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SEB S.A.

Management Reports Aug 2, 2017

1637_ir_2017-08-02_813a2506-3030-41f1-89ea-62c7204b7bf0.pdf

Management Reports

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1 PROFIL 1
RAPPORT DE GESTION 5
2 Faits marquants 5
Activité 6
Résultat opérationnel d'activité 9
Résultat d'exploitation et résultat net 10
Structure fi nancière 10
Perspectives 2016 10

PROFIL 1

ÉLÉMENTS FINANCIERS 11
3 Compte de résultat consolidé 11
État du résultat global consolidé 11
Bilan consolidé 12
Tableau des fl ux de trésorerie consolidés 13
Évolution des capitaux propres consolidés 14
Notes sur les comptes consolidés résumés 15
Rapport des Commissaires aux comptes sur l'information
fi nancière semestrielle 2016
27
Déclaration de la personne physique responsable
du Rapport Financier Semestriel
28

Présent dans près de 150 pays, le Groupe SEB a conquis de fortes positions sur les différents continents grâce à une offre produits ample et très diversifi ée, valorisée par un portefeuille exceptionnel de marques. Il est aujourd'hui la référence mondiale du Petit Équipement Domestique.

Son succès repose sur sa capacité à innover et à inventer la vie quotidienne de demain, avec l'ambition d'apporter du mieux-vivre dans toutes les maisons du monde.

Un portefeuille de produits large

  • Articles culinaires : poêles, casseroles, autocuiseurs, moules, ustensiles de cuisine
  • Petit Électroménager :
  • Cuisson électrique : friteuses, cuiseurs à riz, autocuiseurs électriques, appareils de repas conviviaux, gaufriers, grille-viande, grille-pain, multicuiseurs
  • Préparation : robots pâtissiers, mixeurs, batteurs, blenders, robots cuiseurs, cafetières fi ltre ou à dosettes, machines expresso, bouilloires électriques, machines à bières, extracteurs de lait de soja
  • Soin du linge : fers et générateurs vapeur, défroisseurs
  • Soin de la personne : appareils de coiffure, d'épilation, pèse-personnes
  • Soin de la maison : aspirateurs traîneaux avec ou sans sac, aspirateurs balais, ventilateurs, appareils de chauffage, traitement de l'air

Un rayonnement mondial

  • Près de 4,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires
  • Équilibre entre pays matures (54 %) et émergents (46 %)
  • 26 000 collaborateurs sur tous les continents
  • de 150 pays ■ Des positions de premier plan dans plus de 25 pays

■ Une présence dans plus

■ Près de 30 sites de production

Une dynamique d'innovation

  • 150 millions d'euros investis chaque année en innovation
  • Plus de 100 brevets déposés par an
  • Une communauté d'innovation de plus de 1 300 personnes

Un engagement responsable

Le Groupe SEB s'inscrit dans une démarche de développement durable et partage avec tous ses collaborateurs une culture fondée sur des valeurs fortes : Volonté d'Entreprendre, Passion pour l'Innovation, Esprit de Groupe, Professionnalisme, Respect de la Personne

Au 30 juin 2016

RÉSULTATS CONSOLIDÉS GROUPE SEB

(en millions €) 1er semestre 2016 1er semestre 2015 Variation parités
courantes
Variations
à tcpc *
Ventes 2 164 2 113 + 2,4 % + 6,0 %
Résultat opérationnel d'activité 172 146 + 17,7 % + 60,0 %
Résultat d'exploitation 134 122 + 9,1 %
Résultat net part du Groupe 62 54 + 14,9 %
Dette fi nancière nette 629 453 + 176 M€

* tcpc : taux de change et périmètre constants.

+ DÉTAIL DE L'ÉVOLUTION DES VENTES SEMESTRIELLES

+ DÉTAIL DE L'ÉVOLUTION DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL D'ACTIVITÉ

(en millions €)

+ÉVOLUTION DE L'ENDETTEMENT SUR 6 MOIS

+ÉVOLUTION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT PAR SEMESTRE

+ COURS DE BOURSE

2. RAPPORT DE GESTION

Faits marquants

ENVIRONNEMENT GÉNÉRAL

L'activité du 1er semestre s'est déroulée dans un environnement général toujours hétérogène :

  • les économies de la zone euro sont restées bien orientées grâce à une consommation solide et une reprise de l'investissement des entreprises. La croissance économique a donc conservé une tendance en ligne avec les niveaux de 2015, toujours tirée par l'Allemagne et l'Espagne et dans une moindre mesure la France ;
  • aux États-Unis, en dépit d'une consommation globalement bien orientée, la distribution a connu des évolutions contrastées ;
  • les marchés émergents ont connu des évolutions toujours contrastées. La Russie, en forte récession en 2015, a vu son économie se stabiliser au 1er semestre sans toutefois connaître de reprise. Le Brésil est resté en forte récession, sur fond d'instabilité politique peu favorable à une reprise de la confi ance des ménages et des entreprises. En Chine, l'économie a continué sur un rythme de croissance solide, confirmant toutefois le ralentissement progressif de ces dernières années.

Dans cet environnement, le marché du Petit Équipement Domestique a été globalement porteur sur le 1er semestre quoique contrasté selon les régions. Le climat est resté très concurrentiel et les offres promotionnelles nombreuses. Les distributeurs ont maintenu une politique de gestion serrée de leurs stocks qui a des conséquences sur les ventes et sur le besoin en fonds de roulement de leurs fournisseurs.

Devises

Au 1er semestre 2016, le Groupe a une nouvelle fois été confronté à de fortes variations de devises avec des effets contrastés sur sa performance. Sur la base des taux de change moyens, les principales devises de fonctionnement du Groupe se sont majoritairement dépréciées par rapport à l'euro tant dans les pays matures - livre sterling (- 8,3 %), won coréen (- 7,7 %), dollar australien (- 6,1 %), dollar canadien (- 6,5 %), etc. - que dans les pays émergents - livre turque (- 9,8 %), peso colombien (- 20,3 %), peso mexicain (- 12,9 %), peso argentin (- 38,5 %), etc. Le rouble russe et le real brésilien ont également continué de s'affaiblir sensiblement (- 21,5 % et - 19,7 % respectivement) confi rmant la tendance des années précédentes. La baisse des devises citées précédemment a donc impacté négativement les ventes et les résultats du Groupe. À l'inverse, le yen japonais est une des rares devises à s'être appréciée face à l'euro (+ 10,2 %). Après les fortes variations observées en 2015, le dollar américain est stable au 1er semestre alors que le yuan chinois s'est affaibli (- 4,8 %). Il convient de rappeler que, dans ces deux devises, le Groupe a des coûts supérieurs à ses revenus du fait de sa structure d'achat ; leur baisse, à l'inverse des autres devises, a donc un impact positif sur la rentabilité du Groupe. Toutefois, cela n'a pas été le cas au 1er semestre 2016 en raison de couvertures mises en place lors des exercices précédents et qui avaient permis de limiter l'impact négatif de la hausse de ces devises en 2015. La variation des parités monétaires a eu, au total, un impact négatif sur le chiffre d'affaires du Groupe au 1er semestre (- 92 millions d'euros) et sur le résultat opérationnel d'activité du 1er semestre (- 61 millions d'euros).

Coût des matières premières et transport

Les métaux ont dans leur ensemble vu leurs cours baisser au 1er semestre 2016 par rapport au 1er semestre 2015 avec un point bas au 1er trimestre et une reprise en fi n de période. L'aluminium avec un cours moyen à 1 550 dollars/t a baissé de 14 % par rapport à 2015. Le nickel (composant de certains aciers inoxydables) s'est établi à un cours moyen à 8 700 dollars/t (- 37 % vs. 2015). Le cuivre a également vu ses prix baisser avec un cours moyen de 4 700 dollars/t (- 21 % vs. 2015). Afi n de lisser dans la durée les effets de variations parfois brutales des cours des métaux, le Groupe procède à des couvertures partielles de ses besoins (sur l'aluminium et sur le nickel) qui le protègent en cas de hausse marquée des cours, mais qui se traduisent par une certaine inertie en cas de baisse.

Le prix du baril de pétrole a baissé fortement sur le semestre avec un cours moyen de 41 dollars (- 31 % par rapport au 1er semestre 2015) avec un point bas au 1er trimestre et une reprise au deuxième trimestre. Parallèlement, les prix des matières plastiques ont été orientés à la baisse avec, notamment, un recul des prix du polypropylène au niveau mondial.

Le coût du transport routier est resté stable, aidé par un prix de carburant faible sur la période.

Du côté du fret maritime (Asie Pacifique/Europe/Amérique), les négociations tarifaires conclues fi n 2015 se sont traduites par des baisses de prix signifi catives pour l'ensemble de l'année 2016.

NOMINATIONS AU CONSEIL D'ADMINISTRATION

Le 19 mai 2016, l'Assemblée générale des actionnaires de SEB S.A. a approuvé la nomination de M. Jérôme Lescure en qualité d'administrateur pour une durée de 4 ans, en remplacement de M. Jérôme Wittlin dont le mandat expirait. Les mandats de M. Thierry de La Tour d'Artaise, de VENELLE INVESTISSEMENT, représentée par Mme Damarys Braida et du Fonds Stratégique de Participation, représenté par Mme Catherine Pourre arrivant à échéance à cette même Assemblée, ont été renouvelés pour une durée de 4 ans.

ACQUISITION DE WMF

Le Groupe SEB a annoncé le 23 mai 2016 avoir signé avec KKR un accord d'acquisition du Groupe allemand WMF, le n° 1 mondial des machines à café professionnelles et le leader des articles culinaires en Allemagne. En 2015, WMF a réalisé un chiffre d'affaires de 1,1 milliard d'euros et un EBITDA ajusté de 118 millions d'euros.

Grâce à cette acquisition structurante, le Groupe SEB :

  • acquiert une position solide de leader mondial dans le marché très attractif des machines à café professionnelles qui se caractérise par une forte croissance, une rentabilité élevée et une récurrence des revenus importante du fait de la part des activités de service ;
  • se renforce considérablement en Allemagne devenant le leader des articles culinaires avec notamment une offre inox haut de gamme ;
  • accélère son développement dans la catégorie stratégique des ustensiles et accessoires de cuisine, dans la continuité de l'acquisition d'EMSA, pour atteindre un chiffre d'affaires de plus de 350 millions d'euros ;
  • consolide son portefeuille de marques par l'entrée de nouvelles marques fortes dont l'emblématique WMF, mais aussi Schaerer, Silit, Kaiser et HEPP ;
  • accède à un réseau de 200 points de vente en propre en Allemagne, fort vecteur d'image et de ventes.

Cette acquisition reste soumise à l'approbation des autorités de la concurrence européennes.

ACQUISITION D'EMSA

Le Groupe SEB a fi nalisé fi n juin l'acquisition de la société EMSA annoncée le 18 mai 2016. En croissance solide depuis plusieurs années, le chiffre d'affaires d'EMSA s'est établi à 92 millions d'euros en 2015.

