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Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine

Interim / Quarterly Report Aug 3, 2017

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RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL AU 30 JUIN 2017

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine

Cité de l'Agriculture - Chemin de la Bretèque 76230 Bois-Guillaume - Tél. : 02 27 76 60 30 www.ca-normandie-seine.fr

Société coopérative à capital variable, régie par les articles L.512-20 du Code Monétaire et Financier et la loi N°47-1775 du 10/09/1947 portant sur les statuts de la coopération. RCS : 433 786 738 Rouen.

SOMMAIRE

Rapport semestriel d'activité au 30/06/2017………………….………………. 3
Comptes consolidés intermédiaires résumés au 30/06/2017……………… 25
Attestation du responsable de l'information…………………………………… 75
Rapport des Commissaires aux Comptes sur l'information
financière semestrielle 2017…….………………………………………………
76

Rapport semestriel d'activité au 30 juin 2017

1) Environnement économique et financier

1.1 Environnement national et international

Brexit, élection de Donald Trump aux Etats-Unis, programmes de rupture proposés aux électeurs en Europe … autant de changements politiques majeurs qui ont eu paradoxalement peu d'impacts directs sur l'économie réelle, tout du moins à court terme. Ainsi, la croissance mondiale poursuit sa lente reprise, mais sans que l'inflation reparte à la hausse : elle résiste et se diffuse, jusque dans la zone Euro où elle atteindrait 2 % en 2017.

La consommation des ménages reste le principal moteur de croissance, mais l'investissement commence aussi à frémir et le marché du travail semble s'améliorer. Certes des risques demeurent toujours, notamment de possibles et désagréables surprises de l'administration de D. Trump, ainsi que des dangers liés au déséquilibre du secteur financier chinois, mais il semble que les Banques Centrales, vigilantes, s'orientent vers un retrait très graduel des soutiens monétaires qui permettent d'espérer que les conditions ne se dégradent pas brusquement.

Dans les pays émergents, l'accélération lente mais graduelle de la croissance se poursuit en même temps que les risques politiques et les menaces protectionnistes s'éloignent. La Chine en particulier voit sa croissance se stabiliser après 6 années de ralentissement ; et certains pays émergents importants (le Brésil, l'Inde, la Turquie ou encore l'Afrique du Sud) sont parvenus à réduire leurs déséquilibres après des années de déficit important. La Russie en revanche devrait continuer à connaître une croissance plus limitée (entre + 0,5 % et + 1,5 %) malgré la hausse des cours du pétrole et des métaux, tant que des réformes structurelles et institutionnelles ne sont pas mises en œuvre.

La croissance des pays développés peut être qualifiée de robuste : les risques politiques se sont atténués. Pour preuve, les actions américaines continuent de progresser alors que l'espoir de mesures pro-business diminue pourtant (le calendrier et l'ampleur des mesures annoncées restent flous), et que la Fed remonte ses taux. La croissance américaine devrait ainsi être de 2,25 %, un niveau supérieur à la tendance long terme espérée et le taux de chômage pourrait passer sous la barre des 4 %. Néanmoins, l'inflation ne devrait pas excéder 1,4 %, tertiarisation et « ubérisation » contribuant à contraindre les salaires et à engendrer des mutations structurelles du secteur économique.

En zone Euro, la croissance a connu un rebond inattendu en ce début d'année et devrait permettre d'atteindre 2 % à la fin 2017 (contre 1,7 % prévu initialement). La consommation continue de progresser à un rythme soutenu mais la baisse du taux de chômage ralentit (pour atteindre 8,9 %) et le rythme de croissance des salaires reste modeste (+ 1,5 %). S'il est prématuré de conclure à une accélération, une légère hausse reste possible même si la croissance demeurera lente (l'espoir d'une accélération, qu'a pu un temps suggérer le scénario de « reflation » aux États-Unis tant prisé par les marchés, s'évapore).

La croissance française elle aussi devrait continuer à s'améliorer en 2017 et atteindre 1,3 % (après une année 2016 à 1,1 %), même si le fameux « alignement des planètes » pouvait laisser espérer mieux encore (euro faible, taux d'intérêts toujours bas, énergie bon marché, élections passées). Les facteurs de soutien externes (euro, pétrole et taux) continuent à jouer favorablement, accompagnés par des mesures politiques de soutien aux entreprises ; mais ce dynamisme reste limité par des contraintes structurelles persistantes (chômage élevé même si en légère baisse à 9,5 %, déficit de compétitivité, assainissement budgétaire, …).

La reprise normande est toutefois en retrait du niveau national : le chômage se maintient au-dessus de 10 % de la population active dans le département de l'Eure. Le nombre de demandeurs d'emploi diminue pour la première fois depuis 2007, mais les seniors ne profitent pas de cette amélioration. L'emploi salarié se contracte en raison de pertes d'emploi conséquentes dans l'industrie et la construction. La situation économique est encore fragile en Seine-Maritime mais les signes d'une relance sont bien présents. La situation du marché du travail s'améliore, l'intérim faisant preuve d'un fort dynamisme (+2 400 emplois).

1.2 Evolution des marchés financiers

Malgré les chocs politiques récents, l'ensemble des marchés actions mondiaux a fortement progressé ces derniers mois en majorité grâce à l'amélioration des perspectives économiques mondiales.

Les actions américaines sont en hausse de 14 % depuis les élections présidentielles américaines et ont continué de progresser au deuxième trimestre 2017 alors que les taux longs et le dollar sont ajustés à la baisse : les marchés restent majoritairement optimistes quant à la mise en œuvre des promesses probusiness du président Trump.

Par ailleurs, la forte performance des actions ne s'est pas s'accompagnée d'un appétit pour le risque exubérant, ce qui aurait pu indiquer la formation d'une bulle.

En parallèle, les taux d'intérêt devraient connaître un cycle stable, avec une remontée modeste et graduelle, contenus par les Banques Centrales qui poursuivent leurs politiques prudentes. Ainsi, les taux à 10 ans américains devraient remonter à 2,60 % en fin d'année après une légère baisse cet été si la FED confirme sa volonté de « dégonfler » son bilan. Côté Europe, la politique de taux de la BCE contribuerait à maintenir les taux à des niveaux bas sur la partie courte de la courbe, malgré des annonces à venir sur une baisse de son programme de rachats des titres souverains, sans pour autant de date de fin officialisée.

1.3 Contexte bancaire

La demande de crédit habitat a atteint des niveaux record en 2016 et reste très forte début 2017. Toutefois, les rachats et renégociations ont semble-t-il atteint leur pic historique, d'une part car les ménages concernés sont a priori moins nombreux, ensuite car les taux de crédit devraient légèrement remonter. En conséquence, la production de crédit habitat qui avait progressé de 26 % en 2016 se réduirait de 12 % sur 2017.

Selon le même rythme, les crédits de trésorerie, dont les crédits à la consommation, ont connu un fort rebond en 2016 et au début 2017 (+ 6,8% sur un an en janvier 2017), mais devraient ralentir et progresser de 4,5 % sur un an fin 2017.

Côté placements, après être un peu remonté en 2016 à 14,7 %, le taux d'épargne des ménages français est en léger repli en 2017 à 14,5 % : l'amélioration de la confiance des ménages (avec un indice qui se situe audessus de sa moyenne historique), et des intentions d'achat en hausse laissent penser que les ménages vont réduire encore légèrement leur taux d'épargne sur 2017 voire 2018.

En 2015, les ménages avaient clairement privilégié 3 supports : les dépôts à vue, les PEL et l'assurance-vie, pour des raisons de rémunération et de fiscalité. En 2016 et 2017 surtout, les ménages ont arbitré la structure de leurs placements sur les dépôts à vue et les livrets, l'assurance-vie ayant marqué le pas du fait de flottements quant à sa fiscalité future.

Par ailleurs, la formule du livret A a été modifiée en 2017 pour être moins pénalisante pour les banques en période de taux bas, même si la formule n'a pas encore été appliquée strictement : ainsi, le taux de 0,75 % fixé en juillet 2015 n'a pas été modifié en 2016 ni début 2017 malgré une inflation quasi-nulle.

2) L'activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine

2.1 Activité commerciale

Au premier semestre 2017, l'activité du Crédit Agricole Normandie-Seine se caractérise par un dynamisme commercial particulièrement affirmé sur l'ensemble des marchés, illustré par une conquête en progression de 20 % sur un an, soit plus de 16 000 nouveaux clients et 5 500 nouveaux sociétaires.

Cette conquête s'accompagne d'une activité crédit particulièrement intense sur l'ensemble des marchés. Avec des réalisations à moyen et long termes à 1,5 milliard d'euros en hausse de 47 %, l'encours de créances progresse de plus de 9,5 % et atteint 11 milliards d'euros, dont plus de 6,3 milliards sur l'habitat.

Dans le même temps, la collecte atteint 14,8 milliards d'euros, en progression de 4,3 % sur un an. Elle profite d'une épargne bilan dynamique (+ 5,7 %) portée par l'épargne-logement (+ 7,2 %), les livrets (+ 3,4 %) et plus particulièrement les dépôts à vue (+ 14,7 %).

En matière d'épargne moyen terme, les encours d'assurance vie progressent de 2 % sur un an, atteignant plus de 4,2 milliards d'euro. Dans le même temps, le compartiment OPC progresse aussi de 2,7 % avec un encours de 538 millions - traduisant l'aversion aux risques des ménages français.

L'assurance dommages reste toujours bien orientée avec un portefeuille en progression de près de 4 % et la commercialisation de 19 000 nouveaux contrats.

Millions d'euros Evolution sur 1 an
Encours de crédit 11 169 + 9,8 % *
Encours global de collecte 14 889 + 4,3 %

*Taux d'évolution 2017 vs pro-forma 2016

2.2 Faits marquants de la période et principaux risques et incertitudes du second semestre 2017

La Caisse Régionale a défini son projet de développement 2020-2025, dans la ligne du PMT 2020 du Groupe, en proposant des ambitions fortes de soutien à son territoire, basées sur la poursuite du développement de ses activités cœur de métier, et en s'appuyant sur des relais de croissance à potentiel.

Ce projet – Réinventons ensemble Crédit Agricole Normandie Seine – vise à faire évoluer les métiers de la Caisse Régionale, accompagner ses clients et leurs transformations de façon à garantir l'excellence et la sécurité des pratiques de la banque à horizon 2020 et 2025.

A l'aune de ce projet, un certain nombre de projets d'investissement a d'ores et déjà été mis en œuvre sur le premier semestre 2017 :

  • déploiement d'une solution de paiement de proximité via mobile « Paylib » ;
  • refonte du process de crédit Habitat et mise en ligne d'un espace digital et collaboratif client dans le cadre de ses projets Habitat ;
  • lancement d'une nouvelle offre de services pour la clientèle Jeune en partenariat avec une start-up ;
  • déploiement du concept de « Village by CA ». Ce nouveau modèle de pépinières d'entreprises a vocation à faire bénéficier des projets novateurs d'un accompagnement personnalisé, avec l'implication de partenaires extérieurs et l'appui de l'ensemble du réseau Crédit Agricole. Ce nouveau lieu dédié à « l'open-innovation », d'une capacité d'accueil à terme d'une vingtaine de start-ups, est ouvert dès 2017 sur un site temporaire, avant son installation définitive au premier semestre 2018 sur les quais de la rive gauche de Rouen.

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas identifié de risques majeurs susceptibles d'affecter significativement les comptes individuels et consolidés de l'exercice 2017.

2.3 Compte de résultat semestriel (comptes individuels en milliers d'euros) :

(En milliers d'euros) 30/06/2017 30/06/2016 31/12/2016
Intérêts et produits assimilés 152 657 169 279 328 802
Intérêts et charges assimilées -65 428 -70 881 -146 129
Revenus des titres à revenu variable 25 977 24 051 24 393
Commissions Produits 90 128 96 101 179 436
Commissions Charges -15 114 -14 209 -29 112
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles
de négociation
496 394 803
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles
de placement et assimilés
9 245 -4 480 3 475
Autres produits d'exploitation bancaire 3 789 4 460 8 609
Autres charges d'exploitation bancaire -1 408 -1 246 -2 299
PRODUIT NET BANCAIRE 200 342 203 469 367 978
Charges générales d'exploitation -105 889 -101 244 -203 352
Dotations aux amortissements et dépréciations
sur immobilisations incorporelles et corporelles -5 421 -4 746 -9 824
RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION 89 032 97 479 154 802
Coût du risque -7 862 -14 544 -6 765
RESULTAT D'EXPLOITATION 81 170 82 935 148 037
Résultat net sur actifs immobilisés -802 -443 -1 858
RESULTAT COURANT AVANT IMPOT 80 368 82 492 146 179
Résultat exceptionnel 1 973
Impôts sur les bénéfices -20 569 -21 731 -43 855
Dotations / reprises de FRBG et provisions
réglementées 2 000 -3 000 -2 000
RESULTAT NET DE L'EXERCICE 61 799 57 761 102 297

2.3.1 Produit net bancaire (PNB)

L'activité des établissements bancaires est mesurée par le Produit Net Bancaire, différence entre les produits financiers et accessoires et les charges financières. Le PNB s'élève à 200,3 millions d'euros, en retrait de 1,5 % par rapport au 30 juin 2016.

Le PNB des activités clientèle, à 162,2 millions d'euros, enregistre un retrait de 10% sur un an résultant d'une évolution hétérogène de ses deux principales composantes :

  • Les produits nets d'intérêts et revenus assimilés s'établissent à 87,2 millions d'euros, soit - 11,4 % sur un an. Ce retrait résulte principalement de la baisse des intérêts de crédit en lien avec la courbe de taux (-13 millions d'euros sur la seule partie crédits habitat), partiellement compensée par une reprise de 2 millions sur l'Epargne Logement et la baisse des charges liées aux avances et au refinancement (-4,5 millions d'euros)
  • Les produits nets de commissions s'élèvent à 75 millions d'euros en régression de 8,3 % sur un an, traduisant les effets non récurrents des boni et mali sur les assurances (dont 6,6 millions d'euros sur la CAMCA en 2016, non reconduits en 2017). Ils intègrent la perception d'une commission « non récurrente » sur l'ADI de 4 millions d'euros compensée par la baisse des commissions sur l'épargne financière (- 0,6 millions d'euros). Les autres compartiments traduisent la bonne tenue des activités en matière de monétique (+ 0,4 millions d'euros), de fonctionnement de compte (+ 0,2 millions d'euros), et de services aux clients (+ 0,1 million d'euros)

Les produits nets sur opérations financières en lien avec la gestion des excédents de fonds propres de la Caisse Régionale s'élèvent à 35,7 millions d'euros, en progression de 79 % sur un an. Ils profitent de la progression des revenus sur participations (+ 1,9 millions d'euros) mais surtout d'une hausse des externalisations de plus-values latentes (+ 7,9 millions d'euros) et de l'impact des marchés financiers sur le niveau de provisionnement du portefeuille de placements (+ 5,8 millions d'euros).

2.3.2 Le résultat brut d'exploitation

Les charges de fonctionnement nettes, à 111,3 millions d'euros, enregistrent une progression de 5 % sur un an. Elles intègrent la poursuite du programme pluriannuel de rénovation de l'ensemble des points de vente, mais également les investissements humains et matériels dédiés au développement de nouvelles activités initiées dans le cadre du projet d'entreprise.

Ainsi, les frais de personnel s'inscrivent en progression de 2,4 % (+ 1,6 million d'euro) quasi exclusivement en raison d'effectifs en augmentation, le développement des activités de crédit n'étant que partiellement compensé par l'optimisation de la structure.

Les autres frais administratifs sont en progression plus marquée de 8,5 % sur un an (+ 3,1 millions d'euros). Ils intègrent la poursuite du développement de nouveaux projets technologiques via la structure nationale Crédit Agricole Technologies et Services (+ 1,4 million d'euros) et les travaux menés dans le cadre du projet d'entreprise (+ 1 million d'euro), concrétisés dans le cadre de la convention du 4 avril 2017 ayant réuni plus de 2 200 collaborateurs et administrateurs.

Les dotations aux amortissements s'inscrivent en hausse de 14 % sur un an (+0,7 million d'euros), le plan de rénovation d'agences étant en accélération.

L'évolution respective du PNB et des charges de fonctionnement se traduit par un résultat brut d'exploitation de 89 millions d'euros, en retrait de 8,7 % par rapport à juin 2016. Il en résulte un coefficient d'exploitation de 55,6 % en augmentation de 3,5 points sur la période.

2.3.3 Le résultat net

Le coût du risque s'établit à 7,9 millions d'euros, en diminution de - 45,9 % par rapport au 30 juin 2016. Il intègre un recul de 3,9 millions d'euros au niveau des risques individuels, mais aussi un recul de 3 millions d'euros au niveau des provisions filières et collectives, dû au changement de modèle de notation sur 2017 : ce changement entraîne une révision des paramètres de stress des filières sur la banque de détail, générant une forte augmentation sur les filières Professionnels et Agriculture, et une diminution conséquente sur les filières Habitat.

Il convient de noter l'enregistrement sur ce semestre d'une reprise de dotation de 2 millions d'euros au Fonds pour Risques Bancaires Généraux qui s'établit dorénavant à 21,1 millions d'euros.

Après enregistrement de la charge fiscale, le résultat net arrêté au 30 juin 2017 s'établit à 61,8 millions d'euros, en progression de 7 % sur un an.

2.4 Perspectives

Acteur du développement économique de son territoire, Normandie-Seine déclinera son projet d'entreprise « Réinventons Ensemble Crédit Agricole Normandie Seine » autour de projets innovants au service de nos clients et sociétaires :

  • la création d'espaces de co-working dans certaines agences, de façon à permettre à ses clients ou à ses partenaires de pouvoir bénéficier d'un espace pour travailler, au sein d'une agence bancaire revue et modernisée ;
  • le développement d'un nouveau processus d'octroi de crédit, utilisant les services numériques et digitaux, à la fois pour la clientèle des particuliers (crédit à la consommation) et des professionnels (crédit d'équipement) ;
  • la création d'une cellule dédiée à l'innovation au sein de la Caisse Régionale, dans le but d'identifier et d'accompagner toutes les idées pouvant être source de productivité mais aussi et surtout de satisfaction clients.

La Caisse Régionale de Normandie-Seine continue d'enrichir sa banque digitale avec la montée de version des applications mobile « Ma Banque » et « Ma Carte» avec notamment de nouveaux services permettant de

scanner directement ses remises de chèque de chez soi, ou la commande de monnaie directement depuis son smartphone pour les clientèles professionnelles.

Parallèlement à ces évolutions numériques, la Caisse Régionale poursuit son plan pluriannuel de modernisation de ses agences avec la livraison en 2017 de 15 nouveaux points de vente totalement rénovés et intégrant un concept innovant d'accueil clientèle.

3) Les comptes consolidés

3.1 Présentation juridique de l'entité

La Caisse Régionale de Normandie-Seine est une société coopérative à capital variable, régie par les articles L.512-20 du Code Monétaire et Financier et la loi N°47-1775 du 10/09/1947 portant sur les statuts de l a coopération.

