rusique evolutives (Rackstage; Tunecore Sentic) Collecte; traitemenc ef analyse des donnees pour artistes Formation expertise
Clgita Pratiques de conformite Innovation de fonctionnalites & services acaptes aux nouvelles pratiques digitales 7,3# shapers
Formation er veille technologique et digitale Cybersecurite et protection des donnees

Un reseju local deploye dans +50 pays

Politique d'acquisitions ciblees pour accelerer Ia croissance

Capitaux propres

Partenariats avec platetormes numeriques

4389 mmilliardside streams sur les plus importantes DSP

millardide vues sur Youtube

milllard de DMvS

compagmement deminoninas

Sous-representees

26 g00 Tedco

Idont 95 % Scope 31

NPS clients

Pairtenaing prefere des DSP

Notre stratégie de responsabilité sociale d’entreprise (RSE)

Shaping Music for Good, est au cœur du modèle d’affaires et de la mission de Believe : accompagner les artistes et labels locaux à chaque étape de leur carrière dans le monde digital avec équité, expertise, respect et transparence.

L’ambition Shaping Music for Good de Believe

Cette ambition implique d'établir des relations de confiance avec les artistes et labels, les partenaires et ses collaborateurs. Par ses activités, Believe investit dans la croissance et le développement des talents des marchés locaux.

Les priorités de Shaping Music for Good, l’ambition RSE de Believe

Le Groupe s’efforce également de donner les moyens aux différentes parties prenantes pour s’engager et avoir un impact positif sur la société civile et l’industrie de la musique.

La démarche Shaping Music for Good

Elle est structurée autour de quatre priorités au profit des artistes et labels, des collaborateurs et des communautés dans lesquelles le Groupe opère.

3

Égalité de genres


Title of the Document

1. Introduction

This document provides an overview of the current state of research in the field of artificial intelligence.

2. Background

Artificial intelligence (AI) has evolved significantly over the past few decades. The following sections outline key developments.

2.1 Early Developments

The concept of AI dates back to the 1950s, with pioneers such as Alan Turing and John McCarthy.

2.2 Recent Advances

Recent advances in machine learning and neural networks have propelled AI into new applications.

3. Applications

AI is being applied in various sectors, including healthcare, finance, and transportation.

3.1 Healthcare

AI technologies are being used for diagnostics, treatment recommendations, and patient management.

3.2 Finance

In finance, AI is utilized for fraud detection, algorithmic trading, and risk management.

3.3 Transportation

Self-driving cars and traffic management systems are examples of AI in transportation.

4. Challenges

Despite its potential, AI faces several challenges, including ethical concerns and data privacy issues.

5. Conclusion

AI continues to be a rapidly evolving field with significant implications for society.

References

  • Turing, A. (1950). Computing Machinery and Intelligence.
  • McCarthy, J. (1956). A Proposal for the Dartmouth Summer Research Project on Artificial Intelligence.

Diversité, Équité et Inclusion


Title of the Document

This is the first paragraph of the document. It introduces the main topic and provides some background information.

Section 1: Overview

This section gives an overview of the subject matter. It outlines the key points that will be discussed in the following sections.

Section 2: Detailed Analysis

In this section, we delve deeper into the analysis. Various aspects are examined in detail.

Subsection 2.1: Key Findings

The key findings of the analysis are summarized here. Important data points are highlighted.

Subsection 2.2: Implications

This subsection discusses the implications of the findings. It explores what these results mean for the field.

Section 3: Conclusion

The conclusion summarizes the main points discussed in the document and offers final thoughts.

References

[1] Author, A. (Year). Title of the referenced work. Publisher.

[2] Author, B. (Year). Title of another referenced work. Publisher.

Bien-être et développement

des talents


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Protection de l’environnement

Se mobiliser pour faire de l’industrie de la musique une industrie où les personnes peuvent prospérer quelle que soit leur identité de genre.

S’engager à amplifier les voix sous-représentées et à assurer le respect de tous les artistes et collaborateurs.

Créer un environnement qui favorise la santé et le bien-être pour toutes et tous, en soutenant les parcours de carrière, le développement des compétences et la formation des collaborateurs, artistes et partenaires.

Participer à l’effort collectif en faveur de la protection de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique.

Ces priorités traduisent les engagements et les convictions profondes de Believe pour développer une industrie musicale plus diverse, inclusive et responsable :

  • Développer la diversité des talents locaux en accompagnant les artistes et labels à chaque étape de leur carrière grâce aux équipes présentes à travers le monde ;
  • Soutenir la transition des artistes vers le monde numérique, en développant et en formant une nouvelle génération d’experts du marché de la musique digitale. C’est aussi tirer le meilleur parti de la technologie pour développer de manière durable les talents ;
  • Établir des relations de confiance fondées sur le respect, l’équité et la transparence. Pour nos artistes, il s’agit du respect de leur indépendance créative, de leur liberté d’expression et de la protection de leurs données. Pour les collaborateurs, cela implique la promotion et la mise en pratique des valeurs de Believe au sein du Groupe et de l’industrie musicale ;
  • Donner aux différentes communautés de Believe les moyens d’avoir un impact positif à long terme sur la Société. S’appuyer sur un réseau d’ambassadeurs au sein de Believe et donner l’opportunité aux collaborateurs de s’engager auprès des communautés locales. C’est aussi agir pour mesurer et réduire l’impact environnemental des activités de Believe.

Les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies

Believe a identifié les Objectifs de Développement Durable définis par les Nations Unies (« ODD ») auxquels le Groupe contribue de manière significative, en particulier à travers son programme Shaping Music for Good.

ODD Santé et bien-être (ODD 3)

ODD

Éducation de qualité (ODD 4)


ODD

Égalité entre les sexes et inégalités réduites (ODD 5 & 10)


ODD

ODD

Travail décent et croissance économique (ODD 8)


ODD

Mesures relatives à la lutte contre le changement climatique (ODD 13)


ODD

Les valeurs de Believe

Génératrices de confiance pour les artistes et labels, les quatre valeurs (Driving Forces) de Believe leur garantissent le pouvoir et l’autonomie dont ils ont besoin. Pour les collaborateurs, elles sont sources d’efficience, d’ouverture d’esprit et de confiance. Servant de socle à la stratégie Shaping Music for Good, elles sont au cœur de chaque politique, objectif et action ESG.

2.1.4.3 Point de vue, intérêt et attentes des parties prenantes

Fidèle à ses valeurs et en vertu du principe de double matérialité, Believe attache la plus grande importance à la voix de ses parties prenantes. L’entreprise a identifié six catégories de parties prenantes pour s’assurer de la prise en compte de leurs attentes dans la définition des enjeux ESG prioritaires.

Cartographie des parties prenantes

Believe consulte régulièrement ses parties prenantes afin d'assurer la prise en compte de leurs points de vue dans les processus de prise de décision :

  • Les attentes des partenaires d'affaires sont discutées lors des échanges sur les contrats et partenariats avec Believe, mais aussi au quotidien dans le cadre de la gestion opérationnelle des activités du Groupe ;
  • Les artistes et labels sont interrogés via des enquêtes de satisfaction ;
  • Les talents / collaborateurs sont interrogés au moins une fois par an via le baromètre interne Your Voice (voir paragraphe 2.4.1.2 « Écouter, mesurer et renforcer l'engagement et la satisfaction des collaborateurs ») ;
  • Le Conseil d'administration et les partenaires financiers sont informés des résultats du Groupe trimestriellement ;
  • Des échanges avec les communautés sont organisés lorsque pertinent, notamment avant et après le lancement d'une initiative ou d'un programme dans le cadre de l'ambition Shaping Music for Good.

2.1.5 Liens entre les impacts, risques et opportunités matériels, et la stratégie et le modèle économique du Groupe

L’ensemble du périmètre de reporting de durabilité ainsi que les activités et pays où opère Believe ont été couverts par l’analyse de double matérialité, qui a également confirmé l’alignement entre l’ambition Shaping Music for Good, les attentes des parties prenantes, et la stratégie du Groupe. L’analyse de double matérialité a également permis d’identifier comment certains IRO pourraient impacter le modèle d’affaires du Groupe :

2.1.5.1 Méthodologie d'analyse de double matérialité

(i) Prise en compte des parties prenantes

  • Diversité & inclusion : Believe met la diversité de ses équipes et de ses artistes au cœur de sa stratégie et de sa mission. Dans un environnement concurrentiel comme celui dans lequel évolue Believe, un manque de diversité au sein des équipes pourrait complexifier le développement du Groupe sur certains marchés géographiques et/ou dans certains genres musicaux et pourrait limiter le niveau de service attendu par des artistes d'univers musicaux très différents.
  • Bien-être & santé mentale et gestion des talents & formation : Believe veille à accompagner ses collaborateurs tout au long de leur carrière pour assurer leur bien-être (dialogue social, procédures d’alertes professionnelles, santé mentale, qualité de vie au travail) et leur développement (formation et développement de carrière). Ces dimensions sont indispensables pour attirer et retenir les talents (marque employeur) et pour développer leurs compétences dans un environnement de la musique digitale qui évolue en permanence. Le Groupe prend en compte ces dimensions dans sa stratégie de croissance et le déploiement de projets de transformation.
  • Conduite des affaires : Believe veille à appliquer la réglementation en vigueur et les bonnes pratiques de conduites des affaires (dont anti-corruption). Le Groupe assure également la protection des données des collaborateurs et des artistes, ainsi que le respect de la propriété intellectuelle, dans un contexte international, opérant dans plus de 50 pays avec des législations locales différentes d’un pays à l’autre.
  • Développement des artistes divers : Believe a pour mission de développer et soutenir les artistes à chaque étape de leur carrière pour les aider à monétiser leurs talents, tout en préservant leur créativité et leur indépendance. Le Groupe innove en permanence pour proposer différentes offres et niveaux de service afin que les artistes puissent exploiter au mieux les évolutions des technologies et pratiques de marketing digital, ainsi que les partenariats avec les DSP.
  • Partage de la valeur avec les artistes : Believe met en place une politique de rémunération équitable et respectueuse du partage de la valeur avec les artistes et les labels. Dans une démarche de transparence, Believe propose aux artistes des contrats qui respectent leur indépendance créative et met à leur disposition des systèmes de suivi de monétisation et rémunération de leurs talents.
  • Environnement et climat : Le Groupe est conscient de l’impact de ses activités sur l'environnement sur l'ensemble de sa chaine de valeur, en mesurant son empreinte carbone sur les Scopes 1, 2 et 3. En 2025-2026, le Groupe poursuivra son analyse du bilan carbone par activités et la définition de la trajectoire carbone ainsi que l'évaluation des risques et opportunités sur l'évolution des activités du Groupe.

(ii) Évaluation des impacts, risques et opportunités

L’analyse des informations issues de l'écoute des parties prenantes a permis d’identifier 28 impacts, risques et opportunités pertinents, qui ont été évalués. Les IRO matériels ont été identifiés en termes d’impact et/ou d’un point de vue financier sur les mêmes bases que celles définies par le contrôle interne pour la cartographie des risques Groupe.

Évaluation des impacts

Les impacts ont été évalués pour déterminer le lien entre les activités de Believe, et les dommages ou bénéfices qui en découlent pour les personnes ou l’environnement à court, moyen ou long terme, selon les critères obligatoires définis par la CSRD à savoir :

  • La gravité, intégrant l’ampleur, l’étendue et le caractère remédiable (pour les impacts négatifs);
  • La probabilité d’occurrence;
  • Le périmètre (direct ou indirect);
  • La potentialité (impact réel ou potentiel);
  • L’horizon de temps (court, moyen ou long terme).

La gravité et la probabilité d’occurrence ont été évaluées sur une échelle de 1 à 5 comme suit :

La note maximale sur les trois critères liés à la gravité (ampleur, étendue et pour les impacts négatifs, remédiabilité) a été systématiquement retenue, puis multipliée à la note attribuée pour la probabilité d’occurrence, afin d’obtenir la note de matérialité.

Cotation

DÉTAIL DES ÉCHELLES DE COTATION POUR LES IMPACTS

AMPLEUR

Description de l'ampleur de l'impact environnemental Description de l'ampleur de l'impact social
1 Effet positif/négatif faible sur la/les populations concernées ou un espace naturel/une ressource Perturbation/bénéfice minime pour la personne ou les populations concernées
2 Effet positif/négatif modéré sur la/les populations concernées ou un espace naturel/une ressource Bénéfice professionnel/personnel modéré, ou mécontentement modéré des populations concernées/blessures légères et/ou impact minime sur la santé mentale
3 Effet positif/négatif significatif sur la/les populations concernées ou un espace naturel/une ressource Bénéfice professionnel/personnel important, ou mécontentement relatif des populations concernées/blessures graves et/ou santé mentale sévèrement compromise
4 Effet positif/négatif très significatif sur la/les populations concernées ou un espace naturel/une ressource Bénéfice professionnel/personnel très important, ou atteintes aux droits humains (hors populations vulnérables)/blessures graves et/ou santé mentale sévèrement compromise
5 Effet extrêmement néfaste/positif sur la/les populations concernées ou un espace naturel/une ressource Bénéfice professionnel/personnel permanent, ou atteintes aux droits fondamentaux, notamment des personnes vulnérables (enfants, populations autochtones…)/mise en danger de la vie de la personne

ÉTENDUE


Description de l'étendue de l'impact environnemental

Description de l'étendue de l'impact social

1 Impact très localisé (site, ville). Centaines de personnes / moins de 10 % des collaborateurs, de l’industrie musicale ou du marché du travail
2 Impact national hors principaux pays(1) Plusieurs milliers de personnes (jusqu’à 10 000) / 10 à 50 % des collaborateurs, de l’industrie musicale ou du marché du travail
3 Impact national dans les principaux pays où opère Believe Dizaines de milliers de personnes / 50 % des collaborateurs, de l’industrie musicale ou du marché du travail
4 Impact régional (plusieurs pays impactés) Centaines de milliers de personnes / ensemble des collaborateurs, de l’industrie musicale ou du marché du travail d’un pays
5 Impact international (dans les principaux pays ou dans l’ensemble du Groupe) Ensemble de la population d’un pays, d’une région ou mondiale / ensemble des collaborateurs, de l’industrie musicale ou du marché du travail

REMÉDIABILITÉ

Description du niveau de remédiabilité

1 Impact non significatif, très facile à remédier.
2 Impact facile à remédier (nécessitant peu de ressources humaines et/ou financières)
3 Impact relativement facile à remédier (nécessitant des ressources humaines et/ou financières notables)
4 Impact difficile à remédier (nécessitant des ressources humaines et/ou financières significatives)
5 Impact définitif / non remédiable

(1) Les principaux pays où opère Believe sont la France, l’Inde, l’Allemagne, les États-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni (81 % des effectifs).

Évaluation des risques et opportunités

Les risques et opportunités liés aux enjeux de durabilité ont été évalués selon les mêmes critères et seuils financiers utilisés dans la cartographie des risques Groupe. La même échelle (de 1 à 5) a été appliquée pour les matérialités d’impact et financière.

AUTRES CRITÈRES APPLIQUÉS AUX IRO (IMPACT - RISQUE - OPPORTUNITÉ)

Critères Cotation Description
Probabilité d’occurrence 1 Tous les 5 ans
2 Tous les 2 ans
3 1 fois par an
4 2 fois par an
5 4 fois par an
Horizon de temps
Court terme (1) Moins d’un an
Moyen terme (2) Entre 1 et 5 ans
Long terme (3) Plus de 5 ans
Périmètre
Direct (1) Believe directement concerné
Indirect (2) Parties prenantes de Believe et/ou société civile concernée(s)
Potentialité
IRO réel (1) L’IRO s’est déjà produit
IRO potentiel (2) L’IRO ne s’est pas encore produit

Pour l’ensemble des IRO, le seuil de matérialité a été établi à 2/5.

Déroulé de la phase de cotation

Une première cotation réalisée en atelier de travail avec les équipes concernées pour chaque IRO (finances, reporting & consolidation, contrôle interne, relations investisseurs, ressources humaines, juridique, risque & conformité, informatique & technique, opérations, produit, distribution physique, concerts, Artists Services, Labels & Artists Services, publishing). Près de 30 personnes ont participé à ces ateliers, qui ont démarré en janvier 2024. Ces échanges ont été enrichis par les résultats de l’enquête Your Voice (décembre 2024, 84 % de participation), les résultats de l’enquête auprès des parties prenantes menée en 2021 (paragraphe 2.1.5.1 « Méthodologie d'analyse de double matérialité »), l’étude Be The Change 2024 (41), qui interroge les artistes et professionnels de l’industrie de la musique (paragraphe 2.6.1.5 « Construire des partenariats avec l'industrie musicale et la tech en faveur des femmes et des minorités sous représentées »), et les relations de nos équipes avec les artistes et labels au quotidien. Les équipes contrôle interne et reporting & consolidation ont été systématiquement mobilisées et/ou informées des échanges ayant eu lieu en atelier.

La validation de l’ensemble de la double matérialité par les Comités RSE et d’audit (novembre et décembre 2024).

L’intégration des IRO matériels liés aux enjeux de durabilité au processus global de gestion des risques est évoquée au paragraphe 4.6 « Principales caractéristiques du processus de contrôle interne et de gestion des risques relatif à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière ».

La matrice de double matérialité de Believe sera éventuellement revue en 2025 en fonction d'évolutions.

Déclaration sur la diligence raisonnable

Éléments de la procédure de diligence raisonnable

Paragraphes de la déclaration relative à la durabilité

  • Intégrer la diligence raisonnable à la gouvernance, à la stratégie et au modèle d'affaires
  • Interagir avec les parties concernées à toutes les étapes du processus de diligence raisonnable
  • Identifier et analyser les impacts négatifs
  • Prévention et atténuation des impacts négatifs
  • Suivi de l'efficacité des dispositifs déployés (politiques, processus, actions) et communication sur ces derniers

Liens entre les impacts, risques et opportunités matériels, et la stratégie et le modèle économique du Groupe

Présentation des impacts, risques et opportunités (IRO) de durabilité matériels

Dimension ESG Enjeux de durabilité Caractérisation Horizon de temps Description de l’IRO
Environnement Émissions gaz à effet de serre (GES) Impact négatif Long terme Les émissions de GES (Scopes 1, 2 et 3) tout au long de la chaîne de valeur de Believe ont un impact négatif sur le changement climatique. Bien que 95 % du bilan carbone du Groupe relèvent du Scope 3, si Believe ne met aucune action concrète en place pour réduire les émissions de GES, cela aura des conséquences graves sur le climat.
Bien-être & santé mentale Impact négatif Court terme Détérioration de la santé mentale due à des conditions de travail et de dialogue social dégradés. Moindre engagement des équipes et risque de stress ou burn-out dans un environnement très changeant, en forte croissance. Cela peut également se produire pour les équipes qui gèrent en direct certains artistes.
Social Diversité, Équité et Inclusion (DEI) Risque Court terme Perte d'attractivité de Believe auprès de candidats divers, risque d'« angle mort » dans la prise de décision et moindre capacité de servir des artistes divers. Risque pour la marque employeur si Believe est identifiée par les candidats comme une organisation manquant d’ouverture d’esprit, non diverse et peu inclusive.
Gestion des talents & formation Risque Moyen terme Manque de compétences/talents clés pour mettre en œuvre la stratégie de croissance du Groupe dans un environnement en forte évolution (industrie de la musique numérique). Believe doit former ses équipes aux pratiques les plus récentes en musique numérique, en particulier dans la technologie et le digital marketing.

Dimension ESG

Enjeux de durabilité

Caractérisation

Horizon de temps

Description de l’IRO

Règlementation & éthique :Risques liés au non-respect de la législation applicable, du droit de la propriété intellectuelle et de l’éthique dans la conduite des affaires. Gouvernance ESRS G1 Court terme Être conforme aux règlementations locales et aux pratiques très évolutives de la propriété intellectuelle, afin d'assurer la continuité des activités et la bonne conduite des affaires, et d'assurer l’alignement avec les valeurs et la mission de Believe.
RGPD & données : Risque lié au non-respect du RGPD et des règlementations de confidentialité des données Gouvernance ESRS G1 Court terme Respecter la protection et la confidentialité des données des artistes et labels, et des salariés.
Développement des artistes : Développer et soutenir des artistes divers à chaque étape de leur carrière afin qu’ils puissent monétiser leurs talents tout en préservant leur créativité et leur indépendance. Artistes, labels et DSP Impact positif Activités propres Court terme
Partage de la valeur : Transparence et partage équitable de la valeur avec les artistes. Artistes, labels et DSP Impact positif Activités propres Court terme

Les impacts négatifs matériels sociaux identifiés par Believe découlent principalement du modèle d’affaires et du contexte spécifique du Groupe (secteur concurrentiel et forte croissance), plutôt que de risques identifiés dans le cadre de l’analyse de double matérialité, reflétant ainsi les particularités de notre activité et les dynamiques de notre secteur. En revanche, l'impact négatif matériel environnemental résulte des activités du Groupe, mais ne peut être directement associé à son modèle d'affaires, qui est plutôt basé sur la vente de services intellectuels.

À l’issue de l'analyse de double matérialité, les IRO liés aux relations de Believe avec ses fournisseurs et sous-traitants ont été identifiés comme non matériels et n’ont donc pas été intégrés dans ce tableau. Believe n’est pas soumis à la loi n°2017-399 du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance.

Suivi et évolution des objectifs liés aux IRO matériels

Believe n’a pas défini d’objectif spécifique pour chacun des IRO matériels identifiés, excepté pour certains indicateurs intégrés dans le système de rémunération variable des équipes dirigeantes (voir paragraphe 4.5.3.2.2 « Rémunération variable 2025 » et paragraphe 4.5.5.1.2 « Rémunération variable 2024 »). Toutefois, le Groupe reconnaît leur importance stratégique et a mis en place un suivi attentif pour mieux comprendre leur évolution et leur impact sur le modèle d'affaires. Ce suivi est assuré grâce à des échanges réguliers et une collaboration étroite de l'équipe RSE avec les équipes concernées, afin d’adapter les politiques et actions déployées, et de construire progressivement des objectifs pertinents et mesurables.

Cette approche nous permet de :

  • Mieux appréhender les enjeux et anticiper les évolutions dans un environnement en constante transformation ;
  • Ajuster nos politiques et initiatives en fonction des besoins réels identifiés sur le terrain ;
  • Élaborer des objectifs alignés avec notre stratégie de croissance, tout en garantissant un impact positif pour nos collaborateurs, artistes et partenaires.

Incorporations par référence

Point de donnée Document de référence Paragraphe du document de référence
ESRS2 GOV-1 (paragraphes 19 à 23) Le rôle des organes d'administration, de direction et de gouvernance Document d'Enregistrement Universel 4.2.1 « Composition au 31 décembre 2024 »
ESRS 2 GOV-3 (paragraphes 27 à 29) Intégration des stratégies et performances de durabilité dans les systèmes d’incitation Document d'Enregistrement Universel 4.5.3.2.2 « Rémunération variable 2025 »
4.5.5.1.2 « Rémunération variable 2024 »

2.2 [ESRS E1] Changement climatique

Believe est une entreprise consciente du rôle qu’elle doit jouer et de la responsabilité qu’elle doit assumer dans la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement.

  • Mesurer l’impact direct et indirect des activités, définir et piloter une politique environnementale dans le temps ;
  • Sensibiliser et former les collaborateurs aux enjeux du changement climatique et aux bonnes pratiques environnementales ;
  • Utiliser le pouvoir d’influence de la musique, notamment grâce aux artistes et labels, pour faire évoluer les comportements des collaborateurs et des différents acteurs de l’industrie.

2.2.1 Formaliser la démarche environnementale

Dans le cadre de son analyse de double matérialité, Believe a identifié l’augmentation de son empreinte carbone globale et l’aggravation du changement climatique comme un impact environnemental matériel. Cette problématique est directement liée à la croissance de l’activité numérique de l’industrie musicale, notamment à travers la consommation d’énergie des infrastructures de stockage (cloud et data centers) et de diffusion de contenu, ainsi qu’à l’impact des produits physiques (CD, vinyles, merchandising).

Bien que le Groupe n'opère pas dans des secteurs d'activités à très fort impact climatique (transports, énergie, industrie...), l’empreinte carbone de Believe pourrait s’intensifier, contribuant ainsi au réchauffement climatique et exposant le Groupe à plusieurs risques à long terme :

  • Renforcement des exigences en matière de reporting extra-financier (CSRD) et d’objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) sur l'ensemble de la chaîne de valeur ;
  • Évolution des attentes des parties prenantes (artistes, labels, plateformes de streaming, collaborateurs, investisseurs, grand public/auditeurs) vers des modèles plus responsables.

2.2.1.1 Politiques environnementales

Believe ne dispose pas encore d’une politique environnementale formalisée, ni d’objectifs environnementaux définis, mais met en place des actions locales et assure un suivi de la performance environnementale de chaque site et segment de ses activités. Un travail de structuration des politiques et engagements environnementaux a débuté fin 2024 et se poursuivra en 2025-2026 afin d’établir un cadre plus global et cohérent avec la stratégie du Groupe.

Les équipes RSE travaillent en étroite collaboration avec les équipes ressources humaines et services généraux pour le suivi des bâtiments. Les équipes informatiques, merchandising, distribution physique et « live » contribuent aux autres dimensions. Les ambassadeurs / Shapers for Planet sont également sollicités et impliqués pour progresser dans les efforts de sensibilisation et de mise en pratique sur le terrain.

2.2.1.2 Actions locales et globales en faveur de l'environnement

En 2024, Believe a poursuivi le déploiement des actions concrètes visant à réduire ses émissions de GES et lutter contre le changement climatique :

  • Environ 17 % de l’électricité consommée par les bâtiments de bureaux issus des énergies renouvelables ;
  • Près de 5 000 arbres plantés dans 5 pays (Brésil, Inde, Indonésie, Nigéria, Pérou) depuis 2023 ;
  • 62 % des sites ayant mis en place des pratiques écoresponsables (tri, recyclage, réemploi, économies d'énergie et/ou d'eau…) ;
  • Des actions de sensibilisation et de solidarité liées à l'environnement, organisées à l’occasion des journées d’engagement Shaping Together.

Bien que n’ayant pas encore formalisé de plan de transition et de résilience face au changement climatique, Believe a posé les bases d’une stratégie climatique structurée et alignée sur les meilleures pratiques :

  • Mesure complète de l’empreinte carbone 2023 et 2024, prenant en compte les émissions directes, indirectes, et liées à sa chaîne de valeur (Scopes 1, 2 et 3, voir paragraphe 2.2.2.3 « Émissions de GES de Scopes 1, 2 et 3 en TeqCO2 »);
  • Analyse en cours des impacts potentiels du changement climatique sur les activités du Groupe, incluant les risques physiques et de transition.

À ce stade, ces premiers travaux ont permis de constater que le Groupe ne disposait pas d’émissions cumulées de GES verrouillées(42). Ces travaux permettront également de concevoir une trajectoire de réduction des émissions intégrant les principes de l'Accord de Paris. Cette trajectoire, accompagnée d’objectifs précis et mesurables, et le plan de résilience associé, seront définis, adoptés et publiés au cours de la période 2025-2026.

(ii) Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes d'incitation

Les critères liés au climat ne sont actuellement pas intégrés dans les mécanismes de rémunération des membres de nos organes administratifs, de gestion et de surveillance. Bien que les enjeux climatiques soient pleinement reconnus et pris en compte dans la stratégie globale de Believe, leur intégration dans les critères de performance liés à la rémunération variable nécessite une approche méthodologique robuste et adaptée aux activités spécifiques de Believe. C’est pourquoi le Groupe a lancé en 2024 des travaux qui permettront ensuite d’explorer les moyens d’intégrer, à moyen terme, des indicateurs de performance liés au climat dans les dispositifs de rémunérations des équipes dirigeantes (paragraphe 4.5.3.2.2 « Rémunération variable 2025 » et paragraphe 4.5.5.1.2 « Rémunération variable 2024 »).

D'ores et déjà, les équipes dirigeantes et opérationnelles concernées sont pleinement impliquées dans le suivi de l'empreinte carbone et dans la mise en œuvre de la stratégie climatique. Ces initiatives environnementales et de durabilité sont également supervisées par le Comité RSE (voir paragraphe 2.1.2.1 « Gestion des IRO de durabilité par les organes d'administration, de direction et de surveillance »). Ces actions couvrent l'ensemble de la chaîne de valeur de Believe. Ces actions et leur horizon de temps seront affinés, et les ressources à mobiliser identifiées dans le cadre de la stratégie climat et du plan de résilience face aux risques climatiques du Groupe, qui seront définis en 2025-2026 par l'équipe RSE et les directions fonctionnelles et/ou activités concernées (Direction financière, Services généraux, Direction informatique, et Distribution physique entre autres).

Le Groupe souligne cependant que les impacts (notamment numériques) associés à son empreinte carbone (30,9 % du bilan carbone au 31/12/2024 issus du digital) rendent difficile une réduction alignée avec l'Accord de Paris sans une forte collaboration avec les partenaires d’affaires et parties prenantes. En effet, la définition du plan de transition de Believe sur la période 2025-2026 devra prendre en considération la dépendance du Groupe aux fournisseurs de services cloud à forte intensité carbone et le faible niveau d'informations disponibles sur l'impact environnemental des DSP.

2.2.2 Indicateurs de suivi associé à l'impact lié à l'augmentation de l'empreinte carbone en cas d'inaction climatique

2.2.2.1 Chaîne de valeur et des principaux postes d'émissions de gaz à effet de serre (GES) de Believe


BUREAUX

1 ACTIVITES DIGITALES

Outils digitaux mis a disposition des artistes; stockage et transfert des donnees, marketing digital Dans 50 pays

Equipements des salaries

  • Services de cloud
  • Publicite digitale & services marketing

Transferts de fichiers par les labels/artistes

Serveurs de Believe (incl Backstage, TuneCore & Publishing)

Précision concernant le périmètre de mesure : à ce jour, Believe n’est pas en mesure de publier les impacts environnementaux liés à ses entreprises associées ou coentreprises, en raison d’un manque d’accès aux données fiables et complètes. Cette situation s’explique par plusieurs facteurs :

  • Disponibilité limitée des informations : les coentreprises et partenaires ne sont pas tous soumis aux mêmes obligations de reporting, rendant l’accès aux données environnementales complexe ou partiel ;
  • Manque de standardisation des données : les méthodologies de calcul des émissions et des impacts environnementaux peuvent varier d’une entité à l’autre, compliquant la consolidation des données ;
  • Absence de contrôle direct : l’entreprise ne disposant pas d’une influence opérationnelle suffisante sur ces entités, elle ne peut imposer un reporting détaillé des indicateurs environnementaux.

Toutefois, le Groupe reconnaît l’importance d’intégrer ces éléments dans son approche globale de durabilité et travaille à renforcer la transparence en engageant un dialogue avec ses partenaires. Des initiatives sont en cours pour améliorer la collecte d’informations et favoriser l’alignement sur les standards de reporting environnemental. Des discussions pour instaurer les processus nécessaires à la collecte de ces informations ont commencé fin 2024 et leur déploiement progressif est prévu en 2025 et 2026.

Principaux postes d'émissions DE GES

Description Risques associés Impact potentiel sur la stratégie et le modèle d'affaires
Activités numériques (30,9 % des émissions totales) Services de cloud et data center (stockage et transferts de contenus musicaux aux DSP), marketing digital. Adoption de technologies intensives en énergie (intelligence artificielle, fichiers audio et vidéo haute qualité), augmentation des volumes de données. La demande de produits physiques, bien que marginale comparée aux activités numériques, reste un facteur non négligeable de l’empreinte carbone du Groupe, surtout en termes de déchets et de transport.
Distribution physique (30,3 % des émissions totales) Fabrication et fin de vie des CD, vinyles et goodies. Introduire des critères bas carbone dans les contrats avec les fournisseurs et les accompagner dans leurs efforts de décarbonation.
Achats de services (23,3 % des émissions totales) Mastering & recording services (conseil, avocats…). Difficulté de contrôle direct sur ces émissions, posant un défi pour leur réduction.
Déplacements professionnels (8,4 % des émissions totales) Déplacements domicile-travail, voyages d'affaires. Croissance du nombre d'artistes accompagnés, des effectifs et du nombre de bureaux dans le monde.
Consommation d'énergie dans les bureaux et véhicules de fonction (3,7 % des émissions totales) Consommation de carburant, de gaz naturel, de réfrigérants, d'électricité et de chauffage urbain. Augmentation du nombre de bureaux dans le monde et exploitation de bureaux consommant des énergies fossiles. Augmentation du nombre de dates de concerts par an et évolution des typologies de lieux où se produisent les concerts (salles de plus de 10 000 personnes, stades...).
Concerts (1,2 % des émissions totales) Concerts produits par Believe. Augmentation des effectifs et du nombre de bureaux dans le monde, et exploitation de bureaux dont la performance environnementale est limitée (vieux bâtiments, standards environnementaux bas...).
Autres émissions (2,2 % des émissions totales) Consommation d'eau, gestion des déchets...

2.2.2.2 Consommations d'énergie et mix énergétique

Indicateurs (en MWh ou en %) Hypothèses et méthodologie de calcul 2024
Consommation totale d’énergie en MWH Somme des consommations d'électricité, de gaz naturel et de carburant 2 757,2
Consommation d’électricité en MWh Méthodologie 1: somme des consommations à la fin de chaque mois sur la période. Méthodologie 2 : calcul de la consommation moyenne sur la période avec les données disponibles (par exemple 8 mois sur 12). La consommation moyenne est dans ce cas utilisée pour les mois manquants. Méthodologie 3: utilisation des données de la période précédente (si disponible et en cas d'évolution des effectifs inférieure à 10 %). Méthodologie 4: utilisation de données nationales sur la consommation d'énergie des bâtiments de bureaux. 1 784,3
Consommation d’énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) en MWh Pour les véhicules de fonction : estimation de la consommation de carburant basée sur les informations officiellement publiées par les constructeurs automobiles. Le reste de la consommation d'énergie fossile est mesurée grâce aux factures d'énergie de chaque site et au mix énergétiques locaux dans les pays où Believe a des bureaux. 1 319,8
Consommation de combustible provenant du charbon et des produits à base de charbon en MWh Estimation sur la base des factures d'énergie de chaque site et des mix énergétiques locaux dans les pays où Believe a des bureaux.

Consommation de combustible provenant du pétrole brut et de produits pétroliers en MWh

Consommation de carburant pour la flotte de véhicules de fonction (19 véhicules).

212,3

Consommation d'électricité, de chaleur, de vapeur et de froid achetés ou acquis à partir de sources fossiles en MWh

Estimation sur la base des factures d'énergie de chaque site et des mix énergétiques locaux dans les pays où Believe a des bureaux.

279,9

Part des sources fossiles dans la consommation totale d'énergie (%)

Consommation d'énergies fossiles/ Consommation totale d'énergie

1 039,9

48 %

Consommation d'énergie provenant de sources nucléaires en MWh

La consommation d'énergie provenant de sources nucléaires est calculée grâce aux factures d'énergie de chaque site et des mix énergétiques locaux dans les pays où Believe a des bureaux.

968

Part du nucléaire dans la consommation totale d'énergie (%)

Consommation d'énergie nucléaire/ Consommation totale d'énergie

35 %

Consommation totale d'énergie renouvelable en MWh

La consommation d'énergie provenant de sources nucléaires est calculée grâce aux factures d'énergie, qui présente la quantité d'énergie consommée et le coût.

279,5

Consommation de combustibles provenant de sources renouvelables, y compris la biomasse en MWh

279,5

Consommation d'électricité, de chaleur, de vapeur et de froid achetés ou acquis partir de sources renouvelables en MWh

279,5

Consommation d'énergie renouvelable non combustible autoproduite en MWh

Pas d'autoproduction d'énergie renouvelable.

0

Part des énergies renouvelables dans la consommation totale d'énergie (%)

Consommation d'énergie renouvelable / Consommation totale d'énergie

16,4 %

2.2.2.3 Émissions de GES de Scopes 1, 2, et 3 en TeqCO2

Données rétrospectives

Jalons et années cibles

Année de référence

Données comparatives

N

2025

2030

(2050)

Cible annuelle en %/ année de référence

ÉMISSIONS DE GES DE Scope 1

Émissions brutes de GES de Scope 1

188,6

ÉMISSIONS DE GES DE Scope 2 (location based)(45)

Émissions brutes de GES de Scope 2

1 069

ÉMISSIONS DE GES DE Scope 2 (market based)(46)

Émissions brutes de GES de Scope 2

690,4

ÉMISSIONS DE GES DE Scope 3

Émissions significatives totales brutes indirectes de GES de Scope 3

23 027

Biens et services achetés 16 095
Transport et distribution en amont 4 152
Déplacements domicile-travail 1 863
Autres émissions de GES de Scope 3 917

Total des émissions de GES (Scopes 1, 2 et 3) - location based

24 284,6

Total des émissions de GES (Scopes 1, 2 et 3) - market based

23 906

Émissions de GES en t.CO2e/M€ de chiffre d’affaires (2) - location based

24,6

Émissions de GES en t.CO2e/M€ de chiffre d’affaires - market based

24,2

Notes

(1) Inclut les services de banques, assurances, conseil, mastering & recording, marketing, eau, restaurant d’entreprise, fournitures de bureau, séminaires).

(2) Le chiffre d'affaires de Believe pour l'exercice 2024 s'élève à 998,8 millions d'euros. Il est présenté au paragraphe 5.1.4 « Principaux indicateurs de performance ».

Pour rappel les sociétés bénéficiaires des investissements de Believe (entreprises associées, coentreprises, filiales non consolidées…) ne sont pas intégrées dans le calcul des émissions de GES.

Répartition des postes d’émissions de GES (market based)


DEPLACEMENTS

DOMICILE-TRAVAIL

7,2

SERVICES

ACHETES 23,32%

2.3 Appliquer les principes de la taxonomie verte pour mesurer la contribution aux objectifs climatiques de l'Union européenne

Fort de ses engagements environnementaux, sociaux et sociétaux, Believe soutient la Commission Européenne dans ses efforts visant à orienter les investissements des acteurs publics et privés vers les projets contribuant à la transition vers une économie durable et bas carbone. C’est notamment le cas dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie Shaping Music for Good et du programme d'ambassadeurs /Shapers. En effet, des actions ciblées sont progressivement déployées afin d’atteindre les objectifs du Groupe en matière de développement durable et environnementaux (voir paragraphe 2.2.1.2 « Actions locales et globales en faveur de l'environnement »). En effet, la Taxonomie impose aux entreprises de publier les parts de leurs revenus, de leurs dépenses d’investissements et de leurs dépenses d’exploitation qui contribuent de façon substantielle à l'un des six objectifs environnementaux suivants : atténuation du changement climatique, adaptation au changement climatique, protection et utilisation durable de l’eau et des ressources marines, transition vers une économie circulaire, prévention et contrôle de la pollution et protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes.

2.3.1 Méthodologie d’évaluation technique des activités

Une analyse détaillée de l’ensemble des activités de Believe au sein des différentes entités consolidées a été menée conjointement par les directions financière, RSE, ainsi qu’avec les équipes opérationnelles. L’identification des activités éligibles et la qualification de leur niveau d’alignement à la Taxonomie a été réalisée conformément aux instructions et critères du règlement Taxonomie, à ses actes délégués et aux compléments d’information apportés par la Commission européenne au travers des FAQs(47). Conformément au Règlement européen 2020/852 du 18 juin 2020 sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables au sein de l’Union européenne (UE), le Groupe publie au titre de l’exercice 2024 :

  • La part de son chiffre d’affaires (CA), de ses investissements (CapEx) et de ses dépenses d’exploitation (OpEx), non alignée mais éligible, à deux des six objectifs environnementaux, l’atténuation et l’adaptation au changement climatique ;

2.3.2 État des lieux de l’éligibilité

Chiffres d'affaires

Une grande partie des activités de Believe relève de la distribution et de la promotion artistique. Cette activité est couverte par l’activité économique 13.3. « Production de films cinématographiques, de vidéos et de programmes de télévision ; enregistrement sonore et édition musicale » de l’objectif « Adaptation du Changement Climatique ». Plus de 90 % du chiffre d’affaires consolidé Groupe concerne la distribution et la promotion artistique, mais aucune partie ne favorise de manière active l’accroissement du niveau de résilience aux risques climatiques physiques. Par conséquent, aucun chiffre d’affaires n’a été identifié comme éligible à la Taxonomie durable.

OpEx

L’analyse des OpEx a conduit à considérer le montant analysé comme non significatif au regard des seuils de matérialité du Groupe. Le numérateur des OpEx au sens de la Taxonomie, s’élève à 1,4 million d’euros. Il constitue 0,16 % des OpEx totaux consolidés. Ce constat, combiné au fait que les activités du Groupe ne sont pas éligibles à date, amène Believe à utiliser la dérogation prévue de ne pas calculer plus en détail l’indicateur OpEx Taxonomie.

Détail des activités éligibles de Believe

Activité Taxonomie (selon l’acte délégué Climat : objectif « atténuation du changement climatique ») Types de CapEx Believe valorisés
6.5 Transport par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires légers Achat ou locations longue durée de véhicules pour le déplacement du personnel
7.7 Acquisition et propriété de bâtiments Location longue durée de bâtiments
8.1 Traitement de données, hébergement et activités connexes Achat ou location d’équipements associés au traitement à la gestion de données

Le dénominateur de l’indicateur CapEx au sens de la taxonomie désigne les dépenses d’investissement d’une entreprise capitalisées au bilan (généralement l’acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles) ainsi que les locations longues durées. Cela inclut entre autres, l’augmentation des droits d'utilisation des actifs loués (IFRS 16). Le Groupe a analysé ses acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles (IAS 16 et 38), de droits d’utilisation (IFRS 16) et de regroupements d’entreprises (IFRS 3) constituant le dénominateur CapEx Taxonomie. Celui-ci s’établit à 65,5 millions d’euros pour 2024. Les soldes d’ouverture et de clôture :

  • Des immobilisations incorporelles sont communiquées dans la note 6.2 des États Financiers ;
  • Des immobilisations corporelles et droits d’utilisation dans la note 6.3 des États Financiers.

La part des variations relatives à des acquisitions d’immobilisation et droits d'utilisation n'est pas détaillée dans les États Financiers. Elles se décomposent comme suit :

  • Augmentation des immobilisations incorporelles : 43,2 millions d'euros ;
  • Augmentation des immobilisations corporelles et droit d’utilisation : 3,5 millions d'euros.
  • Augmentation des droits d'utilisation : 18,8 millions d'euros.

En 2024, le ratio d’éligibilité des CapEx consolidés Groupe s'établit à 24,5 % avec 16 millions d'euros éligibles sur un total d'investissements de 65,5 millions d'euros en 2024.

Documents et procédures associées aux garanties minimales

Critères Critères détaillés Politiques et procédures Believe
Due Diligence sur les Droits Humains L’entreprise a mis en place un processus adéquat de diligence raisonnable en matière de droits de l’homme, comme indiqué dans les Principes directeurs des Nations unies et les Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales. Code d’éthique.
Procédures anti-corruption L’entreprise a mis en place des processus anti-corruption. Politique de lutte contre la corruption. Procédures pour la conformité à la loi Sapin II.
Gouvernance fiscale La gouvernance et la conformité fiscales sont considérées comme des éléments importants de la surveillance, et des stratégies et processus adéquats de gestion des risques fiscaux sont en place. Politique fiscale.
Procédures libre concurrence L’entreprise sensibilise ses employés à l’importance du respect de toutes les lois et réglementations applicables en matière de concurrence. Code éthique.

Ces politiques et procédures, complétées par la politique fiscale Groupe, sont en ligne avec les exigences du rapport de la Plateforme Européenne sur la finance durable relatives à la mise en place de procédures spécifiques aux quatre thématiques des garanties minimales.

2.3.3 Perspectives

Amélioration des KPIs taxonomie

Comme indiqué au début de ce paragraphe 2.3, les activités de production et de distribution artistiques de Believe ne sont pas considérées comme éligibles à la Taxonomie. Par conséquent, aucune évolution du KPI chiffre d’affaires de Believe n’est attendue dans les prochains exercices. Une éventuelle révision des actes délégués à moyen terme, ou une clarification des autorités compétentes, pourraient permettre à ce secteur d’évaluer et communiquer ses performances en matière de lutte contre le changement climatique selon les termes de la Taxonomie. De même le KPI OpEx devrait rester non-matériel au regard du modèle d’affaire du Groupe. S’agissant du KPI CapEx, une meilleure intégration des critères de performance énergétique dans les futurs investissements ainsi que l’amélioration des processus de collecte d’informations techniques devraient permettre d’améliorer le niveau potentiel de cet indicateur.

Taxonomie : tableaux réglementaires d'éligibilité et alignement

Exercice 2024

Critères de contribution substantielle

Critères d’absence de préjudice important (« critères DNSH »)

Activités économiques (1)

Part du chiffre d’affaires alignée sur l Catégorie activité transitoire Code Atténuation au changement Adaptation au changement Eau Pollution Économie circulaire Biodiversité Atténuation au changement climatique (5) Adaptation au changement climatique (6)
Garanties minimales Catégorie activité habilitante Chiffre d’affaires Part du chiffre d’affaires, année (A.1.) (20) (2) (3) N (4) ou éligible à la taxonomie (A.2.), ann (en millions d’euros) % OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI/ NON OUI/ NON OUI/ NON OUI/ NON OUI/ NON OUI/ NON %

A. ACTIVITÉS ÉLIGIBLES À LA TAXONOMIE

A.1. Activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie)

Chiffre d’affaires des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) (A.1.)

0 0 % N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL 0 %

A.2. Activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie)

Chiffre d’affaires des activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie) (A.2.) 0 0 % N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL 0 %

A. Chiffre d’affaires des activités éligibles à la taxonomie (A.1. + A.2.)

0 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 %

B. ACTIVITÉS NON ÉLIGIBLES À LA TAXONOMIE

Chiffre d’affaires des activités non éligibles à la taxonomie 988,8 100 %

TOTAL (A. + B.)

988,8 100 %

Part du Chiffre d'affaires/chiffre d'affaires total

Alignée sur la taxonomie par objectif

Éligible à la taxonomie par objectif

CCM 0 %
CCA 0 %
WTR 0 %
CE 0 %
PPC 0 %
BIO 0 %

Exercice 2024

Critères de contribution substantielle

Critères d’absence de préjudice important (« critères DNSH »)

année alignées sur la taxonomie CapEx CapEx
Activités économiques (1) Code CapEx Part des
Atténuation au changement climatique (5)
Adaptation au changement climatique (6)
Eau (7)
Pollution (8)
Économie circulaire (9)
Biodiversité et écosystèmes (10)
Garanties minimales (11)
Part des (12)
Catégorie activité habilitante (13)
Catégorie activité transitoire (14)
N (15)
OUI ; NON ; N/EL (16)
OUI ; NON ; N/EL (17)
OUI/ NON (A.1.) (19)
OUI/ NON (A.2.) (20)
ou éligibles à la taxonomie, année N-1 (18)

A. ACTIVITÉS ÉLIGIBLES À LA TAXONOMIE

A.1. Activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie)

CapEx des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) (A.1.) 0 0 % 0.6 %

A.2. Activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie)

7.7 Acquisition et propriété de bâtiments CCM 7.7 16,07 24,54 % EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL 19,4 %

CapEx des activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie) (A.2.)


CapEx des activités éligibles à la taxonomie

16,07 24,54 % 100 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 19,4 %

B. ACTIVITÉS NON ÉLIGIBLES À LA TAXONOMIE

CapEx des activités non éligibles à la taxonomie

49,42 75,46%

TOTAL (A. + B.)

65,49 100 %

Part des CapEx/Total des CapEx

Alignée sur la taxonomie par objectif Éligible à la taxonomie par objectif
CCM 0 % 24,54 %
CCA 0 % 0 %
WTR 0 % 0 %

Exercice 2024

Critères de contribution substantielle

Critères d’absence de préjudice important (« critères DNSH »)

année alignées sur la taxonomie OpEx OpEx, Activités économiques (1)
Code Atténuation au changement Adaptation au changement Eau
Pollution Économie circulaire Biodiversité Atténuation au changement climatique
Adaptation au changement climatique Eau Pollution Économie circulaire
Biodiversité et écosystèmes Garanties minimales Part des Catégorie activité habilitante
Catégorie activité transitoire OpEx Part des (2)
climatique (5) climatique (6) (7) (8)
(9) (10) (11) (12)
(13) (14) (15) (16)
(17) (A.1.) (19) (20)
(3) N (4) ou éligibles à la taxonomie (A.2.), année N-1 (18)
(en millions d’euros) % OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL
OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL
OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL %

A. ACTIVITÉS ÉLIGIBLES À LA TAXONOMIE

A.1. Activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie)

OpEx des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) (A.1.)

A.2. Activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie)

OpEx des activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie) (A.2.) 1,4 0,16 % N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL

A. OpEx des activités éligibles à la taxonomie (A.1 + A.2)

1,4 0,16 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 %

B. ACTIVITÉS NON ÉLIGIBLES À LA TAXONOMIE

OpEx des activités non éligibles à la taxonomie 920,31 99,84 %
TOTAL (A. + B.) 921,75 99,84 %

Part des OpEx/Total des OpEx

Alignée sur la taxonomie par objectif Éligible à la taxonomie par objectif
CCM 0 % 0,16 %
CCA 0 % 0 %
WTR 0 % 0 %
CE 0 % 0 %
PPC 0 % 0 %
BIO 0 % 0 %

2.4 [ESRS S1] Personnel de l’entreprise

Believe place les collaborateurs au cœur de son modèle d’affaires pour accompagner au mieux les artistes dans le développement de leur carrière. Ce paragraphe, aligné avec les exigences de la norme ESRS S1, reflète l’engagement du Groupe à garantir des conditions de travail respectueuses, à favoriser la diversité et l’inclusion, et à accompagner l’évolution des compétences dans un secteur en constante transformation. L’ensemble des politiques et processus de ressources humaines et les valeurs du Groupe – respect, équité, expertise, transparence – sont alignés avec les

Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme

Ces enjeux sont alignés avec l’ambition stratégique de Believe de renforcer :

  • son attractivité sur le marché du travail et auprès des artistes ;
  • son efficacité opérationnelle grâce à l’innovation et la diversité, tant sur le plan musical que technologique.

L’impact et les risques matériels identifiés s’appliquent à l’ensemble des collaborateurs de Believe. De même pour les politiques et initiatives de ressources humaines et RSE déployées pour les gérer. Les indicateurs associés sont suivis régulièrement afin d'être présentés aux organes d'administration, de direction et de surveillance, aux directions fonctionnelles concernées, et au Comité de pilotage de la CSRD. Ce partage d'informations permet d'évaluer l'efficacité des politiques et initiatives déployées localement et à l'échelle du Groupe.

Effectif salarié dans les pays où l’entreprise compte au moins 50 salariés représentant au moins 10 % de son nombre total de salariés

Pays Nombre de salariés (effectif)
France 765
Inde 301
Allemagne 220

Informations sur les salariés par type de contrat, ventilées par région

France Allemagne Autres Europe Amériques Asie/Océanie/Afrique Total
Nombre de salariés 765 220 351 181 517 2 034
Nombre de salariés permanents 723 192 341 181 479 1 951
Nombre de salariés temporaires 42 28 10 0 38 83

Les effectifs de Believe par types de contrats et par genre et par âge

Indicateurs Suivi Donnée au 31.12. 2024
Effectif total Mensuel 2 034
Effectif total en ETP (équivalent temps plein) Semestriel 2 015,3
Effectif total – femmes Mensuel 928
Effectif total en ETP – femmes Semestriel 919,4
Effectif total – hommes Mensuel 1 090
Effectif total en ETP – hommes Semestriel 1 080,4
Effectif total – autre identité de genre/identité de genre inconnue Mensuel 16
Effectif total – CDI Mensuel 1 951

Indicateurs

Suivi Donnée au 31.12. 2024
Effectif total – CDD (contrats à durée déterminée et alternances) 83
Effectif à temps plein 1 965
Effectif à temps plein - femmes 884
Effectif à temps plein - hommes 1 065
Effectif à temps partiel 69
Effectif à temps partiel - femmes 44
Effectif à temps partiel - hommes 25
Effectif âgé de moins de 30 ans 576
Part de l’effectif total âgé de moins de 30 ans 1 270
Effectif âgé de 30 à 50 ans 156
Part de l’effectif total âgé 30 à 50 ans 28,3 %
Effectif âgé de plus de 50 ans 62,4 %
Part de l’effectif total âgé de plus de 50 ans 7,7 %

Par ailleurs Believe fait appel à des Business Consultants dans certains pays pour apporter une expertise spécialisée et/ou locale dans les métiers de la musique, de la technologie ou le marketing digital dans des pays où le marché de la musique digital est en développement et non mature. Les business consultants représentent environ 11 % des collaborateurs du Groupe (216 personnes au 31 décembre 2024). Lorsque le marché est suffisamment mature, Believe étudie la faisabilité d’intégrer les business consultants aux effectifs du Groupe.

Organisation et gouvernance de la fonction Ressources Humaines

Believe a structuré la Direction des Ressources Humaines en quatre pôles centraux, présentés dans le tableau ci-après, qui sont au service des équipes locales des ressources humaines dans les régions et pays au sein desquels le Groupe opère. Elles assurent ainsi la cohérence et l’équité dans l’accès aux programmes, outils et reporting du Groupe.

PÔLES CENTRAUX RH PRINCIPALES ACTIONS ET RESPONSABILITÉS
Talent Acquisition Mettre en œuvre les politiques et stratégies d’acquisition des talents : promouvoir la marque employeur, recruter et former à recruter, générer un vivier de candidats, offrir une intégration efficace et rapide aux nouveaux collaborateurs.
Talent Development Mettre en œuvre les politiques développement des talents : entretiens de carrière, programmes de formation et de coaching, plans de succession et promotions internes.
Compensation & Benefits Définir et déployer les politiques et outils de rémunération & avantages sociaux.
Opérations RH Mettre en place les systèmes d’informations de ressources humaines. Centraliser et mettre à disposition les procédures RH, les tableaux de bord et les indicateurs clés.
RSE & engagement Piloter la démarche RSE Shaping Music for Good.

PÔLES CENTRAUX RH

PRINCIPALES ACTIONS ET RESPONSABILITÉS

Piloter la performance ESG (environnementale, sociale et de gouvernance) : reporting, rapport de durabilité, stratégie climat, mesure d’impact.

Mesurer l’engagement des collaborateurs et accompagner la mise en place de plans d’actions et d’engagement (enquête interne Your Voice).

Localement, les équipes de ressources humaines, avec le soutien des équipes centrales, ont pour rôle principal de :

  • Gestion du dialogue social au quotidien (proximité avec les managers et l’ensemble des collaborateurs) et des relations avec les organes de représentation du personnel dans certains pays.
  • Mettre en œuvre sur le terrain les principes et politiques RH ; Adapter les pratiques en fonction des spécificités du pays ;
  • Gérer de manière opérationnelle le développement des talents et accompagner les managers dans leur rôle de gestion de leurs équipes.

Cette organisation s’appuie sur un dialogue permanent entre les équipes des ressources humaines centrales et locales. Elle permet de :

  • Déployer avec cohérence et rapidité les politiques et outils au sein des entités du Groupe ;
  • Aligner et harmoniser les politiques et pratiques tout en ayant une approche pragmatique et efficace sur le terrain ;
  • Assurer un management de proximité dans les pays.

La Direction RSE complète ces initiatives en intégrant l'engagement des collaborateurs dans une vision plus large de durabilité et de responsabilité sociale :

  • Organisation de consultations régulières (enquêtes internes Your Voice et Pulse, groupes de discussion et de travail thématiques…) pour recueillir les attentes, les idées et les préoccupations des salariés.
  • Mise en place de programmes et d’initiatives en faveur du bien-être et santé mentale, l’équité femmes-hommes, diversité & inclusion, lutte contre les discriminations et harcèlements, et préservation de la planète.

Rôles et responsabilités clés dans la gestion des IRO

Les équipes RH centrales et locales et l’équipe RSE & Engagement (environ une centaine de personnes) ont la charge de l’organisation et du déploiement des actions nécessaires à la gestion de l’impact et des risques matériels pouvant affecter les salariés et Believe.

Le Comité Exécutif ainsi que les managers ont également un rôle majeur dans l’écoute et l’accompagnement des collaborateurs et dans la gestion des IRO sociaux, afin d’intégrer les attentes des collaborateurs et la dimension sociale dans les décisions stratégiques et les pratiques managériales de Believe.

Lorsque nécessaire, des actions correctives ou complémentaires sont déployées, en accord avec les résultats du baromètre Your Voice, et le plan d'action des Ressources Humaines pour l'année 2025. Ce plan, en phase d'élaboration depuis fin 2024, permettra de poursuivre les initiatives clés dans le cadre de Shaping Music for Good, et la gestion des IRO matériels.

2.4.1 Bien-être et santé mentale : développer des conditions performantes de travail, de bien-être et de santé mentale

Believe entend offrir des conditions de travail favorables au bien-être de ses salariés dans tous les pays. La démarche porte en particulier sur l’organisation et l’environnement de travail, l’accompagnement personnalisé des collaborateurs, l’équilibre vie privée/vie professionnelle et un socle de protection sociale avec une rémunération juste et attractive. Ces éléments constituent des enjeux importants pour fidéliser ses collaborateurs et attirer des candidats.

L’impact matériel négatif identifié « Détérioration de la santé mentale en raison de conditions de travail et de dialogue social dégradées » peut concerner l’ensemble des salariés et est lié au fait que Believe soit un groupe en transformation et en forte croissance. Cela peut entraîner une charge de travail et certaines situations de stress en particulier pour les employés en contact avec des artistes.

Believe dispose de processus structurés qui sont déployés dans l’ensemble du Groupe afin de limiter cet impact négatif. Ils servent de référentiels pour les équipes RH, les managers et les collaborateurs localement. Dans certains cas, des politiques ont été formalisées.

2.4.1.1 Assurer un dialogue quotidien avec les équipes

Un dialogue social de qualité est une des composantes essentielles du modèle de Believe. Il illustre la volonté du Groupe d’associer les collaborateurs à son développement et reflète totalement les valeurs de respect, expertise, équité et transparence.

Dans chaque pays, la proximité et l’accessibilité des managers et des équipes de ressources humaines permettent aux collaborateurs d’exprimer leurs éventuelles préoccupations et leurs attentes.

Ensemble, la DRH, la Direction RSE et la direction générale ainsi que les managers jouent un rôle déterminant dans le maintien d’un dialogue constructif avec les collaborateurs, et dans l’accompagnement des managers dans leur rôle d’écoute, d’animation et d’engagement de leurs équipes.

Les principaux canaux de dialogue social

Les canaux établis par Believe pour permettre à ses collaborateurs de communiquer directement avec l’entreprise sont les suivants :

  • En France, Believe est dotée d’un CSE depuis 2019, se substituant à la délégation unique du personnel (DUP). Un dialogue régulier et transparent permet d’avoir des discussions très constructives sur l’ensemble des sujets de la vie du Groupe et de ses collaborateurs.
  • La Direction rencontre le CSE mensuellement pour échanger sur la situation de l'entreprise et les attentes et le bien-être des salariés.
  • En 2024, la nomination d'un référent harcèlement, le bilan santé et prévoyance, le Document Unique d'Évaluation des Risques.

Professionnels (DUERP), les entretiens de performance, le bilan formation ou encore la politique sociale font partie des sujets traités.

Les procès-verbaux de ces échanges sont communiqués à l’ensemble des salariés. De plus, depuis la constitution du CSE, un accord collectif sur le télétravail a été conclu. Des instances représentatives du personnel sont également en place en Allemagne, en Italie et au Luxembourg, en accord avec la législation applicable.

2.4.1.2 Écouter, mesurer et renforcer l’engagement et la satisfaction des collaborateurs (Your Voice)

Le Groupe donne la possibilité à tous les collaborateurs(49) de donner leur avis et leur sentiment à l’occasion de l’enquête interne Your Voice. Ce baromètre social est réalisé sur la base du volontariat et de manière anonyme et confidentielle, administré par un prestataire tiers. Le questionnaire détaillé permet de mesurer les différentes dimensions de l’engagement et de satisfaction des collaborateurs dans le monde entier.

Mises en place en 2021, ces enquêtes sont un outil de pilotage et de management important pour mesurer les progrès et mettre en œuvre des plans d’action spécifiques aux différents services et pays.

Le questionnaire Your Voice couvre différents sujets liés aux dimensions d’engagement, de bien-être et de santé, de diversité et d’inclusion, ainsi que de transformation et de conduite du changement :

  • Compréhension de la stratégie du Groupe, communication et accompagnement du changement ;
  • Sentiment d’appartenance et de contribuer au succès du Groupe ;
  • Relations avec le manager et entre les équipes ;
  • Conditions de travail et satisfaction des collaborateurs ;
  • Reconnaissance, opportunités de développement personnel et des compétences ;
  • Diversité, équité et inclusion avec la mise en pratique des valeurs de Believe ;
  • Recommandation de Believe en tant qu’employeur.

Bien-être et santé mentale

Believe est à l’écoute et attentif au bien-être et à la santé mentale de ses collaborateurs, aux situations à risques liées au stress ou à la charge de travail par exemple, ainsi qu’à leur équilibre vie professionnelle – vie personnelle. Les différentes initiatives mises en place participent à améliorer la performance des équipes, augmenter leur engagement et rétention, et contribue de manière positive à la marque employeur de Believe.

Des enquêtes d’engagement « pulse » ont également été déployées localement à la demande du leadership et des managers locaux, permettant de mesurer l’engagement des collaborateurs, et de leur donner l’opportunité de s’exprimer de manière anonyme.

Plateforme de santé mentale et soutien psychologique à la disposition des salariés

Depuis 2020, le Groupe s'est associé à l’opérateur international de soin et de qualité de vie au travail (QVT) Eutelmed pour apporter un soutien psychologique à tous les collaborateurs dans le monde qui le souhaitent afin de prévenir les risques psychosociaux et accompagner les collaborateurs dans des situations de stress, d’angoisse et de tension, ou de charge de travail élevée.

Les résultats sont ensuite communiqués et analysés avec les équipes dirigeantes puis partagés avec tous les collaborateurs ainsi qu’avec les organes de représentations. Par ailleurs, une des questions de Your Voice concernant la recommandation de Believe en tant qu’employeur (e-NPS : « Recommanderiez-vous Believe comme employeur ? ») est intégré à la rémunération variable du Président-Directeur général, des membres du Comité exécutif et des dirigeants des principales filiales du Groupe.

Initiatives locales et globales dédiées au bien-être et à la santé mentale des collaborateurs :

Type d’actions Description
Formation & sensibilisation aux risques psycho-sociaux * Webinaires sur les risques psycho-sociaux et les facteurs de risques, dont le stress : méthodes d’identification des risques, prévention et solutions. Des modules dédiés aux managers ont également été organisés pour diffuser les meilleures pratiques (mondial).
* Webinaire sur la gestion des relations avec les artistes qui peuvent engendrer des situations de stress (mondial).
* Au total, plus de 200 employés ont participé à ces formations et actions de sensibilisation.
* Your Voice: présentation globale, avec des initiatives sur la santé mentale.
Soutien psychologique Plateforme mondiale de soutien psychologique Eutelmed, complétée par des services locaux notamment aux États-Unis (Paradigm), en Allemagne (Fürstenberg Institut), en Turquie (Avita) ou en Inde.

Webinaire d’information sur les services d’Eutelmed.

  • Support psychologique particulier pour des équipes devant faire face à des situations exceptionnelles de catastrophes naturelles (Turquie, Maroc) ou de situations géopolitiques tendues et de conflit (Ukraine, Moyen-Orient…).
  • Coaching et mentoring individuel si nécessaire.

Bien-être & sport

  • Séances de Shiatsu individuelles (France) favorisant la gestion et la prévention du stress et la récupération physique et mentale ; ou sous forme d’application (CalmApp en Amérique du Nord et Amérique Latine).
  • Ateliers bien-être en Amérique du Nord.
  • Activités sportives et de yoga mises en place dans certains bureaux de Believe et/ou en partenariat avec des prestataires externes (Paris, New York, Moscou), tournoi de cricket en Inde.
  • Programme PAUSE en France (1), subvention octroyée aux salariés pour accéder aux clubs et cours de sport proposés sur la plateforme Gymlib.
  • Activités extérieures organisées en Chine (escalade), en Italie (marathon)...

(1) Le programme PAUSE est un dispositif lié à la qualité de vie au travail et au bien-être des salariés déployé au siège social de Believe à Paris. Il prévoit entre autres des rendez-vous gourmands (viennoiseries, fruits frais...), des cours de sport, des séances de shiatsu...

En 2024, le taux d’absentéisme s’élevait à environ 2,8 %. Ce faible niveau d’absentéisme correspond aux activités du tertiaire et peut aussi s’expliquer par le succès des mesures mises en place en faveur du bien-être et de la santé mentale des collaborateurs. Par ailleurs, comme pour les activités du secteur tertiaire, Believe enregistre peu d’absences liées à des accidents du travail.

2.4.1.4 Offrir une protection sociale et une rémunération juste, cohérente et attractive

Un socle de protection sociale pour tous les salariés

Believe a l’objectif d’offrir sécurité et protection à ses collaborateurs, pour leur permettre de travailler en toute sérénité. Le Groupe s’engage à assurer à chacun un bon niveau de protection sur les risques liés à la santé, à l'incapacité et/ou l'invalidité (incluant accidents du travail et handicap), au chômage et à la parentalité (congés parentaux) en tenant compte de l’environnement socio-économique de chaque pays. Pour cela, le Groupe opère avec le concours de prestataires, pour mettre en œuvre les dispositifs nécessaires de manière harmonisée et adaptée au contexte de marché légal et socio-économique local.

Compte tenu de sa population jeune (moins de 8 % de l'effectif total du Groupe a plus de 50 ans), la politique de protection sociale du Groupe ne prévoit pas de dispositif spécifique lié aux retraites.

Une politique de rémunération juste, cohérente et attractive

Depuis 2020, le Groupe utilise un référentiel métiers interne pour structurer les rémunérations de manière cohérente en fonction du type de poste, du niveau de responsabilités et du pays. Le référentiel établit pour chaque niveau de poste prévoit un niveau minimum, médian et maximum de rémunération en fonction des pratiques locales de marché et de Believe. Dans le cas d’une création de poste, le processus prévoit une évaluation pour déterminer son niveau de contribution.

La politique de rémunération de Believe est ainsi fondée sur le niveau de compétences et de contribution attendus sur le poste. Aucune discrimination d’aucune nature n’est appliquée.

Les rémunérations sont révisées annuellement afin de reconnaître la performance et la contribution de chacun, tout en s’assurant de la compétitivité des rémunérations par rapport au marché. Le Groupe participe également annuellement à des enquêtes de rémunération pertinentes par rapport à son secteur d’activité. Ces données de « benchmark» permettent de mettre à jour les grilles internes de rémunération. Le cas échéant, des augmentations de « rattrapage » sont appliquées, notamment pour assurer une équité de rémunération entre les femmes et les hommes.

Believe s’appuie sur des benchmarks d’entreprises reconnues pour analyser les pratiques du marché en matière de rémunération, en tenant compte des spécificités des métiers et des pays. Ce processus permet au Groupe de définir une grille salariale alignée sur les standards du marché et de garantir des rémunérations compétitives.

Des campagnes de sensibilisation «Speak Up ! »

En 2023 et 2024, le Groupe a également déployé une campagne interne de sensibilisation intitulée « Speak Up ! », disponible en plusieurs langues. Cette initiative vise à expliquer et combattre le harcèlement et la discrimination. À travers divers supports de communication, Believe a réaffirmé son engagement en faveur d’une politique de tolérance zéro envers le harcèlement moral ou sexuel et toute forme de discrimination. La campagne a également permis de rappeler les dispositifs d’assistance à disposition des collaborateurs pour signaler des situations préoccupantes :

  • La plateforme externe EQS Integrity Line, anonyme et confidentielle ;
  • Les équipes RH locales et les référents harcèlement dans certains pays ;
  • Le soutien psychologique assuré par le partenaire Eutelmed.

En complément, le Groupe a insisté sur l’importance de l’aide psychologique accessible via Eutelmed (voir paragraphe 2.4.1.3 « Accompagner les collaborateurs dans la gestion de leur travail et de leur santé mentale ») et la protection des lanceurs d'alertes (voir paragraphe 2.5.3.2 « Protection des lanceurs d'alertes »).

Des formations pour lutter contre les biais, les discriminations et le harcèlement des sessions en présentiel ont été organisées dans la région EMEA pour renforcer ces apprentissages et favoriser les échanges. En Inde, le programme POSH (Prevention of Sexual Harassment(50)) a été déployé en présentiel, offrant un cadre concret pour prévenir et lutter efficacement contre le harcèlement sexuel. Et aux Etats-Unis un atelier spécifique a été déployé : le Paradigm DEI workshop - Inclusive Hiring & Performance Management. En tout, plus de 450 personnes ont été formées en 2024 sur le sujet. Ces initiatives témoignent de l’engagement de Believe à promouvoir un environnement de travail inclusif, respectueux et sûr.

2.4.1.6 Bien-être & santé mentale : Indicateurs de suivi associés à l'impact de détérioration potentielle de la santé mentale en cas de condition de travail et de dialogue social dégradés

Le suivi de nos performances sociales est assuré à travers des indicateurs clés, permettant de mesurer l’impact de nos actions et d’identifier les axes d’amélioration. Believe ne publie pas encore d’information plus détaillée sur les alertes dites « People » concernant des comportements inappropriés tels que la discrimination ou le harcèlement sexiste ou sexuel. Ces alertes sont néanmoins suivies et traitées dans le cadre de la procédure d’alerte (voir paragraphe 2.4.1.5 « Lutter contre les discriminations et harcèlements et déployer un dispositif d’alerte ») et sont également revues par le Comité d’éthique. Les situations personnelles étudiées sont parfois très complexes à identifier comme étant des cas avérés après enquêtes, contrairement aux enquêtes liées à des faits de corruption. En effet, certaines alertes peuvent relever plus de situation de conflit, tensions ou manque de communication interpersonnelle, sans pour autant qu’il y ait eu discrimination ou harcèlement avéré. Dans ce contexte, Believe souhaite renforcer la procédure de reporting et de suivi (en 2025) avant de pouvoir publier des indicateurs, tout en assurant d’ores et déjà un suivi et un traitement de toutes les alertes « people » (voir paragraphe 2.4.1.3 « Accompagner les collaborateurs dans la gestion de leur travail et de leur santé mentale », et paragraphe 4.6.2.1 « Environnement de contrôle »).

Indicateurs Bien-être & Santé mentale

Suivi 2024
Taux de turnover Semestriel 17,1 %
Nombre de jours de travail perdus en raison d'accidents du travail et problèmes de santé liés au travail Semestriel 31
% de salariés ayant droit aux congés familiaux (1) Semestriel 100 %
% de salariés ayant pris des congés familiaux Semestriel 4,4 %
% de femmes ayant pris des congés familiaux Semestriel 5 %
% d'hommes ayant pris des congés familiaux Semestriel 4,1 %
% de salariés bénéficiant d'une couverture sociale(51) Annuel 100 %
Ratio de la rémunération la plus élevée sur la rémunération médiane Annuel 13
% de salariés touchant un salaire décent Annuel 99,9 %
% de salariés couverts par un accord de négociation collective Annuel

37,1 %

% de salariés couverts par un accord de négociation collective en Europe (France uniquement)

Annuel

100 %

% de salariés couverts par un accord de négociation collective hors de l'Europe

Annuel

0 %

% de salariés couverts par un organe de représentation du personnel

Annuel

39,7 %

% de salariés couverts par un organe de représentation du personnel en France

Annuel

97,3 %

% de salariés couverts par un organe de représentation du personnel en Allemagne

Annuel

96 %

(1) Congés familiaux : congé maternité, congé paternité, congé parental, congé enfant malade, congé décès, congé déménagement, congé PACS/mariage. Cet indicateur couvre 65 % de l'effectif total. Il exclut : la Thaïlande, le Luxembourg, le Japon, l'Italie, la France (Believe SA uniquement), et le Royaume-Uni (Believe Direct Limited uniquement).

2.4.2 Diversité & inclusion : créer un environnement de travail divers, inclusif et équitable

La volonté du Groupe de développer une culture et un environnement de travail divers, équitable et inclusif est décisive comme cela a été identifié dans le cadre de l’analyse de double matérialité avec le risque matériel lié à la diversité et l'inclusion : perte d'attractivité de Believe auprès de candidats divers, risque d'« angle mort » dans la prise de décision et moindre capacité de servir des artistes divers.

L’engagement du Groupe pour la Diversité – Équité – Inclusion (DEI), et notamment l’équité entre les femmes et les hommes, est au cœur des valeurs de Believe (Respect, Équité) et des priorités de la stratégie RSE Shaping Music for Good.

En effet, en tant que Groupe international en forte croissance, Believe doit pouvoir attirer, recruter, retenir et former des talents divers et de haut niveau pour assurer le développement de ses activités et rester à la pointe de la technologie et des pratiques de la musique digitale, et servir des artistes de genres musicaux très variés. Les sujets d’équité Femmes-Hommes et de Diversité et Inclusion ont un impact significatif sur la marque employeur de Believe, en particulier parmi une population plus jeune et dans le cadre d’un marché des talents très concurrentiel.

Enfin, la capacité à construire des équipes ayant des parcours professionnels et personnels très variés, avec des points de vue divers, et à créer un environnement de confiance et inclusif est une des clés de réussite de la stratégie du Groupe.

L’engagement de Believe pour la promotion de la diversité, l’équité et l’inclusion, et la lutte contre les discriminations est matérialisé par sa Charte DEI et la formation Be FAIR, qui est obligatoire dans le cadre du programme « onboarding» pour les nouveaux arrivants (voir paragraphe 2.4.1.5 « Lutter contre les discriminations et harcèlements et déployer un dispositif d’alerte »).

Le tableau ci-dessous présente les principes de la Charte Diversité, équité & inclusion (DEI) de Believe et sa mise en pratique, notamment en termes de lutte contre toute discrimination

Les principes de la Charte DEI de Believe Les pratiques et actions DEI de Believe
Assurer l’égalité des chances dans les processus de recrutement, de développement et de promotion. Le processus de recrutement, les dispositifs de développement de carrière et de formation ont été conçus pour être objectifs, équitables, et ainsi éviter toute discrimination.
Garantir un salaire équitable à travail, performance et compétences égales. L’équité salariale est garantie par un guide des différents postes et niveaux de responsabilité avec des référentiels de rémunération internes et externes. En outre, une révision de la rémunération a lieu au moins une fois par an.

Les principes de la Charte DEI de Believe

Les pratiques et actions DEI de Believe

Des ateliers dédiés à la diversité et l’inclusion ont été déployés dans l’ensemble du Groupe. Sensibiliser aux préjugés inconscients, à la discrimination et éduquer les collaborateurs sur les implications légales afin de promouvoir des comportements respectueux et inclusifs au quotidien.

Créer un environnement où l’on peut s’exprimer en toute sécurité.

Encourager les collaborateurs à rejoindre le réseau de Shapers pour proposer, promouvoir et mettre en œuvre des initiatives concrètes en faveur de la Diversité, l’Équité et l’Inclusion.

Proposer, promouvoir et mettre en œuvre des initiatives concrètes en faveur de la diversité et de l’inclusion sur le lieu de travail et dans l’industrie musicale.

Des actions sont régulièrement déployées pour l’ensemble des collaborateurs, artistes et partenaires, quel que soit leur genre, ethnicité, religion, orientation sexuelle, handicap, âge, dans tous les pays où opère Believe (MEWEM, Be The Change, Women History Month…).

Dans l’ensemble des processus de ressources humaines : recrutement, rémunération, développement, promotion, retours de congés maternité. Le Groupe suit également les écarts potentiels entre les femmes et les hommes dans les principaux pays où il opère.

2.4.2.2 Promouvoir l’équité et la parité femmes-hommes

Believe attache une importance particulière à l’équité et la parité femmes-hommes, notamment par le recrutement et la promotion des femmes au sein du Comité exécutif, parmi les managers et parmi l’ensemble des collaborateurs.

En 2024, le Comité exécutif était composé de 50 % de femmes, devançant nettement les seuils imposés par la loi Rixain d'atteindre 30 % de femmes en 2026, et le Conseil d’administration comprenait 50 % de femmes. Les trois comités spécialisés sont présidés par trois administratrices indépendantes : Comité d’audit, Comité des nominations & rémunérations, et Comité RSE.

Au-delà des instances dirigeantes, le Groupe s’est fixé un objectif ambitieux de parité femmes-hommes avec des indicateurs de pourcentage de femmes parmi les managers et parmi l’ensemble des collaborateurs comme critères extra-financiers intégrés à la rémunération variable annuelle et/ou à long terme du Président-Directeur général et/ou des équipes dirigeantes.

Pour atteindre ces objectifs, le Groupe travaille d’une part sur sa capacité à attirer et recruter des talents féminins, et d’autre part sur sa capacité à retenir et développer le potentiel des collaboratrices, en tant qu’employée ou manager.

À fin 2024, Believe compte 45,6 % de femmes parmi l’ensemble des collaborateurs. La part des femmes dans l’effectif du Groupe a ainsi augmenté de 0,5 point par rapport à 2023 (45,1 %).

Principales actions et initiatives pour attirer, recruter et fidéliser les talents féminins

  • Suppression des termes genrés dans les offres d’emplois.
  • Partenariat avec l’Ada Tech School, qui propose de former une nouvelle génération de talents divers grâce à une pédagogie ouverte et la promotion de la diversité des genres dans le secteur technologique. En 2024, 3 alternants ont bénéficié d’un apprentissage au sein de Believe.
  • Suivi de l’évolution de la population de femmes dans les effectifs.
  • Suivi du niveau de satisfaction et d’engagement des collaboratrices et des éventuelles disparités entre les femmes et les hommes grâce à l’enquête interne Your Voice.
  • Mesure de l’index égalité professionnelle entre les femmes et les hommes en France.

L’amélioration continue et remarquable de cet indice en France (99/100 en 2024 pour la 4e année consécutive versus 56 en 2019) s’explique par un suivi rigoureux des pratiques d’équité.

2.4.2.4 Diversité & inclusion : indicateurs associés au risque matériel de perte d'attractivité de Believe auprès de candidats divers

Informations sur l'effectif salarié par sexe

Égalité entre les femmes et les hommes Nombre de salariés (effectif)
Masculin 1 090

Égalité entre les femmes et les hommes

Nombre de salariés (effectif)
Féminin 928
Autre/Non déclaré 16
Total 2 034

Indicateurs DIVERSITÉ, ÉQUITÉ & INCLUSION

Suivi

2024

% de femmes Mensuel 45,6 %
Nombre de salariés « Executives »(1) Trimestriel 67
Nombre d’hommes parmi les salariés « Executives » Trimestriel 36
Nombre de femmes parmi les salariés « Executives » Trimestriel 31
% de femmes parmi les salariés « Executives » Trimestriel 46,3 %
% d’hommes parmi les salariés « Executives » Trimestriel 53,7 %
Écart de rémunération entre les femmes et les hommes Annuel 11,7 %
% de salariés âgés de moins de 30 ans Semestriel 28,3 %
% de salariés âgés de 30 à 50 ans Semestriel 62,4 %
% de salariés âgés de plus de 50 ans Semestriel 7,7 %
% de salariés en situation de handicap(2) Semestriel 0,6 %

(1) Salariés dans le parcours de carrière « Executive », niveaux de poste 10 à 12, correspondant aux niveaux N-1 et N-2 par rapport au Président-Directeur général.

(2) Cet indicateur ne comptabilise que les salariés ayant une reconnaissance officielle de leur qualité de travailleur en situation de handicap, en accord avec les législations locales. Par exemple : RQTH en France.

2.4.3 Gestion des talents & formation : gérer les talents et accompagner les collaborateurs dans leur carrière


Les collaborateurs sont l’un des socles fondamentaux de l’expertise de Believe. La capacité du Groupe à recruter, développer et former ses talents est identifiée comme un risque matériel lié au manque de compétences et/ou de talents clés pour mettre en œuvre la stratégie de croissance du Groupe dans un environnement en forte évolution (industrie de la musique numérique).

Believe a mis en place des politiques et processus RH robustes qui couvrent les enjeux de la marque employeur, de l’accompagnement des managers, les plans de développement et de succession, et la formation.

2.4.3.1 Être un employeur attractif : recruter et intégrer les talents

Le modèle d’affaires de Believe repose essentiellement sur l’expertise de ses équipes dans des métiers à forte concurrence. En effet, les talents recrutés par Believe sont majoritairement des experts de l’industrie musicale, de l’ingénierie et du développement informatique, du digital et de l’analyse de données, profils généralement très demandés par des entreprises à forte notoriété. La capacité à attirer, recruter et intégrer des talents divers est donc un enjeu important pour Believe (augmentation des effectifs de 4,2 % en 2024 par rapport à 2023).

Le Groupe a donc défini une politique et un processus d’acquisition des talents alignés avec ses valeurs, garantissant un processus de recrutement transparent, juste et uniforme :

  • Des équipes dédiées à l’acquisition des talents sont mises en place dans les pays où le nombre de recrutements est particulièrement important ;
  • Des managers formés et accompagnés via des guides et formations au recrutement (compréhension des biais conscients et inconscients notamment) et promotion de la proposition de valeur en tant que marque employeur ;
  • Des postes clairement positionnés grâce à un référentiel d’objectifs et de compétences et des référentiels de rémunération externes reconnus tels que celui de Towers Watson ;
  • Développement de la visibilité et l’attractivité de la marque employeur, Set The Tone (https://careers.believe.com/fr/) en valorisant : l’environnement de travail divers et inclusif, le dialogue social, les opportunités professionnelles proposées tout au long du parcours des collaborateurs chez Believe, des rémunérations équitables et alignées avec les pratiques du marché.
  • Renforcement du positionnement de Believe auprès des candidats de la « Tech » et de l’industrie musicale, en valorisant la place du Groupe dans la chaîne de valeur de l’industrie musicale et le programme Shaping Music for Good.
  • Accroissement de la visibilité du Groupe dans le monde, notamment sur les plateformes et les job boards spécialisés tels que Indeed, Welcome to the jungle, Glassdoor, etc. (opérations de communication pour valoriser des parcours de collaborateurs) ;
  • Partenariats avec des acteurs « engagés » dans la « Tech » et l’industrie musicale ou auprès de communautés LGBTQIA+ : 50inTech, Ada Tech School, Ligue des Jeunes talents, Femmes dans la Tech (France), Saksham Job Fair (Inde) ;
  • Partenariats avec des écoles et universités et participation aux campus et événements de recrutement ;
  • Déploiement d’un programme de cooptation, Spread the Melody, permettant aux collaborateurs de gagner des prix si le candidat recommandé est effectivement recruté.

2.4.3.2 Accompagner les managers et préparer un vivier de talents

Believe est très engagé dans l’accompagnement de ses managers, souvent jeunes ou juniors dans leurs fonctions, et qui assument leurs responsabilités dans un environnement mouvant et en forte croissance.

La calibration de la performance. La performance de chaque collaborateur sera discutée en session afin de mieux harmoniser les pratiques et de garantir une évaluation juste. Au préalable, des feedbacks seront collectés auprès de différents pairs et parties prenantes.

L’identification des talents en prenant en considération la performance, le potentiel et les compétences des collaborateurs.

Le développement des collaborateurs en s’appuyant sur l'analyse de leurs besoins et de leurs objectifs de carrières.

Une évaluation régulière des équipes permet au Groupe d’offrir des opportunités de développement professionnel (formations, mentorat, promotions, nouveaux postes) adaptées à chacun, favorisant ainsi la croissance individuelle, l'engagement, et la rétention des talents. Les collaborateurs identifiés comme clés pourront bénéficier d’actions spécifiques supplémentaires.

La planification de la succession. Après avoir listé les postes critiques pour l’organisation et les compétences /connaissances clés, les managers et l’équipe RH identifieront des successeurs potentiels (et les plans de développement nécessaires si besoin). Ces plans de succession permettent d'anticiper les successions et d'assurer une transition fluide en cas de départ ou de promotion.

La mise en place de ce processus structuré de revue des talents Groupe, articulé autour de nos valeurs Respect, Expertise, Équité et Transparence, nous permettra de renforcer notre culture d'entreprise et ainsi d’améliorer la performance globale, l’attraction et la rétention des talents.

2.4.3.4 Déployer des programmes de formation et de développement adaptés aux collaborateurs et spécifique au secteur de la musique digitale

La politique de formation de Believe s’inscrit dans le plan stratégique du Groupe et dans le plan de développement de carrière de chaque collaborateur, qui est élaboré notamment durant les sessions de revue de carrière entre le collaborateur et son manager.

Believe propose une large gamme de programmes de formation à tous les collaborateurs afin qu’ils puissent maintenir ou élever leur statut d’expert sur des sujets spécifiques à leur domaine et métier.

L’objectif de ces formations est double :

  • Renforcer ou acquérir des compétences managériales et/ou de développement personnel, et les fondamentaux de Believe (conformité, Be FAIR sur les sujets de diversité, équité et inclusion, on-boarding, etc.) ;
  • Développer son expertise sur des sujets très évolutifs ou disruptifs (développement informatique, analyse des données, marketing digital, intelligence artificielle…).

Chaque collaborateur est encouragé à suivre les formations qui répondent au mieux à ses besoins et aux évolutions des activités de Believe. L’offre de contenus, les modes d’acquisition des compétences et leurs résultats sont pilotés au sein des plateformes en ligne Believe Academy et Business Campus.

La digitalisation permet à chaque salarié de suivre son parcours de formation selon sa propre organisation et de connaître les modules obligatoires et recommandés, adaptés à son profil. Les programmes de formation en ligne, complétés par des formations en présentiel plus spécifiques à un département ou un métier, couvrent les domaines suivants :

  • Le développement personnel ;
  • L’accompagnement des managers ;
  • Les expertises métiers ;
  • Les fondamentaux de Believe (onboarding, conformité, Be FAIR...).

Believe est partenaire de plateformes spécialistes et reconnues en matière de formation pour proposer un catalogue adapté aux différents métiers de l’entreprise et sélectionnés pour le niveau de qualité. Le développement de modules en ligne proposés dans des formats adaptés, pédagogiques et variés (interactifs, de...

L’objectif est de :

Les préparer à leur prise de fonction en les formant sur les pratiques managériales notamment la conduite du changement, la gestion du temps et de la charge de travail, la culture du feedback, la gestion de conflits, la définition des objectifs de performance, etc. ;

Leur proposer plusieurs formats d’apprentissage pour améliorer et renforcer les pratiques managériales précédemment citées (séminaires trimestriels, ateliers de mise en pratique, modules en ligne, podcasts, vidéos, livres virtuels, coaching…) ;

Les accompagner au quotidien dans leur rôle de manager (suivi des recrutements, des entretiens semestriels et annuels, revues des objectifs et salaires, mesures d’accompagnement pour le développement et le bien-être de leurs équipes) et construire avec eux un plan de carrière pour leurs équipes et pour eux-mêmes.

Ces programmes de formation et outils démontrent la volonté de Believe d’investir dans le développement de ses collaborateurs et de les accompagner dans leur carrière et leur employabilité.

2.4.3.3 Mettre en place des plans stratégiques de développement des talents et de succession

Le processus de planning stratégique de l’évolution des talents a pour objectifs :

  • L’identification des postes critiques et des experts clés pour les activités de Believe aujourd’hui et demain ;
  • L’accompagnement des personnes identifiées pour les fidéliser et développer leur potentiel et leur plan de carrière ;
  • Définition des plans de succession en cas de départ ou d’absence afin d’assurer la continuité des activités.

En complément, la performance des collaborateurs est évaluée au moins une fois par an dans le cadre des mid-year performance reviews et end-of-year performance reviews, un processus structuré et commun à la quasi-totalité des entités légales du Groupe. Ce processus constitue un outil essentiel et indispensable dans la gestion de carrière et le développement professionnel du collaborateur.

Le Groupe a ainsi commencé à mettre en place un plan de succession pour le Comité exécutif et les principaux dirigeants, ainsi qu'un programme de développement pour les talents clés. Cette approche permet d’anticiper les intentions des collaborateurs identifiés comme personnes clés, de confirmer les ambitions des futurs leaders potentiels pour chaque poste clé, et de les préparer à leurs futures responsabilités.

Les plans de succession sont revus chaque année et mis à jour dans Workday afin de s’assurer que leur contenu reste pertinent et aligné avec les orientations stratégiques de Believe.

2.4.3.5 Gestion des talents & formation : indicateurs associés au risque de manque de talents et/ou de compétences clés pour mettre en œuvre la stratégie de croissance du Groupe dans un environnement en forte évolution

Indicateurs GESTION DES TALENTS ET FORMATION Suivi 2024
% de salariés ayant eu au moins un entretien de performance pendant la période Semestriel 96,2 %
% de femmes ayant eu au moins un entretien de performance pendant la période Semestriel 92,45 %
% d’hommes ayant eu au moins un entretien de performance pendant la période Semestriel 94,01 %
Nombre moyen d’heures de formation par salarié Trimestriel 11,4
Nombre moyen d’heures de formation par salarié – hommes Trimestriel 10,3

Indicateurs GESTION DES TALENTS ET FORMATION

Suivi

2024

Nombre moyen d’heures de formation par salarié – femmes: Trimestriel 9,8

2.5 [ESRS G1] - Gouvernance

Dans le cadre de son analyse de double matérialité, Believe a identifié les risques matériels suivants relatifs au pilier gouvernance (G1) :

  • Renforcer les dispositifs de contrôle pour détecter et prévenir les risques liés à la propriété intellectuelle et à la protection des données ;
  • Règlementation & éthique: Risque lié au non-respect des législations applicables, du droit de la propriété intellectuelle et de l’éthique dans la conduite des affaires ;
  • RGPD & données: Risque lié au non-respect du règlement général sur la protection des données (RGPD) et des réglementations sur la confidentialité des données.

Voir aussi paragraphes 1.3.2.5 « Réglementation relative aux données personnelles », 3.1.2 « Risques liés aux activités du Groupe », 3.1.5 « Risques juridiques ».

La gestion de ces risques matériels est essentielle pour garantir un développement durable et responsable du modèle économique du Groupe. En effet, ces risques pourraient avoir des conséquences financières et stratégiques significatives, en termes de sanctions financières et juridiques, de perte de confiance des artistes et labels et en impact réputationnel.

Pour répondre à ces enjeux, Believe a mis en place une collaboration étroite entre les services Juridique, Risques & Conformité, Contrôle Interne, Technologie / Systèmes d’Information, Opérations et RSE afin de :

  • Anticiper les évolutions réglementaires et adapter en continu les pratiques internes pour garantir la conformité ;

2.5.1 Règlementation & éthique : risque lié au non-respect des législations applicables, du droit de la propriété intellectuelle et de l’éthique dans la conduite des affaires

2.5.1.1 Législations applicables et droit de la propriété intellectuelle

Le risque lié au non-respect de la législation applicable et du droit de la propriété intellectuelle, ainsi que les conséquences réputationnelles associées, sont un enjeu central pour Believe, dont l’activité repose sur la promotion, la distribution et la monétisation des catalogues d’artistes et de labels indépendants. En effet, l’évolution rapide des réglementations, des technologies (algorithmes, usage de l’intelligence artificielle générative) et des pratiques des réseaux sociaux et plateformes de streaming (fraude au streaming) dans l’industrie musicale nécessite une vigilance accrue, en particulier pour assurer le respect des droits d’auteurs et des artistes.

Le contenu de ces codes est présenté dans le module de formation dédié à la Conformité et obligatoire pour l'ensemble des salariés au moment de leur onboarding, puis tous les 2 ans (près de 90 % des salariés formés au 31.12.2024). Le module de formation traite actuellement les sujets suivants :

  • Identification et signalement des actes de corruption ;
  • Trafic d'influence ;
  • Paiement de pots-de-vin ;
  • Risques et sanctions encourus en cas de corruption et/ou paiement de pots-de-vin avéré(s).

2.5.1.2 Éthique dans la conduite des affaires, anti-corruption et conformité

Conformément aux principes de la loi Sapin II, Believe a mis en place ce programme de conformité Anti-Corruption, incluant en plus du code Anti-Corruption, un processus d’évaluation des tiers, des formations et une cartographie des risques.

(i) Gouvernance des questions éthiques, anti-corruption et risques de corruption (en cours en 2024 et 2025). Voir aussi conformité chapitre 4, paragraphe 4.6.2.1 « Environnement de contrôle ».

La Direction Risques & Conformité a la responsabilité de concevoir et de mettre en œuvre le programme de conformité du Groupe. Celui-ci comprend, entre autres, les outils et les règles d’éthique et anti-corruption. Le Directeur Risques & Conformité participe au Comité d’éthique qui est notamment dédié au traitement des signalements des manquements aux règles et codes internes, dont le Code éthique. Composé du Président-Directeur général du Groupe, de la Direction des Ressources Humaines, de la Direction RSE, de la Direction Juridique et de la Direction Risques et Conformité, ce comité veille également à l’application des sanctions le cas échéant. Le Comité éthique est indépendant des équipes susceptibles d’être concernées par les alertes professionnelles, garantissant ainsi un traitement impartial et confidentiel des signalements. Lorsqu’une alerte implique directement l’un de ses membres ou une équipe associée, un tiers indépendant est mandaté pour mener l’enquête et assurer une gestion objective et transparente du dossier. Cette organisation permet une gouvernance centralisée au niveau du Groupe des sujets de conformité et d’éthique. Elle est décrite de façon plus détaillée au chapitre 4, paragraphe 4.6.2.1 « Environnement de contrôle ».

(iii) Indicateurs sur les cas de corruption

La cartographie des risques de corruption (en cours en 2024 et 2025) a notamment pour objectif d’identifier les populations les plus exposées au risque de corruption et de versement de pots-de-vin (G1-4). La part des effectifs la plus exposée au risque de corruption sera donc publiée au prochain exercice. Cette étape permettra de mettre à jour le processus d'identification et de prévention des risques de corruption, et sera suivie par le déploiement d’un programme spécifique de formation de conformité, dont anti-corruption, pour ces populations. Par ailleurs, le Groupe a déployé fin 2024 une nouvelle formation de sensibilisation à la lutte contre la corruption à l’ensemble de ses salariés hors France (plus de 80 % des effectifs concernés ont suivi cette formation à date). Une formation similaire à destination de l’ensemble des effectifs France sera déployée début 2025. En 2024, le Groupe n’a pas été alerté sur des cas de corruption, et Believe n’a pas de condamnation en cours concernant des infractions à la législation sur la lutte contre la corruption. En conséquence, aucune divulgation supplémentaire ne sera publiée à ce sujet.

2.5.2 RGPD & données : risque lié au non-respect du règlement général sur la protection des données (RGPD) et des réglementations sur la confidentialité des données

La protection des données personnelles est un sujet majeur pour le Groupe. Elle fait l’objet d’une réglementation spécifique dans la plupart des pays où le Groupe opère. Le programme de protection des données personnelles est élaboré en application notamment du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), ainsi que la loi Sapin II. Les équipes de la Direction Risques & Conformité et de la Sécurité des Systèmes d’Information ont mis en place une charte informatique. Cette charte rappelle notamment les règles et bonnes pratiques en matière de protection des données personnelles. Ce risque est supervisé par le Comité des risques et par le Comité d’audit du Conseil d’administration.

Une politique de protection de la vie privée a également été mise en place. Elle est accessible à toutes les parties prenantes sur le site Internet du Groupe. Cette politique s'adresse à tous les employés de Believe et concerne toutes les activités du Groupe, au contact ou non avec les autres acteurs de la chaîne de valeur. Elle décrit les pratiques de traitements des données à caractère personnel. Elle rappelle l’importance qu’accorde le Groupe à la sécurité des données, à leur confidentialité, ainsi qu’à la protection de la vie privée et aux droits associés. La gestion des risques de gouvernance est présentée aux chapitres et paragraphes suivants :

  • Chapitre 1, paragraphe 1.3.2.5 « Règlementation relative aux données personnelles » ;
  • Chapitre 3, paragraphe 3.1.2 « Risques liés aux systèmes informatiques et risques liés à la protection des données personnelles » ;
  • Chapitre 4, paragraphe 4.6 « Principales caractéristiques du processus de contrôle interne et de gestion des risques relatifs à l'élaboration et au traitement de l'information financière et comptable ».

2.5.3 Dispositif d’alertes professionnelles et protection des lanceurs d’alerte

2.5.3.1 Dispositif d’alertes professionnelles

Le Groupe dispose d’un dispositif d’alertes professionnelles disponible en cinq langues, 24h/24 et 7j/7 et géré par un organisme indépendant (mis en place depuis Janvier 2021). Il doit permettre à chacun de signaler, en ligne, des actes répréhensibles, des comportements inappropriés et non conformes au Code éthique et Code anti-corruption de Believe, qu’ils soient avérés ou suspectés. Cette plateforme d’alertes permet ainsi de détecter les situations sensibles, notamment de fraude, de corruption (répondant aux exigences de la loi Sapin II), de discrimination ou de harcèlement ou de non-respect des droits humains dans l’ensemble de l’organisation et dans les différents pays où le Groupe opère. Elle est accessible aux collaborateurs, artistes et partenaires de Believe. Les collaborateurs sont encouragés à s’exprimer en toute confidentialité, de manière anonyme ou non en fonction de leur souhait. La plateforme est également ouverte à tous les collaborateurs et parties prenantes, notamment les artistes, labels, partenaires et.

plateformes de distribution, et fournisseurs. Cette plateforme est disponible sur le site Internet du Groupe : https://believe.integrityline.org/index.php.

Elle s’accompagne d’un protocole de gestion des alertes déployé au sein du Groupe. En fonction du type d’incident et d’alerte signalés, le protocole prévoit l’ouverture d’une enquête et leur traitement de manière rigoureuse :

  • Les alertes relatives au droit du travail, au harcèlement, à la discrimination, à la santé des collaborateurs et à l’environnement de travail sont transmises et analysées par la Direction des Ressources Humaines et la Direction RSE. La Direction des Ressources Humaines prend alors les mesures nécessaires ou sanctions appropriées le cas échéant ;
  • Les autres alertes, notamment les alertes relatives à la fraude, la corruption, le conflit d’intérêts, l'évasion fiscale et le non-respect des droits humains sont transmises à la Direction Risques & Conformité ;
  • Les alertes revêtant un niveau de gravité manifeste sont examinées par le Comité d’éthique de Believe.

Believe s’engage à examiner toutes les plaintes et à les traiter avec respect et confidentialité. Les alertes traitées sont suivies par la mise en place de mesures ou sanctions si nécessaire, et d’actions de préventions.

Pour 2024, Believe ne publie pas encore d’information plus détaillée sur les alertes dites «People» concernant des comportements inappropriés tels que la discrimination ou le harcèlement moral, sexiste ou sexuel. Ces alertes sont suivies et traitées dans le cadre de la procédure d’alertes (voir paragraphe 2.4.1 « Développer des conditions performantes de travail, de bien-être et de santé mentale ») et sont également revues par le Comité d’éthique. Les situations personnelles étudiées sont beaucoup plus complexes à identifier comme étant des cas avérés après enquêtes, contrairement aux enquêtes liées à des faits de corruption. En effet, certaines alertes peuvent relever plus de situations de conflit, tensions ou manque de communication interpersonnelle, sans pour autant qu’il y ait eu discrimination ou harcèlement.

2.5.3.2 Protection des lanceurs d’alertes

Dans le cadre de la procédure mise en place pour recueillir les alertes professionnelles, Believe s’engage à la protection des lanceurs d’alertes dès le signalement, tout au long de la procédure d’investigation et après celle-ci. En effet, la description du processus d’alertes stipule que :

2.5.4 Culture d’entreprise par la formation et la sensibilisation des collaborateurs aux bonnes pratiques dans la conduite des affaires

La culture d’entreprise de Believe repose sur des valeurs fortes : respect, expertise, équité et transparence. L’ensemble des programmes de conformité et de bonnes pratiques dans la conduite des affaires s’inscrit dans cet engagement auprès des collaborateurs, des artistes et labels, des partenaires d’affaires et autres parties prenantes.

Believe a mis en place un programme de formation à la conformité incluant des modules de formations au code éthique, aux pratiques anti-corruption, dont la gestion des cadeaux et invitations, et aux risques de conflit d’intérêts, ainsi qu’aux pratiques de protection des données (RGPD) et de cybersécurité.

Le Groupe déploie également une formation appelée « Be FAIR » sur les sujets de Diversité, Équité et Inclusion, qui explique les principes de non-discrimination et anti-harcèlement à respecter chez Believe, ainsi que la procédure d’alerte (voir paragraphe 2.4.1 « Développer des conditions performantes de travail, de bien-être et de santé mentale »).

2.6 Un acteur engagé au service des artistes & labels

Alignée sur son ambition Shaping Music for Good, la mission de Believe est de servir au mieux les labels indépendants et les artistes locaux, à tous les stades de leur développement dans l’écosystème digital avec équité, expertise, respect et transparence. Le Groupe est animé par de fortes convictions sur l’avenir de l’industrie musicale et son rôle au service des artistes et labels. Dans plus de 50 pays, Believe met à leur service des équipes locales et expertes dans leur domaine. Believe s'engage ainsi pour une industrie musicale responsable, diverse et inclusive.

La bonne gestion des relations avec les artistes et la connaissance des marchés locaux est cruciale pour déployer la stratégie de croissance. Logiquement, l’analyse de double matérialité des IRO de Believe a permis d'identifier comme matériels les deux impacts positifs ci-dessous, alignés avec la stratégie, l’ambition et l’engagement de Believe :

2.6.1 Développement des artistes et labels, au cœur de la stratégie de Believe

2.6.1.1 Donner accès au marché de la musique digitale pour une grande diversité d'artistes et de genres musicaux

La musique est le reflet des évolutions des sociétés et contribue à la richesse et au patrimoine culturel du monde. L’accès au digital permet à des artistes de différentes communautés et représentant divers styles musicaux de faire entendre leur voix et de contribuer ainsi à un monde diversifié et inclusif. Fort de cette conviction, Believe s’engage à favoriser l’accès au marché de la musique digitale à tous types d’artistes locaux dans des genres musicaux variés. Believe s’attache notamment à développer des artistes féminines et issus de minorités, pour les aider à développer leurs talents.

Par sa politique de recrutement d'artistes locaux et de diffusion et distribution efficace et ciblée, Believe accompagne les artistes à chaque étape du développement de leur carrière pour monétiser leurs talents tout en préservant leur créativité et leur indépendance. Ce positionnement stratégique, validé par le Conseil d’administration, est décliné dans chaque pays en fonction du niveau de maturité du marché et des spécificités locales des genres musicaux.

Le Groupe investit notamment dans les marchés géographiques où le taux de pénétration du streaming est encore peu élevé. Par la numérisation, Believe rend disponibles des catalogues musicaux inédits sur des plateformes, qui risqueraient sinon de disparaître à terme. Il favorise ainsi la conservation et la transmission du patrimoine musical local.

Le Comité exécutif identifie les opportunités de développement géographique et les présente au Conseil d’administration dans le cadre des choix stratégiques. Ces opportunités de développement émanent des orientations stratégiques du Groupe :

  • Servir en priorité les artistes locaux et labels indépendants ;
  • Mettre toutes les opportunités du développement numérique au service des artistes ;
  • Construire des relations de confiance en partageant les valeurs du Groupe ;
  • Bâtir des partenariats uniques avec les plateformes numériques au service des artistes et labels.

Grâce à ses équipes locales, expertes dans leur domaine, et à ses solutions digitales, Believe accompagne aujourd’hui des artistes dans 50 pays, directement ou via leur label, avec une offre adaptée aux besoins de chaque artiste et label, en fonction de leur stade de développement. Le Groupe leur propose une large gamme de services basés sur des technologies de pointe, des experts locaux, situés directement dans les principales villes et régions de production de la musique, et des partenariats uniques avec les plateformes digitales. Believe s'adresse désormais également aux auteurs compositeurs au travers des solutions apportées par Sentric dans l’édition musicale (publishing).

Dans le cadre de certains contrats et de l’offre Solution Premium, les artistes et labels peuvent également bénéficier d’avances financières par le Groupe. Celles-ci permettent de financer le développement de leurs projets musicaux (titres, albums).

L’objectif est de :

  • Permettre à chaque artiste d’apprendre et de maîtriser toutes les spécificités du marché de la musique digitale ;
  • Créer les nouvelles opportunités d’émergence d’artistes locaux et sur tous les genres musicaux.

2.6.1.2 Des partenariats uniques et innovants avec les plateformes numériques

La qualité et la fiabilité des partenariats établis avec les plateformes digitales de diffusion et de réseaux sociaux sont au cœur du modèle de développement du Groupe. Les plateformes constituent un gage d’innovation, de gestion responsable des risques et de protection des artistes. Believe a mis en place un processus rigoureux pour évaluer et sélectionner les plateformes digitales de diffusion en fonction de trois principaux critères :

  • L’intérêt pour l’artiste : l’audience potentielle, le chiffre d’affaires potentiel et l’avantage concurrentiel ;
  • La fiabilité de la plateforme : la robustesse financière, l’ancienneté, le potentiel d’évolution, le profil des dirigeants, les risques de corruption, d’activités illicites ou d’irrégularités financières ;
  • La sécurité digitale : la qualité digitale relative aux processus de sécurisation des contenus et de protection contre la diffusion frauduleuse de contenu (streaming).

Les contrats entre Believe et les plateformes incluent ainsi des clauses de protection des contenus contre la diffusion frauduleuse et le piratage des serveurs, ainsi que des clauses sur des standards de qualité techniques conformes aux exigences de Believe. Le Groupe évalue le niveau et les progrès réalisés par les principales plateformes au regard de ces critères par des revues trimestrielles et/ou semestrielles.

Par ailleurs, Believe développe des partenariats très innovants avec les plateformes et réseaux sociaux les plus reconnus (tels que Spotify, Apple Music, YouTube, TikTok, etc.). Le Groupe fait ainsi bénéficier à ses artistes et labels de sa capacité de partenariat et d’innovation pour augmenter leur visibilité, leur audience et leur monétisation. Believe peut faire ainsi profiter à ses artistes et labels de sa position de partenaire préféré auprès de Spotify et Apple Music notamment.

Le numérique et les pratiques sur les réseaux sociaux et plateformes sont en perpétuelle évolution. En conséquence, Believe est particulièrement attentif aux dernières innovations et évolutions techniques et réglementaires du marché. Ce travail de veille permanent lui permet d’anticiper les opportunités et les risques, et d’adapter son offre de services et de solutions technologiques.

L’innovation et le déploiement des technologies les plus actuelles et pertinentes s’opèrent en partenariat avec les plateformes de référence. L’objectif est de permettre aux artistes de mieux exploiter les capacités marketing digitales afin d’être plus visibles. Cela augmente leur capacité de monétisation de leurs musiques, y compris pour des créateurs et artistes émergents. La capacité de Believe à développer une offre technologique attractive et différenciante contribue à augmenter la visibilité des artistes et labels et à pérenniser leurs activités et celles de Believe.

2.6.1.3 Des services et solutions digitales pour aider les artistes à gérer et développer leur carrière

La plateforme digitale de Believe, Backstage Promotion, se distingue d’autres services de distribution par son offre étendue de solutions et de fonctionnalités pour aider les artistes et labels à gérer leur carrière et leurs campagnes marketing. Les fonctionnalités étendues de cette plateforme permettent aux artistes et labels distribués par Believe de couvrir les multiples facettes d'une campagne marketing complète :

  • Promouvoir leurs sorties et développer leur audience en fournissant les meilleures solutions pour gérer leur agenda de promotion ;
  • Concevoir des visuels promotionnels pour les réseaux sociaux et les Digital Streaming Platforms (DSP) ;
  • Engager leur « fanbase » et la rediriger vers les plateformes de streaming ;
  • Se former pour rester à la pointe des meilleures pratiques marketing et des nouvelles de l'industrie de la musique ;
  • Suivre et analyser les campagnes marketing et leur visibilité.

Quelques exemples d'innovations implémentées sur la plateforme Backstage Promotion en 2024 :

  • Déploiement de Backstage Rights Manager, qui rationalise les processus et services relatifs aux droits pour les artistes et labels ;
  • Lancement de « Playlist & Charts Page », qui présente des graphiques stratégiques et uniques pour aider les artistes et labels à mieux comprendre le rendement de leurs contenus sur les plateformes de streaming ;
  • Amélioration du service « Financial analytics », avec une analyse plus fine des redevances/royalties, avec des tableaux de performance par pays et pour les principales sorties des artistes et labels.

Les solutions automatisées permettent aussi aux artistes et labels de recevoir des rapports leur permettant d’analyser le nombre de streams et les rapports de vente générés par leurs contenus sur les principales plateformes numériques (voir également paragraphe 1.2.3 « Believe est une plateforme numérique mondiale offrant une qualité de service élevée grâce à son expertise musicale, numérique et technologique »).

Avec TuneCore Accelerator, lancé en 2023, les artistes et labels ont l’opportunité d’atteindre plus de fans et d’augmenter leurs flux sur les plateformes de streaming et de réseaux sociaux. C’est un programme puissant qui aide les artistes à trouver de nouveaux publics et à stimuler la découverte des fans à chaque phase de développement. Le programme tire parti des services de pointe de l’industrie alimentés par les équipes de promotion, les programmes de marketing et les produits novateurs de TuneCore (voir également paragraphe 1.2.3 « Believe est une plateforme numérique mondiale offrant une qualité de service élevée grâce à son expertise musicale, numérique et technologique »).

Believe propose également des programmes de formation destinés aux artistes, labels, et aux créateurs de musique :

  • Artist Resources, programme de formation pour les artistes & labels dans le cadre des Solutions Premium. Lancé en 2021, il comprend plus de 300 articles rédigés par les experts de Believe. Ces articles, sous forme de tutoriels, permettent de comprendre l’utilisation des réseaux sociaux et des plateformes de vidéos, le streaming, l’optimisation des process de vente, etc. ;
  • TuneCore Rewards, programme de formation destiné aux créateurs de musique. Lancé en 2021, il couvre un large éventail de domaines, tels que les réseaux sociaux, la planification des sorties ou encore la promotion de la musique sur Internet. Structuré en plusieurs niveaux, il propose, entre autres, des vidéos éducatives réalisées par les experts du secteur permettant aux artistes de se familiariser avec les meilleures pratiques de l’industrie. À la fin de chaque niveau de formation, les artistes reçoivent des gratifications et des réductions, jusqu’à obtenir un statut VIP, leur permettant ainsi de devenir de plus en plus experts et autonomes.

2.6.1.4 Respecter l'indépendance créative et la liberté d’expression des artistes

Believe est convaincu que les artistes doivent être propriétaires de leur art et rester libres de leurs choix artistiques, en toute indépendance. Le Groupe encourage et protège l’indépendance créative et la liberté d’expression de ses artistes. Believe propose ainsi une gamme d’accompagnements personnalisés qui s’adaptent à la diversité des profils et des objectifs des artistes.

