Interim / Quarterly Report • Aug 29, 2017
Interim / Quarterly Report
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Avenue de Kéranguen – 56956 Vannes Cedex 9 Tél : 02 97 01 77 77 – Fax : 02 97 01 75 04 www.ca-morbihan.fr
Responsable de la communication financière : Mr Georges DU MESNIL DU BUISSON Directeur du département des Finances et Risques
Crédit Photo : Manuel Dutrus
| Rapport semestriel | 7 |
|---|---|
| Faits marquants des six premiers mois de 2017 et évènements postérieurs à la fin de période | 8 |
| Tableau d'activité (base consolidée) | 8-9 |
| Bilan et Compte de Résultat (base consolidée) | 9-12 |
| Bilan et Compte de Résultat (base sociale) | 13-14 |
| Déclaration de la Caisse Régionale sur les risques | 15 |
| Les facteurs de risques | 16-31 |
| Certificats Coopératifs d'Associés et d'Investissement | 31-33 |
| Perspectives 2017 | 33 |
| Comptes consolidés intermédiaires résumés au 30 juin 2017 | 34 |
| Cadre général | 35 |
| Compte de Résultat | 36 |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | 37 |
| Bilan Actif | 38 |
| Bilan Passif | 39 |
| Tableau de variation des capitaux propres | 40 |
| Tableau des flux de trésorerie | 41-42 |
| Notes annexes aux comptes consolidés intermédiaires résumés | 43-78 |
| Rapport des Commissaires aux Comptes sur l'information financière semestrielle 2017 | 79 |
| Comptes sociaux intermédiaires résumés au 30 juin 2017 | 80 |
| Bilan Actif | 81 |
| Bilan Passif | 82 |
| Hors Bilan | 83 |
| Compte de Résultat | 84 |
| Notes | 85 |
Conformément à l'article 8 de l'instruction de l'Autorité des Marchés Financiers n°2005-11 du 13 décembre 2005, vous trouverez ci-dessous, la déclaration de Messieurs Hervé LE FLOC'H et Pierre-Louis BOISSIERE, respectivement Président du Conseil d'Administration et Directeur Général de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan, sur la responsabilité du rapport financier semestriel.
Nous attestons, à notre connaissance, que les comptes consolidés résumés aux normes IFRS pour le semestre écoulé sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation, et que le rapport
semestriel d'activité ci-après présente un tableau fidèle des évènements importants survenus pendant les six premiers mois de l'exercice, de leur incidence sur les comptes, des principales transactions entre parties liées ainsi qu'une description des principaux risques et des principales incertitudes pour les six mois restants de l'exercice.
Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale a décidé, dans sa séance du 19 mars 2010, de développer le sociétariat et, de ce fait, de promouvoir l'émission de parts sociales nouvelles à l'échelon des Caisses Locales affiliées à la Caisse Régionale. La décision d'émettre de nouvelles parts sociales auprès du public a fait l'objet d'une délibération favorable du Conseil d'Administration de chaque Caisse Locale au cours des mois de mars et avril 2010. Depuis le 3 mai 2010 et jusqu'au 30 juin 2017, le total des souscriptions s'élève à 271,1 millions d'euros, dont 23,0 millions au titre de l'année 2017. Le programme d'émission annuel a obtenu le visa de l'AMF sous le numéro 17-389 le 27 juillet 2017. Le montant prévisionnel d'émission est de 50 millions d'euros représentant environ 33 millions de parts sociales.
Conformément aux résolutions des Assemblées Générales Ordinaires et Extraordinaires des 27 mars 2009, 26 mars 2010, 29 mars 2012, 21 mars 2013, 20 mars 2014, 19 mars 2015, 24 mars 2016 et 23 mars 2017, la Caisse Régionale a mis en œuvre, à compter du 9 novembre 2009, le programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement. Depuis cette date et jusqu' au 30 juin 2017, 200.490 titres (soit 11,16 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) ont été achetés pour un montant total de 9,7 millions d'euros. Conformément aux décisions de son Conseil d'Administration en date des 17 décembre 2010, 25 novembre 2011, 30 novembre 2012, 29 novembre 2013, 28 novembre 2014, 27 novembre 2015 et 30 mars 2017, la Caisse Régionale a fait procéder à l'annulation des Certificats Coopératifs d'Investissement acquis entre le 9 novembre 2009 et le 28 février 2017, soit 197.891 titres (dont 39.278 titres en 2010, 25.798 titres en 2011, 30.478 titres en 2012, 28.356 titres en 2013, 25.549 titres en 2014, 25.496 titres en 2015 et 22.936 titres en 2017) diminuant ainsi ses capitaux propres pour un montant total de 9,5 millions d'euros. Au 30 juin 2017, la Caisse Régionale détient 2.599 titres (soit 0,16 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) pour un montant total de 0,17 million d'euros.
Au 30/06/2017, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2017) a été consolidée au sein du Groupe Crédit Agricole, née d'une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales le 23 février 2017. Cette transaction est le premier RMBS français placé dans le marché par le Groupe.
Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les 39 Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2017 » pour un montant de 1 milliard d'euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès de 37 investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales).
Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale du Morbihan a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 15,7 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2017. Elle a souscrit des titres subordonnés pour 1,90 million d'euros.
Depuis le début de l'année 2017, la Caisse Régionale a lancé un nouveau plan à moyen terme à horizon 2020. Ce plan de développement ambitionne de conforter la place de leader de la Caisse Régionale sur son territoire. Pour atteindre cet objectif, l'amélioration de la satisfaction des clients est une priorité qui passera par
une adaptation aux évolutions comportementales, technologiques et règlementaires. La Caisse Régionale va renforcer sa présence sur tous ses territoires et en proximité en développant une banque 100% humaine et 100% digitale.
Vannes, le 28 Juillet 2017
Le Président du Conseil d'Administration Le Directeur Général
Hervé LE FLOC'H Pierre-Louis BOISSIERE
Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale a décidé, dans sa séance du 19 mars 2010, de développer le sociétariat et, de ce fait, de promouvoir l'émission de parts sociales nouvelles à l'échelon des Caisses Locales affiliées à la Caisse Régionale. La décision d'émettre de nouvelles parts sociales auprès du public a fait l'objet d'une délibération favorable du Conseil d'Administration de chaque Caisse Locale au cours des mois de mars et avril 2010. Depuis le 3 mai 2010 et jusqu'au 30 juin 2017, le total des souscriptions s'élève à 271,1 millions d'euros, dont 23,0 millions au titre de l'année 2017. Le programme d'émission annuel a obtenu le visa de l'AMF sous le numéro 17-389 le 27 juillet 2017. Le montant prévisionnel d'émission est de 50 millions d'euros représentant environ 33 millions de parts sociales.
Conformément aux résolutions des Assemblées Générales Ordinaires et Extraordinaires des 27 mars 2009, 26 mars 2010, 29 mars 2012, 21 mars 2013, 20 mars 2014, 19 mars 2015, 24 mars 2016 et 23 mars 2017, la Caisse Régionale a mis en œuvre, à compter du 9 novembre 2009, le programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement. Depuis cette date et jusqu' au 30 juin 2017, 200.490 titres (soit 11,16 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) ont été achetés pour un montant total de 9,7 millions d'euros. Conformément aux décisions de son Conseil d'Administration en date des 17 décembre 2010, 25 novembre 2011, 30 novembre 2012, 29 novembre 2013, 28 novembre 2014, 27 novembre 2015 et 30 mars 2017, la Caisse Régionale a fait procéder à l'annulation des Certificats Coopératifs d'Investissement acquis entre le 9 novembre 2009 et le 28 février 2017, soit 197.891 titres (dont 39.278 titres en 2010, 25.798 titres en 2011, 30.478 titres en 2012, 28.356 titres en 2013, 25.549 titres en 2014, 25.496 titres en 2015 et 22.936 titres en 2017) diminuant ainsi ses capitaux propres pour un montant total de 9,5 millions d'euros. Au 30 juin 2017, la Caisse Régionale détient 2.599 titres (soit 0,16 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) pour un montant total de 0,17 million d'euros.
Au 30/06/2017, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2017) a été consolidée au sein du Groupe Crédit Agricole, née d'une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales le 23 février 2017. Cette transaction est le premier RMBS français placé dans le marché par le Groupe.
Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les 39 Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2017 » pour un montant de 1 milliard d'euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès de 37 investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales).
Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale du Morbihan a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 15,7 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2017. Elle a souscrit des titres subordonnés pour 1,90 million d'euros.
A la date du 28 juillet 2017, date d'arrêté des comptes par le Conseil d'Administration, la Caisse Régionale n'a pas identifié d'évènements postérieurs à la date d'arrêté et rattachables au 30 juin 2017.
Sur un an, l'activité de collecte globale progresse de 4,1 % avec 11 milliard d'euros d'encours. La collecte des dépôts et de l'épargne bancaire évolue positivement et contribue au financement des projets du territoire.
Le Crédit Agricole du Morbihan soutient activement l'économie locale avec un encours de crédits de plus de 7,4 milliards d'euros en hausse de 4,2 % et des réalisations en forte augmentation à 849 millions
Le produit net bancaire atteint 122,3 millions d'euros en retrait de 0,9 %. Cette évolution provient principalement :
d'euros au 30 juin 2017 sur l'ensemble de ses marchés (+ 26,4 % en année mobile).
Le nombre de contrats en assurances de biens et de personnes continue de progresser à un rythme soutenu (+ 5,3 % sur 1 an). Il en est de même de l'offre de service « comptes à composer », dont le nombre progresse de 2,8 % sur un an, produit qui facilite la gestion quotidienne des comptes de nos clients.
de la baisse des commissions et facturations sur la collecte d'épargne placée auprès de la clientèle,
de la baisse des produits d'intérêts sur les prêts à la clientèle,
de la baisse des charges liées au refinancement des prêts qui subissent la variation des taux des marchés financiers.
| (En milliers d'euros) | Juin 2017 | Juin 2016 | variation en % |
Décembre 2016 |
|---|---|---|---|---|
| Produit net bancaire | 122 331 | 123 456 | -0,9% | 221 044 |
| Charges générales d'exploitation | -66 263 | -64 409 | +2,9% | -127 746 |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles |
-1 694 | -1 934 | -12,4% | -3 973 |
| Résultat Brut d'exploitation | 54 374 | 57 113 | -4,8% | 89 325 |
| Coût du risque | -4 136 | -17 833 | -76,8% | -22 127 |
| Résultat d'exploitation | 50 238 | 39 280 | +27,9% | 67 198 |
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | -11 | -27 | -59,3% | -67 |
| Résultat avant impôt | 50 227 | 39 253 | +28,0% | 67 131 |
| Impôts sur les bénéfices | -10 122 | -6 526 | +55,1% | -24 393 |
| Résultat net | 40 105 | 32 727 | +22,5% | 42 738 |
Les charges de fonctionnement sont en phase avec les prévisions et évoluent de 2,4 % par rapport au premier semestre de l'année précédente. Elles intègrent les investissements de la Caisse Régionale dans les compétences de sa force commerciale, dans son réseau d'agence et dans des projets technologiques au service de sa clientèle et reflètent l'accélération de notre transformation vers une banque 100% digitale et humaine.
Sur le premier semestre 2017, le coût du risque s'établit à – 4,1 millions d'euros (- 76,8 % par rapport à juin 2016). Les risques sont en repli par rapport au 31 décembre 2016 avec un taux de créances douteuses et
Calculé sur base consolidée, le coefficient d'exploitation ressort à 55,55 % en juin 2017, contre
La Caisse Régionale du Morbihan exerce son activité en France, dans un seul secteur d'activité, celui de la banque de proximité. Cela ne justifie donc pas la litigieuses à 2,88 % (contre 2,97 % en décembre 2016), tandis que le taux de couverture s'améliore à 61,1 % contre 60,0 % au 31 décembre 2016. Avec la comptabilisation de provisions filières, la Caisse Régionale a ainsi conservé son taux de couverture globale des risques crédits (Encours des dépréciations individuelles, collectives, et filières sur Encours de Crédits Bruts) qui s'établit à 2,90 % contre 2,93 % au 31 décembre 2016.
Au total, il en résulte un Résultat d' Exploitation de 50,2 millions d'euros, et un Résultat Net de 40,1 millions d'euros.
53,74 % en juin 2016 et 59,59 % fin décembre 2016.
production de tableaux détaillés par métier, par pôle d'activité et par zone géographique.
Le total du Bilan consolidé arrêté au 30 juin 2017 s'établit à 9 564 millions d'euros, en progression de 2,0 % par rapport à décembre 2016.
Parmi les autres postes de l'actif, il convient de noter :
les « prêts et créances sur les établissements de crédits » : le niveau au 30 juin 2017 est de 961 millions d'euros, du même niveau qu'au 31 décembre 2016.
les « actifs financiers disponibles à la vente » : ils atteignent 961 millions d'euros en progression de 10,4 %, celle-ci traduisant d'une part l'acquisition d'un OPCVM Amundi CASH FLOW, pour 100,0 millions d'euros, dans le cadre de la gestion du LCR, et la cession partielle d'une partie du Fonds dédié Morbihan Gestion pour 24,3 millions d'euros et d'autre part l'évolution des valorisations des participations et des placements de la Caisse Régionale.
Quatre postes principaux permettent d'assurer le financement des prêts et créances émis sur la clientèle pour un total de 7 930 millions d'euros :
En premier lieu, le poste « Dettes envers les établissements de crédits » : il atteint 5 037,2 millions d'euros, en progression de 2,6 %. Il comprend notamment :
les « avances miroirs », qui représentent 50 % des ressources d'épargne collectées par la Caisse Régionale et remontées à Crédit Agricole S.A.. Ce poste progresse en même temps que la collecte bancaire clientèle.
les emprunts en blanc que la Caisse Régionale sollicite auprès de Crédit Agricole S.A..
En second lieu, les « Dettes envers la clientèle » : ce poste atteint 2 226,8 millions d'euros en légère progression par rapport à décembre 2016 (+ 0,4 %). Cette variation résulte de l'accroissement des comptes
LE COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE
créditeurs de la clientèle (DAV principalement) atténuée par le retrait des dettes à terme.
Puis les « Passifs financiers à la juste valeur par résultat » : il s'agit principalement des BMTN structurés, pour une valeur nominale égale à 210 millions d'euros.
Enfin, les « Dettes représentées par un titre » : ce poste représente 171,1 millions d'euros au 30 juin 2017, en hausse de + 74,3 % en raison d'un recours plus important aux CDN interbancaires.
L'autre poste important des ressources du Bilan correspond aux « Capitaux propres – part du Groupe » pour 1 241,2 millions d'euros, en hausse de + 4,0 % (+ 47,9 millions d'euros).
Cette progression provient principalement :
Le Produit Net Bancaire consolidé atteint 122,3 millions d'euros au 30 juin 2017, en retrait de 0,9 % par rapport à
les « Intérêts et Produits ou charges nets assimilés » : sont stables à 59,3 millions d'euros. Cette évolution résulte :
les « Produits nets des commissions » : il s'agit des commissions et facturations liées au développement commercial sur les activités de collecte, de services et assurances. Ce poste atteint 44,2 millions d'euros, en baisse de 3,3 % (- 1,5 million d'euros). Cette évolution résulte d'une baisse des commissions et facturations sur collecte placée auprès de la clientèle.
l'évolution de la qualité de signature de Crédit Agricole S.A.,
Les charges générales d'exploitation consolidées atteignent 66,3 millions d'euros au 30 juin 2017, en progression de 2,9 %. Cette évolution se partage entre :
les frais de personnel, progressent de 1,55 % : avec l'évolution courante des rémunérations, des charges sociales, de la comptabilisation du CICE.
les autres frais administratifs, en progression de 4,5 % mais totalement en phase avec les prévisions. Ils reflètent l'accélération de notre transformation, qui enfin, les « autres éléments du PNB » ne sont pas significatifs.
se traduit par des investissements significatifs tant technologiques et immobiliers que de formation du personnel.
Les dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles représentent 1,7 million d'euros en diminution par rapport à juin 2016, avec notamment une reprise de la dépréciation d'immobilisations corporelles pour + 0,13 million d'euros.
et de dégager un Résultat net (part du groupe) de 40,1 millions d'euros (contre 32,7 millions d'euros au 30 juin 2016).
La variation du Résultat net consolidé - part du Groupe par rapport au résultat social de + 14,7 millions d'euros s'explique notamment :
par les effets de la variation de valorisation des instruments financiers classés en « Actifs et Passifs à la juste valeur par résultat » pour + 1,9 million d'euros,
Le total du Bilan social au 30 juin 2017 est de 9 271 millions d'euros, soit 96,9 % du Bilan consolidé. Ainsi, les commentaires présentés ci-dessus valent aussi pour l'analyse du Bilan social. En particulier, nous retrouvons :
(+ 2,7 % avec l'accroissement des encours d'avances atténué par des tombées d'échéance d'emprunt en blanc) et des « dettes représentées par un titre » (+ 19,2 % en raison d'un recours plus important aux CDN interbancaires).
Notons également au Passif :
Au 30 juin 2017, l'écart entre le total bilan social et le total bilan consolidé s'explique principalement par la valorisation des titres de participation, des OPCVM et des BMTN structurés minorée de l'effet des impôts différés.
Le manque à gagner sur les crédits renégociés participe à cette évolution. L'opération de simplification du Groupe Crédit Agricole réalisée le 3 août 2016 se traduit par un impact défavorable lié au démantèlement du switch 1 et au coût de financement de l'investissement de la Caisse Régionale dans SACAM Mutualisation.
Les « Charges de Fonctionnement » en hausse de 2,0 % au 30 juin 2017. Elles progressent mais restent maitrisées car parfaitement en ligne avec les prévisions. Les charges générales d'exploitation ressortent à 64,3 millions d'euros, soit une hausse de 2,5 % en année mobile en ligne avec notre budget. Cette évolution reflète l'accélération de notre transformation, qui se traduit par des investissements significatifs tant technologiques et immobiliers que de formation du personnel.
Le « Résultat Brut d'Exploitation » ressort à 51,8 millions d'euros (+ 1,8 %) et le coefficient d'exploitation s'établit à 56,05 %.
Le « coût du risque » et les dotations aux « Fonds pour Risques Bancaires Généraux » ressortent à 19,1 M€, dont 15,0 M€ de dotation aux FRBG. Les effets du nouveau modèle national de cotation de la banque de détail sur le calcul des provisions collective et filières sont intégrés. Par ailleurs la Caisse Régionale a achevé le provisionnement de l'ensemble des filières économiques les plus fragiles de son portefeuille crédits. Le taux de créances douteuses et litigieuses est en baisse à 2,93 % au 30 juin 2017 contre 3,16 % au 30 juin 2016. La Caisse Régionale a augmenté le taux de couverture globale de ses risques pour le porter à 3,51 % de ses créances au 30 juin 2017.
La « charge d'impôt » sur les sociétés ressort à 8,1 millions d'euros, en lien avec l'incidence de la variation des gains et pertes latents sur OPCVM, des provisions non déductibles et des effets des lois de finances.
-Le Résultat Net s'établit à 25,4 millions d'euros.
Le graphique suivant illustre les progressions comparables des soldes intermédiaires de gestion entre les comptes sociaux et les comptes consolidés.
(Déclaration établie en conformité avec l'article 435 (1) (F) du règlement UE n° 575/2013)
La Caisse Régionale du Crédit Agricole du Morbihan, a formulé une déclaration d'appétence au risque qui a été discutée et validée par le Conseil d'Administration du 16 décembre 2016 après examen du Comité des Risques. La déclaration d'appétence au risque est une partie intégrante et directrice du cadre de référence de la gouvernance englobant la stratégie, les objectifs commerciaux, le pilotage des risques et la gestion financière globale de la Caisse Régionale. Elle est cohérente avec les orientations stratégiques définies lors de l'élaboration du Plan à moyen terme, le processus budgétaire et l'allocation des ressources aux différents métiers.
L'appétence au risque (« Risk Appetite ») de la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Morbihan, représente le type et le niveau agrégé de risque que la Caisse Régionale est prête à assumer, dans le cadre de ses objectifs stratégiques.
La détermination de l'appétence au risque de la Caisse Régionale s'appuie en particulier sur la politique financière et la politique crédit qui sont fondées sur :
La formalisation de l'appétence au risque permet à la Direction Générale et au Conseil d'Administration d'orienter la trajectoire de développement de la Caisse Régionale en cohérence avec son Plan Moyen Terme et de la décliner en stratégies opérationnelles. Elle résulte d'une démarche coordonnée et partagée entre la Direction Générale, la Direction Finances et des Risques et le Responsable des Risques, de la Conformité et des Contrôles Permanents.
Cette déclaration vise notamment à :
disposer d'indicateurs avancés et de seuils d'alertes permettant à la Direction d'anticiper les dégradations
excessives des indicateurs stratégiques et d'améliorer la résilience en activant des leviers d'action en cas d'atteinte de niveaux d'alerte par rapport à la norme d'appétit pour le risque,
L'appétence au risque de la Caisse Régionale s'exprime au moyen :
Les indicateurs clés sont déclinés en trois niveaux de risques :
Le profil de risque de la Caisse Régionale est suivi et présenté régulièrement en Comité des Risques et Conseil d'Administration. Le franchissement des niveaux tolérés des indicateurs ou des limites du dispositif conduisent à l'information et à la proposition d'actions correctrices au Conseil d'Administration. L'organe exécutif est régulièrement informé de l'adéquation du profil de risque avec l'appétence au risque.
Les indicateurs clefs 2017 du profil de risque de la Caisse Régionale par type de risque sont les suivants :
| Indicateurs de risque | Appétence | Tolérance | Capacité | |
|---|---|---|---|---|
| Ratio CET1 | 15,78 % | 12,92 % | 9,91 % | |
| Solvabilité | Evolution des parts sociales/CCI/CCA | 25,0 M€ | -3,34 M€ | -13,37 M€ |
| Liquidité | Ratio LCR | Jusqu'au 30/06/2017 : 85 % A partir du 1/07/2017 : 105 % |
Jusqu'au 30/06/2017 : 80 % A partir du 1/07/2017 : 100 % |
Jusqu'au 30/06/2017 : 80 % A partir du 1/07/2017 : 100 % |
| Activité | Coefficient d'exploitation | 67 % | 68,3 % | NEANT |
| Résultat | Résultat net social | 32,3 M€ | 15,69 M€ | -192,15 M€ |
| Risque de | Coût du Risque | 23,3 M€ | 52,83 M€ | 256,04 M€ |
| Crédit | Taux de défaut (yc titrisation) | 3,07 % | 4,62 % | 8,61 % |
Au 30 juin 2017, les principaux indicateurs de la Caisse Régionale sont satisfaisants et se situent dans la zone d'appétence définie par la Caisse Régionale. Ils n'ont pas atteint les seuils exprimant son niveau de tolérance.
La gestion des risques, inhérente à l'exercice des activités bancaires, est au cœur du dispositif interne de la Caisse Régionale du Morbihan, mis en œuvre par tous les acteurs, intervenants de l'initiation des opérations jusqu'à leur maturité finale.
Les principales catégories de risques auxquelles la Caisse Régionale du Morbihan est exposée sont :
Le risque de crédit et de contrepartie désigne la possibilité de subir une perte si un emprunteur, un garant ou une contrepartie ne respecte pas son obligation de rembourser un prêt ou de s'acquitter de toute obligation financière.
La Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan poursuit une politique rigoureuse de gestion des risques et un provisionnement prudent.
Le risque de crédit se matérialise lorsqu'une contrepartie est dans l'incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d'inventaire positive dans les livres de la Caisse Régionale. L'engagement peut être constitué de prêts, de titres de créances ou de propriété ou de contrats d'échange de performance, de garanties données ou d'engagements confirmés non utilisés.
La politique de gestion et de suivi des risques de crédit s'inscrit dans le cadre des orientations stratégiques de la Caisse Régionale et dans le respect des réglementations en vigueur s'appliquant à la distribution du crédit et au suivi des risques.
La politique mise en œuvre par la Caisse Régionale en la matière est définie par le Conseil d'Administration et formalisée dans un document énonçant des principes d'actions clairement établis relatifs à la sélection des dossiers (politique d'intervention, instruction des crédits et système décisionnel), à la diversification des risques (division et partage des risques), à la sécurité des crédits (politique de garanties, réalisation et gestion des crédits), au suivi des risques, au contrôle interne et aux procédures d'information.
Au-delà de sa stratégie d'optimisation de la qualité de la gestion de ses risques, la Caisse Régionale applique notamment les exigences réglementaires du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière, des règles internes au Groupe Crédit Agricole S.A. et les recommandations du Comité de Bâle.