Son siège social est situé, Cité de l'Agriculture, chemin de la Bretèque, 76 230 Bois-Guillaume. Elle est inscrite au registre du commerce de Rouen sous le numéro 433 786 738, code NAF 6419Z.

La Caisse Régionale de Normandie-Seine a émis des CCI (Certificats Coopératifs d'Investissement), qui sont cotés sur le marché EUROLIST - Compartiment C (code ISIN : FR0000044364).

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Normandie-Seine 71 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale de Normandie-Seine seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales.

L'Entité consolidante « Crédit Agricole de Normandie-Seine » est ainsi constituée de la Caisse Régionale de Normandie-Seine et des 71 Caisses Locales entrant dans le périmètre de consolidation.

Les comptes consolidés intègrent le Fonds dédié « Force Profile 20 », la filiale immobilière Normandie-Seine Foncière et les deux Sociétés Techniques de Titrisation (STT), représentant la quote-part de la Caisse Régionale dans les Fonds Communs de Titrisation (FCT) « Crédit Agricole Habitat 2015 » et « Crédit Agricole Habitat 2017 » créés lors des titrisations initiées par le groupe en 2015 et 2017.

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Normandie-Seine est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

La Caisse Régionale de Normandie-Seine fait partie du périmètre de consolidation du Groupe Crédit Agricole.

3.2 Principes et Méthodes applicables dans le Groupe

Les comptes consolidés intermédiaires résumés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine au 30 juin 2017 ont été préparés et sont présentés en conformité avec la norme IAS 34 relative à l'information financière intermédiaire, qui définit le contenu minimum de l'information, et qui identifie les principes de comptabilisation et d'évaluation devant être appliqués à un rapport financier intermédiaire.

Les normes et interprétations utilisées pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires résumés sont identiques à celles utilisées par le groupe Crédit Agricole sur l'élaboration des comptes consolidés au 31 décembre 2016 établis, en application du règlement CE n° 1606/2002, conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu'adoptées par l'Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l'application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macrocouverture.

Il est rappelé que lorsque l'application anticipée de normes et interprétations adoptées par l'Union européenne est optionnelle sur une période, l'option n'est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier les normes ci-dessous :

Normes, amendements ou
interprétations
Date de publication
par l'Union
européenne
Date de 1ère
application
obligatoire :
exercices ouverts
à compter du
Applicable dans
le Groupe
IFRS
15
Produits
des
activités
ordinaires tirés de contrats conclus
avec des clients
Remplacement
d'IAS
11
sur
la
reconnaissance
des
contrats
de
construction
et
d'IAS
18
sur
la
reconnaissance des produits ordinaires
22 septembre 2016
(UE 2016/1905)
er janvier 2018
1
Oui
IFRS 9 Instruments financiers
Remplacement d'IAS 39 - Instruments
financiers : classification et évaluation,
dépréciation, couverture
22 novembre 2016
(UE 2016/2067)
er janvier 2018
1
Oui

Norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients

La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018 (conformément au règlement UE 2016/1905). L'amendement « Clarification d'IFRS 15 » qui apporte des précisions complémentaires est en cours d'adoption par l'Union européenne et devrait entrer en vigueur à la même date.

Pour la première application de cette norme, le groupe Crédit Agricole a choisi la méthode rétrospective modifiée, en comptabilisant l'effet cumulatif au 01/01/2018, sans comparatif au niveau de l'exercice 2017, et en indiquant en annexe les éventuelles incidences de la norme sur les différents postes des états financiers.

La norme IFRS 15 remplacera les normes IAS 11 Contrats de construction, IAS 18 Produits des activités ordinaires, ainsi que toutes les interprétations liées IFRIC 13 Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15 Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18 Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31 Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité.

Elle regroupe dans un texte unique les principes de comptabilisation des revenus issus des ventes de contrats à long terme, ventes de biens, ainsi que des prestations de services qui n'entrent pas dans le champ d'application des normes relatives aux instruments financiers (IAS 39), aux contrats d'assurance (IFRS 4) ou aux contrats de location (IAS 17). Elle introduit des concepts nouveaux qui pourraient modifier les modalités de comptabilisation de certains revenus du produit net bancaire.

Sur la base des conclusions de l'étude d'impact menée au cours de ce semestre, le Groupe estime que la mise en œuvre de la norme IFRS 15 n'aura pas d'impact significatif dans les capitaux propres d'ouverture au 1er janvier 2018.

En l'état actuel de ses analyses, la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine n'attend pas d'impacts significatifs sur son résultat.

Norme IFRS 9 Instruments Financiers

La norme IFRS 9 Instruments Financiers est appelée à remplacer la norme IAS 39 Instruments financiers : comptabilisation et évaluation. Elle a été adoptée par l'Union européenne le 22 novembre 2016 et publiée au Journal Officiel de l'Union européenne le 29 novembre 2016. Elle entrera en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018.

Elle définit de nouveaux principes en matière de classement et d'évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture.

Les principales évolutions apportées par la norme

Classement et évaluation des actifs financiers

Sous IFRS 9, les critères de classement et d'évaluation dépendent de la nature de l'actif financier, selon qu'il est qualifié d'instrument de dette (ie prêt, avance, crédit, titre obligataire, part de fonds) ou d'instruments de capitaux propres (i.e. action).

S'agissant des instruments de dettes (prêts et titres à revenus fixes ou déterminables), la norme IFRS 9 s'appuie sur le modèle de gestion d'une part et sur l'analyse des caractéristiques contractuelles d'autre part, pour classer et évaluer les actifs financiers.

  • Les trois modèles de gestion :
  • o Le modèle de pure collecte dont l'intention est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie ;
  • o Le modèle mixte dont l'intention est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie et de céder l'actif s'il existe une opportunité ; et
  • o Le modèle de pure cession dont l'intention est de céder l'actif.
  • Les caractéristiques contractuelles (test "Solely Payments of Principal & Interests" ou test "SPPI") :

Ce second critère est appliqué aux caractéristiques contractuelles du prêt ou du titre de dette pour en déduire l'éligibilité définitive de l'instrument à une catégorie comptable de classement et d'évaluation.

Lorsque l'instrument de dette a des flux de trésorerie attendus qui ne reflètent pas uniquement des éléments de capital et de pure rémunération d'intérêts (i.e. taux simple), ses caractéristiques contractuelles sont jugées trop complexes et dans ce cas, le prêt ou le titre de dette est comptabilisé à la juste valeur par résultat quel que soit le modèle de gestion. Sont visés les instruments qui ne respectent pas les conditions du test "SPPI".

Sur cet aspect, la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine est attentive à la publication en avril par l'IASB d'un exposé sondage relatif aux instruments de dettes avec des options de remboursement anticipé symétriques, et prendra en compte le cas échéant les conclusions de cet amendement lorsqu'il sera définitif.

Sur la base des critères énoncés ci-dessus :

  • Un instrument de dette est comptabilisé au coût amorti à condition d'être détenu en vue d'en percevoir les flux de trésorerie représentatifs uniquement d'éléments de capital et de pure rémunération d'intérêts respectant le test "SPPI".
  • Un instrument de dette est comptabilisé à la juste valeur par capitaux propres recyclables à condition d'être dans un modèle mixte de collecte de flux de trésorerie et de revente en fonction des opportunités, sous réserve que ses caractéristiques contractuelles soient également représentatives d'éléments de capital et de pure rémunération d'intérêts respectant le test "SPPI".
  • Un instrument de dette qui n'est pas éligible à la catégorie coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables est enregistré en juste valeur par résultat. C'est le cas notamment des instruments de dette dont le modèle de gestion est de pure cession. Cela concerne également les parts d'OPCVM non consolidées qui sont des instruments de dette ne respectant pas le test "SPPI" indépendamment du modèle de gestion.

S'agissant des instruments de capitaux propres (investissements de type actions), ils doivent être, par défaut, comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction).

En synthèse, l'application du volet classement et évaluation d'IFRS 9 par la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine devrait conduire :

  • A une augmentation des actifs à la juste valeur par résultat compte tenu du reclassement des OPCVM ce qui entrainera une volatilité accrue du résultat ;
  • Au classement en coût amorti de la grande majorité des prêts et créances, ceux-ci respectant le test "SPPI" ;

Dépréciation

La norme IFRS 9 instaure un nouveau modèle de dépréciation qui exige de comptabiliser les pertes de crédit attendues ("Expected Credit Losses" ou "ECL") sur les crédits et les instruments de dette évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, sur les engagements de prêts et sur les contrats de garantie financière qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur, ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et créances commerciales.

Cette nouvelle approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues alors que dans le modèle de provisionnement d'IAS 39, elle est conditionnée par la constatation d'un événement objectif de perte avérée.

L'ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et ceux attendus (incluant le principal et les intérêts).

La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut.

Ces calculs s'appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu'ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique.

La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d'arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s'analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle (downturn) pour la perte en cas de défaut.

L'approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut ("Loss Given Default" ou "LGD").

Le nouveau modèle de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes :

  • 1ère étape : dès la comptabilisation initiale de l'instrument (prêt, titre de dette, garantie …), l'entité comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ;
  • 2ème étape : dans un deuxième temps, si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, l'entité comptabilise les pertes prévues sur sa durée de vie ;
  • 3ème étape : dans un troisième temps, dès lors qu'un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, l'entité comptabilise une perte de crédit avérée à maturité.

Concernant la deuxième étape, le suivi et l'estimation de la dégradation significative du risque de crédit peuvent être effectués sur une base individuelle de niveau transactionnel ou sur une base collective de niveau portefeuille en regroupant les instruments financiers en fonction de caractéristiques communes de risque de crédit. La démarche repose sur l'utilisation d'un large éventail d'informations, incluant des données historiques de pertes observées, des ajustements de nature conjoncturelle et structurelle, ainsi que des projections de pertes établies à partir de scénarii raisonnables.

Cette dégradation dépend du niveau de risque à la date de comptabilisation initiale et doit être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (3ème étape).

Afin d'apprécier la dégradation significative, la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine s'inscrit dans le processus du groupe Crédit Agricole fondé sur deux niveaux d'analyse :

  • Un premier niveau dépendant de règles et de critères absolus et relatifs qui s'imposent à l'ensemble des entités du Groupe ;
  • Un deuxième niveau lié à l'appréciation en local de critères qualitatifs du risque porté par le Groupe sur ses portefeuilles pouvant conduire à durcir les critères de dégradation définis en premier niveau (bascule d'un portefeuille ou sous-portefeuille en étape 2 d'ECL à maturité).

Il existe une présomption réfutable de dégradation significative en présence d'un impayé de plus de trente jours. Le Groupe pourra réfuter cette présomption sur le périmètre des encours pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits, en particulier les expositions suivies en méthodes avancées, considérant que l'ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d'impayés de plus de trente jours.

Concernant le périmètre des instruments entrant dans la troisième étape de provisionnement, le Groupe alignera la définition de la défaillance avec celle du défaut actuellement utilisée en gestion pour des fins réglementaires.

Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu'au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite :

  • Un arriéré de paiement généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l'arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ;
  • L'entité estime improbable que le débiteur s'acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu'elle ait recours à d'éventuelles mesures telles que la réalisation d'une sûreté.

En synthèse, le nouveau modèle de provisionnement d'IFRS 9 pourrait conduire à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements hors bilan ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales.

Comptabilité de couverture

Sur la comptabilité de couverture (hors opérations de macro-couverture de juste valeur), la norme IFRS 9 prévoit des évolutions limitées par rapport à IAS 39. Les dispositions de la norme s'appliquent au périmètre suivant :

  • Toutes les opérations de micro-couverture ; et
  • Les opérations de macro-couverture de flux de trésorerie uniquement.

Les opérations de macro-couverture de Juste Valeur de risque de taux sont exclues et peuvent rester dans le champ d'IAS 39 (option).

Lors de la première application de la norme IFRS 9, deux possibilités sont offertes par la norme :

  • Appliquer le volet « couverture » IFRS 9 ; ou
  • Maintenir IAS 39 jusqu'à l'application d'IFRS 9 pour l'ensemble des relations de couverture (au plus tard lorsque le texte macro-couverture de Juste Valeur de taux sera adopté par l'Union européenne).

Conformément à la décision du Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine n'appliquera pas ce volet de la norme.

Toutefois, des informations devront être fournies dans les annexes aux états financiers avec une granularité accrue sur la gestion des risques et les effets de la comptabilité de couverture sur les états financiers.

Le déploiement du projet dans le groupe Crédit Agricole

La Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine fait partie intégrante du projet Groupe qui s'est organisé pour mettre en œuvre la norme IFRS 9 dans les délais requis, en associant l'ensemble des fonctions comptables, finances, risques et informatiques.

Les étapes du projet et les réalisations à date

Au premier semestre 2015, les travaux ont porté sur :

  • L'analyse des dispositions de la norme, avec une attention particulière sur les changements induits par les nouveaux critères de classement et d'évaluation des actifs financiers et par la refonte du modèle de dépréciation du risque de crédit qui requiert de passer d'un provisionnement de pertes de crédit avérées à un provisionnement de pertes de crédit attendues (ECL) ;
  • L'identification des questions clés et des principaux sujets d'interprétation comptable à partir des premiers macro-chiffrages des impacts de la norme.

Après cette étape d'analyse et de diagnostic, la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine a pris part à la phase de mise en œuvre du projet à partir de septembre 2015.

Par ailleurs, durant l'année 2016, la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine a été associée aux principales réalisations qui ont concerné :

  • Les chantiers normatifs avec l'identification des principaux impacts sur les états financiers et la définition du processus cible de provisionnement du Groupe qui s'est concrétisé par la rédaction d'un cadre méthodologique commun ;
  • Les chantiers méthodologiques Groupe de définition des options possibles concernant la formule de calcul des provisions, la dégradation significative et le forward looking, ainsi que la méthodologie de calcul de la juste valeur des crédits ;
  • Des simulations provisoires des impacts de la nouvelle norme sur les états financiers et les fonds propres prudentiels, notamment pour répondre au mieux aux demandes de l'Autorité Bancaire Européenne au niveau du groupe Crédit Agricole. Ces travaux ont été effectués sur la base des données comptables au 31/12/2015 de niveau Groupe ;
  • Les chantiers informatiques avec des impacts majeurs dans les systèmes d'information, impliquant des travaux de spécifications sur les outils Risques et Finance et des choix d'outils mutualisés, à savoir : un outil central de provisionnement et pour les titres de dettes côtés un outil d'analyse des caractéristiques contractuelles permettant l'industrialisation du test "SPPI".

L'ensemble de ces travaux de déploiement se poursuivent en 2017 et ont intégré des chiffrages d'impact sur la base des états financiers au 31 décembre 2016 afin de répondre notamment à la demande de l'Autorité Bancaire Européenne (ABE). Ces travaux seront finalisés courant 2017.

Transition

La norme IFRS 9 est d'application rétrospective et obligatoire à compter du 1er janvier 2018 en ajustant le bilan d'ouverture en date de première application, sans l'obligation de retraiter les états financiers de la période comparative 2017. En conséquence, la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine ne prévoit pas de retraiter les états financiers présentés en comparaison avec ceux de l'année 2018.

Les normes et interprétations publiées par l'IASB au 30 juin 2017 mais non encore adoptées par l'Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n'entreront en vigueur d'une manière obligatoire qu'à partir de la date prévue par l'Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 30 juin 2017.

Cela concerne en particulier la norme IFRS 16 et la norme IFRS 17.

La norme IFRS 16 Contrats de location remplacera la norme IAS 17 et toutes les interprétations liées (IFRIC 4, Déterminer si un accord contient un contrat de location, SIC 15, Avantages dans les contrats de location et SIC 27, Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d'un contrat de location). Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019.

La principale évolution apportée par la norme IFRS 16 concerne la comptabilité des locataires. IFRS 16 imposera pour les locataires un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d'une dette locative représentative des engagements sur toute la durée du contrat, et à l'actif un droit d'utilisation à amortir.

Une étude d'impact de la mise en œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole est en cours de réalisation avec des premiers résultats attendus d'ici la fin de l'année 2017.

Par ailleurs, plusieurs amendements et une interprétation à des normes existantes ont été publiés par l'IASB, sans enjeu majeur pour le Groupe, qui s'appliquent respectivement au 1er janvier 2017 et au 1er janvier 2018 sous réserve de leur adoption par l'Union européenne. Il s'agit d'une part des amendements à IAS 7 Etat des flux de trésorerie, à IAS 12 Impôts sur le résultat et à IFRS 12 Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités. Et d'autre part, il s'agit des amendements à IFRS 2 Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions, IAS 40 Immeubles de placement, IAS 1 Présentation des états financiers et à IAS 28 Participations dans des entreprises associées, et de l'interprétation IFRIC 22 Transactions en monnaies étrangères et contrepartie anticipée.

Les comptes consolidés intermédiaires résumés sont destinés à actualiser les informations fournies dans les comptes consolidés au 31 décembre 2016 de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine et doivent être lus en complément de ces derniers. Aussi, seules les informations les plus significatives sur l'évolution de la situation financière et des performances de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine sont mentionnées dans ces comptes semestriels.

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des comptes consolidés exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations réalisées pour les instruments financiers évalués à leur juste valeur, les participations non consolidées, la valorisation des entreprises mises en équivalence, les régimes de retraites et autres avantages sociaux futurs ainsi que les plans de stock-options, les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et détenus jusqu'à maturité , les dépréciations de créances irrécouvrables, les provisions, la dépréciation des écarts d'acquisition et les actifs d'impôts différés.

3.3 Présentation des principaux éléments relatifs aux comptes consolidés par rapport aux comptes individuels

Les tableaux détaillés sont présentés au début du document : « Comptes consolidés intermédiaires résumés au 30 juin 2017 ».

3.3.1 Principaux retraitements au niveau du résultat :

  • PNB :
  • Variation de Juste Valeur des swaps classés en « opération de transaction » : + 0,5 million d'euros
  • Elimination des intérêts sur parts sociales perçus par les Caisses Locales de la Caisse Régionale : - 0,9 million d'euros
  • Annulation des reprises (nettes de dotations) sur les dépréciations temporaires liées aux titres de placement classés en « AFS » : - 1,4 millions d'euros
  • Charges générales d'exploitation :
  • Comptabilisation des taxes en totalité (sans lissage sur l'année comme c'est le cas dans les comptes individuels), dès leur date d'exigibilité légale, c'est-à-dire au 1er janvier 2017 (application de la norme IFRIC 21) : - 2,3 millions d'euros
  • Annulation des dépréciations (flux) constatées dans les comptes individuels sur les Droit au Bail : + 0,4 million d'euros
  • Impact sur le résultat sur actif - Non reconnaissance des « droit au bail » en tant qu'actif en IFRS : - 1,5 millions d'euros
  • Charges fiscales : - Diminution des charges fiscales de 1,9 millions d'euros, essentiellement au titre des impôts différés.
  • FRBG et provisions réglementées : - Elimination de la dotation/reprise au FRBG de la Caisse Régionale : - 2 millions d'euros.

