AI Terminal

MODULE: AI_ANALYST
Interactive Q&A, Risk Assessment, Summarization
MODULE: DATA_EXTRACT
Excel Export, XBRL Parsing, Table Digitization
MODULE: PEER_COMP
Sector Benchmarking, Sentiment Analysis
SYSTEM ACCESS LOCKED
Authenticate / Register Log In

Bassac

Registration Form Apr 19, 2017

1140_10-k_2017-04-19_c5385639-da8a-4f5d-b1a4-f67b1a4873bf.pdf

Registration Form

Open in Viewer

Opens in native device viewer

RAPPORT FINANCIER ANNUEL

TABLE DES MATIERES

1. ATTESTATION DU RESPONSABLE 3
2. STATUTS DE LA SOCIETE 4
3. COMPTES 2016 19
3.1. Comptes consolidés 19
3.2. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 86
3.3. Comptes sociaux 88
3.4. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels 110
4. GESTION DE LA SOCIETE ET DU GROUPE AU COURS DE L'EXERCICE 2016 112
4.1. Extraits du rapport de gestion du Directoire sur l'activité de la Société et la
gestion du Groupe 112
4.2. Rapport du Conseil de surveillance sur le rapport de gestion du Directoire et sur
les comptes de l'exercice 2016 162
4.3. Rapport de l'organisme tiers indépendant sur les informations sociales,
environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion 163
5. GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE 166
5.1. Rapport du Président du Conseil de surveillance en application de l'article L.225-68
alinéa 7 du Code de commerce 166
5.2. Rapport du Président du Conseil de Surveillance en application de l'article L.225-82-2
du Code de commerce 178
5.3. Rapport des Commissaires aux comptes établi en application de l'article L.225-235
du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil de Surveillance 180
6. ASSEMBLEE GENERALE 182
6.1. Rapport du Directoire sur les résolutions soumises à l'Assemblée Générale Mixte
du 19 mai 2017 182
6.2. Rapport des Commissaires aux comptes sur l'autorisation de réduction du capital 184
7. TABLEAU RELATIF AUX HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES DE LA SOCIETE . 185
8. AUTRES RAPPORTS ET DOCUMENTS JURIDIQUES……………………………………………… 186
8.1. Attestation des Commissaires aux comptes sur les informations communiquées
dans le cadre de l'article L.225-115 alinéa 4 du Code de commerce relatif au montant
global des rémunérations versées aux personnes les mieux rémunérées 186
8.2. Attestation des commissaires aux comptes sur les informations communiquées
dans le cadre de l'article L. 225-115 5° du code de commerce relatif au montant
global des versements effectués en application des 1 et 4 de l'article 238 bis du
code général des impôts pour l'exercice clos le 31 décembre 2016 187
8.3. Rapport spécial du Directoire sur les stock-options et attribution gratuites d'actions 188
8.4. Rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés 189

1. ATTESTATION DU RESPONSABLE

J'atteste qu'à ma connaissance, les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société Les Nouveaux Constructeurs (la « Société ») au 31 décembre 2016, et que l'extrait du rapport de gestion ci-joint présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels elle est confrontée.

Boulogne-Billancourt, le 14 avril 2017

Moïse Mitterrand Président du Directoire

2. STATUTS DE LA SOCIETE

LES NOUVEAUX CONSTRUCTEURS S.A. Société Anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance Au capital de 16.039.755 euros Siège social : 50 route de la Reine – 92100 Boulogne-Billancourt 722 032 778 R.C.S. Nanterre

Mise à jour par Assemblée Générale Extraordinaire du 22 mai 2015

S T A T U T S

ARTICLE 1ER - FORME

La société Les Nouveaux Constructeurs SA (ci-après désignée la « Société ») est une société de droit français régie par les lois et règlements en vigueur ainsi que par les présents statuts.

Elle a été constituée sous forme de société anonyme à Conseil d'Administration le 20 avril 1972, puis elle a adopté la forme de société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance lors de l'Assemblée générale extraordinaire en date du 27 juin 2003.

ARTICLE 2 - OBJET

La société a pour objet, tant en France qu'à l'étranger, directement ou indirectement et notamment par voie de prise de participation sous quelque forme que ce soit à toute entreprise créée ou à créer :

  • la promotion immobilière, l'aménagement, le lotissement, l'achat, la construction, la vente, l'achat en vue de la revente, la détention, la rénovation, l'équipement et la location de tous biens immobiliers, ainsi que toute activité immobilière ou industrielle s'y rattachant,
  • toutes prestations de services, notamment commerciales, techniques, financières ou de gestion immobilière se rattachant aux activités ci-dessus,
  • la détention ou la gestion de sociétés et de toutes autres structures juridiques françaises ou étrangères, commerciales, industrielles, financières, mobilières ou immobilières,

et plus généralement, toutes opérations de quelque nature que ce soit pouvant se rattacher directement ou indirectement aux activités ci-dessus.

ARTICLE 3 - DENOMINATION

La société a pour dénomination : LES NOUVEAUX CONSTRUCTEURS S.A. – sigle : LNC SA

Les actes et documents émanant de la société et destinés aux tiers, notamment les lettres, factures, annonces et publications diverses, doivent indiquer la dénomination sociale précédée ou suivie immédiatement lisiblement des mots "Société Anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance" ou des initiales "S.A. à Directoire et Conseil de Surveillance" et de l'énonciation du montant du capital social, ainsi que le lieu et le numéro d'immatriculation de la société au Registre du Commerce.

ARTICLE 4 - SIEGE SOCIAL

Le siège social est fixé :

Tour Montparnasse BP 18 - 33 avenue du Maine 75755 Paris Cedex 15

Il pourra être transféré en un autre lieu du même département ou d'un autre département limitrophe par décision du Conseil de Surveillance, sous réserve de la ratification de cette décision par la prochaine Assemblée Générale Ordinaire, et partout ailleurs, en vertu d'une délibération de l'Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires.

Conformément à la décision du Conseil de Surveillance du 8 novembre 2013, le siège social est transféré :

50 route de la Reine 92100 Boulogne-Billancourt

ARTICLE 5 - DUREE

La Société a été immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Paris le 8 juin 1972.

La durée de la société est fixée à 99 années, à dater de son immatriculation au Registre du Commerce.

ARTICLE 6 - CAPITAL SOCIAL

Le capital social est actuellement fixé à la somme de 16.039.755 € (Seize millions trente neuf mille sept cent cinquante cinq euros) divisé en 16.039.755 actions d'une valeur nominale de 1 € (un euro).

Lors de la constitution de la société, il lui a été apporté une somme initiale de 100.000 francs correspondant à l'émission et à la souscription de 1 000 actions de 100 francs de valeur nominale chacune, toutes en numéraire.

Lors de l'Assemblée Générale du 23 septembre 1976, le capital social a été porté à 300.000 francs divisé en 3 000 actions d'un nominal de 100 francs, par incorporation de réserves et création de 20 000 actions.

Lors de l'Assemblée Générale du 12 mai 1977, le capital social a été porté à 660.000 francs divisé en 6 600 actions d'un nominal de 100 francs. Cette augmentation a été réalisée par incorporation au capital d'une somme de 360.000 francs prélevée sur la réserve inscrite au bilan sous la mention "report à nouveau" et création de 3 600 actions nouvelles d'une valeur nominale de 100 francs chacune.

Lors de l'Assemblée Générale du 18 mai 1978, le capital social a été porté à 990.000 francs divisé en 6 600 actions d'un nominal de 150 francs. Cette augmentation a été réalisée par incorporation au capital d'une somme de 330.000 francs prélevée sur la réserve inscrite au bilan sous la mention "report à nouveau" et augmentation de la valeur nominale de chaque action de 100 francs à 150 francs.

Lors de l'Assemblée Générale du 31 mai 1979, le capital social a été porté à 1.650.000 francs divisé en 6 600 actions d'un nominal de 250 francs. Cette augmentation a été réalisée par incorporation au capital d'une somme de 660.000 francs prélevée sur la réserve inscrite au bilan sous la mention "report à nouveau" et augmentation de la valeur nominale de chaque action de 150 francs à 250 francs.

Lors de l'Assemblée Générale du 31 décembre 1979, le capital social a été porté à 1.875.000 francs divisé en 7 500 actions d'un nominal de 250 francs. Cette augmentation a été réalisée par incorporation au capital d'une somme de 225.000 francs prélevée sur les réserves inscrites au bilan et création de 900 actions nouvelles d'une valeur nominale de 250 francs chacune.

Lors de l'Assemblée Générale du 23 mai 1980, le capital social a été porté à 4.000.000 francs divisé en 16 000 actions d'un nominal de 250 francs. Cette augmentation a été réalisée par incorporation au capital d'une somme de 1.125.000 francs prélevée sur la réserve extraordinaire inscrite au bilan et d'une somme de 1.000.000 francs correspondant au montant de l'écart de réévaluation provenant des immobilisations non amortissables. Pour représenter cette augmentation, il a été créé 8 500 actions nouvelles d'une valeur nominale de 250 francs.

Lors de l'Assemblée Générale du 21 mai 1981, le capital social a été porté à 5.000.000 francs divisé en 20 000 actions d'un nominal de 250 francs. Cette augmentation a été réalisée par incorporation au capital d'une somme de 1.000.000 francs prélevée sur la réserve facultative inscrite au bilan et création de 4 000 actions nouvelles d'une valeur nominale de 250 francs chacune.

Lors de l'Assemblée Générale du 30 octobre 1981, le capital social a été réduit à 2.550.000 francs divisé en 10 200 actions d'un nominal de 250 francs. Cette réduction de capital est la conséquence du retrait d'un actionnaire et s'est traduite par l'annulation de 9 800 actions.

Lors de l'Assemblée Générale du 28 mai 1982, le capital social a été porté à 4.000.000 francs divisé en 16 000 actions d'un nominal de 250 francs. Cette augmentation a été réalisée par incorporation au capital d'une somme de 1.450.000 francs prélevée sur la réserve facultative inscrite au bilan et création de 5 800 actions nouvelles d'une valeur nominale de 250 francs.

Lors de l'Assemblée Générale du 6 juin 1983, le capital social a été porté à 5.000.000 francs divisé en 20 000 actions d'un nominal de 250 francs. Cette augmentation a été réalisée par incorporation au capital d'une somme de 1.000.000 francs prélevée sur la réserve extraordinaire inscrite au bilan et création de 4 000 actions nouvelles d'une valeur nominale de 250 francs chacune.

Lors de l'Assemblée Générale du 14 juin 1984, le capital social a été porté à 6.000.000 francs divisé en 24 000 actions d'un nominal de 250 francs. Cette augmentation a été réalisée par incorporation au capital d'une somme de 1.000.000 francs prélevée sur la réserve extraordinaire inscrite au bilan et création de 4 000 actions nouvelles d'une valeur nominale de 250 francs.

Lors de l'Assemblée Générale du 11 juin 1985, le capital social a été porté à 7.000.000 francs divisé en 28 000 actions d'un nominal de 250 francs. Cette augmentation a été réalisée par incorporation au capital d'une somme de 1.000.000 francs prélevée sur les réserves inscrites au bilan et création de 4 000 actions nouvelles d'une valeur nominale de 250 francs chacune.

Lors de l'Assemblée Générale du 10 juin 1986, le capital social a été porté à 8.000.000 francs divisé en 32 000 actions d'un nominal de 250 francs. Cette augmentation a été réalisée par incorporation au capital d'une somme de 1.000.000 francs prélevée sur la réserve ordinaire inscrite au bilan et création de 4 000 actions nouvelles d'une valeur nominale de 250 francs chacune.

Lors de l'Assemblée Générale du 23 juin 1987, le capital social a été porté à 9.000.000 francs divisé en 36 000 actions d'un nominal de 250 francs. Cette augmentation a été réalisée par incorporation au capital d'une somme de 1.000.000 francs prélevée sur la réserve inscrite au bilan sous la mention "report à nouveau" et création de 4 000 actions nouvelles d'une valeur nominale de 250 francs.

Lors de l'Assemblée Générale du 29 juin 1988, le capital social a été porté à 25.000.000 francs divisé en 100 000 actions d'un nominal de 250 francs. Cette augmentation a été réalisée par incorporation au capital d'une somme de 13.842.549 francs prélevée sur la réserve spéciale des plus-values à long terme et d'une somme de 2.157.451 francs prélevée sur la réserve inscrite au bilan sous la mention "report à nouveau" et création de 4 000 actions nouvelles d'une valeur nominale de 250 francs.

Lors de l'Assemblée Générale du 8 juin 1989, le capital social a été porté à 40.000.000 francs divisé en 160 000 actions d'un nominal de 250 francs. Cette augmentation a été réalisée par incorporation au capital d'une somme de 5.280.657 francs prélevée sur la réserve spéciale des plus-values à long terme, d'une somme de 5.733.230,22 francs prélevée sur les réserves réglementées et d'une somme de 3.986.112,78 francs prélevée sur la réserve inscrite au bilan sous la mention "report à nouveau". Pour représenter cette augmentation de capital, il a été créé 60 000 actions nouvelles d'une valeur nominale de 250 francs.

Lors de l'Assemblée Générale du 18 décembre 1990, le capital social a été augmenté dans un premier temps de 2.754.500 francs en rémunération d'un apport de 688 618 titres de la société LNC INVESTISSEMENT pour une valeur globale de 137.723.600 francs et création de 11 018 actions nouvelles, puis dans un second temps de 57.245.500 francs par incorporation d'une partie de la prime d'apport et création de 228 982 actions nouvelles d'une valeur nominale de 250 francs. Ensuite de ces opérations, le capital social a été porté à 100.000.000 Francs divisé en 400 000 actions d'un nominal de 250 francs.

Lors de l'Assemblée Générale du 21 juin 1991, le capital social a été porté à 175.000.000 francs divisé en 700 000 actions d'un nominal de 250 francs. Cette augmentation de capital a été réalisée par incorporation d'une somme de 75.000.000 francs prélevée sur le compte inscrit au bilan sous le libellé "prime d'apport" et création de 300 000 actions nouvelles d'une valeur nominale de 250 francs.

Lors de sa séance du 10 janvier 1996, le Conseil d'Administration, sur autorisation de l'Assemblée Générale en date du 25 janvier 1993, a porté le capital social à 314.069.250 francs divisé en 1 256 277 actions d'un nominal de 250 francs. Cette augmentation de capital a été réalisée par conversion de 556.277 obligations convertibles en actions représentant un montant de 139.069.250 francs.

Lors de sa séance du 12 mars 1996, le Conseil d'Administration, sur autorisation de l'Assemblée Générale en date du 25 janvier 1993, a porté le capital social à 353.627.750 francs divisé en 1 414 511 actions d'un nominal de 250 francs. Cette augmentation de capital a été réalisée par conversion de 158 234 obligations convertibles en actions représentant un montant de 39.558.500 francs.

Lors de sa séance du 15 octobre 1996, le Conseil d'Administration, sur autorisation de l'Assemblée Générale en date du 25 janvier 1993, a porté le capital social à 360.474.250 francs divisé en 1 441 897 actions d'un nominal de 250 francs. Cette augmentation de capital a été réalisée par conversion de 27 386 obligations convertibles en actions représentant un montant de 6.846.500 francs.

Lors de sa séance du 12 novembre 1996, le Conseil d'Administration, sur autorisation de l'Assemblée Générale en date du 25 janvier 1993, a porté le capital social à 374.476.750 francs divisé en 1 497 907 actions d'un nominal de 250 francs. Cette augmentation de capital a été réalisée par la création de 56 010 actions nouvelles libérées par compensation de créances à hauteur de 14.002.500 francs.

Lors de sa séance du 12 décembre 1996, le Conseil d'Administration, sur autorisation de l'Assemblée Générale en date du 25 janvier 1993, a porté le capital social à 377.613.500 francs divisé en 1 510 454 actions d'un nominal de 250 francs. Cette augmentation de capital a été réalisée par conversion de 12 547 obligations convertibles en actions représentant un montant de 3.136.750 francs.

Lors de l'Assemblée Générale du 30 décembre 1996, le capital social a été réduit à 10.573.178 francs divisés en 1 510 454 actions d'un nominal de 7 francs. Cette réduction de capital a été réalisée par imputation d'une somme de 367.040.322 francs sur le poste report à nouveau négatif et diminution de la valeur de l'action de 250 francs à 7 francs.

Lors de sa séance du 18 août 1997, le Conseil d'Administration, sur autorisation de l'Assemblée Générale en date du 30 juin 1997, a porté le capital social à 12.357.443 francs divisé en 1 765 349 actions d'un nominal de 7 francs. Cette augmentation de capital a été réalisée par la création de 254 895 actions nouvelles libérées par compensation de créances à hauteur de 1.784.265 francs.

Lors de sa séance du 31 décembre 1997, le Conseil d'Administration, sur autorisation de l'Assemblée Générale en date du 25 janvier 1993, a porté le capital social à 13.161.120 francs divisé en 1 880 160 actions d'un nominal de 7 francs. Cette augmentation de capital a été réalisée par conversion de 114 811 obligations convertibles en actions représentant un montant de 803.677 francs.

Lors de l'Assemblée Générale du 30 juin 1999, le capital social a été porté à 24.666.082,26 francs divisé en 1 880 160 actions par incorporation de bénéfices portés au poste « report à nouveau » à hauteur de 11.504.962,26 Francs et élévation de la valeur nominale de l'action de 7 francs à 13 francs. Le capital a ensuite été converti en euros pour être fixé à 3.760.320 € divisé en 1 880 160 actions d'une valeur nominale de 2 €.

Lors de l'Assemblée Générale du 20 juin 2000, le capital social a été porté à 10.340.880 € divisé en 1 880 160 actions d'un nominal de 5,5 €. Cette augmentation a été réalisée par incorporation au capital d'une somme de 6.580.560 euros prélevée sur la réserve inscrite au bilan sous la mention "report à nouveau" et augmentation de la valeur nominale de l'action de 2 euros à 5,5 euros.

Lors de sa séance du 10 juin 2004, le Directoire, sur autorisation de l'Assemblée Générale en date du 7 mai 2004, a réduit le capital social à 7.816.842 € divisé en 1 421 244 actions d'un nominal de 5,5 €. Cette réduction de capital est la conséquence de retraits total ou partiel d'actionnaires et s'est traduite par l'annulation de 458 916 actions.

Lors de l'Assemblée Générale du 14 juin 2005, il a été décidé une augmentation du capital par incorporation d'une somme de 2.842.488 euros prélevée sur la réserve statutaire inscrite au bilan, pour le porter à 10.659.330 euros, divisé en 1 421 244 actions d'un nominal de 7,5 euros chacune.

Lors de l'Assemblée Générale du 29 septembre 2006, il a été décidé de diviser le capital social en DIX MILLIONS SIX CENT CINQUANTE NEUF MILLE et TROIS CENT TRENTE (10.659.330) actions au nominal de UN EURO (1 €) chacune.

Lors de sa délibération du 15 novembre 2006, le Directoire, sur délégation donnée par l'assemblée générale du 29 septembre 2006, a décidé d'augmenter le capital social de 3.571.428 Euros par émission de 3.571.428 actions nouvelles. Cette augmentation a été réalisée en numéraire par appel public à l'épargne, le prix de souscription étant fixé à 21 Euros par action, soit 1 Euro de valeur nominal et 20 Euros de prime d'émission. La réalisation de l'augmentation de capital a été constatée par décision du Président du Directoire en date du 20 novembre 2006.

Lors de sa délibération du 21 novembre 2006, le Directoire, sur délégation donnée par l'assemblée générale du 29 septembre 2006, a décidé d'augmenter le capital social de 535.714 Euros par émission de 535.714 actions nouvelles suite à l'exercice d'une option de surallocation. Cette augmentation a été réalisée en numéraire, le prix de souscription étant fixé à 21 Euros par action, soit 1 Euro de valeur nominal et 20 de prime d'émission. La réalisation de l'augmentation de capital a été constatée par décision du Président du Directoire en date du 24 novembre 2006.

Lors de sa délibération du 15 décembre 2006, le Directoire a constaté une augmentation de capital de 35.697 € par émission de 35 697 actions nouvelles suite à la souscription par des salariés adhérant au plan d'épargne entreprise ou du plan d'épargne international dans le cadre de l'offre qui leur avait été réservée. Cette augmentation a été réalisée en numéraire, le prix de souscription étant fixé à 16,80 € par action, soit 1 € de valeur nominale et 15,80 € de prime d'émission.

Lors de sa délibération du 23 octobre 2009, le Directoire a décidé de réduire le capital par annulation de 270 000 actions propres, acquises pour servir deux plans d'options d'achat d'actions de la société devenus caducs.

Lors de sa délibération du 5 avril 2011, le Directoire, sur délégation donnée par l'Assemblée Générale Extraordinaire du 20 mai 2008 ayant adopté 3 plans d'attribution gratuite d'actions à émettre au profit des salariés et mandataires sociaux, a décidé d'augmenter le capital social de 710.185 € par émission de 710.185 actions nouvelles d'une valeur nominale de 1 € chacune par incorporation de la « réserve pour les plans d'attribution gratuite d'actions.

Lors de sa délibération du 21 juin 2013, le Directoire, en exécution de la troisième résolution de l'Assemblée Générale Mixte du 24 mai 2013, a décidé d'augmenter le capital social de 797.401 € par émission de 797.401 actions nouvelles d'une valeur nominale de 1 € chacune par incorporation de la « réserve pour les plans d'attribution gratuite d'actions ».

ARTICLE 7 - MODIFICATIONS DU CAPITAL

I. Augmentation de capital

Le capital peut être augmenté par tous modes et de toutes manières autorisées par la Loi.

Il peut être créé des actions de préférence avec ou sans droit de vote, assorties de certains droits particuliers (dividende prioritaire à titre permanent ou non, droit au rachat prioritaire en cas de rachat par la société de ses propres actions) dans le respect des prescriptions légales et dans la limite de 25 % du capital social.

La création d'actions de préférence au profit d'actionnaires nommément désignés donne lieu à l'application de la procédure prévue en cas d'avantages particuliers.

La conversion des actions de préférence en actions ordinaires, ou en actions de préférence présentant des droits différents, le rachat ou le remboursement desdites actions à l'initiative de la société ou du porteur peut être opéré dans le respect des principes et conditions imposées par la loi.

Les actions nouvelles sont émises au pair ou avec prime.

Si l'augmentation du capital est réalisée par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d'émission, l'Assemblée Générale statue aux conditions de quorum et de majorité prévues pour les Assemblées Générales Ordinaires.

L'Assemblée Générale peut déléguer au Directoire les pouvoirs nécessaires à l'effet de réaliser l'augmentation du capital en une ou plusieurs fois, d'en fixer les modalités, d'en constater la réalisation et de procéder à la modification corrélative des statuts.

L'augmentation du capital avec ou sans droit préférentiel de souscription, doit être réalisée dans les délais prévus par la Loi.

Les actionnaires ont proportionnellement au montant de leurs actions un droit de préférence à la souscription. L'Assemblée Générale peut décider d'instituer un délai de priorité aux lieu et place du droit préférentiel de souscription des actionnaires.

Lorsque les actions sont grevées d'un usufruit, le droit préférentiel de souscription qui leur est attaché appartient au nu-propriétaire.

Si les souscriptions, à quelque titre que ce soit, n'ont pas absorbé la totalité de l'augmentation de capital, le solde est réparti par le Directoire si l'Assemblée Générale Extraordinaire n'en a pas décidé autrement. Compte tenu de cette répartition, le Directoire peut, de plus, décider de limiter l'augmentation de capital au montant des souscriptions sous la double condition que celui-ci atteigne les trois quarts au moins de l'augmentation décidée et que cette faculté ait été prévue expressément lors de l'émission. A défaut, l'augmentation de capital n'est pas réalisée.

Le droit à l'attribution d'actions nouvelles, à la suite de l'incorporation au capital de réserves, bénéfices ou primes d'émission, appartient au nu-propriétaire, sous réserve des droits de l'usufruitier.

II. Réduction de capital-amortissement

La réduction du capital social est décidée ou autorisée par l'Assemblée Générale Extraordinaire. En aucun cas, elle ne peut porter atteinte à l'égalité des actionnaires.

Le capital peut être amorti conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

ARTICLE 8 - FORME DES ACTIONS- TRANSMISSION

Les actions entièrement libérées sont nominatives ou au porteur, au choix de l'actionnaire, sous réserve des dispositions légales ou réglementaires en vigueur et des statuts de la Société. Les actions nominatives peuvent être converties au porteur et réciproquement, sauf stipulation contraire de la Loi ; elles sont obligatoirement nominatives jusqu'à ce qu'elles soient intégralement libérées.

Les actions sont librement négociables. La transmission des actions entièrement libérées des versements exigibles s'opère à l'égard de la Société et des tiers par un virement de compte à compte, selon les modalités définies par la loi et les règlements.

Sauf en cas d'inscription en compte au nom d'un intermédiaire dans les conditions prévues par les dispositions législatives ou règlementaires, la propriété des actions résulte de leur inscription au nom du ou des titulaires, soit sur les registres tenus par la Société, ou par le mandataire de celle-ci, pour les actions nominatives, soit sur les registres tenus par l'intermédiaire financier habilité pour les actions au porteur.

Lorsque le propriétaire des titres n'a pas son domicile sur le territoire français, tout intermédiaire peut être inscrit pour le compte de ce propriétaire.

Cette inscription peut être faite sous la forme d'un compte collectif ou en plusieurs comptes individuels correspondant chacun à un propriétaire.

L'intermédiaire inscrit est tenu, au moment de l'ouverture de son compte auprès soit de la Société, soit de l'intermédiaire financier habilité teneur de compte, de déclarer sa qualité d'intermédiaire détenant des titres pour compte d'autrui, conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.

En vue de l'identification des détenteurs de titres au porteur, la Société peut demander au dépositaire central d'instruments financiers qui assure la tenue du compte émission de ses titres les renseignements visés à l'article L. 228-2 du Code de commerce.

Ainsi, la Société est en droit de demander à ce dépositaire central à tout moment, contre rémunération à sa charge, le nom et l'année de naissance ou, s'il s'agit d'une personne morale, la dénomination et l'année de constitution, la nationalité et l'adresse des détenteurs de titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses propres assemblées d'actionnaires, ainsi que la quantité de titres détenue par chacun d'eux et, le cas échéant, les restrictions dont les titres peuvent être frappés.

La Société, au vu de la liste transmise par le dépositaire central d'instruments financiers, a la faculté de demander, dans les mêmes conditions, aux personnes figurant sur cette liste et dont la Société estime qu'elles pourraient être inscrites pour compte de tiers, soit directement soit par l'entremise de cet organisme, les mêmes informations concernant les propriétaires des titres.

Ces personnes sont tenues, si elles ont la qualité d'intermédiaire, de révéler l'identité des propriétaires de ces titres. L'information est fournie directement à l'intermédiaire financier habilité teneur de compte, à charge pour ce dernier de la communiquer, selon le cas, à la Société ou au dépositaire central d'instruments financiers.

S'il s'agit de titres de forme nominative donnant immédiatement ou à terme accès au capital, l'intermédiaire inscrit est tenu de révéler l'identité des propriétaires de ces titres, ainsi que la quantité de titres détenus par chacun d'eux dans les conditions fixées par la Loi, sur simple demande de la Société ou de son mandataire, laquelle peut être présentée à tout moment.

Aussi longtemps que la Société estime que certains détenteurs dont l'identité lui a été communiquée le sont pour le compte de tiers propriétaires des titres, elle est en droit de demander à ces détenteurs de révéler l'identité des propriétaires de ces titres ainsi que la quantité de titres détenus par chacun d'eux dans les conditions fixées par la Loi. A l'issue de cette demande, la Société pourra demander à toute personne morale propriétaire de ses actions et possédant des participations dépassant 2,5 % du capital ou des droits de vote, de lui faire connaître l'identité des personnes détenant directement ou indirectement plus du tiers du capital ou des droits de vote de la personne morale propriétaire des actions de la Société.

En cas de violation des obligations visées ci-dessus, les actions ou les titres donnant accès immédiatement ou à terme au capital et pour lesquels ces obligations n'ont pas été respectées, seront privés des droits de vote pour toute Assemblée d'actionnaires qui se tiendrait jusqu'à la date de régularisation de l'identification, et le paiement du dividende correspondant sera différé jusqu'à cette date.

En outre, au cas ou la personne inscrite méconnaîtrait sciemment ces obligations, le tribunal dans le ressort duquel la Société a son siège social pourra, sur demande de la Société ou d'un ou plusieurs actionnaires détenant au moins 5 % du capital, prononcer la privation totale on partielle, pour une durée totale ne pouvant excéder cinq ans, des droits de vote attachés aux actions ayant fait l'objet d'une demande d'information de la Société et éventuellement et pour la même période, du droit au paiement du dividende correspondant.

ARTICLE 9 - INDIVISIBILITE DES ACTIONS

Les actions sont indivisibles à l'égard de la Société qui ne reconnaît qu'un seul propriétaire pour chaque action. Les propriétaires indivis d'actions sont tenus de se faire représenter auprès de la Société et aux Assemblées Générales par un seul d'entre eux, considéré par elle comme seul propriétaire ou par un mandataire unique ; en cas de désaccord, le mandataire unique peut être désigné en justice à la demande du co-propriétaire le plus diligent. Pour les titres remis en gage, le droit de vote est exercé par le propriétaire et non par le créancier gagiste.

ARTICLE 10 - DROITS ET OBLIGATIONS ATTACHES AUX ACTIONS

I - Chaque action donne droit, dans les bénéfices, à une part proportionnelle à la quotité du capital qu'elle représente.

II - La possession d'une action emporte de plein droit adhésion aux statuts de la Société et aux décisions des assemblées générales.

III - Chaque fois qu'il est nécessaire de posséder plusieurs actions pour exercer un droit quelconque, les actions isolées ou en nombre inférieur à celui requis ne donnent aucun droit à leurs propriétaires à l'égard de la Société, les actionnaires ayant à faire, dans ce cas, leur affaire personnelle du groupement du nombre d'actions nécessaire.

IV - Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel à la quotité du capital qu'elles représentent et chaque action donne droit à une voix au moins.

Un droit de vote double de celui conféré aux autres actions, eu égard à la quotité du capital social qu'elles représentent, est attribué à toutes les actions, toutes catégories confondues, entièrement libérées pour lesquelles il est justifié d'une inscription nominative, depuis quatre ans au moins, au nom d'un même titulaire.

Le droit de vote double cesse de plein droit pour toute action ayant fait l'objet d'un transfert de propriété sous réserve des exceptions prévues par la Loi. En particulier, le transfert par suite de succession, de liquidation de communauté de biens entre époux, ou de donation entre vifs, au profit d'un conjoint ou d'un parent successible ne fait pas perdre le droit acquis ou n'interrompt pas le délai de quatre ans prévu à l'alinéa précédent. La fusion ou la scission de la Société est également sans effet sur le droit de vote double qui peut être exercé au sein de la ou des sociétés bénéficiaires, si les statuts de celles-ci l'ont institué.

Les actions gratuites provenant d'une augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes bénéficieront du droit de vote double dès leur émission dans la mesure où elles sont attribuées à raison d'actions bénéficiant déjà de ce droit.

V - En vertu des dispositions du Code de commerce, toute personne physique ou morale, agissant seule ou de concert, qui vient à posséder un nombre d'actions représentant plus de 5 %, 10 %, 15 %, 20 %, 25 %, un tiers , 50 %, deux tiers, 90 % ou 95 % du capital existant et/ou des droits de vote de la Société, devra en informer la Société et l'Autorité des marchés financiers (l'« AMF ») par lettre lui indiquant notamment la part du capital et des droits de vote qu'elle possède, dans un délai de cinq jours de bourse à compter du franchissement de seuil. Les franchissements de seuil déclarés à l'AMF sont rendus publics par cette dernière. Ces informations sont également transmises, dans les mêmes délais et conditions, lorsque la participation au capital devient inférieure aux seuils ci-dessus visés.

A défaut d'avoir été régulièrement déclarées, les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée conformément aux dispositions légales rappelées ci-dessus sont privées du droit de vote pour toute assemblée d'actionnaires qui se tiendrait jusqu'à l'expiration d'un délai de deux ans suivant la date de régularisation de la notification.

VI - En outre, aux termes des statuts de la Société, toute personne physique ou morale agissant seule ou de concert, qui vient à posséder, directement ou indirectement, par l'intermédiaire d'une ou plusieurs personnes morales qu'elle contrôle au sens de l'article L. 233-3 du Code de commerce, un nombre d'actions représentant plus de 1 % du capital social et/ou des droits de vote de la Société puis, au-delà, toute tranche supplémentaire de 1 % du capital social et/ou des droits de vote de la Société, y compris audelà des seuils de déclarations prévus par les dispositions légales et réglementaires, devra en informer la Société par lettre recommandée avec accusé de réception dans un délai de cinq jours de bourse à compter du franchissement de seuil, en indiquant notamment la part du capital et des droits de vote qu'elle possède ainsi que les titres donnant accès immédiatement ou à terme au capital et les droits de vote qui y sont potentiellement attachés.

Pour la détermination des pourcentages de détention prévus à l'alinéa précédent, il sera tenu compte des actions ou droits de vote possédées ainsi que ces termes sont définis par les dispositions des articles L.233-3, L.233-9 et L.233-10 du Code de commerce.

Ces informations sont également transmises à la Société, dans les mêmes délais et conditions, lorsque la participation devient inférieure aux seuils visés ci-dessus.

L'inobservation des dispositions qui précèdent est sanctionnée par la privation des droits de vote pour les actions ou droits y attachés excédant la fraction qui aurait dû être déclarée et ce pour toute assemblée d'actionnaires qui se tiendra jusqu'à l'expiration d'un délai de deux ans suivant la date de régularisation de la notification prévue ci-dessus.

ARTICLE 11 - DIRECTOIRE

La Société est dirigée par un Directoire qui exerce ses fonctions sous le contrôle du Conseil de surveillance.

Le Directoire est composé de deux (2) membres au moins et de cinq (5) membres au plus, nommés par le Conseil de surveillance ; ce nombre peut être porté à sept (7), si les actions de la Société viennent à être admises aux négociations sur un marché réglementé.

Si un siège est vacant, le Conseil de surveillance doit dans les deux mois de cette vacance, soit modifier le nombre de sièges qu'il avait antérieurement fixé, soit pourvoir à la vacance.

Si le capital est inférieur à 150 000 euros, une seule personne peut être désignée par le Conseil de surveillance pour exercer les fonctions dévolues au Directoire avec le titre de Directeur général unique.

Toutes les dispositions des présents statuts visant le Directoire s'appliquent au Directeur général unique à l'exclusion de celles qui postulent la collégialité du Directoire.

Les membres du Directoire sont obligatoirement des personnes physiques qui peuvent être choisies en dehors des actionnaires.

Ils sont nommés pour une durée de trois (3) ans expirant à l'issue de la réunion de l'Assemblée Générale Ordinaire Annuelle des actionnaires ayant statué sur les comptes de l'exercice écoulé.

Ils sont toujours rééligibles.

Nul ne peut être nommé membre du Directoire s'il est âgé de soixante dix (70) ans révolus. Le membre du Directoire en fonction venant à dépasser cet âge est réputé démissionnaire d'office à l'issue de la plus prochaine réunion du Conseil de surveillance.

Tout membre du Directoire peut être révoqué par l'Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires ainsi que par le Conseil de surveillance.

Au cas où l'intéressé aurait conclu avec la Société un contrat de travail, la révocation de ses fonctions de membre du Directoire n'a pas pour effet de résilier ce contrat.

Le Conseil de surveillance détermine la rémunération des membres du Directoire et confère à l'un d'eux la qualité de Président du Directoire.

ARTICLE 12 – DIRECTOIRE-FONCTIONNEMENT

Les membres du Directoire se réunissent aussi souvent que l'intérêt de la Société l'exige, sur convocation du Président ou de la moitié de ses membres, au siège social ou en tout autre lieu indiqué dans la convocation -, ils peuvent être convoqués par tous moyens, même verbalement.

Le Président du Directoire préside les séances et nomme un secrétaire qui peut être choisi en dehors de ses membres.

Si le Directoire ne comprend que deux membres, les décisions sont prises à l'unanimité.

S'il comprend plus de deux membres, les décisions doivent être prises à la majorité des membres présents, lesquels doivent représenter la moitié au moins de ses membres en fonctions. En cas de partage, la voix du Président de séance est prépondérante.

En cas d'absence, un membre du Directoire peut se faire représenter par un autre membre. Chaque membre du Directoire ne peut disposer, au cours d'une même séance, que d'une seule procuration.

Seront réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité, les membres du Directoire qui participent à la réunion du Directoire par des moyens de visioconférence ou de télécommunication conformes à la réglementation en vigueur.

Les délibérations du Directoire sont constatées par des procès-verbaux établis sur un registre spécial valablement signés par le Président du Directoire et au moins un des membres du Directoire.

Le Directoire élabore son règlement intérieur, précisant et complétant les modalités de son fonctionnement dans le respect des statuts.

Les membres du Directoire, comme toute personne appelée à assister aux réunions du Directoire, sont tenus à la discrétion à l'égard des informations présentant un caractère confidentiel et signalées comme telles par le Président de séance.

ARTICLE 13 – DIRECTOIRE- POUVOIRS

Le Directoire convoque toutes Assemblées Générales des actionnaires, fixe leur ordre du jour et exécute leurs décisions.

A l'égard des tiers, le Directoire est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société dans la limite de l'objet social et sous réserve de ceux que la Loi attribue expressément au Conseil de Surveillance et aux Assemblées d'actionnaires.

Dans les rapports avec les tiers, la Société est engagée même par les actes du Directoire qui ne relèvent pas de l'objet social à moins qu'il ne prouve que les tiers savaient que l'acte dépassait cet objet ou qu'ils ne pouvaient l'ignorer, compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve.

La cession d'immeubles par nature, la cession totale ou partielle de participations (autre que celle du nombre d'actions nécessaire à l'exercice de mandats sociaux dans les filiales), la constitution de sûretés ainsi que les cautions, avals et garanties font l'objet d'une autorisation du Conseil de surveillance. Le non-respect de cette disposition n'est opposable aux tiers que dans les cas prévus par la Loi.

Une fois par trimestre au moins, le Directoire présente un rapport au Conseil de surveillance. Dans les trois mois de la clôture de chaque exercice, il lui présente, aux fins de vérification et de contrôle, les comptes annuels, et, le cas échéant, les comptes consolidés.

Le Président du Directoire, ou le cas échéant le Directeur général unique, représente la Société dans ses rapports avec les tiers.

Le Conseil de surveillance peut attribuer le même pouvoir de représentation à un ou plusieurs membres du Directoire qui portent alors le titre de Directeur Général et qui peuvent être révoqués par l'Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires ainsi que par le Conseil de surveillance.

Les personnes habilitées à certifier conforme les copies et extraits des procès-verbaux des délibérations sont déterminées conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.

ARTICLE 14– CONSEIL DE SURVEILLANCE- COMPOSITION

I - Le Conseil de surveillance est composé de trois (3) membres au moins et de dix-huit (18) membres au plus, sous réserve de la dérogation prévue par la Loi en cas de fusion où il peut être porté à vingt-quatre (24) membres.

Les membres sont nommés par l'Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires parmi les actionnaires personnes physiques ou morales. En cas de fusion ou de scission, la nomination peut être faite par l'Assemblée Générale Extraordinaire.

Les personnes morales nommées au Conseil de surveillance sont tenues de désigner un représentant permanent qui est soumis aux mêmes conditions et obligations que s'il était membre du Conseil en son nom propre.

Aucun membre du Conseil de surveillance ne peut faire partie du Directoire. Dans la limite du tiers des membres en fonction, les membres du Conseil de surveillance peuvent bénéficier d'un contrat de travail correspondant à un emploi effectif.

II - Membre du Conseil représentant les salariés actionnaires :

Lorsque le rapport présenté par le Directoire à l'occasion de l'Assemblée Générale Ordinaire Annuelle établit que les actions détenues, dans les conditions de l'article L 225-102 du Code de commerce, par le personnel de la Société ainsi que par le personnel de sociétés qui lui sont liées au sens de l'article L. 225-180 du Code de commerce représentent, à la due de clôture de l'exercice sur lequel porte ledit rapport, plus de 3 % du capital social de la Société, un représentant des salariés actionnaires doit être nommé en tant que membre du Conseil de surveillance par l'Assemblée Générale.

Ce membre du Conseil sera choisi parmi une liste de deux (2) candidats désignés par les salariés actionnaires dans les conditions législatives et réglementaires en vigueur. Lorsque le droit de vote attaché aux actions détenues par les salariés est exercé par les membres du conseil de surveillance d'un fonds commun de placement, au moins l'un des deux candidats est désigné par ce conseil, parmi ses membres.

Il sera soumis au vote de l'Assemblée Générale autant de résolutions qu'il existe de candidats, le candidat ayant recueilli le plus grand nombre de voix étant nommé membre du Conseil. En cas d'égalité des votes, le candidat nommé membre du Conseil sera déterminé en fonction des critères suivants :

le candidat ayant la plus grande ancienneté au sein de la Société ou des sociétés qui lui sont liées au sens de l'article L. 225-180 du Code de commerce ; et à défaut, le candidat le plus âgé.

Le membre du Conseil représentant les salariés actionnaires ne sera pas pris en compte pour la détermination du nombre minimal et du nombre maximal des membres du Conseil.

Sous réserve de ce qui suit, le franchissement à la baisse du seuil de 3 % du capital social de la Société postérieurement à la nomination du membre du Conseil représentant les salariés actionnaires sera sans effet sur son mandat.

Le membre du Conseil représentant les salariés actionnaires sera réputé démissionnaire d'office en cas de perte de sa qualité de salarié ou d'actionnaire (ou alternativement de membre du Conseil de surveillance d'un fonds commun de placement).

En cas de cessation des fonctions du membre du Conseil représentant les salariés actionnaires pour quelque cause que ce soit ou de survenance de l'une des situations visées à l'alinéa 10 ci-dessus, il sera procédé à son remplacement lors de la prochaine Assemblée Générale Ordinaire Annuelle, sauf dans les deux hypothèses suivantes :

a) lorsque à la clôture du dernier exercice précédent la cessation des fonctions ou de survenance de l'une des situations visées ci-dessus, le seuil de 3 % du capital social de la Société n'était plus atteint, ou

b) lorsque à la clôture de l'exercice au cours duquel le membre du Conseil représentant les salariés actionnaires a cessé ses fonctions ou perdu l'une des qualités visées ci-dessus, le seuil de 3 % du capital social de la Société n'est plus atteint.

En cas de remplacement, le nouveau membre du Conseil sera nommé pour la durée du mandat de son prédécesseur restant à courir.

En cas de perte de la qualité de salarié ou d'actionnaire (ou alternativement de membre du Conseil de surveillance d'un fonds commun de placement) du membre du Conseil représentant les salariés actionnaires, sa démission prendra effet :

  • soit à l'issue de l'Assemblée Générale Ordinaire Annuelle qui procédera à son remplacement,
  • soit, dans le cas où il ne serait pas nécessaire de procéder à son remplacement conformément à ce qui précède :
  • . Au jour de la perte de ladite qualité dans l'hypothèse visée au a) ci-dessus,.
  • . Au premier jour de l'exercice suivant dans l'hypothèse visée au b) ci-dessus.

III - La durée des fonctions des membres du Conseil de surveillance est de trois (3) années, expirant à l'issue de la réunion de l'Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l'exercice écoulé et tenue dans l'année au cours de laquelle expire le mandat.

Ils sont rééligibles. Ils peuvent être révoqués à tout moment par l'Assemblée Générale Ordinaire.

Nul ne peut être nommé membre du Conseil de Surveillance s'il est âgé de soixante quinze (75) ans révolus. Le membre du Conseil de Surveillance en fonction venant à dépasser cet âge est réputé démissionnaire d'office à l'issue de la plus prochaine réunion de l'Assemblée Générale.

IV - Chaque membre du Conseil de surveillance doit être propriétaire de quinze (15) actions.

Si, au jour de sa nomination, un membre du Conseil de surveillance n'est pas propriétaire du nombre d'actions requis, ou si, en cours de mandat, il cesse d'en être propriétaire, il est réputé démissionnaire d'office, s'il n'a pas régularisé sa situation dans le délai de trois mois.

Conformément aux dispositions de l'article L. 225-72 du Code de commerce, l'obligation pour chaque membre du Conseil de détenir au moins quinze (15) actions ne s'applique pas au membre du Conseil représentant les salariés nommé en application de l'article L. 225-71 du Code de commerce et du présent article des Statuts.

V - En cas de vacance par décès ou par démission, le Conseil de surveillance peut, entre deux Assemblées Générales, procéder à des nominations provisoires soumises à ratification de la prochaine Assemblée Générale Ordinaire.

Si le nombre des membres du Conseil de surveillance devient inférieur à trois, le Directoire doit convoquer immédiatement l'Assemblée Générale Ordinaire en vue de compléter l'effectif du Conseil.

VI - Le Conseil de surveillance élit parmi ses membres un Président et un Vice-président, personnes physiques, qui sont chargés de convoquer le Conseil et d'en diriger les débats. Ils sont nommés pour la durée de leur mandat au Conseil de surveillance. Le Conseil détermine, le cas échéant, leur rémunération.

ARTICLE 15– CONSEIL DE SURVEILLANCE- FONCTIONNEMENT

Le Conseil se réunit aussi souvent que l'intérêt de la Société l'exige, sur la convocation du Président ou du Viceprésident.

Lorsqu'un membre au moins du Directoire ou le tiers au moins des membres du Conseil de Surveillance présente au Président du Conseil de Surveillance une demande motivée tendant à la convocation du Conseil, le Président doit convoquer celui-ci à une date qui ne peut pas être postérieure de plus de quinze (15) jours à celle de la réception de la demande. A défaut, les auteurs de la demande peuvent procéder d'eux-mêmes à la convocation en indiquant l'ordre du jour de la séance.

La convocation est faite par tous moyens, et même verbalement. Les réunions ont lieu au siège social ou en tout autre endroit indiqué dans la convocation.

Tout membre du Conseil peut donner, par lettre ou par télégramme, mandat à un autre membre de le représenter à une séance du Conseil.

La présence effective de la moitié au moins des membres du Conseil est nécessaire pour la validité des délibérations.

Les décisions sont prises à la majorité des voix des membres présents ou représentés, chaque membre présent ou représenté disposant d'une voix et chaque membre présent ne pouvant disposer que d'un seul pouvoir.

Seront réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité, les membres du Conseil de surveillance qui participent à la réunion du Conseil de surveillance par des moyens de visioconférence ou de télécommunication conformes à la réglementation en vigueur.

Toutefois, et indépendamment des délibérations exclues par la Loi relatives à l'examen des comptes annuels sociaux et consolidés, les modes de consultation par visioconférence ou autre mode de télécommunication sont exclus pour les délibérations relatives à la nomination des membres du Directoire, et à la nomination du Président et du Vice-Président du Conseil de surveillance.

En cas de partage, la voix du Président de séance est prépondérante.

Les délibérations du Conseil sont constatées par des procès-verbaux établis sur un registre spécial tenu au siège social.

Le Conseil de surveillance élabore son règlement intérieur, précisant et complétant les modalités de son fonctionnement dans le respect des statuts.

Les membres du Conseil de surveillance, comme toute personne appelée à assister aux réunions du Conseil de surveillance, sont tenus à la discrétion à l'égard des informations présentant un caractère confidentiel et signalées comme telles par le Président de séance.

ARTICLE 16– CONSEIL DE SURVEILLANCE- POUVOIRS

Le Conseil de surveillance exerce le contrôle permanent de la gestion de la Société par le Directoire.

A toute époque de l'année, il opère les vérifications et les contrôles qu'il juge opportuns et peut se faire communiquer les documents qu'il estime utiles à l'accomplissement de sa mission.

Il peut, dans les limites qu'il fixe, autoriser le Directoire, avec faculté de délégation, à céder des immeubles par nature, céder totalement ou partiellement des participations, constituer des sûretés ainsi que des cautions, avals ou garanties au nom de la Société.

Il nomme les membres du Directoire, fixe leur rémunération et peut les révoquer.

Il désigne le Président du Directoire et éventuellement les Directeurs Généraux. Il convoque l'Assemblée Générale des actionnaires, à défaut de convocation par le Directoire.

Il autorise les conventions règlementées.

Il donne au Directoire les autorisations préalables à la conclusion des opérations visées à l'article 13 ci-dessus.

Il présente à l'Assemblée Générale Ordinaire Annuelle des actionnaires ses observations sur le rapport du Directoire, ainsi que sur les comptes de l'exercice.

Le déplacement du siège social dans le même département ou dans un département limitrophe peut être décidé par le Conseil de surveillance sous réserve de ratification par la prochaine Assemblée Générale Ordinaire.

Le Conseil de surveillance peut conférer, à un ou plusieurs de ses membres, tous mandats spéciaux pour un ou plusieurs objets déterminés.

Le Conseil de surveillance peut décider la création de comités chargés d'étudier les questions que lui-même ou son Président soumet pour avis à leur examen, notamment un comité d'audit et un comité des rémunérations. Il fixe la composition et les attributions des comités. Les comités ont un pouvoir consultatif et exercent leur activité sous la responsabilité du Conseil de surveillance.

Le Conseil de surveillance fixe le cas échéant, le montant de la rémunération des membres des comités.

Les Comités peuvent conférer certaines missions spécifiques à des tiers. Ils doivent alors en aviser, au préalable, le président du Conseil de surveillance de la Société.

ARTICLE 17– CONVENTIONS REGLEMENTEES

Toute convention intervenant directement ou par personne interposée entre la Société et un membre du Directoire ou du Conseil de surveillance, un actionnaire disposant d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 % ou, s'il s'agit d'une société actionnaire, la société la contrôlant au sens de l'article L. 233-3 du Code de commerce, doit être soumise à l'autorisation préalable du Conseil de surveillance.

Il en est de même des conventions auxquelles une des personnes visées à l'alinéa précédent est indirectement intéressée, ainsi que des conventions intervenant entre la Société et une entreprise, si l'un des membres du Directoire ou du Conseil de surveillance de la Société, est propriétaire, associé indéfiniment responsable, gérant, administrateur, membre du conseil de surveillance ou, de façon générale, dirigeant de cette entreprise.

Les stipulations des deux alinéas ci-dessus ne sont pas applicables aux conventions portant sur les opérations courantes et conclues à des conditions normales, qui seront soumises aux formalités prévues à l'article L. 225- 87 du Code de commerce.

ARTICLE 18 - COMMISSAIRE AUX COMPTES

Le contrôle est exercé par au moins deux commissaires aux comptes qui sont désignés et exercent leurs fonctions dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

L'Assemblée Générale est également tenue de désigner au moins deux commissaires aux comptes suppléants, appelés à remplacer les commissaires aux comptes titulaires en cas de refus, d'empêchement, de démission ou de décès.

Les commissaires ont droit, pour chaque exercice, à des honoraires déterminés conformément à la réglementation en vigueur.

La mission des commissaires aux comptes est définie par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

Ils peuvent agir ensemble ou séparément, mais sont tenus d'établir un rapport commun sur les opérations de la Société. Ils rendent compte de leur mandat à l'Assemblée Générale Ordinaire annuelle.

Les Commissaires aux comptes sont rééligibles et peuvent être relevés de leurs fonctions par l'Assemblée Générale dans les conditions fixées par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

Les commissaires aux comptes sont convoqués, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception, et en même temps que les intéressés, aux réunions du Directoire, du Conseil de Surveillance, ainsi qu'aux assemblées d'actionnaires dans les cas prévus par les dispositions légales et réglementaires.

ARTICLE 19 – CONVOCATION-ACCES AUX ASSEMBLEES GENERALES-POUVOIRS

Les Assemblées Générales d'actionnaires sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par la Loi. La compétence des Assemblées Générales Ordinaires ou Extraordinaire est fixée par la Loi.

Les réunions ont lieu, soit au siège social, soit dans un autre lieu précisé dans l'avis de convocation.

Tout actionnaire a le droit d'assister aux Assemblées Générales et de participer aux délibérations, personnellement ou par mandataire, dans les conditions prévues aux articles L. 225-106 et suivants du Code de commerce.

Tout actionnaire a le droit d'obtenir communication des documents nécessaires pour lui permettre de se prononcer en connaissance de cause et porter un jugement informé sur la gestion et la marche de la Société. La nature de ces documents et les conditions de leur envoi ou mise à disposition sont déterminées par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

Il est justifié du droit de participer aux Assemblées Générales par l'enregistrement comptable des titres au nom de l'actionnaire ou de l'intermédiaire inscrit pour son compte en application de l'article L 228-1 du code de commerce, au 3ème jour ouvré précédant l'Assemblée Générale à zéro heure, heure de Paris, soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la Société soit dans les comptes de titres au porteur tenus par l'intermédiaire habilité.

S'agissant des titres au porteur, l'inscription ou l'enregistrement comptable des titres dans les comptes tenus par l'intermédiaire habilité est constaté par une attestation de participation délivrée par ce dernier.

Tout actionnaire peut se faire représenter par son conjoint ou par un autre actionnaire dans toutes les assemblées.

Il peut également voter par correspondance au moyen d'un formulaire dont il peut obtenir l'envoi dans les conditions indiquées par l'avis de convocation à l'Assemblée, conformément aux dispositions légales et réglementaires applicables.

L'assistance personnelle de l'actionnaire à l'Assemblée annule tout vote par correspondance ou tout vote par procuration. De même, en cas de conflit entre le vote par procuration et le vote par correspondance, le vote par procuration prime le vote par correspondance quelle que soit la date respective de leur émission.

En cas de vote par correspondance, il ne sera tenu compte, pour le calcul du quorum, que des formulaires dûment complétés et reçus par la Société, trois (3) jours calendaires au moins avant la date de l'Assemblée.

Les actionnaires peuvent participer aux Assemblées Générales par visioconférence ou par des moyens de télécommunication permettant leur identification conformément aux lois et règlements en vigueur. Ils sont alors réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité.

Les Assemblées sont présidées par le Président du Conseil de surveillance ou, en son absence, par le Viceprésident du Conseil de surveillance ou par toute autre personne qu'elles élisent. Les deux actionnaires présents et acceptants, représentant tant par eux mêmes que comme mandataires le plus grand nombre de voix, remplissent les fonctions de Scrutateurs.

Le Bureau ainsi constitué désigne le Secrétaire qui peut être choisi en dehors des membres de l'Assemblée.

ARTICLE 20 – FEUILLES DE PRESENCE-VOIX-PROCES VERBAUX

II est tenu une feuille de présence établie dans les formes légales et certifiée exacte par le Bureau de l'Assemblée.

Les Assemblées Générales Ordinaires ou Extraordinaires, statuant aux conditions de quorum et de majorité prescrites par la loi et exercent les pouvoirs qui leur sont attribués conformément à celle-ci.

Le droit de vote attaché aux actions de capital est proportionnel à la quotité du capital qu'elles représentent et chaque action donne droit à une voix au moins.

Un droit de vote double de celui conféré aux autres actions, eu égard à la quotité du capital social qu'elles représentent, est attribué à certaines actions dans les conditions prévues aux présents Statuts.

Les personnes habilitées à signer ou certifier conformes les copies ou extraits des procès-verbaux des délibérations des Assemblées Générales sont déterminées conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.

ARTICLE 21 – EXERCICE SOCIAL

Chaque exercice social a une durée de douze mois qui commence le 1er janvier et finit le 31 décembre.

ARTICLE 22 - COMPTES SOCIAUX

A la clôture de chaque exercice, le Directoire établit les comptes annuels prévus par la Loi, au vu de l'inventaire qu'il a dressé des divers éléments de l'actif et du passif existant à cette date. Il établit également un rapport de gestion dont le contenu est défini par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

Ces documents comptables et ce rapport sont mis à la disposition des Commissaires aux comptes dans des conditions déterminées par les dispositions réglementaires, et présentés à l'Assemblée annuelle par le Directoire.

Les comptes annuels doivent être établis chaque année selon les mêmes formes et les mêmes méthodes d'évaluation que les années précédentes. Si des modifications interviennent, elles sont signalées, décrites et justifiées dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

Si la Société remplit les conditions fixées par la Loi, des comptes consolidés et un rapport de gestion du groupe sont également établis conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

ARTICLE 23 - AFFECTATION DES RESULTATS

Les produits nets de chaque exercice, déduction faite des frais généraux et autres charges de la Société, y compris tous amortissements, provisions et impôts constituent les bénéfices nets ou les pertes de l'exercice.

Sur les bénéfices nets de chaque exercice, diminués le cas échéant des pertes antérieures, il est fait un prélèvement d'un vingtième au moins, affecté à la formation d'un fonds de réserve dit "réserve légale". Ce prélèvement cesse d'être obligatoire lorsque ledit fonds atteint une somme égale au dixième du capital social. Il reprend son cours lorsque, pour une cause quelconque, la "réserve légale" est descendue au-dessous de cette fraction.

Le solde, augmenté le cas échéant des reports bénéficiaires, ou diminué des pertes restant à reporter constitue le bénéfice distribuable aux actionnaires sous forme de dividendes.

Toutefois, l'Assemblée Générale a la faculté de prélever sur ce bénéfice, avant toute distribution de dividendes, les sommes qu'elle juge convenable de fixer, soit pour être reportées à nouveau sur l'exercice suivant, soit pour être portées à un ou plusieurs fonds de réserves, généraux ou spéciaux, dont elle détermine librement l'affectation ou l'emploi.

Après ce prélèvement, le nouveau solde peut être distribué aux actionnaires sous forme de dividendes proportionnels au montant libéré et non amorti des actions qu'ils possèdent.

L'Assemblée Générale a la faculté d'accorder aux actionnaires une option pour le paiement de tout ou partie du dividende en actions, ou remise de biens en nature, dans les conditions prévues par la Loi.

En outre, l'Assemblée Générale peut décider la mise en distribution de sommes prélevées sur les réserves facultatives, soit pour fournir ou compléter un dividende, soit à titre de distribution exceptionnelle ; en ce cas, la décision indique expressément les postes de réserve sur lesquels les prélèvements sont effectués.

Les pertes, s'il en existe, après approbation des comptes par l'Assemblée Générale sont imputées sur le report à nouveau positif ou à défaut sur tout poste de réserve, et à défaut sur les bénéfices des exercices ultérieurs jusqu'à extinction.

ARTICLE 24 - MISE EN PAIEMENT DES DIVIDENDES

Les modalités de mise en paiement des dividendes sont fixées par l'Assemblée Générale ou, à défaut, par le Directoire.

Toutefois, la mise en paiement des dividendes doit avoir lieu dans un délai maximal de neuf mois après la clôture de l'exercice. La prolongation de ce délai peut être accordée par décision de justice.

Lorsqu'un bilan établi au cours ou à la fin de l'exercice et certifié par un Commissaire aux comptes fait apparaître que la Société, depuis la clôture de l'exercice précédent, après constitution des amortissements, provisions et impôts et déduction faite, s'il y a lieu, des pertes antérieures, ainsi que des sommes portées en réserve en application de la Loi ou des Statuts, a réalisé un bénéfice, il peut être distribué des acomptes sur dividende avant l'approbation des comptes de l'exercice. Le montant de ces acomptes ne peut excéder le montant du bénéfice ainsi défini. Ils sont répartis sur décision du Directoire, lequel en fixe le montant et la date de répartition.

Aucune répétition des dividendes ne peut être exigée des actionnaires, sauf lorsque la distribution a été effectuée en violation des dispositions légales et si la Société établit que les bénéficiaires avaient connaissance du caractère irrégulier de cette distribution au moment de celle-ci ou ne pouvaient l'ignorer compte tenu des circonstances.

Le cas échéant, l'action en répétition est prescrite conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

Les dividendes non réclamés dans les cinq (5) ans de leur mise en paiement sont prescrits.

ARTICLE 25 – TRANSFORMATION-PROROGATION

La Société pourra se transformer en société de toute autre forme, sous la seule réserve que cette transformation soit réalisée conformément aux règles résultant de la législation alors en vigueur.

Un an au moins avant la date d'expiration de la Société, le Directoire doit provoquer une réunion de l'Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires, à l'effet de décider si la Société doit être prorogée.

ARTICLE 26 - DISSOLUTION - LIQUIDATION

Il y aura dissolution de la Société à l'expiration du terme fixé par les statuts, ou, par décision de l'Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires, notamment lorsque l'actif net est devenu inférieur à la moitié du capital social.

La dissolution pourra également être prononcée par décision du Tribunal de Commerce à la demande de tout intéressé si le nombre des actionnaires est réduit à moins de sept (7) depuis plus d'un (1) an. Il en sera de même si, à la suite de la réduction du capital social à un montant inférieur au minimum légal, la Société n'a pas dans le délai d'un an porté son capital à ce montant minimum ou décidé sa transformation conformément à la loi.

La Société est en liquidation dès l'instant de sa dissolution pour quelque cause que ce soit. Sa dénomination est suivie de la mention "société en liquidation".

La personnalité morale de la Société subsiste pour les besoins de sa liquidation jusqu'à clôture de celle-ci.

La dissolution de la Société ne produit ses effets à l'égard des tiers qu'à compter de la date à laquelle elle est publiée au Registre du Commerce.

Au surplus, la liquidation de la Société sera effectuée selon les règles définies par la décision de dissolution et les dispositions législatives et réglementaires applicables.

ARTICLE 27 - CONTESTATIONS

Toutes les contestations qui pourraient s'élever pendant la durée de la Société ou pendant la durée de sa liquidation, soit entre les actionnaires et la Société, soit entre les actionnaires eux-mêmes, relativement aux affaires sociales, seront jugées conformément à la Loi et soumises à la juridiction des tribunaux compétents dans les conditions de droit commun.

3. COMPTES 2016

3.1. Comptes consolidés

COMPTE DE RÉSULTAT GLOBAL CONSOLIDÉ

1- Compte de résultat

en milliers d'euros Notes 31.12.2016 31.12.2015
Chiffre d'affaires 3.1 661 488 505 903
Coûts des ventes 3.1 (489 290) (372 778)
Marge brute 3.1 172 198 133 125
Charges de personnel 4.1.1 (58 704) (51 420)
Autres charges et produits opérationnels courants 4.1.2 (18 696) (18 538)
Impôts et taxes (1 740) (1 507)
Charges liées aux amortissements (2 771) (3 187)
Sous-total Résultat opérationnel courant 90 286 58 473
Autres produits et charges opérationnels non courants 4.2 (4 742) (1 996)
Résultat opérationnel 85 544 56 477
Quotes-parts dans les résultats des entreprises associées 1 905 1 682
Résultat opérationnel après quotes-parts de résultat net des
entreprises mises en équivalence
87 449 58 159
Coût de l'endettement financier brut 4.3 (2 848) (2 479)
Produits de trésorerie et équivalents de trésorerie 4.3 85 64
Coût de l'endettement net (2 763) (2 415)
Autres charges financières 4.3 (3 809) (3 258)
Autres produits financiers 4.3 610 1 405
Résultat financier (5 962) (4 268)
Résultat des activités avant impôts 81 487 53 891
Impôts sur les bénéfices 4.4.1 (33 531) (11 521)
Résultat net des activités poursuivies 47 956 42 370
Résultat net des activités abandonnées 1.2 2 594 (17 491)
Résultat net de l'ensemble consolidé 50 550 24 879
Dont part revenant aux intérêts non contrôlés 3 060 3 260
Dont Résultat Net Part du Groupe 47 490 21 619
Résultat net par action (en euro) 4.5 2,96 1,35
Résultat net par action des activités poursuivies (en euro) 4.5 2,80 2,44
Résultat net par action après dilution (en euro) 4.5 2,96 1,35
Résultat net par action des activités poursuivies après dilution (en
euro)
4.5 2,80 2,44

2- Etat des gains et de pertes comptabilisés directement en capitaux propres

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Résultat net de l'ensemble consolidé 50 550 24 879
Eléments du résultat global reclassés ultérieurement en résultat net 202 (10)
Ecart de conversion 202 (10)
Eléments du résultat global non reclassés ultérieurement en résultat net (364) 131
Ecarts actuariels (542) 215
Impôt différé sur écarts actuariels 178 (84)
Résultat global 50 388 25 000
dont quote-part du groupe 47 328 21 742
dont quote-part revenant aux intérêts non contrôlés 3 060 3 258
ACTIF
en milliers d'euros
Notes 31.12.2016 31.12.2015
Ecarts d'acquisition nets 5.1 - 5 477
Immobilisations incorporelles nettes 79 181
Immobilisations corporelles nettes 5.2 31 234 27 214
Immeubles de placement nets 5.3 8 225 3 656
Titres mis en équivalence 5.4 5 471 2 822
Actifs financiers non courants 5.5 5 400 5 350
Impôts différés actifs 4.4.2 5 111 6 668
Total actifs non courants 55 520 51 368
Stocks et en-cours 5.6 623 405 497 144
Clients et comptes rattachés 5.7 54 891 33 671
Créances d'impôts - 3 166
Autres actifs courants 5.8 44 935 43 432
Actifs financiers courants 5.5 25 965 25 173
Trésorerie et équivalents de trésorerie 5.9 157 386 124 316
Total actifs courants 906 582 726 902
Actifs liés aux actifs destinés à être cédés 5.10 1 821 5 702
Total actif 963 923 783 972
PASSIF
en milliers d'euros
Notes 31.12.2016 31.12.2015
Capital 6.1 16 040 16 040
Primes liées au capital 81 286 81 286
Réserves et résultats accumulés 184 009 169 359
Résultat net part du groupe 47 490 21 619
Capitaux propres part du groupe 328 825 288 304
Part revenant aux intérêts non contrôlés 5 460 3 533
Capitaux propres de l'ensemble 334 285 291 837
Dettes financières non courantes 6.4 159 282 138 096
Provisions non courantes 6.2 3 751 3 198
Impôts différés passifs 4.4.2 460 -
Autres passifs financiers non courants 1 100 1 100
Total passifs non courants 164 593 142 394
Dettes financières courantes 6.4 79 274 42 646
Provisions courantes 6.2 22 458 18 895
Fournisseurs et autres créditeurs 145 207 108 734
Dettes d'impôts 22 107 2 181
Autres passifs courants 6.5 177 133 155 405
Autres passifs financiers courants 6.6 10 556 9 343
Total passifs courants 456 735 337 204
Passifs liés aux actifs destinés à être cédés 5.10 8 310 12 537
Total passif et capitaux propres 963 923 783 972

TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES

Au 31 décembre 2016

en milliers d'euros Capital
Social
Primes
liées au
capital
Réserves
et résultats
accumulés
Actions
auto
détenues
Capitaux
propres
Groupe
Part
revenant
aux
intérêts
non
contrôlés
Total
CAPITAUX PROPRES au 31.12.2015 16 040 81 286 190 978 - 288 304 3 533 291 837
Ecart de conversion - - 202 - 202 - 202
Ecarts actuariels nets d'impôt - - (364) - (364) - (364)
Total des variations directement reconnues
sur les comptes de réserves (a)
- - (162) - (162) - (162)
Résultat de l'exercice (b) - - 47 490 - 47 490 3 060 50 550
Total des produits et charges
comptabilisés (a) + (b)
- - 47 328 - 47 328 3 060 50 388
Variation de capital - - - - - - -
Dividendes versés (1) - - (9 623) - (9 623) (3 271) (12 894)
Variations de périmètre - - (4 058) - (4 058) 2 138 (1 920)
Autres variations - - 6 875 - 6 875 - 6 875
Total des mouvements liés aux
opérations sur les actionnaires
- - (6 806) - (6 806) (1 133) (7 939)
CAPITAUX PROPRES au 31.12.2016 16 040 81 286 231 500 - 328 825 5 460 334 285

(1) La part revenant aux intérêts non contrôlés des dividendes versés de (3 271)k€ correspond à la remontée de quote-part de résultats 2015 des SCI.