Pour les artistes qui souhaitent être indépendants, les solutions Artist Services offrent un accompagnement flexible et sans exclusivité. Ils bénéficient ainsi d’un accès à des outils technologiques de pointe, à des données analytiques détaillées et à un support stratégique tout en conservant le contrôle total sur leur carrière et leurs décisions.

Pour les artistes qui souhaitent un accompagnement créatif et éditorial plus avancé,

Le programme Believe for Educational Advancement through Music Scholarship (BEAMS)

Believe a acquis des labels dédiés par genre et univers musical dans certains pays, comme par exemple Nuclear Blast pour le métal, AllPoints dans le hip-hop en France, Naïve dédié à la musique classique et au jazz en France.

Par ailleurs, le Groupe veille aussi à assurer le délicat équilibre entre liberté d’expression et respect des lois applicables.

En cas de polémique sur un contenu produit et/ou distribué par Believe, le Groupe enquête et s’assure que les lois locales et les lignes directrices des plateformes ont été respectées. Si le contenu n’est pas en conformité avec la loi, il est retiré des plateformes dans le ou les territoires concernés ; ce retrait peut être effectué à l’initiative des plateformes elles-mêmes ou à l’initiative de Believe.

Si l’infraction à la loi n’est pas évidente, ou si le contenu est sensible sans pour autant enfreindre une loi applicable, un échange avec l’artiste peut être nécessaire. Cet échange permet d’éclairer ses intentions, d’expliquer le cadre légal et ajuster la communication concernant ce contenu sensible.

La démarche première du Groupe n’est pas de supprimer ou de modifier les textes ou les musiques ni de s’immiscer dans le talent de l'artiste, mais de faire preuve de pédagogie et de dialogue avec les artistes, et d’encourager les artistes à expliquer leur démarche auprès du grand public.

2.6.1.5 Construire des partenariats avec l’industrie musicale et la tech en faveur des femmes et des minorités sous-représentées

Écart de perception :

● 49 % des femmes et 41 % des personnes de genre expansif déclarent que l’industrie musicale est « généralement discriminatoire » en fonction du genre.

En comparaison, seuls 16 % des hommes tiennent ces propos, ce qui met en évidence « l’écart de perception ».

Harcèlement et agression :

● Trois femmes sur cinq dans la musique ont été victimes de harcèlement sexuel et une sur cinq d’agression sexuelle.

● Plus de 70 % des femmes qui ont vécu ces expériences ne les ont pas signalées.

● La peur des représailles et la conviction que rien ne changerait sont les raisons les plus courantes pour lesquelles les femmes ne les signalent pas.

● Plus de la moitié (56 %) des femmes qui ont signalé une agression sexuelle ont déclaré que leur plainte avait été ignorée ou rejetée, près d’un tiers d’entre elles ont été sommées de se taire et 12 % d’entre elles ont même vu leur contrat de travail résilié par la suite.

Écart de rémunération :

● Les femmes et les personnes de genre expansif sont deux fois plus susceptibles que les hommes de découvrir qu’elles sont moins bien rémunérées que leurs collègues occupant des fonctions identiques ou similaires (34 %, contre 17 % pour les hommes).

● 49 % des femmes d’une origine ethnique minoritaire ont découvert qu’elles étaient moins bien rémunérées que leurs collègues.

Acteur du changement :

● Les femmes et les personnes de genre expansif estiment qu’une plus grande diversité dans les postes à responsabilité, la transparence des rémunérations et une application plus stricte des sanctions en cas de harcèlement et d’agression sont les éléments les plus importants pour susciter un changement positif.

● Moins de 15 % des femmes et des personnes de genre expansif font confiance aux dirigeants de l’industrie pour mettre en œuvre le changement ; elles estiment que ce sont plutôt elles-mêmes qui sont à l’origine du changement.

2.6.2 Partager la valeur avec les artistes et labels de façon transparente et équitable

2.6.2.1 Une politique de rémunération équitable et respectueuse du partage de la valeur avec les artistes et labels

Believe a défini une politique de rémunération équitable et respectueuse du partage de la valeur avec l’artiste en.

2.6.2.2 Lutter contre la fraude au stream et former les équipes et les artistes & labels

Par ailleurs, Believe s’engage avec fermeté pour lutter contre la fraude au stream qui impacte de manière négative les artistes et leur rémunération. Depuis 2023, Believe a pris un rôle de premier.

fonction des niveaux de développement des carrières et des services utilisés par les artistes et les labels. Believe incarne une approche transparente et éthique dans l’industrie musicale numérique en offrant des outils, des contrats clairs et des analyses détaillées qui permettent aux artistes et labels de maximiser leur potentiel tout en étant informés et autonomes. Ces valeurs d’équité et de transparence sont le socle du système de rémunération des artistes proposé par le Groupe dans le cadre des Solutions Premium et des Solutions Automatisées.

Believe se distingue par sa transparence envers ses artistes et labels à travers plusieurs pratiques clés qui renforcent la confiance et favorisent une collaboration équitable. Cela se traduit par :

  • Une structure de rémunération transparente entre les artistes, les plateformes et Believe, présentée dans chaque contrat. Les contrats que Believe signe avec ses artistes et labels sont en ligne avec les standards de marché ou supérieurs à ces pratiques. Le Groupe propose des clauses plus favorables, telles que l’absence d’abattement, des périodes beaucoup plus courtes d’exclusivité de nouvel album en fin de contrat, ou encore la non-exclusivité sur les featuring;
  • Avec TuneCore, Believe propose aux créateurs de musique des offres adaptées en fonction du développement de leur carrière. Ils choisissent à la carte le niveau de service auquel ils souhaitent accéder, avec une tarification transparente;
  • Le respect de la réglementation locale et internationale en matière de gestion des droits (voir également paragraphe 1.2.3 « Believe est une plateforme numérique mondiale offrant une qualité de service élevée grâce à son expertise musicale, numérique et technologique »);
  • La quasi-totalité des artistes peut accéder en temps réel à la performance de leurs morceaux sur les plateformes de streaming pour les artistes (écoutes par région/pays, tendances des audiences). Ces données permettent aux artistes et labels d’ajuster leurs stratégies de marketing et de développement artistique en toute autonomie. Ces interfaces simples et pédagogiques sont un élément différenciant de Believe;
  • Des enquêtes de satisfaction ainsi que des réunions « business review » régulières avec les artistes et labels sont mises en place afin d’évaluer leur niveau de satisfaction et d’ajuster les offres et services proposés par Believe.

2.6.2.3 Développer une approche responsable de l’usage de l’intelligence artificielle dans l’industrie de la musique

Believe considère que les technologies à base d’intelligence artificielle (IA), que ce soit sous forme générative ou non, font basculer l’industrie de la musique dans une nouvelle ère de créativité et de découvertes :

  • L’IA générative crée des opportunités très significatives permettant aux artistes de créer plus de musique et de la musique de meilleure qualité;
  • L’IA favorise la découverte en permettant aux artistes d’élargir leurs audiences et d’augmenter leur visibilité.

Believe défend une approche responsable de l’IA, fondée sur quatre principes :

  • Consentement : l’artiste doit pouvoir donner son accord pour l’utilisation de sa voix, des paroles et composition musicale, etc.;
  • Contrôle : l’artiste doit pouvoir contrôler la manière dont ces éléments seront utilisés dans les productions musicales par IA générative;
  • Compensation : les opportunités de monétisation d’une production musicale par IA générative doivent être partagées de manière juste et proportionnée entre l’artiste et les différents acteurs;
  • Transparence : l’artiste et les consommateurs de musique doivent être informés de manière transparente sur l’utilisation d’IA génératives pour chaque morceau et écoute.

2.7 Note méthodologique et synthèse des indicateurs

Believe a construit son Rapport de durabilité dans l’objectif d’assurer un haut niveau d’exigence en matière de reporting extra-financier par :

  • la stricte application des obligations réglementaires;
  • la convergence avec des référentiels existants reconnus à l’international.

Le Rapport de durabilité de Believe répond aux obligations prévues par l'article L232-6-3 du Code de commerce français. Une table de concordance détaillée est présentée au paragraphe 8.5.3 « Rapport de gestion ».

2.7.1 Périmètre des enjeux de durabilité couverts

Le présent rapport de durabilité pour l’exercice 2024 s’appuie sur une analyse de double matérialité en application des obligations réglementaires, et reflète les attentes des principales parties prenantes concernant l’évaluation et la gestion des impacts, risques et opportunités RSE. La description de cette analyse est détaillée au paragraphe 2.1.5.1 « Méthodologie d'analyse de double matérialité ».

S2 – travailleurs dans la chaîne de valeur : les activités de Believe ne nécessitent l’intervention de travailleurs externes que pour le démarrage d’activités dans de nouveaux marchés / pays (business consultants), ou de manière ponctuelle pour des projets ou prestations spécifiques (conseil, accueil, sécurité, ménage…). Concernant les partenaires d’affaires de Believe tels que les plateformes de streaming et acteurs de l’industrie des technologies, il a été considéré que ces

Pour le pilier environnemental, ont été considérées comme grandes entreprises sont soumises aux standards sociaux et non matériels pour Believe les normes : E2 – pollution, E3 – eau et ressources marines, E4 – biodiversité et écosystèmes, E5 – utilisation des ressources et économie circulaire.

E2 – pollution

Les activités de Believe n’ont pas de conséquences directes, positives ou négatives, sur la qualité de l’air, de l’eau ou des sols. Le Groupe ne possède pas d’actif physique générant de la pollution de l’air, de l’eau ou des sols, en dehors de 19 véhicules de fonction (moins de 1 % de l’empreinte carbone du Groupe en 2024) et 28 bureaux en location longue durée (production de déchets gérée par les collectivités et/ou gouvernements locaux, et limitée dans les bureaux partagés).

E3 – eau et ressources marines

Les activités de Believe n’ont pas de conséquences directes, positives ou négatives, sur l’accessibilité des ressources en eau et des ressources marines. Le Groupe étudiera la pertinence de répondre aux Disclosure Requirements de cette norme dans son rapport de durabilité 2025, selon l’évolution de ses infrastructures informatiques (data centers et cloud), détenues actuellement par des prestataires externes.

E4 – biodiversité et écosystèmes

En dehors d’initiatives spécifiques lancées dans le cadre de Shaping Music for Good (plantation d’arbres volontaire en 2023 et 2024, ateliers jardin dans les bureaux, nettoyage de parcs et sites touristiques dans le cadre de journées de solidarité), les activités de Believe n’ont pas de conséquences directes, positives ou négatives, sur l’état de la biodiversité et des écosystèmes.

E5 – utilisation des ressources et économie circulaire

Les activités directes de Believe n’ont que peu de conséquences directes, positives ou négatives, sur l’utilisation des ressources et l’économie circulaire. Sur sa chaîne de valeur, les activités indirectes de distribution physique (vinyles, CD, merchandising) dépendent de la demande des artistes qui restent propriétaires de leur stock. La production et le recyclage des équipements pour écouter la musique en streaming (mobiles, ordinateur, enceintes...) n'est pas considéré dans le Scope 3 de Believe. Néanmoins, Believe étudiera la pertinence de répondre aux Disclosure Requirements de cette norme dans son rapport de durabilité 2025, selon l’évolution de ses activités.

S3 – communautés affectées

Les activités de Believe n’impliquent pas de collaboration particulière avec des communautés locales. Il est en effet complexe de faire correspondre la notion de « communautés impactées par les opérations de l’entreprise » décrite par la norme, à un ou plusieurs groupes spécifiques de personnes, pour les raisons suivantes :

  • Believe ne déploie pas d’activités industrielles pouvant impacter les communautés locales autour de sites de production ou d’extraction ;
  • Believe ne déploie pas d’activités pouvant impacter des populations indigènes ou vulnérables ;
  • Believe ne déploie pas d’activités pouvant impacter des groupes socio-économiques dépendants de ressources naturelles ou infrastructures affectées par l’entreprise.

Néanmoins, dans le cadre de son ambition RSE, Believe cherche à améliorer les conditions de vie et donner des opportunités à certaines populations grâce à la musique. Cela se fait via l’engagement de communautés (notamment les jeunes artistes et les artistes et professionnels de l'industrie de la musique issus de minorités). Le Groupe a donc identifié et cotés des impacts, risques et opportunités liés à ces activités et programmes lancés dans le cadre de Shaping Music for Good.

S4 – consommateurs et utilisateurs finaux

Believe n’interagit pas avec les consommateurs finaux des contenus audio et vidéos de ses artistes et/ou distribués par le Groupe. Ce sont plutôt les impacts des activités du Groupe sur les artistes et labels qui sont suivis (droits de l’homme, transparence des contrats, protection des données…). C’est pourquoi des impacts, risques et opportunités spécifiques associés aux artistes, labels et plateformes de streaming (DSP) ont été identifiés, bien qu’aucune norme sectorielle n'existe à date pour en encadrer le traitement.

2.7.2 Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par la déclaration relative à la durabilité de l'entreprise

ESRS Exigences de publication Référence dans le rapport de durabilité de Believe
ESRS 2 BP-1 : Base générale d’établissement des déclarations relatives à la durabilité 2.1.1 Caractéristiques générales du reporting de durabilité de Believe
GOV-2 : Informations transmises aux organes d’administration, de direction et de surveillance de l’entreprise et questions de durabilité traitées par ces organes 2.1.2.1 Gestion des IRO de durabilité par les organes d’administration, de direction et de surveillance
2.1.3 Gestion des risques et contrôles internes concernant le rapport de durabilité
GOV-4 : Déclaration sur la diligence raisonnable 2.1.5 Liens entre les impacts, risques et opportunités matériels, et la stratégie et le modèle économique du Groupe
GOV-5 : Gestion des risques et contrôles internes de l’information en matière de durabilité 2.1.3 Gestion des risques et contrôles internes concernant le rapport de durabilité
SBM-1 : Stratégie, modèle d'affaires et chaîne de valeur 2.1.4 Stratégie et modèle d'affaires
SBM-2 : Intérêts et points de vue des parties intéressées

2.1.4.3 Point de vue, intérêt et attentes des parties prenantes

SBM-3 : Incidences, risques et opportunités importants et leur lien avec la stratégie et le modèle d'affaires

2.1.5.2 Présentation des impacts, risques et opportunités (IRO) de durabilité matériels

IRO-1 : Description des procédures d’identification et d'évaluation des incidences, risques et opportunités importants

2.1.5.1 Méthodologie d'analyse de double matérialité

IRO-2 : Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par la déclaration relative à la durabilité de l'entreprise

2.7.2 Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par la déclaration relative à la durabilité de l'entreprise

ESRS 2 GOV-3 : Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes incitatifs

2.1.2.2 Intégration des stratégies et performances de durabilité dans les dispositifs de rémunération

ESRS 2 SBM-3 : Incidences, risques et opportunités importants et leur interaction avec la stratégie et le modèle d'affaires

2.1.5 Liens entre les impacts, risques et opportunités matériels, et la stratégie et le modèle économique du Groupe

2.1.5.2 Présentation des impacts, risques et opportunités (IRO) de durabilité matériels

ESRS 2 SBM 2 : Intérêts et points de vue des parties intéressées

2.1.4.3 Point de vue, intérêt et attentes des parties prenantes

ESRS 2 SBM 3 : Incidences, risques et opportunités importants et leur interaction avec la stratégie et le modèle d'affaires

2.1.5 Liens entre les impacts, risques et opportunités matériels, et la stratégie et le modèle économique du Groupe

2.1.5.2 Présentation des impacts, risques et opportunités (IRO) de durabilité matériels

ESRS 2 GOV-1 : Le rôle des organes d’administration, de direction et de surveillance

2.1.2 Présentation des organes d'administration, de direction et de surveillance de Believe

ESRS 2 IRO-1 : Description des procédures d’identification et d’évaluation des incidences, risques et opportunités importants

2.1.5.1 Méthodologie d'analyse de double matérialité

ESRS E1

E1-6 : Émissions brutes de GES de périmètres 1, 2, 3 et émissions totales de GES

2.2.2.3 Émissions de GES de Scopes 1, 2, 3 en TeqCO2

ESRS S1

S1-1 : Politiques liées aux effectifs de l'entreprise

2.4.1 Bien-être et santé mentale : développer des conditions performantes de travail, de bien-être et de santé mentale

2.4.2 Diversité & Inclusion : créer un environnement de travail divers, inclusif et équitable

2.4.3 Gestion des talents & formation : gérer les talents et accompagner les collaborateurs dans leur carrière

S1-2 : Processus d’interaction au sujet des incidences avec les effectifs de l’entreprise et leurs représentants

2.4.1.1 Assurer un dialogue quotidien avec les équipes

S1-3 : Procédures de réparation des incidences négatives et canaux permettant aux travailleurs de l’entreprise de faire part de leurs préoccupations

2.4.1.3 Accompagner les collaborateurs dans la gestion de leur travail et de leur santé mentale

2.4.1.4 Offrir une protection sociale et une rémunération juste, cohérente et attractive

2.4.1.5 Lutter contre les discriminations et harcèlements et déployer un dispositif d’alerte

S1-4 : Actions concernant les incidences importantes, approches visant à atténuer les risques importants et à saisir les opportunités importantes concernant les effectifs de l’entreprise, et efficacité de ces actions et approches

2.4.1.3 Accompagner les collaborateurs dans la gestion de leur travail et de leur santé mentale

2.4.1.4 Offrir une protection sociale et une rémunération juste, cohérente et attractive

2.4.1.5 Lutter contre les discriminations et harcèlements et déployer un dispositif d’alerte

S1-6 : Caractéristiques des salariés de l’entreprise

2.4 [ESRS S1] Personnel de l’entreprise

S1-8 : Couverture des négociations collectives et dialogue social

2.4.1.1 Assurer un dialogue quotidien avec les équipes

S1-9 Mesures de la diversité

2.4.2 Diversité & Inclusion : créer un environnement de travail divers, inclusif et équitable

S1-10 Salaires décents


2.4.1.4 Offrir une protection sociale et une rémunération juste, cohérente et attractive

S1-11 Protection sociale

2.4.1.4 Offrir une protection sociale et une rémunération juste, cohérente et attractive

S1-12 Personnes en situation de handicap

2.4.2.3 Former et mobiliser les collaborateurs aux principes Diversité, Équité et Inclusion (DEI), anti-discrimination et anti-harcèlement

S1-13 : Métriques de la formation et du développement des compétences

2.4.3.5 Gestion des talents & formation : indicateurs associés au risque de manque de talents et/ou de compétences clés pour mettre en œuvre la stratégie de croissance du Groupe dans un environnement en forte évolution

S1-14 : Métriques de santé et de sécurité

2.4.1.6 Bien-être & santé mentale : Indicateurs de suivi associés à l'impact de détérioration potentielle de la santé mentale en cas de condition de travail et de dialogue social dégradés

S1-15 : Métriques d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée

2.4.1.6 Bien-être & santé mentale : Indicateurs de suivi associés à l'impact de détérioration potentielle de la santé mentale en cas de condition de travail et de dialogue social dégradés

S1-16 Indicateurs de rémunération (écart de rémunération et rémunération totale)

2.4.1.6 Bien-être & santé mentale : Indicateurs de suivi associés à l'impact de détérioration potentielle de la santé mentale en cas de condition de travail et de dialogue social dégradés

ESRS G1

G1-1 : Culture d'entreprise et politiques en matière de conduite des affaires

2.5.4 Culture d’entreprise par la formation et sensibilisation des collaborateurs aux bonnes pratiques dans la conduite des affaires

G1-3 : Prévention et détection de la corruption et des pots-de-vin

2.5.1 Règlementation & éthique : risque lié au non-respect des législations applicables, du droit de la propriété intellectuelle et de l’éthique dans la conduite des affaires

G1-4 : Cas avérés de corruption ou versements avérés de pots-de-vin

2.5.1 Règlementation & éthique : risque lié au non-respect des législations applicables, du droit de la propriété intellectuelle et de l’éthique dans la conduite des affaires

2.7.3 Période et fréquence de reporting

Les données collectées couvrent la période du 01/01/2024 au 31/12/2024, correspondant à l’exercice fiscal de Believe. Sauf mention contraire, les indicateurs sociétaux, sociaux et environnementaux se réfèrent à des données consolidées au 31 décembre 2024. Deux campagnes de reporting ont eu lieu pour l'exercice 2024 (1er semestre et annuel) afin d'assurer le suivi des indicateurs et informations présentées dans ce premier rapport de durabilité. En complément, un suivi mensuel ou trimestriel a été mis en place pour certains indicateurs critiques, notamment pour les effectifs, la parité au sein de la population « Executive » (salariés parmi le « top management ») et les indicateurs liés à la formation.

2.7.4 Périmètre de reporting

Le périmètre de reporting de durabilité intègre les entités légales consolidées pour l’exercice 2024 et dont le Groupe a plus de 50 % de contrôle (2034 salariés). Les données sociales représentent 100 % de l’effectif total du périmètre de reporting RSE, à l’exception des indicateurs ci-après.

Les données environnementales excluent les espaces de co-working, (8 sites : Bochum, Budapest, Chennai, Culver City, Hyderabad, Taipei, Tokyo), qui peuvent accueillir jusqu'à environ 3,8 % de l’effectif total. Le Greenhouse Gas Protocol prévoit en effet l’exclusion des espaces de coworking de la mesure d’empreinte carbone des entreprises en raison de la difficulté à obtenir des données précises et robustes.

Indicateurs sociaux sur un périmètre excluant certaines filiales :Pourcentage de femmes et d'hommes au sein du « top management »(54);Pourcentage de salariés ayant suivi au moins une formation au cours de la période;Nombre moyen d’heures de formation par salarié;Pourcentage de salariés ayant validé au moins un entretien de performance au cours de la période;Écarts de rémunération (entre les femmes et les hommes, et entre la rémunération la plus élevée et la rémunération médiane).
Ces données excluent les filiales 6&7, Jo&Co Morning Glory Music et TuneCore Japan, ces entités n'ayant pas encore adopté l’ensemble des outils de gestion des données de ressources humaines, et ayant des processus différents pour la collecte des indicateurs. Ces filiales représentent environ 2,5 % de l’effectif total du Groupe.

Le pourcentage de salariés ayant pris des congés familiaux au cours de la période exclut quant à lui la Thaïlande, le Luxembourg, le Japon, l'Italie, la France (Believe SA uniquement), et le Royaume-Uni (Believe Direct Limited uniquement), soit 45 % de l'effectif total exclu.

2.7.5 Indicateurs extra-financiers

2.7.5.1 Consolidation et contrôle interne

Les données sociales sont remontées et consolidées aux niveaux local et central grâce à l’outil du système d’information des Ressources humaines Workday, à un dashboard créé spécifiquement pour le reporting de durabilité sur PowerBI, et Excel pour les données ne pouvant être collectées que localement.

Le protocole de reporting RSE des filiales du Groupe Believe a été mis en place en 2021 lorsque la démarche RSE a été formalisée par la stratégie Shaping Music for Good. Il a été mis à jour en 2024 pour répondre aux exigences de la CSRD, aux attentes des parties prenantes du Groupe et affiner le niveau d’analyse des données.

Ce protocole, basé sur les normes de la CRSD applicables à Believe, permet l’application des définitions, des règles de collecte, de validation et de consolidation homogènes au sein des entités du Groupe. Pour cela, il définit de façon détaillée la méthodologie de calcul et de collecte des indicateurs et des informations qualitatives concernant la RSE, ainsi que le périmètre concerné par le reporting. Ces informations sont communiquées aux contributeurs en amont de chaque campagne de reporting, et des sessions de formation et sensibilisation au reporting de durabilité sont organisées en complément.

Les données environnementales sont remontées et consolidées au travers d’un système informatique de collecte, l’outil Tennaxia Reporting. Des contrôles de cohérence automatiques sont effectués par l’outil pendant la saisie, notamment lorsqu'un écart supérieur ou égal à 15 % est constaté entre 2 périodes de reporting.

2.7.5.2 Contrôle externe

L’Organisme Tiers Indépendant de Believe pour 2024 est le cabinet KPMG qui assure la mission d’audit telle que définie par l'article L. 822-6 du Code de commerce, sur la vérification de la conformité et de la sincérité du rapport de durabilité.

2.7.5.3 Définition des indicateurs extra-financiers

Femme Homme Autre identité de genre / identité inconnue Total
Nombre de salariés Nombre de femmes salariées du Groupe en CDI, CDD, alternance et contrat d’apprentissage présents à la fin de la période de reporting. Nombre d'hommes salariés du Groupe en CDI, CDD, alternance et contrat d’apprentissage présents à la fin de la période de reporting. Nombre d'employés d'une autre identité de genre et/ou d'identité de genre inconnue présents à la fin de la période de reporting.
Nombre de salariés du Groupe en CDI, CDD, alternance et contrat d’apprentissage présents à la fin de la période de reporting.
Nombre de salariés permanents Nombre de femmes en CDI parmi le nombre total de salariés du Groupe. Nombre d'hommes en CDI parmi le nombre total de salariés du Groupe. Nombre d'employés d'une autre identité de genre et/ou d'identité de genre inconnue en CDI parmi le nombre total de salariés du Groupe.
Nombre de salariés du Groupe en CDI parmi le nombre total de salariés du Groupe.
Nombre de salariés temporaires Nombre de femmes en CDD, alternance et contrat d'apprentissage parmi le nombre total de salariés du Groupe. Nombre d'hommes en CDD, alternance et contrat d'apprentissage parmi le nombre total de salariés du Groupe. Nombre d'employés d'une autre identité de genre et/ou d'identité de genre inconnue en CDD, alternance et contrat d'apprentissage parmi le nombre total de salariés du Groupe.
Nombre de salariés du Groupe en CDD, alternance et contrat d'apprentissage parmi le nombre total de salariés du Groupe.
Pays Définition
France Effectif salarié permanent et temporaire en France.
Inde Effectif salarié dans les pays où l'entreprise compte au moins 50 salariés représentant au moins 10 % de son nombre total de salariés.
Allemagne Effectif salarié dans les pays où l'entreprise compte au moins 50 salariés représentant au moins 10 % de son nombre total de salariés.

France

Nombre de salariés

France Allemagne Autres Europe Amériques Asie/Océanie/Afrique Total
Nombre de salariés du Groupe en CDI, CDD, alternance et contrat d’apprentissage en France présents à la fin de la période de reporting. Nombre de salariés du Groupe en CDI, CDD, alternance et contrat d’apprentissage en Allemagne présents à la fin de la période de reporting. Nombre de salariés du Groupe en CDI, CDD, alternance et contrat d’apprentissage en Europe hors France et Allemagne présents à la fin de la période de reporting. Nombre de salariés du Groupe en CDI, CDD, alternance et contrat d’apprentissage en Amériques présents à la fin de la période de reporting. Nombre de salariés du Groupe en CDI, CDD, alternance et contrat d’apprentissage présents en Asie, Océanie et Afrique à la fin de la période de reporting. Nombre total de salariés du Groupe en CDI, CDD, alternance et contrat d’apprentissage présents à la fin de la période de reporting.

Nombre de salariés permanents

France Allemagne Autres Europe Amériques Asie/Océanie/Afrique Total
Nombre de salariés du Groupe en CDI en France présents à la fin de la période de reporting. Nombre de salariés du Groupe en CDI en Allemagne présents à la fin de la période de reporting. Nombre de salariés du Groupe en CDI en Europe hors France et Allemagne présents à la fin de la période de reporting. Nombre de salariés du Groupe en CDI en Amériques présents à la fin de la période de reporting. Nombre de salariés du Groupe en CDI en Asie, Océanie et Afrique à la fin de la période de reporting. Nombre total de salariés du Groupe en CDI présents à la fin de la période de reporting.

Nombre de salariés temporaires

France Allemagne Autres Europe Amériques Asie/Océanie/Afrique Total
Nombre de salariés du Groupe en CDD, alternance et contrat d’apprentissage en France présents à la fin de la période de reporting. Nombre de salariés du Groupe en CDD, alternance et contrat d’apprentissage en Allemagne présents à la fin de la période de reporting. Nombre de salariés du Groupe en CDD, alternance et contrat d’apprentissage en Europe hors France et Allemagne présents à la fin de la période de reporting. Nombre de salariés du Groupe en CDD, alternance et contrat d’apprentissage en Amériques présents à la fin de la période de reporting. Nombre de salariés du Groupe en CDD, alternance et contrat d’apprentissage présents en Asie, Océanie et Afrique à la fin de la période de reporting. Nombre total de salariés du Groupe en CDD, alternance et contrat d’apprentissage présents à la fin de la période de reporting.

INDICATEURS DE DIVERSITÉ

Effectif

Effectif âgé de moins de 30 ans

Nombre d'employés âgés de moins de 30 ans (CDI, CDD et contrats d'alternance et d'apprentissage).

Part de l'effectif âgé de moins de 30 ans

Nombre d'employés âgés de moins de 30 ans parmi le nombre total de salariés du Groupe (CDI, CDD et contrats d'alternance et d'apprentissage).

Effectif âgé de 30 à 50 ans

Nombre d'employés âgés de 30 à 50 ans (CDI, CDD et contrats d'alternance et d'apprentissage).

Part de l'effectif âgé de 30 à 50 ans

Nombre d'employés âgés de 30 à 50 ans parmi le nombre total de salariés du Groupe (CDI, CDD et contrats d'alternance et d'apprentissage).

Effectif âgé de plus de 50 ans

Nombre d'employés âgés de plus de 50 ans (CDI, CDD et contrats d'alternance et d'apprentissage).

Part de l'effectif âgé de plus de 50 ans

Nombre d'employés âgés de plus de 50 ans parmi le nombre total de salariés du Groupe

% de salariés en situation de handicap

Nombre de salariés en situation de handicap parmi le nombre total de salariés du Groupe.

Nombre de salariés au niveau de l'encadrement supérieur


Nombre de salariés dans les parcours de carrière « Executive »

Niveaux de poste 10 à 12

Correspondant aux niveaux N-1 et N-2 par rapport au Président-Directeur général.

Nombre d'hommes parmi l'encadrement supérieur
Nombre d'hommes dans les parcours de carrière « Executive »
Nombre de femmes parmi l'encadrement supérieur
Nombre de femmes dans les parcours de carrière « Executive »
% d'hommes parmi l'encadrement supérieur
Part d'hommes dans les parcours de carrière « Executive »
% de femmes parmi l'encadrement supérieur
Part de femmes dans les parcours de carrière « Executive »
% de salariés ayant eu au moins un entretien de performance pendant la période
Part des salariés ayant participé à au moins une évaluation annuelle de leurs performances et de l’évolution de leur carrière
% d'hommes ayant eu au moins un entretien de performance pendant la période
Part d'hommes parmi les salariés (hommes) ayant participé à au moins une évaluation annuelle de leurs performances et de l’évolution de leur carrière
% de femmes ayant eu au moins un entretien de performance pendant la période
Part de femmes parmi les salariées (femmes) ayant participé à au moins une évaluation annuelle de leurs performances et de l’évolution de leur carrière
Ratio de rémunération annuelle totale de la personne la plus payée par rapport à la rémunération totale annuelle médiane de tous les salariés
Rémunération annuelle totale pour la personne la mieux payée de l'entreprise / Niveau médian de rémunération annuelle totale (à l'exclusion de l'individu le mieux payé).

Santé et bien-être

Taux de turnover
Nombre total de salariés qui ont quitté leur emploi volontairement ou en raison d'un licenciement, d'un départ à la retraite ou d'un décès en cours d'emploi / Effectif moyen.
Nombre de maladies professionnelles
Nombre de cas de maladies professionnelles officiellement reconnues en accord avec les législations locales.
Nombre de jours de travail perdus en raison d'accidents du travail et problèmes de santé liés au travail
% de salariés ayant droit aux congés familiaux
Nombre de salariés ayant droit aux congés familiaux / Effectif total
% de salariés ayant pris des congés familiaux
Nombre de salariés ayant pris des congés familiaux / Effectif total
% de femmes ayant pris des congés familiaux
Nombre de femmes salariées ayant droit aux congés familiaux / Nombre de salariées femmes
% d'hommes ayant pris des congés familiaux
Nombre d'hommes salariés ayant droit aux congés familiaux / Nombre de salariés hommes
Écart de rémunération entre les hommes et les femmes
Différence de niveau moyen de rémunération entre les salariés hommes et femmes, exprimée en pourcentage du niveau de rémunération moyen des travailleurs hommes.
% de salariés touchant un salaire décent
Nombre de salariés touchant un niveau de salaire supérieur aux salaires minimaux dans les pays où le Groupe opère / Effectif total

Formation

Nombre moyen d'heures de formation par salarié
Nombre total d'heures de formation / Nombre total de salariés formés.

Indicateurs de formation

Nombre moyen d'heures de formation par salarié - hommes

Nombre total d'heures de formation suivies par des salariés hommes / Nombre total de salariés hommes formés.

Nombre moyen d'heures de formation par salarié - femmes

Nombre total d'heures de formation suivies par des salariées femmes / Nombre total de salariées femmes formées.

Indicateurs environnementaux

Consommation d'énergie

Hypothèses et méthodologie de calcul

Consommation totale d’énergie en MWh

Somme des consommations d'électricité, de gaz naturel, de chauffage urbain et de carburant.

(Consommation d'électricité en kWh/1 000) + consommation de gaz naturel en MWh + consommation de chauffage urbain en MWh + consommation de carburant en MWh.

Consommation d’électricité en MWh

Somme des consommations d'électricité par site (29 sites au 31/12/2024).

En cas d'indisponibilité de la donnée, les méthodologies d'estimation et/ou d'extrapolation appliquées sont les suivantes :

  • Méthodologie 1: calcul de la consommation moyenne sur la période avec les données disponibles (par exemple 8 mois sur 12). La consommation moyenne est dans ce cas utilisée pour les mois manquants.
  • Méthodologie 2: utilisation des données de la période précédente (si disponible et en cas d'évolution des effectifs inférieure à 10 %)
  • Méthodologie 3: utilisation de données nationales sur la consommation d'énergie des bâtiments de bureaux.

Consommation d’énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) en MWh

Somme des consommations d'électricité issue d'énergies fossiles, et des consommations de carburant.

Pour les véhicules de fonction : estimation de la consommation de carburant basée sur les informations officiellement publiées par les constructeurs automobiles.

Le reste de la consommation d'énergie fossile est mesurée grâce aux factures d'énergie de chaque site et au mix énergétiques locaux dans les pays où Believe dispose de bureaux.

Consommation de combustible provenant du charbon et des produits à base de charbon en MWh

Estimation de la consommation basée sur les factures d'énergie de chaque site et des mix énergétiques locaux dans les pays où Believe opère.

Consommation de combustible provenant du pétrole brut et de produits pétroliers en MWh

Estimation de la consommation basée sur les informations officiellement publiées par les constructeurs automobiles.

Méthodologie d'estimation de la distance parcourue par les véhicules de fonction : Kilométrage prévu dans le contrat de location longue durée / nombre d'années de contrat.

Méthodologie d'estimation de la consommation de carburant des véhicules de fonction : (distance parcourue/100) x consommation de carburant en L/100 km

Consommation d'électricité, de chaleur, de vapeur et de froid achetés ou acquis à partir de sources fossiles en MWh

Somme des consommations d'électricité et de chauffage urbain issues des énergies fossiles.

Lorsque nécessaire, la donnée a été estimée sur la base des factures d'énergie de chaque site et des mix énergétiques locaux dans les pays où Believe a des bureaux.

Part des sources fossiles dans la consommation totale d'énergie (%)

Consommation d'énergies fossiles / Consommation totale d'énergie

Consommation d'énergie provenant de sources nucléaires en MWh

Estimation de la consommation basée sur les factures d'énergie de chaque site et des mix énergétiques locaux dans les pays où Believe a des bureaux.

Part du nucléaire dans la consommation totale d'énergie (%)

Consommation d'énergie nucléaire / Consommation totale d'énergie

Consommation totale d'énergie renouvelable en MWh

Somme des consommations d'électricité dans les pays où nous disposons d'une preuve de l'origine de l'énergie consommée.

Sites concernés

Berlin, Cologne, Donzdorf, Hambourg, Londres, Milan, Montréal, Mumbai, Paris (Morning Glory).

Consommation de combustibles provenant de sources renouvelables, y compris la biomasse en MWh

Consommation d'électricité, de chaleur, de vapeur et de froid achetés ou acquis partir de sources renouvelables en MWh

Consommation d'énergie renouvelable non combustible autoproduite en MWh

Pas d'autoproduction d'énergie renouvelable.

Part des énergies renouvelables dans la consommation totale d'énergie (%)

Consommation d'énergie renouvelable / Consommation totale d'énergie

Poste d’émissions de gaz à effet de serre

Définition

Scope 1

Émissions brutes de GES de Scope 1

GES émis par les activités du Groupe dans le cadre du Scope 1 (véhicules de fonction, consommation de gaz naturel et réfrigérant) (en TeqCO2).

Émissions de GES liées aux réfrigérants + émissions de GES liées au gaz naturel + émissions de GES liées à la distance parcourue par les véhicules de fonction.

Facteur d'émission base ADEME (Empreinte) 2023.

Émissions de GES liées à la distance parcourue par les véhicules de fonction

GES émis par la distance parcourue par les véhicules de fonction du Groupe dans le cadre du Scope 1 (en TeqCO2).

Facteur d'émission base ADEME (Empreinte) 2023.

Émissions de GES liées à la consommation de gaz naturel

GES émis par la consommation de gaz naturel du Groupe dans le cadre du Scope 1 (en TeqCO2).

Facteur d'émission base ADEME.

Émissions de GES liées aux réfrigérants

GES émis par l'utilisation de réfrigérants du Groupe dans le cadre du Scope 1 (en TeqCO2).

Facteur d'émission base ADEME.

Scope 2 (location based)

Émissions brutes de GES de Scope 2

GES émis par les activités du Groupe dans le cadre du Scope 2 (émissions indirectes liées aux consommations d’énergie) (en TeqCO2). Calculé à partir de la méthode location based (facteurs d'émissions de l'Agence Internationale de l'Énergie - 2023).

[(Consommation d'électricité en France x facteur d'émission lié à la consommation d'électricité en France) + (consommation de chauffage urbain en France x facteur d'émission lié à la consommation de chauffage urbain en France) + (Consommation d'électricité en Allemagne x facteur d'émission lié à la consommation d'électricité en Allemagne) + (Consommation d'électricité en Europe(hors France et Allemagne) x facteur d'émission lié à la consommation d'électricité en Europe) + (Consommation d'électricité en Asie x facteur d'émission lié à la consommation d'électricité en Asie) + Consommation d'électricité en Amériques x facteur d'émission lié à la consommation d'électricité en Amériques).

Scope 2 (market based)

Émissions brutes de GES de Scope 2

GES émis par les activités du Groupe dans le cadre du Scope 2 (émissions indirectes liées aux consommations d’énergie) (en TeqCO2). Calculé à partir de la méthode market based.

Pour chaque pays où Believe a des bureaux : consommation d'électricité x facteur d'émission du fournisseur d'électricité. Ou consommation d'électricité x facteur d'émission lié à la consommation d'électricité dans le pays.

Calcul des émissions : émissions de GES liées à la consommation d'électricité + émissions de GES liées à la consommation de chauffage urbain.

Lorsque les facteurs d'émission ne sont pas communiqués par le vendeur d'énergie, le facteur d'émission « location based » du pays issu de la base ADEME (Empreinte) 2023 a été utilisé.

Scope 3

Émissions significatives totales brutes indirectes de GES de Scope 3

GES émis par les activités du Groupe dans le cadre du Scope 3 (en TeqCO2).

Les facteurs d'émissions utilisés sont issus des bases de données Boazvista et NegaOctet pour les émissions de GES liées aux équipements informatiques (en complément de l'étude Shift Project Lean ICT), et issus de la base ADEME (Empreinte) 2023 pour les autres activités du Groupe.

68,1 % des émissions de GES de Scope 3 ont été calculées à partir de données monétaires.

Émissions de GES liées aux biens et services achetés

GES émis par les biens et services achetés par le Groupe dans le cadre du Scope 3 (en TeqCO2).

Ce poste intègre : les équipements informatiques, les dépenses pour des biens et services divers (licences IT, services de cloud et data center, CD, vinyles, goodies et emballages, concerts produits par Believe, mastering & recording, services d'assurance, de banque et de consultants, consommation d'eau, séminaires, restaurant d'entreprise).

Des facteurs monétaires ont été utilisés pour calculer les émissions de GES liées aux licences IT, services cloud et data center, mastering & recording, services d'assurances, de banque et de consultants, séminaires.

Des données physiques ont été utilisées pour mesurer les émissions de GES liées aux CD, vinyles, goodies et emballages, aux concerts produits par Believe, à la consommation d'eau et au restaurant d'entreprise.

Poste d’émissions de gaz à effet de serre

Définition

Émissions de GES liées au transport et à la distribution en amont

GES émis par les transports et la distribution en amont du Groupe dans le cadre du Scope 3 (en TeqCO2). Ce poste intègre le transport des CD, vinyles et goodies vendus pour le compte des artistes. Plus de 90 % de la donnée est monétaire, et basée sur les dépenses de Believe en fret.

Émissions de GES liées aux déplacements domicile-travail

GES émis par les déplacements domicile travail du Groupe dans le cadre du Scope 3 (en TeqCO2). Les déplacements professionnels incluent la Chine, la France (Believe SA), l'Italie, le Luxembourg, le Royaume-Uni (Believe Direct Limited) et Singapour, ces pays et entités légales représentent 47,3 % de l’effectif total.

Total des émissions de GES (Scopes 1, 2 et 3) - location based

GES émis par les activités du Groupe dans le cadre du Scope 1,2 et 3 (en TeqCO2). Calculé à partir de la méthode location based.

Total des émissions de GES (Scopes 1, 2 et 3) - market based

GES émis par les activités du Groupe dans le cadre du Scope 1, 2 et 3 (en TeqCO2). Calculé à partir de la méthode market based.

Émissions de GES en t.CO2e/M€ de chiffre d’affaires (2) - location based

Émissions de GES en TeqCO2 (location based) / chiffre d'affaires

Émissions de GES en t.CO2e/M€ de chiffre d’affaires - market based

Émissions de GES en TeqCO2 (market based) / chiffre d'affaires

2.8 Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l'article 8 du règlement (UE) 2020/852

Exercice clos le 31 décembre 2024

À l’Assemblée générale de Believe, Le présent rapport est émis en notre qualité de Commissaire aux comptes de Believe. Il L’exercice de cette mission est réalisé en conformité avec les règles déontologiques, y porte sur les informations en matière de durabilité et les informations prévues à l'article 8 du règlement (UE) 2020/852, relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2024 et incluses dans les sections 2.1 à 2.7 du rapport sur la gestion du Groupe.

En application de l’article L. 233-28-4 du Code de commerce, Believe est tenue d’inclure les informations précitées au sein d’une section distincte de son rapport sur la gestion du Groupe. Ces informations ont été établies dans un contexte de première application des articles précités caractérisé par des incertitudes sur l’interprétation des textes, le recours à des estimations significatives, l’absence de pratiques et de cadre établis notamment pour l’analyse de double matérialité ainsi que par un dispositif de contrôle interne évolutif.

Elles permettent de comprendre les impacts de l'activité du Groupe sur les enjeux de durabilité, ainsi que la manière dont ces enjeux influent sur l'évolution de des affaires du Groupe, de ses résultats et de sa situation. Les enjeux de durabilité comprennent les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernement d'entreprise.

En application du II de l’article L. 821-54 du Code précité notre mission consiste à mettre en œuvre les travaux nécessaires à l’émission d’un avis, exprimant une assurance limitée, portant sur :

  • la conformité aux normes d'information en matière de durabilité adoptées en vertu de l'article 29 ter de la directive (UE) 2013/34 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2022 (ci-après ESRS pour European Sustainability Reporting Standards) du processus mis en œuvre par Believe pour déterminer les informations publiées, et le respect de l'obligation de consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l'article L. 2312-17 du Code du travail ;
  • la conformité des informations en matière de durabilité incluses dans les sections 2.1 à 2.7 du rapport sur la gestion du Groupe avec les exigences de l’article L. 233-28-4 du Code de commerce, y compris avec les ESRS ; et
  • le respect des exigences de publication des informations prévues à l'article 8 du règlement (UE) 2020/852.

Limites de notre mission

Notre mission ayant pour objectif d’exprimer une assurance limitée, la nature (choix des techniques de contrôle) des travaux, leur étendue (amplitude), et leur durée, sont moindres que ceux nécessaires à l’obtention d’une assurance raisonnable.

En outre, cette mission ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de Believe, notamment à porter une appréciation, qui dépasserait la conformité aux prescriptions d’information des ESRS sur la pertinence des choix opérés par Believe en termes de plans d’action, de cibles, de politiques, d’analyses de scénarios et de plans de transition.

Elle permet cependant d’exprimer des conclusions concernant le processus de détermination des informations en matière de durabilité publiées, les informations elles-mêmes, et les informations publiées en application de l'article 8 du règlement (UE) 2020/852, quant à l’absence d’identification ou, au contraire, l’identification, d’erreurs, omissions ou incohérences d’une importance telle qu’elles seraient susceptibles d’influencer les décisions que pourraient prendre les lecteurs des informations objet de nos vérifications.

Notre mission ne porte pas sur les éventuelles données comparatives.

Conformité aux ESRS du processus mis en œuvre par Believe pour déterminer les informations publiées, et respect de l'obligation de consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l'article L. 2312-17 du Code du travail

Nature des vérifications opérées

Nos travaux ont consisté à vérifier que :

  • le processus défini et mis en œuvre par Believe lui a permis, conformément aux ESRS, d’identifier et d’évaluer ses impacts, risques et opportunités liés aux enjeux de durabilité, et d’identifier ceux de ces impacts, risques et opportunités matériels qui ont conduit à la publication des informations en matière de durabilité dans les sections 2.1 à 2.7 du rapport sur la gestion du Groupe, et
  • les informations fournies sur ce processus sont également conformes aux ESRS.

En outre, nous avons contrôlé le respect de l’obligation de consultation du comité social et économique.

Conclusion des vérifications opérées

Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions ou incohérences importantes concernant la conformité du processus mis en œuvre par Believe avec les ESRS. Concernant la consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l'article L. 2312-17 du Code du travail, nous vous informons qu’à la date du présent rapport, celle-ci n’a pas encore eu lieu.

Éléments qui ont fait l’objet d’une attention particulière

Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la conformité aux ESRS du processus mis en œuvre par Believe pour déterminer les informations publiées.

Concernant l’identification des parties prenantes

Les informations relatives à l’identification des parties prenantes sont mentionnées au paragraphe 2.1.4.3. « Point de vue, intérêt et attentes des parties prenantes » du rapport sur la gestion du Groupe.

Nous avons pris connaissance de l’analyse réalisée par le Groupe pour identifier :

  • les parties prenantes, qui peuvent affecter les entités du périmètre des informations ou peuvent être affectées par elles, par leurs activités et relations d’affaires directes ou indirectes dans la chaîne de valeur ;
  • les principaux utilisateurs des états de durabilité (y compris les principaux utilisateurs des états financiers).

Nous nous sommes entretenus avec la direction et les personnes que nous avons jugé appropriées et avons inspecté la documentation disponible. Nos diligences ont notamment consisté à :

  • apprécier la cohérence des principales parties prenantes identifiées par le Groupe avec la nature de ses activités et son implantation géographique, en tenant compte de ses relations d’affaires et de sa chaîne de valeur ;
  • exercer notre esprit critique pour apprécier le caractère représentatif des parties prenantes identifiées par le Groupe ;
  • apprécier le caractère approprié de la description donnée dans la note 2.1.4.3 ; « Point de vue, intérêt et attente des parties prenantes » de l’État de durabilité du Groupe, notamment, en ce qui concerne les modalités de collecte des intérêts et des points de vue des parties prenantes mises en place par le Groupe.

Concernant l’identification des impacts, risques et opportunités (« IRO »)

Les informations relatives à l’identification des impacts, risques et opportunités sont mentionnées dans la partie 2.1.5. « Liens entre les impacts, risques et opportunités matériels, et la stratégie et le modèle économique du Groupe » du rapport sur la gestion du Groupe.

Nous avons pris connaissance du processus mis en œuvre par le Groupe concernant l’identification des impacts (négatifs ou positifs), risques et opportunités (« IRO »), réels ou potentiels, en lien avec les enjeux de durabilité mentionnés dans le paragraphe AR 16 des « Exigences d’application » de la norme ESRS 1 et le cas échéant, ceux qui sont spécifiques au Groupe, tel que présenté dans la partie 2.1.5. « Liens entre les impacts, risques et opportunités matériels, et la stratégie et le modèle économique du Groupe » du rapport sur la gestion du Groupe.

En particulier, nous avons apprécié la démarche mise en place par le Groupe pour déterminer ses impacts et ses dépendances, qui peuvent être source de risques ou d’opportunités, notamment le dialogue mis en œuvre, le cas échéant, avec les parties prenantes.

Nous avons également apprécié l’exhaustivité des activités comprises dans le périmètre retenu pour l’identification des IRO.

Nous avons pris connaissance du tableau des IRO identifiés présenté dans la note 2.1.5.2. « Présentation des impacts, risques et opportunités (IRO) de durabilité matériels », incluant notamment la description de leur répartition dans les activités propres et la chaîne de valeur, ainsi que de leur horizon temporel (court, moyen ou long terme), et apprécié la cohérence de ce tableau avec notre connaissance du Groupe et, le cas échéant, avec les analyses de risques menées par les entités du Groupe.

Nous avons apprécié :

  • l’approche utilisée par le Groupe pour recueillir les informations au titre des filiales ;
  • la manière dont le Groupe a considéré la liste des sujets de durabilité énumérés par la norme ESRS 1 (AR 16) dans son analyse ;
  • la cohérence des impacts, risques et opportunités réels et potentiels identifiés par le Groupe avec les analyses sectorielles disponibles ;
  • la cohérence des impacts, risques et opportunités actuels et potentiels identifiés par le Groupe, notamment ceux qui lui sont spécifiques, car non couverts ou insuffisamment couverts par les normes ESRS avec notre connaissance du Groupe ;
  • comment le Groupe a pris en considération les différents horizons temporels notamment s’agissant des enjeux climatiques ;
  • si le Groupe a pris en compte les risques et opportunités pouvant découler d’événements à la fois passés et futurs du fait de ses activités propres ou de ses relations d’affaires, y compris les actions entreprises pour gérer certains impacts ou risques ;
  • si le Groupe a tenu compte de ses dépendances aux ressources naturelles, humaines et/ou sociales dans l’identification des risques et opportunités.

Concernant l’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière

Les informations relatives à l’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière sont mentionnées au paragraphe 2.1.5.1. « Méthodologie d’analyse de double matérialité » de l’État de durabilité du Groupe.

Nous avons pris connaissance, par entretien avec la direction et inspection de la documentation disponible, du processus d’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière mis en œuvre par le Groupe, et apprécié sa conformité au regard des critères définis par ESRS 1.

Nous avons notamment apprécié la façon dont le Groupe a établi et appliqué les critères de matérialité de l’information définis par la norme ESRS 1, y compris relatifs à la fixation de seuils, pour déterminer les informations matérielles publiées au titre des indicateurs relatifs aux IRO matériels identifiés conformément aux normes ESRS thématiques concernées.

Conformité des informations en matière de durabilité incluses dans les sections 2.1 à 2.7 du rapport sur la gestion du Groupe avec les exigences de l’article L. 233-28-4 du Code de commerce, y compris avec les ESRS.

Nature des vérifications opérées

Nos travaux ont consisté à vérifier que, conformément aux prescriptions légales et réglementaires, y compris aux ESRS :

  • les renseignements fournis permettent de comprendre les modalités de préparation et de gouvernance des informations en matière de durabilité incluses dans les sections 2.1 à 2.7 du rapport sur la gestion du Groupe, y compris les modalités de détermination des informations relatives à la chaîne de valeur et les exemptions de divulgation retenues ;
  • la présentation de ces informations en garantit la lisibilité et la compréhensibilité ;
  • le périmètre retenu par Believe relativement à ces informations est approprié ; et
  • sur la base d’une sélection, fondée sur notre analyse des risques de non-conformité des informations fournies et des attentes de leurs utilisateurs, que ces informations ne présentent pas d’erreurs, omissions, incohérences importantes, c’est-à-dire susceptibles d’influencer le jugement ou les décisions des utilisateurs de ces informations.

Conclusion des vérifications opérées

Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions, incohérences importantes concernant la conformité des informations en matière de durabilité.

matière de durabilité incluses dans les sections 2.1 à 2.7 du rapport sur la gestion du Groupe, avec les exigences de l’article L. 233-28-4 du Code de commerce, y compris avec les ESRS.

Observations

Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les informations figurant :

  • dans la section « 2.1.1 Caractéristiques générales du reporting de durabilité de Believe » du rapport sur la gestion du Groupe, notamment en ce qui concerne les périmètres de reporting et les incertitudes liées au calcul des émissions de gaz à effet de serre du Scope 3.
  • dans la section « 2.4.1 Bien-être et santé mentale : développer des conditions performantes de travail, de bien-être et de santé mentale » en ce qui concerne l’omission du nombre de plaintes et du nombre d’incidents de discrimination relatifs à l’effectif du Groupe.

Éléments qui ont fait l’objet d’une attention particulière

Les informations publiées au titre du bilan d’émission de gaz à effet de serre sont mentionnées au paragraphe 2.2.2.3. « Émissions de GES de Scopes 1, 2, 3 ».

Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la conformité aux ESRS de ces informations.

En ce qui concerne les informations publiées au titre du bilan d’émission gaz à effet de serre :

  • nous avons pris connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par le Groupe visant à la conformité des informations publiées ;
  • nous avons apprécié la cohérence du périmètre considéré pour l’évaluation du bilan d’émissions de gaz à effet de serre avec le périmètre des états financiers consolidés et la chaîne de valeur amont et aval ;
  • nous avons pris connaissance du protocole d’établissement de l’inventaire des émissions de gaz à effet de serre utilisé par le Groupe pour établir le bilan d’émissions de gaz à effet de serre et apprécié ses modalités d’application, sur une sélection de catégories d’émissions et de sites sur le Scope 1, Scope 2 et Scope 3 ;
  • concernant les émissions relatives au Scope 3, nous avons notamment réconcilié les données de base avec la comptabilité, lorsque les informations sous-jacentes étaient issues des systèmes comptables et financiers ;
  • nous avons apprécié le caractère approprié des facteurs d’émission utilisés et le calcul des conversions afférentes ainsi que les hypothèses de calcul et d’extrapolation, compte tenu de l'incertitude inhérente à l’état des connaissances scientifiques ou économiques et à la qualité des données externes utilisées ;

Conclusion des vérifications opérées

Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions, incohérences importantes concernant le respect des exigences de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852.

Éléments qui ont fait l’objet d’une attention particulière

Nous avons déterminé qu’il n’y avait pas de tels éléments à communiquer dans notre rapport.

Paris la Défense, le 17 mars 2025

KPMG S.A.

Jerôme LO IACONO

Associé

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Facteurs de risque et gestion des risques

1. Principaux facteurs de risques

1.1 Risques liés au secteur d’activité du Groupe

1.2 Risques liés aux activités du Groupe

1.3 Risques liés à la Société

1.4 Risques financiers

1.5 Risques juridiques

3.1 Principaux facteurs de risques

Les investisseurs sont invités à lire attentivement les risques décrits dans la présente section ainsi que l’ensemble des autres informations contenues dans le présent Document d’enregistrement universel avant de prendre leur décision d’investissement.

Le Groupe procède régulièrement à une revue des facteurs de risques susceptibles d’avoir une incidence négative sur ses activités ou ses résultats. Cette revue est présentée au Comité des risques de la Société et au Comité d’audit du Conseil d’administration. Par ailleurs, le Comité des risques apprécie l’adéquation des procédures internes mises en place au regard des risques auxquels le Groupe pourrait être exposé. Il fait part de ses principales conclusions et recommandations au Comité d’audit.

La politique d’identification et de gestion des risques, intégrant également les risques de durabilité dans le cadre de l’application de la directive CSRD, est décrite au paragraphe 3.2.2 « Composantes du contrôle interne ».

Le tableau suivant classe les principaux risques spécifiques auxquels le Groupe est exposé en 5 catégories :

3.2 Assurances

3.2.1 Détermination des polices d’assurance à souscrire

3.2.2 Principales polices d’assurance souscrites par le Groupe


Risques

Il est possible que le Groupe soit exposé à d’autres risques qui ne sont pas connus ou identifiables à la date du présent Document d’enregistrement universel ou qu’il estime non significatifs à cette même date et qui pourraient avoir à l’avenir un effet négatif.

Catégorie de Risques

Principaux facteurs de risques Impact/Probabilité
Risques liés au secteur d’activité du Groupe
Risques liés à l’environnement concurrentiel du Groupe
Risques liés aux évolutions du segment sous-jacent dustreaming audio et vidéo
Risques liés aux conditions économiques et à l’évolution du segment de la musique enregistrée
Risques liés aux activités du Groupe
Risques liés aux systèmes informatiques du Groupe (cyberattaque, fiabilité des infrastructures et protection des données à caractère personnel)
Risques liés à la gestion de la croissance rapide du Groupe et aux acquisitions
Risques liés aux relations avec les labels et artistes (*)
Risques liés aux relations avec les plateformes et distribution numérique et les médias sociaux
Risques liés au développement du Groupe à l’international
Risques liés à la fraude, corruption et à l’éthique (*)
Risques liés à la Société
Risques liés au capital humain et à son développement (équipe de direction dont le Président-Directeur général et recrutement et rétention des employés expérimentés)(*)
Risques financiers
Risque de liquidité et de contrepartie
Risques liés aux taux de change
Risques juridiques
Risques liés aux droits de propriété intellectuelle
Risques liés à la réglementation et son évolution

Risques liés à la fiscalité et ses évolutions

Risques détaillés dans le Chapitre 2 État de durabilité

Faible Moyen Élevé

Dans le cadre de sa revue régulière des facteurs de risques, le Groupe a bien identifié le risque climat et ressources environnementales. À ce stade, le Groupe considère que ce risque n’est pas susceptible d’avoir une incidence négative significative sur ses activités ou ses résultats à court terme. Néanmoins, le Groupe mesure et suit l’impact carbone de ses activités directes (Scopes 1 & 2) et indirectes (Scope 3) et déploie des actions de réduction de consommation d’énergie. Le Groupe a également mis en place un groupe de travail dédié au climat dans le cadre de la nouvelle future réglementation CSRD, voir Rapport de durabilité - paragraphe 2.2 « [ESRS E1] Changement climatique ».

3.1.1 Risques liés au secteur d’activité du Groupe

Risques liés à l’environnement concurrentiel du Groupe

Description du risque

Le Groupe exerce ses activités dans un secteur fortement concurrentiel. Les relations avec les producteurs (artistes ou labels) se font en grande partie sur la base d’accords exclusifs et de durée relativement longue.

Le Groupe fait face à un accroissement de la concurrence sur le segment de la musique numérique et des services aux artistes de la part des Majors de l’industrie musicale. Bien que l’offre de ces derniers soit historiquement orientée vers des artistes internationaux, les Majors cherchent également à adresser les besoins des artistes que le Groupe cible, soit des artistes à implantation locale. Les Majors s’appuient pour cela sur des moyens financiers et commerciaux importants et proposent des solutions numériques similaires à celles du Groupe. À titre d’exemples, les Majors ont développé des offres de distribution numérique par l’intermédiaire de filiales, telles que Ingrooves, Virgin Music Label & Artist Services et MTO pour Universal Music Group (qui a aussi annoncé l’acquisition du Groupe Downtown music), sous réserve des autorisations réglementaires ; The Orchard et AWAL pour Sony Music Entertainment ; ou encore ADA pour Warner Music Group.

Le Groupe fait face à la concurrence croissante d’acteurs locaux. Ces derniers peuvent s’appuyer sur leur implantation et leur bonne connaissance de l’industrie musicale locale pour établir des relations privilégiées avec les artistes et labels. La concurrence des acteurs locaux peut détourner les artistes et labels de l’offre de services proposée par le Groupe.

Le Groupe peut également faire face à un accroissement du phénomène, limité jusqu’à présent, de désintermédiation (à l’exception notable de la Chine). La désintermédiation impliquerait une contractualisation en direct des plateformes de distribution numérique avec les artistes et labels, sans recourir aux solutions technologiques offertes par le Groupe. L’accroissement du phénomène de désintermédiation affecterait ainsi dans le même temps la pérennité et la croissance du catalogue du Groupe.

Contrôle et mesures d’atténuation du risque

Afin de se démarquer de ses concurrents, le Groupe s’appuie sur son offre de produits et de solutions de premier plan et à fort contenu technologique déployée dans l’ensemble des pays où il exerce ses activités et sur ses équipes locales. Afin de détecter et attirer des artistes à fort potentiel, le Groupe s’appuie sur ses outils performants d’analyse de données numériques et sur l’expertise de ses équipes locales. Le Groupe met à disposition des artistes et de leurs labels des solutions de marketing digital dédiées leur permettant notamment de maximiser leur audience.

Le Groupe s’appuie sur son positionnement unique, centré sur les besoins des labels et artistes locaux, pour lesquels il a développé une forte expertise. Ce positionnement lui permet de se démarquer des Majors, historiquement centrées sur les artistes de premier plan engagés dans des carrières internationales.

S’agissant de la concurrence d’acteurs locaux, le Groupe s’appuie sur ses équipes, de détection et de développement des talents, qui sont implantées et reconnues localement. Le Groupe se fonde sur son expertise technologique en matière de musique numérique afin de proposer les solutions les plus adaptées aux besoins des marchés locaux. Le Groupe cherche par ailleurs à conclure des contrats avec des plateformes d’envergure mondiale ou locale. L’objectif est d’offrir aux artistes et labels la couverture la plus pertinente possible et renforcer ainsi la compétitivité de son offre.

Le phénomène de désintermédiation reste jusqu’à présent un phénomène limité. En effet, le modèle commercial des plateformes de distribution ne s’oriente en principe pas vers une généralisation d’une contractualisation en direct avec les artistes. La diversité des plateformes et des modes de monétisation ne favorise pas la mise en place de relations d’exclusivité sur le long terme avec les artistes et lesdites plateformes.

Effets potentiels sur le Groupe

Sous l’effet de l’accroissement de la pression concurrentielle, la rentabilité des contrats conclus par le Groupe avec les producteurs pourrait être affectée. La pression concurrentielle pourrait entraîner également un risque de non-renouvellement de contrats et de rupture de relations existantes. En outre, les politiques commerciales des concurrents du Groupe sont difficilement prévisibles. Elles pourraient affecter la capacité du Groupe à adapter rapidement son offre et ses conditions contractuelles.

Pour rester compétitif et conserver son catalogue, le Groupe pourrait être amené à réduire le pourcentage des marges sur reversements retenus.

L’accroissement de la pression concurrentielle et du phénomène de désintermédiation pourrait entrainer une réduction du catalogue distribué par Believe et donc des parts de marché du Groupe. Cela pourrait avoir un effet défavorable significatif sur les résultats et les perspectives du Groupe ainsi que sur le montant des avances accordées et leur impact sur le BFR voir paragraphe 5.3.2.5 « Le besoin en fonds de roulement ».

Risques liés aux évolutions du segment sous-jacent du streaming audio et vidéo

Description du risque

Une part significative du chiffre d’affaires du Groupe provient des reversements des plateformes de distribution numérique en contrepartie de la mise à disposition par le Groupe de contenus audio ou vidéo. Ces contenus sont diffusés principalement en streaming sur les plateformes. Pour l’exercice clos le 31 décembre 2024, le chiffre d’affaires tiré de la vente de contenus audio ou vidéo numériques a représenté 89,5 % du chiffre d’affaires consolidé du Groupe.

Le segment du streaming audio en particulier a connu une croissance significative au cours des dernières années. Le segment du streaming audio est passé d’une taille de 0,6 milliard de dollars en 2012 à 22,2 milliards de dollars en 2024 (source : MIDIA Recorded Music Market 2024, Mars 2025) (voir paragraphe 1.3 « Présentation des marchés et de la position ».

Cette croissance pourrait néanmoins ne pas se poursuivre à l’avenir, ou connaître un ralentissement, dans les géographies où le Groupe est présent ou souhaite se développer.

En effet, les consommateurs pourraient se désintéresser du streaming en privilégiant l’utilisation de nouveaux formats qui n’existent pas encore à ce jour ou exploiter d’une façon nouvelle des formats existants (ex : vidéo en format court), qui rencontreraient davantage de succès et attireraient une audience plus large.

Ces nouvelles tendances et les nouvelles habitudes de consommation des utilisateurs, notamment sous l’effet du développement des technologies du numérique, pourraient impacter la croissance du Groupe si les plateformes de distribution numérique et les médias sociaux rencontraient des difficultés à monétiser les contenus audio et vidéo de ces nouveaux formats.

Dans certains pays, en particulier les segments de marchés émergents, les plateformes de distribution numérique pourraient rencontrer des difficultés à monétiser les contenus audio et vidéo. Une base insuffisante d’utilisateurs premium ou d’annonceurs pour financer des écoutes gratuites engendrerait des difficultés de monétisation. De même, les plateformes pourraient rencontrer des difficultés à augmenter le prix de leurs services d’une façon identique à la politique commerciale qu’elles pratiquent sur les segments de marchés matures. Enfin, sur ces mêmes segments de marchés, le Groupe pourrait ne pas être en mesure d’établir des relations avec un nombre suffisant de plateformes locales fiables. Une telle situation affecterait la capacité du Groupe à proposer aux artistes et labels locaux une diffusion satisfaisante, affectant ainsi sa croissance sur ces segments de marchés.

Les plateformes de distribution numérique et les médias sociaux évoluent sur un segment de marché soumis à des changements rapides et fortement concurrentiels. Certaines plateformes de distribution numérique n’appartiennent pas à des grands groupes pouvant leur apporter un soutien financier. Ces plateformes, y compris les plus importantes du secteur, ont enregistré dans le passé et continuent à enregistrer des pertes d’exploitation significatives. Elles enregistrent des consommations de trésorerie importantes liées notamment aux investissements en technologie qui ne cessent d’augmenter. Les investissements en technologie ont notamment pour objectif l’acquisition d’abonnés et l’hébergement de contenus.

Contrôle et mesures d’atténuation du risque

Afin de limiter l’impact négatif d’une évolution défavorable du segment du streaming sur ses activités, le Groupe veille à maintenir une exposition géographique diversifiée. Il exerce ainsi ses activités dans des segments de marchés matures d’une part et des segments de marchés en croissance d’autre part. Les segments de marchés matures permettent au Groupe de bénéficier d’une diffusion large de son catalogue. Le ralentissement de la croissance des segments de marchés matures, où l’adoption du streaming par davantage d’utilisateurs est déjà élevée et progresse moins vite, est compensé par les segments de marchés en croissance. Ces derniers offrent au Groupe des perspectives de croissance en raison d’un potentiel élevé d’adoption de ce format par davantage d’utilisateurs.

Le Groupe cherche par ailleurs à développer la commercialisation de contenus auprès de médias sociaux proposant de nouvelles formes d’utilisation de la musique, tels que TikTok ou META.

Effets potentiels sur le Groupe

Le Groupe pourrait rencontrer des difficultés à faire diffuser son catalogue s’il n’était pas en mesure :

  • d’anticiper les évolutions des habitudes de consommation de contenus audios et vidéos ou de formats de ces contenus ;
  • d’adapter son offre de services et ses solutions technologiques aux évolutions des différents segments du marché de l’industrie musicale.

Une telle situation aurait un effet défavorable significatif sur l’activité du Groupe, ses résultats, sa situation financière et ses perspectives.

Le Groupe pourrait être contraint à renégocier à des conditions moins favorables les accords le liant aux plateformes si celles-ci :

  • n’étaient pas en capacité de s’adapter aux éventuels changements du segment du streaming audio et vidéo ;
  • devaient procéder à des investissements significatifs pour s’adapter aux éventuels changements du segment du streaming audio et vidéo ;
  • devaient rencontrer des difficultés à exploiter de manière rentable leur modèle économique.

Les plateformes pourraient être contraintes à revoir les montants de reversements au Groupe, les conditions d’exclusivité, de durée des engagements, voire à résilier les accords. Une telle situation pourrait avoir un effet défavorable sur l’activité, les résultats, la situation financière et les perspectives du Groupe.

Risques liés aux conditions économiques et à l’évolution du segment de la musique enregistrée

Description du risque

Les activités et résultats du Groupe dépendent en partie de l’évolution des conditions économiques au niveau mondial et local particulièrement volatiles ces dernières années. Une dégradation des conditions économiques entraine généralement un impact négatif sur les dépenses de consommation non essentielles. En conséquence, cela pourrait affecter l’achat d’abonnements aux plateformes de distribution de musique numérique.

Un contexte économique défavorable affecte les dépenses en publicité des annonceurs, entrainant une baisse des revenus des plateformes de distribution de contenus vidéo en particulier. Le resserrement des conditions monétaires par les banques centrales ainsi que le maintien d’une conjoncture inflationniste impactent à la baisse le pouvoir d’achat des ménages. Le Groupe opère dans plusieurs pays confrontés à des taux d’inflation qui diffèrent d’un pays à l’autre. Cette situation pourrait avoir un impact négatif durable sur les dépenses de consommation non essentielles des ménages, ainsi que sur les dépenses en publicité des annonceurs. Les plateformes de distribution de contenus vidéo et les médias sociaux pourraient notamment être impactées.

Contrôle et mesures d’atténuation du risque

Le Groupe bénéficie de la croissance structurelle du segment de la musique enregistrée numérique sur lequel il se positionne. Cette croissance est le reflet de l’attrait du Groupe pour la nouvelle génération d’artistes digitaux recherchant des solutions de commercialisation et un large éventail d’expertises.

La stratégie de développement du Groupe à l’international lui permet de diluer son risque car sa présence ne se concentre pas dans un seul pays ou zone géographique. Cette stratégie permet au Groupe une compensation des éventuels impacts de l’inflation entre les pays et les zones géographiques de développement.

Effets potentiels sur le Groupe

Le revenu des plateformes de distribution numérique provient notamment des abonnements pour les offres payantes et des redevances publicitaires pour les offres gratuites. Les reversements payés au Groupe par les plateformes sont calculés sur la base de ces revenus. Une diminution (ou une moindre croissance) de ces revenus, via une baisse du nombre d’utilisateurs payants ou des redevances publicitaires, entraînerait une diminution des reversements par les plateformes au Groupe.

Les difficultés que rencontreraient les plateformes pourraient les conduire à renégocier à des conditions moins favorables pour le Groupe les accords les liant. Des négociations pourraient être conduites pour revoir les conditions relatives au pourcentage de reversements au Groupe, d’exclusivité ou de durée des engagements. Les plateformes de distribution numérique pourraient être amenées à résilier les accords les liant au Groupe. De tels évènements affecteraient les activités du Groupe.

3.1.2 Risques liés aux activités du Groupe

Risques liés aux systèmes informatiques du Groupe

Description du risque

Le développement et la mise à disposition d’une plateforme numérique s’appuyant sur des technologies de premier plan sont au cœur du modèle économique du Groupe. Believe cherche à travers ce modèle à offrir aux artistes des solutions centrées sur leurs besoins. Si le Groupe n’était pas en capacité de développer et de maintenir des systèmes informatiques sécurisés, fiables et répondant aux dernières évolutions technologiques, cela pourrait affecter le développement de ses activités.

Risques liés aux cyberattaques

En tant qu’entreprise numérique, le Groupe est exposé aux risques liés à la cybercriminalité, qui sont en pleine recrudescence au cours de ces dernières années, avec la détention d’un volume important de données sensibles telles que du contenu artistique, des données personnelles ou des coordonnées bancaires. Ces données sensibles pourraient être soustraites ou falsifiées par des tiers malveillants qui parviendraient à s’introduire dans les systèmes informatiques du Groupe.

Dans le contexte géopolitique actuel le Groupe peut susciter l’intérêt de groupe de pirates liés à une cause ou à des acteurs impliqués dans des tensions géopolitiques (hacktivisme). Des intrusions de tiers dans les systèmes informatiques du Groupe pourraient porter atteinte au bon fonctionnement du Groupe, en rendant ses applications inaccessibles ou en causant des interruptions de services, pouvant impacter sa situation financière ou sa réputation.

Le Groupe pourrait ne pas avoir les ressources technologiques suffisantes pour anticiper et continuer à empêcher des cyberattaques ou intrusions de tiers. Les techniques utilisées évoluent rapidement et pourraient ne pas être connues avant d’être subies par le Groupe.

Risques liés à la fiabilité des infrastructures et l’obsolescence de l’offre technologique du Groupe

L’offre technologique du Groupe lui permet d’accompagner la croissance de ses activités, et de répondre à l’évolution des besoins des artistes et des plateformes. Ces dernières exercent elles-mêmes leurs activités dans un environnement numérique en évolution constante. Le Groupe est ainsi exposé à un risque d’obsolescence de ses systèmes informatiques et des applications et outils mis à disposition des artistes et labels.

Le Groupe externalise certains éléments de ses systèmes d’information et de son infrastructure (à titre d’exemple certains services d’hébergement). L’objectif recherché par le Groupe est d’optimiser la gestion de ses ressources, et d’améliorer l’efficacité et la sécurité de son infrastructure informatique. Il s’appuie ainsi sur la qualité du travail et l’expertise de ses prestataires de services en la matière. En dépit du soin apporté à la sélection des prestataires, le Groupe est exposé au risque de leur défaillance dans la réalisation de leurs obligations.

Certaines interfaces entre les applications informatiques du Groupe sont traitées de façon manuelle ou peu automatisée. Cette architecture entraine un risque de perte de données et des erreurs de traitement. Le Groupe pourrait ainsi devoir supporter des coûts significatifs afin de rétablir ses services ou procéder aux mises à jour nécessaires.

Les activités du Groupe nécessitent des investissements significatifs dans les outils technologiques afin de traiter des volumes élevés de contenus et de données. Le Groupe doit avoir la capacité de mettre en place et exploiter des outils sophistiqués d’analyse de données. Ces outils permettent au Groupe :

  • de détecter les tendances musicales et les artistes à fort potentiel et optimiser leur audience ;
  • d’approfondir sa connaissance du paysage musical afin de mieux répondre aux besoins des artistes et labels ;
  • de mieux répondre à l’évolution des exigences des plateformes de distribution numérique ;
  • de définir avec précision sa stratégie d’expansion internationale.

Par ailleurs, le Groupe est attentif à la localisation de ses infrastructures afin de minimiser les risques techniques et opérationnels (pannes, foudre, tremblements de terre, événements météorologiques extrêmes, etc.).

Le Groupe doit être en capacité d’opérer et de développer des outils de marketing numérique pour accompagner les artistes et labels dans leurs stratégies de promotion. À titre d’exemple, TikTok est utilisé de manière croissante par les artistes et labels à des fins de marketing numérique. Le Groupe est ainsi exposé à un risque d’obsolescence des applications et outils mis à disposition des artistes et labels en cas d’émergence de nouvelles possibilités de promotion dans l’écosystème numérique.

Risques liés à la protection des données à caractère personnel

Le Groupe est amené à collecter, conserver et traiter un volume important de données à caractère personnel. Ces données se rapportent en particulier, aux collaborateurs, aux prestataires du Groupe et aux artistes ou leurs représentants.

Le traitement de données à caractère personnel est soumis à une réglementation complexe et évolutive propre à chaque pays au sein duquel le Groupe est implanté.

Le Groupe, au titre de ses activités au sein de l’Espace Économique Européen (« EEE »), applique notamment le Règlement Général sur la Protection des Données (« RGPD ») qui a vocation à protéger les personnes physiques à l’égard du traitement de leurs données à caractère personnel et à la libre circulation de celles-ci. Dans une optique de conformité à ce règlement, le Groupe maintient un registre de recensement des traitements de ces données. Toutefois, il n’est pas exclu que certains traitements n’aient pas été déclarés au Groupe de manière exhaustive, ou que certains traitements anciens n’aient pas été mis aux normes.

En cas de violation de ses dispositions, le RGPD prévoit d’importantes amendes pouvant aller jusqu’à 20 millions d’euros ou 4 % du chiffre d’affaires mondial, soit 39,55 millions d’euros sur la base du chiffre d’affaires 2024, étant précisé que le montant le plus élevé est celui retenu et appliqué.

Le Groupe pourrait en outre subir des actions malveillantes et actes de piratage de tiers sur les systèmes informatiques des plateformes de distribution numérique ou de médias sociaux. Le Groupe dispose de peu de moyens de contrôle sur ces actions. Les actes de malveillance peuvent être des intrusions dans les serveurs des plateformes entrainant des fuites d’informations ou de contenus issus du catalogue du Groupe. Les fuites d’informations pourraient nuire au positionnement concurrentiel du Groupe en facilitant l’accès à des informations relatives aux performances de son catalogue. Les activités du Groupe ainsi que sa réputation en seraient impactées. Par ailleurs, tout manquement par les plateformes aux réglementations de protection des données personnelles affecterait la relation du Groupe avec ses artistes et nuirait à sa réputation.

Le Groupe est également soumis à des législations et réglementations similaires dans d’autres pays en dehors de l’Union Européenne telles que mentionnées au paragraphe 1.3.2.5 « Réglementation relative aux données personnelles ».

Une connaissance insuffisante des réglementations locales ou un défaut de méthodologie de suivi des évolutions réglementaires locales serait impactant pour le Groupe. En effet, de telles situations pourraient remettre en cause la capacité du Groupe à identifier les particularités des réglementations locales en vue de s’y conformer. Plus largement, et eu égard à l’accroissement des actes de malveillance informatique, le Groupe est exposé à ce risque et pourrait subir, en cas de malveillance ou en cas de non-respect de la bonne application de la réglementation, des dommages divers, comme des fuites de données personnelles, entrainant l’atteinte à sa réputation, une perte de chiffre d’affaires ou des litiges avec des tiers ou le règlement d’amendes.

Contrôle et mesures d’atténuation du risque


Le Groupe a mis en place plusieurs actions visant à renforcer la sécurité et la fiabilité des infrastructures et matériels informatiques. Ces actions sont pilotées par une direction dédiée, la Direction de la Sécurité Informatique.

Le Groupe a ainsi mis en place une politique de sécurité globale et travaille à l’application de bonnes pratiques et de standards en termes de sécurité informatique.

Le Groupe a mis en place une politique d’habilitation et de gestion des droits permettant de sécuriser les accès à ses données. Des actions de sensibilisation aux cyber risques sont menées par la Direction de la Sécurité Informatique via des formations ciblées mais également à travers des tests d’hameçonnage dit « phishing(57)» de l’entreprise.

La Direction de la Sécurité Informatique a réalisé des scans de vulnérabilité et des tests de pénétration sur les applications du Groupe (exposées et reliées à Internet). Les postes de travail et les serveurs sont munis de technologie anti-fraude de dernière génération. Les produits majeurs du Groupe sont protégés contre le déni de Service distribué (attaque visant à interrompre le fonctionnement des systèmes informatiques) et les attaques automatisées par un équipement de sécurité réseau. Ces outils permettent la détection en temps réel de logiciels malveillants et l’anticipation des menaces et des tentatives d’intrusions. Conformément à la politique de sécurité des systèmes d’information, les éventuelles défaillances identifiées doivent faire l’objet de mises à jour et/ou de plans de remédiation. Ces actions garantissent un cycle d’amélioration continue de la protection du système d’information. Le Groupe a souscrit à une assurance couvrant le risque de cyberattaque.

Le Groupe a constitué une équipe en charge de la conformité RGPD. En matière de protection des données personnelles, la politique RGPD du Groupe assure, entre autres, dans la relation de celui-ci avec les prestataires de services - effectuant des transferts de données en dehors de l’UE - qu’ils signent des Clauses Contractuelles Types conformes au règlement RGPD. Des mesures complémentaires de protection des données personnelles sont mises en place au travers des politiques de protection de la vie privée et de gestion des cookies. Une formation de sensibilisation à la protection des données personnelles a été déployée en 2024 auprès de l’ensemble des salariés du Groupe.

Effets potentiels sur le Groupe

Risques liés aux cyberattaques

Une violation des protocoles de sécurité informatique du Groupe ou des cyberattaques pourraient conduire au vol de données sensibles : stratégie du Groupe, situation financière, opérations commerciales, ou bien encore les données personnelles des artistes et labels et des salariés du Groupe.

Le Groupe pourrait être exposé :

  • au risque de sanctions administratives, pénales ou financières ;
  • à une perte de confiance dans la sécurité de ses systèmes informatiques de la part des artistes et labels et des plateformes de distribution numérique.

Des intrusions de tiers dans les systèmes informatiques du Groupe pourraient par ailleurs porter atteinte à son bon fonctionnement. Une intrusion de tiers pourrait rendre les applications du Groupe inaccessibles ou causer des interruptions de ses services. Les artistes et labels seraient ainsi privés d’accès aux plateformes technologiques telles que le Backstage ou TuneCore. Ces dernières sont essentielles au Groupe pour fournir l’offre de Solutions Premium ou de Solutions Automatisées. Ces évènements pourraient avoir un effet défavorable sur les activités, la situation financière, la réputation, les résultats et les perspectives du Groupe. Comme toutes les entreprises, le Groupe gère des tentatives de cyber attaque, mais n’a été confronté à aucun incident majeur direct ayant entraîné l‘interruption de ses activités ou conduit à des fuites ou des modifications de données à caractère personnel.

Risques liés à la fiabilité des infrastructures et l’obsolescence de l’offre technologique du Groupe

Un défaut de fiabilité des infrastructures et applications informatiques sur lesquelles s’appuie le Groupe, pourrait causer une interruption de ses services. Une telle situation pourrait affecter la poursuite des activités du Groupe, sa situation financière et porter atteinte à sa réputation.

Contrôle et mesures d’atténuation du risque

Le Groupe adopte une gouvernance alignée sur ses priorités stratégiques, intégrant des processus clairs pour l'identification et la gestion proactive des risques, y compris ceux liés aux tiers. Des directives de sécurité uniformes assurent la conformité légale et opérationnelle, réduisant les risques liés aux erreurs humaines et aux mauvaises configurations.

La sensibilisation est intégrée au cycle de vie des collaborateurs, avec des formations dès leur arrivée, des campagnes de communication continue, et des modules spécialisés pour les équipes techniques. Les mesures de sécurité sont intégrées en amont du développement des produits pour garantir leur conformité aux exigences de sécurité et détecter les vulnérabilités critiques avant leur exploitation. La standardisation des infrastructures cloud, combinée à des systèmes d’observabilité et des mécanismes de réponse rapide, renforce la résilience opérationnelle et assure la continuité des activités en cas de crise ou d'incident majeur.

Des audits internes et externes vérifient régulièrement l’efficacité des dispositifs et la conformité aux objectifs, tandis que des processus éprouvés garantissent une reprise rapide en cas d’incident. La migration vers le cloud, encadrée par une stratégie de gestion financière opérationnelle, optimise les coûts tout en renforçant la performance et la sécurité des services.

Risques liés à la gestion de la croissance rapide du Groupe et à sa stratégie de croissance externe

Description du risque

Le Groupe a connu une forte croissance de ses activités au cours des dernières années. Le chiffre d’affaires consolidé est passé de 577,2 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2021 à 988,8 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024. Le taux de croissance annuel moyen (TCAM) constaté sur la période est de 19,7 %.

La gestion des opérations du Groupe, qu’il déploie à l’échelle internationale devient plus complexe, du fait de l’augmentation continue des volumes de contenus mis à disposition des plateformes. Le Groupe a généré 83,5 % de son chiffre d’affaires consolidé hors France au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024. Cette tendance devrait se poursuivre à l’avenir avec la stratégie d’expansion du Groupe.

La croissance du Groupe, tant organique qu’externe, nécessite l’adaptation constante de ses processus opérationnels et de ses procédures de reporting et de contrôle interne. Dans un contexte de forte expansion, le Groupe pourrait ne pas être en mesure de traiter l’exhaustivité des données notamment financières ou issues des rapports de ventes fournis par les plateformes de distribution numérique. Une telle situation pourrait conduire à des prises de décisions établies sur la base d’informations incomplètes et/ou erronées.

Dans ce contexte, le Groupe a entrepris un processus de recrutement afin de renforcer son organisation et soutenir son développement. Il existe néanmoins un risque lié à la capacité du Groupe à mobiliser les ressources humaines et opérationnelles suffisantes et à prioriser les actions en vue d’atteindre ses objectifs opérationnels. Les employés du Groupe pourraient ne pas être en mesure :

  • de maîtriser la complexité croissante ;
  • de délivrer leurs projets dans les temps impartis et au niveau de qualité attendu.

Pour maintenir sa croissance et sa capacité d’innovation, le Groupe a réalisé des investissements substantiels, sans assurance qu’il bénéficiera d’un retour satisfaisant sur ces investissements.

Le succès du Groupe au cours des dernières années s’est appuyé, et continuera à l’avenir de s’appuyer, sur un modèle opérationnel reposant sur une Plateforme Centrale (voir notamment paragraphe 5.1.2.5 « La structure de coûts du Groupe », et 5.1.3 « Principaux poste du compte de résultat ». Le Groupe a enregistré une augmentation de ses coûts de Plateforme Centrale.

sur la période 2022-2024. Ces coûts se sont élevés à 88 millions d'euros en 2024 représentant 8,89 % de son chiffre d’affaires, en hausse de 2 points de base par rapport à 2023. Le Groupe pourrait rencontrer des difficultés dans la mise en œuvre de ce modèle opérationnel si :

  • les outils et processus développés au niveau de la Plateforme Centrale ne convenaient pas aux besoins, notamment locaux ;
  • les coûts de développement de la Plateforme Centrale étaient trop importants et les outils développés trop rigides et peu évolutifs (ce qui n’aurait peut-être pas été le cas dans un modèle de conception et d’exécution locale) ;
  • les équipes, notamment locales, n’étaient pas suffisamment formées pour utiliser ces outils et mettre en œuvre ces processus.

Au cours des dernières années, et dans le cadre de sa stratégie de croissance externe, le Groupe a procédé à un nombre important d’acquisitions ciblées ayant fortement contribué à la croissance de ses activités (voir notamment paragraphes 1.5.3 « Accélérer la croissance du chiffre d’affaires par une stratégie de croissance externe ciblée » et 5.1.2.4 « Les opérations de croissance externe »).

Ainsi, le Groupe a notamment réalisé les acquisitions suivantes :

  • d’une participation minoritaire dans Global Records
  • du groupe d’édition musicale Sentric au Royaume-Uni et un catalogue de droits musicaux en Inde en 2023 ;
  • de participations minoritaires au sein des labels Viva Music and Artists Group aux Philippines et Play Two en France et de participations majoritaires au sein des labels Jo&Co en France et Think Music en Inde en 2021 ;
  • d’une participation majoritaire au sein du label DMC en Turquie en 2020, et de la pleine propriété en 2024 ;
  • de plusieurs sociétés en Inde en 2019 ;
  • de Nuclear Blast et Groove Attack en Allemagne en 2018.

Le Groupe entend poursuivre son développement en procédant à des acquisitions potentiellement significatives et ciblées notamment sur des pays stratégiques et des services nouveaux. L’objectif étant pour le Groupe d’étendre son empreinte géographique et d’enrichir son offre.

Dans le cadre de cette stratégie de croissance externe, le Groupe pourrait notamment rencontrer les difficultés suivantes :

  • l’intégration de nouvelles sociétés pourrait engendrer des coûts substantiels, ainsi que des retards ou d’autres difficultés d’ordre financier et opérationnel ;
  • les hypothèses avancées dans le plan d’affaires des sociétés acquises pourraient s’avérer incorrectes, notamment en matière de synergies et performances ;
  • le départ d’une partie des équipes de l’entreprise acquise, la violation le cas échéant des clauses de non-concurrence les liant au Groupe ou encore la naissance de litiges avec celles-ci ;
  • la réalisation d’acquisitions dans un pays qui n’est pas le pays d’origine du Groupe pourrait impliquer des risques accrus ;
  • l’acquisition de nouvelles sociétés pourrait générer des contraintes juridiques imprévues, telles que l’apparition de passifs plus importants que ceux évalués lors de la phase de due diligence d’acquisition ;
  • les goodwills enregistrés pourraient faire l’objet de dépréciations en raison de la survenance d’évènements futurs défavorables.

Au 31 décembre 2024, les écarts d’acquisition enregistrés par le Groupe étaient de 148 millions d’euros ; dans le cadre de prises de participation, l’apparition de désaccords avec les co-actionnaires. De tels désaccords pourraient affecter le processus de décision et la conduite des activités, voire la naissance de litiges avec les co-actionnaires.

Contrôle et mesures d’atténuation du risque

Plusieurs mesures sont mises en œuvre par le Groupe pour assurer l’adéquation de ses ressources et ses processus à la forte croissance de ses activités. Des comités de pilotage mensuels, ainsi que des revues d’activités mensuelles (flash) et trimestrielles (approfondies) ont été mis en place. Ces mesures ont pour but d’examiner l’atteinte des objectifs assignés aux projets en cours et prioriser les plans d’action.

Afin de garantir un niveau de compétences suffisant, plusieurs mesures ont été mises en place telles que :

  • un plan de recrutement à long terme visant des profils à forte valeur ajoutée ;
  • des formations pour ses nouveaux salariés ainsi qu’à l’ensemble des salariés tout au long de leur carrière afin de garantir un haut niveau d’expertise ;
  • la formation des équipes commerciales pour une utilisation efficiente des outils opérationnels mis à leur disposition par le Groupe.

Le Groupe veille à ce que ses procédures et contrôles permettent un traitement exhaustif des données qu’il reçoit en adéquation avec la croissance de ses activités. À cet égard, le Groupe s’assure de la corrélation de la taille de ses ressources avec ses enjeux de croissance. Le Groupe s’appuie sur des outils comptables et de consolidation de premier plan (avec notamment Oracle Hyperion Financial Management). Le Groupe a renforcé ses processus de clôture comptable, avec la mise en place d’une gouvernance, d’une méthodologie et d’un calendrier de clôture rigoureux.

Le Groupe suit une politique de croissance externe avec des critères stricts en matière de pertinence stratégique et de valorisation des cibles potentielles. Il veille par ailleurs à réaliser des processus de due diligence juridiques et financières approfondies, avec l’appui de conseils externes, sur les cibles.

Ces processus permettent l’identification en amont des risques (sur la cible et son environnement) avec la définition de plans d’actions appropriés pour y remédier. Ces processus incluent également des vérifications de conformité Know Your Customer, permettant de s’assurer de l’adéquation des valeurs des futurs partenaires avec celles du Groupe.

En cas d’intégration, le Groupe définit une structure de gouvernance garantissant ses intérêts et applique à l’entité nouvellement intégrée les principales procédures du Groupe. Une direction de l’intégration s’assure du déploiement des différents modèles opérationnels cibles.

Effets potentiels sur le Groupe

L’incapacité du Groupe à répondre de manière appropriée à ces enjeux de croissance pourrait avoir un effet défavorable sur son activité. Sa situation financière, ses résultats, son développement ou ses perspectives en seraient également impactés.

Si la stratégie de développement du Groupe ne connaissait pas le succès attendu, sa position concurrentielle, sa rentabilité et sa croissance pourraient être affectées.

Risques liés aux relations avec les labels et artistes

Description du risque


La croissance du catalogue et des activités du Groupe dépend notamment de sa capacité à découvrir, attirer et retenir des artistes et labels. Le Groupe s’attache à offrir à ces derniers, des solutions technologiques et humaines de premier plan adaptées à leurs besoins et des structures de rémunération compétitives. L’identification et la signature d’artistes à fort potentiel, de top artistes ou de labels tier one permettent au Groupe de renforcer son image de marque.

Si le Groupe ne disposait pas d’accès aux bases de données externes concernant les artistes et des outils pour les analyser, le Groupe pourrait ne pas être en capacité de développer son catalogue. L’accès des équipes commerciales aux bases de données externes et internes leur permet de qualifier les profils artistes et anticiper les futurs succès.

Le Groupe pourrait ne pas être en capacité de faire adopter son offre de Solutions Premium aux artistes et labels. Ces derniers pourraient favoriser le recours à l’offre de Solutions Automatisées ou à des prestataires autres que le Groupe pour certaines solutions. Une telle situation pourrait entraîner une diminution de la rentabilité du Groupe.

Le Groupe fait face à la concurrence d’acteurs, en particulier les Majors de l’industrie musicale, disposant de moyens financiers et commerciaux plus importants. Les Majors de l’industrie musicale mettent en œuvre une stratégie compétitive de détection des talents. Cette concurrence pourrait limiter la capacité du Groupe à attirer des top artistes, ciblés historiquement par les Majors, ou des artistes locaux ou encore des labels indépendants. Les Majors cherchent, en effet, de plus en plus à se positionner sur le segment des artistes locaux et labels indépendants (voir également le paragraphe 3.1.1 « Risques liés au secteur d’activité du Groupe »).

Le Groupe pourrait faire face à une évolution des habitudes de consommation des utilisateurs, qui se détourneraient des artistes locaux ciblés par le Groupe. Les utilisateurs pourraient écouter davantage de contenus produits par des artistes internationaux. Ces derniers ne sont pas ciblés en priorité par les efforts de détection des talents du Groupe.

Le Groupe pourrait ne pas être en capacité de fournir ses services aux labels et artistes dans les standards de qualité attendus. Le Groupe pourrait ainsi ne pas assurer :

  • la qualité et la fiabilité du processus d’ingestion et de livraison des contenus ;
  • ne pas produire des états de ventes complets et exacts dans les délais contractuels. La qualité des états de ventes dépend par ailleurs de la qualité de l’information fournie par les plateformes de distribution numérique elles-mêmes (voir la section du présent paragraphe « Risques liés aux relations avec les plateformes de distribution numérique et les médias sociaux ») ;
  • ne pas mettre en œuvre des mesures rigoureuses de gestion des droits et de protection du catalogue ;
  • ne pas continuer à offrir des technologies innovantes et développer les applications les plus adaptées aux besoins des artistes et labels.

Un manque d’expertise métier et de savoir-faire de la part des équipes commerciales et marketing du Groupe pourrait affecter l’attractivité de l’offre du Groupe. Par conséquent, affecter sa capacité à créer des relations de confiance avec les artistes et à accompagner le développement de leur carrière.

Le Groupe accorde des avances (non rémunérées) à certains producteurs, recouvrées à plus ou moins long terme sur les reversements à effectuer par le Groupe. Le Groupe s’expose ainsi au risque de ne pas récupérer ces sommes si la valeur des ventes était insuffisante. La valeur de ventes se traduit notamment par le nombre de streams générés par les contenus de ces producteurs mis à disposition sur les plateformes. (voir par ailleurs le paragraphe 1.2.3 « Believe est une plateforme numérique mondiale offrant une qualité de service élevée grâce à son expertise musicale, numérique et technologique » pour une description du mécanisme contractuel des avances). Ces avances, comptabilisées à l’actif du bilan lorsqu’elles sont versées, peuvent en outre faire l’objet d’une dépréciation, s'il existe un doute sur leur caractère recouvrable.

Les avances maintenues à l’actif sont ventilées entre une part courante et une part non courante. La part courante correspond à la part que le Groupe s’attend à recouvrer dans les douze mois suivants la clôture.

Montant des avances nettes non recouvrées Part courante Part non courante
31 décembre 2024 99,8 millions d’euros 193,3 millions d’euros
31 décembre 2023 103,1 millions d’euros 155,5 millions d’euros

L’augmentation du montant des avances non recouvrées de 13 % entre 2023 et 2024 a eu un impact sur le besoin en fonds de roulement du Groupe, passé de (151,8) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à (156,3) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 (voir le paragraphe 5.3.2.5 « le fonds de roulement »). L’augmentation du montant des avances non recouvrées au cours des trois derniers exercices s’explique par la croissance des activités du Groupe. Cette augmentation s’explique également par sa stratégie visant à offrir aux artistes et labels davantage de services. Le paiement d’avances est l’un des services offerts aux artistes en tant que soutien au développement de leur carrière. Le Groupe entend poursuivre cette stratégie à l’avenir, ce qui aura pour effet d’augmenter le montant des avances et accroître le risque décrit ci-dessus (voir par ailleurs les paragraphes 3.1.4 « Risques financiers » et 5.3.2.1 « Présentation et analyse des principales catégories d’utilisation de la trésorerie du Groupe »).

Par ailleurs, le Groupe doit reverser aux artistes et labels une partie des reversements effectués par les plateformes en contrepartie de la mise à disposition des contenus. Il existe une incertitude sur le délai et la fréquence des demandes des producteurs pour le paiement de ces reversements.

Les hypothèses prises par le Groupe pour la gestion de sa trésorerie reposent sur l’observation de l’historique des délais et fréquences des demandes de paiement aux artistes qui sont relativement constants dans le temps. Enfin, le Groupe pourrait être tenu responsable du contenu qu’il met à disposition, y compris sur Internet.

Contrôle et mesures d’atténuation du risque

Le Groupe veille à proposer aux labels et artistes les solutions technologiques et humaines les plus adaptées à leurs besoins et garantissant une transparence de leur rémunération. Le Groupe a mis en place une solution automatisée de contractualisation pour s’assurer que les accords conclus avec chaque artiste répondent aux standards de sa politique contractuelle.

S’agissant des contenus mis à disposition, le Groupe s’efforce de procéder à un contrôle préalable du contenu. Ces contrôles visent notamment à s’assurer de ne pas diffuser ou d’être en mesure de retirer à bref délai tout contenu illicite. Un contenu illicite est à titre d’exemple un contenu contrefaisant ou à caractère raciste ou appelant à la violence.

Par ailleurs, le Groupe maintient une base large et diversifiée d’artistes et labels. Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2023, le Groupe estime avoir généré moins de 10 % de son chiffre d’affaires tiré des ventes numériques avec ses 10 premiers producteurs.

Effets potentiels sur le Groupe

La survenance de ces risques pourrait conduire le Groupe à offrir un service inadapté ou défaillant, limitant ainsi sa capacité à attirer de nouveaux artistes et labels. La survenance de ces risques pourrait exposer le Groupe à un risque de rupture de contrat avec ses artistes et labels existants. Cette rupture pourrait s’accompagner d’une mise en cause de la responsabilité du Groupe et du paiement de dommages-intérêts aux artistes et labels. Par ailleurs, ces montants pourraient ne pas être couverts par les polices d’assurance du Groupe.

Si le Groupe ne parvenait pas à accorder des montants d’avances équivalents aux attentes des producteurs, cela pourrait affecter sa capacité à en attirer de nouveaux. La survenance de ces risques pourrait remettre en cause l’attractivité de l’offre du Groupe et/ou sa profitabilité.

Le Groupe est confronté aux risques liés à la diffusion de contenus illicites. Le Groupe pourrait se voir imposer de retirer ou de faire retirer de tels contenus, voire être confronté à des sanctions civiles et/ou pénales. La réputation du Groupe en serait affectée. De manière plus générale, la réputation du Groupe pourrait être atteinte du fait de tout manquement à l’éthique des artistes avec lesquels il collabore.

Risques liés aux relations avec les plateformes de distribution numérique et les médias sociaux

Description du risque


Le Groupe est dépendant d’un nombre limité de plateformes de distribution numérique et de médias sociaux. Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, le Groupe a ainsi généré 66 % de son chiffre d’affaires avec trois plateformes de distribution numérique, ayant représenté respectivement 27 %, 30 % et 9 % de son chiffre d’affaires consolidé. Même si le Groupe de par son positionnement détient des catalogues indispensables à une offre complète par les plateformes, cette situation limite la capacité du Groupe à négocier des conditions favorables avec ces plateformes, notamment en termes de montants de reversements dûs au Groupe. Le Groupe est exposé à un risque de perte significative de revenus si le contrat conclu est résilié par anticipation ou n'est pas renouvelé à échéance. Les contrats avec les plateformes et médias sociaux sont généralement conclus pour des durées de 2 à 3 années. Les contrats peuvent être résiliés par anticipation par chacune des parties en cas notamment de violation grave de leurs stipulations.

« Believe est une plateforme numérique mondiale offrant une qualité de service élevée grâce à son expertise musicale, numérique et technologique ».

Les plateformes et médias sociaux pourraient revoir les modèles de rémunération des artistes lors du renouvellement de leurs contrats. Ces modèles pourraient devenir moins favorables aux artistes du Groupe, et avoir un effet négatif sur le revenu du Groupe.

L’efficacité du processus du Groupe de traitement des reversements perçus des plateformes dépend en partie de la fiabilité des rapports de ventes reçus des plateformes. Le Groupe peut difficilement contrôler l’exactitude et l’exhaustivité des rapports des ventes des plateformes. Des rapports imprécis ou inexacts pourraient affecter la capacité du Groupe à reverser aux artistes et labels les montants réellement dus. Une telle situation impacterait le traitement comptable des revenus du Groupe.

En cas de suspicion de fraude, le Groupe dispose de moyens contractuels limités pour contester la légitimité des retraits de contenus décidés par les plateformes. Le Groupe pourrait être exposé à des retraits injustifiés de contenus. Cela affecterait négativement ses revenus et sa relation avec les artistes ou labels concernés.

Les plateformes de distribution numérique ou de médias sociaux peuvent refuser certains des contenus proposés par le Groupe s’ils étaient déjà disponibles sous une autre version sur la plateforme concernée. Le refus peut également être lié à une incompatibilité du contenu avec la politique éditoriale de la plateforme concernée.

Une part significative des contenus écoutés sur les plateformes de distribution numérique est issue de listes d’écoute créées et mises à jour par les plateformes. Ces listes d’écoute sont en grande partie créées de manière automatisée sur la base d’algorithmes dont les plateformes sont propriétaires. La diffusion et la visibilité du catalogue du Groupe sur les plateformes sont dépendantes dans une certaine mesure de ces algorithmes.

Le Groupe pourrait ne pas être capable d’adapter suffisamment et rapidement ses outils et ses processus aux évolutions des exigences technologiques et opérationnelles des plateformes. Ces exigences concernent notamment les politiques de :

  • gestion des contenus produits par les utilisateurs (user generated content) ;
  • maîtrise des processus vidéo, de contrôle de la qualité des contenus ;
  • respect des droits de propriété intellectuelle ;
  • detection des contenus illégaux et inappropriés.

Si le Groupe n’était pas capable de procéder à ces adaptations, cela pourrait affecter sa capacité à exécuter ses obligations contractuelles à l’égard des plateformes. Plus généralement, un tel manquement affecterait la capacité du Groupe à acquérir de nouvelles parts de marché.

Contrôle et mesures d’atténuation du risque

Pour limiter les conséquences de sa dépendance à l’égard des principales plateformes, le Groupe consacre des moyens importants à la bonne qualité de la relation avec ces plateformes. Le Groupe s’assure en particulier que les solutions technologiques mises en œuvre répondent au mieux aux contraintes des plateformes. Le Groupe s’assure également que les contenus proposés soient en adéquation avec leur politique éditoriale. Des interlocuteurs compétents ont été identifiés au sein du Groupe pour répondre rapidement à toute question ou difficulté opérationnelle émise par les plateformes.

Le Groupe a mis en place un processus de validation des contenus avant leur livraison aux plateformes. Il existe un département dédié, qui en s’appuyant sur une base de données, détecte les éventuels contenus sans droits valides.

S’agissant du risque d’inexactitude des rapports de ventes reçus des plateformes, le Groupe a mis en place des processus de revue analytique et de contrôle de la cohérence. Le Groupe s’efforce de prévoir dans ses contrats des clauses d’audit, lui permettant de vérifier auprès des plateformes, sous certaines conditions, l’information transmise.

Le Groupe déploie des procédés visant à analyser les algorithmes des plateformes. Ces analyses visent à anticiper le positionnement potentiel des contenus du catalogue du Groupe dans les listes d’écoute des plateformes.

Effets potentiels sur le Groupe

La survenance de ces évènements pourrait avoir un effet défavorable sur l’activité, la situation financière, les résultats ou les perspectives ou bien encore la réputation du Groupe. Toute incapacité d’identifier et anticiper les exigences des plateformes en termes de contenus pourrait affecter négativement l’efficacité opérationnelle du Groupe. Des manquements graves et répétés à ses obligations contractuelles pourraient nuire au maintien par le Groupe de son statut de partenaire privilégié (Preferred Partner) avec certaines plateformes. Ces manquements pourraient même constituer un motif de rupture du contrat. Une telle situation affecterait les revenus du Groupe et pourrait remettre en cause sa capacité à développer, accompagner et mettre en avant les artistes.

Risques liés au développement du Groupe à l’international

Description du risque

Au 31 décembre 2024, le Groupe avait une présence commerciale dans plus de 50 pays dont le taux de pénétration du streaming est encore faible (voir le paragraphe 1.3.1 « Le marché de la musique enregistrée numérique est en forte croissance »). Dans le cadre de sa stratégie de croissance, le Groupe entend poursuivre le développement de ses activités sur ce segment.

D’une manière générale, le développement des activités du Groupe à l’international présente un certain nombre de risques, notamment :

  • l’exposition à des régimes juridiques divers offrant des degrés de protection différents en matière de droits de propriété intellectuelle. Dans certains pays où le Groupe exerce ses activités, la réglementation relative au droit d’auteur et celle encadrant les activités des plateformes de distribution y est relativement nouvelle. La jurisprudence en la matière est ainsi peu développée et est donc susceptible d’évolution. Certaines réglementations contraignantes à l’égard de la protection des données personnelles et au contrôle des droits pourraient affecter la capacité du Groupe à exploiter ses droits. De telles réglementations pourraient augmenter le risque de contentieux. Dans certaines juridictions, y compris des segments de marchés matures, l’identification de la chaîne des droits est peu efficace, augmentant ainsi le risque contentieux (voir le paragraphe 3.1.5 « Risques juridiques ») ;
  • des difficultés à obtenir l’exécution de contrats ou de décisions de justice ou des difficultés de recouvrement. Le Groupe pourrait également être confronté à des difficultés à obtenir l’exécution, ou à se conformer à des dispositions légales vagues ou ambiguës ;
  • la requalification en tant que salariés, par les administrations locales, des consultants indépendants avec lesquels contracte le Groupe dans différents pays. De telles requalifications pourraient conduire à l’application de cotisations sociales et de retenues à la source ;
  • des difficultés à recruter ou fidéliser les salariés.

Par ailleurs, certains pays présentent des risques spécifiques notamment :

  • des mesures de contrôle des changes ;
  • des limitations dans le versement de dividendes ou de tout autre paiement provenant des filiales étrangères. La mise en place de retenues à la source ou toute autre imposition assise sur des paiements ou des investissements réalisés par les filiales étrangères. De manière générale, toute autre restriction imposée par les pouvoirs publics, pouvant conduire le Groupe à recourir à des financements externes ;
  • une relative instabilité économique, sociale et politique et des risques accrus en matière de corruption et d’éthique des affaires ;
  • le bien-être, la santé mentale et la sécurité des artistes, labels et employés ;
  • la nationalisation ou l’expropriation de biens privés (expropriation sans indemnités suffisantes) ;
  • des droits de douane, des mesures protectionnistes et des obligations de licence pour exercer ses activités ;
  • d’importantes fluctuations des taux d’intérêt et de change ;
  • des risques de sanctions dans certains pays ;
  • des actes de terrorisme.

Crise russo-ukrainienne

Le groupe Believe, à travers sa filiale russe, est exposé à double titre aux conséquences de la crise russo-ukrainienne. D’une part via les sanctions économiques en cours et à venir appliquées à l’encontre de la Russie. Et d’autre part via les impacts de cette crise sur les perspectives de croissance du marché russe et leurs éventuelles répercussions sur la croissance économique mondiale.

Comme toutes les entreprises opérant en Russie, le Groupe pourrait être impacté par la restriction en Russie des transactions en devises, les effets économiques de la dévaluation du rouble et les difficultés de circulation des liquidités.

Contrôle et mesures d’atténuation du risque

La stratégie de développement du Groupe à l’international lui permet de diluer son risque car sa présence ne se concentre pas dans un pays ou zone géographique unique. Cette stratégie permet au Groupe une compensation des éventuels impacts entre les pays et les zones géographiques de développement. Les flux d’encaissements et de décaissements sont centralisés en grande partie au niveau mondial permettant un pilotage maîtrisé de l’activité. Bien qu’opérant dans plus de 50 pays, les opérations du Groupe sont en très grande majorité réalisées dans un nombre limité de devises permettant ainsi une maîtrise des changes.

Le développement à l’international est au cœur de la stratégie du Groupe qui cherche à développer l’exploitation de la musique et des talents locaux à travers le monde.

Dans ce cadre, le Groupe a mis en place des programmes dédiés de suivi et de contrôles des risques liés aux évolutions législatives et réglementaires (voir paragraphe 3.1.5 « Risques juridiques »).

Le Groupe s’appuie sur des équipes locales expertes dans leur secteur. Leur accompagnement et suivi sont réalisés grâce aux outils et procédés homogènes développés au niveau de la Plateforme Centrale et supervisés par les équipes régionales et locales. À titre d’exemple les outils RH du Groupe sont déployés dans tous les pays. Les équipes bénéficient des actions de formation du Groupe ainsi que des programmes permettant de les accompagner dans leurs évolutions de carrière. Le Groupe s’assure du partage de ses valeurs avec les équipes locales à travers ses programmes RSE Shaping Music for Good. Les programmes de conformité, qui incluent les règles d’éthique, d’anti-corruption et de conflits d’intérêts, permettent notamment de s’assurer du respect de règles communes.

Le Groupe suit attentivement l’évolution de la crise Russo-Ukrainienne pour être en mesure de prendre rapidement des décisions en cas d’évolution des sanctions. À cet effet, une veille a été mise en place pour suivre la situation de la Russie et de l'Ukraine ainsi que l’évolution des réglementations locales russes et ukrainiennes et des réglementations et sanctions internationales. Le Groupe fait appel à un prestataire externe pour l’assister dans cette surveillance et respecter les sanctions internationales pouvant viser les banques, les sociétés ou les individus. Le Groupe met également en place des règles internes « Know your customer » renforcées pour ces territoires à risques.

Effets potentiels sur le Groupe

Les activités du Groupe ne sont pas concentrées dans un seul pays. Toutefois, la survenance d’événements ou circonstances défavorables dans l’un ou plusieurs pays dans lesquels il est présent pourrait avoir un effet défavorable sur ses résultats et perspectives.

Risques liés à la fraude, corruption et éthique

Description du risque

Fraude

Dans le cadre de ses activités, le Groupe est exposé à plusieurs types de fraude, comprenant notamment (59) :

  • la fraude austreaming, consistant en la génération par un producteur client du Groupe de streams fictifs de ses contenus. L’objectif recherché dans ce type de fraude est d’augmenter les reversements dus par les plateformes de distribution numérique ou d’améliorer artificiellement le classement dans les différentes playlists. La capacité du Groupe à agir contre ce type de fraudes dépend en partie de la fiabilité des rapports reçus des plateformes de distribution numérique. Le Groupe peut difficilement contrôler l’exactitude et l’exhaustivité de ces rapports, et qui pourraient être établis sur la base de méthodes différentes selon la plateforme concernée (voir notamment le paragraphe 3.1.2. « Risques liés aux relations avec les plateformes de distribution numérique et les médias sociaux ») ;
  • le piratage numérique (voir par ailleurs le paragraphe 3.1.5 « Risques juridiques » ou l’extraction en ligne (stream ripping (60)) visant des contenus du catalogue du Groupe ;
  • la divulgation avant leur publication officielle de contenus du catalogue du Groupe par un tiers ou une personne appartenant au Groupe ;
  • la collusion entre un artiste du Groupe et l’un de ses employés afin de faire bénéficier ledit employé d’une part de l’avance payée à l’artiste. La collusion frauduleuse pourrait engendrer la mise en place d’un système de rétro commissions. La collusion pourrait prendre la forme d’une situation de conflits d’intérêts. Un employé du Groupe serait impliqué dans le développement de la carrière d’un artiste du Groupe en tant que manager, éditeur ou producteur par exemple. Cet employé bénéficierait ainsi du contrat signé avec le Groupe.
  • la fraude au paiement, par laquelle des tiers pourraient, au moyen de procédés frauduleux modifier les coordonnées bancaires des labels et artistes. La modification des coordonnées bancaires entrainerait un détournement des reversements effectués par le Groupe aux labels et artistes.