Fondée en 1949, la société allemande EMSA est spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation d'articles et d'accessoires de cuisine. Son cœur de métier s'articule autour de 3 catégories : les ustensiles de cuisine, les carafes et bouteilles isothermes et les boîtes de conservation. Dans ces deux dernières catégories, EMSA détient une position de leader en Allemagne. L'offre d'EMSA s'appuie sur une démarche d'innovation et de qualité alliant fonctionnalité et design ainsi qu'une forte notoriété. La production d'EMSA se répartit sur 3 sites industriels en Allemagne, en Chine et au Vietnam.

MONTÉE AU CAPITAL DE SUPOR

Conformément à l'accord signé le 22 décembre 2015, le Groupe SEB a racheté 50 millions d'actions, soit 7,9 % du capital de Supor au prix unitaire de 29 RMB, à Supor Group, holding de la famille Su. Cette transaction fait suite au rachat de 10 millions d'actions déjà effectué au cours du 1er semestre 2015. Le Groupe SEB détient dorénavant 81,17 % de la société, la famille fondatrice 0,80 % et le solde, soit 18,03 % constituant le fl ottant. Le coût de la transaction pour le Groupe s'établit à 1 450 M RMB soit 196 millions d'euros. Ce nouveau renforcement au capital ne modifi e pas le contrôle effectif du Groupe SEB sur Supor mais il confi rme la confi ance du Groupe dans la capacité de Supor à poursuivre son développement sur le marché domestique chinois et à consolider son rôle stratégique dans le dispositif industriel du Groupe. Le Groupe SEB n'envisage pas de prendre le contrôle total de Supor, qui restera cotée sur la place de Shenzhen.

Activité

Variations en % *
Ventes
(en millions €)
1er semestre 2016 1er semestre 2015 Parités courantes Périmètre et
parités constants
EMEA 1 016 966 + 5,1 % + 5,6 %
Europe occidentale 731 684 + 6,8 % + 4,7 %
Autres pays 285 282 + 0,9 % + 7,9 %
Amériques 352 420 - 16,2 % - 5,4 %
Amérique du Nord 214 246 - 12,8 % - 9,5 %
Amérique du Sud 138 174 - 21,0 % + 0,4 %
Asie 796 727 + 9,6 % + 13,1 %
Chine 585 522 + 12,3 % + 17,2 %
Autres pays 211 205 + 2,8 % + 2,7 %
TOTAL 2 164 2 113 + 2,4 % + 6,0 %

* Calculées sur chiffres non arrondis.

Variations en % *
Ventes
(en millions €)
2e trimestre 2016 2e trimestre 2015 Parités courantes Périmètre et
parités constants
EMEA 508 483 + 5,0 % + 6,0 %
Europe occidentale 372 348 + 6,7 % + 5,0 %
Autres pays 136 135 + 0,6 % + 8,5 %
Amériques 187 221 - 15,1 % - 5,3 %
Amérique du Nord 114 129 - 11,4 % - 6,9 %
Amérique du Sud 73 92 - 20,4 % - 3,0 %
Asie 354 320 + 10,8 % + 16,8 %
Chine 250 218 + 14,7 % + 23,5 %
Autres pays 104 102 + 2,3 % + 2,4 %
TOTAL 1 049 1 024 + 2,5 % + 6,9 %

* Calculées sur chiffres non arrondis.

2

Le Groupe SEB a réalisé au 1er semestre 2016 des ventes de 2 164 millions d'euros, en hausse de 2,4 %, incluant un effet devises négatif de 92 millions d'euros. À périmètre et taux de change constants, les ventes progressent de 6,0 %.

PERFORMANCE PRODUITS

Articles culinaires

L'activité du Groupe dans les articles culinaires a connu une légère croissance au 1er semestre. En Chine, le Groupe a continué son fort développement sur l'ensemble de ses lignes de produits (autocuiseurs, poêles et casseroles, woks, ustensiles…). Après un 1er semestre 2015 de forte progression grâce aux programmes de fi délisation, l'activité en France est restée ferme. De nombreux marchés ont contribué signifi cativement à la croissance de l'activité (Japon, Corée du Sud, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne, Turquie, Pologne, etc.). À l'inverse, les Amériques ont vu leurs ventes d'articles culinaires baisser. Aux États-Unis, malgré le dynamisme d'All-Clad dans le haut de gamme, T-fal a souffert de destockage de plusieurs distributeurs et d'une plus forte concurrence de produits d'entrée de gamme. Au Brésil, l'environnement compliqué a pesé sur l'activité tandis que le retrait du Mexique s'explique par la non-récurrence d'une opération de fi délisation l'an dernier.

Les ventes d'autocuiseurs ont légèrement baissé en raison notamment d'un tassement de l'activité en Amérique du Nord et au Brésil et ce malgré de bonnes performances en Chine, au Japon et Colombie. Enfi n, le Groupe a poursuivi son développement dans les ustensiles de cuisine principalement grâce à une forte croissance de son activité en Chine.

Électrique culinaire

Le Groupe a enregistré une croissance solide de ses ventes en Électrique culinaire au 1er semestre. La cuisson électrique a continué de progresser grâce à de très bonnes performances en autocuiseurs électriques en Chine et en France où le multicuiseur Cookeo se développe fortement avec, notamment, la montée en puissance de sa version connectée, Cookeo Connect. Le Groupe a renforcé ses positions en cuiseurs à riz en Chine où il bénéfi cie de sa forte dynamique d'innovation. Les friteuses ont en revanche connu une activité plus diffi cile.

En préparation des aliments, les ventes ont cru légèrement. Le segment des robots chauffants, sur lequel le Groupe est solidement positionné, a continué son développement. Le robot cuiseur Cuisine Companion a confi rmé son succès en France, Espagne, Italie et en Allemagne et bénéfi cie du lancement d'une offre d'accessoires disponibles depuis la fi n d'année 2015. Soup&Co, le blender chauffant, a également participé à la croissance du Groupe. Les blenders ont vu leurs ventes s'améliorer, particulièrement en Amérique du Sud grâce, notamment, au lancement des gammes Infi ny force en Colombie. À l'inverse, l'activité est restée terne en hachoirs à viande ainsi qu'en râpeurs-éminceurs.

Les ventes en préparation des boissons se sont fortement développées. L'activité bénéfi cie principalement d'une forte croissance en bouilloires en Asie (Chine, Japon et Corée). En partenariat café, l'activité est plus contrastée avec Dolce Gusto qui a marqué le pas après plusieurs années de forte croissance alors que Nespresso a connu une progression soutenue. Les machines à café automatiques ont poursuivi leur croissance en Allemagne, Russie et France principalement tandis que les ventes de tireuses à bières (Beertender, The SUB) ont bénéfi cié de l'actualité sportive avec l'organisation du championnat d'Europe de football en France.

Soin du linge et de la maison

Dans un marché mondial du repassage peu dynamique, les ventes du Groupe en soin du linge ont légèrement progressé au 1er semestre. Les fers vapeurs ont eu une activité stable tandis que les générateurs vapeur ont vu leurs ventes décliner, en particulier sur les marchés français, britannique et allemand. Les défroisseurs ont continué leur développement avec leur introduction dans de nouveaux marchés au-delà de l'Amérique du Nord. En particulier, le Groupe a réalisé des avancées signifi catives en Chine et au Japon mais voit aussi ses ventes progresser dans de nombreux pays.

L'entretien de la maison a maintenu une croissance à deux chiffres de ses ventes toujours dynamisées par la mise en place, en Europe, en septembre 2014 d'un label énergétique pour les aspirateurs dans le cadre de la directive Eco-design. Avec une gamme entièrement conforme à la nouvelle réglementation et parmi les mieux positionnées par rapport aux différents critères de performance mis en évidence par l'étiquetage, le Groupe a donc continué de renforcer ses positions sur ce marché important. L'activité a fortement progressé en aspirateurs sans sac, grâce au succès confi rmé de Silence Force Multicyclonic, modèle ultra-silencieux et en aspirateurs avec sac grâce à la gamme Silence Force Extrême 4A. Les aspirateurs Air Force sans fil ont continué leur développement avec des progressions en France et en Corée du Sud notamment. En confort domestique, l'activité a enregistré une croissance à deux chiffres, tirée par une bonne dynamique en ventilateurs en Europe et en Colombie. Elle bénéfi cie également de la poursuite du développement de la purifi cation de l'air grâce au lancement de cette activité dans de nombreux marchés et à son développement en Asie.

Soin de la personne

En soin de la personne, les ventes se sont légèrement accrues. Le lisseur Steampod, produit associant une technologie Rowenta et un cosmétique L'Oréal, a une nouvelle fois fortement progressé et constitue le principal moteur de la croissance sur le semestre. L'épilation et les appareils de soin du cheveu ont quant à eux vu leurs ventes s'effriter malgré le bon accueil des nouveaux modèles de sèche-cheveux, lisseurs et boucleurs commercialisés en Russie notamment.

PERFORMANCE GÉOGRAPHIQUE

Présent dans près de 150 pays, le Groupe SEB a réalisé au 1er semestre 2016 des ventes réparties comme suit :

+RÉPARTITION DES VENTES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE

Europe occidentale

Après des mois de croissance soutenue, le marché européen du Petit Équipement Domestique a connu au 1er semestre un certain ralentissement. Il a été en outre marqué par d'importants contrastes selon les pays et les catégories de produits. Dans ce contexte, le Groupe SEB a réalisé au 1er semestre une croissance organique de son chiffre d'affaires de 4,7 %, surperformant le marché et confi rmant au 2e trimestre la dynamique robuste des premiers mois de l'année, sur la base d'un historique 2015 au demeurant élevé et riche en programmes de fi délisation.

À l'instar du 1er trimestre, la France a été un moteur fort de cette dynamique, avec une progression des ventes de 6,3 % entre avril et juin. Elle termine ainsi le semestre sur une croissance forte de 5,7 %. La bonne tenue du marché du petit électroménager, conjuguée à une offre produits attractive et à l'engagement de nos équipes commerciales sur le terrain, explique cette performance très satisfaisante du Groupe, tirée par les produits électriques – Cookeo, aspirateurs, machines Nespresso, machines à bière, Cuisine Companion… – et par les articles culinaires.

Dans les autres pays d'Europe occidentale, l'activité a été contrastée. Dans un marché allemand tonique, le Groupe a confi rmé la robuste dynamique des derniers trimestres, alimentée aussi bien par les articles culinaires que par le petit électroménager, et notamment par les aspirateurs, les cafetières espresso automatiques ou encore Optigrill. En Espagne, la vitalité de l'activité est issue de la plupart des familles de produits, incluant un programme de fi délisation en articles culinaires. Le retrait des ventes en Italie est essentiellement à mettre au compte de la non-récurrence d'une opération promotionnelle importante en 2015. Au Royaume-Uni, le chiffre d'affaires est en léger repli sur le semestre ; dans un marché en nette baisse depuis quelques mois, nos ventes se sont redressées au 2e trimestre après un début d'année diffi cile, portées principalement par de solides avancées en articles culinaires.