Au 31 décembre 2015

en milliers d'euros Capital
Social
Primes
liées au
capital
Réserves
et résultats
accumulés
Actions
auto
détenues
Capitaux
propres
Groupe
Part
revenant
aux
intérêts
non
contrôlés
Total
CAPITAUX PROPRES au 31.12.2014 16 040 81 286 175 823 - 273 149 5 822 278 971
Ecart de conversion
Ecarts actuariels nets d'impôt
-
-
-
-
(10)
133
-
-
(10)
133
-
(2)
(10)
131
Total des variations directement reconnues
sur les comptes de réserves (a)
- - 123 - 123 (2) 121
Résultat de l'exercice (b) - - 21 619 - 21 619 3 260 24 879
Total des produits et charges
comptabilisés (a) + (b)
- - 21 742 - 21 742 3 258 25 000
Variation de capital - - - - - - -
Dividendes versés (1) - - (9 623) - (9 623) (4 796) (14 419)
Variations de périmètre - - 274 - 274 (751) (477)
Autres variations - - 2 762 - 2 762 - 2 762
Total des mouvements liés aux
opérations sur les actionnaires
- - (6 587) - (6 587) (5 547) (12 134)
CAPITAUX PROPRES au 31.12.2015 16 040 81 286 190 978 - 288 304 3 533 291 837

(1) La part revenant aux intérêts non contrôlés des dividendes versés de (4 796)k€ correspond à la remontée de quote-part de résultats 2014 des SCI.

TABLEAU DE VARIATION DE LA TRÉSORERIE CONSOLIDÉE

en milliers d'euros Notes 31.12.2016 31.12.2015
Résultat net des activités abandonnées 1.2 2 594 (17 491)
Résultat net des activités poursuivies 47 956 42 370
Résultat net de l'ensemble consolidé 50 550 24 879
Élimination des charges et produits sans incidence sur la trésorerie 6 924 2 827
Élimination des amortissements et provisions 961 4 279
Élimination des profits / pertes de réévaluation (juste valeur) (657) (107)
Élimination des plus ou moins-values de cession 4.1.2 (2 542) (2 581)
Élimination du résultat des mises en équivalence 5.4 (1 905) (1 682)
= Capacité d'autofinancement après coût du financement et impôts 53 331 45 106
Elimination des charges (produits) d'intérêts nettes 4.3 2 763 2 415
Élimination de la charge d'impôt (y compris impôts différés) 4.4 33 531 11 521
= Capacité d'autofinancement avant coût du financement et impôts 89 625 59 042
Dividendes reçus des sociétés MEE 7.1.1 2 547 4 033
Incidence de la variation du BFR liée à l'activité 7.1.2 (80 041) (24 695)
Intérêts versés nets (2 763) (2 647)
Impôts payés (7 616) (7 719)
Flux de trésorerie opérationnels liés aux activités poursuivies 2 440 28 013
Flux de trésorerie opérationnels liés aux activités abandonnées 1.2 (688) (2 070)
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles 1 752 25 943
Incidence des variations de périmètre (1) (6 616) (199)
Acquisition d'immobilisations incorporelles et corporelles 7.1.3 (7 115) (457)
Acquisition d'immeubles de placement 5.3 (3 835) (3 507)
Acquisition d'actifs financiers 742 (46)
Cession d'immobilisations incorporelles et corporelles 7.1.4 5 188 6 495
Cession et remboursement d'actifs financiers 151 42
Flux de trésorerie d'investissement liés aux activités poursuivies (13 485) 2 328
Flux de trésorerie d'investissement liés aux activités abandonnées 1.2 2 000 -
Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement (11 485) 2 328
Transactions avec les actionnaires minoritaires (2) (1 902) (473)
Dividendes payés aux actionnaires de la société mère 6.1.3 (9 623) (9 623)
Dividendes payés aux minoritaires des sociétés intégrées (3 271) (4 796)
Encaissements/Décaissements provenant de nouveaux emprunts (3) 57 690 10 678
Flux de trésorerie de financement liés aux activités poursuivies 42 894 (4 216)
Flux de trésorerie de financement liés aux activités abandonnées 1.2 - -
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement 42 894 (4 216)
Incidence des variations des cours des devises (4) -
Variation de trésorerie liée aux activités poursuivies 31 845 26 124
Variation de trésorerie liée aux activités abandonnées 1 312 (2 070)
Variation de trésorerie 33 157 24 054
en milliers d'euros Notes 31.12.2016 31.12.2015
Trésorerie d'ouverture 124 090 100 036
Trésorerie de clôture 157 247 124 090
dont Trésorerie de clôture actif
dont Trésorerie de clôture passif
5.9 157 386
(139)
124 316
(226)
Trésorerie de clôture 157 247 124 090

(1) Au 31 décembre 2016, les variations de périmètre correspondent principalement à l'acquisition de la SCI Résidence Le Fief par Moma pour (4,8)m€, ainsi qu'à la souscription à l'augmentation de capital par Premier España de sa filiale à 50% Premier Partners (société mise en équivalence) pour (1,5)m€.

(2) Les transactions avec les minoritaires correspondent à la trésorerie versée pour le rachat des minoritaires :

  • En 2016, de 1,0% de la SCI Villas de l'Orangerie par CFHI pour (1,9)m€ ;
  • En 2015, de 0,3% de LNCI par LNCSA pour (0,5)m€.

(3) Chaque programme de promotion immobilière est financé par un crédit d'opération spécifique, lequel constitue une autorisation de découvert, dont l'encours évolue quotidiennement en fonction des encaissements/décaissements dudit programme. Compte tenu de ce qui précède et du grand nombre de programmes en cours, il n'est pas possible de présenter séparément les flux de trésorerie relatifs aux encaissements et décaissements liés aux dettes financières.

ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

INFORMATIONS GENERALES

Les Nouveaux Constructeurs est une société anonyme de droit français, cotée sur Euronext Paris, compartiment B. La Société et ses filiales sont ci-après dénommées « LNC », « le Groupe » ou « le groupe LNC». Le siège social de la Société est situé au 50, Route de la Reine, CS 50040, 92773 Boulogne Billancourt Cedex.

La société et ses filiales exercent une activité de promotion immobilière de logements neufs et d'immobilier d'entreprise en France et en Europe.

1 PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES

1.1 REFERENTIEL COMPTABLE

Les comptes consolidés annuels du groupe LNC sont établis conformément aux normes IFRS (International Financial Reporting Standards) publiées par l'IASB (International Accounting Standards Board) telles qu'adoptées par l'Union européenne au 31 décembre 2016.

Les comptes consolidés annuels ont été arrêtés par le Directoire du 20 mars 2017.

Les comptes consolidés sont établis en conformité avec les normes comptables internationales édictées par l'IASB (International Accounting Standards Board) et adoptées par l'Union Européenne à la date de clôture. Ces normes comprennent les IFRS (International Financial Reporting Standards) et IAS (International Accounting Standards) ainsi que les IFRIC (International Financial Reporting Interpretations Committee) les interprétations d'application obligatoire à la date de clôture.

Le référentiel est publié sur le site officiel de l'Union Européenne : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

1.1.1 Nouvelles normes, interprétations et amendements appliqués par le Groupe à compter du 1er janvier 2016.

  • Amendements à IFRS 11 Comptabilisation des acquisitions d'intérêts dans des opérations communes
  • Amendements à IAS 16 et IAS 38 Clarification sur les modes d'amortissement acceptables
  • Amendements à IAS 1 "Présentation des états financiers" Disclosure Initiative, Informations à fournir
  • Améliorations annuelles des IFRS (2012-2014) (publié par l'IASB le 25 septembre 2014)
  • Amendements à IAS 27 Utilisation de la méthode de la mise en équivalence dans les états financiers individuels

Ces normes et amendements n'ont pas eu d'impact significatif sur les comptes du Groupe au 31 décembre 2016.

1.1.2 Normes, interprétations et amendements adoptés par l'Union Européenne et d'application optionnelle en 2016.

  • IFRS 9 Instruments financiers
  • IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients

Cette dernière norme a été publiée par l'IASB le 28 mai 2014. Elle introduit un modèle unique de reconnaissance de chiffres d'affaires qui repose sur le transfert du contrôle du bien ou service promis. L'Union Européenne a adopté la norme IFRS 15 le 22 septembre 2016. L'entrée en vigueur de celle-ci est fixée aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. Le Groupe devra appliquer cette norme à tous les contrats conclus avec ses clients. Selon les premières analyses conduites, les revenus de la promotion immobilière en France (VEFA) continueront à être reconnus selon la méthode de l'avancement. Certaines modalités du calcul d'avancement, dont en particulier la détermination du taux d'avancement, sont en cours d'analyse au regard de la nouvelle norme, et pourraient évoluer lors de l'entrée en application de la norme. Les revenus des activités du Groupe à l'étranger continueraient pour leur part à être revenus à la réception des travaux comme mentionné au point 1.3.1 cidessous.

Au 31 décembre 2016, le Groupe n'a pas adopté ces normes par anticipation et est toujours en cours d'analyse des impacts potentiels.

1.1.3 Normes, interprétations et amendements non adoptés par l'Union Européenne.

  • IFRS 14 Comptes de report réglementaires
  • IFRS 16 Contrats de location
  • IFRS 10 et IAS 28 Amendement : Vente ou apport d'actifs entre un investisseur et une entreprise associée ou une coentreprise
  • Amendements à IAS 12 Reconnaissance des impôts différés actifs sur pertes latentes
  • Amendement à IAS 7 Etat de flux de trésorerie
  • Amendements à IFRS 2 Paiements fondés sur des actions
  • Amendements à IFRS 10 et IAS 28 Vente ou apport d'actifs entre un investisseur et une entité associée ou un co-entreprise
  • Amendements à IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec des clients
  • Amendements à IAS 40 Immeubles de placement
  • Améliorations annuelles des IFRS 2014-2016

1.1.4 Base d'évaluation, jugement et utilisation d'estimations

Les états financiers ont été préparés selon la convention du coût historique.

La préparation des états financiers nécessite l'utilisation d'estimations et d'hypothèses pour la détermination de la valeur des actifs et des passifs, l'évaluation des aléas positifs et négatifs à la date de clôture, ainsi que les produits et charges de l'exercice.

Les jugements et estimations significatifs réalisés par la société pour l'établissement des états financiers portent principalement sur :

  • L'évaluation du résultat à l'avancement des programmes immobiliers basée sur l'estimation des marges à terminaison; pour déterminer ces dernières, la société s'appuie sur des balances financières préparées par les contrôleurs de gestion et validées par la direction générale ; ces balances financières qui sont remises à jour aussi souvent que nécessaire reflètent l'ensemble des informations à la disposition de la direction à chaque clôture ;
  • La dépréciation des comptes de stocks liés à l'activité de promotion immobilière, incluse dans le coût des ventes (cf. note 5.6) ; celle-ci intervient en particulier dans le cas où des pertes à terminaison sont identifiées ;
  • Les tests de dépréciation des écarts d'acquisition (cf. note 5.1) ; pour effectuer ces tests de dépréciation, la société estime les marges futures des opérations immobilières rattachées à l'UGT considérée sur la base de balances financières dont l'élaboration, la mise à jour et le contrôle sont évoqués plus haut ;
  • L'activation des déficits fiscaux reportables (cf note 4.4.4) ; la probabilité de réalisation future, correspondant aux perspectives bénéficiaires des filiales concernées, est déterminée en s'appuyant sur le Business Plan triennal du Groupe, lequel est remis à jour tous les semestres. La période d'imputation examinée est illimitée en France, de 3 ans dans les filiales étrangères de promotion, à l'exception de Zapf, où une approche globale a été retenue, consistant à limiter la reconnaissance des impôts différés actifs liés aux déficits reportables au montant des impôts différés passifs résultant des réévaluations d'immobilisations, de manière à obtenir une situation de fiscalité différée neutre ;
  • L'évaluation des provisions et des avantages au personnel (cf note 6.3) ; pour le provisionnement des avantages au personnel, la société retient les hypothèses statistiques et financières pertinentes au moment où les calculs actuariels sont effectués ;
  • L'appréciation de la juste valeur des immeubles de placement (cf note 1.3.7) est effectuée par un expert indépendant à chaque clôture annuelle.

  • L'établissement des comptes de la société Zapf fondé sur l'hypothèse de continuité d'exploitation de cette dernière.

  • La juste valeur des instruments financiers qui ne sont pas négociés sur un marché actif (tels que les dérivés négociés de gré à gré) a été communiquée par l'établissement émetteur.

La mesure des instruments dérivés est réalisée à partir de données dérivées de prix observables directement sur des marchés actifs et liquides (second niveau de la hiérarchie des justes valeurs).

En raison des incertitudes inhérentes à tout processus d'évaluation, le groupe LNC révise ses estimations sur la base d'informations régulièrement mises à jour. Compte tenu de la volatilité et de l'incertitude relative à l'évolution des marchés immobiliers, il est possible que les résultats futurs des opérations concernées diffèrent de ces estimations.

1.1.5 Modalités de consolidation

Les méthodes de consolidation utilisées par le groupe LNC sont l'intégration globale et la mise en équivalence:

  • Lorsque LNC exerce un contrôle exclusif, les sociétés sont consolidées par intégration globale ;
  • Lorsque LNC exerce un contrôle conjoint ou une influence notable (présumée au-delà de 20% de droit de vote) les sociétés sont mises en équivalence.

Les normes sur la consolidation sont :

  • IFRS 10 États financiers consolidés
  • IFRS 11 Partenariats
  • IFRS 12 Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités
  • IAS 27 Etats financiers individuels
  • IAS 28 Participations dans des entreprises associées et des co-entreprises.

La norme IFRS 10 définit le contrôle ainsi : « un investisseur contrôle une entité lorsqu'il est exposé ou qu'il a le droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l'entité et qu'il a la capacité d'influer sur ces rendements du fait du pouvoir qu'il détient sur celle-ci ». Le Groupe détient le pouvoir sur une entité lorsqu'elle a les droits effectifs qui lui confèrent la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes, à savoir les activités qui ont une incidence importante sur les rendements de l'entité.

L'appréciation du contrôle selon IFRS 10 a conduit le Groupe à développer un cadre d'analyse de la gouvernance des entités avec qui le Groupe est en lien, en particulier lorsqu'il existe des situations de partenariat régies par un environnement contractuel large tel les statuts, les pactes d'actionnaires, etc. Il est également tenu compte des faits et circonstances.

1.2 COMPARABILITE DES COMPTES

Au cours de l'année 2015, LNC a pris la décision de cesser l'activité construction de maisons préfabriquées de Zapf (« Zapf Bau »). La fermeture effective de cette activité a eu lieu en 2016. En conséquence, cette activité, distincte des garages, relève de la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ».

Conformément à la norme IFRS 5, le résultat net des activités abandonnées prend en compte le résultat de ces activités au cours de la période ainsi que les plus ou moins-values de cession réalisées sur la période lors de la cession ou l'arrêt de l'activité.

Au 31 décembre 2016, le compte de résultat détaillé de l'activité Zapf Bau a été reclassé sur la ligne « Résultat des activités abandonnées ». De même, les actifs et passifs liés à cette activité ont été reclassés sur la ligne «actifs/passifs liés aux actifs destinés à être cédés ».

Impacts de l'application de la norme IFRS 5 sur le compte de résultat consolidé individuel Zapf :
en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Chiffre d'affaires 5 311 15 854
Coûts des ventes (4 632) (14 366)
Marge brute 679 1 488
Charges de personnel (240) (3 999)
Autres charges et produits opérationnels courants 655 (1 858)
Impôts et taxes - -
Charges liées aux amortissements - (115)
Sous-total Résultat opérationnel courant 1 094 (4 484)
Autres produits et charges opérationnels non courants 2 000 (12 757)
Résultat opérationnel 3 094 (17 241)
Quote-part dans les résultats des entreprises associées - -
Résultat opérationnel après quote-part du résultat net des
entreprises mises en équivalence
3 094 (17 241)
Coût de l'endettement financier brut - -
Produits de trésorerie et équivalents de trésorerie - -
Coût de l'endettement net - -
Autres charges financières - (250)
Autres produits financiers - -
Résultat financier - (250)
Résultat des activités avant impôts 3 094 (17 491)
Impôts sur les bénéfices (500) -
Résultat net des activités poursuivies - -
Résultat net des activités abandonnées 2 594 (17 491)
Résultat net de l'ensemble consolidé 2 594 (17 491)
Dont part revenant aux intérêts non contrôlés - -
Dont Résultat Net Part du Groupe 2 594 (17 491)
Résultat net par action des activités abandonnées (en euro) 0,16 (1,09)
Résultat net par action des activités abandonnées après dilution (en
euro)
0,16 (1,09)

Impacts de l'application de la norme IFRS 5 sur le tableau de variation de la trésorerie consolidé individuel Zapf :

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Résultat net de l'ensemble consolidé 2 594 (17 491)
Résultat net des activités abandonnées 2 594 (17 491)
Résultat net des activités poursuivies - -
Élimination des charges et produits sans incidence sur la trésorerie - -
Élimination des amortissements et provisions (8 589) 15 421
Élimination des profits / pertes de réévaluation (juste valeur) - -
Élimination des plus ou moins-values de cession (2 000) -
Élimination du résultat des mises en équivalence - -
= Capacité d'autofinancement après coût du financement et impôts (7 995) (2 070)
Elimination des charges (produits) d'intérêts nettes - -
Élimination de la charge d'impôt (y compris impôts différés) - -
= Capacité d'autofinancement avant coût du financement et impôts (7 995) (2 070)
Dividendes reçus des sociétés MEE - -
Incidence de la variation du BFR liée à l'activité 7 307 -
Intérêts versés nets - -
Impôts payés - -
Flux de trésorerie opérationnels liés aux activités poursuivies - -
Flux de trésorerie opérationnels liés aux activités abandonnées (688) (2 070)
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles (688) (2 070)
Incidence des variations de périmètre (*) - -
Acquisition d'immobilisations incorporelles et corporelles - -
Acquisition d'immeubles de placement - -
Acquisition d'actifs financiers - -
Cession d'immobilisations incorporelles et corporelles 2 000 -
Cession et remboursement d'actifs financiers - -
Flux de trésorerie d'investissement liés aux activités poursuivies - -
Flux de trésorerie d'investissement liés aux activités abandonnées 2 000 -
Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement 2 000 -
Transactions avec les actionnaires minoritaires - -
Dividendes payés aux actionnaires de la société mère - -
Dividendes payés aux minoritaires des sociétés intégrées - -
Encaissements/Décaissements provenant de nouveaux emprunts - -
Flux de trésorerie de financement liés aux activités poursuivies - -
Flux de trésorerie de financement liés aux activités abandonnées - -
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement - -
Incidence des variations des cours des devises - -
Variation de trésorerie liée aux activités poursuivies - -
Variation de trésorerie liée aux activités abandonnées 1 312 (2 070)
Variation de trésorerie 1 312 (2 070)

1.3 PRINCIPES COMPTABLES

1.3.1 Prise en compte du chiffre d'affaires et du résultat des programmes

• Principes généraux

Le chiffre d'affaires consolidé représente le montant de l'activité de promotion de logements, commerces et immeubles de bureaux après élimination des opérations intra-groupe. Le chiffre d'affaires et le résultat sont appréhendés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

L'interprétation de l'IFRIC 15 relative à la comptabilisation des revenus des contrats de construction de promotion immobilière considère que la norme IAS 11 n'est pas applicable pour les contrats de construction immobilière et que la comptabilisation relève de la norme IAS 18. Néanmoins, l'IFRIC reconnaît que certaines spécificités en droit local peuvent entraîner un transfert progressif des risques et avantages liés à la possession du bien et qui se traduirait par la reconnaissance du revenu à l'avancement pour l'entreprise de construction.

En France, du fait de la législation particulière concernant la vente en l'état futur d'achèvement (VEFA) le transfert des risques et avantages aux acquéreurs se fait progressivement, et permet donc de reconnaître le revenu au fur et à mesure de son avancement. Dans le cadre de VEFA de logements collectifs, qui représentent la plus grosse partie de l'activité de LNC, la quote-part de terrain attachée à un appartement ne peut pas être identifiée en tant que telle. En conséquence, le revenu des contrats de VEFA est reconnu sans séparer la vente du terrain de la vente des constructions.

Pour les filiales étrangères du groupe LNC, le transfert de propriété est effectif au moment de la réception des travaux (suite à un état des lieux formalisé par le client). Cela conduit donc à comptabiliser l'intégralité du chiffre d'affaires à l'achèvement du contrat en Espagne et en Allemagne pour Concept Bau.

• Chiffre d'affaires et marge à l'avancement

Le chiffre d'affaires et la marge du groupe LNC, comptabilisés au cours d'un exercice, correspondent au montant total des transactions actées portant sur tous les lots vendus à la date de clôture de l'exercice, et pondéré par le pourcentage d'avancement technique.

En application du Règlement n°2012-5 de l'Autorité des Normes Comptables, les honoraires commerciaux sont inclus au prix de revient des immeubles à compter du 1er janvier 2013 dans les comptes annuels des différentes SCI détenues par le Groupe. Dans ses comptes consolidés, le Groupe a revu les modalités de calcul du chiffre d'affaires et de la marge à l'avancement des programmes, en incluant également ces frais commerciaux au prix de revient des immeubles.

Le groupe LNC reconnaît son chiffre d'affaires ainsi que les résultats des programmes immobiliers selon la méthode de l'avancement, cet avancement étant constitué tant d'un critère d'avancement technique de l'opération que d'un avancement commercial caractérisé par la signature avec les clients des actes transférant les risques et avantages.

L'avancement technique correspond au prix de revient stocké et engagé hors terrain par rapport au prix de revient budgété hors terrain.

L'avancement commercial correspond au chiffre d'affaires résultant des actes transférant les risques et avantages rapporté au chiffre d'affaires total budgété.

La marge à terminaison est déterminée par différence entre :

  • Les produits prévisionnels de l'opération, évalués en fonction des données prévisionnelles des contrats de chaque opération,
  • Les coûts prévisionnels permettant la réalisation des programmes immobiliers. Ces coûts prévisionnels sont constitués exclusivement des coûts de revient directement affectables à chaque opération.

Le résultat à l'avancement est déterminé à partir de la marge à terminaison prévisionnelle du programme immobilier pondérée par l'avancement technique ainsi que par l'avancement commercial.

• coûts de structure

Les coûts de structure comprenant les coûts de publicité, ainsi que les honoraires de gestion, sont comptabilisés en charges lorsqu'ils sont encourus.

• frais financiers

Du fait de l'introduction de l'IAS 23 révisée en 2009, les coûts d'emprunts des opérations pour lesquelles le terrain a été acquis et financé depuis le 1er janvier 2009 sont inclus dans le coût de revient et passés en charge selon la méthode de l'avancement ci-dessus.

• perte à terminaison

Dans le cas où une perte est identifiée sur un contrat déficitaire, elle est provisionnée dès l'exercice d'identification pour la partie du contrat restant à exécuter à la clôture. La provision est calculée à partir de la marge nette négative du programme, retraitée des frais financiers futurs et est ajustée à chaque clôture ultérieure en fonction du dégagement du résultat comptable de l'opération et des éventuelles évolutions de la marge projetée, telle qu'indiquée par le budget de programmes remis à jour. La perte à terminaison est comptabilisée en dépréciations de stocks dans le bilan et est présentée dans le compte de résultat dans le poste « Coûts des ventes ».

1.3.2 Résultat par action

Le résultat par action non dilué correspond au résultat net « part du Groupe » de l'exercice attribuable aux actions ordinaires rapporté au nombre moyen pondéré des actions en circulation au cours de l'exercice.

Il n'y a aucun instrument de capitaux propres émis par l'entreprise et susceptibles d'accroître le nombre d'actions en circulation.

1.3.3 Information sectorielle

Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, l'information sectorielle présentée est établie sur la base des données de gestion internes utilisées pour l'analyse de la performance des activités et l'allocation des ressources par le décideur opérationnel, le Directoire.

Le groupe LNC opère principalement dans le secteur d'activité de la promotion immobilière notamment d'immeubles résidentiels collectifs, de maisons individuelles et dans une moindre mesure de bureaux ainsi que la production de garages préfabriqués.

Les secteurs présentés par le Groupe reflètent l'organisation choisie par le décideur, selon une analyse axée principalement sur la localisation géographique. Les secteurs retenus sont détaillés dans la note 3 de l'information sectorielle.

Les informations relatives aux secteurs opérationnels présentés suivent les mêmes règles comptables que celles utilisées pour les états financiers consolidés.

1.3.4 Écarts d'acquisition

Lors d'acquisitions de sociétés de promotion immobilière, les écarts d'évaluation calculés suite à la prise en compte des actifs et passifs à leur juste valeur sont affectés principalement aux stocks des programmes immobiliers en cours en tenant compte de leur avancement commercial et technique. Cette réévaluation de stock est ensuite incorporée au coût des ventes, au fur et à mesure de la réalisation des programmes immobiliers. L'écart résiduel correspondant aux perspectives de résultat des programmes immobiliers non identifiés à la date d'acquisition, est comptabilisé au poste « Ecart d'acquisition ».

Les écarts d'acquisition ne sont pas amortis mais font l'objet de tests de perte de valeur en fin d'exercice, ou plus fréquemment s'il existe des indices de pertes de valeur identifiés (confère § 1.3.7).

1.3.5 Immobilisations incorporelles

Un actif incorporel est un élément non monétaire sans substance physique qui doit être à la fois identifiable, et contrôlé par l'entreprise du fait d'évènements passés et porteurs d'avantages économiques futurs. Un actif incorporel est identifiable s'il est séparable de l'entité acquise ou s'il résulte de droits légaux ou contractuels.

Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût d'acquisition. Ayant une durée d'utilité déterminable, elles sont amorties linéairement sur des périodes qui correspondent à leur durée d'utilité prévue.

Les immobilisations incorporelles du Groupe sont constituées essentiellement de logiciels informatiques amortis généralement sur 1 an.

1.3.6 Immobilisations corporelles

Les immobilisations corporelles du groupe LNC correspondent essentiellement aux constructions, matériels et machines destinées à l'activité de fabrication de garages en béton de la filiale industrielle ZAPF. Les éléments constitutifs ont été évalués et ventilés par composant. La durée d'utilité de ces composants s'étale entre 5 ans et 20 ans.

Les autres immobilisations du groupe LNC représentent des agencements et installations, évalués au coût de revient de l'acquisition ou à leur coût de production, diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.

Les amortissements sont calculés selon la méthode linéaire en fonction de la durée d'utilisation économique.

Les durées d'amortissement généralement retenues sont les suivantes :

  • Construction : 25 ans
  • Installations et agencements : 10 ans
  • Matériel de transport : 3 ans
  • Matériel de bureau : 5 ans

1.3.7 Immeubles de placement

Un immeuble de placement est un bien immobilier (terrain ou bâtiment – ou partie d'un bâtiment – ou les deux) détenu par le propriétaire (ou par le preneur dans le cadre d'un contrat de location financement) pour en retirer des loyers ou pour valoriser le capital ou les deux.

En application de la méthode proposée par l'IAS 40, le groupe a opté pour la méthode de la juste valeur en tant que méthode permanente et valorise les immeubles de placement à leur juste valeur. Ces derniers ne sont pas amortis.

Les immeubles en cours de développement et de construction évalués au coût sont les immeubles qui ne remplissent pas les critères définis par le Groupe permettant d'estimer si la juste valeur de l'immeuble peut être déterminée de façon fiable.

Conformément à la norme IAS 23, le groupe incorpore les coûts d'emprunts au coût de l'actif créé. Il s'agit d'actifs nécessitant une longue période de construction. Les frais financiers inclus sont les intérêts sur emprunts court terme et long terme relatifs à la seule période de construction jusqu'à la date de réception définitive de l'actif.

La valeur de marché retenue pour l'ensemble des immeubles de placement du groupe est la valeur hors droit déterminée par un expert indépendant.

Le groupe a confié à Crédit Foncier Immobilier le soin d'évaluer son patrimoine, lequel a appliqué une démarche conforme à ses référentiels professionnels en utilisant une approche combinant deux méthodes :

  • la méthode de capitalisation des revenus nets qui consiste à capitaliser les loyers nets des immeubles en utilisant les états locatifs fournis par le groupe et en prenant en compte les charges non récupérables (frais de gestion, charges forfaitaires ou plafonnées, frais de gérance, dépenses de travaux courants, etc.).
  • la méthode des comparables qui consiste à valoriser un actif sur la base de prix au m² tels qu'observables sur des transactions récentes intervenues dans le même secteur géographique et sur des actifs de même nature ;

La norme IFRS 13 – « Evaluation à la juste valeur » donne une définition unique de la juste valeur et présente les règles applicables à sa détermination.

L'évaluation de la juste valeur d'un actif non financier tient compte de la capacité d'un intervenant de marché à générer des avantages économiques en faisant une utilisation optimale de l'actif ou en le vendant à un autre intervenant du marché qui en ferait une utilisation optimale. L'évaluation des immeubles de placement telle que décrite ci-dessus tient compte de cette définition de la juste valeur.

Selon la norme IFRS 13 les paramètres retenus dans l'estimation sont classifiés selon une hiérarchie à trois niveaux :

  • Niveau 1 : il s'agit de prix cotés (non ajustés) sur des marchés actifs pour des actifs ou des passifs identiques, auxquels l'entité peut avoir accès à la date d'évaluation.
  • Niveau 2 : il s'agit de données, autres que les prix cotés inclus dans le niveau 1, qui sont observables pour l'actif ou le passif, soit directement, soit indirectement.
  • Niveau 3 : ce niveau concerne les paramètres qui sont fondés sur des données non observables. L'entité établit ces paramètres à partir des meilleures informations qui lui sont disponibles (y compris, le cas échéant, ses propres données) en prenant en compte toutes les informations à sa disposition concernant les hypothèses retenues par les acteurs du marché.

Le niveau hiérarchique de la juste valeur est ainsi déterminé par référence aux niveaux des données d'entrée dans la technique de valorisation. En cas d'utilisation d'une technique d'évaluation basée sur des données de différents niveaux, le niveau de la juste valeur est alors contraint par le niveau le plus bas.

L'évaluation à la juste valeur des immeubles de placement implique le recours à différentes méthodes de valorisation utilisant des paramètres non observables ou observables mais ayant fait l'objet de certains ajustements. De ce fait, le patrimoine du Groupe est réputé relever, dans son ensemble, du niveau 3 au regard de la hiérarchie des justes valeurs édictées par la norme IFRS 13, malgré la prise en compte de certaines données observables de niveau 2.

1.3.8 Modalités de réalisation des tests de dépréciation des actifs

La norme IAS 36 impose de tester les écarts d'acquisition et les actifs incorporels à durée de vie indéterminée au moins une fois par an et, pour les autres actifs courants et non courants, de vérifier s'il existe un indice montrant qu'ils aient pu perdre de leur valeur.

Un indice de perte de valeur peut être :

  • une diminution importante de la valeur de marché de l'actif,
  • un changement dans l'environnement technologique, économique ou juridique.

Une dépréciation de l'actif est comptabilisée lorsque le montant recouvrable (juste valeur ou valeur d'utilité) est inférieur à la valeur comptable. Les actifs sont testés individuellement ou regroupés avec d'autres actifs lorsqu'ils ne génèrent pas de flux de trésorerie indépendamment d'autres actifs.

Les pertes de valeur relatives aux immobilisations incorporelles et corporelles peuvent être reprises ultérieurement si la valeur recouvrable redevient plus élevée que la valeur nette comptable. Les pertes de valeur relatives aux écarts d'acquisition ne sont pas réversibles.

1.3.9 Stocks et en-cours de production

• Réserves foncières

Les réserves foncières correspondent à des terrains présentant des risques (terrains sans autorisations définitives) et à des programmes non financés, gelés ou abandonnés. Ces stocks sont évalués à leur coût global d'acquisition. Ils sont dépréciés à hauteur du risque encouru par le Groupe sur la base de leur valeur recouvrable estimée, la plupart du temps, sur la base d'un rapport d'expertise indépendant.

• Promotion immobilière en cours de construction

Les stocks sont évalués au coût de production de chaque programme selon la méthode de l'avancement technique des travaux décrite dans la note 1.3.1. « Prise en compte du chiffre d'affaires et du résultat des programmes » de la présente annexe.

Le prix de revient comprend l'ensemble des coûts engagés pour la réalisation des programmes à l'exclusion de frais variables non directement rattachables à la construction des immeubles (publicité par exemple), qui sont comptabilisés en charges de période. Il inclut pour les programmes lancés depuis le 1 janvier 2009 les frais financiers relatifs aux acquisitions foncières. Depuis l'exercice 2012 (retraité), il inclut également les honoraires commerciaux.

Les études préalables au lancement des opérations de promotion sont inclues dans les stocks si la probabilité de réalisation de l'opération est élevée. Dans le cas contraire, en cas de risque de désistement, ces frais sont constatés en charges de l'exercice par le biais d'une dépréciation.

• Pertes de valeur

Lorsque la valeur nette de réalisation des stocks et des en cours de production est inférieure à leur prix de revient, des dépréciations sont comptabilisées. Ces dépréciations peuvent résulter soit d'une perte de valeur indiquée dans les rapports d'experts indépendants pour les réserves foncières, soit de l'identification de pertes à terminaison pour les en cours de construction (cf note 1.3.1).

1.3.10 Créances clients

• Créances clients

Les créances clients sont pour l'essentiel composées de créances à court terme. Elles sont valorisées à leur valeur nominale et font l'objet d'une dépréciation dès que des difficultés de recouvrement apparaissent.

• Créances clients relatives aux contrats en-cours de construction et VEFA

Les créances clients relatives aux programmes immobiliers en cours correspondent au chiffre d'affaires dégagé à l'avancement diminué des factures intermédiaires émises (appels de fonds effectués conformément à la réglementation en vigueur ou aux dispositions contractuelles). Si ce montant est positif, il constitue un actif (« montant dû par les clients ») et est enregistré au bilan sous la rubrique « clients et comptes rattachés ». S'il est négatif, il constitue un passif (« montant dû aux clients ») et est enregistré au bilan sous la rubrique « Autres passifs courants ». Cette présentation a été appliquée à toutes les sociétés du groupe LNC réalisant des opérations de VEFA en France.

1.3.11 Trésorerie et équivalents de trésorerie

La trésorerie comprend les liquidités en compte courant bancaire et les dépôts à vue. Les équivalents de trésorerie sont constitués de parts de SICAV de trésorerie et/ou de dépôts à terme dont la durée est inférieure à 3 mois aisément convertibles en un montant connu de trésorerie et soumis à un risque négligeable de variation de valeur, détenus dans le but de faire face aux engagements de trésorerie à court terme.

Les découverts sont exclus de la notion de « trésorerie et équivalents de trésorerie » et sont comptabilisés en tant que dettes financières courantes.

1.3.12 Distinction entre les actifs - passifs courants et les actifs - passifs non courants

Est courant :

  • ce qui est inclus dans le cycle d'exploitation normal ou
  • ce qui est détenu uniquement à des fins de transaction ou
  • ce qui sera réalisé (réglé) dans les 12 mois suivant la clôture de l'entreprise ou
  • la trésorerie et les équivalents de trésorerie
  • les dettes pour lesquelles l'entreprise ne bénéficie pas de droit inconditionnel à en différer le règlement audelà de 12 mois après la clôture.

1.3.13 Actifs destinés à être cédés et abandon d'activités

Conformément à la norme IFRS 5, lorsque le groupe LNC a décidé de céder un actif ou un groupe d'actif, il le classe en tant qu'actif détenu en vue de la vente si, en particulier, les critères suivants sont respectés :

  • l'actif ou le groupe d'actif est disponible en vue de sa vente immédiate dans son état actuel, sous réserve uniquement des conditions qui sont habituelles et coutumières pour la vente de tels actifs ;
  • et sa vente est hautement probable dans un délai de 1 an.

Une activité arrêtée, cédée ou en cours de cession est définie comme une composante d'une entité ayant des flux de trésorerie identifiables du reste de l'entité et qui représente une ligne d'activité ou une région principale et distincte. Sur l'ensemble des périodes publiées, le résultat de ces activités est présenté sur une ligne distincte du compte de résultat, « Activités abandonnées », et fait l'objet d'un retraitement dans le tableau des flux de trésorerie.

1.3.14 Paiements fondés sur des actions

Un plan d'association à la création de valeur à long terme, devant être dénoué en instruments de capitaux propres (equity settled), a été mis en place. Le coût total des avantages dépend de la juste valeur des instruments financiers attribués et de l'atteinte de conditions de performance propres au Groupe, dont la réalisation est nécessaire à l'obtention du bénéfice de ce plan. La juste valeur des services rendus en échange de ces instruments est comptabilisée en charges sur la durée d'acquisition des droits en contrepartie des réserves.

1.3.15 Provisions

Une provision est comptabilisée dès lors qu'il existe une obligation du groupe LNC, résultant d'évènements passés, dont l'extinction devrait se traduire pour le groupe LNC par une sortie de ressources probable sans contrepartie au moins équivalente et dont le montant peut être estimé de façon fiable. Lorsque la date de réalisation de cette obligation est au-delà d'un an, le montant de la provision fait l'objet d'un calcul d'actualisation, dont les effets sont enregistrés en résultat de l'exercice.

A défaut d'avoir une vision sur l'échéance des différentes provisions comptabilisées par le groupe LNC, celles-ci sont classées en provisions courantes. Il demeure cependant une exception, à savoir la provision pour indemnité de départ à la retraite, qui elle est classée en provision non courante.

Les risques identifiés de toute nature, notamment opérationnels et financiers, font l'objet d'un suivi régulier permettant d'arrêter le montant des provisions estimées nécessaires.

1.3.16 Avantages au personnel

Le groupe LNC participe selon les lois et usages de chaque pays à la constitution des retraites de son personnel. Les salariés du groupe LNC bénéficient dans certains pays de compléments de retraite qui sont versés sous forme de rente ou de capital au moment du départ à la retraite. Les pays concernés sont la France et l'Allemagne.

Les avantages offerts aux salariés du groupe LNC relèvent, soit, de régimes à cotisations définies, soit, de régimes à prestations définies.

Les régimes à cotisations définies se caractérisent par des versements à des organismes qui libèrent l'entreprise de tout engagement futur vis-à-vis des salariés. De ce fait, seules les cotisations payées ou dues au titre de l'année figurent dans les comptes du groupe LNC.

Les régimes à prestations définies se caractérisent par un montant de prestations à verser au salarié au moment de son départ à la retraite qui dépend en général d'un ou plusieurs facteurs tels que l'âge, le nombre d'années de service et le salaire. Ces engagements reconnus au titre des régimes à prestations définies font l'objet d'une évaluation actuarielle selon la méthode des unités de crédits projetées. Les écarts actuariels sont depuis l'exercice 2013 reconnus en réserve en « Autres éléments du résultat global » (OCI). Les hypothèses d'évaluation sont détaillées en note 6.3.

1.3.17 Dettes financières et couverture de taux

• Emprunts

Les dettes financières sont évaluées selon la méthode du coût amorti en utilisant le taux d'intérêt effectif de l'emprunt.

Les dettes financières sont ventilées entre :

  • Emprunts et dettes financières long terme (pour la partie des dettes supérieures à 1 an), qui sont classés en passifs non courants,
  • Emprunts et dettes financières court terme, qui sont classés en passifs courants.
  • Instruments de couverture

Le Groupe utilise des instruments financiers afin de se couvrir du risque d'augmentation des taux d'intérêts sur son endettement (il s'agit essentiellement de Swaps dont l'utilisation garantit un taux d'intérêt fixe) et n'a pas opté pour la comptabilité de couverture au sens IFRS.

Les instruments financiers sont normalement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur d'une période sur l'autre sont enregistrées en résultat.

1.3.18 Impôts différés

Les impôts différés sont constatés sur l'ensemble des différences temporaires entre les valeurs fiscales et comptables des actifs et passifs au bilan consolidé. Les effets des modifications des taux d'imposition sont inscrits dans le résultat de l'exercice au cours duquel le changement de taux est voté.

Comme indiqué au paragraphe 1.1.4, les impôts différés actifs résultant des déficits fiscaux antérieurs reportables ne sont comptabilisés que s'il est probable que l'entreprise pourra les récupérer dans un délai raisonnable grâce à l'existence d'un bénéfice imposable attendu au cours des trois exercices suivants. Pour la plupart des filiales, cette probabilité est appréciée à la clôture de l'exercice, en fonction des prévisions de résultat des entités fiscales concernées. Dans le cas particulier de Zapf, une approche globale a été retenue, consistant à limiter la reconnaissance des impôts différés actifs liés aux déficits reportables au montant des impôts différés passifs résultant des réévaluations d'immobilisations, de manière à obtenir une situation de fiscalité différée neutre.

Les impôts différés actifs et passifs sont compensés uniquement dans la mesure où le groupe LNC dispose d'un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et les passifs d'impôt exigible, d'une part, et où les actifs et les passifs d'impôts différés concernent des impôts relevant d'une même juridiction fiscale.

1.3.19 Conversion des monnaies étrangères

Les états financiers consolidés sont présentés en euro, qui est la monnaie fonctionnelle de la société LNC SA et de présentation du groupe LNC. Chaque entité du Groupe détermine sa propre monnaie fonctionnelle et les éléments inclus dans les états financiers de chacune des entités sont mesurés en utilisant cette monnaie fonctionnelle.

A la date de la clôture, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis dans la monnaie fonctionnelle au taux de change en vigueur à la date de clôture. Les éléments non monétaires en monnaie étrangère qui sont évalués au coût historique sont convertis aux cours de change aux dates des transactions initiales. La conversion du compte de résultat est effectuée au taux moyen de l'exercice.

1.4 CHANGEMENTS COMPTABLES

1.4.1 Changements de méthode intervenus en 2016

Néant

2- EVENEMENTS SIGNIFICATIFS ET VARIATIONS DE PERIMETRE

2.1 EVENEMENTS SIGNIFICATIFS AU 31 DECEMBRE 2016

  • En France, le chiffre d'affaires dégagé par l'immobilier résidentiel en 2016 s'établit à 449,6 millions d'euros, soit une hausse de 43% par rapport à l'exercice 2015. Celle-ci est liée à l'accroissement de l'activité commerciale et du carnet de commandes observé l'an dernier.
  • En Espagne, le chiffre d'affaires s'inscrit à 65,6 millions d'euros, contre 59 millions d'euros en 2015. Ce chiffre d'affaires correspond à la livraison de 273 logements en 2016, contre 332 appartements, de plus faible prix unitaire moyen, achevés et livrés en 2015.
  • En Allemagne, le chiffre d'affaires de Concept Bau s'établit à 36,8 millions d'euros, pour 38 logements livrés, contre 47,4 millions d'euros et 88 livraisons en 2015.
  • Le chiffre d'affaires de Zapf s'élève à 84,4 millions d'euros, contre 80,6 millions d'euros en 2015. Ce chiffre d'affaires ne représente désormais plus que l'activité Garages, avec environ 15.400 unités livrées au cours de l'année écoulée.
  • Le chiffre d'affaires de l'immobilier d'entreprise résulte essentiellement de l'avancement du chantier de l'immeuble CASDEN situé à Champs sur Marne.
  • Au 4ème trimestre 2016, Premier Investissement, l'actionnaire de référence de LNC, de concert avec Premier Associés SAS, Magellan SC et les membres de la famille d'Olivier Mitterrand, a lancé une offre publique d'achat simplifiée sur les actions non détenues de la Société au prix de 35€. Cette OPAS a permis à Premier Investissement d'acquérir 1.450.765 actions LNC, soit 9% du capital.

2.2 EVENEMENTS SIGNIFICATIFS AU 31 DECEMBRE 2015

Au cours de l'exercice 2015, les évènements significatifs sont les suivants :

  • En France, le chiffre d'affaires de l'immobilier résidentiel de 2015 s'établit à 314.2m€, en légère hausse de 5% par rapport à l'exercice précédent.
  • En Espagne, le chiffre d'affaires s'inscrit à 59m€, contre 60.7m€ en 2014. Ce chiffre d'affaires correspond essentiellement à la livraison de trois programmes à Madrid et trois programmes à Barcelone, représentant un total de 32 logements.

En Allemagne, le chiffre d'affaires de Concept Bau s'établit à 47.4m€, et correspond à la livraison de deux programmes représentant 88 logements.

  • Le chiffre d'affaires de Zapf s'élève à 80.6m€, contre 87.9m€ en 2014. Ces montants ne représentant que l'activité Garages, l'activité Bau ayant fait l'objet d'un reclassement en IFRS 5 suite à la décision prise en mi-année de fermer cette activité en 2016. Au cours de l'exercice 2015, Zapf a livré 14 953 garages, contre 16 592 l'année d'avant, baisse due à un repli des ventes essentiellement lié à une réorganisation de la fonction commerciale en début d'année.
  • Le chiffre d'affaires de l'immobilier d'entreprise reste à un faible niveau, LNC n'ayant pas actuellement d'immeuble vendu en construction.

2.3 PERIMETRE DE CONSOLIDATION

La liste des sociétés du périmètre de consolidation du groupe LNC est fournie en note 8.

Les sociétés sont intégrées dans la consolidation selon la répartition suivante (cf. note 8 Détail du périmètre de consolidation) :

  • sociétés intégrées globalement : 330 au 31 décembre 2016 contre 354 au 31 décembre 2015
  • sociétés mises en équivalence (programmes immobiliers) : 48 au 31 décembre 2016 contre au 47 décembre 2015

Au cours de l'année 2016, les principales variations de périmètre ont été les suivantes :

Le 11 février 2016, LNC SA s'est porté acquéreur d'une part de 18.85% du capital de Zapf auprès de Premier Investissement (voir paragraphe 7.4.4). Cette acquisition s'est faite au prix de 1 euro.

La société Moma a acquis, le 4 mai 2016, 100% des parts de la SCI Résidence Le Fief. Cette acquisition s'est faite pour 4,8m€. En date du 17 juin 2016, Moma a absorbé par transmission universelle de patrimoine sa filiale, sans effet rétroactif.

La société CFH a acquis, le 25 juillet 2016, 1% de la SCI Villas de l'Orangerie portant ainsi le pourcentage de contrôle de cette société de 99% en 2015 à 100% en 2016. Cette acquisition s'est faite pour 1,9m€.

Au cours de l'année 2015 : Les Nouveaux Constructeurs SA a absorbé par fusion simplifiée sa filiale Les Nouveaux Constructeurs Entreprises, détenues à 100%, avec un effet rétroactif au 1er janvier 2015.

De plus, le groupe LNC a augmenté de 99,30% à 99,62% sa participation dans sa filiale Les Nouveaux Constructeurs Investissements.

3- INFORMATIONS SECTORIELLES

Le principal décideur opérationnel de la société au sens de l'IFRS 8 est le Directoire.

Le Directoire suit l'activité de l'entreprise principalement par le biais des résultats commerciaux des différents programmes. Ces résultats commerciaux (réservations, signatures, livraisons) sont remontés au Directoire de manière hebdomadaire, accompagnés d'un comparatif Réalisé/Plan. Les principaux indicateurs financiers examinés sont le chiffre d'affaires, la marge brute et le résultat opérationnel courant. Les secteurs par activité et par pays sont les suivants :

  • France (hors IE) : activité de promotion de logements individuels ou collectifs dont la construction est confiée à des tiers ;
  • IE : activité de promotion d'immeubles de bureaux ;
  • Allemagne (hors Zapf) : activité de promotion de logements individuels ou collectifs dont la construction est confiée à des tiers ; cette activité est essentiellement exercée dans la région de Bavière ;
  • Zapf : activité de préfabrication industrielle de garages ;
  • Espagne : activité de promotion de logements individuels ou collectifs dont la construction est confiée à des tiers ; cette activité est essentiellement exercée dans les régions de Madrid et Barcelone.

3.1 EXERCICE 2016

(en milliers d'euros) France
HORS IE
IE (1) Allemagne
ZAPF
Allemagne
hors ZAPF
Espagne Autres (2) Total
Compte de résultat 31 décembre 2016
Total du chiffre d'affaires 449 574 25 080 84 448 36 798 65 588 - 661 488
Total du chiffre d'affaires par secteur 449 824 26 243 84 448 36 798 65 588 - 662 901
Ventes interactivités éliminées
(groupe)
(250) (1 163) - - - - (1 413)
Total du coût des ventes (345 855) (18 558) (54 311) (25 364) (44 879) (323) (489 290)
Marge brute 103 719 6 522 30 137 11 434 20 709 (323) 172 198
% Marge brute / Chiffre d'affaires 23,07% 26,00% 35,69% 31,07% 31,57% 0,00% 26,03%
Résultat opérationnel courant 63 338 4 524 1 130 5 634 16 066 (406) 90 286
% résultat opérationnel courant / CA 14,09% 18,04% 1,34% 15,31% 24,5% 0,00% 13,65%
Quote-part de résultat des SCI sous
contrôle conjoint (MEE/ IFRS10,11)
2 657 (556) - - (196) - 1 905
Résultat opérationnel courant, en
ajoutant les QP de résultat des SCI
sous contrôle conjoint
65 995 3 968 1 130 5 634 15 870 (406) 92 191
Bilan 31 décembre 2016
Actifs sectoriels 641 217 46 372 32 755 120 201 122 355 1 024 963 923
Passifs sectoriels 329 638 56 488 62 452 77 131 93 668 10 260 629 638
dont dettes financières 111 180 1 002 31 361 61 660 33 353 - 238 556
Flux de trésorerie 31 décembre 2016
Mouvements s/ amortissements et
provisions s/ actif immobilisé
(5 929) - (2 279) (27) (15) - (8 250)
Investissements corporels et
incorporels
97 - 6 902 93 23 - 7 115
Cessions d'actifs corporels et
incorporels
(15) - (5 173) - - - (5 188)

(1) Immobilier d'entreprise

(2) « Autres pays » désigne essentiellement la Pologne

3.2 EXERCICE 2015

(en milliers d'euros) France
HORS IE
IE (1) Allemagne
ZAPF
Allemagne
hors ZAPF
Espagne Autres (2) Total
Compte de résultat 31 décembre 2015
Total du chiffre d'affaires 314 230 4 674 80 556 47 448 58 995 - 505 903
Total du chiffre d'affaires par secteur 314 480 4 880 80 556 47 448 58 995 - 506 359
Ventes interactivités éliminées
(groupe)
(250) (206) - - - - (456)
Total du coût des ventes (241 866) (3 167) (55 158) (33 362) (39 222) (3) (372 778)
Marge brute 72 364 1 507 25 398 14 086 19 773 (3) 133 125
% Marge brute / Chiffre d'affaires 23,03% 32,24% 31,53% 29,69% 33,52% 0,00% 26,31%
Résultat opérationnel courant 37 592 301 (1 095) 7 540 14 247 (112) 58 473
% résultat opérationnel courant / CA 11,96% 6,44% (1,36%) 15,89% 24,15% 0,00% 11,56%
Quote-part de résultat des SCI sous
contrôle conjoint (MEE/ IFRS10,11)
1 985 (303) - - - - 1 682
Résultat opérationnel courant, en
ajoutant les QP de résultat des SCI
sous contrôle conjoint
39 577 (2) (1 095) 7 540 14 247 (112) 60 155
Bilan 31 décembre 2015
Actifs sectoriels
Passifs sectoriels
dont dettes financières
547 086
269 330
93 094
17 686
21 602
691
34 610
67 178
28 228
90 137
49 671
40 289
91 972
68 015
18 002
2 481
16 339
438
783 972
492 135
180 742
Flux de trésorerie 31 décembre 2015
Mouvements s/ amortissements et
provisions s/ actif immobilisé
(569) (3) (7 699) (30) (14) (1) (8 316)
Investissements corporels et
incorporels
3 784 - 171 - 9 - 3 964
Cessions d'actifs corporels et
incorporels
- - 6 323 - - 172 6 495

(1) Immobilier d'entreprise

(2) « Autres pays » désigne essentiellement la Pologne

4. NOTE D'INFORMATION SUR LE COMPTE DE RESULTAT

4.1 RESULTAT OPERATIONNEL

4.1.1 Charges de personnel

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Rémunération du personnel
Avantages au personnel
Charges sociales
(45 474)
(218)
(13 012)
(39 499)
(443)
(11 478)
Total charges de personnel (58 704) (51 420)

4.1.2 Autres charges et produits opérationnels courants

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Locations et charges locatives (10 220) (9 594)
Services extérieurs et honoraires externes (2) (29 895) (27 499)
Honoraires internes activés (techniques et commerciaux) (1) 22 956 17 518
Plus ou moins-values sur cessions d'immobilisation 542 2 586
Autres produits et autres charges (2 079) (1 549)
Total autres charges et produits opérationnels courants (18 696) (18 538)

(1) La hausse des honoraires internes facturés par LNC SA et activés dans les SCI est liée à la croissance de la production de logements par le Groupe, telle qu'en témoigne la progression du chiffre d'affaires.

(2) Dont les montants des honoraires des commissaires aux comptes :

Mazars BDO Autres
en milliers d'euros 2016 2015 2016 2015 2016 2015
Audit
Commissariat aux comptes, certification, examen
des comptes individuels et consolidés
-
Emetteur
157 166 237 231 - -
-
Filiales intégrées globalement
269 361 19 15 - 14
Services autres que la certification des comptes
-
Emetteur
2 2 2 2 - -
-
Filiales intégrées globalement
19 7 - 3 - -
Total Honoraires des commissaires aux comptes 447 536 258 251 - 14

4.2 AUTRES CHARGES ET PRODUITS OPERATIONNELS NON COURANTS

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Charges opérationnelles non courantes (1) - (2 145)
Dépréciation d'écarts d'acquisition (2) (5 476) -
Juste valeur des immeubles de placement 734 149
Autres charges et produits opérationnels non courants (4 742) (1 996)

(1) Au 31 décembre 2015, les charges opérationnelles non courantes concernent principalement la provision pour restructuration constatée chez la société ZAPF (hors activité Bau reclassée en « Activités abandonnées » conformément à la norme IFRS 5).

(2) Au 31 décembre 2016, l'écart d'acquisition de CFH a fait l'objet d'une dépréciation de 5.5 m€, ramenant sa valeur nette comptable à zéro (cf note 5.1 « Ecarts d'acquisitions nets »).

Concernant la juste valeur sur les immeubles de placement, se référer à la note 5.3.

4.3 COUT DE L'ENDETTEMENT ET AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERES

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
(2 848) (2 479)
Charges d'intérêts sur emprunts et sur lignes de crédit
Coût de l'endettement brut
(2 848) (2 479)
Produits d'intérêts de la trésorerie et équivalents de trésorerie 85 64
Produits de trésorerie et équivalents de trésorerie 85 64
Coût de l'endettement net (2 763) (2 415)
Autres charges financières (3 809) (3 216)
Autres produits financiers 687 1 405
Juste valeur des instruments financiers (77) (42)
Autres produits et charges financiers (3 199) (1 853)
Résultat financier (5 962) (4 268)

Le coût de l'endettement financier brut s'élève à (2.8)m€ au 31 décembre 2016 contre (2.5)m€ 31 décembre 2015, soit une hausse de 0.4m€. Un montant de frais financiers a été activé pour 4.7m€ au 31 décembre 2016 contre 4.1m€ au 31 décembre 2015. Ainsi, le montant total d'intérêts (en charge et en stocks) passe de 6.6m€ à 7.5m€ et augmente de 14%.

Après retraitement des apports promoteurs (apports réalisés par les partenaires du groupe LNC dans le cadre des opérations de copromotion immobilière et classés en dettes financières non courantes), l'encours moyen d'endettement brut est de 209m€ en 2016 contre 173m€ en 2015, en hausse de 21%.

Sur cette base, les intérêts d'emprunt et agios, exprimés en base annuelle s'élèvent à 3,6% en 2016 contre 3,8% en 2015 (après retraitement des apports promoteurs et prise en compte des intérêts activés selon IAS 23).

4.4 IMPOTS

Il existe un seul groupe d'intégration fiscale en France :

• LNC SA

4.4.1 Analyse de la charge d'impôt au taux complet

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Impôts exigibles (31 337) (11 266)
Impôts différés (2 194) (255)
Charge totale d'impôt comptabilisée en résultat (33 531) (11 521)

4.4.2 Actifs et passifs d'impôts différés par nature

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Impôts différés actifs (IDA) liés à :
- Différences temporaires 198 435
- Provisions pour engagements liés au personnel 693 331
- Provisions non déductibles 65 226
- Autres retraitements (1) 1 425 116
- Impôts différés actifs liés à des reports déficitaires 8 902 11 641
Compensation IDA/IDP par entité (6 172) (6 081)
Total impôts différés actifs 5 111 6 668
Impôts différés passifs (IDP) liés à :
- Différences temporaires (2) 1 802 3 391
- Provisions d'actifs intragroupes déductibles 1 824 1 219
- Harmonisation des principes et méthodes comptables 41 41
- Autres retraitements (3) 2 965 1 430
Compensation IDA/IDP par entité (6 172) (6 081)
Total impôts différés passifs 460 -
Position nette 4 651 6 668

(1) Les autres retraitements générant de l'IDA correspondent principalement à la neutralisation de résultats internes.

(2) Les différences temporaires à l'origine d'IDP sont essentiellement constituées par la réévaluation des actifs non courants de Zapf, intervenue lors de l'acquisition de cette société.

(3) Les autres retraitements générant de l'IDA correspondent principalement à l'activation des honoraires commerciaux dans les sociétés espagnoles et allemandes.

4.4.3 Preuve d'impôt

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Charge d'impôt théorique au taux en vigueur en France 34,43% 33,33%
Résultat net de l'ensemble consolidé 50 550 24 879
Résultat net des activités abandonnées (2 594) 17 491
Impôt sur les résultats 33 531 11 521
Résultat des sociétés mises en équivalence (1 905) (1 682)
Charges et produits sur écart d'acquisition 5 476 -
Résultat avant impôt et charges et produits 85 058 52 209
Charge (produit) d'impôt théorique 29 285 17 401
Impact des différences de taux d'imposition des sociétés étrangères (1 606) 255
Impact des différences de taux d'imposition sociétés françaises - 206
Incidence des différences permanentes 4 126 (4 801)
Incidence des reports déficitaires créés sur l'exercice non activés 227 1 372
Incidence des reports déficitaires antérieurs activés - (3 656)
Incidence des reports déficitaires non activés utilisés - (6)
Incidence des quotes-parts de minoritaires non fiscalisées des sociétés
transparentes
835 (1 039)
Incidence des quotes-parts de minoritaires non fiscalisées des sociétés (918) 561
transparentes mises en équivalence
Contribution sur distribution de dividendes 289 289
CVAE 746 531
Autres impôts et crédits d'impôt 547 408
Charge d'impôt effective 33 531 11 521
Taux d'imposition effectif 39,42% 22,07%

4.4.4 Déficits reportables en base

Au 31 décembre 2016

Montant Part
activée
Part
non activée
Expiration
7 330 7 330 - illimitée
18 ans
illimitée
404 - 404 5 ans
illimitée
illimitée
72 265 26 577 46 688
16 572
3 825
51 887
577
80 595
16 572
3 825
5 603
577
33 907
-
-
46 284
46 688

Au 31 décembre 2015

en milliers d'euros Montant Part
activée
Part
non activée
Expiration
France 6 433 6 433 - illimitée
1er España 23 408 23 408 - 18 ans
Concept Bau 10 682 10 682 - illimitée
Pologne 484 - 484 5 ans
Zapf 55 197 6 385 48 812 illimitée
1er Deutschland 701 701 - illimitée
Sous total Etranger 90 472 41 176 49 296
Total 96 905 47 609 49 296

4.5 RESULTAT PAR ACTION

4.5.1 Résultat net par action

31.12.2016 31.12.2015
Résultat net, part du Groupe (en milliers d'euros) 47 490 21 619
Résultat net part du Groupe des activités poursuivies
(en milliers d'euros)
44 896 39 110
Nombre moyen d'actions sur la période
Impact des actions en autocontrôle
Impact des actions propres
16 039 755
-
-
16 039 755
-
-
Nombre moyen d'actions en circulation pendant la période 16 039 755 16 039 755
Résultat net par action (en euros) 2,96 1,35
Résultat net par action des activités poursuivies (en euros) 2,80 2,44

4.5.2 Résultat net par action - dilué

31.12.2016 31.12.2015
Résultat net, part du Groupe (en milliers d'euros) 47 490 21 619
Résultat net part du Groupe des activités poursuivies
(en milliers d'euros)
44 896 39 110
Nombre moyen d'actions en circulation pendant la période 16 039 755 16 039 755
Nombre moyen d'actions en circulation après effets de dilution 16 039 755 16 039 755
Résultat net par action dilué (en euros) 2,96 1,35
Résultat net par action dilué des activités poursuivies (en euros) 2,80 2,44

5. NOTE D'INFORMATION SUR L'ETAT DE SITUATION FINANCIERE - ACTIF

5.1 ECARTS D'ACQUISITION

31.12.2016 31.12.2015
en milliers d'euros Valeur Pertes de Valeur Valeur Pertes de Valeur
brute valeur Nette brute valeur Nette
Opérations CFH 9 745 (9 745) - 9 745 (4 268) 5 477
Opérations Zapf ; Classic 1 367 (1 367) - 1 367 (1 367) -
Garagen - Estelit
Total écarts d'acquisition
11 112 (11 112) - 11 112 (5 635) 5 477

Les écarts d'acquisition ne sont pas amortis mais font l'objet de tests de perte de valeur en fin d'exercice, ou plus fréquemment s'il existe des indices de pertes de valeur identifiés.

En 2016, compte tenu de la finalisation de l'intégration opérationnelle de CFH dans le groupe LNC, le groupe a pris la décision de ne plus faire porter d'activité opérationnelle à l'entité CFH. En conséquence, l'écart d'acquisition rattaché à la société CFH a été déprécié pour 5.5 m€ au 31 décembre 2016, ramenant sa valeur nette comptable à une valeur nulle.

5.2 IMMOBILISATIONS CORPORELLES

5.2.1 Au 31 décembre 2016

Valeurs brutes

en milliers d'euros 31.12.2015 Augmenta
tions
Diminu
tions
Effets de
change
Virement de
poste à
poste
31.12.2016
Terrains 12 490 25 (1 717) - - 10 798
Constructions 20 611 2 616 (6 162) - 105 17 170
Autres immobilisations
corporelles
52 564 4 413 (9 659) - (259) 47 059
Total valeurs brutes 85 665 7 054 (17 538) - (154) 75 027

Amortissements

en milliers d'euros 31.12.2015 Augmenta
tions
Diminu
tions
Effets de
change
Virement de
poste à
poste
31.12.2016
Terrains (1 972) - 1 972 - - -
Constructions (11 157) (482) 5 617 - (2 262) (8 284)
Autres immobilisations
corporelles
(45 322) (2 129) 9 526 - 2 416 (35 509)
Total amortissements (58 451) (2 611) 17 115 - 154 (43 793)

Valeurs nettes

en milliers d'euros 31.12.2015 Augmenta
tions
Diminu
tions
Effets de
change
Virement de
poste à
poste
31.12.2016
Terrains 10 518 25 255 - - 10 798
Constructions 9 454 2 134 (545) - (2 157) 8 886
Autres immobilisations
corporelles
7 242 2 284 (133) - 2 157 11 550
Total valeurs nettes 27 214 4 443 (423) - - 31 234

En 2016, les augmentations concernent principalement les investissements réalisés sur le site industriel de production de garages de Dülmen, appartenant à Zapf.

Les diminutions concernent les actifs non courants de Zapf Bau, qui avaient été intégralement dépréciés en 2015 compte tenu de la décision de fermeture de cette activité, et qui ont finalement fait l'objet d'une vente en 2016.

5.2.2 Au 31 décembre 2015

Valeurs brutes

en milliers d'euros 31.12.2014 Augmenta
tions
Diminu
tions
Effets de
change
Virement de
poste à
poste
31.12.2015
Terrains 13 690 - (2 679) 3 1 476 12 490
Constructions 22 944 - (2 334) 1 - 20 611
Autres immobilisations
corporelles
54 861 377 (2 674) - - 52 564
Total valeurs brutes 91 495 377 (7 687) 4 1 476 85 665

Amortissements

en milliers d'euros 31.12.2014 Augmenta
tions
Diminu
tions
Effets de
change
Virement de
poste à
poste
31.12.2015
Terrains - (1 972) - - - (1 972)
Constructions (10 879) (812) 534 - - (11 157)
Autres immobilisations
corporelles
(43 295) (5 269) 3 242 - - (45 322)
Total amortissements (54 174) (8 053) 3 776 - - (58 451)

Valeurs nettes

en milliers d'euros 31.12.2014 Augmenta
tions
Diminu
tions
Effets de
change
Virement de
poste à
poste
31.12.2015
Terrains 13 690 (1 972) (2 679) 3 1 476 10 518
Constructions 12 065 (812) (1 800) 1 - 9 454
Autres immobilisations
corporelles
11 566 (4 892) 568 - - 7 242
Total valeurs nettes 37 321 (7 676) (3 911) 4 1 476 27 214

5.3 IMMEUBLES DE PLACEMENT

Les immeubles de placements représentent des commerces détenus par la société MainStreet en vue d'être loués.

en milliers d'euros 31.12.2015 Augmenta
tions
Diminu
tions
Variations
de la juste
valeur
Virement de
poste à
poste
31.12.2016
Immeubles de placement 3 656 3 835 - 734 - 8 225
Total Immeubles de
placement
3 656 3 835 - 734 - 8 225

5.4 TITRES MIS EN EQUIVALENCE

En application des normes IFRS 10, 11 et 12, sont comptabilisés dans le poste Titres mis en équivalence les participations des co-entreprises du groupe LNC ainsi que les entreprises associées.

en milliers d'euros 31.12.2015 Distribution Résultat Capital
souscrit
Provision 31.12.2016
Titres mis en équivalence
des co-entreprises
2 367 (1 974) 1 376 - (68) 1 701
Titres mis en équivalence
des entreprises associées
455 98 529 1 718 970 3 770
Total Titres mis en
équivalence
2 822 (1 876) 1 905 1 718 902 5 471

5.4.1 Principaux éléments du bilan et du compte de résultat des co-entreprises

Les informations financières (à 100 %) résumées des co-entreprises sont présentées ci-dessous.