Corruption et éthique

Dans certains des pays dans lesquels le Groupe opère, il peut être confronté à des risques liés à la corruption.

Le Groupe inscrit en particulier la promotion de l’éthique et la prévention et la lutte contre les pratiques de corruption dans sa politique RSE. Cette politique est au cœur de sa stratégie de développement (voir le paragraphe 2.5.1 « Règlementation & éthique : risque lié au non-respect des législations applicables, du droit de la propriété intellectuelle et de l’éthique dans la conduite des affaires »). D’éventuels manquements en matière d’éthique et de corruption pourraient ainsi affecter la crédibilité de cette politique auprès des collaborateurs du Groupe mais également des tiers. De tels manquements pourraient porter atteinte à la réputation et à la stratégie de développement du Groupe.

Dans le cours normal de ses activités, le Groupe peut être impliqué dans un certain nombre de procédures judiciaires, administratives, ou arbitrales en lien avec les problématiques de corruption et d’éthique. À la date du présent Document d’enregistrement universel, le Groupe n’a pas connaissance de procédures gouvernementales, judiciaires ou d’arbitrage liées à des sujets de fraude ou de corruption et d’éthique qui pourraient produire des effets significatifs sur sa rentabilité. Dans certains des pays dans lesquels le Groupe opère, il peut être confronté à des risques liés à la corruption.

Contrôle et mesures d’atténuation du risque

Les principales plateformes ont considérablement accru leurs efforts de détection des fraudes au streaming sur ces dernières années et communiquent désormais au Groupe les anomalies détectées. Les plateformes ne reversent à Believe que les royautés liées aux « streams » légitimes. En complément de la démonétisation des titres frauduleux, un certain nombre de plateformes ont initié en 2023 une modification de la répartition du pool de royalties, voire une pénalisation financière en cas de récidive, qui devraient rendre caduque une partie des avantages issus de la fraude.

En cas de suspicion de fraude, le Groupe bloque le paiement aux artistes et labels concernés des reversements relatifs aux streams frauduleux. Une politique est en place permettant la rupture du contrat avec l'artiste en cas de fraude massive.

Le Groupe réalise des actions de sensibilisation et des efforts de formations relatifs au streaming artificiel à destination des producteurs.

Concernant le risque de fraude au paiement, le Groupe a externalisé ses processus de paiement les plus sensibles auprès d’un spécialiste mondial des services financiers en ligne. Ce dernier compte notamment parmi ses clients des leaders mondiaux du commerce électronique, et met en place des processus d’identification des contreparties. Dans le cadre de ce processus de vérification, le contrôle des coordonnées bancaires des artistes et labels auxquels le Groupe paie des reversements est effectué.

Le Groupe a mis en place des formations pour sensibiliser ses salariés en matière de fraude. Par ces formations, le Groupe cherche à prévenir les tentatives de fraude aussi bien internes qu’externes. Le Groupe conduit également des simulations d’actes de phishing pour une meilleure réactivité de ses collaborateurs et l’escalade des alertes ad hoc.

Le Groupe, notamment via son équipe Conformité, apporte une attention stricte à la conformité de ses procédures et des pratiques de ses salariés conformément aux réglementations applicables (61). Le Groupe a ainsi déployé des Codes éthique et anti-corruption en plus de 10 langues avec des formations associées et sensibilise ses collaborateurs aux sujets du dispositif d’alertes professionnelles (62). Les Codes et le dispositif d’alertes professionnelles sont disponibles sur le site internet : https://www.believe.com/ethics-compliance.

Ces actions entrent notamment dans le cadre des mesures mises en place conformément à la loi du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et le trafic d’influence et à la modernisation de la vie économique (loi dite « Sapin II »).

Effets potentiels sur le Groupe

Les pratiques frauduleuses seraient susceptibles d’affecter la capacité du Groupe à assurer l’intégrité des transactions et des paiements avec les artistes et labels. Cela pourrait ainsi impacter négativement la qualité de ses services ou la perception de la qualité de ses services par les artistes et labels. Elles diminuent aussi la rémunération des artistes légitimes et ont un effet défavorable sur les résultats et l’activité du Groupe.

Certaines plateformes complètent leurs dispositifs de lutte contre le streaming artificiel avec des mécanismes de pénalités financières applicables aux détenteurs des contenus. Si ces pénalités ne pouvaient être imputées aux producteurs concernés, elles pourraient avoir un effet défavorable sur les résultats, l’activité, la réputation, la situation financière et les perspectives du Groupe.

Le Groupe ne peut garantir que ses salariés, fournisseurs, sous-traitants ou autres partenaires se conforment aux exigences auxquelles il s’astreint ainsi qu’aux réglementations en vigueur. S’il n’était pas en mesure de faire respecter ses politiques et procédures anti-corruption, le Groupe pourrait faire l’objet de sanctions civiles et pénales. Le Groupe pourrait même faire l’objet d’exclusions de certains segments du marché de l’industrie musicale.

3.1.3 Risques liés à la Société

Risques liés au capital humain et à son développement (équipe de management dont le Président-Directeur général et recrutement et rétention des employés expérimentés)

Description du risque

La réussite du Groupe et sa croissance future dépendent notamment de la performance de son équipe de direction réunie autour de M. Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général et fondateur du Groupe.

En cas d’accident ou de départ de l’un ou de plusieurs de ces personnes clés, le Groupe pourrait ne pas être en mesure de les remplacer rapidement. Une telle situation pourrait affecter la performance opérationnelle du Groupe. Dans le cas où son fondateur, ses dirigeants, ou ses salariés clés rejoindraient un concurrent ou créeraient une activité concurrente, le Groupe pourrait en être négativement affecté. Le Groupe a commencé à mettre en place un plan de succession pour le Comité Exécutif et les principaux dirigeants, ainsi qu'un programme de développement pour les talents clés.

Le Groupe est prestataire de services à forte valeur ajoutée technologique et humaine nécessitant une expertise sectorielle solide. Le succès des activités du Groupe dépend en outre de sa capacité à identifier, attirer, former, retenir et motiver des employés expérimentés (63) en particulier dans les zones géographiques où Believe continue à se développer ou renforcer sa présence.

Si le Groupe n'était pas en mesure de limiter son taux d'attrition « stratégique » (familles de métiers clés, talents à fort potentiel), cela pourrait compromettre les efforts déployés pour établir des relations de confiance avec les artistes et pour soutenir leur développement de carrière. En outre, la capacité à retenir, développer et impliquer les équipes pourrait ralentir la capacité à mener à bien les projets de transformation et avoir un impact sur la performance globale.

La Direction des ressources humaines du Groupe et la Direction générale continuent de renforcer les actions visant à soutenir, développer et fidéliser les employés (plans de successions, développement des talents, formation métiers et en « soft skills », accompagnement à la gestion du changement et du bien-être et santé mentale...), en particulier les talents clés, les personnes occupant des postes critiques, ainsi que les managers. En 2024, le taux d'attrition (64) global s’est établi à 16,8 % (versus 13,9 % en 2023) et l’indicateur d’engagement des employés (eNPS(65)) est à 20 (versus 26 en 2023). (voir le chapitre 2 – Rapport de Durabilité – paragraphe 2.4.1 « Bien-être et santé mentale : développer des conditions performantes de travail, de bien-être et de santé mentale » et paragraphe 2.4.3 « Gestion des talents & formation : gérer les talents et accompagner les collaborateurs dans leur carrière »).

Le Groupe peut être confronté à une certaine concurrence pour le recrutement de ses employés expérimentés et cadres supérieurs dans certaines zones géographiques, et dans certaines familles de métier, en particulier de la musique, du marketing digital et de la tech/numérique ou de certaines fonctions supports de grands groupes internationaux. Certains concurrents-employeurs peuvent disposer de moyens financiers significatifs et capitaliser sur la notoriété de leur marque employeur auprès de candidats potentiels. Au cours des deux dernières années,

Believe a augmenté son attractivité en améliorant sa marque employeur

(réputation, visibilité, perspective de développement des personnes, diversité et inclusion, engagement en matière de RSE...)

Le Groupe continue de renforcer sa capacité à attirer, intégrer et développer des talents divers afin de mieux comprendre et servir la diversité des artistes, d'innover en permanence et d'anticiper les tendances des différents segments du marché de l’industrie musicale et les nouvelles pratiques liées à la musique et au numérique (plateformes de streaming et réseaux sociaux).

Contrôle et mesures d’atténuation du risque

Afin de limiter le risque de départ de ses employés expérimentés, le Groupe met en œuvre une politique de bonus structurée. Cette politique est basée sur l’objectivité et l’équité et est destinée à aligner rémunération et performance individuelle. Le Groupe procède par ailleurs à des revues régulières des rémunérations et avantages afin de garantir un niveau de rémunération juste et compétitif. Dans le cadre de sa politique RSE, le Groupe veille par ailleurs à accompagner le développement de ses collaborateurs tout au long de leur carrière. Le Groupe établit et actualise périodiquement des plans de succession des membres de la direction à horizon variable pour palier toute situation de vacances et/ou de départ (voir paragraphe 2.4.3.3 « Mettre en place des plans stratégiques de développement des talents et de succession »).

Le baromètre social « Your Voice », réalisé annuellement, permet de mesurer les différentes dimensions de l’engagement et de la satisfaction des collaborateurs dans le monde entier. À l’issue de cette enquête, des actions sont prises par la direction et au niveau local pour répondre aux attentes des collaborateurs (voir chapitre 2 – rapport de durabilité - paragraphe 2.4.1 « Bien-être et santé mentale : développer des conditions performantes de travail, de bien-être et de santé mentale »).

Le Groupe propose à ses salariés un large catalogue de formations ainsi que des propositions d’accompagnement (coaching, mentoring, plan individuel de performance…). Le Groupe pilote la qualité des formations et vérifie l’adéquation des contenus avec les enjeux de développements stratégiques et adapte les formats pédagogiques aux nouvelles pratiques de formation du marché. Le taux de formation est suivi annuellement au titre des indicateurs RSE.

Les mesures mises en place pour limiter les risques liés au capital humain et améliorer l’environnement de travail sont décrites au paragraphe 2.4 « [ESRS S1] Personnel de l'entreprise »).

Le Groupe a veillé au cours des dernières années à renforcer son équipe de direction. Afin de prévenir le risque lié au départ des membres de son équipe de direction, le Groupe les associe à son succès et à sa performance sur le long terme.

Depuis son introduction en bourse, le Groupe a mis en place des programmes d’attribution d’actions gratuites de performance. L’attribution de ces actions gratuites incite les bénéficiaires à inscrire leurs actions dans le temps et elle représente une part significative de la rémunération des dirigeants. L’acquisition définitive des actions est soumise d’une part, à une condition de présence dans l’entreprise pendant toute la durée de la période d’acquisition et d’autre part, à l’atteinte de critères de performance long terme appréciée sur une période de référence, 3 ans en moyenne.

Le Groupe entend continuer à associer les dirigeants au succès et à la performance du Groupe, avec la mise en place de ces plans d’intéressement à long terme du management (notamment sur une base d’actions gratuites) (voir le paragraphe 4.5.5.3 « Principes et règles retenus pour l’attribution d’actions gratuites »).

Au-delà de ses dirigeants, le Groupe associe l’ensemble de ses salariés à son développement futur et constitue un outil de rétention pour les fidéliser. À ce titre, Believe a mis en place son premier plan d’actionnariat salarié en 2022. Cette offre était réservée aux salariés adhérents au plan d’épargne groupe et au plan d’épargne groupe international dans pas moins de 6 pays. À l’issue de cette offre, près d’un tiers des salariés du Groupe sont devenus actionnaires. Aucune opération du même type n’a été reconduite au cours des deux derniers exercices, en raison notamment pour l’exercice 2024 de l’annonce puis du déploiement de l’offre publique d’achat simplifiée initiée par Upbeat BidCo sur les titres de Believe.

Effets potentiels sur le Groupe

Le développement du capital humain est un facteur clé pour le développement du Groupe. Si le Groupe ne parvenait pas à faire face à ces défis, cela pourrait avoir un effet défavorable sur ses résultats, ses perspectives et sa réputation d’employeur.

Autre partie mentionnant la CSRD (dans la partie Risques liés à la réglementation et son évolution) : L’évolution de la réglementation pourrait accroître les attentes des intervenants en matière de durabilité et d’engagements environnementaux. C’est notamment ce que prévoit la CSRD (Corporate Social Responsibility Directive), nouvelle directive européenne sur la RSE entrant en application en 2024. Tout manquement, ou perception de manquement, par le Groupe à respecter ses engagements publics ESG pour se conformer pleinement aux interprétations en développement des lois et réglementations ESG, ou pour répondre aux attentes et normes changeantes et variées des parties prenantes, pourrait nuire à la marque et à la réputation du Groupe, et affecter négativement la relation de l’entreprise avec ses parties prenantes.

Cette mise en conformité, dont le calendrier reste à préciser par les autorités compétentes, pourrait engendrer des coûts supplémentaires pour le Groupe, qui disposerait d’un délai de trois ans pour se mettre en conformité tout en anticipant d’éventuelles nouvelles obligations réglementaires pour l’ensemble de sa chaîne de valeur.

3.1.4 Risques financiers

Risques de liquidité et de contreparties

Description du risque

Le risque de liquidité est le risque de ne pas disposer des fonds nécessaires pour faire face aux engagements à leur échéance. Cela inclut, d’une part, le risque qu’en cas de besoin, les avances à certains artistes ne puissent être recouvrées rapidement. D’autre part, il inclut, le risque d’exigibilité anticipée des engagements envers les producteurs ou le risque de non-accès au crédit à des conditions satisfaisantes.

Le Groupe accorde des avances (non rémunérées) à certains producteurs, recouvrées à plus ou moins long terme sur les reversements à effectuer par le Groupe. Le Groupe s’expose ainsi au risque de ne pas pouvoir récupérer ces sommes si la valeur des ventes était insuffisante. La valeur des ventes se traduit notamment par le nombre de streams générés par les contenus de ces producteurs mis à disposition sur les plateformes (voir par ailleurs le paragraphe 1.2.3 du présent Document d’enregistrement universel, pour une description du mécanisme contractuel des avances). Ces avances, comptabilisées à l’actif du bilan lorsqu’elles sont versées, peuvent en outre faire l’objet d’une dépréciation, s'il existe un doute sur leur caractère recouvrable.

Les avances maintenues à l’actif sont ventilées entre une part courante et une part non courante. La part courante correspond à la part que le Groupe s’attend à recouvrer dans les douze mois suivants la clôture. Le montant des avances nettes non recouvrées s’élève à 293,1 millions d’euros (dont 99,8 millions d’euros de part courante et 193,3 millions d’euros de part non courante) au 31 décembre 2024, contre 258,6 millions d’euros (dont 103,1 millions d’euros de part courante et 155,5 millions d’euros de part non courante) au 31 décembre 2023. L’augmentation du montant des avances non recouvrées de 13 % entre 2023 et 2024 a eu un impact sur le besoin en fonds de roulement du Groupe, passé de (151,8) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à (156,3) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 (voir le paragraphe 5.3.2.5 « le fonds de roulement »). L’augmentation du montant des avances non recouvrées au cours des trois derniers exercices s’explique par la croissance des activités du Groupe. Cette augmentation s’explique également par sa stratégie visant à offrir aux artistes et labels davantage de services. Le paiement d’avances est l’un des services offerts aux artistes en tant que soutien au développement de leur carrière. Le Groupe entend poursuivre cette stratégie à l’avenir, ce qui aura pour effet d’augmenter le montant des avances et accroître le risque décrit ci-dessus (voir par ailleurs les paragraphes 3.1.4 « Risques financiers » et 5.3.2.1 « Présentation et analyse des principales catégories d’utilisation de la trésorerie du Groupe »).

Le Groupe doit reverser aux artistes et labels une partie des reversements effectués par les plateformes en contrepartie de la mise à disposition des contenus. Il existe une incertitude sur le délai et la fréquence des demandes des producteurs pour le paiement de ces reversements. Les hypothèses prises par le Groupe pour la gestion de sa trésorerie reposent sur une relative.

stabilité du besoin en fonds de roulement

(voir le paragraphe 5.3.2 « Situation et flux de trésorerie »). Ces hypothèses reposent sur l’observation de l’historique des délais et fréquences des demandes de paiement des reversements aux artistes qui sont relativement constants dans le temps.

Dans un contexte de crise, le Groupe pourrait ne pas obtenir (ou à des conditions non acceptables) les financements ou refinancements nécessaires à sa croissance.

Concernant le risque de contrepartie, le Groupe peut être exposé à la défaillance de l’une des contreparties bancaires qui gère sa trésorerie ou ses swaps de devises.

Le Groupe est créancier des plateformes qui doivent lui payer des reversements en contrepartie des contenus qu’il met à leur disposition. Le délai de paiement des reversements prévu dans les principaux contrats du Groupe est généralement compris entre 30 et 60 jours suivant la réception de la facture ou la fin du mois civil de la période en cours (voir le paragraphe 1.2.2 « Son positionnement dans la chaîne de valeur de l’industrie place le Groupe au cœur de la révolution numérique de la musique »).

Contrôle et mesures d’atténuation du risque

Les avances à accorder aux artistes et labels sont soumises à un processus strict d’analyse et de validation. L’objectif de ce processus est de s’assurer de la validité et de la cohérence du montant à accorder. De plus, le Groupe suit de manière régulière le recouvrement des avances accordées aux artistes et labels.

Le Groupe fait appel pour ses placements de trésorerie et pour ses swaps à des institutions financières de premier plan. Il estime ainsi ne pas supporter de risque de contrepartie significatif sur sa trésorerie ou ses instruments financiers. Le Groupe effectue un suivi régulier des créances des plateformes de distribution numérique et médias sociaux.

Effets potentiels sur le Groupe

Si le Groupe n’avait pas la capacité d’accorder un volume d’avances en adéquation avec les attentes, cela pourrait affecter sa capacité à attirer de nouveaux artistes et labels. Le Groupe n’a aucune obligation contractuelle à l’égard des artistes et labels pour consentir des avances.

Le Groupe est également exposé au risque de défaillance de l’une ou de plusieurs plateformes de distribution numérique ou médias sociaux. Ces plateformes pourraient ne pas payer les reversements dus ou les payer en dehors des délais prévus dans le contrat conclu avec le Groupe.

La survenance de ces risques pourrait remettre en cause l’attractivité de l’offre du Groupe et avoir un effet défavorable significatif sur ses résultats et perspectives.

Risques liés aux taux de change

Description du risque

Une part significative de l’activité du Groupe est réalisée à l’international. Celui-ci est donc soumis, du fait de son exposition à des devises autres que l’Euro, au risque de change principalement au titre de son exploitation. L’Euro est la monnaie fonctionnelle de la Société et de présentation des états financiers consolidés du Groupe.

Risque de transaction

Ce risque découle de l’existence dans des sociétés du Groupe de créances ou dettes libellées dans une devise différente de la devise fonctionnelle de la filiale.

Pour évaluer globalement ce risque, il a été pris en compte les dettes (Passif) et créances (Actif) (y compris le cash pooling) dans une autre devise que la devise fonctionnelle de la filiale.

Risque financier lié aux taux de change

Au niveau de nos filiales, ce risque est considéré comme non significatif. Aucune filiale n’ayant de dette bancaire externe significative dans une devise différente de sa monnaie de référence.

L’évolution des taux de change pourrait par ailleurs avoir un impact sur les reversements payés au Groupe par les plateformes de distribution numérique. Les plateformes facturent les abonnements à leurs utilisateurs finaux en devises locales et ce montant est ensuite converti conformément aux stipulations contractuelles applicables (par exemple, en Euro). Les taux de change appliqués pour les conversions sont révisés régulièrement en fonction des taux du marché. Les devises locales dans lesquelles les abonnements sont facturés par les plateformes à leurs utilisateurs pourraient se déprécier (ou s’apprécier) par rapport à la devise contractuelle (par exemple, l’Euro). En conséquence, l’assiette de chiffre d’affaires converti retenue pour calculer les reversements à payer au Groupe s’en trouverait réduite (ou augmentée). Une telle situation diminuerait ou augmenterait le montant des reversements perçus par le Groupe et par conséquent son chiffre d’affaires.

Contrôle et mesures d’atténuation du risque

Le Groupe a mis en place une politique de couverture du risque de change en établissant des positions miroirs Actif/Passif pour certaines devises, limitant ainsi son exposition au risque de transaction.

Effets potentiels sur le Groupe

Analyse de sensibilité de l’exposition nette au risque de change

Voir la Note 8.2 - Gestion des risques financiers pour une présentation de l'analyse de sensibilité de l’exposition nette au risque de change dans les principales devises ainsi qu’une analyse de l’impact d’une variation de 5 % de chaque devise vis-à-vis de l’euro.

Risques juridiques

Risques liés aux droits de propriété intellectuelle

Description du risque

Le succès des activités du Groupe dépend notamment de sa capacité à faire croître et protéger son catalogue de contenus. Si les mesures déployées par le Groupe pour protéger ses droits sur les contenus étaient inadaptées, des tiers pourraient utiliser ses contenus sans son autorisation. Une telle situation pourrait affecter la capacité du Groupe à exploiter son catalogue de manière rentable et à fidéliser les artistes et labels. Le Groupe pourrait par ailleurs devoir supporter des coûts significatifs pour obtenir en justice l’interruption de l’utilisation illicite de ses droits. Le Groupe pourrait être mis en cause par des ayants-droit (voir également le paragraphe 1.3.2.1 « Réglementations spécifiques à la propriété littéraire et artistique »).

Les contenus mis à disposition par le Groupe en application de contrats conclus pourraient intégrer des œuvres réalisées par des artistes non couverts par ces contrats. Le Groupe ne peut garantir que les licences et autorisations d’utilisation de ces œuvres ont été accordées auxdits producteurs avec lesquels le Groupe contractualise.

Certains ayants droit pourraient ne pas être déclarés par les artistes et labels dont le Groupe distribue et promeut les contenus. Le Groupe pourrait être mis en cause par des ayants-droit non déclarés, qui rechercheraient la responsabilité du Groupe pour violation du droit d’auteur. Ces derniers pourraient également rechercher la responsabilité des plateformes ayant diffusé le.

contenu. Les plateformes viendraient ensuite rechercher la responsabilité du Groupe par effet de cascade avec les rapports contractuels qui les lient. Des dommages-intérêts pourraient être réclamés au Groupe ainsi que le retrait du contenu mis à disposition. De telles actions, voire allégations, fondées ou non, de violations du droit d’auteur par le Groupe, pourraient porter atteinte à la réputation du Groupe. Ce risque est notamment accru aux États-Unis d’Amérique, pays dans lequel le Groupe exerce ses activités. Le montant des indemnités que le Groupe pourrait être condamné à verser par les tribunaux locaux pourrait être significativement plus élevé qu’en Europe. Ces indemnités comprennent outre la réparation du dommage subi, des dommages-intérêts punitifs (punitive damages) dont le montant peut être directement fixé par la loi (statutory damages). Le montant des dommages-intérêts punitifs peut s’élever jusqu’à 150 000 dollars par contenu dont les droits ont été violés. Les polices d’assurance du Groupe pourraient ne pas couvrir l’intégralité des indemnités que le Groupe pourrait être amené à verser. À la date du présent document d’enregistrement, le Groupe est mis en cause aux États-Unis par UMG Recordings, Inc, Capitol Records, LLC, Capital CMG, Inc, ABKCO Music & Records, Inc, et Concord Music Group, Inc (les « Demandeurs »), chacun d'entre eux détenant des droits d'auteur sur divers enregistrements sonores.

Les Demandeurs ont déposé une plainte devant le tribunal fédéral de New York contre Believe S.A. et TuneCore, Inc. pour violation directe, contributive et indirecte de certains droits d'auteur sur des enregistrements sonores (voir paragraphe 6.1 Note 7 Provisions et Passifs éventuels du présent document d'enregistrement). Les montants de dommages-intérêts demandés, s'ils étaient prouvés, pourraient ne pas être intégralement couverts par les polices d'assurance du Groupe.

Les usages aux États-Unis font peser sur les producteurs ou les distributeurs d’enregistrements phonographiques la responsabilité d’identifier les titulaires de droits de reproduction mécanique sur les œuvres intégrées dans ces enregistrements. Les producteurs ou distributeurs d’enregistrements phonographiques doivent obtenir et payer les licences sur ces droits lorsque les enregistrements sont distribués par voie de téléchargement (et pas uniquement par voie de streaming). Il est rappelé que les contenus mis à disposition par le Groupe sont principalement diffusés en streaming sur les plateformes. Le téléchargement représente pour le Groupe une part minoritaire du format de diffusion, observé en particulier aux États-Unis. Le Groupe recourt aux services de prestataires externes pour identifier les ayants droit à même de fournir ces licences. Le Groupe est ainsi exposé au risque que certains ayants droits ne soient pas identifiés. Il est à noter que, dans la quasi-totalité des autres pays, cette responsabilité incombe aux seules plateformes proposant les enregistrements musicaux aux utilisateurs finaux. Il en est de même dans le domaine du streaming musical aux États-Unis.

La généralisation des outils d’intelligence artificielle générative (IA générative) pourrait accroître le volume de contenus soumis au Groupe par les labels et artistes. De ce fait, le Groupe pourrait être davantage exposé au risque de distribuer des contenus non authentiques et entièrement générés par l’intelligence artificielle ou utilisant des œuvres de tiers contrevenant au droit d’auteur.

Au regard de l’incertitude inhérente à la procédure de vérification des titulaires des droits de reproduction mécanique le Groupe pourrait faire l’objet de réclamations. Des procédures de ce type sont fréquentes aux États-Unis. Ce risque est accru dans certains pays où le Groupe peut avoir recours à des intermédiaires pour la mise à disposition de son catalogue auprès des plateformes locales. Le Groupe s’expose ainsi au risque que ces intermédiaires ne s’assurent pas de la sauvegarde du catalogue et la défense des droits d’auteur.

Le piratage numérique est une utilisation illégale des droits de propriété intellectuelle et des contenus du Groupe. Le piratage numérique prive le Groupe des revenus qu’il pourrait tirer de l’utilisation légale de ces droits et contenus, notamment si :

  • il n’était pas en mesure d’obtenir en justice les mesures appropriées en cas d’utilisation illégale des droits et contenus qu’il représente ;
  • il n’avait pas la capacité de mettre en œuvre les moyens pour protéger ses droits face au piratage numérique ou;
  • les autorités publiques échouaient à poursuivre la mise en œuvre des mesures anti-piratage.

Les activités du Groupe dépendent de sa capacité à protéger ses propres droits de propriété intellectuelle (ses marques, logiciels, noms de domaine, savoir-faire et secrets d’affaires). Les efforts de protection pourraient être insuffisants ou inefficaces pour empêcher des actes de contrefaçon ou des utilisations non autorisées par des tiers. Par exemple, la stratégie de dépôt de marques pourrait être insuffisante dans certains pays dans lesquels le Groupe a des activités. En effet, des tiers pourraient s’opposer à l’enregistrement de marques nouvelles, ce qui affaiblirait la notoriété du Groupe dans les zones géographiques concernées. Une protection insuffisante des informations sensibles et stratégiques du Groupe pourrait lui faire perdre son avantage concurrentiel résultant de son savoir-faire et de ses secrets d’affaires. Les activités du Groupe sur internet peuvent aussi accroître le risque de vol de données ou de rétro-ingénierie des plateformes technologiques.

Contrôle et mesures d’atténuation du risque

Pour limiter les risques de violation par un tiers de ses droits de propriété intellectuelle, le Groupe a mis en place des mécanismes stricts d’identification de la chaîne d’ayants-droit. Ces mécanismes sont applicables dès la conclusion des contrats avec les artistes et labels. Les contrats comprennent des stipulations permettant de limiter la mise en jeu de la responsabilité du Groupe en cas de violation alléguée de droits.

Le Groupe a mis en place des mécanismes de retrait rapide des contenus litigieux. Ce processus tend à limiter les risques de mise en cause de sa responsabilité en cas de violation alléguée de leurs droits par des tiers.

Les garanties données par le producteur, permettant au Groupe de chercher sa responsabilité, si le Groupe devait être mis en cause par des ayants droit.

Le Groupe cherche à automatiser ses processus d’identification, de traitement et de suivi des réclamations relatives à des violations alléguées de droits de propriété intellectuelle. Le Groupe réfléchit et teste l’adaptation de ses processus avec l’arrivée de nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle générative (IA générative). Pour limiter les risques de violation par un tiers de ses droits de propriété intellectuelle, le Groupe a mis en place des mécanismes stricts d’identification de la chaîne d’ayants-droit. Ces mécanismes sont applicables dès la conclusion des contrats avec les artistes et labels. Les contrats comprennent des stipulations permettant de limiter la mise en jeu de la responsabilité du Groupe en cas de violation alléguée de droits.

Effets potentiels sur le Groupe

Les évènements décrits pourraient avoir un effet défavorable significatif sur les activités, la situation financière, la réputation, les résultats et les perspectives du Groupe.

Risques liés à la réglementation et son évolution

Description du risque

Les activités du Groupe sont soumises à diverses réglementations dans les différents pays où le Groupe exerce ses activités. Le Groupe est soumis aux réglementations relatives au droit boursier, à la propriété intellectuelle, aux droits de responsabilité des intermédiaires techniques, de commerce électronique, aux données personnelles ou aux réglementations ESG. Un descriptif des réglementations applicables aux activités du Groupe est présenté dans le paragraphe 1.3.2 « Le Groupe évolue au sein d’environnements législatifs et réglementaires complexes ».

Une connaissance insuffisante des réglementations locales ou un défaut de méthodologie de suivi des évolutions réglementaires locales seraient impactantes pour le Groupe. En effet, de telles situations pourraient remettre en cause la capacité du Groupe à identifier les particularités des réglementations locales en vue de s’y conformer.

Le Groupe exerce ses activités dans le secteur numérique, dont l’encadrement réglementaire est en pleine structuration et sujet à des évolutions nombreuses et rapides. Le Groupe devra s’adapter à ces évolutions réglementaires afin de poursuivre le développement de ses activités en conformité avec la réglementation applicable. La Directive « droit d’auteur » adoptée en 2019 ou les règlements européens dits « Digital Services Act », « Digital Market Act » et « Artificial Intelligence Act » sont des exemples récents d’évolutions législatives.

L’évolution de la réglementation pourrait accroître les attentes des intervenants en matière de durabilité et d’engagements environnementaux. C’est notamment ce que prévoit la CSRD (Corporate Social Responsibility Directive), nouvelle directive européenne sur la RSE entrant en application en 2024. Tout manquement, ou perception de manquement, par le Groupe à respecter ses engagements publics ESG pour se conformer pleinement aux interprétations en développement des lois et réglementations ESG, ou pour répondre aux attentes et normes changeantes et variées des parties prenantes, pourrait nuire à la marque et à la réputation du Groupe, et affecter négativement la relation de l’entreprise avec ses parties prenantes. Cette mise en conformité pourrait entraîner des coûts supplémentaires pour le Groupe, qui doit se mettre en conformité sur une période de trois ans, voire anticiper les nouvelles exigences réglementaires pour l’ensemble de sa chaîne de valeur.

Contrôle et mesures d’atténuation du risque

La Direction juridique du Groupe met en place un suivi régulier de l’évolution des réglementations locales pour s’assurer de la conformité des activités du Groupe. Ce travail est effectué en lien avec les directions opérationnelles et les filiales, mais également en coopération avec des conseils juridiques locaux.

Le Groupe s’efforce d’appliquer dans l’ensemble de ses filiales une politique de conformité commune. Il cherche notamment à définir des règles internes « Know your customer» pour procéder à des vérifications et collecter les documents nécessaires auprès des labels et artistes avec lesquels il contractualise. Ces vérifications sont réalisées en fonction d’une évaluation du risque propre à chaque contrat.

Concernant la réglementation boursière, le Groupe a mis en place une charte de déontologie boursière. L’objectif étant d’attirer l’attention de ses collaborateurs sur les principes en vigueur en matière de déontologie boursière et sur la nécessité de s’y conformer.

Le Groupe s’est doté d’une Direction Relations Investisseurs en charge de l’élaboration d’un calendrier récapitulant les obligations en matière de communication financière. Ce calendrier comprend notamment les périodes durant lesquelles aucune transaction ne doit être effectuée sur les actions Believe par les personnes figurant sur la liste des initiés. Le Groupe a mis en place un processus de contrôle interne et financier (voir le paragraphe 4.6 « Principales caractéristiques du processus de contrôle interne et de gestion des risques relatif à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière ») pour s’assurer de sa conformité à la réglementation boursière en matière de reporting comptable et financier.

Sous l’égide du Conseil d’administration, la direction RSE et engagement a également mis en place un groupe de travail dédié aux évolutions et impacts de la nouvelle réglementation CSRD, y compris sur les sujets du climat.

Effets potentiels sur le Groupe

Une modification ou un renforcement des dispositifs réglementaires applicables aux activités du Groupe pourraient entraîner des coûts ou des investissements supplémentaires pour le Groupe. Ces surcoûts pourraient avoir un effet défavorable significatif sur l’activité, les résultats, la situation financière et les perspectives du Groupe.

Des évolutions réglementaires protectionnistes dans des pays où le contrôle étatique des activités économiques est important, pourraient limiter la capacité du Groupe à poursuivre son développement.

Si le Groupe n’avait pas la capacité d’identifier les changements réglementaires applicables à ses activités, il s’exposerait à un risque de violation des dispositions applicables. Le Groupe pourrait alors être exposé à des sanctions pénales, administratives et/ou financières. Les sanctions auraient un effet défavorable significatif sur l’activité, les résultats, la réputation, la situation financière et les perspectives du Groupe.

Risques liés à la fiscalité et ses évolutions

Description du risque

Le Groupe est soumis à une législation fiscale complexe et évolutive dans les différents pays dans lesquels il est présent. Il est notamment soumis, du fait de son activité internationale, aux règles relatives aux prix de transferts, aux établissements stables ainsi qu’à la taxe sur la valeur ajoutée et autres taxes indirectes assimilées. Ces règles peuvent être particulièrement complexes et sujettes à des interprétations divergentes. Les évolutions de la législation fiscale et de son interprétation pourraient avoir des conséquences défavorables significatives sur sa situation fiscale et son taux d’imposition effectif. Il en est de même pour le montant des impôts et d’autres prélèvements obligatoires auxquels le Groupe est assujetti.

Le développement rapide de l’économie numérique mondiale conduit les autorités publiques à adapter ou envisager des adaptations du régime fiscal applicable au secteur du numérique. Le Groupe pourrait ainsi être soumis à des évolutions rapides et imprévisibles de la législation fiscale dans les pays où il exerce ses activités.

En France, une taxe sur les services numériques (dite taxe « GAFA ») est entrée en vigueur en juillet 2019 ainsi qu’une taxe sur le streaming musical à compter de 2024. Bien que ces taxes ne s’appliquent pas directement au Groupe, elles impactent certaines plateformes et médias sociaux auxquels le Groupe met des contenus à disposition.

En outre, une réforme de l’architecture fiscale internationale a été conclue par plus de 135 pays et juridictions en octobre 2021. Cette réforme est construite autour de deux piliers. Le premier pilier vise à mettre en œuvre un nouveau droit d’imposition des bénéfices réalisés par certaines des plus grandes entreprises multinationales. Le second pilier prévoit l’instauration d’un taux d’imposition effectif minimum global de 15 %. Au niveau européen, le second pilier a été adopté par voie de directive en date du 15 décembre 2022 et doit être transposé dans le droit des États membres au plus tard au 31 décembre 2023, en vue d’une première application en 2024. En France, elle a ainsi été transposée par la loi de finances pour 2024. À ce stade, sur la base des comptes 2024, il a été considéré qu’aucun coût fiscal supplémentaire n’est encouru par le Groupe du fait de cette mesure. Il ne peut toutefois être exclu que cette réforme ait un impact négatif sur les activités et la fiscalité des plateformes sur lesquels le Groupe met des contenus à disposition, ce qui pourrait avoir un effet défavorable significatif sur l’activité, les résultats, la situation financière et les perspectives du Groupe.

Par ailleurs, les flux liés aux activités du Groupe, et en particulier les flux sortants, correspondant principalement aux reversements effectués par le Groupe aux artistes et labels dont les contenus sont mis à disposition des plateformes de distribution numérique, sont susceptibles d’être soumis à des retenues à la source devant, le cas échéant, être collectées par le Groupe, dans les différents pays où il exerce ses activités. La capacité du Groupe à procéder à ces retenues à la source ou se prévaloir le cas échéant d’une exonération dépend notamment de la qualification fiscale des flux sortants retenue par l’administration fiscale locale et de la transmission au Groupe de certains documents par les artistes et labels concernés. Le défaut de collecte par le Groupe des retenues à la source applicables ou l’incapacité à se prévaloir des exonérations de retenues à la source applicables (notamment si les documents requis ne lui étaient pas transmis ou s’il n’en faisait pas la demande) l’exposerait au risque de devoir, en cas de redressement par les autorités fiscales compétentes, payer l’arriéré d’impôt, majoré le cas échéant des pénalités de retard applicables, ce qui pourrait avoir un effet défavorable significatif sur sa situation financière.

En outre, du fait du caractère transfrontalier des flux liés aux activités du Groupe, une part importante de son chiffre d’affaires est en principe exonérée de la taxe sur la valeur ajoutée applicable. Le Groupe peut ainsi se retrouver en situation de crédit de taxe sur la valeur ajoutée vis-à-vis des autorités fiscales locales concernées. Le Groupe pourrait rencontrer des difficultés à se prévaloir de ces crédits ou rencontrer des retards quant au remboursement effectif de ces crédits. Ces difficultés pourraient être liées aux processus propres à l’administration locale concernée ou de la transmission au Groupe de documents incomplets ou inexacts par les artistes et labels ce qui pourrait avoir un impact négatif sur sa situation de trésorerie.

Contrôle et mesures d’atténuation du risque

Le Groupe procède à une veille fiscale régulière portant sur les actualités pouvant impacter le Groupe, notamment toute actualité ayant trait à l’économie numérique. Pour mener à bien cette veille, la Direction fiscale du Groupe s’appuie sur les filiales, la Direction financière et sur l’assistance de conseils externes.

Le Groupe a mis en place des processus pour s’assurer du respect des règles de collecte des taxes indirectes, des règles de facturation mais également visant à réduire le coût des retenues à la source. Le Groupe s’efforce d’identifier ses principaux risques fiscaux portant sur les années sujettes à contrôle fiscal, anticiper les questions de l’administration fiscale et documenter le cas échéant les réponses adéquates.

Effets potentiels sur le Groupe

Une contestation de sa situation fiscale par les autorités concernées pourrait conduire au paiement par le Groupe d’impôts supplémentaires, à des redressements et pénalités potentiellement importants ou encore à une augmentation des coûts de ses produits ou services aux fins de répercuter ses impôts.

Une telle situation pourrait avoir un effet défavorable significatif sur son activité, ses résultats, sa situation financière et ses perspectives.

3.2 Assurances

3.2.1 Détermination des polices d’assurance à souscrire

La Direction juridique du Groupe coordonne, avec l’appui des Directions opérationnelles et du département risques et contrôle interne, la politique d’assurance du Groupe. Chaque société du Groupe est responsable de fournir à la Direction juridique, les informations nécessaires à l’identification et à la qualification des risques à assurer. Une fois les risques identifiés, la Direction juridique négocie, avec l’assistance d’un courtier, les polices les plus adaptées pour couvrir ces risques. La Direction juridique mène ces négociations tous les ans avec les acteurs majeurs de l’assurance.

Les risques non assurés sont ceux pour lesquels :

  • l’offre de couverture est inexistante sur le marché de l’assurance ;
  • l’offre de couverture et/ou son coût n’est pas en adéquation avec l’intérêt potentiel de l’assurance.

Le Groupe peut également considérer que le risque ne requiert pas une couverture d’assurance.

3.2.2 Principales polices d’assurance souscrites par le Groupe

Les principales polices du Groupe, souscrites auprès de compagnies d’assurance de réputation internationale, sont notamment :

  • une assurance cyber ;
  • une assurance responsabilité civile des mandataires sociaux ;
  • une assurance responsabilité civile (en particulier en matière de propriété intellectuelle, ou couvrant les activités de spectacle et l’évènementiel) ;
  • une assurance des dommages aux biens et pertes d’exploitation subséquentes ;
  • une assurance voyages d’affaires.

Les polices Groupe sont complétées, pour les risques non couverts au niveau du Groupe, par des polices souscrites localement pour une filiale.

Gouvernement d’entreprise

1 Gouvernance

Conventions réglementées et courantes

4.4 Règles et principes de gouvernement d’entreprise

1.1 Règle « appliquer ou expliquer » du Code AFEP-MEDEF

4.5 Procédure d’évaluation

Rémunération des mandataires sociaux

4.5.1 Règles de gouvernance en matière


de politique

Le Conseil d’administration

Composition au 31 décembre 2024

2.1 Liste des mandats et fonctions des membres du Conseil d'administration

2.2 Politique de rémunération 2025 du Président-Directeur général

2.3 Règles de composition et de diversité du Conseil d’administration

2.4 Évolution de la composition du Conseil

2.5 Fonctionnement du Conseil d’administration

2.6 Évaluation du Conseil d’administration

4.6 Comités spécialisés

Le présent chapitre 4 « Gouvernement d’entreprise » constitue le Rapport sur le gouvernement d’entreprise établi conformément au dernier alinéa de l’article L. 225-37 du Code de commerce. Il comprend les informations visées aux articles L. 225-37-4 et L. 22-10-09 à L. 22-10-11 du Code de commerce.

Ce rapport a été établi sous la responsabilité du Conseil d’administration avec le concours de la Direction générale et de la Direction Juridique, assisté par les Comités du Conseil et financière.

2.7 Déontologie et informations complémentaires

Ce rapport a été définitivement approuvé par le Conseil d’administration en date du 13 mars 2025, après avis favorable du Comité des nominations et des rémunérations du 12 mars 2025.

4.6.1 Organisation générale du contrôle interne

4.6.2 Composantes du contrôle interne

4.6.3 Processus de contrôle interne relatif à l'élaboration et au traitement de l'information financière et comptable

4.6.4 Conclusions et perspectives

4.7 Autres informations

Instances dirigeantes

Le Conseil d’administration au 31 décembre 2024

3.1 Direction générale

3.2 Comité exécutif

3.3 Politique de diversité d’égalité Femmes / Hommes

3.4 Plans de succession


4.1 Gouvernance

La présente section, faisant partie intégrante du Rapport sur le gouvernement d’entreprise, présente notamment :

  • les règles et principes de gouvernement d’entreprise applicables à la Société (Section 4.1) ;
  • les instances de gouvernance non-exécutives (Conseil d’administration et Comités spécialisés) (Sections 4.2 et 4.2.7) ;
  • les instances dirigeantes (Direction générale et Comité exécutif) (Section 4.3) ; et
  • les règles de déontologie applicables aux principaux mandataires sociaux du Groupe (Section 4.2.8).

Les informations présentées au sein des sections 4.2 et 4.3 satisfont à l'exigence de la norme ESRS 2 - GOV 1 issue de la réglementation CSRD (Section 2.1.2 « Présentation des organes d'administration, de direction et de surveillance de Believe »).

4.1.1 Règles et principes de gouvernement d’entreprise

La Société veille minutieusement à appliquer les bonnes pratiques en matière de gouvernance pour avoir un niveau de fonctionnement performant et une gestion efficiente, qui sont présentement décrits au sein de ce Rapport sur le gouvernement d’entreprise dans la plus grande transparence possible, afin de répondre pleinement aux intérêts et aux attentes de ses parties prenantes.

À ce titre, le Conseil s’appuie sur les recommandations du Code de gouvernance AFEP-MEDEF, auquel la Société se réfère, sur les travaux de ses Comités et sur les retours de dialogue avec les principaux actionnaires. Il suit également les recommandations formulées par l’AMF dans son rapport annuel sur la gouvernance et la rémunération des dirigeants ainsi que celles issues du rapport établi par le Haut Comité du Gouvernement d’Entreprise. Il s’assure que les organes de gouvernance fonctionnent de manière efficace dans un strict respect de l’équilibre des pouvoirs.

Les règles et modalités de composition et de fonctionnement du Conseil sont définies par la loi, les statuts de la Société et le Règlement intérieur du Conseil, tels qu’ils sont présentés ci-après.

Le Règlement intérieur du Conseil, dont l’objectif vise à préciser les dispositions légales, réglementaires ou statutaires relatives à la composition, à l’organisation et au fonctionnement du Conseil et de ses Comités spécialisés, a été adopté lors de la réunion du Conseil du 11 juin 2021 et mis à jour pour la dernière fois le 13 mars 2025.

Le Règlement intérieur est disponible dans son intégralité sur le site institutionnel de la Société sous la rubrique « Gouvernance ».

La Charte de l’administrateur, adoptée par le Conseil du 12 juillet 2021 et mise à jour le 20 septembre 2024, précise les devoirs et obligations de chaque membre du Conseil d’administration, y compris les censeurs, envers la Société.

4.1.1.1 Code de gouvernance

La Société se réfère au Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées élaboré conjointement par l’Afep et le Medef (le «Code AFEP-MEDEF »). Ce Code AFEP-MEDEF (mis à jour en décembre 2022) est disponible sur le site de l’Afep (www.afep.com) ou sur le site du Medef (www.medef.com).

Conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, le présent chapitre identifie, dans un tableau de synthèse, les dispositions de ce dernier qui n’ont pas été intégralement suivies au cours de l'année 2024 et explique les raisons de ce choix (cf. section 4.1.2).

4.1.1.2 Structure de gouvernance

Unicité des fonctions de direction

En mai 2021, afin de mettre en œuvre son projet d’introduction en bourse, la Société revêtant jusqu’alors la forme sociale d’une société par actions simplifiée s’est transformée en une société anonyme à Conseil d’administration.

Le Conseil d’administration nouvellement nommé a ensuite réfléchi à un mode de gouvernance adapté aux spécificités de la Société, permettant d’optimiser sa performance et sa stratégie à long terme dans le respect de l’équilibre des règles de gouvernance.

Le Conseil d’administration a décidé que Denis Ladegaillerie cumulerait les fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général pendant la durée de son mandat d’administrateur, et prendrait alors le titre de Président-Directeur général.

Depuis l’introduction en bourse de la Société en juin 2021, le Conseil d’administration s’interroge annuellement sur la pertinence du mode de gouvernement retenu et s’assure si cette option est toujours adaptée à la Société et à ses parties prenantes et si elle répond toujours aux motifs ayant conduit le Conseil à réunir ces deux fonctions.

Lors de sa réunion du 16 décembre 2024, le Conseil a débattu sur le mode de gouvernance et a décidé, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, de maintenir l’unicité des fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général. La combinaison de ces deux fonctions continue de s’inscrire dans l’intérêt social de la Société et offre une stabilité, et une fluidité dans la prise de décisions, ainsi qu’une proximité d’interaction efficiente et dynamique entre le Conseil et la Direction générale.

Ce mode de gouvernance reflète une volonté affirmée de préserver un cadre managérial stable. Cette organisation garantit la pérennité de la performance, des valeurs et des engagements du Groupe ainsi que la qualité de sa gouvernance.

En tant que fondateur, la forte implication et la connaissance historique du Groupe de Denis Ladegaillerie sur ses activités et sa stratégie constituent des atouts précieux autant que ses relations privilégiées avec les actionnaires historiques et nouveaux, lesquels sont représentés au Conseil et contribuent pleinement au bon fonctionnement de la Société.

En 2023, le Conseil s’est également prononcé sur la désignation éventuelle d’un administrateur référent et qu’il n’a pas, sur avis du Comité des nominations et des rémunérations, jugé nécessaire à ce stade.

En effet, le Conseil estime, après avoir pris connaissance des bonnes pratiques de place, que l’intérêt et les missions de l’administrateur référent seraient à ce jour très limités compte tenu de la composition et du fonctionnement du Conseil d’administration avec la forte implication de ses membres et de leur grande liberté de parole dont ils bénéficient. Les administrateurs ont d’ailleurs exprimé, lors de l'évaluation interne du fonctionnement du Conseil et de ses Comités menée en 2023, le souhait de conserver un lien privilégié direct avec le Président du Conseil d’administration.

En réponse à la pratique de place sur la nomination d’un administrateur référent spécialisé en RSE, le Conseil a examiné ce point et a décidé que compte tenu de l’existence d’un Comité RSE et de la présence d’une administratrice ayant une expertise en la matière assumant tout naturellement la présidence du Comité susvisé, la désignation d’un administrateur référent sur ce critère précis n’était pas requise à ce stade.

Le Conseil d’administration

Le Conseil assume les missions et exerce les pouvoirs qui lui sont conférés par la loi, les statuts de la Société et le Règlement intérieur du Conseil.

Le Conseil détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre, conformément à son intérêt social, en considérant les enjeux sociaux et environnementaux de son activité.

Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées générales et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent.

Le Conseil d’administration procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns.

Ainsi, le Conseil d’administration a notamment les attributions suivantes :

Le Règlement intérieur du Conseil prévoit que certaines opérations sont soumises à autorisation préalable du Conseil, dont notamment :

  • convocation des Assemblées générales et fixation de son ordre du jour ;
  • examen et arrêté des comptes annuels et semestriels sociaux et consolidés avec l’établissement du rapport annuel et semestriel associés ;
  • établissement et arrêté des documents de gestion prévisionnelle et des rapports correspondants ;
  • autorisation préalable à la conclusion de conventions réglementées visées aux articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce et au réexamen annuel des conventions déjà autorisées, telle que cette procédure est prévue à l’article L. 225-40-1 du Code de commerce ;
  • cooptation d’administrateurs ;
  • choix du mode de gouvernance de la Direction Générale de la Société ;
  • nomination, remplacement et révocation du Président du Conseil d’administration et/ou d'un mandataire social exécutif de la Société ;
  • création de Comités légaux ou statutaires ou issus du Règlement intérieur et nomination des membres les composant ;
  • établissement de la politique de rémunération des mandataires sociaux ;
  • répartition de la rémunération globale versée aux administrateurs au titre de leurs fonctions ;
  • délibération annuelle sur la politique de la Société en matière d’égalité professionnelle et salariale entre tous les salariés et entre les femmes et les hommes ;
  • autorisation des cautionnements, avals et garanties, garantissant les engagements pris par des tiers, visés à l’article L. 225-35 du Code de commerce ;
  • émission d’obligations.

Limitations des pouvoirs

Règlement intérieur du Conseil d’administration disponible sur le site institutionnel de la Société sous la rubrique « Gouvernance ».

4.1.2 Règle « appliquer ou expliquer » du Code AFEP-MEDEF

Dans le cadre de la règle « appliquer ou expliquer » prévue à l’article L. 22-10-10, 4° du Code de commerce et à l’article 28.1 du Code AFEP-MEDEF, la Société estime que ses pratiques sont globalement conformes aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.

La Société indique cependant que certaines recommandations du Code AFEP-MEDEF ont été écartées ou partiellement appliquées au cours de l’exercice 2024 et apporte les explications pour lesquelles elles l’ont été.

Recommandation Code AFEP-MEDEF Explications
Détermination des orientations stratégiques pluriannuelles en matière de RSE, assorties d'objectifs précis en matière climatique (article 5.1) Le Conseil d’administration n’a pas formalisé expressément d’orientation stratégique pluriannuelle en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), ni défini d’objectifs spécifiques en matière climatique. Ces sujets sont actuellement abordés et pilotés par le Comité RSE, auquel participe la Direction générale, qui assure leur suivi opérationnel et en rend compte au Conseil.
Évaluation du Conseil d'administration par un consultant extérieur (article 11.3) L'évaluation du Conseil d'administration par un consultant extérieur ou en interne a été écartée en 2024, principalement en raison des circonstances particulières entourant la composition récente de cette instance. Le Conseil a fait l'objet à la fin du premier semestre 2024 d'un renouvellement substantiel, avec le remplacement d'un certain nombre de ses membres. Cette situation a conduit à une intégration de nouveaux membres encore en phase d'observation et de prise de recul quant au fonctionnement global des différentes instances de la Société. Le Conseil a ainsi jugé prématuré de procéder à une telle évaluation et de la reconsidérer après une année pleine d'exercice de ces nouveaux membres.
Présence d'un critère climatique dans la rémunération du Président-Directeur général (article 26.1.1) À ce stade, la Société a encore une marge de progression pour être en mesure d’intégrer un critère climatique dans la rémunération variable de son dirigeant mandataire social exécutif. Dans le cadre des travaux en cours pour définir la stratégie climat, le Groupe étudiera les options possibles pour intégrer un critère climatique robuste et fiable dans la rémunération variable du Président-Directeur général. La Société publie d’ores et déjà l’impact carbone de ses activités directes (Scopes 1 et 2) et l’impact indirect (Scope 3) qui représente plus de 90 % des émissions de CO2 sur l’ensemble de sa chaine de valeur (voir rapport de durabilité chapitre 2 paragraphe 2.2.2 « Indicateurs de suivi associé à l'impact lié à l'augmentation de l'empreinte carbone en cas d'inaction climatique »). Le Groupe poursuit ses initiatives pour réduire son impact direct et renouvelle son attachement à contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique dans l’industrie de la musique numérique à la mesure de son.

Recommandation

Code AFEP-MEDEF

influence modérée sur les différents acteurs de la chaine de valeur (en particulier sur les fournisseurs digitaux et les plateformes de streaming).

4.2 Le Conseil d’administration

4.2.1 Composition au 31 décembre 2024

Au 31 décembre 2024, le Conseil d'administration était composé de huit membres, dont six administrateurs et deux censeurs.

Informations personnelles Expérience Position au sein du Conseil Participation à des Comités du Conseil Fonctions Âge Sexe Nationalité Nombre d’actions Nombre de mandats Indépendance Date initiale de nomination Échéance du mandat Ancienneté au Conseil Comité Comité des nominations Comité d’audit Comité RSE Comité des rémunérations
Denis Ladegaillerie Président-Directeur général 55 H FR 157 369 900(1) 0 N/A 2021 2025 4 ans
Andrew Fisher Administrateur 55 H AN 0 0 2024 2025 <₁ an

Administrateurs

Nom Rôle Âge Genre Pays Expérience (ans) Mandat Début Mandat Fin Durée (ans) Président(e)
John Doran Administrateur 46 H IE 0 2021 2025 4
Cécile Frot-Coutaz Administratrice Indépendante 58 F FR 0 2024 2026 3
Anne-France Laclide-Drouin Administratrice Indépendante 56 F FR 150 2024 2028 4

Conseil d'administration

Nom Fonction Âge Sexe Langue Mandat Durée Échéance
Orla Noonan Administratrice Indépendante 54 F IE/FR 5 000(5) 4 ans 2021 - 2025
Nicolas Brugère Président 44 H FR N/A N/A 2024 - 2028
Michael Kalfayan Censeur 37 H AN N/A N/A 2024 - 2028

(1) Au 31 décembre 2024, le groupe Denis Ladegaillerie détenait indirectement 157 369 900 actions d'Upbeat BidCo, holding contrôlant directement la Société, représentant une détention indirecte à hauteur de 10,25 % du capital social de Believe. Il est précisé que le groupe Denis Ladegaillerie est composé de Denis Ladegaillerie lui-même, qui détenait directement 1,10 % du capital social d'Upbeat BidCo, de Laurenis, société intégralement détenue et contrôlée par Denis Ladegaillerie, qui détenait 9,51 % du capital social d'Upbeat BidCo, ainsi qu'une

participation très minoritaire qu'il détenait dans CoInvest, laquelle détenait 0,36 % dans le capital social d'Upbeat BidCo au 31 décembre 2024.

(2) Mandats détenus en dehors du groupe Believe.

(3) Il est précisé, en tant que de besoin, que Denis Ladegaillerie et John Doran sont membres du Conseil d’administration statutaire depuis sa création en 2014 lorsque la Société étant encore sous sa forme de société par actions simplifiée dotée d’un Conseil d’administration.

(4) Le règlement intérieur du Conseil d’administration prévoit que les administrateurs, représentant des actionnaires dont les procédures d’entreprise interdisent la détention directe d’actions par leurs représentant, ne sont pas, sur décision du Conseil d’administration, soumis à l’obligation de détention de 100 actions minimum de la Société pendant toute la durée de leur mandat. Ainsi, il est précisé, à toutes fins utiles, que John Doran, administrateur personne physique, représentant l'actionnaire TCV, ne détient aucune action à titre personnel.

(5) Les 5 000 actions sont détenues par la société Knightly Investments dont le capital social est entièrement détenu par Orla Noonan.

4.2.2 Liste des mandats et fonctions des membres du Conseil d’administration au 31 décembre 2024

Denis Ladegaillerie

55 ans

Français

Adresse professionnelle : 24 rue Toulouse-Lautrec 75017 PARIS

Date de nomination : 25 mai 2021

Date d’expiration du mandat : 2025

Détention d’actions : 157 369 900 (1)

Expertises :

  • Médias et Divertissements
  • Expérience de Direction / Instance Dirigeante
  • Innovation, Digitalisation et Technologie
  • Finance / Gestion des risques
  • Stratégie
  • Expérience internationale
  • RSE
  • Gouvernance, Éthique et Conformité
  • Connaissances approfondies du Groupe en tant que fondateur de la Société

Président-Directeur général

Membre du Comité RSE

Expérience professionnelle/Expertises

Diplômé de Sciences-Po Paris, de l’ESCP Europe ainsi que de la Duke University à Durham aux États-Unis. Il a débuté sa carrière en 1998 à New York en tant qu’avocat d’affaires au sein d’un cabinet international.

En 2000, il rejoint Vivendi à Paris en tant que business analyst et poursuit sa carrière au sein du Groupe à New York en tant que Directeur stratégique et financier des activités numériques de Vivendi Universal jusqu’en 2004.

Fort de son expérience réussie dans le secteur de la musique en ligne, Denis Ladegaillerie a créé la Société en 2005. Sous l’impulsion de Denis Ladegaillerie, Le Groupe a défini sa stratégie RSE «Shaping Music for Good» intégrée au modèle d’affaire de Believe avec l’ambition de développer une industrie de la musique diverse, inclusive et durable. Denis Ladegaillerie est membre du Comité RSE depuis sa création en 2021 et s’investit dans les différentes initiatives en faveur de la Diversité, Équité et Inclusion (cf. Chapitre 2 - Responsabilité Sociale & Environnementale pour plus de détails).

Mandats et fonctions exercés à la date du 31 décembre 2024

Au sein du Groupe :

  • Upbeat BidCo (2) - Président (depuis le 27 mai 2024) et Membre du Conseil de Surveillance (depuis le 13 décembre 2024)
  • Believe International S.à r.l.– Gérant A (Manager A)
  • Believe Digital Holdings Inc. – Administrateur (Director)
  • Believe International Holding Inc. – Administrateur (Director)
  • Believe Music America LLC – Sole Member of the LLC is Believe International Holding Inc. of which Denis is the Sole Director

Hors Groupe :

  • Président de CoInvest (depuis le 29 octobre 2024)
  • Président de Laurenis (depuis le 15 novembre 2024)
  • Président de MDB DL (depuis le 18 novembre 2024)

Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus occupés :

Au sein du Groupe :

  • Believe Music SEA Private Limited – Administrateur (Director)
  • Believe Music (Shanghai) Company Limited – Administrateur exécutif (Executive director) et Directeur général (CEO)
  • Believe Digital Private Limited – Administrateur (Director) et Directeur général (CEO)
  • Canvas Talent Private Limited – Administrateur (Director)
  • Entco Music Private Limited – Administrateur (Director)
  • Ishtar Music Private Limited (anciennement Venus Music Private Limited) – Administrateur (Director)
  • TuneCore Inc. – Directeur général (CEO)
  • Believe Digital Canada Inc. – Administrateur (Director) et Président
  • Soundsgoood SAS – Président
  • Ircam Amplify – Représentant permanent de Believe, membre du Comité stratégique
  • Believe Digital SRL – Administrateur (Director) et Président du Conseil d’administration
  • Dogan Muzik ve Yapim Ticaret A.S – Administrateur (Director) et Président du Conseil d’administration
  • Believe Digital OOO – Gérant (Manager)
  • Believe Direct Limited – Administrateur (Director)
  • TuneCore Japan KK – Administrateur (Director) et Administrateur exécutif (Representative Director)
  • TuneCore Inc. – Administrateur (Director)
  • Believe Digital GmbH – Gérant (Manager)

Hors Groupe :

  • Néant

Notes

(1) Au 31 décembre 2024, le groupe Denis Ladegaillerie détenait indirectement 157 369 900 actions d'Upbeat BidCo, holding contrôlant directement la Société, représentant une détention indirecte à hauteur de 10,25 % du capital social de Believe. Il est précisé que le groupe Denis Ladegaillerie est composé de Denis Ladegaillerie lui-même, qui détenait directement 1,10 % du capital social d'Upbeat BidCo, de Laurenis, société intégralement détenue et contrôlée par Denis Ladegaillerie, qui détenait 9,51 % du capital social d'Upbeat BidCo, ainsi qu'une participation très minoritaire qu'il détenait dans CoInvest, laquelle détenait 0,36 % dans le capital social d'Upbeat BidCo au 31 décembre 2024.

(2) Upbeat BidCo est la société holding du Groupe qui, au 31 décembre 2024, détenait 96,63 % du capital social de la Société.

John Doran

45 ans

Irlandais

Adresse professionnelle :

24 rue Toulouse-Lautrec 75017 PARIS

Date de nomination :

25 mai 2021

Date d’expiration du mandat :

2025

Détention d’actions :

0 (1)

Expertises :

  • Investissement international
  • Innovation, Digitalisation et Technologie
  • Médias et Divertissements
  • Stratégie
  • Finance / Gestion des risques
  • Expérience de Direction / Instance Dirigeante
  • Gouvernance, Éthique et Conformité
  • Connaissances approfondies du Groupe à travers sa présence historique au sein des instances de gouvernance de la Société

Administrateur (1)

Membre du Comité des nominations et des rémunérations

Expérience professionnelle/Expertises

Titulaire d’un MBA de la Harvard Business School et d’une licence en économie du Harvard College, John Doran a commencé sa carrière dans la banque d’investissement chez Morgan Stanley à Londres et à New York. Il a ensuite été vice-président de Summit Partners de 2009 à 2012, où il s’est concentré sur les investissements dans les logiciels, l’Internet et les technologies financières.

Il a rejoint TCV en 2012 et est actuellement associé général à Londres, membre fondateur du bureau londonien de TCV et membre du comité exécutif du cabinet.

Mandats et fonctions exercés à la date du 31 décembre 2024

Au sein du Groupe :

  • Upbeat BidCo(3) - Membre du Conseil de Surveillance (depuis le 13 décembre 2024)

Hors Groupe :

  • FlixMobility GmbH – Membre du Conseil de Surveillance
  • Grupa Pracuj SA(2) – Membre du Conseil de Surveillance
  • Mambu B.V. - Administrateur et membre du Comité des rémunérations
  • Retail Logistics Excellence – RELEX Oy – Administrateur et membre du Comité d’audit
  • Revolut. Ltd – Censeur

Mandats et fonctions exercés

Au sein du Groupe :

  • Néant

Hors Groupe :

  • Supervista AG (Brillen.de) – Membre du Conseil de Surveillance

Administrateurs et Membres de Comités

  • Sportradar Holding AG(2) – Administrateur et membre du Comité des rémunérations
  • Trade Republic Bank GmbH - Censeur
  • WorldRemit Limited – Administrateur, membre du Comité d’audit et membre du Comité des rémunérations
  • Technology Crossover Ventures UK, LLP - Partner
  • Allica Bank Ltd., Censeur
  • Adevinta ASA (Aurelia UK Feederco Limited and Aurelia Netherlands Topco B.V.) – Membre du Conseil d'administration
  • TCMI, Inc. – Administrateur et Membre du Comité Exécutif
  • Technology Crossover Ventures UK, LLP – Administrateur et Directeur général
  • Technology Crossover Management Holdco UK Ltd – Administrateur
  • Technology Crossover Management VII, Ltd. – Administrateur
  • Technology Crossover Management VIII, Ltd. – Administrateur
  • Technology Crossover Management IX, Ltd. – Administrateur
  • Technology Crossover Management X, Ltd. – Administrateur
  • Technology Crossover Management XI, Ltd. – Administrateur
  • Technology Crossover Management XII, Ltd. – Administrateur

Informations Complémentaires

(1) En application d'un Pacte d'actionnaire, aujourd'hui résilié, John Doran a été nommé administrateur, sur proposition de TCV, un actionnaire qui détenait, au travers des sociétés qu'il détient, 43 % du capital social de Believe au 31 décembre 2024. Il est précisé, à toutes fins utiles, que John Doran, en application du Règlement intérieur du Conseil d’administration, en tant qu'administrateur représentant un actionnaire (indirect) dont les procédures d’entreprise interdisent la détention directe d’actions par leurs représentant, n'est pas tenu à l’obligation de détention de 100 actions minimum de la Société pendant toute la durée de son mandat. Ainsi, John Doran, administrateur personne physique, représentant l'actionnaire TCV ne détient aucune action à titre personnel.

(2) Société cotée.

(3) Upbeat BidCo est la société holding du Groupe qui, au 31 décembre 2024, détenait 96,63 % du capital social de la Société.

Informations Personnelles

Andrew Fisher

55 ans

Anglais

Adresse professionnelle : 24 rue Toulouse-Lautrec 75017 PARIS

Date de cooptation : 21 juin 2024

Date d’expiration du mandat : 2025

Détention d’actions :

Expertises :

  • Médias et divertissements
  • Expérience en matière de gestion / d'organe directeur
  • Innovation, numérisation et technologie
  • Finance / Gestion des risques
  • Stratégie
  • Expérience internationale
  • RSE
  • Gouvernance, éthique et conformité

Administrateur

  • Membre du Comité d'audit
  • Membre du Comité RSE

Expérience professionnelle/Expertises

Andrew Fisher a contribué à la création d'entreprises numériques mondiales et a soutenu la transformation numérique d'entreprises privées et publiques en tant que président, directeur général, directeur non exécutif et fondateur. Au cours des 25 dernières années, il s'est concentré sur la création de valeur à partir d'innovations technologiques qui ont créé de nouvelles opportunités de monétisation et renforcé l'engagement des fans pour de nombreux artistes et compositeurs parmi les plus importants au monde.

En 2005, il rejoint Shazam en tant que Chief Executive Officer, où il développe et met en œuvre une stratégie de croissance pour créer le premier service mobile de découverte musicale au monde, avec plus d'un milliard d'utilisateurs. Shazam représentait plus de 10 % des ventes mondiales de musique pendant son mandat, avant d'être racheté par Apple en 2018.

Andrew Fisher est actuellement Président (Chair) de Rightmove plc, une société du FTSE 100 et Président (Chair) d'Epidemic Sound AB. Il a été précédemment administrateur indépendant de Marks and Spencer plc et administrateur non exécutif (NED) de Merlin Entertainments plc et de MoneySupermarket plc. Il a été nommé Officier de l'Ordre de l'Empire britannique pour services rendus à l'économie numérique en 2016, a été intronisé au Digital Hall of Fame par la British Interactive Media Association et a reçu l'International Midem Award en 2017 pour services rendus à l'industrie de la musique.

Mandats et fonctions exercés à la date du 31 décembre 2024

Au sein du Groupe :

  • Upbeat BidCo(1) – Président du Conseil de Surveillance (depuis le 16 décembre 2024)

Hors Groupe :

  • Rightmove plc – Président (Chair)
  • Epidemic Sound AB - Président (Chair)
  • Plectrum Limited – Administrateur (Director)
  • Accent Partners Limited - Administrateur (Director)
  • Royal Marsden Cancer Charity - Trustee.

Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus occupés :

Au sein du Groupe :

  • Aucun

Hors Groupe :

  • Marks and Spencer plc - Administrateur Indépendant Senior
  • Merlin Entertainments plc - Administrateur Non Exécutif
  • MoneySupermarket plc - Administrateur Non Exécutif

(1) Upbeat BidCo est la société holding du Groupe qui, au 31 décembre 2024, détenait 96,63 % du capital social de la Société.

Anne-France Laclide-Drouin

56 ans

Française

Adresse professionnelle :

24 rue Toulouse-Lautrec 75017 PARIS

Date de nomination :

11 juin 2021

Date du dernier renouvellement :

26 juin 2024

Date d’expiration du mandat :

2028

Détention d’actions :

150

Expertises :

  • Finance / Gestion des risques
  • Expérience de Direction/Instance Dirigeante
  • Expérience internationale
  • Innovation, Digitalisation et Technologie
  • RSE
  • Gouvernance, Éthique et Conformité

Mandats et fonctions exercés à la date du 31 décembre 2024

Au sein du Groupe :

Néant

Hors Groupe :

Administratrice indépendante

Présidente du Comité d’audit

Présidente du Comité RSE

Membre du Comité ad hoc

Expérience professionnelle/Expertises

Anne-France Laclide-Drouin est diplômée de l’Institut commercial de Nancy (ICN) et de l’université de Mannheim. Elle est également titulaire d’un Diplôme d’Études Supérieures Comptables et Financières.

Anne-France Laclide-Drouin a débuté sa carrière chez PricewaterhouseCoopers avant d’occuper différents postes au sein de directions financières de groupes internationaux dans des domaines variés comme la distribution, le luxe ou l’optique lui permettant d’acquérir une expérience internationale. À partir de 2001, elle a occupé successivement les fonctions de Directrice Administrative et Financière chez Guilbert, puis Staples, AS Watson (Marionnaud) et GrandVision. De 2013 à 2017, Anne-France Laclide-Drouin était Directrice Administrative et Financière du groupe Idemia (anciennement Oberthur Technologies), regroupant la responsabilité des fonctions finance et juridique du groupe, puis Directrice Administrative Financière de Consolis Holding SAS et membre du Comité Exécutif de Consolis Group SAS de 2017 à 2020. De 2021 à 2022, Anne-France Laclide-Drouin a assumé les fonctions de Directrice Administrative et Financière (CFO) et Directrice de la compliance de RATP Développement, la branche internationale du groupe RATP. De 2017 jusqu’à avril 2023, Anne-France Laclide-Drouin était membre indépendante du Conseil d’administration de Solocal et présidait son Comité d’audit. Depuis 2017, elle siège en qualité d'administratrice indépendante au Conseil d’administration de CGG et assume la présidence du Comité d’audit et de Gestion des risques et est membre du Comité HSE (Hygiène, Sécurité, Sûreté et Environnement) et Développement durable. En 2023 et 2024, elle assumait les missions de Directrice Administrative et Financière (CFO), de Directrice Générale (CCO) et de membre du Comité de Direction d'Ingenico.

CGG(1) – Administratrice, Présidente du Comité d’audit et de gestion des risques et membre du Comité HSE et Développement durable

Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus occupés :

Au sein du Groupe :

  • Néant

Hors Groupe :

  • Consolis Group SAS – Membre du Comité exécutif
  • Consolis Oy AB – Administratrice
  • Parma Oy – Administratrice
  • WPS Ujski – Membre du Conseil de Surveillance et Présidente
  • Philbert Tunisie SA – Administratrice
  • ASA Epitoipari Kft – Membre du Conseil de Surveillance
  • Compact (BC) SARL – Gérante
  • Spaencom AS – Administratrice
  • Compact (BC) Lux II S.C.A. – Gérante
  • Spenncom AS – Administratrice
  • Bonna Sabla SA – Administratrice
  • RATP Développement – Membre du Directoire et Directrice Financière
  • Poseidon Bidco SAS (Ingenico) – Directrice administrative et financière Groupe (CFO) et Chief Corporate Officer
  • Poseidon Holdco SAS et Poseidon Bidco SAS – Directrice générale déléguée
  • Solocal (1) – Administratrice et Présidente du Comité d’audit
  • CGG(1) – Membre du Comité d'investissements

(1) Société cotée.

Orla Noonan

54 ans

Irlandaise et française

Adresse professionnelle :

24 rue Toulouse-Lautrec 75017 PARIS

Date de nomination :

11 juin 2021

Date d’expiration du mandat :

2025

Détention d’actions :

5 000 (1)

Expertises :

  • Expérience internationale
  • Médias et Divertissements
  • Expérience de Direction / Instance Dirigeante
  • Stratégie
  • Finance / Gestion des risques
  • Innovation, Digitalisation et Technologie
  • Gouvernance, Éthique et Conformité

Administratrice indépendante

  • Présidente du Comité des nominations et des rémunérations
  • Présidente du Comité ad hoc
  • Membre du Comité d’audit

Expérience professionnelle/Expertises

Orla Noonan est diplômée de HEC Paris en 1994 et d’un BA (Economics) de Trinity College à Dublin en 1992. Elle a commencé sa carrière en 1994 en banque d’affaires à Londres chez Salomon Brothers en tant qu’analyste financière, où elle a travaillé notamment dans le secteur des media/télécom.

En 1996, elle rejoint le Groupe AB comme Directrice chargée du business développement, du M&A et de la communication financière. Elle y mène les introductions en bourse à New York et à Paris ainsi que les opérations de croissance externe, notamment les acquisitions des chaînes de télévision RTL9 et TMC. Elle devient Secrétaire Générale du groupe en 1999 et Présidente de la chaîne de télévision NT1 entre 2005 et 2010.

Nommée Directrice Générale du Groupe AB en 2014, elle mène à bien sa transformation en renouvelant l'activité de télévision payante, en lançant de nouveaux services numériques et en renforçant le pôle Production par l'acquisition de plusieurs sociétés de production indépendantes.

En 2018, Orla Noonan est devenue Présidente du Conseil d’administration d’Adevinta, le groupe leader mondial des annonces en ligne. Au cours de six années de transformation et de croissance, elle pilote d’abord l’introduction du groupe à la Bourse d'Oslo en 2019, puis l'acquisition d'eBay Classifieds en 2021 et enfin sa vente à un consortium d'investisseurs mené par Blackstone et Permira en 2024.

Orla Noonan est par ailleurs administratrice indépendante de TF1 depuis 2022, de SMCP depuis 2017 et de l’Agence France Presse (AFP) depuis 2019. Elle a été administratrice indépendante d’Iliad SA pendant 12 ans, de 2009 et 2021, et de Schibsted Media Group entre 2017 et 2019.

Mandats et fonctions exercés à la date du 31 décembre 2024

Au sein du Groupe :

  • Néant

Hors Groupe :

  • SMCP (2) – Administratrice indépendante et Présidente du Comité d’audit
  • AFP – Administratrice et membre du Comité des rémunérations
  • Knightly Investments SAS – Présidente
  • Télévision France 1 (TF1) (2) – Administratrice indépendante, Présidente du Comité de sélection et des rémunérations et membre du Comité d’audit

Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus occupés :

Au sein du Groupe :

  • Néant

Hors Groupe :

  • Iliad – Administratrice indépendante
  • Adevinta (2)– Présidente du Conseil et Présidente du Comité des rémunérations

(1) Les 5 000 actions sont détenues par la société Knightly Investments dont le capital social est détenu à 100 % par Madame Orla Noonan.

(2) Société cotée.

Cécile Frot-Coutaz

57 ans

Française

Adresse professionnelle :

24 rue Toulouse-Lautrec 75017 PARIS

Date de nomination (1) :

1er janvier 2022

Date de cooptation :

21 juin 2024

Date d’expiration du mandat :

2026

Détention d’action :

0

Expertises :

  • Expérience internationale
  • Expérience de Direction / Instance Dirigeante
  • Finance / Gestion des risques
  • Innovation, Digitalisation et Technologie
  • Médias et Divertissements
  • Stratégie

Administratrice indépendante

Membre du Comité d’audit

Membre du Comité des nominations et des rémunérations

Membre du Comité ad hoc

Expérience professionnelle/Expertises

Diplômée d’un M.B.A de l’INSEAD, Cécile Frot-Coutaz a débuté sa carrière dans le secteur des médias au sein du groupe Pearson. Elle a contribué à faire de Pearson Television un producteur international de premier plan, lequel sera plus tard connu sous le nom de FremantleMedia. Après un bref passage à San Francisco pour créer des stratégies en ligne et interactives, elle a rejoint le siège nord-américain de FremantleMedia en 2002. Elle y a occupé plusieurs postes de direction avant d’être promue Directrice générale Amérique du Nord en 2005. Elle a ensuite été promue au poste de Directrice générale Monde de FremantleMedia, qu’elle a occupé jusqu’en 2018.

Par la suite, Cécile Frot-Coutaz a passé près de 3 ans chez YouTube en charge de ses activités, de sa stratégie et de ses partenariats de contenu dans les régions complexes et en constante évolution que sont l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique.

En septembre 2021, Cécile Frot-Coutaz a rejoint Sky Group en tant que Directrice Générale de Sky Studios, division de la société chargée de développer, de commander et de produire ses scénarios et ses documentaires. Depuis peu, elle exerce également les fonctions de Directrice de contenus (Chief Content Officer) de Sky.

Mandats et fonctions exercés à la date du 31 décembre 2024

Au sein du Groupe :

Néant

Hors Groupe :

  • Sky Studios UK – Présidente-Directrice générale
  • Sky – Directrice de contenus
  • NFTS (National Film and Television School) (organisation à but non lucratif) – Membre du Board de Gouverneurs

Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus occupés :

Au sein du Groupe :


Néant

Hors Groupe :

  • YouTube UK – VP EMEA
  • Fremantle UK – Président-Directeur général
  • Technicolor – Membre indépendant du Conseil d’administration

(1) Le 1er janvier 2022, Cécile Frot-Coutaz a été désignée comme représentante à titre permanent du Fonds Stratégique de Participations. Le 21 juin 2024, elle a été cooptée par le Conseil d'administration pour remplacer le Fonds Stratégique de Participations, démissionnaire, pour la durée restante du mandat de son prédécesseur.

Censeurs

Nicolas Brugère

44 ans

Français

Adresse professionnelle : 24 rue Toulouse-Lautrec 75017 PARIS

Date de nomination : 2024

Date d’expiration du mandat : 2028

Détention d’action : 0

Expertises :

  • Expérience internationale
  • Innovation, numérisation et technologie
  • Stratégie d'entreprise
  • Finance / Gestion des risques
  • Expérience en matière de gestion / d'organe directeur
  • Éthique et conformité

Censeur

Expérience professionnelle/Expertises

Diplômé de Sciences Po Paris et d'HEC, Nicolas Brugère a débuté sa carrière en tant que consultant au Boston Consulting Group à Paris. Il rejoint ensuite PAI Partners en 2006 et travaille sur de nombreuses opérations à travers l'Europe, principalement dans les secteurs des services aux entreprises et des biens de consommation. En 2020, il rejoint EQT Partners en tant qu'associé dans le cadre de l'ouverture d'un bureau français. Il dirige le segment d'activité Private Capital d'EQT pour la France et le Benelux.

Mandats et fonctions exercés à la date du 31 décembre 2024

Au sein du Groupe :

  • Upbeat BidCo(1) – Membre du Conseil de Surveillance (depuis le 13 décembre 2024)

Hors Groupe :

- Membre du Conseil de Surveillance de Cerba HealthCare SAS

Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus occupés :

Au sein du Groupe :

  • Aucun

Hors Groupe :

  • Aucun

(1) Upbeat BidCo est la société holding du Groupe qui, au 31 décembre 2024, détenait 96,63 % du capital social de la Société

Michael Kalfayan

37 ans

Anglais

Adresse professionnelle :

24 rue Toulouse-Lautrec 75017 PARIS

Date de nomination :

2024

Date d’expiration du mandat :

2028

Détention d’action :

0

Expertises :

  • Médias et divertissement
  • Direction générale
  • Finance / Gestion des risques
  • Stratégie
  • Expérience internationale
  • Innovation, numérisation et technologie
  • RSE
  • Gouvernance, éthique et conformité

Censeur

Expérience professionnelle/Expertises

Michael Kalfayan est diplômé de l'Université de Harvard et est titulaire d'un L.L.B. de l'Université de droit.

Michael Kalfayan a plus de dix ans d'expérience dans l'investissement dans les entreprises technologiques européennes et se concentre sur les investissements dans les secteurs de la fintech, de la consommation et des logiciels d'entreprise. Il participe actuellement à des investissements dans Adevinta, Allica Bank, Believe, Brillen, Flix, Mambu, Miro, Qonto, Redis, Revolut, Sportradar, TourRadar et Trade Republic. Il a précédemment participé à un investissement dans Siteminder.

Avant TCV, il était investisseur chez Summit Partners, où il s'est concentré sur la recherche, l'évaluation et l'exécution d'investissements dans les secteurs de la technologie et de la santé.

Mandats et fonctions exercés à la date du 31 décembre 2024


Au sein du Groupe :

  • Aucun

Hors Groupe :

  • Supervista – Administrateur
  • Allica Bank – Censeur
  • Revolut – Censeur
  • Flixbus – Censeur

Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus occupés :

Au sein du Groupe :

  • Aucun

Hors Groupe :

  • Sportradar – Censeur

4.2.3 Règles de composition et de diversité du Conseil d’administration

Dispositions prévues par les statuts et le Règlement intérieur du Conseil

Le Règlement intérieur a été adopté par le Conseil d’administration lors de sa séance du 11 juin 2021, et a été amendé dernièrement par le Conseil d’administration en date du 13 mars 2025. Ce Règlement est disponible dans son intégralité sur le site institutionnel de la Société à la rubrique « Gouvernance ».

Nombre d’administrateurs

Les statuts prévoient que la Société est administrée par un Conseil d’administration de trois membres au moins et dix-huit membres au plus, sous réserve de dérogation résultant des dispositions légales.

Le Conseil peut nommer un ou deux censeurs, personnes physiques ou morales, choisis parmi les actionnaires ou en dehors d’eux. Les censeurs sont appelés à assister comme observateurs aux réunions du Conseil et prennent part aux délibérations avec une voix consultative. La durée des fonctions des censeurs est de quatre ans, renouvelable.

Il est précisé que les effectifs de la Société et du Groupe n’atteignant pas les seuils légaux prévus à l’article L. 225-27-1 du Code de commerce, le Conseil d’administration de la Société ne comprend donc pas d’administrateur(s) représentant les salariés. En revanche, en application de l'article L. 2312-72 du Code du travail, deux membres du Comité Social et Économique (« CSE ») siègent au Conseil d'administration. Il est précisé que ces deux membres du CSE ne sont pas comptabilisés dans la composition du Conseil d'administration.

Au 31 décembre 2024, le Conseil d’administration était composé de 8 membres, dont 6 administrateurs et 2 censeurs contre 7 membres, dont 6 administrateurs et 1 censeur en 2023. L'évolution de la composition du Conseil d'administration reflète fidèlement la nouvelle répartition actionnariale de la Société.

Mode de nomination

Aucours de la vie sociale, les administrateurs sont nommés ou renouvelés par l’Assemblée générale ordinaire.

L’Assemblée générale du 26 juin 2025 sera appelée à statuer sur le renouvellement des mandats d'administrateurs de Denis Ladegaillerie, John Doran, Andrew Fisher, sous réserve de l'adoption de sa ratification, et Orla Noonan qui arrivent à échéance en 2025.

Indépendance du Conseil au regard des critères définis par le Code AFEP-MEDEF

Le Comité des nominations et des rémunérations examine annuellement la situation de chaque membre du Conseil d’administration au regard des critères d’indépendance définis par le Code AFEP-MEDEF. Cet examen est également réalisé à l’occasion de chaque renouvellement de mandat ou de nomination d’un nouveau membre du Conseil.

Après examen, le Comité des nominations et des Rémunérations présente ses conclusions au Conseil d’administration qui statue définitivement sur la situation d’indépendance de ses membres.

Un administrateur est considéré indépendant lorsqu’il n’entretient aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société, son groupe ou sa direction, qui puisse compromettre l’exercice de sa liberté de jugement. L’évaluation de l’indépendance de chaque membre du Conseil prend en compte notamment les critères suivants :

  • ne pas être ou ne pas avoir été au cours des cinq dernières années précédentes, salarié ou dirigeant mandataire social exécutif de la Société, salarié, dirigeant mandataire social exécutif ou membre du Conseil d’administration ou de surveillance de toute société qui la consolide, ou d’une société qu’elle consolide ;
  • ne pas être dirigeant mandataire social exécutif d’une société dans laquelle la Société détient directement ou indirectement un mandat de membre du Conseil d’administration ou de surveillance ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un dirigeant mandataire social exécutif de la Société (actuel ou l’ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat de membre du Conseil d’administration ;
  • ne pas être client, fournisseur, banquier d’affaires, banquier de financement, conseil significatif de la Société, ou de son Groupe ou pour lequel la Société ou son Groupe représente une part significative de l’activité (ni être lié directement ou indirectement à une telle personne) ; l’appréciation du caractère significatif ou non de la relation entretenue avec la Société ou le Groupe est débattue par le Conseil et les critères ayant conduit à cette appréciation explicités dans le Document d’enregistrement universel ;

Entre deux Assemblées générales, et en cas de vacance par décès ou par démission, des nominations peuvent être effectuées à titre provisoire par le Conseil ; elles sont alors soumises à ratification à la plus prochaine Assemblée générale ordinaire.

Cécile Frot-Coutaz et Andrew Fisher ont été nommés à titre provisoire par le Conseil d'administration du 21 juin 2024, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, en remplacement des sociétés Fonds Stratégique de Participations et Ventech, administrateurs démissionnaires. Leur ratification sera proposée à l'Assemblée générale des actionnaires du 26 juin 2025.

Durée des fonctions

En application de l’article 15 des statuts, la durée des fonctions d’administrateur est de quatre ans, renouvelable.

Par exception, l’Assemblée générale pourra, pour la mise en place ou le maintien d’un principe de renouvellement échelonné du Conseil, désigner un ou plusieurs administrateurs pour une durée différente n’excédant pas quatre (4) ans ou réduire la durée des mandats d’un ou plusieurs administrateurs en fonction à une durée inférieure à quatre (4) ans.

Limite d’âge

Les administrateurs ne doivent pas être âgés de plus de 75 ans. Par ailleurs, le nombre d’administrateurs ayant dépassé l’âge de 70 ans ne pourra être supérieur au tiers des administrateurs en fonctions. Le président du Conseil d’administration ne doit pas être âgé de plus de 75 ans.

Au 31 décembre 2024, l’âge moyen du Conseil était de 54 ans et aucun des membres du Conseil en fonction ne dépassait l’âge de 70 ans.

Cumul de mandats

Le Règlement intérieur stipule que l’acceptation de la fonction de membre du Conseil d’administration implique de consacrer à cette fonction le temps et l’attention nécessaires pour l’exercice pérenne et serein de leurs fonctions.

En particulier, chaque membre du Conseil s’engage à ne pas accepter d’exercer plus de quatre (4) autres mandats de membre du Conseil d’administration ou de surveillance dans des sociétés cotées extérieures au Groupe, y compris étrangères, et doit tenir informé le Conseil des mandats exercés dans d’autres sociétés, y compris de sa participation aux comités du Conseil de ces sociétés françaises ou étrangères.

Au 31 décembre 2024, aucun administrateur de la Société n’exerçait plus de quatre mandats de mandataire social non-exécutif exercés au sein de sociétés cotées extérieures, françaises et/ou étrangères, au Groupe, ce qui satisfait pleinement aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.

Détention d’actions

Le Règlement intérieur prévoit que chaque membre du Conseil doit être propriétaire d’au moins 100 actions de la Société pendant toute la durée de son mandat et en tout état de cause au plus tard dans les six (6) mois postérieurs à sa nomination.

Au 31 décembre 2024, Orla Noonan et Anne-France Laclide-Drouin, administratrices indépendantes, détenaient au moins 100 actions chacune de la Société.

Par exception, cette obligation ne s’applique pas (i) le cas échéant, aux administrateurs représentant les salariés du Groupe (ii) ni, sur décision du Conseil d’administration, aux administrateurs représentant des actionnaires dont les procédures internes interdisent la détention directe d’actions par leurs représentants.

Par conséquent, en application de la seconde exception exposée ci-dessus, John Doran, représentant les fonds TCV, dont les procédures internes interdisent la détention directe d’actions par leur représentant, est par conséquent dispensé de détenir à titre personnel le quota minimum d’actions Believe dans le cadre de l’accomplissement de son mandat.

  • ne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire social de la Société ;
  • ne pas avoir été Commissaire aux comptes de la Société au cours des cinq dernières années ;
  • ne pas être membre du Conseil d’administration depuis plus de douze ans ;
  • pour les membres du Conseil détenant dix pour cent (10 %) ou plus du capital ou des droits de vote de la Société, ou représentant une personne morale détenant une telle participation, le Conseil, sur rapport du Comité des nominations et des rémunérations, se prononce sur la qualification d’indépendant en prenant spécialement en compte la composition du capital de la Société et l’existence d’un conflit d’intérêts potentiel. Le Code AFEP-MEDEF précise que les administrateurs représentant des actionnaires importants de la société peuvent être considérés comme indépendants dès lors que ces actionnaires ne participent pas au contrôle de la société.

Le Conseil peut estimer qu’un membre, bien que remplissant les critères ci-dessus, ne doit pas être qualifié d’indépendant compte tenu de sa situation particulière ou de celle de la Société, eu égard à son actionnariat ou pour tout autre motif.

Chaque membre qualifié d’indépendant informe le Président, dès qu’il en a connaissance, de tout changement dans sa situation personnelle au regard de ces mêmes critères.

Pour déterminer s’il existe des relations significatives susceptibles d’affecter l’indépendance d’un administrateur, le Conseil utilise des critères quantitatifs et qualitatifs, notamment :

  • le montant du chiffre d’affaires réalisé entre Believe et le groupe auquel l’administrateur est lié ; et
  • la nature et durée des relations.

Le Comité des nominations et des rémunérations a débattu lors de sa séance du 12 février 2025 sur la qualification de membre indépendant au regard des critères issus du Code AFEP-MEDEF définis précédemment à partir des déclarations individuelles sur l'honneur établies par chacun des membres du Conseil d'administration.

Le Comité a qualifié de non-indépendants :

  • Andrew Fisher et Nicolas Brugère ainsi que John Doran et Michael Kalfayan, représentant respectivement EQT et TCV, actionnaires détenant indirectement plus de 10 % du capital et des droits de vote de la Société, et contrôlant cette dernière à travers les entités qu'ils contrôlent,
  • Denis Ladegaillerie, dirigeant mandataire social exécutif de la Société.

Conformément à la politique de rémunération de la Société, ces membres non-indépendants ne percevront pas de rémunération (voir section 4.5.2. du Document d'enregistrement universel).

Le Conseil d’administration du 13 mars 2025 a suivi les conclusions résultant de l'examen conduit par le Comité des nominations et des rémunérations en statuant définitivement sur la situation individuelle de chaque membre au regard des critères d’indépendance définis par le Code AFEP-MEDEF. Il a ainsi confirmé au cours de cette même séance, que trois (3) administrateurs sur six (6), en l’occurrence Cécile Frot-Coutaz, Anne-France Laclide-Drouin et Orla Noonan, conservaient leur statut de membres indépendants, représentant ainsi un taux global d’indépendance de 50 % au sein du Conseil d’administration, en ligne avec les recommandations du Code AFEF-MEDEF, en cas de société contrôlée.

Le Conseil d’administration avec l’assistance du Comité des nominations et des rémunérations veille à respecter les recommandations édictées par le Code AFEP-MEDEF en matière d’indépendance au sein de ses propres Comités.

Ainsi, le Conseil s’assure que la part des administrateurs indépendants représente au moins deux tiers au sein du Comité d'audit et plus de la moitié au sein du Comité des nominations et des rémunérations ainsi qu'au sein du Comité RSE et du Comité ad hoc.

Le tableau de synthèse récapitulant les critères d’indépendance définis par le Code AFEP-MEDEF et repris dans le Règlement intérieur précise la situation individuelle de chacun des membres du Conseil d'administration présentée ci-après.

TABLEAU RÉCAPITULATIF SUR L’INDÉPENDANCE DES MEMBRES DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

Critères d’indépendance Denis Ladegaillerie Fisher Andrew John Doran Cécile Frot-Coutaz Anne-France Laclide-Drouin Orla Noonan Nicolas Brugère Michael Kalfayan
Critère 1 : Ne pas être ou avoir été au cours des 5 dernières années précédentes salarié ou mandataire social N/A
Critère 2 : Absence de mandats croisés N/A
Critère 3 : Absence de relations d’affaires significatives N/A
Critère 4 : Absence de lien familial N/A
Critère 5 : Ne pas avoir été Commissaire aux Comptes au cours des 5 années précédentes N/A
Critère 6 : Ne pas être membre du Conseil d’administration depuis plus de 12 ans N/A
Critère 7 : Statut du dirigeant mandataire social non exécutif N/A
Critère 8: Statut de l’actionnaire important (⩾10 % du capital ou des droits de vote) N/A
Conclusion NI = Non Indépendant NI NI IND IND IND NI NI

La composition du Conseil d’administration de la Société est en ligne avec les dispositions légales visées aux articles L. 225-18-1 et L. 22-10-3 du Code de commerce. Il est rappelé que pour les Conseils d'administration composés au plus de 8 membres, l'écart entre le nombre d'administrateurs de chaque sexe ne doit pas être supérieur à deux. Le Conseil d'administration de la Société présente une composition strictement paritaire (hors censeurs), sans aucun écart entre les deux sexes.

Il s’assure que ses membres soient en mesure de représenter les intérêts de l’ensemble des actionnaires de la Société et le Conseil d’administration du 16 décembre 2024 a décidé, sur recommandation du Comité des nominations et des...

d’une façon générale, l’ensemble des parties prenantes. Cette vaste vision permet à la Société d’appréhender les sujets en profondeur et anticiper potentiellement des points émergents à traiter.

Le Conseil d’administration s’interroge chaque année sur l’équilibre souhaitable de sa composition et de celle de ses Comités, notamment en termes d’indépendance et de diversité (représentation des femmes et des hommes, nationalités, compétences et expériences professionnelles, expertises, etc.). La politique en matière de diversité de la composition du Conseil et de ses Comités vise à représenter une variété de compétences et d’expériences professionnelles apportant une contribution stratégique et une connaissance pluridisciplinaire pour former une synergie efficiente et bénéfique à la Société.

Le Conseil porte une attention particulière à la diversité en termes de nationalité et d’expérience internationale, reflétant ainsi la variété des cultures et la diversité des pays dans lesquels le Groupe opère.

Conformément à la réglementation, le Conseil veille également à mettre en œuvre une politique de représentation équilibrée entre les femmes et les hommes dans la composition du Conseil. Il s’assure également de l’application de cette politique dans la composition de ses Comités.

Enfin le Conseil s’assure de la proportion appropriée de membres indépendants au sein du Conseil et de ses Comités, en conformité avec les règlementations et les dispositions du Code AFEP-MEDEF (cf.supra).

Représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil

Au 1er janvier 2024, le Conseil d’administration présentait une composition strictement paritaire, avec 3 hommes et 3 femmes (hors censeurs).

Au cours de l’année 2024, le Conseil d'administration a coopté deux nouveaux administrateurs lors de sa séance du 21 juin 2024 :

  • Andrew Fisher pour remplacer la société Ventech, démissionnaire,
  • Cécile Frot-Coutaz pour remplacer la société Fond Stratégique de Participations, démissionnaire.

Ces cooptations paritaires ont permis de conserver un équilibre parfait entre les hommes et les femmes au sein du Conseil.

Ainsi, la composition du Conseil comprend notamment :

  • Nicolas Brugère qui a été nommé censeur le 27 mai 2024 pour représenter EQT,
  • Michael Kalfayan qui a été nommé censeur le 27 mai 2024 pour représenter TCV,
  • Denis Ladegaillerie, Fondateur, qui reste maintenu dans ses fonctions de Président-Directeur général de la Société,
  • Andrew Fisher qui a été nommé à titre provisoire en qualité d'administrateur le 21 juin 2024 pour remplacer Ventech, démissionnaire, et qui a été nommé le 16 décembre 2024 en tant que Président du Conseil de Surveillance d'Upbeat BidCo (1).
  • John Doran reste maintenu dans ses fonctions d'administrateur de Believe pour représenter TCV.

Tableau de synthèse de la politique de diversité appliquée au Conseil d’administration

CRITÈRES POLITIQUE ET OBJECTIFS VISÉS MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE ET RÉSULTATS DE L’EXERCICE 2024
Taille du Conseil d’administration Les statuts prévoient une composition de 3 administrateurs au moins et de 18 au plus. Le Pacte d'actionnaires prévoit des règles de gouvernance supplémentaires, dont notamment la faculté d'augmenter la taille du Conseil d'administration. Au 31 décembre 2024, le Conseil d’administration était composé de 6 administrateurs. Sa nouvelle composition reflète fidèlement la nouvelle répartition actionnariale de la Société avec la représentation de ses principaux actionnaires indirects de la Société en son sein, en application du Pacte d'actionnaires. Le Conseil d’administration continuera année après année à apprécier la capacité de sa composition et décider d’inclure de nouveaux membres lorsque l’activité de la Société le nécessitera.
Limite d’âge Les statuts prévoient : ● aucun administrateur ne doit être âgé de plus de 75 ans ;

Conseil d'administration

● le nombre d’administrateurs ayant dépassé l’âge de 70 ans ne peut être supérieur au 1/3 des administrateurs en fonction.

Au 31 décembre 2024 :

  • le Conseil d’administration est composé de membres âgés de 46 à 58 ans avec une moyenne d’âge de 54 ans ;
  • aucun administrateur n'a atteint l’âge de 70 ans.

Parité

Représentation des femmes et des hommes

Représentation équilibrée des femmes et des hommes avec un seuil minimal de 40 % (L. 22-10-3 et L. 225-18-1 du Code de commerce).

Dans les conseils composés au plus de 8 membres, l'équilibre est respecté entre les femmes et les hommes lorsque l'écart entre le nombre de chaque sexe n'est pas supérieur à deux (L. 225-18-1 du Code de commerce).

Volonté de maintenir l’équilibre femmes-hommes au sein du Conseil.

Équilibre femmes-hommes au sein des Comités.

Au 31 décembre 2024, le Conseil d’administration présente une composition parfaitement paritaire (hors censeurs), avec 3 femmes et 3 hommes, soit un taux de féminisation de 50 %, supérieur au minimum légal, et sans aucun écart de plus de deux membres entre les membres féminins et masculins.

Le Conseil d’administration considère que le ratio actuel est satisfaisant.

Les trois Comités du Conseil sont présidés chacun par des administratrices indépendantes. Les Comités sont composés de 3 à 4 membres, avec un taux de féminisation de 75 % pour le Comité d’audit, de 67 % pour le Comité des nominations et des Rémunérations et de 33 % pour le Comité RSE.

Le Comité ad hoc était composé de 3 membres indépendants avec un taux de féminisation de 100 %.

Disponibilité

Assiduité des membres du Conseil d’administration afin de permettre un fonctionnement efficace des instances sociales de la Société.

En 2024, le taux d’assiduité moyen des administrateurs au Conseil d’administration s'élève à 94 % (hors censeurs), de 92 % pour le Comité d’audit, 96 % pour le Comité des nominations et des rémunérations et de 100 % pour le Comité RSE, soit des taux témoignant d’une grande implication et d’une assiduité forte des administrateurs.

Qualifications et expérience professionnelles

Nationalité

Nécessité d’avoir des profils de nationalité étrangère ou de culture internationale pour accompagner la Société dans son expansion géographique.

Profils avec des expertises variées permettant à la Société de bénéficier de compétences additionnelles et/ou nouvelles essentielles à son activité.

Au 31 décembre 2024, la moitié des membres siégeant au Conseil d'administration (hors censeurs) a une nationalité étrangère.

La biographie complète des administrateurs est disponible en début de chapitre et la synthèse des expertises présentes au Conseil d’administration sont exposées dans la matrice de compétences ci-après.

Le Conseil d’administration estime que la diversité des profils et la présence des différentes expertises et compétences apportées par ses membres sont satisfaisantes mais souhaite renforcer et diversifier davantage sa composition au moment opportun en fonction de l’évolution du Groupe.

Indépendance

Nombre de membres indépendant égal ou supérieur à un tiers dans une société contrôlée(1), conformément au Code AFEP-MEDEF.

Au 31 décembre 2024, le Conseil était composé de 50 % (hors censeurs) de membres indépendants, en ligne avec les recommandations du Code AFEP-MEDEF.

(1) Depuis le 25 avril 2024, la Société est contrôlée par Upbeat BidCo.

Représentation diversifiée au sein du Conseil

Au 31 décembre 2024, le Conseil d’administration était composé de 6 administrateurs dont la moitié a la nationalité française, un membre a la nationalité anglaise, un membre a la nationalité irlandaise et un membre a la double nationalité irlandaise et française.

Le Conseil bénéficie d’une variété d’expertises de haut niveau, d’expériences hautement qualitatives réalisées au sein de sociétés exerçant des activités multisectorielles, de culture et de pratiques différentes, qui toutes combinées offrent à l’instance une complémentarité et une richesse de compétences très précieuse. Les expertises personnelles de chacun des administrateurs sont présentées dans la matrice ci-dessous. Elles ont été répertoriées en 8 catégories et sont définies ci-après :

  • Médias et Divertissements ;
  • Expérience de Direction / Instance Dirigeante ;

Matrice des compétences au sein du Conseil et des Comités de Believe

Médias et Divertissements Expérience de Direction / Instance Dirigeante Finance / Gestion des risques Stratégie Expérience internationale Innovation, Digitalisation et Technologie RSE Gouvernance, Éthique et Conformité TOTAL
Cette matrice de compétences a été approuvée en 2023 par le Conseil d’administration pour présenter de manière plus détaillée et individualisée les compétences représentées au Conseil, notamment en matière de RSE, et le taux global atteint pour chacune d’elle et par administrateur.
Cette nouvelle matrice offre une grille de lecture plus transparente et répond davantage aux recommandations du Code AFEP-MEDEF et du rapport AMF sur la Gouvernance.
Lors de sa séance du 16 décembre 2024, le Conseil a procédé, lors de sa revue annuelle, à une actualisation de la matrice, à la suite de l'évolution de sa composition.

Denis Ladegaillerie

John Doran 88 %
Andrew Fisher

Current Page

Name Score
Anne-France Laclide-Drouin 100 %
Orla Noonan 75 %
Cécile Frot-Coutaz 88 %

Définitions des compétences :

  • Médias et Divertissements: Expérience significative ou connaissances approfondies dans les secteurs des médias et des divertissements et, notamment l’industrie musicale et les plateformes de musique digitale.
  • Expérience de Direction / Instance Dirigeante: personne détenant, ou ayant détenu, un ou plusieurs mandats sociaux exécutifs au sein d’un ou de plusieurs organes de direction (Président-Directeur général, Président du directoire, Directeur général, Directeur général délégué, membre du directoire, vice-président, dirigeant de toute entité, etc.) ou membre d’une instance dirigeante (comité exécutif, comité élargi, comité de direction, etc.) ou étant, ou ayant été, un cadre dirigeant avec une expérience solide.
  • Finance / Gestion des risques: expérience significative dans le secteur financier (investissement, banque, comptabilité, cabinet d’audit ou de commissariat aux comptes, marché financier, etc.) et/ou ayant une expertise et des connaissances fines dans les montages financiers et opérations de restructuration ou bien dans la gestion des risques et/ou, occupant, ou ayant occupé, des fonctions solides à hautes responsabilités dans ces domaines d’expertises (poste de direction financière ou assimilé).
  • Stratégie: expérience significative dans l’élaboration et la conduite de stratégies à long terme et/ou occupant, ou ayant occupé, des fonctions solides à hautes responsabilités dans ce domaine d’expertise (poste de direction de la Stratégie ou assimilé).
  • Expérience internationale: toute mission significative revêtant, ou ayant revêtu, une dimension internationale ou être de nationalité étrangère ou ayant la double nationalité française avec celle d’un autre pays, ou ayant des connaissances approfondies en géopolitique et économie internationale.
  • Innovation, digitalisation et technologie: expérience significative ou expertise dans le numérique et/ou l’innovation technologique et/ou le digital, notamment une connaissance approfondie des services de streaming, des médias sociaux ou bien encore de contenus numériques, des plateformes numériques, la promotion digitale ou bien encore la protection des données personnelles et la sécurité des systèmes d’information, et/ou occupant, ou ayant occupé, des fonctions solides à hautes responsabilités dans ce domaine d’expertise (poste de direction de l’Innovation, Digitalisation, Technologique, Numérique ou assimilé).
  • RSE: expérience ou connaissance approfondie dans le développement durable et sur les enjeux sociaux, environnementaux et climatiques et/ou occupe, ou a occupé, des fonctions solides à hautes responsabilités dans ces domaines (poste de direction de la RSE ou assimilé).
  • Gouvernance, Éthique et Conformité: personne détenant, ou ayant détendu, un ou plusieurs mandats sociaux non-exécutifs au sein d’une ou de plusieurs instances de gouvernance (conseil ou comité nommé ou ad hoc), et/ou ayant une expérience significative ou des connaissances pointues en matière d’éthique et de conformité.

Le Règlement intérieur du Conseil stipule que chaque membre doit présenter les qualités essentielles suivantes :

  • il doit être soucieux de l’intérêt social ;
  • il doit avoir une qualité de jugement, en particulier des situations, des stratégies et des personnes, qui repose notamment sur son expérience ;
  • il doit avoir une capacité d’anticipation lui permettant d’identifier les risques et les enjeux stratégiques ;
  • il doit être intègre, présent, actif et impliqué.

Le Règlement intérieur du Comité des nominations et des rémunérations précise également que le Conseil et ses Comités doivent être composés de personnalités de haut niveau, compétentes et expérimentées dans la vie des entreprises internationales, disposant chacune du temps et de la volonté de participer de façon utile et avec un sens élevé de la primauté de l’intérêt social, au développement des activités et performances de la Société et de son Groupe.

En 2024, le taux d’assiduité moyen des membres du Conseil d’administration s’élève à 94 % (hors censeurs), stable par rapport à 2023 (96 %). Il s'élève respectivement à 92 % pour le Comité d’audit, 96 % pour le Comité des nominations et des rémunérations et à 100 % pour le Comité RSE.

Les candidats sélectionnés sont présentés au Comité des nominations et des rémunérations qui choisit les candidats à présenter au Conseil pour validation. La nomination du

Processus de sélection et de succession

Le candidat retenu est ensuite présentée au vote de l’Assemblée générale des actionnaires, sur proposition du Conseil.

Le processus de sélection des administrateurs nommés par l’Assemblée générale est piloté par le Comité des nominations et des rémunérations.

Le Règlement intérieur prévoit que le Comité des nominations et des rémunérations adresse des propositions motivées au Conseil, guidées par l’intérêt des actionnaires et de la Société.

D’une manière générale, le Comité doit s’efforcer de refléter une diversité d’expériences et de points de vue, tout en assurant un niveau élevé de compétence, de crédibilité interne et externe et de stabilité des organes sociaux de la Société.

S’agissant spécialement de la désignation des membres du Conseil, le Comité prend notamment en compte les critères suivants : (i) l’équilibre souhaitable de la composition du Conseil au vu de la composition et de l’évolution de l’actionnariat de la Société, (ii) le nombre souhaitable de membres indépendants, (iii) la proportion d’hommes et de femmes requise par la réglementation en vigueur, (iv) l’opportunité de renouvellement des mandats et (v) l’intégrité, la compétence, l’expérience et l’indépendance de chaque candidat.

4.2.4 Évolution de la composition du Conseil

Changements intervenus dans la composition du Conseil d’administration et des Comités en 2024

DÉPART NOMINATION RENOUVELLEMENT
Ventech, représentée par Alain Caffi (25.04.2024) Siparex XAnge Venture, représentée par Nicolas Rose (25.05.2024) Fonds Stratégique de Participations, représentée par Cécile Frot-Coutaz (21.06.2024)
Nicolas Brugère* (27.05.2024) Michael Kalfayan* (27.05.2024) Andrew Fisher (21.06.2024)
Cécile Frot-Coutaz (21.06.2024)
Anne-France Laclide-Drouin (26.06.2024)

COMITÉ D’AUDIT

Ventech, représentée par Alain Caffi (25.04.2024) Andrew Fisher (21.06.2024)

COMITÉ DES NOMINATIONS ET DES RÉMUNÉRATIONS

Fonds Stratégique de Participations, représentée par Cécile Frot-Coutaz (21.06.2024) Cécile Frot-Coutaz (21.06.2024)

COMITÉ RSE

Ventech, représentée par Alain Caffi (25.04.2024) Andrew Fisher (21.06.2024)
---
# COMITEAD HOC

Fonds Stratégique de Participations, représentée par Cécile Frot-Coutaz (21.06.2024)

Orla Noonan(11.02.2024)

Anne-France Laclide-Drouin (11.02.2024)

Fonds Stratégique de Participations, représentée par Cécile Frot-Coutaz (11.02.2024)

Nicolas Brugère et Michael Kalfayan ont été nommés en qualité de censeur.

En 2024:

  • Ventech et Siparex XAnge Venture ont démissionné respectivement de leur mandat d'administrateur et de censeur en date du 25 avril 2024, conformément aux termes d'un accord signé en date du 11 février 2024.
  • Nicolas Brugère et Michael Kalfayan ont été nommés censeurs par le Conseil d'administration du 27 mai 2024, sur proposition d'Upbeat BidCo, telle que cette disposition est mentionnée dans la Note d'information d'Upbeat BidCo (notamment disponible dans la section « Information Réglementée » sur le site institutionnel de la Société).
  • Le Fonds Stratégique de Participations (« FSP »), après avoir apporté l'ensemble des actions qu'il détenait dans le capital social de la Société à l'offre publique d'achat simplifiée initiée par Upbeat BidCo, portant ainsi sa participation en-dessous du seuil minimum de 2,5 % du capital social qu'il devait détenir en vertu du Contrat d'Investissement pour siéger au Conseil d'administration, a démissionné de son mandat d'administrateur en date du 21 juin 2024.
  • Andrew Fisher et Cécile Frot-Coutaz ont été cooptés par le Conseil d'administration du 21 juin 2024 en remplacement des sociétés Ventech et FSP pour la durée restante du mandat de leur prédécesseur. Leur ratification sera proposée à l'Assemblée générale des actionnaires du 26 juin 2025. Ils ont également été nommés comme nouveaux membres au sein des Comités où siégeaient leur prédécesseur.
  • Le mandat de membre du Conseil d'administration d'Anne-France Laclide-Drouin a été renouvelé pour une nouvelle durée de 4 ans par l'Assemblée générale des actionnaires du 26 juin 2024 avec un taux d'approbation à hauteur de 99,95 %.