Autres pays

Dans les autres pays de l'EMEA, nos performances semestrielles ont été globalement très satisfaisantes. Après un 1er trimestre solide, la croissance s'est accélérée entre avril et juin, tirée par les grands marchés. Ainsi, en Europe centrale et dans les Balkans, nos ventes sont en progression à deux chiffres à périmètre et taux de change constants, avec la poursuite de notre développement en Pologne et un essor rapide en Roumanie, Slovaquie et Croatie, notamment. En Russie, dans un marché en phase de stabilisation, le Groupe enregistre une croissance organique de plus de 30 % au 2e trimestre, qui compense un début d'année pénalisé par la non-récurrence de 2 programmes de fi délisation de 2015. Cette très forte amélioration a été nourrie à la fois par la majorité des familles de produits, par les hausses de prix passées, par une présence intensifi ée sur le terrain et des moyens moteurs accrus. En Ukraine aussi, le 2e trimestre se caractérise par un net redressement de l'activité, qui aboutit à un chiffre d'affaires en progression au 30 juin à structure et parités constantes. En Turquie, le marché est resté jusque-là bien orienté malgré les événements et le Groupe y poursuit sa croissance, fondée sur des volumes accrus, notamment en articles culinaires et en aspirateurs, sur des effets prix signifi catifs et sur la contribution des 16 nouveaux magasins en propre intégrés courant 2015. En revanche, si l'activité est restée très positive en Inde au 2e trimestre, elle s'est sensiblement ralentie au Moyen-Orient et en Égypte, qui affi chent néanmoins un 1er semestre en croissance à parités constantes.

Amérique du Nord

Après un début d'année très diffi cile, l'activité s'est quelque peu améliorée au 2e trimestre, mais les ventes à fi n juin restent en baisse de 9,5 % à structure et parités constantes, sur la base toutefois d'un historique 2015 très exigeant. Les situations sont très différentes selon les pays. Aux États-Unis, les ventes du 2e trimestre sont quasiment stables en dollar, ce qui constitue un net redressement par rapport à la situation au 31 mars. Si le déstockage s'est peu ou prou achevé, les performances ont toutefois été très hétérogènes selon les catégories de produits et les marques. Ainsi, en articles culinaires, l'activité de T-fal a été tendue tandis qu'Imusa gagnait de nouveaux référencements et poursuivait avec succès son déploiement progressif en petit électroménager. En repassage, Rowenta a retrouvé de l'allant avec l'introduction de nouveaux modèles de fers et avec la poursuite d'un développement soutenu en défroisseurs. All-Clad a pour sa part continué sur sa lancée très positive, bénéfi ciant en particulier d'une croissance soutenue en e-commerce.

Au Canada, le 2e trimestre n'a pas apporté d'infl exion de tendance à l'activité, qui est restée en fort recul, toujours pénalisée par une consommation en berne et par les hausses de prix passées en 2015 et début 2016, en compensation de la dépréciation du dollar canadien. Au Mexique, après un 1er trimestre très tonique, le retrait des ventes en peso entre avril et juin, qui impacte le semestre, est dû à la nonrécurrence d'un important programme de fidélisation de 2015. L'activité courante est restée bien orientée.

2

Amérique du Sud

Après plusieurs trimestres d'activité résiliente voire positive dans une conjoncture macro-économique plus tendue et marquée par une dévaluation généralisée des devises du continent face au dollar et à l'euro, le Groupe a vu ses ventes se replier de 3 % au 2e trimestre à taux de change et périmètre constants. Cette situation est amplifi ée au Brésil, où, malgré un certain raffermissement du real au 2e trimestre, l'environnement dégradé et la consommation morose ont conduit les distributeurs à limiter leurs approvisionnements et leurs stocks. Nos ventes en ont été lourdement impactées en fi n de période et se sont inscrites en recul de l'ordre de 15 % en real au 2e trimestre.

Ce retournement de situation est dû à une mauvaise performance générale en petit électroménager liée à un recul signifi catif du marché, avec toutefois quelques produits qui parviennent à tirer leur épingle du jeu : le robot pâtissier Planetaria, les ventilateurs Silence Force, Dolce Gusto, qui s'est repris en juin après un début d'année lent. Cette détérioration est venue s'ajouter au retrait déjà marqué en articles culinaires. Les conditions de marché très diffi ciles et la faiblesse persistante du real justifi ent pleinement la réorganisation engagée par le Groupe au Brésil avec notamment la fermeture du site industriel historique de São Paulo et le transfert progressif de la production de petit électroménager vers une nouvelle usine à Itatiaia, au Sud de l'État de Rio de Janeiro, à partir de novembre 2016. Ce mouvement permettra de générer d'importants gains de compétitivité, cruciaux pour notre activité.

Hors Brésil, les ventes ont progressé à parités constantes, avec une contribution très positive de la Colombie, où notre compétitivité industrielle locale bénéfi cie de la dépréciation du peso, en particulier en petit électroménager (ventilateurs et blenders notamment).

Chine

Dans un marché du Petit Équipement Domestique positif, porté par l'essor rapide et continu de l'e-commerce, Supor a réalisé au 1er semestre de très belles performances, dépassant la concurrence et confortant une nouvelle fois ses positions en petit électroménager. À 585 millions d'euros, les ventes de Supor en Chine pour les 6 premiers mois de l'année affi chent en effet une croissance en yuan de 17 %, après un excellent 2e trimestre, à + 23,5 %. Cette progression robuste

Résultat opérationnel d'activité

Le résultat opérationnel d'activité (ROPA) du 1er semestre 2016 atteint un plus haut historique de 172 millions d'euros, en progression de 17,7 % par rapport à celui réalisé au 30 juin 2015. Il inclut un effet devises négatif de 61 millions d'euros, provenant des dépréciations du rouble, du real, des pesos sud-américains et de la livre turque, ainsi que de gains de couvertures moins favorables que l'an dernier sur nos devises d'achats, le dollar et le yuan. À périmètre et taux de change constants, le ROPA des 6 premiers mois de 2016 s'élève à 233 millions d'euros, en progression de 60 %. Cette très forte amélioration est à mettre au compte de plusieurs facteurs aux effets parfois contraires :

■ un effet volume positif de 17 millions d'euros lié à la robuste croissance organique des ventes ;

a été largement alimentée par les produits électriques, et notamment les cuiseurs à riz et les autocuiseurs électriques, catégories dans lesquelles Supor pilote avec succès la montée en gamme, ainsi que les bouilloires. Le marché a par ailleurs accueilli très favorablement le lancement des nouveaux modèles d'extracteurs de lait de soja, présentant un concept de mouture innovant. Parallèlement, le développement des ventes d'aspirateurs, de fers et de défroisseurs s'est poursuivi à un rythme soutenu. En articles culinaires, toutes les grandes catégories (autocuiseurs, poêles et casseroles, woks, ustensiles…) ont contribué positivement à la croissance, à deux chiffres, de l'activité, avec une mention spéciale pour les bouteilles isothermes.

Cette très forte dynamique trouve également son origine dans l'expansion commerciale constante de Supor, tant dans la distribution physique, avec des gains de nouveaux point de vente, qu'en commerce en ligne.

Autres pays

Dans cette région du monde, la croissance organique de 2,7 % à fi n juin est constituée, d'une part, de performances solides dans la quasitotalité des grands marchés matures de la zone et de reculs d'activité parfois massifs dans quelques pays émergents. Au Japon, en Corée du Sud, en Australie et à Singapour, qui représentent environ trois quarts des ventes des autres pays d'Asie, la croissance organique de notre chiffre d'affaires à fi n juin a été légèrement supérieure à 10 %, avec une accélération au 2e trimestre. Au Japon, notre forte dynamique produits en articles culinaires antiadhésifs, en bouilloires ainsi qu'en soin du linge (fers et défroisseurs), conjuguée à un développement très rapide de nos ventes en ligne et à un déploiement continu de notre réseau de magasins en propre explique la progression de l'activité. En Corée du Sud, la croissance a été portée par pratiquement toutes les grandes familles de produits et par le transfert réussi vers la marque Tefal, avec un accompagnement commercial, publicitaire et marketing spécifi que. À l'inverse, en Thaïlande et au Vietnam, notamment, les ventes sont en baisse signifi cative du fait, respectivement, d'un environnement général peu propice à la consommation (déstockages de distributeurs, reports de commande…) et de conditions climatiques défavorables aux ventilateurs. Par ailleurs, les exportations de Supor vers les marchés d'Asie sont en retrait suite à un recentrage de l'activité.

  • un effet mix-prix positif de 79 millions d'euros qui refl ète à la fois les hausses de prix passées (en Russie, en Ukraine, dans les pays d'Amérique Latine, et, dans une moindre mesure, en Europe) et l'innovation ;
  • des gains de productivité et d'achats de 20 millions d'euros ;
  • des investissements en moyens moteurs accrus de 26 millions d'euros, essentiellement en marketing opérationnel et en publicité ;
  • une quasi-stabilité des frais commerciaux et administratifs.
  • Comme à l'accoutumée, on rappellera que, compte tenu du caractère saisonnier de l'activité, le ROPA du 1er semestre n'est pas représentatif de l'année pleine et ne saurait donc être extrapolé.

Résultat d'exploitation et résultat net

Le Résultat d'Exploitation du 1er semestre s'est établi à 134 millions d'euros, en progression moins rapide (+ 9,1 %) que le ROPA sous l'effet de l'évolution des postes Intéressement et Participation d'une part, et Autres produits et charges d'autre part.

À 14 millions d'euros, la charge anticipée d'Intéressement et de Participation est en hausse sensible par rapport aux 9 millions d'euros du 1er semestre 2015 du fait de la progression des résultats réalisés par les entités françaises sur la période.

Les Autres produits et charges s'élèvent quant à eux à - 24 millions d'euros à fi n juin 2016, contre - 15 millions d'euros pour le 1er semestre 2015. Cet accroissement provient très majoritairement des provisions passées pour la réorganisation industrielle engagée au Brésil et qui prévoit le transfert de l'activité de production de petit électroménager de l'usine historique de São Paulo vers une usine nouvelle située à Itatiaia, dans l'État de Rio de Janeiro.

Structure fi nancière

Au 30 juin 2016, les capitaux propres du Groupe s'établissent à 1 626 millions d'euros, en baisse de 282 millions d'euros par rapport à fi n décembre 2015. Cette diminution provient essentiellement de l'acquisition de 7,9 % du capital de Supor et d'écarts de conversion négatifs, issus principalement de la dépréciation du yuan face à l'euro.