Les montants présentés sont les montants figurant dans les états financiers de la co-entreprise établis en application des normes IFRS, après prise en compte des retraitements de mise à la juste valeur et des retraitements d'homogénéisation avec les principes comptables du Groupe.

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Actifs non courants 20 37
Actifs courants 18 434 30 413
Total Actifs 18 454 30 450
Capitaux propres 2 927 4 080
Passifs non courants 6 111 6 272
Passifs courants 9 416 20 098
Total Passifs 18 454 30 450
Chiffre d'affaires 7 866 26 821
Coût des ventes (4 950) (22 030)
Marge brute 2 916 4 791
Autres charges et produits (218) (659)
Résultat opérationnel courant 2 698 4 132
Résultat Net 2 697 4 074

5.4.2 Principaux éléments du bilan et du compte de résultat des entreprises associées

Les informations financières (à 100 %) résumées des entreprises associées sont présentées ci-dessous. Les montants présentés sont les montants figurant dans les états financiers de l'entreprise associée établis en application des normes IFRS, après prise en compte des retraitements de mise à la juste valeur et des retraitements d'homogénéisation avec les principes comptables du Groupe.

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Actifs non courants 2 689 533
Actifs courants 143 484 109 996
Total Actifs 146 173 110 529
Capitaux propres (4 341) (4 967)
Passifs non courants 2 273 2 421
Passifs courants 148 241 113 075
Total Passifs 146 173 110 529
Chiffre d'affaires 17 022 9 051
Coût des ventes (10 831) (8 384)
Marge brute 6 191 667
Autres charges et produits (5 300) (2 132)
Résultat opérationnel courant 891 (1 465)
Résultat Net 299 (1 509)
en milliers d'euros 31.12.2016 Part
courante
Part
non
courante
31.12.2015 Part
courante
Part
non
courante
Prêts 929 3 926 847 1 846
Comptes courants co-promotions et SCI (1) 25 114 25 114 - 23 450 23 450 -
Investissements court terme (2) 848 848 - 1 722 1 722 -
Dépôts et cautionnements versés 364 - 364 332 - 332
Titres disponibles mis à la vente 649 - 649 812 - 812
Autres immobilisations financières - - - 1 - 1
Autres créances financières non courantes 3 461 - 3 461 3 359 - 3 359
Total autres actifs financiers - nets 31 365 25 965 5 400 30 523 25 173 5 350
(1) Dont co-entreprises 1 211 1 211 - 1 290 1 290 -
(1) Dont entreprises associés 15 992 15 992 - 15 720 15 720 -

5.5 AUTRES ACTIFS FINANCIERS COURANTS ET NON COURANTS

(2) Les investissements court terme correspondent à de la trésorerie non disponible, principalement des dépôts de garantie. Au 31 décembre 2016, les principaux détenteurs sont : Premier España pour 0.2m€, Concept Bau pour 0.4m€ et ZAPF pour 0.2m€.

5.6 STOCKS ET EN COURS

5.6.1 Analyse des stocks et en cours

Les stocks et en-cours de production correspondent essentiellement aux programmes immobiliers en cours de réalisation.

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
France Etranger Total France Etranger Total
Réserves foncières
Encours de frais financiers
stockés
Promotions en cours de
construction (1)
-
2 220
395 878
3 128
6 837
225 977
3 128
9 057
621 855
-
2 069
329 452
4 650
6 000
164 117
4 650
8 069
493 629
Valeurs brutes 398 098 235 942 634 040 331 521 174 827 506 348
Pertes de valeur (2) (4 182) (6 453) (10 635) (1 071) (8 133) (9 204)
Valeurs nettes 393 916 229 489 623 405 330 450 166 694 497 144

(1) Dont terrains avec permis de construire et indemnités d'immobilisations versées.

(2) Dont pertes de valeurs sur réserves foncières, à l'Etranger, à hauteur de 1,9m€ au 31 décembre 2016 (2.7 m€ au 31 décembre 2015).

Sur l'exercice 2016, 4.7m€ de frais financiers ont été stockés contre 4.1m€ sur l'exercice 2015. En parallèle, la marge brute a été impactée par le déstockage de frais financiers antérieurs à hauteur de (3.7)m€ en décembre 2016 contre (2.3)m€ en décembre 2015.

5.6.2 Détails des stocks Etranger au 31 décembre 2016

en milliers d'euros Espagne Allemagne Autres Total Etranger
Réserves foncières 718 - 2 410 3 128
Encours de frais financiers stockés 1 444 5 393 - 6 837
Promotions en cours de construction 106 476 119 499 2 225 977
Valeurs brutes 108 638 124 892 2 412 235 942
Pertes de valeur (4 678) (270) (1 505) (6 453)
Valeurs nettes 103 960 124 622 907 229 489

Les stocks liés à l'activité de logements individuels ou collectifs représentent 97% du poste « Stocks et en-cours » (idem au 31 décembre 2015).

5.6.3 Pertes de valeur sur les stocks

Le détail des mouvements affectant le montant des pertes de valeur sur les stocks est le suivant :

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Solde à l'ouverture (9 204) (9 877)
Dotations de l'exercice (3 903) (1 233)
Reprises de l'exercice 1 625 1 796
Virements de poste à poste - 112
Variation de change 44 (2)
Variations de périmètre 803 -
Solde à la clôture (10 635) (9 204)

Au 31 décembre 2016, les dotations et reprises sur les dépréciations de stocks ont été comptabilisées principalement en France.

5.7 CLIENTS ET COMPTES RATTACHES

31.12.2016 31.12.2015
en milliers d'euros Valeurs
Brutes
Pertes de
valeur
Valeurs
Nettes
Valeurs
Brutes
Pertes de
valeur
Valeurs
Nettes
Créances clients et comptes
rattachés France
37 536 (157) 37 379 18 574 (134) 18 440
Créances clients et comptes
rattachés Etranger
18 045 (533) 17 512 15 656 (425) 15 231
Total Clients et comptes
rattachés
55 581 (690) 54 891 34 230 (559) 33 671

5.7.1 Détail par antériorité

Le détail par antériorité du compte « Créances clients et comptes rattachés » à fin décembre 2016 est le suivant :

en milliers d'euros 0 à 30 Jours 31 à 90 Jours > 90 Jours Total
Créances clients et comptes rattachés (1) 7 863 166 9 483 17 512

(1) La balance âgée ci-dessus ne concerne que les filiales étrangères, qui représentent 31,90% de l'ensemble des créances. Compte tenu de la définition des créances clients en VEFA, donnée au point 1.3.10 ci-dessus, l'information pour le périmètre France est indisponible.

5.7.2 Pertes de valeur sur les créances clients

Le détail des mouvements affectant les pertes de valeur sur le compte « Créances clients et comptes rattachés » est le suivant :

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Solde à l'ouverture (559) (712)
Dotations de l'exercice
Reprises de l'exercice
Virements de poste à poste
(158)
27
-
(264)
-
417
Solde à la clôture (690) (559)

5.8 AUTRES ACTIFS COURANTS

31.12.2016 31.12.2015
en milliers d'euros Valeurs
Brutes
Pertes de
valeur
Valeurs
Nettes
Valeurs
Brutes
Pertes de
valeur
Valeurs
Nettes
Fournisseurs : avances et
acomptes versés
5 631 - 5 631 5 460 - 5 460
Charges constatées d'avance 1 405 - 1 405 1 336 - 1 336
Autres créances (y compris
fiscales hors IS et sociales)
37 981 (82) 37 899 36 803 (167) 36 636
Total Autres actifs courants 45 017 (82) 44 935 43 599 (167) 43 432

5.9 TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Investissements court terme 6 170 32 244
Equivalents de trésorerie (a) 6 170 32 244
Disponibilités (b) 151 216 92 072
Trésorerie et équivalents de trésorerie (a)+(b) 157 386 124 316

Les investissements à court terme représentent essentiellement des SICAV monétaires Euro.

La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent des soldes bancaires détenus par les filiales (notamment SCI de programmes) qui ne sont pas librement rapatriables chez la société mère pendant la période de construction du fait des concours bancaires consentis et des garanties généralement octroyées dans ce cadre. Ces soldes sont néanmoins librement utilisables pour le paiement de toutes les charges des filiales concernées. En accord avec les termes des concours et garanties bancaires, en fin de programme, les soldes de trésorerie qui représentent alors les fonds propres investis et la marge dégagée redeviennent librement rapatriables. Ces soldes s'élèvent à 60m€ au 31 décembre 2016 (dont 6m€ en investissements court terme et 54m€ en disponibilités) et 42m€ au 31 décembre 2015.

Il existe des conventions de trésorerie dans le groupe LNC entre la société mère et ses filles détenues à plus de 50%.

Il est rappelé que la trésorerie de clôture indiquée dans le tableau de flux de trésorerie est un montant de trésorerie nette des soldes bancaires créditeurs.

5.10 ACTIFS ET PASSIFS DESTINES A ETRE CEDES

Au cours de l'exercice 2015, LNC a pris la décision de cesser l'activité construction de maisons préfabriquées de Zapf (« Zapf Bau »).

Conformément à IFRS 5, l'actif net des activités destinées à être cédées est valorisé au montant le plus bas entre sa valeur comptable et sa juste valeur diminuée des coûts de la vente.

Les actifs courants et passifs détaillés de l'activité Zapf Bau ont été reclassés sur la ligne «actifs/passifs liés aux actifs destinés à être cédés ».

en milliers d'euros 31.12.2015 Zapf
Cession
terrain
Zapf
Fermeture
activités Bau
31.12.2016
Actifs liés à des actifs destinés à être cédés 5 702 (2 392) (1 489) 1 821
Passifs liés à des actifs destinés à être cédés (12 537) - 4 227 (8 310)
Total des actifs et passifs liés à des actifs
destinés à être cédés
(6 835) (2 392) 2 738 (6 489)

Le détail des postes d'actifs et des passifs liés aux actifs destinés à être cédés est le suivant :

ACTIF
en milliers d'euros
31.12.2016 31.12.2015
Immobilisations corporelles nettes (1) - 2 392
Total actifs non courants - 2 392
Stocks et en-cours - 577
Clients et comptes rattachés 1 821 2 733
Total actifs courants 1 821 3 310
Total actif 1 821 5 702
PASSIF
en milliers d'euros
31.12.2016 31.12.2015
Total passifs non courants - -
Provisions courantes 909 11 455
Fournisseurs et autres créditeurs 7 401 1 082
Total passifs courants 8 310 12 537
Total passif 8 310 12 537

(1) Cette rubrique correspond à un terrain constructible situé à Bayreuth pour lequel Zapf avait signé une promesse de vente en 2014. La vente a été réalisée au second semestre 2016.

6. NOTE D'INFORMATION SUR L'ETAT DE SITUATION FINANCIERE - PASSIF

6.1 ELEMENTS RELATIFS AUX CAPITAUX PROPRES

6.1.1 Capital

31.12.2016 31.12.2015
Nombre Capital social
en euros
Nombre Capital social
en euros
Actions émises :
Entièrement libérées
16 039 755 16 039 755 16 039 755 16 039 755

Le capital de la société LNC SA est composé de 16 039 755 actions d'une valeur nominale de 1 euro.

Nombre Montant
d'actions en euros
Au 31.12.2015
Actions composant le capital 16 039 755 16 039 755
Actions propres et d'autocontrôle (1 000) -
Actions en circulation au 31.12.2015 16 038 755 16 039 755
Variation de l'exercice 1 000 -
Cession des actions propres 1 000 -
Au 31.12.2016
Actions composant le capital 16 039 755 16 039 755
Actions propres et d'autocontrôle - -
Actions en circulation au 31.12.2016 16 039 755 16 039 755

6.1.2 Nombre d'actions en circulation

6.1.3 Dividendes

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Dividendes versés aux actionnaires de LNC SA 9 623 9 623
Total 9 623 9 623

6.1.4 Gestion du capital

La gestion de capital de la Société vise à assurer sa liquidité et à optimiser sa structure financière.

6.1.5 Plan d'investissement en actions et assimilés

Premier Investissement, la société-mère de LNC, a mis en place en juin 2013 un programme d'investissement à destination d'environ 30 managers du Groupe. Le plan associe le management du Groupe sur le long terme à la création de valeur, en permettant notamment à celui-ci d'investir à hauteur de 0,8m€ dans la société SAS Premier Associés. Les droits des actions seront déterminés à l'issue d'une période de 5 ans, se terminant en juin 2018, en fonction du degré d'atteinte des objectifs de performance définis en début de plan. Déterminée à partir d'un modèle incluant un scénario de réalisation du plan d'affaires 2013/2017 et le cours de bourse de l'action LNC à la date de sa mise en place, la juste valeur du plan ressort à 13,8 millions d'euros au 31 décembre 2016. Suite à une modification de certaines modalités du plan en 2016, le solde des droits à acquérir, représentant un montant de 6,9m€, a été comptabilisé sur l'exercice.

6.2 PROVISIONS

en milliers d'euros 31 décembre
2015
Dotations Provisions
consommées
Provisions
excédentaires
ou devenues
sans objet
Autres
mouvements
31 décembre
2016
Provisions pour risques 16 258 3 782 (1 583) (57) 382 18 782
dont provision pour garantie 4 349 1 826 (555) (51) - 5 569
France 412 237 - (51) - 598
Allemagne 3 937 1 589 (555) - - 4 971
dont provision pour litiges clients 5 411 15 (75) - - 5 351
France 4 675 - (40) - - 4 635
Allemagne 136 15 (35) - - 116
Espagne 600 - - - - 600
Dont provision pour litiges
fournisseurs
113 310 (68) - - 355
Allemagne 113 310 (68) - - 355
Dont provision autres litiges 54 849 - - - 903
France 54 16 - - - 70
Espagne - 833 - - - 833
Dont provision autres risques 6 331 782 (885) (6) 382 6 604
France 4 769 477 (872) (6) 904 5 272
Allemagne 1 040 305 (13) - - 1 332
Autres 522 - - - (522) -
Provisions pour charges 2 637 226 (1 086) (56) 1 955 3 676
Dont charges service clients 542 72 - - - 614
Espagne 542 72 - - - 614
Dont charges de restructuration - - (270) - 1 957 1 687
Allemagne - - (270) - 1 957 1 687
Dont autres charges 2 095 154 (816) (56) (2) 1 375
France 1 762 149 (511) (56) (1) 1 343
Allemagne 300 - (300) - - -
Autres 33 5 (5) - (1) 32
Indemnités de retraite 3 198 98 (87) - 542 3 751
France 992 66 (3) - 474 1 529
Allemagne 2 206 32 (84) - 68 2 222
Total 22 093 4 106 (2 756) (113) 2 879 26 209
Dont : résultat opérationnel
résultat financier
21 855
238
4 081
25
(2 756)
-
(65)
(48)
2 879
-
25 994
215
dont : relevant des passifs
courants
18 895 4 008 (2 669) (113) 2 337 22 458
dont : relevant des passifs
non courants (1)
3 198 98 (87) - 542 3 751

(1) Les passifs non courants sont composés des provisions pour indemnités de retraite.

La colonne « autres mouvements » correspond principalement à des reclassifications effectuées entre les comptes de provisions et les titres mis en équivalence, ainsi qu'au reclassement des activités abandonnées conformément à la norme IFRS 5.

Passifs éventuels :

A l'issue d'une vérification de comptabilité relative aux exercices 2007 et 2008, une proposition de rectification a été adressée à Premier España le 31 mai 2011. Le montant du redressement s'élève à 3.1m€, se décomposant en 1.7m€ d'impôt sur les sociétés et 1.4m€ de TVA, auxquels se rajoutent des intérêts de retard (0.9m€) et pénalités (1.9m€), pouvant conduire à un risque maximum de 5.9m€.

Dans ce contexte, un accord a été conclu en mai 2013 avec l'ancien conseiller fiscal indemnisant la société à hauteur de 1.1m€ au titre du redressement sur la TVA. Cette somme sera définitivement acquise en cas de rejet par l'administration fiscale des arguments de la société et a été comptabilisée en « Autres passifs financiers non courants ». Il résulte de cette prise en charge partielle un risque maximum net de 4.8m€ pour Premier España.

Premier España a fait part de ses observations à l'administration fiscale espagnole en juin et juillet 2011. L'administration ayant maintenu sa position, Premier España poursuit actuellement son argumentation, dans le cadre d'un recours contentieux devant le Tribunal Administratif. Une mise en recouvrement partielle a toutefois eu lieu et Premier España a été contrainte à des versements au Trésor Public s'élevant en cumulé, à 4.1m€ à la fin de l'exercice 2016, avant provision, et classés en «Autres actifs financiers non courants ».

Au 31 décembre 2016, Premier España a provisionné le risque net sus évoqué à hauteur de 1.4m€, considérant, en accord avec ses conseils, qu'une partie des redressements IS pourrait être confirmée par les tribunaux et rester à sa charge. En revanche, toujours en accord avec ses conseils, Premier España estime avoir de solides arguments juridiques pour le solde des chefs de redressement, et ne les as donc pas provisionnés.

Une provision de 4,6 M€ correspond au provisionnement d'un contentieux à Port Cergy. La société, en liaison avec ses conseils, considère que la provision reflète la situation future estimée la plus probable.

6.3 ENGAGEMENTS AVEC LE PERSONNEL

Les pays concernés sont la France et l'Allemagne. Il n'y a pas d'engagement sur les retraites en Espagne.

Le groupe LNC comptabilise des engagements long terme au titre des médailles du travail et jubilés. Le groupe LNC n'a pas de couverture financière (actifs financiers) sur les engagements retraite.

Les taux d'actualisation sont déterminés par référence au taux de rendement des obligations émises par les entreprises de notation AA (taux Iboxx 10 ans) de même maturité que les engagements.

Les principales hypothèses actuarielles (Indemnités de fin de carrière pour la France et les retraites pour l'Allemagne) retenues à fin décembre 2016 étaient les suivantes :

31 décembre 2016 France Allemagne (ZAPF) Allemagne (hors ZAPF)
Taux d'actualisation 1,40% 2,25% 1,40%
Table de mortalité INSEE F 2011 - 2013 Richttafeln 2005 G Richttafeln 2005 G
Départs à la retraite A l'initiative des salariés RVAGAnpg 2007 RVAGAnpg 2007
Age de départ à la retraite 65 ans 63 ans 63 ans
Taux de projection des salaires 1,60% 2,00% 2,50%
Taux de charges sociales 46,00% 20,00% 20,00%
Turn over 18% jusqu'à 55 ans puis 0% n.a. n.a.

Les principales hypothèses actuarielles (Indemnités de fin de carrière pour la France et les retraites pour l'Allemagne) retenues à fin décembre 2015 étaient les suivantes :

31 décembre 2015 France Allemagne (ZAPF) Allemagne (hors ZAPF)
Taux d'actualisation 2,00% 2,25% 1,80%
Table de mortalité TF-TH 00 02 Richttafeln 2005 G Richttafeln 2005 G
Départs à la retraite A l'initiative des salariés RVAGAnpg 2007 RVAGAnpg 2007
Age de départ à la retraite 67 ans 63 ans 63 ans
Taux de projection des salaires 2,50% 2,00% 2,50%
Taux de charges sociales 45,00% 20,00% 20,00%
Turn over 22% jusqu'à 55 ans puis 0% n.a. n.a.
en milliers d'euros 2016 2015
Variation du coût des services rendus et de la
juste valeur des couvertures
Engagement
couvert
Engagement
non couvert
Total Engagement
couvert
Engagement
non couvert
Total
Dette actuarielle à l'ouverture (1) - 3 198 3 198 - 3 383 3 383
Coûts des services rendus au cours de l'exercice - 48 48 - 82 82
Coût financier de l'exercice - 50 50 - 60 60
Modification de régime - - - - - -
Coût des prestations passées - - - - - -
Coûts de la période (2) - 98 98 - 142 142
Variation de périmètre (3) - - - - - -
Prestations versées (4) - (87) (87) - (112) (112)
Pertes (gains) actuariels générés au cours de
l'exercice au titre de l'obligation (5)
- 542 542 - (215) (215)
Autres (6) - - - - - -
Dette actuarielle à la clôture (A) - 3 751 3 751 - 3 198 3 198

(A)=(1)+(2)+(3)+(4)+(5)+(6)

en milliers d'euros
Montants comptabilisés au bilan et au compte
de résultat
Engagement
couvert
2016
Engagement
non couvert
Total Engagement
couvert
2015
Engagement
non couvert
Total
Coûts des services rendus à la clôture - 3 751 3 751 - 3 198 3 198
Juste valeur des actifs de couverture - - - - - -
Coûts des services passés non comptabilisés - - -
Passif comptabilisé au bilan - 3 751 3 751 - 3 198 3 198
Coûts des services rendus au cours de l'exercice - 48 48 - 82 82
Coût financier de l'exercice - 50 50 - 60 60
Rendement des actifs - - - - - -
Modification de régime - - - - - -
Coût des prestations passées comptabilisées - - - - - -
Effet de réduction ou liquidation de régime - - - - - -
Charge comptabilisée au compte de résultat - 98 98 - 142 142
en milliers d'euros 2016 2015
Variations du passif net comptabilisé au bilan Engagement
couvert
Engagement
non couvert
Total Engagement
couvert
Engagement
non couvert
Total
Passif net d'ouverture - 3 198 3 198 - 3 383 3 383
Charge comptabilisée au compte de résultat - 98 98 - 142 142
Cotisations versées - (87) (87) - (112) (112)
Variation de périmètre - - - - - -
Pertes (gains) actuariels générés au cours de
l'exercice au titre de l'obligation
- 542 542 - (215) (215)
Autres - - - - - -
Passif net à la clôture - 3 751 3 751 - 3 198 3 198

6.4 DETTES FINANCIERES

6.4.1 Dettes financières non courantes, courantes et endettement

31.12.2016 31.12.2015
en milliers d'euros Non
courant
Courant Total Non
courant
Courant Total
Emprunts auprès des
établissements de crédit (1)
126 506 79 142 205 648 104 935 42 331 147 266
Emprunt obligataire (2) 29 807 - 29 807 29 742 - 29 742
Autres emprunts et dettes
assimilées (3)
2 850 132 2 982 3 419 315 3 734
Instruments financiers 119 - 119 - - -
Total Endettement brut 159 282 79 274 238 556 138 096 42 646 180 742

(1) Chaque programme de promotion immobilière est financé par un crédit d'opération spécifique, à encours variable (autorisation de découvert évoluant selon les encaissements et décaissements quotidiens), à taux variable (principalement Euribor 3 mois plus une marge) et d'une date d'échéance alignée sur la durée de vente/construction dudit programme. Compte tenu du grand nombre de programmes, il n'est pas possible de fournir le détail des modalités de toutes ces lignes de crédit.

(2) Au 4ème trimestre 2014, la Société a procédé à un placement privé d'obligations auprès d'investisseurs

institutionnels en deux tranches : • 20m€ émis le 14/10/2014

• 10m€ émis le 19/12/2014 (devant être assimilée et former une souche unique avec l'émission précédente) Ces obligations sont cotées sur Euronext. Elles portent un coupon de 3,979% et ont pour maturité le 23/12/2019. Les frais d'émission de 0.3m€ sont reconnus en charge sur la durée de vie des obligations.

Les principales garanties assorties sont présentées en note 6.4.4 Utilisation des lignes de crédit et autres emprunts et dettes (hors apports promoteurs).

(3) Ces sommes incluent les apports promoteurs pour un montant de 2.4m€ exclusivement en France contre 3.3m€ au 31 décembre 2015.

L'endettement brut à la clôture augmente de 31,9% entre le 31 décembre 2015 et le 31 décembre 2016.

6.4.2 Détail par échéance des dettes financières non courantes

Au 31 décembre 2016

31.12.2016
en milliers d'euros Non courant > 1 an
et < 3 ans
> 3 an
et < 5 ans
> 5 an
Emprunts auprès des établissements de crédit 126 506 91 862 28 792 5 852
Emprunt obligataire 29 807 29 807 - -
Autres emprunts et dettes assimilées 2 850 2 626 - 224
Instruments financiers 119 - - 119
Total Endettement brut 159 282 124 295 28 792 6 195

Au 31 décembre 2015

31.12.2015
en milliers d'euros Non courant > 1 an
et < 3 ans
> 3 an
et < 5 ans
> 5 an
Emprunts auprès des établissements de crédit 104 935 100 729 130 4 076
Emprunt obligataire 29 742 - 29 742 -
Autres emprunts et dettes assimilées 3 419 3 419 - -
Instruments financiers - - - -
Total Endettement brut 138 096 104 148 29 872 4 076

6.4.3 Détail par pays des dettes financières

Au 31 décembre 2016

31.12.2016
en milliers d'euros Non courant Courant Total %
France 99 404 42 583 141 987 59,5%
Espagne 2 383 30 970 33 353 14,0%
Allemagne hors Zapf 56 047 5 613 61 660 25,9%
Zapf 1 448 108 1 556 0,6%
Total Endettement brut 159 282 79 274 238 556 100,0%

Au 31 décembre 2015

31.12.2015
en milliers d'euros Non courant Courant Total %
France 100 543 19 766 120 309 66.6%
Espagne 3 045 14 957 18 002 10.0%
Allemagne hors Zapf 32 947 7 342 40 289 22.3%
Zapf 1 561 581 2 142 1.1%
Total Endettement brut 138 096 42 646 180 742 100,0%

6.4.4 Utilisation des lignes de crédit et autres emprunts et dettes (hors apports promoteurs)

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015 Échéance
crédits
Crédits sur opérations de promotion 480 198 411 124 (1)
Total lignes de crédit autorisées 480 198 411 124
Montant utilisé - emprunts sur établissements de crédit et autres 236 138 177 474

(1) Les prêts bancaires sont contractés sous la forme d'« autorisations de découvert ».

Il s'agit de crédits affectés à chaque opération dont les caractéristiques sont les suivantes :

  • Devise : Euro
  • Durée : durée prévisionnelle du programme généralement 2 ans à partir de l'achat du terrain
  • La totalité de la dette est contractée à taux variable.
  • Garanties généralement mises en place :
  • o Garantie de non cession de parts de SCI
  • o Promesse d'affectation hypothécaire ou affectation hypothécaire
  • o Nantissement des créances
  • o Garantie financière d'achèvement émise par les banques en faveur des acquéreurs.

L'emprunt obligataire présente, quant à lui, les principales garanties et clauses d'exigibilité anticipées suivantes :

  • Maintien de l'emprunt à son rang (« negative pledge »)
  • Clause de changement de contrôle
  • Clause de défaut croisé (« cross default »)
  • Respect de ratios financiers suivants :
  • o Endettement net consolidé / Capitaux propres consolidés < 1
  • o Endettement net consolidé hors dettes projets / EBITDA consolidé < 2,5
  • o EBITDA consolidé / Coût de l'endettement financier net > 3

L'ensemble des conditions de ces obligations sont spécifiées dans le Prospectus en ligne sur le site de l'AMF ainsi que sur celui de la Société à l'adresse suivante :

http://www.lesnouveauxconstructeurs.fr/media/communiques/2014/Prospectus_FINAL.pdf

Au 31 décembre 2016, ces trois ratios financiers sont respectés.

6.5 AUTRES PASSIFS COURANTS

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Montant dû aux clients (1) 132 397 119 763
Dettes sociales
Dettes fiscales
12 832
19 312
11 904
10 948
Autres dettes d'exploitation 12 592 12 790
Total autres passifs courants 177 133 155 405

(1) Concerne les contrats de construction et VEFA.

6.6 AUTRES PASSIFS FINANCIERS COURANTS

Ils concernent des comptes courants créditeurs (SCI) pour un montant de 10.4m€ au 31 décembre 2016 contre 9.3m€ au 31 décembre 2015.

6.7 VENTILATION DES ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS PAR CATEGORIE

Au 31 décembre 2016

Catégorie d'instruments Hiérarchie des Justes Valeurs
En milliers d'euros Prêts et
créances
Juste valeur
par résultat
Dettes au
coût amorti
Valeur au
bilan
Juste
valeur
Juste
valeur de
Niveau 1
(1)
Juste
valeur de
Niveau 2
(1)
Juste
valeur de
Niveau 3
(1)
Actifs
Actifs non courants
Actifs financiers non courants 5 400 - - 5 400 5 400 - - 5 400
Actifs courants
Clients et autres débiteurs 54 891 - - 54 891 54 891 - - 54 891
Actifs financiers courants 25 965 - - 25 965 25 965 - - 25 965
Trésorerie et équivalents 151 216 6 170 - 157 386 157 386 6 170 151 216
Passifs
Passifs non courants
Emprunts et dettes financières non
courants
- - 159 163 159 163 159 163 - - 159 163
Instruments financiers 119 119 119 119
Autres passifs financiers non
courants
- - 1 100 1 100 1 100 - - 1 100
Passifs courants
Emprunts, dettes financières et
concours bancaires
- - 79 274 79 274 79 274 - - 79 274
Instruments financiers - - - - - - - -
Autres passifs financiers courants - - 10 556 10 556 10 556 - - 10 556
Fournisseurs et autres créditeurs - - 145 207 145 207 145 207 - - 145 207

(1) Niveau 1 : prix côtés sur un marché actif

Niveau 2 : évaluation basée sur des données observables sur le marché

Niveau 3 : évaluation basée sur des données non observables sur le marché

Au 31 décembre 2015

Catégorie d'instruments Hiérarchie des Justes Valeurs
En milliers d'euros Prêts et
créances
Juste valeur
par résultat
Dettes au
coût amorti
Valeur au
bilan
Juste
valeur
Juste
valeur de
Niveau 1
(1)
Juste
valeur de
Niveau 2
(1)
Juste
valeur de
Niveau 3
(1)
Actifs
Actifs non courants
Actifs financiers non courants 5 350 - - 5 350 5 350 - - 5 350
Actifs courants
Clients et autres débiteurs 33 671 - - 33 671 33 671 - - 33 671
Actifs financiers courants 25 173 - - 25 173 25 173 - - 25 173
Trésorerie et équivalents 92 072 32 244 - 124 316 124 316 32 244 92 072
Passifs
Passifs non courants
Emprunts et dettes financières non
courants
- - 138 096 138 096 138 096 - - 138 096
Autres passifs financiers non
courants
- - 1 100 1 100 1 100 - - 1 100
Passifs courants
Emprunts, dettes financières et
concours bancaires
- - 42 646 42 646 42 646 - - 42 646
Autres passifs financiers courants - - 9 301 9 301 9 301 - - 9 301
Instruments financiers - - 42 42 42 - 42 -
Fournisseurs et autres créditeurs - - 108 734 108 734 108 734 - - 108 734

(1) Niveau 1 : prix côtés sur un marché actif Niveau 2 : évaluation basée sur des données observables sur le marché Niveau 3 : évaluation basée sur des données non observables sur le marché

7 INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

7.1 NOTES SUR LE TABLEAU DE VARIATION DE LA TRESORERIE CONSOLIDE

7.1.1 Dividendes reçus des sociétés MEE

en milliers d'euros Notes 31.12.2016 31.12.2015
Total des distributions des sociétés mises en équivalence 5.4 1 876 3 762
Distributions de résultats négatifs, reclassées en incidence de la
variation du BFR liée à l'activité
671 271
Distributions reçus des sociétés MEE 2 547 4 033

7.1.2 Incidence de la variation du BFR liée à l'activité

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Incidence de la var. des stocks et en cours nets (121 490) (81 373)
Incidence de la var. des clients & autres débiteurs nets (23 512) (7 730)
Incidence de la var. des fournisseurs & autres créditeurs 64 961 64 408
Incidence de la variation du BFR liée à l'activité (80 041) (24 695)

La variation du BFR est de 80m€ sur l'exercice 2016. Cette hausse du BFR est principalement liée à l'acquisition d'importants terrains sur l'exercice.

7.1.3 Acquisitions d'immobilisations incorporelles et corporelles

en milliers d'euros Notes 31.12.2016 31.12.2015
Acquisitions d'immobilisations incorporelles
Acquisitions d'immobilisations corporelles
5.2 (61)
(7 054)
(80)
(377)
Total des acquisitions de la période (7 115) (457)
Variation des dettes sur acquisitions d'immobilisations incorporelles
et corporelles
- -
Investissements corporels et incorporels décaissés (7 115) (457)

7.1.4 Cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles

en milliers d'euros Notes 31.12.2016 31.12.2015
Cessions d'immobilisations incorporelles - -
Cessions d'immobilisations corporelles 5 388 6 495
Total des cessions de la période 5 388 6 495
Variation des créances sur cessions d'immobilisations incorporelles
et corporelles
(200) -
Investissements corporels et incorporels encaissés 5 188 6 495

7.2 RISQUES DE MARCHE

7.2.1 Risques de liquidité

La Société a procédé à une revue spécifique de son risque de liquidité et considère être en mesure de faire face à ses échéances à venir.

Au 31 décembre 2016, le Groupe dispose d'une trésorerie et équivalents de trésorerie s'élevant à 157,4m€ (comme détaillé dans la note 5.9).

Le Groupe finance principalement la réalisation de ses programmes de promotion immobilière au moyen de crédits d'opérations dont les modalités proposées par les établissements bancaires sont adaptées à la nature de son activité.

Au 31 décembre 2016, l'encours d'emprunt s'établit à 238.5m€ et se répartit dans les différents pays où le Groupe est présent (cf. note 6.4.3). L'endettement non courant de 159.2€ se situe principalement dans la fourchette de maturité 1an-3ans.

La Société peut être amenée à conférer des garanties aux partenaires financiers de ses filiales étrangères. Au 31 décembre 2016, ce type de garantie a été accordé aux partenaires financiers de Premier España à hauteur de 8.3m€ et de Concept Bau à hauteur de 14.9m€.

Les conventions de prêt bancaire imposent diverses obligations aux sociétés du Groupe emprunteuses, relatives notamment aux conditions de déroulement de chaque opération financée. Ces conventions de prêt comportent des clauses d'exigibilité anticipée en cas, d'une part, de non-respect par la société du Groupe concernée des engagements souscrits dans ces conventions et, le cas échéant, en cas de cessions d'actifs ou de changement de contrôle, d'autre part.

Les diverses clauses d'exigibilité anticipée contenues dans les conventions de prêt bancaire consenties aux sociétés du Groupe, et principalement relatives à l'état d'avancement des programmes immobiliers au moment où le prêt est consenti, sont détaillées au point 6.4.4 ci-avant. Les conventions de prêt bancaire consenties aux sociétés du Groupe pour financer leurs opérations immobilières ne comportent pas d'obligation de respect de ratios financiers (Covenants).

Les conditions de la ligne de crédit obligataire en place sont pour leur part décrites aux points 6.4.1/4 ci-avant.

en millions d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Emprunt supérieur à cinq ans 6,2 4,1
Emprunt de un à cinq ans 153,0 134,0
Emprunt à moins d'un an 79,3 42,6
Total dettes financières 238,5 180,7

7.2.2 Risque de taux

Hormis la ligne obligataire, la quasi-totalité de l'endettement est à taux variable.

Déduction faite du solde de trésorerie, le Groupe se trouve en situation d'endettement net de 78.8m€ au 31 décembre 2016, dont 29.8m€ à taux fixe correspondant à la ligne obligataire. De ce fait, une hausse de 1% des taux d'intérêts sur une année pleine et sur la base de la dette nette à taux variable du Groupe au 31 décembre 2016 aurait un impact de l'ordre de 0.5m€.

Au 31 décembre 2016, LNC a souscrit à deux swap de taux d'un montant global de 1,8 m€. Ceux-ci arrivent à échéance le 15 octobre 2025 pour le premier et le 26 juin 2030 pour le second.

7.2.3 Risque de change

L'activité du Groupe en dehors de la zone euro est limitée à la Pologne, où elle n'est pas significative. Le Groupe n'est donc pas exposé de manière significative au risque de taux de change.

7.2.4 Risque de crédit

Au 31 décembre 2016, le Groupe détenait 54.9m€ de créances clients, essentiellement liées à son activité principale de promotion immobilière (voir note 5.7). Compte tenu des modalités de vente de biens immobiliers, qui sont essentiellement réalisées par le truchement d'actes notariés, le Groupe estime le risque de défaut de paiement de la part de ses clients limité. En cas de non-paiement complet du prix d'un bien immobilier, le Groupe a la possibilité de faire constater la nullité de la vente et de recouvrer la propriété de l'actif vendu.

7.2.5 Risque action

Le Groupe n'est pas exposé aux risques actions. Il ne souscrit, dans le cadre de sa gestion courante de sa trésorerie, que des instruments monétaires qui ne sont pas soumis au risque action (cf. note 5.9).

7.3 EFFECTIF

Effectif 31.12.2016 31.12.2015
France 247 224
Espagne 34 31
Allemagne hors Zapf 26 27
ZAPF 528 669
Pologne 1 1
Total 836 952

L'importante réduction d'effectif observée chez ZAPF est liée à la fermeture de l'activité Zapf Bau en 2016.

7.4 ENGAGEMENTS HORS BILAN

7.4.1 Engagements reçus

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Avals et garanties reçus 11 740 12 625
Total engagements reçus 11 740 12 625

7.4.2 Engagements donnés

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Avals et garanties données dans le cadre du financement des
opérations réalisées par les filiales de construction-vente (1)
8 500- 5 907
Autres avals et garanties donnés (2) 19 797 16 630
Indemnités d'immobilisation (3) 12 231 11 586
Loyers non échus (4) 13 958 18 452
Engagements illimités en qualité d'associé de SNC (5) 641 764
Total engagements donnés 55 127 53 339
  • (1) Les avals et garanties donnés dans le cadre du financement des opérations réalisées par les filiales de construction-vente correspondent principalement à des cautions ou sûretés au profit d'établissements bancaires qui financent les opérations immobilières, leur garantissant le remboursement des prêts en cas de défaillance des filiales du groupe emprunteuses (lorsqu'elles ne sont pas consolidées en intégration globale).
  • (2) Les autres avals et garanties correspondent à des contre-garanties d'établissements bancaires ayant délivré des cautions de paiement du dépôt de garantie dû au titre de baux, à des cautions fiscales, à des cautions émises en faveur d'aménageurs pour garantir l'exécution de certains travaux, et à la contre-garantie d'assureurs-crédits.
  • (3) Les engagements souscrits au titre des indemnités d'immobilisation concernent des indemnités qui pourraient être dues au titre de promesses unilatérales de vente au cas où la société du groupe concernée ne voudrait pas acquérir le terrain alors même que les conditions suspensives seraient réalisées. En générale, les indemnités d'immobilisation représentent entre 5% et 10% du prix des terrains sous promesse. Le paiement de ces indemnités est, pendant la durée de la promesse de vente, garanti par la remise au vendeur du terrain d'une caution bancaire.
  • (4) Pour les loyers immobiliers non échus, les montants correspondent aux sommes qui resteraient à la charge de sociétés du groupe concernées malgré une résiliation de leur part, en vertu des dispositions contractuelles et réglementaires en vigueur. Le tableau ci-dessous donne l'échéancier des loyers restant à payer pour les locations en France :
en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Loyers minimaux à payer au titre des contrats de location
simple non résiliables
8 930 11 871
Dont :
- A moins d'un an 3 203 3 393
- De un à cinq ans 5 672 8 478
- Au-delà de cinq ans 55 -
Charges locatives de location simple 546 580

Locations simples, segment France

(5) Engagements illimités en qualité d'associé de SNC, ces montants correspondent au total des passifs externes comptabilisés dans les bilans des sociétés en nom collectif du groupe développant des opérations immobilières ; les associés de SNC étant indéfiniment et solidairement responsables des dettes.

7.4.3 Engagements réciproques

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Promesses de vente synallagmatiques 52 154 69 605
Total engagements réciproques 52 154 69 605

Pour assurer la maîtrise foncière des futures opérations de promotion, le groupe peut signer des promesses synallagmatiques avec les propriétaires de terrains. Dans ce type de promesse, le propriétaire s'engage à vendre son terrain et le groupe s'engage à l'acheter si les conditions suspensives sont levées. Le montant de l'engagement représente le prix des terrains sous promesses synallagmatiques, sans préjuger de la réalisation ou non des conditions suspensives.

7.4.4 Autres informations

Dans le cadre du financement des opérations de construction-vente développées en France par des filiales détenues à plus de 50 % par une société du groupe, des promesses d'affectations hypothécaires des terrains assiettes des opérations ainsi que des engagements de non cession de parts sont consentis. A titre marginal, des inscriptions hypothécaires conventionnelles peuvent être consenties.

Dans le cadre du financement des opérations réalisées par des filiales, tant en France qu'à l'étranger, LNC SA ainsi que LNC Investissement peuvent être amenées à subordonner le remboursement de tout ou partie des créances en compte-courant ou des créances au titre de prêts qu'elles détiennent contre ces filiales, au remboursement préalable des créances des établissements financiers. De même, elles peuvent être amenées à fournir des lettres dites «de confort» aux termes desquelles elles confirment leur intention de conserver leur participation dans ces filiales et leur assurance que ces filiales seront en mesure de rembourser les crédits qu'elles auront souscrits, ainsi que de maintenir la convention de trésorerie conclue avec ces filiales.

Dans le cadre d'acquisition de terrains destinés au développement des opérations immobilières, le groupe peut être amené à convenir avec les vendeurs de terrains de compléments de prix dépendant de l'avènement de certaines conditions.

Dans le cadre des marchés qu'elles signent avec les entreprises de construction, les sociétés d'opération en France reçoivent les cautions bancaires garantissant le paiement d'un pourcentage contractuel du montant du marché affecté à la levée des réserves dont sont redevables les entreprises.

Au cours du troisième trimestre 2016, ZAPF a signé deux promesses unilatérales de ventes, portant sur deux terrains constructibles situés à Bayreuth, avec un promoteur local. Le montant total de ces deux promesses est de 5,4m€. Compte tenu de l'incertitude sur la levée ou non de ces promesses par leur bénéficiaire, la Société n'a pas jugé opportun de réévaluer les terrains objet de ces promesses, ni de les reclasser en « Actifs destinés à être cédés ».

Dans le cadre de l'acquisition en 2009 par Premier Investissement des titres détenus par un des actionnaires financiers de ZAPF, qui a porté sur une participation de 25,9% et dans le cadre de laquelle LNC SA s'était désistée de son droit de préemption en faveur de Premier Investissement, cette dernière s'est engagée vis-à-vis de sa filiale à lui rétrocéder 85% de l'éventuelle plus-value qu'elle pourrait retirer de la vente de ces titres pendant une période de 10 ans. Lors de la cession de 18.85% des parts de ZAPF à LNC en février 2016, Premier Investissement a reçu pour cette transaction 1 euro, soit le même montant que celui payé pour l'acquisition des parts initialement.

7.5 PARTIES LIEES

Les tableaux ci-dessous présentent la rémunération des personnes, qui sont à la clôture ou qui ont été durant l'exercice 2016, membres des organes de direction et d'administration du Groupe.

En euros Salaires bruts (1) Jetons de Honoraires Avantages Paiement
fondé sur les
Total
Mandataires sociaux Fixe Variable présence et frais en nature actions rémunération
Directoire 998 550 1 227 356 - - 6 981 4 904 869 7 130 775
Conseil de
surveillance
133 500 - 92 000 627 087 - - 832 587
TOTAL 1 132 050 1 227 356 92 000 627 087 6 981 4 904 869 7 963 362

(1) perçus directement ou indirectement via Premier Investissement

7.5.1 Parties liées avec Premier Investissement (société mère)

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Bail de sous-location (46) (45)
Contrat de prestation de services (15) (15)
Convention de management 496 576
Montant des transactions nettes (1) 6 716 6 716
Total 7 151 7 232

(1) Dividendes versés à la société mère

La société LNCSA est détenue par un concert formé de la société Premier Investissement, la société Premier Associés SAS, la société Magellan SC, et les membres de la famille d'Olivier Mitterrand, qui détient 93,5% au 31 décembre 2016. La société Premier Investissement est contrôlée par Olivier Mitterrand. Aucune autre entité n'exerce d'influence notable sur le Groupe.

Comme détaillé au point 2.1 ci-dessus, Premier Investissement a lancé une OPAS sur les actions LNC non détenues au 4e trimestre 2016, qui lui a permis d'acquérir 9% du capital de la Société.

7.5.2 Parties liées avec autres dirigeants

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Contrat de prestation de services (3) (3)
Total (3) (3)

7.5.3 Parties liées avec les SCI non consolidées et SCI en co-promotion

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Créances associées 25 203 23 450
Dettes associées (10 422) (9 343)
Total 14 781 14 107

Les créances et dettes associées correspondent aux montants des comptes courant actif et passif avec les SCI non consolidées et les SCI en co-promotion (pour le passif seulement les SCI non consolidées).

