Rougier

Interim / Quarterly Report • Oct 3, 2017

RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL 2017

RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL 2017

		1. RAPPORT SEMESTRIEL D'ACTIVITE	2
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2. COMPTES CONSOLIDES SEMESTRIELS 10

3. ATTESTATION DES RESPONSABLES 22

RAPPORT SEMESTRIEL D'ACTIVITE

1. CHIFFRE D'AFFAIRES 1. 1. LES MARCHES AU 1ER SEMESTRE 2017 1. 2. ANALYSE DE L'ACTIVITE	3 3 3
2. RESULTATS PAR BRANCHE D'ACTIVITE 2. 1. ROUGIER AFRIQUE INTERNATIONAL 2. 2. IMPORTATION ET DISTRIBUTION DE BOIS EN FRANCE 2. 3. DEVELOPPEMENT DE FORETS DE PLANTATIONS INDUSTRIELLES	5 5 6 7
3. COMPTES CONSOLIDES DU GROUPE 3. 1. COMPTE DE RESULTAT 3. 2. SITUATION FINANCIERE CONSOLIDEE 3. 3. ETAT DES FILIALES ET DES PARTICIPATIONS	8 8 8 9
4. INCERTITUDES ET RISQUES	9
5. EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE DES COMPTES ET PERSPECTIVES	9

1. CHIFFRE D'AFFAIRES

1. 1. LES MARCHES AU 1 ER SEMESTRE 2017

Au cours du premier semestre 2017, le marché international des bois tropicaux a enregistré des situations contrastées selon les zones géographiques. L'évolution des parités monétaire a principalement profité aux bois en provenance de Malaisie, ainsi qu'à une offre abondante en provenance du Brésil, tandis que la demande de bois d'origine africaine a été hétérogène selon les essences.

En Europe, les importations de bois tropicaux ont globalement diminué. L'accroissement des stocks sur le marché a renforcé la concurrence intense de bois de différentes origines. Le développement des labellisations constitue néanmoins un point d'appui important, soutenu depuis 2013 par le Règlement Bois de l'Union Européenne (RBUE) qui empêche la mise sur le marché de bois illégaux et entraine un accroissement des réglementations nationales.

Dans les Amériques, malgré des incertitudes économiques accrues, la demande est restée vigoureuse, entretenue par la croissance solide du secteur de la construction, notamment en Amérique du Nord. Cette situation favorable a principalement bénéficié aux exportateurs libellant leur prix en dollars américains par rapport aux exportateurs avec des prix en euros.

En Asie, le semestre a montré une forte reprise des importations de bois tropicaux, alimentée par la dynamique des marchés intérieurs de l'immobilier, tout particulièrement en Chine et en Inde, alors que la demande sur certains marchés sud-asiatiques s'est ponctuellement affaiblie. Dans ce contexte, les ventes de certaines essences africaines (Okoumé) se sont accrues.

En Afrique subsaharienne, la demande des principaux marchés intérieurs a été soutenue grâce à l'amorce d'une reprise économique en Afrique du Sud et au développement de nouvelles perspectives de ventes locales dans certains pays africains.

Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, dans des contextes géopolitiques incertains, la consommation a été volatile. De manière encourageante, les acheteurs au Moyen-Orient sont redevenus plus actifs en fin de période.

1. 2. ANALYSE DE L'ACTIVITE

(Contributif groupe en K€) ¹ er Semestre 2017 % CA 1 er Semestre 2016 % CA Variation en % ANNUEL 2016 % CA Rougier Afrique International 58 506 77,0% 61 890 78,8% (5,5%) 120 443 80,6% Importation et Distribution France 17 344 22,8% 16 361 20,8% +6,0% 28 388 19,0% Divers 134 0,2% 288 0,4% 608 0,4% CA GROUPE 75 984 78 539 (3,3%) 149 439

Répartition du chiffre d'affaires par branche d'activité

Le chiffre d'affaires consolidé du Groupe Rougier au premier semestre 2017 atteint 76,0 M€, en retrait de 3,3% par rapport à la même période de 2016. L'effet de change sur le semestre est quasi inexistant et aucune variation de périmètre n'a été enregistrée sur la période. Les performances sont contrastées selon les branches d'activité.

Le chiffre d'affaires consolidé de la branche « Rougier Afrique International » s'élève à 61,1 M€, en retrait de 4,0% par rapport au premier semestre 2016. La contribution au chiffre d'affaires Groupe est de 58,5 M€ en baisse de 5,5% par rapport à l'an dernier. Ce retrait s'explique par une conjoncture peu favorable se traduisant par une demande volatile, une concurrence accrue et un effet prix négatif. L'activité au Cameroun et au Congo a été en outre pénalisée par l'engorgement structurel du Port de Douala et le ralentissement chronique des embarquements. En revanche, les ventes progressent au Gabon, portées par le démarrage en février 2017 d'un important contrat de fournitures de grumes avec GSEZ (Gabon Special Economic Zone).

Le chiffre d'affaires consolidé de la branche « Importation et Distribution France » s'élève à 17,7 M€, en hausse de 6,0% par rapport au premier semestre 2016. La contribution au chiffre d'affaires Groupe est de 17,3 M€ en croissance également de 6,0%. La branche confirme son redressement, déjà amorcé en 2016, en prenant appui sur l'approfondissement de ses offres et la diversification de sa clientèle.

Répartition du chiffre d'affaires par produit

(en K€)	1 er Semestre 2017	% CA	1 er Semestre 2016	% CA	Variation en %	ANNUEL 2016	% CA
Grumes	20 339	26,8%	18 491	23,5%	+10,0%	37 883	25,4%
Sciages et dérivés	40 730	53,6%	43 328	55,2%	(6,0%)	80 410	53,8%
Panneaux et dérivés	14 716	19,4%	16 047	20,4%	(8,3%)	30 032	20,1%
Divers	198	0,2%	673	0,9%		1 114	0,7%
CA GROUPE	75 984		78 539		(3,3%)	149 439

En fonction de la conjoncture macro-économique, Rougier mène une politique d'adaptation permanente à la demande des marchés en spécialisant ses outils de transformation, en approfondissant ses gammes de produit et en labellisant ses productions.

Les ventes de grumes (27% du chiffre d'affaires consolidé semestriel 2017) sont en croissance de 10,0% par rapport à une base de comparaison favorable au premier semestre 2016. Cette croissance s'explique notamment par le démarrage du contrat de fournitures de grumes conclu avec GSEZ au Gabon.

Les ventes de sciages et dérivés (54% du chiffre d'affaires consolidé semestriel 2017, constituant la première ligne de produit commercialisée du Groupe) sont en diminution de 6,0% par rapport à l'an dernier. Les ventes ont été impactées par un affaiblissement de la demande sur les principaux marchés internationaux et par une érosion des prix sur certaines essences en particulier sur le premier trimestre qui enregistre des ventes dont la commande est intervenue de 3 à 6 mois plus tôt.

Les ventes de panneaux et dérivés (19% du chiffre d'affaires consolidé semestriel 2017), qui sont composées de contreplaqués et de placages, sont en retrait de 8,3% par rapport à l'an dernier compte tenu du ralentissement sensible de la demande sur certains marché européens au cours du semestre.