La dette financière nette s'élève à 629 millions d'euros, en augmentation de 313 millions d'euros par rapport à fi n décembre 2015. Cette évolution est en grande partie liée au renforcement du Groupe Le Résultat financier s'établit à - 25 millions d'euros, contre - 23 millions d'euros à fi n juin 2015 ; l'écart s'explique essentiellement par le portage sur la période des deux emprunts obligataires du Groupe, le premier, émis en 2011, étant arrivé à échéance en juin 2016. Les écarts de change sont légèrement moins pénalisants qu'en 2015.

Après impôt à un taux de 24 % (25 % au 1er semestre 2015) et élimination de la part des minoritaires dans les résultats d'un montant de 20 millions d'euros, identique à celle de fi n juin 2015 (amélioration des résultats de Supor effacée par la dépréciation du yuan face à l'euro entre les deux périodes), le Résultat net du 1er semestre ressort à 62 millions d'euros, en croissance de 15 % par rapport aux 54 millions d'euros réalisés à fi n juin 2015.

SEB dans le capital de Supor ainsi qu'à l'acquisition de la société allemande EMSA. Au-delà de ces transactions non opérationnelles, le Groupe a dégagé une trésorerie d'exploitation de 144 millions d'euros, parmi les meilleures de son histoire, liée notamment à une très bonne tenue du besoin en fonds de roulement, qui bénéfi cie en particulier d'un allégement signifi catif des stocks.

Au 30 juin 2016, le ratio dette/fonds propres s'établit à 39 % et le ratio dette/EBITDA ajusté est de 1,14.

Perspectives 2016

À l'instar de 2015, le Groupe a réalisé un excellent 1er semestre, tant du point de vue de l'activité que de la rentabilité. Ces performances sont à l'évidence encourageantes pour les mois à venir, même si la prudence reste de mise quant à l'évolution de certains marchés (Brésil, Colombie, Turquie, Royaume-Uni notamment).

Pour le 2e semestre, le Groupe anticipe une bonne tenue de son activité et vise à réaliser en 2016 une croissance organique de ses ventes supérieure à 5 % et une progression de son résultat opérationnel d'activité supérieure à 10 %.

Sur la base des parités monétaires actuelles, l'effet devises sur le résultat opérationnel d'activité 2016 serait voisin de - 120 millions d'euros.

3. ÉLÉMENTS FINANCIERS

Comptes consolidés résumés au 30 juin 2016

Compte de résultat consolidé

(en millions €) 30/06/2016
6 mois
30/06/2015
6 mois
31/12/2015
12 mois
Produits des activités ordinaires (note 3) 2 163,8 2 113,1 4 769,7
Frais opérationnels (note 4) (1 991,9) (1 967,1) (4 341,7)
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL D'ACTIVITÉ 171,9 146,0 428,0
Intéressement et participation (note 5) (13,9) (8,4) (31,4)
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT 158,0 137,6 396,6
Autres produits et charges d'exploitation (note 6) (24,3) (15,1) (25,3)
RÉSULTAT D'EXPLOITATION 133,7 122,5 371,3
Coût de l'endettement fi nancier (note 7) (17,1) (13,6) (27,5)
Autres produits et charges fi nanciers (note 7) (8,1) (9,4) (20,3)
Résultat des entreprises associées
RÉSULTAT AVANT IMPÔT 108,5 99,5 323,5
Impôt sur les résultats (note 8) (26,0) (24,9) (82,4)
RÉSULTAT NET 82,5 74,6 241,1
Part des minoritaires (20,2) (20,4) (35,2)
RÉSULTAT NET REVENANT À SEB S.A. 62,3 54,2 205,9
RÉSULTAT NET REVENANT À SEB S.A. PAR ACTION (en unités)
Résultat net de base par action 1,27 1,10 4,20
Résultat net dilué par action 1,25 1,09 4,14

Les notes 1 à 16 sur les comptes consolidés font partie intégrante des états fi nanciers.

État du résultat global consolidé

(en millions €) 30/06/2016
6 mois
30/06/2015
6 mois
31/12/2015
12 mois
Résultat net avant part des minoritaires 82,5 74,6 241,1
Écarts de conversion (45,9) 108,6 50,9
Couvertures des fl ux de trésorerie futurs (16,1) 0,4 (16,8)
Réévaluation des avantages au personnel nette d'impôts (a) (b) (12,4) (0,7)
Gains et pertes enregistrés en capitaux propres (74,4) 109,0 33,4
TOTAL DES GAINS ET PERTES 8,1 183,6 274,5
Part des minoritaires (13,6) (35,8) (46,5)
TOTAL DES GAINS ET PERTES, PART DU GROUPE (5,5) 147,8 228,0

(a) Éléments non recyclables en résultat.

(b) Dont effet d'impôts différés 6,1 millions d'euros au 30/06/2016.

Bilan consolidé

ACTIF
(en millions €)
30/06/2016 30/06/2015 31/12/2015
Goodwill 528,3 553,7 544,9
Autres immobilisations incorporelles 486,9 483,5 485,0
Immobilisations corporelles 642,6 603,4 596,5
Participations dans les entreprises associées
Autres participations 43,6 18,1 16,7
Autres actifs fi nanciers non courants 46,3 15,2 10,4
Impôts différés 67,9 47,0 50,3
Autres actifs non courants 14,3 4,2 23,6
Instruments dérivés actifs non courants 3,9 10,4 5,0
ACTIFS NON COURANTS 1 833,8 1 735,5 1 732,4
Stocks et en-cours 838,1 895,6 820,9
Clients 688,1 641,4 886,0
Autres créances courantes 85,2 127,4 90,2
Impôt courant 42,0 42,0 44,5
Instruments dérivés actifs courants 31,1 57,2 45,9
Autres placements fi nanciers (note 12) 137,6 150,9 244,5
Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 12) 322,3 306,6 770,8
ACTIFS COURANTS 2 144,4 2 221,1 2 902,8
TOTAL ACTIF 3 978,2 3 956,6 4 635,2
PASSIF
(en millions €)
30/06/2016 30/06/2015 31/12/2015
Capital 50,2 50,2 50,2
Réserves consolidées 1 508,0 1 659,3 1 728,6
Actions propres (note 9) (75,7) (65,5) (71,2)
Capitaux propres Groupe 1 482,5 1 644,0 1 707,6
Intérêts minoritaires 143,6 197,3 200,1
CAPITAUX PROPRES DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ 1 626,1 1 841,3 1 907,7
Impôts différés 44,2 58,3 70,1
Provisions non courantes (note 11) 212,0 201,8 185,8
Dettes fi nancières non courantes (note 12) 744,5 232,9 707,0
Autres passifs non courants 43,6 41,9 41,7
Instruments dérivés passifs non courants 4,9 0,2 3,5
PASSIFS NON COURANTS 1 049,2 535,1 1 008,1
Provisions courantes (note 11) 60,6 55,7 61,0
Fournisseurs 602,9 578,3 695,2
Autres passifs courants 225,0 222,5 291,6
Impôt exigible 51,0 38,8 31,5
Instruments dérivés passifs courants 29,2 10,2 16,6
Dettes fi nancières courantes (note 12) 334,2 674,7 623,5
PASSIFS COURANTS 1 302,9 1 580,2 1 719,4
TOTAL PASSIF 3 978,2 3 956,6 4 635,2

Les notes 1 à 16 sur les comptes consolidés font partie intégrante des états fi nanciers.

Tableau des fl ux de trésorerie consolidés

(en millions €) 30/06/2016
6 mois
30/06/2015
6 mois
31/12/2015
12 mois
RÉSULTAT NET REVENANT À SEB S.A. 62,3 54,2 205,9
Amortissements et dotations aux provisions sur immobilisations 59,9 63,7 146,5
Variation des provisions 5,0 7,2
Pertes et gains latents sur instruments fi nanciers (6,9) (7,6) 9,5
Charges et produits liés aux stock-options et actions gratuites 6,7 6,9 13,9
Plus ou (moins) values sur cessions d'actifs 0,7 1,9
Autres éléments 3,5 (6,0)
Résultat part des minoritaires 20,2 20,4 35,2
Charge d'impôt (exigible et différé) 31,8 24,9 81,7
Coût de l'endettement fi nancier net 16,9 13,9 28,0
Capacité d'autofinancement (a) 195,9 187,8 516,6
Variation des stocks et en-cours (11,4) (41,5) 26,5
Variation des clients 205,9 138,4 (137,6)
Variation des fournisseurs (88,1) (83,8) 41,8
Variation autres dettes et autres créances (42,8) (29,1) 45,7
Impôts versés (36,1) (35,0) (88,6)
Intérêts versés (16,9) (13,9) (28,0)
TRÉSORERIE PROVENANT DE L'EXPLOITATION 206,5 122,9 376,4
Encaissements sur cessions d'actifs 2,7 2,7 5,0
Investissements corporels (93,4) (57,9) (133,6)
Investissements logiciels et incorporels (13,7) (10,5) (23,5)
Autres investissements fi nanciers 92,3 32,3 (62,8)
Acquisitions (nettes de la trésorerie des sociétés acquises) (57,9) (18,5)
Incidence des autres variations de périmètre
TRÉSORERIE AFFECTÉE À DES OPÉRATIONS D'INVESTISSEMENT (70,0) (33,4) (233,4)
Variation de la dette fi nancière non courante 32,2 (344,0) 130,1
Variation de la dette fi nancière courante (293,0) 292,2 273,4
Augmentation de capital
Transactions entre actionnaires (196,1) (24,1)
Mouvements sur actions propres (7,3) 4,5 (3,6)
Dividendes versés (y compris minoritaires) (92,1) (85,4) (85,4)
TRÉSORERIE AFFECTÉE À DES OPÉRATIONS DE FINANCEMENT (556,3) (132,8) 290,3
Incidence des variations de taux de change (28,7) 8,5 (3,9)
VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE (448,5) (34,8) 429,4
Trésorerie en début d'exercice 770,8 341,4 341,4
Trésorerie en fi n d'exercice 322,3 306,6 770,8

(a) Avant coût de l'endettement fi nancier net et impôt.