7.6 EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE

Néant

8 PERIMETRE DE CONSOLIDATION AU 31 DECEMBRE 2016

Code société NOM SOCIETE SIEGE N° SIREN %
Contrôle
%
Intérêts
Méthode de
consolidation
Sociétés France
Holdings
LNCSA LNCSA 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
722 032 778 100.00 100.00 Globale (IG)
LNCI LNC INVESTISSEMENT 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
325 356 079 99,63 99,63 Globale (IG)
1ERLNC PREMIER LNC EX PATRIMOINE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
333 286 466 100.00 100.00 Globale (IG)
CFHI CFHI (ex DOME INDUSTRIE) 86 rue du Dôme - 92100
Boulogne Billancourt
451 326 961 100.00 100.00 Globale (IG)
1191 MAGNY PARC 50, Route de la Reine,
92100 Boulogne Billancourt
492 376 892 100.00 100.00 Globale (IG)
1198 BAILLY GOLF GCI 50, Route de la Reine,
92100 Boulogne Billancourt
497 766 048 99.00 99.00 Globale (IG)
1242 TORCY PARC 50, Route de la Reine,
92100 Boulogne Billancourt
512 220 070 100.00 100.00 Globale (IG)
1250 BUSSY PARC 50, Route de la Reine,
92100 Boulogne Billancourt
511 333 643 100.00 100.00 Globale (IG)
1293 DRANCY PARC 50, Route de la Reine,
92100 Boulogne Billancourt
520 510 322 100.00 100.00 Globale (IG)
1303 ATLANTIS PARC 50, Route de la Reine,
92100 Boulogne Billancourt
521 466 508 100.00 100.00 Globale (IG)
1323 AULNAY PARC 50, Route de la Reine,
92100 Boulogne Billancourt
528 908 155 100.00 100.00 Globale (IG)
1326 VILLAS DE CHAMPIGNY 50, Route de la Reine,
92100 Boulogne Billancourt
523 780 914 100.00 100.00 Globale (IG)
1418 ARIES 4 Allée Paul Sabatier
31000 Toulouse
493 636 385 96.00 95.65 Globale (IG)
1423 BARBACANE 4 Allée Paul Sabatier
31000 Toulouse
453 139 628 91.00 90.66 Globale (IG)
1424 BERENICE 33, Avenue du Maine BP 18
75755 Paris cedex 15
489 794 859 90.00 89.67 Globale (IG)
1426 BOURDALAS 4 Allée Paul Sabatier
31000 Toulouse
531 759 710 100.00 99.63 Globale (IG)
1429 CIRRUS 4 Allée Paul Sabatier
31000 Toulouse
4 Allée Paul Sabatier
492 473 947 83.00 82.69 Globale (IG)
1434 GRANDE FEUILLERAIE 31000 Toulouse
4 Allée Paul Sabatier
522 138 015 100.00 99.63 Globale (IG)
1437 JARDINS DE REYS 31000 Toulouse
4 Allée Paul Sabatier
522 598 036 100.00 99.63 Globale (IG)
1441 GAMAY 31000 Toulouse
4 Allée Paul Sabatier
529 545 030 100.00 99.63 Globale (IG)
1442 OLIVIER DE SERRES 31000 Toulouse
4 Allée Paul Sabatier
497 993 220 94.00 93.65 Globale (IG)
1444 PICPOUL 31000 Toulouse
4 Allée Paul Sabatier
533 059 671 100.00 99.63 Globale (IG)
1447 SHARDONNE 31000 Toulouse
4 Allée Paul Sabatier
529 858 078 100.00 99.63 Globale (IG)
1449 TERRA NOSTRA 31000 Toulouse
4 Allée Paul Sabatier
522 138 072 100.00 99.63 Globale (IG)
Mise en équivalence
1454 VINCA 31000 Toulouse
4 Allée Paul Sabatier
528 912 306 49.00 48.82 (ME)
1461 HELIADES 31000 Toulouse
4 Allée Paul Sabatier
529 089 435 100.00 99.63 Globale (IG)
1462 SYRAH- ALBANA 31000 Toulouse
4 Allée Paul Sabatier
529 089 492 100.00 99.63 Globale (IG)
1519 TOULOUSE CHEMIN 31000 Toulouse
1227 avenue du Mondial 98
793 344 060 100.00 99.63 Globale (IG)
1566 DE LA REGLISSE LES GRISETTES
TOURNEFEUILLE
34000 Montpellier
4 Allée Paul Sabatier
792 652 851 100.00 99.63 Globale (IG)
1569 145 AV DU MARQUISAT
TOULOUSE
31000 Toulouse
4 Allée Paul Sabatier
793 853 235 100.00 99.63 Globale (IG)
1698 CHEMIN DE FOURTOU 31000 Toulouse
50, Route de la Reine, CS 50040,
808 381 529 100.00 99.63 Globale (IG)
1717 BANQUE ETOILES 92773 Boulogne Billancourt
Cedex
807 408 372 100.00 100.00 Globale (IG)
1718 MAIN STREET 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
804 720 035 100.00 100.00 Globale (IG)
Code société NOM SOCIETE SIEGE N° SIREN %
Contrôle
%
Intérêts
Méthode de
consolidation
1750 SCI DE L'ARC 50, route de la Reine - CS 50040
92 773 Boulogne-Billancourt
cedex
809 788 276 100.00 100.00 Globale (IG)
1753 BD ERNEST RENAN MONTPELLIER 1227 avenue du Mondial 98
34000 Montpellier
812 827 137 100.00 99.63 Globale (IG)
1755 TERASSE DE L'ARCHE 19 152 boulevard Haussmann
75008 Paris
808 420 723 50.00 50.00 Mise en équivalence
(ME)
1756 CASTANET
AVENUE DE TOULOUSE
4 allée Paul Sabatier - 31 000
Toulouse
812 751 733 100.00 99.63 Globale (IG)
1758 COMMERCES TRAPPES
AEROSTAT
50, route de la Reine - CS 50040
92 773 Boulogne-Billancourt
Cedex
810 284 992 75.00 75.00 Globale (IG)
1813 DU BOIS ROUGE 50, route de la Reine - CS 50040
92 773 Boulogne-Billancourt
Cedex
812 868 867 100.00 100.00 Globale (IG)
1822 LNC ALPHA PROMOTION 50, route de la Reine - CS 50040
92 773 Boulogne-Billancourt
Cedex
813 197 092 100.00 99.63 Globale (IG)
1823 LNC BETA PROMOTION 50, route de la Reine - CS 50040
92 773 Boulogne-Billancourt
Cedex
813 390 689 100.00 99.63 Globale (IG)
1824 LNC GAMMA PROMOTION 50, route de la Reine - CS 50040
92 773 Boulogne-Billancourt
Cedex
813 197 019 100.00 99.63 Globale (IG)
1825 LNC DELTA PROMOTION 50, route de la Reine - CS 50040
92 773 Boulogne-Billancourt
Cedex
813 178 837 100.00 99.63 Globale (IG)
1826 LNC THETA PROMOTION 50, route de la Reine - CS 50040
92 773 Boulogne-Billancourt
Cedex
813 199 809 100.00 99.63 Globale (IG)
1827 LNC KAPPA PROMOTION 50, route de la Reine - CS 50040
92 773 Boulogne-Billancourt
Cedex
813 197 118 100.00 99.63 Globale (IG)
1828 LNC SIGMA PROMOTION 50, route de la Reine - CS 50040
92 773 Boulogne-Billancourt
Cedex
813 197 167 100.00 99.63 Globale (IG)
901484 PATRIMOINE 5 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
338 622 772 100.00 99.63 Globale (IG)
902865 SARTROUVILLE 2 70, Rue de Villiers
92300 Levallois Perret
490 306 378 50.00 49.82 Mise en équivalence
(ME)
902916 SENTES VERNOUILLET 58, Rue Beaubourg
75003 Paris
453 399 388 50.00 49.82 Mise en équivalence
(ME)
902918 NOISY CENTRE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
481 741 346 100.00 99.63 Globale (IG)
902919 COPERNIC II 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
499 537 637 100.00 99.63 Globale (IG)
902945 MASSY SOGAM 58/60, Rue Edouard Vaillant
92100 Boulogne Billancourt
480 446 251 50.00 49.82 Mise en équivalence
(ME)
902946 ALFORTVILLE VERT DE MAISON 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
452 520 661 100.00 99.63 Globale (IG)
902960 ANTONY PYRENEES 20, Place de la Catalogne
75014 Paris
478 091 507 50.00 49.82 Mise en équivalence
(ME)
902994 NOGENT SUR MARNE
LIBERATION
31, Rue François 1er
75008 Paris
483 615 829 50.00 49.82 Mise en équivalence
(ME)
902995 EPONE VILLAGE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
485 157 648 100.00 99.63 Globale (IG)
907465 NOISY BUREAU 4 LE COPERNIC 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
391 805 629 100.00 99.63 Globale (IG)
908794 VALEO LYON BACHUT 129, Rue Servient
69326 Lyon cedex 03
488 056 789 100.00 99.63 Globale (IG)
909773 MARSEILLE BRETEUIL 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
435 180 898 100.00 99.63 Globale (IG)
909800 ANTIBES THIERS MIRABEAU 400 Avenue de Roumanille -
06410 BIOT
441 399 078 100.00 99.63 Globale (IG)
909817 MARSEILLE LES AYGALADES 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
443 630 124 100.00 99.63 Globale (IG)
909818 MARSEILLE CLERISSY 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
447 577 693 100.00 99.63 Globale (IG)
909872 MARSEILLE LES DIABLERETS 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
484 858 519 99.00 98,63 Globale (IG)
909877 CORNICHE FLEURIE 400 Avenue de Roumanille
06410 BIOT
484 653 316 100.00 99.63 Globale (IG)
% % Méthode de
Code société NOM SOCIETE SIEGE
1, Rue Albert Cohen BP2001
N° SIREN Contrôle Intérêts consolidation
909878 SAINT ZACHARIE CENTRE 13322 Marseille cedex 16 484 695 580 100.00 99.63 Globale (IG)
909893 MARSEILLE CANTINI 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
449 727 783 100.00 99.63 Globale (IG)
909913 MARSEILLE MAZARGUES 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
452 093 610 83.50 83.19 Globale (IG)
909971 NICE SAINTE MARGUERITE 400 Avenue de Roumanille
06410 BIOT
484 653 258 99.00 98.63 Globale (IG)
909984 COMEPAR SNDB MANDELIEU 400 Avenue de Roumanille
06410 BIOT
398 512 202 100.00 99.63 Globale (IG)
909987 ANTIBES FOCH 400 Avenue de Roumanille
06410 BIOT
481 907 764 99.00 98.63 Globale (IG)
909990 MARSEILLE ST MITRE CHÂTEAU G. 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
490 401 411 100.00 99.63 Globale (IG)
909992 MARSEILLE LES CAILLOLS 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
483 203 675 100.00 99.63 Globale (IG)
9021004 CLICHY PALLOY 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
488 044 579 99.00 98.64 Globale (IG)
9021015 JOINVILLE – RUE DE PARIS 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
799 426 697 100.00 99.63 Globale (IG)
9021021 MEAUX AFL - CHENONCEAU EX LE
RESIDENTIEL DE VITRY
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
492 157 714 100.00 99.63 Globale (IG)
9021025 LES ALLEES DU RAINCY 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
493 180 780 100.00 99.63 Globale (IG)
9021028 BOULOGNE - RUE D'AGUESSEAU 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
491 336 509 100.00 99.63 Globale (IG)
9021051 MONTEVRAIN BUREAUX 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
493 086 235 100.00 99.63 Globale (IG)
9021063 MEAUX LUXEMBOURG 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
494 687 957 100.00 99.63 Globale (IG)
9021065 SARTROUVILLE DUMAS OUEST 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
753 264 340 50.00 49.82 Mise en équivalence
(ME)
9021146 SAINT CLOUD GOUNOD 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
498 458 629 100.00 99.63 Globale (IG)
9021148 NOISIEL COTE PARC 30, Rue Péclet
75015 Paris
499 341 303 50.00 49.82 Mise en équivalence
(ME)
9021161 JARDINS DE NEUILLY SUR MARNE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
500 796 875 100.00 99.63 Globale (IG)
9021162 LES MUREAUX CENTRE VILLE 38B ,Rue d'Artois
75008 Paris
499 010 932 50.00 49.82 Mise en équivalence
(ME)
9021181 ROSNY GABRIEL PERI 31, Rue François 1er
75008 Paris
501 952 246 62.50 62.27 Mise en équivalence
(ME)
9021182 PARIS RUE PAJOL 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
501 151 393 100.00 99.63 Globale (IG)
9021231 MONTEVRAIN – SOCIETE DES
NATIONS
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
512 665 704 100.00 99.63 Globale (IG)
9021253 LA GARENNE PLAISANCE 33, Avenue de Maine BP18
75755 Paris cedex 15
514 728 062 100.00 99.63 Globale (IG)
9021255 HERBLAY CHEMIN DES CHENES 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
501 151 682 100.00 99.63 Globale (IG)
9021256 MASSY PARIS AMPERE 58, Rue Beaubourg
75003 Paris
515 128 544 50.00 49.82 Mise en équivalence
(ME)
9021258 LA FERME DU BUISSON 30, Rue Péclet
75015 Paris
514 036 052 50.00 49.82 Mise en équivalence
(ME)
9021261 NOISY LE SEC - PAUL VAILLANT
COUTURIER
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
520 807 447 100.00 99.63 Globale (IG)
9021267 DRANCY SADI CARNOT 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
494 322 340 100.00 99.63 Globale (IG)
9021270 TREMBLAY PREVERT 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
521 724 658 50.00 49.82 Mise en équivalence
(ME)
9021271 TREMBLAY REPUBLIQUE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
523 357 788 50.00 49.82 Mise en équivalence
(ME)
% % Méthode de
Code société NOM SOCIETE SIEGE N° SIREN Contrôle Intérêts consolidation
9021295 PARIS 173 GAMBETTA 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
520 733 023 100.00 99.63 Globale (IG)
9021297 VITRY 21-27 JULES LAGAISSE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
539 806 943 100.00 99.63 Globale (IG)
9021298 VALENTON CENTRE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
522 469 592 100.00 99.63 Globale (IG)
9021301 CLICHY RUE ANATOLE FRANCE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
521 031 906 100.00 99.63 Globale (IG)
9021302 CARRIERES LA CHAPPELLE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
530 298 165 100.00 99.63 Globale (IG)
9021311 ARGENTEUIL LUTECE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
527 724 389 100.00 99.63 Globale (IG)
9021313 CERGY SAINTE APOLLINE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
522 779 784 100.00 99.63 Globale (IG)
9021316 LE PERREUX RUE DE LA STATION 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
524 352 143 100.00 99.63 Globale (IG)
9021320 ROSNY AV. KENNEDY 58/60 Av Edouard Vaillant
92100 Boulogne Billancourt
524 224 276 50.00 49.82 Mise en équivalence
(ME)
9021322 CHAMPIGNY/MARNE –
RUE JEAN JAURES
33, Avenue de Maine BP18
75755 Paris cedex 15
528 232 473 100.00 99.63 Globale (IG)
9021338 GIF GOUSSONS 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
524 056 900 100.00 99.63 Globale (IG)
9021341 JOINVILLE RUE BERNIER 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
530 298 397 100.00 99.63 Globale (IG)
9021348 LIMEIL - AV DESCARTES 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
753 160 357 100.00 99.63 Globale (IG)
9021351 COUPVRAY PARC 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
528 090 640 100.00 100.00 Globale (IG)
9021353 DRANCY 7 RUE BALZAC 33, Avenue de Maine BP18
75755 Paris cedex 15
530 295 245 100.00 99.63 Globale (IG)
9021356 STAINS STALINGRAD 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
531 040 210 100.00 99.63 Globale (IG)
9021357 BOULOGNE ROUTE DE LA REINE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
518 189 816 100.00 99.63 Globale (IG)
9021358 ROMAINVILLE LEVASSEUR 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
530 473 982 100.00 99.63 Globale (IG)
9021359 VILLEJUIF 49 REPUBLIQUE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
538 315 284 51.00 50.81 Globale (IG)
9021365 CERGY PARC - CFH 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
530 248 798 100.00 100.00 Globale (IG)
9021368 DOMAINE DE LOUVRES - CFH 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
531 002 517 100.00 100.00 Globale (IG)
9021369 STAINS CACHIN 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
538 951 351 100.00 99.63 Globale (IG)
9021374 MAFFLIERS VILLAGE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
532 027 117 100.00 99.63 Globale (IG)
9021375 DOMONT POIRIERS 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
534 014 527 100.00 99.63 Globale (IG)
9021377 SEVRAN PERI 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
531 486 769 100.00 99.63 Globale (IG)
9021378 ROSNY VOLTAIRE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
532 291 952 100.00 99.63 Globale (IG)
9021379 CACHAN DOLET 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
750 635 070 100.00 99.63 Globale (IG)
9021383 ISSY VICTOR CRESSON 33 - 43 avenue Georges
Pompidou - 31131 Balma
531 489 565 50.00 49.82 Mise en équivalence
(ME)
Code société NOM SOCIETE SIEGE N° SIREN %
Contrôle
%
Intérêts
Méthode de
consolidation
9021384 VILLAS DE MONTEVRAIN - CFH 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
532 345 410 100.00 100.00 Globale (IG)
9021385 MONTROUGE VERDIER 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
534 512 264 20.00 20.00 Mise en équivalence
(ME)
9021386 LA GARENNE COLOMBES –
AV DU GENERAL DE GAULLE
50, Route de la Reine - 92 100
Boulogne-Billancourt
812 801 876 100.00 99.63 Globale (IG)
9021391 BUC PARC 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
533 931 374 100.00 100.00 Globale (IG)
9021392 VILLAS DE DOMONT - CFH 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
533 349 213 100.00 100.00 Globale (IG)
9021393 VILLAS DU MESNIL 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
533 931 325 100.00 100.00 Globale (IG)
9021394 YERRES PARC 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
537 387 359 100.00 100.00 Globale (IG)
9021400 ARGENTEUIL
ROUTE DE PONTOISE
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
537 511 743 100.00 99.63 Globale (IG)
9021402 CHAVILLE HOTEL DE VILLE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
537 769 838 51.00 50.81 Globale (IG)
9021403 CLICHY TROUILLET FOUQUET 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
540 036 886 80.00 79.70 Globale (IG)
9021409 MONTEVRAIN ZAC DES FRENES 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
539 928 457 100.00 99.63 Globale (IG)
9021412 DRANCY AUGUSTE BLANQUI 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
534 996 186 51.00 50.81 Globale (IG)
9021417 BUSSY CENTRE VILLE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
789 481 066 100.00 99.63 Globale (IG)
9021448 TIGERY COEUR DE BOURG 30 rue Péclet
75015 Paris
539 925 529 50.10 49.91 Mise en équivalence
(ME)
9021459 TRAPPES AEROSTAT 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
534 890 736 80.00 79.70 Globale (IG)
9021460 PIERREFITTE POETES 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
538 101 114 100.00 99.63 Globale (IG)
9021464 CHARTRES BEAULIEU 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
534 715 339 100.00 99.63 Globale (IG)
9021473 LES JARDINS DE L'ARCHE A
NANTERRE
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
528 223 769 100.00 99.63 Globale (IG)
9021478 LE CHATENAY BUREAU 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
538 951 336 100.00 99.63 Globale (IG)
9021480 MENUCOURT PARC 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
750 937 161 100.00 100.00 Globale (IG)
9021484 ST DENIS BEL AIR 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
539 862 060 80.00 79.70 Globale (IG)
9021499 JUZIERS PARC 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
791 634 918 100.00 100.00 Globale (IG)
9021500 CHAMPIGNY LES MORDACS 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
752 419 291 100.00 99.63 Globale (IG)
9021502 SARTROUVILLE DUMAS SUD 25, Allée Vauban – CS 50068
59562 La Madeleine cedex
794 012 096 50.00 49.82 Mise en équivalence
(ME)
9021506 BONDY EDOUARD VAILLANT 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
802 001 628 100.00 99.63 Globale (IG)
9021507 MARNE MONTROUGE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
752 839 605 100.00 100.00 Globale (IG)
9021508 RUEIL AV DU 18 JUIN 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
788 459 048 100.00 99.63 Globale (IG)
Code société NOM SOCIETE SIEGE N° SIREN %
Contrôle
%
Intérêts
Méthode de
consolidation
9021509 VILLIERS LE BEL TISSONVILLIERS 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
753 569 219 100.00 99.63 Globale (IG)
9021513 ROMAINVILLE PRESIDENT WILSON 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
802 007 997 100.00 99.63 Globale (IG)
9021515 BONNEUIL AIME CESAIRE
(EX CARRIERES RUE DES HAIES)
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
799 426 655 100.00 99.63 Globale (IG)
9021517 CHATENAY 1/7 DIVISION LECLERC 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
790 893 283 100.00 99.63 Globale (IG)
9021518 CHATENAY PARC 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
789 027 695 100.00 100.00 Globale (IG)
9021520 ST CLOUD RUE DU 18 JUIN 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
788 767 432 100.00 99.63 Globale (IG)
9021528 MONTFERMEIL NOTRE DAME DES
ANGES
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
792 200 198 100.00 99.63 Globale (IG)
9021529 BEZONS PARC 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
791 010 424 100.00 100.00 Globale (IG)
9021530 AN1 CHAMPS SUR MARNE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
792 661 415 100.00 100.00 Globale (IG)
9021533 NOISY LE SEC PERI 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
793 556 895 100.00 99.63 Globale (IG)
9021534 BLANC MESNIL NOTRE DAME 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
792 751 281 100.00 99.63 Globale (IG)
9021535 PUTEAUX LES TILLEULS 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
789 992 815 100.00 99.63 Globale (IG)
9021538 ROMAINVILLE PARC REPUBLIQUE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
790 560 080 80.00 80.00 Globale (IG)
9021539 PONTOISE BOSSUT 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
793 407 008 100.00 99.63 Globale (IG)
9021540 MANTES LA VILLE ROGER
SALENGRO
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
791 980 436 100.00 99.63 Globale (IG)
9021542 MONFERMEIL COEUR DE VILLE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
793 439 795 100.00 99.63 Globale (IG)
9021545 PARIS 5 PLACE LEON BLUM 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
801 490 384 100.00 99.63 Globale (IG)
9021558 SAINT GERMAIN LISIERE PEREIRE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
791 604 135 100.00 99.63 Globale (IG)
9021562 MARTHIRS DE CHATEAUBRIANT 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
801 974 536 100.00 99.63 Globale (IG)
9021570 COLOMBES RUE DE BELLEVUE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
797 639 689 100.00 99.63 Globale (IG)
9021572 DOMONT PROVOST 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
794 151 928 100.00 99.63 Globale (IG)
9021573 AN2 CHAMPS SUR MARNE Cedex
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
792 661 456 100.00 100.00 Globale (IG)
9021574 NOISY LE GRAND GALLIENI Cedex
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
792 874 232 100.00 99.63 Globale (IG)
9021576 CLICHY RUE DE PARIS Cedex
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
792 845 331 100.00 99.63 Globale (IG)
9021577 CERGY MOULIN A VENT Cedex
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
793 471 152 100.00 99.63 Globale (IG)
9021578 VILLAS DE L'ORANGERIE Cedex
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
794 461 228 100.00 100.00 Globale (IG)
Cedex
Code société NOM SOCIETE SIEGE N° SIREN %
Contrôle
%
Intérêts
Méthode de
consolidation
9021579 SEVRAN GELOT 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
797 766 920 100.00 99.63 Globale (IG)
9021582 NOISY LE SEC FEUILLERE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
798 739 496 100.00 99.63 Globale (IG)
9021585 SAINT DENIS ORNANO 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
798 861 985 100.00 99.63 Globale (IG)
9021588 SCEAUX AVENUE DE BERRY 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
801 807 058 100.00 99.63 Globale (IG)
9021589 LEVALLOIS RUE JULES VERNE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
800 338 386 92.50 92.16 Globale (IG)
9021590 NOISY LE SEC - ANATOLE FRANCE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
798 709 176 100.00 99.63 Globale (IG)
9021593 LES VILLAS DE BOISEMONT 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
794 372 859 100.00 100.00 Globale (IG)
9021607 BAGNEUX RUE DES TERTRES 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
798 124 723 100.00 99.63 Globale (IG)
9021610 LIONSUN RUEIL 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
445 293 343 100.00 100.00 Globale (IG)
9021611 SAINT GERMAIN LISIERE PEREIRE -
ILOT D
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
798 774 709 100.00 99.63 Globale (IG)
9021618 MAUREPAS PARC 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
799 152 459 100.00 100.00 Globale (IG)
9021623 VILLIERS LE BEL CARREAUX 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
799 425 301 100.00 99.63 Globale (IG)
9021628 SAINT OUEN L'AUMONE PARC LE
NOTRE
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
799 484 514 100.00 99.63 Globale (IG)
9021629 PLAISIR PIERRE CURIE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
808 514 418 100.00 99.63 Globale (IG)
9021634 AULNAY JACQUES DUCLOS 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
802 511 402 100.00 99.63 Globale (IG)
9021641 ATHIS MONS MORANGIS 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
801 982 893 100.00 99.63 Globale (IG)
9021642 CHAVILLE SALENGRO RENUCCI 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
800 403 040 100.00 99.63 Globale (IG)
9021643 FONTENAY LE FLEURY 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
802 008 045 100.00 99.63 Globale (IG)
9021652 PIERREFITTE LORMET 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
803 740 810 100.00 99.63 Globale (IG)
9021654 CORBEIL SPINEDI 59, Rue Yves Kermen
92100 Boulogne Billancourt
803 523 695 50.00 49.82 Mise en équivalence
(ME)
9021658 VIROFLAY RUE DES PRES AUX BOIS 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
803 184 167 100.00 99.63 Globale (IG)
9021662 ASNIERES PARC 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
807 490 438 100.00 100.00 Globale (IG)
9021663 AUBERVILLIERS RUE BERNARD ET
MAZOYER
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
812 801 678 100.00 99.63 Globale (IG)
9021664 LES MOLIERES - GRANDE RUE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
807 947 353 100.00 99.63 Globale (IG)
9021666 ROSNY RUE PASCAL 50, route de la Reine - CS 50040,
92 773 Boulogne-Billancourt
cedex
809 554 447 100.00 99.63 Globale (IG)
9021671 CHATENAY 9/19 DIVISION LECLERC 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
808 636 138 100.00 99.63 Globale (IG)
Code société NOM SOCIETE SIEGE N° SIREN %
Contrôle
%
Intérêts
Méthode de
consolidation
9021673 CFH ISSY-CRESSON 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
817 405 772 100.00 100.00 Globale (IG)
9021675 TRAPPES RUE JEAN ZAY 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
811 907 385 100.00 99.63 Globale (IG)
9021676 SAINT DENIS - STRASBOURG 17-19 rue Michel Le Comte
75 003 Paris
800 063 307 49.00 48.82 Mise en équivalence
(ME)
9021681 SCI AUBERVILLIERS RUE DE LA
COMMUNE DE PARIS
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
812 650 596 100.00 99.63 Globale (IG)
9021682 VITRY VOLTAIRE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
803 580 323 100.00 99.63 Globale (IG)
9021693 COURCOURONNES-COPERNIC 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
803 637 669 100.00 99.63 Globale (IG)
9021705 MONTESSON LECLERC 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
807 570 684 80.00 79.70 Globale (IG)
9021709 PARIS 16 DOCTEUR BLANCHE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
809 608 326 100.00 99.63 Globale (IG)
9021710 ST CYR ECOLE RUE GABRIEL PERI 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
809 258 650 100.00 99.63 Globale (IG)
9021716 ARPAJON GRANDE RUE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
810 150 037 100.00 99.63 Globale (IG)
9021719 AUBERVILLIERS RUE SCHAEFFER 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
810 433 722 100.00 99.63 Globale (IG)
9021726 ORLY PARC M. CACHIN 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
808 160 055 100.00 99.63 Globale (IG)
9021728 BUSSY ST GEORGE ZAC SYCOMORE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
811 182 468 100.00 99.63 Globale (IG)
9021741 VILLEJUIF - 42/48 AVENUE DE LA
REPUBLIQUE
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
813 540 978 100.00 99.63 Globale (IG)
9021745 LIVRY GARGAN NEMOURS 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
812 588 150 100.00 99.63 Globale (IG)
9021746 SAINT DENIS MARCEL SEMBAT 17-19 rue Michel Le Comte
75 003 Paris
811 684 257 51.00 50.81 Mise en équivalence
(ME)
9021759 SCI LIEUSAINT ZAC DE LA
PYRAMIDE
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
813 321 072 100.00 99.63 Globale (IG)
9021760 BRIE COMTE ROBERT GAL LECLERC 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
811 907 724 100.00 99.63 Globale (IG)
9021761 BONDY AVENUE GALLIENI 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
812 847 085 100.00 99.63 Globale (IG)
9021781 VILLIERS S/ MARNE HAUTES
NOUES
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
812 377 166 100.00 99.63 Globale (IG)
9021782 VILLIERS S/ MARNE BD FRIEDBERG 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
812 376 887 100.00 99.63 Globale (IG)
9021811 VERNOUILLET VERNEUIL 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
812 985 505 100.00 99.63 Globale (IG)
9021900 LOT H CHAMPS 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
817 443 955 100.00 99.63 Globale (IG)
9021965 RUE DE FEUCHEROLLES COLOMBET 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
820 376 762 100.00 100.00 Globale (IG)
9022026 PERIPHEST 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
820 775 567 100.00 99.63 Globale (IG)
9022057 AF4 CHESSY 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
821 889 318 100.00 99.63 Globale (IG)
9022076 SEIGLIERE 43 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
823 372 107 100.00 99.63 Globale (IG)
Code société NOM SOCIETE SIEGE N° SIREN %
Contrôle
%
Intérêts
Méthode de
consolidation
9022090 CHAMPIGNY BUREAUX 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
823 938 832 100.00 99.63 Globale (IG)
9081094 LES ALLEES DU BOURG 129, Rue Servient
69326 Lyon
488 536 681 100.00 99.63 Globale (IG)
9081096 LES JARDINS DE JUSTINE 129, Rue Servient
69326 Lyon
477 890 099 70.00 69.73 Globale (IG)
9081097 LA COUR DE L'ORANGERIE 41, Avenue Gambetta
92400 Courbevoie
488 159 070 20.00 19.93 Mise en équivalence
(ME)
9081159 LYON ST PRIEST MOZART 129, Rue Servient
69326 Lyon
498 722 800 100.00 99.63 Globale (IG)
9081314 LYON BASTIE 129, Rue Servient
69326 Lyon
524 281 607 100.00 99.63 Globale (IG)
9081318 LYON VERRIERS 129, Rue Servient
69326 Lyon
528 170 426 100.00 99.63 Globale (IG)
9081382 LYON VILLEURBANNE CYPRIAN 129, Rue Servient
69326 Lyon
531 806 834 80.00 79.70 Globale (IG)
9081401 LYON CONFLUENCE BAYARD 129, Rue Servient
69326 Lyon
532 917 994 100.00 99.63 Globale (IG)
9081408 VILLEURBANNE POUDRETTE 129, Rue Servient
69326 Lyon
533 315 214 100.00 99.63 Globale (IG)
9081411 LYON PREVOST 2 129, Rue Servient
69326 Lyon
413 217 092 100.00 99.63 Globale (IG)
9081474 LYON VOURLES 129, Rue Servient
69326 Lyon
538 192 857 80.00 79.70 Globale (IG)
9081485 VALENCE CHEVANDIER 129, Rue Servient
69326 Lyon
540 097 334 100.00 99.63 Globale (IG)
9081503 VENISSIEUX PAUL BERT 129, Rue Servient
69326 Lyon
754 079 523 100.00 99.63 Globale (IG)
9081511 VILLEURBANNE RUE LEON BLUM 129, Rue Servient
69326 Lyon
791 356 900 100.00 99.63 Globale (IG)
9081512 VILLEFRANCHE - 573 RUE D'ANSE 129, Rue Servient
69326 Lyon
752 993 659 100.00 99.63 Globale (IG)
9081526 FEYZIN ROUTE DE LYON 129, Rue Servient 791 273 261 100.00 99.63 Globale (IG)
9081537 VILLEURBANNE MAISONS NEUVES 69326 Lyon
129, Rue Servient
791 229 339 100.00 99.63 Globale (IG)
9081575 LYON ST CYR PERRIN 69326 Lyon
129, Rue Servient
793 282 401 100.00 99.63 Globale (IG)
9081601 ECULLY FORRESTIERE 69326 Lyon
129, Rue Servient
799 962 840 100.00 99.63 Globale (IG)
9081612 ECULLY CHARRIERE BLANCHE 69326 Lyon
129, Rue Servient
798 282 653 100.00 99.63 Globale (IG)
9081630 SAINT FONS GIRARDET 69326 Lyon
129, Rue Servient
800 310 401 100.00 99.63 Globale (IG)
9081667 VILLEURBANNE RUE CHIRAT 69326 Lyon
129, Rue Servient
809 406 838 100.00 99.63 Globale (IG)
9081687 VOURLES COUTTRACHES 69326 Lyon
129, Rue Servient
813 348 018 100.00 99.63 Globale (IG)
9081701 VENISSIEUX DAUMIER 69326 Lyon
129, Rue Servient
811 090 737 100.00 99.63 Globale (IG)
9081720 LYON LA DUCHERE 69326 Lyon
129, Rue Servient
809 402 910 100.00 99.63 Globale (IG)
9081742 74 BEAUMONT 69326 Lyon
129, Rue Servient
811 955 137 100.00 99.63 Globale (IG)
9091016 CAILLOLS LA DOMINIQUE 69326 Lyon
79, Bd de Dunkerque
489 734 210 50.00 49.82 Mise en équivalence
9091030 MARSEILLE SAINT BARTHELEMY 13002 Marseille
1, Rue Albert Cohen BP2001
491 401 469 100.00 99.63 (ME)
Globale (IG)
9091058 LA TRINITE MAGISTRE 13322 Marseille cedex 16
400 Avenue de Roumanille
493 594 022 100.00 99.63 Globale (IG)
9091077 SIX FOUR LE BRUSC MADELEINE 06410 BIOT
1, Rue Albert Cohen BP2001
493 692 891 100.00 99.63 Globale (IG)
9091101 NICE COLLINE 13322 Marseille cedex 16
400 Avenue de Roumanille
498 117 936 100.00 99.63 Globale (IG)
9091145 (EX CORNICHE FLEURIE II)
PERTUIS LES MARTINES
06410 BIOT
1, Rue Albert Cohen BP2001
492 065 339 100.00 99.63 Globale (IG)
9091158 MARSEILLE ALLAUCH VILLE 13322 Marseille cedex 16
1, Rue Albert Cohen BP2001
498 894 187 100.00 99.63 Globale (IG)
13322 Marseille cedex 16
400 Avenue de Roumanille
9091233 ST LAURENT DU VAR 06410 BIOT
1, Rue Albert Cohen BP2001
507 878 858 100.00 99.63 Globale (IG)
9091252 ALLAUCH LES TOURRES 13322 Marseille cedex 16
1, Rue Albert Cohen BP2001
520 699 828 100.00 99.63 Globale (IG)
9091254 MARSEILLE LA TIMONE
MARSEILLE 10EME CHANTE
13322 Marseille cedex 16
1, Rue Albert Cohen BP2001
514 106 095 100.00 99.63 Globale (IG)
9091259 PERDRIX
25 RUE DE LA PROVIDENCE -
13322 Marseille cedex 16
1227 avenue du Mondial 98
793 067 802 100.00 99.63 Globale (IG)
Mise en équivalence
9091277 MONTPELLIER 34000 Montpellier 477 679 260 40.00 40.00 (ME)
Code société NOM SOCIETE SIEGE N° SIREN %
Contrôle
%
Intérêts
Méthode de
consolidation
9091278 2 QUAI DES JOUTES - AGDE - LE CAP
D'AGDE
1227 avenue du Mondial 98
34000 Montpellier
483 712 063 34.00 34.00 Mise en équivalence
(ME)
9091279 9 RUE FRANKLIN - SETE 1227 avenue du Mondial 98
34000 Montpellier
483 715 264 75.00 75.00 Globale (IG)
9091281 PARC AVENUE - MONTPELLIER 1227 avenue du Mondial 98
34000 Montpellier
490 344 124 30.00 30.00 Mise en équivalence
(ME)
9091283 12 RUE JULES FERRY CASTELNAU 1227 avenue du Mondial 98 494 753 379 40.00 40.00 Mise en équivalence
9091285 GRAND LARGE- LA GARNDE MOTTE 1227 avenue du Mondial 98 34000 Montpellier 507 671 592 40.00 40.00 (ME)
Mise en équivalence
9091287 QUAI DU COMMANDANT MERIC
AGDE
34000 Montpellier
1227 avenue du Mondial 98
34000 Montpellier
517 523 627 100.00 100.00 (ME)
Globale (IG)
9091289 13, AVENUE FRANCOIS DELMAS -
MONTPELLIER
1227 avenue du Mondial 98
34000 Montpellier
519 083 588 100.00 100.00 Globale (IG)
9091291 369, RUE DE L'AIGUELONGUE -
MONTPELLIER
1227 avenue du Mondial 98
34000 Montpellier
520 093 980 100.00 100.00 Globale (IG)
9091294 VALLAURIS MANUSCRIT 400 Avenue de Roumanille
06410 BIOT
523 631 703 100.00 99.63 Globale (IG)
9091307 JUAN LES PINS LOUIS GALLET 400 Avenue de Roumanille
06410 BIOT
520 595 992 100.00 99.63 Globale (IG)
9091324 MARSEILLE 9 BD DU CHALET 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
525 008 785 51.00 50.81 Globale (IG)
9091336 FRA ANGELICO LIRONDE -
MONTPELLIER
1227 avenue du Mondial 98
34000 Montpellier
524 952 421 45.00 45.00 Mise en équivalence
(ME)
9091342 PLAN DE CUQUES LES GARDANENS 1, Rue Albert Cohen BP2001 13322 Marseille cedex 16 791 782 121 100.00 99.63 Globale (IG)
9091350 PIOCH DE BOUTONNET 1227 avenue du Mondial 98
34000 Montpellier
538 981 614 100.00 100.00 Globale (IG)
9091360 CLERISSY VILLE 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
530 036 367 100.00 93.62 Globale (IG)
9091361 DOMAINE DE CAUDALIE -
MONTPELLIER
1227 avenue du Mondial 98
34000 Montpellier
529 903 304 50.00 50.00 Mise en équivalence
(ME)
9091362 MARSEILLE CHEMIN DE STE
MARTHE
1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
529 418 568 100.00 99.63 Globale (IG)
9091367 CANNES MONTFLEURY 400 Avenue de Roumanille
06410 BIOT
530 154 319 100.00 99.63 Globale (IG)
9091390 THEROIGNE DE MERICOURT 1227 avenue du Mondial 98
34000 Montpellier
538 518 572 100.00 100.00 Globale (IG)
9091436 SAINT LAURENT DU VAR ST
HUBERT
400 Avenue de Roumanille
06410 BIOT
791 015 043 100.00 99.63 Globale (IG)
9091466 BOUC BEL AIR III 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
539 355 156 80.00 79.70 Globale (IG)
9091469 MARSEILLE 8E - LA SERANE 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
538 570 458 100.00 99.63 Globale (IG)
9091472 HORIZON PROVENCE 6, Rue Turcat Méry
13008 Marseille
753 228 980 42.00 41.84 Mise en équivalence
(ME)
9091476 3-4 AV. DU GNRL DE GAULLE 1227 avenue du Mondial 98
34000 Montpellier
537 790 859 51.00 51.00 Globale (IG)
9091488 MARSEILLE 8E POURRIERES 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
788 413 367 100.00 99.63 Globale (IG)
9091490 DES BARONNES - PRADES LE LEZ 1227 avenue du Mondial 98
34000 Montpellier
750 941 528 100.00 99.67 Globale (IG)
9091493 MONTPELLIERET 1227 avenue du Mondial 98
34000 Montpellier
797 912 383 100.00 99.63 Globale (IG)
9091497 MARSEILLE 5E ST PIERRE 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
752 916 544 100.00 99.63 Globale (IG)
9091498 MARSEILLE 13E LES ALVERGNES 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
752 363 036 100.00 99.63 Globale (IG)
9091514 NICE RUE PUGET 400 Avenue de Roumanille
06410 BIOT
802 093 849 100.00 99.63 Globale (IG)
9091536 LE CANNET
MAURICE JEANPIERRE
400 Avenue de Roumanille
06410 BIOT
790 827 885 100.00 99.63 Globale (IG)
9091543 SAINT LAURENT DU VAR
LES PUGETS
400 Avenue de Roumanille
06410 BIOT
794 775 049 100.00 99.63 Globale (IG)
9091554 MARSEILLE 10EME TIMONE II 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
792 751 821 100.00 99.63 Globale (IG)
9091567 VILLEFRANCHE
AVENUE ALBERT 1ER
400 Avenue de Roumanille
06410 BIOT
792 652 851 100.00 99.63 Globale (IG)
9091592 SAINT LAURENT DU VAR -
PLATEAUX FLEURIS
400 Avenue de Roumanille
06410 BIOT
798 170 486 100.00 99.63 Globale (IG)
9091595 RUE LEONARD DE VINCI
MONTPELLIER
1227 avenue du Mondial 98
34000 Montpellier
798 710 349 100.00 99.63 Globale (IG)
9091596 MARSEILLE 16EME L'ESTAQUE 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
797 454 378 100.00 99.63 Globale (IG)
9091597 RUE BERNARD BLIER MONTPELLIER 1227 avenue du Mondial 98 34000 Montpellier 801 778 879 100.00 99.63 Globale (IG)
9091600 MARSEILLE 9EME CHALET 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
800 114 399 100.00 99.63 Globale (IG)
Code société NOM SOCIETE SIEGE N° SIREN %
Contrôle
%
Intérêts
Méthode de
consolidation
9091605 TOULOUSE IMPASSE CURIE 4, Allée Paul Sabatier
31000 Toulouse
801 452 756 100.00 99.63 Globale (IG)
9091606 TOULOUSE RUE DU BON VOISIN 4, Allée Paul Sabatier
31000 Toulouse
803 637 867 100.00 99.63 Globale (IG)
9091608 MARSEILLE 11EME - ST LOUP 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
799 479 704 100.00 99.63 Globale (IG)
9091609 TOULOUSE - CHEMIN DE NIBOUL 4, Allée Paul Sabatier
31000 Toulouse
804 247 245 100.00 99.63 Globale (IG)
9091619 MOUGINS ST BASILE 400 Avenue de Roumanille
06410 BIOT
801 488 362 100.00 99.63 Globale (IG)
9091620 MARTIGUES CARRO 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
800 414 955 100.00 99.63 Globale (IG)
9091625 MARSEILLE 13EME BD BARRY 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
799 451 703 100.00 99.63 Globale (IG)
9091631 RUE DE LA GARDIOLE - CARNON 1227 avenue du Mondial 98
34000 Montpellier
804 572 634 100.00 99.63 Globale (IG)
9091637 RUE CROIX VERTE MONTPELLIER 1227 avenue du Mondial 98
34000 Montpellier
809 799 299 100.00 99.63 Globale (IG)
9091638 CAGNES AVENUE DE GRASSE 400 Avenue de Roumanille
06410 BIOT
801 488 529 100.00 99.63 Globale (IG)
9091640 MARSEILLE 10EME MIREILLE LAUZE 1, Rue Albert Cohen BP2001 13322 Marseille cedex 16 800 955 130 100.00 99.63 Globale (IG)
9091644 PRADO LOUVAIN 8/14 allée Cervantès Parc
Du Roy d'Espagne
13009 Marseille
812 795 128 50.00 49.82 Mise en équivalence
(ME)
9091650 ISTRES FELIX GOUIN 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
801 353 491 100.00 99.63 Globale (IG)
9091651 TOURNEFEUILLE - 159 AVENUE DU
MARQUISAT
4, Allée Paul Sabatier
31000 Toulouse
805 267 945 100.00 99.63 Globale (IG)
9091655 CHEMIN DE HEREDIA 4, Allée Paul Sabatier
31000 Toulouse
801 346 297 100.00 99.63 Globale (IG)
9091657 OPIO - ROUTE DE CANNES 400 Avenue de Roumanille
06410 BIOT
808 011 506 100.00 99.63 Globale (IG)
9091665 COLOMIERS - CHEMIN DES MAROTS 4, Allée Paul Sabatier 31000 Toulouse 804 106 979 100.00 99.63 Globale (IG)
9091684 SALAISON CASTELNAU-LE-LEZ 1227 avenue du Mondial 98
34000 Montpellier
808 076 921 100.00 99.63 Globale (IG)
9091686 ARISTIDE BRIAND CASTELNAU-LE
LEZ
1227 avenue du Mondial 98
34000 Montpellier
808 077 440 100.00 99.63 Globale (IG)
9091688 CANNES - AVENUE LOUIS GROSSO 400 Avenue de Roumanille
06410 BIOT
804 497 204 100.00 99.63 Globale (IG)
9091690 VILLENEUVE-LES-AVIGNON
PRIEURE
1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
804 624 583 100.00 99.63 Globale (IG)
9091692 AVENUE ST LAZARE MONTPELLIER 1227 avenue du Mondial 98 34000 Montpellier 811 561 729 100.00 99.63 Globale (IG)
9091694 MARSEILLE - SAINT ANGE 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
808 887 533 100.00 99.63 Globale (IG)
9091696 PELISSANNE VILLAGE 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
804 637 973 100.00 99.63 Globale (IG)
9091712 CASTANET RUE DU BROC 4, Allée Paul Sabatier 810 169 946 100.00 99.63 Globale (IG)
9091713 MARSEILLE 9EME - CHEMIN JOSEPH 31000 Toulouse
1, Rue Albert Cohen BP2001
808 887 582 100.00 99.63 Globale (IG)
9091729 AIGUIER
ROQUEFORT LES PINS LE SINODON 400 Avenue de Roumanille
13322 Marseille cedex 16 809 533 722 100.00 99.63 Globale (IG)
9091730 SANARY S/ MER JOSEPH LAUTIER 06410 BIOT
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
809 579 246 100.00 99.63 Globale (IG)
9091743 RUE DES REDOUTES TOULOUSE 4, Allée Paul Sabatier 811 047 323 100.00 99.63 Globale (IG)
9091744 NICE MADELEINE 31000 Toulouse
400 Avenue de Roumanille
06410 BIOT
810 814 756 100.00 99.63 Globale (IG)
9091752 MARSEILLE 14EME FLORIDA 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
812 695 575 100.00 99.63 Globale (IG)
9091754 TOULOUSE LA BUTTE 4, Allée Paul Sabatier
31000 Toulouse
810 119 370 100.00 99.63 Globale (IG)
9091762 CAVALAIRE SUR MER AVENUE
PIERRE RAMEIL
400 Avenue de Roumanille
06410 BIOT
812 900 942 100.00 99.63 Globale (IG)
9091773 MARSEILLE 8EME POURRIERE 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
812 444 297 100.00 99.63 Globale (IG)
9091783 MARSEILLE 13EME BAUME
LOUBIERE
50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
813 392 537 100.00 99.63 Globale (IG)
9091789 MARSEILLE 10EME SACCOMAN 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
812 705 341 100.00 99.63 Globale (IG)
9091797 MARSEILLE CAPELETTE CENTRE 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
811 630 623 100.00 99.63 Globale (IG)
9091809 VITROLLES MARCEL PAGNOL 1, Rue Albert Cohen BP2001
13322 Marseille cedex 16
813 781 770 100.00 99.63 Globale (IG)
Code société NOM SOCIETE SIEGE N° SIREN %
Contrôle
%
Intérêts
Méthode de
consolidation
BAILLYEUROPE
(1187)
LES COTTAGES DU VAL D'EUROPE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
481 535 862 51.00 51.00 Mise en équivalence
(ME)
BARBUSSE
(1243)
BARBUSSE MONTCONSEIL 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
447 530 858 100.00 100.00 Globale (IG)
BLGPART BOULOGNE PARTICIPATIONS 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
NC 99.99 99.99 Globale (IG)
BOISARCY
(1192)
LES VILLAS DE BOIS D'ARCY 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
494 206 337 100.00 100.00 Globale (IG)
BOISVALLEES BOIS DES VALLEES 86, Rue du Dôme
92100 Boulogne Billancourt
409 803 509 49.00 49.00 Mise en équivalence
(ME)
CESSONPLAINE
(1188)
CESSON LA PLAINE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
488 939 315 100.00 100.00 Globale (IG)
CESSONVILLAS
(1186)
LES VILLAS DE CESSON 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
480 990 670 100.00 100.00 Globale (IG)
CHAPTAL2
(1234)
DES 8 ET 10 RUE CHAPTAL -
MONTPELLIER
1227 avenue du Mondial 98
34000 Montpellier
503 314 262 75.00 74.84 Globale (IG)
DOMEPASTEUR DOME PASTEUR 86, Rue du Dôme
92100 Boulogne Billancourt
419 711 056 49.00 49.00 Mise en équivalence
(ME)
DOMESEINE DOME RUE DE SEINE 86, Rue du Dôme
92100 Boulogne Billancourt
492 029 590 49.00 49.00 Mise en équivalence
(ME)
FONTAINE FONTAINE DE L'ARCHE 86, Rue du Dôme
92100 Boulogne Billancourt
422 517 961 24.01 24.01 Mise en équivalence
(ME)
FREPILLON
(1190)
LES VILLAS DE FREPILLON 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
493 943 914 100.00 100.00 Globale (IG)
GEODE JARDINS DE LA GEODE 86, Rue du Dôme
92100 Boulogne Billancourt
490 616 596 42.00 42.00 Mise en équivalence
(ME)
KWERK KWERK 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
809 039 985 73.30 73.30 Mise en équivalence
(ME)
KWERKB KWERK BOULOGNE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
809 343 551 100.00 73.30 Mise en équivalence
(ME)
KWERK2 KWERK 2 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
813 981 610 100.00 73.30 Mise en équivalence
(ME)
KWERK3 KWERK LA DEFENSE 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
824 148 167 100.00 73.30 Mise en équivalence
(ME)
KWERK4 KWERK HAUSSMANN 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
824 583 090 100.00 73.30 Mise en équivalence
(ME)
LISSES
(1183)
VILLAS DE LISSES 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
481 047 405 100.00 100.00 Globale (IG)
MARNELAGNY TERRASSE MARNE LAGNY 86, Rue du Dôme
92100 Boulogne Billancourt
493 820 617 42.00 42.00 Mise en équivalence
(ME)
Autres sociétés France
APEX APEX 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
328 835 889 100.00 100.00 Globale (IG)
CHATENAY
(1245)
CHATENAY 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
428 810 949 100.00 99.63 Globale (IG)
CHATENAYEPP
(1244)
CHATENAY EPP 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
428 189 526 100.00 99.63 Globale (IG)
9011370 MOMA 50, Route de la Reine, CS 50040,
92773 Boulogne Billancourt
Cedex
488 579 640 100.00 99.63 Globale (IG)
Code société NOM SOCIETE SIEGE N° SIREN %
Contrôle
%
Intérêts
Méthode de
consolidation
Sociétés étrangères
1ERBERLIN PREMIER CB2 BERLIN Hans-Cornelius-Str. 4,
82166 Gräfelfing
100.00 93.65 Globale (IG)
PREMIER DEUTSCHLAND
FRANKFURT
Hans-Cornelius-Str. 4,
82166 Gräfelfing
100.00 100.00 Globale (IG)
1ERFRANKFURT Premier Mainzer Landstrasse
Premier Lahnstrasse
100.00
100.00
100.00
100.00
Globale (IG)
Globale (IG)
PREMIER INDONESIA Mid Plaza I. Jakarta 10220
Indonésie
99.00 99.00 Mise en équivalence
(ME)
Fountaine Bleau Golf Residence 50.00 50.00 Mise en équivalence
(ME)
Central Park 100.00 100.00 Mise en équivalence
(ME)
Kayu Putih Residence 50.00 50.00 Mise en équivalence
(ME)
1ERINDO La Vanoise Village 50.00 50.00 Mise en équivalence
(ME)
Premier Résidence 50.00 50.00 Mise en équivalence
(ME)
Pinang Ranti Mansions 50.00 50.00 Mise en équivalence
(ME)
Les Belles Maisons 50.00 50.00 Mise en équivalence
(ME)
1ERPORT PREMIER PORTUGAL Av. de la Républica. 9-9 1020185
Lisbonne
100.00 100.00 Mise en équivalence
(ME)
PREMIER ESPANA C/Balmes 150. 1e-2e 08006
Barcelona
100.00 100.00 Globale (IG)
1ERESPANA Premier Desarrollos 100.00 100.00 Globale (IG)
Premier Partners 50.00 50.00 Mise en équivalence
(ME)
CONCEPT BAU MUNICH Hans-Cornelius-Str. 4,
82166 Gräfelfing
94.00 93.65 Globale (IG)
VIVICO Isargärten Verwaltungs GmbH 100.00 93.65 Globale (IG)
VIVICO Isargärten GmbH & Co. KG 100.00 93.65 Globale (IG)
Lienienstr. GmbH 100.00 93.65 Globale (IG)
Linienstr. GmbH & Co. KG 100.00 93.65 Globale (IG)
Nymphenburg Süd Verwaltungs GmbH 100.00 93.65 Globale (IG)
CONCEPTBAU Nymphenburg Süd GmbH & Co. KG 100.00 93.65 Globale (IG)
Ika-Freudenberg Verwaltungs GmbH 100.00 93.65 Globale (IG)
Projekt Harlaching GmbH 100.00 93.65 Globale (IG)
Projekt Freimann GmbH 100.00 93.65 Globale (IG)
Blitz 16-684 Gmbh 100.00 93.65 Globale (IG)
Blitz 16-683 Gmbh 100.00 93.65 Globale (IG)
Projekt Karsfeld Gmbh
Projekt Neuhausen Gmbh
100.00
100.00
93.65
93.65
Globale (IG)
Globale (IG)
Nürnberger Strasse 38
ZAPF ZAPF 95440 Bayreuth 92.92 92.92 Globale (IG)
Zapf France SARL 100.00 92.92 Globale (IG)
ZAPF LAND ZAPF LAND DEVELOPMENT (ZLD) 100.00 93.07 Globale (IG)
DEVELOPMENT Mortonstraße GmbH 100.00 93.07 Globale (IG)
(ZLD) Projekt Germering GmbH 100.00 93.07 Globale (IG)
POLSKA PREMIER POLSKA Domaniewska 41 Taurus Bldg 02-675
Warszawa
99.99 99.99 Globale (IG)

3.2. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

Aux Actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016, sur :

  • -le contrôle des comptes consolidés de la société Les Nouveaux Constructeurs, tels qu'ils sont joints au présent rapport,
  • la justification de nos appréciations,
  • la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

I – Opinion sur les comptes consolidés

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

II - Justification des appréciations

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

  • Comme indiqué dans la note 1.3.1 « Prise en compte du chiffre d'affaires et du résultat des programmes » de l'annexe aux comptes consolidés, le chiffre d'affaires et le résultat des programmes immobiliers en France sont reconnus selon la méthode de l'avancement. Ils sont déterminés à partir d'estimations de la marge à terminaison selon les modalités décrites au paragraphe «chiffre d'affaires et marge à l'avancement» de la note susmentionnée. Nos travaux ont consisté à examiner le caractère raisonnable des hypothèses sur lesquelles se fondent ces estimations, à revoir les calculs effectués par votre groupe et à examiner les procédures d'approbation de ces estimations par la direction générale.
  • Comme indiqué dans la note 1.2 « Comparabilité des comptes », LNC a pris la décision de fermer l'activité Zapf Bau. Nos travaux ont consisté à apprécier les modalités d'application de la norme IFRS5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées », le caractère raisonnable des estimations significatives et de la présentation d'ensemble des comptes.
  • Comme indiqué dans la note 6.2 « Provisions » de l'annexe aux comptes consolidés, des provisions ont été comptabilisées au titre d'un contentieux à Port Cergy et d'un contentieux fiscal en Espagne. Nos travaux ont consisté à examiner le caractère raisonnable des estimations retenues et à revoir leur cohérence avec les éléments d'appréciation communiqués par les conseils de la société.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

III – Vérification spécifique

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

Fait à Paris et la Défense, le 4 avril 2017

Les commissaires aux comptes

BDO FRANCE LEGER & ASSOCIES

CA R O L IN E ALL O U Ë T

MAZARS

OD IL E CO U LA U D

3.3. Comptes sociaux

Mot (M) Not (I
LES NOUVEAUX CONSTRUCTEURS Période du 01/01/16
Edition du 29/03/17
au 31
RUBRIQUES BRUT Amortissements net (n)
31/12/2016
INCLUME
31/12/2015
CAPITAL SOUSCRIT NON APPELÉ
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Frais d'établissement
Frais de développement
263 089 263 089 515 374
Concession, brevets et droits similaires 42463 42 463 o
Fonds commercial 452 449 452 449
Autres immobilisations incorporelles 655 582 653 854 1728 31 126
Avances et acomptes sur immobilisations incorporelles
TOTAL immobilisations incorporelles : 1 413 583 1 148 766 264 817 546 501
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Terrains
Constructions 33 227 13 000 20 227 21888
Installations techniques, matériel et outillage industriel
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations en cours
4 296 558 2 348 084 1948 474 2 289 103
Avances et acomptes
TOTAL immobilisations corporelles : 4 329 785 2 361 084 1968702 2 3 10 9 9 1
IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES
Participations évaluées par mise en équivalence
Autres participations
99 897 713 18 828 002 81 069 711 84 686 577
Créances rattachées à des participations
Autres titres immobilisés
Prêts 28 650 052 7 383 775 21 266 277 14 289 529
Autres immobilisations financières 89 225 89 225 100 754
TOTAL immobilisations financières : 128 636 990 26 211 777 102 425 213 99 076 860
ACTIF IMMOBILISÉ 134 380 358 29 721 626 104 658 732 101 934 351
CTOCKS ET EN COUPS
STOCKS ET EN-COURS
Matières premières et approvisionnement
Stocks d'en-cours de production de biens
Stocks d'en-cours production de services
Stocks produits intermédiaires et finis
Stocks de marchandises
TOTAL stocks et en-cours :
CRÉANCES
Avances, acomptes versés sur commandes 42725 42725 28 8 8 2
Créances clients et comptes rattachés 23 018 763 23 018 763 15 647 789
Autres créances 159 998 234 38 679 345 121 318 889 94 903 667
Capital souscrit et appelé, non versé
TOTAL créances: 183 059 722 38 679 345 144 380 377 110 580 338
DISPONIBILITÉS ET DIVERS
Valeurs mobilières de placement 443 826 443 826 1444 171
Disponibilités 80 792 207 80 792 207 57 535 083
Charges constatées d'avance 902 023 902 023 954 091
TOTAL disponibilités et divers : 82 138 056 82 138 056 59 933 345
ACTIF CIRCULANT 265 197 778 38 679 345 226 518 433 170 513 682
Frais d'émission d'emprunts à étaler 192 902 192 902 257 853
Primes remboursement des obligations
Écarte de conversion actif 2.245.044 DISPOSE 9 409 479
RUBRIQUES neu (n)
31/12/2016
ma pro
31/12/2015
SITUATION NETTE
16 039 755
Capital social ou individuel
dont versé
16 039 755 16 039 755
Primes d'émission, de fusion, d'apport, 81 285 595 81 285 595
Écarts de réévaluation
dont écart d'équivalence
Réserve légale 1 603 976 1 603 976
24 314
Réserves statutaires ou contractuelles
Réserves réglementées
24 314
Autres réserves 73 598 256 75 605 569
Report à nouveau
Résultat de l'exercice 23 019 385 7 615 940
TOTAL situation nette: 195 571 280 182 175 148
SUBVENTIONS D'INVESTISSEMENT
PROVISIONS RÉGLEMENTÉES 717 143 717 143
CAPITAUX PROPRES 196 288 422 182 892 290
Produits des émissions de titres participatifs
Avances conditionnées
AUTRES FONDS PROPRES
Provisions pour risques 5 548 958 5 368 647
Provisions pour charges 2 348 496 1956489
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES 7897454 7 3 2 5 1 3 7
DETTES FINANCIÈRES
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires 30 026 163
5493
30 026 163
12 180
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
Emprunts et dettes financières divers
63 582 691 40 281 985
TOTAL dettes financières : 93 614 347 70 320 328
AVANCES ET ACOMPTES RECUS SUR COMMANDES EN COURS
DETTES DIVERSES 2540893 2 322 732
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
33 315 406 12 269 099
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés 100 100
Autres dettes 806 243 564 920
TOTAL dettes diverses: 36 662 642 15 156 851
PRODUITS CONSTATÉS D'AVANCE 253 116 193 454
DETTES 130 530 104 85 670 633
Ecarts de conversion passif
TOTAL GÉNÉRAL 334 715 980 275 888 060
RUBRIQUES France Export Net (N)
31/12/2016
Net (N-1)
31/12/2015
Ventes de marchandises
Production vendue de biens
Production vendue de services 52 085 918 250.000 52 335 918 38 703 689
Chiffres d'affaires nets 52 085 918 250 000 52 335 918 38 703 689
Production stockée
Production immobilisée
Subventions d'exploitation
Reprises sur amortissements et provisions, transfert de charges 1925404 1 252 004
Autres produits 202 301 331 575
PRODUITS D'EXPLOITATION 54 463 622 40 287 269
CHARGES EXTERNES
Achats de marchandises [et droits de douane]
Variation de stock de marchandises
Achats de matières premières et autres approvisionnement
Variation de stock [matières premières et approvisionnement]
Autres achats et charges externes 11 323 419 10 316 674
TOTAL charges externes : 11 323 419 10 316 674
IMPOTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILÉS 1 312 825 1 034 662
CHARGES DE PERSONNEL
Salaires et traitements 21 803 150 20.033.179
Charges sociales 9 334 903 8 736 300
TOTAL charges de personnel : 31 138 063 28 769 478
DOTATIONS D'EXPLOITATION
Dotations aux amortissements sur immobilisations 515349 629.012
Dotations aux provisions sur immobilisations
Dotations aux provisions sur actif circulant
Dotations aux provisions pour risques et charges
TOTAL dotations d'exploitation : 1824 496 924 580
AUTRES CHARGES D'EXPLOITATION 181 276 144 348
CHARGES D'EXPLOITATION 45 780 079 41 189 743
RÉSULTAT D'EXPLOITATION 8 683 543 (902 475)
RUBRIQUES Net (N)
31/12/2016
Net (N-1)
31/12/2015
RÉSULTAT D'EXPLOITATION 8 683 543 (902 475)
Bénéfice attribué ou perte transférée
Perte supportée ou bénéfice transféré
PRODUITS FINANCIERS
Produits financiers de participation 22 421 949 23 126 303
Produits des autres valeurs mobilières et créances de l'actif immobilisé 85 127
Autres intérêts et produits assimilés 1 197 157 1 140 629
Reprises sur provisions et transferts de charges 7 245 158 3793937
Différences positives de change
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement 162 311 237 740
31 026 659 28 298 736
CHARGES FINANCIÈRES
Dotations financières aux amortissements et provisions 8 615 680 23 701 504
Intérêts et charges assimilées 2 169 426 2 140 144
Différences négatives de change
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilères de placement
10 785 110 25 841 648
RÉSULTAT FINANCIER 20 241 549 2 457 088
RÉSULTAT COURANT AVANT IMPOTS 28 925 092 1 554 613
PRODUITS EXCEPTIONNELS
Produits exceptionnels sur opérations de gestion
Produits exceptionnels sur opérations en capital 43 438
Reprises sur provisions et transferts de charges
43 438 1
CHARGES EXCEPTIONNELLES
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion 85973 29 319
Charges exceptionnelles sur opérations en capital 18 097 13 3 23
Dotations exceptionelles aux amortissements et provisions
104 070 42 642
RÉSULTAT EXCEPTIONNEL (60631) (42 641)
Participation des salariés aux résultats de l'entreprise
Impôts sur les bénéfices 5845076 (6 103 967)
TOTAL DES PRODUITS 85 533 719 68 586 006
TOTAL DES CHARGES 62 514 334 60 970 066
BÉNÉFICE OU PERTE 23 019 385 7615940

1°/ EVENEMENTS SIGNIFICATIFS DE L'EXERCICE

Pour l'exercice 2016, la société dégage un bénéfice net comptable de 23 019 385.01 €, contre un bénéfice net comptable de 7 615 939.63 €, pour l'exercice précédent.

Le chiffre d'affaires de la société s'élève à 52.3 m€ contre 38.7 m€ en 2015. Il représente pour l'essentiel la facturation des prestations de services à ses filiales en France, notamment les sociétés civiles de construction-vente, et à l'étranger. Ces honoraires ont largement couvert les frais de structure de la société, résultant en un résultat d'exploitation positif de 8.7 m€.

Ainsi, le montant des dividendes perçus s'est élevé à 18.2 m€ contre 14.4 m€ en 2015, essentiellement en provenance de LNC Investissement (9.6 m€), CFH (3.5 m€) et 1er España (5 m€).

Au cours de l'exercice 2016, Les Nouveaux Constructeurs SA a versé 9.6 m€ de dividendes à ses actionnaires.

Les capitaux propres de la société s'établissent à 196.3 m€ à fin 2016 contre 182.9 m€ à fin 2015.

2°/ PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES

Les comptes annuels ont été arrêtés conformément aux dispositions du règlement 2016-07 de l'Autorité des Normes Comptables homologué par arrêté ministériel du 26 décembre 2016 relatif à la réécriture du Plan Comptable Général.

L'exercice a une durée de 12 mois couvrant la période du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2016.

Immobilisations incorporelles

Les logiciels informatiques acquis sont amortis comptablement sur une période d'un an selon le mode linéaire.

Les dépenses afférentes aux logiciels conçus par l'entreprise sont comptabilisées dans les charges de l'exercice où elles sont engagées.

Les frais de recherche et de développement comprennent principalement les dépenses d'études préliminaires à la constitution des sociétés supports de programmes qui font soit l'objet d'une refacturation à la société support, soit l'objet d'une perte si le projet est abandonné.

Immobilisations corporelles

Les immobilisations corporelles sont amorties selon les règles suivantes :

Agencements et installations 10 ans linéaire
Matériel informatique 3 ans dégressif
Matériel de transport 3 ans linéaire
Matériel de bureau 5 ans linéaire

Immobilisations financières

  • La valeur brute des titres de participation des sociétés figurant au bilan est constituée par leur coût d'acquisition.

Les participations détenues dans les sociétés de capitaux (y compris de droit étranger) sont évaluées sur la base de la quote-part de situation nette au 31 décembre de l'exercice.

Une provision pour dépréciation est constituée si nécessaire, à concurrence de la différence entre la quotepart de situation nette et la valeur brute comptable de la participation.

En cas de situation nette négative, il est également procédé à la dépréciation des participations et des créances détenues et le cas échéant à la dotation de provisions pour risques.

  • La quote-part de résultat des participations dans les SCI/SNC de construction vente qui correspondent au portage des programmes immobiliers faisant suite à la fusion des sociétés Dominium, Cabrita Promotion en 2012 et Les Nouveaux Constructeurs Entreprises en 2015, est appréhendée par LNC SA l'année même de leur réalisation :

  • d'une part, du fait de la transparence des sociétés,

  • d'autre part, du fait de l'existence d'une clause statutaire de remontée automatique des résultats sous condition résolutoire du vote de l'assemblée générale des associés.

Depuis 1999, en conformité avec la méthode préférentielle retenue par le CNC, le groupe reconnaît son chiffre d'affaires ainsi que les résultats des programmes immobiliers selon la méthode de l'avancement, cet avancement étant constitué tant d'un critère d'avancement technique de l'opération que d'un avancement commercial caractérisé par la signature des actes authentiques par les clients.

Le chiffre d'affaires à l'avancement est déterminé à partir du chiffre d'affaires résultant des actes authentiques pondéré par le pourcentage d'avancement technique.

Le résultat à l'avancement est déterminé à partir de la marge brute prévisionnelle à terminaison du programme immobilier pondéré par l'avancement technique et commercial.

Le résultat de l'année est composé du résultat à l'avancement et des coûts variables de l'exercice.

La marge brute à terminaison est déterminée par différence entre :

  • Recettes prévisionnelles de l'opération évaluées en fonction des données actuelles du marché
  • Coûts prévisionnels hors coûts variables constatés en charges de période, permettant la réalisation des programmes immobiliers.

Dans le cas où une perte à terminaison serait identifiée sur un programme, elle est intégralement provisionnée dès son identification y compris les frais variables encourus jusqu'à l'achèvement.

La provision pour perte à terminaison ainsi déterminée est ré estimée à la clôture de chaque exercice en fonction de l'évolution du budget de l'opération.

L'avancement technique correspond au prix de revient stocké et engagé hors terrain par rapport au prix de revient budgété hors terrain.

L'avancement commercial correspond au CA résultant des actes authentiques rapporté au CA total budgété.

Frais financiers :

Du fait de l'introduction de l'IAS 23 révisée en 2009, les coûts d'emprunts des opérations pour lesquelles le terrain a été acquis et financé depuis le 1er janvier 2009 sont inclus dans le coût de revient et passés en charge selon la méthode de l'avancement ci-dessus. Pour les opérations antérieures à l'introduction d'IAS 23 R, les coûts d'emprunts sont passés en charge selon la même approche que pour les coûts de structure.

Honoraires commerciaux :

En application du règlement n° 2012-5 du 08 novembre 2012 modifiant l'article 380-1 du règlement CRC n°99-03, les honoraires de commercialisation sont inclus au prix de revient du programme à compter du 01er janvier 2013. Ainsi, le calcul de la marge à l'avancement des programmes inclut dorénavant les honoraires de commercialisation au prix de revient.

Dans la mesure où ce règlement conduit à un changement de méthode, celui-ci a été comptabilisé de manière rétroactive conformément à l'article 130-5 du PCG dans les comptes des SCI.

  • Les autres immobilisations financières sont essentiellement composées de prêts, dépôts et cautionnements.

Dans le souci d'une meilleure lisibilité des comptes, nous avons procédé à la compensation des comptes courants d'associés actif et passif par société.

Disponibilités

Les disponibilités sont principalement constituées de valeurs mobilières de placement qui font l'objet d'une provision éventuelle en cas d'identification d'une moins-value latente.

Créances et dettes libellées en devises étrangères

Elles font l'objet d'une évaluation au cours de clôture avec constatation d'un écart de conversion actif ou passif.

Les écarts de conversion actif font l'objet d'une provision pour risques.

Provisions pour risques commerciaux et juridiques

Elles sont destinées à couvrir des risques et charges que des évènements survenus ou en cours rendent probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation, l'échéance ou le montant sont incertains.

Provisions pour indemnités de départ à la retraite

Les engagements du Groupe sont provisionnés et ont été calculés par un expert indépendant en application de la méthode dite rétrospective qui repose sur :

  • les droits potentiellement acquis par les salariés en fonction de leur ancienneté effective dans le Groupe,

  • une projection des salaires jusqu'à la date de départ à la retraite,

  • la prise en compte de taux de rotation du personnel et de tables de mortalité,
  • une actualisation des engagements ainsi calculés.

3°/ COMPENSATION DES COMPTES COURANTS SOCIETES LIEES

Comptes (en euros) Avant compensation Après compensation
Créances rattachées à des
participations
267 62 041 650 451 62 888 836
Versements à effectuer sur
titres de participation non libérés
269 -999
Dettes rattachées à des
participations
458 660 435 451 -187 750
_______
62 701 086
_______
62 701 086

4°/ COMMENTAIRES SUR LES COMPTES

4.1 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

  • Le poste « fonds de commerce » d'un montant de 452 449 € correspond :
  • o d'une part, à 152 449.02 € pour le fonds de commerce qui a été créé par l'effet de la réévaluation légale de 1976. La réserve de réévaluation qui en est résultée a été incorporée au capital par décision de l'assemblée du 23 mai 1980. Il est totalement amorti depuis plusieurs exercices,
  • o d'autre part, à 300 000 € pour le fonds de commerce acquis dans le cadre de l'acquisition des participations dans des SCI du groupe SOLIM.

4 - 2 DETAIL DES MOUVEMENTS DES POSTES DE L'ACTIF IMMOBILISE

RUBRIQUES IMMOBILISATIONS AMORTISSEMENTS / PROVISIONS
ET
POSTES
Valeur brute Augmentations Valeur brute Début Augmentations Fin
au début de
l'exercice
Acquisitions Diminutions à la fin de
l'exercice
de
l'exercice
Dotations Diminutions de
l'exercice
(en euros)
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Frais de prospection d'opérations
immobilières (a)
515 374 774 514 1 026 800 263 089 0 0 0 0
Concessions et brevets 42 463 0 0 42 463 42 463 0 0 42 463
Fonds Commercial 452 449 0 0 452 449 452 449 0 0 452 449
Autres immobilisations incorporelles
(logiciels)
652 584 2 998 0 655 582 621 458 32 396 0 653 854
Immobilisations incorporelles en cours 0 0 0 0 0 0 0 0
Participation à un fonds d'entreprise 0 0 0 0 0 0 0 0
TOTAL 1 662 871 777 512 1 026 800 1 413 583 1 116 370 32 396 0 1 148 766
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Terrains 0 0 0 0 0 0 0 0
Constructions 33 227 0 0 33 227 11 339 1 661 13 000
Matériel informatique 1 264 261 70 623 383 822 951 062 1 200 520 50 310 383 821 867 010
Installations et Aménagements généraux 2 750 353 2 500 104 354 2 648 499 835 659 266 494 93 549 1 008 604
Matériel de transport 0 0 0 0
Matériel et mobilier de bureau 680 351 20 581 18 935 681 997 384 682 99 536 11 749 472 470
Autres mobiliers de bureau 15 000 15 000 0 0
Immobilisations corporelles en cours 0 0 0 0 0 0
TOTAL 4 743 192 93 704 507 111 4 329 785 2 432 201 418 002 489 119 2 361 084
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
Participations 99 650 615 249 203 2 105 99 897 713 14 964 038 3 863 964 0 18 828 002
Autres titres immobilisés 0 0 0 0 0 0
Prêts et autres immobilisations 25 570 360 3 081 816 2 124 28 650 052 11 280 831 0 3 897 056 7 383 775
Autres immobilisations financières 100 754 12 129 23 658 89 225 0 0 0 0
TOTAL 125 321 728 3 343 148 27 887 128 636 990 26 244 869 3 863 964 3 897 056 26 211 777
TOTAL GENERAL 131 727 791 4 214 364 1 561 797 134 380 358 29 793 440 4 314 362 4 386 175 29 721 626

(a) ces montants ne font pas l'objet d'amortissement mais de provisions pour risques et charges pour 115 372 € (cumul )

4.3 ETAT DES CREANCES

(en euros) Montant
brut
Un an au plus Plus d'un an
Créances rattachées à des participations
Prêts & Dépôts nantis 28 650 052 31 775 28 618 277
Autres Immobilisations Financières 89 225 29 078 60 147
Autres créances clients 23 018 763 23 018 763
Personnel et comptes rattachées 6 561 6 561
Sécurité sociale & autres organismes sociaux
Impôts sur les sociétés
Autres impôts et taxes 221 906 221 906
Groupes et associés 159 157 314 159 157 314
Débiteurs divers 655 177 655 177
Charges constatées d'avance 902 023 902 023
TOTAL 212 701 021 184 022 597 28 678 424

4.4 PRODUITS A RECEVOIR ET COMPTES DE REGULARISATION ACTIF (en euros)

* Produits à recevoir 1 588 152
Liés à la négociation bancaire 185 207
Intérêts à recevoir 1 229 084
Créances clients 173 861
Produits divers à recevoir 0
Dividendes Groupe 0
* Comptes de régularisation actif 4 440 839
- Charges constatées d'avance 902 023
- Frais d'émission d'empruns à étaler 192 902
- Ecart de conversion actif 1er Indonésia 2 364 914
- Ecart de conversion actif 1er Polska 981 000

4.5 VALEURS MOBILIERES DE PLACEMENT

NATURE
(en euros)
Valeur brute
31-déc-15
Provision
31-déc-15
Valeur nette
31-déc-15
Valeur brute
31-déc-16
Provision
31-déc-16
Valeur nette
31-déc-16
Valeur
vénale
31-déc-16
Actions 0 0 0 0 0 0 0
Obligations 0 0 0 0 0 0 0
Fonds Communs de Placement 1 444 171 0 1 444 171 443 826 0 443 826 444 879
Bons de souscription
Sicav 0 0 0 0 0 0 0
Certificats de dépôt 0 0 0 0 0 0 0
Actions propres 0 0 0 0 0 0 0
TOTAL 1 444 171 0 1 444 171 443 826 0 443 826 444 879

4.6 ETAT DES DETTES

(en euros) Montant
brut
Moins d'un an Entre un an
et
cinq ans
Plus de
cinq ans
Emprunts obligataires 30 026 163 26 163 30 000 000
Emprunts et dettes auprés
des établissements de crédit
5 493 5 493
Emprunts et dettes financières divers 133 021 6 981 126 041
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 2 540 893 2 540 893
Dettes fiscales et sociales 33 315 406 33 315 406
Dettes sur immobilisations 100 100
Groupe et associés 63 692 509 63 692 509
Autres dettes 563 403 563 403
Produits constatés d'avance 253 116 253 116
TOTAL 130 530 104 100 404 063 30 126 041

4.7 CHARGES A PAYER ET COMPTES DE REGULARISATION PASSIF (en euros)

* Charges à payer 8 440 002
- sur emprunts
- sur dettes financières
- sur dettes fournisseurs et comptes rattachés
- sur dettes fiscales et sociales
- diverses
26 163
5 000
941 375
7 385 964
81 500
* Comptes de régularisation passif 253 116
- Produits constatés d'avance 253 116
- Ecart de conversion passif 0
16 039 755
16 039 755
81 285 595
1 603 976
717 143 717 143
24 314 24 314
7 615 940 -9 623 253 73 598 256
-7 615 940 0
23 019 385 23 019 385
196 288 422
81 285 595
1 603 976
75 605 569
7 615 940
182 892 290
23 019 385
-9 623 253
0 0

(1) : Composition du capital social 16 039 755 Valeur nominale 1 €/action

4.9 TABLEAU DES PROVISIONS

REPRISE REPRISE
LIBELLE Provision DOTATION (provision (provision Provision
au 01/01/2016 utilisée) non utilisée) au 31/12/2016
TOTAL DES PROVISIONS 72 051 121 9 924 827 1 221 967 7 248 264 73 505 718
TOTAL PROVISIONS REGLEMENTEES 717 143 0 0 0 717 143
Amortissements dérogatoires 717 143 0 0 0 717 143
TOTAL PROVISIONS RISQUES & CHARGES 7 325 137 5 070 057 1 221 967 3 275 774 7 897 454
1) Provisions pour litiges 0 0 0 0 0
2) Provisions pour garanties données aux clients 412 304 236 718 0 50 834 598 188
3) Provisions pour pertes de change 3 182 173 3 345 914 0 3 182 173 3 345 914
4) Provisions pour pensions & obligations similaires 988 419 540 902 0 0 1 529 321
5) Autres provisions pour risques & charges 2 742 241 946 523 1 221 966.50 42 767 2 424 030.77
a. Autres provisions d'exploitation 1 861 314 531 527 1 172 038 2 200 1 218 603
b. Autres provisions financières 880 927 414 996 49 929 40 567 1 205 428
c. Autres provisions exceptionnelles 0 0
TOTAL PROVISIONS POUR DEPRECIATION 64 008 842 4 854 770 0 3 972 490 64 891 122
1) Provisions pour dépréciation des titres de participation 14 964 038 3 863 964 0 0 18 828 002
2) Provisions pour dépréciation des créances rattachées 37 763 973 990 806 0 75 434 38 679 345
3) Provisions pour dépréciation des prêts 11 280 831 0 0 3 897 056 7 383 775
4) Provisions pour dépréciation des autres immobilisations financières 0 0 0 0 0
5) Provisions pour dépréciation des débiteurs divers 0 0 0 0 0
6) Provisions pour dépréciation des VMP 0 0 0 0 0
Total Exploitation
Total Financier
Total Exceptionnel
3 262 037
68 071 941
717 143
1 309 147
8 615 680
0
1 172 038
49 929
0
53 034
7 195 230
0
3 346 112
69 442 463
717 143

4.10 SITUATION FISCALE LATENTE

(en euros) Base Décalage
temporaire
d'imposition
Taux Situation
de
l' impôt latent
Réserve spéciale des plus-values à long terme
taxable en cas de distribution (taxation
complémentaire)
taux de taxation d'origine 15.00%
19.00%
18.00%
ASSIETTE IMPOSABLE AU TAUX DES PLUS ET MOINS-VALUES A LONG TERME
-
Moins-value nette à long terme reportable
18.00%
et
19.00 %
ASSIETTE IMPOSABLE AU TAUX DE DROIT COMMUN
-
Charges à payer non encore déductibles (Organic)
52 119 17 373 33.33% 17 373
-
Provisions pour risques non déduites fiscalement
2 597 709 865 903 33.33% 865 903
TOTAL 2 649 828 883 276

* Compte tenu du caractère conditionnel de la contribution sociale de 3.30 %, le calcul de la situation fiscale latente a été maintenu au taux de 33,33 %.

* LNC SA se trouve en situation fiscale latente active, l'impôt correspondant s'élèvant à 883 276 € Conformément aux principes énoncés précédemment, ceci conduit à ne pas constater dans les comptes 2016 le produit qui en résulte.

  • * Recapitulatif des sociétés composant le périmètre d'intégration fiscale :
  • Les Nouveaux Constructeurs SA tête du groupe fiscal
  • Les Nouveaux Constructeurs Investissement SA
  • Main Street
  • Apex SARL
  • Premier LNC SCS
  • SCI Montévrain Bureaux
  • SCI Meaux AFL Chenonceaux
  • CFH
  • SCI Clichy rue Anatole France
  • SCI Villeurbanne Poudrette
  • SCI Chartres Beaulieu
  • SCI St-Ouen L'Aumône Parc Lenôtre
  • SCI Bagneux rue des Tertres
  • COMEPAR
  • NDB
  • EPP Chatenay
  • Le Chatenay
  • SCI Lyon Prévost II
  • SCI Saint-Denis Ornano
  • Rue de la Croix Verte Montpellier

4.11 ETAT DES ENGAGEMENTS HORS BILAN

Nature de l'engagement Montant de
l'engagement
en K€
dont aux
entreprises
liées
au 31/12/2015 au 31/12/2015 au 31/12/2016
Montant de
l'engagement
en K€
dont aux
entreprises
liées
au 31/12/2016
Engagements reçus
1- Avals et garantis reçus 405 0 44 0
Engagements donnés
2 - Avals, garanties et nantissements de titres donnés dans le cadre des
opérations de construction vente
27 672 22 172 31 883 31 883
3 - Avals et garanties donnés au titre des filiales étrangères 12 487 12 487 23 258 23 258
4 - Autres avals et garanties 610 2 975
5 - Garanties du paiement des indemnités d'immobilisation consenties aux
termes de promesses unilatérales de vente, la société restant solidaire
de ses filiales substituées
55 0 55 0
6 - Engagement de rachat d'actions 0 0 0 0
7 - Engagements illimités et solidaires en qualité d'associé de SNC 152 152 152 152
8 - Loyers non échus 11 134 0 8 410 0
Total 52 111 34 812 66 732 55 293
Engagements réciproques
9 - Prix d'acquisition de terrains aux termes de promesses synallagmatiques
de vente, la société restant garante solidaire de ses filiales substituées
933 0
10 - Dettes garanties par des sûretés : Montant des sûretés en K€
- Emprunt auprès d'établissement de crédit :
Nantissement d'espèces
Cessions de créance
Nantissement de titres
0
0
0
0
8 500
0
0
8 500

Autres informations

  • 11 Dans le cadre du financement des opérations de construction-vente tant en France qu'à l'étranger la société est amenée à prendre l' engagement de réaliser et maintenir les apports nécessaires pour assurer la viabilité économique des dites opérations et/ou de garder le contrôle des sociétés d'opération
  • 12 Dans le cadre du financement des opérations réalisées par ses filiales étrangères, la société est amenée à subordonner le remboursement des créances en comptes-courant qu'elle détient contre ses filiales, au remboursement préalable des créances des établissements financiers.

LNC SA est amenée à consentir des abandons de créances en compte courant au profit de ses filiales étrangères, de manière à rétablir leur situation nette. Ces abandons peuvent être assortis à des clauses de retour à meilleure fortune.

  • 13 Suite à l'acquisition par Premier Investissement des titres détenus par ELQ dans le capital de la société Zapf, et au rachat par LNCSA des intérêts de DBL dans cette même société, Premier Investissement est engagée vis-à-vis de LNC SA à lui reverser 85 % de la plus value qu'elle pourrait retirer de la vente de ces titres pendant une période de 10 ans.
  • 14 LNC SA est amenée à confirmer le maintien de sa convention de trésorerie avec ses filiales étrangères.

Recapitulatif des nouvelles cautions/gapd, avals, émises depuis le 1er Janvier de l'année (nominal), en k€

31/12/2016
France 22 817
Etranger 18 500
Total 41 317

Recapitulatif des cautions/avals, en k€, en cours au 31/12/2016

31/12/2016
France 34 858
Etranger 37 804
Total 72 662

4.12 PARTIES LIEES

4.12.1 Mandataires sociaux

31.12.2016
en Euros
Salaires bruts * Jetons de Honoraires et Avantages en Assurance vie
Mandataires sociaux Fixe Variable présence frais nature
Directoire
Fabrice DESREZ 301 600 354 271 4 044
Moïse MITTERRAND 310 300 354 536
Ronan ARZEL 212 550 319 929 2 937
Paul-Antoine LECOCQ 174 100 198 620
Conseil de surveillance
Olivier MITTERRAND 133 500 12 500 15 000
Fabrice PAGET-DOMET 8 000
Gérard MARGIOCCHI 10 000 5 000
Saîk PAUGAM 12 000
Patrick BERTIN 10 000
Marie MITTERRAND/Premier Investissement 10 000 495 914
Geneviève VAUDELIN-MARTIN 10 000 91 173
Extourne provision au titre de l'exercice 2015 -42 000
Provisions au titres de l'exercice 2016 81 500
TOTAL 1 132 050 1 227 356 92 000 627 087 6 981 0

* perçus directement ou indirectement via Premier Investissement

4.12.2 Premier Investissement (société mère)

Relations avec les parties liées 31.12.2016
Placements de trésorerie 0
Bail de sous-location -46 043
Contrat de prestations de services -15 000
Convention de management 495 914
Montant des transactions nettes (1) 6 716 101

Total 7 150 972

(1) dividendes versés à la société mère

4.12.3 Autres dirigeants

Relations avec les parties liées 31.12.2016
Placements de trésorerie
Convention de prestation de services
0
-3 000
Montant des transactions nettes 0
Total -3 000

4.12.4 Autres filiales directes ou indirectes (non détenues à 100%)

Relations avec les parties liées 31.12.2016
Placements de trésorerie nets -39 461 981
Apport en compte courant 11 703 974
Prêts 26 500 000
Total -77 665 955
Contrat prestations de services 250 000
Bail de sous-location 396 678
Produits financiers 10 698 196
Charges financières 35 185
Total 11 309 689

4.13 EFFECTIF

Effectif à la clôture : 247 cadres : 152 Hommes : 130
non cadres : 93 Femmes : 117

Effectif moyen : 234

4.14 INDEMNITES DEPART RETRAITE

Le montant des engagements de l'entreprise en matière d'indemnités de départ à la retraite sur la base de la convention FPC (Fédération des Promoteurs Constructeurs) et calculé par un actuaire, s'élève au 31 décembre à 1 529 321 €, charges sociales comprises.

Les principales hypothèses actuarielles retenues à fin décembre 2016 étaient les suivantes :

31/12/2016
Taux d'actualisation 1.40%
Table de mortalité INSEE F 2011 - 2013
Départs à la retraite A l'initiative des
salariés
Age de départ à la retraite 65 ans cadres
Age de départ à la retraite 62 ans non-cadres
Taux de projection des salaires 1,60%
Taux de charges sociales 46,00%
18% jusqu'à 55 ans
Turn over puis 0%

4.15 REMUNERATION ALLOUEES AU COURS DE L'EXERCICE AUX ORGANES DE SURVEILLANCE ET DE DIRECTION

- Organes de surveillance : L'assemblée générale du 20 mai 2008 a alloué une somme de 200 000 €
à titre de jetons de présence et ce, pour chacun des exercices suivants
jusqu'à décision nouvelle de l'Assemblée Générale.
- Organes de direction : Cette information, au demeurant non significative pour la compréhension
des comptes, n'est pas fournie car elle conduirait indirectement à indiquer
des rémunérations individuelles.

4.16 CONSOLIDATION

  • Premier Investissement - 50 Route de la Reine - 92100 Boulogne, tête du groupe, mère de la société Les Nouveaux Constructeurs. Etats financiers disponibles au siège de la société.

