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Stef Group

Interim / Quarterly Report Sep 6, 2017

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Interim / Quarterly Report

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RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL 2017

S O M M A I R E

  • I. Rapport d'activité du premier semestre 2017
  • II. Comptes consolidés intermédiaires résumés du semestre clos au 30 juin 2017
  • III. Attestation du responsable du rapport financier semestriel
  • IV. Rapport des Commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle 2017

I.

RAPPORT D'ACTIVITE PREMIER SEMESTRE 2017

RAPPORT D'ACTIVITE PREMIER SEMESTRE 2017

L'ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE DU GROUPE ET SON MARCHE SUR LA PERIODE

Après un taux de croissance de 0,5 % au 1er trimestre, le PIB de la zone euro a progressé de 0,6 %, au deuxième trimestre, marquant ainsi sa plus forte évolution sur les 18 derniers mois (+2,1% en année pleine en 2016). Les économies les plus dynamiques ont été l'Espagne (+0,8%) et l'Allemagne (+0,6%). L'environnement du groupe a bénéficié de cette conjoncture avec une consommation alimentaire des ménages de la zone euro en augmentation de 1,7% sur la période.

Après une forte hausse en début d'année, avec un cours atteignant 52,14 € en février 2017, le cours du brent a retrouvé un niveau très bas : 41,76€/ baril en juin 2017, sensiblement comparable à celui de juin 2016.

PIB dans
les
pays
d'implantation
du
groupe
Consommation
alimentaire
des
ménages
T1 T2 1er semestre
au
2017
Zone
euro
0,5 0,6 1,7%
France 0,5 0,5 3,6%
Italie 0,4 0,4 ‐0,6%
Espagne 0,8 0,9 2,0%
Portugal 1,0 0,2 2,2%
Belgique 0,6 0,5 ‐0,8%
Pays‐Bas 0,6 0,5 ‐0,6%
Suisse 0,3 n.c 0,1%

TENDANCES MACRO-ECONOMIQUES 1

1 Source : Eurostat

L'environnement économique s'améliore dans tous les pays européens où le groupe est implanté, avec des particularités pour certains d'entre eux :

  • La France est le pays où la consommation alimentaire des ménages a connu la plus forte augmentation (+ 3,6%), malgré le contexte électoral du 1er semestre ;
  • En péninsule Ibérique, la consommation alimentaire des ménages est repartie à la hausse (+2% en Espagne et +2,2% au Portugal), grâce à l'effet combiné de la baisse du taux de chômage, du dynamisme du tourisme et pour le Portugal, de la revalorisation du salaire minimum à compter du 1er janvier ;
  • L'Italie est le pays où la croissance tarde le plus à repartir, pénalisé par des réformes gouvernementales ayant des difficultés à aboutir, un secteur bancaire fragilisé et une absence de politique industrielle.

TENDANCES OBSERVEES CHEZ LES PRINCIPALES FILIERES CLIENTES DU GROUPE

PRODUCTION AGROALIMENTAIRE

Au premier semestre 2017, la production agroalimentaire dans la zone euro s'est maintenue (+0,5%).

En France, en avril 2017, seules les productions du secteur de la transformation de fruits et légumes avaient progressé (+11,7 %). Les autres secteurs ont marqué le pas, avec un repli plus prononcé pour les activités de transformation et de conservation de viande (respectivement, -3,2 % et-3,6 %) et pour celles des produits laitiers (-3,4 %).

L'on observe des tensions sur les résultats chez les Industriels de l'Agro-Alimentaire (IAA), consécutives à la guerre des prix menée par la grande distribution et à la remontée du cours des matières premières.

GRANDE DISTRIBUTION

Confrontés à de nouveaux entrants issus du e-commerce et à des marges qui s'érodent sur fond de guerre des prix persistante, les acteurs de la grande distribution investissent de nouveaux territoires. Pour assurer leur pérennité, ces derniers proposent : de nouveaux formats de distribution (magasins de proximité, espace snacking au sein des magasins, points de vente spécialisés bio), de nouveaux services (entrée sur le marché des box-repas de Carrefour et Auchan) et de nouveaux partenariats pour tenter de répondre à des nouvelles habitudes de consommation.

RESTAURATION

Le secteur de la restauration hors domicile est marqué par la montée en gamme de son offre fast food avec le développement, notamment, de chaînes de hamburgers haut de gamme (Big Fernand, Five Guys, Carl's Jr). L'offre santé (bio, produits « sans », produits locaux) s'accroît également afin de faire face aux attentes de clients de plus en plus soucieux de l'origine, de la traçabilité et de la qualité nutritionnelle des produits consommés.

Le marché de la RHD est marqué par la forte croissance de la livraison à domicile, portée par les jeunes urbains. La livraison de repas, qui représentait un marché de 1,7 milliard d'euros en 2016, a gagné 20 % en France en valeur entre septembre 2016 et mars 2017, par rapport à la même période de l'année précédente.

ACTIVITE DES QUATRE SECTEURS OPERATIONNELS

Au premier semestre 2017, le groupe affiche un chiffre d'affaires de 1 433,0 M€, soit une progression de 5,4% (5,2% à périmètre constant), par rapport au premier semestre 2016.

Eléments marquants du premier semestre 2017 :

  • Le maintien d'une solide croissance organique pour les activités de Transport (+5,6%) et, dans une moindre mesure, pour la Logistique (+3,5%) ;
  • la dynamique toujours soutenue des Activités internationales (+10,1%), qui bénéficient d'un courant économique favorable, notamment en péninsule Ibérique, auquel il convient d'ajouter un effet de périmètre (acquisition de Vers-Express aux Pays Bas en avril 2016 et de Badosa en Espagne en mai 2017) ;
  • La progression du résultat opérationnel (+6,4%), hors effet de base lié à la plusvalue de cession, nette de participation, du navire Scandola au premier semestre 2016.

Transport France

Le 1er semestre 2017 a confirmé le retour de la croissance organique déjà observé en fin 2016, conjuguée à un prix du carburant favorable. Le chiffre d'affaires a progressé de 5,6% au total (+3,5% en volume).

Le segment du mid-market s'est révélé particulièrement dynamique. En revanche, les activités GMS ont marqué un léger fléchissement, notamment en raison de l'arrêt progressif d'un dossier pour une enseigne de GMS en Bretagne.

Au cours de la période, un second épisode de grippe aviaire a touché la région Sud-Ouest, contraignant les éleveurs à des mesures sanitaires qui ont impacté l'activité commerciale de cette région qui ne profite pas de la dynamique observée au plan national.

Le 1er semestre a également vu le lancement opérationnel de la Business unit STEF Seafood, dédiée au pilotage de l'activité des produits de la mer.

L'ouverture de la plateforme de massification à Châteaubourg, près de Rennes, affectée au traitement des flux provenant de Bretagne et à destination du territoire national, a constitué une étape importante dans l'évolution du modèle du pôle Transport France.