Évolution des capitaux propres consolidés

(en millions €) Capital Primes Réserves
consolidées
Écart de
conversion
Actions
propres
Capitaux
propres part
du Groupe
Intérêts
minoritaires
Capitaux
propres de
l'ensemble
consolidé
AU 31 DÉCEMBRE 2014 50,2 88,1 1 354,8 137,0 (79,0) 1 551,0 173,5 1 724,5
Résultat net de la période 54,2 54,2 20,4 74,6
Gains et pertes
enregistrés en capitaux
propres
0,4 93,2 93,6 15,4 109,0
Total des gains et pertes 54,6 93,2 147,8 35,8 183,6
Distribution
de dividendes
(73,6) (73,6) (11,8) (85,4)
Augmentation de capital
Mouvements actions
propres
13,5 13,5 13,5
Plus (moins)-values
après impôt sur cessions
d'actions propres
(5,9) (5,9) (5,9)
Option de souscription
ou d'achat d'actions
6,9 6,9 6,9
Autres mouvements 4,3 4,3 (0,2) 4,1
AU 30 JUIN 2015 50,2 88,1 1 341,1 230,2 (65,5) 1 644,0 197,3 1 841,3
Résultat net de la période 151,7 151,7 14,8 166,5
Gains et pertes
enregistrés en capitaux
propres
(17,9) (53,6) (71,5) (4,1) (75,6)
Total des gains et pertes 133,8 (53,6) 80,2 10,7 90,9
Distribution
de dividendes
Augmentation de capital
Mouvements actions
propres
(5,6) (5,6) (5,6)
Plus (moins)-values
après impôt sur cessions
d'actions propres
(1,6) (1,6) (1,6)
Option de souscription
ou d'achat d'actions
7,0 7,0 7,0
Autres mouvements (16,3) (16,4) (7,9) (24,3)
AU 31 DÉCEMBRE 2015 50,2 88,1 1 464,0 176,6 (71,1) 1 707,6 200,1 1 907,7
Résultat net de la période 62,3 62,3 20,2 82,5
Gains et pertes
enregistrés en capitaux
propres (28,5) (39,3) (67,8) (6,6) (74,4)
Total des gains et pertes
Distribution
de dividendes
33,8
(78,8)
(39,3) (5,5)
(78,8)
13,6
(13,2)
8,1
(92,0)
Augmentation de capital
Mouvements actions
propres
(4,5) (4,5) (4,5)
Plus (moins)-values
après impôt sur cessions
d'actions propres
(1,8) (1,8) (1,8)
Option de souscription
ou d'achat d'actions
6,7 6,7 6,7
Autres mouvements (a) (159,0) 17,8 (141,2) (56,9) (198,1)
AU 30 JUIN 2016 50,2 88,1 1 264,9 155,1 (75,6) 1 482,5 143,6 1 626,1

(a) Dont rachat de 7,91 % des intérêts minoritaires de ZJ Supor par le Groupe SEB.

3

Notes sur les comptes consolidés résumés

CHIFFRES AU 30 JUIN 2016 EN MILLIONS D'EUROS

Le Groupe SEB, composé de SEB S.A. et de ses filiales, est la référence mondiale de la conception, fabrication et commercialisation d'articles culinaires et de petit équipement électroménager : poêles et casseroles antiadhésives, autocuiseurs, fers et générateurs vapeur, machines à café, bouilloires et préparateurs culinaires notamment.

La société SEB S.A. a son siège social Chemin du Moulin-Carron – Campus Seb à Écully (69130) et est cotée sur le marché Eurolist d'Euronext-Paris (code ISIN : FR0000121709 SK).

Les comptes consolidés résumés du 1er semestre 2016 ont été arrêtés par le Conseil d'administration du 22 juillet 2016.

NOTE 1 PRINCIPES COMPTABLES

Les états fi nanciers consolidés résumés au 30 juin 2016 ont été établis conformément à la norme IAS 34 relative à l'information fi nancière intermédiaire.

S'agissant de comptes résumés, ils n'incluent pas toute l'information requise par le référentiel IFRS pour l'établissement des états fi nanciers annuels et doivent donc être lus en relation avec les états fi nanciers consolidés du Groupe au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2015 qui fi gurent dans le Document de référence déposé auprès de l'Autorité des marchés fi nanciers (AMF) le 31 mars 2016. Ce document est consultable sur les sites du Groupe (www.groupeseb.com) et de l'AMF (www.amf-france.org) et il peut être obtenu auprès du Groupe à l'adresse indiquée ci-dessus.

Les principes comptables retenus pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires résumés sont conformes aux normes et interprétations IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne et applicables au 30 juin 2016, qui sont disponibles sur le site Internet de la Commission européenne (http://ec.europa.eu/internal_market/ accounting/ias/index_fr.htm).

Ces principes comptables sont identiques à ceux appliqués pour l'établissement des états fi nanciers consolidés annuels de 2015 à l'exception de l'impôt sur les résultats, de l'intéressement et de la participation qui sont déterminés sur la base d'une projection de l'exercice (note 8 – Impôt sur les résultats et note 5 – Intéressement et participation). En outre, la comparabilité des comptes semestriels et annuels peut être affectée par la nature saisonnière des activités du Groupe qui réalise sur le 2e semestre un volume d'affaires supérieur à celui du 1er semestre.

Le Groupe a adopté les normes, amendements et interprétations suivants qui sont applicables au 1er janvier 2016. Leur date d'application coïncide avec celle de l'IASB :

■ améliorations annuelles des normes IFRS (cycle 2010-2012) applicables au 1er février 2015 : ces amendements concernent principalement, les informations relatives aux parties liées (IAS 24) et plus particulièrement des clarifi cations portant sur la notion de prestations du personnel « clé » de la Direction, les paiements fondés sur des actions (IFRS 2) et notamment une clarifi cation de la notion de « conditions d'acquisition », l'information sectorielle (IFRS 8) et l'information à fournir sur les critères de regroupement ainsi que la réconciliation des actifs par secteur avec l'ensemble des actifs de l'entité, la clarifi cation de la notion de juste valeur pour les créances et dettes court terme et la possibilité de compenser des actifs et passifs fi nanciers (IFRS 13 Évaluation à la juste valeur), et, la comptabilisation d'une contrepartie conditionnelle lors de regroupements d'entreprise (IFRS 3) ;

  • amendements à IAS 16 (immobilisations corporelles) et IAS 38 (immobilisations incorporelles) portant sur les modes d'amortissement acceptables. L'IASB a ainsi précisé que l'utilisation d'une méthode d'amortissement fondée sur les revenus n'est pas appropriée car ne permet pas de refl éter la consommation des avantages économiques liés à un actif incorporel. Cette présomption pouvant être réfutée dans certaines circonstances ;
  • amendement à IAS 1 « disclosure initiative » traitant des informations à fournir dans les états fi nanciers ;
  • amendement à IFRS 11 « accords conjoints » traitant de l'acquisition d'une participation dans une entreprise commune ;
  • amendement à IAS 19 « avantage au personnel » qui s'applique aux contributions des membres du personnel ou des tiers à des régimes à prestations défi nies. Certaines contributions peuvent désormais être comptabilisées en déduction du coût des services rendus de la période pendant laquelle le service est rendu ;
  • améliorations annuelles des normes IFRS (cycle 2012-2014) applicables au 1er janvier 2016 : ces amendements concernent principalement les avantages au personnel (IAS 19) et plus particulièrement la notion de marchés régionaux en matière de taux d'actualisation, l'application des amendements à IFRS 7 relatifs à l'information à fournir au titre de la compensation d'actifs et de passifs fi nanciers dans les états fi nanciers intermédiaires condensés et des clarifi cations relatives à l'information à donner en cas de mandat de gestion des actifs fi nanciers cédés, l'information à fournir dans le Rapport fi nancier semestriel mais en dehors des états fi nanciers intermédiaires (IAS 34) et une clarifi cation sur le traitement par la norme IFRS 5 des changements de modalités de cession d'un actif.

Ces nouveaux textes n'ont pas eu d'incidence signifi cative sur les résultats et la situation fi nancière du Groupe.

Les normes et interprétations d'application facultative au 30 juin 2016 n'ont pas été appliquées par anticipation. Le Groupe n'anticipe toutefois pas d'impacts significatifs liés à l'application de ces nouveaux textes.

NOTE 2 ÉVOLUTION DU PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION

Réorganisation juridique en Allemagne et aux États-Unis

Les réorganisations juridiques débutées courant 2015 en Allemagne et aux États-Unis ont été fi nalisées au cours du 1er semestre 2016. Ces opérations n'ont eu aucun impact sur les comptes consolidés.

Supor

Fin décembre 2015, le Groupe SEB avait signé avec Supor Group, holding de la famille Su, un accord de rachat de 50 millions d'actions soit 7,91 % du capital de Supor au prix unitaire de 29 yuans par action. Cette transaction a été fi nalisée le 23 juin 2016. Le Groupe SEB détient désormais 81,17 % de la société.

Par ailleurs, une réorganisation juridique en cours au 30 juin 2016, prévoit le transfert à la société mère du groupe Supor de 25 % des titres des sociétés ZJ Supor EA et Wuhan Cookware, préalablement détenus par une holding intermédiaire basée à Hong-Kong, afi n de permettre à ZJ Supor d'être directement propriétaire à 100 % de ses fi liales.

Au niveau Groupe, cette opération aura pour incidence :

  • une légère modifi cation du pourcentage d'intérêt de ces sociétés qui passera respectivement de 85,88 % à 81,17 % pour ZJ Supor EA et de 85,49 % à 81,17 % pour Wuhan Cookware ;
  • le transfert de 150 millions d'euros depuis la Chine vers la France.

Cette opération n'a été fi nalisée que début juillet 2016, toutefois, 79 millions d'euros ont d'ores et déjà été transférés en France lors de la réalisation d'une première étape de cette réorganisation.

EMSA

Le Groupe SEB a fi nalisé le 28 juin 2016 l'acquisition de la société EMSA.

Fondée en 1949, la société allemande EMSA est spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation d'articles et d'accessoires de cuisine. Son cœur de métier s'articule autour de 3 catégories : les carafes et bouteilles isothermes, les ustensiles de cuisine et les boîtes de conservation. L'offre d'EMSA s'appuie sur une démarche d'innovation et de qualité alliant fonctionnalité et design. La production d'EMSA se répartit sur 3 sites industriels en Allemagne, en Chine et au Vietnam.

Marque très connue dans les pays germaniques, EMSA couvre essentiellement le segment de cœur de gamme et détient de très fortes positions en Allemagne dans les articles isothermes et les boîtes alimentaires, où elle est leader du marché. EMSA est également présente dans le reste de l'Europe et au Moyen-Orient. En croissance solide depuis plusieurs années, le chiffre d'affaires d'EMSA s'est établi à 92 millions d'euros en 2015.

Compte tenu de la date d'acquisition des titres, la participation dans cette société a été présentée au 30 juin 2016 sur la ligne « autres participations » du bilan consolidé.

WMF

Courant mai 2016, le Groupe SEB a signé avec KKR un accord d'acquisition du Groupe allemand WMF, le n° 1 mondial des machines à café professionnelles et le leader des articles culinaires en Allemagne.

Grâce à cette acquisition structurante, le Groupe SEB :

  • acquiert une position de solide leader mondial dans le marché très attractif des machines à café professionnelles qui se caractérise par une forte croissance, une rentabilité élevée et une récurrence des revenus importante du fait de la part des activités de service ;
  • se renforce considérablement dans les articles culinaires en devenant le n° 1 en Allemagne au travers notamment d'une offre inox haut de gamme ;
  • accélère son développement dans la catégorie stratégique des ustensiles et accessoires de cuisine, dans la continuité de l'acquisition d'EMSA, pour atteindre un chiffre d'affaires de plus de 350 millions d'euros ;
  • consolide son portefeuille de marques par l'entrée de nouvelles marques fortes dont l'emblématique WMF, mais aussi Schaerer, Silit, Kaiser et HEPP ;
  • accède à un réseau de 200 points de vente en propre en Allemagne, fort vecteur d'image et de ventes.