  • Les Nouveaux Constructeurs - 50 Route de la Reine - 92100 Boulogne, tête du sous-groupe. Etats financiers disponibles : http://www.lesnouveauxconstructeurs.fr/informations-financieres/documentation.html

4.17 FAITS POSTERIEURS

Néant

4.18 COMPTE DE RESULTAT

CHIFFRE D'AFFAIRES

Le chiffre d'affaires correspond principalement :

  • à la facturation des honoraires de prestations de services (gestion, commercial, technique) auprès des sociétés supports de programme, filiales de Les Nouveaux Constructeurs Investissement.

  • à la facturation des loyers correspondant principalement aux contrats de sous-location de l'immeuble de Boulogne (953 k€)

AUTRES PRODUITS D'EXPLOITATION

Ils sont principalement composés de reprises de provisions pour risque juridique et de transferts de charges

RESULTAT FINANCIER

cf. ci-dessous tableau récapitulatif

(en euros) Charges Produits
financières financiers
Intérêts bancaires & assimilés 1 193 836 (1) 100 056
Intérêts sur C/C de placements de trésorerie 35 185
Résultats de participation (yc dividendes) 689 404 22 421 949
Intérêts de portage
Projets abandonnés 249 151
Autres charges financières liées à des participations 1 850
Revenus sur valeurs mobilières de placement 162 311
Revenus des prêts 1 090 451
Divers 4 6 735
Transfert de charges financières 0
Dépréciation des titres de participation 3 863 964 0
Dépréciation des comptes courants et prêts 990 806 3 972 490 (2)
Dépréciation des écarts de conversion actifs 3 345 914 3 182 173
Provisions des autres risques financiers 414 996 90 495
10 785 110 31 026 659

(1) : dont :

  • dont 1 193.7 k€ charges financières sur emprunt obligataire émis le 14 octobre 2014

(2) : Dont Zapf reprise provisions 3 897k€

RESULTAT EXCEPTIONNEL

cf. ci-dessous tableau récapitulatif

(en euros) Charges
exceptionnelles
Produits
exceptionnels
Cession Immobilisations corporelles et financières 18 097 43 438
Rappels d'impôts et pénalités 85 973
Amortissement dérogatoire
Dotations exceptionnelles s/ immobilisations corporelles
Provisions pour risques exceptionnels
Malis/bonis provenant du rachat des actions propres
104 070 43 438

IMPOT SUR LES BENEFICES

Le résultat du groupe fiscal d'un montant de 77 808 493 € a conduit à constater dans les comptes de la société Les Nouveaux Constructeurs Sa une charge d'intégration fiscale d'un montant de 5 242 226 € ainsi qu'un impôt sur les sociétes pour 26 504 096 €. Un crédit d'impôt d'un montant de 95 634 € a été constaté au titre du Crédit d'Impôt Compétitivité Emploi.

5 RESULTATS FINANCIERS DE LA SOCIETE AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES

Art. 133, 135 et 148 du décret sur les sociétés commerciales)

NATURE DES INDICATIONS 2012 2013 2014 2015 2016
I- SITUATION FINANCIERE EN FIN D'EXERCICE (en euros)
a) Capital social
b) Nombre d'actions émises
c) Montant des obligations convertibles en actions
d) Nombre d'obligations convertibles
15 242 354
15 242 354
0
0.00
16 039 755
16 039 755
0
0.00
16 039 755
16 039 755
0
0.00
16 039 755
16 039 755
0
0.00
16 039 755
16 039 755
0
0.00
II- RESULTAT GLOBAL DES OPERATIONS EFFECTUEES (en euros)
a) Chiffre d'affaires hors taxes
b) Résultat avant impôts, amortissements et provisions
c) Impôts sur les bénéfices
d) Résultat après impôts, amortissements et provisions
e) Montant des bénéfices distribués
III- RESULTAT DES OPERATIONS REDUIT A UNE SEULE ACTION
31 555 061
28 496 302
(6 939 682)
27 801 694
9 135 967
29 741 622
23 752 581
(4 137 777)
16 170 810
9 615 954
32 269 022
18 925 941
(1 087 353)
25 779 089
9 623 253
38 703 689
21 437 154
(6 103 967)
7 615 940
9 623 253
52 335 918
30 834 407
5 845 076
23 019 385
(en euros)
a) Résultat après impôts, mais avant amortissements et provisions
b) Résultat après impôts, amortissements et provisions
c) Dividende versé à chaque action au titre de l'année
2.32
1.82
0.60
1.74
1.01
0.60
1.25
1.61
0.60
1.72
0.47
0.60
1.56
1.44
2.50
IV- PERSONNEL (prév.)
a) Nombre de salariés (effectif moyen)
b) Montant de la masse salariale
c) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux
(sécurité sociale, oeuvres sociales, etc)
243
17 047 082
7 325 953
227
17 871 699
7 896 809
224
19 583 274
8 104 704
215
20 033 179
8 736 300
234
21 803 159
9 334 903

6 FILIALES ET DES PARTICIPATIONS

te-pa
rt
quo
Va
leur
com
p
table
des
titre
s
FILIA
LES
ital
cap
itaux
cap
prop
res
du c
ital
ap
êts e
t
pr
Cau
tions
Chiff
re d'
affa
ires
et
Rés
ultat
Divid
ende
s
Prov
ision
s
Prov
ision
s
ET e le
autre
s qu
déte
nu
Brut
e
Nett
e
avan
ces
avals
don
nés
dern
ier e
ice
xerc
dern
ier e
ice
xerc
issés
enca
au c
ours
dép
récia
tion
pour
pour
PAR
TICI
PAT
IONS
FOR
ME
ital
cap
entis
cons
écou
clos de l'e
ice
xerc
êts e
t cré
pr
ance
s
risqu
es
et le
résu
ltat d
e
devis
e du
pay
s
l'exe
rcice
en % EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR
devis
e du
pay
s
1-F
ILIA
LES
ET
RAN
GER
ES
éten
à p
D
lus
de
5
0
%
ues
-
LNC
US
INC \$
10 0
00
\$ 99.0
0
10 9
49
10 9
49
-
0 Wa
rdlow
Circ
le,
Suite
228
250
- - - - - - -
COR
ONA
917
20 -
2871
E
TAT
S-UN
IS
ESP
PR
EMI
ER
ANA
S.A 472
266
23 0
26 7
89
100
.00
7 40
7 69
5
7 40
7 69
5
65 6
33 7
26
10 9
01 6
78
5 00
0 00
0
C/B
ALM
1° -
- - - -
ES,
150,
ARC
ELO
080
06 B
NE
PR
EMI
ER
IND
ONE
SIA
PT IRP
2 7
58 9
00 0
00
IRP
(
6 96
6 30
1 38
3)
99.0
0
353
721
0 470
717
- - - - 376
327
2 36
4 91
4
Mid
Plaz
a 1,
19th
Floo
r
Jala
n Je
ndra
l Sud
irma
Kav.
N° 1
0-11
n,
INDO
NES
JAK
ART
A 10
220
IA
PR
EMI
ER
POR
TUG
AL
Rue
Filip
e Fo
lque
°40,

, n
LDA 1 00
0 00
0
(
2 61
5 11
1)
99.9
9
1 03
7 13
0
0 4 76
2 98
7
- - - - 4 76
2 98
7
-
105
0 LIS
BON
NE
TSC
PR
EMI
ER
DEU
HLA
ND
Gml
bH
25 0
00
(
)
796
947
100 54 8
01
27 8
01
1 73
9 52
6
- 242
303
75 4
33
- 696
513
-
Gan
hofe
rstaß
Lud
wig-
e 7
g
31 G
ld
820
rüwa
PR
EMI
ER
POL
SKA
Sp.
Z o
.o.
SP 4 00
0 00
0 zł
-(
31 1
73 8
09)
99.9
9
1 05
3 69
1
0 10 2
25 0
93
- - (
630
352
)
- 6 79
1 11
5
981
000
Dom
anie
wska
41 T
s Blg
d
auru
SOV
02-
675
VAR
IE
Polo
gne
ZA
PF
GMB
H
732
110
5 20
6 25
3
92.9
2
1 09
1 30
2
289
779
53 2
29 0
84
- 88 3
97 0
00
3 89
7 00
0
- 32 8
83 7
75
-
Nür
nber
Stra
38
ger
sse
954
40 B
AYR
EUT
H
Alle
mag
ne
te-p
art
quo
Va
leur
com
p
table
des
titre
s
LES
FILIA
ET
PAR
TICI
PAT
IONS
FOR
ME
ital
cap
itaux
cap
prop
res
e le
autre
s qu
ital
cap
du c
ital
ap
déte
nu
Brut
e
Nett
e
êts e
t
pr
ava
nces
entis
cons
Cau
tions
et
ls do
nnés
ava
Chiff
re d'
affai
res
dern
ier e
ice
xerc
écou
Rés
ultat
dern
ier e
ice
xerc
los
c
Divid
ende
s
aissé
enc
s au
cou
de l'e
ice
xerc
Prov
ision
s
our d
épr
éciat
ion
rs p
êts e
t cré
pr
ance
s
Prov
ision
s
pou
r
isqu
r
es
devis
e du
pay
s
résu
et le
ltat d
e
l'exe
rcice
devis
e du
pay
s
%
en
EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR
Déte
tre 1
0 et
50%
nue
s en
-
CO
NCE
PT B
AU
2
Eng
elda
64 b
mm
101
79 B
ERL
IN
Gmb
H
1 00
0 00
0
0 10 100
000
100
000
- - - - - - -
TOT
AL F
ILIA
LES
ET
RAN
GER
ES
11 1
09 2
89
7 83
6 22
4
70 4
27 4
07
0
154
273
029
14 2
43 7
59
5 00
0 00
0
45 5
10 7
17
3 34
5 91
4
2-F
ILIA
LES
FR
ANC
AIS
ES
Déte
s à
lus d
e 50
%
nue
p
-
LES
NO
UVE
AUX
CO
NST
RUC
TEU
RS
INV
EST
ISS
EME
NT
50 R
oute
de l
a Re
ine
S.A 16 0
72 2
45
52 1
75 8
08
99.6
3
53 3
31 5
03
53 3
31 5
03
85 8
71 2
91
- 100
800
38 9
12 6
05
9 60
7 82
9
- -
921
00 B
OUL
OGN
E BI
LLA
NCO
URT
CF
H
50 R
de l
a Re
ine
oute
921
00 B
OUL
OGN
E BI
LLA
NCO
URT
SAS 10 6
53 6
00
2 82
7 85
3
100 33 6
88 0
43
18 8
02 5
63
- - 4 27
8 40
5
5 89
6 04
6
3 55
1 20
0
- -
PRE
MIE
R LN
C
50 R
de l
a Re
ine
oute
921
00 B
OUL
OGN
E BI
LLA
NCO
URT
S.C
.S
15 2
45
188
458
99.9 15 2
30
15 2
30
- - - 35 8
04
- - -
PA
RAN
GON
50 R
de l
a Re
ine
oute
921
00 B
OUL
OGN
E BI
LLA
NCO
URT
S.N
.C
152
449
- 100 152
449
152
449
2 46
1 85
7
- - (
483
)
- - -
LNC
AP
EX
50 R
de l
a Re
ine
oute
OUL
OGN
NCO
921
00 B
E BI
LLA
URT
S.A.
R.L
15 2
45
75 8
80
100 63 9
56
63 9
56
- - - (
641
)
- - -
IN S
MA
TRE
ET
50 R
de l
a Re
ine
oute
00 B
OUL
OGN
E BI
LLA
NCO
URT
921
S.A.
S
1 00
0 00
0
(
)
200
494
100 1 00
0 00
0
567
005
2 17
3 07
9
- - (
502
)
232
- - -
KW
ERK
50 R
oute
de l
a Re
ine
921
00 B
OUL
OGN
E BI
LLA
NCO
URT
S.A.
S
1 91
0
563
229
73.3 236
462
0 770
000
- - 4 46
2
- 552
403
-
te-p
art
quo
Va
leur
com
p
table
des
titre
s
FILIA
LES
ital
cap
itaux
cap
prop
res
du c
ital
ap
êts e
t
pr
Cau
tions
Chiff
re d'
affai
et
res
Rés
ultat
Divid
ende
s
Prov
ision
s
Prov
ision
s
ET e le
autre
s qu
déte
nu
Brut
e
Nett
e
avan
ces
avals
don
nés
dern
ier e
ice
xerc
dern
ier e
ice
xerc
issés
enca
au c
ours
dép
récia
tion
pour
pour
PAR
TICI
PAT
IONS
FOR
ME
ital
cap
entis
cons
écou
clos de l'e
ice
xerc
êts e
t cré
pr
ance
s
risqu
es
et le
résu
ltat d
e
devis
e du
pay
s
l'exe
rcice
devis
e du
en % EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR
pay
s
- SE
DU
9 RU
E FR
ANK
LIN
TE
S.C.
I
2 00
0
75 1 50
0
1 50
0
- - -
QUA
I DU
COM
MAN
DAN
T ME
RIC
- AG
DE
S.C.
I
2 00
0
- 100 2 00
0
2 00
0
-
-
-
-
-
-
-
585
114
- - -
DU
13 A
VEN
UE F
RAN
COIS
DEL
MAS
MO
NTP
ELL
IER
S.C.
I
2 00
0
- 100 2 00
0
2 00
0
- - - 47 8
52
- - -
DU
RUE
DE
L'AIG
UEL
ONG
UE -
MO
NTP
ELL
IER
369
S.C.
I
2 00
0
- 100 2 00
0
2 00
0
- - - 57 5
69
- - -
PIO
CH D
E BO
UTO
NNE
T - M
ONT
PEL
LIER
S.C.
I
1 00
0
- 100 1 00
0
1 00
0
- - 412
500
91 9
53
- - -
THE
ROI
GNE
DE
MER
ICOU
RT -
MO
NTP
ELL
IER
S.C.
I
1 00
0
- 100 1 00
0
1 00
0
- - 538
500
75 4
11
- - -
DES
GE
E GA
VAS
LES
FLO
TS
3 &
4 AV
ENU
E DU
NER
AL D
ULL
E - P
ALA
S.C.
I
2 00
0
- 51 1 02
0
1 02
0
- - - (
128
280
)
- - -
122
7 Av
du M
ondi
al 98
enue
- - -
ONT
340
00 M
PEL
LIER
MAR
NE M
ONT
ROU
GE
S.C.
I
1 00
0
- 99.9 999 999 506
916
- - (
342
765
)
- - -
CHA
MPS
SU
AN1
R MA
RNE
S.C.
I
1 00
0
- 99.9 999 999 499
500
- 18 7
58 2
56
3 69
6 97
2
- - -
AN2
CHA
MPS
SU
R MA
RNE
S.C.
I
1 00
0
- 99.9 999 999 1 99
8 00
0
- - (
9)
3 99
- - -
LION
SUN
RU
EIL
S.C.
I
1 00
0
90 0
00
100 280
802
280
802
- - 19 6
80
16 1
92
- - -
50 R
de l
a Re
ine
oute
921
00 B
OUL
OGN
E BI
LLA
NCO
URT
éten
D
e 10
et 5
0%
entr
ues
-
8 &
10 R
UE C
HAP
TAL
- MO
NTP
ELL
IER
S.C.
I.
2 00
0
- 30 600 600 - - - 5 00
0
- - -
PRO
ENC
ONT
DU
25 R
UE D
E LA
VID
E - M
PEL
LIER
S.C.
I.
1 50
0
- 40 600 600 - - - - - - -
DU
2 QU
AI D
ES J
OUT
ES A
GDE
LE
CAP
D'A
GDE
S.C.
I.
2 00
0
- 34 680 680 - - - 1 - - -
PAR
C AV
ENU
E MO
NTP
ELL
IER
S.C.
I.
2 00
0
- 30 600 600 - - - (
25)
79 8
- - -
S FE
CAS
DU
12 R
UE J
ULE
RRY
TEL
NAU
LE
LEZ
S.C.
I.
2 00
0
- 40 800 800 - - - 8 35
2
- - -
GR
AND
LAR
GE
LA G
RAN
DE M
OTT
E
S.C.
I.
2 00
0
- 40 800 800 - - - 13 0
60
- - -
FRA
ANG
ELIC
O - L
IRO
NDE
- I. M
ONT
PEL
LIER
S.C.
I.
2 00
0
- 45 900 900 - - - 4 40
6
- - -
DO
E CA
- MO
SUR
MAI
NE D
UDA
LIE
NTF
ERR
IER
LEZ
S.A.
R.L.
2 00
0
246
578
50 1 00
0
1 00
0
- - - - - - -
122
7 Av
du M
ondi
al 98
enue
ONT
340
00 M
PEL
LIER
MON
TRO
UGE
VER
DIER
S.C.
50 R
de l
a Re
ine
oute
I 1 00
0
(
4 51
8 52
2)
20 200 200 10 9
33 9
74
- - (
2 78
1 39
1)
- - 903
704
921
00 B
OUL
OGN
E BI
LLA
NCO
URT
TOT
AL F
ILIA
LES
FR
ANC
AIS
ES
88 7
88 1
41
73 2
33 2
04
105
214
617
0 24 1
08 1
41
45 4
10 3
85
13 1
59 0
29
552
403
903
704
TOT
AL G
ENE
RAL
99 8
97 4
30
81 0
69 4
28
175
642
024
0
178
381
170
59 6
54 1
44
18 1
59 0
29
46 0
63 1
20
4 24
9 61
8

3.4. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

Aux actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016, sur :

  • le contrôle des comptes annuels de la société Les Nouveaux Constructeurs, tels qu'ils sont joints au présent rapport,
  • la justification de nos appréciations,
  • la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

I – Opinion sur les comptes annuels

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes.

Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels de l'exercice sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

II – Justification des appréciations

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

• Comme indiqué dans la note « Immobilisations financières » de la partie « Principes et méthodes comptables » de l'annexe, les participations détenues dans les sociétés de capitaux (y compris de droit étranger) sont évaluées sur la base de la quote-part de la situation nette au 31 décembre de l'exercice clos et des perspectives de rentabilité ou de vente. Dans le cadre de notre appréciation des principes comptables suivis et des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons revu l'application de cette méthodologie et vérifié les calculs de détermination des provisions.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

III – Vérifications et informations spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

En application de la loi, nous vous signalons que les informations sociales, environnementales et sociétales fournies dans le rapport de gestion prévues par l'article R. 225-105 du code de commerce sont présentées sur un périmètre non conforme à l'article L. 225-102-1 alinéa 6 du code de commerce et insuffisant pour présenter sincèrement la situation sur une partie des informations.

Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L. 225-102-1 du code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l'identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

Fait à Paris et à La Défense, le 4 avril 2017

Les commissaires aux comptes,

BDO FRANCE LEGER & ASSOCIES

CA R O L IN E ALL O U Ë T

MAZARS

OD IL E CO U LA U D

4. GESTION DE LA SOCIETE ET DU GROUPE AU COURS DE L'EXERCICE 2016

4.1. Extraits du rapport de gestion du Directoire sur l'activité de la Société et la gestion du Groupe

Ce rapport est destiné à rendre compte de l'activité et des résultats de la société LNC SA et de ses filiales (ci-après « le groupe LNC ») au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2016. Il se réfère aux comptes sociaux et aux comptes consolidés de la société LNC SA arrêtés au 31 décembre 2016.

1. ACTIVITE ET RESULTAT

1.1. L'activité et les résultats de la société LNC SA.

LNC a été introduite à la bourse de Paris le 16 novembre 2006. Ses titres sont cotés au compartiment B d'Euronext.

Elle assure un rôle de direction, de coordination et de supervision de l'ensemble de ses filiales en France et à l'étranger. Des conventions de prestations de services décrivent en détail la nature des prestations fournies : gestion et suivi administratif, comptable, fiscal, juridique de toutes les opérations des filiales ainsi que la maîtrise d'œuvre d'exécution et la commercialisation des opérations immobilières.

Au cours de l'exercice 2016, LNC SA a réalisé un chiffre d'affaires de 52,3m€, contre 38,7m€ en 2015. Il représente pour l'essentiel la facturation des prestations de services à ses filiales en France, notamment les sociétés civiles de constructionvente, et à l'étranger. Le résultat d'exploitation de l'exercice est positif à hauteur de 8,7m€, contre une perte d'exploitation de -0,9m€ en 2015.

Les produits financiers de participations perçus par LNC SA de ses filiales au cours de l'exercice 2016 se sont élevés à 22,4m€, essentiellement en provenance des filiales LNC Investissement, Premier España et CFH. En 2015, les produits financiers de participations atteignaient 23,1m€.

Le résultat net de l'exercice est un bénéfice de 23,0m€, contre 7,6m€ en 2015.

En 2016, LNC SA a versé un dividende de 60 centimes d'Euro par action au titre du résultat de l'exercice 2015, soit une distribution totale de 9,6m€.

Les capitaux propres de la société s'établissent à 196,3m€ au 31 décembre 2016, contre 182,9m€ à fin 2015.

1.2. L'activité et les résultats du groupe LNC

A fin 2016, les principaux indicateurs d'activité du Groupe sont les suivants :

Principaux indicateurs - En millions d'euros

2016 2015 Variation
Chiffre d'affaires (HT) 661,5 505,9 31%
Réservations (TTC) 929 781 19%
31-12-2016 31-12-2015 Variation
Carnet de commandes (HT) 1 152 944 22%
Portefeuille foncier (HT) 3 546 2 954 20%

a) Chiffre d'affaires

En 2016, le chiffre d'affaires consolidé de LNC s'établit à 661,5 millions d'euros, en progression de 155,6 millions d'euros, soit +31%, par rapport à 2015. Le détail de cette progression est fourni au point e) ci-dessous dans le cadre de la présentation du compte de résultat 2016.

b) Activité commerciale

En résidentiel, le montant total des réservations s'élève à 853 millions d'euros en 2016, en progression de 9% par rapport à l'exercice 2015. Au cours de l'année écoulée, les réservations ont porté sur 3 394 appartements et maisons, contre 3 088 en 2015.

MONTANT DES RESERVATIONS DE LOGEMENTS ET BUREAUX

En millions d'euros TTC 2016 2015 Variation
France 692 559 24%
Dont particuliers 585 423 38%
Dont ventes en bloc 107 136 -21%
Espagne 104 112 -7%
Allemagne 57 108 -47%
Dont Concept Bau 57 95 -40%
Dont Zapf 0 13 -100%
TOTAL RESIDENTIEL 853 779 9%
IMMOBILIER D'ENTREPRISE 76 2 ns
TOTAL 929 781 19%

En France, les réservations en immobilier résidentiel s'inscrivent à 692 millions d'euros, représentant 2 910 logements, contre 559 millions d'euros et 2 400 logements en 2015, soit une hausse de 24% en valeur et de 21% en volume. Cette progression des ventes entre les deux exercices résulte principalement d'une accélération des rythmes d'écoulement.

Les ventes aux particuliers représentent près de 85% des réservations, le solde de 15% étant constitué des ventes en bloc, principalement à des bailleurs sociaux. Au sein des ventes aux particuliers, les investisseurs individuels ont représenté 33% des ventes au détail de 2016, contre 34% en 2015.

En Espagne, les réservations s'élèvent à 104 millions d'euros, soit 381 unités vendues, contre 112 millions d'euros et 469 unités en 2015. Sept programmes ont été lancés en commercialisation en Espagne au cours de l'exercice 2016.

En Allemagne, chez Concept Bau, les réservations s'élèvent à 57 millions d'euros, soit 103 unités vendues, contre 95 millions d'euros et 160 unités en 2015. Les ventes munichoises portent sur des logements à prix moyen unitaire élevé (proche de 550k€) du fait de leurs localisations centrales.

Zapf n'a pris aucune commande de maisons à construire en 2016 du fait de la fermeture de son activité Zapf Bau. Les prises de commandes de garages ne sont pas présentées dans le tableau ci-dessus car celui-ci ne reflète que l'activité immobilière du Groupe.

Au deuxième semestre 2016, l'activité Immobilier d'entreprise a enregistré des commandes à hauteur de 76 millions d'euros. Ce montant inclut la quote-part LNC de 20% du prix de l'immeuble « White » situé à Montrouge, qui a fait l'objet d'une prise à bail par l'INSEE (effective au S2 2017), assortie d'une option d'achat. Un immeuble de 8.300m², situé à Champs sur Marne à proximité du Siège CASDEN, a également fait l'objet d'une promesse de vente avec un utilisateur public.

c) Carnet de commandes

Au 31 décembre 2016, le carnet de commandes s'élève à 1 152 millions d'euros, en hausse de 22% par rapport à fin 2015. Sur la base du chiffre d'affaires résidentiel des douze derniers mois, le carnet de commandes résidentiel représente 20 mois d'activité.

En millions d'euros HT 31-12-2016 31-12-2015 Variation
France 717 598 20%
Espagne 179 150 19%
Allemagne 168 153 10%
Dont Concept Bau 135 114 18%
Dont Zapf 33 39 -15%
TOTAL RESIDENTIEL 1 064 901 18%
IMMOBILIER D'ENTREPRISE 88 43 105%
TOTAL 1 152 944 22%

En France, le carnet de commandes de l'immobilier résidentiel progresse de 20% à 717 millions d'euros.

En Espagne, le carnet de commandes s'établit à 179 millions d'euros. Ce montant représente le prix de 774 logements réservés et non encore livrés.

En Allemagne, le carnet de commandes de Concept Bau s'établit à 135 millions d'euros, représentant le prix de 246 logements réservés et non encore livrés.

Le carnet de commandes de Zapf s'établit à 33 millions d'euros au 31 décembre 2016, représentant le prix d'environ 6 500 garages à livrer.

Le carnet de commandes de l'Immobilier d'entreprise représente le chiffre d'affaires non encore dégagé du programme « White » à Montrouge (en quote-part LNC de 20%), ainsi que celui des deux immeubles de Champs sur Marne.

d) Portefeuille foncier

Au 31 décembre 2016, le portefeuille foncier LNC s'établit à 3 546 millions d'euros, en hausse de 20% par rapport à celui de fin 2015.

Le portefeuille foncier résidentiel s'inscrit à 3 379 millions d'euros au 31 décembre 2016, contre 2 654 millions d'euros à fin 2015. Sur la base du chiffre d'affaires résidentiel des douze derniers mois, le portefeuille foncier représente environ 5 années d'activité.

En millions d'euros HT 31-12-2016 31-12-2015 Variation
France 2 860 2 365 21%
Espagne 137 89 54%
Allemagne 382 200 91%
Dont Concept Bau 382 200 91%
Dont Zapf 0 0 0%
TOTAL RESIDENTIEL 3 379 2 654 27%
IMMOBILIER D'ENTREPRISE 167 300 -44%
TOTAL 3 546 2 954 20%

En France, le portefeuille foncier résidentiel s'inscrit à 2 860 millions d'euros, en progression de 21% par rapport au 31 décembre 2015. Au 31 décembre 2016, il représente 14 561 logements, contre 11 675 logements à fin 2015.

En Espagne, le portefeuille foncier s'établit à 137 millions d'euros, contre 89 millions d'euros à fin 2015. Il représente 553 logements, contre 333 en début d'année, progression permise par la maîtrise de 8 terrains au cours de l'année.

En Allemagne, le portefeuille foncier de Concept Bau s'établit à 382 millions d'euros au 31 décembre 2016, soit 816 logements, contre 200 millions d'euros et 421 logements à fin 2015. En 2016, Concept Bau a maîtrisé trois nouveaux terrains, représentant 491 logements à vendre.

Le portefeuille foncier de l'Immobilier d'entreprise s'établit à 167 millions d'euros. Il représente le chiffre d'affaires potentiel de quatre programmes non encore vendus, situés l'un à Chatenay-Malabry (« Le Trisalys »), et le reste dans la région de Marne la Vallée.

e) Résultat

Compte de résultat consolidé

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Chiffre d'affaires 661 488 505 903
Coûts des ventes (489 290) (372 778)
Marge brute 172 198 133 125
Charges de personnel (58 704) (51 420)
Autres charges et produits opérationnels courants (18 696) (18 538)
Impôts et taxes (1 740) (1 507)
Charges liées aux amortissements (2 771) (3 187)
Sous-total Résultat opérationnel courant 90 286 58 473
Autres produits et charges opérationnels non courants (4 742) (1 996)
Résultat opérationnel 85 544 56 477
Quotes-parts dans les résultats des entreprises associées 1 905 1 682
Résultat opérationnel après quotes-parts de résultat net des
entreprises mises en équivalence
87 449 58 159
Coût de l'endettement financier brut (2 848) (2 479)
Produits de trésorerie et équivalents de trésorerie 85 64
Coût de l'endettement net (2 763) (2 415)
Autres charges financières (3 809) (3 258)
Autres produits financiers 610 1 405
Résultat financier (5 962) (4 268)
Résultat des activités avant impôts 81 487 53 891
Impôts sur les bénéfices (33 531) (11 521)
Résultat net des activités poursuivies 47 956 42 370
Résultat net des activités abandonnées (*) 2 594 (17 491)
Résultat net de l'ensemble consolidé 50 550 24 879
Dont part revenant aux intérêts non contrôlés 3 060 3 260
Dont Résultat Net Part du Groupe 47 490 21 619
Résultat net par action (en euro)
Résultat net par action des activités poursuivies (en euro)
2,96
2,80
1,35
2,44
Résultat net par action après dilution (en euro) 2,96 1,35
Résultat net par action des activités poursuivies après dilution (en
euro)
2,80 2,44

(*) Compte tenu de la fermeture de l'activité Bau de Zapf en 2016, les produits, les charges, les actifs et passifs ainsi liés ont fait l'objet d'un reclassement, conformément à IFRS 5, en activités abandonnées

CHIFFRE D'AFFAIRES

En 2016, le chiffre d'affaires consolidé de LNC s'établit à 661,5 millions d'euros, en progression de 155,6 millions d'euros, soit +31%, par rapport à 2015.

En millions d'euros HT 2016 en % du
total
2015 en % du
total
Variation
(en m€)
Variation
(en %)
France 474,7 71,8% 318,9 63,0% 155,8 49%
dont résidentiel 449,6 68,0% 314,2 62,1% 135,4 43%
dont immobilier d'entreprise 25,1 3,8% 4,7 0,9% 20,4 434%
Espagne 65,6 9,9% 59,0 11,7% 6,6 11%
Allemagne 121,2 18,3% 128,0 25,3% -6,8 -5%
dont Concept Bau 36,8 5,6% 47,4 9,4% -10,6 -22%
dont Zapf 84,4 12,8% 80,6 15,9% 3,8 5%
Total 661,5 100,0% 505,9 100,0% 155,6 31%

En France, le chiffre d'affaires dégagé par l'immobilier résidentiel en 2016 s'établit à 449,6 millions d'euros, soit une hausse de 43% par rapport à l'exercice 2015. Celle-ci est liée au net accroissement de l'activité commerciale et du carnet de commandes observé en 2015 et 2016.

Le chiffre d'affaires de l'Immobilier d'entreprise résulte essentiellement de l'avancement du chantier de l'immeuble CASDEN situé à Champs sur Marne.

En Espagne, le chiffre d'affaires s'inscrit à 65,6 millions d'euros, contre 59 millions d'euros en 2015. Ce chiffre d'affaires correspond à la livraison de 273 logements en 2016, contre 332 appartements, de plus faible prix unitaire moyen, achevés et livrés en 2015.

En Allemagne, le chiffre d'affaires de Concept Bau s'établit à 36,8 millions d'euros, pour 38 logements haut de gamme livrés, contre 47,4 millions d'euros et 88 livraisons en 2015.

Le chiffre d'affaires de Zapf s'élève à 84,4 millions d'euros, contre 80,6 millions d'euros en 2015. Ce chiffre d'affaires ne représente désormais plus que l'activité Garages, avec environ 15.400 unités livrées au cours de l'année écoulée.

MARGE BRUTE

Entre les deux exercices, la marge brute progresse de 39,1m€, soit +29%, passant de 133,1m€ en 2015 à 172,2m€ en 2016.

En millions d'euros HT 2016 2015 Variation
(en m€)
France 110,2 73,9 36,3
dont résidentiel 103,7 72,4 31,3
dont immobilier d'entreprise 6,5 1,5 5,0
Espagne 20,7 19,7 1,0
Allemagne 41,5 39,5 2,0
dont Concept Bau 11,4 14,1 -2,7
dont Zapf 30,1 25,4 4,7
Autres implantations -0,2 0,0 -0,2
Total 172,2 133,1 39,1
En % du CA 26,0% 26,3%

La hausse de 29% de la marge brute entre les deux exercices résulte principalement de l'augmentation de 31% du chiffre d'affaires (effet base), le taux moyen de marge brute étant resté globalement stable, aux alentours de 26% du CA. La marge brute augmente principalement en France (+36,3m€), là où le chiffre d'affaires a le plus progressé, et où le marché est resté très porteur jusqu'à la fin de l'exercice 2016. Chez Zapf, la marge brute présentée correspond à la seule activité Garages ; sa progression est liée à un exercice 2015 difficile marqué par des volumes insuffisants et des réorganisations.

RESULTAT OPERATIONNEL COURANT

Le résultat opérationnel courant (« ROC ») est également en hausse, s'inscrivant à 90,3m€ en 2016, contre 58,5m€ en 2015, soit une progression de 31,8m€ trouvant essentiellement son origine dans l'augmentation de la marge brute évoquée précédemment. La marge opérationnelle courante moyenne progresse, s'inscrivant à 13,6% du CA en 2016, contre 11,6% en 2015, et se décomposant comme suit :

En millions d'euros HT 2016 2015 Variation
(en m€)
France 67,8 37,9 29,9
dont résidentiel 63,3 37,6 25,7
dont immobilier d'entreprise 4,5 0,3 4,2
Espagne 16,1 14,2 1,8
Allemagne 6,7 6,4 0,3
dont Concept Bau 5,6 7,5 -1,9
dont Zapf 1,1 -1,1 2,2
Autres implantations -0,3 -0,1 -0,2
Total 90,3 58,5 31,8
En % du CA 13,6% 11,6%

La rentabilité opérationnelle de la promotion immobilière est en progression en France, là où le volume d'activité et le chiffre d'affaires ont le plus progressé, et relativement stable en Espagne et en Allemagne. L'activité Garages de Zapf redevient légèrement bénéficiaire, mais à un niveau pas encore satisfaisant, encore marqué par les perturbations récentes de cette filiale.

AUTRES CHARGES ET PRODUITS OPERATIONNELS NON COURANTS

En 2016, les charges non courantes s'élèvent à 4,7m€. Elles sont essentiellement constituées, à hauteur de 5,5m€, par la dépréciation de l'écart d'acquisition résiduel CFH, liée à la finalisation de l'intégration opérationnelle de cette filiale et à la décision de ne plus lui faire porter de nouvelles activités opérationnelles.

En 2015, les charges non courantes s'élevaient à 2m€ et représentaient essentiellement le coût de mesures de restructuration chez Zapf (environ 60 suppressions de postes) hors activités de cette filiale classées en IFRS 5.

RESULTAT FINANCIER

Le résultat financier s'inscrit à -6m€ en 2016, contre -4,3m€ en 2015. Le coût de l'endettement net est de 2,8m€ en 2016, contre 2,4m€ en 2015, progression liée à la hausse de l'encours d'endettement, tel qu'évoqué plus bas. En 2016, le coût moyen de la dette financière s'élève à 3,6%, contre 3,8% en 2015.

RESULTAT NET

Le résultat des activités avant impôts s'élève à 81,5m€ en 2016, contre 53,9m€ en 2015, progression de 27,6m€ essentiellement permise par la hausse du ROC commentée ci-dessus.

Le résultat net des activités abandonnées (Zapf Bau en IFRS 5) est un produit de 2,6m€, principalement constitué d'une plusvalue sur la vente des actifs non courants de Zapf Bau en 2016, contre une perte de -17,5m€ en 2015, alors liée à la décision de fermer cette activité.

En 2016, l'impôt sur les bénéfices s'élève à 33,5m€, contre 11,5m€ en 2015. Cette charge d'impôt de 2016 se décompose en un IS exigible de 31,3m€ (dont 27,6m€ en France) et une charge d'impôt différé de 2,2m€. En 2015, la charge d'impôt se décomposait en un IS exigible de 11,3m€ (dont 8,1m€ en France) et une charge d'impôt différé de 0,3m€.

Les intérêts minoritaires représentent une charge de 3,1m€ en 2016, contre 3,3m€ en 2015. Ce montant représente essentiellement la quote-part des minoritaires dans le profit des co-promotions françaises consolidées en intégration globale.

Le résultat net part du groupe en 2016 est un profit de 47,5m€, contre 21,6m€ en 2015, soit une hausse de 25,9m€ entre les deux exercices, dont 20,1m€ sont imputables à la variation du résultat de l'activité abandonnée Zapf Bau.

f) Bilan synthétique

A fin 2016 et fin 2015, les bilans économiques synthétiques de LNC se présentent comme ci-dessous:

31/12/2016 31/12/2016 31/12/2015 31/12/2015
Actifs non courants 57,3 Capitaux propres 334,3 Actifs non courants 57,1 Capitaux propres 291,8
BFR d'exploitation 416,3 Provisions et autres 60,6 BFR d'exploitation 326,5 Provisions et autres 38,6
Endettement net 78,8 Endettement net 53,2
473,6 473,6 383,6 383,6

g) Besoin en Fonds de Roulement

(En millions d'euros) 31/12/2016 31/12/2015 évolution
en %
évolution
en m€
Stocks 623,4 497,1 25% 126,3
Clients et autres créances 125,8 102,3 23% 23,5
Fournisseurs et autres dettes 332,9 272,9 22% 60,0
TOTAL BFR 416,3 326,5 27% 89,8
pour rappel :
Chiffre d'affaires consolidé 662 506 31%
Carnet de commandes 1 152 944 22%
Portefeuille foncier 3 546 2 954 20%

Le BFR est en progression de 89m€, soit +27%, évolution qui se rapproche de celle de la plupart des indicateurs d'activité notés ci-dessus. La répartition géographique du BFR à fin 2016 et fin 2015 est comme suit :

31/12/2016 en % 31/12/2015 en % évolution
en %
évolution
en m€
France 236,7 57% 204,0 62% 16% 32,7
Espagne 63,0 15% 40,6 12% 55% 22,4
Concept Bau 111,8 27% 83,3 26% 34% 28,5
Zapf 1,4 0% -5,9 -2% ns 7,3
Autres implantations 3,4 1% 4,5 1% ns -1,1
Total 416,3 100% 326,5 100% 27% 89,8

En termes relatifs, le BFR progresse principalement en 2016 en Espagne et en Allemagne, en lien avec des achats de fonciers que l'on retrouve dans la hausse du portefeuille foncier de ces deux implantations (croissance 2016 du portefeuille foncier de +54% en Espagne et de +91% chez Concept Bau).

h) Structure financière au 31 décembre 2016

(en millions d'euros) 31/12/2016 31/12/2015 Variation
Emprunt obligataire non courant -29,8 -29,7 -0,1
Dettes financières non courantes -129,5 -108,4 -21,1
Dettes financières courantes -79,3 -42,6 -36,6
-retraitement apports promoteurs 2,4 3,3 -0,9
Endettement brut -236,2 -177,5 -58,7
Trésorerie (*) 157,4 124,3 33,1
Endettement net -78,8 -53,2 -25,6
Capitaux propres consolidés 334,3 291,8 42,5
Endettement net / capitaux propres conso 23,6% 18,2%

(*) : A fin 2016, la trésorerie comprend 60m€ indisponibles laissés au niveau des SCI pendant la durée de la construction (contre 42m€ à fin 2015).

Au 31 décembre 2016, LNC présente une dette nette consolidée de 78,8m€, soit 23,6% de ses fonds propres, contre une dette nette de 53,2m€ un an plus tôt. Comme il apparait dans le tableau de variation de la trésorerie consolidée plus bas, cette hausse de 25,5m€ de l'endettement net est principalement liée au faible niveau des flux nets de trésorerie opérationnelle en 2016, dû à la croissance du BFR.

L'endettement net se répartit géographiquement comme indiqué dans le tableau qui suit. Les augmentations d'endettement de l'Espagne et de Concept Bau sont à mettre en regard des évolutions de BFR mentionnées plus haut.

(en m€) 31/12/2016 31/12/2015 Variation
France 3,2 -13,2 16,4
Espagne -28,3 -13,0 -15,3
Concept Bau -58,8 -38,1 -20,7
Zapf 5,1 10,9 -5,8
Autres implantations 0,0 0,2 -0,2
Total Groupe -78,8 -53,2 -25,6

i) Flux de trésorerie

(En millions d'euros) 2016 2015
Capacité d'autofinancement avant coût du financement et impôts 89,6 59,0
Dividendes reçus de sociétés MEE 2,5 4,0
Variation du BFR liée à l'activité * -80,0 -24,7
Intérêts versés nets -2,8 -2,6
Impôts payés -7,6 -7,7
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles poursuivies 2,4 28,0
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles abandonnées -0,7 -2,1
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles 1,8 25,9
Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement -11,5 2,3
Dividendes payés (actionnaires de LNCSA et minoritaires) -12,9 -14,4
Variation de l'endettement 57,7 10,7
Incidence des variations de périmètre -1,9 -0,5
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement 42,9 -4,2
Variation totale de Trésorerie 33,2 24,0
Trésorerie d'ouverture 124,1 100,0
Trésorerie de clôture ** 157,2 124,1

* La variation de BFR dans le tableau de flux de trésorerie porte sur des flux réels et ne prend donc pas en compte l'effet des variations de périmètre, reclassements, changements de méthode de consolidation ou paiements en nature. Ceci explique l'écart avec l'évolution du BFR présentée en page précédente, dont la variation résulte d'une comparaison des bilans consolidés entre les deux dates de clôtures.

** La trésorerie de clôture est légèrement différente de la trésorerie apparaissant au bilan. L'écart de 0,2m€ correspond aux comptes bancaires créditeurs enregistrés au passif du bilan.

En 2016, la trésorerie consolidée est en hausse de 33,2m€, principalement grâce à la variation de l'endettement.

1.3 Résultats de LNC SA, de ses filiales et des sociétés contrôlées

Sociétés Activité %
d'intérêt
au
31 déce
mbre
2016
Devise Capital Capitaux
propres au
31 décembre
2016 *
Valeur
comptable
du capital
détenu au
31 décemb
re 2016
Provisions
titres au
31 décemb
re 2016
Dividendes
encaissés
en 2016
CA HT
dernier
exercice
Résultat
net après
impôt
dernier
exercice
Date fin
exercice
Prêts/ avances
consentis
A/ Françaises
LNC
Investissement
SA
Holding
gestion de
participation
dans des
sociétés
françaises de
programmes
immobiliers
99,63 EUR 16 072 245 52 175 808 53 331 503 néant 9 607 829 100 800 38 912 605 31/12/16 85 871 291
CFH Holding
gestion de
participation
dans des
sociétés
françaises de
programmes
immobiliers
100 EUR 10 653 600 2 827 853 33 688 043 14 885 480 3 551 200 4 278 405 5 896 046 31/12/16 néant
Main Street Holding
gestion de
participation
dans des
sociétés
françaises de
locations
immobilières
100 EUR 1 000 000 - 200 494 1 000 000 432 995 Néant Néant - 232 502 31/12/16 2 173 079
Kwerk Holding
gestion de
participation
dans des
sociétés
française de
locations
d'espaces
partagés
73.3 EUR 1 910 229 563 236 462 236 462 Néant Néant 4 462 31/12/2016 770 000
B/ Étrangères
Allemagne
Concept Bau
Premier GmbH
(Munich)
Développem
ent
d'opérations
de promotion
immobilière
de logements
93.65 EUR 51 200 35 871 173 48 067 néant néant 36 929 430 7 633 217 31/12/16 néant
Concept Bau 2
GmbH (Berlin)
Promotion,
construction
et vente de
logements
93.65 EUR 1 000 000 néant 368 000 néant néant néant néant 31/12/16 néant
ZAPF GmbH
(Bayreuth)
Fabrication,
construction
et promotion
de bâtiments
préfabriqués
(maisons
individuelles
92.92 EUR 732 110 5 206 253 1 091 302 801 523 néant 88 397 000 3 897 000 31/12/16 53 229 084
Sociétés Activité %
d'intérêt
au
31 déce
mbre
2016
Devise Capital Capitaux
propres au
31 décembre
2016 *
Valeur
comptable
du capital
détenu au
31 décemb
re 2016
Provisions
titres au
31 décemb
re 2016
Dividendes
encaissés
en 2016
CA HT
dernier
exercice
Résultat
net après
impôt
dernier
exercice
Date fin
exercice
Prêts/ avances
consentis
et garages)
Premier
Deutschland
GmbH
(Frankfurt)
Promotion,
construction
et vente de
logements
100 EUR 25 000 - 796 947 54 801 27 000 néant 242 303 75 433 31/12/16 1 739 526
Espagne
Premier España
(Barcelone)
Promotion,
construction
et vente de
logements
100 EUR 472 266 23 026 789 7 407 695 néant 5 000 000 65 633 726 10 901 678 31/12/15 néant
Portugal
LNC Premier
Portugal Lda
(Lisbonne) **
Promotion,
construction
et vente de
logements
99,99 EUR 1 000 000 -2 615 111 1 037 130 1 037 130 néant néant néant 31/12/16 4 762 987
Indonésie
PT Les
Nouveaux
Constructeurs
Premier Real
Property
Indonesia
(Jakarta)
Développem
ent de
programmes
en co
promotion de
villages de
maisons
individuelles
99,00 EUR 216 997 - 491 504 353 721 353 721 néant néant néant 31/12/16 470 717
Pologne
Premier Polska
(Varsovie) **
Promotion,
construction
et vente de
logements
99,99 EUR 981 836 - 7 068 410 1 053 691 1 053 691 néant néant - 630 352 31/12/16 10 225 093

* Hors capital social et résultat de l'exercice.

** En cours de liquidation

1.4 Principaux risques et incertitudes auxquels la société est confrontée

1.4.1. Risques liés aux activités du Groupe

a) Risques liés aux conditions économiques

L'activité du Groupe est influencée par les conditions économiques tant locales que nationales et internationales. Ainsi, dans un passé récent, son activité a été affectée par la dégradation des conditions économiques, la crise bancaire, la crise de l'euro et de la dette souveraine, la hausse du taux de chômage ainsi que par la baisse de la confiance ou l'incertitude des ménages ; elle continuera à en dépendre dans les différents marchés qui sont les siens.

Par ailleurs, le Groupe exerce ses activités dans un marché cyclique qui connaît des évolutions rapides faisant naître à son encontre un certain nombre de risques échappant à son contrôle, notamment au titre de la fluctuation de la demande pouvant entraîner une baisse du niveau de prix des biens immobiliers.

Plusieurs facteurs contradictoires se télescopent quant à l'évolution du marché : d'une part, une situation économique et sociale déprimée sur fond de dispositions fiscales moins favorables, et d'autre part, un manque chronique d'offre de logements neufs accessibles au plus grand nombre, avec des taux d'intérêt peu élevés.

b) Risques liés à la détérioration de la solvabilité des ménages

L'activité du Groupe dépend en grande partie de l'attractivité des prix du logement, ainsi que des taux d'intérêts et de la capacité des ménages à obtenir des prêts en vue de l'acquisition de biens immobiliers puis ensuite à honorer lesdits prêts. Si la solvabilité des ménages se détériore en raison d'un moindre engagement ou d'une plus grande sélectivité du secteur bancaire dans le domaine des crédits immobiliers, d'une remontée des taux d'intérêts des crédits immobiliers, ou de la baisse du pouvoir d'achat des ménages, la demande de logements en sera directement affectée, ce qui aurait un impact négatif sur l'activité et les résultats du Groupe.

c) Risques liés à la concurrence

Le Groupe opère sur le marché très concurrentiel de la promotion, la construction et la vente d'immeubles de logements et de bureaux. La concurrence s'exerce notamment au niveau de la recherche foncière et, outre le marché de la construction neuve, le marché de la revente de maisons et d'appartements anciens fait concurrence aux activités du Groupe. La concurrence se manifeste également quant à l'accès aux entreprises de travaux sous-traitantes de qualité.

Les concurrents du Groupe sont des sociétés nationales, mais aussi régionales. Si le Groupe n'était pas en mesure de faire face de manière efficace à cette concurrence particulièrement accrue, il pourrait perdre des parts de marché sur le plan local et sa rentabilité pourrait en être affectée.

d) Risques liés à la recherche foncière

L'activité future du Groupe dépend de la maîtrise de terrains lui permettant de disposer d'un portefeuille foncier adapté à son volume d'affaires. Le Groupe doit faire face à la raréfaction des terrains de qualité, aux fluctuations de la fiscalité immobilière pesant sur les vendeurs et à la persistance de prix élevés inadéquats pour le lancement de nouveaux programmes de vente de logements neufs à des prix adaptés au marché. Il doit également faire face à la concurrence active des autres opérateurs à la recherche de foncier, ce qui pourrait avoir une incidence significative sur l'activité du Groupe et sa rentabilité.

Une insuffisance de reconstitution du portefeuille foncier aurait une influence négative sur le niveau d'activité et de rentabilité du Groupe à moyen terme.

e) Risques liés aux fournisseurs, dont principalement les entreprises de construction, bureaux d'étude et maîtres d'œuvre externes

Pour les besoins de son activité de construction-vente, le Groupe confie la réalisation de travaux, études et/ou missions de suivi à des entreprises tierces du secteur de la construction, appartenant à différents corps d'état, entreprises en général de taille petite ou moyenne.

La Société estime qu'il existe quatre principaux risques liés à ces fournisseurs :

  • les risques liés à l'augmentation des coûts de construction et des matières premières en particulier en raison de la concentration des fournisseurs : l'augmentation du coût de la construction constatée depuis plusieurs années est en grande partie liée à la raréfaction des entreprises compétentes et au renchérissement de leurs coûts. Ces derniers sont dus principalement aux contraintes réglementaires de plus en plus exigeantes, notamment en matière de sécurité et d'environnement en particulier au regard des performances énergétiques. Le Groupe pourrait être dans l'incapacité de répercuter cette inflation des coûts de construction sur le prix de vente des logements de ses programmes immobiliers ;
  • les risques liés à la solvabilité des fournisseurs : compte tenu de la faiblesse actuelle de la conjoncture économique, les difficultés financières des fournisseurs, principalement les entreprises de construction de tous les corps d'état, sont susceptibles de les conduire à l'ouverture de procédures collectives pour insolvabilité, ce qui pourrait avoir des conséquences sur le bon déroulement d'un programme immobilier conduit par le Groupe du fait du ralentissement du chantier et de l'accroissement des coûts induits par la mise en place d'un nouvel intervenant ;
  • les risques liés à une insuffisante qualification de ces fournisseurs, ou à une mauvaise exécution des travaux, en particulier lorsqu'ils sous-traitent eux-mêmes une partie des travaux sans maîtriser totalement la qualité des processus de leurs sous-traitants ;
  • les risques liés à la succession de fournisseurs sur un même chantier : la succession de fournisseurs sur un même chantier est susceptible de compliquer la mise en place des recours en garantie ainsi que la mise en cause par voie d'action directe des assureurs des intervenants successifs dans l'acte de construire.

f) Risques liés aux assurances et garanties

Les polices d'assurance étant négociées périodiquement, la Société pourrait, en cas de sinistralité importante, ne pas en obtenir à des coûts et conditions acceptables, ce qui pourrait conduire le Groupe à assumer un niveau de risques plus élevé et/ou serait susceptible d'affecter son activité, ses résultats ou sa situation financière.

De même, si, en cas de durcissement des conditions d'octroi par les organismes financiers, les sociétés de constructionvente n'étaient pas en mesure d'obtenir des garanties financières d'achèvement de leur part, elles ne seraient pas en mesure de vendre leurs actifs dans le cadre de contrats de VEFA.

1.4.2. Risques liés à la Société

1.4.2.1. Risques liés à la présence du Groupe à l'étranger

a) Risques liés à l'étranger

Outre la France qui représente près des deux tiers de son activité, le Groupe est actif en Allemagne et en Espagne, et conserve une présence réduite en Pologne, où il a cessé d'intervenir mais conserve quelques actifs à liquider. Les résultats financiers du Groupe sont sensibles à ses activités internationales en raison notamment :

  • des risques liés aux conditions économiques des marchés locaux dont la dégradation pourrait avoir des conséquences sur les résultats du Groupe ;
  • des risques liés à la concurrence d'opérateurs locaux disposant d'un savoir-faire reconnu ;
  • des risques inhérents à des législations ou institutions judiciaires locales, éventuellement éloignées de celles connues en France ;
  • des risques liés aux variations de taux de change, hors zone euro, pour la Pologne ;
  • des risques inhérents à un non-respect des procédures internes par des collaborateurs locaux.

b) Risques liés à la détention d'une participation dans la société ZAPF

La société allemande ZAPF GmbH, dans laquelle la Société détient une participation de 93 %, dispose de quatre usines de production de garages préfabriqués. Bien que ces usines de production ne constituent pas une installation classée nécessitant une autorisation particulière, leur activité est soumise à un certain nombre de règles relatives notamment aux limitations sonores, au traitement des déchets et à l'utilisation de l'eau. Cette activité de production, limitée par rapport à l'activité globale du Groupe, peut être soumise à l'évolution de la réglementation relative aux installations industrielles, ce qui pourrait entraîner des contraintes et des coûts supplémentaires. Ces éventuels coûts ne sont pas quantifiés dans la mesure où les installations de la société ZAPF sont actuellement conformes aux normes en vigueur.

En 2016, ZAPF a contribué au chiffre d'affaires du Groupe à hauteur de 84,4 millions d'euros, soit 12,8% du CA consolidé.

Au cours de l'exercice, ZAPF a finalisé la fermeture de son activité de Construction de maisons individuelles et renoué avec un résultat d'exploitation légèrement positif pour son activité Garages. D'importants efforts restent à réaliser pour que cette filiale redevienne durablement bénéficiaire. Aucune garantie ne peut donc être donnée sur le fait que la contribution future de ZAPF aux résultats du Groupe justifie les investissements engagés dans cette filiale, qui étaient de l'ordre de 57 millions d'euros cumulés à fin 2016.

c) Risques liés à la présence d'associés extérieurs dans les sociétés d'opérations

Certains programmes immobiliers du Groupe sont lancés et réalisés moyennant la mise en place d'un tour de table associant des associés extérieurs au Groupe, choisis en raison de leur notoriété, de leur intérêt pour le Groupe et de leur solvabilité.

Si, pour la majorité de ces programmes, l'association à des tiers se révèle source d'économie pour le Groupe, en terme d'apport de fonds propres dans un programme immobilier, il demeure que le Groupe est exposé au risque d'avoir à suppléer la carence de certains associés, soit parce qu'ils connaissent, en cours d'opération, des difficultés de trésorerie les empêchant de satisfaire au versement des appels de fonds propres prévus statutairement ou conventionnellement, soit parce qu'ils sont en désaccord avec la gestion et/ou les résultats de chaque société de programme.

De telles défaillances peuvent contraindre le Groupe, parfois même au-delà de ses seules obligations juridiques, à devoir dans un premier temps se substituer aux associés défaillants, en satisfaisant en leurs lieu et place aux appels de fonds propres nécessaires à l'achèvement d'un programme immobilier, sous réserve des recours juridiques du Groupe contre ces associés pour obtenir le remboursement des contributions qui leur incombent.

L'insolvabilité éventuelle d'un associé pourrait retarder ou réduire significativement les chances de réussite de recours engagés à son encontre. Il convient cependant d'observer que les risques inhérents aux « tours de table », ne font pas courir au Groupe des risques supérieurs à ceux qu'il encourrait, s'il réalisait en direct et à 100 % une opération immobilière, au-delà des honoraires et frais de procédure.

d) Risques inhérents à l'activité de maître d'œuvre d'exécution

La Société exerce une activité de maître d'œuvre d'exécution confiée par une partie des sociétés de construction-vente du Groupe. Compte tenu de l'importance des missions qui lui sont confiées à ce titre, elle est susceptible d'encourir des responsabilités accrues en matière civile, voire pénale.

e) Risques inhérents à l'activité de développement, de promotion immobilière

L'activité de développement et de promotion immobilière induit un certain nombre de risques liés notamment à la complexité des projets, à la réglementation applicable, au nombre d'intervenants et aux autorisations nécessaires.

Chaque projet implique la mobilisation de la Direction et du personnel du Groupe notamment pour effectuer des études préliminaires. L'abandon d'un projet entraîne la perte des coûts ainsi engagés.

Par ailleurs, malgré les modalités de contrôle de gestion rigoureuses mises en place par le Groupe, un projet de promotion immobilière peut connaître des dépassements de budgets ou des surcoûts résultant notamment de retards de livraison.

f) Risques liés aux systèmes informatiques

Le Groupe est exposé au risque de destruction partielle ou totale de ses systèmes informatiques, qui pourrait entraîner une rupture de ses flux d'information. Afin de prévenir ce risque, le Groupe a mis en place l'infrastructure permettant la sauvegarde, ainsi que le rétablissement de son environnement informatique essentiel dans les meilleurs délais.

1.4.3. Risques de marché

a) Risque de liquidité

La Société a procédé à une revue spécifique de son risque de liquidité et considère être en mesure de faire face à ses échéances à venir. La Société n'est pas suivie par des agences de rating.

L'encours des emprunts du Groupe s'élève à 238,6 millions d'euros au 31 décembre 2016 réparti comme suit :

31.12.2016 31.12.2015
en milliers d'euros Non
courant
Courant Total Non
courant
Courant Total
Emprunts auprès des
établissements de crédit
126 506 79 142 205 648 104 935 42 331 147 266
Emprunt obligataire 29 807 - 29 807 29 742 - 29 742
Autres emprunts et dettes
assimilées
2 850 132 2 982 3 419 315 3 734
Instruments financiers 119 - 119 - - -
Total Endettement brut 159 282 79 274 238 556 138 096 42 646 180 742

L'endettement non courant est échéancé comme suit :

31.12.2016
en milliers d'euros Non courant > 1 an
et < 3 ans
> 3 an
et < 5 ans
> 5 an
Emprunts auprès des établissements de crédit 126 506 91 862 28 792 5 852
Emprunt obligataire 29 807 29 807 - -
Autres emprunts et dettes assimilées 2 850 2 626 - 224
Instruments financiers 119 - - 119
Total Endettement brut 159 282 124 295 28 792 6 195

Au 31 décembre 2016, l'encours de 238,6 millions d'euros se répartit dans les différents pays où le Groupe est présent comme suit :

31.12.2016
en milliers d'euros Non courant Courant Total %
France 99 404 42 583 141 987 59,5%
Espagne 2 383 30 970 33 353 14,0%
Allemagne hors Zapf 56 047 5 613 61 660 25,9%
Zapf 1 448 108 1 556 0,6%
Total Endettement brut 159 282 79 274 238 556 100,0%

La Société peut être amenée à conférer des garanties aux partenaires financiers de ses filiales étrangères. Au 31 décembre 2016, ce type de garantie a notamment été accordé aux partenaires financiers de Premier España à hauteur de 8,3m€ et de Concept Bau à hauteur de 14,9m€.

Le Groupe finance la réalisation de ses programmes immobiliers au moyen de prêts bancaires spécifiques. Le Groupe ne peut garantir qu'il sera en mesure de disposer des financements suffisants indispensables aux lancements de tous ses futurs programmes immobiliers. Plus généralement, le Groupe ne peut non plus garantir que les conditions de marché seront favorables pour lever les financements de quelque nature qu'ils soient (bancaires, levée de fonds sur les marchés de capitaux) nécessaires à son développement. L'absence de financement gênerait significativement le Groupe pour acquérir ou développer de nouveaux projets, ce qui pourrait avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière, ses résultats ou sa capacité à réaliser ses objectifs.

Les conventions de prêt imposent diverses obligations aux sociétés du Groupe emprunteuses, relatives notamment aux conditions de déroulement de chaque opération financée. Ces conventions de prêt comportent des clauses d'exigibilité anticipée en cas, d'une part, de non-respect par la société du Groupe concernée des engagements souscrits dans ces conventions et, le cas échéant, en cas de cessions d'actifs ou de changement de contrôle, d'autre part. Les diverses clauses d'exigibilité anticipée contenues dans les conventions de prêt consenties aux sociétés du Groupe, et principalement relatives à l'état d'avancement des programmes immobiliers au moment où le prêt est consenti, sont détaillées dans l'annexe aux comptes consolidés 2016. Les conventions de prêt consenties aux sociétés du Groupe pour financer leurs opérations immobilières ne comportent pas d'obligation de respect de ratios financiers ou covenants.

Il est en revanche précisé que l'emprunt obligataire de 30m€ souscrit par la Société au 4ème trimestre 2014 sous forme de placement privé est assorti de garanties et conditions d'exigibilité anticipée, telles que décrites dans le prospectus en ligne sur le site de LNC, parmi lesquelles :

  • Maintien de l'emprunt à son rang (« negative pledge »)
  • Remboursement anticipé en cas de changement de contrôle
  • Clause de cross-default
  • Non-respect de ratios financiers (« covenants ») :
  • o Rapport Endettement net / Capitaux propres > 1
  • o Rapport Endettement net / EBITDA > 2,5
  • o Rapport EBITDA / Coût de l'endettement net < 3

Enfin, le tableau ci-dessous donne le détail de la trésorerie et équivalents de trésorerie du Groupe :

en milliers d'euros 31.12.2016 31.12.2015
Investissements court terme 6 170 32 244
Equivalents de trésorerie (a) 6 170 32 244
Disponibilités (b) 151 216 92 072
Trésorerie et équivalents de trésorerie (a)+(b) 157 386 124 316

Les investissements à court terme représentent essentiellement des Sicav monétaires Euro.

La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent des soldes bancaires détenus par les filiales (notamment SCI de programmes) qui ne sont pas librement rapatriables chez la société mère pendant la période de construction du fait des concours bancaires consentis et des garanties généralement octroyées dans ce cadre. Ces soldes sont néanmoins librement utilisables pour le paiement de toutes les charges des filiales concernées. En accord avec les termes des concours et garanties bancaires, en fin de programme, les soldes de trésorerie qui représentent alors les fonds propres investis et la marge dégagée redeviennent librement rapatriables. Ces soldes s'élèvent à 60m€ au 31 décembre 2016 (dont 6m€ en investissements court terme et 54m€ en disponibilités) et 42m€ au 31 décembre 2015.

b) Risque de taux

A l'exception de la ligne obligataire sus évoquée, la quasi-totalité de l'endettement du Groupe est à taux variable. Déduction faite du solde de trésorerie, le Groupe se trouve en situation d'endettement net de 78,8m€ au 31 décembre 2016, dont 29,8m€ à taux fixe correspondant à la ligne obligataire. De ce fait, une hausse de 1% des taux d'intérêts sur une année pleine et sur la base de la dette nette à taux variable du Groupe au 31 décembre 2016 aurait un impact de l'ordre de 0,5m€.

A fin 2016, la société LNC SA détient de swaps de taux d'un montant global de 1,8m€. Ceux-ci arrivent à échéance le 15 octobre 2025 pour le premier et le 26 juin 2030 pour le second.

c) Risque de contrepartie

La trésorerie consolidée du Groupe, qui s'élève au 31 décembre 2016 à 157,4 millions d'euros, détenue à hauteur de 81,1 millions d'euros par la Société, est confiée à différents établissements financiers.

Le risque existe que l'un des établissements financiers dépositaire soit défaillant et ne puisse restituer tout ou partie des fonds confiés, le Groupe n'étant couvert qu'à hauteur des sommes allouées par le Fonds de Garantie des Dépôts.

Toutefois, la Société considère que ce risque est limité par le fait qu'elle effectue ses opérations de placements ou d'investissements, via des produits à capital garanti, auprès de contreparties européennes de premier rang.

d) Risque de crédit

Au 31 décembre 2016, le Groupe détenait 54,9m€ de créances clients, essentiellement liées à son activité principale de promotion immobilière (voir note 5.7 des comptes consolidés 2016). Compte tenu des modalités de vente de biens immobiliers, qui sont essentiellement réalisées par le truchement d'actes notariés, le Groupe estime le risque de défaut de paiement de la part de ses clients limité. En cas de non-paiement complet du prix d'un bien immobilier, le Groupe a la possibilité de faire constater la nullité de la vente et de recouvrer la propriété de l'actif vendu.

1.4.4. Risques juridiques

a) Faits exceptionnels et litiges

Le Groupe peut être exposé à des actions judiciaires résultant notamment des vices structurels ou des désordres affectant les immeubles, ainsi que des actions administratives pour non-respect de certaines réglementations. Bien qu'assurée conformément à la législation applicable, la Société ne peut garantir que certaines de ses activités n'entrent dans le champ de clauses d'exclusion de garantie, ou que les plafonds de couverture soient suffisants pour l'ensemble des éventuels sinistres.

Une description des principaux litiges susceptibles d'avoir une influence significative sur les résultats du Groupe et faisant l'objet de procédures judiciaires et d'arbitrage figure ci-après :

Aussi, le litige le plus significatif en France concernant des procédures pendantes devant les juridictions civiles est le suivant dénommé « Port-Cergy »:

En 1993, une association syndicale libre (ASL) a assigné une société du Groupe pour obtenir l'exécution de travaux de nature à rendre utilisable par bateaux un canal compris dans une opération d'ensemble.

Entre 1994 et 2004, diverses expertises ordonnées par le Tribunal se sont déroulées et ont abouti à un rapport final chiffrant les divers coûts de nature à réparer les désordres et les préjudices à la somme de 2,3 m€ et ont donné un avis sur les responsabilités des divers intervenants. L'ASL a ensuite conclu en ouverture de Rapport et a présenté une demande de 4 m€ à parfaire.

Par jugement du TGI de Pontoise en date du 12 mars 2008, la société du Groupe concernée a été condamnée, après prise en compte des garanties obtenues tant des assureurs que des autres intervenants à l'acte de construire, à réaliser des travaux pour environ 50 milliers d'euros sous astreinte. Ce jugement a été frappé d'appel.

Par arrêt en date du 4 janvier 2010, la Cour d'Appel de Versailles a réformé le jugement et a condamné la société du Groupe concernée à exécuter l'ensemble des travaux de nature à réparer les désordres évalués à environ 500 milliers d'euros, dans un délai de 18 mois à compter du 4 janvier 2010 et passé ce délai sous astreinte de 8 000 € par jour de retard.

Un pourvoi en cassation a été introduit. Par décision de la Cour de Cassation en date du 11 mai 2011, cet arrêt a été partiellement réformé, l'affaire étant renvoyée devant la CA de Versailles.

Une demande d'autorisation pour réaliser une partie des travaux auxquels le Groupe a été condamné a été déposée auprès des Voies Navigables de France (VNF) qui se sont opposés à leur réalisation aux termes d'une lettre du 29 octobre 2012.

Par arrêt en date du 20 mars 2014, la Cour d'Appel de Versailles a confirmé sur le fond les condamnations qu'elle avait elle-même prononcées aux termes de son arrêt du 4 janvier 2010.