Répartition du chiffre d'affaires par destination géographique

(en K€)	1 er Semestre 2017	% CA	1 er Semestre 2016	% CA	Variation en %	ANNUEL 2016	% CA
Europe	36 485	48,0%	40 540	51,6%	(10,0%)	73 249	49,0%
Asie	22 546	29,7%	21 193	27,0%	+6,4%	44 467	29,8%
Afrique Subsaharienne	10 123	13,3%	8 267	10,5%	+22,5%	16 353	10,9%
Moyen-Orient et Afrique du Nord	3 462	4,6%	4 938	6,3%	(29,9%)	8 762	5,9%
Amériques et zone Pacifique	3 368	4,4%	3 601	4,6%	(6,5%)	6 608	4,4%
CA GROUPE	75 984		78 539		(3,3%)	149 439

La politique active de diversification des marchés, qui est conduite depuis plusieurs années par Rougier, ainsi que la recherche des meilleurs critères de certification de bonne gestion forestière, permettent au Groupe d'optimiser au mieux ses ventes selon les différentiels de croissance ou décroissance des différents marchés.

Au premier semestre 2017, la faiblesse de la demande sur plusieurs marchés internationaux a pénalisé les performances du Groupe.

En Europe, malgré l'amélioration des conditions économiques globales, les ventes dans certains pays, principalement en Europe du Sud, se sont affaiblies en raison de l'intensification de la concurrence. En Asie, les ventes ont principalement bénéficié de la reprise du marché chinois. En Afrique, le dynamisme des ventes s'appuie en particulier sur le démarrage du contrat avec GSEZ au Gabon. Enfin, une volatilité importante de la demande persiste au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, de même qu'une forte concurrence sur les marchés américains

2. RESULTATS PAR BRANCHE D'ACTIVITE

2. 1. ROUGIER AFRIQUE INTERNATIONAL : EXPLOITATION DE FORETS NATURELLES, INDUSTRIES DE TRANSFORMATION DU BOIS ET COMMERCE INTERNATIONAL

(Consolidé niveau branche en K€)	1 er Semestre 2017	% CA	1 er Semestre 2016	% CA	ANNUEL 2016	% CA
Chiffre d'affaires *	61 126		63 705		124 691
EBITDA (1)	4 077	6,7%	4 039	6,3%	8 931	7,2%
Résultat opérationnel courant	94	0,2%	(168)	(0,3%)	653	0,5%
Résultat opérationnel **	96	0,2%	(393)	(0 ,6%)	(1 654)	(1,3%)
Résultat net	(2 442)	(4 ,0%)	(2 876)	(4 ,5%)	(6 937)	(5,6%)
Capacité d'autofinancement (2)	1 718	2,8%	1 436	2,3%	3 014	2,4%
* dont réalisé avec les autres branches du Groupe ** dont (dotation) / reprise de dépréciation des actifs suite à impairment test	2 620 0		1 814 0		4 249 (1 600)

** dont (dotation) / reprise de dépréciation des actifs suite à impairment test

(1) L'EBITDA ou Excédent Brut d'Exploitation (EBE) correspond au Résultat opérationnel courant hors amortissements et provisions

(2) Après coût de l'endettement financier net et impôt

La branche Rougier Afrique International a enregistré un chiffre d'affaires semestriel de 61.1 millions d'euros, en diminution de 4% par rapport au premier semestre 2016.

Dans un contexte de marché contrasté, les résultats du semestre ont été affectés par le retrait de l'activité en particulier au Cameroun, les problèmes d'engorgement au port de Douala et les tensions sur le marché européen du contreplaqué.

L'EBITDA (résultat opérationnel courant avant dotations aux amortissements et aux provisions), s'est établi à 4,1 millions d'euros et 6,7% du chiffre d'affaires, contre 4,0 millions d'euros et 6.3% du chiffre d'affaires pour le premier semestre 2016. L'EBITDA stable par rapport au premier semestre reflète les difficultés rencontrées durant le semestre en particulier au Cameroun.

Après prise en compte des amortissements et provisions pour (3,9) millions d'euros, le résultat opérationnel courant du premier semestre est ressorti en perte à 0,1 million d'euros contre une perte de (0.2) million d'euros au premier semestre 2016.

Le coût de l'endettement financier net à 1,5 million d'euros est resté stable, en dépit d'une base d'endettement net élevée qui est fonction du niveau du cash-flow d'exploitation (incluant l'impact négatif du délai de remboursement des crédits de TVA). Le résultat net de la branche, qui intègre une charge d'impôt de (0,7) million d'euros, s'est établi en perte à (2,4) millions d'euros contre une perte de (2,8) millions d'euros au premier semestre 2016.

Rougier Gabon

Au Gabon, le contrat signé fin 2016 avec la Gabon Special Economic Zone (GSEZ) a permis de renforcer la production forestière en améliorant le taux de prélèvement à l'hectare. Les performances forestières poursuivent leur redressement avec des niveaux de production record. La croissance du chiffre d'affaires des ventes locales de grumes a ainsi été supérieure aux attentes.

La poursuite du travail de planification et d'alignement des contrats de production avec la ressource disponible a permis d'améliorer la productivité et les rendements en scierie dont les résultats s'améliorent.

Les résultats ont été obérés par des performances en retrait sur les contreplaqués en raison des tensions apparues dans les marchés européens. Si la valorisation des placages est restée satisfaisante malgré une tension sur les prix et une demande plus faible, les coûts de maintenance engagés pour l'entretien des lignes de production ont pesé sur la rentabilité et la productivité de l'usine en a été affectée et s'est inscrite en retrait.

Malgré ces difficultés, les effets du renforcement de l'exploitation forestière et de l'amélioration de la valorisation des bois en scierie restent encourageants pour les mois à venir.

S.F.I.D. (Cameroun)

Au Cameroun, le semestre a été marqué par un mix produits-essences peu favorables et par l'engorgement du port de Douala arrivé à saturation.

A Mbang, le mix qualité des grumes est resté relativement bas malgré une sélection accrue à l'abattage avec une incidence directe sur les performances industrielles. Les retards de facturation dus à la congestion du port de Douala ont par ailleurs pénalisé la trésorerie. Les volumes de grumes roulés ont de fait été inférieurs aux attentes, limitant ainsi la croissance attendue des exportations de grumes et pénalisant l'approvisionnement de la scierie. Pour s'adapter à cette situation, l'usine a été passée en une équipe en fin de semestre, avec pour objectif une augmentation de la productivité horaire.

A Djoum, l'adaptation du modèle à une nouvelle stratégie de valorisation des bois riches a pris du retard, et les volumes de grumes produits ont été inférieurs aux attentes en début de semestre. La production forêt et les performances industrielles se sont redressées en fin de semestre.

Mokabi (Congo)

Au Congo, la production forestière a été inférieure à celle des semestres précédents en raison d'un taux de disponibilité du matériel insuffisant et un approvisionnement hiératique en gasoil en liaison avec les difficultés du pays. En conséquence, les ventes de grumes en ont été pénalisées de même que l'approvisionnement régulier de la scierie ; le chiffre d'affaires ayant par ailleurs souffert de la situation du port de Douala et d'une demande toujours en retrait pour le Sapelli.

Malgré un stock de grumes très bas en scierie, les efforts de planification ont permis de maintenir des performances scierie satisfaisantes grâce à une productivité et des rendements améliorés. Les marges issues des ventes de sciages ont ainsi été proches des objectifs fixés.