3.3.2 Principales variations au niveau des capitaux propres :

  • Fonds propres consolidés : 1 971,7 millions d'euros, soit une variation de + 50,9 millions d'euros (+ 2,6 %) au 30 juin 2017 par rapport au 31 décembre 2016 due principalement :
  • au résultat du premier semestre 2017 : + 58,8 millions d'euros,
  • à la distribution du résultat 2016 : 15,5 millions d'euros,
  • à la réévaluation des actifs par capitaux propres + 5,3 millions d'euros
  • aux souscriptions nettes de parts sociales de Caisses Locales : + 2,3 millions d'euros.

Les tableaux suivants présentent le passage des comptes individuels en normes « Françaises » aux comptes consolidés en normes IAS/ IFRS.

30/06/2017
Comptes
individuels
CR
Comptes
individuels
CL
Comptes
individuels
Fonds
dédié
Comptes
individuels
NSF
Comptes
individuels
STT
Retraiteme
nts
Consolidati
on
Comptes
consolidés
Comptes
consolidés
retraités
PNB 200,3 2,3 1,5 0,4 -0,4 -2,4 201,8 207,7
Charges générales d'exploitation et
dotations aux amortissements et aux
dépréciations des immobilisations
incorporelles et corporelles
-111,3 -1,3 0,0 -0,2 0,0 -1,6 -114,5 -109,3
RBE 89,0 1,0 1,5 0,2 -0,4 -3,9 87,3 98,4
Coût du risque -7,9 0,0 0,0 0,0 -0,3 0,3 -7,9 -14,7
Résultat sur actifs -0,8 0,0 0,0 0,0 0,0 -0,8 -1,6 0,0
Résultat exceptionnel 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Impôts sur les bénéfices -20,6 0,0 -0,4 0,0 0,0 1,9 -19,1 -21,4
FRBG et Provisions Réglementées 2,0 0,0 0,0 0,0 0,0 -2,0 0,0 0,0
RESULTAT NET 61,8 1,0 1,0 0,2 -0,7 -4,5 58,8 62,3

Des résultats individuels au résultat consolidé (en millions d'€)

Des capitaux propres individuels aux capitaux propres consolidés (en millions d'€)

30/06/2017 31/12/2016
Comptes
individuels
CR
Comptes
individuels
CL
Comptes
individuels
Fond dédié
Comptes
individuels
NSF
Comptes
individuels
STT
Retraitements
Consolidation
Comptes
consolidés
Comptes
consolidés
retraités
Capital et primes liées au capital 273,7 85,1 39,2 2,0 0,0 -94,8 305,3 303,0
Réserves 1 453,7 31,6 16,5 0,0 0,0 82,5 1 584,4 1 504,5
Gains et pertes directement
comptabilisés en capitaux
propres
0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 23,0 23,0 17,8
Provisions réglementées et
subventions d'investissement
0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 -0,1 0,0 0,0
Report A Nouveau 0,0 0,0 0,0 -0,5 -1,0 1,5 0,0 0,0
Résultat de l'exercice 61,8 1,0 1,0 0,2 -0,7 -4,5 58,8 95,3
Capitaux propres part du groupe 1 789,3 117,7 56,8 1,7 -1,7 7,7 1 971,5 1 920,6
Intérêts minoritaires 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,1 0,1
CAPITAUX PROPRES 1 789,3 117,7 56,8 1,7 -1,7 7,8 1 971,7 1 920,8

4) Facteurs de risques

L'organisation, les principes et outils de gestion et de surveillance de ces risques sont décrits de manière détaillée au sein du Rapport Financier Annuel 2016 de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine, dans le chapitre consacré aux facteurs de risques du rapport de gestion.

Les principales catégories de risques auxquels la Caisse régionale de Normandie-Seine est exposé sont : les risques de crédit, les risques de marché (risque de taux, de change, de prix), et les risques structurels de gestion du bilan (risque de taux d'intérêt global, risque de change, risque de liquidité).

Conformément aux dispositions réglementaires et aux bonnes pratiques de la profession, la gestion des risques au sein de la Caisse Régionale de Normandie-Seine se traduit par une gouvernance dans laquelle le rôle et les responsabilités de chacun sont clairement identifiés, ainsi que les méthodologies et procédures de gestion des risques efficaces et fiables permettant de mesurer, surveiller et gérer l'ensemble des risques encourus.

Les principales évolutions constatées sur le premier semestre 2017 sont présentées ci-après.

La Caisse Régionale de Normandie-seine pour la deuxième année a formulé une déclaration d'appétence au risque discutée et validée par le Conseil d'Administration du 16 décembre 2016. Cette déclaration est une partie intégrante et directrice du cadre de référence de la gouvernance englobant la stratégie, les objectifs commerciaux, le pilotage des risques et la gestion financière globale. Elle est cohérente avec les orientations stratégiques définies et en phase avec l'élaboration du processus budgétaire et l'allocation des ressources aux différents métiers.

L'appétence au risque de la Caisse régionale s'exprime au travers d'indicateurs de solvabilité, de liquidité, d'activité, de résultat et de risque opérationnel auxquels sont associés des limites, seuils d'alerte et enveloppes de risques. Ces éléments sont intégrés dans une matrice et un tableau de bord et sont déclinés en trois niveaux de risques : l'appétence, la tolérance et la capacité.

4.1 Risque de crédit

4.1.1 Description - Définition

Le risque de crédit se matérialise lorsqu'une contrepartie est dans l'incapacité de faire face à ses obligations de remboursement et que celles-ci présentent une valeur d'inventaire positive dans les livres de la Caisse Régionale. L'engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriétés ou contrats d'échange de performance, garanties données ou engagements confirmés non utilisés.

4.1.2 Principales évolutions

Les principes, méthodologies et dispositif de gestion du risque de crédit sont décrits de manière détaillée au sein du Rapport Financier Annuel 2016 de la Caisse Régionale de Normandie-Seine.

Pour 2017, des aménagements à la politique risque de crédit, ont été proposés et validés par le Conseil d'Administration du mois de décembre 2016. Cela concerne principalement le dispositif de limites, avec la reconduction de la décision de ne pas instaurer de limite sur la promotion immobilière, la Caisse régionale n'étant pas dans une logique de développement très actif sur ce marché, et la suppression des limites individuelles de partage. S'agissant des montants des limites globales et sectorielles, ces derniers ont été revus et validés par le Conseil d'Administration du 23 juin suite à la mise à jour des fonds propres prudentiels à partir desquels ils sont calculés.

Comme pour les années précédentes, Il a aussi été proposé un montant de limite dérogatoire pour 15 principales contreparties relevant des marchés entreprises, collectivités publiques et agriculture.

Les autres éléments relatifs aux principes d'encadrement identifiés dans les dispositifs de limites, de délégations et d'engagement n'ont pas l'objet d'évolution majeure. Il en est de même des éléments participants aux dispositifs de surveillance et de traitement des risques

Parmi les évolutions constatées depuis le début de l'année 2017, la principale concerne les changements liés au modèle de notation utilisé pour la banque de détail. Celui-ci a été validé par la BCE fin avril et mis en œuvre sur l'arrêté de fin mai 2017. Les principales évolutions de ce modèle :

  • Passage d'une vision contrat à une vision partenaire du risque,
  • Diminution du nombre de note dans l'échelle de notation,
  • Evolution des probabilités de défaut correspondantes.

Ces changements ont généré une évolution plus favorable de la notation de l'ensemble du portefeuille de la banque de détail pour la Caisse régionale et une diminution conséquente des provisions liées au modèle bâlois et à des évolutions dans l'appréciation des provisions sectorielles pour les marchés concernés (cf. infra § II coût du risque).

Par ailleurs, s'agissant des travaux menés dans le cadre de la mise en œuvre début 2018 des normes IFRS 9, il apparaît pour la Caisse régionale que les provisions bâloises et sectorielles devraient permettre de couvrir en grande partie les besoins générés par ces nouvelles règles de dépréciation qui interviendront dès la mise en œuvre des crédits et en cas de dégradation significative.

4.1.3 Exposition et concentration

4.1.3.1 Exposition maximale

L'exposition maximum au risque de crédit d'une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

Exposition maximale au risque de crédit

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016
Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu 2 880 3 639
variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)
Instruments dérivés de couverture 7 096 7 743
Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable) 360 600 368 396
Prêts, créances et dépôts de garantie sur les établissements de crédit
(hors opérations internes au Crédit Agricole)
57 529 62 758
Prêts, créances et dépôts de garantie sur la clientèle 10 983 828 10 472 719
Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance 450 537 394 902
Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations) 11 862 470 11 310 157
Engagements de financement donnés (hors opérations internes au
Crédit Agricole)
1 387 737 1 316 764
Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes
au Crédit Agricole)
209 879 204 287
Provisions - Engagements par signature -3 561 -4 068
Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) 1 594 055 1 516 983
Exposition maximale au risque de crédit 13 456 525 12 827 140

L'exposition maximum de la Caisse Régionale de Normandie-Seine provient pour l'essentiel des prêts et créances détenus sur la clientèle à hauteur de 11,0 milliards d'euros, en augmentation de 4,9 % par rapport à 2016. Au global l'exposition maximale augmente de 4,9 %.

4.1.3.2 Exposition par agent économique (base consolidée IFRS)

Prêts et créances sur la clientèle par agent économique :

30/06/2017
(en milliers d'euros) Encours bruts dont encours
bruts dépréciés
sur base
individuelle
Dépréciations
individuelles
Dépréciations
collectives
Total
Administration générale 995 988 593 995 395
Banques centrales
Etablissements de crédit
Grandes entreprises 1 605 591 70 820 40 103 64 349 1 501 139
Clientèle de détail 8 647 729 143 739 75 486 84 949 8 487 294
Total Prêts et créances sur les établissements
de crédit et sur la clientèle (1)
11 249 308 214 559 115 589 149 891 10 983 828

(1) Dont encours clientèle restructurés pour 49 969 milliers d'euros

31/12/2016
(en milliers d'euros) Encours bruts dont encours
bruts dépréciés
sur base
individuelle
Dépréciations
individuelles
Dépréciations
collectives
Total
Administration générale 1 085 802 542 3 699 1 085 100
Banques centrales
Etablissements de crédit
Grandes entreprises 1 521 879 74 846 43 011 34 880 1 443 988
Clientèle de détail 8 130 340 144 004 76 436 110 273 7 943 631
Total Prêts et créances sur la clientèle (1) 10 738 021 219 392 119 450 145 852 10 472 719

(1) Dont encours restructurés pour 30 775 milliers d'euros.

Encours Bruts (En %) 30/06/2017 31/12/2016
Administration générale 8,85% 10,11%
Banques centrales 0,00% 0,00%
Etablissements de crédit 0,00% 0,00%
Grandes entreprises 14,27% 14,17%
Clientèle de détail 76,88% 75,72%

4.1.4 Coût du risque

Le coût du risque global s'établit à 7,9 millions d'euros en recul de 6,7 millions d'euros, par rapport au 30 juin 2016, diminution liée aux risques individuels pour 3,9 millions d'euros, aux risques collectifs et filières pour 3,0 millions d'euros et enfin aux risques opérationnels pour 1,3 millions d'euros.

Au 30 juin 2017, le risque individuel reste bien maîtrisé avec une diminution des encours de créances douteuses qui se situent à 195 millions d'euros contre 200 millions fin 2016 couvert à hauteur de 53 % par 105 millions d'euros de dépréciations. Au 30 juin 2017 la Caisse Régionale affiche donc un taux de défaut (en capital hors intérêts) de 1,85 % sur la banque de détail contre 2,22% pour les Caisses Régionales et respectivement de 1,40 % contre 2,22 % pour le corporate.

Les provisions à caractère collectif enregistrent une dotation de 4 millions d'euros, en diminution de 3,1 millions d'euros sur une année glissante. Ce résultat est la conséquence d'une double évolution :

  • Changement de modèle de notation pour la banque de détail qui entraîne une diminution de moitié de l'assiette provisionnable totale à 430 millions d'euros et une reprise de provisions collectives de 8 millions d'euros. L'encours de ces provisions se situe ainsi à 31 millions d'euros contre 39 millions à juin 2016.
  • Révision de certains paramètres des stress scénarii liés aux provisions sectorielles mises en œuvre dans la Caisse Régionale depuis 2010, du fait du changement de modèle sur la banque de détail. Ces stress concernent cinq domaines de financements (habitat d'une durée supérieure à 25 ans, habitat locatif, agriculture, professionnels et entreprises), et sont calibrés par rapport à une mesure historique du risque connu par la Caisse Régionale et à l'évolution d'indicateurs, dont certains sont propres à la région. Par rapport à juin 2016, il en résulte une augmentation de 3 millions d'euros et une réallocation des provisions vers les filières qui présentent le risque potentiel le plus élevé (secteurs de Professionnels et des Entreprises). L'encours global de ces provisions s'élève au 30 juin 2017 à 118,5 millions d'euros.

Au global la couverture du portefeuille de la Caisse Régionale de Normandie Seine par les provisions collectives et sectorielles au 30 juin 2017 s'élève à 150 millions d'euros, niveau stable par rapport à celui du 30 juin 2016.

4.1.5 Perspectives d'évolution pour le second semestre

Après un premier semestre au cours duquel les risques sont en retrait par rapport à la même période de l'année précédente, avec par contre une progression de l'activité crédit plus importante, l'objectif de la Caisse régionale est de maintenir au second semestre son risque et son niveau de couverture grâce aux évolutions réalisées et de continuer à accompagner ses clients dans un environnement économique qui s'améliore.

4.2 Risques de marché

4.2.1 Description - Définition

Le risque de marché représente le risque d'incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché notamment :

  • les taux d'intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d'un instrument financier du fait de l'évolution des taux d'intérêt ;
  • les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d'un instrument financier du fait de l'évolution du cours d'une devise ;
  • les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d'actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières ;
  • les spreads de crédit : le risque de crédit correspond au risque de variation de juste valeur d'un instrument financier du fait de l'évolution des spreads de crédit des indices ou des émetteurs. Pour les produits plus exotiques de crédit s'ajoute également le risque de variation de juste valeur lié à l'évolution de la corrélation entre les défauts des émetteurs.

Comptes individuels

Dans le cadre de sa politique de placement des excédents de fonds propres annuelle, la Caisse Régionale définit des limites et seuils d'alerte en stress scénarios sur le portefeuille de placement, soumis au risque de marché. Le portefeuille de référence sert de support à l'élaboration de ces limites. L'allocation en actions maximale autorisée pour l'année 2017 est fixée à environ 14 %. En outre, la Caisse Régionale s'interdit la détention d'un trading book ; le risque action est porté par le portefeuille de placement, investis majoritairement en OPCVM (banking book).

Les scénarios de stress (limite annuelle et consommation)

Le Comité des Risques Groupe Crédit Agricole (CRG) du 26 janvier 2016 a modifié l'encadrement des portefeuilles Titres en Caisses régionales. Il en a résulté pour la Caisse Régionale de Normandie-Seine dans le cadre de sa politique de gestion des fonds propres 2017, l'utilisation de deux scénarios de stress pour l'encadrement et la mesure des risques sur le portefeuille de placement :

  • Encadrement par une limite en stress scénario « Groupe » (stress hypothétique basé sur dégradation marquée sur le souverain France qui se propage sur les autres titres souverains, corporate et bancaires, et en particulier sur les titres périphériques). La survenance de ce scénario sur le portefeuille cible 2017 entrainerait une perte annuelle de 74,9 millions d'euros. C'est la limite annuelle définie dans la politique de gestion des fonds propres de la Caisse régionale pour 2017.
  • Encadrement par un seuil d'alerte en stress scénario « adverse 1 an » (plus grande variation sur 1 an observée sur un historique long / supérieur à 10 ans, pour chaque facteur de risque : spread de crédit, taux d'intérêt et inflation). La survenance de ce scénario sur le portefeuille cible 2017 entrainerait une perte annuelle de 124 millions d'euros. C'est le seuil d'alerte annuel défini dans la politique de gestion des fonds propres de la Caisse régionale pour 2017.

Au 30/06/2017, les limites et seuil d'alerte en scénarios de stress (Groupe et Adverse 1 an) sont respectés.

Dispositif de suivi de consommation et d'alerte

Les limites et seuils d'alerte en stress scénarios ont été approuvés par le Conseil d'Administration du 24/02/2017.

Le suivi de la limite en stress scénario « Groupe » et du seuil d'alerte en stress scénario « Adverse 1 an » est réalisé mensuellement sur la base d'un calcul de stress réalisé par la Direction des Risques du Groupe Crédit Agricole.

Les consommations de limites sont présentées chaque mois en Comité Financier, présidé par le Directeur Général ou le Directeur Général Adjoint de la Caisse Régionale de Normandie-Seine.

Comptes consolidés IFRS

La Caisse Régionale de Normandie-Seine est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur. Les principaux impacts relatifs aux éléments du bilan au 30/06/2017 valorisés à la juste valeur sont présentés ci-dessous :

4.2.1.1 Actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction

30/06/2017
(en milliers d'euros) Actif Passif
Titres détenus à des fins de transaction 0 0
Instruments dérivés 2 880 5 945
Valeur au bilan 2 880 5 945

Les variations de juste valeur de ces actifs et passifs sont comptabilisées par résultat.

4.2.1.2 Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente (AFS)

30/06/2017 31/12/2016
(en milliers d'euros) Valeur au
bilan
Gains latents Pertes
latentes
Valeur au
bilan
Gains latents Pertes
latentes
Effets publics et valeurs assimilées
Obligations et autres titres à revenu fixe 360 600 9 692 241 368 396 13 513 623
Actions et autres titres à revenu variable 167 978 7 682 1 062 153 024 7 011 1 986
Titres de participation non consolidés 1 021 030 18 871 1 189 1 014 709 12 071 1 001
Total des titres disponibles à la vente 1 549 608 36 245 2 492 1 536 129 32 595 3 610
Créances disponibles à la vente
Total des créances disponibles à la vente
Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à
la vente (1) 1 549 608 36 245 2 492 1 536 129 32 595 3 610
Impôts -4 552 -376 -5 441 -754
Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à
la vente comptabilisés directement en capitaux
propres (nets d'impôt) (2)
31 693 2 116 27 154 2 856

(1) Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 469 690 milliers d'euros au 30 juin 2017 et 469 690 millieurs d'euros au 31 décembre 2016

(2) Dont 496 187 milliers d'euros de titres dépréciés durablement.

Les variations de juste valeur de ces actifs et passifs sont comptabilisées dans les fonds propres.

4.2.2 Principales évolutions

Le dispositif d'encadrement du risque de marché a été modifié sur la base d'une directive interne au Groupe Crédit Agricole et applicable à l'ensemble des Caisses Régionales :

  • En l'absence de produits complexes ou structurés en portefeuille, la Caisse Régionale n'est plus tenue de définir une limite en VaR (Value at Risk) sur son portefeuille de placement. Néanmoins, la Caisse Régionale a maintenu un suivi mensuel en comité financier d'un indicateur de VaR sur son portefeuille de placement sans définir de limite associée.
  • La Caisse Régionale a abandonné le calcul d'un « scénario catastrophe » (survenance concomitante d'une hausse de 200 points de base des taux obligataires, d'une baisse de 35 % des placements actions, de 14 % des obligations convertibles et de 10 % des placements alternatifs) au profit de scénarios de stress « Groupe » et « Adverse 1 an » calculés mensuellement par la Direction des Risques Groupe.