Principes généraux de prise de risque
L'organisation de la Caisse Régionale permet essentiellement, sous le contrôle des Organes Sociaux et de la Direction Générale, de surveiller étroitement les évolutions du portefeuille et des contreparties, et d'optimiser les processus de notation, de détection et de traitement des risques.
o du risque de taux d'intérêt global, o du risque action.
Une partie développe spécifiquement les politiques de couverture mises en œuvre à la Caisse Régionale du Morbihan.
Ensuite, afin de couvrir l'ensemble des risques inhérents à l'activité bancaire, des informations complémentaires sont également fournies concernant les risques opérationnels, le risque juridique et les risques de non-conformité.
L'organisation du traitement du risque né mis en place permet de cadencer le traitement du risque de contrepartie en fonction de l'ancienneté de l'anomalie, et d'autres critères comme la notation du client, le montant, la nature de l'anomalie et les garanties.
L'organisation risque de la Caisse Régionale comprend un secteur risque regroupant le recouvrement amiable, contentieux et juridique, et le pilotage des risques de contreparties sur la clientèle.
Le contrôle permanent de la Caisse Régionale au travers du contrôleur central des Risques crédit apporte un regard indépendant et vérifie la bonne tenue du dispositif global.
Méthodologies et systèmes de mesure du risque
Depuis fin 2007, l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de de Résolution (ACPR) a autorisé le Crédit Agricole et en particulier la Caisse Régionale, à utiliser les systèmes de notations internes au Groupe pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles de détail et d'entreprises.
La gouvernance du système de notation s'appuie sur le Comité des Normes et Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et méthodologies de mesure et de contrôle des risques. Sur le périmètre de la banque de détail, la Caisse Régionale a défini et mis en œuvre son système de notation, dans le cadre des standards Groupe définis par Crédit Agricole S.A..
Sur le périmètre de la clientèle Entreprises, la Caisse Régionale dispose de méthodologies de notation Groupe utilisant des critères tant financiers que qualitatifs.
La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés et pour partie les engagements confirmés non utilisés.
Concernant la mesure du risque de contrepartie sur opérations de marché, celle-ci intègre les positions en cash et les dérivés.
Pour les dérivés, l'assiette du risque correspond à la somme de la valeur positive du contrat et d'un coefficient de majoration appliqué au nominal. Ce coefficient add-on représente le risque de crédit potentiel lié à la variation de la valeur de marché des instruments dérivés sur leur durée de vie restant à courir.
La Caisse Régionale du Morbihan dispose d'une politique Crédit qui encadre les risques de crédit. En synthèse cette politique précise :
La Caisse Régionale développe son activité de crédits à la clientèle sur l'ensemble des marchés présents sur le département du Morbihan.
De manière ponctuelle et dans le respect des règles de territorialité définies par le groupe Crédit Agricole dans son guide réglementaire (IV-3-A - mise à jour mai 2003), ce cadre peut être dépassé hors de son territoire (droit de suite, financement partagé avec une autre Caisse Régionale, zone de chalandise des agences limitrophes, lien étroit avec le territoire et fréquentant le département régulièrement).
La politique d'intervention de la Caisse Régionale est déclinée par marché :
L'organisation commerciale s'appuie sur la gestion par portefeuille des clients. Une analyse précise de la solvabilité, de la capacité de remboursement de l'emprunteur, ainsi que la cohérence du projet sont examinées systématiquement.
L'analyse de la solvabilité financière des contreparties est effectuée avec les outils référencés pour chaque marché par le groupe Crédit Agricole, conformément aux recommandations du Comité de Bâle.
Parallèlement, la Caisse Régionale développe des outils de score d'octroi et de pré-attribution sur les différents marchés, dans la mesure où ces outils satisfont aux recommandations nationales.
Concernant les engagements détenus par la Caisse Régionale, les limites sont fixées par marché et par nature d'opérations.
Le principe de l'unicité de la relation commerciale est affirmé : toutes les entités appartenant à un même groupe de risques sont gérées dans une seule agence. Si une entité relève du marché des entreprises, l'ensemble du groupe de risques est géré en agence entreprise.
La Caisse Régionale ne pourra pas prendre sur une seule contrepartie un risque qui dépasse 5 % de ses Fonds Propres prudentiels consolidés (CRD - COREP) net de Foncaris.
Le bureau du Conseil d'Administration, décide, sur recommandation et après avis du Comité des Grands Engagements pour des financements qui concerne :
La BDE, avec une franchise de 500 milliers d'euros, les dossiers dont la demande de financement unitaire ou consolidé au niveau du Groupe de Risque Consolidé est supérieur à 5 millions d'euros (3 M€ pour les opérations d'acquisition de type LBO) hors renouvellement ou révision à la baisse de lignes de trésorerie et les demandes de financement quel que soit le montant dès que le plafond d'encours unitaire ou consolidé au niveau du Groupe de Risque Consolidé au Crédit agricole du Morbihan est supérieur à 15 millions d'euros,
La BDD, les dossiers hors politique crédit et les dossiers avec un EAD après projet supérieur à 2 millions d'euros, si la part du Crédit Agricole est supérieure à 60 % avec un minimum de 200 milliers d'euros.
La politique de division et de partage des risques crédit (actualisée au Conseil d'Administration une fois par an au moins) définit les règles en la matière. Une limite d'engagements par contrepartie est déterminée en tenant compte à la fois de l'encours porté par la Caisse Régionale, de sa proportion dans l'encours toutes banques et de la note Bâloise de la contrepartie.
Dès lors que la limite est atteinte, toute décision de nouveau financement relève d'une décision du bureau du Conseil d'Administration sur recommandation et après avis du Comité des Grands Engagements (sauf si le montant sollicité est inférieur à 500 milliers d'euros pour les entreprises et 200 milliers d'euros pour les autres marchés).
Le total des grands engagements (ceux qui dépassent 10 % des Fonds propres prudentiels de la Caisse Régionale) ne doit pas dépasser 8 fois le montant des fonds propres.
Les grands engagements concernés par les aspects réglementaires, ainsi que ceux qui dépassent 10 millions d'euros avant application des principes de pondération, font l'objet d'un rapport au moins annuel au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale.
Ainsi, dans le cas de risques importants dépassant des limites contractualisées, la Caisse Régionale présente ses dossiers à Foncaris, établissement de crédit filiale à 100 % de Crédit Agricole S.A..
Après examen, au sein d'un Comité ad hoc, Foncaris peut décider de garantir la Caisse Régionale du Morbihan (en général à 50 %).
La Caisse Régionale du Morbihan a déterminé pour une période de 3 ans (2015-2017) le seuil d'éligibilité de ses engagements à la couverture de Foncaris. Ce seuil s'établit à 25 millions d'euros.
Tous les dossiers garantis par Foncaris, ou éligibles, sont présentés une fois par an au Bureau du Conseil d'Administration.
En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale du Morbihan est indemnisée sur sa perte résiduelle à hauteur de la quotité couverte (généralement 50 %) après mise en jeu des sûretés et épuisements de tous les recours. Les encours concernés par Foncaris s'élèvent à 84,5 millions d'euros pour une garantie à hauteur de 42,2 millions d'euros.
Un suivi des encours par filières est présenté trimestriellement au Comité Stratégique des Risques de la Caisse Régionale et annuellement au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale.
Sont concernées les filières agricoles (lait, porc,...) et professionnelles (santé, commerce, bâtiment, CHR...).
Le système de surveillance des contreparties s'appuie sur des processus normalisés de traitement des risques avérés, par des spécialistes intégrés au sein de la Direction des Crédits, puis au-delà de seuils définis (ancienneté et encours au Crédit Agricole du Morbihan) par des spécialistes du service Risques.
Le portefeuille des risques de crédit bénéficie d'un pilotage issu des données extraites du système d'information. L'évolution de la situation des risques pour la Caisse Régionale, par marché (approche détaillée) et par secteur géographique (agences et secteurs d'agences) et le suivi des indicateurs clés sont mis en évidence dans les tableaux de bord mensuels analysés par la Direction Générale et par tous les acteurs concernés, notamment par les Directions chargées des Finances et des Risques, de la Distribution, des Crédits et des Contrôles Périodiques et Permanents. Les chiffres-clés de la situation des risques et les passages en pertes sont présentés au Conseil d'Administration semestriellement. A périodicité régulière, notamment après chaque arrêté de fin de trimestre civil, un Comité stratégique des Risques présidé par le Directeur Général examine l'évolution des indicateurs clés de la Caisse Régionale ainsi que ceux des zones de vulnérabilité et décide de toute action propre à corriger une dégradation ou à optimiser les résultats.
Les contreparties gérées au quotidien par le réseau ou par des services spécialisés du Siège, selon la typologie des dossiers, font l'objet notamment d'une surveillance. La surveillance s'exerce aussi lors :
A périodicité mensuelle, un Comité des Risques présidé par le Directeur des Finances et des Risques étudie et émet des recommandations sur les dossiers ciblés suivant des critères prédéfinis par la direction Finances et Risques en relation avec le responsable des contrôles permanents et des risques. Une synthèse des revues de portefeuille y est également régulièrement présentée.
A périodicité trimestrielle, un Comité des Grands Risques présidé par le Directeur Général étudie et émet des recommandations sur les dossiers dont les engagements sont supérieurs à 5 millions d'euros et selon des critères définis.
A périodicité trimestrielle, un Comité de pilotage et des usages Bâlois, présidé par le Directeur Adjoint, étudie les évolutions des notations et les impacts des évolutions éventuelles du domaine.
La Caisse Régionale optimise son action en s'appuyant sur les apports d'informations et d'usages Bâlois, et notamment sur les systèmes de notations internes. Une communication complète et régulière est effectuée auprès de la Direction Générale et du Conseil d'Administration sur le déploiement des outils et processus Bâlois.
Ainsi, la gestion des concepts constitués par les groupes de risques, les classes et segments de notation et le défaut, ainsi que la constitution des bases d'historisation sont opérationnels, sur la base des cahiers des charges validés avec Crédit Agricole S.A.. La Caisse Régionale actualise en permanence la cartographie de ses risques sur la banque de détail (notamment les particuliers, les agriculteurs, les professionnels).
La banque des entreprises bénéficie d'un système de notation spécifique fonctionnant en mode récurrent validé par Crédit Agricole S.A., s'appuyant sur un outil intégrant une note financière et une note qualitative corrigée par la taille du chiffre d'affaires et l'intégration dans un Groupe de Risques pour les entreprises, pour les professionnels de l'immobilier et pour les collectivités publiques.
Le système de surveillance des contreparties s'appuie aussi sur des processus normalisés de détection et de gestion des comptes et des crédits en anomalie, de détection des risques potentiels et de traitement des risques latents ou avérés, ou des services centraux.
La couverture des risques crédit est assurée au-delà de la couverture individualisée par la constitution :
La constitution des provisions collectives résulte de l'application stricte du nouveau modèle, applicable à compter de juin 2017, défini par Crédit Agricole S.A..
Un avis de la filière risque est porté à la connaissance de l'entité délégataire préalablement à sa décision pour les dossiers les plus significatifs.
Les demandes de crédit sur les contreparties les plus exposées font l'objet d'un avis préalable du directeur des Finances et des Risques ou de son représentant.
Il s'agit :
ou si opération de LBO.
Pour la Banque de détail :
o des dossiers de financement supérieurs à 2 millions d'euros (part Crédit Agricole du Morbihan).
Avis Responsable des contrôles permanents et des risques
Tous les dossiers en dérogation à la politique crédit font l'objet d'un avis préalable du Responsable des contrôles permanents et des risques ou de son représentant.
Mécanismes de réduction du risque de crédit
Garanties reçues et sûretés
La Caisse Régionale applique une politique de garantie différenciée suivant les marchés de financement :
privilèges de prêteurs de deniers, les hypothèques, les warrants ou les gages,
La Caisse Régionale n'a aucune exposition à la vente ou à l'achat de CDS.
Concentration
Diversification du portefeuille par zone géographique
La Caisse Régionale exerce l'essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d'activité. Cela ne justifie donc pas la production d'une information par zone géographique.
Diversification du portefeuille par catégorie de créances (Base sociale - hors créances rattachées)
L'encours brut des prêts et créances sur la clientèle par catégorie de créances (hors créances rattachées) s'élève à 7 291 millions d'euros au 30 juin 2017 (contre 7 169 millions d'euros au 31 décembre 2016). La répartition par catégorie est présentée ci-dessous :
Ventilation des encours de prêts et créances par agent économique (Base sociale – hors créances rattachées)
La ventilation des encours bruts des créances par agent économique est la suivante :
L'encours est en progression de 121,2 millions d'euros depuis le 31 décembre dernier. Après retraitement des rechargements de titrisation « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » et du « FCT Crédit Agricole Habitat 2017 » l'encours de crédit est en progression de 136,0 millions d'euros.
Qualité des encours
Selon les normes applicables, un actif financier est en souffrance lorsqu'une contrepartie n'a pas effectué un paiement à la date d'échéance contractuelle.
Au 30 juin 2017, le montant brut des actifs financiers en « prêts et avances » en souffrance ou dépréciés individuellement ressort à 253,3 millions d'euros pour un montant net déprécié à 83,5 millions d'euros. Au 31 décembre 2016, ces montants ressortaient respectivement à 264,2 millions d'euros et 86,9 millions d'euros, soit en recul brut de 4,1 %. Les dépréciations collectives d'actifs financiers ressortent à 84,6 millions d'euros (dont dépréciations sur risques sectoriels pour 70,5 millions d'euros), contre 84,3 millions d'euros (dont dépréciations sur risques sectoriels pour 55,5 millions d'euros) au 31 décembre 2016 (cf paragraphe 5.3 des Comptes consolidés intermédiaires au 30 juin 2017).
La politique de notation interne vise à couvrir l'ensemble du portefeuille « Corporate » (entreprises, banques et institutions financières, administrations et collectivités publiques). Au 30 juin 2017, tous les emprunteurs sont notés par les systèmes de notation interne, hors banque de détail.
Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après est celui des engagements accordés par la Caisse Régionale à ses clients sains, hors banque de détail, soit 1 636 millions d'euros.
Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après est celui des engagements accordés par la Caisse Régionale à ses clients, banque de détail, soit 6 639 millions d'euros.
L'encours des Créances Douteuses et Litigieuses est en repli, à 213,9 millions d'euros au 30 juin 2017 contre 216,5 millions d'euros au 31 décembre 2016.
Dans le même temps, l'encours total de créances en brut progresse de 1,69 %. En conséquence, le taux de Créances Douteuses et Litigieuses s'établit à 2,93 % à fin juin 2017, contre 3,01 % à fin décembre 2016. Les créances douteuses et litigieuses sont dépréciées à hauteur de 130,9 millions d'euros. Le taux de couverture ressort à 61,2 % en juin 2017, contre 60,0 % en décembre 2016.
La ventilation du taux de CDL et des provisions par agents économiques est la suivante :
| Taux de CDL | Taux de couverture |
|||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 12- 06- |
12- | 06- | ||||
| 2016 2017 |
2016 | 2017 | ||||
| Particuliers | 1,57 % | 1,48 % | 45,8 % | 44,6 % | ||
| Professionnels | 4,79 % | 4,45 % | 53,6 % | 54,0 % | ||
| Entreprises | 5,74 % | 5,91 % | 69,4 % | 71,3 % | ||
| Collectivités Publiques |
0,0 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,0 % | ||
| Agriculteurs | 3,75 % | 3,75 % | 62,4 % | 65,5 % | ||
| Total | 3,01 % | 2,93 % | 60,0 % | 61,2 % |
La Caisse Régionale comptabilise des dépréciations sur base collective dès lors que sur un ou plusieurs sousensembles homogènes de portefeuille de risques de crédit, des indices objectifs de dépréciation sont identifiés. Ces dépréciations sont calculées essentiellement sur des bases statistiques fondées sur le montant de pertes attendues jusqu'à maturité des transactions en utilisant les critères bâlois d'estimation des probabilités de défaut (PD) et des pertes en cas de défaut (LGD). Ces dépréciations intègrent les effets du nouveau modèle national de calcul de la provision collective et filières. Au 30 juin 2017, le montant de la dépréciation collective Bâle II ressort à 14,1 millions d'euros complétée par une dépréciation sectorielle de 70,5 millions d'euros.
Afin de renforcer la résistance du secteur bancaire et sa capacité à absorber les chocs des crises économiques, un nouveau ratio de solvabilité a été mis en place au 1er janvier 2014. Son calcul est effectué dans un cadre réglementaire, issu de l'adoption des principes de Bâle III, communément désigné sous le terme de CRD (« Capital Requirement Directive »). Calculé sur base consolidée, il est de 15,27 % au 30 juin 2017 contre 15,96 % au 31 décembre 2016.
Au regard de la définition d'un grand risque, définit comme un risque client qui excède 10% des fonds propres de l'établissement prêteur, les limites de risques à respecter sont les suivantes :
Un dossier est à déclarer dans le cadre de ce dispositif, pour un montant correspondant à 24,9 % des fonds propres prudentiels de la Caisse Régionale.
Le « coût du risque » sur base consolidée atteint –4,1 millions d'euros. Les risques sont en retrait par rapport au 31 décembre 2016 avec un taux de créances douteuses et litigieuses à 2,88 % (contre 2,97 % en décembre 2016), tandis que le taux de couverture s'améliore à 61,1 % contre 60,0 % au 31 décembre 2016. Avec la comptabilisation de provisions collectives et filières, la Caisse Régionale a ainsi stabilisé son taux de couverture globale des risques crédits (Encours des dépréciations individuelles, collectives, et filières sur Encours de Crédits Bruts) qui s'établit à 2,90 % contre 2,93 % au 31 décembre 2016.
La Caisse Régionale du Morbihan dispose d'une politique annuelle qui encadre les risques de contrepartie sur titres et dérivés. Cette politique a été validée au Conseil d'Administration du 24 février 2017. En synthèse, cette politique précise :
o Reverse repo : une opération engagée avec une contrepartie accroît l'exposition de cette contrepartie de 10 % du montant de l'opération,
o En conséquence, une opération de repo/reverse repo avec une contrepartie accroit l'exposition à cette contrepartie de 20 % du montant de cette opération.
Le risque de marché représente le risque d'incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché notamment :
La Caisse Régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché).
On distingue comptablement le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat. La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les capitaux propres.
Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole S.A. est structuré sur trois niveaux distincts mais complémentaires :
La Direction des Risques et Contrôles Permanents Groupe assure la coordination sur tous les sujets de pilotage et contrôle des risques de marchés à caractère transverse. Elle norme les données et les traitements afin d'assurer l'homogénéité de la mesure consolidée des risques et des contrôles.
Les principaux organes de suivi des risques de marchés de niveau Groupe sont :
Le principal organe de suivi des risques de marchés de niveau local est le Comité Financier.
il associe le Directeur Général, le Directeur Adjoint, le Directeur Financier, le Responsable du Secteur Pilotage-Gestion-Finances, le Responsable du secteur Comptable, le Responsable du Contrôle Permanent, le Gestionnaire Actif/Passif, le Responsable du Pôle Gestion Financière et du Pôle Middle Office des Coopérations Bretonnes, le gestionnaire Middle Office du pôle des Coopérations Bretonnes et le contrôleur des risques financiers,
les modalités de suivi et de reporting, avec notamment :
Au 30 juin 2017, la Caisse Régionale respecte les limites par contrepartie tandis que les limites globales hors Groupe cash et dérivés représentent environ 55,6 % des fonds propres prudentiels.
La Caisse Régionale n'est pas concernée par le risque pays.
Au niveau des filiales
La Caisse Régionale détient les filiales suivantes :
o détenue à 100,00 % par la Caisse Régionale du Morbihan,
o le total Bilan au 31 janvier 2017 103,2 milliers d'euros,
Un reporting complet est réalisé lors de l'Assemblée Générale Ordinaire annuelle de chaque filiale en présence du Commissaire aux comptes.
Le risque de marché résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d'actions ainsi que des indices sur actions.
La Caisse Régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché).
On distingue comptablement le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat. La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les fonds propres.
Les sources de l'exposition de la Caisse Régionale au risque de marché résident essentiellement dans l'activité du placement des excédents de fonds propres, après emplois en immobilisations et titres de participations.
Les objectifs de la gestion du risque de marché consistent, en respectant les besoins de constitution de réserves éligibles dans le cadre de la mise en œuvre du ratio LCR, à concilier une contribution cible de la gestion des excédents de fonds propres au Produit Net Bancaire de la Caisse Régionale, avec un niveau de risque pris encadré et suivi régulièrement.
Ainsi, la démarche de maîtrise des risques de marché repose sur les principales étapes suivantes :
validées, en relation avec le Responsable Gestion Financière de la Caisse Régionale. Il est rendu compte de ces opérations au Comité Financier suivant,
Le Responsable des Contrôles Permanents et de la Conformité participe au Comité Financier.
L'encadrement des risques de prix de la Caisse Régionale du Morbihan repose sur la combinaison de deux dispositifs :
Les calculs de scénarii de stress, conformément aux principes du Groupe, simulent des conditions extrêmes de marché et sont le résultat de trois approches complémentaires.
Les scénarii historiques consistent à répliquer sur le portefeuille actuel l'effet de crises majeures survenues dans le passé.
Les scénarii hypothétiques anticipent des chocs vraisemblables, élaborés en collaboration avec les économistes.
Les scénarii adverses consistent à adapter les hypothèses pour simuler les situations les plus défavorables en fonction de la structure du portefeuille au moment où le scénario est calculé.
Ces scénarii sont adaptés aux risques propres aux différents portefeuilles sur lesquels ils sont calculés.
2 scénarii ont été retenus pour le suivi du risque de marché : le Stress Groupe et le Stress adverse 1 an.
Ces scénarii s'appliquent sur des horizons de temps longs et sont plus contraignants que les dispositifs de suivis précédemment mis en oeuvre.
La politique annuelle de gestion des excédents de fonds propres a défini les limites suivantes :
A l'arrêté au 30 juin 2017, l'ensemble des limites a été respecté.
Un système de reporting et de suivi mensuel est mis en place pour surveiller l'évolution de ces actifs. Pour chaque limite ci-dessus un dispositif de seuils d'alerte a été défini, il comprend :
A compter du 30 juin 2016, la Caisse Régionale a défini un nouveau dispositif de limites présenté ci-dessous (limites sur le portefeuille Titres Placement dans sa globalité) :
Stress Groupe 2016 et le Stress adverse 1 an :
| Adverse 1 an | Adverse | Adverse | Adverse 1 an | ||
|---|---|---|---|---|---|
| AFS | Groupe AFS | Groupe HTM | TP | ||
| -21 M€ | -20 M€ | -27 M€ | -15 M€ |
Ce dispositif de mesure et d'encadrement des risques de prix donne lieu à des contrôles et reporting réguliers :
Enfin, les éléments clés (allocation, limites, rendement…) sont repris dans le Tableau de Bord du Pôle Middle Office des coopérations bretonnes, à destination de la Direction Générale et du Contrôle Permanent.
Le risque action trouve son origine dans les activités de trading et d'arbitrage sur actions, dans le portefeuille de placement investi en actions, ou encore dans les actions d'autocontrôle.
Risques sur actions provenant des activités de trading et d'arbitrage
Les encours d'actifs financiers détenus à des fins de transaction sont détaillés au paragraphe 5.1 des Comptes consolidés intermédiaires au 30 juin 2017.
Risques sur actions provenant des portefeuilles de placement
Les encours d'actifs financiers disponibles à la vente
Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole S.A. est structuré sur deux niveaux distincts mais complémentaires :
La Direction des Risques et Contrôles Permanents Groupe assure la coordination sur tous les sujets de pilotage et contrôle des risques de marchés à caractère transverse. Elle norme les données et les traitements afin d'assurer l'homogénéité de la mesure consolidée des risques et des contrôles.
Les principaux organes de suivi des risques de marchés de niveau Groupe sont :
également le respect des décisions prises (achat ou vente), dans le cadre des délégations données.
De plus, chaque trimestre, la Caisse Régionale procède au rapprochement formalisé du résultat de la gestion financière et du résultat intégré en comptabilité.
Ce rapprochement fait l'objet d'un reporting dédié lors du Comité Financier trimestriel, qui met en évidence, pour chaque classe de volatilité :
Enfin, depuis fin 2013, la Caisse Régionale applique les recommandations de la mission de l'ACPR (conduite par Mr CORDIER) sur les opérations de marché pour compte propre en ventilant ces titres en 4 portefeuilles :
Un reporting de cette ventilation est effectué lors de chaque fin de trimestre.