Aucun autre changement n'est intervenu au cours de l'exercice 2024.

Changements intervenus dans la composition du Conseil d’administration et des Comités au cours du premier trimestre 2025

Néant.

Changements prévisionnels dans la composition du Conseil d'administration en 2025

Les mandats d'administrateurs de Denis Ladegaillerie, John Doran, Andrew Fisher et Orla Noonan arrivent à échéance en 2025 et se sont déclarés candidats à leur propre succession.

Denis Ladegaillerie, de nationalité française, est le Fondateur et le représentant légal de la Société depuis sa création en 2005. Depuis 2021, année de transformation de la Société en société anonyme, il en assure la présidence-direction générale et siège au Comité RSE. Le Conseil d'administration considère que Denis Ladegaillerie, en sa qualité de Fondateur, est une personne clé de la Société, incarnant l’histoire et les valeurs fondamentales du Groupe qu’il a su guider avec une vision stratégique claire et une implication sans faille. Sa connaissance approfondie des enjeux historiques et structurels du Groupe constitue un atout inestimable pour assurer une continuité stratégique solide. Par ailleurs, Denis Ladegaillerie accorde une attention particulière à la RSE et veille attentivement aux intérêts sociaux et environnementaux de la Société. Son engagement et sa vision demeurent essentiels pour garantir un avenir prospère et responsable du Groupe.

4.2.5 Fonctionnement du Conseil d’administration

Enfin, la situation de Denis Ladegaillerie concernant la détention de mandats est conforme aux dispositions légales et aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.

John Doran, de nationalité irlandaise, est administrateur de la Société depuis 2014, lorsqu'elle était sous son ancienne forme sociale de société par actions simplifiée. Son mandat d'administrateur a été maintenu en 2021 lorsque la Société s'est transformée en société anonyme. Il est également membre du Comité des nominations et des rémunérations. Outre une connaissance approfondie à travers sa présence historique, il apporte à la Société son expérience significative en investissement international lui permettant de développer une expertise unique dans l’analyse stratégique, la gestion des risques et la création de valeur à long terme. Cette maîtrise des enjeux financiers et opérationnels, combinée à ses compétences avérées en matière de gouvernance via l’exercice de divers mandats, fait de lui un élément essentiel. Enfin, le Conseil d'administration a apprécié le nombre de mandats détenus par John Doran qui répond aux exigences du Code de commerce et aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.

Andrew Fisher, de nationalité anglaise, est administrateur de la Société depuis mai 2024. Il a été nommé à titre provisoire pour succéder à la société Ventech, démissionnaire, pour la durée restante du mandat de son prédécesseur. Fort d’une vaste expérience acquise au sein d’entreprises de premier plan dans le domaine du numérique à l’échelle mondiale, Andrew Fisher est une personne clé dans la mise en œuvre de solutions innovantes et les transformations numériques ambitieuses. Ces qualités, associées à une expertise éprouvée en matière d’innovation et de digitalisation, et sa forte implication dans les sujets RSE, constituent des atouts majeurs qui renforcent la compétitivité et apportent une valeur ajoutée indéniable à la Société. Enfin, le Conseil d'administration a apprécié le nombre de mandats détenus par Andrew Fisher qui répond aux exigences du Code de commerce et aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.

Orla Noonan, de nationalité française et irlandaise, est administratrice indépendante de la Société depuis 2021. Elle assume la présidence du Comité des nominations et des rémunérations et celle du Comité ad hoc, et est également membre du Comité d'audit. En apportant à la Société son expertise de stratégie financière et de développement acquise et développée aux seins d’entreprises de premier plan dans le secteur des médias, Orla Noonan offre une pertinence indéniable au Conseil et au Comité d’audit de la Société, où son regard stratégique et sa maîtrise des enjeux financiers constituent des atouts essentiels. Par ailleurs, Orla Noonan apporte une expertise forte en matière de gouvernance grâce à une carrière marquée par l’exercice de hautes fonctions dirigeantes et l’exercice de plusieurs mandats, qui trouve une parfaite adéquation avec ses responsabilités actuelles de Présidente du Comité des nominations et des rémunérations de la Société. Enfin, le Conseil d'administration a apprécié le nombre de mandats détenus par Orla Noonan qui répond aux exigences du Code de commerce et aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.

Les biographies complètes de ces administrateurs sont disponibles à la section 4.2.2. du présent Document d'enregistrement universel.

Le Conseil d'administration a ainsi décidé, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, de proposer à l'Assemblée Générale du 26 juin 2025 le renouvellement des mandats d'administrateurs de Denis Ladegaillerie, John Doran, Andrew Fisher (sous réserve de l'adoption de sa ratification proposée au cours de cette même Assemblée), et Orla Noonan, pour une durée de quatre (4) ans.

L’auteur de la convocation arrête l’ordre du jour et communique aux administrateurs toutes les informations nécessaires à l’exercice de leur mission.

4.2.5.1 Préparation et organisation des réunions

Le Règlement intérieur du Conseil d’administration précise les modalités de fonctionnement du Conseil d’administration de la Société, en complément des dispositions légales et réglementaires et des statuts de la Société. Il s’inscrit dans le cadre des recommandations de place visant à garantir le respect des principes fondamentaux du gouvernement d’entreprise, et notamment celles visées dans le Code AFEP-MEDEF, auquel la Société se réfère.

Le Règlement intérieur a été approuvé par le Conseil d’administration de la Société lors de sa réunion du 11 juin 2021, et modifié le 13 mars 2025. Le Règlement intérieur du Conseil d’administration prévoit que le Conseil d’administration doit se réunir aussi souvent que l’intérêt social l’exige et au moins 4 fois par an. En 2024, le Conseil s’est réuni 12 fois, avec un taux d’assiduité de 94 %, incluant :

  • une réunion dite de « session exécutive » qui s'est tenue le 13 mars 2024 sans la présence des dirigeants mandataires sociaux exécutifs pour délibérer sur les éléments de rémunération à verser au titre de l’année 2023 au profit de Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général, et fixer la politique de rémunération pour l’exercice 2024 de ce dernier ; et
  • un séminaire stratégique qui s'est déroulé les 8 et 9 octobre 2024 au cours duquel les membres du Conseil d'administration se sont vu exposer par certains membres du Comité exécutif une présentation approfondie sur la stratégie globale du Groupe à horizon sur 5 ans (2025 - 2030).

Au cours de ces réunions, le Conseil d’administration a notamment débattu sur les thèmes suivants :

TRAVAUX MENÉS PAR LE CONSEIL D’ADMINISTRATION EN 2024

THÈMES TRAVAUX
Activité et Stratégie * Revue et approbation de la stratégie M\&A et autorisation des opérations de restructuration externes
* Points réguliers sur les projets d’acquisition envisagés
* Stratégie en matière de technologies de l’information
* Présentation lors de la session stratégique de la stratégie globale du Groupe à horizon sur cinq ans 2025-2030
* Revue régulière des principaux litiges
* Présentation des projets d’investissements et de refinancement
* Revue et adoption du budget 2024 ainsi que du budget plan du Groupe (budget plan pour 2024-2030)
* Revue du pré-budget 2025
* Examen et arrêté des comptes annuels sociaux et consolidés 2023, ainsi que les comptes semestriels de l’exercice 2024 avec les rapports correspondants
* Revue et approbation des communiqués de presse portant sur les comptes annuels et semestriels
* Proposition de renouveler le mandat de Commissaire aux comptes KPMG à l'Assemblée générale 2025
Finance - Établissement et arrêté des documents de gestion prévisionnelle
- Renouvellement de l’autorisation annuelle au profit du Président-Directeur général pour émettre des garanties et lettres de confort
- Autorisation de mettre en œuvre un programme de financement
- Examen annuel des conventions réglementées et courantes et revue de la procédure d’évaluation
- Résiliation du contrat de liquidité de rachat avec Natixis et Oddo BHF SCA
- Mise en œuvre du programme de rachat d’actions autorisé par l’Assemblée générale
- Compte-rendu des travaux du Comité d’audit (cf.infra)
---
# THÈMES

Capital et Actionnariat

  • Délégation au profit du Président-Directeur général aux fins de constater les augmentations de capital à la suite de levées de BSA et BSPCE exercées par les bénéficiaires
  • Délégation accordée au profit du Président-Directeur général aux fins de procéder à une augmentation de capital par émission d'actions nouvelles issues de la livraison définitive par anticipation d'actions gratuites de performance du plan du 15 septembre 2021
  • Réduction du capital social par voie d'annulation d'actions détenues en auto-détention résultant du programme de rachat d'actions

THÈMES

Gouvernement d’entreprise

  • Revue et adoption des politiques de diversité du Conseil et de ses Comités et de mixité des instances dirigeantes
  • Proposition de renouvellement de mandat d'Anne-France Laclide-Drouin à l'Assemblée générale de 2024
  • Connaissance prise des démissions intervenues en 2024 des sociétés Ventech (représentée à titre permanent par Alain Caffi) et Fonds Stratégique de Participations (représentée par Cécile Frot-Coutaz) de leur mandat d'administrateur, et celle de Siparex XAnge Venture (représentée à titre permanent par Nicolas Rose) de son mandat de censeur
  • Cooptation d'Andrew Fisher et de Cécile Frot-Coutaz en qualité d'administrateurs, en remplacement des sociétés Ventech et Fonds Stratégique de Participations et ratification de ces nominations à titre provisoire proposée à l'Assemblée générale 2025
  • Nomination d'Andrew Fisher en tant que membre du Comité d'audit et du Comité RSE et nomination de Cécile Frot-Coutaz en tant que membre du Comité d'audit et du Comité des nominations et des rémunérations
  • Nomination de Nicolas Brugère et Michael Kalfayan en qualité de censeurs
  • Reconduction de l’unicité des fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général
  • Examen annuel de l’indépendance des membres du Conseil
  • Examen d'une situation de conflit d'intérêt potentiel d'un administrateur
  • Discussion sur l'évaluation du Conseil d'administration et des Comités
  • Réunion des administrateurs hors présence des dirigeants mandataires sociaux exécutifs
  • Approbation du Document d’enregistrement universel 2023
  • Préparation et convocation de l’Assemblée générale des actionnaires du 26 juin 2024 et arrêté de l'ensemble de la documentation juridique annuelle
  • Autorisation préalable de la conclusion d'une convention de prestations de services en date du 23 septembre 2024, au titre de l'article L. 225-38 du Code de commerce
  • Examen et approbation des versions actualisées de la Charte des administrateurs, la Charte de déontologie et de son Règlement intérieur
  • Approbation du programme de travail du Conseil d’administration pour 2025
  • Compte-rendu des travaux du Comité des nominations et des rémunérations (cf.infra)
  • Livraison définitive par anticipation d'actions gratuites de performance issues du plan du 15 septembre 2021, après modification du règlement du plan
  • Émission d’un plan d’actions gratuites de performance (Plan LTI 2024) sur la base de l’autorisation de l’Assemblée générale du 20 juin 2022
  • Ajustement des conditions d'exercice de certains plans BSPCE et BSA

Rémunération

  • Revue et adoption des politiques de rémunération des mandataires sociaux pour 2024 (Président-Directeur général et administrateurs indépendants)
  • Arrêté des éléments de rémunérations dus au Président-Directeur général au titre de 2023, en conformité avec la politique approuvée par l'Assemblée générale du 16 juin 2023
  • Examen et approbation de la détermination de la part variable due aux administrateurs indépendants au titre de 2023 sur la politique de rémunération 2023 approuvée par l’Assemblée générale du 16 juin 2022

THÈMES

TRAVAUX

  • Proposition de nommer KPMG en qualité de Commissaire aux comptes en charge de certifier les informations en matière de durabilité
  • Revue du chapitre 2 Responsable sociale et environnementale dans le cadre de la revue
  • Compte-rendu des travaux du Comité RSE (cf.infra)
  • Mise à jour du règlement intérieur du Conseil d'administration et de ses Comités afin d’adapter les missions du Comité d'audit et du Comité RSE aux exigences de la Directive CSRD

Avis, autorisation et travaux divers

  • Création d'un Comité ad hoc et désignation de ses membres
  • Désignation du cabinet Ledouble en qualité d'expert-indépendant
  • Approbation de la note en réponse et du document « Autres informations » établis par la Société
  • Émission d'un avis motivé sur le projet d'offre publique d'achat déposé par Upbeat BidCo

Après avoir constaté que le mandat de Commissaire aux comptes de KPMG arrivait à échéance en 2025, le Comité d'audit a institué un comité de sélection interne pour réaliser un appel d'offres et analyser les candidatures de Commissaires aux comptes, sur la base d'un cahier des charges précis et exigeant, en vue de soumettre au Conseil d'administration, conformément aux dispositions du règlement (UE) n° 537/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relatif aux exigences spécifiques en matière de contrôle légal des comptes des entités d'intérêt public, une recommandation portant sur au moins deux candidats, et indiquer sa préférence pour l'un d'eux.

Après avoir procédé à un examen minutieux des candidatures, le Comité d'audit a formulé deux recommandations au Conseil d'administration, dont KPMG, venu concourir à sa propre succession, et a expliqué les raisons de sa préférence pour cette dernière candidature.

Le Conseil d'administration du 16 décembre 2024 a décidé de suivre les recommandations du Comité d'audit et de proposer à l'Assemblée Générale 2025 le renouvellement du mandat de KPMG.

Ainsi, l'Assemblée Générale du 26 juin 2025 devra statuer sur le renouvellement du mandat de Commissaire aux comptes de KPMG en charge de certifier les comptes pour une durée de 6 exercices, soit jusqu'à l'Assemblée Générale appelée en 2031 à statuer sur les comptes de l'exercice 2030.

En revanche, il sera proposé à cette même Assemblée de ne pas renouveler le mandat du Commissaire aux comptes suppléant, la société SALUSTRO REYDEL, dans la mesure où, en application de l'article L. 820-40 I. alinéa 3 du Code de commerce, le Commissaire aux comptes titulaire étant une personne morale pluripersonnelle, la désignation ou le renouvellement du mandat d'un Commissaire aux comptes suppléant n'est pas requis.

Information et formation des membres du Conseil

Aux termes du Règlement intérieur du Conseil :

  • le Conseil et ses Comités sont composés de personnalités de haut niveau, compétentes et expérimentées dans la vie des entreprises internationales, disposant chacune du temps et de la volonté de participer de façon utile et avec un sens élevé de la primauté de l’intérêt social, au développement des activités et performances de la Société et de son Groupe ;
  • chaque membre du Conseil peut bénéficier, lors de sa nomination, d’une formation complémentaire sur les spécificités de la Société et des sociétés qu’elle contrôle, leurs métiers et leur secteur d’activité ;
  • le Président fournit aux membres du Conseil, sous un délai suffisant et sauf urgence, l’information ou les documents leur permettant d’exercer utilement leur mission ;
  • le Conseil peut entendre les principaux dirigeants de la Société, lesquels peuvent être appelés à assister aux réunions du Conseil ;
  • le Conseil et les Comités peuvent aussi entendre des experts dans les domaines relevant de leur compétence respective ;
  • le Conseil est informé régulièrement de la situation financière de la Société et du Groupe. Le Président-Directeur général communique de manière permanente aux administrateurs toute information concernant la Société dont ils ont connaissance et dont ils jugent la communication utile ou pertinente ;
  • chaque membre du Conseil a la possibilité de rencontrer les principaux dirigeants de la Société, y compris hors la présence des dirigeants mandataires sociaux, mais sous réserve d’en avoir préalablement informés ces derniers ;
  • au minimum 3 réunions des administrateurs hors la présence du dirigeant mandataire social sont organisées chaque année (sessions exécutives), dont deux sont notamment consacrées à l’évaluation de la performance et à la fixation de la rémunération du dirigeant (se référer à la section 4.2.5.1 « Préparation et organisation des réunions » pour les sessions exécutives).

TABLEAU Récapitulatif DE L’Assiduité DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION EN 2024

Conseil d’administration


Comité d’audit

Comité des nominations et des rémunérations

Comité RSE

Nom Comité d’audit Comité des nominations et des rémunérations Comité RSE
Denis LADEGAILLERIE 100 % N/A N/A
Alain CAFFI (1) 100 % 100 % N/A
Andrew FISHER (2) 83 % 50 % N/A
John DORAN 75 % N/A 88 %
Cécile FROT-COUTAZ 100 % 100 % 100 %
Anne-France LACLIDE-DROUIN 92 % 100 % N/A
Orla NOONAN 100 % 100 % 100 %
Nicolas ROSE(3) 100 % N/A N/A
Nicolas BRUGERE(4) 100 %

Michael KALFAYAN (4)

100 %

(1) Membre jusqu'au 25 avril 2024 (inclus) (Alain Caffi était le représentant permanent de la société Ventech, démissionnaire).

(2) Membre depuis le 21 juin 2024.

(3) Membre jusqu'au 25 avril 2024 (inclus) (Nicolas Rose était le représentant permanent de la société Siparex XAnge Venture).

(4) Membres depuis le 27 mai 2024.

4.2.6 Évaluation du Conseil d’administration

Le Règlement intérieur du Conseil d’administration, en ligne avec les recommandations du Code AFEP-MEDEF, prévoit que le Conseil d’administration doit évaluer sa capacité à répondre aux attentes des actionnaires en analysant périodiquement sa composition, son organisation et son fonctionnement.

À cette fin, le Conseil doit consacrer une fois par an un point de son ordre du jour sur :

  • l’évaluation de ses modalités de fonctionnement ;
  • la vérification que les questions importantes sont convenablement préparées et débattues au sein du Conseil ; et
  • la mesure de la contribution effective de chaque membre aux travaux du Conseil au regard de sa compétence et de son implication dans les délibérations.

Cette évaluation est réalisée sur la base de réponses à un questionnaire individuel et anonyme adressé à chacun des membres du Conseil une fois par an.

Une évaluation formalisée est réalisée tous les trois ans au moins, éventuellement sous la direction d’un membre indépendant du Conseil, et le cas échéant, avec l’aide d’un consultant extérieur.

Le Conseil évalue selon les mêmes conditions et selon la même périodicité les modalités de fonctionnement des Comités permanents constitués en son sein.

Les principales conclusions des deux évaluations internes ainsi que le suivi de l'application des recommandations sont disponibles dans les Documents d'enregistrement universel de 2022 et de 2023, à la section 4.2.6.

4.2.7 Comités spécialisés du Conseil d’administration

Le Conseil décide de constituer, en son sein, des Comités permanents ou temporaires, destinés à faciliter le bon fonctionnement du Conseil et à concourir efficacement à la préparation de ses décisions.

Ces Comités sont sous la responsabilité du Conseil. Ils sont chargés d’étudier les sujets que le Conseil ou son Président soumettent pour avis à leur examen pour préparer les travaux et décisions du Conseil.

La composition, les attributions et les modalités de fonctionnement de ces comités sont précisées par un règlement intérieur propre à chaque comité. Il est annexé au règlement intérieur du Conseil et disponible sur le site institutionnel de la Société dans la rubrique « Gouvernance ».

Le Comité d’audit et le Comité des nominations et des rémunérations se réunissent au moins deux fois par an.

Comités spécialisés

À ce jour, le Conseil a créé trois Comités spécialisés :

  • Comité d’audit ;
  • Comité des nominations et des rémunérations ; et
  • Comité RSE.

Le Conseil d'administration a institué un Comité ad hoc en février 2024 dans le cadre d'une offre publique d'achat simplifiée, déployée au mois de juin 2024.

Le Règlement intérieur du Conseil d’administration et de ses Comités a été mis à jour le 13 mars 2025 pour adapter les missions du Comité d'audit et du Comité RSE aux exigences de la Directive CSRD (voir paragraphe 2.1.2 « Présentation des organes d'administration, de direction et de surveillance de Believe »).

Les informations présentées dans cette section satisfont à l'exigence de publication GOV-1 de la norme ESRS 2.

Le Comité d’audit

En application du Règlement intérieur, le Comité d’audit est composé d’au moins trois (3) membres du Conseil, dont au moins deux tiers sont désignés parmi les membres indépendants du Conseil. Ils sont nommés par le Conseil, sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations, et dans le respect des recommandations du Code AFEP-MEDEF.

En particulier, les membres du Comité doivent disposer de compétences particulières en matière financière et/ou comptable.

Tous les membres du Comité d’audit doivent bénéficier, lors de leur nomination, d’une information sur les spécificités comptables, financières et opérationnelles de la Société.

Suivi du processus d’élaboration de l’information financière et de l'information en matière de durabilité

Le Comité doit examiner, préalablement à leur présentation au Conseil, les comptes sociaux et consolidés, annuels ou semestriels et, le cas échéant, trimestriels. Il doit s’assurer de la pertinence et de la permanence des méthodes comptables utilisées pour l’établissement de ces comptes (pour plus de détails, se référer à la section 4.6 du Document d’enregistrement universel).

Le Comité doit également suivre le processus de l’information en matière de durabilité, y compris le processus d’analyse de double matérialité, ainsi que la pertinence des principes utilisés pour l’établissement du rapport de durabilité. Il doit examiner et suivre, sous la coordination du Comité RSE, les enjeux matériels de durabilité du Groupe et les Incidences, Risques et Opportunités de durabilité (IRO) qui leur sont associés.

Suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques

Le Comité doit s’assurer de la pertinence, de la fiabilité et de la mise en œuvre des procédures de contrôle interne, d’identification, de couverture et de gestion des risques de la Société relatives à ses activités et à l’information comptable.

Suivi du contrôle légal des comptes sociaux et consolidés par les Commissaires aux comptes ainsi que la mission de certification des informations en matière de durabilité

Le Comité doit s’informer et opérer un suivi auprès des Commissaires aux comptes de la Société (y compris hors présence des dirigeants mandataires sociaux), notamment de leur programme général de travail, des difficultés éventuelles rencontrées dans l’exercice de leur mission, des modifications qui leur paraissent devoir être apportées aux comptes de la Société, des incertitudes et risques significatifs relatifs à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, ainsi que de l’information en matière de durabilité, des faiblesses significatives du contrôle interne qu’ils auraient découvertes.

Suivi de l’indépendance des Commissaires aux comptes et du (ou des) auditeurs de durabilité

Le Comité doit piloter la procédure de sélection et de renouvellement des Commissaires aux comptes, et soumettre au Conseil le résultat de cette sélection.

Le Comité émet une recommandation pour la nomination ou le renouvellement du (ou des) auditeurs de durabilité. Il approuve également la fourniture de services autres que la certification des comptes et des informations en matière de durabilité effectuées, selon le cas, par les Commissaires aux comptes ou le (ou les) auditeurs de durabilité.

Conformité

Le Comité doit examiner et suivre les dispositifs et procédures en place pour assurer la diffusion et l’application des politiques et règles de bonnes pratiques en matière d’éthique, de concurrence, de fraude et de corruption et plus globalement, de conformité aux réglementations en vigueur.

SUIVI DU PROCESSUS D’ÉLABORATION DE L’INFORMATION FINANCIÈRE ET EN MATIÈRE DE DURABILITÉ

  • Examen des comptes sociaux et consolidés de 2023 et du premier semestre 2024, ainsi que des communiqués de presse y afférents
  • Examen des rapports des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux et consolidés de l’exercice 2023 et sur les comptes semestriels de l’exercice 2024
  • Examen du rapport financier annuel pour 2023 et du rapport financier semestriel pour 2024
  • Plan d'audit pour l'exercice 2024
  • Approbation des services autres que la certification des comptes
  • Renouvellement de l’autorisation annuelle d’émettre des garanties et des lettres de confort
  • Établissement et approbation des documents de gestion prévisionnelle
  • Suivi du plan d’affaires pour les acquisitions majeures, goodwill et les dépréciations d’actifs
  • Examen des événements majeurs susceptibles d’avoir un impact significatif sur la situation financière de Believe
  • Présentation complète de l’application de la CSRD au niveau de la Société

CONTRÔLE DE L’EFFICACITÉ DES SYSTÈMES DE CONTRÔLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES

  • Examen du chapitre sur les facteurs de risques et la gestion des risques, y compris le système de gestion des risques et de contrôle interne du Document d’enregistrement

Le Comité des nominations et des rémunérations

En application du Règlement intérieur, le Comité des nominations et des rémunérations est composé de trois (3) membres du Conseil dont deux (2) sont désignés parmi les membres indépendants du Conseil. Ils sont nommés par ce dernier en considération notamment de leur indépendance et de leur compétence en matière de sélection ou de rémunération des dirigeants mandataires sociaux de sociétés cotées, et dans le respect des recommandations du Code AFEP-MEDEF. Le Comité des nominations et des rémunérations ne peut comprendre aucun dirigeant mandataire social exécutif.

Le Président du Comité des nominations et des rémunérations est désigné parmi les membres indépendants par le Conseil.

Nominations

Le Comité des nominations et des rémunérations a notamment pour mission de faire des propositions au Conseil en vue de la nomination des membres du Conseil et de la Direction générale, ainsi que des membres et du Président des Comités du Conseil.

Le Comité des nominations et des rémunérations examine chaque année, avant la publication du rapport sur le gouvernement d’entreprise de la Société, la situation de chaque membre du Conseil au regard des critères d’indépendance adoptés par la Société, et soumet ses avis au Conseil en vue de l’examen, par ce dernier, de la situation de chaque intéressé au regard de ces critères.

Rémunérations

Proposition au Conseil concernant la rémunération des principaux dirigeants du Groupe.

Le Comité établit des propositions qui comprennent la rémunération fixe et variable, mais également, le cas échéant, tout autre éventuel élément de rémunération directe ou indirecte (y compris à long terme) pouvant constituer la rémunération des membres de la Direction générale.

GOUVERNANCE

  • Analyses et avis formulé au Conseil sur une situation de conflit d'intérêt potentiel d'un administrateur
  • Examen et discussion de la composition du Conseil d’administration et de ses Comités en termes de diversité, de compétences, d’équilibre entre les sexes, de cumul des mandats, d’expérience, et mise à jour de la matrice des compétences des administrateurs
  • Établissement du rapport relatif à la deuxième évaluation interne du Conseil d'administration contenant des recommandations
  • Proposition au Conseil d’administration sur la programmation et la tenue de sessions exécutives en 2024
  • Examen du rapport de gouvernance d’entreprise de l’exercice 2023 et des autres documents juridiques relatifs à l’Assemblée générale des actionnaires du 26 juin 2024 (avis de réunion, avis de convocation, brochure de l’AG, etc.)
  • Recommandations faites au Conseil d’administration sur diverses questions de gouvernance (combinaison des rôles de président du Conseil d’administration et d’administrateur délégué / nomination éventuelle d’un administrateur référent / etc.)

RÉMUNÉRATION

  • Proposition de la politique de rémunération 2024 pour les mandataires sociaux
  • Recommandation au Conseil d’administration sur les éléments de rémunération dus aux mandataires sociaux (Président-Directeur général et administrateurs) au titre de 2023 en application des politiques de rémunération 2023 approuvées
  • Première discussion sur la rémunération 2025 du Président-Directeur général
  • Examen de la rémunération des membres du Comité exécutifs et des hauts dirigeants
  • Préparation du plan d’attribution d’actions gratuites de performance 2024 et suivi des conditions de performance des précédents plans.

Le Comité RSE

Le Comité RSE est composé, selon les dispositions du Règlement intérieur du Conseil d'administration de trois (3) membres du Conseil d’administration, dont le Président du Conseil et un (1) membre désigné parmi les membres indépendants du Conseil.

Le Président du Comité RSE est désigné parmi les membres indépendants du Conseil.

Le Comité RSE

assure la gouvernance et le suivi des projets sociétaux et environnementaux du Groupe ainsi que la préparation des décisions du Conseil en matière environnementale et sociale.

Dans ce cadre, le Comité RSE a notamment pour mission :

  • d’examiner et d’évaluer la pertinence des engagements et des orientations stratégiques du Groupe en matière sociale et environnementale, au regard des enjeux propres à son activité et à ses objectifs, et de suivre leur mise en œuvre ;
  • de s’assurer de la prise en compte des sujets relevant de la responsabilité sociale et environnementale (telles que les politiques de diversité et de non-discrimination et les politiques de conformité et d’éthique) dans la stratégie du Groupe et dans sa mise en œuvre ;
  • d'examiner les risques en matière de durabilité en lien avec le Comité d’audit ;
  • d'assurer le suivi des enjeux matériels de durabilité du Groupe et des Incidences, Risques et Opportunités de durabilité (IRO) qui leur sont associés ;
  • d'examiner les informations annuelles consolidées du Groupe en matière de durabilité publiées par la Société. Le Comité est également informé des principaux aspects du processus d’élaboration de l’information en matière de durabilité suivis par le Comité d’audit.
  • d’examiner les avis émis par les investisseurs, analystes et autres tiers et, le cas échéant, le potentiel plan d’action établi par la Société afin d’améliorer les points soulevés en matière sociale et environnementale ;

SUIVI DU PROCESSUS DE PRÉPARATION DES INFORMATIONS NON FINANCIÈRES ET DES RISQUES NON FINANCIERS

  • Examen de la préparation de la déclaration de performance non financière (NFPS/DPEF) et du premier rapport de durabilité, respectivement pour les Documents d’enregistrement Universel de 2023 et de 2024
  • Examen de l'évolution de la réglementation relative aux rapports non financiers : Directive sur les rapports de durabilité des entreprises (CSRD) et projets climatiques
  • Examen et suivi de la notation ESG (Environnement - Social – Gouvernance) de Believe par les agences non financières

PLANS D’ATTRIBUTION D’ACTIONS GRATUITES DE PERFORMANCE / RÉGIME DE PRIMES DU PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL

  • Examen et recommandations des éléments RSE dans la construction de la politique de rémunération annuelle variable du Président-Directeur général pour 2024 et suivi de ces conditions au cours de 2024.

AUTRES SUJETS RELATIFS À LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE

  • Déploiement de l’indice d’égalité professionnelle Femmes - Hommes en 2023 et résultats.
  • Examen annuel de la composition et de la diversité du Conseil d’administration et du Comité exécutif en matière d’égalité entre les hommes et les femmes.
  • Examen de la feuille de route en matière de RSE (Shaping Music for Good) et point des objectifs au cours du premier semestre 2024
  • Examen des résultats environnementaux du Groupe, y compris l’empreinte carbone des activités directes (Scopes 1 & 2) et de la préparation de la future stratégie climat (dans le cadre de la nouvelle réglementation européenne CSRD).

Le Comité ad hoc

Le Comité ad hoc est composé de (3) membres indépendants. Il a été institué par le Conseil d'administration du 11 février 2024 dans le cadre d'un projet de dépôt d'une offre publique d'achat visant l'intégralité du capital et des droits de vote de la Société.

  • Suivre les travaux du cabinet Ledouble ;
  • Proposer un projet d’avis motivé concernant l’intérêt de l’offre et les conséquences pour la Société, ses actionnaires et ses salariés au Conseil d’administration ; et
  • Proposition au Conseil d'administration de désigner le cabinet Ledouble comme expert indépendant
  • Suivi des travaux de cet expert
  • Examen des termes et des conditions du projet d'offre publique d'Upbeat BidCo
  • Examen de la proposition formulée par Warner Music Group, intéressé pour un possible rapprochement avec la Société
  • Suivi général du projet d'opération de prise de contrôle de la Société par Upbeat BidCo
  • Assistance du Conseil d'administration dans la préparation du projet d'avis motivé concernant l’intérêt de l’offre et les conséquences pour la Société, ses actionnaires et ses salariés au Conseil d’administration.

4.2.8 Déontologie et informations complémentaires sur les mandataires sociaux

4.2.8.1 Conflits d’intérêts (article 7 de la Charte de l’administrateur)

L’administrateur informe, dès que possible, le Conseil de tout conflit d’intérêts dans le cadre de sa mission d’administrateur ou de membre d’un Comité, y compris potentiel, dans lequel il pourrait directement ou indirectement être impliqué. Il s’abstient de participer aux débats et à la prise de décision sur les sujets concernés.

L’administrateur informe également le Président du Comité des nominations et des rémunérations de son intention d’accepter un nouveau mandat dans une société cotée n’appartenant pas à un groupe dont il est dirigeant, afin de permettre au Conseil, sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations, de décider le cas échéant qu’une telle nomination serait incompatible avec le mandat d’administrateur de la Société.

L’administrateur informe, dès que possible, le Président du Conseil de toute condamnation pour fraude, de toute incrimination et/ou sanction publique, et de toute interdiction de gérer ou d’administrer qui aurait été prononcée à son encontre, ainsi que de toute faillite, mise sous séquestre, liquidation ou placement d’entreprises sous administration judiciaire à laquelle il aurait été associé.

4.2.8.3 Informations sur les contrats de services liant les membres du Conseil à la Société ou à l’une quelconque de ses filiales

À la meilleure connaissance de la Société, il n’existe pas, à la date du présent Document d’enregistrement universel, de contrats de services liant les membres du Conseil à la Société ou l’une quelconque de ses filiales et prévoyant l’octroi d’avantages.

4.2.8.4 Prêts et garanties accordés aux membres du Conseil

Les administrateurs sont également tenus de communiquer sans délai au Conseil les liens pouvant exister entre eux ou.

les sociétés dans lesquelles ils sont directement intéressés et la Société. Ils doivent notamment informer le Conseil de tout projet de convention dite « réglementée » entrant dans le champ de l’article L. 225-38 du Code de commerce préalablement à sa conclusion. Sont également communiquées au Président du Conseil les conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales.

4.2.8.5 Prévention des manquements et délits d’initiés (articles 5 et 6 de la Charte de l’administrateur)

Chaque administrateur est tenu au respect des dispositions en vigueur du Code monétaire et financier, du règlement général de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et du règlement (UE) n° 596/2014 du 16 avril 2014 sur les abus de marchés (le « Règlement MAR ») et à celles issues des règlements délégués et d'exécution qui sont rattachés au règlement MAR, relatives à la communication et à l’exploitation d’informations privilégiées, tant en ce qui concerne les actions Believe qu’en ce qui concerne les titres de sociétés sur lesquelles il dispose d’informations privilégiées.

En particulier, les administrateurs s’abstiennent d’intervenir sur le marché des actions Believe et des titres qui lui sont assimilés pendant les 30 jours calendaires qui précèdent la publication des résultats annuels et semestriels de Believe incluant le jour de ladite publication. Les administrateurs s’interdisent de recourir à des opérations de couverture de cours (notamment via des instruments dérivés) liés aux titres Believe.

Les administrateurs portent à la connaissance du Secrétaire du Conseil toute difficulté d’application qu’ils pourraient rencontrer. Les administrateurs de Believe doivent mettre au nominatif les actions Believe qu’ils détiennent. La Charte, incluant ces principes, s’applique également aux censeurs en tant que membres du Conseil.

Les personnes exerçant des responsabilités dirigeantes ainsi que les personnes qui leur sont étroitement liées doivent déclarer, dans les 3 jours ouvrés, à la Société et à l’AMF, chaque opération d’acquisition, de cession, de souscription ou d’échange, portant sur des actions Believe ou tous autres types d’instruments financiers liés à l’action Believe, lorsque le montant cumulé des opérations qu’ils réalisent excède la somme de 20 000 euros par personne pour l’année civile en cours. L’AMF rend cette information publique sur son site Internet.

En application de l’article 223-26 du règlement général de l’AMF, un état récapitulatif des opérations réalisées sur le fondement de l'article L. 621-18-2 du Code monétaire et financier au cours de l’exercice 2024 figure au sein du paragraphe 7.3.5 du présent Document d’enregistrement universel.

4.3 Instances dirigeantes

4.3.1 Direction générale

Voir le paragraphe 4.1« Gouvernance » du présent Document d’enregistrement universel.

4.3.2 Comité exécutif

Le Comité exécutif est l’instance privilégiée de pilotage et de mise en œuvre opérationnelle de la stratégie du Groupe, En mars 2025, la composition du Comité exécutif était la suivante :

- Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général ;

de suivi des performances et de coordination des projets

  • Xavier Dumont, Directeur Administratif et Financier ;
  • Béatrice Dumurgier, Directrice en charge des Opérations ;
  • Romain Vivien, Directeur Musique Global et Président Europe ;
  • Gideon Mountford, Directeur Business Digital Global ;
  • Andreea Gleeson, Directrice générale TuneCore ;
  • Virginie Sautter, Directrice du Marketing et de la Communication ;
  • Anne Adamo, Directrice du Contrôle financier ;
  • Cédric Florentin, Directeur Juridique ;
  • Antoine Jacoutot, Directeur de la Technologie ;
  • Elsa Bahamonde Bourgain, Présidente, Artist Services ;
  • Romain Becker, Président, Label & Artist Solutions.

4.3.3 Politique de diversité d’égalité Femmes / Hommes

Nourrie des valeurs de Believe - Respect, Expertise, Équité et Transparence - l’ambition du Groupe est de constituer des équipes dirigeantes de haut niveau et reflétant la diversité (genre, nationalité, expérience professionnelle, culture).

Au 31 décembre 2024, 44,3 % des postes à plus hautes responsabilités sont tenus par des femmes. Les postes à plus hautes responsabilités représentent 7 % des effectifs du Groupe et correspondent à la catégorie de postes des équipes dirigeantes (67). En raison de la taille et de l’organisation du Groupe, il n’est pas pertinent d’élargir le calcul des postes à plus fortes responsabilités à 10 % des effectifs, ces 10 % ne représentant pas uniquement des postes à hautes responsabilités.

Le Groupe porte une attention particulière à la mixité et à une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Comité exécutif, parmi les managers et plus largement parmi l’ensemble de ses collaborateurs.

Conformément aux recommandations du CodeAFEP-MEDEF, le Conseil, sur proposition de la Direction générale, du Comité RSE et du Comité des nominations et des rémunérations, a arrêté une politique en faveur d’une parité Femmes – Hommes au sein du Comité exécutif. Cette politique est revue annuellement par le Conseil d’administration et par le Comité RSE et le Comité des nominations et des rémunérations.

En 2024, la composition du Comité exécutif a été paritaire, dépassant les objectifs de la loi Rixain d’atteindre 30 % de femmes d’ici 2027, puis 40 % en 2029, avec un taux féminin de plus de 40 %.

En mars 2025, le taux de femmes s’élève à 42 %. Le Groupe vise également à assurer une mixité au sein des équipes de management et des employés.

La Direction Générale informe régulièrement le Conseil de ses avancées concernant l’intégration de nouveaux membres au sein du Comité exécutif et présente annuellement les résultats obtenus en termes de mixité appliquée aux instances dirigeantes et à l’ensemble des collaborateurs, ainsi que les modalités de mise en œuvre de sa politique de diversité et inclusion.

4.3.4 Plans de succession

Le Règlement intérieur du Conseil d'administration prévoit que le Comité des nominations et des rémunérations établit un plan de succession des principaux dirigeants de la Société et du Groupe pour être en situation de proposer rapidement au Conseil d’administration des solutions de succession, notamment en cas de vacances imprévisibles.

Le Comité des nominations et des rémunérations intègre dans ses réflexions sur l’établissement des plans de successions des membres du Comité exécutif la représentation équilibrée entre les femmes et les hommes au regard des profils existants.

Ces plans font en principe l’objet d’une revue et d’une mise à jour chaque année.

4.4 Conventions réglementées et courantes et procédure d’évaluation


conformément à son article 6, lorsque Denis Ladegaillerie a transféré le 24 juin 2024 le solde de l’intégralité de ses actions à Upbeat BidCo par voie d’apport en nature.

Conventions réglementées au sens des articles L. 225-38 et suivants

Conformément à l’article L. 225-38 du Code de commerce, toute convention intervenant entre la Société et son Directeur Général, l’un de ses administrateurs, l’un de ses actionnaires disposant d’une fraction des droits de vote supérieure à 10 % ou, s’il s’agit d’une société actionnaire, la société la contrôlant au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce, doit être soumise à l’autorisation préalable du Conseil.

Au titre de l’exercice 2024, une convention réglementée de prestations de services conclue entre Upbeat BidCo et Believe en date du 23 septembre 2024, a préalablement été autorisée par le Conseil d'administration lors de sa séance du 20 septembre 2024.

En effet, le mécanisme de partage de la plus-value prévu dans le contrat n'a pas pu être déclenché car deux conditions cumulatives essentielles dans le contrat n'étaient pas satisfaites.

Les termes de cette convention, y compris les conditions financières, ainsi que les motifs retenus par le Conseil d’administration justifiant de l'intérêt de cette convention pour la Société ont été publiés sur le site institutionnel de la Société, et repris dans le rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

Cette convention sera soumise à ratification des actionnaires lors de l'Assemblée générale du 26 juin 2025.

Il est précisé que le contrat de partage de plus-value de cession de titres conclu le 7 décembre 2022 entre la Société et Denis Ladegaillerie, en qualité de Président-Directeur général et actionnaire disposant à l'époque d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 %, autorisée préalablement par le Conseil d'administration lors de sa séance du 3 août 2022 et ratifiée par l'Assemblée générale du 16 juin 2023, a pris fin de plein droit.

4.5 Rémunération des mandataires sociaux

Ce chapitre, établi avec le concours du Comité des nominations et des rémunérations, de la Direction des Ressources Humaines ainsi que de la Direction Juridique, présente :

  • la politique de rémunération pour 2025 des mandataires sociaux de la Société établie en application de l’article L. 22-10-8 I du Code de commerce ;
  • les éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice 2024 aux mandataires sociaux en application des articles L. 22-10-34, I et II et L. 22-10-9, I du Code du commerce ;
  • ces politiques et éléments de rémunération seront soumis à l’approbation de l’Assemblée générale des actionnaires du 26 juin 2025.
  • les informations mentionnées au I de l’article L. 22-10-9 du Code de commerce concernant chaque mandataire social (Président-Directeur général et les membres indépendants du Conseil d'administration),

4.5.1 Règles de gouvernance en matière de politique de rémunération

Dans le respect des principes définissant la politique de rémunération, le Comité des nominations et des rémunérations suit un processus rigoureux dans l’élaboration de la politique de rémunération des mandataires sociaux.

Il permet au Conseil de se prononcer dans le respect des dispositions légales, réglementaires et des bonnes pratiques de gouvernance ou de marché.

Ses attributions, ses modalités de fonctionnement ainsi que le détail de ses travaux au cours de l’exercice écoulé, sont décrits dans la section 4.2.5 « Fonctionnement du Conseil d'administration » du présent chapitre.

4.5.2 Politique de rémunération 2025 des membres du Conseil d'administration

En application des articles L. 225-45, L. 22-10-8 et L. 22-10-40 du Code du commerce, le Conseil répartit librement, sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations, l’enveloppe globale annuelle allouée à la rémunération de ses membres.

À ce titre, le Conseil examine la pertinence du niveau de rémunération des administrateurs au regard des charges et responsabilités incombant à chacun d’eux.

Chaque membre, y compris les membres non-indépendants et les censeurs, a droit au remboursement, sur présentation de justificatifs, des frais de déplacement engagés dans l’exercice de leurs fonctions et dans la limite des plafonds prévus par la politique applicable au sein de la Société.

Le Conseil s’appuie par ailleurs sur des études comparatives effectuées sur des sociétés de taille et/ou d’activités similaires.

Au sein du Conseil, seuls les membres indépendants, y compris le Censeur, s’il est indépendant, perçoivent une rémunération au titre de l’exercice de leur mandat. Le Président du Conseil, membre non-indépendant, et les administrateurs qualifiés de non-indépendants ne perçoivent aucune rémunération au titre de leur mandat.

Dans les prérogatives qui lui sont notamment attribuées en matière de rémunération des mandataires sociaux, le Comité des nominations et des rémunérations a procédé à une revue de la politique de rémunération des mandataires sociaux pour s’assurer que la politique retenue et appliquée depuis 2023, reflétait toujours le niveau de responsabilité et d’implication de ses membres et confirmer si la politique était toujours en ligne avec les pratiques de place.

Le Conseil d’administration a décidé, lors de sa réunion du 13 mars 2025, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, de maintenir l’enveloppe globale annuelle allouée aux membres du Conseil d’administration, telle qu’elle a été approuvée par l’Assemblée générale du 20 juin 2022 s’élevant à 300 000 €, et de conserver les critères de répartition de rémunération pour les membres indépendants du Conseil d'administration et des trois Comités spécialisés auxquels ils appartiennent.

Cette rémunération est composée :

  • d’une part fixe, liée à leurs fonctions d’administrateur et de censeur et, le cas échéant, de membre ou de Président d’un Comité. Cette part fixe est proratisée pour les administrateurs ayant rejoint ou quitté le Conseil d’administration au cours de l’exercice social ;
  • d’une part variable prépondérante, assise sur leur participation effective aux réunions du Conseil et, le cas échéant, du ou des Comités dont ils sont membres.

Le Conseil peut, en outre, allouer à certains de ses membres des rémunérations exceptionnelles pour des missions qui leur sont confiées de manière temporaire et qui n’entrent pas dans le cadre normal de leur mandat. Ces missions ou mandats font, le cas échéant, l’objet de la procédure des conventions réglementées visée à l'article L. 225-38 du Code de commerce.

En toute hypothèse, en cas de dérogation à l’application de la politique de rémunération, une publication sur la modification de cette politique exposant les motifs serait rendue publique.

La rémunération des membres indépendants du Conseil d’administration est basée sur une année civile, couvrant la période du 1er janvier au 31 décembre.

Rémunération fixe annuelle allouée aux membres :

  • Chaque membre indépendant du Conseil d’administration reçoit une rémunération de 20 000 € ;
  • Chaque membre indépendant du Comité d’audit reçoit une rémunération supplémentaire de 2 500 € ;
  • Chaque membre indépendant du Comité des nominations et des rémunérations reçoit une rémunération supplémentaire de 1 250 € ;
  • Chaque membre indépendant du Comité RSE reçoit une rémunération supplémentaire de 1 250 €.

Rémunération fixe annuelle allouée aux présidentes de Comité :

  • La présidence indépendante du Comité d’audit reçoit une rémunération de 5 000 € ;
  • La présidence indépendante du Comité des nominations et des rémunérations reçoit une rémunération de 2 500 € ;
  • La présidence indépendante du Comité RSE reçoit une rémunération de 2 500 €.

La rémunération variable allouée annuellement aux membres indépendants et au censeur, le cas échéant, est déterminée en fonction de l’assiduité de ces derniers aux réunions du Conseil d’administration, et le cas échéant, aux Comités auxquels ils sont membres.

La rémunération annuelle est plafonnée à hauteur de :

Pour les membres indépendants :

  • 25 000 € pour chaque membre indépendant du Conseil d’administration ;
  • 2 500 € pour chaque membre indépendant du Comité d’audit ;
  • 1 250 € pour chaque membre indépendant du Comité des nominations et des rémunérations ;
  • 1 250 € pour chaque membre indépendant du Comité RSE.

Pour les présidentes des Comités :

  • 5 000 € pour la présidence indépendante du Comité d’audit ;
  • 2 500 € pour la présidence indépendante du Comité des nominations et des rémunérations ;
  • 2 500 € pour la présidence indépendante du Comité RSE.

TABLEAU RÉCAPITULATIF DE LA VENTILATION DE L’ENVELOPPE GLOBALE ANNUELLE ALLOUÉE AU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Montant annuel brut (en euros) Présidence Membre Rémunération fixe Rémunération variable
Conseil d’administration - - 20 000

4.5.3 Politique de rémunération 2025 du Président-Directeur général

La composition de la politique de rémunération du Président-Directeur général est construite sur deux composantes : la rémunération fixe et la rémunération variable annuelle, deux éléments de rémunération à court terme.

Le Conseil d’administration se réfère aux recommandations du Code AFEP-MEDEF pour la détermination, la revue et la mise en œuvre des rémunérations consenties aux dirigeants mandataires sociaux exécutifs et aux rapports de gouvernance établis par des organismes connus de la place (le rapport du Haut Comité de Gouvernement d'Entreprise, le rapport de l'AMF sur le gouvernement d'entreprise et la rémunération des dirigeants ou bien encore les recommandations formulées par les agences de conseil en vote).

Conformément à ces recommandations, il veille à ce que la politique de rémunération respecte les principes d’exhaustivité, d’équilibre, de comparabilité, de cohérence, de transparence et de mesure, et prenne en compte les pratiques de marché.

La politique de rémunération est régulièrement revue et débattue au sein du Conseil afin d’être en conformité avec l’intérêt social, de s’inscrire dans la stratégie commerciale de la Société et de contribuer à sa pérennité.

Les principes de la politique de rémunération permettent un alignement du dirigeant sur l’exécution de la stratégie et les objectifs de création de valeur à long terme, en créant une incitation forte et en fixant des objectifs ambitieux.

Ces principes visent à assurer la compétitivité externe et à rémunérer la performance tout en garantissant l’acceptabilité externe et interne de la rémunération. Ils guident également la structuration de la rémunération globale, le choix des critères de performance et la fixation des objectifs.

Cette politique s’appuie sur les piliers suivants :

  • Alignement avec la stratégie de long terme
  • Comparabilité et compétitivité
  • Équité et cohérence interne

La politique de rémunération des dirigeants favorise la réalisation de la stratégie de croissance du Groupe et la création de valeur sur le long terme. Ce pilier vise à assurer l’alignement avec les intérêts des investisseurs.

Garantir la compétitivité de la rémunération dans son ensemble en comparant les niveaux et structures de rémunération avec un ensemble de sociétés stable et cohérent.

Garantir l’équité et la cohérence des rémunérations au sein du Groupe. Le Conseil, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, veille à ce que la politique de rémunération des dirigeants soit appréciée de manière cohérente et équitable avec la politique de rémunération générale appliquée à l’ensemble des salariés du Groupe.

À ce titre, il est invité à se prononcer sur la politique générale et les principes de rémunération du Groupe et est annuellement informé des révisions de rémunérations des équipes dirigeantes.

Le Comité des nominations et des rémunérations veille à l’équilibre entre l’intérêt social de la Société et la compétitivité de la rémunération, qui est appréciée lors de sa séance du 13 mars 2025, le Conseil d’administration a, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, décidé de maintenir le montant cible de la.

régulièrement à partir d’études externes réalisées par des cabinets de conseil sur la base d’un groupe de comparaison de même taille (valeur marché), de performance et de dimension internationale.

Le Comité des nominations et des rémunérations avait procédé début 2024 à une analyse de la politique de rémunération du Président-Directeur général afin de vérifier son alignement avec les pratiques de marché. Cette analyse a révélé que la rémunération globale du Président-Directeur général était substantiellement inférieure comparée à la pratique observée sur le marché. Le Comité avait dès lors ouvert une discussion pour formuler des axes d'amélioration pour la construction de la politique de rémunération 2024 du Président-Directeur général. Cependant, à la suite de l'annonce du projet de l'offre publique d'achat simplifiée, le Comité a décidé de reporter cette discussion en 2025.

Dès décembre 2024, le Comité a repris ses réflexions en vue de définir la nouvelle politique de rémunération 2025 du Président-Directeur général, en s'appuyant sur de nouvelles études de marché. Ainsi, sur la base de ses travaux, le Comité a décidé de restructurer la rémunération variable du Président-Directeur général pour qu'elle soit plus alignée avec les priorités stratégiques du Groupe, sans incidence sur son montant total. Il est précisé que la rémunération fixe annuelle reste inchangée, tout comme l'enveloppe globale de la rémunération variable. Le Comité a donc proposé au Conseil d'administration la politique de rémunération suivante pour l’exercice 2025 :

  • maintien du montant de la rémunération fixe et du montant cible de la rémunération variable ainsi que du plafond de la rémunération variable ;
  • intégration d'un nouveau critère financier dans la structure de la rémunération variable annuelle pour refléter davantage les priorités stratégiques actuelles de la Société et porter le nombre total de critères financiers à trois, en ligne avec les pratiques du marché observées ;
  • suppression d'un critère extra-financier, considéré après deux exercices, comme très volatile, en raison de multiples facteurs internes et externes imprévisibles (évolution rapide du segment dustreaming et adaptation régulière des organisations), ramenant ainsi le nombre total de critères extra-financiers à deux ;
  • rééquilibrage de la pondération entre les critères financiers et extra-financiers en mettant davantage l'accent sur les critères financiers, afin de refléter la priorité accordée à la performance financière dans la stratégie globale du Groupe. Cela permet d'atténuer l'effet dilutif des critères financiers avec l'ajout d'un troisième.

Le Conseil d’administration pourrait déroger à l’application des politiques de rémunération ainsi établies en modifiant, avec l’avis du Comité des nominations et des rémunérations, les objectifs fixés et/ou certains des critères retenus pour les rémunérations variables annuelles ou les instruments de rémunération de long terme des mandataires sociaux, dans l’hypothèse où une telle adaptation des objectifs et/ou modification des critères serait nécessaire du fait de la survenance de circonstances exceptionnelles (telles notamment qu’un changement de norme comptable, un changement de périmètre significatif, la réalisation d’une opération transformante, une modification substantielle des conditions de marché ou une évolution imprévue du contexte concurrentiel). Une telle modification des objectifs et/ou critères qui viserait à permettre de continuer à refléter la performance réelle du Groupe et du dirigeant serait rendue publique et motivée, en particulier au regard de l’intérêt social du Groupe. Le versement de la rémunération variable resterait en tout état de cause soumis à l’approbation des actionnaires.

4.5.3.2 Description de la politique de rémunération 2025 du Président-Directeur général

rémunération variable et le plafond de la rémunération variable annuelle en cas de surperformance. Le montant cible de la rémunération variable, reste donc fixé à 50 % de la rémunération fixe, représentant 116 667 €, sans aucun minimum garanti, et le plafond de la rémunération variable annuelle, reste fixé à 66 % de la rémunération fixe, représentant 154 000 €.

La rémunération variable est composée de :

  • critères quantifiables financiers à hauteur de 80 % du montant cible ;
  • critères quantifiables extra-financiers à hauteur de 20 % du montant cible ;
  • aucun versement n’est prévu en dessous de 80 % d'atteinte du niveau cible;
  • aucun versement additionnel n'est prévu en cas de surperformance des critères extra-financiers.

L’ensemble des critères retenus tant financiers et qu’extra-financiers sont tous de nature quantifiable ce qui va bien au-delà de la recommandation du Code AFEP-MEDEF qui prévoit une portion prépondérante des critères quantifiables.

Critères financiers (80 % du montant cible)

Les objectifs financiers sont fixés et évalués chaque année par le Conseil d’administration sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations avec l’appui du Comité d’audit.

Lors de sa séance du 13 mars 2025, le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, a décidé de :

  1. intégrer un nouvel objectif « marge nette du Groupe ». Ce nouvel indicateur clé permet de mesurer plus finement la rentabilité nette globale de la Société. Cet objectif plus ciblé et donc plus ambitieux traduit la volonté du Groupe de privilégier une croissance rentable et durable, en ligne avec la stratégie du Groupe ;
  2. augmenter la pondération des critères financiers à hauteur de 80 % dans la rémunération variable (au lieu de 70 % en 2024). Cet ajustement à la hausse traduit l'importance de consolider la performance financière pour soutenir la nouvelle stratégie du Groupe et d'atténuer l'effet dilutif avec l'ajout d'un troisième critère financier.

Les critères de performance financiers sont articulés autour de trois objectifs ambitieux :

  1. marge nette du Groupe avec une pondération de 20 % ;
  2. croissance annuelle du chiffre d'affaires consolidé avec une pondération de 20 %;
  3. résultat de l’EBITDA ajusté consolidé avec une pondération de 40 %.

La rémunération variable est versée à hauteur de 50 % du montant cible pour un taux d’atteinte de 80 % de l’objectif financier, et suit une interpolation linéaire entre 80 % et 100 %.

Cette rémunération peut atteindre 146 % du montant cible en cas d’atteinte de 120 % de l’objectif financier.

Les trois niveaux de seuil (minimum, cible et maximale) ont été arrêtés par le Conseil d'administration, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, de manière précise mais le caractère confidentiel de ces seuils relatifs au budget ne permet pas de divulguer cette information. En revanche, l'atterrissage de ces objectifs seront communiqués à l'Assemblée générale annuelle qui se tiendra en 2026, dont l'approbation conditionnera le versement en 2026 de la part variable annuelle. Aucun versement n’est prévu en dessous de 80 % d’atteinte des objectifs.

Synthèse de la rémunération 2025

Chaque objectif est évalué indépendamment de sorte qu'aucune compensation entre les trois ne soit possible.

Critères quantifiables extra-financiers

(20 % du montant cible)

Les critères extra-financiers s’articulent autour d’objectifs quantitatifs en ligne avec la mise en œuvre de la stratégie RSE du Groupe.

Les objectifs extra-financiers sont fixés et évalués chaque année par le Conseil d’administration sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations avec l’appui du Comité RSE.

Lors de sa séance du 13 mars 2025, le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, a décidé de :

  1. ajuster les critères extra-financiers en se concentrant sur deux critères (contre trois auparavant) qui représenteront 20 % de la rémunération variable (contre 30 % en 2024);
  2. maintenir les objectifs de taux de femmes managers et de taux de formation des managers (avec une définition ajustée des populations considérées comme « managers », soit environ 45 % des effectifs).

Ces objectifs s’inscrivent toujours dans la politique RSE de la Société, Shaping Music for Good. La Société renouvelle et intensifie son ambition d’augmenter la proportion de femmes parmi les managers, afin d’atteindre un niveau de mixité comparable à celui atteint pour les employés (environ 45 % en 2024).

Le Groupe réaffirme son engagement en faveur de la formation de ses managers qui ont un rôle majeur dans l’animation et l’engagement des équipes tout en assurant la mise en œuvre de la stratégie. Cette démarche souligne l'importance accordée au développement des compétences managériales, un levier clé de la mise en œuvre de la stratégie et du pilotage de la performance.

4.5.3.2.1 Rémunération fixe 2025

Denis Ladegaillerie perçoit en sa qualité de Président-Directeur général une rémunération annuelle fixe d'un montant brut de 233 333 €, inchangée depuis 2021 lors de l’introduction en bourse de la Société sur Euronext.

Lors de sa séance du 13 mars 2025, le Conseil d’administration, sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations, a décidé de maintenir la rémunération fixe annuelle du Président-Directeur général d’un montant nominal brut de 233 333 €.

Cette proposition sera soumise à l’approbation de l’Assemblée générale du 26 juin 2025 qui sera appelée à statuer sur l’ensemble de la politique de rémunération 2025 du Président-Directeur général de la Société.

4.5.3.2.2 Rémunération variable 2025

Synthèse de la structure de la rémunération variable annuelle 2025 du Président-Directeur général

Les critères de performance extra-financiers sont donc articulés autour de deux objectifs incitatifs qui sont les suivants :

  1. taux de femmes managers avec une pondération de 10%;
  2. taux de formation des managers avec une pondération de 10 %.

Le barème d'attribution du critère de performance extra-financier varie entre 0 % et 30 % du montant cible. Aucune surperformance n’est prévue sur les critères extra-financiers.

SYNTHÈSE DE LA STRUCTURE DE LA RÉMUNÉRATION VARIABLE ANNUELLE 2025 DU PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL

Pondération Montant de Référence (en €) Seuils (%) Min (%) Cible (%) Max (%)
Critères financiers 80 % 93 333 80 % 100 %

Marge nette du Groupe

Chiffre d’affaires consolidé 20 % 31 111 N/C N/C N/C
EBITDA ajusté consolidé 40 % 46 666 N/C N/C N/C
Critères extra-financiers 20 % 23 333 100 % 100 %
Taux de femmes managers 10 % 11 666 NA 40 % 40 %
Taux de formation des managers 10 % 11 666 NA 60 % 60 %
TOTAL 100 % 116 667

En application des dispositions de l’article L. 22 10 34 II. du Code de commerce, la rémunération variable annuelle 2025 du Président-Directeur général ne peut être versée qu’après l’approbation de l’Assemblée générale appelée à statuer en 2026.

Rémunération variable long terme

Autres éléments de rémunération


Le Président-Directeur général, actionnaire détenant une participation indirecte à hauteur de 10,25 % au 31 décembre 2024, ne bénéficie pas de rémunération variable long terme.

Le Conseil, sur la recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, a considéré que l’alignement avec les intérêts des actionnaires à long terme de la Société est assuré dans la mesure où Denis Ladegaillerie est fondateur du Groupe et reste actionnaire, même indirect, de la Société.

Rémunération allouée au titre du mandat d’administrateur

Le Président-Directeur général ne bénéficie d’aucune rémunération au titre de son mandat d’administrateur de la Société.

Indemnité de départ

Le Président-Directeur général ne bénéficie pas d’indemnité de départ.

Indemnité de non-concurrence

Afin de protéger les intérêts du Groupe ainsi que son développement dans un secteur très spécialisé, le Président-Directeur général serait soumis, en cas de départ, à un engagement de non-concurrence d’une durée de 24 mois. Il percevrait à ce titre une indemnité forfaitaire mensuelle égale à 50 % de la moyenne mensuelle de sa rémunération fixe et variable perçue la plus élevée durant la période de 12 et 24 mois précédant la fin de son mandat.

Toute infraction constatée à l’obligation de non-concurrence obligerait le Président-Directeur général au remboursement des indemnités mensuelles de non-concurrence déjà perçues. La Société ne serait plus tenue de verser les indemnités mensuelles de non-concurrence pour la période restant à courir jusqu’à la fin de la période de deux ans et se réserverait le droit de réclamer des dommages et intérêts pour concurrence déloyale.

À la cessation du mandat du Président-Directeur général, le Conseil peut décider de renoncer à l’obligation de non-concurrence. Le Président-Directeur général serait alors libre de toutes les contraintes de l’obligation de non-concurrence et la Société libérée de tout engagement à verser au Président-Directeur général toute indemnité de non-concurrence.

Conformément à l’article L. 22-10-34 du Code de commerce, cet usage resterait soumis au vote contraignant des actionnaires. La rémunération variable correspondante ne pourrait être versée qu’après approbation par l’Assemblée générale suivante.

Clause de restitution

La politique de rémunération ne prévoit pas de mécanisme spécifique de restitution de la rémunération variable (Claw back).

Rémunération totale versée au cours ou attribuée au titre de l'exercice 2024 aux membres du Conseil d'administration

La présente section expose les différentes informations visées à l’article L. 22-10-9 du Code de commerce pour les membres du Conseil d’administration.

Un montant total brut de 185 417 €, dans les limites de l’enveloppe de 300 000 € votée par l’Assemblée générale du 20 juin 2022, sera versé aux membres indépendants du Conseil d’administration au titre de l’exercice 2024.

En 2024, les taux moyens d’assiduité se sont respectivement élevés à :

  • 95 % pour le Conseil d’administration, dont 97 % pour les membres indépendants,
  • 90 % pour le Comité d’audit, dont 100 % pour les membres indépendants.

Le tableau, répondant au format standard recommandé par le Code AFEP-MEDEF et par la recommandation de l’AMF n°2021-02, présente la synthèse des rémunérations qui sera versée aux membres indépendants du Conseil d’administration au titre de 2024 :

Administrateur ou censeur indépendant Exercice 2024 Exercice 2023 Montants attribués

Montants

Nom Montants versés Montants attribués Rémunération fixe Rémunération variable
Denis Ladegaillerie Non N/A N/A N/A
Alain Caffi représentant de Ventech Non N/A N/A
John Doran Non N/A N/A N/A
Andrew Fisher Non N/A N/A

Rémunération

Nom Représentant Rémunération fixe Rémunération variable
Nicolas Rose XAnge Non N/A
Cécile Frot-Coutaz Oui 57 500 57 500
52 500 52 188
Rémunération fixe 28 750 28 750
21 329 23 750
Rémunération variable 28 750 28 750
26 329 28 438
Orla Noonan Oui 65 000 65 000

Rémunération

Nom Oui/Non Rémunération fixe Rémunération variable
Anne France Laclide-Drouin Oui 65 000 62 917 55 000 60 000 32 500 32 500 25 000 27 500
32 500 30 417 30 000 32 500

Nicolas Brugère
Non

Michael Kalfayan
Non


4.5.5 Rémunération versée au cours ou attribuée au titre de l’exercice 2024 ou attribuée au titre de cet exercice au Président-Directeur général

La présente section comprend les informations requises visées à l’article L. 22-10-9 du Code de commerce concernant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice 2024 ou attribués au titre de ce même exercice au profit de Denis Ladegaillerie en sa qualité de Président-Directeur général de la Société.

Le Conseil d'administration a arrêté la politique de rémunération 2024 du Président-Directeur général, sur recommandation du Comité RSE et du Comité des nominations et des rémunérations, lors de sa séance du 13 mars 2024. Cette politique a été approuvée dans sa onzième résolution par l'Assemblée générale des actionnaires du 26 juin 2024 à hauteur de 96,67 %.

Rappel de la structure globale de la rémunération 2024 du Président-Directeur général

Rémunération fixe Rémunération variable TOTAL
187 500 185 417 162 500
167 188

Rémunération variable versée en 2024 au titre de l’exercice 2023

En application du dispositif « Say on pay ex post» visé à l’article L. 22-10-34, II du Code de commerce, la rémunération variable annuelle de 106 519 € due au titre de l'exercice 2023 à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général, a été versée à l'issue de l'Assemblée générale 2024, après que la dixième résolution portant sur ce point ait été adoptée à 96,69 % par l'Assemblée générale du 26 juin 2024.

Les principes et critères de détermination, de répartition et d’attribution des éléments variables composant la partie rémunération variable annuelle à court terme de Denis Ladegaillerie en sa qualité de Président-Directeur général a été arrêtée par le Conseil d’administration.

4.5.5.1.1 Rémunération fixe

La politique de rémunération pour l’exercice 2024 arrêtée par le Conseil d’administration du 13 mars 2024 et approuvée par l’Assemblée générale du 26 juin 2024 a maintenu le montant de la rémunération fixe du Président-Directeur général de la Société, inchangée depuis 2021. À ce titre, Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général, a perçu au titre de l’exercice 2024 une rémunération fixe annuelle brute d’un montant de 233 333 €.

4.5.5.1.2 Rémunération variable 2024

Rappel de la synthèse de la structure de la rémunération variable annuelle 2024 du Président-Directeur général.

En application de la politique de rémunération variable 2024, le Conseil d’administration, sur la base des recommandations du Comité des nominations et des rémunérations et du Comité RSE, a apprécié lors de sa séance du 13 mars 2025 le niveau d’atteinte des critères de performance financiers et extra-financiers au titre de 2024, qui ont conduit à déterminer un montant global de 79 163 € au titre de la rémunération variable annuelle au titre de l’exercice 2024.

En application des dispositions de l’article L. 22 10 34 II. du Code de commerce

La rémunération variable annuelle 2024 du Président-Directeur général ne lui sera versée qu’après approbation par l’Assemblée générale des actionnaires, prévue le 26 juin 2025.

Critères quantitatifs financiers

Les deux critères financiers représentaient 70 % de la rémunération variable annuelle, pesant un poids de 35 % chacun, et portaient sur les indicateurs de performance économiques de la Société suivants :

  • Croissance annuelle du chiffre d’affaires consolidé ;
  • EBITDA ajusté consolidé du Groupe ;

Critères quantitatifs extra-financiers

Les trois critères quantitatifs extra-financiers représentaient une pondération de 30 % de la rémunération variable annuelle 2024, représentant chacun un tiers de la performance extra-financière, et reposaient sur des conditions de performance en corrélation avec la stratégie RSE de la Société, Shaping Music for Good :

  • Taux de Femmes managers ;
  • Taux de formation des managers ;
  • eNPS (employee Net Promoter Score - recommandation de Believe par des collaborateurs).

Barème d’attribution

Critères financiers

Pour chacun de ces deux critères, un barème d’attribution sur trois niveaux de seuil a été établi :

  • En cas d’atteinte du seuil minimum : l’attribution est égale à 50 % de la rémunération variable ;
  • En cas d’atteinte du seuil cible : l’attribution est égale à 100 % de la rémunération variable ;
  • En cas de surperformance : l’attribution est égale à 150 % de la rémunération variable.

Critères extra-financiers

Un barème d’attribution sur deux niveaux de seuil a été établi :

  • En cas d’atteinte du seuil minimum : l’attribution est égale à 50 % de la rémunération variable ;
  • En cas d’atteinte du seuil cible : l’attribution est égale à 100 % de la rémunération variable ;
  • Aucune surperformance n’est appliquée.

Évaluation de la performance

Le Conseil d’administration du 13 mars 2025, sur avis du Comité des nominations et des rémunérations, a évalué la performance de ces deux critères financiers qui se sont élevés respectivement à 12,33 % et 6,78 %, correspondant, en application du barème, à un montant total brut de 44 163 € au titre des critères quantitatifs financiers.

Le Conseil d’administration a également évalué la performance de ces trois critères extra-financiers qui se sont élevés respectivement à 40,1 %, 65,6 % et à un score de 20 (eNPS), correspondant, en application du barème, à un montant total brut de 35 000 € au titre des critères quantitatifs extra-financiers.

SYNTHÈSE DE LA RÉMUNÉRATION VARIABLE ANNUELLE ATTRIBUÉE AU TITRE DE L’EXERCICE 2024

Critères de performance Poids (%) Barème Réalisation Taux d'attribution (pondéré)
Critères financiers de performance (en % de la rémunération variable cible) 70 % Minimum (%) Cible (%) Maximum (%)
Croissance annuelle du chiffre d’affaires consolidé 35 % +15,41 % +19,26 % + 23,11 %
12,33 % 0,00 %
EBITDA ajusté consolidé du Groupe 35 % 5,26 % 6,57 %

Critères extra-financiers

7,88 % 6,78 % 108,16 %
30 % 100 % 100 %
100 % 35,9 % 30 %
Taux de femmes managers 10 % N/A
38,9 % 38,9 % 40,1 %
100 %(3) Taux de formation des managers (1) 10 %
N/A 50 % 50 %
65,6 % 100 %(3) Employee net promoter score (eNPS)(2)
10 % 15 16
16 20 100 %(3)

(1) Formation : % de managers formés avec en moyenne 4 heures de formation.

(2) eNPS correspond à la question posée dans le cadre de l’enquête interne Your Voice 2024 : « Dans quelle mesure recommanderiez-vous Believe comme employeur ». Calcul du score eNPS : % promoteurs (score 9 et 10) - % détracteurs (score 0 à 6).

(3) Il est rappelé à toutes fins utiles que la politique de rémunération 2024 du Président-Directeur général ne prévoit aucune surperformance lorsque les objectifs extra-financiers excèdent le niveau cible. Ainsi, en cas de surperformance de ces objectifs, l'attribution sera égale à l'atteinte du niveau cible.

Rémunération variable à long terme

Denis Ladegaillerie n’a pas bénéficié de rémunération variable à long terme.

Autres éléments de rémunération

Denis Ladegaillerie n’est pas titulaire d’un contrat de travail et ne bénéficie d’aucun autre élément de rémunération de ceux qui ont été exposés en début de la présente section.

Ainsi, Denis Ladegaillerie ne s’est vu attribuer ou versé aucun montant au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 issu :

  • rémunération variable pluriannuelle ;
  • rémunération exceptionnelle ;
  • régime de retraite supplémentaire.

Indemnité de départ

Aucun montant n’est dû ou n’a été versé au titre d’une indemnité de départ en 2024 au profit de Denis Ladegaillerie.

Avantages en nature

Denis Ladegaillerie n’a pas bénéficié d’avantage en nature.

Indemnité de non-concurrence

Aucun montant n’est dû ou n’a été versé au titre d’une indemnité de non-concurrence en 2024 au profit de Denis Ladegaillerie.

Rémunérations et avantages de toute nature versés AU TITRE de l'exercice 2024 À Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général, dirigeant mandataire social exécutif

Montants Description
Rémunération fixe 233 333 €
La rémunération fixe brute attribuée en 2024 a été maintenue à son montant inchangé depuis 2021.
Le montant cible de la rémunération variable de Denis Ladegaillerie est de 116 667 €, soit 50 % de la rémunération fixe et repose à hauteur de :
● 70 % de la rémunération cible, représentant un montant de référence de 81 666 €, est basé sur 2 critères financiers liés aux performances de 2024 que sont i) la croissance annuelle du chiffre d'affaires consolidé pour un poids de 35 % et ii) EBITDA ajusté consolidé du Groupe pour un poids de 35 % (voir le détail à la section 4.6.4.2 du Document d'enregistrement universel);
● 30 % de la rémunération cible, représentant un montant de référence de 35 000 €, est basé sur 3 critères extra-financiers, articulés autour d’objectifs quantitatifs, que sont i) Taux de femmes managers pour un poids de 10 %, ii) Taux de formation des managers pour un poids de 10 % et l'eNPS pour un poids de 10 % (voir le détail à la section 4.6.4.2 du Document d'enregistrement universel);
Rémunération variable annuelle 79 163 €
● le montant de la rémunération variable annuelle est plafonné à 66 % de la rémunération fixe, soit 154 000 €;
● les taux de réalisation des deux objectifs financiers se sont respectivement élevés à 64,02 %, et de 103,26 %, représentant un montant de 44 163 €, soit 37,9 % du montant cible;
● les taux de réalisation des trois objectifs extra-financiers ayant excédé le niveau cible, la rémunération au titre de ces critères a été plafonnée à 30 % du montant cible, soit 35 000 €;
● compte tenu des taux de réalisation atteint en 2024, la rémunération variable annuelle de Denis Ladegaillerie s'élève à 79 163 €, représentant 67,9 % du montant cible et 33,9 % de la rémunération fixe.
Rémunération variable pluri-annuelle N/A
Aucune rémunération variable pluriannuelle
Options d’actions, actions de performance ou tout autre élément de rémunération N/A
Aucune attribution d’options ou d’actions de performance de long terme
Rémunération liée au mandat d’administrateur N/A
Aucune rémunération n’est versée au titre du mandat d’administrateur
Avantages en nature N/A
Aucun avantage en nature

Conformément aux recommandations AFEP-MEDEF, les éléments compris dans le calcul des ratios d’équité concernent l’ensemble des éléments de rémunération, hors charges sociales, versés dans l’année au Président-Directeur général et aux salariés (rémunération fixe, rémunération variable, exceptionnelle ou différée, avantages en nature et tout autre avantage attribués ou versés au cours de l’exercice et le cas échéant la valorisation en norme IFRS 2 des attributions d’options ou d’actions réalisées dans l’année considérée).

4.5.5.2 Ratios d’équité

Pour le calcul des ratios présentés ci-dessous conformément à l’article L. 22-10-9 I 6° du Code de commerce, la Société s’est référée aux lignes directrices de l’AFEP-MEDEF. Le périmètre retenu est celui de la société française Believe et des filiales entrant dans le périmètre de consolidation.

La France, pays d’origine et siège du Groupe avec près de 40 % des effectifs salariés, est le périmètre de référence naturel pour déterminer le ratio. La performance de la Société est mesurée par l’évolution de son Chiffre d’Affaires et de l’EBITDA ajusté. Ces deux indicateurs permettent de mesurer annuellement la performance du Président-Directeur général.

Évolution de la rémunération brute annualisée du mandataire social exécutif et des salariés au cours des 5 dernières années

(En euros) 2024 2023 2022 2021 2020
Rémunération du Président-Directeur général 339 852 387 333 375 696 383 333 369 286
Évolution de la rémunération du Président-Directeur général -12,3 % +3,1 % -2,0 % +3,8 % -2,4 %
Moyenne des rémunérations des salariés 92 475 81 025 76 520 75 406 59 450
Ratio moyenne rémunérations salariés x3,68 x4,78 x4,91 x5,08 x6,21
Médiane des rémunérations des salariés 62 893 60 454 57 000 54 931 47 020
Ratio médiane rémunérations salariés x5,40 x6,41 x6,59 x6,98 x7,85

Évolution de la rémunération du Président-Directeur général, des rémunérations moyennes et médianes des salariés

Évolution annuelle des performances de la Société, de la rémunération totale du dirigeant mandataire social et de la rémunération moyenne sur une base temps plein des salariés sur 5 ans

Information sur la performance de la Société 2024 2023 2022 2021 2020
Rémunération du Président-Directeur général 339 852 387 333 375 696 383 333 369 286
Évolution de la rémunération du Président-Directeur général -12,3 % +3,1 % -2,0 % +3,8 % -2,4 %
Évolution (en %) du chiffre d’affaires par rapport à l’exercice précédent +12,3 % +15,7 % +32,8 % +30,7 % +11,9 %
Évolution (en %) de l’EBITDA par rapport à l’exercice précédent +33,4 % +45 % +48,9 % +202,6 % -78,2 %

Les indicateurs de performance au titre des exercices 2020 à 2024

sont extraits des états financiers consolidés du Groupe établis en normes IFRS.

Évolution de la rémunération du Président-Directeur général et de la performance du Groupe

Tableaux standardisés (tableaux AMF)

Tableau 1 : Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées au titre de l’exercice AU DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL EXÉCUTIF

(En euros) Exercice 2024 Exercice 2023 Exercice 2022
Denis Ladegaillerie Président-Directeur général
Rémunérations dues au titre de l’exercice 312 496 339 852 387 333
Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice N/A N/A N/A
Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice N/A N/A N/A
Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice N/A N/A N/A
Valorisation des autres plans de rémunération de long terme N/A N/A N/A

Tableau 2 : Récapitulatif des rémunérations du dirigeant mandataire social EXÉCUTIF

(En euros) Exercice 2024 Exercice 2023 Exercice 2022
Montants dus au titre de l’exercice
Montant versé en 2024
Montants dus au titre de l’exercice
Montant versé en 2023
Montants dus au titre de l’exercice Denis Ladegaillerie Président-Directeur général

Rémunération

Type de Rémunération Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Rémunération fixe 233 333 233 333 233 333 233 333 233 333
Rémunération variable annuelle 79 163 106 519 106 519 154 000 154 000
Rémunération variable pluriannuelle N/A N/A N/A N/A N/A
Rémunération exceptionnelle N/A N/A N/A N/A N/A
Rémunération administrateur/mandataire N/A N/A N/A N/A N/A
Avantages en nature N/A N/A N/A N/A N/A
Total 312 496 339 852 339 852 387 333 387 333

Tableau 4 : Options de souscription ou d’achats d’actions attribuées durant l’exercice AU dirigeant mandataire social exécutif

(En euros) N° et date du plan Nature des options (Achat ou souscription) Valorisation des options Nombre d’options attribuées durant l’exercice Prix d’exercice Période d’exercice
Denis Ladegaillerie Président-Directeur général Néant Néant Néant Néant Néant

Tableau 5 : Options de souscription ou d’achats d’actions levées durant l’exercice AU dirigeant mandataire social EXÉCUTIF

(En euros) N° et date du plan Nombre d’actions levées durant l’exercice Prix d’exercice
Denis Ladegaillerie Président-Directeur général Néant Néant

Tableau 6 : Actions de performance attribuées durant l’exercice AU dirigeant mandataire social EXÉCUTIF

(En euros) N° et date du plan Nombre d’actions attribuées durant l’exercice Valorisation des actions selon la méthode retenue pour la consolidation des comptes Date d’acquisition Date de disponibilité Conditions de performance
Denis Ladegaillerie Président-Directeur général Néant Néant Néant Néant Néant

Tableau 7 : Actions de performance devenues disponibles durant l’exercice AU dirigeant mandataire social EXÉCUTIF

(En euros) N° et date du plan Nombre d’actions devenues disponibles durant l’exercice
Denis Ladegaillerie Président-Directeur général Néant

Tableau 8 : Historique des attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions AU dirigeant mandataire social EXÉCUTIF

(En euros) Plan Date de l’Assemblée générale Date du Conseil d’administration Nombre total d’actions pouvant être souscrites ou achetées par : Le mandataire social Denis Ladegaillerie Néant Point de départ d’exercice des options Date d’expiration Prix de souscription ou d’achat Modalités d’exercice Nombre d’actions souscrites

Plan

Nombre cumulé d’options de souscription ou d’achats annulées ou caduques

Options de souscription ou d’achat d’actions restantes en fin d’exercice

Tableau 9 : Options de souscription ou d’achat d’actions consenties aux dix premiers salariés non mandataires sociaux attributaires et options levées par ces derniers

(En euros) Nombre total d’options attribuées / Prix moyen pondéré BSA BSPCE BSPCE 2012 BSPCE 2016-1 2018 2018-1 BSPCE 2019-1
Options consenties durant l’exercice par Believe SA aux dix salariés de toute société éligible dont le nombre d’actions est le plus élevé Néant Néant
Options levées (détenues précédemment sur Believe SA) par les dix salariés du Groupe dont le nombre d’options ainsi levées est le plus élevé 2 778 520 3,39 668 520 500 000 330 000 1 180 000 100 000

À noter qu'il n'existe plus de plans BSPCE et BSA car l'ensemble des bons ont tous été exercés.

Tableau 10 : Historique des attributions d’actions de performance

(En euros) Plan
Date de l’Assemblée générale
Date du Conseil d’administration
Nombre total d’actions attribuées, dont le nombre attribué à : Le mandataire social Denis Ladegaillerie
Date d’acquisition des actions
Date de la fin de période de conservation
Nombre d’actions acquises
Nombre cumulé d’actions annulées ou caduques
Actions de performance restantes en fin d’exercice

Tableau 11 : Récapitulatif contractuel et engagements du dirigeant mandataire social exécutif


Dirigeants mandataires sociaux Contrat de travail Régime de retraite supplémentaire Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions Indemnités relatives à une clause de non-concurrence
Denis Ladegaillerie Non Non Non Oui

● taux de formation des managers (10 %).

4.5.5.3 Principes et règles retenus pour l’attribution d’actions gratuites

Au terme du règlement du Plan 2024, il est prévu qu’en cas de changement de contrôle de la Société que si, pendant la période d’acquisition, une offre publique incluant de mettre en œuvre un retrait obligatoire de la Société est annoncé ou déposé, le Conseil d'administration peut, à sa discrétion, décider de modifier ou de supprimer la ou les conditions de performance et modifier ou de supprimer toute condition de présence et considérer que les actions sont définitivement acquises par anticipation, sous réserve du respect d'une période d'acquisition minimum d’un an.

À cet effet, l’Assemblée générale tenue le 20 juin 2022 a approuvé dans sa 22e résolution un programme d’attribution d’actions de performance à hauteur de 2,9 % du capital social sur une durée de 38 mois. L'Assemblée générale du 26 juin 2024 a renouvelé dans sa 25e résolution l'autorisation qui avait été approuvée par l'Assemblée générale du 20 juin 2022 avec un nouveau programme d'attribution d'actions de performance à hauteur de 2,9 % du capital social pour une nouvelle durée de 38 mois à compter de cette même date.

Ces attributions bénéficient aux dirigeants et salariés clés de la Société et des sociétés qui lui sont liées au sens de l’article L. 22-197-2 du Code de commerce.

Le Président-Directeur général de la Société, seul dirigeant mandataire social, n’est pas concerné par ce programme (cf. paragraphe 4.6.4.2).

Le Conseil d’administration du 21 juin 2024, faisant usage de l’autorisation de l’Assemblée générale du 20 juin 2022 et sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations, a mis en place un plan d’actions de performance portant sur une attribution totale de 1 090 299 droits à actions gratuites de performance en cas d’atteinte du niveau cible des objectifs, représentant 1,08 % du capital social, et une attribution totale de 1 188 426 actions gratuites de performance en cas de surperformance des objectifs, représentant 1,18 % du capital social, au profit de 34 bénéficiaires (« Plan 2024 »).

L’acquisition définitive des actions du Plan 2024 est conditionnée d’une part, à une condition de présence dans l’entreprise pendant toute la durée de la période d’acquisition, fixée à 3 ans, et d’autre part, à l’atteinte de 4 critères de performance dont 3 relèvent de critères financiers, représentant une pondération totale de 90 %, et un critère extra-financier représentant une pondération totale de 10 % appréciée sur la période de référence 2024-2026 et qui sont les suivants :

  • croissance du chiffre d’affaires du Groupe (30 %);
  • niveau de cash-flow du Groupe en 2026 (30 %);
  • niveau d’EBITDA du Groupe en 2026 (30 %);

Récapitulatif des plans d’actions gratuites en cours de validité au 31 décembre 2024 (En euros)

2024 2023 2022
Date de l’Assemblée générale 20/06/2022 20/06/2022 20/06/2022
Date du Conseil d’administration 21/06/2024 27/04/2023 09/12/2022
Conditions de performance (4)

2

1

1

Nombre d’attributaires Dirigeants mandataires sociaux Nature des actions Période d’acquisition Période de conservation Date d’acquisition des actions Date de la fin de période de conservation Nombre maximum d’actions attribuées
34 Denis Ladegaillerie, PDG Ordinaires 3 ans 0 21/06/2027 21/06/2027 1 188 426(3)
35 N/A Ordinaires 3 ans 0 27/04/2026 27/04/2026 1 264 347 (3)
1 N/A Ordinaires 3 ans 0 03/05/2025 03/05/2025 113 333(3)
27 N/A Ordinaires 3 ans 0 03/05/2025 03/05/2025 790 298 (3)

Nombre cumulé d’actions annulées ou caduques

114 450(3) 234 434 (3) 0 58 660 (3)

Nombre maximum d'actions de performance restantes en fin d’exercice

1073 976 (3) 1 029 913 (3) 113 333(3) 731 638(3)

(1) Plan 2022 :

  • 1/3 de l’attribution repose sur la croissance du chiffre d’affaires sur 3 ans.
  • 1/3 de l’attribution repose sur la performance du cours de bourse de l’action Believe par rapport aux Sociétés de l’EuroStoxx 600 Tech.
  • 1/3 de l’attribution repose sur des indicateurs sociaux de l’entreprise à 3 ans.
  • Taux de parité Femmes / Hommes, Taux de formation des équipes Believe, et taux de participation aux groupes d’ambassadeurs portant sur des sujets sociaux et environnementaux.

(2) Plan 2023 :

  • 30 % de l’attribution repose sur la croissance d’affaires sur 3 ans.
  • 30 % de l’attribution repose sur la croissance de l’EBITDA.
  • 30 % de l'attribution repose sur la performance du cours de bourse de l’action Believe par rapport aux Sociétés de l’Euronext 600 Tech.
  • 10 % de l’attribution repose sur un indicateur social, le taux de formation.

(3) Nombre maximum d'actions incluant les actions pouvant être acquises en cas de surperformance.

(4) Plan 2024 :

  • 30 % de l’attribution repose sur la croissance d’affaires sur 3 ans.
  • 30 % de l’attribution repose sur le niveau d’EBITDA 2026 du Groupe, en €, déduction faite des CAPEX.
  • 30 % de l'attribution repose sur le niveau de cash flow 2026 du Groupe déduction faite des baux.
  • 10 % de l’attribution repose sur un indicateur social, le taux de formation des managers.

4.6 Principales caractéristiques du processus de contrôle interne et de gestion des risques relatif à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière

4.6.1 Organisation générale du contrôle interne

● l’identification et l’analyse des facteurs de risques susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs du Groupe ;

4.6.1.1 Définition et objectifs du contrôle interne

La Société a défini et mis en œuvre un dispositif de contrôle interne qui comprend un ensemble de processus dont l’objectif est de s’assurer de :

  • la conformité aux lois et règlements ;
  • l’application des instructions et des orientations fixées par la direction ;
  • le bon fonctionnement des processus internes de la Société, notamment ceux concourant à la sauvegarde de ses actifs ;
  • la prévention et la maîtrise des risques opérationnels, risques financiers et risques d’erreur, de fraude, de réputation ou liés à la responsabilité sociétale et environnementale d’entreprise ;
  • la fiabilité des informations comptables, financières et de gestion et la revue des informations extra-financières et du rapport de durabilité.

Depuis son introduction en bourse, le Groupe, en concertation avec ses Commissaires aux comptes, fait progressivement évoluer ses objectifs et principes généraux de contrôle interne. Ces objectifs et principes s’appuient pour une large part sur le cadre de référence et les recommandations publiées par l’AMF. Ces principes reposent sur :

  • une politique contribuant au développement de la culture du contrôle interne et des principes d’intégrité ;

En 2024, la Société a mis en place un Comité de pilotage spécifique à la nouvelle règlementation européenne CSRD, assurant une étroite collaboration entre les équipes du Contrôle Interne, de la Finance, Risque & Conformité et la RSE, et les autres équipes fonctionnelles et métiers. Ce groupe de travail a eu pour mission de préparer et d’assurer la mise en œuvre de la CSRD, de définir les impacts, risques et opportunités (IRO) matériels et non-matériels dans le cadre de l’exercice de la double-matérialité et de contribuer à l’élaboration du reporting ESG et du rapport de durabilité. Les processus de contrôle interne et de gestion des risques Groupe ont ainsi été ajustés au regard des enjeux de durabilités et des exigences de la CSRD (voir le rapport de durabilité du chapitre 2 et la section 2.1.2.1 « Gestion des impacts, risques, opportunités (IRO) liés aux enjeux de durabilité par les organes).

4.6.1.2 Acteurs du contrôle interne

La gestion des risques et du contrôle interne est l’affaire de tous, des organes de gouvernance à l’ensemble des collaborateurs de la Société. Les principaux acteurs du contrôle interne et de la gestion des risques sont :

Les organes de gouvernance La Direction
Le Conseil d’administration Le Comité des risques

Le Conseil définit les principes et l’organisation du contrôle interne et de la gestion des risques, y compris les risques liés aux enjeux de durabilité. Il est informé de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques par le Comité d’audit.

Le Comité d’audit

La mission du Comité d’audit est d’assurer le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables et financières ainsi que de l'information en matière de durabilité. Le Comité d’audit doit s’assurer de l’efficacité du dispositif de suivi des risques et de contrôle interne concernant les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière et de l’information en matière de durabilité.

Ces missions permettent de faciliter l’exercice par le Conseil d’administration de ses missions de contrôle et de vérification en matière financière et en matière de durabilité.

En particulier, le Comité d’audit, en coordination avec le Comité RSE, s’est informé sur les enjeux de la CSRD et le

Le Comité des risques comprend à titre de membres permanents :le Directeur Administratif et Financier ;la Directrice en charge des Opérations ;la Directrice du Contrôle Financier ;la Directrice du Contrôle de Gestion ;le Directeur Juridique ;la Direction des Ressources Humaines ;la Directrice de la Responsabilité Sociétale des Entreprises & Engagement ;le Directeur Informatique ;le Directeur Risques et Conformité ;les Représentants du Contrôle Interne dans les filiales ;le Directeur de la Transformation Finance ;

Rôle accru du Comité d’audit lors d’une co-présentation

réalisée par la Direction RSE et les auditeurs en charge de certifier les informations en matière de durabilité. Le Comité d’audit supervise dorénavant les travaux préparatoires de la directive CSRD, notamment l’exercice de la double-matérialité, le processus du rapport de durabilité et du reporting ESG, et la gestion des impacts, risques et opportunités (IRO) en matière de durabilité. Le Comité d’audit et le Comité RSE rapportent au Conseil d'administration les conclusions de ses travaux ainsi que les conclusions de l’audit CSRD.

En substance, le Comité d’audit exerce les missions principales suivantes :

  • Suivi du processus d’élaboration de l’information financière et en matière de durabilité ;
  • Suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques et, le cas échéant, d’audit interne relatifs à l’information comptable financière et extra-financière ;
  • Suivi du contrôle légal des comptes sociaux et consolidés par les Commissaires aux comptes et du suivi du contrôle des informations en matière de durabilité par le ou les auditeurs de durabilité de la Société ;
  • Suivi de l’indépendance des Commissaires aux comptes et du ou des auditeurs de durabilité ;
  • Examen et suivi des dispositifs et procédures mis en place pour assurer la diffusion et l’application des politiques de bonnes pratiques en matière d’éthique, de concurrence, de fraude et de corruption et, plus généralement veiller à ce que la Société soit en conformité avec la réglementation en vigueur ;

La description de ces missions est présentée dans le Règlement intérieur du Conseil d’administration de la Société et de ses Comités, disponible sur le site institutionnel à la rubrique “Gouvernance”. Les principaux travaux du Comité d’audit au titre de l’exercice 2024 sont décrits à la section 4.2.7 du présent Rapport sur le gouvernement d'entreprise.

Le Comité RSE

Le Comité RSE assure la gouvernance et le suivi des projets sociétaux et environnementaux du Groupe ainsi que de la préparation des décisions du Conseil d’administration en matière environnementale et sociale. Le Comité RSE veille à ce que le Groupe réponde aux enjeux sociétaux et environnementaux liés à son objectif de développer les artistes et les labels de la manière la plus adaptée possible, à chaque stade de leur carrière et de leur développement, sur tous les marchés locaux du monde, avec respect, expertise, équité et transparence.

  • Examiner et évaluer la pertinence des engagements et des orientations stratégiques du Groupe en matière sociale et environnementale, au regard des enjeux propres à son activité et à ses objectifs, et de suivre leur mise en œuvre.
  • S’assurer de la prise en compte des sujets relevant de la responsabilité sociale et environnementale (telles que les politiques de diversité et de non-discrimination et les politiques de conformité et d’éthique) dans la stratégie du Groupe et dans sa mise en œuvre;
  • Examiner les risques en matière de durabilité en lien avec le Comité d’audit ;
  • Assurer le suivi des enjeux matériels de durabilité du Groupe et des Incidences, Risques et Opportunités de durabilité (IRO) qui leur sont associés ;
  • Examiner les informations annuelles consolidées du Groupe en matière de durabilité publiées par la Société.

Le Comité RSE est également informé des principaux aspects du processus d’élaboration de l’information en matière de durabilité suivis par le Comité d’audit.

Le Comité des risques

Il se réunit tous les quadrimestres, afin d’assurer le suivi des plans d’action en matière de contrôle interne et de la gestion des risques. Le Comité des risques a pour principale mission l’examen de l’adéquation de la couverture des risques avec le niveau de risque résiduel.

Le Comité des risques s’est réuni trois fois en 2024. Les principaux thèmes abordés incluent, notamment :

  • le suivi de l’évolution des risques identifiés dans la cartographie des risques Groupe 2023 et mise à jour de la cartographie des risques pour 2024, intégrant notamment les risques ESG ;
  • le suivi des discussions des Comités d’audit traitant du contrôle interne ;
  • le suivi des actions de cybersécurité des programmes de conformité Sapin 2 et RGPD ;
  • le suivi du déploiement du dispositif de contrôle interne ;
  • le résultat de la campagne de tests et des audits internes menés par le service de contrôle interne ;
  • le suivi de l’implémentation des recommandations des Commissaires aux comptes ;
  • la revue de l'exercice de double-matérialité (IRO) de la CSRD, la cohérence avec la méthodologie et la mise à jour de la cartographie des risques du Groupe.

La Direction générale

La Direction générale est responsable de la mise en place et du suivi du dispositif de contrôle interne et de gestion des risques. Pour ce faire, la Direction générale s’appuie principalement sur la Direction du Contrôle Financier.

La Direction du Contrôle Financier – Risque et Contrôle Interne

Le Département Risque et Contrôle Interne est situé au sein de la Direction du Contrôle Financier du Groupe. Il est chargé du suivi de la gestion des risques du Groupe en étroite collaboration avec le Comité des risques Groupe. Le Département du Contrôle Interne s’assure de la mise en place d’un dispositif de contrôle interne permettant de répondre aux risques identifiés par le Groupe. La gestion opérationnelle des risques et le contrôle interne relèvent de la responsabilité des Directions opérationnelles et des filiales du Groupe, sous le contrôle fonctionnel du Département Contrôle Interne.

En effet, au sein de chacune de ces directions et filiales, la personne responsable de la gestion des risques est en charge de la vérification de la bonne application des procédures de prévention. Ce rôle est généralement occupé par le Directeur de Département ou Directeur Financier de la filiale, ou une personne sous leur responsabilité hiérarchique ou fonctionnelle. Elle a également la possibilité de mettre en place des nouvelles procédures dont l’application peut être étendue à l’ensemble du Groupe après étude par le Département Risque et Contrôle interne Groupe.

Le Département Risque et Contrôle Interne Groupe joue un rôle central en établissant un référentiel de contrôle interne au niveau du Groupe. Il définit également les contrôles adéquats à mettre en place pour répondre aux risques du Groupe. Ce référentiel définit le cadre dans lequel les Directions opérationnelles et les filiales exercent leurs responsabilités en matière de gestion des risques et de contrôle interne. Il coordonne également le fonctionnement de l’ensemble du dispositif. Ce Département contribue également aux travaux de la CSRD (exercice de double-matérialité) et se coordonne avec la Direction RSE afin d’assurer la cohérence de la méthodologie et la mise à jour de la cartographie Groupe, ainsi que de la gestion des risques ESG.

Enfin, le Département réalise des audits internes dans le cadre des missions qui lui sont confiées par les membres du Comité des risques et du Comité d’audit. Les missions d’audit interne sont validées par le Comité d’audit lors de la présentation de la feuille de route annuelle du département.

La description de ces missions est présentée dans le Règlement intérieur du Conseil d’administration de la Société et de ses Comités, disponible sur le site institutionnel à la rubrique “Gouvernance”.

La Direction de la Conformité et des Risques

La Direction de la Conformité et des Risques est au sein de la Direction juridique. Elle est chargée de la définition et du suivi de la mise en œuvre du programme de conformité du Groupe. Ce programme est partie intégrante de son environnement de contrôle. Le programme de conformité vise à protéger le Groupe des risques liés notamment à l’éthique, la corruption et à la non-conformité, y compris les risques associés aux lois et réglementations relatives à la protection des données personnelles, identifiés comme l’un des principaux enjeux de conformité. Le traitement de données à caractère personnel est en effet soumis à une réglementation complexe et évolutive propre à chaque pays au sein duquel le Groupe est implanté (voire les « Risques liés à la protection des données à caractère personnel » à la section 3.1.2 « Risques liés aux activités du Groupe » du présent Document d'enregistrement universel).

4.6.2 Composantes du contrôle interne

Le référentiel de contrôle interne du Groupe comporte les cinq composantes principales suivantes, mises en œuvre comme décrit ci-après :

  • l’environnement de contrôle ;
  • l’identification et évaluation des risques ;
  • l’activité de contrôle ;
  • la diffusion de l’information ;
  • la surveillance permanente.

4.6.2.1 Environnement de contrôle

La mise en place d’un environnement de contrôle a pour objectif de sensibiliser les collaborateurs à l’utilité et à la nécessité du contrôle interne. L’environnement de contrôle constitue le fondement de tous ses autres éléments, en développant notamment une éthique, une discipline et une organisation. L’environnement de contrôle du Groupe s’appuie notamment sur les éléments suivants :

Règles de conduite et d’éthique

Le Groupe s’attache à prendre en compte toutes les dimensions de sa responsabilité d’entreprise. Une direction dédiée, la Direction RSE & Engagement affirme l’engagement du Groupe en matière de développement durable. Les principes d’actions et de comportements que le Groupe s’impose sont énoncés dans son Code éthique. L’objectif de ce Code est d’assurer le développement du Groupe dans le respect des règles de droit et d’éthique. Le Code d’éthique du Groupe s’appuie sur les valeurs qui sont au cœur de la culture de Believe. Il fixe les règles de conduite que chaque collaborateur doit respecter en toutes circonstances dans l’exercice des activités. Le Groupe attache une attention particulière au respect de toutes les lois applicables et des droits fondamentaux : lutte contre la discrimination et le harcèlement, santé et sécurité du travail, mixité, parité et promotion du travail des personnes en situation de handicap (voir paragraphe 2.4 « Créer un environnement de travail divers, inclusif et équitable »).

Le Code d’éthique traite également des aspects sociétaux, de l’intégrité (et professionnalisme) dans la conduite des affaires, de la lutte contre la corruption et des pratiques anti-concurrentielles. Ces valeurs sont également déclinées dans le Code anti-corruption. Le Code d’éthique et le Code anti-corruption sont disponibles sur l’Intranet du Groupe et traduits en plus de.

4.6.2.2 Identification et évaluation des risques

La gestion des risques est suivie avec attention par la Direction du Groupe, qui y associe étroitement le contrôle interne.

10 langues.

Sous l’égide de la Direction de la Conformité et des Risques, le Groupe a mis en place deux programmes de conformité dédiés à la lutte contre la corruption et la protection des données personnelles.

Programme anticorruption

Le programme anticorruption mis en place par le Groupe prend en compte les dispositions de la loi Sapin 2 et les recommandations de l’Agence Française Anti-corruption. Il les décline en différents principes, politiques, instructions, outils et formations. Dans ce cadre, le Groupe a mis en place un Code de conduite anti-corruption (qui s’inscrit dans le cadre de son Code d’éthique). Ce Code s’applique et s’impose à chaque collaborateur du Groupe quels que soient son niveau hiérarchique et ses fonctions. Le Groupe a mis en place une plateforme de signalement. Elle permet aux salariés et partenaires de signaler tout manquement (ou suspicion) aux règles de conduite et d’éthique.

Le système d’alerte est accessible aux salariés et aux parties prenantes externes par une plateforme dédiée et sécurisée, disponible gratuitement 24h/24 et 7j/7. Le système permet de lancer une alerte détaillée, confidentielle et documentée en répondant à un questionnaire prédéfini (disponible dans plusieurs langues). Ce système est accessible sur PC, smartphone, tablette via un lien. Il a fait l’objet d’une campagne de déploiement en 2021 au sein du Groupe. Un programme de sensibilisation à la lutte contre la corruption a été mis en place en 2021 et renouvelé en 2024 par le Groupe à destination de l’ensemble de ses salariés. En 2023, et 2024, des campagnes de communication anti-discrimination et anti-harcèlement et sur les procédures d’alerte ont été déployées dans l’ensemble du Groupe (voir paragraphe 2.4.1.5 « Lutter contre les discriminations et harcèlements et déployer un dispositif d’alerte » et paragraphe 2.5.4 « Culture d’entreprise par la formation et sensibilisation des collaborateurs aux bonnes pratiques dans la conduite des affaires »).

Comité d’éthique

Le Comité d’éthique est composé du Président-Directeur général, de la Direction des Ressources Humaines, de la Direction RSE & Engagement, de la Direction Juridique et du Directeur Risques et Conformité. Il veille à la mise en œuvre du programme de conformité et à l’application des sanctions le cas échéant.

Protection des données personnelles

La protection des données personnelles est un sujet majeur pour le Groupe. Elle fait l’objet d’une réglementation spécifique dans la plupart des pays où le Groupe opère. Le programme de protection des données personnelles est élaboré en application notamment du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). Ainsi, la Direction de la Conformité et des Risques en coordination avec le Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information, ont mis en place une charte informatique. Cette charte rappelle notamment les règles et bonnes pratiques en matière de protection des données personnelles. Une politique de protection de la vie privée a également été mise en place. Elle est accessible à toutes les parties prenantes sur le site Internet du Groupe. Cette politique décrit les pratiques de traitements des données à caractère personnel. Elle rappelle l’importance qu’accorde le Groupe à la sécurité des données, à leur confidentialité, ainsi qu’à la protection de la vie privée et aux droits associés. Un programme de sensibilisation à la protection des données personnelles a été mis en place en 2024 par le Groupe à destination de l’ensemble des salariés.

Politique fiscale

Conformité fiscale

Le Groupe s’engage à respecter pleinement la législation en vigueur et les pratiques fiscales dans les pays où le Groupe opère. Cette conduite responsable est mise en œuvre conformément aux règles et normes nationales, européennes et internationales et en appliquant les principes de l’OCDE aux transactions effectuées dans le Groupe. Ainsi, le Groupe s’assure que les transactions opérées entre les sociétés du Groupe sont réalisées dans le respect du principe de pleine concurrence tel que défini par l’OCDE et répondent aux obligations déclaratives (documentation de prix de transfert, etc.).

Le Groupe a pour principe de ne pas encourager ni promouvoir l’évasion fiscale et ne s’engage pas dans des schémas de planification fiscale agressive dont le but serait.

Gestion des risques

La mission principale de la gestion des risques est d’identifier, évaluer et hiérarchiser les risques. La gestion des risques a également pour mission d’assister la Direction dans le choix de la stratégie de gestion des risques la plus appropriée. L’objectif étant de limiter les risques significatifs résiduels, de définir et d’assurer le suivi des plans d’actions liés.

L’identification et le traitement des risques majeurs du Groupe sont suivis par une organisation dédiée sous la supervision du Comité des risques. L’appréciation des risques est fondée sur une approche quantitative et qualitative basée sur la méthodologie suivante :

  • identification des risques considérés comme significatifs par les filiales ;
  • identification des risques centraux significatifs ;
  • consolidation des risques majeurs centraux et des filiales ;
  • hiérarchisation des risques en fonction de leur probabilité d’occurrence et de leur impact (financier et/ou non financier) ;
  • identification des actions préventives ou correctives.

En 2024, une mise à jour de la cartographie des risques Groupe a été effectuée. Cette mise à jour a fait l’objet d’un examen par les dirigeants du Groupe, le Comité des risques, ainsi que les Commissaires aux comptes.

Par ailleurs, le Département de Contrôle Interne a été étroitement associé aux travaux de la CSRD menés par la Direction RSE & Engagement, en particulier pour l’exercice de double-matérialité et d’évaluation des Impacts, Risques & Opportunités (IRO) en cohérence avec la méthodologie de cartographie des risques Groupe (voir chapitre 2, paragraphe 2.1.5.1 « Méthodologie d'analyse de double matérialité »). Les principaux risques identifiés sont décrits dans le paragraphe 3.1 « Principaux facteurs de risques ».

Activités de contrôle

L’objectif des activités de contrôle est de s’assurer de l’application des normes, procédures et recommandations contribuant à la mise en œuvre de la stratégie du Groupe. Les Directions opérationnelles sont responsables du déploiement de ces règles et procédures de contrôle interne sur leur périmètre. Les procédures de contrôle interne dans les domaines relevant d’activités transversales au Groupe sont définies par les Directions fonctionnelles. Cela concerne principalement la Direction Financière, la Direction des Ressources Humaines, la Direction juridique ainsi que la Direction Informatique.

Le personnel participe à la maîtrise du dispositif de contrôle interne en prenant connaissance et en appliquant l’ensemble des règles édictées par le Groupe.

La Société met en place un référentiel de contrôle interne recensant les points clés de contrôle. L’objectif est d’apporter à l’ensemble des filiales du Groupe un outil leur permettant de s’auto-évaluer et d’identifier des axes de progrès en matière de contrôles.

Diffusion de l'information en interne

Pour assurer une communication efficiente à toutes les parties prenantes, une information pertinente doit être identifiée, recueillie et diffusée. Pour cela, le Groupe s’appuie sur :

  • son organisation et ses systèmes d’informations qui sont des éléments facilitant la circulation des informations nécessaires aux prises de décision ;
  • son site Intranet et les bases documentaires qui permettent un partage des informations au sein de la Société. Le site de la Société comprend une présentation des valeurs du Groupe, le Code anti-corruption, la Charte informatique sur la protection des données. La procédure de conflits d’intérêts ainsi que les contenus et la politique RSE y sont également partagés ;
  • la diffusion de son référentiel de contrôle interne.

4.6.2.5 Surveillance permanente

Le système de contrôle interne est revu périodiquement afin qu’en soient évaluées l’efficacité et les performances qualitatives, comme suit :

  • le référentiel de contrôle interne fait l’objet d’une revue périodique par les responsables opérationnels des différents départements ;
  • le Comité d’audit est également informé de l’avancement des travaux du contrôle interne ainsi que de ses objectifs et priorités.

Les résultats des campagnes de tests du contrôle interne et des campagnes d’auto-évaluations sont reportés à la Direction générale, au Comité des risques, au Comité d’audit et aux Commissaires aux comptes. Les plans d’actions appropriés sont identifiés et mis en place et font l’objet d’un suivi trimestriel par le contrôle interne.

Transparence fiscale

Le Groupe privilégie des relations avec les administrations fiscales fondées sur l’échange et le respect mutuel. Le Groupe répond de manière appropriée et dans les meilleurs délais aux demandes des administrations fiscales dans le cadre des échanges d’informations et en conformité avec les conventions fiscales.

Le Groupe applique légitimement le traitement fiscal le plus pertinent, conformément à la réalité économique, aux objectifs opérationnels et aux lois en vigueur. Dans un environnement fiscal international mouvant, les positions prises par le Groupe peuvent faire l’objet de questionnements et de contrôles fiscaux des administrations locales. Si, au cours de contrôles fiscaux, des positions du Groupe sont contestées par une administration, le Groupe peut être amené à défendre ses intérêts, son interprétation de la loi, à prouver sa bonne foi et, le cas échéant, à porter le contentieux en justice.

Règles de déontologie boursière

Le Groupe a mis en place en 2021 une Charte de déontologie boursière, dont la dernière version a été adoptée par le Conseil d’administration lors de sa séance du 20 septembre 2024 et disponible sur le site intranet de la Société, pour sensibiliser notamment les salariés sur :

  • la législation et la réglementation applicable en cas de détention d’une information privilégiée ;
  • le respect des fenêtres négatives établies par la Société ;
  • les sanctions encourues en cas de violation de ces règles.

Les dirigeants mandataires sociaux s’interdisent également de réaliser toute transaction sur les titres de la Société lorsqu’ils sont en situation d’initiés et/ou en période de fenêtre négative.

4.6.3 Processus de contrôle interne relatif à l'élaboration et au traitement de l'information financière et comptable

La gestion des risques et le contrôle interne relatifs à l’information comptable et financière sont sous la responsabilité de la Direction du Contrôle Financier. La Direction Relations investisseurs participe également à la gestion des risques et au contrôle interne relatifs à l’information comptable et financière.

Pour la mise en œuvre des procédures de contrôle interne relatives à la production de l’information financière et comptable, la Société s’appuie sur un référentiel externe. Ce référentiel intègre l’ensemble des lois et réglementations comptables nationales à partir desquelles les comptes statutaires des entités du Groupe sont établis. Le Groupe établit par ailleurs ses comptes consolidés conformément au référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards).

Avec l’appui des autres départements de la Direction du Contrôle Financier, les Directions Comptabilité et Consolidation sont responsables de l’établissement des comptes annuels et consolidés de la Société. Ils sont également responsables des publications semestrielles et annuelles, en particulier le rapport financier semestriel et le Document d’enregistrement universel (pour les parties comptes et annexes et rapports de gestion/MD&A).

La Direction Consolidation définit les normes comptables du Groupe conformément au référentiel IFRS. Elle veille à leur application et participe à la coordination de la mission des Commissaires aux comptes du Groupe.

La Direction du Contrôle de Gestion est responsable de l’animation du processus budgétaire, de ses réestimés établis en cours d’année. Elle a également la charge de la production et animation du plan stratégique à cinq ans. La Direction du Contrôle de Gestion contribue à l’élaboration du reporting mensuel de gestion, ce dernier étant sous la responsabilité de la Direction de Consolidation. Elle a la charge de produire toutes les analyses nécessaires à la Direction générale.

Elle assure également le suivi des avances versées aux producteurs et la production de statistiques et d’indicateurs de gestion spécifiques. Elle est garante de la pertinence de la structure analytique au service du pilotage de la performance du Groupe. Les attributions et la structure du reporting qu’elle produit, en fait un acteur essentiel du dispositif de contrôle interne et de gestion des risques financiers.

La Direction des Systèmes d’Information Finance définit et met en place les systèmes d’information nécessaires aux fonctions financières. Elle s’assure de l’intégrité et de la fonctionnalité des solutions du système d’information finance. Elle est garante des transferts de données entre les solutions du système d’information finance et/ou vers les autres solutions. Elle a également comme mission de faire évoluer l’environnement du système d’information finance pour s’assurer du traitement optimal des processus par les équipes de la Direction du Contrôle Financier. Elle travaille au renforcement des dispositifs de séparation des tâches et à l’amélioration du contrôle des droits d’accès aux solutions du système d’information finance.