4.2.3 Risque Action

4.2.3.1 Définition

Le risque action représente le risque de variation défavorable de la valorisation des OPCVM actions qui composent le portefeuille en cas de baisse des indices boursiers.

4.2.3.2 Risque sur actions provenant des activités de trading et d'arbitrage

La Caisse Régionale de Normandie-Seine s'interdit toute opération de trading.

4.2.3.3 Risque sur actions provenant des autres activités

Le risque action porte sur l'allocation action du portefeuille de placement de la Caisse Régionale de Normandie-Seine. Au 30/06/2017, l'encours (en valeur de marché) du portefeuille de placement soumis au risque action s'élève à 71,2 millions d'euros, soit 14,2% du portefeuille AFS. Cette exposition respecte la limite d'exposition maximale autour de 14 % définie dans la politique financière 2017.

Dans un contexte de forte volatilité sur les marchés financiers et d'incertitudes marquées sur les perspectives de la zone euro et US, la Direction Financière a décidé de réduire le niveau de la limite d'exposition au risque action de 15 % en 2011 à 13 % en 2012, limite maintenue entre 2012 et 2016. Afin de dynamiser la gestion de ses excédents de fonds propre dans un contexte de taux bas, la Direction Financière a proposé de relever cette limite de 13 à 14 % pour l'exercice 2017, afin notamment de développer l'accompagnement de son territoire sur des opérations de capital investissement (financement en fonds propres des start up et PME/ETI du territoire Haut Normand). Ce nouvel objectif est inscrit dans la politique de placement des excédents de fonds propres 2017 approuvée par le Conseil d'Administration du 24/02/2017.

4.3 Gestion du bilan

4.3.1 Risque de taux d'intérêt global

Définition

La gestion du risque de taux d'intérêt global (RTIG) vise à protéger la valeur patrimoniale de la Caisse Régionale, ainsi qu'à optimiser la marge d'intérêt.

La valeur patrimoniale et la marge d'intérêt évoluent du fait de la sensibilité à la variation des taux d'intérêt de la valeur actuelle nette et des flux de trésorerie des instruments financiers composant le bilan et le hors bilan. Cette sensibilité naît dès lors que les actifs et passifs ont des échéances de refixation de leur taux d'intérêt non synchrones. La Caisse Régionale utilise la méthode des gaps de taux fixe pour mesurer son exposition au risque de taux.

La mesure du risque de taux s'effectue en appliquant un choc de taux de 200 bp sur le bilan de la Caisse Régionale (Stress Scénario). Les limites définies dans la politique Actif – Passif 2017 de la Caisse Régionale de Normandie Seine sont les suivantes :

  • L'impact actualisé d'un choc de taux sur les années 1 et 2 doit être inférieur à 5 % du PNB d'activité budgété.
  • L'impact actualisé d'un choc de taux sur les années 3 à 10 doit être inférieur à 4 % du PNB d'activité budgété.
  • L'impact actualisé d'un choc de taux sur l'ensemble des maturités doit être inférieur à 10 % des fonds propres prudentiels de la Caisse Régionale.
  • En complément, la Caisse Régionale a institué un calcul de choc complémentaire sur l'ensemble des maturités cumulant au choc sur les taux nominaux un choc sur l'inflation de + 100 bp, le résultat cumulé devant rester inférieur à 15 % des fonds propres prudentiels.

La situation sur 30 ans est globalement neutre. Au 31/05/2017, son exposition respecte le jeu de limites validé lors du Conseil d'Administration du 24/02/2017.

Au cours du 1er semestre 2017, la Caisse Régionale a réalisé des swaps de macro-couverture pour un montant de notionnel de 600 millions d'euros sur des maturités comprise entre 2 et 6 ans. L'ensemble des opérations de couvertures a été mis en place dans le cadre de la gestion de l'exposition au risque de taux d'intérêt global.

Depuis janvier 2014, l'exposition au risque de taux est mesurée mensuellement et présentée en Comité Financier, et fait l'objet dans ce cadre de propositions de couverture en fonction des limites et des anticipations en matière d'évolution des taux d'intérêts. Par ailleurs, l'ensemble de ces éléments (mesure, stress scénario et limites) est présenté semestriellement au Conseil d'Administration dans le cadre notamment de la présentation du rapport de contrôle interne.

4.3.2 Risque de liquidité

• Ratio LCR (Liquidity Coverage Ratio)

Dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme Bâle III, les établissements de crédit devront respecter à horizon 2018 le nouveau ratio LCR (100 %), visant à s'assurer que la banque est capable de résister pendant 30 jours à une crise globale de liquidité. La Caisse Régionale s'est engagée dans la constitution de réserves spécifiques éligibles au nouveau ratio (cash, titres d'Etat liquide, etc.) et présente un ratio LCR de 109 % au 30/06/2017.

En outre, la Caisse Régionale a défini dans sa politique Actif – Passif 2017 un dispositif de gestion et d'encadrement du risque de liquidité. Les limites d'exposition aux risques de liquidité ont été validées par le Conseil d'Administration le 24/02/2017.

• Programme d'émission de Certificats de dépôt négociable (CDN)

Pour l'exercice 2017, la Caisse Régionale de Normandie Seine a validé auprès de la Banque de France un programme d'émission de titres de créances négociables. S'agissant de la partie court terme (NEU CP / Negotiable EUropean Commercial Paper), le programme d'émission, plafonné à 1 milliard d'euros, s'est vu attribuer un rating P-1 par l'agence de notation Moody's et A-1 par Standard and Poor's. S'agissant de la partie moyen terme (NEU MTN / Negotiable EUropean Medium-Term Note), le programme d'émission, plafonné à 600 millions d'euros, s'est vu attribuer un rating A1 par l'agence de notation Moody'set A par Standard and Poor's, en amélioration d'un cran sur un an.

Au 30/06/2017, les ressources de marché représentent 5,3 % du total bilan de la Caisse Régionale, les ressources internes Groupe Crédit Agricole 24,5 % (dont une majeure partie provient indirectement de ressources clientèle) et les ressources clientèle 46,9 %.

• Système de gestion du risque de liquidité à court terme (< 1 an)

Le risque de liquidité à court terme de la Caisse Régionale est encadré par un volume de refinancement maximal (limite court terme) et un profil de refinancement minimal. La limite court terme applicable sur le 1 er semestre 2017 est de 1 156 millions d'euros. L'endettement court terme de la Caisse Régionale au 30/06/2017 est de 1 011 millions d'euros, soit une consommation de 87 % de la limite court terme. Au cours du 1er semestre 2017, la Caisse Régionale a toujours respecté sa limite court terme et son profil de refinancement minimal.

• Système de gestion du risque de liquidité à moyen terme (> 1 an)

Le risque de liquidité à moyen terme est encadré par deux limites.

  1. La limite d'exposition au risque de prix de la liquidité ne doit pas excéder 5,5 % du Produit Net Bancaire d'activité budgété. Au cours du 1er semestre 2017, la Caisse Régionale respecte cette limite.

  2. La limite d'exposition au risque de concentration des échéances ne doit pas excéder 1,8 % des encours de crédits. Au 30/06/2017, la Caisse Régionale respecte la limite d'exposition sur le risque de concentration des échéances.

4.4 Risques opérationnels

Les dispositifs généraux de gestion et de surveillance des risques opérationnels sont décrits au sein du document du Rapport Financier Annuel 2016 de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine.

S'agissant du seuil réglementaire d'incident significatif (0,5 % des fonds propres) le Conseil d'Administration du 24 Mars 2017 a validé son montant à 5 millions d'euros.

Le résultat par catégories de Bâle II de la mesure des pertes opérationnelles (risques opérationnels purs et risques frontières crédits), détectées entre le 1er janvier 2017 et le 30 Juin 2017, met en évidence une part inhabituelle de la Fraude Externe dans le total des pertes (51%) en raison d'un dossier de fraude documentaire à l'octroi de crédit pour 421 000 euros (73 % du total de la catégorie) ; les autres natures de fraude restant contenues (monétique, fraude BAM). La catégorie Exécution (46 % du total) est impactée par deux natures d'incidents : à 42 % par les incidents pour nullité des actes de cautionnement, et à 23 % par les prescriptions de créances constatées lors du processus de recouvrement contentieux.

En montants bruts, 251 milliers d'euros ont été collectés au titre du risque opérationnel pur brut, soit 0,16 % du PNB d'activité, et 866 000 milliers d'euros au titre du risque frontière crédit, soit 0,54 % du PNB d'activité.

4.5 Risques juridiques

A la connaissance de la Caisse Régionale de Normandie-Seine, il n'existe, au 30 juin 2017 aucune procédure gouvernementale, judiciaire ou d'arbitrage susceptible d'avoir, ou ayant eu récemment, des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Caisse Régionale et du groupe Crédit Agricole.

Par ailleurs, comme indiqué dans son communiqué du 30 mai 2017, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine a été assignée devant le Tribunal de Grande Instance de Rouen par quelques porteurs de CCI en vue d'obtenir le rachat de leurs titres. Cette action est initiée par l'Association de défense des actionnaires minoritaires (ADAM). Les arguments qu'elle développe sont sans fondement et la Caisse régionale de Normandie-Seine est donc très confiante sur l'issue de cette procédure.

5) Evolution des filiales et des participations

Au cours du premier semestre 2017, les opérations marquantes concernant les filiales et les participations de la Caisse Régionale de Normandie-Seine ont été les suivantes.

5.1 Filiales

Au poste « entreprises liées », au bilan, figure un montant de 19,4 millions d'euros se décomposant comme suit :

  • Les titres de participation de la filiale NS Immobilier pour une valeur brute de 16 millions d'euros dépréciée pour 13,5 millions d'euros ;
  • Les avances en compte courant consenties par la Caisse Régionale de Normandie-Seine à la filiale NS Immobilier pour un montant de 8,5 millions d'euros ;
  • Les titres de participation de la filiale Normandie Seine Foncière pour une valeur de 2 millions d'euros ;
  • Les avances en compte courant consenties par la Caisse Régionale de Normandie-Seine à la filiale Normandie Seine Foncière pour un montant de 6,3 millions d'euros.
  • Les titres de participation de la filiale Village By CA pour une valeur de 0,2 million d'euros.

5.2 Participations au financement des opérations de développement du Groupe Crédit Agricole

Au 30 juin 2017, les « Participations et autres titres détenus à long terme » figurent au bilan pour un montant de 1 016,9 millions d'euros contre 1 016,8 millions d'euros au 31 décembre 2016.

Les principales opérations du semestre sont :

  • La mise en place d'une avance de 0,9 millions d'euros auprès de la SAS Unexo ;
  • La souscription dans le capital de la SAS Crédit Agricole Régions Développement, participation commune avec plusieurs autres caisses régionales du groupe Crédit-Agricole, pour 0,5 million d'euros ;
  • La souscription dans le capital de la SAS FI-Venture, participation commune avec plusieurs autres caisses régionales du groupe Crédit-Agricole pour favoriser le développement de sociétés jeunes et innovantes, déployant des solutions dans le domaine des métiers de la banque-assurance et de la gestion d'actifs, pour 0,1 million d'euros ;
  • La diminution de la valeur nominale de la Société Immobilière de la Seine, ayant un impact de 0.7 million d'euros ;
  • La cession de l'intégralité de nos parts de la société CAAGIS pour un montant de 0,2 million d'euros, suite à l'acquisition d'une part dans la société Crédit Agricole Assurances Solutions.

COMPTES CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES AU 30 JUIN 2017

(Ayant fait l'objet d'un examen limité)

Examinés par le Conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine en date du 28 Juillet 2017

SOMMAIRE
CADRE GENERAL 27
ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 28
COMPTE DE RESULTAT 28
RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES29
BILAN ACTIF 30
BILAN PASSIF 31
TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES 32
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE 33
NOTES ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES 35
1. PRINCIPES ET METHODES APPLICABLES DANS LE GROUPE, JUGEMENTS ET ESTIMATIONS UTILISEES 35
2. PRINCIPALES OPERATIONS DE STRUCTURE ET EVENEMENTS SIGNIFICATIFS DE LA PERIODE 41
3. NOTES RELATIVES AU RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX
PROPRES 42
3.1. Produits et Charges d'intérêts 42
3.2. Commissions nettes 42
3.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 43
3.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 45
3.5. Produits et charges nets des autres activités 45
3.6. Charges générales d'exploitation 45
3.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et
incorporelles 46
3.8. Coût du risque 46
3.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs 47
3.10. Impôts 47
3.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 50
4. INFORMATIONS SECTORIELLES 52
5. NOTES RELATIVES AU BILAN 52
5.1. Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat 52
5.2. Actifs financiers disponibles à la vente 53
5.3. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 54
5.4. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers 57
5.5. Exposition au risque souverain 57
5.6. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 58
5.7. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 59
5.8. Immeubles de placement 59
5.9. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d'acquisition) 60
5.10. Provisions 60
5.11. Capitaux propres 62
6. ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE 63
7. RECLASSEMENTS D'INSTRUMENTS FINANCIERS 66
8. JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS 66
8.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût 66
8.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur 69
9. PARTIES LIEES 72
9.1. Filiales 72
9.2. Participations au financement des opérations de développement du Groupe Crédit Agricole
72
10. PERIMETRE DE CONSOLIDATION AU 30 JUIN 2017 72
11. ÉVENEMENTS POSTERIEURS AU 30 JUIN 2017 74

CADRE GENERAL

Présentation juridique de l'entité

La Caisse Régionale de Normandie-Seine est une société coopérative à capital variable, régie par les articles L.512-20 du Code Monétaire et Financier et la loi N°47-1775 du 10/09/1947 portant sur les statuts de la coopération.

Son siège social est situé, Cité de l'Agriculture, chemin de la Bretèque, 76 230 Bois-Guillaume. Elle est inscrite au registre du commerce de Rouen sous le numéro 433 786 738, code NAF 6419Z.

La Caisse Régionale de Normandie-Seine a émis des CCI (Certificats Coopératifs d'Investissement), qui sont cotés sur le marché EUROLIST - Compartiment C (code ISIN : FR0000044364).

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Normandie-Seine 71 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale de Normandie-Seine seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales.

L'Entité consolidante « Crédit Agricole de Normandie-Seine » est ainsi constituée de la Caisse Régionale de Normandie-Seine et des 71 Caisses Locales entrant dans le périmètre de consolidation.

Les comptes consolidés intègrent le Fonds dédié « Force Profile 20 », la filiale immobilière Normandie-Seine Foncière et les deux Sociétés Techniques de Titrisation (STT), représentant la quote-part de la Caisse Régionale dans les Fonds Communs de Titrisation (FCT) « Crédit Agricole Habitat 2015 » et « Crédit Agricole Habitat 2017 » créés lors des titrisations initiées par le groupe en 2015 et 2017.

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Normandie-Seine est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

La Caisse Régionale de Normandie-Seine fait partie du périmètre de consolidation du Groupe Crédit Agricole.

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

COMPTE DE RESULTAT

Notes 30/06/2017 31/12/2016 30/06/2016
(en milliers d'euros)
Intérêts et produits assimilés 3.1 158 255 344 164 178 723
Intérêts et charges assimilées 3.1 -66 862 -151 342 -75 657
Commissions (produits) 3.2 89 976 179 154 95 960
Commissions (charges) 3.2 -14 342 -27 561 -13 449
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste 3.3 533 160 -1 126
valeur par résultat
Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la 3.4 34 982 26 004 22 992
vente
Produits des autres activités 3.5 808 2 098 1 557
Charges des autres activités 3.5 -1 547 -2 485 -1 319
PRODUIT NET BANCAIRE 201 803 370 192 207 681
Charges générales d'exploitation 3.6 -109 336 -203 249 -104 467
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des 3.7 -5 118 -9 991 -4 839
immobilisations incorporelles et corporelles
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 87 349 156 952 98 375
Coût du risque 3.8 -7 885 -6 917 -14 672
RESULTAT D'EXPLOITATION 79 464 150 035 83 703
Quote-part
du
résultat
net
des
entreprises
mises
en
équivalence
Gains ou pertes nets sur autres actifs 3.9 -1 578 -557 46
Variations de valeur des écarts d'acquisition
RESULTAT AVANT IMPOT 77 886 149 478 83 749
Impôts sur les bénéfices -19 103 -54 149 -21 426
Résultat net d'impôt des activités abandonnées
RESULTAT NET 58 783 95 329 62 323
Participations ne donnant pas le contrôle -3 -2 1
RESULTAT NET PART DU GROUPE 58 780 95 327 62 324

RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES

(en milliers d'euros) Notes 30/06/2017 31/12/2016 30/06/2016
Résultat net 58 783 95 329 62 323
Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 3.11 0 -2 541 -1 693
Gains et
pertes avant
impôt
comptabilisés directement
en
capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en
équivalence
3.11 0 -2 541 -1 693
Gains et
pertes avant
impôt
comptabilisés directement
en
capitaux
propres non
recyclables des entreprises mises en
équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en
équivalence
3.11 0 367 582
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux
propres non
recyclables des entreprises mises en
équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement
en capitaux
propres non recyclables sur activités abandonées
Gains et pertes nets comptabilisés directement
en capitaux
propres non recyclables
0 -2 174 -1 111
Gains et pertes sur écarts de conversion
Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente
Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture
3.11 4 769 6 018 -987
Gains et
pertes avant
impôt
comptabilisés directement
en
capitaux
propres
recyclables,
hors
entreprises
mises
en
équivalence
3.11 4 769 6 018 -987
Gains et
pertes avant
impôt
comptabilisés directement
en
capitaux
propres
recyclables
des
entreprises
mises
en
équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux
propres
recyclables
hors
entreprises
mises
en
équivalence
3.11 510 -248 1 199
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux
propres
recyclables
des
entreprises
mises
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équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement
en capitaux
propres recyclables sur activités abandonnées
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
propres recyclables
5 279 5 770 212
Gains et pertes nets comptabilisés directement
en capitaux
propres
5 279 3 596 -899
Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres
64 062 98 925 61 424
Dont part du Groupe 64 060 98 921 61 425
Dont participations ne donnant pas le contrôle 2 4 -1

BILAN ACTIF

Notes 30/06/2017 31/12/2016
(en milliers d'euros)
Caisse, banques centrales 68 851 65 474
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.1 2 880 3 639
Instruments dérivés de couverture 7 096 7 743
Actifs financiers disponibles à la vente 5.2 1 549 608 1 536 129
Prêts et créances sur les établissements de crédit 5.3 936 705 810 597
Prêts et créances sur la clientèle 5.3 10 983 828 10 472 719
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 14 450 22 136
Actifs financiers detenus jusqu'à l'échéance 450 537 394 902
Actifs d'impôts courants et différés 83 403 76 808
Comptes de régularisation et actifs divers 301 325 300 667
Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées
Participation aux bénéfices différée
Participation dans les entreprises mises en équivalence
Immeubles de placement 5.8 3 248 3 256
Immobilisations corporelles 5.9 103 065 98 793
Immobilisations incorporelles 5.9 23 14
Ecarts d'acquisition 5.9
TOTAL DE L'ACTIF 14 505 019 13 792 877