La Caisse Régionale est exposée au risque de marché sur l'excédent de ses fonds propres après financement de ses immobilisations et de ses participations. Le montant moyen ainsi exposé ressort à 189,3 millions d'euros pour l'année 2017 (à rapprocher d'un total bilan proche de 9,3 milliards d'euros).
sont détaillés au paragraphe 5.2 des Comptes consolidés intermédiaires au 30 juin 2017. A l'intérieur de la rubrique « actions et autres titres à revenu variable », l'encours du portefeuille actions est de 4,5 millions d'euros au 30 juin 2017.
Les encours concernés sont décrits au paragraphe G du présent rapport semestriel, chapitre « Informations relatives à l'utilisation du programme de rachat CCI en application des articles L.225-209 et suivants du Code de Commerce et du règlement de la Commission Européenne du 22 décembre 2003 ».
Au niveau de la Caisse Régionale
Le principal organe de suivi des risques de marchés de niveau local est le Comité Financier.
le responsable du Contrôle Permanent accède à l'ensemble des dossiers présentés et des comptesrendus,
le Comité traite l'ensemble des sujets relatifs aux risque de marché, risque de taux, risque de liquidité, risque de contrepartie,
Le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d'un instrument financier du fait de l'évolution des taux d'intérêts.
Les objectifs de la gestion du risque de taux d'intérêt global sont actualisés au minimum une fois par an dans le cadre de la politique annuelle de gestion du risque de taux. Il s'agit au final de s'assurer :
Les sources de l'exposition de la Caisse Régionale au risque de taux résident essentiellement dans l'activité crédit (qui représente plus de 80 % de l'actif du bilan) et dans les modes de refinancement mis en œuvre au passif, qui ne sont pas exactement adossés en termes de durée et /ou de nature de taux.
L'outil de mesure du risque de taux d'intérêt global est l'outil national CRISTAUX II, déployé dans la Caisse Régionale en cours d'année 2008. Les GAPs sont ainsi désormais calculés mensuellement (exceptions faites du Gap au 31 juillet qui n'est pas publié et du premier semestre 2017 où les GAPs ont été calculés trimestriellement).
Le périmètre concerné par la gestion du risque de taux d'intérêt global est celui du portefeuille Bancaire (Banking Book).
La méthode utilisée pour le suivi du risque de taux d'intérêt global est la méthode de détermination des GAPs de taux, dans une approche GAPs statiques.
Les indicateurs de mesure utilisés sont les GAPs taux fixe, inflation et équivalent Delta.
Les hypothèses et modèles d'écoulement appliqués correspondent aux conventions d'écoulement nationales, conformément aux recommandations de Crédit Agricole S.A. et aux conventions locales validées par la Caisse Régionale.
Les sources des données sont pour l'essentiel directement ou indirectement les données comptables (interfaces éventuelles).
L'outil est alimenté par le Pôle Gestion Financière des coopérations Bretonnes. A cette occasion, les contrôles de premier degré sont effectués :
Les contrôles de second degré, second niveau sont réalisés par le service « Contrôle Permanent ».
Le dispositif de limites du risque de taux est révisé au minimum une fois par an.
Crédit Agricole S.A. demande que les Caisses Régionales prennent en compte de nouvelles recommandations en termes de limites, à savoir :
Cette évolution est intégrée aux présentations à la Direction Générale lors des Comités Financiers.
La gestion du risque de taux s'appuie sur les principales étapes suivantes :
Le Comité Financier, qui procède à l'analyse régulière des résultats du risque de taux et à la validation des opérations proposées liées aux couvertures, se réunit à fréquence mensuelle (et plus souvent si besoin en fonction de l'actualité des marchés financiers).
Le Responsable des Contrôles Permanents et de la Conformité participe au Comité Financier.
Exposition au risque de taux
La dernière mesure du risque de taux présentée en Comité Financier en juillet 2017 correspond au calcul mensuel de fin juin 2017.
Il s'agit du calcul des GAPs, synthétique, en approche statique, à partir de CRISTAUX II.
Les résultats obtenus pour les prochaines années sont les suivants :
| En M€ | 2017 | 2018 | Moyenne 2019 à 2022 |
|---|---|---|---|
| GAP EUR | -152 | -132 | -99 |
Ainsi, les calculs mettent en évidence le montant réduit des GAPs.
Sur la base du GAP au 30 juin 2017, en cas de hausse de 2 % de la courbe des taux euros, l'impact de la valeur actuelle nette de la perte encourue mesurée par les GAPs des trente prochaines années ressort à -
Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d'un instrument financier du fait de l'évolution du cours d'une devise.
Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l'entreprise n'est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance. Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d'emprunts et de placements.
Les objectifs de la Caisse Régionale du Morbihan, en tant qu'établissement de crédit, sont de respecter prioritairement les exigences en matière de liquidité définies par les textes suivants :
Ainsi, une politique de refinancement du déficit est définie chaque année, qui décrit notamment les besoins d'accès aux marchés interbancaires et les différentes formes de ressources autorisées, en cohérence avec le programme de notation interne actualisé chaque année : CDN interbancaires, Emprunts en Blancs, BMTN, …
La gestion du risque de liquidité repose sur l'intervention de :
L'arrêté du 3 novembre 2014 abroge le règlement 97- 02. Ses dispositions reprennent pour l'essentiel celles de l'ancien arrêté, avec plusieurs aménagements sur les points d'identification, de mesure, de gestion et de contrôle du risque de liquidité. Celui-ci permet aux établissements de crédit d'appliquer soit la méthode standard définie par l'ACPR, soit la méthode avancée basée sur les méthodes internes de l'entité.
Le Groupe Crédit Agricole a opté pour l'application de l'approche avancée et ce dispositif, avant de s'appliquer définitivement à l'ensemble du groupe Crédit Agricole, devra faire l'objet d'une validation par l'ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution).
47,0 millions d'euros, soit 6,9 % des fonds propres prudentiels mesurés en décembre 2016 (pour une recommandation du Groupe Crédit Agricole S.A. inférieure à 10 %).
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par le risque de change.
Jusqu'à l'obtention de cette validation, et depuis le 30 juin 2010, l'approche standard s'applique. Le passage en approche avancée ne dispensera pas de continuer à calculer le ratio standard.
Elle repose sur 2 types d'obligations :
Les obligations prudentielles demandées par le régulateur :
Elles sont constituées des éléments définis par l'approche standard tels que mentionnés dans l'arrêté du 5 mai 2009, modifié par l'arrêté du 3 novembre 2014 :
Les obligations prudentielles formulées par Crédit Agricole S.A. pour que le groupe Crédit Agricole soit en approche avancée :
Les principaux indicateurs définis à ce stade par les normes internes constituant l'approche avancée (confère arrêté du 3 novembre 2014) sont :
Il repose sur 4 types d'obligations :
Les obligations prudentielles demandées par le régulateur (approche standard) :
Le ratio doit être supérieur à 80%.
Les obligations prudentielles formulées par Crédit Agricole S.A. (approche avancée) :
L'éligibilité des titres comptabilisés dans les portefeuilles titres de placement et d'investissement, constitue également des réserves pour la Caisse Régionale en cas de crise de liquidité.
Les limites fixées par la Caisse Régionale :
Les limites fixées par la Caisse Régionale correspondent aux recommandations définies par le groupe Crédit Agricole S.A. :
Les obligations liées aux besoins de consolidation du Groupe de respecter les obligations d'Organe Central :
Afin de permettre à Crédit Agricole S.A. d'établir des limites globales pour l'ensemble du groupe Crédit Agricole, la Caisse Régionale transmet principalement via l'outil NEW DEAL les éléments nécessaires à la consolidation du Risque de liquidité.
Il repose sur 4 types d'obligations :
La Caisse Régionale et/ou Crédit Agricole S.A. se sont dotés de dispositifs permettant de s'assurer en permanence du respect des procédures et limites fixées, de procéder à l'analyse des causes du non-respect des procédures et limites (article 34 a) et b) du règlement 97-02 modifié du CRBF).
Le suivi de ces limites se fait selon le système de reporting adapté à la fréquence de calcul de leurs consommations, selon les recommandations de Crédit Agricole S.A..
Les obligations fixées par la Caisse Régionale :
Financière et du Pôle Middle Office des Coopérations Bretonnes, le gestionnaire Middle Office du pôle des Coopérations Bretonnes et le contrôleur des risques financiers. Il valide les opérations de refinancement à mettre en œuvre.
Les obligations liées aux besoins de consolidation du Groupe afin de respecter les obligations d'Organe Central :
Afin de permettre à Crédit Agricole S.A. d'effectuer le suivi du risque de liquidité pour l'ensemble du groupe Crédit Agricole, la Caisse Régionale lui transmet les éléments nécessaires à la consolidation.
Ces informations sont transmises a minima mensuellement essentiellement par l'intermédiaire de l'outil NEW DEAL (outil validé par Crédit Agricole S.A.).
La notion d'actifs grevés renvoie à celle d'actifs « mobilisés et utilisés pour lever de la liquidité », au sens entendu de la norme « Bilan de liquidité ». Ils correspondent à un apport de collatéral adossé à des émissions de dettes sécurisées au niveau du Groupe par l'intermédiaire de différents véhicules de refinancement (SFH, CRH, BEI…).
A l'inverse, les actifs grevés n'incluent pas les créances :
La mobilisation des actifs est mesurée et pilotée au niveau du groupe Crédit Agricole.
| Véhicules de | 31/12/2016 | 30/06/2017 |
|---|---|---|
| refinancement (En M€) | ||
| SHF | 181 | 223 |
| CRH | 62 | 62 |
| SFEF | 0 | 0 |
| BEI | 13 | 38 |
| CDC | 94 | 77 |
| BDCE | 0 | 0 |
| Total | 351 | 401 |
Le ratio LCR évalue le montant de réserves de haute qualité dont doit disposer un établissement de crédit pour faire face à une crise de liquidité à horizon un mois. Le ratio LCR s'élève à 108 % au 30/06/2017 pour une norme fixée à 80 % pour cet arrêté. Un suivi quotidien est assuré pour ce ratio.
Au 30 juin 2017, la Caisse Régionale respecte la limite court terme fixée à 671 millions d'euros.
Concentration des échéances du refinancement long terme
Au 30 juin 2017, la Caisse Régionale respecte la limite interne fixée à 1,80 % des encours de crédits par semestre.
La gestion du risque de taux d'intérêt global vise à concilier les trois approches ci-dessous :
Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d'un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d'intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.
En Fair Value Hedge, la Caisse Régionale a classé en micro-couverture les swaps sur crédits structurés sur crédits clientèles.
En Fair Value Hedge, la Caisse Régionale a classé en macro-couverture les swaps relatifs à la couverture du risque de taux.
Le risque opérationnel correspond au risque de perte résultant de l'inadéquation ou de la défaillance des processus internes, des personnes, des systèmes ou d'évènements extérieurs, risque juridique inclus mais risque stratégique et de réputation exclus.
Le dispositif de gestion des risques opérationnels, décliné dans les entités du Groupe, comprend les composantes suivantes, communes à l'ensemble du Groupe :
Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêts à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.
La Caisse Régionale n'a aucun swap classé en Cash Flow Hedge.
Au 30 juin 2017, la Caisse Régionale n'a pas documenté de relations de couverture d'investissement net en devise.
L'organisation de la gestion des risques opérationnels à la Caisse Régionale du Morbihan s'intègre dans l'organisation globale de la ligne métier Risques et Contrôles Permanents du Groupe.
Le pilotage des risques opérationnels est pris en charge par le Manager des Risques Opérationnels (MRO) sous la responsabilité de la RCC (Responsable de Contrôle de la Conformité), elle-même rattachée à la Responsable des Contrôles Permanents et des Risques.
Le MRO a en charge l'animation du dispositif de gestion du risque opérationnel, l'évaluation, la surveillance et la gestion des risques opérationnels au travers de la cartographie des risques opérationnels, le suivi des plans d'actions, la collecte et l'historisation des incidents et de leurs conséquences financières et la documentation du dispositif et du reporting.
La supervision est assurée par le Comité Bâlois réuni trimestriellement et présidé par le Directeur Adjoint de la Caisse Régionale.
Un reporting semestriel est effectué auprès de l'organe délibérant sur l'évolution du coût du risque et sur les actions menées pour contenir ou réduire le risque opérationnel.
Le dispositif de gestion du risque opérationnel couvre intégralement le périmètre opérationnel et fonctionnel de la Caisse Régionale. Le GIE CA Technologies et les autres filiales sont dotées de leurs propres dispositifs de gestion et de surveillance.
La campagne de cartographie des risques opérationnels 2016 s'est terminée le 31 janvier 2017. Par ailleurs une nouvelle campagne d'analyse des scénarii majeurs est actuellement en cours.
Enfin, au cours du premier semestre 2017, la Caisse Régionale a poursuivi les formations d'une part à destination de ses déclarants afin de garantir la fiabilité de l'exhaustivité de la collecte, et d'autre part à destination des nouveaux responsables d'unité et de collaborateurs travaillant notamment dans les domaines du Risque afin de les sensibiliser aux risques opérationnels.
Le groupe Crédit Agricole a opté pour l'approche mesures avancées (AMA). Cette méthode AMA de calcul des fonds propres au titre du risque opérationnel a pour objectifs principaux :
Le dispositif défini par le Groupe et décliné dans la Caisse Régionale vise à respecter l'ensemble des critères qualitatifs (intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne, indépendance de la fonction risques, déclaration périodique des expositions au risque opérationnel, …) et des critères quantitatifs Bâlois (intervalle de confiance de 99,9 % sur une période d'un an , prise en compte des données internes, des données externes, d'analyses de scenarii et de facteurs reflétant l'environnement).
Le modèle AMA de calcul des fonds propres repose sur un modèle actuariel de type « Lost Distribution Approach » (LDA).
Ce modèle est mis en œuvre d'une part sur les données internes collectées mensuellement dans la Caisse Régionale, ce qui constitue l'historique de pertes, et d'autre part sur des scénarios majeurs qui permettent d'envisager des situations non observées dans l'entité et ayant une probabilité de survenance au-delà de l'horizon d'un an.
Ce travail d'analyse est mené dans la Caisse Régionale à partir d'une liste Groupe de scénarios applicables à la banque de détail, piloté et contrôlé par Crédit Agricole SA. Cette liste de scénarios majeurs est révisée annuellement et couvre l'ensemble des catégories de Bâle et les zones de risques majeurs susceptibles d'intervenir dans l'activité banque de détail.
Pour les Caisses Régionales une mutualisation des données internes est mise en œuvre permettant de disposer d'une profondeur d'historique d'incidents accrus et d'un profil de risque plus complet. Compte tenu de cette mutualisation la charge en capital est distribuée pour chaque Caisse Régionale selon une clé de répartition (coût du risque et PNB de l'année écoulée).
Un mécanisme de diversification du risque est mise en œuvre dans le modèle LDA du Groupe. Pour ce faire un travail d'experts est mené afin de déterminer les corrélations de fréquence existantes entre les différentes catégories de risque de Bâle et entre les scénarios majeurs.
En méthode avancée, la Caisse Régionale peut prendre en compte les effets de l'assurance dans la limite de 20% du total des fonds propres alloués aux risques opérationnels dans la mesure où les polices d'assurance répondent aux exigences réglementaires. Dans la méthodologie Groupe appliquée à la Caisse Régionale, l'effet assurance est pris en compte au niveau d'un scénario majeur de destruction du site névralgique. Pour déterminer le montant de l'Exigence en Fonds Propres, prenant en compte l'effet réducteur de l'assurance, un certain nombre de paramètres est calculé par l'assureur (taux de couverture, taux d'assurabilité, franchise globale du sinistre).
La prise en compte de la part d'exigence en fonds propres mutualisée liée à l'historique de pertes, de la part d'exigence en fonds propres relatives aux scénarii majeurs et les caractéristiques de l'assurance permettent ensuite de déterminer le montant total de l'exigence en fonds propres AMA.
La Caisse Régionale du Morbihan a souscrit, auprès de CAMCA, aux polices d'assurances suivantes dans la perspective d'une protection de bilan et du compte de résultat :
Assurance automobile mission collaborateurs
Objet du contrat : garantir les véhicules utilisés par les employés de la Caisse Régionale du Morbihan et de ses filiales au cours de leurs déplacements professionnels (véhicules n'appartenant pas à la Caisse Régionale du Morbihan).
Nature des garanties : couverture des dommages causés à autrui, dommages tous accidents, incendie, vol, bris de glace, défense civile/pénale et recours.
Objet du contrat : garantir les véhicules appartenant à la Caisse Régionale du Morbihan ou dont elle a la garde, utilisés pour les besoins privés et/ou professionnels des conducteurs autorisés.
Nature des garanties : couverture des dommages causés à autrui, dommages corporels du conducteur, dommages tous accidents, incendie, vol, bris de glace, défense civile/pénale et recours.
Objet du contrat : garantir les accidents résultant des faits d'agression, d'attentat et de hold-up causés au personnel de la Caisse Régionale du Morbihan et à toute personne se trouvant dans un point de vente ou à proximité immédiate au moment des faits.
Nature des garanties : couverture des décès accidentels, infirmités permanentes totales ou partielles et frais médicaux.
Objet du contrat : garantir les responsabilités pouvant incomber à la Caisse Régionale du Morbihan (par son propre fait ou en tant que commettant du fait de ses préposés permanents ou occasionnels) en raison des dommages corporels (sans franchise), matériels et immatériels causés à autrui par le fait de l'exploitation de l'entreprise, atteinte à l'environnement.
Objet du contrat : garantir l'indemnisation du préjudice subi par la Caisse Régionale du Morbihan à raison des pertes matérielles directes ou des dommages matériels causés aux matériels dont la valeur vénale est supérieure à 27.000 euros, destinés au traitement de l'information, matériels d'alimentation électrique/de protection et de climatisation, automates bancaires, matériel bureautique et autres machines dont la Caisse Régionale du Morbihan a la jouissance.
Objet du contrat : prise en charge des seuls « frais supplémentaires » (relogement, location de matériels, heures supplémentaires du personnel, sous-traitance informatique, reconstitution des archives et des média informés, frais et honoraires d'expert) subis par la Caisse Régionale du Morbihan consécutivement à la survenance de dommages sur les biens garantis et indemnisables au titre des contrats multirisques bureaux et tous risques machines.
Objet du contrat : garantir les immeubles, meubles, machines et matériels nécessaires au fonctionnement des immeubles ou à l'activité de la Caisse Régionale du Morbihan, agissant en sa qualité de propriétaire, locataire, occupant ou non occupant, contre les dommages matériels subis à l'occasion d'un incendie, d'une explosion, de dommages électriques, d'un dégât des eaux, d'un bris de glace, d'un vol ou de détériorations consécutives.
Objet du contrat : garantir à la Caisse Régionale du Morbihan l'indemnisation de la perte pécuniaire qui pourrait résulter :
Objet du contrat : garantir les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile encourue à l'égard d'autrui par :
Le risque juridique est le risque de tout litige avec une contrepartie, résultant de toute imprécision, lacune ou insuffisance susceptible d'être imputable à l'entreprise au titre de ses opérations. Il recouvre essentiellement les deux risques suivants, potentiellement générateurs de litiges et de responsabilités, tant civiles que disciplinaires ou pénales pour l'entité, ses dirigeants et ses employés :
Ce risque fait l'objet d'un suivi effectué par le service juridique et contentieux, sous la responsabilité de la Direction Finances et Risques.
La veille juridique de la Caisse Régionale est assurée par le juriste bancaire. A cette fin, il dispose de :
l'exercice de leur mandat et pouvant aboutir à une sanction civile à titre personnel,
Objet du contrat : garantir les conséquences pécuniaires que la Caisse Régionale du Morbihan peut encourir au titre de sa responsabilité civile professionnelle, délictuelle ou contractuelle, en raison de ses activités de courtage d'assurance, conseil en assurance et conseil en gestion des risques.
Objet du contrat : engagement de cautionnement, limité au remboursement aux assurés des fonds confiés au souscripteur au titre de l'activité de courtage d'assurances.
Assurance Individuelle Accident Salariés – vie professionnelle (contrat souscrit depuis janvier 2017)
Objet du contrat : garantir les dommages corporels (décès et/ou infirmité permanente, totale ou partielle) subis par les salariés à l'occasion de l'exercice professionnelle, y compris lors des trajets professionnels.
Assurance Individuelle Accident Administrateurs – mandat (contrat souscrit depuis janvier 2017)
Objet du contrat : garantir les dommages corporels (décès et/ou infirmité permanente, totale ou partielle) subis par les administrateurs de la Caisse Régionale du Morbihan et des Caisses Locales affiliées à l'occasion de leur mandat, y compris lors des trajets.
Outre cette veille juridique, chaque collaborateur de la Caisse Régionale dispose de la possibilité de solliciter le service juridique et contentieux afin d'obtenir l'avis d'experts dans des situations commerciales complexes. La prise en charge des dossiers litigieux dont les conflits relèvent du risque juridique est assurée également par le service juridique qui pilote les actions engagées, avec l'appui des partenaires judiciaires de la Caisse Régionale. La couverture du risque d'appel en responsabilité, à raison d'une inexécution d'une obligation juridique à la charge de la banque, est assurée par un provisionnement individuel, réalisé et actualisé à dire d'expert, et comptabilisé en provisions.
Il est à noter que certains dossiers litigieux dont les conflits relèvent des opérations de recouvrement peuvent également présenter un risque juridique. La couverture du risque d'appel en responsabilité est également assurée par un provisionnement individuel, réalisé et actualisé à dire d'expert, et comptabilisé en provision pour risques et charges.
L'ensemble de ces provisions est revu a minima trimestriellement. Les provisions sont détaillées au paragraphe 5.12 des Comptes consolidés intermédiaires résumés au 30 juin 2017.
Aussi, à la connaissance de la Caisse Régionale du Morbihan, il n'existe, au 30 juin 2017, aucune procédure gouvernementale, judiciaire ou d'arbitrage susceptible d'avoir, ou ayant eu récemment, des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Caisse Régionale et du Groupe Crédit Agricole.
Par ailleurs, comme indiqué dans son communiqué du 29 mai 2017, la Caisse Régionale du Morbihan a été assignée devant le Tribunal de Grande Instance de Vannes par quelques porteurs de CCI en vue d'obtenir le rachat de leurs titres. Cette action est initiée par l'Association de défense des actionnaires minoritaires (ADAM). Les arguments qu'elle développe sont sans fondement et le Caisse Régionale du Morbihan est donc très confiante sur l'issue de cette procédure.
Les principales procédures judiciaires en cours impliquant la Caisse Régionale sont :
Le risque de non-conformité est le risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d'atteinte à la réputation, qui naît du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu'elles soient de nature législative ou réglementaire, ou qu'il s'agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d'instructions de l'organe exécutif prises notamment en application des orientations de l'organe délibérant.
Les objectifs de la politique mise en œuvre par la Caisse Régionale visent à se prémunir contre les risques de non-conformité aux lois, règlements et normes internes relatives notamment aux activités de services d'investissement, à la prévention du blanchiment de capitaux et la lutte contre le financement du terrorisme et la prévention et lutte contre la fraude interne et externe.
Le champ d'application de cette politique concerne la Conformité en priorité pour l'ensemble des lois et règlements qui concerne la relation clientèle et les règles déontologiques nécessaires à la bonne application de ces lois et règlements.
Les textes dont il s'agit sont édictés par le Code Monétaire et Financier notamment au regard de la lutte contre le blanchiment, la lutte contre le terrorisme, les embargos et gels des avoirs et la réglementation bancaire en matière de contrôle de la conformité dans le cadre du contrôle interne. Par ailleurs, cette politique prend en compte les textes règlementaires relatifs à la protection des individus et au consumérisme édictés par les Autorités Administratives telles que la CNIL, le Défenseur des Droits, l'Autorité de la Concurrence et plus généralement toute autorité publique habilitée.
La Caisse Régionale s'est ainsi dotée d'une politique de conflits d'intérêt qui s'appuie sur le dispositif de politique de conflits d'intérêts Groupe Crédit Agricole.
La charte de déontologie de la Caisse Régionale annexée au règlement intérieur formalise un certain nombre d'obligations s'imposant aux salariés en vue de prévenir les situations de conflits d'intérêt.
La charte de déontologie intègre également les procédures destinées à prévoir la transmission rapide à la hiérarchie des situations de conflits d'intérêts nécessitant un arbitrage ou une décision.
L'évaluation des risques de non-conformité s'appuie pleinement sur les outils déjà existants en matière de risques opérationnels.
Des moyens spécifiques d'encadrement et de surveillance des opérations sont mis en œuvre : formation du personnel, adoption de règles écrites
Toutes sont traitées suivant les règles prudentielles d'usage prenant en compte les évolutions et les natures particulières des procédures.
internes, accomplissement des obligations déclaratives vis-à-vis des autorités de tutelle, etc.
