Annual Report • Mar 5, 2018
Annual Report
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2017


| RAPPORT DE GESTION | 4 |
|---|---|
| 1- Environnement économique et financier 2- L'activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine 3- Les résultats financiers 4- Facteurs de risques 5- Procédures de contrôle interne et de gestion des risques 6- Evolution des filiales et des participations |
5 7 8 19 63 75 |
| 7- Responsabilité Sociétale et Environnementale de l'entreprise 8- Rapport de l'organisme tiers indépendant sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion Annexe |
76 108 113 |
| COMPTES INDIVIDUELS | 114 |
| Bilan Hors-Bilan Compte de Résultat Annexes |
117 119 120 121 |
| COMPTES CONSOLIDES | 172 |
| 1- Cadre général 2- Etats financiers consolidés 3- Notes annexes aux états financiers |
174 183 190 |
| RAPPORT SUR LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE | 286 |
| RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS | 311 |
| RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES | 318 |
| RAPPORT SPECIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES | 326 |
| ATTESTATION DES RESPONSABLES DE L'INFORMATION | 336 |
| DESCRIPTIF DU PROGRAMME DE RACHAT DE SES PROPRES CERTIFICATS COOPERATIFS D'INVESTISSEMENT |
337 |
| PROJETS DE RESOLUTIONS | 340 |
A/ Risque de Crédit B/ Risque de Marché C/ Gestion du bilan D/ Risques opérationnels E/ Risques juridiques F/ Risques de non-conformité G/ Autres risques
8 - Rapport de l'organisme tiers indépendant sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion
-Tableau des résultats financiers des 5 derniers exercices
Malgré une année sous haute tension avec des élections à risque en Europe, un président américain dont on pouvait craindre une politique imprévisible et une expansion en Chine qui s'essoufflait, la croissance mondiale 2017 a connu une réelle embellie (+ 3,7 %). Cette tendance devrait se poursuivre en 2018, sans accélération par rapport au rythme constaté l'année passée. Ainsi, la croissance mondiale connait une expansion à un rythme proche de 4 % l'an, un niveau inédit depuis 2010, en étant largement diffusée à l'ensemble des principales zones économiques. L'inflation globale devrait s'accélérer tant dans les pays développés que dans les pays émergents pour s'établir à 1,7 % en 2018 avant de se rapprocher de 2 % à moyen terme.
Aux Etats-Unis, la croissance atteint 2,3 % en 2017, portée principalement par une dynamique favorable de créations d'emploi et une reprise modérée de l'investissement des entreprises. La réforme fiscale votée par le Congrès, visant à initier une série de baisse d'impôts, devrait avoir un impact positif sur la demande interne et donc sur la croissance américaine. A plus long terme, la croissance américaine devrait ralentir et atteindre un niveau proche de 1,8 %.
Dans les pays émergents, la croissance s'est accélérée en 2017 (+ 4,7 %) grâce à la stabilisation de la Chine et une dynamique encore forte en Inde. Ainsi, le ralentissement chinois parait sous contrôle même si cela se fait au prix d'une montée de l'endettement. La remontée du prix des matières premières et le raffermissement de la demande mondiale vont continuer de soutenir les pays émergents avec notamment une reprise « en pente douce » en Russie et au Brésil. Les risques géopolitiques attachés à la Corée du Nord, à la situation au Moyen Orient ainsi qu'à la politique commerciale américaine pourraient modifier la trajectoire de croissance des pays émergents.
La zone euro voit sa reprise s'intensifier (+ 2,1 % en 2017 contre + 1,8 % en 2016) avec un enchaînement vertueux entre les créations d'emplois, la génération de revenu et la consommation. La convergence des cycles entre les pays membres permet de redynamiser les échanges (intra régionaux) dans une zone commercialement très intégrée, de quoi générer des effets d'entraînement positifs et ainsi maintenir un rythme de croissance solide, supérieur à 2 %. L'accélération des créations d'emplois attendues en Europe devrait contribuer à l'amélioration des fondamentaux. La confiance en hausse, la rentabilité accrue des entreprises et les conditions financières très accommandantes forment un cocktail très favorable pour l'investissement des entreprises. Cependant, les perspectives à moyen terme restent modérées. Ainsi, la croissance potentielle prévue est freinée par la faiblesse de la productivité, l'évolution défavorable de la démographie et dans certains pays, le surendettement privé et public.
La croissance française s'inscrit en progression de 1,8 % en 2017 notamment liée à la baisse de l'euro, aux taux d'intérêts bas et à une baisse du prix de l'énergie. Cette reprise devrait se poursuivre en 2018, soutenue notamment par une consommation des ménages en hausse (+ 1,6 %). En 2018, le revenu disponible brut en valeur continuerait de progresser (+ 2,6 %), porté notamment par une progression encore soutenue des effectifs, en dépit de l'arrêt de la prime à l'embauche PME et d'un moindre effet du CICE. Les évolutions récentes du marché de l'emploi témoignent d'ailleurs d'une meilleure dynamique : augmentation de 1,3 % de l'emploi salarié privé au 3ème trimestre, accélération de la hausse des salaires au cours des derniers trimestres (+ 2,1 % au 2ème trimestre, contre + 1,2 % en 2016) et poursuite des créations d'emplois permettant une lente décrue du taux de chômage qui atteindrait 9,0 % en 2018 (contre 9,3 % en 2017). Enfin, le retour de l'inflation resterait assez timide (1,2 % en moyenne annuelle en 2018), ce qui permettrait des gains de pouvoir d'achat assez stables.
L'économie normande reprend des couleurs. Le taux de chômage s'établit à 9,5 % de la population en 2017 contre 10 % en 2016. Économie particulièrement tournée vers l'international, la Normandie réalise 35 % de son PIB à l'export. De par ses spécificités industrielles, elle figure sur le podium des régions françaises pour de nombreux produits tels que les produits pétroliers, chimiques ou encore agricoles et agroalimentaires. La région Normandie s'engage sur des projets d'envergure pour devenir une région incontournable en matière d'énergies marines renouvelables, d'éco-mobilité et d'équipements de santé.
La croissance mondiale semble s'inscrire dans un cycle long et assez solide, entretenu par des politiques économiques et budgétaires. Le rôle des nouvelles technologies est prépondérant. Toutefois, des incertitudes pèsent sur ce scénario : un risque de retournement conjoncturel aux Etats-Unis, après une expansion de près de 8 ans, le risque d'un ralentissement chinois plus marqué que prévu, ou encore l'incertitude liée au contexte électoral en Europe (Espagne, Italie, Allemagne).
Portés par une croissance mondiale solide et harmonisée, les indices boursiers mondiaux ont conclu l'année 2017 sur des performances remarquables.
Les marchés actions ont battu de nouveaux records aux Etats-Unis et les indices européens se sont rapprochés de leur plus haut historique dans un contexte de volatilité quasiment absente. En effet l'indice Dow Jones a progressé de 25,08 % sur l'année, dépassant en décembre, pour la première fois de son histoire, les 24 000 points, porté par la réforme fiscale de Donald Trump. L'indice Nasdaq dopé par le dynamisme des GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) a progressé de 28,24 %, approchant les 7 000 points. Malgré un retard en début d'année, ce sont les actions japonaises qui ont fourni la plus belle surprise : la place nippone s'est hissée à des niveaux inédits depuis vingt-cinq ans, grâce à la forme retrouvée de ses entreprises et de Wall Street. L'indice Nikkei s'est apprécié de 19,10 %.
L'indice MSCI Monde, qui est un bon baromètre de la performance des bourses mondiales, a réalisé une performance positive chaque mois de l'année 2017. Il s'agit d'une première depuis l'existence de cet indice.
La FED a promis une normalisation monétaire plus soutenue et a réaffirmé l'idée que les taux d'intérêts allaient continuer à remonter. Ainsi la réserve fédérale américaine a augmenté, pour la cinquième fois en 2 ans, la fourchette du taux d'intervention de 1,25 % à 1,50 %. Un point de vigilance est à observer quant à une éventuelle erreur de politique monétaire se traduisant par une remontée brutale des taux longs et, d'autre part, un retournement du marché actions américain.
En revanche, côté Europe, la BCE a décidé de ne pas modifier sa politique monétaire. Les taux directeurs restent à leur niveau actuel : 0 % pour les opérations principales de refinancement, 0,25 % pour le taux de facilité de crédit et -0,4 % pour le taux de dépôt. La BCE a confirmé que le processus de normalisation serait lent et que la croissance serait très progressive.
Malgré un léger ralentissement au printemps, la demande de crédit habitat a atteint un nouveau niveau record en 2017. Cette dynamique continue d'être portée par un contexte de taux bas qui bénéficie majoritairement aux crédits hors renégociations. La baisse de la part des renégociations au sein de la production de crédits à l'habitat se poursuit (20 % en Novembre 2017 vs 30 % en Novembre 2016)
En Europe et en France, la croissance des crédits à la consommation s'accentue, majoritairement portée par les prêts amortissables (+ 6 %) et les crédits type LOA, LLD et autres leasings (+ 35,2 %). La progression des crédits aux ménages en France (+ 5,7 %) est cependant inférieure à celle de la zone euro, en raison du vif essor en Italie et en Espagne.
Depuis 2014 et du fait de la baisse des rendements, les Français se sont désintéressés des supports d'épargne classique, notamment des livrets ainsi que de l'assurance-vie. Le début de l'année 2017 a vu une progression fulgurante des encours des dépôts à vue avec augmentation de plus de 19 milliards d'euros durant le premier trimestre 2017. Le taux d'épargne des ménages serait en léger repli en 2018, à 14,2 % après 14,5 % en 2017. Ces niveaux restent relativement stables à des niveaux élevés. Ils s'expliquent notamment par un comportement d'épargne de précaution face au niveau du chômage, à des perspectives de croissances mitigées, aux incertitudes géopolitiques et aux inquiétudes sur les niveaux futurs des retraites. Les placements en assurance-vie et sur le PEL ont clairement décliné, au profit des livrets bancaires, dont la collecte nette est devenue positive.
La collecte atteint 15,3 milliards d'euros en progression de 5 % malgré un contexte de taux adverse et pénalisant pour les épargnants.
L'activité crédit est toujours très orientée à la hausse avec des réalisations à moyen et long termes à 2,9 milliards d'euros soit une progression de + 24 %.
L'assurance dommages continue d'être dans une bonne dynamique en progressant de 4,8 % et avec la commercialisation de plus de 36 000 nouveaux contrats. On peut noter une très belle contribution à la production 2017 des contrats Habitation (+ 15,7 %) et Automobile (+ 13,5 %).
L'assurance des personnes a connu une belle évolution notamment dû à l'essor de la garantie obsèques (+ 37,7 %).
Les comptes annuels sont présentés conformément aux réglementations en vigueur pour les établissements financiers et en application des instructions diffusées par Crédit Agricole SA.
| COMPTES INDIVIDUELS : BILAN AU 31 DECEMBRE 2017 (En milliers d'euros) | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| ACTIF | 31/12/2017 | 31/12/2016 PASSIF | 31/12/2016 | ||||||
| Opérations interbancaires et assimilées | 220 035 | 184 326 Opérations interbancaires et assimilées | 26 786 | 4 126 | |||||
| Opérations internes au Crédit Agricole | 996 812 | 749 937 Opérations internes au Crédit Agricole | 7 431 442 | 7 444 111 | |||||
| Opérations avec la clientèle | 11 401 622 | 10 251 299 Comptes créditeurs de la clientèle | 4 181 046 | 3 855 376 | |||||
| Opérations sur titres | 1 152 706 | 1 109 070 Dettes représentées par un titre | 1 216 675 | 208 301 | |||||
| Valeurs immobilisées | 1 148 227 | 1 133 570 Comptes de régularisation et passifs divers | 255 922 | 238 174 | |||||
| Actions propres | 483 | 477 Provisions et dettes subordonnées | 241 023 | 241 641 | |||||
| Comptes de régularisation et actifs divers | 289 335 | 328 700 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) | 25 100 | 23 100 | |||||
| Capitaux propres hors FRBG | 1 831 226 | 1 742 550 | |||||||
| TOTAL ACTIF | 15 209 220 | 13 757 379 TOTAL PASSIF | 15 209 220 | 13 757 379 |
Les provisions et dettes subordonnées sont stables sur l'exercice à 241 millions d'euros (- 0,26 %).
Les capitaux propres hors FRBG progressent de 88,7 millions d'euros par la mise en réserves d'une partie du résultat de l'exercice 2017. Les réserves atteignent ainsi 1 453,7 millions d'euros à fin décembre 2017, contre 1 366,4 millions d'euros à fin décembre 2016.
| En € | Total net versé | Taux d'intérêt net ou Dividende net |
|---|---|---|
| Intérêts parts sociales | 930 925,12 | 1,75 % |
| Dividendes CCI | 5 764 406,67 * | 5,49 € |
| Dividendes CCA | 8 311 607,46 | 5,49 € |
* Les dividendes attachés aux CCI détenus en propre par la Caisse Régionale Normandie-Seine (dans le cadre du contrat de liquidité) ont été affectés en report à nouveau pour un montant de 19 956,15 euros.
En application des articles L.441-6-1 et D. 441-4 du Code de Commerce, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine présente ci-après les informations sur les délais de paiement des fournisseurs et clients.
| Article D. 441 I. 1° : Factures reçues non réglées à la | Article D. 441 I. 2° : Factures émises non réglées à la | |||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| date de clôture de l'exercice dont le terme est échu | date de clôture de l'exercice dont le terme est échu | |||||||||||
| 0 jour (indicatif) |
1 à 30 jours |
31 à 60 jours |
61 à 90 jours |
91 jours et plus |
Total (1 jour et plus) |
0 jour (indicatif) |
1 à 30 jours |
31 à 60 jours |
61 à 90 jours |
91 jours et plus |
Total (1 jour et plus) |
|
| (A) Tranches de retard de paiement | ||||||||||||
| Nombre de factures concernées |
139 | 11 | 29 | |||||||||
| Montant total des factures concernées TTC (K€) |
3 183 | 222 | 57 | 21 | 28 | 328 | 438 | 53 | 6 | 52 | 36 | 146 |
| Pourcentage du montant total des achats TTC de l'exercice |
3,12% | 0,22% | 0,06% | 0,02% | 0,03% | 0,33% | ||||||
| Pourcentage du chiffre d'affaires TTC de l'exercice |
0,09% | 0,01% | 0,00% | 0,01% | 0,01% | 0,03% | ||||||
| (B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées | ||||||||||||
| Nombre des factures exclues |
||||||||||||
| Montant total des factures exclues |
||||||||||||
| (C) Délais de paiement de référence utilisés (contractuel ou délai légal - article L. 441-6 ou article L. 443-1 du code de commerce) | ||||||||||||
| Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement |
Délais légaux (préciser) : 30 jours date de facture | Délais légaux (préciser) : 30 jours date de facture |
Factures reçues et émises non réglées à la date de clôture de l'exercice dont le terme est échu
Factures reçues et émises ayant connu un retard de paiement au cours de l'exercice
| Article D. 441-II : Factures reçues ayant connu un retard de paiement au cours de l'exercice |
Article D. 441-II : Factures émises ayant connu un retard de paiement au cours de l'exercice |
|||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 0 jour (indicatif) |
1 à 30 jours |
31 à 60 jours |
61 à 90 jours |
91 jours et plus |
Total (1 jour et plus) |
0 jour (indicatif) |
1 à 30 jours |
31 à 60 jours |
61 à 90 jours |
91 jours et plus |
Total (1 jour et plus) |
|
| (A) Tranches de retard de paiement | ||||||||||||
| Nombre cumulé de factures concernées |
12 205 | 5 158 | 8 | 89 | ||||||||
| Montant cumulé des factures concernées TTC (K€) |
74 334 | 18 242 | 3 229 | 1 306 | 1 253 | 24 030 | 156 | 1 834 | 606 | 6 | 8 | 2 454 |
| Pourcentage du montant total des achats TTC. de l'exercice |
72,96% | 17,91% | 3,17% | 1,28% | 1,23% | 23,59% | ||||||
| Pourcentage du chiffre d'affaires TTC de l'exercice |
0,03% | 0,37% | 0,12% | 0,00% | 0,00% | 0,49% | ||||||
| (B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées | ||||||||||||
| Nombre des factures exclues |
||||||||||||
| Montant total des factures exclues |
||||||||||||
| (C) Délais de paiement de référence utilisés (contractuel ou délai légal - article L. 441-6 ou article L. 443-1 du code de commerce) | ||||||||||||
| Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement |
Délais légaux (préciser) : 30 jours date de facture | Délais légaux (préciser) : 30 jours date de facture |
Le délai moyen de règlement des factures fournisseurs est d'environ 26 jours.
En application de la loi ECKERT, les informations relatives aux comptes en déshérence sont les suivantes :
| Nombre de comptes inactifs | 10 132 |
|---|---|
| Montant des comptes inactifs (en euros) | 6 554 295,63 |
| Nombre de comptes remontés à la CDC | 1 268 |
| Montant des comptes remontés à la CDC (en euros) | 1 824 934,77 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Intérêts et produits assimilés | 300 155 | 328 802 |
| Intérêts et charges assimilées | -132 151 | -146 129 |
| Revenus des titres à revenu variable | 33 076 | 24 393 |
| Commissions Produits | 172 476 | 179 436 |
| Commissions Charges | -31 749 | -29 112 |
| Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de négociation |
852 | 803 |
| Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de placement et assimilés |
13 298 | 3 475 |
| Autres produits d'exploitation bancaire | 6 734 | 8 609 |
| Autres charges d'exploitation bancaire | -2 350 | -2 299 |
| PRODUIT NET BANCAIRE | 360 341 | 367 978 |
| Charges générales d'exploitation | -206 811 | -203 352 |
| Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles |
-11 394 | -9 824 |
| RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION | 142 136 | 154 802 |
| Coût du risque | -6 153 | -6 765 |
| RESULTAT D'EXPLOITATION | 135 983 | 148 037 |
| Résultat net sur actifs immobilisés | - 540 | -1 858 |
| RESULTAT COURANT AVANT IMPOT | 135 443 | 146 179 |
| Résultat exceptionnel | 1 973 | |
| Impôts sur les bénéfices | -29 763 | -43 855 |
| Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées | -2 000 | -2 000 |
| RESULTAT NET DE L'EXERCICE | 103 680 | 102 297 |
| Coefficient d'exploitation | 60,6 % | 57,9 % |
L'activité des établissements bancaires se mesure par le Produit Net Bancaire (PNB), différence entre les produits financiers et accessoires et les charges financières. Le PNB s'établit à 360,3 millions d'euros, en retrait de 2,1 %, soit -7,6 millions d'euros sur un an toujours pénalisé par le contexte de taux bas associé au mouvement de réaménagement sur le crédit habitat et par les taux anormalement élevés de l'épargne règlementée.
Ainsi, les Produits nets d'intérêts et revenus assimilés, principale composante du PNB avec 168 millions d'euros sont en retrait de 8,0 % (- 14,7 millions d'euros) lié notamment à l'impact défavorable de la simplification de la structure du Groupe Crédit Agricole (Projet Eureka) à hauteur 5,8 millions d'euros. Il convient toutefois de noter l'effet favorable de la provision Epargne Logement à hauteur de 9,6 millions d'euros.
Les produits nets de commissions, à 140,7 millions d'euros (- 6,4 %) enregistrent la rémunération versée par Crédit Agricole SA pour le placement des produits d'épargne ainsi que celles relatives à la vente de produits et services à la clientèle. Ils sont défavorablement impactés par la baisse des coûts sur la liquidité et par la non récurrence de la commission de 6,6 millions d'euros sur le cautionnement habitat versée le premier trimestre 2016.
Les produits nets sur opérations financières sont en progression de 65,0 % sur un an, soit + 18,6 millions d'euros principalement sous la forte hausse des dividendes sur participations (+ 8,7 millions d'euros), des externalisations de plus-values (+ 8,8 millions d'euros) et du jeu des dotations/reprises sur le portefeuille de placements (+ 1,1 millions d'euros).
Les charges de fonctionnement nettes à 218,2 millions d'euros (*) enregistrent une progression de 2,4 % sur un an au travers d'une évolution différenciée de ses composantes.
Ainsi, les frais de personnel s'établissent à 130,8 millions d'euros en augmentation de 1,3 % (+ 1,7 millions d'euros). Ils intègrent l'incidence de l'augmentation des effectifs pour un montant de 3,7 millions d'euros mais aussi le retrait de 2 millions d'euros de l'intéressement/participation du fait de l'anticipation du nouveau système de rémunération des collaborateurs. Les autres frais administratifs s'établissent quant à eux à 76 millions d'euros en hausse de 2,4 % (+ 1,8 millions d'euros) sous le double effet de la hausse des dépenses technologiques (+ 1,9 millions d'euros) et des autres charges d'exploitation notamment liées au projet d'entreprise.
Les dotations aux amortissements s'élèvent à 11,1 millions d'euros en augmentation de 12,5 % sur un an et les dépréciations d'immobilisations s'établissent à 0,3 million d'euros du fait d'éléments non récurrents (droit au bail).
Les évolutions respectives du PNB et des charges de fonctionnement conduisent à un retrait de 12,7 millions d'euros du résultat brut d'exploitation qui s'établit à 142,1 millions d'euros. Le coefficient d'exploitation s'affiche à 60,6 % en hausse de 2,7 points par rapport à 2016.
(*) Pour se conformer à la législation, il convient de noter que les dépenses, comptabilisées dans les comptes individuels, non déductibles au titre de l'article 39-4 du Code Général des Impôts s'élèvent à 28 872 €.
Le coût du risque s'établit à 6,2 millions avec une diminution de 0,6 million d'euros sur un an (- 9 %) au travers d'une bonne maîtrise des risques crédit illustrée par un taux de défaut en principal à 1,54 % inférieur à la moyenne sectorielle.
La dotation au FRBG reste stable à 2 millions d'euros
Grâce à un coût du risque maîtrisé et une diminution de la pression fiscale, le résultat net de l'exercice s'élève ainsi à 103,7 millions d'euros, en progression de 1,4 % par rapport au 31 décembre 2016.
Le lancement du projet d'entreprise « Réinventons ensemble Crédit Agricole Normandie-Seine » a été le fait marquant de l'année 2017. Dans notre monde en perpétuel mouvement, l'objectif de ce projet est d'accompagner nos clients et de faire évoluer les métiers de la Caisse Régionale afin d'assurer l'excellence et la sécurité des pratiques de la banque à horizon 2020 et 2025. L'essence de ce projet est résumée en 5 grandes valeurs : Proximité, Innovation, Confiance, Compétence, Simplicité.
Plusieurs grands projets ont déjà été mis en œuvre ou vont aboutir début 2018
Deux points de vigilance sont à observer pour l'année 2018 : les réformes fiscales qui risquent de fragiliser les encours et de limiter la nouvelle collecte, et la confirmation de l'ouverture à la concurrence de l'Assurance Emprunteur.
* Les PEL et CEL ouverts à compter du 1er Janvier 2018 entrent dorénavant dans le champ des placements fiscalisés. Ainsi, ils sont soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique dès la première année ainsi qu'aux prélèvements sociaux qui ont augmenté de 1,7 point. De plus, ils ne bénéficieront plus de la prime d'Etat en cas de prêt, cette dernière étant supprimée.
* Le futur projet de loi du ministre de l'économie, Bruno Le Maire, visant à promouvoir la croissance et la transformation des entreprises risque d'être riche en nouveautés pour les épargnants :
Depuis plusieurs années, le gouvernement lance des réformes sur l'assurance-vie pour dynamiser l'épargne des Français et l'orienter vers le financement de l'économie et des entreprises : Transfert Fourgous, Contrats Vie génération, fonds euros croissance… Aujourd'hui, Bercy envisage de révolutionner l'assurance vie en limitant ces avantages fiscaux : suppression de la logique de durée de détention du contrat en faveur de la date de versement, même logique en ce qui concerne la fiscalité lors de la succession qui pourrait soumis à une certaine durée de détention. Il est également envisagé de supprimer la garantie généralisée des fonds euros afin de développer l'attractivité des fonds euros croissance et les fonds dynamiques. Si ces propositions sont mises en œuvre, cela risque d'ébranler le « placement préféré des Français ».
Une autre piste étudiée concerne l'épargne retraite : il est envisagé de fusionner les dispositifs existants (PERP, PERCO, Madelin…) pour les faire converger autour de caractéristiques communes : le compte Avenir. Il s'agit d'un projet de loi soumis à consultation publique jusqu'au 5 février. Ce dernier est attendu pour le printemps.
Le Conseil constitutionnel a rendu son verdict ce 12 janvier 2018. Il a confirmé l'amendement Bourquin qui permet l'ouverture à la concurrence des contrats d'assurance emprunteur depuis le 1er Janvier 2018. Ainsi, la résiliation annuelle des contrats d'assurance emprunteur en cours est validée.
La Caisse Régionale a décidé de mettre en place un dispositif pour sécuriser nos encours d'Assurance emprunteur tout en répondant à des forts enjeux de satisfaction client. Il s'agit d'un enjeu financier et commercial majeur : l'ADE représente entre 7 à 8 % du PNB. L'objectif de ce dispositif va être d'accompagner le conseiller grâce à l'enrichissement d'outils d'aide à la vente, de sensibiliser nos clients sur leurs garanties actuelles en leur permettant de bénéficier d'une offre personnalisée grâce à une gamme de produits plus large conçue pour mieux couvrir leurs besoins.
Aucun changement de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent n'a impacté les comptes individuels de la Caisse Régionale de Normandie-Seine au 31 décembre 2017.
La Caisse Régionale Normandie-Seine publie des comptes consolidés.
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération.
Son siège social est situé, Cité de l'Agriculture, Chemin de la Bretèque, 76230 Bois-Guillaume. Elle est inscrite au registre du commerce de Rouen sous le numéro 433 786 738, code NAF 6419Z.
La Caisse Régionale Normandie-Seine a émis des CCI (Certificats Coopératifs d'Investissement), qui sont cotés sur le marché EUROLIST - Compartiment C (code ISIN : FR0000044364).
Sont affiliées à la Caisse Régionale Normandie-Seine, 71 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.
Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale Normandie-Seine seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales. L'Entité consolidante « Crédit Agricole Normandie-Seine » est ainsi constituée de la Caisse Régionale Normandie-Seine et des 71 Caisses Locales entrant dans le périmètre de consolidation.
Les comptes consolidés intègrent le Fonds dédié « Force Profile 20 », la filiale immobilière Normandie-Seine Foncière et les Sociétés Techniques de Titrisation (STT), représentant la quote-part de la Caisse Régionale dans le FCT (Fonds Commun de Titrisation) global « Crédit Agricole Habitat 2015 » créé lors de la titrisation initiée par le groupe le 21 octobre 2015 et dans le FCT (Fonds Commun de Titrisation) global « Crédit Agricole Habitat 2017 » créé lors de la titrisation initiée par le groupe le 23 février 2017 .
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine est agréée, avec l'ensemble des Caisses Locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit.
Au 31 décembre 2017, la Caisse Régionale Normandie-Seine fait partie, avec 38 autres Caisses Régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'Organe Central, en application de l'article L511-30 du code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,64 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,28 %, et par Crédit Agricole S.A à hauteur de 0,08 %.
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine fait partie du périmètre de consolidation du groupe Crédit Agricole.
En application du règlement CE n°1606/2002, les com ptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2017 et telles qu'adoptées par l'Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l'application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.
Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l'adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/companyreporting/financial-reporting_en
Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2016.
Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne au 31 décembre 2017 et dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2017. Celles-ci portent sur les éléments ci-après :
| Normes, Amendements ou Interprétations |
Date de publication par l'Union européenne |
Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du |
Applicable dans le Groupe |
|
|---|---|---|---|---|
| Amendement à IAS 12 Impôts sur le résultat Comptabilisation d'actifs d'impôt différé au titre de pertes latentes |
6 novembre 2017 (UE 2017/1989) |
er janvier 2017 1 |
Oui | |
| Amendement à IAS 7 Etat des flux de trésorerie Informations sur les dettes faisant partie des activités de financement |
6 novembre 2017 (UE 2017/1990) |
er janvier 2017 1 |
Oui |
Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l'application anticipée de normes et interprétations adoptées par l'Union européenne est optionnelle sur une période, l'option n'est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.
Ceci concerne en particulier les normes et amendements ci-après :
| Normes, Amendements ou Interprétations |
Date de publication par l'Union européenne |
Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du |
Applicable dans le Groupe |
|
|---|---|---|---|---|
| IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients Remplacement d'IAS 11 sur la reconnaissance des contrats de construction et d'IAS 18 sur la reconnaissance des produits ordinaires |
22 septembre 2016 (UE 2016/1905) |
er janvier 2018 1 |
Oui | |
| IFRS 9 Instruments financiers Remplacement d'IAS 39 - Instruments financiers : classification et évaluation, dépréciation, couverture |
22 novembre 2016 (UE 2016/2067) |
er janvier 2018 1 |
Oui | |
| IFRS 16 Contrats de location Remplacement d'IAS 17 sur la comptabilisation des contrats de location |
31 octobre 2017 (UE 2017/1986) |
er janvier 2019 1 |
Oui | |
| Amendement à IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients Clarifications à IFRS 15 |
31 octobre 2017 (UE 2017/1987) |
er janvier 2018 1 |
Oui | |
| Amendement à IFRS 4 Contrats d'assurance / IFRS 9 Instruments financiers Proposition d'approches optionnelles permettant aux entreprises ayant des activités d'assurance de gérer le décalage d'application entre la norme IFRS 9 et IFRS 4 |
3 novembre 2017 (UE 2017/1988) |
er janvier 2018 1 |
Oui |
Des précisions sur les modalités d'application future des normes IFRS 15 et IFRS 9 sont apportées dans les annexes des comptes consolidés au 31 décembre 2017 de la Caisse Régionale Normandie-Seine (cf. Note 3.1 Principes et méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés).
Les principaux retraitements par rapport aux comptes individuels concernent les points ci-après :
Les capitaux propres consolidés atteignent 2 032,1 millions d'euros au 31 décembre 2017, ce qui représente une progression de 111,3 millions d'euros par rapport au 31 décembre 2016. Cette variation est principalement due :
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Comptes individuels CR |
Comptes individuels CL |
Comptes individuels Fonds dédié |
Comptes individuels NSF |
Comptes individuels STT |
Retraitements Consolidation |
Comptes consolidés |
Comptes consolidés retraités |
|
| PNB | 360,3 | 3,7 | 2,0 | 0,7 | -0,4 | -5,1 | 361,2 | 370,2 |
| Charges générales d'exploitation et dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles |
-218,2 | -1,8 | 0,0 | -0,4 | 0,0 | -0,5 | -220,9 | -213,2 |
| RBE | 142,1 | 1,9 | 2,0 | 0,2 | -0,4 | -5,6 | 140,3 | 157,0 |
| Coût du risque | -6,2 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | -0,3 | 0,4 | -6,1 | -6,9 |
| Résultat sur actifs | -0,5 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,9 | 0,4 | -0,6 |
| Résultat exceptionnel | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
| Impôts sur les bénéfices | -29,8 | -0,2 | 0,4 | 0,0 | 0,0 | -12,4 | -41,9 | -54,1 |
| FRBG et Provisions Réglementées | -2,0 | 0,1 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 1,9 | 0,0 | 0,0 |
| RESULTAT NET | 103,7 | 1,9 | 2,4 | 0,2 | -0,7 | -14,8 | 92,7 | 95,3 |
Des capitaux propres individuels aux capitaux propres consolidés (en millions d'€)
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Comptes individuels CR |
Comptes individuels CL |
Comptes individuels Fond dédié |
Comptes individuels NSF |
Comptes individuels STT |
Retraitements Consolidation |
Comptes consolidés |
Comptes consolidés retraités |
|
| Capital et primes liées au capital | 273,7 | 86,5 | 37,9 | 2,0 | 0,0 | -93,5 | 306,7 | 303,0 |
| Réserves | 1 453,7 | 31,6 | 15,8 | 0,0 | 0,0 | 83,3 | 1 584,4 | 1 504,5 |
| Gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres |
0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 48,2 | 48,2 | 17,8 |
| Provisions réglementées et subventions d'investissement |
0,1 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | -0,1 | 0,0 | 0,0 |
| Report A Nouveau | 0,0 | 0,0 | 0,0 | -0,5 | -1,0 | 1,5 | 0,0 | 0,0 |
| Résultat de l'exercice | 103,7 | 1,9 | 2,4 | 0,2 | -0,7 | -14,8 | 92,7 | 95,3 |
| Capitaux propres part du groupe | 1 831,2 | 120,0 | 56,0 | 1,7 | -1,7 | 24,6 | 2 031,9 | 1 920,6 |
| Intérêts minoritaires | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,2 | 0,2 | 0,1 |
| CAPITAUX PROPRES | 1 831,2 | 120,0 | 56,0 | 1,7 | -1,7 | 24,8 | 2 032,1 | 1 920,8 |
Cette partie du rapport de gestion présente la nature des risques auxquels la Caisse Régionale Normandie-Seine est exposée, leur ampleur et les dispositifs mis en œuvre pour les gérer.
L'information présentée au titre de la norme IFRS 7 relative aux informations à fournir sur les instruments financiers couvre les types de risques suivants :
les risques structurels de gestion de bilan : risques de pertes liés à la variation des taux d'intérêt (risque de taux d'intérêt global) ou des taux de change (risque de change) et risque de ne pas disposer des ressources nécessaires pour faire face à ses engagements (risque de liquidité).
Cette information (IFRS 7) fait partie intégrante des comptes consolidés au 31 décembre 2017 et, à ce titre, elle est couverte par le rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés.
Afin de couvrir l'ensemble des risques inhérents à l'activité bancaire, des informations complémentaires sont fournies concernant :
Conformément aux dispositions réglementaires et aux bonnes pratiques de la profession, la gestion des risques au sein de la Caisse Régionale Normandie-Seine se traduit par une gouvernance dans laquelle le rôle et les responsabilités de chacun sont clairement identifiés, ainsi que les méthodologies et procédures de gestion des risques efficaces et fiables permettant de mesurer, surveiller et gérer l'ensemble des risques encourus.
(Déclaration établie en conformité avec l'article 435(1) (f) du règlement UE n°575/2013)
La Caisse Régionale Normandie-Seine exprime annuellement son appétence au risque par une déclaration formelle. Pour l'année 2017, celle-ci a été discutée et validée par le Conseil d'Administration du 16 décembre 2016 après examen et recommandation du Comité des Risques.
La déclaration d'appétence au Risque est élaborée en cohérence avec la démarche menée au niveau du Groupe. Cette déclaration est une partie intégrante et directrice du cadre de référence de la gouvernance englobant la stratégie, les objectifs commerciaux, le pilotage des risques et la gestion financière globale. Elle est cohérente avec les orientations stratégiques définies, et en phase avec l'élaboration du processus budgétaire et l'allocation des ressources aux différents métiers. Elle vise :
L'appétence aux Risques de la Caisse Régionale est le type et le niveau agrégé de risque que la Caisse est prête à assumer, dans le cadre de ses objectifs stratégiques. La détermination de l'appétence au risque résulte d'une démarche coordonnée et partagée entre les équipes Finances, Risques et Conformité. Elle s'appuie en particulier sur la politique financière et la politique de gestion des risques qui sont fondées sur :
Elle s'exprime au travers d'indicateurs de solvabilité, de liquidité, d'activité, de résultat et de risque opérationnel auxquels sont associés des limites, seuils d'alerte et enveloppes de risques. Ces éléments sont intégrés dans une matrice et un tableau de suivi des risques et sont déclinés en trois niveaux de risques :
La matrice d'appétence et le tableau de bord de suivi des risques font l'objet d'un suivi et sont présentés régulièrement en Comité des Risques et Conseil d'administration. Le franchissement des niveaux tolérés des indicateurs ou des limites du dispositif font l'objet d'une information et de proposition d'actions correctrices au Conseil d'administration. L'organe exécutif est régulièrement informé de l'adéquation du profil de risque avec l'appétence au risque.
Les indicateurs clefs de la Caisse Régionale au 31/12/2017 sont par ailleurs détaillés par type de risques dans les différentes parties « Facteurs de risques » ci-après du présent document.
La tolérance aux risques est définie comme le niveau de risque que la Caisse Régionale Normandie-Seine est prête à prendre au regard de ses objectifs stratégiques. Elle est définie au plus haut niveau de la banque, notamment dans le cadre de politiques déterminées par domaines (crédit, marché, liquidité, opérationnel, etc…). Ces politiques intègrent les différentes limites d'appétence et de tolérance. Elles sont proposées par la Direction Générale et validées par le Conseil d'Administration.
Cette approche permet :
La gestion des risques, inhérente à l'exercice des activités bancaires, est au cœur du dispositif de contrôle interne mis en œuvre dans la Caisse Régionale Normandie-Seine par tous les acteurs intervenant de l'initiation des opérations jusqu'à leur maturité finale.
La responsabilité de la mesure des risques et de leur surveillance est organisée au sein de la Caisse Régionale Normandie-Seine conformément à la réglementation. Rattaché au Directeur Général et indépendant des métiers, le Responsable du Contrôle Permanent et des Risques (RCPR) a sous son autorité la responsabilité de la conformité et des risques opérationnels, ainsi que celle du contrôle permanent, avec des unités de contrôle de dernier niveau sur les domaines comptable, financier et crédit qui lui sont rattachées hiérarchiquement.
Le rôle de cette direction est d'assurer les missions suivantes :
Le dispositif de surveillance s'articule autour de suivis réguliers, faits au niveau de comités spécialisés (Comité Risques Opérationnels et Conformité, Comité Risques et Provisions, Comité Financier, Comité de Contrôle comptable, Comité Sécurité Financière) ainsi qu'auprès du Comité de Contrôle Interne, du Comité d'Audit et du Comité des Risques (émanations du Conseil d'Administration).
Par ailleurs, la gestion des risques repose également sur un certain nombre d'outils Groupe qui permettent au RCPR et aux organes dirigeants d'appréhender les risques dans leur globalité. Il s'agit principalement :
La culture risque est diffusée de manière transverse et régulière au sein de la Caisse Régionale. Les collaborateurs sont formés et sensibilisés à cette thématique dès leur prise de fonction puis tout au long de leur vie professionnelle. Des sessions de formation sont organisées en direction des nouveaux ou futurs managers (Formation « badge »). La promotion de la culture risque s'effectue également à travers des interventions lors des réunions métier auprès de certaines populations (Conseillers en financement immobilier, Conseillers Professionnels et Agriculteurs, Chargés d'affaires Entreprises). Enfin, les évolutions réglementaires impactant la gestion des risques sont communiquées à l'ensemble des collaborateurs avec l'outil de communication interne Tootél@ (par exemple sur le nouveau modèle de notation de la banque de détail).
Le comité des risques du Conseil d'Administration examine régulièrement les résultats du suivi des risques sur l'ensemble des entités faisant partie du périmètre de contrôle interne, déterminé selon la définition du Périmètre des Entreprises Surveillées sur Base Consolidée.
Les stress tests, simulations de crises ou tests de résistance font partie intégrante du dispositif de gestion des risques de la Caisse Régionale. Ils contribuent à la gestion prévisionnelle des risques, à l'évaluation de l'adéquation du capital et répondent à des exigences réglementaires. A ce titre, par la mesure de l'impact économique, comptable ou réglementaire de scénarios économiques sévères mais plausibles, le dispositif de stress tests apporte une mesure de la résilience d'un portefeuille, d'une activité, d'une entité, utilisée dans le cadre de l'ICAAP et de l'Appétence au Risque. Le dispositif de stress tests couvre le risque de crédit, de marché, opérationnel, ainsi que le risque de liquidité et celui lié aux taux.
Le risque de crédit se matérialise lorsqu'une contrepartie est dans l'incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d'inventaire positive dans les livres de la Caisse Régionale Normandie-Seine. L'engagement peut être constitué de prêts, de titres de créances ou de propriété ou de contrats d'échange de performance, de garanties données ou d'engagements confirmés non utilisés.
La définition du défaut utilisée en gestion, identique à celle utilisée pour les calculs réglementaires, est conforme aux exigences prudentielles. Ainsi un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu'au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite :
Les restructurations (Forbearance) au sens de l'ABE (Autorité Bancaire Européenne) correspondent à l'ensemble des modifications apportées à un ou plusieurs contrats de crédit, ainsi qu'aux refinancements, accordés en raison de difficultés financières rencontrées par le client.
Dès lors que l'opération de restructuration au sens de l'ABE a été réalisée, l'exposition conserve ce statut de « restructuré » pendant une période a minima de 2 ans si l'exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l'exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains évènements prévus par les normes du Groupe (nouveaux incidents par exemple).
Ces expositions sont aujourd'hui identifiées par la Caisse Régionale et font l'objet d'un suivi trimestriel visant à répondre à l'exigence de production des états réglementaires sur cette thématique.
La stratégie risque de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine, pour le domaine du crédit, s'inscrit dans une logique de développement, qui s'appuie sur un accompagnement durable de nos clients. Elle répond toujours aux deux principes fondamentaux suivants :
Cette stratégie repose sur une politique risque proposée par les Directions de Marchés, pour laquelle la filière risque a émis un avis Risque. Elle est validée par le Comité de Direction et approuvée par le Conseil d'Administration. Un bilan de la politique risque est réalisé chaque année. Ce dernier ainsi que les amendements qui peuvent y être apportés font l'objet d'une présentation au Conseil d'Administration.
Pour l'année 2017, la politique risques a fait l'objet d'une présentation au Comité des Risques et a été validée par le Conseil d'Administration du 16 décembre 2016. A partir du bilan de l'année 2016, les évolutions ont porté principalement sur :
La politique est de plus complétée dans le cadre du dispositif d'engagement par la prise en compte de principes d'octroi et l'intégration de ces critères dans les politiques de distribution, par des règles de garantie et de réduction des risques, ainsi que par la mise en œuvre d'un double regard et d'un avis risque indépendant pour les dossiers les plus importants. Par ailleurs, la politique intègre un dispositif de surveillance qui fait référence au pilotage et au contrôle, à l'information des instances et à la procédure d'alerte. Enfin, le dispositif de traitement des risques est abordé au travers de la filière recouvrement et les règles de déclassement en défaut et de couverture.
Toutes les décisions dérogatoires à ces politiques prises par le Comité des Engagements sont ensuite présentées lors de chaque Conseil d'Administration de la Caisse Régionale Normandie-Seine, et un point de synthèse est fait au moins annuellement sur les décisions dérogatoires.
Cette politique risque est complétée par des politiques de distribution sectorielles, propres à chaque marché, encadrées par un système délégataire décliné pour l'ensemble des fonctions, et des politiques de garanties, chacune prenant en compte la notation Bâle II des contreparties.
Le respect de la stratégie risque est du ressort des différents métiers et le Responsable du Contrôle Permanent et des Risques, au travers du service Management des risques, a en charge le suivi de sa bonne application.
La diversification des risques ne fait pas l'objet d'un objectif en tant que tel compte tenu de la répartition naturelle des portefeuilles de clientèle de la Caisse Régionale Normandie-Seine (prédominance de la banque de détail et plus précisément des particuliers). Elle fait pour autant l'objet d'une mesure comparative biannuelle dans le cadre de l'ICAAP quantitatif. De plus, les limites sectorielles et opérationnelles de division contribuent à une moindre concentration des encours.
Enfin, la Caisse Régionale Normandie-Seine utilise, pour réduire son risque de crédit, des mécanismes tels que la garantie de Foncaris (structure de contre garantie interne au Groupe Crédit Agricole) pour les engagements les plus importants, avec un seuil d'éligibilité de 30 millions d'euros. Elle fait également appel à des organismes de contre garantie tels que la BpiFrance. La Caisse Régionale réalise aussi des financements sous la forme de syndication. Ceux-ci représentent, au 31/12/2017, 138,2 millions d'euros soit 5,5 % des encours de crédit aux grandes clientèles.
Toute opération de crédit nécessite une analyse approfondie de la capacité du client à rembourser son endettement et de la façon la plus efficiente de structurer l'opération, notamment en termes de sûretés et de maturité. Elle doit s'inscrire dans la stratégie risques du métier concerné et dans le dispositif de limites en vigueur, tant sur base individuelle que globale. La décision finale d'engagement s'appuie sur la note interne de la contrepartie et est prise par les unités d'engagement ou le Comité des engagements, sur la base d'un avis risque indépendant du représentant de la ligne métier Risques et contrôle permanents pour les dossiers concernés.
Pour les entreprises, trois centres d'affaires assurent la distribution du crédit et un centre d'affaires spécialisé a en charge la promotion immobilière, les collectivités publiques et le financement du logement social. Un service d'experts les accompagne en termes de développement, de gestion des risques et de traitement des affaires sensibles. Enfin, un Service « Entreprises et International » gère l'ensemble des fonctions de back office de ces marchés.
Les clients professionnels et agriculteurs sont gérés au sein de douze pôles professionnels et la clientèle haut de gamme est traitée dans trois structures patrimoniales. Enfin, les clients particuliers sont du ressort des agences de proximité, avec des conseillers dédiés pour les crédits immobiliers.
Les systèmes de notation interne couvrent l'ensemble des méthodes, des procédés et des contrôles qui permettent l'évaluation du risque de crédit, la notation des emprunteurs ainsi que l'évaluation des pertes en cas de défaut de l'emprunteur.
La gouvernance du système de notation s'appuie sur le Comité Normes et Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe Crédit Agricole, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et méthodologies de mesure et de contrôle des risques. Ce comité examine notamment :
Sur le périmètre de la banque de détail, la Caisse Régionale a la responsabilité de définir, de mettre en œuvre et de justifier son système de notation, dans le cadre des standards Groupe définis par Crédit Agricole S.A. La Caisse Régionale, comme l'ensemble des caisses dispose d'un modèle commun d'évaluation du risque géré au niveau du Groupe. Les modèles internes utilisés sont fondés sur des modèles statistiques établis sur des variables explicatives comportementales (ex : solde moyen du compte courant) et signalétiques (ex : secteur d'activité). L'approche utilisée peut être soit de niveau client (Particuliers, Agriculteurs, Professionnels et TPE) soit de niveau produit. La probabilité de défaut à un an estimée, associée à une note est actualisée chaque année.
Sur le périmètre de la grande clientèle, une échelle de notation unique sur quinze positions, qui a été établie sur la base d'une segmentation du risque « au travers du cycle », permet de disposer d'une vision homogène du risque de défaillance. Elle est constituée de treize notes (A+ à E-) qualifiant les contreparties qui ne sont pas en défaut et de deux notes (F et Z) qualifiant les contreparties en défaut.
Ce dispositif est décliné par type de grande clientèle (Entreprises, Collectivités Publiques, Promotion Immobilière) et le principe d'unicité de la notation est géré, à l'échelle du Groupe Crédit Agricole, au travers de la notion de responsable unique de la notation (RUN) et de l'outil « Tiers et Groupes ».
La notation des contreparties s'effectue au plus tard lors d'une demande de concours et est actualisée à chaque renouvellement ou lors de tout événement susceptible d'affecter la qualité du risque. L'affectation de la note doit être approuvée par une unité indépendante du front office. Elle est revue au minimum annuellement.
Qu'il s'agisse de la grande clientèle ou de la clientèle de détail, le dispositif de surveillance mis en œuvre sur l'ensemble du processus de notation porte sur :
Par ailleurs, la Caisse Régionale Normandie-Seine, comme l'ensemble du Groupe, continue de porter ses efforts d'amélioration du dispositif de pilotage des risques sur :
L'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) a autorisé le groupe Crédit Agricole à utiliser ses systèmes de notation interne pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque crédit des portefeuilles de détail et de grande clientèle pour l'essentiel de son périmètre.
Par ailleurs, à partir de ces différents systèmes de notation, la Caisse Régionale a développé des usages sur l'ensemble des pratiques du métier du crédit (octroi, prévention du risque, délégations, garanties…), et élaboré de nouveaux éléments de pilotage du risque de contrepartie, qu'il soit latent ou avéré. A titre d'illustration, l'utilisation des modèles de notations est intégrée dans le calcul des provisions collectives et la détermination des provisions filières.
La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés et les engagements confirmés non utilisés. Concernant la mesure du risque de contrepartie sur opérations de marché, celle-ci intègre les positions en cash et les dérivés.
Pour les dérivés, le calcul de l'assiette du risque est basé sur l'approche réglementaire et la Caisse Régionale Normandie-Seine intègre dans la juste valeur des dérivés actifs l'évaluation du risque de contrepartie (Crédit Value Adjustment ou CVA).
Le dispositif de surveillance est basé sur le suivi des éléments constitutifs de la politique risque, qu'il s'agisse de la définition et du poids des grands risques et des limites de division des risques. Dans le cadre de l'ICAAP quantitatif, il est complété semestriellement par une analyse des risques par secteurs d'activité. L'objectif de ce dispositif est d'éviter une concentration excessive du portefeuille sur un nombre réduit de contreparties, de maintenir l'exposition unitaire dans des limites appréciées par rapport à la capacité financière de la Caisse Régionale Normandie-Seine et de suivre la diversification des risques.
Les engagements consolidés de l'ensemble des entités du groupe Crédit Agricole sont suivis par contrepartie d'une part et par groupe de contreparties liées d'autre part. On entend, par groupe de contreparties, un ensemble d'entités juridiques françaises ou étrangères liées entre elles, quels que soient leur statut et leur activité économique, permettant de prendre la mesure de l'exposition totale aux risques de défaillance sur ce groupe du fait de celle de l'une ou plusieurs de ces entités. Les engagements sur une contrepartie ou sur un groupe de contreparties liées incluent l'ensemble des crédits accordés par le Groupe, mais également les opérations de haut de bilan, les portefeuilles d'obligations, les engagements par signature et les risques de contrepartie liés à des opérations de marché. Les limites sur les contreparties et sur les groupes de contreparties liées sont enregistrées au sein des systèmes d'information internes à chaque filiale ou métier. Lorsqu'une contrepartie est partagée entre plusieurs filiales, un dispositif de limite globale de niveau Groupe est alors mis en place à partir de seuils d'autorisation d'engagement dépendant de la notation interne.
Pour la Caisse Régionale Normandie-Seine, au 31 décembre 2017, aucun groupe bénéficiaire ne dépasse le seuil de 10 % des fonds propres, et parmi les 41 groupes les plus importants, seuls 7 présentent une exposition supérieure ou proche de 3 % des fonds propres soit 34 millions d'euros.
Par ailleurs, la Caisse Régionale Normandie-Seine suit des grands risques, tels que définis dans la politique risque de contrepartie. Les engagements pris en compte sont :
Pour la politique de division ;
o pour la grande clientèle l'exposition pondérée maximale qui dépend de la nature de nos concours et de l'évaluation à dires d'expert de la valeur des garanties qui lui sont attachées ;
Ces derniers, conformément au dispositif de limites ne doivent pas excéder 2 fois les fonds propres, et le respect des règles de la politique risque est contrôlé régulièrement. Un reporting relatif aux grands risques, aux avis risques et aux dossiers en dérogation des règles de la politique est assuré au minimum annuellement auprès des instances dirigeantes.
Le poids des engagements des 10 plus importantes contreparties de la Caisse Régionale Normandie-Seine est en légère diminution, puisqu'il représente 3,6 % du total du portefeuille au 31/12/2017 contre 4,6 % fin 2016. Parmi ces contreparties, 8 sont des collectivités ou des établissements publics. Par ailleurs, les engagements présentés par la Caisse Régionale Normandie-Seine à la garantie Foncaris sont en augmentation de 9,6 millions d'euros par rapport à 2016 à 128 millions d'euros. Ils représentent 5 % des encours de crédit corporate à fin 2017.
Dans le cadre du pilier 2 de Bâle II (ICAAP Quantitatif), la mesure du risque de concentration individuelle au 30 juin 2017 montre que 124 groupes représentent 65 % des expositions des marchés de grandes clientèles. A cette date, le portefeuille de la Caisse Régionale présente un niveau de diversification moins élevé que celui de la moyenne des Caisses Régionales, mais stable sur un an, selon l'analyse réalisée par Crédit Agricole S.A. pour le compte du Groupe.
| Limites maxi en M€ | 20 | 13 | 11 | 8 | 4 | 3 | |||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Résultat Net | 103 | 19% | 13% | 11% | 8% | 4% | 3% | ||
| Fonds propres 30/09/16 |
971 | 2,1% | 1,3% | 1,1% | 0,8% | 0,4% | 0,3% | ||
| ENTREPRISES (yc crédits syndiqués) |
A+ à C- | D+ à D- | E+ à E | ||||||
| SECTEUR PUBLIC (yc Lgt social) | A+ à B | C+ à C- | D+ à D | ||||||
| PROF. IMMOBILIER | A+ à C+ | C à D- | E+ à E |
Pour la grande clientèle la limite est calculée en exposition pondérée maximale, qui tient compte de la qualité de la contrepartie (note Bâle II), de la nature des concours et des garanties reçues ainsi que des contres garanties données.
| Limites maxi en M€ | 9 | 4 | 3 | ||
|---|---|---|---|---|---|
| Résultat Net | 103 | 9% | 4% | 3% | |
| Fonds propres 30/09/16 | 971 | 0,9% | 0,4% | 0,3% | |
| AGRICULTURE | Classes 1 à 3 | classe 4 | |||
| PROFESSIONNELS | Classes 1 et 2 | cl. 3 et 4 | |||
| PARTICULIERS | Classes 1 et 2 | cl. 3 et 4 |
Pour la clientèle de détail l'exposition retenue est l'EAD (Exposition au moment du défaut)
Des revues de portefeuilles sont organisées depuis plusieurs années par le Contrôle des Risques sur les différentes clientèles de la Caisse Régionale Normandie-Seine. La sélection des dossiers pour les revues de la banque de détail est faite en fonction de différents critères (types d'engagement, date de mise en place, niveau de risque et cotation Bâle II de la contrepartie). Pour l'année 2017, 14 revues ont été menées ; 8 sur les groupes d'agences, 3 sur les Banques privées et 3 sur les unités de recouvrement.
Le marché des Entreprises et celui de la Promotion Immobilière ont fait l'objet de 4 revues communes en 2017. Les sélections se font à partir des cotations dégradées, du niveau d'encours ou de l'évolution de certains ratios. Les dossiers LBO et FSA (opérations à effet de levier) ainsi que les dossiers sensibles font l'objet d'un suivi spécifique lors des revues. Par ailleurs, un point particulier est effectué sur les contreparties les plus importantes, celles en cotations sensibles ou avec des impayés.
L'ensemble est complété par des revues de dépréciations de créances, intégrant notamment les dossiers présentant un risque résiduel élevé et, annuellement, les dossiers contentieux.
Les objectifs de ces revues de portefeuille sont les suivants :
En complément de ces revues, une analyse sectorielle est faite régulièrement dans le cadre de l'exploitation des stress tests proposés par Crédit Agricole S.A., et un comparatif trimestriel avec le groupe permet de situer la Caisse Régionale Normandie-Seine sur les typologies d'activités ayant la perte attendue la plus importante. Par ailleurs, sur 2017 des analyses spécifiques ont été conduites, ou mises à jour, par le Contrôle des risques sur des filières professionnelles dont les filières «Distribution et industrie de biens de consommation », « Habitat » et « Prescripteurs habitat» ainsi qu'une étude sur le risque par générations pour le segment de notation des professionnels.
De plus, la mesure du risque de concentration sectorielle menée dans le cadre du pilier 2 de Bâle II montre que 81 % des expositions Corporate portent sur 6 secteurs, avec le secteur des services non marchands et du secteur public qui représente 33 % des dites expositions.
Des procédures d'autorisation, de suivi des comptes débiteurs et des dépassements existent et des délégations sont définies en la matière. Elles sont différenciées selon la cotation Bâle II, les délégataires et les marchés, ainsi que selon la nature du découvert ou dépassement. Un contrôle des dépassements significatifs de lignes est par ailleurs assuré de manière hebdomadaire.
Pour le classement des créances en défaut, la Caisse Régionale Normandie-Seine applique les normes conformément aux exigences prudentielles en vigueur.
Les encours considérés comme non performants (application de la notion de Non Performing Loans « NPL ») s'élèvent à fin décembre 2017 à 207,9 millions d'euros soit un taux de 1,6 % et les actifs en « forbearance » à 54,7 millions d'euros à la même date contre 30,8 millions d'euros au 31/12/2016. Sur ces encours 22,2 millions d'euros sont qualifiés de performants et 32,6 millions d'euros de non performants dont 18,9 millions sont classés en défaut.
Enfin, les crédits restructurés pour des raisons de gestion du risque pèsent aussi 54,7 millions d'euros (hors plan BDF et surendettement dont le montant est de 10 millions d'euros) à fin décembre 2017 ; sur cet encours 23,8 millions d'euros sont déclassés en douteux.
Un suivi mensuel est réalisé globalement et par marché sur les différents niveaux de risques, avec une information sur les principaux dossiers expliquant les évolutions constatées. Ce dernier point fait l'objet d'un reporting auprès de la Direction Générale et au Conseil d'Administration au moins trimestriellement.
Le Comité Risques et Provisions (CRP) se tient sous la présidence du Directeur Général Adjoint. Il est composé du RCPR, des responsables de marché en charge du recouvrement amiable, du responsable du contentieux et des responsables du Contrôle des Risques. Il est chargé de définir et de surveiller l'exécution de la politique de maîtrise et de surveillance des risques. Il se réunit mensuellement et examine :
En complément de la politique de provisionnement collectif instaurée au sein du groupe Crédit Agricole depuis plusieurs années, la Caisse Régionale Normandie-Seine a mis en place fin 2010, des provisions filières basées sur des stress scénarii. Les cinq filières identifiées depuis 2011 portent sur les domaines suivants : les financements « Habitat » d'une durée supérieure ou égale à 25 ans ; le financement locatif ; les portefeuilles relatifs aux entreprises, aux professionnels et à l'agriculture. Ces stress sont calibrés par rapport à une mesure historique du risque connu par la Caisse Régionale Normandie-Seine, et à l'évolution d'indicateurs externes dont certains sont propres à la région.
L'analyse qui en résulte permet de déterminer un niveau de stress cohérent avec la situation constatée de la Caisse Régionale Normandie-Seine. L'estimation des encours risqués supplémentaires générés par ces stress fait l'objet de provisions prudentielles pour risques.
De plus, la Caisse Régionale Normandie-Seine a mis en œuvre les stress élaborés par le Groupe CA : stress de sensibilité sur les entreprises (dégradation des notes correspondant à celle constatée lors de la crise des PME de 1993) et stress macro-économique qui consiste à appliquer un scénario économique « violent mais plausible » sur l'ensemble des portefeuilles. Les résultats issus de ces deux approches illustrent la pertinence et confirment la volumétrie des dotations contra-cycliques constituées depuis plusieurs années. Ces éléments font l'objet d'une présentation aux instances (Comité des Risques et Conseil d'Administration).
Dans le cadre du dispositif Bâle II, la Caisse Régionale Normandie-Seine applique les principes du groupe validés par le Comité Normes et Méthodologies du Groupe, qu'il s'agisse de l'éligibilité, de la valorisation et revalorisation des sûretés pour l'ensemble des marchés. Ces dispositions permettent d'identifier les garanties, la typologie des cautions et la définition de leur lien avec l'emprunteur, les règles de valorisation et de revalorisation ainsi que la détermination de leur éligibilité.
L'exposition maximum au risque de crédit d'une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à | ||
| revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) |
2 294 | 3 639 |
| Instruments dérivés de couverture | 7 898 | 7 743 |
| Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable) | 364 932 | 368 396 |
| Prêts, créances et dépôts de garantie sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) |
58 128 | 62 758 |
| Prêts, créances et dépôts de garantie sur la clientèle | 11 640 379 | 10 472 719 |
| Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance | 441 610 | 394 902 |
| Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations) |
12 515 241 | 11 310 157 |
| Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) |
1 333 591 | 1 316 764 |
| Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) |
394 839 | 204 287 |
| Provisions - Engagements par signature | -4 788 | -4 068 |
| Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) |
1 723 642 | 1 516 983 |
| Exposition maximale au risque de crédit | 14 238 883 | 12 827 140 |
L'exposition maximum de la Caisse Régionale Normandie-Seine provient pour l'essentiel des prêts et créances détenus sur la clientèle à hauteur de 11,6 milliards d'euros, en augmentation de 11,1 % par rapport à 2016.
Le portefeuille ventilé correspond aux engagements commerciaux : prêts et créances sur les établissements de crédit, hors opérations internes, plus les prêts et créances sur la clientèle ainsi que les engagements de financements et de garantie financière donnés.
Prêts et créances sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)
| 31/12/2017 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts |
dont encours bruts dépréciés sur base |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total |
| France (y compris DOM-TOM) | 11 878 057 | 200 049 | 106 839 | 142 143 | 11 629 075 |
| Autres pays de l'Union européenne | 6 380 | 9 | 9 | 42 | 6 329 |
| Autres pays d'Europe | 929 | 2 | 2 | 4 | 923 |
| Amérique du Nord | 799 | 1 | 1 | 798 | |
| Amériques centrale et du Sud | 160 | 160 | |||
| Afrique et Moyen-Orient | 889 | 5 | 884 | ||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 1 163 | 4 | 1 159 | ||
| Japon | 1 051 | 1 051 | |||
| Organismes supranationaux | |||||
| Total Prêts et créances sur la clientèle (1) | 11 889 428 | 200 061 | 106 851 | 142 198 | 11 640 379 |
(1) Dont encours restructurés pour 54 743 milliers d'euros.
| 31/12/2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts |
dont encours bruts dépréciés sur base |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total |
| France (y compris DOM-TOM) | 10 727 026 | 219 379 | 119 437 | 145 852 | 10 461 737 |
| Autres pays de l'Union européenne | 6 854 | 10 | 10 | 6 844 | |
| Autres pays d'Europe | 889 | 2 | 2 | 887 | |
| Amérique du Nord | 789 | 1 | 1 | 788 | |
| Amériques centrale et du Sud | 179 | 179 | |||
| Afrique et Moyen-Orient | 781 | 781 | |||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 599 | 599 | |||
| Japon | 904 | 904 | |||
| Organismes supranationaux | |||||
| Total Prêts et créances sur la clientèle (1) | 10 738 021 | 219 392 | 119 450 | 145 852 | 10 472 719 |
(1) Dont encours restructurés pour 30 775 milliers d'euros.
La répartition du portefeuille évolue peu d'une année à l'autre, celui-ci restant quasi entièrement concentrée sur la France et plus particulièrement sur les départements de la Seine-Maritime et de l'Eure.
Prêts et créances sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole)
| 31/12/2017 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total |
| Administration générale | 1 007 186 | 493 | 1 006 693 | ||
| Banques centrales | |||||
| Etablissements de crédit | |||||
| Grandes entreprises | 1 739 212 | 64 544 | 37 377 | 63 818 | 1 638 017 |
| Clientèle de détail | 9 143 030 | 135 517 | 69 474 | 77 887 | 8 995 669 |
| Total Prêts et créances sur la clientèle (1) | 11 889 428 | 200 061 | 106 851 | 142 198 | 11 640 379 |
(1) Dont encours restructurés pour 54 743 milliers d'euros.
| 31/12/2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total |
| Administration générale | 1 085 802 | 542 | 3 | 699 | 1 085 100 |
| Banques centrales | |||||
| Etablissements de crédit | |||||
| Grandes entreprises | 1 521 879 | 74 846 | 43 011 | 34 880 | 1 443 988 |
| Clientèle de détail | 8 130 340 | 144 004 | 76 436 | 110 273 | 7 943 631 |
| Total Prêts et créances sur la clientèle (1) | 10 738 021 | 219 392 | 119 450 | 145 852 | 10 472 719 |
(1) Dont encours restructurés pour 30 775 milliers d'euros.
Comme précédemment, en 2017 les encours sont portés principalement par la clientèle de détail à hauteur de 77 %, les entreprises 15 % et enfin le secteur public 8 %. Pour l'année 2017, les encours dépréciés sur base individuelle sont en diminution de 8,7 %, il en va de même des dépréciations pour 10,5 %. Les dépréciations collectives sont en baisse de 3,6 millions d'euros et leur répartition entre la clientèle de détail et les grandes entreprises évolue en faveur de ces dernières. Cette évolution provient du recalibrage de certains des paramètres (taux de perte essentiellement) utilisés dans le calcul des provisions filières suite au changement de modèle de notation pour la banque de détail.
La politique de notation interne vise à couvrir l'ensemble du portefeuille « Corporate » (entreprises, banques et institutions financières, Administrations et Collectivités publiques). Au 31 décembre 2017, le niveau des encours, hors banque de détail, notés par les systèmes de notation interne est de 99,9 %.
Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après est celui des engagements accordés par la Caisse Régionale Normandie-Seine à sa grande clientèle en situation saine, soit 2 474 millions d'euros, en progression de 8,8 % par rapport à 2016. La répartition par rating est présentée en équivalent notation Standard & Poor's.