BILAN PASSIF

(en milliers d'euros) Notes 30/06/2017 31/12/2016
Banques centrales
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.1 5 945 7 183
Instruments dérivés de couverture 76 288 90 875
Dettes envers les établissements de crédit 5.6 7 365 619 7 441 171
Dettes envers la clientèle 5.6 4 014 031 3 853 700
Dettes représentées par un titre 5.7 793 908 208 300
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 2 226 6 220
Passifs d'impôts courants et différés 20 275 16
Comptes de régularisation et passifs divers 217 565 225 356
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées
Provisions techniques des contrats d'assurance
Provisions 5.10 37 494 39 274
Dettes subordonnées
Total dettes 12 533 351 11 872 095
Capitaux propres 1 971 668 1 920 782
Capitaux propres part du Groupe 1 971 520 1 920 637
Capital et réserves liées 305 308 303 008
Réserves consolidées 1 584 397 1 504 547
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 23 035 17 755
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées
Résultat de l'exercice 58 780 95 327
Participations ne donnant pas le contrôle 148 145
TOTAL DU PASSIF 14 505 019 13 792 877

TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES

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8

(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle

TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

1er 1er
semestre semestre 31/12/2016
(en milliers d'euros) 2017 2016
Résultat avant impôt 77 886 83 749 149 478
Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des 5 118 4 838 9 990
immobilisations corporelles et incorporelles
Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations
Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 4 295 15 344 10 652
Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence
Résultat net des activités d'investissement 1 594 -46 557
Résultat net des activités de financement
Autres mouvements -9 235 1 359 -1 568
Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net 1 772 21 495 19 631
avant impôt et des autres ajustements
Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit -225 846 -119 685 559 119
Flux liés aux opérations avec la clientèle -362 384 -38 222 -309 740
Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers 500 796 28 814 96 561
Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers -9 052 9 671 2 777
Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence
Impôts versés -4 945 -29 608 -61 035
Variation nette des actifs et passifs provenant des activités
opérationnelles
-101 431 -149 030 287 682
Flux provenant des activités abandonnées
Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle -21 773 -43 786 456 791
(A)
Flux liés aux participations (1) -79 -749 -460 465
Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -10 978 -7 265 -15 697
Flux provenant des activités abandonnées
Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement -11 057 -8 014 -476 162
(B)
Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) -13 156 -13 499 -13 110
Autres
flux
nets
de
trésorerie
provenant
des
activités
de
24 854
financement (3)
Flux provenant des activités abandonnées
Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement 11 698 -13 499 -13 110
(C )
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et
équivalent de trésorerie (D)
Augmentation/(diminution)
nette
de
la
trésorerie
et
des
équivalents de trésorerie (A + B + C + D)
-21 132 -65 299 -32 481
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 183 372 215 850 215 850
Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 65 474 67 725 67 725
Solde
net
des
comptes
prêts/emprunts
à
vue
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des
117 898 148 125 148 125
établissements de crédit **
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 162 232 150 552 183 372
Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 68 851 62 667 65 474
Solde
net
des
comptes
prêts/emprunts
à
vue
auprès
des
93 381 87 885 117 898
établissements de crédit **
VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES EQUIVALENTS
DE TRESORERIE
-21 140 -65 298 -32 478

(*) Composé du solde net des postes Caisses et banques centrales, hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en actifs non courants destinés à être cédés)

(**) Composé du solde des postes Comptes ordinaires débiteurs sains et Comptes et prêts au jour le jour sains" tels que détaillés en note 5.3 et des postes Comptes ordinaires créditeurs et Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 5.6 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Au cours du premier semestre 2017 l'impact net s'élève à -28 milliers d'euros pour la Caisse Régionale de Normandie-Seine et - 50 milliers d'euros pour sa filiale Normandie Seine Foncière. Cet impact correspond principalement aux opérations suivantes :

Opérations principales correspondantes à la Caisse Régionale de Normandie-Seine :

  • Souscrition au capital de CARD pour 500 milliers d'euros dont 281 milliers d'euros restant à décaisser
  • Cession de CAAGIS pour 190 milliers d'euros

Opération correspondante à Normandie Seine Foncière :

• Acquisition actions SIATECH pour 50 milliers d'euros

(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Normandie-Seine à ses actionnaires, à hauteur de -15 496 milliers d'euros pour le premier semestre 2017.

(3) Au cours du premier semestre 2017 les émissions de dettes subordonnées vers le marché, issues de l'opération « Crédit Habitat 2017 », s'élèvent à 24 854 milliers euros.

NOTES ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES

1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisées

Les comptes consolidés intermédiaires résumés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine au 30 juin 2017 ont été préparés et sont présentés en conformité avec la norme IAS 34 relative à l'information financière intermédiaire, qui définit le contenu minimum de l'information, et qui identifie les principes de comptabilisation et d'évaluation devant être appliqués à un rapport financier intermédiaire.

Les normes et interprétations utilisées pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires résumés sont identiques à celles utilisées par le groupe Crédit Agricole sur l'élaboration des comptes consolidés au 31 décembre 2016 établis, en application du règlement CE n° 1606/2002, conformément aux normes IAS/IFRS e t aux interprétations IFRIC telles qu'adoptées par l'Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l'application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

Il est rappelé que lorsque l'application anticipée de normes et interprétations adoptées par l'Union européenne est optionnelle sur une période, l'option n'est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. En l'occurrence, il n'y a pas d'application anticipée pour les normes présentées ci-dessous :

Normes, amendements ou
interprétations
Date de publication
par l'Union
européenne
Date de 1ère
application
obligatoire :
exercices ouverts
à compter du
Applicable dans
le Groupe
IFRS
15
Produits
des
activités
ordinaires tirés de contrats conclus
avec des clients
Remplacement
d'IAS
11
sur
la
reconnaissance
des
contrats
de
construction
et
d'IAS
18
sur
la
reconnaissance des produits ordinaires
22 septembre 2016
(UE 2016/1905)
er janvier 2018
1
Oui
IFRS 9 Instruments financiers
Remplacement d'IAS 39 - Instruments
financiers : classification et évaluation,
dépréciation, couverture
22 novembre 2016
(UE 2016/2067)
er janvier 2018
1
Oui

Norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients

La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018 (conformément au règlement UE 2016/1905). L'amendement « Clarification d'IFRS 15 » qui apporte des précisions complémentaires est en cours d'adoption par l'Union européenne et devrait entrer en vigueur à la même date.

Pour la première application de cette norme, le groupe Crédit Agricole a choisi la méthode rétrospective modifiée, en comptabilisant l'effet cumulatif au 01/01/2018, sans comparatif au niveau de l'exercice 2017, et en indiquant en annexe les éventuelles incidences de la norme sur les différents postes des états financiers.

La norme IFRS 15 remplacera les normes IAS 11 Contrats de construction, IAS 18 Produits des activités ordinaires, ainsi que toutes les interprétations liées IFRIC 13 Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15 Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18 Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31 Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité.

Elle regroupe dans un texte unique les principes de comptabilisation des revenus issus des ventes de contrats à long terme, ventes de biens, ainsi que des prestations de services qui n'entrent pas dans le champ d'application des normes relatives aux instruments financiers (IAS 39), aux contrats d'assurance (IFRS 4) ou aux contrats de location (IAS 17). Elle introduit des concepts nouveaux qui pourraient modifier les modalités de comptabilisation de certains revenus du produit net bancaire.

Sur la base des conclusions de l'étude d'impact menée au cours de ce semestre, le Groupe estime que la mise en œuvre de la norme IFRS 15 n'aura pas d'impact significatif dans les capitaux propres d'ouverture au 1er janvier 2018.

En l'état actuel de ses analyses, la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine n'attend pas d'impacts significatifs sur son résultat.

Norme IFRS 9 Instruments Financiers

La norme IFRS 9 Instruments Financiers est appelée à remplacer la norme IAS 39 Instruments financiers : comptabilisation et évaluation. Elle a été adoptée par l'Union européenne le 22 novembre 2016 et publiée au Journal Officiel de l'Union européenne le 29 novembre 2016. Elle entrera en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018.

Elle définit de nouveaux principes en matière de classement et d'évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture.

Les principales évolutions apportées par la norme

Classement et évaluation des actifs financiers

Sous IFRS 9, les critères de classement et d'évaluation dépendent de la nature de l'actif financier, selon qu'il est qualifié d'instrument de dette (ie prêt, avance, crédit, titre obligataire, part de fonds) ou d'instruments de capitaux propres (i.e. action).

S'agissant des instruments de dettes (prêts et titres à revenus fixes ou déterminables), la norme IFRS 9 s'appuie sur le modèle de gestion d'une part et sur l'analyse des caractéristiques contractuelles d'autre part, pour classer et évaluer les actifs financiers.

  • Les trois modèles de gestion :
  • o Le modèle de pure collecte dont l'intention est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie ;
  • o Le modèle mixte dont l'intention est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie et de céder l'actif s'il existe une opportunité ; et
  • o Le modèle de pure cession dont l'intention est de céder l'actif.
  • Les caractéristiques contractuelles (test "Solely Payments of Principal & Interests" ou test "SPPI") :

Ce second critère est appliqué aux caractéristiques contractuelles du prêt ou du titre de dette pour en déduire l'éligibilité définitive de l'instrument à une catégorie comptable de classement et d'évaluation.

Lorsque l'instrument de dette a des flux de trésorerie attendus qui ne reflètent pas uniquement des éléments de capital et de pure rémunération d'intérêts (i.e. taux simple), ses caractéristiques contractuelles sont jugées trop complexes et dans ce cas, le prêt ou le titre de dette est comptabilisé à la juste valeur par résultat quel que soit le modèle de gestion. Sont visés les instruments qui ne respectent pas les conditions du test "SPPI".

Sur cet aspect, la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine est attentive à la publication par l'IASB de l'amendement définitif prévu fin 2017 consécutif à un exposé sondage relatif aux instruments de dettes avec des options de remboursement anticipé symétriques, et prendra en compte le cas échéant les conclusions de cet amendement.

Sur la base des critères énoncés ci-dessus :

  • Un instrument de dette est comptabilisé au coût amorti à condition d'être détenu en vue d'en percevoir les flux de trésorerie représentatifs uniquement d'éléments de capital et de pure rémunération d'intérêts respectant le test "SPPI".
  • Un instrument de dette est comptabilisé à la juste valeur par capitaux propres recyclables à condition d'être dans un modèle mixte de collecte de flux de trésorerie et de revente en fonction des opportunités, sous réserve que ses caractéristiques contractuelles soient également représentatives d'éléments de capital et de pure rémunération d'intérêts respectant le test "SPPI".
  • Un instrument de dette qui n'est pas éligible à la catégorie coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables est enregistré en juste valeur par résultat. C'est le cas notamment des instruments de dette dont le modèle de gestion est de pure cession. Cela concerne également les parts d'OPCVM non consolidées qui sont des instruments de dette ne respectant pas le test "SPPI" indépendamment du modèle de gestion.

S'agissant des instruments de capitaux propres (investissements de type actions), ils doivent être, par défaut, comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction).

En synthèse, l'application du volet classement et évaluation d'IFRS 9 par la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine devrait conduire :

  • A une augmentation des actifs à la juste valeur par résultat compte tenu du reclassement des OPCVM ce qui entrainera une volatilité accrue du résultat ;
  • Au classement en coût amorti de la grande majorité des prêts et créances, ceux-ci respectant le test "SPPI" ;

Dépréciation

La norme IFRS 9 instaure un nouveau modèle de dépréciation qui exige de comptabiliser les pertes de crédit attendues ("Expected Credit Losses" ou "ECL") sur les crédits et les instruments de dette évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, sur les engagements de prêts et sur les contrats de garantie financière qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur, ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et créances commerciales.

Cette nouvelle approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues alors que dans le modèle de provisionnement d'IAS 39, elle est conditionnée par la constatation d'un événement objectif de perte avérée.

L'ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et ceux attendus (incluant le principal et les intérêts).

La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut.

Ces calculs s'appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu'ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique.

La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d'arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s'analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle (downturn) pour la perte en cas de défaut.

L'approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut ("Loss Given Default" ou "LGD").

Le nouveau modèle de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes :

  • 1ère étape : dès la comptabilisation initiale de l'instrument (prêt, titre de dette, garantie …), l'entité comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ;
  • 2ème étape : dans un deuxième temps, si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, l'entité comptabilise les pertes prévues sur sa durée de vie ;
  • 3ème étape : dans un troisième temps, dès lors qu'un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, l'entité comptabilise une perte de crédit avérée à maturité.

Concernant la deuxième étape, le suivi et l'estimation de la dégradation significative du risque de crédit peuvent être effectués sur une base individuelle de niveau transactionnel ou sur une base collective de niveau portefeuille en regroupant les instruments financiers en fonction de caractéristiques communes de risque de crédit. La démarche repose sur l'utilisation d'un large éventail d'informations, incluant des données historiques de pertes observées, des ajustements de nature conjoncturelle et structurelle, ainsi que des projections de pertes établies à partir de scénarii raisonnables.

Cette dégradation dépend du niveau de risque à la date de comptabilisation initiale et doit être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (3ème étape).

Afin d'apprécier la dégradation significative, la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine s'inscrit dans le processus du groupe Crédit Agricole fondé sur deux niveaux d'analyse :

  • Un premier niveau dépendant de règles et de critères absolus et relatifs qui s'imposent à l'ensemble des entités du Groupe ;
  • Un deuxième niveau lié à l'appréciation en local de critères qualitatifs du risque porté par le Groupe sur ses portefeuilles pouvant conduire à durcir les critères de dégradation définis en premier niveau (bascule d'un portefeuille ou sous-portefeuille en étape 2 d'ECL à maturité).

Il existe une présomption réfutable de dégradation significative en présence d'un impayé de plus de trente jours. Le Groupe pourra réfuter cette présomption sur le périmètre des encours pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits, en particulier les expositions suivies en méthodes avancées, considérant que l'ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d'impayés de plus de trente jours.

Concernant le périmètre des instruments entrant dans la troisième étape de provisionnement, le Groupe alignera la définition de la défaillance avec celle du défaut actuellement utilisée en gestion pour des fins réglementaires.

Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu'au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite :

  • Un arriéré de paiement généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l'arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ;
  • L'entité estime improbable que le débiteur s'acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu'elle ait recours à d'éventuelles mesures telles que la réalisation d'une sûreté.

En synthèse, le nouveau modèle de provisionnement d'IFRS 9 pourrait conduire à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements hors bilan ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales.

Comptabilité de couverture

Sur la comptabilité de couverture (hors opérations de macro-couverture de juste valeur), la norme IFRS 9 prévoit des évolutions limitées par rapport à IAS 39. Les dispositions de la norme s'appliquent au périmètre suivant :

  • Toutes les opérations de micro-couverture ; et
  • Les opérations de macro-couverture de flux de trésorerie uniquement.

Les opérations de macro-couverture de Juste Valeur de risque de taux sont exclues et peuvent rester dans le champ d'IAS 39 (option).

Lors de la première application de la norme IFRS 9, deux possibilités sont offertes par la norme :

  • Appliquer le volet « couverture » IFRS 9 ; ou
  • Maintenir IAS 39 jusqu'à l'application d'IFRS 9 pour l'ensemble des relations de couverture (au plus tard lorsque le texte macro-couverture de Juste Valeur de taux sera adopté par l'Union européenne).

Conformément à la décision du Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine n'appliquera pas ce volet de la norme.

Toutefois, des informations devront être fournies dans les annexes aux états financiers avec une granularité accrue sur la gestion des risques et les effets de la comptabilité de couverture sur les états financiers.

Le déploiement du projet dans le groupe Crédit Agricole

La Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine fait partie intégrante du projet Groupe qui s'est organisé pour mettre en œuvre la norme IFRS 9 dans les délais requis, en associant l'ensemble des fonctions comptables, finances, risques et informatiques.

Les étapes du projet et les réalisations à date

Au premier semestre 2015, les travaux ont porté sur :

  • L'analyse des dispositions de la norme, avec une attention particulière sur les changements induits par les nouveaux critères de classement et d'évaluation des actifs financiers et par la refonte du modèle de dépréciation du risque de crédit qui requiert de passer d'un provisionnement de pertes de crédit avérées à un provisionnement de pertes de crédit attendues (ECL) ;
  • L'identification des questions clés et des principaux sujets d'interprétation comptable à partir des premiers macro-chiffrages des impacts de la norme.

Après cette étape d'analyse et de diagnostic, la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine a pris part à la phase de mise en œuvre du projet à partir de septembre 2015.

Par ailleurs, durant l'année 2016, la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine a été associée aux principales réalisations qui ont concerné :

  • Les chantiers normatifs avec l'identification des principaux impacts sur les états financiers et la définition du processus cible de provisionnement du Groupe qui s'est concrétisé par la rédaction d'un cadre méthodologique commun ;
  • Les chantiers méthodologiques Groupe de définition des options possibles concernant la formule de calcul des provisions, la dégradation significative et le forward looking, ainsi que la méthodologie de calcul de la juste valeur des crédits ;
  • Des simulations provisoires des impacts de la nouvelle norme sur les états financiers et les fonds propres prudentiels, notamment pour répondre au mieux aux demandes de l'Autorité Bancaire Européenne au niveau du groupe Crédit Agricole. Ces travaux ont été effectués sur la base des données comptables au 31/12/2015 de niveau Groupe ;
  • Les chantiers informatiques avec des impacts majeurs dans les systèmes d'information, impliquant des travaux de spécifications sur les outils Risques et Finance et des choix d'outils mutualisés, à savoir : un outil central de provisionnement et pour les titres de dettes côtés un outil d'analyse des caractéristiques contractuelles permettant l'industrialisation du test "SPPI".

L'ensemble de ces travaux de déploiement se poursuivent en 2017 et ont intégré des chiffrages d'impact sur la base des états financiers au 31 décembre 2016 afin de répondre notamment à la demande de l'Autorité Bancaire Européenne (ABE). Ces travaux seront finalisés courant 2017.

Transition

La norme IFRS 9 est d'application rétrospective et obligatoire à compter du 1er janvier 2018 en ajustant le bilan d'ouverture en date de première application, sans l'obligation de retraiter les états financiers de la période comparative 2017. En conséquence, la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine ne prévoit pas de retraiter les états financiers présentés en comparaison avec ceux de l'année 2018.

Les normes et interprétations publiées par l'IASB au 30 juin 2017 mais non encore adoptées par l'Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n'entreront en vigueur d'une manière obligatoire qu'à partir de la date prévue par l'Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 30 juin 2017.

Cela concerne en particulier la norme IFRS 16 et la norme IFRS 17.

La norme IFRS 16 Contrats de location remplacera la norme IAS 17 et toutes les interprétations liées (IFRIC 4, Déterminer si un accord contient un contrat de location, SIC 15, Avantages dans les contrats de location et SIC 27, Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d'un contrat de location). Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019.

La principale évolution apportée par la norme IFRS 16 concerne la comptabilité des locataires. IFRS 16 imposera pour les locataires un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d'une dette locative représentative des engagements sur toute la durée du contrat, et à l'actif un droit d'utilisation à amortir.