Suite à l'arrêt d'Appel, il a été introduit par la société du Groupe concernée :

* un pourvoi devant la Cour de Cassation ayant pour objet d'obtenir la réformation de la décision de la Cour d'Appel de Versailles du 20 mars 2014.

Par décision en date du 11 mars 2015, la Cour de Cassation a cassé partiellement la décision de la Cour d'Appel de Versailles en date du 20 mars 2014 mais uniquement en ce qu'elle avait jugé à la mise œuvre de cause du maître d'œuvre d'exécution de l'opération.

Suite aux décisions de la Cour d'Appel de Versailles et de la Cour de Cassation, il a été décidé de réévaluer sensiblement le montant de la provision de ce contentieux.

La Cour d'Appel de PARIS a été saisie suite à la cassation partielle de l'arrêt de la Cour d'Appel de Versailles du 20 mars 2014 (jugée par la Cour de Cassation). Cette procédure est actuellement en cours. L'ordonnance du 24 novembre 2016 fait droit à notre demande de sursis dans l'attente de la décision qui sera rendue dans l'instance en révision.

* une procédure devant le juge de l'exécution (JEX) à notre initiative visant à obtenir la suppression d'astreinte pour la période écoulée en raison notamment de la décision susvisée des VNF.

Par décision en date du 10 avril 2015, le JEX a décidé de supprimer ladite astreinte et de débouter l'ASL de l'intégralité de ses demandes.

L'ASL a interjeté appel de cette décision, cette procédure est actuellement pendante devant la Cour d'Appel de

Versailles.

La Cour a proposé en mai 2016 la mise en place d'une médiation, ce qui a été accepté par les parties. Une médiation a eu lieu pendant plus de 6 mois. Dans ce cadre, trois propositions transactionnelles alternatives (confidentielles) ont été formulées à l'ASL en vue de mettre un terme à ce contentieux.

A défaut d'accord sur l'une de ces propositions, la prochaine audience est prévue le 30 mai 2017 devant la Cour d'Appel, étant rappelé que les audiences de plaidoirie ont eu lieu 18 mai 2016.

* une action en responsabilité à l'encontre de notre précédent avocat en charge du dossier et son assureur introduite devant le TGI de Nanterre en raison d'erreurs de procédure ayant conduit à la mise hors de cause dans le cadre de la procédure judiciaire du maître d'œuvre d'exécution de l'opération. Procédure en cours, pas de calendrier connu (en attente dénouement autres procédures).

* une action en révision introduite devant la Cour d'Appel de Versailles basée sur la production par la partie adverse (ASL) dans le cadre de la procédure pendante devant le JEX, de pièces reconnaissant le caractère faux des estimations d'envasement calculées par les experts judiciaires intervenus dans ce dossier. Procédure en cours, pas de calendrier connu

* une action en référé expertise visant à obtenir une nouvelle expertise afin d'établir la preuve de l'absence d'envasement anormal du canal. Par ordonnance en date du 2 avril 2015, le juge des référés a refusé de faire droit à cette demande d'expertise.

Il a été interjeté appel de cette décision devant la Cour d'Appel de Paris. L'audience de plaidoirie a eu lieu le 9 mars 2017 et la décision est attendue pour le 20 avril 2017.

* une nouvelle action devant le JEX du TGI de Pontoise. L'ASL a été assignée devant le JEX du Tribunal de Grande Instance de Pontoise aux fins d'obtenir de cette dernière les précisions et autorisations indispensables à l'exécution des travaux auxquels les sociétés du groupe ont été condamnées. A défaut de réponse l'ASL, il est demandé à ce que l'ASL soit considérée comme ayant renoncé à ces travaux. Ce contentieux a été renvoyé au 31 mars 2017 en raison de la médiation qui était en cours entre les parties.

S'agissant des contentieux étrangers, le litige le plus significatif est le suivant :

A l'issue d'une vérification de comptabilité relative aux exercices 2007 et 2008, une proposition de rectification a été adressée à Premier España le 31 mai 2011. Le montant du redressement s'élève à 3.1m€, se décomposant en 1.7m€ d'impôt sur les sociétés et 1.4m€ de TVA, hors éventuels intérêts et pénalités. Premier España a fait part de ses observations à l'administration fiscale espagnole en juin et juillet 2011. L'administration ayant maintenu sa position, Premier España poursuit actuellement son argumentation, dans le cadre d'un recours contentieux devant le Tribunal Administratif. A titre de prudence, une provision de 1,4m€ au titre l'impôt sur les sociétés a été passée dans les comptes au 31 décembre 2016.

Il n'existe pas d'autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d'arbitrage, y compris toute procédure dont la Société a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d'avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et/ou du Groupe.

b) Contraintes légales et réglementaires

  • Contraintes légales et réglementaires relatives à l'activité de promotion immobilière

En qualité de maître d'ouvrage de ses programmes immobiliers, le Groupe doit respecter la réglementation nationale de l'urbanisme, ainsi que les plans d'urbanisme élaborés par les collectivités territoriales (Zone d'Aménagement Concerté et Plan Local d'Urbanisme).

D'une façon générale, le Groupe doit respecter les règles relatives aux normes de construction, aux normes relatives à la qualité des matériaux, notamment quant aux isolations thermiques et phoniques des logements, à la hauteur des bâtiments, les distances entre les immeubles, les éventuelles dérogations à ces règles et l'aspect extérieur des constructions.

Le Groupe est tenu de respecter la réglementation relevant du droit de l'environnement et, notamment en France, la loi sur l'eau et la réglementation relative aux installations classées (préservation de la nature).

Le Groupe doit respecter, particulièrement en France et en Allemagne, les règles d'ordre public du droit de la vente immobilière protégeant le consommateur achetant un logement.

L'évolution rapide et l'accumulation des règles d'urbanisme, des normes de construction, des normes d'environnement, des interdictions et restrictions de construction sur des sites classés ou protégés, des règles de délivrance des autorisations de construire, des règles de protection des consommateurs peuvent avoir une influence défavorable sur l'évolution des activités et la rentabilité du Groupe.

Cet ensemble de règles induit une complexité croissante du traitement des opérations, ce qui peut entraîner un allongement des délais dans la réalisation des programmes immobiliers et une augmentation du nombre de recours, ceci affectant la rentabilité de ces programmes.

En outre, en France, le droit de recours des tiers contre les autorisations de construire est de plus en plus utilisé, ayant pour conséquence des retards dans le déroulement des opérations ainsi que des surcoûts, voire des abandons de projets.

  • Contraintes légales et réglementaires relatives à la pollution et la qualité des sols

Dans l'exercice de son activité de promoteur immobilier, le Groupe peut rencontrer des difficultés résultant du passé foncier des sites en ce qui concerne la pollution et la qualité des sols. La découverte de pollution peut entraîner des délais et des coûts supplémentaires susceptibles d'avoir un impact défavorable sur la situation financière du Groupe.

  • Contraintes légales et réglementaires relatives aux vestiges archéologiques

Le Groupe est tenu de respecter, notamment en France et en Allemagne, une réglementation relative au patrimoine archéologique. La découverte de vestiges archéologiques peut nécessiter une suspension des travaux, ce qui pourrait entraîner des retards de livraison ainsi que d'éventuels coûts supplémentaires.

c) Réglementations fiscales applicables

Les réglementations fiscales applicables aux activités de promoteur immobilier et/ou de constructeur d'immeubles neufs, qu'il s'agisse :

  • des règles applicables en matière d'assiette des impôts directs pour le calcul et la détermination de l'exercice fiscal de dégagement des profits ou pertes de construction-vente (avancement des travaux ou à leur livraison) ;
  • de la récupération de la TVA, ou de ses équivalents étrangers, grevant les coûts d'une opération, ou de celle due au Trésor public sur les ventes d'immeubles ;
  • d'impôts directs dus par le Groupe, notamment sous le régime dit de l'intégration fiscale en France, pour la détermination de l'impôt sur les sociétés dû par le Groupe au titre des résultats des sociétés françaises comprises dans le périmètre d'intégration fiscale ; et
  • des traitements fiscaux en cas d'entrée en vigueur de nouvelles normes comptables ;

sont complexes et facteurs de risques financiers, notamment en termes de coûts administratifs et honoraires de conseils, pour tenter de prévenir les contentieux avec les administrations, ainsi qu'en cas de litige avec les administrations fiscales réclamant des compléments d'impôts en principal, des intérêts de retard voire des pénalités.

d) Risques liés à la pérennité des incitations fiscales et des aides à l'accession

Comme l'ensemble des opérateurs du marché, notamment français, de logements neufs, l'activité du Groupe bénéficie des dispositifs d'incitation fiscale à l'investissement pour usage locatif des particuliers (notamment le régime appelé « Pinel »), et d'aide à l'accession (Prêt à taux Zéro +, régime particulier des ventes en limite des zones ANRU, NQPV).

Ainsi, au cours de l'exercice 2016, 33% des contrats de réservation au détail conclus par le Groupe en France l'ont été avec des investisseurs privés, en vue d'une mise en location à titre de résidence principale du locataire. Cette proportion était de 34% en 2015.

La modification des réglementations fiscales, par limitation, puis suppression de certains avantages en faveur de l'investissement locatif ou de l'acquisition, pourrait donc avoir des conséquences importantes sur les marchés immobiliers et influer sur la situation financière du Groupe.

e) Risques liés aux engagements hors bilan

Une description des engagements hors bilan significatifs, susceptibles de représenter à terme une charge financière importante pour les sociétés du Groupe, figure dans les comptes consolidés.

2. LES PROGRES REALISES ET LES DIFFICULTES RENCONTREES

Cet aspect est traité ci-dessus dans le chapitre précédent.

3. RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT

Les activités du Groupe ne présentent pas de dépendance à l'égard de marques, brevets ou licences, le Groupe utilisant les marques « Les Nouveaux Constructeurs », « Premier » et « CFH », dont LNC est propriétaire, ainsi que la marque « Concept Bau München » à Munich, dont la filiale Concept Bau GmbH est propriétaire. ZAPF GmbH est propriétaire de la marque qui porte son nom. Les filiales de LNC, à l'exception de Concept Bau et de ZAPF, sont bénéficiaires d'autorisations d'usage de marques, consenties par LNC, pour les besoins de leurs activités.

Depuis sa création, la Société a développé une image de marque forte et notoire. La marque « Les Nouveaux Constructeurs » est associée à son logo ainsi qu'au slogan « Nous concevons des espaces de vie », également déposé en tant que marque. Elle a dans un second temps créé la marque européenne « Premier » en vue de l'associer à des programmes immobiliers innovants et « haut de gamme », ainsi qu'accompagner son développement international.

L'acquisition des sociétés allemandes Concept Bau et ZAPF a apporté deux nouvelles marques au Groupe. Suite à l'acquisition du groupe CFH le 18 octobre 2007, la Société est propriétaire de la marque « CFH » associée à son logo. La Société est titulaire depuis le 19 mars 2008 de la marque « Les Nouveaux Constructeurs Financement ». Cette marque a fait l'objet d'une licence au profit d'une société de courtage en matière de financement qui apporte son appui au financement des clients des programmes immobiliers de la Société.

Le Groupe est donc titulaire de l'ensemble de ses marques dont le renouvellement et la protection font l'objet d'un suivi centralisé par la Direction Juridique, associée à des conseils spécialisés.

Le Groupe n'engage pas de frais significatifs au titre de la recherche et du développement dans le domaine des procédés de construction. En revanche, dans le but de l'optimisation de ses opérations, la société développe en interne et de manière continue des progiciels de gestion et de contrôle d'activité.

4. PERSPECTIVES

Grâce à son bon niveau de réservations et son carnet de commandes étoffé, Les Nouveaux Constructeurs dispose d'une bonne visibilité pour les mois à venir, dans un contexte de marché ralenti.

En France, marché stratégique où se concentre désormais près de 85% du portefeuille foncier du groupe, Les Nouveaux Constructeurs entend poursuivre son développement commercial en restant très vigilant sur l'adéquation de ses produits à la demande.

A fin février 2017, les réservations nettes au niveau du Groupe atteignent 517 unités contre 431 pour la même période un an plus tôt, soit une hausse de 20%.

En France, le nombre de réservations sur les deux premiers mois de l'année s'élève à 458 unités, en hausse de 28 % par rapport aux 359 de la même période de 2016.

À l'étranger, le nombre de réservations sur les deux premiers mois de l'année s'élève à 59 unités, contre 72 pour la même période de 2016.

Compte tenu de la saisonnalité et du calendrier des lancements commerciaux, les deux premiers mois de l'année ne sont pas nécessairement représentatifs de la tendance en année pleine.

LNC ne communique pas de prévisions de résultat pour l'horizon 2017 – 2018.

5. EVENEMENTS SIGNIFICATIFS SURVENUS ENTRE LA DATE DE CLOTURE DE L'EXERCICE ET LA DATE D'ETABLISSEMENT DE CE RAPPORT

Néant

6. PRISES DE PARTICIPATIONS OU PRISES DE CONTROLE SIGNIFICATIVES AU COURS DE l'EXERCICE

Le 11 février 2016, LNC SA s'est porté acquéreur d'une part de 18.85% du capital de Zapf auprès de Premier Investissement. Cette acquisition s'est faite au prix de 1 euro.

La société Moma a acquis, le 4 mai 2016, 100% des parts de la SCI Résidence Le Fief. Cette acquisition s'est faite pour 4,8m€.

La société CFH a acquis, le 25 juillet 2016, 1% de la SCI Villas de l'Orangerie portant ainsi le pourcentage de contrôle de cette société de 99% en 2015 à 100% en 2016. Cette acquisition s'est faite pour 1,9m€.

7. PROPOSITION D'AFFECTATION DU RESULTAT DE LNC SA

Il sera proposé à l'Assemblée de décider d'affecter le résultat de l'exercice de la manière suivante :

- Résultat de l'exercice 23 019 385 euros

- Report à nouveau 0 euros

Après avoir constaté que le poste « Autres Réserves » s'établit ainsi qu'il suit :

- Autres Réserves 73 598 256 euros

Affectation du résultat de l'exercice, soit un bénéfice de 23 019 385 euros, ainsi que la somme de 17 080 003 euros prélevée sur le poste « Autres Réserves », à la distribution de 2,50 euros par action, dont 1,50 euro à titre exceptionnel, soit un dividende maximum global mis en distribution égal à 40 099 388 euros.

Après distribution, le compte « Autres Réserves » s'élèvera à 56 518 253 euros.

Le dividende sera mis en paiement au plus tard le 31 mai 2017.

Il est rappelé, conformément à l'article 243 bis du Code général des impôts (CGI), que le montant des dividendes mis en distribution au titre des trois exercices précédents, et le montant des revenus distribués éligibles ou non à l'abattement mentionné au 2° du 3 de l'article 158 du CGI, ventilés s'il y a lieu par catégories d'actions, ont été les suivants :

Montant Avoir fiscal Éligibilité à l'abattement de
40%*
Dividende versé
2014 0,60 euro néant oui 0,60 euro
2015 0,60 euro néant oui 0,60 euro
2016 0,60 euro néant oui 0,60 euro

* abattement fiscal, avant soumission des dividendes au barème progressif de l'impôt sur le revenu, bénéficiant aux actionnaires personnes physiques résidents fiscaux français.

8. RESULTAT DES CINQ DERNIERS EXERCICES

Au présent rapport est annexé, conformément aux dispositions de l'article R. 225-102 du Code de Commerce, le tableau faisant apparaître les résultats de la société au cours de chacun des cinq derniers exercices.

9. DEPENSES ET CHARGES NON DEDUCTIBLES FISCALEMENT

Une somme de 79 478 euros correspondant à la quote-part des loyers sur voitures particulières a été réintégrée fiscalement au titre de l'article du 39-4 du CGI.

10. INFORMATION SUR LES DELAIS DE PAIEMENT DES FOURNISSEURS

En application de l'article L441-6-1 du Code de commerce, vous trouverez ci-dessous la décomposition par date d'échéance, à la clôture des deux derniers exercices, du solde des dettes à l'égard des fournisseurs de la société.

(en k€) solde au
31/12/2016
non
échus
échus
dont: 0-1 mois 1-3 mois >3 mois
Dettes fournisseurs (comptes #401) 1 598,4 1 548,2 50,2 1,2 1,8 47,1
(en k€) solde au
31/12/2015
non
échus
échus
dont: 0-1 mois 1-3 mois >3 mois
Dettes fournisseurs (comptes #401) 1 495,2 1 386,4 108,8 15,2 4,6 89,0

A fin 2016, la Société n'a pas de montant significatif de dettes fournisseurs échues depuis plus de 3 mois.

11. DIRECTOIRE ET CONSEIL DE SURVEILLANCE

11.1 Mandats et fonctions exercés par les mandataires sociaux au cours de l'exercice écoulé

11.1.1. Le Directoire a été composé de 4 membres au cours de l'exercice clos le 31/12/2016.

Personne concernée Fonction Autres mandats au cours des cinq dernières années
Moïse Mitterrand
Nommé le 17
décembre 2010 à effet
du 1er janvier 2011,
renouvelé par le
Conseil de Surveillance
du 11 mai 2012, et
nommé Président du
Directoire par le
Conseil de Surveillance
du 24 mai 2013 et
renouvelé par le
Conseil de Surveillance
du 22 mai 2015
Président du Directoire Mandats en cours :
• Président-Directeur Général de LNC Investissement (Groupe LNC)
• Co-gérant de Concept Bau (Groupe LNC)
• Co-gérant de Premier Deutschland GmbH (Groupe LNC)
• Directeur Général de Premier Investissement SAS
• Gérant de la SC Magellan
• Gérant E-dition Sarl
• Gérant MM Participations Sarl
• Membre du Conseil de Surveillance de Premier Polska (Groupe LNC)
• Gérant de Benjamin Sarl

Fabrice Desrez

Ronan Arzel

Nommé le 17
décembre 2010 à effet
du 1er janvier 2011 et
renouvelé par le
Membre du Directoire • Membre du Conseil de Surveillance de Premier Polska (Groupe LNC)
Conseil de Surveillance
du 11 mai 2012 et du
22 mai 2015

Paul-Antoine Lecocq

Nommé le 13 janvier
2012 à effet du 1er
janvier 2012 et
renouvelé par le
Conseil de Surveillance
du 11 mai 2012 et du
22 mai 2015
Membre du Directoire Mandats en cours :
• Président du Directoire de Premier Polska (Groupe LNC)
• Représentant permanent de LNC SA, administrateur de LNCI
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ---------------------- ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

11.1.2. Le Conseil de Surveillance a été composé de 5 membres jusqu'au 20 mai 2016 puis de 6 membres jusqu'au 31/12/2016*

Nom, prénom,
titre ou
fonction
Membre
indépendant
Année de
première
nomination
Echéance
du
mandat
Comité
d'audit
Comité des
rémunérations
Mandats en cours
Olivier
MITTERRAND
Président
Non 2013 AG
comptes
31/12/2018
Membre Président - Président de Premier
Investissement
Geneviève
VAUDELIN
MARTIN
Vice-Président
Oui 2013 AG
comptes
31/12/2018
Président Membre - Administrateur de
Foncière Atland
- Membre du Conseil de
Surveillance de la société
de gestion SA VOISIN
Marie
MITTERRAND
MARTIN
(représentant
permanent de
Premier
Investissement,
Membre)
Non 2013 AG
comptes
31/12/2018
- Directrice Générale de
CasaDei Productions
- Directrice Générale de
Premier Investissement
- Administratrice de la
Fondation YARA Les
Nouveaux Constructeurs
- Administratrice de
l'association GRYK
- Administratrice de
l'association Espoir Niger
- Présidente de
l'association YARA LNC
Patrick
BERTIN
Membre
Oui 2008 AG
comptes
31/12/2016
- Gérant de PB Sarl
- Gérant de PB Conseil
Saïk PAUGAM
Membre
Oui 2016 AG
comptes
31/12/2018
Membre - Administrateur de HMY
- Administrateur de
Kiloutou
- Administrateur de
Délices des 7 Vallées
Fabrice
PAGET
DOMET
Membre
Oui 2016 AG
comptes
31/12/2018
- Directeur Général de
TERREIS
- Président de TERREIS
RE
- Directeur Général de
Valorisation Patrimoine
Foncier
Gérard
MARGIOCCHI
Membre
Oui 2006 AG
comptes
31/12/2015
Président - Administrateur de DTZ
Valuation France

(*) L'assemblée Générale du 20 mai 2016 n'a pas renouvelé Gérard Margiocchi dans ses fonctions de membre de Conseil de Surveillance

(…)

11.3. Opérations réalisées par les dirigeants sur leurs titres

Au 4ème trimestre 2016, Premier Investissement SAS, l'actionnaire de référence de LNC, de concert avec Premier Associés SAS, Magellan SC et les membres de la famille d'Olivier Mitterrand, a lancé une offre publique d'achat simplifiée sur les actions non détenues de la Société au prix de 35€. Cette OPAS a permis à Premier Investissement d'acquérir 1.450.765 actions LNC, soit 9% du capital.

A la connaissance de la société et sur la base des informations en sa possession, les autres opérations réalisées par les dirigeants sur leurs titres au cours de l'exercice ont été les suivantes :

*SC Magellan (société contrôlée et détenue par Moïse Mitterrand) a acquis directement 67 406 actions LNC au cours de l'exercice.

* Ronan Arzel, membre du Directoire a acquis directement 118 580 actions LNC (auprès de Premier Investissement SAS) au cours de l'exercice

A la connaissance de la société, à l'exception de Patrick Bertin qui a apporté ses titres LNC à l'OPAS (sauf 15 actions), les membres du Conseil de Surveillance n'ont pas effectué d'opérations sur titre au cours de l'exercice 2015.

Concernant ces transactions, les déclarations régularisées auprès de l'AMF sont accessibles en ligne sur le site de cette dernière à l'adresse suivante :

http://inetbdif.amffrance.org/inetbdif/sch_cpy.aspx?slttypeindex=0&txtfind=les+nouveaux+constructeurs&idtxtfind=4061&varvalidform=on& action=view&sltday1=&sltmonth1=&sltyear1=&sltday2=&sltmonth2=&sltyear2=&btnvalid.x=21&btnvalid.y=7&view=dec

12. INFORMATIONS SUR LA REPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE DE LA SOCIETE

12.1. Actionnariat de la Société

12.1.1. Répartition du capital et des droits de vote et évolution de l'actionnariat au cours des trois derniers exercices

Le tableau ci-dessous indique la répartition du capital de la Société aux dates indiquées.

Situation au 31.12.2014 Situation au 31.12.2015 Situation au 31.12.2016
Actionnariat Nombre
d'actions
% du
capital
% des
droits
de vote
Nombre de
droits de
vote
Nombre
d'actions
% du
capital
% des
droits
de vote
Nombre de
droits de
vote
Nombre
d'actions
% du
capital
% des
droits
de vote
Nombre
de
droits de
vote
Premier
Investissement
(1)
11 193 501 69,79 79,80 21 472 462 11 193 501 69,79 78,67 21 510 052 12 525 701 78,09 84,21 22 869 253
Premier
Associés
2 200 000 13,72 10,16 2 733 250 2 200 000 13,72 10 2 733 250 2 200 000 13,72 10,06 2 733 250
SC Magellan (5) 68 003 0,42 0,25 68 003 183 109 1,14 0,67 183 109 250 515 1,56 0,92 250 515
Famille
Mitterrand
(personnes
physiques)
2 167 0,01 0,01 2 257 2 167 0,01 0,02 4 257 17 754 0,11 0,07 19 844
Autres
dirigeants (2)
193 090 1,20 0,83 222 166 123 559 0,77 0,90 244 869 252 434 1,57 1,37 372 539
Salariés 189 734 1,18 0,74 199 270 149 253 0,93 1,08 296 667 77 598 0,48 0,57 154 091
Autres
actionnaires
Individuels au
nominatif
147 550 0,92 0,61 164 343 212 848 1,33 1,45 395 110 62 859 0,39 0,38 103 872
Public 2 044 710 12,75 7,60 2 044 710 1 974 318 12,31 7,22 1 974 318 652 894 4,07 2,41 652 894
Autocontrôle - - - - - - - - - - -
Auto-détention
TOTAL
1 000
16 039 755
0,01
100,00
NS
100,00
26 906 461 1000
16 039 755 100,00
0,01 NS
100,00
-
27 341 632
-
16 039 755
-
100,00
-
100,00
-
27 156 258 (4)

(1) Premier Investissement est une SAS détenue à 99,99 % par Olivier Mitterrand et ses enfants dont il est Président et dont il contrôle personnellement 33,14 % du capital, ses 6 enfants détenant ensemble 66,85 % du capital.

(2) La mention « Autres dirigeants » désigne les membres du Directoire et du Conseil de surveillance (autre que les actions détenues directement ou indirectement par Moïse Mitterrand et Olivier Mitterrand) et comprend les actions acquises dans le cadre de l'ORS.

(4) Nombre total de droits de vote exerçables en Assemblée.

(5) Société détenue et contrôlée à 99,99% par Moïse Mitterrand

12.1.2. Pactes d'actionnaires

À l'exception des engagements de conservation visés à l'article 15 ci-dessous, il n'existe pas de pacte d'actionnaires concernant directement ou indirectement les titres de la Société.

Il est précisé qu'il existe une présomption d'action de concert au sens de l'article L. 233-10 du Code de commerce entre

Premier Associés, Premier Investissement, SC Magellan et les membres de la famille d'Olivier Mitterrand. Une déclaration de franchissement en hausse du seuil légal de 95% de détention des droits de vote de la Société a été déposée auprès de l'AMF le 21 novembre 2016.

12.2. Déclaration relative aux droits de vote des principaux actionnaires

12.2.1 Droit de vote double

Un droit de vote double de celui conféré aux autres actions, eu égard à la quotité du capital social qu'elles représentent, est attribué à toutes les actions, toutes catégories confondues, entièrement libérées pour lesquelles il sera justifié d'une inscription nominative, depuis quatre ans au moins, au nom d'un même titulaire.

Le droit de vote double cessera de plein droit pour toute action ayant fait l'objet d'un transfert de propriété sous réserve des exceptions prévues par la loi. En particulier, le transfert par suite de succession, de liquidation de communauté de biens entre époux, ou de donation entre vifs, au profit d'un conjoint ou d'un parent successible ne fera pas perdre le droit acquis ou n'interrompra pas le délai de quatre ans prévu à l'alinéa précédent.

La fusion ou la scission de la Société sera également sans effet sur le droit de vote double qui pourra être exercé au sein de la ou des sociétés bénéficiaires, si les statuts de celles-ci l'ont institué.

Les actions gratuites provenant d'une augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes bénéficieront du droit de vote double dès leur émission dans la mesure où elles sont attribuées à raison d'actions bénéficiant déjà de ce droit.

12.2.2. Franchissements de seuils statutaires

Outre l'obligation légale d'informer la Société de la détention de certaines fractions du capital, toute personne physique ou morale qui vient à posséder, directement ou indirectement, par l'intermédiaire d'une ou plusieurs personnes morales qu'elle contrôle au sens de l'article L. 233-3 du Code de commerce, un nombre d'actions représentant plus de 1 % du capital social et/ou des droits de vote de la Société, puis au-delà, toute tranche supplémentaire de 1 % du capital social et/ou des droits de vote de la Société, y compris au-delà des seuils de déclarations prévus par les dispositions légales et réglementaires, devra en informer la Société par lettre recommandée avec accusé de réception dans un délai de cinq jours de bourse à compter du franchissement de seuil, en indiquant notamment la part du capital et des droits de vote qu'elle possède ainsi que les titres donnant accès immédiatement ou à terme au capital et les droits de vote qui y sont potentiellement attachés.

Pour la détermination des pourcentages de détention prévus à l'alinéa précédent, il sera tenu compte des actions ou des droits de vote possédés ainsi que ces termes sont définis par les dispositions des articles L. 233-3, L. 233-9 et L. 233- 10 du Code de commerce.

Ces informations devront également être transmises par tout actionnaire concerné à la Société, dans les mêmes délais et conditions, lorsque sa participation franchit à la baisse les tranches visées ci-dessus.

Le non-respect de ces dispositions est sanctionné par la privation des droits de vote pour les actions ou droits y attachés excédant la fraction qui aurait dû être déclarée et ce pour toute Assemblée d'actionnaires qui se tiendra jusqu'à l'expiration d'un délai de deux ans suivant la date de régularisation de la notification prévue ci-dessus.

12.2.3. Plafonnement des droits de vote

Il n'existe pas de disposition relative au plafonnement des droits de vote.

12.3. Contrôle de la Société

La détention du capital et des droits de vote de la Société est exposée au point 12.1.1 ci-dessus. Au 31 décembre 2016, la Société est donc contrôlée à hauteur de 93,48 % du capital et 95,27 % des droits de vote par la famille d'Olivier Mitterrand :

  • directement (détention d'actions par Monsieur Olivier Mitterrand et ses six enfants)
  • indirectement au travers des sociétés PREMIER INVESTISSEMENT et, PREMIER ASSOCIES, sociétés contrôlées par Olivier Mitterrand, Président du Conseil de surveillance de la Société.
  • indirectement au travers de la société SC Magellan, société contrôlée par Moïse Mitterrand, Président du Directoire de la Société.

Il est rappelé que la forme dualiste de la Société permet un contrôle effectif de l'organe dirigeant de la Société, le Directoire, par son organe de contrôle, le Conseil de surveillance.

L'effectivité de ce contrôle est encore renforcée par l'ensemble des mesures, s'inspirant des recommandations Middlenext, qui sont mises en œuvre dans le cadre de la gouvernance de la Société. À cet égard, peuvent être soulignés les points suivants :

• la moitié des membres du Conseil de surveillance, soit 3 membres, sont des membres indépendants au sens des critères retenus par Middlenext ;

• des Comités d'audit et des rémunérations ont été créés par décisions du Conseil de surveillance en date du 19 septembre 2006. Deux des trois membres du Comité d'Audit sont indépendants. Ce ratio est de un sur deux concernant le Comité des Rémunérations.

13. PROGRAMME DE RACHAT D'ACTIONS PROPRES PAR LA SOCIETE

Aucun contrat de liquidité n'était en vigueur au cours de l'exercice 2016. Pour mémoire, le précédent contrat de liquidité a été résilié à compter du 16 décembre 2014.

14. COMPTE RENDU DE L'UTILISATION FAITE DES AUTORISATIONS D'AUGMENTATION DE CAPITAL

Aucune autorisation d'augmentation de capital n'a été utilisée au cours des exercices 2015 et 2016.

15. DISPOSITIONS STATUTAIRES ET EXTRA-STATUTAIRES SUSCEPTIBLES D'AVOIR UNE INCIDENCE EN CAS D'OFFRE PUBLIQUE EN APPLICATION DE L'ARTICLE L. 225-100-3 DU CODE DE COMMERCE

15.1. Structure et répartition du capital (cf. point 12.1 ci-dessus)

15.2. Restrictions statutaires à l'exercice des droits de vote et pactes d'actionnaires

Il n'existe aucune clause statutaire limitative de l'exercice du droit de vote attaché aux actions ou d'interdiction temporaire de cession des actions nominatives hormis les engagements de conservation pris, d'une part, au moment de l'introduction en bourse, et, d'autre part, au moment de l'attribution des actions gratuites et des actions de performance dont ont bénéficié les salariés du groupe le 6 avril 2011, et exposés ci-après. A la connaissance de la société, il n'existe pas de conventions contenant des clauses portant sur au moins 0,5% des actions ou des droits de vote et prévoyant des conditions préférentielles de cession ou d'acquisition.

Il n'existe pas d'accords conclus par la société qui sont modifiés ou qui prennent fin en cas de changement de contrôle de la société.

Pacte d'actionnaires

Dans le cadre de l'application des dispositions de la loi Dutreil, les associés de la société PREMIER INVESTISSEMENT ont été amenés à conclure entre eux plusieurs pacte d'associés. A ce jour, sont en cours de validité 3 pactes conclus au visa de l'article 787 B du code général des impôts et deux pactes conclus au visa de l'article 885 I - bis de ce même code, pactes répertoriés dans le tableau ci-dessous :

(1) (2) (3) (4) (5) (6)
31/10/2006 31/10/2006 Olivier Mitterrand 16 000 S Concerne PI
787 B CGI
Olivier Mitterrand 35 D Reconduit tacitement jusqu'au 30/10/2012
Louis-David Mitterrand 1 S enregistré aux minutes de Me NONY
Marie Mitterrand
Guillaume Nadd
1 S
Mitterrand 1 S Avenant du 15/05/2012 enregistré le
Antigone Mitterrand 1 S 15/05/2012, Adhésion de nouveaux associés
Moise Mitterrand 1 S (conformément à la faculté offerte par
Maël Mitterrand 1 S article 12 de la première Loi de Finances
total 16 041 Rectificative du 29/07/2011)
SC MAGELLAN 1 S SC MAGELLAN contrôlée par Moïse Mitterrand
SC HOLDING MJM 1 S SC HOLDING MJM contrôlée par Maël Mitterrand
SC SAPIENTA 1 S SC SAPIENTA contrôlée par Marie Mitterrand
SC APO 1 S SC APO contrôlée par Guillaume Mitterrand
SC 5 A 1 S SC 5 A contrôlée par Antigone Mitterrand
SC ERA NUEVA 1 S SC ERA NUEVA contrôlée par Olivier Mitterrand
Chacune des sociétés adhérentes est propriétaire
de 1 action
RECONDUCTION : du 1er novembre 2012 au 31
total 16 047 Octobre 2014
(1) (2) (3) (4) (5) (6)
06/11/2006 08/11/2006 Concerne PI
787 B
Olivier Mitterrand 25 900 S pacte post-donation succession
Olivier Mitterrand 100 D
Louis-David Mitterrand 2 651 S Dénonçé le 10 juin 2011
Marie Mitterrand 2 651 S POLE ENREGISTREMENT PARIS 15
Guillaume
Nadd
Mitterrand 2 651 S Avenant du 15/05/2012 enregistré le
Antigone Mitterrand 2 651 S 15/05/2012, Adhésion de nouveaux asso-
Moise Mitterrand 2 651 S ciés (conformément à la faculté offerte par
Maël Mitterrand 2 651 S article 12 de la première Loi de Finances
total 41 906 Rectificative du 29/07/2011)
SC MAGELLAN 1 S SC MAGELLAN contrôlée par Moïse Mitterrand
SC HOLDING MJM 1 S SC HOLDING MJM contrôlée par Maël Mitterrand
SC SAPIENTA 1 S SC SAPIENTA contrôlée par Marie Mitterrand
SC APO 1 S SC APO contrôlée par Guillaume Mitterrand
SC 5 A 1 S SC 5 A contrôlée par Antigone Mitterrand
SC ERA NUEVA 1 S SC ERA NUEVA contrôlée par Oivier Mitterrand
Chacune des sociétés adhérentes est propriétaire
de 1 action
RECONDUCTION : du
09 novembre 2012 au 8
novembre 2014.
total 41 912
20/05/2011 27/06/2011 Concerne PI 787 B
Olivier Mitterrand 100 D 2 ans fermes sans reconduction tient
Louis-David Mitterrand 5 137 S compte de la donation n°2 de janvier 2011
Marie Mitterrand 5 137 S
Guillaume
Nadd
Ce pacte a pris fin le 26 juin 2013, mais se prolonge
Mitterrand 5 137 S par 4 années d'engagements individuels des associés.
Antigone Mitterrand 5 137 S
Moise Mitterrand 5 137 S
Maël Mitterrand 5 137 S
total 30 922
20/05/2011 27/06/2011 Olivier Mitterrand 100 S Concerne PI 885 I - bis
Olivier Mitterrand 35 D tient compte de la donation n°2 janvier 2011
Louis-David Mitterrand 3 841 S
Marie Mitterrand
Guillaume
Nadd
3 841 S Ce pacte a pris fin le 26 juin 2013, mais se prolonge
par 4 années d'engagements individuels des associés.
Mitterrand 3 841 S
Antigone Mitterrand 3 841 S
Moise Mitterrand 3 841 S
Maël Mitterrand 3 841 S
total 23 181
(1) (2) (3) (4) (5) (6)
16/12/2011 19/12/2011 Olivier Mitterrand 100 D Concerne PI 885 I - bis
Louis-David Mitterrand 3 840 S (préalable à l'apport des titres aux holdings
Marie Mitterrand 3 840 S enfants du 15/05/2012)
Guillaume
Nadd
Mitterrand 3 840 S
Antigone Mitterrand 3 840 S
Moise Mitterrand 3 840 S
Maël Mitterrand 3 840 S
SC VINYASA 1 S 2 ans à compter du 19 décembre 2011 soit
SC MAGELLAN 1 S jusqu'au 18 décembre 2013 puis 4 ans engage-
SC HOLDING MJM 1 S ment individuel
SC SAPIENTA 1 S
SC APO 1 S
SC 5 A 1 S
total 23 146
16/05/2014 20/05/2014 Olivier Mitterrand 100 D Concerne ERA NUEVA / PI 787 B en cas de
SC MAGELLAN 400 S transmission par décès des parts d'OM dans
SC ERA NUEVA 15.179
ERA NUEVA (Sté interposée dans PI qui est
une holding animatrice)
S (deux ans puis si OM vivant reconduit tacitement
total 15.679 mois par moi jusqu'au décès d'OM)
Devenu caduc par suite de la vente par ERA NUEVA
de 3.114 actions le 09 mai 2016
(1) (2) (3) (4) (5) (6)
16/06/2016 01/07/2016 Olivier Mitterrand 100 D (PP) Concerne les titres PI détenus par le biais
SC ERA NUEAVA 12.065 S (PP) des holdings personnelles. 787 B CGI
SC MAGELLAN 5.724 S (PP) engagement de conservation sur 2 ans à
SC MAGELLAN 1.296 S (NP) compter de la date d'enregistrement 01/07/2016
SC SAPIENTA 2.923 S (PP) puis prorogation tacite de mois par mois
SC SAPIENTA 1.296 S (NP) jusqu'à survenance d'un décès
SC APO 2.345 S (PP)
SC APO 1.296 S (NP)
SC 5A 2.345 S (PP)
SC 5A 1.296 S (NP)
SC HOLDING MJM 4.650 S (PP)
SC HOLDING MJM 1.296 S (NP)
Total 36.632
28/09/2016 24/10/2016 Olivier Mitterrand 100 D (PP) Concerne PI 885 I - bis
ISF
Louis-David Mitterrand 4.360 S (PP)
S (PP
après augmentation des participations des
Marie Mitterrand
Guillaume
Nadd
1.535 S (PP holdings enfant après acquisition de 31114 titres à
Mitterrand 1.535 ERA NUEVA le 09/05/2016 et dividende
Antigone Mitterrand 1.535 S (PP en actions le 20/05/2016
S (PP engagement collectif de conservation pendant 2
SC ERA NUEVA 12.065 ans
SC MAGELLAN 5.724 S (PP à compter de la date d'enregistrement
SC HOLDING MJM 4.650 S (PP
S (PP
SC SAPIENTA 2.923
SC APO 2.345 S (PP
SC 5 A 2.345 S (PP
Total 39.117
08/11/2016 02/12/2016 Olivier Mitterrand 100 D (PP) Concerne les titres PI détenus par le biais
SC ERA NUEAVA 12.065 S (PP) des holdings personnelles. 787 B CGI
SC MAGELLAN 7.184 S (PP) engagement de conservation sur 2 ans à
compter de la date d'enregistrement 02/12/2016
SC MAGELLAN 1.296 S (NP) puis prorogation tacite de mois par mois
SC SAPIENTA 2.983 S (PP) jusqu'à survenance d'un décès
SC SAPIENTA 1.296 S (NP)
SC APO 2.345 S (PP)
SC APO
SC 5A
1.296
2.345
S (NP)
S (PP)
SC 5A 1.296 S (NP)
SC HOLDING MJM 4.710 S (PP)
SC HOLDING MJM 1.296 S (NP)
Total 38.212
08/11/2016 05/12/2016 Olivier Mitterrand 100 D (PP) Concerne PI 885 I - bis
ISF
Louis-David Mitterrand 4.360 S (PP) après augmentation des participations des
Marie Mitterrand 1.535 S (PP holdings enfant après augmentation capital du
Guillaume
Nadd
Mitterrand
1.535 S (PP 31/10/2016 de PI (1580 titres)
S (PP engagement collectif de conservation pendant 2
Antigone Mitterrand 1.535 ans
SC ERA NUEVA 12.065 S (PP
SC MAGELLAN 7.184 S (PP
SC HOLDING MJM 4.710 S (PP
SC SAPIENTA 2.983 S (PP
SC APO 2.345 S (PP
SC 5 A 2.345 S (PP
Total 40.697
  • (1) Date du pacte
  • (2) Date d'enregistrement du pacte
  • (3) Associés concernés
  • (4) Engagement de conservation portant sur
  • (5) Catégorie d'actions
  • (6) Observations

Il n'existe aucun autre pacte d'actionnaires portant sur les titres de la Société.

15.3. Règles relatives à la nomination et au remplacement des membres du Directoire ainsi qu'à la modification des statuts

Les règles relatives à la nomination et à la révocation des membres du Directoire sont prévues par les articles 11, 12 et 13 des statuts de LNC SA.

La Société est dirigée par un Directoire qui exerce ses fonctions sous le contrôle du Conseil de surveillance.

Le Directoire est composé de deux (2) membres au moins et de cinq (5) membres au plus, nommés par le Conseil de surveillance ; ce nombre peut être porté à sept, si les actions de la Société viennent à être admises aux négociations sur un marché réglementé.

Si un siège est vacant, le Conseil de surveillance doit dans les deux mois de cette vacance, soit modifier le nombre de sièges qu'il avait antérieurement fixé, soit pourvoir à la vacance.

Si le capital est inférieur à 150 000 euros, une seule personne peut être désignée par le Conseil de surveillance pour exercer les fonctions dévolues au Directoire avec le titre de Directeur général unique.

Toutes les dispositions des présents statuts visant le Directoire s'appliquent au Directeur général unique à l'exclusion de celles qui postulent la collégialité du Directoire.

Les membres du Directoire sont obligatoirement des personnes physiques qui peuvent être choisies en dehors des actionnaires.

Ils sont nommés pour une durée de trois (3) ans expirant à l'issue de la réunion de l'Assemblée Générale Ordinaire Annuelle des actionnaires ayant statué sur les comptes de l'exercice écoulé.

Ils sont toujours rééligibles.

Nul ne peut être nommé membre du Directoire s'il est âgé de soixante-dix (70) ans révolus. Le membre du Directoire en fonction venant à dépasser cet âge est réputé démissionnaire d'office à l'issue de la plus prochaine réunion du Conseil de surveillance.

Tout membre du Directoire peut être révoqué par l'Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires ainsi que par le Conseil de surveillance.

Au cas où l'intéressé aurait conclu avec la Société un contrat de travail, la révocation de ses fonctions de membre du Directoire n'a pas pour effet de résilier ce contrat.

Le règlement intérieur du Directoire ne contient aucune disposition particulière concernant la nomination et révocation des membres du Directoire.

Les règles concernant la modification des statuts sont celles qui sont habituellement fixées par la loi et la réglementation en vigueur.

15.4. Pouvoirs au Directoire en matière d'émission ou de rachat d'actions

Tableau des délégations de compétences et autorisations d'augmentation de capital en cours de validité :

Date d'Autorisation Montant Droit préférentiel de
souscription
Utilisation Nature Expiration de
l'autorisation
20 mai 2016
Assemblée générale
mixte (résolution n°17)
5 millions
d'euros
Néant Incorporation de
bénéfices,
réserves et
primes
25 mois à compter de
la date de
l'assemblée générale
ayant statué sur les
comptes clos au
31/12/2015
20 mai 2016
Assemblée générale
mixte (résolution n°13)
15 millions
d'euros
Maintien Néant Emission
d'actions
nouvelles et
autres valeurs
mobilières
25 mois à compter de
la date de
l'assemblée générale
ayant statué sur les
comptes clos au
31/12/2015
20 mai 2016
Assemblée générale
mixte (résolution n°14)
15 millions
d'euros
Suppression Néant Emission
d'actions
nouvelles et
autres valeurs
mobilières
25 mois à compter de
la date de
l'assemblée générale
ayant statué sur les
comptes clos au
31/12/2015
20 mai 2016
Assemblée générale
mixte (résolution n°16)
15 % de
l'émission
initiale
Maintien ou
suppression
Néant Extension 25 mois à compter de
la date de
l'assemblée générale
ayant statué sur les
comptes clos au
31/12/2015
20 mai 2016
Assemblée générale
mixte (résolution n°18)
1,5 million
d'euros
Suppression au profit
des salariés
Néant Réservée aux
salariés
adhérents au
PEE
25 mois à compter de
la date de
l'assemblée générale
ayant statué sur les
comptes clos au
31/12/2015
20 mai 2016
Assemblée générale
mixte (résolution n°19)
400 000
actions
Suppression au profit
des salariés et
mandataires sociaux
Néant Options de
souscription ou
d'achat d'actions
25 mois à compter de
la date de
l'assemblée générale
ayant statué sur les
comptes clos au
31/12/2015
20 mai 2016
Assemblée générale
mixte (résolution n°20)
10 % du
capital
Suppression au profit
des salariés et
mandataires sociaux
Néant Attribution
gratuite d'actions
25 mois à compter de
la date de
l'assemblée générale
ayant statué sur les
comptes clos au
31/12/2015
20 mai 2016
Assemblée générale
mixte (résolution n°15)
20 % du
capital
Suppression Néant Placement privé
visé à l'article
L411-2-II du
code monétaire
et financier.
25 mois à compter de
la date de
l'assemblée générale
ayant statué sur les
comptes clos au
31/12/2015

Tableau des autres délégations de compétences et autorisations en cours de validité :

Date d'Autorisation Montant Utilisation Nature Expiration de l'autorisation
20 mai 2016
Assemblée générale mixte
(résolution n°11)
10 % du
capital et 35
millions
d'euros
Néant Autorisation à
l'effet de
permettre à la
société d'opérer
sur ses propres
actions
Assemblée générale qui statuera
sur les comptes clos le
31/12/2016 et au plus tard le 20
novembre 2017
20 mai 2016
Assemblée générale mixte
(résolution n°12)
10 % du
capital
Néant Autorisation à
l'effet de réduire
le capital social
par annulation
d'actions
Assemblée générale qui statuera
sur les comptes clos le
31/12/2016 et au plus tard le 20
novembre 2017

16. INFORMATIONS SUR LA MANIERE DONT LA SOCIETE PREND EN COMPTE LES CONSEQUENCES SOCIALES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIETALES DE SON ACTIVITE

Les Nouveaux Constructeurs intègre le développement durable dans sa stratégie et ses opérations, à plusieurs niveaux :

-Economie : proposer des logements et des bureaux économes en énergie tout en garantissant qualité de vie, confort et sérénité à ses clients

-Société : Favoriser l'accès au logement, développer les compétences des collaborateurs,

-Environnement : limiter les impacts de son activité en responsabilisant ses collaborateurs, fournisseurs et clients au respect de l'environnement

En 2016, Les Nouveaux Constructeurs a des activités en France, en Allemagne et en Espagne. Les Nouveaux Constructeurs se conforme à l'ensemble des règlementations sociales et environnementales applicables dans ces trois pays.

En France, en Espagne et en Allemagne dans sa filiale Concept Bau, Les Nouveaux Constructeurs exerce une activité de promotion immobilière, qui est un métier de services dans lequel la construction des ouvrages est sous-traitée.

En France, Les Nouveaux Constructeurs,

. exerce également une activité en immobilier d'entreprise avec des opérations aux derniers standards environnementaux, immeubles Effinergie+ (RT 2012 – 40%),

. investit, depuis 2015, dans un parc immobilier de commerces en Ile de France et en province à travers sa filiale Main Street

. développe, avec des partenaires, des centres de co-working, à travers la société Kwerk.

A l'étranger, La filiale allemande ZAPF exerce une activité industrielle de préfabrication de garages en béton. La stratégie actuelle du groupe Les Nouveaux Constructeurs est de se concentrer sur son cœur de métier qui est la promotion immobilière. Dans ce cadre, ZAPF, qui résulte d'une diversification historique, fait figure de filiale atypique et non-stratégique. En 2016, ZAPF a fermé l'activité construction de maisons, ainsi que celle de préfabrication d'éléments de construction, de sorte qu'elle n'exerce plus que l'activité Garages. A terme, dans le but d'optimiser l'allocation de son capital, Les Nouveaux Constructeurs souhaiterait également céder cette dernière activité à un investisseur financier ou industriel. Pour ces raisons, Les Nouveaux Constructeurs n'estime pas opportun de suivre l'ensemble des indicateurs RSE de cette filiale de manière homogène, et avec le même degré de précision, que pour le reste de ses filiales opérationnelles de promotion immobilière. Peu d'indicateurs RSE inhérents à ZAPF sont présentés dans le présent rapport et ne le seront pas d'avantage dans le futur.

16.1. ASPECTS SOCIAUX

La politique sociale et de gestion des ressources humaines est au cœur des priorités de LNC. Elle est redéfinie annuellement par la Direction des Ressources Humaines, puis est validée par le Directoire et fait l'objet d'une communication auprès des salariés, en France et dans les filiales étrangères. La Direction des Ressources Humaines est responsable de l'animation de cette stratégie et de sa mise en œuvre. Elle s'appuie sur des relais locaux dans les filiales.

Cette politique se décline en 3 axes principaux :

  • recrutement de collaborateurs de haut niveau, en adéquation avec les besoins de l'entreprise
  • motivation et engagement des collaborateurs :
  • responsabilisation,
  • définition et partage des objectifs,
  • développement et pérennisation du savoir-faire :
  • priorité à la promotion interne,
  • évaluation et progression des collaborateurs,
  • formation interne et échanges de savoir-faire entre les équipes ;

16.1.1 Emploi

Effectif total par pays

Le tableau ci-dessous présente la répartition des effectifs au 31 décembre 2016 et 2015, salariés en CDI ou CDD présents au 31/12/16 hors stagiaires et formations en alternance (contrats de professionnalisation et contrats d'apprentissage) :

Implantations 2015 2016
France 224 247
Espagne 31 34
Allemagne 696 554
- dont Concept Bau 27 26
- dont ZAPF 669 528
Pologne 1 1
TOTAL 952 836

En France, 58% des salariés exercent leur activité en Ile-de-France et 42% en province. La part de l'Ile-de-France, plus élevée, s'explique par la présence du siège social où les fonctions supports sont centralisées et par le dynamisme du marché francilien.

La diminution importante de l'effectif de ZAPF s'explique par la fermeture de l'activité Construction de maisons intervenue en 2016.

Décomposition des effectifs par types de contrats

CDI* CDD* Totaux
France 245 2 247
Espagne 30 4 34
Concept Bau 23 3 26
Zapf 523 5 528
Pologne 1 1
Total 822 14 836

* voir définitions dans la note méthodologique

L'embauche en contrat à durée indéterminée est la norme au sein du groupe.

Ancienneté moyenne

L'ancienneté moyenne au 31 décembre 2016 est de 7ans pour la Société en France, 9 ans pour Premier España (Espagne), 6 ans pour Concept Bau (Allemagne) et 16 ans pour ZAPF.

Analyse de l'effectif hommes-femmes par implantations

Effectif total Dont hommes Dont femmes
France 247 130 117
Espagne 34 20 14
Pologne 1 1 0
Allemagne
Concept Bau
26 16 10
Allemagne
-
ZAPF
528 456* 72
Total 836 623 213

* la prépondérance des hommes s'explique par l'activité industrielle de ZAPF.

Répartition de l'effectif par tranches d'âge

moins de 20
ans
de 20 à 35 ans de 36 à 50 ans 51 ans et plus
France 0 97 104 46
Espagne 0 2 27 5
Pologne 0 0 1 0
Allemagne
Concept Bau
0 9 7 10
Allemagne
ZAPF
10 106 192 220
Total 10 214 331 281

Evolution des effectifs : entrées / sorties

L'évolution des effectifs du Groupe entre les exercices 2015 et 2016 est résumée dans le tableau suivant :

Sites Effectifs au
31 décembre
2015
Entrées Sorties Effectifs au
31 décembre
2016
Variation nette
2016/2015
France 224 + 66 -43 247 + 10,3 %
International 728 + 33 -172 589 - 19 %
Dont ZAPF 669 + 27 - 168 528 - 21 %
TOTAL GENERAL 952 + 99 - 215 836 - 12 %

En France, l'effectif intérimaire en « équivalent temps plein » a été de 1,9 (contre 2,7 équivalents temps plein en 2015).

La Société a recours à l'intérim principalement pour assurer des permanences dans les bureaux de vente afin de remplacer les négociateurs immobiliers absents.

Le Groupe a accueilli en France 15 stagiaires.

La Société en France a accueilli 13 nouveaux collaborateurs en formation en alternance (contrats de professionnalisation ou d'apprentissage), portant leur nombre total au 31 décembre 2016 à 13.

Nombre de départs par types

France Espagne Concept Bau ZAPF
Fin de CDD 7 0 0 21
Démissions 16 0 2 18
Licenciements et départs négociés 14 1 0 125
Retraite 1 0 1 4
Autres 5(1) 0 0 0
Total 43 1 3 168

(1) Fin de période d'essai

Pour la France, les départs indiqués dans la rubrique « Licenciements et départs négociés » ci-dessus correspondent à des licenciements pour cause réelle et sérieuse ou à des ruptures conventionnelles. En 2016, la Société en France a procédé à deux licenciements pour motif économique.

Comme indiqué en début de chapitre, les activités Construction de maison et préfabrication d'éléments de construction de ZAPF, qui étaient structurellement déficitaires, ont été fermées en 2016. Le reste des segments d'activité de ZAPF a été restructuré afin de renouer avec la rentabilité. Cette lourde restructuration s'est traduite en 2016 par la suppression de 168 postes, pour ramener l'effectif global aux alentours de 530 personnes en fin d'année.

Rémunérations et leur évolution

Le salaire annuel moyen consolidé LNC France en 2016, y compris la rémunération des membres du Directoire, s'est élevé à 157 457 euros, à 144 412 euros pour le Groupe hors ZAPF et à 72 163 euros avec ZAPF. Ces montants sont calculés en intégrant les charges sociales patronales. Pour mémoire, en 2015, il s'est élevé à 142 137 euros pour LNC France, à 131 490 euros pour le Groupe hors ZAPF et à 54 500 euros en intégrant ZAPF.

Outre les aspects salariaux ci-dessus, la Société accorde une grande importance aux dispositifs d'intéressement de ses salariés aux résultats de l'entreprise ainsi qu'à la constitution d'une épargne salariale.

A) Intéressement : la Société a mis en place en France depuis 2001 un accord d'intéressement légal au profit de ses salariés, renouvelé en 2016 pour une nouvelle période de 3 ans. La répartition de cet intéressement est effectuée de manière égalitaire et en fonction du temps de travail effectivement réalisé au cours de l'année concernée. Le plafond global de l'intéressement représente 10 % du montant brut de la masse salariale des bénéficiaires et 5 000 € par collaborateur.

En Espagne, Premier España a mis en place un « plan de pago » en 2014, remplaçant l'ancien « plan de pensiones », destiné à distribuer une partie des bénéfices aux salariés de la filiale. Cet intéressement est calculé sur la base du résultat opérationnel courant de la filiale, et distribué aux collaborateurs selon leur contribution.

B) Epargne salariale : un plan d'épargne entreprise (le « PEE ») a été conclu le 20 mars 2003. Le PEE a pour objet de permettre aux salariés de LNC de participer, à la constitution d'un portefeuille collectif de valeurs mobilières et de bénéficier ainsi des avantages fiscaux attachés à cette forme d'épargne. Le PEE est actuellement alimenté par le versement de l'intéressement perçu par les collaborateurs. LNC supporte les frais de tenue de compte et n'abonde pas aux versements des salariés.

Un Plan d'Épargne Groupe (le « PEG ») a été conclu à l'occasion de l'introduction en bourse de la Société. Ont souscrit les filiales étrangères suivantes : Premier España et Concept Bau. Il a été alimenté par les actions acquises dans le cadre de l'Offre Réservée aux Salariés en novembre 2006.

Le PEE est géré par le Crédit Agricole Épargne Salariale et le PEG par la Société Générale depuis le 1er janvier 2008. Il n'existe pas d'autre dispositif d'épargne salariale au sein des filiales Concept Bau et ZAPF.

16.1.2 Organisation du travail

Organisation du temps de travail

Un accord relatif à l'aménagement et à la réduction du temps de travail a été conclu pour l'activité France en août 2000.

Il a été convenu avec les représentants du personnel que, pour la majorité du personnel, la durée hebdomadaire décomptée en moyenne serait ramenée de 39 à 38 heures (la force de vente est à 35 heures hebdomadaires).

Par ailleurs, l'effectif à temps partiel au sein de la Société en France comprend 9 salariés au 31 décembre2016, soit 3,6% de l'effectif total. Cette activité à temps partiel est motivée, pour tous les salariés concernés, par le souci de concilier vie familiale et vie professionnelle.

En Espagne, aucun salarié ne travaille à temps partiel en 2016.

Au sein de Concept Bau (Allemagne), 3 collaborateurs exercent son activité à temps partiel soit 11,5% de l'effectif total. Enfin, on compte 35 salariés à temps partiel chez ZAPF (environ 7 % de l'effectif).

D'une manière générale, que cela soit en France ou à l'étranger, l'activité à temps partiel reste très marginale et l'activité professionnelle à temps plein reste la norme.

Enfin, les ouvriers des usines de ZAPF travaillent en 1, 2 ou 3x8 en fonction du carnet de commandes.

Absentéisme

Le taux d'absentéisme de la société en France s'est élevé en 2016 à 1,5 %, en baisse par rapport au taux enregistré en 2015 de 2 %.

Il est également peu élevé dans nos filiales à l'étranger : 1,7% en Espagne et 3,2% en Allemagne pour Concept Bau. En ce qui concerne ZAPF, le taux moyen d'absentéisme est de 6,8% se décomposant en : 9,4 % pour les cols bleus et 3,5% pour les cols blancs.

16.1.3 Relations sociales : représentation du personnel et représentation syndicale

La Société est régie en France par la convention collective nationale de la promotion-construction en date du 18 mai 1988. En Allemagne, les salariés de Concept Bau et de ZAPF dépendent des accords conclus avec l'IG Bau.

La Société a renouvelé en avril 2014 ses instances représentatives du personnel pour une nouvelle durée de 4 ans. Du fait d'un effectif supérieur à 200 salariés, la délégation unique n'a pas été renouvelée. Ainsi, il a été procédé à l'élection des membres du Comité d'Entreprise (10 membres) et aux délégués du personnel au sein de chaque établissement ayant plus de 10 salariés. Il existe donc des délégués du personnel au sein des établissements de Boulogne Billancourt (1), Marseille (1) et Biot (1). Il y a eu carence au sein des établissements de Lyon et Toulouse. Aucun syndicat n'est représenté et il n'y a pas non plus de délégué syndical.

Lors de la mise en place de l'instance, au-delà des obligations légales concernant la représentation équilibrée des hommes et des femmes sur les listes des candidatures, il a été particulièrement veillé à la meilleure représentation du personnel aussi bien au plan géographique qu'au plan des différents métiers.

Concernant les filiales étrangères, aucune institution représentative n'a été mise en place, excepté au sein de société ZAPF GmbH. Des « work councils » ont été renouvelés en avril 2014 sur les quatre implantations de la société pour un total de 24 membres. Sur ces 24 membres, 7 siègent au « Gesamtbetriebsrat » Cette institution est assimilable à la notion de délégué du personnel telle qu'envisagée en droit français. Il n'y a pas d'instance syndicale au sein de ZAPF.

En Espagne, les représentants du personnel doivent être mis en place dans les entreprises de plus de 50 salariés.

16.1.4 Santé et sécurité

La société se conforme aux obligations réglementaires en la matière. En particulier, un Coordinateur Sécurité et Protection des Salariés (CSPS) est obligatoirement sur tous ses chantiers en France.

En France, seul le siège sis au 50, Route de la Reine à Boulogne-Billancourt comprend plus de 50 salariés. Un Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de Travail a donc été mis en place. Cette instance renouvelée en juin 2016 pour 2 années comprend 3 représentants et se réunit trimestriellement en présence du médecin du travail. Comme le prévoit la loi, les membres du CHSCT ont suivi une formation leur permettant d'assumer leur mandat.

Cette instance n'existe pas dans la filiale espagnole ni au sein de Concept Bau. ZAPF se conforme aux obligations légales dans ce domaine.

Il n'y a pas eu d'accident du travail ni de maladie professionnelle au sein de l'activité en France. Aucun accident du travail ou maladie professionnelle n'a été déploré non plus au sein de la filiale espagnole.

La société ZAPF a enregistré 71 accidents du travail en2016. Sur les 71 accidents, 4 seulement concernent les « cols blancs ». Ce sont surtout les « cols bleus » qui enregistrent le plus d'accidents 67. Aucun accident mortel n'est à déplorer en 2016.

37 accidents ont donné lieu à des arrêts de travail d'une durée inférieure à 3 jours, 34 à des arrêts de travail d'une durée supérieure à 3 jours.

Conformément aux dispositions légales locales, ZAPF emploie une personne à temps plein en charge de la sécurité. Ses missions principales sont les suivantes :

  • procéder à des contrôles réguliers dans les usines et sur les chantiers,

  • organiser des séminaires d'information et de formation réguliers en groupes de travail avec les ouvriers et les chefs d'équipe

  • informer immédiatement le Geschäftsführer de ZAPF de tout accident/incident survenu ; réunion d'un groupe de travail le lundi matin à l'usine de Weidenberg (la plus grande) à laquelle participe le Geschäftsführer,
  • tirer les enseignements afin d'émettre de nouvelles directives simples à comprendre (croquis de situation, etc…) et les expliquer aux personnes concernées

16.1.5 Formation

France Espagne Concept Bau ZAPF
Nombre de salariés formés 159 34 26 Non
disponible
dont hommes 84 20 16
dont femmes 75 14 10
Nombre d'heures de formation 2.186 1.065 214 Non
disponible
Coûts de formation 160.987€ 15.670€ 15.714€ 212.529€

Répartition par thèmes de formation (en % d'heures)

Thèmes formation France Espagne Concept Bau ZAPF
Commercial 56% 29% 54%
Développement 4% 14% 0%
Technique 21% 38% 31% Non
disponibles
Fonctions supports 11% 19% 54%
Autres 8%

Le plan de formation de la Société est alimenté par les axes stratégiques décidés par la Direction et par les entretiens annuels d'évaluation, réalisés pour l'ensemble des collaborateurs. Les filiales étrangères de la Société suivent également les axes stratégiques mentionnés ci-dessus. La formation en interne a été particulièrement privilégiée.

En parallèle de la formation classique, la Société a mis en place depuis de nombreuses années une politique de transfert de savoir-faire, s'appuyant sur des réunions régulières transversales par métier (commercial, technique, administratif et comptable, direction), et ce au niveau de la France et des filiales étrangères. Cette pratique contribue de manière importante à la fertilisation croisée des compétences, méthodes et outils entre implantations.

La Société favorise l'apprentissage et l'accès à l'emploi des jeunes diplômés ( 13 jeunes en formation en alternance au sein des équipes françaises en 2016 tout au long de l'année). Elle s'applique également à respecter le principe de nondiscrimination sous toutes ses formes et dans toutes les étapes de la gestion des ressources humaines.

ZAPF a accueilli en moyenne, en 2016, 31 apprentis en formation pour une durée de 2 à 3 ans. Contrairement à la société en France, les filiales étrangères accueillent peu de stagiaires.

16.1.6 Egalité de traitement

Mesures prises en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes

En France, un plan d'actions portant sur l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes a été mis en place en fin d'année 2011 avec la définition de deux objectifs : la promotion en interne et la formation. Une étude préalable d'égalité de traitement en matière salariale avait été réalisée et aucune discrimination ne pouvant être expliquée par des critères objectifs n'avait été relevée.

Chez ZAPF, la mixité hommes/femmes est prise en considération lors des recrutements et des renouvellements des postes d'apprentis.

Ainsi, dans un environnement professionnel majoritairement masculin, ZAPF a assuré la formation de jeunes femmes apprenties au métier de « Betonfertigteilbauer » (spécialiste dans la fabrication de pièces en béton) qui, une fois diplômées, ont été embauchées dans l'unité production de garage de la société.

Mesures prises en faveur de l'emploi et de l'insertion des personnes handicapées

La société se conforme aux obligations légales en la matière que cela soit en France ou dans ses filiales à l'étranger. La société en France ne compte qu'un seul salarié en situation de handicap reconnu. C'est également le cas de Concept Bau.

ZAPF compte 24 personnes handicapées soit 4,5% de son effectif total.

Politique de lutte contre les discriminations

Aucune discrimination n'est pratiquée à l'embauche, dans la détermination des salaires ou dans les promotions des collaborateurs, que cela soit en France ou dans nos filiales à l'étranger.

16.1.7 Promotion et respect des stipulations des conventions fondamentales de l'OIT

La société et ses filiales n'opèrent que dans 3 pays d'Europe occidentale; à ce titre la présente rubrique n'est pas renseignée.

16.2. ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX

16.2.1 Politique générale en matière environnementale

Conscient des effets liés au changement climatique et ses impacts financiers y afférents, l'entreprise s'inscrit dans une démarche offrant des réponses. La Société intègre dès la conception de ses opérations les risques naturels et climatiques conformément à la règlementation en vigueur (plan de prévention des risques, loi sur l'eau, règlementation parasismiques …). L'ensemble des certifications environnementales, dont l'une au moins est toujours respectée sur chaque programme de la Société, permettent toutes de réduire l'émission de CO2 et autres gaz à effet de serre, via une meilleure isolation permettant une moindre consommation énergétique.

Organisation de la société pour prendre en compte les questions environnementales

Au cœur des problématiques internationales, la question environnementale – parce qu'elle engage l'avenir de la planète et des générations futures – suscite un intérêt grandissant auprès des citoyens. Les attentes et les préoccupations des sociétés civiles imposent aujourd'hui aux professionnels de l'immobilier de repenser à la fois leur conception de l'habitat et leur politique énergétique, en prenant en compte l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables.

Ainsi, en sa qualité de promoteur, soucieux de construire des espaces de vie adaptés à ces exigences nouvelles et de mieux répondre aux attentes du marché (évolution de la cellule familiale dans le temps, intensification de l'engagement des locataires finaux des immeubles tertiaires par exemple), Les Nouveaux Constructeurs a décidé depuis quelques années d'inscrire son activité dans le cadre de la qualité environnementale et de développer, auprès d'architectes, d'entreprises et de collectivités territoriales, des programmes environnementaux.

À la volonté de construire des bâtiments de qualité et de répondre aux attentes de ses clients qui investissent dans l'acquisition d'un bien durable, coûteux et fondamental pour la famille, s'agissant de logements, ou de leurs locataires, s'agissant d'immeubles tertiaires, s'ajoute désormais la préoccupation de répondre aux enjeux essentiels liés à la préservation de l'environnement, à la santé et au confort des résidents.