La Direction de la Trésorerie est responsable de l’application de la politique financière du Groupe. Cette politique comprend la sécurisation des transactions bancaires et la stratégie de financement des filiales. Elle comprend également la maîtrise des frais financiers, la rentabilité des excédents de trésorerie et des placements de trésorerie. La Direction de la Trésorerie veille plus particulièrement à la centralisation des disponibilités du Groupe. Elle répond aux besoins de liquidités et de financements court, moyen et long terme des filiales. Elle est également responsable de la gestion centralisée des risques de change.

La Direction Fiscale veille au respect des réglementations et législations fiscales en vigueur, conseille les différentes filiales du Groupe. Elle propose des solutions fiscales adaptées aux orientations opérationnelles du Groupe. Elle assure le reporting unifié des données fiscales.

La Direction Relations Investisseurs est responsable de la coordination des informations diffusées à la communauté financière. La Direction Relations Investisseurs donne à la communauté financière une compréhension claire, transparente et précise de la performance et des perspectives du Groupe. Elle a aussi pour rôle de fournir à la Direction générale les perceptions de la communauté financière sur la stratégie et le positionnement de l’entreprise. En travaillant en étroite collaboration avec la Direction générale et avec les différents départements du Groupe, elle détermine les messages clés. Elle en assure la cohérence et en coordonne la diffusion au travers de moyens divers (rapport annuel et semestriel, présentations financières, réunions avec les actionnaires ou les analystes, site Internet…).

Pour la production de son information financière, le Groupe s’appuie sur des outils comptables (SAGE X3) et de consolidation (Oracle Hyperion Financial Management) de premier plan. Le Groupe poursuit le déploiement de ses outils au sein de ses filiales et veille à les maintenir à jour de ses dernières évolutions. Dans ce contexte, un système d’information unifié participe à...

4.6.4 Conclusions et perspectives

4.6.4.1 Travaux réalisés par le Département risque et contrôle interne en 2024

Le Département Risque et Contrôle Interne a poursuivi le déploiement et la mise en œuvre du dispositif de contrôle interne Groupe, en structurant ses travaux autour de trois principaux axes :

  • le renforcement et l’amélioration continue des activités de contrôle interne au sein des entités Believe et Believe International. Ces travaux intègrent notamment la revue des processus opérationnels et financiers, la mise à jour de la cartographie des risques et la mesure de l’efficacité des contrôles par le biais de tests. Les propositions de recommandations à des fins d’amélioration des processus et des contrôles existants sont partagées avec la Direction. Les conclusions des tests de contrôles sont présentées aux Comité des risques, Comité d’audit et Commissaires aux comptes ;
  • l’élargissement du dispositif de contrôle interne à l’ensemble des filiales dans lequel le Groupe détient une participation majoritaire. D’une part, un déploiement par les équipes du Contrôle Interne du référentiel complet de contrôle interne selon une méthodologie similaire à celle appliquée à Believe et Believe International.
  • D’autre part, l’introduction d’un socle d’une quarantaine de contrôles dits obligatoires à destination des filiales non encore concernées par le déploiement complet du référentiel. Le référentiel «Contrôles Obligatoires» couvre un large périmètre d’activités à risque, au-delà des fonctions comptables et financières. Leur caractère universel et leur alignement sur les codes et cadres de gouvernance favorisent un environnement de contrôle interne homogène au sein du Groupe. La démarche référentiel «Contrôles Obligatoires» démontre un engagement à déployer largement des contrôles internes robustes. La nomination d’un réseau de référents locaux au sein des entités visées par le dispositif «Contrôles Obligatoires» joue un rôle important dans l’implémentation et le succès de cette démarche.
  • la conduite d’audits internes au sein de trois entités conformément au plan d’audit validé par le Comité des risques et le Comité d’audit. Les procédures d’audit effectuées intègrent notamment la réalisation de tests (de traçabilité et de détail), et d’entretiens avec les intervenants sur les cycles audités. Un rapport est rédigé postérieurement à l’audit, dans lequel sont listés sous forme de recommandations les points d’amélioration pour la Direction de l’entité avec un plan d’action précis et un suivi d’implémentation détaillé dans le temps. Le Comité d’audit est tenu régulièrement informé du statut et de l’avancée de l’ensemble de ces travaux.

4.6.4.2 Perspectives et plans d'actions pour 2025

En 2025, le Groupe entend poursuivre l'extension du référentiel de contrôle interne aux entités nouvellement intégrées. Avec un accent particulier sur l’adaptation des contrôles pour garantir une couverture complète tout en préservant un niveau de maîtrise raisonnable et adapté à chaque entité. Parallèlement, le Groupe veille à maintenir un langage et des standards communs afin d'assurer une cohérence et une intégration harmonieuse des contrôles au sein des entités déjà couvertes par le référentiel. Cette approche permettra de renforcer l’efficacité du contrôle interne tout en garantissant une gestion des risques cohérente et adaptée à l’évolution du Groupe.

4.7 Autres informations

4.7.1.1 Autorisations financières

Voir le paragraphe 7.2.2 « Capital social autorisé mais non émis » du présent Document d’enregistrement universel.

4.7.1.2 Modalités de participation des actionnaires aux assemblées générales

permet de sécuriser l’accès aux données qui concourent à la construction de l’information financière.

4.7.1.3 Informations visées à l’article L. 22-10-11 du Code de commerce

Voir le paragraphe 7.3.6 « Informations susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique ou d’échange » du présent Document d’enregistrement universel.

Examen de la situation financière et des résultats


Présentation générale

1.1 Introduction

1.2 Principaux facteurs ayant une incidence sur les résultats

1.3 Principaux postes du compte de résultat

1.4 Principaux indicateurs de performance

1.5 Informations financières sélectionnées

2 Analyse des résultats de l’exercice clos le 31 décembre 2024

2.1 Chiffre d’affaires

2.2 Coût des ventes

2.3 Frais marketing et commerciaux

2.4 Frais technologie et produits

2.5 Frais généraux et administratifs

2.6 Autres produits et charges opérationnels

Les lecteurs sont invités à lire les informations qui suivent relatives aux résultats du Groupe conjointement avec les états financiers consolidés du Groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils figurent au Chapitre 6 du présent Document d’enregistrement universel.

Les états financiers consolidés du Groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 ont été préparés conformément au référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel que publié par l’IASB (International Accounting Standards Board), et adopté par l’Union européenne au 31 décembre 2024. Le rapport d’audit des Commissaires aux comptes sur les états financiers consolidés du Groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 figure au paragraphe 6.3 du présent Document d’enregistrement universel.

2.7 Résultat financier

2.8 Résultat avant impôt

2.9 Impôts sur le résultat

2.10 Résultat net

La société Believe SA (ci-après la « Société ») a été immatriculée le 7 avril 2005. La Société est domiciliée en France. Son siège social se situe au 24 rue Toulouse Lautrec - 75017 Paris - France.

2.11 EBITDA ajusté

Le Groupe est l’un des leaders du marché de la musique numérique pour les labels indépendants et les artistes locaux. Le Groupe est doté d’une solide expérience dans le domaine du développement numérique des artistes et dans l’optimisation de la performance de catalogue. Le Groupe a construit son modèle pour être au cœur de la révolution numérique de l’industrie de la musique et bénéficier ainsi des tendances structurelles favorables du marché. Le modèle d’affaires du Groupe consiste à partager avec les artistes les revenus générés au travers des plateformes de distribution numérique et des réseaux sociaux. La croissance de cette quote-part de revenus provient de l’attractivité du Groupe auprès des artistes et labels locaux ainsi que des évolutions structurelles du marché. Son implantation internationale est un facteur clé de différenciation, car le Groupe a commencé très tôt à investir hors de France, notamment dans les marchés européens.

asiatiques, où le Groupe a pu construire de solides positions au cours des dernières années. Alors que le taux de pénétration dustreaming par abonnement est élevé sur certains marchés matures tels que les pays d’Europe du Nord, il est encore relativement faible dans certains autres pays développés où le marché de la musique enregistrée est de taille significative. C’est le cas de l’Europe occidentale et de certains marchés dits émergents, tels que l’Amérique latine, l’Europe de l’Est et la région Asie-Pacifique, où le potentiel de croissance est donc très significatif.

Le Groupe cible en priorité des genres de musique digitaux, dont la promotion et le marketing se font principalement sur les plateformes destreaminget de médias sociaux. Les revenus générés sur ces plateformes constituent également la principale source de monétisation pour les artistes du genre concerné. Les genres de musique traditionnels s’appuient essentiellement sur des canaux tels que la télévision et la radio pour faire leur promotion et marketing. Les ventes de musique enregistrée dans les genres traditionnels ont une partie physique (CD, Vinyle, Merchandising…), qui reste plus importante que dans les genres digitaux. Believe propose des offres dédiées pour les artistes digitaux et les labels en fonction de leurs besoins et stades de développement.

Le Groupe est ainsi organisé en tant que plateforme numérique mondiale, qui développe pour tous les artistes des solutions technologiques à forte valeur ajoutée, adaptées à chaque étape de leur carrière, qu’ils soient créateurs de musique, artiste émergent, artiste confirmé ou artiste de premier plan. Cette approche qui permet de couvrir toutes les catégories d’artistes, du créateur de musique à l’artiste de premier plan, est un autre facteur de différenciation, Believe étant un des seuls groupes de musique à offrir des solutions adaptées à chaque étape de carrière de l’artiste.

Le Groupe a construit un modèle unique basé sur une plateforme technologique centrale évolutive grâce à l’utilisation intensive des données, qui permet de fournir le même niveau de service dans toutes les géographies tout en générant des économies d’échelle. Les équipes déployées dans les entités locales s’appuient sur les produits et solutions développés par la Plateforme Centrale pour accompagner le développement des artistes et labels locaux. Cette organisation permet au Groupe de conduire de manière efficace et rentable ses activités. Cette organisation articulée entre une Plateforme Centrale et des équipes locales solides avec une forte expertise en musique et en numérique, formées au meilleur usage des outils et solutions développées centralement, permet d’offrir la meilleure qualité de service possible.

Avec 2 037 salariés au 31 décembre 2024 et une présence dans plus de 50 pays, le Groupe bénéficie ainsi de capacités technologiques de pointe et met au service des artistes et labels son expertise musicale, en marketing numérique et analyse de données partout dans le monde, avec notamment l’appui de plus de 330 experts produits et IT. Le Groupe exploite plusieurs marques commerciales dont Believe, TuneCore, Nuclear Blast, Naïve, Groove Attack, AllPoints, Ishtar and Byond.

Ses principales filiales sont situées dans les pays suivants : Allemagne, Canada, Chine, États-Unis, France, Inde, Italie, Japon, Luxembourg, Royaume-Uni, Russie, Singapour et Turquie.

Au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, l’EBITDA ajusté de la Plateforme Centrale hors coûts de développement capitalisés est constitué des « Frais généraux et administratifs » à hauteur de 40 %, des « Frais technologie et produits » à hauteur de 44 % et des « Frais Marketing et Commerciaux » à hauteur de 16 %.

Le Groupe dispose d’une présence solide en France, son pays d’implantation historique, et en Allemagne, depuis notamment l’acquisition des labels Nuclear Blast et Groove Attack en 2018, ces pays ayant représenté respectivement 16,5 % et 11,3 % de son chiffre d’affaires consolidé au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024. Le Groupe est par ailleurs présent dans un grand nombre d’autres pays d’Europe ayant ensemble représenté 33,0 % de son chiffre d’affaires consolidé au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, et comprenant notamment le Royaume-Uni, l’Italie et d’autres marchés moins matures tels que la Russie, la Turquie et certains pays d’Europe de l’Est.

Du fait de son implantation géographique mondiale, le Groupe bénéficie en outre d’un potentiel de développement important dans des marchés en croissance tels que l’Asie, l’Océanie et l’Afrique représentant ensemble 24,0 % du chiffre d’affaires consolidé au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, ainsi que la zone Amériques qui représente 15,3 % du chiffre d’affaires consolidé au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

5.1.2 Principaux facteurs ayant une incidence sur les résultats

Certains facteurs clés ainsi que certains événements passés et opérations ont eu, et pourraient continuer à avoir, une incidence sur les activités et les résultats du Groupe présentés dans le présent chapitre. Les facteurs de risques susceptibles d’avoir une incidence sur l’activité du Groupe sont décrits au Chapitre 3 du présent Document d’enregistrement universel.

5.1.2.1 Les évolutions et caractéristiques du marché du streaming

Dans le cadre des activités Solutions Premium, une part significative du chiffre d’affaires du Groupe est tirée des reversements de la part des plateformes de distribution numérique que le Groupe perçoit en contrepartie de la mise à disposition de contenus audio ou vidéo diffusés en streaming sur ces plateformes.

Pour les exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023, le chiffre d’affaires tiré des ventes numériques a ainsi représenté 89,5 % et 90,1 % du chiffre d’affaires consolidé du Groupe respectivement. Le reste du chiffre d’affaires est principalement tiré des ventes de supports physiques (CD et disques vinyles), de l’administration de droits d’édition musicale et, dans une moindre mesure, des activités de produits dérivés, de synchronisation, de partenariat de marques et d’organisation d’évènements musicaux.

Le marché de la musique numérique, et du streaming en particulier, a connu une croissance significative au cours des dernières années, passant d’une taille de 9,4 milliards de dollars.

(dont 7,2 milliards de dollars pour le streaming) en 2017 à 24,3 milliards de dollars (dont 20,9 milliards de dollars pour le streaming) en 2024 (source : MIDia Music Forecasts Report 2024-2031, mai 2024), soutenu par des tendances de croissance favorables (voir le paragraphe 1.3 du présent Document d’enregistrement universel).

La croissance du marché du streaming fait ainsi partie des principaux facteurs ayant contribué positivement à la croissance du chiffre d’affaires du Groupe, passé de 880,3 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 988,8 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Le chiffre d’affaires du Groupe est majoritairement tiré des reversements des plateformes de streaming audio telles que Spotify, Apple Music ou Amazon Music. Ces plateformes génèrent elles-mêmes leurs revenus à partir des abonnements payés par leurs utilisateurs premium, et, dans une moindre mesure, des redevances versées par les annonceurs pour diffuser leurs messages publicitaires, et servant à financer les écoutes gratuites (70).

Le Groupe tire également une partie de son chiffre d’affaires des reversements de plateformes de streaming vidéo, telles que YouTube, et de médias sociaux, tels que TikTok ou META (Facebook, Instagram...), en contrepartie de la mise à disposition de contenus vidéo ou audio sur ces plateformes. Ces plateformes et médias sociaux génèrent leurs revenus principalement à partir des redevances versées par les annonceurs diffusant leurs messages publicitaires auprès des utilisateurs de cette plateforme, qui y accèdent gratuitement dans la plupart des cas. Certains services proposés le cas échéant peuvent néanmoins faire l’objet d’abonnements versés par les utilisateurs, telles que les offres YouTube Premium et YouTube Music Premium, permettant notamment de visionner des contenus vidéos sans publicité, de les sauvegarder afin de les visionner hors connexion, ou de continuer leur lecture en arrière-plan sans interruption. Ces services s’apparentent alors à un service de streaming audio par abonnement.

Les modalités de monétisation du streaming retenues par les plateformes de distribution numérique et médias sociaux auxquels le Groupe met des contenus à disposition, ont un impact direct sur le niveau de chiffre d’affaires du Groupe.

Ainsi, s’agissant de la monétisation par abonnement payant, conformément aux accords de distribution conclus avec les plateformes de distribution numérique audio et vidéo (dont les principales modalités sont décrites au paragraphe 1.2.4 du présent Document d’enregistrement universel), le montant des reversements payés par ces plateformes au Groupe est calculé sur la base de plusieurs éléments, comprenant généralement la fréquence d’écoute du contenu distribué et un taux de reversement, négocié avec les plateformes pour la durée du contrat (généralement comprise entre 1 à 3 années), et appliqué aux revenus tirés par la plateforme des abonnements versés par les utilisateurs. Des facteurs tels que le mode de distribution par la plateforme (via des partenaires ou en direct) et le pays concerné peuvent par ailleurs faire varier le montant des reversements payés par les plateformes au Groupe.

Concernant la monétisation des offres gratuites, financées par la publicité, conformément aux accords de licence conclus avec les plateformes de distribution numérique audio et vidéo et les médias sociaux (dont les principales modalités sont décrites au paragraphe 1.2.4 du présent Document d’enregistrement universel), le montant des reversements payés au Groupe est généralement calculé sur la base des revenus publicitaires générés par la plateforme ou d’un montant forfaitaire fixe défini contractuellement, auquel est appliqué un pourcentage de reversement dépendant notamment du nombre de visionnages ou d’écoutes par les utilisateurs. Certains contrats peuvent en outre prévoir un paiement minimum garanti qui s’apparente à une avance sur reversement reçue par le Groupe, ou encore prévoir le paiement de montants additionnels, conditionnés à l’atteinte par le Groupe de certains critères qualitatifs.

En application de ces modalités de calcul, le montant des reversements est ainsi typiquement moins élevé s’agissant de contenus distribués dans le cadre d’offres gratuites financées par la publicité ou de contenus distribués dans le cadre d’offres promotionnelles ou d’offres d’essai à tarif réduit, que pour des contenus distribués dans le cadre d’offres par abonnement.

Par ailleurs, la croissance du chiffre d’affaires perçu par le Groupe au titre des reversements payés par les plateformes de distribution numérique sur la base de leurs revenus d’offres par abonnement, dépend de la capacité de ces plateformes à poursuivre la croissance de leur offre par abonnement, en volume et en valeur, en proposant des structures tarifaires rentables et par ailleurs acceptables par les utilisateurs. La croissance et la rentabilité des offres par abonnement pourraient être affectées par un certain nombre de facteurs, tels qu’une dégradation de la conjoncture économique, qui pourrait avoir un impact sur les dépenses non essentielles, telles que les dépenses de divertissement (voir le paragraphe 3.1.1 du présent Document d’enregistrement universel).

En outre, la croissance du chiffre d’affaires perçu par le Groupe au titre des reversements payés par les plateformes de distribution numérique et les médias sociaux sur la base de leurs revenus d’offres gratuites financées par la publicité, dépend principalement des volumes de diffusion par les annonceurs de messages publicitaires sur ces plateformes et médias, qui pourraient également être affectés par différents facteurs, dont une dégradation de la conjoncture économique (voir le paragraphe 3.1.1 du présent Document d’enregistrement universel).

5.1.2.2 La croissance et la performance du catalogue du Groupe et la croissance des souscriptions à l’offre de Solutions Automatisées du Groupe

La croissance de l’activité Solutions Premium du Groupe au cours des derniers exercices a notamment été tirée d’une part par la croissance de son catalogue d’artistes et de titres, lui permettant de proposer un nombre croissant de contenus aux plateformes de distribution numérique et médias sociaux, et d’autre part la performance de son catalogue, liée au succès rencontré le cas échéant par les contenus qu’il distribue, permettant de générer un niveau élevé de streams, ces deux facteurs combinés générant ainsi davantage de reversements au profit du Groupe.

La croissance et la performance du catalogue du Groupe dépendent notamment de sa capacité à découvrir et attirer de nouveaux artistes et labels susceptibles de générer un niveau élevé de streams, ainsi qu’à retenir ses artistes et labels existants, en offrant des solutions technologiques de premier plan les plus adaptées à leurs besoins et des structures de rémunération compétitives. En particulier, l’identification et la signature d’artistes à fort potentiel, d’artistes de premier plan ou de label de premier rang permettent au Groupe de renforcer son image de marque et sa visibilité auprès des artistes et labels, contribuant à la croissance de son catalogue. La croissance du catalogue du Groupe au cours des dernières années a également résulté d’opérations de croissance externe, ayant permis au Groupe d’acquérir le catalogue des labels acquis (voir le paragraphe 5.1.2.4 « Les opérations de croissance externe » ci-dessous). Afin de découvrir et attirer de nouveaux artistes et labels et de faire croître son catalogue, le Groupe réalise des investissements significatifs, notamment en procédant au recrutement régulier de salariés afin de renforcer ses équipes commerciales et marketing, ayant pour conséquence une augmentation des coûts salariaux inclus dans les frais marketing et commerciaux, ainsi qu’en réalisant des investissements dans les activités marketing pour développer des solutions et outils marketing, assurer la promotion du contenu signé, avec entre autres la réalisation de campagne sur les réseaux sociaux et des investissements publicitaires. Ces investissements ont conduit à une augmentation des frais marketing et commerciaux du Groupe durant l’exercice, passant de 192,7 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 203,9 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

La croissance de l’activité Solutions Automatisées du Groupe dépend quant à elle principalement de la souscription de nouveaux abonnements par des artistes autodistribués et des créateurs de musique, indépendamment de la croissance et de la performance du catalogue de ces artistes, dans la mesure où le chiffre d’affaires tiré par le Groupe de cette activité est principalement généré par les abonnements versés annuellement par les artistes pour avoir accès à la plateforme TuneCore, et qui récupèrent ensuite l’intégralité des reversements payés au Groupe par les plateformes de distribution numérique et médias sociaux en contrepartie de la mise à disposition des contenus.

5.1.2.3 Les modalités de rémunération du Groupe

Les modalités de rémunération du Groupe varient en fonction des modes de mise à disposition des contenus qu’il offre. Dans le cas des Solutions Premium, les modalités de rémunération sont basées sur un modèle de partage de valeur. Dans le cas des Solutions Automatisées, elles sont basées principalement sur un modèle d’abonnement.

Solutions Premium

Dans le cadre de son activité Solutions Premium, qui a représenté 93,5 % de son chiffre d’affaires au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, le Groupe propose aux artistes et labels des solutions de distribution numérique, consistant principalement à commercialiser, promouvoir et mettre à disposition, auprès de plateformes de distribution numérique et médias sociaux, leurs contenus (voir le paragraphe 1.2.4.1 « Solutions Premium : une offre sur-mesure opérée par des experts en musique et analyse de données et soutenue par une technologie de pointe ciblant les besoins des artistes émergents jusqu’aux besoins des artistes confirmés et de premier plan » du présent Document d’enregistrement universel), selon un modèle économique de partage des revenus. En effet, en contrepartie de la mise à disposition de ces contenus, les plateformes de distribution numériques et médias sociaux reversent au Groupe des sommes d’argent, comptabilisées en chiffre d’affaires dans le compte de résultat consolidé du Groupe. Une partie de ces sommes est ensuite reversée par le Groupe aux artistes et labels concernés, et comptabilisée en coût des ventes dans le compte de résultat consolidé du Groupe. Le coût des ventes inclut par ailleurs, pour des montants non significatifs, d’autres éléments, tels que les variations de stocks (principalement de supports physiques et produits dérivés) liées à l’activité de label du Groupe et les coûts de production d’évènements musicaux. La partie des sommes conservée par le Groupe après reversement aux artistes ou labels est désignée sous le terme de « marge » dans le présent Document d’enregistrement universel.

Dans le cadre de son activité Solutions Premium, le Groupe propose en outre aux artistes et labels des solutions de distribution physique, consistant principalement à commercialiser, promouvoir et mettre à disposition auprès de points de vente physiques des contenus audio sur support physique. Dans ce cas, le chiffre d’affaires est constitué de la marge prélevée par le Groupe sur le montant des ventes réalisées, ou, lorsque le Groupe agit en tant que label, du prix de vente des supports physiques aux points de vente, net des éventuelles remises. Les ventes physiques sont réalisées principalement en Allemagne, pays dans lequel certains des genres musicaux compris dans le catalogue des labels du Groupe, tels que le metal chez Nuclear Blast, continuent à être distribués significativement sous un format physique.

Le chiffre d’affaires tiré de la vente de supports physiques est enregistré dans le chiffre d’affaires des activités autres que les ventes numériques de contenus audio et vidéo. Ce chiffre d’affaires comprend également l’administration de droits d’édition musicale et, dans une moindre mesure, les activités notamment de synchronisation, droits voisins et d’organisation d’évènements musicaux. Le chiffre d’affaires hors ventes numériques a représenté 10,5 % et 9,9 % du chiffre d’affaires consolidé du Groupe au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023 respectivement.

Solutions Automatisées

Dans le cadre de son activité Solutions Automatisées, qui a représenté 6,5 % de son chiffre d’affaires au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, le Groupe permet aux artistes, via sa plateforme numérique TuneCore, de distribuer directement leurs contenus audio auprès des plateformes de distribution numérique et médias sociaux (voir le paragraphe 1.2.4.2 « Solutions Automatisées : une offre à forte valeur ajoutée technologique ciblant les besoins des créateurs de musique et artistes autodistribués» du présent Document d’enregistrement universel). Le Groupe se charge ensuite de collecter auprès des plateformes de distribution numérique et médias sociaux les reversements qu’ils doivent en contrepartie de la mise à disposition des contenus. Ces sommes sont ensuite reversées aux artistes en intégralité en ce qui concerne les contenus mis à disposition sur des plateformes de streaming audio et après prélèvement par le Groupe d’une marge en ce qui concerne les contenus mis à disposition sur des plateformes de streaming vidéo ou des médias sociaux et utilisés pour la création de contenus générés par les utilisateurs. Le Groupe propose en outre aux artistes, en complément, des solutions de synchronisation.

S’agissant des contenus mis à disposition sur des plateformes de distribution numérique, les créateurs de musique payent au Groupe un abonnement annuel pour pouvoir accéder à TuneCore, comptabilisé en chiffre d’affaires dans le compte de résultat consolidé du Groupe. Le montant de cet abonnement varie selon qu’il s’agit de la mise à disposition d’un titre unique ou d’un album. Les revenus tirés de ces abonnements ont représenté 58 % du chiffre d’affaires généré par les Solutions Automatisées au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

S’agissant des contenus mis à disposition sur des plateformes vidéo ou des médias sociaux et utilisés pour la création de contenus générés par les utilisateurs, le Groupe prélève une marge (enregistrée en chiffre d’affaires) sur les sommes qu’il reverse aux artistes. Ce mode de rémunération a représenté 25 % du chiffre d’affaires généré par les Solutions Automatisées au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Enfin, les solutions complémentaires d’édition musicale ou d’outils d’aide au marketing et à la promotion offertes par le Groupe dans le cadre des Solutions Automatisées font généralement l’objet d’un abonnement additionnel. Les revenus tirés de ces solutions complémentaires ont représenté environ 18 % du chiffre d’affaires généré par les Solutions Automatisées au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Dans la mesure où le Groupe ne procède à aucun reversement aux artistes en contrepartie des abonnements perçus (le Groupe est simplement chargé de collecter les reversements dus aux artistes par les plateformes, qu’il leur verse en intégralité), il enregistre un coût des ventes généralement quasi-nul pour la partie de son activité Solutions Automatisées rémunérée essentiellement par abonnement.

La différence de modèle économique entre les solutions de mise à disposition de contenus offertes par le Groupe (l’une étant basée sur un modèle de partage de valeur et l’autre sur un modèle de souscription fixe) pourrait ainsi avoir un impact sur la rentabilité du Groupe, en fonction de l’évolution du poids respectif de chaque solution dans les activités du Groupe.

5.1.2.4 Les opérations de croissance externe

Au cours des dernières années, le Groupe a, dans le cadre de sa politique de croissance externe dynamique, procédé à un nombre important d’acquisitions ciblées ayant fortement contribué à la croissance de ses activités. Le Groupe entend poursuivre à l’avenir son développement en procédant à des acquisitions potentiellement significatives et ciblées notamment sur des pays stratégiques et des services nouveaux, afin d’étendre son empreinte géographique et enrichir son offre.

Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, le Groupe a réalisé des investissements d’un montant de 90,8 millions d’euros. Les principaux investissements sont les suivants :

  • le Groupe a fait l’acquisition le 24 septembre 2024 de 40 % complémentaire de la société Doğan Müzik Yapım ve Ticaret A.Ş. portant sa participation à 100 %, pour un montant de 38,3 millions d’euros ;
  • le Groupe a fait l’acquisition le 29 novembre 2024 d'une participation de 25 % au capital de la société Global Records S.R.L., pour un montant de 24,9 millions d’euros ;
  • des acquisitions directes d’actifs technologiques et de catalogues pour un montant total de 11,5 millions d'euros nets de frais d'acquisition ;
  • des avances liées aux contrats de Distribution destinées spécifiquement à de l'acquisition d'actifs et divers autres coûts, pour un montant total de 15,2 millions d'euros.

Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2023, le Groupe a réalisé des investissements d’un montant de 81,8 millions d’euros. Les principaux investissements sont les suivants :

  • le Groupe a fait l’acquisition le 29 mars 2023 de 100 % du capital de la société Sentric Music Group Ltd, plateforme technologique indépendante d’édition musicale, pour un montant de 48,7 millions d’euros (35,9 millions d’euros nets de la trésorerie acquise et hors frais d'acquisition) ;
  • des acquisitions directes d’actifs technologiques et de catalogues pour un montant total de 25,0 millions d'euros nets de frais d'acquisition ;
  • des avances liées aux contrats de Distribution destinées spécifiquement à de l'acquisition d'actifs, des avances de comptes courants ou prêts accordées aux sociétés acquises et consolidées selon la méthode de la mise en équivalence et divers autres coûts, pour un montant total de 8,1 millions d'euros.

5.1.2.5 La structure de coûts du Groupe

Les coûts variables du Groupe sont représentés principalement par le coût des ventes, qui comprennent en majorité les reversements payés par le Groupe aux artistes et labels, et qui varient notamment en fonction de la valeur des contrats conclus avec les artistes et labels et de la nature de ventes réalisées et services rendus.

Pour les ventes numériques, le montant des reversements est généralement calculé à partir d’un pourcentage fixe négocié avec l’artiste ou le label et appliqué au montant des reversements payés au Groupe par les plateformes de distribution numérique et les médias sociaux en contrepartie de la mise à disposition des contenus de l’artiste ou label concerné. Ce pourcentage varie notamment en fonction de la valeur des contrats conclus avec les artistes et labels. En effet, le chiffre d’affaires généré par un contrat dépend du montant du catalogue de contenus couvert par ce contrat. Ainsi, le taux de reversement aux artistes et labels appliqué aux contrats générant le plus de chiffre d’affaires est généralement négocié à un niveau plus élevé, car appliqué à une assiette de chiffre d’affaires plus large. Par conséquent, les contrats conclus avec les labels, dans la mesure où le catalogue de contenus distribués est généralement plus large que le catalogue de contenus d’un artiste unique, génèrent en principe un chiffre d’affaires plus élevé que les contrats conclus avec un artiste unique (voir le paragraphe 1.2.4 du présent Document d’enregistrement universel).

Pour les ventes de supports physiques, dans la mesure où les coûts de commercialisation sont généralement plus élevés, les reversements à l’artiste ou au label sont moins importants que pour les ventes numériques.

Le Groupe consacre par ailleurs des investissements significatifs à son développement commercial et marketing, afin notamment de poursuivre la croissance de son catalogue (voir le paragraphe 5.1.2.2 « La croissance et la performance du catalogue du Groupe et la croissance des souscriptions à l’offre de Solutions Automatisées du Groupe » ci-dessus). Ces coûts sont comptabilisés dans le poste « Frais marketing et commerciaux » du compte de résultat consolidé du Groupe et sont les plus significatifs pour le Groupe, représentant 60,7 % et 63,8 % du total des charges opérationnelles du Groupe au cours des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023. Ils se décomposent en des frais de personnel et associés (frais de consultants par exemple) qui sont généralement fixes et des coûts de Promotion, Marketing et Distribution, qui sont affectés à des projets musicaux dédiés (selon les contrats signés avec les artistes ou labels) et sont donc variables par nature. Les Frais marketing et commerciaux engagés par la Plateforme Centrale s’élèvent à 16 millions d’euros et 15 millions d’euros au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023, ils couvrent principalement le développement d’outils et solutions marketing développés centralement puis utilisés ensuite par les équipes locales du Groupe, le reste ayant été affecté aux secteurs Solutions Premium et Solutions Automatisées.

Les activités du Groupe nécessitent par ailleurs la réalisation d’investissements significatifs dans le développement de sa plateforme technologique afin d’une part de garantir la fiabilité et la sécurité des contenus et d’autre part améliorer et enrichir constamment son offre de solutions, qui impliquent principalement des coûts essentiellement fixes tels que des frais de personnel, des frais de consultants et des frais d’infrastructure.

En outre, la gestion opérationnelle quotidienne de cette plateforme implique principalement des coûts, eux aussi en grande partie fixes, tels que frais de maintenance et prestations de services ainsi que des frais de personnel. L’ensemble de ces coûts sont comptabilisés dans le poste « Technologie et produits » du compte de résultat consolidé du Groupe et représentent 19,6 % et 18,7 % du total des charges opérationnelles du Groupe au cours des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023 respectivement. Les Frais technologie et produits engagés par la Plateforme Centrale se sont élevés à 31 millions d’euros et 25 millions d’euros au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023 respectivement, le reste ayant été affecté aux secteurs Solutions Premium et Solutions Automatisées.

Les frais de personnel interne et externe autres que ceux liés aux projets de recherche et développement de la plateforme technologique et au développement commercial et marketing du Groupe sont comptabilisés dans le poste « Frais généraux et administratifs » du compte de résultat consolidé du Groupe et représentent 16,7 % et 18,1 % du total des charges opérationnelles du Groupe au cours des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023. Ils comprennent essentiellement les coûts des services supports, tels que Finance ou Ressources Humaines. Les Frais généraux et administratifs engagés par la Plateforme Centrale se sont élevés à 41 millions d’euros et 38 millions d’euros au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023 respectivement, le reste ayant été affecté aux secteurs Solutions Premium et Solutions Automatisées.

Les frais de personnel interne et externe du Groupe constituent l’élément le plus significatif de la structure de coûts du Groupe (hors coûts de vente), représentent 66 % et 65 % de ses charges opérationnelles au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023. Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, 59 % des frais de personnel interne et externe du Groupe étaient liés au développement commercial et marketing du Groupe, comptabilisés dans le poste « Frais marketing et commerciaux » du compte de résultat du Groupe et 26 % étaient liés au développement de la plateforme technologique du Groupe, comptabilisés dans le poste « Frais technologie et produits ». Les frais de personnel interne et externe autres que ceux mentionnés ci-dessus, soit 15 % du total des frais de personnel interne et externe, étaient comptabilisés dans le poste « Frais généraux et administratifs ». Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, les frais de personnel interne et externe du Groupe étaient affectés à 40 % à la Plateforme Centrale d’une part, et à 60 % aux secteurs opérationnels Solutions Premium et Solutions Automatisées d’autre part.

Le Groupe a enregistré une augmentation de ses frais de personnel au cours de l’exercice, liée à l’augmentation de ses effectifs, afin de soutenir la forte croissance de ses activités. Un certain nombre de fonctions précédemment assurées par des consultants externes ont par ailleurs été réintégrées. Les frais de personnel interne et externe (74) du Groupe sont ainsi passés de 167 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023, à 191 millions d’euros (dont 20,4 millions d’euros de frais de personnel externe) au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Les abonnements à leurs utilisateurs en devises locales et ce montant est ensuite converti dans la monnaie du contrat entre le Groupe et la plateforme (essentiellement en euros ou en dollars américains) au taux de change applicable, révisé régulièrement en fonction du taux de marché, conformément aux stipulations contractuelles applicables. Ainsi, toute dépréciation de la devise locale par rapport à la monnaie du contrat avec la plateforme dans laquelle les abonnements sont facturés par la plateforme à ses utilisateurs, aurait pour effet de réduire l’assiette de chiffre d’affaires en euros retenue pour calculer les reversements à payer au Groupe, et réduirait donc le montant de ces reversements et par conséquent le chiffre d’affaires du Groupe.

5.1.2.6 L’évolution des taux de change

Les états financiers consolidés du Groupe sont présentés en euros. Cependant, dans chacun des pays où il exerce ses activités, le Groupe engage généralement des dépenses et réalise parfois des ventes en monnaies locales. Par conséquent, ces opérations doivent être converties en euros lors de la préparation des états financiers. S’agissant du compte de résultat, cette conversion est effectuée au taux moyen pour chaque période concernée. S’agissant du bilan, cette conversion est effectuée en prenant les taux de change applicables à la date de clôture du bilan.

La grande majorité des ventes et dépenses réalisées en devises autres que l’euro du Groupe est réalisée en dollars américains, ce qui concerne principalement les Solutions Automatisées, les abonnements à TuneCore étant principalement payés en dollars américains, et, dans une moindre mesure, les Solutions Premium, pour lesquelles les reversements de certaines plateformes de distribution numérique et médias sociaux au Groupe sont réalisés en dollars américains. Ainsi, même si le Groupe est relativement peu exposé au risque de transactions effectuées en monnaies locales de façon directe, les variations de taux de change peuvent avoir un impact sur la valeur en euros du chiffre d’affaires du Groupe, de ses charges et de ses résultats (voir le paragraphe 3.1.4 «Risques financiers»). Une analyse de sensibilité de l’exposition nette au risque de change au bilan est présentée en Chapitre 6 Note 8.2 des états financiers consolidés du Groupe au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023.

L’évolution des taux de change pourrait par ailleurs avoir un impact sur les reversements payés au Groupe par les plateformes de distribution numérique. En effet, les plateformes.

5.1.3 Principaux postes du compte de résultat

Les principaux postes du compte de résultat, sur lesquels s’appuie la direction du Groupe pour analyser ses résultats consolidés sont décrits ci-dessous.

Chiffre d’affaires

Les activités du Groupe génératrices de chiffre d’affaires sont principalement les ventes numériques. Le Groupe exerce par ailleurs d’autres activités comprenant principalement la vente de supports physiques, l’administration de droits d’édition musicale et, dans une moindre mesure, les produits dérivés et les partenariats de marques, la synchronisation, l’organisation d’évènements musicaux et les droits voisins.

Le chiffre d’affaires est comptabilisé lorsque l’obligation de performance est remplie pour le montant que le Groupe s’attend à recevoir.

Coût des ventes

Le coût des ventes comprend les coûts directement ou indirectement liés aux produits vendus et services rendus. Il s’agit principalement des reversements aux artistes et labels suivis par le Groupe, coûts de production et des variations de stocks (principalement de supports physiques) ainsi que les frais encourus pour l’organisation d’évènements musicaux.

Les reversements aux artistes et labels sont comptabilisés en charges lorsque les produits des ventes d’enregistrements musicaux, déduction faite des provisions pour retours éventuelles, sont constatés.

Frais marketing et commerciaux

Les frais marketing et commerciaux comprennent l’ensemble des frais de personnel interne et externe qui sont impliqués dans les services de marketing et services commerciaux et également les coûts opérationnels et support locaux engagés dans les activités de marketing et de vente. Ils incluent également les amortissements des immobilisations correspondantes (qui comprennent principalement des frais de personnel et de consultants capitalisés).

Les Frais marketing et commerciaux engagés par la Plateforme Centrale s’élèvent à 16 millions d’euros et 15 millions d’euros au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023, le reste ayant été affecté aux secteurs Solutions Premium et Solutions Automatisées (1).

Frais technologie et produits

Certains contrats avec les plateformes peuvent prévoir le versement au Groupe d’un minimum garanti non.

Remarques sur les ventes numériques

Remboursable qui s’apparente à une avance sur redevance reçue par le Groupe. Les minimums garantis sont reconnus au même rythme que la comptabilisation des redevances qui y sont liées ou étalés prorata temporis sur la durée du contrat dans le cas où les redevances liées ne sont pas suffisantes ou que les informations ne sont pas disponibles. Les minimums garantis ou avances reçues non encore reconnus en chiffre d’affaires constituent des passifs sur contrats.

Solutions Premium

Dans le cadre de son activité de ventes numériques liées aux Solutions Premium, le Groupe agit en tant que Principal vis-à-vis de la plateforme numérique, car il prend le contrôle des œuvres qui composent son catalogue au travers des distributions des licences de distribution qui lui sont octroyées. En effet, le Groupe contrôle le catalogue et a la capacité de décider de son utilisation, et il réalise un important travail d’intégration des œuvres à son catalogue.

Solutions Automatisées

Dans le cadre des Solutions Automatisées, les ventes numériques constituent un service d’intermédiation permettant au producteur de distribuer son catalogue sur les plateformes de son choix. Ce service comprend également la collecte et le reversement des sommes qui reviennent au producteur pendant la durée de son abonnement. Le Groupe agit en tant qu’Agent et le chiffre d’affaires correspond aux abonnements versés par les artistes ou à la marge du Groupe lors d’un partage de revenus, car il ne prend pas le contrôle des œuvres qui sont mises à disposition de la plateforme ; le producteur conservant le choix découlant de la gestion commerciale. Le chiffre d’affaires est reconnu linéairement sur la durée d’abonnement, car le producteur reçoit et consomme les avantages au fur et à mesure de la réalisation des services et que les intrants nécessaires sont consommés uniformément sur la période de fourniture du service.

Autres

Dans le cadre de son activité, en fonction des dispositions contractuelles prévues avec les artistes ou producteurs, le Groupe peut agir en tant qu’Agent ou en tant que Principal concernant la vente de supports physiques.

Lorsque le Groupe agit en tant que Label (c’est-à-dire lorsqu’il a conclu un contrat d’enregistrement dit « contrat d’artiste » ou un contrat de licence dans le cadre duquel il agit en qualité de licencié d’un producteur tiers), il réalise la vente de supports physiques en tant que Principal, car il prend le contrôle des supports physiques, détermine la gestion commerciale et supporte le risque sur stock. Dans ce cas, son client est le distributeur physique.

Lorsque le Groupe agit en tant que Distributeur, il réalise la distribution en tant qu’Agent, car il ne prend pas le contrôle des supports physiques, ne détermine pas la gestion commerciale et ne supporte pas de risque sur stock.

Lorsque le Groupe agit en tant que Principal, les ventes de supports physiques constituent des ventes de licence de propriété intellectuelle sur les œuvres musicales. Cette licence constitue un droit d’utilisation de la propriété intellectuelle telle qu’elle a été fixée sur le support physique et correspond donc à une licence dite statique. Le chiffre d’affaires, net des éventuelles remises, est reconnu au moment du transfert du contrôle du support physique ; c’est-à-dire, dans la majorité des cas, au moment de la livraison aux points de vente physiques et au moment de la vente au client final dans le cas des ventes en consignation.

Dans le cadre des ventes en consignation, le distributeur physique n’obtient le contrôle des supports physiques qu’au moment où le produit est vendu à son client et n’a pas d’obligation inconditionnelle de payer le produit tant que la vente à son client n’a pas eu lieu.

L’estimation des retours est basée sur des statistiques historiques et des prévisions et est constatée en déduction du chiffre d’affaires.

Lorsque le Groupe agit en tant qu’Agent, les ventes correspondent à un service d’intermédiation de distribution à destination du producteur et éventuellement de prestations additionnelles telles que la fabrication des supports. Dans ce cas, son client est le producteur et le chiffre d’affaires est uniquement constitué de la commission de distribution du Groupe. L’impact des retours estimés est comptabilisé en diminution du chiffre d’affaires lié à la commission de distribution. L’estimation est basée sur des statistiques historiques et des prévisions, soit selon la méthode de la valeur attendue.

Frais technologie et produits

Les frais technologie et produits comprennent l’ensemble des frais de personnel interne et externe qui sont impliqués dans le développement des plateformes technologiques liés aux services rendus par le Groupe et autres projets informatiques développés en interne dont une partie est capitalisée (voir le Chapitre 6 Note 6.2 des états financiers consolidés du Groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024). Ils incluent également les amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles correspondantes.

Les Frais technologie et produits engagés par la Plateforme Centrale se sont élevés à 31 millions d’euros, et 25 millions d’euros au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023 respectivement, le reste ayant été affecté aux secteurs Solutions Premium et Solutions Automatisées (75).

Frais généraux et administratifs

Les frais généraux et administratifs comprennent l’ensemble des frais de personnel interne et externe des équipes support opérationnelles et siège, les frais de fonctionnement et les honoraires divers liés à ces fonctions support. Ils incluent également des amortissements d’immobilisations incorporelles (d’outils de gestion des contenus et de livraisons aux plateformes, d’interfaces avec les artistes et labels, de systèmes de gestion et d’analyse des données…) et corporelles ainsi que les coûts liés aux avantages postérieurs à l’emploi et aux plans de rémunération en action.

Les frais généraux et administratifs engagés par la Plateforme Centrale se sont élevés à 41 millions d’euros et 38 millions d’euros au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023 respectivement, le reste ayant été affecté aux secteurs Solutions Premium et Solutions Automatisées.

Autres produits et charges opérationnels

Afin de faciliter la lecture du compte de résultat et de la performance du Groupe, les éléments inhabituels et significatifs à l’échelle de l’ensemble consolidé sont identifiés sur la ligne du résultat opérationnel intitulée « Autres produits / (charges) opérationnels ».

Cette ligne inclut principalement :

  • les plus ou moins-values des cessions d’actifs ;
  • les coûts liés aux acquisitions ;
  • d’autres produits et charges opérationnelles notamment des charges de structuration organisationnelle et juridique du Groupe.

Résultat opérationnel

Le résultat opérationnel représente la différence entre le chiffre d’affaires et le coût des ventes, les frais marketing et commerciaux, les frais généraux et administratifs, les frais de technologie et produits, les autres produits et charges opérationnels et la quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence.

Résultat financier

Le résultat financier correspond au coût de l’endettement financier net, augmenté des autres produits et charges financiers tels que les gains et pertes de changes.

Le coût de l’endettement financier net comprend les charges d’intérêts sur emprunts, les charges d’intérêts sur loyers, l’amortissement des frais d’émission d’emprunts et les produits financiers de la trésorerie.

Impôts sur le résultat

L’impôt sur le résultat est égal au montant total de l’impôt courant et de l’impôt différé inclus dans la détermination du résultat de la période. Il est comptabilisé en résultat sauf s’il se rattache à un regroupement d’entreprises ou à des éléments qui sont comptabilisés directement en capitaux propres ou en autres éléments du résultat global.

L’impôt exigible est le montant des impôts sur les bénéfices payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice et doit être comptabilisé en tant que.

Le Groupe propose également des services d’édition musicale, selon 2 modèles d’affaires :

  • Solutions Premium ;
  • Solutions Automatisées.

Dans le cadre des solutions Premium, le Groupe agit en tant que Principal. Son obligation de prestation consiste en l’exploitation commerciale de l’ensemble du catalogue de l’ayant droit (artiste ou producteur) sur une durée déterminée. Le catalogue s’entend ici comme l’ensemble des compositions musicales de l’ayant droit. Le Groupe prend ainsi le contrôle de l’ensemble du catalogue de l’artiste ou producteur et opère, en sus de services d’administration, des services supplémentaires ayant trait à l’exploitation commerciale de ce catalogue. Dans le cadre des solutions Automatisées, le Groupe agit en tant qu’Agent. Son obligation de prestation consiste en l’administration de droits d’auteur via l’enregistrement des œuvres et la collecte des redevances dues au titre des droits de reproduction et de représentation, principalement auprès de sociétés de gestion collective et pour le compte des ayants droit. La prestation du Groupe porte sur tout ou partie du catalogue de l’artiste ou producteur. Le contrat d’édition n’a pas de durée déterminée ; il peut ainsi être résilié à tout moment sous réserve du respect d’un délai de préavis. Seule la commission au titre de ce service est comptabilisée en revenu.

Le Groupe génère du chiffre d’affaires dans le cadre d’autres activités, plus minoritaires, et notamment :

  • l’activité correspondant à la vente de produits dérivés et le partenariat de marques correspondant à la vente de produits dérivés, réalisée en partenariat avec une marque dont le chiffre d’affaires est reconnu au moment de l’accord de la licence ou du transfert du contrôle des biens au client. Le Groupe agit en tant que Principal dans le cadre de cette activité, car il prend le contrôle des biens. En effet, il a la charge de la gestion commerciale, assume la responsabilité de la vente auprès du client final et assume un risque sur stock ;
  • la synchronisation qui correspond à l’octroi d’une licence sur un extrait de l’œuvre musicale dans l’état dans lequel elle est au moment de la signature du contrat sans évolution prévue. Le chiffre d’affaires est donc reconnu au moment du transfert du contrôle de la licence, c’est-à-dire au moment où le client obtient le droit d’utiliser l’œuvre ;

5.1.4 Principaux indicateurs de performance

Le Groupe utilise comme principaux indicateurs de performance le chiffre d’affaires, l’EBITDA ajusté et le Cash Flow Libre. Ces indicateurs de performance sont suivis de manière régulière par le Groupe pour analyser et évaluer ses activités et leurs tendances, mesurer leur performance, préparer les prévisions de résultats et procéder à des décisions stratégiques.

(En millions d’euros) Exercice clos le 31 décembre 2024 Variation Exercice clos le 31 décembre 2023
Chiffre d’affaires 988,8 108,5 880,3
EBITDA ajusté 67,1 16,8 50,3
Cash Flow Libre 7,1 10,1 (3,1)

L’EBITDA ajusté constitue un indicateur alternatif de performance au sens de la position AMF n° 2015-12. L’EBITDA ajusté n’est pas un agrégat comptable standardisé répondant à une définition unique généralement acceptée par les normes IFRS. Il ne doit pas être considéré comme un substitut au résultat opérationnel, au résultat net, aux flux de trésorerie provenant de l’activité opérationnelle qui constituent des mesures définies par les IFRS ou encore à une mesure de liquidité. D’autres émetteurs pourraient calculer l’EBITDA ajusté de façon différente par rapport à la définition retenue par le Groupe.

EBITDA ajusté

L’EBITDA ajusté est calculé sur la base du résultat opérationnel avant (i) amortissements et dépréciations, (ii) paiements fondés sur les actions (IFRS 2) y compris charges sociales et abondements de l’employeur, (iii) autres produits et charges opérationnels, et (iv) amortissements des actifs identifiés à la date d’acquisition nets des impôts différés pour la quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence.

Tableau de passage du résultat opérationnel à l’EBITDA ajusté


Résultat opérationnel

(En millions d’euros) Exercice clos le 31 décembre 2024 Exercice clos le 31 décembre 2023
Résultat opérationnel (2,1) (18,1)
Retraitement des charges de dépréciations et d’amortissements 50,4 61,3
Retraitement des paiements fondés sur des actions y compris charges sociales et abondements de l’employeur 8,0 8,0
Retraitement des autres produits et charges opérationnels 10,1 (1,7)
Retraitement des amortissements des actifs identifiés à la date d’acquisition nets des impôts différés pour la quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence 0,7 0,8
EBITDA ajusté 67,1 50,3

Une discussion détaillée de l’évolution de l’EBITDA ajusté sur l’exercice clos le 31 décembre 2024 figure au paragraphe 5.2.12 du présent Document d’enregistrement universel.

Cash Flow Libre

Le cash-flow libre correspond aux flux nets de trésorerie des activités opérationnelles, après prise en compte des acquisitions et cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles, et retraité (i) des coûts liés aux acquisitions, (ii) des coûts d’acquisitions d’un groupe d’actifs ne répondant pas à la définition d’un regroupement d’entreprises, et (iii) des avances liées aux contrats de Distribution destinées spécifiquement à de l’acquisition d’actifs (acquisition de sociétés, de catalogues, etc.).

Cet indicateur, qui traduit la capacité du Groupe à générer de la trésorerie par ses activités opérationnelles, est pris en compte par la Direction Générale pour définir sa stratégie d’investissement et sa politique de financement.

Le cash-flow libre et les flux nets de trésorerie liés à l’activité se réconcilient comme suit avec les données du tableau des flux de trésorerie consolidés :

(En millions d’euros) Exercice clos le 31 décembre 2024 Exercice clos le 31 décembre 2023
Flux nets de trésorerie liés à l’activité 21,9 12,7
Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles (41,6) (49,2)
Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles 0,1 1,2
Retraitement des coûts liés aux acquisitions 1,7 1,8
Retraitement des coûts d’acquisitions d’un groupe d’actifs 11,5 24,9
Retraitement des avances liées aux contrats de Distribution destinées spécifiquement à de l’acquisition d’actifs 13,5 5,5
Cash-flow libre 7,1 (3,1)

Une discussion détaillée de l’évolution du cash flow libre sur l’exercice clos le 31 décembre 2024 figure au paragraphe 5.3.2.4 du présent Document d’enregistrement universel.

5.1.5 Informations financières sélectionnées

Les informations financières sélectionnées présentées ci-après, relatives aux exercices clos les 31 décembre 2022, 2023 et 2024, sont extraites des comptes consolidés audités. Ces informations financières sélectionnées doivent être lues conjointement avec les comptes consolidés et le rapport de gestion du Groupe sur ces exercices.

(En millions d’euros) Exercice clos au 31 décembre 2024 2023 2022
Chiffre d’affaires

5.2 Analyse des résultats de l’exercice clos le 31 décembre 2024

Le tableau ci-dessous présente le compte de résultat consolidé (en millions d’euros) du Groupe pour les exercices clos le 31 décembre 2024 et 2023.

Compte de résultat consolidé

Exercice clos le
31 décembre 2024 31 décembre 2023
Chiffre d’affaires 988,8 880,3
Coût des ventes (655,6) (596,1)
Frais marketing et commerciaux (203,9) (192,7)
Frais technologie et produits (66,0) (56,5)
Frais généraux et administratifs (56,1) (54,5)
Autres produits / (charges) opérationnels (10,1) 1,7

Résultat opérationnel

(2,1)

(18,1)

(22,3)

Résultat net

0,6

(2,7)

(25,0)

EBITDA ajusté

67,1

50,3

34,7

Flux nets de trésorerie générés par l’activité

21,9

12,7

73,7

Cash-Flow Libre

7,1

(3,1)

52,0

Total Bilan

1 171,9

1 107,0

1 004,8

(En millions d’euros) Exercice clos le 31 décembre 2024 Exercice clos le 31 décembre 2023
Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence 0,8 (0,3)
Résultat opérationnel (2,1) (18,1)
Coût de l’endettement financier net 1,6 4,2
Autres produits / (charges) financiers 5,7 6,3
Résultat avant impôts 5,2 (7,6)
Impôts sur le résultat (4,6) 4,9
Résultat net 0,6 (2,7)
Résultat des participations ne donnant pas le contrôle 3,6 (2,8)
Résultat net part du Groupe (3,1) (5,5)

5.2.1 Chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe a augmenté de 108,5 millions d’euros, soit 12,3 %, au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant de 880,3 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 988,8 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Le tableau ci-dessous présente le passage du chiffre d’affaires consolidé au chiffre d’affaires organique à taux de change constant ainsi que les taux de croissance pour les exercices clos les 31 décembre 2024 et 31 décembre 2023 :

(En millions d’euros) Exercice clos le 31 décembre 2024 Variation 2023-2024 Exercice clos le 31 décembre 2023
Chiffre d’affaires consolidé 988,8 108,5 12,3 % 880,3
Variations de périmètre (10,2) (10,2) - -
Impact de change 2,3 2,3 - -
IAS 29 Hyperinflation 0,8 0,8 - -

Chiffre d’affaires organique à taux de change constant

981,7

101,4

11,5 %

880,3

La répartition entre le chiffre d’affaires tiré des ventes numériques et des autres activités (comprenant principalement les ventes de supports physiques, l’administration de droits d’édition musicale et, dans une moindre mesure les produits dérivés, l’organisation d’évènements musicaux, les droits voisins, la synchronisation et le partenariat de marques), est la suivante :

(En millions d’euros) Exercice clos le 31 décembre 2024 Variation 2023-2024 Exercice clos le 31 décembre 2023
En millions d’euros En % Ventes numériques 885,0 92,0 11,6 % 793,1
Autres 103,8 16,5 19,0 % 87,2
Chiffre d’affaires consolidé 988,8 108,5 12,3 % 880,3

L’évolution du chiffre d’affaires consolidé au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 s’explique principalement par :

  • une croissance organique à taux de change constant de 11,5 % soit 101,4 millions d’euros ;
  • l’impact positif lié aux acquisitions faites en 2024 pour 10,2 millions d’euros ;
  • l’impact négatif lié au traitement de l’hyperinflation en Turquie pour 0,8 million d’euros ;
  • l’impact de change défavorable pour 2,3 millions d’euros.

Le Groupe a enregistré une croissance du chiffre d’affaires lié aux ventes numériques de 11,6 % par rapport à l’exercice clos le 31 décembre 2023.

Les tendances du streaming par abonnement sont restées solides tout au long de l’année, mais l’effet positif des hausses de prix mises en place par les grandes plateformes de streaming au 3e trimestre 2023 s’est estompé au 2nd semestre 2024, et la nouvelle vague de hausses de prix attendue ne s’est pas concrétisée. Les tendances du streaming financé par la publicité ont enregistré quelques progrès, mais n’ont pas retrouvé leurs niveaux antérieurs dans de nombreux pays émergents, notamment en Asie.

Le chiffre d’affaires lié aux ventes non-numériques du Groupe a enregistré une augmentation de 19,0 % au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, principalement lié à :

la France a représenté 16,5 % du chiffre d’affaires du Groupe : le développement du chiffre d’affaires du Groupe a confirmé son leadership sur les artistes locaux en France, atteignant de nouveaux sommets dans les classements annuels en 2024 ; l’Allemagne a représenté 11,3 % du chiffre d’affaires généré par le Groupe, le chiffre d'affaires est resté stable d'une année à l'autre, avec une hausse en fin d'année, alors que la stratégie du Groupe visant à réorganiser ses activités dans le pays a commencé à porter ses fruits. Les ventes physiques ont continué de diminuer, tandis que les ventes numériques ont confirmé leur retour à une trajectoire positive.

Les zones Amériques, Asie / Océanie / Afrique et Reste de l’Europe ont représenté respectivement 15,3 %, 24,0 % et 33,0 % du chiffre d’affaires du Groupe. La croissance du chiffre d’affaires a été forte tout au long de l’année en Amériques, notamment au Brésil et au Mexique, démontrant le succès du Groupe dans l'espace latin ainsi qu'aux États-Unis, où l'activité de TuneCore est prépondérante. Believe a continué de renforcer sa position tout au long de l'année en Asie. Les activités de streaming financées par la publicité sont restées moroses en Asie du Sud-Est et en Inde, ces marchés reposant encore largement sur le modèle freemium des DSP internationaux. Les tendances du streaming payant sont restées solides, mais moins dynamiques que prévu sur certains marchés et ont été impactées en Inde par l'arrêt.

l’effet année pleine de l'intégration des activités d’édition du service de streaming local Wynk. Believe a enregistré une forte croissance en Europe de l'Est et en Espagne. Les revenus en Turquie ont continué d’augmenter, et le Groupe a confirmé son leadership dans le pays. La performance au Royaume-Uni a été positivement impactée par l’intégration de Sentric sur une base de 12 mois.

Évolution du chiffre d’affaires par secteur opérationnel

(En millions d’euros)

Exercice clos le 31 décembre 2024

Variation 2023-2024

Exercice clos le 31 décembre 2023

En millions d’euros En %
Solutions Premium 924,2 99,1 12,0 % 825,1
Solutions Automatisées 64,6 9,4 17,0 % 55,2
Chiffre d’affaires consolidé 988,8 108,5 12,3 % 880,3

Le chiffre d’affaires généré par l’activité Solutions Premium a augmenté de 99,1 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, soit 12,0 %, passant de 825,1 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 924,2 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024. Ajustée de l'effet négatif du taux de change sur la monétisation numérique (appréciation de l'euro par rapport au dollar), la croissance organique est supérieure à +13 %. Les marchés ciblés sont restés résilients, mais la croissance organique est néanmoins restée pénalisée par l'absence de reprise des activités de streaming financées par la publicité, notamment en Asie.

5.2.2 Coût des ventes

Le coût des ventes du Groupe a augmenté de 59,5 millions d’euros, soit 10,0 %, au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant de 596,1 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 655,6 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024. L’évolution du coût des ventes au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 s’explique principalement par l’augmentation du montant total des reversements payés par le Groupe aux artistes et labels, en ligne, avec la croissance du chiffre d’affaires liés aux contenus du catalogue du Groupe, pour les raisons exposées au paragraphe 5.2.1 « Chiffre d’affaires » ci-dessus.

5.2.3 Frais marketing et commerciaux

Les frais marketing et commerciaux du Groupe ont augmenté de 11,2 millions d’euros, soit 5,8 %, au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant de ...

192,7 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 203,9 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Chaque année, une part significative du chiffre d'affaires est réinvesti au niveau des segments permettant de renforcer les équipes et de préparer l'expansion de ses activités.

5.2.4 Frais technologie et produits

Les frais technologie et produits du Groupe ont augmenté de 9,4 millions d’euros, soit 16,7 %, au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant de 56,5 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 66,0 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

L’évolution des frais technologie et produits au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 reflète le déploiement de son programme Be Odyssey, qui a pour objectif d’optimiser les capacités technologiques de la Plateforme Centrale.

Hors coûts capitalisés, les frais technologie et produits inclus dans l’EBITDA augmentent de 18,6 %.

5.2.5 Frais généraux et administratifs

Les frais généraux et administratifs du Groupe ont augmenté de 1,6 million d’euros, soit 3,0 %, au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant de 54,5 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 56,1 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

La progression des dépenses générales et administratives se fait à un rythme moins soutenu que celui de la croissance du chiffre d’affaires.

5.2.6 Autres produits et charges opérationnels

Les autres produits et charges opérationnels du Groupe ont diminué de 11,8 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant d’un produit net de 1,7 million d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à une charge nette de 10,1 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Les autres produits et charges opérationnels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 comprennent principalement des charges engagées par Believe pour son compte (selon les dernières hypothèses disponibles) ainsi qu'un produit lié à la renégociation du bail des locaux du siège social de Believe en France.

5.2.7 Résultat opérationnel

Le résultat opérationnel du Groupe a augmenté de 16,0 millions d’euros, soit 88,3 %, au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant de (18,1) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023, à (2,1) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

L'augmentation du résultat opérationnel du Groupe au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, s’explique par l’accroissement de 12,3 % du chiffre d’affaires du Groupe (voir le paragraphe 5.2.1 « Chiffre d’affaires » ci-dessus) compensé en partie par l’augmentation de 10,4 % des charges opérationnelles et coûts des ventes (voir paragraphes ci-dessus).

5.2.8 Résultat financier

Le résultat financier du Groupe correspond à un produit de 7,3 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, contre un produit de 10,5 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023.

(En millions d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Coût de l’endettement financier net 1,6 4,2
Autres produits / (charges) financiers 5,7 6,3
Total résultat financier 7,3 10,5

L’évolution du résultat financier au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 s’explique principalement par des produits financiers de la trésorerie en diminution de (2,2) millions d’euros l’évolution et des gains et pertes de change pour (1,2) million d’euros.

5.2.9 Résultat avant impôt

Le résultat avant impôt du Groupe s'est amélioré de 12,7 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant d’une perte avant impôt de 7,6 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à un gain avant impôt de 5,2 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

5.2.10 Impôts sur le résultat

Les impôts sur le résultat du Groupe ont évolué de 9,4 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant de (4,9) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 4,6 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Pour l’exercice clos le 31 décembre 2024, la charge d’impôts sur le résultat s’explique principalement par des charges d’impôts sur les bénéfices imposables des entités bénéficiaires du Groupe, partiellement compensé par des produits d'impôts différés, constitués en partie par la reconnaissance des pertes antérieures.

Pour l’exercice clos le 31 décembre 2023, le produit d’impôts sur le résultat s’explique principalement par des produits d'impôts différés, constitués en partie par la reconnaissance des pertes antérieures, supérieurs aux charges d’impôts sur les bénéfices imposables.

5.2.11 Résultat net

En conséquence des évolutions décrites aux paragraphes ci-dessus, le résultat net du Groupe s’est amélioré de 3,3 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant d’une perte nette de 2,7 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à un gain net de 0,6 million d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

5.2.12 EBITDA ajusté

L’EBITDA ajusté du Groupe a augmenté de 16,8 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, passant de 50,3 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 67,1 millions d’euros, soit 6,8 % du chiffre d’affaires au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

L’augmentation de l’EBITDA ajusté du Groupe au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 s’explique (i) par la croissance significative de son chiffre d’affaires de 12,3 %, passant de 880,3 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 988,8 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 et (ii) par une progression de 11,0 % des coûts, incluant l’effet année pleine des investissements, passant de 830,1 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 921,7 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Évolution de l’EBITDA ajusté par secteur opérationnel

Exercice clos le 31 décembre 2024 Variation 2023-2024 Exercice clos le 31 décembre 2023
En millions d’euros En %
Solutions Premium 142,4 24,1 20,4 % 118,3
Solutions Automatisées 12,6 2,5

5.3 Trésorerie, endettement financier et capitaux propres

5.3.1 Présentation générale

Les principaux besoins de financement du Groupe incluent ses besoins en fonds de roulement, ses dépenses d’investissement (notamment dans le cadre de sa stratégie de développement et de croissance externe), ses remboursements d’emprunts et ses paiements d’intérêts.

Les principales sources de liquidité du Groupe sont les suivantes :

  • Cinq lignes de prêt à terme conclues avec bpifrance d’un montant total de 10 millions d’euros et à maturité 2022 à 2026, dont le capital restant dû au 31 décembre 2024 s’élève à 1,1 million d’euros (voir le paragraphe 5.3.3.2 « Emprunts auprès de bpifrance » du présent Document d’enregistrement universel).
  • Par ailleurs le Groupe bénéficie d’une ligne de crédit de 170 millions d’euros qui n'est pas tirée au 31 décembre 2024 (voir le paragraphe 5.3.3.1 « Contrat de Crédit Renouvelable » du présent Document d’enregistrement universel).

Plateforme Centrale (1)

EBITDA ajusté Solutions Premium Plateforme Centrale
67,1 16,8 33,5 %
50,3 (1) (87,9)
12,6 % (78,1)

(1) La Plateforme Centrale ne constitue pas un secteur opérationnel selon IFRS 8 mais est suivie par le Groupe pour ses besoins de reporting interne et regroupe les coûts des fonctions opérationnelles centralisées suivantes, non affectés aux secteurs opérationnels Solutions Premium ou Solutions Automatisées : les équipes IT, produits et opérations qui développent et exploitent la technologie liée à la plateforme de distribution auprès des plateformes de distribution numérique et à l’analyse de données ; les équipes marketing, qui développent et exploitent les outils de promotion des artistes ; les équipes qui développent et structurent les offres commerciales ; et diverses fonctions supports telles que les équipes finance et ressources humaines.

Solutions Premium

L’EBITDA ajusté généré par l’activité Solutions Premium a augmenté de 24,1 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, soit 20,4 %, passant de 118,3 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 142,4 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

L’évolution de l’EBITDA ajusté de l’activité Solutions Premium au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 s’explique principalement par la croissance du chiffre d’affaires de cette activité (voir le paragraphe 5.2.1 «Chiffre d’affaires» ci-dessus), partiellement compensé par l’augmentation des frais commerciaux et marketing, liée aux investissements réalisés dans ses organisations locales afin d’accroître les positions sur les marchés clés où la numérisation des genres musicaux s’accélère.

En conséquence, les coûts de la Plateforme Centrale sont restés stables en pourcentage du chiffre d’affaires par rapport à l’année dernière.

Solutions Automatisées

L’EBITDA ajusté généré par l’activité Solutions Automatisées a augmenté de 2,5 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, soit 25,1 %, passant de 10,1 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à 12,6 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

L’évolution de l’EBITDA ajusté de l’activité Solutions Automatisées au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 s’explique par l'intégration des activités d'édition musicale de Sentric, et par le succès du programme TuneCore Accelerator.

paragraphe 5.3.2.2 «Flux nets de trésorerie générés par l’activité » du présent Document d’enregistrement universel) ; les augmentations de capital réalisées en 2024, pour un montant total de 11,3 millions d’euros (prime d’émission incluse) ;

5.3.2 Situation et flux de trésorerie

5.3.2.1 Présentation et analyse des principales catégories d’utilisation de la trésorerie du Groupe

Les avances aux artistes et labels

Les avances sur reversements payées par le Groupe aux artistes et labels (voir le Chapitre 1 paragraphe 1.2.3 «Une plateforme de développement pour les artistes et labels locaux offrant des contrats en ligne avec les pratiques de marché ou supérieurs à ces pratiques») ont un impact négatif sur son besoin en fonds de roulement et conduisent à une consommation de trésorerie immédiate par le Groupe.

Le montant des avances sur reversements payées par le Groupe aux artistes et labels a augmenté ces dernières années, en raison de la croissance de son chiffre d’affaires, mais aussi par le lancement d’offres commerciales dédiées (Artists Solutions ou Artist Services) dont le démarrage induit le versement d’avances, dont se servent les artistes pour financer le développement des titres ou albums (voir également les paragraphes 5.3.2.5 «Le besoin en fonds de roulement», 3.1.2 «Risques liés aux relations avec les labels et artistes» et 3.1.4 « Risques de liquidité » du présent Document d’enregistrement universel).

Au cours du premier semestre 2024, le Groupe a eu de nombreuses opportunités commerciales pour renouveler plusieurs contrats sur des durées beaucoup plus longues et à des conditions financières plus attractives avec plusieurs labels de premier range et d’artistes établis, comme cela avait été le cas au premier semestre 2023. Ces durées beaucoup plus longues ont un impact sur le niveau de recoupement d’avances annuel, qui baisse mécaniquement en raison de ces durées et s’établit à 34 %, par rapport à 40 % au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2023.

Le montant net des avances aux artistes non recouvrées s’élève à 293,1 millions d’euros et 258,6 millions d’euros au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023 respectivement.

Dépenses d’investissement

Les dépenses d’investissement du Groupe se répartissent entre les catégories suivantes :

  • les investissements dans le développement de sa plateforme technologique, représentés essentiellement par les coûts capitalisés de développement des immobilisations incorporelles ;
  • les acquisitions de sociétés ou d’activités dans le cadre de sa politique de croissance externe.

5.3.2.2 Flux de trésorerie consolidés du Groupe

Le tableau ci-dessous résume les flux de trésorerie du Groupe :

(En millions d’euros) Exercice clos au 31 décembre
2024 2023
Flux nets de trésorerie générés par l’activité 21,9 12,7
Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement

Variation de la trésorerie et des équivalents de trésorerie nette de la trésorerie passive et hors effets de change

(a) Flux nets de trésorerie générés par l’activité

Le tableau suivant présente les éléments des flux nets de trésorerie générés par l’activité :

Exercice clos au 31 décembre 2024 2023
Résultat net 0,6 (2,7)
Amortissements et dépréciations des immobilisations 50,4 61,3
Charge relative aux paiements fondés sur des actions 8,0 8,0
Coût (produit) de l’endettement financier net (1,6) (4,2)
Charge d’impôts 4,6 (4,9)
Dotations nettes aux provisions et avantages au personnel 0,8 0,2
Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence, incluant les dividendes reçus 1,4 1,1
Neutralisation des plus ou moins-values de cession - (1,0)
Autres éléments sans effets de trésorerie (8,2) (15,8)
Impôts recouvrés / payés (9,4) (5,6)
Variation du besoin en fonds de roulement lié à l’activité

Flux nets de trésorerie générés par l’activité

Les flux nets de trésorerie générés par l’activité du Groupe se sont élevés à 21,9 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 et 12,7 millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023.

La variation des flux nets de trésorerie générés par l’activité du Groupe de 9,2 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 s’explique par les effets compensatoires suivants :

  • (i) la diminution de la variation du besoin en fonds de roulement du Groupe, à hauteur de 0,9 million d’euros,
  • (ii) l'augmentation de la charge d’impôts nette des impôts payés à hauteur 5,7 millions d’euros,
  • (iii) l'augmentation des autres éléments sans effet de trésorerie de 7,6 millions d’euros,
  • (iv) l’augmentation du résultat net du Groupe, à hauteur de 3,3 millions d’euros,
  • (v) l’accroissement des amortissements et dépréciations des immobilisations de 10,9 millions d’euros.

(b) Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement

Le tableau suivant présente les éléments des flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement :

Exercice clos au 31 décembre 2024 2023
Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles (41,6) (49,2)
Cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles 0,1 1,2
Acquisitions de filiales, nettes de la trésorerie acquise (24,9) (36,6)
Diminution (augmentation) des prêts (1,8) (1,7)
Diminution (augmentation) des actifs financiers non courants (2,8) (0,6)
Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement (71,0) (86,9)

Les flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement du Groupe se sont élevés à (71,0) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 et (86,9) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023.

En 2024, le décaissement lié à l’acquisition de filiales, net de trésorerie acquise, pour un montant de 24,9 millions d’euros correspond à l'acquisition d'une participation de 25 % au capital de la société Global Records S.R.L. (voir Note 2.2 - Périmètre de Consolidation).

Les flux de trésorerie affectés aux opérations d’investissement ont augmenté de 15,9 millions d’euros au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 principalement suite à la diminution de 11,7 millions d’euros des décaissements liés aux acquisitions de filiales et de 7,6 millions d'euros des décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles.

En 2023, les décaissements liés à l’acquisition des filiales, nets de trésorerie acquise, pour un montant de 36,6 millions d’euros correspondent principalement à l’acquisition de 100 % de Sentric Music Group pour 35,9 millions d’euros (voir le Chapitre 6 Note 2.2 - Périmètre de consolidation et les Faits marquants de l'exercice 2023).

5.3.2.3 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement

Le tableau suivant présente les éléments des flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement :

Exercice clos au 31 décembre 2024 2023

2024

2023

Souscription d’emprunts

35,0 -

Remboursement d’emprunts

(35,9) (1,7)

Remboursement des dettes de loyer

(11,2) (10,6)

Intérêts financiers payés

3,4 5,7

Augmentation (réduction) de capital par les actionnaires

11,3 1,6

Cession (acquisition) des actions propres

0,5 -

Acquisitions de participations sans perte de contrôle

(39,3) -

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement

(36,2) (5,0)

Les flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement du Groupe se sont élevés à (36,2) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 et (5,0) millions d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023.

Les flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement du Groupe ont diminué de 31,2 millions d’euros par rapport à l’exercice clos le 31 décembre 2023, s’expliquant principalement par les acquisitions de participations sans perte de contrôle, les souscriptions et remboursements d'emprunts ayant un effet neutre.

En 2024, le décaissement lié aux acquisitions de participations sans perte de contrôle, pour un montant de 39,3 millions d'euros correspond principalement à l'acquisition de 40 % complémentaire de la société DMC Müzik Yapım ve Ticaret A.Ş. et dans une moindre mesure à l'acquisition de 49 % complémentaire de la société Jo & Co SAS, portant leur participation respective à 100 % (voir Note 2.2 - Périmètre de Consolidation).

5.3.2.4 Cash-flow libre

Le cash-flow libre correspond aux flux nets de trésorerie des activités opérationnelles, après prise en compte des acquisitions et cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles, et retraités (i) des coûts liés aux acquisitions, (ii) des coûts d’acquisitions d’un groupe d’actifs ne répondant pas à la définition d’un regroupement d’entreprises, et (iii) des avances liées aux contrats de Distribution destinées spécifiquement à de l’acquisition d’actifs (acquisition de sociétés, de catalogues, etc.).

Cet indicateur, qui traduit la capacité du Groupe à générer de la trésorerie par ses activités opérationnelles, est pris en compte par la Direction Générale pour définir sa stratégie d’investissement et sa politique de financement.

Le cash-flow libre constitue un indicateur alternatif de performance au sens de la position AMF n° 2015-12. Le cash-flow libre n’est pas un agrégat comptable standardisé répondant à une définition unique généralement acceptée par les normes IFRS. Il ne doit pas être considéré comme un substitut au résultat opérationnel, au résultat net, aux flux de trésorerie provenant de l’activité opérationnelle qui constituent des mesures définies par les IFRS ou encore à une mesure de liquidité. D’autres émetteurs pourraient calculer le cash-flow libre de façon différente par rapport à la définition retenue par le Groupe.

Augmentations de capital

En 2024 et 2023, le Groupe a procédé à l’augmentation de son capital social pour un montant total de 11,3 millions d’euros et 1,6 million d'euros respectivement, prime d’émission incluse par l’émission d’actions auprès des salariés du Groupe par exercices de BSA et BSPCE.

Reconciliation

Le cash-flow libre et les flux nets de trésorerie liés à l’activité se réconcilient comme suit avec les données du tableau des flux de trésorerie consolidés :

(En millions d’euros) Exercice clos au 31 décembre
2024 2023
Flux nets de trésorerie liés à l’activité 21,9 12,7

Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles

(41,6) (49,2)

Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles

0,1 1,2

Retraitement des coûts liés aux acquisitions

1,7 1,8

Retraitement des coûts d’acquisitions d’un groupe d’actifs

11,5 24,9

Retraitement des avances liées aux contrats de Distribution destinées spécifiquement à de l’acquisition d’actifs (acquisition de sociétés, de catalogues, etc.)

13,5 5,5

Cash-flow libre

Le cash-flow libre du Groupe s’est élevé à 7,1 millions d’euros et (3,1) millions d’euros au titre des exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023 respectivement. La variation du cash-flow libre au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 s’explique principalement par l'augmentation des flux nets de trésorerie générés par l’activité, à hauteur de 9,2 millions d’euros (voir par ailleurs le paragraphe 5.3.2.2 « Flux nets de trésorerie générés par l’activité » du présent Document d’enregistrement universel).

5.3.2.5 Le besoin en fonds de roulement

Le tableau ci-dessous présente l’évolution du besoin en fonds de roulement au bilan du Groupe :

(En millions d’euros) Exercice clos au 31 décembre 2024 2023
Stocks 4,0 4,1
Créances clients 249,5 200,2
Avances aux artistes et labels - part courante et non courante 293,1 258,6
Autres actifs courants 34,6 38,3
Actifs financiers courants 4,0 1,4
Actifs d’impôts courants

Dettes fournisseurs et passifs sur contrats

2024 2023
Dettes fournisseurs et passifs sur contrats (686,0) (611,8)
Autres passifs courants (1) (55,2) (42,2)
Passifs d’impôts courants (4,6) (4,4)
Besoin en fonds de roulement (156,2) (151,7)

(1) Les autres passifs courants incluent les provisions courantes.

Le besoin en fonds de roulement correspond principalement à la valeur des stocks augmentée des créances clients, des avances aux artistes et labels et des autres actifs courants et diminuée des dettes fournisseurs et passifs sur contrats et des autres passifs courants.

Les créances clients correspondent principalement au montant des reversements dus par les plateformes de distribution numérique et médias sociaux au Groupe ainsi que des factures à émettre dans le cadre de l’estimation du chiffre d’affaires à la clôture.

Les avances aux artistes et labels correspondent aux montants non recouvrés des avances payées par le Groupe à certains artistes et labels (77).

Les autres actifs courants incluent principalement les créances fiscales et sociales que le Groupe détient sur les administrations fiscales à la clôture, notamment des créances de TVA.

Les dettes fournisseurs et passifs sur contrats correspondent principalement :

  • au montant des reversements dus par le Groupe aux artistes et labels ;
  • aux avances et minimums garantis reçus des plateformes numériques ;
  • à des produits constatés d’avance liés aux abonnements versés en intégralité dès le début du contrat par les artistes et étalés sur plusieurs exercices, dans le cadre des Solutions.

La variation de ces deux éléments contribue (positivement ou négativement) à la génération des flux de trésorerie du Groupe.

En comparaison à 2023, le besoin en fonds de roulement au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 est en diminution de 4,5 millions d’euros. Cette évolution s’explique notamment par la continuité de la croissance des activités du Groupe, conduisant à une augmentation de 34,5 millions d’euros des avances aux artistes et labels, de 49,4 millions d’euros des créances clients compensées par la hausse de 74,2 millions d’euros des dettes fournisseurs et passifs sur contrats.

5.3.3 Endettement financier et position de liquidité

5.3.3.1 Contrat de Crédit Renouvelable

Le Groupe a conclu le 6 mai 2021 un Contrat de Crédit Renouvelable intitulé «Revolving Facility Agreement » (le « Contrat de Crédit Renouvelable ») avec un syndicat de banques internationales (les « Prêteurs »), pour une durée de cinq ans à compter de la date de règlement-livraison de l’introduction en bourse de la Société. Le Contrat de Crédit Renouvelable est régi selon le droit français. Le tirage des sommes mises à disposition du Groupe par les Prêteurs au titre du Contrat de Crédit Renouvelable est soumis à certaines conditions.

(a) Ligne de crédit

Le Contrat de Crédit Renouvelable prévoit la mise à disposition d’une ligne de crédit renouvelable d’un montant de 170 millions d’euros, chaque montant tiré étant remboursable à la fin de la période d’intérêts applicable. Des frais d’émission pour 1,3 million d’euros ont été comptabilisés dans l’état de la situation financière consolidée sur les lignes « Dettes financières courantes » et « Dettes financières non courantes ».

Au cours des mois de novembre et de décembre 2024, le Groupe a eu recours à deux tirages qui ont été totalement remboursés au 31 décembre 2024.

Le Contrat de Crédit Renouvelable autorise des remboursements anticipés volontaires moyennant un préavis.

Au 31 décembre 2024, cette ligne de crédit n’est pas tirée. et un montant minimum.

(b) Intérêts et frais En outre, le Contrat de Crédit Renouvelable prévoit notamment un cas de remboursement et/ou d’annulation anticipé en cas de changement de contrôle, sur demande de tout prêteur intervenant dans les 15 jours ouvrés suivant la réception de la notification par l’agent du crédit aux prêteurs de la notification par la Société informant l’agent du crédit de la survenance d’un tel cas de remboursement/annulation anticipé. Les prêts non tirés concernés seront annulés à réception par l’agent du crédit de la demande du ou des prêteur(s) concerné(s) et les tirages en cours concernés devront être remboursés dans les 15 jours ouvrés suivant la réception par l’agent de la demande du ou des prêteur(s) concerné(s).

Les prêts contractés en vertu du Contrat de Crédit Renouvelable porteront intérêt à un taux variable indexé sur l’EURIBOR, majoré dans chaque cas de la marge applicable. La marge applicable est initialement fixée à 0,80 % par an, avec un mécanisme d’ajustement («ratchet ») à la hausse ou à la baisse. Les commissions suivantes seront également dues : (i) une commission d’engagement due au titre de l’engagement de crédit disponible de chaque Prêteur au titre de la ligne de crédit renouvelable à un taux de 35 % de la marge applicable et (ii) une commission d’utilisation due au titre des tirages de la ligne de crédit renouvelable au-delà d’un certain seuil à un taux compris entre 0,10 % par an et 0,15 % par an et variant en fonction de la proportion utilisée de la ligne de crédit renouvelable.

Le 12 février 2024, le consortium composé de Denis Ladegaillerie, du fonds EQT X et de fonds gérés par TCV, a annoncé avoir pris la décision d’acquérir les actions de TCV Luxco BD S.à r.l., Ventech et XAnge, actionnaires historiques de Believe, détenant respectivement 41,14 %, 12,03 % et 6,29 % du capital de Believe (l’« Acquisition des Blocs »). Il est par ailleurs envisagé que Denis Ladegaillerie, fondateur de Believe, apporte une partie de ses actions de la Société au consortium (représentant 11.17 % du capital) et vende la part restante (représentant 1,29 % du capital). Ces acquisitions et apports ont porté la participation du consortium à 71,92 % du capital (pour plus de détails sur ces opérations cf. note 12.4 - Événements postérieurs à la clôture). Suite aux Acquisitions de Blocs le consortium a pris le contrôle de la Société constituant ainsi un cas de changement de contrôle au titre du Contrat de Crédit Renouvelable.

Ratio de levier (dette nette totale/EBITDA consolidé pro forma)

Inférieur ou égal à 0,5x 0,80 %
Supérieur à 0,5x et inférieur ou égal à 1,0x 0,90 %
Supérieur à 1,0x et inférieur ou égal à 1,5x 1,15 %
Supérieur à 1,5x et inférieur ou égal à 2,0x 1,20 %
Supérieur à 2,0x et inférieur ou égal à 2,5x 1,35 %

En amont de la réalisation de l’offre, la Société a obtenu des prêteurs au titre du Contrat de Crédit Renouvelable qu’ils renoncent à appliquer la clause de changement de contrôle pour cette opération.

(e) Cas d’exigibilité anticipée Le Contrat de Crédit Renouvelable prévoit un certain nombre de cas d’exigibilité anticipée usuels pour ce type de financement, dont notamment les défauts de paiement, le non-respect du ratio financier ou de toute autre obligation ou déclaration, cas d’exigibilité anticipée croisés, procédures collectives et insolvabilité, certaines condamnations pécuniaires ou survenance d’évènement significatif défavorable.

5.3.3.2 Emprunts auprès de bpifrance

La Société a conclu avec bpifrance cinq contrats de prêt d’un montant total de 10 millions d’euros ayant chacun une maturité de 7 ans, s’étalant entre 2022 et 2026 (les «Emprunts BPI »).

Au 31 décembre 2024, l’encours total des emprunts auprès de bpifrance s’élève à 1,1 million d’euros.

La dette nette totale est définie dans le Contrat de Crédit Renouvelable comme l’endettement financier consolidé du Groupe, excluant l’endettement intragroupe et les obligations liées à des instruments de couverture de risque de taux et de risque de change et après déduction de la trésorerie et des équivalents de trésorerie. L’EBITDA consolidé pro forma défini par le Contrat de Crédit Renouvelable est basé sur le Résultat opérationnel tel que défini dans les états financiers consolidés, retraité principalement du montant des charges d’amortissement et de dépréciation des actifs du Groupe, du montant des Autres produits et charges opérationnels, et du montant des paiements fondés sur des actions.

(c) Engagements et clauses restrictives

Le Contrat de Crédit Renouvelable contient certains engagements de faire ou de ne pas faire, notamment de ne pas :

  • constituer des sûretés ;
  • céder des actifs ;

5.3.4 Capitaux propres

Au 31 décembre 2024, le capital social de la société Believe SA était composé de 100 618 496 actions. Toutes les actions ont une valeur nominale de 0,005 euro et sont entièrement libérées.

Tableau de variation du capital social et des primes d’émissions


Opération Capital social (En euros) Primes d’émission (En euros) Nombre d’actions à 0,005 €
Solde au 1er janvier 2023 483 821 468 715 176 96 764 109
Exercices de BSA / BSPCE 1 611 1 618 729 322 241
Solde au 31 décembre 2023 485 432 470 333 905 97 086 350
Exercices de BSA / BSPCE 16 208 11 282 755 3 241 571
Actions de Performance - plan du 15 septembre 2021 1 904 (1 904) 380 866
Diminution de capital - actions auto-détenues (451) (964 819) (90 291)
Solde au 31 décembre 2024 503 092 480 649 937 100 618 496

5.4 Perspectives 2025

Les prévisions pour l’exercice clos le 31 décembre 2025 présentées ci-dessous sont fondées sur des données, des hypothèses et des estimations considérées comme raisonnables par le Groupe à la date du présent Document d’enregistrement universel. Ces données et hypothèses sont susceptibles d’évoluer ou d’être modifiées en raison des incertitudes liées notamment à l’environnement économique, financier, comptable, concurrentiel, réglementaire et fiscal ou en fonction d’autres facteurs dont le Groupe n’aurait pas connaissance à la date du présent Document d’enregistrement universel. En outre, la matérialisation de certains risques décrits au Chapitre 3 « Facteurs de risque et gestion des risques » du présent Document pourrait avoir un impact sur les activités, la situation financière, les résultats ou les perspectives du Groupe et donc remettre en cause ces prévisions. Par ailleurs, la réalisation des prévisions suppose le succès de la stratégie du Groupe. Le Groupe ne prend donc aucun engagement ni ne donne aucune garantie quant à la réalisation des prévisions figurant à la présente section.

5.4.1 Hypothèses

Le Groupe a construit ses prévisions pour l’exercice clos le 31 décembre 2025 conformément aux méthodes comptables appliquées dans les comptes consolidés du Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2024. Ces prévisions reposent principalement sur les hypothèses suivantes pour l’exercice clos le 31 décembre 2025 :

Hypothèses macro-économiques et de marché

  • une croissance du marché de la musique numérique en ligne avec les perspectives exposées au paragraphe 1.3.1 du présent Document d’enregistrement universel ;
  • l’absence de changement significatif de l’environnement réglementaire et fiscal existant à la date du présent Document d’enregistrement universel ;
  • un environnement économique qui reste incertain et une reprise progressive de l'activité de ventes numériques du Groupe liées aux offres gratuites financées par la publicité ;
  • la poursuite de la baisse des ventes de supports physiques ;
  • l’estimation à la date du présent Document d’enregistrement universel des conséquences de la crise Ukrainienne, notamment via les sanctions économiques déjà en place et potentiellement à venir appliquées à l’encontre de la Russie, et les impacts de cette crise sur les perspectives de croissance du marché russe et leurs éventuelles répercussions sur la croissance mondiale ;
  • la dévaluation de la lire turque à laquelle le Groupe est directement exposée et les risques sur des taux de change d’autres pays importants hors zone Euro dans lesquels le Groupe génère ses revenus (en particulier le taux de change euro/dollar), par rapport à ceux observés au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Principaux investissements

À horizon 2025, les dépenses d’acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles du Groupe (hors dépenses de croissance externe) devraient croître en valeur absolue afin d’accompagner la croissance de ses activités, mais diminuer en pourcentage du chiffre d'affaires. Cette tendance devrait se poursuivre au-delà de 2025.

5.4.2 Prévisions du Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2025

En 2025, Believe prévoit de rester sur une trajectoire de croissance organique solide. Les activités de streaming par abonnement (payant) ont démontré leur résilience en 2024, progressant dans toutes les zones géographiques malgré le niveau élevé d’incertitudes économiques notamment en raison de la crise ukrainienne et de l’inflation. En outre, le passage des activités de streaming financées par la publicité au streaming payant sur les marchés émergents a également progressé de manière constante. Ces tendances devraient se poursuivre en 2025, car la demande de streaming payant reste solide même dans un environnement économique plus difficile.

Par ailleurs, Believe ne table sur aucune augmentation de prix significative des principales plateformes de streaming. Les effets devises de marché embarqués devraient être globalement stables sur l’année par rapport à 2024. Sur la base de ces hypothèses, Believe table sur une croissance organique d’au moins +13,0 %.

Le Groupe s'attend à ce que la marge d’EBITDA Ajusté poursuive sa progression en 2025 avec le Groupe qui va augmenter son attention sur l’optimisation de la valeur, poursuivre sa stratégie d’investissements maîtrisés et mettre en œuvre des plans d’automatisation et d’efficacité plus agressifs. Believe prévoit une marge d’EBITDA Ajusté d’environ 8 %. Avec ces objectifs de croissance organique et de marge, l’EBITDA ajusté devrait continuer de progresser en 2025 d’au moins 35 % par rapport à 2024.

En raison de cette augmentation de la rentabilité, Believe s'attend à une génération positive de cash-flow libre, qui devrait être nettement supérieure à celle de 2024. Le Groupe a pour objectif de poursuivre sa stratégie de croissance externe d’acquisitions complémentaires et sa politique sélective d’avances aux artistes et aux labels. Believe est confiant dans sa capacité à atteindre son objectif long terme d’une marge d’EBITDA ajusté du Groupe de 15 %.

États financiers

1. Comptes consolidés

au 31 décembre 2024

Rapport des Commissaires aux comptes

sur les comptes consolidés et sur les comptes individuels au 31 décembre 2024

2. Comptes individuels

au 31 décembre 2024

Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

2.1 Comptes individuels

2.2 Annexe

6.3.2 Rapport des Commissaires aux comptes sur les


Comptes annuels

Autres éléments au 31 décembre 2024

2.3 Relatifs aux États financiers 2024

6.1 Comptes consolidés au 31 décembre 2024

(En milliers d'euros) Notes 2024 2023
Chiffre d'affaires 4.1 988 827 880 312
Coût des ventes 4.2 (655 631) (596 083)
Frais marketing et commerciaux 4.3 (203 922) (192 676)
Frais technologie et produits 4.3 (65 951) (56 520)
Frais généraux et administratifs 4.3 (56 147) (54 512)
Autres produits / (charges) opérationnels 4.4 (10 110) 1 708
Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence 2.4 820 (301)
Résultat opérationnel (2 115) (18 072)
Coût de l'endettement financier net 8.6 1 611 4 230
Autres produits / (charges) financiers 8.6 5 682 6 293
Résultat financier 7 293 10 522
Résultat avant impôts 5 178 (7 550)
Impôts sur le résultat 9.1 (4 584) 4 865
Résultat net 594 (2 685)

Résultat par action revenant aux actionnaires de la société mère :

(En milliers d'euros) Notes 2024 2023
Attribuable à : Part du Groupe (3 054) (5 482)
Participations ne donnant pas le contrôle 3 647 2 798
Résultat de base par action (en euros) (0,03) (0,06)
Résultat dilué par action (en euros) (0,03) (0,06)

Autres éléments du résultat global

(En milliers d'euros) 2024 2023
Résultat net consolidé 594 (2 685)
Écarts de conversion 1 964 (13 319)
Autres éléments du résultat global pouvant être reclassés ultérieurement en résultat net 1 964 (13 319)
Réévaluations des passifs nets des régimes à prestations définies (122) 454
Autres éléments du résultat global ne pouvant être reclassés ultérieurement en résultat net (122) 454
TOTAL DU RÉSULTAT GLOBAL 2 436 (15 549)
Attribuable à : Part du Groupe 605 (13 807)
Participations ne donnant pas le contrôle 1 830 (1 743)

État de la situation financière consolidée

(En milliers d'euros) Notes 31 décembre 2024 31 décembre 2023
ACTIF Goodwill 6.1 147 953 141 196
Autres immobilisations incorporelles 6.2 146 465 135 572
Immobilisations corporelles 6.3 40 567 30 960
Avances aux artistes et labels - part non courante 4.6 193 260 155 451
Participations dans les sociétés mises en équivalence 2.4 71 908 48 815

Actif

(En milliers d'euros) Notes 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Actifs financiers non courants 8.1 11 244 9 576
Actifs d'impôt différé 9.2 24 449 20 107
Total des actifs non courants 635 846 541 677
Stocks 4.7 3 993 4 110
Créances clients 4.5 249 505 200 203
Avances aux artistes et labels - part courante 4.6 99 832 103 129
Autres actifs courants 4.5 34 554 38 275
Actifs d'impôts courants 9.1 4 346 4 074
Actifs financiers courants 8.1 4 036 1 354
Trésorerie et équivalents de trésorerie 11.1 139 790 214 221
Total des actifs courants 536 056 565 365
TOTAL DES ACTIFS 1 171 902 1 107 043

Capitaux Propres

Capital social 10.1 503 485
Primes d'émission 10.1 480 650 470 334
Actions auto-détenues - (1 113)
Réserves consolidées (90 494) (77 022)
Écarts de conversion (31 353) (21 919)
Capitaux propres - Part du Groupe 359 306 370 766
Participations ne donnant pas le contrôle 10.3 1 213 8 442
Total des capitaux propres 360 518 379 208

Passif

Provisions non courantes 7 620 409
Dettes financières non courantes 8.3 29 300 21 510
Autres passifs non courants 4.10 5 162 16 473
Passifs d'impôt différé 9.2 19 822 20 708
Total des passifs non courants 54 905 59 100
Provisions courantes 7 1 773 1 624

Tableau des passifs courants

(En milliers d'euros) Notes 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Dettes financières courantes 8.3 10 694 10 381
Dettes fournisseurs et passifs sur contrats 4.8 685 959 611 756
Autres passifs courants 4.9 53 417 40 616
Passifs d'impôts courants 9.1 4 635 4 357
Total des passifs courants 756 479 668 734
TOTAL DES PASSIFS ET DES CAPITAUX 1 171 902 1 107 043

Tableau de flux de trésorerie consolidé

(En milliers d'euros) Notes 2024 2023
Activités opérationnelles
Résultat net 594 (2 685)
Amortissements et dépréciations des immobilisations 50 367 61 301
Charge relative aux paiements fondés sur des actions 8 005 7 983
Coût de l'endettement financier (1 611) (4 230)
Impôts sur le résultat 4 584 (4 865)
Dotations nettes aux provisions et avantages au personnel 761 180
Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence, incluant les dividendes reçus 1 399 1 120
Neutralisation des plus ou moins-values de cession (38) (1 048)
Autres éléments sans effets de trésorerie (8 187) (15 797)
Impôts recouvrés / payés (9 369) (5 568)
Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité (24 573) (23 682)
Flux nets de trésorerie liés à l'activité 11.2 21 932 12 709
Opérations d'investissement
Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles (41 590) (49 217)
Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles 60 1 242

Tableau de variation des capitaux propres consolidés

(En milliers d'euros)

Notes 2024 2023
Acquisitions de filiales, nettes de la trésorerie acquise (24 899) (36 640)
Diminution (augmentation) des prêts (1 777) (1 678)
Diminution (augmentation) des actifs financiers non courants (2 772) (597)
Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (70 978) (86 890)
Opérations de financement
Souscriptions d'emprunts 35 000 -
Remboursements d'emprunts (35 900) (1 713)
Remboursement des dettes de loyer (11 244) (10 622)
Intérêts financiers reçus (payés) 3 442 5 676
Augmentation (réduction) de capital par les actionnaires 11 299 1 620
Cession (acquisition) des actions propres 488 -
Acquisitions de participations sans perte de contrôle (39 275) -
Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (36 190) (5 039)
Trésorerie et équivalents de trésorerie nette de trésorerie passive à l'ouverture 214 221 303 345
Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie nette de trésorerie passive avant incidence des différences de conversion (85 236) (79 220)
Incidence des différences de conversion 10 805 (9 904)
Trésorerie et équivalents de trésorerie nette de trésorerie passive à la clôture 139 790 214 221
Dont :
Trésorerie et équivalents de trésorerie 139 790 214 221
Trésorerie passive - -

CAPITAUX PROPRES AU 1er JANVIER 2023

Capital Social 96 764 109
Primes d'émission 484
Actions auto-détenues 468 715
Réserves consoli-dées (1 358)
Écarts de conver-sion (1) (78 787)
Capitaux propres Part du Groupe (13 143)
375 911
8 951
384 862
Réévaluations du passif net des régimes à prestations définies 454
454
454
Différences de conversion (8 779)
(8 779)
(4 541)
(13 319)
Autres éléments du résultat global -
-
-
454
(8 779)
(8 324)
(4 541)
(12 865)
Résultat de l'exercice (perte)

Résultat global

(5 482) (5 482) 2 798 (2 685)
(5 028) (8 779) (13 807) (1 743) (15 549)
Augmentation de capital 322 241 2 1 619 1 620 1 620
Variations nettes des titres auto-détenus 245 (67) 178 178
Paiements fondés sur des actions 7 064 7 064 7 064
Variation de périmètre(2) (204)

CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2023

3 (201) 26 (175) Autres (3) - 1 208 1 208
97 086 350 485 470 334 (1 113) (77 022) (21 919) 370 766 8 442 379 208
Réévaluations du passif net des régimes à prestations définies (122) (122) (122) Différences de conversion 3 781 3 781 (1 817) 1 964
Autres éléments du résultat global - - - (122) 3 781 3 659

Résultat de l'exercice (perte)

(1 817) 1 842
(3 054) (3 054)
3 647 594

Résultat global

- - - (3 176)
3 781 605 1 830 2 436

Augmentation de capital(4)

3 622 437 18 11 281 11 299 11 299

Diminution de capital(5)

(90 291) - (965) 965 - -

Variations nettes des titres auto-détenus

148 15 163

Paiements fondés sur des actions

6 688 6 688 6 688
Variation de périmètre(6) (16 913) (13 302) (30 215) (9 060) (39 275)
Autres (86) 86 - - -

CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2024

100 618 496 503 480 650 - (90 494) (31 353) 359 306 1 213 360 518

Notes explicatives

(1) La variation des écarts de conversion correspond à l’impact des variations de taux sur les capitaux propres libellés en devises autres que l’Euro de nos filiales étrangères. En 2024, la variation positive des écarts de conversion provient majoritairement de nos sociétés basées au Royaume-Uni, en Inde et aux États-Unis partiellement compensée par celles en Turquie. En 2023, la variation négative des écarts de conversion provenait principalement de nos sociétés basées en Inde et en Turquie.

En 2023 :

(2) La ligne « Variation de périmètre » correspond à l’acquisition de 1 % complémentaire de la société Nuclear Blast GmbH portant sa participation à 100 %.

(3) La ligne « Autres » correspond à la comptabilisation de l’affectation du prix d’acquisition définitive de la société Morning Glory Music (MGM) acquise en 2022.

En 2024 :

(4) L’augmentation du nombre d’actions, de capital social et de prime d’émission est principalement liée dans le contexte de l’OPA à l’exercice de la totalité des BSA / BSPCE émis par le Groupe qui n’étaient pas encore exercés (voir la Note 5.4 - Paiements fondés sur des actions), ainsi qu'au plan d’action de performance 2021 qui arrivait à échéance en 2024.

(5) La ligne « Diminution de capital » correspond à l'annulation des actions auto-détenues à la suite de la résiliation du contrat de liquidité (voir la Note 8.1 - Actifs financiers courants).

La ligne « Variation de périmètre » correspond très principalement à l’acquisition de 40 % complémentaire de la société DMC Müzik Yapım ve Ticaret A.Ş. portant notre participation à 100 % ainsi que l'acquisition de 49 % complémentaire de la société Jo & Co SAS portant notre participation à 100 %. Pour ces deux acquisitions, la méthode de consolidation ne change pas et reste l'intégration globale.

6.1.1 Notes annexes aux états financiers consolidés

représentant 71,92 % du capital et 77,42 % du nombre théorique de droits de vote de la Société via le rachat des actions détenues par TCV Luxco BD S.à r.l., Ventech et XAnge (cf. le communiqué publié par le consortium le 12 février 2024 ainsi que le communiqué publié par la Société le même jour, disponibles sur le site institutionnel de la Société).

La société Believe SA (ci-après la « Société ») a été immatriculée le 7 avril 2005. La Société est domiciliée en France. Son siège social se situe au 24 rue Toulouse Lautrec - 75017 Paris - France.

Le Groupe est l’un des leaders du marché de la musique numérique pour les labels indépendants et les artistes locaux. Le Groupe est doté d’une solide expérience dans le domaine du développement numérique des artistes et dans l’optimisation de la performance de catalogue. Le Groupe a construit son modèle pour être au cœur de la révolution numérique de l’industrie de la musique et bénéficier ainsi des tendances structurelles favorables du marché. Le modèle d’affaires du Groupe consiste à partager avec les artistes les revenus générés au travers des plateformes de distribution numérique et des réseaux sociaux. La croissance de cette quote-part de revenus provient de l’attractivité du Groupe auprès des artistes et labels locaux ainsi que des évolutions structurelles du marché.

Son implantation internationale est un facteur clé de différenciation, car le Groupe a commencé très tôt à investir hors de France, notamment dans les marchés européens et asiatiques, où le Groupe a pu construire de solides positions au cours des dernières années. Alors que le taux de pénétration du streaming par abonnement est élevé sur certains marchés matures tels que les pays d’Europe du Nord, il est encore relativement faible dans certains autres pays développés où le marché de la musique enregistrée est de taille significative. C’est le cas de l’Europe occidentale et de certains marchés dits émergents, tels que l’Amérique latine, l’Europe de l’Est et la région Asie-Pacifique, où le potentiel de croissance est donc très significatif.

Le Groupe cible en priorité des genres de musique digitaux, dont la promotion et le marketing se font principalement sur les plateformes de streaming et de médias sociaux. Les revenus générés sur ces plateformes constituent également la principale source de monétisation pour les artistes du genre concerné. Les genres de musique traditionnels s’appuient essentiellement sur des canaux tels que la télévision et la radio pour faire leur promotion et marketing. Les ventes de musique enregistrée dans les genres traditionnels ont une partie physique (CD, Vinyle, Merchandising…), qui reste plus importante que dans les genres digitaux. Believe propose des offres dédiées pour les artistes digitaux et les labels en fonction de leurs besoins et stades de développement.

Le Groupe est ainsi organisé en tant que plateforme numérique mondiale, qui développe pour tous les artistes des solutions technologiques à forte valeur ajoutée, adaptées à chaque étape de leur carrière, qu’ils soient créateurs de musique, artiste émergent, artiste confirmé ou artiste de premier plan. Cette approche qui permet de couvrir toutes les catégories d’artistes, du créateur de musique à l’artiste de premier plan, est un autre facteur de différenciation, Believe étant un des seuls groupes de musique à offrir des solutions adaptées à chaque étape de carrière de l’artiste.

Le Groupe a construit un modèle unique basé sur une plateforme technologique centrale évolutive grâce à l’utilisation intensive des données, qui permet de fournir le même niveau de service dans toutes les géographies tout en générant des économies d’échelle. Les équipes déployées dans les entités locales s’appuient sur les produits et solutions développés par la Plateforme Centrale pour accompagner le développement des artistes et labels locaux. Cette organisation permet au Groupe de conduire de manière efficace et rentable ses activités. Cette organisation articulée entre une Plateforme Centrale et des équipes locales solides avec une forte expertise en musique et en numérique, formées au meilleur usage des outils et solutions développées centralement, permet d’offrir la meilleure qualité de service possible.

Avec 2 037 salariés au 31 décembre 2024 et une présence dans plus de 50 pays, le Groupe bénéficie ainsi de capacités technologiques de pointe et met au service des artistes et labels son expertise musicale, en marketing numérique et analyse de données partout dans le monde, avec notamment l’appui de plus de 330 experts produits et IT. Le Groupe exploite plusieurs marques commerciales dont Believe, TuneCore, Nuclear Blast, Naïve, Groove Attack, AllPoints, Ishtar and Byond.

Ses principales filiales sont situées dans les pays suivants : Allemagne, Canada, Chine, États-Unis, France, Inde, Italie, Japon, Luxembourg, Royaume-Uni, Russie, Singapour et Turquie.

Les états financiers consolidés du Groupe comprennent la Société et ses filiales (l’ensemble étant désigné comme le « Groupe »).

Faits marquants de l’exercice 2024

Offre publique d’achat simplifiée initiée par Upbeat Bidco sur les actions de la société Believe

Le 12 février 2024, Denis Ladegaillerie, le fonds d’investissement EQT X et des fonds gérés par TCV ont annoncé s’être constitués en consortium dans le but d’initier, via un véhicule dédié (Upbeat Bidco SAS), une offre publique d’achat sur les actions de la Société Believe au prix de 15 € par action, à la suite de l’acquisition d’un bloc.

capacité inégalée à faire évoluer et grandir des entreprises locales, au modèle de service complet puissant de Global Records et à ses capacités A&R dans la musique dance.

Sommaire détaillé des notes annexes

Règles et méthodes
Note 1. comptables
Référentiel
1.1. appliqué et
déclaration de conformité
1.2. Base de préparation
1.3. Recours à jugement et estimation
Note 2. Périmètre de consolidation
Principes
2.1. comptables liés au périmètre de consolidation
2.2. Périmètre de consolidation
2.3. Regroupement d’entreprises
2.4. Sociétés mises en équivalence
Note 3. Information Sectorielle
3.1. Identification des secteurs opérationnels
3.2. Données sectorielles clés
3.3. Réconciliation avec les données financières du Groupe
3.4. Informations par zone géographique
3.5. Clients importants
Note 4. Données opérationnelles
4.1. Chiffre d’affaires
Note 6. Immobilisations
6.1. Goodwill
6.2. Autres immobilisations incorporelles
6.3. Immobilisations corporelles
6.4. Test de dépréciation des actifs immobilisés
Note 7. Provisions et passifs éventuels
Note 8. Financement et instruments financiers
8.1. Actifs et passifs financiers
8.2. Gestion des risques financiers
8.3. Endettement financier brut
8.4. Endettement financier net
8.5. Dettes locatives
8.6. Résultat financier
Note 9. Impôts sur le résultat
9.1. Impôts sur le résultat
9.2. Impôts différés
9.3. Incertitudes quant aux traitements relatifs à l’impôt sur le résultat
Note 10. Capitaux propres et résultat par action

4.2. Coût des ventes

4.3. Produits et charges opérationnels

4.4. Autres produits et charges opérationnels

4.5. Créances clients et autres actifs courants

4.6. Avances aux artistes et labels

4.7. Stocks

4.8. Dettes fournisseurs et passifs sur contrats

4.9. Autres passifs courants

4.10. Autres passifs non courants

Note 5. Charges et avantages du personnel

5.1. Effectifs

5.2. Avantages du personnel

5.3. Engagements pour retraites et assimilés

5.4. Paiements fondés sur des actions

5.5. Rémunération des dirigeants

10.1. Évolution du capital

10.2. Dividendes

10.3. Participations ne donnant pas le contrôle

10.4. Résultat par action

Note 11. Flux de trésorerie

11.1. Composition de la trésorerie et des équivalents de trésorerie

11.2. Flux nets de trésorerie liés à l’activité

11.3. Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement

11.4. Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement

11.5. Cash-flow libre

Note 12. Autres informations

12.1. Honoraires des Commissaires aux comptes

12.2. Parties liées

12.3. Engagements hors bilan

12.4. Événements postérieurs à la clôture

NOTE 1 Règles et méthodes comptables

1.1. Référentiel appliqué et déclaration de conformité

Contexte de publication des états financiers consolidés

Le Groupe évalue chaque contrat afin de savoir s’il est, ou contient, un contrat de location.

Les présents états financiers consolidés pour les exercices clos au 31 décembre 2024 et au 31 décembre 2023 ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel que publié par l’IASB (International Accounting Standards Board), et adopté par l’Union européenne au 31 décembre 2024.

Dans le cadre de l’application de la norme IFRS 16, le Groupe a recours aux estimations et jugements suivants :

- détermination de la durée du contrat de location : la durée de location prise en considération correspond à la période non résiliable de chaque contrat, à laquelle s’ajoutent

Le référentiel international comprend les normes comptables IFRS (International Financial Reporting Standards), les normes IAS (International Accounting Standards), ainsi que leurs interprétations SIC (Standing Interpretations Committee) et IFRIC (International Financial Reporting Interpretations Committee). L’ensemble des normes adoptées par l’Union Européenne (UE) peut être consulté sur le site Internet de la Commission européenne : http://data.europa.eu/eli/reg/2023/1803/2025-01-01.

Le Conseil d’administration a arrêté les comptes consolidés 2024 le 13 mars 2025. Concernant les évènements survenus post-clôture, seuls les évènements survenus entre le 31 décembre 2024 et la date d’arrêté des comptes du 13 mars 2025 ont été traités conformément à IAS 10 – Événements postérieurs. Ces évènements sont décrits dans la Note 12.4 - Évènements postérieurs à la clôture qui présente les évènements significatifs intervenus sur la période précitée.

Normes, amendements et interprétations appliqués par le Groupe

Le Groupe applique les normes et amendements parus au Journal officiel de l’Union Européenne d’application obligatoire à compter du 1er janvier 2024. Les nouveaux textes d’application obligatoire ou optionnelle dans les comptes consolidés au 1er janvier 2024 sont les suivants :

  • amendements à IAS 1 : Classement Des passifs en tant que passifs courants ou non courants ;
  • amendements à IAS 7 et à IFRS 7 : Accords de financement de fournisseurs ;
  • amendements à IFRS 16 : Passif de location dans le cadre d’une cession bail.