Le résultat opérationnel de 26,8 M€, en nette amélioration par rapport au 1er semestre 2016, est le fruit d'une croissance retrouvée, d'un effet carburant favorable et d'une bonne maitrise des coûts de production.

Logistique France

Sur le semestre, le chiffre d'affaires de STEF Logistique France a progressé de 3,5%. Cette croissance a été essentiellement tirée par les activités RHD et le Frais et Tempéré Sec Alimentaire (FTSA). En revanche, le Surgelé est en repli sur la période, comparé à la forte activité enregistrée au cours du premier semestre 2016.

Avec la création d'une business unit dédiée à la restauration hors domicile (RHD) et sous l'effet de son plan de transformation, le chiffre d'affaires de la RHD a progressé de quasiment 7% au 1er semestre. Cependant, cette performance reste en deçà des attentes en termes de résultat, du fait d'une montée en puissance plus lente que prévu de la principale chaîne cliente. La filière a poursuivi la spécialisation de son organisation et de ses outils, notamment avec le développement de systèmes de traçabilité et d'interface client avec l'appui de STEF IT, filiale du groupe en charge de la conception et de l'intégration des solutions logicielles.

Affichant une progression de plus de 5%, l'activité IAA TSA (produits thermosensibles) confirme sa dynamique et conforte le choix d'investissement du groupe dans un outil immobilier dédié à cette activité à Orléans Nord. L'activité IAA produits Frais a progressé de plus de 4%. Le schéma directeur Ile de France s'est vu complété avec la mise en service du site de Darvault (Nemours) et celui de Chaponnay (Lyon), début juillet. Le groupe dispose désormais des capacités nécessaires pour accompagner son plan de développement à moyen terme sur ce segment.

L'activité GMS (grande distribution) dédiée a légèrement progressé, tirée par des volumes en augmentation auprès de la plupart des enseignes et par l'accroissement des capacités offertes à une enseigne pour ses activités Surgelé et e-commerce en région parisienne. La croissance modeste d'ensemble est due à l'arrêt d'un dossier au cours du second trimestre.

L'activité Surgelé a enregistré un coefficient de remplissage de ses entrepôts de 86%, inférieur de près de 3 points par rapport au niveau record de 2016. Les activités IAA de flux (préparation de commande) sont également en retrait.

Le résultat opérationnel du pôle Logistique France s'inscrit à 1,9 M€, du fait des coûts de démarrage de deux sites, des écarts constatés dans le développement de l'activité RHD et d'une hausse des prix de l'électricité (+1M€ par rapport à la même période en 2016).

STEF INTERNATIONAL

STEF International a clôturé le premier semestre 2017 avec un chiffre d'affaires en hausse de 10,1% (9,2% à périmètre constant) et un résultat en progression de 13%, par rapport au premier semestre 2016. La dynamique a été particulièrement forte en péninsule Ibérique (+9,5%) et en Italie (+9,8%).

Les coûts de transformation liés aux travaux de construction des plates-formes de Bodegraven (Pays Bas) et Kolliken (Suisse) ont minoré la rentabilité opérationnelle de ces deux pays.

L'acquisition de la société BADOSA, en Espagne, représente la seule variation de périmètre sur la période ; elle représente un impact de +1,2 M€ sur l'évolution du chiffre d'affaires du semestre.

Italie

Dans la continuité de 2016, l'Italie a maintenu sa forte dynamique de croissance avec une hausse du chiffre d'affaires proche de 10% au 1er semestre. Celle-ci a été particulièrement présente dans les activités de groupage et de lots complets, tant dans les activités domestiques, qu'internationales. Le développement commercial soutenu et l'élargissement de la gamme de services proposés ont amplifié cette tendance.

Les perspectives de développement confortent les ambitions du groupe en Italie qui s'appuient sur un dispositif immobilier en permanente adaptation et sur le renforcement de ses forces vives.

Espagne

Dans un contexte de reprise progressive de la consommation, le chiffre d'affaires des activités de STEF en Espagne a progressé de 7% à périmètre constant, porté principalement par l'évolution des activités de groupage frais et de restauration.

La performance économique a fortement progressé, conséquence des actions de spécialisation des sites par métiers conduites en 2016 et de transformation du fonds de commerce.

Le réseau de groupage frais a été renforcé avec l'acquisition, en juin 2017, de la société Transports BADOSA, qui complète le positionnement du groupe dans le Nord-Est du pays, région de production de référence sur certaines typologies de produits (viande, charcuterie).

Portugal

Au Portugal, la forte dynamique commerciale s'est concrétisée par une progression de chiffre d'affaires de plus de 12% par rapport au premier semestre 2016.

L'activité domestique a été soutenue, à la fois en transport groupage et en logistique, grâce au développement des activités de restauration et au démarrage d'un contrat avec un grand compte européen, fin 2016.

STEF Portugal poursuit l'adaptation de son dispositif immobilier : le site de Lisbonne est doté, depuis mi-juillet, d'une extension dédiée au Surgelé, lui permettant de doubler sa capacité de stockage en froid négatif.

Benelux

L'activité au Benelux a bénéficié de l'effet des mutualisations et des synergies créées depuis l'intégration de la société Vers-Express aux Pays Bas en 2016.

Aux Pays Bas, les volumes transportés ont été poussés par une dynamique commerciale forte : la capacité du réseau de groupage se trouvera renforcée avec la livraison d'une extension de la plate-forme à Bodegraven, prévue au second semestre.

En Belgique, la croissance a été tirée par le démarrage d'un important dossier logistique traité sur le site logistique de Saintes et par le renouvellement d'un contrat logistique pour un acteur de la grande distribution, opéré sur le site de Courcelles.

Suisse

L'activité du premier semestre s'est révélée satisfaisante.

La livraison de la plate-forme multi-températures de Kölliken, en zone alémanique près de Zurich, interviendra fin 2017. Celle-ci sera le pivot d'un dispositif composé de quatre sites sur le territoire suisse, permettant d'offrir une gamme de services complète, transport et logistique dédiée aux produits surgelés, intégrant une offre produits frais.

En parallèle, STEF poursuit son rapprochement avec le premier groupe laitier suisse au sein d'un partenariat destiné à créer un réseau conjoint de logistique et de distribution de produits alimentaires frais (+2°C / +4°C).

Flux européens

Les activités de flux européens sont restées bien orientées avec une progression de 7,3%, principalement liée à une dynamique des flux au départ de l'Allemagne vers la France.

Maritime

Pour La Méridionale, le premier semestre s'est caractérisé par une bonne dynamique, notamment en comparaison d'un début d'année 2016 marqué par des blocages d'activité pénalisants.