Ainsi, dans le périmètre France, la Division Qualité assure des missions de développement durable, le partage et la diffusion des bonnes pratiques notamment auprès des directions techniques de Production, IDF et régionales et . Elle pilote et coordonne des actions sur des thématiques transverses, garantit le bon fonctionnement de nos procédures, suit l'avancement de l'obtention des différents labels énergétiques et environnementaux.

Démarches d'évaluation ou de certification en matière d'environnement

Les contraintes environnementales résultent de la réglementation applicable, en la matière, à l'ensemble du Groupe. La Société en tant que telle ne fait pas l'objet d'une évaluation ou d'une certification.

Les normes énergétiques des logements produits en France

Les logements produits par la Société et ses filiales font tous l'objet de divers labels et certificat, portant principalement sur leur performance énergétique, mais pas uniquement. Les différentes normes ou certifications applicables en France sont comme suit :

RT 2012 :

La RT 2012 est applicable à tous les permis de construire déposés à partir du 1er janvier 2013.

Conformément à l'article 4 de la loi Grenelle 1, la RT 2012 a pour objectif de limiter la consommation d'énergie primaire des bâtiments neufs à un maximum de 50 kWhEP/m²/an en moyenne, tout en suscitant :

  • une évolution technologique et industrielle significative pour toutes les filières du bâti et des équipements,
  • un très bon niveau de qualité énergétique du bâti, indépendamment du choix de système énergétique,
  • un équilibre technique et économique entre les énergies utilisées pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire.

La réglementation thermique 2012 est avant tout une réglementation d'objectifs et comporte :

  • -3 exigences de résultats : besoin bioclimatique, consommation d'énergie primaire, confort en été.
    • Quelques exigences de moyens, limitées au strict nécessaire, pour refléter la volonté affirmée de faire pénétrer significativement une pratique (affichage des consommations par exemple).

La Société a commencé à livrer fin 2015 ses premiers logements selon cette norme. Par ailleurs, les bâtiments de logements initiés par la Société et associés à une certification environnementale ont majoritairement un niveau de performance énergétique de niveau RT 2012-10%,

BBC-Effinergie:

Le label BBC-Effinergie® concerne les logements dont le permis de construire a été déposé jusqu'à fin 2012. La Société a poursuivi en 2016 la livraison des derniers logements de ce niveau énergétique.

Bâtiments passifs:

La demande de bâtiments passifs étant peu répandue en France, la Société n'a pas initié ce type de logements en 2016

Les certifications et labels environnementaux des logements produits en France

La certification consiste à attester qu'un produit est conforme à des caractéristiques contenues dans un cahier des charges appelé « référentiel ». C'est une activité encadrée règlementairement. Elle n'est pas obligatoire et témoigne donc d'une volonté, de la part du demandeur, de livrer un produit de qualité supérieure et contrôlée. Le certificat du label est délivré à l'achèvement du gros œuvre du bâtiment puis confirmé par les résultats des contrôles de conformité (contrôles sur site).

NF HABITAT et NF Habitat HQETM

NF Habitat- NF Habitat HQETM est une certification française mise en place par CERQUAL, filiale de l'association QUALITEL ;

Depuis le 15 septembre 2015, CERQUAL propose aux promoteurs la nouvelle certification NF HABITAT - NF Habitat HQETM qui s'est substituée à différentes certifications existantes dont, entres autres, la certification Habitat et Environnement (H&E). Elle concerne les logements dont la demande de certification a été déposée à compter du 1er juin 2016.

La certification NF Habitat - NF Habitat HQETM construction est délivrée aux programmes de logements neufs d'immeubles collectifs ou de maisons individuelles groupées (lotissements) et couvre trois domaines principaux : qualité des professionnels engagés, qualité des ouvrages, qualité des services et de l'information aux clients.

La certification NF Habitat offre au client un logement d'avenir sain, sûr et confortable. Le promoteur certifié s'engage à communiquer sur l'opération de construction, le respect des délais de livraison, la visite préalable du logement proposé, ou encore la remise d'un livret d'accueil pédagogique contenant des informations pratiques et utiles sur le bâtiment et la façon d'y vivre. NF Habitat HQE™ complète les exigences de NF Habitat en approfondissant notamment la prise en compte des critères du développement durable (Chantier plus respectueux de l'environnement, prise en compte de la biodiversité pour la gestion des espaces verts, bâtiment à performance énergétique supérieure à la RT 2012 en vigueur, confort visuel en optimisant l'apport de lumière intérieure, maîtrise des consommations énergétiques, meilleure protection contre les nuisances sonores…)

Une opération HQE™ est définie par son profil HQE™ qui s'exprime en nombre d'étoiles (1 à 4) pour chacun des 3 engagements suivants : Qualité de vie, Respect de l'environnement, Performance économique. Le nombre d'étoiles obtenu sur l'ensemble des engagements permet de qualifier le profil HQE™ de l'opération :

  • Très performant : 6 étoiles (correspond au niveau d'entrée NF Habitat HQE™).
  • Excellent : 7 à 9 étoiles.
  • Exceptionnel : 10 à 12 étoiles

Habitat et Environnement (H&E) :

Habitat & Environnement (H&E) est une certification française mise en place par CERQUAL, filiale de l'association Qualitel. Elle concerne les logements dont la demande de certification a été déposée jusqu'en mai 2016. Cette certification a pour objectif de prendre en compte la préservation de l'environnement tout au long du cycle de vie du logement. La certification est applicable aux opérations de logements neufs en immeubles collectifs et individuels groupés. La certification se base sur un référentiel de 7 thèmes regroupant plus de 20 domaines techniques. Pour être certifié il faut appliquer au moins 6 des 7 thèmes, 3 étant obligatoire (1,3 et 7). Ces 7 thèmes sont comme suit :

  • Thème 1 : Management environnemental de l'opération
  • Thème 2 : Chantier propre
  • Thème 3 : Energie et réduction de l'effet de serre
  • Thème 4 : Filière constructive choix des matériaux
  • Thème 5 : Eau
  • Thème 6 : Confort et santé
  • Thème 7 : Gestes verts

Pour tous ses programmes à certifications environnementales, la Société travaille systématiquement avec un Assistant à Maître d'Ouvrage Environnemental.

La certification environnementale est utilisée sur une fraction des programmes, essentiellement à la demande des collectivités locales, ou aménageurs ou acquéreurs bailleurs sociaux. En 2016, 19 opérations représentant 762 logements ont fait l'objet de signatures de contrats de certification dont 62% de ces logements en NF Habitat HQETM et 11% en NF Habitat.

Le label « Bâtiment Biosourcé »

Le label Bâtiment Biosourcé est destiné à tout acteur désirant une reconnaissance crédible de l'utilisation dans ses constructions de matières biosourcées participant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Une matière biosourcée est une matière issue de la biomasse végétale ou animale pouvant être utilisée comme matière première dans les produits de construction. Il s'agit par exemple du bois et de ses dérivés, du chanvre, de la paille, de la plume ou de la laine de mouton.

Ce label met donc en lumière la qualité environnementale des bâtiments neufs (ou partie neuve) qui intègre une part significative de matériaux biosourcés dans leur construction. L'obtention du label « Bâtiment Biosourcé » est soumise à la justification de la qualité du bâtiment. Il est donc accessible qu'en association avec une certification :

. soit une certification NF HQE™, la certification multicritères de la Haute Qualité Environnementale

. soit une certification NF HPE, la certification permettant d'obtenir un label HPE (Haute Performance Energétique).

A titre d'illustration, à Lieusaint (77) la construction des bâtiments de logements collectifs sont labellisés « Bâtiments Biosourcés ». Ils utilisent des matériaux naturels et biosourcés pour la charpente, les portes palières et portes intérieures, de la fibre de bois pour l'isolation des combles. Le label énergétique associé à cette opération est RT2012- 10%.

Nos programmes immobiliers dans les quartiers à label « ECOQUARTIERS »

Un éco-quartier est un projet d'aménagement urbain qui respecte les principes du développement durable tout en s'adaptant aux caractéristiques de son territoire. Le ministère s'est doté d'un référentiel en matière d'aménagement durable. Des textes de référence posent également les principes de la ville durable. Soucieuse de s'intégrer à l'environnement et de répondre aux attentes des concitoyens en matière de qualité urbaine, santé et bien-être, la Société s'inscrit également dans une démarche de développement durable en construisant dans les éco-quartiers de villes grandes, petites ou moyennes.

A titre d'illustration,

.Le programme résidentiel « So Green » à Saint-Germain-en-Laye (92) en cours de réalisation, est situé dans l'écoquartier en cours de labellisation de la Lisière Pereire, face à la forêt,. Il compte 116 logements et 4 locaux professionnels. Un jardin paysagé intérieur, réservé aux résidents, proposera une mosaïque d'ambiances végétales riches se renouvelant saison après saison

. Le futur écoquartier des « Bergères » à Puteaux (92), engagé fin 2015 dans la démarche de labellisation, accueillera, un programme immobilier, composé de logements dans 2 gratte-ciel à la française s'élevant sur 16 étages, des commerces et une crèche publique ; le tout autour d'un large espace vert public. Programme dont le lancement commercial a eu lieu en novembre 2016.

A Lieusaint (77), dans le futur écoquartier de « l'Eau-Vive », la Société réalise 2 bâtiments collectifs labellisés « Batiments biosourcés » et 15 maisons individuelles. Les travaux démarreront en 2017. Les jardins collectifs de ce programme seront agrémentés d'arbres principalement fruitiers.

En province, le programme résidentiel « Natura parc » à Lyon, en fin de commercialisation et dont le chantier ouvrira en janvier 2017 est une adresse citadine par nature. Il est situé dans l'écoquartier de « La Duchère ». Au pied de la résidence, des jardins potagers en cascade y seront réalisés, les habitants pourront s'adonner au plaisir du jardinage.

*****

Deux opérations se sont vues décerner des prix, en 2014 et 2015 :

.L'opération « One » de 91 logements implantée au cœur de la ZAC Seine-Arche à Nanterre (92) a reçu en 2015 le prix régional Pyramide d'Argent de l'esthétique immobilière. Cette opération, en cours de construction, sera livrée en 2017.

Précédemment, en 2014, l'opéartion résidentielle « Grand Paysage »à Menucourt (95), livrée en 2015 et 2016, à remporté le prix régional GrDF Pyramide d'Argent pour sa démarche environnementale et ses performances énergétiques.

Labels énergétiques et environnementaux de l'immobilier d'entreprise

La société s'appuie sur les certifications environnementales HQE et BREEAM, pour ses opérations de bureaux.

A titre d'illustration

. le siège social du Groupe, à Boulogne-Billancourt, livré en décembre 2013 est un immeuble BBC, HQE et BREEAM « Very Good »

. à Montrouge (92), , 24.000 m² de bureaux au label RT 2012-15%, avec les certifications HQE et BREEAM, ont été achevés en 2016. Cet immeuble a été pris à bail par l'Insee (effectif au 2nd semestre 2017).

. Le futur siège social de la CASDEN Banque Populaire, à Champs-sur-Marne (94), immeuble de 14.000 m² aux derniers standards environnementaux HQE Effinergie+ (RT 2012-40%) est en cours de travaux..

Labels énergétiques et environnementaux des logements produits en Allemagne par Concept Bau (et, jusqu'à la fermeture de son activité Construction de maisons, par ZAPF)

Le décret sur les économies d'énergie, en abrégé EnEV, définit les standards d'isolation thermique. Le décret EnEV 2014 remplace les données du décret d'économie d'énergie en vigueur actuellement, datant de 2009 et renforce ces réglementations. Le nouveau décret est entré en vigueur le 1er mai 2014. En résumé, les modifications du décret d'économie d'énergie déclarent que les valeurs énergétiques de l'ensemble du bâtiment doivent, à partir du 1er janvier 2016, être réduites de 25 % en ce qui concerne les projets de constructions neuves.

Sous l'ancienne réglementation EnEV 2009, les logements réalisés en Allemagne avaient une consommation énergétique comprise entre 55 kWhEP/m²/an et 70 kWhEP/m²/an. Les projets de construction de logements sous l'actuelle règlementation applicable EnEV 2014 doivent avoir une consommation énergétique comprise entre 34 et 50 kWhEP/m²/an.

Quant au label allemand de « PassivHaus » qui prévoit une consommation énergétique inférieure à 15 kWhEP/m²/an., aucune construction Passivhaus n'a été réalisée ni chez Concept Bau, ni chez ZAPF. La demande à grande échelle est quasiment inexistante en Allemagne tant les contraintes d'utilisation du logement jouent actuellement en défaveur de ce produit (par exemple, limitation de l'ouverture des fenêtres).

En Allemagne, il existe plusieurs labels environnementaux applicables aux logements et aux bureaux avec des certifications spécifiques. Le plus connu est le label DGNB (Deutsche Gesellschaft für nachhaltiges Bauen) qui impose des critères et principes de construction. Il ressort de la pratique qu'ils ne sont que très peu utilisés car ils ne sont pas obligatoires, et surtout car ils ne sont pas considérés comme arguments déclencheurs de vente. La norme EnEV 2014 est en effet déjà très contraignante et, par conséquent, suffisante aux yeux des intervenants de la promotion immobilière et de la construction.

Actions de formation et d'information des salariés menées en matière de protection de l'environnement

Les seules actions de la Société en la matière sont les formations dispensées à ses techniciens, en particulier ceux chargés de la conception des logements et de la maitrise d'œuvre d'exécution, afin qu'ils maitrisent les cahiers des charges, et bonnes pratiques associées, des normes, labels et certifications listés ci-dessus.

En France, les Responsables Conception ont ainsi bénéficié de formations en lien avec l'environnement : formation sur les sites et sols pollués, formation à la gestion alternative des eaux pluviales et en lien avec le développement durable, formation sur l'efficacité énergétique dans la réalisation de bâtiments de performance et confort durables,

Les Responsables d'Opérations ont bénéficié d'une formation interne animée par les Directions Produits et Qualité portant sur la synthèse des audits techniques chantiers et bureaux réalisés en Ile de France et province en 2014 et 2015, Cette formation a concouru à offrir les clés d'une meilleur pratique et à prendre en compte les attentes entre les différents acteurs des chantiers ( collaborateurs, maître d'œuvre externes, entreprises, ouvriers …) et à l'égard des parties prenantes ( clients, partenaires, riverains..).

Moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions

La Société se conforme à ses obligations légales en la matière.

Outre les coûts de formation et de certification aux normes/labels listés ci-dessus, la Société est amenée, pour chaque programme, à acquitter des contributions obligatoires dont la Taxe d'Aménagement.

Par ailleurs, pour chaque projet de promotion immobilière, les terrains sur lesquels les constructions doivent être édifiées font l'objet d'un diagnostic de pollution par l'intermédiaire de bureaux d'études spécialisés, dont le but est de déceler toute pollution du sous-sol liée à l'exploitation précédente du site (station-service, usine, décharge…) et susceptible de nuire à la santé des occupants des logements devant y être construits. En cas de constatation de pollution du sous-sol, une dépollution du site est effectuée afin de rendre le site conforme aux normes en vigueurs.

Les Nouveaux Constructeurs maitrisent les terrains au moyen de promesses de vente sous conditions suspensives. Les risques en matière d'environnement sont pris en comptes dans ces conditions. Ainsi, dans le cadre juridique de ces promesses, il n'y a pas de provisions et garanties pour les risques en matière d'environnement.

Dans le cas de Zapf, cette filiale exploite une sablière pour les besoins de sa production de béton. Zapf procède à des travaux de remise en culture dans la sablière et mène également des travaux de remise en état écologique de certaines parties de terrains où sont implantées les usines. Zapf provisionne régulièrement les coûts pour ces travaux laquelle provision 's'élève à 927 keuros à fin 2016.

La prise en compte des questions environnementales est animée en phase de conception lors de l'initiation du processus de l'offre immobilière: choix des certifications environnementales, sélection d'agences d'architectes et de paysagistes, puis par la division Qualité en phases de construction et livraison. Ainsi, pendant la construction, l'audit de chantier couvre la vérification de la qualité de la construction, l'application des normes et règles de construction, la prise en compte des demandes des clients, le respect des procédures internes, l'hygiène et la sécurité des chantiers, l'intervention et la qualité des prestataires extérieurs, le contrôle de la sous-traitance, A l'issue de la livraison, l'audit porte sur le respect des délais de livraison, la qualité des logements livrés, les traitement des réclamations clients, le respect des procédures internes.

16.2.2 Pollution et gestion des déchets

Pour ses chantiers, la Société se conforme aux obligations légales en vigueur, en particulier pour tout ce qui concerne les déchets d'amiante, plomb ou d'autres matériaux nocifs résultant de la démolition d'immeubles existants. Préalablement à chaque démolition, la Société désigne un organisme chargé d'établir le Diagnostic Amiante et Plomb. La Société fait ensuite appel à une entreprise de démolition, laquelle sollicitera un spécialiste du désamiantage dont le rôle est entre autre de soumettre à l'Inspection du Travail et à la Caisse Régionale d'Assurance Maladie un plan de retrait d'amiante et du plomb, ce afin d'éviter l'exposition des ouvriers à ces matériaux nocifs. Ces types de déchets sont ensuite exclusivement évacués vers des décharges spécialisées agréées, et leur transport est encadré via l'utilisation d'un Bordereau de Suivi des Déchets Amiantés (BSDA) obligatoire et permettant une traçabilité complète.

Pour exemple, à Saint Cloud-Rue du 18 juin, la Société a acquis en 2013 un terrain anciennement occupé par la société LTC (Laboratoire des technologies) ayant une activité de production de l'image cinématographique et audiovisuelle. La société LTC relevait de la législation des installations classées pour la protection de l'environnement, et était soumise à plusieurs obligations de mise en sécurité du site. Ce site présentant une forte pollution des sols, il a été décidé de mettre en place plusieurs mesures :

  • Mesures prévues pour la réhabilitation du site : un bureau d'études spécialisées a été missionné pour localiser et caractériser les sources de pollutions et les voies de transfert possibles puis de caractériser les impacts des sources sur l'environnement. Sur cette base, le bureau d'études a construit un schéma conceptuel en tenant compte de l'usage futur du site. A partir de ce schéma conceptuel, il a été rédigé un plan de mesures des gestions pour :

  • Supprimer les sources de pollution

  • -Maitriser les voies de transfert
  • Gérer le site dans l'objectif de le rendre compatible avec l'usage futur du site

-Surveillance des eaux souterraines : mise en place d'une campagne de surveillance des eaux souterraines, à raison de 2 prélèvements par an pendant une durée de 4 ans. Cette campagne a pour but de contrôler l'évolution de la pollution dans les eaux qui pourraient être issue du site et prendre en compte ces résultats dans le plan de gestion ci-dessus évoqué. Des prélèvements seront effectués pendant la phase terrassement, à fréquence plus élevée, pour éventuellement modifier les méthodes de travail si un transfert de pollution devait être constaté.

Les informations ci-dessus concernent essentiellement la France, la Société n'est pas en mesure de fournir à ce jour des informations précises sur sa filiale allemande ZAPF. Toutefois, il peut être précisé que Zapf a recyclé, en 2016, 70 tonnes de matériaux, principalement des déchets de béton et ciment issus de ses 4 usines, à comparer aux 65 tonnes en 2015 pour 5 usines, suite à une augmentation de la production.

En interne, l'ensemble des collaborateurs de la Société est encouragé à adopter des gestes éco-responsables et à user davantage de méthodes de travail éco-responsable :

L'économie de papier ou son recyclage sont appliqués à certains établissements de la société avec un dispositif de collecte des bacs de recyclage par des travailleurs handicapés ou en réinsertion sociale. Ce dispositif a permis de collecter, en France, un peu plus de 10 tonnes de papier/carton/cartouches d'encre en 2016, contre 11 tonnes en 2015.

Le manque de soin apporté aux téléphones mobiles mis à disposition des collaborateurs, leurs dégradations et casses, ont poussé la Société à inverser le mode de gestion en 2016. Dorénavant, les collaborateurs travaillent avec leur propre téléphone et en prennent davantage soin. La Société a ainsi réduit ses coûts d'entretien, de renouvellement et les déchets correspondants, et a stabilisé les coûts de communication desdits téléphones en prenant à sa charge un montant forfaitaire des abonnements.

La Société a généralisé les imprimantes collectives par badge, codées par défaut en recto-verso, noir et blanc. Les imprimantes de proximité encore en place sont amenées à disparaitre progressivement. Les photocopies/impressions par badge individualisé, ont permis de limiter le nombre d'impressions et des consommables liés et de plafonner le nombre d'impressions en couleur par collaborateur. Sur l'intranet, chaque collaborateur peut suivre ses quotas d'utilisation et ses statistiques à l'année d'impression, photocopie et numérisation de documents.

La Gestion Electronique des Documents (GED) mise en place depuis 3 ans a engendré une bonne adhésion des collaborateurs et une économie de ressources : accès immédiat à l'information, gain de temps sur la diffusion des informations vers les partenaires extérieurs, réduction des impressions et de l'archivage papier. Une nouvelle campagne de formation à la GED sera mise en place en 2017, elle s'effectuera en plusieurs sessions avec la présence physique d'un formateur.

En complément de la GED, la Société poursuit sa démarche de dématérialisation pour d'autres process opérationnels :

A la Direction des ressources humaines, la dématérialisation des dossiers du personnel déjà existante a été complétée, en janvier, par la dématérialisation des bulletins de salaire ce qui évite la production de déchets de papier par la limitation de l'impression et de l'envoi des documents.

La Société s'est engagée, courant 2016, dans 2 grands projets de dématérialisation à intégrer au système d'information existant. Parmi les projets amorcés, figure la dématérialisation sur tablette des réserves formulées lors des visites de pré-réception et livraison du logement. A chaque visite d'un logement, le responsable technique sera équipé d'une tablette contenant toutes les données dudit logement (n° du lot, plan, liste des pièces, travaux modificatifs, choix des matériaux) et utilisera la tablette pour photographier et noter la description de chaque réserve émise. Les objectifs à terme seront, d'une part, de générer le procès-verbal de réception en PDF puis de l'imprimer pour signatures des 2 parties ; d'autre part, de synchroniser photographies et réserves dans le système d'information G5 et la GED afin les diffuser aux entrepreneurs dans un laps de temps très court. Les prémices de ce projet ont été testées fin 2016 sur quelques appartements en pré-réception du programme Champigny-sur-Marne.

Le second projet amorcé porte sur la dématérialisation des factures fournisseurs. Il s'agit d'une dématérialisation simple qui consiste en l'envoi par le fournisseur d'une facture PDF par mail sur le système d'information existant. L'enregistrement de la facture qui s'ensuit reste manuel dans la version actuelle du projet. Par contre, le processus d'approbation de la facture jusqu'au bon à payer et à sa mise en paiement seront dématérialisés et automatisés. Ces dématérialisations s'inscrivent dans la volonté de moderniser, simplifier, fiabiliser et accélérer les traitements et les diffusions des informations.

En 2016, 30% des collaborateurs de France sont équipés d'ordinateurs portables contre 40% en 2015. Les ordinateurs portables étant utilisés majoritairement comme des ordinateurs de bureau à savoir toujours branchés au secteur, la Société a décidé de réduire leur nombre pour atteindre l'objectif de 10% seulement de collaborateurs France équipés en ordinateurs portables à l'horizon 2020. De plus, un PC fixe est moins coûteux, plus évolutif et plus facilement réparable. La Société fait don à la Fondation Yara Les Nouveaux Constructeurs, sous l'égide de la Fondation Caritas, de matériels informatiques obsolescents, mais fonctionnels, vidés des licences et des données personnelles (unités centrales et écrans).

16.2.3 Utilisation durable des ressources

Les actions de réduction des matières premières s'inscrivent dans la politique d'optimisation des coûts de construction. L'utilisation des sols se limite à l'activité de ZAPF qui extrait du sable dans une carrière afin de produire du béton.

Dans la mesure du possible, la Société vise à réutiliser des matériaux du site.

Les éléments en béton d'un bâtiment destiné à la démolition sont concassés, les granulats réutilisés pour les pistes de chantier ou fonds de forme sous dallage.

Si les caractéristiques des terres le permettent, la Société effectue un traitement de sol afin d'éviter l'évacuation des terres du site et minimiser l'apport de nouveaux matériaux issus des carrières d'extraction.

Ci-dessous, quelques exemples d'utilisation durable des ressources :

*Sur l'opération de Cormeilles en Parisis-ZAC des Bois de Rochefort afin de minimiser les transports de terre végétale, la terre issue du décapage du site sera stockée sur place (5 000 m3 ) en merlons. L'organisation des travaux a pris en compte ces zones de stockage pour que cette terre ne soit pas déplacée ou souillée pendant les travaux. En fin de chantier elle sera mise en place dans les jardins privatifs de chaque maison.

*Sur les opérations de Livry Gargan rue Lucie Aubrac et Joinville Le Pont rue de Paris, il a été prévu dès la conception, la réalisation d'un bassin de stockage des eaux pluviales, en amont de la rétention générale, permettant l'arrosage des espaces verts des parties communes .

*Sur plusieurs opérations ( Livry Aubrac-Cormeilles en Parisis, Boisemont) la production d'eau chaude sanitaire sera assurée par des ballons thermodynamiques sur air extérieur ou air extrait (VMC) couplés à des chaudières à condensation qui assurent l'appoint éventuel d'eau chaude et le chauffage. Ces systèmes, capables de récupérer les calories dans l'air, génèreront une économie d'énergie significative par rapport à une production d'eau chaude traditionnelle.

*Sur le programme résidentiel de Lieusaint ( ZAC de la Pyramide) , dont le chantier démarrera en 2017, les toitures des maisons seront équipées de tuiles photovoltaïques captant l'énergie solaire pour la transformer en courant électrique. L'électricité produite (non stockable) sera principalement destinée à alimenter les équipements et appareils ménagers de veille en journée (réfrigérateur, congélateur, VMC, multimédias…)

Par ailleurs, la Société a éliminé les bois exotiques de ses offres et ne travaillent qu'avec des fournisseurs de parquet et d'escaliers utilisant du bois certifié aux normes PEFC, essentiellement du hêtre issu des forêts européennes.

Hormis dans les cas de certification H&E ou NF Habitat, dont l'un des objectifs est d'avoir des chantiers plus respectueux de l'environnement, la Société n'a pas sur ses chantiers de politique particulière pour la gestion de l'eau, de matières premières, d'énergie. Même dans les cas où la certification H&E ou NF Habitat n'est pas obligatoire et n'indique pas de contrainte particulière, la Société s'efforce d'imposer à ses fournisseurs en charge de la production des chantiers d'être plus respectueux de l'environnement notamment par la mise en place systématique dans les dossiers marchés de la charte chantier propre. Toutefois, la Société n'assure pas la réalisation matérielle des programmes et ne maîtrise pas ou peu en phase démolition/dépollution et construction la gestion de l'eau, de l'énergie et des matières premières, résultant du processus des entreprises.

Concernant l'exploitation de la Société, il est à noter qu'en décembre 2013, la Société a installé son nouveau siège social, en signant un « bail vert », au 50 route de la Reine à Boulogne, dans un immeuble construit par sa branche Immobilier d'Entreprises, et bénéficiant des labels HQE, BBC et BREEAM very good. Un guide « gestes verts » d'utilisation du bâtiment a été diffusé pour rappeler les actions que chaque utilisateur peut et doit effectuer afin de bien l'utiliser et maintenir ses nouvelles performances énergétiques, de confort, de gestion de l'eau et des déchets d'activité.

En Allemagne, la société ZAPF a pris des mesures d´ordre environnemental. Par exemple, le changement successif des éclairages des usines par des lampes LED diminuant ainsi la consommation électrique d´éclairage de 90% ou le remplacement de compresseurs par du matériel plus moderne. ZAPF a aussi investi dans la rénovation des moules de préfabrication limitant les consommations d´énergie de préchauffage et séchage.

électricité
fioul
kWh
litres
gaz
kWh
eau
2016 2015 2016 2015 2016 2015 2016 2015
3.935.630 3.956.821 1.136.753 1.584.193 3.707.365 2.458.558 29.796 42.880*

Le tableau ci-dessous présente les consommations d'énergies de ZAPF sur les 2 dernières années.

* due à une fuite importante à l'usine de Neuenburg

La qualité des eaux usées issues des usines est soumise à la règlementation de l'auto-surveillance et les résultats font l'objet d'une vérification par un organisme indépendant.

Sur l'activité garages préfabriqués, ZAPF a développé un modèle de garage avec citerne souterraine de 8.000 à 38.000 litres permettant de collecter les eaux de pluie en prévision d'arrosages. Celui-ci rencontre néanmoins un succès limité sur le marché.

16.2.4 Changement climatique

La Société intègre dès la conception de ses opérations les risques naturels et climatiques conformément à la règlementation en vigueur (plan de prévention des risques, loi sur l'eau, règlementation parasismiques …)

L'ensemble des certifications listées plus haut, dont l'une au moins est toujours respectée sur chaque programme de la Société, permettent toutes de réduire l'émission de CO2 et autres gaz à effet de serre, via une meilleure isolation permettant une moindre consommation énergétique.

La Société a essentiellement recours à des méthodes constructives traditionnelles, à base de béton, avec une utilisation très limitée du bois, le bilan carbone étant induit par le choix des matériaux.

L'activité industrielle de ZAPF n'a toujours pas fait l'objet de mesure des émissions de CO2 dans la mesure où une telle étude aurait un coût non négligeable, ne répond pas à une obligation légale en vigueur, et n'aurait pas d'impact mesurable sur la performance économique de la société. Cependant, ZAPF a décidé de limiter l´émission de CO2 des véhicules de service de ses collaborateurs à 120 g/km en réduisant la puissance des nouveaux véhicules ou veillant d'avantage à leurs émissions. Les nouvelles commandes de camions se font sur la base de la norme EURO6, soit une émission de CO2 sous le seuil de 110 g/km.

16.2.5 Protection de la biodiversité

La Société se conforme aux obligations légales ou règlementaires en la matière. Il arrive en particulier qu'une étude d'impact sur la faune & flore ait lieu préalablement au démarrage de la construction d'un immeuble lorsque cette construction est réalisée dans ou à proximité d'un espace naturel (espace boisé classé).

L'installation de toitures végétalisées est également une façon de contribuer à la préservation de la biodiversité. En France, il n'existe pas encore de lois obligeant directement la végétalisation des toitures toutefois à la demande des collectivités locales ou des aménageurs, la Société réalise des toitures et terrasses végétalisées sur ces bâtiments.

La Société participe également à la biodiversité sur certains de ses programmes en y intégrant, pour ses futurs résidents et riverains, des cœurs d'îlots végétalisés et des jardins plantés d'arbres fruitiers d'ornements.

A titre d'exemple, à Lyon, sur le programme « Natura parc » dans l'écoquartier de « La Duchère », des arbres fruitiers sur tige seront plantés (pommier, abricotier, prunier et cerisier).

Et plus généralement, la Société préconise de mettre en place une gestion différenciée des espaces verts qui poursuit plusieurs objectifs : préserver voire augmenter la biodiversité du site, gérer au mieux les ressources naturelles par la valorisation des déchets verts, éviter la pollution des sols en limitant l'usage de produits phytosanitaires. Les plantations arbustives en limite de lots sont organisées en strates favorisant la création de niches et la continuité des corridors écologiques : un niveau avec des arbustes hauts (petits arbres), un niveau avec des arbustes, et un dernier avec des arbustes bas (couvre-sol). Enfin, dans la mesure du possible, la société préconise de conserver les arbres existants et le cas échéant prend en compte des mesures conservatoires vis-à-vis de végétaux (exemples sur les futurs programmes de Clamart Chatillon-Vernouillet-Plaisir-…)

16.3. ASPECTS SOCIETAUX

16.3.1 Impact territorial, économique et social de l'activité de la Société

L'activité de promotion immobilière donne lieu à la construction d'immeubles neufs. Elle à donc un impact positif direct sur l'emploi et le tissu économique local, les entreprises employées provenant la majeure partie des cas de la région où le chantier à lieu. De par leur caractère pondéreux, les matériaux de construction utilisés ont également une origine le plus souvent locale. Bien qu'elles puissent dans certains cas se plaindre de nuisances ou de changements liés à la construction d'immeubles neufs, les populations locales bénéficient, via l'activité de la Société, d'un accroissement de l'offre de logements disponibles, d'une amélioration des standards desdits logements, en particulier en matière de rationalisation des plans et de performance énergétique, et parfois de la création d'équipements collectifs de qualité (voirie, bornes de déchets enterrées, espaces verts, ).

Certains programmes immobiliers prévoient des aménagements d'espaces verts communs (jardin collectif, jardin potager, placette,) qui améliorent le cadre de vie et sont de véritables lieux de rencontre et de partage.

D'autres programmes immobiliers prévoient la création de locaux en pied d'immeubles destinés à accueillir commerces et services de proximité pouvant offrir une facilité de vie au quotidien. A titre d'exemple, sur 3 programmes résidentiels en Ile de France, des crèches privées ou publiques sont ou seront installées : une à Rueil-Malmaison ouverte en 2016, une à Saint-Germain-en-Laye dont les murs seront livrables en 2017 et une à Puteaux à l'horizon 2019.

Dans ses volontés de favoriser l'accès au logement ainsi qu'à la mixité sociale et fonctionnelle (notamment par la création de locaux en pied d'immeubles), la Société développe aussi son activité résidentielle en zones ANRU et dans les quartiers prioritaires. La zone ANRU est une zone d'aménagement et de rénovation urbaine visant à faciliter l'accès à la propriété en logement neuf au taux réduit de TVA de 5,5% au lieu de 20 %. Depuis janvier 2015, les programmes immobiliers neufs dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) bénéficient également de la TVA au taux réduit de 5.5 %. Pour avoir droit à la TVA au taux réduit, les futurs propriétaires devront justifier de leur niveau de ressources et habiter leur logement à titre de résidence principale pendant une durée minimum. De même, le prix de vente du logement neuf est plafonné.

Dans un contexte de difficulté d'accession au logement, ces mesures permettent d'une part, aux foyers aux revenus modestes d'acheter un logement neuf dans des quartiers amenés à se développer et permettent d'autre part, à la Société, de développer son activité dans le domaine de l'accession sociale.

En 2016, la Société, par son offre de logements dans ces zones en rénovation urbaine, y a réalisé 34% de ses réservations en volume.

A titre d'illustration de la mixité sociale et fonctionnelle :

. À Bonneuil sur Marne (94), Construction en cours de 160 logements en accession à la propriété. En pied d'immeuble, un local de 545 m² vendu à la SADEV 94 est destiné à recevoir un équipement public, notamment des salles d'exposition

. À Champigny-sur-Marne (94). Livraison en 2016 de 42 logements en accession à la propriété et des 3 commerces en pied d'immeuble. Les commerces ont été acquis par l'EPARECA, établissement public qui accompagne les collectivités locales dans la reconquête de leurs zones commerciales et artisanales de proximité, au sein des quartiers en difficulté afin d'apporter du confort de vie et recréer durablement du lien social.

Main Street, filiale de la Société créée en 2014, se porte acquéreur de locaux commerciaux à horizon long terme, en cherchant à transformer et valoriser les quartiers dans lesquels elle choisit de s'implanter. Cela passe par un accompagnement des locataires dans la durée, pour faciliter leur installation et le début de leur exploitation sur site en les aidants à créer de l'animation pour le quartier qui les environne à moyen et long terme. Quelques exemples de locaux donnés en location en 2015 et 2016 par Main Street : un restaurant à Châtenay-Malabry (92), une salle de fitness à Lyon 2e , une boulangerie et un salon de coiffure à Trappes (78).

La Société tente de minimiser, autant que faire se peut, les nuisances sonores liées à ses chantiers, et ce toujours dans le respect des obligations imposées par la loi ou les règlementations municipales ou des ZAC. Les cahiers des charges H&E et NF Habitat imposent des objectifs encore plus exigeants sur ces sujets, mais ne sont pas retenus sur la totalité des chantiers de la Société.

Les usines de ZAPF sont situées dans des zones industrielles ou en rase campagne et les relations avec les communautés locales autour de ses 4 sites de production ne font pas état de relations conflictuelles.

16.3.2 Relations entretenues avec les personnes ou organisations intéressées par l'activité de la Société

De par son objet, la Société entretient essentiellement des relations commerciales, contractuelles ou salariales avec les personnes intéressées par son activité.

Pour éviter une éventuelle opposition des riverains ou associations à ses projets de construction, la Société, dont la première obligation et préoccupation est de respecter la règlementation urbanistique applicable (POS, PLU, règlement de ZAC), est parfois amenée à présenter son projet en amont, directement aux intéressés ou via la collectivité locale, et à prendre en compte les avis et suggestions exprimés. En cas de préjudice réel porté par la construction d'un immeuble neuf à un riverain, le riverain peut, dans le cadre du référé préventif, faire constater à un expert indépendant désigné par le tribunal les dommages causés par la réalisation du chantier. La Société peut aussi être amenée à indemniser ce dernier.

En outre, en France, le droit de recours des tiers contre les autorisations de construire (plus précisément les permis de construire) est de plus en plus utilisé, ayant pour conséquence des retards dans le déroulement des opérations ainsi que des surcoûts, voire des abandons de projets. Là encore, la Société peut aussi être amenée à indemniser ou à revoir les projets pour prévoir des aménagements particuliers à la demande des requérants pour obtenir la levée rapide desdits recours.

La satisfaction du client est une priorité de la Société. L'écoute et la prise en considération de leurs attentes liées au cadre de vie, à l'accessibilité des logements, au choix des matériaux, à la performance énergétique du logement pousse la Société à renforcer constamment ses moyens de dialogue et ses règles commerciales. . Ainsi pour être toujours plus à l'écoute du client , être plus réactif et apporter une réponse personnalisée ,par exemple en cas de questions commerciales ou techniques de la part du client, la Société a mis en place en 2016 des adresses-mails de contact par programme immobilier pour les opérations en cours de commercialisation, en travaux ou livrées à 90% Ces adresses sont communiquées sur tous les supports destinés aux clients :, pied de page des courriers papier, des appels de fonds …).

Lorsque qu'un client envoie un mail à l'adresse d'un programme immobilier, celui-ci est reçu par les collaborateurs renseignés sur la fiche intranet du programme: responsable et assistant commercial, technique, de gestion, maître d'œuvre d'exécution, à charge pour eux de répondre dans des délais définis.

A la livraison des logements, la Société remet aux clients un guide du logement, un livret d'accueil pédagogique pour les logements certifiés et un accès extranet sur «notre-conso.fr » pour le suivi de leur consommation énergétique. De 6 mois à 1 an après la livraison, une enquête de satisfaction est diligentée ;

En Ile-de-France, la société a noué un partenariat avec Foncia afin d'apporter à nos clients l'expertise de leurs métiers. Pour les programmes à livrer, Foncia intervient en tant que syndic provisoire, organise une assemblée préalable à la 1ère assemblée générale afin de préparer les acquéreurs à la vie en copropriété, leur expliquer le fonctionnement des parties communes, répondre à leurs interrogations sur l'ajout d'un store, le boxage d'un parking, la mise en concurrence d'un autre syndic…et les encourager à porter ces questions à l'ordre du jour de la 1ère assemblée générale. Quant aux clients désireux d'investir dans un logement, Foncia apporte ses compétences en matière de gestion de patrimoine et d'étude, gestion et assurance locative.

La Société est engagée de longue date dans le mécénat à vocation sociale à travers sa Fondation d'Entreprise dont les actions sont résumées au point 16.3.5 et, dans le domaine social et culturel, elle a soutenu financièrement le festival du film franco-arabe de Noisy-le Sec.

16.3.3 Sous-traitance et fournisseurs

Comme indiqué plus haut, les fournisseurs et sous-traitants de la Société sont essentiellement des entreprises locales.

En France, la Société se conforme aux obligations légales en vigueur, qui consistent à s'assurer de manière formelle que lesdits fournisseurs n'ont pas recours au travail dissimulé ou clandestin, et sont à jour de leurs obligations sociales et fiscales. Pour faciliter la transmission des pièces administratives attestant de leurs régularités, les fournisseurs adhèrent à une plateforme de diffusion des attestations légales.

Outre ces aspects de conformité juridique, la Société a des critères de sélection stricts relatifs à la qualification professionnelle (Qualibat, Qualifelec), à la bonne réputation et à la solidité financière des entreprises avec lesquelles elle contracte.

Il est à noter que les assureurs et banquiers de la Société imposent également de tels critères de sélection, dans le but de réduire le niveau de risque de leurs engagements sur les chantiers de la Société. Pour chaque nouveau chantier, la Société lance un appel d'offres auprès de fournisseurs préférentiels pour une famille d'achats donnée tout en veillant à maintenir une diversité de fournisseurs pour réduire les risques de dépendance. Les fournisseurs sont choisis selon des critères économiques, qualitatifs et de volumes d'achats. Toute demande de recours à un nouveau fournisseur doit être soumise à un processus de vérification et d'approbation.

Dans le cas où les entreprises retenues ont-elles-mêmes recours à de la sous-traitance, la Société a l'obligation d'agréer ces sous-traitants préalablement à leur intervention, et elle s'assure que les garanties de paiement desdits sous-traitants ont bien été mises en place. La Société ne dispose pas d'outils de reporting permettant de mesurer l'importance de la sous-traitance de nos fournisseurs. Toutefois, la Société s'efforce de limiter la sous-traitance de 1er rang à 40% et n'autorise la sous-traitance de 2nd rang qu'aux Entreprises Générales.

A la demande des collectivités, des aménageurs ou des acquéreurs bailleurs sociaux, la Société se doit de faire appliquer aux fournisseurs dans certains de ses marchés une clause d'engagement en faveur de l'emploi et de l'insertion professionnelle sur tout ou partie du chantier. Le volume horaire d'insertion professionnelle est déterminé par l'application d'un taux d'effort au montant total ou partiel du marché de l'Entrepreneur. Le Cahier des Clauses Administratives Particulières de la Société (CCAP) stipule ces actions d'insertion par l'activité économique.

La Société affirme par la charte « Sécurité » intégrée au dossier marché, l'attachement et l'importance portés aux questions de sécurité sur les chantiers. En effet, la Société a pour préoccupation majeure que l'ensemble des intervenants à l'acte de construire respecte la totalité des règles et procédures de sécurité existantes afin qu'aucun accident dommageable, tant pour les personnes que pour les biens, ne puisse être déploré sur ses chantiers.

Dans les relations qu'elle peut avoir avec ses fournisseurs et sous-traitants, la Société ne prend pas en compte d'autres critères de responsabilité sociale et environnementale que ceux cités ci-dessus.

En Allemagne, ZAPF fait appel pour 40 % à des sous-traitants pour le transport de garages et à 50% pour l'exécution des fondations de garages.

16.3.4 Loyauté des pratiques

La Société, qui n'opère depuis 2012 que dans des pays de l'Union Européenne, se conforme à la loi applicable et proscrit toute forme de corruption.

Pour la Société, le respect des clients inclut la préservation de leur santé et de leur sécurité.

16.3.5 Actions engagées en faveur des droits de l'homme

La Fondation Yara Les Nouveaux Constructeurs sous égide de la Fondation Caritas a été créée en avril 2015 afin de prendre le relais des actions soutenues par la Fondation d'entreprise Les Nouveaux Constructeurs-Premier depuis 2006.

La Fondation soutient dans des pays défavorisés et en France des projets de développement, de construction et toutes actions visant à améliorer les conditions de vie, la santé, l'accès à l'éducation et à l'emploi des communautés locales concernées.

La principale action de la Fondation est la création en 2006, et le soutien depuis cette date, d'un internat à Zinder, au Niger. Cet internat accueille des jeunes issus de villages de brousse afin de leur permettre d'accéder à une scolarité complète de qualité en ville. Ils sont hébergés à l'internat de septembre à juin et scolarisés, du CE2 à laTerminale, dans des écoles privées et publiques de Zinder. Les jeunes regagnent leurs villages et leurs familles durant l'été.

A l'internat, ils sont étroitement accompagnés sur le plan éducatif grâce à la mise en place d'un important dispositif de soutien scolaire et ils bénéficient par ailleurs d'un suivi de leur santé grâce à l'équipe médicale de l'internat.

Durant l'année scolaire 2016-2017, 180 jeunes sont suivis et encadrés par une cinquantaine de collaborateurs locaux (directeurs, enseignants, infirmiers, surveillants…) :

  • 125 enfants dans l'internat de Zinder, scolarisés du CE2 à la Terminale ;

En 2016, une classe de CE2 a ouvert ses portes au sein de l'internat afin d'accueillir les 16 enfants de la nouvelle promotion afin de leur donner les meilleures conditions d'apprentissage, en particulier du français et du calcul.

  • 30 jeunes à l'internat de Niamey, scolarisés de la classe de 4ème à la Terminale, afin de poursuivre leurs études dans les meilleures conditions. En septembre 2016, un terrain a été mis à disposition par le Ministre de l'Urbanisme : la construction du nouvel établissement de Niamey va pouvoir démarrer début 2017.

  • 25 jeunes sont inscrits au Centre de Formation professionnelle Pascal Coutard de Zinder : avec deux formations, une formation en restauration collective et une en mécanique auto.

La Fondation apporte également son soutien à des associations agissant en Afghanistan, en Inde et en France.

******************

Note méthodologique de reporting des indicateurs RSE

La Société s'appuie pour l'élaboration du reporting RSE sur les responsables fonctionnels des différentes Directions (Direction Ressources Humaines, Directions métiers)

Période de reporting

Les données sont collectées pour la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2016

Périmètre de consolidation RSE

Données sociales : le périmètre couvre les sociétés de France, Allemagne, Espagne, Pologne, toutes détenues à 100% et consolidées à en intégration globale.

Données de mécénat : le périmètre se limite aux seules entités de France.

Données sociétales et environnementales: Une analyse sur le périmètre France a été privilégiée, la société n'ayant pas mis en place de correspondants RSE dans ses filiales étrangères.

Les sociétés consolidées par mises en équivalence sont exclues du périmètre du reporting RSE.

Comme précisé en introduction, Peu d'indicateurs RSE inhérents à ZAPF sont présentés du fait de la fermeture de l'activité Construction de maisons en 2016, et du souhait de la Société, à moyen terme, de céder l'activité Garages, considérée non stratégique pour Les Nouveaux Constructeurs.

Indicateurs du reporting RSE

Les indicateurs ont été choisis pour répondre à la liste d'informations exigées par la loi Grenelle 2.Les informations sont présentées dans la mesure du possible sur un périmètre consolidé, mais compte tenu des activités particulières, les informations relatives à ZAPF ne sont pas toujours disponibles de manière fiable, homogène et consolidable. Les directeurs des filiales étrangères sont responsables des données fournies.

Indicateurs sociaux

Pour les données sociales, les entités à l'étranger ont leurs propres systèmes d'information/paie d'où un reporting social collecté hétérogène qui est consolidé au niveau Groupe par la Direction des Ressources Humaines France. La règlementation sociale allemande comptabilise les apprentis dans les effectifs, afin de présenter les indicateurs d'effectif Groupe sur une base homogène, les apprentis sont exclus du reporting social RSE.

Définitions des CDI et CDD

Allemagne :

CDI : la définition du CDI en Allemagne est la même qu'en France. CDD : deux catégories de contrats :

1/ la première concerne le contrat de travail à durée déterminée avec un objectif légitime. Ce contrat peut donc durée de nombreuses années à condition que l'employeur justifie d'une cause ou d'un objectif légitime. Il s'agit en général d'une mission qui est confiée à un salarié et qui peut durer de longues années, ce qui est relèverait de l'impossible en France. 2/ la seconde catégorie de contrat à durée déterminée est celle des contrats sans objectif légitime. Ce contrat va donc être encadré dans le temps et ne doit pas dépasser 2 ans et n'est renouvelable que trois fois, soit 8 ans au total et toujours sans qu'un motif ait à être avancé.

Espagne : Du point de vue de la durée de la relation de travail, les contrats de travail peuvent être conclus pour une durée indéterminée ou déterminée. La règle générale veut que les contrats de travail soient à durée indéterminée et que leur extinction injustifiée ouvre au salarié le droit de percevoir les indemnisations établies par la loi. C'est pourquoi les contrats de travail temporaires sont en général "circonstanciels" ; autrement dit, sauf dans certains cas spécifiques, il doit y avoir des circonstances qui justifient ce caractère temporaire. Si la modalité temporaire contractuelle ne correspond pas réellement à une cause reconnue par la loi, le contrat de travail sera réputé à être à durée indéterminée. Les principales modalités contractuelles sont détaillées ci-après, avec leurs caractéristiques essentielles. En ce sens, il faut distinguer les contrats à durée déterminée et les contrats avec formation.

Contrats à durée déterminée

Parmi ceux-ci, et en fonction de la cause établie légalement, nous distinguons les contrats d'exécution d'un travail ou un service déterminé, les contrats occasionnels déterminés par les nécessités de la production et les contrats de suppléance temporaire. Tous doivent être passés par écrit et spécifier suffisamment la cause du caractère temporaire. A défaut, le contrat sera réputé à durée indéterminée, sauf preuve établissant sa nature temporaire.

Méthodologie calcul du taux moyen d'absentéisme

Espagne et Allemagne:

(Nombre heures absences période N / Nombre heures de travail en théorie sur période N) x 100

En ce qui concerne ZAPF, le taux d'absentéisme a été pondéré par la répartition des effectifs au 31/12/15.

France : Les absences sont calculées en jours calendaires : (Nombre de jours d'absence période N / Nombre de jours de travail en théorie sur la période N) x 100

Méthodologie calcul du taux d'absence du aux accidents du travail

Espagne et Allemagne:

(Nombre heures absences du aux AT période N / Nombre heures de travail en théorie sur période N) x 100 France : (Nombre de jours d'absence du aux AT période N / Nombre de jours de travail en théorie sur la période N) x 100

Méthodologie calcul du nombre d'heures de formation

France : Les heures de formation sont celles qui figurent sur les conventions de formation, (Nombre d'heure figurant dans la convention x nombre de participants prévus). Il s'agit du nombre d'heures de formation théoriques et non réellement réalisées.

Méthodologie calcul du nombre de salariés formés.

France : Le nombre de participants aux formations est extrapolé à l'ensemble de la profession ciblée. Il s'agit d'une donnée chiffrée théorique et non réelle.

Indicateurs environnementaux

concernant l'activité de promotion immobilière

Les données sociétales et environnementales sont recueillies directement auprès des Directions France concernées (Direction Produits, division Qualité, Direction des DCE-achats)

concernant ZAPF

Les données sociétales et environnementales sont recueillies auprès du Directeur Général local.

concernant l'exploitation de la société, pour la France, les données relatives au papier, aux matériels informatiques et de téléphonie, à la GED sont centralisées par la Direction des Ressources Humaines et la Direction Informatique.

Tableau des principaux indicateurs

Thème Sous-thème Périmètre
Informations sociales / Emploi L'effectif
total,
décomposition
par
types
de
contrats,
ancienneté moyenne, répartition des salariés par sexe, âge
et zone géographique
Groupe
Embauches et licenciements, tableau des entrées/sorties par
pays
Groupe
Rémunérations
et
évolution,
intéressement,
épargne
salariale
Groupe
…/ Organisation du travail Organisation du temps de travail Groupe
Absentéisme
…/ Relations sociales Représentation du personnel et représentation syndicale Groupe
…/ Santé et sécurité Représentants du CHSCT France
Accidents du travail, notamment fréquence et gravité -
Maladie professionnelle
Groupe
…/ Formation Nombre d'heures de formation – Thèmes et coûts de
formation
Groupe hors
Zapf
…/ Egalité de traitement Mesures prises en faveur de l'égalité H/F – Mesures prises
Groupe
en faveur de l'emploi et de l'insertion des personnes
handicapées – Politique de lutte contre les discriminations
…/
Promotion et
respect
des
stipulations
des
conventions
fondamentales de l'OIT
Groupe
Thème Sous-thème Périmètre
Informations
environnementales
/
Politique
générale
en
matière
environnementales
-
Nombre
de
logements
ayant
fait
l'objet
d'une
certification environnementale- Labels
énergétiques et
environnementaux de l'immobilier d'entreprise
France
Actions
de
formation
en
matière
de
protection
environnementales
France
Moyens
consacrés
à
la
prévention
des
risques
environnementaux et des pollutions
France
…/ Pollution et gestion des déchets France
…/ Utilisation durable des ressources Groupe
…/ Changement climatique Groupe
…/ Protection de la biodiversité France

Le 20 mars 2017

Le Directoire Représenté par Moïse MITTERRAND Président

4.2. Rapport du Conseil de surveillance sur le rapport de gestion du Directoire et sur les comptes de l'exercice 2016

Mesdames, Messieurs,

Le Directoire de notre Société vous a convoqués en Assemblée Générale conformément aux dispositions légales et statutaires afin :

  • d'une part, de vous exposer l'activité de la Société et de ses filiales au cours de l'exercice clos le 31 Décembre 2016, les résultats sociaux et consolidés de la Société, les difficultés rencontrées et les perspectives d'avenir, et de vous fournir les autres informations prescrites par la loi,
  • d'autre part, de soumettre à votre approbation les comptes sociaux et consolidés de cet exercice et l'affectation du résultat.

Lecture du rapport de gestion du Directoire sur l'exercice 2016 vous a été donnée.

Vous avez, par ailleurs, entendu la lecture des rapports des Commissaires aux Comptes sur l'exercice de leur mission de vérification et de contrôle des comptes sociaux et consolidés ainsi que sur les conventions visées à l'article L 225-86 du Code de Commerce.

Conformément à l'article L 225-68 du Code de Commerce, nous vous présentons nos observations sur le rapport de gestion du Directoire ainsi que sur les comptes sociaux et consolidés de l'exercice clos le 31 Décembre 2016 qui vous ont été présentés.

1. LE RAPPORT DE GESTION DU DIRECTOIRE SUR L'EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2016

Nous n'avons pas d'observations à formuler sur le rapport de gestion qui vous a été présenté, lequel a été régulièrement soumis aux membres du Conseil de Surveillance qui en ont contrôlé les termes et approuvé le contenu.

Les membres du Conseil de Surveillance ont été régulièrement informés de la marche des affaires sociales et de leurs résultats par la communication périodique des rapports y relatifs établis par le Directoire.

2. LES COMPTES DE L'EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2016

2.1. Les comptes sociaux de l'exercice 2016, à savoir le bilan, le compte de résultat et l'annexe faisant apparaître un bénéfice de 23 019 385 € ont été régulièrement soumis aux membres du Conseil de Surveillance pour vérification et contrôle.

Nous n'avons pas d'observations à formuler sur les comptes annuels tels qu'ils ont été présentés aux membres du Conseil de Surveillance.

2.2. Les comptes consolidés de l'exercice 2016, à savoir le bilan, le compte de résultat, le tableau de variation des capitaux propres consolidés, le tableau des flux de trésorerie et l'annexe faisant apparaître un résultat net de 50,550 m€ (soit un résultat net part du groupe de 47,490 m€) ont été régulièrement soumis aux membres du Conseil de Surveillance pour vérification et contrôle.

Nous n'avons pas d'observations à formuler sur les comptes consolidés tels qu'ils ont été présentés aux membres du Conseil de Surveillance.

2.3. En outre, nous vous précisons que les conventions visées à l'article L 225-86 du Code de Commerce ont été régulièrement autorisées par les organes compétents.

Vous aurez à vous prononcer sur l'approbation des dites conventions après audition du rapport spécial des Commissaires aux Comptes.

3. CONCLUSION

En conséquence, nous vous remercions de bien vouloir approuver :

  • les comptes sociaux et consolidés de l'exercice clos le 31 Décembre 2016 qui vous sont présentés par le Directoire,
  • et les conventions mentionnées dans le rapport spécial des Commissaires aux Comptes dont lecture vous a été donnée.

Le 24 mars 2017 Le Conseil de Surveillance

4.3. Rapport de l'organisme tiers indépendant sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion

Aux Actionnaires,

En notre qualité de commissaire aux comptes de la société Les Nouveaux Constructeurs SA (ci-après « LNC ») désigné organisme tiers indépendant, accrédité par le COFRAC sous le numéro 3-11011 , nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l'exercice clos le 31 décembre 2016, présentées dans le rapport de gestion (ci-après les « Informations RSE »), en application des dispositions de l'article L.225-102-1 du code de commerce.

Responsabilité de la société

Il appartient au Directoire d'établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l'article R.225-105- 1 du code de commerce, préparées conformément aux référentiels utilisées par la société (ci-après le « Référentiel »), dont un résumé figure dans le rapport de gestion.

Indépendance et contrôle qualité

Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l'article L.822-11 du code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes d'exercice professionnel et des textes légaux et réglementaires applicables.

Responsabilité du commissaire aux comptes

Il nous appartient, sur la base de nos travaux :

  • d'attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l'objet, en cas d'omission, d'une explication en application du troisième alinéa de l'article R.225-105 du code de commerce (Attestation de présence des Informations RSE) ;
  • d'exprimer une conclusion d'assurance modérée sur le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, dans tous leurs aspects significatifs, de manière sincère conformément au Référentiel (Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE).

Nos travaux ont mobilisé les compétences de cinq personnes et se sont déroulés de mars 2017 à la date de ce rapport sur une durée totale d'intervention d'environ 2 semaines.

Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France et à l'arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l'organisme tiers indépendant conduit sa mission.

1. Attestation de présence des Informations RSE

Nature et étendue des travaux

Nous avons pris connaissance, sur la base d'entretiens avec les responsables des directions concernées, de l'exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l'activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent.

Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l'article R.225- 105-1 du code de commerce.

En cas d'absence de certaines informations consolidées, nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l'article R.225-105 alinéa 3 du code de commerce.

Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses filiales au sens de l'article L.233-1 et les sociétés qu'elle contrôle au sens de l'article L.233-3 du code de commerce avec les limites précisées dans la note méthodologique présentée au paragraphe « Note méthodologique de reporting des indicateurs RSE » du rapport de gestion.

1 « dont la portée est disponible sur le site www.cofrac.fr »

Conclusion

Sur la base de ces travaux, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations RSE requises, à l'exception des thématiques suivantes pour lesquelles la filiale allemande ZAPF représentant 63% des effectifs et 13% du chiffre d'affaires est exclue du périmètre de reporting :

  • « Les mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l'air, l'eau et le sol affectant gravement l'environnement »,
  • « Le nombre total d'heures de formation »,
  • « Les mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l'air, l'eau et le sol affectant gravement l'environnement »,
  • « Les mesures prises pour préserver ou développer la biodiversité »,
  • « Les conditions du dialogue avec ces personnes ou organisations »,
  • « Les actions de partenariat ou de mécénat »,
  • « Autres actions engagées en faveur des droits de l'Homme ».

2. Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE

Nature et étendue des travaux

Nous avons mené trois entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, afin :

  • d'apprécier le caractère approprié du Référentiel au regard de sa pertinence, son exhaustivité, sa fiabilité, sa neutralité, son caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur ;
  • de vérifier la mise en place d'un processus de collecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à l'exhaustivité et à la cohérence des Informations RSE et prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration des Informations RSE.

Nous avons déterminé la nature et l'étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l'importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles.

Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus importantes2 :

  • au niveau de l'entité consolidante et des filiales, nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les informations qualitatives (organisation, politiques, actions), nous avons mis en œuvre des procédures analytiques sur les informations quantitatives et vérifié, sur la base de sondages, les calculs ainsi que la consolidation des données et nous avons vérifié leur cohérence et leur concordance avec les autres informations figurant dans le rapport de gestion ;
  • au niveau d'un échantillon représentatif des filiales que nous avons sélectionnées3 en fonction de leur activité, de leur contribution aux indicateurs consolidés, de leur implantation et d'une analyse de risque, nous avons mené des entretiens pour vérifier la correcte application des procédures et mis en œuvre des tests de détail sur la base d'échantillonnages, consistant à vérifier les calculs effectués et à rapprocher les données des pièces justificatives. L'échantillon ainsi sélectionné représente en moyenne plus de 20% des effectifs.

Pour les autres Informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société.

Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l'absence totale ou partielle de certaines informations.

Nous estimons que les méthodes d'échantillonnage et tailles d'échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d'assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Du fait du recours à l'utilisation de techniques d'échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d'information et de contrôle interne, le risque de non-détection d'une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé.

2 Effectif total par pays, entrées/sorties, nombre de salariés formés, nombre d'heures de formation, répartition par thème de formation, logements aux labels énergétiques, sous-traitance et fournisseurs

3 LNC SA

Conclusion

Nous ne pouvons pas conclure sur les informations relatives à la consommation d'énergie de la filiale ZAPF présentées dans le tableau du chapitre 16.2.3, la société ne nous ayant pas transmis les justificatifs correspondants.

Sur la base de ces travaux, à l'exception de l'incidence de la réserve exprimée ci-dessus et de la limitation du périmètre mentionnée dans la partie 1 du présent rapport, nous n'avons pas relevé d'autres anomalies significatives de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées de manière sincère conformément au Référentiel.

Paris, le 04 avril 2017

BDO France – Léger & associés

Caroline ALLOUËT Associé Commissaire aux comptes Iris DEKKICHE CHABROL Associé Commissaire aux comptes Département RSE

5. GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE

5.1. Rapport du Président du Conseil de surveillance en application de l'article L.225-68 alinéa 7 du Code de commerce

En application de l'article L. 225-68 alinéa 7 du Code de Commerce, Olivier Mitterrand, Président du Conseil de Surveillance de la société LES NOUVEAUX CONSTRUCTEURS SA (LNC), rend compte dans le cadre du présent rapport « des conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil, ainsi que des procédures de contrôle interne mises en place par la société ».

Le présent rapport concerne LNC et l'ensemble des sociétés entrant dans son périmètre de consolidation.

Il a reçu l'approbation du Conseil de surveillance réuni le 24 mars 2017 (art L225-68 al. 11 du Code de commerce) et sera porté à la connaissance du public dans les conditions prévues par l'article 221-3 du règlement général de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF).

Comme détaillé au paragraphe 1.3 ci-après, LNC applique les recommandations du Code Middlenext.

1. PREPARATION ET ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL DE SURVEILLANCE

Depuis la décision prise lors de l'assemblée générale extraordinaire du 27 juin 2003, LNC est gérée selon le mode de gouvernance « dualiste », Directoire et Conseil de Surveillance, tel que régi par les articles L. 225-57 à L. 225-93 du Code de Commerce.

1.1. COMPOSITION DU CONSEIL DE SURVEILLANCE

Depuis l'Assemblée Générale du 20 mai 2016, le Conseil de Surveillance est composé des 6 membres suivants :

  • Patrick BERTIN : nommé à cette fonction depuis l'Assemblée Générale du 20 mai 2008 puis renouvelé deux fois par les Assemblées Générales des 20 mai 2011 et 23 mai 2014, pour une durée de 3 ans. Son mandat expire à l'issue de l'Assemblée Générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2016.
  • Geneviève VAUDELIN MARTIN, Vice-Présidente : nommée en qualité de membre depuis l'Assemblée Générale du 24 mai 2013 puis renouvelée par l'Assemblée Générale du 20 mai 2016. Geneviève VAUDELIN MARTIN a été désignée Vice-Présidente aux termes de Conseil de Surveillance du 22 mai 2015 puis renouvelée à cette fonction par le Conseil de Surveillance du 20 mai 2016, pour une durée de 3 ans. Son mandat expire à l'issue de l'Assemblée Générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2018.
  • Olivier MITTERRAND, Président : nommé à cette fonction depuis l'Assemblée Générale du 24 mai 2013 puis renouvelée à cette fonction par le Conseil de Surveillance du 20 mai 2016, pour une durée de 3 ans. Son mandat expire à l'issue de l'Assemblée Générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2018.
  • PREMIER INVESTISSEMENT (ayant pour représentante permanente Marie MITTERRAND MARTIN) : nommée à cette fonction depuis l'Assemblée Générale du 24 mai 2013 puis renouvelée à cette fonction par le Conseil de Surveillance du 20 mai 2016, pour une durée de 3 ans. Son mandat expire à l'issue de l'Assemblée Générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2018.
  • Saïk PAUGAM : nommé à cette fonction depuis l'Assemblée Générale du 20 mai 2016, pour une durée de 3 ans. Son mandat expire à l'issue de l'Assemblée Générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2018.
  • Fabrice PAGET-DOMET : nommé à cette fonction depuis l'Assemblée Générale du 20 mai 2016, pour une durée de 3 ans. Son mandat expire à l'issue de l'Assemblée Générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2018.

Du 1er janvier au 20 mai 2016, Gérard MARGIOCCHI a également été membre du Conseil de Surveillance, ce dernier n'a toutefois pas été renouvelé à cette fonction par l'Assemblée Générale de la Société statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2015.

Chacun des membres a déclaré remplir les conditions légales, réglementaires et statutaires d'exercice du mandat, notamment :

  • être propriétaire d'au moins 15 actions comme exigé par l'article 14.IV des statuts ;
  • ne pas être frappé par une mesure susceptible de lui interdire l'exercice des fonctions de membre du Conseil de Surveillance d'une société anonyme ;
  • satisfaire à la limitation requise par la loi en ce qui concerne le nombre de sièges de membres de Conseil de Surveillance ou de Conseil d'Administration de sociétés anonymes que peut occuper une même personne ;
  • satisfaire à ce jour à la limite d'âge de 75 ans fixée par l'article 14.III des statuts.

Le Conseil de Surveillance comporte 4 membres indépendants qui sont Geneviève VAUDELIN MARTIN, Patrick BERTIN, Saïk PAUGAM et Fabrice PAGET-DOMET.

1.2. ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL DE SURVEILLANCE

Le Président du Conseil de Surveillance est chargé de convoquer le Conseil et d'en diriger les débats. En cas d'empêchement du Président, cette tâche incombe au Vice-président. Les convocations sont adressées au moins une semaine à l'avance accompagnées de tous les projets et autres éléments nécessaires à la bonne information des membres du Conseil de Surveillance concernant les points qui seront discutés et examinés en séance.

Le Conseil de Surveillance se réunit aussi souvent que l'intérêt de la Société l'exige et au moins une fois par trimestre. Le Conseil de Surveillance s'est réuni sept fois au cours de l'année 2016 et a recueilli la présence de 97,5 % de ses membres.

Les membres du Conseil de Surveillance ont par ailleurs eu l'occasion d'échanger entre eux de manière informelle et formelle (au sein notamment du comité Ad Hoc visé au paragraphe 1.4. ci-après), hors de la présence de l'actionnaire de référence, ces derniers disposant des coordonnées téléphoniques complètes des autres membres du Conseil et ils se croisent en outre régulièrement au sein des locaux de la Société.

Pour la validité des délibérations, la présence effective de la moitié au moins des membres du Conseil de Surveillance est nécessaire, soit en l'occurrence trois membres. Les décisions sont prises à la majorité des membres présents ou représentés, chaque membre disposant d'une voix. Il est établi une feuille de présence qui est signée par les membres du Conseil de Surveillance.