En outre, la nouvelle route d'évacuation ouverte en République Centrafricaine bénéficie à la Société qui bénéficie de la réduction des coûts de transport.

Rougier Sangha Mbaéré (République Centrafricaine)

Les synergies liées à la localisation de la concession mitoyenne de Mokabi, sont mises en œuvre progressivement avec la mise en service d'une route d'évacuations et la réalisation du plan de développement. Le démarrage effectif des activités d'exploitation forestières devrait intervenir dans le courant du troisième trimestre 2017.

2. 2. IMPORTATION ET DISTRIBUTION DE BOIS EN FRANCE

(Consolidé niveau branche en K€)	1 er Semestre 2017	% CA	1 er Semestre 2016	% CA	ANNUEL 2016	% CA
Chiffre d'affaires *	17 739		16 734		29 278
EBITDA (1)	222	1,3%	164	1,0%	239	0,8%
Résultat opérationnel courant	150	0,9%	76	0,5%	74	0,3%
Résultat opérationnel	151	0,9%	79	0,5%	77	0,3%
Résultat net	90	0,5%	42	0,3%	(34)	(0,1%)
Capacité d'autofinancement (2)	166	0,9%	106	0,6%	98	0,3%
* dont réalisé avec les autres branches du Groupe	395		373		890

(1) L'EBITDA ou Excédent Brut d'Exploitation (EBE) correspond au Résultat opérationnel courant hors amortissements et provisions

(2) Après coût de l'endettement financier net et impôt

La branche importation et distribution de bois en France a réalisé un chiffre d'affaires semestriel de 17,6 millions d'euros, en augmentation de 6,4% par rapport au premier semestre 2016. Dans un marché français en légère reprise, Rougier Sylvaco Panneaux continue à gagner des parts de marché et renforce sa présence auprès de la clientèle industrielle et bénéficie d'une bonne dynamique sur les produits transformés bois.

Les marges commerciales de Rougier Sylvaco Panneaux sont en retrait notamment en raison de la baisse des prix de certains produits contreplaqués. Les marges des produits sciés sont en nette amélioration par rapport à 2016. Le résultat opérationnel courant de 135 K€ est en ligne par rapport au premier semestre 2016.

Au global, la branche a enregistré un résultat positif sur le premier semestre.

2. 3. DEVELOPPEMENT DE FORETS DE PLANTATIONS INDUSTRIELLES

Les efforts de la Société sont concentrés sur la valorisation de la plantation d'Okoumé existante qui permettra ultérieurement le développement des nouvelles plantations.

Au cours du premier semestre 2017, PFM a débuté ses livraisons à GSEZ (Gabon Special Economic Zone), dans le cadre du contrat signé en 2016 qui concerne la quasi-intégralité de la production d'Okoumé issue des plantations existantes.

Contribution de la branche aux résultats du Groupe :

(en K€)

Sociétés de la branche		Résultat à 100% ***	% d'intérêt Groupe	Quote-part Groupe	Résultat à 100% ***	% d'intérêt Groupe	Quote-part Groupe	Résultat à 100% ***	% d'intérêt Groupe	Quote-part Groupe
		S1 2017	S1 2017	S1 2017	S1 2016	S1 2016	S1 2016	2016	2016	2016
Lignafrica Services	France	(31)	50%	(15)	(9)	50%	(5)	(109)	50%	(54)
Lignafrica PFM *	France Gabon	(28) (611)	50% 42,5%	(14) (260)	(12) (463)	50% 42,5%	(6) (196)	(24) (756)	50% 42,5%	(12) (321)
Quote-part de résultat des mises en équivalence **		(289)			(207)			(387)

* La société PFM (Plantations Forestières de la Mvoum) est détenue à hauteur de 85% par Lignafrica.

** Avant reclassement de présentation dans les comptes consolidés du Groupe consistant à ramener à zéro la part négative du poste 'Titres mis en équivalence' en enregistrant en contrepartie en financier une provision sur les avances de trésorerie consenties par Rougier S.A. aux sociétés concernées.

*** Le cas échéant, y compris correction sur résultat de l'année antérieur remonté pour la consolidation et -pour la société Lignafrica- hors impact de la provision sur titres PFM (neutralisée en consolidation).

Résumé de l'activité de PFM (Plantations Forestières de la Mvoum) :

	1 er Semestre 2017	Quote-part Groupe	1 er Semestre 2016	Quote-part Groupe	ANNUEL 2016	Quote-part Groupe
Chiffre d'affaires (en K€) Résultat net (en K€)	610 (611)	(260)	515 (463)	(196)	1 018 (756)	(321)
Volume de bois d'œuvre commercialisé (en m3 ) Superficie des plantations créées (en hectares) Cumul des superficies des plantations créées (en hectares)	15 598 0,00 100,32		8 600 24,55 100,32		17 276 24,55 100,32
Investissements nets réalisés sur la période (en K€) Immobilisations brutes à la clôture * (en K€) Nouvelles plantations créées sur la période et travaux sylvicoles (en K€)	169 5 374 1160		341 5 081 325		465 5 205 445

* Hors frais d'établissement non immobilisés en consolidation

3. COMPTES CONSOLIDES DU GROUPE

3. 1. COMPTE DE RESULTAT

(Consolidé niveau branche en K€)	1 er Semestre 2017	% CA	1 er Semestre 2016	% CA	ANNUEL 2016	% CA
Chiffre d'affaires	75 984		78 539		149 439
EBITDA (1)	4 204	5,5%	4 085	5,2%	8 931	6,0%
Résultat opérationnel courant	7	0,0%	(378)	(0,5%)	172	0,1%
Résultat opérationnel *	2 730	3,6%	(600)	(0,8%)	(789)	(0,5%)
Résultat net dont Part du Groupe	600 1 458	0,8% 1,9%	(3 384) (2 348)	(4,3%) (3,0%)	(6 322) (3 871)	(4,2%) (2,6%)
Capacité d'autofinancement (2)	2 003	2,6%	1 301	1,7%	3 060	2,0%
* dont (dotation) / reprise de dépréciation des actifs suite à impairment test	0		0		(1 600)

(1) L'EBITDA ou Excédent Brut d'Exploitation (EBE) correspond au Résultat opérationnel courant hors amortissements et provisions

(2) Après coût de l'endettement financier net et impôt

Le Groupe a enregistré sur le premier semestre 2017 une diminution de son chiffre d'affaires liée à des retards d'embarquement en Afrique et à des prix moyens de vente inférieurs à la période comparable de 2016. Les résultats sont néanmoins supérieurs aux résultats du premier semestre 2016 et bénéficient de la plus-value liée à la cession de l'immeuble d'Ivry.

Dans ce contexte, Rougier a enregistré une baisse de sa marge brute en valeur absolue de 1,3 millions d'euros liée au volume d'activité réalisé. La marge brute représente 64,7% du chiffre d'affaires, contre 64,3% au premier semestre 2016.

Les charges externes à 25,3 millions d'euros sont en diminution, en partie suite à la réouverture des routes d'évacuation via la RCA. La masse salariale à (14,9) millions d'euros, s'inscrit en légère baisse par rapport au premier semestre 2016 (-0,3 million d'euros). Les effectifs atteignent 3.036 personnes au 30 juin 2017, soit une légère hausse par rapport au 31 décembre 2016, principalement en Afrique.