Les évolutions constatées dans la répartition entre les différentes notations résultent pour les notes d'excellence (triple A et AA) d'une diminution des encours de 33 millions d'euros principalement portée par les notations AA. Pour les notations A et triple B, qui restent stable autour de 42 % des encours on constate un accroissement de 108 millions d'euros. Pour les notations, double B, les encours progressent de 98 millions d'euros et leur poids dans l'ensemble passe de 20,3 % à 22,6 %. Les notations B diminuent en pourcentage malgré leur progression de 8 million d'euros. Enfin, le volume des dossiers « sous surveillance », s'accroît de 18 millions d'euros mais reste contenu à 2,4 % des encours.
La politique de couverture des risques de pertes repose sur deux natures de dépréciations :
Au 31/12/2017, le total des encours douteux (non compromis et compromis) représente 181,5 millions d'euros (en capital) et les dépréciations individuelles s'élèvent à 96,7 millions d'euros, soit 53,30 % de l'encours douteux. A fin décembre 2017 la proportion des encours en défaut en principal s'élève à 1,54 % pour la clientèle de détail (la moyenne des caisses régionales est de 2,03 %), en diminution de 53 bp sur un an et de 1,33 % pour les grandes entreprises (- 11 bp sur un an) contre une moyenne des caisses régionales de 2,02 %.
Le coût du risque s'établit à 6,2 millions d'euros en légère baisse par rapport à décembre 2016 où il s'établissait à 6,8 millions d'euros.
Il ressort ainsi en moyenne à 13,8 millions d'euros sur les 5 dernières années, avec une année 2014 atypique avec 27,5 millions d'euros du fait de l'évolution liée à la convergence douteux/défaut et au changement de système d'information. Pour l'année 2017 les principales évolutions sont les suivantes :
Les provisions filières pour un montant de 111,2 millions d'euros et les provisions collectives issues des outils Bâle II pour 31 millions d'euros améliorent la couverture des risques sur les différents marchés. Au total, les provisions collectives et filières s'élèvent à 142,2 millions d'euros.
Le risque de contrepartie sur instruments dérivés est établi à partir de la valeur de marché et du risque de crédit potentiel, calculé et pondéré selon les normes prudentielles.
Pour information, les effets des accords de compensation et de collatérisation, qui réduisent ce risque, sont également présentés.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur de marché |
Risque de crédit potentiel * |
Total risque de contrepartie |
Valeur de marché |
Risque de crédit potentiel |
Total risque de contrepartie |
|
| (En milliers d'euros) | ||||||
| Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés |
0 | 0 | ||||
| Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés |
1 743 | 1 386 | 3 129 | 14 506 | 2 088 | 16 594 |
| Risques sur les autres contreparties | 9 573 | 1 568 | 11 141 | 3 277 | 1 744 | 5 021 |
| Total avant effet des accords de compensation | 11 316 | 2 954 | 14 270 | 17 783 | 3 832 | 21 615 |
| Dont risques sur contrats de : | ||||||
| - taux d'intérêt, change et matières premières | 7 600 | 1 049 | 8 649 | 1 368 | 1 368 | |
| - dérivés actions et sur indices | 0 | 0 | ||||
| Total avant effet des accords de compensation | 7 600 | 1 049 | 8 649 | 0 | 1 368 | 1 368 |
| Incidences des accords de compensation et de collatérisation |
0 | 0 | ||||
| TOTAL APRES EFFET DES ACCORDS DE COMPENSATION ET DE COLLATERISATION |
0 | 2 954 | 14 270 | 17 783 | 3 832 | 21 615 |
*calculé selon les normes prudentielles CRR / CRD4
Le risque de marché représente le risque d'incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d'intérêts, les taux de change, les spreads de crédit, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite.
Le Crédit Agricole Normandie Seine est exposé au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché). Le Crédit Agricole Normandie Seine ne possède pas de portefeuille de transaction.
La politique financière liée à la gestion des excédents de fonds propres est présentée chaque année au Conseil d'Administration, la dernière ayant été approuvée le 24/02/2017. Elle se caractérise par :
Le dispositif de « take profit » prévoit la cession des OPCVM en portefeuille (sauf monétaires et fonds « dédié » Force Profile 20) dès lors que la valeur liquidative de ces derniers atteint 105 % de leur valeur de souscription. La plus-value externalisée est sécurisée en compte courant de trésorerie ou sur la poche monétaire ou de trésorerie longue du portefeuille de placement, tandis que le capital est réinvesti au sein du portefeuille en fonction de l'allocation référence définie dans la politique financière.
Le dispositif de « stop alerte » prévoit deux niveaux d'alerte par la Direction Financière au Comité Financier. Le premier niveau d'alerte se situe à 95 % de la valeur de souscription des fonds. Il concerne tous les OPCVM risqués à l'exception des fonds actions et convertibles. Le deuxième niveau, réservé aux OPCVM investis majoritairement sur les classes d'actifs « action » et « convertible », se situe à 90 % de la valeur de souscription.
Le système de « take profit » et de « stop alerte » vise à renforcer l'encadrement du risque de marché avec un suivi quotidien de toutes les lignes du portefeuille d'OPCVM. Il permet une plus grande réactivité en matière de prise de décision en cas de forte baisse des marchés, notamment sur la poche action du portefeuille de placement.
Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole est structuré sur deux niveaux distincts et complémentaires :
La Direction des Risques et Contrôles Permanents Groupe adresse chaque trimestre au RCPR et au Directeur Financier du Crédit Agricole Normandie Seine l'analyse des risques de marché de la Caisse Régionale moyenne et du Crédit Agricole Normandie Seine.
Cette analyse, réalisée par des opérateurs indépendants de l'unité Gestion financière du Crédit Agricole Normandie Seine, fait l'objet d'une présentation en Comité Financier.
Trois instances de gouvernance interviennent dans la gestion des risques de marché au niveau du groupe Crédit Agricole S.A. :
Au niveau du Crédit Agricole Normandie Seine, la gestion des risques financiers intervient au travers d'un Comité Financier mensuel présidé par le Directeur Général. Le Comité financier définit les orientations stratégiques (gestion des excédents de fonds propres, gestion Actif/Passif) et examine les politiques qui lui sont présentées (objectifs, limites, conditions d'intervention, etc.) avant leur présentation en Conseil d'administration pour validation. Il surveille leur mise en œuvre effective et réalise un suivi des risques financiers et de l'utilisation des limites, notamment :
Le Directeur Financier, les équipes de la gestion financière et plus globalement de la direction financière (Middle Office Financier, Contrôle de gestion et production comptable), ainsi que le Responsable de la direction des Risques et des Contrôles Permanents sont présents à ce comité.
Dans le cadre de la mise en œuvre d'une disposition du Groupe Crédit Agricole (décision du Comité des Risques Groupe CRG du 26 janvier 2016), la Caisse Régionale a abandonné le suivi d'un stress scénario à un mois calculé localement au profit de scénarios de stress à horizon un an calculé en central (le Stress « Groupe 2015 » et le Stress « adverse 1 an »). Cete modification est effective depuis l'arrêté comptable du 30/04/2016.
L'encadrement des risques de marché du Crédit Agricole Normandie Seine repose sur la combinaison de plusieurs indicateurs faisant l'objet de limites globales ou de seuils d'intervention opérationnels. Il faut distinguer parmi ces indicateurs deux grands types : les scénarios de stress calculés en central par Crédit Agricole SA et les indicateurs complémentaires d'encadrement du risque de marché définis au niveau du Crédit Agricole Normandie Seine : le « Take Profit » et le « Stop Alerte ».
Les niveaux des limites en scénario catastrophe sont revus annuellement dans le cadre de la politique financière sur la gestion du portefeuille d'excédents de fonds propres. La VaR fait l'objet d'un suivi mais n'est plus encadrée par un seuil d'alerte depuis l'arrêté du 30/04/2016.
La VaR peut être définie comme une mesure relative de la perte potentielle maximale que peut subir un portefeuille en cas de mouvements défavorables des paramètres de marché, sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance donnés. La VaR représente le manque à gagner par rapport à son objectif de performance. Le Crédit Agricole Normandie Seine retient un intervalle de confiance de 99 % et un horizon de temps de un mois. La méthodologie de calcul retenue est une VAR paramétrique.
Conformément aux principes du Groupe, deux stress scénarios simulent des conditions extrêmes de marché et sont le résultat de différentes approches complémentaires :
Le calcul de ces stress est réalisé par la Direction des risques Groupe (DRG) selon une périodicité mensuelle et adressé à la Direction des Risques et du contrôle permanent de la Caisse Régionale Normandie Seine. Les résultats font l'objet d'un suivi mensuel en Comité Financier.
Le Crédit Agricole Normandie Seine, dans le cadre de sa politique de placement des excédents de fonds propres 2017, à mis à jour son dispositif de « take profit » et de « stop alerte » sur son portefeuille d'OPCVM. Cette politique vise à sécuriser les gains et limiter les pertes sur le portefeuille de placement.
En outre, la Caisse Régionale a maintenu le suivi opérationnel d'une VaR paramétrique mesurant la perte potentielle maximale que peut subir un portefeuille en cas de mouvements défavorables des paramètres de marché, sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance donnés. La VaR représente le manque à gagner par rapport à son objectif de performance. Le Crédit Agricole Normandie Seine retient un intervalle de confiance de 99 % et un horizon de temps de 1 mois.
Le périmètre couvert est celui du portefeuille de placement du Crédit Agricole Normandie Seine, qu'il s'agisse d'OPCVM ou de titres détenus en direct (BMTN, obligations, actions, etc.).
La VaR du portefeuille de placement est calculée mensuellement depuis janvier 2014 et présentée au Comité financier. En 2017, la limite en VAR moyenne s'établit à 7,9 millions d'euros.
| janv-17 | févr-17 | mars-17 | avr-17 | mai-17 | juin-17 | juil-17 | août-17 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| VaR du portefeuille en M€ | 7,98 | 7,9 | 8,06 | 7,8 | 7,96 | 7,99 | 7,7 | 7,8 |
La limite et les seuils d'alerte en scénario catastrophe sont définis de la manière suivante :
| Stress Groupe | Stress Adverse | |
|---|---|---|
| Portefeuille de placement |
Limite de 74,9 millions d'euros |
Seuil d'alerte à 124 millions d'euros |
| Portefeuille | Seuil d'alerte à 32 millions d'euros jusqu'au 31/05/2017 |
- |
| d'investissement | Seuil d'alerte à 41,5 millions d'euros à partir du 01/06/2017 |
Ils correspondent à la perte potentielle maximum en cas de survenance du stress scénario.
Le scénario catastrophe est calculé mensuellement et les résultats présentés au Comité financier. L'impact négatif sur la valorisation du portefeuille peut se traduire par une baisse du stock de plus-values latentes et/ou par une hausse du stock de moins-values latentes (provisions).
La Direction Financière mesure chaque mois l'évolution de la valorisation de la totalité du portefeuille de placement, et plus spécifiquement de la poche action. En 2017, les limites annuelles en scénario catastrophe ont été respectées, toutefois un réajustement du seuil d'alerte du stress groupe sur le portefeuille d'investissement a été revu à la hausse en mai 2017 suite des achats de titres HTM liés au programme TLTRO II.



Le Crédit Agricole Normandie Seine est exposé au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur. Les principaux impacts relatifs aux éléments du bilan au 31/12/2017 valorisés à la juste valeur sont présentés ci-dessous :
a) Actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction :
| 31/12/2017 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | |
| Titres détenus à des fins de transaction | 0 | 0 | |
| Instruments dérivés | 2 294 | 5 067 | |
| Valeur au bilan | 2 294 | 5 067 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Gains latents | Pertes latentes | Valeur au bilan |
Gains latents Pertes latentes | ||
| Effets publics et valeurs assimilées | |||||||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 364 932 | 10 700 | 373 | 368 396 | 13 513 | 623 | |
| Actions et autres titres à revenu variable (2) | 153 475 | 8 341 | 749 | 153 024 | 7 011 | 1 986 | |
| Titres de participation non consolidés | 1 047 786 | 43 458 | 936 | 1 014 709 | 12 071 | 1 001 | |
| Total des titres disponibles à la vente | 1 566 193 | 62 499 | 2 058 | 1 536 129 | 32 595 | 3 610 | |
| Créances disponibles à la vente | |||||||
| Total des créances disponibles à la vente | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à | |||||||
| la vente (1) | 1 566 193 | 62 499 | 2 058 | 1 536 129 | 32 595 | 3 610 | |
| Impôts | -5 627 | -258 | -5 441 | -754 | |||
| Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt) |
56 872 | 1 800 | 27 154 | 2 856 |
(1) Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 469 690 milliers d'euros au 31 décembre 2017 comme au 31 décembre 2016.
(2) Dont 495 699 milliers d'euros comptabilisés de titres dépréciés durablement au 31 décembre 2017 et 495 809 milliers d'euros au 31 décembre 2016.
Les variations de juste valeur de ces actifs et passifs sont comptabilisées dans les fonds propres.
Le risque action représente le risque de variation défavorable de la valorisation des OPCVM actions qui composent le portefeuille en cas de baisse des indices boursiers.
Le Crédit Agricole Normandie Seine s'interdit toute opération de trading.
Le risque action porte sur l'allocation action du portefeuille de placement du Crédit Agricole Normandie-Seine. Au 31/12/2017, l'encours du portefeuille de placement soumis au risque action s'élève à 72,2 millions d'euros, soit 14,2 % du portefeuille. Cette exposition dépasse de 0,2 points la limite d'exposition maximale de 14 % définie dans la politique financière 2017 approuvée par le Conseil d'Administration du 24/02/2017 en lien avec l'amélioration de la valeur de marché des actifs sous-jacents.
Le Crédit Agricole Normandie-Seine est titulaire d'un programme de rachat de ses propres Certificats Coopératifs d'Investissements, autorisé par l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 mars 2017. La finalité du programme de rachat des certificats coopératifs d'investissement est d'opérer en bourse ou
hors marché sur ses certificats coopératifs d'investissements en vue de toute affectation permise ou qui viendrait à être permise par la loi ou la réglementation en vigueur.
Au cours de l'exercice 2017, les opérations réalisées par le Crédit Agricole Normandie-Seine sur ses CCI ont été exclusivement effectuées dans le cadre du contrat de liquidité conclu avec Kepler Cheuvreux. Ce contrat est conforme à la chartre de déontologie de l'AFEI reconnue par l'Autorité des Marchés Financiers.
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine détient 100 % du contrat sur l'année 2017. Les montants alloués au contrat s'élèvent à 608 390,24 euros depuis le 23/07/2008. Le montant annuel de la facturation du contrat à Kepler Cheuvreux est de 15 000 € HT.
Sur l'exercice 2017 et dans le cadre de ce contrat de liquidité, la Caisse Régionale a :
Rapport spécial du conseil d'Administration à l'assemblée Générale (Source : KEPLER CHEVREUX)
| Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse Régionale au 31/12/2016 | ||||
|---|---|---|---|---|
| Dont objectif de couverture des engagements pris envers les salariés | 0 | |||
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité | 4 656 | |||
| Dont objectif d'annulation | 0 |
| Nombre de CCI achetés au cours de l'exercice 2017 | 6 895 |
|---|---|
| Dont objectif de couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité | 6 895 |
| Dont objectif d'annulation | 0 |
| Volume des CCI effectivement utilisés à la réalisation de l'objectif poursuivi | 14 420 |
| Couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| Contrat de liquidité (achats et ventes réalisés au cours de l'année) | 14 420 |
| Annulation | 0 |
| Nombre de CCI éventuellement réalloués à d'autres objectifs | 0 |
| Cours moyen d'achat des CCI acquis en 2017 | 115,49 |
| Valeur des CCI acquis en année 2017 évalués aux cours d'achat | 796 271,50 |
| Montant des frais de négociation (HT) | 15 000,00 |
| Nombre de titres cédés au cours de l'exercice 2017 | 7 525 |
| Dont objectif de couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité | 7 525 |
| Cours moyen des CCI cédés en 2017 | 115,54 |
| Nombre de titres annulés au cours de l'exercice 2017 | 0 |
| Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse Régionale au 31/12/2017 | 4 026 |
| Valeur nette comptable unitaire de l'action (cours du titre au 31/12/2017) | 120,00 |
| CCI acquis en couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| CCI acquis dans le cadre du contrat de liquidité | 120,00 |
| CCI acquis en vue de leur annulation | 0 |
| Valeur nette comptable globale des CCI | 483 120,01 |
| Valeur nominale du CCI | 15,25€ |
| Pourcentage du capital social détenu par la Caisse Régionale au 31/12/2017 | 0,38% |
Au 31/12/2017, au sein du contrat, la Caisse Régionale détenait 4 026 CCI, ce qui représente 0,38 % du capital. La valeur d'achat des titres acquis sur l'exercice 2017 s'élève à 796 271,50 €uros et la valeur de marché des titres détenus par la Caisse Régionale Normandie Seine au 31/12/2017 est de 483 120,01 euros.
Ces opérations effectuées dans le cadre du contrat de liquidité, ont pour seul motif de permettre à Kepler Cheuvreux d'animer le marché des CCI.
Au cours de l'année 2017, les CCI ont vu leur cours atteindre un niveau maximum de 130,61 euros et un niveau minimum de 102,01 euros. Le CCI a clôturé l'année sur un cours de 120,00 euros, en hausse de 17,23 % par rapport à fin 2016.
L'activité des CCI a été marquée par un volume quotidien moyen de 413 titres échangés, sur un nombre total de titres émis de 1 053 618.
Au cours de l'année, en application de l'article L. 621-18-2 du Code monétaire et financier, les personnes citées ci-dessous n'ont pas réalisé d'opérations d'acquisitions, cessions, souscriptions et échanges de titres (CCI) ainsi que d'opérations effectuées sur des instruments financiers qui leur sont liés en dehors des fenêtre d'autorisation qui leur ont été communiquées :
La Direction de la gestion financière de Crédit Agricole S.A. définit les principes de la gestion financière et en assure la cohérence d'application au sein du groupe Crédit Agricole. Elle a la responsabilité de l'organisation des flux financiers, de la définition et de la mise en œuvre des règles de refinancement, de la gestion actifpassif et du pilotage des ratios prudentiels.
L'optimisation des flux financiers au sein du Groupe Crédit Agricole S.A. est un objectif permanent. Dans ce cadre, la mutualisation des ressources excédentaires et la possibilité de couverture des risques induits contribuent à cette fin.
Les principes de gestion du Groupe assurent que les excédents et/ou les déficits en termes de ressources clientèle, notamment en provenance des Caisses régionales, sont remontés dans les livres de Crédit Agricole S.A. Cette mise en commun participe au refinancement des autres entités du Groupe. Ce dispositif de centralisation à Crédit Agricole S.A. de la gestion de la liquidité permet d'en maîtriser et d'en optimiser la gestion d'autant plus qu'il s'accompagne d'un adossement partiel en taux. Ainsi, le Groupe se caractérise par une forte cohésion financière et une diffusion limitée des risques financiers, de liquidité notamment. Les diverses entités du Groupe sont néanmoins responsables de la gestion du risque subsistant à la leur niveau.
Au niveau du Crédit Agricole Normandie Seine, la Direction Financière, après avoir obtenu l'avis de la filière risques, soumet chaque année au Conseil d'Administration une politique actif-passif qui décrit les orientations stratégiques et les limites d'encadrement en matière de gestion du risque de bilan (risque de transformation) : risque de taux, risque de liquidité et refinancement. La dernière a été approuvée par le Conseil d'Administration du 24/02/2017.
La politique de transformation en taux et en liquidité du Crédit Agricole Normandie Seine est mise en œuvre par la Direction Financière dans le respect des normes Groupe et des limites qui lui sont attribuées par la Direction de la gestion financière de Crédit Agricole S.A.
La gestion du risque de taux d'intérêt global vise à stabiliser la marge future du Crédit Agricole Normandie Seine contre les impacts défavorables d'une évolution adverse des taux d'intérêts. Les variations de taux d'intérêts impactent en effet la marge d'intérêt en raison des décalages de durées et de type d'indexation entre les emplois et les ressources. La gestion du risque de taux vise par des opérations de bilan ou de hors bilan à limiter cette volatilité de la marge.
Le risque de taux résulte d'un adossement non parfait en taux entre l'actif et le passif du bilan et du hors bilan du Crédit Agricole Normandie Seine (montants, taux, durée). Il est mesuré par la sensibilité du PNB à une variation des taux de marché.
| Les limites 2017 d'exposition au risque de taux se caractérisent par les sensibilités suivantes : | |||
|---|---|---|---|
| Scénario: choc de taux +/- 200bp | Limites 2017 | |
|---|---|---|
| Impact année 1 | en M€ | 18,1 |
| en % du PNB d'activité budgété | 5,0% | |
| Impact année 2 | en M€ | 18,1 |
| en % du PNB d'activité budgété | 5,0% | |
| Impact année 3 à 10 | en M€ | 14,5 |
| en % du PNB d'activité budgété | 4% | |
| Impact total actualisé | en M€ | 106,3 |
| sensibilité Fonds propres prudentiels | 10% |
Ces limites correspondent aux limites d'exposition préconisées par Crédit Agricole S.A.
Le contrôle du risque de taux d'intérêt global du Groupe Crédit Agricole S.A. est structuré sur deux niveaux :
L'exposition au risque de taux est calculée, analysée et présentée mensuellement au Comité financier depuis janvier 2014 (mesure trimestrielle auparavant), ainsi que semestriellement au Conseil d'Administration dans le cadre du rapport de contrôle interne.
Le risque de taux est présenté et décliné en fonction des différents éléments le composant (gap taux fixe, gap de fixing, gap équivalent delta…) tant numériquement que graphiquement, afin que le Comité ait une pleine connaissance des origines, de la gestion et de la projection du risque de taux du Crédit Agricole Normandie Seine. Le positionnement du Crédit Agricole Normandie Seine par rapport à la Caisse Régionale Cumul fait également l'objet d'une présentation trimestrielle en Comité Financier à partir des données fournies par Crédit Agricole SA.
La couverture du risque de taux est réalisée à l'aide de swaps de taux qui entrent dans le périmètre de la macro couverture du Crédit Agricole Normandie Seine. La Direction Financière propose au Comité financier les actions de couverture en fonction de son niveau d'exposition et du contexte de taux.
Le calcul du risque de taux est effectué sous Cristaux 2. L'utilisation de cet outil suit un processus Groupe au niveau des alimentations sur les chaînes produit (automatiques et manuelles), des modes opératoires, des pistes d'audit, des hypothèses et des modes d'écoulement.
La Caisse Régionale Normandie-Seine, tout comme le Groupe Crédit Agricole S.A., utilise la méthode des impasses (de taux fixe) pour mesurer son exposition au risque de taux d'intérêt global.
Celle-ci consiste à calculer les échéanciers en taux des actifs, passifs, hors bilan et dérivés de couverture à taux fixe ou sensibles à l'inflation. Ces échéanciers sont ensuite agrégés par période (base mensuelle et annuelle), sur la base de l'encours moyen sur la période considérée. Ils tiennent compte du risque jusqu'à la date de révision du taux (période de taux fixée) pour les éléments à taux révisables, jusqu'à la date contractuelle pour les éléments à taux fixe ayant une échéance, en modélisant autant que nécessaire les comportements clientèles (retraits ou remboursements anticipés, etc.).
Le calcul de ces impasses nécessite une modélisation de l'écoulement en taux de certains postes de bilan non échéancés (fonds propres, dépôts à vue, livrets, etc.). Ces modélisations ont fait l'objet d'une validation par le Comité des Normes et Méthodologies de Crédit Agricole S.A. La détermination de ces conventions d'écoulement repose sur une méthodologie d'observation du comportement passé du poste du bilan concerné. Les modèles sont contrôlés a postériori régulièrement (à minima une fois par an). L'impasse de référence utilisée est celle observée à la date d'arrêté : c'est l'impasse « statique ».
Les limites mises en place au niveau du Crédit Agricole Normandie Seine respectent les normes Groupe définies par la Direction de la gestion financière de Crédit Agricole S.A. Elles permettent de borner les impasses et donc le risque de taux d'intérêt global en résultant. Les règles de fixation des limites visent notamment de permettre au Groupe de respecter les dispositions du pilier 2 de la réglementation Bâle II en matière de risque de taux d'intérêt global mais aussi de limiter l'impact des variations de taux sur le résultat. Ces limites sont approuvées annuellement par le Conseil d'Administration du Crédit Agricole Normandie Seine.
| Année 1 | Année 2 | Année 3 à 10 | Impact total actualisé |
|
|---|---|---|---|---|
| Impact (en M€) | -6,1 | -8 | -2,7 | -49,1 |
| Impact (en % du PNB d'activité budgété) | -1,7% | -2,2% | -0,7% | -4,6% |
| Consommation de la limite | -34% | -44% | -19% | -46% |
Une mesure de l'évaluation du besoin en capital interne au titre du risque de taux est réalisée en tenant compte du risque de taux directionnel (calculé à partir des impasses), du risque de taux optionnel, du risque comportemental (remboursements anticipés sur les crédits à taux fixe, notamment).
Cette mesure est réalisée en s'appuyant sur un jeu de scénarios internes intégrant des déformations de la courbe de taux calibrés par Crédit Agricole S.A.
Pour l'exercice 2017, l'activité de la Caisse Régionale Normandie Seine génère un besoin complémentaire en capital interne de 54 millions d'euros au 30/09/2017, couvert par les fonds prudentiels de la Caisse Régionale. La Caisse Régionale a outre accru son programme de couverture en taux sur le second semestre 2017 pour réduire son exposition.
| mars-17 | juin-17 | sept-17 | |
|---|---|---|---|
| Total Impacts TAUX | 159 | 150 | 141 |
| Amortisseur | 157 | 87 | 87 |
| Besoin en capital | -2 | -63 | -54 |
Le Crédit Agricole Normandie-Seine est exposé aux variations des taux d'intérêt de la zone monétaire euro (taux réels avec prise en compte de l'inflation et taux nominaux). Au 30/09/2017, le Crédit Agricole Normandie-Seine est exposé au risque à la hausse des taux. La Caisse Régionale respecte pour l'année 2017 ses limites en impasses de taux et ses limites en cas de choc de taux de +/- 200 bps.
Au 30/09/2017, une hausse de taux de +200 bp entraîne une perte de 1,7 % du Produit Net Bancaire d'activité en année 1 (limite à 5 %) et de 2,2 % du Produit Net Bancaire d'activité en année 2 (limite à 5 %). L'impact actualisé sur les années 3 à 10 entraine une perte de 0,7% du PNB. Concernant l'impact en fonds propres prudentiels, la valeur actuelle nette de la perte encourue sur les 30 prochaines années suite à un choc de + 200 bps est de 4,6 % des fonds propres prudentiels, pour une limite d'exposition à 10 %. Enfin, considérant un choc conjugué des taux (+200 bps) et de l'inflation (+100 bps), la valeur actuelle nette de la perte encourue sur les 30 prochaines années serait de 6,9 % des fonds propres prudentiels pour une limite d'exposition fixée à 15 %.
Au cours de l'exercice 2017, la Direction financière a réalisé des opérations de couverture en taux pour un nominal global de 1 975 millions d'euros.
| Année 1 glissante | Année 2 | Année 3 à 10 | > 10 ans | |
|---|---|---|---|---|
| GAP synthétique (en M€) | -348 | -413 | -116 | -99 |
Le Crédit Agricole Normandie Seine n'est pas soumis au risque de change.
Le risque de liquidité et de financement est le risque de ne pas être en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance. Ce risque se traduit, entre autres, dans le cas de retraits massifs des dépôts de la clientèle ou d'une crise de confiance ou de liquidité générale du marché (conditions d'accès aux marchés interbancaires, monétaires et obligataires dégradées).
Ainsi, le risque de liquidité et de financement se décompose en trois types de risques :
La gestion du risque de liquidité et de financement est opérée par la gestion financière du Crédit Agricole Normandie-Seine, rattachée au Directeur Financier. Elle met en œuvre la politique actif-passif du Crédit Agricole Normandie-Seine dans le cadre des limites d'exposition validées par le Conseil d'Administration.
Cette organisation a fait l'objet d'une mise à jour en 2015 avec la constitution d'un middle office indépendant, rattaché à l'unité production comptable, en charge du contrôle de la production des indicateurs de risque.
L'objectif premier en matière de gestion du risque de liquidité est d'être toujours en situation de pouvoir faire face à tous types de situation de crise de liquidité sur des périodes de temps prolongées.
Pour ce faire, le Crédit Agricole Normandie Seine s'appuie sur un dispositif Groupe de mesure et d'encadrement de son risque qui repose sur le maintien de réserves de liquidité, sur l'adéquation de ces réserves avec les tombées de passif à venir, sur l'organisation de son refinancement (répartition dans le temps de l'échéancier des refinancements court et long terme, diversification des sources de refinancement) et sur un développement équilibré des crédits et dépôts clientèle.
Ce système comprend des indicateurs, des limites et seuils d'alerte, calculés et suivis sur l'ensemble des entités du Groupe et qui font l'objet d'une consolidation afin de permettre un suivi du risque de liquidité sur le périmètre du Groupe Crédit Agricole. Les principes de gestion et d'encadrement du risque de liquidité sont traités dans la convention de liquidité signée entre Crédit Agricole S.A. et l'ensemble des Caisses Régionales le 11/01/2011.
Le système intègre également le respect des contraintes réglementaires relatives à la liquidité. Le LCR (Liquidity Coverage Ratio), calculé sur base sociale ou sous-consolidée pour les entités du Groupe, et sur base consolidée pour le Groupe, fait ainsi l'objet d'un reporting mensuel transmis à l'ACPR depuis le premier trimestre de l'exercice 2014. Le risque de liquidité est encadré par des règles sur le refinancement court terme et moyen terme du Crédit Agricole Normandie Seine:
Les règles afférentes au refinancement court terme visent à permettre au Crédit Agricole Normandie Seine de survivre à des crises de liquidité d'intensité et de durées variables, correspondant à trois typologies de stress scénarii (crise systémique, crise idiosyncratique, crise globale), conformes tout à la fois à la réglementation bancaire française portant sur l'approche avancée du risque de liquidité (articles 47 et 51 de l'arrêté du 5 mai 2009) et aux meilleures pratiques professionnelles.
Ces règles s'expriment au travers d'un double encadrement :
Le niveau d'endettement court terme est suivi quotidiennement par la Direction Financière. Le profil du refinancement court terme fait l'objet d'une analyse mensuelle présentée en Comité Financier.
Les règles afférentes au refinancement moyen long terme visent à limiter le risque de ne pas pouvoir renouveler les refinancements moyen long terme au moment de leur échéance dans des conditions normales, mais également à limiter la sensibilité du Produit Net Bancaire du Crédit Agricole Normandie-Seine à une hausse significative des spreads de liquidité moyen long terme comme cela se produit dans le cas d'une crise de liquidité.
Les objectifs sont d'une part d'anticiper de manière prudente la gestion des tombées de dettes moyen long terme, et d'autre part de protéger la rentabilité future de la banque dans sa composante marge de transformation en liquidité. Ces règles s'expriment au travers :
La mesure des expositions au risque de concentration des échéances, au risque de prix de la liquidité est mensuelle et fait l'objet d'une présentation en Comité Financier.
Au niveau central, Crédit Agricole S.A. a la responsabilité de formaliser l'ensemble des procédures relatives à la liquidité applicables à toutes les entités du groupe Crédit Agricole, dans le strict respect des dispositions règlementaires, et de veiller à leur application. Au sein de Crédit Agricole S.A., la Direction de la gestion financière prend en charge la gestion opérationnelle du refinancement, du pilotage des réserves de liquidité et la coordination des trésoreries. La Direction des risques est responsable de la validation du dispositif et du suivi du respect des règles et des limites qui encadrent le risque de liquidité.
L'instance opérationnelle du Groupe sur le suivi de la liquidité est le Comité de trésorerie et de liquidité qui examine tous les sujets relatifs aux questions de liquidité. Ce Comité prépare les orientations proposées au Comité de trésorerie et de gestion actif-passif dans la gestion des risques de liquidité du Groupe.
L'instance décisionnaire sur les points importants (pilotage du programme de refinancement, lancement de nouveaux programmes, validation des budgets refinancement, pilotage de l'équilibre crédit/collecte, etc.) est le Comité de trésorerie et de gestion actif-passif, présidé par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A. L'instance compétente en matière d'octroi de limites globales de liquidité est le Comité des risques Groupe, présidé par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A.
Au niveau du Crédit Agricole Normandie Seine, la Direction des Risques et Contrôles Permanents au travers de son unité Contrôle Comptable et Financier, assure le contrôle permanent des risques de liquidité. Son Directeur est rattaché à la Direction Générale.
Les expositions au risque de liquidité sont présentées chaque mois au Comité financier ainsi que semestriellement au Conseil d'Administration dans le cadre du rapport de contrôle interne.
La Direction Financière présente les principaux indicateurs de suivi du risque de liquidité (ratio collecte/crédit, volume et profil de l'endettement court terme, échéancier des tombées de dettes moyen long terme, ratio de liquidité standard, ratio LCR). Elle renseigne également les Comités sur les caractéristiques du refinancement moyen long terme (type de ressource, volume traité, niveaux des spreads de liquidité).
Le marché du refinancement a été caractérisé par une stabilité au regard des discours rassurants et répétés de la Banque Centrale Européenne visant à écarter tout risque systémique en zone euro. Dans ce contexte, le niveau des spreads sur le refinancement moyen long terme a baissé tout au long de l'année et s'inscrit sur ses plus bas historiques. Le Crédit Agricole Normandie Seine n'a rencontré aucune difficulté dans la réalisation de son programme de refinancement 2017.
Le système de gestion et d'encadrement de la liquidité au niveau du Crédit Agricole Normandie Seine est structuré autour d'indicateurs regroupés en deux ensembles :
Opérationnellement, le système de gestion et d'encadrement de la liquidité s'appuie sur un outil interne au Groupe et utilisé par le Crédit Agricole Normandie Seine. Cet outil permet de mesurer et d'analyser les indicateurs définis dans les normes Groupe. La Direction Financière du Crédit Agricole Normandie Seine est ainsi en mesure de suivre son exposition au risque de liquidité court terme et moyen long terme et le respect de ses limites.
Les trois limites globales encadrant le refinancement court terme et moyen terme, définies dans la politique Actif-Passif 2017 du Crédit Agricole Normandie Seine, ont toutes été respectées au cours de l'exercice.
Les accords de Bâle III ont conduit à la définition au niveau européen du règlement CRR (Capital Requirements Regulation) prévoyant notamment l'introduction d'un nouveau ratio de couverture des besoins de liquidité à court terme (Liquidity Coverage Ratio - LCR). Ce coefficient correspond au rapport entre les réserves de titres liquides de haute qualité (HQLA – High Quality Liquid Assets) et les sorties exigibles à 30 jours soumises à un scénario de stress.
Les directives européennes prévoient une mise en œuvre progressive du ratio (exigence minimum de 70 % à horizon depuis octobre 2015, 100 % en 2018). Au 31/12/2017, le Crédit Agricole Normandie Seine affiche un ratio LCR de 122,8 %.
Le règlement CRR prévoit en outre la mise en œuvre d'un second ratio, le NSFR (Net Stable Funding Ratio) visant à permettre aux établissements bancaires de résister à un horizon d'un an à une situation de crise spécifique à l'établissement. Ce ratio vise à rapprocher le montant des besoins en ressources stables à horizon un an des ressources disponibles. Au 31/12/2017, les modalités définitives de calcul du ratio ne sont pas arrêtées. Son application effective est envisagée à horizon 2019.
µ
En 2017, le Crédit Agricole Normandie Seine a levé 1 761 millions d'euros de ressources moyen long terme et n'a effectué aucun replacement de ressources moyen long terme.
Le refinancement moyen long terme du Crédit Agricole Normandie Seine garanti par des créances collatéralisées représente 863 millions d'euros au 31/12/2017, dont :
Le refinancement court terme du Crédit Agricole Normandie Seine se compose quasi exclusivement d'emprunts en blanc auprès de Crédit Agricole SA et d'émissions de NEU CP, réalisées à l'intérieur du programme d'émission du Crédit Agricole Normandie Seine, validé par la Conseil d'Administration du 23/06/2017. Au 31/12/2017, l'encours de NEU CP est de 946 millions d'euros, représentant la quasi-totalité de l'endettement court terme brut du Crédit Agricole Normandie Seine.
Les réserves de liquidité du Crédit Agricole Normandie Seine après décote s'élèvent à 1 381 millions d'euros. Elles couvrent 157 % de l'endettement court terme à fin 2017. Les réserves de liquidité disponibles à fin 2017 comprennent :
Les instruments dérivés utilisés dans le cadre d'une relation de couverture sont désignés en fonction de l'objectif poursuivi :
Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.
Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur de marché | Montant | Valeur de marché | Montant | |||
| (en milliers d'euros) | positive | négative | Notionnel | positive | négative | Notionnel |
| Couverture de juste valeur | 7 898 | 67 746 | 4 168 549 | 7 743 | 90 875 | 2 565 651 |
| Taux d'intérêt | 7 898 | 67 746 | 4 168 549 | 7 743 | 90 875 | 2 565 651 |
| Instruments de capitaux propres | ||||||
| Change | ||||||
| Crédit | ||||||
| Matières premières | ||||||
| Autres | ||||||
| Couverture de flux de trésorerie | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Taux d'intérêt | ||||||
| Instruments de capitaux propres | ||||||
| Change | ||||||
| Crédit | ||||||
| Matières premières | ||||||
| Autres | ||||||
| Couverture d'investissements nets dans une | ||||||
| activité à l'étranger | ||||||
| Total Instruments dérivés de couverture | 7 898 | 67 746 | 4 168 549 | 7 743 | 90 875 | 2 565 651 |
Le risque opérationnel correspond au risque de perte résultant de l'inadéquation ou de la défaillance des processus internes, des personnes, des systèmes ou d'événements extérieurs, risque juridique inclus mais risque stratégique et de réputation exclus.
Objectifs : Les objectifs principaux de la politique de gestion des risques opérationnels sont les suivants :
Politique : La politique de gestion des risques opérationnels s'appuie sur :
En matière de gouvernance, le Conseil d'Administration valide chaque année la politique de gestion des risques, dont les risques opérationnels, qui lui est proposée par le Directeur Général, le Responsable des Contrôles Permanents et le Manager des Risques Opérationnels.
Le pilotage général, transversal des risques opérationnels est pris en charge par le Manager des Risques Opérationnels (MRO), sous la responsabilité du Responsable du Contrôle Permanent et des Risques (RCPR).
L'analyse de la collecte et la recherche de plans d'actions correctives sont présentées et établies lors du Comité Risques Opérationnels et Conformité (CROC) dont la périodicité est mensuelle. La supervision est assurée par le Comité de Contrôle Interne (CCI) présidé par le Directeur Général. La politique RO et la synthèse annuelle du respect de ses principes, la procédure d'alerte et le tableau de bord Risques Opérationnels sont présentés au Comité des Risques lors de ses séances trimestrielles.
Dans le cadre de la réforme du ratio de solvabilité, le Comité de Bâle introduit la notion de risque opérationnel dans le calcul du nouveau ratio Bâle II et exige donc une couverture du risque opérationnel par des fonds propres.
Cette réforme vise :
Le Crédit Agricole Normandie-Seine est responsable, y compris pour ses filiales, de la mise en place du dispositif de gestion des risques opérationnels défini et proposé par le Groupe Crédit Agricole. Ainsi :
Le dispositif s'appuie sur des règles de gestion prédéfinies :
Les résultats de la collecte des incidents et pertes sont tenus à disposition de chaque manager d'unité déclarante au travers de l'outil communautaire RCP (module Olimpia). A la clôture de chaque campagne trimestrielle de collecte, le MRO adresse à chaque unité déclarante l'état de ses déclarations dans l'outil pendant le trimestre considéré. Cet état leur permet de contrôler l'exhaustivité de leur collecte et sa qualité. Il communique également la collecte du trimestre aux gestionnaires des processus concernés pour mise en œuvre éventuelle de plan d'actions. Trimestriellement, le MRO présente au Comité de Contrôle Interne l'évolution des indicateurs de suivi des risques opérationnels définis dans la Politique RO du Crédit Agricole Normandie-Seine. Le RCPR en fait la présentation au Conseil d'Administration et au Comité des Risques.
Le RCPR effectue à minima une fois par an une présentation de l'analyse synthétique des risques opérationnels au Conseil d'Administration. Un reporting trimestriel des incidents et pertes collectés au cours de la période écoulée est transmis à Crédit Agricole SA (DRG), mentionnant les faits marquants de la période. Les contrôles de 1er et 2eme degré, effectués par le MRO et le RCPR, sont intégrés dans le dispositif de contrôle permanent.
Le Crédit Agricole Normandie-Seine analyse les impacts financiers potentiels de ses risques majeurs en élaborant des scénarii majeurs. En 2017, l'entité a intégré deux nouveaux scénarii de malveillance informatique portant son périmètre à 16 scenarii majeurs. L'EFP Brute globale avant assurance progresse de + 5,7 % à 64,8 millions d'euros et après assurance de + 11,1 % à 51,9 millions d'euros.
Le Crédit Agricole Normandie-Seine met en œuvre la méthode de mesure avancée (AMA) pour les risques opérationnels. Son périmètre comporte une entité qui met en œuvre la méthode standard.
L'autorisation d'utilisation de la méthode avancée (AMA) a été obtenue auprès de l'ACPR en décembre 2007. A l'origine, la méthodologie risque opérationnel a été présentée et validée en Comité Normes et Méthodologies du Groupe (CNM) le 15 février 2007.
Depuis lors, le calcul des fonds propres exigés au titre du risque opérationnel s'est inscrit dans un procédé industriel de calcul annuel pour le Groupe Crédit Agricole. Pour information l'ensemble de la méthodologie Risques Opérationnels a été représenté au CNM de décembre 2011.
Le dispositif défini par le Groupe et décliné au Crédit Agricole Normandie-Seine vise à respecter l'ensemble des critères qualitatifs (intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne, indépendance de la fonction risques, déclaration périodique des expositions au risque opérationnel…) et des critères quantitatifs Bâle II (intervalle de confiance de 99,9 % sur une période d'un an ; prise en compte des données internes – historique des pertes –, des données externes, d'analyses de scénarios de risques majeurs potentiels pilotés annuellement par le Groupe, et de facteurs reflétant l'environnement).
Le modèle AMA de calcul des fonds propres repose sur un modèle actuariel de type "Loss Distribution Approach" (LDA) qui est unique au sein du Groupe.
Pour les Caisses Régionales, un principe de mutualisation des données internes est mis en œuvre : les historiques de pertes de l'ensemble des Caisses Régionales sont concaténés afin de disposer d'une profondeur d'historique d'incidents accrue et d'un profil de risque plus complet. Lors de la détermination de la charge en capital par Crédit Agricole S.A., la mutualisation des données implique de réaliser une répartition de cette charge par Caisse Régionale par le biais d'une clé de répartition prenant en compte les caractéristiques de chacune d'elles (coût du risque et PNB de l'année écoulée).
Enfin, un mécanisme de diversification du risque est mis en œuvre dans le modèle LDA : un travail d'experts est mené chez Crédit Agricole S.A. afin de déterminer les corrélations de fréquence existantes entre les différentes catégories de risque de Bâle II et entre les scénarios majeurs. Ce travail d'expert a fait l'objet en 2012 d'une formalisation accrue, visant à structurer l'argumentation autour de différents critères qualitatifs (corrélation conjoncturelle, corrélation structurelle, étude des fréquences historiques, matrice d'incertitude…).
Le périmètre d'entités utilisant l'approche des mesures avancées (AMA) compte 4 entités : Caisse Régionale Normandie-Seine, Caisse Locale Normandie Seine, Force Profile 20 et Normandie Seine Foncière. Une cinquième entité, FCT CREDIT AGRICOLE HABITAT COMPARTIMENT, a intégré le périmètre fin 2015 et utilise l'approche standard TSA.

REPARTITION DES PERTES/PROVISIONS OPERATIONNELLES PAR CATEGORIE DE RISQUES BALOISE (2015 A 2017) – MONTANT BRUT RO PUR ET RISQUE FRONTIERE CREDIT.
D'une manière générale, le profil d'exposition en termes de risques opérationnels détectés ces trois dernières années reflète les principales activités de la Caisse Régionale :