L’Union européenne a adopté le 14 décembre 2022 une directive mettant en œuvre la réforme du « Pilier 2 » de l’OCDE. La France a voté cette transposition dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024. Les règles dites du « Pilier 2 » s’appliquent donc à toutes les entités effectivement contrôlées par Believe. L’IASB a publié en mai 2023 une modification d’IAS 12 qui comprend une exemption temporaire obligatoire, pour l'exercice 2023, relative à l’application d’IAS 12 aux calculs du « Pilier 2 ». Cet amendement a été formellement adopté par l’Union Européenne en novembre 2023 et est donc pleinement applicable. Le Groupe n’a pas enregistré d’effets d’impôts différés liés à l’entrée en vigueur du « Pilier 2 » dans ses états financiers. Ces amendements de normes ou interprétations n’ont pas d’impact significatif sur les comptes consolidés clos au 31 décembre 2024.

Normes, amendements et interprétations adoptés par l’IASB non encore adoptés par l’UE ou non appliqués par anticipation par le Groupe au 31 décembre 2024

Pour l’exercice 2024, le Groupe n’a décidé l’application anticipée d’aucune norme, interprétation ou amendement. Les normes, interprétations et amendements publiés d’application obligatoire après le 31 décembre 2024 pouvant avoir un impact sur les comptes du Groupe sont les suivants :

  • amendements à IAS 21 : Absence de convertibilité ;
  • amendements à IFRS 7 et 9 : Contrats faisant référence à l'électricité produite à partir de sources naturelles ;
  • amendements à IFRS 7 et 9 : Classification et évaluation des instruments financiers ;
  • IFRS 18 : Présentation et informations à fournir dans les états financiers ;
  • amendements à IFRS 19 : Informations à fournir par les filiales sans obligation d'information publique ;
  • améliorations annuelles - Volume 11 : IFRS 1, IFRS 7, IFRS 9, IFRS 10 et IAS 7.

1.2. Base de préparation

toutes les options de prolongation que le Groupe a la certitude raisonnable d’exercer, et toutes les options de résiliation, que le Groupe a la certitude raisonnable de ne pas exercer ; ces estimations prennent en compte l’impact de la décision rendue par l’IFRIC en novembre 2019 relative à la durée des contrats de location ; détermination du taux d’actualisation : dans les cas où le taux implicite du contrat n’est pas facilement déterminable, le taux d’actualisation retenu correspond au taux d’emprunt marginal à la date de commencement du contrat. Ce taux est déterminé à partir du taux d’emprunt marginal du Groupe auquel est ajouté un spread pour tenir compte des environnements économiques spécifiques à chaque pays et, le cas échéant, d’un risque propre à l’entité concernée ou à l’actif loué. Les taux utilisés ont été déterminés de façon à refléter le taux qui serait obtenu pour un emprunt avec un profil de paiement des flux similaires, c’est-à-dire un taux reflétant la duration du contrat.

Activation des impôts différés

Les actifs d’impôts différés ne sont comptabilisés que lorsque leur recouvrement est jugé suffisamment probable du fait de bénéfices taxables futurs ou lorsque les pertes reportables pourront être imputées sur les différences temporelles imposables. L’impôt différé actif est limité, le cas échéant, pour tenir compte du plafonnement du déficit imputable annuellement si la législation fiscale de l’entité impose ce plafonnement.

Caractère recouvrable des avances versées aux artistes et labels

Dans le cadre de certains contrats signés avec des artistes et des labels, le Groupe est amené à verser des avances dont le recouvrement se fera sur les reversements qui leur seront dus dans le futur. Les avances sont comptabilisées à l’actif lorsqu’elles sont versées et sont comptabilisées en charges au fur et à mesure que les droits y afférents sont dus aux artistes et labels. Le Groupe évalue à chaque clôture s’il existe ou non un doute sur le caractère recouvrable de ces avances sur la base des estimations des performances futures des artistes et des labels qui serviront de base pour le calcul des redevances dues. Les performances futures sont évaluées en fonction (i) de la projection des recoupements des 3 derniers mois sur la durée restante du contrat initial permettant d’identifier les artistes et labels pour lesquels il peut exister un doute sur le caractère recouvrable de leurs avances et (ii) d’entretiens avec le management opérationnel permettant la prise en compte d’éléments qualitatifs (par exemple : une sortie d’album qui vient juste d’avoir lieu et qui ne se retranscrit pas encore dans les revenus générés sur le dernier trimestre, ou encore le lancement d’une campagne de dynamisation du catalogue). Ainsi, le solde des avances est déprécié si les performances futures sont considérées comme n’étant pas suffisantes. Les avances maintenues à l’actif sont ventilées entre une part courante (part que le Groupe s’attend à recouvrer dans les 12 mois suivants la clôture) et une part non courante. L’affectation des avances restantes à recouper en courant et non courant se fait selon la même méthode de projection des recoupements des 3 derniers mois que pour l’évaluation du caractère recouvrable. Pour les contrats signés dans l’année, en l’absence d’historique de recoupement, le Groupe applique un taux de recoupement moyen selon la tendance observée sur les 5 derniers exercices. Cette analyse est mise à jour annuellement sur la base du réel. L’affectation en courant et non courant est par ailleurs mise à jour sur les avances significatives en tenant compte de l’analyse décrite ci-avant.

Estimation du chiffre d’affaires

Le Groupe réalise une estimation du chiffre d’affaires relative aux rapports de vente (activité de musique enregistrée) et aux relevés de redevances (activité d’édition musicale) non parvenus à la clôture sur la base des observations historiques. Pour l’activité de musique enregistrée, la méthode d’estimation retenue se base sur la moyenne pondérée de la croissance mensuelle par plateforme ayant contractualisé avec le Groupe au cours des trois dernières années, complétée éventuellement.

Sauf indication contraire, les données financières sont présentées en milliers d’euros sans décimale, l’euro étant la monnaie de présentation du Groupe. Les arrondis au millier d’euros peuvent conduire à des écarts non matériels au niveau des totaux et des sous-totaux des tableaux. Les états financiers consolidés ont été établis selon le principe du coût historique à l’exception de certaines catégories d’actifs et de passifs évalués conformément aux règles édictées par les IFRS. Believe présente son compte de résultat consolidé par fonction : les charges opérationnelles sont ventilées en « coût des ventes », « frais marketing et commerciaux », « frais technologie et produits », « frais généraux et administratifs » et « autres produits / (charges) opérationnels ». Les états financiers consolidés fournissent des informations comparatives par rapport à la période précédente. Les notes aux comptes consolidés présentent les principes comptables appliqués dans la même note que les commentaires sur les données chiffrées, afin de faciliter la lecture des états financiers.

1.3. Recours à jugement et estimation

La préparation des états financiers consolidés nécessite le recours à des jugements, estimations comptables et hypothèses pour la détermination de la valeur comptable de certains actifs et passifs et de certains produits et charges. Ces estimations et hypothèses font l’objet d’un examen régulier afin de s’assurer qu’elles sont raisonnables au vu de l’historique du Groupe, de la conjoncture économique et des informations dont le Groupe dispose. Certains évènements pourraient conduire à des changements des estimations et hypothèses, ce qui aurait une incidence sur la valeur des actifs, passifs, capitaux propres et résultat du Groupe. Les estimations et hypothèses qui ont été déterminées dans le cadre de la préparation des états financiers consolidés concernent :

  • la détermination de la durée retenue et des taux d’actualisation des contrats de location ;
  • l’activation des impôts différés ;
  • le caractère recouvrable des avances versées aux artistes et labels ;
  • l’estimation du chiffre d’affaires ;
  • l’évaluation de la valeur recouvrable des actifs non courants ;
  • l’évaluation des incorporels acquis dans le cadre d’un regroupement d’entreprises et estimation des dettes relatives aux compléments de prix ;
  • l’évaluation des engagements de retraites et les paiements en actions.

NOTE 2 Périmètre de consolidation

2.1. Principes comptables liés au périmètre de consolidation

Principes de consolidation

Les états financiers consolidés comprennent les états financiers des sociétés acquises à compter de leur date de prise de contrôle et ceux des sociétés cédées jusqu’à la date de perte de contrôle, ainsi que les titres mis en équivalence des entreprises associées et des co-entreprises. Toutes les sociétés sont consolidées sur la base de leurs situations arrêtées aux dates de clôture annuelles présentées et retraitées, le cas échéant, pour être en accord avec les principes comptables du Groupe. Les transactions ainsi que les actifs et passifs réciproques entre les entreprises consolidées et les résultats sur les opérations internes avec les sociétés contrôlées sont intégralement éliminés.

Sociétés contrôlées

Les sociétés contrôlées directement ou indirectement par le Groupe sont consolidées. Le Groupe contrôle une société lorsque les conditions suivantes sont cumulativement réunies :

  • il détient le pouvoir sur la Société ;
  • il est exposé ou a droit à des rendements variables de la Société ;
  • il a la capacité d’exercer son pouvoir sur la Société de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient en raison de ses liens avec la Société.

Mise en équivalence des coentreprises et des entreprises associées

Une coentreprise (ou joint-venture) est un partenariat dans lequel les parties, qui exercent un contrôle conjoint sur une société, ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une société, qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le.

consentement unanime des parties partageant le contrôle.

Une entreprise associée est une société sur laquelle le Groupe exerce une influence notable dans laquelle il a le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. L’influence notable est présumée lorsque plus de 20 % des droits de vote sont détenus directement ou indirectement, sauf à démontrer clairement que ce n’est pas le cas.

La participation dans les coentreprises et les entreprises associées est comptabilisée selon la méthode de la mise en équivalence. Cette méthode consiste à enregistrer une participation dans les sociétés mises en équivalence dans l’état de la situation financière consolidée initialement au coût d’acquisition puis, la valeur comptable de la participation est augmentée ou diminuée de la quote-part du Groupe dans le résultat net de l’entreprise détenue après la date d’acquisition. Le goodwill des sociétés mises en équivalence est inclus dans la valeur comptable des titres et n’est pas présenté séparément. Il ne fait donc pas l’objet d’un test de dépréciation distinct selon IAS 36.

La quote-part du Groupe dans le résultat net des entreprises mises en équivalence postérieurement à l’acquisition est comptabilisée dans l’état du résultat net consolidé sur une ligne spécifique dans le résultat opérationnel.

Méthodes de conversion

Conversion des états financiers des filiales libellés en devises étrangères

Les états financiers de chacune des sociétés consolidées du Groupe sont préparés dans la monnaie fonctionnelle, c’est-à-dire dans la monnaie de l’environnement économique dans lequel la société exerce ses activités. Le Groupe détient deux filiales en Turquie, pays considéré en hyperinflation à partir du 30 avril 2022.

La devise fonctionnelle des sociétés étrangères est la devise locale du pays. Les états financiers des sociétés en devises étrangères sont convertis en euros au taux de change de clôture pour les éléments d’actif et de passif du bilan et au taux de change moyen de la période pour les éléments du compte de résultat et des flux de trésorerie en l’absence de variations significatives des taux de change. Les états financiers des filiales situées dans des pays en hyperinflation font exception à cette règle et sont convertis en euros au taux de change de clôture, conformément à IAS 21 et IAS 29.

Les écarts de conversion générés sont initialement comptabilisés en autres éléments du résultat global et maintenus dans les capitaux propres, en écarts de conversion.

Transactions en devises étrangères

Les transactions réalisées par une société dans une devise autre que sa monnaie fonctionnelle sont converties au cours de change en vigueur au moment de la transaction. Les actifs et passifs monétaires exprimés en devises sont convertis au taux de change de clôture. Les actifs et passifs non monétaires libellés en devises étrangères sont comptabilisés au cours historique en vigueur à la date de la transaction.

Les écarts de change sont comptabilisés en résultat financier.

Transactions concernant les participations ne donnant pas le contrôle

En l’absence de changement de contrôle, les variations des transactions concernant les participations ne donnant pas le contrôle sont comptabilisées en capitaux propres. Elles sont considérées comme des transactions entre actionnaires, aucun goodwill ni impact en résultat ne sont constatés. Ces transactions sont présentées comme des flux liés aux activités de financement dans le tableau des flux de trésorerie.

2.2. Périmètre de consolidation

Information sur les sociétés consolidées

Le Groupe exerce un contrôle, un contrôle conjoint ou une influence notable sur l’ensemble des sociétés incluses dans le périmètre. Ces sociétés, consolidées par intégration globale ou mise en équivalence sont les suivantes :

Sociétés Pays 31 décembre 2024 31 décembre 2023 Méthode de consolidation(1) % d’intérêt Méthode de consolidation(1) % d’intérêt
Believe SA France Société mère Société mère Believe Digital GmbH Allemagne IG 100 %
Madizin Music GmbH Allemagne

Nuclear Blast GmbH

Allemagne IG 51 %

Soulfood Music Distribution GmbH

Allemagne IG 100 %

Believe Digital Canada Inc.

Canada IG 100 %

Believe Music (Shanghai) Company Ltd

Chine IG 100 %

Believe Digital Holdings Inc.

États-Unis IG 100 %

Believe International Holding Inc.

États-Unis IG 100 %

Believe Music America LLC

États-Unis IG 100 %

Nuclear Blast America Inc.


États-Unis

TuneCore Inc. États-Unis IG 100 % IG 100 %

France

6&7 SAS IG 51 % IG 51 %
Jo and Co SAS IG 100 % IG 51 %
Lili Louise Musique SAS (2) ME 45 % ME 49 %
Morning Glory Music SAS IG 53 % IG 53 %
Play 2 SAS ME 25 % ME 25 %
Structure PY SAS(2) ME 24 % ME 24 %

Believe Digital Private Ltd

Inde IG 100 % IG 100 %

Canvas Talent Private Ltd

Inde IG 100 % IG 100 %

Entco Music Private Ltd

Inde - - IG 100 %

SPI Music Private Limited(3)

Inde IG 100 % IG 100 %

PT Believe Music Indonesia

Indonésie IG 100 % IG 100 %

Believe Digital SRL

Italie IG 100 % IG 100 %

Believe Japan GK

Japon IG 100 % IG 100 %

TuneCore Japan KK

Japon IG 55 % IG

Believe International SARL

Luxembourg

IG 100 %

| IG | 100 % |

Viva Music and Artists Group Inc. (2)

Philippines

ME 15 %
ME 15 %

Global Records S.R.L.(2)

Roumanie

ME 25 %
- -

Believe Direct Ltd

Royaume-Uni

IG 100 %
IG 100 %

GS Believe LLP

Royaume-Uni

ME 50 %
ME 50 %

Nuclear Blast (UK) Ltd

Royaume-Uni

IG 100 %
IG 100 %

Sentric Music Group Ltd (2)

Royaume-Uni

IG 100 %
IG 100 %

Believe Digital OOO

Russie

IG 100 %
---
# Believe Music Sea Pte Ltd

Singapour

Believe Taiwan Inc.

Taïwan

Believe Digital Holdings (Thailand) Co., Ltd

Thaïlande

Believe Digital (Thailand) Co., Ltd

Thaïlande

DMC Müzik Yapım ve Ticaret A.Ş.

Turquie

Netd Müzik Video Dijital Platform ve Ticaret A.Ş.

Turquie

Notes

  1. IG : Intégration Globale ; ME : Mise en équivalence.
  2. Ces entités, consolidées dans les états financiers du Groupe, incluent les sociétés contrôlées directement par celles-ci.
  3. Le Groupe a acquis le contrôle de SPI Music Private Limited (« SPI Music ») avec une participation initiale de 76 % et un contrat à terme pour l'acquisition des 24 % restants à échéance 2025 (voir Note 4.9 - Autres passifs courants). La société est consolidée selon la méthode de l'intégration globale à 100 % depuis cette date.

La date de clôture des comptes consolidés est le 31 décembre. Toutes les sociétés du Groupe clôturent le 31 décembre et ont un exercice de 12 mois, à l’exception des sociétés situées en Inde et de Sentric Music Publishing Pty. Ltd (société contrôlée directement par Sentric Music Group Ltd) qui clôturent respectivement au 31 mars et au 30 juin de chaque année. Ces sociétés préparent une situation au 31 décembre pour les besoins de l’établissement des comptes consolidés du Groupe.

Information sur les sociétés non consolidées


Sociétés

Pays 31 décembre 2024 31 décembre 2023 % d’intérêt
Phononet GmbH Allemagne 0,6 % 0,6 %
Triller Group Inc. États-Unis 0,04 % 0,3 %
IRCAM Amplify SAS France 9,3 % 9,3 %
Uni-T SAS France 22,6 % 24,4 %
Rapsodie SAS France 2,9 % 2,8 %

La valeur des titres dans les sociétés non consolidées est comptabilisée au bilan sur la ligne « Actifs financiers non courants » et détaillée en Note 8.1 – Actifs et passifs financiers.

Évolutions du périmètre en 2024

  • Le 2 juin 2023, le Groupe a souscrit à l’augmentation de capital de la société IRCAM Amplify SAS, filiale de l’Institut de recherche et de coordination acoustique / musique (IRCAM) chargée d’en valoriser les licences et le savoir-faire, et détient désormais 9,3 % du Capital de la société. La société n’est pas consolidée ;
  • Le 28 février 2024, la société Entco Music Private Ltd a été dissoute ;
  • Le 24 septembre 2024, le Groupe a acquis 40 % complémentaire de la société Doğan Müzik Yapım ve Ticaret A.Ş. portant sa participation à 100 % et la société a été renommée en DMC Müzik Yapım ve Ticaret A.Ş. ;
  • Le 29 novembre 2024, le Groupe a acquis une participation de 25 % au capital de la société Global Records S.R.L.. La société se compose des entités suivantes en Roumanie: Quantum Music Records S.R.L., Thrive Records S.R.L., Viva la Vidra Productions S.R.L., Vidra Distribution S.R.L., et de Honua Music Group, LLC aux États-Unis. L'exercice d'affectation du prix d'acquisition sera effectué en 2025. Ce groupe de société est mis en équivalence ;
  • Le 23 décembre 2024, le Groupe a acquis 49 % complémentaire de la société Jo&Co SAS portant sa participation à 100 %.

Évolutions du périmètre en 2023

  • Le 29 mars 2023, le Groupe a fait l’acquisition de 100 % du capital de la société Sentric Music Group Ltd, plateforme technologique indépendante d’édition musicale. L’ensemble du Groupe Sentric (voir les Faits marquants de l’exercice 2023) est consolidé selon la méthode de l’intégration globale à 100 % depuis le 31 mars 2023 ;
  • Le 8 août 2023, les sociétés GoodToGo GmbH, Justbridge Entertainment GmbH et RoughTrade Distribution GmbH ont fusionné dans l’entité Groove Attack GmbH; puis l’entité Groove Attack GmbH a fusionné dans l’entité Believe Digital GmbH, avec effet rétroactif au 1er janvier 2023 ;
  • Le 12 septembre 2023, les sociétés Sentric Music Trustees Ltd et RightsApp Ltd ont été dissoutes ;
  • Le 20 septembre 2023, le Groupe a acquis 1 % complémentaire de la société Nuclear Blast GmbH pour un montant non significatif, portant sa participation à 100 % ;
  • Le 26 septembre 2023, la société Sentric Music (Canada) Ltd a été dissoute ;
  • Le 27 novembre 2023, la société Ishtar Music Private Ltd a fusionné dans Believe International SARL avec effet rétroactif au 1er juillet 2023 ;
  • Par ailleurs, le Groupe a créé au cours de l’exercice 2023 les sociétés Believe Digital Holdings (Thailand) Co., Ltd, Believe Digital (Thailand) Co., Ltd et Believe Japan GK qui sont consolidées depuis leur date de création par la méthode de l’intégration globale à respectivement 95 %, 100 % et 100 %.

Regroupement d’entreprises

Règles et méthodes

La norme IFRS 3 définit le regroupement d’entreprises comme une transaction ou autre évènement permettant d’obtenir le contrôle d’une ou plusieurs entreprises. Une entreprise étant considérée comme un ensemble intégré d’activités et d’actifs, susceptible d’être exploité et géré dans le but de fournir des biens ou des services à des clients, de produire des revenus de placement (tels que des dividendes ou des intérêts) ou de tirer d’autres produits d’activités ordinaires. Ainsi, une entreprise se compose d’intrants et de processus, appliqués à ces intrants, qui ont la capacité de contribuer à la création d’extrants. Le Groupe comptabilise les regroupements d’entreprises selon la méthode de l’acquisition :

● les actifs identifiables acquis et passifs repris sont évalués à la juste valeur à la date d’acquisition ;

● la participation ne donnant pas le contrôle dans l’entreprise acquise (intérêts minoritaires) est évaluée soit à la juste valeur, soit en retenant la quote-part de l’actif net identifiable comptabilisé de l’entité acquise. Cette option est disponible au cas par cas pour chaque opération de regroupement d’entreprises.

À la date d’acquisition, le goodwill correspond à la différence entre :

● la juste valeur de la contrepartie transférée, y compris les éventuels compléments de prix, augmentée du montant des participations ne donnant pas le contrôle ;

● le montant des actifs identifiables acquis et passifs repris à la date d’acquisition, évalués à la juste valeur.

Les coûts liés à l’acquisition sont constatés en charges sur la ligne « Autres produits / (charges) opérationnels » au cours de la période où ils sont engagés. Les compléments de prix éventuels du regroupement d’entreprises sont valorisés à la juste valeur à la date d’acquisition. Après la date d’acquisition, le complément de prix est évalué à sa juste valeur à chaque arrêté des comptes, sauf s’il correspond à un instrument de capitaux propres.

À compter de la fin du délai d’affectation du prix d’acquisition qui intervient au plus tard un an à compter de la date d’acquisition, tout changement de la juste valeur d’un complément de prix éventuel est constaté en résultat. À l’intérieur du délai d’affectation, les changements de cette juste valeur explicitement liés à des événements postérieurs à la date d’acquisition sont également comptabilisés au compte de résultat sur la ligne « Autres produits / (charges) opérationnels ». Les autres changements sont comptabilisés en contrepartie du goodwill.

Actifs et passifs identifiés

Lors de l’affectation du prix d’acquisition, le Groupe peut reconnaître :

● un actif de relations avec les artistes et labels généralement évalué selon la méthode des surprofits. Cette méthode repose sur l’estimation de la valeur actualisée des flux de trésorerie nets qui devraient être générés au travers de ces relations détenues par l’entreprise acquise à l’exclusion des flux de trésorerie liés aux actifs de support ;

● un catalogue généralement évalué selon la méthode des surprofits. Cette méthode repose sur l’estimation de la valeur actualisée des flux de trésorerie nets qui devraient être générés par le catalogue détenu par l’entreprise acquise à l’exclusion des flux de trésorerie liés aux actifs de support ;

● une marque généralement valorisée par la méthode des redevances. Cette méthode repose sur l’estimation des redevances actualisées qui devraient être évitées à la suite de l’acquisition de la marque.

En 2023, la comptabilisation définitive de l’acquisition Sentric, nette des impôts différés, s’analysait comme suit :

(En milliers d'euros) Sentric Music Group
Relations avec les artistes et labels, nettes d’ID 4 500
Autres actifs / (passifs) identifiés 6 829
Total actif net acquis à 100 % [A] 11 329
Quote-part de Believe (= % x A) [B] 11 329
Prix d’acquisition [C] 47 346
Goodwill [C]-[B] 36 017

Acquisitions au cours de l’exercice 2024

La trésorerie acquise dans le cadre de l’acquisition de Sentric est de 11 412 milliers d’euros.

Acquisitions au cours de l’exercice 2023

Les contributions de Sentric au chiffre d’affaires et au résultat net consolidé du Groupe au 31 décembre 2023 sont respectivement de 19 263 milliers d’euros et 1 409 milliers d’euros. Si l’acquisition de la société avait eu lieu le 1er janvier 2023, le montant de la contribution au chiffre d’affaires et au résultat net consolidé du Groupe au 31 décembre 2023 auraient été respectivement de 27 456 milliers d’euros et 1 838 milliers d’euros.

Sentric Music Group

Un actif de relations avec les artistes et labels a été reconnu.

Le groupe Believe a acquis 100 % du capital de la société Sentric Music Group Ltd pour un montant de 47 346 milliers d’euros. Aucun complément de prix n’est associé à cette acquisition.

2.4. Sociétés mises en équivalence


Règles et méthodes comptables

La quote-part du Groupe dans le résultat des entreprises mises en équivalence postérieurement à l’acquisition est comptabilisée dans l’état du résultat net consolidé sur une ligne spécifique dans le résultat opérationnel.

Tableau de variation des participations dans les sociétés mises en équivalence

(En milliers d’euros)

31 décembre 2024 31 décembre 2023
Montant Montant
Participation dans les sociétés mises en équivalence à l’ouverture 48 815 50 657
Quote-part du résultat net des coentreprises et des entreprises associées 820 (301)
Dividendes (2 219) (820)
Variation de périmètre 24 094 -
Écarts de conversion et autres 398 (722)
Participation dans les sociétés mises en équivalence à la clôture 71 908 48 815

En 2024, la ligne «Variation de périmètre » correspond principalement à l'acquisition de Global Records S.R.L. (voir Note 2.2 – Périmètre de consolidation).

Le Groupe n’a pas décelé d’indices de perte de valeur sur les participations mises en équivalence.

Tableau de détail des sociétés mises en équivalence

Pays

Valeur de mise en équivalence % d’intérêts Valeur de mise en équivalence % d’intérêts
Groupe Lili Louise (1) France 9 791 45 % 10 887 49 %
Play 2 SAS France 12 677 25 % 12 345 25 %
Groupe Structure (2) France 1 985

Données financières des sociétés mises en équivalence

Viva Music and Artists Group Inc. (Viva MAG) Philippines 24 % 2 518
Global Records S.R.L. Roumanie 24 % 24 914
GS Believe LLP Royaume-Uni 17 50 %
Total 71 908 48 815

(1) Le Groupe Lili Louise est constitué de 4 sociétés.

(2) Le Groupe Structure est constitué de 5 sociétés.

(3) Le Groupe Viva Music and Artists Group Inc. est constitué de 13 sociétés.

(4) La société Global Records S.R.L. détient 5 sociétés.

Les informations financières résumées des sociétés mises en équivalence correspondent aux montants décrits dans les états financiers de la coentreprise ou de l’entreprise associée. Elles se décomposent comme suit :

2024 2023
Groupe Lili Louise
Viva MAG
Play 2
Autres
Total

Chiffre d’affaires

Groupe Lili Louise 32 133
Viva MAG 20 516
Play 2 49 173
Autres (1) 1 473
Total 103 295
Groupe Lili Louise 19 029
Viva MAG 18 090
Play 2 25 790
Autres 328
Total 63 238

Résultat net

Groupe Lili Louise 157
Viva MAG 3 053
Play 2 2 826
Autres (1 986)
Total 4 050
Groupe Lili Louise (287)
Viva MAG 2 325
Play 2 340
Autres (3 155)
Total (777)

Quote-part du résultat net

Groupe Lili Louise 71
Viva MAG 458
Play 2 706
Autres (416)
Total 820
Groupe Lili Louise (141)
Viva MAG 349
Play 2 85
Autres (594)
Total (301)

(En milliers d’euros)

31 décembre 2024

31 décembre 2023

Actifs non courants


23

Actifs courants Passifs non courants Passifs courants
156 934 1 230 14 735
54 866 12 690 12 944
110 071 7 445 101 102
344 885 - 8 007
25 484 21 365 136 788
156 611 1 558 14 711
55 568 12 650 12 911
13 471 7 760 77 375
251 133 3 125 3 691
25 093 108 687

(1) Les données relatives à Global Record S.R.L ont été intégrées dans la colonne « Autres » en raison de son acquisition tardive en fin d’année 2024.

Transactions avec les sociétés mises en équivalence (en tant que parties liées)

Les états financiers consolidés incluent des opérations effectuées par le Groupe dans le cadre normal de ses activités avec les sociétés mises en équivalence. Ces transactions se font à des conditions normales de marché.

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Prêts 6 701 4 924
Avances aux artistes et labels 8 239 1 466
Créances clients 140 132
Dettes fournisseurs et passifs sur contrats 29 639 5 773
(En milliers d’euros) 2024 2023
Redevances (28 737) (20 054)
Frais marketing et commerciaux 380 -
Autres produits / (charges) financiers 369 -

NOTE 3 Information Sectorielle

3.1. Identification des secteurs opérationnels

Règles et méthodes comptables

L’information financière sectorielle est présentée conformément à la norme IFRS 8 – Secteurs opérationnels et se fonde exclusivement sur le Reporting interne utilisé par le Conseil d’administration de Believe, considéré comme le principal décideur opérationnel (PDO) au sens d’IFRS 8, pour évaluer la performance des différents secteurs opérationnels et prendre des décisions sur les ressources à affecter. Cette sectorisation est le reflet de la vision managériale.

Le Groupe a identifié 2 secteurs opérationnels, correspondant aux deux activités d’édition musicale qui s’appuyaient déjà sur Sentric, une des solutions les plus avancées du marché capable de gérer des droits d’artistes auto-distribués de manière rentable.

  • Solutions Premium, qui comprennent principalement l’offre de commercialisation, promotion et mise à disposition des contenus numériques des labels et artistes ayant confié au Groupe le développement de leur catalogue auprès de plateformes numériques et médias sociaux, selon un modèle économique de partage de revenus, ainsi que, dans une moindre mesure des solutions d’accompagnement du développement des artistes dans les domaines des ventes de supports physiques, des produits dérivés, de la synchronisation et des droits voisins. Avec l’acquisition de Sentric, Believe a également étendu ses capacités en édition musicale;
  • Solutions Automatisées, dans le cadre desquelles le Groupe permet aux artistes, via sa plateforme numérique TuneCore, de distribuer de manière automatisée leurs contenus audio auprès des plateformes de distribution numérique et médias sociaux, en contrepartie du paiement d’un abonnement ou d’un partage de revenus. L’accès à cette plateforme peut, au choix de l’artiste, être notamment complétée par des solutions de synchronisation.

3.2. Données sectorielles clés

Le Groupe a recours aux agrégats suivants pour évaluer la performance des secteurs opérationnels présentés :

  • l’EBITDA ajusté calculé sur la base du résultat opérationnel avant (i) amortissements et dépréciations, (ii) paiements fondés sur les actions (IFRS 2) y compris charges sociales et abondements de l’employeur, (iii) autres produits et charges opérationnels, et (iv) amortissements des actifs identifiés à la date d’acquisition nets des impôts différés pour la quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence.

Aucune donnée bilantielle par secteur opérationnel n’est présentée au PDO.

(En milliers d’euros) 2024 2023
Chiffre d’affaires
EBITDA ajusté
Solutions Premium

3.3. Réconciliation avec les données financières du Groupe

L’EBITDA ajusté se réconcilie avec le résultat opérationnel comme suit :

(En milliers d’euros) 2024 2023
Résultat opérationnel (2 115) (18 072)
Retraitement des charges de dépréciations et d’amortissements 50 367 61 301
Retraitement des paiements fondés sur des actions y compris charges sociales et abondements de l’employeur 8 005 7 983
Retraitement des autres produits et charges opérationnels 10 110 (1 708)
Retraitement des amortissements des actifs identifiés à la date d’acquisition nets des impôts différés pour la quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence 712 753
EBITDA ajusté 67 080 50 256

3.4. Informations par zone géographique

Conformément à IFRS 8.33, le chiffre d’affaires réalisé en France et à l’étranger est présenté ci-dessous sur la base de la localisation des opérations du Groupe :

(En milliers d’euros) 2024 2023
France 924 142
Autre – Plateforme Centrale 64 12
Total 988 827

Répartition des Chiffres d'Affaires

France 17 % 162 930 147 767
Allemagne 11 % 111 304 110 863
Europe hors France et Allemagne 33 % 326 388 264 625
Amériques 15 % 151 185 128 149
Asie / Océanie / Afrique 24 % 237 020 228 907
Total CHIFFRE D’Affaires 988 827 880 312

Répartition des Actifs Non Courants

La répartition des actifs non courants (hors actifs financiers non courants, part non courante des avances aux artistes et labels, actifs d’impôt différé) en France et à l’étranger est présentée ci-dessous sur la base de la localisation de l’entité juridique portant les actifs :

2024 2023
France 24 % 96 281

3.5. Clients importants

Au 31 décembre 2024, les trois clients les plus importants représentent 30 %, 27 % et 9 % du chiffre d’affaires total ; ils représentaient 31 %, 28 % et 9 % du chiffre d’affaires total au 31 décembre 2023.

NOTE 4 Données opérationnelles

4.1. Chiffre d’affaires

Règles et méthodes comptables

Les principales activités génératrices de chiffre d’affaires sont les suivantes :

  • ventes numériques ;
  • autres : principalement composé des ventes de supports physiques et des revenus de l'édition musicale ; et pour une part minoritaire, des revenus des produits dérivés, de la synchronisation, de partenariats de marques et des droits voisins.

Le chiffre d’affaires est comptabilisé lorsque l’obligation de performance est remplie pour le montant de contrepartie que le Groupe s’attend à recevoir.

Ventes numériques :

Dans le cadre de son activité, le Groupe réalise des ventes numériques selon 2 modèles d’affaires :

  • Solutions Premium ;
  • Solutions Automatisées.

Dans le cadre des Solutions Premium, les ventes numériques constituent une vente de licence de propriété intellectuelle sur le catalogue des œuvres musicales sur lesquelles le Groupe détient des droits. Le catalogue s’entend comme l’ensemble des œuvres sur lesquelles le Groupe dispose de droits pendant la durée du contrat avec la plateforme (y compris les œuvres dont les droits seront acquis après la signature et à l’exclusion des œuvres sur lequel le Groupe n’aurait plus de droit). Cette licence constitue donc un droit d’accès à la propriété intellectuelle telle qu’elle évolue sur la durée du contrat et correspond à une licence dite dynamique. Le Groupe conclut des contrats dont la durée s’étend sur plusieurs années avec des plateformes de distribution numérique qui lui versent une redevance en contrepartie de l’usage de son catalogue musical. Le chiffre d’affaires prend la forme d’une redevance basée sur l’usage de la licence par les clients finaux des plateformes. Cette redevance est basée sur le chiffre d’affaires réalisé par la plateforme, tant au titre des revenus publicitaires que des revenus liés aux abonnements. Le chiffre d’affaires est reconnu au fur et à mesure que ces usages ont lieu, sur la base des rapports établis par les plateformes numériques.

Certains contrats avec les plateformes peuvent prévoir le versement au Groupe d’un minimum garanti non remboursable qui s’apparente à une avance sur redevance reçue par le Groupe. Les minimums garantis sont reconnus au même rythme que la comptabilisation des redevances qui y sont liées ou étalés prorata temporis sur la durée du contrat dans le cas où les redevances liées ne sont pas suffisantes ou que les informations ne sont pas disponibles. Les minimums garantis ou avances reçues non encore reconnus en chiffre d’affaires constituent des passifs sur contrats.

Dans le cadre de son activité de ventes numériques liées aux Solutions Premium, le Groupe agit en tant que Principal vis-à-vis de la plateforme numérique, car il prend le contrôle des œuvres qui composent son catalogue au travers des distributions des licences de distribution qui lui sont octroyées. En effet, le Groupe contrôle le catalogue et a la capacité de décider de son utilisation, et il réalise un important travail d’intégration des œuvres à son catalogue.

Dans le cadre des Solutions Automatisées, les ventes numériques constituent un service d’intermédiation permettant au producteur de distribuer son catalogue sur les plateformes de son choix. Ce service comprend également la collecte et le reversement des sommes qui reviennent au producteur pendant la durée de son abonnement. Le Groupe agit en tant qu’Agent et le chiffre d’affaires correspond aux abonnements versés par les artistes ou à la marge dans le cas du partage de revenus, car il ne prend pas le contrôle des œuvres qui sont mises à disposition de la plateforme ; le producteur conservant le choix découlant de la gestion commerciale. Le chiffre d’affaires est reconnu linéairement sur la durée d’abonnement, car le producteur reçoit et consomme les avantages au fur et à mesure de la réalisation des services et que les intrants nécessaires sont consommés uniformément sur la période de fourniture du service.

Dans le cadre de son activité, en fonction des dispositions contractuelles prévues avec les artistes ou producteurs, le Groupe peut agir en tant qu’Agent ou en tant que Principal concernant la vente de supports physiques.

Lorsque le Groupe agit en tant que Label (c’est-à-dire lorsqu’il a conclu un contrat d’enregistrement dit « contrat d’artiste » ou un contrat de licence dans le cadre duquel il agit en qualité de licencié d’un producteur tiers), il réalise la vente de supports physiques en tant que Principal, car il prend le contrôle des supports physiques, détermine la gestion commerciale et supporte le risque sur stock. Dans ce cas, son client est le distributeur physique.

Lorsque le Groupe agit en tant que Distributeur, il réalise la distribution en tant qu’Agent, car il ne prend pas le contrôle des supports physiques, ne détermine pas la gestion commerciale et ne supporte pas de risque sur stock.

Lorsque le Groupe agit en tant que Principal, les ventes de supports physiques constituent des ventes de licence de propriété intellectuelle sur les œuvres musicales. Cette licence constitue un droit d’utilisation de la propriété intellectuelle telle qu’elle a été fixée sur le support physique et correspond donc à une licence dite statique. Le chiffre d’affaires, net des éventuelles remises, est reconnu au moment du transfert du contrôle du support physique ; c’est‐à‐dire, dans la majorité des cas, au moment de la livraison aux points de vente physiques et au moment de la vente au client final dans le cas des ventes en consignation. Dans le cadre des ventes en consignation le distributeur physique n’obtient le contrôle des supports physiques qu’au moment où le produit est vendu à son client et n’a pas d’obligation inconditionnelle de payer le produit tant que la vente à son client n’a pas eu lieu.

L’estimation des retours est basée sur des statistiques historiques et des prévisions et est constatée en déduction du chiffre d’affaires.

Lorsque le Groupe agit en tant qu’Agent, les ventes correspondent à un service d’intermédiation de distribution à destination du producteur et éventuellement de prestations additionnelles telles que la fabrication des supports. Dans ce cas, son client est le producteur et le chiffre d’affaires est uniquement constitué de la commission de distribution du Groupe. L’impact des retours estimés est comptabilisé en diminution du chiffre d’affaires lié à la commission de distribution. L’estimation est basée sur des statistiques historiques et des prévisions, soit selon la méthode de la valeur attendue.

Le Groupe propose également des services d’édition musicale, selon 2 modèles d’affaires :

  • Solutions Premium ;
  • Solutions Automatisées.

Dans le cadre des solutions Premium, le Groupe agit en tant que Principal. Son obligation de prestation consiste en l’exploitation commerciale de l’ensemble du catalogue de l’ayant droit (artiste ou producteur) sur une durée déterminée. Le catalogue s’entend ici comme l’ensemble des compositions musicales de l’ayant droit. Le Groupe prend ainsi le contrôle de l’ensemble du catalogue de l’artiste ou producteur et opère, en sus de services d’administration, des services supplémentaires ayant trait à l’exploitation commerciale de ce catalogue. Dans le cadre des solutions Automatisées, le Groupe agit en tant qu’Agent. Son obligation de prestation consiste en l’administration de droits d’auteur via l’enregistrement des œuvres et la collecte des redevances dues au titre des droits de reproduction et de représentation, principalement auprès de sociétés de gestion collective et pour le compte des ayants droit. La prestation du Groupe porte sur tout ou partie du catalogue de l’artiste ou producteur. Le contrat d’édition n’a pas de durée déterminée ; il peut ainsi être résilié à tout moment sous réserve du respect d’un délai de préavis. Seule la commission au titre de ce service est comptabilisée en revenu.

Le Groupe génère du chiffre d’affaires dans le cadre d’autres activités, plus minoritaires, et notamment :

  • l’activité correspondant à la vente de produits dérivés et le partenariat de marques correspondant à la vente de produits dérivés, réalisée en partenariat avec une marque dont le chiffre d’affaires est reconnu au moment de l’accord de la licence ou du transfert du contrôle des biens au client. Le Groupe agit en tant que Principal dans le cadre de cette activité, car il prend le contrôle des biens. En effet, il a la charge de la gestion commerciale, assume la responsabilité de la vente auprès du client final et assume un risque sur stock ;
  • la synchronisation qui correspond à l’octroi d’une licence sur un extrait de l’œuvre musicale dans l’état dans lequel elle est au moment de la signature du contrat sans évolution prévue. Le chiffre d’affaires est donc reconnu au moment du transfert du contrôle de la licence, c’est-à-dire au moment où le client obtient le droit d’utiliser l’œuvre ;
  • les droits voisins sont des droits connexes aux droits d’auteur dévolus aux artistes interprètes, aux producteurs de vidéogrammes et de phonogrammes, ainsi qu’aux organismes de radiodiffusion et de télédiffusion. Le Groupe peut être chargé de collecter les droits voisins auprès des autorités compétentes puis de les reverser à l’artiste/producteur, éventuellement minoré d’une commission de gestion. Le Groupe agissant en tant qu’Agent au titre du service de collecte rendu, seule la commission au titre de ce service est comptabilisée en revenu.

Ventilation du chiffre d’affaires par nature

(En milliers d’euros) 2024 2023
Ventes numériques 885 042 793 064
Autres (1) 103 785 87 248
Total chiffre d’affaires 988 827 880 312

(1) Les montants présentés sur la ligne « Autres » correspondent majoritairement à l’activité de vente de supports physiques et d’administration de droits d’édition musicale.

4.2. Coût des ventes

Règles et méthodes comptables

Le coût des ventes comprend les coûts directement ou indirectement liés aux produits vendus et services rendus. Il s’agit principalement des reversements aux artistes et labels, des coûts de production et des variations de stocks (principalement des supports physiques) ainsi que les frais encourus pour l’organisation d’évènements musicaux. Les reversements aux artistes, labels ou ayants droits sont comptabilisés en charges lorsque les produits des ventes, déduction faite des provisions pour retours éventuelles, sont constatés.

4.3. Produits et charges opérationnels

Règles et méthodes comptables

Frais marketing et commerciaux

Les frais marketing et commerciaux comprennent l’ensemble des frais de personnel interne et externe qui sont impliqués dans les services de marketing et commerciaux et également les coûts opérationnels et support locaux engagés dans les activités de marketing et de vente. Ils incluent également les amortissements des immobilisations correspondantes (qui comprennent principalement des frais de personnel et de consultants capitalisés).

Frais technologie et produits

Les frais technologie et produits comprennent l’ensemble des frais de personnel interne et externe qui sont impliqués dans le développement des plateformes technologiques liés aux services rendus par le Groupe et autres projets informatiques développés en interne dont une partie est capitalisée. Ils incluent également les amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles correspondantes.

Frais généraux et administratifs

Les frais généraux et administratifs comprennent l’ensemble des frais de personnel interne et externe des équipes support opérationnelles et siège, les frais de fonctionnement et les honoraires divers liés à ces fonctions support. Ils incluent également des amortissements d’immobilisations incorporelles (d’outils de gestion des contenus et de livraisons aux plateformes, d’interfaces avec les artistes et labels, de systèmes de gestion et d’analyse des données…) et corporelles ainsi que les coûts liés aux avantages postérieurs à l’emploi et aux plans de rémunération en action.

Présentation des produits et charges opérationnels par nature

Charges et avantages du personnel

Les charges et avantages du personnel sont présentées dans la Note 5.2 –Avantages du personnel.

Charges d’amortissement et de dépréciation

Les charges d’amortissement et dépréciation enregistrées en résultat et présentées dans les lignes correspondantes aux produits et charges opérationnels sont présentées dans la Note 6.2 - Autres immobilisations incorporelles et dans la Note 6.3 - Immobilisations corporelles.

4.4. Autres produits et charges opérationnels

Règles et méthodes comptables

Afin de faciliter la lecture du compte de résultat et de la performance du Groupe, les éléments inhabituels et significatifs à l’échelle de l’ensemble consolidé sont identifiés sur la ligne du résultat opérationnel intitulée « Autres produits / (charges) opérationnels ».

Les autres produits et charges opérationnels du Groupe se composent des éléments suivants :

(En milliers d’euros) 2024 2023
Plus ou moins-values des cessions d’actifs 38 1 048
Produits / (coûts) liés aux acquisitions (2 648) 2 610
Autres produits / (charges) opérationnels (7 500) (1 950)
Total autres produits / (charges) opérationnels (10 110) 1 708

Au 31 décembre 2024, la ligne « Autres produits / (charges) opérationnels » comprend du contrat à terme conclus dans le cadre de nos acquisitions selon les dernières hypothèses principalement des charges engagées par Believe pour son compte pour un montant de (6,0) millions d’euros liées à l’offre publique d’achat simplifiée initiée par Upbeat Bidco sur les actions de la société Believe (voir les Faits marquants de l’exercice 2024). La ligne « Autres produits / (charges) opérationnels » comprend principalement des charges liées à la réorganisation engagée au sein de certains pays, compensées partiellement par un produit lié à la renégociation du bail des locaux du siège social de Believe en France.

4.5. Créances clients et autres actifs courants

Règles et méthodes comptables

Les créances clients sont initialement comptabilisées à leur prix de transaction (au sens d’IFRS 15) ; celles-ci ne comportant pas de composante financement importante compte tenu des délais de règlements courts. Les créances clients sont évaluées au coût amorti diminué des pertes attendues sur la durée de vie de la créance selon le modèle simplifié prévu par IFRS 9.

L’évaluation des pertes de crédit attendues est réalisée en tenant compte de l’historique des pertes sur créances, de l’antériorité des créances et d’une estimation détaillée des risques. En cas d’identification d’un élément objectif de perte de crédit à la clôture (par exemple : existence de difficultés de recouvrement ou d’un litige), une dépréciation complémentaire au cas par cas peut être comptabilisée d’après les informations connues à la date de clôture des comptes.

Les factures à émettre au titre de l’estimation du chiffre d’affaires à la clôture lorsque les rapports définitifs des plateformes numériques n’ont pas encore été reçus sont présentées avec les créances clients. Elles correspondent aux revenus comptabilisés lorsqu’une obligation de prestation a été remplie, mais non encore facturée. En parallèle des estimations réalisées, le Groupe dispose notamment de rapports d’activité quotidiens des principales plateformes mentionnant les paramètres dont dépend le chiffre d’affaires (volume d’écoute ; par exemple par artiste/stream/genre/pays). Sur la base de ces éléments, le Groupe considère qu’il a un droit inconditionnel à une contrepartie, car seul l’écoulement du temps détermine l’exigibilité du paiement. Par ailleurs, le paiement et le montant de ces factures à établir ne dépendent pas de la réalisation de prestations futures.

Les créances clients se décomposent comme suit :

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Créances clients (1) 260 282 209 024
Dépréciations des créances clients (10 777) (8 822)
Total créances clients nettes 249 505 200 203

(1) Le montant des factures à émettre inclus dans la ligne « Créances clients » est respectivement de 137,3 millions d’euros et 123,0 millions d’euros aux 31 décembre 2024 et 2023. La variation des créances clients est majoritairement liée à l’augmentation de l’activité du Groupe.

Antériorité des créances clients

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Créances clients
Dépréciations des créances clients
Créances clients nettes
Créances clients Non échues(1) 241 007

186 711

Échues depuis moins de 90 jours

5 150 (440) 4 710 7 278

Échues entre 90 et 180 jours

1 551 (904) 647 4 044 (47) 3 997

Échues depuis plus de 180 jours

12 574 (9 433) 3 141 10 992 (8 775) 2 217

Total créances clients nettes

260 282 (10 777) 249 505 209 024 (8 822) 200 203

(1) Le montant des factures à établir est inclus sur la ligne « Non échues ».

Autres actifs courants

Les autres actifs courants se détaillent comme suit :

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Créances fiscales et sociales (1) 17 214 17 688
Charges constatées d’avance 16 591 16 500
Autres créances 749 4 087
Total autres actifs courants

4.6. Avances aux artistes et labels

Règles et méthodes comptables

Dans le cadre de certains contrats signés avec des artistes et des labels, le Groupe est amené à verser des avances dont le recouvrement se fera sur les reversements qui leur seront dus dans le futur. Les avances sont comptabilisées à l’actif lorsqu’elles sont versées et sont comptabilisées en charges au fur et à mesure que les droits y afférents sont dus aux artistes et labels.

Le Groupe évalue à chaque clôture s’il existe ou non un doute sur le caractère recouvrable de ces avances sur la base des estimations des performances futures des artistes et des labels qui serviront de base pour le calcul des redevances dues. Ainsi, le solde des avances est déprécié si les performances futures sont considérées comme n’étant pas suffisantes. Les dépréciations éventuelles sont constatées en coût des ventes.

Les avances maintenues à l’actif sont ventilées entre une part courante (part que le Groupe s’attend à recouvrer dans les 12 mois suivants la clôture) et une part non courante.

Les avances aux artistes et labels s’analysent comme suit :

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Avances aux artistes et labels part courante 99 832 103 129
Avances aux artistes et labels part non courante 193 260 155 451
Total avances aux artistes et labels nettes 293 092 258 580
Part des avances versées depuis moins d’un an 49 % 66 %

4.7. Stocks

Règles et méthodes comptables

Les stocks sont initialement évalués à leur coût. Le coût des stocks comprend tous les coûts d’acquisition, coûts de transformation et autres coûts engagés pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent. Les stocks du Groupe correspondent principalement au stock de supports physiques détenus dans le cadre de l’activité Label.

À chaque clôture, les stocks sont évalués au plus faible de leur coût et de leur valeur nette de réalisation. La valeur nette de réalisation est égale au prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité, diminué des coûts estimés pour l’achèvement et des coûts estimés nécessaires pour la réalisation de la vente. Dans le cas où la valeur nette de réalisation d’un stock est inférieure au coût, une dépréciation est comptabilisée. Celle-ci est reprise dans le cas où la valeur nette de réalisation redeviendrait supérieure au coût.

Les stocks se décomposent comme suit :

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Valeur brute des stocks 6 270 7 282
Dépréciation (2 277) (3 172)
Total stocks nets 3 993 4 110

4.8. Dettes fournisseurs et passifs sur contrats

Règles et méthodes comptables

Les dettes fournisseurs et passifs sur contrats sont initialement comptabilisés à leur juste valeur puis au coût amorti. Toutes ces dettes sont classées en passif courant au bilan avec une échéance à moins d’un an. Les passifs sur contrats correspondent aux contreparties reçues lorsqu’une obligation de prestation n’a pas encore été remplie ou partiellement remplie. Ils correspondent principalement :

  • aux avances et minimums garantis reçus des plateformes numériques ;
  • billetterie reçue en amont des concerts ;

● à des produits constatés d’avances liés aux abonnements versés en intégralité dès le début du contrat par les artistes dans l’activité Solutions Automatisées et étalés sur plusieurs exercices.

4.9. Autres passifs courants

Les autres passifs courants se décomposent comme suit :

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Dettes fiscales et sociales 35 912 36 326
Contrat à terme conclu pour l’acquisition des 24 % restants de SPI Music(1) 14 282 -
Autres dettes 3 223 4 290
Total autres passifs courants 53 417 40 616

(1) Le contrat à terme conclu pour l'acquisition des 24 % restants de SPI Music est à échéance 2025. Cette dette était auparavant classée en non-courant.

4.10. Autres passifs non courants

Les autres passifs non courants comprennent les options croisées d’achat-vente ainsi que les dettes liées à l'acquisition de catalogue. Leurs estimations ont été mises à jour selon les dernières hypothèses disponibles (voir Note 4.4 - Autres produits et charges opérationnels et Note 2.3 - Regroupement d’entreprises) et se décomposent comme suit :

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Contrat à terme conclu pour l’acquisition des 24 % restants de SPI Music - 13 204
Option croisée d’achat-vente pour l’acquisition des 47 % restants de MGM 3 362 3 269
Dettes liées à l'acquisition de licences 1 800 -

NOTE 5 Charges et avantages du personnel

5.1. Effectifs

Les effectifs moyens du Groupe en équivalent temps plein, incluant les consultants externes dans les pays dans lequel le Groupe est présent, se décomposent comme suit :

(En équivalent temps plein) 2024 2023
Effectif moyen sur l’exercice 2 323 2 028

5.2. Avantages du personnel

Règles et méthodes comptables

Les avantages du personnel sont les contreparties de toutes formes accordées par le Groupe pour les services rendus par les membres de son personnel ou pour la cessation de leur emploi. Ces avantages, évalués conformément à la norme IAS 19 – Avantages du personnel, se ventilent en 4 catégories :

  • avantages à court terme (congés payés, congés maladie, primes…);
  • avantages postérieurs à l’emploi (indemnités de départ à la retraite, retraite du régime de la Sécurité sociale et retraites complémentaires);
  • autres avantages à long terme (médailles du travail, congés liés à l’ancienneté);
  • indemnités de fin de contrat de travail.

Les avantages à court terme correspondent aux avantages du personnel dont le règlement intégral est attendu dans les 12 mois qui suivent la date de clôture de l’exercice où les membres du personnel ont rendu les services correspondants. Ils sont comptabilisés dans les dettes courantes et enregistrés en charge lorsque le salarié rend le service. Les avantages postérieurs à l’emploi sont décrits en Note 5.3 – Engagements pour retraites et assimilés.

Les indemnités de fin de contrat de travail sont comptabilisées en charge à la première des deux dates suivantes : la date où le Groupe ne peut plus retirer son offre d’indemnités ou la date où le Groupe comptabilise les coûts d’une restructuration entrant dans le champ d’application d’IAS 37 et prévoyant le paiement de telles indemnités.

Frais de personnel par nature

(En milliers d’euros) 2024 2023
Salaires et charges sociales(1) (165 028) (143 363)
Charges au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi (132) (145)
Paiements fondés sur des actions (8 005) (7 983)
Autres avantages au personnel(2) (5 783) (4 940)
Total charges de personnel (178 949) (156 431)
Frais de consultants (20 350)

Frais de personnel et de consultants capitalisés

16 699 15 584

Total charges de personnel, y compris consultants et nets des coûts de personnel capitalisés

(182 600) (158 918)

(1) La ligne « Salaires et charges sociales » inclut les bonus, intéressement et participation versés.

(2) La ligne « Autres avantages au personnel » inclut notamment les cotisations employeurs aux régimes de prévoyance et mutuelles complémentaires santé.

(3) La ligne « Frais de personnel et de consultants capitalisés » comprend notamment les équipes IT, Produits et Opérations qui développent la plateforme technologique du Groupe.

5.3. Engagements pour retraites et assimilés

Règles et méthodes comptables

Les avantages postérieurs à l’emploi et avantages à long terme font l’objet de 2 régimes différents :

  • régimes à cotisations définies : ils se caractérisent par des cotisations définies versées à des organismes extérieurs. En vertu de ces régimes, le Groupe n’aura aucune obligation juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si l’organisme n’a pas suffisamment d’actifs pour servir toutes les prestations correspondant aux services rendus par le personnel pendant la période considérée et les périodes antérieures. Ces cotisations sont comptabilisées en charges de l’exercice au cours duquel les services sont rendus;
  • régimes à prestations définies : il s’agit de régimes pour lesquels le Groupe a l’obligation de payer les prestations convenues aux membres de son personnel en activité et aux anciens membres de son personnel. Ces obligations sont comptabilisées au passif pour leur valeur actualisée diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs versés dans des fonds affectés à leur financement.

Les engagements de retraites et assimilés sont évalués par un actuaire indépendant qui calcule, à la clôture de chaque exercice, la valeur actualisée des obligations futures du Groupe selon la méthode des unités de crédits projetées. Les montants des paiements futurs sont évalués sur la base d’hypothèses d’évolution des salaires, d’âge de départ, de mortalité et de présence. Ils sont ensuite ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d’intérêt des obligations à long terme des émetteurs privés de première catégorie et d’une durée correspondante à la durée moyenne estimée du régime évalué. Les hypothèses retenues pour les exercices présentés sont détaillées dans cette note.

Les écarts actuariels résultant de révisions des hypothèses de calcul et des ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en autres éléments du résultat global. La charge nette de l’exercice, correspondant au coût des services rendus éventuellement majorée du coût des services passés est constatée en charges opérationnelles. La charge d’intérêts sur le passif (l’actif) net au titre des régimes à prestations définies est constatée en résultat financier et correspond à l’effet de la désactualisation des engagements.

Le Groupe dispose d’engagements liés à des régimes à prestations définies dans 6 pays : France, Italie, Allemagne, Inde, Indonésie et Thaïlande. L’engagement comptabilisé au titre des engagements postérieurs à l’emploi net des actifs de couverture est de respectivement 264 milliers d’euros et 25 milliers d’euros aux 31 décembre 2024 et 2023.

Elle se décompose entre engagements et actifs de couverture comme suit :

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Engagements liés aux avantages postérieurs à l’emploi à l’ouverture 1 288 1 882
Coût des services rendus 73 86
Charge d’intérêts (effet de la désactualisation) 59 59
Mouvements de périmètre (3) -
Pertes (Gains) actuariels 190 (703)
● Dont écarts actuariels d’expérience 75 (183)
● Dont écarts actuariels d’hypothèse 116 (520)
Prestations versées (82) (36)
Engagements liés aux avantages postérieurs à l’emploi à la clôture 1 525 1 288
Actifs de couverture

En Allemagne, des sociétés couvrent en partie leurs engagements de retraite par des fonds externalisés auprès de sociétés d’assurance, dont la valeur actuelle s’établit comme suit :

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Valeur des actifs à l’ouverture 1 263 1 244
Rendement réel des placements 39 45
Cotisations versées - 28
Nouveau Régime / Acquisitions / Cessions - -
Prestations versées (41) (54)
Valeur des actifs des régimes à la clôture 1 261 1 263

Charge comptabilisée au compte de résultat au titre des régimes à prestations définies

(En milliers d’euros) 2024 2023
Coût des services rendus 73 86
Intérêt sur la dette 59 59
Rendement notionnel des actifs - -
Effets du plafonnement - -
Charge comptabilisée au compte de résultat 132 145

Échéancier prévisionnel des prestations à verser

Les décaissements attendus en 2025 sont non significatifs.

Hypothèses actuarielles

31 décembre 2024 31 décembre 2023
France et Italie Taux d’actualisation/taux de rendement des actifs 3,43 % 4,09 %
Allemagne Taux d’actualisation/taux de rendement des actifs 3,40 % 4,15 %
France et Italie Taux d’inflation 2,0 % 2,1 %
Allemagne Taux d’inflation - -
Taux d’augmentation des salaires 4,0 % à 6,0 %

4,0 % à 6,0 %

Duration moyenne

29,3 ans

13,9 ans

28,8 ans

13,7 ans

Analyses de sensibilité

31 décembre 2024 31 décembre 2023
Impact de la variation de + 0,5 % ou - 0,5 % du taux de sortie - 7,5 % / 7,1 % - 7,8 % / 7,5 %
Impact de la variation de + 0,5 % ou - 0,5 % du taux d’augmentation des salaires 6,8 % / - 6,3 % 7,0 % / - 6,5 %
Impact de la variation de + 0,5 % ou - 0,5 % du taux d’actualisation - 6,4 % / 7,1 % - 6,4 % / 7,1 %

5.4. Paiements fondés sur des actions

Règles et méthodes comptables

La Société Believe SA a attribué à certains de ses salariés et cadres dirigeants (i) des Bons de Souscription de Parts de Créateurs d’Entreprise (BSPCE), (ii) des Bons de Souscription d’Actions (BSA) et (iii) des Actions de Performance (AP). Ces transactions sont réglées en instruments de capitaux propres. Conformément à la norme IFRS 2 – Paiement fondé sur des actions, ces plans sont comptabilisés en charges sur la période d’acquisition des droits par référence à leur juste valeur déterminée à la date d’attribution. Cette charge est inscrite en charges de personnel en contrepartie des capitaux propres.

Descriptif des accords dont le paiement est fondé sur des actions et évaluation de la juste valeur des avantages

Bons de Souscription de Parts de Créateurs d’Entreprise (BSPCE) et Bons de Souscription d’Actions (BSA)

Les modalités d’émissions des BSA et BSPCE sont les suivantes :

Plan Date de l’autorisation Date d’émission et attribution Prix d’exercice par option Nombre d’options autorisées Nombre d’options attribuées Nombre d’options non attribuées Nombre d’options annulées Date de l’AG pour annulation Date limite d’exercice (1)
BSPCE 2011 31/05/2011 01/07/2011 8,884 € 156 002 66 860

Type Date d'émission Date d'échéance Prix d'exercice Nombre d'options Options exercées Options non exercées Options annulées
BSA 2011 31/05/2011 01/07/2011 8,884 € 66 858 33 429 - 33 429
BSPCE 2012 18/12/2012 07/11/2014 12,24 € 89 142 73 542 - 15 600
BSA 2012 18/12/2012 07/11/2014 12,24 € 33 429 26 654 - 6 775
BSPCE 2016-1 30/06/2016 30/06/2016 5,40 € 853 750 260 000 7 240 -
BSPCE 2016-2 30/06/2016 30/06/2016 5,40 €

155 000 - - 30/06/2026 BSA 2016-1 30/06/2016 31/12/2016 8,57 € 13 000
- - 31/12/2026 BSA 2016-2 30/06/2016 30/06/2016 5,40 € 393 210
- - 30/06/2026 BSPCE 2017 30/06/2016 04/09/2017 8,57 € 10 300
- - 04/09/2027 BSA 2017 30/06/2016 04/09/2017 8,57 € 15 000
- - 04/09/2027 BSPCE 2018-1 15/10/2018 19/10/2018 9,18 € 1 951 033 845 000 396 033
- - 19/10/2028 BSA 2018-1

15/10/2018

19/10/2018

9,18 €

480 000

-

-

19/10/2028

BSPCE 2019-1

15/10/2018

03/05/2019

14,75 €

190 000

-

-

03/05/2029

BSA 2019-1

15/10/2018

31/07/2019

14,75 €

40 000

-

-

31/07/2029

(1) Sauf mention contraire, la date limite d’exercice est de 10 ans à compter de la date d’attribution des bons.

Les principales données et hypothèses sous-tendant l’évaluation de la juste valeur des avantages accordés dans le cadre des accords dont le paiement est fondé sur des actions du Groupe sont les suivantes :

Plan Date d’attribution Nombre d’options attribuées Prix d’exercice (en euros) Période maximum d’acquisition en années Valeur de l’action sous-jacente (en euros) Taux sans risque à maturité 10 ans Volatilité cible moyenne sur toute la période
BSPCE 2016-1 30/06/2016 260 000 5,40 4 5,40 0,05 % 52,6 %
BSPCE 2016-2 30/06/2016 155 000 5,40 3 5,40 0,05 % 52,6 %
BSA 2016-1 31/12/2016 13 000 8,57 4 8,57 0,42 % 49,7 %
BSA 2016-2 30/06/2016 393 210 5,40 3 5,40 0,05 % 52,6 %
BSPCE 2017 04/09/2017 10 300 8,57 4 8,57 0,51 % 47,8 %
BSA 2017 04/09/2017 15 000 8,57 3 8,57 0,51 % 47,8 %
BSPCE 2018-1 19/10/2018 845 000 9,18 4 9,18 0,63 % 44,2 %
BSA 2018-1 19/10/2018 480 000 9,18 4 9,18 0,63 % 44,2 %
BSPCE 2019-1 03/05/2019 190 000 14,75 4 15,52 0,19 % 40,0 %
BSA 2019-1 31/07/2019 40 000 14,75 4 15,52 - 0,25 % 39,8 %

Les instruments sont évalués sur la base d’un modèle de Black et Scholes. En raison du profil de la société, le taux de dividendes attendus était nul, mais une probabilité de 50 % du capital social de la Société (ci-après un « Cas de Liquidité ») :

  • les BSA et BSPCE exerçables mais non exercés au plus tard à la date de réalisation d’un Cas de Liquidité deviendront automatiquement caducs et annulés de plein droit et sans formalité ;
  • les BSA et BSPCE non exerçables à la date de réalisation d’un Cas de Liquidité ne pourront pas être exercés et deviendront automatiquement caducs et annulés de plein droit et sans formalité, sauf décision contraire.

Par décision du Conseil d'administration du 18 avril 2024, il a été rappelé que l'ensemble des plans de BSA et BSPCE attribué à compter du 30 juin 2016 sont exerçables à tout moment jusqu'à leur date limite d'exercice respective.

Au 31 décembre 2024, l'ensemble des options non caduques de tous les plans de BSA et BSPCE ont été exercées.

Suivi de l’évolution des options

Plan Nombre d’options attribuées Nombre d’options caduques Nombre d’options exercées Nombre d’options non encore exercées Montant total de souscription versé pour les bons exercés (en euros)
BSPCE 2011 66 860 - 66 860 - 593 984 €
BSA 2011 33 429 - 33 429 - 296 983 €
BSPCE 2012

Financial Overview

Year Amount 1 Amount 2 Amount 3 Total
BSA 2012 26 654 - 26 654 326 245 €
BSPCE 2016-1 260 000 1 042 258 958 1 398 373 €
BSPCE 2016-2 155 000 4 826 150 174 810 940 €
BSA 2016-1 13 000 7 000 6 000 51 420 €

BSA and BSPCE Financial Overview

Year Amount Notes
BSA 2016-2 1 135 134 €
BSPCE 2017 10 300
BSA 2017 15 000
BSPCE 2018-1 845 000
BSA 2018-1 480 000
Category Value
BSA 2016-2 393 210
BSA 2016-2 183 000
BSA 2016-2 210 210
BSPCE 2017 88 271 €
BSPCE 2017 10 300
BSA 2018-1 107 293
BSA 2018-1 372 707

3 421 450 €

107 293 109 012 263 695 1 000 730 €
BSPCE 2019-1 190 000 70 000 120 000 - 1 770 000 €
70 000 59 500 60 500 877 625 €
BSA 2019-1 40 000 9 167 30 833 - 454 787 €
9 167 30 833 - 454 787 €

Chaque option des plans listés dans le tableau ci-dessus donne droit à 2 actions ordinaires sauf pour les plans 2011 et 2012 qui donnent droit à 20 actions ordinaires.

Réconciliation des options sur actions en circulation

Le nombre et le prix moyen pondéré d’exercice des options sur actions dans le cadre des programmes d’options sur actions et les droits de remplacement sont les suivants :

(En milliers d’euros)

Date Nombre d’options Prix moyen pondéré d’exercice
31 décembre 2024 1 319 952 8,6 €
31 décembre 2023 1 482 085 8,7 €
En circulation à l’ouverture - -
Déchues pendant la période - -
Exercées pendant la période - -

Actions de Performance (AP)

Les modalités d’émissions des Actions de Performance sont les suivantes :

  • le 15 septembre 2021, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de 692 254 actions gratuites soumises à conditions de performance à certains salariés du Groupe. Ce nombre peut être porté à un maximum de 784 543 en cas de surperformance. Ces actions gratuites soumises à condition de performance seront acquises en trois tranches en septembre 2024 après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance.
  • le 21 juin 2024, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de 1 090 299 actions gratuites soumises à conditions de performance à certains salariés du Groupe. Ce nombre peut être porté à un maximum de 1 188 426 en cas de surperformance. Ces actions gratuites soumises à condition de performance seront acquises en quatre tranches en juin 2027 après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance.
  • le 27 avril 2023, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de 1 071 495 actions gratuites soumises à conditions de performance à certains salariés du Groupe. Ce nombre peut être porté à un maximum de 1 264 347 en cas de surperformance. Ces actions gratuites soumises à condition de performance seront acquises en quatre tranches en avril 2026 après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance.
  • le 9 décembre 2022, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de 100 000 actions gratuites soumises à conditions de performance à un salarié du Groupe. Ce nombre peut être porté à un maximum de 113 333 en cas de surperformance. Ces actions gratuites soumises à condition de performance seront acquises en trois tranches en septembre 2025 après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance.
  • le 3 mai 2022, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de 697 322 actions gratuites soumises à conditions de performance à certains salariés du Groupe. Ce nombre peut être porté à un maximum de 790 298 en cas de surperformance. Ces actions gratuites soumises à condition de performance seront acquises en trois tranches en mai 2025 après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance.

Les règlements de plan d’attribution gratuite d’actions de performance en date du 15 septembre 2021, des 3 mai et 9 décembre 2022 et du 27 avril 2023 prévoient que si, pendant la période d’acquisition, (i) une offre publique d’achat et/ou d’échange est lancée sur les actions de la Société ou (ii) un actionnaire agissant seul ou de concert vient à détenir plus de 30 % du capital de la Société, le Conseil peut, à sa discrétion, décider de modifier les conditions de performance pour les apprécier au moment de l’un ou l’autre des évènements mentionnés ci-dessus ou de supprimer toute condition de présence et/ou de performance et considérer que les actions sont définitivement acquises par anticipation, sous réserve du respect d’une période d’acquisition minimum de deux ans.

Le règlement du plan 2024 précise que si au cours de la période d'acquisition, une offre publique incluant un retrait obligatoire de la société est annoncée ou déposée, le Conseil d'administration peut, à sa discrétion, décider de modifier ou de supprimer toute condition de présence et/ou de performance et considérer que les actions seront définitivement acquises avant l'expiration de la période d'acquisition, sous réserve du respect d'une période d'acquisition minimale d'un an.

Dans ce cadre, par décision du Conseil d'administration du 18 avril 2024, il a été décidé d'accélérer la livraison du plan d'attribution gratuite d'actions de performance daté du 15 septembre 2021 (initialement prévu en septembre et accéléré à mai 2024).

Les principales données et hypothèses sous-tendant l’évaluation de la juste valeur des avantages accordés dans le cadre des accords dont le paiement est fondé sur des actions du Groupe sont les suivantes :


Plan d'Attribution d'Actions

Plan Date d’attribution Nombre maximal d’actions gratuites sous conditions de performance attribuées Accomplissement estimé des conditions de performance Juste valeur par action à la date d’attribution (en euros) Juste valeur d’un modèle Monte Carlo par action évaluée sur la base (en euros)
AP 2021 - tranche 2 15/09/2021 230 751 n/a - 13,58
AP 2021 - tranche 1 et 3 15/09/2021 461 503 106 % / 100 % 18,25 -
AP 2022 - tranche 2 03/05/2022 232 441 n/a - 8,13
AP 2022 - tranche 1 et 3 03/05/2022 464 881 51 % / 100 % 11,34 -
AP 2022 - tranche 2 09/12/2022 33 333 n/a - 6,05
AP 2022 - tranche 1 et 3 09/12/2022 66 667 51 % / 100 % 10,60 -
AP 2023 - tranche 3 27/04/2023 321 448 n/a - 5,40
AP 2023 - tranche 1, 2 et 4 27/04/2023 750 047 0 % / 120 % / 100 % 9,70 -
AP 2024 - tranche 1, 2, 3 et 4 21/06/2024 1 090 299 100 % 15,00 -

Suivi de l’évolution des actions

Au 31 décembre 2024

Au 31 décembre 2023

Plan Nombre d’actions attribuées Nombre maximum d’actions Nombre d’actions caduques Nombre d’actions livrées Nombre d’actions non encore livrées Nombre maximum d’action à livrer
AP 2021 692 254 784 543 311 388 380 866 - -
AP 2021 120 657 - 571 597 571 597 - -

AP 2022

797 322 903 631 51 759
- 745 563 745 563 51 759
- 745 563 745 563

AP 2023

1 071 495 1 264 347 199 072
- 872 423 872 423 84 300
- 987 195 987 195

AP 2024

1 090 299 1 188 426 105 000
- 985 299 - - -

Plan d’actionnariat salarié : b.shares 2022

éventuellement suivie d’une procédure de retrait obligatoire. Or, en cas d’offre publique d’achat ou d’échange visant les titres de la Société, il revient au Conseil de Surveillance du FCPE de décider de l’apport des titres à l’offre :

  • si le FCPE décide de l’apport des titres à l’offre, le FCPE reçoit en contrepartie le prix global des actions qui est par la suite réinvesti en produits monétaires. Sous réserve, de l’agrément préalable de l’Autorité des Marchés Financiers, le FPCE fusionne ensuite avec le fonds le plus sécurisé proposé dans le cadre du PEG (fonds monétaire) et les avoirs des salariés restent bloqués jusqu'à la fin de la période de 5 ans (2027);
  • si le FCPE décide de ne pas apporter les titres à l’offre, le FCPE reste investi en actions Believe.

Il est précisé que le FCPE est toutefois contraint de céder ses actions dans le cadre de la mise en œuvre d’un retrait obligatoire (qui suppose la détention d’au moins 90 % du capital et des droits de vote de la société par l’initiateur de l’offre publique). Dans ce cas, le FCPE reçoit le prix des actions qui est par la suite réinvesti en produits monétaires. Sous réserve, de l’agrément préalable de l’Autorité des Marchés Financiers, le FPCE fusionne ensuite avec le fonds le plus sécurisé proposé dans le cadre du PEG (fonds monétaire) et les avoirs des salariés restent bloqués jusqu'à la fin de la période de 5 ans (2027).

Dans ce cadre, le Conseil de Surveillance du FCPE a pris la décision le 27 mai 2024, d’apporter les actions Believe détenues via le FCPE à l’offre publique d’achat. Cette décision s’applique sur l’ensemble des actions détenues par le FCPE et a été réalisée dès le 4 juillet 2024 (date de du règlement livraison de l’Offre).

Charges comptabilisées en résultat au titre des paiements fondés sur des actions

Les charges comptabilisées en résultat au titre des accords dont le paiement est fondé sur des actions du Groupe, hors charges sociales et abondements de l’employeur, s’analysent comme suit :

(En milliers d’euros) 2024 2023
BSPCE 2019-1 - 8
AP 2021 2 274 3 035
AP 2022 1 193 2 355
AP 2023 996 1 667
AP 2024 2 225 -
Total des paiements fondés sur des actions 6 688 7 064

5.5. Rémunération des dirigeants

La rémunération des principaux dirigeants du Groupe correspond aux rémunérations des mandataires sociaux et aux jetons de présence des administrateurs indépendants. Le Groupe dispose d’un seul mandataire social.

Les montants présentés ci-dessous au titre de leur rémunération et enregistrés dans le compte de résultat consolidé correspondent aux montants versés lors de leurs mandats. Les principaux dirigeants ne bénéficient pas d’avantages postérieurs à l’emploi.

(En milliers d’euros) 2024 2023
Rémunération salariée 340 387
Avantages en nature - -
Paiements fondés sur des actions - -
Rémunération au titre d’un mandat social 185 167
Total des rémunérations des dirigeants 525 555

NOTE 6 Immobilisations incorporelles et corporelles

6.1. Goodwill

Règles et méthodes comptables

L’excédent de la contrepartie payée pour l’acquisition d’une société sur la juste valeur de la quote-part du Groupe dans les actifs nets identifiables à la date d’acquisition constitue le goodwill. Celui-ci est comptabilisé tel que décrit en Note 2.3 – Regroupements d’entreprises.

Le goodwill est comptabilisé à son coût, déduction faite du cumul des pertes de valeur. Le goodwill n’est pas amorti, mais est soumis à un test de dépréciation en cas d’apparition d’un indice de perte de valeur et a minima une fois par an conformément à la norme IAS 36 (voir Note 6.4 – Test de dépréciation des actifs immobilisés). Les pertes de valeur comptabilisées sur un goodwill ne sont pas réversibles.

Les variations du goodwill s’analysent comme suit :

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Goodwill à l’ouverture 141 196 107 705
Variation de périmètre(1) -

Écarts de conversion, hyperinflation et autres

6 756

(2 525)

Goodwill à la clôture

147 953

141 196

(1) Les montants présentés sur la ligne « Variation de périmètre » correspondent aux acquisitions réalisées (voir Note 2.3 – Regroupements d’entreprises).

6.2. Autres immobilisations incorporelles

Règles et méthodes comptables

Initialement, les immobilisations incorporelles sont évaluées :

  • à leur coût lorsqu’elles sont acquises séparément ;
  • à la juste valeur, séparément du goodwill, lorsqu’elles sont acquises dans le cadre d’un regroupement d’entreprises.

Les immobilisations incorporelles du Groupe comprennent les éléments suivants :

  • logiciels ;
  • logiciels développés en interne ;
  • relations avec les artistes et labels ;
  • marques ;
  • catalogues.

Les frais d’établissement et les frais de recherche sont directement comptabilisés en charges dans l’exercice au cours duquel ils sont encourus.

Les dépenses de développement sont comptabilisées en tant qu’immobilisation incorporelle si le Groupe est en mesure de démontrer les critères suivants :

  • la faisabilité technique nécessaire à l’achèvement de l’immobilisation incorporelle en vue de sa mise en service ou de sa vente ;
  • son intention d’achever l’immobilisation incorporelle et de l’utiliser ou de la vendre ;
  • sa capacité à utiliser ou à vendre l’immobilisation incorporelle ;
  • la façon dont l’immobilisation incorporelle générera des avantages économiques futurs probables ;
  • la disponibilité de ressources techniques, financières et autres, appropriées pour achever le développement et utiliser ou vendre l’immobilisation incorporelle ;
  • sa capacité à évaluer de manière fiable les dépenses attribuables à l’immobilisation incorporelle au cours de son développement.

À défaut, ces dépenses constituent des charges.

Postérieurement à leur comptabilisation initiale, les immobilisations incorporelles sont comptabilisées selon le modèle du coût et amorties de façon linéaire sur leur durée d’utilisation prévue :

  • logiciels 1 an ;
  • logiciels développés en interne 3 ans ;
  • relations avec les artistes et labels 10 ans ;
  • catalogues 3 à 10 ans.

Les marques, ayant une durée d’utilité indéterminée, ne sont pas amorties et font l’objet a minima d’un test de dépréciation annuel ou à chaque fois qu’un indice de perte de valeur apparaît (voir Note 6.4 – Tests de dépréciation des actifs immobilisés).

Tableau des autres immobilisations incorporelles

Les autres immobilisations incorporelles se décomposent comme suit :

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Valeur brute
Amortissements et dépréciations

Valeur nette

Valeur brute Amortissements et dépréciations Valeur nette
Catalogues(1) 90 581 (38 323) 52 258
70 536 (28 060) 42 476
Concessions, brevets & droits similaires 3 695 (2 474) 1 221
2 507 (1 663) 844
Logiciels(2) 128 919 (104 821) 24 098
117 943 (82 775) 35 168
Marques(3) 29 148 (3 898) 25 250
28 017 (3 898) 24 120
Relations avec les artistes et labels(4) 61 846 (43 744) 18 102
58 452 (38 158) 20 294
Autres immobilisations incorporelles 3 447 (2 106) 1 341
3 163 (1 723) 1 441
Immobilisations incorporelles en cours(5)

24 193

11 229

Total autres immobilisations incorporelles

341 830

(195 365)

146 465

291 848

(156 276)

135 572

  1. L’augmentation des catalogues est liée à l'acquisition de divers catalogues durant l'année.
  2. L’augmentation des logiciels est principalement liée à la mise en service des coûts de développement capitalisés.
  3. L’augmentation des marques est principalement liée à l’impact favorable de l’hyperinflation en Turquie.
  4. La variation des relations avec les artistes et labels est principalement liée à l’impact favorable de l’hyperinflation en Turquie.
  5. Le solde correspond principalement aux coûts de développement capitalisés de la plateforme technologique du Groupe.

Tableau de variation des autres immobilisations incorporelles

Les variations des immobilisations incorporelles s’analysent comme suit :

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Solde à l’ouverture 135 572 121 979
Allocation du prix d’acquisition (1) - 9 500
Coûts de développement capitalisés (2) 18 942 17 931
Autres acquisitions 20 598 30 753
Variation de périmètre(3) - 3 365
Dotations aux amortissements (37 875) (36 555)
Pertes de valeur (4) - (13 276)
Cessions (1) (41)

Écarts de conversion et autres(5)

9 229

1 917

Solde à la clôture

146 465

135 572

(1) Les montants présentés sur la ligne « Allocation du prix d’acquisition » correspondent aux acquisitions réalisées comme présenté en Note 2.3 – Regroupement d’entreprises.

(2) Les coûts de développement capitalisés correspondent principalement au développement de la plateforme technologique du Groupe.

(3) En 2023, le poste « Variation de périmètre » est principalement lié à l’acquisition de Sentric Music Group.

(4) En 2023, la ligne « Pertes de valeur » comprend des dépréciations de Marques et de Relations avec les artistes et labels calculées avec les dernières hypothèses disponibles pour déterminer la valeur recouvrable de ces actifs (voir Note 6.4 - Test de dépréciation des actifs immobilisés).

(5) Inclus le retraitement lié à l’hyperinflation.

6.3. Immobilisations corporelles

Réconciliation des valeurs comptables

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Immobilisations corporelles détenues en propre 7 064 6 088
Immobilisations corporelles détenues sous forme de droits d’utilisation 33 503 24 872
Total des immobilisations corporelles 40 567 30 960

Immobilisations corporelles détenues en propre

Règles et méthodes comptables

Les immobilisations corporelles acquises séparément sont évaluées initialement à leur coût qui comprend toutes les dépenses directement liées à l’acquisition. Les dépenses ultérieures sur immobilisations sont comptabilisées en charges lorsqu’elles sont encourues, sauf celles engagées pour prolonger la durée de vie du bien. Les immobilisations corporelles acquises dans le cadre d’un regroupement d’entreprises sont comptabilisées à leur juste valeur séparément du goodwill.

Les immobilisations corporelles sont amorties selon le mode linéaire sur une période correspondant à leur durée d’utilité. Les durées retenues sont les suivantes :

  • Agencements : 1 à 10 ans ;
  • Matériels informatiques : 3 ans ;
  • Mobiliers : 1 à 10 ans.

Les immobilisations corporelles détenues en propre se décomposent comme suit :

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Valeur brute
Amortissements et dépréciations
Valeur nette
Valeur brute
Amortissements et dépréciations
Valeur nette

Agencement, installations générales et techniques

9 518 (6 501) 3 017
8 972 (5 037) 3 934

Matériel de bureau

4 805 (4 050) 754
4 609 (3 341) 1 269

Matériel informatique

3 615 (2 780) 835
2 901 (2 439) 463

Autres immobilisations corporelles

998 (642) 355
1 214 (826) 387

Immobilisations corporelles en cours

2 102 - 2 102
35 - 35

Total immobilisations corporelles détenues en propre

21 038 (13 974) 7 064
17 731 (11 643) 6 088

Tableau de variation des immobilisations corporelles détenues en propre

Les variations des immobilisations corporelles s’analysent comme suit :

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Solde à l’ouverture 6 088 6 987
Acquisitions 3 509 1 595
Variation de périmètre - 63
Dotations aux amortissements (2 707) (2 518)
Cessions (26) (18)
Écarts de conversion et autres 201 (21)
Solde à la clôture 7 064 6 088

Contrats de location – droit d’utilisation

Règles et méthodes comptables relatives aux contrats de location lorsque le Groupe agit en tant que preneur

Les contrats de location qui confèrent au preneur le contrôle de l’utilisation d’un actif identifié pour une période donnée en échange d’une contrepartie, entrent dans le champ d’application d’IFRS 16. Les sociétés locataires du Groupe reconnaissent, à l’actif du bilan sous la forme d’un droit d’utilisation en contrepartie d’une dette de loyer, tous les contrats de location à l’exception des contrats dont le terme est inférieur ou égal à douze mois conformément à l’exemption offerte par la norme. La dette de location est initialement déterminée sur la base de la valeur actuelle des paiements locatifs restants à payer à cette date, actualisés au taux d’intérêt implicite du contrat de location si ce taux est facilement disponible ou au taux d’emprunt marginal spécifique au pays, aux conditions et à la monnaie du contrat, éventuellement ajusté d’un risque lié à l’entité preneuse ou à l’actif loué. Les paiements locatifs incluent les paiements fixes, les paiements variables fondés sur un indice ou un taux et les paiements découlant d’options raisonnablement certaines d’être exercées.

Après l’évaluation initiale, la dette de location est réduite des paiements effectués et augmentée de la charge d’intérêt. Elle est réévaluée pour refléter toute modification des paiements locatifs futurs en cas de nouvelle négociation avec le bailleur, de changement d’un indice ou d’un taux, ou en cas de réestimation d’options. Lorsque la dette de location est réévaluée, l’ajustement correspondant est reflété dans le droit d’utilisation, où le résultat si le droit d’utilisation est déjà ramené à zéro dans le cas d’une réduction du périmètre locatif. Le droit d’utilisation déterminé à l’origine comprend la dette de location initiale, les coûts directs initiaux et les éventuelles obligations de rénover l’actif, diminués des avantages accordés par le bailleur. Les droits d’utilisation sont amortis sur la durée du contrat. Au compte de résultat, les charges d’amortissement sont comptabilisées dans le résultat opérationnel et les charges d’intérêts dans le résultat financier. L’impact fiscal de ce retraitement de consolidation est pris en compte via la comptabilisation d’impôts différés.

La durée de location retenue correspond à la période non résiliable, aux périodes couvertes par une option de prolongation dont l’exercice est raisonnablement certain, ainsi qu’aux périodes couvertes par une option de résiliation dont le non-exercice est raisonnablement certain.

Les immobilisations corporelles détenues sous forme de droits d’utilisation se décomposent comme suit :

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Valeur brute
Amortissements et dépréciations
Valeur nette
Bâtiments 50 027 41 415
(20 479) (19 920)
29 548 21 495
Matériel informatique 6 500
(2 798)
3 702

7

Matériel de transport 600 (4 398) 3 202
Total immobilisations corporelles détenues sous forme de droits d’utilisation 56 835 (23 332) 33 503
49 461 (24 588) 24 872

Tableau de variation des actifs de droit d’utilisation

Les droits d’utilisation sont composés de baux de location de locaux (principalement le bail commercial des locaux du siège social de Believe en France), de véhicules et de matériel informatique. Les variations des droits d’utilisation s’analysent comme suit :

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Solde à l’ouverture 24 872 20 101
Nouveaux contrats de location 18 719 15 873
Fins et résiliations anticipées des contrats (776) (3 054)
Dotations aux amortissements et dépréciations (9 784) (8 953)
Variation de périmètre - 629
Écarts de conversion et autres 472 277
Solde à la clôture 33 503 24 872

Montants comptabilisés en résultat net au titre des contrats de location

Les montants comptabilisés en résultat net au titre des contrats de location s’analysent comme suit :

(En milliers d’euros) 2024 2023
Charge d’amortissement des droits de location (9 784) (8 953)
Charge d’intérêts sur les dettes de loyer (1 577) (1 196)
Total en résultat net (11 361) (10 149)

Montants comptabilisés en flux de trésorerie

Les sorties de trésorerie imputables aux contrats de location s’élèvent à 11 244 milliers d’euros et 10 622 milliers d’euros respectivement au 31 décembre 2024 et au 31 décembre 2023.

6.4. Test de dépréciation des actifs immobilisés

Règles et méthodes comptables de réalisation des tests de dépréciation


La norme IAS 36 – Dépréciations d’actifs précise qu’un actif est à déprécier lorsque sa valeur comptable est supérieure à sa valeur recouvrable, la valeur recouvrable d’un actif ou d’un groupe d’actifs étant la valeur la plus élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts de sortie et sa valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminée par rapport à des projections de flux de trésorerie futurs (méthode dite des discounted cash flows ou « DCF ») estimés actualisés à un taux permettant de refléter la valeur temps ainsi que les risques spécifiques à l’actif ou à l’unité génératrice de trésorerie testée. Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur recouvrable d’un actif immobilisé à sa valeur nette comptable et à ramener l’actif à sa valeur recouvrable en constatant la perte de valeur.

Les immobilisations sont regroupées en unités génératrices de trésorerie (UGT). Une UGT est le plus petit groupe d’actifs qui inclut l’actif et qui génère des entrées de trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres actifs ou groupes d’actif. Les UGT et groupes d’UGT auxquelles un goodwill est affecté sont testées au minimum une fois par an et dès l’apparition d’indices de perte de valeur.

Définition des UGT et groupes d’UGT testées par le Groupe

Secteurs opérationnels IFRS 8 Unités génératrices de trésorerie et groupes d’UGT
Solutions Premium Groupe d’UGT Solutions Premium
Solutions Automatisées Groupe d’UGT Solutions Automatisées

Test de dépréciation

Le Groupe considère qu’il n’existe aucun indice de perte de valeur sur les immobilisations corporelles et incorporelles, droits d’utilisation et participations mises en équivalence, entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2024.

Les projections de flux de trésorerie sont basées sur des budgets financiers approuvés par la direction sur une période de cinq ans. Les flux de trésorerie au-delà de la période de cinq ans sont extrapolés en utilisant les taux de croissance estimés indiqués ci-dessous. Ces taux de croissance sont cohérents avec les prévisions incluses dans les rapports sectoriels spécifiques au secteur dans lequel le Groupe opère.

Modalités de réalisation des tests et hypothèses utilisées

Le Groupe teste si le goodwill a subi une dépréciation sur une base annuelle, généralement en fin d’exercice. Pour la période 2024, la valeur recouvrable des UGT et groupes d’UGT a été déterminée sur la base de valeurs d’utilité qui nécessitent l’utilisation d’hypothèses (principalement le taux d’actualisation, le taux de croissance à l’infini, les flux de trésorerie attendus) dépendants du contexte économique dans lequel le Groupe opère.

Niveau d’UGT (ou groupe d’UGT testé) Hypothèses clés et valeurs comptables (En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Groupe d’UGT Solutions Premium Taux d’actualisation 12,2 % 12,9 %
Taux de croissance à l’infini 2,0 % 1,9 %
Valeur comptable des goodwills 90 792 86 922
Valeur comptable des marques 18 512 17 785
Groupe d’UGT Solutions Automatisées Taux d’actualisation 10,5 % 10,7 %
Taux de croissance à l’infini 3,0 % 3,0 %
Valeur comptable des goodwills

Valeur comptable des marques

6 738

6 335

Résultat des tests de dépréciation

Aucune perte de valeur n’a été comptabilisée sur les exercices 2023 et 2024 au niveau des UGT ou groupe d’UGT le cas échéant.

Sensibilité des tests de perte de valeur

À chaque date de test (2023 et 2024), le Groupe a réalisé une analyse de sensibilité des tests de dépréciation aux principales hypothèses utilisées pour déterminer la valeur recouvrable des UGT et groupes d’UGT considérés. La variation combinée d’un point de pourcentage sur le taux d’actualisation et d’un demi-point de pourcentage sur le taux de croissance à l’infini, ainsi que celle d’un point de pourcentage sur le taux de marge d’EBITDA et d’un demi-point de pourcentage sur le taux de croissance du chiffre d’affaires (sur la durée du plan d’affaires) ne conduit à aucune dépréciation.

NOTE 7 Provisions et passifs éventuels

Règles et méthodes comptables

Une provision est comptabilisée lorsqu’il existe une obligation juridique ou implicite, résultant d’événements passés, lorsqu’il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de tiers et lorsqu’une estimation fiable du montant peut être faite. Les provisions sont ventilées entre passifs courants et passifs non courants en fonction de l’échéance attendue et évaluées en tenant compte des hypothèses les plus probables à la date de clôture. Un passif éventuel correspond :

  • à une obligation potentielle résultant d’évènements passés et dont l’existence ne sera confirmée que par la survenance (ou non) d’un ou plusieurs évènements futurs incertains qui ne sont pas totalement sous le contrôle du Groupe ;
  • à une obligation actuelle lorsqu’il n’est pas probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques soit nécessaire pour éteindre l’obligation ou, dans de rares cas, lorsque le montant de l’obligation ne peut être évalué avec une fiabilité suffisante.

Descriptif des principales provisions et des passifs éventuels

En novembre 2024, UMG Recordings, Inc., Capitol Records, LLC, Capital CMG, Inc., ABKCO Music & Records, Inc., and Concord Music Group, Inc. ont déposé une plainte contre certaines sociétés du Groupe pour violation des droits d'auteur à grande échelle. Believe réfute fermement ces allégations et les déclarations faites par les plaignants et les combattra. Sans commenter ce litige en cours, Believe souhaite rappeler qu'en tant que société internationale de développement artistique travaillant avec des artistes et des labels du monde entier, elle prend très au sérieux le respect des droits d'auteur.

Aux 31 décembre 2024 et 2023, les provisions sont majoritairement composées des provisions pour engagements de retraite détaillée dans la Note 5.3 –Engagements pour retraites et assimilés et de provisions pour licenciement. Il n’y a pas de provision pour litiges significative au 31 décembre 2024 et au 31 décembre 2023.

NOTE 8 Financement et instruments financiers

8.1. Actifs et passifs financiers

Règles et méthodes comptables

Le Groupe comptabilise un actif ou un passif financier lorsqu’il devient une partie aux dispositions contractuelles de l’instrument conformément à la norme IFRS 9 Instruments financiers. Un actif financier (sauf s’il s’agit d’une créance client sans composante financement significative) ou un passif financier est initialement évalué à la juste valeur augmentée, pour un élément qui n’est pas à la juste valeur par le biais du compte de résultat, des coûts de transaction qui sont directement attribuables à son acquisition ou son émission. Une créance client sans composante financement significative est initialement évaluée à son prix de transaction au sens d’IFRS 15.

Actifs financiers

Lors de la comptabilisation initiale, un actif financier est classé dans l’une des trois catégories suivantes :

  • au coût amorti ;
  • à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global, en distinguant les instruments de dette des instruments de capitaux propres ;
  • à la juste valeur par le biais du résultat net.

Cette classification dépend à la fois :

● des flux de trésorerie contractuels de l’instrument ;

● du modèle économique de détention appliqué par le Groupe.

Un actif financier est évalué au coût amorti s’il remplit les deux conditions suivantes et n’est pas désigné comme étant à la juste valeur par le biais du résultat net :

● il est détenu dans le cadre d’un modèle économique dont l’objectif est de détenir des actifs afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels ;

● ses conditions contractuelles donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie qui correspondent uniquement à des remboursements de principal et à des versements d’intérêts sur le capital restant dû.

C’est le cas des dépôts de garantie et des créances clients du Groupe. Les dépôts de garantie sont inclus dans les actifs non courants, car ils ont une échéance supérieure à douze mois après la date de clôture. Les créances clients sont incluses dans les actifs courants car elles ont une échéance inférieure à 12 mois à la date de clôture. À ce jour, le Groupe ne détient pas d’actifs financiers à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global.

Tous les actifs financiers qui ne sont pas classés comme étant évalués au coût amorti ou à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global sont évalués à la juste valeur par le biais du résultat net. C’est le cas des titres de participation dans des sociétés non consolidées par le Groupe.

Passifs financiers

Conformément à IFRS 9, les passifs financiers sont classés comme étant évalués au coût amorti ou à la juste valeur par le biais du résultat net.

Actuellement, tous les autres passifs financiers sont initialement comptabilisés à leur juste valeur nette des coûts de transaction encourus puis évalués ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Ils sont classés en passifs courants ou non courants en fonction de leur échéance. Le montant des intérêts comptabilisés en charges financières est déterminé par application du taux d’intérêt effectif de l’emprunt à sa valeur comptable. Les passifs financiers courants comprennent les dettes commerciales.

Le Groupe décomptabilise un passif financier lorsque ses obligations contractuelles sont éteintes ou annulées, ou expirent. Le Groupe décomptabilise également un passif financier lorsque ses modalités sont modifiées et que les flux de trésorerie du passif modifié sont sensiblement différents, auquel cas un nouveau passif financier basé sur les modalités modifiées est comptabilisé à sa juste valeur. Lorsqu’un passif financier évalué au coût amorti est modifié sans entraîner de décomptabilisation, un gain ou une perte est comptabilisé en résultat. Le gain ou la perte calculé correspond à la différence entre les flux de trésorerie contractuels initiaux et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif initial.

Actifs financiers non courants

Les actifs financiers non courants détenus par le Groupe se décomposent comme suit :

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Titres non consolidés 1 193 1 188
Prêts, cautionnements et autres créances financières – non courants(1) 10 050 8 388
Total actifs financiers – non courants 11 244 9 576

(1) Les prêts, cautionnement et autres créances financières correspondent principalement à des dépôts de garanties pour des locations immobilières et à des prêts envers nos entreprises associées.

Actifs financiers courants

Les actifs financiers courants détenus par le Groupe correspondent aux comptes séquestres liés à l’activité Live dans la perspective du dépôt du projet d’offre publique d’achat annoncé le 12 février 2024 par le consortium composé de Denis Ladegaillerie, du fonds EQT X et de fonds gérés par TCV. Believe a confié à NATIXIS et ODDO BHF SCA, à compter du 13 juillet 2021 et pour une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction, la mise en œuvre d’un contrat de liquidité et de surveillance de marché portant sur ses actions ordinaires. Ce contrat, renouvelé en 2022 et en 2023, a été établi dans le cadre de la réglementation en vigueur, et en particulier de la Décision AMF n°2021-01 du 22 juin 2021. Il est conforme à la charte de déontologie de l’Association Française des Marchés Financiers (AMAFI). Ce contrat a pour objet l’animation par ODDO BHF SCA de l’action BELIEVE sur le marché réglementé d’Euronext à Paris.

Juste valeur des actifs et passifs financiers

Règles et méthodes comptables


La juste valeur se définit comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou qui sera payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur des données de marché et sur des modèles d’évaluation couramment utilisés et peut être confirmée dans le cas d’instruments complexes par référence à des valeurs cotées par des établissements financiers indépendants.

Techniques d’évaluation de la juste valeur

La norme IFRS 13 – Évaluation de la juste valeur, requiert de hiérarchiser les différentes techniques de valorisation pour chacun des instruments financiers. Les catégories sont définies comme suit :

  • données d’entrée de niveau 1 : référence directe à des prix cotés (non ajustés) accessibles sur des marchés actifs, pour des actifs ou des passifs identiques ;
  • données d’entrée de niveau 2 : technique de valorisation reposant sur des données concernant l’actif ou le passif, autres que les cours du marché inclus dans les données d’entrée de niveau 1, qui sont observables directement ou indirectement ;
  • données d’entrée de niveau 3 : technique de valorisation reposant sur des données non observables.

Tableau des valeurs comptables et justes valeurs par niveau des actifs et passifs financiers

(En milliers d’euros)

Hiérarchie de juste valeur

31 décembre 2024 31 décembre 2023
Valeur comptable Juste valeur Juste valeur par résultat Juste valeur par autres éléments du résultat global
Actifs et passifs financiers au coût amorti Valeur comptable
Titres non consolidés niveau 2 1 193 1 193 1 193 -
1 188
Prêts, cautionnements et autres créances financières – non courants - 10 050 - -
10 050 8 388
Créances clients - 249 505 - -

Actifs financiers courants

niveau 1 4 036 4 036 4 036 - - 1 354
Trésorerie et équivalents de trésorerie niveau 1 139 790 139 790 139 790 - - 214 221
Total des actifs financiers 404 575 145 020 145 020 - 259 555 425 354

Emprunts auprès des établissements de crédit – part non courante

- 95 - - - 95

Autres passifs non courants

niveau 3 5 162 5 162 5 162 - - 16 473

Emprunts auprès des établissements de crédit – part courante et trésorerie passive

- 701 - -

Instruments financiers passifs

niveau 2

Dettes Fournisseurs 605 575 605 575 558 403
Autres passifs financiers courants(1) 14 282 14 282 14 282
Total des passifs financiers 625 841 19 471 19 471 606 371 576 352

(1) La ligne autres passifs financiers courants inclut uniquement le contrat à terme conclu pour l'acquisition des 24 % restants de SPI Music (voir note 4.9 - Autres passifs courants).

La hiérarchie de juste valeur n’a fait l’objet d’aucune modification sur la période 2023-2024.

Le Groupe fait appel pour ses placements de trésorerie et pour ses swaps à des institutions financières de premier plan. Il estime ainsi ne pas supporter de risque de contrepartie significatif sur sa trésorerie ou ses instruments financiers. Le Groupe effectue un suivi régulier des créances des plateformes de distribution numérique et médias sociaux.

8.2. Gestion des risques financiers

Risques de contreparties

Le Groupe peut être exposé à la défaillance de l’une des contreparties bancaires qui gère sa trésorerie ou ses swaps de devises. Le Groupe est créancier des plateformes qui doivent lui payer des reversements en contrepartie des contenus qu’il met à leur disposition. Le délai de paiement des reversements prévu dans les principaux contrats du Groupe est généralement compris entre 30 et 60 jours suivant la réception de la facture ou la fin du mois civil de la période en cours.

Risque de liquidité

Le risque de liquidité est le risque de ne pas disposer des fonds nécessaires pour faire face aux engagements à leur échéance. Cela inclut, d’une part, le risque qu’en cas de besoin, les avances à certains artistes ne puissent être recouvrées rapidement. D’autre part, il

inclut, le risque d’exigibilité anticipée des engagements envers les producteurs ou le Groupe n’a aucune obligation contractuelle à l’égard des artistes et labels pour consentir des avances.

Le Groupe accorde des avances (non rémunérées) à certains producteurs, recouvrées à plus ou moins long terme sur les reversements à effectuer par le Groupe. Le Groupe s’expose ainsi au risque de ne pas pouvoir récupérer ces sommes si la valeur des ventes était insuffisante. La valeur des ventes se traduit notamment par le nombre de streams générés par les contenus de ces producteurs mis à disposition sur les plateformes. Ces avances, comptabilisées à l’actif du bilan lorsqu’elles sont versées, peuvent en outre faire l’objet d’une dépréciation, s'il existe un doute sur leur caractère recouvrable. Les avances maintenues à l’actif sont ventilées entre une part courante et une part non courante.

L’augmentation du montant des avances non recouvrées au cours des trois derniers exercices s’explique par la croissance des activités du Groupe. Cette augmentation s’explique également par sa stratégie visant à offrir aux artistes et labels davantage de services. Le paiement d’avances est l’un des services offerts aux artistes en tant que soutien au développement de leur carrière. Le Groupe entend poursuivre cette stratégie à l’avenir, ce qui aura pour effet d’augmenter le montant des avances et accroître le risque décrit ci-dessus.

Le Groupe doit reverser aux artistes et labels une partie des reversements effectués par les plateformes en contrepartie de la mise à disposition des contenus. Il existe une incertitude sur le délai et la fréquence des demandes des producteurs pour le paiement de ces reversements. Les hypothèses prises par le Groupe pour la gestion de sa trésorerie reposent sur une relative stabilité du besoin en fonds de roulement. Ces hypothèses reposent sur l’observation de l’historique des délais et fréquences des demandes de paiement des reversements aux artistes qui sont relativement constants dans le temps. Dans un contexte de crise, le Groupe pourrait ne pas obtenir (ou à des conditions non acceptables) les financements ou refinancements nécessaires à sa croissance.

Risques liés aux taux de change

Une part significative de l’activité du Groupe est réalisée à l’international. Celui-ci est donc soumis, du fait de son exposition à des devises autres que l’Euro, au risque de change principalement au titre de son exploitation. L’Euro est la monnaie fonctionnelle de la Société et de présentation des états financiers consolidés du Groupe.

Ce risque découle de l’existence dans des sociétés du Groupe de créances ou dettes libellées dans une devise différente de la devise fonctionnelle de la filiale. Pour évaluer globalement ce risque il a été pris en compte les dettes (Passif) et créances (Actif) (y compris le cash pooling) dans une autre devise que la devise fonctionnelle de la filiale.

Aucune filiale n’ayant de dette bancaire externe significative dans une devise différente de sa monnaie de référence, ce risque est considéré comme non significatif.

L’évolution des taux de change pourrait par ailleurs avoir un impact sur les reversements payés au Groupe par les plateformes de distribution numérique. Les plateformes facturent les abonnements à leurs utilisateurs finaux en devises locales et ce montant est ensuite converti conformément aux stipulations contractuelles applicables (par exemple, en Euro). Les taux de change appliqués pour les conversions sont révisés régulièrement en fonction des taux du marché. Les devises locales dans lesquelles les abonnements sont facturés par les plateformes à leurs utilisateurs pourraient se déprécier (ou s’apprécier) par rapport à la devise contractuelle (par exemple, l’Euro). En conséquence, l’assiette de chiffre d’affaires converti retenue pour calculer les reversements à payer au Groupe s’en trouverait réduite (ou augmentée). Une telle situation diminuerait ou augmenterait le montant des reversements perçus par le Groupe et par conséquent son chiffre d’affaires.

Contrôle et mesures d’atténuation du risque

Les avances à accorder aux artistes et labels sont soumises à un processus strict d’analyse et de validation. L’objectif de ce processus est de s’assurer de la validité et de la cohérence du montant à accorder. De plus le Groupe suit de manière régulière le recouvrement des avances accordées aux artistes et labels.

Effets potentiels sur le Groupe

Si le Groupe n’avait pas la capacité d’accorder un volume d’avances en adéquation avec les attentes, cela pourrait affecter sa capacité à attirer de nouveaux artistes et labels.

Analyse de sensibilité de l’exposition nette au risque de change

Les tableaux ci-dessous présentent la situation nette au 31 décembre 2024 dans les principales devises ainsi qu’une analyse de l’impact d’une variation de 5 % de chaque devise vis-à-vis de l’Euro :

(En milliers de devises) CAD CNY GBP INR JPY RUB TRY USD
Actifs courants 8 357 36 362 63 920 1 202 942 7 469 331 3 053 356 573 720 65 318
Passifs courants et non courants (2 447) (13 652)

Position nette avant opération de couverture

5 910 22 710 (16 529) 362 989 943 636 518 505 169 397 (142 647)

Position hors Bilan (1)

- - 14 500 - - - - 155 000

Position nette après opération de couverture au 31 décembre 2024

5 910 22 710 (2 029) 362 989 943 636 518 505 169 397 12 353

Cours au 31 décembre 2024

1,6772 7,5833 0,8292 88,9335 163,0600 113,6462 36,7372 1,0389

Valorisation(en milliers d’euros)

3 524 2 995 (2 446) 4 082

5

Variation de + 5 % Cours avec variation de + 5 %
1,5973 7,2222
0,7897 84,6986
155,2952 108,2344
34,9878 0,9894

Valorisation(en milliers d’euros)

3 700 3 144 (2 569) 4 286 6 076 4 791 4 842 12 485

Impact d’une variation de + 5 %(en milliers d’euros)

176 150 (122) 204 289 228 231 595

Variation de - 5 %

Cours avec variation de - 5 %

1,7655 7,9824 0,8728

8.3. Endettement financier brut

Définition de l’endettement financier brut

L’endettement financier brut comprend les emprunts et dettes auprès d’établissements de crédits nets des coûts de financement différés, la dette locative ainsi que les intérêts courus non échus et la trésorerie passive. L’endettement financier brut du Groupe se décompose comme suit :

(En milliers d’euros)

31 décembre 2024 31 décembre 2023
Emprunts auprès des établissements de crédit – part non courante Dette locative – part non courante Emprunts auprès des établissements de crédit – part non courante Dette locative – part non courante
200 29 205 900 20 973
Coûts de financement différés (105) (364)

Risque lié aux taux d’intérêt

L’exposition au risque de taux d’intérêt est liée à l’existence dans un groupe d’un endettement à taux variable dont le coût à moyen terme peut varier en fonction de l’évolution des taux d’intérêt. Believe a ouvert une ligne de crédit renouvelable pour un montant total de 170 millions d'euros afin d'assurer le financement de sa stratégie d'expansion. En 2024, cette ligne a été tirée à hauteur de 35 millions d'euros. Elle a été totalement remboursée au 31 décembre 2024. Ce crédit est basé sur l'Euribor 3 mois. En cas de ralentissement sévère et durable de l'économie mondiale, le Groupe serait exposé à une augmentation des taux d'intérêt qui affecterait négativement ses revenus financiers. D'autre part, le Groupe peut bénéficier des taux d'intérêt élevés grâce à des placements de trésorerie à court terme. Une forte baisse des taux d'intérêt pourrait affecter la capacité du Groupe à tirer profit de ses investissements et, en fin de compte, nuire à son résultat financier.

Valorisation(en milliers d’euros)

3 348 2 845 (2 324) 3 877 5 498 4 334 4 380 11 296

Impact d’une variation de - 5 %(en milliers d’euros)

(176) (150) 122 (204) (289) (228) (231) (595)

(1) Le Groupe utilise uniquement des Swaps de devises dans le cadre de sa gestion de trésorerie.

Total dettes financières non courantes

29 300 21 510

Emprunts auprès des établissements de crédit – part courante

925 1 125

Dette locative – part courante

9 640 9 178

Swap de change (1)

27 33

Coûts de financement différés

(255) (255)

Intérêts courus

358 300

Trésorerie passive

- -

Total dettes financières courantes

10 694 10 381

Total endettement financier brut

39 994 31 891

(1) Le Groupe utilise uniquement des Swaps de devises dans le cadre de sa gestion de trésorerie. Ces Swaps ne sont pas qualifiés de contrat de couverture.

Échéancier des emprunts auprès des établissements de crédit et des dettes locatives

Les tableaux ci-dessous reprennent la maturité des emprunts auprès des établissements de crédit et des dettes locatives. Ne sont pas inclus dans le tableau ci-dessous les coûts de financements différés, les swaps, la trésorerie passive et les intérêts courus.

(En milliers d’euros)

31 décembre 2024 31 décembre 2023
Échéance à moins d’un an 925 200
Échéance comprise entre 1 et 5 ans - -
Échéance à plus de 5 ans - -
Total - -

Emprunts Banque Publique d’Investissement

925 200

1 125

900

-

2 025

Dettes locatives

9 640 23 282 5 923 38 845 9 178 20 665 308 30 152
Total 10 565 23 482 5 923 39 970 10 303 21 565 308 32 177

Caractéristiques des emprunts auprès des établissements de crédit

Le 12 février 2024, le consortium composé de Denis Ladegaillerie, du fonds EQT X et de fonds gérés par TCV, a annoncé avoir pris la décision d’acquérir les actions de TCV Luxco BD S.à r.l., Ventech et XAnge, actionnaires historiques de Believe, détenant respectivement 41,14 %, 12,03 % et 6,29 % du capital de Believe (l’« Acquisition des Blocs »). Il est par ailleurs envisagé que Denis Ladegaillerie, fondateur de Believe, apporte une partie de ses actions de la Société au consortium (représentant 11.17 % du capital) et vende la part restante (représentant 1,29 % du capital). Ces acquisitions et apports ont porté la participation du consortium à 71,92 % du capital (pour plus de détails sur ces opérations cf. note 12.4 - Événements postérieurs à la clôture). Suite aux Acquisitions de Blocs le consortium a pris le contrôle de la Société constituant ainsi un cas de changement de contrôle au titre du Contrat de Crédit Renouvelable.

En amont de la réalisation de l’offre, la société a obtenu des prêteurs au titre du Contrat de Crédit Renouvelable qu’ils renoncent à appliquer la clause de changement de contrôle pour cette opération.

Ligne de crédit

Le Contrat de Crédit Renouvelable prévoit la mise à disposition d’une ligne de crédit renouvelable d’un montant de 170 millions d’euros, chaque montant tiré étant remboursable à la fin de la période d’intérêts applicable. Des frais d’émission pour 1,3 million d’euros ont été comptabilisés dans l’état de la situation financière consolidée sur les lignes « Dettes financières courantes » et « Dettes financières non courantes ».

Au cours des mois de novembre et de décembre 2024, le Groupe a eu recours à deux tirages qui ont été totalement remboursés au 31 décembre 2024. Au 31 décembre 2024, cette ligne de crédit n’est pas tirée.

Intérêts et frais

Les prêts contractés en vertu du Contrat de Crédit Renouvelable porteront intérêt à un taux variable indexé sur l’Euribor, majoré dans chaque cas de la marge applicable. La marge applicable est initialement fixée à 0,80 % par an, avec un mécanisme d’ajustement (ratchet) à la hausse ou à la.