Une étude d'impact de la mise en œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole est en cours de réalisation avec des premiers résultats attendus d'ici la fin de l'année 2017.

Par ailleurs, plusieurs amendements et une interprétation à des normes existantes ont été publiés par l'IASB, sans enjeu majeur pour le Groupe, qui s'appliquent respectivement au 1er janvier 2017 et au 1er janvier 2018 sous réserve de leur adoption par l'Union européenne. Il s'agit d'une part des amendements à IAS 7 Etat des flux de trésorerie, à IAS 12 Impôts sur le résultat et à IFRS 12 Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités. Et d'autre part, il s'agit des amendements à IFRS 2 Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions, IAS 40 Immeubles de placement, IAS 1 Présentation des états financiers et à IAS 28 Participations dans des entreprises associées, et de l'interprétation IFRIC 22 Transactions en monnaies étrangères et contrepartie anticipée.

Les comptes consolidés intermédiaires résumés sont destinés à actualiser les informations fournies dans les comptes consolidés au 31 décembre 2016 de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine et doivent être lus en complément de ces derniers. Aussi, seules les informations les plus significatives sur l'évolution de la situation financière et des performances de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine sont mentionnées dans ces comptes semestriels.

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des comptes consolidés exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations réalisées pour les instruments financiers évalués à leur juste valeur, les participations non consolidées, la valorisation des entreprises mises en équivalence, les régimes de retraites et autres avantages sociaux futurs ainsi que les plans de stock-options, les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et détenus jusqu'à maturité , les dépréciations de créances irrécouvrables, les provisions, la dépréciation des écarts d'acquisition et les actifs d'impôts différés.

2. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période

Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 30 juin 2017 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 10 Périmètre de consolidation au 30 juin 2017.

Au 30/06/2017, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2017) a été consolidée au sein du Groupe Crédit Agricole, née d'une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales le 23 février 2017. Cette transaction est le premier RMBS français placé dans le marché par le Groupe.

Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les 39 Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2017 » pour un montant de 1 milliard d'euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès de 37 investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales).

Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 30,6 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2017. Elle a souscrit pour 3,7 millions d'euros des titres subordonnés.

3. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

30/06/2017 31/12/2016 30/06/2016
(en milliers d'euros)
Sur opérations avec les établissements de crédit 1 452 3 521 1 860
Sur opérations internes au Crédit Agricole 10 702 25 602 15 479
Sur opérations avec la clientèle 138 711 297 146 150 369
Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à
la vente
138 329 166
Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus
jusqu'à l'échéance 3 495 6 946 3 353
Intérêts courus et échus des instruments de couverture 3 757 10 620 7 496
Sur opérations de location-financement
Autres intérêts et produits assimilés
Produits d'intérêts (1) (2) 158 255 344 164 178 723
Sur opérations avec les établissements de crédit -1 938 -3 925 -1 985
Sur opérations internes au Crédit Agricole -43 905 -91 102 -44 874
Sur opérations avec la clientèle -6 248 -21 180 -8 690
Sur dettes représentées par un titre 378 -70 -123
Sur dettes subordonnées
Intérêts courus et échus des instruments de couverture -15 114 -34 949 -19 922
Sur opérations de location-financement
Autres intérêts et charges assimilées -35 -116 -63
Charges d'intérêts -66 862 -151 342 -75 657

3.1. Produits et Charges d'intérêts

(1) dont 2 036 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 30 juin 2017 contre 4 738 milliers d'euros au 31 décembre 2016 et 2 596 milliers d'euros au 30 juin 2016.

(2) dont 457 milliers d'euros au 30 juin 2017 correspondant à des bonifications reçues de l'Etat, contre 1 261 milliers d'euros au 31 décembre 2016 et 674 milliers d'euros au 30 juin 2016.

3.2. Commissions nettes

30/06/2017 31/12/2016 30/06/2016
(en milliers d'euros) Produits Charges Net Produits Charges Net Produits Charges Net
Sur opérations avec les établissements de crédit 177 -65 112 726 -114 612 254 -57 197
Sur opérations internes au Crédit Agricole 9 425 -9 527 -102 24 260 -18 090 6 170 12 788 -8 775 4 013
Sur opérations avec la clientèle 21 640 -626 21 014 41 586 -1 104 40 482 21 101 -585 20 516
Sur opérations sur titres -43 -43 0 0
Sur opérations de change 94 94 215 215 117 117
Sur opérations sur instruments dérivés et autres
opérations de hors bilan 0 5 5 0
Sur moyens de paiement et autres prestations de
services bancaires et financiers 56 556 -4 081 52 475 108 124 -8 253 99 871 59 563 -4 032 55 531
Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 2 084 0 2 084 4 238 4 238 2 137 2 137
Produits nets des commissions 89 976 -14 342 75 634 179 154 -27 561 151 593 95 960 -13 449 82 511

3.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016 30/06/2016
Dividendes reçus
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste
valeur par résultat par nature 221 -286 -1 311
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste
valeur par résultat sur option
Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés
(hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à
l'étranger) 313 420 185
Résultat de la comptabilité de couverture -1 26
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur
par résultat
533 160 -1 126

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

30/06/2017
(en milliers d'euros) Profits Pertes Net
Couvertures de juste valeur 123 636 -123 636 0
Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux 57 526 -66 110 -8 584
risques couverts
Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris 66 110 -57 526 8 584
cessations de couvertures)
Couvertures de flux de trésorerie 0 0 0
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie 0
inefficace
Couvertures d'investissements nets dans une activité à 0 0 0
l'étranger
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie 0
inefficace
Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux 48 426 -48 427 -1
d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers
Variations de juste valeur des éléments couverts 22 418 -25 995 -3 577
Variations de juste valeur des dérivés de couverture 26 008 -22 432 3 576
Couvertures
de
l'exposition
des
flux
de
trésorerie
d'un
0 0 0
portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt
Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie 0
inefficace
Total Résultat de la comptabilité de couverture 172 062 -172 063 -1
31/12/2016
(en milliers d'euros) Profits Pertes Net
Couvertures de juste valeur 127 974 -127 974 0
Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux 64 557 -63 417 1 140
risques couverts
Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris 63 417 -64 557 -1 140
cessations de couvertures)
Couvertures de flux de trésorerie 0 0 0
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie 0
inefficace
Couvertures d'investissements nets dans une activité à 0 0 0
l'étranger
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie 0
inefficace
Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux 60 480 -60 454 26
d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers
Variations de juste valeur des éléments couverts 27 929 -32 506 -4 577
Variations de juste valeur des dérivés de couverture 32 551 -27 948 4 603
Couvertures
de
l'exposition
des
flux
de
trésorerie
d'un
0 0 0
portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt
Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie 0
inefficace
Total Résultat de la comptabilité de couverture 188 454 -188 428 26
30/06/2016
(en milliers d'euros) Profits Pertes Net
Couvertures de juste valeur 142 121 -142 121 0
Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux 79 623 -62 498 17 125
risques couverts
Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris 62 498 -79 623 -17 125
cessations de couvertures)
Couvertures de flux de trésorerie 0 0 0
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie 0
inefficace
Couvertures d'investissements nets dans une activité à 0 0 0
l'étranger
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie 0
inefficace
Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux 71 927 -71 927 0
d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers
Variations de juste valeur des éléments couverts 40 759 -31 168 9 591
Variations de juste valeur des dérivés de couverture 31 168 -40 759 -9 591
Couvertures
de
l'exposition
des
flux
de
trésorerie
d'un
0 0 0
portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt
Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie 0
inefficace
Total Résultat de la comptabilité de couverture 214 048 -214 048 0

3.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016 30/06/2016
Dividendes reçus 25 747 23 904 23 812
Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers
disponibles à la vente (1) 9 377 2 986 -497
Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux
propres)
-142 -886 -323
Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers
détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances
Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la
vente
34 982 26 004 22 992

(1) Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 3.8 "Coût du risque".

Essentiellement liés à :

  • Une dotation pour dépréciation de 137 milliers d'euros sur le titre SAS NS Immobilier ;
  • Une dotation pour dépréciation de 5 milliers d'euros sur le titre GIE CA Innove

3.5. Produits et charges nets des autres activités

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016 30/06/2016
Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation
Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats
d'assurance
Autres produits nets de l'activité d'assurance -1
Variation des provisions techniques des contrats d'assurance
Produits nets des immeubles de placement -97 -152 -60
Autres produits (charges) nets -642 -234 298
Produits (charges) des autres activités -739 -387 238

3.6. Charges générales d'exploitation

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016 30/06/2016
Charges de personnel 66 613 127 426 65 111
Impôts et taxes (1) 7 061 10 577 6 803
Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation 35 662 65 246 32 553
Charges générales d'exploitation 109 336 203 249 104 467

(1) Dont 987 milliers d'euros comptabilisés au titre du fonds de résolution.

Détail des charges de personnel

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016 30/06/2016
Salaires et traitements (1) 34 459 66 913 33 108
Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) 3 791 7 609 3 669
Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) 1 859 1 856 1 325
Autres charges sociales 11 746 22 639 11 650
Intéressement et participation 7 282 13 950 7 877
Impôts et taxes sur rémunération 7 476 14 459 7 482
Total Charges de personnel 66 613 127 426 65 111

3.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016 30/06/2016
Dotations aux amortissements -5 118 -9 991 -4 839
Immobilisations corporelles -5 102 -9 928 -4 814
Immobilisations incorporelles -16 -63 -25
Dotations (reprises) aux dépréciations 0 0 0
Immobilisations corporelles
Immobilisations incorporelles
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des
immobilisations corporelles et incorporelles
-5 118 -9 991 -4 839

3.8. Coût du risque

30/06/2017 31/12/2016 30/06/2016
(en milliers d'euros)
Dotations aux provisions et aux dépréciations -345 071 -44 823 -31 883
Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe
Prêts et créances -342 640 -40 819 -30 227
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance
Autres actifs -1 -2 -1
Engagements par signature -443 -856 -738
Risques et charges -1 987 -3 146 -917
Reprises de provisions et de dépréciations 337 402 38 199 17 311
Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe
Prêts et créances 335 021 34 941 15 725
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance
Autres actifs 4 2 2
Engagements par signature 617 1 023 366
Risques et charges 1 760 2 233 1 218
Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions -7 669 -6 624 -14 572
Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers
disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés -40 -125 -87
Récupérations sur prêts et créances amortis 114 236 147
Décotes sur crédits restructurés -77 -147 -50
Pertes sur engagements par signature -68
Autres pertes -145 -257 -110
Autres produits
Coût du risque -7 885 -6 917 -14 672

3.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016 30/06/2016
Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -1 578 -557 46
Plus-values de cession 109 46
Moins-values de cession -1 578 -666
Titres de capitaux propres consolidés 0 0 0
Plus-values de cession
Moins-values de cession
Produits (charges) nets sur opérations de regroupement
Gains ou pertes nets sur autres actifs -1 578 -557 46

3.10. Impôts

Charge d'impôt :

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016 30/06/2016
Charge d'impôt courant 20 825 44 186 23 194
Charge d'impôt différé -1 722 9 963 -1 768
Charge d'impôt de la période 19 103 54 149 21 426

La loi de finance pour 2017 et la loi de finances rectificative pour 2016 ont été publiées au Journal Officiel du 30 décembre 2016. Cette loi de finances pour 2017 prévoit une baisse du taux d'impôt courant sur les sociétés pour les exercices clos à compter du 31 décembre 2019 pour les entités dont le chiffre d'affaires est inférieur à un milliard d'euros. Le taux d'imposition courant sera alors de 28,92 %.

En conséquence, les actifs et passifs d'impôts différés sont évalués au 30/06/2017 et au 31/12/2016 au montant que l'on s'attend à payer ou à recouvrer auprès des administrations fiscales en fonction des dates de retournement ou de réalisation des bases d'impôts différés.

En synthèse :

‐ Les impôts différés dont le retournement doit intervenir au cours des exercices 2017 à 2018 doivent être calculés au taux courant de 34,43 % ;

‐ Les impôts différés dont le retournement est prévu à compter de l'exercice 2019 doivent être calculés au taux courant de 28,92 %.

Pour la Caisse Régionale de Normandie-Seine, la charge d'impôt pour l'exercice 2016 liée à la publication de la loi de finance 2017 s'élève à 11 376 milliers d'euros.

Réconciliation du taux d'impôt théorique avec le taux d'impôt constaté

Au 30 juin 2017

(en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt
Résultat
avant
impôt,
dépréciations
d'écarts
d'acquisition,
activités
abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence
77 890 34,43% 26 818
Effet des différences permanentes -7 360
Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères 0
Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et
des différences temporaires
27
Effet de l'imposition à taux réduit -218
Changement de taux
Effet des autres éléments -161
Taux et charge effectifs d'impôt 24,53% 19 104

Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle sur l'impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 30 juin 2017.

Au 31 décembre 2016

(en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt
Résultat
avant
impôt,
dépréciations
d'écarts
d'acquisition,
activités
abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence
149 478 34,43% 51 465
Effet des différences permanentes -7 792
Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères
Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et 83
des différences temporaires
Effet de l'imposition à taux réduit -378
Changement de taux 11 404
Effet des autres éléments -633
Taux et charge effectifs d'impôt 36,23% 54 149

Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle sur l'impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2016.

Au 30 juin 2016

(en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt
avant
impôt,
dépréciations
d'écarts
d'acquisition,
activités
Résultat
abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence
83 749 34,43% 28 835
Effet des différences permanentes -7 013
Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères
Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et
des différences temporaires
54
Effet de l'imposition à taux réduit -188
Effet des autres éléments -263
Taux et charge effectifs d'impôt 25,58% 21 425

Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle sur l'impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 30 juin 2016.

3.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période.

Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016 30/06/2016
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables
Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi 0 -2 541 -1 693
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux
propres non recyclables des entreprises mises en équivalence
Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 0 367 582
Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres non recyclables des entreprises mises en équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres
non recyclables sur activités abandonnées
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
propres non recyclables 0 -2 174 -1 111
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
propres recyclables
Gains et pertes sur écarts de conversion 0 0 0
Ecart de réévaluation de la période
Transferts en résultat
Autres variations
Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 4 769 6 018 -986
Ecart de réévaluation de la période 14 000 8 156 -1 483
Transfert en résultat -9 231 -2 099 497
Autres variations -39
Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 0 0 0
Ecart de réévaluation de la période
Transferts en résultat
Autres variations
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux
propres recyclables des entreprises mises en équivalence
Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 510 -248 1 199
Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres recyclables des entreprises mises en équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres
recyclables sur activités abandonnées
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
propres recyclables 5 279 5 770 213
Résultat net et gains et pertes directement en capitaux propres 5 279 3 596 -898
Dont part Groupe 5280 3594 -898
Dont participations ne donnant pas le contrôle -1 2 0

Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d'impôt

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71
-92
2
-91
6
9 6
11
-2 9
19
6 6
92
6 6
84
6 0
18
-24
8
5 7
70
5 7
68
Ga
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2 4
88
-57
3
-56
7
6 5
38
-2 3
69
4 1
69
4 1
61
3 4
77
119 3 5
96
3 5
94

4. Informations sectorielles

La Caisse Régionale de Normandie-Seine exerce l'essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d'activité et dans la banque de proximité.

5. Notes relatives au bilan

5.1. Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016
Actifs financiers détenus à des fins de transaction
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
2 880 3 639
Valeur au bilan 2 880 3 639
Dont Titres prêtés

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016
Instruments de capitaux propres 0 0
Actions et autres titres à revenu variable
Titres de dettes 0 0
Effets publics et valeurs assimilées
Obligations et autres titres à revenu fixe
Prêts et avances 0 0
Créances sur les établissements de crédit
Créances sur la clientèle
Titres reçus en pension livrée
Valeurs reçues en pension
Instruments dérivés 2 880 3 639
Valeur au bilan 2 880 3 639

Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l'entité est autorisée à redonner en garantie.

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016
Passifs financiers détenus à des fins de transaction
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
5 945 7 183
Valeur au bilan 5 945 7 183

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016
Titres vendus à découvert
Titres donnés en pension livrée
Dettes représentées par un titre
Dettes envers les établissements de crédit
Dettes envers la clientèle
Instruments dérivés 5 945 7 183
Valeur au bilan 5 945 7 183

5.2. Actifs financiers disponibles à la vente

30/06/2017 31/12/2016
(en milliers d'euros) Valeur au
bilan
Gains latents Pertes
latentes
Valeur au
bilan
Gains latents Pertes
latentes
Effets publics et valeurs assimilées
Obligations et autres titres à revenu fixe 360 600 9 692 241 368 396 13 513 623
Actions et autres titres à revenu variable 167 978 7 682 1 062 153 024 7 011 1 986
Titres de participation non consolidés 1 021 030 18 871 1 189 1 014 709 12 071 1 001
Total des titres disponibles à la vente 1 549 608 36 245 2 492 1 536 129 32 595 3 610
Créances disponibles à la vente
Total des créances disponibles à la vente
Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à
la vente (1) 1 549 608 36 245 2 492 1 536 129 32 595 3 610
Impôts -4 552 -376 -5 441 -754
Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à
la vente comptabilisés directement en capitaux
propres (nets d'impôt) (2)
31 693 2 116 27 154 2 856
  • (1) Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 469 690 milliers d'euros au 30 juin 2017 et 469 690 millieurs d'euros au 31 décembre 2016
  • (2) Dont 496 187 milliers d'euros de titres dépréciés durablement.

5.3. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

Prêts et créances sur les établissements de crédit

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016
Etablissements de crédit
Titres de dettes 0 0
Titres non cotés sur un marché actif
Prêts et avances 57 529 62 758
Comptes et prêts 55 393 60 557
dont comptes ordinaires débiteurs sains 3 954 6 538
dont comptes et prêts au jour le jour sains
Valeurs reçues en pension
Titres reçus en pension livrée 73
Prêts subordonnés 2 136 2 128
Autres prêts et créances
Valeur brute 57 529 62 758
Dépréciations
Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements
de crédit 57 529 62 758
Opérations internes au Crédit Agricole
Titres de dettes 0 0
Titres non cotés sur un marché actif
Prêts et avances 879 176 747 839
Comptes ordinaires 248 759 111 606
Comptes et avances à terme 630 417 636 233
Prêts subordonnés
Prêts et créances internes au Crédit Agricole 879 176 747 839
Valeur au bilan 936 705 810 597

Prêts et créances sur la clientèle

30/06/2017 31/12/2016
(en milliers d'euros)
Opérations avec la clientèle
Titres de dettes 3 244 3 180
Titres non cotés sur un marché actif 3 244 3 180
Prêts et avances 11 246 064 10 734 841
Créances commerciales 10 718 12 144
Autres concours à la clientèle 11 156 016 10 645 652
Titres reçus en pension livrée
Prêts subordonnés
Créances nées d'opérations d'assurance directe
Créances nées d'opérations de réassurance
Avances en comptes courants d'associés 20 731 20 118
Comptes ordinaires débiteurs 58 599 56 927
Valeur brute 11 249 308 10 738 021
Dépréciations -265 480 -265 302
Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 10 983 828 10 472 719
Opérations de location-financement
Location-financement immobilier
Location-financement mobilier, location simple et opérations
assimilées
Valeur brute 0 0
Dépréciations
Valeur nette des opérations de location-financement 0 0
Valeur au bilan 10 983 828 10 472 719

Prêts et créances sur la clientèle par agent économique

30/06/2017
(en milliers d'euros) Encours
bruts
dont encours
bruts dépréciés
sur base
individuelle
Dépréciations
individuelles
Dépréciations
collectives *
Total
Administration générale 995 988 593 995 395
Banques centrales
Grandes entreprises 1 605 591 70 820 40 103 64 349 1 501 139
Clientèle de détail 8 647 729 143 739 75 486 84 949 8 487 294
Total Prêts et créances sur
les établissements de
crédit et sur la clientèle (1)
11 249 308 214 559 115 589 149 891 10 983 828

(1) Dont encours restructurés pour 49 969 milliers d'euros

* Après changement de modèle de notation pour la banque de détail, et révision de certains paramètres des stress scénarii liés aux provisions sectorielles.