Les impôts et taxes, qui sont constitués, d'une part des charges liées à la détention et à l'exploitation des forêts en Afrique, et d'autre part des droits de sortie des productions, ont augmenté de 0,4 million d'euros.

3. 2. SITUATION FINANCIERE CONSOLIDEE

Les fonds propres de l'ensemble consolidé s'élèvent à 52,3 millions d'euros, contre 51,7 millions d'euros au 31 décembre 2016. Ils représentent 32,1% du total du bilan contre 33,5% au 31 décembre 2015. La variation correspondant au résultat global de l'exercice à 0,6 million d'euros.

L'endettement financier net, qui avait augmenté au cours de l'exercice 2016, diminue en clôture de 4,1 millions d'euros pour s'établir à 51,9 millions d'euros, représentant 99% des fonds propres totaux au 30 juin 2017, contre 108% au 31 décembre 2016. A cet égard, le respect des covenants financiers associés à certains emprunts n'est pas requis contractuellement sur la base des comptes intermédiaires. Les échéances à moins d'un an s'établissent à 6,3 millions d'euros dont 53% sur le second semestre 2017. 65% de la dette à terme est échue à plus d'1 an, soit postérieurement à juin 2017, contre 68 % au 31 décembre 2016. La répartition de la dette financière par type de taux reflète sa répartition par devise avec un endettement principalement contracté en Francs CFA (62% de la dette au 30 juin 2017 vs 60% au 31 décembre 2016) ; la part à taux fixe de la dette financière brute est de 71%, soit une part à taux variable représentant 29% de l'endettement brut.

L'EBITDA, à 4,2 millions d'euros augmente de 0,4 million d'euros, bien qu'affecté par la réduction des revenus de la holding liée à la cession des immeubles de La Pallice et Ivry. Il représente 5,5% du chiffre d'affaires contre 5,2% pour le 1er semestre 2016 et 6,8% pour le second semestre 2016.

Après prise en compte des amortissements et provisions pour (4,2) millions d'euros, le résultat opérationnel courant est très voisin de zéro, contre (0.4) million d'euros pour le premier semestre 2016. Le résultat opérationnel à 2,7 millions d'euros, contre une perte (0,6) million d'euro pour la période comparable de 2016, intègre la plus-value de cession de la vente de l'entrepôt d'Ivry.

Le coût de l'endettement financier net du Groupe s'établit à (1,5) million d'euros, soit une baisse de 0,2 million d'euros par rapport au premier semestre 2016, qui résulte de la baisse de l'endettement net moyen par rapport au 1er semestre 201

Le résultat net consolidé du premier semestre 2017 s'inscrit en bénéfice à 0.6 million d'euros contre un résultat négatif à (3,4) millions d'euros au premier semestre 2016. En part du Groupe, le résultat net s'établit à 1,4 million d'euros.

Flux financiers résumés

Flux de trésorerie en K€	S1 2017	S1 2016	2016
Capacité d'autofinancement après coût de l'endettement financier net et impôt	2 003	1 301	3 060
Variation du BFR lié à l'activité	3 473	2 438	8 679
Flux générés par l'activité	6 722	5 425	14 680
Flux liés aux opérations d'investissement *	(1 060)	(6 521)	(10 347)
Flux liés aux opérations de financement	(7 112)	(4 236)	(6 492)
VARIATION DE TRESORERIE NETTE	(1 451)	(5 333)	2 159

* dont Investissements opérationnels décaissés (5 590) (6 251) (12 075)

La capacité d'autofinancement après coût de l'endettement financier net et impôts s'est établie à 2 millions d'euros en hausse de 0,7 million d'euros par rapport au premier semestre 2016.

Le flux net de trésorerie généré par l'activité était positif de 6,7 millions d'euros contre un flux positif de 5,4 millions d'euros pour le premier semestre 2016. Pour Rougier Sylvaco Panneaux, le BFR a augmenté en clôture de semestre de 1,7 million d'euros en liaison avec le niveau du chiffre d'affaires des deux derniers mois. Pour Rougier Afrique International, le BFR a diminué de 1 million d'euros avec un allongement des délais de paiement fournisseurs y inclus intra-groupe.

Le flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement qui a bénéficié du produit de la cession d'Ivry pour 4,5 millions correspond à un décaissement net de 1 million d'euros. Les investissements opérationnels directs décaissés pour 5,6 millions d'euros contre 6,2 millions d'euros en 2016 concernent notamment :

• le renouvellement du matériel forestier (matériel d'exploitation, de roulage et de manutention des grumes) et les travaux d'infrastructures forestières ;

3. 3. ETAT DES FILIALES ET DES PARTICIPATIONS

Aucune modification n'a été apportée au périmètre des filiales et participations du Groupe au cours du semestre.

4. INCERTITUDES ET RISQUES

L'appréciation des risques faisant référence à l'information précédemment publiée dans le rapport financier annuel 2016 est inchangée. Elle doit être appréciée au regard de l'évolution du contexte macro-économique mondial et, de l'évolution des marchés de la construction à travers le monde.

Le risque de contrepartie lié aux comptes clients est limité du fait du nombre de clients composant le portefeuille et de leur dispersion géographique.

Le Groupe est exposé dans une partie de ses activités commerciales aux risques pouvant résulter de la variation des cours de change, notamment du dollar. Afin de réduire son exposition aux risques, le Groupe couvre de

• la poursuite des projets informatiques pour amélioration de la gestion des flux physiques en Afrique.

Le flux net de trésorerie lié aux opérations de financement est négatif de 7,1 millions d'euros au premier semestre 2017. Le Groupe a notamment mis en place de nouveaux emprunts en Afrique pour 0,7 millions d'euros et a remboursé 6,3 millions d'euros, dont 3 millions d'euros remboursés par anticipation suite à la cession d'Ivry.

La variation négative de la trésorerie nette sur le semestre s'est établie à 1,4 million d'euros, contre une variation négative de 5,3 millions d'euros pour le premier semestre 2016.

La trésorerie nette (y compris les équivalents de trésorerie incluant des placements à terme) est négative de 32,6 millions d'euros au 30 juin 2017.

manière systématique ses ventes en devises. Conformément à ces principes, le Groupe ne couvre ses ventes ou achats futures que lorsque les flux sont certains. La marge opérationnelle est donc sujette dans le futur à des variations en fonction de l'évolution des taux de change.

Les opérations effectuées sur les marchés financiers pour la gestion des risques de change et de taux d'intérêt, la gestion des flux de paiement et la gestion de trésorerie l'exposent à des risques de contrepartie que le Groupe minimise en ne traitant qu'avec des banques de premier plan ou, lorsqu'il s'agit d'opérations internationales, en ne traitant qu'avec des banques dont la contrepartie a été acceptée par les banques avec lesquelles le Groupe traite habituellement en France.

5. EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE DES COMPTES ET PERSPECTIVES

EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE DES COMPTES :

Entre la date de clôture du 30 juin 2017 et la date du Conseil d'administration ayant arrêté les comptes annuels, différents évènements, présentés également dans la Note 7 aux états financiers semestriels, ont été enregistrés par la Société :

• Le 17 juillet 2017, versement d'une avance d'actionnaires par CDC Gabon pour 1,750 million d'euros en faveur de Rougier Afrique International ;
• Le 24 juillet 2017, encaissement par Rougier Afrique International de la première tranche de 5 millions d'euros, sur l'emprunt d'un montant total de 15 millions d'euros sur 10 ans, assorti d'une période de franchise en capital de trois ans conclu avec Proparco, filiale de l'Agence Française de Développement (AFD) en date du 12 mai 2017 ;

• Courant juillet 2017, confirmation de compensation entre les crédits de TVA et les dettes fiscales au Cameroun pour un montant total de près de 2 millions d'euros ;

• Le 15 septembre 2017, signature d'une convention d'établissement d'une durée de 5 ans avec la République du Congo portant divers avantages fiscaux en contrepartie d'engagements d'investissements et de création d'emplois.

PERSPECTIVES :

Le Groupe focalise son action en Afrique sur l'amélioration de ses performances industrielles et logistiques, ainsi que sur la valorisation de ses bois à plus forte rentabilité. Le versement au second semestre de la première tranche de 5 M€ de l'emprunt conclu avec Proparco, d'un montant total de 15 M€, permet à Rougier de démarrer au 4ème trimestre ses activités en République Centrafricaine, et lui donne les moyens de son développement dans le Bassin du Congo.

COMPTES CONSOLIDES SEMESTRIELS au 30 juin 2017

(Comptes non soumis à examen limité)

1. COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE	11
2. ETAT DU RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE	12
3. ETAT CONSOLIDE DE LA SITUATION FINANCIERE	13
4. VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES	15
5. TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE NETS CONSOLIDES	16
6. INFORMATIONS SECTORIELLES RESUMEES	17
7. ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDES	19

1. COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE

En milliers d'euros	1 er Semestre 2017	1 er Semestre 2016	Annuel 2016
CHIFFRE D'AFFAIRES	75 984	78 539	149 439
Autres produits de l'activité Achats consommés Charges de personnel Charges externes Impôts et taxes Dotation aux amortissements Dotation aux provisions Variation des stocks de produits en cours et finis Autres produits et charges d'exploitation	308 (28 032) (14 911) (25 255) (5 364) (4 195) (2) 1 193 281	73 (27 978) (15 208) (26 768) (4 965) (4 197) (266) (85) 477	144 (50 870) (30 195) (51 284) (9 758) (8 480) (279) 504 951
RESULTAT OPERATIONNEL COURANT	7	(378)	172
Autres produits et charges opérationnels non courants (1)	2 723	(222)	(961)
RESULTAT OPERATIONNEL	2 730	(600)	(789)
Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie Coût de l'endettement financier brut Coût de l'endettement financier net	- (1 530) (1 530)	- (1 676) (1 676)	- (3 381) (3 381)
Autres produits et charges financiers nets	(595)	(324)	(691)
Impôts	(5)	(784)	(1 461)
Quote-part de résultat des mises en équivalence (2)	0	0	0
RESULTAT NET	600	(3 384)	(6 322)
• attribuable aux propriétaires de la société mère • attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle	1 458 (858)	(2 348) (1 036)	(3 871) (2 451)
RESULTAT NET PAR ACTION attribuable aux propriétaires de la société mère : > résultat de base par action (en euros) (3) > résultat par action dilué (en euros) (4)	1,35 € 1,29 €	(2,17 €) (2,08 €)	(3,58 €) (3,43 €)

(1) Y compris variation de la dépréciation des actifs suite à l'impairment test : 0 au 1er Semestre 2017 ; 0 au 1er Semestre 2016 ; (1.600) à l'Annuel 2016 Y compris impact des cessions d'immeubles de placement : +3.269 au 1er Semestre 2017 ; 0 au 1er Semestre 2016 ; +1.342 à l'Annuel 2016 ;

(2) Après reclassement de présentation consistant à ramener à zéro la part négative du poste 'Titres mis en équivalence' en enregistrant en contrepartie en financier une provision sur les avances de trésorerie consenties par Rougier S.A. aux sociétés concernées. Avant ce reclassement, la quote-part de résultat des mises en équivalences était de (289) milliers d'euros au 1er Semestre 2017, contre (207) au 1er Semestre 2016 et (387) à l'Annuel 2016. (3) Selon le nombre moyen pondéré d'actions en circulation (hors actions propres) :

1.081.295 au 1er Semestre 2017 ; 1.081.307 au 1er Semestre 2016 ; 1.081.164 à l'Annuel 2016

(4) Selon le nombre moyen pondéré d'actions potentiellement en circulation (y compris ABSA) : 1.127.357 au 1er Semestre 2017 ; 1.127.369 au 1er Semestre 2016 ; 1.127.226 à l'Annuel 2016

2. ETAT DU RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE

En milliers d'euros	1 er Semestre 2017	1 er Semestre 2016	Annuel 2016
RESULTAT NET	600	(3 384)	(6 322)
Différence de conversion	0	(1)	2
Variation de juste valeur des instruments financiers	(42)	49	37
Correction de l'historique des amortissements	-	-	187
Effet d'impôt	14	(16)	(74)
Total des gains et pertes reconnus en capitaux propres, transférables en compte de résultat	(28)	32	152
Avantages accordés au personnel (écarts actuariels)	-	-	13
Effet d'impôt	-	-	(11)
Correction de l'historique des impôts différés passifs	-	-	239
Total des gains et pertes reconnus en capitaux propres, non transférables en compte de résultat	-	-	241
RESULTAT GLOBAL	572	(3 352)	(5 929)
• attribuable aux propriétaires de la société mère • attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle	1 437 (865)	(2 321) (1 031)	(3 486) (2 443)

3. ETAT CONSOLIDE DE LA SITUATION FINANCIERE

ACTIF

En milliers d'euros	30 juin 2017	31 décembre 2016
Immobilisations incorporelles	10 807	11 011
Immobilisations corporelles	46 048	44 534
Immeubles de placement (1)	0	0
Titres mis en équivalence	100	100
Actifs financiers non courants	2 545	2 584
Impôts différés actifs	5 152	5 133
Autres actifs non courants	806	759
TOTAL ACTIFS NON COURANTS	65 458	64 121
Stocks	43 151	43 103
Clients et comptes rattachés	23 239	19 274
Créances d'impôt courant	481	614
Autres actifs courants	28 600	22 898
Instruments dérivés actifs	0	43
Trésorerie et équivalents de trésorerie (2)	2 194	2 837
TOTAL ACTIFS COURANTS	97 665	88 769
Actifs non courants destinés à être cédés (1)	0	1 455
TOTAL ACTIF	163 123	154 345

(1) Voir Note Annexe n°4

(2) La trésorerie nette des concours bancaires courants, figurant au passif, est négative et s'élève à (32.622) milliers d'euros au 30 juin 2017, contre (31.171) milliers d'euros au 31 décembre 2016, soit une variation de (1.451) milliers d'euros sur le premier semestre 2017 (voir TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE NETS CONSOLIDES).