La performance commerciale est à l'origine de la progression du chiffre d'affaires de + 4,6 % et compense l'effet de base défavorable lié à la baisse d'activité sur la Sardaigne et à l'arrêt des frètements du SCANDOLA et du MONTE D'ORO au cours du 1er semestre 2016 :

  • Fret : le marché Roll entre le Continent français et la Corse est en croissance à fin juin (+8,8 %) et l'activité du port de Marseille a fortement progressé (+16,5%) au détriment des ports de Toulon et de Nice. La Méridionale a bénéficié de cette tendance avec des volumes transportés en progression de +11,8 % (+13,4% hors affrètement exceptionnel en 2016 du navire MONTE D'ORO) ;
  • Transport de passagers : malgré un environnement touristique dynamique (+5,6 % sur 12 mois), cette activité reste soumise à la forte concurrence du trafic aérien. Hors incidence du MONTE D'ORO et en raison d'un arrêt technique du KALLISTE en mars 2017, le nombre de passagers transportés par La Méridionale est légèrement en repli. Ce retard est compensé par la bonne gestion de la recette unitaire.

Le résultat opérationnel est négatif, compte tenu de l'effet de base défavorable susmentionné. Pour mémoire, le résultat de 9,4 M€ en 2016 intégrait la plus-value de cession du navire SCANDOLA

Les perspectives pour la saison estivale sont positives sur l'ensemble des trafics.

La Méridionale a remporté, conjointement avec son partenaire Corsica-Linea, l'appel d'offre pour une DSP, dite « de raccordement », d'une durée de vingt mois pour la période du 1er octobre 2017 au 31 mai 2019.

Au-delà de ce délai, un appel d'offre pour une nouvelle DSP d'une période de 10 ans, devrait être lancé. Le mode de gestion de celle-ci est en cours d'élaboration par l'autorité organisatrice corse.

Immobilier

IMMOSTEF accompagne la dynamique de développement du groupe par une adaptation permanente de son outil immobilier, par une politique d'acquisition soutenue et des chantiers de reconfiguration et de rénovation.

Principales constructions engagées et livrées en 2017

Constructions livrées au 1er semestre :

  • ‐ France : mise en service d'un nouvel entrepôt logistique frais à Darvault (Nemours), de 18.600 m2 développés, dont 2 cellules d'un total de 12.000 m2 et 3.000 m2 de mezzanines, en température +2°/+4° ;
  • ‐ France : extension de la plateforme Transport à Laval, comportant 2.600 m2 réfrigérés ;
  • ‐ Portugal : livraison de l'extension du site de Lisbonne (Povoa), avec une nouvelle chambre négative de 26.000 m3 .

Constructions engagées et à livrer au 2ème semestre :

  • ‐ Suisse : nouvel entrepôt logistique en Suisse Alémanique (Kölliken), de 16.300 m2 développés, comportant 111.600 m3 sous température (froid positif et négatif) ;
  • ‐ Pays Bas : reconfiguration du site actuel à Bodegraven avec un nouveau site logistique et transport de 4.400 m2 au sol et de 3.420 m2 de mezzanines, doté de 26 postes à quai.

Acquisitions d'immeubles et de terrains

  • ‐ Portugal: réservation de deux terrains, l'un au Nord-Est de Lisbonne (5,4 ha), destiné à l'implantation d'une plateforme Transport, le second en Algarve (Algoz) d'une superficie de 0,9 ha, en vue de l'implantation d'une plateforme de distribution régionale ;
  • ‐ France Ile de France Sud : réservation d'un terrain de 5,2 ha à Plessis Pâté, pour la construction d'une plate-forme tri-température spécialisée en RHD ;
  • ‐ France Bourges : réservation d'un terrain de 3,2 ha, destiné à la construction d'une plateforme Transport ;
  • ‐ France Lyon Est (L'Isle d'Abeau) : réservation d'un terrain de 5,8 ha, pour l'implantation d'un entrepôt logistique TSA de 23.000 m2 .

EFFECTIFS

Au 30 juin 2017, les effectifs du Groupe (CDI et CDD) ont évolué de la façon suivante, par rapport au 30 juin 2016 :

30/06/2016 30/06/2017
STEF Transport 7851 7954
STEF Logistique 3619 3892
STEF International 3058 3 487
Maritime 532 540
Autres activités et fonctions centrales 609 608
TOTAL Groupe 15 669 16 481
30/06/2016 30/06/2017
Effectifs France 12 672 13 052
Effectifs Hors France 2 997 3 429
dont Espagne 1299 1561
dont Portugal 393 485
dont Italie 655 684
dont Belgique 323 363
dont Pays-Bas 240 235
dont Suisse 87 101
TOTAL Groupe 15 669 16 481

Les effectifs du groupe (CDI et CDD) s'élèvent au 30 juin 2017 à 16 481, soit une progression de 5,2 % par rapport au 30 juin 2016.

En France comme à l'international, deux principaux facteurs expliquent cette évolution :

  • Augmentation de l'activité (+ 4.6% à périmètre constant), intégration de Transports BADOSA en Espagne (76 personnes) et ouverture de plusieurs sites en France (dont Darvault et Orléans Nord pour la Logistique et Chateaubourg pour le Transport) ;

  • Titularisation d'intérimaires en CDD ou CDI, le groupe STEF s'étant inscrit dans une démarche durable de diminution de l'emploi temporaire.

COMPTES CONSOLIDÉS

Evolution du périmètre

Modification du périmètre de consolidation au cours du premier semestre 2017 :

  • Acquisition de 100 % du capital de la société Transports BADOSA au Nord-Est de l'Espagne.

Synthèse du chiffre d'affaires

Cumul semestriel
(en millions d'euros)
2016 2017 Variation
%
A
périmètre
constant %
Transport France 584,4 617,0 5,6% 5,6%
Logistique France 247,7 256,2 3,5% 3,5%
Activités Internationales 300,8 331,2 10,1% 9,2%
Sous-total Transport et Logistique 1 132,8 1 204,4 6,3% 6,1%
Maritime 47,6 49,8 4,5% 4,5%
Autres 178,9 178,8 0,0% 0,0%
TOTAL 1 359,3 1 433,0 5,4% 5,2%

Toutes les activités du groupe sont bien orientées au premier semestre 2017. Le chiffre d'affaires progresse de 5,4%, porté par une consommation alimentaire dynamique, notamment en France.

Compte de résultat consolidé

Cumul semestriel
(En millions d'euros)
2016 2017 Variation
en %
Chiffre d'affaires 1 359,3 1 433,0 5,4%
Résultat opérationnel 49,2 44,9 -8,8%
Résultat financier (6,9) (5,1)
Résultat avant impôt 42,3 39,8 -5,9%
Charge d'impôt (10,6) (10,7)
Part du résultat des entreprises mises en équivalence (0,7) 1,7
Résultat net 31,0 30,8 -0,7%
-
dont part du Groupe
30,8 30,7 -0,3%
-
dont intérêts minoritaires
0,2 0,1

Le résultat opérationnel du Groupe est en baisse de 8,8% sur le semestre. Pour mémoire, le premier semestre 2016 intégrait la plus-value de cession, nette de participation, du navire Scandola. Retraité de cette cession, le résultat opérationnel du premier semestre 2017 ressort en hausse de 6,4%.