Les Emprunts Banque Publique d’Investissement

Emprunt BPI (5,0 millions d’euros, 2,82 %, échéance 2023)

Le Groupe a bénéficié en décembre 2015 d’un prêt de la BPI d’un montant de 5 millions d’euros d’une durée de 7 ans (l’échéancier dispose d’un différé d’amortissement initial de 8 trimestres), au taux effectif global fixe de 2,82 %. Cet emprunt est subordonné au respect de clauses financières :

  • ce financement bénéficie d’une garantie au titre du Fonds National de Garantie pour les prêts de Renforcement de Haut de Bilan à hauteur de 70 % de l’encours de l’emprunt ;
  • une délégation de police d’assurance décès souscrite par M. Denis Ladegaillerie à hauteur de 1,6 million d’euros ;
  • un montant de 250 000 euros a été conservé par le Prêteur comme gage espèces en retenue sur la somme prêtée.

baisse. Les commissions suivantes seront également dues : sera rémunéré au taux CNO TEC 5 du mois précédant le versement.

Au 31 décembre 2024, le Groupe a remboursé l’intégralité de l’emprunt BPI de 5 millions d’euros.

Emprunt BPI (500 milliers d’euros, taux zéro, échéance 2023)

Le Groupe a bénéficié en avril 2017 d’un prêt à taux zéro pour l’innovation de la BPI d’un montant de 500 milliers d’euros et d’une durée de 23 trimestres, dont une période complémentaire de différé d’amortissement.

Au 31 décembre 2024, le Groupe a remboursé l’intégralité de l’emprunt BPI de 500 milliers d’euros.

Emprunt BPI (1,0 million d’euros, 4,03 %, échéance 2024)

Le Groupe a bénéficié en avril 2017 d’un prêt de la BPI d’un montant de 1,0 million d’euros d’une durée de 7 ans (l’échéancier disposait d’un différé d’amortissement initial de 8 trimestres), au taux effectif global fixe de 4,03 %.

Cet emprunt est subordonné au respect de clauses financières :

  • ce financement bénéficie d’une garantie au titre du Fonds National de Garantie Prêt Pour l’Innovation à hauteur de 30 % de l’encours de prêt ;
  • ce financement bénéficie d’une garantie du Fonds européen d’investissement (FEI) à hauteur de 50 % de l’encours de l’emprunt ;
  • un montant de 50 000 euros a été conservé par le Prêteur comme gage espèces en retenue sur la somme prêtée et sera rémunéré au taux CNO TEC 5 du mois précédant le versement.

Emprunt BPI (1,5 million d’euros, 1,86 %, échéance 2025)

Le Groupe a bénéficié en décembre 2018 d’un prêt de la BPI d’un montant de 1,5 million d’euros d’une durée de 7 ans (l’échéancier dispose d’un différé d’amortissement initial de 8 trimestres), au taux effectif global fixe de 1,86 %. Cet emprunt est subordonné au respect de clauses financières :

  • ce financement bénéficie d’une garantie au titre du Fonds National de Garantie pour les prêts de Renforcement de Haut de Bilan à hauteur de 50 % de l’encours de l’emprunt ;
  • un montant de 75 000 euros a été conservé par le Prêteur comme gage espèces en retenue sur la somme prêtée et sera rémunéré au taux CNO TEC 5 du mois précédant le versement.

Emprunt BPI (2,0 millions d’euros, 1,86 %, échéance 2026)

Le Groupe a bénéficié en décembre 2018 d’un prêt de la BPI d’un montant de 2,0 millions d’euros d’une durée de 7 ans (l’échéancier dispose d’un différé d’amortissement initial de 8 trimestres), au taux effectif global fixe de 1,86 %. Cet emprunt est subordonné au respect de clauses financières :

  • ce financement bénéficie d’une garantie au titre du Fonds National de Garantie Prêt Croissance Industrie 2 à hauteur de 80 % de l’encours de l’emprunt ;
  • un montant de 100 000 euros a été conservé par le Prêteur comme gage espèces en retenue sur la somme prêtée et sera rémunéré au taux CNO TEC 5 du mois précédant le versement.

Échéancier contractuel de remboursement des emprunts auprès des établissements de crédit et des dettes locatives

Au 31 décembre 2024, les flux futurs non actualisés se décomposent comme suit :

(En milliers d’euros) Valeur comptable Flux de trésorerie contractuels Total

Prêts et crédits bancaires

Durée Montants (en milliers d'euros)
2025 2026 2027 2028 2029 2030 et au-delà
≥ 1 an et ≤ 5 ans 1 125 935 201 - - - -
> 5 ans - - - - - - 1 136
Dettes locatives 38 845 11 582 9 334 8 702 5 586 2 299 6 641
Total 39 970 12 517 9 535 8 702 5 586 2 299 6 641

Engagements hors bilan liés au financement du Groupe

Il n’y a aucun élément hors bilans liés aux dettes financières long terme autres que ceux détaillés dans la description des prêts.

Emprunts auprès des établissements de crédit par devise et par type de taux d’intérêt

Tous les emprunts auprès des établissements de crédit sont libellés en euros. La répartition des emprunts auprès des établissements de crédit par type de taux d’intérêt s’analyse comme suit :

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Emprunts à taux fixe 1 125 2 025
Emprunts à taux variable - -
● Dont le taux d’intérêt variable est couvert - -
● Dont le taux d’intérêt variable n’est pas couvert - -
Total emprunts auprès des établissements de crédits 1 125 2 025

Réconciliation des variations de l’endettement financier brut avec les flux de trésorerie liés aux activités de financement

La variation des emprunts et dettes financières peut s’analyser comme suit :

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Solde à l’ouverture 31 891 32 474
Souscription d’emprunts 35 000 -
Remboursement d’emprunts (35 900) (1 713)
Remboursement des dettes de loyer (11 244) (10 622)
Intérêts financiers reçus (payés) 3 442 5 676
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement par les dettes financières (8 702) (6 659)
Coût (produit) de l’endettement financier (1 611) (4 230)
Variation de la trésorerie passive - -
Augmentation des dettes locatives 18 719 15 873
Fins et résiliations anticipées des dettes locatives (885) (5 962)
Variation de périmètre - 710
Écarts de conversion et autres 583 (314)
Solde à la clôture 39 994 31 891

8.4. Endettement financier net

Définition de l’endettement financier net

L’endettement financier net du Groupe correspond à l’endettement brut diminué de la trésorerie et équivalents de trésorerie. La trésorerie et équivalents de trésorerie est constituée des valeurs mobilières ainsi que des disponibilités.

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Dettes financières non courantes 29 300 21 510

8.5. Dettes locatives

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Location d’immeubles 34 890 26 781
Location de matériel informatique 3 702 3 200
Location de véhicules 253 171
Total dettes locatives 38 845 30 152
● Dont part courante 9 640 9 178
● Dont part non courante 29 205 20 973

Variation de la dette locative

La variation des valeurs comptables des dettes locatives s’analyse comme suit :

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Solde à l’ouverture 30 152 28 982
Paiement des loyers (11 244) (10 622)
Charges d’intérêts sur loyers 1 577 1 196
Nouveaux contrats de location 18 719 15 873
Fins et résiliations anticipées des contrats (885) (5 962)
Variation de périmètre - 710
Écarts de conversion et autres 526 (26)
Solde à la clôture 38 845 30 152

8.6. Résultat financier

Le résultat financier s’analyse comme suit :

NOTE 9 Impôts sur le résultat

9.1. Impôts sur le résultat

Règles et méthodes comptables de l’impôt sur le résultat

L’impôt sur le résultat est égal au montant total de l’impôt courant et de l’impôt différé inclus dans la détermination du résultat de la période. Il est comptabilisé en résultat sauf s’il se rattache à un regroupement d’entreprises ou à des éléments qui sont comptabilisés directement en capitaux propres ou en autres éléments du résultat global.

L’impôt exigible est le montant des impôts sur les bénéfices payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice et doit être comptabilisé en tant que passif dans la mesure où il n’est pas payé. Si le montant déjà payé au titre de la période et des périodes précédentes excède le montant dû pour ces périodes, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

Les passifs (actifs) d’impôt exigible de la période et des périodes précédentes sont évalués au montant que l’on s’attend à payer aux (recouvrer auprès des) administrations fiscales en utilisant les taux d’impôt et les réglementations fiscales adoptées ou quasi adoptées à la date de clôture dans chaque pays où le Groupe est présent.

La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) répond, selon l’analyse du Groupe, à la définition d’un impôt tel que défini par la norme IAS 12 – Impôts sur le résultat et est donc présentée sur la ligne Impôts sur le résultat dans l’état du résultat net consolidé.

Détail de l’impôt comptabilisé en résultat net

(En milliers d’euros) 2024 2023
Impôt exigible (9 636) (9 944)
Impôt différé 5 052 14 809

Charges financières

(En milliers d’euros) 2024 2023
Charges d’intérêts (591) (531)
Charges d’intérêts sur loyers (1 577) (1 196)
Amortissements des frais d’émission d’emprunts, et autres (259) (258)
Produits financiers de la trésorerie(1) 4 038 6 215
Coût de l’endettement financier 1 611 4 230
Autres produits / (charges) financiers(2) 5 682 6 293
Total résultat financier 7 293 10 522

(1) La ligne « Produits financiers de la trésorerie » comprend les intérêts sur comptes à terme et les points de termes des Swaps de devises.

(2) La ligne « Autres produits / (charges) financiers » correspond principalement aux gains et pertes de change et aux effets de l’hyperinflation à la suite du classement de la Turquie dans la liste des économies hyperinflationnistes le 30 avril 2022.

Rapprochement entre taux d’impôt effectif et taux d’impôt applicable – Analyse de la charge d’impôt

(En milliers d’euros) 2024 2023
Résultat avant impôt 5 178 (7 550)
Taux d’imposition légal 25,83 % 25,83 %
Impôt théorique (1 337) 1 950
Impact des différences de taux (570) 1 345
Différences permanentes (2 110) 1 438
Effet des variations de taux d’impôt (273) (438)
Impôt différé actif non reconnu 1 491 (7 556)
Autres impôts sans base associée (405) 9 099
Ajustement sur les exercices antérieurs (1 380) (972)
Autres - -
Total impôt comptabilisé en résultat net (4 584) 4 865
Taux d’impôt effectif 88,53 % 64,44 %

9.2. Impôts différés

Règles et méthodes comptables

L’impôt différé résulte des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et des passifs et leurs bases fiscales. Les actifs et passifs d’impôt différé sont évalués aux taux d’impôt attendus sur l’exercice au cours duquel l’actif sera réalisé ou le passif éteint et qui ont été adoptés ou quasi-adoptés à la date de clôture. En cas de changement de taux d’impôt, les impositions différées font l’objet d’un ajustement au nouveau taux en vigueur et l’ajustement est imputé au compte de résultat sauf s’il se rapporte à un élément comptabilisé en capitaux propres ou en autres éléments du résultat global, notamment les écarts actuariels.

Les impôts différés sont revus à chaque clôture pour tenir compte des éventuels changements de législation fiscale et des perspectives de recouvrement des différences temporelles déductibles. Un actif d’impôt différé n’est comptabilisé que dans la mesure où il est probable que le Groupe disposera d’impôts différés passifs de même maturité ou de bénéfices futurs imposables sur lesquels cet actif pourra être imputé dans un horizon prévisible.

Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pas actualisés.

Variation des soldes d’impôts différés par catégorie de différences temporelles

(En milliers d’euros) 1er janvier 2024 Comptabilisé en résultat Comptabilisé en réserves Juste valeur comptabilisée en résultat global Variation de périmètre Écarts de conversion et autres 31 décembre 2024
Avantage du personnel 207 33 - 17 - (4) 253
Dettes locatives (1) 6 862 1 120 - - - 13 7 995
Immobilisations incorporelles et corporelles 12 475 (803) - - - 2 11 673

1er janvier 2024

Autres besoins en fonds de roulement 2 835 892 - - - (6) 3 721
Pertes fiscales reportables 5 346 4 394 - - - 213 9 953
Compensation impôts différés Actifs/Passifs (7 618) (1 528) - - - - (9 145)
Total actifs d’impôts différés 20 107 4 109 - 17 - 218 24 449
Immobilisations incorporelles (2) 15 765 (1 494) - - - 98 14 370
Immobilisations corporelles (1) 6 445 806 - - - 58 7 308
Avantage du personnel 294 (81) - (34) - - 180
Autres besoins en fonds de roulement 5 373 1 265 - - - (75) 6 565
Autres 447 90 - - - 9 545
Compensation impôts différés Actifs/Passifs (7 618) (1 528) - - - - (9 145)
Total passifs d’impôts différés 20 708 (942) - (34) - 90 19 822
Total impôts différés nets (601) 5 052 - 50 - 128 4 627

1er janvier 2023

Comptabilisé en résultat 62
Comptabilisé en réserves 259
Juste valeur comptabilisée en résultat global -
Variation de périmètre (105)
Écarts de conversion et autres -
31 décembre 2023 207
Dettes locatives(1) 6 376 456

Immobilisations incorporelles et corporelles

18 12 6 862
3 584 8 998 -
(107) 12 475 Autres besoins en fonds de roulement
2 311 582 -
- (57) 2 835
Pertes fiscales reportables 280 1 648
- - 3 396
22 5 346 Compensation impôts différés Actifs/Passifs
(6 948) (670) -
- - -
(7 618) Total actifs d’impôts différés 5 664
11 272 - (105)
3 414 (139) 20 107
Immobilisations incorporelles(2) 20 163 -

Tableau des immobilisations corporelles et autres besoins

Immobilisations corporelles (1) 2 791 (869) 15 765
Avantage du personnel 4 286 2 150 - -
Autres besoins en fonds de roulement 6 445 117 152 -
- 100 - (76) 294
Autres 4 553 1 209 - -
- (386) 5 373 Autres 398
(58) - - 107 447
Compensation impôts différés Actifs/Passifs (6 948) (670) - -
- - (7 618) Total passifs d’impôts différés

Actifs d’impôts non comptabilisés

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Relatifs aux différences temporaires 8 494 9 755
Relatifs aux pertes fiscales reportables 29 223 31 116
Total actifs d’impôts différés non reconnus 37 717 40 871

Au 31 décembre 2024, les actifs d’impôts différés non comptabilisés, en raison du manque de visibilité sur les bénéfices fiscaux futurs des entités concernées, sont principalement liés aux pertes fiscales reportables de Believe SA, Nuclear Blast America Inc., Madizin Music GmbH, Believe Digital Canada Inc., 6&7 et Soulfood Music Distribution GmbH. En 2024, Believe SA a enregistré une perte fiscale de 23,3 millions d’euros. Ces déficits reportables n’ont pas de date limite d’imputation à l’exception des pertes relatives aux entités indiennes soit 0,1 million d’euros dont la date d’expiration est comprise entre 2028 et 2031.

Déficits fiscaux reportables activés

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
France - -
États-Unis 1 191 1 506
Royaume-Uni 3 448 3 195
Italie 507 644
Allemagne 4 595 -
Turquie 211 -

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Autres 3 -
Total des déficits fiscaux reportables activés 9 954 5 346

La date estimée de recouvrement des actifs d’impôts différés sur déficits reportables est de 2025-2030.

9.3. Incertitudes quant aux traitements relatifs à l’impôt sur le résultat

Règles et méthodes comptables liées aux positions fiscales incertaines

Conformément à l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relatives aux traitements fiscaux », un actif ou un passif d’impôt est constaté en cas d’incertitude sur le traitement de l’impôt sur le résultat. Dès lors qu’il est probable qu’une administration fiscale n’acceptera pas un traitement fiscal incertain, le Groupe constate un passif d’impôt sans prise en compte de la probabilité de non-détection par les autorités fiscales. Inversement, si le Groupe estime probable qu’une administration fiscale remboursera un impôt payé, une créance d’impôt est constatée. Les actifs et passifs ayant trait à ces incertitudes sont estimés au cas par cas en fonction du montant le plus probable.

Le Groupe n’a pas identifié de position fiscale incertaine significative au 31 décembre 2024 et au 31 décembre 2023.

NOTE 10 Capitaux propres et résultat par action

10.1. Évolution du capital

Au 31 décembre 2024, le capital social de la société Believe SA était composé de 100 618 496 actions. Toutes les actions ont une valeur nominale de 0,005 euro et sont entièrement libérées.

Tableau de variation du capital social et des primes d’émissions

Opération Capital social (En euros) Primes d’émission et autres réserves (En euros) Nombre d’actions à 0,005 €
Solde au 1er janvier 2023 483 821 468 715 176 96 764 109
Exercices de BSA / BSPCE 1 611 1 618 729 322 241
Solde au 31 décembre 2023 485 432 470 333 905 97 086 350
Exercices de BSA / BSPCE 16 208 11 282 755 3 241 571
Actions de Performance - plan du 15 septembre 2021 1 904 (1 904) 380 866
Diminution de capital - actions auto-détenues (451) (964 819) (90 291)
Solde au 31 décembre 2024 503 092 480 649 937 100 618 496

10.2. Dividendes

Le Groupe n’a versé aucun dividende au titre des exercices 2024 et 2023.

10.3. Participations ne donnant pas le contrôle

Les participations ne donnant pas le contrôle sont détaillées ci-après :

Sociétés Pays 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Capitaux propres – part des participations ne donnant pas le contrôle (En milliers d’euros)

Pourcentage de participations ne donnant pas le contrôle

(En %)

Capitaux propres – part des participations ne donnant pas le contrôle (En milliers d’euros)
Madizin Music GmbH Allemagne (1 225) 49 %
(527) 49 %
6&7 SAS France 21 49 %
183 49 %
Jo and Co SAS(1) France - -
7 49 %
Morning Glory Music SAS France 601 47 %
772 47 %
TuneCore Japan KK Japon 1 814 45 %
976 45 %
DMC Müzik Yapım ve Ticaret A.Ş. (1) Turquie - -
5 995 40 %
Netd Müzik Video Dijital Platform ve Ticaret A.S.(1) Turquie - -
1 036

10.4. Résultat par action

Règles et méthodes comptables

Le résultat de base par action est calculé en divisant le résultat net revenant aux actionnaires de la Société par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation, hors actions propres, au cours de l’exercice.

Le résultat dilué par action est calculé en augmentant le nombre moyen pondéré d’actions en circulation, hors actions propres, du nombre d’actions qui résulterait de la conversion de tous les instruments financiers ayant un effet potentiellement dilutif.

Résultat net attribuable aux porteurs d’actions ordinaires 2024 2023
Résultat revenant aux porteurs d’actions ordinaires (en milliers d’euros) (3 054) (5 482)
Résultat de base par action (en euros) (0,03) (0,06)
Résultat dilué par action (en euros) (1) (0,03) (0,06)

(1) En 2024 et en 2023, le résultat dilué par action est égal au résultat de base par action car le résultat revenant aux porteurs d’actions ordinaires est une perte.

Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires

31 décembre 2024 31 décembre 2023
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation 99 032 450 96 818 997
Impact des instruments dilutifs sur le nombre d’actions ordinaires :

31 décembre 2024

31 décembre 2023

Nombre potentiel d’actions dilutives provenant des BSA et BSPCE - -
Nombre potentiel d’actions dilutives provenant des Actions de Performance - -
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation (dilué) 99 032 450 96 818 997

NOTE 11 Flux de trésorerie

Règles et méthodes comptables

Le tableau de flux de trésorerie du Groupe est établi conformément à la norme IAS 7 – Tableaux des flux de trésorerie. Il distingue ainsi les flux liés à l’activité de ceux liés aux opérations d’investissement et de financement :

  • les flux de trésorerie issus des activités sont présentés en utilisant la méthode indirecte. Selon cette méthode, ils se déterminent en ajustant le résultat net pour tenir compte des effets des variations durant la période des stocks et des créances et dettes d’exploitation (BFR) ainsi que des éliminations des éléments sans effet sur la trésorerie, principalement les amortissements, les provisions et les impôts différés ;
  • les flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement correspondent essentiellement aux sorties de trésorerie effectuées pour l’acquisition d’immobilisations, aux entrées de trésorerie découlant de la cession d’immobilisations et à l’incidence d’acquisitions de filiales. L’incidence d’acquisitions de filiales est présentée pour un montant net et correspond au prix effectivement payé au cours de l’exercice, ajusté de la trésorerie active/passive acquise ;
  • les flux de trésorerie liés aux opérations de financement correspondent principalement aux émissions et remboursements d’emprunts. Les flux liés aux dettes locatives et aux intérêts associés sont présentés sur la ligne « Remboursement des dettes de loyer ».

Les flux de trésorerie provenant de transactions en monnaie étrangère sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de la société par application au montant en monnaie étrangère du cours de change entre la monnaie fonctionnelle et la monnaie étrangère à la date des flux de trésorerie. Les flux de trésorerie provenant des impôts sur le résultat sont présentés séparément et classés comme des flux opérationnels de trésorerie, à moins qu’ils ne puissent être spécifiquement rattachés aux activités de financement et d’investissement.

Le Groupe indique également les éléments qui composent sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie dont la trésorerie passive et présente un rapprochement entre les montants de son état des flux de trésorerie et les éléments équivalents présentés dans l’état de situation financière.

11.1. Composition de la trésorerie et des équivalents de trésorerie

Le poste Trésorerie et équivalents de trésorerie comprend les disponibilités et les placements à court terme (maturité de 3 mois au plus), très liquides qui sont facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur. La trésorerie et les équivalents de trésorerie présentée dans le bilan et dans le tableau de flux de trésorerie sont détaillés comme suit :

(En milliers d’euros) 31 décembre 2024 31 décembre 2023
Disponibilités 139 742 213 926
Intérêts courus 48 295
Trésorerie et équivalents de trésorerie 139 790 214 221
Trésorerie passive - -
Trésorerie et équivalents de trésorerie nette de la trésorerie passive présentés dans le tableau des flux de trésorerie 139 790 214 221

Au 31 décembre 2024, la trésorerie et les équivalents de trésorerie comprenaient des liquidités non disponibles s’élevant à 1.6 million d'euros. Cette trésorerie correspond aux soldes de trésorerie et d’équivalents de trésorerie détenus par des filiales implantées dans des pays où le contrôle des changes ou des contraintes légales ne permettent pas de rendre disponibles ces montants de trésorerie pour une utilisation par le Groupe ou par l’une de ses filiales.

11.2. Flux nets de trésorerie liés à l’activité

Les flux nets générés par l’activité sont composés des éléments du résultat net retraités des éléments non monétaires auxquels viennent s’ajouter la variation du besoin en fonds de roulement et l’impôt payé. La variation du besoin en fonds de roulement se décompose comme suit :

(En milliers d’euros) 2024 2023
Variation des avances versées aux artistes et labels (38 377) (81 224)
Variation des dettes fournisseurs et passifs sur contrats 51 160 89 581
Autres variations du besoin en fonds de roulement (37 356) (32 039)
Variation du besoin en fonds de roulement (24 573) (23 682)

11.3. Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement

Acquisitions et cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles

Les décaissements nets liés aux acquisitions d’immobilisation corporelles et incorporelles se décomposent comme suit :

(En milliers d’euros) Notes 2024 2023
Coûts de développement capitalisés 6.2 (18 942) (17 931)
Acquisition d’immobilisations incorporelles 6.2 (20 598) (30 753)
Acquisition d’Immobilisations corporelles 6.3 (3 509) (1 595)
Variations des fournisseurs d’immobilisations 1 459 1 062
Total acquisitions d’immobilisations corporelles (41 590) (49 217)
et incorporelles

Acquisitions de filiales, nettes de la trésorerie acquise

En 2024, le décaissement de 24,9 millions d’euros correspond à l'acquisition d'une participation de 25 % au capital de la société Global Records S.R.L. (voir Note 2.2 - Périmètre de Consolidation).

En 2023, le décaissement de 36,6 millions d’euros correspond aux acquisitions réalisées nettes de trésorerie acquise et se décompose comme suit :

(En million d’euros) Prix d’acquisition Trésorerie acquise Acquisitions, nettes de la trésorerie acquise
Sentric Music Group 47,3 (11,4) 35,9
Autres 0,7 - 0,7
TOTAL 48,0 (11,4) 36,6

Diminution (augmentation) des prêts

En 2024 et 2023, le décaissement correspond aux avances de compte courant net des remboursements avec nos participations mises en équivalence pour un montant total de 1,8 million d’euros et 1,7 million d’euros respectivement.

Diminution (augmentation) des actifs financiers non courants

En 2024 et 2023, la variation correspond aux comptes séquestres liés à l'activité live de Believe et à des dépôts de garantie.

11.4. Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement

Souscriptions d’emprunts

En 2024, le Groupe a effectué deux tirages sur la ligne de crédit renouvelable pour respectivement 22,0 millions d'euros et 13,0 millions d'euros (voir la Note 8.3 - Endettement financier brut).

En 2023, le Groupe n’a pas utilisé la ligne de crédit renouvelable.

Remboursements d’emprunts

En 2024, le Groupe a effectué le remboursement des tirages de la ligne de crédit renouvelable pour un montant total de 35,0 millions d'euros ainsi que le remboursement des emprunts BPI pour un montant de 0,9 million d'euros.

En 2023, le Groupe a effectué le remboursement des emprunts BPI de la période pour 1,7 million d’euros.

Augmentation de capital par les actionnaires

En 2024 et 2023, le Groupe a procédé à l’augmentation de son capital social pour un montant total de 11,3 millions d’euros et 1,6 million d'euros respectivement, prime d’émission incluse, par l’émission d’actions auprès des salariés du Groupe par exercices de BSA et BSPCE (voir la Note 10.1 – Évolution du capital).

Acquisitions de participations sans perte de contrôle

En 2024, le décaissement de 39,3 millions d'euros correspond principalement à l'acquisition de 40 % complémentaire de la société DMC Müzik Yapım ve Ticaret A.Ş. et dans une moindre mesure à l'acquisition de 49 % complémentaire de la société Jo & Co SAS, portant leur participation respective à 100 % (voir Note 2.2 - Périmètre de Consolidation).

11.5. Cash-flow libre

Règles et méthodes comptables

Le cash-flow libre correspond aux flux nets de trésorerie des activités opérationnelles, après prise en compte des acquisitions et cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles, et retraités (i) des coûts liés aux acquisitions, (ii) des coûts d’acquisitions d’un groupe d’actifs ne répondant pas à la définition d’un regroupement d’entreprises, et (iii) des avances liées aux contrats de Distribution destinées spécifiquement à de l’acquisition d’actifs (acquisition de sociétés, de catalogues etc.).

Cet indicateur, qui traduit la capacité du Groupe à générer de la trésorerie par ses activités opérationnelles, est pris en compte par la Direction générale pour définir sa stratégie d’investissement et sa politique de financement.

Réconciliation du cash-flow libre

(En milliers d’euros) 2024 2023
Flux nets de trésorerie liés à l’activité 21 932 12 709
Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles (41 590) (49 217)
Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles 60 1 242
Retraitement des coûts liés aux acquisitions 1 710 1 788
Retraitement des coûts d’acquisitions d’un groupe d’actifs 11 457 24 948
Retraitement des avances liées aux contrats de Distribution destinées spécifiquement à de l’acquisition d’actifs 13 504 5 470
Cash-flow libre 7 073 (3 060)

NOTE 12 Autres informations

12.1. Honoraires des Commissaires aux comptes

Les honoraires des Commissaires aux comptes se composent de la manière suivante :

(En milliers d’euros) 2024 2023
KPMG SA
Réseau
Total KPMG
ACA NEXIA
Total
Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

12.2. Parties liées

Règles et méthodes comptables

Selon la norme IAS 24, Information relative aux parties liées, une partie liée est une personne ou une entité qui est liée à l’entité présentant ses états financiers. Il peut s’agir des personnes suivantes :

  • une personne ou entreprise qui exerce un contrôle sur le Groupe ;
  • une entreprise associée du Groupe ;
  • une co-entreprise (« joint-venture ») ;
  • un membre important de l’équipe de gestion de l’entreprise (ou un membre de sa famille).

Une transaction avec une partie liée implique un transfert de biens, services ou d’obligations entre le Groupe et cette partie liée.

Société mère et société tête du Groupe

Le Groupe est consolidé dans les comptes consolidés de la société Believe SA dont le siège est situé 24, rue Toulouse Lautrec – 75017 Paris.

Convention réglementée de prestations de services

Au titre de l’exercice 2024, une convention réglementée de prestations de services conclue entre Upbeat BidCo, et Believe en

Transactions avec les principaux dirigeants

Date du 23 septembre 2024, a préalablement été autorisée par le Conseil d'administration lors de sa séance du 20 septembre 2024. À l’exception des rémunérations visées à la Note 5.5 – Rémunération des dirigeants, il n’existe pas de transactions entre la Société et ses principaux dirigeants.

Transactions avec les actionnaires

Il n’y a pas eu de transactions avec les actionnaires au sens d’IAS 24 au 31 décembre 2024 et au 31 décembre 2023.

Autres opérations avec les parties liées

Les transactions entre Believe et ces entreprises associées ou co-entreprises sont détaillées dans la Note 2.4 – Sociétés mises en équivalence. À l’exception de ces transactions, il n’existe pas d’autres transactions avec les parties liées du Groupe.

12.3. Engagements hors bilan

Liste des engagements hors bilan liés au périmètre de consolidation

La liste des engagements reçus est détaillée comme suit :

  • gage sur actions de 6&7 SAS accordé à Believe dans le cadre de l’acquisition courant 2019 ;
  • diverses garanties générales et spécifiques dans le cadre des acquisitions de catalogues (échéances jusqu'au 28 août 2032) ;
  • diverses garanties générales et spécifiques dans le cadre des acquisitions d’entreprises, voir tableau ci-après :
Acquisitions Échéances Types de garanties
Sentric Music Group 29/03/2025 Garanties générales
Play 2 31/03/2025 Garanties sociales et fiscales
Morning Glory Music 16/11/2025 Garanties générales
Structure PY 19/12/2025 Garanties générales (y compris fiscales et sociales)
Global Records 29/11/2026 Garanties générales (y compris fiscales et sociales)
SPI Music 31/12/2028 Garanties sur les droits de propriété intellectuelle
  • Sauf échéances spécifiques.

Liste des engagements hors bilan liés au financement de la Société

Les engagements relatifs aux dettes bancaires sont détaillés en Note 8.3 – Endettement financier brut.

Convention réglementée - contrat de partage de plus-value de cession de titres entre la Société et M. Denis Ladegaillerie. En cohérence avec les valeurs du Groupe, Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général et fondateur de Believe, a souhaité mettre en œuvre un mécanisme de partage de plus-value de cession de ses actions Believe avec les salariés en complément de l’actionnariat salarié. Ce mécanisme, prévu par la Loi Pacte du 22 mai 2019 relative à la croissance et à la transformation des entreprises, offre à Believe, sous l’impulsion de Denis Ladegaillerie, la possibilité de renforcer l’engagement long-terme de ses collaborateurs et de reconnaître la contribution de chacun au succès de l’entreprise. Il offre ainsi la possibilité de partager une partie de la valeur créée collectivement. Le partage des plus-values de cession se matérialise par la conclusion d’un contrat entre Denis Ladegaillerie et la société Believe SA et fait l’objet d’une convention réglementée publiée le 7 décembre 2022. Ce contrat permet à Denis Ladegaillerie, en cas de cession future de ses actions de Believe, à un horizon long-terme au-delà de 3 ans, de partager.

jusqu’à 10 % des plus-values de cession réalisées avec les salariés présents depuis plus de 2022 et ratifiée par l'Assemblée générale du 16 juin 2023, a pris fin de plein droit, 2 ans.

Il est précisé que le contrat de partage de plus-value de cession de titres conclu le 7 décembre 2022 entre la Société et Denis Ladegaillerie, en qualité de Président-Directeur général et actionnaire disposant à l'époque d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 %, autorisée préalablement par le Conseil d'administration lors de sa séance du 3 août 12.4.

Événements postérieurs à la clôture

Il n'y a aucun événement significatif postérieur à la clôture.

Comptes individuels au 31 décembre 2024

Comptes individuels

Bilan

Actif (En milliers d’euros)

Exercice clos le 31 déc. 2024 Exercice clos le 31 déc. 2023 Brut Amort. prov. Net Net
Actif immobilisé 4 248 2 904 1 345 2 024
Fonds commercial 1 440 1 440 0 -
Autres immobilisations incorporelles 127 128 100 783 26 345 31 770
Autres immobilisations corporelles 9 562 8 426 1 136

2 471

Immobilisations incorporelles en cours

14 416 14 416 7 612
Participations 192 479 26 972 165 507 116 179
Créances rattachées à des participations 188 077 188 077 139 705
Autres immobilisations financières 1 590 1 590 2 986
Total (I) 538 941 140 525 398 416 302 748

Actif circulant

Marchandises 1 476 236 1 240 736
Avances et acomptes versés sur commandes 39 164 6 370 32 794 24 302
Fournisseurs remises rabais -
Clients et comptes rattachés 95 940

2

211
93 729
87 097

Autres créances

● fournisseurs débiteurs 3 161 3 161 5 059
● personnel 18 18 17
● organismes sociaux 41 41 1
● État, impôt sur les bénéfices 1 695 1 695 1 695
● État, taxes sur le chiffre d’affaires 12 237 12 237 10 819
● autres 141 136 141 136 105 490

Disponibilités

52 122 52 122 117 654

Charges constatées d’avance

9 182 9 182

Passif (En milliers d’euros)

Exercice clos le 31 déc. 2024

Exercice clos le 31 déc. 2023

Capitaux propres Exercice clos le 31 déc. 2024 Exercice clos le 31 déc. 2023
Capital social ou individuel 503 485
Primes d’émission, de fusion, d’apport… 477 998 467 682
Réserve légale 64 64
Report à nouveau (102 004) (79 756)
Résultat de l’exercice (22 462) (22 248)
Provisions réglementées 1 165 867
Total (I) 355 263 367 093
Provisions pour risques et charges Exercice clos le 31 déc. 2024 Exercice clos le 31 déc. 2023
Provisions pour risques et charges 23 242 13 667
Total (II) 23 242 13 667
Emprunts et dettes Exercice clos le 31 déc. 2024 Exercice clos le 31 déc. 2023
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 1 156 2 062
Emprunts et dettes financières divers 241 658 152 465

Passif (En milliers d’euros)

Exercice clos le 31 déc. 2024 Exercice clos le 31 déc. 2023
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours 9 864 2 133
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 96 819 106 550
Dettes fiscales et sociales :
● Personnel 13 028 11 003
● Organismes sociaux 10 425 8 614
● État, taxes sur le chiffre d’affaires 4 211 3 892
● Autres impôts, taxes et assimilés 1 060 886
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés 369 373
Autres dettes 5 694 4 098
Produits constatés d’avance 704 168
Total (III) 384 991 292 243
Écart de conversion passif (IV) 4 657 5 015
Total passif (I à IV) 768 153 678 018

Compte de résultat

Exercice clos le 31 déc. 2024 Exercice clos le 31 déc. 2023
Ventes de marchandises 15 031 11 849
Production vendue services 128 614 122 708
Chiffre d’affaires net 143 646 134 557
Production immobilisée 14 722 14 317
Subventions d’exploitation reçues 462 503
Reprises sur amort. et provisions, transfert de charges 540 967
Produits des activités annexes 104 455 99 807
Autres produits 4 244 3 626
Total des produits d’exploitation 268 070 253 776
Autres achats et charges externes 67 698 56 356
Variation de stocks (251) 190
Impôts, taxes et versements assimilés 3 267 1 975

(En milliers d’euros) Exercice clos le 31 déc. 2024 Exercice clos le 31 déc. 2023
Salaires et traitements 57 806 51 638
Charges sociales 27 163 23 670
Dotations aux amortissements sur immobilisations 21 763 23 948
Dotations aux provisions pour risques et charges 439 672
Dotations amortissements charges à répartir 259 258
Dotations aux provisions sur actif circulant 2 175 1 976
Autres charges : 130 813 115 769
● Reversements aux producteurs 125 726 114 841
● Autres charges sur opérations d’exploitation 5 086 928
Total des charges d’exploitation 311 132 276 453
Résultat d’exploitation (43 062) (22 677)
Produits financiers de participations 737 520
Autres intérêts et produits assimilés 20 444 20 058
Reprises sur provisions et transferts de charges 32 983 10 956
Différences positives de change 12 187 6
Total des produits financiers 66 354 31 540
Dotations financières aux amortissements et provisions 35 253 16 499
Intérêts et charges assimilés 11 075 8 790
Différences négatives de change 82 5 684
Total des charges financières 46 410 30 973
Résultat financier 19 944 567
Produits exceptionnels sur opérations de gestion 388 317
Produits exceptionnels sur opérations en capital - -
Reprises sur provisions et transferts de charges - -
Total des produits exceptionnels - 317
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion 182 1 370
Charges exceptionnelles sur opérations en capital - -
Dotations exceptionnelles aux amort. et provisions 298 201

(En milliers d’euros) Exercice clos le 31 déc. 2024
Total des charges exceptionnelles 480
Résultat exceptionnel (92)
Impôts sur les résultats (747)
Résultat net (22 462)

6.2.2 Annexe

6.2.2.1 Présentation de la Société

Believe a été immatriculée le 7 avril 2005 et a son siège social situé au 24 rue Toulouse Lautrec dans le 17e à Paris, France. Believe est une des sociétés leaders du marché de la musique numérique pour les labels indépendants et les artistes locaux. Elle est dotée d’une solide expérience dans le domaine du développement numérique des artistes et dans l’optimisation de la performance de catalogue. Son modèle a été construit pour être au cœur de la révolution numérique de l’industrie de la musique et bénéficier ainsi des tendances structurelles favorables du marché.

La Société cible en priorité des genres de musique digitaux, dont la promotion et le marketing se font principalement sur les plateformes de streaming et de médias sociaux. Les revenus générés sur ces plateformes constituent également la principale source de monétisation pour les artistes du genre concerné. Believe propose par ailleurs des offres dédiées pour les artistes digitaux et les labels en fonction de leurs besoins et stades de développement.

Believe a construit un modèle unique basé sur une plateforme technologique centrale évolutive grâce à l’utilisation intensive des données, qui permet de fournir le même niveau de service dans toutes les géographies tout en générant des économies d’échelle. Les équipes déployées dans les entités locales s’appuient sur les produits et solutions développés par la Plateforme Centrale pour accompagner le développement des artistes et labels locaux.

Ses principales filiales sont situées dans les pays suivants : Allemagne, États-Unis, France, Italie, Russie, UK et Luxembourg.

6.2.2.2 Préambule

L’exercice 2024 couvre une période de 12 mois, du 1er janvier au 31 décembre 2024, au même titre que l'exercice précédent. Le total du bilan de la période avant affectation du résultat est de 768 153 milliers d’euros. Le résultat net comptable est un déficit de 22 462 milliers d’euros. Les informations communiquées ci-après font partie intégrante des comptes annuels qui ont été arrêtés le 13 mars 2025 par le Conseil d’administration.

Sauf indication contraire, les données financières sont présentées en milliers d’euros sans décimale. Les arrondis au millier d’euros peuvent conduire à des écarts non matériels au niveau des totaux et des sous-totaux des tableaux.

6.2.2.3 Règles et méthodes comptables

Les règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels résultent des dispositions du règlement ANC n° 2014-03 du 5 juin 2014 à jour des différents règlements complémentaires à la date de l’établissement desdits comptes annuels. Le mode d’établissement et de présentation des comptes est conforme aux principes et méthodes comptables appliqués par la Société pour les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2024.

L’évaluation des éléments inscrits en comptabilité a été pratiquée par référence à la méthode des coûts historiques. Plus particulièrement, les modes d’évaluation ci-après décrits ont été retenus pour les divers postes des comptes annuels. Les méthodes d’évaluation retenues pour cet exercice n’ont pas été modifiées par rapport aux présentations précédentes.

Les conventions ci-après ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux règles de base suivantes :

  • continuité de l’exploitation ;
  • permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;
  • indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

(a) Immobilisations incorporelles et corporelles

Les immobilisations incorporelles créées en interne sont enregistrées à leur coût de production et se rapportent à des projets nettement individualisés, ayant de sérieuses chances de réussite technique et commerciale. Les immobilisations incorporelles acquises sont enregistrées pour leur coût d’acquisition.

Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires). Les éléments d’actifs immobilisés font l’objet de plans d’amortissement déterminés selon la nature, la durée et les conditions probables d’utilisation des biens.

Les durées et modes d’amortissement les plus généralement retenus pour les différentes catégories d’immobilisations incorporelles sont les suivantes :

  • logiciels : 1 an, linéaire ;
  • brevets : 10 ans, linéaire ;
  • catalogues : 5 à 10 ans, linéaire ;
  • développement plateforme Internet : 3 ans, linéaire ;
  • autres immobilisations incorporelles (clips, masters) : 1 an à 5 ans, linéaire.

Les durées et modes d’amortissement les plus généralement retenus pour les différentes catégories d’immobilisations corporelles sont les suivantes :

  • agencements, aménagements et installations divers : 5 à 8 ans, linéaire ;
  • matériel informatique : 3 ans, linéaire ;
  • mobilier de bureau : 5 ans, linéaire.

(b) Fonds commercial

Le fonds commercial est enregistré au coût d’acquisition incluant les frais accessoires tels que les honoraires ou droits d’enregistrement. Le fonds commercial a été transmis par la société Musicast en date du 1er janvier 2018 à la Société par voie universelle du patrimoine. Le fonds commercial est amorti à 100 % au 31 décembre 2024.

(c) Immobilisations financières

Les titres de participation et autres titres immobilisés sont comptabilisés à leur coût d’acquisition. La Société a choisi d’incorporer les frais accessoires (droits de mutation, honoraires ou commissions et frais d’actes) au coût d’acquisition des titres de participation. Sur le plan fiscal, ces frais font objet d’un amortissement dérogatoire sur une durée de cinq ans.

Lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur brute des titres de participation, une dépréciation est constituée du montant de la différence. La valeur d’inventaire des titres de participation est estimée en fonction de la quote-part d’actif net de la filiale ou d’une estimation de la valeur d’utilité déterminée sur la base des flux de trésorerie futurs corrigée de la dette nette.

Les créances rattachées aux titres de participation font l’objet d’une dépréciation calculée selon l’estimation du risque de non-recouvrement des avances effectuées auprès des

(d) Stocks

Les stocks sont initialement évalués à leur coût. Le coût des stocks comprend tous les coûts d’acquisition, coûts de transformation et autres coûts engagés pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent. À chaque clôture, les stocks sont évalués au plus faible de leur coût et de leur valeur nette de réalisation. La valeur nette de réalisation est égale au prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité, diminué des coûts estimés pour l’achèvement et des coûts estimés nécessaires pour la réalisation de la vente. Dans le cas où la valeur nette de réalisation d’un stock est inférieure au coût, une dépréciation est comptabilisée. Celle-ci est reprise dans le cas où la valeur nette de réalisation redeviendrait supérieure au coût.

(e) Avances versées aux artistes et labels

Dans le cadre de certains contrats signés avec des artistes et des labels, la Société est amenée à verser des avances comptabilisées en actif circulant en Avances et acomptes versés sur commandes dont le recouvrement se fera par imputation des reversements qui leur seront dus dans le futur. Les avances sont comptabilisées à l’actif lorsqu’elles sont versées et sont comptabilisées en charges au fur et à mesure que les droits y afférents sont dus aux artistes et labels. La Société évalue à chaque clôture s’il existe ou non un doute sur le caractère recouvrable de ces avances sur la base des estimations des performances futures des artistes et des labels qui serviront de base pour le calcul des redevances dues. Les performances futures sont évaluées en fonction (1) de la projection des recoupements des 3 derniers mois sur la durée restante du contrat initial permettant d’identifier les artistes et labels pour lesquels il peut exister un doute sur le caractère recouvrable de leurs avances et (2) d’entretiens avec le management opérationnel permettant la prise en compte d’éléments qualitatifs (par exemple : une sortie d’album qui vient juste d’avoir lieu et qui ne se retranscrit pas encore dans les revenus générés sur le dernier trimestre, ou encore le lancement d’une campagne de dynamisation du catalogue). Ainsi, le solde des avances est déprécié si les performances futures sont considérées comme n’étant pas suffisantes.

(f) Créances et comptes rattachés

Les créances clients sont initialement comptabilisées à leur prix de transaction. En cas d’identification d’un élément objectif de perte de crédit à la clôture (par exemple : existence de difficultés de recouvrement ou d’un litige), une dépréciation au cas par cas est comptabilisée d’après les informations connues à la date de clôture des comptes. Les factures à émettre au titre de l’estimation du chiffre d’affaires à la clôture lorsque les rapports définitifs des plateformes numériques n’ont pas encore été reçus sont présentées avec les créances clients. Elles correspondent aux revenus comptabilisés lorsqu’une obligation de prestation a été remplie mais non encore facturée. Le droit à contrepartie est inconditionnel et seul l’écoulement du temps détermine l’exigibilité de la contrepartie.

(g) Comptes de régularisation actif et assimilés

Les charges constatées d’avance sont composées de charges ordinaires dont la répercussion sur le résultat est reportée à une période ultérieure. Les frais d’emprunt sont comptabilisés en charges à répartir sur la période correspondant à la durée contractuelle de l’emprunt.

(h) Valeurs mobilières de placement

Les valeurs mobilières de placement sont comptabilisées à leur coût d’achat ou de souscription, hors frais accessoires. Elles font l’objet d’une dépréciation si la valeur de marché est inférieure à leur valeur comptable à la clôture de l’exercice.

(i) Provisions pour risques et charges

Les risques et charges significatifs identifiés à la date de clôture des états financiers font l’objet d’une provision dès lors qu’il existe à la clôture de l’exercice une obligation de la Société à l’égard d’un tiers dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci. Les provisions sont constituées pour tenir compte des risques financiers existant à la date de clôture des comptes.

(j) Dettes fournisseurs et autres créditeurs

Les dettes fournisseurs et autres créditeurs sont initialement comptabilisées au coût historique. Toutes ces dettes sont classées en passif au bilan avec une échéance à moins d’un an. Les avances et acomptes reçus correspondent aux contreparties reçues lorsqu’une obligation de prestation n’a pas encore été remplie ou partiellement remplie. Les avances et acomptes reçus correspondent principalement à des rabais, remises et ristournes accordés à certains clients, aux avances et minimums garantis reçus des plateformes numériques et de la SPPF.

(k) Comptes de régularisation passif

Les produits constatés d’avance sont composés de produits ordinaires, dont la répercussion sur le résultat est reportée sur la période suivante.

(l) Opérations en devises

Les charges et produits en devises sont enregistrés pour leur contre-valeur à la date de l’opération. Les dettes et créances, en devises figurent au bilan pour leur contre-valeur au cours de fin d’exercice. La différence résultant de l’actualisation des dettes et créances en devises à ce dernier cours est portée au bilan en « écart de conversion ». Les pertes latentes de change non compensées font l’objet d’une provision pour pertes de change. Concernant les dettes et créances, les devises ne faisant pas l’objet d’une couverture de change sont réévaluées au cours de clôture. La différence de change est passée au compte de résultat. En application du règlement ANC 2015-05 du 02-07-2015, les gains et pertes de change sur créances et dettes commerciales sont classés en résultat d’exploitation.

(m) Frais d’augmentation de capital

La Société impute les frais d’augmentation du capital sur le montant des primes d’émission afférentes à l’augmentation et en cas d’insuffisance, ces frais sont comptabilisés en charge.

(n) Chiffre d’affaires et reconnaissance du revenu

Les principales activités génératrices de chiffre d’affaires sont les suivantes :

  • les ventes numériques ;
  • les autres activités principalement composées des ventes de supports physiques.

Ventes numériques

Les ventes numériques constituent une vente de licence de propriété intellectuelle sur le catalogue des œuvres musicales sur lesquelles la Société ou ses filiales détiennent des droits, mais également une vente aux plateformes de catalogue dont la Société ne détient pas les droits. La Société n’a pas les droits de propriété intellectuelle mais les droits de distribution pour une période précisée contractuellement. Le catalogue s’entend comme l’ensemble des œuvres sur lesquelles le Groupe dispose de droits pendant la durée du contrat avec la plateforme (y compris les œuvres dont les droits seront acquis après la signature de ce contrat et à l’exclusion des œuvres sur lequel la Société n’aurait plus de droit). Cette licence constitue donc un droit d’accès à la propriété intellectuelle telle qu’elle évolue sur la durée du contrat et correspond à une licence dite dynamique. La Société conclut des contrats dont la durée s’étend sur plusieurs années avec des plateformes de distribution numérique qui lui versent une redevance en contrepartie de l’usage de son catalogue musical. Le chiffre d’affaires prend la forme d’une redevance basée sur l’usage de la licence par les clients finaux des plateformes. Le chiffre d’affaires est reconnu au fur et à mesure que ces usages ont lieu, sur la base des rapports établis par les plateformes numériques.

Certains contrats avec les plateformes peuvent prévoir le versement à la Société d’un minimum garanti non remboursable qui s’apparente à une avance sur redevance reçue par la Société. Les minimums garantis sont reconnus au même rythme que la comptabilisation des redevances qui y sont liées ou étalées prorata temporis sur la durée du contrat dans le cas où les informations ne sont pas disponibles.

Autres

Concernant la vente de supports physiques, le chiffre d’affaires, net des éventuelles remises, est reconnu au moment du transfert du contrôle du support physique ; c’est-à-

dire, dans la majorité des cas, au moment de la livraison aux points de vente physiques et au moment de la vente au client final dans le cas des ventes en consignation. Dans le cadre des ventes en consignation, le distributeur physique n’obtient le contrôle des supports physiques qu’au moment où le produit est vendu à son client et n’a pas d’obligation inconditionnelle de payer le produit tant que la vente à son client n’a pas eu lieu. L’estimation des retours est basée sur des statistiques historiques et des prévisions et est constatée en déduction du chiffre d’affaires.

Estimation du chiffre d’affaires

La Société réalise une estimation du chiffre d’affaires relative aux rapports de vente non parvenus à la clôture de l’exercice sur la base des observations historiques. Cela concerne essentiellement les revenus digitaux pour l’ensemble des plateformes ayant contractualisé avec la Société. La méthode d’estimation retenue se base sur la moyenne pondérée de la croissance mensuelle par plateforme des 3 dernières années, complétée éventuellement d’éléments spécifiques connus pour une plateforme.

(o) Autres produits d’exploitation

La Société génère d’autres produits d’exploitation dans le cadre d’autres activités, plus minoritaires, et notamment :

  • l’activité correspondant à la vente de produits dérivés et le partenariat de marques correspondant à la vente de produits dérivés, réalisée en partenariat avec une marque dont le chiffre d’affaires est reconnu au moment de l’accord de la licence ou du transfert du contrôle des biens au client ;
  • la synchronisation qui correspond à l’octroi d’une licence sur un extrait de l’œuvre musicale dans l’état dans lequel elle est au moment de la signature du contrat sans évolution prévue. Le chiffre d’affaires est donc reconnu au moment du transfert du contrôle de la licence, c’est-à-dire au moment où le client obtient le droit d’utiliser l’œuvre ;
  • les droits voisins sont des droits connexes aux droits d’auteur dévolus aux artistes interprètes, aux producteurs de vidéogrammes et de phonogrammes, ainsi qu’aux organismes de radiodiffusion et de télédiffusion. La Société peut être chargée de collecter les droits voisins auprès des autorités compétentes puis de les reverser à l’artiste/producteur, éventuellement minorés d’une commission de gestion ;
  • la Société propose également des services complémentaires d’administration de droits d’édition, correspondant à la collecte, principalement auprès de sociétés de gestion collective et pour le compte des titulaires de droits sur les œuvres musicales, des redevances dues au titre des droits de reproduction et de représentation de ces œuvres ;
  • des revenus liés à la politique de prix de transfert et des revenus de Management fees.

(p) Autres charges d’exploitation

Les reversements aux artistes et labels sont comptabilisés en autres charges lorsque les produits des ventes d’enregistrements musicaux, déduction faite des provisions pour retours éventuels, sont constatés.

(q) Consolidation

Suite au changement d'actionnariat, la société Upbeat BidCo SAS est devenue la société tête de groupe. La consolidation du Groupe est établie au niveau de Believe SA au 31 décembre 2024.

6.2.2.4 Événements significatifs

Offre publique d’achat simplifiée initiée par Upbeat Bidco sur les actions de la société Believe Le 12 février 2024, Denis Ladegaillerie, le fonds d’investissement EQT X et des fonds gérés par TCV ont annoncé s’être constitués en consortium dans le but d’initier, via un véhicule dédié (Upbeat Bidco SAS), une offre publique d’achat sur les actions de la Société Believe au prix de 15 € par action, à la suite de l’acquisition d’un bloc représentant 71,92 % du capital et 77,42 % du nombre théorique de droits de vote de la Société via le rachat des actions détenues par TCV Luxco BD S.à r.l., Ventech et XAnge.

6.2.2.5 Informations sur le bilan

Actif immobilisé

Les mouvements de la période sont détaillés dans les tableaux ci-dessous. (cf. le communiqué publié par le consortium le 12 février 2024 ainsi que le communiqué publié par la Société le même jour, disponibles sur le site institutionnel de la Société). Le Conseil d'administration a constitué un comité ad-hoc, composé de trois administrateurs indépendants, afin de suivre les travaux de l’expert indépendant et de préparer un projet d’avis motivé sur l’Offre.

À la suite de l'annonce de l'Offre par le Consortium, le Conseil d'administration de la Société a reçu une manifestation d’intérêt exploratoire, préliminaire et non engageante, de la part de Warner Music group en vue d'un rapprochement potentiel avec Believe. Le 6 avril 2024, le Comité Ad-Hoc de Believe a pris note de la décision de Warner Music Group de ne pas soumettre d'offre ferme de rapprochement avec Believe, comme indiqué dans le communiqué de presse de Warner Music Group ce même jour.

Le Consortium a indiqué par communiqué du 12 avril 2024 qu'il n'avait plus l'intention de demander un retrait obligatoire dans le cadre de l'Offre.

Le Conseil d’administration de Believe s’est réuni le 18 avril 2024 et a notamment pris connaissance (i) des travaux et de la recommandation du Comité Ad-Hoc, composé des trois administratrices indépendantes, et (ii) des conclusions du cabinet Ledouble, désigné en qualité d’expert indépendant le 11 février 2024, dont le rapport conclut au caractère équitable, d’un point de vue financier, des termes de l’Offre pour les actionnaires apportant volontairement leurs titres à l’Offre, et à l’absence d’éléments connexes susceptibles de préjudicier aux intérêts des actionnaires. Le Conseil d’administration a rendu, à l’unanimité des membres ayant pris part au vote, un avis motivé favorable sur l’Offre, en considérant que celle-ci est dans l'intérêt de la Société, de ses salariés et de ses actionnaires.

Le 24 juin 2024, l’Autorité des marchés financiers a publié le résultat de l’offre publique d’achat simplifiée initiée par Upbeat Bidco, consortium composé des fonds TCV et EQT X et du fondateur et Président-Directeur général de la Société, Monsieur Denis Ladegaillerie, sur les titres de la société Believe, à la suite de la clôture de l’Offre intervenue le 21 juin 2024. Upbeat Bidco a acquis, dans le cadre de l’Offre, qui s’est déroulée du 3 juin au 21 juin 2024, 19 619 422 actions de Believe. À l’issue de l’Offre, Upbeat Bidco détient 95 664 106 actions Believe représentant 94,29 % des droits de vote théoriques bruts de Believe. Au moment de la publication des présents états financiers consolidés, le consortium détient 96,63 % du capital social.

Dans le cadre de la nouvelle structure actionnariale à la suite du résultat de l’offre publique d’achat simplifiée initiée par Upbeat Bidco sur les actions de la société Believe, le Conseil d’administration de la société a évolué. À la suite du départ de Ventech en tant qu’administrateur en raison de la cession de l’intégralité des titres détenus dans Believe, le Conseil d’administration a procédé à la cooptation d’un nouvel administrateur représentant EQT X, Andrew Fisher. La ratification d’Andrew Fisher sera soumise au vote de l’Assemblée générale qui se tiendra l’année prochaine, en 2025. Andrew Fisher sera nommé au Comité d’audit ainsi qu’au Comité RSE.

Le Conseil d’administration a également nommé deux censeurs, Michael Kalfayan (General Partner chez TCV) et Nicolas Brugère (Partenaire chez EQT X, Responsable France & Benelux).

Acquisitions sur l’exercice 2024

Le 25 juin 2024, la Société a souscrit à l’augmentation de capital de la société Believe Digital GMH pour un montant de 60 millions d’euros. Le 23 décembre 2024, le Groupe a acquis 49 % complémentaire de la société Jo&Co SAS portant sa participation à 100 %.

Activités liées aux filiales

La société Believe Digital GmbH présente une situation nette positive de 19 195 milliers d’euros. Une augmentation de capital de 60 millions d'euros et la fusion absorption des filiales du groupe Groove attack a permis l'amélioration de la valeur nette de la société. Nous avons procédé à une reprise nette des dépréciations de 4 338 milliers d'euros qui se décompose par une dotation de 10 492 milliers d'euros des titres de participation, ce qui porte le total de la dépréciation à un montant de 22 128 milliers d'euros ; et une reprise totale de la dépréciation de 14 830 milliers d’euros sur les prêts.

La société Jo&Co présente une situation nette positive de 342 milliers d’euros. Le rétablissement de la une situation nette a permis de reprendre en partie la dépréciation des titres pour un montant de 1 495 milliers d'euros.

La société Believe Digital OOO présente une situation nette positive de 3 598 milliers d’euros. Le rétablissement de la une situation nette a permis de reprendre les dépréciations des titres pour un montant de 20 milliers d'euros et du compte courant pour 3 743 milliers d'euros.

La société Morning Glory présente une situation nette négative de 1 309 milliers d’euros. Les titres de participation ont été dépréciés pour un montant de 2 738 milliers d’euros.

Immobilisations (en milliers d’euros)

À l’ouverture Augmentation Diminution À la clôture
Immobilisations incorporelles 118 825 17 219 3 228 132 816
Immobilisations corporelles 9 357 205 9 562
Immobilisations en cours 7 612 14 722 7 918 14 416
Participations 131 436 61 043 - 192 479
Immob. financières hors participations 157 533 109 856 77 722 189 667
Total 424 764 203 045 88 868 538 941

Production immobilisée

La société constate en production immobilisée principalement des frais de développement. Il s’agit des coûts de développement et d’amélioration des technologies propres à Believe et des projets d’amélioration de l’organisation, dont le montant sur l’exercice s’élève à 14 242 milliers d’euros contre 13 476 milliers d’euros en 2023. Les autres éléments inscrits en production immobilisée sont liés à l’activité de label de la société. Le montant s’élève à 480 milliers d’euros cette année contre 841 milliers d’euros en 2023.

Amortissements et dépréciations (en milliers d’euros)

À l’ouverture Augmentation Diminution À la clôture
Immobilisations incorporelles 85 031 20 223 128 105 127
Immobilisations corporelles 6 886 1 540 8 426
Immobilisations financières 30 099 13 230 16 357 26 972
Total 122 016 34 994 16 485 140 525

Détail des immobilisations et amortissements en fin de période HORS IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES

Nature des biens (en milliers d’euros) Valeur brute Amortissements Valeur nette
Logiciels & Brevets 4 248 2 904 1 345
Catalogues 11 733 9 782 1 951
Conception application 98 362 82 895 15 467
Clips, Masters 16 796 7 869 8 927
Fonds commercial 1 440 1 440 0
Mali de fusion 237 237 0
Installations et agencements divers 5 734 4 817 918
Matériels de bureau 964 793 171
Matériels informatiques 53 41 13
Mobilier 2 810 2 776 35
Immobilisations incorporelles en cours 14 416 14 416

Nature des biens (en milliers d’euros)

Valeur brute Amortissements Valeur nette
Total 156 795 113 553 43 242

Tableau des filiales et des participations

Noms(En milliers d’euros) Pays Capital % Chiffre d’affaires Résultat Net Prêts et avances Autres Capitaux Valeur nette des titres
Believe Digital GmbH Allemagne 60 026 100 % 46 629 1 568 37 551 (40 830) 49 508
Believe Digital SRL Italie 10 100 % 694 408 1 364 10
Believe International S.a.r.l. Luxembourg 17 312 100 % 879 143 2 994 138 347 25 819 17 312
Believe Digital OOO Russie 12 100 % 424 3 105 3 586 20
Believe Digital Holding Inc. États-Unis 14 080 100 % 4 317 773 19 627 14 555
Lili Louise Musique SAS France 1 000 45 % 281 477 2 108 12 300
6&7 SAS France 81 51 % 2 449 (271) (35) 2 144
Play2 SAS France 42 25 % 49 265 2 994 5 154 4 675 12 179
Jo\&Co SAS France 10 100 % 3 817 327 332 3 461
Structure PY SAS France 0 24 % (245) 1 547 2 134 3 181
Sentric Music Group Ltd Royaume-Uni 2 100 % 11 2 626 48 347
Morning Glory Music SAS France 1 53 % 1 421 (390) 937 (1 310) 1 339

Les titres des filiales sont dépréciés pour un montant total de 26 972 milliers d'euros dont :

  • Believe Digital GMBH : 22 128 milliers d'euros
  • Jo&Co SAS : 2 106 milliers d'euros
  • Morning Glory Music SAS : 2 738 milliers d'euros

Des amortissements dérogatoires sont comptabilisés dans les comptes de la Société pour un montant de 1 165 milliers d’euros. La dotation de l’exercice s’élève à 298 milliers d’euros.

État des créances

Montant brut À 1 an À plus d’un an
Créances rattachées aux participations 188 077 16 528 171 549
Créances clients hors groupe 40 028 40 028
Créances clients intra groupe 55 912 55 912
Autres créances sur actif circulant 197 452 170 515 26 937

Capitaux propres

(En milliers d’euros)

Montant brut À 1 an À plus d’un an
Charges constatées d’avance 9 182 7 211 1 971
Total brut 490 650 290 193 200 457

Les créances sur l'actif circulant sont notamment composées de la créance compte courant groupe avec ses filiales pour un montant total de 141 136 milliers d'euros.

Dépréciations de l’actif circulant

(en milliers d’euros) À l’ouverture Dotation Reprise utilisée Reprise non utilisée À la clôture
Stocks 489 139 392 236
Avances 5 086 1 284 6 370
Clients 1 499 752 40 2 211
Comptes courants filiales 3 743 3 743 0
Total 10 817 2 175 4 174 8 817

Produits à recevoir

(En milliers d’euros) Montant
Clients factures à établir - Clients Groupe 39 962
Clients factures à établir - Clients Tiers 11 890
Produits à recevoir 120
Total 51 972

Charges constatées d’avance

(En milliers d’euros) Montant
Assurances 624
Loyer 137
Live 1 570
Label 1 401
Honoraires 2 872
Licences 2 450
Divers 128
Total 9 182

Capital et Mouvements de Titres

(En milliers d’euros) À l’ouverture Augmentation Diminution À la clôture
Capital 485 18 503
Prime d’émission 467 682 10 316 477 998
Réserve légale 64 64
Report à nouveau (79 756) (22 248) (102 004)
Résultat de l’exercice (22 248) (22 462) (22 248) (22 462)
Provisions réglementées 867 298 1 165
Capitaux propres en fin d’exercice 367 093 (34 078) (22 248) 355 263

Capital social

Mouvements de titres

Date de décision Nombre Valeur nominale (en euro) Capital social (en euro)
Titres en début d’exercice 97 086 350 0,005 485 432
31/03/2024 44 000 0,005 220
24/04/2024 31 001 0,005 155
14/05/2024 43 048 0,005 215
14/05/2024 380 866 0,005 1 904
20/05/2024 197 000 0,005 985
20/06/2024 2 926 520 0,005 14 633
20/09/2024 (90 291) 0,005 (451)
20/09/2024 2 0,005 0
Titres en fin d’exercice 100 618 496 0,005 503 092

Le capital social de la Société au 31 décembre 2024 s’élève ainsi à 503 092 euros soit une augmentation de 17 661 euros, résultant de la réalisation des augmentations de capital suivantes :

  • le 20 mai 2024, le capital social a été augmenté pour un montant nominal de 985 euros par l’émission d’actions au profit des bénéficiaires de plans BSA et BSPCE qui ont exercé leurs bons (émission de 197 000 actions nouvelles).
  • le 31 mars 2024, le capital social a été augmenté d'un montant nominal de 220 euros par l’émission d’actions au profit des bénéficiaires de plans BSA et BSPCE qui ont exercé leurs bons (émission de 44 000 actions nouvelles);
  • le 24 avril 2024, le capital social a été augmenté pour un montant nominal de 155 euros par l’émission d’actions au profit des bénéficiaires de plans BSA et BSPCE qui ont exercé leurs bons (émission de 31 001 actions nouvelles);
  • le 14 mai 2024, le capital social a été augmenté pour un montant nominal de 2 120 euros par l’émission d’actions au profit des bénéficiaires de plans BSA et BSPCE qui ont exercé leurs bons (émission de 423 914 actions nouvelles).
  • le 20 juin 2024, le capital social a été augmenté pour un montant nominal de 14 633 euros par l’émission d’actions au profit des bénéficiaires de plans BSA et BSPCE qui ont exercé leurs bons (émission de 2 926 520 actions nouvelles).
  • le 20 septembre 2024, le capital social a été réduit pour un montant nominal de (451) euros par rachats d'actions propres (réduction de 90 291 actions). Ensuite le capital social a été augmenté pour un montant nominal de 0.01€ euro par l’émission d’actions au profit des bénéficiaires de plans BSA et BSPCE qui ont exercé leurs bons (émission de 2 actions nouvelles).

Caractéristiques des bons de souscription

Les modalités de ces émissions sont les suivantes :

Plan

Date de l’autorisation Date d’émission et attribution Prix d’exercice par option Nombre d’options autorisées Nombre d’options attribuées Nombre d’options non attribuées Nombre d’options annulées Date de l’AG pour annulation Date limite d’exercice (1)
BSPCE 2011 31/05/2011 01/07/2011 8,884 € 156 002 66 860 - 89 142 18/12/2012 1er juillet 2023, 2024 ou 2025 en fonction de la tranche
BSA 2011 31/05/2011 01/07/2011 8,884 € 66 858 33 429 - 33 429 18/12/2012
BSPCE 2012 18/12/2012 07/11/2014 12,24 € 89 142 73 542 - 15 600 25/11/2014 07/11/2024
BSA 2012 18/12/2012 07/11/2014 12,24 € 33 429 26 654 - - - -

BSPCE and BSA Details

Type Date Issued Expiration Date Price Quantity Notes Next Review Date
BSPCE 2016-1 30/06/2016 30/06/2016 5,40 € 853 750 - 30/06/2026
BSPCE 2016-2 30/06/2016 30/06/2016 5,40 € 155 000 - 30/06/2026
BSA 2016-1 30/06/2016 31/12/2016 8,57 € 13 000 - 31/12/2026
BSA 2016-2 30/06/2016 30/06/2016 5,40 € 393 210 - 30/06/2026
BSPCE 2017 30/06/2016 04/09/2017 8,57 € 10 300 - 04/09/2027
BSA 2017 30/06/2016

04/09/2017

8,57 € 15 000 - -
04/09/2027 BSPCE 2018-1 15/10/2018 19/10/2018
9,18 € 1 951 033 845 000 396 033
- - 19/10/2028 BSA 2018-1
15/10/2018 19/10/2018 9,18 € 480 000
- - 19/10/2028 BSPCE 2019-1
15/10/2018 03/05/2019 14,75 € 190 000
- - 03/05/2029 BSA 2019-1
15/10/2018 31/07/2019 14,75 € 40 000
- - 31/07/2029

(1) Sauf mention contraire, la date limite d’exercice est de 10 ans à compter de la date d’attribution des bons.

Chaque option des plans listés dans le tableau ci-dessus donne droit à 2 actions ordinaires sauf pour les plans 2011 et 2012 qui donnent droit à 20 actions ordinaires.

Actions de Performance (AP)

Les modalités d’émissions des Actions de Performance sont les suivantes : nombre peut être porté à un maximum de 1 188 426 en cas de surperformance. Ces actions gratuites soumises à condition de performance seront acquises en quatre tranches en juin 2027 après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance ;

le 21 juin 2024, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de 1 090 299 actions gratuites soumises à conditions de performance à certains salariés du Groupe.

● le 27 avril 2023, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de 1 071 495 actions gratuites soumises à conditions de performance à certains salariés du Groupe. Ce nombre peut être porté à un maximum de 1 264 347 en cas de surperformance. Ces actions gratuites soumises à condition de performance seront acquises en quatre tranches en avril 2026 après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance ;

● le 15 septembre 2021, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de 692 254 actions gratuites soumises à conditions de performance à certains salariés du Groupe. Ce nombre peut être porté à un maximum de 784 543 en cas de surperformance. Ces actions gratuites soumises à condition de performance seront acquises en trois tranches en septembre 2024 après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance ;

● le 9 décembre 2022, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de 100 000 actions gratuites soumises à conditions de performance à un salarié du Groupe. Ce nombre peut être porté à un maximum de 113 333 en cas de surperformance. Ces actions gratuites soumises à condition de performance seront acquises en trois tranches en septembre 2025 après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance ;

● le 3 mai 2022, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de 697 322 actions gratuites soumises à conditions de performance à certains salariés du Groupe. Ce nombre peut être porté à un maximum de 790 298 en cas de surperformance. Ces actions gratuites soumises à condition de performance seront acquises en trois tranches en mai 2025 après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance ;

● Dans ce cadre, par décision du Conseil d'administration du 18 avril 2024, il a été décidé de l'accélération du plan d'attribution gratuite d'actions de performance daté du 15 septembre 2021 de septembre à mai 2024.

Les principales données et hypothèses sous-tendant l’évaluation de la juste valeur des avantages accordés dans le cadre des accords dont le paiement est fondé sur des actions du Groupe sont les suivantes :

Plan Date d’attribution Nombre maximal d’actions gratuites sous conditions de performance attribuées Accomplissement estimé des conditions de performance
AP 2021 - tranche 2 15/09/2021 230 751 n/a
AP 2021 - tranche 1 et 3 15/09/2021 461 503 106 % / 100 %
AP 2022 - tranche 2 03/05/2022 232 441 n/a
AP 2022 - tranche 1 et 3 03/05/2022 464 881 51 % / 100 %
AP 2022 - tranche 2 09/12/2022 33 333 n/a
AP 2022 - tranche 1 et 3 09/12/2022 66 667 51 % / 100 %
AP 2023 - tranche 3 27/04/2023 321 448 n/a
AP 2023 - tranche 1, 2 et 4 27/04/2023 750 047 0 % / 120 % / 100 %
AP 2024 - tranche 1, 2, 3 et 4 21/06/2024 1 090 299 100 %

Contrat de liquidité :

Le 2 juillet 2024, à l’issue de l’offre publique d’achat simplifiée initiée par Upbeat BidCo, le consortium composé de fonds gérés par TCV, EQT et Denis Ladegaillerie détient à la date du présent document 96,63 % du capital. Believe a décidé de résilier le contrat de liquidité.

Provisions pour risques et charges

(En milliers d’euros) À l’ouverture Dotation Reprise utilisée Reprise non utilisée À la clôture
Provisions pour risques 780 439 1 219
Autres prov. pour risques et charges -
Provisions pour risques de change 12 886 22 023 12 886 22 023
Total 13 667 22 462 0 12 886 23 242

Les provisions pour risques de change s’élèvent à 22 023 milliers d’euros à la fin 2024 et couvrent principalement les risques de change liés aux comptes courants en USD et RUB.

Par ailleurs, en novembre 2024, UMG Recordings, Inc., Capitol Records, LLC, Capital CMG, Inc., ABKCO Music & Records, Inc., and Concord Music Group, Inc. ont déposé une plainte contre certaines sociétés du Groupe pour violation des droits d'auteur à grande échelle. Believe réfute fermement ces allégations et les déclarations faites par les plaignants et les combattra.

Dettes financières

(En milliers d’euros) À l’ouverture Augmentation Diminution À la clôture
Emprunts auprès établissements de crédit 2 062 32 937 1 156
Concours bancaires - - - -
Emprunts auprès établissements de crédit 2 062 32 937 1 156
Comptes courants filiales 152 465 91 273 2 079 241 658
Emprunts et dettes financières divers 152 465 91 273 2 079 241 658
Total 154 526 91 304 3 016 242 815

État des dettes

(En milliers d’euros) Montant total 0 à 1 an 1 an à 5 ans Plus de 5 ans
Emprunts dettes financières 1 156 907 250 -
Découverts, concours bancaires - - - -
Dettes financières diverses 241 658 241 658 - -
Clients Acomptes 9 864 9 864 - -
Fournisseurs 96 819 96 819 - -
Fournisseurs d’immobilisations 369 369 - -
Dettes fiscales & sociales 28 725 28 725 - -
Autres dettes 5 694 5 694 - -
Produits constatés d’avance 704 704 - -
Total 384 991 384 741 250 -

Charges à payer par poste du bilan

(En milliers d’euros) Montant
Emprunts & dettes établissements de crédit 31

6.2.2.6 Informations sur le compte de résultat

Ventilation des produits d’exploitation

(en milliers d’euros) Montant H.T. %
Ventes de marchandises 15 031 5,6 %
Prestations de services 128 614 48,0 %
Produits des activités annexes et autres produits d’exploitation 124 424 46,4 %
Total 268 070 100 %

Les ventes de marchandises correspondent à l’activité de distribution physique et au Merchandising.

Les prestations de services sont relatives à la distribution digitale.

Les produits des activités annexes comprennent notamment les facturations aux filiales de la Société au titre des management fees, de la part des redevances de distribution aux plateformes digitales revenant à la Société selon les modalités de facturations prévues dans les contrats entre la Société et ses filiales et la production immobilisée.

VENTILATION DU CHIFFRE D’AFFAIRES

(en milliers d’euros) France Exportations Total
Ventes de marchandises 13 975 1 057 15 031
Prestations de services 5 895 122 720 128 614
Chiffre d’affaires net 19 869 123 776 143 646

Répartition de l’impôt

Détail de la charge d’impôt (en milliers d’euros) 2024 2023
Impôts sur les bénéfices 0 0
Crédit d’impôt Production (657) (1 012)
Crédit d’impôt Spectacle Vivant (90) (22)
Report en arrière de déficits 0 (82)
Total (747) (1 116)

Accroissement et allégement de la dette FUTURE d’impôt

Montant et Impôt

(en milliers d’euros) Montant Impôt
Accroissements 23 186 5 796
Provisions réglementées 1 165 291
Écarts de conversion actif 22 021 5 505
Allégements (67 037) (16 759)
Provisions non déductibles année de dotation 13 679 3 420
Effort à la construction 243 61
Provision pour perte de change 22 023 5 506
Écarts de conversion passif 4 657 1 164
Déficit reportable fiscalement 99 220 24 805
Total (116 636) (29 159)

Le taux d’imposition retenu pour le calcul de l’accroissement et de l’allégement de la dette d’impôt est de 25 %.

Ventilation de l’impôt sur les sociétés entre le résultat courant et le résultat exceptionnel

(en milliers d’euros) Résultat avant impôt Impôt dû Résultat après impôt
Résultat courant (23 118) (23 118)
Résultat exceptionnel (92) (92)
Report en arrière de déficits 0
Redressement fiscal 0
Crédit d’impôts 747 747
Total (23 210) 747 (22 462)

Charges et produits exceptionnels

Le résultat exceptionnel est principalement composé de :

  • de charges exceptionnelles sur opérations en capital et de gestion pour un montant de 182 milliers euros et de dotations exceptionnelles aux amortissements dérogatoires pour un montant de 298 milliers euros.
  • Il s’agit principalement des charges exceptionnelles liées aux amortissements dérogatoires.

Effectif moyen

Catégories de salariés Salariés
Cadres 600
Employés 95
Total 695

6.2.2.8 Rémunération des dirigeants

La rémunération des principaux dirigeants du Groupe correspond aux rémunérations des mandataires sociaux et des administrateurs indépendants. Les montants présentés ci-

(En milliers d’euros) 2024
Rémunération salariée 340 387
Avantages en nature
Rémunération au titre d’un mandat social 185 167
Total des rémunérations des dirigeants 525 554

6.2.2.9 Engagements hors bilan

Dettes liées aux contrats de location-financement

Au 31 décembre 2024, les dettes liées aux contrats de location-financement concernent les investissements en matériels informatiques de la société Believe. L’engagement est de 3 307 934 euros au 31 décembre 2024.

Engagement de bail

En mars 2019, la Société a conclu un bail, modifié ultérieurement par voie d'avenants, pour établir son siège social dans les locaux situés au 24, rue Toulouse Lautrec dans le 17e à Paris. L'emménagement a eu lieu en novembre 2019 et le siège social a été transféré à cette nouvelle adresse.

En 2023, la Société et le bailleur ont d'un commun accord renégocié un nouveau bail entraînant la résiliation par anticipation du bail initial qui a pris fin, sans indemnité et sans autre formalité, le 31 mars 2023.

Le nouveau bail a été consenti pour une période de 9 (neuf) années avec une prise d'effet au 1er avril 2023 pour se terminer le 31 mars 2032. Outre, la faculté légale de résilier le bail à l'issue de chaque période triennale du bail, la Société bénéficie de deux possibilités de sortie du bail avec effet au 31 août 2025 ou au 31 août 2028, sous réserve de respecter les conditions de sortie attenantes.

L’engagement au titre de ce bail est de 13 794 370 euros au 31 décembre 2024.

Autres engagements

La liste des engagements donnés est détaillée comme suit :

  • diverses garanties générales et spécifiques dans le cadre des acquisitions de Play 2, Morning Glory Music, Structure PY et Sentric ;
  • lettres de confort dans le cadre de la continuité des activités pour ses filiales : Believe SRL, Believe GMBH, Soulfood, Nuclear Blast GMBH.

Engagements relatifs à la PIDR

6.2.3 Autres éléments relatifs aux États financiers 2024

6.2.3.1 Situation et activité de la Société au cours de l’exercice

Le chiffre d’affaires de la Société est en hausse par rapport à l’exercice précédent et ressort pour l’exercice clos le 31 décembre 2024 à 143 646 milliers d’euros contre 134 557 milliers d’euros lors de l’exercice précédent, soit une hausse de 7 %.

Les principaux revenus de la Société proviennent de la distribution de contenus musicaux sur le marché français et de prestations de services auprès de ces filiales au titre de la mise à disposition de la plateforme centrale technologique développée par la Société pour accompagner le développement des artistes et labels dans toutes les géographies.

Les produits d’exploitation s’élèvent à un montant de 268 070 milliers d’euros contre 253 776 milliers d’euros lors de l’exercice précédent. Le total des charges d’exploitation ressort à 311 132 milliers d’euros contre 276 453 milliers d’euros, lors de l’exercice précédent.

dessous au titre de leur rémunération et enregistrés dans le compte de résultat correspondent aux montants versés lors de leurs mandats. Les principaux dirigeants ne bénéficient pas d’avantages postérieurs à l’emploi.

2023

L’estimation des engagements concernant les indemnités de départ en retraite a été réalisée au 31 décembre 2024 selon la méthode rétrospective des unités de crédit projetées. Cette méthode tient compte de l’âge et de l’ancienneté actuels de chaque salarié, de leur espérance de vie en fonction les tables de mortalité de l’INSEE ainsi que de la probabilité de présence dans l’entreprise selon des taux de rotation par tranche d’âge.

Le barème retenu concernant le nombre de mois de salaire d’indemnité est celui de la convention collective Création et événement ; le montant de l’indemnité de départ à la retraite est ainsi fixé comme suit :

  • pour le salarié ayant de 5 ans à 8 ans d’ancienneté inclus : 1 mois de salaire ;
  • pour le salarié ayant de 9 ans à 13 ans d’ancienneté inclus : 2 mois de salaire ;
  • pour le salarié ayant de 14 ans à 18 ans d’ancienneté inclus : 3 mois de salaire ;
  • pour le salarié ayant de 19 ans à 23 ans d’ancienneté inclus : 4 mois de salaire ;
  • pour le salarié ayant de 24 ans à 28 ans d’ancienneté inclus : 5 mois de salaire ;
  • pour le salarié ayant de 29 ans à 34 ans d’ancienneté inclus : 6 mois de salaire ;
  • pour le salarié ayant plus de 35 ans d’ancienneté révolus : 7 mois de salaire.

Le calcul est estimé à partir des rémunérations versées en 2024 et tient compte d’un taux de rotation par tranches d’âge entre 0 % et 24.0 %, d’un taux d’actualisation de 3.43 %, d’un taux de revalorisation des salaires par tranches d’âge entre 2,0 % et 8,0 %, et d’un taux de charges sociales de 45 %.

Le montant de l’engagement hors bilan est de 179 911 euros au 31 décembre 2024 vs 105 316 euros au 31 décembre 2023.

La variation de l’exercice 2023 se décompose ainsi :

  • 5 419 euros de coût normal ;
  • 4 529 euros d’intérêts sur la dette ;
  • 64 646 euros de pertes actuarielles.

6.2.2.10 Événements postérieurs à la clôture

Il n'y a aucun événement significatif postérieur à la clôture.

La masse salariale globale s’élève à 84 969 milliers d’euros contre 75 308 milliers d’euros lors de l’exercice clos le 31 décembre 2023, soit une hausse de 13 %.

Les recrutements sont concentrés sur les ressources suivantes : la gestion des métadonnées et des opérations et les développeurs.

Le résultat d’exploitation est en baisse par rapport à l’exercice précédent et ressort pour l’exercice clos le 31 décembre 2024 à (43 062) milliers d’euros contre (22 677) milliers d’euros pour l’exercice précédent soit une diminution de 89,9 %.

Le résultat financier est un produit de 19 944 milliers d’euros contre une charge de 567 milliers d’euros en 2023, en raison notamment d'une variation positive des effets de change pour 2 969 milliers d'euros, une augmentation des dotations aux provisions pour dépréciation des titres des filiales (11 715) milliers d’euros, une diminution des provisions pour prêt groupe de 14 830 milliers d'euros et des dépréciations des comptes courants 3 743 milliers d’euros et des gains de change et des provisions.

Le résultat courant avant impôt est en baisse par rapport à l’exercice précédent et ressort pour l’exercice 2024 à (23 118) milliers d’euros contre (22 110) milliers d’euros pour l’exercice précédent.

L’impôt sur les sociétés en 2024 est un produit de 747 milliers d’euros correspondant principalement au crédit d’impôt phonographique, contre un produit de 1 116 milliers d’euros en 2023.

Le résultat exceptionnel ressort à (92) milliers d’euros contre (1 254) milliers d’euros au 31 décembre 2023, composé principalement en 2023 d’un abandon de créance au profit de sa filiale italienne (1 000) milliers d’euros.

Conformément aux dispositions de l’article R. 225-102 du Code de commerce, vous trouverez ci-dessous le tableau des résultats au cours des cinq derniers exercices :

(En milliers d’euros)

Décembre
2020 2021 2022 2023 2024
I. Situation financière en fin d’exercice
a) Capital social 402 480 484 485 503
b) Nombre d’actions émises 40 234 421 95 957 102 96 764 109 97 086 350 100 618 496
c) Nombre d’obligations convertibles en actions - - - - -
II. Résultat global des opérations effectives
a) Chiffre d’affaires hors taxes 196 472 154 377 130 375 134 557 143 646
b) Bénéfices avant impôts, amortissements et provisions (1 004) (2 758) 13 524 8 368 3 560

c) Impôts sur les bénéfices

(304) (2 233) 194 (1 116) (747)

d) Bénéfices après impôts, amortissements et provisions

(17 763) (18 928) (44 357) (22 248) (22 462)

e) Montant des bénéfices distribués

- - - - -

III. Résultat des opérations réduit à une seule action :

a) Bénéfices après impôts, mais avant amortissements et provisions en euros

(0,02) (0,01) 0,14 0,10 0,04

b) Bénéfices après impôts, amortissements et provisions en euros

(0,44) (0,20) (0,46) (0,23) (0,22)

c) Dividende attribué à chaque action en euros

IV. Personnel

a) Nombre de salariés

391 516 642 675 698

b) Montant de la masse salariale


6.2.3.2 Événements significatifs survenus lors de l’exercice social

c) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (Sécurité Sociale, œuvres sociales, etc.)

24 070
34 462
42 311
48 179
55 771

Les sociétés contrôlées par Believe sont les suivantes :

Le 23 décembre 2024, le Groupe a acquis 49 % complémentaire de la société Jo&Co SAS portant sa participation à 100 %.

Believe Digital GmbH (Allemagne)

Cette filiale, détenue à 100 % par la Société, présente sur la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024, un chiffre d’affaires de 3 817 milliers et un résultat net comptable de 327 milliers d’euros.

En 2023, cette filiale, détenue à 100 % par la Société, a absorbé le groupe Groove Attack comprenant ses filiales GoodToGo GmbH, JustBridge Entertainment GmbH et RoughTrade GmbH.

Le 25 juin 2024, Believe S.A. a souscrit à l’augmentation de capital de la société Believe Digital GMH pour un montant de 60 millions d’euros.

Sur la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024, son chiffre d’affaires s’est élevé à 46 629 milliers d’euros et son résultat net se solde par un bénéfice net comptable de 1 568 milliers d’euros.

Believe International SARL (Luxembourg)

Cette filiale, détenue à 100 % par la Société, présente sur la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024, un chiffre d’affaires de 879 143 milliers d’euros et un bénéfice net comptable de 2 994 milliers d’euros.

Believe Digital SRL (Italie)

Cette filiale, détenue à 100 % par la Société, présente sur la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024, un chiffre d’affaires de 694 milliers d’euros et un résultat net comptable de 408 milliers d’euros.

Believe Digital OOO (Russie)

Cette filiale, détenue à 100 % par la Société, présente sur la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024, un chiffre d’affaires de 424 milliers et un résultat net comptable de 3 105 milliers d’euros.

Believe Digital Holdings Inc. (États-Unis)

Pour cette filiale détenue à 100 % par la Société, il n’existe pas de revenus et le résultat net comptable est un bénéfice de 4 317 milliers d’euros, résultant du dividende versé par la société Tunecore Inc.

6&7 (France)

Cette filiale, détenue à 51 % par la Société, présente sur la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024, un chiffre d’affaires de 2 449 milliers d’euros et un résultat net comptable qui est une perte de 271 milliers d’euros.

Morning Glory Music (France)

Cette filiale, détenue à 53 % par la Société, présente sur la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024, un chiffre d’affaires de milliers d’euros et un résultat net comptable qui est une perte de 390 milliers d’euros.

Sentric Music Group Ltd (Royaume-Uni)

Cette filiale, détenue à 100 % par la Société, sur la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024, en tant qu'holding, elle ne produit aucun chiffre d'affaires et présente un résultat net comptable de 11 milliers d’euros.

Jo&Co S.A.S. (France)

Dans le cadre de la nouvelle structure actionnariale à la suite du résultat de l’offre publique d’achat simplifiée initiée par Upbeat Bidco sur les actions de la société Believe.

6.2.3.4 Prise de participations au cours de l’exercice

Le 25 juin 2024, Believe a souscrit à l’augmentation de capital de la société Believe Digital GMH pour un montant de 60 millions d’euros.

Le 23 décembre 2024, le Groupe a acquis 49 % complémentaire de la société Jo&Co SAS portant sa participation à 100 %.

6.2.3.5 Évolution prévisible et perspectives d’avenir

Pour l’exercice à venir, la Société prévoit les évolutions suivantes :

  • poursuivre son développement international en organique et via des opérations de croissance externe afin de renforcer ses parts de marché ;
  • poursuivre l’intégration et le développement des sociétés acquises afin d’optimiser les synergies et renforcer les offres ;
  • renforcer les équipes techniques et opérationnelles afin d’accompagner la croissance et les développements technologiques.

6.2.3.6 Activité de la Société en matière de recherche et développement

Au cours de l’exercice écoulé, la Société a comptabilisé des frais de recherche et développement d’un montant de 7 348 milliers d’euros. Il s’agit essentiellement de frais consacrés aux projets d’évolution des produits et systèmes.

6.2.3.7 Proposition d’affectation du résultat

Il sera proposé à l'Assemblée générale du 26 juin 2025 d’affecter le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2024, à savoir une perte nette comptable d’un montant de 22 462 426 euros au poste « Report à Nouveau » qui serait porté, sous réserve de l'approbation de ladite Assemblée, de (102 003 922) euros à (124 466 348) euros.

6.2.3.8 Rappel des dividendes antérieurement distribués

Conformément aux dispositions de l’article 243 bis du Code général des impôts, il n’a pas été procédé à aucune distribution de dividendes au titre des trois exercices précédents.

6.2.3.9 Dépenses non déductibles fiscalement

Il est précisé que les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024 prennent en charge des dépenses non déductibles fiscalement visées à l’article 39-4 du Code général des impôts, à savoir un montant de 9,0 milliers d'euros au titre d’amortissements excédentaires et qu’aucun impôt n’est dû concernant ces dépenses.

Par ailleurs, les frais généraux non déductibles réintégrés visés à l’article 39-5 du Code général des impôts s’élèvent à un montant de 0 euro.

6.2.3.10 Informations sur les délais de paiement

Les informations relatives à l’article D. 441-6 du Code de commerce sont les suivantes :

Article D.441-6 I-1° : factures reçues non réglées à la date de clôture de l’exercice dont le terme est échu 1 à 30 jours 31 à 60 jours 61 à 90 jours 91 jours et plus Total (1 jour et plus)
(A) Tranches de retard de paiement 181 6 14 1 193

1

Montant total des factures concernées T.T.C.

1 968

33

13

3 465

5 479

Pourcentage du montant total des achats H.T. de l’exercice

0,87 %

0,01 %

0,01 %

1,52 %

2,41 %

(B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées

Nombre de factures exclues

Montant total des factures exclues

(C) Délais de paiement de référence utilisés

(contractuel ou délai légal – article L. 441-10 ou article L. 441-9 du Code de commerce)

Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement

30 jours suivant l’émission de la facture fournisseur

La décomposition à la clôture du solde des créances de la Société à l’égard de ses clients par date d’échéance était la suivante :

(En milliers d’euros)

Article D.441-6 I-2° : factures émises non réglées à la date de clôture de l’exercice dont le terme est échu

(A) Tranches de retard de paiement 1 à 30 jours 31 à 60 jours 61 à 90 jours 91 jours et plus Total (1 jour et plus)
Nombre de factures concernées 198 89 51 646 984
Montant total des factures concernées T.T.C. 496 162 44 1 742 2 444
Pourcentage du chiffre d’affaires H.T. de l’exercice 0,17 %

0,06 %

0,02 %

0,61 %

0,86 %

(B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées

Nombre de factures exclues Montant total des factures exclues

(C) Délais de paiement de référence utilisés (contractuel ou délai légal – article L. 441-10 ou article L. 441-9 du Code de commerce)

Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement

30 jours suivant l’émission de la facture clients

Les créances envers les producteurs sont considérées comme non échues, compte tenu de la compensation effectuée par leurs redevances.

6.2.3.11 Participation des salariés au capital

6.2.3.13 Situation des mandats du dirigeant et des administrateurs et des Co-commissaires aux comptes

La participation des salariés au capital est décrite au sein du Chapitre 7 «Informations sur la Société et ses actionnaires » du présent Document d’enregistrement universel, paragraphe 7.3.4 « État de la participation des salariés au capital social ».

6.2.3.12 Conventions visées à l’article L. 225-38 du Code de commerce

Au titre de l'exercice 2024, ci-dessous les conventions réglementées entrant dans le champ d'application de l'article L. 225-38 du Code de commerce :

  • Convention réglementée - contrat de partage de plus-value de cession de titres entre la Société et M. Denis Ladegaillerie :

En cohérence avec les valeurs du Groupe, Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général et fondateur de Believe, a souhaité mettre en œuvre un mécanisme de partage de plus-value de cession de ses actions Believe avec les salariés en complément de l’actionnariat salarié. Ce mécanisme, prévu par la Loi Pacte du 22 mai 2019 relative à la croissance et à la transformation des entreprises, offre à Believe, sous l’impulsion de Denis Ladegaillerie, la possibilité de renforcer l’engagement long-terme de ses collaborateurs et de reconnaître la contribution de chacun au succès de l’entreprise. Il offre ainsi la possibilité de partager une partie de la valeur créée collectivement. Le partage des plus-values de cession se matérialise par la conclusion d’un contrat entre Denis Ladegaillerie et la société Believe SA et fait l’objet d’une convention réglementée publiée le 7 décembre 2022.

Ce contrat permet à Denis Ladegaillerie, en cas de cession future de ses actions de Believe, à un horizon long-terme au-delà de 3 ans, de partager jusqu’à 10 % des plus-values de cession réalisées avec les salariés présents depuis plus de 2 ans. Il est précisé que le contrat de partage de plus-value de cession de titres conclu le 7 décembre 2022 entre la Société et Denis Ladegaillerie, en qualité de Président-Directeur général et actionnaire disposant à l'époque d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 %, autorisée préalablement par le Conseil d'administration lors de sa séance du 3 août 2022 et ratifiée par l'Assemblée générale du 16 juin 2023, a pris fin de plein droit, conformément à son article 6, lorsque Denis Ladegaillerie a transféré le 24 juin 2024 le solde de l’intégralité de ses actions à Upbeat BidCo par voie d’apport en nature.

  • Convention réglementée de prestations de services :

Au titre de l’exercice 2024, une convention réglementée de prestations de services conclue entre Upbeat BidCo, et Believe en date du 23 septembre 2024, a préalablement été autorisée par le Conseil d'administration lors de sa séance du 20 septembre 2024. Les termes de cette convention, y compris les conditions financières, ainsi que les motifs.

(a) Situation des mandats des dirigeants

La description des mandats du dirigeant mandataire social exécutif et des administrateurs de la Société figure au sein du rapport sur le gouvernement d’entreprise (décrit au sein du Chapitre 4 «Gouvernement d’entreprise » du présent Document d’enregistrement universel).

(b) Situation des mandats des Co-commissaires aux comptes

Le Conseil d'administration du 16 décembre 2024 a décidé de suivre les recommandations du Comité d'audit et de proposer à l'Assemblée Générale 2025 le renouvellement du mandat de KPMG. Ainsi, l'Assemblée Générale du 26 juin 2025 devra statuer sur le renouvellement du mandat de Commissaire aux comptes de KPMG en charge de certifier les comptes pour une durée de 6 exercices, soit jusqu'à l'Assemblée Générale appelée en 2031 à statuer sur les comptes de l'exercice 2030.

En revanche, il sera proposé à cette même Assemblée de ne pas renouveler le mandat du Commissaire aux comptes suppléant, la société SALUSTRO REYDEL, dans la mesure où, en application de l'article L. 820-40 I. alinéa 3 du Code de commerce, le Commissaire aux comptes titulaire est une personne morale pluripersonnelle, la désignation ou le renouvellement du mandat d'un Commissaire aux comptes suppléant n'est pas requis.

ACA NEXIA, Commissaire aux comptes titulaire, a été renouvelé par l’Assemblée Générale du 26 juin 2024 pour une nouvelle durée de 6 exercices, soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée Générale appelée à statuer en 2030 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2029.

Il est précisé que le mandat de Commissaire aux comptes suppléant PIMPANEAU & ASSOCIES n’a pas été renouvelé par cette même Assemblée, en application de l'article L. 820-40 I. alinéa 3 du Code de commerce qui prévoit que lorsque Commissaire aux comptes titulaire est une personne morale pluripersonnelle, la désignation ou le renouvellement du mandat d'un Commissaire aux comptes suppléant n'est pas requis.

(c) Nomination d'un auditeur en charge de certifier les informations en matière de durabilité

Il est précisé, à toutes fins utiles, que l'Assemblée générale du 26 juin 2025 devra statuer sur la nomination d'un auditeur en charge de certifier les informations en matière de durabilité.

retenus par le Conseil d’administration justifiant de l'intérêt de cette convention pour la Société ont été publiés sur le site institutionnel de la Société, et repris dans le rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

6.2.3.14 Rappel des délégations en cours de validité accordées par l’Assemblée générale au Conseil d’administration

Il sera demandé aux actionnaires de Believe réunis en Assemblée générale en date du 26 juin 2025 de statuer sur le rapport spécial des Commissaires aux comptes.

Les rapports établis par le Conseil d’administration sous le visa des articles L. 225-184 et L. 225-197-4 du Code de commerce relatifs d’une part aux options de souscription et d’achat d’actions et d’autre part à l’attribution gratuite d’actions seront mis à la disposition des actionnaires dans le cadre de l’assemblée générale annuelle du 26 juin 2025.

Par ailleurs, l’Assemblée Générale du 26 juin 2024 a renouvelé un certain nombre de délégations financières, lesquelles sont décrites au sein du Chapitre 7 « Informations sur la Société et ses actionnaires » du présent Document d’enregistrement universel, paragraphe 7.2.2 « Capital social autorisé mais non émis ».

6.3 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés et sur les comptes individuels au 31 décembre 2024

6.3.1 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés au 31 décembre 2024

Exercice clos le 31 décembre 2024

À l’assemblée générale de la société Believe,

Opinion

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Believe relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.

Fondement de l’opinion

Référentiel d’audit

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport.

Indépendance

Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.

Justification des appréciations – Points clés de l’audit

En application des dispositions des articles L. 821-53 et R. 821-180 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.

Évaluation des avances versées aux artistes et labels

Notes 1.3 Recours à jugement et estimation et 4.6 Avances aux artistes et labels de l’annexe aux comptes consolidés

Point clé de l’audit

Réponse d’audit apportée

Les avances aux artistes et labels figurent au bilan au 31 décembre 2024 pour un montant net de 293 092 milliers d’euros, dont 99 832 milliers d’euros pour la part courante et dont 193 260 milliers d’euros pour la part non courante.

Elles sont comptabilisées à l’actif lorsqu’elles sont versées et sont comptabilisées en charge au fur et à mesure que les droits y afférents sont dus aux artistes et labels. Lorsqu’il existe un doute sur le caractère recouvrable de ces avances, une dépréciation est constatée en coût des ventes.

Le solde des avances est déprécié si les estimations de performances futures des artistes et labels sont considérées comme n’étant pas suffisantes. Les performances futures sont évaluées en fonction (i) de la projection des recoupements des 3 derniers mois sur la durée restante du contrat initial permettant d’identifier les artistes et labels pour lesquels il peut exister un doute sur le caractère recouvrable de leurs avances et (ii) d’entretiens avec le management opérationnel permettant la prise en compte d’éléments qualitatifs.

Nous avons considéré que l’évaluation des avances versées aux artistes et labels constitue un point clé de l’audit en raison de leur importance significative dans les comptes consolidés du Groupe et parce que la détermination des performances futures et des dépréciations en résultant repose sur des estimations ou appréciations impliquant un fort degré de jugement de la part de la direction.

Estimation du chiffre d’affaires relative aux rapports de ventes non parvenus à la clôture

Point clé de l’audit

Réponse d’audit apportée

Le Groupe réalise une estimation du chiffre d’affaires relatif aux rapports de ventes non parvenus à la clôture sur la base des observations historiques. Cela concerne essentiellement les revenus digitaux pour l’ensemble des plateformes ayant contractualisé avec le Groupe.

Les factures à émettre au titre de l’estimation du chiffre d’affaires digital à la clôture, lorsque les rapports définitifs des plateformes numériques n’ont pas encore été reçus, sont présentées au sein des créances clients.

Elles correspondent aux revenus comptabilisés lorsqu’une obligation de prestation a été remplie, mais non encore facturée.

La méthode d’estimation retenue se base sur la moyenne pondérée de la croissance mensuelle par plateforme des 3 dernières années, complétée éventuellement d’éléments spécifiques connus pour une plateforme.

Nous avons considéré que l’estimation du chiffre d’affaires relative aux rapports de ventes non parvenus à la clôture constitue un point clé de l’audit compte tenu des estimations nécessaires pour la comptabilisation de ce chiffre d’affaires.

Vérifications spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations données dans le rapport sur la gestion du Conseil d'administration.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires

Format de présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel

Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Président-Directeur général.

S'agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité.

Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen.

Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.

Désignation des Commissaires aux comptes

Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Believe par l'assemblée générale du 27 juin 2019 pour le cabinet KPMG SA et du 23 décembre 2020 pour le cabinet Aca Nexia.

Au 31 décembre 2024, le cabinet KPMG SA était dans la 6e année de sa mission sans interruption et le cabinet Aca Nexia dans la 5e année, dont 4 années chacun depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé.

Par ailleurs, le cabinet KPMG Audit IS, membre du réseau KPMG, était précédemment commissaire aux comptes de l’entité, de 2013 à 2018.

Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés

Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.

Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.

Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d'administration.

Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés

Objectif et démarche d’audit

Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.

Comme précisé par l'article L. 821-55 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.

Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :

  • il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, définit et met en œuvre des procédures d'audit face à ces risques, et recueille des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d'une anomalie significative provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significative résultant d'une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ;
  • il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l'audit afin de définir des procédures d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne ;
  • il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ;
  • il apprécie le caractère approprié de l'application par la direction de la convention comptable de continuité d'exploitation et, selon les éléments collectés, l'existence ou non d'une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s'appuie sur les éléments collectés jusqu'à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation. S'il conclut à l'existence d'une incertitude significative, il attire l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ;
  • il apprécie la présentation d'ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ;
  • concernant l'information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l'audit des comptes consolidés ainsi que de l'opinion exprimée sur ces comptes.

Rapport au comité d’audit

Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.

Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.

Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 821-27 à L. 821-34 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.

Les Commissaires aux comptes

Paris La Défense, le 14 mars 2025

Paris, le 14 mars 2025

KPMG SA

Aca Nexia

Jérôme Lo Iacono

Associé

6.3.2 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels au 31 décembre 2024

Exercice clos le 31 décembre 2024

À l’assemblée générale de la société Believe,

Opinion

En exécution de la mission qui nous a été confiée vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Believe relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.

Fondement de l’opinion

Référentiel d’audit

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels » du présent rapport.

Indépendance

Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.

Justification des appréciations – Points clés de l’audit

En application des dispositions des articles L. 821-53 et R. 821-180 Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.

Évaluation des titres de participation et créances rattachées à des participations

Note « Règles et méthodes comptables – Immobilisations financières » de l’annexe aux comptes annuels

Point clé de l’audit Réponse d’audit apportée
Les titres de participation figurent au bilan au 31 décembre 2024 pour un montant net de 165 507 milliers d'euros, et les créances rattachées pour une valeur nette comptable de 188 077 milliers d'euros. Pour apprécier le caractère raisonnable de l'estimation des valeurs d'utilité des titres de participation, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté principalement à vérifier que l'estimation de ces valeurs déterminée par la direction est fondée sur une justification appropriée de la méthode d'évaluation et des éléments chiffrés utilisés et, selon les titres concernés, à :
Les titres de participation sont comptabilisés à leur date d'entrée au coût d'acquisition et dépréciés sur la base de leur valeur d'utilité. La valeur d'utilité est estimée par la direction sur la base de la quote-part d'actif net de la filiale ou d'une estimation des flux de trésorerie futurs corrigée de la dette nette.
Les créances rattachées aux titres de participation font l'objet d'une dépréciation calculée selon l'estimation du risque de non-recouvrement des avances effectuées auprès des sociétés correspondantes. Dans ce contexte, du fait des incertitudes inhérentes à certains éléments et notamment à la probabilité de réalisation des prévisions, et en raison de leur importance significative dans les comptes de la société, nous avons considéré que la correcte évaluation des titres de participation et des créances rattachées constitue un point clé de l'audit.

Point clé de l’audit

Réponse d’audit apportée

● Vérifier la comptabilisation d'une provision pour risques dans les cas où la société est engagée à supporter les pertes d'une filiale présentant des capitaux propres négatifs.

Vérifications spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.

Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires.

Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D.441-6 du Code de commerce.

Rapport sur le gouvernement d’entreprise

Nous attestons de l’existence, dans le rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L. 225-37-4, L. 22-10-10 et L. 22-10-9 du Code de commerce.

Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L. 22-10-9 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés ou attribués aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises dans le périmètre de consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.

Concernant les informations relatives aux éléments que votre société a considéré susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange, fournies en application des dispositions de l’article L. 22-10-11 du Code de commerce, nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur ces informations.

Autres informations

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires

Format de présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel

Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes annuels inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Président-Directeur général.

Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen.

Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l'AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.

Désignation des Commissaires aux comptes

Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Believe par l'assemblée générale du 27 juin 2019 pour le cabinet KPMG SA et du 23 décembre 2020 pour le cabinet Aca Nexia.

Au 31 décembre 2024, le cabinet KPMG SA était dans la 6e année de sa mission sans interruption et le cabinet Aca Nexia dans la 5e année, dont 4 années chacun depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé.

Par ailleurs, le cabinet KPMG Audit IS, membre du réseau KPMG, était précédemment Commissaire aux comptes de l’entité, de 2013 à 2018.

Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels

Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.

Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.

Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration.

Responsabilités des Commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels

Objectif et démarche d’audit


Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.

Comme précisé par l'article L. 821-55 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :

  • il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, définit et met en œuvre des procédures d'audit face à ces risques, et recueille des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d'une anomalie significative provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significative résultant d'une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ;
  • il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l'audit afin de définir des procédures d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne ;
  • il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ;
  • il apprécie le caractère approprié de l'application par la direction de la convention comptable de continuité d'exploitation et, selon les éléments collectés, l'existence ou non d'une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s'appuie sur les éléments collectés jusqu'à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation. S'il conclut à l'existence d'une incertitude significative, il attire l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ;
  • il apprécie la présentation d'ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle.

Rapport au comité d’audit

Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.

Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.

Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 821-27 à L. 821-34 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.

Les Commissaires aux comptes

Paris La Défense, le 14 mars 2025

KPMG SA

Paris, le 14 mars 2025

Aca Nexia

Jérôme Lo Iacono

Associé

Olivier Juramie

Associé

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Informations sur la Société et ses actionnaires

1 Informations sur la Société

1.1 Informations générales concernant la Société

1.2 Acte constitutif et statuts

1.3 Évènements postérieurs à la clôture

2 Capital social

2.1 Capital social et historique de son évolution

2.2 Capital social autorisé mais non émis

2.3 Titres non représentatifs du capital

2.4 Actions détenues par la Société ou pour son compte propre

2.5 Autres valeurs mobilières et autres droits donnant accès au capital

2.6 Conditions régissant tout droit d’acquisition et/ou toute obligation attaché(e) au capital souscrit, mais non libéré

2.7 Informations sur la Société

Dénomination sociale: Believe

Forme sociale: société anonyme de droit français régie par les dispositions du Code de commerce.

Durée de la Société : 99 ans à compter de son immatriculation en date du 7 avril 2005, soit jusqu’au 7 avril 2104, sauf les cas de dissolution anticipée ou de prorogation.

Exercice social : 12 mois (ouverture le 1er janvier – clôture le 31 décembre de chaque année).

7.3 Actionnariat

7.3.1 Évolution de l'actionnariat

7.3.2 Franchissements de seuils légaux

7.3.3 Déclaration relative au contrôle de la Société

7.3.4 État de la participation des salariés au capital social

7.3.5 Informations sur les opérations réalisées sur les titres de la Société par les dirigeants

7.3.6 Informations susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique ou d’échange

7.4 Politique de distribution de dividendes

7.5 Marché du titre et relations avec les actionnaires et investisseurs

7.5.1 Marché du titre (informations boursières)

7.5.2 Relations avec les investisseurs et analystes financiers

7.1 Informations sur la Société

7.1.1 Capital social de toute société du Groupe faisant l’objet d’une option ou d’un accord

Numéro RCS : 481 625 853 R.C.S. Paris

LEI : 969500WGEAZ8YE4UAI86

Siège social : 24 rue Toulouse Lautrec, 75017 Paris, France. Site internet : www.believe.com.

Téléphone: +33 (0) 1 53 09 34 00 Les informations figurant sur le site Internet de la Société ne font pas partie du présent Document d’enregistrement universel, sauf si ces informations sont incorporées par référence dans le Document d’enregistrement universel.

7.1.2 Acte constitutif et statuts

7.1.2.1 Objet social

La Société a pour objet, en France et à l’étranger :

  • de contribuer à favoriser et développer la richesse et la diversité de la création culturelle en facilitant la production, la diffusion, la promotion et la distribution la plus large possible ;
  • la conception, la création, le développement, l’animation et l’exploitation de sites pour son propre compte sur Internet ;
  • l’identification, la production, la promotion, la distribution et la diffusion de documents, enregistrements sonores, bandes vidéo et tous autres contenus de divertissement sous toutes formes (physique, numérique...) et sur tous supports (presse, Internet, téléphonie mobile, radio, télévision...) ainsi que l’édition musicale ;
  • la conversion de tous documents, enregistrements sonores, bandes vidéo et tous autres contenus de divertissement d’un support physique vers un support électronique ;
  • la diffusion et la publication sous toutes formes et sur tous supports d’informations en matière de divertissement ;
  • la production, l’organisation, l’exploitation et la diffusion de spectacles vivants, notamment dans le domaine musical ;
  • et plus généralement, toutes activités se rapportant au divertissement, à l’électronique, à l’informatique, à l’Internet, à la téléphonie mobile, à l’audiotel, à la bureautique, à la production, à la publicité et au marketing et à la diffusion ; et
  • toutes opérations industrielles, commerciales, financières, mobilières ou immobilières, se rattachant directement ou indirectement à l’objet ci-dessus spécifié ou pouvant favoriser le développement de la Société.

Tout actionnaire peut voter par correspondance ou donner procuration conformément à la réglementation en vigueur, au moyen d’un formulaire établi par la Société et adressé à cette dernière dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur, y compris par voie électronique ou télétransmission, sur décision du Conseil d’administration. Ce formulaire doit être reçu par la Société dans les conditions réglementaires pour qu’il en soit tenu compte.

Les procès-verbaux d’assemblée sont dressés et leurs copies sont certifiées et délivrées conformément à la réglementation en vigueur.

Les représentants légaux d’actionnaires juridiquement incapables et les personnes physiques représentant des personnes morales actionnaires prennent part aux assemblées, qu’ils soient ou non personnellement actionnaires.

Feuilles de présence, bureau, procès-verbaux

À chaque assemblée est tenue une feuille de présence contenant les indications prescrites par la loi.

Les assemblées sont présidées par le Président du Conseil d’administration ou, en son absence, par un administrateur délégué à cet effet par le Conseil. À défaut, l’assemblée élit elle-même son Président.

Les fonctions de scrutateurs sont remplies par les deux membres de l’assemblée, présents et acceptant ces fonctions, qui disposent par eux-mêmes ou comme mandataires, du plus grand nombre de voix.

Le bureau désigne le secrétaire, qui peut être choisi en dehors des actionnaires.

Les membres du bureau ont pour mission de vérifier, certifier et signer la feuille de présence, de veiller à la bonne tenue des débats, de régler les incidents de séance, de contrôler les votes émis, d’en assurer la régularité et de veiller à l’établissement du procès-verbal.

7.1.2.2 Autres Stipulations statutaires

(i) Assemblées générales

(article 19 des statuts)

Convocation, lieu de réunion

Les assemblées générales sont convoquées dans les conditions, formes et délais prévus par la loi.