PASSIF

En milliers d'euros	30 juin 2017	31 décembre 2016
Capital Primes Actions propres Réévaluation des instruments financiers Réserves de conversion Autres réserves	5 549 3 950 (196) (11) 90 32 242	5 549 3 950 (206) 10 90 30 776
CAPITAUX PROPRES attribuables aux propriétaires de la société mère	41 624	40 169
CAPITAUX PROPRES attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle	10 739	11 604
TOTAL CAPITAUX PROPRES	52 363	51 773
Provisions pour risques et charges Dettes financières non courantes (2)	2 274 12 312	2 124 11 926
Impôts différés passifs Autres passifs non courants	322 274	370 13
TOTAL PASSIFS NON COURANTS	15 182	14 433
Provisions pour risques et charges Dettes financières courantes (2) (3)	399 41 831	399 46 968
Fournisseurs et comptes rattachés	29 021	26 342
Dettes d'impôt courant Autres passifs courants Instruments dérivés passifs	647 23 617 63	382 13 423 -
TOTAL PASSIFS COURANTS	95 578	87 514
Passifs directement associés à des actifs non courants destinés à être cédés (1)	0	625
TOTAL PASSIF	163 123	154 345

(1) Voir Note Annexe n°4

(2) L'endettement financier net (cf. Note Annexe n°8 – Indicateurs alternatifs de performance) s'élève au total à 51.949 milliers d'euros au 30 juin 2017, contre 56.058 milliers d'euros au 31 décembre 2016. Le ratio d'endettement en % des capitaux propres totaux repasse sous la barre des 100% à 99% au 30 juin 2017, contre 108% au 31 décembre 2016.

(3) Dont 34.816 milliers d'euros de concours bancaires courants au 30 juin 2017, contre 34.008 milliers d'euros au 31 décembre 2016.

4. VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES

En milliers d'euros	Capital	Primes	Actions propres	Réévaluation des	Réserves	CAPITAUX PROPRES	CAPITAUX PROPRES	CAPITAUX PROPRES
			(1)	instruments financiers (2)		Part attribuable aux	Part attribuable	TOTAL
						propriétaires de la société	aux participations
						mère	ne donnant pas le contrôle
Au 1er janvier 2016	5 549	3 950	(287)	(13)	34 450	43 649	14 048	57 697
Dividendes versés						-	-	-
Variation des actions propres			46		(57)	(11)	-	(11)
Impôts différés (3)					19	19	-	19
Effet des variations de périmètre					-	-	-	-
RESULTAT GLOBAL du 1er Semestre 2016				28	(2 350)	(2 321)	(1 031)	(3 352)
Au 30 juin 2016	5 549	3 950	(241)	15	32 062	41 335	13 017	54 352
Dividendes versés						-	-	-
Variation des actions propres			35		(55)	(20)	-	(20)
Impôts différés (3)					18	18	-	18
Effet des variations de périmètre					-	-	-	-
RESULTAT GLOBAL du 2ème Semestre 2016				(5)	(1 159)	(1 164)	(1 413)	(2 577)
Au 31 décembre 2016	5 549	3 950	(206)	10	30 866	40 169	11 604	51 773
Dividendes versés						-	-	-
Variation des actions propres			10		12	22	-	22
Impôts différés (3)					(4)	(4)	-	(4)
Effet des variations de périmètre					-	-	-	-
RESULTAT GLOBAL du 1er Semestre 2017				(21)	1 458	1 437	(865)	572
Au 30 juin 2017	5 549	3 950	(196)	(11)	32 332	41 624	10 739	52 363

(1) Le taux d'autocontrôle est de 0,91% au 30 juin 2017 (contre 1,02% au 31 décembre 2016 et 0,96% au 30 juin 2016).

(2) Part recyclable des réserves liées aux variations de juste valeur des instruments de couverture.

(3) Effet d'impôt rattaché à la variation de valorisation des paiements fondés sur des actions et aux résultats dégagés sur actions propres.

5. TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE NETS CONSOLIDES

En milliers d'euros	1 er Semestre 2017	1 er Semestre 2016	Annuel 2016
RESULTAT NET	600	(3 384)	(6 322)
- Quote-part de résultat des mises en équivalence	0	0	0
- Dotation aux amortissements	4 195	4 197	8 480
- Dotation / (Reprise) relative aux provisions (1)	440	263	2 039
- Plus ou moins-values de cession et variations de juste valeur - Autres charges / (produits) sans incidence sur la trésorerie	(3 232) -	225 -	(1 137) -
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT après coût de l'endettement financier net et impôt	2 003	1 301	3 060
- Coût de l'endettement financier net	1 530	1 676	3 381
- Charge / (Produit) d'impôt	5	784	1 461
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT avant coût de l'endettement financier net et impôt	3 538	3 761	7 902
Impôts payés	(289)	(774)	(1 900)
Variation du Besoin en Fonds de Roulement lié à l'activité	3 473	2 438	8 679
FLUX DE TRESORERIE GENERES PAR L'ACTIVITE	6 722	5 425	14 680
Investissements corporels et incorporels décaissés (2)	(5 590)	(6 251)	(12 075)
Investissements financiers décaissés	0	0	0
Produits encaissés sur cessions d'immobilisations	4 780	95	2 130
Variation des autres actifs financiers	(250)	(365)	(402)
FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS D'INVESTISSEMENT	(1 060)	(6 521)	(10 347)
Augmentation de capital	-	-	-
Dividendes versés aux propriétaires de la société-mère	-	-	-
Nouveaux emprunts contractés (3)	680	1 427	4 085
Remboursements d'emprunts (3)	(6 215)	(4 010)	(7 328)
Intérêts financiers nets versés	(1 587)	(1 699)	(3 329)
Diminution / (Augmentation) des actions propres	10	46	81
FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS DE FINANCEMENT	(7 112)	(4 236)	(6 492)
Effet des variations de change sur la trésorerie	(1)	(1)	-
VARIATION DE TRESORERIE ET DES EQUIVALENTS DE TRESORERIE (4)	(1 451)	(5 333)	(2 159)
Position à l'ouverture	(31 172)	(29 013)	(29 013)
Position à la clôture (4)	(32 623)	(34 346)	(31 172)

(1) A l'exclusion de celles relatives à l'actif circulant. Y compris dépréciation des actifs suite à l'impairment test le cas échéant.

(2) Correspondant à des acquisitions de la période, hors incidence des décalages de décaissement, de 5.598 milliers d'euros au 1er Semestre 2017 (contre 6.050 au 1er Semestre 2016 et 11.533 à l'Annuel 2016).

(3) Comprenant les emprunts bancaires et les autres dettes financières non courantes.

(4) La mise en place effective au premier semestre 2017 de deux contrats d'affacturage (pour Rougier Afrique International et Rougier Sylvaco Panneaux), qui sont retraités en raison de leur caractère « non déconsolidant », entraîne un impact négatif de (1.263) milliers d'euros sur la trésorerie nette et sa variation affichées dans le Tableau des Flux de Trésorerie nets consolidés.

6. INFORMATIONS SECTORIELLES RESUMEES

La présentation de l'information sectorielle résumée, qui est conforme à la norme IFRS 8 – Secteurs opérationnels, se limite aux indicateurs-clés retenus par la Direction Générale. Les secteurs opérationnels présentés dans la segmentation appliquée par Rougier sont des subdivisions des deux grandes branches d'activité du Groupe, complétées du total des activités propres aux holdings et d'activités diverses ne constituant pas des secteurs opérationnels (comprenant l'activité liée aux immeubles de placement qui a pris fin au 1er semestre 2017 avec la cession du dernier immeuble concerné : cf. Note Annexe n°4). Pour rappel, la branche d'activité 'Forêts de plantations' est sans incidence sur les indicateurs-clés retenus car consolidée par mise en équivalence.