Les charges financières du groupe baissent sous l'effet combiné de taux d'intérêts toujours très bas, de la montée en puissance du programme de billets de trésorerie et de la baisse du coût financier du navire Piana.

Le groupe maintient un taux effectif d'impôts bien inférieur au taux légal d'imposition en France, par l'effet combiné :

  • du régime fiscal particulier du maritime ;
  • des différentiels de taux d'impôts à l'étranger ;
  • et de la prise en compte du CICE qui est un produit non imposable.

Le résultat des sociétés mises en équivalence est en forte progression, comparativement à une année 2016 marquée par une charge exceptionnelle enregistrée sur la société Norfrigo.

Le résultat net part de Groupe ressort à 30,7 M€, stable par rapport au premier semestre 2016.

Structure financière

Les capitaux propres consolidés s'élèvent à 567,7 M€ contre 559,4 M€ au 31 décembre 2016. Cette évolution intègre notamment la distribution de 27,6 M€ au titre du dividende 2016.

Flux financiers

La capacité d'autofinancement est en augmentation, principalement grâce au flux de trésorerie généré par l'activité.

Le groupe a maintenu un programme d'investissements soutenu avec 79,6 M€ investis sur la période.

Transactions entre les parties liées

La nature, les termes et les montants des opérations avec les parties liées n'ont pas connu d'évolution significative au cours du 1er semestre 2017.

Modifications significatives par rapport au dernier rapport annuel

A la date du présent rapport financier, il n'y a pas de modification significative par rapport au rapport annuel 2016.

Plus particulièrement, il n'y a pas de modification ou d'incertitude relative aux principaux facteurs de risques exposés dans le rapport annuel 2016 et qui seraient susceptibles d'avoir un impact significatif sur l'activité et les résultats du second semestre 2017.

Evènements importants intervenus depuis la date de clôture et la date d'établissement du présent rapport

Néant.

PERSPECTIVES 2017

Au premier semestre, le groupe STEF a tiré profit d'un courant économique porteur et d'une croissance généralisée de la consommation dans les pays où il est présent.

Les fondamentaux sont solides. Pour autant, certaines données de l'environnement requièrent une attention particulière. STEF doit adapter ses moyens d'exploitation à une saisonnalité accrue des activités de ses donneurs d'ordre et à une transformation progressive des modes de consommation alimentaire. Par ailleurs, le groupe constate une raréfaction du parc de véhicules poids lourds sur le marché, de même qu'un début de pénurie de chauffeurs, se traduisant pas des tensions sur le prix de la sous-traitance transport.

Pour la seconde partie de l'année, STEF entend poursuivre sa politique d'arbitrage d'actifs immobiliers et sa dynamique de développement à l'international, avec la mise en service de nouvelles capacités, notamment en Suisse et aux Pays Bas.

II.

COMPTES CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES DU SEMESTRE CLOS LE 30 JUIN 2017

Comptes consolidés semestriels résumés au 30 juin 2017 BILAN CONSOLIDE

A C T I FS
note 30 juin 2017 31 décembre 2016
Actifs non courants
Ecarts d'acquisition 14 139 691 137 018
Autres immobilisations incorporelles 18 476 20 919
Immobilisations corporelles 15 1 023 788 1 000 304
Actifs financiers non courants 26
352
28 475
Participations dans les entreprises associées 20 27 227 22 906
Actifs d'impôt différé 26 701 23 482
Total de l'actif non courant 1 262 235 1 233 104
Actifs courants
Stocks et en cours 39 430 36 677
Clients 438 215 455 263
Autres créances et actifs financiers courants 97 165 122 308
Actif d'impôt courant 11 981 20 596
Trésorerie et équivalents de trésorerie (a) 34 019 51 526
Total de l'actif courant 620 810 686 370
Total des actifs 1 883 045 1 919 474
CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS
Capitaux propres
Capital 13 166 13 166
Primes - -
Réserves 552 212 543 866
Capitaux propres part du Groupe 16 565 378 557 032
Intérêts minoritaires 2 298 2 327
Total des Capitaux propres 567 676 559 359
Passifs non courants
Provisions non courantes 17 39 281 45 095
Passifs d'impôt différé 40 156 39 945
Dettes financières non courantes (b) 18 252
624
329 374
Total du passif non courant 332 061 414 414
Passifs courants
Dettes fournisseurs 315 931 356 802
Provisions courantes 17 14 651 13 000
Autres dettes courantes 331 523 333 247
Dette d'impôt courant - 1 305
Dettes financières courantes (c ) 18 321 203 241 347
Total du passif courant 983 308 945 701
Total des capitaux propres et passifs 1 883 045 1 919 474
Endettement net (b) + (c ) - (a) 539 808 519 195
Ratio Endettement net /Total des capitaux propres 0,95 0,93

Comptes consolidés semestriels résumés au 30 juin 2017 COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE

(En milliers d'euros)

1er semestre 1er semestre Evolution
note 2017 2016
CHIFFRE D'AFFAIRES 8 1 433 019 1 359 329 5,4%
Consommations en provenance des tiers 9 (916 500) (860 032) 6,6%
Impôts, taxes et versements assimilés (32 387) (31 532) 2,7%
Charges de personnel (390 031) (379 588) 2,8%
Dotations aux amortissements (51 433) (51 024) 0,8%
(Dotations) Reprises nettes aux provisions 991 3 256 -69,6%
Autres produits et charges opérationnels 10 1 220 8 819 -86,2%
RESULTAT OPERATIONNEL 8 44 879 49 228 -8,8%
Charges financières 11 (5 081) (6 942)
Produits financiers 11 0 0
Résultat Financier (5 081) (6 942) -26,8%
RESULTAT AVANT IMPÔT 8 39 798 42 286 -5,9%
Charge d'impôt 12 (10 747) (10 573)
Quote-part du résultat des entreprises mises en
équivalence 20 1 691 (741)
RESULTAT DE LA PERIODE 30 742 30 972 -0,7%
* dont part du Groupe 30 672 30 774 -0,3%
* dont intérêts minoritaires 70 198
EBITDA 13 95 321 96 996 -1,7%
Résultat par action : (en euros) (en euros)
- de base : 2,50 2,51
- dilué : 2,49 2,51

Comptes consolidés semestriels résumés au 30 juin 2017 ETAT DU RESULTAT GLOBAL

(En milliers d'euros)

1er semestre
2017
1er semestre
2016
RESULTAT DE LA PERIODE 30 742 30 972
Gains ou pertes actuariels sur régimes de retraite 1 338 (2 951)
Charge d'impôt sur les éléments non recyclables (407) 1 016
Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui ne
sont pas reclassés ultérieurement en résultat 931 (1 935)
Ecart de change résultant des activités à l'étranger (597) (452)
Part efficace des variations de juste valeur des
dérivés de couverture de flux de trésorerie 3 684 (1 541)
Charge d'impôt sur les éléments recyclables (1 005) 109
Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui sont
reclassés ultérieurement en résultat 2 082 (1 884)
Résultat Global de la période 33 754 27 153
* dont part du Groupe 33 684 26 955
* dont intérêts minoritaires 70 198

TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES

(En milliers d'euros)

Capital Primes Réserves
consolidées
Réserves de
conversion
Actions
propres
Réserve de
juste valeur
Total attribuable
aux actionnaires
de STEF
Part des
minoritaires
Total Capitaux
Propres
Capitaux propres au 1er janvier 2016 13 166 0 528 315 694 (42 424) (7 387) 492 364 2 026 494 390
Dividendes versés (23 925) (23 925) (23 925)
Achats et ventes d'actions propres 138 138 138
Opération d'annulation d'actions propres 0 0
Opérations avec les intérêts minoritaires 0 0
Total des transactions avec les
actionnaires 0 0 (23 925) 0 138 0 (23 787) 0 (23 787)
Résultat global de la période 28 839 (452) (1 432) 26 955 198 27 153
Capitaux propres au 30 juin 2016 13 166 0 533 229 242 (42 286) (8 819) 495 532 2 224 497 756
Capitaux propres au 1er janvier 2017 13 166 590 798 923 (41 352) (6 502) 557 032 2 327 559 360
Dividendes versés (27 650) (27 650) (27 650)
Achats et ventes d'actions propres 211 211 211
Autres opérations en actions 2 001 2 001 2 001
Opérations avec les intérêts minoritaires 100 100 (100) 0
Total des transactions avec les
actionnaires 0 0 (25 549) 0 211 0 (25 338) (100) (25 438)
Résultat global de la période 31 602 (597) 2 679 33 684 71 33 755
Capitaux propres au 30 juin 2017 13 166 0 596 851 326 (41 141) (3 824) 565 378 2 298 567 676

Comptes consolidés semestriels résumés au 30 juin 2017 TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

(En milliers d'euros)

1er semestre
2017
1er semestre
2016
31 décembre 2016
Résultat de la période 30 742 30 972 87 366
+/- Dotations nettes aux amortissements, dépréciations d'actifs non
courants et provisions 49 383 49 538 112 349
+/- Plus ou moins values de cession d'actifs non courants 19 (9 072) (9 049)
+/- Quote-part de résultat des entreprises associées (1 691) 741 (820)
+/- Variation en juste valeur des instruments dérivés 382 302 68
+/- Autres charges et produits sans incidence sur la trésorerie 2 001
- Impôts différés 0 0 (2 087)
Capacité d'autofinancement (A) 80 836 72 481 187 827
Elimination de la charge (produit) d'impôt 10 747 10 573 24 867
Impôts payés (hors CICE) (15 112) (12 919) (23 957)
Variations des autres éléments du BFR 9 652 (15 218) (8 300)
+/- Variation du Besoin en Fonds de Roulement lié à l'activité (B ) 5 287 (17 564) (7 390)
FLUX NET DE TRESORERIE GENERE PAR L'ACTIVITE
(C )=(A+B) 86 123 54 917 180 437
- Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles (2 202) (4 388) (8 889)
- Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles (77 381) (68 948) (145 956)
+/- Variation des prêts et avances consentis + actifs financiers 2 134 (1 100) (2 302)
-/+ Encaissements et décaissements liés aux acquisitions et cessions (7 424) (2 100) (2 271)
de filiales nets de la trésorerie acquise (*)
+ Encaissements liés aux cessions d'immobilisations corporelles et 1 656 12 024 14 966
incorporelles
+ Dividendes reçus des entreprises associées 1 087 1 102 1 647
FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS
D'INVESTISSEMENT (D )
(82 130) (63 410) (142 805)
+/- Achats et ventes d'actions propres 211 138 1 072
- Dividendes versés aux propriétaires de STEF (27 650) (23 925) (23 925)
- Dividendes versés aux minoritaires des filiales 0 0 0
+ Encaissements liés aux nouveaux emprunts 108 804 113 414 243 370
- Remboursements d'emprunts (125 047) (96 119) (251 386)
FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS DE (43 682) (6 492) (30 869)
FINANCEMENT (E)
Trésorerie nette à l'ouverture 13 934 7 171 7 171
Trésorerie nette à la clôture (25 755) (7 814) 13 934
= VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE (C+D+E) (39 689) (14 985) 6 763
1er semestre 1er semestre
Les trésoreries nettes à la clôture s'analysent comme suit : 2017 2016 31 décembre 2016
Trésorerie et équivalents de trésorerie 34 019 66 502 51 526
Découverts bancaires et crédits à court terme (note 18) (59 774) (74 316) (37 592)
(25 755) (7 814) 13 934
(*) 1er semestre 1er semestre 31 décembre 2016
2017 2016
Coût d'achat des titres des entreprises acquises (6 246) (2 100) (2 324)
Trésorerie acquise/sortie de trésorerie des entreprises cédées (1 178) 53
Décaissement net (7 424) (2 100) (2 271)

GROUPE STEF

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDES SEMESTRIELS RESUMES AU 30 JUIN 2017

1 – ENTITE PRESENTANT LES ETATS FINANCIERS

STEF S.A. est une société anonyme de droit français ayant son siège social à Paris et dont les actions sont inscrites au compartiment B de NYSE Euronext Paris. Les comptes consolidés intermédiaires résumés du semestre clos le 30 juin 2017 comprennent STEF S.A. et ses filiales, l'ensemble étant désigné comme « le Groupe » ainsi que la quote-part du Groupe dans les entreprises associées. Sauf indication contraire, ils sont présentés en euros, arrondis au millier le plus proche.

Ces comptes consolidés intermédiaires résumés ont été arrêtés par le Conseil d'Administration de STEF S.A du 6 septembre 2017.

2 – REFERENTIEL COMPTABLE

Les comptes consolidés intermédiaires résumés du semestre clos le 30 juin 2017 ont été établis conformément à la norme IAS 34 « Information financière intermédiaire » du référentiel International Financial Reporting Standards (IFRS), tel qu'adopté par l'Union européenne. Ces comptes intermédiaires résumés ne comportent pas l'intégralité des informations requises pour les comptes annuels et doivent être lus en liaison avec les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2016.

3 – PRINCIPES COMPTABLES ET OPTIONS DE PRESENTATION

Les méthodes comptables appliquées par le Groupe pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires sont identiques à celles appliquées aux comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2016, auxquels il convient de se référer, à l'exception des normes, amendements de normes et interprétations applicables pour la première fois en 2017 et des méthodes d'évaluation spécifiques aux arrêtés intermédiaires décrites au paragraphe 4 ci-dessous.

Seule la norme IFRS 12- Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités est d'application obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017. Cette norme n'a pas d'incidence sur les comptes consolidés du Groupe au 30 juin 2017.