En 2017, le dispositif de surveillance a permis d'enregistrer 983 nouveaux incidents détectés en 2017, pour 1007 conséquences financières.
Ont été collectés en montants bruts :
* retraité des incidents enregistrés en 2017 mais détectés en 2016
Les zones de « risque opérationnel pur » sont essentiellement concentrées à :
Les zones de risques frontière crédit sont essentiellement concentrées à :
* retraité des incidents enregistrés en 2017 mais détectés en 2016
Enfin, aucun incident significatif, dont le seuil réglementaire est fixé à 5 millions d'euros (0,5 % des fonds propres), n'a été identifié en 2017.
Concernant la couverture des risques opérationnels, le Crédit Agricole Normandie-Seine est couvert d'une part, par une assurance « Globale de Banque », principalement pour les risques de Détournement / Escroquerie, Cambriolages, d'une « Assurance de Personnes » (salariés, administrateurs, cadres de Direction), d'une « Assurance Dommage » couvrant le mobilier et l'immobilier, d'une assurance « Responsabilité Civile » couvrant notamment nos risques sur l'activité de courtier en assurance, et d'une « Assurance Automobile » couvrant la flotte et les déplacements professionnels des salariés avec leur propre véhicule.
En méthode avancée, le Crédit Agricole Normandie-Seine peut prendre en compte les effets de l'assurance pour diminuer l'exigence en fonds propres dans la limite de 20 % du total des fonds propres alloués aux risques opérationnels, dans la mesure où son assureur répond aux exigences réglementaires. Dans la méthodologie Groupe appliquée au Crédit Agricole Normandie-Seine, l'effet assurance est pris en compte au niveau du scénario majeur de destruction d'un site névralgique.
La prise en compte de la part d'exigence en fonds propres mutualisée liée à l'historique de pertes, de la part d'exigence en fonds propres relative aux scénarios majeurs et les caractéristiques de l'assurance permettent ensuite de déterminer le montant total de l'exigence en fonds propres AMA.
Risque juridique (article 10 k de l'arrêté du 3 novembre 2014) : le risque juridique est le risque de tout litige avec une contrepartie, résultant de toute imprécision, lacune ou insuffisance susceptible d'être imputable à l'entreprise assujettie au titre de ses opérations ; il recouvre essentiellement les deux risques suivants, potentiellement générateurs de litiges et de responsabilités, tant civiles que disciplinaires ou pénales pour l'entité, ses dirigeants et ses employés :
Ce risque fait l'objet d'un suivi effectué par le service juridique, constitué de quatre collaborateurs experts, sous la responsabilité de la Direction du Contrôle Permanent et des Risques depuis mi 2014.
L'encadrement des obligations juridiques contractuelles de la Caisse Régionale Normandie-Seine est assuré par le biais d'une contrathèque constituée selon un protocole double :
La veille juridique de La Caisse Régionale Normandie-Seine est assurée par les collaborateurs du service juridique. A cette fin, il dispose de :
Outre cette veille juridique, chaque service de la Caisse Régionale Normandie-Seine dispose de la possibilité de solliciter le service juridique afin d'obtenir l'avis d'experts dans des situations commerciales complexes. La sollicitation est assurée par le biais d'un outil de workflow (fonction réclamation du poste de travail BOREAL) identique à celui exploité pour le traitement des réclamations de la clientèle. Ce procédé permet de s'assurer que chaque question posée puisse obtenir une réponse juridique appropriée avec le contrôle, le cas échéant, du service juridique.
La prise en charge des dossiers litigieux dont les conflits relèvent du risque juridique est assurée également par le service juridique qui pilote les actions engagées, avec l'appui des partenaires judiciaires de la Caisse Régionale Normandie-Seine. Au 31/12/2017, 16 dossiers de ce type sont suivis par le service juridique. La couverture du risque d'appel en responsabilité, à raison d'une inexécution d'une obligation d'ordre juridique à la charge de la banque, est assurée par un provisionnement individuel, réalisé et actualisé à dire d'expert, et comptabilisé en provision pour risques et charges. L'ensemble de cette provision est revu à minima trimestriellement. Au 31/12/2017, cette couverture s'élève à 1,6 million d'euros.
Il est à noter que certains dossiers litigieux dont les conflits relèvent des opérations de recouvrement peuvent également présenter un risque juridique. Ces dossiers au nombre de 7 au 31/12/2017 sont suivis par le service contentieux. La couverture du risque d'appel en responsabilité est également assurée par un provisionnement individuel, réalisé et actualisé à dire d'expert, et comptabilisé en provision pour risques et charges. L'ensemble de cette provision est revu à minima trimestriellement. Au 31/12/2017, cette couverture s'élève à 0,6 million d'euros.
Aussi, dans le cadre des activités commerciales et financières de la Caisse Régionale Normandie-Seine, il n'existe, au 31 décembre 2017, aucun fait exceptionnel ou litige non provisionné susceptible d'avoir une incidence significative sur la situation financière, l'activité ou le patrimoine de la Caisse Régionale Normandie-Seine.
Les principales procédures judiciaires en cours impliquant la Caisse Régionale de Normandie-Seine sont :
Toutes sont traitées suivant les règles prudentielles d'usage prenant en compte les évolutions et les natures particulières des procédures.
Par ailleurs, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine a été assignée devant le Tribunal de Grande Instance de Rouen par quelques porteurs de CCI en vue d'obtenir le rachat de leurs titres. Cette action est initiée par l'Association de défense des actionnaires minoritaires (ADAM). Les arguments qu'elle développe sont sans fondement et la Caisse régionale de Normandie Seine est donc très confiante sur l'issue de cette procédure.
Cette information a été publiée le 30 mai 2017 conformément aux règles applicables.
Les risques de non-conformité sont définis comme étant les risques de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de pertes financières significatives ou d'atteinte à la réputation, qui naissent du non-respect de dispositions réglementaires propres aux activités bancaires et financières, (qu'elles soient issues de textes législatifs, de normes professionnelles et déontologiques, ou d'instructions de l'organe exécutif prises notamment en application des orientations de l'organe délibérant).
La gestion de ces risques est assurée par le Service Conformité et Risques Opérationnels, sous la responsabilité de la Direction des Risques et du Contrôle Permanent de la Caisse Régionale Normandie-Seine. Le dispositif encadre notamment les problématiques de déontologie (suivi des initiés permanents / personnes sensibles notamment, respect du secret bancaire, etc.), de sécurité financière (lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, respect des mesures de sanctions internationales), de lutte contre la fraude, et de mise en application des règles de protection du consommateur.
Pour plus de précisions, les conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil d'Administration, ainsi que le dispositif de contrôle interne et de maitrise des risques auxquels est soumise l'entreprise sont explicités dans le rapport du Président du Conseil d'Administration. Il convient également de se référer aux données sociales et environnementales du rapport de gestion.
Les établissements de crédit doivent disposer de fonds propres suffisants pour couvrir les risques de marché, les grands risques, les risques de change et ceux de l'activité crédit.
Le dispositif prudentiel a été renforcé par la réforme Bâle 3 qui consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de capital et des exigences supplémentaires en termes de liquidité. Certaines dispositions s'appliquent de manière progressive jusqu'au 31 décembre 2019, de même pour l'exigence de coussins en capital.
La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale Normandie-Seine est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la Directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013 depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne et l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.
Une phase transitoire (phasing) est instaurée à compter du 1er janvier 2016 visant à faire passer cette norme minimale de 8 % à 10,5 % au 1er janvier 2019. La mise en place d'un coussin de conservation vient s'ajouter à la norme minimale pour augmenter le niveau de fonds propres réglementaire requis. La montée en charge se fait de façon progressive : le coussin est de 0,625 % sur 2016, 1,25 % sur 2017, 1,875 % sur 2018 et 2,5 % sur 2019. Le régulateur national a également la possibilité d'instaurer le respect d'un coussin de sécurité contra-cyclique compris entre 0 % et 2,5 %, à sa discrétion.
Depuis le 31/12/2013, le ratio de solvabilité a évolué comme suit :
| En % | 31/12/2013 (1) | 31/12/2014 | 31/12/2015 | 31/12/2016 | 31/12/2017 (2) |
|---|---|---|---|---|---|
| Ratio de Bâle | 20 % | 17,5% | 20,5% | 18,29% | 17,69% |
(1) Ratio de solvabilité calculé selon les dispositions « Bâle 2 », (2) estimation en cours de validation
Ce dispositif a pour objet de s'assurer que les établissements de crédits ont une bonne dispersion de leur risque clientèle.
Par grands risques, on entend l'ensemble des groupes bénéficiaires sur lesquels la banque présente une exposition en risque brut (ou exposition originale) nette d'expositions déduites des fonds propres, de provisions et de CVA comptable supérieure à 10 % des fonds propres.
La Caisse Régionale Normandie-Seine, assujettie sur base consolidée, doit respecter en permanence un rapport maximum de 25 % entre l'ensemble des risques pondérés qu'il encourt du fait de ses opérations par bénéficiaire et le montant de ses fonds propres.
Dans ce cadre, la Caisse Régionale Normandie-Seine déclare les 20 bénéficiaires Grands Risques présentant une exposition après garantie et exemption/pondération non nulle, les 10 premiers groupes bénéficières « institutions » et les 10 premiers groupes bénéficiaires « institutions financières non régulées »
Ces ratios sont mesurés trimestriellement. La Caisse Régionale Normandie-Seine les a respectés tout au long de l'année 2017.
Le dispositif de contrôle interne est défini, au sein du groupe Crédit Agricole, comme l'ensemble des dispositifs visant la maîtrise des activités et des risques de toute nature et permettant d'assurer la régularité, la sécurité et l'efficacité des opérations, conformément aux références présentées au point 5.1 ci-après. Ce dispositif et ces procédures comportent toutefois des limites inhérentes à tout dispositif de contrôle interne, du fait notamment de défaillances techniques ou humaines.
Il se caractérise par les objectifs qui lui sont assignés :
Les dispositifs mis en œuvre dans cet environnement normatif procurent un certain nombre de moyens, d'outils et de reportings au Conseil, à la Direction générale et au management notamment, permettant une évaluation de la qualité des dispositifs de contrôle interne mis en œuvre et de leur adéquation [système de Contrôle permanent et périodique, rapports sur la mesure et la surveillance des risques, plans d'actions correctrices, …].
Les effectifs des trois fonctions de contrôle s'élèvent à 30,6 ETP au 31/12/2017, à savoir le RCPR, 9,5 ETP pour la gestion des risques (Crédit, comptables, financiers, et animation du contrôle permanent), 11,6 ETP pour le contrôle permanent de la conformité (yc OFAC), 2 ETP (Manager des risques opérationnels, Responsable PCA/PRSI et suivi des PSEE) et 10,6 ETP pour le contrôle périodique.
Il est rappelé que le dispositif de contrôle interne mis en œuvre par la Caisse régionale Normandie Seine, s'inscrit dans un cadre de normes et de principes rappelés ci-dessous et déclinés d'une façon adaptée aux différents niveaux du Groupe Crédit Agricole afin de répondre au mieux aux obligations réglementaires propres aux activités bancaires.
réglementaires relatifs à l'exercice des activités bancaires et financières (établi par la Banque de France et le CCLRF) ; règlement général de l'Autorité des Marchés Financiers.
Les principes d'organisation et les composantes du dispositif de contrôle interne de la Caisse Régionale Normandie Seine et communs à l'ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole recouvrent des obligations en matière :
Ces principes sont complétés par :
Les différents métiers, et par conséquent les objectifs et la stratégie de l'entreprise, sont pris en compte dans les évolutions du dispositif de contrôle interne, au travers :
Afin de veiller à la cohérence et à l'efficacité du dispositif de contrôle interne et au respect des principes énoncés ci-dessus sur l'ensemble du périmètre de contrôle interne de la Caisse Régionale Normandie Seine, trois responsables distincts du Contrôle périodique (Audit-Inspection), du Contrôle permanent et des Risques et du Contrôle de la conformité ont été désignés. Les Responsables du Contrôle Périodique et du Contrôle permanent sont directement rattachés au Directeur général de la Caisse Régionale et rapportent notamment à son Conseil d'administration ou aux Comités des risques et d'audit.
Par ailleurs, le Responsable du Contrôle Permanent et des Risques (RCPR), a été désigné comme responsable de la Fonction de Gestion des Risques.
Il a notamment vocation à alerter les organes exécutif et délibérant de toute situation pouvant avoir un impact significatif sur la maîtrise des risques.
La Caisse Régionale Normandie-Seine a actualisé en 2017 la déclaration d'appétence aux Risques qui a été discutée et validée par le Conseil d'Administration du 15 décembre 2017 après examen et recommandation du Comité des risques.
La définition de l'appétence et de la tolérance aux risques de la Caisse Régionale Normandie-Seine s'appuie sur des axes stratégiques quantitatifs et qualitatifs. Un suivi des indicateurs stratégiques transmis à la Gouvernance est prévu régulièrement et au moins semestriellement.
L'organe de surveillance, est informé trimestriellement par le Comité des Risques de l'organisation, de l'activité et des résultats du contrôle interne. Il est de ce fait impliqué dans la compréhension des principaux risques encourus par l'entreprise. A ce titre, il est régulièrement informé des limites globales fixées en tant que niveaux acceptables de ces risques. Les niveaux d'utilisation de ces limites lui sont également communiqués.
En cas d'incidents significatifs tels que définis par les différentes procédures d'alerte, l'organe délibérant en est informé à partir du moment où les seuils ou critères définis sont atteints.
Il approuve l'organisation générale de l'entreprise ainsi que celle de son dispositif de contrôle interne. En outre, il est informé, au moins deux fois par an de l'activité et des résultats du contrôle interne.
Le dispositif de surveillance par l'organe délibérant est le :
Principe de reporting auprès des organes de gouvernance sur l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que sur les incidents révélés par ces systèmes.
En cas de survenance d'incidents significatifs [au sens des articles 17-ter et 38.1], des modalités d'information ont été mises en place pour assurer l'information des organes exécutifs et délibérants. Ces modalités sont fixées dans les politiques propres à chaque domaine (Crédit, Financier, Risque opérationnel) selon les lettres jaunes (procédures internes fixées par le Groupe CA SA) en vigueur.
Outre les informations qui lui sont régulièrement transmises, il dispose du rapport annuel et de l'information semestrielle sur le contrôle interne qui lui sont systématiquement communiqués, conformément à la réglementation bancaire et aux principes du groupe Crédit Agricole. Le Comité d'audit et le Comité des risques, se réunissent spécifiquement afin d'assister l'organe délibérant dans l'exercice de sa mission. Pour le Comité d'Audit, les deux réunions tenues au cours de l'année 2017, ont été notamment consacrées à l'analyse des comptes et aux problématiques comptables en présence des Commissaires aux Comptes. Pour le Comité des Risques, les cinq réunions ont porté principalement sur le suivi des contrôles des différents domaines et fonctions, aux politiques risques et financières et à la démarche d'appétence aux risques.
Le rapport annuel sur le contrôle interne relatif à l'exercice 2016 a été présenté au Conseil d'Administration du 24/03/2017 après partage avec le Comité des Risques et transmis aux Commissaires aux comptes. Celui relatif à l'exercice 2017 sera présenté au Comité des risques du 28 février 2018 et au Conseil de mars. Par ailleurs, des informations à périodicité trimestrielle sont faites au Conseil d'administration dans le cadre des synthèses des Comités d'audit et risques. Pour l'année 2017 ces informations ont été portées à la connaissance des Conseils de mars, juin, septembre et décembre.
Le Directeur général est directement impliqué dans l'organisation et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne. Il s'assure que les stratégies et limites de risques sont compatibles avec la situation financière (niveaux des fonds propres, résultats) et les stratégies arrêtées par l'organe délibérant.
Le Directeur Général définit l'organisation générale de l'entreprise et s'assure de sa mise en œuvre efficiente par des personnes compétentes. En particulier, il fixe clairement les rôles et responsabilités en matière de contrôle interne et lui attribue les moyens adéquats.
Il veille à ce que des systèmes d'identification et de mesure des risques, adaptés aux activités et à l'organisation de l'entreprise, soient adoptés. Il veille également à ce que les principales informations issues de ces systèmes lui soient régulièrement reportées.
Il s'assure que le dispositif de contrôle interne fait l'objet d'un suivi permanent, destiné à vérifier son adéquation et son efficacité. Il est informé des principaux dysfonctionnements que le dispositif de contrôle interne permet d'identifier et des mesures correctrices proposées, notamment dans le cadre du Comité de Contrôle Interne qui se réunit trimestriellement sous la présidence du Directeur général.
Conformément aux principes du Groupe, le dispositif de contrôle interne de la Caisse Régionale Normandie-Seine s'applique sur un périmètre large (Périmètre des Entreprises Surveillées sur Base Consolidée) visant à l'encadrement et à la maîtrise des activités et à la mesure et à la surveillance des risques sur base consolidée.
La Caisse Régionale Normandie-Seine s'assure de l'existence d'un dispositif adéquat au sein de chacune de ses filiales porteuses de risques, essentiellement Normandie-Seine Immobilier, afin de permettre une identification et une surveillance consolidée des activités, des risques et de la qualité des contrôles au sein de ces filiales, notamment en ce qui concerne les informations comptables et financières.
Le périmètre de contrôle interne comprend également l'ensemble des Caisses locales affiliées (cf. liste nominative en annexe au présent rapport), pour lesquelles des diligences analogues sont réalisées. L'organisation et le fonctionnement des Caisses locales sont étroitement liés à la Caisse Régionale et contrôlés par celle-ci. L'ensemble constitué de la Caisse Régionale et des Caisses locales affiliées bénéficie d'un agrément collectif en tant qu'établissement de crédit.
La Caisse Régionale Normandie-Seine met en œuvre des processus et dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise de ses risques (risques de contrepartie, de marché, de placement et d'investissement, de taux d'intérêt global, de liquidité, comptables et opérationnels dont le risque de non-conformité et le risque informatique) adaptés à ses activités, ses moyens et à son organisation et intégrés au dispositif de contrôle interne.
Ces dispositifs ont fait l'objet d'un renforcement dans le cadre de la démarche du groupe Crédit Agricole sur le ratio international de solvabilité « Bâle II ».
Les principaux facteurs de risques auxquels est exposée la Caisse Régionale Normandie-Seine, à savoir risque de contrepartie, de marché, de placement et d'investissement, de taux d'intérêt global, de liquidité, opérationnels et de non-conformité, font l'objet d'un suivi particulier. En outre, les principales expositions en matière de risques de crédit bénéficient d'un mécanisme de contre-garantie interne au Groupe.
Pour les principaux facteurs de risque mentionnés ci-dessus, la Caisse Régionale Normandie-Seine a défini de façon précise et revoit au minimum chaque année les limites et procédures lui permettant d'encadrer, de sélectionner a priori, de mesurer, surveiller et maîtriser les risques.
Ainsi, pour ces principaux facteurs de risque, il existe un dispositif de limites qui comporte :
La Caisse Régionale Normandie-Seine mesure ses risques de manière exhaustive et précise, c'est-àdire en intégrant l'ensemble des catégories d'engagements (bilan, hors-bilan) et des positions, en consolidant les engagements sur les sociétés appartenant à un même groupe, en agrégeant l'ensemble des portefeuilles et en distinguant les niveaux de risques.
Ces mesures sont complétées d'une évaluation régulière basée sur des « scénarios catastrophes », appliqués aux expositions réelles et aux limites.
Les méthodologies de mesure sont documentées et justifiées. Elles sont soumises à un réexamen périodique afin de vérifier leur pertinence et leur adaptation aux risques encourus.
La Caisse Régionale Normandie-Seine assure la maîtrise des risques engagés. Cette surveillance passe par un suivi permanent, des dépassements de limites et de leur régularisation, du fonctionnement des comptes, par une revue périodique / trimestrielle des principaux risques et portefeuilles, portant en particulier sur les « affaires sensibles », et par une révision au moins annuelle de tous les autres. La correcte classification des créances fait l'objet d'un examen hebdomadaire au regard de la réglementation en vigueur (créances douteuses notamment). L'adéquation du niveau de provisionnement aux niveaux de risques est mesurée à intervalles réguliers par le Comité Risques et Provisions.
Les anomalies identifiées, les classifications comptables non conformes ainsi que les cas de nonrespect des limites globales ou des équilibres géographiques et sectoriels sont rapportés aux niveaux hiérarchiques appropriés : Comité Risques et Provisions et Comité de Direction.
Pour le domaine financier, la surveillance des risques passe par le suivi régulier des différentes limites fixées, qui font l'objet d'une présentation mensuelle au Comité Financier auquel participe en tant que membre permanent le RCPR ou son représentant.
Pour l'année 2017, dans le cadre de la gestion de la liquidité, la caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine a respecté le niveau de ratio LCR fixé par le Groupe.
Par ailleurs, la Caisse Régionale Normandie-Seine identifie les incidents significatifs en fonction :
Enfin, le système de contrôle des opérations et des procédures internes a également pour objet :
Le dispositif de contrôles permanents s'appuie sur un socle de contrôles opérationnels et de contrôles spécialisés effectués par des agents exclusivement dédiés.
Au sein des services / unités / directions / métiers, des manuels de procédures décrivent les traitements à réaliser ainsi que les contrôles permanents opérationnels afférents ; ils portent notamment sur le respect des limites, de la stratégie « risque », règles de délégation, sur la validation des opérations, leur correct dénouement, etc.
Par ailleurs, des unités spécialisées de contrôle permanent de dernier niveau, indépendantes des unités opérationnelles, intervenant sur les principales familles de risques encourus par la Caisse Régionale, sont regroupées sous l'autorité du Responsable des Risques et Contrôles Permanents. Un Responsable du Contrôle de la Conformité est rattaché à celui-ci.
Le plan de contrôles permanents, mis en œuvre sur le périmètre de contrôle interne, est élaboré, formalisé, mis à jour régulièrement sous la responsabilité de l'équipe Risques et Contrôles permanents, en collaboration avec les experts métiers et le Manager des Risques Opérationnels.
Lorsqu'ils n'ont pas été intégrés dans les systèmes automatisés de traitement des opérations (blocages de saisies, contrôles de cohérence, …), les points à contrôler ont été exhaustivement recensés et sont actualisés annuellement, en s'appuyant notamment sur la cartographie des risques opérationnels.
Les résultats des contrôles sont formalisés, tracés par le biais de fiches de contrôle, intégrées dans l'outil « SCOPE » et font l'objet d'un reporting de synthèse périodique au niveau hiérarchique adéquat : directeurs, à la fois lors d'une réunion dédiée avec leurs responsables de domaines et dans le cadre du Comité de Contrôle Interne, directeurs de Groupe avec leurs responsables d'agence pour le réseau, directeurs des banques privées et responsables de centre d'affaires pour la grande clientèle.
Les responsables des fonctions de contrôle sont également destinataires des principaux reportings et il en est fait un compte rendu dans le rapport de contrôle interne destiné au Conseil d'administration, à Crédit Agricole S.A., aux Commissaires Aux Comptes et à l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution. Les anomalies détectées par ces moyens font l'objet de plans d'actions correctrices.
Les procédures et les contrôles portent également sur les Caisses locales affiliées, dans le cadre du pouvoir général de tutelle exercé par la Caisse Régionale sur leur administration et leur gestion, en ce qui concerne : la distribution de crédits, l'activité de cautionnement, le fonctionnement statutaire de la Caisse locale, l'animation de la vie locale, la souscription de parts sociales. Les contrôles de premier degré sont assurés par le Directeur d'agence concerné, en qualité de Secrétaire de la Caisse locale du ressort de l'agence. Les contrôles de deuxième degré sont réalisés par les services compétents de la Caisse régionale.
Ce dispositif vise à se prémunir contre les risques de non-conformité aux lois, règlements et normes internes relatives notamment aux activités de services d'investissement, à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, au respect des sanctions internationales, à la prévention de la fraude externe et interne et à la protection de la clientèle.
Des moyens spécifiques d'encadrement et de surveillance des opérations sont mis en œuvre : formation du personnel, adoption de règles écrites internes, contrôles permanents de conformité, accomplissement des obligations déclaratives vis-à-vis des autorités de tutelle, etc.
La Caisse Régionale Normandie-Seine a poursuivie différentes actions au cours de l'année 2017 notamment :
Ces dispositifs font l'objet d'un suivi renforcé par le Responsable de la Conformité de la Caisse Régionale Normandie-Seine, sous le pilotage de la Direction de la Conformité de Crédit Agricole S.A. Parmi les axes prioritaires identifiés pour 2018 figure la poursuite du déploiement du plan de remédiation requis par les accords passés entre le Groupe CA et les autorités US en octobre 2015, au titre des sanctions internationales. La mise en œuvre opérationnelle des obligations découlant de la nouvelle Directive MIF II, et la déclinaison dans les procédures de la Caisse Régionale de la loi SAPIN II visant à lutter contre la corruption. Dans ce contexte, des mesures de renforcement seront mises en œuvre tant au plan des processus qu'au plan de la déclinaison opérationnelle.
La Direction comptable et financière de la Caisse Régionale assure la responsabilité de l'élaboration de ses états financiers (comptes individuels et comptes consolidés) et de la transmission à Crédit Agricole S.A. des données collectées, nécessaires à l'élaboration des comptes consolidés du Groupe Crédit Agricole.
La Caisse Régionale se dote, conformément aux recommandations du Groupe, en matière de Contrôle permanent de l'information comptable et financière, des moyens de s'assurer de la qualité des données comptables et de gestion transmises au Groupe pour les besoins de la consolidation, notamment sur les aspects suivants : conformité aux normes applicables, concordance avec les comptes individuels arrêtés par son organe délibérant, réconciliation des résultats comptables et de gestion.
Le Contrôle permanent de l'information comptable et financière (contrôle 2ème degré 2nd niveau) est assuré par une équipe dédiée, rattachée hiérarchiquement au RCPR.
Une charte du contrôle comptable mise à jour fin 2017, définit notamment le périmètre de couverture des contrôles, les rôles et responsabilités au sein de la Caisse Régionale (Direction financière, Comptabilité générale, unités comptables décentralisées), les procédures d'organisation et de fonctionnement des contrôles comptables (niveaux de contrôle, contenu et périodicité des reportings, relations avec les autres fonctions de contrôle).
Le dispositif de contrôle permanent de l'information comptable et financière est complété par l'approbation des comptes des Caisses Régionales réalisée par Crédit Agricole S.A. en application de l'article R 512-11 du Code monétaire et financier préalablement à leur Assemblée générale ainsi que par les contrôles de cohérence réalisés dans le cadre du processus de consolidation.
La documentation de l'organisation des procédures et des systèmes d'information concourant à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière est assurée par le livre des procédures comptables de la Caisse Régionale et par la cartographie des processus concourant à la production et au contrôle de l'information comptable et financière. La formalisation des procédures relatives à la piste d'audit doit également être réalisée.
L'information financière publiée par la Caisse Régionale s'appuie pour l'essentiel sur les données comptables mais également sur des données de gestion.
La Caisse Régionale établit des comptes individuels et consolidés selon les normes comptables du Groupe Crédit Agricole, diffusées par la Direction de la Comptabilité et de la Consolidation de Crédit Agricole S.A.
La Caisse Régionale met en œuvre les systèmes d'information comptable, dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par Crédit Agricole S.A., lui permettant d'élaborer les données dans les conditions de sécurité satisfaisantes.
Lorsque les données publiées ne sont pas directement extraites des informations comptables, il est fait généralement mention des sources et de la définition des modes de calcul afin d'en faciliter la compréhension.
Les données de gestion publiées par la Caisse Régionale Normandie-Seine font l'objet de la mise en œuvre de contrôles comptables (notamment pour celles relevant de l'application de la norme comptable IFRS 7) permettant de s'assurer de la qualité de la réconciliation avec les données comptables, de la conformité aux normes de gestion fixées par l'organe exécutif et de la fiabilité du calcul de l'information de gestion.
Les données de gestion sont établies selon des méthodes et des modes de calcul permettant d'assurer la comparabilité dans le temps des données chiffrées.
Les objectifs du Contrôle permanent de l'information comptable et financière visent à s'assurer de la couverture adéquate des risques comptables majeurs, susceptibles d'altérer la qualité de l'information comptable et financière en termes de :
Pour répondre à ces objectifs, la Caisse Régionale a décliné les recommandations générales de déploiement du Contrôle permanent dans le domaine du contrôle de l'information comptable et financière, notamment la cartographie des risques opérationnels étendue aux processus comptables et couvrant les risques de fraudes, le déploiement de plans de contrôles comptables dans les services opérationnels (Unités comptables décentralisées, direction comptable et financière, PSEE comptable, coopérations et filiales…), mise en place d'une communication transverse via un Comité comptable, déploiement du Guide du contrôle comptable, déclinaison du dispositif de rapprochement comptabilitérisques selon la procédure définie par le groupe Crédit Agricole.
Le Contrôle permanent de l'information comptable et financière s'appuie sur l'évaluation des risques et des contrôles des processus comptables gérés par les services opérationnels :
Cette évaluation doit permettre au Contrôleur permanent de l'information comptable et financière de la Caisse Régionale, de définir un plan de contrôles et la mise en place d'actions correctives, afin de renforcer, si besoin, le dispositif d'élaboration et de traitement de l'information comptable et financière.
Le Contrôleur permanent de l'information comptable et financière rend compte périodiquement au Directeur Général de la Caisse Régionale des travaux du Contrôle permanent de l'information comptable et financière et de l'évaluation de ce dispositif de Contrôle permanent mis en place dans la Caisse Régionale. Le Comité de Contrôle Comptable, qui réunit trimestriellement le Directeur financier, le RCPR, le responsable de la comptabilité, celui du contrôle permanent comptable et financier ainsi que certains collaborateurs, traite de la qualité des arrêtés comptables, des résultats des contrôles et des plans d'actions y afférent, ainsi que des projets comptables.
Conformément aux normes professionnelles en vigueur, les Commissaires aux comptes mettent en œuvre les diligences qu'ils jugent appropriées sur l'information comptable et financière publiée :
Dans le cadre de leur mission légale, les Commissaires aux comptes présentent au Comité des risques et au Conseil d'administration de la Caisse Régionale les conclusions de leurs travaux.
Le service Audit Inspection, exerçant exclusivement son rôle de contrôle périodique (3ème degré), en application de la réglementation en vigueur, et indépendant des unités opérationnelles, intervient sur la Caisse Régionale (siège et réseaux) mais aussi sur toute entité relevant de son périmètre de contrôle interne.
Les missions d'audit sont réalisées par des équipes dédiées, selon des méthodologies formalisées, conformément à un plan annuel validé par la Direction générale et le Conseil d'Administration.
Les missions visent à s'assurer du respect des règles externes et internes, de la maîtrise des risques, de la fiabilité et l'exhaustivité des informations et des systèmes de mesure des risques. Elles portent en particulier sur les dispositifs de Contrôle permanent et de contrôle de la conformité.
Le plan annuel d'audit s'inscrit dans un cycle pluriannuel, visant à l'audit régulier et selon une périodicité aussi rapprochée que possible, de toutes les activités et entités du périmètre de contrôle interne.
L'activité du service Audit Inspection de la Caisse régionale s'effectue dans le cadre de l'Animation Audit Inspection exercée par l'Inspection Générale Groupe (IGL). De fait, les plans annuels et pluriannuels, comme la cartographie des risques auditables de la Caisse Régionale, sont réalisés sur la base de référentiels nationaux et l'audit de la Caisse régionale bénéficie des outils méthodologiques mis à disposition par IGL (guides d'audit, formations, encadrement de missions transverses, outils d'analyse de données, outil de gestion des missions et des suivis des recommandations).
Les missions réalisées par le service Audit Inspection, ainsi que par l'Inspection Générale Groupe ou tout audit externe (autorités de tutelle, cabinets externes) font l'objet d'un dispositif formalisé de suivi. Pour chacune des recommandations formulées à l'issue de ces missions, ce dispositif permet de s'assurer de l'avancement des actions correctrices programmées dans des délais raisonnables, mises en œuvre selon un calendrier précis, en fonction de leur niveau de priorité et au Responsable du service Audit Inspection d'effectuer les retours nécessaires aux organes de direction et de surveillance.
| Nom de la Caisse Locale | Siège social | |||
|---|---|---|---|---|
| AUMALE | 2, Rue René Gicquel | 76390 AUMALE | ||
| BEAUMESNIL | 22, Rue du Château | 27410 MESNIL EN OUCHE | ||
| BEAUMONT LE ROGER | 49, Rue Saint Nicolas | 27170 BEAUMONT LE ROGER | ||
| BERNAY | Rue du COSNIER | 27300 BERNAY | ||
| BEUZEVILLE | 97, Rue de VERDUN | 27210 BEUZEVILLE | ||
| BOLBEC | 1, Place Félix FAURE | 76210 BOLBEC | ||
| BOSC LE HARD | 82, Rue du Grand TENDOS | 76850 BOSC LE HARD | ||
| BOURGTHEROULDE | Grande Rue | 27520 GRAND BOURGTHEROULDE | ||
| BRETEUIL SUR ITON | 8, Rue Aristide BRIAND | 27160 BRETEUIL SUR ITON | ||
| BRIONNE | 15, Rue de la Soie | 27800 BRIONNE | ||
| BROGLIE | 12, Rue Augustin FRESNEL | 27270 BROGLIE | ||
| BUCHY | 118, Route de FORGES | 76750 BUCHY | ||
| CAUDEBEC EN CAUX | Rue de la Vicomté | 76490 RIVES EN SEINE | ||
| CONCHES EN OUCHE | 30, Place CARNOT | 27190 CONCHES EN OUCHE | ||
| CORMEILLES | 1, Place du Général de GAULLE | 27260 CORMEILLES | ||
| COTE D'ALBATRE | 39, Place Robert GABEL | 76450 CANY BARVILLE | ||
| CRIQUETOT L'ESNEVAL | 6, Place du Général LECLERC | 76280 CRIQUETOT L'ESNEVAL | ||
| DAMVILLE | 2, Place de la Halle | 27240 MESNILS SUR ITON | ||
| DIEPPE | 200, Grande Rue | 76200 DIEPPE | ||
| DOUDEVILLE | 10, Rue de l'Hôtel de ville | 76560 DOUDEVILLE | ||
| DUCLAIR | 5, Rue de VERDUN | 76480 DUCLAIR | ||
| ECOS | 15, Rue de BRAY | 27630 VEXIN SUR EPTE | ||
| ENVERMEU | 7, Place du Marché | 76630 ENVERMEU | ||
| ETREPAGNY | 18, Rue du Maréchal FOCH | 27150 ETREPAGNY | ||
| EU | 10, Place Guillaume le Conquérant | 76260 EU | ||
| EVREUX | 14, Rue de GRENOBLE | 27000 EVREUX | ||
| DES HAUTES FALAISES | 63 et 65 Rue Jacques HUET | 76400 FECAMP | ||
| FAUVILLE EN CAUX | 775, Rue Bernard THELU | 76640 TERRES DE CAUX | ||
| FLEURY SUR ANDELLE | 20, Rue POUYER QUERTIER | 27380 FLEURY SUR ANDELLE | ||
| FONTAINE-LUNERAY | 14, Rue du Général de GAULLE | 76810 LUNERAY | ||
| FORGES LES EAUX | 11, Place BREVIERE | 76440 FORGES LES EAUX | ||
| FOUCARMONT- BLANGY | 14, Place des CATELIERS | 76340 FOUCARMONT | ||
| GAILLON | 25, Avenue du Maréchal LECLERC 27600 GAILLON |
|||
| GISORS | 18, Rue du Général de GAULLE | 27140 GISORS | ||
| GODERVILLE | 5, Place Godard des VAUX | 76110 GODERVILLE | ||
| GOURNAY EN BRAY | 17, Place Nationale | 76220 GOURNAY EN BRAY |
| Nom de la Caisse Locale | Siège social | |||
|---|---|---|---|---|
| GRAND QUEVILLY | 108, Avenue des Provinces | 76120 LE GRAND QUEVILLY | ||
| LE HAVRE | 29 à 33, Avenue René Coty | 76600 LE HAVRE | ||
| LES ANDELYS | 7, Place Nicolas POUSSIN | 27700 LES ANDELYS | ||
| LILLEBONNE | 11, Place Général de GAULLE | 76170 LILLEBONNE | ||
| LONDINIERES | 1, Rue du Maréchal LECLERC | 76660 LONDINIERES | ||
| LONGUEVILLE / BACQUEVILLE | Rue Berthet BURLET | 76590 LONGUEVILLE SUR SCIE | ||
| LOUVIERS | 1, Rue DELAMARE | 27400 LOUVIERS | ||
| LYONS LA FORET | 4, Rue FROIDE | 27480 LYONS LA FORET | ||
| MESNIL ESNARD | 80, Route de PARIS | 76240 LE MESNIL ESNARD | ||
| MONT ST AIGNAN | Centre Commercial des COQUETS | 76130 MONT ST AIGNAN | ||
| MONTFORT SUR RISLE | 57, Rue Saint Pierre | 27290 MONTFORT SUR RISLE | ||
| MONTIVILLIERS | 9, Rue René COTY | 76290 MONTIVILLIERS | ||
| NEUFCHATEL EN BRAY | 9, Grande Rue NOTRE DAME | 76270 NEUFCHATEL EN BRAY | ||
| NONANCOURT | 18, Place Aristide BRIAND | 27320 NONANCOURT | ||
| PACY SUR EURE | 93, Rue ISAMBARD | 27120 PACY S/ EURE | ||
| PAVILLY | 22, Rue Jean MAILLARD | 76570 PAVILLY | ||
| PAYS D'ELBEUF | 50, Rue des Martyrs | 76500 ELBEUF | ||
| PLATEAU DU NEUBOURG | 38, Rue de la République | 27110 LE NEUBOURG | ||
| PONT AUDEMER | 2, Rue du Maréchal LECLERC | 27500 PONT AUDEMER | ||
| PONT DE L'ARCHE | 3, Rue Alphonse SAMAIN | 27340 PONT DE L'ARCHE | ||
| ROUEN | 37, Rue Jeanne d'ARC | 76000 ROUEN | ||
| ROUTOT / BOURG ACHARD | 19, Rue du Docteur Colignon | 27350 ROUTOT | ||
| RUGLES | 2, Rue des Forges | 27250 RUGLES | ||
| RY | 33, Grande Rue | 76116 RY | ||
| SAINT ANDRE DE L'EURE | 23, Rue du Chanoine BOULOGNE | 27220 SAINT ANDRE DE L'EURE | ||
| SAINT GEORGES DU VIEVRE | 16, Rue de l'Eglise | 27450 SAINT GEORGES DU VIEVRE | ||
| SAINT ROMAIN DE COLBOSC | 1, Avenue du Général de GAULLE | 76430 SAINT ROMAIN DE COLBOSC | ||
| SAINT SAENS | 3, Place MAINTENON | 76680 SAINT SAENS | ||
| SOTTEVILLE LES ROUEN | 36, Place de l'Hôtel de Ville | 76300 SOTTEVILLE LES ROUEN | ||
| THIBERVILLE | 36, Rue de BERNAY | 27230 THIBERVILLE | ||
| TÔTES-AUFFAY | 8, Rue Guy de MAUPASSANT 76890 TOTES |
|||
| VERNEUIL SUR AVRE | 408, Rue de LA MADELEINE | 27130 VERNEUIL D'AVRE ET D'ITON | ||
| VERNON | 2, bis, Place d'EVREUX | 27200 VERNON | ||
| YERVILLE | 2, Rue Maître HALLEY | 76760 YERVILLE | ||
| YVETOT | 29, LE MAIL | 76190 YVETOT |
Au cours de l'année 2017, les opérations marquantes concernant les filiales et les participations de la Caisse Régionale Normandie-Seine ont été les suivantes.
Au poste « Parts dans les entreprises liées », au bilan, figure un montant de 21,1 millions d'euros se décomposant comme suit :
Au 31 décembre 2017, les « Participations et autres titres détenus à long terme » figurent au bilan pour un montant de 1 018,4 millions d'euros contre 1 016,8 millions au 31 décembre 2016.
Les principales opérations de l'exercice réalisées par la Caisse Régionale Normandie-Seine sont les suivantes :
La SAS Normandie Seine Immobilier a poursuivi son activité de gestion immobilière et d'administration de biens. Au 31/12/2016, la société présentait une situation nette de 2,4 millions d'euros et un résultat déficitaire de 1,7 millions d'euros.
La SAS Normandie Seine Foncière qui a pour activité l'acquisition, l'administration, la gestion par locations, l'exploitation par bail de tous immeubles, biens et droits immobiliers ainsi que la prise de participation dans toutes sociétés, a développé son activité au cours de l'année 2017. Au 31/12/2016, la société présentait une situation nette de 1,5 millions d'euros et un résultat à l'équilibre.
Le Village By CA Rouen Vallée de Seine qui a pour activité la création et l'exploitation d'une pépinière d'entreprises sur la Seine Maritime et l'Eure a lancé son activité sur 2017. La société a été créée le 28/11/2016 et la clôture de son premier exercice social est fixée au 31/12/2017.
La Caisse Régionale Crédit Agricole Normandie-Seine est une société coopérative à capital variable dont la gouvernance repose sur un conseil d'administration composé de 20 membres et un comité de Direction composé de 10 membres.
Crédit Agricole Normandie-Seine compte 71 Caisses Locales composées de 763 administrateurs, élus par nos sociétaires lors des Assemblées Générales de Caisses Locales qui se tiennent chaque année en février-mars. Au total, 175 143 sociétaires sont membres des Caisses Locales.
Crédit Agricole Normandie-Seine a élaboré un reporting permettant de mesurer l'avancement de ses programmes de développement durable sur la base du 31/12/2017, sauf exception précisée pour les indicateurs concernés. Il est fondé sur le Global Reporting Initiative (GRI) auquel ont été ajoutés des indicateurs internes.
Crédit Agricole Normandie-Seine répond à l'obligation instituée par l'article 225 de la Loi n°2010-788 (dite « Grenelle II ») et son décret d'application n°2012-557 du 24 avril 2012 relatif aux obligations de transparence des entreprises en matière sociale et environnementale.
Certaines données, issues de suivis extracomptables, ou soumises à validation par des organismes tiers (Mutualité Sociale Agricole) sont présentées à leur dernière valeur disponible ou validées par les organismes concernés.
« Avoir un comportement responsable, c'est contribuer au développement d'une économie plus durable et plus équitable. », c'est ainsi que Crédit Agricole Normandie-Seine définit son engagement auprès de ses parties prenantes, clients, salariés, administrateurs, fournisseurs, prospects, sociétaires, syndicats, fédérations professionnelles, sous-traitants, les collectivités publiques locales, les associations et les autres partenaires.
La Direction Générale a impulsé, dès 2007, la politique Développement Durable de Crédit Agricole Normandie-Seine par la réalisation d'un Bilan Carbone, réactualisé en 2012 et en 2014. Elle en assure la mise en œuvre notamment par des formations. Cette démarche a été pleinement intégrée dans son projet d'entreprise « Réinventons Ensemble Crédit Agricole Normandie-Seine » (2016-2020).
La mission assure la coordination et l'accompagnement des actions en interne, mais aussi l'harmonisation et l'échange sur les politiques de Développement Durable adoptées par les différentes Caisses Régionales de Crédit Agricole et autres entités du Groupe Crédit Agricole.
Constitué en 2008, un Comité de Pilotage ad hoc, présidé par la Direction Générale Adjointe, réunit, toutes les sept semaines environ, les représentants de différents métiers de Crédit Agricole Normandie-Seine.
C'est un organe de réflexion, de décision et de validation qui permet à une dizaine de membres permanents de diffuser la politique au travers de l'entreprise par la mise en place d'actions concrètes. Le mode projet est prépondérant dans la gestion de la politique Développement Durable avec un suivi semestriel de l'avancement des plans d'actions.
Quatre indicateurs de consommation sont suivis trimestriellement : papier, énergie, eau et kilomètres parcourus.
Crédit Agricole Normandie-Seine a mis en place depuis 2011 un plan d'actions visant à développer son sociétariat. Depuis 2017, un nouveau plan d'action est en cours de développement dans le cadre du Projet d'Entreprise Réinventons Ensemble.
Au 31 Décembre 2017, Crédit Agricole Normandie-Seine comptait 175 812 sociétaires1 contre 167 090 au 31 décembre 2016 et 156 253 fin 2015.
1 Ces références correspondent aux indicateurs internes ou du GRI (cf. Partie G)
Les femmes représentent 45 % des administrateurs de la Caisse Régionale, pourcentage constant par rapport à 2016.
35 % des administrateurs ont entre 35 et 50 ans, 45 % ont entre 51 et 60 ans et 20 % ont entre 61 et 65 ans.
Il est composé de trois femmes et sept hommes.
L'âge moyen des membres est de 51 ans et 20 % ont moins de 50 ans
La catégorie « Agriculteur Exploitant » en activité est prépondérante chez les administrateurs ; le secteur agricole étant la clientèle historique de Crédit Agricole. La part des CSP non agricole reste stable par rapport à l'an dernier.
| 2015 | 2016 | 2017 | |
|---|---|---|---|
| Agriculteurs | 10 | 10 | 10 |
| Artisans, commerçants |
2 | 2 | 2 |
| Chef d'entreprise PME PMI |
2 | - | - |
| Professions libérales | 2 | 4 | 4 |
| Salariés | 3 | 3 | 3 |
| Retraités agricoles | - | - | - |
| Retraités non agricoles |
1 | 1 | 1 |
| 20 | 20 | 20 |
• Le taux de présence des administrateurs aux Conseils d'Administration de Crédit Agricole Normandie-Seine était de 85 % en 2015, de 82,5 % en 2016 et de 78 % en 2017.
• Les assemblées générales des 71 Caisses Locales ont rassemblé, en 2017, 17 731 sociétaires (+ 1,5 % par rapport à 2016) soit un taux de participation de 10,65 % de nos sociétaires. Soit, la première place de toutes les Caisses Régionales en matière de fréquentation.
La politique RSE vise à :
Cette politique a été rédigée dès 2008. En 2017, 4 Comités de Pilotage Développement Durable ont été tenus en présence de 6 à 10 personnes (voir A.2 Comité de pilotage Développement Durable).
93 % des salariés potentiellement exposés aux risques de blanchiment et de financement du terrorisme ont été formés aux procédures liées à ces domaines en 2016. En 2017, 95 % des collaborateurs formés à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme et/ou aux sanctions internationales
Chaque nouvel entrant en outre, a bénéficié d'une séquence de sensibilisation à la conformité et à la déontologie (e-learning)..
Le processus de traitement des réclamations est suivi par :
En 2017, 1 534 Réclamations ont été traitées par le service Voix des Clients.
Le médiateur de Crédit Agricole Normandie-Seine a été saisi de 30 dossiers en 2017.
L'activité 2017 est stable, le suivi quantitatif et qualitatif fait l'objet d'un reporting mensuel en Comité de Direction, et un nouveau tableau de bord permettant un suivi hebdomadaire par les gestionnaires a été mis en place en 2017.
| 2014 | Variation/A 1 |
2015 | Variation/A 1 |
2016 | Variation/A 1 |
2017 | Variation/A-1 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2 442 | + 47,5 % | 1 333 | -45,4 % | 1 549 | +16,2 % | 1534 | -0,9 % |
Le dispositif s'appuie sur une unité dédiée, rattachée au Responsable Conformité. Elle a pour mission de traiter les informations issues d'outils internes de détection, des signalements des réseaux, d'autres services ou de Crédit Agricole SA et d'effectuer les déclarations à l'organisme dédié « Tracfin ».
Les outils internes intègrent une trentaine de scénarios de détection permettant de mettre en évidence les opérations atypiques.
En matière de lutte contre le financement du terrorisme, Crédit Agricole Normandie-Seine s'assure qu'elle n'est liée à aucune personne ou entité faisant l'objet d'un gel des avoirs et qu'elle n'en reçoit ou ne lui adresse pas de fonds.
En conséquence :
Les règles relatives aux conflits d'intérêts et aux libéralités sont exprimées dans plusieurs documents destinés aux collaborateurs :
Un registre des conflits d'intérêts potentiels est tenu. Les personnes, en raison de leur fonction ou de leurs positions, considérées comme initiés permanents ou personnes sensibles sont soumises à des règles de déontologie spécifiques (voir Règles relatives aux conflits d'intérêts et aux libéralités en annexes).
Crédit Agricole Normandie-Seine a déployé une méthode de vente basée sur la personnalisation de l'approche client. La proposition de solutions s'établit à partir du recueil des besoins du client en respectant ses propres sensibilités.
S'inscrivant dans le mouvement initié par le Groupe Crédit Agricole, Crédit Agricole Normandie-Seine a déployé en 2012 les éléments constitutifs des « Engagements Relationnels »
Depuis 2013, Crédit Agricole Normandie-Seine a mis en place un projet visant à ancrer la démarche commerciale déjà en place dans les pratiques en l'associant à un outil de mesure de la satisfaction du client après un contact commercial. Cet outil mesure, au travers d'une enquête systématique initiée par e-mail auprès des clients ayant eu un entretien conseil récent (moins de un mois) en agence, un indice de recommandation, associé à un ensemble de questions visant à qualifier la bonne pratique commerciale sur l'ensemble de son Réseau de distribution. L'Indice de Recommandation Client (IRC = différence entre les clients promoteurs – note 9 ou 10 – et clients détracteurs – note inférieure à 7) s'établit à 51,64 % fin 2017, contre 48,3 % fin 2016.
Avec la Directive Européenne sur les Marchés d'Instruments Financiers (MIF), la vente de produits financiers est conditionnée par des processus et outils adaptés (voir C.6. Politique pour la conception et la vente juste de produits et services).
La segmentation de la clientèle utilisée est celle définie par le Groupe Crédit Agricole. En complément, des filtres « Age » et « Compétences MIF » sont utilisés lorsque les offres relèvent de ce contexte.
Depuis 2009, l'organisation des métiers est réalisée par marché spécialisé (particuliers, entreprises, professionnels, agriculture, collectivités…).
Les tarifs mis à jour annuellement sont diffusés par :
La loi sur la transition énergétique et la croissance verte dans son article 173, demande aux établissements financiers d'estimer les postes significatifs d'émissions de gaz à effet de serre (GES) générés du fait de l'activité de la société, notamment par l'usage des biens et des services qu'elle produit. Un groupe de travail constitué de Crédit Agricole SA, CACIB , 6 Caisses régionales et LCL a travaillé sur la manière de réaliser cette estimation.
Les travaux se sont appuyés sur une méthodologie développée dans le cadre de la Chaire Finance et Développement Durable de Dauphine, soutenue par Crédit Agricole Corporate & Investment Bank (CACIB). Cette méthode a pour but de quantifier, sans comptage multiple, les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) liées aux financements et aux investissements.
Les émissions mesurées par les inventaires nationaux sont réparties en 8 macro-secteurs, regroupant 21 filières. Ces filières sont représentées dans le tableau ci-dessous.
Les émissions sont affectées, par convention, aux agents économiques possédant les principaux leviers d'action pour les réduire.
Par convention, les émissions sont totalement affectées au financement de la production et non de la consommation. Ainsi, par exemple, les émissions liées à l'usage de l'automobile sont allouées à l'industrie automobile (macro secteur des transports) et non pas à l'utilisation des véhicules par les particuliers.
A partir des données présentes dans la base des prêts de Crédit Agricole Normandie-Seine traitée par la Direction des Finances de Crédit Agricole S.A, un tri a été réalisé sur la base suivante :
-Encours prêts au 31/12/2016 ;
-Agents économiques non Particuliers.
Chaque macro - secteur d'activité se voit attribuer un facteur d'émission exprimé en kt eq CO2 par k€ financé. Vous avez ci-après les encours au 31/12/2016, exprimé en euros, pour Crédit Agricole Normandie-Seine.
| Filières Risque |
Somme encours |
composition NACE2 rev2 |
|||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (EUR) | |||||||||||||
| 1 | Aéronautique | 220 661 | 51 | ||||||||||
| 2 | Maritime | 2 226 853 | 50 | ||||||||||
| 3 | Autres Transports | 120 592 | 30 | 53 | |||||||||
| 4 | Agroalimentaire | 1 370 689 698 | 1 | 2 | 3 | 10 | 11 | 1 2 |
|||||
| 5 | Assurance | 15 735 | 65 | ||||||||||
| 6 | Automobile | 64 245 130 | 29 | 45 | 49 | 77 | |||||||
| 7 | Industrie lourde | 23 339 755 | 5 | 7 | 8 | 20 | 22 | 2 4 |
2 5 |
||||
| 8 | Autres industries | 7 962 447 | 27 | 28 | 33 | ||||||||
| 9 | Banques | 140 138 961 | 64 | ||||||||||
| 10 | Autres act fin | 17 757 840 | 66 | ||||||||||
| 11 | Bois Papier | 17 750 337 | 16 | 17 | |||||||||
| 12 | BTP | 121 012 649 | 23 | 41 | 42 | 43 | |||||||
| 13 | Distr Biens Conso | 199 437 805 | 13 | 14 | 15 | 31 | 32 | 4 7 |
9 5 |
9 6 |
9 7 |
||
| 14 | Energie | 26 780 918 | 6 | 9 | 19 | 35 | 52 | ||||||
| 15 | Immobilier | 638 009 788 | 68 | ||||||||||
| 16 | Information Techno |
5 641 798 | 26 | 62 | 63 | ||||||||
| 17 | Media Edition | 5 308 904 | 18 | 58 | 59 | 60 | 73 | ||||||
| 19 | Santé Pharmacie | 193 853 487 | 21 | 75 | 86 | 87 | 88 | ||||||
| 20 | Serv non marchands |
851 740 115 | 84 | 85 | 94 | 99 | |||||||
| 21 | Télécom | 2 397 147 | 61 | ||||||||||
| 22 | Tourisme Hôtels Restau |
109 151 536 | 55 | 56 | 79 | 90 | 91 | 9 2 |
9 3 |
||||
| 23 | Utilities | 46 810 373 | 36 | 37 | 38 | 39 | |||||||
| 24 | Divers | 285 881 011 | 46 | 69 | 70 | 71 | 72 | 7 4 |
7 8 |
8 0 |
8 1 |
8 2 |
9 8 |
| TOTAL | 4 130 493 540 | ||||||||||||
| Prêt habitat client code NAF |
871 664 884,00 |
Le résultat de nos émissions sont exprimées en milliers de Tonnes.
Attention : Les émissions induites par les financements seront de l'ordre de 500 000 T à 1 000 000 T. Elles sont très différentes des émissions mesurées par le bilan carbone. Cela traduit le fait que notre impact environnemental est plus lié à nos financements qu'à notre activité directe de fonctionnement.
(*Composition Nace rev2 : Nomenclature d'activités française. La NAF, nomenclature d'activités française, est une nomenclature des activités économiques productives, principalement élaborée pour faciliter l'organisation de l'information économique et sociale. Afin de faciliter les comparaisons internationales, elle a la même structure que la nomenclature d'activités européenne NACE, elle-même dérivée de la nomenclature internationale CITI : Classification internationale type, par industrie, de toutes les branches d'activité économique. Confère Annexe)
Pour cette première publication dans ce rapport au 31/12/2017, les mesures publiées seront bien celles prenant la base des prêts à fin 2016 (et non pas celles de fin 2017).
| Emissions | Facteur | Emission s |
||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Macro secteurs |
Encours | Filières | Composition | Secteur | VA | D+E | Emission | Financées | ||
| (EUR) | (kt/MEUR ) |
(kt CO2) | ||||||||
| Agriculture | 1 388 440 035 |
4 | 11 | 58 489 | 75 570 | 2,30 5 |
0,34 | 466 | ||
| Construction | 1 070 008 925 |
12 | 13 15 |
21 | 2 2 |
104 658 | 512 184 |
2,13 8 |
0,10 | 102 |
| Energie | 26 780 918 | 14 | 70 127 | 29 750 | 1,86 3 |
1,27 | 34 | |||
| Industrie | 36 944 000 | 7 | 8 16 |
88 366 | 178 442 |
1,24 7 |
0,40 | 15 | ||
| Transport | 66 813 236 | 1 | 2 3 |
6 | 158 408 | 124 177 |
1,21 3 |
1,05 | 70 | |
| Services | 443 793 547 | 5 | 9 10 |
24 | 0,00 | 0 | ||||
| Déchets | 46 810 373 | 23 | 11 525 | 4 788 | 1,61 2 |
1,49 | 70 | |||
| Administration | 851 740 115 | 20 | 0 | 274 602 |
0,65 5 |
0,00 | 0 | |||
| Autres | 199 162 391 | 17 | 19 | 0,00 | 0 | |||||
| TOTAL | 4 130 493 540 |
757 |
Principes de commercialisation des produits et de prise en compte de la primauté de l'intérêt du client
La commercialisation des produits s'appuie sur un plan d'actions, dont l'objectif est d'apporter à nos clients, une réponse adaptée et personnalisée, à partir de la bonne connaissance de nos clients.
Depuis 2010, un processus permettant de mettre des motifs de contact à la disposition des conseillers a été mis en place. Ces motifs sont élaborés par les services de la Direction marketing dans le respect de notre Charte des données personnelles (en ligne ici : http://www.ca-normandie-seine.fr/charte-desdonnées.html). La primauté de l'intérêt du client fait partie des messages récurrents diffusés dans l'ensemble des formations (commerciales & conformité/déontologie). La rémunération commerciale est indépendante du type de contrat vendu.
A chaque mise en marché d'un produit ou service, une fiche « Nouvelle Activité et Produit » (NAP) ainsi que différents outils à destination des commerciaux sont créés et validés par la Conformité. Les produits commercialisés sont proposés principalement par les filiales du Groupe Crédit Agricole. Leur conformité est donc validée par les différents comités NAP de Crédit Agricole SA. L'analyse « NAP » de Crédit Agricole Normandie-Seine porte sur l'intégralité de ces offres, notamment, en ce qui concerne la traçabilité du devoir de conseil au sein de Crédit Agricole Normandie-Seine.
Depuis son application, 93 % des clients possédant un compte titres actif ont complété le Questionnaire Connaissance et Expérience en matière de marchés financiers (QCE). Depuis 2014, un dispositif interactif a permis aux clients internautes de mettre à jour leur QCE. Tant que le QCE n'a pas été renseigné, le client se voit proposer, de façon systématique, la réponse au questionnaire.
Le dispositif MIF fait l'objet, depuis 2008, de multiples présentations et formations aux collaborateurs des réseaux. Depuis 2010, il est intégré aux formations concernant les métiers « Conseiller d'accueil » et « Conseiller Banque-Assurances ».
Les conseillers disposent d'outils informatiques leur permettant de formaliser les entretiens commerciaux avec les clients sur leurs placements tout en s'assurant de la prise en compte du patrimoine du client, de ses objectifs, de ses horizons de placement, de son appétence au risque et de ses compétences en matière de marchés financiers.
Les contrôles sur la bonne application de la MIF sont faits à 3 niveaux :

Depuis janvier 2010, une Charte des Achats Responsables a été signée par le Comité de Direction de Crédit Agricole Normandie-Seine. Les dispositifs intégrés vont de l'énoncé du besoin ou de la demande jusqu'à la commande ou la signature du contrat.
La Charte porte ainsi principalement sur :
La Charte des Achats a été entièrement refondue au second semestre 2015, elle est entrée en vigueur en 2016.
La Direction de Crédit Agricole Normandie-Seine entretient un dialogue nourri avec les représentants du personnel au travers de réunions régulières. Ainsi se sont tenus en 2017 :
| • | Comité d'Entreprise | 13 réunions |
|---|---|---|
| • | Délégués du Personnel | 12 réunions |
• CHSCT 11 réunions
85
Les dispositifs Passerelle et de micro-crédit s'appuient sur des échanges avec les UDAF locales, les ADIE, les Plateformes d'Initiatives Locales permettant de mettre en place les dispositifs appropriés destinés aux personnes concernées. (Voir paragraphe F.3 ci-dessous)
La politique RH de l'entreprise au cours des dernières années a consisté en priorité à développer l'attractivité pour alimenter une politique de recrutement active, à assurer le renforcement des compétences, via un niveau élevé de formation et une politique de mobilité interne active, et à développer la satisfaction des collaborateurs (avec des résultats tangibles puisque le niveau de satisfaction mesuré a significativement progressé). Crédit Agricole Normandie-Seine a signé la Charte de la Diversité et s'engage à l'appliquer dans toutes ses dimensions au travers de ses différentes actions.
Au cours des prochaines années, les principales priorités consistent à poursuivre le développement de la compétence, à rendre l'entreprise plus apprenante et collaborative (notamment via la promotion d'un Réseau Social d'Entreprise), et à favoriser les trajectoires professionnelles, notamment en aidant à mieux encore concilier la vie professionnelle et la vie privée, et en faisant de l'entreprise un espace de vie.
Les informations relatives à l'élimination du travail forcé ou obligatoire et à l'abolition effective du travail des enfants n'ont pas été développées ici car non pertinentes par rapport à l'activité directe de Crédit Agricole Normandie-Seine. En revanche, les impacts indirects sont traités notamment dans les achats.
Répartition par type d'emploi
L'effectif total inscrit au 31/12/2017 s'élevait à 1 928 salariés (contre 1 932 au 31/12/2016).
Il était composé de :
Au 31 décembre 2017, 206 collaborateurs travaillaient à temps partiel, ils étaient 214 à fin 2016.
En 2017, la Caisse régionale a recruté 103 collaborateurs en Contrat à Durée Indéterminée (CDI).
| 2015 | 2016 | 2017 | |
|---|---|---|---|
| Entrée CDI | 122 | 119 | 103 |
Au 31/12/2017, 1 346 (sur 1928) personnes, soit 69,81 % des effectifs, travaillaient en relation directe avec la clientèle.
Cet indicateur restitue le renouvellement des salariés en CDI. Celui-ci a été, en 2017, de 5,69 %.
Sur 1 756 CDI actifs, le taux d'entrée avec 103 entrées a été de 5,87 %. Et le taux de sortie avec 97 sorties a été de 5,52 %.
| Sorties | 2015 | 2016 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Démission | 18 | 11 | 9 |
| Départ vers le groupe | 14 | 7 | 14 |
| Licenciements et Rupture Conventionnelle | 7 | 8 | 12 |
| Départ en cours période d'essai | 15 | 11 | 12 |
| Retraites | 64 | 65 | 50 |
| Décès | 1 | 5 | 0 |
| Total | 119 | 107 | 97 |
Le taux d'accidents du travail, en 2017, s'élève à 0,88 %, soit 17 salariés qui ont eu un accident du trajet ou un accident du travail (avec validation par la MSA). Le taux d'absentéisme (représentant le nombre de jours d'absences) est de 0,12 %.
Le taux d'absentéisme pour maladies professionnelles est de 0,10% pour l'année 2017 (2 salariés). Le taux d'absentéisme pour maladie (maladie professionnelle comprise) est de 4,67% (contre 4,38% en 2016 et 3,28% en 2015).
Le nombre de journées d'absentéisme se répartit de la manière suivante :
| (en jours) | 2015 | 2016 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Congés | 88 280 | 87 873 | 87 964 |
| Maladie (y compris les | 15 557 | 21 168 | 23 013 |
| maladies | |||
| professionnelles) | |||
| Maternité | 9 397 | 10 837 | 12 182 |
| Sans Solde | 7 543 | 5 504 | 5 239 |
| Divers * | 7 739 | 7 887 | 9 032 |
* ABS.NON JUSTIFIEE, ACCIDENT TRAJET, ACCIDENT TRAVAIL, DECES PARENT/ENF, DECES FRERE/SŒUR, DECES ASC/DESC, DECES B-SOEUR/FRER, DECES, MAL.CONJ./ENFANTS, MAL.CONJ./ENFANTS, CPTE EPARGNE TEMPS, MARIAGE SALARIE, REMARIAGE SALARIE, MARIAGE ENFANT, MARIAGE FRERE/SOEU, CONG.NAISS. ART 20, CONG.EXCEPT.SSOLDE, CONGES SOUS-SOL, COMPET.SPORTIVE, DEMENAGEMENT, DISPENSE PREAVIS, EVTS.FAMILIAUX, VEILLE EXAMEN, GREVE, CONG.FORM.ALTERNAN, Jours congés complémentaires, JURE D'ASSISE, MISE A PIED CONS., PACS SALARIE, PATERNITE SS SOLDE, CONTREPARTIE REPOS, RECUPERATION H.S.
L'accord national du Groupe Crédit Agricole prévoit un taux minimum de formation de 6 %.
La Caisse Régionale Normandie-Seine y aura consacré plus de 8,5 % chaque année en moyenne sur 3 ans (2014 – 2017).
123 867 heures de formation ont été réalisées en 2017, dont 23 605 à distance (e-learning, classe virtuelle, MOOC, etc.) : la formation en ligne représente 19 % du total, en progression de plus de 2 points en un an pour nos collaborateurs.
Avec 64 heures de formation en moyenne en 2017 par personne, le nombre moyen d'heures de formation est un peu plus élevé pour les hommes (60 heures) que pour les femmes (56 heures), tout en restant à un niveau significatif pour les plus de 50 ans, conforme à notre accord sur le contrat de génération (24 heures en moyenne pour un accord à 21 heures).
| Nombre total d'heures de formation par catégorie d'emploi |
Nombre d'heures | Nombre de personnes formées |
Moyenne |
|---|---|---|---|
| Catégorie 1 | 43 166 | 410 | 105 |
| Catégorie 2 | 59 397 | 1 157 | 51 |
| Catégorie 3 | 21 304 | 583 | 37 |
Au 31/12/2017, l'effectif des salariés est composé de 64,99 % de femmes et 35,01% d'hommes.
| Tranches | Agents 2017 | ||
|---|---|---|---|
| d'âge | Effectifs | Poids | |
| < 30 ans | 427 | 22.15% | |
| 30 à 39 ans | 663 | 34.39% | |
| 40 à 49 ans | 453 | 23.50% | |
| > 50 ans | 385 | 19.97% | |
| Total | 1928 | 100% |
Au niveau du poste à ancienneté équivalente, les rémunérations entre hommes et femmes sont équivalentes. En 2017, pour la première année, les femmes sont plus nombreuses sur les postes les plus qualifiés : la proportion de femmes chez les cadres est de 50,72 % en 2017, contre 48,55 % en 2016 et contre 47,2 % en 2015.
La rémunération conventionnelle moyenne est de 2 704 euros pour un homme et 2 337 euros pour une femme.
La Mission Handicap de Crédit Agricole Normandie-Seine assure la mise en œuvre de l'accord national HECA (Handicap et Emploi au Crédit Agricole). A ce titre, elle accompagne les salariés en situation de handicap au cours de leur vie professionnelle (83 personnes concernées à fin 2017), participe aux recrutements (en 2017 : 5 embauches CDD en contrat de professionnalisation) et développe le recours à des prestations auprès du secteur protégé. La Mission Handicap mène tout au long de l'année des actions de sensibilisation auprès de l'ensemble du personnel, ainsi que la formation de managers sur le sujet du handicap (15 personnes en 2017).
| 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |
|---|---|---|---|---|
| Nombre de collaborateurs handicapés |
86 | 88 | 89 | 89 |
| Taux d'emploi de salariés handicapés |
5,39 % (1) | 5,8% (1) | 5,32 % (1) | 5,27 % (2) |
| Répartition CDI/CDD | 73 CDI et 13 CDD |
80 CDI et 8 CDD |
87 CDI et 4 CDD |
85 CDI et 4 CDD |
Crédit Agricole Normandie-Seine est également signataire de la « Charte de la Diversité ». En vertu de cette charte, Crédit Agricole Normandie-Seine s'engage à sensibiliser et former les collaborateurs chargés des recrutements, de la gestion des carrières, de la formation aux enjeux de la nondiscrimination et de la diversité. Elle communique cet engagement auprès de l'ensemble des collaborateurs. L'entreprise souhaite accompagner la diversité sur son territoire et, à ce titre, a signé une convention de partenariat en 2016 avec l'Agence pour l'Education par le Sport (APELS).
C'est ainsi qu'au dernier trimestre 2016, 13 jeunes normands, âgés de 18 à 26 ans, ont bénéficié d'un parcours de formation combinant pratique sportive et remise à niveau dans les matières fondamentales, l'objectif étant de les intégrer ensuite en contrat de professionnalisation au sein de Crédit Agricole Normandie-Seine pendant 18 mois. Cette action a pour vocation de participer au décloisonnement du territoire et faciliter l'insertion professionnelle de jeunes peu ou pas du tout diplômés et devrait aboutir à une proposition de recrutement de plusieurs de ces apprenants, qui auront su développer leurs compétences.
Une enquête sur la qualité de vie au travail (EQVT) est réalisée auprès des collaborateurs tous les 2ans depuis 2010. La 4ème édition de cette consultation a été réalisée en septembre 2017 : 7,27 / 10 correspond à la note moyenne attribuée par les salariés au Crédit Agricole Normandie-Seine, une note en augmentation constante depuis 2010. Ils étaient 63,4 % à répondre à cette enquête.
Les thématiques abordées étaient en lien direct avec le nouveau projet d'entreprise « Réinventons Ensemble Crédit Agricole Normandie-Seine. Les résultats indiquent une adhésion forte des salariés aux convictions et objectifs portés par ce projet. En effet, plus de 90% des répondants sont d'accord avec les questions posées sur la coopération, la participation à l'organisation du travail, la relation avec les clients, le sens et la motivation au travail, la fierté d'appartenir à l'entreprise et la bonne ambiance d'équipe.
Par ailleurs, une autre enquête pilotée par notre Fédération nationale, sur l'engagement et la recommandation, nous permet de disposer d'un indicateur d'engagement et de recommandation (IER) commun aux autres entités du Groupe Crédit Agricole depuis 2016. Le score IER 2016 a ainsi permis à
3 (1) Donnée issue de la déclaration annuelle auprès de l'Agefiph restituée fin février.
(2) Chiffres provisoires en attente déclaration annuelle.
notre entreprise de se positionner au 3ème rang des Caisses Régionales du Groupe Crédit Agricole, avec un taux de 82 % d'engagement et recommandation. Cette consultation sera reconduite en 2018.
L'ensemble des salariés se voit périodiquement proposer des briefings Sécurité et de sensibilisation aux risques incendie avec présentation du plan d'évacuation.
| 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |
|---|---|---|---|---|
| Briefings incendie pour l'ensemble du personnel sur les 2 sites administratifs (sièges de Bois Guillaume et d'Evreux). |
428 pers. | 428 pers. | 459 pers | 516 pers |
| Soit | 81 % | 81 % | 84 % | 87 % |
| Exercice d'évacuation annuel et débriefing CHSCT |
Fait | Fait | Fait | Fait |
| Personnes de 1ère intervention formées par un organisme extérieur pour les sites administratifs |
39 pers. | 39 pers. | 33 pers. | 31 pers. |
| Briefing Sécurité Agence | 1.227 pers | 1.227 pers | 1.247 pers | 1.338 pers |
La Direction de Crédit Agricole Normandie-Seine entretient un dialogue nourri avec les représentants du personnel au travers de réunions régulières. Ainsi se sont tenus en 2017 :
| Comité d'Entreprise | 13 réunions (RH) |
|---|---|
| Délégués du Personnel | 12 réunions (RH) |
| CHSCT | 11 réunions (RH) |
Le travail avec les partenaires sociaux a conduit, en 2017, à conclure certains accords mettant à jour ou complétant le dispositif social de l'entreprise :
| Avenants | |
|---|---|
| Avenant à l'accord PERCO | Signé le 25/01/2017 |
| Avenant RG4 | Signé le 22/11/2017 |
| Accords : | |
| Protocoles électoraux | Signé le 02/02/2017 |
| Réaménagement | Signé le 17/05/2017 |
| Rémunération | Signé en mai 2017 |
| Droit Syndical | Signé le 26/06/2017 |
| Fonctionnement des instances Représentatives du Personne |
Signé le 26/06/2017 |
| Régime de prévoyance santé | Signé le 13/10/2017 |
| Promotions internes | Signé le 13/10/2017 |
| Le CESU | Signé le 22/11/2017 |
| Prévoyance décès invalidité | Signé le 10/11/2017 |
| Accompagnement des Mobilités | Signé le 22/11/2017 |
| Don de RTT | Signé le 22/11/2017 |
4 Avenant Rétribution Globale (RG)
Les informations relatives à la prise en compte des nuisances sonores, à l'utilisation des sols et à l'adaptation aux conséquences de changement climatique ne sont pas applicables à Crédit Agricole Normandie-Seine du fait de son activité économique (services).
Concernant les actions de lutte contre le gaspillage alimentaire, cette thématique est exclue au regard de notre activité de service.
| Indicateur | 2015 | 2016 | 2017 | 2016/2017 (%) |
|---|---|---|---|---|
| Eau (M3/ETP) |
9,10 | 5,47 | 5,78 | -5,7 % |
| Déplacements professionnels - Indemnités kilométriques (Kms/ETP)5 |
1.530 | 1.459 | 1.468,5 | +0,6 % |
| Déplacements professionnels – Véhicules de fonction (Kms/ETP) |
0 | 517 | 459 | -11 % |
| Ramettes de papier A4 et A3 (Kgs/ETP) |
73 | 71 | 65,5 | -8 % |
Les émissions de gaz à effet de serre liées aux consommations d'énergie s'élèvent à 1 357 tonnes éq CO2.
Ces dernières années des actions de réduction des émissions de GES ont été réalisées comme :
La fiche Bilan Carbone (Scope 2) de Crédit Agricole Normandie-Seine 2014, réactualisant les données du Bilan Carbone réalisé en 2012, est accessible en annexe (partie H) de ce rapport. Cette fiche réalisée en 2014 fait l'analyse des différents postes émetteurs (scope 2 & 3).
5 Hors déplacements ferroviaires et aériens
Le suivi des consommations de papier (mesurées en tonnes) a été initié au cours de l'exercice 2010 et fait, depuis, l'objet d'un suivi périodique en Comité RSE.
| En tonnes | 2015 | 2016 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Ramettes A4/A3 | 130,3 | 131,8 | 122,5 |
| Courriers clients |
71,9 | 72,5 | 116,8 |
| expédiés | |||
| Enveloppes | 24,3 | 30,3 | 34,8 |
| blanches | |||
| Enveloppes | 18,6 | 18,7 | 19,9 |
| logotées CANS | |||
| Rouleaux DAB | 11,5 | 8,4 | 4,1 |
| Imprimés à plat | 18,9 | 20,2 | 13,6 |
| Rouleaux | 17,1 | 18,4 | 20,6 |
| TPE/Dépôts | |||
| Commerçants | |||
| Chéquiers | 44,3 | 40,3 | 38,9 |
| Fournitures de |
3,3 | 3,5 | 3,7 |
| bureau | |||
| Reprographie | 3,4 | 1,5 | 1,2 |
| affiche flyer | |||
| Total | 296 | 373,4 | 376 |
Indicateur non disponible pour cet exercice (en développement).
Crédit Agricole Normandie-Seine procède au recyclage des papiers usagés : 197,7 tonnes en 2017 contre 179,2 tonnes en 2016, 254 tonnes en 2015 ont été revendues à une entreprise spécialisée.
Par ailleurs, Crédit Agricole Normandie-Seine participe au recyclage des cartes bancaires obsolètes dans le programme organisé depuis juillet 2014 par Crédit Agricole Payment & Services et Crédit Agricole SA. En 2016, Crédit Agricole Normandie-Seine a transmis 49 423 cartes bancaires en 2017 (61 154 cartes en 2016) qui ont été prises en charge par Crédit Agricole Payment & Services, filiale du Groupe Crédit Agricole, pour être recyclées par une entreprise spécialisée (traitement du plastique et des composants électroniques de la puce). En 2017, ce sont 49 423 cartes bancaires qui ont été prises en charge. Les nouvelles cartes diffusées sont, lorsque le type de produit le permet, composées de PLA, plastique d'origine végétale recyclable. 30 020 cartes ont été diffusées en 2017 contre 38 595 cartes en 2016, soit - 22 %.
Crédit Agricole Normandie-Seine a fait traiter en 2017 par des prestataires spécialisés 4 249 kg de déchets d'équipement électrique et éléctronique (DEEE).
D'une manière générale, Crédit Agricole Normandie-Seine n'a pas mis en place de mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l'air, l'eau et le sol affectant gravement l'environnement En effet, l'activité bancaire directe est peu émettrice de rejets polluants et la banque respecte les normes de traitement en vigueur en France.

Répartition des énergies par source (en kWh consommés en 2017) : Crédit Agricole Normandie-Seine a souscrit un contrat Energie Verte auprès de son fournisseur d'énergie.
Concernant la consommation totale d'énergie en kWh celle-ci est équivalente en 2017 à 9 773 014 kWh.
Depuis le lancement de l'éco prêt à 0 % en 2009, un report variable des financements « verts » s'est réalisé du prêt économie d'énergie (PEE) vers l'éco prêt à 0 % (Eco-PTZ : Prêt à Taux Zéro), avec une augmentation en 2017.
| 2015 | 2016 | 2017 | |
|---|---|---|---|
| Montant des Eco prêts à | 1 677637 | 1 746 587 | 2 631 041 |
| Taux 0 % réalisés 6 | |||
| Montant des PEE réalisés | 6 984066 | 6 334 701 | 7 027 217 |
| Consommation (m3) | m3/ETP | Variation n/n-1 | |
|---|---|---|---|
| 2015 | 16 314 | 9,10 | +30,2 % |
| 2016 | 10 210 | 5,47 | -37,4% |
| 2017 | 10 807 | 5,78 | +5,85 % |
6 Valeurs correspondant à des données arrêtées à fin Novembre.
Les données fournies pour cet indicateur sont basées sur les factures reçues en année civile. Crédit Agricole Normandie-Seine n'est pas soumise, en 2017, sur son territoire, à des contraintes locales en matière d'approvisionnement en eau.
Crédit Agricole Normandie-Seine ne possède pas de générateurs d'énergies renouvelables dans son parc immobilier. Les résultats d'une étude de faisabilité réalisée en 2010 sur l'éolien n'ont pas permis de donner une suite favorable.
En 2016, une étude sur l'implantation de panneaux photovoltaïques sur deux des bâtiments du patrimoine immobilier de Crédit Agricole Normandie-Seine a été menée en partenariat avec la société Optimal Solutions (Groupe EDF). Les résultats présentés en Comité de Pilotage RSE n'ont pas permis d'engager ce projet, les éléments techniques et les conditions économiques en rendant la réalisation aléatoire.
L'activité directe de Crédit Agricole Normandie-Seine est à faible impact dans ce domaine. Toutefois, suite aux réflexions engagées en 2015 pour agir, de manière incidente, sur le développement et la préservation de la biodiversité en Haute-Normandie, 6 ruches ont été installées au Siège de Bois-Guillaume ainsi que 4 sur notre siège d'Evreux. Les premiers retours, positifs, permettent d'envisager le déploiement de l'opération sur d'autres sites de Crédit Agricole Normandie-Seine.
L'espace intranet dédié a été refondu permettant d'accéder aux fondamentaux, actualités et à l'animation de la politique Développement Durable de l'entreprise.
Le Point Com, journal interne trimestriel, intègre des articles en relation avec la RSE. En 2016, le numéro de mars mettait ainsi l'accent sur mutualisme et ses liens avec la RSE. En 2017, des discussions autour d'une refonte de notre journal interne trimestriel ont eu lieu.
En 2016, le rapport annuel a été entièrement refondu pour devenir le Rapport Coopératif et Territorial dont la structure s'appuie sur les thématiques de la RSE.
Crédit Agricole Normandie-Seine n'a pas identifié de risques significatifs environnementaux ou de pollutions et en conséquence, n'a pas constitué de provisions et garanties pour risques environnementaux.
| Données | Réalisations (chiffres en M€) | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2015 | % du PNB |
2016 | % du PNB |
2017 | % du PNB |
|
| PNB | 400,6 | - | 368 | - | 360,3 | - |
| Résultats | 110,8, | 27,7 % | 102,3 | 27,8 % | 103,7 | 28,8 % |
| Rémunération des parts sociales |
0,6 | 0,1 % | 0,9 | 0,25 % | 1.0 | 0,27% |
| Rémunération des CCI |
5,8 | 1,4 % | 5,8 | 1,6 % | 5,4 | 1,5% |
| Intéressement et participation |
15,1 | 3,8 % | 13,9 | 3,8 % | 11,84 | 3,3 % |
| 2015 | % du RN |
2016 | % du RN |
2017 | % du RN | |
| Investissements sur le territoire |
10,1 | 9,1 % | 10,6 | 10,4 % | 14,7 | 14,2 % |
| Valorisation des engagements sociétaux (partenariats, sportifs, culturels, TVL…) |
0,6 | 0,1 % | 0,8 | 0,8 % | 0,66 | 0,6 % |
Le maillage de Crédit Agricole Normandie-Seine est très important notamment en milieu rural avec en moyenne plus d'une agence par canton. Des distributeurs automatiques de billets hors sites et 88 points verts viennent équiper les villages. En milieu urbain, les grandes villes disposent de plusieurs agences réparties sur leur agglomération. Ainsi, Crédit Agricole Normandie-Seine compte sur son territoire haut normand 3 Centres d'Affaires Entreprises, 3 Banques Privées, 12 Pôles Professionnels et Agricoles et 142 bureaux ou agences bancaires.
| Structure/équipement | Nombre | Pour 10 000 habitants |
|---|---|---|
| Bureaux permanents (ouverture | 142 sur 155 bureaux dont 53,5 | 0,79 |
| > 4,5 jours) | % implantés en zone rurale | |
| Automates (DAG-GAB) | 304 dont 32 installés hors | 1,64 |
| agence |
7 Ces chiffres couvrent les comptes sociaux (NF) de Crédit Agricole Normandie-Seine.
Le dispositif Passerelle, développé au sein de Crédit Agricole Normandie-Seine depuis 2010, est un service gratuit de lutte contre l'exclusion bancaire. Son objectif est de venir en soutien à nos clients fragilisés par un événement de la vie et de tout mettre en œuvre pour les aider à retrouver une situation correcte via l'accompagnement, le conseil et la mise en place de solutions financières et/ou sociales adaptées (aide à la mobilité, aide alimentaire, aide au numérique, aide au cadre de vie via les ressourceries). Les personnes sont accompagnées par des collaborateurs chargés de ce dispositif.
Depuis la création du dispositif Passerelle, plus de 600 dossiers ont été traités et 220 ont été totalement pris en charge par Crédit Agricole Normandie-Seine. Fin 2017, 26 dossiers ont bénéficié d'un accompagnement individualisé, 56 % des dossiers pris en charge depuis l'origine du dispositif présentent, aujourd'hui une situation rétablie.
Le micro crédit personnel vise à accompagner des personnes habituellement «écartées» du système de crédit bancaire traditionnel. Avec l'aide d'organisations comme l'UDAF 76 et 27, des Missions Locales comme celle du Talou, l'objectif est d'aider ces personnes grâce à un «prêt privilégié» pour financer, par exemple, l'achat d'une voiture dans le cadre d'une recherche d'emploi. Un accompagnateur rencontre et conseille de manière régulière le bénéficiaire tout au long de la durée du crédit.
Crédit Agricole Normandie-Seine, en 2016, déployé sur l'ensemble de ses canaux de distribution une solution destinée aux personnes atteintes de déficience auditive. Accessible sur les pages internet de Crédit Agricole Normandie-Seine, sur chacune des tablettes disponibles auprès de nos conseillers de clientèle et au travers de l'application pour smartphone dédiée, ce dispositif permet de fluidifier les échanges entre nos canaux de contact et les personnes concernées qui accèdent ainsi à nos services en toute autonomie.
Depuis la mise en œuvre du nouveau concept d'agence, les agences rénovées sont réalisées aux normes PMR 2015.
Au 31/12/2017, 119 des agences de Crédit Agricole Normandie-Seine répondaient aux normes PMR.
Lors des travaux de rénovation, des équipements sont installés dans les agences et sur les automates, tels que des rampes d'accès ou plateformes élévatrices ; bandes podotactiles aux abords des marches d'escalier ; main courante normées pour les escaliers ; couleurs contrastées sur les nez de marche ; ascenseurs à information vocale, situation des commandes à une hauteur de 0,90 m et 1,30 m ; appel d'urgence ; repérage des entrées etc.
Cet indicateur est directement non applicable au sein de Crédit Agricole Normandie-Seine, l'impact indirect sur les droits humains est traité notamment dans les achats.
Améliorer la mise à jour des vitrines internes et externes relatives au Développement Durable et formalisation d'une politique RSE.
Re-sensibiliser chaque année l'effectif de Crédit Agricole Normandie-Seine n'ayant pas suivi la formation depuis plus de 2 ou 3 ans.
Maintenir le nombre de réclamations sous le seuil de 1.500 par an.
Approcher au plus près le taux de 100 % des clients actifs ayant rempli le QCE8 .
Promouvoir et systématiser l'application de la Charte des Achats Responsables par l'ensemble des gestionnaires de Crédit Agricole Normandie Seine
Consommation de papier en poids (EN1)
Réaliser en 2017, une campagne de promotion de la convention de contact électronique – e relevé a eu lieu afin de doubler le taux d'équipement de nos clients.
Changer les systèmes de production de chaleur anciens restants par des pompes à chaleur.
Valeur monétaire des produits et services conçus pour apporter un bénéfice environnemental (FS8)
Dynamiser la commercialisation des produits directement associés à des projets environnementaux. Suivre et promouvoir les Moyens de paiement Responsables : carte PLA, chéquier PEFC déployé en 2017.
Continuer à entretenir des relations avec les différentes parties prenantes et à sensibiliser nos clients sur les Energies Renouvelables
Mise en place de bornes de recharge accessibles pour les véhicules électriques hors flotte Crédit Agricole Normandie-Seine au premier semestre 2018.
Initiative pour améliorer l'accès aux services financiers des populations défavorisées (FS14) Développer le dispositif Passerelle sur l'ensemble du territoire de Crédit Agricole Normandie-Seine.
8 QCE ou questionnaire de climat d'entreprise permet d'évaluer le climat psychosocial des entreprises, il recueille le degré de satisfaction et d'insatisfaction des salariés.
| Gouvernance | |
|---|---|
| Issus du GRI | LA13 ; FS1 |
| Indicateurs ajoutés | A-G1 ; A-G2 |
| Bonnes Pratiques dans les Affaires | |
| Issus du GRI | SO3 ; PR5 ; FS15 ; SO2 ; HR2 ; FS5 ; FS16 ; FS3 |
| Relation de l'Homme au Travail | |
| Issus du GRI | LA1 ; LA2 ; LA7 ; LA10 ; LA11 ; LA12 ; LA14 ; |
| Indicateurs ajoutés | A-HECA ; A-EFF; LA15 |
| Engagement Environnemental | |
| Issus du GRI | EN16-18 ; EN1 ; EN2 ; EN22 ; EN3 ; FS8 ; EC2; FS4 ; EN8 |
| Engagement sociétal | |
| Issus du GRI | EC1; FS13; FS14 |
| Indicateurs ajoutés | A-PMR |
Le règlement intérieur précise les règles à adopter en ce qui concerne le secret bancaire, l'utilisation des informations, la gestion des cadeaux ou prestations émanant de clients, fournisseurs ou prescripteurs.
La Charte de Déontologie Générale stipule en complément que les collaborateurs des agences ne peuvent être gestionnaires de leurs propres comptes ni de ceux de leurs proches.
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| Communication Externe | Généralisation de l'affichage numérique. |
|---|---|
| Ressources Humaines | Déploiement du Plan de Déplacement Entreprise sur le périmètre de la Métropole Rouen - Normandie : information sur les dispositifs spécifiques de la TCAR. |
| Moyens généraux | Lancement opération de réduction des consommations de papier A4 ; Conception et mise en place d'un service de covoiturage ; Préparation du chéquier PEFC (lancement 2016). |
| Immeubles | Déploiement dispositif de télésurveillance des consommations d'énergie et d'eau dans le réseau d'agences ; Pose d'inverseurs chaud/froid ; Blocage des températures des thermostats ; Pose de thermostats de chauffage ; Pose d'horloge sur des éclairages extérieurs ; Réducteurs de débit et de pression d'eau sur les robinets ; Limiteurs de volume d'eau sur les chasses Poursuite du processus de verdoiement d'agences ; Pose de détecteurs / arrêt sur fuite d'eau. |
| NAF rév. 2, 2008 - Niveau 2 - Liste des divisions | |
|---|---|
| Code | Libellé |
| 01 | Culture et production animale, chasse et services annexes |
| 02 | Sylviculture et exploitation forestière |
| 03 | Pêche et aquaculture |
| 05 | Extraction de houille et de lignite |
| 06 | Extraction d'hydrocarbures |
| 07 | Extraction de minerais métalliques |
| 08 | Autres industries extractives |
| 09 | Services de soutien aux industries extractives |
| 10 | Industries alimentaires |
| 11 | Fabrication de boissons |
| 12 | Fabrication de produits à base de tabac |
| 13 | Fabrication de textiles |
| 14 | Industrie de l'habillement |
| 15 | Industrie du cuir et de la chaussure |
| 16 | Travail du bois et fabrication d'articles en bois et en liège, à l'exception des meubles ; fabrication d'articles en vannerie et sparterie |
| 17 | Industrie du papier et du carton |
| 18 | Imprimerie et reproduction d'enregistrements |
| 19 | Cokéfaction et raffinage |
| 20 | Industrie chimique |
| 21 | Industrie pharmaceutique |
| 22 | Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique |
| 23 | Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques |
| 24 | Métallurgie |
| 25 | Fabrication de produits métalliques, à l'exception des machines et des équipements |
| 26 | Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques |
| 27 | Fabrication d'équipements électriques |
| 28 | Fabrication de machines et équipements n.c.a. |
| 29 | Industrie automobile |
| 30 | Fabrication d'autres matériels de transport |
| 31 | Fabrication de meubles |
| 32 | Autres industries manufacturières |
| 33 | Réparation et installation de machines et d'équipements |
| 35 | Production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné |
| 36 | Captage, traitement et distribution d'eau |
|---|---|
| 37 | Collecte et traitement des eaux usées |
| 38 | Collecte, traitement et élimination des déchets ; récupération |
| 39 | Dépollution et autres services de gestion des déchets |
| 41 | Construction de bâtiments |
| 42 | Génie civil |
| 43 | Travaux de construction spécialisés |
| 45 | Commerce et réparation d'automobiles et de motocycles |
| 46 | Commerce de gros, à l'exception des automobiles et des motocycles |
| 47 | Commerce de détail, à l'exception des automobiles et des motocycles |
| 49 | Transports terrestres et transport par conduites |
| 50 | Transports par eau |
| 51 | Transports aériens |
| 52 | Entreposage et services auxiliaires des transports |
| 53 | Activités de poste et de courrier |
| 55 | Hébergement |
| 56 | Restauration |
| 58 | Édition |
| 59 | Production de films cinématographiques, de vidéo et de programmes de télévision ; enregistrement sonore et édition musicale |
| 60 | Programmation et diffusion |
| 61 | Télécommunications |
| 62 | Programmation, conseil et autres activités informatiques |
| 63 | Services d'information |
| 64 | Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite |
| 65 | Assurance |
| 66 | Activités auxiliaires de services financiers et d'assurance |
| 68 | Activités immobilières |
| 69 | Activités juridiques et comptables |
| 70 | Activités des sièges sociaux ; conseil de gestion |
| 71 | Activités d'architecture et d'ingénierie ; activités de contrôle et analyses techniques |
| 72 | Recherche-développement scientifique |
| 73 | Publicité et études de marché |
| 74 | Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques |
| 75 | Activités vétérinaires |
| 77 | Activités de location et location-bail |
| 78 | Activités liées à l'emploi |
| 79 | Activités des agences de voyage, voyagistes, services de réservation et activités connexes |
| 80 | Enquêtes et sécurité |
|---|---|
| 81 | Services relatifs aux bâtiments et aménagement paysager |
| 82 | Activités administratives et autres activités de soutien aux entreprises |
| 84 | Administration publique et défense ; sécurité sociale obligatoire |
| 85 | Enseignement |
| 86 | Activités pour la santé humaine |
| 87 | Hébergement médico-social et social |
| 88 | Action sociale sans hébergement |
| 90 | Activités créatives, artistiques et de spectacle |
| 91 | Bibliothèques, archives, musées et autres activités culturelles |
| 92 | Organisation de jeux de hasard et d'argent |
| 93 | Activités sportives, récréatives et de loisirs |
| 94 | Activités des organisations associatives |
| 95 | Réparation d'ordinateurs et de biens personnels et domestiques |
| 96 | Autres services personnels |
| 97 | Activités des ménages en tant qu'employeurs de personnel domestique |
| 98 | Activités indifférenciées des ménages en tant que producteurs de biens et services pour usage propre |
| 99 | Activités des organisations et organismes extraterritoriaux |
| Bilan Carbone | Réalisé en 2014 | ||
|---|---|---|---|
| Organisme réalisateur | Eco Act (Paris) | ||
| Période de référence | Données de l'exercice 2014 | ||
| Périmètre | |||
| - Les 2 sites Sièges (Evreux et Bois Guillaume) | |||
| - Les agences réparties sur les départements de la Seine-Maritime et de l'Eure | |||
| - Les bâtiments d'archivage | |||
| Résultats du Bilan Carbone | |||
| 14 185 t eq CO² soit 7,8 t eq CO²/ETP (sur la base de 1 803 ETP) | |||
| énergie interne | 10 % | ||
| services achetés | 32 % | ||
| fret | 5 % | ||
| déplacements de personnes | 30 % | ||
| déchets/eaux usées | 0 % | ||
| amortissements | 23 % | ||
| Principales pistes proposées par le prestataire | |||
| • Optimisation de la gestion du bâtiment et de l'énergie |
|||
| • Stratégie de gestion du papier et de l'informatique |
|||
| • Ecoconception des agences |
|||
• Gestion de la relation Clientèle
| Agences vertes : principes | |
|---|---|
Isolation thermique renforcée (ouate de cellulose pour la toiture, huisseries équipées d'un |
|
| système de coupure thermique, isolation des murs grâce au chanvre…) | |
Protection solaire renforcée (double vitrage à lame d'argon, stores extérieurs…) |
|
Chauffage (pompe à chaleur type AIR/AIR, solaire, utilisation de la VMC avec échangeur |
|
| (été : air neuf refroidi par l'air intérieur & hiver : effet inverse)…) | |
Eclairage (automatismes, éclairage LED pour les enseignes extérieurs, tubes basses |
|
| consommation et détecteurs de présence pour les éclairages intérieurs…) | |
Plomberie (sèche mains électriques Dyson, mitigeurs électroniques de lavabo à débit |
|
| régulé (détection de présence), chasses d'eau avec limitateurs de débit…) | |
Peinture Bio |
|
Voltalys : délestage Edf (priorisation des postes de consommations électriques en fonction |
|
| des besoins) | |
Eco-mobilier (mobilier Steelcase "éco-conçu": 33 % de matériaux recyclés et recyclables à |
|
| 99%) | |
| Agences vertes : objectifs | |
| - créer des agences peu consommatrices et peu émissives ; | |
| - faire des agences vertes des laboratoires d'essai de ces nouvelles technologies ; | |
| - faire preuve d'exemplarité vis-à-vis de nos fournisseurs et nos clients. | |
Le verdoiement d'agences : application de ces principes à chaque agence rénovée au fil de l'eau.
ou par un prestataire externe. Les formations suivies par les cadres de direction ne sont pas incluses. Enfin, les formations en e-learning sont comptabilisées en heures théoriques et non en heures réalisées.
Dans le cadre des données sociétales communiquées dans le rapport RSE 2017 :
Un dossier dit « traité » est un dossier dont première étude de la situation financière du client a été suivie d'une prise en charge au sein du dispositif Passerelle.