En milliers d'euros	Exploitation de forêts naturelles, industries de transformation du bois et commerce international
1 er SEMESTRE 2017	Gabon	Cameroun	Congo + RCA	International Commerce	Importation et distribution de bois en France	Holdings & divers	inter – secteurs Opérations	TOTAL
Chiffre d'affaires niveau secteur - Opérations inter-secteurs	23 921 (15 895)	17 231 (16 920)	10 581 (10 581)	51 550 (1 381)	17 739 (395)	2 006 (1 872)	(47 044) 47 044	75 984 -
Chiffre d'affaires niveau Groupe	8 026	311	0	50 169	17 344	134	-	75 984
Dotation aux amortissements Résultat opérationnel (2) dont impairment test	(2 179) 144	(1 111) (312)	(658) 7	(34) 256	(70) 151	(143) 2 484	- -	(4 195) 2 730 -
Investissements de la période (1)	3 330	935	1 184	41	73	35	-	5 598

En milliers d'euros	Exploitation de forêts naturelles, industries de transformation du bois et commerce international
1 er SEMESTRE 2016	Gabon	Cameroun	Congo + RCA *	International Commerce	Importation et distribution de bois en France	Holdings & divers *	inter – secteurs Opérations	TOTAL
Chiffre d'affaires niveau secteur - Opérations inter-secteurs	24 058 (17 118)	18 006 (17 668)	11 108 (11 083)	55 554 (967)	16 734 (373)	2 210 (1 922)	(49 131) 49 131	78 539 -
Chiffre d'affaires niveau Groupe	6 940	338	25	54 587	16 361	288	-	78 539
Dotation aux amortissements Résultat opérationnel (2) dont impairment test	(2 178) (1 471)	(1 190) 4	(578) 725	(22) 356	(61) 79	(168) (290)	- (3)	(4 197) (600) -
Investissements de la période (1)	3 074	1 885	1 016	81	55	75	(136)	6 050

* Présentation retenue au premier semestre 2016 retraitée conformément à l'annuel 2016, soit reclassement de la contribution de la RCA du secteur 'Holdings et divers' vers le secteur 'Congo + RCA' anciennement limité au seul Congo (impacts en résultat opérationnel et investissements de la période)

En milliers d'euros		Exploitation de forêts naturelles, industries de transformation du bois et commerce international				Holdings & divers	inter – secteurs Opérations	TOTAL
ANNUEL 2016	Gabon	Cameroun	Congo + RCA	International Commerce	Importation et distribution de bois en France
Chiffre d'affaires niveau secteur - Opérations inter-secteurs	45 832 (32 811)	35 606 (35 058)	21 706 (21 658)	109 177 (2 351)	29 278 (890)	4 382 (3 774)	(96 452) 96 452	149 439 -
Chiffre d'affaires niveau Groupe	13 021	548	48	106 826	28 388	608	-	149 439
Dotation aux amortissements Résultat opérationnel (2) dont impairment test	(4 467) (254)	(2 336) (3 265) (1 600)	(1 194) 744	(45) 1 097	(122) 77	(316) 812	- -	(8 480) (789) (1 600)
Investissements de la période (1)	4 722	3 231	3 366	123	124	103	(136)	11 533

(1) Total des acquisitions de la période hors incidence des décalages de décaissements. Hors éléments financiers le cas échéant.

(2) Dont impact des cessions d'immeubles de placement du secteur Holding & divers :

• 1 er SEMESTRE 2017 : plus-value en résultat opérationnel de 3.269 milliers d'euros (immeuble d'Ivry-sur-Seine positionné au bilan en actifs destinés à être cédés au 31 décembre 2016)
• 1 er SEMESTRE 2016 : néant
• ANNUEL 2016 : plus-value en résultat opérationnel de 1.342 milliers d'euros (immeuble de La Pallice port de La Rochelle)

7. ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDES

NOTE 1 - Généralités

ROUGIER S.A., société mère du Groupe, est une société anonyme à Conseil d'administration.

Le siège social est domicilié au 155, avenue de La Rochelle à Niort (79). La société est immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Niort sous le numéro B 025.580.143. L'action Rougier est cotée sur EURONEXT GROWTH Paris (système multilatéral de négociation, dont l'ancienne dénomination était ALTERNEXT) ; son code ISIN est FR0000037640 et son code mnémonique est ALRGR.

Depuis le transfert de cotation vers Alternext en août 2012, en application du cadre légal et réglementaire de ce marché présentant des obligations allégées en termes d'information, les comptes consolidés intermédiaires au 30 juin de Rougier ne sont plus soumis à un examen limité par les commissaires aux comptes du Groupe. Rougier a décidé de continuer à établir ses comptes consolidés selon le référentiel IFRS.

Le Conseil d'administration a arrêté le 3 octobre 2017 les états financiers consolidés résumés au 30 juin 2017 et a donné son autorisation à leur publication.

NOTE 2 - Règles et méthodes comptables

Les états financiers consolidés intermédiaires résumés du Groupe ROUGIER ont été préparés en conformité avec la norme IAS 34 - Information financière intermédiaire. Ces états financiers résumés ne comprennent pas l'ensemble des informations demandées pour les états financiers annuels et doivent être lus en relation avec les états financiers du Groupe pour l'exercice clos le 31 décembre 2016. Les états financiers consolidés sont préparés sur la base du coût historique à l'exception des éléments évalués à la juste valeur, le cas échéant, et décrits dans cette annexe.

Principes généraux appliqués et déclaration de conformité

Les états financiers consolidés du Groupe sont établis en conformité avec les normes comptables internationales (normes IFRS) et interprétations telles qu'adoptées par l'Union européenne au 30 juin 2017. Les normes adoptées par l'Union Européenne sont consultables sur le site internet de la Commission Européenne :

http://ec.europa.eu/finance/accounting/ias/index_fr.htm

Normes, interprétations et amendements à des normes existantes d'application obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017

Aucune nouvelle norme, interprétation ou amendement applicables de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017 n'a été adopté par l'Union Européenne au 30 juin 2017.

Normes, interprétations et amendements à des normes existantes applicables par anticipation

Les nouvelles normes, interprétations et amendements à des normes existantes et applicables aux périodes comptables ouvertes à compter du 1er janvier 2018, ou postérieurement, n'ont pas été adoptés par anticipation par le Groupe au 30 juin 2017 :

• Amendements IAS 7 : Information liée aux activités de financement
• Amendements IAS 12 : Comptabilisation d'actifs d'impôt différé au titre de pertes latentes

• Améliorations annuelles : Améliorations annuelles des normes IFRS cycle 2014-2016

• IFRS 9 Instruments financiers : Nouvelle norme sur la comptabilisation et l'évaluation des instruments financiers

• IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec les clients : Nouvelle norme sur la reconnaissance du revenu
• Amendements à IFRS 15 : Clarifications dans l'application d'IFRS 15
• IFRS 16 Contrats de locations : Nouvelles normes sur la comptabilisation des contrats de location
• Amendements IFRS 2 : Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions
• Amendements IFRS 4 : Interactions entre IFRS 4 et IFRS 9
• Améliorations annuelles : Améliorations annuelles des normes IFRS cycle 2014-2016
• IFRIC 22 Transactions en monnaies étrangères et contrepartie anticipée : Transactions en monnaie étrangère et avances versées ou reçues non remboursables
• IFRIC 23 Incertitude relative aux traitements fiscaux : Clarifications concernant la comptabilisation des incertitudes relatives aux impôts sur le résultat

La norme IFRS 15 - Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec des clients, applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, n'a pas été appliquée par anticipation. Le Groupe a cependant engagé des travaux préparatoires permettant d'analyser les impacts de la première adoption.