Le Groupe n'a pas appliqué de norme, amendement ou interprétation de façon anticipée.

sur la comptabilisation du revenu, applicable à compter du 1er janvier 2018, le Groupe a procédé à une analyse d'impact sur les principales typologies de ses contrats. Les analyses concluent à ce stade à une absence d'impact significatif sur les activités Logistique et Transport. S'agissant de l'activité Maritime, l'analyse du traitement de la compensation financière reçue par la Méridionale de l'OTC sera poursuivie sur le second semestre notamment afin de déterminer le rythme de reconnaissance de ce produit en cours d'exercice.

L'impact d'IFRS 16, relative aux contrats de location, est en cours d'évaluation. Le Groupe a commencé à établir, en collaboration avec les services concernés, un état des lieux des contrats de location mobiliers et immobiliers. Trois grandes familles de contrats se distinguent, les baux immobiliers, les véhicules et le matériel de manutention.

Rapport financier semestriel 2017 06/09/2017 Page 21 / 35

La norme IFRS9 sur les Instruments financiers, d'application obligatoire à compter du 1er janvier 2018, est en cours d'analyse.

4 – ESTIMATIONS

La préparation des comptes consolidés intermédiaires nécessite, de la part de la direction du Groupe, l'exercice du jugement, d'effectuer des estimations et de faire des hypothèses qui ont un impact sur l'application des méthodes comptables et sur les valeurs retenues pour arrêter les comptes. En particulier, les valeurs réelles définitives peuvent se révéler différentes des valeurs estimées.

Ainsi, pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires, les jugements significatifs exercés pour l'application des méthodes comptables du Groupe et les sources principales d'incertitude relatives aux estimations restent identiques à ceux et celles décrits dans les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2016.

Les méthodes d'évaluation spécifiques appliquées aux arrêtés intermédiaires sont les suivantes :

  • la charge d'impôt du semestre est évaluée en appliquant au résultat avant impôt du semestre hors résultat du Maritime, le taux d'impôt effectif moyen estimé pour l'ensemble de l'exercice ;
  • les charges relatives à l'intéressement contractuel du personnel correspondent à la moitié des charges estimées pour l'ensemble de l'exercice ;
  • la charge de participation des salariés est estimée sur la base du budget de l'exercice 2017. Au 30 juin, la quote-part de charge de participation est comptabilisée selon l'avancement du résultat avant impôt ;
  • les montants reconnus au titre des engagements de retraite dans le bilan consolidé au 30 juin sont déterminés en ajustant la valeur nette comptable à l'ouverture des droits accumulés, des frais d'intérêts, des gains et pertes actuariels et des cotisations au plan en fonction des montants estimés au 31 décembre 2016 pour 2017. Au 30 juin 2017, le Groupe a procédé à une actualisation des engagements d'indemnités de fin de carrière et de médailles du travail de la France et de l'Italie en prenant en compte une hausse du taux d'actualisation de 1,5% au 31 décembre 2016 à 1,75% au 30 juin 2017.

5 – CARACTERE SAISONNIER DE L'ACTIVITE

L'activité du second semestre est généralement plus soutenue que celle du premier en raison de la concentration de la période estivale et de la période festive de fin d'année. Les résultats opérationnels du premier semestre sont, de ce fait, traditionnellement inférieurs à ceux du second semestre.

6 – PERIMETRE DE CONSOLIDATION

Les variations du périmètre de consolidation au 30 juin 2017 sont les suivantes :

  • Acquisition fin mai 2017 de 100% des titres de la société Transports Badosa en Espagne par l'intermédiaire de la filiale STEF IBERIA ;
  • Création d'une joint-venture, dénommée QSL- STEF, détenue à 49% par le Groupe en partenariat avec Quick Services Logistics France ;
  • Création d'une SNC dénommée Normandie Logistics Overseas détenue à 38,7 % par le Groupe en partenariat avec le groupe Savencia.

7 – GESTION DES RISQUES FINANCIERS

Le Groupe couvre le risque de taux sur la dette à taux variable liée aux financements immobiliers et maritime à long terme par l'intermédiaire de swaps de taux parfaitement adossés.

Au 30 juin 2017, le montant notionnel total des instruments destinés à couvrir le risque de taux sur la dette à taux variable s'élève à 200 M€ contre 248 M€ au 31 décembre 2016.

L'exposition du Groupe au risque de crédit client n'a pas enregistré d'évolution défavorable au cours du semestre écoulé. Aucun de ses clients n'est d'une taille telle que sa défaillance puisse avoir un effet significatif sur la situation financière du Groupe qui, nonobstant les mécanismes de protection dont il dispose du fait de la réglementation applicable, continue à recourir à l'assurancecrédit dans le secteur du transport et pour l'ensemble de ses activités internationales.

opère essentiellement dans la zone euro et son exposition aux variations de cours des autres monnaies demeure faible.

Concernant enfin le risque de liquidité, le Groupe demeure peu exposé compte tenu des marges existantes sur les lignes de crédit disponibles en raison de sa politique active de centralisation de la trésorerie en France et dans ses principales filiales européennes.

1er semestre 2017 Transport Logistique International Maritime Autres Données
consolidées
Chiffre d'affaires externe 616 987 256 217 331 191 49 775 178 849 1 433 019
Résultat opérationnel 26 823 1 942 15 482 1 271 - 1 903 44 879
Résultat avant impôt 25 048 797 14 094 2 650 - 2 509 39 798
1er semestre 2016 Transport Logistique International Maritime Autres Données
consolidées
Chiffre d'affaires externe 584 363 247 665 300 790 47 639 178 872 1 359 329
Résultat opérationnel 16 798 6 652 13 739 9 384 2 655 49 228
Résultat avant impôt 15 148 5 618 12 198 6 207 3 115 42 286

8 – INFORMATION SECTORIELLE

Le chiffre d'affaires du secteur « Autres activités » inclut le négoce de marchandises pour le compte de tiers, pour 168,2 M€ au 1er semestre 2017 contre 169 M€ au 1er semestre 2016.

Le résultat de l'activité Logistique est pénalisé par un taux de remplissage de ses entrepôts surgelés en baisse de 2,7 points et par la montée en performance de nouveaux sites

Le résultat opérationnel du secteur maritime comprenait en 2016 l'impact de la cession du navire Scandola pour 7 M€ (net de la charge de participation).

9 - CONSOMMATIONS EN PROVENANCE DES TIERS

1er semestre 1er semestre
2017 2016
Achats hors énergie (dont marchandises RHD) 184 628 184 301
Achats de gazole et autres carburants 59 796 49 593
Achats d'autres énergies 21 349 19 937
Sous-traitance 426 084 392 070
Loyers et charges locatives 40 016 40 786
Entretien et maintenance 39 853 37 725
Personnels externes et rémunérations d'intermédiaires 78
898
75 197
Assurances et avaries 22 160 22 778
Services extérieurs et divers 43 716 37 645
Total : 916 500 860 032

La variation de ce poste s'explique principalement par :

  • la hausse des charges de gazole liée à l'augmentation du coût du carburant sur la période
  • la hausse des charges de sous-traitance en rapport avec l'activité du Groupe au 1er semestre 2017.