Par ailleurs, cette acquisition permettra de générer des synergies importantes. En matière de revenus, celles-ci émaneront du déploiement de la marque et des produits WMF à l'international à travers le réseau du Groupe SEB ainsi que de l'enrichissement de la marque WMF par des produits du Groupe. D'autre part, l'intégration de WMF permettra de mettre en œuvre des actions de productivité pour un montant de synergies en année pleine estimé à une quarantaine de millions d'euros à l'horizon 2020.

Le montant de la transaction s'élève à 1 585 millions d'euros, basé sur un prix payé de 1 020 millions d'euros et sur une reprise de dettes fi nancières nettes à hauteur de 565 millions d'euros au 31 décembre 2015. S'y ajoutent 125 millions d'euros au titre des engagements de retraites et de pré-retraites.

L'opération sera fi nancée par dette, conduisant à un ratio proforma Dette Nette/EBITDA ajusté à fi n 2016 inférieur à 3, préservant les grands équilibres financiers du Groupe. La forte génération de trésorerie permettra un désendettement rapide du Groupe, avec l'objectif de revenir à un ratio inférieur à 2 à fi n 2018.

En 2015, le chiffre d'affaires du Groupe SEB, incluant WMF, aurait été de 5 824 millions d'euros avec un EBITDA ajusté de 651 millions d'euros, représentant un ratio de 11,2 %.

L'opération sera fortement relutive de plus de 20 % sur le bénéfi ce net par action dès la première année pleine.

Fondé en 1853, le Groupe WMF s'est développé autour de 3 activités : les machines à café professionnelles, le Petit Équipement Domestique (articles culinaires et petit électroménager) et l'équipement hôtelier. Au fi l des années, il s'est forgé de solides positions :

  • dans le café professionnel, il est le leader mondial incontesté avec une part de marché de 28 %, loin devant le n° 2 ;
  • dans les articles culinaires, WMF est le clair leader en Allemagne avec 20 % du marché.

En 2015, le Groupe WMF a réalisé un chiffre d'affaires de 1,1 milliard d'euros, en croissance de 4,3 %. Ce chiffre d'affaires se répartit à hauteur de 56 % dans le Petit Équipement Domestique, 37 % dans le café professionnel et 7 % dans l'équipement hôtelier. Au plan géographique, les trois quarts des ventes sont réalisés en Europe (51 % en Allemagne), les autres principaux marchés étant à parts quasi équivalentes les États-Unis, la Chine, le Japon et la Corée.

L'EBITDA ajusté du Groupe WMF s'élève à 118 millions d'euros en 2015 et est estimé à 140 millions d'euros pour l'année 2016.

WMF compte 8 sites de production dans le monde : 4 en Allemagne, 1 en Suisse, 1 en République Tchèque, 1 en Chine et 1 en Inde. Il s'appuie sur une distribution multi-canal et détient notamment un

NOTE 3 INFORMATION SECTORIELLE

Conformément à la norme IFRS 8 – Segments opérationnels, l'information présentée ci-après pour chaque secteur opérationnel est identique à celle présentée aux principaux décideurs opérationnels (les membres du Comité exécutif) pour l'évaluation des performances des secteurs et la prise de décision concernant l'affectation des ressources.

Les informations internes revues et utilisées par les principaux décideurs opérationnels reposent sur une présentation par zone géographique. Le Comité exécutif évalue la performance des secteurs sur la base :

Note 3.1. PAR ZONE D'IMPLANTATION D'ACTIFS

important réseau de magasins en propre. Il emploie 5 700 salariés dans 16 pays, dont 3 800 en Allemagne.

L'opération est soumise aux autorités de la concurrence concernées dont l'approbation devrait intervenir au 2e semestre 2016.

  • du produit des activités ordinaires et du résultat d'exploitation ; et
  • des capitaux nets investis défi nis comme la somme des actifs sectoriels (goodwill, immobilisations corporelles et incorporelles, stocks et créances clients) et des passifs sectoriels (dettes fournisseurs, autres dettes opérationnelles et provisions).

La performance en matière de fi nancement et de trésorerie et la fi scalité sur le résultat sont suivies au niveau du Groupe et ne sont pas allouées par secteur.

Les informations 2016 données par zone géographique sont présentées sur la base de la nouvelle organisation du Groupe annoncée au cours du mois de septembre 2015.

(en millions €) EMEA AMÉRIQUES ASIE Transactions
intra-Groupe
Total
30/06/2016
Produits des activités ordinaires
Produits inter-secteurs 1 010,8 346,2 788,4 2 145,4
Produits externes 106,0 1,0 428,1 (516,7) 18,4
TOTAL PRODUITS DES ACTIVITÉS ORDINAIRES 1 116,8 347,2 1 216,5 (516,7) 2 163,8
Résultat
Résultat opérationnel d'activité 75,3 (1,8) 140,3 (41,9) 171,9
Résultat d'exploitation 54,3 (19,0) 140,3 (41,9) 133,7
Résultat fi nancier (25,2)
Part du résultat net dans les entreprises associées
Impôt sur résultat (26,0)
RÉSULTAT NET 82,5
Bilan consolidé
Actifs sectoriels 1 492,3 843,3 1 480,3 (532,3) 3 283,6
Actifs fi nanciers 584,8
Actifs d'impôts 109,7
ACTIF TOTAL 3 978,1
Passifs sectoriels (818,5) (210,7) (576,6) 461,8 (1 144,0)
Dettes fi nancières (1 112,8)
Passifs d'impôts (95,2)
Capitaux propres (1 626,1)
PASSIF TOTAL (3 978,1)
Autres informations
Investissements corporels et incorporels 45,2 45,2 16,7 107,1
Dotations aux amortissements (34,4) (8,0) (17,5) (59,9)
Pertes de valeur comptabilisées en résultat

Les « produits inter-secteurs » correspondent aux ventes hors Groupe réalisées par les sociétés basées dans la zone concernée.

Les « produits externes » correspondent aux ventes totales (internes au Groupe et hors Groupe), réalisées à l'extérieur de la zone par les sociétés basées dans la zone.

Toutes les transactions internes sont établies sur une base de marché, à des termes et conditions similaires à ceux qui seraient proposés à des tierces parties.

Les informations 2015 par zone géographique sont présentées selon l'organisation du Groupe qui prévalait jusqu'à sa refonte fi n 2015.

(en millions €) France Autres pays
d'Europe
occidentale (a)
Amérique
du Nord
Amérique
du Sud
Asie/
Pacifi que
Europe
centrale,
Russie et
Autres pays
Transactions
intra
Groupe
Total
30/06/2015
Produits des activités
ordinaires
Produits inter-secteurs 292,7 364,1 238,7 173,5 701,6 261,8 2 032,5
Produits externes 332,1 37,9 0,3 4,0 482,2 6,9 (782,6) 80,6
TOTAL PRODUITS DES
ACTIVITÉS ORDINAIRES
624,8 402,0 239,0 177,5 1 183,8 268,7 (782,6) 2 113,1
Résultat
Résultat opérationnel
d'activité
20,1 20,6 (3,5) 4,6 93,8 31,4 (21,1) 146,0
Résultat d'exploitation 3,3 20,7 (3,7) (0,5) 93,8 29,9 (21,1) 122,5
Résultat fi nancier (23,1)
Part du résultat net dans
les entreprises associées
Impôt sur résultat (24,9)
RÉSULTAT NET 74,6
Bilan consolidé
Actifs sectoriels 730,6 396,8 459,9 423,4 1 360,3 309,9 (371,8) 3 309,2
Actifs fi nanciers 558,4
Actifs d'impôts 89,0
ACTIF TOTAL 3 956,6
Passifs sectoriels 435,8 249,2 120,4 99,6 375,6 127,7 (308,1) 1 100,2
Dettes fi nancières 918,0
Passifs d'impôts 97,1
Capitaux propres 1 841,3
PASSIF TOTAL 3 956,6
Autres informations
Investissements corporels
et incorporels
35,4 2,3 2,0 10,0 13,6 1,4 64,7
Dotations aux amortissements 30,9 2,7 4,0 4,2 20,2 1,1 63,2
Pertes de valeur
comptabilisées en résultat
0,5 0,5

(a) « Autres pays d'Europe occidentale » comprend uniquement l'Europe des 15 hors France avant l'élargissement aux nouveaux pays entrants, toujours classés en « Europe centrale, Russie et Autres pays ».

(en millions €) France Autres pays
d'Europe
occidentale (a)
Amérique
du Nord
Amérique
du Sud
Asie Europe
centrale +
autres pays
Transactions
intra
Groupe
Total
2015
Produits des activités
ordinaires
Produits intersecteurs 736,5 930,9 576,8 370,1 1 427,7 570,3 4 612,3
Produits externes 729,1 81,0 0,4 7,4 1 065,7 25,5 (1 751,7) 157,4
TOTAL PRODUIT DES
ACTIVITÉS ORDINAIRES
1 465,6 1 011,9 577,2 377,5 2 493,4 595,8 (1 751,7) 4 769,7
Résultat opérationnel
d'activité
81,1 37,7 9,9 (1,6) 251,1 46,1 3,7 428,0
Résultat d'exploitation 42,1 43,2 9,0 (23,3) 251,0 45,6 3,7 371,3
Résultat fi nancier (47,8)
Part du résultat net dans
les entreprises associées
Impôt sur résultat (82,4)
RÉSULTAT NET 241,1
Bilan consolidé
Actifs sectoriels 762,3 536,7 465,4 364,6 1 299,7 316,9 (298,5) 3 447,1
Actifs fi nanciers (b) 1 093,3
Actifs d'impôts 94,8
ACTIF TOTAL 4 635,2
Passifs sectoriels 486,3 310,1 86,3 89,5 431,7 120,3 (248,8) 1 275,4
Dettes fi nancières 1 350,6
Passifs d'impôts 101,6
Capitaux propres 1 907,7
PASSIF TOTAL 4 635,2
Autres informations
Investissements corporels
et incorporels
84,6 6,0 4,9 22,9 30,2 4,7 153,3
Dotations aux amortissements 69,5 5,2 8,0 7,9 40,5 2,2 133,3
Pertes de valeur
comptabilisées en résultat
3,7 9,4 13,1

(a) « Autres pays d'Europe occidentale » comprend uniquement l'Europe des 15 avant l'élargissement aux nouveaux pays entrants toujours classés en « Europe centrale et autres pays ».

(b) Y compris autres placements fi nanciers.

Note 3.2. PRODUITS DES ACTIVITÉS ORDINAIRES PAR ZONE DE COMMERCIALISATION ET PAR SECTEURS D'ACTIVITÉ

Les informations 2016 données par zone géographique sont présentées sur la base de la nouvelle organisation du Groupe annoncée au cours du mois de septembre 2015.