Siège social : Cité de l'Agriculture, Chemin de la Bretèque, 76 230 Bois-Guillaume
Exercice clos le 31 décembre 2017
Mesdames, Messieurs les Sociétaires,
En notre qualité d'organisme tiers indépendant de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine, accrédité par le COFRAC sous le numéro 3-10499 , nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l'exercice clos le 31 décembre 2017, présentées dans le rapport de gestion (ci-après les « Informations RSE »), en application des dispositions de l'article L.225-102-1 du code de commerce.
Il appartient au Conseil d'administration d'établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l'article R.225-105-1 du code de commerce, préparées conformément au référentiel utilisé par la société (ci-après le « Référentiel »), dont un résumé figure dans le rapport de gestion et disponible sur demande au siège de la société.
Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l'article L.822-11-3 du code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques et des textes légaux et réglementaires applicables.
9 Dont la portée est disponible sur le site www.cofrac.fr
Il nous appartient, sur la base de nos travaux :
Il ne nous appartient pas en revanche de nous prononcer sur la conformité aux autres dispositions légales applicables le cas échéant, en particulier celles prévues par l'article L. 225-102-4 du code de commerce (plan de vigilance) et par la loi n° 2016- 1691 du 9 décembre 2016 dite Sapin II (lutte contre la corruption).
Nos travaux ont mobilisé les compétences de cinq personnes et se sont déroulés entre novembre 2017 et février 2018 sur une durée totale d'intervention d'environ deux semaines. Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos experts en matière de RSE.
Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément à l'arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l'organisme tiers indépendant conduit sa mission ainsi qu'à la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette intervention et, concernant l'avis motivé de sincérité, à la norme internationale ISAE 300010 .
Nous avons pris connaissance, sur la base d'entretiens avec les responsables des directions concernées, de l'exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l'activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent.
Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l'article R.225-105-1 du code de commerce.
En cas d'absence de certaines informations consolidées, nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l'article R.225-105 alinéa 3 du code de commerce.
Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine, ses Caisses locales ainsi que ses filiales.
Sur la base de ces travaux, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations RSE requises.
10 ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical financial information
Nous avons une dizaine d'entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, afin :
Nous avons déterminé la nature et l'étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l'importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles.
Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus importantes11 :
Pour les autres informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société.
Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l'absence totale ou partielle de certaines informations.
11 Informations sociales : Effectifs fin de période ; Répartition des salariés par genre et par âge ; Nombre d'embauches en CDI ; Nombre de licenciements de salariés en CDI ; Nombre total d'heures de formation.
Informations environnementales : Consommation d'énergie ; Consommation de papier ; Quantité de papier usagé recyclé ; Quantité de Déchets d'Equipements Electriques et Electroniques ; Kilomètres parcourus dans le cadre des déplacements professionnels ; Emissions de gaz à effet de serre liées aux consommations d'énergie et aux déplacements professionnels.
Informations sociétales : Rémunération des parts sociales ; Rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement ; Intéressement et participation ; Nombre de dossiers traités dans le cadre du dispositif Passerelle.
Informations qualitatives : Les politiques mises en œuvre en matière de formation ; La consommation d'énergie et les mesures prises pour améliorer l'efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables ; Impact territorial, économique et social de l'activité de la société sur les populations riveraines ou locales ; La prise en compte dans la politique d'achat de la société des enjeux sociaux et environnementaux ; Les actions engagées pour prévenir la corruption.
12 Voir la liste des indicateurs environnementaux et sociétaux mentionnés en note de bas de page n°3 du présent rapport.
Nous estimons que les méthodes d'échantillonnage et tailles d'échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d'assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Du fait du recours à l'utilisation de techniques d'échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d'information et de contrôle interne, le risque de nondétection d'une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé.
Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel.
Paris La Défense, le 28 février 2018
KPMG S.A.
Anne Garans Pascal Brouard Associée Sustainability Services
Associé
| NATURE DE L'INFORMATION | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
|---|---|---|---|---|---|
| 1- Situation financière en fin d'exercice | |||||
| Capital social (en milliers d'€uros) | 92 351 | 92 351 | 92 351 | 92 351 | 92 351 |
| Nombre de parts sociales | 3 488 244 | 3 488 244 | 3 488 244 | 3 488 244 | 3 488 244 |
| Nombre de CCI | 1 053 618 | 1 053 618 | 1 053 618 | 1 053 618 | 1 053 618 |
| Nombre de CCA | 1 513 954 | 1 513 954 | 1 513 954 | 1 513 954 | 1 513 954 |
| Nombre total des titres | 6 055 816 | 6 055 816 | 6 055 816 | 6 055 816 | 6 055 816 |
| 2- Résultat global des opérations effectuées (en milliers | |||||
| d'€uros) | |||||
| Chiffres d'affaires HT | 607 396 | 607 773 | 593 069 | 545 123 | 526 591 |
| Produit net bancaire | 397 472 | 404 502 | 400 595 | 367 978 | 360 341 |
| Résultat brut d'exploitation avant amortissements | 205 309 | 213 047 | 204 964 | 164 626 | 153 530 |
| Impôt sur les bénéfices | 69 539 | 62 017 | 64 180 | 43 855 | 29 763 |
| Bénéfice après impôt, amortissement et provisions | 103 422 | 107 515 | 110 809 | 102 297 | 103 680 |
| Montant des bénéfices distribués* | 14 429 | 14 691 | 14 665 | 15 027 | 14 181 |
| 3- Résultat des opérations réduit à 15,25 euros de capital | |||||
| R. B. E. après impôt avant amortissement | 22,42 | 24,94 | 23,25 | 19,94 | 20,44 |
| Bénéfice après impôt, amortissement et provisions | 17,08 | 17,75 | 18,30 | 16,89 | 17,12 |
| Intérêt net versé à chaque part sociale en % | 2,46% | 1,89% | 1,07% | 1,75% | 1,85% |
| Dividende net versé à chaque CCI | 5,11 | 5,33 | 5,49 | 5,49 | 5,14 |
| Dividende net versé à chaque CCA | 5,11 | 5,33 | 5,49 | 5,49 | 5,14 |
| 4 - Personnel | |||||
| Effectif moyen | 1 790 | 1 793 | 1 791 | 1 836 | 1 885 |
| Montant en milliers d'euros : | |||||
| - salaires et traitements | 68 778 | 68 613 | 69 578 | 70 731 | 73 056 |
| - des sommes versées au titres des avantages sociaux | 32 260 | 32 082 | 32 387 | 32 310 | 34 202 |
* Projet de distribution au titre de l'exercice 2017
NB : Rémunérations et indemnités versées aux mandataires sociaux : voir note 36 de l'annexe aux comptes individuels.
Arrêtés par le Conseil d'administration en date du 2 février 2018 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 22 mars 2018
Société coopérative à capital variable, régie par les articles L.512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier et la loi N°47-1775 du 10/09 /1947 portant sur les statuts de la coopération.
Siège social : Cité de l'Agriculture, Chemin de la Bretèque, 76230 Bois-Guillaume. R.C.S. : 433 786 738 Rouen.
| BILAN AU 31 DECEMBRE 2017 117 | |
|---|---|
| HORS-BILAN AU 31 DECEMBRE 2017 119 | |
| COMPTE DE RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2017 120 | |
| Note 1 CADRE JURIDIQUE ET FINANCIER ET FAITS CARACTERISTIQUES DE L'EXERCICE121 |
|
| Note 2 PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES 126 |
|
| Note 3 CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT - ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE 140 |
|
| Note 4 OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE 141 |
|
| Note 5 TITRES DE TRANSACTION, DE PLACEMENT, D'INVESTISSEMENT ET TITRES DE L'ACTIVITE DE PORTEFEUILLE 142 |
|
| Note 6 TITRES DE PARTICIPATION ET DE FILIALES 144 |
|
| Note 7 VARIATION DE L'ACTIF IMMOBILISE 146 |
|
| Note 8 COMPTES DE REGULARISATION ET ACTIFS DIVERS 147 |
|
| Note 9 DEPRECIATIONS INSCRITES EN DEDUCTION DE L'ACTIF 147 |
|
| Note 10 DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT - ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE 148 |
|
| Note 11 COMPTES CREDITEURS DE LA CLIENTELE 148 | |
| Note 12 DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE 149 | |
| Note 13 COMPTES DE REGULARISATION ET PASSIFS DIVERS 150 | |
| Note 14 PROVISIONS 150 | |
| Note 15 EPARGNE LOGEMENT 151 | |
| Note 16 ENGAGEMENTS SOCIAUX : AVANTAGES POSTERIEURS A L'EMPLOI, REGIMES A PRESTATIONS DEFINIES 152 |
|
| Note 17 FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GENERAUX 154 | |
| Note 18 DETTES SUBORDONNEES : ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE 154 | |
| Note 19 VARIATION DES CAPITAUX PROPRES (avant répartition) 155 | |
| Note 20 COMPOSITION DES FONDS PROPRES 156 | |
| Note 21 OPERATIONS EFFECTUEES AVEC LES ENTREPRISES LIEES ET LES PARTICIPATIONS 156 |
| Note 22 OPERATIONS DE CHANGE, PRETS ET EMPRUNTS EN DEVISES 157 | |
|---|---|
| Note 23 OPERATIONS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME 158 | |
| Note 24 INFORMATIONS RELATIVES AU RISQUE DE CONTREPARTIE SUR PRODUITS | |
| DERIVES 160 | |
| Note 25 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE ET AUTRES GARANTIES 161 | |
| Note 26 ACTIFS DONNES ET REÇUS EN GARANTIE 162 | |
| Note 27 OPERATIONS DE TITRISATION 162 | |
| Note 28 PRODUITS NETS D'INTERETS ET REVENUS ASSIMILES 163 | |
| Note 29 REVENUS DES TITRES 164 | |
| Note 30 PRODUIT NET DES COMMISSIONS 164 | |
| Note 31 PRESTATION DES SERVICES FINANCIERS 164 | |
| Note 32 GAINS OU PERTES DES OPERATIONS SUR PORTEFEUILLES DE NEGOCIATION 165 | |
| Note 33 GAINS OU PERTES SUR OPERATIONS DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET | |
| ASSIMILES 165 Note 34 AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE 166 |
|
| Note 35 CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 167 | |
| Note 36 COUT DU RISQUE 168 | |
| Note 37 RESULTAT NET SUR ACTIFS IMMOBILISES 169 | |
| Note 38 CHARGES ET PRODUITS EXCEPTIONNELS 170 | |
| Note 39 IMPOT SUR LES BENEFICES 170 | |
| Note 40 EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE 171 | |
| Note 41 AFFECTATION DES RESULTATS 171 | |
| Note 42 IMPLANTATION DANS DES ETATS OU TERRITOIRES NON COOPERATIFS 171 |
| Notes | 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) OPERATIONS INTERBANCAIRES ET ASSIMILEES |
220 035 | 184 326 | |
| Caisse, banques centrales | 78 361 | 65 465 | |
| Effets publics et valeurs assimilées | 5 | 64 268 | 58 976 |
| Créances sur les établissements de crédit | 3 | 77 406 | 59 885 |
| OPERATIONS INTERNES AU CREDIT AGRICOLE | 3 | 996 812 | 749 937 |
| OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE | 4 | 11 401 622 | 10 251 299 |
| OPERATIONS SUR TITRES | 1 152 706 | 1 109 070 | |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 5 | 676 429 | 641 510 |
| Actions et autres titres à revenu variable | 5 | 476 277 | 467 560 |
| VALEURS IMMOBILISEES | 1 148 227 | 1 133 570 | |
| Participations et autres titres détenus à long terme | 6-7 | 1 018 385 | 1 016 837 |
| Parts dans les entreprises liées | 6-7 | 21 132 | 19 497 |
| Immobilisations incorporelles | 7 | 3 327 | 2 250 |
| Immobilisations corporelles | 7 | 105 383 | 94 986 |
| CAPITAL SOUSCRIT NON VERSE | 0 | 0 | |
| ACTIONS PROPRES | 483 | 477 | |
| COMPTES DE REGULARISATION ET ACTIFS DIVERS | 289 335 | 328 700 | |
| Autres actifs | 8 | 199 536 | 212 258 |
| Comptes de régularisation | 8 | 89 799 | 116 442 |
| TOTAL ACTIF | 15 209 220 | 13 757 379 |
| (En milliers d'euros) | Notes | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|---|
| OPERATIONS INTERBANCAIRES ET ASSIMILEES | 10 | 26 786 | 4 126 |
| Banques centrales | |||
| Dettes envers les établissements de crédit | 10 | 26 786 | 4 126 |
| OPERATIONS INTERNES AU CREDIT AGRICOLE | 10 | 7 431 442 | 7 444 111 |
| COMPTES CREDITEURS DE LA CLIENTELE | 11 | 4 181 046 | 3 855 376 |
| DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE | 12 | 1 216 675 | 208 301 |
| COMPTES DE REGULARISATION ET PASSIFS DIVERS | 255 922 | 238 174 | |
| Autres passifs | 13 | 90 325 | 100 067 |
| Comptes de régularisation | 13 | 165 597 | 138 107 |
| PROVISIONS ET DETTES SUBORDONNEES | 241 023 | 241 641 | |
| Provisions | 14 | 176 123 | 180 674 |
| Dettes subordonnées | 18 | 64 900 | 60 967 |
| FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GENERAUX (FRBG) | 17 | 25 100 | 23 100 |
| CAPITAUX PROPRES HORS FRBG | 19 | 1 831 226 | 1 742 550 |
| Capital souscrit | 92 351 | 92 351 | |
| Primes d'émission | 181 397 | 181 397 | |
| Réserves | 1 453 728 | 1 366 441 | |
| Ecarts de réévaluation | |||
| Provisions réglementées et subventions d'investissement | 50 | 47 | |
| Report à nouveau | 20 | 17 | |
| Résultat de l'exercice | 103 680 | 102 297 | |
| TOTAL PASSIF | 15 209 220 | 13 757 379 |
| (En milliers d'euros) | Notes | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|---|
| ENGAGEMENTS DONNES | 1 973 160 | 1 767 147 | |
| Engagements de financement | 25 | 1 335 072 | 1 321 110 |
| Engagements de garantie | 25 | 637 117 | 445 442 |
| Engagements sur titres | 25 | 971 | 595 |
| ENGAGEMENTS RECUS | 4 352 595 | 3 659 949 | |
| Engagements de financement | 25 | 51 833 | 71 351 |
| Engagements de garantie | 25 | 4 299 789 | 3 588 000 |
| Engagements sur titres | 25 | 973 | 598 |
Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :
Opérations de change au comptant et à terme : note 22
Opérations sur instruments financiers à terme : note 23
| Notes | 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | |||
| Intérêts et produits assimilés | 28 | 300 155 | 328 802 |
| Intérêts et charges assimilées | 28 | -132 151 | -146 129 |
| Revenus des titres à revenu variable | 29 | 33 076 | 24 393 |
| Commissions Produits | 30 | 172 476 | 179 436 |
| Commissions Charges | 30 | -31 749 | -29 112 |
| Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation | 32 | 852 | 803 |
| Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés | 33 | 13 298 | 3 475 |
| Autres produits d'exploitation bancaire | 34 | 6 734 | 8 609 |
| Autres charges d'exploitation bancaire | 34 | -2 350 | -2 299 |
| PRODUIT NET BANCAIRE | 360 341 | 367 978 | |
| Charges générales d'exploitation | 35 | -206 811 | -203 352 |
| Dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles |
-11 394 | -9 824 | |
| RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION | 142 136 | 154 802 | |
| Coût du risque | 36 | -6 153 | -6 765 |
| RESULTAT D'EXPLOITATION | 135 983 | 148 037 | |
| Résultat net sur actifs immobilisés | 37 | -540 | -1 858 |
| RESULTAT COURANT AVANT IMPOT | 135 443 | 146 179 | |
| Résultat exceptionnel | 38 | 1 973 | |
| Impôts sur les bénéfices | 39 | -29 763 | -43 855 |
| Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées | -2 000 | -2 000 | |
| RESULTAT NET DE L'EXERCICE | 103 680 | 102 297 |
La Caisse Régionale Normandie-Seine est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération.
Sont affiliées à la Caisse Régionale Normandie-Seine, 71 Caisses Locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre.
Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.
La Caisse Régionale Normandie-Seine est agréée, avec l'ensemble des Caisses Locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit.
Au 31 décembre 2017, la Caisse Régionale Normandie-Seine fait partie, avec 38 autres Caisses Régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,64 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.
Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,28 %.
Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 2 146 133 actions propres au 31 décembre 2017, soit 0,08 % de son capital, contre 2 765 736 actions propres au 31 décembre 2016.
Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses Régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.
L'appartenance de la Caisse Régionale Normandie-Seine au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :
Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».
Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, Comptes et Plans d'Epargne-Logement, Plans d'Epargne Populaire, Livret Jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».
Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.
Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances dites « avances miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroir) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.
Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.
Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.
Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.
Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».
Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.
Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».
Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l'ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau et chaque établissement affilié bénéficie de cette solidarité financière interne.
Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité.
Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.
Par ailleurs le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 2014 (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique transposés en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit.
Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, le Conseil de résolution unique, autorité de résolution européenne, a été doté de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.
Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution.
L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses Régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.
Dans la conduite de son action en tant qu'autorité de résolution, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu'il aurait subies si l'entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du « No Creditor Worse Off than on Liquidation » – NCWOL – prévu à l'article L. 613-57-1 du Code monétaire et financier et à l'article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que la garantie accordée en 1988 par les Caisses Régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, sans toutefois préjuger des modalités de cette prise en compte.
Suite à l'opération de simplification de la structure du Groupe qui s'est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses Régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n'est plus au capital des Caisses Régionales à l'issue de l'opération (à l'exception de 4 Caisses Régionales pour lesquelles Crédit Agricole SA a conservé une partie marginale des CCA pour des raisons juridiques) ; celle-ci s'est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 17 février 2016 (avenant n°2) et le 21 juillet 2016 (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA.
Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 2016 et permet désormais de transférer aux Caisses Régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d'un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance.
La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de
fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.
Ainsi, les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses Régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues.
Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque.
Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations CAA. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses Régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses Régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune.
La Caisse Régionale Normandie-Seine a perçu sur l'exercice 2017, 23 636 milliers d'euros de dividendes par SAS Rue de la Boétie au titre de l'exercice 2016.
La Caisse Régionale Normandie-Seine a perçu sur l'exercice 2017, 6 790 milliers d'euros de dividendes par SACAM Mutualisation au titre de l'exercice 2016.
Le 23 février 2017, une nouvelle opération de titrisation (FCT Crédit Agricole Habitat 2017) a été réalisée au sein du Groupe Crédit Agricole, portant sur les créances habitat des 39 Caisses Régionales. Cette transaction est le premier RMBS français placé dans le marché par le Groupe. Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat par les 39 Caisses Régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2017 » pour un montant de 1 milliard d'euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès de 37 investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales).
Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale Normandie-Seine a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 31 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2017. Elle a souscrit pour 31 millions d'euros des titres subordonnés.
Les états financiers de la Caisse Régionale Normandie-Seine sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.
Compte tenu de l'intégration de ses Caisses Locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale Normandie-Seine publie des comptes individuels et des comptes consolidés.
La présentation des états financiers de la Caisse Régionale Normandie-Seine est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit.
A noter qu'aucun changement de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent n'est intervenu en 2017.
Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :
les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ;
les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ;
Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.
Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).
Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.
En application de l'article 2131-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné.
Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.
L'application du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 conduit la Caisse Régionale Normandie-Seine à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles suivantes. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier l'existence d'un risque de crédit.
Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances.
Elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration.
Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité.
La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre :
La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d'intérêt.
Les crédits restructurés font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de trente jours d'impayés.
Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale Normandie-Seine s'élève à 54 743 milliers d'euros au 31 décembre 2017 contre 30 775 milliers d'euros au 31 décembre 2016. Sur ces prêts, des décotes sont comptabilisées pour un montant de 195 milliers d'euros.
Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :
Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert.
Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.
Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale Normandie-Seine distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.
Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.
Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.
Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.
Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale Normandie-Seine par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.
Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.
Les pertes probables relatives aux engagements hors-bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrite dans la marge d'intérêt.
Par ailleurs, la Caisse Régionale Normandie-Seine a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement telles que les provisions sectorielles généralement calculées à partir des modèles Bâlois.
Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement. La Caisse Régionale Normandie-Seine utilise ces dépréciations sur les secteurs de l'habitat, de l'agriculture, des professionnels et des entreprises.
L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, la Caisse Régionale Normandie-Seine le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'il a de son activité.
Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.
Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.
Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.
La Caisse Régionale Normandie-Seine détient des titres de transaction du fait de son activité de mainteneur de marché sur les Certificats Coopératifs d'investissement détenus à travers un contrat de liquidité géré par Kepler Chevreux. Ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l'objet d'une rotation effective du nombre d'opérations significatif compte tenu des opportunités du marché. Le montant du stock est non significatif par rapport au bilan de la Caisse Régionale.
Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.
Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.
Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.
Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».
Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, hors frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable».
Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.
A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 2514-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.
Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.
Les dotations et les reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.
Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.
Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale Normandie-Seine dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance.
Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus.
La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.
Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».
En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l'article 2341-2 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
La Caisse Régionale Normandie-Seine ne détenait pas de titres de l'activité de portefeuille au 31 décembre 2017.
Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais exclus.
A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité.
Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention.
L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.
Lorsque la valeur d'utilité des titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.
Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ».
Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :
employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.
La Caisse Régionale Normandie-Seine enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation.
Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan.
Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan.
Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus.
Conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants :
La Caisse Régionale Normandie-Seine n'a pas opéré, en 2017, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
La Caisse Régionale Normandie-Seine applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs.
Elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Le règlement de l'ANC n° 2015-06 modifie la comptab ilisation au bilan du mali technique de fusion ainsi que son suivi dans les comptes sociaux. Le mali ne doit plus être comptabilisé globalement et systématiquement au poste « Fonds commercial » ; il doit être comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent.
Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-àdire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».
Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.
Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition.
Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement.
A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.
Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation.
Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale Normandie-Seine, suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
| Composant | Durée d'amortissement Type d'amortissement | |
|---|---|---|
| Foncier | Non amortissable | Non amortissable |
| Gros œuvre | 30 ans | Linéaire |
| Second œuvre | 20 ans | Linéaire |
| Installations techniques | 20 ans | Linéaire |
| Agencements | 10 ans | Linéaire |
| Mobilier | 10 ans | Linéaire |
| Matériel informatique | 3 à 4 ans | Dégressif |
| Matériel spécialisé | 5 ans | Dégressif |
Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale Normandie-Seine sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.
Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :
Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.
Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ».
Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».
Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :
La Caisse Régionale Normandie-Seine applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels.
Les commissions de services financiers, versées aux Caisses Régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».
La Caisse Régionale Normandie-Seine applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions.
Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.
La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargnelogement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90- 02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse Régionale Normandie-Seine à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.
Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5 Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.
Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie.
Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.
Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.
Conformément au règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, la Caisse Régionale Normandie-Seine intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de CVA.
Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de la Caisse Régionale Normandie-Seine.
Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables.
Elle repose :
prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels,
en l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région.
Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.
Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.
Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture.
A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».
Dans le cadre de l'application du Titre 7 Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, la Caisse Régionale Normandie-Seine a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.
Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.
Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale Normandie-Seine.
Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.
Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe aux notes 25 et 26.
La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.
L'intéressement est couvert par l'accord du 8 juin 2015.
La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ».
La Caisse Régionale Normandie-Seine a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4 du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014.
En application de ce règlement, la Caisse Régionale Normandie-Seine provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice.
Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.
La Caisse Régionale Normandie-Seine a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation.
Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat.
La Caisse Régionale Normandie-Seine a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à :
Les engagements de la Caisse Régionale Normandie-Seine vis-à-vis des membres de son personnel, en matière d'indemnités de départ à la retraite, sont gérés par PREDICA aux termes d'un contrat signé auprès de cette compagnie. Par ailleurs, les engagements liés à la retraite complémentaires des cadres de direction sont gérés par ADICAM aux termes d'un contrat signé auprès de cette compagnie.
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs.
Par conséquent, la Caisse Régionale Normandie-Seine n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.
Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ».
Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale Normandie-Seine.
D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.
La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %.
Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.
La Caisse Régionale Normandie-Seine a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale.
Aux termes des accords conclus, la Caisse Régionale Normandie-Seine constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle est redevable au titre de la convention fiscale qu'elle a signé avec Crédit Agricole SA.
En raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), la Caisse Régionale Normandie-Seine a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l'impôt.
| 31/12/2017 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois ≤ 1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total en principal |
Créances rattachées |
Total | Total |
| Établissements de crédit | ||||||||
| Comptes et prêts : | ||||||||
| à vue | 2 764 | 2 764 | 2 764 | 3 665 | ||||
| à terme | 50 859 | 22 462 | 73 321 | 2 | 73 323 | 54 019 | ||
| Valeurs reçues en pension | ||||||||
| Titres reçus en pension livrée | 73 | |||||||
| Prêts subordonnés | 1 319 | 1 319 | 1 319 | 2 128 | ||||
| Total | 53 623 | 23 781 | 77 404 | 2 | 77 406 | 59 885 | ||
| Dépréciations | ||||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 77 406 | 59 885 | ||||||
| Opérations internes au Crédit Agricole |
||||||||
| Comptes ordinaires | 288 434 | 288 434 | 288 434 | 113 704 | ||||
| Comptes et avances à terme | 11 676 | 101 696 | 232 819 | 278 075 | 624 266 | 3 886 | 628 152 | 636 233 |
| Titres reçus en pension livrée | 80 117 | 80 117 | 109 | 80 226 | ||||
| Prêts subordonnés | ||||||||
| Total | 300 110 | 181 813 | 232 819 | 278 075 | 992 817 | 3 995 | 996 812 | 749 937 |
| Dépréciations | ||||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 996 812 | 749 937 | ||||||
| TOTAL | 1 074 218 | 809 822 |
Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 1 319 milliers d'euros.
Parmi les créances sur les établissements de crédit 79 707 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la Banque Centrale.
Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse Régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.
| 31/12/2017 | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois ≤ 1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total en principal |
Créances rattachées |
Total | Total | ||
| Créances commerciales | 11 994 | 252 | 12 246 | 12 246 | 12 144 | |||||
| Autres concours à la clientèle | 580 389 | 1 163 426 | 3 906 944 | 5 762 565 | 11 413 324 | 36 005 | 11 449 329 | 10 303 409 | ||
| Valeurs reçues en pension livrée | ||||||||||
| Comptes ordinaires débiteurs | 46 254 | 46 254 | 149 | 46 403 | 54 882 | |||||
| Dépréciations | -106 356 | -119 136 | ||||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 11 401 622 | 10 251 299 |
Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 1 319 milliers d'euros.
Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 46 961 milliers d'euros.
Parmi les créances sur la clientèle 1 645 505 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la Banque Centrale au 31 décembre 2017 contre 1 456 221 milliers d'euros au 31 décembre 2016.
Le montant des créances restructurées au 31 décembre 2017 s'élève à 54 743 milliers d'euros contre 30 775 milliers d'euros au 31 décembre 2016.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Encours brut Dont encours douteux |
Dont encours douteux compromis |
Dépréciations des encours douteux |
Dépréciations des encours douteux compromis |
Encours brut Dont encours douteux |
Dont encours douteux compromis |
Dépréciations des encours douteux |
Dépréciations des encours douteux compromis |
||
| Particuliers | 6 124 439 | 68 021 | 41 752 | -29 342 | -20 228 | 5 338 782 | 72 126 | 41 103 | -32 171 | -20 335 |
| Agriculteurs | 1 469 636 | 24 530 | 15 681 | -14 806 | -11 003 | 1 416 723 | 25 873 | 16 829 | -16 382 | -12 707 |
| Autres professionnels | 1 179 409 | 41 245 | 29 197 | -24 497 | -19 409 | 1 042 641 | 45 331 | 30 118 | -27 470 | -21 483 |
| Clientèle financière | 212 156 | 3 208 | 2 452 | -2 147 | -1 726 | 136 108 | 3 929 | 3 064 | -2 315 | -2 092 |
| Entreprises | 1 528 374 | 52 901 | 40 323 | -35 530 | -31 069 | 1 385 966 | 62 346 | 40 350 | -40 763 | -32 245 |
| Collectivités publiques | 959 844 | 1 025 833 | 542 | -3 | ||||||
| Autres agents économiques | 34 120 | 51 | 38 | -34 | -21 | 24 382 | 51 | 41 | -32 | -21 |
| TOTAL | 11 507 978 | 189 956 | 129 443 | -106 356 | -83 456 | 10 370 435 | 210 198 | 131 505 | -119 136 | -88 883 |
| 31/12/2017 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Transaction | Placement | Titres de l'activité de portefeuille |
Investissement | Total | Total | ||
| Effets publics et valeurs assimilées : | 63 516 | 63 516 | 58 254 | |||||
| dont surcote restant à amortir | 2 532 | 2 532 | 3 260 | |||||
| dont décote restant à amortir | -17 | -17 | -34 | |||||
| Créances rattachées | 752 | 752 | 722 | |||||
| Dépréciations | ||||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 64 268 | 64 268 | 58 976 | |||||
| Obligations et autres titres à revenu fixe (1): | ||||||||
| Emis par organismes publics | 97 561 | 97 561 | 92 848 | |||||
| Autres émetteurs | 12 278 | 562 555 | 574 833 | 544 827 | ||||
| dont surcote restant à amortir | 220 | 4 862 | 5 082 | 5 097 | ||||
| dont décote restant à amortir | -1 337 | -1 337 | -1 135 | |||||
| Créances rattachées | 191 | 3 849 | 4 040 | 3 872 | ||||
| Dépréciations | -5 | -5 | -37 | |||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 12 464 | 663 965 | 676 429 | 641 510 | ||||
| Actions et autres titres à revenu variable | 477 349 | 477 349 | 470 351 | |||||
| Créances rattachées | ||||||||
| Dépréciations | -1 072 | -1 072 | -2 791 | |||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 476 277 | 476 277 | 467 560 | |||||
| TOTAL | 488 741 | 728 233 | 1 216 974 | 1 168 046 | ||||
| Valeurs estimatives | 518 720 | 742 234 | 1 260 954 | 1 219 974 |
(1) : dont 79 707 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2017 et 84 569 milliers d'euros au 31 décembre 2016
La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 30 170 milliers d'euros au 31 décembre 2017, contre 31 874 milliers d'euros au 31 décembre 2016.
La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.
La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 18 728 milliers d'euros au 31 décembre 2017, contre 25 152 milliers d'euros au 31 décembre 2016.
| (En milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Administration et banques centrales (y compris Etats) | 84 870 | 83 059 |
| Etablissements de crédit | 119 519 | 121 434 |
| Clientèle financière | 847 805 | 836 204 |
| Collectivités Locales | 12 691 | 9 789 |
| Entreprises, assurances et autres clientèles | 84 858 | 57 540 |
| Divers et non ventilés | ||
| Total en principal | 1 149 743 | 1 108 026 |
| Créances rattachées | 4 040 | 3 872 |
| Dépréciations | -1 077 | -2 828 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 1 152 706 | 1 109 070 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Obligations et autres titres à revenu fixe |
Effets publics et valeurs assimilées |
Actions et autres titres à revenu variable |
Total | Obligations et autres titres à revenu fixe |
Effets publics et valeurs assimilées |
Actions et autres titres à revenu variable |
Total | |
| Titres à revenu fixe ou variable | 672 394 | 63 516 | 477 349 | 1 213 259 | 637 675 | 58 254 | 470 351 | 1 166 280 | |
| dont titres cotés | 360 136 | 63 516 | 423 652 | 327 410 | 58 254 | 77 | 385 741 | ||
| dont titres non cotés (1) | 312 258 | 477 349 | 789 607 | 310 265 | 470 274 | 780 539 | |||
| Créances rattachées | 4 040 | 752 | 4 792 | 3 872 | 722 | 4 594 | |||
| Dépréciations | -5 | -1 072 | -1 077 | -37 | -2 791 | -2 828 | |||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 676 429 | 64 268 | 476 277 | 1 216 974 | 641 510 | 58 976 | 467 560 | 1 168 046 |
(1) Dont OPCVM étrangers 69 000 milliers d'euros
Le fonds Force Profile 20 sous contrôle exclusif figure à l'actif du bilan pour 47 108 milliers d'euros. Sa valeur estimative au 31 décembre 2017 d'élève à 60 862 milliers d'euros.
La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2017 :
| (En milliers d'euros) | Valeur d'inventaire |
Valeur liquidative |
||
|---|---|---|---|---|
| OPCVM monétaires | 45 412 | 46 832 | ||
| OPCVM obligataires | 303 150 | 324 878 | ||
| OPCVM actions | 5 593 | 8 383 | ||
| OPCVM autres | 119 176 | 122 873 | ||
| TOTAL | 473 331 | 502 966 |
| 31/12/2017 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | Total en principal |
Créances rattachées |
Total | Total | |
| Obligations et autres titres à revenu fixe |
||||||||
| Valeur Brute | 12 673 | 29 956 | 247 279 | 382 486 | 672 394 | 4 040 | 676 434 | 641 547 |
| Dépréciations | -5 | -37 | ||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 12 673 | 29 956 | 247 279 | 382 486 | 672 394 | 4 040 | 676 429 | 641 510 |
| Effets publics et valeurs assimilées |
||||||||
| Valeur Brute | 12 532 | 20 997 | 29 987 | 63 516 | 752 | 64 268 | 58 976 | |
| Dépréciations | ||||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 12 532 | 20 997 | 29 987 | 63 516 | 752 | 64 268 | 58 976 |
| INFORMATIONS FINANCIERES (en milliers d'euros) |
Devise | Capital | Capitaux propres autres que le capital |
Quote-part de capital détenue (en %) |
Valeurs comptables des titres détenus |
Prêts et Résultats avances (bénéfice consentis ou perte du par la dernier société et exercice non encore clos) remboursés |
Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice |
Date de Bilan ou de situation |
||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Participations dont la valeur d'inventaire | Brutes | Nettes | ||||||||
| excède 1% du capital de Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit |
||||||||||
| Participations dans des établissements de crédit | ||||||||||
| Autres parts dans les entreprises liées | ||||||||||
| Normandie-Seine Immobilier (SAS) | EUR | 5 580 | -3 162 | 100,00% | 15 979 | 2 429 | 8 464 | -1 672 | 31/12/2016 | |
| Normandie-Seine Foncière (SASU) | EUR | 2 000 | -485 | 100,00% | 2 000 | 2 000 | 8 002 | -38 | 31/12/2016 | |
| Autres titres de participations | ||||||||||
| Normandie Capital (SAS) | EUR | 13 937 | 2 504 | 9,04% | 1 589 | 1 486 | 560 | 31/12/2016 | ||
| Sacam Avenir (SAS) | EUR | 145 931 | -149 | 3,10% | 6 106 | 6 106 | -26 | 31/12/2016 | ||
| Sacam Développement (SAS) | EUR | 725 471 | 13 307 | 2,75% | 20 058 | 20 058 | 9 380 | -18 242 | 31/12/2016 | |
| Sacam Immobilier (SAS) | EUR | 139 588 | 4 408 | 2,57% | 3 509 | 3 509 | 4 141 | 98 | 31/12/2016 | |
| Sacam Participation (SAS) | EUR | 62 558 | 13 996 | 2,33% | 1 685 | 1 685 | 1 945 | 31/12/2016 | ||
| UNEXO (SAS) | EUR | 134 113 | 52 873 | 9,27% | 18 166 | 18 166 | 5 855 | 927 | 31/12/2016 | |
| SAS la Boetie (SAS) | EUR | 2 744 903 | 16 530 906 | 2,50% | 471 410 | 471 410 | 893 492 | 23 963 | 31/12/2016 | |
| Delta (SAS) | EUR | 79 550 | -1 603 | 2,55% | 2 029 | 2 029 | -25 | 31/12/2016 | ||
| Sacam Fireca (SAS) | EUR | 22 510 | -1 049 | 2,40% | 1 072 | 515 | -396 | 31/12/2016 | ||
| Sacam International (SAS) | EUR | 522 023 | 55 386 | 2,50% | 22 463 | 14 526 | -16 520 | 255 | 31/12/2016 | |
| Sacam Mutualisation (SAS) | EUR | 18 556 677 | -108 | 2,48% | 459 721 | 459 721 | -1 036 | 6 790 | 31/12/2016 | |
| CAPS NEXECUR | EUR | 511 | 39 634 | 1,85% | 1 129 | 1 129 | 2 865 | 27 | 31/12/2016 | |
| Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit |
||||||||||
| Participations dans des établissements de crédit | ||||||||||
| Autres parts dans les entreprises liées | EUR | 200 | 200 | |||||||
| Autres titres de participations | EUR | 5 919 | 4 507 | 118 | 381 | |||||
| TOTAL PARTS DANS LES ENTREPRISES LIEES ET PARTICIPATIONS | 1 033 035 | 1 009 476 | 25 964 | 32 441 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative | ||||||
| (En milliers d'euros) | ||||||
| Parts dans les entreprises liées | ||||||
| Titres non cotés | 18 178 | 4 629 | 18 178 | 4 765 | ||
| Titres cotés | ||||||
| Avances consolidables | 16 465 | 16 465 | 14 671 | 14 671 | ||
| Créances rattachées | 39 | 39 | 62 | 62 | ||
| Dépréciations | -13 550 | -13 414 | ||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 21 132 | 21 133 | 19 497 | 19 498 | ||
| Titres de participation et autres titres détenus à long terme |
||||||
| Titres de participation | ||||||
| Titres non cotés | 1 014 858 | 1 277 310 | 1 014 341 | 1 242 774 | ||
| Titres cotés | ||||||
| Avances consolidables | 9 498 | 9 498 | 9 738 | 9 618 | ||
| Créances rattachées | 132 | 132 | 133 | 133 | ||
| Dépréciations | -10 009 | -10 943 | ||||
| Sous-total titres de participation | 1 014 479 | 1 286 940 | 1 013 269 | 1 252 525 | ||
| Autres titres détenus à long terme | ||||||
| Titres non cotés | 2 682 | 2 682 | 2 344 | 2 344 | ||
| Titres cotés | ||||||
| Avances consolidables | 1 224 | 1 224 | 1 224 | 1 224 | ||
| Créances rattachées | ||||||
| Dépréciations | ||||||
| Sous-total autres titres détenus à long terme | 3 906 | 3 906 | 3 568 | 3 568 | ||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 1 018 385 | 1 290 846 | 1 016 837 | 1 256 093 | ||
| TOTAL DES TITRES DE PARTICIPATION | 1 039 517 | 1 311 979 | 1 036 334 | 1 275 591 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative | ||||
| Total valeurs brutes | |||||
| Titres non cotés | 1 035 718 | 1 034 863 | |||
| Titres cotés | |||||
| TOTAL | 1 035 718 | 1 034 863 |
Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché.
| 01/01/2017 Augmentations (acquisitions) |
Diminutions (cessions, échéance) |
Autres mouvements (1) |
31/12/2017 | ||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | |||||
| Parts dans les entreprises liées | |||||
| Valeurs brutes | 18 178 | 18 178 | |||
| Avances consolidables | 14 671 | 1 812 | -18 | 16 465 | |
| Créances rattachées | 62 | 39 | -62 | 39 | |
| Dépréciations | -13 413 | -137 | -13 550 | ||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 19 497 | 1 714 | -80 | 21 132 | |
| Titres de participation et autres titres détenus à long terme |
|||||
| Titres de participation | |||||
| Valeurs brutes | 1 014 340 | 3 636 | -3 119 | 1 014 857 | |
| Avances consolidables | 9 738 | 927 | -1 167 | 9 498 | |
| Créances rattachées | 133 | 423 | -424 | 132 | |
| Dépréciations | -10 943 | -1 001 | 1 935 | -10 009 | |
| Sous-total titres de participation | 1 013 268 | 3 985 | -2 775 | 1 014 478 | |
| Autres titres détenus à long terme | |||||
| Valeurs brutes | 2 344 | 386 | -48 | 2 682 | |
| Avances consolidables | 1 225 | 1 225 | |||
| Créances rattachées | |||||
| Dépréciations | |||||
| Sous-total autres titres détenus à long terme | 3 569 | 386 | -48 | 3 907 | |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 1 016 837 | 4 371 | -2 823 | 1 018 385 | |
| TOTAL | 1 036 334 | 6 085 | -2 903 | 1 039 517 |
(1) La rubrique "autres mouvements" présente notamment l'effet des variations de cours de change sur la valeur des actifs immobilisés en devises.
| 01/01/2017 | Augmentations (acquisitions) |
Diminutions (cessions, échéance) |
Autres mouvements (1) |
31/12/2017 | |
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | |||||
| Immobilisations corporelles | |||||
| Valeurs brutes | 214 328 | 22 094 | -7 888 | 228 534 | |
| Amortissements et dépréciations | -119 342 | -11 017 | 7 208 | -123 151 | |
| Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles |
|||||
| Valeurs brutes | |||||
| Amortissements et dépréciations | |||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 94 986 | 11 077 | -680 | 105 383 | |
| Immobilisations incorporelles | |||||
| Valeurs brutes | 5 197 | 1 496 | -42 | 6 651 | |
| Amortissements et dépréciations | -2 947 | -377 | -3 324 | ||
| Mali technique de fusion sur immobilisations incorporelles |
|||||
| Valeurs brutes | |||||
| Amortissements et dépréciations | |||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 2 250 | 1 119 | -42 | 3 327 | |
| TOTAL | 97 236 | 12 196 | -722 | 108 710 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ||
| Autres actifs (1) | ||
| Instruments conditionnels achetés | 80 | 112 |
| Comptes de stock et emplois divers | 137 | 137 |
| Débiteurs divers (2) | 198 969 | 211 805 |
| Gestion collective des titres Livret de développement durable | ||
| Comptes de règlement | 350 | 204 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 199 536 | 212 258 |
| Comptes de régularisation | ||
| Comptes d'encaissement et de transfert | 33 833 | 61 377 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écart | 14 | 13 |
| Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers | 2 517 | 2 916 |
| Charges constatées d'avance | 2 322 | 1 378 |
| Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme | 1 625 | 1 457 |
| Autres produits à recevoir | 46 495 | 47 339 |
| Charges à répartir | 2 | 5 |
| Autres comptes de régularisation | 2 991 | 1 957 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 89 799 | 116 442 |
| TOTAL | 289 335 | 328 700 |
(1) Les montants incluent les créances rattachées.
(2) dont 2 682 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention.
| (En milliers d'euros) | Solde au 01/01/2017 |
Dotations | Reprises et utilisations |
Désactualisation | Autres mouvements |
Solde au 31/12/2017 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Sur opérations interbancaires et assimilées | ||||||
| Sur créances clientèle | 119 136 | 37 493 | -47 404 | -2 869 | 106 356 | |
| Sur opérations sur titres | 2 828 | 380 | -2 131 | 1 077 | ||
| Sur valeurs immobilisées | 26 593 | 1 484 | -1 933 | 26 144 | ||
| Sur autres actifs | 174 | 158 | -5 | 327 | ||
| TOTAL | 148 731 | 39 515 | -51 473 | -2 869 | 133 904 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois ≤ 1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total en principal |
Dettes rattachées |
Total | Total |
| Établissements de crédit | ||||||||
| Comptes et emprunts : | ||||||||
| à vue | 1 927 | 1 927 | 1 927 | 627 | ||||
| à terme | 23 781 | 23 781 | 980 | 24 761 | 3 475 | |||
| Valeurs données en pension | ||||||||
| Titres donnés en pension livrée | 98 | 98 | 24 | |||||
| VALEUR AU BILAN | 1 927 | 23 781 | 25 708 | 1 078 | 26 786 | 4 126 | ||
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||||||||
| Comptes ordinaires | 7 232 | 7 232 | 103 | 7 335 | 7 152 | |||
| Comptes et avances à terme | 727 315 | 1 472 638 | 3 974 015 | 1 065 623 | 7 239 591 | 2 654 | 7 242 245 | 7 436 891 |
| Titres donnés en pension livrée | 181 703 | 181 703 | 159 | 181 862 | 68 | |||
| VALEUR AU BILAN | 734 547 | 1 654 341 | 3 974 015 | 1 065 623 | 7 428 526 | 2 916 | 7 431 442 | 7 444 111 |
| TOTAL | 736 474 | 1 654 341 | 3 974 015 | 1 089 404 | 7 454 234 | 3 994 | 7 458 228 | 7 448 237 |
Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse Régionale de Normandie-Seine.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois ≤ 1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total en principal |
Dettes rattachées |
Total | Total |
| Comptes ordinaires créditeurs | 3 236 037 | 3 236 037 | 38 | 3 236 075 | 2 855 570 | |||
| Comptes d'épargne à régime spécial : | 72 242 | 72 242 | 72 242 | 68 597 | ||||
| à vue | 72 242 | 72 242 | 72 242 | 68 597 | ||||
| à terme | ||||||||
| Autres dettes envers la clientèle : | 278 126 | 114 715 | 472 280 | 154 | 865 275 | 7 454 | 872 729 | 931 209 |
| à vue | 59 597 | 59 597 | 59 597 | 62 110 | ||||
| à terme | 218 529 | 114 715 | 472 280 | 154 | 805 678 | 7 454 | 813 132 | 869 099 |
| Valeurs données en pension livrée | ||||||||
| VALEUR AU BILAN | 3 586 405 | 114 715 | 472 280 | 154 | 4 173 554 | 7 492 | 4 181 046 | 3 855 376 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ||
| Particuliers | 2 073 287 | 1 924 106 |
| Agriculteurs | 252 508 | 256 555 |
| Autres professionnels | 274 755 | 247 222 |
| Clientèle financière | 106 028 | 58 983 |
| Entreprises | 1 289 501 | 1 183 449 |
| Collectivités publiques | 59 696 | 61 349 |
| Autres agents économiques | 117 779 | 115 579 |
| Total en principal | 4 173 554 | 3 847 243 |
| Dettes rattachées | 7 492 | 8 133 |
| VALEUR AU BILAN | 4 181 046 | 3 855 376 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois ≤ 1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total en principal |
Dettes rattachées |
Total | Total |
| Bons de caisse | 120 | 120 | 3 | 123 | 499 | |||
| Titres du marché interbancaire | ||||||||
| Titres de créances négociables | 288 250 | 858 800 | 69 500 | 1 216 550 | 2 | 1 216 552 | 207 802 | |
| Emprunts obligataires | ||||||||
| Autres dettes représentées par un titre | ||||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 288 250 | 858 920 | 69 500 | 1 216 670 | 5 | 1 216 675 | 208 301 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ||
| Autres passifs (1) | ||
| Opérations de contrepartie (titres de transaction) | ||
| Dettes représentatives de titres empruntés | ||
| Instruments conditionnels vendus | 17 | 26 |
| Comptes de règlement et de négociation | ||
| Créditeurs divers | 79 768 | 84 251 |
| Versements restant à effectuer sur titres | 10 540 | 15 790 |
| VALEUR AU BILAN | 90 325 | 100 067 |
| Comptes de régularisation | ||
| Comptes d'encaissement et de transfert | 28 668 | 5 257 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écart | ||
| Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers | ||
| Produits constatés d'avance | 48 970 | 44 725 |
| Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme | 4 543 | 5 136 |
| Autres charges à payer | 65 352 | 62 767 |
| Autres comptes de régularisation | 18 064 | 20 222 |
| VALEUR AU BILAN | 165 597 | 138 107 |
| TOTAL | 255 922 | 238 174 |
(1) Les montants incluent les dettes rattachées.
La Caisse Régionale Normandie Seine a affiné au second trimestre 2017 les paramètres servant de base au calcul des provisions collectives, notamment les notations, les probabilités de défaut et les pertes en cas de défaut liés aux encours des contreparties sensibles et leurs engagements de crédits. L'application de ces paramètres a eu une incidence sur le montant des provisions collectives et des provisions sectorielles.
Au 31/12/2017, les provisions collectives s'élèvent à 31 016 milliers d'euros et les provisions sectorielles s'élèvent à 111 182 milliers d'euros.
| (En milliers d'euros) | Solde au 01/01/2017 |
Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Solde au 31/12/2017 |
|---|---|---|---|---|---|
| Provisions pour autres engagements sociaux (1) | 1 340 | 169 | -71 | -103 | 1 335 |
| Provisions pour risques d'exécution des engagements par signature |
4 067 | 2 080 | -351 | -1 009 | 4 787 |
| Provisions pour autres litiges | 1 064 | 481 | -681 | -157 | 707 |
| Provisions pour risques de crédit (2) | 145 852 | 528 492 | -532 146 | 142 198 | |
| Provisions pour risques opérationnels (3) | 3 363 | 616 | 0 | -1 427 | 2 552 |
| Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (4) |
17 356 | 9 | -4 518 | 12 847 | |
| Autres provisions (5) | 7 632 | 8 046 | -2 172 | -1 809 | 11 697 |
| VALEUR AU BILAN | 180 674 | 539 893 | -3 275 | -541 169 | 176 123 |
(1) Ces provisions comprennent les engagements retraites et les provisions médailles.
(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle III, elles comprennent 111 182 milliers d'euros de provisions sectorielles.
(3) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement.
(4) Voir note 15 ci-après.
(5) Y compris les provisions pour actions en responsabilités.
| (En milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 323 783 | 1 093 628 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 929 806 | 523 359 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 943 629 | 424 380 |
| Total plans d'épargne-logement | 2 197 218 | 2 041 367 |
| Total comptes épargne-logement | 221 293 | 214 804 |
| TOTAL ENCOURS COLLECTES AU TITRE DES CONTRATS EPARGNE LOGEMENT |
2 418 511 | 2 256 171 |
L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
Les encours de collecte sont des encours hors prime d'Etat.
| (En milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | 2 627 | 3 759 |
| Comptes épargne-logement | 11 415 | 16 772 |
| TOTAL ENCOURS DE CREDITS EN VIE OCTROYES AU TITRE DES CONTRATS EPARGNE-LOGEMENT |
14 042 | 20 531 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 371 | 7 825 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 7 683 | 2 895 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 4 784 | 6 636 |
| Total plans d'épargne-logement | 12 838 | 17 356 |
| Total comptes épargne-logement | 9 | 0 |
| TOTAL PROVISION AU TITRE DES CONTRATS EPARGNE-LOGEMENT | 12 847 | 17 356 |
| (En milliers d'euros) | 01/01/2017 | Dotations | Reprises | 31/12/2017 |
|---|---|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | 17 356 | 0 | 4 518 | 12 838 |
| Comptes épargne-logement | 0 | 9 | 0 | 9 |
| TOTAL PROVISION AU TITRE DES CONTRATS EPARGNE-LOGEMENT | 17 356 | 9 | 4 518 | 12 47 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Dette actuarielle au 31/12/N-1 | 29 682 | 26 789 |
| Coût des services rendus sur l'exercice | 2 107 | 1 763 |
| Coût financier | 406 | 535 |
| Cotisations employés | 0 | 0 |
| Modifications, réductions et liquidations de régime | 0 | 0 |
| Variation de périmètre | -14 | -95 |
| Indemnités de cessation d'activité | 0 | 0 |
| Prestations versées (obligatoires) | -1 804 | -1 844 |
| Gains / pertes actuariels | 200 | 2 534 |
| DETTE ACTUARIELLE AU 31/12/N | 30 577 | 29 682 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Coût des services rendus | 2 107 | 1 763 |
| Coût financier | 406 | 535 |
| Rendement attendu des actifs | -315 | -485 |
| Coût des services passés | 0 | 0 |
| Gains / pertes actuariels net | 374 | 205 |
| Gains / pertes sur réductions et liquidations de régimes | 0 | 0 |
| Gains / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif | 0 | 0 |
| CHARGE NETTE COMPTABILISEE AU COMPTE DE RESULTAT | 2 572 | 2 019 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1 | 24 430 | 23 845 |
| Rendement attendu des actifs | 315 | 485 |
| Gains / pertes actuariels | 75 | -6 |
| Cotisations payées par l'employeur | 2 600 | 2 047 |
| Cotisations payées par les employés | 0 | 0 |
| Modifications, réductions et liquidations de régime | 0 | 0 |
| Variation de périmètre | -14 | -95 |
| Indemnités de cessation d'activité | 0 | 0 |
| Prestations payées par le fonds | -1 804 | -1 844 |
| JUSTE VALEUR DES ACTIFS / DROITS A REMBOURSEMENT AU 31/12/N |
25 602 | 24 430 |
Les actifs de régimes sont constitués de polices d'assurances éligibles souscrites auprès des compagnies d'assurance PREDICA et ADICAM.
| (En milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Dette actuarielle au 31/12/N | -30 578 | -29 682 |
| Impact de la limitation d'actifs | 0 | 0 |
| Gains et pertes actuariels restant à étaler | 4 901 | 5 149 |
| Juste valeur des actifs fin de période | 25 602 | 24 430 |
| POSITION NETTE (PASSIF) / ACTIFS AU 31/12/N | -75 | -103 |
Les calculs ont été réalisés avec un taux moyen d'actualisation de 1,38%. Au 31 décembre 2017, les taux de sensibilité dépendent de deux types de régimes de retraite octroyés à une population donnée.
Ainsi, au 31 décembre 2017, la Caisse Régionale Normandie-Seine est exposée comme suit :
| Hypothèses actuarielles utilisées (en %) | +50 bp | -50 bp |
|---|---|---|
| Salariés | -6,40% | 7,09% |
| Fomugei | -0,90% | 0,90% |
| Cadres de direction | -4,35% | 4,62% |
| Autres | -3,05% | 3,24% |
Le Compte Personnel de Formation (CPF), qui remplace le Droit Individuel à la Formation (DIF) depuis le 1er janvier 2015, a fait l'objet d'un accord d'entreprise sur la Formation Professionnelle le 19/11/2015.
Nous avons enregistré plus de 1 000 demandes d'actions éligibles au CPF, qui se sont concrétisées en actions de formation depuis lors, ce qui représente 31.370 heures de formation (plus de 4000 jours).
| (En milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Fonds pour risques bancaires généraux | 25 100 | 23 100 |
| VALEUR AU BILAN | 25 100 | 23 100 |
Les dettes subordonnées sont composées uniquement des comptes courants bloqués des Caisses Locales pour 64 900 milliers d'euros au 31 décembre 2017 contre 60 967 milliers d'euros au 31 décembre 2016.
La durée résiduelle des comptes courants bloqués est supérieure à 5 ans.
Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 1 103 milliers d'euros au 31 décembre 2017 contre 1 352 milliers d'euros au 31 décembre 2016.
| Capitaux propres | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Capital | Réserve légale |
Réserve statutaire |
Primes, autres réserves et report à nouveau |
Ecarts conversion / réévaluation |
Provisions réglementées & subventions d'investissement |
Résultat | Total des capitaux propres |
| Solde au 31/12/2015 | 92 351 | 921 072 | 68 471 | 462 152 | 53 | 110 809 | 1 654 908 | |
| Dividendes versés au titre de 2015 | -14 665 | -14 665 | ||||||
| Variation de capital | ||||||||
| Variation des primes et réserves | ||||||||
| Affectation du résultat social 2015 | 72 119 | 24 040 | -96 158 | |||||
| Report à nouveau (1) | 2 | 15 | 17 | |||||
| Résultat de l'exercice N-1 | 102 297 | 102 297 | ||||||
| Autres variations | -6 | -6 | ||||||
| Solde au 31/12/2016 | 92 351 | 993 191 | 68 471 | 486 194 | 47 | 102 297 | 1 742 550 | |
| Dividendes versés au titre de 2016 | -15 027 | -15 027 | ||||||
| Variation de capital | ||||||||
| Variation des primes et réserves | ||||||||
| Affectation du résultat social 2016 | 65 466 | 21 822 | -87 287 | |||||
| Report à nouveau (2) | 3 | 17 | 20 | |||||
| Résultat de l'exercice N | 103 680 | 103 680 | ||||||
| Autres variations | 3 | 3 | ||||||
| Solde au 31/12/2017 | 92 351 | 1 058 656 | 68 471 | 508 018 | 50 | 103 680 | 1 831 226 |
(1) Ce montant correspond au report de dividendes CCI 17 milliers d'euros
(2) Ce montant correspond au report de dividendes CCI 20 milliers d'euros
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Capitaux propres | 1 831 226 | 1 742 550 |
| Capital | 92 351 | 92 351 |
| Parts sociales (1) | 53 196 | 53 196 |
| CCI / CCA (2) | 39 155 | 39 155 |
| Primes d'émission et écarts de fusion | 181 397 | 181 397 |
| Réserve légale | 1 058 656 | 993 190 |
| Réserves statutaires | 68 471 | 68 471 |
| Réserves règlementées | 326 601 | 304 779 |
| Report à nouveau | 20 | 17 |
| Résultat net de l'exercice avant distribution | 103 680 | 102 297 |
| Provisions règlementées et subventions d'investissement | 50 | 47 |
| Fonds pour risques bancaires généraux | 25 100 | 23 100 |
| Dettes subordonnées et titres participatifs | 64 900 | 60 967 |
| Dépôts de garantie à caractère mutuel | 0 | 0 |
| TOTAL DES FONDS PROPRES | 1 921 226 | 1 826 617 |
(1) 3 488 244 parts sociales à 15,25 €.
(2) 1 053 618 CCI à 15,25 € (dont 4 026 CCI propres) et 1 513 954 CCA à 15,25 €.
| Solde au 31/12/2017 |
Solde au 31/12/2016 |
|
|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Opérations avec les entreprises liées et les participations |
Opérations avec les entreprises liées et les participations |
| Créances | 16 465 | 14 671 |
| Sur les établissements de crédit et institutions financières | ||
| Sur la clientèle | 16 465 | 14 671 |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | ||
| Dettes | 71 892 | 67 980 |
| Sur les établissements de crédit et institutions financières Sur la clientèle |
71 892 | 67 980 |
| Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | A recevoir | A livrer | A recevoir | A livrer | |
| Opérations de change au comptant | |||||
| - Devises | |||||
| - Euros | |||||
| Opérations de change à terme | 52 574 | 52 548 | 115 736 | 115 704 | |
| - Devises | 25 928 | 25 928 | 58 543 | 58 543 | |
| - Euros | 26 646 | 26 620 | 57 193 | 57 161 | |
| Prêts et emprunts en devises | |||||
| TOTAL | 52 574 | 52 548 | 115 736 | 115 704 |
| 31/12/2017 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Opérations de couverture |
Opérations autres que de |
Total | 31/12/2016 Total |
||
| (En milliers d'euros) | couverture | ||||
| Opérations fermes | 4 184 574 | 145 433 | 4 330 007 | 2 759 927 | |
| Opérations sur marchés organisés (1) | |||||
| Contrats à terme de taux d'intérêt | |||||
| Contrats à terme de change | |||||
| Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers | |||||
| Autres contrats à terme | |||||
| Opérations de gré à gré (1) | 4 184 574 | 145 433 | 4 330 007 | 2 759 927 | |
| Swaps de taux d'intérêt | 4 184 574 | 145 433 | 4 330 007 | 2 759 927 | |
| Autres contrats à terme de taux d'intérêt | |||||
| Contrats à terme de change | |||||
| FRA | |||||
| Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers | |||||
| Autres contrats à terme | |||||
| Opérations conditionnelles | 5 149 | 174 160 | 179 309 | 94 191 | |
| Opérations sur marchés organisés | |||||
| Instruments de taux d'intérêt à terme | |||||
| Achetés | |||||
| Vendus | |||||
| Instruments sur action et indices boursiers à terme | |||||
| Achetés | |||||
| Vendus | |||||
| Instruments de taux de change à terme | |||||
| Achetés | |||||
| Vendus | |||||
| Autres instruments à terme conditionnels | |||||
| Achetés | |||||
| Vendus | |||||
| Opérations de gré à gré | 5 149 | 174 160 | 179 309 | 94 191 | |
| Options de swaps de taux | |||||
| Achetées | |||||
| Vendues | |||||
| Instruments de taux d'intérêts à terme | |||||
| Achetés | 5 149 | 983 | 6 132 | 8 614 | |
| Vendus | 983 | 983 | 1 369 | ||
| Instruments de taux de change à terme | |||||
| Achetés | 86 097 | 86 097 | 42 104 | ||
| Vendus | 86 097 | 86 097 | 42 104 | ||
| Instruments sur actions et indices boursiers à terme | |||||
| Achetés | |||||
| Vendus | |||||
| Autres instruments à terme conditionnels | |||||
| Achetés | |||||
| Vendus | |||||
| Dérivés de crédit | |||||
| Contrats de dérivés de crédit | |||||
| Achetés | |||||
| Vendus | |||||
| TOTAL | 4 189 723 | 319 593 | 4 509 316 | 2 854 118 |
(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).
| Total 31/12/2017 | dont opérations effectuées de gré à gré |
dont opérations sur marchés organisés et assimilés |
|||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ≤ 1 an | > 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | ≤ 1an | > 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | ≤ 1an | > 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans |
| Futures | |||||||||
| Options de change | 172 194 | 172 194 | |||||||
| Options de taux | |||||||||
| Opérations fermes en devise sur marchés organisés |
|||||||||
| F.R.A. | |||||||||
| Swaps de taux d'intérêt | 1 302 479 | 2 353 593 | 673 935 | 1 302 479 | 2 353 593 | 673 935 | |||
| Caps, Floors, Collars | 900 | 6 215 | 900 | 6 215 | |||||
| Forward taux | |||||||||
| Opérations fermes sur actions et indices | |||||||||
| Opérations conditionnelles sur actions et indices Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux |
|||||||||
| Dérivés de crédit | |||||||||
| Sous total | 1 475 573 | 2 359 808 | 673 935 | 1 475 573 | 2 359 808 | 673 935 | |||
| Swaps de devises | |||||||||
| Opérations de change à terme | 104 895 | 227 | 104 895 | 227 | |||||
| Sous total | 104 895 | 227 | 104 895 | 227 | |||||
| TOTAL | 1 580 468 | 2 360 035 | 673 935 | 1 580 468 | 2 360 035 | 673 935 |
| (En milliers d'euros) | Juste Valeur Positive au 31/12/2017 |
Juste Valeur Négative au 31/12/2017 |
Encours Notionnel au 31/12/2017 |
Juste Valeur Positive au 31/12/2016 |
Juste Valeur Négative au 31/12/2016 |
Encours Notionnel au 31/12/2016 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Futures | ||||||
| Options de change | 2 805 | 2 805 | 172 194 | 5 913 | 5 913 | 84 207 |
| Options de taux | ||||||
| Opérations fermes en devise sur marchés organisés | ||||||
| F.R.A. | ||||||
| Swaps de taux d'intérêt | 9 061 | 69 237 | 4 330 007 | 11 303 | 97 525 | 2 759 927 |
| Caps, Floors, Collars | 5 | 5 | 7 115 | 12 | 10 | 9 982 |
| Forward taux | ||||||
| Opérations fermes sur actions et indices | ||||||
| Opérations conditionnelles sur actions et indices | ||||||
| Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux | ||||||
| Dérivés de crédit | ||||||
| Sous total | 11 871 | 72 047 | 4 509 316 | 17 228 | 103 448 | 2 854 116 |
| Swaps de devises | ||||||
| Opérations de change à terme | 2 528 | 2 528 | 105 122 | 1 262 | 1 262 | 231 440 |
| Sous total | 2 528 | 2 528 | 105 122 | 1 262 | 1 262 | 231 440 |
| TOTAL | 14 399 | 74 575 | 4 614 438 | 18 490 | 104 710 | 3 085 556 |
| (En milliers d'euros) | Position ouverte isolée |
Micro-couverture | Macro-couverture | Swaps de transaction |
|---|---|---|---|---|
| Contrats d'échange de taux Contrats assimilés (1) |
145 433 | 449 574 | 3 735 000 |
(1) Il s'agit des contrats assimilés au sens de l'article 2521-1 du règlement ANC 2014-07.
L'évaluation du risque de contrepartie attaché aux Instruments Financiers à Terme utilisés par l'établissement mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats peut être résumée de la façon suivante :
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur de marché |
Risque de crédit potentiel * |
Total risque de contrepartie |
Valeur de marché |
Risque de crédit potentiel |
Total risque de contrepartie |
||
| (En milliers d'euros) | |||||||
| Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés |
0 | 0 | |||||
| Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés |
1 743 | 1 386 | 3 129 | 14 506 | 2 088 | 16 594 | |
| Risques sur les autres contreparties | 9 573 | 1 568 | 11 141 | 3 277 | 1 744 | 5 021 | |
| Total avant effet des accords de compensation | 11 316 | 2 954 | 14 270 | 17 783 | 3 832 | 21 615 | |
| Dont risques sur contrats de : | |||||||
| - taux d'intérêt, change et matières premières | 7 600 | 1 049 | 8 649 | 1 368 | 1 368 | ||
| - dérivés actions et sur indices | 0 | 0 | |||||
| Total avant effet des accords de compensation | 7 600 | 1 049 | 8 649 | 0 | 1 368 | 1 368 | |
| Incidences des accords de compensation et de collatérisation | 0 | 0 | |||||
| TOTAL APRES EFFET DES ACCORDS DE COMPENSATION ET DE COLLATERISATION |
11 316 | 2 954 | 14 270 | 17 783 | 3 832 | 21 615 |
*calculé selon les normes prudentielles CRR / CRD4
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ||
| Engagements donnés | ||
| Engagements de financement | 1 335 072 | 1 321 110 |
| Engagements en faveur d'établissements de crédit | 1 480 | 4 346 |
| Engagements en faveur de la clientèle | 1 333 592 | 1 316 764 |
| Ouverture de crédits confirmés | 747 312 | 827 865 |
| Ouverture de crédits documentaires | 5 665 | 12 252 |
| Autres ouvertures de crédits confirmés | 741 647 | 815 613 |
| Autres engagements en faveur de la clientèle | 586 280 | 488 899 |
| Engagements de garantie | 637 117 | 445 442 |
| Engagements d'ordre d'établissements de crédit | 231 472 | 231 472 |
| Confirmations d'ouverture de crédits documentaires | ||
| Autres garanties (1) | 231 472 | 231 472 |
| Engagements d'ordre de la clientèle | 405 645 | 213 970 |
| Cautions immobilières | 31 999 | 28 293 |
| Autres garanties d'ordre de la clientèle | 373 646 | 185 677 |
| Engagements sur titres | 971 | 595 |
| Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise | ||
| Autres engagements à donner | 971 | 595 |
| Engagements reçus | ||||
|---|---|---|---|---|
| Engagements de financement | 51 833 | 71 351 | ||
| Engagements reçus d'établissements de crédit | 51 833 | 71 351 | ||
| Engagements reçus de la clientèle | ||||
| Engagements de garantie | 4 299 789 | 3 588 000 | ||
| Engagements reçus d'établissements de crédit | 588 376 | 473 405 | ||
| Engagements reçus de la clientèle | 3 711 413 | 3 114 595 | ||
| Garanties reçues des administrations publiques et assimilées | 252 189 | 249 661 | ||
| Autres garanties reçues | 3 459 224 | 2 864 934 | ||
| Engagements sur titres | 973 | 598 | ||
| Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise | ||||
| Autres engagements reçus | 973 | 598 |
(1) Engagements donnés de garantie d'ordre d'établissements de crédit – Autres garanties : dont 231 472 milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance) mise en place le 1er juillet 2016.
Au cours de l'année 2017, la Caisse Régionale Normandie-Seine a apporté 2 778 146 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 2 830 547 milliers d'euros en 2016. La Caisse Régionale Normandie-Seine conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.
En particulier, la Caisse Régionale Normandie-Seine a apporté :
1 648 935 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 460 758 milliers d'euros en 2016;
186 136 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 211 092 milliers d'euros en 2016;
943 075 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 158 696 milliers d'euros en 2016.
Rappel :
Le 21 octobre 2015, avec l'opération « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 », le Groupe avait initié une opération de titrisation portant sur les créances habitat des 39 Caisses Régionales. Cette transaction était le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession « true sale » des créances habitat.
Cette opération s'était traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les Caisses Régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 9,9 milliards d'euros et une souscription le même jour par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT pour un montant de 10 milliards d'euros se répartissant en 8,6 milliards d'euros d'obligations senior et 1,4 milliards d'euros de titres subordonnés.
Dans le cadre de cette titrisation interne au Groupe, la Caisse Régionale Normandie-Seine avait cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 278,9 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2015. Elle avait souscrit des obligations sénior pour 243,3 millions d'euros et des titres subordonnés pour 39,6 millions d'euros. Une période de 5 ans de rechargements mensuels des créances est prévue pour compenser au mieux l'amortissement du portefeuille de crédits habitat.
La Caisse Régionale Normandie-Seine donne une garantie sur le capital restant dû des créances en défaut au sens du FCT, qui permet au FCT d'opérer une retenue de garantie sur les flux dus à la Caisse Régionale Normandie-Seine lorsque ce dernier constate des créances en défaut au sens du FCT sur le portefeuille de la Caisse Régionale de Normandie-Seine.
Dans ce cas, la Caisse Régionale Normandie-Seine a comptabilisé une créance sur le FCT en 2015, qui a donné lieu à dépréciation en fonction de l'appréciation par la Caisse Régionale Normandie-Seine du risque sur les créances titrisées en défaut au sens du FCT (selon la méthodologie de la Caisse Régionale de Normandie-Seine).
En 2017, la Caisse Régionale Normandie-Seine a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2017, titrisation décrite au niveau de la note 1.3 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ||
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 2 933 | 3 520 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 21 193 | 25 616 |
| Sur opérations avec la clientèle | 265 066 | 289 363 |
| Sur obligations et autres titres à revenu fixe | 9 360 | 9 289 |
| Produit net sur opérations de macro-couverture | ||
| Sur dettes représentées par un titre | 1 599 | 68 |
| Autres intérêts et produits assimilés | 4 | 946 |
| Intérêts et produits assimilés | 300 155 | 328 802 |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | -3 474 | -3 898 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | -90 795 | -92 462 |
| Sur opérations avec la clientèle | -25 586 | -35 085 |
| Charge nette sur opérations de macro-couverture | -11 854 | -14 184 |
| Sur obligations et autres titres à revenu fixe | ||
| Sur dettes représentées par un titre | -108 | -136 |
| Autres intérêts et charges assimilées | -334 | -364 |
| Intérêts et charges assimilées | -132 151 | -146 129 |
| TOTAL PRODUITS NETS D'INTERETS ET REVENUS ASSIMILES | 168 004 | 182 673 |
Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2017 est de 1 103 milliers d'euros, il était de 1 352 milliers d'euros au 31 décembre 2016.
Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.
| (En milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme |
32 905 | 24 280 |
| Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille | 171 | 113 |
| Opérations diverses sur titres | ||
| TOTAL DES REVENUS DES TITRES A REVENUS VARIABLES | 33 076 | 24 393 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 293 | -137 | 156 | 726 | -114 | 612 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 18 010 | -20 415 | -2 405 | 24 260 | -19 660 | 4 600 |
| Sur opérations avec la clientèle | 41 807 | -231 | 41 576 | 40 708 | -188 | 40 520 |
| Sur opérations sur titres | ||||||
| Sur opérations de change | 175 | 175 | 215 | 215 | ||
| Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan |
11 | 11 | 5 | 5 | ||
| Sur prestations de services financiers | 111 209 | -9 909 | 101 300 | 112 644 | -8 234 | 104 410 |
| Provision pour risques sur commissions | 971 | -1 057 | -86 | 878 | -916 | -38 |
| TOTAL PRODUIT NET DES COMMISSIONS | 172 476 | -31 749 | 140 727 | 179 436 | -29 112 | 150 324 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Produits nets de gestion d'OPCVM et de titres pour le compte de la clientèle | 6 887 | 6 753 |
| Produits nets sur moyens de paiement | 24 167 | 23 453 |
| Commissions d'assurance-vie | 18 642 | 18 404 |
| Commissions assurance IARD | 23 063 | 25 704 |
| Autres produits (charges) nets de services financiers | 28 540 | 30 096 |
| TOTAL DES PRESTATIONS DE SERVICE FINANCIERS | 101 299 | 104 410 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Solde des opérations sur titres de transaction | 82 | 25 |
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés | 540 | 408 |
| Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme | 230 | 370 |
| GAINS OU PERTES DES OPERATIONS SUR PORTEFEUILLES DE NEGOCIATION | 852 | 803 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ||
| Titres de placement | ||
| Dotations aux dépréciations | -382 | -931 |
| Reprises de dépréciations | 2 131 | 1 585 |
| Dotations ou reprises nettes aux dépréciations | 1 749 | 654 |
| Plus-values de cession réalisées | 11 666 | 4 033 |
| Moins-values de cession réalisées | -117 | -1 174 |
| Solde des plus et moins-values de cession réalisées | 11 549 | 2 859 |
| Solde des opérations sur titres de placement | 13 298 | 3 513 |
| Titres de l'activité de portefeuille | ||
| Dotations aux dépréciations | ||
| Reprises de dépréciations | ||
| Dotations ou reprises nettes aux dépréciations | ||
| Plus-values de cession réalisées | ||
| Moins-values de cession réalisées | -38 | |
| Solde des plus et moins-values de cession réalisées | -38 | |
| Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille | -38 | |
| GAINS OU PERTES SUR OPERATIONS DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET ASSIMILES | 13 298 | 3 475 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ||
| Produits divers | 6 676 | 8 523 |
| Quote-part des opérations faites en commun | 58 | 86 |
| Refacturation et transfert de charges | ||
| Reprises provisions | ||
| Autres produits d'exploitation bancaire | 6 734 | 8 609 |
| Charges diverses | -501 | -370 |
| Quote-part des opérations faites en commun | -1 678 | -1 769 |
| Refacturation et transfert de charges | -171 | -160 |
| Dotations provisions | ||
| Autres charges d'exploitation bancaire | -2 350 | -2 299 |
| TOTAL AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE | 4 384 | 6 310 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ||
| Frais de personnel | ||
| Salaires et traitements | -73 056 | -70 731 |
| Charges sociales | -34 202 | -32 310 |
| - dont cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies |
-7 940 | -9 671 |
| Intéressement et participation | -11 848 | -13 950 |
| Impôts et taxes sur rémunérations | -14 046 | -14 459 |
| Total des charges de personnel | -133 152 | -131 450 |
| Refacturation et transferts de charges de personnel | 2 348 | 2 347 |
| Frais de personnel nets | -130 804 | -129 103 |
| Frais administratifs | ||
| Impôts et taxes | -6 185 | -10 407 |
| Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires (1) |
-70 376 | -64 041 |
| Total des charges administratives | -76 561 | -74 448 |
| Refacturations et transferts de charges administratives | 554 | 199 |
| Frais administratifs nets | -76 007 | -74 249 |
| CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION | -206 811 | -203 352 |
(1) dont 1 215 milliers d'euros au titre du fonds de résolution unique
Le montant global des rémunérations perçues en 2017 par les cadres de direction (net versé) est de 1 516 milliers d'euros.
Le montant global des indemnités brutes en 2017 versées aux administrateurs est de 205 milliers d'euros.
Le montant des crédits réalisés pour le compte des cadres de direction au cours de l'exercice 2017 est de 1 120 milliers d'euros.
Le montant des crédits réalisés pour le compte des administrateurs durant l'exercice 2017 est de 506 milliers d'euros.
Suite à la mise en place du Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (conformément à l'article 244 quater C du Code général des impôts, applicable à compter du 1er janvier 2013), la Caisse Régionale Normandie-Seine a constaté en déduction de ses charges de frais de personnel, au niveau de la rubrique « Charges sociales » un montant de 3 151 milliers d'euros au 31 décembre 2017.
Au titre de l'exercice écoulé et depuis l'exercice 2013 un montant de 12 402 milliers d'euros a été accordé à la Caisse Régionale Normandie-Seine au titre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi.
Les dépenses éligibles au CICE pour 2017 et engagées au 31 décembre 2017 s'élèvent à 7 609 milliers d'euros :
3 286 milliers d'euros pour les Ressources Humaines (Formations, Développement de nouveaux marchés, Recrutement)
1 766 milliers d'euros pour les investissements de Sécurité et d'Innovations
2 557 milliers d'euros pour les investissements Façade & CVC (Chauffage, Ventilation, Climatisation)
| Catégories de personnel | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Cadres | 550 | 538 |
| Non cadres | 1 335 | 1 298 |
| Total de l'effectif moyen | 1 885 | 1 836 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| (En milliers d'euros) Dotations aux provisions et dépréciations |
-573 657 | -44 707 |
| Dépréciations de créances douteuses | -36 205 | -34 280 |
| Autres provisions et dépréciations (2) | -537 452 | -10 427 |
| Reprises de provisions et dépréciations | 580 631 | 49 593 |
| Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) | 44 058 | 37 640 |
| Autres reprises de provisions et dépréciations (2) (5) | 536 573 | 11 953 |
| Variation des provisions et dépréciations | 6 974 | 4 886 |
| Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) | -458 | -364 |
| Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) | -12 684 | -11 376 |
| Décote sur prêts restructurés | -172 | -147 |
| Récupérations sur créances amorties | 187 | 236 |
| Autres pertes | ||
| Autres produits | ||
| COUT DU RISQUE | -6 153 | -6 765 |
(1) dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 10 343 milliers d'euros dont utilisées en
couverture de pertes sur créances douteuses non compromises : 1 848 milliers d'euros
(2) Evolution liée à un changement de pratique de comptabilisation des dotations et reprises à compter de janvier 2017 sur les provisions non affectées suite à la mise en œuvre d'un nouvel applicatif Groupe (GERICO)
(3) dont 33 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises
(4) dont 10 343 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises
(5) dont 493 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif
| (En milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Immobilisations financières | ||
| Dotations aux dépréciations | -1 137 | -1 336 |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | -1 137 | -1 336 |
| Reprises de dépréciations | 1 935 | 39 |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | 1 935 | 39 |
| Dotation ou reprise nette aux dépréciations | 798 | -1 297 |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | 798 | -1 297 |
| Plus-values de cessions réalisées | 65 | |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | 65 | |
| Moins-values de cessions réalisées | -1 729 | |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | -1 729 | |
| Pertes sur créances liées à des titres de participation | ||
| Solde des plus et moins-values de cessions | -1 664 | |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | -1 664 | |
| Solde en perte ou en bénéfice | -866 | -1 297 |
| Immobilisations corporelles et incorporelles | ||
| Plus-values de cessions | 527 | 109 |
| Moins-values de cessions | -201 | -670 |
| Solde en perte ou en bénéfice | 326 | -561 |
| RESULTAT NET SUR ACTIFS IMMOBILISES | -540 | -1 858 |
| Ventilation du résultat exceptionnel 2017 | Charges | Produits | |
|---|---|---|---|
| NEANT | NEANT | ||
| SOLDE NET (En milliers d'euros) | 0 | ||
| Ventilation du résultat exceptionnel 2016 | Charges | Produits | |
| 0 | 1 973 | ||
| SOLDE NET (En milliers d'euros) | 1 973 |
Dans le domaine social, la Caisse Régionale Normandie-Seine a fait l'objet de deux procédures : une procédure collective et des procédures individuelles. Sur le volet collectif, la décision de la Cour d'Appel de Rouen a été favorable à la Caisse Régionale Normandie-Seine au cours du premier trimestre 2010 ; le pourvoi en Cassation qui avait été formé par la partie adverse contre cet arrêt favorable à la Caisse Régionale Normandie-Seine n'a pas été admis par la Cour de Cassation en mai 2011. Concernant le volet individuel, le Conseil des Prud'hommes a tranché le contentieux qui lui était soumis. Les décisions du Conseil des Prud'hommes ont fait l'objet de procédures d'appel qui ont abouti le 25 novembre 2014 en mettant à la charge de la Caisse Régionale Normandie-Seine une obligation d'indemniser les salariés en raison d'une perte de chance. La Caisse Régionale Normandie-Seine s'est exécutée en réglant aux salariés le montant des condamnations prononcées avant le 31 décembre 2014. La Caisse Régionale Normandie-Seine considère avoir traité le dossier objet du présent litige conformément aux lois et règlements en vigueur. La Caisse Régionale Normandie-Seine a décidé de former un pourvoi en cassation en 2015. Les salariés concernés par la décision d'appel ont aussi décidé de choisir cette voie de recours.
La Cour de Cassation dans un arrêt du 8 juin 2016 a accueilli favorablement les moyens de la Caisse Régionale et débouté sans renvoi, les salariés requérants de l'ensemble de leurs demandes. Les sommes versées par la Caisse Régionale après la décision d'appel de novembre 2014 lui ont été en quasi-totalité remboursées par les requérants.
| (En milliers d'euros) | Taux | Base | Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt | 34,43% | 133 442 | 45 948 |
| Retraitements de la base fiscale | 34,43% | -42 182 | -14 525 |
| Franchise | -3,3% | 763 | -25 |
| Autres retraitements impôts | -1 683 | ||
| Provision redressement fiscal | -25 | ||
| Prélèvement 15% | 15,5% | 458 | 71 |
| Charges d'impôt courant de l'exercice | 29 763 |
Aux termes des accords conclus, la Caisse Régionale Normandie-Seine constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle serait redevable en l'absence d'intégration fiscale déduction faite des éventuelles économies d'impôt qui seront rétrocédées par Crédit Agricole S.A. selon les modalités prévues dans la convention.
Aucun évènement de cette nature n'est intervenu après la clôture de l'exercice.
| Résultat | Affectation des excédents | |||
|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | à affecter | Conservés | Distribués | |
| Bénéfice de l'exercice | 103 680 | |||
| Report à nouveau | 20 | |||
| Total à affecter | 103 700 | |||
| Réserve spéciale de plus-values à LT | ||||
| Réserve légale | 67 159 | |||
| Fond d'action locale | ||||
| Autres réserves | 22 386 | |||
| Intérêts aux parts sociales | 957 | |||
| Rémunérations des CCI et CCA | 13 198 | |||
| TOTAL | 103 700 | 89 545 | 14 155 |
La Caisse Régionale Normandie-Seine n'a pas d'implantation dans ces Etats ou territoires.
| (en milliers d'euros hors taxes) | Ernst & Young | % | KPMG SA | % |
|---|---|---|---|---|
| Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (*) |
92 | 100% | 92 | 92% |
| Services autres que la certification des comptes | 8 | 8% | ||
| TOTAL | 92 | 100 |
* y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes
Arrêtés par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale Normandie-Seine en date du 2 février 2018 et soumis à l'approbation de l'Assemblée Générale Ordinaire en date du 22 mars 2018
Société coopérative à capital variable, régie par les articles L.512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier et la loi N°47-1775 du 10/09 /1947 portant sur les statuts de la coopération.
Siège social : Cité de l'Agriculture, Chemin de la Bretèque, 76230 Bois-Guillaume. R.C.S. : 433 786 738 Rouen.
| 1. | CADRE GENERAL | 174 | |
|---|---|---|---|
| 1.1. | Présentation juridique de l'entité | 174 | |
| 1.2. | Organigramme simplifié du Crédit Agricole | 175 | |
| 1.3. | Relations internes au Crédit Agricole | 177 | |
| 2. | ETATS FINANCIERS CONSOLIDES | 183 | |
| 2.1. | Compte de résultat | 183 | |
| 2.2. | Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux | 184 | |
| 2.3. | Bilan actif | 185 | |
| 2.4. | Bilan passif | 186 | |
| 2.5. | Tableau de variation des Capitaux Propres | 187 | |
| 2.6. | Tableau des flux de trésorerie | 188 | |
| 3. | NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS | 190 | |
| 3.1. | Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés | 190 | |
| 3.2. | Principales opérations de structure et évènements significatifs de la période | 224 | |
| 3.3. | Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture | 225 | |
| 3.4. | Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux | ||
| propres | 241 | ||
| 3.5. | Informations sectorielles | 250 | |
| 3.6. | Notes relatives au bilan | 250 | |
| 3.7. | Avantages au personnel et autres rémunérations | 266 | |
| 3.8. | Engagement de financement et de garantie et autres garanties | 271 | |
| 3.9. | Reclassements d'instruments financiers | 273 | |
| 3.10. | Juste valeur des instruments financiers | 273 | |
| 3.11. | Périmètre de consolidation au 31 Décembre 2017 | 280 | |
| 3.12. | Participations et entités structurées non consolidées | 283 | |
| 3.13. | Evénements postérieurs au 31 décembre 2017 | 285 |
Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers
La Caisse Régionale Normandie-Seine est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération.
Son siège social est situé, Cité de l'Agriculture, chemin de la Bretèque, 76230 Bois-Guillaume. Elle est inscrite au registre du commerce de Rouen sous le numéro 433 786 738, code NAF 6419Z.
La Caisse Régionale Normandie-Seine a émis des CCI (Certificats Coopératifs d'Investissement), qui sont cotés sur le marché EUROLIST - Compartiment C (code ISIN : FR0000044364).
Sont affiliées à la Caisse Régionale Normandie-Seine, 71 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.
Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale Normandie-Seine seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales.
L'Entité consolidante « Crédit Agricole Normandie-Seine » est ainsi constituée de la Caisse Régionale Normandie-Seine et des 71 Caisses Locales entrant dans le périmètre de consolidation.
Les comptes consolidés intègrent le Fonds dédié « Force Profile 20 », la filiale immobilière Normandie-Seine Foncière et les Sociétés Techniques de Titrisation (STT), représentant la quote-part de la Caisse Régionale dans le FCT (Fonds Commun de Titrisation) global « Crédit Agricole Habitat 2015 » créé lors de la titrisation initiée par le groupe le 21 octobre 2015 et dans le FCT (Fonds Commun de Titrisation) global « Crédit Agricole Habitat 2017 » créé lors de la titrisation initiée par le groupe le 23 février 2017 .
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine est agréée, avec l'ensemble des Caisses Locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit.
Au 31 décembre 2017, la Caisse Régionale Normandie-Seine fait partie, avec 38 autres Caisses Régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'Organe Central, en application de l'article L511-30 du code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,64 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,28 %.
Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 2 146 133 actions propres au 31 décembre 2017, soit 0,08 % de son capital.
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine fait partie du périmètre de consolidation du groupe Crédit Agricole.
L'organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités.
Les Caisses locales forment le socle de l'organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 9,7 millions de sociétaires qui élisent quelques 30 902 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l'ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.
La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue La Boétie.
La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d'information, de dialogue et d'expression pour les Caisses régionales.
Crédit Agricole S.A. en qualité d'organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l'article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l'ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.


Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.
Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».
Les ressources d'épargne à régime spécial (livret d'épargne populaire, livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune et livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».
Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.
Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites « avances miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.
Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.
Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.
Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.
Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».
Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.
Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».
Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l'ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau et chaque établissement affilié bénéficie de cette solidarité financière interne.
Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité.
Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453.
Par ailleurs, le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 2014 (directive BRRD, transposée en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français au règlement sur le mécanisme de résolution unique) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit.
Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.
Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution.
L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.
Dans la conduite de son action en tant qu'autorité de résolution, le Conseil de Résolution Unique doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu'il aurait subies si l'entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l'article L.613-57-1 du Code monétaire et financier et à l'article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que la garantie accordée en 1988 par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par le Conseil de Résolution Unique, sans toutefois préjuger des modalités de cette prise en compte.
Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant signé le 19 décembre 2013 et amendé par deux avenants en 2016 respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3), s'ins crit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d'organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat.
A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s'engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d'indemnisation le cas échéant.
Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s'appliquant désormais aux participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), celles-ci étant mises en équivalence pour les besoins prudentiels : on parle désormais des garanties Switch Assurance. Elles font l'objet d'une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d'immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.
La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.
Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement, en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, pourrait restituer les indemnisations préalablement perçues.
Sur le plan prudentiel :
Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l'allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales.
Sur le plan comptable :
Les garanties s'analysent en substance comme des contrats d'assurance du fait de l'existence d'un risque d'assurance au sens de la norme IFRS 4.
La norme IFRS 4 permet à l'émetteur d'un contrat d'assurance de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d'effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme.
Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d'une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d'hypothèses raisonnables de retour à meilleure fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque.
Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations détenues dans Crédit Agricole Assurance. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune.
Les principales relations avec les parties liées, concernent les relations entre la Caisse Régionale Normandie-Seine et :
La Caisse Régionale rémunère les Caisses Locales de la façon suivante :
Les commissions d'Apporteurs d'Affaires versées à ce titre en 2017, par la Caisse Régionale Normandie-Seine aux Caisses Locales s'élèvent à 1 684 milliers d'euros.
• Comptes courants bloqués
La Caisse Régionale a rémunéré en 2017 les encours placés en comptes courants bloqués par les Caisses Locales. Au 31/12/2017, le montant de ces comptes courants bloqués s'élève à 64 900 milliers d'euros. Le montant des intérêts versés en 2017 aux Caisses Locales au titre de cette rémunération des Comptes courants bloqués s'élève à 1 103 milliers d'euros (soit un taux mensuel moyen de 1,75 %).
• Compte courants ordinaires
La Caisse Régionale a rémunéré en 2017 les encours déposés sur les comptes courants ordinaires par les Caisses Locales au taux annuel flooré à 0 %.
o NS Immobilier (anciennement Normandie-Seine Immobilier)
La Caisse Régionale Normandie-Seine possède la totalité du capital de sa filiale NS Immobilier qui, à travers sa propre filiale, réalise les activités immobilières de la Caisse Régionale sous l'enseigne « Square Habitat ».
Cette participation s'élève à 15 978 milliers d'euros au 31 décembre 2017, dépréciée à hauteur de 13 549 milliers d'euros.
La Caisse Régionale Normandie-Seine a octroyé une avance à sa filiale Normandie-Seine Immobilier de 8 464 milliers d'euros.
La Caisse Régionale Normandie-Seine a créé en 2013 une filiale immobilière, Normandie-Seine Foncière. Cette participation est détenue à 100 % pour un montant de 2 000 milliers d'euros. La Caisse Régionale Normandie-Seine a également octroyé une avance à sa filiale Normandie-Seine Foncière de 8 002 milliers d'euros dont la rémunération s'élève à 39 milliers d'euros sur l'exercice.
o Fonds Dédié Force Profile 20
La Caisse Régionale Normandie-Seine possède un fonds dédié intitulé « Force Profile 20 ». Ce fonds est détenu au 31 décembre 2017 à 99,74 % par la Caisse Régionale Normandie-Seine (378 parts sur les 379).
o Société Technique de Titrisation (S.T.T.)
Le 21 octobre 2015, avec l'opération « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 », le Groupe avait initié une opération de titrisation portant sur les créances habitat des 39 Caisses Régionales. Cette transaction a été le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession « true sale » des créances habitat.
Dans le cadre de cette titrisation interne au Groupe, la Caisse Régionale Normandie-Seine avait cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 278,9 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2015. Elle avait souscrit des obligations senior pour 243,3 millions d'euros et des titres subordonnés pour 39,6 millions d'euros. Une période de 5 ans de rechargements mensuels des créances est prévue pour compenser au mieux l'amortissement du portefeuille de crédits habitat.
Le 23 février 2017, une nouvelle opération de titrisation (FCT Crédit Agricole Habitat 2017) a été réalisée au sein du Groupe Crédit Agricole, portant sur les créances habitat des 39 Caisses Régionales. Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat par les 39 Caisses Régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2017 » pour un montant de 1 milliard d'euros. Les émissions se composent de titres seniors rémunérés à taux variables et placés auprès d'investisseurs tiers et de titres subordonnées rémunérés à taux fixe qui ont été souscrits par les Caisses Régionales. Un swap de taux a été mis en place dans le FCT pour couvrir le différentiel de taux entre un actif à taux fixe et un passif à taux variable.
Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale Normandie-Seine a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 31 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2017. Elle a souscrit pour 31 millions d'euros des titres subordonnés. Un swap de 26,97 millions d'euros a été mis en place.
o Village By CA Rouen Vallée de Seine
Le 28 octobre 2016 la Caisse Régionale Normandie-Seine a crée la SASU Village By CA Rouen Vallée de Seine doté d'un capital de 200 milliers d'euros.
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|---|
| Intérêts et produits assimilés | 3.4.1 | 310 920 | 344 164 |
| Intérêts et charges assimilées | 3.4.1 | -134 739 | -151 342 |
| Commissions (produits) | 3.4.2 | 172 169 | 179 154 |
| Commissions (charges) | 3.4.2 | -30 160 | -27 561 |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
3.4.3 | 781 | 160 |
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente |
3.4.4 | 43 629 | 26 004 |
| Produits des autres activités | 3.4.5 | 1 186 | 2 098 |
| Charges des autres activités | 3.4.5 | -2 569 | -2 485 |
| PRODUIT NET BANCAIRE | 361 217 | 370 192 | |
| Charges générales d'exploitation | 3.4.6-3.7.1 | -209 730 | -203 249 |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles |
3.4.7 | -11 157 | -9 991 |
| RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION | 140 330 | 156 952 | |
| Coût du risque | 3.4.8 | -6 082 | -6 917 |
| RESULTAT D'EXPLOITATION | 134 248 | 150 035 | |
| Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence |
|||
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | 3.4.9 | 362 | -557 |
| Variations de valeur des écarts d'acquisition | |||
| RESULTAT AVANT IMPOT | 134 610 | 149 478 | |
| Impôts sur les bénéfices | 3.4.10 | -41 921 | -54 149 |
| Résultat net d'impôt des activités abandonnées | |||
| RESULTAT NET | 92 689 | 95 329 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 6 | 2 | |
| RESULTAT NET PART DU GROUPE | 92 683 | 95 327 |
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|---|
| Résultat net | 92 689 | 95 329 | |
| Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi | 4.11 | -126 | -2 541 |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en |
|||
| capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en |
4.11 | -126 | -2 541 |
| équivalence | |||
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en |
|||
| capitaux propres non recyclables, des entreprises mises en |
|||
| équivalence | |||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en |
|||
| capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en |
|||
| équivalence | |||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en |
|||
| capitaux propres non recyclables des entreprises mises en |
4.11 | -252 | 367 |
| équivalence | |||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux |
|||
| propres non recyclables sur activités abandonnées | 4.11 | ||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux |
4.11 | -378 | -2 174 |
| propres non recyclables | |||
| Gains et pertes sur écarts de conversion | |||
| Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente | 4.11 | 31 457 | 6 018 |
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | |||
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en |
|||
| capitaux propres recyclables hors entreprises mises en |
4.11 | 31 457 | 6 018 |
| équivalence | |||
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en |
|||
| capitaux propres recyclables des entreprises mises en |
|||
| équivalence | |||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en |
|||
| capitaux propres recyclables hors entreprises mises en |
4.11 | -681 | -248 |
| équivalence | |||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en |
|||
| capitaux propres recyclables des entreprises mises en |
|||
| équivalence | |||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux |
|||
| propres recyclables sur activités abandonnées | |||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux |
30 776 | 5 770 | |
| propres recyclables | 4.11 | ||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux |
30 398 | 3 596 | |
| propres | 4.11 | ||
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en | 123 087 | 98 925 | |
| capitaux propres | |||
| Dont part du Groupe | 123 081 | 98 921 | |
| Dont participations ne donnant pas le contrôle | 6 | 4 |
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|---|
| Caisse, banques centrales | 3.6.1 | 78 417 | 65 474 |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 3.6.2 | 2 294 | 3 639 |
| Instruments dérivés de couverture | 3.3.2-3.3.4 | 7 898 | 7 743 |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 3.6.4 | 1 566 193 | 1 536 129 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 3.3.3-3.6.5 | 1 052 020 | 810 597 |
| Prêts et créances sur la clientèle | 3.3.1-3.3.3-3.6.5 | 11 640 379 | 10 472 719 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 9 288 | 22 136 | |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 3.6.6 | 441 610 | 394 902 |
| Actifs d'impôts courants et différés | 3.6.13 | 70 966 | 76 808 |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 3.6.14 | 252 129 | 300 667 |
| Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées |
|||
| Participation aux bénéfices différée | |||
| Participation dans les entreprises mises en équivalence | |||
| Immeubles de placement | 3.6.16 | 3 480 | 3 256 |
| Immobilisations corporelles | 3.6.17 | 111 297 | 98 793 |
| Immobilisations incorporelles | 3.6.17 | 9 | 14 |
| Ecarts d'acquisition | |||
| TOTAL DE L'ACTIF | 15 235 980 | 13 792 877 |
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|---|
| Banques centrales | |||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 3.6.2 | 5 067 | 7 183 |
| Instruments dérivés de couverture | 3.3.2-3.3.4 | 67 746 | 90 875 |
| Dettes envers les établissements de crédit | 3.3.3-3.6.10 | 7 428 535 | 7 441 171 |
| Dettes envers la clientèle | 3.3.1-3.3.3-3.6.10 | 4 179 839 | 3 853 700 |
| Dettes représentées par un titre | 3.3.3-3.6.11 | 1 239 239 | 208 300 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 2 810 | 6 220 | |
| Passifs d'impôts courants et différés | 3.6.13 | 1 | 16 |
| Comptes de régularisation et passifs divers | 3.6.14 | 242 403 | 225 356 |
| Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées |
|||
| Provisions techniques des contrats d'assurance | |||
| Provisions | 3.6.18 | 38 273 | 39 274 |
| Dettes subordonnées | |||
| Total dettes | 13 203 913 | 11 872 095 | |
| Capitaux propres | 2 032 067 | 1 920 782 | |
| Capitaux propres part du Groupe | 2 031 914 | 1 920 637 | |
| Capital et réserves liées | 306 659 | 303 008 | |
| Réserves consolidées | 1 584 419 | 1 504 547 | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | 48 153 | 17 755 | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées |
|||
| Résultat de l'exercice | 92 683 | 95 327 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 153 | 145 | |
| TOTAL DU PASSIF | 15 235 980 | 13 792 877 |
| Par t du Gro upe |
Par ticip atio e do nt p as l ntrô le ns n nna e co |
|||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Cap ital ése liée et r rves s |
Gai t pe rtes ptab ilisé s di rect nt e ns e com eme n itau cap x p rop res |
Gai ns e ital |
t pe rtes ptab ilisé s di rect nt e com eme n itau cap x p rop res |
|||||||||||||
| (en ros) milli d'eu ers |
Cap ital |
Prim t es e Rés erve s solid ées con liées au ital (1) cap |
Elim inat ion des titre s déte auto nus |
Aut res inst ents rum de c apit aux prop res |
Rés erve s dée soli con s |
Gai t pe rtes ns e ilisé ptab com s dire ctem ent en itau cap x pr opre s clab les recy |
Gain s et tes per ilisé ptab com s dire ctem ent en itau cap x pr opre s clab les non recy |
Tot al d ains es g et p erte s ptab ilisé com s dire ctem ent en itau cap x pro pre s |
Rés ulta t net |
Cap itau x pro pre s |
Cap rése rves liée s et résu ltat |
Gain s et tes per ilisé ptab com s dire ctem ent en itau cap x pr opre s clab les recy |
Gain s et tes per ilisé ptab com s dire ctem ent en itau cap x pr opre s clab les non recy |
Tot al d ains es g et p erte s ptab ilisé com s dire ctem ent en itau cap x pro pre s |
Cap itau x pro pre s |
Cap itau x pro pre s dés soli con |
| Cap itau janv ier 1er 201 6 x p rop res au |
119 278 |
182 281 |
-345 | 0 | 1 51 9 12 2 |
18 5 25 |
-4 3 64 |
14 1 61 |
1 83 4 49 7 |
138 | 3 | 0 | 3 | 141 | 1 83 4 63 8 |
|
| Aug tatio n de ital men cap Var iatio n de s tit déte auto res nus Emi ssio ns d 'inst de itaux ents rum cap pro pres Rém uné ratio n de s ém issio ns d 'inst de ents rum itau cap x pr opre s |
1 91 7 |
-123 | 0 0 0 0 |
0 0 0 0 |
1 91 7 -123 0 0 |
0 0 0 0 |
0 0 0 0 |
1 91 7 -123 0 0 |
||||||||
| Divid end ersé 201 6 es v s en Divid end s de s Ca isse s ré gion ales et f iliale es r eçu s Effe t de quis ition s / c ions les ticip atio s ac ess sur par ns ôle ne d ant le c ontr onn pas liés Mou ents pai nts ctio vem aux eme en a ns |
-14 900 0 0 290 |
0 0 0 0 |
-14 900 0 0 290 |
0 0 0 0 |
0 0 0 0 |
-14 900 0 0 290 |
||||||||||
| Mo ts li és a pér atio les uve men ux o ns a vec acti aire onn s Vari atio n de ins tabi lisé et p erte s ga s co mp s dire apit ctem ent en c aux pro pre s |
1 91 7 |
0 | -123 | 0 | -14 610 0 |
0 5 76 8 |
0 -2 1 74 |
0 3 59 4 |
-12 816 3 59 4 |
0 | 0 1 |
0 | 0 1 |
0 1 |
-12 816 3 59 5 |
|
| Quo te-p art d les iatio ns d pita ans var e ca ux p ropr es rés n éq hors ultat des ent ises mis uiva lenc repr es e e Rés ultat 201 6 Aut varia tion res s |
0 0 35 |
0 0 0 |
95 3 27 |
0 95 3 27 35 |
3 | 0 0 0 |
0 3 0 |
0 95 3 30 35 |
||||||||
| Cap itau au 3 1 dé bre 201 6 x p rop res cem |
121 195 |
182 281 |
-468 | 0 | 1 50 4 54 7 |
24 2 93 |
-6 5 38 |
17 7 55 |
95 3 27 |
1 92 0 63 7 |
141 | 4 | 0 | 4 | 145 | 1 92 0 78 2 |
| Affe ion du r ésu ltat 201 6 ctat |
95 3 27 |
0 | -95 327 |
0 | 0 | 0 | 0 | |||||||||
| Cap itau 1er janv ier 201 7 x p rop res au |
121 195 |
182 281 |
-468 | 0 | 1 59 9 87 4 |
24 2 93 |
-6 5 38 |
17 7 55 |
0 | 1 92 0 63 7 |
141 | 4 | 0 | 4 | 145 | 1 92 0 78 2 |
| Aug tatio n de ital men cap Var iatio n de s tit auto déte res nus Emi ssio ns d 'inst ents de itaux rum cap pro pres Rém uné s ém ratio n de issio ns d 'inst ents de rum itau cap x pr opre s |
3 65 0 |
1 | 0 0 0 0 |
0 0 0 0 |
3 65 0 1 0 0 |
0 0 0 0 |
0 0 0 0 |
3 65 0 1 0 0 |
||||||||
| Divid end ersé 201 7 es v s en Divid end s de s Ca isse s ré gion ales et f iliale es r eçu s Effe t de quis ition s / c ions les ticip atio s ac ess sur par ns ne d le c ôle ant ontr onn pas Mou liés pai ctio ents nts vem aux eme en a ns |
-15 496 0 -1 0 |
0 0 0 0 |
-15 496 0 -1 0 |
1 | 0 0 0 0 |
0 0 1 0 |
-15 496 0 0 0 |
|||||||||
| Mo ts li és a pér atio les uve men ux o ns a vec acti aire onn s lisé Vari atio n de ins et p erte tabi s ga s co mp s dire ctem ent apit en c aux pro pre s |
3 65 0 |
0 | 1 | 0 | -15 497 0 |
0 30 7 76 |
0 -378 |
0 30 3 98 |
-11 846 30 3 98 |
1 | 0 | 0 | 0 0 |
1 0 |
-11 845 30 3 98 |
|
| Quo te-p art d les iatio ns d pita ans var e ca ux p ropr es hors rés ultat des ises mis n éq uiva lenc ent repr es e e Rés ultat 201 7 Aut varia tion res s |
0 0 42 |
0 0 0 |
92 6 83 |
0 92 6 83 42 |
7 | 0 0 0 |
0 7 0 |
0 92 6 90 42 |
||||||||
| CAP ITA UX PRO PRE S A U 31 DE CEM BRE 201 7 |
124 845 |
182 281 |
-467 | 0 | 1 58 4 41 9 |
55 0 69 |
-6 9 16 |
48 1 53 |
92 6 83 |
2 03 1 91 4 |
149 | 4 | 0 | 4 | 153 | 2 03 2 06 7 |
(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle.
Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.
Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits du Crédit Agricole Normandie-Seine y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu'à l'échéance.
Les flux d'impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.
Les activités d'investissement représentent les flux de trésorerie pour l'acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille Actifs financiers disponibles à la vente sont compris dans cette rubrique.
Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.
La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| Résultat avant impôt | 134 610 | 149 478 |
| Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations |
11 158 | 9 990 |
| corporelles et incorporelles | ||
| Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations | ||
| Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions | -3 920 | 10 652 |
| Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence | ||
| Résultat net des activités d'investissement | 1 302 | 557 |
| Résultat net des activités de financement | ||
| Autres mouvements | -10 202 | -1 568 |
| Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des | -1 662 | 19 631 |
| autres ajustements | ||
| Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit | -79 303 | 559 119 |
| Flux liés aux opérations avec la clientèle | -848 000 | -309 740 |
| Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers | 968 193 | 96 561 |
| Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers | 57 866 | 2 777 |
| Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence | ||
| Impôts versés | -28 791 | -61 035 |
| Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles | 69 965 | 287 682 |
| Flux provenant des activités abandonnées | ||
| Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) | 202 913 | 456 791 |
| Flux liés aux participations (1) | -4 203 | -460 465 |
| Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles | -23 295 | -15 697 |
| Flux provenant des activités abandonnées | ||
| Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) | -27 498 | -476 162 |
| Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) | -11 771 | -13 110 |
| Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (3) | 22 563 | 0 |
| Flux provenant des activités abandonnées | ||
| Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) | 10 792 | -13 110 |
| Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de |
||
| trésorerie (D) | ||
| Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie | ||
| (A + B + C + D) | 186 207 | -32 481 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture | 183 372 | 215 850 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales * | 65 474 | 67 725 |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** | 117 898 | 148 125 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture | 369 568 | 183 372 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales * | 78 417 | 65 474 |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** | 291 151 | 117 898 |
| VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES EQUIVALENTS DE TRESORERIE | 186 196 | -32 478 |
* Composé du solde net du poste "Caisse et banques centrales", hors intérêts courus et y compris trésorerie des entités reclassées en activités abandonnées.
** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs sains" et "Comptes et prêts au jour le jour sains" tels que détaillés en note 3.6.5. et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 3.6.10. (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole) ;
(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 3.2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". Au cours de l'année 2017, l'impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale Normandie-Seine correspond essentiellement aux mouvements de capital sur les sociétés suivantes :
(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par les entités du groupe consolidé Crédit Agricole de Normandie-Seine aux porteurs de parts sociales à hauteur de 15 496 milliers d'euros milliers d'euros pour l'année 2017, ainsi que les flux résultant des augmentations du nombre de parts sociales émises par les Caisses Locales soit 3 650 milliers d'euros.
(3) Le montant de 22 563 Milliers d'euros correspond aux titres senior émis sur le marché par le FCT Crédit Agricole Habitat 2017 en février 2017.
En application du règlement CE n°1606/2002, les com ptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2017 et telles qu'adoptées par l'Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l'application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macrocouverture.
Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l'adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/companyreporting/financial-reporting_en
Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2016.
Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne au 31 décembre 2017 et dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2017. Celles-ci portent sur :
| Normes, Amendements ou Interprétations |
Date de publication par l'Union européenne |
Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du |
Applicable dans le Groupe |
|---|---|---|---|
| Amendement à IAS 12 Impôts sur le résultat Comptabilisation d'actifs d'impôt différé au titre de pertes latentes |
6 novembre 2017 (UE 2017/1989) |
er janvier 2017 1 |
Oui |
| Amendement à IAS 7 Etat des flux de trésorerie Informations sur les dettes faisant partie des activités de financement |
6 novembre 2017 (UE 2017/1990) |
er janvier 2017 1 |
Oui |
Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l'application anticipée de normes et interprétations adoptées par l'Union européenne est optionnelle sur une période, l'option n'est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.
Ceci concerne en particulier :
| Normes, Amendements ou Interprétations |
Date de publication par l'Union européenne |
Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à |
Applicable dans le Groupe |
|---|---|---|---|
| compter du | |||
| IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients Remplacement d'IAS 11 sur la reconnaissance des contrats de construction et d'IAS 18 sur la reconnaissance des produits ordinaires |
22 septembre 2016 (UE 2016/1905) |
er janvier 2018 1 |
Oui |
| IFRS 9 Instruments financiers Remplacement d'IAS 39 - Instruments financiers : classification et évaluation, dépréciation, couverture |
22 novembre 2016 (UE 2016/2067) |
er janvier 2018 1 |
Oui |
| IFRS 16 Contrats de location Remplacement d'IAS 17 sur la comptabilisation des contrats de location |
31 octobre 2017 (UE 2017/1986) |
er janvier 2019 1 |
Oui |
| Amendement à IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients Clarifications à IFRS 15 |
31 octobre 2017 (UE 2017/1987) |
er janvier 2018 1 |
Oui |
| Amendement à IFRS 4 Contrats d'assurance / IFRS 9 Instruments financiers Proposition d'approches optionnelles permettant aux entreprises ayant des activités d'assurance de gérer le décalage d'application entre la norme IFRS 9 et IFRS 4 |
3 novembre 2017 (UE 2017/1988) |
er janvier 2018 1 |
Oui |
La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018 (conformément au règlement UE 2016/1905). L'amendement « Clarification d'IFRS 15 » qui apporte des précisions complémentaires entre en vigueur à la même date (conformément au règlement UE 2017/1987).
Pour la première application de cette norme, le groupe Crédit Agricole a choisi la méthode rétrospective modifiée, en comptabilisant l'effet cumulatif au 1er janvier 2018, sans comparatif au niveau de l'exercice 2017, et en indiquant en annexe les éventuelles incidences de la norme sur les différents postes des états financiers.
La norme IFRS 15 remplacera les normes IAS 11 Contrats de construction, IAS 18 Produits des activités ordinaires, ainsi que toutes les interprétations liées IFRIC 13 Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15 Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18 Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31 Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité.
Elle regroupe dans un texte unique les principes de comptabilisation des revenus issus des ventes de contrats à long terme, ventes de biens, ainsi que des prestations de services qui n'entrent pas dans le champ d'application des normes relatives aux instruments financiers (IAS 39/IFRS 9), aux contrats d'assurance (IFRS 4/IFRS 17) ou aux contrats de location (IAS 17/IFRS 16). Elle introduit des concepts nouveaux qui pourraient modifier les modalités de comptabilisation de certains revenus du produit net bancaire.
Sur la base des conclusions de l'étude d'impact menée au cours du premier semestre 2016, le Groupe estime que la mise en œuvre de la norme IFRS 15 n'aura pas d'impact significatif dans les capitaux propres d'ouverture au 1er janvier 2018.
En l'état actuel de ses analyses, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine n'attend pas d'impacts significatifs sur son résultat.
La norme IFRS 9 Instruments financiers est appelée à remplacer la norme IAS 39 Instruments financiers : comptabilisation et évaluation. Elle a été adoptée par l'Union européenne le 22 novembre 2016 et publiée au Journal Officiel de l'Union européenne le 29 novembre 2016. Elle entre en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. L'amendement « Clauses de remboursement anticipé prévoyant une compensation négative » qui précise la comptabilisation des instruments de dettes assortis de telles clauses est en cours d'adoption par l'Union européenne et devrait entrer en vigueur au 1er janvier 2019 avec une application anticipée possible au 1er janvier 2018. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine prévoit d'appliquer l'amendement par anticipation conformément aux recommandations de l'AMF.
IFRS9 définit de nouveaux principes en matière de classement et d'évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture.
-Les principales évolutions apportées par la norme
Sous IFRS 9, les critères de classement et d'évaluation dépendent de la nature de l'actif financier, selon qu'il est qualifié d'instrument de dette (ie prêt, avance, crédit, titre obligataire, part de fonds) ou d'instruments de capitaux propres (i.e. action).
S'agissant des instruments de dettes (prêts et titres à revenus fixes ou déterminables), la norme IFRS 9 s'appuie sur le modèle de gestion d'une part et sur l'analyse des caractéristiques contractuelles d'autre part, pour classer et évaluer les actifs financiers.
Ce second critère est appliqué aux caractéristiques contractuelles du prêt ou du titre de dette pour en déduire l'éligibilité définitive de l'instrument à une catégorie comptable de classement et d'évaluation.
Lorsque l'instrument de dette a des flux de trésorerie attendus qui ne reflètent pas uniquement des éléments de capital et de pure rémunération d'intérêts (i.e. taux simple), ses caractéristiques contractuelles sont jugées trop complexes et dans ce cas, le prêt ou le titre de dette est comptabilisé à la juste valeur par résultat quel que soit le modèle de gestion. Sont visés les instruments qui ne respectent pas les conditions du test "SPPI".
Sur la base des critères énoncés ci-dessus :
S'agissant des instruments de capitaux propres (investissements de type actions), ils doivent être, par défaut, comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction).
En synthèse, l'application du volet classement et évaluation d'IFRS 9 par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine devrait conduire :
La norme IFRS 9 instaure un nouveau modèle de dépréciation qui exige de comptabiliser les pertes de crédit attendues ("Expected Credit Losses" ou "ECL") sur les crédits et les instruments de dette évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, sur les engagements de prêts et sur les contrats de garantie financière qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur, ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et créances commerciales.
Cette nouvelle approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues alors que dans le modèle de provisionnement d'IAS 39, elle est conditionnée par la constatation d'un événement objectif de perte avérée.
L'ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et ceux attendus (incluant le principal et les intérêts).
La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut.
Ces calculs s'appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu'ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d'arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s'analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle (downturn) pour la perte en cas de défaut.
L'approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut ("Loss Given Default" ou "LGD").
Le nouveau modèle de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes :
Concernant la deuxième étape, le suivi et l'estimation de la dégradation significative du risque de crédit peuvent être effectués sur une base individuelle de niveau transactionnel ou sur une base collective de niveau portefeuille en regroupant les instruments financiers en fonction de caractéristiques communes de risque de crédit. La démarche repose sur l'utilisation d'un large éventail d'informations, incluant des données historiques de pertes observées, des ajustements de nature conjoncturelle et structurelle, ainsi que des projections de pertes établies à partir de scénarii raisonnables.
Cette dégradation dépend du niveau de risque à la date de comptabilisation initiale et doit être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (3ème étape).
Afin d'apprécier la dégradation significative, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine s'inscrit dans le processus du groupe Crédit Agricole fondé sur deux niveaux d'analyse :
Il existe une présomption réfutable de dégradation significative en présence d'un impayé de plus de trente jours. Le Groupe pourra réfuter cette présomption sur le périmètre des encours pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits, en particulier les expositions suivies en méthodes avancées, considérant que l'ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d'impayés de plus de trente jours.
Concernant le périmètre des instruments entrant dans la troisième étape de provisionnement, le Groupe alignera la définition de la défaillance avec celle du défaut actuellement utilisée en gestion pour des fins réglementaires.
Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu'au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite :
En synthèse, le nouveau modèle de provisionnement d'IFRS 9 pourrait conduire à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements hors bilan ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales.
Sur la comptabilité de couverture (hors opérations de macro-couverture de juste valeur), la norme IFRS 9 prévoit des évolutions limitées par rapport à IAS 39. Les dispositions de la norme s'appliquent au périmètre suivant :
Les opérations de macro-couverture de Juste Valeur de risque de taux sont exclues et peuvent rester dans le champ d'IAS 39 (option).
Lors de la première application de la norme IFRS 9, deux possibilités sont offertes par la norme :
Conformément à la décision du Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine n'appliquera pas ce volet de la norme.
Toutefois, des informations devront être fournies dans les annexes aux états financiers avec une granularité accrue sur la gestion des risques et les effets de la comptabilité de couverture sur les états financiers.
-Le déploiement du projet dans le groupe Crédit Agricole
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine fait partie intégrante du projet Groupe qui s'est organisé pour mettre en œuvre la norme IFRS 9 dans les délais requis, en associant l'ensemble des fonctions comptables, finances, risques et informatiques.
Au premier semestre 2015, les travaux ont porté sur :
Après cette étape d'analyse et de diagnostic, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine a pris part à la phase de mise en œuvre du projet à partir de septembre 2015.
Par ailleurs, durant l'année 2016, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine a été associée aux principales réalisations qui ont concerné :
L'ensemble de ces travaux de déploiement se sont poursuivis en 2017 et ont intégré des chiffrages d'impact sur la base des états financiers au 31 décembre 2016 afin de répondre notamment à la demande de l'Autorité Bancaire Européenne (ABE).
En particulier, le Groupe a précisé la gouvernance transverse applicable au futur dispositif de provisionnement. Cette gouvernance s'appuiera sur le dispositif mis en place pour répondre aux exigences prudentielles CRR /CRD. La Direction des Risques du Groupe ('DRG') est responsable de la définition du cadre organisationnel et méthodologique Groupe ainsi que de sa diffusion au sein des entités.
La norme IFRS 9 est d'application rétrospective et obligatoire à compter du 1er janvier 2018 en ajustant le bilan d'ouverture en date de première application, sans l'obligation de retraiter les états financiers de la période comparative 2017. En conséquence, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine ne prévoit pas de retraiter les états financiers présentés en comparaison avec ceux de l'année 2018.
La norme IFRS 16 Contrats de location remplacera la norme IAS 17 et toutes les interprétations liées (IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat de location, SIC 15 Avantages dans les contrats de location et SIC 27 Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d'un contrat de location). Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019.
La principale évolution apportée par la norme IFRS 16 concerne la comptabilité des locataires. IFRS 16 imposera pour les locataires un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d'une dette locative représentative des engagements sur toute la durée du contrat, et à l'actif un droit d'utilisation à amortir.
Une étude d'impact de la mise en œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole a été réalisée au second trimestre 2017. À ce stade de l'avancement du projet, le Groupe reste entièrement mobilisé sur la définition des options structurantes liées à l'interprétation de la norme.
Les normes et interprétations publiées par l'IASB au 31 décembre 2017 mais non encore adoptées par l'Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n'entreront en vigueur d'une manière obligatoire qu'à partir de la date prévue par l'Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2017.
En l'absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale Normandie-Seine utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 7 novembre 2013.
De par leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des états financiers exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.
Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :
Cette liste n'est pas exhaustive.
Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :
Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.
Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu'adoptée par la Commission européenne.
Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l'exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif.
IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d'évaluation.
Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l'instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l'actif ou du passif financier.
• Classification des titres à l'actif
Les titres sont classés selon les quatre catégories d'actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :
Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend Ies titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d'une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d'une option prise par la Caisse Régionale Normandie-Seine.
Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l'entreprise principalement dans l'objectif de les céder à court terme ou qui font partie d'un portefeuille d'instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d'arbitragiste.
La comptabilisation d'actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe d'actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.
Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l'acquisition (directement enregistrés en résultat).
Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.
Cette catégorie de titres ne fait pas l'objet de dépréciations.
Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.
o Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance
La catégorie Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale Normandie-Seine a l'intention et la capacité de conserver jusqu'à leur échéance, autres que :
Le classement dans cette catégorie entraîne l'obligation impérative de respecter l'interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39. La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n'est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.
Les titres détenus jusqu'à l'échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.
Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote/décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.
o Prêts et créances
La catégorie Prêts et créances enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenu fixe ou déterminable.
Les titres du portefeuille Prêts et créances sont comptabilisés initialement pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.
Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.
o Actifs financiers disponibles à la vente
La catégorie Actifs financiers disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.
Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.
Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.
En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.
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L'amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».
L'ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.
La fixation de paramètres permettant de refléter l'ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et donne lieu à une large fourchette d'évaluations possibles en fonction des éléments suivants :
En conséquence, et en application de l'exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses régionales. Les titres font l'objet d'un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d'indice de pertes de valeur (cf. partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).
• Dépréciation des titres
Une dépréciation doit être constatée lorsqu'il existe un indice objectif de dépréciation résultant d'un ou plusieurs événements intervenus après l'acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.
Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l'apparition d'une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes.
Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale Normandie-Seine utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l'instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de six mois consécutifs. La Caisse Régionale Normandie-Seine prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l'émetteur, perspectives à court terme etc.
Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale Normandie-Seine constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de trois ans.
Les titres SAS Rue La Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l'objet d'un test de dépréciation annuel et en cas d'indices de pertes de valeurs.
A titres d'exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :
Une dépréciation sera enregistrée en résultat conformément au paragraphe 66 d'IAS 39, dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritères fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futurs attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l'actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d'une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.
Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s'appliquent aux prêts et créances.
La constatation de cette dépréciation ne se fait que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi :
Les titres classés dans les catégories Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et Prêts et créances sont enregistrés à la date de règlement livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.
Conformément à IAS 39, il est autorisé d'opérer des reclassements de la catégorie Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance en cas de changement d'intention de gestion et si les critères de reclassement en Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance sont respectés.
Conformément à l'amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l'Union européenne en octobre 2008, il est également autorisé d'opérer les reclassements suivants :
La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l'actif financier reclassé.
Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale Normandie-Seine en application de l'amendement de la norme IAS 39 sont données dans la note 3.9 "Reclassements d'instruments financiers".
Au sens de la norme IAS 39, les cessions temporaires de titres (prêts/emprunts de titres, pensions) ne remplissent généralement pas les conditions de décomptabilisation d'IAS 39 et sont considérées comme des financements garantis.
Les titres prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Le cas échéant, le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan par le cédant.
Les éléments empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire. Une créance est enregistrée en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif évalué à la juste valeur qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension.
Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement en actifs et passifs à la juste valeur par résultat.
Les crédits sont affectés principalement à la catégorie Prêts et créances. Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l'initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif. Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l'encours net d'origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d'intérêt effectif, le cas échéant.
Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-tomarket.
Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.
Les revenus calculés sur la base du taux d'intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
• Dépréciations de créances
Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en Prêts et créances sont dépréciées lorsqu'elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d'un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, telle que :
Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.
Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non-recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l'augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l'amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d'intérêts.
L'évaluation d'une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d'un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.
Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
Le risque de perte avéré est tout d'abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l'enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine.
Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.
Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l'existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale Normandie-Seine a constaté à l'actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par un ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.
Dans le cadre de la réglementation bâloise, la Caisse Régionale Normandie-Seine détermine, à partir d'outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d'un an, en fonction de multiples critères d'observation qui répondent à la définition de l'événement de perte au sens de la norme IAS 39.
L'évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.
Par ailleurs, la Caisse Régionale Normandie-Seine a également constaté à l'actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel. La Caisse Régionale Normandie-Seine utilise ces dépréciations sur les secteurs de l'habitat, de l'agriculture, des professionnels et des entreprises.
• Restructurations de créances
Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l'entité a modifié les conditions financières initiales (taux d'intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l'emprunteur, selon des modalités qui n'auraient pas été envisagées dans d'autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration.
La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine.
Elle est égale à l'écart constaté entre :
La perte constatée lors d'une restructuration de créance est comptabilisée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d'intérêt.
Les crédits restructurés font l'objet d'un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de 30 jours d'impayés.
Les crédits restructurés restent classés dans cette catégorie pendant une période de deux ans (trois ans s'ils étaient en défaut au moment de la restructuration).
• Encours en souffrance
Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n'entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).
• Renégociations commerciales
Les créances renégociées pour raisons commerciales en l'absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisées en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à cette même date à leur juste valeur puis ultérieurement au coût amorti à partir du taux d'intérêt effectif déterminé selon les conditions du nouveau contrat.
• Intérêts pris en charge par l'Etat (IAS 20)
Dans le cadre de mesures d'aides au secteur agricole et rural, ainsi qu'à l'acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l'Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n'est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.
Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.
Les bonifications perçues de l'Etat sont enregistrées sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.
La norme IAS 39 adoptée par l'Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :
dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;
La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.
La distinction entre instruments de dettes et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels.
Un instrument de dettes constitue une obligation contractuelle :
Un instrument de capitaux propres est un contrat qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n'est pas qualifié d'instrument de dette.
o Rachat d'actions propres
Les actions propres ou instruments dérivés équivalents tels que les options sur actions rachetées par la Caisse Régionale Normandie-Seine, y compris les actions détenues en couverture des plans de stock options, ne rentrent pas dans la définition d'un actif financier et sont comptabilisées en déduction des capitaux propres. Elles ne génèrent aucun impact sur le compte de résultat.
Les produits de la collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des Dettes envers la clientèle malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L'évaluation initiale est faite à la juste valeur, l'évaluation ultérieure au coût amorti.
Les produits d'épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d'épargne-logement et les comptes d'épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 3.6.18. "Provisions".
Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l'origine de l'opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu'ils soient détenus à des fins de transaction ou qu'ils entrent dans une relation de couverture.
La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).
• La comptabilité de couverture
La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d'un actif ou d'un passif comptabilisé ou d'un engagement ferme non comptabilisé.
La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d'intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.
Dans le cadre d'une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :
Pour les couvertures d'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l'Union européenne (version dite carve out).
De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d'une position brute d'instruments dérivés et d'éléments couverts.
La justification de l'efficacité de ces relations de couverture s'effectue par le biais d'échéanciers. L'enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :
Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.
couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.
couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.
• Dérivés incorporés
Un dérivé incorporé est la composante d'un contrat hybride qui répond à la définition d'un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :
La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d'entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13.
IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d'évaluation.
La juste valeur s'applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l'objet d'une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu'un groupe d'actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C'est notamment le cas du calcul de CVA/DVA.
La Caisse Régionale Normandie-Seine considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l'absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l'application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.
• Risque de contrepartie sur les dérivés
La Caisse Régionale Normandie-Seine intègre dans la juste valeur l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (credit valuation adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (debit valuation adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).
Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.
Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.
• Hiérarchie de la juste valeur
La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l'observabilité des données d'entrée utilisées dans l'évaluation
o Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs.
Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l'entité peut avoir accès à la date d'évaluation. Il s'agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d'investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.
Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d'une bourse, d'un courtier, d'un négociateur, d'un service d'évaluation des prix ou d'une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.
Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale Normandie-Seine retient des cours mid-price comme base de l'établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s'agit des cours vendeurs.
o Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.
Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s'agit de données qui ne sont pas propres à l'entité, qui sont disponibles/accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.
Sont présentés en niveau 2 :
Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l'origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l'initiation.
o Niveau 3: justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d'observabilité.
La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.
Il s'agit pour l'essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de produits structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.
Le prix de transaction à l'origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.
La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.
Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l'ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie.
Conformément aux principes d'IAS 39, si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente ». Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale Normandie-Seine, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d'une juste valeur est complexe.
• Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat
Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :
Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture.
• Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente
Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :
Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale Normandie-Seine compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si elle a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l'intention de régler le montant net ou de réaliser l'actif et de réaliser le passif simultanément.
Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l'objet d'une compensation au bilan.
Cet effet de compensation est présenté dans le tableau de la note 6.12 relative à l'amendement d'IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d'actifs financiers et des passifs financiers.
Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l'émetteur d'effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d'une perte qu'il encourt en raison de la défaillance d'un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l'échéance aux termes initiaux ou modifiés de l'instrument de dette.
Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :
Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l'objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.
Un actif financier (ou groupe d'actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :
Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.
Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l'entité continue à comptabiliser l'actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.
Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie :
La Caisse Régionale Normandie-Seine identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d'un événement passé, dont il est probable qu'une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l'échéance ou le montant sont incertains mais dont l'estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l'effet est significatif.
Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale Normandie-Seine a constitué des provisions qui couvrent notamment :
Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
L'évaluation des provisions suivantes peut également faire l'objet d'estimations :
Des informations détaillées sont fournies en note 3.6.18. "Provisions".
Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :
les indemnités de fin de contrat de travail ;
les avantages postérieurs à l'emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ciaprès : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.
Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l'emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l'exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.
Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées versés douze mois ou plus après la fin de l'exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions.
La méthode d'évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l'emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.
• Régimes à prestations définies
La Caisse Régionale Normandie-Seine détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l'ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.
Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d'actualisation, de taux de rotation du personnel ou d'évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 3.7.4 "Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies").
Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'està-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover.
Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par Predica et ADICAM. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.
Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d'actualisation retenus pour évaluer l'obligation au titre de prestations définies.
Conformément à la norme IAS 19 révisé la Caisse Régionale Normandie-Seine impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.
Le montant de la provision est égal à :
Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale Normandie-Seine a souscrit des assurances auprès de PREDICA et d'ADICAM.
Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale Normandie-Seine, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005.
Enfin, les engagements de retraite complémentaires, qui génèrent des obligations pour les sociétés concernées, font l'objet de provisions déterminées à partir de la dette actuarielle représentative de ces engagements. Ces provisions figurent également au passif du bilan sous la rubrique Provisions.
• Régimes à cotisations définies
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale Normandie-Seine n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.
Conformément à la norme IAS 12, l'impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu'ils soient exigibles ou différés.
Celle-ci définit l'impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d'un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d'un exercice déterminé selon les règles établies par l'administration fiscale.
Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d'impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d'implantation des sociétés du Groupe.
L'impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n'est pas subordonné à la réalisation d'opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.
L'impôt exigible, tant qu'il n'est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l'exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l'excédent doit être comptabilisé en tant qu'actif.
Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l'entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l'impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.
La norme impose la comptabilisation d'impôts différés dans les cas suivants :
déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.
Le calcul des impôts différés ne fait pas l'objet d'une actualisation.
Les plus-values latentes sur titres, lorsqu'elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l'actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d'impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d'impôt ou l'économie d'impôt réel supportée par l'entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.
En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l'exception d'une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l'exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d'impôts différés à hauteur de cette quote-part.
L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :
Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :
b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.
Les crédits d'impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique Impôts sur le bénéfice du compte de résultat.
Cependant, en raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), la Caisse Régionale Normandie-Seine a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel.
Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.
Les immeubles d'exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constitués depuis leur mise en service.
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d'acquisition.
Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d'achèvement.
Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d'entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.
Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.
Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
| Composant | Durée d'amortissement Type d'amortissement | |
|---|---|---|
| Foncier | Non amortissable | Non amortissable |
| Gros œuvre | 30 ans | Linéaire |
| Second œuvre | 20 ans | Linéaire |
| Installations techniques | 20 ans | Linéaire |
| Agencements | 10 ans | Linéaire |
| Mobilier | 10 ans | Linéaire |
| Matériel informatique | 3 à 4 ans | Dégressif |
| Matériel spécialisé | 5 ans | Dégressif |
Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l'actif, sont annulés dans les comptes consolidés.
Les éléments dont dispose la Caisse Régionale Normandie-Seine sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.
En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.
A la date d'arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :
Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :
Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :
Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :
Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.
S'agissant d'opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d'immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.
Dans les comptes du bailleur, l'analyse de la substance économique des opérations conduit à :
Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l'objet d'un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s'ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d'une dette financière, l'enregistrement du bien acheté à l'actif de son bilan et l'amortissement de celuici.
En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.
S'agissant d'opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.
La Caisse Régionale Normandie-Seine n'est pas concernée par les actifs non courants destinés à être cédés et par les activités abandonnées.
Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale Normandie-Seine et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale Normandie-Seine dispose d'un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d'une influence notable.
Par exception, les entités ayant un impact non significatif sur les comptes consolidés de l'ensemble ne sont pas incluses dans le périmètre de consolidation.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur nette au bilan |
% de capital détenu par le Groupe |
Valeur nette au bilan |
% de capital détenu par le Groupe |
| SAS NS Immobilier | 2 429 | 100% | 2 565 | 100% |
| SAS VILLAGE BY CA Rouen Vallée de Seine | 200 | 100% | 200 | 100% |
Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.
Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.
Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.
Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.
Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté Régionale du Crédit Agricole Normandie-Seine représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.
C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.
Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.
La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale Normandie-Seine et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.
Conformément aux normes comptables internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.
Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale Normandie-Seine est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l'entité et si le pouvoir qu'elle détient sur cette dernière lui permet d'influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes du Crédit Agricole Normandie-Seine.
Le contrôle d'une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale Normandie-Seine la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale Normandie-Seine contrôle généralement la filiale lorsqu'elle détient, directement ou indirectement par l'intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d'une entité, sauf s'il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale Normandie-Seine détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d'une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l'existence d'accords contractuels, de l'importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d'autres faits et circonstances.
Le contrôle d'une entité structurée ne s'apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n'ont, par nature, pas d'incidence sur les rendements de l'entité. L'analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l'implication et des décisions de la Caisse Régionale Normandie-Seine lors de la création de l'entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale Normandie-Seine, des droits résultants d'accords qui confèrent à l'investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l'investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes du Crédit Agricole de Normandie-Seine. Lorsqu'il existe un mandat de gestion, l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysées afin de déterminer si le gérant agit en tant qu'agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte).
Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l'entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité.
Le contrôle conjoint s'exerce lorsqu'il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes du Crédit Agricole de Normandie-Seine requièrent l'unanimité des parties partageant le contrôle.
Dans les entités traditionnelles, l'influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d'une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale Normandie-Seine est présumée avoir une influence notable lorsqu'elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.
Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28.18, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.
Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale Normandie-Seine sur les entités consolidables, quelle qu'en soit l'activité et qu'elles aient ou non la personnalité morale :
L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.
Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quotepart de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.
La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.
La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l'évolution de l'écart d'acquisition.
Lors d'acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l'influence notable la Caisse Régionale Normandie-Seine constate :
Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués.
L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement.
Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l'occasion d'une cession interne sont constatées.
La Caisse Régionale Normandie-Seine n'est pas concernée par la conversion des états financiers de filiales étrangères.
Il n'y a eu aucun regroupement d'entreprises au cours de l'exercice.
Conformément à IFRS 3, la juste valeur provisoire des actifs et passifs acquis peut être ajustée afin de refléter les informations nouvelles obtenues à propos des faits et des circonstances qui prévalaient à la date d'acquisition pendant la période d'évaluation qui ne doit pas excéder un an à compter de la date d'acquisition. Par conséquent les écarts d'acquisition présentés dans ce paragraphe peuvent faire l'objet d'ajustements ultérieurs dans ce délai.
Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2017 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 3.11.1 "Périmètre de consolidation au 31 décembre 2017".
Au 31/03/2017, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2017) a été consolidée au sein du Groupe Crédit Agricole, née d'une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales le 23 février 2017. Cette transaction est le premier RMBS français placé dans le marché par le Groupe.
Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les 39 Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2017 » pour un montant de 1 milliard d'euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès de 37 investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales).
Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale Normandie-Seine a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 31 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2017. Elle a souscrit pour 31 millions d'euros des titres subordonnés.
Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale Normandie-Seine est assurée par la fonction de Responsable Contrôles Permanents et Risques rattachée au Directeur général et a pour mission d'assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels.
La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.
La gestion du risque au sein de la Caisse Régionale est assurée par la fonction de Responsable Contrôles Permanents et Risques rattachée au Directeur Général. Conformément à la réglementation, elle a pour mission d'assurer le contrôle permanent des risques comptables, financiers et de contrepartie ainsi que le contrôle de la conformité et des risques opérationnels.
La stratégie risque de la Caisse Régionale Normandie-Seine, pour le domaine du crédit, s'inscrit dans une logique de développement, qui s'appuie sur un accompagnement durable de nos clients. Elle répond toujours aux deux principes fondamentaux suivants :
Cette stratégie repose sur une politique risque proposée par les Directions de Marchés, pour laquelle un avis risque a été émis par la filière Risques, validée par le Comité de Direction et approuvée par le Conseil d'Administration. Un bilan de la politique risque est réalisé chaque année. Ce dernier ainsi que les amendements qui peuvent y être apportés font l'objet d'une présentation au Conseil d'Administration.
Pour l'année 2017, la politique risques a fait l'objet d'une présentation au Comité des Risques et a été validée par le Conseil d'Administration du 16 décembre 2016. A partir de l'analyse de l'évolution et de la cartographie des risques de la Caisse régionale et du bilan de la politique pour l'année 2016, il a été proposé au Conseil d'Administration d'apporter des évolutions qui ont porté principalement sur :
Les autres éléments relatifs aux principes d'encadrement identifiés dans les dispositifs de limites, de délégations et d'engagement ne font pas l'objet d'évolution majeure. Il en est de même des éléments participants aux dispositifs de surveillance et de traitement des risques dont la filière recouvrement et les règles de déclassement en défaut et de couverture.
Le contrôle des risques de contrepartie est assuré par une unité indépendante des entités opérationnelles. Elle est placée sous la responsabilité du RCPR (Responsable du Contrôle Permanent et des Risques). Les activités de gestion des risques dans le cadre des processus de recouvrement sont en charge des réseaux pour la partie commerciale. La partie amiable est assurée dans des unités dédiées, rattachées aux marchés correspondants et le recouvrement judiciaire est réalisé par le service Contentieux.
Un contrôle des dépassements de lignes est assuré de manière hebdomadaire et un suivi mensuel est réalisé globalement et par marché sur l'évolution des différents niveaux de risques. Ce dernier point fait l'objet d'une information mensuelle auprès de la Direction Générale et au moins trimestriellement au Conseil d'Administration. Il en est de même du suivi de la consommation des limites. Par ailleurs des données de pilotage des risques sont fournies mensuellement aux réseaux.
De plus, un comité risques et provisions analyse et suit les évolutions des risques crédit sur une base mensuelle. Il préconise, sur propositions des différents intervenants, des évolutions dans l'application des différentes politiques. Il suit également les entrées et sorties des dossiers précontentieux et contentieux supérieurs à 200 milliers d'euros. Ce comité étudie également les dotations significatives aux provisions et l'évolution des encours. Pour compléter ce dispositif, des revues de portefeuille existent, elles permettent d'analyser des dossiers en situations irrégulières ou potentiellement risquées. Elles sont bimestrielles pour le réseau de la banque de détail, trimestrielles pour la banque Entreprises et annuelles pour les dossiers en recouvrement amiable et contentieux.
Les données issues du dispositif Bâle II de notation des contreparties, ont été par ailleurs introduites dans les principaux processus de gestion et de pilotage des risques (traitement des opérations en suspens, délégations, mesure et suivi du risque, provisionnement,…).
Chaque mois les nouvelles créances douteuses ou litigieuses font l'objet d'un provisionnement automatique de leurs intérêts et le capital est couvert en fonction de la valorisation des garanties. Des revues de dépréciations sont organisées de manière périodique pour vérifier sur les principales contreparties la validité de cette provision. Enfin, un suivi mensuel du niveau global et par marché de notre couverture est réalisé.
En tant qu'établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale Normandie-Seine assume la responsabilité des opérations qu'elle initie. Toutefois, au titre de ses missions d'organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.
La Caisse Régionale présente à la garantie de FONCARIS (Fonds de garantie interne du Groupe Crédit Agricole, établissement de crédit, filiale à 100 % de Crédit Agricole S.A.) tous les risques qu'elle prend sur un emprunteur donné dès lors que leur montant global atteint un seuil d'éligibilité contractualisé pour une période de 3 ans.
Après examen du dossier au sein d'un Comité ad hoc, FONCARIS peut décider de garantir la Caisse Régionale Normandie-Seine, en règle générale à hauteur de 50 %. En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée, dans la limite du taux de couverture, sur la perte résiduelle après épuisement des procédures de recouvrement et mise en jeu de toutes les sûretés.
Au 31/12/2017, le montant des dossiers en cours avec Foncaris s'élève à 128 millions d'euros.
Les tableaux ci-après présentent l'exposition des différentes catégories d'actifs financiers ainsi que les dettes clientèle selon diverses concentrations de risques.
L'exposition maximale au risque de crédit d'une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) |
2 294 | 3 639 |
| Instruments dérivés de couverture | 7 898 | 7 743 |
| Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable ) | 364 932 | 368 396 |
| Prêts, créances et dépôts de garantie sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) |
58 128 | 62 758 |
| Prêts, créances et dépôts de garantie sur la clientèle | 11 640 379 | 10 472 719 |
| Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance | 441 610 | 394 902 |
| Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations) |
12 515 241 | 11 310 157 |
| Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) |
1 333 591 | 1 316 764 |
| Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) |
394 839 | 204 287 |
| Provisions - Engagements par signature | -4 788 | -4 068 |
| Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) |
1 723 642 | 1 516 983 |
| Exposition maximale au risque de crédit | 14 238 883 | 12 827 140 |
Au 31 décembre 2017 le montant des garanties reçues relatives aux actifs non dépréciés et sans arriérés de paiement s'élèvent à 6 231 816 milliers d'euros sur les prêts et créances sur la clientèle et à 269 013 milliers d'euros sur les engagements de financement donnés. Le montant des garanties et autres rehaussements de crédit reçus relatifs aux actifs dépréciés ou en arriéré de paiement sur les prêts et créances s'élèvent à 134 828 milliers d'euros.
| 31/12/2017 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total |
| Administration générale | 1 007 186 | 493 | 1 006 693 | ||
| Banques centrales | |||||
| Etablissements de crédit | |||||
| Grandes entreprises | 1 739 212 | 64 544 | 37 377 | 63 818 | 1 638 017 |
| Clientèle de détail | 9 143 030 | 135 517 | 69 474 | 77 887 | 8 995 669 |
| Total Prêts et créances sur la clientèle (1) | 11 889 428 | 200 061 | 106 851 | 142 198 | 11 640 379 |
(1) Dont encours restructurés pour 54 743 milliers d'euros.
| 31/12/2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total |
| Administration générale | 1 085 802 | 542 | 3 | 699 | 1 085 100 |
| Banques centrales | |||||
| Etablissements de crédit | |||||
| Grandes entreprises | 1 521 879 | 74 846 | 43 011 | 34 880 | 1 443 988 |
| Clientèle de détail | 8 130 340 | 144 004 | 76 436 | 110 273 | 7 943 631 |
| Total Prêts et créances sur la clientèle (1) | 10 738 021 | 219 392 | 119 450 | 145 852 | 10 472 719 |
(1) Dont encours restructurés pour 30 775 milliers d'euros.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Engagements de financement en faveur de la clientèle | ||||||
| Administration générale | 69 795 | 60 237 | ||||
| Grandes entreprises | 482 406 | 571 045 | ||||
| Clientèle de détail | 781 390 | 685 482 | ||||
| Total Engagements de financement | 1 333 591 | 1 316 764 | ||||
| Engagements de garantie en faveur de la clientèle | ||||||
| Administration générale | 114 | 175 | ||||
| Grandes entreprises | 387 848 | 198 082 | ||||
| Clientèle de détail | 17 684 | 15 712 | ||||
| Total Engagements de garantie | 405 646 | 213 969 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Administration générale | 59 700 | 61 373 |
| Grandes entreprises | 1 395 509 | 1 241 276 |
| Clientèle de détail | 2 724 630 | 2 551 051 |
| Total Dettes envers la clientèle | 4 179 839 | 3 853 700 |
| 31/12/2017 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts |
dont encours bruts dépréciés sur base |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total | |
| France (y compris DOM-TOM) | 11 878 057 | 200 049 | 106 839 | 142 143 | 11 629 075 | |
| Autres pays de l'Union européenne | 6 380 | 9 | 9 | 42 | 6 329 | |
| Autres pays d'Europe | 929 | 2 | 2 | 4 | 923 | |
| Amérique du Nord | 799 | 1 | 1 | 798 | ||
| Amériques centrale et du Sud | 160 | 160 | ||||
| Afrique et Moyen-Orient | 889 | 5 | 884 | |||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 1 163 | 4 | 1 159 | |||
| Japon | 1 051 | 1 051 | ||||
| Organismes supranationaux | ||||||
| Total Prêts et créances sur la clientèle (1) | 11 889 428 | 200 061 | 106 851 | 142 198 | 11 640 379 |
(1) Dont encours restructurés pour 54 743 milliers d'euros.
| 31/12/2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts |
dont encours bruts dépréciés sur base |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total |
| France (y compris DOM-TOM) | 10 727 026 | 219 379 | 119 437 | 145 852 | 10 461 737 |
| Autres pays de l'Union européenne | 6 854 | 10 | 10 | 6 844 | |
| Autres pays d'Europe | 889 | 2 | 2 | 887 | |
| Amérique du Nord | 789 | 1 | 1 | 788 | |
| Amériques centrale et du Sud | 179 | 179 | |||
| Afrique et Moyen-Orient | 781 | 781 | |||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 599 | 599 | |||
| Japon | 904 | 904 | |||
| Organismes supranationaux | |||||
| Total Prêts et créances sur la clientèle (1) | 10 738 021 | 219 392 | 119 450 | 145 852 | 10 472 719 |
(1) Dont encours restructurés pour 30 775 milliers d'euros.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | |||||
| Engagements de financement en faveur de la clientèle | |||||
| France (y compris DOM-TOM) | 1 331 904 | 1 315 691 | |||
| Autres pays de l'Union européenne | 616 | 198 | |||
| Autres pays d'Europe | 41 | 33 | |||
| Amérique du Nord | 46 | 47 | |||
| Amériques centrale et du Sud | 715 | 715 | |||
| Afrique et Moyen-Orient | 41 | 39 | |||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 224 | 37 | |||
| Japon | 4 | 4 | |||
| Total Engagements de financement | 1 333 591 | 1 316 764 | |||
| Engagements de garantie en faveur de la clientèle | |||||
| France (y compris DOM-TOM) | 405 646 | 213 969 | |||
| Autres pays de l'Union européenne | 0 | ||||
| Autres pays d'Europe | |||||
| Amérique du Nord | |||||
| Amériques centrale et du Sud | |||||
| Afrique et Moyen-Orient | |||||
| Asie et Océanie (hors Japon) | |||||
| Japon | |||||
| Total Engagements de garantie | 405 646 | 213 969 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| France (y compris DOM-TOM) | 4 161 945 | 3 835 772 |
| Autres pays de l'Union européenne | 9 406 | 8 795 |
| Autres pays d'Europe | 1 501 | 1 537 |
| Amérique du Nord | 3 285 | 3 140 |
| Amériques centrale et du Sud | 428 | 423 |
| Afrique et Moyen-Orient | 1 590 | 2 262 |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 1 578 | 1 648 |
| Japon | 106 | 123 |
| Organismes supra-nationaux | ||
| Total Dettes envers la clientèle | 4 179 839 | 3 853 700 |
| 31/12/2017 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en | |||||||
| souffrance | |||||||
| Valeur | Valeur nette | Dépréciations | |||||
| comptable | comptable des | d'actifs financiers | |||||
| > 90 jours à | > 180 jours | des actifs | actifs dépréciés | individuellement | |||
| ≤ 90 jours | ≤ 180 jours | à ≤ 1an | > 1an | financiers | individuellement | et collectivement | |
| en | testés | ||||||
| (en milliers d'euros) | souffrance | ||||||
| Instruments de capitaux propres | 495 698 | -35 974 | |||||
| Instruments de dettes | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Administration générale | 0 | ||||||
| Banques centrales | 0 | ||||||
| Etablissements de crédit | 0 | ||||||
| Grandes entreprises | 0 | ||||||
| Clientèle de détail | 0 | ||||||
| Prêts et avances | 142 082 | 1 466 | 1 | 0 | 143 549 | 93 210 | -249 049 |
| Administration générale | 4 634 | 4 634 | -493 | ||||
| Banques centrales | 0 | ||||||
| Etablissements de crédit | 0 | ||||||
| Grandes entreprises | 41 905 | 138 | 1 | 42 044 | 27 167 | -101 195 | |
| Clientèle de détail | 95 543 | 1 328 | 96 871 | 66 043 | -147 361 | ||
| Total Actifs financiers en souffrance ou | |||||||
| dépréciés individuellement | 142 082 | 1 466 | 1 | 0 | 143 549 | 588 908 | -285 023 |
| 31/12/2016 | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en | souffrance | |||||||||
| (en milliers d'euros) | ≤ 90 jours | > 90 jours à ≤ 180 jours |
> 180 jours à ≤ 1an |
> 1an | Valeur comptable des actifs financiers en souffrance |
Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement |
Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés |
|||
| Instruments de capitaux propres | 495 807 | -37 031 | ||||||||
| Instruments de dettes Administration générale Banques centrales Etablissements de crédit Grandes entreprises Clientèle de détail |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 0 0 0 0 0 |
0 | 0 | |||
| Prêts et avances Administration générale Banques centrales Etablissements de crédit Grandes entreprises Clientèle de détail |
133 085 1 459 37 400 94 226 |
1 097 49 1 048 |
3 151 3 151 |
0 | 137 333 1 459 0 0 37 449 98 425 |
99 942 539 31 835 67 568 |
-265 302 -702 -77 891 -186 709 |
|||
| Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement |
133 085 | 1 097 | 3 151 | 0 | 137 333 | 595 749 | -302 333 |
L'encadrement des risques de marché du Crédit Agricole Normandie Seine repose sur un dispositif de limites et de seuils d'alertes calculés en central par la Direction des Risque Groupe (DRG) associé à des indicateurs complémentaires définis au niveau du Crédit Agricole de Normandie Seine : le « Take Profit » (seuil d'alerte +5 % de performance) et le « Stop Alerte » (seuil d'alerte -10% de performance).
Les calculs de scénarios de stress utilisés, conformément aux principes du Groupe, simulent des conditions extrêmes de marché et sont le résultat de différentes approches complémentaires :
S'agissant des scénarios de risques, le dispositif retenu au titre de l'exercice 2017 est le suivant :
| Stress Groupe | Stress Adverse | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Portefeuille de placement |
Limite de 74,9 millions d'euros |
Seuil d'alerte à 124 millions d'euros |
||||
| Portefeuille d'investissement |
Seuil d'alerte à 32 millions d'euros jusqu'au 31/05/2017 Seuil d'alerte à 41,5 millions d'euros à partir du 01/06/2017 |
- |
La Caisse Régionale ne détient pas de portefeuille de négociation. Elle n'est donc pas assujettie à une exigence complémentaire en fonds propres pour couvrir les risques de marché relatifs à ce type de portefeuille.
La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur marchés organisés | Opérations de gré à gré | Total en | Total en | ||||||
| (en milliers d'euros) | ≤1 an | > 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | ≤1 an | > 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | valeur de marché |
valeur de marché |
|
| Instruments de taux d'intérêt | 0 | 0 | 0 | 476 | 5 080 | 2 342 | 7 898 | 7 743 | |
| Futures | 0 | ||||||||
| FRA | 0 | ||||||||
| Swaps de taux d'intérêts | 476 | 5 080 | 2 342 | 7 898 | 7 743 | ||||
| Options de taux | 0 | ||||||||
| Caps - floors - collars | 0 | ||||||||
| Autres instruments conditionnels | 0 | ||||||||
| Instruments de devises et or | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Opérations fermes de change | 0 | ||||||||
| Options de change | 0 | ||||||||
| Autres instruments | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Dérivés sur actions & indices boursiers | 0 | ||||||||
| Dérivés sur métaux précieux | 0 | ||||||||
| Dérivés sur produits de base | 0 | ||||||||
| Dérivés de crédits | 0 | ||||||||
| Autres | 0 | ||||||||
| Sous-total | 0 | 0 | 0 | 476 | 5 080 | 2 342 | 7 898 | 7 743 | |
| . Opérations de change à terme | 0 | ||||||||
| Total Juste valeur des instruments | |||||||||
| dérivés de couverture - Actif | 0 | 0 | 0 | 476 | 5 080 | 2 342 | 7 898 | 7 743 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur marchés organisés | Opérations de gré à gré | Total en | Total en | |||||
| > 1 an à | > 1 an à | valeur de | valeur de | |||||
| (en milliers d'euros) | ≤1 an | ≤ 5 ans | > 5 ans | ≤1 an | ≤ 5 ans | > 5 ans | marché | marché |
| Instruments de taux d'intérêt | 0 | 0 | 0 | 2 171 | 12 063 | 53 512 | 67 746 | 90 875 |
| Futures | 0 | |||||||
| FRA | 0 | |||||||
| Swaps de taux d'intérêts | 2 171 | 12 063 | 53 512 | 67 746 | 90 875 | |||
| Options de taux | 0 | |||||||
| Caps - floors - collars | 0 | |||||||
| Autres instruments conditionnels | 0 | |||||||
| Instruments de devises et or | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Opérations fermes de change | 0 | |||||||
| Options de change | 0 | |||||||
| Autres instruments | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Dérivés sur actions & indices boursiers | 0 | |||||||
| Dérivés sur métaux précieux | 0 | |||||||
| Dérivés sur produits de base | 0 | |||||||
| Dérivés de crédits | 0 | |||||||
| Autres | 0 | |||||||
| Sous-total | 0 | 0 | 0 | 2 171 | 12 063 | 53 512 | 67 746 | 90 875 |
| . Opérations de change à terme | 0 | |||||||
| Total Juste valeur des instruments | 0 | 0 | 0 | 2 171 | 12 063 | 53 512 | 67 746 | 90 875 |
| dérivés de couverture - Passif |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur marchés organisés | Opérations de gré à gré | Total en | Total en | |||||
| (en milliers d'euros) | ≤1 an | > 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | ≤1 an | > 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | valeur de marché |
valeur de marché |
| Instruments de taux d'intérêt | 0 | 0 | 0 | 105 | 1 131 | 1 056 | 2 292 | 3 629 |
| Futures | 0 | |||||||
| FRA | 0 | |||||||
| Swaps de taux d'intérêts | 105 | 1 126 | 1 043 | 2 274 | 3 605 | |||
| Options de taux | 0 | |||||||
| Caps - floors - collars | 5 | 13 | 18 | 24 | ||||
| Autres instruments conditionnels | 0 | |||||||
| Instruments de devises et or | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Opérations fermes de change | 0 | |||||||
| Options de change | 0 | |||||||
| Autres instruments | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 2 | 10 |
| Dérivés sur actions & indices boursiers | 0 | |||||||
| Dérivés sur métaux précieux | 0 | |||||||
| Dérivés sur produits de base | 0 | |||||||
| Dérivés de crédits | 0 | |||||||
| Autres | 2 | 2 | 10 | |||||
| Sous total | 0 | 0 | 0 | 105 | 1 131 | 1 058 | 2 294 | 3 639 |
| Opérations de change à terme | 0 | |||||||
| Total Juste valeur des instruments | ||||||||
| dérivés de transaction - Actif | 0 | 0 | 0 | 105 | 1 131 | 1 058 | 2 294 | 3 639 |
| 31/12/2016 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré |
Total en | Total en | ||||||
| (en milliers d'euros) | ≤1 an | > 1 an à | > 5 ans | ≤1 an | > 1 an à | > 5 ans | valeur de | valeur de |
| ≤ 5 ans | ≤ 5 ans | marché | marché | |||||
| Instruments de taux d'intérêt | 0 | 0 | 0 | 105 | 3 588 | 1 261 | 4 954 | 6 864 |
| Futures | 0 | |||||||
| FRA | 0 | |||||||
| Swaps de taux d'intérêts | 105 | 3 570 | 1 261 | 4 936 | 6 841 | |||
| Options de taux | 0 | |||||||
| Caps - floors - collars | 18 | 18 | 23 | |||||
| Autres instruments conditionnels | 0 | |||||||
| Instruments de devises et or | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Opérations fermes de change | 0 | |||||||
| Options de change | 0 | |||||||
| Autres instruments | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 113 | 113 | 319 |
| Dérivés sur actions & indices boursiers | 0 | |||||||
| Dérivés sur métaux précieux | 0 | |||||||
| Dérivés sur produits de base | 0 | |||||||
| Dérivés de crédits | 0 | |||||||
| Autres | 113 | 113 | 319 | |||||
| Sous total | 0 | 0 | 0 | 105 | 3 588 | 1 374 | 5 067 | 7 183 |
| Opérations de change à terme | 0 | |||||||
| Total Juste valeur des instruments | 0 | 0 | 0 | 105 | 3 588 | 1 374 | 5 067 | 7 183 |
| dérivés de transaction - Passif |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Total encours notionnel |
Total encours notionnel |
| Instruments de taux d'intérêt | 4 382 047 | 2 769 909 |
| Futures | ||
| FRA | ||
| Swaps de taux d'intérêts | 4 374 931 | 2 759 927 |
| Options de taux | ||
| Caps - floors - collars | 7 116 | 9 982 |
| Autres instruments conditionnels | ||
| Instruments de devises et or | 172 192 | 84 208 |
| Opérations fermes de change | ||
| Options de change | 172 192 | 84 208 |
| Autres instruments | 0 | 0 |
| Dérivés sur actions et indices boursiers | ||
| Dérivés sur métaux précieux | ||
| Dérivés sur produits de base | ||
| Dérivés de crédits | ||
| Autres | ||
| Sous-total | 4 554 239 | 2 854 117 |
| Opérations de change à terme | 105 122 | 231 440 |
| Total Notionnels | 4 659 361 | 3 085 557 |
La Caisse Régionale Normandie-Seine n'est pas impactée par le risque de change.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif | |
| EUR | 15 221 682 | 15 224 344 | 13 779 867 | 13 784 420 | |
| Autres devises de l'Union européenne |
655 | 655 | 642 | 642 | |
| USD | 13 221 | 10 559 | 12 234 | 7 681 | |
| JPY | 345 | 345 | 129 | 129 | |
| Autres devises | 77 | 77 | 5 | 5 | |
| Total bilan | 15 235 980 | 15 235 980 | 13 792 877 | 13 792 877 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Dettes | Dettes | Dettes | Dettes | ||||
| Emprunts | subordonnées | subordonnées | Emprunts | subordonnées | subordonnées | ||
| obligataires | à durée | à durée | obligataires | à durée | à durée | ||
| (en milliers d'euros) | déterminée | indéterminée | déterminée | indéterminée | |||
| EUR | 22 563 | ||||||
| Autres devises de l'Union | |||||||
| européenne | |||||||
| USD | |||||||
| JPY | |||||||
| Autres devises | |||||||
| Total | 22 563 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Le risque de liquidité est encadré par des règles sur le refinancement court terme et moyen terme de la Caisse Régionale.
Les règles afférentes au refinancement court terme visent à permettre à la Caisse Régionale de survivre à des crises de liquidité d'intensité et de durées variables, correspondant à trois typologies de stress scénarii (crise systémique, crise idiosyncratique, crise globale). Ces règles s'expriment au travers un double encadrement :
Les règles afférentes au refinancement moyen long terme visent à limiter le risque de ne pas pouvoir renouveler les refinancements moyen long terme au moment de leur échéance dans des conditions normales mais également à limiter la sensibilité du Produit Net Bancaire de la Caisse Régionale à une hausse significative des spreads de liquidité moyen long terme comme cela se produit dans le cas d'une crise de liquidité. Les objectifs sont d'une part d'anticiper de manière prudente la gestion des tombées de dettes moyen long terme, et d'autre part de protéger la rentabilité future de la banque dans sa composante marge de transformation en liquidité. Ces règles s'expriment au travers d'un double encadrement :
En outre, les accords de Bâle III ont conduit à la définition au niveau européen du règlement CRR (Capital Requirements Regulation) prévoyant notamment l'introduction d'un nouveau ratio de couverture des besoins de liquidité à court terme (Liquidity Coverage Ratio - LCR). Ce coefficient correspond au rapport entre les réserves de titres liquides de haute qualité (HQLA – High Quality Liquid Assets) et les sorties exigibles à 30 jours soumises à un scénario de stress. Les directives européennes prévoient une mise en œuvre progressive du ratio (exigence minimum de 80 % à horizon 2017, 100 % en 2018). Au 31/12/2017, le Crédit Agricole de Normandie Seine affiche un ratio LCR de 122,8 %.
| 31/12/2017 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminée | Total |
| Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
356 542 | 183 265 | 232 819 | 279 394 | 0 | 1 052 020 |
| Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) | 682 065 | 1 182 824 | 3 998 302 | 6 007 051 | 19 186 | 11 889 428 |
| Total | 1 038 607 | 1 366 089 | 4 231 121 | 6 286 445 | 19 186 | 12 941 448 |
| Dépréciations | -249 049 | |||||
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle | 12 692 399 |
| 31/12/2016 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminée | Total |
| Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
181 264 | 13 753 | 250 451 | 365 129 | 0 | 810 597 |
| Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) | 721 150 | 1 074 581 | 3 675 489 | 5 247 358 | 19 443 | 10 738 021 |
| Total | 902 414 | 1 088 334 | 3 925 940 | 5 612 487 | 19 443 | 11 548 618 |
| Dépréciations | -265 302 | |||||
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle | 11 283 316 |
| 31/12/2017 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminée | Total |
| Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
732 979 | 1 654 599 | 3 974 015 | 1 066 942 | 7 428 535 | |
| Dettes envers la clientèle | 3 593 833 | 114 477 | 471 375 | 154 | 4 179 839 | |
| Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle | 4 326 812 | 1 769 076 | 4 445 390 | 1 067 096 | 0 | 11 608 374 |
| 31/12/2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminée | Total | |
| Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
1 009 541 | 2 068 089 | 3 280 558 | 1 082 983 | 7 441 171 | ||
| Dettes envers la clientèle | 3 202 682 | 175 135 | 475 687 | 196 | 3 853 700 | ||
| Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle | 4 212 223 | 2 243 224 | 3 756 245 | 1 083 179 | 0 | 11 294 871 |
| 31/12/2017 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminée | Total | |
| Dettes représentées par un titre | |||||||
| Bons de caisse | 3 | 120 | 123 | ||||
| Titres du marché interbancaire | 0 | ||||||
| Titres de créances négociables | 288 253 | 858 800 | 69 500 | 1 216 553 | |||
| Emprunts obligataires | 22 563 | 22 563 | |||||
| Autres dettes représentées par un titre | 0 | ||||||
| Total Dettes représentées par un titre | 288 256 | 858 920 | 69 500 | 22 563 | 0 | 1 239 239 | |
| Dettes subordonnées | |||||||
| Dettes subordonnées à durée déterminée | 0 | ||||||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | 0 | ||||||
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | 0 | ||||||
| Titres et emprunts participatifs | 0 | ||||||
| Total Dettes subordonnées | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| 31/12/2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminée | Total | |
| Dettes représentées par un titre | |||||||
| Bons de caisse | 9 | 369 | 120 | 498 | |||
| Titres du marché interbancaire | 0 | ||||||
| Titres de créances négociables | 2 | 207 000 | 800 | 207 802 | |||
| Emprunts obligataires | 0 | ||||||
| Autres dettes représentées par un titre | 0 | ||||||
| Total Dettes représentées par un titre | 11 | 207 369 | 920 | 0 | 0 | 208 300 | |
| Dettes subordonnées | |||||||
| Dettes subordonnées à durée déterminée | 0 | ||||||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | 0 | ||||||
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | 0 | ||||||
| Titres et emprunts participatifs | 0 | ||||||
| Total Dettes subordonnées | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d'un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d'intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable.
Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.
Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.
Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.
Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères.
| 31/12/2017 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur de marché | Montant | Valeur de marché | Montant | |||
| (en milliers d'euros) | positive | négative | Notionnel | positive | négative | Notionnel |
| Couverture de juste valeur | 7 898 | 67 746 | 4 168 549 | 7 743 | 90 875 | 2 565 651 |
| Taux d'intérêt | 7 898 | 67 746 | 4 168 549 | 7 743 | 90 875 | 2 565 651 |
| Instruments de capitaux propres | ||||||
| Change | ||||||
| Crédit | ||||||
| Matières premières | ||||||
| Autres | ||||||
| Couverture de flux de trésorerie | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Taux d'intérêt | ||||||
| Instruments de capitaux propres | ||||||
| Change | ||||||
| Crédit | ||||||
| Matières premières | ||||||
| Autres | ||||||
| Couverture d'investissements nets dans une | ||||||
| activité à l'étranger | ||||||
| Total Instruments dérivés de couverture | 7 898 | 67 746 | 4 168 549 | 7 743 | 90 875 | 2 565 651 |
Le risque opérationnel correspond au risque de perte résultant de l'inadéquation ou de la défaillance des processus interne, des personnes, des systèmes ou d'événements extérieurs, risque juridique inclus mais risque stratégique et de réputation exclus.
Cf. Rapport de gestion (partie 4. Facteurs de risques - D. Risques opérationnels)
Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes "adéquation des fonds propres des entreprises d'investissement et des établissements de crédit" et "conglomérats financiers", la Caisse Régionale Normandie-Seine est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.
La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale Normandie-Seine est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013 depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.
Le dispositif prudentiel a été renforcé par la réforme Bâle 3 qui consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de capital et des exigences supplémentaires au terme de la liquidité et du levier. Certaines dispositions s'appliquent de manière progressive jusqu'au 31 décembre 2017, de même pour l'exigence de coussins en capital qui atteindra la cible en 2019.
Toutefois, le régulateur a maintenu les exigences de fonds propres au titre des niveaux plancher (l'exigence Bâle 3 ne pouvant être inférieure à 80 % de l'exigence Bâle 1).
Le niveau plancher a été supprimé. Cependant, l'information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire et est prévue jusqu'à la fin de la période transitoire prévue fin 2017.
Les fonds propres sont répartis en trois catégories :
Pour être reconnus en Bâle 3, les instruments de fonds propres de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d'inclusion plus exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles Bâle 3, ils font l'objet d'une clause de « grand-père » qui s'étale sur 10 ans jusqu'à fin 2021 pour les éliminer des fonds propres de façon progressive.
Les déductions relatives aux participations dans d'autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s'imputent respectivement selon le type de l'instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2. Elles s'appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l'établissement n'est pas soumis à l'application de la "directive conglomérat financier", sinon les valeurs de mise en équivalence des titres des entreprises d'assurances détenues dans le Groupe sont pondérées en risques.
En 2017 comme en 2016 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse Régionale Normandie-Seine a répondu aux exigences réglementaires.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ||
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 2 763 | 3 521 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 21 179 | 25 602 |
| Sur opérations avec la clientèle | 271 738 | 297 146 |
| Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente |
270 | 329 |
| Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
7 064 | 6 946 |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | 7 902 | 10 620 |
| Sur opérations de location-financement | ||
| Autres intérêts et produits assimilés | 4 | |
| Produits d'intérêts (1) (2) | 310 920 | 344 164 |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | -3 511 | -3 925 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | -89 692 | -91 102 |
| Sur opérations avec la clientèle | -11 487 | -21 180 |
| Sur dettes représentées par un titre | 1 488 | -70 |
| Sur dettes subordonnées | ||
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | -31 427 | -34 949 |
| Sur opérations de location-financement | ||
| Autres intérêts et charges assimilées | -110 | -116 |
| Charges d'intérêts | -134 739 | -151 342 |
(1) Dont 3 933 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2017 contre 4 738 milliers d'euros au 31 décembre 2016.
(2) Dont 872 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2017 contre 1 261 milliers d'euros au 31 décembre 2016.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 293 | -137 | 156 | 726 | -114 | 612 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 18 010 | -18 731 | -721 | 24 260 | -18 090 | 6 170 |
| Sur opérations avec la clientèle | 42 778 | -1 288 | 41 490 | 41 586 | -1 104 | 40 482 |
| Sur opérations sur titres | -68 | -68 | 0 | |||
| Sur opérations de change | 175 | 175 | 215 | 215 | ||
| Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan |
11 | 11 | 5 | 5 | ||
| Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers |
106 689 | -9 936 | 96 753 | 108 124 | -8 253 | 99 871 |
| Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues | 4 213 | 4 213 | 4 238 | 4 238 | ||
| Produits nets des commissions | 172 169 | -30 160 | 142 009 | 179 154 | -27 561 | 151 593 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Dividendes reçus | ||
| Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature |
259 | -286 |
| Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option |
||
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) |
547 | 420 |
| Résultat de la comptabilité de couverture | -25 | 26 |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
781 | 160 |
Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :
| 31/12/2017 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Profits | Pertes | Net |
| Couvertures de juste valeur | 119 169 | -119 169 | 0 |
| Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux | 52 967 | -66 202 | -13 235 |
| risques couverts | |||
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris | 66 202 | -52 967 | 13 235 |
| cessations de couvertures) | |||
| Couvertures de flux de trésorerie | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie |
0 | ||
| inefficace | |||
| Couvertures d'investissements nets dans une activité à |
0 | 0 | 0 |
| l'étranger | |||
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie |
0 | ||
| inefficace | |||
| Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de | 45 824 | -45 849 | -25 |
| taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers | |||
| Variations de juste valeur des éléments couverts | 18 244 | -27 563 | -9 319 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture | 27 580 | -18 286 | 9 294 |
| de l'exposition des flux de trésorerie d'un Couvertures |
|||
| portefeuille d'instruments financiers au risque de taux |
0 | 0 | 0 |
| d'intérêt | |||
| Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie |
|||
| inefficace | 0 | ||
| Total Résultat de la comptabilité de couverture | 164 993 | -165 018 | -25 |
| 31/12/2016 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Profits | Pertes | Net |
| Couvertures de juste valeur | 127 974 | -127 974 | 0 |
| Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux | 64 557 | -63 417 | 1 140 |
| risques couverts | |||
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris | 63 417 | -64 557 | -1 140 |
| cessations de couvertures) | |||
| Couvertures de flux de trésorerie | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie |
0 | ||
| inefficace | |||
| Couvertures d'investissements nets dans une activité à |
0 | 0 | 0 |
| l'étranger | |||
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie |
0 | ||
| inefficace | |||
| Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de | 60 480 | -60 454 | 26 |
| taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers | |||
| Variations de juste valeur des éléments couverts | 27 929 | -32 506 | -4 577 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture | 32 551 | -27 948 | 4 603 |
| Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un |
|||
| portefeuille d'instruments financiers au risque de taux |
0 | 0 | 0 |
| d'intérêt | |||
| Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie |
0 | ||
| inefficace | |||
| Total Résultat de la comptabilité de couverture | 188 454 | -188 428 | 26 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Dividendes reçus | 32 611 | 23 904 |
| Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente |
11 765 | 2 986 |
| Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) (1) |
-747 | -886 |
| Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances |
||
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente |
43 629 | 26 004 |
(1) Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 3.4.8 " Coût du risque".
Essentiellement liés à :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation | ||
| Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance |
||
| Autres produits nets de l'activité d'assurance | -1 | -1 |
| Variation des provisions techniques des contrats d'assurance | ||
| Produits nets des immeubles de placement | -211 | -152 |
| Autres produits (charges) nets | -1 171 | -234 |
| Produits (charges) des autres activités | -1 383 | -387 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Charges de personnel | -130 427 | -127 426 |
| Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) | -9 425 | -10 577 |
| Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation | -69 878 | -65 246 |
| Charges générales d'exploitation | -209 730 | -203 249 |
(1) Dont 987 milliers d'euros comptabilisés au titre du fonds de résolution.
Le montant des charges générales d'exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes du Crédit Agricole Normandie-Seine.
La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2017 est donnée ci-dessous :
Collège des Commissaires aux comptes du Crédit Agricole Normandie-Seine
| KPMG SA | ERNST & YOUNG | Total 2017 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros hors taxes) | 2017 | 2016 | 2017 | 2016 | |
| Commissariat aux comptes, certification, examen des | |||||
| comptes individuels et consolides | ਰੇ7 | ਰੇਟ | 92 | 81 | 189 |
| Emetteur | ರಿನ | 81 | ਰੇ2 | 81 | 184 |
| Filiales intégrées globalement | n | 14 | |||
| Services autres que la certification des comptes | 8 | 8 | |||
| Emetteur | 8 | ||||
| Filiales intégrées globalement | |||||
| Total | 105 | 103 | 92 | 83 | 197 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Dotations aux amortissements | -11 157 | -9 991 |
| Immobilisations corporelles | -11 126 | -9 928 |
| Immobilisations incorporelles | -31 | -63 |
| Dotations (reprises) aux dépréciations | 0 | 0 |
| Immobilisations corporelles | ||
| Immobilisations incorporelles | ||
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles |
-11 157 | -9 991 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ||
| Dotations aux provisions et aux dépréciations | -573 783 | -44 823 |
| Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe | ||
| Prêts et créances (1) | -565 113 | -40 819 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | ||
| Autres actifs | -1 | -2 |
| Engagements par signature | -2 080 | -856 |
| Risques et charges | -6 589 | -3 146 |
| Reprises de provisions et de dépréciations | 568 173 | 38 199 |
| Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe | ||
| Prêts et créances (1) | 564 240 | 34 941 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | ||
| Autres actifs | 5 | 2 |
| Engagements par signature | 1 009 | 1 023 |
| Risques et charges | 2 919 | 2 233 |
| Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions |
-5 610 | -6 624 |
| Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés |
||
| Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés | -120 | -125 |
| Récupérations sur prêts et créances amortis | 187 | 236 |
| Décotes sur crédits restructurés | -172 | -147 |
| Pertes sur engagements par signature | -129 | |
| Autres pertes | -238 | -257 |
| Autres produits | ||
| Coût du risque | -6 082 | -6 917 |
(1) Evolution liée à un changement de pratique de comptabilisation des dotations et reprises à compter de janvier 2017 sur les provisions non affectées suite à la mise en œuvre d'un nouvel applicatif Groupe (GERICO)
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation | 362 | -557 |
| Plus-values de cession | 512 | 109 |
| Moins-values de cession | -150 | -666 |
| Titres de capitaux propres consolidés | 0 | 0 |
| Plus-values de cession | ||
| Moins-values de cession | ||
| Produits (charges) nets sur opérations de regroupement | ||
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | 362 | -557 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Charge d'impôt courant | 30 684 | 44 186 |
| Charge d'impôt différé (1) | 11 237 | 9 963 |
| Charge d'impôt de la période | 41 921 | 54 149 |
(1) Dont 7 363 milliers d'euros de charge d'impôts différés au titre de l'exercice 2017 liée à la publication de la loi de finance 2018 portant progressivement le taux d'imposition courant de 34,43 % en 2018 à 25,83 % à partir de 2022.
| (en milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt | Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence |
134 610 | 34,43% | 46 346 |
| Effet des différences permanentes Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires |
-8 343 27 |
||
| Effet de l'imposition à taux réduit | -472 | ||
| Changement taux Effet des autres éléments |
7 363 -3 000 |
||
| Taux et charge effectifs d'impôt | 31,14% | 41 921 |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2017.
| (en milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt | Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence |
149 478 | 34,43% | 51 465 |
| Effet des différences permanentes Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires |
-7 792 83 |
||
| Effet de l'imposition à taux réduit Changement taux |
-378 11 328 |
||
| Effet des autres éléments | -557 | ||
| Taux et charge effectifs d'impôt | 36,23% | 54 149 |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2016.
Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres | |||||
| recyclables | |||||
| Gains et pertes sur écarts de conversion | 0 | 0 | |||
| Ecart de réévaluation de la période | |||||
| Transferts en résultat | |||||
| Autres variations | |||||
| Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente | 31 457 | 6 018 | |||
| Ecart de réévaluation de la période | 42 475 | 8 156 | |||
| Transfert en résultat | -11 018 | -2 099 | |||
| Autres variations | -39 | ||||
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | 0 | 0 | |||
| Ecart de réévaluation de la période | |||||
| Transferts en résultat | |||||
| Autres variations | |||||
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres |
|||||
| recyclables des entreprises mises en équivalence | |||||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
|||||
| recyclables hors entreprises mises en équivalence | -681 | -248 | |||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
|||||
| recyclables des entreprises mises en équivalence | |||||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur | |||||
| activités abandonnées | |||||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables | 30 776 | 5 770 | |||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres | |||||
| non recyclables | |||||
| Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi | -126 | -2 541 | |||
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | |||||
| des entreprises mises en équivalence | |||||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | |||||
| hors entreprises mises en équivalence | -252 | 367 | |||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | |||||
| des entreprises mises en équivalence | |||||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur | |||||
| activités abandonnées | |||||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | -378 | -2 174 | |||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres | 30 398 | 3 596 | |||
| Dont part du Groupe | 30 398 | 3 594 | |||
| Dont participations ne donnant pas le contrôle | 0 | 2 |
| 31/ 12/ 201 6 |
Va riat ion |
31/ 12/ 201 7 |
||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en mill iers d'e s) uro |
Bru t |
Imp ôt |
Net d'i ôt mp |
Net art Gro do nt p upe |
Bru t |
Imp ôt |
Net d'i ôt mp |
Net art Gro do nt p upe |
Bru t |
Imp ôt |
Net d'i ôt mp |
Net art Gro do nt p upe |
| Ga ins tab ilis és d ire ita et ert cte nt p es co mp me en ca p p rop res ux |
||||||||||||
| cla ble rec y s |
||||||||||||
| Ga ins ur é ts d ion et p erte s s car e c onv ers |
0 | 0 | 0 | |||||||||
| Ga ctifs s à ins et p erte dis ible la te s s ur a pon ven |
6 0 18 |
-24 8 |
5 7 70 |
5 7 68 |
25 439 |
-43 3 |
25 006 |
25 008 |
31 457 |
-68 1 |
30 776 |
30 776 |
| Ga ins ur i s d ériv és de et p erte nst ent vert s s rum cou ure |
0 | 0 | 0 | |||||||||
| Ga ins bili sés dire itau lab les hor et tes pta cte nt per com me en cap x pro pre s rec yc s , n é |
6 0 18 |
-24 8 |
5 7 70 |
5 7 68 |
25 439 |
-43 3 |
25 006 |
25 008 |
31 457 |
-68 1 |
30 776 |
30 776 |
| ent rise ise iva len rep s m s e qu ce Ga ins bilis és dire itau clab les des rise et tes cte nt ent |
||||||||||||
| pta per com me en cap x pro pre s recy rep s mis équ ival es en enc e |
0 | 0 | 0 | |||||||||
| Ga ins bilis és dire itau labl ivité et tes pta cte nt act per com me en cap x pro pre s rec yc es sur s |
0 | 0 | 0 | |||||||||
| nné aba ndo es |
||||||||||||
| sés Ga ins et p erte pta bili dir ect ent itau lab les s c om em en ca p x p rop res re cyc |
6 0 18 |
-24 8 |
5 7 70 |
5 7 68 |
25 439 |
-43 3 |
25 006 |
25 008 |
31 457 |
-68 1 |
30 776 |
30 776 |
| és Ga ins tab ilis d ire ita et ert cte nt p es co mp me en ca p ux p rop res no n |
||||||||||||
| cla ble rec s y |
||||||||||||
| Ga ins arie ls s loi et p erte ctu tag t-em s a ur a van es pos p |
-2 5 41 |
367 | -2 1 74 |
-2 1 74 |
2 4 15 |
-61 9 |
1 79 6 |
1 7 96 |
-12 6 |
-25 2 |
-37 8 |
-37 8 |
| Ga ins bili sés dire itau lab les et tes pta cte nt per com me en cap x pro pre s non rec yc , |
-2 5 41 |
367 | -2 1 74 |
-2 1 74 |
2 4 15 |
-61 9 |
1 7 96 |
1 7 96 |
-12 6 |
-25 2 |
-37 8 |
-37 8 |
| n é hor ntre ise ise iva len s e pr s m s e qu ce |
||||||||||||
| Ga ins bilis és dire itau clab les des et tes pta cte nt per com me en cap x pro pre s non recy |
0 | 0 | 0 | |||||||||
| éq ent rise ises uiva lenc rep s m en e |
||||||||||||
| Ga ins bilis és dire itau labl ivité et tes pta cte nt act per com me en cap x pro pre s non rec yc es sur s aba ndo nné es |
0 | 0 | 0 | |||||||||
| sés Ga ins et p erte pta bili dir ect ent itau lab les s c om em en ca p x p rop res no n re cyc |
-2 5 41 |
367 | -2 1 74 |
-2 1 74 |
2 4 15 |
-61 9 |
1 7 96 |
1 7 96 |
-12 6 |
-25 2 |
-37 8 |
-37 8 |
| sés Ga ins et p erte pta bili dir ect ent itau s c om em en ca p x p rop res |
3 4 77 |
119 | 3 5 96 |
3 5 94 |
27 854 |
-1 0 52 |
26 802 |
26 804 |
31 331 |
-93 3 |
30 398 |
30 398 |
La Caisse Régionale Normandie-Seine exerce l'essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d'activité et dans la banque de proximité.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif | ||
| Caisse | 54 848 | 51 106 | ||||
| Banques centrales | 23 569 | 14 368 | ||||
| Valeur au bilan | 78 417 | 0 | 65 474 | 0 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 2 294 | 3 639 |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ||
| Valeur au bilan | 2 294 | 3 639 |
| Dont Titres prêtés |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Instruments de capitaux propres | 0 | 0 |
| Actions et autres titres à revenu variable | ||
| Titres de dettes | 0 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | ||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | ||
| Prêts et avances | 0 | 0 |
| Créances sur les établissements de crédit | ||
| Créances sur la clientèle | ||
| Titres reçus en pension livrée | ||
| Valeurs reçues en pension | ||
| Instruments dérivés | 2 294 | 3 639 |
| Valeur au bilan | 2 294 | 3 639 |
Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l'entité est autorisée à redonner en garantie.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 5 067 | 7 183 |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ||
| Valeur au bilan | 5 067 | 7 183 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Titres vendus à découvert | ||
| Titres donnés en pension livrée | ||
| Dettes représentées par un titre | ||
| Dettes envers les établissements de crédit | ||
| Dettes envers la clientèle | ||
| Instruments dérivés | 5 067 | 7 183 |
| Valeur au bilan | 5 067 | 7 183 |
L'information détaillée est fournie à la note 3.3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d'intérêt et de change.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Gains latents Pertes latentes | Valeur au bilan |
Gains latents Pertes latentes | ||
| Effets publics et valeurs assimilées | ||||||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 364 932 | 10 700 | 373 | 368 396 | 13 513 | 623 |
| Actions et autres titres à revenu variable (2) | 153 475 | 8 341 | 749 | 153 024 | 7 011 | 1 986 |
| Titres de participation non consolidés | 1 047 786 | 43 458 | 936 | 1 014 709 | 12 071 | 1 001 |
| Total des titres disponibles à la vente | 1 566 193 | 62 499 | 2 058 | 1 536 129 | 32 595 | 3 610 |
| Créances disponibles à la vente | ||||||
| Total des créances disponibles à la vente | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1) |
1 566 193 | 62 499 | 2 058 | 1 536 129 | 32 595 | 3 610 |
| Impôts | -5 627 | -258 | -5 441 | -754 | ||
| Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt) |
56 872 | 1 800 | 27 154 | 2 856 |
(1) Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 469 690 milliers d'euros au 31 décembre 2017, comme au 31 décembre 2016. (2) Dont 495 699 milliers d'euros de titres dépréciés durablement au 31 décembre 2017 et 495 809 milliers d'euros au 31 décembre 2016.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | |||||
| Etablissements de crédit | |||||
| Titres de dettes | 0 | 0 | |||
| Titres non cotés sur un marché actif | |||||
| Prêts et avances | 58 128 | 62 758 | |||
| Comptes et prêts | 56 809 | 60 557 | |||
| dont comptes ordinaires débiteurs sains | 5 950 | 6 538 | |||
| dont comptes et prêts au jour le jour sains | |||||
| Valeurs reçues en pension | |||||
| Titres reçus en pension livrée | 73 | ||||
| Prêts subordonnés | 1 319 | 2 128 | |||
| Autres prêts et créances | |||||
| Valeur brute | 58 128 | 62 758 | |||
| Dépréciations | |||||
| Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit |
58 128 | 62 758 | |||
| Opérations internes au Crédit Agricole | |||||
| Titres de dettes | 0 | 0 | |||
| Titres non cotés sur un marché actif | |||||
| Prêts et avances | 993 892 | 747 839 | |||
| Comptes ordinaires | 365 740 | 111 606 | |||
| Comptes et avances à terme | 628 152 | 636 233 | |||
| Prêts subordonnés | |||||
| Prêts et créances internes au Crédit Agricole | 993 892 | 747 839 | |||
| Valeur au bilan | 1 052 020 | 810 597 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Opérations avec la clientèle | ||
| Titres de dettes | 3 173 | 3 180 |
| Titres non cotés sur un marché actif | 3 173 | 3 180 |
| Prêts et avances | 11 886 255 | 10 734 841 |
| Créances commerciales | 12 247 | 12 144 |
| Autres concours à la clientèle | 11 805 310 | 10 645 652 |
| Titres reçus en pension livrée | ||
| Prêts subordonnés | ||
| Créances nées d'opérations d'assurance directe | ||
| Créances nées d'opérations de réassurance | ||
| Avances en comptes courants d'associés | 19 615 | 20 118 |
| Comptes ordinaires débiteurs | 49 083 | 56 927 |
| Valeur brute | 11 889 428 | 10 738 021 |
| Dépréciations | -249 049 | -265 302 |
| Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle | 11 640 379 | 10 472 719 |
| Opérations de location-financement | ||
| Location-financement immobilier | ||
| Location-financement mobilier, location simple et opérations |
||
| assimilées | ||
| Valeur brute | 0 | 0 |
| Dépréciations | ||
| Valeur nette des opérations de location-financement | 0 | 0 |
| Valeur au bilan | 11 640 379 | 10 472 719 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Effets publics et valeurs assimilées | 64 268 | 58 976 |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 377 342 | 335 926 |
| Total | 441 610 | 394 902 |
| Dépréciations | ||
| Valeur au bilan | 441 610 | 394 902 |
Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d'actifs au sens de l'amendement à IFRS 7. En effet, la Caisse Régionale Normandie-Seine a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de la Caisse Régionale Normandie-Seine via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs.
La Caisse Régionale Normandie Seine a affiné au second trimestre 2017 les paramètres servant de base au calcul des provisions collectives, notamment les notations, les probabilités de défaut et les pertes en cas de défaut liés aux encours des contreparties sensibles et leurs engagements de crédits. L'application de ces paramètres a eu une incidence sur le montant des provisions collectives et des provisions filières.
Au 31/12/2017, les provisions collectives s'élèvent à 31 016 milliers d'euros et les provisions filières s'élèvent à 111 182 milliers d'euros.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises et utilisations |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2017 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | 0 | |||||
| Créances sur la clientèle | 265 302 | 566 411 | -582 664 | 249 049 | |||
| dont dépréciations collectives | 39 348 | 143 139 | -151 471 | 31 016 | |||
| dont risque sectoriel | 106 504 | 385 352 | -380 674 | 111 182 | |||
| Opérations de location-financement | 0 | 0 | |||||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 0 | 0 | |||||
| Actifs disponibles à la vente | 37 031 | 746 | -1 803 | 35 974 | |||
| Autres actifs financiers | 48 | -5 | 43 | ||||
| Total Dépréciations des actifs financiers | 302 381 | 0 | 567 157 | -584 472 | 0 | 0 | 285 066 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises et utilisations |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2016 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | ||||||
| Créances sur la clientèle | 273 545 | 42 571 | -50 814 | 265 302 | |||
| dont dépréciations collectives | 41 999 | 1 061 | -3 712 | 39 348 | |||
| dont risque sectoriel | 105 947 | 5 175 | -4 618 | 106 504 | |||
| Opérations de location-financement | 0 | ||||||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 0 | ||||||
| Actifs disponibles à la vente | 36 183 | 887 | -39 | 37 031 | |||
| Autres actifs financiers | 49 | 2 | -3 | 48 | |||
| Total Dépréciations des actifs financiers | 309 777 | 0 | 43 460 | -50 817 | 0 | -39 | 302 381 |
Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l'État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement.
L'exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture.
Les expositions significatives du Crédit Agricole Normandie-Seine au risque souverain sont les suivantes :
| 31/12/2017 | Expositions nettes de dépréciations | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Dont portefeuille bancaire | Couvertures | ||||||||
| (en milliers d'euros) | Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
Actifs financiers disponibles à la vente |
Actifs à la juste valeur par résultat |
Prêts et créances | Dont portefeuille de négociation (hors dérivés) |
Total activité banque brut de couvertures |
Actifs financiers disponibles à la vente |
Total activité banque net de couvertures |
|
| Belgique | 28 808 | 28 808 | 28 808 | ||||||
| France | 26 848 | 26 848 | 26 848 | ||||||
| Pays-Bas | 8 612 | 8 612 | 8 612 | ||||||
| Total | 64 268 | 0 | 0 | 0 | 0 | 64 268 | 0 | 64 268 |
| 31/12/2016 | Expositions nettes de dépréciations | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Dont portefeuille bancaire | Couvertures | |||||||
| (en milliers d'euros) | Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
Actifs financiers disponibles à la vente |
Actifs à la juste valeur par résultat |
Prêts et créances | Dont portefeuille de négociation (hors dérivés) |
Total activité banque brut de couvertures |
Actifs financiers disponibles à la vente |
Total activité banque net de couvertures |
| Belgique | 29 114 | 29 114 | 29 114 | |||||
| France | 27 241 | 27 241 | 27 241 | |||||
| Pays-Bas | 2 621 | 2 621 | 2 621 | |||||
| Total | 58 976 | 0 | 0 | 0 | 0 | 58 976 | 0 | 58 976 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Etablissements de crédit | ||
| Comptes et emprunts | 4 226 | 4 101 |
| dont comptes ordinaires créditeurs | 313 | 246 |
| dont comptes et emprunts au jour le jour | ||
| Valeurs données en pension | ||
| Titres donnés en pension livrée | 97 | 24 |
| Total | 4 323 | 4 125 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||
| Comptes ordinaires créditeurs | 181 966 | 154 |
| Comptes et avances à terme | 7 242 246 | 7 436 892 |
| Total | 7 424 212 | 7 437 046 |
| Valeur au bilan | 7 428 535 | 7 441 171 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Comptes ordinaires créditeurs | 3 236 011 | 2 855 371 |
| Comptes d'épargne à régime spécial | 72 242 | 68 597 |
| Autres dettes envers la clientèle | 871 586 | 929 732 |
| Titres donnés en pension livrée | ||
| Dettes nées d'opérations d'assurance directe | ||
| Dettes nées d'opérations de réassurance | ||
| Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et | ||
| rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques | ||
| Valeur au bilan | 4 179 839 | 3 853 700 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ||
| Dettes représentées par un titre | ||
| Bons de caisse | 123 | 498 |
| Titres du marché interbancaire | ||
| Titres de créances négociables | 1 216 553 | 207 802 |
| Emprunts obligataires | 22 563 | |
| Autres dettes représentées par un titre | ||
| Valeur au bilan | 1 239 239 | 208 300 |
| Dettes subordonnées | ||
| Dettes subordonnées à durée déterminée | ||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | ||
| Dépôts de garantie à caractère mutuel | ||
| Titres et emprunts participatifs | ||
| Valeur au bilan | 0 | 0 |
| 31/12/2017 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Autres montants compensables sous conditions |
||||||
| Nature des instruments financiers |
Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation |
Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement |
Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse |
Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation |
Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie |
Montant net après l'ensemble des effets de compensation |
| (en milliers d'euros) | ||||||
| Dérivés | 10 192 | 10 192 | 7 687 | 2 505 | ||
| Prises en pension de titres | 80 226 | 80 226 | 80 226 | |||
| Prêts de titres | 0 | 0 | ||||
| Autres instruments financiers |
0 | 0 | ||||
| Total des actifs financiers soumis à compensation |
90 418 | 0 | 90 418 | 7 687 | 0 | 82 731 |
| 31/12/2016 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Autres montants compensables sous conditions |
||||||
| Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) |
Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation |
Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement |
Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse |
Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation |
Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie |
Montant net après l'ensemble des effets de compensation |
| Dérivés | 11 382 | 11 382 | 7 698 | 3 684 | ||
| Prises en pension de titres | 85 294 | 85 221 | 73 | 73 | ||
| Prêts de titres | 85 221 | 85 221 | 0 | 0 | ||
| Autres instruments financiers |
0 | 0 | ||||
| Total des actifs financiers soumis à compensation |
181 897 | 170 442 | 11 455 | 7 698 | 0 | 3 757 |
| 31/12/2017 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires. |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Autres montants compensables sous conditions |
||||||
| Nature des instruments financiers |
Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation |
Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement |
Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse |
Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre-de compensation |
Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie |
Montant net après l'ensemble des effets de compensation |
| (en milliers d'euros) | ||||||
| Dérivés | 72 813 | 72 813 | 7 687 | 65 126 | ||
| Mises en pension de titres | 181 960 | 181 960 | 181 960 | |||
| Emprunts de titres | 0 | 0 | ||||
| Autres instruments financiers | 0 | 0 | ||||
| Total des passifs financiers soumis à compensation |
254 773 | 0 | 254 773 | 7 687 | 0 | 247 086 |
| 31/12/2016 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires. |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Autres montants compensables sous conditions |
||||||
| Nature des instruments financiers |
Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation |
Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement |
Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse |
Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre-de compensation |
Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie |
Montant net après l'ensemble des effets de compensation |
| (en milliers d'euros) Dérivés |
98 058 | 98 058 | 7 698 | 90 360 | ||
| Mises en pension de titres | 85 245 | 85 221 | 24 | 24 | ||
| Emprunts de titres | 85 221 | 85 221 | 0 | 0 | ||
| Autres instruments financiers | 0 | 0 | ||||
| Total des passifs financiers soumis à compensation |
268 524 | 170 442 | 98 082 | 7 698 | 0 | 90 384 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Impôts courants | 18 212 | 19 344 |
| Impôts différés (1) | 52 754 | 57 464 |
| Total Actifs d'impôts courants et différés | 70 966 | 76 808 |
| Impôts courants | ||
| Impôts différés (1) | 1 | 16 |
| Total Passifs d'impôts courants et différés | 1 | 16 |
(1) Dont 7 363 milliers d'euros de charge d'impôts différés au titre de l'exercice 2017 liée à la publication de la loi de finance 2018 portant progressivement le taux d'imposition courant de 34,43% en 2018 à 25,83% à partir de 2022.
Le net des actifs et passifs d'impôts différés se décompose comme suit :
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Impôts différés Actif |
Impôts différés Passif |
Impôts différés Actif |
Impôts différés Passif |
|
| Décalages temporaires comptables fiscaux |
54 408 | 0 | 56 005 | 0 | |
| Charges à payer non déductibles | 433 | 288 | |||
| Provisions pour risques et charges non déductibles |
40 946 | 48 308 | |||
| Autres différences temporaires | 13 029 | 7 409 | |||
| Impôts différés sur réserves latentes | 1 266 | 2 559 | 1 489 | 1 585 | |
| Actifs disponibles à la vente | 2 559 | 1 585 | |||
| Couvertures de Flux de Trésorerie | |||||
| Gains et pertes sur écarts actuariels | 1 266 | 1 489 | |||
| Impôts différés sur résultat | 23 179 | 23 541 | 34 567 | 33 028 | |
| Effet des compensations | -26 099 | -26 099 | -34 597 | -34 597 | |
| Total Impôts différés | 52 754 | 1 | 57 464 | 16 |
Les impôts différés sont compensés au bilan par entité fiscale à l'exception des impôts différés relatif à la CVA DVA.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ||
| Autres actifs | 167 322 | 189 618 |
| Comptes de stocks et emplois divers | 137 | 137 |
| Gestion collective des titres Livret de développement durable | ||
| Débiteurs divers | 166 835 | 189 277 |
| Comptes de règlements | 350 | 204 |
| Capital souscrit non versé | ||
| Autres actifs d'assurance | ||
| Parts des réassureurs dans les provisions techniques | ||
| Comptes de régularisation | 84 807 | 111 049 |
| Comptes d'encaissement et de transfert | 33 834 | 61 376 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écarts | 14 | 13 |
| Produits à recevoir | 45 598 | 46 178 |
| Charges constatées d'avance | 2 322 | 1 378 |
| Autres comptes de régularisation | 3 039 | 2 104 |
| Valeur au bilan | 252 129 | 300 667 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ||
| Autres passifs (1) | 87 194 | 96 474 |
| Comptes de règlements | ||
| Créditeurs divers | 76 654 | 80 683 |
| Versements restant à effectuer sur titres | 10 540 | 15 791 |
| Autres passifs d'assurance | ||
| Autres | ||
| Comptes de régularisation | 155 209 | 128 882 |
| Comptes d'encaissement et de transfert (2) | 28 668 | 5 257 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écarts | ||
| Produits constatés d'avance | 45 981 | 41 561 |
| Charges à payer | 62 448 | 61 785 |
| Autres comptes de régularisation | 18 112 | 20 279 |
| Valeur au bilan | 242 403 | 225 356 |
(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.
(2) Les montants sont indiqués en net.
La Caisse Régionale Normandie-Seine ne détient pas de participations dans des coentreprises ou des entreprises associées au 31 décembre 2017.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | Variations de périmètre |
Augmentations (acquisitions) |
Diminutions (cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2017 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 4 434 | 828 | -620 | 4 642 | |||
| Amortissements et dépréciations | -1 178 | -215 | 231 | -1 162 | |||
| Valeur au bilan (1) | 3 256 | 0 | 613 | -389 | 0 | 0 | 3 480 |
(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | Variations de périmètre |
Augmentations (acquisitions) |
Diminutions (cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2016 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 3 137 | 1 319 | -22 | 4 434 | |||
| Amortissements et dépréciations | -1 047 | -150 | 19 | -1 178 | |||
| Valeur au bilan (1) | 2 090 | 0 | 1 169 | -3 | 0 | 0 | 3 256 |
(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | Variations de périmètre |
Augmentations (acquisitions, regroupements d'entreprises) |
Diminutions (cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2017 | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles d'exploitation | |||||||||
| Valeur brute | 217 750 | 23 923 | -7 269 | 234 404 | |||||
| Amortissements et dépréciations (1) | -118 957 | -11 127 | 6 977 | -123 107 | |||||
| Valeur au bilan | 98 793 | 0 | 12 796 | -292 | 0 | 0 | 111 297 | ||
| Immobilisations incorporelles | |||||||||
| Valeur brute | 725 | 25 | 750 | ||||||
| Amortissements et dépréciations | -711 | -31 | -742 | ||||||
| Valeur au bilan | 14 | 0 | 0 | -6 | 0 | 0 | 9 |
(1) Y compris amortissements sur immobilisations données en location simple.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | Variations de périmètre |
Augmentations (acquisitions, regroupements d'entreprises) |
Diminutions (cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2016 | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles d'exploitation | |||||||||
| Valeur brute | 216 221 | 18 123 | -16 594 | 217 750 | |||||
| Amortissements et dépréciations (1) | -122 577 | -9 927 | 13 547 | -118 957 | |||||
| Valeur au bilan | 93 644 | 0 | 8 196 | -3 047 | 0 | 0 | 98 793 | ||
| Immobilisations incorporelles | |||||||||
| Valeur brute | 2 179 | 72 | -1 526 | 725 | |||||
| Amortissements et dépréciations | -2 166 | -63 | 1 518 | -711 | |||||
| Valeur au bilan | 13 | 0 | 9 | -8 | 0 | 0 | 14 |
(1) Y compris amortissements sur immobilisations données en location simple.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2017 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Risques sur les produits épargne-logement | 17 356 | 9 | -4 518 | 12 847 | ||||
| Risques d'exécution des engagements par signature | 4 068 | 2 080 | -351 | -1 009 | 4 788 | |||
| Risques opérationnels | 3 363 | 616 | -1 427 | 2 552 | ||||
| Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) | 6 488 | 170 | -71 | -103 | -248 | 6 236 | ||
| Litiges divers | 1 064 | 482 | -664 | -174 | 708 | |||
| Participations | 0 | 0 | ||||||
| Restructurations | 0 | 0 | ||||||
| Autres risques | 6 935 | 7 908 | -2 190 | -1 511 | 11 142 | |||
| Total | 39 274 | 0 | 11 265 | -3 276 | -8 742 | 0 | -248 | 38 273 |
(1) Dont 4 974 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 3.7.4, dont 1 260 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2016 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Risques sur les produits épargne-logement | 12 296 | 5 060 | 17 356 | |||||
| Risques d'exécution des engagements par signature | 4 575 | 856 | -340 | -1 023 | 4 068 | |||
| Risques opérationnels | 3 370 | 1 407 | -946 | -468 | 3 363 | |||
| Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) | 4 081 | 275 | -73 | -130 | 2 335 | 6 488 | ||
| Litiges divers | 356 | 773 | -9 | -56 | 1 064 | |||
| Participations | 0 | 0 | ||||||
| Restructurations | 0 | 0 | ||||||
| Autres risques | 7 280 | 4 096 | -2 629 | -1 812 | 6 935 | |||
| Total | 31 958 | 0 | 12 467 | -3 997 | -3 489 | 0 | 2 335 | 39 274 |
(1) Dont 5 250 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 3.7.4, dont 1 236 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 323 783 | 1 093 628 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 929 806 | 523 359 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 943 629 | 424 380 |
| Total plans d'épargne-logement | 2 197 218 | 2 041 367 |
| Total comptes épargne-logement | 221 293 | 214 804 |
| Total Encours collectés au titre des contrats épargne logement |
2 418 511 | 2 256 171 |
L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.
Les encours de collecte, hors prime de l'Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2017 pour les données au 31 décembre 2017 et à fin novembre 2016 pour les données au 31 décembre 2016.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | 2 627 | 3 759 |
| Comptes épargne-logement | 11 415 | 16 772 |
| Total Encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement |
14 042 | 20 531 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 371 | 7 825 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 7 683 | 2 895 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 4 784 | 6 636 |
| Total plans d'épargne-logement | 12 838 | 17 356 |
| Total comptes épargne-logement | 9 | 0 |
| Total Provision au titre des contrats épargne-logement | 12 847 | 17 356 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | Dotations | Reprises | Autres mouvements |
31/12/2017 |
|---|---|---|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | 17 356 | -4 518 | 12 838 | ||
| Comptes épargne-logement | 9 | 9 | |||
| Total Provision au titre des contrats épargne-logement |
17 356 | 9 | -4 518 | 0 | 12 847 |
L'organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d'épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».
La Caisse Régionale Normandie-Seine est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.
Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) et de Certificats Coopératifs d'Associés (CCA).
Conformément aux dispositions de l'IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l'entité dispose d'un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.
La cession des parts sociales étant soumise à l'agrément du conseil d'administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.
Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.
A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l'actif net de la société dans la proportion du capital qu'ils représentent.
Les CCI sont émis au profit de titulaires n'ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables.
Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées.
| Répartition du capital de la Caisse régionale | Nombre de titres au 01/01/2017 |
Nombre de titres émis |
Nombre de titres remboursés |
Nombre de titres au 31/12/2017 |
|---|---|---|---|---|
| Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) | 1 053 618 | 0 | 0 | 1 053 618 |
| Dont part du Public | 1 048 962 | 1 049 592 | ||
| Dont part Sacam Mutualisation | 0 | 0 | ||
| Dont part autodétenue | 4 656 | 4 026 | ||
| Certificats Coopératifs d'associés (CCA) | 1 513 954 | 0 | 0 | 1 513 954 |
| Dont part du Public | ||||
| Dont part Crédit Agricole S.A. | 0 | 0 | ||
| Dont part Sacam Mutualisation | 1 513 954 | 1 513 954 | ||
| Parts sociales | 3 488 244 | 1 | 1 | 3 488 244 |
| Dont 71 Caisses Locales | 3 484 171 | 3 484 171 | ||
| Dont 20 administrateurs de la CR | 20 | 1 | 1 | 20 |
| Dont Crédit Agricole S.A. | 0 | 0 | ||
| Dont Sacam Mutualisation | 1 | 1 | ||
| Dont Autres | 4 052 | 4 052 | ||
| Total | 6 055 816 | 1 | 1 | 6 055 816 |
La valeur nominale des titres est de 15,25 euros et le montant total du capital est de 92 351 milliers d'euros
Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires de l'entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires par le nombre moyen d'actions ordinaires en circulation.
Ainsi qu'il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale Normandie-Seine sont composés de parts sociales, de CCI (le cas échéant) et de CCA.
Conformément aux dispositions de l'article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale à la moyenne, sur les trois années civiles précédant la date de l'Assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées, majorée de deux points publié par le ministre chargé de l'économie.
La rémunération des CCI et CCA est quant à elle fixée annuellement par l'Assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.
Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu'aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.
Le plafond de rémunération des parts sociales émises par les coopératives correspond à la moyenne du TMO, sur les 3 dernières années civiles précédant la date de l'Assemblée Générale annuelle, majorée de 200 points de base (loi « Sapin 2 » du 9 décembre 2016).
| Année de rattachement du |
Aux CCI | Aux CCA | Par Part Sociale |
|
|---|---|---|---|---|
| dividende | Montant Net |
Montant Net |
||
| 2014 | 5 601 | 8 069 | 1 005 | |
| 2015 | 5 767 | 8 312 | 569 | |
| 2016 | 5 784 | 8 312 | 931 | |
| Prévu 2017 | 5 416 | 7 782 | 984 |
L'affectation du résultat, la fixation et la mise en paiement du dividende 2017 sont proposées dans la projet de résolutions présentées par le Conseil d'Administration à l'Assemblée Générale de la Caisse Régionale Normandie Seine du 22 mars 2018.
Le texte de la résolution est le suivant :
| Soit un résultat affecté de : | 103 700 067,32 € |
|---|---|
| C – Réserves facultatives | 22 379 656,60 € |
| B – Réserve légale | 67 138 969,80 € |
| - aux certificats coopératifs d'associés (CCA) |
7 781 723,56 € |
| - aux certificats coopératifs d'investissement (CCI) |
5 415 596,52 € |
| - aux parts sociales à hauteur de |
984 120,84 € |
| A – Distribution d'intérêts : | |
| Affectations : | |
| Soit un résultat à affecter de : | 103 700 067,32 € |
| Report à nouveau créditeur : | 19 956,15 € |
| Bénéfice net de l'exercice : | 103 680 111,17 € |
La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d'échéance contractuelle.
L'échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.
Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminée ».
| 31/12/2017 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| ≤ 3 mois | > 3 mois | > 1 an | > 5 ans | Indéterminée | Total | |
| (en milliers d'euros) | à ≤ 1 an | à ≤ 5 ans | ||||
| Caisse, banques centrales | 78 417 | 78 417 | ||||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 74 | 31 | 1 131 | 1 058 | 2 294 | |
| Instruments dérivés de couverture | 476 | 5 080 | 2 342 | 7 898 | ||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 1 604 | 5 404 | 313 583 | 1 245 602 | 1 566 193 | |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 356 542 | 183 265 | 232 819 | 279 394 | 1 052 020 | |
| Prêts et créances sur la clientèle | 625 931 | 1 152 726 | 3 916 619 | 5 925 917 | 19 186 | 11 640 379 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 9 288 | 9 288 | ||||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 14 336 | 43 985 | 263 179 | 120 110 | 441 610 | |
| Total Actifs financiers par échéance | 1 075 776 | 1 381 611 | 4 424 232 | 6 642 404 | 1 274 076 | 14 798 099 |
| Banques centrales | 0 | |||||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 74 | 31 | 3 588 | 1 374 | 5 067 | |
| Instruments dérivés de couverture | 288 | 1 883 | 12 063 | 53 512 | 67 746 | |
| Dettes envers les établissements de crédit | 732 979 | 1 654 599 | 3 974 015 | 1 066 942 | 7 428 535 | |
| Dettes envers la clientèle | 3 593 833 | 114 477 | 471 375 | 154 | 4 179 839 | |
| Dettes représentées par un titre | 288 256 | 858 920 | 69 500 | 22 563 | 1 239 239 | |
| Dettes subordonnées | 0 | |||||
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 2 810 | 2 810 | ||||
| Total Passifs financiers par échéance | 4 615 430 | 2 629 910 | 4 530 541 | 1 144 545 | 2 810 | 12 923 236 |
| 31/12/2016 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| ≤ 3 mois | > 3 mois | > 1 an | > 5 ans | Indéterminée | Total | |
| (en milliers d'euros) | à ≤ 1 an | à ≤ 5 ans | ||||
| Caisse, banques centrales | 65 474 | 65 474 | ||||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 27 | 37 | 2 062 | 1 513 | 3 639 | |
| Instruments dérivés de couverture | 2 013 | 4 798 | 932 | 7 743 | ||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 2 930 | 7 334 | 7 165 | 308 825 | 1 209 876 | 1 536 130 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 181 264 | 13 753 | 250 451 | 365 129 | 810 597 | |
| Prêts et créances sur la clientèle | 660 521 | 1 045 301 | 3 597 016 | 5 150 559 | 19 322 | 10 472 719 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 22 136 | 22 136 | ||||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 11 433 | 35 909 | 251 387 | 96 173 | 394 902 | |
| Total Actifs financiers par échéance | 921 649 | 1 104 347 | 4 112 879 | 5 923 131 | 1 251 334 | 13 313 340 |
| Banques centrales | 0 | |||||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 27 | 37 | 5 056 | 2 063 | 7 183 | |
| Instruments dérivés de couverture | 360 | 1 829 | 23 076 | 65 610 | 90 875 | |
| Dettes envers les établissements de crédit | 1 009 541 | 2 068 089 | 3 280 558 | 1 082 983 | 7 441 171 | |
| Dettes envers la clientèle | 3 202 682 | 175 135 | 475 687 | 196 | 3 853 700 | |
| Dettes représentées par un titre | 11 | 207 369 | 920 | 208 300 | ||
| Dettes subordonnées | 0 | |||||
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 6 220 | 6 220 | ||||
| Total Passifs financiers par échéance | 4 212 621 | 2 452 459 | 3 785 297 | 1 150 852 | 6 220 | 11 607 449 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Salaires et traitements (1) | 70 706 | 66 913 |
| Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) | 7 940 | 7 609 |
| Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) | 2 245 | 1 856 |
| Autres charges sociales | 23 642 | 22 639 |
| Intéressement et participation | 11 848 | 13 950 |
| Impôts et taxes sur rémunération | 14 046 | 14 459 |
| Total Charges de personnel | 130 427 | 127 426 |
(1) Dont médailles du travail pour 24 milliers d'euros au 31 décembre 2017 contre 99 milliers d'euros au 31 décembre 2016.
Suite à la mise en place du Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (conformément à l'article 244 quater C du Code général des impôts, applicable à compter du 1er janvier 2013), la Caisse Régionale Normandie-Seine a constaté en déduction de ses charges de frais de personnel, au niveau de la rubrique « Charges sociales » un montant de 3 151 milliers d'euros au 31 décembre 2017.
Au titre de l'exercice écoulé et depuis l'exercice 2013 un montant de 12 402 milliers d'euros a été accordé à la Caisse Régionale de Crédit Agricole au titre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi.
Les dépenses éligibles au CICE pour 2017 et engagées au 31 décembre 2017 s'élèvent à 7 609 milliers d'euros :
1 766 milliers d'euros pour les investissements de Sécurité et d'innovations
2 557 milliers d'euros pour les investissements Façade & CVC (Chauffage, Ventilation, Climatisation)
| Effectifs | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| France | 1 885 | 1 836 |
| Etranger | ||
| Total | 1 885 | 1 836 |
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Zone euros |
Toutes zones |
| Dette actuarielle au 31/12/N-1 | 29 684 | 26 791 |
| Ecart de change | ||
| Coût des services rendus sur l'exercice | 2 107 | 1 763 |
| Coût financier | 406 | 535 |
| Cotisations employés | ||
| Modifications, réductions et liquidations de régime | ||
| Variation de périmètre | -14 | -95 |
| Prestations versées (obligatoire) | -1 804 | -1 844 |
| Taxes, charges administratives et primes | ||
| (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses démographiques | 86 | 186 |
| (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses financières | 115 | 2 348 |
| Dette actuarielle au 31/12/N | 30 580 | 29 684 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Zone euros |
Toutes zones |
| Coût des services | 2 107 | 1 763 |
| Charge/produit d'intérêt net | ||
| Impact en compte de résultat au 31/12/N | 2 107 | 1 763 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| Zone | Toutes | |
| (en milliers d'euros) | euros | zones |
| Réévaluation du passif (de l'actif) net | ||
| Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables au 31/12/N-1 |
9 198 | 6 657 |
| Ecart de change Gains/(pertes) actuariels sur l'actif |
22 | 7 |
| Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques | -11 | 186 |
| Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières Ajustement de la limitation d'actifs |
115 | 2 348 |
| Total des éléments reconnus immédiatement en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres au 31/12/N |
9 324 | 9 198 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Zone euros |
Toutes zones |
| Juste valeur des actifs au 31/12/N-1 | 24 434 | 23 848 |
| Ecart de change | ||
| Intérêt sur l'actif (produit) | 315 | 485 |
| Gains/(pertes) actuariels | 75 | -7 |
| Cotisations payées par l'employeur | 2 600 | 2 047 |
| Cotisations payées par les employés | ||
| Modifications, réductions et liquidations de régime | ||
| Variation de périmètre | -14 | -95 |
| Taxes, charges administratives et primes | ||
| Prestations payées par le fonds | -1 804 | -1 844 |
| Juste valeur des actifs au 31/12/N | 25 606 | 24 434 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Zone euros |
Toutes zones |
| Dette actuarielle fin de période | 30 580 | 29 684 |
| Impact de la limitation d'actifs | ||
| Juste valeur des actifs fin de période | -25 606 | -24 434 |
| Position nette (passif) / actif fin de période | 4 974 | 5 250 |
| 31/12/201 7 |
31/12/201 6 |
|
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Zone euro | Zone euro |
| Taux d'actualisation | 1,38% | 1,37% |
| Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement |
||
| Taux attendus d'augmentation des salaires | 1,38% | 1,37% |
| Taux d'évolution des coûts médicaux | ||
| Autres (à détailler) |
Les actifs des régimes sont constitués de polices d'assurances éligibles souscrites auprès des compagnies d'assurances PREDICA et ADICAM.
Les calculs ont été réalisés avec un taux moyen d'actualisation de 1,38 %.
Au 31 décembre 2017, les taux de sensibilité dépendent du type de régime de retraite octroyée à une population donnée.
Ainsi, au 31 décembre 2017, la Caisse Régionale Normandie-Seine est exposée comme suit :
| Hypothèses actuarielles utilisées (en %) |
+50 bp | -50 bp |
|---|---|---|
| Salariés | -6,40% | 7,09% |
| Fomugei | -0,90% | 0,90% |
| Cadres de direction | -4,35% | 4,62% |
| Autres | -3,05% | 3,24% |
Le Compte Personnel de Formation (CPF), qui remplace le Droit Individuel à la Formation (DIF) depuis le 1er janvier 2015, a fait l'objet d'un accord d'entreprise sur la Formation Professionnelle le 19/11/2015.
Nous avons enregistré plus de 1 000 demandes d'actions éligibles au CPF, qui se sont concrétisées en actions de formation depuis lors, ce qui représente 31 370 heures de formation (plus de 4 000 jours).
Tout salarié à qui la médaille d'honneur agricole a été officiellement décernée, a droit, s'il compte au moins cinq ans de service au Crédit Agricole, à une prime d'une valeur égale à 872 euros et un chèque cadeau d'une valeur de 50 euros.
Le bénéfice de cette prime est attribuée à l'occasion de l'obtention de chacune des médailles, ces dernières étant attribuées dans les conditions précisées par le décret n°84-591 du 04 Juillet 1984 du ministère chargé de l'agriculture, modifié par le décret n°2000-1015 du 17 octobre 2000. Les provisions constituées par la Caisse Régionale Normandie-Seine au titre de ces engagements sociaux s'élèvent à 1 260 milliers d'euros à la fin de l'exercice 2017.
Les indemnités de fin de carrière ne sont plus provisionnées dans les comptes de la Caisse Régionale Normandie-Seine. La Caisse Régionale passe par Prédica qui procède aux appels de fonds une fois par an en fin d'année. Lorsque l'évènement (départ à la retraite) intervient, la Caisse Régionale Normandie-Seine demande à Prédica le déblocage des fonds à destination du salarié qui part en retraite.
Les provisions constituées par la Caisse Régionale Normandie-Seine au titre de ces engagements sociaux s'élèvent à 4 974 milliers d'euros à la fin de l'exercice 2017.
La Caisse Régionale Normandie-Seine n'a pas de paiement à base d'actions.
Le montant global des rémunérations alloué pendant l'exercice à l'ensemble des membres des organes de direction s'élève à 1 516 milliers d'euros (net versé).
Le montant global des crédits réalisés pour le compte des cadres de direction est de 1 120 milliers d'euros.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | |||
| Engagements donnés | |||
| Engagements de financement | 1 335 071 | 1 321 111 | |
| Engagements en faveur des établissements de crédit | 1 480 | 4 347 | |
| Engagements en faveur de la clientèle | 1 333 591 | 1 316 764 | |
| . Ouverture de crédits confirmés | 747 312 | 827 865 | |
| - Ouverture de crédits documentaires | 5 665 | 12 252 | |
| - Autres ouvertures de crédits confirmés | 741 647 | 815 613 | |
| . Autres engagements en faveur de la clientèle | 586 279 | 488 899 | |
| Engagements de garantie | 637 118 | 445 441 | |
| Engagements d'ordre d'établissement de crédit | 231 472 | 231 472 | |
| . Confirmations d'ouverture de crédits documentaires | |||
| . Autres garanties (1) | 231 472 | 231 472 | |
| Engagements d'ordre de la clientèle | 405 646 | 213 969 | |
| . Cautions immobilières | 31 999 | 28 293 | |
| . Autres garanties d'ordre de la clientèle | 373 647 | 185 676 | |
| Engagements reçus | |||
| Engagements de financement | 51 833 | 71 351 | |
| Engagements reçus des établissements de crédit | 51 833 | 71 351 | |
| Engagements reçus de la clientèle | |||
| Engagements de garantie | 4 491 707 | 3 762 544 | |
| Engagements reçus des établissements de crédit | 618 920 | 499 341 | |
| Engagements reçus de la clientèle | 3 872 787 | 3 263 203 | |
| . Garanties reçues des administrations publiques et assimilées | 252 189 | 249 661 | |
| . Autres garanties reçues | 3 620 598 | 3 013 542 |
(1) Engagements donnés de garantie d'ordre d'établissements de crédit – Autres garanties : dont 231 472 milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance) mise en place le 1er juillet 2016.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) |
||
| Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) |
2 778 152 | 2 830 565 |
| Titres prêtés Dépôts de garantie sur opérations de marché Autres dépôts de garantie |
||
| Titres et valeurs donnés en pension | 181 960 | 92 |
| Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie |
2 960 112 | 2 830 657 |
| Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie | ||
| Autres dépôts de garantie | ||
| Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés |
||
| Titres empruntés | ||
| Titres et valeurs reçus en pension | 80 117 | |
| Titres vendus à découvert | ||
| Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés |
80 117 | 0 |
Au 31 décembre 2017 la Caisse Régionale Normandie-Seine a utilisé les titres souscrits auprès du FCT Crédit Agricole Habitat 2015 comme dispositif de refinancement en effectuant des opérations simultannées :
Au cours de l'année 2017, la Caisse Régionale Normandie-Seine a apporté 2 778 146 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 2 830 547 milliers d'euros en 2016. La Caisse Régionale Normandie-Seine conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.
En particulier, la Caisse Régionale Normandie-Seine a apporté :
1 648 935 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 460 758 milliers d'euros en 2016;
186 136 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 211 092 milliers d'euros en 2016;
943 075 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 158 696 milliers d'euros en 2016.
Comme les exercices précédents, La Caisse Régionale Normandie-Seine n'a pas opéré en 2017 de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS 39 adopté par l'Union européenne le 15 octobre 2008.
La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des participants de marché à la date d'évaluation.
La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion "d'exit price").
Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d'arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d'autres périodes en raison de l'évolution des conditions de marché ou d'autres facteurs.
Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d'hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique.
Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.
La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d'observabilité des données d'entrée utilisées dans l'évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.
Le niveau 1 de la hiérarchie s'applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif.
Le niveau 2 de la hiérarchie s'applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s'agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.
Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n'existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s'agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.
Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s'agit notamment :
Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31 décembre 2017 |
Juste valeur au 31 décembre 2017 |
Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan | |||||
| Prêts et créances | 12 692 399 | 13 124 054 | 0 | 1 081 906 | 12 042 148 |
| Créances sur les établissements de crédit | 1 052 020 | 1 048 025 | 0 | 994 402 | 53 623 |
| Comptes ordinaires et prêts JJ | 291 464 | 291 464 | 288 700 | 2 764 | |
| Comptes et prêts à terme | 679 011 | 675 125 | 624 266 | 50 859 | |
| Valeurs reçues en pension | |||||
| Titres reçus en pension livrée | 80 226 | 80 117 | 80 117 | ||
| Prêts subordonnés | 1 319 | 1 319 | 1 319 | ||
| Titres non cotés sur un marché actif | |||||
| Autres prêts et créances | |||||
| Créances sur la clientèle | 11 640 379 | 12 076 029 | 0 | 87 504 | 11 988 525 |
| Créances commerciales | 12 247 | 15 901 | 15 901 | ||
| Autres concours à la clientèle | 11 571 543 | 11 988 525 | 11 988 525 | ||
| Titres reçus en pension livrée | |||||
| Prêts subordonnés | |||||
| Titres non cotés sur un marché actif | 3 173 | 3 157 | 3 157 | ||
| Créances nées d'opérations d'assurance directe | |||||
| Créances nées d'opérations de réassurance | |||||
| Avances en comptes courants d'associés | 19 615 | 19 512 | 19 512 | ||
| Comptes ordinaires débiteurs | 33 801 | 48 934 | 48 934 | ||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 441 610 | 452 592 | 395 444 | 57 148 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 64 268 | 66 247 | 66 247 | ||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 377 342 | 386 345 | 329 197 | 57 148 | |
| Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée | 13 134 009 | 13 576 646 | 395 444 | 1 139 054 | 12 042 148 |
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31 décembre 2016 |
Juste valeur au 31 décembre 2016 |
Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan | |||||
| Prêts et créances | 11 283 316 | 12 074 021 | 0 | 845 086 | 11 228 935 |
| Créances sur les établissements de crédit | 810 597 | 807 279 | 0 | 749 755 | 57 524 |
| Comptes ordinaires et prêts JJ | 118 144 | 118 144 | 114 479 | 3 665 | |
| Comptes et prêts à terme | 690 252 | 687 007 | 633 148 | 53 859 | |
| Valeurs reçues en pension | |||||
| Titres reçus en pension livrée | 73 | ||||
| Prêts subordonnés | 2 128 | 2 128 | 2 128 | ||
| Titres non cotés sur un marché actif | |||||
| Autres prêts et créances | |||||
| Créances sur la clientèle | 10 472 719 | 11 266 742 | 0 | 95 331 | 11 171 411 |
| Créances commerciales | 12 144 | 15 422 | 15 422 | ||
| Autres concours à la clientèle | 10 397 029 | 11 171 411 | 11 171 411 | ||
| Titres reçus en pension livrée | |||||
| Prêts subordonnés | |||||
| Titres non cotés sur un marché actif | 3 180 | 3 157 | 3 157 | ||
| Créances nées d'opérations d'assurance directe | |||||
| Créances nées d'opérations de réassurance | |||||
| Avances en comptes courants d'associés | 19 997 | 20 003 | 20 003 | ||
| Comptes ordinaires débiteurs | 40 369 | 56 749 | 56 749 | ||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 394 902 | 410 134 | 358 697 | 51 437 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 58 976 | 62 016 | 62 016 | ||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 335 926 | 348 118 | 296 681 | 51 437 | |
| Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée | 11 678 218 | 12 484 155 | 358 697 | 896 523 | 11 228 935 |
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31 décembre 2017 |
Juste valeur au 31 décembre 2017 |
Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan | |||||
| Dettes envers les établissements de crédit | 7 428 535 | 7 426 392 | 0 | 7 426 392 | 0 |
| Comptes ordinaires et emprunts JJ | 416 | 313 | 313 | ||
| Comptes et emprunts à terme | 7 246 159 | 7 244 376 | 7 244 376 | ||
| Valeurs données en pension | |||||
| Titres donnés en pension livrée | 181 960 | 181 703 | 181 703 | ||
| Dettes envers la clientèle | 4 179 839 | 4 172 347 | 0 | 4 100 105 | 72 242 |
| Comptes ordinaires créditeurs | 3 236 011 | 3 235 973 | 3 235 973 | ||
| Comptes d'épargne à régime spécial | 72 242 | 72 242 | 72 242 | ||
| Autres dettes envers la clientèle | 871 586 | 864 132 | 864 132 | ||
| Titres donnés en pension livrée | |||||
| Dettes nées d'opérations d'assurance directe | |||||
| Dettes nées d'opérations de réassurance | |||||
| Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et | |||||
| rétrocessionnaires en représentation d'engagements | |||||
| techniques | |||||
| Dettes représentées par un titre | 1 239 239 | 1 241 268 | 22 563 | 1 218 705 | |
| Dettes subordonnées | |||||
| Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée | 12 847 613 | 12 840 007 | 22 563 | 12 745 202 | 72 242 |
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31 décembre 2016 |
Juste valeur au 31 décembre 2016 |
Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan | |||||
| Dettes envers les établissements de crédit | 7 441 171 | 7 438 795 | 0 | 7 438 795 | 0 |
| Comptes ordinaires et emprunts JJ Comptes et emprunts à terme |
332 7 440 747 |
246 7 438 549 |
246 7 438 549 |
||
| Valeurs données en pension | |||||
| Titres donnés en pension livrée | 92 | ||||
| Dettes envers la clientèle | 3 853 700 | 3 845 565 | 0 | 3 776 968 | 68 597 |
| Comptes ordinaires créditeurs | 2 855 371 | 2 855 364 | 2 855 364 | ||
| Comptes d'épargne à régime spécial | 68 597 | 68 597 | 68 597 | ||
| Autres dettes envers la clientèle | 929 732 | 921 604 | 921 604 | ||
| Titres donnés en pension livrée | |||||
| Dettes nées d'opérations d'assurance directe | |||||
| Dettes nées d'opérations de réassurance Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et |
|||||
| rétrocessionnaires en représentation d'engagements | |||||
| techniques | |||||
| Dettes représentées par un titre | 208 300 | 209 465 | 209 465 | ||
| Dettes subordonnées | |||||
| Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée | 11 503 171 | 11 493 825 | 0 | 11 425 228 | 68 597 |
L'ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d'expositions futures des transactions déduction faite d'éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers.
L'ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d'expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers.
Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. La probabilité de défaut est en priorité directement déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu'ils sont jugés suffisamment liquides.
Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 2 294 | 0 | 2 294 | 0 |
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | |||
| Créances sur la clientèle | 0 | |||
| Titres reçus en pension livrée | 0 | |||
| Valeurs reçues en pension | 0 | |||
| Titres détenus à des fins de transaction | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 0 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 0 | |||
| Actions et autres titres à revenu variable | 0 | |||
| Instruments dérivés | 2 294 | 2 294 | ||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | |||
| Créances sur la clientèle | 0 | |||
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | 0 | |||
| Valeurs reçues en pension | 0 | |||
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 0 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 0 | |||
| Actions et autres titres à revenu variable | 0 | |||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 1 566 193 | 68 989 | 1 497 204 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 0 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 364 932 | 50 614 | 314 318 | |
| Actions et autres titres à revenu variable (1) | 1 201 261 | 18 375 | 1 182 886 | |
| Créances disponibles à la vente | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 7 898 | 7 898 | ||
| Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur | 1 576 385 | 68 989 | 1 507 396 | 0 |
| Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés | ||||
| actifs pour des instruments identiques | ||||
| Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des | ||||
| données observables | ||||
| Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des | ||||
| données non observables | ||||
| Total des transferts vers chacun des niveaux | 0 | 0 | 0 |
(1) Y compris 469 690 milliers d'euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l'actif de la note 3.1.3 "Principes et méthodes comptables").
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 3 639 | 0 | 3 639 | 0 |
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | |||
| Créances sur la clientèle | 0 | |||
| Titres reçus en pension livrée | 0 | |||
| Valeurs reçues en pension | 0 | |||
| Titres détenus à des fins de transaction | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 0 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 0 | |||
| Actions et autres titres à revenu variable | 0 | |||
| Instruments dérivés | 3 639 | 3 639 | ||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | |||
| Créances sur la clientèle | 0 | |||
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | 0 | |||
| Valeurs reçues en pension | 0 | |||
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 0 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 0 | |||
| Actions et autres titres à revenu variable | 0 | |||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 1 536 129 | 57 479 | 1 478 650 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 0 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 368 396 | 50 805 | 317 591 | |
| Actions et autres titres à revenu variable (1) | 1 167 733 | 6 674 | 1 161 059 | |
| Créances disponibles à la vente | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 7 743 | 7 743 | ||
| Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur | 1 547 511 | 57 479 | 1 490 032 | 0 |
| Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés | ||||
| actifs pour des instruments identiques | ||||
| Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des | ||||
| données observables | ||||
| Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des | ||||
| données non observables | ||||
| Total des transferts vers chacun des niveaux | 0 | 0 | 0 | |
(1) Y compris 469 690 milliers d'euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l'actif note 1.3 "Principes et méthodes comptables").
| (en milliers d'euros) | 31/12/2017 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 5 067 | 0 | 5 067 | 0 |
| Titres vendus à découvert | 0 | |||
| Titres donnés en pension livrée | 0 | |||
| Dettes représentées par un titre | 0 | |||
| Dettes envers les établissements de crédit | 0 | |||
| Dettes envers la clientèle | 0 | |||
| Instruments dérivés | 5 067 | 5 067 | ||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 67 746 | 67 746 | ||
| Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur | 72 813 | 0 | 72 813 | 0 |
| Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques |
||||
| Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des | ||||
| données observables | ||||
| Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des | ||||
| données non observables | ||||
| Total des transferts vers chacun des niveaux | 0 | 0 | 0 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 7 183 | 0 | 7 183 | 0 |
| Titres vendus à découvert | 0 | |||
| Titres donnés en pension livrée | 0 | |||
| Dettes représentées par un titre | 0 | |||
| Dettes envers les établissements de crédit | 0 | |||
| Dettes envers la clientèle | 0 | |||
| Instruments dérivés | 7 183 | 7 183 | ||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 90 875 | 90 875 | ||
| Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur | 98 058 | 0 | 98 058 | 0 |
| Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des |
||||
| données non observables | ||||
| Total des transferts vers chacun des niveaux | 0 | 0 | 0 |
Des dispositions règlementaires, légales ou contractuelles peuvent limiter la capacité de la Caisse Régionale Normandie-Seine à avoir librement accès aux actifs de ses filiales et à régler les passifs de la Caisse Régionale Normandie-Seine .
La Caisse Régionale Normandie-Seine n'est soumise à aucune restriction sur ses entités contrôlées.
La Caisse Régionale Normandie-Seine n'a accordé aucun soutien financier à une ou plusieurs entités structurées consolidées ni au 31 décembre 2017 ni au 31 décembre 2016.
La Caisse Régionale Normandie-Seine possède un fonds dédié représenté par l'OPCVM Force Profile 20.
Cet OPCVM est détenu par la Caisse Régionale Normandie-Seine à hauteur de 99,74%. Il est donc consolidé par intégration globale.
En 2015 la Caisse Régionale Normandie-Seine a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2015, titrisation décrite au niveau de la note 1.3.2 « Informations relatives aux parties liées».
En 2017, la Caisse Régionale Normandie-Seine a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2017, titrisation décrite au niveau de la note 3.2 « Principales opérations de structure et événements significatifs de la période ».
Par conséquent, le périmètre de consolidation est composé de la Caisse Régionale, d'un fonds dédié représenté par l'OPCVM Force Profile 20 (code ISIN : FR0007044110) géré par la Société de gestion BFT (90, Boulevard Pasteur 75 015 PARIS), de sa filiale Normandie-Seine Foncière, de sa quote-part dans les FCT décrits ci-dessus et de 71 Caisses Locales.
| Nom de la Caisse Locale | Siège social | Présidents | |
|---|---|---|---|
| AUMALE | 2, Rue René Gicquel | 76390 AUMALE | François SELLIER |
| BEAUMESNIL | 22, Rue du Château | 27410 MESNIL EN OUCHE | Laurent CARPENTIER |
| BEAUMONT LE ROGER | 49, Rue Saint Nicolas | 27170 BEAUMONT LE ROGER | Pierre DAVOUST |
| BERNAY | Rue du COSNIER | 27300 BERNAY | Philippe DANNEELS |
| BEUZEVILLE | 97, Rue de VERDUN | 27210 BEUZEVILLE | Paquita SEBIRE |
| BOLBEC | 1, Place Félix FAURE | 76210 BOLBEC | Marie Agnès BARBARAY |
| BOSC LE HARD | 82, Rue du Grand TENDOS | 76850 BOSC LE HARD | Ghislaine DEHONDT-JEAN |
| BOURGTHEROULDE | Grande Rue | 27520 GRAND BOURGTHEROULDE | Benoît MASSELIN |
| BRETEUIL SUR ITON | 8, Rue Aristide BRIAND | 27160 BRETEUIL SUR ITON | Chantal VERMEULEN |
| BRIONNE | 15, Rue de la Soie | 27800 BRIONNE | Olivier MORIN |
| BROGLIE | 12, Rue Augustin FRESNEL | 27270 BROGLIE | Mathieu CHAMPION |
| BUCHY | 118, Route de FORGES | 76750 BUCHY | Sylvain LAMBERT |
| CAUDEBEC EN CAUX | Rue de la Vicomté | 76490 RIVES EN SEINE | Philippe LEPRINCE |
| CONCHES EN OUCHE | 30, Place CARNOT | 27190 CONCHES EN OUCHE | Christian ESPRIT |
| CORMEILLES | 1, Place du Général de GAULLE | 27260 CORMEILLES | Philippe DRUMARE |
| COTE D'ALBATRE | 39, Place Robert GABEL | 76450 CANY BARVILLE | Marcel CHEVALLIER |
| CRIQUETOT L'ESNEVAL | 6, Place du Général LECLERC | 76280 CRIQUETOT L'ESNEVAL | Gérard BARIL |
| DAMVILLE | 2, Place de la Halle | 27240 MESNILS SUR ITON | Lydie CIRON |
| DIEPPE | 200, Grande Rue | 76200 DIEPPE | Isabelle DUBUFRESNIL |
| DOUDEVILLE | 10, Rue de l'Hôtel de ville | 76560 DOUDEVILLE | Noël DUFOUR |
| DUCLAIR | 5, Rue de VERDUN | 76480 DUCLAIR | Denis PAINE |
| ECOS | 15, Rue de BRAY | 27630 VEXIN SUR EPTE | Denis CALLENS |
| ENVERMEU | 7, Place du Marché | 76630 ENVERMEU | Gérard LARCHEVEQUE |
| ETREPAGNY | 18, Rue du Maréchal FOCH | 27150 ETREPAGNY | Rémi RAYER |
| EU | 10, Place Guillaume le Conquérant | 76260 EU | Anne-Marie FRAMBOST |
| EVREUX | 14, Rue de GRENOBLE | 27000 EVREUX | Jean-Louis MAURICE |
| DES HAUTES FALAISES | 63 et 65 Rue Jacques HUET | 76400 FECAMP | Jean Marcel SIMON |
| FAUVILLE EN CAUX | 775, Rue Bernard THELU | 76640 TERRES DE CAUX | Fabienne MICHEL |
| FLEURY SUR ANDELLE | 20, Rue POUYER QUERTIER | 27380 FLEURY SUR ANDELLE | Arnaud GAMBU |
| FONTAINE-LUNERAY | 14, Rue du Général de GAULLE | 76810 LUNERAY | Michel DELAVIGNE |
| FORGES LES EAUX | 11, Place BREVIERE | 76440 FORGES LES EAUX | Francis BEAUFILS |
| FOUCARMONT- BLANGY | 14, Place des CATELIERS | 76340 FOUCARMONT | Chantal DALENCOURT |
| GAILLON | 25, Avenue du Maréchal LECLERC | 27600 GAILLON | Marie-Christine HERMENAULT |
| GISORS | 18, Rue du Général de GAULLE | 27140 GISORS | Esthelle BERNARDIN |
| GODERVILLE | 5, Place Godard des VAUX | 76110 GODERVILLE | Véronique TENIERE |
| GOURNAY EN BRAY | 17, Place Nationale | 76220 GOURNAY EN BRAY | Jean PIOCELLE |
| Nom de la Caisse Locale | Siège social | Présidents | ||
|---|---|---|---|---|
| GRAND QUEVILLY | 108, Avenue des Provinces | 76120 LE GRAND QUEVILLY | Hervé ADAM | |
| LE HAVRE | 29 à 33, Avenue René Coty | 76600 LE HAVRE | Yves CAPRON | |
| LES ANDELYS | 7, Place Nicolas POUSSIN | 27700 LES ANDELYS | Amaury LEVESQUE | |
| LILLEBONNE | 11, Place Général de GAULLE | 76170 LILLEBONNE | Paul GONCALVES | |
| LONDINIERES | 1, Rue du Maréchal LECLERC | 76660 LONDINIERES | Laurent CARPENTIER | |
| LONGUEVILLE / BACQUEVILLE | Rue Berthet BURLET | 76590 LONGUEVILLE SUR SCIE | Arnaud DECULTOT | |
| LOUVIERS | 1, Rue DELAMARE | 27400 LOUVIERS | Anne PELLERIN | |
| LYONS LA FORET | 4, Rue FROIDE | 27480 LYONS LA FORET | Pascal BEHAREL | |
| MESNIL ESNARD | 80, Route de PARIS | 76240 LE MESNIL ESNARD | Emmanuel GOSSE | |
| MONT ST AIGNAN | Centre Commercial des COQUETS | 76130 MONT ST AIGNAN | Jean-Pierre GIRARD | |
| MONTFORT SUR RISLE | 57, Rue Saint Pierre | 27290 MONTFORT SUR RISLE | Didier BLUET | |
| MONTIVILLIERS | 9, Rue René COTY | 76290 MONTIVILLIERS | Pascal VIMBERT | |
| NEUFCHATEL EN BRAY | 9, Grande Rue NOTRE DAME | 76270 NEUFCHATEL EN BRAY | Jacques HUET | |
| NONANCOURT | 18, Place Aristide BRIAND | 27320 NONANCOURT | Arnaud MASSELIN | |
| PACY SUR EURE | 93, Rue ISAMBARD | 27120 PACY S/ EURE | Jean-Pierre BASILLAIS | |
| PAVILLY | 22, Rue Jean MAILLARD | 76570 PAVILLY | Dorothée VANDENBULCKE | |
| PAYS D'ELBEUF | 50, Rue des Martyrs | 76500 ELBEUF | Régis CAVILLON | |
| PLATEAU DU NEUBOURG | 38, Rue de la République | 27110 LE NEUBOURG | Jean-Marc LEROY | |
| PONT AUDEMER | 2, Rue du Maréchal LECLERC | 27500 PONT AUDEMER | Pierre RIOU | |
| PONT DE L'ARCHE | 3, Rue Alphonse SAMAIN | 27340 PONT DE L'ARCHE | Jean-Félix ANDRÉ | |
| ROUEN | 37, Rue Jeanne d'ARC | 76000 ROUEN | Joël HEBINCK | |
| ROUTOT / BOURG ACHARD | 19, Rue du Docteur Colignon | 27350 ROUTOT | Dominique LETELLIER | |
| RUGLES | 2, Rue des Forges | 27250 RUGLES | Patrick BAUGUIN | |
| RY | 33, Grande Rue | 76116 RY | Grégoire DEMARES | |
| SAINT ANDRE DE L'EURE | 23, Rue du Chanoine BOULOGNE | 27220 SAINT ANDRE DE L'EURE | Laurence ALBERT | |
| SAINT GEORGES DU VIEVRE | 16, Rue de l'Eglise | 27450 SAINT GEORGES DU VIEVRE | Etienne LEROUX | |
| SAINT ROMAIN DE COLBOSC | 1, Avenue du Général de GAULLE | 76430 SAINT ROMAIN DE COLBOSC | Michel SAVALLE | |
| SAINT SAENS | 3, Place MAINTENON | 76680 SAINT SAENS | Valérie HEMMEN | |
| SOTTEVILLE LES ROUEN | 36, Place de l'Hôtel de Ville | 76300 SOTTEVILLE LES ROUEN | Daniel CASSANDRE | |
| THIBERVILLE | 36, Rue de BERNAY | 27230 THIBERVILLE | Arnaud GUICHARD | |
| TÔTES-AUFFAY | 8, Rue Guy de MAUPASSANT | 76890 TOTES | Agnès RUETTE | |
| VERNEUIL SUR AVRE | 408, Rue de LA MADELEINE | 27130 VERNEUIL D'AVRE ET D'ITON | Arnaud VANDENBULCKE | |
| VERNON | 2, bis, Place d'EVREUX | 27200 VERNON | Patricia GAVELLE | |
| YERVILLE | 2, Rue Maître HALLEY | 76760 YERVILLE | Éric GRENET | |
| YVETOT | 29, LE MAIL | 76190 YVETOT | Marie-Dominique BASILE |
Au 31/12/2017, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2017) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d'une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales le 23 février 2017. Cette transaction est le premier RMBS français placé dans le marché par le Groupe.
Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les 39 Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2017 » pour un montant de 1 milliard d'euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès de 37 investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales).
Au 31 décembre 2017, la Caisse Régionale Normandie-Seine ayant participé à l'opération de titrisation a consolidé sa quote-part (analyse par silo), le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu'il a cédées au FCT.
Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d'une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement
Au 31 décembre 2017, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20 % sont présentées dans les notes 1.3.2 et 3.1.4.1.
Les entités sont présentées dans le tableau ci-dessous :
| Entités non consolidées | Siège | % d'intérêt | Motif d'exclusion du périmètre de consolidation |
|
|---|---|---|---|---|
| social | 31/12/2017 | |||
| CITE DE L'AGRICULTURE | FRANCE | 37 | Entité non significative | |
| SAS NORMANDIE SEINE IMMOBILIER | FRANCE | 100 | Difficultés opérationnelles | |
| SAS LE VILLAGE BY CA ROUEN VALLEE DE SEINE | FRANCE | 100 | Entité non significative |
Les titres de participation représentant une fraction du capital supérieure ou égale à 10 % n'entrant pas dans le périmètre de consolidation sont présentés dans le tableau ci-dessous :
| Entités non consolidées Siège social |
% d'intérêt | Montant des |
Résultat du dernier |
|
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | capitaux propres |
exercice | ||
| OFFICE DE TOURISME ETRETAT (EX ETRETAT PROMOTION) | FRANCE | 19 | 65 | 6 |
| SICA HABITAT RURAL SEINE MARITIME | FRANCE | 17 | -75 | -76 |
| LE HAVRE TERMINAL TRIMODAL | FRANCE | 26 | 1 191 | -281 |
| CA GRAND OUEST CAPITAL AMORCAGE | FRANCE | 13 | 1 730 | -117 |
| CREDIT AGRICOLE INNOVE EN NORMANDIE | FRANCE | 50 | NC | NC |
| SAFER NORMANDIE | FRANCE | 19 | NC | NC |
Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l'entité ; c'est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d'accords contractuels.
Au 31 décembre 2017, la Caisse Régionale Normandie-Seine a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées (fonds de placement).
La Caisse Régionale Normandie-Seine a sponsorisé des entités structurées non consolidées dans lesquelles elle ne détient pas d'intérêts au 31 décembre 2017. La Caisse Régionale Normandie-Seine sponsorise une entité structurée uniquement dès lors que le nom d'une entité du groupe Crédit Agricole est associé au nom de l'entité structurée ou aux instruments financiers émis par elle.
Les revenus bruts sont constitués exclusivement des plus ou moins-values de cession d'entités sponsorisées dans lesquelles la Caisse Régionale Normandie-Seine ne détient plus d'intérêt au 31 décembre 2017 et s'élèvent à 782 milliers d'euros.
Les valeurs comptables d'actifs transférés aux entités structurées non consolidées sponsorisées au cours de l'exercice s'élèvent à 17 541 milliers d'euros.
Au 31 décembre 2017 et au 31 décembre 2016, l'implication de la Caisse Régionale Normandie-Seine dans des entités structurées non consolidées est présentée pour l'ensemble des familles d'entités structurées sponsorisées significatives pour la Caisse Régionale Normandie-Seine dans les tableaux ci-dessous :
| 31/12/2017 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Fonds de placement (1) | |||||
| Perte maximale | |||||
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette |
|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | |||||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | |||||
| Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances |
313 499 | 313 499 | 313 499 | ||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | |||||
| Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
313 499 | 313 499 | 0 | 313 499 | |
| Instruments de capitaux propres | |||||
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | |||||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | |||||
| Dettes | |||||
| Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
0 | 0 | 0 | 0 | |
| Engagements donnés Engagements de financement Engagements de garantie Autres Provisions sur risque d'exécution - Engagements par signature |
|||||
| Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
0 | 0 | 0 | ||
| Total bilan des entités structurées non consolidées | 33 201 681 | 33 201 681 |
(1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature du Crédit Agricole de Normandie-Seine. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.3.2 "Risque de marché". Il s'agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n'est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt.
| 31/12/2016 | ||||
|---|---|---|---|---|
| Fonds de placement (1) | ||||
| Perte maximale | ||||
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette |
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | ||||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ||||
| Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances |
308 326 | 308 326 | 308 326 | |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | ||||
| Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
308 326 | 308 326 | 0 | 308 326 |
| Instruments de capitaux propres | ||||
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | ||||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ||||
| Dettes | ||||
| Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
0 | 0 | 0 | 0 |
| Engagements donnés Engagements de financement Engagements de garantie Autres Provisions sur risque d'exécution - Engagements par signature |
||||
| Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
0 | 0 | 0 | |
| Total bilan des entités structurées non consolidées | 24 223 255 | 24 223 255 |
(1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature du Crédit Agricole de Normandie-Seine. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.3.2 "Risque de marché". Il s'agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n'est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt.
L'exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l'exception des dérivés de vente d'option et de credit default swap pour lesquels l'exposition correspond à l'actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market. L'exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan.
La Caisse Régionale Normandie-Seine n'a pas constaté d'événements postérieurs à la clôture.