10 – AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPERATIONNELS

Ce poste comprend notamment, en 2017, une indemnité obtenue auprès d'un de nos fournisseurs. En 2016, il tenait compte de la plus-value de cession réalisée sur le Navire Scandola pour 9,1 M€.

11 – RESULTAT FINANCIER

1er semestre 1er semestre
2017 2016
Produits financiers
Dividendes perçus des actifs disponibles à la vente 0
Produit de juste valeur des actifs et passifs financiers désignés à la
juste valeur par le résultat 0
Charges financières
Charges nettes d'intérêt sur passifs financiers au coût amorti (4 641) (6 621)
Charge de juste valeur des actifs et passifs financiers désignés à la
juste valeur par le résultat (381) (302)
Perte de change nette (59) (19)
CHARGES FINANCIERES NETTES (5 081) (6 942)

Les taux d'intérêt ont continué à baisser au 1er semestre 2017 et notamment l'Euribor 3 mois qui s'élève en moyenne à -0,33 contre -0,22 au 30 juin 2016.

12– CHARGE D'IMPÔT

Le taux d'impôt effectif supporté au cours du premier semestre 2017 s'élève à 27 % contre 25 % au cours de la même période de 2016. En excluant les résultats du Maritime, le taux effectif ressort à 25,2 %, contre 27,2% au 1er semestre 2016.

13- EBITDA

1er semestre
2017
1er semestre
2016
Résultat opérationnel
Dotations nettes aux amortissements
Dotations (reprises) nettes sur dépréciations et provisions
44 879
51 433
(991)
49 228
51 024
(3 256)
TOTAL 95 321 96 996

14 – ECARTS D'ACQUISITION

Les écarts d'acquisition évoluent de 2,7 M€ sur la période du fait de l'acquisition de la société Transports Badosa (Espagne). Cet écart d'acquisition est en cours d'affectation à la date de clôture.

Le Groupe n'a pas identifié d'indice de perte de valeur sur ses écarts d'acquisition et actifs incorporels à durée de vie indéfinie au cours du semestre clos le 30 juin 2017.

15 – IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES

Les principales acquisitions d'immobilisations corporelles de la période (hors investissements de maintien) portent sur :

  • o les travaux en cours du site de Kolliken (Suisse) pour 11 M€
  • o la fin des travaux sur les sites de Poupry et Darvault pour 6,1 M€
  • o l'acquisition de matériel de transport pour 6,5 M€
  • o les travaux en cours sur la plateforme de Lisbonne pour 3,1 M€
  • o l'acquisition d'une plateforme en Espagne pour 1,8 M€

16 – CAPITAUX PROPRES

Le capital social de STEF S.A est composé, au 30 juin 2017, de 13 165 649 actions libérées d'une valeur nominale de 1 euro. Le dividende versé au premier semestre 2017, au titre du résultat de l'exercice 2016, s'est élevé à 2,25 euros par action.

17 – PROVISIONS

L'évolution des provisions pour risques et charges se présente comme suit :

31 décembre 2016 Dotations Reprises Autres 30 juin 2017
Indemnités de départ à la retraite 22 000 1 489 (1 048) (1 287) 21 154
Médailles du travail 9 817 433 (164) (5) 10 081
Provisions litiges 12 370 8 290 (8 782) 11 878
Autres provisions 13 908 3 457 (6 546) 10 819
TOTAL 58 095 13 669 (16 540) (1 292) 53 932

La colonne « autres » comprend principalement les écarts actuariels sur les provisions de départ à la retraite constatés sur le semestre.

18 – EMPRUNTS ET DETTES FINANCIERES

Ils s'analysent comme suit :

30 juin 2017 31 décembre 2016
Dettes financières non courantes
Emprunts bancaires et tirages de lignes de crédit
confirmées à plus d'un an 216 086 279 533
Dettes liées à des locations financement 29 978 40 392
Juste valeur des instruments financiers dérivés 6 560 9 449
Total des dettes non courantes 252 624 329 374
Dettes financières courantes
Part à moins d'un an des :
- Emprunts bancaires et lignes de crédit spot 53 525 38 996
- Billets de trésorerie 191 500 147 500
- Dettes liées à des locations financement 9 294 10 081
- Dettes financières diverses 3 336 2 992
Juste valeur des instruments financiers dérivés 3 774 4 186
Découverts bancaires et crédits à court terme 59 774 37 592
Total des dettes courantes 321 203 241 347
Total des dettes financières 573 827 570 721

Et ont évolué comme suit au cours du semestre écoulé :

31 décembre
2016
nouveaux
emorunts
rembon-
sements
Monvements
a.
sérimètre
autres
yar la tions
net ter
30 Juln 2017
Emergats bancaires et tirages de lignes de crédit
Dettes liées à des locations financement
53.53
52.73
63 C
- 863
ന്നത
(1388)
÷
79
78
93
39 F S
提出。
Eillets de trésorerie
Dettes financières diverses & JCNE
计编
292
49 g. 191 SH
33R
Déceuverts bancaires et crédits à court terme
Juste valeurdes instruments financiers dérivés
5152.
13 G.W
138 誤する
333
59 T.L
18,333
Lotal : 770 721 108 80 4 (125 047 2 M I 17318 -73827

L'endettement financier consolidé du Groupe est pour partie à taux fixe et pour partie à taux variable.

Les besoins de trésorerie courante nécessaire à l'exploitation du Groupe sont assurés, majoritairement, par les lignes de crédit obtenues au niveau de la société mère. Le Groupe dispose de 13 lignes de crédit confirmées à moyen terme, totalisant 172 M€, non utilisées au 30 juin 2017 (15 lignes de crédit disponibles au 31 décembre 2016 pour 185 M€ dont 86 M€ étaient utilisées).

Le Groupe dispose également de crédits spot totalisant 32 M€, utilisés à hauteur de 17 M€ au 30 juin 2017 (non utilisées au 31 décembre 2016) et d'autorisations de découvert, sans échéance convenue, totalisant 99 M€ (99 M€ au 31 décembre 2016) dont 60 M€ utilisés au 30 juin 2017 (38 M€ au 31 décembre 2016).

Depuis février 2016, afin de compléter et diversifier sa base de prêteurs et de réaliser des économies de charges financières, le Groupe a mis en place un programme de billets de trésorerie d'un montant plafond de 250 M€. Ces billets sont émis par STEF SA sur des maturités allant de 1 jour à 1 an. L'encours du programme au 30 juin 2017 est de 192 M€ (148 M€ au 31 décembre 2016).