Elles sont réunies au siège social ou en tout autre lieu indiqué dans la convocation.

Ordre du jour

L’ordre du jour de l’assemblée figure sur les avis et lettres de convocation ; il est arrêté par l’auteur de la convocation.

L’assemblée ne peut délibérer que sur les questions figurant à son ordre du jour ; néanmoins, elle peut, en toutes circonstances, révoquer un ou plusieurs administrateurs et procéder à leur remplacement.

Un ou plusieurs actionnaires représentant au moins la quotité du capital prévue par la loi, et agissant dans les conditions et délais légaux, ont la faculté de requérir l’inscription à l’ordre du jour de projets de résolutions.

Accès aux assemblées

Tout actionnaire a le droit d’assister aux assemblées générales et de participer aux délibérations personnellement ou par mandataire.

Tout actionnaire peut participer, personnellement ou par mandataire, dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur, aux assemblées sur justification de son identité et de la propriété de ses titres sous la forme de l’enregistrement comptable de ses titres dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

Sur décision du Conseil d’administration publiée dans l’avis de réunion ou dans l’avis de convocation de recourir à des moyens de télécommunications, sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité les actionnaires qui participent à l’assemblée par visioconférence ou par des moyens de télécommunication ou télétransmission.

(ii) Libération, forme, cession et transmission des actions

(articles 9 et 10 des statuts)

Libération des actions

La libération des actions de numéraire émises à la suite d’une augmentation de capital se fera conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur, ainsi qu’aux décisions des assemblées générales et du Conseil d’administration de la Société.

Les actions d’apport sont intégralement libérées dès leur émission.

Les actions ne peuvent représenter des apports en industrie.

Forme des actions

Les actions ordinaires entièrement libérées revêtent la forme nominative ou au porteur, au choix de l’actionnaire, dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur. Tant que les actions de la Société sont admises aux négociations sur un marché réglementé, la Société est en droit de demander l’identification des détenteurs de titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses assemblées d’actionnaires, ainsi que les quantités de titres détenus, dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

Chaque personne physique ou morale qui vient à posséder directement ou indirectement, seule ou de concert, une fraction du capital ou des droits de vote (calculée conformément aux dispositions des articles L. 233-7 et L. 233-9 du Code de commerce et aux dispositions du règlement général de l’Autorité des marchés financiers) égale ou supérieure à 1 % du capital ou des droits de vote, ou tout multiple de ce pourcentage, y compris au-delà des seuils prévus par les dispositions légales et réglementaires, doit notifier à la Société, le nombre total (i) des actions et des droits de vote qu’elle possède, directement ou indirectement, seule ou de concert, (ii) des titres donnant accès à terme au capital de la Société qu’elle possède, directement ou indirectement, seule ou de concert et des droits de vote qui y sont potentiellement attachés, et (iii) des actions déjà émises que cette personne peut acquérir en vertu d’un accord ou d’un instrument financier mentionné à l’article L. 211-1 du Code monétaire et financier. Cette notification doit intervenir, par lettre recommandée avec accusé de réception, dans un délai de quatre jours de bourse à compter du franchissement de seuil concerné.

L’obligation d’informer la Société s’applique également, dans les mêmes délais et selon les mêmes conditions, lorsque la participation de l’actionnaire en capital, ou en droits de vote, devient inférieure à l’un des seuils susmentionnés.

En cas de non-respect de l’obligation de déclaration de franchissement de seuils susvisée et à la demande, consignée dans le procès-verbal de l’Assemblée générale, d’un ou plusieurs actionnaires représentant au moins 3 % du capital ou des droits de vote, les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée sont privées du droit de vote jusqu’à l’expiration d’un délai de deux ans suivant la date de régularisation de la notification.

La Société se réserve la faculté de porter à la connaissance du public et des actionnaires soit les informations qui lui auront été notifiées, soit le non-respect de l’obligation susvisée par la personne concernée.

(iii) Droits et obligations attachés aux actions

(article 11 des statuts)

Chaque action donne droit, dans les bénéfices et l’actif social, à une part proportionnelle à la quotité du capital qu’elle représente. En outre, chaque action donne droit au vote et à la représentation dans les assemblées générales, dans les conditions légales et statutaires.

Il est institué un droit de vote double au profit des actions entièrement libérées ayant fait l’objet d’une détention continue au nominatif par un même titulaire pendant une durée minimale de deux (2) ans au moins. Pour le calcul de cette durée de détention, il n’est pas tenu compte de la durée de détention des actions de la Société précédant la date d’admission des actions de la Société aux négociations sur le marché Euronext Paris.

Conformément aux dispositions de l’article L. 225-123 du Code de commerce, en cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission, le droit de vote double est accordé dès leur émission aux actions nouvelles attribuées gratuitement à un actionnaire à raison d’actions anciennes pour lesquelles il bénéficie déjà de ce droit.

Ce droit de vote double peut s’exercer à l’occasion de toute assemblée.

Le droit de vote double cesse de plein droit lorsque l’action est convertie au porteur ou transférée en propriété.

Les actionnaires ne supportent les pertes qu’à concurrence de leurs apports. Les droits et obligations attachés à l’action suivent le titre dans quelque main qu’il passe. La propriété d’une action emporte de plein droit adhésion aux statuts et aux décisions de l’Assemblée générale.

Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder plusieurs actions pour exercer un droit quelconque, les actions isolées ou en nombre inférieur à celui requis ne donnent aucun droit à leurs propriétaires contre la Société, les actionnaires ayant à faire, dans ce cas, leur affaire personnelle du groupement du nombre d’actions nécessaires.

Indivisibilité des actions – Usufruit

(article 12 des statuts)

Les actions sont indivisibles à l’égard de la Société. Les copropriétaires d’actions indivises sont représentés aux assemblées générales par l’un d’eux ou par un mandataire unique. En cas de désaccord, le mandataire est désigné en justice à la demande du copropriétaire le plus diligent.

Si les actions sont grevées d’usufruit, leur inscription en compte doit faire ressortir l’existence de l’usufruit. Sauf convention contraire notifiée à la Société par lettre recommandée avec accusé de réception, le droit de vote appartient à l’usufruitier dans les assemblées générales ordinaires et au nu-propriétaire dans les assemblées générales extraordinaires.

Transmission et cession des actions

(article 13 des statuts)

Les actions ordinaires, nominatives ou au porteur, sont librement négociables, sauf dispositions législatives ou réglementaires contraires. Elles font l’objet d’une inscription en compte et leur cession s’opère, à l’égard de la Société et des tiers, par virement de.

7.1.3 Évènements postérieurs à la clôture


7.2 Capital social

7.2.1 Capital social et historique de son évolution

À la date du 31 décembre 2024, le capital social de la Société s’élevait à 503 092,48 euros, divisé en 100 618 496 actions ordinaires d’un demi-centime (0,005) d’euro de valeur nominale chacune, entièrement libérées.

Au cours de l’exercice 2024 :

Le Président-Directeur général, agissant sur subdélégation du Conseil d’administration, a constaté à six reprises l’émission totale de 3 241 571 actions ordinaires nouvellement créées à l’occasion des levées des bons de souscription d’actions (BSA) et/ou de bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (BSPCE) exercés par les bénéficiaires, décidé l'émission de 380 866 actions ordinaires nouvellement créées à l'occasion de la livraison par anticipation des actions gratuites de performance du plan du 15 septembre 2021, définitivement acquises par les bénéficiaires dudit plan.

Les 3 622 437 actions ordinaires nouvelles ainsi émises ont porté jouissance à compter de la date de leur inscription sur le registre titres de la Société et sont ainsi assimilées à compter de cette date aux actions ordinaires existantes et soumises à toutes les dispositions des statuts de la Société.

Le Conseil d'administration, agissant sur délégation de l'Assemblée générale du 26 juin 2024, a décidé lors de sa séance du 20 septembre 2024, de réduire le capital social d'un montant nominal total de 451,46 € par voie d'annulation de 90 291 actions auto-détenues.

ÉVOLUTION DU CAPITAL SOCIAL

Date Nature de l’opération Montant Après réalisation de l’opération Capital avant opération (en €) Nombre d’actions avant opération Nombre cumulé d’actions Valeur nominale (en €) Capital successif (en €)
05/03/2020 Augmentation de capital (exercice de BSA) 399 709,01 39 970 901 39 979 401 0,01 399 794,01
05/05/2020 Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) 399 794,01 39 979 401 40 144 069 0,01

Augmentations de capital

Date Type d'augmentation Montant (en €) Capital social avant augmentation (en €) Capital social après augmentation (en €) Valeur nominale (en €) Montant total (en €)
15/05/2020 Exercice de BSPCE 401 440,69 40 144 069 40 173 444 0,01 401 734,44
09/11/2020 Exercice de BSPCE 401 734,44 40 173 444 40 180 006 0,01 401 800,06
03/12/2020 Exercice de BSA 401 800,06 40 180 006 40 234 421 0,01 402 344,21
11/06/2021 Introduction en bourse 402 344,21 80 468 842 95 853 458 0,005 479 267,29
03/11/2021 Exercice de BSA & BSPCE 479 267,29 95 853 458 95 957 102 0,005 479 785,51
03/05/2022 Exercice de BSA & BSPCE 479 785,51 95 957 102 96 065 202 0,005 480 326,01
30/06/2022 Exercice de BSA & BSPCE 480 326,01 96 065 202

Augmentations de capital

Date Description Montant Capital social précédent Capital social après Valeur nominale
03/11/2022 Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) 480 663,51 96 132 702 96 238 166 0,005
03/11/2022 Augmentation de capital (Plan d’actionnariat salarié) 481 190,83 96 238 166 96 575 623 0,005
31/12/2022 Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) 482 878,115 96 575 623 96 764 109 0,005
30/04/2023 Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) 483 820,55 96 764 109 96 871 743 0,005
30/06/2023 Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) 484 358,715 96 871 743 96 932 615 0,005
29/12/2023 Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) 484 663,075 96 932 615 97 086 350 0,005
29/03/2024 Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) 485 431,75

Augmentations et Réductions de Capital

Date Description Montant Capital Avant Capital Après Valeur Unitaire
24/04/2024 Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) 485 651,75 97 130 350 97 161 351 0,005
14/05/2024 Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) 485 806,76 97 161 351 97 204 399 0,005
14/05/2024 Attribution d'actions gratuites de performance 486 021,995 97 204 399 97 585 265 0,005
20/05/2024 Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) 487 926,325 97 585 265 97 782 265 0,005
20/06/2024 Augmentation de capital (exercice de BSA & BSPCE) 488 911,325 97 782 265 100 708 785 0,005
20/09/2024 Réduction de capital social 503 543,93 100 708 785 100 618 494 0,005

20/09/2024

Augmentation de capital (exercice de BSPCE)

503 092,47

100 618 494

100 618 496

0,005

503 092,48

7.2.2 Capital social autorisé mais non émis

Le tableau suivant récapitule les délégations de compétences et de pouvoirs en cours de validité accordées par l'Assemblée générale du 26 juin 2024 au Conseil d’administration dans le domaine des augmentations de capital.

Certaines de ces délégations seront proposées à renouvellement lors de la prochaine Assemblée générale des actionnaires prévue le 26 juin 2025.

Le lecteur est invité à prendre connaissance de l'ordre du jour et du projet des textes de résolutions en ce sens.

Tableau récapitulatif des délégations de compétences et de pouvoirs en cours de validité accordées par l'assemblée générale du 26 JUIN 2024 au conseil d’administration dans le domaine des augmentations de capital

Nature N° résolution Durée Caractéristiques Utilisation en 2024
Augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices et/ou primes 15ₑ 26 mois ● Montant maximum : 96 k€ (plafond indépendant de la 18e résolution) ● Rompus non négociables Néant
Augmentation du capital social avec DPS (6) 16ₑ 26 mois ● Montant nominal maximal : 240 k€ (1) ● Montant nominal maximal des titres de créances : 750 M€ (2) ● Possibilité de souscription à titre réductible ● Possibilité de limiter l’augmentation à 75 % et d’offrir au public tout ou partie des actions non souscrites Néant
Offre au public avec droit de priorité 17ₑ 26 mois ● Montant nominal maximal : 240 k€ (1) ● Montant nominal maximal des titres de créances : 750 M€ (2) Néant
Offre au public avec droit de priorité facultatif 18ₑ 26 mois ● Montant nominal maximal : 48 k€ dans la limite d'un plafond global du montant nominal maximal de 96 k€ (1) (3) ● Montant nominal maximal des titres de créances : 750 M€ (2) Néant
Placement privé visé au 1 de l’article L. 411-2 1° du Code monétaire et financier

19

26 mois

  • Montant nominal maximal : 48 k€ dans la limite du plafond global du montant nominal maximal de 96 k€ de la 18e résolution (1) (3)
  • Montant nominal maximal des titres de créances : 750 M€ (2)

Néant

20

26 mois

  • Dans la limite de 10 % par an et du plafond global du montant maximal de 96 K€ de la 18e résolution (1) (3)
  • Montant nominal maximal des titres de créances : 750 M€ (2)

Néant

21

26 mois

  • Dans la limite de 15 % de l'émission initiale (1) (3)
  • Montant nominal maximal des titres de créances : 750 M€ (2)

Néant

22

26 mois

  • Montant nominal maximal : 48 k€ (1)
  • Montant nominal maximal des titres de créances : 750 M€ (2)

Néant

23

26 mois

  • Montant nominal maximal : 24 k€ (1) (4)
  • Décote maximale de 30 %
  • Possibilité d’attributions d’actions en substitution de la décote et/ou de l’abondement

Néant

24

18 mois

  • Montant nominal maximal : 24 k€ (1) (4)

Néant

25

38 mois

  • Plafond : 2,9 % du capital social (5)
  • Sous-plafond pour les DMSE : 0,3 % de l’enveloppe globale (5)

Néant

26

38 mois

1

Le plafond global du montant nominal des augmentations de capital réalisées en application des seizième à vingt-quatrième résolutions ne devra pas excéder 240 k€.

Le plafond global du montant nominal des émissions de titres de créance réalisées en application des seizième à vingt-deuxième résolutions ne devra pas excéder 750 M€.

Le plafond global du montant nominal des augmentations de capital sans DPS réalisées en application des dix-huitième à vingtième résolutions ne devra pas excéder 96 k€.

Le plafond nominal maximal de 24 k€ est commun aux vingt-troisième et vingt-quatrième résolutions, étant rappelé que ce plafond s’impute en cas d’augmentation de capital sur la base de l’une ou de l’autre de ces deux résolutions au plafond global maximal prévu au (1).

Le plafond de 2,9 % du capital social et le sous-plafond de 0,3 % de l’enveloppe globale sont communs aux vingt-cinquième et vingt-sixième résolutions.

DPS = Droit Préférentiel de Souscription.

DMSE = Dirigeant Mandataire Social Exécutif au sens du Code AFEP-MEDEF.

7.2.3 Titres non représentatifs du capital

À la date du présent Document d’enregistrement universel, la Société n’a émis aucun titre non représentatif du capital.

7.2.4 Actions détenues par la Société ou pour son compte propre

Autodétention

Au 31 décembre 2024, la Société ne détenait aucune action en propre.

Autocontrôle

Au 31 décembre 2024, aucune action de la Société n’est détenue par une filiale.

Programme de rachats d'actions

Au cours de l'exercice 2024, et sur la base des autorisations données par les assemblées des 16 juin 2023 et 26 juin 2024, la Société a réalisé les opérations suivantes dans le cadre des objectifs figurant dans les programmes de rachats d'actions 2023/2024 et 2024/2025.

Programme de rachat d’actions 2023 /2024

L’Assemblée générale mixte des actionnaires du 16 juin 2023 a autorisé le Conseil d’administration, avec faculté de subdélégation, conformément aux dispositions légales en vigueur, à acquérir, en une ou plusieurs fois et aux époques qu’il fixera, un nombre d’actions de la Société ne pouvant excéder :

  1. 10 % du nombre total des actions composant le capital social, à quelque moment que ce soit ; ou
  2. 5 % du nombre total des actions composant le capital social s’il s’agit d’actions acquises par la Société en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d’une opération de fusion, de scission ou d’apport.

Pour un prix unitaire maximal d’achat qui ne pourra pas être supérieur, hors frais, à trente-neuf euros (39€) par action.

Il a été précisé que le nombre d’actions détenues par la Société ne pourrait en aucun cas conduire la Société à détenir à quelque moment que ce soit plus de 10 % des actions composant son capital social.

Les actions pourront être acquises, sur décision du Conseil d’administration, afin :

  • d’assurer l’animation du marché des titres de la Société par l’intermédiaire d’un prestataire de services d’investissement agissant de manière indépendante dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la Charte déontologie retenue par l’Autorité des marchés financiers ;
  • d’attribuer des actions aux mandataires sociaux et aux salariés de la Société et des sociétés et groupements qui lui sont liés, et notamment dans le cadre :
    • de la participation aux résultats de l’entreprise,
  • de tout plan d’options ou d’achat d’actions de la Société, dans le cadre des dispositions des articles L. 22-10-56 et L. 225-177 et suivants du Code de commerce,
  • de tout plan d’épargne d’entreprise ou de Groupe conformément notamment aux articles L. 3331-1 et suivants du Code du travail,
  • de toute attribution gratuite d’actions dans le cadre des dispositions prévues à L. 225-197-1 et suivants du Code de commerce,

de réaliser toutes opérations de couverture afférentes à ces opérations, dans les conditions prévues par les autorités de marché et aux époques que le Conseil ou la personne agissant sur délégation du Conseil appréciera ;

Programme de rachat d’actions 2024 /2025

L’Assemblée générale mixte des actionnaires du 26 juin 2024 a autorisé dans sa 13e résolution le Conseil d’administration, avec faculté de subdélégation, conformément aux dispositions légales en vigueur, à acquérir, en une ou plusieurs fois et aux époques qu’il fixera, un nombre d’actions de la Société ne pouvant excéder 10 % du capital social de Société, étant précisé que :

  1. le nombre d’actions acquises en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou échange dans le cadre d’une opération de fusion, de scission ou d’apport ne pourra excéder 5 % de son capital social,
  2. lorsque les actions sont rachetées pour favoriser la liquidité de l’action de la Société dans les conditions définies par le Règlement général de l’Autorité des marchés financiers, le nombre d’actions pris en compte pour le calcul de la limite de 10 % visée ci-dessus correspond au nombre d’actions achetées, déduction faite du nombre d’actions revendues pendant la durée de l’autorisation,
  3. le nombre d’actions que la Société détiendra, à quelque moment que ce soit, ne pourra pas dépasser 10 % des actions composant le capital de la Société à la date considérée.

Pour un prix unitaire maximal d’achat qui ne pourra pas être supérieur, hors frais, à trente-neuf euros (39€) par action.

Les actions pourront être acquises, sur décision du Conseil d’administration, afin :

● d’assurer l’animation du marché des titres de la Société par l’intermédiaire d’un prestataire de services d’investissement agissant de manière indépendante dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la Charte déontologie retenue par l’Autorité des marchés financiers ;

● d’attribuer des actions aux mandataires sociaux et aux salariés de la Société et des sociétés et groupements qui lui sont liées, et notamment dans le cadre :

  • de la participation aux résultats de l’entreprise,
  • de tout plan d’options ou d’achat d’actions de la Société, dans le cadre des dispositions des articles L. 22-10-56 et L. 225-177 et suivants du Code de commerce,
  • de tout plan d’épargne d’entreprise ou de Groupe conformément notamment aux articles L. 3331-1 et suivants du Code du travail,
  • de toute attribution gratuite d’actions dans le cadre des dispositions prévues à L. 225-197-1 et suivants du Code de commerce,
  • ainsi que de réaliser toutes opérations de couverture afférentes à ces opérations, dans les conditions prévues par les autorités de marché et aux époques que le Conseil ou la personne agissant sur délégation du Conseil appréciera ;

● de remettre les actions de la Société lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant droit par remboursement, conversion, échange, présentation d’un bon ou de toute autre manière à l’attribution d’actions de la Société dans le cadre de la réglementation en vigueur, ainsi que de réaliser toutes opérations de couverture afférentes à ces opérations, dans les conditions prévues par les autorités de marché et aux époques que le Conseil ou la personne agissant sur délégation du Conseil appréciera ;

● de conserver les actions de la Société et de les remettre ultérieurement à titre de paiement ou d’échange dans le cadre d’opérations éventuelles de croissance externe ;

● d’annuler les actions de la Société dans le cadre d’une réduction du capital social ;

● de mettre en œuvre toute pratique de marché qui viendrait à être admise par l’AMF et, plus généralement, réaliser toute opération conforme à la réglementation en vigueur.

Le Conseil pourra toutefois, en cas d’opérations sur le capital de la Société, notamment de modification de la valeur nominale de l’action, d’augmentation de capital par incorporation de réserves suivie de la création et de l’attribution gratuite d’actions, de division ou de regroupement de titres, ajuster le prix maximal d’achat susvisé afin de tenir compte de l’incidence de ces opérations sur la valeur de l’action de la Société.

L’acquisition, la cession ou le transfert de ces actions pourront être effectués et payés par tous moyens autorisés par la réglementation en vigueur, sur un marché réglementé, sur un système multilatéral de négociation, auprès d’un internalisateur systématique ou de gré à gré, notamment par voie d’acquisition ou de cession de blocs, par le recours à des options ou autres instruments financiers dérivés, ou à des bons ou, plus généralement, à des valeurs mobilières donnant droit à des actions de la Société, aux époques que le Conseil appréciera, à l’exclusion des périodes d’offre publique visant les titres de la Société.

Cette autorisation, qui prive d'effet, pour la fraction non utilisée, remplace celle consentie par l'Assemblée générale du 16 juin 2023, pour une durée de 18 mois à compter du 26 juin 2024.

Le Conseil d’administration devra informer, dans les conditions légales, l’assemblée générale des opérations réalisées en vertu de la présente autorisation.

Animation du marché

Au cours de la période du 1er janvier au 9 février 2024, la Société a, au titre du contrat de liquidité conclu avec Natixis et Oddo BHF SCA :

  • acquis un volume total de 51 601 actions pour un montant global de 538 334 €, représentant un prix moyen de 10,43 € par action ;
  • vendu un volume total de 66 340 actions pour un montant global de 701 118 €, représentant un prix moyen de 10,57 € par action.

Le 12 février 2024, date de début de la période de pré-offre visant les titres de la Société (AMF n°224C0247), et en application de l’article 5 de la décision de l’AMF n° 2021-01 du 22 juin 2021, l'exécution du contrat de liquidité a été suspendue.

À l'issue de l'offre publique d'achat simplifiée, et en raison du niveau devenu très faible du flottant, rendant ainsi le marché peu liquide, le Conseil d'administration a décidé lors de sa réunion du 1er août 2024 de résilier le contrat de liquidité.

À la clôture du compte de liquidité, les ressources disponibles de la Société étaient les suivantes :

  • 3 571 actions
  • 466 198 €

Ces ressources ont été restituées à la Société (cf.infra).

Ré-allocations à d'autres objectifs

La Société a réaffecté 90 291 actions, dont 3 571 venant du contrat de liquidité, de l'objectif « animation du marché » à l'objectif « réduction de capital ».

Réduction de capital

En 2024, la Société a réduit son capital social via l'annulation de 90 291 actions en auto-détention.

Allocation d'actions aux salariés

En 2024:

  • 380 866 actions ont été émises par voie d'augmentation de capital en vue de les attribuer définitivement et gratuitement aux bénéficiaires d'actions gratuites de performance au titre du plan LTI 2021.
  • 3 241 571 actions ont été émises par voie d'augmentation de capital en vue de les attribuer définitivement et gratuitement aux bénéficiaires de plans BSA / BSPCE.

Descriptif du programme de rachat d’actions 2025/2026 soumis à l’Assemblée générale du 26 juin 2025

Il sera proposé à l’Assemblée générale du 26 juin 2025 de renouveler l’autorisation de rachat par la Société de ses propres, selon les modalités suivantes :

Objectifs :

  • assurer l’animation du marché des titres de la Société par l’intermédiaire d’un prestataire de services d’investissement agissant de manière indépendante dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la Charte déontologie retenue par l’Autorité des marchés financiers ;
  • attribuer des actions aux mandataires sociaux et aux salariés de la Société et des sociétés et groupements qui lui sont liées, et notamment dans le cadre :
    • de la participation aux résultats de l’entreprise,
  • de tout plan d’options ou d’achat d’actions de la Société, dans le cadre des dispositions des articles L. 22-10-56 et L. 225-177 et suivants du Code de commerce,
  • de tout plan d’épargne d’entreprise ou de Groupe conformément notamment aux articles L. 3331-1 et suivants du Code du travail,
  • de toute attribution gratuite d’actions dans le cadre des dispositions prévues à L. 225-197-1 et suivants du Code de commerce,
  • ainsi que de réaliser toutes opérations de couverture afférentes à ces opérations, dans les conditions prévues par les autorités de marché et aux époques que le Conseil ou la personne agissant sur délégation du Conseil appréciera ;

remettre les actions de la Société lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant droit par remboursement, conversion, échange, présentation d’un bon ou de toute autre manière à l’attribution d’actions de la Société dans le cadre de la réglementation en vigueur, ainsi que de réaliser toutes opérations de couverture afférentes à ces opérations, dans les conditions prévues par les autorités de marché et aux époques que le Conseil ou la personne agissant sur délégation du Conseil appréciera ;
- conserver les actions de la Société et de les remettre ultérieurement à titre de paiement ou d’échange dans le cadre d’opérations éventuelles de croissance externe ;
- annuler les actions de la Société dans le cadre d’une réduction du capital social ;
- mettre en œuvre toute pratique de marché qui viendrait à être admise par l’AMF et, plus généralement, réaliser toute opération conforme à la réglementation en vigueur.

Caractéristiques

Part maximale du capital et nombre maximal des actions pouvant être acquises dans le cadre du programme de rachat

  • 10 % du nombre total des actions composant le capital social, (soit 10 061 850 actions sur la base du capital social arrêté au 31 décembre 2024) ;
  • 5 % du nombre total des actions composant le capital social, (soit 5 030 925 actions sur la base du capital social arrêté au 31 décembre 2024), s’il s’agit d’actions acquises par la Société en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d’une opération de fusion, de scission ou d’apport.

Dans l'hypothèse où la Société détiendrait à nouveau des actions en auto-détention, elle devra, pour apprécier le niveau de 10 % de son capital, les retraiter à la date du rachat pour déterminer avec précision la part réelle maximale de rachat.

Prix maximum d’achat par action

39 € (hors frais d’acquisition), étant précisé que le Conseil d’administration pourra toutefois, en cas d’opérations sur le capital de la Société, notamment de modification de la valeur nominale de l’action, d’augmentation de capital par incorporation de réserves suivie de la création et de l’attribution gratuite d’actions, de division ou de regroupement de titres, ajuster le prix maximal d’achat susvisé afin de tenir compte de l’incidence de ces opérations sur la valeur de l’action de la Société.

Modalités des rachats

L’acquisition, la cession ou le transfert de ces actions pourront être effectués et payés par tous moyens autorisés par la réglementation en vigueur, sur un marché réglementé, sur un système multilatéral de négociation, auprès d’un internalisateur systématique ou de gré à gré, notamment par voie d’acquisition ou de cession de blocs, par le recours à des options ou autres instruments financiers dérivés, ou à des bons ou, plus généralement, à des valeurs mobilières donnant droit à des actions de la Société, aux époques que le Conseil d’administration appréciera.

Durée du programme de rachat

Il est précisé que la présente autorisation ne pourra pas être utilisée pendant toute période d'offre. Il est en effet rappelé que l’article 231-40 du Règlement Général de l’Autorité des marchés financiers impose à la société visée par l’offre de ne pas intervenir sur ses propres titres. La Société pourra à nouveau opérer sur ses propres actions au titre de la présente autorisation à compter de la clôture de l’offre qui fera l’objet d’une publication sur le site Internet de l’AMF.

7.2.5 Autres valeurs mobilières et autres droits donnant accès au capital

Valeurs mobilières

Il n’existe aucune valeur mobilière donnant ou pouvant donner accès, directement ou à court terme, au capital de la Société.

Options de souscription d’actions ou d’achat d’actions

Avant son introduction en bourse en 2021, la Société a émis des bons de souscription d’actions (les « BSA») et des bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (les « BSPCE ») attribués gratuitement au profit de certains salariés et mandataires sociaux de la Société ou de ses filiales, conformément aux dispositions visées aux articles L. 228-92 et L. 225-129 du Code de commerce.

À la suite de la division de la valeur nominale de l’action décidée par l’Assemblée générale des actionnaires le 25 mai 2021, chaque levée d’un bon issu d’un plan BSA ou de BSPCE exercé par un bénéficiaire lui confère deux actions ordinaires nouvelles, à l'exception du plan BSPCE 2012 qui lui prévoit que pour l'exercice d'un bon issu de ce plan, le bénéficiaire ayant procédé à la levée se verrait attribuer vingt actions.

Volume d’actions pouvant être créé et émis Effet dilutif Montant au 31 décembre 2024
2 948 860 actions de 0,005 € en cas de surperformance 2,93 % du capital social
2 603 285 actions de 0,005 € hors cas de performance 2,59 % du capital social

Les BSA et les BSPCE, qui seront devenus exerçables, peuvent être exercés jusqu’à leur expiration fixée en moyenne à dix ans à compter de leur attribution. Ils sont incessibles.

À la date du 31 décembre 2024, il n'existe plus aucun plan BSA / BSPCE, l'ensemble des bons restants, tous plans confondus, ont tous été levés par les bénéficiaires.

7.2.6 Conditions régissant tout droit d’acquisition et/ou toute obligation attaché(e) au capital souscrit, mais non libéré

Néant.

7.2.7 Capital social de toute société du Groupe faisant l’objet d’une option ou d’un accord prévoyant de le placer sous option

Néant.

7.3 Actionnariat

7.3.1 Évolution de l'actionnariat

Évolution de la répartition du capital et des droits de vote au cours des QUATRE derniers exercices

Au 31 décembre 2024, la répartition du capital et des droits de vote est la suivante :

Actionnaires Situation au 31 décembre 2024 Nombre d’actions % du capital % des droits de vote théoriques % des droits de vote exerçables
Upbeat BidCo 97 233 232 96,63 % 95,16 % 95,16 %
Flottant 3 385 264 3,37 % 4,84 % 4,84 %
TOTAL 100 618 496 100 % 100 % 100 %

Structure simplifiée de l’actionnariat au 31 décembre 2024

Au cours des exercices précédant 2024, la répartition du capital et des droits de vote a évolué de la manière suivante :

Actionnaires


Situation au 31 décembre 2023

Situation au 31 décembre 2022

Situation au 31 décembre 2021

Nombre d’actions % du capital % des droits de vote théoriques % des droits de vote exerçables
TCV Luxco BD S.à.r.l. 39 942 982 41,14 % 51,47 % 51,50 %
39 942 982 41,28 % 41,28 %
39 942 982 41,62 % 41,62 %
Denis Ladegaillerie 12 101 320 12,46 % 21,00 % 15,60 %
12 101 320 12,51 % 12,51 %
12 168 320 12,68 % 12,68 %
Fonds d’investissement gérés par Ventech 11 684 314 12,03 % 15,06 % 15,06 %
16 367 944 16,92 % 16,92 %
16 367 944

Fonds d’investissement gérés par Siparex XAnge Venture*

Montant Pourcentage Pourcentage
6 106 558 6,29 % 3,93 %
6 106 558 6,31 % 6,31 %
6 489 068 6,76 % 6,76 %

Fonds Stratégique de Participations

Montant Pourcentage Pourcentage
3 559 433 3,67 % 4,60 %
3 559 433 3,68 % 3,68 %
3 076 923 3,21 % 3,21 %

Flottant

Montant Pourcentage Pourcentage
23 691 743 24,40 % 3,94 %
18 685 872 19,30 % 19,30 %
20 988 788 21,88 % 21,88 %
dont les actions autodétenues 105 030 0,11 %
_ 121756 0,13 %
75 876 0,10 % 0,10 %

7.3.1.2 Évolution de l'actionnariat

Le 12 février 2024, Denis Ladegaillerie et les fonds EQT et TCV ont annoncé s'être constitués en consortium dans le but d'initier, via Upbeat BidCo, une offre publique d'achat simplifiée sur les actions de la Société au prix de 15 € par action (l'« Offre »).

Cette Offre devait intervenir une fois qu'Upbeat BidCo aurait acquis les participations détenues par TCV, Ventech et XAnge, actionnaires historiques et majoritaires de la Société, représentant respectivement 41,14 %, 12,03 % et 6,29 % du capital social de la Société (l'« Acquisition des Blocs »), ces derniers s'étant engagés irrévocablement à céder leurs actions.

Il est rappelé, à toutes fins utiles, qu’en application de la réglementation de l’Autorité des marchés financiers, le nombre des droits de vote à prendre en compte pour les déclarations de franchissement de seuils légaux est un nombre théorique qui s’élevait à 102 182 288 au 31 décembre 2024.

Pour les franchissements de seuils statutaires, le nombre de droits de vote à prendre en considération est le nombre de droits de vote exerçables en Assemblée générale, qui s’élevait à 102 182 288 au 31 décembre 2024.

Le nombre des droits de vote théoriques est identique à celui des droits de vote exerçables en Assemblée générale car la Société ne détient plus d'actions en propre.

Le nombre total de droits de vote (théoriques et exerçables) est publié tous les mois en même temps que le montant du capital en application de l’article L. 233-8 II du Code de commerce et de l’article 223-16 du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers.

7.3.1.1 Principaux actionnaires directs et indirects

Depuis le 25 avril 2024, Upbeat BidCo est l'actionnaire de contrôle de la Société, dont elle détenait au 31 décembre 2024, 96,63 % du capital social et 95,16 % des droits de vote théoriques et exerçables.

Upbeat BidCo a été constituée en février 2024 par un consortium composé de Denis Ladegaillerie, Fondateur et Président-Directeur général de la Société, du fonds d'investissement EQT et des fonds gérés par TCV, dans le but d'initier, via ce véhicule dédié, une offre publique d'achat simplifiée sur les actions de la Société.

Le 25 avril 2024, Upbeat BidCo est devenue actionnaire majoritaire après l'Acquisition des Blocs et l'apport, dont elle était la bénéficiaire, par Denis Ladegaillerie d'une partie de sa participation, représentant 11,17 % du capital social de la Société.

Le 26 avril 2024, Upbeat BidCo et la Société ont concomitamment déposé respectivement auprès de l’AMF pour examen le projet de note d’information et le projet de note en réponse, ce dernier contenant l’avis motivé favorable du Conseil d’administration et le rapport de l’expert indépendant reproduits en intégralité.

Au 31 décembre 2024, Upbeat BidCo était détenue majoritairement à hauteur de 89,03 % par les fonds TCV et EQT, au travers de sociétés qu'ils détiennent.

10,61 % par Denis Ladegaillerie, en son nom propre et au travers des sociétés au sein desquelles il détient une participation (voire l'organigramme simplifié à la section 1.6.1 du présent Document d'enregistrement universel). Le 24 juin 2024, l'AMF a publié le résultat de l'Offre aux termes duquel Upbeat BidCo détenait, à la clôture de l'Offre, et après cession du solde de la participation de Denis Ladegaillerie intervenue le même jour, 95 644 105 actions de la Société, représentant 94,99 % du capital et 94,29 % des droits de vote de cette dernière (avis 224C1008). Pour plus d’informations, nous vous invitons à vous référer aux documents suivants, disponibles sur le site institutionnel de la Société, sous la rubrique « Information Réglementée » :

  • à la section 7.1.3 du Document d’enregistrement universel 2023 et la section 3 de la brochure de convocation 2024 pour les évènements post clôture jusqu’à fin avril 2024 et,
  • à la sous-rubrique « Offre publique » contenant notamment la Note d'information d'Upbeat BidCo et la Note en réponse de la Société.

7.3.2 Franchissements de seuils légaux

Date avis AMF N° avis AMF Actionnaire Seuil franchi
26/04/2024 224C0586 Upbeat BidCo 50 % et 2/3 du capital social et des droits de vote à la hausse
30/04/2024 224C0606 Ventech, agissant pour le compte de fonds dont elle assure la gestion 10 % et 5 % du capital et des droits de vote à la baisse
30/04/2024 224C0607 Siparex XAnge Venture, agissant pour le compte de fonds dont elle assure la gestion 5 % du capital et des droits de vote à la baisse
02/05/2024 224C0611 Caisse des dépôts, indirectement par l'intermédiaire des sociétés Bpifrance Participations et CDC Croissance et CDC Tech Premium 5 % des droits de vote à la hausse
02/05/2024 224C0612 Fonds Stratégique de Participations 5 % des droits de vote à la hausse
13/06/2024 224C0887 Fonds Stratégique de Participations 5 % des droits de vote à la baisse
18/06/2024 224C0949 Caisse des dépôts, indirectement par l'intermédiaire des sociétés Bpifrance Participations et CDC Croissance et CDC Tech Premium 5 % des droits de vote à la baisse
01/07/2024 224C1073 Denis Ladegaillerie 15 % des droits de vote et 10 % et 5 % du capital et des droits de vote à la baisse
01/07/2024 224C1074 Upbeat BidCo 90 % du capital et des droits de vote et 95 % du capital à la hausse
04/10/2024 224C1822 Upbeat BidCo 95 % des droits de vote à la hausse

7.3.3 Déclaration relative au contrôle de la Société

À la connaissance de la Société, il n’existe, à la date du 31 décembre 2024, aucun accord dont la mise en œuvre pourrait, à une date ultérieure, entraîner un nouveau changement de contrôle. Il est précisé à toutes fins utiles qu'en vertu de l'Accord de Consortium et d'Investissement signé le 11 février 2024, Upbeat BidCo est devenue le 25 avril 2024 l'actionnaire de contrôle de la Société, dont elle détenait au 31 décembre 2024, 96,63 % du capital social et 95,16 % des droits de vote théoriques et exerçables.

7.3.4 État de la participation des salariés au capital social

Néant.

Il est précisé, à toutes fins utiles, que le Conseil de Surveillance du FCPE « Believe Shares » a décidé d'apporter l'ensemble des actions qu'il détenait à l'offre publique d'achat simplifiée initiée par Upbeat BidCo.

7.3.5 Informations sur les opérations réalisées sur les titres de la Société par les dirigeants

En application de l’article 223-26 du Règlement général de l’AMF, le tableau ci-dessous présente un état récapitulatif des opérations mentionnées à l’article L. 621-18-2 du Code monétaire et financier réalisées au cours de l’exercice 2024.

ÉTAT RÉCAPITULATIF DES OPÉRATIONS RÉALISÉES SUR LES ACTIONS BELIEVE PAR LES MANDATAIRES SOCIAUX AU COURS DE L’EXERCICE 2024

Avis AMF Personnes concernées Mandat Nature de l'opération Nature du titre Date de l'opération Volume Prix unitaire Montant total (en €)
2024DD962974 Ventech (représenté par Alain Caffi) Membre du Conseil d’administration Cession Action 25 avril 2024 11 684 314 15 175 264 710
2024DD963275 Denis Ladegaillerie Président-Directeur général Cession Action 25 avril 2024 1 250 000 15 18 750 000
2024DD963282 TCV Luxco BD S.à r.l SARL (Personne morale liée à John Doran) Cession Action 25 avril 2024 39 942 982 15 599 144 730
2024DD968827 Upbeat BidCo (Personne morale liée à Denis Ladegaillerie) Membre du Conseil d'administration Acquisition Action 29 mai 2024 145 782 15 2 186 730
Acquisition Action 30 mai 2024 325 373 15 4 880 595
Acquisition Action 31 mai 2024 19 701 15 295 515
2024DD969832 UpBeat BidCo (Personne morale liée à Denis Ladegaillerie) Acquisition Action 03 juin 2024 321 15 4 815
Acquisition Action 04 juin 2024 21 723 15 325 845
2024DD970576 UpBeat BidCo (Personne morale liée à Denis Ladegaillerie) Acquisition Action 07 juin 2024 1 282 091 15 19 231 365
Acquisition Action 10 juin 2024 4 852 518 15 72 787 770
2024DD970600 Fonds Stratégique de Participations Membre du Conseil d’administration Cession Action 10 juin 2024 3 559 433 15 53 391 495
2024DD971108 UpBeat BidCo (Personne morale liée à Denis Ladegaillerie) Acquisition Action 05 juin 2024 487 487 15 7 312 305
Acquisition Action 06 juin 2024 212 689 15 3 190 335
2024DD971110 UpBeat BidCo (Personne morale liée à Denis Ladegaillerie) Acquisition Action 11 juin 2024 136 740 15 2 051 100
Acquisition Action 12 juin 2024 61 954 15 929 310
2024DD971573 UpBeat BidCo (Personne morale liée à Denis Ladegaillerie) Acquisition Action 13 juin 2024 13 470 15 202 050
Acquisition Action 14 juin 2024 43 430 15 651 450
Acquisition Action 17 juin 2024 268 101 15 4 021 515
2024DD982075 Upbeat BidCo (Personne morale liée à Denis Ladegaillerie) Acquisition Action 18 juin 2024 2 798 634 15 41 979 510
Acquisition Action 19 juin 2024 355 921 15 5 338 815
2024DD982976 Upbeat BidCo (Personne morale liée à Denis Ladegaillerie) Acquisition Action 20 juin 2024 128 301 15 1 924 515
Acquisition Action 21 juin 2024 180 765 15 2 711 475
2024DD983406 Upbeat BidCo (Personne morale liée à Denis Ladegaillerie) Acquisition Action 24 juin 2024 8 775 267 15 131 629 005
2024DD984515 Upbeat BidCo (Personne morale liée à Denis Ladegaillerie) Acquisition Action 28 juin 2024 849 14,75 12 522,75
Acquisition Action 02 juillet 2024 9 488 15 142 320

Avis AMF Personnes concernées Mandat Nature de l'opération Nature du titre Date de l'opération Volume Prix unitaire Montant total (en €)
2024DD990797 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 02 août 2024 5 433 13.7906 74 924,3298
Acquisition Action 05 août 2024 2 963 14.0154 41 527,6302
2024DD991138 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 06 août 2024 4 988 13.9973 69 818,5324
Acquisition Action 07 août 2024 1 208 13.7905 16 658,924
2024DD991367 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 08 août 2024 972 14.3227 13 921,664
Acquisition Action 09 août 2024 415 14.0618 5 835,647
2024DD991663 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 12 août 2024 971 14.3008 13 886,0768
Acquisition Action 13 août 2024 1 762 14.5053 25 558,3386
2024DD991905 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 14 août 2024 3 14.62 43,86
Acquisition Action 15 août 2024 12 14.6242 175,4904
2024DD992181 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 19 août 2024 1 244 14.6545 18 230,198
Acquisition Action 20 août 2024 109 14.7895 1 612,0555
2024DD992430 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général 21 août 2024 211 14.8954 3 142,9294
Acquisition Action 22 août 2024 1 553 14.6232 22 709,8296
2024DD992649 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 23 août 2024 126 15 1 890
2024DD992650 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 26 août 2024 5 409 14.9952 81 109,0368
2024DD993060 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 26 août 2024 240 14.9864 3 596,736
2024DD993061 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 26 août 2024 104 14.8988 1 549,4752
2024DD993683 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 30 août 2024 82 14.9828 1 228,5896
2024DD993960 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 30 août 2024 1 026 14.6156 14 995,6056
2024DD993961 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 30 août 2024 7 239 14.9518 108 236,0802
Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 04 septembre 2024 312 14.92 4 655,04
2024DD994698 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 05 septembre 2024 63 15 945
Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 06 septembre 2024 700 14.9890 10 492,3
2024DD995089 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 09 septembre 2024 15 120 14.9994 226 790,928
2024DD995089 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 10 septembre 2024 1 003 14.9964 15 041,3892
Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 11 septembre 2024 15 252 14.9601 228 171,4452

Avis AMF Personnes concernées Mandat Nature de l'opération Nature du titre Date de l'opération Volume Prix unitaire Montant total (en €)
2024DD995754 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 12 septembre 2024 15 338 14.9122 228 723,3236
Acquisition Action 13 septembre 2024 706 14.9993 10 589,5058
Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 16 septembre 2024 436 14.9850 6 533,46
2024DD996278 Upbeat BidCo Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 17 septembre 2024 148 14.9565 2 213,562
Acquisition Action 18 septembre 2024 124 14.9490 1 853,676
Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 19 septembre 2024 16 590 14.9880 248 650,92
2024DD996940 Upbeat BidCo Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 20 septembre 2024 29 564 14.8973 440 423,7772
Acquisition Action 23 septembre 2024 507 14.8157 7 511,5599
2024DD997784 Upbeat BidCo Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 19 septembre 2024 567 14.7689 8 373,9663
2024DD998022 Upbeat BidCo Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 24 septembre 2024 567 14.7689 8 373,9663
2024DD998852 Upbeat BidCo Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 30 septembre 2024 380 718 14.5010 5 520 791,718
2024DD999857 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 04 octobre 2024 2 149 14.9823 32 196,9627
Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 07 octobre 2024 413 14.939 6 169,807
2024DD1000221 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 09 octobre 2024 2 181 14.9994 32 713,6914
Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 10 octobre 2024 76 15 1 140
2024DD1000735 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 11 octobre 2024 273 14.9978 4 094,3994
Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 14 octobre 2024 267 15 4 005
Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 16 octobre 2024 4 256 15 63 840
2024DD1001481 Upbeat BidCo Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 17 octobre 2024 946 15 14 190
Acquisition Action 18 octobre 2024 1 601 15 24 015
Acquisition Action 21 octobre 2024 337 14.9976 5 054,1912
2024DD1001980 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 22 octobre 2024 7 465 14.9412 111 536,058
Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 23 octobre 2024 90 14.939 1 344,51
2024DD1002529 Upbeat BidCo Personne morale liée à Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 24 octobre 2024 832 14.9944 12 475,3408
Ladegaillerie, Président-Directeur général Acquisition Action 25 octobre 2024 644 14.9722 9 642,0968

7.3.6 Informations susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique ou d’échange

En application de l'article L. 22-10-11 du Code de commerce, les éléments susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique sont exposés ci-après.

7.3.6.1 Structure du capital de la Société, participations directes et indirectes dans le capital de la Société

Les informations relatives à la structure du capital et aux participations directes et indirectes dans le capital social dont la Société a connaissance en vertu des articles L. 233-7 du Code de commerce (déclaration de franchissement de seuils) et L. 233-12 du Code de commerce sont décrites respectivement aux sections 7.3.2 et 7.2.1.

7.3.6.2 Restrictions statutaires à l’exercice des droits de vote et aux transferts d'actions ou les clauses des conventions portées à la connaissance de la Société

Les statuts de la Société prévoient :

  • l'institution d'un droit de vote double après deux (2) ans de détention ininterrompue (cf. article 11 des statuts de la Société);
  • une obligation de déclaration de franchissement de seuil de 1 % du capital ou des droits de vote. En cas de non-respect de cette obligation, les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée sont privées du droit de vote jusqu'à l'expiration d'un délai de.

deux ans suivant la date de régularisation de la notification (cf. article 14 des statuts de la Société).

Il n'existe pas de détenteurs de titres comportant des droits de contrôles spéciaux.

Le Règlement intérieur du Conseil d'administration prévoit que chaque membre du Conseil d’administration doit être propriétaire d’au moins 100 actions pendant toute la durée de son mandat, à l'exception des administrateurs représentant les salariés du Groupe ni, sur décision du Conseil d’administration, aux administrateurs représentant des actionnaires dont les procédures internes interdisent la détention directe d’actions par leurs représentants (article 2.10 du Règlement intérieur du Conseil d'administration).

Il est précisé, à toutes fins utiles, que le Conseil de Surveillance du FCPE « Believe Shares » a décidé d'apporter l'ensemble des actions qu'il détenait à l'offre publique d'achat simplifiée initiée par Upbeat BidCo.

7.3.6.3 Accords conclus par la Société qui sont modifiés ou prennent fin en cas de changement de contrôle de la Société ou d’offre publique

Plan d’attribution gratuite d’actions de performance

Les règlements de plan d’attribution gratuite d’actions de performance en date des 3 mai et 9 décembre 2022 et du 27 avril 2023 prévoient que si, pendant la période d’acquisition, (i) une offre publique d’achat et/ou d’échange est lancée sur les actions de la Société ou (ii) un actionnaire agissant seul ou de concert vient à détenir plus de 30 % du capital de la Société, le Conseil peut, à sa discrétion, décider de modifier les conditions de performance pour les apprécier au moment de l’un ou l’autre des évènements mentionnés ci-dessus ou de supprimer toute condition de présence et/ou de performance et considérer que les actions sont définitivement acquises par anticipation, sous réserve du respect d’une période d’acquisition minimum de deux ans.

7.3.6.8 Pouvoirs du Conseil d'administration en cas d'offre publique

En application de l'article 231-40 du Règlement général de l'Autorité des marchés financiers, l'autorisation de rachat par la Société de ses propres actions ne peut être utilisée en période d'offre publique.

Par ailleurs, le Conseil d'administration ne peut décider d'émettre des actions et des valeurs mobilières avec ou sans droit préférentiel de souscription pendant la durée de toute offre publique d'achat visant les titres de la Société.

7.3.6.4 Accords entre actionnaires dont Believe a connaissance

A la meilleure connaissance de la Société, il n'existe pas d'autres accords conclus entre actionnaires, à l'exception du Pacte d'actionnaires conclu le 16 décembre 2024, dont une description en est faite à la section 4.2.3 du présent Document d'enregistrement universel.

7.3.6.5 Détenteurs de titres comportant des droits de contrôle spéciaux sur Believe

7.3.6.9 Accords prévoyant des indemnités pour les salariés et dirigeants de Believe s'ils démissionnent ou sont licenciés sans cause réelle et sérieuse ou si leur emploi prend fin en raison d'une offre publique

À la connaissance de la Société, il n'existe pas d'accord particulier prévoyant des indemnités pour le Président-Directeur général ou les salariés de la Société en cas de démission ou si leurs fonctions prenaient fin en raison d'une offre publique.

7.4 Politique de distribution de dividendes

Le Groupe n’envisage pas de verser des dividendes à court terme. La trésorerie disponible du Groupe sera en effet affectée à son développement et au soutien de sa stratégie de croissance.

Il est précisé, à toutes fins utiles, que la Société n’a procédé à aucun versement de dividendes au titre des trois derniers exercices clos précédents.

7.5 Marché du titre et relations avec les actionnaires et investisseurs

7.5.1 Marché du titre (informations boursières)

Fiche d’information
ISIN FR0014003FE9
Euronext code FR0014003FE9
Type d’instrument Action

ISIN

FR0014003FE9

Instrument Sub-type

Action ordinaire

Segment

Local securities

Compartiment

Compartiment B

Fréquence de cotation

Continu

Groupe de cotation

11

Devise de cotation

EUR

Quantité exprimée en

Unité monétaire

Nombre total de titres

97 086 350

Date de 1re cotation

10 juin 2021

Capitalisation boursière de janvier 2024 à février 2025 :

Évolution du cours de bourse, des volumes et du turnover sur l’action Believe

Date Cours d’ouverture (en euros) Cours le plus haut (en euros) Cours le plus bas (en euros) Cours de clôture (en euros) Volumes moyens sur le mois Turnover moyen par mois VWAP
Févr. 2025 14,62 14,85 14,51 14,76 692 10 219 14,67
Janv. 2025 13,93 14,19 13,80 14,06 5 910 81 348 13,97
Déc. 2024 14,28 14,60 14,15 14,40 4 266 61 168 14,33
Nov. 2024 14,25 14,61 14,04 14,43 1 108 15 947 14,35
Oct. 2024 14,93 15,09 14,87 15,01 1 376 20 636 14,99
Sept. 2024 14,81 15,01 14,76 14,94 11 596 169 345 14,88
Août 2024 14,28 14,73 14,09 14,42 3 331 48 524 14,43
Juil. 2024 14,68 14,98 14,52 14,68 4 561 67 426 14,71
Juin 2024 14,94 15,02 14,90 14,94 172 336 2 582 366 14,95
Mai 2024 15,04 15,08 15,01 15,05 107 665 1 616 847 15,04
Avril 2024 15,26 15,34 15,19 15,27 221 529 3 332 048 15,26
Mars 2024 15,92 16,12 15,79 15,96 104 208 1 671 529 15,96
Févr. 2024 13,53 13,71 13,42 13,61 144 644 2 057 143 13,58
Janv. 2024 10,22 10,42 9,99 10,21 53 219 529 243 10,22

Évolution du cours de l’action Believe depuis le 1er janvier 2024


7.5.2 Relations avec les investisseurs et analystes financiers

Un dialogue avec les actionnaires sur les sujets de gouvernance est également assuré par la Direction générale et les Relations Investisseurs au travers d’échanges avec les équipes en charge de ces sujets au sein des sociétés d’investissement.

7.5.2.1 Accessibilité de l’information

Believe met à la disposition des actionnaires l’ensemble des informations financières dans la section Investisseurs de son site Internet. Les coordonnées de l’équipe Relations Investisseurs y sont disponibles favorisant ainsi les contacts directs avec les actionnaires. Enfin, toute personne intéressée par la vie du Groupe peut s’abonner afin de recevoir gratuitement par e-mail les communiqués et publications. Ce système d’alertes est accessible via la section Investisseurs du site Internet en remplissant un formulaire d’inscription.

L’ensemble de l’information financière et des supports de communication financière sont consultables, en version électronique, sur le site Internet de Believe (www.believe.com) dans la section Investisseurs qui réunit notamment :

  • le Document d’enregistrement universel (incluant le rapport financier annuel) déposé auprès de l’AMF ;
  • l’ensemble des communiqués de presse financiers ; et
  • les documents relatifs à l’Assemblée générale des actionnaires.

L’envoi de ces informations peut également être effectué par courrier sur simple demande auprès de la Direction des relations investisseurs. Les informations juridiques (statuts, procès-verbaux d’assemblées générales, rapports des Commissaires), peuvent par ailleurs être consultées au siège social.

7.5.2.2 Relation avec les investisseurs institutionnels et les analystes financiers

Believe communique de façon régulière sur ses activités, sa stratégie et ses perspectives auprès de la communauté financière dans le respect des meilleures pratiques de la profession. Le management de Believe et les Relations Investisseurs attachent une importance particulière à dialoguer avec l’ensemble des actionnaires, investisseurs et analystes financiers. Depuis la cotation du titre, la Direction générale et la Direction des relations investisseurs ont participé à de nombreuses rencontres avec la communauté financière (analystes financiers, investisseurs institutionnels et actionnaires individuels), sous la forme de roadshows et conférences sectorielles et généralistes. La Société a participé à de nombreux évènements physiques au cours de l’année, et poursuit également son dialogue sous le format virtuel lui permettant d’optimiser la couverture géographique de la communauté des investisseurs. Believe participe aussi bien à des conférences sectorielles Tech & Médias qu’à des conférences plus généralistes regroupant des investisseurs de toute zone géographique afin de toucher la communauté la plus large possible et continuer ses efforts de pédagogie. Ces contacts réguliers contribuent à la construction d’une relation de confiance.

7.5.2.3 Agenda financier

Publication du chiffre d’affaires et des résultats 2024 13 mars 2025, après clôture de la bourse.
Assemblée générale des actionnaires 26 juin 2025.
Publication des résultats du 1er semestre 2025 31 juillet 2025, après clôture de la bourse.

7.5.2.4 Contacts Relations Investisseurs et Actionnaires

Believe

24 rue Toulouse Lautrec

75017 Paris

[email protected]

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Informations complémentaires

1 Personnes responsables

1.1 Responsable du Document d’enregistrement universel

1.2 Attestation du responsable du Document d’enregistrement universel

1.3 Informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations d’intérêts

2 du contrôle des informations en matière de durabilité

2.1 Commissaires aux comptes titulaires en charge de certifier les comptes

2.2 Commissaire aux comptes suppléant en charge de certifier les comptes

2.3 Auditeur en charge de certifier les informations en matière de durabilité

8.1 Personnes responsables

8.3 Documents accessibles au public

8.4 Glossaire

8.4.1 Termes relatifs à l’activité

8.4.2 Termes financiers

8.5 Tables de concordance

8.5.1 Table de concordance du Document d’enregistrement universel (URD) 2024

8.5.2 Table de concordance avec le rapport financier annuel

8.5.3 Table de concordance du Rapport de gestion

8.5.4 Table de concordance du Rapport sur le gouvernement d’entreprise


8.1.1 Responsable du Document d’enregistrement universel

Monsieur Denis Ladegaillerie, Président-Directeur général de la Société.

8.1.2 Attestation du responsable du Document d’enregistrement universel

« J’atteste que les informations contenues dans le présent Document d’enregistrement universel sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée.

J’atteste, à ma connaissance, que les comptes annuels et les comptes consolidés, sont établis conformément au corps de normes comptables applicable et donnent une image fidèle et honnête des éléments d’actif et de passif, de la situation financière et des profits ou pertes de l’émetteur et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion, inclus dans le présent Document d'enregistrement universel, dont le détail est répertorié dans la table de concordance qui figure à la section 8.5.3 du présent Document d'enregistrement universel, présente un tableau fidèle de l’évolution et des résultats de l’entreprise et de la situation financière de l’émetteur et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels ils sont confrontés et qu’il a été établi conformément aux normes d’information en matière de durabilité applicables.»

Paris, le 26 mars 2025

Denis Ladegaillerie

Président-Directeur général

8.1.3 Informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations d’intérêts

Le présent Document d’enregistrement universel contient des informations relatives aux marchés du Groupe et au positionnement du Groupe sur ces marchés, notamment des informations sur la taille de ces marchés, leur environnement concurrentiel et leurs dynamiques, ainsi que leurs perspectives de croissance. Le Groupe se fonde sur des estimations qu’il a réalisées ainsi que sur des études et statistiques publiées par des tiers indépendants et des organisations professionnelles, telles que l’IFPI, MIDiA et GFK Entertainments, et des données publiées par les concurrents du Groupe et les plateformes de distribution numérique et médias sociaux.

Insight and Analysis - IFPI Secretariat Midia Research
7 Air Street - London - W1B 5AD 79-81 Borough Road - London, SE 1DN
Tel : +44 20 7878 7900 Tel : +44 20 3968 2453
Contact person : David Price info\@ifpi.org Contact person : Mark Mulligan mark\@midiaresearch.com
GFK Entertainment
Lange Strasse 75 Baden-Baden, 76530
Tel : +49 7221/279-400
Contact person : Silke Lotsch silke.lotsch\@gfk.com

8.2 Responsables du contrôle des comptes et du contrôle des informations en matière de durabilité

8.2.1 Commissaires aux comptes titulaires en charge de certifier les comptes

Nomination / Renouvellement Échéance
KPMG S.A. représenté par M. Jérôme Lo Iacono 27 juin 2019
Tour Eqho 2, avenue Gambetta - 92066 Paris La Défense Cedex 2025
Membre de la Compagnie régionale des Commissaires aux Comptes de Versailles

Aca Nexia

représenté par M. Olivier Juramie

31, rue Henri Rochefort - 75017 Paris

Membre de la Compagnie régionale des Commissaires aux Comptes de Paris

26 juin 2024

8.2.2 Commissaire aux comptes suppléant en charge de certifier les comptes

Nomination Échéance
Salustro Reydel 27 juin 2019(1)
2025

8.2.3 Auditeur en charge de certifier les informations en matière de durabilité

Nomination Échéance
KPMG S.A. 26 juin 2024(1)
2025

(1) Le mandat de KPMG a été conféré par l'Assemblée Générale des actionnaires du 26 juin 2024 pour une durée d'un exercice. Il expire à l'issue de l'Assemblée générale du 26 juin 2025 statuant sur les comptes de l'exercice 2024. KPMG est donc auditeur des informations en matière de durabilité de la Société depuis le 26 juin 2024.

8.3 Documents accessibles au public

Pendant la durée de validité du présent Document d’enregistrement universel, les documents suivants peuvent également être consultés sur le site internet de la société (www.believe.com) :

  • la dernière version à jour des statuts de la société (BELIEVE SA - Statuts modifiés au 20 juin 2024.pdf);
  • tous rapports, courriers et autres documents, évaluations et déclarations établis par un expert à la demande de la Société, dont une partie est incluse ou visée dans le présent Document d’enregistrement universel;
  • les états financiers sociaux et consolidés de la Société des trois derniers exercices précédant la publication du présent Document d'enregistrement universel.

8.4 Glossaire

8.4.1 Termes relatifs à l’activité


Avances aux artistes et labels

Avances sur reversements qui peuvent être payés aux artistes ou aux labels dans le cadre de l’exécution d’un contrat signé avec Believe ou un de ses concurrents. Les avances sont recouvrées sur les reversements payés à l’artiste ou au label durant la vie du contrat.

Catalogue musical

Désigne l’ensemble des œuvres musicales d’un même artiste. Différents droits s’appliquent à ce catalogue (incluant le droit d’auteur et les droits voisins), appartenant à différents ayants droit (qu’ils soient artiste – compositeur, parolier, interprète – producteur, éditeur...). Ces ayants droit perçoivent les revenus correspondant à leurs droits, générés chaque fois que le catalogue est écouté et/ou utilisé.

DMS

« Digital Music Sales ». Volume d’affaires généré sur les plateformes de distribution numérique et médias sociaux, correspondant au montant brut des reversements payés au Groupe au titre des droits d’enregistrement par les plateformes de distribution numérique et de médias sociaux, en contrepartie de la mise à disposition de contenus audio et vidéo par le Groupe.

DSP

Voir la définition du terme « Plateformes de distribution numérique ».

Édition musicale

Consiste en l’acquisition par un éditeur des droits d’auteur relatifs à une œuvre musicale (à savoir la composition musicale et/ou les paroles) afin de diffuser au maximum ladite œuvre et d’en optimiser l’exploitation. Dans ce cadre, l’éditeur va concéder les droits qu’il a acquis en vue de leur utilisation par exemple dans des enregistrements phonographiques, représentations publiques, partitions, traductions, films, émissions télévisées, jeux vidéo, sites Internet, ou encore publicités, etc. En contrepartie de l’utilisation de ces droits, l’éditeur perçoit une rémunération, en partie reversée à l’auteur concerné.

Label

Structure qui gère un artiste et/ou un catalogue d’artistes. Sa fonction principale est la diffusion, la promotion et le marketing des titres de l’artiste. Dans certains cas, les labels peuvent aussi se charger d’autres tâches, notamment de la production. La relation entre l’artiste et son label se fait au moyen d’un contrat qui permet de promouvoir, commercialiser, voire de produire, une ou plusieurs œuvres musicales. Il existe différents types de contrats qui engagent plus ou moins les artistes. Généralement, ces derniers signent pour plusieurs années et plusieurs formats (par exemple : deux albums lancés en deux ans).

Majors

Désigne les trois plus grandes maisons de disques de l’industrie musicale, à savoir Universal Music Group, Sony Music Entertainment et Warner Music Group. Les majors se définissent notamment par : (i) la concentration, au sein d’un même groupe, de plusieurs métiers de la chaine de valeur de l’industrie musicale, (ii) la détention et l’exploitation de larges catalogues représentant plus de 70 % des parts du marché de la musique mondiale.

Musique enregistrée

Comprend l’ensemble des activités économiques liées à la mise à disposition d’enregistrements musicaux auprès de consommateurs souhaitant l’écouter.

Plateformes de distribution numérique

Plateformes destreaming ou boutiques en ligne qui distribuent du contenu audio numérique ou du contenu vidéo aux consommateurs. Appelés également DSP pour « Digital Service Providers ».

Plateformes de médias sociaux

Désignent l’ensemble des services permettant de développer des conversations et des interactions sociales sur Internet ou en situation de mobilité.

Producteur

Désigne un professionnel de la musique qui permet aux artistes de produire une musique enregistrée. Le producteur avance une grosse partie des dépenses liées à la promotion, commercialisation de la musique ainsi qu’aux frais de production (enregistrement, etc.). À ce titre, il se rémunère essentiellement sur les ventes réalisées.

Shapers

Collaborateurs de Believe volontaires, désignés précédemment sous le terme français « Ambassadeurs », qui proposent et contribuent à des initiatives dans le cadre de la stratégie RSE et de l’ambition Shaping Music for Good. Créé en 2019, le réseau d’ambassadeurs est structuré en 2 communautés, abordant les enjeux majeurs de Believe :

  • Believe for People/Parity (parité, diversité et inclusion, bien-être au travail, mentorat et soutien aux communautés locales);
  • Believe for Planet (sujets environnementaux).

Solutions Automatisées

Secteur opérationnel dans le cadre duquel le Groupe permet aux artistes, via sa plateforme numérique TuneCore, de distribuer de manière automatisée leurs contenus audio auprès des plateformes de distribution numérique et médias sociaux, en contrepartie du paiement d’un abonnement ou d’un partage de revenus. L’accès à cette plateforme peut, au choix de l’artiste, être notamment complété par des solutions d’édition ou de synchronisation.

Solutions Premium

Secteur opérationnel qui comprend principalement l’offre de commercialisation, promotion et mise à disposition des contenus numériques des labels et artistes ayant confié au Groupe le

développement de leur catalogue auprès de plateformes de distribution numériques et de médias sociaux, selon un modèle économique de partage de revenus, ainsi que – dans une moindre mesure – des solutions d’accompagnement du développement des artistes dans les domaines des ventes de supports physiques, des produits dérivés, de la synchronisation, des droits voisins, de la production d’évènements live (concerts) et de l’édition musicale.

8.4.1 Mode de diffusion des contenus médias par Internet

permettant la lecture instantanée de flux audio ou vidéo. Contrairement au téléchargement, il permet de visionner le contenu en temps réel, car il se charge au fur et à mesure.

Stream

Désigne une écoute d’un titre (ou d’une œuvre musicale) sur une plateforme de distribution numérique. À titre d’exemple, les écoutes de titres ou d’œuvres sont comptées sur Spotify lorsqu’une personne écoute pendant 30 secondes ou plus le titre ou œuvre en question.

UGC

« User Generated Content ». Désigne l’ensemble des contenus créés par les utilisateurs sur les sites e-commerce ou de marque, ainsi que les contenus postés sur les espaces à vocation communautaire ou d’échange comme les forums ou les plateformes de médias sociaux.

8.4.2 Termes financiers

Besoin en fonds de roulement (BFR)

Correspond au décalage entre les décaissements et les encaissements. Ce décalage crée un besoin temporaire qui doit être financé, ou une ressource financière lorsqu’il est négatif. Le besoin en fonds de roulement correspond principalement à la valeur des stocks augmentée des créances clients, des avances aux artistes et labels et des autres actifs courants, et diminuée des dettes fournisseurs et passifs sur contrats et autres passifs courants.

Cash-flow Libre

Correspond aux flux nets de trésorerie des activités opérationnelles, après prise en compte des acquisitions et cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles, retraité (i) des coûts liés aux acquisitions, (ii) des coûts d’acquisitions d’un groupe d’actifs ne répondant pas à la définition d’un regroupement d’entreprises, (iii) des avances liées aux contrats de distribution destinées spécifiquement à de l’acquisition d’actifs (acquisition de sociétés, de catalogues, etc.).

Cet indicateur, qui traduit la performance opérationnelle du Groupe, est pris en compte par la Direction Générale pour évaluer la performance des secteurs opérationnels.

Chiffre d’affaires organique

Correspond au chiffre d’affaires à taux constant réalisé au cours de l’exercice n par l’ensemble des sociétés comprises dans le périmètre de consolidation du Groupe au cours de l’exercice clos le 31 décembre de l’année n-1 (à l’exclusion de toute contribution des sociétés éventuellement acquises durant l’exercice n), par rapport au chiffre d’affaires réalisé au cours de l’exercice n-1 par les mêmes sociétés, indépendamment de leur date d’entrée dans le périmètre de consolidation du Groupe.

Le chiffre d’affaires à taux de change constant est calculé en appliquant au chiffre d’affaires de la période et de la période n-1 de chaque entité du Groupe exprimé dans sa devise de reporting, les taux de change moyens de la période n-1. Les variations de change liées aux transactions éventuellement effectuées par chaque entité de reporting dans des devises autres que sa devise fonctionnelle (généralement appelées variations de change sur les transactions) ne sont pas appréhendées.

EBITDA ajusté

« Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation, and Amortization ». L’EBITDA ajusté est calculé sur la base du résultat opérationnel avant (i) amortissements et dépréciations, (ii) paiements fondés sur les actions (IFRS 2), y compris charges sociales et abondements de l’employeur, (iii) autres produits et charges opérationnels, (iv) amortissements des actifs identifiés à la date d’acquisition nets des impôts différés pour la quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence.

Cet indicateur, qui traduit la capacité du Groupe à générer de la trésorerie par ses activités opérationnelles, est pris en compte par la Direction Générale pour définir sa stratégie d’investissement et sa politique de financement.

IFRS

«International Financial Reporting Standards ». Les IFRS sont depuis 2005 le référentiel comptable applicable aux sociétés cotées sur un marché européen. Le référentiel international comprend les normes IFRS (International Financial Reporting Standards), les normes IAS (International Accounting Standards), ainsi que leurs interprétations SIC (Standing Interpretations Committee) et IFRIC (International Financial Reporting Interpretations Committee).

UGT

« Unité génératrice de trésorerie ». Renvoie au plus petit groupe d’actifs identifiables générant des rentrées de trésorerie indépendantes de celles qui découlent d’autres actifs ou groupe d’actifs.

8.5 Tables de concordance

8.5.1 Table de concordance du Document d’enregistrement universel (URD) 2024

Informations requises par les annexes 1 et 2 du règlement délégué (CE) n° 2019/980 du 14 mars 2019 conformément au schéma de l’URD.

Chapitre Section Référence
1. Personnes responsables, informations provenant de tiers, rapports d’experts et approbation de l’autorité compétente
1.1 Identité des personnes responsables 8.1.1
1.2 Déclaration des personnes responsables 8.1.2
1.3 Déclarations d'experts NA
1.4 Attestation relative aux informations provenant d’un tiers NA
1.5 Déclaration relative à l'approbation du document NA
2. Contrôleurs légaux des comptes
2.1 Identité des contrôleurs légaux 8.2
2.2 Changement éventuel NA
3. Facteurs de risque
4. Informations concernant la Société
4.1 Raison sociale et nom commercial 7.1.1
4.2 Lieu, numéro d’enregistrement et LEI 7.1.1

4.3 Date de constitution et durée de vie

4.4 Siège social et forme juridique de l'émetteur, législation régissant ses activités, son pays d’origine, adresse et numéro de téléphone du siège statutaire, site web

5. Aperçu des activités

5.1 Principales activités

5.2 Principaux marchés

5.3 Évènements importants

5.4 Stratégie et objectifs

5.5 Dépendance à l’égard des brevets, licences, contrats et procédés de fabrication

5.6 Déclaration sur la position concurrentielle

5.7 Investissements

5.7.1 Investissements importants réalisés

5.7.2 Principaux investissements en cours ou à venir

5.7.3 Informations sur les co-entreprises et entreprises associées

5.7.4 Questions environnementales pouvant influer sur l’utilisation des immobilisations corporelles

6. Structure organisationnelle

6.1 Description sommaire du Groupe


1.6.1

6.2 Liste des filiales importantes

1.6.2

6.1.1 note 2.2 ; 6.2.2.5 ; 6.2.3.1

7.

Examen de la situation financière et du résultat

7.1 Situation financière

7.1.1 Évolution des résultats et de la situation financière comportant des indicateurs clés de performance de nature financière et le cas échéant, extra-financière

5.1.4 ; 5.1.5 ; 5.2 ; 6.2.3.1

7.1.2 Prévisions de développement futur et activités en matière de recherche et de développement

1.3 ; 1.5.4 ; 5.1.3 ; 5.2.4 ; 5.4 ; 6.2.3.5 ; 6.2.3.6

7.2 Résultat d’exploitation

7.2.1 Facteurs importants, évènements inhabituels, peu fréquents ou nouveaux développements

5.1.2 ; 6.1.1

7.2.2 Raisons des changements importants du chiffre d’affaires net ou des produits nets

5.1.2 ; 6.2.3.1

8

Trésorerie et capitaux

8.1 Informations sur les capitaux

5.3.4 ; 6.1 ; 6.1.1 note 10 ; 6.2.1 ; 6.2.2.5

8.2 Flux de trésorerie

5.1.4 ; 5.3.2 ; 6.1 ; 6.1.1 note 11

8.3 Besoins de financement et structure de financement

5.3.1 ; 5.3.2 ; 5.3.3 ; 6.1.1 note 8 ; 6.2.2.5

8.4 Restrictions à l’utilisation des capitaux

NA

8.5 Sources de financement attendues

NA

9.

Environnement règlementaire

Description de l’environnement réglementaire pouvant influer sur les activités de la Société

1.3.2

10. Informations sur les tendances

10.1 Description des principales tendances et de tout changement significatif de performance financière du Groupe depuis la fin du dernier exercice

1.4.1 ; 1.5.4 ; 5.4 ; 6.2.3.5

10.2 Événements susceptibles d’influer sensiblement sur les perspectives

1.5 ; 5.4 ; 6.2.3.5

11. Prévisions ou estimations du bénéfice

11.1 Prévisions ou estimations du bénéfice publiées

5.4.2

11.2 Déclaration énonçant les principales hypothèses de prévisions

5.4

11.3 Déclaration de comparabilité avec les informations financières historiques et de conformité des méthodes comptables

5.4.1

12. Organes d’administration, de direction, de surveillance et de direction générale

12.1 Informations concernant les membres

4.2 ; 4.3.2

12.2 Conflits d’intérêts

4.2.8.1 ; 4.2.8.2

13. Rémunération et avantages

13.1 Rémunération versée et avantages en nature

4.6.4.1 ; 4.6.4.2

13.2 Provisions pour pensions, retraites et autres avantages du même ordre

NA

14. Fonctionnement des organes d’administration et de direction

14.1 Date d’expiration des mandats

4.2.1 ; 4.2.2

14.2 Contrats de service liant les membres des organes d’administration, de direction ou de surveillance à la Société

4.2.8.3

14.3 Informations sur le Comité d’audit et le Comité des nominations et des rémunérations

14.4 Déclaration de conformité au régime de gouvernement d’entreprise en vigueur

14.5 Modifications futures potentielles sur la gouvernance d’entreprise

15. Salariés

15.1 Nombre de salariés

Introduction ; 1.6.3 ; 2.4.1 ; 6.1.1 note 5.1 ; 6.2.2.7

15.2 Participations et stock-options

6.1.1 note 5.4 ; 7.2.5

15.3 Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital

2.7.4 ; 4.6.4.5 ; 6.1.1 note 5.4 ; 6.2.3.11 ; 7.2.5 ; 7.3.4

16. Principaux actionnaires

16.1 Actionnaires détenant plus de 5 % du capital

7.3.1

16.2 Existence de droits de vote différents

7.1.2.2 ; 7.3.1 ; 7.3.6.2

16.3 Contrôle direct ou indirect

7.3.1 ; 7.3.3

16.4 Accord dont la mise en œuvre pourrait entraîner un changement de contrôle

7.3.3

17. Transactions avec les parties liées

6.1.1 notes 2.4 et 12.2

18. Informations financières concernant l’actif et le passif, la situation financière et les résultats de la Société

18.1 Informations financières historiques

18.1.1 Informations financières historiques auditées pour les trois derniers exercices et rapport d’audit

6

18.1.2 Changement de date de référence comptable

NA

18.1.3 Normes comptables

6.1.1 note 1.1 ; 6.2.2.3

18.1.4 Changement de référentiel comptable

NA

18.1.5 Bilan, compte de résultat, variation des capitaux propres, flux de trésorerie, méthodes comptables et notes explicatives

6.1 ; 6.2

18.1.6 États financiers consolidés

6.1

18.1.7 Date des dernières informations financières

6

18.2 Informations financières intermédiaires et autres (rapports d’audit ou d’examen le cas échéant)

NA

18.3 Audit des informations financières annuelles historiques

18.3.1 Audit indépendant des informations financières annuelles historiques

6.3

18.3.2 Autres informations auditées

NA

18.3.3 Informations financières non auditées

NA

18.4 Informations financières pro forma

NA

18.5 Politique de distribution de dividendes

18.5.1 Description de la politique de distribution des dividendes et de toute restriction applicable

6.1.1 note 10.2 ; 7.4

18.5.2 Montant du dividende par action

NA

18.6 Procédures administratives, judiciaires et d’arbitrage

6.1.1 note 7

18.7 Changement significatif de la situation financière

19. Informations complémentaires

19.1 Informations sur le capital social

19.1.1 Montant du capital souscrit, nombre d’actions émises et totalement libérées et valeur nominale par action, nombre d’actions autorisées

19.1.2 Informations relatives aux actions non représentatives du capital

19.1.3 Nombre, valeur comptable et valeur nominale des actions détenues par la Société

19.1.4 Valeurs convertibles, échangeables ou assorties de bons de souscription

19.1.5 Conditions régissant tout droit d’acquisition et/ou toute obligation attaché(e) au capital souscrit, mais non libéré, ou sur toute entreprise visant à augmenter le capital

19.1.6 Option ou accord conditionnel ou inconditionnel de tout membre du Groupe

19.1.7 Historique du capital social

19.2 Acte constitutif et statuts

19.2.1 Objet social

19.2.2 Droits, privilèges et restrictions attachées à chaque catégorie d’actions

19.2.3 Dispositions ayant pour effet de retarder, différer ou empêcher un changement de contrôle

20. Contrats importants

21. Documents disponibles


8.5.2 Table de concordance avec le rapport financier annuel

Selon l'article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier et l'article 222-3 du règlement général de l’AMF.

Rubriques Articles Présence
RAPPORT FINANCIER ANNUEL L. 451-1-2 du Code monétaire et financier ; L. 222-3 du règlement général de l’AMF 1.
COMPTES ANNUELS 6.2 2.
COMPTES CONSOLIDÉS 6.1 3.
RAPPORT DE GESTION (tableau de concordance) 8.5.3 4.
RAPPORT SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE (tableau de concordance) 8.5.4 5.
DÉCLARATION DU RESPONSABLE DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL 8.1.2 6.
RAPPORTS DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS ET LES COMPTES CONSOLIDÉS 6.3 7.
RAPPORT DE CERTIFICATION SUR LES INFORMATIONS EN MATIÈRE DE DURABILITÉ 2.7 8.

8.5.3 Table de concordance du Rapport de gestion

Afin de faciliter la lecture du présent document, la table de concordance ci-après permet d’identifier les informations devant figurer au sein du Rapport de gestion, selon les dispositions du Code de commerce applicables aux sociétés anonymes à conseil d’administration.

Textes de référence

Éléments requis

1. SITUATION ET ACTIVITÉ DE LA SOCIÉTÉ

L. 232-1,II du Code de commerce Situation de la société et analyse objective et exhaustive de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la société.
Exposé de l’activité (notamment des progrès réalisés et difficultés rencontrées) et des résultats de la Société, de chaque filiale et du Groupe 1.4.5 ; 5.1 ; 5.2 ; 5.3 ; 6.1 ; 6.2
L. 232-1, II, 4° du Code de commerce Indicateurs clés de performance de nature financière
Introduction ; 5.1.4 ; 5.1.5 ; 5.2
L. 232-1, II, 4° du Code de commerce Indicateurs clés de performance non financière ayant trait à l’activité spécifique de la Société et du Groupe
Introduction ; 2.7.5
L. 232-1, II, 1° du Code de commerce Événements importants survenus entre la date de clôture de l’exercice et la date à laquelle le Rapport de gestion est établi
6.1.1 note 12.4 ; 6.2.2.10 ; 7.1.3
L. 232-1, II, 3° du Code de commerce Succursales existantes
6.2.3.1
L. 233-6 al. 1 du Code de commerce Prises de participation significatives dans une société ayant son siège social en France
1.1 ; 5.1.2.4 ; 6.1.1 notes 2.2 et 2.3 ; 6.2.2.4 ; 6.2.3.2 ; 6.2.3.4
L. 233-29, L. 233-30 et R. 233-19 du Code de commerce Aliénation de participations croisées
NA
L. 232-1, II, 1° du Code de commerce Évolution prévisible de la situation de la société et perspectives
1.5.4 ; 5.4 ; 6.2.3.5
L. 232-1, II, 2° du Code de commerce Activités en matière de recherche et de développement
6.2.3.6
R. 225-102 du Code de commerce Tableau faisant apparaître les résultats de la société au cours de chacun des 5 derniers exercices
6.2.3.1
Résultat de l’exercice et proposition d’affectation du résultat 6.2.3.7
L. 441-14 et D. 441-6 du Code de commerce Informations sur les délais de paiement des fournisseurs et des clients
6.2.3.10

2. CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES


Principaux risques et incertitudes auxquels la Société est confrontée

3.1

L. 22-10-35,1° du Code de commerce

Risques financiers liés aux effets du changement climatique et présentation des mesures prises pour les réduire

2.2

L. 232-1, II. 6° du Code de commerce

Principales caractéristiques des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière

3.2.3

Code de commerce

Article L. 225-100-1, I.,4°

Objectifs et politique en matière de couverture de chaque catégorie de transaction et exposition de la société aux risques de prix, de crédit, de liquidité et de trésorerie. Les indications comprennent l’utilisation par la société des instruments financiers

3.1.4 ; 6.1.1 note 8.2

Loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 dite « Sapin 2 »

Dispositif anti-corruption

2.5.1.2 ; 3.1.2 ; 3.2.2.1

L. 225-102-1 du Code de commerce

Plan de vigilance et compte rendu de sa mise en œuvre

NA

ACTIONNARIAT ET CAPITAL

L. 233-13 du Code de commerce

Structure, évolution du capital de la Société, auto-détention et franchissement de seuils

6.1.1 note 10.1 ; 6.2.2.5 ; 6.2.3.3 ; 7.2 ; 7.3

L. 225-211 et R. 225-160 du Code de commerce

Acquisition et cession par la Société de ses propres actions

7.2.4

L. 225-102 al. 1 du Code de commerce

État de la participation des salariés au capital social

2.7.4 ; 7.3.4

R. 228-90 et R. 228-91 du Code de commerce

Mention des ajustements éventuels pour les titres ou les valeurs mobilières donnant accès au capital en cas de rachats d’actions ou d’opérations financières

NA

L. 621-18-2 du Code monétaire et financier

223-26 du Règlement général de l'AMF

Informations sur les opérations des dirigeants et personnes liées sur les titres de la société

7.3.5

243 bis du Code général des impôts

Montant des dividendes mis en distribution au titre des 3 derniers exercices

6.1.1 note 10.2 ; 6.2.3.8 ; 7.4

INFORMATIONS EN MATIÈRE DE DURABILITÉ


Table de concordance des états de durabilité

2.7.2

L. 232-6-3 et L. 233-28-4 du Code de commerce

Informations consolidées en matière de durabilité

2.

R. 232-8-4, 1° et R. 22-10-29 du Code de commerce

Modèle commercial et la stratégie de la Société

Introduction, 2.1.4

R. 232-8-4, 1° du Code de commerce

Degré de résilience du modèle commercial et de la stratégie de la société en ce qui concerne les risques liés aux enjeux de durabilité (description et indicateurs)

2.1.4, 2.1.5

R. 232-8-4, 1° du Code de commerce

Opportunités que recèlent les enjeux de durabilité pour la société (description et indicateurs)

NA

R. 232-8-4, 1° du Code de commerce

Plans de la Société, y compris les actions prises ou envisagées et les plans financiers et d’investissements connexes, pour assurer la compatibilité de son modèle commercial et de sa stratégie avec la transition vers une économie durable, la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C conformément à l'accord de Paris et l’objectif de neutralité climatique d’ici à 2050 et, le cas échéant, l’exposition de la société à des activités liées au charbon, au pétrole et au gaz (description et indicateurs)

2.2, 2.3

R. 232-8-4, 1° du Code de commerce

Manière dont le modèle commercial et la stratégie de la Société tiennent compte des intérêts des parties prenantes et des incidences de la Société sur les enjeux de durabilité (description et indicateurs)

2.1.4.3

R. 232-8-4, 1° du Code de commerce

Manière dont la stratégie de la société est mise en œuvre en ce qui concerne les enjeux de durabilité (description et indicateurs)

2.1.4.2, 2.1.5, 2.2, 2.4, 2.5, 2.6

R. 232-8-4, 2° du Code de commerce

Objectifs assortis d’échéances que s’est fixés la Société en matière de durabilité et les progrès accomplis dans la réalisation de ces objectifs, y compris, s’il y a lieu, des objectifs absolus de réduction des émissions de gaz à effet de serre au moins pour 2030 et 2050 (description et indicateurs)

2.1.5.2

R. 232-8-4, 3° du Code de commerce

Rôle des organes de direction d’administration ou de surveillance concernant les enjeux de durabilité et les compétences et l’expertise des membres de ces organes à cet égard ou les possibilités qui leur sont offertes pour les acquérir (description et indicateurs)

2.1.2

R. 232-8-4, 4° et R. 22-10-29 du Code de commerce

Politiques de la Société en ce qui concerne les enjeux de durabilité (description et indicateurs)

2.2, 2.4, 2.5, 2.6

R. 232-8-4, 5° du Code de commerce

Incitations liées aux enjeux de durabilité octroyées par la Société aux membres des organes de direction, d’administration ou de surveillance (description et indicateurs)

2.1.2.2

R. 232-8-4, 6° du Code de commerce

Procédure de vigilance raisonnable mise en œuvre par la Société concernant les enjeux de durabilité et les incidences négatives recensées dans ce cadre, le cas échéant en application de la législation de l’Union européenne (description et indicateurs)

2.1.5.1

R. 232-8-4, 7° et R. 22-10-29 du Code de commerce

Les principales incidences négatives potentielles ou réelles, les mesures prises pour recenser, surveiller, prévenir, éliminer ou atténuer ces incidences négatives et les résultats obtenus à cet égard (description et indicateurs)

2.1.5.2, 2.2, 2.4.1

R. 232-8-4, 8° et R. 22-10-29 du Code de commerce

Les principaux risques pour la Société liés aux enjeux de durabilité, y compris ses principales dépendances, et la manière dont la société gère ces risques (description et indicateurs)

2.1.5, 2.4.3, 2.4.4, 2.5

R. 233-16-3 du Code de commerce

Liste des sociétés dispensées de publier des informations en matière de durabilité en vertu de la dispense prévue au V de l’article L. 232-6-3 ou au V de l’article L. 233-28-4

NA

R. 233-16-3 du Code de commerce

En cas d’informations consolidées en matière de durabilité, lorsque les incidences ou les risques liés aux enjeux de durabilité d’une ou plusieurs des entreprises du Groupe diffèrent de façon importante de ceux concernant les autres entreprises qui le composent : les informations adéquates pour comprendre ces incidences et ces risques

NA

Règlement taxonomie 2020/852 Article 8 et acte délégué du 6 juillet 2021

Publication du chiffre d’affaires, des dépenses d’investissement (CAPEX), des dépenses d’exploitation (OPEX) des activités économiques éligibles à la taxonomie durable

2.3

Code de commerce

Articles L. 225-102-1 IIIet R. 225-105-2

Rapport de certification sur les informations en matière de durabilité

2.8

5. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES REQUISES POUR L’ÉTABLISSEMENT DU RAPPORT DE GESTION

223 quater et 223 quinquies du Code général des impôts

Informations fiscales complémentaires (montant des dépenses et charges non déductibles fiscalement)

6.2.3.9

L. 464-2 du Code de commerce

Injonctions ou sanctions pécuniaires pour des pratiques anticoncurrentielles

NA

L. 511-6 3 bis, R. 511-2-1-1 et R. 511-2-1-3 du Code monétaire et financier

Information sur les prêts consentis à moins de trois ans à des entreprises dont le lien économique le justifie.

5.1.2.4 ; 6.1.1 note 2.4 ; 6.2.2.5

L. 232-1 L. 233-26 L. 22-10-35 D. 230-1 du Code de commerce

Informations sur les ressources incorporelles essentielles de la Société, la manière dont son modèle commercial dépend fondamentalement de ces ressources et en quoi elles constituent une source de création de valeur

2.4 ; 2.6

L. 22-10-35, 1° du Code de commerce

Incidences des activités quant à la lutte contre l'évasion fiscale

NA

L. 22-10-35, 2° du Code de commerce

Actions visant à promouvoir le lien entre la Nation et ses forces armées et à soutenir l'engagement dans les réserves de la garde nationale

2.4.2.2

8.5.4 Table de concordance du Rapport sur le gouvernement d’entreprise

Table de concordance du rapport sur le gouvernement d’entreprise – Articles L. 225-37 et suivants du Code de commerce.

Textes de référence

Éléments requis

Chapitres/Section

1. Informations sur les rémunérations


Politique de rémunération des mandataires sociaux

4.5

L. 22-10-8, I., alinéa 2 et R. 22-10-14 du Code de commerce

L. 22-10-9, I.,1° et R. 22-10-15 du Code de commerce

Rémunération totale et avantages de toute nature versés durant l’exercice ou attribués au titre de l’exercice à chaque mandataire social

4.5.4 : 4.5.5

L. 22-10-9, I-2° du Code de commerce

Proportion relative de la rémunération fixe et variable

4.5.2 ; 4.5.3 ; 4.5.4 ; 4.5.5

L. 22-10-9, I-3° du Code de commerce

Utilisation de la possibilité de demander la restitution d’une rémunération variable

NA

L. 22-10-9, I-4° du Code de commerce

Engagements de toute nature pris par la Société au bénéfice de ses mandataires sociaux

4.5.2; 4.5.3.2 ; 4.5.4 ; 4.5.5

L. 22-10-9, I-5° du Code de commerce

Rémunération versée ou attribuée par une entreprise comprise dans le périmètre de consolidation au sens de l’article L. 233-16 du Code de commerce.

NA

L. 22-10-9, I-6° du Code de commerce

Ratios entre le niveau de rémunération de chaque dirigeant mandataire social et les rémunérations moyenne et médiane des salariés de la Société

4.5.5.2

L. 22-10-9, I-7° du Code de commerce

Évolution annuelle de la rémunération, des performances de la Société, de la rémunération moyenne des salariés de la Société et des ratios susvisés au cours des cinq exercices les plus récents

4.5.5.2

L. 22-10-9, I-8° du Code de commerce

Explication de la manière dont la rémunération totale respecte la politique de rémunération adoptée, y compris la manière dont elle contribue aux performances à long terme de la Société, et de la manière dont les critères de performance ont été appliqués

4.5.3 ; 4.5.5

L. 22-10-9, I-9° du Code de commerce

Manière dont le vote de la dernière Assemblée Générale Ordinaire prévu au I de l’article L. 22-10-34 du Code de commerce a été pris en compte

4.5.4 ; 4.5.5

L. 22-10-9, I-10° du Code de commerce

Écart par rapport à la procédure de mise en œuvre de la politique de rémunération et toute dérogation

NA

L. 22-10-9, I-11° du Code de commerce

Application des dispositions du second alinéa de l’article L. 225-45 du Code de commerce

NA

L. 22-10-57 du Code de commerce

Attribution et conservation des options par les mandataires sociaux

NA

L. 22-10-59 du Code de commerce

Attribution et conservation d’actions gratuites aux dirigeants mandataires sociaux

2. Informations sur la gouvernance

L. 225-37-4, 1° du Code de commerce Liste de l’ensemble des mandats et fonctions exercés dans toute Société par chaque mandataire social durant l’exercice
L. 225-37-4, 2° du Code de commerce Conventions conclues entre un dirigeant ou un actionnaire significatif et une filiale
L. 225-37-4, 3° du Code de commerce Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité accordées par l’assemblée générale des actionnaires en matière d’augmentation de capital
L. 225-37-4, 4° du Code de commerce Modalités d’exercice de la Direction générale
L. 22-10-10, 1° du Code de commerce Composition, conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil
L. 22-10-10, 2° du Code de commerce Politique de diversité et application du principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil
L. 22-10-10, 3° du Code de commerce Éventuelles limitations que le Conseil d’administration apporte aux pouvoirs du Directeur général
L. 22-10-10, 4° du Code de commerce Référence à un Code de gouvernement d’entreprise et application du principe « comply or explain »
L. 22-10-10, 5° du Code de commerce Modalités particulières de la participation des actionnaires à l’assemblée générale
L. 22-10-10, 6° du Code de commerce Procédure d’évaluation des conventions courantes et sa mise en œuvre
L. 22-10-10, 7° du Code de commerce Description des principales caractéristiques des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques de l'entreprise dans le cadre du processus d'établissement de l'information financière

3. Informations susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange

L. 22-10-11 du Code de commerce Informations susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique d'achat ou d'échange

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  1. Le Groupe classifie les artistes qu’il sert (directement ou via leurs labels) en créateurs de musique, artistes émergents, artistes confirmés et artistes de premier plan en fonction des revenus qu’ils génèrent. Le seuil de revenus retenu pour chaque catégorie d’artiste varie ensuite en fonction du marché géographique considéré.
  2. Le Groupe s’appuie par ailleurs à cette date sur l’expertise de plus de 200 consultants externes dans les pays dans lesquels il est présent.
  3. Les pays dans lesquels le Groupe est présent sont ceux où le Groupe dispose d’une présence locale via ses salariés et/ou consultants externes.
  4. Comprenant les salariés et consultants.
  5. Certains coûts des fonctions opérationnelles centralisées sont en outre affectés à la Plateforme Centrale, qui ne constitue pas un secteur opérationnel selon IFRS 8 (voir le Chapitre 5 « Examen de la situation financière et du résultat du Groupe » du présent Document d’enregistrement universel).
  6. Dans le cadre des solutions de synchronisation, le Groupe gère les droits d’auteur des artistes relatifs à l’utilisation de leurs œuvres musicales en illustration d’une œuvre audiovisuelle, et collecte les royalties associées.
  7. Les DMS (Digital Music Sales) sont un indicateur pertinent pour le Groupe du volume d’affaires généré sur les plateformes de distribution numérique et médias sociaux et correspondent au montant brut des reversements payés au Groupe par les plateformes de distribution numérique et médias sociaux en contrepartie de la mise à disposition de contenus audio et vidéo par le Groupe (hors montants liés à l’édition musicale). Pour un exercice considéré, les DMS correspondent : (i) pour le secteur Solutions Premium, aux factures émises et à émettre au titre de l’exercice considéré en contrepartie de la mise à disposition de contenus audio et vidéo aux plateformes de distribution numérique et médias sociaux (elles correspondent au chiffre d’affaires numérique du secteur Solutions Premium) ; (ii) pour le secteur Solutions Automatisées, aux factures émises et comptabilisées sur l’exercice considéré en contrepartie de la mise à disposition de contenus audio et vidéo aux plateformes de distribution numérique et médias sociaux. Les factures sont établies sur la base des relevés financiers fournis par les plateformes. Une partie du montant des DMS est ensuite reversée aux artistes et labels dans le cadre des Solutions Premium. Dans le cadre des Solutions Automatisées, l’intégralité du montant des DMS est reversée aux artistes et labels, avec éventuellement prélèvement d’une marge en fonction de la typologie de services. L’indicateur DMS ne constitue pas un indicateur IFRS et la définition utilisée par le Groupe peut ne pas être comparable à celle utilisée par d’autres sociétés pour des indicateurs semblables. Cet indicateur ne doit pas être considéré comme un substitut du chiffre d’affaires présenté dans les comptes du Groupe établis conformément aux normes IFRS.
  8. À titre d’exemple, en 2024, le coût des ventes de Spotify, qui correspond principalement au montant des reversements aux labels et maisons de disques et comprenant également certains autres frais tels que les frais de paiement par carte de crédit, de service clientèle ou encore certains frais de personnel, exprimé en pourcentage de son chiffre d’affaires, s’élevait à 67 % (pour la partie relative à son offre payante, source : Rapport annuel Spotify 2024 - February 2025).
  9. Le Groupe classifie les artistes qu’il sert (directement ou via leurs labels) en artistes émergents, artistes confirmés et artistes de premier plan en fonction des revenus qu’ils génèrent. Le seuil de revenus retenu pour chaque catégorie d’artiste varie ensuite en fonction du marché géographique considéré.
  10. Les marchés géographiques identifiés comme étant clés par le Groupe sont les marchés dans lesquels il dispose des équipes locales les plus importantes ou dans lesquels il entend renforcer à l’avenir l’implantation de ses équipes locales et comprennent notamment la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Inde, la Chine, le Brésil et le Japon.
  11. Correspond au nombre d’abonnés renouvelant leur abonnement à TuneCore, rapporté au nombre total d’abonnés.
  12. Désigne les clients localisés en dehors des États-Unis, sur la base du pays d’origine renseigné en ligne par l’utilisateur lors de la souscription à un nouvel abonnement.

(13) Les pays d’Europe occidentale retenus par MIDiA comprennent l’Irlande, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne, l’Autriche, le Danemark, la Finlande, la Belgique, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège et la Suède.

(14) Les pays d’Amérique latine retenus par MIDiA comprennent notamment l’Argentine, le Brésil, le Chili, la Colombie et le Mexique.

(15) Les pays d’Europe de l’Est retenus par MIDiA comprennent les pays autres que les pays d’Europe occidentale et les pays nordiques.

(16) Les pays de la zone Asie-Pacifique retenus par MIDiA comprennent notamment l’Australie, la Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Japon, la Corée du Sud, Taïwan et la Thaïlande.

(17) Comprenant notamment l’Amérique du Nord, l’Europe occidentale, l’Australie, le Japon et la Corée du Sud.

(18) Copyright Act of 1976, Digital Millennium Copyright Act (DMCA), Music Modernization Act (MMA), Online Copyright Infringement Liability Limitation Act (OCILLA).

(19) Ces limites sont notamment la diffamation, l’injure, la provocation aux crimes et délits, l’apologie de certains crimes.

(20) Comprenant les salariés et consultants externes.

(21) Parts de marché calculées en rapportant le montant des DMS générés par le Groupe dans le pays concerné à la taille totale de ce marché, telle qu’estimée par les équipes de Believe sur la base des données partagées par les DSP croisées avec les études de MIDia Research.

(22) Les marchés géographiques identifiés comme étant clés par le Groupe sont les marchés dans lesquels il dispose des équipes locales les plus importantes ou dans lesquels il entend renforcer à l’avenir l’implantation de ses équipes locales et comprennent notamment la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Inde, la Chine, le Brésil, la Turquie et le Japon.

(23) Durée moyenne de la relation contractuelle totale calculée sur la base de la durée de la relation déjà écoulée et la durée restant à courir selon les termes du contrat en cours (hors exercice d’option(s) éventuelle(s) ou reconduction tacite).

(24) Les marchés géographiques identifiés comme étant clés par le Groupe sont les marchés dans lesquels il dispose des équipes locales les plus importantes ou dans lesquels il entend renforcer à l’avenir l’implantation de ses équipes locales et comprennent notamment la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Inde, la Chine, le Brésil, la Turquie et le Japon.

(25) Parts de marché calculées en rapportant le montant des DMS générés par le Groupe dans le pays concerné à la taille totale de ce marché, telle qu’estimée par les équipes de Believe sur la base des données partagées par les DSP croisées avec les études de MIDia Research.

(26) Pays où le Groupe dispose d’équipes commerciales locales (et dans certains cas un nom de domaine local pour TuneCore).

(27) Pays où le Groupe dispose d’une présence locale par le biais de collaborateurs et/ou de consultants externes.

(28) Institut de recherche et coordination acoustique/musique.

(29) Les marchés géographiques identifiés comme étant clés par le Groupe sont les marchés dans lesquels il dispose des équipes locales les plus importantes ou dans lesquels il entend renforcer à l’avenir l’implantation de ses équipes locales et comprennent notamment la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Inde, la Chine, la Turquie, le Brésil et le Japon.

(30) La croissance organique à taux de change constant correspond à la croissance du chiffre d’affaires à taux de change constant et à périmètre constant.

(31) Le besoin en fonds de roulement correspond principalement à la valeur des stocks augmentée des créances clients, des avances aux artistes et labels et des autres actifs courants et diminué des dettes fournisseurs et autres créditeurs et des autres passifs courants (voir par ailleurs le paragraphe 5.3.2.1 « Le besoin en fonds de roulement » du présent Document d’enregistrement universel.

(32) Dans le présent Chapitre, les effectifs salariés du Groupe sont présentés en fin de période, hors stagiaires et intérimaires. Par ailleurs, le Groupe s’appuie sur les services de consultants externes dans un certain nombre de pays où il est présent. Ces consultants ne sont pas comptés dans le nombre d’effectifs salariés.

(33) Dans le cadre de la CSRD, sont considérées comme de grandes entreprises les organisations présentant au moins deux des trois caractéristiques suivantes : plus de 250 salariés, plus de 25 millions d'euros de total de bilan, plus de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires.

(34) Sont considérés comme faisant partie du « top management » les salariés appartenant au parcours de carrière (career path) Executive, et étant donc N-1 ou N-2 du Président-Directeur général.

(35) Le Groupe dispose de deux sites à Tokyo : des bureaux pour TuneCore Japan, et un espace de co-working pour Believe Japan.

(36) Émissions de GES de Scope 3 corrigées pour l'année 2023 : ~ 20 100 TeqCO2

(37) Avec plus de 50 ans d’expertise en recherche, en données et en technologie, MSCI (Morgan Stanley Capital International) fournit des services de recherche approfondie et des analyses sur les sujets ESG sur plus de 2 900 entreprises.

(38) Gaïa Research évalue les performances et la gestion des risques et opportunités ESG des petites et moyennes entreprises cotées sur les marchés Européens. Son système de notation est basé sur plus de 140 critères ESG liés aux parties prenantes mis à jour annuellement.

(39) Morningstar Sustainalytics est une société indépendante de recherche, de notation et d'analyse sur les facteurs ESG et la gouvernance d'entreprise.

(40) Étude Be The Change, "Gender Equity in Music", 2023-2024: https://www.believe.com/sites/believe/files/2022-05/be-the-change-women-making-music2021.pdf.

(41) Étude Be The Change, "Gender Equity in Music", 2023-2024: https://www.believe.com/sites/believe/files/2022-05/be-the-change-women-making-music2021.pdf

(42) Les émissions verrouillées (ou bloquées) sont les émissions générées par les actifs à long terme, tels que les équipements industriels ou les infrastructures (autoroutes, aéroports...).

(43) Le projet REC (« Réduisons notre Empreinte Carbone ! ») est une initiative collective française lancée par le Centre national de la musique (CNM), en collaboration avec le Syndicat national de l'édition phonographique (Snep), l'Union des producteurs phonographiques français indépendants (UPFI) et le Syndicat des musiques actuelles (SMA). Son objectif principal est de mesurer et de réduire l'empreinte carbone du secteur de la musique enregistrée en France.

(44) Le Music Climate Pact est une initiative mondiale lancée en décembre 2021 par l'Association of Independent Music (AIM) et la British Phonographic Industry (BPI), en réponse à la COP26 et à l'appel urgent à une action collective pour lutter contre la crise climatique. Il vise à unir les acteurs clés de l'industrie musicale pour aligner le secteur sur des objectifs communs et aborder les impacts environnementaux les plus significatifs de manière collaborative.

(45) Les émissions sont calculées à partir de l’intensité carbone moyenne du mix électrique du réseau où l’électricité a été consommée.

(46) Les émissions prises en compte sont liées à l’intensité carbone des modes de production du fournisseur ou du contrat d’électricité choisis par l’entreprise.

(47) Frequently Asked Questions - Questions fréquemment posées.

(48) Allemagne, France, Italie, Luxembourg.

(49) Collaborateurs en CDI, CDD et alternance présents dans l'entreprise depuis plus d'un mois au moment du lancement de l'enquête, hors stagiaires.

Prévention Contre le Harcèlement Sexuel

La politique de protection sociale de Believe couvre les risques liés à la santé, à l'incapacité et/ou l'invalidité (incluant accidents du travail et handicap), au chômage et à la parentalité (congés parentaux).

Le Duo Day est une initiative européenne favorisant l'inclusion des personnes en situation de handicap dans le monde du travail. Tous les ans à l'occasion de la Semaine Européenne pour l'Emploi des personnes en situation de handicap, les collaborateurs qui le souhaitent peuvent former un duo avec une personne en situation de handicap pour lui faire découvrir un métier.

https://mewem.fr/

Pourcentage de femmes dans le parcours de carrière « Executive », niveaux de poste 10 à 12, correspondant aux niveaux N-1 et N-2 par rapport au Président-Directeur général.

Les plateformes de distribution numérique et les médias sociaux reversent au Groupe des sommes d’argent en contrepartie de la mise à disposition par le Groupe de contenus audio ou vidéo diffusés en streaming sur ces plateformes ou médias sociaux. Une partie de ces sommes est ensuite reversée par le Groupe aux artistes ou labels concernés. Dans le présent Document d’enregistrement universel, ces sommes (qu’elles soient reversées par les plateformes et médias sociaux au Groupe ou reversées par le Groupe aux artistes et labels) sont désignées sous le terme « reversements ».

La catégorie des utilisateurs premium des plateformes de distribution numérique comprend généralement les utilisateurs ayant souscrit un abonnement mensuel, leur permettant d’avoir une interface sans publicité (visuelle ou sonore).

Technique frauduleuse destinée à leurrer l’internaute pour l’inciter à communiquer des données personnelles (compte d’accès, mot de passe…) et/ou bancaires.

Le Groupe a une présence commerciale dans les pays où il dispose de salariés ou consultants externes.

Les types de fraudes sont classés par ordre décroissant en termes de probabilité d’occurrence.

Pratique frauduleuse qui consiste à enregistrer grâce à des convertisseurs une copie de contenus diffusés légalement en streaming.

Les obligations des employés du Groupe en matière de respect des lois et réglementations applicables sont rappelées en partie 3 « Principes Généraux d’éthique » du Code éthique et en partie 2 « Règles à respecter et comportements à proscrire » du Code anti-corruption.

Canal de signalement permettant aux employés d’alerter de manière confidentielle la Direction sur des actes contraires aux lois, au règlement intérieur d’une organisation ou de son code de conduite. Le dispositif d’alertes professionnelles du Groupe est présenté en partie 3.2 « Droit d’alerte » du Code anti-corruption.

Dans certains pays, le Groupe s’appuie sur l’expertise de plus de 200 consultants externes. Le Groupe est exposé à des risques liés à sa capacité à maintenir une relation contractuelle avec ces consultants. Ces risques sont similaires à ceux présentés dans le présent paragraphe 3.1.2.

Calcul du taux d’attrition : Nombre de départs de salariés en CDI / Effectif en CDI annuel moyen.

Employee Net Promoter Score : 20.

Upbeat BidCo est la société holding du groupe qui détenait 96,63 % du capital social de la Société au 31 décembre 2024.

La catégorie des équipes dirigeantes correspond aux postes à plus fortes responsabilités soit les catégories d’emplois de Managers et Executives de niveaux 9 à 12 (excluant le niveau 13 qui correspond au poste de Président) dont 53 de femmes sur un total de 119 postes à plus fortes responsabilités (hors Sentric - périmètre RSE).

La population de managers correspond aux collaborateurs ayant des responsabilités managériales, dans le Career Path (parcours professionnel) « Leaders » dont les catégories internes vont de 5 à 9 (avec « direct report » pour 2023 hors Sentric) soit 134 femmes (38,9 %) parmi 344 managers (19,04 % de l'effectif hors Sentric - périmètre RSE). catégorie « managers ».

Dans le cadre des solutions de synchronisation, le Groupe gère les droits d’auteur des artistes relatifs à l’utilisation de leurs œuvres musicales en illustration d’une œuvre audiovisuelle, et collecte les royalties associées.

La catégorie des utilisateurs premium des plateformes de distribution numérique comprend généralement les utilisateurs ayant souscrit un abonnement mensuel, leur permettant d’avoir une interface sans publicité. Les utilisateurs n’ayant pas souscrit d’abonnement peuvent utiliser gratuitement certaines fonctionnalités de l’interface, avec la diffusion régulière de messages publicitaires, en contrepartie desquels les annonceurs versent des redevances aux plateformes.

Les charges opérationnelles comprennent les frais marketing et commerciaux, les frais technologie et produits, les frais généraux et administratifs et les autres charges et produits opérationnels.

Coûts retenus tels que compris dans l’EBITDA ajusté, soit les coûts opérationnels avant (i) amortissements et dépréciations, (ii) paiements fondés sur des actions (IFRS 2) y compris charges sociales et abondements de l’employeur, (iii) autres produits et charges opérationnels, et (iv) amortissements des actifs identifiés à la date d’acquisition nets des impôts différés pour la quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence. Les frais de personnel interne et externe excluent la part de ces frais capitalisés en coûts de développement au bilan. Les charges opérationnelles comprennent les frais marketing et commerciaux, les frais technologie et produits, les frais généraux et administratifs.

Coûts retenus tels que compris dans l’EBITDA ajusté, soit les coûts opérationnels avant (i) amortissements et dépréciations, (ii) paiements fondés sur les actions (IFRS 2) y compris charges sociales et abondements de l’employeur, (iii) autres produits et charges opérationnels, et (iv) amortissements des actifs identifiés à la date d’acquisition nets des impôts différés pour la quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence. Les frais de personnel interne et externe excluent la part de ces frais capitalisés en coûts de développement au bilan. Les charges opérationnelles comprennent les frais marketing et commerciaux, les frais technologie et produits, les frais généraux et administratifs.

Incluant la part des frais de personnel comptabilisée en coûts de développement capitalisés et excluant les coûts liés aux paiements fondés sur des actions au titre d’IFRS 2.

Coûts retenus tels que compris dans l’EBITDA ajusté, soit les coûts opérationnels avant (i) amortissements et dépréciations, (ii) paiements fondés sur les actions (IFRS 2) y compris charges sociales et abondements de l’employeur, (iii) autres produits et charges opérationnels, et (iv) amortissements des actifs identifiés à la date d’acquisition nets des impôts différés pour la quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence.

La croissance organique à taux de change constant correspond à la croissance du chiffre d’affaires à périmètre constant, à taux de change comparable à l’année N-1, c’est-à-dire retraitée de l’impact de l’évolution des taux de change ainsi que des effets de l’application de la norme IAS 29 « Hyperinflation ».

Dans le cadre de certains contrats avec les artistes et labels, le Groupe leur verse des avances sur reversements. Les avances sont comptabilisées à l’actif lorsqu’elles sont versées et sont comptabilisées en charges au fur et à mesure que les droits y afférents sont dus. Elles sont examinées à chaque clôture pour évaluer s’il existe un doute sur leur caractère recouvrable et dépréciées le cas échéant. L’éventuelle dépréciation est calculée sur la base d’une estimation du montant à recouvrer jusqu’à la fin du contrat et constatée en coût des ventes. Les avances maintenues à l’actif sont ventilées entre une part courante (part que le Groupe estime recouvrer dans les 12 mois suivants la clôture) et une part non courante. Voir par ailleurs le Chapitre 1 paragraphe 1.2.3 « Une plateforme de développement pour les artistes et labels locaux offrant des contrats en ligne avec les pratiques de marché ou supérieurs à ces pratiques » du présent Document d’enregistrement universel pour une description du mécanisme des avances.

Les marchés géographiques identifiés comme étant clés par le Groupe sont les marchés dans lesquels il dispose des équipes locales les plus importantes ou dans lesquels il entend renforcer à l’avenir l’implantation de ses équipes locales et comprennent notamment la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Inde, la Chine, le Brésil et le Japon.

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