La Caisse Régionale dispose ainsi d'une procédure NAP (nouvelles activités, nouveaux produits) qui permet, en amont de la mise en marché des nouveaux produits, d'en sécuriser la commercialisation. Ce dispositif contribue à favoriser le conseil du bon produit au bon client par une attention particulière portée sur :
Les nouveaux produits sont accompagnés, pour les plus complexes, d'un bagage de formation destiné aux vendeurs et dont la compréhension est le cas échéant validée par un quizz.
Chaque établissement bancaire et prestataire de services d'investissement doit s'assurer que son personnel bénéficie de formations adéquates et régulières. En outre, les connaissances des personnes concernées doivent être évaluées périodiquement. Dans ce cadre, la Direction de la Conformité de Crédit Agricole S.A. met à la disposition des Caisses Régionales des modules de formation en e-learning. En 2017, la Caisse Régionale du Morbihan a révisé son plan de formation pour prendre en compte les nouveaux modules de formation proposés. Pour chaque population concernée (nouveaux embauchés, salariés en poste, stagiaires..), ce plan de formation définit le périmètre des formations applicables, le calendrier d'inscription, les délais de réalisation, l'archivage des supports et des suivis. Des tableaux de suivi sont adressés mensuellement au responsable conformité. Un balayage trimestriel a également été mis en œuvre afin de s'assurer que l'ensemble des collaborateurs a bien suivi les formations nécessaires. Enfin, un système de relance a été défini selon un modèle d'escalade.
Ainsi au cours du premier semestre 2017, des formations ont été dispensées aux collaborateurs sur la réglementation relative aux sanctions internationales, la loi Macron sur la mobilité bancaire et la prévention de la fraude externe.
Dans le cadre spécifique de l'application de la directive MIF, des procédures spécifiques destinées à la protection de la clientèle ont été mises en œuvre. Avant toute démarche de souscription d'instruments financiers, la recherche de la « connaissance et expérience du client » permet ainsi d'évaluer à travers un questionnaire le niveau du client de connaissance et d'expérience des marchés financiers. Le résultat de ce questionnaire est intégré dans le système d'information et permet aux conseillers de proposer des produits adéquats ou d'alerter le client lorsque ce dernier sollicite
la Caisse Régionale pour la souscription d'un produit dont le profil de risques est supérieur à son niveau de « connaissance expérience ». Puis la phase de connaissance est une étape majeure. Ainsi, la situation financière et personnelle sera détaillée avec le client. Si la connaissance client a déjà été effectuée, une simple mise à jour sera effectuée, afin de disposer de « la connaissance actualisée » du client. L'étape suivante consiste à s'enquérir des objectifs, de l'horizon et du niveau de risques acceptés du placement. Le rappel du niveau de « connaissance expérience » du client est réalisé au travers de l'appréciation du couple « rendement / risque ».
La Caisse Régionale a intégré dans son dispositif de contrôles permanents les vérifications relatives au respect des obligations professionnelles attachées à la fourniture du service de conseil en investissement afin de suivre la prise en compte de ces dispositions et des procédures internes liées par le réseau des agences.
Enfin, la nouvelle réglementation concernant la certification AMF des vendeurs a également été intégrée dans les procédures de la Caisse Régionale dès 2010 avec l'option choisie d'y inclure l'ensemble des conseillers commerciaux en lien avec la clientèle. Chaque nouvel embauché concerné bénéficie donc systématiquement d'une formation interne, en vue de sa certification professionnelle au regard de la réglementation AMF.
La Caisse Régionale du Morbihan veille par ailleurs à assurer un strict respect des obligations réglementaires dans le domaine de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Dans le cadre de la surveillance, la Caisse Régionale du Morbihan utilise l'outil Norkom commun à tout le Groupe Crédit Agricole.
Conformément aux dispositions des directives européennes sur la lutte anti-blanchiment, la surveillance des flux et des opérations de la clientèle s'effectue selon une approche risque. A ce titre la Caisse Régionale a défini une classification des risques de blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme attachés au client et aux opérations.
Les mesures de vigilance à mettre en œuvre sont adaptées au niveau de risque identifié par la matrice : vigilance allégée, standard ou renforcée. Cette vigilance s'exerce à l'entrée en relation et/ou au cours de la relation d'affaires. La politique d'entrée en relation repose sur un cadre procédural exhaustif et documenté ainsi que sur un dispositif de contrôle permanent correctement structuré. Un pilotage des exigences de connaissance client est assuré via un comité mensuel dédié à la conformité clientèle.
Les déclarations de soupçon à la cellule TRACFIN sont effectuées en moyenne dans les 30 jours qui suivent la détection de l'opération atypique.
Les collaborateurs sont régulièrement formés à la lutte anti blanchiment. Une formation de l'ensemble des collaborateurs est à nouveau planifiée au 2ème semestre 2017.
La Caisse Régionale dispose en outre d'un corps procédural et d'un dispositif de contrôle interne développés en matière de sécurité financière. Le reporting aux instances de gouvernance du contrôle interne est assuré périodiquement.
Conformément aux engagements du groupe Crédit Agricole envers les Autorités américaines, la Caisse Régionale a déployé la Politique Groupe de conformité aux Sanctions Internationales. A ce titre, un plan d'action est en cours. Il prévoit notamment une évaluation annuelle des risques de sanctions, le renforcement du filtrage des transactions, du criblage des clients, un plan de formation adapté.
Enfin, la prévention du risque de fraude fait l'objet d'un suivi trimestriel, conformément aux préconisations du groupe.
Les notes du Crédit Agricole du Morbihan sont les suivantes pour 2017 :
| Standard and Poors-Adef | Moody's | |
|---|---|---|
| émissions à court terme | A-1 | P-1 |
| émissions à moyen et long terme | A | A1 |
| émissions à moyen et long terme subordonnées | BBB | Baa2 |
Cette notation traduit la solidité financière du Crédit Agricole du Morbihan accentuée par son appartenance au groupe Crédit Agricole.
En fin d'année 2001, la Caisse Régionale du Morbihan a émis 876.760 Certificats Coopératifs d'Associés, souscrits en totalité par Crédit Agricole S.A. au prix unitaire de 67,6 euros (dont 15,25 euros de nominal). Dans le cadre de l'opération de simplification du Groupe Crédit Agricole réalisée en aout 2016, Crédit Agricole
Pour l'exercice 2016, il a été versé aux porteurs de Certificats Coopératifs d'Associés un dividende de 1,89 euro par titre.
Sur le cours d'émission de 67,6 euros, cette rémunération correspond à un rendement de 2,80 %.
S.A. a cédé l'intégralité des CCA à SACAM Mutualisation. Les CCA représentent 16,76 % des titres totaux constitutifs du capital social de la Caisse Régionale du Morbihan (Parts sociales, CCI et CCA).
Pour rappel, les dividendes versés au titre des trois derniers exercices sont :
A l'issue des trois émissions (1988-1991-1994), la Caisse Régionale comptait 1.796.694 Certificats Coopératifs d'Investissement. Compte tenu de l'annulation des Certificats Coopératifs d'Investissement achetés dans le cadre du programme de rachat – voir ci-dessous – le nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement ressort à 1.598.803, représentant
Durant le premier semestre 2017, le cours du Certificat Coopératif d'Investissement est passé de 61,20 euros le 31 décembre 2016 à 69,40 euros le 30 juin 2017, soit une progression de +13,4 %.
Le cours le plus haut de l'année s'est élevé à 71,20 euros le 26 juin et le cours le plus bas s'est établi à 58,60 euros le 6 janvier.
Pour l'exercice 2016, il a été versé aux porteurs de Certificats Coopératifs d'Investissement un dividende de 1,89 euro par titre.
Sur le cours au 31 décembre 2016, le PER (rapport cours boursier du 31 décembre / bénéfice par action) ressort à 9,82.
30,56 % des titres constitutifs du capital social au 30 juin 2017.
Au cours du premier semestre 2017, le nombre de CCI échangés a été de 63.483, soit une moyenne de 500 titres par séance de bourse, et des capitaux échangés de 4 179 milliers d'euros.
Le cours moyen de l'année 2017 s'établit à 66,02 euros, contre 59,36 euros en 2016.
Sur le cours de clôture à 69,40 euros, la capitalisation boursière des CCI du Crédit Agricole du Morbihan se situe à environ 111,0 millions d'euros. Avec un actif net comptable social à 177 euros par titre, le cours ne valorise la Caisse Régionale qu'à 0,39 fois l'actif net.
Le rendement servi par titre, calculé sur le cours au 31 décembre 2015, a été de 3,09 % en 2016 contre 3,44 % en 2015. Pour rappel, les dividendes versés au titre des trois derniers exercices sont :
Au titre du contrat de liquidité confié par la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Morbihan à Kepler Chevreux, les nombres de titres suivants inscrits au compte de liquidité au 30 juin 2017 s'élèvent à 5.713 titres (soit 0,36 % du nombre de Certificat Coopératifs
d'Investissement émis) pour 396.482,21 euros. Le nombre de CCI achetés ressort à 8.451 titres pour un cours moyen de 65,46 euros. Le nombre de CCI vendus ressort à 9.504 titres pour un cours moyen de 66,01 euros.
Conformément aux résolutions des Assemblées Générale et Extraordinaire des 27 mars 2009, 26 mars 2010, 31 mars 2011, 29 mars 2012, 21 mars 2013, 20 mars 2014, 19 mars 2015, 24 mars 2016, et 23 mars 2017 la Caisse Régionale a mis en œuvre, à compter du 9 novembre 2009, le programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement.
Depuis cette date et jusqu'au 30 juin 2017, 200.490 titres (soit 11,16 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) ont été achetés pour un montant total de 9 680,8 milliers d'euros. Conformément aux décisions des Conseil d'Administration en date du 17 décembre 2010, du 16 décembre 2011, du 30 novembre 2012, du 29 novembre 2013, du 28 novembre 2014, du 27 novembre 2015 et du 30 mars 2017, la Caisse Régionale a fait procéder à l'annulation des Certificats Coopératifs d'Investissement acquis entre le 9 novembre 2009 et le 28 février 2017, soit 197.891 titres (soit 11,01 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) diminuant ainsi ses capitaux propres pour un montant total de 9 512,2 milliers d'euros.
Au 30 juin 2017, la Caisse Régionale détient 2.599 titres (soit 0,16 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) pour un montant total de 168,6 milliers d'euros.
Conformément à l'article L 225-211 du Code de Commerce, le Conseil d'Administration porte à la connaissance de l'Assemblée Générale les informations ci-dessous concernant l'utilisation du programme de rachat de Certificats Coopératifs d'Investissement pour la période du 1er janvier au 30 juin 2017.
Les opérations réalisées dans le cadre du programme de rachat ont été destinées :
à animer le marché du titre dans le cadre d'un contrat de liquidité conforme à la charge de l'AFEI
à annuler les titres rachetés par voie de réduction de capital.
| Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse Régionale au 31/12/2016 | 27 085 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité | 6 766 | ||||
| Dont objectif d'annulation | 20 319 | ||||
| Nombre de CCI achetés au cours de premier semestre 2017 | 19 626 | ||||
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité | 8 451 | ||||
| Dont objectif d'annulation | 5 216 | ||||
| Volume des CCI effectivement utilisés à la réalisation de l'objectif poursuivi | 10 929 | ||||
| Contrat de liquidité | 5 713 | ||||
| Annulation | 5 216 | ||||
| Nombre de CCI éventuellement réalloués à d'autres objectifs | 0 | ||||
| Cours moyen d'achat des CCI acquis au cours du premier semestre 2017 | 64,75 € | ||||
| Valeur des CCI acquis au cours du premier semestre 2017 évalués au cours d'achat |
884 925,63 € | ||||
| Montant des frais de négociation | 0 | ||||
| Nombre de titres cédés au cours du premier semestre 2017 | 9 504 | ||||
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité | 9 504 | ||||
| Cours moyen des CCI cédés au cours du premier semestre 2017 | 66,01 € | ||||
| Nombre de titres annulés au cours du premier semestre 2017 | 22.936 | ||||
| Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse Régionale au 30/06/2017 | 8 312 | ||||
| Valeur nette comptable unitaire de l'action | |||||
| CCI acquis dans le cadre du contrat de liquidité | 69,40 € | ||||
| CCI acquis en vue de leur annulation | 64,87 € | ||||
| Valeur nette comptable globale des CCI | 565 090,04 € | ||||
| Valeur nominale du CCI | 15,25 | ||||
| Pourcentage du capital social détenu par la Caisse Régionale au 30/06/2017 | 0,52 % |
A la date du 28 juillet 2017, date d'arrêté des comptes par le Conseil d'Administration, la Caisse Régionale n'a
Le second semestre 2017, s'inscrit dans le nouveau plan à moyen terme à horizon 2020 qui ambitionne de conforter la place de leader de la Caisse Régionale sur son territoire. Pour atteindre cet objectif, l'amélioration de la satisfaction des clients pas identifié d'évènements postérieurs à la date d'arrêté et rattachables au 30 juin 2017.
est une priorité qui passera par une adaptation aux évolutions comportementales, technologiques et règlementaires. La Caisse Régionale poursuit ainsi le déploiement de son modèle 100% digital et 100% humain sur l'ensemble de son territoire.
(ayant fait l'objet d'un examen limité)
Examinés par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan en date du 28 juillet 2017
Registre du commerce et des sociétés : Vannes Numéro de Siret : 777 903 816 00026 NAF : 6419Z
Dénomination : Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan Adresse : Avenue de Kéranguen 56956 Vannes Cedex 9 Siège social : Avenue de Kéranguen 56956 Vannes Cedex 9
La Caisse Régionale du Crédit Agricole du Morbihan est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.
Sont rattachées à la Caisse Régionale du Morbihan, 44 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales, ainsi que ceux d'un Fonds dédié constitué en mars 2008 et d'un Fonds Commun de Titrisation constitué en octobre 2015.
De par la loi bancaire, la Caisse Régionale du Morbihan est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.
| (En milliers d'euros) | Notes | 30/06/17 | 31/12/16 | 30/06/16 |
|---|---|---|---|---|
| Intérêts et produits assimilés | 3.1 | 116 687 | 257 517 | 137 275 |
| Intérêts et charges assimilées | 3.1 | -57 356 | -141 601 | -78 013 |
| Commissions (produits) | 3.2 | 54 496 | 108 338 | 54 480 |
| Commissions (charges) | 3.2 | -10 301 | -18 828 | -8 796 |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
3.3 | -1 682 | -3 332 | -1 807 |
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente |
3.4 | 20 932 | 20 595 | 20 250 |
| Produits des autres activités | 3.5 | 868 | 1 962 | 1 150 |
| Charges des autres activités | 3.5 | -1 313 | -3 607 | -1 083 |
| Produit net bancaire | 122 331 | 221 044 | 123 456 | |
| Charges générales d'exploitation | 3.6 | -66 263 | -127 746 | -64 409 |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles |
3.7 | -1 694 | -3 973 | -1 934 |
| Résultat brut d'exploitation | 54 374 | 89 325 | 57 113 | |
| Coût du risque | 3.8 | -4 136 | -22 127 | -17 833 |
| Résultat d'exploitation | 50 238 | 67 198 | 39 280 | |
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | 3.9 | -11 | -67 | -27 |
| Résultat avant impôt | 50 227 | 67 131 | 39 253 | |
| Impôts sur les bénéfices | 3.10 | -10 122 | -24 393 | -6 526 |
| Résultat net | 40 105 | 42 738 | 32 727 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | / | / | / | |
| Résultat net part du Groupe | 40 105 | 42 738 | 32 727 |
| (En milliers d'euros) | Notes | 30/06/17 | 31/12/16 | 30/06/16 |
|---|---|---|---|---|
| Résultat net | 40 105 | 42 738 | 32 727 | |
| Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi | 3.11 | 0 | -254 | 343 |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence |
0 | -254 | 343 | |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
/ | / | / | |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence |
3.11 | 0 | -140 | -118 |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
/ | / | / | |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées |
/ | / | / | |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables |
0 | -394 | 225 | |
| Gains et pertes sur écarts de conversion | / | / | / | |
| Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente | 3.11 | 2 415 | 810 | 428 |
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | / | / | / | |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence |
2 415 | 810 | 428 | |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables part du Groupe des entreprises mises en équivalence |
/ | / | / | |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence |
3.11 | 417 | 804 | 353 |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence |
/ | / | / | |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées |
/ | / | / | |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en | 2 832 | 1 614 | 781 | |
| capitaux propres recyclables Gains et pertes nets comptabilisés directement en |
3.11 | 2 832 | 1 220 | 1 006 |
| capitaux propres | ||||
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
42 937 | 43 958 | 33 733 | |
| Dont part du Groupe | 42 937 | 43 958 | 33 733 | |
| Dont participations ne donnant pas le contrôle | / | / | / |
| (En milliers d'euros) | Notes | 30/06/17 | 31/12/16 |
|---|---|---|---|
| Caisse, banques centrales | 30 322 | 34 917 | |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 5.1–5.6 | 249 139 | 279 873 |
| Instruments dérivés de couverture | 6 273 | 3 745 | |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 5.2–5.4-5.5 | 960 951 | 870 569 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 5.3–5.4–5.5 | 568 918 | 572 044 |
| Prêts et créances sur la clientèle | 5.3–5.4–5.5 | 7 247 450 | 7 111 891 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 49 171 | 64 818 | |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 5.4–5.5 | 166 015 | 127 710 |
| Actifs d'impôts courants et différés | 59 890 | 53 434 | |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 175 182 | 206 554 | |
| Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées |
5.8 | / | / |
| Immeubles de placement | 5.9 | 1 896 | 1 940 |
| Immobilisations corporelles | 5.10 | 47 626 | 46 051 |
| Immobilisations incorporelles | 5.10 | 800 | 794 |
| Total de l'Actif | 9 563 633 | 9 374 340 | |
| (En milliers d'euros) | Notes | 30/06/17 | 31/12/16 |
|---|---|---|---|
| Banques centrales | / | / | |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 5.1 | 494 943 | 528 288 |
| Instruments dérivés de couverture | 73 841 | 92 925 | |
| Dettes envers les établissements de crédit | 5.6 | 5 037 193 | 4 909 938 |
| Dettes envers la clientèle | 5.6 | 2 226 819 | 2 217 819 |
| Dettes représentées par un titre | 5.7 | 171 105 | 98 150 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 9 168 | / | |
| Passifs d'impôts courants et différés | 253 | 1 495 | |
| Comptes de régularisation et passifs divers | 228 846 | 247 050 | |
| Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées |
5.8 | / | / |
| Provisions techniques des contrats d'assurance | / | / | |
| Provisions | 5.12 | 30 385 | 33 982 |
| Dettes subordonnées | 5.7 | 49 927 | 51 442 |
| Total Dettes | 8 322 480 | 8 181 089 | |
| Capitaux Propres | 1 241 153 | 1 193 251 | |
| Capitaux propres part du Groupe Capital et réserves liées |
|||
| Réserves consolidées | 1 241 142 360 105 |
1 193 240 347 162 |
|
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux | 822 475 | 787 715 | |
| propres Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux |
|||
| propres sur activités abandonnées | 18 457 | 15 625 | |
| Résultat de l'exercice | 40 105 | 42 738 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 11 | 11 | |
| Total du Passif | 9 563 633 | 9 374 340 |
| PA RT D U G RO UP E |
PA RT IC IP A |
||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Ca p |
és ita l e t r erv es |
lié es |
Ga ins et rte pe |
és tab ilis om s c p |
di tem t e rec en n |
TI ON S N E DO NN AN T |
|||||
| ita ca p ux pr op res |
PA S L E |
Ca ita ux |
|||||||||
| ( illi d' ) En m ers eu ros |
im Pr et es |
Eli mi tio na n |
Ca ita l e t p |
Ga ins et rte pe s |
Ga ins et rte pe s |
To tal de ain s g s et rte pe s |
Ca ita p ux |
CO NT RO LE |
p pro pre s |
||
| Ca ita l p |
rés erv es dé oli co ns es lié es au ita l ( 1) ca p |
de itr s t es to au dé ten us |
rés erv es dé oli co ns es |
tab ilis és co mp ita en ca p ux pro pre s lab les rec yc |
tab ilis és co mp ita en ca p ux pro pre s n on lab les rec yc |
tab ilis és co mp dir ect t e em en n ita cap ux pro pre s |
Ré lta t n et su |
pro pre s |
Ca ita p ux pro pre s |
dé oli co ns s |
|
| Ca pit 1e r ja nvi 20 16 aux pr op res au er |
24 1 0 54 |
87 4 3 15 |
-48 1 |
88 8 1 1 14 |
16 91 6 |
-2 51 1 |
14 40 5 |
/ | 1 1 29 29 3 |
11 | 1 1 29 30 4 |
| n d l Va ria tio ita e c ap |
16 188 |
/ | / | 16 188 |
/ | / | / | / | 16 188 |
/ | 16 188 |
| n d d éte Va ria tio tit to es res au nu s |
/ | / | -58 2 |
-58 2 |
/ | / | / | / | -58 2 |
/ | -58 2 |
| és er s Div ide nd 1 20 16 est es ve rs au em re |
/ | -7 50 8 |
/ | -7 50 8 |
/ | / | / | / | -7 50 8 |
/ | -7 50 8 |
| és éra li les Mo ts tio uv em en au x op ns a ve c tio air ac nn es |
16 18 8 |
-7 50 8 |
-58 2 |
8 0 98 |
/ | / | / | / | 8 0 98 |
/ | 8 0 98 |
| és de tab ilis Va ria tio ins t rte n s ga e pe s co mp dir ect t e ita em en n c ap ux pr op res |
/ | / | / | / | 78 1 |
22 5 |
1 0 06 |
/ | 1 0 06 |
/ | 1 0 06 |
| és R ult at 30 ju in 20 16 au |
/ | / | / | / | / | / | / | 32 72 7 |
32 72 7 |
/ | 32 72 7 |
| Au ari ati tre s v on s |
/ | 7 | / | 7 | / | / | / | / | 7 | / | 7 |
| Ca pit 30 ju in 20 16 aux pr op res au |
25 7 2 42 |
86 6 8 14 |
-1 06 3 |
1 1 22 99 3 |
17 69 7 |
-2 28 6 |
15 41 1 |
32 72 7 |
1 1 71 13 1 |
11 | 1 1 71 14 2 |
| Va ria tio n d ita l e c ap |
12 29 2 |
/ | / | 12 29 2 |
/ | / | / | / | 12 29 2 |
/ | 12 29 2 |
| éte n d d Va ria tio tit to es res au nu s |
/ | / | -53 6 |
-53 6 |
/ | / | / | / | -53 6 |
/ | -53 6 |
| és éra Mo ts li tio les uv em en au x op ns a ve c tio air ac nn es |
12 29 2 |
/ | -53 6 |
11 75 6 |
/ | / | / | / | 11 75 6 |
/ | 11 75 6 |
| és Va ria tio de ins tab ilis t rte n s ga e pe s co mp dir ita ect t e em en n c ap ux pr op res |
/ | / | / | / | 83 3 |
-61 9 |
21 4 |
/ | 21 4 |
/ | 21 4 |
| és èm R ult du 2 20 16 at est e s em re |
/ | / | / | / | / | / | / | 10 01 1 |
10 01 1 |
/ | 10 01 1 |
| Au tre ari ati s v on s |
/ | 128 | / | 128 | / | / | / | / | 128 | / | 128 |
| dé Ca pit 31 bre 20 16 aux pr op res au cem |
26 9 5 34 |
86 6 9 42 |
-1 59 9 |
1 1 34 87 7 |
18 53 0 |
-2 90 5 |
15 62 5 |
42 73 8 |
1 1 93 24 0 |
11 | 1 1 93 25 1 |
| és Aff du ult ect ati at 20 16 on r |
/ | 42 73 8 |
/ | 42 73 8 |
/ | / | / | -42 73 8 |
/ | / | / |
| Ca pit 1e r ja nvi 20 17 aux pr op res au er |
26 9 5 34 |
90 9 6 80 |
-1 59 9 |
1 1 77 61 5 |
18 53 0 |
-2 90 5 |
15 62 5 |
/ | 1 1 93 24 0 |
11 | 1 1 93 25 1 |
| ria tio n d ita l Va e c ap |
12 32 3 |
-44 6 |
/ | 11 87 7 |
/ | / | / | / | 11 87 7 |
/ | 11 87 7 |
| éte Va ria tio n d tit d to es res au nu s |
/ | / | 1 0 66 |
1 0 66 |
/ | / | / | / | 1 0 66 |
/ | 1 0 66 |
| er s és Div ide nd 1 est 20 17 es ve rs au em re |
/ | -7 45 5 |
/ | -7 45 5 |
/ | / | / | / | -7 45 5 |
/ | -7 45 5 |
| Eff de uis itio ns/ ssi les et s acq ce on s su r ôle do le rtic ipa tio t p ntr pa ns ne nn an co as |
/ | -1 | / | -1 | / | / | / | / | -1 | / | -1 |
| és éra li tio les Mo ts uv em en au x op ns a ve c tio air ac nn es |
12 32 3 |
-7 90 2 |
1 0 66 |
5 4 87 |
/ | / | / | / | 5 4 87 |
/ | 5 4 87 |
| és Va ria tio de ins tab ilis t rte n s ga e pe s co mp dir ect t e ita em en n c ap pr op res ux |
/ | / | / | / | 2 8 32 |
/ | 2 8 32 |
/ | 2 8 32 |
/ | 2 8 32 |
| és R ult 30 ju in 20 16 at au |
/ | / | / | / | / | / | / | 40 10 5 |
40 10 5 |
/ | 40 10 5 |
| Au ari ati tre s v on s |
/ | -52 2 |
/ | -52 2 |
/ | / | / | / | -52 2 |
/ | -52 2 |
| Ca ita 30 ju in 20 17 p ux pr op res au |
28 1 8 57 |
90 1 2 56 |
-53 3 |
82 58 0 1 1 |
21 36 2 |
-2 90 5 |
18 45 7 |
40 10 5 |
1 2 2 41 14 |
11 | 1 2 3 41 15 |
(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle
Le tableau des flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.
Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale du Morbihan y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu'à l'échéance.
Les flux d'impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.
Les activités d'investissement représentent les flux de trésorerie pour l'acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille "actifs financiers disponibles à la vente" sont compris dans ce compartiment.
Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.
La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.
| (En milliers d'euros) | er 1 semestre 2017 |
er 1 semestre 2016 |
31/12/16 |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôts | 50 227 | 39 253 | 67 131 |
| Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles |
1 694 | 1 934 | 3 972 |
| Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations | / | / | / |
| Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions | -301 | 19 498 | 24 147 |
| Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence | / | / | / |
| Résultat net des activités d'investissement | 8 | 27 | 67 |
| Résultat net des activités de financement | 1 574 | 2 250 | 4 515 |
| Autres mouvements | 1 092 | -4 472 | -6 884 |
| Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements |
4 067 | 19 237 | 25 817 |
| Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit | 73 314 | 91 775 | 506 382 |
| Flux liés aux opérations avec la clientèle | -128 508 | -43 595 | -104 228 |
| Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers (1) | -73 967 | -53 022 | -84 095 |
| Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers | 7 505 | -85 670 | -42 917 |
| Impôts versés | -8 230 | -16 959 | -25 733 |
| Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles |
-129 886 | -107 471 | 249 409 |
| Flux provenant des activités abandonnées | / | / | / |
| Total flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle | -75 592 | -48 981 | 342 357 |
| Flux liés aux participations | 1 303 | -948 | -256 462 |
| Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles | -3 286 | -2 430 | -4 199 |
| Flux provenant des activités abandonnées | / | / | / |
| Total flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement | - 1983 | -3 378 | -260 661 |
| Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) | 5 292 | 8 682 | 20 880 |
| Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement | 10 011 | -3 088 | -34 434 |
| Flux provenant des activités abandonnées | / | / | / |
| Total flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement | 15 303 | 5 594 | -13 554 |
| Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie |
/ | / | / |
| Augmentation/diminution nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie |
-62 272 | -46 765 | 68 142 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture | 260 469 | 192 327 | 192 327 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales (3) | 34 917 | 28 761 | 28 761 |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit (4) |
225 552 | 163 566 | 163 566 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture | 198 197 | 145 562 | 260 469 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales (3) | 30 322 | 26 855 | 34 917 |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit (4) |
167 875 | 118 707 | 225 552 |
| VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES EQUIVALENTS DE TRESORERIE |
-62 272 | -46 765 | 68 142 |
(1) Au cours du 1er semestre 2017, la Caisse Régionale a émis des certificats de dépôts négociables interbancaires couvrant des échéances pour un montant net de -60 millions d'euros, contre -49 millions au 1er semestre 2016 et - 85 millions d'euros au 31 décembre 2016.
(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale :
Il inclut en outre la variation au cours du 1er semestre 2017 et de l'exercice 2016 du capital social des Caisses Locales pour respectivement 12 673 milliers d'euros et 28 480 milliers d'euros faisant suite à des souscriptions de parts sociales auprès de la clientèle dans le cadre du programme d'émission des parts sociales validé par l'AMF le 07 mai 2010.
(3) Cette ligne est composée du solde net des postes « caisses et banques centrales », hors intérêts courus.
(4) Cette ligne est composée du solde des postes « Comptes ordinaires débiteurs sains » et « Comptes et prêts au jour le jour sains » tel que détaillés en note 5.3 et des postes « Comptes ordinaires créditeurs et comptes et emprunts au jour le jour » tel que détaillés en note 5.7 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole).
Les comptes consolidés intermédiaires résumés de la Caisse Régionale du Morbihan au 30 juin 2017 ont été préparés et sont présentés en conformité avec la norme IAS 34 relative à l'information financière intermédiaire, qui définit le contenu minimum de l'information, et qui identifie les principes de comptabilisation et d'évaluation devant être appliqués à un rapport financier intermédiaire.
Les normes et interprétations utilisées pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires résumés sont identiques à celles utilisées par le groupe Crédit Agricole sur l'élaboration des comptes consolidés au 31 décembre 2016 établis, en application du règlement CE n° 1606/2002, conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu'adoptées par l'Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l'application de la norme IAS39 pour la comptabilité de macrocouverture.
Il est rappelé que lorsque l'application anticipée de normes et interprétations adoptées par l'Union européenne est optionnelle sur une période, l'option n'est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.
Cela concerne en particulier :
| Normes, Amendements ou Interprétations |
Date de publication par l'Union européenne |
Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du |
Applicable dans le Groupe |
|---|---|---|---|
| IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients Remplacement d'IAS 11 sur la reconnaissance des contrats de construction et d'IAS 18 sur la reconnaissance des produits ordinaires |
22 septembre 2016 (UE n°2016/1905) |
er janvier 2018 1 |
Oui |
| IFRS 9 Instruments financiers Remplacement d'IAS 39 – Instruments financiers : classification et évaluation, dépréciation, couverture |
22 novembre 2016 (UE 2016/2067) |
er janvier 2018 1 |
Oui |
La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018 (conformément au règlement UE 2016/1905). L'amendement « Clarification d'IFRS 15 » qui apporte des précisions complémentaires est en cours d'adoption par l'Union européenne et devrait entrer en vigueur à la même date.
Pour la première application de cette norme, le groupe Crédit Agricole a choisi la méthode rétrospective modifiée, en comptabilisant l'effet cumulatif au 01/01/2018, sans comparatif au niveau de l'exercice 2017, et en indiquant en annexe les éventuelles incidences de la norme sur les différents postes des états financiers.
La norme IFRS 15 remplacera les normes IAS 11 Contrats de construction, IAS 18 Produits des activités ordinaires, ainsi que toutes les interprétations liées IFRIC 13 Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15 Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18 Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31 Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité.
Elle regroupe dans un texte unique les principes de comptabilisation des revenus issus des ventes de contrats à long terme, ventes de biens, ainsi que des prestations de services qui n'entrent pas dans le champ d'application des normes relatives aux instruments financiers (IAS 39), aux contrats d'assurance (IFRS 4) ou aux contrats de location (IAS 17). Elle introduit des concepts nouveaux qui pourraient modifier les modalités de comptabilisation de certains revenus du produit net bancaire.
Sur la base des conclusions de l'étude d'impact menée au cours de ce semestre, le Groupe estime que la mise en œuvre de la norme IFRS 15 n'aura pas d'impact significatif dans les capitaux propres d'ouverture au 1er janvier 2018.
En l'état actuel de ses analyses, la Caisse Régionale du Morbihan n'attend pas d'impacts significatifs sur son résultat.
La norme IFRS 9 Instruments Financiers est appelée à remplacer la norme IAS 39 Instruments financiers : comptabilisation et évaluation. Elle a été adoptée par l'Union européenne le 22 novembre 2016 et publiée au Journal Officiel de l'Union européenne le 29 novembre 2016. Elle entrera en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018.
Elle définit de nouveaux principes en matière de classement et d'évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture.
• Les principales évolutions apportées par la norme
Classement et évaluation des actifs financiers
Sous IFRS 9, les critères de classement et d'évaluation dépendent de la nature de l'actif financier, selon qu'il est qualifié d'instrument de dette (ie prêt, avance, crédit, titre obligataire, part de fonds) ou d'instruments de capitaux propres (i.e. action).
S'agissant des instruments de dettes (prêts et titres à revenus fixes ou déterminables), la norme IFRS 9 s'appuie sur le modèle de gestion d'une part et sur l'analyse des caractéristiques contractuelles d'autre part, pour classer et évaluer les actifs financiers.
Ce second critère est appliqué aux caractéristiques contractuelles du prêt ou du titre de dette pour en déduire l'éligibilité définitive de l'instrument à une catégorie comptable de classement et d'évaluation.
Lorsque l'instrument de dette a des flux de trésorerie attendus qui ne reflètent pas uniquement des éléments de capital et de pure rémunération d'intérêts (i.e. taux simple), ses caractéristiques contractuelles sont jugées trop complexes et dans ce cas, le prêt ou le titre de dette est comptabilisé à la juste valeur par résultat quel que soit le modèle de gestion. Sont visés les instruments qui ne respectent pas les conditions du test 'SPPI'.
Sur cet aspect, La Caisse Régionale du Morbihan est attentive à la publication en avril par l'IASB d'un exposé sondage relatif aux instruments de dettes avec des options de remboursement anticipé symétriques, et prendra en compte le cas échéant les conclusions de cet amendement lorsqu'il sera définitif.
Sur la base des critères énoncés ci-dessus :
un instrument de dette est comptabilisé à la juste valeur par capitaux propres recyclables à condition d'être dans un modèle mixte de collecte de flux de trésorerie et de revente en fonction des opportunités, sous réserve que ses caractéristiques contractuelles soient également représentatives d'éléments de capital et de pure rémunération d'intérêts respectant le test SPPI.
Un instrument de dette qui n'est pas éligible à la catégorie coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables est enregistré en juste valeur par résultat. C'est le cas notamment des instruments de dette dont le modèle de gestion est de pure cession. Cela concerne également les parts d'OPCVM non consolidées qui sont des instruments de dette ne respectant pas le test SPPI indépendamment du modèle de gestion.
S'agissant des instruments de capitaux propres (investissements de type actions), ils doivent être, par défaut, comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction).
En synthèse, l'application du volet classement et évaluation d'IFRS 9 par la Caisse Régionale du Morbihan devrait conduire :
La norme IFRS 9 instaure un nouveau modèle de dépréciation qui exige de comptabiliser les pertes de crédit attendues ('Expected Credit Losses' ou 'ECL') sur les crédits et les instruments de dette évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, sur les engagements de prêts et sur les contrats de garantie financière qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur, ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et créances commerciales.
Cette nouvelle approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues alors que dans le modèle de provisionnement d'IAS 39, elle est conditionnée par la constatation d'un événement objectif de perte avérée.
L'ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et ceux attendus (incluant le principal et les intérêts).
La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut.
Ces calculs s'appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu'ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique.
La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d'arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macroéconomiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s'analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle (downturn) pour la perte en cas de défaut.
L'approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut ('Loss Given Default' ou 'LGD').
Le nouveau modèle de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes :
Concernant la deuxième étape, le suivi et l'estimation de la dégradation significative du risque de crédit peuvent être effectués sur une base individuelle de niveau transactionnel ou sur une base collective de niveau portefeuille en regroupant les instruments financiers en fonction de caractéristiques communes de risque de crédit. La démarche repose sur l'utilisation d'un large éventail d'informations, incluant des données historiques de pertes observées, des ajustements de nature conjoncturelle et structurelle, ainsi que des projections de pertes établies à partir de scénarii raisonnables.
Cette dégradation dépend du niveau de risque à la date de comptabilisation initiale et doit être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (3ème phase).
Afin d'apprécier la dégradation significative, la Caisse Régionale du Morbihan s'inscrit dans le processus du groupe Crédit Agricole fondé sur deux niveaux d'analyse :
Il existe une présomption réfutable de dégradation significative en présence d'un impayé de plus de trente jours. Le Groupe pourra réfuter cette présomption sur le périmètre des encours pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits, en particulier les expositions suivies en méthodes avancées, considérant que l'ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d'impayés de plus de trente jours.
Concernant le périmètre des instruments entrant dans la troisième étape de provisionnement, le Groupe alignera la définition de la défaillance avec celle du défaut actuellement utilisée en gestion pour des fins réglementaires.
Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu'au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite :
En synthèse, le nouveau modèle de provisionnement d'IFRS 9 pourrait conduire à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements hors bilan ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales.
Sur la comptabilité de couverture (hors opérations de macro-couverture de juste valeur), la norme IFRS 9 prévoit des évolutions limitées par rapport à IAS 39. Les dispositions de la norme s'appliquent au périmètre suivant :
Les opérations de macro-couverture de Juste Valeur de risque de taux sont exclues et peuvent rester dans le champ d'IAS 39 (option).
Lors de la première application de la norme IFRS 9, deux possibilités sont offertes par la norme :
Conformément à la décision du Groupe, la Caisse Régionale du Morbihan n'appliquera pas ce volet de la norme.
Toutefois, des informations devront être fournies dans les annexes aux états financiers avec une granularité accrue sur la gestion des risques et les effets de la comptabilité de couverture sur les états financiers.
La norme IFRS 9 permet d'appliquer de manière anticipée les dispositions relatives au risque de crédit propre des passifs financiers désignés en juste valeur par résultat sur option, à savoir la reconnaissance des variations de valeur liées au risque de crédit propre en autres éléments du résultat global non recyclables. A ce stade, conformément à l'orientation du Groupe, la Caisse Régionale du Morbihan n'envisage pas d'appliquer par anticipation ces dispositions.
• Le déploiement du projet dans le groupe Crédit Agricole
La Caisse Régionale du Morbihan fait partie intégrante du projet Groupe qui s'est organisé pour mettre en œuvre la norme IFRS 9 dans les délais requis, en associant l'ensemble des fonctions comptables, finances, risques et informatiques.
Au premier semestre 2015, les travaux ont porté sur :
Après cette étape d'analyse et de diagnostic, la Caisse Régionale du Morbihan a pris part à la phase de mise en œuvre du projet à partir de septembre 2015.
Par ailleurs, durant l'année 2016, la Caisse Régionale du Morbihan a été associée aux principales réalisations qui ont concerné :
L'ensemble de ces travaux de déploiement se poursuivent en 2017 et ont intègré des chiffrages d'impact sur la base des états financiers au 31 décembre 2016 afin de répondre notamment à la demande de l'Autorité Bancaire Européenne (EBA). Ces travaux seront finalisés courant 2017.
La norme IFRS 9 est d'application rétrospective et obligatoire à compter du 1er janvier 2018 en ajustant le bilan d'ouverture en date de première application, sans l'obligation de retraiter les états financiers de la période comparative 2017. En conséquence, la Caisse Régionale du Morbihan ne prévoit pas de retraiter les états financiers présentés en comparaison avec ceux de l'année 2018.
Les normes et interprétations publiées par l'IASB au 30 juin 2017 mais non encore adoptées par l'Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n'entreront en vigueur d'une manière obligatoire qu'à partir de la date prévue par l'Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 30 juin 2017.
Cela concerne en particulier la norme IFRS 16.
La norme IFRS 16 Contrats de location remplacera la norme IAS 17 et toutes les interprétations liées (IFRIC 4, Déterminer si un accord contient un contrat de location, SIC 15, Avantages dans les contrats de location et SIC 27, Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d'un contrat de location). Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019.
La principale évolution apportée par la norme IFRS 16 concerne la comptabilité des locataires. IFRS 16 imposera pour les locataires un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d'une dette locative représentative des engagements sur toute la durée du contrat, et à l'actif un droit d'utilisation à amortir.
Une étude d'impact de la mise en œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole est en cours de réalisation avec des premiers résultats attendus d'ici la fin de l'année 2017.
Par ailleurs, plusieurs amendements et une interprétation à des normes existantes ont été publiés par l'IASB, sans enjeu majeur pour le Groupe, qui s'appliquent respectivement au 1er janvier 2017 et au 1er janvier 2018 sous réserve de leur adoption par l'Union européenne : Il s'agit d'une part des amendements à IAS 7 Etat des flux de trésorerie à IAS 12 Impôts sur le résultat et à IFRS 12 Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités. Et d'autre part, il s'agit des amendements à IFRS 2 Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions, IAS 40 Immeubles de placement, IAS 1 Présentation des états financiers et à IAS 28 Participations dans des entreprises associées, et de l'interprétation IFRIC 22 Transactions en monnaies étrangères et contrepartie anticipée.
Les comptes consolidés intermédiaires résumés sont destinés à actualiser les informations fournies dans les comptes consolidés au 31 décembre 2016 de la Caisse Régionale du Morbihan et doivent être lus en complément de ces derniers. Aussi, seules les informations les plus significatives sur l'évolution de la situation financière et des performances de sont mentionnées dans ces comptes semestriels.
De par leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des comptes consolidés exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations réalisées pour les instruments financiers évalués à leur juste valeur, les participations non consolidées, la valorisation des entreprises mises en équivalence, les régimes de retraites et autres avantages sociaux futurs, les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et détenus jusqu'à maturité , les dépréciations de créances irrécouvrables, les provisions, la dépréciation des écarts d'acquisition et les actifs d'impôts différés.
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par des opérations de structure. Son périmètre de consolidation est présenté de façon détaillée à la fin des notes et annexes en note 11.
Au 30/06/2017, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2017) a été consolidée au sein du Groupe Crédit Agricole, née d'une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales le 23 février 2017. Cette transaction est le premier RMBS français placé dans le marché par le Groupe.
Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les 39 Caisses Régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2017 » pour un montant de 1 milliard d'euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès de 37 investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales).
Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale du Morbihan a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 15,7 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2017. Elle a souscrit des titres subordonnés pour 1,90 million d'euros.
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 | 30/06/16 |
|---|---|---|---|
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 1 111 | 3 053 | 1 468 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 9 568 | 20 895 | 11 724 |
| Sur opérations avec la clientèle | 101 506 | 213 023 | 107 396 |
| Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente | 689 | 1 612 | 1 058 |
| Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
1 792 | 3 646 | 1 816 |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | 2 021 | 15 288 | 13 813 |
| Sur opérations de location-financement | / | / | / |
| Autres intérêts et produits assimilés | / | / | / |
| Produits d'intérêts (1) (2) | 116 687 | 257 517 | 137 275 |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | -1 304 | -2 833 | -1 216 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | -31 035 | -64 292 | -32 874 |
| Sur opérations avec la clientèle | -7 378 | -24 104 | -13 037 |
| Sur dettes représentées par un titre | 106 | -317 | -120 |
| Sur dettes subordonnées | -1 533 | -4 432 | -2 208 |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | -16 203 | -45 584 | -28 542 |
| Sur opérations de location-financement | / | / | / |
| Autres intérêts et charges assimilées | -9 | -39 | -16 |
| Charges d'intérêts | -57 356 | -141 601 | -78 013 |
(1) dont 2 336 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 30 juin 2017 contre 5 082 milliers d'euros au 31 décembre 2016 et 2 464 milliers d'euros au 30 juin 2016.
(2) dont 656 milliers d'euros correspondant à des rétrocessions de bonifications reçues de l'Etat notamment sur les prêts à taux zéro. Ce poste représentait 1 668 milliers d'euros au 31 décembre 2016 et 883 milliers d'euros au 30 juin 2016.
| 30/06/17 31/12/16 |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 199 | -29 | 170 | 397 | -66 | 331 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 6 221 | -7 498 | -1277 | 15 098 | -13 373 | 1 725 |
| Sur opérations avec la clientèle | 13 831 | -427 | 13 404 | 27 620 | -1 104 | 26 516 |
| Sur opérations sur titres | / | -2 | -2 | / | -2 | -2 |
| Sur opérations de change | 26 | / | 26 | 53 | / | 53 |
| Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan |
4 | / | 4 | / | / | / |
| Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers |
33 289 | -2 302 | 30 987 | 62 938 | -4 198 | 58 740 |
| Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues | 926 | -43 | 883 | 2 232 | -85 | 2 147 |
| Produits nets des commissions | 54 496 | -10 301 | 44 195 | 108 338 | -18 828 | 89 510 |
| 30/06/16 | ||||
|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Produits | Charges | Net | |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 231 | -30 | 201 | |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 7 767 | -6 258 | 1 509 | |
| Sur opérations avec la clientèle | 14 186 | -539 | 13 647 | |
| Sur opérations sur titres | / | -2 | -2 | |
| Sur opérations de change | 28 | / | 28 | |
| Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan |
/ | / | / | |
| Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers |
31 229 | -1 923 | 29 306 | |
| Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues | 1 039 | -44 | 995 | |
| Produits nets des commissions | 54 480 | -8 796 | 45 684 |
Les commissions assimilables à des honoraires pour services rendus sont comptabilisées prorata temporis. Les commissions assimilées à des intérêts sont quant à elles calculées et comptabilisées également prorata temporis selon la durée et le montant de l'instrument concerné.
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 | 30/06/16 |
|---|---|---|---|
| Dividendes reçus | / | / | / |
| Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature (1) |
-8 837 | 48 379 | 62 858 |
| Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option (1) |
7 096 | -51 952 | -64 860 |
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) |
84 | 181 | 97 |
| Résultat de la comptabilité de couverture | -25 | 60 | 98 |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
-1 682 | -3 332 | -1 807 |
(1) Cet agrégat intègre depuis 2008 les incidences des valorisations des BMTN émis structurés et de leur couverture. Au 30 juin 2017, le montant correspondant à celles-ci est de 1 636 milliers d'euros, contre 5 320 milliers d'euros au 31 décembre 2016 et 4 473 milliers d'euros au 30 juin 2016.
Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :
| 30/06/17 | 31/12/16 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Profits | Pertes | Net | Profits | Pertes | Net |
| Couvertures de juste valeur | ||||||
| Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts |
8 198 | 10 195 | -1 997 | 10 151 | 8 961 | 1 190 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) |
13 182 | 11 186 | 1996 | 11 857 | 13 047 | -1 190 |
| Couvertures de flux de trésorerie | ||||||
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture – partie inefficace |
/ | / | / | / | / | / |
| Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger |
||||||
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace |
/ | / | / | / | / | / |
| Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers |
||||||
| Variations de juste valeur des éléments couverts |
58 215 | 73 863 | -15 648 | 70 478 | 73 362 | -2 884 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture |
74 016 | 58 392 | 15 624 | 73 562 | 70 618 | 2 944 |
| Couvertures de l'exposition des flux de | ||||||
| trésorerie d'un portefeuille d'instruments | ||||||
| financiers au risque de taux d'intérêt | ||||||
| Variations de juste valeur de l'instrument de couverture – partie inefficace |
/ | / | / | / | / | / |
| Total Résultat de la comptabilité de |
||||||
| couverture | 153 611 | 153 636 | -25 | 166 048 | 165 988 | 60 |
| 30/06/16 | |||
|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Profits | Pertes | Net |
| Couvertures de juste valeur | |||
| Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts |
14 169 | 8 735 | 5 434 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) |
11 620 | 17 054 | -5 434 |
| Couvertures de flux de trésorerie | |||
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture – partie inefficace |
/ | / | / |
| Couvertures d'investissements nets dans | |||
| une activité à l'étranger | |||
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace |
/ | / | / |
| Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt |
|||
| d'un portefeuille d'instruments financiers | |||
| Variations de juste valeur des éléments couverts |
97 292 | 70 328 | 26 964 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture |
70 568 | 97 434 | -26 866 |
| Couvertures de l'exposition des flux de | |||
| trésorerie d'un portefeuille d'instruments | |||
| financiers au risque de taux d'intérêt | |||
| Variations de juste valeur de l'instrument de | / | / | / |
| couverture – partie inefficace | |||
| Total Résultat de la comptabilité de couverture |
193 649 | 193 551 | 98 |
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 | 30/06/16 |
|---|---|---|---|
| Dividendes reçus | 19 508 | 17 848 | 17 618 |
| Plus ou moins-values de cession réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1) |
1 436 | 2 782 | 2 667 |
| Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) |
-12 | -35 | -35 |
| Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances |
/ | / | / |
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente |
20 932 | 20 595 | 20 250 |
(1) hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 3.8 « Coût du Risque ».