Les délibérations de chaque séance du Conseil sont constatées par des procès-verbaux indiquant le nom des membres présents, représentés, excusés ou absents. Ces procès-verbaux sont signés par le Président de séance et au moins un membre du Conseil de Surveillance.

Les membres du Conseil de Surveillance, ainsi que toute personne appelée à assister aux réunions du Conseil, sont tenus à la discrétion à l'égard des informations présentées.

Au cours de l'exercice 2016, le Conseil de Surveillance a pris notamment les décisions suivantes :

  • autorisation de conventions réglementées
  • fixation des rémunérations des membres du Directoire
  • autorisation de délivrance de garanties
  • fixation d'un plafond global de cautions, avals et garanties pouvant être consentis par le Directoire
  • approbation du projet d'offre publique d'achat volontaire simplifiée de la société Premier Investissement portant sur les titres de la Société

Le Conseil de Surveillance a pris connaissance des rapports d'activité trimestriels établis par le Directoire. Il a vérifié et contrôlé les comptes sociaux et consolidés arrêtés au 31/12/2015, et établi les rapports à l'Assemblée Générale relatifs à l'exercice 2015. Il a, par ailleurs, pris acte des comptes consolidés semestriels au 30/06/2016 arrêtés par le Directoire.

1.3. REGLEMENT INTERIEUR DU CONSEIL DE SURVEILLANCE

Le règlement intérieur du Conseil de Surveillance a été adopté le 19 septembre 2006 et est disponible en copie au siège social.

Ce règlement intérieur a été modifié à trois reprises :

  • lors de la réunion du Conseil de Surveillance du 23 mars 2012, le règlement a été modifié pour prévoir désormais que le Comité des Rémunérations se réunit au moins une fois par an (et non plus au moins deux fois par an), et toujours autant que nécessaire sur convocation ou à la demande du Président du Conseil de Surveillance.

  • lors de la réunion du Conseil de Surveillance du 24 mai 2013, suite aux différents changements intervenus dans la gouvernance de la Société à cette époque. A cette occasion, il a notamment été décidé d'adopter le code Middlenext comme référentiel de gouvernance en lieu et place du document établi par l'AFEP MEDEF, en raison d'une plus grande adaptation de ce code au fonctionnement de la Société, ce code s'adressant spécifiquement aux valeurs petites et moyennes. Dans le prolongement de ce changement de référentiel, le règlement intérieur du Conseil de Surveillance a également été amendé pour ce qui concerne ses dispositions afférentes aux critères d'indépendance des membres du Conseil.

  • lors de la réunion du Conseil de Surveillance du 13 mai 2015, le règlement intérieur a notamment été modifié pour réduire le nombre de membres minimum composant le comité de rémunération.

Le règlement intérieur rappelle les modalités de fonctionnement du Conseil de Surveillance, les critères d'indépendance de ses membres et les principes déontologiques applicables. Il est remis à chaque nouveau membre du Conseil lors de son entrée en fonction.

Le règlement intérieur du Conseil de Surveillance fera l'objet d'une mise à jour au cours de l'exercice 2017 en vue d'intégrer les nouvelles dispositions du Code de Gouvernement Middlenext.

1.4. COMITES CONSTITUES PAR LE CONSEIL DE SURVEILLANCE

a) Comité d'Audit

La décision de créer un Comité d'Audit a été arrêtée par le Conseil de Surveillance en date du 19 septembre 2006. Le Comité d'Audit est composé de trois membres du Conseil, chacun désigné pour la durée de son mandat de trois ans, et comprend au moins deux membres indépendants.

Le Comité d'Audit élit son Président, lequel est chargé d'en diriger les travaux.

Du 1er janvier au 20 mai 2016, le Comité d'Audit était composé de trois membres du Conseil :

  • Gérard MARGIOCCHI, Président, membre indépendant
  • Geneviève VAUDELILN MARTIN, membre indépendant
  • Olivier MITTERRAND

Depuis le 20 mai 2016, le Comité d'Audit est composé de trois membres du Conseil :

  • Geneviève MARTIN, Président, membre indépendant
  • Olivier MITTERRAND
  • Saïk PAUGAM, membre indépendant

Le Comité d'Audit se réunit au moins deux fois par an et autant que nécessaire à la demande du Président du Conseil de Surveillance. La convocation peut se faire par tous moyens. Il s'est réuni cinq fois en 2016.

Ce Comité aide le Conseil de Surveillance à veiller à l'exactitude et à la sincérité des comptes sociaux de la Société et des comptes consolidés du groupe, ainsi qu'à la qualité du contrôle interne et de l'information délivrée aux actionnaires et au marché financier.

Le Comité d'Audit peut procéder à l'audition des Commissaires aux Comptes et des Directeurs fonctionnels du siège.

Il présente au Conseil de Surveillance ses conclusions lors des séances consacrées à l'examen des comptes semestriels et annuels.

b) Comité des Rémunérations

La décision de créer un Comité des Rémunérations a été arrêtée par le Conseil de Surveillance en date du 19 septembre 2006. Le Comité des Rémunérations est composé de deux membres du Conseil, chacun désigné pour la durée de son mandat de trois ans, et comprend au moins un membre indépendant.

Le Comité des Rémunérations élit son Président qui est chargé d'en diriger les travaux.

Les membres sont :

  • Olivier MITTERRAND, Président
  • Geneviève VAUDELIN MARTIN, membre indépendant

Le Comité des Rémunérations se réunit au moins une fois par an et autant que nécessaire sur convocation ou à la demande du Président du Conseil de Surveillance, la convocation pouvant se faire par tous moyens. Il s'est réuni deux fois en 2016.

Le Comité des Rémunérations a pour mission :

  • de formuler des propositions au Conseil de Surveillance sur la rémunération des membres du Directoire ;
  • et d'examiner les éventuels plans d'attribution d'actions, quelle qu'en soit la forme, en faveur des membres du Directoire et des principaux collaborateurs.
  • c) Comité Ad hoc chargé d'assurer la supervision des travaux de l'expert indépendant (et de veiller au bon déroulement de la mission et de la conduite des diligences de ce dernier) dans le cadre de l'offre publique d'achat volontaire simplifiée de la société Premier Investissement (OPAS)

La décision de créer un Comité Ad hoc chargé d'assurer la supervision des travaux de l'expert indépendant dans le cadre de l'offre publique d'achat volontaire simplifiée de la société Premier Investissement (OPAS) a été arrêtée par le Conseil de Surveillance en date du 2 septembre 2016. Ce Comité était composé de trois membres du Conseil.

Les membres sont :

  • Saïk Paugam, membre indépendant
  • Geneviève VAUDELIN MARTIN, membre indépendant
  • Fabrice Paget-Domet, membre indépendant

Ce Comité s'est réuni deux fois.

Il était chargé d'assurer la supervision des travaux de l'expert indépendant et de veiller au bon déroulement de la mission et de la conduite des diligences de ce dernier dans le cadre de l'offre publique d'achat volontaire simplifiée de la société Premier Investissement (OPAS)

1.5. REMUNERATION DES MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE

Conformément à l'Article L 225-81 alinéa 1 du Code de Commerce, le Président et le Vice-président peuvent percevoir une rémunération spécifique en raison de leur fonction de Président et de Vice-président, laquelle, si elle est perçue, est imposée dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers. Aucune rémunération spécifique n'a été perçue par le Président et le Vice-président du Conseil de Surveillance en raison de leurs fonctions jusqu'en mai 2013. Depuis le Conseil de Surveillance du 24 mai 2013, le Président du Conseil de Surveillance perçoit une rémunération mensuelle en raison de sa fonction. En 2016, cette rémunération s'est élevée à 10.750 euros par mois.

Les membres du Conseil de Surveillance peuvent recevoir de la Société des rémunérations dues au titre d'un contrat de travail, lorsque celui-ci correspond à un emploi effectif. Aucune rémunération de cette nature n'a été versée au titre de l'exercice 2016.

L'Assemblée Générale peut allouer aux membres du Conseil de Surveillance en rémunération de leur activité, à titre de jetons de présence, une somme fixe annuelle dont le montant est comptabilisé en frais généraux de la Société. Les jetons de présence visent à rémunérer l'assiduité de la participation des membres du Conseil de Surveillance aux réunions du Conseil. L'Assemblée Générale Mixte du 20 mai 2008 a ainsi fixé à 200.000 euros le montant global maximum des jetons de présence que le Conseil de Surveillance peut allouer à ses membres à compter de l'exercice ouvert le 1er janvier 2008 et pour chacun des exercices suivants jusqu'à décision nouvelle de l'Assemblée Générale.

Les honoraires perçus par les membres du Conseil de Surveillance sont détaillés dans le rapport de gestion. Aucune autre rémunération ne peut être allouée aux membres du Conseil.

1.6. DIRECTOIRE

a) Nomination des membres du Directoire

Les membres du Directoire en fonction sont :

  • Moïse MITTERRAND en qualité de Président : nommé dans un premier temps en qualité de membre le 17 décembre 2010 à compter du 1er janvier 2011 puis en qualité de Président à compter du 24 mai 2013. Son mandat a été renouvelé le 11 mai 2012 et le 22 mai 2015. Il viendra à échéance lors de l'Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2017.
  • Fabrice DESREZ en qualité de Directeur Général : nommé en tant que membre du Directoire le 20 décembre 2007 à effet du 1er janvier 2008, son mandat a été renouvelé le 5 novembre 2010 et il a été nommé Directeur Général de la Société par décision du Conseil de Surveillance du 17 décembre 2010. Son mandat a été renouvelé le 11 mai 2012 et le 22 mai 2015. Il viendra à échéance lors de l'Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2017.

  • Ronan ARZEL en qualité de membre : nommé à cette fonction le 17 décembre 2010 à compter du 1er janvier 2011. Son mandat a été renouvelé le 11 mai 2012 et le 22 mai 2015. Il viendra à échéance lors de l'Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2017.

  • Paul-Antoine LECOCQ en qualité de membre : nommé à cette fonction le 12 janvier 2012 à compter du 1er janvier 2012. Son mandat a été renouvelé le 11 mai 2012 et le 22 mai 2015. Il viendra à échéance lors de l'Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2017.

Les membres du Directoire disposent tous d'une expérience confirmée dans la profession de promoteur immobilier et la gestion d'entreprise.

Conformément aux nouvelles dispositions du Code de Gouvernement Middlenext, il a été approuvé le plan de succession des dirigeants dans les termes ci-après reproduit :

« Le Code Middlenext auquel la Société a décidé de se soumettre aux termes d'un procès-verbal des décisions du Conseil de Surveillance du 24 mai 2013 prévoit :

« R 14 : Préparation de la succession des « dirigeants »

Contexte : Le souci de la pérennité de l'entreprise impose de s'interroger sur la succession du « dirigeant » en exercice et donc que tout ou partie du conseil y réfléchisse.

Recommandation

Il est recommandé que le sujet de la succession soit régulièrement inscrit à l'ordre du jour du conseil ou d'un comité spécialisé afin de vérifier que la problématique a été abordée ou que son suivi a été effectué annuellement.

Selon les situations, notamment en cas de succession dans une entreprise familiale, il peut être opportun de changer de structure de gouvernance et de passer soit d'une structure moniste à une structure duale, et réciproquement, soit de revoir la répartition des fonctions entre président et directeur général »

I. Identification des hommes clés de la Société

Les hommes clés de la Société sont :

  • Monsieur Moïse Mitterrand, Président du Directoire
  • Monsieur Fabrice Desrez, Directeur Général de la Société
  • Monsieur Ronan Arzel, Membre du Directoire, Directeur du Développement Ile de France

II. Propositions

Monsieur Moïse Mitterrand, Monsieur Fabrice Desrez et Monsieur Ronan Arzel sont très rarement amenés à effectuer des déplacements ensemble dans le cadre de l'exercice de leur activité professionnelle. En conséquence, il ne sera pas proposé de solution en cas de disparition simultanée et accidentelle de ces personnes.

Monsieur Moïse Mitterrand et Monsieur Fabrice Desrez ont tous deux une vision globale et transversale du fonctionnement de la Société et de ses différents services. La supervision des différentes implantations de la Société a d'ailleurs été répartie entre eux. En conséquence, en cas de disparition accidentelle de l'une de ces deux personnes, l'autre sera en mesure de reprendre seule la direction de la Société afin d'assurer la pérennité de l'activité de la Société.

Dans le cadre de ses fonctions liées au Développement Ile de France, Monsieur Ronan Arzel encadre une équipe d'une vingtaine de personnes, dont trois directeurs du Développement expérimentés. En cas de disparition accidentelle de Monsieur Ronan Arzel, l'encadrement de son équipe pourrait être repris par Monsieur Moïse Mitterrand ou Monsieur Fabrice Desrez. »

b) Organisation des travaux du Directoire

Le Directoire est collégialement investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la Société. Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l'objet social et sous réserve de ceux expressément attribués par la loi au Conseil de Surveillance et aux Assemblées d'actionnaires.

Toutefois, en application de l'article 13 des statuts, le Directoire doit recueillir l'accord préalable du Conseil de Surveillance pour les actes, opérations et engagements suivants :

  • cession d'immeubles;
  • cession totale ou partielle de participations (autre que celle du nombre d'actions nécessaires à l'exercice de mandats sociaux dans les filiales);
  • et constitution de sûretés, cautions, avals et garanties.

Les membres du Directoire sont autorisés à répartir entre eux les tâches de direction étant entendu que la répartition, si elle intervient, ne peut avoir pour effet de retirer au Directoire son caractère d'organe assurant collégialement la direction de la Société.

Les membres du Directoire établissent un rapport d'activité trimestriel soumis à l'examen du Conseil de Surveillance.

d) Cumul d'un mandat social et d'un contrat de travail

Les recommandations spécifiques MIDDLENEXT sur les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux des sociétés cotées sont mises en œuvre au sein de la Société.

e) Principes et règles arrêtés pour déterminer les rémunérations et avantages de toute nature accordés aux mandataires sociaux

Les principes de rémunération des membres du Directoire sont les suivants :

  • rémunération fixe ;
  • rémunération variable fonction du résultat opérationnel courant (ROC) du groupe LNC, et/ou du ROC LNC France, et/ou du nombre de logements maîtrisés, selon la répartition des tâches de direction de chaque membre du Directoire ;
  • avantages divers :
  • indemnités d'expatriation ;
  • voiture de fonction ;
  • le cas échéant, plans d'attribution d'actions, sous forme d'options d'achat, d'actions gratuites ou autres.

1.7. MODALITES PARTICULIERES RELATIVES A LA PARTICIPATION DES ACTIONNAIRES A L'ASSEMBLEE GENERALE

Les modalités particulières relatives à la participation des actionnaires à l'Assemblée Générale sont prévues et détaillées aux articles 19 et 20 des statuts de la Société ci-après reproduits :

« ARTICLE 19 – CONVOCATION-ACCES AUX ASSEMBLEES GENERALES-POUVOIRS

Les Assemblées Générales d'actionnaires sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par la Loi. La compétence des Assemblées Générales Ordinaires ou Extraordinaire est fixée par la Loi.

Les réunions ont lieu, soit au siège social, soit dans un autre lieu précisé dans l'avis de convocation.

Tout actionnaire a le droit d'assister aux Assemblées Générales et de participer aux délibérations, personnellement ou par mandataire, dans les conditions prévues aux articles L. 225-106 et suivants du Code de commerce.

Tout actionnaire a le droit d'obtenir communication des documents nécessaires pour lui permettre de se prononcer en connaissance de cause et porter un jugement informé sur la gestion et la marche de la Société. La nature de ces documents et les conditions de leur envoi ou mise à disposition sont déterminées par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

Il est justifié du droit de participer aux Assemblées Générales par l'enregistrement comptable des titres au nom de l'actionnaire ou de l'intermédiaire inscrit pour son compte en application de l'article L 228-1 du code de commerce, au 3ème jour ouvré précédant l'Assemblée Générale à zéro heure, heure de Paris, soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la Société soit dans les comptes de titres au porteur tenus par l'intermédiaire habilité.

S'agissant des titres au porteur, l'inscription ou l'enregistrement comptable des titres dans les comptes tenus par l'intermédiaire habilité est constaté par une attestation de participation délivrée par ce dernier. Tout actionnaire peut se faire représenter par son conjoint ou par un autre actionnaire dans toutes les assemblées.

Il peut également voter par correspondance au moyen d'un formulaire dont il peut obtenir l'envoi dans les conditions indiquées par l'avis de convocation à l'Assemblée, conformément aux dispositions légales et réglementaires applicables.

L'assistance personnelle de l'actionnaire à l'Assemblée annule tout vote par correspondance ou tout vote par procuration. De même, en cas de conflit entre le vote par procuration et le vote par correspondance, le vote par procuration prime le vote par correspondance quelle que soit la date respective de leur émission.

En cas de vote par correspondance, il ne sera tenu compte, pour le calcul du quorum, que des formulaires dûment complétés et reçus par la Société, trois (3) jours calendaires au moins avant la date de l'Assemblée.

Les actionnaires peuvent participer aux Assemblées Générales par visioconférence ou par des moyens de télécommunication permettant leur identification conformément aux lois et règlements en vigueur. Ils sont alors réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité.

Les Assemblées sont présidées par le Président du Conseil de surveillance ou, en son absence, par le Vice-président du Conseil de surveillance ou par toute autre personne qu'elles élisent. Les deux actionnaires présents et acceptants, représentant tant par eux-mêmes que comme mandataires le plus grand nombre de voix, remplissent les fonctions de Scrutateurs.

Le Bureau ainsi constitué désigne le Secrétaire qui peut être choisi en dehors des membres de l'Assemblée.

ARTICLE 20 – FEUILLES DE PRESENCE-VOIX-PROCES VERBAUX

réglementaires en vigueur.»

II est tenu une feuille de présence établie dans les formes légales et certifiée exacte par le Bureau de l'Assemblée.

Les Assemblées Générales Ordinaires ou Extraordinaires, statuant aux conditions de quorum et de majorité prescrites par la loi et exercent les pouvoirs qui leur sont attribués conformément à celle-ci.

Le droit de vote attaché aux actions de capital est proportionnel à la quotité du capital qu'elles représentent et chaque action donne droit à une voix au moins.

Un droit de vote double de celui conféré aux autres actions, eu égard à la quotité du capital social qu'elles représentent, est attribué à certaines actions dans les conditions prévues aux présents Statuts. Les personnes habilitées à signer ou certifier conformes les copies ou extraits des procès-verbaux des délibérations des Assemblées Générales sont déterminées conformément aux dispositions légales et

1.8. INFORMATIONS PREVUES PAR L'ARTICLE L. 225-100-3 DU CODE DE COMMERCE

Les informations relatives à la structure du capital social et aux éléments susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique, telles que visées à l'article L. 225-100-3 du Code de Commerce, sont publiées dans le rapport de gestion du Directoire sur l'activité de la Société et la gestion du groupe.

2. PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES

Les principes et procédures de contrôle interne de la Société s'inscrivent dans le cadre d'une gouvernance d'entreprise conforme au Cadre de Référence de l'AMF sur le dispositif de contrôle interne applicable aux valeurs moyennes et petites (« VaMPs »).

2.1. PRINCIPES

Le contrôle interne est constitué par un ensemble de moyens adaptés aux caractéristiques propres de la Société :

  • qui doit lui permettre de faire face de manière appropriée aux risques significatifs qu'elle peut rencontrer, que ces risques soient opérationnels, financiers ou de conformité,
  • qui contribue, ainsi, à l'utilisation efficiente de ses ressources et à l'efficacité de ses opérations.

Conformément à la définition du Cadre de Référence AMF (applicable aux valeurs moyennes et petites) précité, le contrôle interne en vigueur chez LNC vise plus particulièrement à assurer :

  • la réalisation effective des objectifs fixés par le Directoire ;
  • la conformité des actes de gestion et de production des opérations immobilières avec les lois et règlements, ainsi qu'avec les règles internes applicables au sein du groupe ;
  • la protection des actifs matériels et intellectuels du groupe ;
  • la prévention et la détection des fraudes et des erreurs ;
  • la qualité et la production en temps utile des informations financières et comptables rendant compte de l'activité et des perspectives du groupe.

Le contrôle interne est en vigueur au sein de l'ensemble du groupe constitué par LNC et ses filiales.

Comme tout système de contrôle, le contrôle interne ne peut fournir une garantie absolue que tous les risques d'erreurs ou de fraudes soient totalement éliminés ou maîtrisés.

2.2. ORGANISATION GENERALE DU GROUPE LNC

a) Structures du groupe

* En France, LNC se caractérise, pour la partie résidentielle, par une organisation composée :

  • d'une direction générale qui prend les principales décisions,
  • de structures opérationnelles régionales : Ile-de-France, Lyon, Marseille, Alpes-Maritimes (Biot), Montpellier, Toulouse, Nantes et Bordeaux, ou de filiales, constituant des centres de profit localisés à proximité immédiate de leur marché. Elles intègrent les fonctions de développement / montage, de commercialisation, d'études et d'achats, et de production technique ;
  • de services fonctionnels centralisés, experts dans leur domaine (définition de produits, marketing, commercial, financier, juridique), basés au siège du groupe.

Cette organisation a évolué en fin d'année 2014 avec la suppression de la fonction Directeur de Programme (DP) / Responsable de Programme (RP), ancien pivot pour le pilotage des programmes de promotion immobilière, qui faisait la synthèse de tous les aspects liés à la maîtrise d'ouvrage (juridique, marketing, commercial, gestion etc…). La Société a en effet jugé préférable de ne plus déléguer de tâches à des RP/DP généralistes aux responsabilités transversales, pour a contrario les confier à des directions fonctionnelles expertes dans leur domaine (Direction Commerciale, Direction des Produits, Direction des Achats, Direction Marketing-Publicité…). Dans la plupart des cas, les RP/DP concernés ont été redéployés dans les différentes directions fonctionnelles en fonction de leurs compétences respectives. Outre ces transferts internes, certains recrutements externes ont également eu lieu lorsque nécessaire, afin de compléter le renforcement des directions fonctionnelles, en particulier dans le domaine de la production technique.

Une filiale spécialisée, entre autres activités, dans la promotion de maisons individuelles en Ile de France (CFH) a été acquise en 2007. La filiale française spécialisée en bureaux, LNC Entreprise a quant à elle fusionné le 28 décembre 2015 avec LNC SA. Le développement des programmes « Bureaux » se réalisera sur le même modèle que celui retenu pour les opérations de logements.

LNC détient également :

  • une filiale à 100% ayant une activité dite de « Foncière Commerces ». Cette société, créée en 2014 et dénommée Main Street, a pour objet de détenir directement ou indirectement des biens immobiliers à destination de commerces principalement issus des programmes immobiliers produits par les sociétés du groupe.
  • une participation dans une société ayant pour objet de promouvoir le développement et l'exploitation d'espace de « co-working » en France. Cette société a déjà ouvert deux centres : (un centre à Boulogne-Billancourt en 2015, et un second centre situé à Paris. Deux nouveaux centres devraient ouvrir en 2017 (un à Paris et un à La Défense).

* Le groupe LNC est également actif à l'étranger, via des filiales en Allemagne (implantations à Munich, Bayreuth) et en Espagne (implantations à Barcelone, Madrid). LNC avait enfin trois filiales étrangères désormais inactives, une entité en gestion extinctive située en Pologne, et deux entités en cours de liquidation situées respectivement au Portugal et en Indonésie.

b) Direction du groupe

Celle-ci est essentiellement assurée par le Directoire comme détaillé au paragraphe 1.6. ci-dessus.

2.3. LES ACTEURS DU CONTROLE INTERNE ET DE LA GESTION DES RISQUES

La réalisation du contrôle interne implique la participation active de multiples organes et responsables.

Le Conseil de Surveillance : il oriente les travaux du Directoire en matière de contrôle interne, débat de la stratégie générale à l'occasion de la présentation des rapports trimestriels du Directoire, et autorise certains actes et engagements.

Le Comité d'Audit : La Direction Financière, représentée par le membre du Directoire en charge des Finances et de l'Informatique, et les commissaires aux comptes tiennent le Comité d'audit informé des efforts mis en œuvre pour renforcer le contrôle interne et de leurs résultats. En 2016, chacune des 5 séances du Comité d'Audit a inclus la présentation d'au moins un thème relatif au contrôle interne.

Le Directoire : il définit la mise en œuvre du contrôle interne et décide de la mise en place de procédures de prévention des risques et d'actions de contrôle. Comme indiqué ci-dessus, le membre du Directoire en charge des Finances et de l'Informatique fait des communications périodiques sur l'état de réalisation du contrôle interne au Comité d'Audit. Le Directoire analyse les éventuels dysfonctionnements majeurs qui surviendraient et décide les mesures correctives à prendre. Dans le cadre d'une centralisation renforcée, seul le Directoire peut autoriser les principaux engagements de la Société, tels que : maîtrises foncières, acquisitions de terrains, lancements de travaux, ventes en bloc, décisions RH…

La Direction Financière : son organisation et l'ensemble de ses missions sont détaillées au paragraphe 2.4.2. ci-après. Responsable coordonnateur du contrôle interne, elle en évalue le fonctionnement, en particulier à travers les missions du contrôle de gestion et la réalisation d'audits internes, et fait toutes propositions pour son amélioration continue.

La Direction Juridique : elle assure la gestion et le suivi des assurances (notamment leur placement dans des conditions de coûts et de couverture optimisées), la validation des principaux actes et contrats auxquels sont parties les sociétés du groupe. Elle propose et met en place des mesures pour la prévention ou la maîtrise des risques juridiques, dont les contentieux à enjeux significatifs. Elle assure une veille juridique sur les matières liées à l'activité de promotion immobilière et la mise à jour des modèles de contrats utilisés pour tenir compte des évolutions législatives et réglementaires.

La Direction des Produits : elle assure la définition des produits LNC, le montage des dossiers de demande d'autorisation administrative (permis de construire,…) et le suivi de leur instruction.

La Direction Commerciale : elle assure le suivi de la commercialisation des programmes immobiliers.

La Direction Technique : elle assure le suivi des chantiers et plus généralement des aspects techniques des programmes immobiliers. Cette direction comprend notamment un service en charge des achats.

Le Responsable Qualité et Innovation (« RQI »): il est en charge de l'animation des collaborateurs pour ce qui a trait au contrôle des procédures et effectue des audits techniques auprès des équipes opérationnelles ; il vérifie, contrôle et ajuste les processus de qualité utilisés dans la Société ; il centralise et analyse toutes les non-conformités.

Les Directeurs ou responsables de services : ils centralisent la documentation relative aux procédures de prévention et actions de contrôle pour ce qui les concerne ; ils assurent le suivi de ces procédures et formulent des propositions sur leur contenu et leur mode de fonctionnement. Ils suivent, pour les parties qui les concernent, le bon développement des programmes immobiliers développés par LNC.

Les Directeurs locaux en régions: ils sont en charge de la Direction de leur implantation régionale/agence. Il existe aujourd'hui, outre la région Ile-de-France, sept agences : Lyon, Marseille, Alpes Maritimes (Biot), Montpellier, Toulouse, Nantes et Bordeaux.

2.4. CONTENU DU CONTROLE INTERNE

2.4.1. Contenu Général

Le contenu général du contrôle interne est le suivant :

  • identification des risques significatifs, qu'ils soient opérationnels, financiers ou de non-conformité. Cette identification s'opère via la tenue à jour continue d'une base de données recensant l'historique des différents dysfonctionnements et incidents de contrôle interne observés dans le Groupe, chaque incident répertorié étant assorti d'une analyse et d'une mesure corrective ;
  • élaboration de procédures de prévention des risques identifiés ;
  • diffusion de ces procédures de prévention au sein du Groupe avec toutes explications nécessaires quant à leur mise en œuvre. l'outil permettant la diffusion des procédures, méthodes et outils LNC est un portail informatique appelé « l'e-bible» ;
  • contrôle de la bonne exécution de ces procédures de prévention et intégration du suivi des procédures dans le plan annuel de chaque service ou direction du siège, direction locale en agence et /ou filiale ;
  • vérification permanente de l'efficience des procédures en place, et mise à jour de l'ensemble des mesures de contrôle interne chaque fois que nécessaire.

Les principaux facteurs de risque identifiés, ainsi que les mesures prises pour maîtriser les risques en cause, sont exposés dans le rapport de Gestion du Directoire sur l'activité de la Société et la gestion du groupe.

Le contrôle interne fonctionne de façon continue :

  • sur la base des résultats des différents types d'audits qui ont lieu tout au long de l'année (contrôle de gestion, Commissariat aux Comptes, …),
  • sur la base des dysfonctionnements et incidents identifiés, pour lesquels une mesure de prévention doit chaque fois être définie,
  • ponctuellement, pour des zones de progrès identifiées et en fonction d'événements spécifiques qui donnent lieu à de nouvelles procédures ou à des mises à jour de procédures existantes.

2.4.2. Procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'information financière et comptable

a) Organisation de la Direction Financière

En 2016, la Direction Financière est organisée en cinq services.

  • Le Service Comptable : il tient la comptabilité de LNC, des holdings intermédiaires et des sociétés de programmes ; il intervient également sur les questions fiscales ponctuelles en appui des équipes opérationnelles ; les comptabilités des sociétés étrangères sont tenues par les responsables financiers locaux.
  • La Consolidation : ce service, qui fait pour sa majeure partie l'objet d'une sous-traitance à un cabinet comptable spécialisé, prépare les comptes consolidés semestriels et annuels, en application des règles concernant les sociétés cotées sur un marché réglementé.
  • Les Financements : ce service instruit les propositions de financement des sociétés de programmes françaises, y compris mise en place des Garanties Financières d'Achèvement (GFA), en relation avec la Direction juridique et les Directions locales. Il intervient également dans la conduite des relations bancaires, notamment l'optimisation des conditions offertes par les banques travaillant avec le groupe.

  • La Trésorerie : ce service assure la gestion quotidienne et la planification centralisées de la trésorerie des filiales du groupe LNC, en France et à l'étranger. Il effectue l'ensemble des placements, dans le cadre de règles de prudence arrêtées par le Directoire.

  • Le Contrôle de Gestion : chaque contrôleur de gestion suit un certain nombre de Programmes en France et/ou une ou plusieurs filiales à l'étranger. Au dernier trimestre de chaque année, le Contrôle de Gestion assure l'élaboration du Plan bi-annuel à partir des données fournies par les entités opérationnelles ; le Plan de l'année en cours est actualisé à mi-année ; il est discuté entre le Directeur local et le Directoire pour approbation finale. Le Contrôle de Gestion procède en outre au suivi de la gestion des programmes immobiliers tout au long de l'année, dont la mise à jour des budgets d'opérations généralement deux fois par an, l'autorisation des règlements fournisseurs, ainsi qu'à la validation, deux fois par an, du chiffre d'affaires et des résultats du groupe. En cas de besoin, ses membres peuvent réaliser des missions d'audit interne des Programmes ou en filiale. Enfin, il est également en charge de l'élaboration et de la diffusion périodique des données statistiques financières et commerciales.

Les services Comptable et Financements sont placés sous la responsabilité du Directeur Financier France, qui rapporte au membre du Directoire en charge des Finances et de l'Informatique, lequel suit en direct la Trésorerie, la Consolidation, le Contrôle de Gestion et supervise les éventuelles missions d'audit interne.

b) Elaboration et traitement des informations comptables et financières relatives aux comptes sociaux et consolidés

La Société établit des comptes sociaux annuels dans le cadre des lois et règlements en vigueur en France.

Les comptes consolidés semestriels et annuels sont préparés conformément aux normes IFRS adoptées par l'Union Européenne. Les principales normes applicables à LNC sont rassemblées dans un Manuel des Principes et Méthodes Comptables qui précise les traitements comptables des opérations les plus importantes, compte tenu des activités spécifiques du groupe. Outre ce manuel, le service consolidation prépare et transmet des instructions précises aux filiales étrangères avant chaque consolidation, incluant un calendrier détaillé.

Les comptes consolidés sont réalisés à partir des informations communiquées sous forme de liasse saisie par chaque filiale. Pour ce faire, les filiales utilisent un outil progiciel unique SAP BFC déployé au sein de tout le groupe. La maintenance de cet outil est confiée au cabinet externe en charge de la consolidation.

Outre leur validation par les auditeurs externes des filiales, les liasses utilisées pour l'élaboration des états financiers consolidés sont contrôlées de la manière suivante :

  • contrôles de cohérence des montants et flux saisis assurés par l'outil progiciel de consolidation (contrôles automatiques bloquants) et par le service Consolidation
  • préparation d'une revue analytique des états financiers figurant dans les liasses de consolidation par les responsables financiers des filiales
  • analyse des écarts par les contrôleurs de gestion entre les états financiers remontés par les filiales et le Plan annuel (contrôle budgétaire).

Les comptes sociaux et consolidés achevés font l'objet d'une revue et validation ultime par la Direction Financière avant d'être arrêtés par le Directoire.

La Direction Financière prépare, en liaison avec la Direction Juridique, les éléments nécessaires à l'information financière publique.

c) Autres éléments

La Direction Financière gère, en liaison avec des conseils extérieurs, la politique fiscale du groupe.

2.4.3. Les autres procédures de contrôle interne et de gestion des risques

Elles sont nombreuses et principalement liées aux domaines suivants :

a) La Qualité

Les procédures de la Société relatives aux méthodes de travail et de contrôle tout au long du déroulement d'un programme de construction-vente sont formalisées. L'objectif est d'améliorer, pour notre client, notre efficacité en termes de satisfaction du produit, satisfaction des services et respect des délais (conformité aux normes, aux conditions contractuelles, qualité de mise en œuvre, assistance du client).

Diverses procédures encadrent ainsi les étapes du processus de production :

  • maîtrise du foncier,
  • conception du programme,
  • commercialisation du programme,
  • pilotage de l'exécution (procédures qui vont de la sélection et du suivi des entreprises jusqu'au bilan de fin de programme),

  • livraison (suivi de la fin des levées de réserves, suivi des contrôles de conformité, gestion des éventuels sinistres et procédures judiciaires),

  • organisation des ressources humaines et des moyens informatiques.

La mesure de la qualité est effectuée par le Responsable Qualité et Innovation grâce aux éléments suivants :

  • les synthèses établies à partir des enquêtes de satisfaction clients, les réclamations clients, les écarts constatés par le service client par rapport aux engagements définis,
  • le relevé et l'analyse des non-conformités,
  • l'analyse des contentieux réalisés par la Direction Juridique,
  • le suivi de la sinistralité établi par le service juridique en relation avec le courtier en assurance du groupe,
  • les rapports d'audits techniques pratiqués en interne et les contrôles qualité.

Des audits techniques des programmes sont réalisés chaque année de façon aléatoire, de manière à analyser l'avancement de la mise en œuvre des mesures de qualité des implantations concernées, vérifier le respect des règles fixées, et déterminer l'efficacité des méthodes et principes de travail. Un compte-rendu est diffusé le cas échéant à la Direction locale, aux services centralisés du siège et au Directoire. Chaque rapport d'audit technique propose des points d'amélioration. Le Responsable Qualité et Innovation assure le suivi des actions consécutives à chaque audit technique.

D'autres actions de contrôle peuvent être mises en place dans le cadre de visites de chantiers sur décision du Directeur local, du Directeur Général ou du Responsable Qualité et Innovation afin de contrôler notamment le suivi technique et le suivi administratif des travaux.

b) Les Ressources Humaines

La Direction des Ressources Humaines s'assure que le groupe dispose des effectifs et des compétences adéquats, dans le cadre d'une organisation comportant une définition claire des responsabilités. Elle joue un rôle essentiel dans la communication des normes éthiques et professionnelles en vigueur dans le groupe, en particulier lors de la remise aux nouveaux collaborateurs d'un livret d'accueil comportant : Règlement Intérieur, Manuel des Usages de la Société, Charte de Déontologie Boursière (y compris calendrier des périodes d'abstention), et Règles liées à l'utilisation des ressources informatiques.

c) Les Systèmes d'information

Les Systèmes d'information du groupe sont en permanence mis à jour avec pour objectif de satisfaire aux exigences de disponibilité, de fiabilité et de pertinence des informations opérationnelles, comptables et financières.

Pour les programmes de promotion immobilière menés en France, le groupe utilise un système d'information intégré de type ERP (appelé « G5 »), qui centralise les données et outils de gestion commerciale, gestion des marchés, suivi juridique, planification financière, comptabilité et contrôle budgétaire.

Le groupe utilise en outre trois systèmes informatiques destinés à améliorer la rapidité et la fiabilité d'élaboration des reportings comptables et financiers, à savoir CEGID (comptabilité des holdings), SAP BFC (consolidation) et Sage XRT (trésorerie).

d) Le Juridique

La Direction Juridique s'assure de la conformité des activités par rapport aux lois et règlements applicables et veille à la protection des intérêts du groupe. En particulier, elle effectue les tâches suivantes :

  • validation des principaux contrats et actes juridiques avant leur signature (examen des promesses synallagmatiques de vente, analyse des risques liés aux terrains) ;
  • définition et mise en place d'un corps de procédures juridiques et de documents-type ou modèles régulièrement mis à jour (contrat de réservation, promesse de vente type, VEFA, règlement de copropriété, contrats, courriers…) devant être utilisés dans tous actes effectués au nom de sociétés du groupe ;
  • centralisation des procédures judiciaires et suivi étroit des contentieux en lien avec les avocats spécialisés en charge des dossiers;
  • centralisation des assurances et du recensement des sinistres en lien avec notre courtier en assurance;
  • veille juridique pour informer les salariés du groupe des évolutions législatives et réglementaires.

f) Le Commercial

Des audits commerciaux effectués par des prestataires extérieurs permettent de mesurer de façon systématique et régulière la qualité des politiques et actions définies par le Directoire, et exécutées par les vendeurs (« charte vendeur »).

g) L'Audit interne

Outre les audits internes techniques réalisés par le RQI, qui portent sur le respect des procédures opérationnelles, le membre du Directoire en charge des Finances et de l'Informatique peut être amené à faire réaliser des audits internes de nature comptable/financière, soit en réaction à des dysfonctionnements constatés, soit de manière préventive pour des processus particulièrement risqués. Le cas échéant, les rapports d'audit interne résultants sont communiqués au Comité d'Audit.

2.5. DILIGENCES DU PRESIDENT AYANT PERMIS L'ELABORATION DU PRESENT RAPPORT

Pour l'élaboration du présent rapport, le Président du Conseil de Surveillance a mené des entretiens avec le Directoire, dont spécialement le membre du Directoire en charge des Finances et de l'Informatique, le Directeur Financier France et le Directeur Juridique. Le Président du Conseil de Surveillance est membre du Comité d'Audit et a assisté à toutes ses séances. Le Président du Conseil de Surveillance n'a reçu des Commissaires aux Comptes aucune indication d'une déficience significative dans le contrôle interne.

Le 24 mars 2017

Le Président du Conseil de Surveillance

5.2. Rapport du Président du Conseil de Surveillance en application de l'article L.225-82-2 du Code de commerce

I) Les membres du Directoire

La rémunération et avantages des mandataires sociaux sont approuvés par le Conseil de Surveillance, sur recommandation du Comité des Rémunérations.

Le système de rémunération des membres du Directoire est composé d'un salaire fixe versé sur 13 mois, revu annuellement, et d'un intéressement variable, fonction pour chacun de leur périmètre d'action et de responsabilité dans le Groupe.

Les deux critères de performances servant de base au calcul de ces intéressements variables sont le Résultat Opérationnel Courant de l'année du périmètre correspondant, et pour les membres du Directoire ayant une responsabilité en matière de développement, de manière additionnelle, le nombre de logements nets maîtrisés dans l'année pour le périmètre de responsabilité correspondant.

Chaque année, le système de rémunération applicable aux membres du Directoire est examiné en comparaison avec les pratiques de marché, par le biais d'une cotation réalisée par un cabinet de conseil en rémunération.

Les taux (en pourcentage) de ROC permettant de calculer les intéressements, ainsi que la commission forfaitaire par logement maîtrisé, sont revus chaque année, selon les résultats prévisionnels attendus et le budget de développement foncier, afin d'assurer cette cohérence avec les rémunérations de marché.

Jusqu'à présent (2016 compris), l'intéressement de chaque membre du Directoire était fondé sur :

  • pour Moïse Mitterrand, Président : le ROC Groupe exclusivement ;
  • pour Fabrice Desrez, Directeur Général : une combinaison à part sensiblement égale des ROC France et Groupe ;
  • pour Ronan Arzel, membre du Directoire en charge du développement IdF : une combinaison à part sensiblement égale des ROC France et Groupe, et le nombre de logements net maîtrisés en Ile-de-France dans l'année ;
  • pour Paul-Antoine Lecocq, membre du Directoire en charge des Finances : le ROC Groupe exclusivement.

En 2017, afin de refléter au mieux le rôle attendu de chacun des membres du Directoire dans la Direction de la Société, le Conseil de Surveillance a arrêté que :

  • seul le ROC Groupe sera pris en compte dans le calcul des intéressements liés aux résultats financiers (plafonnés à 150% de la rémunération annuelle fixe) ;
  • chaque membre du Directoire ayant une responsabilité dans le domaine du développement foncier (à l'instar de Ronan Arzel en Ile-de-France), crucial pour l'avenir de la Société, aura une composante de son intéressement, non plafonnée, calculée selon les performances atteintes dans ce domaine ;

Enfin, s'ajoutent :

  • des indemnités de déplacements à l'étranger pour les membres du Directoire concernés (Moïse Mitterrand et Paul-Antoine Lecocq) ;
  • un véhicule de fonction pour Fabrice Desrez, Directeur Général, et Ronan Arzel, membre du Directoire en charge du développement Ile-de-France.

Il est précisé que la Société s'est engagée dans le cadre d'un avenant au contrat de travail de M. Fabrice Desrez à prendre en charge le préjudice financier subi par ce dernier du fait de l'absence d'éligibilité à l'indemnisation de Pôle Emploi en cas de rupture du contrat de travail à l'initiative de la Société et ce quel que soit le motif ou rupture conventionnelle.

Aucun membre du Directoire ne bénéficie de régime de retraite sur-complémentaire.

II) Les membres du Conseil de Surveillance

L'Assemblée Générale du 20 mai 2008 a décidé de fixer le montant global maximum des jetons de présence/honoraires que le Conseil de Surveillance pourra allouer à ses membres à la somme de 200 000 euros jusqu'à nouvelle décision de l'Assemblée se décomposant comme suit :

S'agissant des réunions du Conseil de Surveillance :

  • 2 500 € par réunion pour le Président,
  • 2 000 € par séance pour les autres membres.

S'agissant des réunions du Comité d'audit et des Rémunérations :

  • 2 500 € par réunion pour le Président du Comité
  • 2 000 € par réunion pour les autres membres

Les jetons de présence/honoraires visent à rémunérer l'assiduité et la participation des membres du Conseil de Surveillance aux réunions du Conseil et comités (audit et rémunération).

En outre, Olivier Mitterrand se voit attribuer, en sa qualité de Président du Conseil de Surveillance, une rémunération annuelle fixe, versés en 12 mensualités, ainsi que des indemnités de déplacements à l'étranger.

Le 24 mars 2017

Le Président du Conseil de Surveillance

Aux actionnaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Les Nouveaux Constructeurs et en application des dispositions de l'article L. 225-235 du code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l'article L. 225-68 du code de commerce au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2016.

Il appartient au président d'établir et de soumettre à l'approbation du conseil de surveillance un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l'article L. 225-68 du code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d'entreprise.

Il nous appartient :

  • de vous communiquer les observations qu'appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du président, concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière, et
  • d'attester que le rapport comporte les autres informations requises par l'article L. 225-68 du code de commerce, étant précisé qu'il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations.

Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.

I – Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière

Les normes d'exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président.

Ces diligences consistent notamment à :

  • prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière soustendant les informations présentées dans le rapport du président ainsi que de la documentation existante ;
  • prendre connaissance des travaux ayant permis d'élaborer ces informations et de la documentation existante ;
  • déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l'objet d'une information appropriée dans le rapport du président.

Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président du conseil de surveillance, établi en application des dispositions de l'article L. 225-68 du Code de commerce.

II – Autres informations

Nous attestons que le rapport du président du conseil de surveillance comporte les autres informations requises à l'article L. 225-68 du code de commerce.

Fait à Paris et à La Défense, le 4 avril 2017

Les commissaires aux comptes,

BDO FRANCE LEGER & ASSOCIES

CA R O L IN E ALL O U Ë T

MAZARS

OD IL E CO U LA U D

6. ASSEMBLEE GENERALE

6.1. Rapport du Directoire sur les résolutions soumises à l'Assemblée Générale Mixte du 19 mai 2017

Nous vous avons convoqués ce jour en Assemblée Générale Mixte afin de soumettre à votre approbation quatorze résolutions dont l'objet est précisé et commenté ci-après.

Nous vous proposons, en premier lieu, l'adoption de onze résolutions relevant de la compétence de l'Assemblée Générale Ordinaire :

I - Comptes annuels - Comptes consolidés - Affectation du résultat - Conventions réglementées

Les deux premières résolutions traitent de l'approbation des comptes sociaux (faisant apparaître un bénéfice de 23 019 385 euros) et consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2016 et il vous est demandé de donner quitus de leur gestion aux membres du Directoire et Conseil de Surveillance pour l'exercice 2016, ainsi qu'aux Commissaires aux Comptes pour l'exécution de leur mission.

La troisième résolution traite de l'affectation du résultat social de l'exercice 2016 que nous vous proposons d'affecter à la distribution de dividende. Un dividende de 2,50 euro par action (versé en numéraire) sera distribué par imputation du résultat de l'exercice et par prélèvement sur le poste « Autres Réserves ».

La quatrième résolution a pour objet l'approbation des conventions visées aux articles L.225-86 et suivants du Code de commerce conclues ou poursuivies au cours de l'exercice 2016, qui font l'objet d'un rapport spécial des Commissaires aux comptes de la société.

II - Autorisation au Directoire a l'effet de permettre à la société d'opérer sur ses propres actions

La cinquième résolution est destinée à renouveler l'autorisation de rachat d'actions qui avait été conférée au Directoire par votre Assemblée du 20 mai 2016.

Elle a pour objet d'autoriser, pour une durée expirant à l'issue de l'Assemblée qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2017 et au plus tard dans dix-huit mois, votre Directoire à opérer en bourse ou autrement sur les actions de la société dans le cadre de l'article L. 225-209 et suivants du Code de Commerce lui permettant de procéder à l'achat d'actions de la société dans la limite de 10 % du nombre total des actions composant le capital social à la date de réalisation des achats, étant précisé que la société ne pourra détenir à quelque moment que ce soit plus de 10 % des actions composant son capital social, et moyennant un prix maximum d'achat de 50 euros par action. Le montant maximum que la société serait susceptible de consacrer au rachat de ses propres actions serait limité à 35 millions d'euros.

Cette autorisation est destinée à permettre à la société :

  • L'animation du marché du titre dans le cadre d'un contrat de liquidité établi en conformité avec une Charte de déontologie reconnue par l'AMF et conclu avec un prestataire de service d'investissement indépendant,
  • L'octroi d'actions ou d'options d'achat d'actions aux salariés et aux dirigeants de la Société et/ou du groupe selon les modalités prévues par la Loi,
  • La conservation d'actions en vue de leur remise à titre d'échange ou de paiement dans le cadre d'opération de fusion, scission, d'apport et plus généralement de croissance externe,
  • La remise d'actions lors de l'exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant droit, immédiatement ou à terme, à l'attribution d'actions de la Société,
  • L'attribution gratuite d'actions dans le cadre des dispositions des articles L. 225-197-1 et suivants du Code de commerce,
  • L'annulation totale ou partielle des actions en vue d'optimiser la gestion de la trésorerie, la rentabilité des fonds propres et le résultat par action, sous réserve du vote d'une résolution spécifique par l'Assemblée générale,

Les actions pourront être acquises, cédées, échangées ou transférées, dans les conditions prévues par la loi, par tous moyens, sur le marché et hors marché, de gré à gré et notamment en ayant recours à des instruments financiers dérivés, incluant l'utilisation d'options ou de bons, ou plus généralement à des valeurs mobilières donnant droit à des actions de la Société, ou dans le cadre d'offres publiques, et sans limitation particulière sous forme de blocs de titres, aux époques que le Directoire ou la personne agissant sur délégation du Directoire appréciera.

III - Rémunération

Les résolutions six à onze portent sur l'approbation des principes et des critères de détermination, de répartition et d'attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables à chacun des membres du Directoire et du Conseil Surveillance.

Nous vous proposons ensuite l'adoption de 3 résolutions relevant de la compétence de l'Assemblée Générale Extraordinaire.

IV - Autorisation au Directoire a l'effet de réduire le capital social par annulation d'actions

La douzième résolution est destinée à renouveler l'autorisation qui avait été conférée au Directoire par votre Assemblée du 20 mai 2016. Elle a pour objet d'autoriser, pour une durée expirant à l'issue de l'Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l'exercice clos en 2017 et au plus tard dans dix-huit (18) mois à compter de la présente Assemblée, votre Directoire, conformément à l'article L.225-209 et suivants du Code de commerce, à annuler sur ses seules décisions, en une ou plusieurs fois, les actions de toutes catégories de la société détenues par celle-ci au titre de la mise en œuvre des plans de rachats décidés par la société, dans la limite de 10 % du nombre total d'actions par période de vingt-quatre mois et à réduire corrélativement le capital social en imputant la différence entre la valeur d'achat des titres annulés et leur valeur nominale sur les primes et réserves disponibles.

V - Mise à jour des Statuts

La treizième résolution est destinée à mettre à jour les statuts de la Société avec les dispositions en vigueur du Code de commerce. Les articles des statuts concernés sont :

  • Article 10 Droits et obligations attachés aux actions ;
  • Article 17 Conventions réglementées ;
  • Article 18 Convocation des assemblées générales.

VI - Formalités

Enfin la quatorzième résolution est une résolution usuelle qui concerne la délivrance des pouvoirs nécessaires à l'effet d'accomplir toutes formalités relatives aux résolutions prises par l'Assemblée.

Le 20 mars 2017

Le Directoire

6.2. Rapport des Commissaires aux comptes sur l'autorisation de réduction du capital

Aux actionnaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue à l'article L. 225-209 du code de commerce en cas de réduction du capital par annulation d'actions achetées, nous avons établi le présent rapport destiné à vous faire connaître notre appréciation sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée.

Votre directoire vous propose de lui déléguer, jusqu'à l'assemblée générale qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2017 et pour une durée maximale de dix-huit mois à compter de la présente assemblée générale, tous pouvoirs pour annuler, dans la limite de 10 % de son capital social, par période de vingt-quatre mois, les actions achetées au titre de la mise en œuvre d'une autorisation d'achat par votre société de ses propres actions dans le cadre des dispositions de l'article précité.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences conduisent à examiner si les causes et conditions de la réduction du capital envisagée, qui n'est pas de nature à porter atteinte à l'égalité des actionnaires sont régulières.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée.

Fait à Paris et La Défense, le 4 avril 2017

Les commissaires aux comptes

BDO FR ANCE LEGER & ASSO CIES

C A R O L I N E AL L O U Ë T

MA ZA RS

OD I L E C O U L A U D

7. TABLEAU RELATIF AUX HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES DE LA SOCIETE

En milliers d'Euros

Mazars BDO AGM Audit Légal Autres
Montant HT % Montant HT % Montant HT % Montant HT %
2016 2015 2016 2015 2016 2015 2016 2015 2016 2015 2016 2015 2016 2015 2015 2014
Audit
- Commissariat aux comptes,
certification, examen des comptes
individuels et consolidés
- Emetteur 157 166 37% 31% 237 231 92% 92% 0%
- Filiales intégrées globalement 269 360 63% 67% 19 15 7% 6% 14 100%
- Autres diligences et prestations
directement liées à la mission du
commissaire aux comptes
2 2 0% 0% 2 2 1% 1%
- Emetteur
- Filiales intégrées globalement
7 0% 3 0%
Sous-total 428 535 100% 99% 257 251 100% 99% 0 14 0% 100% 0 0 0% 0%
Autres prestations rendues par
les réseaux aux filiales intégrées
globalement
- Juridique, fiscal, social
- Autres (à préciser si > 10% des
honoraires d'audit)
Sous-total 0 0 0% 0% 0 0 0 0 0 0
TOTAL 428 535 100% 100% 257 251 100% 100% 0 14 100% 100% 0 0 100% 100%

8. AUTRES RAPPORTS ET DOCUMENTS JURIDIQUES

8.1. Attestation des Commissaires aux comptes sur les informations communiquées dans le cadre de l'article L.225-115 alinéa 4 du Code de commerce relatif au montant global des rémunérations versées aux personnes les mieux rémunérées

Aux actionnaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en application de l'article L. 225- 115 4° du code de commerce, nous avons établi la présente attestation sur les informations relatives au montant global des rémunérations versées aux personnes les mieux rémunérées pour l'exercice clos le 31 décembre 2016, figurant dans le document ci-joint.

Ces informations ont été établies sous la responsabilité du Président du Directoire de votre société. Il nous appartient d'attester ces informations.

Dans le cadre de notre mission de commissariat aux comptes, nous avons effectué un audit des comptes annuels de votre société pour l'exercice clos le 31 décembre 2016. Notre audit, effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France, avait pour objectif d'exprimer une opinion sur les comptes annuels pris dans leur ensemble, et non pas sur des éléments spécifiques de ces comptes utilisés pour la détermination du montant global des rémunérations versées aux personnes les mieux rémunérées. Par conséquent, nous n'avons pas effectué nos tests d'audit et nos sondages dans cet objectif et nous n'exprimons aucune opinion sur ces éléments pris isolément.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences, qui ne constituent ni un audit ni un examen limité, ont consisté à effectuer les rapprochements nécessaires entre le montant global des rémunérations versées aux personnes les mieux rémunérées et la comptabilité dont il est issu et vérifier qu'il concorde avec les éléments ayant servi de base à l'établissement des comptes annuels de l'exercice clos le 31 décembre 2016.

Sur la base de nos travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur la concordance du montant global des rémunérations versées aux personnes les mieux rémunérées figurant dans le document joint et s'élevant à 3 622 719 euros avec la comptabilité ayant servi de base à l'établissement des comptes annuels de l'exercice clos le 31 décembre 2016.

La présente attestation tient lieu de certification de l'exactitude du montant global des rémunérations versées aux personnes les mieux rémunérées au sens de l'article L. 225-115 4° du code de commerce.

Elle est établie à votre attention dans le contexte précisé au premier paragraphe et ne doit pas être utilisée, diffusée ou citée à d'autres fins.

Fait à Paris et La Défense, le 4 avril 2017

Les commissaires aux comptes,

BDO FRANCE LEGER & ASSOCIES

CA R O L IN E ALL O U Ë T

MAZARS

OD IL E CO U LA U D

8.2. Attestation des commissaires aux comptes sur les informations communiquées dans le cadre de l'article L. 225-115 5° du code de commerce relatif au montant global des versements effectués en application des 1 et 4 de l'article 238 bis du code général des impôts pour l'exercice clos le 31 décembre 2016

Aux Actionnaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en application de l'article L. 225-115 5° du code de commerce, nous avons établi la présente attestation sur les informations relatives au montant global des versements effectués en application des 1 et 4 de l'article 238 bis du code général des impôts pour l'exercice clos le 31 décembre 2016, figurant dans le document ci-joint.

Ces informations ont été établies sous la responsabilité du président du directoire. Il nous appartient d'attester ces informations.

Dans le cadre de notre mission de commissariat aux comptes, nous avons effectué un audit des comptes annuels de votre société pour l'exercice clos le 31 décembre 2016. Notre audit, effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France, avait pour objectif d'exprimer une opinion sur les comptes annuels pris dans leur ensemble, et non pas sur des éléments spécifiques de ces comptes utilisés pour la détermination du montant global des versements effectués en application des 1 et 4 de l'article 238 bis du code général des impôts. Par conséquent, nous n'avons pas effectué nos tests d'audit et nos sondages dans cet objectif et nous n'exprimons aucune opinion sur ces éléments pris isolément.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences, qui ne constituent ni un audit ni un examen limité, ont consisté à effectuer les rapprochements nécessaires entre le montant global des versements effectués en application des 1 et 4 de l'article 238 bis du code général des impôts et la comptabilité dont il est issu et vérifier qu'il concorde avec les éléments ayant servi de base à l'établissement des comptes annuels de l'exercice clos le 31 décembre 2016.

Sur la base de nos travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur la concordance du montant global des versements effectués en application des 1 et 4 de l'article 238 bis du code général des impôts figurant dans le document joint et s'élevant à 273 804 euros avec la comptabilité ayant servi de base à l'établissement des comptes annuels de l'exercice clos le 31 décembre 2016.

La présente attestation tient lieu de certification du montant global des versements effectués en application des 1 et 4 de l'article 238 bis du code général des impôts au sens de l'article L. 225-115 5° du code de commerce.

Elle est établie à votre attention dans le contexte précisé au premier paragraphe et ne doit pas être utilisée, diffusée ou citée à d'autres fins.

Fait à Paris La Défense et Courbevoie, le 4 avril 2017

Les commissaires aux comptes

BDO F RA NCE LEGER & A S SOCIE S

CA R O L I N E AL L O U Ë T

M AZ AR S

OD I L E CO U L A U D

8.3. Rapport spécial du Directoire sur les stock-options et attribution gratuites d'actions

Chers actionnaires,

1/ Options d'achat ou de souscription d'actions

Conformément à l'article L. 225-184 du Code de commerce, nous avons établi le présent rapport spécial afin de vous rendre compte du nombre, prix et date d'échéance des options de souscriptions ou d'achat d'actions qui auraient été consenties au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2016 aux mandataires sociaux et à chacun des dix salariés non mandataires sociaux de LNC SA dont le nombre d'options consenties est le plus élevé.

Le Directoire n'a pas consenti de nouveaux plans visant à l'attribution d'options donnant droit à l'achat ou la souscription d'actions nouvelles de la société au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2016.

Au cours de ce même exercice, aucune option précédemment attribuée aux mandataires sociaux ou aux salariés n'a été levée.

2/ Attributions gratuites d'actions

Conformément à l'article L. 225-197-4 du Code de commerce, nous avons établi le présent rapport spécial afin de vous rendre compte du nombre, prix et date d'échéance des actions attribuées gratuitement au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2016 aux mandataires sociaux et à chacun des dix salariés non mandataires sociaux de LNC SA dont le nombre d'actions attribuées est le plus élevé.

Le Directoire n'a pas consenti de nouveaux plans visant à l'attribution gratuite d'actions de la société au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2016.

Par ailleurs, aucun plan d'attribution gratuite d'actions n'est actuellement en cours.

Le 20 mars 2017

Le Directoire

Aux actionnaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l'intérêt pour la société des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l'occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bienfondé ni à rechercher l'existence d'autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l'article R.225-58 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l'article R.225-58 du code de commerce relatives à l'exécution, au cours de l'exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l'assemblée générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

I – Conventions et engagements soumis à l'approbation de l'Assemblée Générale Conventions et engagements autorisés au cours de l'exercice écoulé

En application de l'article L.225-88 du code de commerce, nous avons été avisés de la convention suivante qui a fait l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil de surveillance.

a. Rachat d'une participation de 18,85% de Zapf

Nature et objet

Autorisation donnée pour le rachat d'une participation de 18,85% de Zapf auprès de Premier Investissement, société détenant plus de 10% des droits de vote de votre société

Modalités

Le Conseil de Surveillance du 22 janvier 2016 a autorisé, le rachat par votre société d'une participation de 18,85% dans la filiale Zapf auprès de Premier Investissement pour un montant de 1 euro. Ce montant correspond au prix d'acquisition payé par Premier Investissement en 2009 lors de la sortie d'un investisseur financier, après que LNC se soit désisté de de son droit de préemption. Depuis sa prise de participation, Premier Investissement n'a apporté aucune somme à Zapf ni en capital ni en compte-courant, de sorte que LNC a fait seul face aux besoins de financement de sa filiale. Cette transaction porte donc la participation de votre société dans la filiale Zapf à 92,92%.

Motifs justifiant de son intérêt pour votre société

Cette convention permettrait de pouvoir bénéficier pleinement du retour à meilleure fortune de Zapf et de pouvoir réorganiser l'organigramme des filiales allemandes.

Personnes concernées

Olivier Mitterrand - Moïse Mitterrand

II – Conventions et engagements déjà approuvés par l'Assemblée Générale Conventions et engagements approuvés au cours d'exercices antérieurs dont l'exécution s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé

En application de l'article R.225-57 du code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l'assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé.

a. Convention d'utilisation de la marque PREMIER

Nature et objet

Convention d'utilisation de la marque PREMIER à titre de raison sociale, avec Premier Investissement, société détenant plus de 10% des droits de vote de votre société

Modalités

Le Conseil de Surveillance du 20 mars 2015 a autorisé la conclusion d'une convention permettant à Premier Investissement d'utiliser la marque PREMIER à titre de raison sociale, moyennant un prix forfaitaire de 1 euro. La convention, signée le 21 mars 2015, a une durée indéterminée résiliable en respectant un préavis d'un mois.

Personnes concernées

Olivier Mitterrand – Moïse Mitterrand

b. Convention d'animation Premier Investissement

Nature, objet

Convention d'animation stratégique du groupe Les Nouveaux Constructeurs avec Premier Investissement, société détenant plus de 10% des droits de vote de votre société

Modalités

Le conseil de surveillance du 20 décembre 2013 a autorisé la mise en place d'une convention d'animation stratégique du groupe Les Nouveaux Constructeurs confiée à la société Premier Investissement, définissant les missions et les modalités d'exécution suivantes :

  • l'orientation stratégique, la croissance interne et externe et l'organisation du groupe Les Nouveaux Constructeurs,
  • l'étude et le conseil relatifs à ces missions,
  • l'utilisation du savoir-faire et de la notoriété de M. Olivier Mitterrand par la mise à disposition notamment de ses compétences, de ses expériences et de ses réseaux relationnels, en échange de l'obligation pour la société Les Nouveaux Constructeurs et ses filiales de se soumettre à la politique de groupe exclusivement définie par Premier Investissement et mise en œuvre sous son impulsion,
  • l'audit interne du groupe Les nouveaux Constructeurs, et la direction du contrôle de gestion, et la communication du Groupe.

La rémunération de la société Premier Investissement au titre de sa mission globale d'animation du Groupe Les Nouveaux Constructeurs est déterminée selon les modalités suivantes :

  • une refacturation de 90 % des salaires et charges sociales attribués par la société Premier Investissement à son président et aux cadres affectés aux missions confiées, ces 90 % étant majorés d'une marge hors taxes de 10 %.
  • les coûts, fournitures et services extérieurs supportés par la société Premier Investissement sont refacturés avec une marge hors taxes de 3 %.

Par ailleurs, lors du Conseil de Surveillance du 21 mars 2014, la durée de la convention a été portée à une durée indéterminée résiliable à tout moment moyennant le respect d'un préavis d'un mois à la seule initiative de LNC et sans indemnité si Olivier Mitterrand venait à réduire la participation qu'il détient dans le capital de Premier Investissement à moins de 33,33% des droits de vote ou à quitter pour quelque raison que ce soit ses fonctions de Président de Premier Investissement, ou encore si Premier Investissement venait à réduire sa participation au capital de LNC à moins de 33,33% des droits de vote.

Cette convention a continué à produire ses effets sur l'exercice. Le budget retenu au titre de l'exercice 2016 dans le cadre de l'application de la convention d'animation a été autorisé par le conseil de surveillance en date du 25 mars 2016. Ainsi, votre société a comptabilisé en 2016 une charge de 495 914 €.

Personnes concernées

Olivier Mitterrand – Moïse Mitterrand

c. Convention d'indemnisation en cas de rupture de contrat de travail

Nature et objet

Convention d'indemnisation en cas de rupture du contrat de travail, avec M. Fabrice Desrez, directeur général de votre société

Modalités

Depuis le 1er janvier 2014, M. Fabrice Desrez, directeur général de la société Les Nouveaux Constructeurs S.A. est rattaché, dans le cadre de son contrat de travail en qualité de salarié, à la société Les Nouveaux Constructeurs S.A.

Ce statut ayant pour effet de faire perdre à M. Fabrice Desrez tous droits à indemnisation éventuelle par l'UNEDIC, il a été convenu par le conseil du surveillance du 20 décembre 2013, aux termes de l'avenant à son contrat de travail, qu'en cas de rupture de celui-ci à l'initiative de la société, cette dernière l'indemniserait dans des conditions équivalentes à celles dont il aurait pu bénéficier de la part de l'UNEDIC.

Personne concernée

Fabrice Desrez

Conventions et engagements approuvés au cours d'exercices antérieurs sans exécution au cours de l'exercice écoulé

Par ailleurs, nous avons été informés de la poursuite de la convention suivante, déjà approuvée par l'assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, qui n'a pas donné lieu à une exécution au cours de l'exercice écoulé.

a. Convention de licence de la marque LNC Financement, CFH Financement et Dominium Financement

Nature et objet

Convention de licence de la marque LNC Financement, CFH Financement et Dominium Financement consentie à la société A2L France, dont le capital est détenu à 40% par Premier Investissement, société détenant plus de 10% des droits de vote de votre société

Modalités

Le Conseil de Surveillance a, lors de sa séance du 24 avril 2008, autorisé l'utilisation de la marque LNC Financement et a modifié la convention lors de sa séance du 14 mai 2009 en ajoutant des missions, modifiant les conditions de rémunération et en limitant la convention à trois ans.

A nouveau, lors de la séance du 23 mars 2012, le Conseil de Surveillance a autorisé un avenant à la convention A2L France/LNC Financement afin d'une part, d'autoriser cette société à utiliser les marques Cabrita Financement, Dominium Financement et CFH Financement, et, d'autre part, de supprimer toute rémunération.

Enfin, lors de la séance du 22 mars 2013, la convention initiale étant échue, le Conseil de Surveillance a autorisé la Société à signer une nouvelle convention avec la société A2L France aux mêmes conditions que la précédente avec les avenants de modification compris. Cette nouvelle convention du 25 mars 2013 a été conclue pour une durée de 3 ans.

Un avenant à cette convention a été autorisé par votre Conseil de Surveillance du 25 septembre 2014 afin de transformer cette convention réglementée en convention à durée indéterminée résiliable à tout moment moyennant le respect d'un préavis d'un mois par chacune des parties et de supprimer le droit d'exploiter la marque Cabrita Financement.

Aucun produit n'a été comptabilisé en 2016 au titre de cette convention.

Personnes concernées

Olivier Mitterrand – Moïse Mitterrand

Fait à Paris et à La Défense, le 4 avril 2017

Les commissaires aux comptes,

BDO FRANCE LEGER & ASSOCIES

CA R O L IN E ALL O U Ë T

MAZARS

OD IL E CO U LA U D

Talk to a Data Expert

Have a question? We'll get back to you promptly.