31/12/2016
(en milliers d'euros) Encours
bruts
dont encours
bruts dépréciés
sur base
individuelle
Dépréciations
individuelles
Dépréciations
collectives
Total
Administration générale 1 085 802 542 3 699 1 085 100
Banques centrales
Grandes entreprises 1 521 879 74 846 43 011 34 880 1 443 988
Clientèle de détail 8 130 340 144 004 76 436 110 273 7 943 631
Total Prêts et créances
sur les établissements
de crédit et sur la
clientèle (1)
10 738 021 219 392 119 450 145 852 10 472 719

(1) Dont encours restructurés pour 30 775 milliers d'euros

5.4. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers

(en milliers d'euros) 31/12/2016 Variations de
périmètre
Dotations Reprises et
utilisations
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
30/06/2017
Créances sur les établissements de crédit 0
Créances sur la clientèle 265 302 343 417 -343 239 265 480
dont dépréciations collectives 39 348 90 877 -98 883 31 342
dont risque sectoriel 106 504 235 012 -222 967 118 549
Opérations de location-financement 0 0
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0 0
Actifs financiers disponibles à la vente 37 031 141 -20 37 152
Autres actifs financiers 48 1 -4 45
Total Dépréciations des actifs financiers 302 381 0 343 559 -343 263 0 0 302 677
(en milliers d'euros) 31/12/2015 Variations de
périmètre
Dotations Reprises et
utilisations
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
31/12/2016
Créances sur les établissements de crédit 0
Créances sur la clientèle 273 545 42 571 -50 814 265 302
dont dépréciations collectives 41 999 1 061 -3 712 39 348
dont risque sectoriel 105 947 5 175 -4 618 106 504
Opérations de location financement 0
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0
Actifs financiers disponibles à la vente 36 183 887 -39 37 031
Autres actifs financiers 49 2 -3 48
Total Dépréciations des actifs financiers 309 777 0 43 460 -50 817 0 -39 302 381

5.5. Exposition au risque souverain

Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l'Etat, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement.

L'exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture.

Les expositions significatives de la Caisse Régionale de Normandie Seine au risque souverain sont les suivantes :

Activité bancaire

30/06/2017 Expositions nettes de dépréciations
Dont portefeuille bancaire Couvertures
(en milliers d'euros) Actifs financiers
détenus jusqu'à
l'échéance
Actifs financiers
disponibles à la vente
Actifs à la juste
valeur par résultat
Prêts et créances Dont portefeuille de
négociation (hors
dérivés)
Total activité
banque
brut de couvertures
Actifs financiers
disponibles à la
vente
Total activité
banque net de
couvertures
Belgique 28 760 28 760 28 760
France 27 006 27 006 27 006
Pays-Bas 2 604 2 604 2 604
Total 58 370 0 0 0 0 58 370 0 58 370
31/12/2016 Expositions nettes de dépréciations
Dont portefeuille bancaire Couvertures
(en milliers d'euros) Actifs financiers
détenus jusqu'à
l'échéance
Actifs financiers
disponibles à la vente
Actifs à la juste
valeur par résultat
Prêts et créances négociation (hors
dérivés)
Dont portefeuille de Total activité
banque
brut de couvertures
Actifs financiers
disponibles à la
vente
Total activité
banque net de
couvertures
Belgique 29 114 29 114 29 114
France 27 241 27 241 27 241
Pays-Bas 2 621 2 621 2 621
Total 58 976 0 0 0 0 58 976 0 58 976

5.6. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

30/06/2017 31/12/2016
(en milliers d'euros)
Etablissements de crédit
Comptes et emprunts 4 721 4 101
dont comptes ordinaires créditeurs 294 246
dont comptes et emprunts au jour le jour
Valeurs données en pension
Titres donnés en pension livrée 208 24
Total 4 929 4 125
Opérations internes au Crédit Agricole
Comptes ordinaires créditeurs 229 928 154
Comptes et avances à terme 7 130 762 7 436 892
Total 7 360 690 7 437 046
Valeur au bilan 7 365 619 7 441 171

Dettes envers les établissements de crédit

Dettes envers la clientèle

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016
Comptes ordinaires créditeurs 3 051 699 2 855 371
Comptes d'épargne à régime spécial 74 702 68 597
Autres dettes envers la clientèle 887 630 929 732
Titres donnés en pension livrée
Dettes nées d'opérations d'assurance directe
Dettes nées d'opérations de réassurance
Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et
rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques
Valeur au bilan 4 014 031 3 853 700

5.7. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

30/06/2017 31/12/2016
(en milliers d'euros)
Dettes représentées par un titre
Bons de caisse 501 498
Titres du marché interbancaire
Titres négociables à court terme 768 553 207 802
Emprunts obligataires 24 854
Autres dettes représentées par un titre
Valeur au bilan 793 908 208 300
Dettes subordonnées
Dettes subordonnées à durée déterminée
Dettes subordonnées à durée indéterminée
Dépôts de garantie à caractère mutuel
Titres et emprunts participatifs
Valeur au bilan 0 0

Au cours du premier semestre 2017 les émissions de dettes subordonnées vers le marché, issues de l'opération « Crédit Habitat 2017 », s'élèvent à 24 854 milliers euros.

5.8. Immeubles de placement

(en milliers d'euros) 31/12/2016 Variations de
périmètre
Augmentations
(Acquisitions)
Diminutions
(Cessions et
échéances)
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
30/06/2017
Valeur brute 4 434 89 -3 4 520
Amortissements et dépréciations -1 178 -97 3 -1 272
Valeur au bilan (1) 3 256 0 -8 0 0 0 3 248

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple

(en milliers d'euros) 31/12/2015 Variations de
périmètre
Augmentations
(Acquisitions)
Diminutions
(Cessions et
échéances)
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
31/12/2016
Valeur brute 3 137 1 319 -22 4 434
Amortissements et dépréciations -1 047 -150 19 -1 178
Valeur au bilan (1) 2 090 0 1 169 -3 0 0 3 256

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple

5.9. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d'acquisition)

(en milliers d'euros) 31/12/2016 Variations de
périmètre
Augmentations
(Acquisitions,
regroupements
d'entreprises)
Diminutions
(Cessions et
échéances)
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
30/06/2017
Immobilisations corporelles d'exploitation
Valeur brute 217 750 9 486 -1 230 226 006
Amortissements et dépréciations (1) -118 957 -5 102 1 118 -122 941
Valeur au bilan 98 793 0 4 384 -112 0 0 103 065
Immobilisations incorporelles
Valeur brute 725 26 751
Amortissements et dépréciations -711 -16 -727
Valeur au bilan 14 0 10 0 0 0 24

(1) Y compris amortissements sur immobilisations données en location simple.

(en milliers d'euros) 31/12/2015 Variations de
périmètre
Augmentations
(Acquisitions,
regroupements
d'entreprises)
Diminutions
(Cessions et
échéances)
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
31/12/2016
Immobilisations corporelles d'exploitation
Valeur brute 216 221 18 123 -16 594 217 750
Amortissements et dépréciations (1) -122 577 -9 927 13 547 -118 957
Valeur au bilan 93 644 0 8 196 -3 047 0 0 98 793
Immobilisations incorporelles
Valeur brute 2 179 72 -1 526 725
Amortissements et dépréciations -2 166 -63 1 518 -711
Valeur au bilan 13 0 9 -8 0 0 14

(1) Y compris amortissements sur immobilisations données en location simple.

5.10. Provisions

(en milliers d'euros) 31/12/2016 Variations
de périmètre
Dotations Reprises
utilisées
Reprises non
utilisées
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
30/06/2017
Risques sur les produits épargne-logement 17 356 -2 111 15 245
Risques d'exécution des engagements par signature 4 068 443 -333 -617 3 561
Risques opérationnels 3 363 132 -917 2 578
Engagements sociaux (retraites) et assimilés 6 488 873 -20 -11 7 330
Litiges divers 1 064 46 -9 1 101
Participations 0 0
Restructurations 0 0
Autres risques 6 935 2 826 -1 221 -861 7 679
Total 39 274 0 4 320 -1 574 -4 526 0 0 37 494
(en milliers d'euros) 31/12/2015 Variations
de périmètre
Dotations Reprises
utilisées
Reprises non
utilisées
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
31/12/2016
Risques sur les produits épargne-logement 12 296 5 060 17 356
Risques d'exécution des engagements par signature 4 575 856 -340 -1 023 4 068
Risques opérationnels 3 370 1 407 -946 -468 3 363
Engagements sociaux (retraites) et assimilés 4 081 275 -73 -130 2 335 6 488
Litiges divers 356 773 -9 -56 1 064
Participations 0 0
Restructurations 0 0
Autres risques 7 280 4 096 -2 629 -1 812 6 935
Total 31 958 0 12 467 -3 997 -3 489 0 2 335 39 274

Provision épargne-logement :

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016
Plans d'épargne-logement
Ancienneté de moins de 4 ans 1 188 776 1 093 628
Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 532 558 523 359
Ancienneté de plus de 10 ans 424 456 424 380
Total plans d'épargne-logement 2 145 790 2 041 367
Total comptes épargne-logement 219 712 214 804
Total Encours collectés au titre des contrats épargne-logement 2 365 502 2 256 171

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte, hors prime de l'Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin mai 2017 pour les données au 30 juin 2017 et à fin novembre 2016 pour les données du 31 décembre 2016.

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016
Plans d'épargne-logement 3 103 3 759
Comptes épargne-logement 13 791 16 772
Total Encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats
épargne-logement
16 894 20 531

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016
Plans d'épargne-logement
Ancienneté de moins de 4 ans 9 287 7 825
Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 980 2 895
Ancienneté de plus de 10 ans 3 978 6 636
Total plans d'épargne-logement 15 245 17 356
Total comptes épargne-logement
Total Provision au titre des contrats épargne-logement 15 245 17 356

5.11. Capitaux propres

Composition du capital au 30 juin 2017

Répartition du capital de la Caisse
régionale
Nombre de
titres au
31/12/2016
Nombre de
titres émis
Nombre de
titres
remboursés
Nombre de
titres au
30/06/2017
Certificats Coopératifs d'investissements
(CCI) 1 053 618 0 0 1 053 618
Dont part du Public 1 048 962 1 049 675
Dont part Sacam Mutualisation 0 0
Dont part autodétenue 4 656 3 943
Certificats Coopératifs d'associés (CCA)
Dont part du Public
1 513 954 0 0 1 513 954
Dont part Crédit Agricole S.A. 0
Dont part Sacam Mutualisation 1 513 954 1 513 954
Parts sociales 3 488 244 1 1 3 488 244
Dont 71 Caisses Locales 3 484 171 3 484 171
Dont 20 administrateurs de la CR 20 1 1 20
Dont Crédit Agricole S.A. 0 0
Dont Sacam Mutualisation 1 1
Dont autres sociétaires 4 052 4 052
Total 6 055 816 1 1 6 055 816

La valeur nominale des titres est de 15,25 euros et le montant du capital est de 92 351 milliers d'euros.

Dividendes

Année de
rattachement du
Par CCI Par CCA Par Part
Sociale
dividende Montant
Net
Montant
Net
Montant
Net
2013 5 368 7 736 1 309
2014 5 601 8 069 1 005
2015 5 767 8 312 569
2016 5 764 8 312 931

Dividendes payés au cours de l'exercice

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s'élèvent à 15 496 milliers d'euros en 2017.

6. Engagements de financement et de garantie

Engagements donnés et reçus

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016
Engagements donnés
Engagements de financement 1 390 984 1 321 111
Engagements en faveur des établissements de crédit 3 247 4 347
Engagements en faveur de la clientèle 1 387 737 1 316 764
. Ouverture de crédits confirmés 813 217 827 865
- Ouverture de crédits documentaires 7 342 12 252
- Autres ouvertures de crédits confirmés 805 875 815 613
. Autres engagements en faveur de la clientèle 574 520 488 899
Engagements de garantie 452 724 445 441
Engagements d'ordre des établissements de crédit 231 472 231 472
. Confirmations d'ouverture de crédits documentaires
. Autres garanties (1) 231 472 231 472
Engagements d'ordre de la clientèle 221 252 213 969
. Cautions immobilières 24 250 28 293
. Autres garanties d'ordre de la clientèle 197 002 185 676
Engagements reçus
Engagements de financement 60 186 71 351
Engagements reçus des établissements de crédit 60 186 71 351
Engagements reçus de la clientèle
Engagements de garantie 4 084 211 3 762 544
Engagements reçus des établissements de crédit 572 986 499 341
Engagements reçus de la clientèle 3 511 225 3 263 203
. Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 196 490 249 661
. Autres garanties reçues 3 314 735 3 013 542

(1) 231 472 milliers d'euros relatifs au switch assurance mis en place le 1er juillet 2016.

Instruments financiers remis et reçus en garantie

(en milliers d'euros) 30/06/2017 31/12/2016
Valeur comptable des actifs financiers remis en
garantie (dont actifs transférés)
Titres et créances apportées en garanties des
dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH
…)
2 757 158 2 830 565
Titres prêtés
Dépôts de garantie sur opérations de marché
Autres dépôts de garantie
Titres et valeurs donnés en pension 151 174 92
Total de la valeur comptable des actifs financiers
remis en garantie
2 908 332 2 830 657
Valeur comptable des actifs financiers reçus en
garantie
Autres dépôts de garantie
Juste valeur des instruments reçus en garantie
réutilisables et réutilisés
Titres empruntés
Titres et valeurs reçus en pension 80 117
Titres vendus à découvert
Total Juste valeur des instruments reçus en garantie
réutilisables et réutilisés
80 117 0

Au 30 juin 2017 la Caisse Régionale de Normandie-Seine a utilisé les titres souscrits auprès du FCT Crédit Agricole Habitat 2015 comme dispositif de refinancement en procédant à la mise en pension de titres séniors de la Société Technique de Titrisation (STT) pour un montant de 151 174 milliers d'euros auprès de Crédit Agricole S.A. En contre-partie la Caisse Régionale de Normandie-Seine a pris en pension des titres souverains Français pour 80 117 milliers d'euros et a placé 70 800 milliers d'euros auprès de Crédit Agricole SA.

Créances apportées en garantie

Au cours du premier semestre 2017, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a apporté 2 757 158 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 2 830 547 milliers d'euros au 31 décembre 2016. La Caisse Régionale de Normandie-Seine conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

En particulier, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a apporté :

  • 1 364 868 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 460 758 milliers d'euros au 31 décembre 2016;

  • 180 058 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 211 092 milliers d'euros au 31 décembre 2016;

  • 1 212 232 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 158 696 milliers euros au 31 décembre 2016.

7. Reclassements d'instruments financiers

Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas opéré sur le premier semestre 2017 de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS 39 adopté par l'Union européenne le 15 octobre 2008.

8. Juste valeur des instruments financiers

8.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût

Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.

Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

Actifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan
Prêts et Créances
11 920 533
12 494 526
0
973 789
Créances sur les établissements de crédit
936 705
932 967
0
880 844
Comptes ordinaires & prêts JJ
172 594
172 593
171 829
Comptes et prêts à terme
681 856
678 129
626 770
Valeurs reçues en pension
Titres reçus en pension livrée
80 119
80 117
80 117
Prêts subordonnés
2 136
2 128
2 128
Titres non cotés sur un marché actif
Autres prêts et créances
Créances sur la clientèle
10 983 828
11 561 559
0
92 945
Créances commerciales
10 718
10 718
10 718
Autres concours à la clientèle
10 906 927
11 468 614
Titres reçus en pension livrée
Prêts subordonnés
Titres non cotés sur un marché actif
3 244
3 157
3 157
Créances nées d'opérations d'assurance directe
Créances nées d'opérations de réassurance
Avances en comptes courants d'associés
20 610
20 664
20 664
Comptes ordinaires débiteurs
42 329
58 406
58 406
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance
450 537
450 916
392 755
58 161
Effets publics et valeurs assimilées
58 370
60 838
60 838
Obligations et autres titres à revenu fixe
392 167
390 078
331 917
58 161
(en milliers d'euros) Valeur au
bilan au 30
juin 2017
Juste valeur
au 30 juin
2017
Prix côtés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables
Niveau 3
11 520 737
52 123
764
51 359
11 468 614
11 468 614
0
Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée
12 371 070
12 945 442
392 755
1 031 950
11 520 737
(en milliers d'euros) Valeur au
bilan au 31
décembre
2016
Juste valeur
au 31
décembre
2016
Prix côtés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables
Niveau 3
Actifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan
Prêts et Créances 11 283 316 12 074 021 0 845 086 11 228 935
Créances sur les établissements de crédit 810 597 807 279 0 749 755 57 524
Comptes ordinaires & prêts JJ 118 144 118 144 114 479 3 665
Comptes et prêts à terme 690 252 687 007 633 148 53 859
Valeurs reçues en pension
Titres reçus en pension livrée 73
Prêts subordonnés 2 128 2 128 2 128
Titres non cotés sur un marché actif
Autres prêts et créances
Créances sur la clientèle 10 472 719 11 266 742 0 95 331 11 171 411
Créances commerciales 12 144 15 422 15 422
Autres concours à la clientèle 10 397 029 11 171 411 11 171 411
Titres reçus en pension livrée
Prêts subordonnés
Titres non cotés sur un marché actif 3 180 3 157 3 157
Créances nées d'opérations d'assurance directe
Créances nées d'opérations de réassurance
Avances en comptes courants d'associés 19 997 20 003 20 003
Comptes ordinaires débiteurs 40 369 56 749 56 749
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 394 902 410 134 358 697 51 437 0
Effets publics et valeurs assimilées 58 976 62 016 62 016
Obligations et autres titres à revenu fixe 335 926 348 118 296 681 51 437
Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 11 678 218 12 484 155 358 697 896 523 11 228 935

Passifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

(en milliers d'euros) Valeur au
bilan au 30
juin 2017
Juste valeur
au 30 juin
2017
Prix côtés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables
Niveau 3
Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan
Dettes envers les établissements de crédit
Comptes ordinaires & emprunts JJ
Comptes et emprunts à terme
Valeurs données en pension
7 365 619
79 256
7 135 189
7 362 399
79 213
7 132 248
0 7 362 399
79 213
7 132 248
0
Titres donnés en pension livrée 151 174 150 938 150 938
Dettes envers la clientèle
Comptes ordinaires créditeurs
Comptes d'épargne à régime spécial
Autres dettes envers la clientèle
Titres donnés en pension livrée
Dettes nées d'opérations d'assurance directe
Dettes nées d'opérations de réassurance
Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et
rétrocessionnaires en représentation d'engagements
techniques
4 014 031
3 051 699
74 702
887 630
4 006 294
3 051 667
74 702
879 925
0 3 931 592
3 051 667
879 925
74 702
74 702
Dettes représentées par un titre 793 908 794 030 24 991 769 039
Dettes subordonnées
Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 12 173 558 12 162 723 24 991 12 063 030 74 702
(en milliers d'euros) Valeur au
bilan au 31
décembre
2016
Juste valeur
au 31
décembre
2016
Prix côtés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables
Niveau 3
Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan
Dettes envers les établissements de crédit
Comptes ordinaires & emprunts JJ
Comptes et emprunts à terme
Valeurs données en pension
7 441 171
332
7 440 747
7 438 795
246
7 438 549
0 7 438 795
246
7 438 549
0
Titres donnés en pension livrée
Dettes envers la clientèle
Comptes ordinaires créditeurs
92
3 853 700
2 855 371
3 845 565
2 855 364
0 3 776 968
2 855 364
68 597
Comptes d'épargne à régime spécial
Autres dettes envers la clientèle
Titres donnés en pension livrée
68 597
929 732
68 597
921 604
921 604 68 597
Dettes nées d'opérations d'assurance directe
Dettes nées d'opérations de réassurance
Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et
rétrocessionnaires en représentation d'engagements
techniques
Dettes représentées par un titre 208 300 209 465 209 465
Dettes subordonnées
Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 11 503 171 11 493 825 0 11 425 228 68 597

8.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation.