(Code monétaire et financier, art. L. 621-18-3 ; Code de commerce, art. L. 225-37- art.L.225- 37-2 à art. L. 225-37-5)
- EXERCICE 2017-
(Code monétaire et financier, art. L. 621-18-3 ; Code de commerce, art. L. 225-37 art.L.225-37-2 à art. L. 225-37-5)
Mesdames, Messieurs les sociétaires,
En complément du rapport de gestion établi par le Conseil d'administration, nous vous rendons compte, dans le présent rapport, des conditions de préparation et d'organisation des travaux de ce dernier (I) ainsi que du tableau des délégations en matière d'augmentation de capital (II) et des modalités de participation aux assemblées générales (III) mis en place par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie Seine.
Les principes de gouvernance de la Caisse régionale résultent des articles du Code monétaire et financier propres aux Caisses de Crédit Agricole Mutuel et de la loi 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, telle que modifiée par la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l'Economie Sociale et Solidaire.
La Caisse régionale, du fait de son statut coopératif, ne peut appliquer dans son intégralité les principes de gouvernement d'entreprise issus du rapport AFEP-MEDEF en raison des spécificités tenant à leur organisation ainsi qu'à leur structure, liées au statut coopératif.
En effet, les Caisses régionales de Crédit Agricole Mutuel répondent à un corps de règles adapté à leur double statut de société coopérative et d'établissement de crédit et notamment :
A titre d'exemple :
A la suite de la décision de l'Assemblée générale du 23 mars 2017 et en application de celle-ci, le Conseil d'administration comprend 20 administrateurs, dont la durée du mandat est de quatre ans.
Il se renouvelle par quart chaque année.
Le conseil sortant se compose ainsi :
| Monsieur Gabriel BENARD | Dont le mandat expirera en 2018 |
|---|---|
| Monsieur Mathieu CHAMPION | Dont le mandat expirera en 2018 |
| Madame Isabelle DUBUFRESNIL | Dont le mandat expirera en 2018 |
| Madame Catherine LILLINI | Dont le mandat expirera en 2018 |
| Madame Anne PELLERIN | Dont le mandat expirera en 2018 |
| Monsieur Denis CALLENS | Dont le mandat expirera en 2019 |
| Madame Valérie HEMMEN | Dont le mandat expirera en 2019 |
| Madame Patricia GAVELLE | Dont le mandat expirera en 2019 |
| Monsieur Régis SAADI | Dont le mandat expirera en 2019 |
| Monsieur Christophe SYNAEVE | Dont le mandat expirera en 2019 |
| Madame Eve BRAUN | Dont le mandat expirera en 2020 |
| Monsieur Dominique DAVID | Dont le mandat expirera en 2020 |
| Madame Catherine DE WITASSE-THEZY | Dont le mandat expirera en 2020 |
| Monsieur Noël DUFOUR | Dont le mandat expirera en 2020 |
| Madame Chantal VERMEULEN | Dont le mandat expirera en 2020 |
| Monsieur Régis CAVILLON | Dont le mandat expirera en 2021 |
| Madame Aurélie CLUZEL | Dont le mandat expirera en 2021 |
| Monsieur Jean Marc LEROY | Dont le mandat expirera en 2021 |
| Monsieur Pascal LHEUREUX | Dont le mandat expirera en 2021 |
| Monsieur Jean Louis MAURICE | Dont le mandat expirera en 2021 |
Un bureau du Conseil se réunit préalablement aux réunions du Conseil d'administration. Il est composé des membres suivants :
Monsieur Pascal LHEUREUX en qualité de Président Monsieur Jean Louis MAURICE en qualité de 1er Vice-Président Madame Catherine LILLINI en qualité de 2ème Vice-Présidente Monsieur Denis CALLENS en qualité de 3ème Vice-Président Monsieur Mathieu CHAMPION en qualité de membre du bureau Madame Catherine DE WITASSE-THEZY en qualité de membre du bureau Madame Isabelle DUBUFRESNIL en qualité de membre du Bureau Monsieur SAADI Régis en qualité de membre du bureau
L'indépendance des administrateurs des Caisses régionales résulte de leur mode d'élection démocratique (élus par l'Assemblée générale, selon le principe un homme = une voix, des mandats courts de 4 ans avec un renouvellement par quart tous les ans), de leur qualité de sociétaire obligatoire (permet une convergence des intérêts : ils ont un intérêt commun à ce que leur société soit bien gérée) et de l'absence d'intérêt pécuniaire personnel au regard de la bonne marche de la société. En effet, dans les sociétés coopératives, les sociétaires même administrateurs n'ont aucun droit sur les réserves ni sur les résultats au-delà d'un intérêt légalement plafonné. Enfin, la fonction d'administrateur est bénévole (toute rémunération est légalement interdite par le Code monétaire et financier), ce qui démontre l'indépendance de ceux qui l'exercent.
| DEPARTS | RENOUVELLEMENTS | NOMINATIONS |
|---|---|---|
| Madame Anne HERON | Monsieur Régis CAVILLON | Madame Patricia GAVELLE |
| Madame Aurélie CLUZEL | ||
| Monsieur Jean Marc LEROY | ||
| Monsieur Pascal LHEUREUX | ||
| Monsieur Jean Louis MAURICE |
Bien que la loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011 modi fiant l'article L.225-37 du Code de commerce et relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d'administration et de surveillance, se limite aux sociétés ayant la forme de SA ou de SCA et ne s'applique donc pas à la Caisse régionale de Crédit Agricole mutuel de Normandie-Seine qui n'est ni une SA ni une SCA, celle-ci est sensible à la diversification de son Conseil d'administration lequel comprend neuf administratrices, la proportion des administrateurs de chaque sexe composant le Conseil n'étant pas inférieure à 40 %.
La Caisse régionale répond donc aux dispositions de la loi n°2011-103.
Afin d'éviter d'éventuels conflits d'intérêt, les statuts de la Caisse régionale encadrent les conditions de nomination des administrateurs, désignés parmi les élus sociétaires des caisses locales ou les personnes ayant vocation à le devenir et, définissent les règles d'inéligibilité à de telles fonctions.
Dans le même esprit, le Conseil d'administration de la Caisse régionale est informé chaque mois des engagements accordés aux administrateurs.
Enfin le règlement intérieur applicable au Conseil d'administration impose aux administrateurs de la Caisse régionale, de ne pas détenir plus de trois mandats d'administrateurs hors groupe Crédit agricole.
Ces règles sont conformes aux règles actuellement en vigueur.
Sur le plan déontologique, des règles ont été définies concernant les restrictions ou interdictions d'intervention des administrateurs et du Comité de Direction, notamment sur les certificats coopératifs d'investissement émis par la Caisse régionale, sur les actions émises par Crédit Agricole S.A et sur les titres de sociétés cotées (ou filiales) clientes de la Caisse régionale.
Cette règlementation interne intègre également les obligations de déclarations devant être effectuées par les administrateurs et le comité de Direction auprès de l'AMF, sur les opérations dépassant un cumul annuel de 20.000 €, que celles-ci aient été réalisées sur les CCI émis par la Caisse régionale et/ou les actions émises par Crédit Agricole SA.
Le rappel des règles est effectué chaque année par le Responsable du service Conformité de la Caisse régionale, lequel suit également leur application.
Les membres du Conseil d'administration ainsi que ceux de la Direction générale respectent ces règles en vigueur dans l'entreprise et s'engagent à s'abstenir d'intervenir, à certaines périodes, notamment sur les titres émis par la Caisse régionale et/ou par Crédit Agricole SA tant à l'achat qu'à la vente.
Il existe un règlement intérieur rappelant les caractéristiques essentielles des rôles du Conseil d'administration et du Directeur général ainsi que les règles de limitation de mandats applicables tant au Président qu'au Directeur général.
Le Bureau du Conseil travaille par délégation et sous le contrôle du Conseil. Sa mission principale est de préparer le Conseil d'administration, d'examiner les questions d'actualité ainsi que les questions urgentes et délicates. Le Conseil peut aussi lui confier des missions spécifiques.
La modification des statuts et la nomination des administrateurs sont du ressort de l'Assemblée générale. Les titres susceptibles de faire l'objet d'une OPA(CCI) n'ont pas de droit de vote. Une OPA n'aurait donc aucune conséquence sur la composition du Conseil. Par ailleurs, les parts sociales, dont la cession est soumise à agrément par le Conseil, ne peuvent être acquises dans le cadre d'une OPA.
Conformément au 1° de l'article L. 225-37-4, il est rappelé que les mandataires sociaux de la CAISSE REGIONALE détiennent les mandats suivants, lesquels concernent tous des sociétés du Groupe CREDIT AGRICOLE :
| Nicolas DENIS Directeur général |
Pascal LHEUREUX Président |
|---|---|
| CA ASSURANCES | SAS RUE DE LA BOETIE |
| (Administrateur) | (Administrateur) |
| PREDICA | SACAM MUTUALISATION |
| (Administrateur) | (Administrateur) |
| ADICAM | SACAM PARTICIPATION |
| (Administrateur | (Administrateur) |
| CA TITRES | HECA |
| (Membre du conseil de surveillance) | (Administrateur) |
| GIE CATS | |
| (Administrateur) | |
| BForBank | |
| (Administrateur) | |
| CAMCA Mutuelle | |
| (Administrateur) | |
| CACMA Courtage | |
| (Administrateur) | |
| CAMCA Assurance | |
| (Administrateur) | |
| CAMCA Réassurance | |
| (Administrateur) |
Le Conseil d'administration est régulièrement informé de l'évolution de l'activité notamment commerciale de la Caisse régionale, des risques de taux, de marchés, ainsi que des grands risques crédit et il procède à l'arrêté des comptes.
Plus généralement, la mise en œuvre du droit de communication des administrateurs ne fait l'objet d'aucun obstacle.
Le Conseil d'administration s'est réuni à 11 reprises au cours de l'année 2017, les administrateurs sont informés de l'ordre du jour 8 à 10 jours avant la tenue du Conseil.
Lors de la réunion du 27 janvier 2017, le dispositif relatif aux Assemblées générales de Caisses locales a été présenté et les propositions de rémunération financière des parts sociales et des CCI et CCA ont été validées par le Conseil.
Les comptes sociaux et consolidés ont été arrêtés par le Conseil en présence des Commissaires aux comptes après que ceux-ci aient fait état de leurs travaux et conclusions. Ces derniers ont signalé qu'à ce stade de leurs travaux, une certification pure et simple des comptes au 31 décembre 2016 était envisagée.
Le rapport de gestion et le rapport annexe du Président ont été présentés et approuvés par le Conseil, enfin l'organisation de l'Assemblée générale de la Caisse régionale et les projets de résolutions ont été validés.
Le Directeur des Finances et de l'Immobilier a présenté la politique de capital investissement de la Caisse Régionale qui a été validée par le Conseil pour l'ensemble de ses compartiments.
Lors de la réunion du 24 février 2017, le Directeur des Finances et de l'Immobilier a présenté au Conseil qui les a approuvées :
Enfin les orientations du Projet d'Entreprise ont été validées par le Conseil.
Lors de la réunion du 24 mars 2017 a eu lieu l'élection des membres du bureau du Conseil d'Administration.
Le Directeur des Finances et de l'Immobilier de la Caisse a présenté au Conseil qui l'a approuvé le programme de rachat des CCI
Le Conseil a validé la reprise de CAAGIS par CA Solutions ainsi que la création du fonds Innovation Normandie.
Enfin le Conseil s'est vu présenté et a approuvé l'adhésion de la Caisse Régionale aux modalités d'évolution de l'assurance emprunteur.
Lors de la réunion du 28 avril 2017 les comptes sociaux et consolidés du 1er trimestre 2017 ont été présentés aux membres du Conseil qui les ont approuvés.
Le Directeur des Finances et de l'Immobilier de la Caisse régionale a présenté ensuite une comparaison entre les différentes banques françaises.
Le Conseil a validé nomination de Mme F. BOSCUS-GALASSO comme second dirigeant effectif.
Enfin le Conseil a approuvé les modalités d'encadrement du remboursement des parts sociales
Lors de la réunion du 18 mai 2017, le bilan des Assemblées générales de Caisses Locales a été présenté en Conseil ainsi qu'une synthèse de proposition de déploiement de CHATTER pour les Caisses Locales.
Lors de la réunion du 23 juin 2017, le Conseil s'est vu présenter le tableau d'appétence aux risques, le CICE et un point sur SQUARE HABITAT.
Un compte rendu de la réunion annuelle de la CNMCCA a été effectué.
Enfin, le programme d'émission de TCN 2017 ainsi que le programme d'investissement des Caisses Régionales dans les facilités de CACIB ont été présentés et validés.
Lors de la réunion du 28 juillet 2017 les comptes sociaux et consolidés du 1er semestre 2017 de la Caisse régionale ont été présentés. Le Conseil d'administration les a approuvés à l'unanimité, par votes séparés. Le représentant du collège des commissaires aux comptes a présenté un compte rendu des travaux de ce collège et précisé que les rapports des commissaires aux comptes, en cours de finalisation, devrait approuver lesdits comptes.
Le Conseil s'est vu ensuite présenter les nouveaux enjeux pour la Caisse Régionale en termes d'assurance emprunteur ainsi que le dossier « Projet Clients et modèle distributif ».
Lors de la réunion du 29 septembre 2017 les mécanismes de solvabilité et de solidarité du Groupe ainsi que la modification de la structure du prêt EUREKA ont été exposés et approuvés.
Ensuite le dossier « Maille Maillage » et un point d'étape du projet d'Entreprise ont fait l'objet d'une présentation.
Lors de la réunion du 20 octobre 2017 les comptes sociaux et consolidés du 3ème trimestre 2016 ont été présentés aux membres du Conseil qui les ont approuvés.
Un dossier concernant la simplification des SACAM a été présenté et validé par le Conseil.
Un zoom sur différents projets réalisés dans le cadre du projet d'Entreprise a mis en exergue les réalisations concrètes qu'il générait.
Lors de la réunion du 24 novembre 2017 ont été présentées les orientations stratégiques 2017 de la Caisse Régionale qui s'appuie sur les axes du projet d'Entreprise. Ces orientations ont été validées à l'unanimité.
Le Conseil s'est vu ensuite présenter et a validé :
Enfin une présentation a été réalisée sur le projet « Maille Maillage » Banque Privée.
Lors de la réunion du 15 décembre 2017, les prévisions financières d'atterrissage, la politique d'investissement, le budget et les prévisions d'activités 2017 de la Caisse régionale ont été présentés aux membres du Conseil.
Le Conseil a validé la politique actif passif ainsi que la politique de risque de contrepartie.
Enfin le Conseil s'est vu présenter un dossier sur « L'épargne financière dans la Caisse Régionale » puis les éléments de mise en place de la nouvelle norme comptable IFRS9.
Lors de chaque réunion du Conseil, il a été fait un point sur l'activité commerciale et les risques crédit de la Caisse régionale.
Il est à noter que des restitutions des travaux des comités d'audit, des risques et des nominations ont été présentées lors des réunions qui suivaient leurs tenues.
Il est également à noter que les dossiers crédits en dérogation de la politique de division des risques ont été systématiquement analysés au cours de chacune des séances du Conseil.
Au sein du Conseil d'administration, 10 administrateurs sont agriculteurs, 4 exercent des professions libérales (Médecin, pharmacien, experts comptables), 2 sont artisans /commerçants, 3 sont salariés du secteur privé, et 1 est retraitée.
Les administrateurs de la Caisse régionale ne peuvent rester en fonction au-delà de la date de l'Assemblée générale qui suit leur 65ème anniversaire.
Le taux moyen d'assiduité des administrateurs aux séances est de 78 %.
Le comité des nominations, réuni le 29 novembre 2017 a procédé à une évaluation de la structure, la taille, la composition et l'efficacité du conseil d'administration.
Ces travaux ont été portés à la connaissance du Conseil du 15 décembre 2017 qui a pu en prendre connaissance et débattre de son propre fonctionnement.
A titre liminaire, il convient de noter que lors de l'exercice précédent, les conventions conclues par la Caisse régionale dans le cadre de l'opération « EUREKA » avaient été approuvées conformément à des conventions dites réglementées puisque le Conseil d'administration avait fait le choix d'appliquer ce mécanisme et de viser l'article L. 225-38 du Code de commerce dans ses délibération autorisant la conclusion des dites conventions.
Au cours de l'exercice 2017, certaines de ces conventions ont fait l'objet d'avenant, le Conseil d'administration décidant cette fois, de ne pas les soumettre à la procédure des conventions réglementées.
Dans ces conditions, ces avenants ne seront pas évoqués ci-après.
La convention interne répond à une demande du superviseur (BCE) qui souhaite s'assurer qu'en continuité d'exploitation, si une entité du groupe se trouvait dans une situation préoccupante en termes de solvabilité, les ratios de l'entité seraient rapidement restaurés.
Le nouveau contexte réglementaire a conduit à aménager la rémunération de la garantie de 1988 pour deux raisons :
De plus, il est proposé de s'appuyer sur une approche « risques » pour mesurer l'évolution du prix de la garantie. En tenant compte de ce nouveau contexte, le taux de commission est de 24bp au lieu de 12 bp.
• Modalités :
Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine dans sa séance du 29 septembre 2017, a également autorisé M. Pascal LHEUREUX, Président du Conseil d'administration et M. Nicolas DENIS, directeur général, avec faculté de subdéléguer, à conclure et signer la convention relative au dispositif de solidarité interne au Crédit Agricole entre Crédit Agricole S.A., Crédit Agricole Corporate And Investment Bank, BForBank et les Caisses Régionales. Ainsi que l'avenant à la convention de rémunération figurant à l'annexe II de la convention de garantie Crédit Agricole signé entre Crédit Agricole S.A et les Caisses Régionales.
La signature de la convention et de l'avenant a eu lieu le 29 septembre 2017.
Le montant comptabilisé en hors bilan s'élève à 1 866 684 262,28 euros au 31/12/2017.
Le montant comptabilisé au titre de la commission s'élève à 2 284 290,80 euros sur l'exercice 2017.
• Motifs justifiant de son intérêt pour la Caisse Régionale :
Les signatures de cette convention et avenant permettent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine :
• Personne concernée :
Monsieur Pascal LHEUREUX, Président du Conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine et administrateur de la S.A.S. SACAM PARTICIPATIONS.
• Nature et objet :
Ces bordereaux de mouvements de titres ont emporté cessions décrites ci-dessous de titres détenus par la Caisse Régionale au profit de la SAS SACAM PARTICIPATIONS dont la Caisse Régionale est actionnaire.
L'objectif de ces cessions est de simplifier et regrouper les participations des Caisse Régionales dans ces différentes SACAM afin que celles-ci soient gérées par une seule filiale « SACAM PARTICIPATION ».
• Motifs justifiant de son intérêt pour la Caisse Régionale :
Ces cessions se justifient par la rationalisation des détentions de la Caisse régionale au sein des SACAM, et par l'allègement de la charge administrative puisqu'après l'opération de simplification, la Caisse régionale ne détiendra qu'une seule participation au sein de la SACAM PARTICIPATION.
En application de l'article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l'assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé.
La Caisse Régionale rémunère les encours déposés sur les comptes courants ordinaires par les Caisses Locales au taux annuel de 0,00 %.
Les intérêts versés en 2017, aux Caisses Locales ayant des administrateurs communs avec la Caisse Régionale au titre de la rémunération des comptes courants ordinaires s'élèvent à 0,00 euro.
Versement d'indemnités conformément aux recommandations de la Fédération Nationale de Crédit Agricole, soit au titre de l'exercice 2017, un montant de 205 387 euros. Remboursement des frais de déplacements ou mise à disposition d'un véhicule, soit au titre de l'exercice 2017 un montant de 44 604,40 euros.
ATEX : Messieurs MAURICE Jean-Louis titulaire et LEROY Jean-Marc suppléant
La Caisse Régionale n'a pas comptabilisé de contribution financière au titre de 2017.
Conformément aux dispositions prises par le Conseil d'administration du 22 janvier 2016, l'engagement en matière de retraite du Directeur Général a été autorisé et approuvé par l'Assemblée Générale qui s'est tenue le 23 mars 2016.
Cet engagement est en effet motivé par le fait qu'il s'agit d'un principe applicable au sein du Groupe Crédit Agricole.
La retraite supplémentaire permet de motiver le Directeur général dans ses fonctions quotidiennes et de s'assurer, au sein du Groupe, d'une fidélisation des Directeurs généraux et de leurs compétences au service des caisses régionales dont fait partie la Caisse régionale Normandie Seine.
Engagement réglementé au titre de la retraite supplémentaire du Directeur Général.
Le Directeur Général bénéficie d'un régime de retraite supplémentaire prévoyant le versement d'une pension sous réserve d'être en activité dans le groupe Crédit Agricole au moment de la liquidation de la retraite. Les droits à pension sont calculés prorata temporis sur la base de l'ancienneté dans la fonction.
• Personne concernée :
Monsieur Pascal LHEUREUX, Président du Conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine et administrateur de la S.A.S. Rue de La Boétie.
• Nature et objet :
Dans le cadre de l'opération Euréka, les Parties ont décidé de modifier certaines modalités de la Convention Switch pour la partie Assurances, au titre de laquelle les Caisses Régionales garantissent Crédit Agricole S.A. contre une baisse de la valeur de mise en équivalence des participations qu'elle détient dans le capital de Crédit Agricole Assurances, et d'aménager les conditions de restitution du Montant de Gage-espèces relatif à la Garantie applicable aux CCI/CCA.
• Modalités :
Le montant de la garantie apportée par la Caisse Régionale au titre de la partie assurances s'élève à 231,5 millions d'euros et son dépôt de garantie à 78,4 millions d'euros au 31 décembre 2017.
La rémunération versée ou à verser par Crédit Agricole SA à la Caisse Régionale au 31 décembre 2017 s'élève à 7,4 millions d'euros.
• Personne concernée :
Monsieur Pascal LHEUREUX, Président du Conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine et administrateur de la S.A.S. Rue de La Boétie.
• Nature et objet :
Le Conseil d'administration a autorisé dans sa séance du 18 décembre 2009 et reconduit dans sa séance du 27 novembre 2015 la convention d'intégration fiscale conclue entre Crédit Agricole S.A. et la Caisse Régionale. Cette convention, conclue pour une durée de cinq ans, prévoyait que les économies d'impôt réalisées tant au titre des dividendes reçus par la Caisse Régionale qu'au titre des dividendes reçus par Crédit Agricole S.A de la Caisse Régionale lui étaient réallouées pour moitié.
Un avenant à cette convention a été signé le 21 juillet 2016 qui prévoit que les économies d'impôt réalisées par le groupe du fait des dividendes intra-groupe reçus par les Caisses Régionales leur sont désormais réallouées intégralement.
• Modalités :
Le Conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine dans sa séance du 27 mai 2016, a également autorisé M. Pascal LHEUREUX, Président du Conseil d'administration et M. Nicolas DENIS, directeur général, avec faculté de subdéléguer, à conclure et signer l'avenant à la convention d'intégration fiscale du 17 décembre 2015 entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales.
La signature de l'avenant à la convention d'intégration fiscale a eu lieu le 21 juillet 2016.
• Motifs justifiant de son intérêt pour la Caisse Régionale :
Tenant compte d'une part de la cession des CCI/CCA réalisée le 1er août 2016 par Crédit Agricole S.A au profit de SACAM Mutualisation, et d'autre part des modifications législatives des articles 216 et 223 B du CGI intervenues dans la loi de finances rectificative pour 2015 et applicables au 1er janvier 2016 relatives à la suppression de la neutralité fiscale des dividendes intra-groupe (suppression de la neutralisation de la quote-part de frais et charges sur dividendes intra-groupe et corrélativement, réduction du taux de cette quotepart de frais et charges), le dispositif des réallocations prévu par lesdites conventions a été adapté.
Le montant de la réallocation globale au titre de l'intégration fiscales 2017 s'élève à 2 830 575 euros.
La Caisse régionale se conforme strictement aux dispositions légales (articles L.225-38 et suivants du code de commerce) en matière de convention réglementée et ainsi, conformément aux dispositions légales, ces conventions ont été communiquées aux commissaires aux comptes qui présenteront leur rapport spécial sur ce point, à l'Assemblée générale.
En premier lieu, en application de l'article 26 du Code AFEP-MEDEF issu de la révision dudit code en novembre 2016, le Conseil d'administration présentera et soumettra au vote des sociétaires lors de la prochaine Assemblée générale annuelle de la Caisse, les éléments de rémunération dus ou attribués au Directeur général au titre de l'exercice 2017.
Le conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine, lors de sa séance du 19 décembre 2008 a adhéré aux recommandations AFEP/MEDEF (Code de Gouvernement d'Entreprises des Sociétés Cotées) relatives aux rémunérations des mandataires sociaux, en tenant compte, pour leurs modalités d'application, des spécificités de l'organisation du groupe Crédit agricole.
Le groupe Crédit Agricole est notamment constitué de Caisses Régionales, sociétés coopératives, et d'une société anonyme cotée, Crédit Agricole S.A., structure nationale investie de prérogatives d'organe central. En cette qualité, Crédit Agricole S.A. est chargée, entre autres missions, du contrôle du bon fonctionnement du réseau constitué notamment par les Caisses Régionales et leurs filiales. Dans ce cadre, le Code monétaire et financier confie à Crédit Agricole S.A. des missions de surveillance dont celle de l'agrément de la nomination des Directeurs Généraux des Caisses Régionales.
Le capital des Caisses régionales est majoritairement détenu par les Caisses locales, elles aussi sociétés coopératives, qui leurs sont affiliées, ce qui les rend non opéables, et par SACAM MUTUALISATION du groupe Crédit Agricole.
Outre les missions confiées à Crédit Agricole S.A. en sa qualité d'organe central, le groupe s'est doté de règles collectives, homogènes pour l'ensemble des Caisses Régionales. Elles portent sur les conditions d'habilitation et de nomination des Directeurs Généraux et des cadres de direction, leur politique de rémunération et leur régime de retraite. Ces règles obéissent aux recommandations du code AFEP/MEDEF, relatives aux rémunérations, exception faite de celles expliquées ci-après et qui s'inscrivent dans l'organisation spécifique des Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel, sociétés coopératives.
Les Directeurs Généraux sont nommés par le Conseil d'administration, sur proposition du Président. Le candidat doit être inscrit sur une liste d'aptitude. Il doit avoir pour cela exercé préalablement des fonctions de cadre de direction dans une Caisse Régionale ou une autre entité du groupe. En outre, conformément au Code monétaire et financier, la nomination d'un Directeur général doit être approuvée par le conseil d'administration de Crédit Agricole S.A. Le Directeur général peut, à tout moment, être révoqué par le conseil d'administration de sa Caisse Régionale. Il peut aussi être révoqué par décision du Directeur général de Crédit Agricole S.A. prise après avis de son conseil d'administration.
Le statut de Directeur Général de Caisse Régionale est régi par un corps de règles homogènes fondant la cohérence et l'équité des conditions en vigueur dans l'ensemble des Caisses Régionales.
En cas de révocation, un Directeur Général de Caisse Régionale ne bénéficie d'aucune indemnité au titre de son mandat social.
Lors du conseil d'administration de la Caisse Régionale en date du 24 juillet 2015, le Président a rappelé la règlementation relative aux établissements de crédit d'importance significative obligeant ces derniers à créer un Comité des rémunérations en application des articles L.511- 89 et L.511-102 du Code monétaire et financier.
Dans le souci de prendre en compte :
Le Conseil d'administration a décidé que la Commission Nationale de Rémunération tienne lieu de Comité des rémunérations de la Caisse Régionale, sachant que la composition de cette Commission ainsi que ses missions ont évolué afin de tenir compte de ce dispositif législatif et de la notion d'indépendance de ses membres vis-à-vis des Caisses Régionales.
La rémunération des Directeurs Généraux de Caisses Régionales est encadrée par des règles collectives communes afin d'assurer leur cohérence. Elle est soumise à l'approbation du Directeur général de Crédit Agricole S.A., conformément au Code monétaire et financier, après avis de la Commission Nationale de Rémunération sur leur rémunération fixe et sur leur rémunération variable.
Comme indiqué ci-dessus, la composition de cette commission a été modifiée en 2011, elle est désormais composée de trois membres ès qualités représentant le Directeur général de Crédit Agricole S.A., dont le Directeur général Adjoint de Crédit Agricole SA en charge des Caisses Régionales qui la préside, de trois Présidents de Caisse Régionale et du Directeur général de la F.N.C.A.
Cette commission donne aussi un avis sur la rémunération fixe des Directeurs Généraux Adjoints de Caisses Régionales.
La rémunération fixe des Directeurs Généraux peut être complétée, comme pour l'ensemble des cadres de direction, d'une rémunération variable comprise, dans le cadre des règles collectives, entre 0 et 45% de sa rémunération fixe annuelle, sur 13 mois, et versée annuellement. Cette rémunération variable approuvée par le Directeur général de Crédit Agricole S.A., est fondée sur des critères de performance appréciés par rapport à la situation financière, à la qualité du pilotage et de la gouvernance de la Caisse Régionale dont les risques. Le détail de ces critères de performance n'est pas publié pour des raisons de confidentialité.
L'approbation par le Directeur général de Crédit Agricole S.A. de la rémunération variable intervient après la tenue des assemblées générales ordinaires des Caisses Régionales approuvant notamment les comptes de l'exercice précédent.
L'application des règles d'encadrement et de plafonnement de ces rémunérations, leur suivi par la Commission Nationale de Rémunération ainsi que leur agrément par l'Organe Central du Groupe Crédit Agricole conduisent à leur modération à la fois dans le temps mais aussi en valeur absolue.
La rémunération versée au Directeur Général de la Caisse Régionale de Normandie-Seine en 2017 est de 287 541 € au titre de la rémunération fixe, et de 90 122 € au titre de la rémunération variable versée en 2017 pour l'exercice 2016.
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Le Conseil d'administration rappelle que le Directeur général bénéficie également d'un véhicule de fonction et d'un logement de fonction qui font l'objet d'une déclaration conforme à la réglementation sociale et fiscale en vigueur sur les avantages en nature.
Le Directeur Général bénéficie d'un régime de retraite supplémentaire souscrit au niveau national, concernant l'ensemble des Directeurs Généraux, des Directeurs Généraux Adjoints et des Directeurs. Ce régime prévoit le versement d'une pension sous réserve d'être en activité dans le groupe Crédit agricole au moment de la liquidation de la retraite.
Les droits à pension sont calculés prorata temporis sur la base de l'ancienneté dans la fonction. Afin de pouvoir disposer de la retraite supplémentaire à taux plein, le Directeur Général doit justifier d'une ancienneté minimale de 10 ans dans le statut de cadre de direction. En deçà de 5 ans d'expérience en tant que cadre de direction, aucun supplément de retraite n'est versé. Entre 5 et 10 ans un coefficient de réfaction de 1/10ème par année manquante est appliqué. Ces dispositions sont plus contraignantes que les dispositions du code AFEP/MEDEF qui préconise simplement un minimum de 2 ans dans la fonction.
Les Directeurs Généraux ne peuvent bénéficier de ce régime que si les conditions légales de départ en retraite sont remplies. Ce régime de retraite spécifique applicable à l'ensemble des cadres de direction de Caisses Régionales n'ouvre pas de droit supplémentaire avant l'âge de départ et procure un supplément de pension de 1,5% par année d'ancienneté de cadre de direction (en deçà du plafond légal loi Macron de 3%) et dans la limite d'un double plafond du revenu de référence : 45% pour la part issue dudit régime (comme préconisé par le Code AFEP MEDEF) et 70% pour le total des pensions tous régimes confondus (retraite de base et complémentaire notamment).
Le Président expose enfin que l'intérêt pour la Caisse de souscrire un engagement en faveur de son Directeur Général au titre de sa retraite supplémentaire est justifié aux motifs que cet avantage :
Il est enfin indiqué que le Directeur général ne bénéficie pas, au titre de ses fonctions dans la Caisse, de stock-options, d'actions de performance ou de jetons de présence.
Les éléments de rémunération (fixe et variable) dus ou attribués au Directeur général au titre de l'exercice 2017 doivent faire l'objet d'une présentation et d'une résolution spécifique soumise à un vote des sociétaires lors de la prochaine Assemblée Générale de la Caisse conformément à l'article 26 du Code AFEP-MEDEF.
L'octroi de la rémunération variable (en ce compris les droits à retraite supplémentaire) du Directeur Général est subordonné à l'atteinte de conditions de performance définies par le Conseil d'administration.
En deuxième lieu, en application de l'article 26 du Code AFEP-MEDEF issu de la révision dudit code en novembre 2016, le Conseil d'administration devra également présenter et soumettre au vote des sociétaires lors de la prochaine Assemblée générale annuelle de la Caisse les éléments de l'indemnisation du Président au titre de l'exercice 2017.
Le Président de Caisse Régionale bénéficie d'une indemnité compensatrice de temps passé dans le cadre prévu par la loi de 1947 portant statut de la coopération. Cette indemnité est déterminée annuellement selon des recommandations nationales applicables à toutes les Caisses Régionales. L'indemnité versée au Président de la Caisse Régionale de Normandie Seine est fixée forfaitairement à un montant mensuel de 5.534,50 €.
Dans le prolongement de ce régime indemnitaire, le Président bénéficie d'un dispositif d'indemnité viagère de temps passé qui concerne l'ensemble des Présidents et qui prévoit le versement d'une pension sous réserve d'être en activité dans le groupe Crédit Agricole au moment de la liquidation de la pension. Afin de pouvoir disposer d'un niveau de pension à taux plein, le Président doit justifier d'une ancienneté minimale de 12 ans dans la fonction avec un minimum de 5 années pleines en deçà desquelles aucun montant n'est perçu.
Le Président de Caisse Régionale ne bénéficie pas d'indemnité de départ. En outre, pendant la durée de l'exercice de son mandat, le Président dispose d'un véhicule de fonction.
Ces éléments concernant le Président au titre de l'exercice 2017 doivent faire l'objet d'une présentation et d'un vote des sociétaires lors de la prochaine Assemblée Générale de la Caisse conformément aux dispositions de l'article 26 du Code AFEP-MEDEF.
Le Président ne bénéficie pas, au titre de ses fonctions dans la Caisse, de stock-options, d'actions de performance ou de jetons de présence.
| Tableau de synthèse des rémunérations (1) et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social |
||||
|---|---|---|---|---|
| Exercice 2016 | Exercice 2017 | |||
| Président : M. Pascal LHEUREUX | ||||
| Rémunérations fixes (1) dues au titre de l'exercice | 65.856 € | 66.414 € | ||
| Rémunérations variables dues au titre de l'exercice | Néant | Néant | ||
| Rémunération exceptionnelle | Néant | Néant | ||
| Avantage en nature | Véhicule de fonction |
Véhicule de fonction |
||
| Jetons de présence | Néant | Néant | ||
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice |
Néant | Néant | ||
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice |
Néant | Néant |
(1) Indemnité compensatrice du temps passé
| Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social |
||||
|---|---|---|---|---|
| Exercice 2016 | Exercice 2017 | |||
| Directeur général : M Nicolas DENIS en fonction Depuis le 29 février 2016 |
||||
| Rémunérations fixes dues au titre de l'exercice(1) | 236.359 € | 287.541 € | ||
| Rémunérations variables dues au titre de l'exercice | NA | 90.122 € | ||
| Rémunération exceptionnelle | Néant | Néant | ||
| Avantage en nature | Logement et véhicule de fonction |
Logement et véhicule de fonction |
||
| Jetons de présence | Néant | Néant | ||
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice |
Néant | Néant | ||
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice |
Néant | Néant |
(1) Hors composante invariable de la rémunération fixe du Directeur Général de Caisse Régionale venant compenser la rémunération collective des salariés.
| Dirigeants mandataires sociaux |
Contrat de travail | Régime de retraite Supplémentaire |
Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions |
Indemnités relatives à une clause de non concurrence |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | |
| Président - Nom Pascal LHEUREUX - Date début Mandat 26 mars 2014 - Date de renouvellement du mandat d'administrateur |
Non | Non (2) | Non | Non | ||||
| Directeur général Nom Nicolas DENIS Date de prise de fonction dans la Caisse Régionale 29 février 2016 |
Non (3) | Oui | Non | Non |
(2) Indemnité viagère de temps passé
(3) Le contrat de travail est suspendu
Conformément à l'article L. 225-37-3 du Code de commerce, l'assemblée générale aura à se prononcer sur les résolutions suivantes, concernant la rémunération des dirigeants mandataires sociaux :
L'Assemblée Générale ratifie le montant des indemnités versées aux Administrateurs au titre de l'exercice 2017 pour un montant de 268 145 € dans le cadre du budget de 350 000 € fixé par la précédente Assemblée Générale.
L'Assemblée Générale après avoir pris connaissance de la proposition faite par le conseil d'Administration à ce sujet et en application des dispositions de l'article 6 de la loi du 10 septembre 1947 modifiée, fixe à 350 000 € maximum la somme globale allouée au financement des indemnités des administrateurs pour l'exercice 2018 et donne tous pouvoirs au Conseil d'Administration de la Caisse pour déterminer l'affectation de cette somme conformément aux recommandations de la FNCA.
L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport sur le gouvernement d'entreprise, décide d'approuver les éléments fixes et variables de la rémunération dus ou attribués au Directeur général au titre de l'exercice 2017 tels qu'ils sont exposés dans le rapport du Conseil d'administration et conformément aux dispositions de l'article 26 du Code AFEP-MEDEF.
L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport spécial des commissaires aux comptes, prend acte des conclusions de ce rapport et approuve l'engagement réglementé visé à l'article L.225-42-1 du Code de commerce au titre de la retraite supplémentaire, souscrit par la Caisse au bénéfice de Monsieur Nicolas DENIS, en sa qualité de Directeur Général.
L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport sur le gouvernement d'entreprise, décide d'approuver les éléments d'indemnisation du Président au titre de l'exercice 2017 tels qu'ils sont exposés dans le rapport du Conseil et conformément aux dispositions de l'article 26 du Code AFEP-MEDEF.
L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration, émet un avis favorable relatif à l'enveloppe globale de rémunérations ou indemnisations versées aux personnes identifiées à savoir le Directeur général, les membres permanents du Comité de direction et les responsables des fonctions de contrôle à hauteur d'un montant égal à 2 395 285,40 € au titre de l'exercice 2017.
Conformément à l''article L.511-89 du Code monétaire et financier, la Caisse Régionale a créé un comité des risques. 13
Ce comité est présidé par Mme Catherine Lillini, 2ème vice-présidente du Conseil d'administration. Il est composé de 7 autres membres du conseil et ses principales missions consistent à :
13 La création de ce comité est obligatoire au sein des CR ayant un total de bilan supérieur à 5 Milliards d'euros.
Les invités permanents de ce comité sont le responsable de la gestion des risques (Responsable des Contrôles Permanents et des Risques), la responsable du contrôle périodique, le responsable de la Conformité et le Directeur financier. Le Comité s'est réuni à cinq reprises en 2017, les 22 février, 1er mars, 31 mai, 13 septembre et 29 novembre.
Au cours des différentes séances sont abordés, les différentes politiques, le rapport de Contrôle Interne et le périmètre de contrôle interne, le suivi de la réalisation du plan d'audit, les conclusions des missions réalisées et la mise en œuvre des recommandations, les résultats des contrôles permanents et de conformité, le suivi des risques opérationnels ainsi que le suivi des PSEE.
De plus, des présentations spécifiques ont eu lieu sur le Rapport de contrôle Interne annuel et semestriel, sur l'évaluation et l'adéquation du capital interne, sur la gouvernance de la qualité des données risques, sur le suivi du dispositif de notation corporate, sur l'évaluation des risques majeurs et le programme de stress tests.
Une présentation sur la déclaration des grands risques ainsi que plusieurs points ont été consacrés au suivi de la sécurité du système d'information.
Sur l'appétence aux risques, le suivi a été fait aux comités mai, septembre et novembre, et la démarche revue lors de ce dernier Comité
14 L'article L.511-13 vise les « personnes assurant la direction effective de l'établissement »
15 Il s'agit des produits et services prévus par les Livres I et II du Code monétaire et financier
16 Ce comité demeure obligatoire en application de l'article L.823-20 C.com, sauf cas d'exemptions prévues à l'article L823-20 C.com
Un comité d'audit existe depuis 2003 au sein de la caisse régionale. Présidé par Mme LILLINI 2 ème vice-présidente du conseil d'administration, il est constitué de 7 autres administrateurs. Conformément aux missions légales lui incombant (cf. article L823-19 du Code de commerce) ce comité assure le suivi :
S'agissant de cette dernière mission, le comité s'en est dessaisi en cours d'année pour la transférer au comité des risques récemment créé.
Les invités permanents du comité sont le responsable de la gestion des risques (RCPR), la responsable du contrôle périodique ainsi que le Directeur financier. Les Commissaires aux Comptes interviennent à ce comité à l'occasion des arrêtés de décembre et de juin. Le Comité s'est réuni à quatre reprises en 2017, les 2 février, 26 avril, 26 juillet et 22 novembre.
Chaque Comité d'audit fait l'objet d'une restitution de ses travaux par sa Présidente en Conseil d'Administration, et cette dernière présente l'avis du Comité sur les conditions d'arrêté des comptes avant leur approbation. Aucune restitution n'a fait apparaître de différence d'appréciation avec les informations et décisions présentées par la Direction Générale.
Le Comité des Prêts de la Caisse régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine est composé du Président et des Vice-présidents du Conseil d'administration, de la Direction Générale, de cinq groupes d'administrateurs de la caisse régionale (par alternance) ainsi que d'un Président de Caisse locale, invité (par alternance également). Le Comité se réunit chaque semaine et statue sur les décisions d'engagements (prêts, cautions, lignes de crédit,…) excédant les délégations de la Direction des Engagements et des Professionnels et celle du Marketing et des Particuliers.
La délégation octroyée au Comité des Prêts par le Conseil d'administration a été reconduite lors de sa séance du 29 avril 2016. Celui-ci agit au nom du Conseil d'administration pour l'ensemble des clientèles jusqu'à une exposition brute consolidée du client après projet, équivalente à 12 % des fonds propres prudentiels de la Caisse régionale, avec une limite en valeur absolue de 140 M€. Au-delà de cette limite, la décision d'engagement est du ressort exclusif du Conseil d'administration. Au 31/12/2017, aucun client ne présente un niveau de risque suffisant pour exiger une décision d'engagement du Conseil d'administration.
Conformément à l'article L.511-89 du Code monétaire et financier, la Caisse Régionale a créé un comité des nominations lors du Conseil d'Administration du 30 octobre 2015.
Il est constitué des 3 Vices Présidents et de 2 administrateurs et présidé par le 3ème vice-Président.
Au cours de l'année 2017 il s'est réuni deux fois en janvier et en juin.
Le Comité des Nominations a proposé au Conseil d'Administration un objectif de féminisation de 40% + 1. Cette proposition a été approuvée à l'unanimité des membres du Conseil lors de la réunion du 22 janvier 2016.
Il convient de noter que cet objectif a été atteint dès l'Assemblée Générale 2016 puisque le Conseil compte actuellement 9 femmes et 11 hommes.
Cf. supra partie relative à la rémunération des dirigeants et mandataires sociaux
Conformément à la loi sur la coopération et aux statuts, le Conseil d'administration a tous les pouvoirs pour agir au nom de la Caisse régionale et faire ou autoriser tous les actes et opérations relatifs à son objet social. Il peut déléguer tout ou partie de ses pouvoirs.
Le Conseil a conféré au Directeur général l'ensemble des pouvoirs nécessaires au fonctionnement de l'entreprise.
Ces pouvoirs étant néanmoins limités dans les domaines suivants :
• Opération immobilières pour le compte de la Caisse Régionale : Plafonnement à 1 M€
Au-delà de ces limites, le Conseil d'administration est seul compétent.
Compte tenu de la variabilité du capital de la Caisse Régionale, ce tableau n'est pas applicable.
Conformément aux statuts il est rappelé ci-après, les principales particularités concernant la participation des actionnaires à l'assemblée générale.
$$\text{* Αfticlæ } \textsf{28} - \textsf{Réglés de } \textsf{vote}$$
(…)
L'assemblée générale est convoquée au lieu fixé par le Conseil d'administration ou par l'auteur de la convocation.
(…)
Les personnes physiques ou morales autres que les Caisses locales ne pourront représenter plus du tiers des droits de vote attribués aux sociétaires pour les Assemblées générales. »
Ces règles sont reprises en intégralité dans les statuts de la Caisse Régionale auxquels les sociétaires sont invités à se reporter.
* * *
Pour le Conseil d'administration, Pascal LHEUREUX, Président du Conseil d'administration
Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine
Exercice clos le 31 décembre 2017
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels
Exercice clos le 31 décembre 2017
Aux Sociétaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l'audit des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2017 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déonto logie de la profession de commissaire aux comptes.
En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
Du fait de son activité, la caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l'agriculture.
Comme indiqué dans l'annexe aux comptes annuels (notes 2.1 et 9), les créances faisant l'objet de pertes prévisibles au titre du risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d'une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable des prêts et la somme des flux futurs estimés actualisés.
S'agissant de la détermination d'éventuelles dépréciations, la direction de votre établissement est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement.
Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l'agriculture comme un point clé de l'audit des comptes annuels en raison de l'importance relative de ces dépréciations dans le bilan et de leur sensibilité aux
Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser.
Nous avons en particulier :
hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés. Ces provisions sont intégrées dans le montant total des provisions individuelles présentées dans la note 4.2 de l'annexe aux comptes annuels qui s'élèvent au 31 décembre 2017 à M€ 106,4.
Comme indiqué dans l'annexe aux comptes annuels (notes 2.1 et 14), la caisse régionale constitue des provisions sur une base collective concernant des encours non dépréciés sur une base individuelle, pour un montant de M€ 31 au 31 décembre 2017. Ces provisions sont déterminées selon des modèles internes de risques de crédit sur la base de séries statistiques et historiques des défaillances de la clientèle du groupe Crédit Agricole.
Nous avons considéré qu'il s'agissait d'un point clé de l'audit des comptes annuels en raison :
Nos travaux ont consisté à :
La caisse régionale constitue des provisions sur une base sectorielle concernant des encours non-dépréciés sur une base individuelle. Ces provisions sont déterminées selon des modèles internes de risques de crédit sur la base de séries statistiques et historiques des défaillances de la clientèle du groupe Crédit Agricole, tel que cela est décrit dans les notes 2.1. et 14 de l'annexe aux comptes annuels. Ces provisions s'élèvent à M€ 111,2 au 31 décembre 2017.
S'agissant de la détermination des provisions sur une base sectorielle, la direction de votre établissement est conduite à formuler des hypothèses de dégradation de la notation
Nos travaux ont consisté à :
Nous avons considéré qu'il s'agissait d'un point clé de l'audit des comptes annuels en raison :
ci-dessus. Nous avons pris connaissance de leurs travaux et nous nous sommes assurés que ces derniers étaient appropriés ;
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine par votre assemblée générale du 25 octobre 2000.
Au 31 décembre 2017, nos cabinets étaient dans la dix-huitième année de leur mission sans interruption.
Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d'entreprise relatives aux comptes annuels
Il appartient à la direction d'établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration.
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons un rapport au comité d'audit qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d'anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris-La Défense et Toulouse, le 1er mars 2018
Les Commissaires aux Comptes
KPMG S.A ERNST & YOUNG Audit
Pascal Brouard Frank Astoux
Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine
Exercice clos le 31 décembre 2017
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
Exercice clos le 31 décembre 2017
Aux Sociétaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées nous avons effectué l'audit des comptes consolidés de la Caisse régionales de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2017 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes.
En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Du fait de son activité, la caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l'agriculture.
Comme indiqué dans l'annexe aux comptes consolidés (notes 3.1.3.2 et 3.3.1), les créances faisant l'objet de pertes prévisibles au titre du risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d'une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable des prêts et la somme des flux futurs estimés actualisés.
S'agissant de la détermination d'éventuelles dépréciations, la direction de votre établissement est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de
Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis
en place par la direction pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser.
Nous avons en particulier :
Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l'agriculture comme un point clé de l'audit des comptes consolidés en raison de l'importance relative de ces dépréciations dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour la détermination des flux futurs estimés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 3.3.1 de l'annexe aux comptes consolidés qui s'élèvent au 31 décembre 2017 à M€ 106,9.
crédit présentant un risque avéré ;
► effectué un examen analytique de la couverture des encours douteux par marché et par strate d'encours.
Comme indiqué dans l'annexe aux comptes consolidés (notes 3.1.3.2, 3.3.1 et 3.6.8), la caisse régionale constitue des dépréciations sur une base collective concernant des encours non-dépréciés sur une base individuelle, pour un montant de M€ 31 au 31 décembre 2017. Ces dépréciations sont déterminées selon des modèles internes de risques de crédit sur la base de séries statistiques et historiques des défaillances de la clientèle du groupe Crédit Agricole.
Nous avons considéré qu'il s'agissait d'un point clé de l'audit des comptes consolidés en raison :
Nos travaux ont consisté à :
La caisse régionale constitue des dépréciations sur une base sectorielle concernant des encours non dépréciés sur une base individuelle. Ces dépréciations sont Nos travaux ont consisté à :
► prendre connaissance de la documentation fournie par la caisse régionale sur la justification du choix des secteurs retenus et des procédures déterminées selon des modèles internes de risques de crédit sur la base de séries statistiques et historiques des défaillances de la clientèle du groupe Crédit Agricole, tel que cela est décrit dans les notes 3.1.3.2 et 3.6.8 de l'annexe aux comptes consolidés. Ces dépréciations s'élèvent à M€ 111,2 au 31 décembre 2017.
S'agissant de la détermination des dépréciations sur une base sectorielle, la direction de votre établissement est conduite à formuler des hypothèses de dégradation de la notation des contreparties.
Nous avons considéré qu'il s'agissait d'un point clé de l'audit des comptes consolidés en raison :
appliquées par la caisse régionale pour la détermination de ces dépréciations ;
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine par votre assemblée générale du 25 octobre 2000.
Au 31 décembre 2017, nos cabinets étaient dans la dix-huitième année de leur mission sans interruption.
Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d'entreprise relatives aux comptes consolidés
Il appartient à la direction d'établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration.
Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
► il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, définit et met en œuvre des procédures d'audit face à ces risques, et recueille des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d'une anomalie significative provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significative résultant d'une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ;
Nous remettons un rapport au comité d'audit qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d'anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépen dance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris-La Défense et Toulouse, le 1er mars 2018
Les Commissaires aux Comptes
KPMG S.A ERNST & YOUNG Audit
Pascal Brouard Frank Astoux