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 | 30/06/16 |
|---|---|---|---|
| Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation | / | / | / |
| Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance |
/ | / | / |
| Autres produits nets de l'activité assurance | / | / | / |
| Variation des provisions techniques des contrats d'assurance |
/ | / | / |
| Produits/charges nets des immeubles de placement | -43 | -87 | -43 |
| Autres produits/charges nets | -402 | -1 558 | 110 |
| Produits/Charges des autres activités | -445 | -1 645 | 67 |
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 | 30/06/16 |
|---|---|---|---|
| Charges de personnel | 35 954 | 69 617 | 35 406 |
| Impôts et taxes (1) | 4 290 | 6 272 | 4 102 |
| Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation |
26 019 | 51 857 | 24 901 |
| Charges générales d'exploitation | 66 263 | 127 746 | 64 409 |
(1) Dont 866 milliers d'euros comptabilisés au titre du fonds de résolution et 470 milliers d'euros au titre de Fonds de Garantie des dépôts et de Résolution.
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 | 30/06/16 |
|---|---|---|---|
| Salaires et traitements | 22 126 | 45 095 | 22 052 |
| Cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi | 2 617 | 5 989 | 2 579 |
| Autres charges sociales | 6 502 | 14 510 | 6 980 |
| Intéressement et participation | 3 830 | 5 003 | 3 260 |
| Impôts et taxes sur rémunérations | 4 540 | 8 206 | 4 424 |
| Dotations nettes aux provisions | 879 | 28 | 501 |
| Transfert de charges | -4 540 | -9 214 | -4 390 |
| Total Charges de personnel | 35 954 | 69 617 | 35 406 |
| 3.7. | Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations |
|---|---|
| corporelles et incorporelles |
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 | 30/06/16 |
|---|---|---|---|
| Dotations aux amortissements | 1 826 | 3 987 | 1 948 |
| - Immobilisations corporelles | 1 772 | 3 900 | 1 911 |
| - Immobilisations incorporelles | 54 | 87 | 37 |
| Dotations (reprises) aux dépréciations | -132 | -14 | -14 |
| - Immobilisations corporelles | -132 | -14 | -14 |
| - Immobilisations incorporelles | / | / | / |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles |
1 694 | 3 973 | 1 934 |
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 | 30/06/16 |
|---|---|---|---|
| Dotations aux provisions et aux dépréciations | -222 340 | -76 959 | -52 815 |
| Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe | / | / | / |
| Prêts et créances | -221 330 | -74 858 | -47 455 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | / | / | / |
| Autres actifs | -84 | -432 | -273 |
| Engagements par signature | -133 | -817 | -365 |
| Risques et charges | -793 | -852 | -4 722 |
| Reprises de provisions et de dépréciations | 218 035 | 54 510 | 34 780 |
| Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe | / | / | / |
| Prêts et créances | 216 747 | 47 054 | 27 876 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | / | / | / |
| Autres actifs | 19 | 27 | 6 |
| Engagements par signature | 611 | 644 | 162 |
| Risques et charges | 658 | 6 785 | 6 736 |
| Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions | -4 305 | -22 449 | -18 035 |
| Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement |
/ | / | / |
| Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés | -147 | -315 | -232 |
| Récupérations sur prêts et créances amortis | 336 | 706 | 466 |
| Décotes sur les crédits restructurés | -17 | -69 | -32 |
| Pertes sur engagements par signature | / | / | / |
| Autres pertes | -3 | / | / |
| Autres produits | / | / | / |
| Autres pertes nettes | 169 | 322 | 202 |
| Coût du risque | -4 136 | -22 127 | -17 833 |
| 3.9. | Gains ou pertes nets sur autres actifs | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| ------ | -- | -- | ---------------------------------------- | -- | -- |
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 | 30/06/16 |
|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation | -11 | -67 | -27 |
| Plus-values de cession | 28 | 122 | 42 |
| Moins-values de cession | -39 | -189 | -69 |
| Titres de capitaux propres consolidés | / | / | / |
| Plus-values de cession | / | / | / |
| Moins-values de cession | / | / | / |
| Produits (charges) nets sur opérations de regroupement | / | / | / |
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | -11 | -67 | -27 |
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 | 30/06/16 |
|---|---|---|---|
| Charge d'impôt courant de l'exercice | -10 378 | -19 759 | -10 385 |
| Charge/Produit d'impôt différé | 256 | -4 634 | 3 859 |
| Impôts sur les bénéfices consolidés | -10 122 | -24 393 | -6 526 |
Réconciliation du taux d'impôt théorique avec le taux d'impôt constaté au 30/06/17 :
| (En milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt |
Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt | 50 227 | 34,43% | -17 293 |
| Effets des différences permanentes | -5 008 | ||
| Effets des différences de taux d'imposition des entités étrangères | / | ||
| Effets des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires |
11 959 | ||
| Effets de l'imposition à taux réduit | 4 | ||
| Changement de taux | / | ||
| Effets des autres éléments | 216 | ||
| Taux et charge effectifs d'impôt | 20,15 % | -10 122 |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle sur l'impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 30 juin 2017.
Réconciliation du taux d'impôt théorique avec le taux d'impôt constaté au 31/12/16 :
| (En milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt |
Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt | 67 131 | 34,43% | -23 113 |
| Effets des différences permanentes | 805 | ||
| Effets des différences de taux d'imposition des entités étrangères | / | ||
| Effets des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires |
1 897 | ||
| Effets de l'imposition à taux réduit | 25 | ||
| Effets des autres éléments | -4 007 | ||
| Taux et charge effectifs d'impôt | 36,34 % | -24 393 |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle sur l'impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2016.
Réconciliation du taux d'impôt théorique avec le taux d'impôt constaté au 30/06/16 :
| (En milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt |
Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt | 39 253 | 34,43 % | -13 515 |
| Effets des différences permanentes | 226 | ||
| Effets des différences de taux d'imposition des entités étrangères | / | ||
| Effets des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires |
5 605 | ||
| Effets de l'imposition à taux réduit | 13 | ||
| Effets des autres éléments | 1 597 | ||
| Taux et charge effectifs d'impôt | 16,63 % | -6 526 |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle sur l'impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 30 juin 2016.
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 | 30/06/16 |
|---|---|---|---|
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en |
|||
| capitaux propres non recyclables | |||
| Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en |
/ | -254 | 343 |
| capitaux propres non recyclables des entreprises mises en | / | / | / |
| équivalence | |||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en |
/ | -140 | / |
| équivalence | |||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en | |||
| capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
/ | / | -118 |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux | |||
| propres non recyclables sur activités abandonnées | |||
| / | / | / | |
| Gains et pertes nets comptabilisés en capitaux propres non recyclables |
/ | -394 | 225 |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables |
|||
| Gains et pertes sur écarts de conversion | / | / | / |
| Ecart de réévaluation de la période | / | / | / |
| Transferts en résultat | / | / | / |
| Autres variations | / | / | / |
| Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente | 2 415 | 810 | 428 |
| Ecart de réévaluation de la période | 3 851 | 3 592 | 3 096 |
| Transferts en résultat | -1 436 | -2 782 | -2 668 |
| Autres variations | / | / | / |
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | / | / | / |
| Ecart de réévaluation de la période | / | / | / |
| Transferts en résultat | / | / | / |
| Autres variations | / | / | / |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en | / | / | / |
| capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en |
|||
| capitaux propres recyclables hors entreprises mises en |
417 | 804 | 353 |
| équivalence | |||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en |
/ | / | / |
| équivalence | |||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées |
/ | / | / |
| Gains et pertes nets comptabilisés en capitaux propres | |||
| recyclables | 2 832 | 1 614 | 781 |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres |
2 832 | 1 220 | 1 006 |
| Dont part Groupe | 2 832 | 1 220 | 1 006 |
| Dont participations ne donnant pas le contrôle | / | / | / |
| / / 3 0 0 6 1 7 |
ia io Va t r n |
/ / 3 1 1 2 1 6 |
||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| ( i l l ie d 'e ) En m rs ur os |
Br t u |
ô Im t p |
t d Ne ô 'im t p |
Ne t do t n t p ar g ro up e |
Br t u |
ô Im t p |
t d Ne ô 'im t p |
Ne t do t n t p ar g ro up e |
Br t u |
ô Im t p |
t d Ne ô 'im t p |
Ne t do t n t p ar g ro up e |
| és Ga in b i l is d ire t p te ta te t e s e er s c om p c m en n i la b les ta ca p ux p ro p re s n on re cy c |
||||||||||||
| ls lo Ga ins t p te tu ie ta t e i e er s a c ar su r a va n g es p os mp |
-4 0 8 2 |
1 1 1 7 |
-2 9 0 5 |
-2 9 0 5 |
/ | / | / | / | -4 0 8 2 |
1 1 7 7 |
-2 9 0 5 |
-2 9 0 5 |
| és Ga b l d ins t te ta i is ire te t i ta e p er s co mp c me n en c ap ux la b les ho tre ise ise p ro p res no n rec y c rs en p r s m s en éq len iva u ce |
0 8 2 -4 |
1 1 1 7 |
-2 9 0 5 |
-2 9 0 5 |
/ | / | / | / | 0 8 2 -4 |
1 1 7 7 |
-2 9 0 5 |
-2 9 0 5 |
| és b l d Ga ins t te ta i is ire te t i ta e p er s co mp c me n en c ap ux la b les de tre ise ise p ro p res no n re cy c s en p r s m s en éq len iva u ce |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| és b l d Ga ins t p te ta i is ire te t e i ta e er s c om p c me n n c ap ux és ée la b les ba do t iv i t p ro p res n on re cy c su r a c a n nn s |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| és Ga in b i l is d ire t p te ts ta te t e s e er s ne co m p c m en n i la b les ta ca p ux p ro p re s n on re cy c |
0 8 2 -4 |
1 1 1 7 |
-2 9 0 5 |
-2 9 0 5 |
/ | / | / | / | 0 8 2 -4 |
1 1 7 7 |
-2 9 0 5 |
-2 9 0 5 |
| és Ga in b i l is d ire t p te ta te t e s e er s c om p c m en n |
||||||||||||
| i la b les ta ca p p ro p re s r ec c ux y |
||||||||||||
| éc Ga de ins t p te ts ion e er s s ur ar co nv er s |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| à fs d b le la Ga ins t p te t i isp i te e er s s ur ac on ve n |
2 2 9 4 8 |
-1 5 8 6 |
2 1 3 6 2 |
2 1 3 6 2 |
2 4 1 5 |
4 1 7 |
2 8 3 2 |
2 8 3 2 |
2 0 5 3 3 |
-2 0 0 3 |
1 8 5 3 0 |
1 8 5 3 0 |
| ér és Ga ins ins d iv de t p te tru ts tu e er s s me n co er re ur uv |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| és b l d Ga ins i is ire i t te ta te t ta e p er s co mp c me n en c ap ux la b les ho ise ise tre p ro p res re cy c rs en p r s m s en , éq iva len u ce |
2 2 9 4 8 |
-1 5 8 6 |
2 1 3 6 2 |
2 1 3 6 2 |
2 4 1 5 |
4 1 7 |
2 8 3 2 |
2 8 3 2 |
2 0 5 3 3 |
-2 0 0 3 |
1 8 5 3 0 |
1 8 5 3 0 |
| és Ga ins b i l is d ire i t te ta te t ta e p er s co mp c me n en c ap ux éq la b les de ise ise iva len tre p ro p res re cy c s e n p r s m s e n u ce |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| és Ga ins b i l is d ire i t te ta te t ta e p er s co mp me n en ap c c ux és ée la b les iv i ba do t t p ro p res re n nn cy c su r a c a s |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| és in b i l is d ire Ga t te ta te t s e p er s co m p c m en en i la b les ta ca p ux p ro p re s r ec y c |
2 2 9 4 8 |
-1 5 8 6 |
2 1 3 6 2 |
2 1 3 6 2 |
2 4 1 5 |
4 1 7 |
2 8 3 2 |
2 8 3 2 |
2 0 5 3 3 |
-2 0 0 3 |
1 8 5 3 0 |
1 8 5 3 0 |
| és Ga in b i l is d ire t te ts ta te t e s e p er s ne c om p c m en n i ta ca p ux p ro p re s |
8 8 6 6 1 |
0 9 -4 |
8 1 4 5 7 |
8 1 4 5 7 |
2 4 1 5 |
4 1 7 |
2 8 3 2 |
2 8 3 2 |
6 1 4 5 1 |
-8 2 6 |
6 2 1 5 5 |
6 2 1 5 5 |
| 3 / 2 / 6 1 1 1 |
ia io Va t r n |
é 3 / 2 / i 1 1 1 5 tra t re |
||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| ( i l l ie d 'e ) En m rs ur os |
Br t u |
ô Im t p |
t d Ne ô 'im t p |
Ne t do t n t p ar g ro up e |
Br t u |
ô Im t p |
t d Ne ô 'im t p |
Ne t do t n t p ar g ro up e |
Br t u |
ô Im t p |
t d Ne ô 'im t p |
Ne t do t n t p ar g ro up e |
| és Ga in b i l is d ire t p te ta te t e s e er s c om p c m en n i la b les ta ca p p ro p re s n on re cy c ux |
||||||||||||
| Ga ins ie ls lo i t p te tu ta t e e er s a c ar su r a va n g es p os mp |
0 8 2 -4 |
1 1 7 7 |
-2 9 0 5 |
-2 9 0 5 |
-2 5 4 |
-1 0 4 |
-3 9 4 |
-3 9 4 |
-3 8 2 8 |
1 3 1 7 |
-2 1 1 5 |
-2 1 1 5 |
| és Ga ins b i l is d ire i t te ta te t ta e p er s co mp c me n en c ap ux la b les ho ise ise tre p ro p res no n rec c rs en p s m s en y r éq iva len ce u |
-4 0 8 2 |
1 1 7 7 |
-2 9 0 5 |
-2 9 0 5 |
-2 5 4 |
-1 4 0 |
-3 9 4 |
-3 9 4 |
-3 8 2 8 |
1 3 1 7 |
-2 5 1 1 |
-2 5 1 1 |
| és Ga ins b i l is d ire i t te ta te t ta e p er co mp me n en ap s c c ux éq la b les len ise iva p ro p res n on re cy c m s e n u ce és b l d Ga ins t te ta i is ire te t i ta e p er s co mp c me n en c ap ux |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| és la b les de tre ise t iv i t p ro p res n on r ec y c s en p r s su r ac ée ba do a n nn s |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| és Ga in b i l is d ire t p te ts ta te t e s e er s ne co m p c m en n i la b les ta ca p p ro p re s n on re cy c ux |
-4 0 8 2 |
1 1 7 7 |
-2 9 0 5 |
-2 9 0 5 |
-2 5 4 |
-1 4 0 |
-3 9 4 |
-3 9 4 |
-3 8 2 8 |
1 3 1 7 |
-2 5 1 1 |
-2 5 1 1 |
| és Ga in b i l is d ire t p te ta te t e s e er s c om p c m en n i la b les ta ca p ux p ro p re s r ec y c |
||||||||||||
| éc Ga ins de ion t p te ts e er s s ar co nv er s ur |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| à Ga fs d b le la ins t p te t i isp i te e er s s ur ac on ve n |
2 0 3 3 5 |
-2 0 0 3 |
8 3 0 1 5 |
8 3 0 1 5 |
8 0 1 |
8 0 4 |
6 1 1 4 |
6 1 1 4 |
9 2 3 1 7 |
-2 8 0 7 |
6 9 6 1 1 |
6 9 6 1 1 |
| ér és Ga ins ins d iv de t p te tru ts tu e er s s ur me n co uv er re |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| és à ê Ga ins i fs de in t te t ts t tre e p er s su r a c no n co an s ur é és d c |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| és b l d Ga ins i is ire i t te ta te t ta e p er s co mp c me n en c ap ux la b les ho ise ise tre p ro p res re cy c rs en p r s m s en , éq iva len u ce |
2 0 5 3 3 |
-2 0 0 3 |
1 8 5 3 0 |
1 8 5 3 0 |
8 1 0 |
8 0 4 |
1 6 1 4 |
1 6 1 4 |
1 9 7 2 3 |
-2 8 0 7 |
1 6 9 1 6 |
1 6 9 1 6 |
| és Ga ins b i l is d ire i t te ta te t ta e p er s co mp c me n en c ap ux éq la b les de ise ise iva len tre p ro p res re cy c s e n p r s m s e n u ce |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| és Ga ins b i l is d ire i t te ta te t ta e p er s co mp c me n en c ap ux és ée la b les iv i ba do t t p ro p res re cy c su r a c a n nn s |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| és in b i l is d ire Ga t p te ts ta te t e s e er s ne co m p c m en n i la b les ta ca p ux p ro p re s r ec y c |
2 0 5 3 3 |
-2 0 0 3 |
1 8 5 3 0 |
1 8 5 3 0 |
8 1 0 |
8 0 4 |
1 6 1 4 |
1 6 1 4 |
1 9 7 2 3 |
-2 8 0 7 |
1 6 9 1 6 |
1 6 9 1 6 |
| és Ga in b i l is d ire t te ts ta te t e s e p er s ne c om p c m en n i ta ca p ux p ro p re s |
6 1 4 5 1 |
-8 2 6 |
6 2 1 5 5 |
6 2 1 5 5 |
6 5 5 |
6 6 4 |
2 2 0 1 |
2 2 0 1 |
8 9 1 5 5 |
9 0 -1 4 |
0 1 4 4 5 |
0 1 4 4 5 |
Le secteur d'activité de la Caisse Régionale du Morbihan est celui de la banque de proximité en France.
La clientèle du Crédit Agricole du Morbihan comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales. Le Crédit Agricole du Morbihan commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d'épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d'assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d'assurance IARD et de prévoyance, s'ajoutant à la gamme des produits d'assurance-vie.
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 |
|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 248 569 | 278 603 |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 570 | 1 270 |
| Valeur au bilan | 249 139 | 279 873 |
| dont titres prêtés | / | / |
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 |
|---|---|---|
| Instruments de capitaux propres | / | / |
| - Actions et autres titres à revenu variable | / | / |
| Titres de dettes | / | / |
| - Effets publics et valeurs assimilées | / | / |
| - Obligations et autres titres à revenu fixe | / | / |
| Prêts et avances | / | / |
| - Créances sur les établissements de crédit | / | / |
| - Créances sur la clientèle | / | / |
| - Titres reçus en pension livrée | / | / |
| - Valeurs reçues en pension | / | / |
| Instruments dérivés | 248 569 | 278 603 |
| Valeur au bilan | 248 569 | 278 603 |
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 |
|---|---|---|
| Instruments de capitaux propres | / | / |
| Actions et autres titres à revenu variable | / | / |
| Titres de dettes | 570 | 1 270 |
| Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes | / | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 570 | 1 270 |
| Prêts et avances | / | / |
| Créances sur les établissements de crédit | / | / |
| Créances sur la clientèle | / | / |
| Titres reçus en pension livrée | / | / |
| Valeurs reçues en pension | / | / |
| Valeur au bilan | 570 | 1 270 |
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 |
|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 4 385 | 6 480 |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 490 558 | 521 808 |
| Valeur au bilan | 494 943 | 528 288 |
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 |
|---|---|---|
| Titres vendus à découvert | / | / |
| Titres donnés en pension livrée | / | / |
| Dettes représentées par un titre | / | / |
| Dettes envers la clientèle | / | / |
| Dettes envers les établissements de crédit | / | / |
| Instruments dérivés | 4 385 | 6 480 |
| Valeur au bilan | 4 385 | 6 480 |
| 30/06/17 | 31/12/16 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Juste valeur au bilan |
Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance |
Juste valeur au bilan |
Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance |
|
| Dépôts et passifs subordonnés | / | / | / | / | |
| Dépôts d'établissements de crédit | / | / | / | / | |
| Autres dépôts | / | / | / | / | |
| Passifs subordonnés | / | / | / | / | |
| Titres de dettes (1) | 490 558 | 280 558 | 521 808 | 311 808 | |
| Autres passifs financiers | / | / | / | / | |
| Total passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
490 558 | 280 558 | 521 808 | 311 808 |
Depuis l'exercice 2007, la Caisse Régionale comptabilise ses BMTN émis structurés en « passifs financiers à la juste valeur par résultat ».
(1) La variation de la rubrique « Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat » résulte principalement de l'évolution de la valeur de marché des BMTN structurés émis et des swaps de couverture associés (+1,6 million d'euros au 30 juin 2017 contre +5,3 millions d'euros au 31 décembre 2016) au regard de l'évolution de la qualité de signature de Crédit Agricole S.A. et de la sécurisation du portefeuille des BMTN structurés.
| 30/06/17 | 31/12/16 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
| Effets publics et valeurs assimilées | 41 244 | 539 | / | 42 699 | 670 | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe (1) | 231 988 | 761 | 88 | 142 155 | 1 291 | / |
| Actions et autres titres à revenu variable | 4 523 | 474 | 54 | 5 945 | 1 690 | 65 |
| Titres de participation non consolidés (2) | 683 196 | 22 035 | 719 | 679 770 | 17 562 | 615 |
| Total des titres disponibles à la vente | 960 951 | 23 809 | 861 | 870 569 | 21 213 | 680 |
| Créances disponibles à la vente | / | / | / | / | / | / |
| Total des créances disponibles à la vente |
/ | / | / | / | / | / |
| Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (3) |
960 951 | 23 809 | 861 | 870 569 | 21 213 | 680 |
| Impôts | / | -1 740 | -154 | / | -2 100 | -97 |
| Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente comptabilisés directement en capitaux propres (net d'impôt) |
/ | 22 069 | 707 | 870 569 | 19 113 | 583 |
(1) Au cours du 1er semestre la Caisse Régionale a acquis des titres (OPCVM et OAT) pour un montant de 118,13 millions d'euros et a effectué une cession partielle de son fonds dédié Morbihan Gestion pour un montant de 24,34 millions d'euros.
(2) Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 349 340 milliers d'euros au 30 juin 2017.
(3) dont 21,36 millions d'euros au 30 juin 2017 comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances contre 21,45 millions d'euros au 31 décembre 2016.
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 |
|---|---|---|
| Etablissements de crédit | ||
| Titres de dettes | ||
| - Titres non cotés sur un marché actif | 787 | 787 |
| Prêts et avances | ||
| - Comptes et prêts | 20 137 | 9 400 |
| dont comptes ordinaires débiteurs sains | 6 790 | 4 451 |
| dont comptes et prêts au jour le jour sains | / | / |
| - Valeurs reçues en pension | / | / |
| - Titres reçus en pension livrée | 32 381 | 33 445 |
| - Prêts subordonnés | / | / |
| Autres prêts et créances | / | / |
| Valeur brute | 53 305 | 43 632 |
| Dépréciations | 787 | 787 |
| Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit |
52 518 | 42 845 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||
| Titres de dettes | ||
| - Titres non cotés sur un marché actif | / | / |
| Prêts et avances | ||
| - Comptes ordinaires | 217 368 | 221 158 |
| - Comptes et avances à terme | 299 032 | 308 041 |
| - Prêts subordonnés | / | / |
| Prêts et créances internes au Crédit Agricole | 516 400 | 529 199 |
| Valeur au bilan | 568 918 | 572 044 |
.
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 |
|---|---|---|
| Opérations avec la clientèle | ||
| Titres de dettes | ||
| - Titres non cotés sur un marché actif | 373 | 367 |
| Prêts et avances | ||
| - Créances commerciales | 9 869 | 14 986 |
| - Autres concours à la clientèle | 7 402 569 | 7 263 665 |
| - Titres reçus en pension livrée | / | / |
| - Prêts subordonnés | 128 | 128 |
| - Créances nées d'opérations d'assurance directe | / | / |
| - Créances nées d'opérations de réassurance | / | / |
| - Avances en comptes courants d'associés | 9 507 | 8 551 |
| - Comptes ordinaires débiteurs | 40 847 | 38 823 |
| Valeur brute | 7 463 293 | 7 326 520 |
| Dépréciations | 215 843 | 214 629 |
| Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle |
7 247 450 | 7 111 891 |
| Opérations de location-financement | ||
| Location-financement immobilier | / | / |
| Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées |
/ | / |
| Valeur brute | / | / |
| Dépréciations | / | / |
| Valeur nette des opérations de location financement |
/ | / |
| Valeur au bilan | 7 247 450 | 7 111 891 |
| 30/06/17 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives (2) |
Total | ||
| Administrations générales | 512 146 | / | / | / | 512 146 | ||
| Banques centrales | / | / | / | / | / | ||
| Etablissements de crédit | 53 305 | 787 | -787 | 52 518 | |||
| Grandes entreprises | 1 303 320 | 79 174 | -57 940 | -31 229 | 1 214 151 | ||
| Clientèle de détail | 5 647 827 | 135 644 | -73 348 | -53 326 | 5 521 153 | ||
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) |
7 516 598 | 215 605 | -132 075 | -84 555 | 7 299 968 |
Les opérations internes au Crédit Agricole s'élèvent à 516 400 milliers d'euros.