(en millions €) 30/06/2016
6 mois
30/06/2015
6 mois
31/12/2015
12 mois
EMEA 1 015,5 966,3 2 343,9
AMÉRIQUES 352,0 420,0 972,6
ASIE 796,3 726,8 1 453,2
TOTAL 2 163,8 2 113,1 4 769,7
(en millions €) 30/06/2016
6 mois
30/06/2015
6 mois
31/12/2015
12 mois
Articles culinaires 690,0 699,7 1 563,0
Petit électroménager 1 473,8 1 413,4 3 206,7
TOTAL 2 163,8 2 113,1 4 769,7

NOTE 4 FRAIS OPÉRATIONNELS

(en millions €) 30/06/2016
6 mois
30/06/2015
6 mois
31/12/2015
12 mois
Coût des ventes (1 328,9) (1 321,7) (2 962,2)
Frais de recherche et développement (43,3) (42,3) (88,5)
Publicité (35,9) (36,0) (121,6)
Frais commerciaux et administratifs (583,8) (567,1) (1 169,4)
FRAIS OPÉRATIONNELS (1 991,9) (1 967,1) (4 341,7)

NOTE 5 INTÉRESSEMENT ET PARTICIPATION

Les charges d'intéressement et de participation du semestre sont calculées en appliquant aux charges annuelles estimées le taux d'avancement des résultats des sociétés concernées.

NOTE 6 AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION

(en millions €) 30/06/2016
6 mois
30/06/2015
6 mois
31/12/2015
12 mois
Charges de restructuration (17,0) (9,4) (18,8)
Dépréciation d'actifs (0,5) (9,9)
Divers et réalisation d'actifs (7,3) (5,2) 3,4
AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION (24,3) (15,1) (25,3)

Note 6.1. CHARGES DE RESTRUCTURATION

Les charges de restructuration du 1er semestre 2016 concernent essentiellement les frais liés à la réorganisation industrielle au Brésil pour 15 millions d'euros et divers frais non signifi catifs pris isolément. Le Groupe a en effet annoncé la fermeture de son usine historique de Sao Paolo et le transfert progressif de la production de petit électroménager vers une nouvelle usine à Itatiaia dans l'État de Rio de Janeiro à partir de novembre 2016.

Au 30 juin 2015, les charges de restructuration concernaient principalement des dépenses de réorganisation destinées à restaurer la compétitivité du site de Lourdes pour 6,3 millions d'euros, des frais liés à la réorganisation industrielle et commerciale de la fi liale brésilienne pour 1,7 million d'euros et le suivi du plan de réorganisation de notre activité Retail en Amérique du Sud pour 1,1 million d'euros.

Au 31 décembre 2015, les diverses mesures de réorganisation engagées sur le 1er semestre avaient été poursuivies. Ainsi, en complément des dépenses mentionnées ci-dessus concernant Lourdes, les frais de réorganisation au Brésil s'élevaient à 8,7 millions d'euros. Par ailleurs, des dépenses de réorganisation avaient été engagées en Scandinavie pour 3,2 millions d'euros faisant suite à l'acquisition d'OBH Nordica.

Note 6.2. DÉPRÉCIATION D'ACTIFS

Compte tenu du caractère saisonnier de l'activité, le Groupe procède à la réalisation des tests de pertes de valeur lors de la clôture annuelle. Au 30 juin 2016, le Groupe a procédé à la revue des indicateurs de perte de valeur susceptibles d'entraîner une réduction de la valeur nette comptable des marques et des écarts d'acquisition comptabilisés.

Aucun indice de perte de valeur n'a été identifi é sur ces éléments incorporels.

Note 6.3. DIVERS ET RÉALISATION D'ACTIFS

Au 30 juin 2016, le Groupe a principalement constaté dans ses comptes des frais d'acquisition liés aux opérations de croissance externe de la période pour environ 3 millions d'euros.

Au 1er semestre 2015, une provision de 3 millions d'euros avait été enregistrée au titre de frais complémentaires liés à la dépollution d'un terrain au Brésil, ainsi qu'une indemnité de 1,2 million d'euros liée à la clôture d'un litige avec un ancien distributeur en Turquie.

Au 31 décembre 2015, un badwill de 9,5 millions d'euros issu de la première comptabilisation d'OBH Nordica avait été en partie compensé par la comptabilisation de la provision liée aux dépenses de dépollution au Brésil estimée alors à 4 millions d'euros.

NOTE 7 RÉSULTAT FINANCIER

(en millions €) 30/06/2016
6 mois
30/06/2015
6 mois
31/12/2015
12 mois
COÛT DE L'ENDETTEMENT FINANCIER (17,1) (13,6) (27,5)
Frais fi nanciers/avantages au personnel long terme (1,5) (1,6) (3,0)
Pertes, gains de change et instruments fi nanciers (2,6) (2,9) (9,3)
Autres (4,0) (4,9) (8,0)
AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS (8,1) (9,4) (20,3)

Les frais financiers sur les avantages au personnel à long terme correspondent à la différence entre la charge liée à la « désactualisation » annuelle des engagements et les rendements attendus des actifs fi nanciers détenus en couverture de ces engagements, ainsi que des charges de « désactualisation » des autres dettes et provisions à long terme.

Les gains et pertes de change liés aux transactions commerciales en devises sont enregistrés en résultat opérationnel d'activité.

Les écarts de change sur les opérations de couverture liées au fi nancement sont comptabilisés en résultat fi nancier ainsi que les coûts de mise en place de ces instruments de couverture.

NOTE 8 IMPÔT SUR LES RÉSULTATS

La charge d'impôt du semestre est calculée en appliquant, au résultat avant impôt de la période, le taux effectif moyen estimé pour l'exercice. Ce calcul est réalisé individuellement au niveau de chaque entité fi scale consolidée.

La différence entre le taux effectif de 24 % et le taux normal en France de 34,43 % s'analyse comme suit :

(en %) 30/06/2016
6 mois
30/06/2015
6 mois
31/12/2015
12 mois
TAUX NORMAL D'IMPÔT 34,4 38,0 38,0
Effet des différences de taux d'imposition (a) (12,5) (22,3) (19,1)
Pertes fi scales sans constatation d'actifs nets d'impôts différés (b) 1,7 3,1 6,2
Activation et utilisation de défi cits fi scaux antérieurs (4,3) (1,2) (0,6)
Autres (c) 4,7 7,4 1,0
TAUX EFFECTIF D'IMPÔT 24,0 25,0 25,5

(a) Les variations enregistrées dans l'effet des différences de taux d'imposition dépendent de la part de la France dans le résultat consolidé.

(b) Les pertes fi scales sans constatation d'actif net d'impôt différé concernent des fi liales d'Amérique du Sud et d'Asie non signifi catives prises isolément.

(c) La ligne « Autres » comprend principalement des impôts de distribution, la taxe sur les dividendes et des provisions pour contrôle fi scal.

NOTE 9 ACTIONS PROPRES

Au 30 juin 2016, le capital social est composé de 50 169 049 actions d'un nominal de 1 euro.

Au cours du 1er semestre 2016, le Groupe a acquis 362 304 actions au prix moyen pondéré de 100,96 euros et a cédé sur le marché 446 469 actions au prix moyen de 65,68 euros.

Au 30 juin 2016, le Groupe détient 990 288 actions propres au cours moyen de 76,41 euros (1 040 803 au 30 juin 2015 au cours moyen de 62,88 euros et 1 074 453 au 31 décembre 2015 au cours moyen de 66,24 euros).

La part du Capital Social autodétenue a évolué de la façon suivante :

Réalisations
(en nombre d'actions) 1er semestre 2016
6 mois
1er semestre 2015
6 mois
Exercice 2015
12 mois
DÉTENTIONS À L'OUVERTURE 1 074 453 1 291 242 1 291 242
Achats d'actions
Contrats de rachat 170 000 198 850 350 000
Contrats de liquidité 192 304 351 578 664 174
Ventes d'actions
Cessions (189 593) (361 965) (673 909)
Levées d'options d'achat (256 876) (438 902) (557 054)
Annulations d'actions
DÉTENTIONS À LA CLÔTURE 990 288 1 040 803 1 074 453

NOTE 10 AVANTAGES AU PERSONNEL

Au 30 juin 2016, le Groupe a mis à jour le taux d'actualisation utilisé pour calculer les engagements de retraite en France et en Allemagne, ces deux pays représentant plus de 90 % de l'engagement total du Groupe.

Le taux utilisé au 30 juin 2016 pour ces deux pays est de 1,25 % au lieu de 2 % au 31 décembre 2015. Cette baisse du taux se traduit par une augmentation des provisions pour retraite de 18,5 millions d'euros au 30 juin 2016.

NOTE 11 AUTRES PROVISIONS

30/06/2016 30/06/2015 31/12/2015
(en millions €) non courantes courantes non courantes courantes non courantes courantes
Retraite et engagements
assimilés
159,7 7,7 148,5 9,3 143,5 9,6
Garantie après-vente 5,3 21,5 4,4 20,5 4,8 22,9
Litiges en cours
et autres risques
35,2 14,2 38,3 20,4 32,5 16,1
Provision pour
restructuration
11,8 17,2 7,0 9,0 5,0 12,4
TOTAL 212,0 60,6 202,0 55,4 185,8 61,0

Les provisions sont affectées en provisions courantes ou non courantes en fonction de leur part respective à moins d'un an et plus d'un an. L'évolution des autres provisions (hors retraites et engagements assimilés) sur l'exercice s'analyse de la façon suivante :

(en millions €) 01/01/2016 Dotations Reprises
non utilisées
Utilisations Autres
mouvements *
30/06/2016
Garantie après-vente 27,7 8,6 (0,3) (9,0) (0,2) 26,8
Litiges en cours
et autres risques
48,6 6,8 (1,5) (5,5) 1,0 49,4
Provision pour
restructuration
17,4 15,7 (0,4) (6,2) 2,5 29,0
TOTAL 93,7 31,1 (2,2) (20,7) 3,3 105,2

* Les « autres mouvements » comprennent les écarts de conversion et les mouvements de périmètre.

(en millions €) 01/01/2015 Dotations Reprises
non utilisées
Utilisations Autres
mouvements *
30/06/2015
Garantie après-vente 24,7 9,7 0,3 9,6 0,4 24,9
Litiges en cours
et autres risques
52,5 8,4 0,9 3,6 2,3 58,7
Provision pour
restructuration
12,2 6,4 0,2 2,0 (0,4) 16,0
TOTAL 89,4 24,5 1,4 15,2 2,3 99,6

* Les « autres mouvements » comprennent les écarts de conversion et les mouvements de périmètre.

(en millions €) 01/01/2015 Dotations Reprises
non utilisées
Utilisations Autres
mouvements *
31/12/2015
Garantie après-vente 24,7 17,7 0,8 15,9 2,0 27,7
Litiges en cours
et autres risques
52,5 16,4 5,6 15,8 1,1 48,6
Provision pour
restructuration
12,2 12,0 0,6 5,0 (1,2) 17,4
TOTAL 89,4 46,1 7,0 36,7 1,9 93,7

* Les « autres mouvements » comprennent les écarts de conversion et les mouvements de périmètre.