Siège social :
Erreur ! Nom de propriété de document inconnu.
Siège social : Cité de l'Agriculture - Chemin de la Bretèque
76238 Bois Guillaume
Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
Assemblée générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2017
Mesdames, Messieurs les Sociétaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre Caisse Régionale, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l'intérêt pour la Caisse Régionale des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l'occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d'autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l'article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l'article R.225-31 du Code de commerce relatives à l'exécution, au cours de l'exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l'assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
En application de l'article L.225-40 du code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements suivants qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil d'administration.
I. Signature le 29 septembre 2017 de la convention relative au dispositif de solidarité interne au Crédit Agricole entre Crédit Agricole S.A., Crédit Agricole Corporate And Investment Bank, BForBank et les Caisses Régionales de Crédit Agricole et signature de l'avenant à la convention de rémunération figurant à l'annexe II de la convention de garantie Crédit Agricole
• Personnes concernées :
Monsieur Pascal Lheureux, président du conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine et administrateur de la S.A.S. Rue La Boétie.
Monsieur Nicolas Denis, directeur général de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine et administrateur de BForBank.
• Nature et objet :
La convention interne répond à une demande du superviseur (BCE) qui souhaite s'assurer qu'en continuité d'exploitation, si une entité du groupe se trouvait dans une situation préoccupante en termes de solvabilité, les ratios de l'entité seraient rapidement restaurés.
Le nouveau contexte réglementaire a conduit à aménager la rémunération de la garantie de 1988 pour deux raisons :