(1) Dont encours restructurés pour 126 872 milliers d'euros.
(2) Les chiffres résultent du nouveau modèle de calcul national mis en place au 1er semestre 2017 (cf rapport semestriel - paragraphe « V les facteurs de risques – dépréciation et couverture du risque »).
| 31/12/16 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total | ||
| Administrations générales | 535 224 | / | / | / | 535 224 | ||
| Banques centrales | / | / | / | / | / | ||
| Etablissements de crédit | 43 632 | 787 | -787 | / | 42 845 | ||
| Grandes entreprises | 1 341 086 | 79 593 | -55 775 | -26 473 | 1 258 838 | ||
| Clientèle de détail | 5 450 210 | 137 702 | -74 577 | -57 804 | 5 317 829 | ||
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) |
7 370 152 | 218 082 | -131 139 | -84 277 | 7 154 736 |
Les opérations internes au Crédit Agricole s'élèvent à 529 199 milliers d'euros.
(1) Dont encours restructurés pour 124 128 milliers d'euros en correction du montant de 29 904 milliers d'euros publié au 31/12/16 (intégration d'un dossier Entreprise).
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises et utilisa tions |
Ecart de conversion |
Autres mouve ments |
30/06/17 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit |
787 | / | / | / | / | / | 787 |
| Créances sur la clientèle | 214 629 | / | 222 239 | 221 025 | / | / | 215 843 |
| dont dépréciations sur base collective |
84 277 | / | 201 228 | 200 950 | / | / | 84 555 |
| Opérations de location financement |
/ | / | / | / | / | / | / |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
/ | / | / | / | / | / | / |
| Actifs financiers disponibles à la vente |
21 447 | / | 12 | / | / | / | 21 459 |
| Autres actifs financiers | 373 | / | 84 | 165 | / | / | 292 |
| Total dépréciations des actifs financiers |
237 236 | / | 222 335 | 221 190 | / | / | 238 381 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/15 | Variation de périmètre |
Dotations | Reprises/ Utilisa tions |
Ecart de conversion |
Autres mouve ments |
31/12/16 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit |
787 | / | / | / | / | / | 787 |
| Créances sur la clientèle | 203 790 | / | 76 378 | 65 539 | / | / | 214 629 |
| dont dépréciations sur base collective |
66 511 | / | 35 530 | 17 764 | / | / | 84 277 |
| Opérations de location financement |
/ | / | / | / | / | / | / |
| Titres détenus jusqu'à l'échéance |
/ | / | / | / | / | / | / |
| Actifs disponibles à la vente | 21 412 | / | 35 | / | / | / | 21 447 |
| Autres actifs financiers | 490 | / | 433 | 550 | / | / | 373 |
| Total des dépréciations des actifs financiers |
226 479 | / | 76 846 | 66 089 | / | / | 237 236 |
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas exposée au risque souverain sur les pays sous surveillance.
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 |
|---|---|---|
| Etablissements de crédit | ||
| Comptes et emprunts | 604 | 398 |
| dont comptes ordinaires créditeurs | 19 | 57 |
| dont comptes et emprunts au jour le jour | / | / |
| Valeurs données en pension | / | / |
| Titres donnés en pension livrée | 32 430 | 33 513 |
| Total | 33 034 | 33 911 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||
| Comptes ordinaires créditeurs | 56 303 | 160 |
| Comptes et avances à terme | 4 947 856 | 4 875 867 |
| Total | 5 004 159 | 4 876 027 |
| Valeur au bilan | 5 037 193 | 4 909 938 |
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 |
|---|---|---|
| Comptes ordinaires créditeurs | 1 614 635 | 1 561 460 |
| Comptes d'épargne à régime spécial | 35 111 | 32 081 |
| Autres dettes envers la clientèle | 576 550 | 623 755 |
| Titres donnés en pension livrée | / | / |
| Dettes nées d'opérations d'assurance directe | / | / |
| Dettes nées d'opérations de réassurance | / | / |
| Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques |
523 | 523 |
| Valeur au bilan | 2 226 819 2 217 819 |
| 5.7. | Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées | |||
|---|---|---|---|---|
| ------ | --------------------------------------------------------- | -- | -- | -- |
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 |
|---|---|---|
| Dettes représentées par un titre | ||
| Bons de caisse | / | 144 |
| Titres du marché interbancaire (1) | / | / |
| Titres négociables à court terme | 158 005 | 98 006 |
| Emprunts obligataires (2) | 13 100 | / |
| Autres dettes représentées par un titre | / | / |
| Valeur au bilan | 171 105 | 98 150 |
| Dettes subordonnées | ||
| Dettes subordonnées à durée déterminée (2) | 49 927 | 51 442 |
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | / | / |
| Dépôts de garantie à caractère mutuel | / | / |
| Titres et emprunts participatifs | / | / |
| Valeur au bilan | 49 927 | 51 442 |
(1) Au cours du 1er semestre 2017, la Caisse Régionale a émis des certificats de dépôts négociables interbancaires couvrant des échéances pour un montant net de 60 millions d'euros, contre 85 millions d'euros au 31 décembre 2016. (2) Au cours du 1er semestre 2017, la Caisse Régionale a participé à l'opération de titrisation initiée par le Groupe (cf note 2 – « principales opérations de structure et évènements significatifs de la période »).
Les émissions de dettes subordonnées entrent dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels tout en contribuant au refinancement de l'ensemble des activités de la Caisse Régionale du Morbihan.
La directive et le règlement européens sur les exigences de fonds propres des établissements de crédit et des entreprises d'investissement – CRD 4/CRR définissent les conditions selon lesquelles les instruments subordonnés peuvent bénéficier du statut de fonds propres réglementaires et prévoit les modalités et les conditions de la disqualification progressive entre le 1er janvier 2014 (date d'entrée en vigueur de la CRD 4 et du CRR) et le 1er janvier 2022 des anciens instruments qui ne remplissent pas ces conditions.
Toutes les émissions de dettes subordonnées, qu'il s'agisse des nouvelles émissions ou des émissions plus anciennes, sont susceptibles de faire l'objet d'absorption de pertes par renflouement interne ("bail-in") dans certaines circonstances et notamment en cas de résolution de la banque émettrice, conformément à l'ordonnance du 20 août 2015 portant diverses dispositions d'adaptation à la législation au droit de l'Union européenne en matière financière transposant, en droit français, la directive européenne sur le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d'investissement (BRRD) du 15 mai 2014.
La Caisse Régionale du Morbihan a procédé à l'émission de dettes subordonnées dans le cadre de l'opération de titrisation initiée par le Groupe au 1er semestre 2017 (cf note 2 – « principales opérations de structure et évènements significatifs de la période).
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ce type d'opération.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | Variations de périmètre |
Augmen tations (Acquisi tions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conver sion |
Autres mouve ments |
30/06/17 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 2 997 | / | / | / | / | / | 2 997 |
| Amortissements et dépréciations |
-1 057 | / | -44 | / | / | / | -1 101 |
| Valeur au bilan | 1 940 | / | -44 | / | / | / | 1 896 |
La valeur de marché des immeubles de placement correspond au coût amorti.
| (En milliers d'euros) | 31/12/15 | Variations de périmètre |
Augmen tations (Acquisi tions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conver sion |
Autres mouve ments |
31/12/16 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 2 981 | / | / | / | / | 16 | 2 997 |
| Amortissements et dépréciations |
-970 | / | -87 | / | / | / | -1 057 |
| Valeur au bilan | 2 011 | / | -87 | / | / | 16 | 1 940 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | Variations de périmètre |
Augmen tations (Acquisi tions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conver sion |
Autres mouve ments |
30/06/17 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations | |||||||
| corporelles Valeur brute |
90 939 | / | 3 268 | -1 368 | / | 92 839 | |
| Amortissements et dépréciations |
-44 888 | / | -1 772 | 1 447 | / | / | -45 213 |
| Valeur au bilan | 46 051 | / | 1 496 | 79 | / | 47 626 | |
| Immobilisations incorporelles |
|||||||
| Valeur brute | 1 071 | / | 60 | / | / | / | 1 131 |
| Amortissements et dépréciations |
-277 | / | -54 | / | / | / | -331 |
| Valeur au bilan | 794 | / | 6 | / | / | / | 800 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/15 | Variations de périmètre |
Augmen tations (Acquisi |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conver sion |
Autres mouve ments |
31/12/16 |
| Immobilisations | tions) | ||||||
| corporelles Valeur brute |
89 333 | / | 4 250 | -2 642 | / | -2 | 90 939 |
| Amortissements et dépréciations |
-43 428 | / | -3 899 | 2 439 | / | / | -44 888 |
| Valeur au bilan | 45 905 | / | 351 | -203 | / | -2 | 46 051 |
| Immobilisations | |||||||
| incorporelles Valeur brute |
972 | / | 99 | / | / | / | 1 071 |
| Amortissements et Dépréciations |
-190 | / | -87 | / | / | -277 |
5.10. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d'acquisition)
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ce type d'opérations.
| ( i l l ier d 'eu ) En m s ro s |
3 1 / 1 2 / 1 6 |
iat ion Va r s de ér èt im p re |
ion Do ta t s |
Re ise s ut p r ée i l is s |
Re ise p r s n on ée i l is ut s |
Ec de t ar ion co nv er s |
Au tre s mo ts uv em en |
3 0 / 0 6 / 17 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| és ép à és is ion in de i de d la i Pro t t tra te v s p ou r mn ar re co ng , èr é- é de f de da l les du l in i t tra i te i tra i c ar r e e p r re s, m va ér à ég à ( l 'em lo ta t ieu i, im ta t ion av an g es p os rs p r es p res s é d f ) in ies |
5 9 5 9 |
/ | 9 1 0 |
8 1 |
/ | / | / | 6 7 8 8 |
| éc Pro is ion isq d 'ex ion de t ts s p ou ue s s e ng ag em en p ar v r r u ig tu s na re |
2 6 2 8 |
/ | 1 3 3 |
/ | 6 1 1 |
/ | / | 2 1 5 0 |
| f Pro is ion isq isc v s p ou r r ue s au x |
1 9 |
/ | / | / | 3 | / | / | 1 6 |
| is ion isq de l i ig Pro t v s p ou r r ue s es |
8 9 1 |
/ | / | / | / | / | / | 8 9 1 |
| Pro is ion isq G I E d 'in iss t t s p ou ue s s ve s em en v r r ur |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Pro is ion t ic ip t ion v s s ur p ar a s |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| ér ls Pro is ion isq t ion v s p ou r r ue s o p a ne |
3 2 3 7 |
/ | 6 5 1 |
2 9 1 |
2 5 4 |
/ | / | 3 4 5 1 |
| ép les du log ( ) Pro vis ion isq its t 1 s p ou ue s s p ro arg ne em en r r ur |
1 4 7 9 0 |
/ | / | / | 2 8 0 9 |
/ | / | 1 1 9 8 1 |
| ô Pro is ion im ts v s p ou r p |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| is ion ion Pro tru tu t v s p ou r r es c ra s |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Au is ion isq ha ( 2 ) tre t c s p rov s p ou ue s e rg es r r |
7 1 2 4 |
/ | 7 4 7 |
1 5 3 8 |
5 2 3 |
/ | / | 5 8 1 0 |
| To l ta |
3 3 9 8 2 |
/ | 2 3 5 1 |
1 7 4 8 |
4 2 0 0 |
/ | 3 0 3 8 5 |
(1) Le détail de la provision épargne logement est présenté ci-après.
(2) La dotation aux provisions intègre principalement des provisions sur créances clientèle.
| ( En i l l ier d 'eu ) m s ro s |
3 1 / 1 2 / 15 |
Va iat ion r s de ér èt im p re |
Do ion ta t s |
ise Re s ut p r ée i l is s |
ise Re p r s n on ée i l is ut s |
de Ec t ar ion co nv er s |
Au tre s mo ts em en uv |
3 1 / 1 2 / 1 6 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| és ép à és is ion in de i de d la i Pro t t tra te v s p ou r mn ar re co ng , èr é- é de f in de i i da i l les du i l t tra te tra c ar r e e p r re s, m va ér à ég à ( ieu l 'em lo i, im ion ta t ta t av an g es p os rs p r es p res s é d f in ies ) ( ) 1 |
8 0 5 7 |
/ | 0 1 5 |
8 4 |
9 1 |
/ | 0 1 5 |
9 9 5 5 |
| éc Pro is ion isq d 'ex ion de t ts s p ou ue s s e ng ag em en p ar v r r u ig tu s na re |
2 4 8 5 |
/ | 8 1 7 |
3 1 |
6 4 3 |
/ | / | 2 6 2 8 |
| is ion isq f isc Pro v s p ou r r ue s au x |
6 5 |
/ | 9 | 6 4 |
/ | / | / | 1 9 |
| Pro is ion isq de l i ig t s p ou ue s es v r r |
7 | / | 1 8 2 |
/ | / | / | / | 1 8 9 |
| d 'in Pro is ion isq G I E t iss t v s p ou r r ue s s ur ve s em en |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Pro is ion t ic ip t ion v s s ur p ar a s |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| ér Pro is ion isq ion ls t s p ou ue s o p a ne v r r |
3 4 9 3 |
/ | 1 0 8 9 |
3 5 2 |
9 5 7 |
/ | / | 3 2 7 3 |
| ép Pro vis ion isq les du its log t s p ou r r ue s s ur p ro arg ne em en |
0 3 1 5 1 |
/ | 2 4 7 7 |
/ | / | / | / | 9 0 1 4 7 |
| ô Pro is ion im ts s p ou p v r |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Pro is ion ion tru tu t s p ou es c ra s v r r |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| ha ( ) Au tre is ion isq t c 2 s p rov s p ou r r ue s e rg es |
1 3 2 5 4 |
/ | 3 0 6 1 |
3 1 7 9 |
6 0 1 2 |
/ | / | 7 1 2 4 |
| To l ta |
3 5 6 1 5 |
/ | 9 5 4 0 |
3 6 9 2 |
7 6 3 1 |
/ | 1 5 0 |
3 3 9 8 2 |
(1) Les « autres mouvements » correspondent aux écarts actuariels sur avantages postérieurs à l'emploi régime à prestations définies, enregistrés en capitaux propres et détaillés
en note 7.4 des comptes annuels consolidés au 31 décembre 2016.
(2) Le détail de la provision épargne logement est présenté ci-après.
(3) La dotation aux provisions intègre principalement des provisions sur créances clientèle.
| 30/06/17 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Encours (phase épargne) |
Encours crédits en vie |
Provision | |||
| octroyés (phase crédit) |
Crédit | Engage ments |
Epargne | Total | ||
| Plans d'épargne logement | ||||||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 479 618 | -23 | 125 | 3 463 | 3 565 | |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans |
330 343 | -23 | / | 3 266 | 3 243 | |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 967 484 | -19 | / | 5 193 | 5 174 | |
| Total des plans d'épargne logement | 1 777 445 | 4 685 | -65 | 125 | 11 922 | 11 982 |
| Total des comptes épargne logement | 190 750 | 19 686 | / | / | / | / |
| Total Encours collectés au titre des contrats épargne logement |
1 968 195 | 24 371 | -65 | 125 | 11 922 | 11 982 |
| 31/12/16 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Encours | Encours crédits en |
Provision | ||||
| (phase épargne) |
vie octroyés (phase crédit) |
Crédit | Engage ments |
Epargne | Total | ||
| Plan d'épargne logement : | |||||||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 481 527 | -29 | / | 3 360 | 3 331 | ||
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans |
270 780 | -23 | / | 2 205 | 2 182 | ||
| Ancienneté de plus de 10 ans | 957 595 | -19 | / | 9 297 | 9 278 | ||
| Total des plans d'épargne logement | 1 709 902 | 5 634 | -71 | / | 14 862 | 14 791 | |
| Total des comptes épargne logement | 185 691 | 23 713 | / | / | / | / | |
| Total encours collectés au titre des contrats épargne logement |
1 895 593 | 29 347 | -71 | / | 14 862 | 14 791 |
L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007. Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin mai 2017 pour les données au 30 juin 2017 et à fin novembre 2016 pour les données au 31 décembre 2016.
Variation de la provision :
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | Dotations | Reprises | Autres mouve ments |
30/06/17 |
|---|---|---|---|---|---|
| Plans d'épargne logement | 14 791 | / | 2 809 | / | 11 982 |
| Comptes épargne logement | / | / | / | / | / |
| Total Provision au titre des contrats épargne logement |
14 791 | / | 2 809 | / | 11 982 |
La Caisse Régionale du Morbihan est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, aux articles L. 231- 1 et suivants du Code de Commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.
Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) et de Certificats Coopératifs d'Associés (CCA).
Conformément aux dispositions de l'IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l'entité dispose d'un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.
La cession des parts sociales étant soumise à l'agrément du Conseil d'Administration de la Caisse
Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.
Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.
A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l'actif net de la société dans la proportion du capital qu'ils représentent.
Les CCI sont émis au profit de titulaires n'ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables.
Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.
| Répartition du capital de la Caisse Régionale |
Nombre de titres au 31/12/16 |
Nombre de titres émis |
Nombre de titres rembour sés |
Nombre de titres au 30/06/17 |
% du capital |
% des droits de vote |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) |
1 621 739 | / | 22 936 | 1 598 803 | 30,55 | / |
| Dont part du public | 1 113 855 | / | 22 936 | 1 109 692 | 21,20 | / |
| Dont part Sacam Mutualisation | 480 799 | / | / | 480 799 | 9,19 | / |
| Dont part auto-détenue | 27 085 | / | / | 8 312 | 0,16 | / |
| Certificats Coopératifs d'Associés (CCA) |
876 760 | / | / | 876 760 | 16,76 | / |
| Dont part du public | / | / | / | / | / | / |
| Dont part Sacam Mutualisation. | 876 760 | / | / | 876 760 | 16,76 | / |
| Parts Sociales | 2 756 782 | 10 | 15 | 2 756 777 | 52,69 | 100 |
| Dont 44 Caisses Locales | 2 756 691 | / | / | 2 756 691 | 52,69 | 92,05 |
| Dont 17 administrateurs de la Caisse Régionale |
90 | 10 | 15 | 85 | / | 7,53 |
| Dont Sacam Mutualisation | 1 | / | / | 1 | / | 0,42 |
| Total | 5 255 281 | 10 | 22 951 | 5 232 340 | 100 | 100 |
La valeur nominale des titres est de 15,25 euros et le montant total du capital est de 79,79 millions d'euros.
Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires de l'entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires par le nombre moyen d'actions ordinaires en circulation.
Ainsi qu'il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale du Morbihan sont composés de parts sociales, de Certificats Coopératifs d'Investissement et de Certificats Coopératifs d'Associés.
Conformément aux dispositions de l'article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publié par le ministre chargé de l'économie.
La rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement et des Certificats Coopératifs d'Associés est quant à elle fixée annuellement par l'Assemblée Générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.
Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu'aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action sont inappropriées.
Extrait des résolutions approuvées à l'Assemblée Générale du Crédit Agricole du Morbihan le 23 mars 2017 :
Le montant de rémunération accordée est le suivant :
| (En euros) | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|---|
| Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) | 3 847 403,20 | 3 920 419,30 | 3 065 086,71 | 3 065 086,71 |
| Certificats Coopératifs d'Associés (CCA) | 2 016 548,00 | 2 086 688,80 | 1 657 076,40 | 1 657 076,40 |
| Parts Sociales | 1 034 206,77 | 794 573,49 | 449 837,90 | 449 837,90 |
| Total | 6 898 157,97 | 6 801 681,59 | 5 172 001,01 | 5 172 001,01 |
La rémunération versée par la Caisse Régionale du Morbihan est la suivante :
| Année de rattachement |
Par CCI | Par CCA | Par part sociale |
|---|---|---|---|
| 2013 | 2,30 € | 2,30 € | 2,46 % |
| 2014 | 2,38 € | 2,38 € | 1,89 % |
| 2015 | 1,89 € | 1,89 € | 1,07 % |
| 2016 | 1,89 € | 1,89 € | 1,07 % |
La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas procédé à l'émission d'instruments financiers subordonnés et supersubordonnés à durée indéterminée.
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 |
|---|---|---|
| 1- Engagements donnés : | 1 235 360 | 1 165 942 |
| Engagements de financement : | 857 327 | 786 096 |
| Engagements en faveur des établissements de crédit | 1 279 | 1 623 |
| Engagements en faveur de la clientèle | 856 048 | 784 473 |
| Ouverture de crédits confirmés | 452 740 | 433 857 |
| Ouverture de crédits documentaires | 8 231 | 10 347 |
| Autres ouvertures de crédits confirmés | 444 509 | 423 510 |
| Autres engagements en faveur de la clientèle | 403 308 | 350 616 |
| Engagements de garantie : | 378 033 | 379 846 |
| Engagements d'ordre des établissements de crédit | 173 200 | 173 145 |
| Confirmations d'ouverture de crédits documentaires | / | / |
| Autres garanties (1) | 173 200 | 173 145 |
| Engagements d'ordre de la clientèle | 204 833 | 206 701 |
| Cautions immobilières | 41 228 | 41 409 |
| Autres garanties d'ordre de la clientèle | 163 605 | 165 292 |
| 2 - Engagements reçus : | 1 691 764 | 1 627 922 |
| Engagements de financement : | 42 054 | 26 452 |
| Engagements reçus des établissements de crédit | 42 054 | 26 452 |
| Engagements reçus de la clientèle | / | / |
| Engagements de garantie : | 1 649 710 | 1 601 470 |
| Engagements reçus des établissements de crédit | 172 297 | 171 163 |
| Engagements reçus de la clientèle | 1 477 413 | 1 430 307 |
| Garanties reçues des administrations publiques et assimilées | 138 461 | 145 514 |
| Autres garanties reçues (2) | 1 338 952 | 1 284 793 |
(1) Dont 172,8 millions d'euros relatifs à la garantie switch assurance mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée le 2 janvier 2014 pour 448,7 millions d'euros (cf note 2 des comptes annuels au 31 décembre 2016 « garanties spécifiques apportées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. – switch »).
(2) Cet agrégat correspond à des garanties reçues de CAMCA au titre des crédits à l'habitat aux particuliers.
| (en milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 |
|---|---|---|
| Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) |
||
| Titres et créances apportés en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) Titres prêtés |
2 009 463 / |
2 020 048 / |
| Dépôts de garantie sur opérations de marché | / | / |
| Autres dépôts de garantie (2) | / | / |
| Titres et valeurs donnés en pension (1) | 88 714 | 33 609 |
| Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie |
2 098 177 | 2 053 657 |
| Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie Autres dépôts de garantie |
||
| Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés |
/ | / |
| Titres empruntés | / | / |
| Titres et valeurs reçus en pension (1) | 90 986 | 33 399 |
| Titres vendus à découvert | / | / |
| Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés |
90 986 |
(1) Au cours du 1er semestre, la Caisse Régionale a procédé à une opération de cession temporaire de titres (reporeverse/repo) sur une période d'1 an dans le cadre de la gestion de son ratio LCR.
(2) Au 30 juin 2017 la Caisse Régionale n'a pas utilisé les titres souscrits auprès du FCT Crédit Agricole Habitat 2015 comme dispositif de refinancement comme dispositif de refinancement
Au 30 juin 2017, la Caisse Régionale du Morbihan a donné en garantie à Crédit Agricole S.A. 2 009,5 millions d'euros de créances dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 2 020,0 millions d'euros au 31 décembre 2016.
La Caisse Régionale du Morbihan conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.
En particulier, la Caisse Régionale du Morbihan a apporté :
1 203,0 millions d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 304,9 millions d'euros au 31 décembre 2016,
Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale du Morbihan n'a pas opéré au 1er semestre 2017 de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS39.
Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.
| (En milliers d'euros) | Valeur au bilan au 30/06/17 |
Juste valeur au 30/06/17 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : |
Valorisation fondée sur des données observables : |
Valorisation fondée sur des données non observables : |
|---|---|---|---|---|---|
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | |||
| Actifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan : |
|||||
| Prêts et créances | 7 816 368 | 8 084 050 | / | 382 236 | 7 701 814 |
| Créances sur les établissements de crédit |
568 918 | 333 158 | / | 332 371 | 787 |
| Comptes ordinaires et prêts JJ | 167 894 | 167 894 | / | 167 894 | / |
| Comptes et prêts à terme | 312 379 | 73 491 | / | 73 491 | / |
| Valeurs reçues en pension | / | / | / | / | / |
| Titres reçus en pension livrée | 88 645 | 90 986 | / | 90 986 | / |
| Prêts subordonnés | / | / | / | / | / |
| Titres non cotés sur un marché actif |
/ | 787 | / | / | 787 |
| Autres prêts et créances | / | / | / | / | / |
| Créances sur la clientèle | 7 247 450 | 7 750 892 | / | 49 865 | 7 701 027 |
| Créances commerciales | 9 869 | 9 869 | / | / | 9 869 |
| Autres concours à la clientèle | 7 201 667 | 7 690 661 | / | / | 7 690 661 |
| Titres reçus en pension livrée | / | / | / | / | / |
| Prêts subordonnés | / | 128 | / | / | 128 |
| Titres non cotés sur un marché actif |
373 | 369 | / | / | 369 |
| Créances nées d'opérations d'assurance directe |
/ | / | / | / | / |
| Créances nées d'opérations de réassurance |
/ | / | / | / | / |
| Avances en comptes courants d'associés |
9 454 | 9 446 | / | 9 446 | / |
| Comptes ordinaires débiteurs | 26 087 | 40 419 | / | 40 419 | / |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
166 015 | 173 981 | 173 981 | / | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | 62 599 | 65 645 | 65 645 | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe |
103 416 | 108 336 | 108 336 | / | / |
| Total actifs financiers dont la juste valeur est indiquée |
7 982 383 | 8 258 031 | 173 981 | 382 236 | 7 701 814 |
| (En milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31/12/16 |
Juste valeur au 31/12/16 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : |
Valorisation fondée sur des données observables : |
Valorisation fondée sur des données non observables : |
|---|---|---|---|---|---|
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | |||
| Actifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan : |
|||||
| Prêts et créances | 7 683 935 | 7 817 296 | / | 499 111 | 7 318 185 |
| Créances sur les établissements de crédit |
572 044 | 499 111 | / | 499 111 | / |
| Comptes ordinaires et prêts JJ | 225 609 | 225 609 | / | 225 609 | / |
| Comptes et prêts à terme | 312 990 | 239 316 | / | 239 316 | / |
| Valeur reçues en pension | / | / | / | / | / |
| Titres reçus en pension livrée | 33 445 | 33 399 | / | 33 399 | / |
| Prêts subordonnés | / | / | / | / | / |
| Titres non cotés sur un marché | / | 787 | / | 787 | / |
| actif Autres prêts et créances |
/ | / | / | / | / |
| Créances sur la clientèle | 7 111 891 | 7 318 185 | / | / | 7 318 185 |
| Créances commerciales | 14 986 | 15 797 | / | / | 15 797 |
| Autres concours à la clientèle | 7 063 099 | 7 255 048 | / | / | 7 255 048 |
| Titres reçus en pension livrée | / | / | / | / | / |
| Prêts subordonnés | / | 128 | / | / | 128 |
| Titres non cotés sur un marché | / | / | 355 | ||
| actif | 367 | 355 | |||
| Créances nées d'opérations d'assurance directe |
/ | / | / | / | / |
| Créances nées d'opérations de | |||||
| réassurance | / | / | / | / | / |
| Avances en comptes courants d'associés |
8 498 | 8 461 | / | / | 8 461 |
| Comptes ordinaires débiteurs | 24 941 | 38 396 | / | / | 38 396 |
| Actifs financiers détenus |
127 710 | 138 786 | 138 786 | / | / |
| jusqu'à l'échéance | |||||
| Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à |
62 048 | 66 936 | 66 936 | / | / |
| revenu fixe | 65 662 | 71 850 | 71 850 | / | / |
| Total actifs financiers dont la juste valeur est indiquée |
7 811 645 | 7 956 082 | 138 786 | 499 111 | 7 318 185 |
| (En milliers d'euros) | Valeur au bilan au 30/06/17 |
Juste valeur au 30/06/17 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers non évalués | |||||
| à la juste valeur au bilan : | |||||
| Dettes envers les établissements de crédit |
5 037 193 | 3 618 240 | / | 3 618 240 | / |
| Comptes ordinaires et emprunts JJ |
38 | 19 | / | 19 | / |
| Comptes et emprunts à terme | 4 948 441 | 3 524 032 | / | 3 524 032 | / |
| Valeurs données en pension | / | / | / | / | / |
| Titres donnés en pension livrée | 88 714 | 94 189 | / | 94 189 | / |
| Dettes envers la clientèle | 2 226 819 | 2 105 963 | / | 2 070 852 | 35 111 |
| Comptes ordinaires créditeurs | 1 614 635 | 1 614 516 | / | 1 614 516 | / |
| Comptes d'épargne à régime |
35 111 | 35 111 | / | 35 111 | |
| spécial Autres dettes envers la clientèle |
577 073 | 456 336 | / | 456 336 | / |
| Titres donnés en pension livrée | / | / | / | / | / |
| Dettes nées d'opérations |
/ | / | / | / | / |
| d'assurance directe Dettes nées d'opérations de |
|||||
| réassurance | / | / | / | / | / |
| Dettes pour dépôts d'espèces | |||||
| reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques |
/ | / | / | / | / |
| Dettes représentées par un titre |
171 105 | 171 314 | 13 172 | 158 142 | / |
| Dettes subordonnées | 49 927 | 49 885 | / | 49 885 | / |
| Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée |
7 485 044 | 5 945 402 | 13 172 | 5 897 119 | 35 111 |
| (En milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31/12/16 |
Juste valeur au 31/12/16 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan : |
|||||
| Dettes envers les établissements de crédit Comptes ordinaires et emprunts |
4 909 938 | 3 428 950 | / | 3 428 950 | / |
| JJ | 121 | 57 | / | 57 | / |
| Comptes et emprunts à terme | 4 876 208 | 3 396 695 | / | 3 396 695 | / |
| Valeur données en pension Titres donnés en pension livrée |
/ 33 609 |
/ 32 198 |
/ / |
/ 32 198 |
/ / |
| Dettes envers la clientèle | 2 217 819 | 2 092 419 | / | 2 092 419 | / |
| Comptes ordinaires créditeurs | 1 561 460 | 1 561 354 | / | 1 561 354 | / |
| Comptes d'épargne à régime |
32 081 | 32 081 | / | 32 081 | / |
| spécial Autres dettes envers la clientèle |
624 278 | 498 984 | / | 498 984 | / |
| Titres donnés en pension livrée | / | / | / | / | / |
| Dettes nées d'opérations |
/ | / | / | / | / |
| d'assurance directe Dettes nées d'opérations de réassurance |
/ | / | / | / | / |
| Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques |
/ | / | / | / | / |
| Dettes représentées par un titre |
98 150 | 98 154 | / | 98 154 | / |
| Dettes subordonnées | 51 442 | 49 843 | / | 49 843 | / |
| Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée |
7 277 349 | 5 669 366 | / | 5 669 366 | / |
Les montants sont présentés y compris créances rattachées et nets de dépréciation.
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : |
Valorisation fondée sur des données observables : |
Valorisation fondée sur des données non observables : |
|---|---|---|---|---|
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | ||
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction : |
248 569 | / | 248 569 | / |
| Créances sur les établissements de crédit | / | / | / | / |
| Créances sur la clientèle | / | / | / | / |
| Titres reçus en pension livrée | / | / | / | / |
| Valeurs reçues en pension | / | / | / | / |
| Titres détenus à des fins de transaction | / | / | / | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | / | / | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | / | / | / | / |
| Actions et autres titres à revenu variable | / | / | / | / |
| Instruments dérivés | 248 569 | / | 248 569 | / |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : |
570 | / | 570 | / |
| Créances sur les établissements de crédit | / | / | / | / |
| Créances sur la clientèle | / | / | / | / |
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte |
/ | / | / | / |
| Valeurs reçues en pension | / | / | / | / |
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | 570 | / | 570 | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | / | / | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 570 | / | 570 | / |
| Actions et autres titres à revenu variable | / | / | / | / |
| Actifs financiers disponibles à la vente : | 960 951 | 59 558 | 901 393 | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | 41 244 | 41 244 | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 231 988 | 18 190 | 213 798 | / |
| Actions et autres titres à revenu variable (1) | 687 719 | 124 | 687 595 | / |
| Créances disponibles à la vente | / | / | / | / |
| Instruments dérivés de couverture | 6 273 | / | 6 273 | / |
| Total actifs financiers valorisés à la juste valeur |
1 216 363 | 59 558 | 1 156 805 | / |
| Transferts issus du Niveau 1 : prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques |
/ | / | / | |
| Transferts issus du Niveau 2 : valorisation fondée sur des données observables |
/ | / | / | |
| Transferts issus du Niveau 3 : valorisation fondée sur des données non observables |
/ | / | / | |
| Total des transferts vers chacun des niveaux | / | / | / | / |
(1) Y compris 349 340 milliers d'euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : |
Valorisation fondée sur des données observables : |
Valorisation fondée sur des données non observables : |
|---|---|---|---|---|
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | ||
| Actifs financiers détenus à des fins de |
278 603 | / | 278 603 | / |
| transaction : Créances sur les établissements de crédit |
/ | / | / | / |
| Créances sur la clientèle | / | / | / | / |
| Titres reçus en pension livrée | / | / | / | / |
| Valeurs reçues en pension | / | / | / | / |
| Titres détenus à des fins de transaction | / | / | / | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | / | / | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | / | / | / | / |
| Actions et autres titres à revenu variable | / | / | / | / |
| Instruments dérivés | 278 603 | / | 278 603 | / |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : |
1 270 | / | 1 270 | / |
| Créances sur les établissements de crédit | / | / | / | / |
| Créances sur la clientèle | / | / | / | / |
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte |
/ | / | / | / |
| Valeurs reçues en pension | / | / | / | / |
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | 1 270 | / | 1 270 | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | / | / | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 1 270 | / | 1 270 | / |
| Actions et autres titres à revenu variable | / | / | / | / |
| Actifs financiers disponibles à la vente : | 870 569 | 42 814 | 827 755 | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | 42 699 | 42 699 | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 142 155 | / | 142 155 | / |
| Actions et autres titres à revenu variable (1) | 685 715 | 115 | 685 600 | / |
| Créances disponibles à la vente | / | / | / | / |
| Instruments dérivés de couverture | 3 745 | / | 3 745 | / |
| Total actifs financiers valorisés à la juste valeur |
1 154 187 | 42 814 | 1 111 373 | / |
| Transferts issus du Niveau 1 : prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques |
/ | / | / | |
| Transferts issus du Niveau 2 : valorisation fondée sur des données observables |
/ | / | / | |
| Transferts issus du Niveau 3 : valorisation fondée sur des données non observables |
/ | / | / | |
| Total des transferts vers chacun des niveaux | / | / | / | / |
(1) Y compris 349 340 milliers d'euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût.
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : |
Valorisation fondée sur des données observables : |
Valorisation fondée sur des données non observables : |
|---|---|---|---|---|
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | ||
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction : |
4 385 | / | 4 385 | / |
| Titres vendus à découvert | / | / | / | / |
| Titres donnés en pension livrée | / | / | / | / |
| Dettes représentées par un titre | / | / | / | / |
| Dettes envers les établissements de crédit | / | / | / | / |
| Dettes envers la clientèle | / | / | / | / |
| Instruments dérivés | 4 385 | / | 4 385 | / |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
490 558 | / | 490 558 | / |
| Instruments dérivés de couverture | 73 841 | / | 73 841 | / |
| Total passifs financiers valorisés à la juste valeur |
568 784 | / | 568 784 | / |
| Transferts issus du Niveau 1 : prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques |
/ | / | / | |
| Transferts issus du Niveau 2 : valorisation fondée sur des données observables |
/ | / | / | |
| Transferts issus du Niveau 3 : valorisation fondée sur des données non observables |
/ | / | / | |
| Total des transferts vers chacun des niveaux | / | / | / | / |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : |
Valorisation fondée sur des données observables : |
Valorisation fondée sur des données non observables : |
|---|---|---|---|---|
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | ||
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction : |
6 480 | / | 6 480 | / |
| Titres vendus à découvert | / | / | / | / |
| Titres donnés en pension livrée | / | / | / | / |
| Dettes représentées par un titre | / | / | / | / |
| Dettes envers les établissements de crédit | / | / | / | / |
| Dettes envers la clientèle | 6 480 | / | 6 480 | / |
| Instruments dérivés | / | / | / | / |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
521 808 | / | 521 808 | / |
| Instruments dérivés de couverture | 92 925 | / | 92 925 | / |
| Total passifs financiers valorisés à la juste valeur |
621 213 | / | 621 213 | / |
| Transferts issus du Niveau 1 : prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques |
/ | / | / | |
| Transferts issus du Niveau 2 : valorisation fondée sur des données observables |
/ | / | / | |
| Transferts issus du Niveau 3 : valorisation fondée sur des données non observables |
/ | / | / | |
| Total des transferts vers chacun des niveaux | / | / | / | / |
La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas opéré de transfert de niveau de valorisation au titre du 1er semestre 2017.
La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas opéré de changement de méthode comptable au cours du 1er semestre 2017.
Les Caisses Locales détiennent dans la Caisse Régionale :
La Caisse Régionale du Morbihan inclut également depuis 2008 dans son périmètre de consolidation un fonds dédié dénommé Morbihan Gestion. Ce fonds est consolidé selon la méthode de l'intégration globale avec un pourcentage de contrôle et d'intérêt de 99,99 %.
La Caisse Régionale inclut en outre depuis le 21 octobre 2015 et le 23 février 2017 (cf note 11 ci-après) deux Fonds Communs de Titrisation consolidés selon la méthode d'intégration globale avec un pourcentage de contrôle et d'intérêt de 100 %.
Par ailleurs, la Caisse Régionale du Morbihan a apporté en garantie au 30 juin 2017 à Crédit Agricole S.A. 2 009,5 millions d'euros de créances dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement. Le détail de ces opérations est donné en note 6.
Le périmètre de consolidation est constitué par :
- la Caisse Régionale de CREDIT AGRICOLE du MORBIHAN, incluant une société de titrisation constituée en 2015 dans le cadre de la création de l'entité FCT Crédit Agricole Habitat 2015, et une société de titrisation constituée en 2017 dans le cadre de la création de l'entité FCT Crédit Agricole Habitat 2017. En effet, au 30/06/17 une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2017) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d'une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses Régionales le 23 février 2017. Cette transaction est le premier RMBS français placé dans le marché par le Groupe.
Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les 39 Caisses Régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2017 » pour un montant de 1 milliard d'euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès de 37 investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales).
- Morbihan Gestion consolidé selon la méthode de l'intégration globale avec un pourcentage de contrôle et d'intérêt de 99,99 %,
- les Caisses Locales affiliées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan dont la liste est la suivante :
| Caisses Locales | Adresse | Président |
|---|---|---|
| Allaire | 7, Route de Redon 56350 Allaire | M. Pierre-Yves ROBERT |
| Auray | 1, rue Barré 56400 Auray | M. Jean-Claude GUERNEVE |
| Baud | Place du Champ de Foire 56150 Baud | M. Gilles LE PEIH |
| Belle Ile | 2, rue Carnot 56360 Le Palais | Mme Sylvie STRADI |
| Belz | 35 Rue du Docteur Laennec 56550 Belz | M. Jean-Jacques GUILLERMIC |
| Cléguérec | 9, rue du Stade 56480 Cléguérec | M. Jean-Pierre OLIVIERO |
| Elven | Place du Lurin 56250 Elven | M. Hervé LE MEYEC |
| Le Faouët | 2, rue Poher 56320 Le Faouët | Mme Elise PERON |
| La Gacilly | 6, place du Général de Gaulle 56200 La Gacilly | M. Yannick MAHEAS |
| Gourin | 11, rue Jacques Rodallec 56110 Gourin | M. Hervé LE FLOC'H |
| Grand-Champ | Place de la Mairie 56390 Grand-Champ | Mme Béatrice LEVEILLE |
| Guéméné-sur-Scorff | 1, rue du Palais 56160 Guémené-sur-Scorff | Mme Catherine GAUTIER |
| Guer | 19, avenue Général Leclerc 56380 Guer | M. Philippe RENIMEL |
| Guiscriff | 1, rue du terrain des sports 56560 Guiscriff | M. Jean-Claude HUIBAN |
| Hennebont | 27, Avenue de la Libération 56700 Hennebont | Mme Danielle LE MOING |
| Josselin | 1, rue Saint Michel 56120 Josselin | M. Hervé BRULE |
| Locminé | 6, place Joseph Richard 56500 Locminé | M. Roland LORIC |
| Malestroit | 3, Faubourg St Julien 56140 Malestroit | M. Christian LE GAL |
| Mauron | 10, place de la Mairie 56430 Mauron | M. Rémy LECOMTE |
| Muzillac | 1, place du Marché 56190 Muzillac | M. Alain DAVID |
| Ploemeur | 10, rue Saint Bieuzy 56270 Plœmeur | M. Jean-Claude ESVAN |
| Ploërmel | 22, place de la Mairie 56800 Ploërmel | M. Noël DANILO |
| Plouay | 3, place de la Mairie 56240 Plouay | M. Eric LE FOULER |
| Pluvigner | 9 et 11, place Saint Michel 56330 Pluvigner | Mme Catherine SAINT-JALMES |
| Pontivy | 5, avenue Napoléon 1er 56300 Pontivy | Mme Françoise LE PONNER |
| Pont-Scorff/Quéven | 26 bis, rue Jean Jaurès 56530 Quéven | M. Christian LE BRIZOUAL |
| Riantec | 1, rue de Kerdurand 56670 Riantec | M. Patrick GUERIZEC |
| Questembert/Malansac | 2, place du Général de Gaulle 56230 Questembert | M. Patrice LE PENHUIZIC |
| Quiberon | 19, rue de la Gare 56170 Quiberon | M. Gilbert BOURON |
| La Roche-Bernard | 6, rue des écoles 56130 La Roche-Bernard | M. Bernard LE ROUZIC |
| Rohan | 4, place de la Mairie 56580 Rohan | M. Paul DUCLOS |
| Saint-Jean-Brévelay | 2 Place du Souvenir Français 56660 St Jean-Brévelay | M. Joseph ROBIN |
| Sarzeau | Place des Trinitaires 56370 Sarzeau | M. Yannick CONAN |
| La Trinité Porhoët | 15, place du Martray 56490 La Trinité-Porhoët | M. Denis PERRAULT |
| Vannes | 22, rue Thiers 56000 Vannes | Mme Catherine GAUTIER |
| Theix | 4, rue du Général De Gaulle 56450 Theix | M. Claude MALLET |
| Saint-Avé/Ménimur | 2, place François Mitterrand 56890 Saint-Avé | M. Philippe RAULT |
| Lanester | 164 bis, rue Jean Jaurès 56600 Lanester | Mme Maryannick PHILIPPE |
| Lorient | 34, rue du Port 56100 Lorient | M. Emmanuel LE BLEVER |
| Carnac | 50, rue Saint Cornely 56340 Carnac | M. Alain DREANO |
| Vannes-Ouest | Av. Général Borgnis Desbordes 56000 Vannes | M. Michel HAVARD |
| Arradon | 2, rue des Frères Mithouard 56610 Arradon | M. Philippe LE COROLLER |
| Séné | 2, rue des Vosges Centre du Poulfanc 56860 Séné | M. Pascal BEROULE |
| Guidel | 7, place de Polignac 56520 Guidel | Mme Diane GOUJON |
A la date du 28 juillet 2017, date d'arrêté des comptes par le Conseil d'Administration, la Caisse Régionale n'a pas identifié d'évènements postérieurs à la date d'arrêté et rattachables au 30 juin 2017.
Aux Sociétaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale et en application de l'article L. 451- 1-2 III du Code monétaire et financier, nous avons procédé à :
l'examen limité des comptes semestriels consolidés résumés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan, relatifs à la période du 1er janvier au 30 juin 2017, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité.
Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité de votre Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34 – norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne relative à l'information financière intermédiaire.
Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés résumés.
Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 31 juillet 2017
Les Commissaires aux Comptes
PricewaterhouseCoopers Audit ERNST & YOUNG Audit
Séverine Machtelinck Luc Valverde
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 |
|---|---|---|
| Opérations interbancaires et assimilées | 189 824 | 176 022 |
| Caisse, banques centrales | 30 322 | 34 917 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 100 794 | 101 115 |
| Créances sur les établissements de crédit | 58 708 | 39 990 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | 518 197 | 529 356 |
| Opérations avec la clientèle | 7 179 546 | 7 059 247 |
| Opérations sur titres | 454 682 | 319 049 |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 245 873 | 188 923 |
| Actions et autres titres à revenu variable | 208 809 | 130 126 |
| Valeurs immobilisées | 726 681 | 725 690 |
| Participations et autres titres détenus à long terme | 676 253 | 676 796 |
| Parts dans les entreprises liées | 103 | 107 |
| Immobilisations incorporelles | 801 | 794 |
| Immobilisations corporelles | 49 524 | 47 993 |
| Capital souscrit non versé | / | / |
| Actions propres | 565 | 1 628 |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 201 243 | 221 496 |
| Autres actifs | 142 447 | 163 958 |
| Comptes de régularisation | 58 796 | 57 538 |
| Total de l'Actif | 9 270 738 | 9 032 488 |
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 |
|---|---|---|
| Opérations interbancaires et assimilées | 45 774 | 33 902 |
| Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit |
/ 45 774 |
/ 33 902 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | 5 018 099 | 4 888 059 |
| Comptes créditeurs de la clientèle | 2 226 818 | 2 217 818 |
| Dettes représentées par un titre | 375 753 | 315 152 |
| Comptes de régularisation et passifs divers | 254 200 | 267 776 |
| Autres passifs Comptes de régularisation |
129 660 124 540 |
139 783 127 993 |
| Provisions et dettes subordonnées | 377 589 | 371 182 |
| Provisions Dettes subordonnées |
112 682 264 907 |
116 109 255 073 |
| Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) | 41 350 | 26 350 |
| Capitaux propres | 931 155 | 912 249 |
| Capital souscrit | 79 793 | 80 143 |
| Primes d'émission | 78 834 | 79 279 |
| Réserves | 747 073 | 720 063 |
| Ecarts de réévaluation | / | / |
| Provisions réglementées et subventions d'investissement |
/ | / |
| Report à nouveau (+/-) | 59 | 28 |
| Résultat de l'exercice | 25 396 | 32 736 |
| Total du Passif | 9 270 738 | 9 032 488 |
| (En milliers d'euros) | 30/06/17 | 31/12/16 |
|---|---|---|
| 1. Engagements donnés : | 1 237 359 | 1 167 762 |
| Engagements de financement | 857 327 | 786 097 |
| Engagements de garantie | 378 033 | 379 846 |
| Engagements sur titres | 1 999 | 1 819 |
| 2. Engagements reçus : | 1 630 570 | 1 591 914 |
| Engagements de financement | 42 054 | 26 452 |
| Engagements de garantie | 1 586 517 | 1 563 643 |
| Engagements sur titres | 1 999 | 1 819 |
| (En milliers d'euros) | 30/06/2017 | 30/06/2016 |
|---|---|---|
| Intérêts et produits assimilés | 139 107 | 143 580 |
| Intérêts et charges assimilées | -89 103 | -92 670 |
| Revenus des titres à revenu variable | 19 541 | 17 753 |
| Commissions (produits) | 54 563 | 54 540 |
| Commissions (charges) | -10 842 | -9 259 |
| Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation |
244 | 72 |
| Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés |
3 002 | 7 |
| Autres produits d'exploitation bancaire | 2 317 | 2 465 |
| Autres charges d'exploitation bancaire | -1 069 | -980 |
| Produit net bancaire | 117 760 | 115 508 |
| Charges générales d'exploitation | -64 267 | -62 709 |
| Frais de personnel | -35 924 | -35 376 |
| Autres frais administratifs | -28 343 | -27 333 |
| Dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles |
-1 737 | -1 978 |
| Résultat brut exploitation | 51 756 | 50 821 |
| Coût du risque | -4 129 | -17 776 |
| Résultat d'exploitation | 47 627 | 33 045 |
| Résultat net sur actifs immobilisés | 897 | -79 |
| Résultat courant avant impôt | 48 524 | 32 966 |
| Résultat net exceptionnel | ||
| Impôt sur les bénéfices Dotations/reprises nettes aux Fonds pour Risques Bancaires |
-8 128 | -10 231 |
| Généraux | -15 000 | |
| Résultat net | 25 396 | 22 735 |
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