La ventilation de la provision pour restructuration est la suivante :

(en millions €) 30/06/2016 30/06/2015 31/12/2015
Frais de personnel 23,1 14,8 15,6
Frais d'arrêt 5,9 1,2 1,8
TOTAL 29,0 16,0 17,4

NOTE 12 ENDETTEMENT FINANCIER NET

(en millions €) 30/06/2016 30/06/2015 31/12/2015
Dette obligataire 497,5 497,4
Dettes bancaires 0,4 24,6 1,5
Dettes leasing 44,2 2,6 2,2
Autres dettes fi nancières (y compris placements privés) 181,8 180,8 181,8
Participation des salariés 20,6 24,9 24,1
DETTES FINANCIÈRES NON COURANTES 744,5 232,9 707,0
Dette obligataire 299,7 299,8
Dettes bancaires 7,3 44,3 34,2
Billets de trésorerie 260,0 115,0 110,0
Part à moins d'un an des dettes non courantes 66,9 215,7 179,5
DETTES FINANCIÈRES COURANTES 334,2 674,7 623,5
ENDETTEMENT FINANCIER BRUT 1 078,7 907,6 1 330,5
Trésorerie et équivalents de trésorerie nets* (322,3) (306,6) (770,8)
Autres placements fi nanciers courants* (136,9) (149,9) (243,6)
Instruments dérivés (nets) 9,4 1,6 (0,5)
ENDETTEMENT FINANCIER NET 628,9 452,7 315,6

* Dont 273 millions d'euros en Chine contre 250 millions d'euros au 30 juin 2015 et 391 millions d'euros au 31 décembre 2015.

L'endettement financier net comprend l'ensemble des dettes fi nancières courantes et non courantes diminuées de la trésorerie et équivalents de trésorerie ainsi que des instruments dérivés liés au financement du Groupe qui ont une échéance inférieure à un an et sont cessibles facilement. Il comprend également des placements fi nanciers court terme sans risque de changement de valeur signifi catif mais dont l'échéance à la date de souscription est supérieure à 3 mois.

NOTE 13 JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS

Note 13.1. INSTRUMENTS FINANCIERS

30/06/2016
Ventilation par catégorie d'instruments
(en millions €) Valeur
comptable
Juste
valeur
Juste valeur
par résultat
(hors dérivés)
Actifs
disponibles
à la vente
Prêts et
créances
Dettes au
coût amorti
Instruments
dérivés
Actifs
Autres participations 16,0 16,0 16,0
Autres actifs fi nanciers non courants (b) 46,3 46,3 46,3
Autres actifs non courants (a) 2,3 2,3 2,3
Clients 688,1 688,1 688,1
Autres créances courantes hors
charges constatées d'avance (a)
4,4 4,4 4,4
Instruments dérivés 35,0 35,0 35,0
Autres placements fi nanciers 137,6 137,6 137,6
Trésorerie et équivalents de trésorerie 322,3 322,3 322,3
TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS 1 252,0 1 252,0 459,9 16,0 741,1 35,0
Passifs
Emprunts et dettes fi nancières
non courantes
744,5 781,6 781,6
Autres passifs non courants (a) 2,6 2,6 2,6
Fournisseurs 602,9 602,9 602,9
Autres passifs courants (a) 32,3 32,3 32,3
Instruments dérivés 34,1 34,1 34,1
Dettes fi nancières courantes 334,2 334,2 334,2
TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS 1 750,6 1 787,7 1 753,6 34,1

(a) Hors créances et dettes fi scales et sociales.

(b) Dont 36 millions d'euros pour le compte courant EMSA.

30/06/2015 Ventilation par catégorie d'instruments
(en millions €) Valeur
comptable
Juste
valeur
Juste valeur
par résultat
(hors dérivés)
Actifs
disponibles
à la vente
Prêts et
créances
Dettes au
coût amorti
Instruments
dérivés
Actifs
Autres participations 12,4 12,4 12,4
Autres actifs fi nanciers non courants 15,2 15,2 15,2
Autres actifs non courants 4,2 4,2 4,2
Clients 641,4 641,4 641,4
Autres créances courantes hors
charges constatées d'avance *
29,3 29,3 29,3
Instruments dérivés 67,6 67,6 67,6
Autres placements fi nanciers 150,9 150,9 150,9
Trésorerie et équivalents de trésorerie 306,6 306,6 306,6
TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS 1 227,6 1 227,6 457,5 12,4 690,1 67,6
Passifs
Emprunts et dettes fi nancières
non courantes
232,9 233,6 233,6
Autres passifs non courants * 2,0 2,0 2,0
Fournisseurs 578,2 578,2 578,2
Autres passifs courants * 22,7 22,7 22,7
Instruments dérivés 10,4 10,4 10,4
Dettes fi nancières courantes 674,7 686,2 686,2
TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS 1 520,9 1 533,1 1 522,7 10,4

* Hors créances et dettes fi scales et sociales.

Les actifs fi nanciers comprennent les participations, les actifs courants représentant les créances d'exploitation (hors dettes fiscales et sociales), des titres de créances ou des titres de placement.

La juste valeur des créances clients et autres créances courantes (actifs détenus jusqu'à l'échéance) est équivalente à leur valeur comptable compte tenu de leur échéance à court terme.

Les actifs financiers non courants comprennent des titres de participations non consolidés, certaines créances afférentes ainsi que des créances dont l'échéance est supérieure à un an.

Ces actifs fi nanciers sont maintenus au bilan à leur coût d'acquisition, représentatif de leur juste valeur, en l'absence d'un marché actif.

Les passifs financiers comprennent les emprunts, les autres fi nancements et découverts bancaires et les dettes d'exploitation (hors dettes fi scales et sociales).

Les emprunts et dettes fi nancières, en l'absence de prix coté sur un marché actif, sont évalués à partir des fl ux de trésorerie futurs, emprunt par emprunt, en actualisant ces fl ux à la date de clôture sur la base du taux observé sur le marché à la clôture pour des types d'emprunts similaires et en tenant compte du spread moyen émetteur du Groupe.

Note 13.2. INFORMATIONS SUR LES ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS COMPTABILISÉS EN JUSTE VALEUR

Conformément à l'amendement d'IFRS 7, le tableau suivant présente les éléments comptabilisés en juste valeur par classe d'instruments fi nanciers selon la hiérarchie suivante :

  • niveau 1 : instrument coté sur un marché actif ;
  • niveau 2 : évaluation faisant appel à des techniques de valorisations simples s'appuyant sur des données de marché observables ;
  • niveau 3 : évaluation faisant appel à des données non observables sur le marché.
30/06/2016
(en millions €) Total Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Actifs
Instruments dérivés 35,0 35,0
Autres placements fi nanciers 136,9 136,9
Trésorerie et équivalents de trésorerie 322,3 322,3
TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS
COMPTABILISÉS EN JUSTE VALEUR
494,2 459,2 35,0
Passifs
Instruments dérivés 34,1 34,1
TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS
COMPTABILISÉS À LA JUSTE VALEUR
34,1 34,1

Le portefeuille d'instruments fi nanciers dérivés utilisés par le Groupe dans le cadre de sa gestion des risques comporte principalement des ventes et achats à terme de devises, des swaps de change et des swaps sur matières premières. La juste valeur de ces contrats est déterminée à l'aide de modèles internes de valorisation basés sur des données observables et peut-être considérée de niveau 2.

NOTE 14 FAITS EXCEPTIONNELS ET LITIGES

Enquête de l'autorité de la concurrence française

L'Autorité de la Concurrence a diligenté une enquête sur les pratiques de prix et de référencement de plusieurs fabricants d'électroménager, dont Groupe SEB France et Groupe SEB Retailing, à l'égard de certains distributeurs du commerce en ligne.

Il n'est pas attendu d'événements signifi catifs dans cette affaire avant fi n 2017 et aucune provision n'a été reconnue dans les comptes au 30 juin 2016 compte tenu de l'issue incertaine de la procédure.

Litige douanier en Turquie

Groupe SEB Istanbul, la fi liale turque du Groupe, a reçu en date du 1er février 2016 une notifi cation des Autorités douanières indiquant que, selon leur interprétation, nos importations sont soumises à une taxe additionnelle non acquittée à ce jour. La notifi cation reçue couvre la période comprise entre le 1er janvier 2013 et le 28 septembre 2015 et fait état d'un redressement en base de 4,5 millions d'euros et de pénalités de 13,5 millions d'euros. Le Groupe entend contester l'intégralité de ce redressement.

Au cours du 1er semestre 2016, aucun fait exceptionnel ou litige signifi catif n'est venu impacter la situation fi nancière du Groupe.

NOTE 15 TRANSACTIONS AVEC DES PARTIES LIÉES

Il n'y a aucune autre transaction signifi cative sur la période avec des parties liées, ni d'évolution quant à la nature des transactions telles que décrites dans la note 30 du Document de référence 2015.

NOTE 16 ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE

À la date d'arrêté des comptes par le Conseil d'administration, le 22 juillet 2016, aucun événement signifi catif n'est intervenu.

Rapport des Commissaires aux comptes sur l'information fi nancière semestrielle 2016

Aux actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confi ée par votre Assemblée générale et en application de l'article L. 451-1-2 III du Code monétaire et fi nancier, nous avons procédé à :

  • l'examen limité des comptes semestriels consolidés résumés de la société SEB S.A., relatifs à la période du 1er janvier 2016 au 30 juin 2016, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
  • la vérifi cation des informations données dans le rapport semestriel d'activité.

Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité du Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.

Conclusion sur les comptes

Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et fi nanciers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies signifi catives obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.

Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies signifi catives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34 – norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne – relative à l'information fi nancière intermédiaire.

Vérifi cation spécifi que

Nous avons également procédé à la vérifi cation des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés résumés.

Fait à Courbevoie et à Lyon, le 25 juillet 2016 Les Commissaires aux Comptes

PricewaterhouseCoopers Audit Mazars

Nicolas Brunetaud Thierry Colin

Déclaration de la personne physique responsable du Rapport Financier Semestriel

J'atteste, qu'à ma connaissance,

  • les comptes résumés pour le semestre écoulé sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fi dèle du patrimoine, de la situation fi nancière et du résultat de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation ;
  • le Rapport semestriel d'activité ci-joint présente un tableau fi dèle des événements importants survenus au cours des six premiers mois de l'exercice et de leur incidence sur les comptes, des principales transactions avec les parties liées ainsi qu'une description des principaux risques et des principales incertitudes pour les six mois restants de l'exercice.

Écully, le 26 juillet 2016 Le Président-Directeur Général

Thierry de La Tour d'Artaise

201www.groupeseb.com

Groupe SEB Campus SEB – 112 chemin du Moulin Carron 69130 Ecully – France Téléphone : +33 (0)4 72 18 18 18

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