De plus, il est proposé de s'appuyer sur une approche « risques » pour mesurer l'évolution du prix de la garantie. En tenant compte de ce nouveau contexte, le taux de commission est de 24bp au lieu de 12 bp.
• Modalités :
Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine dans sa séance du 29 septembre 2017, a également autorisé M. Pascal LHEUREUX, Président du Conseil d'administration et M. Nicolas DENIS, directeur général, avec faculté de subdéléguer, à conclure et signer la convention relative au dispositif de solidarité interne au Crédit Agricole entre
Crédit Agricole S.A., Crédit Agricole Corporate And Investment Bank, BForBank et les Caisses Régionales. Ainsi que l'avenant à la convention de rémunération figurant à l'annexe II de la convention de garantie Crédit Agricole signé entre Crédit Agricole S.A et les Caisses Régionales.
La signature de la convention et de l'avenant a eu lieu le 29 septembre 2017.
Le montant comptabilisé en hors bilan s'élève à 1 866 684 262,28 euros au 31/12/2017.
Le montant comptabilisé au titre de la commission s'élève à 2 284 290,80 euros sur l'exercice 2017.
• Motifs justifiant de son intérêt pour la Caisse Régionale :
Les signatures de cette convention et avenant permettent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine :

Monsieur Pascal Lheureux, président du conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine et administrateur de la S.A.S. Sacam Participation.
• Nature et objet :
Ces bordereaux de mouvements de titres ont emporté cessions décrites ci-dessous de titres détenus par la Caisse Régionale au profit de la S.A.S. Sacam Participation dont la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine est actionnaire :
L'objectif de ces cessions est de simplifier et regrouper les participations des Caisses Régionales dans ces différentes sociétés afin que celles-ci soient gérées par une seule filiale S.A.S. Sacam Participation.
• Motifs justifiant de son intérêt pour la Caisse Régionale :
Ces cessions se justifient par la rationalisation des détentions de la Caisse Régionale au sein de ces sociétés, et par l'allègement de la charge administrative puisqu'après l'opération de simplification, la Caisse Régionale ne détiendra plus qu'une seule participation au sein de la S.A.S. Sacam Participation.
En application de l'article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l'assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé.
• Personnes concernées :
Les administrateurs communs entre la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine et les Caisses Locales.
• Nature et objet :
La Caisse Régionale rémunère les encours déposés sur les comptes courants ordinaires par les Caisses Locales au taux annuel de 0,00 %.
• Modalités :
Les intérêts versés en 2017, aux Caisses Locales ayant des administrateurs communs avec la Caisse Régionale au titre de la rémunération des comptes courants ordinaires s'élèvent à 0,00 €.

• Nature, objet et modalités :
Versement d'indemnités conformément aux recommandations de la Fédération Nationale de Crédit Agricole, soit au titre de l'exercice 2017, un montant de 205 387 €. Remboursement des frais de déplacements ou mise à disposition d'un véhicule, soit au titre de l'exercice 2017, un montant de 44 604,40 €.
• Personnes concernées :
Monsieur Jean-Louis Maurice et Monsieur Jean-Marc Leroy, administrateurs de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine et respectivement représentant titulaire et représentant suppléant de la Caisse Régionale au sein de l'ATEX.
• Nature, objet et modalités :
Comptabilisation par la Caisse Régionale, d'une contribution financière annuelle de 600 € par dossier suivi par l'association depuis 6 ans au plus.
La Caisse Régionale n'a pas comptabilisée de contribution financière au titre de l'exercice 2017.
• Personne concernée :
Monsieur Nicolas Denis, directeur général de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine.
• Nature et objet :
Engagement réglementé au titre de la retraite supplémentaire du Directeur Général.
• Modalités :
Le Directeur Général bénéficie d'un régime de retraite supplémentaire prévoyant le versement d'une pension sous réserve d'être en activité dans le groupe Crédit Agricole au moment de la liquidation de la retraite. Les droits à pension sont calculés prorata temporis sur la base de l'ancienneté dans la fonction.
• Personne concernée :
Monsieur Pascal Lheureux, président du conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine et administrateur de la S.A.S. Rue La Boétie

• Nature et objet :
Dans le cadre de l'opération Euréka, les Parties ont décidé de modifier certaines modalités de la Convention Switch pour la partie Assurances, au titre de laquelle les Caisses Régionales garantissent Crédit Agricole S.A. contre une baisse de la valeur de mise en équivalence des participations qu'elles détient dans le capital de Crédit Agricole Assurances, et d'aménager les conditions de restitution du montant de gage-espèces relatif à la Garantie applicable aux CCI/CCA.
• Modalités :
Le montant de la garantie apportée par la Caisse Régionale au titre de la partie Assurances s'élève à 231,5 millions d'euros et son dépôt de garantie à 78,4 millions d'euros.
La rémunération versée ou à verser par Crédit Agricole S.A. à la Caisse Régionale au 31 décembre 2017 s'élève à 7,4 millions d'euros.
• Personne concernée :
Monsieur Pascal Lheureux, président du conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine et administrateur de la S.A.S. Rue La Boétie.
• Nature et objet :
Le conseil d'administration a autorisé dans sa séance du 18 décembre 2009 et reconduit dans sa séance du 27 novembre 2015 la convention d'intégration fiscale conclue entre Crédit Agricole S.A. et la Caisse Régionale. Cette convention, conclue pour une durée de cinq ans, prévoyait que les économies d'impôt réalisées tant au titre des dividendes reçus par la Caisse Régionale qu'au titre des dividendes reçus par Crédit Agricole S.A. de la Caisse Régionale lui étaient réallouées pour moitié.

Un avenant à cette convention a été signé le 21 juillet 2016 qui prévoit que les économies d'impôt réalisées par le groupe du fait des dividendes intra-groupe reçus par les Caisses Régionales leur sont désormais réallouées intégralement.
• Modalités :
Le conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine dans sa séance du 27 mai 2016, a également autorisé M. Pascal Lheureux, président du conseil d'administration et à M. Nicolas Denis, directeur général, avec faculté de subdéléguer, à conclure et signer l'avenant à la convention d'intégration fiscale du 17 décembre 2015 entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales.
La signature de l'avenant à la convention d'intégration fiscale a eu lieu le 21 juillet 2016.
Le montant de la réallocation globale au titre de l'intégration fiscale 2017 s'élève à 2 830 575 euros.
En application de la loi, nous vous signalons que le conseil d'administration n'a pas procédé à l'examen annuel des conventions et engagements conclus et autorisés au cours d'exercices antérieurs dont l'exécution a été poursuivie au cours du dernier exercice, prévu par l'article L.225-40-1 du code de commerce.
Paris La Défense et Toulouse, le 1er mars 2018
KPMG S.A. Ernst & Young Audit Erreur ! Nom de propriété de
Pascal Brouard Frank Astoux Associé Associé
Responsables de l'information relative à la Caisse Régionale
Nous attestons, à notre connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Caisse Régionale et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation et que le rapport de gestion ci-joint présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Caisse Régionale et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.
Fait à Bois-Guillaume, Le 27/02/2018
Le Directeur Général Le Président
Nicolas DENIS Pascal LHEUREUX
Société coopérative à capital et personnel variables Siège social : Cité de l'Agriculture Chemin de la Bretèque 76230 BOIS GUILLAUME Siret 433 786 738 000 16 - APE 651 D
Descriptif du programme de rachat de ses propres certificats coopératifs d'investissement, qui sera soumis à l'assemblée générale ordinaire des sociétaires du 22 mars 2018.
En application de l'article L. 241-2 du Règlement Général de l'Autorité des Marchés Financiers, le présent document constitue le descriptif du programme de rachat qui sera soumis à l'approbation de l'assemblée générale ordinaire du 22 mars 2018.
Au 31 décembre 2017, le nombre de certificats coopératifs d'investissement détenu par la Caisse Régionale Normandie-Seine, est de 4 026 titres.
Ce nombre représente 0,38% de l'ensemble des certificats coopératifs d'investissement composant le capital social de la Caisse Régionale, et 0,08 % du capital social.
La totalité des CCI est détenue au travers d'un contrat de liquidité, conforme à la charte de déontologie élaborée par l'AMAFI le 23 septembre 2008 annexée à la décision de l'AMF en date du 1er octobre 2008 concernant l'acceptation des contrats de liquidité approuvant cette charte, et conclu avec Kepler Cheuvreux.
L'autorisation demandée à l'assemblée générale ordinaire des actionnaires du 22 mars 2018 est destinée à permettre à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine d'opérer en bourse ou hors marché sur ses certificats coopératifs d'investissement en vue de toute affectation permise ou qui viendrait à être permise par la loi ou la réglementation en vigueur.
En particulier, la Caisse Régionale pourra utiliser cette autorisation en vue :
La Caisse Régionale Normandie-Seine est autorisée à acquérir un nombre de certificats coopératifs d'investissement ne pouvant excéder 10 % du nombre total de certificats coopératifs d'investissement composant son capital social à la date de réalisation des achats, ce qui au 31décembre 2017, représente 105 361 des certificats coopératifs d'investissement.
Toutefois, le nombre de certificats coopératifs d'investissement acquis en vue de leur conservation ou de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport ne peut excéder 5 % du nombre de CCI composant le capital social de la Caisse régionale.
Nature des titres rachetés : certificats coopératifs d'investissement cotés sur l'Eurolist d'Euronext Paris (compartiment C) Libellé : CCI du Crédit Agricole Normandie-Seine Code ISIN : FR0000044364.
L'acquisition de ses propres CCI par la Caisse Régionale dans le cadre du programme de rachat ne peut excéder 170 euros par titre.
Le montant maximum alloué au programme de rachat de CCI est de 17 911 370 euros.
Conformément à l'article L.225-209 du code du commerce et à la 17ème résolution qui sera soumise à l'assemblée générale du 22 mars 2018, ce programme de rachat pourra être mis en œuvre jusqu'à son renouvellement par une prochaine assemblée générale, et dans tous les cas, pendant une période maximale de 18 mois à compter de la date de l'assemblée générale ordinaire, soit au plus tard jusqu'au 21 septembre 2019.
L'Assemblée générale extraordinaire décide de modifier l'article 13. 2., 3 et 4. des statuts relatif au remboursement des sociétaires comme suit aux motifs que :
la simple mention de la démission du sociétaire pour signifier une demande de remboursement total de parts sociales n'est pas suffisamment explicite dans les dispositions statutaires précitées,
l'ajout explicite de la demande de remboursement total des parts sociales par tout sociétaire sortant, outre la demande de remboursement partiel, permet de clarifier les dispositions de l'article 13.
Ancienne rédaction des points 2., 3. et 4.:
En cas de démission, d'exclusion, de décès ou de demande de remboursement partiel, les sociétaires sortants ou leurs héritiers pourront obtenir le remboursement de leurs parts qui ne saurait excéder la valeur nominale augmentée des intérêts échus non versés à leur date de sortie.
En cas de démission, d'exclusion, de décès ou de demande de remboursement partiel de parts sociales, le remboursement sera opéré sur proposition du Conseil d'administration et devra être approuvé par la plus prochaine Assemblée générale ordinaire.
Afin de respecter les contraintes règlementaires, le Conseil d'administration a la faculté de s'opposer ou différer tout remboursement de parts sociales notamment dans les cas suivants : démission, exclusion, décès ou demande de remboursement partiel de parts sociales.
Nouvelle rédaction des points 2., 3. et 4. :
En cas de démission, d'exclusion, de décès ou de demande de remboursement total ou partiel, les sociétaires sortants ou leurs héritiers pourront obtenir le remboursement de leurs parts qui ne saurait excéder la valeur nominale augmentée des intérêts échus non versés à leur date de sortie.
En cas de démission, d'exclusion, de décès ou de demande de remboursement total ou partiel de parts sociales, le remboursement sera opéré sur proposition du Conseil d'administration et devra être approuvé par la plus prochaine Assemblée générale ordinaire.
Afin de respecter les contraintes règlementaires, le Conseil d'administration a la faculté de s'opposer ou différer tout remboursement de parts sociales notamment dans les cas suivants : démission, exclusion, décès ou demande de remboursement total ou partiel de parts sociales.
L'Assemblée générale extraordinaire décide de modifier l'article 15 des statuts relatif au Conseil d'administration comme suit afin de prévoir une nouvelle date butoir de dépôt des candidatures à la fonction d'administrateur située plus en amont de la date de réunion de l'assemblée générale (que celle qui figure actuellement) afin de permettre au comité des nominations de contrôler l'aptitude des candidats et d'adresser ses recommandations au conseil en vue de proposer ou non leur candidature à l'Assemblée générale en application de l'article L. 511-98 du code monétaire et financier.
Les nouvelles candidatures au mandat d'administrateur doivent être notifiées par les intéressés au Président par écrit, huit jours francs au moins avant la réunion de l'Assemblée générale ; toutefois, et sous réserve des dispositions de l'article L. 512-38 du Code Monétaire et Financier, cette formalité ne sera pas observée au cas où un ou plusieurs postes d'administrateurs deviendraient vacants, soit moins de huit jours avant la réunion de l'Assemblée générale, soit au cours de cette Assemblée qui pourra alors procéder sur le champ au remplacement du ou des administrateurs manquants
Les nouvelles candidatures au mandat d'administrateur ainsi que les demandes de renouvellement doivent être notifiées par les intéressés au Président par écrit, au plus tard le 31 janvier de chaque année ; toutefois, et sous réserve des dispositions de l'article L. 512-38 du Code Monétaire et Financier, cette formalité ne sera pas observée au cas où un ou plusieurs postes d'administrateurs deviendraient vacants entre le 1er février et la date de réunion de l'Assemblée générale incluse.
L'assemblée générale extraordinaire décide de modifier l'article 17 des statuts comme indiqué ci-dessous afin de prévoir la possibilité de verser à l'ensemble des administrateurs une indemnité compensatrice du temps consacré à l'administration de la Caisse régionale dès lors que cette faculté est reconnue par l'article 6 de la loi du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération modifié depuis l'entrée en vigueur de la loi du 31 juillet 2014 relative à l'économie sociale et solidaire.
Les administrateurs peuvent seulement être remboursés, sur leur demande, des frais spéciaux nécessités par l'exercice de leurs fonctions. L'administrateur spécialement chargé d'exercer une surveillance effective sur la marche de la Caisse régionale peut, en outre, se voir attribuer une indemnité compensatrice du temps passé, fixée chaque année par l'Assemblée générale.
Les fonctions de membre du conseil d'administration sont gratuites et n'ouvrent droit, sur justification, qu'à un remboursement de frais nécessités par l'exercice de leurs fonctions ainsi qu'au paiement d'indemnités compensatrices du temps consacré à l'administration de la Caisse Régionale, dont la somme globale est fixée chaque année par l'Assemblée générale.
L'assemblée générale extraordinaire décide de modifier l'article 23 des statuts comme indiqué ci-dessous afin de supprimer au point 6. la référence obsolète et inexacte aux « émoluments » susceptibles d'être reçus par la Direction Générale et les employés de la Caisse régionale aux motifs que ce terme est inadapté au statut de mandataire social du Directeur Général et renvoie davantage à la rétribution de certains actes accomplis par des officiers ministériels et parfois fixés au plan règlementaire.
L'assemblée générale extraordinaire décide de modifier le point 4 de l'article 30 des statuts comme indiqué ci-dessous afin de prendre en compte dans les statuts la possibilité visée à l'article L. 823-1 du code de commerce modifié, applicable aux établissements de crédit selon l'article L. 511-38 du code monétaire et financier, de se dispenser de désigner un commissaire aux comptes suppléant lorsque son commissaire aux comptes titulaire est une personne morale autre qu'une société unipersonnelle.
En outre, l'Assemblée générale ordinaire nomme, dans les conditions prévues ci-dessus pour les commissaires aux comptes titulaires, un commissaire aux comptes suppléants appelé à remplacer ce commissaire aux comptes titulaire.
L'assemblée générale extraordinaire décide de modifier le point 3 de l'article 30 des statuts comme indiqué ci-dessous afin d'ajouter aux compétences de l'assemblée générale ordinaire celle consistant à discuter les termes du rapport final établi par le réviseur coopératif selon des modalités déterminées par les statuts conformément à l'article 25-3 de la loi du 10 septembre 1947.
L'assemblée générale annuelle, après avoir pris connaissance des différents rapports prévus par les dispositions légales et règlementaires en vigueur :
délibère et statue sur toutes les questions relatives aux comptes de l'exercice écoulé,
L'assemblée générale annuelle, après avoir pris connaissance des différents rapports prévus par les dispositions légales et règlementaires en vigueur :
délibère et statue sur toutes les questions relatives aux comptes de l'exercice écoulé,
statue sur l'affectation et la répartition du résultat en se conformant aux dispositions de l'article 36 ci-après ;
L'Assemblée générale extraordinaire décide d'ajouter un nouveau point 5 à l'article 30 des statuts comme indiqué ci-dessous afin de prévoir la désignation par l'Assemblée générale ordinaire d'un réviseur titulaire et d'un réviseur suppléant en application de l'article 25-5 de la loi du 10 septembre 1947 modifiée et de l'article 10 du décret n° 2015- 706 du 22 juin 2015 relatif aux conditions d'agrément des réviseurs coopératifs et aux conditions et modalités d'exercice de leurs fonctions.
Ancienne rédaction :
6. Elle délibère sur toutes les autres propositions inscrites à l'ordre du jour.
L'Assemblée générale extraordinaire décide de modifier l'article 33 des statuts comme indiqué cidessous afin d'y ajouter la procédure de contrôle dite de « révision coopérative » applicable à compter de 2018.
Ancienne rédaction :
Les commissaires aux comptes sont désignés par l'Assemblée générale ordinaire pour une durée de six exercices et exercent leur mission conformément aux textes en vigueur.
Ils exercent leur activité tant à l'égard de la Caisse régionale que des Caisses locales qui lui sont affiliées.
Les commissaires aux comptes sont désignés par l'Assemblée générale ordinaire pour une durée de six exercices et exercent leur mission conformément aux textes en vigueur.
Ils exercent leur activité tant à l'égard de la Caisse régionale que des Caisses locales qui lui sont affiliées.
La Caisse régionale se soumet tous les cinq ans, dans les conditions fixées par la loi ° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération modifiée par la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l'économie sociale et solidaire et ses décrets d'application, à un contrôle dit de « révision coopérative » destiné à vérifier la conformité de son organisation et de son fonctionnement aux principes et aux règles de la coopération et à l'intérêt de ses adhérents, ainsi qu'aux règles coopératives spécifiques qui lui sont applicables et, le cas échéant, à lui proposer des mesures correctives.
L'Assemblée générale extraordinaire donne tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente assemblée pour l'accomplissement de toutes formalités légales.
La lettre d'approbation de Crédit Agricole SA ne faisant pas d'objection à la présentation des comptes annuels arrêtés au 31 décembre 2017, ni au projet de répartition des excédents et recettes de la Caisse Régionale, et après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels, l'Assemblée Générale approuve les comptes qui viennent de lui être soumis et donne quitus aux Administrateurs et au Directeur Général de la Caisse Régionale pour leur gestion concernant l'exercice 2017.
L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration, du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés, approuve les comptes consolidés de l'exercice arrêté le 31 décembre 2017.
L'Assemblée Générale, en application de l'article 30 des statuts constate que le capital social, qui était de 92 351 194 € au 31 décembre 2016 n'a pas évolué au cours de l'exercice, et approuve le remboursement de la part sociale souscrite par Madame Anne HERON administratrice sortante ainsi, ainsi que la souscription par Madame Patricia GAVELLE nouvelle administratrice, d'une part sociale.
L'Assemblée Générale, sur le rapport du Conseil d'Administration statuant en application de l'article 223 quater du CGI, approuve le montant global s'élevant à 28 872 € des charges non déductibles visées à l'article 39-4 de ce code, ainsi que le montant s'élevant à 9 942 €, de l'impôt sur les sociétés acquitté sur ces dépenses.
En application de l'article L 511-39 du Code monétaire et financier, l'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions visées aux articles L 225-38 du Code de Commerce, prend acte des conclusions de ce rapport et approuve les conventions qui y sont énoncées.
L'Assemblée Générale fixe à 1,85 % le taux de l'intérêt à servir aux parts sociales pour l'exercice 2017 et autorise le versement des intérêts, soit un montant de 984 120,84 €.
L'Assemblée Générale décide, sur une base de distribution de 30 % du résultat net, de fixer à 5,14 € le montant du dividende à servir aux Certificats Coopératifs d'Investissement (soit un montant de versement de 5 415 596,52 €), et aux Certificats Coopératifs d'Associés (soit un montant de versement de 7 781 723,56 €).
L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d'Administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels, décide, sur proposition du Conseil d'Administration, d'affecter ainsi qu'il suit, le résultat de l'exercice clos le 31 décembre 2017.
| Bénéfice net de l'exercice : | 103 680 111,17 € |
|---|---|
| Report à nouveau créditeur : | 19 956,15 € |
| Soit un résultat à affecter de : | 103 700 067,32 € |
Affectations :
aux parts sociales à hauteur de 984 120,84 €
aux certificats coopératifs d'investissement (CCI) 5 415 596,52 €
aux certificats coopératifs d'associés (CCA) 7 781 723,56 €
Soit un résultat affecté de : 103 700 067,32 €
Les intérêts des parts sociales et les dividendes des CCI / CCA seront versés le 22 mai 2018.
Les dividendes alloués aux CCI détenus en propre, seront reportés en report à nouveau au cours de l'exercice 2018.
En application de l'article 158 du Code Général des Impôts, l'Assemblée Générale précise la ventilation des revenus distribués.
| Montants à distribuer au titre de l'exercice 2017 | En € |
|---|---|
| Eligibles à l'abattement de 40 % (2° du 3 de l'arti cle 158 du CGI) - Intérêts aux parts sociales - Intérêts aux certificats coopératifs d'investissement - Intérêts aux certificats coopératifs d'associés |
984 120,84 € 5 415 596,52 7 781 723,56 |
| Non éligibles à l'abattement de 40 % (3° du 3 de l' article 158 du CGI) |
Néant |
Par ailleurs, l'Assemblée Générale rappelle le montant des revenus distribués au titre des trois derniers exercices.
| Montants distribués au titre des trois exercices précédents (en €) |
2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Eligibles à l'abattement (2° du 3 de l'article 158 du CGI) - Intérêts aux parts sociales - Intérêts aux certificats coopératifs d'investissement - Intérêts aux certificats coopératifs d'associés |
1 005 399,13 5 615 783,94 8 069 374,82 |
569 194,21 5 784 362,82 8 311 607,46 |
930 925,12 5 784 362,82 8 311 607,46 |
| Non éligibles à l'abattement (3° du 3 de l'article 158 du CGI) |
Néant | Néant | Néant |
L'assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d'administration, autorise le conseil d'administration, avec faculté de subdéléguer dans les conditions prévues par la loi, à opérer sur les certificats coopératifs d'investissement (CCI) de la Caisse Régionale conformément aux dispositions :
La présente autorisation, qui se substitue à celle conférée par l'assemblée générale ordinaire du 23 mars 2017, est donnée au conseil d'administration jusqu'à la date de son renouvellement par une prochaine assemblée générale ordinaire et, dans tous les cas, pour une période maximale de dix-huit 18 mois à compter de la date de la présente assemblée.
Les achats de CCI de la Caisse Régionale qui seront réalisés par le conseil d'administration en vertu de la présente autorisation ne pourront en aucun cas amener la Caisse Régionale à détenir plus de dix pour cent (10 %) du nombre de CCI composant son capital social. Toutefois, le nombre de CCI acquis par la Caisse Régionale en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport ne peut excéder 5 % du nombre de CCI composant son capital social.
Les opérations réalisées dans le cadre du programme de rachat de CCI mis en place par la Caisse Régionale pourront être effectuées, en une ou plusieurs fois, par tous moyens, c'est-à-dire sur le marché ou de gré à gré ou encore par le recours à des instruments financiers dérivés négociés sur un marché réglementé ou de gré à gré (telles des options d'achat et de vente ou toutes combinaisons de celles-ci) et ce, dans les conditions autorisées par les autorités de marché compétentes et aux époques que le conseil d'administration ou la personne qui agira sur la délégation du conseil d'administration appréciera. Il est précisé que la part du programme de rachat réalisée par acquisition de blocs de titres pourra atteindre l'intégralité dudit programme.
Les achats pourront porter sur un nombre de CCI qui ne pourra excéder 10 % du nombre total de CCI composant le capital social à la date de réalisation de ces achats, ce qui à ce jour correspond à un nombre maximal de 105 361 titres.
Le montant total des sommes que la Caisse Régionale pourra consacrer au rachat de ses CCI au cours de cette période est de 17 911 370 (dix-sept millions neuf cent onze mille trois cent soixante-dix) euros. L'acquisition de ces CCI ne pourra être effectuée à un prix supérieur à 170 (cent soixante-dix) euros, étant toutefois précisé que ces CCI pourraient être attribués gratuitement dans les conditions prévues par la loi.
Cette autorisation est destinée à permettre à la Caisse Régionale d'opérer en bourse ou hors marché sur ses CCI en vue de toute affectation permise ou qui viendrait à être permise par la loi ou la réglementation en vigueur. En particulier, la Caisse Régionale pourra utiliser la présente autorisation en vue :
1) de conserver les CCI de la Caisse Régionale qui auront été achetés en vue de leur remise ultérieure à l'échange ou en paiement dans le cadre d'éventuelles opérations de croissance externe ;
2) d'assurer l'animation du marché des CCI par un prestataire de services d'investissement dans le cadre d'un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l'AMAFI ;
3) de procéder à l'annulation des CCI acquis, sous réserve d'une Assemblée Générale Extraordinaire ultérieure.
Les opérations effectuées par le conseil d'administration en vertu de la présente autorisation pourront intervenir à tout moment pendant la durée de validité du programme de rachat.
La Caisse Régionale pourra également utiliser la présente résolution et poursuivre l'exécution de son programme de rachat dans le respect des dispositions légales et réglementaires et notamment les dispositions des articles 231-1 et suivants du règlement général de l'Autorité des marchés financiers, en période d'offre publique d'achat ou d'échange initiée par la Caisse Régionale.
L'assemblée générale donne tous pouvoirs au conseil d'administration pour décider la mise en œuvre de la présente autorisation et en fixer les modalités, à l'effet notamment de passer tous ordres en bourse, signer tous actes, conclure tous accords, effectuer toutes déclarations et formalités, notamment auprès de l'Autorité des marchés financiers, et plus généralement faire tout le nécessaire.
Le Conseil d'administration veillera à ce que l'exécution de ces rachats soit menée en conformité avec les exigences prudentielles telles que fixées par la règlementation et par la Banque centrale Européenne.
L'Assemblée Générale ratifie le montant des indemnités versées aux Administrateurs au titre de l'exercice 2017 pour un montant de 268 145 € dans le cadre du budget de 350 000 € fixé par la précédente Assemblée Générale.
L'Assemblée Générale après avoir pris connaissance de la proposition faite par le conseil d'Administration à ce sujet et en application des dispositions de l'article 6 de la loi du 10 septembre 1947 modifiée, fixe à 350 000 € maximum la somme globale allouée au financement des indemnités des administrateurs pour l'exercice 2018 et donne tous pouvoirs au Conseil d'Administration de la Caisse pour déterminer l'affectation de cette somme conformément aux recommandations de la FNCA.
L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport sur le gouvernement d'entreprise, décide d'approuver les éléments fixes et variables de la rémunération dus ou attribués au Directeur général au titre de l'exercice 2017 tels qu'ils sont exposés dans le rapport du Conseil d'administration et conformément aux dispositions de l'article 26 du Code AFEP-MEDEF.
L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport spécial des commissaires aux comptes, prend acte des conclusions de ce rapport et approuve l'engagement réglementé visé à l'article L.225-42-1 du Code de commerce au titre de la retraite supplémentaire, souscrit par la Caisse au bénéfice de Monsieur Nicolas DENIS, en sa qualité de Directeur Général.
L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport sur le gouvernement d'entreprise, décide d'approuver les éléments d'indemnisation du Président au titre de l'exercice 2017 tels qu'ils sont exposés dans le rapport du Conseil et conformément aux dispositions de l'article 26 du Code AFEP-MEDEF.
L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration, émet un avis favorable relatif à l'enveloppe globale de rémunérations ou indemnisations versées aux personnes identifiées à savoir le Directeur général, les membres permanents du Comité de direction et les responsables des fonctions de contrôle à hauteur d'un montant égal à 2 395 285,40 € au titre de l'exercice 2017.
L'Assemblée Générale, après avoir constaté que de Madame Chantal VERMEULEN administratrice souhaitait démissionner de son mandat, nomme en qualité d'administrateur (Madame) (Monsieur) …………………….pour une durée de 2 années qui viendra à expiration à l'issue de l'Assemblée Générale Ordinaire 2020 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2019.
L'Assemblée Générale, après avoir constaté que de Monsieur Christophe SYNAEVE administrateur souhaitait démissionner de son mandat, nomme en qualité d'administrateur (Madame) (Monsieur) …………………….pour une durée d'une année qui viendra à expiration à l'issue de l'Assemblée Générale Ordinaire 2019 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2018.
L'Assemblée Générale, après avoir constaté que de Madame Catherine de THEZY administratrice atteignait la limite d'âge prévue dans les statuts, nomme en qualité d'administrateur (Madame) (Monsieur) …………………….pour une durée de 2 années qui viendra à expiration à l'issue de l'Assemblée Générale Ordinaire 2020 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2019.
L'Assemblée Générale, après avoir constaté que le mandat de Monsieur Gabriel BENARD administrateur arrive à expiration lors de la présente Assemblée générale, propose le renouvellement du mandat d'administrateur de Gabriel BENARD pour une durée de 4 années qui viendra à expiration à l'issue de l'Assemblée Générale Ordinaire 2022 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2021.
L'Assemblée Générale, après avoir constaté que le mandat de Monsieur Mathieu CHAMPION administrateur arrive à expiration lors de la présente Assemblée générale, propose le renouvellement du mandat d'administrateur de Mathieu CHAMPION pour une durée de 4 années qui viendra à expiration à l'issue de l'Assemblée Générale Ordinaire 2022 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2021.
L'Assemblée Générale, après avoir constaté que le mandat de Madame Isabelle DUBUFRESNIL administratrice arrive à expiration lors de la présente Assemblée générale, propose le renouvellement du mandat d'administratrice de Madame Isabelle DUBUFRESNIL pour une durée de 4 années qui viendra à expiration à l'issue de l'Assemblée Générale Ordinaire 2022 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2021.
L'Assemblée Générale, après avoir constaté que le mandat de Madame Catherine LILLINI administratrice arrive à expiration lors de la présente Assemblée générale, propose le renouvellement du mandat d'administratrice de Madame Catherine LILLINI pour une durée de 4 années qui viendra à expiration à l'issue de l'Assemblée Générale Ordinaire 2022 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2021.
L'Assemblée Générale, après avoir constaté que le mandat de Madame Anne PELLERIN administratrice arrive à expiration lors de la présente Assemblée générale, propose le renouvellement du mandat d'administratrice de Madame Anne PELLERIN pour une durée de 4 années qui viendra à expiration à l'issue de l'Assemblée Générale Ordinaire 2022 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2021.
L'Assemblée Générale proroge exceptionnellement, jusqu'à la date du 23 mars 2018 le bureau du Conseil d'Administration tel qu'il avait été constitué à l'issue de la réunion du Conseil d'Administration en date du 24 mars 2017, pour autant que les administrateurs le composant aient été réélus lors de la présente Assemblée Générale.
L'Assemblée générale ordinaire décide de désigner [°°°] en qualité de réviseur titulaire et [°°°] qual ité de réviseur suppléant afin de conduire une mission de révision coopérative conformément aux dispositions des articles 25-1 à 25-5 de la loi du 10 septembre 1947 et aux textes d'application.
L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait de procès-verbal de la présente Assemblée à l'effet d'accomplir tous dépôts et formalités légales.

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL DE NORMANDIE-SEINE, société coopérative à capital variable, agréée en tant qu'établissement de crédit. Siège social : Cité de l'Agriculture, Chemin de la Bretèque, 76230 BOIS-GUILLAUME – RCS Rouen n°433 786 738. Société de courtage d'assurance immatriculée auprès de l'ORIAS sous le n° 07 025 320. Impression : Lecerf Rouen Offset.
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