Estimations et hypothèses

La préparation de comptes consolidés conformes aux normes IFRS nécessite la prise en compte par la Direction d'hypothèses et d'estimations qui affectent les montants d'actifs et de passifs figurant au bilan, les actifs et les passifs éventuels mentionnés dans l'Annexe, ainsi que les produits et les charges du compte de résultat. Ces estimations et hypothèses sont effectuées sur la base d'une expérience passée et de divers autres facteurs dans le contexte actuel de l'environnement économique et financier qui rend difficile l'appréhension des perspectives d'activité. Il est possible que les montants effectifs soient différents des estimations et des hypothèses retenues.

NOTE 3 - Périmètre de consolidation

Aucun mouvement de périmètre n'a eu lieu lors du premier semestre de l'année 2017.

NOTE 4 - Actifs non courants destinés à être cédés et passifs directement associés

Suite à la cession de l'immeuble d'IVRY-SUR-SEINE (banlieue de Paris) en date du 19 avril 2017, il n'y a plus d'actifs non courants destinés à être cédés et de passifs directement associés à la clôture du au 30 juin 2017.

Le prix de cession de l'immeuble est de 4.752 milliers d'euros, dont 3.000 milliers d'euros ont été affectés à des remboursements partiels anticipés d'emprunts qui avaient été contractés par Rougier SA.

La plus-value réalisée s'élève avant impôts à 3.269 milliers d'euros, montant enregistré en produits opérationnels non courants dans le compte de résultat.

Y compris les impacts d'impôts (dont 625 milliers d'euros de reprise d'impôts différés passifs qui avaient été positionnés au 31 décembre 2016 en bas de bilan en Passifs directement associés à des actifs non courants destinés à être cédés), la plus-value réalisée s'élève à 3.894 milliers d'euros.

NOTE 5 – Tests de dépréciation

Aucun indice significatif de perte de valeur supplémentaire n'a été identifié au 30 juin 2017, y compris sur les Unités Génératrices de Trésorerie considérées comme sensibles au 31 décembre 2016, compte tenu en outre de la durée nécessaire pour mesurer l'impact des mesures prises. En conséquence, aucune dépréciation complémentaire n'a été comptabilisée au 30 juin 2017 par la Direction du Groupe.

NOTE 6 - Actifs et passifs éventuels

A la connaissance du Groupe, il n'existe actuellement aucun fait exceptionnel, litige ou élément susceptible d'avoir ou d'avoir eu de façon substantielle dans un passé récent des impacts sur son patrimoine, sa situation financière ou son résultat, qui ne soit pas pris en compte dans les comptes consolidés intermédiaires arrêtés au 30 juin 2017.

NOTE 7 - Evénements postérieurs à la clôture

Entre la date de clôture du 30 juin 2017 et la date du Conseil d'administration ayant arrêté les comptes semestriels, différents évènements ont été enregistrés par la Société :

• Le 17 juillet 2017, versement d'une avance d'actionnaires par CDC Gabon pour 1,750 million d'euros en faveur de Rougier Afrique International ;
• Le 24 juillet 2017, encaissement par Rougier Afrique International de la première tranche de 5 millions d'euros, sur l'emprunt d'un montant total de 15 millions d'euros sur 10 ans, assorti d'une période de franchise en capital de trois ans conclu avec Proparco, filiale de l'Agence Française de Développement (AFD) en date du 12 mai 2017 ;
• Courant juillet 2017, confirmation de compensation entre les crédits de TVA et les dettes fiscales au Cameroun pour un montant total de près de 2 millions d'euros
• Le 15 septembre 2017, signature d'une convention d'établissement d'une durée de 5 ans avec la République du Congo portant divers avantages fiscaux en contrepartie d'engagements d'investissements et de création d'emplois.

Aucun autre événement significatif risquant de modifier les états financiers semestriels consolidés présentés n'est intervenu entre la date de clôture des comptes au 30 juin 2017 et la date du 3 octobre 2017 à laquelle s'est tenu le Conseil d'administration ayant arrêté ces comptes.

NOTE 8 – Définition des indicateurs alternatifs de performance (IAP)

Le Groupe utilise pour le suivi de sa performance, et plus généralement dans sa communication financière, des indicateurs relativement usuels mais non définis par les normes comptables.

La définition de ces indicateurs est explicitée ci-dessous, de même que leurs modalités de calcul par référence aux lignes des états financiers consolidés du Groupe.

Les indicateurs retenus par le Groupe et leurs modalités de calcul sont identiques par rapport aux exercices de référence du 31 décembre 2016 et du 30 juin 2016.

EBITDA

(Earnings before Interest, Taxes, Depreciation, and Amortization)

Cet indicateur de mesure du résultat opérationnel du Groupe avant amortissements et provisions et avant impact des opérations non courantes, s'obtient à partir du résultat opérationnel courant affiché dans le compte de résultat consolidé, diminué de l'impact des dotations aux amortissements et aux provisions.

En milliers d'euros	30/06/2017	30/06/2016	31/12/2016
Résultat opérationnel courant	7	(378)	172
− Dotation aux amortissements	4 195	4 197	8 480
− Dotation aux provisions	2	266	279
EBITDA	4 204	4 085	8 931

ENDETTEMENT FINANCIER NET

Cet indicateur de suivi de l'endettement du Groupe s'obtient à partir du total des dettes financières courantes et non courantes figurant au passif du bilan consolidé, constituant l'endettement financier brut, diminué de l'impact de la trésorerie et des équivalents de trésorerie figurant à l'actif du bilan consolidé.

En milliers d'euros	30/06/2017	31/12/2016
Dettes financières non courantes *	12 312	11 926
Dettes financières courantes * dont Concours bancaires courants	41 831 34 816	46 968 34 008
ENDETTEMENT FINANCIER BRUT	54 143	58 895
− Trésorerie et équivalents de trésorerie	(2 194)	(2 837)
ENDETTEMENT FINANCIER NET	51 949	56 058

* pour plus d'informations sur la décomposition de ces lignes de bilan, se référer à la Note 23.1 – Dettes financières, figurant dans l'annexe aux comptes consolidés de l'année 2016.

ATTESTATION DES RESPONSABLES DU RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL

Nous attestons, qu'à notre connaissance, les comptes consolidés résumés pour le semestre écoulé sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport semestriel d'activité présente un tableau fidèle des évènements importants survenus pendant les six premiers mois de l'exercice et de leur incidence sur les comptes semestriels, ainsi qu'une description des principaux risques et des principales incertitudes pour les six mois restants de l'exercice.

Paris, le 3 octobre 2017

Eric-Bastien BALLOUHEY Marie-Yvonne CHARLEMAGNE

Directeur Général Directeur Général Délégué

Société Anonyme à Conseil d'administration au Capital de 5 549 144 €

Siège social : 155, avenue de La Rochelle B.P. 8826, 79028 NIORT CEDEX 09

RCS NIORT B 025.580.143