Valeur au Actifs
bilan Juste valeur disponibles Prêts et
30/06/2017 par résultat à la vente Créances
Titres de participation non consolidés 204 204
Autres actifs financiers non courants 18
245
18 245
Prêts et créances des activités de financement 7 809 7 809
Titres de placement 94 94
s/total : actifs financiers non courants 26 352 - 298 26 054
Clients 438 215 438 215
Autres débiteurs 109 146 109 146
Trésorerie et équivalents de trésorerie 34 019 34 019
Actifs 607 732 34 019 298 573 415

19 – INFORMATION SUR LA JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS PAR CATEGORIE

Instruments
Valeur au dérivés Passifs non
bilan Dettes au qualifiés de qualifiés de
30/06/2017 coût amorti couverture financiers
Passifs financiers dérivés 10 334 10 334
Dettes des activités de financement 503 719 464 448 39 271
Découverts bancaires 59
774
59 774
s/total : dettes financières 573 827 524 222 10 334 39 271
Fournisseurs 315 931 315 931
Autres créanciers 331 523 331 523
Passifs 1 221 281 1 171 676 10 334 39 271

Les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur sont classés selon le niveau de hiérarchie suivant :

  • Niveau 1 : instruments financiers faisant l'objet de cotation sur un marché actif ;

  • Niveau 2 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant sur des paramètres observables ;

  • Niveau 3 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant pour tout ou partie sur des paramètres non observables.

Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Actifs financiers disponibles à la vente 298
Trésorerie et équivalent de trésorerie 34 019
Actifs 34 317
Instruments dérivés 10 334
Passifs 10 334

Méthode de détermination des justes valeurs

La juste valeur des swaps de taux d'intérêt, et les options reposent sur les cotations effectuées par des intermédiaires financiers. Le Groupe s'assure que ces cotations sont raisonnables en valorisant les swaps par actualisation des flux de trésorerie futurs estimés et les options à partir de modèle de valorisation (type Black & Scholes).

La juste valeur des « dettes fournisseurs » et « créances clients » correspond à la valeur comptable au bilan car l'actualisation des flux de trésorerie présente un impact non significatif compte tenu des faibles délais de paiement et de règlement.

La juste valeur des dettes à taux variables est sensiblement égale à la valeur comptable au risque de crédit près.

20 – OPERATIONS AVEC LES PARTIES LIEES

Les parties liées, par rapport au Groupe STEF, sont les entreprises associées, les administrateurs (y compris les membres de la direction générale du Groupe) ainsi que les structures d'actionnariat des cadres et dirigeants non administrateurs et le fonds commun de placement des salariés.

La nature, les termes et les montants des opérations avec les parties liées n'ont connu aucune évolution significative au cours du 1er semestre 2017.

La valeur des titres et la quote-part du Groupe dans les résultats des entreprises associées se décomposent comme suit :

30-juin-17 Part
groupe
Total
chiffre
d'affaires
Total des
actifs
Total des
passifs hors
capitaux
propres
Actif net de
la société
Valeur de
mise en
équivalence
Résultat
net
Quote part
résultat
FROIDCOMBI 25,50% 8 377 9 291 6 762 2 529 645 827 211
MESSAGERIES LAITIERES 38,69% 38 725 30 575 15 675 14 900 7 102 1 611 623
NETKO 40,00% NC NC NC 304 235 29 12
NORFRIGO 37,65% NC NC NC 24 334 6 285 150 ) ( 56 ) (
OLANO SEAFOOD IBERICA 32,00% NC NC NC 4 369 1 744 232 ) ( 74 ) (
OLANO VALENCIA 20,00% NC NC NC 1 639 749 148 ) ( 30 ) (
QSL- STEF 49,00% NC NC NC 504 247 4 2
NORMANDIE LOGISTICS OVERSEAS 38,69% NC NC NC 9 000 3 482 -
STEFOVER TUNISIE 49,00% NC NC NC 155 133 23 12
GROUPE PRIMEVER 49,00% NC NC NC 12 058 6 606 2 023 991
TOTAL 69 792 27 227 3 987 1 691

NC informations non communiquées

22 – CONVENTION DE DELEGATION DE SERVICE PUBLIC

L'activité maritime de STEF est essentiellement exercée par la Méridionale qui assure la desserte de la Corse en vertu d'une convention de délégation de service public conclue avec l'Office des Transports de Corse (OTC).

Une nouvelle convention signée le 24 septembre 2013 avait pris effet le 1er janvier 2014 pour une durée de 10 ans. Cette convention autorisait la Méridionale à assurer l'exploitation de trois cargos mixtes rouliers dans le cadre de la continuité territoriale.

Le 25 juillet 2016, la Méridionale a déposé sa candidature auprès de l'OTC pour l'attribution d'une Délégation de Service Public transitoire entre le 1er octobre 2016 et le 30 septembre 2017.

Fin juillet 2017, la Méridionale a été retenue pour une nouvelle DSP en partenariat avec Corsica Linea qui prendra effet le 1er octobre 2017 pour une durée de vingt mois.

23 – EVENEMENTS POST CLÔTURE

Néant.

III.

ATTESTATION DU RESPONSABLE DU RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL 2017

DECLARATION DU RESPONSABLE DU RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL

J'atteste, à ma connaissance, que les comptes consolidés résumés au 30 juin 2017 sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'ensemble des entreprises comprises dans le périmètre de la consolidation du groupe STEF et que le rapport d'activité du premier semestre 2017 présente un tableau fidèle des informations mentionnées à l'article 222‐6 du règlement général de l'A.M.F.

Fait à Paris, le 5 septembre 2017

Stanislas LEMOR Directeur Général Délégué à L'Administration et aux Finances

IV.

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR L'INFORMATION FINANCIERE SEMESTRIELLE 2017

KPMG AUDIT IS MAZARS Tour EQHO Exaltis 2 avenue Gambetta 61 rue Henri Regnault CS 60055 92400 Courbevoie 92066 Paris La Défense Cedex France France

STEF S.A.

Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle Période du 1er janvier au 30 juin 2017

Période du 1er janvier au 30 juin 2017 STEF S.A. 93, boulevard Malesherbes – 75008 Paris Ce rapport contient 15 pages

STEF S.A. Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle 6 septembre 2017

STEF S.A.

Siège social : 93, boulevard Malesherbes – 75008 Paris Capital social : €.13 165 649

Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle

Période du 1er janvier 2017 au 30 juin 2017

Aux Actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, et en application de l'article L. 451-1-2 III du Code monétaire et financier, nous avons procédé à :

  • l'examen limité des comptes semestriels consolidés résumés de la société STEF, relatifs à la période du 1er janvier 2017 au 30 juin 2017, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
  • la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité.
  • Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité du Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.

1 Conclusion sur les comptes

Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France.

Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.

Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34 - norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne relative à l'information financière intermédiaire.

STEF S.A. Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle 6 septembre 2017

2 Vérification spécifique

Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés résumés.

Fait à Paris La Défense et Courbevoie, le 6 septembre 2017

Les commissaires aux comptes

KPMG Audit IS MAZARS

Benoît Lebrun Jérémie Lerondeau Olivier Thireau Associé Associé Associé

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