(en milliers d'euros) 30/06/2017 Prix cotés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques :
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables :
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables :
Niveau 3
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 2 880 0 2 880 0
Créances sur les établissements de crédit 0
Créances sur la clientèle 0
Titres reçus en pension livrée 0
Valeurs reçues en pension 0
Titres détenus à des fins de transaction 0 0 0 0
Effets publics et valeurs assimilées 0
Obligations et autres titres à revenu fixe 0
Actions et autres titres à revenu variable 0
Instruments dérivés 2 880 2 880
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0
Créances sur les établissements de crédit
Créances sur la clientèle 0
Actifs représentatifs de contrats en unités de compte 0
Valeurs reçues en pension
Titres à la juste valeur par résultat sur option
0
0
0 0 0
Effets publics et valeurs assimilées 0
Obligations et autres titres à revenu fixe 0
Actions et autres titres à revenu variable 0
Actifs financiers disponibles à la vente 1 549 608 82 345 1 467 263 0
Effets publics et valeurs assimilées 0
Obligations et autres titres à revenu fixe 360 600 57 912 302 688
Actions et autres titres à revenu variable (1) 1 189 008 24 433 1 164 575
Créances disponibles à la vente
Instruments dérivés de couverture 7 096 7 096
Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 559 584 82 345 1 477 239 0
Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés
actifs pour des instruments identiques
Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des
données observables
Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des
données non observables
Total des transferts vers chacun des niveaux 0 0 0 0

(1) Y compris 469 690 milliers d'euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l'actif de la note 3.1.3 "Principes et méthodes comptables" présentés dans les états financiers du 31 décembre 2016.)

(en milliers d'euros) 31/12/2016 Prix cotés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques :
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables :
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables :
Niveau 3
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 3 639 0 3 639 0
Créances sur les établissements de crédit 0
Créances sur la clientèle 0
Titres reçus en pension livrée 0
Valeurs reçues en pension 0
Titres détenus à des fins de transaction 0 0 0 0
Effets publics et valeurs assimilées 0
Obligations et autres titres à revenu fixe 0
Actions et autres titres à revenu variable 0
Instruments dérivés 3 639 3 639
0
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0
Créances sur les établissements de crédit 0
Créances sur la clientèle 0
Actifs représentatifs de contrats en unités de compte 0
Valeurs reçues en pension 0
Titres à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0
Effets publics et valeurs assimilées 0
Obligations et autres titres à revenu fixe 0
Actions et autres titres à revenu variable 0
Actifs financiers disponibles à la vente 1 536 129 57 479 1 478 650 0
Effets publics et valeurs assimilées 0
Obligations et autres titres à revenu fixe 0
Actions et autres titres à revenu variable (1) 368 396 50 805 317 591
Créances disponibles à la vente 1 167 733 6 674 1 161 059
Instruments dérivés de couverture 7 743 7 743
Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 547 511 57 479 1 490 032 0
Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés
actifs pour des instruments identiques
Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des
données observables
Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des
données non observables
Total des transferts vers chacun des niveaux 0 0 0

(1) Y compris 469 690 milliers d'euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût.

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

(en milliers d'euros) 30/06/2017 Prix cotés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques :
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables :
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables :
Niveau 3
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 5 945 0 5 945 0
Titres vendus à découvert 0
Titres donnés en pension livrée 0
Dettes représentées par un titre 0
Dettes envres les établissements de crédit 0
Dettes envers la clientèle 0
Instruments dérivés 5 945 5 945
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur
option
Instruments dérivés de couverture
0
76 288
76 288
Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 82 233 0 82 233 0
Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés
actifs pour des instruments identiques
Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des
données observables
Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des
données non observables
Total des transferts vers chacun des niveaux 0 0 0
(en milliers d'euros) 31/12/2016 Prix cotés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques :
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables :
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables :
Niveau 3
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 7 183 0 7 183 0
Titres vendus à découvert 0
Titres donnés en pension livrée 0
Dettes représentées par un titre 0
Dettes envres les établissements de crédit 0
Dettes envers la clientèle 0
Instruments dérivés 7 183 7 183
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
Instruments dérivés de couverture
0
90 875
90 875
Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 98 058 0 98 058 0
Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés
actifs pour des instruments identiques
Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des
données observables
Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des
données non observables
Total des transferts vers chacun des niveaux 0 0 0

9. Parties liées

9.1. Filiales

Au poste « entreprises liées », au bilan, figure un montant de 19,4 millions d'euros se décomposant comme suit :

  • Les titres de participation de la filiale NS Immobilier pour une valeur brute de 16 millions d'euros dépréciée pour 13,5 millions d'euros ;
  • Les avances en compte courant consenties par la Caisse Régionale de Normandie-Seine à la filiale NS Immobilier pour un montant de 8,5 millions d'euros ;
  • Les titres de participation de la filiale Normandie Seine Foncière pour une valeur de 2 millions d'euros ;
  • Les avances en compte courant consenties par la Caisse Régionale de Normandie-Seine à la filiale Normandie Seine Foncière pour un montant de 6,3 millions d'euros ;
  • Les titres de participation de la filiale Village By CA pour une valeur de 0,2 million d'euros.

9.2. Participations au financement des opérations de développement du Groupe Crédit Agricole

Au 30 juin 2017, les titres de participation figurent au bilan pour un montant de 1 016,9 millions d'euros contre 1 016,8 millions d'euros au 31 décembre 2016.

Les principales opérations du semestre sont :

  • La mise en place d'une avance de 0,9 millions d'euros auprès de la SAS Unexo ;
  • La souscription dans le capital de la SAS Crédit Agricole Régions Développement, participation commune avec plusieurs autres caisses régionales du groupe Crédit-Agricole, pour 0,5 million d'euros ;
  • La souscription dans le capital de la SAS FI-Venture, participation commune avec plusieurs autres caisses régionales du groupe Crédit-Agricole pour favoriser le développement de sociétés jeunes et innovantes, déployant des solutions dans le domaine des métiers de la banque-assurance et de la gestion d'actifs, pour 0,1 million d'euros ;
  • La diminution de la valeur nominale de la Société Immobilière de la Seine, ayant un impact de 0,7 millions d'euros ;
  • La cession de l'intégralité de nos parts de la société CAAGIS pour un montant de 0,2 million d'euros, donnant suite à l'acquisition d'une part dans la société Crédit Agricole Assurances Solutions.

10. Périmètre de consolidation au 30 juin 2017

Le périmètre de consolidation est composé de la Caisse Régionale, d'un fonds dédié représenté par l'OPCVM Force Profile 20 (code ISIN : FR0007044110) géré par la société de gestion BFT (90 Boulevard Pasteur 75015 PARIS), de 71 Caisses Locales, de sa filiale Normandie-Seine Foncière et des Sociétés Techniques de Titrisation (STT), représentant les quote-parts de la Caisse Régionale dans les Fonds Commun de Titrisation (FCT) globaux « Crédit Agricole Habitat 2015 » et « Crédit Agricole Habitat 2017 » créés lors des titrisations du 21/10/2015 et du 23/02/2017.

Au 30/06/2017, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2017) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d'une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales le 23 février 2017. Cette transaction est le premier RMBS français placé dans le marché par le Groupe.

Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les 39 Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2017 » pour un montant de 1 milliard d'euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès de 37 investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales).

Au 30 juin 2017 la Caisse Régionale de Normandie-Seine ayant participé à l'opération de titrisation a consolidé sa quote-part (analyse par silo), le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu'il a cédées au FCT.

Nom de la Caisse Locale Siège social Présidents
AUMALE 2, Rue René Gicquel 76390 AUMALE François SELLIER
BEAUMESNIL 22, Rue du Château 27410 BEAUMESNIL Laurent CARPENTIER
BEAUMONT LE ROGER 19, Rue Saint Nicolas 27170 BEAUMONT LE
ROGER
Pierre DAVOUST
BERNAY Place du COSNIER 27300 BERNAY Philippe DANNEELS
BEUZEVILLE 97, Rue de VERDUN 27210 BEUZEVILLE Paquita SEBIRE
BOLBEC 1, Place Félix FAURE 76210 BOLBEC Marie Agnès BARBARAY
BOSC LE HARD 82, Rue du Grand TENDOS 76850 BOSC LE HARD Ghislaine DEHONDT-JEAN
BOURGTHEROULDE Grande Rue 27520 BOURGTHEROULDE Benoît MASSELIN
BRETEUIL SUR ITON 8, Rue Aristide BRIAND 27160 BRETEUIL SUR ITON Chantal VERMEULEN
BRIONNE 15, Rue de la Soie 27800 BRIONNE Olivier MORIN
BROGLIE 12, Rue Augustin FRESNEL 27270 BROGLIE Mathieu CHAMPION
BUCHY 118, Route de FORGES 76750 BUCHY Sylvain LAMBERT
CAUDEBEC EN CAUX Rue de la Vicomté 76490 RIVES EN SEINE Philippe LEPRINCE
CONCHES EN OUCHE 30, Place CARNOT 27190 CONCHES EN
OUCHE
Christian ESPRIT
CORMEILLES 1, Place du Général de GAULLE 27260 CORMEILLES Philippe DRUMARE
COTE D'ALBATRE 39, Place Robert GABEL 76450 CANY BARVILLE Marcel CHEVALLIER
CRIQUETOT L'ESNEVAL 6, Place du Général LECLERC 76280 CRIQUETOT
L'ESNEVAL
Gérard BARIL
DAMVILLE 2, Place de la Halle 27240 MESNILS SUR ITON Lydie CIRON
DIEPPE 200, Grande Rue 76200 DIEPPE Isabelle DUBUFRESNIL
DOUDEVILLE 10, Rue de l'Hôtel de ville 76560 DOUDEVILLE Noël DUFOUR
DUCLAIR 5, Rue de VERDUN 76480 DUCLAIR Denis PAINE
ECOS 15, Rue de BRAY 27630 VEXIN SUR EPTE Denis CALLENS
ENVERMEU 7, Place du Marché 76630 ENVERMEU Gérard LARCHEVEQUE
ETREPAGNY 18, Rue du Maréchal FOCH 27150 ETREPAGNY Rémi RAYER
EU 10, Place Guillaume le
Conquérant
76260 EU Anne-Marie FRAMBOST
EVREUX 14, Rue de GRENOBLE 27000 EVREUX Jean-Louis MAURICE
DES HAUTES FALAISES 63 et 65 Rue Jacques HUET 76400 FECAMP Jean Marcel SIMON
FAUVILLE EN CAUX 775, Rue Bernard THELU 76640 TERRES DE CAUX Fabienne MICHEL
FLEURY SUR ANDELLE 20, Rue POUYER QUERTIER 27380 FLEURY SUR
ANDELLE
Arnaud GAMBU
FONTAINE-LUNERAY 14, Rue du Général de GAULLE 76810 LUNERAY Michel DELAVIGNE
FORGES LES EAUX 11, Place BREVIERE 76440 FORGES LES EAUX Francis BEAUFILS
FOUCARMONT- BLANGY 14, Place des CATELIERS 76340 FOUCARMONT Chantal DALENCOURT
GAILLON 25, Avenue du Maréchal 27600 GAILLON Marie-Christine
LECLERC HERMENAULT
GISORS 18, Rue du Général de GAULLE 27140 GISORS Esthelle BERNARDIN
GODERVILLE 5, Place Godard des VAUX 76110 GODERVILLE Véronique TENIERE
GOURNAY EN BRAY 17, Place Nationale 76220 GOURNAY EN BRAY Jean PIOCELLE
GRAND QUEVILLY 108, Avenue des Provinces 76120 LE GRAND
QUEVILLY
Hervé ADAM
LE HAVRE 29 à 33, Avenue Président René 76600 LE HAVRE Yves CAPRON
LES ANDELYS 7, Place Nicolas POUSSIN 27700 LES ANDELYS Amaury LEVESQUE
LILLEBONNE 11, Place Général de GAULLE 76170 LILLEBONNE Paul GONCALVES
LONDINIERES 1, Rue du Maréchal LECLERC 76660 LONDINIERES Laurent CARPENTIER
LONGUEVILLE /
BACQUEVILLE
Rue Berthet BURLET 76590 LONGUEVILLE SUR
SCIE
Arnaud DECULTOT
LOUVIERS 1, Rue DELAMARE 27400 LOUVIERS Anne PELLERIN
LYONS LA FORET 4, Rue FROIDE 27480 LYONS LA FORET Pascal BEHAREL
MESNIL ESNARD 80, Route de PARIS 76240 LE MESNIL ESNARD Emmanuel GOSSE
MONT ST AIGNAN Centre Commercial des
COQUETS
76130 MONT ST AIGNAN Jean-Pierre GIRARD
MONTFORT SUR RISLE 57, Rue Saint Pierre 27290 MONTFORT SUR
RISLE
Didier BLUET
MONTIVILLIERS 9, Rue René COTY 76290 MONTIVILLIERS Pascal VIMBERT
NEUFCHATEL EN BRAY 9, Grande Rue NOTRE DAME 76270 NEUFCHATEL EN
BRAY
Jacques HUET
NONANCOURT 18, Place Aristide BRIAND 27320 NONANCOURT Arnaud MASSELIN
PACY SUR EURE 93, Rue ISAMBARD 27120 PACY S/ EURE Jean-Pierre BASILLAIS
PAVILLY 22, Rue Jean MAILLARD 76570 PAVILLY Dorothée VANDENBULCKE
PAYS D'ELBEUF 50, Rue des Martyrs 76500 ELBEUF Régis CAVILLON
PLATEAU DU
NEUBOURG
38, Rue de la République 27110 LE NEUBOURG Jean-Marc LEROY
PONT AUDEMER 2, Rue du Général LECLERC 27500 PONT AUDEMER Pierre RIOU
PONT DE L'ARCHE 3, Rue Alphonse SAMAIN 27340 PONT DE L'ARCHE Jean-Félix ANDRÉ
ROUEN 37, Rue Jeanne d'ARC 76000 ROUEN Joël HEBINCK
ROUTOT / BOURG
ACHARD
19, Rue du Docteur Colignon 27350 ROUTOT Dominique LETELLIER
RUGLES 33, Rue des Forges 27250 RUGLES Patrick BAUGUIN
RY 33, Grande Rue 76116 RY Grégoire DEMARES
SAINT ANDRE DE L'EURE 23, Rue du Chanoine BOULOGNE 27220 SAINT ANDRE DE
L'EURE
Laurence ALBERT
SAINT GEORGES DU
VIEVRE
16, Rue de l'Eglise 27450 SAINT GEORGES DU
VIEVRE
Etienne LEROUX
SAINT ROMAIN DE
COLBOSC
1, Avenue du Général de GAULLE 76430 SAINT ROMAIN DE
COLBOSC
Michel SAVALLE
SAINT SAENS 3, Place MAINTENON 76680 SAINT SAENS Valérie HEMMEN
SOTTEVILLE LES ROUEN 36, Place de l'Hôtel de Ville 76300 SOTTEVILLE LES
ROUEN
Daniel CASSANDRE
THIBERVILLE 36, Rue de BERNAY 27230 THIBERVILLE Arnaud GUICHARD
TÔTES-AUFFAY 8, Rue Guy de MAUPASSANT 76890 TOTES Agnès RUETTE
VERNEUIL SUR AVRE 408, Rue de LA MADELEINE 27130 VERNEUIL SUR
AVRE
Arnaud VANDENBULCKE
VERNON 2, bis, Place d'EVREUX 27200 VERNON Patricia GAVELLE
YERVILLE 2, Rue Maître HALLEY 76760 YERVILLE Éric GRENET
YVETOT 29, LE MAIL 76190 YVETOT Marie-Dominique BASILE

11. Événements postérieurs au 30 juin 2017

La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas constaté d'événements postérieurs au 30 juin 2017.

ATTESTATION DU RESPONSABLE DE L'INFORMATION

Responsable de l'information relative à la Caisse Régionale

    • M. Nicolas DENIS, Directeur Général de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine,
    • M. Pascal LHEUREUX, Président du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine,

Attestation du Responsable

J'atteste, à ma connaissance, que les comptes consolidés intermédiaires résumés pour le semestre écoulé sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Caisse Régionale et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport semestriel d'activité ci-joint présente un tableau fidèle des événements importants survenus pendant les six premiers mois de l'exercice, de leur incidence sur les comptes, des principales transactions entre les parties liées ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes pour les six mois restants de l'exercice.

Fait à Bois-Guillaume,

Le 28 Juillet 2017

Le Directeur Général Le Président Nicolas DENIS Pascal LHEUREUX

KPMG S.A. ERNST & YOUNG Audit

Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine

Période du 1er janvier au 30 juin 2017

Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle

KPMG S.A.

Tour Eqho 2, avenue Gambetta CS 60055 92066 Paris-La Défense Cedex

Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles

ERNST & YOUNG Audit

1, place Alfonse Jourdain B.P. 98536 31685 Toulouse Cedex 06 S.A.S. à capital variable

Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles

Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine Période du 1er janvier au 30 juin 2017

Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle

Aux Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales et en application de l'article L. 451-1-2 III du Code monétaire et financier, nous avons procédé à :

  • l'examen limité des comptes semestriels consolidés résumés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine, relatifs à la période du 1er janvier au 30 juin 2017, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
  • la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité.

Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité de votre conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.

1. Conclusion sur les comptes

Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.

Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34 – norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne relative à l'information financière intermédiaire.

2. Vérification spécifique

Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés résumés.

Paris-La Défense et Toulouse, le 31 juillet 2017

Les Commissaires aux Comptes

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